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Full text of "Catoloque général des ventes publiques de tableaux et estampes depuis 1737 jusqu'à nos jours. Contenant: 1. Les prix des plus beaux tableaux, dessins, miniatures, estampes, ouvrages à figures et livres sur les arts. 2. Des notes biographiques, formant un dictionnaire des peinters et des graveurs les plus célèbres de toutes les écoles"

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CATALOGUE  GENERAL 


DES  VENTES  PUBLIQUES 


DE 


AîBïïalIAIU^  Wf  îiil"AMlP: 


Depuis  1737  jusqu'à  nos  Jours. 


TOME    II 


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4l05't    ~  IMPaTMKRIB  RENOO   ET  MADLOE,  RDE  DE   RIVOLI,    \H. 


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DES  VEN  TES  PUBLIQUES 


DE 


TABLEAUX  ET  ESTAMPES 

Depuis  1737  jusqu'à  nos  Jours 

CONTENANT 

<•'  Les  Prix  des  plus  beaux  Tableaux,  Dessins,  ^linialures,  Estampes, 
Ouvrages  à  figures  et  Livres  sur  les  Ans; 

2"    PKS     NOTES     BIOGRAPHIQUES 


FORMANT    UN 


DICTIONNAIRE 


Des  Peintres  et  des  Graveurs  les  plus  célèbres  de  toutes  les  Écoles 
Par  m.  P.  HEFEll 


4-    Partie.   -  ESTAMPES  —  2"  Volume. 


CHEZ 


PARIS 

/  AUBRY,  libraire-éditeur,  rue  Dauphine,  16. 

)  CLEMENT  ,    marchand   d'Estampes    de    la  Bibliothèque   Impé- 

i      riale,  rue  des  Saiiits-Pères,  3. 

(  RAPILLY,  marchand  d'Estampes,  quai  Malaqnais,  5. 


MDCCCLXVlll 


y.  2. 


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DES  VENTES  PUBIJQUES 


DE 


TABLEAUX  ET  ESTAMPES 

Depuis  1737  jusqu'à  nos  Jours 

CONTENANT 

1"  les  Prix  des  plus  beaux  Tableaux,  Dessins,  Miniatures,  Kstampes, 
Ouvrages  à  figures  et  livres  sur  les  Arts; 

2»    DES    NOTES    BIOGRAPHIQUES 

FORMANT    UN 

DICTIONNAIRE 

Des  Peintres  et  des  Graveurs  les  plus  célèbres  de  toutes  les  Écoles 
Par  m.  P.  DEFER 


r^  Partie.  —  ESTAMPES  ~   li^  Livraison. 


PARIS 

AUBRY,  libraire-éditeur,  rue  Dauphine,  16. 
rHF7  )  CLEMENT  ,    marchand   d'Estampes    de    la  Bibliothèque   Impë- 
'      riale,  rue  des  Saints-Pères,  3. 
RAPILLY,  marchand  d'Estampes,  quai  Malaquais,  5. 

MDCCCLXVI 


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4t0b4   —  TMPRTMEniE  HENOD  ET  MADLDE,  RUE  hV.   HIVOU.  l't' 


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CATALOGUE  GENERAL 

DES  VENTES  PUBLIQUES 


DE 


l'AîBîlaîiAIÎJS  WË  mSf  AM1PS§ 


ESTAMPES 


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GABEL  ou  KABEL  (1)  (Adrien  Van  der) 

PEINTRE  DE  PAYSAGE  ET  GRAVEUR  A  l'eAU-FORTE. 

Né  à  Ryswick,  près  de  La  Haye,  en  1631,  mort  à  Lyon  en  1695. 
Elève  de  Jean  Van  GoyEN.  Il  visita  rilalie  où  il  papîl  s'être  inspiré 
des  Ganache,  du  Benedelle  et  de  Salvator  Rosa.  Il  séjourna  assez 
longtemps  à  Paris  et  revint  à  Lyon  où  il  finit  ses  jours,  réduit  à  la 
misère  par  ses  débauches.  Bartsch  décrit  cinquante-cinq  estampes, 
plusieurs  marquées  Adr.  Van  der  Cabel  jnv.  el'fecit  cum  P.  R.  Ces 
divers  paysages  sont  divisés  par  suites  numérotée^  ou  marquées  des 
lettres  de  l'alphabet.  La  plupart  de  ces  estampes  portent  l'adresse  de 
iV.  Robert  exe.  (2);  on  trouve  quelquefois  des  épreuves  avant  le  nom 
de  Cabel  et  avant  les  lettres  et  les  numéros  et  quelques  titres  des 
suites  avant  la  lettre.  Voyez  Weigelj  qui  ajoute  treize  pièces  à  celles 


(1)  Duchesne  dit  (Catalogue  de  la  vente  Denon)  que  le  véritable 
nom  de  cet  artiste  était  Van  der  Toow. 

(2)  Mariette  (A.  B.,  I,  239)  dit  :  «Quoique  Nicolas  Robert,  qui 
en  avait  les  planches,  ait  fait  meltre  le  nom  de  Van  der  Cabel  jnv.  et 
fecit,  elles  ne  sont  pourtant  pas  toutes  de  lui,  il  y  en  a  quelques- 
unes  de  Guérard,  son  élève.  » 


—  4  — 

cléciiles  par  Z/rt/'^w/t,  aussi  des  remarques  qui  lui  sont  inconnues, 
et  Le  Blanc  qui  décrit  soixante-cinq  planches;  le  Catalogue  Rlgal  où 
soixante  .nièces,  plusieurs  inédites,  avant  les  numéros  et  avant  les 
lettres,  ont  été  vendues  en  trois  lots  1/|5  francs;  aussi  le  Catalogue 
Van  den  Zande  où  quatorze  épreuves  ont  été  vendues  en  dix  lois 
65  francs.  Le  portrait  de  Van  der  Cabel  a  été  gravé  par  Bouchet  en 
1C93. 

1  —  Le  Camp  de  caYalerie  à  Neuville,  le  r'  juin 
1070.  Morceau  de  deux  planches;  cité  par  BniUiot, 
(I,  70,  11°  543)  ;  il  est  très-rare. 

2  —  La  Sainte  Famille  se  reposant  à  l'ombre  de 
grands  arbres  ;  à  la  g-auche,  une  vaste  campagne  : 
dans  la  marge,  les  noms  d'auteur  et  d'éditeur. 

3  —  Saint  Bruno  en  extase,  à  genoux  sur  un  nuage 
peu  élevé  de  terre. 

4  —  Saint  Jérôme,  assis,  considérant  un  Cru- 
cifix (I). 

I"  état  avant  l'adresse  ^'Andran  (2)  qui  se  trouve  au  H^  Étal  et 
qui  est  eiïacée  dans  le  III*. 

CABINETS 

On  qualifie  de  Cabinet,  dit  Watelet  dans  son  Dictionnaire  de 
l»einlure  (l,  28G),  les  collections  qui  renferment  des  médailles,  des 
tableaux,  des  dessins,  des  estampes,  des  objets  d'histoire  natu- 
relle, etc.  Telle  était,  en  effet,  dans  le  siècle  dernier,  la  formation 
de  la  plus  grande  partie  des  Cabinets  célèbres  que  la  fin  de  1737  à 
1702  a  vu  disparaître,  et  auxquels  le  goût  et  le  discernement  que 
recommandent  Watelet  avaient  présidé  et  dont  des  experts  tels  que 

(1)  Ces  deux  estampes  sont  gravées  d'après  Van  Mol,  le  paysage 
par  Cabel,  les  figures  par  Guérard,  les  planches  sont  à  la  Calcogra- 
l)liie  du  Musée  du  Louvre. 

(2)  Jean  Audran  a  gravé  d'après  Cabel  une  Adoration  des  Bergers 
dont  la  planche  était  à  la  vente  de  lienoU  Audran  en  1772.     • 


Maiielle,  Gersaint,  Kemy,  Basaii,  Le  Brun  el  autres  nous  oui  conservé 
le  souvenir  dans  ieurs  Catalogues.  Tels  sont  ceux  de  la  comtesse  de 
Verrue,  prince  de  Carignan,  Giozat,  Gli.  De  Laroque,  de  l'Orangère, 
duc  de  Tallard,  comte  de  Vence,  de  Julienne,  de  Lalive  de  Jully, 
Huquier,  duc  de  Ghoiseul,  Lempereur,  Brochant,  Maiielte,  Neyman, 
Gaignat,  lîlondel  de  Gagny,  Blondel  d'Azincourt,  prince  de  Gonli, 
Randon  de  Boisset,  Poullain,  duc  de  la  Vallière,  de  Pange,  de  Vau- 
dreuil  et  un  grand  nonibre  d'autres  amateurs  dont  on  trouvera  les 
noms  cités  aux  Tables  du  Catalogue  (jénêral  des  Ventes  publiques. 

Ouvrages  à  Estampes,  connus  et  publiés  sous  le  titre 
de  :  Cabinets,  etc. 

T.  —  CABINET  DU  ROI  (Collection  d'estampes  dite  le).  —  Voyez 
le  détail  à  la  table,  au  mot  Cabinet.  Ce  détail  se  trouve  aussi  dans 
le  catalogue  Winckler  (V*  partie),  et  dans  le  Manuel  du  Libi-aire,  par 
Urunet  (tome  1,  11*  partie,  p.  511). 

—  Un  Exemplaire  divisé  en  27  vol. 
Vente  VOrangère,  l.^llx  Hv.  10  sous. 

—  Un  Exemplaire  en  23  vol. 

Vente  de  Menars,  marquis  de  Marigny,  1,365  liv. 

—  Un  Exemplaire  en  23  vol.  (1). 

Vente  de  la  Bibliothèque  du  Château  de  Rosny,  2,790  Ir. 

II.  —  CABINET  DE  CROZAT  (Recueil  d'estampes  d'après  les 
plus  beaux  tableaux  qui  sont  en  France,  etc.,  avec  une  description 


(1)  On  trouve  séparé  le  premier  volume  qui  est  le  meilleur  de  la 
collection;  il  contient  les  estampes  gravées  d'a])iès  les  plus  beaux 
tableaux  appartenant  au  roi.  De  ce  nombre,  la  Sainte  Famille, 
gravée  par  Edelinck.  Celle  estampe  se  trouve  avant  les  armes  dans 
la  première  édition.  Un  exemplaire,  première  édilion,  avec  la  Sainte 
Famille  avant  les  armes  et  la  nappe  avant  le  trait  échappé  de  la 
retouche,  et  les  autres  pièces  avec  le  nom  de  Goyton.  Ventes  Angiaml 
de  Fontpertuis,7b  liv.;  —  Revil  (18/i5),  1,000  Ir.;  —  Thorel  (1853), 
1,160  fr.  Un  exemplaire,  première  édition,  la  Sainte  Famille  d'Ede- 
lïnck,  est  remplacé  pai"  celle  de  f>ï'y. Vente  La  Live  de  Jully,  76  liv. — 
Un  môme  exemplaire,  vente  M.  //.  L.  (Lasalle),  151  Ir. 


—  6  — 

par  P.-J.  Manette,  connu  sous  le  nom  de).  Paris,  1729  à  12,  2  vol. 
grand  in-fol.,  max.,  contenant  182  morceaux  dont  û2  sans  numéros. 

—  Un  Exemplaire  des  182  planches  de  l'édition 
parue  sans  le  texte,  avec  l'indication  Paris,  1729- 

1742(1). 
Ventes  Joyant  (1855),  275  fr.;  —  Solar,  305  fr. 

—  Un  Exemplaire,  T"  édition,  avec  le  texte  de 
Mariette. 

Ventes  comte  de  Vence  (1764),  208  liv.;  —  Randon  de  Boisset, 
/lOO  liv.;  —  Potoki,  230  fr.;  —  Bibliothèque  du  Château  de  Roswj. 
300  fr. 

—  Un  Exemplaire,  2'  édition  ;  Basan,  1763. 

Vente  Busche,  260  fr. 

m  —  CABINET  JABAGII  (Uecueil  de  285  estampes  gravées  à 
l'eau-forte  par  les  plus  habiles  artistes  du  temps,  d'après  les  dessins 
des  grands  maîtres  que  possédait  autrefois  IM.  Jabacli,  et  qui  sont  au 
Cabinet  du  roi).  Paris,  175Zi  et  177/i,  1  vol.  in-fol.  oblong.  —  Ce 
recueil,  formé  de  la  réunion  des  planches  qu'avait  fait  graver 
M.  Jabach  (2),  a  d'abord  paru  en  cinq  cahiers  de  Zi7  estampes  chacun, 
suivi  d'un  sixième  composé  de  51  estampes.  Les  épreuves  distribuées 
du  vivant  de  Jabach  sont  avant  les  numéros  et  les  lettres. 

—  Un  Exemplaire. 

Y enlGS  Joullain  (1779),  /i5  liv.;  — Bataille  Francis  de  Montrai 
(1827),  ZiO  fr.;  —  Meynier,  1/|0  fr. 

IV  —  CABINET   (le  Grand)   de   tableaux  de    Tarchiduc  Léopold 


(1)  Les  137  premières  planches  numérotées  dans  celte  première 
édition,  en  superbes  épreuves,  ont  été  vendues  300  fr.  à  la  vente 
fi.  D.  (1855). 

(2)  Ces  estampes  sont  gravées  par  les  Corneilio,  Masse.  Pesne  et 
nousseau,  elles  sont  décrites  par  M.  Robert- Dumeanil  dans  le 
Peintre-Graveur  franvais. 


—  7  — 

(iuillduaie,   peints  pur  dus  muilres  ilali(3ns  et  dessinés  par  David 
Teniers.  —  Amsterdam,  1755,  in-lol.  (1),  2/i5  pi. 

—  Un  Exemplaire. 

Ventes  Comte  de  Vence,  '28  liv.;  —  Duc  de  Tallard,  65  iiv.;  - 
Meynler,  00  fr. 

V  —  CABINET  BOYER  D'AIGUILLES.  — Uecueil  d'estampes  d'après 
les  tableaux  des  peintres  les  plus  célèbres,  décrit  par  Mariette.  Paris, 
17Zi/i,  in-lbl.,  118  pi.  —  Il  y  a  une  édition  de  Basan,  sans  date,  et 
dont  les  planches  sont  numérotées  (2). 

—  Un  Exemplaire,  édition  de  Mariette,  1744. 

Ventes  Mariette,  70  liv.;  —  Robert  Dumesnil  (1865),  130  fr.;  — 
Thibaudeau,  100  fr. 

VI  —  CABINET  (le)  des  plus  beaux  portraits  de  plusieurs  princes 
et  princesses,  des  hommes  illusties,  etc.,  peints  par  Van  Dyck,  gravé 
en  taille-douce  par  les  meilleurs  graveurs,  Anvers,  Verdussen.  Sans 
date,  12/i  portraits,  il  y  a  eu  aussi  une  édition  à  Bruxetles  en  1728. 

VII  —CABINET  RHEYNTS.— Variarum  imaginum  celeberrimis  ar- 
tificibus  pictorum  calaturae  elegantissimis  tabulis  representanlisB  ipsae 
picturae  partira  extant  apud  viduam  Gerardi  Rheynst,  etc.  Amsterdam, 
sans  date,  3U  pi.  Recueil  connu  sous  le  titre  de  Cabinet  Rheinst.  — 
Presque  toujours  les  exemplaires  de  ce  livre,  qui  est  très-rare,  se 
trouvent  avant  la  lettre.  Les  quatre  portraits  de  l'Arétin,  de  Bocace, 
Sebastien  del  Piombo  et  le  Giorgion,  gravés  par  Van  Dalen,  qui  font 
partie  de  ce  livre,  sont  très-recherchés  et  se  vendent  fort  cher. 
Vente  de  M.,  par  Rochoux  (7  mars  1864),  5U0  fr.  Ils  étaient  avant  la 
lettre. 


(1)  C'est  une  dernière  édition  de  ce  livre  qui  a  été  premièrement 
publié  sous  le  litre  Theatruîn  pictorium...  Bruxeltis,  1660.  De  cette 
première  édition  il  y  a  des  épreuves  avant  les  numéros.  Vente 
lUarictte^  120  liv.  Il  y  a  encoie  une  édition  avec  titre  français. 
Bruxelles,  1666,  une  à  Anvers,  1673,  et  une  autie  en  1684;  cette 
dernière,  vente  Potoki^  32  fr. 

(2)  Il  y  a  eu  une  édition  antérieure  à  ces  deux  éditions,  publiée 
par  Coelmans  en  1709  qui  est  d'une  excessive  rareté  dans  laquelle 
iigurent  des  planches  de  Boyer  d'Aiguilles  et  de  Barras  qui  ne  sont 
pas  dans  les  éditions  de  Mariette  et  Basan.  Voyez  le  P.  G.  F.  par 
Robert  Dumesnil  (IV,  213). 


—  8  — 
—  Un  Exemplaire  du  livre. 

Y enles  Mariette,  120  liv.;  —  Saint-Yves,  131  fr.,  et,  même  venle, 
un  exemplaire  relié  en  maroquin  rouge,  556  fr. 

VIII  —  CABINET  GHOISEUL.  —  Hecueil  gravé  d'après  les  ta- 
bleaux du  cabinet  de  Monseigneur  le  duc  de  Choiseul,  par  les  soins 
de  Basan,  1771,  1  vol.  in-^"  de  130  pi. 

Vente  Mariette,  107  liv.  ;  —Cabinet  d'un  artiste  par  Le  Brun  (1786) 
avec  le  Cabinet  Poulain,  les  deux,  82  liv.;  —  Busche,  130  fr.;  — 
Thibaudeau,  100  fr. 

IX  —  CABINET  POULL AIN.  —  Collection  de  120  estampes  gravées 
d'après  les  tableaux  et  dessins  qui  composaient  le  cabinet  de  M.  Poul- 
lain.  Paris,  Basan,  1781. 

Ventes  Potoki,  57  fr.;  —  Busche,  58  fr.;  —  Thibaudeau,  51  fr.  (1). 

X  —  CABINETS  CURIEUX  (Liste  des)  existant  en  Europe  vers 
16/i9.  Cette  lisle  se  trouve  imprimée  dans  le  livre  de  Pierre  Borel, 
intitulé  Antiquitez,  Rnretei,  Plantes,  Minéraux  et  autres  choses 
considérables  de  la  ville  et  du  comté  de  Castres.  {Castres,  Arnaud 
Golomiez,  16Zi9,  in-8.)  Cette  lisle  est  rapportée  dans  la  Revue  univer- 
selle des  Arts  (VI,  525). 

G.  G. 

(Marque  d'un  gœaveur  sur  bois,  en  1520). 

1  —  Deux  Hommes  armés  de  toutes  pièces,  sou- 
tenant l'écusson  d'armes  de  la  maison  de  Bavière. 

Bartsch  (VII,  466)  décrit  trois  pièces  de  cet  artiste.  Selon  Passa- 
vant [lU,  299),  ces  deux  hommes  sont  les  ducs  Guillaume  et  Louis 
de  Bavière,  et  les  lettres  H.  V^.  et  H.  L.  que  Bartsch  a  considérées 
comme  les  initiales  des  noms  des  artistes,  sont  les  premières  lettres 
du  nom  de  ces  princes.  Cette  estampe,  marquée  C  G  sur  le  milieu 
d'un  gradin  (voyez  Brulliot,  II,  n"342),  a  servi  à  orner  un  livre  qui  a 
eu  trois  éditions  en  15J6,  1518  et  1520. 


(1)  Il  y  a  de  ce  recueil  et  du  précèdent  des  exemplaires  avant  la 
lettre,  ils  sont  très-rares. 


ce  accolés.  Voyez  CORNEILLE  (Claude) 
GAGGIOLI  (Joseph-Antoine) 

PEINTRE    d'histoire,    d'ORNEMENTS   ET    d'aRCHITECTURE  ET  GRAVEUR 

A    l'eau-forte. 

Né  à  Bologne,  en  1670,  mort  dans  la  même  ville  en  17ZiO;  élève  des 
frères  Rolli.  Il  laissa  beaucoup  de  bons  tableaux  dans  les  églises  de 
plusieurs  villes  d'Italie  et  travailla  en  Allemagne  où  il  s'associa  avec 
Pierre  Farina  pour  peindre  les  ornements.  Bartsch  (XIX,  Zi35) 
décrit  trois  pièces  à  l'eau-forte,  une  Sainte  Famille  ,  d'après  le 
Pesarèse;  la  Mort  de  la  Magdeleine,  d'après  Cignani;  et  le  portrait  de 
Ferdinand  Galli  Bibiena. 

GADORIlSr  dit  BOLZETTA  (Mathieu) 
marchand  d'estampes  a  padoue. 

Vivait  vers  16ZiO.  Son  nom  se  trouve  sur  plusieurs  des  planches  de 
Carpioni.  On  ignore  siCadorin  a  gravé,  on  lui  a  attribué  quelquefois 
quatre  estampes  en  forme  de  frise  représentant  des  jeux  et  des  com- 
bats d'Enfants,  de  Tritons,  de  Sirènes  et  autres  divinités  marines. 
Elles  sont  marquées  Mnteo  Cadorin  délia  Bolzetta  in  Padoa  For. 

G.  G. 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Ce  maître,  dont  Bartsch  (IX,  17)  décrit  dix  petites  pièces  mar- 
quées d'un  chiffre  formé  des  deux  lettres  CG  et  des  dates  de  1534  h 
1537,  était  orfèvre.  Voyez  le  Catalogue  de  la  vente  Ovide  Rheinart 
pour  deux  pièces  d'ornements  à  ajouter  aux  dix  pièces  citées  plus 
liaul. 

I  —  George,  duc  de  Saxe,  représenté  à  mi-corps  ; 
le  chiffre  au  haut  de  la  gauche,  et,  dans  la  marge  du 
bas,  le  nom  du  personnage  et  la  date  de  1536. 

On  trouve  quelquefois  une  épreuve  de  ce  porlra.t  oii  Ton  voit  en 
bas  deux  guerriers  aux  deux  côtés  d'une  pierro   sur  laquelle  est 


10 


ecril  :  ISeslur  qaaliH  end,   elc.    Ce  sujet  est  grave  sur  une  planche 
sépai'ée  par  le  même  auteur. 


GALAMATTA  (Louis) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Givita-Vecchia,  le  12  juin  1802;  élève  de  Marchietti.  Mé- 
daille de  première  classe  et  nommé  chevalier  de  la  Légion  d'honneur 
le  9  août  1837.  Il  a  gravé  d'après  Raphaël  (la  Vierge  à  la  Chaise), 
Cigoli,  lîoticelli,  Simon  Memi,  Léonard  de  Vinci,  E.  Lesueur,  Ingres, 
Delaroclie,  et  divers  portraits  dont  ceux  de  Murillo,  Thevenin  peintre, 
Charles  Fouricr  d'après  Gigoux  ;  Mlle  Leverd,  d'après  Ach.  Deveria  ; 
le  roi  d'Espagne,  d'après  Madrazzo;  Léopold  1",  roi  des  Belges, 
d'après  G.  Hayter  ;  le  comte  Mole  et  Paganini,  d'après  Ingres;  aussi 
pour  la  Galerie  Aguado.  Voyez  Gabet  et  Le  Blanc. 

\  —  Le  Vœu  de  Louis  XI H,  gravé  d'après  le  ta- 
bleau de  M.  Ingres,  qui  est  dans  l'église  de  Mon- 
t au  ban. 

I"  Étal  avant  la  lettre,  épreuve  sur  papier  de  Chine.  — 
Ventes  Dumont  {iS5à),  Qli  h'.,  —M.  P.  (Pelletier,  '29  novembre 
1858),  39  fr.  —  Scheffer,  Zi3  fr. 

II*  avec  la  lettre.  — Vente  baron  de  Tremont,  'SU  fr.  50. 

2  —  Françoise  de  Rimini,  sujet  tiré  du  5'  chanl 

derEnCer  du  Dante.  Gravé  d'après  Sclieffer. 

J"'  Étnt  avant  la  lettre,  les  noms  d'auteurs  tracés  à  la  pointe.  — 
Ventes  A.  D.,  amateur  belge,  5!2  Ir.; —  Raoul  Rochelle,  90  IV.;  —  par 
SoUieby  à  Londres  (23  février  1858);  8  liv.  sterl.;  —  par  Clément 
(23  février  186/i),  175  fr. 

I[«,  avant  la  leltre,  les  noms  gravés  au  burin. —  Vente  [inv  Defer 
(20  mai  18/i7),  31  fr.  50  cent. 

111%  avec  la  lettre.  —Ventes  par  De  fer  {o  février  1855),  33  fr.;  — 
À.  Scheffer  (1859),  épreuve  sur  papier  de  Chine,  50  fr.;  —  par  Clé- 
menl  (8  janvier  1866),  25  fr. 

W  —  (iui/oL  d'après  Paul  Delaroclie. 

T'  État  .ivanl  i;i  lettre  (il  y  a  dos  éprouves  sur  p.ijiier  do  Chine). 


—  11  — 

—  Ventes  pur  Uefer  (10  décembre  1853),  ZiO  ir.;— Raoul  llocUelk 
(1855),  31  fr.;  —  A.  Scheffer  (1859),  kO  fr.;  —  pur  Clément  (23  lé- 
vrier 186/i),  110  fr. 

4  —  Monseigneur  le  Duc  d'Orléans,  d'après  In- 
gres. 

I"  Élat  avant  la  lettre  sur  papier  de  Chine.  Vente  Scheffer  (épreuve 
d'artiste),  110  fr. 

11%  avant  la  lettre.  —  Vente  Scheffer,  33  fr. 

IIP,  avec  la  lettre.—  Vente  De  la  Jarrietle  (une  épreuve  sur  papier 
de  Chine),  10  fr. 

5  —  Le  Masque  de  Napoléon,  d'après  le  plâtre 
moulé  à  Sainte-Hélène  par  le  docteur  Antomarchi  ; 
titre  :  Napoleone. 

P'  État  avant  les  mots  L.  Calamatta  désigne  incise  Parigi,  1831. 

—  Vente  Thorel  (1853),  63  fr.;  —  Raoul  Rochette,  8  fr.  50  c;  -  par 
Clément  (23  février  186/i),  20  fr. 

11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Berlin,  9  fr. 

6  —  Ingres,  peintre,  membre  de  l'Institut. 

Ventes  Dumont  (185/4),  59  fr.;  —  Desperets,  11  fr.  50  c. 

7  —  George  Sand.  L.  Calamatta  ad  vivum  deL  et 
sculp.,  1840. 

Vente  De  la  Jarrietle  (1861),  5  fr.  50  c. 

8  —  Jeanne  Gray,  d'après  Delaroche. 

Vente  par  Clément  (8  janvier  1866),  épreuve  d'artiste  avant  la 
lettre,  Zi6  fr. 

GALAME  (Alexandre) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Ne  à  Vevay  (Alpes-Maritimes)  en  1810,   mort  à  Menton  en  mai's 
186/|.  Voyez  le  Catalogue  des  Ventes  publiques.  11''  partie,  2'  vol.,  et 


—  12  — 

Le  Blanc  qui  cile  /il  paysages,  et  le  Catalogue  de  la  venle  A.  Bruy- 
ninckx,  qui  en  cite  soixante. 

\  —  Paysages  et  Vues  prises  en  Suisse  et  eu  Pié- 
mont ;  gravées  à  l'eau-forte,  de  1833  à  1840. 
Vente  Devèze^  vingt-quatre  pièces,  50  fr. 

GALDWAL  (James) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE  ,    AU    BURIN    ET    EN 
MANIÈRE    NOIRE. 

Né  à  Londres  vers  1739.  Plusieurs  de  ces  estampes  marquées  des 
dates  de  1769  à  1785.  Il  a  gravé  des  planches  pour  le  grand  ouvrage 
du  Théâtre  de  Shakespeare.  Voyez  Huber  et  llost  (IX,  332)  et 
Le  Blanc. 

1  —  Mistriss  Siddons  et  son  fils,  dans  Ja  tragédie 
d'Isabelle,  gravé  en  1783,  d'après  Wil.  Hamiltou  ; 
gr.  estampe  en  hauteur. 

2  —  L'Immortalité  de  Garrick,  sujet  peint  par  G. 
Carter  ;  il  représente  les  portraits  des  acteurs  et  des 
actrices  qui  ont  figui^é  avec  Garrick  sur  la  scène  an- 
glaise. Les  figures,  gravées  en  1783,  par  Cakhval,  le 
paysage,  par  Smith.  P.  en  L. 

3  —  Portrait  de  Gerrard  van  der  Gutcht,  g-aveur 
en  buste  de  forme  ovale. 

GALENDI  (Joseph) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Elève  de  Uapliael  Morghen.  Travaillait  à  Floronce  do  1790  à  1808. 
Vovez  Le  Blanc. 


—   13  — 

1  —  Bas-relief  des  portes  du  Baptistère  de  Flo- 
rence, 10  planches  in-fol.,  Florence,  1790  à  1800. 

Vente  Gérard,  sculpteur,  13  fr. 

2  —  Portrait  de  Raphaël  Menées,  peintre,  d'après 
Piatli. 

GALETTI  dit  LE  GRÉMONÈSE  (Joseph) 

PEINTRE    d'histoire    ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Ferrare  vers  1610,  mourut  vers  1660.  Citadella  (III,  p.  305) 
rapporte  qu'il  fut  imitateur  de  Dossi  et  du  Titien.  Il  imita  si  bien 
ce  dernier,  que  l'on  vendit  à  Rome  plusieurs  de  ses  tableaux  sous  le 
nom  du  Titien.  Mariette  (A.  B.  II,  40);  Bartsch  (XX,  129),  décrit 
2/i  estampes,  plusieurs  marquées  Joseffo  Cremonese  fec.  ou  des 
initiales  /.  C.  F.  répétées  par  Le  Blanc.  Types,  École  Italienne,  xvf  et 
xvii"'  siècles,  par  Benouvier,  p.  37. 

1  —  Huit  estampes  de  Caletti. 

Vente  Prévost,  graveur  (1809),  50  fr. 

2  —  Samson  et  Dalila.  Cette  belle  pièce  est  mar- 
(juée  i.  c.  F. 

Ventes  Bobert  Dumesnil  (à  Londres  en  1838),  avec  un  saint  Evêque, 
les  deux  pièces,  3  shel.;  —  H.  de  L.  (1856),  82  fr.;  —  Z>.  G.  de  A. 
(Arozarena),  16  fr.;  —  par  Bochoux  (7  mars  186Zi),  10  fr. 

3  —  Saint  Roch. 

L'r  État  avant  le  nom  S.  Bocco.  —  Ventes  H.  de  L.,  Zil  fr.;  — 
par  Bochoux  (7  mars  186/i),  10  fr. 

4  —  L'Amoureux.  Pièce  sans  maixjue. 
Vente  par  Vigiières  (16  novembre  1857)...? 

5  —  Les  Princes  de  Ferrare,  suite  de  quatorze  es- 
tampes marquées  des  lettres  a  à  n  et  du  nom  du  per- 


._  14   — 

sonnage  ;  elles  ne  portent  pas  le  nom  de  Tartisto, 
mais  elles  viennent  indnbitablement  de  sa  pointe. 

GALIARI  dit  PAUL  VÉRONÈSE  (Paul) 

PEINTRE    d'histoire. 

Voyez  le  Catalogue  général  des  Ventes  publiques,  II*  vol., 
Il'-  partie. 

1  —  Adoration  des  Mages.  Pièce  marquée  Paolo 
Verouese  fec. ,  dont  la  gravure  lui  est  atti^ibuée.  Voyez 
Hubert  et  Rosi  (III,  185)  ^i  Le  Blanc. 

GALLIAS  (A.  Cl.  ou) 

GRAVEUR   SUR    BOIS. 

M.  Bonnardot,  qui  est  le  seul  auteur  qui  parle  de  ce  graveur,  dit 
(page  oh  de  son  Histoire  archéologique  de  la  gravure  en  France)  : 
«  Ce  graveur,  probablement  Français,  a  gravé  sur  bois  en  159Zi  une 
estampe  allégorique  à  la  mort  du  duc  de  Guise;  cette  estampe  a  été 
plusieurs  fois  reproduite  en  Allemagne.  Elle  représente  le  duc  de 
(îuise  qui  essaie  de  séparer  en  deux  Tarbre  généalogique  de  saint 
Louis,  mais  ses  mains  se  trouvent  prises  dans  le  tronc.  Allusion  à 
Vlilon  de  Crotone.  »  Pièce  très-rare  (l). 

GALLOT  (Jacques) 

PEINTRE,  DESSINATEUR  ET  GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE  ET  AU  BURIN  (2). 

Né  à  Nancy,  en  1592;  mort  dans  la  même  ville,  le  2/i  mars  1635  ; 


(1)  Ilénin  (Histoire  de  France  et  des  Français,  X,  U)  décrit 
six  estampes  de  ce  sujet,  dont  une  avec  une  dédicace  à  Henri  IV 
datée  de  1580  et  signée  A.C.,  pi.  in-fol.,  gravée  en  bois.  Il  nVst  pas 
aussi  afllrmalirsur  le  piM'sonnage,  il  dit  seulement  :  un  Guerrier  pris 
par  les  mains  dans  un  tronc  d'arbre  divisé  en  deux. 

(2)  l'Ioge  liislorique  do  Callot,  par  le  Père  Husson.  Bru.relkft, 


—   15  — 

élève  de  Jules  Parigi  et  de  Vu.  1'Fio\iASsir^.  A  travaillé  à  Nancy,  à 
Kome,  h  Florence,  à  Paris.  Voyoz  la  liste  chronologique  de  ses  ou 
vrages  de  1607  h  1635.  iMcaume,  I,  23.)  Pour  la  biographie  de  ce 
célèbre  artiste,  nous  ne  pouvons  mieux  faire  que  de  renvoyer  .'i  l'ex- 
cellent livre  de  M,  Meaume  (1),  dont  les  savantes  et  consciencieuses 
recherches  ne  laissent  rien  h  désiier,  tant  sous  le  rapport  i)iogra- 
phique  que  pour  le  catalogue  des  pièces  du  maître.  Il  a  fait  justice  de 
la  plupart  des  attributions  fausses  ou  plus  que  douteuses,  que  les 
traditions  avaient  consacrées  dans  les  œuvres  form.ées  dans  la  fin  du 
siècle  dernier,  et  qui  portaient  h  plus  de  1,500  pièces  Tœuvre  de 
Callol.  Dans  le  nombre  de  1,Z(80  pièces  qu'il  catalogue,  882  seule- 
ment lui  paraissent  avec  raison  être  gravées  par  Callot.  Les  graveurs 
contemporains  de  notre  artiste  qui  ont  gravé  son  portrait  sont  : 
Vorsterman  (2),!\1ichel  Lasne,  en  1629,  et  Abraham  Jtosse;  sur  ce 
dernier,  on  lit  Tépitaphe  qui  se  trouvait  sur  son  tombeau  dans  Té- 
glise  des  Cordeliers  de  Nancy  (3).  Le  portrait  de  Callot  peint  par  lui 
existe  à  la  Galerie  de  Florence;  il  est  gravé  dans  les  divers  ou- 
vrages de  celte  (Talerie  (4). 

1  —  OEuvres  de  Callot. 

Des  cabinets  û'Hermand   (1739),  en   1,342  pièces,  800   liv.  ;  — 
Duc  de  Mortemart  (1739),  en  1,325  pièces,  725  liv.;  —  UOrangère 


1666,  in-8°.  —  Par  Desmarest.  Nancy,  1828,  in-8''.  —  Callot  de 
1606  cà  1637,  par  Madame  Elise  Voiart.  Paris,  18/il,  2  vol.  in-8",  et 
dans  divers  ouvrages  :  Vallin,  Annales  de  la  Chalcographie  (1806, 
l"vol.)  ;  Archives  de  l'Art  français,  les  Notes  de  Mariette;  les  Pein- 
tres provinciaux,  par  Ghenevière  ;  un  Catalogue  de  l'œuvre  de  Callot, 
publié  à  Londres,  par  Green,  en  180Zi,  et  Alvin,  séjour  de  .T.  Callot, 
à  Bruxelles,  1861. 

(1)  Recherches  sur  la  vie  et  les  ouvrages  de  Jacques  Callot.  Paris, 
18Zi9,  2  vol.in-8°. 

(2)  Marietle  dit  de  ce  portrait  :  «  Je  ne  le  crois  pas  de  Van  Dyck, 
qui  n'avait  peut  estre  l'occasion  de  voir  Callot,  mais  bien  gravé  sous 
sa  conduite,  d'après  le  tableau  de  quelqu'autre,  et  peut  estre  mesme 
d'après  un  dessin  de  Callot;  car  ce  portrait  a  beaucoup  de  sa  ma- 
nière. » 

(3)  Ce  monument  a  été  détruit  le  5  mai  1751. 

(7i)  Voyez  pour  les  autres  porliails  de  Callot,  qui  ont  été  gravés,  la 
table  du  Père  Le  Long. 


—   16  — 

(17ZiZi),  en  1,551  pièces;  la  division  a  pioduit  1,237  liv.  15  sous  (1)  ; 
Potier  (1752)  ;  la  division  a  produit  1,290  liv.  11  sous;  — Clérambault 
(1755),  en  1,300  pièces  environ  et  plusieurs  dessins;  la  division  a 
produit  869  liv.  ;  —  Manette  (1775),  en  1,300  pièces,  Zi21  liv.  ;  — 
Vander  Dussen  (177/i),  1,300  pièces,  700  ûor.  ;  —  Denon  (1826), 
en  1,57/1  pièces  en  3  vol.  (2),  1,000  fr.  ;  —  Ottley  (1827),  en 
12/il  pièces...  ?  —  Verstolk  de  Soelen  (18/i7),  une  œuvre  des  plus 
remarquables  et  dans  une  condition  unique,  1,000  flor.  ;  —  R.  D. 
(Robert  Dumesnil,  1856),  2,103  pièces,  plusieurs  doubles  avec  diffé- 
rences et  l/i  dessins,  3,800  fr.  (3)  ;  —  Chartes  Scarisbryck  (13  mai 
1861),  en  1,608  pièces,  quelques-unes  avant  la  lettre  et  non  termi- 
nées, et  quelques  dessins,  180  liv.  sterl.  (U);—  A.  V.  (Vivenel, 
16  juillet  1861),  en  957  pièces,  1,501  fr. 

Il  se  trouvait  aussi  l'œuvre  de  Callot  dans  les  ventes  suivantes  : 
Pajot;  Duc  de  Tallard,  1756  ;  Cayeux,  1769;  Crozat,  Baron  de  Tfiiers, 
1772;  Prince  de  Rubempré,  1765;  Van  Schorel,  \llh;  Watelet, 
1786;  James  Hazard,  1789;  Sitvesire,  1810;  Rigal,  1817;  Bignon, 
18/i8,  et  une  vente  par  Ch.  Le  Blanc,  5  mai  1856.  /|35  planches  de 
Callot,  dont  le  portrait  de  Deruet  et  celui  de  Callot,  par  Michel  Lasne, 
furent  vendues  à  la  vente  de  Benoît  Audran,  en  1772,  au  prix  de 
ZilO  liv.  Un  œuvre  en  près  de  1,500  pièces;  plusieurs  doubles  avec 
différences.  Ventes  M.  X.,  par  Rochoux  (19  février  1866);  a  produit 
plus  de  6,000  fr. 

Estampes  détachées  de  l'œuvre. 

2  —  Le  Passage  de  la  mer  Rouge,  1629. 

P'  Étal  avant  le  flot  tronqué.  —  Ventes  Debois,  kl  fr.  ;  —  Van  den 
Zande,  36  liv.;  —  Camberlyn,  20  fr.:  —M.  A'.,  parRodioux  (1866), 
31  fr. 

11%  le  flot  tronqué. 


(1)  (C'était  l'un  des  plus  complets  connus). 

(2)  Cette  œuvre  venait  de  la  collection  de  Zanelli  de  Venise;  il  a  été 
acquis  pour  le  Cabinet  des  Estampes  de  Paris. 

(3)  Cet  œuvre  a  été  partagé  après  l'acquisition  entre  MM.  Thiers, 
Meaume  et  le  baron  de  Salis.  Ces  deux- derniers  amateurs  possèdent 
chacun  un  très-bel  œuvre  de  Callot. 

(/i)  Une  partie  des  pièces  de  cot  œuvre  venait  de  celui  de  Verstolk 
de  Soelen. 


111%  Tadresse  de  P'agnani  (1)  substituée  i\  celle  de  Silveslre,  et  le 
flot  a  été  rétabli. 

1V%  avec  l'adresse  de  Madanie  Vincent. 
V%  celte  adresse  enlevée. 

3  —  Le  Massacre  des  Innocents,  l''pl.  (2). 

T"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  L'Orangère,  .2Zi  liv.  ;  —  par  fio- 
choux  (7  nnars  186û),  l/l  fr. 

4  —  La  Passion  de  iNotre-Seigneur.  Suite  de  douze 
estampes  dites  la  Petite  Passion. 

P'  État  avant  les  numéros  (3). — Ventes  par  Vignères  (25 mai  1857), 
2Zi  fr.;  —  R.  D.,  (11  mai  1863),  Zi9  fr.  ;  -  M.  H.  T.,  par  Rochoux 
(19  janvier  1863),  6Zi  fr.  ;  —  E.  Simon,  31  fr.  ;  —par  Rochoux 
(7  mars  186Zi),  51  fr. 

5  —  Le  Nouveau  Testament.  Suite  de  onze  pièces, 
y  compris  le  titre  gi^avé  par  Abraliam  Bosse. 

V  État  avant  le  texte  latin,  seulement  le  nom  de  Gallot  (/i).  le  Cum 
priuile  reg.  et  Israël  excu,  —  Ventes  par  Rochoux  (18  février  1861), 
U5  fr.  ;  —  Camberlyn,  20  fr.;  —  ¥.  X.,  par  Rochoux  (1866),  51  fr. 

6  —  Le  Portement  de  Croix.   Très-petite   pièce 


(1)  M.  Meaume  donne  la  liste  des  planches  qu'a  possédées  Fagnani 
et  auxquels  il  a  mis  des  numéros. 

(2)  Il  y  a  une  répétition  de  cette  estampe  gravée  à  Nancy  par 
Gallot;  on  la  reconnaît  en  ce  qu'il  y  a  un  enfant  mort  au  pied  d'un 
bourreau  vu  par  le  dos,  et  qu'il  y  a  quatre  petites  statues  sur  l'édifice 
le  moins  élevé,  au  lieu  de  trois  dans  la  première  planche.  On  a  aussi 
des  épreuves  avant  la  lettre.  Vente  Camberlyn,  sh  fr. 

(3)  On  trouve,  mais  très-rarement,  dans  les  suites  du  P""  Étal,  la 
planche  représentant  la  Flagellation,  avec  une  petite  figure  placée  à 
l'ouverture  d'une  porte  qui  donne  dans  la  prison.  Une  épreuve  avec 
cette  remarque  était  dans  le  bel  œuvre  de  M.  Robert  Dumesnil,  vendu 
en  1856. 

(h)  Le  n"  1,  Jésus  au  milieu  des  Docteurs,  a  quatre  États;  des  au- 
tres pièces,  il  n'y  a  que  deux  États. 

II  (est.)  2 


—   18  — 

ovale  en  travers;  elle  est  très-rare,  ayant  été  gravée 
snr  argent  pour  un  reliquaire  (1). 
Vente  Camberlyn  (1865),  o2  fr. 

7  —  Les  quatre  Banquets.  Suite  de  quatre  es- 
tampes. 

V  État  avant  le  nom  de  Silvestre  et  avant  les  numéros.  —  Ventes 
A.  D.,  amateur  belge,  2Z|  fr.  ;  —  M.  H.  T.,  par  lîochoux  (19  jan- 
vier 1863),  70  fr.  ;  —  par  le  même  (7  mars  186Zi),  Zil  fr. 

8  —  La  Parabole  cle  l'Enfant  prodigue.  Suite  de 

onze  pièces. 

T'État  avant  les  vers  et  avant  les  numéros.  —Vente  Ramberg 
(1863)...?  —  M.  X,  par  Uochoux  (1866),  /|81  fr. 
11%  avec  les  vers  et  avant  les  numéros.  —  Ventes  BuscUe,  15  fr.; 

—  par   Vignères  (8  mars  1858),  31  fr.  ;  —  R.   D.   (11  mai  1863), 
20  fr.;  —  M.  X.  (1866),  31  fr. 

111%  avec  les  numéros. 

9  —  La  Vie  de  la  Vierge.  Suite  de  quatorze  es- 
tampes. 

!«'  État  avant  les  numéros,  plus  une  pièce,  l'Annonciation.  — 
Ventes  par  Rochoux  (18  février  1861),  IZi  fr.  ; —  par  le  même 
(13  janvier  1862),  22  fr.  ;  —  R.  D.  (11  mai  1863),  31  fr.;  —  M.  X. 
(1866),  50  fr. 

10  —  L'Annonciation  (Meaume,  n"*  71).  Rare. 

I"  État  avant  le  Cum  privilégia  et  l'adresse  de  Silvestre  non  décrit. 

—  Ventes  Bruyninckx,  30  fr.  ;  —  Camberlyn,  12  fr. 

1 1  —  Le  Sauveur,  la  Sainte  Vierge,  les  douze 
Apôtres,  et  Saint  Paul,  l'Apôtre  des  nations,  en  pied. 
Suite  de  seize  estampes,  y  compris  le  titre. 

(1)  Un  tableau  de  cette  composition  peinte  sur  lapis  de  /i  p.  3  lig. 
iwr  3  p.  3  lig.  a  été  vendu  sous  le  nom  de  Callot.  —  Ventes  Vaii- 
'Jreitil  (1787),  360  liv.;  —  Denou,  500  fr. 


—   19  — 

I*'"  Étal  avant  radrossc  d'Israël  exe.  —  Ventes  Van  den  Zande. 
31  fr.  ;  —  par  Le  Blanc  (mars  1856),  36  h\  ;  —  R.  D.  (11  mai 
1863),  quatre  pièces  étaient  du  II^  État,  26  fr. 

ïr.  —  Vente  par  liochoux  (18  février  1863),  13  fr.  ;  —  Camher- 
lyn,  Sli  fr. 

12  —  Différents  sujets  pieux.  Suite  de  neuf  es- 
tampes non  chiffrées,  dont  un  frontispice  avec 
titre  :  Gloriosissimœ  virginis Deiparœ  Elogium...^  etc. 
{Meaumc,  if  90  à  98.) 

f"ï^:tat.  —  Vente  M.  T.,  par  Rochoux  (19  janvier  1863),  37  fr. 

13  —  L'Assomption  an  Cliérubin.  Pièce  anonyme 
très- rare. 

14  —  Les  Mystères  do  la  Passion  de  Notre-Sei- 
gneur.  Treize  compositions  :  six  en  ovale  et  sept  en 
rond  et  un  titre.  [Mecmme,  n°'  31  à  36.) 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Rochoux  (18  février  1863), 
712  fr. 

IF,  avec  le  nom  de  Gallot  et  l'adresse  de  Silvestre.  —  Vente  M.  X, 
par  Rochoux  (1866),  18  fr. 

15  —  Le  Benedicite.  {Meaiime,  n°  65.)  Ce  morceau 
a  été  copié  (1). 

P""  État  avant  Israël  Silveslre  et  cum  priuil  Régis.  —  Ventes  par 
Vignères  {k  novembre  1856),  2Zi  tr.;  —  Camberlyn  (1865),  7  fr. 

16  —  Le  Purgatoire  et  l'Enfer.  Vastes  composi- 
tions de  quatre  planches,  gravées  au  burin.  I,  Cal- 
lot,  f.,  1612. 

I"  Etat  avant  l'adresse  de  Rossi,  qui  est  au  II*'  État. 


(1)  Celte  copie  se  reconnaît  à  une  virgule  après  le  mot  Te,  qui  ne 
se  trouve  pas  à  l'original. 


—  20  — 

1 7  —  Les  Pénitents  et  les  Pénitentes.  Suite  de  six 
estampes,  y  compris  le  titre  gravé  par  Abraham 
Bosse. 

Vente  R.  D.  (11  mai  1863^  21  fr. 

18  —  Les  sept  Péchés  capitaux.  Suite  de  sept  es- 
tampes, chiffrées  à  droite. 

I"  État  avant  les  numéros.  —  "Ventes  par  Rochoux  (19  février 
1861),  19  fr.  ;  —  Camberlyn  (1865),  15  fr. 

19  —  Le  Martyre  des  Apôtres.  Suite  de  quatorze 

pièces,  y  compris  le  titre. 

V  État  avant  le  nom  d'Israël  Silveslre  et  les  numéros.  —  Vente 
R.  D.  (11  mai  1863),  Zi3  fr. 
11%  avec  l'adresse  de  Silvestre  et  avant  les  numéros. 
111%  avec  l'adresse  et  les  numéros. 

20  —  Le  Martyre  de  saint  Sébastien  (1). 

l*""  État  avant  l'adresse  de  Silvestre.  —  Ventes  Dreux,  23  fr.  ;  — 
R.  /).  (11  mai  1863),  37  fr. 

21  —  La  Tentation  de  saint  Antoine  (n"  138,  de 
Meaume),  Morceau  anonyme  très-rare  (2). 

22  —  Autre  Tentation  de  saint  Antoine  (n°  139, 
de  Meaume). 

Vente  VOrangèrc  (3),  83  liv. 

1"  État  avant  les  rosettes  dans  les  armes,  avec  les  mots  écrits  : 
Ciiecisei  Vot.  —  Ventes  Brochant  (1776j,  89  liv.  ;  —  Servat  (1778), 
60  liv.;   —   Potoki  (1820),  53   fr.  ;   —  Durand  (1821),  53  fr.;  — 


(1)  Une  esquisse  peinte  sur  papier  se  voit  au  musée  du  Louvre;  elle 
vient  de  Mariette. 

(2)  Il  y  a  une  copie  plus  grand  formai,  par  Mei  Tinglii.  —  Ventes 
Cléramhault,  60  liv.  ;  —  vendu  hS  liv.  chez  le  Duc  de  Tallard. 

(3)  Gersnint  dit  dans  le  catalogue  de  cette  vente,  que  Fagnani  a 
fait  liror  de  fausses  épreuves  avant  la  lettre  de  celte  estampe. 


—  2!   — 

Lunglés  (1826),  72  fr.  ;  —  A.  D.,  amateur  belge,  200  liv.  ;  —  Debois, 
190  liv.  ;  —  par  Rochoux  (18  février  1861),  310  fr. 
IP,  avant  les  roselles,  mais  les  mois  corrigés  :  en  Cœcis  et  Tôt. 

—  Ventes  Citoyen  A.  (1797),  72  fr.  ;  —  Logelte,  77  fr.  50  cent.  — 
Revit  (1833),  200  fr.  ;  —  Bertin,  99  fr. 

IIP,  avec  les  rosettes  dans  les  armes  au  nombre  de  21  au  lieu  de 
10,  et  on  remarque  IIII  après  la  première  ligne  de  la  dédicace,  et 
enfin  les  mots  reparans  que  sont  unis  par  deux  traits  reparans=que. 

—  Ventes  L'Orangére,  17  fr.  ;  —  Dusche  (1857),  37  fr.  ;  —  De  la 
Jarriette,  18  fr.  ;  —  Camberlyn,  13  fr.;  —M.  X.,  par  Rochoux 
(1866),  27  fr. 

IV%  la  planche  a  une  raie  qui  coupe  le  nuage  entre  les  bras  et  l'aile 
du  démon  vomissant. 

23  —  Les  Martyrs  du  Japon. 

le»-  État  avant  l'adresse  de  I.  Silvestre.  —  Vente  M.  H.  T.,  par  Ro- 
choux (19  janvier  1863),  9  fr.  50  cent. 

24  —  Les  Tableaux  de  Rome  (1).  Suite  de  trente 
estampes  qui  représentent  pour  la  plupart  les  tableaux 
et  les  statues  placés  sur  les  autels  de  Saint-Pierre  et 
Saint-Paul  hors  des  murs  et  autres  églises  de 
Rome  (2). 

ler  État  avant  les  numéros  et  avant  le  nom  de  Callot.  —  Vente 
M.  K.  R.,  par  Potier  (1857),  Zi2  fr. 

II«,  le  litre  ne  s'y  trouve  plus,  ayant  été  sans  doute  perdu;  alors  on 
en  a  fait  un  du  sujet  représentant  la  Vierge  à  la  Colonne  (n°  168),  et 
il  ne  se  trouve  plus  que  29  pièces  à  la  suite,  elles  portent  le  nom  de 
Callot  et  des  numéros.  Une  suite  mêlée  des  P'"  et  IP  États  à  la  vente 
M.  X,  par  Rochoux  (1866),  90  fr. 

25  —  Estampes  décorant  le  livre  intitulé  :  Vie  de 

(1)  Ces  estampes  sont  gravées  au  burin  par  Jacques  Callot  dans  ses 
premiers  commencements  et  quand  il  travaillait  chez  Ph.  Thomassir. 
Mariette  (A.  B.,  I,  268). 

(2)  On  trouve  ces  tableaux  gravés  par  un  anonyme,  d'après  les 
dessins  de  Joanes  Maggius,  autour  des  vues  de  ces  églises;  sept 
estampes  in-folio.  M.  Greuter  excudit. 


—  22  — 

la  Mère  de  Dieu.  Représenté  par  emblème  ,  in-4  ; 

sans  date,  27  estampes. 

I^'f  État  avant  les  numéros  et  le  Cum  priv.  Régis  sur  le  titre.  — 
Ventes Tm  denZande  (avec  la  suite  de  la  Lumière  du  cloître),  50  fr.; 
—  B.  D.  (1863),  ZiO  fr. 

26  —  La  Lumière  du  Cloître  (estampes  décorant 
le  livre  de).  Suite  de  vingt-sept  estampes,  y  compris 
le  titre. 

!"■  État  avant  les  numéros,  qui  sont  dans  le  II^  État.  —  Vente 
R.  D.  (11  mai  1863),  25  fr. 

IT%  avec  les  numéros,  l'adresse  de  Langlois  et  lu  date  de  16/i6.  On 
a  des  épreuves  où  les  vers,  qui  sont  en  caractères  mobiles,  n'ont  pas 
été  imprimés.  Voyez  une  suite  de  cet  État  dans  le  catalogue  de  la 
vente  Van  Schorel. 

27  —  Miracle  opéré  par  l'intercession  de  Notre- 
Dame  de  Florence.  Suite  de  quarante  et  une  es- 
tampes, in-8  (1). 

1"  État,  le  titre  avec  la  date  de  1619.  Elles  sont  numérotées  et 
23  planches  ont  du  texte  au  verso.  —Vente  Potier  (1752),  avec  une 
Annonciation  qui  ne  s'y  trouve  pas  d'ordinaire  [Meaume,  75);  — 
Tiepolo,  16  fr.  ;  —  Joyant,  16  fr. 

11%  elles  portent  deux  numéros,  et  la  date  du  titre  a  été  changée 
en  celle  de  1636,  ainsi  que  le  nom  de  l'éditeur. 

111%  la  date  et  le  nom  d'éditeur  effacés,  et  il  n'y  a  plus  de  texte  au 
verso. 

28  —  Les  Images  de  tous  les  Saints  et  Saintes  et 

des  Fêtes  mobiles  de  l'année.  Suite  de  490  estampes 

sur  124  planches. 

T'État  avant  la  lettre  ;  on  lit  seulement  à  chaque  saint  :  Israël, 
avec  ex.  ou  excud.  —  Ventes  Turin,  fiO  fr.;  —  par  De  fer  (20  mai 


(1)  Rasan  possédait  ces  planches  ainsi  que  relies  dts  tableaux  de 
Home. 


—  23  — 

18Zi7),  /lO  fr.  50  cenl.;  —  Sokir  (1860),  ZiOl  Ir.;  —  H.  D.  (U  n\ai 
1863),  50  Ir.;  —  M.  X,  par  P.oclioux  (1806),  101  fr. 

1[%  les  planches  du  mois  de  janvier  sont  retouchées,  les  angles 
sont  teintés,  et  il  y  a  une  inscription  dans  la  marge  du  bas  de  chaque 
saint  (1).  —  Vente  Iluquier,  18  liv.  19  sous. 

29  —  Portrait  de  Frauçois  de  Medicis. 

l"  État  avant  la  retouche.  —  Vente  M.  X,  par  Rochoux  (1866) 
/40  fr. 

30 —  Portrait  de  Cosme  II,  grand-duc  de  Toscane. 

I"  État  avant  le  nom  autour  de  l'ovale  (2).  Très-rare. 

11%  avec  le  nom.  —  Vente  M.  X,  par  Rochoux  (1866),  Zi2  fr. 

31  —  Portrait  de  Donato  delj'  Anlella,  sénateur 
florentin  (3).  Callot  a  aussi  gravé  les  armes  de  Mé- 
dicis  qui  servent  de  titre  au  livre  en  tête  duquel  est 
ce  portrait  qui  est  rare. 

32  —  Portrait  de  Péri  (Dominique),  connu  sous  le 
nom  du  Jardinier.  11  est  ainsi  qu'un  titre,  gravé  par 
Callot  ;  ce  titre  est  appelé  la  Belle  Jardinière,  pour 
le  poëme,  Fiesole  distrulta,  Florence,  1621,  in-4". 

Vente  /?.  D.  (26  novembre  1855),  le  livre,  20  fr.;  —  M.  X,  par 
Rochoux  (1866);  le  portrait  seul,  23  fr. 


(1)  Le  frontispice,  qui  représente  la  Vierge  recevant  les  saints  à  la 
porte  du  paradis,  a  cinq  États  :  le  premier  est  avant  toute  lettre, 
très-rare  ;  le  second  avec  seulement  le  nom  de  lac.  Callot  in.  fec,  et 
A  Paris^  chez  Israël  Henriet,  avec  priuilége  du  lioy.  1636;  dans  >e 
troisième,  on  lit  de  plus  dans  le  cartouclie  trois  lignes  de  litre  :  Non 
ERiT...,  etc.  Ces  trois  Étals  se  trouvent  aux  planches  du  I"  État,  et, 
aux  deux  autres,  les  inscriptions  sont  effacées  et  la  planche  réduite. 

(2)  Une  éprouve  de  cet  État  est  décrite  dans  Paignon-Dijonval. 

(3)  Ce  portrait,  ainsi  que  les  doux  qui  précèdent,  se  trouvent  on 
tèle  de  leurs  éloges  ou  oraisons  funèbres,  pub'iées  à  Floi'ence  en 
161/i,  1618,  1620. 


—  24  — 

33 — Pompe  funèbre  delà  reine  d'Espagne,  16i2. 
Suite  de  29  estampes  dont  quinze  sont  gravées  à 
l'eau-forte  par  Callot,  à  Florence;  les  autres  par  dif- 
férents maîtres.  Rare. 

Ventes  Potier  (1757)^  70  l'r.;  —  Huquier  (1772),  11  liv.  19  sous;  — 
M.  X.,  par  Rochoux  (1866),  11  fr.  50  cent.  Il  manquait  trois  pièces. 

34  —  Figures  du  Voyage  à  la  Terre  Sainte.  Qua- 
rante-sept estampes  sur  trente-sept  planches. 

Vente  R.  D.  (11  mai  1863),  Zi5  fr. 

35  —  Estampes  décorant  le  livre  intitulé  :  Com- 
bat à  la  barrière,  par  Henry  Humbert.  Nancy,  1627. 
Petit  in-4°.  Suite  de  onze  planches  (1);  en  tête  de  la 
page  53  du  livre  on  trouve  une  petite  planche  repré- 
sentant un  bras  armé  ;  il  a  été  gravé  deux  fois  :  l'un 
est  le  bras  gauche,  l'autre  est  le  bras  droit. 

Vente  Rochoux  (19  janvier  1863),  31  fr.  (les  deux  hras  manquaient, 
mais  il  y  avait  en  plus  l'entrée  de  MM.  Couvonge  et  de  Clialabre, 
n°  Zi93.  Rare.  —  M.  X,  par  Rochoux;  la  suite,  moins  un  des  bras, 
Zi2  fr. 

36  —  Charles  III,  duc  de  Lorraine.  1607  (3/., 

504). 

1"  État  avant  le  nom  de  Callot  (2).  Très-rare. 
11^,  avec  le  nom.  Rare. 


(1)  Il  y  a  des  copies  des  estampes  de  cette  suite  avec  l'adresse  de 
Claès  Vischer. 

(2)  M.  Meaume  dit  avoir  vu  cette  épreuve  au  Cabinet  des  Estampes 
en  1852,  mais  qu'il  ne  Ta  pas  retrouvée  depuis. 


—  25  — 

37  —  Deruet  (Claude),  peintre  du  duc  de  Lor- 
raine, et  son  tils  (1). 

I"  État  avant  Tannée  1632  et  avec  le  tuyau  de  la  cheminée  blanc. 

—  Ventes  Berlin,  48  fr.;  —  L.  R.  de  L.  (Le  Roux  de  Lincy),  56  fr.; 

—  par  Rochoux  (18  février  1861),  30  fr.;  —  Van  den  Zande,  32  fr.— 
M.  X,,  par  Rochoux  (1866),  61  fr. 

IP,  avec  l'année,  mais  le  tuyau  de  la  cheminée  reste  blanc.  — 
\eniç  Rochoux  (6  mai  I86/1),  ili  fr.  50  cent. 
ÏII«.  —  Vente  Van  den  Zande.  8  fr.  50  cent. 

38  —  De  Lorme  (Dieudonné-Charles),  médecin 
de  Gaston,  duc  d'Orléans  (2). 

I"  État  sans  inscription  sur  les  deux  banderoles.  Très-rare. 
II«,  avec  l'inscription.  —  Vente  Busche,  23  fr.  50  cent.  (3);  — 
M.  X,  par  Rochoux  (1866),  60  fr. 

39  —  Louis  Xlll,  roi  de  France,  représenté  à 
cheval.  Ce  portrait  a  été  gravé  par  Michel  Lasne, 
et  le  fond,  qui  représente  le  combat  de  Yeillane,  l'a 
été  par  Callot,  qui  a  encore  gravé  une  autre  estampe 
de  cette  bataille. 

I"  État  avec  le  n°  2  à  droite.  Très-rare. 


(1)  Le  dessin  de  cette  estampe  est  au  musée  du  Louvre.  «  C'est,  dit 
M.  Meaume,  qui  a  donné  la  biographie  de  Deruet,  un  des  plus  beaux 
de  Callot.  »  Ce  même  auteur  cite  encore  un  portrait  de  Deruet,  fait 
par  Louis  XIII,  qui  se  conserve  dans  une  famille  de  Lorraine;  et  la 
planche  de  Callot  se  trouvait  dans  le  lot  des  [i35  vendus  chez  Benoît 
Audran,  en  1772,  au  prix  de  ZjiO  fr. 

(2)  C'était  un  des  plus  grands  curieux  d'estampes  de  son  temps, 
surtout  de  celles  de  Callot  {Meaume,  p.  228). 

(3)  Dans  le  Catalogue  de  la  vente  Brochant,  Glomy^  en  citant  les 
deux  États  ci-dessus  désignés,  dit  :  «  Et  la  troisième,  qui  est  de  la  plus 
grande  rareté,  est  gravée  en  contre-partie  de  la  première  :  quoique  la 
gravure  en  paraisse  aussi  bien  que  la  première,  je  la  croirai  cepen- 
dant copie,  bien  que  plusieurs  connaisseurs  assurent  son  originalité, 
prétendant  que  Callot  a  lépété  cette  planche.  »  3/.  Meaume  ne  cite  en 
aucune  manière  cette  pièce,  qu'il  n'a  pas  sans  doute  connue. 


—  26  — 

[[e^  _  Veilles  par  Defer  (29  janvier  1855),  20  fr.:  —  Camberlyn, 
35  fr.;  _  M.  X.,  par  Roohoux  (1866),  àS  fr. 

40  —  Louis  de  Lorraine,  prince  de  Phalsbourg, 

fils  du  duc  de  Guise.  Il  est  représenté  h  cheval,  et  le 

fond  représente  une  bataille  (1). 

Ventes  L.  R.  de  L.  (Leroux  de  Lincy),  Zi7  fr.;  —  R.  D.  (11  mai 
1863),  19  fr.  50  cent. 

41  —  Siège  de  Bréda,  siège  de  La  Rochelle  et  siège 
du  fort  de  Saint- Martin  dans  l'île  de  Ré.  Trois 
grandes  estampes  en  six  feuilles  chaque  ;  de  plus,  les 
légendes  et  sujets  formant  les  bordures  de  ces  trois 

sièges. 

P^  État  du  Siège  de  Breda  (2),  il  est  avant  Israël  Silvestre  exe. 
Parisis  cum  priuil.  Régis. — Vente  M.  X,  par  Rochoux  (1866),  ûOO  fr. 
IP,  avec  cette  adresse. 

111%  on  lit  dans  !a  bamlerole  :  Siège  de  Breda  (Vente  JouUain, 
en  1779,  36  liv.). 

I"  État  du  Siège  de  La  Rochelle.  Dix  frises,  représentant  des  sujets 
relatifs  à  ce  siège,  se  placent  autour  du  sujet  principal  en  six  grandes 
feuilles;  ils  sont  sans  les  numéros,  qui  se  trouvent  dans  le  deuxième 
État. 

P*^  État  du  Siège  de  Tîle  de  Ré  (3),  comme  celui  ci-dessus,  avec 
les  bordures  analogues  (Zi). 


(1)  Le  dessin  de  ce  portrait  se  trouvait  dans  Tœuvre  de  la  vente 
Ilobert-Dumesnil  (1856). 

(2)  Les  ])lanclies  de  ce  morceau  et  les  deux  qui  suivent  ont  appar- 
tenu h  Delorme,  dont  Gallot  a  gravé  le  portrait. 

(3)  Mariette,  dans  une  de  ses  noies,  lait  remarquer  un  groupe 
eiïacè,  qui  aurait  représenté  Richelieu  à  cheval  entre  les  deux  princes, 
et  il  dit  que  son  grand-père  a  eu  une  épreuve,  avec  cette  particula- 
rité; plus  taiil  il  dit  avoir  vu  le  dessin  de  ce  groupe  chez  Doullo. 

(6)  Voyez,  pour  |)liis  amples  descriptions  de  ces  trois  pièces,  le  Ca- 
talogue de  M.  Meaume,  p.  237  à  252. 


—  27  — 

Ventes  Potier,  les  li'ois  sièges  avec  les  boiduies,  37  liv.;  —  Cle- 
rambault,  36  liv.;  —  Turin  (1838),  80  fr  ;  —  Martelli  (1858),  90  fr.; 

—  le  Siège  de  Breda  seul,  vente  Joullain.  avec  les  explications  (1), 
36  liv.;  —  Chavin  de  Malan,  18  liv.;  —  un  exemplaire  des  trois 
sièges,  sans  les  bordures,  ventes  par  Defer  (29  janvier  1855),  29  fr.; 

—  M.  X.,  par  Rochoux,  le  Siège  de  La  Rochelle  et  celui  de  l'Ile-de- 
Ré,  avec  les  bordures  en  T""  État,  635  fr. 

42  —  Principaux  faits  du  règne  de  Ferdinand  I" 
de  Médicis,  grand-duc  de  Toscane.  Suite  de  seize 
estampes  non  chiffrées  (2)  et  anonymes,  gravées  par 
Callot,  d'après  des  peintures  de  Mateo  Roselli  et  de 
Bernard  Pocetti,  dans  le  palais  ducal,  à  Florence, 
sur  les  dessins  de  Tempesta. 

Ventes  (quinze  pièces,  plus  trois  non  terminées  et  études),  R.  D. 
(11  mai  1863),  manque  la  seizième,  /il  fr,;  — par  Rochoux,  P.  D., 
de  Lyon  (l/i  décembre  1863),  11  fr. 

43  —  Les  petites  Misères  de  la  guerre.  Suite  de  sept 
pièces. 

Vente  M.  T.,  par  Rochoux  (19  janvier  1863),  23  fr.;  —  M.  X. 
(1866),  /i6  ir. 

44  —  Les  grandes  Misères  de  la  guerre.  Suite  de 
dix-huit  pièces  (3). 

l^''  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Brochant,  56  fr.;  —  Servat  par 


(1)  Ces  explications  ont  été  imprimées  chez  Plantin  en  1628. 

(2)  Ces  planches,  qui  étaient  dans  le  Cabinet  du  Grand-Duc,  en 
sont  sorties  dans  la  fin  du  siècle  dernier;  la  seizième,  qui  longtemps  a 
manqué  dans  les  divers  œuvres  qui  se  formaient,  a  été  retrouvée 
depuis.  Les  planches  existent  encore,  elles  ont  été  apportées  à 
Paris  i!  y  a  quelque;:  années.  Elles  nous  ont  été  proposées  au  prix 
de  /i,000  francs.  Nous  ignorons  où  elles  sont  actuellement. 

(3)  Mariette  dit  :  «  C'est  un  des  ouvrages  où  cet  habile  graveur  a 
donné  le  plus  de  preuve  de  son  savoir  et  qui  lui  a  acquis  en  même 
temps  le  plus  de  réputation.  Celle  suite  a  été  plusieurs  fois  coj)iée. 


—  2S  — 

Basan  (1778),  53  liv.  19  sous;  —  Cochu...!  —  Durand  (1821),  101  fr.; 

—  Brisart  (18/i9)...?  —  Van  den  Zande  (avec  une  suite  avec  la 
lettre),  ZiOl  fr.;  —  par  Vignères  (26  novembre  1860),  douze  pièces  de 
la  suite,  70  fr.;  —  par  Rochoux  (18  février  1861),  la  dernière  de  la 
suite  est  rognée  à  l'estompe,  235  fr.;  —  M.  X.  (1866),  251  fr. 

11%  avec  les  numéros  1  à  18,  et  aussi  avec  l'adresse  d'Israël  ex. 
ou  excud.,  et  le  privilège.  —  Ventes  Brochant  {Mlk),  19  fr.;  — 
L.  T.  (1813),  18  fr.;  —  C.  (1826),  28  fr.;  —  De  Lacombe  (1866), 
Ziû  fr.;  —  Thorel  (1853),  50  fr.;  —  par  Le  Blanc  (1856),  1x6  fr.;  — 
par  Vignères  (6  avril  1857),  35  fr.;  —  par  Vignères  (11  avril  1859), 
53  fr.;  —par  Rochoux  (12  novembre  1860),  70  fr.;  —  Solar  (1860), 
109  fr.;  —  Clément  (31  janvier  1861),  61  fr.;  —  H.  D.  (Dreux,  1861), 
53  fr.;  _  M.  T.,  par  Rochoux  (19  janvier  1863),  107  fr.;  —  R.  D. 
(11  mai  1863),  69  fr. 

111%  l'adresse  d'Israël  enlevée  et  remplacée  par  Callot  inv.  et  fec. 

—  Vente  Busche^  29  fr. 

45  —  Exercice  militaire.  Suite  de  treize  pièces. 

K  État  avant  les  numéros.  —  Ventes  par  Rochoux  (18  février 
1861),  16  fr.;  —  Camberlyn,  25  fr. 

46  —  Catafalque  de  l'Empereur  Mathias  (1),  dans 
leglise  Saint-Laurent,  à  Florence. 

I"État  avant  la  lettre.  Extrêmement  rare. 

11%  avec  la  lettre,  mais  avant  l'adresse  d'Israël  Silveslre,  qui  est  au 
troisième  État. 

47  —  Généalogie  de  la  maison  de  Lorraine.  Grande 
pièce  anonyme  de  trois  planches.  Très-rare. 

48  —  Généalogie  de  la  maison  des  Porcelet, 
gravée  au  burin.  Grande  pièce  de  deux  planches. 
Très-rare  (2). 


(1)  Le  dessin  de  môme  grandeur  que  l'estampe,  fait  à  la  plume  et 
au  bistre,  était  dans  la  collection  Neyman. 

(2)  34  dessins  de  Callot,  pour  cette  généalogie,  ont  été  vendus 
178  liv.  chez  M.  de  Cléranibault  en  1755. 


—  29  — 

49  —  Armoirie  de  Callot.  Très-rare  il). 

50  —  Généalogie  de  la  Famille  Del  Turco,  avec 
une  dédicace  à  Pierre-François  del  Turco,  son  pa- 
rent, qui  a  fait  graver  cette  planche.  Ainsi,  on  ne 
peut  pas  douter,  dit  Mariette,  que  ce  ne  soit  une  des 
premières  pièces  que  Callot  a  gravées  à  Florence.  Il 
dit  aussi  n'avoir  vu  cette  pièce  que  dans  l'œuvre  de 
M.  Beringhen. 

Vente  par  Defer  (29  janvier  1855),  19  fi .  50  cent,  le  IP  État. 

Il  y  a  deux  Étals  de  celte  planche  rare;  M.  Meaume  n'a  pas 
connu  le  IP  Élat;  le  premier  ne  contient  que  77  médaillons  où  sont 
les  noms;  le  deuxième  oiïre  des  changements  importants. 

1°  Les  médaillons  sont  au  nombre  de  89;  à  celui  où  est  écrit  M.  Ni- 
colo  est  ajouté  un  chapeau  de  cardinal  ;  à  six  autres,  sont  ajoutées  des 
toques  de  magistrat  ;  à  celui  où  on  lit  Chiaro  sont  ajoutés  un  casque 
et  un  bâton  de  commandant. 

2"  Les  deux  armoiries,  placées  de  chaque  côté  de  l'arbre,  sont  en- 
tièrement changées;  celle  de  droite  où  se  voyaient  trois  dauphins 
représente  un  Lion  dans  le  deuxième  État;  le  cimier  qui  surmontait 
chacune  d'elles  est  supprimé,  ainsi  qu'un  paon  qui  perchait  à 
droite,  sur  une  branche  d'arbre  qui  a  été  supprimée  pour  agrandir 
la  description  de  l'arbre  généalogique ,  qui,  dans  ce  deuxième 
État,  est  d'un  plus  gros  caractère, 

51  — LEventail  (2).  Joute  sur  l'Arno,  donnée 
par  les  teinturiers  et  tisserands  de  Florence,  le  25 
juillet  1719.  Pièce  dite). 

(l)  «  On  n'en  connaissait,  dit  M.  Meaume,  du  temps  de  Mariette, 
qu'une  seule  épreuve  chez  M.  de  Beringhen.  Gersaint  l'a  décrite 
d'après  l'œuvre  du  Roi,  p.  110  du  Catalogue  de  L'Orangère.  »  Nous 
avons  vainement  cherché  celle  épreuve  à  la  Bibliothèque  Impériale. 

(•2)  Il  y  a  un  copie  trompeuse  :  on  la  reconnaît  en  ce  que  le  mot 
fec.  ne  se  trouve  pas  a  la  suite  du  nom  de  Callot  ;  il  y  a  encore  une 
copie  du  même  sens  gravée  en  bois  par  Ecman  ou  Ecgman,  qui  a  en- 
core copié  la  suite  des  Gueux,  celles  des  Caprices  et  un  fragment  de 
la  Foire  de  Florence. 


—   30  — 

1"  Élat  avant  l'insciiplion  dans  la  banderole  et  avant  le  nom  de 
Callot.  Très-rare. 

II*^,  avec  l'inscription.  Cette  pièce  est  rare  à  trouver  belje  épreuve. 
—  Ventes  (27  novembre  1752),  29  liv.,  avec  la  petite  treille  (1);  — 
par  Rochoux  (9  janvier  1865),  21  fr.;  — par  Rochoux  (7  mars  186/4), 
269  fr.  (2);  —  M.  X.,  par  Rochoux  (1866),  199  fr. 

52  —  La  Carrière,  ou  rue  Neuve  de  Nancy. 

I'^'"  État  avant  Tadresse  dTsraël  Silvestre.  —  Ventes  par  Vignères 
(17  mars  1856)...?  —  par  le  Même  (6  avril  1857),  12  fr.;  —  L.  /?, 
de  L.,  25  fr.;  —  Van  den  Zande,  29  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars 
186Zi),  70  fr.;  —  M.  J..  par  Rochoux  (1866),  89  fr. 

Il",  avec  l'adresse  de  Silvestre. 

53  —  Parterre,  ou  Jardin  de  Nancy  (3),  dédié  à  la 
duchesse  de  Lorraine  en  1625  (4). 

I*'^  État  avant  l'adresse  de  Silvestre.  —  Ventes  par  Vignères 
(5  avril  1857),  h1  fr.;  —  Van  den  Zande,  Zi9  fr.;  —  R.  D.  (11  mai 
1863),  72  fr.;  —  CamberUjn,  50  fr.;  —  M.  X.  par  Rochoux  [1863), 
81  fr. 

11%  avec  l'adresse  de  Silvestre. 

54  —  Le  Jeu  de  Boules.  Cette  pièce  est  appelée 

aussi  le  Bal  champêtre,  la  petite  Foire  ou  la  Foire 

de  Gondre ville.  Ce  morceau,  que  Gersaint  dit  être  un 

des  plus  beaux  de  Callot,  a  été  copié. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  (27  novembre  1752),  29  liv.;  — 
Davila,  36  liv.;  —  Huguier  (1772),  80  liv.;  —  Servat,  1778  (avec  la 
chasse,  I"  État),  77  liv.;  —  Citoyen  A.  (1797),  /i5  fr.;  —  Durand 
(1821),  26  fr.;  —  Debois,  80  fr.;  —  par  Defer  (18/i7)...?  —  Busche, 


(1)  Cette  planche  est  la  dernière  gravée  par  Callot. 

(2)  Cette  épreuve  venait  du  bel  œuvre  de  ^\.    Robert-Dnmcsnil, 
vendu  en  1856. 

(3)  Il  y  a  une  copie  de  cette  estampe. 

{U)  Le  dessin  de  cette  estampe  était  dans  la  collection  de  Paignon- 
DijofivaL  qui  possédait  aussi  un  bel  œuvre  de  Callot. 


—  31  — 

150  fi".;  —  par  Febvre  (1858),  155  Ir.;  —  Van  den  Zande,  les  trois 
premiers  États  réunis,  136  fr.;  —  De  la  Jarriette  (1861),  160  fr.;  — 
par  Vignères  (26  novembre  1860),  2Zil  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars 
l86Zi),  152  Ir.;  —  Marshall,  5  liv.  slerl.  5  scii.;  —  Camberlyn, 
100  fr. 

II«,  avant  l'adresse  de  Silvestre.  —  Ventes  Jourdan  {V  mai  1862), 
ZiO  fr.:  —  Rochoux  (9  janvier  1865),  21  fr.;  —  M.  X.  (1866),  l^i  fr. 
50  cent. 

ITI<^,  avec  l'adresse  de  Silvestre. 

[Ve,  retouché  dans  les  fonds;  on  ne  voit  plus  qu'une  ouverture  de 
porte  entre  la  femme  et  l'échelle,  et  ù  droite  de  l'échelle,  on  ne  voit 
plus  qu'une  figure  d'homme,  au  lieu  de  deux  dans  l'épreuve  non  re- 
touchée. 

55  —  La  grande  Poire  de  Florence  devant  l'église 
dite  de  l'Imprunetla.  Pi^emière  planche  ;  elle  a  été 
copiée  en  contre-  partie  par  Savry. 

P'  État  avant  les  écussons  qui  sont  à  droite  et  à  gauche  dans  les 
coins  de  l'estampe  et  avant  les  mots  In.  Flrcnz^e.  Extrêmement  rare. 
-—  Vente  Simoriy  375  fr.,  à  M.  Clément. 

IP,  avec  les  mots  In  Firenze,  mais  avant  les  écussons.  —  Ventes 
Chuheré  ,1756  (les  deux  planches  de  Florence  et  de  Nancy  et  la 
thèse  du  duc  de  Lorraine),  120  liv.;  —  Duc  de  Tallard,  1756 
(les  deux  planches)^  58  liv.;  —  Brochant  (177/i),  90  liv.;  —  Valois, 
37  fr.;  —  Durand  (1821),  5/i  fr.;  -  Deboif^,  101  fr. 

ni%  avant  les  écussons,  mais  les  mots  In  Firenze  sont  écrits  In 
Firenza. 

[V^,  avec  les  écussons.  —  Ventes  Logelte  (avec  une  épreuve  du  par- 
terre de  Nancy),  ko  fr.;  —  Ramberg  (1)...?  —  M.  X.  (1866),  68  fr. 

56  —  La  grande  Foire  de  Florence.  Deuxième 
planche,  dite  la  Foire  de  Nanceij.  Sur  cette  estampe 
ou  lit,  à  la  suite  de  l'année  1620,  les  mots  :  Fe.  Flo- 


(1)  M.  Rochoux  cite  cette  épreuve  comme  étant  avant  la  barre  sur 
VF  du  mot  Famillïa,  dont  parle  M.  Meaume,  ce  qui  la  placerait  entre 
le  troisième  et  le  quatrième  État, 


—  32  — 

rentiœ  el  excudit  Nancey.    On   trouve    quelquefois 
cette  estampe  tirée  sur  deux  feuilles. 

F'  État  avant  l'adresse  de  Silveslre.  —  Ventes  Potier,  39  liv.;  — 
Babant  (1763),  21  liv.;  —  L.  R.  de  L.  (1855),  AS  fr.  50  cent.;  — 
Camherlyn,  18  fr. 

I[«,  avec  l'adresse  de  Silvestre. 

57  —  Les  trois  Pantalons.  Suite  de  trois  pièces 
non  chiffrées,  représentant  trois  personnages  de  la 
Comédie  italienne.  Deux  sont  anonymes  ;  le  Cas- 
sandre,  seul,  porte  le  nom  de  Callot,  il  y  a  deux  états 
avant  et  avec  l'adresse  de  Silvestre,  et  le  privilège. 

Vente  par  Rochoux  (18  février  1861),  67  fr.;  —  M.  X.  (1866),  51  fr. 

58  —  Joutes  de  Florence.  Suite  de  trois  pièces  re- 
présentant une  fête  donnée  pendant  le  carnaval  de 
l'année  1615  sur  la  place  Sainte-Croix,  à  Florence, 
à  l'occasion  de  l'arrivée  du  duc  d'Urbin  dans  cette 
ville  (1). 

Ventes  M.  H.  T.  (1363),  31  fr.;  —  M.  X.  (1866);  de  ces  trois 
pièces,  la  première  est  avant  la  lettre;  état  non  décrit,  66  fr. 

59  —  Les  Baillis,  ou  Curucucu.  Cette  suite  a  été 

copiée. 

I*''"  État  avant  les  numéros  mis  par  Fagnani.  —  Ventes  par  Vi- 
gnères  (25  mai  1857),  20  fr.;  —  par  le  Même  (26  novembre  1860), 
56  fr.;  —  Bertin,  70  fr.;  —  Salar  (1860),  215  fr.;  —  par  Rochouj 
(7  mars  186Zi),  76  fr.;  —  M.  X,  par  Rochoux  (1866),  107  fr. 

11^.  avec  les  numéros.  —  Vento  par  Rochoux  (9  janvier  1865), 
Ik  fr. 


(l)  La  description  de  celle  fêle  a  élé  publiée,  en  1615,  par  Pignoni, 
in-Zi";  il  y  a  une  édition  de  1617. 


—  33  — 

59  —  Les  Supplices  (1).  Vue  d'une  place  couverte 
d'une  multitude  innombrable  de  personnages  où 
sont  représentés  les  différents  supplices  infligés,  au 
xvii'  siècle. 

J"  Étal.  Au  quatrième  vers  on  lit  :  Meschant  au  lieu  de  Meschans, 
Extrêmement  rare. 

H«,  le  mot  corrigé  ;  le  tracé  des  lignes,  pour  guider  le  graveur  de 
lettres,  est  très-apparent.  —  Ventes  Durand  (1821),  20  fr.;  —  Boulle 
(1831),  llir.;  B.  d'Amis  (1835)...?  — /^m/ (1838),  30  fr.;  — A.  D., 
amateur  belge  (18Zi5),  28  fr.  50  cent.;  —  Thorel  (1853),  50  fr.;  — 
Van  den  Zande,  100  fr.;  —  H.  de  L.  (de  La  Salle),  119  fr.;  —  Maurel, 
26  fr.;  —  par  Le  Blanc  (mars  1856),  121  fr.;  —  Busche,  80  fr.;  — 
par  Vignères  (26  novembre  1860),  73  fr.;  —  Dreux  (1861),  l/j3  fr.; 
—  R.  D.  (1863),  73  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186/i),  156  fr.;  — 
Camberlyn,  50  fr.;  —  M.  A'.,  par  Rochoux  (1866),  121  fr. 

60  —  Le  Brelan,  ou  l'Enfant  prodigue  trompé 
par  une  troupe  de  filous  (2). 

I"  État  avant  la  lettre  autour  de  la  bordure;  dans  cet  État  la 
femme  n'a  pas  encore  de  plumes  sur  la  tête.  Extrêmement  rare. 

IP,  avec  la  lettre.  —  Ventes  Van  den  Zande,  9  fr.;  —  par  Vignères 
(6  avril  1857),  35  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  38  fr.;  —  Cam- 
berlyn ^  18  fr. 

61  —  Les  Bohémiens.  Suite  de  quatre  estampes 
non  chiffrées  (3).  Ces  sujets  ont  été  inspirés  à  l'artiste 
par  les  souvenirs  de  son  séjour  parmi  les  Bohémiens, 

(1)  Le  dessin  à  la  plume  était  dans  la  collection  Vassal  de  Saint- 
Hubert  en  1779;  il  a  été  vendu  38  fr. 

(2)  Un  tableau  de  cette  composition  se  voyait  à  Florence  chez  le 
Grand-Duc  :  il  est  cité  par  Mariette. 

(3)  Des  tableaux  du  maître,  de  ces  quatre  sujets,  un  peu  plus 
grands  que  les  estampes,  sont  chez  le  Grand-Duc.  «  La  louche  en 
est  pesante,  sans  couleur,  et  il  s'en  faut  bien  que  ces  tableaux  appro- 
chent de  la  beauté  de  ses  estampes  et  dessins.  »  (Notes  manuscrites  de 
Mariette,  fol.  58.) 

II  (est.)  3 


—  34  — 

lors  de  son  premier  voyage  en  Italie.  Celle  suite  a 
été  copiée. 

pf  État  avant  le  nom  de  Callot.  Très-rare.  —  Vente  liochoux 
(18  février  1861),  158  fr.  (deux  seulement  sont  avant  le  nom  dé  Callot; 
les  deux  autres  sont  du  deuxième  État);  —  M.  X,  par  Rochoux, 
(1866),  161  fr. 

IP,  avec  le  nom  de  Callot,  mais  avant  l'adresse  d'Israël  Silveslre  (1), 
—  Ventes  VandenZande,  Zi9fr.;— par  F/^nères  (26  novembre  1860), 
37  fr.;  —  De  laJarriette,  53  fr.;  —  R.  D.  (11  mai  1863),  25  fr.;  - 
Ramberg ,  61  fr. 

111%  avec  l'adresse  de  Silvestre,  remplacée  par  celle  de  Madame  Vin- 
cent dans  le  quatrième  État. 

62  —  La  Noblesse.  Suite  de  douze  estampes  repré- 
sentant les  costumes  de  la  noblesse  de  Lorraine  en 
1625.  On  y  voit  six  gentilshommes  et  six  dames. 
Cette  suite  a  été  copiée. 

fe»"  État  avant  l'adresse  de  Silvestre.  —  Ventes  par  Le  Blanc  (1856) , 
Zi6  fr.;  —  R.  D.  (11  mai  1863),  121  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars 
186/i),  263  fr.  (2);  —  M.  X,  par  Rochoux  (1866),  261  fr. 

11%  avec  cette  adresse. 

63  —  La  Pileuse  et  la  Dévideuse.  Deux  estampes. 

I"  État  avant  l'adresse  de  Silvestre.  —  Ventes  par  Rochoux  (17  jan- 
vier 1863),  31  fr.;  —  par  le  Même  (7  mars  lS6Zi),  31  fr. 

64  —  Les  Gueux  (3).  Suite  de  vingt-cinq  estampes 


(1)  Dans  cet  État,  les  épreuves  sont  tirées  sur  papier  de  fabrication 
lorraine  au  chilTre  C  entrelacé  avec  la  croix  de  Lorraine.  M.  Meaume, 
à  la  fin  du  deuxième  volume  de  son  Catalogue  de  Callot,  donne  les 
marques  des  différents  papiers  sur  lesquels  sont  tirées  les  estampes  de 
Callot. 

(2)  Cette  suite,  ainsi  que  celle  des  Gueux,  viennent  du  bel  œuvre 
de  M.  Roberl-Dumesnil,  vendu  en  1856. 

(3)  il  y  avait  douze  dessins  pour  celle  suite  dans  l'œuvre  de  Callot, 
de  M.  Roberl-Dumesnil. 


~  35  — 

représentant  des  gueux  ou  mendiants  d'Italie  dans 
diverses  attitudes.  Cette  suite  a  été  copiée  plusieurs 
fois,  dont  une  l'a  été  par  Savry. 

I"  État  avant  l'adresse  de  Silveslre  au  titré  et  les  numéros  mis 
par  Fagnani.  —  Ventes  par  Defer  (29  janvier  i8/i5),  Zi9  fr.,  avec  les 
copies  en  contre-pari ie  par  Savry:  —  Van  den  Zande,  30  fr  ;  — 
Solar,  215  fr.;  —  R.  D.  (11  mai  1863),  Zi9  fr.;  —  par  Rochoux 
(7  mars  186/t),  lui  ir.;  —  Marshall,  1  liv.  sterl.  5  sch.  ;  —  M.  J., 
par  Roclioux  (1866),  117  fr. 

11^  —  Vente  Ramberg,  par  Rochoux,  8  fr. 

65  —  La  Chasse  au  Sanglier.  On  lit  à  la  gauche 
du  bas  :  Callot  in.  et  fe.  Cette  pièce  a  été  copiée. 

P''  État  avant  le  nom  de  Silvestre  et  le  privilège.  Il  n'y  a  de  cet 
État  que  des  différences  de  tirage  ;  dans  les  dernières  tirées,  les  loin- 
tains sont  presque  éteints.  —  Ventes  Brochant  (1775),  199  liv.;  — 
Citoyen  A.,  US  fr.;  —  par  Vignères  (26  novembre  1860),  28  fr.;  — 
par  Rochoux  (18  février  1861),  28  fr.;  —  R.  D.  (11  mai  1863),  5Zi  fr. 

IF,  avec  l'adresse  de  Silvestre  et  le  privilège.  —  Vente  Ramberg, 
par  Rochoux  (1863),  5fr.  50  cent. 

66  —  La  petite  Vue  de  Paris.  Pièce  appelée  aussi 
les  Galériens,  ou  le  Marché  d'esclaves.  Dans  le  fond 
on  aperçoit  le  Pont-Neuf. 

P'  État  avant  toute  lettre,  où  le  fond  est  blanc;  on  n'aperçoit  pas 
le  Pont-Neuf  et  plusieurs  figures  ne  sont  qu'au  trait.  —  Ventes  par 
Le  Blanc  (mars  1856),  60  fr.;  —  par  Vignères  (6  avril  1857),  22  fr.; 
—  par  le  Même  (26  novembre  1860),  le  premier  et  le  deuxième  État, 
liU  fr.;  —  Van  Os  (1861),  26  fr.;  —  par  Clément  (23  février  186Z|), 
3Zi  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  50  fr. 

11%  avec  l'adresse  de  Silvestre  et  la  date  de  1623.  —  Ventes  Van 
Os  (1861),  7  fr.  50  cent.;  —  H.  T.,  par  Roclioux  (1863),  17  fr.;  — 
par  Clément  (23  février),  13  fr.;  — par  Roclwux  (11  mai  1863), 
13  fr.;  —  par  le  Même  (7  mars  186/i),  18  fr. 


—  36  — 

67  — Vue  du  Louvre  (1).  On  lit  sur  l'eau,  vers  la 
gauche  du  bas  :  Callot  fec. 

I"  État  avant  le  nom  de  Callot.  Très-rare. 

11%  avec  le  nom  de  Callot,  mais  avant  Padresse  de  Silvestre.  — 
Vente  A.  A.,  amateur  belge,  75  fr. 

68  —  Vue  du  Pont-Neuf,  de  la  Tour  et  de  l'an- 
cienne Porte  de  Nesle. 

I"  État  avant  le  nom  de  Callot.  Très-rare. 

11%  avec  le  nom  de  Callot,  mais  avant  l'adresse  de  Silvestre  et  le 
privilège.  —  Ventes  par  Vignères  (26  novembre  1860),  avec  la  pré- 
cédente, les  deux,  hS  fr.;  —  Jourdan,  1862  (la  vue  du  Pont-Neuf), 
39  fr.;  —  R.  D.  (11  mai  1863),  avec  la  précédente,  50  fr.;  —  par  Bo- 
choux  (7  mars  1864),  les  deux  mêmes,  70  fr. 

69  —  Les  Fantaisies.  Suite  de  quatorze  pièces, 
y  compris  le  titre. 

I^""  État  avant  les  numéros.  — Vente  Camberlyn,  37  fr.;  —  M.  A'., 
par  Rochoux  (1866),  72  fr. 

70  —  La  Pandore.  Cette  pièce  a  été  copiée. 

l"  État.  Jupiter  tient  le  foudre  de  la  main  droite;  on  lit  :  Jac.  Callot 
in.  et  fecit.  —  Vente  par  Vignères  (25  mai  1857),  37  fr.  50  cent 

71  —  Les  Bossus  ou  Gobbi.  Suite  de  vingt  et  une 
pièces  gravées  à  Nancy  sur  des  dessins  faits  à  Flo- 
rence en  1616. 

P*"  État  avant  les  numéros  et  avant  l'adresse  de  Silvestre  au  titre. 

—  Ventes  R.  D.  (11  mai  1863),  25  fr.;  —  Ramberg  (1863),  11  fr. 

—  par  Rochoux  (7  mars  1864),  102  fr. 

Il'',  avec  les  numéros. 


(1)  Il  y  a  plusieurs  copies  de  cette  estampe  et  de  la  suivante. 


—  37  — 

72  —  Les  Caprices  (1).  Première  suite  de  cin- 
quante pièces,  compris  le  titre  et  la  dédicace,  non 
chiffrée,  publiée  à  Florence  vers  1617.  Cette  suite 
est  dédiée  à  Laurent  de  Médicis. 

Vente  par  Rochoux  (11  mai  1863),  U'2  fr.  (manque  une  pièce). 

73  —  Les  Caprices.  Deuxième  suite  de  cinquante 
pièces,  compris  le  titre  et  la  dédicace,  à  Laurent  de 
Médicis.  Sur  le  titre,  à  la  suite  de  in  Fior.,  on  lit  : 
ex  Nancey. 

P""  Élat  avant  l'adresse  de  Silvestre  et  le  privilège  sur  le  litre,  — 
Ventes  Potier  (1757),  les  deux  suites  des  Caprices,  ZiO  liv.;  —  par 
Rochoux  (18  février  1861),  95  fr.;  —  par  le  Même  (11  mai  1863), 
62  fr.;  —  Ramberg  (1863),  18  fr.  (manque  une  pièce  à  la  suite); 
—  M.  X.  (1866),  les  deux  suites,  215  fr. 

74  —  Pièce  de  dédicace  à  Gosme  de  Médicis.  On 
lit,  sur  un  autel,  c.  o.  s.  m.  o.,  et,  au  bas,  dessous  : 

MILLE     TWE     PACIFICI     ET      DUCENTI    HIS    QVI    GVSTO- 

DivNT  FRVGTVSEivs  C.  viiï.  Daus  le  haut,  on  \oit,  sur 
un  croissant,  la  Vierge  entourée  de  saints  et  tenant 
entre  ses  bras  son  divin  fils.  Dans  le  bas,  douze  per- 
sonnages placés  à  droite  et  à  gauche  en  avant  de 
l'autel.  Morceau  anonyme  gravé  au  burin  dans  le 


(1)  a  L'on  ne  peut  sçavoir  précisément,  dit  Mariette^  en  quel 
temps  Callot  a  gravé  celte  suite;  Tépistre  dédicatoire  ne  l'apprend  pas; 
elle  enseigne  seulement  que  ce  sont  là,  au  jugement  de  Callot  même, 
ce  qu'il  avait  fait  de  meilleur  jusqu'alors  ;  car,  sans  y  faire  mention  de 
ses  ouvrages  antérieurs,  il  y  dit  que  ce  sont  là  les  prémices  de  ses 
travaux,  sans  doute  de  ceux  qu'il  croyait  mériter  attention,  et  effecti- 
vement, ce  sont  de  ses  meilleures  choses  qu'il  a  dû  graver  vers  le 
même  lemps  jue  le  catafalque  de  l'empereur  Mathias,  c'est-à-dire 
vers  les  années  1618  ou  1619.  > 


—  38  — 
goût   de  la   suite    des    Miracles    de    l'Annonciade. 
176-117  mil. 

Celte  pièce  est  de  la  plus  grande  rareté  et  ne  se  trouve  citée  dans 
aucun  des  anciens  catalogues  ni  dans  aucun  œuvre  connu  de  Callot, 
et  c'est  d'après  celle  que  nous  possédons,  dans  notre  œuvre  de  ce 
maître,  que  M.  Meaumeen  a  donné  la  description  dans  son  Catalogue 
(page  392,  n^  882). 

GAMASSEI  (André) 

PEINTRE    d'histoire  ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

D'après  Le  Pascoli  (1)  qui  paraît  avoir  écrit  d'api  es  les  mémoires  de 
la  famille,  Camassei  serait  né  à  Bevagne,  en  1602,  et  mort,  à  Rome, 
en  16Zi9.  Il  était  élève  du  Dominiquin  et  d'ANDRÉ  Sacchi.  Ses  ta- 
bleaux, à  Rome,  à  Madrid.  Gault  de  Saint- Germain  cite  une  copie 
de  la  Communion  de  saint  Jérôme,  du  Dominiquin,  marquée  des  let- 
tres C.  A.,  et  la  date  de  16/i0  ;  il  dit  que  ce  tableau  a  été  mis  en 
pièce  pendant  la  Terreur,  en  1789.  On  trouve  des  dessins  de 
Camassei  dans  la  collection  Mariette.  Bartsch  (XIX,  72)  décrit 
deux  pièces  gravées  à  l'eau-forte . 

1  —  La  Sainte  Vierge  et  saint  Jean  ;  et  la  Sainte 
Vierge.  Deux  pièces. 

Ventes  Robert-Dumesnil,  à  Londres  (1836),  5  sch.;—  Camberlyn 
(1865),  la  Sainte  Vierge,  8  fr. 


2  —  La  Sainte  Vierge  et  saint  Jean. 

I*'  État  avant  les  lettres  A.  C.  Scolp.,  écrites  à  rebours.  —  Ventes 
Debois,  17  fr.  50  cent.;  — •  Busche  (1857),  9  fr.;  —  H.  de  L. 
(La  Salle),  28  fr.  ;  —  Rochoux  (7  mars,  196^),  2/j  fr. 

Il',  avec  les  lettres  .4.  C.  Scolp. 


(1)  Cet  auteur  rite  aussi  Hyacinthe  Camassei,  qui  a  pareillement 
exercé  la  peinture  à  Rome.  Manette  (A.  B.,  I,  292)  dit  avoir  une 
pièce  de  lui,  gravée  sur  son  dessin. 


—  39  — 

camaïeu  ou  clair-obscur 

(de  la  Gravuie  en). 

Le  camaïeu  est,  dans  sa  définition  la  plus  simple,  une  imitation 
faite  par  le  moyen  d'une  seule  couleur ,  variée  par  le  seul  effet  du 
clair- obscur,  c'est-à-dire,  plus  claire  ou  plus  ombrée.  On  a  compris, 
sous  cette  dénomination,  des  peintures  de  deux  et  de  trois  couleurs, 
mais  dans  lesquelles  on  n'a  pas  pour  but  d'imiter  la  couleur  naturelle 
des  objets.  Watelet  (Dictionnaire  des  Arts,  I,  292). 

—  On  donne  généralement  le  nom  de  camaïeu  ou  clair-obscur 
à  celles  des  gravures  en  bois  qui  offrent  des  imitations  de  dessins, 
faits  sur  papier  teinté  et  rehaussé  de  blanc.  Il  y  a  deux  sortes  de  ces 
estampes  qui  diffèrent  essentiellement,  et  par  le  genre  de  dessins 
qu'elles  représentent ,  et  par  le  procédé  mécanique  qu'on  emploie 
pour  les  produire.  Les  premières,  qui  offrent  des  dessins  faits  à  la 
plume,  sur  papier  teinté  et  rehaussé  de  blanc,  sont  faites  de  deux 
planches,  dont  l'une  donne  le  fond,  l'autre  les  rehauts.  Les  secondes 
représentent  les  dessins  faits  au  pinceau,  avec  du  bistre  ou  des  pein- 
tures exécutées  avec  trois ,  quatre  ou  cinq  teintes  ,  par  dégradations 
dans  la  même  couleur.  Ce  qui  exige  au  moins,  trois  et  souvent  quatre 
planches. 

Les  auteurs  de  l'Histoire  de  l'Art  ne  sont  pas  bien  d'accord  sur 
l'époque  de  l'invention  du  camaïeu,  ni  sur  le  nom  de  l'artiste  a 
qui  il  faut  attribuer  ce  mérite.  Vasari  nomme  Ugo  da  Carpi,  dont  on 
a  deux  clairs-obscurs,  datés  de  1518.  Mais  Heinecken  (Idée  d'une 
Collection  d'Estampes)  et  d'autres  encore  prétendent  que  cet  art  a 
été  exercé  en  Allemagne  longtemps  avant  Ugo  da  Carpi.  Cette  ques- 
tion semble  devoir  être  résolue  par  la  différence  des  première  et 
deuxième  classes.  La  première,  à  deux  teintes,  en  effet,  paraît  appar- 
tenir à  l'Allemagne,  puisque  l'on  trouve  des  estampes,  en  clair- 
obscur,  de  Baudoin  Grun,  datées  de  1510;  de  Hans  Burgmair,  de 
1512;  d'Albert-Durer,  de  1515.  Il  y  a  encore  Jean-Ulric  Pllgrim 
dont  les  ouvrages  portent  un  caractère  d'ancienneté,  se  rapprochant 
de  celles  qui  caractérisent  les  estampes  de  l'origine  de  la  gravure,  dans 
un  tel  degré  que  l'on  ne  saurait  s'empêcher  de  les  classer  avant 
celles  des  maîtres  Allemands  dont  nous  venons  de  parler,  et  que 
l'on  pourrait  le  regarder  comme  l'inventeur  du  clair-obscur  de  deux 
planches,  et  Ugo  da  Carpi,  reste,  pour  l'Italie,  l'inventeur  de  ceux  à 
trois  et  quatre  planches.  Bartsch  (vol.  XII),  auquel  nous  empruntons 
cet  article,  mentionne  des  pièces  gravées  en  clair-obscur  par  des  ar- 


—  40  — 

listes  italiens.  Voyez  l'ouvrage  du  Traité  historique  et  pratique  de  la 
gravure  en  bois  par  PapilloUy  et  l'article  Gravure  en  Bois  et  Ca- 
maïeu de  l'Encyclopédie  méthodique  :  Beaux-Ans  (tome  II,  IP  P., 
p.  6û8);  Renouvier  (Types  xv!*"  et  xvii^  siècles,  p.  59);  Passavant 
(V[,  205);  Waageu  (Trésor  d'Art,  IV,  189),  cite  une  collection  remar- 
quable de  clairs-obscurs,  chez  lord  Russel,  à  Londres.  Zanetti  (le 
Premier  Siècle  de  la  Chalcographie,  ou  Catalogue  de  la  Collection  de 
Cicognara),  qui  décrit  un  grand  nombre  de  clairs- obscurs.  M.  T.  0. 
Weigel,  de  Leipsick,  possède  dans  sa  riche  et  magnifique  collection 
de  l'Histoire  de  la  Gravure  en  Bois,  un  grand  nombre  de  camaïeux. 
On  en  trouve  aussi  décrits  dans  les  catalogues  des  ventes  Tallard 
(1756),  Roberl-Dumesnil,  à  Londres  (1838),  Ottley  (Londres,  1837), 
H.  deL.  (La  Salle),  et  aussi  les  différents  ouvrages  traitant  de  la  Gra- 
vure sur  Bois,  dans  le  Catalogue  général  des  Ventes  publiques.  (P^  P., 
I"  voL,  p.  320.; 

GAMERATA  (Joseph) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR    AU   BURI.^. 

Né  à  Venise,  le  6  janvier  1718;  mort  à  Dresde,  le  IZi  mars  1802 
ou  1803.  Il  a  gravé  d'après  Dom.  Féti,  Sim.  Cantarini,  Dietricy, 
Procaccini,  Biscaïno,  Carrache,  Pompei  Battoni,  Rottari,  André 
Vaccari,  Adrien  Van  der  Werff,  et  pour  la  Galerie  de  Dresde,  saint 
Roch  distribuant  des  Aumônes,  d'après  Annibal  Carrache;  aussi 
quelques  portraits.  Voyez  Le  Blanc. 

GAMOCCIO  (Jean-François) 

MARCHAND   d'estampes   A   PARIS. 

Plusieurs  estampes ,  avec  les  dates  de  1760  à  1772,  d'après  Jules 
Romain,  Battista  del  Moro,  et  principalement  d'après  le  Titien,  por- 
tant son  nom,  Comoccio  ou  Apud  Camoccium,  comme  éditeur.  Un 
paysage  avec  un  dragon,  d'après  Le  Titien,  auquel  la  gravure  est  à 
tort  attribuée.  Voyez  Bartsch  (-XVI,  9Zj),  Heinecken  et  Le  Blanc. 


GAMPAGNOLA  dit  GIROLAMO 
DE  PADOUE  (Jérôme) 
peintre  d'histoire,  de  portrait,  de  miniature  et  graveur. 
Né  à  Padoue.  (lorissail  dans  le  W  siècle,  élève  du  Sqlarcione 


—  41  — 

travailla  h  Florence.  Voyez  Vasari,  Lanzi  et  Morelli.  Bartsch  (XV, 
539)  décrit  une  sainte  Othilie  (1)  marquée  A.  C,  le  G.  retourné;  ces 
deux  lettres  dans  une  tablette.  Cette  pièce,  dit  Passavant  (V.  160), 
appartient  au  même  maître  que  la  Nativité  que  Barisch  décrit  (XIII , 
370)  à  Jules  Gampagnola.  Morelli  semble  indiquer  que  Jérôme  Gam- 
pagnola  aurait  publié  un  ouvrage  sur  les  œuvres  d'art  qui  se  trou- 
vaient à  Padoue. 

GAMPAGNOLA  (Jules) 

PEINTRE   d'histoire. 

Né  à  Padoue,  en  l/i81.  Une  lettre  de  Matteo  Bosso  de  l'an  lZi98 
dit  que  Jules,  à  peine  âgé  de  17  ans,  s'était  rendu  à  la  cour  du  duc 
de  Ferrare,  dans  les  premiers  mois  de  cette  même  année  ;  le  même 
écrivain,  dans  une  lettre  de  lZi94.,  adressée  à  Jérôme  Gampagnola, 
exprime  son  admiration  pour  cet  artiste,  et  mentionne  son  goût  pour 
la  peinture.  Comme  Julio  n'avait  alors  que  13  ans ,  Bosso  a  dû  en- 
tendre par  là  un  talent  pour  le  dessin.  On  croit  pouvoir  démontrer, 
dit  Passavant  (V,  163)  que  notre  graveur  ne  s'est  occupé  de  peinture 
qu'en  amateur,  et  cette  opinion  acquiert  une  certaine  vraisemblance, 
si  l'on  considère  que,  pour  le  plupart  de  ses  gravures,  il  s'est  servi 
des  dessins  de  grands  maîtres  de  l'École  Vénitienne,  surtout  de  ceux 
de  Jean  Bellini  et  de  Giorgone,  et  même  que  deux  miniatures  (2)  de 
sa  main  sont  empruntées  aux  compositions  de  ce  dernier  et  de  Bene- 
detto  Diana,  de  Venise.  —  Jules  Gampagnola  a  eu  quelques  élèves 
dont  mi  Dominico  Veneziano,  qui  a  exécuté,  à  Padoue,  deux  tableaux 
d'après  des  dessins  de  Raphaël.  Voyez  Morelli.  — Bartsch{XlH,  368), 
qui  décrit  huit  pièces  (3),  dit  que  Jules  Gampagnola  doit  être  regardé 

(1)  Cette  estampe,  ventes  Masterman  Sikes,  5  liv.  steii.;  Vis- 
cher,  100  fr. 

('2)  Il  pratiquait  la  miniature  et  le  dessin;  on  le  citait  comme  con- 
trefaisant dans  la  perfection  les  tableaux  du  Mantègne  et  de  Jean 
Bellin  ;  il  travaillait  encore  en  1513.  Voyez  Renouvier  (Des  Types,  etc., 
pep.,  page  U5). 

(3)  Passavant  (V,  165)  en  ajoute  neuf,  et  il  dit  (P'  P.,  p.  2Zi6)  : 
a  Les  estampes  de  Jules  Gampagnola  sont  gravées  d'une  manière  ori- 
t<  ginale,  d'un  buiin  fin  et  délicat  et  souvent  travaillé  au  poinçon.  La 
«  différence  de  style  que  l'on  aperçoit  dans  ses  gravures  démontre 
«  qu'il  a  gravé  principalement  d'après  divers  maîtres  vénitiens,  sur- 
«  tout  d'après  Jean  Bellin  et  le  Giorgione.  » 


—  42  — 

comme  l'inventeur  de  la  manière  pointillée,  et  que,  suivant  une  re- 
marque de  Vabbé  Zani,  presque  toutes  les  pièces  de  cet  artiste,  qui 
sont  marquées  de  son  nom,  seraient  des  secondes  épreuves.  Les 
estampes  de  ce  maître  sont  très-rares. 

1  —  Jésus  et  la  Samaritaine.  Morceau  sans  marque. 
Ottley  le  croit  d'après  le  Giorgion. 

Y enies  Masterman  Sikes,  5  liv.  10  sch.;  —  Bnckingham,  10  liv. 
10  sch.  (1);  —  Chevalier  S.  (1855),  520  fr.;  —  H.  de  L.  (1856), 
510  fr.;  —  Knigt  (1857),  h  liv.  10  sch.;  —  Thealdo  (1859),  5^0  fr.; 
—  Wellesley  (IP  P.,  1860),  18  liv.  sterl. 

2  —  Saint  Jean-Baptiste  représenté  en  pied  dans 
un  paysage.  A  la  gauche  du  haut  est  écrit  :  julivs 
CAMPAGNOLA  F.,  et  à  la  droite  d'en  bas  :  Appress. 
Nicolo  Nelli  in  Venitia  (2). 

Ventes  Revil  (1838),  130  fr.;  —  h  Londres  (8  mai  186Zi),  U  liv. 
10  sch.;  —  Debois  (18^5),  300  fr.;  —  B.  D.  (Delessert),  325  fr  ;  — 
Chevalier  S.  (1855),  180  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  180  fr.;  — 
Knigt  (1857),  7  liv.  15  sch.;  —  Marshall  (186Zi),  28  liv.  10  sch.  Cette 
épreuve  venait  des  collections  Esdaille  et  Maberly. 

3  —  Ganimède  enlevé  par  l'aigle  de  Jupiter.  Pièce 

citée  par  Mariette  (A.  B.,  I,  296). 

Ventes  B.  D.  (Delessert),  U5  fr.:  —  Wellesley  (tP  Partie,  1860), 
13  liv.  Cette  épreuve  était  d'un  I*'  État  avant  le  nom  Antenoreus. 

4  —  Le  Jeune  Berger  (3).  Il  y  a  deux  copies  de  ce 


(1)  Il  y  avait  19  estampes  des  deux  Campagnola  dans  cette  collec- 
tion; plusieurs  non  décrites.  Aussi  un  Saint-Jérôme,  gravé  par  un 
anonyme  contemporain  de  Jules  Campagnola,  qui  avait  fait  le  dessin, 
vendu  2  liv.  12  sch. 

(2)  Mocetto  a  aussi  gravé  cette  môme  estampe,  mais  le  paysage 
dilfèie;  on  ne  sait  trop  quel  est  l'original.  Bartsch  se  prononce  pour 
Mocetto.  Otlley  a  donné  un  fac-similé  de  cette  estampe,  dont  le  dessin 
est  en  la  possession  de  M.  Galiclion. 

:3)  Une  épreuve,  avant  le  Iravail  au  poinlillé,  se  voit  au  British 
Muséum. 


__  43  — 

morceau  :  l'une  dans  le  même  sens,  gravé  par  kuo;, 
Vénitien  ;  l'autre,  en  contre-partie,  par  un  ano- 
nyme. 

Vente  Masterman  Sikes  (1826),  une  épreuve  non  finie,  10  liv.  (1); 
une  épreuve  finie,  même  vente,  6  liv.  15  sch.;  —  Ventes  Bameville, 
à  Londres,  17  liv.  slerl.;  —  Marshall,  26  liv.  5  sch. 

5  —  La  Femme  nue,  couchée.  Elle  est  vue  par  le 
dos  et  sur  une  draperie  ;  elle  dort,  la  tête  un  peu 
élevée  sur  un  tertre.  Dans  le  fond,  un  buisson  d'ar- 
bres et  plusieurs  maisons;  pièce  sans  marque.  Dé- 
crite par  Passavant,  qui  croit  le  dessin  du  Giorgion; 
il  y  a  une  copie  en  contre-partie  d'un  anonyme. 

Ventes  Revil  (1838),  U5  fr.  50  cent.;  —  George  Smith,  8  liv.  sterl. 

6  —  La  Décollation  de  saint  Jean.  Pièce  non  citée 
par  Bartsch  et  Passavant, 

Vente  Robert- Dumesnil  (à  Londres,  en  1838),  2  liv.  sterl.  (2). 

7  —  Daim  couché  et  enchaîné  au  pied  d'un  arbre. 
Au  haut  de  la  gauche,  on  lit  :  julivs  campagnola  f. 
Cette  pièce  est  dans  la  collection  Albertine  et  au  Bri- 
tish  Muséum.  Elle  est  décrite  par  Passavant,  n"  15. 

Vente  Camherlyn  (1865),  530  fr.  (3). 


(1)  Il  y  avait  15  estampes  des  deux  Campagnola  dans  celte  col- 
lection. 

(2)  Il  y  avait  encore  dans  cette  vente,  deux  pièces  attribuées  à 
Jules  Campagnola,  Daim  en  liberté  {Passavant,  n°  16),  vendu  1  liv. 
2  sch.,  et  Amour  endormi  (Passavant,  n°  22,  qui  Taltribue  à  Domi- 
nique Campagnola),  vendu  3  sch. 

(3)  Dans  cette  collection,  cette  pièce  est  désignée  sous  le  nom  de 
Cerf  couché,  etc.,  et  comme  n'ayant  jamais  été  décrile  par  aucun 
iconographe. 


—  44  — 

3  —  Vénus.  Morceau  dans  le  goût  du  pointillé. 
Vente  Wellesley  {IV  P.,  1860),  10  liv.  5  scli. 

9  —  Sainte  Geneviève.  Copie  en  contre-partie  de 
l'estampe  d'Albert-Durer  ;  à  la  droite  du  haut,  on  lit  : 
jULivs  CAMPAGNOLA  ANTENOREvs.  Cette  estampc  est 
au  Cabinet  des  estampes  de  Paris. 

Vente  Masterman  Sikes,  6  liv.  10  sch. 

CAMPAGNOLA  (Dominique) 

PEINTRE,  DESSINATEUR    ET    GRAVEUR. 

Gel  artiste,  qui  était  en  même  temps  peintre  et  graveur,  à  Padoue, 
doit  être,  selon  Lanzi  (1),  considéré  comme  le  neveu  de  Jérôme.  On 
ne  peut  préciser,  au  juste,  la  date  de  sa  naissance  ;  nous  savons  seu- 
lement qu'il  a  été  un  des  premiers  élèves  du  Titien  et  que  ses  talents 
hors  ligne  avaient  même  réveillé  la  jalousie  de  son  maître.  Passavant 
(V,  167).  —Zani  (Materiali,  page  132,  note  5/i)  dit  :  On  ignore  le 
nombre  de  ses  planches,  mais  elles  sont  gravées  pendant  les  années 
1512  à  1518.  Bartsch  (XIII,  377)  décrit  neuf  estampes,  dont  sept  avec 
la  date  de  1517;  les  deux  autres,  sans  date.  Passavant  en  ajoute  six 
et  huit  en  appendice,  attribuées  à  Dominique  Campagnola  dans  di- 
verses collections,  et  aussi  quelques  gravures  sur  bois,  d'après  les 
dessins  de  Campagnola,  dont  Bartsch  n'avait  décrit  que  cinq  pièces. 

I  —  La  Pentecôte.  Pièce  ovale  ;  à  la  gauche  du 

bas  est  un  écriteau  avec  les  mots  :  do.  cap. 

Ventes  Marc  Masterman  Sikes,  3  liv.  sterl.;  —  par  Rochoux  (18  fé- 
vrier 1861),  53  fr.;  —  Van  Os  (1861),  90  fr.;  —  Marshall  (186Zi), 
2  liv.  2  sch. 


(1)  Cependant,  Lanzi  n'est  pas  aftirmatif  à  cet  égard,  car  il  dit  : 
«  On  rapporte,  mais  sans  beaucoup  de  fondement,  qu'il  était  de  la 
famille  de  Campagnola,  neveu  de  (iirolamo,  fils  de  Julio...  »  Dans  le 
manuscrit  d'un  auteur  contemporain,  il  est  appelé  Dominico  N  énitien. 


—  45  — 

2  —  La  Résurrection.  Sur  uue  buUe  est  attaché 
un  écriteau  où  on  lit  :  dominicvs  campagnola,  1517. 

Vente  à  Londres  (8  mai  18/iZi),  8  liv.  15  scli. 

3  —  L'Assomption  de  la  Vierge.  A  droite,  un  écri- 
teau  avec  le  nom  de  dominicvs  campagnola,  1517. 

Ventes  Masterman  Sikes,  3  liv.  sterl.;  — Buckingham,  6  liv.  6  scli.; 
—  Robert- Dumesnil  (Londres,  1838),  1  liv.  8  scli.;  —  Le  Même 
(18Z|3),  52  fr.  50  cent.;  —  B.  D.  (Delesserl),  91  fr. 

4  —  La  Décollation  d'une  Sainte.  Pièce  ovale; 
vers  le  haut,  à  gauche,  on  lit  ;  dominicvs  campa- 
gnola, et  au  milieu  du  bas,  la  date  de  1517. 

Ventes  S.  (Soleil),  18/i8,  23  fr.;  —  Van  den  Zande,  70  fr. 

5  —  Vénus,  nue,  assise  dans  un  paysage.  Au  bas, 
à  gauche,  un  écriteau  et  le  nom  do.  camp.,  1517. 

Ventes  Masterman  Sikes,  3  liv.  15  sch.;  —  Ackermann,  22  Rt. 

6  —  Le  Berger  et  le  vieux  Guerrier.  Au  bas,  à 
droite,  on  lit  :  do.  camp.,  1517. 

Vente  B.  D.  (Delessert),  25  fr. 

7  —  Les  Bergers  musiciens.  Pièce  sans  marque  ; 
les  deux  coins  du  bas  de  la  planche  sont  cou- 
pés (1). 

Ventes  à  Londres  (8  mai  18/i/i),  10  liv.  15  sch.;  —  D.  G.  de  A. 
(Arozarena),  380  fr. 

8  —  La  Bataille.  Combat  d'hommes  nus,  à  cheval 
et  à  pied,  dans  un  bois.  Vers  le  haut,  à  gauche,  on 


(4)  Il  y  a  une  copie  de  cette  estampe  par  un  vieux  maître,  qui  y  a 
ajouté  deux  bœufs,  qui  courent  vers  la  droite  du  fond. 


—  46  — 

lit  :  DOMiNicvs  CAMPAGNOLA,   1517.  il  y  a  une  copie 

de  cette  estampe  par  Gérôme  Hopfer. 

Ventes  Masterman  Sikes,  5  liv.  10  scli.;  —  Buckinfjham,  3  liv. 
13  sch.  (1);  Bobert-Dumesnil  (18Zi3),  50  fr.;  —  B.  D.  (Delessert), 
36  f,^.;  _  ottley  (1837),  3  liv.  10  sch.;  —  Tealdo  {iU  février  1859), 
5Zifr.;  —  F^ro/ (1859),  151  fr. 

9  —  Le  Berger  et  le  Satyre  (Passavant,  n"  15). 

Ventes  Masterman  Sikes,  Ziliv.  10  sch.  ;  —  Collection  of  Collecteur 
(23  mai  1853)...? 

10  —  Jugement  de  Salomon.  Sujet  composé  dans 

un  rond,  1517.    Cette  estampe  n'est  pas  décrite,  ni 

dans  Bartsch  ni  dans  Passavant  (2) . 

Vente  Silvestre  (1810),  avec  quatre  autres  pièces  de  Dominique 
Campagnola,  33  fr. 

1 1  —  Douze  Enfants  dansant.  Celui  placé  à  droite 

joue  du  tambour  de  basque.  Au  bas,  une  tablette  où 

on  lit  :  DOMINICVS  campagnola,    1519.  Charmante 

pièce  (3). 

Ventes  Bossi  (1822),  épreuve  imprimée  en  rouge,  avec  la  Résurrec- 
tion (sans  doute  l'Assomption)  et  une  Femme  à  genoux  implorant  un 

(1)  Il  y  avait  10  estampes  de  Dominique  Campagnola  dans  cette 
collection. 

(2)  Mariette  (A.  B.,  I,  29Zi)  parle  d'un  jugement  singulier  assez 
semblable  à  celui  de  Salomon,  et  dont  il  dit  qu'il  y  a  une  estampe, 
gravée  en  bois,  que  l'on  prétend  être  de  Campagnola  et  dont 
M.  Crozat  a  un  tableau. 

(3)  Passavant,  qui  cite  cette  pièce,  dit  «qu'elle  est  d'une  telle 
beauté,  d'une  telle  grâce  dans  la  composition  et  le  dessin,  à  forme 
arrondie,  qu'on  ne  saurait  attribuer  l'invention  à  personne  autre 
qu'au  Titien.  »  On  en  trouve  des  exemplaires  imprimés  en  rouge. 
Dans  le  catalogue  Malaspina,  une  épreuve  de  celle  pièce  est  indi- 
quée, imprimée  d'un  ton  verdâtre.  Ce  même  catalogue  cite  plusieurs 
pièces  que  répète  Passavant,  et  dont  il  dit  que  l'authenticité  reste 
encore  a  éla!)Iir. 


—  47  — 

Roi  (1).  Ces  trois  pièces,  33  fr.;  —  Maslerman  Sikes,  3  liv.  16  scli.; 
—  Ottley  (1837),  1  liv.  1  sch.  (2)  ;  —  Cicognara  (1839)...?  —  Bame- 
ville  (185Zi,  à  Londres),..?  —  Wellesley  (II"  P.,  1860),  52  liv.  10  sch. 

12  —  Enfant  jouant  avec  un  chat.  Celte  estampe 
est  décrite  dans  le  catalogue  de  la  collection  Wilson 
qui  en  donne  un  fac-siraile.  Une  épreuve  de  cette 
rare  estampe,  et  une  aussi  de  la  danse  des  enfants, 
sont  en  la  possession  de  M.  Galichon  (3). 

Ventes  W.  Esdaille,  2  liv.  17  sch.  (Zi)  ;  —  George  Smith,  à  Londres, 
6  liv.  sterl. 


Pièces  gravées  en  bois,  d'après  Dominique 
Campagnola. 

13  — La  Marche  et  l'Adoration  des  Rois,  et  le 
Massacre  des  Innocents.  Sur  l'une  des  feuilles,  au 
coin,  sur  une  pierre,  la  marque  du  graveur  l.  a. 
(Luc  Antonio  di  Giunta).  Ces  trois  compositions,  sur 
quatre  feuilles,  forment  une  seule  gravure  dont 
Bartsch  ne  connaissait  qu'une  partie,  la  dernière 
qu'il  donne  sous  le  n"  1.  {Passavant,  V,  172.) 


(1)  Cette  estampe  est  celle  décrite  dans  la  vente  Marshall,  sous  le 
titre  :  Martyre  d'un  Saint  devant  un  Empereur.  Vendue  3  liv.  l/i  sch. 

(2)  Il  y  avait  encore  dans  cette  vente  une  estampe,  attribuée  à  Do- 
minique Campagnola,  représentant  deux  Femmes,  dont  une  tient  une 
petite  figure  de  la  Victoire. 

(3)  Cet  amateur  a  écrit,  dans  la  Gazette  des  Beaux-Arts,  d'excel- 
lentes notices  sur  les  Campagnola  et  le  catalogue  de  leurs  ouvrages, 
et  il  s'y  trouve  gravés  trois  fac-similé  de  la  Danse  des  Enfants,  l'En- 
fant au  Chat  et  le  Saint-Jean. 

[à]  Il  y  avait  dans  cette  collection  une  estampe  représentant  la 
Vierge  avec  l'Enfant  Jésus  et  des  saints,  vendue  lU  liv.  iU  sch.,  et 
quatre  pièces  non  décrites,  en  tout  dix  pièces,  dont  la  vente  a  pro- 
duit 31  liv.  2  sch. 


—  48  — 

\ 4  —  Les  Israélites  lecueillant  la  manne  dans  le 
désert.  Gravés  en  bois.  Nous  trouvons  cette  estampe 
que  ne  décrit  ni  Bartsch  ni  Passavant,  citée  dans  un 
catalogue  de  vente  par  Vignères  (16  novembre  1857). 

15  —  L'Armée  de  Pharaon  submergée.  Grande 
estampe  en  douze  feuilles,  mise  au  jour  à  Venise  par 
Dominico  délie  Greche,  en  1549.  Mariette,  qui  cite 
cette  estampe,  dit  :  «  Ce  Dominique  est  peut-être  le 
Campagnola;  il  prend  la  qualité  de  peintre  vénitien 
sur  le  dessin  del  grande  et  immortal  Titien.  » 
Vente  par  Clément  (8  janvier  1866),  90  fr. 

GAMPANA  (Pierre) 

GRAVEUR  AU   BURIN. 

Né  à  Soria,  en  1727  ;  élève  de  Rocco  Pozzi,  A  gravé,  à  Rome  et  à 
Naples,  des  portraits  de  peintres  pour  le  Muséum  Florentinum,  des 
planches  pour  les  antiquités  d'Herculanum  (1). 

1  —  Saint  Pierre  délivré  de  prison  par  un  ange. 
D'après  Mathieu  Preti,  pour  l'ouvrage  :  la  Galerie  de 
Dresde, 

GAMPANELLA  (Angelo) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Rome,  vers  17Zi8,  et  mort  vers  1815  ;  élève  de  Volpato.  Il  a 
gravé  d'après  Rapliaëi,  Fra  Bartholomeo,  Léonard  de  Vinci,  Luc 
Giordano  et  autres  maîtres  italiens,  et  pour  divers  ouvrages  :  la 
Schola  italien...,  1773;  le  tombeau  du  comte  de  Souza,  pour  le  Re- 
cueil in-folio  atlantique  de  l'œuvre  de  Canova  ;  la  suile  des  douze 
Apôtres,  d'après  les  statues  de  Saint-Jean  de  Lalran.  Une  suite  de  dix 


(1)  Vincent  et  Ferdinand  Campana  ont  aussi  gravé  dans  ce  der- 
nier ouvrage. 


—  49  — 

estampes,  d'après  les  peintures  antiques,  découvertes  à  la  villa  An- 
touin-le-Pieux,  sur  le  mont  Aquilin,  à  Rome.  On  a  de  cette  suite  des 
épreuves  coloriées  à  la  gouache  ;  elles  sont  très-recherchées  et  se  ven- 
dent d'ordinaire  de  25  à  30  pièces.  Voyez  Le  Blanc. 


GAMPHUYSEN  (Govert) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Ce  maître,  sur  lequel  on  n'a  pas  de  détail,  a  été  reçu  bourgeois 
d'Amsterdam,  le  16  mars  1650.  Voyez  le  Catalogue  général  des  Ventes 
publiques  (IP  P.,  ir  vol.). 

1  —  Une  Vache  debout  et  de  profil.  Au  haut,  à 
gauche,  on  lit  :  G.  Camphuyseu.  Cette  pièce  est  de 
la  plus  grande  rareté. 

Y  entes  Lamoihe-Fouquet  (18Zi7),  25  thalers;  —  Verstolk  de  Soelen, 
25  florins;  —  Camberlyn  (1865),  30  fr. 

GAMPIGLIA  (Jean-Dominique) 

PEINTRE  ,     DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE   ET   AU   BURIN. 

Né  à  Lucques,  en  1692.  Il  apprit  le  dessin  de  Thomas  Redi  et  de 
Laurent  del  Moro.  Il  a  peint  à  Bologne  et  à  Rome  ;  on  lui  doit  tous 
les  dessins  des  statues,  bustes  et  portraits  de  la  galerie  de  Florence, 
et  il  en  a  gravé  plusieurs  pour  l'ouvrage  :  Muséum  Florentinum,  etc. , 
ainsi  que  pour  le  Muséum  Capiiolinum.  Voyez  Huber  et  Rost  (IV,  123) 
et  Le  Blanc. 

GAMPION  (François) 
graveur  au  burin. 

On  peut  trouver  un  élève  de  Morin  dans  François  Campion,  le 
plus  ancien  des  graveurs  de  ce  nom,  qui  travaillait  à  Paris,  vers 
1650,  et  duquel  on  a  quelques  suites  pieuses,  telles  que  TEnfant 
Prodigue,  la  Vie  de  saint  Vincent  de  Paul,  les  Commandements  de 
Dieu,  d'après  A.  Bosse;  Tlmitation,  quelques  portraits  dont  un  de 
Louis  XIV,  et  un  Christ  en  buste,  dédié  à  Jean  Aubry,  chanoine,  et 

Il   (est.)  4 


—  50  — - 

signé  F.  Campoin  (1).  Voyez  Renouvier  (Types  et  Manières  des  Maî- 
tres graveurs,  IV^  P. ,  page  lZi3)  et  Le  Blanc. 

GAMPION  DE  TERSAN  (2)  (Charles-Philippe) 

AMATEUR,    DESSINATEUR     ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET   AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  vers  17ZiO.  Selon  Brulliot,  il  serait  mort  en  1816.  Ses 
estampes  sont  gravées  d'après  divers  maîtres  des  Écoles  d'Italie  et 
des  Pays-Bas,  des  portraits,  dont  ceux  de  Desfriches,  de  Morand, 
chirurgien,  du  prince  Louis  de  Rohan,  du  duc  de  Lavallière,  de 
Walelet  et  autres;  plusieurs  sont  d'après  les  dessins  de  N.  Go- 
chin  ;  aussi  des  vues  des  bords  de  la  Loire  et  de  la  ville  d'Orléans  : 
une  suite  de  petits  paysages  de  forme  ronde,  gravés  à  l'eau-forte  et 
connus  sous  le  nom  des  Petits  Pâtés.  A  plusieurs  de  ces  estampes, 
les  dates  de  1762  à  1769.  Son  œuvre,  ventes  Devèze,  55  fr.;  —  par 
Vignères  (29  mai  1855),  divers  portraits  dont  celui  de  Campion  ;  — 
P.  D.  (Defer,  Vlir  P.,  1860),  en  118  pièces,  30  fr.  Voyez  Le  Blanc. 

CANAL  dit  LE  GANALETTO  ou  GANA- 

LETTI  (Jean-Antoine) 

PEINTRE    DE  VUES   ET    d'ARCHITECTURE,   ET  GRAVEUR    A  l'eAU-FORTE. 

Né  à  Venise ,  le  18  octobre  1697  ;  mort  dans  la  même  ville,  le 
20  a®ût  1768  ;  élève  de  son  père  Bernado  da  Canal.  Voyez  la  notice 
de  Mariette  (A.  B.,  I,  298),  à  sa  vente,  en  1775;  dix-huit  des  eaux- 
fortes  de  Canalelti  se  sont  vendues  9  liv. 

I  —  Vedute  altre  prese  dai  luoghi  altre  ideate  da 
Ant.  Canal.  Trente  et  une  planches  de  diverses 
dimensions  représentant  des  vues  de  Venise,  Pa- 
doue  et  autres  lieux  circonvoisins  ;  elles  sont  dé- 


(1)  L'irrégularité  de  cette  signature  a  fait  attribuer  cette  pièce,  par 
le  Blanc,  à  un  autre  artiste. 

(2)  L'abbé  de  Tersan,  son  frère,  n'a  pas  gravé,  mais  il  était  grand 
amateur  de  beaux-arls  et  d'antiquités.  La  vente  de  son  Cabinet  a  eu 
lieu  en  1819,  et  le  catalogue,  rédigé  par  Grivaud  de  la  Vincelle, 
forme  un  in-8°  de  yi0  pages. 


—  5t   — 

(liées  à  Smilh.  Au  bas,  à  la  plupart  de  ces  morceaux, 
A,  Canal,  f.,  ou  a.  c.  Les  douze  plus  grandes  pièces 
sont  marquées  des  lettres  de  l'alpliabet,  et  on  a  des 
épreuves  avant  ces  lettres. 

Venles  Rigal  (1817),  31  fr.;  —  Paillère  (1820),  /lO  fr.  50  c;  — 
Denon  (1826),  99  fr.;  —  Atger  (183/i),  79  fr.;  —  liobert-Dumesnil 
(1838),  1  liv.  là  sch.;  —  Pieri  (1838),  ZiO  fr.;  —  Druzard  (1839), 
103  fr.:  —  Tiepolo  (18/i5),  18  pièces  de  la  suite,  épreuves  avant  les 
leUres  E  et  FF  et  le  titre  avant  la  lettre,  83  fr.;  —Jotjant,  80  fr.;  — 
Chevalier  S.  (1855),  76  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle,  1856),  335  fr.;  — 
JohnsoUy  à  Londres  (1860),  35  liv.  sterl.  (1). 


CANAL  (GuisEPPE  ou  .Joseph) 

DESSINATEUR     ET      GRAVEUR      AU      BURIN. 

Né  à  Rome,  en  1725  ou  1728;  mort  à  Dresde,  en  1802;  élève  de 
Fret.  Appelé  à  Dresde,  en  1751,  comme  graveur  de  la  cour,  il  des- 
sina les  tableaux  de  la  galerie  qui  devaient  être  gravés  tant  par  lui 
que  par  d'autres,  et  il  a  gravé,  de  1765  à  1770,  d'après  divers  maî- 
tres, tels  que  Dietricy,  Rotari,  A.  Kauffmann,  La  Rosalba,  Ganova  et 
quelques  portraits  de  personnages  de  la  Saxe,  et  le  portrait  de  Hage- 
dorn,  d'après  Denner.  Voyez  Brulliot  (FI,  n°  952),  Huber  et  Rost 
(IV,  161)  et  Le  Blanc. 

GANINI  (Jean-Ange) 

PEINTRE   d'histoire    ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET    EN     PIERRES 

FINES. 

M  à  Rome,  en  1617;  mort  à  Paris,  en  1666.  Il  était  élève  du  Do- 
MiNiQuiN  et  d'Antoine  Barbalonga.  Bartsch  (XXI,  U1)  cite  de  lui 


(1)  Ce  sont  les  épreuves  vendues  83  fr.  à  la  vente  Tiepolo.  Le  titre 
de  la  suite  était  manuscrit,  et  l'on  dit  au  catalogue  Johnson,  qu'il 
est  écrit  de  la  main  de  Canalelto. 


—  52  — 

un  portrait  du  cardinal  Mazarin  (1).  Marqué  Jo.  An.  Caninus  inv.  et 
inc.  Il  est  très-rare.  Le  Blanc  cite  un  autre  portrait  anonyme,  un 
titre  de  livre,  et  une  suite  de  huit  paysages,  dessinés  par  lui  et  gra- 
vés par  son  frère,  Antoine  Canini,  en  1668. 

CANOT  (Pierre-Charles) 

DESSINATEUR     ET     GRAVEUR     AU      BURIN. 

Né  en  France,  vers  1710;  mort  à  Kentishlovvu,  en  1777.  A  tra- 
vaillé de  ilhU  à  1771,  à  Paris  et  en  Angleterre  où  il  a  gravé  avec 
beaucoup  d'intelligence,  d'après  des  tableaux  d'anciens  maîtres  Ita- 
liens, Flamands  et  Français  ;  plusieurs  pour  le  Recueil  publié  par 
Boydell,  et  mentionné  à  son  catalogue  de  1779  avec  les  prix  de  vente, 
et  pour  la  galerie  Houghton.  Le  Blanc  cite  158  pièces  de  ce  maître, 
dont  des  vues  de  divers  villes  et  comtés  d'Angleterre,  et,  d'après 
Pillemenl,  en  1760 ,  des  paysages,  les  Quatre-Saisons,  des  bouquets 
de  fleurs  de  fantaisie  dans  le  goût  chinois.  Voyez  Huber  et  Ros^ 
(IX,  153),  Paignon-Dijonval. 

1  —  A  moderate  Gale.  Gravé  d'après  le  tableau  de 
L.  Backhuysen.  (lY  22  du  V  vol.  de  Boydell.) 

2  —  A  Briskgale.  Wilh.  van  den  Velde.  (N°  21  du 
r  vol.  de  Boydell.) 

On  a  des  épreuves  avant  la  lettre  de  ces  deux  jolies  estampes. 

3  —  The  Tempes  te.  D'après  S.  de  Viegler. 

4  —  A  seaport.  D'après  Claude  le  Lorrain. 

5  —  Sun  Rising.  D'après  Claude  le  Lorrain.  Forme 
ovale.  Le  pendant,  d'après  le  même,  a  été  gravé  par 
J.  Masson. 


(1)  Selon  Siret  (page  16Zi),  Canini  accompagna  le  cardinal  légal 
c.higi  en  France,  où  il  présenta  au  ministre  Colbert  le  projet  d'un 
Hecueil  des  portraits  de  tous  les  grands  hommes  de  l'antiquité;  il 
retourna  dans  sa  patrie  et  mourut  avant  d'avoir  pu  mener  à  fin  son 
entreprise  commencée  avec  succès. 


—  53  — 

—  Canot  a  encore  gravé  deux  paysages  d'après 
le  Lorrain  et  un  d'après  le  Guaspre  Poussin  pour  le 
Recueil  of  Collection  of  Landscapes  aftei-  original 
Pictures  of  Claude  Lorrain  and  Gaspar  Poussin,  ^oy- 
del,  1801  ;  gr.  in-fol  de  50  pi. 

GANTA  GALLINA  (Remy) 

DESSINATEUR    (1),    INGÉNIEUR    ET   GRAVEUR. 

Né  à  Florence,  dans  la  seconde  moitié  du  xvi^  siècle.  Bartsch 
(XX,  57),  qui  décrit  38  pièces  de  notre  artiste,  dit  qu'il  est  mort  à 
Florence,  en  1630  ;  mais  Le  Blanc,  qui  décrit  51  pièces,  en  cite  une 
avec  le  nom  Remigio  Canta  Galina,  I  et  F,  1635.  Gori  (I,  173)  pré- 
tend que  c'est  ce  maître  qui  a  instruit  dans  le  dessm  Jacques  Callot 
et  Etienne  de  La  Belle.  Suivant  Heinecken  ,  Canta  Gallina  aurait  ap- 
pris le  dessin  dans  l'école  des  Garrache,  et  la  gravure  chez  Jules 
Parigi,  d'après  lequel  il  a  gravé,  en  1608,  une  suite  de  19  planches  : 
Vaisseaux  des  Argonautes  pour  la  conquête  de  la  Toison-d'Or,  Com- 
bat naval  donné  sur  l'Arno,  à  Florence,  à  l'occasion  des  noces  de 
Cosme  de  Médicis  avec  Marie  d'Autriche.  Plus,  sept  décorations  des 
intermèdes  de  l'Opéra,  représentées  à  Florence,  à  l'occasion  du 
même  mariage  (2).  Voyez  Brulliot,  pour  la  manière  dont  Canta  Gal- 
lina marquait  ses  ouvrages,  et  le  catalogue  de  la  vente  Robert-Du- 
mesnil  .{Londres,  l/i  mai  1838)  qui  décrit  cinq  morceaux  inédits, 
marqués  du  nom  de  Ganta  Gallina,  et  des  dates  1606  à  1609. 

GANTARINI  dit  LE  PESARÈSE  (Simon) 

PEINTRE    d'histoire  ET    GRAVEUR   A    L'eAU-FORTE. 

Né  à  Oropezza,  près  de  Pesaro,  en  1612;  mort  à  Vérone,  le  15  oc- 
tobre 1648;  élève  de  Jacques  Pandolfini  et  de  Claudio  Ridolfi. 
Bartsch  (XIX,  119)  qui  décrit  37  estampes  de  ce  maître,  le  dit  dis- 

(1)  Dans  la  vente  de  la  collection  Herinan,  en  1739,  un  volume 
in-Zi%  rempli  de  dessins  de  Canta  Gallina,  s'est  vendu  18  liv. 

(2)  Les  planches  de  ces  deux  suites  existent  encore  à  la  Chalcogra- 
phie romaine. 


—  54  — 

ciple  du  Guide,  duquel  il  s'est  approché  plus  qu'aucun  autre  des 
élèves  de  ce  grand  maître.  Cantarini,  dit  Renouvier  (Types,  Écoles 
Italiennes,  xvi*  et  xviie  siècles^  page  55)  suivit  si  bien  la  manière  du 
maître  auquel  il  s'était  attaché,  après  en  avoir  essayé  d'autres,  que  ses 
dessins  pouvaient  passer  pour  être  de  la  main  du  Guide,  et  que  ses 
eaux-fortes  lui  sont  encore  attribuées;  le  nom  du  maître,  ajouté 
frauduleusement  aux  États  postérieurs  des  estampes  de  l'élève,  est 
venu  rendre  l'erreur  plus  facile.  Voyez  Huher  et  Rost  (lit,  316)  et 
Le  Blanc  qui  donnent,  d'après  Bartsch,  l'œuvre  de  Cantarini  et  les 
copies  des  pièces  principales. 

\   —  L'OEuvre  de   Cantarini,  plusieurs   doubles 
avec  différence  et  des  copies.  49  pièces. 
Vente  Crozat,  19  liv. 

2  —  L'OEuvre  de  Cantarini,  en  57  pièces,  dont 
des  copies. 

Vente  Prévost.,  graveur  (1809),  80  fr. 

3  —  Trente-quatre  Pièces  de  l'œuvre  de  Canta- 
rini. 

Vente  Maslerman  Sikes,  7  liv.  6  scli. 

4  —  Trente  morceaux  gravés  par  Cantarini  sur 
ses  dessins  et  d'après  Louis  Carrache,  Guido  Reni  et 
Cagliari.  Plus  quinze  épreuves  avec  différences,  co- 
pies et  contre-épreuves. 

Vente  SUvestre  (1810),  37  fi-. 

5  —  La  Sainte  Famille.  (N"  10,  de  Mrtscli,) 

V^  et  IV  États  non  décrits,  avec  le  nom  du  Guide,  mais  avant  l'a- 
dresse de  J.  Robillart.  —  Vente  Camberlyn  (1865),  8  fr. 

6  —  La  Vierge  et  l'Enfant  Jésus.  (N°  17  de 
nartsch.) 


—  55  — 

I*"^  État  avant  le  nom  de  Pésarèse.  —  Ventes  Van  den  Zande^  5  fr.  ; 
—  Dreux,  15  fr. 

7  —  Trois  différentes  compositions  du  Repos  en 
Egypte.  (N°^  5,  6  et  7  de  Bartsch.) 

Vente  H.  de  L.  (La  Salle,  1855),  32  fr. 

8  —  Le  grand  saint  Antoine  de  Padoue.  Pièce  ca- 
pitale ;  il  y  a  une  copie. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  H.  de  L.  (La  Salle),  1855,  40  fr. 
(1);  —  Busche  (1857),  lii  fr.;  -  Férol  (1859),  17  fr.;  —  D.  G.  de 
A.   (Arozarena),  16  fr.;  —  Molasse  (1861),   8  fr,;  —  Camberlyrit 

6  fr. 

9  — -  Saint  Benoit  délivrant  un  possédé.  D'après 
L.  Carrache. 

P*"  État  avant  l'adresse  de  Rossi.  — Ventes  Van  den  Zande  (1855), 
5  fr.;  —  H.  de  L,,  U  fr.  50  cent. 

10  —  L'Ange  gardien. 

Ventes  H.  deL,  67  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (1861),  27  fr.;  -  Molasse 
(1862),  16  fr.;  —  Jourdan  (1862),  6  fr. 

1 1  —  Mercure  et  Argus. 

l*""  État  avant  l'adresse  de  Rossi.  —  Ventes  Van  den  Zande,  Ix  tr.; 
— -  Busche,  Ix  fr.  50;  —  H.  de  L.,  32  fr. 

12  —  Repos  en  Egypte.  (N°  3,  de  Bartsch.) 

I^""  État  avant  le  nom  :  G.  Renm  in.  et  fe.  —  Ventes  Van  den  Zande, 
5  fr.  (avec  une  épreuve  avec  le  nom);  —  Molasse,  13  fr.;  —  Jourdan, 

7  fr.  avec  une  contre-épreuve. 


(1)  A  cette  vente,  les  eaux- fortes  des  maîtres  Italiens  se  sont  ven- 
dues de  grand  prix. 


—  56  — 

GANU  (Jean-Dominique -Etienne) 

GRAVEUR   AD    BURIN    ET   AU   POINTILLÉ. 

Né  à  Paris,  en  1768;  élève  de  Delaunay.  A  gravé  quelques  por- 
traits intéressants,  tels  que  :  Marie-Antoinette,  d'après  M"" ^  Le  Brun  ; 
Robespierre,  Grélry,  Sophie  Ruffey;  quelques  pièces  en  couleur,  et 
les  Français  en  1788,  1789,  1793  et  1801;  les  premières  Armes  du 
duc  de  Bordeaux,  le  29  septembre  1822.  Voyez  Gahet,  et  Le  Blanc 
qui  cite  123  pièces,  dont  plusieurs  gravées  pour  divers  ouvrages  ;  et 
ciussi  Jules  Renouvier  [Hisioive  de  l'Art  pendant  la  Révolution.  Paris, 
1853,2  vol.  in-8''). 

GANUTI  (Dominique-Marie) 

PEINTRE   d'histoire,    ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Bologne,  en  1623;  mort  dans  la  même  ville,  le  6  avril  1677, 
à  l'âge  de  55  ans  ;  élève  du  Guide.  Il  a  gravé  à  l'eau-forte,  dans  le 
goût  de  son  maître,  trois  estampes  que  déciit  Bartsch  (XIX,  221),  et 
Le  Blanc  qui  décrit  une  quatrième  pièce  représentant  une  Madeleine, 
datée  de  16Zi5.  Le  portrait  de  Ganuti  a  été  gravé  par  D.  Santi  dit 
Mingaccino. 

1  —  La  Vierge  au  Rosaire. 

I"  État  avant  la  dédicace  à  Calderon  et  avant  les  lettres  D.  M.  C. 
F.,  marque  du  maître.  Très-rare. 

11%  avant  l'adresse  de  Longhi  (1).  —  Ventes  Robert-Dumesnil,  à 
Londres  (1838),  avec  saint  François  d'Assise  du  même  maître, 
1/iscli.;  —  H.  de  L.  (La.  Salle),  10  fr.;  —  Férol{i%-ù^),  10  fr. 

2  —  Saint  François  d'Assise. 

1"  État  avant  l'adresse  de  Longhi.  —  Vente  U.  de  L.,  19  fr. 

—  Dominique  Bonavera  a  été  élève  de  Canuli  et  a 
gravé   un  tableau    représentant    l'éducation  de    la 


(1)  Cet  État  et  le  précédent  ne  sont  pas  mentionnés  par  Bartsch  ni 
par  Le  Blanc. 


—  57  — 

Vierge,  avec  la  date  de  1680.  Pour  les  autres  pièces 
attribuées  à  Canuti,  voyez  Heinecken  (1). 

GAPELLAN   (Antoine) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Venise  ou  à  Vérone,  selon  Le  Blanc,  vers  17ZiO  ;  élève  de 
Wagner  ;  il  a  travaillé  à  Venise,  puis  à  Rome  où  il  a  fait  un  long 
séjour;  il  a  gravé  les  portraits  pour  la  Vie  des  Peintres  de  Vasari, 
édition  de  1760,  et  diverses  estampes  pour  la  Schola  Italica  d'Ha- 
milton  ;  des  statues  pour  le  Muséum  Capitotinum  et  le  Muséum  Flo- 
rentinum.  Voyez  Huberet  Rosi  (IV,  223)  et  Le  Blanc. 

GAPITELLI  (Bernard) 

peintre   d'histoire   et   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Cet  artiste,  sur  lequel  on  a  peu  de  détails,  était  élève  de  Alex. 
Casolano  et  de  Rutilio  Manetti  (2),  d'après  lequel  il  a  beaucoup 
gravé.  Il  vivait,  partie  à  Sienne,  partie  à  Rome,  entre  les  années 
1622  et  1637  ;  ce  sont  les  dates  de  ces  estampes  qui  ont  le  mérite 
d'être  bien  dessinées;  elles  sont,  dit  Barisch  (XX,  149),  au  nombre 
de  43;  plusieurs  sur  ses  compositions  et  celles  de  divers  maîtres  ita- 
liens. Le  Blanc  en  cite  5Zi  ;  de  ce  nombre^  plusieurs  portraits  de 
peintres,  tels  que  Casolano,  Fulli,  Salimbène  et  Vanni. 

1  —  La  Vierge,  assise  sur  le  bord  d'une  fontaine, 
donne  à  boire  à  l'Enfant  Jésus.  —  Saint  Bernard  res- 
suscitant un  enfant. 

Vente  Busche;  ces  deux  estampes,  11  fr.  50  cent. 

2  —  La  Sainte  Vierge  ayant  sur  ses  genoux  l'En- 

(1)  Cet  auteur  cite  les  portraits  d'Annibal,  Louis  et  Augustin 
Carrache  comme  gravés  par  Canuti.  Bartsch  les  croit  gravés  par 
Dominique  Sanli  ûii  Mingaccino  et  les  décrit  à  ce  maître  (XLX,  218). 

(2)  J.  Renouvier  (Type,  IIl*  P.  page  7)  dit  qu'il  porta  à  Sienne  la 
manière  du  Garavage. 


—  58  — 

fant  Jésus  prêt  à  mettre  un  anneau  au  doigt  de  sainte 
Catherine,  derrière  laquelle  est  saint  Sébastien,  Gravé 
d'après  le  Corrége.  Dans  la  marge,  une  dédicace  à 
Gh.  Antoine  dal  Pozzo. 

3  —  Stellion  insultant  la  Déesse  Gérés  chez  la 
vieille  Misma.  D'après  Ad.  Elzheimer. 
Vente  Camberlyn  (1865).  6  fr. 

GAPORALI  (Philippe) 

GRAVEUR   AU   BURIN    (CONTEMPORAI^) 

Cet  artiste,  élève  de  Joseph  Longhi,  a  remporté  le  prix  de  gra- 
vure à  Milan,  en  1826,  sur  une  gravure  d'après  N.  Poussin,  repré- 
sentant des  Enfants  qui  jouent  au  Colin-Maillard.  Il  a  encore  gravé 
des  planches  pour  la  Galerie  de  Florence,  en  1839;  pour  l'Histoire 
de  la  Peinture,  en  Italie,  par  Rossi,  et  la  Pinacothèque  de  Milan. 

CAQUET  (Jean-Gabriel) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE    ET    AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  en  17Z|9  ;  mort  en  1802.  Il  a  gravé  sur  sa  composi- 
tion, la  Soirée  du  Palais-Royal,  et  sur  celles  de  Moreau  le  Jeune 
et  Lawreince,  et  des  vignettes  pour  les  Contes  de  La  Fontaine.  Voyez 
Huber  et  Rosi  (VIII,  307)  et  Le  Blanc. 

i  —  L'Innocence  en  danger.  D'après  LaAvreince. 

Ventes  P.  D.  (Defer,  Iir  Partie),  6  fr.  50  cent.;  —  par  Vignères 
(16  janvier  1863),  là  fr.;  —  Raiffé  (186^),  13  fr. 

GARAGGIOLO.  Voyez  EARLOM 


CARAFFE  (Armand-Charles) 

PEINTRE    d'histoire    ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  en  1761  ;  niorl  eu  1816  ;  élève  de  Lagrenée.  Voyez  le  P.  G.  F. , 
conlinué  par  Prospcr  de  Bcaiidicour  (II,  315).   Pour  les  estampes 


—  59  — 

gravées  d'après  Caralîe,  voyez  encore  henouvier  (Histoire  de  l'Art 
pendant  la  Révolution,  page  122). 

1  —  Le  Remords  ou  le  Criminel  vis-à-vis  de  lai- 
même.  Carabe  inv.  et  scidp. 

GARAGL.IO  (Jean-Jacques) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR    AU    BURIN   ET    EN    PIERRES   FINES. 

Né  à  Parme,  vers  1500.  C'est,  dit  Bartsch  (XV,  61),  un  des  prin- 
cipaux graveurs  qui  ont  illustré  l'Italie,  au  commencement  du 
XVI*  siècle.  Néanmoins,  l'histoire  de  l'art  ne  nous  en  a  transmis  que 
très-peu  de  notices.  Ce  même  auteur  décrit  65  estampes,  dont  plu- 
sieurs sont  marquées  Caralius,  Caraio,  et  quelquefois  Parmensis  ou 
Jacohus  Veronensis  (Vérone  où  il  paraît  s'être  établi),  ou  des  lettres 
1.  A.  ou  du  monogramme  composé  des  lettres  I.  A.  V.  Deux  de  ses 
estampes  sont  marquées  de  la  date  de  1526.  On  ne  connaît  pas  le 
maître  de  Caraglio,  mais  il  paraît  avoir  pris  Marc-Antoine  pour  mo- 
dèle. On  croit,  dit  Passavant  (VI,  95)  qu'il  mourut  à  Parme,  vers 
1570  (1).  Ce  même  auteur  ajoute  cinq  pièces  en  additions  à  Bartsch 
et  quelques  remarques. 

1  —  L'Annonciation.  D'après  Raphaël. 

Ventes  Masterman  Sîkes,  1  liv.  6  scli.;  —  Woodburn  (185Zi),  3  liv.' 
sterl.  15  sch.,  avec  le  Mariage  de  la  Vierge,  d'après  le  Parmesan  ;  — 
J.  (Jourdan,  1862),  19  fr. 

2  —  Sainte  Famille.  D'après  Raphaël  (2). 

V^  État  où  le  côté  clair  du  berceau  n^a  pas  de  point.  —  Ventes 
Vignères  (11  avril  1859),  56  fr.;  —  Marshall  (186/i),  13  scli. 
11%  avec  les  points.  —  Vente  Vignères  (26  novembre  1860),  17  fr. 

3  —  Martyre  de  saint  Pierre  et  saint  Paul. 

Je""  État  avant  la  retouche.  —  Ventes  Logette  (1817),  27  fr.  50  c; 
—  par  Delande  [V  mars  1852),  21  fr. 

(1)  Renouvier  (Types,  xvi*  siècle),  dit  :  1551. 

(2)  Il  y  a  une  copie  en  contre-partie,  dont  il  y  a  des  premières 
épreuves  avant  les  mots  Raphaël  urbain  invent,  à  la  droite  du.  bas. 


—  60  — 

4  —  Les  Amours  des  Dieux  (i).  Suite  de  ^ingt 

pièces  (2);  elles  sont  très-rares.  Il  y  a  eu  des  copies 

en  contre-partie. 

Ventes  Masterman  Sikes  ;  la  suite  moins  deux  qui  étaient  copies, 
12  liv.  5  scli.;  —  Feuchères  (1853);  deux  pièces  de  cette  suite, 
l'une,  71  fr.,  l'autre  63  fr.;  —  Tealdo  (1859),  cinq  pièces  de  la  suite, 
55  fr. 

5  —  Les  Divinités  de  la  Fable.  Suite  de  vingt 
pièces  numérotées,  gravées  en  1526  d'après  maître 
Roux.  Vasai^i  parle  de  ces  estampes  avec  éloge.  Binck 
et  Ducerceau  ont  copié  cette  suite.  Voyez  ces  deux 
maîtres  dans  le  1"'  vol.,  l"""  P.,  pages  68  et  287. 

P'  État  avant  la  retouche  de  Villamena  ;  on  la  reconnaît,  en  ce 
que  le  bord  autour  des  niches,  blanc  dans  le  I"  État,  est  couvert  de 
tailles  dans  le  second.  Dans  leP""  État,  la  suite  est  de  la  plus  grande 
yareté  à  trouver  complète. 

II*'.  —  Ventes  Denon  (manquent  deux  pièces  à  la  suite),  21  fr. 
60  c;  —  Busche  (1857),  ZiO  fr.;  —  Tealdo  (neuf  pièces  de  la  suite), 
21  fr. 
,    Iir,  avec  l'adresse  de  Rossi. 

6  —  Les  Divinités  de  la  Fable.  Répétition  de  la 
suite  ci-dessus;  elles  sont  gravées  dans  le  goût  des 
estampes  de  Marc-Antoine  représentant  les  vertus; 
mais  il  n'y  a  que  douze  pièces  de  connues,  elles  ne  sont 
pas  numérotées,  ne  portent  pas  d'inscription,  et  le 
bord  des  niches  est  couvert  de  travaux.  Voyez  Bartsch 
pour  les  différences  qui  existent. 

Vente  Gérard  (18û3),  six  pièces  de  la  suite,  37  fr. 

(1)  Mariette  énunière  très-exactement  cette  suite  dans  ses  notes 
sur  Caraglio,  éparses  dans  plusieurs  volumes  des  Archives  de  l'Art 
français. 

(2)  Bartsch  n'en  a  connu  que  quinze. 


—  61   — 

7  —  Les  travaux  d'Hercule.  Suite  de  six  pièces; 
d'après  le  maître  Roux. 

8  —  Les  Muses  et  les  Filles  de  Pierus  sur  le  Mont- 
Parnasse  en  présence  d'Apollon  et  des  autres  Divi- 
nités qui  président  aux  sciences.  D'après  maître 
Roux  (i). 

1"  Élal  avant  la  relouche  entière  d'Énée  Vico  (2).  — Ventes  Denon, 
13  fr.  50  cent.;  —  Tiepolo  (18Zi5),  iU  fr. 

9  —  L'Assemblée  des  Dieux.  D'après  Raphaël. 

1"  Etat  avant  la  retouche  de  Michel  Lucchèsc.  —  Vente  Tealdo 
(1859),  2Zi  fr. 

ir.  —  On  lit  au  bas  :  M.  L.  cum  priuilegio  Raphaël  Vrb. 

10  —  La  Bataille  au  bouclier.  Sur  la  lance,  au- 
dessous  du  bouclier  est  écrit  ri.  jacobvs  ver.  f. 
«  Cette  estampe,  dit  Bartsch,  est  une  des  plus  consi- 
dérables de  l'œuvre  de  Caraglio,  et  une  des  plus  par- 
faites qu'il  ait  exécutées  d'après  Raphaël.  » 

Ventes  Denon  (1826),  /il  fr.  50  cent.;  —  Buckingham  (183Zi), 
1  hv.  sterl.;  —  H.  de  L.  (La  Salle,  1856),  33  fr.;  —  Tealdo  (1859), 
17  fr.  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena,  1861),  15  fr.;  —  Marshall  (186Zi), 
16  sch. 

11  —  La  Fureur.  Représentée  par  un  homme  nu, 
presque  décharné,  dont  les  cheveux  se  dressent  et 
les  yeux  roulent,  et  semble  pousser  des  cris.  Pièce 
sans  marque. 


(1)  Cette  composition  a  aussi  été  attribuée  à  Perin  del  Vaga. 

(2)  Barlsch  dit:  «La  planche  de  cette  pièce  ayant  été  entièrement 
usée,  Enée  Vico  l'a  regravée  de  façon  qu'on  peut  la  regarder  comme 
son  propre  ouvrage.  » 


—  62  — 

Ventes  R.  D.  (3  avril  18/i3),  31  fr.  50  cent.;  —  Férol  (1859), 
12  fr. 

12  —  Le  Carnage.  Représenté  par  une  femme  de- 
bout, tenant  de  la  main  gauche  une  épée  et  ayant  un 
oiseau  de  proie  perché  sur  la  main  droite  ;  un  lion, 
derrière  elle,  montre  les  dents.  Pièce  sans  marque. 

Ventes  Dehors,  3li  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  52  fr. 

13  —  L'Enlèvement  des  Sabines.  D'après  Baccio 
Bandinelli.  Cette  estampe  n'a  pas  été  achevée  par  Ca- 
ragiio,  à  qui  elle  est  attribuée  par  Vasari  qui  la  dit 
d'après  maître  Roux  ;  elle  a  été  terminée  par  un  ano- 
nyme médiocre. 

Vente  Montval  (1827),  16  fr, 

14  —  Énée  sauvant  son  père  Anchise.  Ce  groupe 
est  tiré  de  l'Incendie  del  Borgo ,  peinte  par  Raphaël 
au  Vatican. 

Ventes  Masterman  Sikes  (182/i),  avec  la  Bataille  au  bouclier  et 
Diogène,  d'après  Le  Parmesan;  les  trois  pièces,  2  liv.  17  sch.;  — 
Tealdo,  seulement  Enée  et  Anchise,  18  fr. 

15  —  Alexandre  et  Roxelane.  D'après  Raphaël.  Il 
y  a  une  copie  en  contre-partie;  dans  le  bas,  huit 
vers  italiens  :  Ecco  Rossane  bella,  etc. 

Vente  S.  Woodburn  (185Zi),  6  liv.  6  sch. 

16  —  Pierre  Aretin  (1).  Planche  de  forme  ovale. 

V  Etat  avant  le  monogramme  et  où  les  lettres  sont  grises.  — 
Vente  R.  D.  (9  avril  1853),  6  fr. 


(1)  Cet  auteur  cite,  dans  sa  Cortigiana,  Garaglio  comme  le  plus 
habile  graveur  au  hurin  depuis  Marc-Antoine. 


—  6a  - 

11^,  avec  le  monogramme  et  la  lellre  remplie.  —  Vente  Uochoux 
(13  janvier  1862)...? 

17  —  Ixion  {Bartsch,  appendice)  embrassant  un 
nuage  qui  avait  la  forme  de  Junon  ;  dans  le  bas,  une 
petite  planche  accessoire  contenant  des  vers  latins. 
«  Cette  estampe,  dit  Bartsch,  est  gravée  dans  une 
manière  qui  approche  de  celle  de  Caraglio.  D'après 
un  dessin  qui  pourrait  être  de  Perin  del  Vaga  (1) . 

Ventes  H.  de  L.  (La  Salle),  81  fr.;  —  H.  D.  (Dreux,  1861),  52  fr. 

18  — Madone  avec  l'Enfant  Jésus,  sainte  Anne, 
saint  Sébastien  et  saint  Roch  ;  on  lit  :  lo  jacobvs  ve- 
RONENSïs  E.  Pièce  rare  non  mentionnée. 

Yeuies  Masterman  Sikes,  17  sch,;  —  Docteur  Wellesley  (1862)...? 

GARAVAGE  (Michel-Ange- Amerighi  ou  Morigi  dit  LE) 

PEINTRE   d'histoire. 

Né  au  bourg  de  Garavagio,  dans  le  Milanais,  en  1569;  mort  à 
Porto-Ercole,  en  1609.  On  lui  attribue  les  deux  pièces  suivantes, 
gravées  à  l'eau-forte  (2). 

1  —  Reniement  de  saint  Pierre.  Trois  ligures  à 
mi-corps;  au  liant,  à  gauche  de  l'estampe,  on  lit  : 
CaravagioF.  Borna,  1603;  P.  en  L. 

Vente  Masterman  Sikes,  1  liv.  sterl.  6  sch. 


(1)  Dans  le  catalogue  de  la  vente  H.  de  L.,  il  est  dit  :  «  Cette 
belle  pièce,  que  nous  croyons  plutôt  gravée  d'après  un  dessin  de 
Michel-Ange,  etc.  » 

(2)  Entre  les  graveurs  qui  se  faisaient  les  sectateurs  du  Caravage, 
le  Français  Fatoure,  de  l'Ecole  de  Dubreuil,  est  celui  qui  paraît  rap- 
peler le  mieux  cet  essai  vigoureux  du  maître.  Renouvier  (Types, 
xvi<=  siècle,  page  51). 


—  64  — 

9  —  Incrédulité  de  saint  Thomas.  P.  en  L. 

Ic  Etat  avant  les  retouches,  avant  l'inscription  changée  et  avant 
l'adresse  de  Robillard. 

3  __  Saint  Gérôme.  Pièce  citée  dans  le  catalogue 
de  la  collection  Paignon-Dijonval. 

—  On  a  beaucoup  gravé  d'après  le  Caravage.  Les 
meilleurs  graveurs  sont  :  Bause,  Basan,  Bloëmaert,  * 
Falk,  Soutman,  Tliomassin,  Yolpato,  Vorster- 
man,  etc.  Plusieurs  de  ces  estampes  font  partie  des 
Cabinets  Rheinst,  Crozat,  comte  de  Brulh,  Recueil 
Boydell,  Galeries  de  Dresde  et  du  Palais-Royal.  Voyez 
Heinecken,  Huber  et  Rost  (III,  238)  et  Le  Blanc, 

GARBONI  (Matteo) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Travaillait  à  Florence,  à  la  fin  du  xviii*  siècle  ;  il  était  élève  de 
C.  Lasinio.  Il  a  gravé  les  bas-reliefs  de  Jean  de  Bologne  et  de  Lau- 
rent Ohiberti,  et  aussi  onze  planches  d'après  divers  maîtres  Floren- 
tins, pour  l'ouvrage  Etruria  Pitricce  (Florence,  1791,  2  vol.  in-fol.). 
Voyez  Le  Blanc. 

CARDON  (Antoine-Alexandre-Joseph) 

GRAVEUR  A  l'EAU-FORTE  ET  AU  BURIN. 

M  à  Bruxelles,  en  1739.  Il  a  gravé  vers  1766  pour  les  antiquités 
étrusques  et  romaines  du  Cabinet  Hamilton.  A  Naples,  il  grava  aussi 
diverses  vues  d'Italie,  et,  en  France,  d'après  Watteau  et  autres 
maîtres.  Voyez  Huber  ei  Rost  (VI,  335)  et  Le  Blanc. 

1  —  Signature  du  contrat  de  la  noce  de  village. 
D'après  Watteau. 

Ventes  Devèze,  50  fr.;  —  M.  S.,  par  Vignères  (l*'  décembre  1856), 
30  fr. 


—  66  — 

2  —  Le  Bain  rustique.  D'après  Watteau.  Tableau 
du  Cabinet  du  duc  d'Aremberg. 

Ventes  Devèzc  (avec  le  Bain,  par  Picot,  d'après  Watteau),   28  Ir.; 

—  par  Vignères  (1"  décembre  1856),  15  fr.;  —  par  le  Même  (11  avril 
1.859),  2Zi  fr. 

—  Cardon  a  encore  gravé  divers  portraits  dont  : 
ceux  du  Prince  de  Galles,  en  1766;  de  Joseph  II, 
1787  ;  du  chevalier  Verhulst,  peintre,  et  autres. 

GARDON  (Antoine) 

GRAVEUR    AU   BURIN    ET    AU    POINTILLÉ. 

Né  à  Bruxelles,  en  1772;  élève  de  son  père.  A  travaillé  à  Bruxelles, 
à  Paris  et  à  Londres  où  il  vivait  encore  en  1812.  Voyez  Le  Blanc  (1). 

1  —  La  Descente  des  Anglais  en  Egypte,  le  8  mars 
1801.  —  Bataille  d'Alexandrie,  le  21  mars  1801. 

—  Trophée  à  la  mémoire  des  généraux  anglais.  Ces 
ti^ois  pièces ,  épreuves  lettres  grises. 

Vente  BouUe  (1831)  ;  ces  trois  estampes,  68  fr. 

2  —  L'Enlèvement  de  Ganimède.  D'après  Rem- 
brandt. 

Vente  M.,  par  Regnault-Delalande,  une  épreuve  avant  la  lettre, 
5  Ir.  50  cent. 

3  —  Assaut  et  prise  de  Seringapatam  et  reddition 
des  tîls  du  sultan  Tipoosaïb.  Ces  deux  estampes  gra- 
vées par  Cardon  (2).  D'après  Singleton. 

(1)  Le  Blanc  cite  encore  deux  artistes  du  nom  de  Cardon  qui  ont 
gravé  pour  divers  ouvrages. 

(2)  Les  deux  autres  estampes,  complélant  celte  suite  de  l'Histoire 
de  Tipoosaïb,  sont  gravées  par  Schiavonetli,  d'après  Singleton.  Il 
y  a  de  cette  suite  des  épreuves  lellres  grises  et  aussi  de  coloriées. 

n  (est.)  5 


--  66  — 

4  —  Les  Cris  de  Londres.  Suile  de  huit  pièces. 
D'après  Wheatley. 

5  —  Portrait  de  madame  Récaaiier.  D'après  Cos- 

Avay,  en  1804. 

Ventes  par  Vignères  (15  décembre  1856),  15  fr.;  —  Le  Même 
(3  mai  1858),  20  fr.;  —  Le  Même  (17  décembre  1860),  18  fr.;  — 
Le  Même  (Zi  février  1861),  9  fr.  50.  —  M.  T.,  par  Rochoux  (19  jan- 
vier 1863)...? 

6  —  Gaston  de  Foix.  D'après  le  Giorgion  ;  colorié 
à  l'imitation  du  Tableau. 

Vente  Busche,  8  fr.  50  cent. 

7  —  Portrait  du  Prince  Charles  de  Ligne  (1). 
D'après  C.  Leclercq. 

Vente  A.,  par  Le  Blanc  (28  décembre  1858),  3  fr. 

8  —  Le  Duc  d'Enghien,  fusillé  dans  les  fossés  de 
Vincennes,  d'après  Villiers. 

Vente  du  comte  V.  V.  (2Zi  mai  1831),  à  Bruxelles...? 

—  Cardon  a  encore  gravé  d'après  Mallet,  Rem- 
brandt, P. -P.  Rubens,  Wouvermans,  Slothard  et 
autres  artistes  anglais,  et  divers  portraits,  de  1800  à 
1812. 

CARICATURE 

Ce  mot,  dit  Watelet  (Dictionnaire  des  Arts,  I,  309),  est  absolument 
du  langage  de  Tart,  mais  nous  l'avons  emprunté  du  terme  italien  : 
Caricatura,  dont  on  n'a  changé  que  la  terminaison.  A  la  suite  de  cet 
exposé,  il  donne  la  signification  du  mot  et  son  application  aux  Beaux- 
Arts.  Voyez  aussi  l'ouvrage  de  M.  Champfleury  (Histoire  de  la  Carica- 


(1)  Grand  amateur  de  dessin,  le  catalogue  de  sa  collection  (1  vol. 
in-8"  de  /|60  pages),  a  été  publié  à  Vienne,  en  179/i. 


—  07  — 

tiire  antique  et  moderne.  Paris,  1865,  2  vol.  ornés  de  planches).  Les 
ouvrages,  ou  catalogues,  ou  estampes  satyriques  et  burlesques  du 
domaine  de  la  caricature  sont  :  Musée  de  la  Caricature  en  France  ou 
Histoire  pittoresque  de  la  Satyre,  de  la  Malice  et  de  la  Gaîté  fran- 
çaise. Cet  ouvrage  est  une  reproduction  en  fac-similé  d'anciennes 
gravures  du  xvii»  au  xviii^  siècle.  Paris,  1835,  3  vol.  in-Zi".  L'His- 
toire de  France  et  des  Français,  par  Henin,  10  vol.  in-S».  Histoire  de 
l'Art  pendant  la  Révolution,  par  J.  Renouvier.  Les  catalogues  Bru- 
zard  (1839),  d'HenneviUe  (1858),  de  Latterade  (1858). 

1  —  Recueil  curieux  de  caricatures  anciennes  et 
modernes,  classées  alphabétiquement  d'après  les 
vices,  les  ridicules,  l'âge  et  les  états  de  la  vie,  les 
professions  industrielles,  les  sciences,  les  arts,  les 
événements  politiques  et  singuliers.  Cette  collection 
se  compose  de  3,700  pièces  gravées  et  lithographiées, 
renfermées  dans  douze  cartons. 

Vente  Bruzard  {iSS9),  555  fr.,  à  M.  Latterade. 

2  —  Collection  de  caricatures  politiques  sur  les 
événements  de  l'Empire  et  de  la  Restauration,  de 
i 814  à  1815.  Ce  recueil  de  730  pièces,  classées  avec 
soin  avec  notes  historiques,  par  M.  Desetangs,  porte 
en  tête  l'indication  suivante  :  Histoire  de  Napoléon 
Bonaparte  et  de  la  Restauration,  écrite  uniquement 
par  des  caricatures  ou  des  estampes  de  circonstance 
et  formant  une  collection  que  nulle  bibliotlièque,  nul 
prince,  nul  particulier  ne  pourraient  posséder,  quel- 
ques recherches  et  quelques  sommes  qu'ils  employas- 
sent pour  se  les  procurer;  c'est  absolument  le  seul 
exemplaire  qui  existe. 

Vente  Desetmig  (26  mai  18/i7)^  500  fr.,  à  M.  Hollinguer, banquier, 
qui  possède  une  collection  considérable  de  caricatures. 


—  G8  — 
CARLEVARIS  dit  ZENOBIO  (Lucas) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

M  à  Udine,  en  1665;  mort  à  Venise,  en  1728  (1).  Il  excellail  à 
peindre  en  pelil  des  paysages  et  marines,  et  il  a  gravé  à  Teau-forte  les 
plus  beaux  monuments  de  Venise,  qu'il  a  publiés  en  100  planches,  en 
1705,  sous  le  litre  :  le  Fabriche  e  Vedute  di  Venitia,  designate  et 
intagliate  da  Lucas  Cov.^  in  Venezia  ;  101  planches.  Chacune  des 
planches  de  ce  recueil  porte  l'indication  de  l'architecte  qui  a  cons- 
truit le  monument  qu'elle  représente.  Voyez  Huher  et  Rost  (IV,  85) 
et  Le  Blanc. 

1  —  Un  Exemplaire  du  Recueil  des  Fabriques  de 
Venise. 

\Gn[e.s  Bouchardon  (1762),  30  liv.;  —  Devèz-e  (1855),  38  fr.;  — 
Joyant  (1855),  25  fr. 

GARLONE  ou  GARLONI  (Carlo) 
peintre  et  graveur  a  l'eau-forte. 

Né  à  Scaria,  près  de  Como,  en  1686;  mort  en  1775.  A  travaillé  en 
Italie  et  en  diverses  villes  d'Allemagne  où  il  a  peint  à  fresques.  Il  a 
gravé  à  l'eau-forte  sur  ses  compositions,  et  ses  estampes  sont  mar- 
quées :  C.  Carlone  inv.  et  fecil.  Voyez  Gaspard  Fuesslin  (Vie  des 
meilleurs  Artistes  de  la  Suisse),  Govi,  Huber  et  Rost  (IV,  117). 

GARLONI  (Marco) 
peintre    et    graveur    a    l'eau-forte. 

M  à  Uome,  en  17Zi2;  mort  vers  la  lin  du  xviii*  siècle.  Il  a  gravé 
pour  divers  ouvrages,  de  176/i  à  1780,  tels  que  :  Vestigia  dclla  ferma 

(1)  Selon  Marielle  (A.  B.,  I,  305),  âgé  de  6U  ans;  il  enseignait  à 
Venise  les  mathématiques  qui  servent  d'introduction  au  dessin  et  à  la 
perspective  ;  lui-même,  il  peignait  des  vues  et  des  morceaux  d'archi- 
leclure  avec  distinction.  Comme  il  vivait  sous  la  protection  de  la  fa- 
mille/.enobio,  on  rap|)elail  communément  Luca  di  (.à  Zenolno. 


—  69  — 

Tito...  Ronia,  177G,  lu-lol.  de  61  pi.  (1).  On  y  joint  un  texte,  par 
l'abbé  Josepb  Carlelli  (un  exemplaire,  vente  P.  D.,  29  avril  1860, 
60  l'r.).  —  Museo  Pio  Clementino,  etc.  —  Bains  de  Constantin,  1780, 
12  pi.  Bas-reliefs  en  terre  cuite  coloriée  trouvés  à  Veletri  (1785), 
sept  planches  coloriées;  —  et  aussi  des  planches  pour  l'Iconographie 
de  César  Ripa  (176Zj),  5  vol.  in-Zi".  Voyez  Iluber  et  Uost  (IV,  2Zi2), 
Le  Blanc  et  le  Manuel  du  Libraire,  par  Brunet. 


CARLOS  ou  GAROLUS,  Roi  d'Espagne  (Don) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR   AMATEUR. 

A  gravé  un  portrait  en  pied  de  Tomaso  AnielU  dit  Masaniello,  pê- 
clieur  d'Amalfi.  —  Vente  Camberlyn  (1865),  9  fr. 

GARMONA  (Emanuel  ou  Manuel-Salvador) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR   AU    BURIN. 

Mé  à  Madrid,  en  1730;  mort  dans  la  môme  ville,  en  1807.  A  tra- 
vaillé à  Paris  et  à  Madrid;  H  est  élève  de  Gh.  Dupuis,  et  fut  reçu  de 
l'Académie  en  1761,  sur  les  portraits  de  Boucher  et  de  Collin  de  Ver- 
mont,  peintres,  d'après  Boslin  (les  planches  sont  à  la  Chalcographie  du 
Louvre).  Carmona  a  gravé,  de  1755  à  178/i,  d'après  Pierre,  Coypel, 
Eisen,  Gonzalès,  Van  Loo,  Murillo,  Ilaph.  Mengs,  Loir,  Velasquez, 
Guerchin,  Van  Dyck  ;  les  Fasles  de  Charles  III,  roi  d'Espagne,  d'après 
Solimène.  Divers  portraits,  dont  ceux  du  duc  de  Broglie,  de  II.  Mengs, 
Odieuvre,  peintres;  Charles  III,  roi  d'Espagne;  le  portrait  de  Cer* 
vantes,  et  plusieurs  planches  pour  une  édition  ae  Don  Quichotte,  etc. 
Voyez  Huber  et  Rod  (IV,  226);  Le  Blanc,  qui  décrit  27  estampes,  et 
le  catalogue  Paignon-Dijonval. 

1  —  Portrait  du  père  et  de  la  mère  de  (Carmona, 
dessiné  et  gravé  par  lui,  en  1780. 

Vente  par  Vignères  (17  décembre  1860),  U  li.  50  cent. 


(1)  On  trouve  des  épreuves  de  cette  suite,  coloriées  à  la  gouache 
avec  beaucoup  de  soin. 


—  70  — 

2  —  Portrait  de  Boucher,    peintre  du  roi,  gravé 

d'après  Roslin. 

1"  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  pav  Rochoux  (7  mars  186Zi),  21  fr. 
1[%  avec  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (6  avril  1857),  7  fr.  50  c. 

3  —  L'Enfant  de  Rubens.  Il  est  assis  dans  un  fau- 
teuil. Gravé  d'après  Rubens. 

I"  Etat  (rare)  avant  les  armes  et  avant  la  dédicare  au  prince  de 
Monaco  qui  possédait  le  tableau.  —  Vente  George  Smith  (1861),  1  liv. 
2  scli.;  —  Camberhjn,  26  fr. 

4  —  La  Vierge  avec  l'Enfant  Jésus.  Gravé  d'après 
A.  Van  Dyck. 

I"  Etat  avant  la  draperie  sur  TEnfant  Jésus.  —  Vente  Cayeux 
(1769),  8  liv.  19  sous. 

5 —  Noli  me  tangere.  Jésus  et  la  Madeleine.  Gravé 
d'après  Carie  Van  Loo  (1). 

G  —  Les  Amusements  de  la  Jeunesse.  Deux  es- 
lampes  gravées  d'après  Eisen. 
1er  j7{ai  avant  la  lettre. 

GARMONTELLE  (Louis-Carogis  de) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE,    LITTÉRATEUR    (2)    ET 

AMATEUR. 

Cet  artiste,  qui  était  lecteur  du  duc  d'Orléans  (voyez  Renouvier, 
Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution)  est  né  à  Paris,  le  25  août 
1717,  et  mort  dans  la  même  ville,  le  26  décembre  1806.  H  a  gravé 
six  portraits  à  Teau-forte,  dont  la  Bouquetière  d'après  Boucher,  que 
décrit  M.  de  Baudicour  (P.  G.  F.,  Il,  1Ù3);  cinq  sont  marqués   de 

(1)  Le  tableau  a  été  vendu  600  livres,  chez  de  Cayeux,  en  1769. 

(2)  On  a  de  lui  des  proverbes  dramatiques  et  des  comédies  de 

société. 


—  71  — 

Carmontelle  delin,  et  scalp.  On  a  gravé  plus  de  30  estampes  d'apiôs 
ses  dessins,  principalement  de  Lafosse.  Une  partie  de  l'œuvre  gravée 
de  Carmontelle,  en  18  pièces,  a  produit,  à  la  vente  Devèze,  165  fr. 
25  c.  Il  y  a  encore  une  suite  de  18  planches  in-folio,  représentant  les 
Jardins  de  Monceaux,  gravés  d'après  les  dessins  de  Carmontelle. 
Un  exemplaire,  vente  par  ïross  (3  novembre  1865),  73  fr. 

1  —  Le  Duc  d'Orléans  et  son  Fils  (1),  dans  une 
salle  de  billard.  A  gauche,  sous  le  trait  carré,  on  lit  : 
L.  C.  de  Carmontelle,  1759. 

Vente  R.  D.  {li  décembre  185Zi),  10  fr.;  —  Devèze,  llx  fr. 


GARON  (Jean-Louis-Toussaint) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1790;  mort  dans  la  même  ville,  en  1832.  Sa  vente  a 
eu  lieu  après  son  décès,  le  19  novembre  de  la  même  année,  il  a  beau- 
coup travaillé  pour  la  librairie  et  a  gravé  nombre  de  vignettes  pour 
divers  ouvrages,  d'après  les  dessins  de  Desenne,  Deveria,  etc.,  et 
pour  la  Société  des  Amis  des  Arts  :  le  Lévite  d'Ephraïm,  d'après 
Couder,  et  la  Famille  malheureuse,  d'après  Prud'hon  (2).  Caron  était 
élève  de  Coiny  et  Regnault  pour  le  dessin,  et  de  Lignon  pour  la 
gravure.  Voyez  Gahet. 

GARON  (Auglphe-Alexandre-Joseph) 

GRAVEUR. 

Né  à  Lille,  en  1797  ;  élève  de  Lair  et  de  Bervic.  Il  a  gravé  pour 
l'Iconographie  de  Visconti,  d'après  les  dessins  de  Oranger,  des  vi- 
gnettes d'après  Desenne;  la  Duchesse  de  Berry,  d'après  Gérard  et 
d'après  Vinchon,  etc.  Voyez  Gabet  et  Le  Blanc, 

(1)  Ce  dernier  est  le  prince  qui,  à  la  Révolution,  prit  le  nom  de 
Louis-Philippe-Joseph-Égalité. 

(2)  Ce  tableau  était  chez  la  duchesse  de  Berry  ;  il  a  été  vendu,  en 
1865,  à  la  vente  de  la  collection  de  cette  princesse. 


—  72  — 

1  —  Marguerite  sortant  de  l'Eglise,   d'après  Ary 

Scheffer. 

I"  Etat  avant  toutes  lettres.  —  Vente  par  Clément  (23  février 
186Zi),  38  fr. 

2  —  Le  Christ  au  Jardin  des  Oliviers,  d'après  Ary 

Scheffer. 

I"  Etat  avant  toutes  lettres.  —  Vente  par  Clément  (23  février 
186Zi),  39  fr. 

G  ARPENTER  (M.  William-Hookham) 

GRAVEUR   AMATEUR   (CONTEMPORAIN). 

Cet  amateur,  qui  est  aussi  directeur  du  British  Muséum,  a  publié 
un  excellent  livre  rempli  de  documents  et  lettres  de  Rubens  et  de 
Van  Dyck,  avec  le  catalogue  des  eaux  fortes  de  ce  dernier;  ce  livre 
in-Zi°,  publié  à  Londres  en  iShà,  a  été  traduit  en  français  par  Louis 
Tlymans,  et  publié  à  Bruxelles  en  1845  (1  vol.  in-/io),  oi-né  des  por- 
traits réunis  de  Rubens  et  Van  Dyck  et  d'un  fac-similé  de  l'écriture 
de  Van  Dyck. 

GARPI  (Lgo  da) 

PEINTRE,    DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    EN    CLAIR-OBSCUR. 

Ce  maître  descendait  de  la  famille  des  comtes  de  Panico,  de  Bo- 
logne. On  ne  sait  pas,  au  juste,  quelle  est  l'année  de  sa  naissance, 
que  l'on  place  vers  1Z|80.  H  se  rendit  à  Venise,  entre  les  années  1506- 
1509,  où  il  séjourna  jusqu'en  1516,  année  où  il  demanda  au  Sénat  de 
cette  ville,  de  lui  assurer  un  privilège  pour  l'invention  de  sa  gravure 
en  clair-obscur  (1).  Il  a,  dit  Dartseh  (XII,  11),  le  mérite  d'avoir  été  le 
premier  graveur  en  clair-obscur  de  l'Italie,  et  il  a  celui  particulier 
d'avoir  inventé  ceux  faits  avec  trois  ou  quatre  planches.  Plusieurs 
de  ces  pièces  sont  marquées  de  son  nom,  mais  il  n'y  en  a  que  deux 


(1)  Dans  cette  supplique,  il  se  dit  fort  âgé;  si  l'on  lient  compte  de 
ce  passage,  il  faudrait  reporter  la  date  de  sa  naissance  vers  lii50. 
{Passavant,  VI,  206.) 


—  73  — 

qui  portent  une  date  tic  1518.  Ugo  da  Garpi  se  rendit  ù  Rome  où  il 
exécuta  des  clairs-obscurs  d'après  Raphaël  (1),  dont  un  est  daté  de 
cette  ville,  en  1518;  c'est  à  cette  date  qu'il  eut  un  privilège  de 
Léon  X,  pape.  Un  ouvrage  de  calligraphie,  dont  les  planches  sont 
devenues  très-rares,  a  été  publié  à  Rome  en  1523,  et,  selon  Gua- 
landi  (2),  ce  serait  à  cette  date,  le  20  juillet  1523  (3),  que  serait 
mort  notre  artiste.  Voyez  Tiraboschi  et  Zanetti  (Premier  Siècle  de  la 
Chalcographie). 

t  —  Christ  mort.  —  Copie  du  n°  37  de  l'œuvre  de 
Marc-Antoine.  Cette  estampe,  inconnue  à  Bartsch, 
est  citée  par  Passavant  (VI,  212). 

2  —  David  coupant  la  tête  de  Goliath,  d'après 
Raphaël  (4). 

Vente  B.  D.  (Delessert),  9  fr.  50  cent. 

3  —  Diogène.  On  lit  :  Francisgvs  Parmen.  Per 
Ugo  da  Carpi.  Suivant  Vasari,  Ugo  da  Carpi  n'a  rien 
fait  de  plus  heau  que  ce  clair-obscur  qui  est  de 
quatre  planches  (5). 

Ventes  B.  D.  (Delessert),  10  fr.;  —  Van  den  Zande,  23  fr, 

4  —  L'Envie  chassée  du  Temple  des  Muses,  d'a- 
près Balthazard  Peruzzi. 


l"  Etat  avant  la  retouche  dans  les  rehauts. 
(1858),  21  fr. 


Vente  Marlelli 


(1)  Huit  pièces  d'après  ce  maître.  Voyez  Bartsch  (XII,  207.) 

(2)  Di  Ugo  da  Carpi  e  dei  conte  da  Panico.  Memorie  e  note^  etc. 
Bologna,  185/i. 

(3)  Mariette  (A.  B.,  I,  307),  dans  un  long  article  sur  Hugo  da 
Carpi  et  les  clairs-obscurs,  cite  une  édition  de  ce  livre,  avec  la  date 
de  1535. 

{k)  Il  y  a  une  estampe  de  Marc-Antoine  de  cotte  composition. 

(5)  Caraglio  a  grave  ce  même  sujet. 


74 


GARPIONI  (Jules) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR  A   l'EAU-FORTE. 

Né  à  Venise,  en  1611  :  mort  à  Vérone,  en  167Zi  ;  élève  d' Alexandre 
Varotari.  Bartsch  (XX,  175)  décrit  26  pièces,  et  Le  Blanc,  27.  Ses 
eaux-fortes,  vantées  par  Mariette  pour  leur  esprit  et  leur  grâce,  rap- 
pellent le  faire  de  celles  de  Cantarini  dont  il  a  copié  une  estampe  ; 
plusieurs  sont  marquées  de  son  nom  :  Givl.  Carpioni  ven.  (Vénitien). 
Les  premières  épreuves  sont  avant  l'adresse  de  Matteo  Cadorin,  de 
Padoue,  auquel  appartenaient  les  planches. 

1  —  Jésus  au  Jardin  des  Oliviers. 

T''  Etat  avant  l'adresse  de  Gadorin  (1).  —  Vente  Molasse,  20  fr. 
II«,  avec  cette  adresse. 

111%  dans  la  marge,  une  inscription  qui  n'est  pas  aux  deux  premiers 
Etats. 

2  —  Hommage  du  petit  saint  Jean. 

1''  Etal.  —Ventes  H.  de  L.  (La  Salle),  11  fr.;  —Molasse,  U  fr.  50  c. 

3  —  Saint  Jérôme, 
Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  11  fr. 

—  A  la  vente  de  M.  Denon,  une  pièce  non  décrite, 
et  à  celle  de  M.  Robert-Dumesnil  (Londres,  4  mai 
1838),  il  y  en  avait  trois  que  ne  décrivait  pas  Bartsch. 

GARRAGHE  (Ludovico-Cârracci  dit  Louis) 
peintre  d'histoire  et  graveur  a  l'eau-forte. 

Né  à  Bologne,  en  1555  ;  mort  dans  la  même  ville,  en  1619;  élève 
de  Prospero  Fontana,  et,  plus  tard,  à  Florence,  de  Passignano. 
Après  avoir  étudié  les  plus  grands  maîtres,  à  Parme,  à  Mantoue  et  à 


(1)  Une  épreuve  de  cet  Etal  avec  l'Enlèvement  des  Sabines  de  Gi- 
mignani,  et  la  Présenlalion  au  Temple  de  P.  del  Po.  —  Vente  Mas- 
termnu  Sikes.  8  liv.  6  sch. 


—  75  — 

Venise,  il  relourna  à  Bologne  et  devint  le  chef  de  celte  célèbre  École 
dite  des  Carraclie.  Voyez  Bartscli  (XVllI,  23),  qui  décrit  cinq  pièces 
représentant  divers  sujets  de  Vierges,  qu'il  croit  les  seules  gravées 
par  ce  maître,  malgré  que  quelques  clialcographes  lui  en  aient  attri- 
bué huit.  Voyez  Heinecken  et  Le  Blanc. 

\  —  Trois  Sujets  de  Vierge  (les  ii°'  1,  2,  3  de 
Bartsch,  et  les  copies  des  n°'  2  et  3. 

Yenie  Prévost  (1809),  18  fr.  95  cent. 

2  —  L'OEuvre  en  cinq  pièces,  avec  plusieurs  co- 
pies, et  le  portrait  de  Louis  Carrache,  par  Canuti. 
Onze  pièces. 

Vente  Masterman  Sikes  (18'iZi),  en  cinq  lots,  3  Hv.  8  sch. 

3  —  La  Sainte  Vierge  aux  Anges. 

I"  Etat  avec  l'adresse  de  Pétri  Stefanoni  ex.  —  Vente  Van  den 
Zande,  avec  les  deux  du  IP  Etat,  avec  l'adresse  d'Orlandi  (i), 
et  du  III*  Etat  avec  l'adresse  de  Van  Aelst,  ili  fr.;  —  H.  de  L. 
(La  Salle),  18  fr.,  le  V'  Etat  seul. 

4  —  La  Vierge  de  Tan  1592. 

1^"^  Etat  avant  l'inscription  :  Pietro  Stefanoni  for.  —  Ventes  Denon 
(1826),  ilx  fr.;  —  H.  de  L.  (La Salle),  95  fr.;  —par  Rochoux  (7  mars 
186/i),  30  fr. 

5  —  La  Vierge  de  1604. 

Ventes  Robert-Dumesnil  (5  mai  1838,  à  Londres),  épreuve  du  Ca- 
binet Mariette,  1  liv.  5  sch.  (avec  une  preuve  de  la  Vierge  aux 
Anges);  la  première  seule  (la  même  épreuve),  H.  de  L.  (La  Salle), 
U'à  fr. 


6 


La  Vierge  lavant  du  linge.  Pièce  gravée  au 


burin  et  dédiée  au  sénateur  Lanibertini. 

Vente  Busche,  16  fr.  50  cent. 


(1)  Ce  IP  Etal,  vendu  10  fr.,  dx^iRevil,  en  1838. 


—  7G     - 
GARRAGHE  (Augustin) 

PEINTRE    d'histoire,    DE  PORTRAIT,    ET  CÉLÈBRE  GRAVEUR  AU   BURIN. 

Né  à  Bologne,  en  1558;  mort  à  Rome,  en  1601  (1).  Il  était  frère 
aîné  d'Annibal  et  cousin  germain  de  Louis  Carraclie.  Il  apprit,  dit 
Barlsch,  le  dessin  et  la  peinture  chez  Prospero  Fontana  ;  l'art  de 
modeler  chez  le  sculpteur  Mingati,  et  celui  de  faire  des  dessins  à  la 
plume  chez  Barthélémy  Passarotti.  Après  avoir  fait  des  progrès 
considérables  dans  la  profession  d'orfèvre,  qu'il  avait  d'abord  exercée, 
il  se  familiarisa  avec  l'art  de  manier  le  burin,  sous  la  direction  de 
Dominique  Tibaldi,  et  depuis,  à  ce  que  l'on  prétend,  chez  Corneille 
CORT...  Ce  même  auteur  (XVIIf,  35)  décrit  27/i  pièces,  gravées  de 
1570  à  1598,  et,  en  appendice,  10  autres,  et  un  livre  de  dessins  en 
36  planches  numérotées.  Le  Blanc  cite,  d'après  Bartsch^  271  pièces. 
Voyez  Hemecken  qui  cite  toutes  les  pièces  gravées  d'après  les  Car- 
raclie, et  une  appréciation  du  talent  d'Augustin,  par  Renouvier 
(Types,  etc..  xvi^  et  xvii*  siècles,  page  ûo). 

1  —  L'Adoration  des  Rois,  d'après  B.  Pei'uzzi. 
Grande  estampe  de  sept  feuilles. 

I"  Etat  avec  la  dédicace  à  Gabriel  Palaeoto,  on  1579,  et  avant  que 
le  nom  du  peintre  n'ait  été  eiïacé.— Vente  Potier  (1757),  100  liv.  (2). 

2  —  Jésus-Christ  montré  au  peuple,  d'après 
Le  Corrége  (3).  Dédié  à  Henri  Caelano,  en  1587. 
C'est  une  des  plus  belles  pièces  d'Augustin  Carraclie. 

Ventes  Potier,  136  liv.;  —  D'Argenville  (1766),  18  fr.  50  cent.  — 
Bourlat  de  Montredon,  liO  fr.;  —  Saint-Yves,  130  fr.;  — Buckingham, 
3  liv.  3  sch.,  —  Durand  (1821),  60  fr.;  —  Poygi,  17  fr.  50  c;  — 
Robert-Dumesnil  (1838),  3  liv.  3  sch.  ;  —  Chevalier  A.  D.,  de  Turin, 
27  fr.;  —  //.  de  L.  (La  Salle),  11  fr.  (4). 

(1)  Bartsch  dit  :  1557  et  1602. 

(2)  Il  y  avait  un  très-bel  œuvre  ^''Augustin  Carrache  dans  celle 
collection. 

(3)  Le  tableau  est  à  la  ISational  Callery,  h  Londres. 

(/i)  Il  y  avait  .'^G  pièces  d'Augustin  Carrache  dans  celte  collection 


'Â  —  Le  (a iicilix,  d'après  Paul  Véroiièse. 
Vente  //.  de  L.  (La  Salle),  26  fr. 

4  —  Le  grand  Crucifiement,  d'après  le  Tinloret, 

1789  (1). 

Ventes  du  duc  de  Tallard,  79  liv.;  —  Potier,  127  liv,;  —  Brochant, 
90  liv.;  —  Laroque,  60  liv.  (2);  —  Piandon  de  Boisset,  79  liv.  19  s.; 
—  Nourry,  97  liv.;  —  Ch.  de  Valois,  36  fr.;  —  Saint-Yves  (avec 
TApparition  de  la  Vierge  à  saint  Jérôme),  69  tV.;  —  Durand  (1821), 
130  fr.  (le  morceau  du  milieu  était  avant  la  lettre)  ;  —  Masterman 
Sikes  (avec  une  copie  par  Sadeler),  1  liv.  7  sch,  (3). 

5  —  Le  Christ  mort,  d'api^ès  Paul  Véronèse  (4). 
Belle  pièce,  gravée  par  Aug.  Car  radie. 

6  —  La  Sainte  Vierge  portant  entre  ses  bras  l'En- 
fant Jésus,  qui  tient  une  pomme  de  la  main  gauche. 
Cette  pièce  est  à  l'eau-forte;  c'est  la  seule  qu'Au- 
gustin ait  exécutée  de  celte  manière.  Il  y  a  une  copie 
trompeuse;  le  nom  Ag.  Ca,,  qui  est  dans  l'original, 
ne  s'y  trouve  pas. 

I**"  Etat  avant  l'adresse  de  Pietro  Stefononi. 

W,  avec  l'adresse.  —Ventes  H. de  L.  (La Salle),  60  fr. •^  —  Rochoux 
(7  mars  186Zi),  Zi3  fr. 


(1)  Le  tableau  est  peint  dans  une  des  chambres  de  l'école  de  Saint- 
Roch,  à  Venise. 

(2)  Cette  épreuve,  dit  le  catalogue,  vient  de  M.  Lucas,  qui  passe 
pour  avoir  eu  le  plus  bel  œuvre  connu  des  Carraclie. 

(3)  Il  y  avait  16/i  pièces  d'Augustin  Carrache  dans  cette  collection. 

(/i)  Le  tableau,  qui  a  été  gravé  dans  le  Recueil  Crozat,  faisait  partie 
de  ce  Cabinet;  il  est  aujourd'hui  au  musée  de  l'Hermitagc,  h  Saint- 
Pétersbourg. 


—  78  — 
7* —  La  Tentation   de  saint  Antoine,  d'après  le 
Tintoret.  Uicae  Bertelli  for.  Auno  1582. 

I"  Etat  avant  l'adresse  de  Giacomo  Franco.  —  Ventes  Mariette, 
21  liv.  (1);  -  H.  deL.  (Lasalle),  15  fr. 
11%  avec  l'adresse  de  Franco.  —  Vente  Busche,  26  fr.  50  cent. 

8  —  Saint  Jérôme,  un  genou  en  terre,  tenant  de 
la  main  droite  un  crucifix,  et,  de  la  gauche,  une 
pierre  (2).  . 

I"  Etat  avant  la  planche  terminée  par  Fr.  Bricci.  —  Ventes 
Buckingham,  2  liv.  15  sch.;  —  Marshall,  2  liv.  ifi  sch. 

Ile,  la  planche  terminée,  et  avec  les  inscriptions  :  Aiig.  Caracius 
faciehat,  P.  S.  F.,  et  une  dédicace  à  Pierre-Antoine  Prisco. 

I[l«,  la  planche  rognée  a  fait  disparaître  la  dédicace. 

9  —  Saint  Jérôme,  au(|uel  la  Sainte  Vierge  appa- 
laît  dans  les  airs,  portée  par  quatre  anges.  Dans  un 
livre  ouvert,  qui  se  voit  à  gauche,  au  bas.  on  lit  : 
Hoc  Jacobi  Tintoretti  ill.pict.,  etc.,  1588.  Cette  es- 
tampe est  une  des  principales  d'Augustin  Carrache. 

I"  Etal  avant  les  mois  :  cum  priuilegio,  placés  an-dessous  du  livre 
et  avant  l'adresse  de  Bmccio/i.  — Ventes  Potier  (1857),  ZiO  liv.;  — 
Brochant,  UO  liv.;  —  Mariette  (V  vente),  78  liv.;  —  Le  Même 
(2e  vente),  67  liv.;  —  Durand  (1821),  60  fr.;  —  Debois,  30  fr.;  — 
//.  de  L.  (La  Salle),  185  fr.;  —  Alfred  Harford  (30  mars  1857,  à 
Londres)...?  -  Marshall,  IZi  sch. 


(1)  Il  y  avait  dans  celle  vente  un  œuvre  des  trois  Carrache,  en  plus 
de  ZiOO  pièces,  par  et  d'après  eux,  vendu,  en  21  lots,  l,00/i  liv. 

(2)  Bartsch  dit  :  «  Celte  pièce  a  été  gravée  par  Aug.  Carrache  dans 
les  dernières  années  de  sa  vie.  C'est  grand  dommage  que  la  planche 
soit  restée  imparfaite  h  sa  mort,  car  il  n'avait  rien  fait  de  plus  beau, 
de  plus  terminé,  ni  de  gravé  avec  plus  de  franchise.  Louis  Carrache, 
après  sa  mort,  la  fit  terminer  sous  ses  yeuTC,  par  Fr.  Bricci,  à  qui 
Aug.  Carrache  avail  appris  Part  de  la  gravure.  > 


—  79  — 
10 —  Le  Martyre  de  sainte  Justine,  d'après  PanI 
Véronèse.  Àugu\  Car  fe.  Une  dédicace  au  doge  Gon- 
tarino,  par  Lucas  Bertelli,  en  1582.  Grande  estampe 
de  deux  feuilles. 

Ventes  Pofier,  36  liv.;  —  D'Argenville,  16liv.;  —  Mariette,  59  liv. 

19  sous  (avec  Enée  sauvant  Anchise.) 

H  —  La  Vierge,  saint  Jérôme  et  la  Madeleine, 
d'après  le  tableau  dit  le  Saint-Jérôme  du  Corrége, 
1586,  qui  est  à  Parme  (1). 

I"  Etat  très-rare.  —  Ventes  Potier,  36  liv.  5  sons;  —  Mariette 
(avec  une  autre  Vierge  avec  saint  Antoine  et  sainte  Catherine), 
79  liv.;  —  William  Esdaille  (ISZiO)...? 

11%  avec  l'adresse  de  Venatiis  Donati  Rascciotti  écrite  au-dessous 
de  l'année  1586.  —  Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  Zi9  fr. 

12  —  La  Sainte  Famille  avec  sainte  Catherine  et 
saint  Antoine,  d'après  Paul  Véronèse.  Les  lettres 
A.  G.  F.  sont  marquées  sur  la  roue  brisée  de  sainte 
Catherine.  Le  tableau  de  cette  estampe  est  à  Venise, 
dans  Téglise  Saint-François  de  la  Vigne. 

Y enies  Potier,  ZiSliv.;  —  Mariette  {V  vente),  79  liv.  19  sons. 

13  —  Le  Mariage  de  sainte  Catherine,  d'après 
Paul  Véronèse,  1586. 

1"  Etat  avant  les  mots  Pauli  Calliari  inuen..  Agostino  Caraci  fe. 
—  Ventes  Potier,  75  liv.;  —  D'Argenville,  30  liv.;  —  Van  den  Zande, 

20  fr.;  -  H.  de  L,  (La  Salle),  35  fr. 

14  —  Autre  Mariage   de   sainte    Catherine.    La 


(1)  Une  épreuve  unique  avant  la  lettre,  où  la  crinière  du  Lion 
n'est  pas  entièrement  terminée,  se  voit  dans  la  collection  du  duc  de 
Saxe  Tesclien. 


—  80  — 

vierge  est  entourée  d'un  grand  nombre  d'anges  qui 
font  de  la  musique.  Cette  estampe  a  été  gravée  d'a- 
près le  tableau  de  Paul  Véronèse,  qui  était  sur  le 
maître-autel  des  moines  de  Sainte-Catherine,  à  Ve- 
nise. 
Vente  D'Argenville,  ÛO  liv. 

15  — La  Vierge  ayant  su  ries  genoux  le  corps  mort 
de  Jésus-Christ,  d'après  Michel- Ange,  1579.  Cette 
estampe,  dit  Bartsch ,  est  une  des  plus  rares  de 
l'œuvre  d'Augustin  Carrache. 

Ventes  Visscher,  23  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  25  fr. 

16  —  La  Religion  recevant  les  Cordons  que  saint 
François  d'Assise  lui  apporte  du  ciel.  En  bas,  quatre 
vers  italiens,  et  Ago.  car.  for.  Bol.,  1586.  Il  y  a 
deux  copies  de  cette  estampe  ;  elles  ne  portent  pas  le 
nom  du  Carrache. 

Vente  du  duc  de  Tallard,  60  liv. 

17  —  Saint  François  en  extase,  d'après  Vanni  qui 

a  lui-même  gravé  cette  composition  à  l'eau-forte.  A 

droite  :  Car,  /e.,  1595. 

Ventes  du  citoyen  A.   (1797),  36  fr.;  —  Saint-Yves,  60  fr.;  — 
A.  U.  (amateur  belge),  20  tV.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  Zi7  fr. 

18  —  Saint  Jérôme,  d'après  Vanni. 
Vente  H.  de  L.  (Lasalle),  29  fr. 

19  —  Saint  François  recevant  les  stigmates.  A 
gauche,  on  lit  :  Agostino  Caracci  Forma,  liologna. 
1586. 


—  81   — 

1"  Etat  avant  l'adresse  de  Ph.  Thoniassin  et  l'adresse  de  Rossi  du 
m*  Etat.  —  Vente  Brochant,  60  liv.  (avec  une  estampe  :  Rachel, 
d'après  Calvart)  ;  —  H.de  L.  (La  Salle),  UO  fr. 

20  —  Énée  sauvant  son  père  Anchise  de  l'incen- 
die de  Troyes.  Ago.  Car.,  1595.  Cette  pièce,  dit 
Bartsch,  est  une  des  plus  fameuses  d'Augustin  Car- 
rache;  il  Ta  faite  dans  le  temps  de  sa  plus  grande 
force,  d'après  un  tableau  peint  pour  l'empei^eur 
Rodolphe  IL  Aujourd'hui  à  la  galerie  du  Belvédère, 
à  Vienne. 

Ventes  Mariette  {V  vente),  31  liv.;  —  Saint-Yves  (1801),  82  fr.; 

—  A.D.  (amateur  belge),  13  fr.;  -  H.  de  L  (La  Salle),  22  fr. 

21  —  Le  Vieillard  et  la  Couiiisane.  Dans  la  marge 
du  bas,  un  rébus.  11  y  a  une  copie;  on  la  reconnaît, 
en  ce  que  les  lettres  C.  L.  du  rébus  ont  été  omises. 

Ventes  Masterman  Sikes,  1  liv.  9  scb.  (avec  la  copie)  ;  —  Van  den 
Zande,  Ik  fr. 

22  —  Pan  dompté  par  l'Amour,  en  présence  de 
deux  nymphes  qui  sont  assises  à  droite,  1  599.  A.  C. 
in.  Charmante  pièce. 

Ventes  RevU  (1838),  21  fr.  50  cent.;  —  R.  D.  (Robert-Dumesnil), 
3  avril  18/i3,  31  fr.  50  cent.;  —  B.  D.  (Delessertj,  15  fr.  50  cent.;  — 
Van  den  Zande,  43  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  65  fr.;  —Férol,  Zil  fr.; 

—  par  Rochoux  (3  décembre  1860),  35  fr.;  —  Dreux  (1861),  olx  fr.; 

—  Molasse,  liS  fr.;  —  Camberlyn,  10  fr.  50  cent, 

23  —  Vénus  et  LAmour  dans  un  paysage.  Pièce 
de  l'invention  d'Augustin  ;  elle  est  sans  marque.  On 
lit  dans  la  marge  du  bas  :  Sine  Cerere  et  Baccho 
FRTGET  Venus. 

Vente  Masterman  Sikes,  1  liv.  1  scb. 

n  (est.)  6 


—  82  — 

24  —  Mercure  et  les  Grâces,  ei  Mars  renvoyé  par 
Minerve.  Ces  deux  estampes,  des  plus  belles  d'Au- 
gustin Carrache,  sont  gravées  d'après  les  tableaux  du 
Tintoret  qui  sont  à  Venise,  dans  le  palais  de  Saint- 
Marc  (1). 

Ventes  D'Argenville  (1766),  21  liv.;  —  Masierman  Sikes,  2  liv. 
3  scli.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  67  fr.;  —  par  Vignères  (8  mars  1858), 
22  fr.;  —  Férol,  26  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  2  sch. 

25  —  L'Amour  réciproque  et  les  Fruits  de  l'A- 
mour. Dans  la  marge  du  bas,  à  chaque  morceau, 
deux  distiques  italiens,  composés  par  Augustin  Car- 
rache, et  qui  commencent  ainsi  :  Del  reciproco 
Amor...  et  come  la  palma^  etc.  (2). 

Ventes  Masierman  Sikes,  avec  deux  autres  sujets  analogues,  gravés 
dans  le  goût  d'Augustin,  par  un  anonyme  qui  peut  être  un  des  Sade- 
1ers,  2  liv.  7  sch.;  —  Durand  (1821),  50  fr.;  —  Marshall,  les  quatre 
mêmes,  13  liv.  10  sch.  (3). 

26  —  Les  petites  Pièces  lascives.  Suite  de  13  piè- 
ces en  hauteur;  elles  sont  rares  à  trouver  réunies,  et 
les  plus  rares  sont  celles  qui  sont  les  plus  libres. 

Ventes  Masierman  Sikes,  la  suite  complète,  7  liv.  17  sch.;  — 
/>.  G.  de  A,  (Arozaréna),  la  suite  moins  quatre,  en  huit  lots,  219  fr. 

27  —  Une  Femme  nue,  couchée  sur  un  lit,  près 
d'un  Satyre,  qui,  debout,  à  droite,  tient  un  plomb 


(1)  U  y  a  deux  Etals  du  sujet  de  Mars  renvoyé  par  Minerve.  Le  I«' 
porte  la  date  de  1589  supprimée  dans  le  II«  Etat. 

(2)  Dans  le  catalogue  Mariette,  ces  deux  estampes  sont  décrites 
sous  le  nom  du  Sujet  à  la  Rose  et  des  Culbuteurs  ;  ils  ont  été  vendus 
79  liv.  19  sous,  avec  trois  pièces  de  la  suite  des  Lascives. 

(3)  Dans  ce  catalogue,  les  deux  dernières  pièces  sont  attribuées  à 
Augustin  Carrache. 


i 


—  83  — 

attaché  à  une  corde,  ce  qui  a  fait  donner  à  cette 
pièce  le  nom  du  Sondeur  et  aussi  du  Satyre  maçon; 
elle  est  très-rare;  il  y  a  une  copie  du  même  sens. 

Veilles  jR.  D.  lUobert-Dumesnil,  ik  mai  1838,  à  Londres),  1  liv. 
16  sch.;  —   Van  den  ZandCy  /lO  fr. 

28  —  Ferdinand  de  Lorraine,  grand-duc  de  Tos- 
cane. Ce  morceau  fait  le  pendant  du  suivant;  on  y 
distingue  la  même  remarque. 

Vente  Marshall,  3  liv.  steri. 

29  —  Christine  de  Lorraine,  épouse  de  Ferdinand 

de  Lorraine. 

I"  Etat  avant  que  la  bande,  chargée  de  trois  oiseaux  dans  l'écusson 
d'armes,  n'ait  été  supprimée. 
IV.  —  Vente  Vignères  (1^^  niars  1866),  l/i  Ir.  50  cent. 

30  —  Portrait  de  Henri  IV,  à  l'âge  de  43  ans.  On 
lit  au  bas  :  François  Biinel,  peintr.  en  Paris,  1595. 

31  —  Le  Pape  Innocent  IX.  Cette  estampe,  qui 
est  très-rare,  a  été  gravée  par  Augustin  dans  sa  plus 
grande  foixe. 

Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  59  fr. 

32  —  Jean  Sivel,  comédien. 
Même  vente,  9  Ir. 

33  —  Portrait  du  Titien  (1).  Dans  la  marge  du 
haut,  le  nom  du  personnage;  dans  la  marge  du  bas, 


(1)  Il  y  avait  dans  la  collection  Camherhjn  (1865,  ir  P.)  un  portrait 
du  Titien  de  la  plus  grande  rareté,  gravé  en  bois,  diaprés  ce  maître^ 
par  un  anonyme  ;  il  a  été  vendu  615  fr. 


—  84  — 

la  dédicace  au    doge    Caetano.   August.    Carratkis, 
1587.  Beau  portrait  (1). 

I"  Etat  avant  l'inscription  daus  la  marge  du  haut.  — Ventes  Potier, 
36  liv.;  —  Saint-Yves,  50  fr.  les  deux  Etats;  —  Rigal,  73  liv.  (avec 
la  Vierge  sur  un  Croissant,  n°  37  de  Barisch)  ;  —  Buckingham,  3  liv. 
10  sch.;  —  Revil  (1838),  210  fr.;  —  Duc  de  Rivoli  (1839),  129  fr. 
50  cent.;  —  Debois  (18A5),  165  fr.;  —  George  Smith,  esq.,  17  liv. 
10  sch.;  —  Maberly  (1851)...?  —  Arcidnto  (1862),  580  fr.;  — 
Marshall,  36  liv.  sterl.;  —  Camberlyn,  700  fr. 

IP.  —  Ventes  H.  de  L.  (I^a  Salle),  ZiO  fr.;  —  Rochoux  (3  décembre 
1860),  20  fr. 

34 —  Portrait  d'homme  anonyme,  à  mi-corps, 
vêtu  d'un  habit  doublé  de  fourrure.  Dans  un  ovale, 
placé  sur  le  devant  d'un  piédestal,  on  lit,  à  droite, 
dans  le  bas.  Agii.  Car.  Pièce  rare. 

Vente  par  Rochowx  (7  mars  186/i),  où  ce  portrait  était  dit  être  celui 
de  Paul  Veronèse,  52  fr. 

35  —  Les  estampes  pour  l'Histoire  de  Crémone, 
par  Antoine  Gampi,  en  1582.  Trois  titres  et  vingt- 
neuf  portraits  ovales,  dont  un  fort  beau  de  Phi- 
lippe II.  Le  livre  est  in-folio  et  c'est  la  première  édi- 
tion originale  (2). 

Vente  Potier,  les  29  portraits,  128  liv.;  —  Duc  de  La  Vallière,  le 
livre  relié  en  maroquin  rouge,  172  liv.  avec  le  portrait  de  Philippe  II 
au  verso  du  titre.  —  Sans  le  portrait  de  Philippe  II,  chez  Boutourlin, 
hS  fr.;  —  Robert-Dumesnil  {à  mai  1838),  37  portraits  et  titres,  1  liv. 
16  sch.  Voyez  Brunet  (tome  I,  V  P.,  page  536). 


(1)  Une  épreuve  unique,  avant  une  partie  des  tailles  du  fond, 
est  dans  la  collection  de  M.  Pelletier,  amateur  à  Paris. 

(2)  Il  y  a  une  édition  in-/i«  de  cet  ouvrage,  publiée  en  16/i5,  mais 
où  il  ne  se  trouve  que  neuf  portraits  de  la  suite  précédente. 


—  85  — 

36  —  Frontispice  pour  les  devises  des  Gelati  (1). 

1"  Etat  d'une  charmante  estampe.  —  Vente  H.  de  L.  (La  Salle), 
17  fr.  50  cent. 

37  — Livre  de  dessin  en  81  planclies,  gravées  sous 
la  conduite  d'Augustin  Carrache,  et  sur  ses  dessins, 
gravés  en  grande  partie  par  Lucas  Ciamberlano  et 
quelques-unes  par  Fr.  BriccL  Voyez  Bartsch. 

Vente  Potier  (2),  un  exemplaire  avec  des  épreuves  doubles  avec 
différences  (103  pièces),  260  liv. 

38  —  Augustin  Carrache  a  encore  gravé  une  série 
d'armoiries  de  familles  italiennes,  une  suite  de 
10  estampes  pour  la  Jérusalem  délivrée  du  Tasse. 
Quelques  frontispices  de  livres,  des  cartouches, 
lettres  grises,  et  un  éventail  dont  le  T'  État  est  avant 
le  nom  à'Aug.  Carrache.  Vendu  20  fr.  chez  le  mar- 
quis de  B...,  de  Florence,  1866. 


CARRACHE  (Annibal) 

PEINTRE    d'histoire    ET    DE    PORTRAIT,    GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE 

ET    AU    BURIN. 

Né  à  Bologne,  en  1560;  mort  le  15  juillet  1609;  élève  de  son  cou- 
sin Louis  Carrache.  Il  travailla  à  Parme  et  à  Venise  où  il  se  lia 
avec  Paul  Véronèse  et  le  Tintoret;  il  contribua  à  la  fondation  de 
l'école  qui  illustra  sa  famille  et  qui  porta  le  nom  de  l'Ecole  des  Gar- 


(1)  Celte  suite  se  compose  de  18  cartouches  et  se  trouve  dans  l'ou- 
vrage intitulé  :Jlime  de  Gli  Academici  Gelati  di  Bologna.  in  Bologna^ 
1597. 

(2)  Dans  le  bel  œuvre  d'Augustin  Carrache,  qui  se  trouvait  dans 
cette  collection,  il  est  cité  une  suite  de  10  pièces,  gravées  par  lui- 
même,  pour  une  Vie  des  Ducs  de  Milan,  publiée,  à  Venise,  par  le 
docteur  Scipion  Barbuo  Soncin,  l'an  157/i.  Bartsch  ne  cite  pas  cette 
suite,  et  nous  ne  l'avons  jamais  rencontrée. 


—  86  — 

rache,  d'où  sortirent  des  grands  niaîlres,  tels  que  le  Dominiquin,  Le 
Guide,  Le  Guerchin  et  tant  d'autres,  qui  firent  partie  de  l'Ecole 
Lombarde.  Voyez  Barlsch  (XVIII,  177)  qui  a  décrit  18  estampes 
d'Annibal  Carrache,  gravées  tant  au  burin  qu'à  l'eau-forte,  et  il  en 
cite  plusieurs  autres  qui   lui   sont  attribuées.  Le  Blanc,  qui  cite 

19  pièces  dans  son  Manuel  et  les  Copies,  dans  sa  brochure  :  Notice  sur 
quelques  Copies  trompeuses  d'Estampes  anciennes.  Brulliot  (I^""  vol., 
no  98)  cite  un  Saint-Jean-Baptiste  qu'il  attribue  à  ce  maître.  On  a 
beaucoup  gravé  d'après  les  Carrache.  On  trouve  leurs  œuvres  dans 
Ilelnecken  (Dictionnaire  des  Artistes),  et  dans  les  catalogues  Winckler 
(1803),  Paignon-Dijonval  (1810),  Birckenstock  (1811)  et  Baron  Aretin 
(1827). 

1  —  Suzanne  et  les  Vieillards.  Pièce  capitale  du 
maître. 

I"  Etat  avant  toute  lettre.  —  Ventes  BWrgenville  (1766),  30  liv. 
1  sou  ;  —  Huquier  (1772),  avec  une  épreuve  de  la  Madeleine  avant 
les  lettres  P.  S.  F.,  27  liv.;  —  Manette  (1775),  /i2  liv.;  —  Bourlat 
de  Montredon  (17781,  15  liv.;  —  Logttle  (1817),  avec  une  épreuve 
avec  la  lettre,  2/i  fr.;  —  Karcher  (182Zi),  les  deux  mêmes,  21  fr. 
50  cent.;  —  Denon  (1826),  51  fr.;  —  Burie:-,  de  Lille  (1827),  avec 
une  épreuve  avec  la  lettre,  70  fr.;  —  Bobert-BumcsnU,  à  Londres 
(1838),  1  liv.  11  sch.  6  den.;  —  Alger  (1836),  /lOfr.;  —  Duc  deh. 
(Rivoli),  1839,  /i8  fr.  50  c;  —  //.  de  L.  (La  Salle),  1856,  300  fr.  (1); 
—  Busche  (1857),  31  fr.  50  cent.;  —  par  Vi'jnères  (26  novembre 
1860),  71  fr.;  —  Molasse  (18^2),  2/i0  fr.;  c'est  l'épreuve  du  Cabinet 
De  La  Salle. 

11%  avec  la  lettre,  -mais  avatit  le  nom  du  Carraciie  sur  les  eaux.  — 
Ventes  D'ArgenviUe  (1766),  30  liv.  (2);  —  li  D.  (Uobert-Dumesnil), 

20  avril  185Zi,  13  fr.  50  cent.;  —  Van  den  lande  (1855),  18  fr.;  — 
De  laJarrielte  (1861),  épreuve  signée  de  Mariette,  21  fr.;  —  H.  T., 
par  Rochoux  (1863),  26  fr.;  —  par  Rochoux  (7  n.ars  1866),  35  ir. 


(1)  Cette  épreuve  a  été  vendue  un  prix  tout  exceptionnel,  eniaison 
de  sa  beauté,  de  la  réputation  du  cabinet  dont  elle  faisait  partie,  et  de 
l'exquise  urbanité  de  Tamateur  qui  le  possédait. 

(2)  Dans  cette  même  vente,  la  Nativité,  le  Couronnement  d'Épines, 
la  Vierge  à  l'Ecuolle,  \o  clirist  Caprarolo,  épreuves  en  I""  Etat, 
furent  vendus  ensemble  IS  liv. 


—  87  — 

2  —  L'Adoration  des  Bergers  (I).  Ou  lit  :  Annibal 
Carralins  fecit  et  imie. 

1"  Etal  avant  la  lettre.  —  Ventes  Huquier  (1772),  10  liv.  19  sous  ; 
--  Boulle  (1831),  32  fr.  95  cent.  —  H.  de  L,  (La  Salle,  1856),  59  fr.; 

—  Busche  (1857),  60  fr.;  —Molasse  (1862),  50  fr.;  —  par  Rochoux 
(7  mars  186/i),  Z|5  fr.;  —  Marshall,  à  Londres  (1865),  1  liv.  12  sch. 

IP,  avec  le  nom  du  Garrache,  mais  avant  l'adresse  de  Nicolo  Van 
Aelst.  —  Ventes  Duriez,  de  Lille  (1827),  27  fr.  50  cent.;  —  //.  de  L. 
(La  Salle),  16  fr.;  —  H.  D.  (Dreux,  1861),  16  fr. 

3  —  Le   Couronnement  d'Épines.  On    lit    à    la 
gauche  du  bas  :  Annib.  Carraccius  in.  et  fe.,  1606. 

1"  Etat  avant  la  lettre;  très-rare.  —  Vente  Duriez,  de  Lille,  UO  fr.; 

II*,  avec  la  lettre,  mais  avant  l'adresse  de  Nicolo  van  Aelst.  — 
Ventes  Debois  (1865),  19  fr.  50  cent.,  les  deux  Etats;  —  H.  de  L., 
28  fr.  50  cent.;  —  Van  den  Zande,  18  fr.;  —  Norblin  fils  (1858), 
15  fr.;  —  Férol,  36  fr.;  —  Lauzet,  de  Marseille,  13  fr.;  —  par  Ro- 
choux (7  mars  186Zi),  17  fr.;  —  Camberlyn  (1865),  là  fr. 

4  —  Christ  mort  entouré  des   Saintes   Femmes. 

Cette  estampe  a  été,  dit-on,  gravée  sur  une  planche 

d'argent,  à  Caprarole,    ce  qui  lui  a  fait  donner  le 

nom  du  Christ  de  Caprarole. 

I"  Etat;  avant  le  nom  du  Garrache,  on  lit  seulement  le  mot  Capra- 
rolae,  et  l'année  1597.  —  Ventes  Huquier  (1772),  deux  épreuves, 
V  et  U«  Etats,  12  liv.;  —  Saint-Yves  (1805),  les  deux  mômes,  50  fr.; 

—  R.  D.  (llobert-Dumesnil,  à  Londres,  1838),  le  I"  Etat,  seul,  2  liv. 
2  sch.:  —  Verslolk  de  Soelen  (18/i7),  les  trois  Etals  mentionnés,  plus 
8  copies,  Z|0  florins;  —  Man^hall,  à  Londres  (l8/j5),  le  I"  Elat,  5  liv. 
5  sch. 

II®,  avec  les  mois  Annibal  Carracius  fe.  mais  avant  Tadiesse  de 
JVic'O.  Van  Aelsl.  —  Ventes  du  ciloyen  A.  (1797),  36  fr.,  —  Duriez,  de 
Lille  (1827),  3/4  fr.  50  cent.;  —  R.  D.  (Robert-Dumesnil),  Zi  mai 


(1)  Il  y  a  une  copie  dans  le  sens  de  l'original;  on  la  reconnaît,  en 
ce  que  Ton  lit  seulement  :  A.  Carr. 


—  88  — 

1838),  1  liv.  8  scli.;  —  Duc  de  li.  (Kivoli,  1839),  28  fr.  50  cent.;  — 
A.  D.  (amateur  belge,  18/i5),  26 fr.  50  cent;  —  Busche  (1857),  66  fr.; 
—  Férol  (1859),  100  fr.;  —  Van  Os  (1811),  120  fr. 

IJP,  avec  l'adresse  de  Nicol.  Van  AelsL  —  Vente  par  Vignères 
(11  avril  1859),  16  fj-. 

IV*,  l'adresse  de  N.  van  Aeisl  est  lemplacée  par  celle  de  Vlncenzo 
Cenci  Romae  for. 

o  —  La  Vierge  allaitant  l'Enfant  Jésus.  On  lit  au 

bas  :  Anib.  Carr.  —  Gasparo  da  lolio  exe. 

1"  Etat  avant  les  noms.  —  Ventes  H.  de  L.  (La  Salle),  avec  le 
IV  Etat,  50  fr.;  —  Jourdan  (1862),  35  fr. 

6  —  La  Vierge  à  l'Hirondelle.  A  gauche,  à  mi- 
hauteur  de  l'estampe,  on  lit  :  Aiii.  Car.  Bol  F  in., 
et,  au  bas,  l'année  1581. 

l"  Etat  avant  l'adresse  de  Hossl.  —  Ventes  par  Vigtiéres  (17  mars 
1856),  25  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle,  1856),  hi  fr.;  —  par  Rochoux 
(18  février  1861),  19  fr.;  —  H.  D.  (Dreux,  1861),  53  fr. 

ir,  avec  l'adresse.  —  Vente  Busche,  16  fr. 

7  —  La  Vierge  accompagnée  de  l'Ange,  estampe 

marquée  dans  le  haut,  à  gauche  :  a.  c.  i.  f. 

1"^  Etat  avant  l'adresse  dePietro  Stefanone.  Très-rare. 
11%  avec  l'adresse.  —  Ventes  H.  de  L.  (La  Salle) ,  avec  une  copie  en 
contre-partie,  50  frl;  —  par  Rochoux  (12  novembre  1860),  iU  fr. 

8  —  La  Vierge  dite  à  l'Ecuelle.  On  lit  dans  le 
haut,  à  droite  :  Annib.  Carracchis  in.  et  fecit,  1606. 

I"  Etat  avant  la  lettre.  —  Ventes  lluquier  (1772),  I"  et  1I«  États, 
30  liv.;  —  Van  den  Zande,  15  fr.;  —  Chevalier  A.  D..  de  Turin 
(1860),  37  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  15  sous. 

II®,  avant  l'adresse  de  Nie.  van  Aelst.  —  Ventes  Revil  (1838). 
2/i  fr.;  —  Dehois  (18Zio),  21  fr.  50  cent.;  —  Verslolk  de  Soelen,  avec 
le  III*  Etal  et  dix  dilTérenles  copies,  16  florins  ;  —  Van  den  Zande, 
IZi  IV.;  —  //.  de  L.  (La  Salle),  /i8  fr.;  —  par  Vignères  (26  novembre 


—  89  — 

1860),  29  fr.;  —  //.  D.  (Dreux,  1861),  11  fr.;  —  par  liochoux  (7  mars 
186Zi).  16  fr.;  —  Camberlyn  (1865),  IZi  fr. 

9  —  La  Sainte  Famille.  On  lit  au  bas,  à  droite  : 

Anni.  Car,  in,  fe.,  1599. 

I"  Etat  avant  la  retouche.  —  Ventes  H.  de  L.  (La  Salle,  1856), 
180  fr.;  —  par  Roclioux  (7  mars  186Zi),  70  fr.  (1)  ;  —  Marshall,  à 
Londres,  186/i,  1  liv.  5  sch. 

10  —  Saint  Jérôme.  On  lit  au  bas,  à  droite  :  An, 

Caracci  fe.,  et  les  lettres  P.  S.  F.  (Pétri  Stefanoni 

formis).  Il  y  a  une  copie  en  contre-partie,  par  un 

anonyme. 

l^""  Etat  avant  le  nom  du  maître,  mais  avec  les  lettres  P.  S.  F.  — 
—  Ventes  Debois^  20  fr.; —  Van  den  Zande,  21  ïr.;  —  H.  de  L. 

(lia  Salle),  20  fr.;  —  par  Rochoux  (12  novembre  1860),  10  fr.;  —  par 
Clément  (23  février  186/i),  lU  fr.  (2). 

11  —  La  Madeleine  pénitente.  On  lit  à  mi-hau- 
teur du  côté  gauche  :  Carra  in.,  et,  au  milieu  du  bas, 
l'année  1591 ,  et  les  lettres  P.  S.  F. 

l«^  Etat  avant  la  lettre.  —Ventes  H,  de  L.  (La  Salle),  59  fr.;  — 
D.  G,  de  A.  (Arozarena),  61  fr.;  —  par  Rochoux  (18  février  1860), 
29  fr. 

II«,  avec  le  nom  du  Carrache,  mais  avant  les  lettres  P.  S.  F.  — 
Ventes  Debois,  10  fr.;  —  Busche,  13  fr.;  —  Marshall  (à  Londres), 
10  sch. 

12  —  Jupiter  et  Antiope.  Au  bas,  à  gauche,  la 
date  de  1592  et  les  lettres  C.  A.  Cette  pièce,  dit 
Bartsch,  qui  est  gravée  à  l'eau-forte,  est  d'une  grande 
beauté.  Il  y  a  une  copie. 


(1)  c'est  l'épreuve  de  la  collection  de  M.  de  La  Salle. 

(2)  Cette  épreuve  est  indiquée  avant  les  lettres  P.  S.  F. 


—  90  — 

Venles  Van  den  Zande,  19  fr.;  —H.  de  L  (La  Salle),  19  fr.;  — 
par  Clément  (8  janvier  1866),  lU  fr. 

13  —  L'Ivresse  de  Silène  (1).  Pièce  de  forme 
ronde,  sans  marque,  dite  la  Soucoupe  (2).  Il  y  a  une 
copie  par  Ciamberlano. 

Ventes  B.,  d'Arras  (1835)...?  — H.  D.  ([lobert-Dumesnil),  à  Lon- 
dres, en  1838,  avec  deux  copies  :  Tune  au  burin,  par  un  anonyme; 
Tautre  à  l'eau-forte,  par  G.-V.  Haccht...?  —  Van  den  lande,  ilx  fr.; 
—  par  Vignères  (17  mars  1856),  6  fr.  50  cent.;  —  H.  de  L.  (La  Salle), 
23  fr.;  —  Busclie,  29  fr.;  —  par  Rochoux  (12  novembre  1860), 
11  fr.  50  cent.;  —  par  Rochoux  (30  mai  1862)...? 

GARRAGHE  (François) 

PEINTRE     d'histoire     ET     GRAVEUR. 

Né  à  Bologne,  en  1595;  mort  à  Rome,  en  1G22.  Selon  Malvosia  et 
Lanzi,  il  était  frère  et  élève  d'ANNiBAL  et  d'AuGusTi.x.  Bartsch 
(XVIII,  366)  cite  une  estampe  représentant  une  Vierge  avec  l'Enfant 


(1)  Jean-Baptiste  Constantino  ou  CONSTANTIN!,  qui  marquait 
ses  estampes  d'un  creuset,  ce  qui  pourrait  faire  supposer  qu'il  était 
orfèvre,  a  gravé  ii  Uome,  en  1619,  un  sujet  analogue;  ce  sujet, 
entouré  d'une  bordure  de  pampre  et  de  raisin,  et  qui  semble  grave 
sur  quelques  soucoupes  pour  faire  pendant  à  celle  d'Annibal,  d'après 
un  dessin  du  Guide,  qui  était  dans  la  collection  de  Jullienne.  Ce 
même  Constantino  a  aussi  gravé  des  ornements  sur  fond  noir,  mar- 
qués de  son  nom  et  de  la  date  de  1615,  et  un  portrait  de  Fr.  Villa- 
mena.  Voyez  le  catalogue  de  la  vente  Ovide  Reynard,  18Zi6  ;  aussi 
Mariette  et  Le  Blanc. 

(2)  MarieUe  (A.  B.,  1,316),  qui  décrit  celle  pièce,  dit  :  t  Cette 
estampe  est  la  plus  singulièie  qu'il  y  ait  dans  les  œuvres  des  Car- 
raclie,  et  on  la  peut  regarder  comme  une  pièce  unique;  c'est  une 
épreuve  de  ce  qu'Annibal  Carraclie  a  gravé  dans  le  fond  d'une  sou- 
coupe d'argent...  Il  lit  ce  travail  dans  le  temps  qu'il  était  occupé,  à 
Home,  à  peindre  la  galerie  Farnèse,  c'est-à-dire  dans  sa  plus  grande 
force.  Aussi,  y  Irouve-t-on  le  dessin  et  les  expressions  poussés  à  leur 
dernière  période.  >  Le  dessin  original  était  dans  le  Cabinet  Crozat,  et 
la  soucoupe  est  aujourd'hui  au  musée  de  Naples. 


—  91  — 

Jésus,  gravée  à  Teau-forte,  d'après  Augustin,  et  marquée,  vers  la 
gauche,  A.  C.  l,  et,  vers  la  droite,  /".  c.  s.  Il  doute  de  celles  que  dé- 
crit Heineckerif  au  nombre  de  sept  pièces,  parmi  lesquelles  ne  se 
trouve  pas  mentionnée  une  Lucrèce  citée  au  catalogue  Van  den  Zande. 
Le  rédacteur  de  ce  catalogue  fixe  la  naissance  de  Fr.  Carrache  en 
1605,  et  sa  mort,  en  1632;  il  ne  nous  dit  pas  pourquoi  celte  diffé- 
rence avec  celles  généralement  données  par  les  biographes  de  cet 
artiste;  serait-ce  seulement  une  erreur  typographique  dans  les 
chiffres  ?... 

GARS  (Laurent) 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE    ET   AU   BURIN. 

Mé  à  Paris,  au  mois  de  mai  1699;  mort  dans  la  même  ville,  le 
1/i  avril  1771;  Huber  et  Rosi  et  Le  Blanc  disent  à  Lyon.  Elève  de  son 
père,  Jean-François  Cars  (1).  Bachaumont  s'exprime  ainsi  :  «  Cars 
c  est  un  très-bon  graveur  et  notre  meilleur  pour  l'histoire  ;  il  a  ex- 
ce  celle  à  rendre  la  manière  des  peintres,  d'après  lesquels  il  a  gravé. 
«  Il  a  gravé  presque  tous  les  tableaux  de  M.  Le  Moyne  (2)  parlaite- 
«  menl.  Il  a  presque  abandonné  la  gravure  pour  faire  le  commerce 
«  des  estampes  (3)  ».  Cars  a  été  de  l'Académie  royale  de  Peinture;  il 
a  gravé  d'après  Cochin,  Detroye,  Boucher,  Chardin,  Watteau,  Greuze 
et  autres  maîtres  français  du  xviii*'  siècle.  Voyez  Huber  et  Rost 
(VIII,  105).  Le  manuel  de  Le  Blanc  qui  cite  99  pièces  (Archives  de 
l'Art  Français,  Documents,  etc.,  vol.  I,  II  et  IV),  le  Catalogue  Pai- 
Onon-Dijonval.  Le  portrait  de  L.  Cars  a  été  gravé  par  Saint-Aubin, 
d'après  N.  Cochin,  en  1768,  et  par  Miger,  d'après  Perronneau. 

1  —  Marie  Leczinska,   reine  de  France,  d'après 
Van  Loo. 

Vente  Martelli,  6  fr. 


(1)  Jean-François  Cars,  né  en  1670,  établi  à  Lyon,  puis  à  Paris 
où  il  mourut  en  1739,  a  gravé  et  fait  graver  un  grand  nombre  de 
thèses,  divers  frontispices  de  livres  et  des  portraits,  d'après  Van  Loo 
et  Rigaud,  dont  un  portrait  du  cardinal  de  Polignac,  gravé  en  1720. 

(2)  Watelet  dit  :  «  Ses  chefs-d'œuvre  sont  ce  qu'il  a  gravé  d'après 
Le  Moyne,  et  surtout  l'estampe  d'Hercule  filant  auprès  d'Omphale.  » 

(3)  Cette  note,  ra|)portée  dans  la  Pievue  universelle  des  Arls 
(V,  418),  d'après  un  manuscrit  de  lu  Bibliothèque  de  l'Arsenal. 


—  92  — 

2  —  Michel  Auguier,  sculpteur,  d'après  Revel. 
I"  État  avant  la  lettre. 

3  —  Sébastien  Bourdon,  peintre,  d'après  H.  Ri- 
gaud.  Ce  portrait  et  celui  qui  précèdent  ont  été  gra- 
vés par  Cars,  pour  sa  réception  à  l'Académie,  en 
1733.  Les  planches  sont  à  la  Chalcographie  du 
Louvre. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  A...^  par  Le  Blanc  (28  décembre 
1858),  20  fr. 
Ile,  avec  la  lettre.  —  Vente  Camberlyn  (1865),  33  fr. 

4  —  Mademoiselle  Camargo,  danseuse  à  l'Opéra, 
d'après  le  tableau  de  Lancret. 

Ventes  Devêze,  deux  épreuves  dont  une  non  terminée,  21  fr.;  — 
H.  de  L.  (La  Salle),  31  fr.;  —  Vignères  (1"  mai  1857).  13  fr.;  — 
Defer  (1859),  avec  les  trois  autres  qui  font  suite  :  Salie,  D'Argenville 
et  Danval  ;  ces  trois  dernières,  d'après  Lancret  et  Pater,  par  Lar- 
messin  et  Le  Bas.  Les  quatre,  43  fr. 

5  —  Mademoiselle  Clairon  en  Médée ,  d'après 
C.  Van  Loo.  Gravé  par  Beauvarlet  (voyez  ce  graveur, 
I,  229  du  Catalogue  général). 

Vente  anonyme,  36  fr. 

6  —  Dame  assise  jouant  de  la  serinette,  d'après 
Chardin  (1). 

I"  État  avant  la  lettre.  Rare.  —  Vente  Basan  (22  février  1759)...? 
Il*,  avec  la  lettre,  par  Vignères  (1"  décembre  1856),  13  fr.  50  c. 


(1)  Ce  tableau  a  été  vendu  Gol  liv.,  chez  le  marquis  de  Marigny, 
on  1782,  et  7,100  IV.  chez  le  duc  de  Morny,  en  1865. 


— .  93  — 

7  —  Fêles  vénitiennes,  d'après  AnL  Wattean. 

I^État  avant  la  lettre.  —  Vente  Camberlyn  (1865),  100  fr. 
11%  avec  la  leltre,  par  Vignères  (1857),  38  fr.:  —  Raiffé  (l86/i), 
22  fr. 

8  —  La  Diseuse  de  bonne  Aventure,  d'après  Wat- 

teau. 

Ventes  Devèze;  deux  épreuves  dont  une  d'eau-forle  avant  la  lettre, 
et  une  avec  la  lettre,  terminée,  70  fr.;  —  IP,  avec  la  lettre,  Vignères 
(l^'  décembre  1856),  10  fr.;  —  par  Le  Blanc  (5  mars  1856),  iU  fr. 
50  cent.;  —  MarteUi  (II«  Partie),  16  fr. 

9  —  Les  Figures  pour  les  œuvres  de  Molière,  gra- 
vées à  Teau-forte  par  Cars,  Joullain  et  Chedel.  Suite 
de  34  pièces  in-4°  ;  on  y  joint  le  portrait  de  Molière, 
gravé  parLépicié,  d'après  Ch.  Coypel  (1).  Il  y  a  quel- 
quefois d'ajouté  des  fleurons  et  lettres  grises,  qui  se 
trouvent  dans  le  livre  :  74  pièces  tirées  à  part  sur 
17  feuilles,  d'après  les  dessins  d'Oppenord  et  de 
Blondel  (2) . 

Les  figures  seules  du  Molière.  —  Ventes  Cottin  (27  novembre 
1752),  22  liv.;  —  la  suite  avec  les  eaux-fortes,  reliées  en  m.  r.  aux 
armes  du  roi.  Huquier  (1772),  36  fr.;  —  la  suite  avec  le  portrait. 
Devèze,  61  fr.;  —  la  même  suite,  Vignères  (22  décembre  1856), 
100  fr.;  —  la  même  suite,  Molasse  (186Zi),  50  fr. 

10  —  La  Nourrice  ou  Ne  l'éveille  pas.  Gravé  d'a- 
près Greuze,  par  Cars  et  Jardinier. 

l"  État  avant  la  leltre.  -  Ventes  Cayeux,  avec  uno  épreuve  avec 
la  lettre  et  Teau-lorte,  31  liv.  12  sous;  —  par  Vignères  (1"  dé- 
cembre 1856),  répreuve  avant  la  lettre  seule,  23  fr. 

(1)  Ces  figures  ont  été  jointes  à  une  édition  des  œuvres  de  Molière. 
(6  vol.  gr.  in-Zi°.  Paris,  Prault,  173/i). 

(2)  Cette  jolie  suite  n'est  pas  citée  par  Le  Blanc, 


—  94  — 

—  Cars  a  encore  gravé  les  portraits  de  Boucher, 
(le  Cochin  et  de  sa  femme  ;  Mademoiselle  Salle  dansant 
avec  Thomassin  (vente  par  Vignères,  1"  mai  1857, 
i  5  fr.)  ;  d'Hozier,  généalogiste  du  roi  ;  la  suite  des 
grands  maîtres  de  l'ordre  de  Malte,  en  69  pièces 
in-4%  d'après  Delyen,  et  avec  Scotin  et  autres  gra- 
veurs, pour  la  suite  de  la  Vie  de  saint  Vincent  de 
Paul,  d'après  De  Troye  (1). 

GARTARUS.  Voyez  KARTARUS. 

CARTER  (Jean  ou  John) 

DESSINATEUR,    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE    ET    ANTIQUAIRE    (2). 

Florissail  en  Angleterre,  en  1780;  il  a  gravé,  de  1780  à  179Zi,  les 
planches  d'un  ouvrage  qu'il  a  publié,  sous  le  titre  :  Spécimens  of 
the  ancient  Sculpture  and  painting  now  remaing  in  England,  from 
the  Earliest  perioi  to  the  reign  of  Henry  VIII,  etc.,  un  volume  in- 
Iblio  contenant  115  planches  dont  plusieurs  coloriées,  et  un  texte  par 
Dawson  Turner,  Meyrick,  J.  Britton  et  autres  antiquaires  distingués. 
Cet  ouvrage  a  été  publié  d'abord  en  deux  volumes,  en  179Zi,  et  la 
seconde  édition  a  été  donnée  en  1838,  et  publiée  au  prix  de  8  liv. 
8  sch. 

Carier  a  encore  publié  deux  autres  ouvrages  sur  les  Antiquités  et 
l'Architecture  d'Angleterre.  Voyez  le  Manuel  du  Libraire,  par /?ru/ie/ 
(lome  1,  II*  Partie,  page  562). 


(1)  Cette  suite  est  de  l/i  pièces.  Vente  C...,  par  Clément  (31  jan- 
vier 1861),  80  fr. 

(2)  M.  Le  Blanc,  qui  ne  parle  pas  de  notre  artiste,  cite  deux  gra- 
veurs de  ce  nom;  l'un,  William  Carter,  qui  a  gravé  à  Londres,  en 
1660,  pour  les  libraires,  et  l'autre,  James  Carter,  contemporain, 
qui  a  gravé  dans  la  même  ville,  pour  les  Landscape  Animal,  d'après 
Prout,  llarding,  Rohorls,  etc. 


—  95  — 
GARTERON  (Etienne) 

DESSINATEUR    ET   ORFÈVRE    GRAVEUR. 

Né  à  Chàlillon-sur-Seine,  en  Bourgogne.  A  gravé  des  ornements 
crorfévrerie  signés  de  son  nom  :  Stephanus  Carteron  inveiitor... 
scuipsiL  et  aussi  des  initiales  S.  C.  F.,  avec  l'année  1515.  Voyez  le 
Cabinet  de  l'Amateur  (II,  323)  où  est  décrite  une  partie  du  contenu 
des  23  volumes  que  possède  le  Cabinet  des  Estampes  à  la  Bibliothèque 
impériale;  sur  l'orfèvrerie,  la  bijouterie,  la  joaillerie,  l'arquebu- 
serie,  etc.,  gravés  dans  les  xvi''  et  xvii*  siècles.  Cette  réunion  est  due 
à  Duchesne,  ancien  conservateur  de  cet  établissement. 


CARTES,  TAROTS    ET  AUTRES  CARTES 
NUMÉRALES  (Jeux  de) 

En  plaçant  le  mot  cartes  dans  notre  ouvrage,  nous  ne  l'avons  con- 
sidéré que  comme  relatif  à  la  gravure  tant  sur  bois  que  sur  cuivre, 
et  il  n'entre  pas  dans  notre  plan  d'en  faire  ici  l'histoire  ;  nous  ne  fe- 
rons donc  que  renvoyer  aux  divers  auteurs  qui  ont  traité  cette 
matière.  Voyez  une  dissertation  savante  signée  P.  L.  (Paul  Lacroix), 
dans  la  Revue  universelle  des  Arts  (V,  97),  où  l'on  trouve  une  liste 
des  auteurs  qui  ont  écrit  sur  les  cartes  à  jouer  (1),  et,  du  même  au- 
teur, un  chapitre  sur  les  cartes  à  jouer  dans  l'ouvrage  :  le  Moyen- 
Age  et  la  Pienaissance. 

1  —  Jeux  de  tarots  et  de  cartes  numérales,  du  xiv* 
au  xviii®  siècle,  représentées  en  100  planches,  d'a- 
près les  originaux,  avec  un  précis  historique  et  ex- 
plicatif publiés  par  la  société  des  Bibliophiles  fran- 
çais. Tiré  in-folio  pour  les  membies  de  cette  société. 
Paris,  Crapelet,  1844. 


(1)  Nous  ajouterons  à  cette  liste  les  noms  de  Murner  (1509),  Bin- 
douis  (153/i)  et  Angelo  Rocca  (1617). 


—  96  — 

2  —  Les  Jeux  de  Caites  sont  aussi  traités  clans  les 
divers  ouvrages,  rapportés  à  l'article  Graveurs  sur 
Bois,  dans  le  Catalogue  général  des  Ventes  publiques 
(PP.,  I,  320). 

3  —  Les  divers  ouvrages  sur  la  gravure  oii  il  est 
question  des  Cartes  à  jouer,  sont  :  le  Peintre-Gra- 
veur, par  ^.  Bartsch;  la  Continuation,  par  Passavant 
(V,  119,  Cartes  vénitiennes)  ;  Voyage  d'un  Icono- 
phile,  par  Duchesne,  1844. 

4  —  Les  auteurs  suivants  ont  donné  des  fac-similé 
des  cartes  à  jouer  Tarots  et  cartes  numérales,  savoir  : 
Andréa  Ghysi  (1),  Leher,  Cicognara,  Ottley  et  Du- 
chesne. 

5  —  Les  Cartes  ou  Tarots  gravés,  comme  ceux 
anonymes  attribués  à  Baldini  ou  à  Mantegna,  et 
d'autres  cartes  italiennes  et  allemandes,  sont  dé- 
crites par  Cicogiiara,  liarlsch,  Ottley  et  le  Catalogue 
général  des  Ventes  publiques  (P' P.,  I,  73);  aussi 
rians  les  Catalogues  des  ventes  Masterman  Sikes 
(1824),  Buckingham  ({^3A),  Dclbecq  {lU^^V  Pslv- 
tie).  De  La  Belle  a  aussi  gravé  une  suite  de  Cartes. 
Voyez  le  Catalogue  de  Jombert,  celui  de  M.  R.  D. 
(Robert-Dumesnil)  et  le  Manuel  du  Libraire  (2),  par 
Brunet'. 


(1)  Laberinto...  Venetia^  per  Evangelisia  Deuchino^  1616,  petit 
in-folio.  (Voyez  la  Revue  universelle  des  Arts,  V,  lOZi.) 

(2)  Les  Jeux  des  llois  de  France  et  Reines  renommées...,  par  J. 
Desmarets,  in-12,  fig.  de  La  Belle.  Ces  jeux  ont  été  inventés  pour 
la  jeunesse  de  Louis  XiV,  en  16/i5,  et  publiés  par  H.  Legras.  Il  y  en 
a  une  édition  de  166^1,  riiez  FI.  Lambert,  et  une  de  1798. 


-  97  - 
CASA  (NicoLu  uella) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

PassavaiU  (IV,  l'i/j),  dit  :  «  Les  gravures  de  cel  arliîile  passent 
«  souvent  poui'  celles  d'Énée  Vico,  quoiqu'il  soit  très-inférieur  à  ce 
<(  dernier  maître.  —  Nous  n'avons  sur  lui  d'autres  renseignements 
que  ceux  que  nous  fournissent  les  signatures  de  seseslampes.  Nous 
y  trouvons  qu'il  était  Lorrain  et  qu'il  travaillait  à  Rome  vers  le 
milieu  du  xvi*^  siècle.  Puisqu'il  était  de  la  Lorraine,  son  nom  italien 
ne  peut  être  qu'une  traduction  ;  il  s'appelait  probablen^ent  Desmai- 
sons (l)ou  Delamaison,  selon  M.  Duplessis,  dans  le  neuvième  volume 
du  Peintre-Graveur  Français  de  feu  M.  Piobert-Dumesnil  (2).  On  ne 
connaît  de  lui  que  les  estampes  suivantes. 

1  —  Le  Jugement  dei^nier,  d'après  la  fresque  de 
Michel-Ange;  grande  estampe  en  onze  feuilles  se 
réunissant,  dont  celle  avec  la  barque  de  Caron  porte 
la  signature  N,D.  L.  Casa  F.  et  Ant.  Salamancaexc, 
1543.  Cette  estampe  est  une  copie  de  celle  de  Bea- 
trizel. 

2  —  L'Empereur  Charles-Quint,  d'après  Enée 
Vico.  Copie  en  contre-partie  de  l'estampe  de  N.  Bea- 
trizet. 

(1)  Zanetli  (Premier  Siècle  de  la  Chalcogiaphie,  page  /il7)  semble 
porté  à  croire  que  ce  nom  Délia  Casa,  signiliant  De  la  Mauon  serait 
un  surnom  et  s'appliquerait  à  Bealrizet  et  n'appartiendrait  qu'à  un 
seul  et  même  artiste. 

(2)  C'est  avec  une  bien  vive  satisfaction  que  nous  annonçons  la 
continuation  de  cet  excellent  livre  du  savant  chalcograplie,.el  le  nom 
de  M.  Duplessis,  avantageusement  connu  pai*  de  bons  ouvrages  sur 
l'histoire  de  la  gravure  et  des  graveurs,  dont  un  a  été  couronné  par 
rinslitut,  est  une  garantie  que  ce  livre  sera  dignement  continué,  et 
nous  félicitons  M.  A.  Uobert-Dumesnil  fils  dont  la  reconnaissance 
filiale  a  eu  la  pensée  de  cette  continuation,  et  qui  a  fait  placer  le 
portrait  de  son  digne  père  en  tète  de  ce  neuvième  volume.  Ce  por- 
trait, d'une  parfaite  ressemblance,  a  été  gravé  à  l'eau-lorte  par  Cha- 
banne,  en  1837.  Il  y  a  des  premières  épieuves  où  le  collet  de  l'habit 
est  moins  travaillé.  Vente  liochoux.,  Il«  État,  6  fr.  50  (6  mai  186^). 

II  (est.)  1 


—  98  — 

Ventes  Maslerman  Sikes  (182/|),  1  liv.  1  scli.;  —  par  Vignéres 
(le' février  1856),  13  fr. 

3  —  Cosme  de  JVlédicis,  en    armure  complète, 
d'après  BaccioBandinelli,  1544  (1). 

I"  État  avant  l'adresse  d'Antoine  Lafrery. — Ventes  Busche,  Zil  fr.; 

—  Vellesley,  3  liv.  10  sli. 
Ile,  avec  l'adresse. 

4  —  Baccio  Bandiiielli,  sculpteur. 

Je^'Etat  avant  l'adresse  d'Antoine  Lafrery;  rare.  —  Ventes  Masler- 
man Sikes,  2  liv.  2  scli.;  —  Busche,  12  fr.  50;  —  H.  de  L.  (La  Salle), 
19  fr. 

n%  avec  l'adresse  —  Ventes  Buckingham,  16  sch.;  —  B.  D.  (Ro- 
bert-Dumesnil),  20  avril  185/i,  16  fr.  50  cent.;  —  Arozarena,  19  fr.; 

—  Martelli,  avec  une  copie  en  contre-partie,  13  fr.;  —  par  Rochoux 
(7  mars  186Zj),  38  fr. 

GASAL.ANO  ou  GASOLANI  (Alexandre) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE    (2). 

Né  à  Sienne,  en  1552;  mort  dans  la  même  ville,  en  1606;  élève  de 
Salimbène  et  de  Christophe  Uoncalli.  On  ne  connaît  de  Casalano 
qu'une  seule  estampe,  représentant  une  Vierge  lenant  l'Enfant  Jésus, 
marqué  du  chiffre  formé  des  lettres  C.  A.  F.  Voyez  Barlsch  (XVII,  Zi2). 

•    G  AS  ALI  (André) 

PEINTRE    ET  GRAVEUR  A  l'eAU-FORTE. 

Né  à  Civita-Veccliia,  en  172ù;  il  fut  élève  de  Sébastien  Con'CA  ; 
après  avoir  travaillé  cà  Rome,  il  passa  à  Londres,  en  17/i9,  où  il  a 

peint  plusieurs  sujets  de  l'Histoire  d'Angleterre,  dont  quelques-uns 
ont  été  gravés  par  lui,  et  aussi  par  llavencldans  IcrecuLil  de  Boydell. 

(1^  Un  porliait  d'Henri  II,  que  nous  avons  cité  aux  Anonymes 
(l'e  P.,  I,  80),  nous  semble  identique  pour  la  gravure  à  ce  portrait, 
et  il  se  pourrait  qu'il  fût  gravé  par  N.  Délia  Casa. 

(2)  Il  y  avait  deux  dessins  de  ce  maître  a  la  vente  Mariette,  en 
1775. 


—  99  — 
CASANOVA  (François) 

PEINTRE   DE   BATAILLES  ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Londres,  en  1730;  mort  à  Brùhl,  en  1805  ou  1807;  acadé- 
micien en  1763.  On  a  beaucoup  gravé  d'après  ses  dessins,  et  lui- 
même  a  gravé  à  Teau-forle  six  pièces;  plusieurs  sont  marquées  de 
son  nom.  Voyez  le  Peinlre-Graveur  Français,  continué  par  M.  Pros- 
per  de  Baudicour  (I,  133). 

GASEMBROT  (Abraham) 

PEINTRE   ET     GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE. 

Né  en  Hollande;  il  florissait  dans  la  seconde  moitié  du  xvii*  siècle; 
il  résida  en  Sicile.  Cet  artiste,  sur  lequel  on  n'a  aucun  détail,  a  gravé 
une  suite  de  16  vues  et  marines,  marquées  de  son  nom  ou  de  son 
chiffre,  et  une  vue  de  Messine,  marquée  Abromo  Casemhrot  in.  et 
fecii.  Voyez  le  catalogue  de  la  vente  Rigal  et  celui  de  M.  Robert- 
Dumesnil,  à  Londres  (l^""  mai  1838)  où  sept  pièces  ont  été  vendues 
12  sch.,  et  Le  Blanc  et  Slret,  page  177. 

GASPAR  (Joseph).  Voyez  LONGHI 

GASSAS  (Louis-François) 

ARCHITECTE,   PEINTRE,   DESSINATEUR   ET   GRAVEUR. 

Né  à  Azay-le-Férou  ;  mort  à  Paris,  en  1827  ;  élève  de  Lagrenée 
le  Jeune.  Il  a  gravé,  en  1766  et  1777,  quelques  eaux-fortes  marquées 
de  son  nom.  Voyez  le  Catalogue  général  des  Ventes  publiques, 
II*  Partie,  tome  II,  Le  Blanc  et  le  catalogue  Van  den  Zande,  qui  cite 
une  Vue  du  Port  de  Saeredam  et  une  Vue  d'un  Château  en  Bretagne, 
vendu  15  fr.  50  cent. 

GASTIGLIONE  dit  LE   BENEDETTO 

et  LE  GREGHETTO   (Jean-Benoit) 

peintre  d'histoire,  de  paysage  et  d'animaux,  et  graveur 

A   l'eau-forte. 

Né  à  Gênes,  en  1616;  mort  à  Manloue,  en  1670;  élève  de  Paggi, 


—   100   — 

de  Ferrari  et  de  Van  Dyck.  Bartsch  (XXI,  7)  qui  décrit  de  ce  maître 
67  pièces  à  l'eau-forte  et  5  en  aquatinte,  sur  ses  compositions,  mar- 
quées de  son  nom  ou  de  son  chiffre;  à  plusieurs  les  dates  16Zi5,  J6Zi8 
et  1655.  Bartsch  dit  :  «  Dans  les  estampes  de  Castiglione  on  admire 
l'effet  brillant  du  clair-obscur  qui  rappelle  les  beaux  ouvrages  de 
Rembrandt;  elles  sont  gravées  d'une  pointe  facile,  pittoresque  et  con- 
duite avec  goût  et  beaucoup  d'esprit.  Voyez  Mariette  (A.  B.,  I,  335), 
Le  Blanc,  Heinecken,  le  catalogue  Winckler  (1803),  et  Paignon- 
Dijonval  (1810),  pour  les  estampes  gravées  d'après  Castiglione. 

1  —  Œuvre  de  Castiglione  en  64  pièces,  dont  39 
par  lui,  et  les  autres  d'après  lui,  par  F.  Bartolozzi, 
Ghasteau,  etc. 

Vente  D'Argenville  (1766),  28  liv.  19  sous. 

2  —  OEuvre  de  Castiglione  en  42  pièces  gravées  à 
l'eau-forte,  et  15  d'après  lui,  par  Macé,  dans  le  Re- 
cueil Jabac. 

Vente  Silvestre  (1810),  23  Ir.  95  cent. 

3  — OEuvre  de  Castiglione,  en  45  pièces. 
Vente  Rigal  (1817),  18  fr.  ^ 

4  —  Christ  en  Croix,  tourné  à  droite,  et  Enfant 
debout  dans  des  ruines.  Cette  dernière  estampe  est 
un  fragment  du  n°  27  de  Bartsch  ;  toutes  deux  sont 
imprimées  dans  le  goût  du  lavis  et  sont  inédites. 

Vente  Denon  (1826),  16  fr. 

5  —  Entrée  de  l'Arche  de  Noé. 

1"  Etat  non  décrit  avant  que  les  angles  du  cuivre,  .'i  gauche, 
n'aient  été  arrondis.  —  Vente  Van  den  Zande,  7  fr. 

0  —  Le  Génie  de  B.  (^astii^lione. 


—  loi  — 

l'^'  Elal  avant  les  mois  alla  Pace  à  la  suite  de  Tannée  I6Z18.  — 
Vente  Van  den  Zande,  7  fr.  (1). 

7  —  La  Mélancolie. 

Ventes  Van  den  Zande,  6  fr.;  —  par  Vignères  (16  juillet  1862), 
17  fr. 

8  —  Les  Équipages  de  Jacob  ;  Lazare  ressuscité  ; 
la  Mélancolie  et  les  Deux  Hommes  et  l'Enfant  dans 
les  Ruines.  Quatre  pièces. 

Vente  Busche,  18  fr.  50  cent. 

9  —  Le  jeune  Pâtre,  à  cheval, 

l»"  Etat  avant  le  ciel  terminé,  avant  le  trait  carré  repris.  —  Vente 
H.deL.  (La  Salle),  13  fr. 

10  —  B.  Castiglione  a  gravé  son  portrait  et  ceux 
de  Augustin  Mascaidi  et  du  poète  Antoine-Jules  Bri- 
gnole  ;  ces  deux  derniers  sont  très-rares  ;  celui  de 
Brignole  est  cité  par  Mariette.  Castiglione  a  encore 
gravé  deux  suites  :  l'une  de  seize,  l'autre  de  six,  de 
têtes  coiffées  à  l'orientale. 

11  —  Résurrection  du  Lazare.  Cette  pièce,  sans 
doute  du  frère  de  Castiglione,  est  marquée  au  bas 
du  côté  gauche  :  Salvatore  Cast.  Genov.  1645; 
elle  est  la  seule  que  l'on  connaisse  de  ce  maître. 

Ventes  Deuon,  23  fr.  50  cent.;  —  Van  den  Zande,  5fr.;  — H.  de  L. 
(La  Salle),  6  fr. 


(1)  Il  y  a  plusieurs  Etats  inédits  des  estampes  de  Castiglione,  dé- 
crits au  catalogue  de  celte  vente. 


—  102  — 
GATENARO  (Jean-Baptiste) 

GRAVEUR  AU  BURIN. 

Détails  inconnus.  Le  Blanc  dit,  d'après  Nagler,  que  ce  maître  a  tra- 
vaillé à  Madrid  et  à  Londres,  au  commencement  du  xviii^  siècle.  Il 
décrit  une  Charité,  et  nous  trouvons  décrit  dans  le  catalogue  de  Mas- 
terman  Sykes  un  portrait  de  Lucas  Giordano  dont  il  y  a  un  Etat  avant 
la  lettre. 

GATHEL.IN   (Louis-Jacques) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE    ET   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1739  ;  mort  dans  la  même  ville  en  ISOti  ;  élève  de 
Ph.  Le  Bas.  Il  lut  reçu  à  l'Académie  de  peinture^,  en  1776,  sur  le 
portrait  de  l'abbé  Terray,  d'après  Roslin  (ce  portrait  est  à  la  Chalco- 
graphie du  Louvre).  Il  a  gravé  divers  sujets  d'après  Ph.  Lauri,  Pelle- 
grini,  Le  Valentin,  Eisen,  Wille  fils,  Monsiau,  Joseph  Vernet  et  un 
grand  nombre  de  portraits  d'après  Cochin,  Bouchardon,  Garand, 
Blakey,  Lenoir,  Ducreux,  Tocqué,  L.-M.  Van  Loo  et  autres  peintres. 
"Voyez  Heinecken,  Huber  et  Rost  (VIII,  253),  Le  Blanc,  qui  cite 
AO  pièces,  et  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution, 
page  355). 

1  —  Les  Quatre  Parties  du  Jour.  Quatre  estampes 
d'après  Joseph  Vernet.  Il  y  a  des  épreuves  avant  la 
lettre  et  avant  les  armes. 

2  —  Louis  XV  en  pied  et  en  manteau  royal,  d'a- 
près  Michel  Van  Loo.  Il  y  a  des  épreuves  avant  la 
lettre. 

Vente  par  Rochoux  (3  décembre  1860)...? 

3  —  Paris  de  Montmartel,  marquis  de  Bruiioy, 
fameux  financier.  Il  est  assis  dans  un  intérieur  d'ap- 
partement richement  meublé.  La  têle  du  personnage 
est  peinte  par  Latour  ;  l'habillement  et  le  fond,  par 
Cochin.  On  a  des  épreuves  avant  la  lettre. 


—   103  — 

Venles  Berlm  (185/i),  10  Ir.  50  cent.;  —  par  Vignères  (3  no- 
vembre 1856),  20  fr.  50  cent.;  —  par  le  Même  (6  avril  1857),  26  fr.; 
—  Ramberg  (1863),  15>  fr. 

4 —  Turgot,  d'après  Drouais. 

Ventes  Gilbert,  17  fr.  50  cent.  ;  —  M.  V.  B.  L.,  par  Vignères 
(21  février  1862)...? 

5  —  Jeliotte,  célèbre  musicieD,   d'après   Louis 
Tocqué. 

l^'  Etat  avant  toute  lettre.  —  Vente  M.  V.  B.  L.,  par  Vignères 
(21  février  1862)...? 

6  —  Bourbon-Condé  (Louis-Joseph  de),  d'après 
Lenoir. 

P>"  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  A...,  par  Le  Blanc  (28  décembre 
1858),Zi2fr. 

7  —  Balechou,  graveur,  d'après  le  pastel  de  Ar- 
navon. 

P""  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  A...,  par  Le  Blanc,  iU  fr.  50  c; 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  par  Le  Blanc  (7  mars  1859)...? 

8  —  La  Marquise  de  Pompadour.  d'api^ès  Natlier. 

Ventes  Vignères  (11  avril  1859),  15  fr.  50  cent.;  —  M.  T.,  par 
Rochoux  (19  janvier  1863)...? 

9  —  Madame  de  Graffigny,  d'après  J.-B.  Garand. 

Même  vente...? 

10  —  Portrait  de  Ph.  Le  Bas,  graveur,  d'après 
N.  Cochin. 

Vente  pai-  Vignères  (17  mars  1856),  3  fr.  25  cent. 


—   104  — 

11  —  Grétry,  musicien,  d'après  L.-V.  Le  Brun, 
peintre  du  roi,  en  1785. 

Vente  L.  R.  de  L.  (Leroux  de  Lincy). ..? 

12  —  Louis-Stanislas-Xavier  de  France,  Monsieur 

et  Marie-Joséphine  Louise  de  Savoie,   son   épouse. 

Deux  portraits,  d'après  Drouais 

I^ï-  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Vignères  (11  avril  1859),  50  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Même  vente,  13  fr. 

13  —  Marie-Thérèse,  comtesse  d'Artois,  d'après 
Drouais. 

pr  Etat  avant  la  lettre.  —Vente  Vignères  (11  avril  1859),  19  fr. 

—  Cathelin  a  encore  gravé  les  portraits  de  J .  Ver- 
net,  Tocqué,  Piccini,  Madame  Cochin,  Marie-Adé- 
laïde de  France,  princesse  de  Piémont,  Marmontel, 
Sacchini,  Pluche,  de  Voisenon,  etc. 

GATTINI  (Jean) 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  à  Venise,  en  1725;  élève  deFALooNi.  Cattini  a  gravé  diverses 
statues  antiques  de  la  ville  de  Venise;  une  suite  de  Ik  grosses  tètes 
dans  le  goût  de  celles  de  Pitteri;  plusieurs  portraits  dont  ceux  de 
Piazetla,  en  17/i3,  et  Zucarelli,  peintre,  et  divers  personnages  véni- 
tiens; aussi  divers  sujets^  d'après  Amiconi,  Longlii,  Nazari,  Nogari 
et  autres.  Voyez  Huber  et  Rost  (IV,  201)  Gori  et  Le  Rlanc. 

GAUKERKEN  (Corneille  Van) 

DESSINATEUR    ET     GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Anvers,  vers  1625.  Il  a  gravé,  dans  la  moitié  du  xvi«  siècle, 
diverses  estampes  d'après  Rubens,  Van  Dyck,  Diepenbeck,  A.  Car- 


I 


—  105  — 

rache,  Molnaert,  et  des  portraits  dont  ceux  de  Snayers,  Tobie  Ver- 
haect,  Van  den  Hoeck,  Pierre  Meerte,  peintres;  et  divers  autres 
cités  par  Huber  et  Rost  (VI,  lZi9),  Le  Blanc  et  le  catalogue  Paignon- 
DijonvaL 

J  —  Jésus-Christ  mort,  d'après  Ann.  Carrache. 

2  —  Le  Martyre  de  saint  Lievin,  évêque  de  Gand, 
auquel  on  ai  rache  la  langue  pour  la  jeter  aux  chiens. 
Estampe  capitale  du  maître.  P.  en  H.  Gravé  d'après 
Rubens,  en  1657  (n°  36  de  l'œuvre  de  Rubens,  par 
Basan) . 

ler  Etat  avant  l'adresse  de  Gaspard  Hollander  exe.  (1).  —  Ventes 
Ploos  Van  Amstel,  13  florins;  —  par  Guichardot  (18Zi6),  10  fr.;  — 
Busche,  35  fr.;  —  par  Vignères  (11  avrill859),  35 fr. 

Ile,  avec  l'adresse.  —  Vente  Bruyninkx,  21  fr. 

3  —  Jésus-Christ  mort,  soutenu  par  la  Vierge  et 

saint  Jean  ;  derrière,  la  Madeleine,  les  mains  jointes, 

d'après  Van  Dyck. 

Ventes  d'un  Amateur  étranger,  par  Basan  {illU),  39  liv.  19  sous; 
—  Camberlyn  (1865),  15  fr. 

4  —  Jésus  et  les  Apôtres,  à  mi-corps,  gravés  d'a- 
près Ant.  Van  Dyck.  Suite  de  14  pièces,  dans  un 
passe-partout  accessoire,  ou  bordure  ornemental, 
gravé  par  Corneille  Galle,  le  jeune. 

5  —  La  Charité,  d'après  Ant.  Van  Dyck. 

l^""  Etat  avant  l'adresse  de  Gaspard  de  Hollander.  —  Ventes  D'Ar- 
genville  (1766),  31  liv.  19  sous;  —  M.  L.  (Lauzet,  de  Marseille), 
20  fr. 


(1)  Une  épreuve  avant  la  lettre  est  citée  dans  la  vente  d'un  cabinet 
étranger,  par  Basan  (1775),  vendue  2Zi  liv. 


—  106  — 

6  —  Charles  II,  roi  d'Angleterre;  le  portrait  seul, 
par  Caukerken  ;  les  accessoires,  par  Hollar. 

7  —  Pierre  Snayers,  peintre  de  batailles,  d'après 
Van  Heil,  pour  la  suite  de  Jean  Meyssens. 

CAUSE  (Henri) 

GRAVEUR  AU   BURIN. 

Cet  artiste  travaillait  en  Allemagne  dans  la  seconde  moitié  du 
XVII «  siècle.  On  a  de  lui  plusieurs  portraits  de  personnages  allemands, 
et  il  a  gravé  dans  l'ouvrage  :  Brdbantia  illustrata.  \ oyez  Heinecken, 
Le  Blanc  et  Nagler. 

GAVALI  ou  GAVALLI  (Nicolas] 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Belluno  ;  élève  de  Joseph  Wagner.  A  gravé  des  scènes  fami- 
lières et  têtes,  d'après  Maggioto,  Piazetta  et  autres.  Voyez  Heinecken 
et  Le  Blanc. 

GAVALLERIIS  (Jean-Baptiste  de) 

dessinateur   et   graveur   au    BURIN. 

Né  à  Lagherino,  province  de  Brescia,  en  1525;  il  a  travaillé  à 
Ilome,  de  1550  à  1592.  Son  style  a  quelque  ressemblance  avec  celui 
d'Enée  Vico,  mais  il  lui  est  inférieur.  Mariette  le  croit  élève  de  N. 
Beatrizet.  C'était  un  graveur  très-laborieux,  mais  un  grand  nombre 
de  ses  estampes  ne  sont  que  des  copies,  d'après  certains  graveurs;  les 
autres  ne  sont  recommandables  que  par  les  grands  maîtres  qu'il  fait 
connaître  et  qui  sont  rendus,  du  reste,  avec  beaucoup  de  propreté.  Le 
catalogue  de  Marolles  (1766,  page  26,  vol.  VI)  en  porte  le  nombre 
à  327,  et  Le  Blanc  à  ^12.  De  ce  nombre,  plusieurs  suites  de  statues 
et  antiquités  de  Home,  portraits  de  papes,  etc.  Il  a  encore  gravé 
d'après  André  del  .Sarte,  Franco,  (îiotto,  .Martinelli,  Polidore,  Pome- 
rance,  Palumbo,  Titien.  Mariette  lui  attribue  les  planches  qui  entrent 
dans  lo  livre  de  Salvicn,  sur  les  poissons.  Les  estampes  de  Cavalleris 


—  107  — 

sont  marquées  de  son  nom  ou  de  son  cliiflre  composé  des  initiales 
G.  B.  et  des  dates  de  1565  à  1592.  Voyez  Huber  et  Rost  (III,  182), 
et  Renouvier  (Types^  etc..  École  Italienne,  xvi*  et  xyii^  siècles, 
page  9). 

\  —  Le  Massacre  des  Innocents,  d'après  Baccio 
Bandinelli  (1).  J,-B.  de  Cavalteriis  Lagerinus  inci- 
deb.  in  œdibus  Salvionis,  1561.  Pièce  capitale  citée 
par  Mariette  (A.  B.,  I,  339). 

Vente  Gérard,  sculpteur  (18Zi3),  27  fr.,  avec  l'estampe  :  le  Miracle 
des  Cinq  pains. 

2  —  La  Cène,  d'après  Raphaël.  Copie  de  l'es- 
tampe de  Marc-Antoine. 

P""  Etat  avant  l'adresse  de  Lafrery. 

3  —  Le  Miracle  des  cinq  pains.  Gravé  d'après  Ra- 
phaël avec  le  nom  du  graveur.  Grande  estampe  de 
deux  planches. 

4  —  La  Descente  de  Croix,  d'après  le  tableau  de 
Daniel  de  Volterre,  qui  était  à  la  Trinité-du-Mont,  et 
est  aujourd'hui  au  Vatican  (2). 

5  —  Conversion  de  saint  Paul .  —  Le  Martyre  de 
saint  Pierre,  d'après  les  deux  tableaux  de  Michel- 
Ange  Buonaroti,  qui  sont  dans  la  chapelle  Pauline, 
au  Vatican  (3). 


(1)  Ce  même  sujet  a  été  gravé  par  Marc  de  Ravenne. 

(2)  Audenaerde,  Dorigny  et  Toschi  ont  gravé  ce  tableau. 

(3)  Ces  deux  tableaux,  que  Michel-Ange  a  peints  dans  sa  soixante- 
dix-septième  année,  sont  aujourd'hui  presque  entièrement  ruinés. 


—  108  — 

6  —  Le  Jugement  dernier,  d'après  Michel -Ange. 
Au  bas,  à  gauche,  on  lit  :  Joannes  Baptista  de  Caval- 
lerys  incidebat  Romœ,  1567.  Estampe  de  deux 
feuilles. 

7  —  La  Bataille  de  Constantin  contre  Maxence, 
d'après  Raphaël.  J.-B,  Cavalleriis  Lagherinus incid. , 
1571.  Grande  pièce  en  largeur. 

8  —  Portrait  du  pape  Sixte-Quint,  à  rai-corps, 
dans  un  ovale  entouré  d'attributs.  /,  B.  Cavallerms 
incidit  Romae,  1 587. 

GAVAZZA  (Jean-Baptiste) 

PEINTRE   d'histoire    ET    GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Bologne,  vers  1620:  élève  de  Cavedone  et  du  Guide.  Il  a 
gravé  sur  ses  compositions  le  Christ  en  Croix,  la  Résurrection,  l'As- 
somption de  la  Vierge,  et  d'autres  pièces  d'après  Tiarini,  etc.  Voyez 
Gorii  Huber  et  Rost  (IV,  ù3),  et  Le  Blanc. 

CAVEDONE.  Voyez  BONZI  (P«  P.,  1,  376) 

GAXTON  (Guillaume) 

PREMIER   DES   IMPRIMEURS   ANGLAIS. 

Né  dans  le  comté  de  Kent,  vers  l/il2;  mort  à  Londres,  en  lZi91. 
Caxton  avait  séjourné  longtemps  à  Cologne,  chez  l'imprimeur  Zell,  puis 
dans  les  Pays-Bas,  et  quand  il  retourna  en  Angleterre,  il  porta  l'art  de 
l'imprimerie  avec  lui.  {Passavant,  1, 178  à  181.)  Il  a  imprimé,  en  vingt 
ans,  une  soixantaine  d'ouvrages  (1),  parmi  lesquels  se  trouvent  ceux 


(1)  Ces  soixante  ouvrages  se  trouvaient  réunis  dans  la  bibliothèque 
de  lord  Spencer,  et  on  les  estimait  à  la  somme  de  12,000  liv.  slerl. 
Voyez  le  Catalogue,  par  Dibdin,  en  181Zj,  li  vol.  in-8". 


—   109  — 

de  Ghaiicer  (l).  Plusieurs  sont  ornés  de  figures  en  bois  et  aussi  sur 
métal  ;  ils  sont  très-rares  et  se  vendent  fort  cher.  (Voyez  l'article  Bois, 
page  332,  1"  vol.,  F*'  Partie  du  Catalogue  général  des  Ventes  publi- 
ques, et  Dissertation  sur  l'Origine  de  l'Imprimerie  en  Angleterre,  par 
Midleton,  traduit  en  français  par  G. -G.  Imbert.  Paris,  1775,  in-8°). 
Waagen  (Trésor  d'Art,  II,  UQU)  dit  que  M.  Russel,  à  Londres,  possède 
des  ouvj'ages  allemands  avec  planches  en  bois,  et  aussi  des  incuna- 
bles anglais  d'une  grande  rareté,  imprimés  par  Caxton  dans  le 
x\^  siècle.  Dans  la  vente  de  la  bibliothèque  du  baron  Stengel  (29  no- 
vembre 4861)  se  trouve  un  ouvrage  :  Exposition  of  the  lord  Prayer 
in  fonr  sermon,  etc.  Westminster,  W.  Caxton^  lZi83,  in-fol.  Ce  livi-e 
rare  est  cité  par  Dibdin  (2). 


GAYLUS  (3)  (Anne-Claude-Philippe  de  Thubières,  C^^  de) 

PEINTRE    (Z|),    DESSINATEUR,  GRAVEUR  A  l'eAU-FORTE  ET  ANTIQUAIRE. 

Né  à  Paris,  le  31  octobre  1692  ;  mort  dans  la  même  ville,  le  5  sep- 
tembre 1765  (5).  Il  était  membre  honoraire  de  l'Académie  des  belles- 
lettres  et  de  celle  de  peinture.  Mariette  (A.  B.,  I,  3ZiO),  dans  une 
longue  notice  (6)  sur  cet  artiste,  amateur,  littérateur  et  antiquaire, 
parle  de  ses  étroites  liaisons  avec  Watteau  et  Crozat,  et  dit  :  «  Lors- 
«  qu'il  eut  connu  ce  dernier  et  pénétré  dans  son  beau  Cabinet,  il  lui 
«  emprunta  des  dessins,  les  copia  et  finit  par  en  graver  un  grand 
«  nombre  ;  il  se  rabattit  ensuite  sur  ceux  du  roi,  et,  pendant  plusieurs 


(1)  Taies  ofCanterbury,  ornés  du  portrait  du  poète  Chaucer  et  de 
47  gravures  sur  bois.  Voyez  Dibdin  qui  en  donne  des  fac-similé. 

(2)  Voyez  le  Manuel  du  Libraire,  de  Brunet,  pour  les  divers  ou- 
vrages de  Caxton  et  ceux  de  Dibdin. 

(3j  Un  duc  de  Caylus  possédait  un  beau  Cabinet  d'histoire  naturelle 
et  d'antiquités,  dont  la  vente  a  eu  heu  en  1772. 

(û)  De  Caylus  a  fait  des  essais  de  peinture  à  l'encaustique.  Il  y  a 
de  lui  un  ouvrage  :  Mémoire  sur  la  Peinture  à  l'encaustique.  Paris, 
1755,  in-8«. 

(5)  Son  tombeau  se  voyait  à  Saint-Germain-l'Auxerrois. 

(6)  Cette  notice  est  rapportée  dans  le  Cabinet  de  l'Amateur 
(IV,  ^77),  avec  une  note  ajoutée  par  M.  F.  V.  (Villot). 


—  110  — 

((  années,  il  ne  fit  autre  chose  que  d'en  faire  des  gravures  (1).  »  C'est 
à  quoi  le  i>orlait  son  goût  exclusif  des  croquis,  goût  qu'il  avait  de 
commun  avec  Mariette. 

De  Caylus  visita  l'Italie,  et,  en  1722,  fit  un  voyage  dans  les  Pays- 
Bas  et  en  Angleterre;  il  en  fil  une  relation  où  il  parle  de  diverses 
collections  et  amateurs  qu'il  a  visités  (2).  Le  portrait  de  cet  amateur 
a  été  gravé  par  N.  Cocliin,  d'après  Watelet;  par  Gautier  d'Agoty  et 
autres  artistes.  (Voyez  la  table  des  portraits  du  Père  Lelong,  p.  164.) 

1  —  L'OEuvre  de  Caylus,  en  3,200  pièces,  dont 
des  doubles  en  différents  États.  Il  est  dit  au  Cata- 
logue :  Cette  suite  est  la  plus  complète  qui  puisse  ja- 
mais se  rassembler;  et,  pour  la  former,  M.  Mariette 
n'a  rien  négligé.  Cet  œuvre  est  renfermé  dans  quatre 
o^ros  volumes  p^rand  in-folio. 

Vente  Mariette,  510  liv. 

2  —  Son  OEuvre,  en  1,300  planches  conservées  à 
la  galerie  royale  de  Dresde,  est  aussi  un  des  plus 
complets  ;  il  a  été  donné  au  feu  roi  de  Pologne,  par 
M.  de  Caylus  lui-même.  C'est  d'après  cet  œuvre  que 
Heinecken  en  a  fait  le  catalogue  dans  son  Diction- 
naire des  Artistes. 

3  —  Son  OEu'vre  composé  de  646  pièces. 
Vente  Cayeux  (1769),  55  liv.  15  sous. 

4  —  Figures  de  différents  caractères  et  d'études, 
dessinées  d'après  nature  par  Watteau;  en  tête  son 
portrait.  350  planches  numérotées,  dont  un  certain 


(1)  De  Caylus  est  le  premier  qui,  en  France,  ait  eu  l'idée  de  graver 
en  fac-similé  les  dessins  de  grands  maîtres. 

(2)  Cette  relation  inédile  est  rapportée  dans  le  Trésor  de  la  Curio- 
sité, par  Ch.  Blanc  (1,  page  CXX). 


—  ni  — 

nombre  par  de  Caylus;  les  autres,  par  Boucher  et 
autres.  Un  volume  in-folio  qui  fait  partie  de  l'œuvre 
de  Watteau. 

Vente  par  Clément  (10  avril  1862),  250  fr. 

5  —  Etudes  prises  dans  le  bas  peuple  ou  les  Cris 
de  Paris,  d'après  Bouchardon.  Paris,  Fessard,  1737, 
60  pièces. 

Vente  L.  IL  de  L.  (1855),  60  fr. 

6  —  Histoire  de  Joseph,  accompagnée  de  dix  fi- 
gures, d'après  les  modèles  du  fameux  Rembrandt  (1), 
JeanNeaulme.  Amsterdam,  1757. 

7  —  Recueil  de  100  estampes,  gravées  d'après  les 
dessins  du  Cabinet  du  Roi,  par  le  comte  de  Caylus. 
Il  y  a  des  épreuves  avant  les  numéros. 

Vente  Silvestre  (1810),  9  fr.  50. 

8  —  Recueil  de  300  têtes  et  sujets  de  composi- 
tions, médailles,  antiquités,  gravés  par  le  comte  de 
Caylus.  Paris;  Basan,  in-4°  (2). 

YmieJoyant  (1855),  18  fr. 

9  —  Recueil  de  Caricatures,  dessinées  par  Léonard 
de  Vinci,  avec  un  discours  sur  la  vie  et  les  ouvrages 
de  ce  célèbre  artiste,  par  P.-J.  Mariette.  Pam,  1730. 


(1)  Les  dessins  sont  au  Louvre;  ils  viennent  du  Cabinet  Silvestre 
(1810);  ilsont  été  vendus  99 fr.  et  danscelui  de  Revil  (18Zi2),  1,500  fr. 

(2)  La  première  édition  de  ce  livre,  sous  le  titre:  Recueil  de  Pierres 
gravées  du  Cabinet  du  roi,  306  planches  sans  les  numéros  ajoutés  à 
rédition  de  Basan.  t^ans  le  catalogue  de  la  vente  du  prince  de  llad- 
ziwill  (22  janvier  1866),  se  trouve  décrit  un  Recueil  in-/i",  daté  de 
1776,  contenant  1,/i/i8  médailles  et  deux  portraits  de  Caylus. 


-    112  — 

10 — Les  Fêtes  des  Lupercales  el  les  Fêtes  de  Paies. 
Deux  estampes  d'après  les  dessins  de  Bouchardon. 

1  I  —  Acis  et  Galathée,  —  Chasse  aux  Oiseaux. 
Deux  pièces  d'après  Watteau  . 

Vente  par  Vignères  (21  décembre  1857),  15  fr. 

—  De  Caylus  a  encore  gravé  une  quantité  de  des- 
sins de  Dominique  Campagnola.  des  (rois  Carrache, 
de  Franco,  de  Guerchin  et  autres,  qui  faisaient  par- 
tie du  Cabinet  Jabach  et  de  ceux  de  Crozat,  Randon 
de  Boisset  et  autres  (1).  Voyez  Heinecken  et  Le  Blanc. 

—  Les  Œuvres  littéraires  et  archéologiques  du 
comte  de  Caylus,  dont  le  recueil  le  plus  recherché 
est  celui  des  antiquités  égyptiennes,  grecques  et  ro- 
maines. Paris,  sept  volumes  in- i<»,  (ig.;  en  tête,  une 
notice  sur  le  comte  de  Caylus;  ces  œuvres  sont  dé- 
crites dans  le  Manuel  du  Libraire,  par  Brunet 
{\V  P..  I,  599).  De  Caylus  a  fait  aussi,  en  1735, dans 
ses  conférences  à  l'Académie,  de  nombreuses  disser- 
tations et  réflexions  sur  les  beaux-arts  en  général. 
Dans  un  manuscrit  que  nous  possédons,  est  un  dis- 
cours sur  les  dessins  et  une  définition  du  goût  chez 
l'amateur  (2)  et  de  la  composition  en  peinture  ;  nous 


(1)  Une  partie  de  ses  planches  sont  à  la  Chalcographie  du  musée 
du  Lou\Te. 

(2)  Nous  citerons  de  ce  manuscrit  le  passage  suivant  :  a  Un  curieux, 
par  exemple,  qui  rassemble,  avec  autant  de  soin  que  de  dépense,  une 
superbe  collection  de  tableaux,  est  aussi  ami  de  la  peinture.  Je  suis 
bien  éloignéde  lui  refuser  un  titre  qu'il  achète  quelquefois  bien  cher. 
Mais  si  nous  entrons  dans  le  détail  île  son  goût  et  de  ses  opérations, 
nous  verrons,  en  général,  un  homme  que  son  amour  aura  prévenu 


—   113  — 

avons  encore  de  lui,  dans  ce  même  manuscrit,  un 
éloge  nécrologique  de  Watteau  (1),  dont  on  sait 
qu'il  était  l'ami. 

GAZENAVE 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR    AU    LAVIS. 

Né  à  Paris  vers  1770.  A  gravé,  à  la  manière  du  lavis,  sur  sa  com- 
position et  celles  de  Scliall,  Gaulherol,  jMonsiau,  etc.,  et  l'Optique, 
d'après  Boilly,  vente  Gruypter,  9  décembre  1861,  une  épreuve  im- 
primée en  couleur,  11  fr.  ;  ^'apoléon  P"^  en  pied,  revêtu  du  manteau 
impérial,  d'après  "Van  der  Wall,  vente  par  Roclioux,  7  avril  1862;  la 
Volupté,  d'après  Regnault,  vente  du  comte  de  Corneillan  (1865), 
17  fr.  50  cent. 

G.  B. 

Ces  initiales  sont  la  marque  d'un  artiste  inconnu  qui  a  gravé  dans 
le  goût  et  du  temps  des  Hopfers,  et  marqué,  comme  eux,  ses  ou- 
vrages d'un  houblon,  \oyez  Bartsch  (VIH,  533)  qui  décrit  cinq  pièces 
dont  trois  portent  la  date  de  1531. 

1  —  Le  Criminel  obtenant  sa  grâce.  Le  houblon, 
sans  les  lettres  C.  B. 

l"  État  avant  le  n^  193  de  l'œuvre  des  Hopfers. 

2  —  Portrait  de  Cliarles  V  et  de  Ferdinand,  son 
frère.  Le  houblon,  sans  les  lettres  C.  B. 

I"  Étal  avant  le  n"  58. 

pour  un  peintre,  une  manière,  une  école,  enfin,  pour  TUaiie  ou  pour 
la  Flandre,  mais  d'une  façon  à  donner  l'exclusion  sans  appel  à  tout  ce 
qui  n'est  pas  ce  qu'il  admet  comme  unique...  C'est  ainsi  que  la  mode, 
qui  ne  devrait  pas  influer  sur  le  goût,  a  presque  banni  les  lableaux 
italiens  de  nos  Cabinets,  qui  ne  nous  présentent  aujourd'hui  que  des 
tableaux  flamands.  » 

(1)  INous  en  donnerons  connaissance  à  l'article  Walteau. 
n  (est.)  8 


—  lU  — 
CEGCHI-CONTI  (François) 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Florissait  à  Florence,  vers  16Zi5.  Il  a  gravé,  d'après  les  dessins  de 
Paul  Parigi,  des  planches  représentant  les  cérémonies  qui  ont  eu  lien 
à  Florence,  à  l'occasion  de  la  mort  de  Louis  Xlf  [.  Vente  Bobert-Du- 
mesnil,  à  Londres,  en  1838,  sept  pièces  :  Vues  de  Florence  et  des 
Jardins  du  grand-duc,  etc.,  15  sch.  Voyez  Brulliot  (II,  n°  792)  et 
Le  Blanc,  qui  cite  encore  un  autre  graveur  du  nom  de  Gecchi  (Jean- 
Baptiste),  né  à  Florence,  vers  17A8. 

GECCHINI  (François) 

GRAVEUR     AU     BURIN. 

Florissait  en  Italie,  à  la  fin  du  xviii^  siècle.  Il  a  gravé  la  Nativilé, 
la  Transfiguration,  les  Prophètes,  les  Sibylles  et  les  guerriers  célè- 
bres, d'apiès  les  peintures  du  Pérugin,  à  Pérouse;  ces  cinq  pièces, 
vente  P.  D.  (Defer,  VIl^  Partie),  26  fr.  Il  a  encore  gravé  les  peintures 
du  péristyle  du  Vatican,  suite  de  six  planches;  la  V^isitation,  d'après 
Buonvicini,  en  1799,  et  des  portraits  dont  ceux  de  Joseph  Labre,  en 
1783;  lady  Carpenter  (MMS^rnî;^,  1  liv.  3  sch.)  etQuirinus  Visconli. 
Voyez  Nagler,  Heller  et  Le  Blanc. 

GEGILL  (Thomas) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   AD    BURIN. 

Né  en  Anglelerre.  Florissait  vers  1630.  Il  a  gravé  pour  les  libraires 
divers  titres  d'ouvrages  et  plusieurs  portraits  de  personnages  anglais, 
marqués  de  son  nom  et  des  dates  1628,  1629,  163/i;  ils  sont  rares. 
Voyez  Evelyn,  StriUt,  Huber  et  Bost  (IX,  Zi/i),  Bromley,  et  Le  Blanc 
qui  cite  12  pièces. 

i  —  La  reine  Elisabeth  d'Angleterre,  représentée 
à  cheval.  In-folio. 

2   —   Sir   John   Biirgh,    tué   dans    l'Ile   de   Ré. 
In-folio. 

1"  État.  —Ventes  Musgrave,  10  iiv.  steii.;  —  Masicnmn  Sykes, 
y  liv.  sterl. 

Il'',  le  nom  do  riuslave  Adolphe  a  été  substitué  à  celui  deBurgh. 


—  llf,  — 

CESARE  DA  SESTO 

PEINTRE    d'histoire. 

Cel  arlisle,  né  à  Milan,  est  morl  vers  Pan  152/i.  C'était  un  des  meil- 
leurs élèves  de  Léonard  de  Vinci.  Voyez  Bianconi  et  Lanz-i.  Selon 
Passavant,  il  serait  l'auteur  d'une  estampe  anonyme,  représentant  la 
Décollation  de  saint  Jean^Baptiste  (1)  et  de  deux  autres  :  un  Daim 
couché  sur  un  tertre  entouré  d'eau,  et  un  Cerf  broutant  sur  un 
tertre.  Voyez  Renouvier  (Des  Types,  I'*'  Partie,  page  53).  Ces  deux 
mêmes  auteurs  lui  attribuent  aussi  l'estampe  Poison  et  Contre-Poi- 
son, cataloguée  par  Bartsch  et  Robert- Dumesnil  dans  l'œuvre  de  Jean 
Duvet;  selon  les  deux  premiers,  le  dessin  serait  de  Léonard  de 
Fmci(2),el  selon  M.  Emile  Galichon  (Gazelle  des  Beaux- Arts  (XVHI, 
5Zi6-552),  qui  donne  le  catalogue  des  estampes  attribuées  à  Cesare 
da  Sesto,  et  un  fac-similé  de  celle  de  la  Décollation  de  saint  Jean- 
Baptiste,  et  attribue  encore  deux  estampes  ci  ce  maître.  Il  dit  :  «  Ces 
deux  pièces,  faites  pour  ou  d'après  une  médaille  d'Adrien  VI  (mort  en 
1523)  que  nous  n'avons  jamais  pu  trouver,  ont  été  connues  et  dé- 
crites par  Bartsch  et  Robert- Dumesnil  dans  l'œuvre  de  Jean  Duvet, 
sous  les  n°'  11  et  62.  » 

GESIO  (Carlo) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Androco,  en  1626;  mort  à  Rietry,  en  1686;  élève  de  Piètre 
DE  Cortone;  il  a  peint  à  fresque  dans  plusieurs  églises  de  Rome  (3). 
Le  Pascoli  a  écrit  la  vie  de  Cesio  et  Bartsch  {XXI,  101)  décrit 
101  pièces  de  ce  maître,  gravées  d'après  les  Carraclie,  Le  Guide, 
Lanfranc,  Piètre  de  Cortone,  etc.,  dont  :  la  Galerie  du  Palais  Far- 
nèse  (Zi),  suite  de  lil\  estampes,  dont  les  premières  épreuves  sont  avant 
les  numéros  1  à  30  (vente  Joyant,  12  fr.);  l'Histoire -d'Enée,  peinte 

(1)  Une  épreuve,  vendue  180  fr.  chez  Vischer. 

(2)  Ce  dessin  se  trouve  sous  ce  nom  dans  le  British  Muséum,  à 
Londres. 

(3)  Il  y  a  un  tableau  de  Cesio  au  musée  de  Madrid  et  un  dessin 
dans  la  vente  Mariette. 

(Zj)  Belly  et  Aquila  ont  aussi  gravé  cette  galerie. 


—  116  — 

dans  le  plafond  de  la  galerie  Paniphile,  à  Uome,  par  Pielre  de  Cor- 
lone,  suite  de  16  pièces;  les  Angles  peints  à  fresque,  par  Guido 
Jteni  dans  une  loge  du  Palais  Mazarin,  au  Mont-Quirinal,  suite  de 
10  estampes  numérotées  et  un  titre;  les  peintures  à  fresque  de 
Lanfranc,  dans  Tune  des  chapelles  de  l'église  Saint-Augustin,  à  Rome, 
et  représentant  la  Vie  de  ce  saint,  suite  de  neuf  pièces.  Voyez  Huber 
et  Rost  (IV,  /i8),  Le  Blanc,  le  Manuel  du  Libraire  de  Brunet  {\V  P., 
1,  560)  et  Mariette  (A.  B,,  I,  3^48). 

GHALiLiE  (Michel-Ange-Charles) 

PEINTRE  ET  GRAVEUR  A  l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris,  le  18  mars  1718;  mort  dans  la  même  ville,  le  8  janvier 
1778;  élève  de  Fr.  Boucher.  Il  eut  le  premier  grand  prix  de  pein- 
ture, en  17Zil.  Il  était  de  l'Académie  et  professeur  de  perspective, 
dessinateur  du  Cabinet  du  roi  pour  les  fêtts  publiques  et  pompes  fu- 
nèbres; il  fut  nommé,  en  1770,  chevalier  de  l'ordie  de  Saint-Michel. 
Ghalle  a  gravé,  en  17/iZi,  deux  pièces  à  l'eau-forte  :  Diane  au  bain  et 
une  Nymphe  venant  de  sortir  du  bain,  maïquées  M.  C.  Challe.  J.  S., 
IIUU  (ces  deux  pièces,  vente  Robert- Dumesnil,  12  avril  1858,  8  fr.). 
Voyez  le  Peintre-Graveur  Français,  continué  par  P.  de  Baudicour 
(l,  1/.9). 

GHALON  (Jean) 
dessinateur  et  graveur. 

Né  à  Amsterdam,  en  1738  ;  mort  à  Londres,  en  1795.  Il  a  gravé, 
d'après  ses  dessins  et  à  l'imilalion  de  Rembrandt,  100  pièces  que  Josi 
a  publiées  en  1800  (il  y  a  une  édition  en  18ZiO).  L'OEuvre  de  Chalon, 
en  premières  épreuves  avec  variantes,  ventes  Verstolk  de  Soelen, 
29  florins;  —  par  Rochoux  (15  avril  1863),  67  pièces...?  Voyez 
Brulliot  (II,  n"  1368). 

GHALON  (Christine) 
peintre  et  graveur  a  l'eau-forte  et  a  la  manière  du  crayon. 

Née  à  Amsterdam,  en  17Zi8;  morte  à  Leyde,  eu  1808;  élève  de 
Sara  Troost  et  de  Ploos  Van  Amstel;  elle  a  gravé  divers  sujets 
dans  la  manière  de  ce  derniei"  maître  et  dans  le  goût  d'Ostade,  et 
aussi  d\iprès  P.  de  Marée.  Huber  et  Rost  (VI,  326),  Brulliot  et 
Le  Blanc  citent  plusieurs  sujets  familiers. 


—   117   ~ 
GHAMBARS   (Thomas) 

GRAVEUR     AU     BURIN. 

Né  en  Angleterre,  vers  172/i;  florissait  à  Londres,  vers  1750.  Il  a 
gravé  rhistoire  et  le  portrait,  et  ses  meilleures  estampes  sont  dans  le 
Recueil  de  Boydell  ;  elles  sont  gravées  d'après  les  tableaux  de 
S.  Bourdon,  Caravage,  Casali,  Ant.  Van  Dyck,  Hayman,  IMurillo, 
Reynolds,  Rubens,  et  autres  maîtres  ;  il  a  aussi  gravé  des  portraits 
de  peintres  pour  l'ouvrage  de  Walpoie  (5  vol.  in-Zi°).  Voyez  Huberel 
JRost  (IX,  188)  et  Le  Blanc. 

1  —  La  Maîtresse  de  Raphaël,  d'apr^.s  le  tableau 
de  ce  maître  (Boydell.,  P'  vol.,  n"  23). 

2  —  Saint  Martin  donnant  son  manteau  au  pauvre, 
d'après  Van  Dyck. 

!«■•  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  P.  D.  (VHP  Partie),  9  fr. 

3  —  Mort  de  Turenne,  près  de  Saltzbach,  le 
27  juillet  1676,  d'après  Palmieri. 

4  —  Hélène  Forman,  seconde  femme  de  Rubens, 
d'après  Van  Dyck  (1)  (Galerie  Houghton). 

GHANGOURTOIS   (René-Louis-Maurice  Becuyer  de) 

PEINTRE  DE  PAYSAGE  A  LA  GOUACHE,  ARCHITECTE    ET   GRAVEUR. 

Né  à  Nantes,  le  U  mai  1757  ;  mort  à  Paris,  le  6  juillet  1817  ;  élève 
de  Peyre  LE  Jeune.  Il  a  gravé  plusieurs  morceaux  à  l'eau-forte,  re- 
présentant des  vues  d'Italie  d'après  ses  compositions  et  celles  de 
Bertin,  Bizeinont,  Echard,  Kobell,  Locatelli,  Noël,  Robert,  Taunay, 
Valenciennes  et  autres.  Voyez  Rigal  ou  [\k  pièces  à  l'eau-forte,  dont 
plusieurs  doubles  avec  différences,  vendues  30  fr. 

(1)  \îarc  Ardel  a  gravé  ce  même  portrait  en  manière  noire. 


é 


—  118  — 
CHANTEREAU  (J.) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR. 

Florissail  à  Paris,  vers  17/i0.  M.  de  Baudicour  (Peintre-Graveur 
Français  continué,  II«  Partie)  cite  une  pièce  ovale,  l'Ile  de  Cythère, 
gravée  à  Peau-forte  et  marquée  J.  Chantereau  fe.  Le  catalogue  Pai- 
gnon-Dijonval  (l)  cite  encore  deux  pièces  :  Marche  de  troupes  et 
Halte  de  soldats,  gravées  à  l'eau-forte  par  Chantereau,  et  aussi  deux 
autres  scènes  militaires,  gravées,  d'après  ce  maître,  par  Le  Bas. 

GHANTRY  (J.) 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  en  Angleterre;  travaillait  à  Oxford  dans  le  milieu  du 
XVII*  siècle;  il  a  gravé  plusieurs  portraits  de  personnages  anglais, 
marqués  J  Ch.  et  des  dates  1662  et  I66/1  ;  ils  se  payent  cher  dans  les 
ventes,  à  Londres,  en  raison  de  leur  rareté.  Voyez  le  Dictionnaire  de 
Bromley,  BruUiot  (II,  n"  138/i  bis)  et  les  Catalogues  des  ventes  Mas- 
terman  Sikes,  Musgrnve,  et  le  Manuel  de  Le  Blanc  qui  cite  neuf  por- 
traits. 

1  —  Richard  Gethinge,  maître  écrivain,  à  l'âge  de 
32  ans,  en  1645.  Gravé  par  Chantry,  en  1652.  Rare. 
Vente  Masterman  Sikes,  2  liv.  2  sch. 

CHAPERON  (Nicolas) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Chàteaudun,  en  1599  (2j;  mort  à  Paris,  vers  1656,  selon 
Mariette  (A.  B.,  f,  35/i),  à  l'âge  de  50  ans;  élève  de  Simon  Vouet. 
Il  le  quitta  pour  aller  à  Rome,  où  il  grava  et  publia,  en  16Zi9,  d'après 

(1)  Ce  même  catalogue  mentionne  aussi  des  dessins  et  esquisses  à 
l'huile,  par  Chantereau. 

(2)  Herluison  (Artistes  Orléanais)  dit  que  Nicolas  Chaperon  a  été 
baptisé  dans  l'église  de  Saint-Pierre,  à  Chàteaudun,  le  19  octobre 
1612. 


—  111)  —  . 

les  peintures  de  lîaphaèl,  dans  les  loges  du  Vatican,  une  suite  de 
b!i  estampes;  il  a  aussi  gravé  plusieui's  sujets  de  Bacchanales. 
Voyez  le  Peintre-Graveur  Français,  par  Robert-Dumcsnil  (VI,  212). 
Huber  elRost  [Yll,  9/i)  citent  deux  portraits  de  Henri  IV;  l'un,  repré- 
senlé  à  Tàge  de  Zi2  ans,  d'après  Fremynet,  et  l'autre,  à  ZiZi  ans.  Gomme 
M.  Robert-Dumesnil,  nous  ne  les  avons  jamais  rencontrés,  et  h.  liste 
des  portraits  du  Père  Lelong  n'en  fait  pas  mention. 

1  —  Sujets  de  la  Bible,  peints  par  Rapliaël  dans 
les  loges  du  Vatican.  Suite  de  54  estampes  (1). 
Chiffrés  de  1  à  52. 

le^Élat  avant  l'adresse  de  Mariette,  et  où  l'inscription  du  cippe  du 
frontispice  finit  par  ces  mots  :  Ille  ego  svm  Raphaël.  —  Ventes  Saint- 
Yves,  60  fr.;  —  VandenZande,  60  fr.;  —  Busche,  80  fr. 

ir,  comme  le  premier,  mais  on  lit  les  mots  :  Cum  Prmilegio  Régis, 
sur  le  repli  du  rideau  où  se  trouve  la  dédicace.  —  Ventes  Potoski 
(1820),  29  fr.;  —  Turin  de  Lyon,  Zi5  fr.;  —  Boutourlin,  50  fr.;  — 
Rouillard,  60  fr.;  —  Defflorenne,  hk  fr.  50  cent.;  —  Véron  de  Belle- 
court,  4.1  fr.;  —Marin  La  Vigne  (1861),  30  fr. 

111%  après  les  mots  :  Ille  ego  svm  Raphaël,  on  lit  :  Lutetiœ  Pari- 
siorum  apud  Petrum  Mariette,  etc.,  et  l'inscription  :  Cum  Priuilegio 
Régis  a  été  enlevée  et  remplacée  par  :  Petrus  Mariette  exe.,  et  cette 
adresse  se  trouve  à  la  plus  grande  partie  des  planches. 

IV%  retouché;  l'inscription  :  Apud  Petrum  Mariette  a  été  enlevée. 
Les  planches,  en  cet  État^  ont  été  vendues  dans  le  fonds  de  com- 
merce de  Madame  veuve  Jean.  —  Vente  L.  R.  de  L.  (1855),  16  fr. 

2  —  Suite  de  quatre  estampes,  représentant  des 

sujets  de  bacchanales,  marquées  Chaperon  ou  Chap- 

peron  in.  et  sculp.  Une  de  ces  pièces  est  datée  de 

1639. 

I"  État  avec  l'adresse  de  F.  L.  D.  dartres  excud.  cum  prtuil. 
Régis. 
11%  le  nom  de  Mariette  substitué  à  celui  de  dartres. 


(1)  Cette  suite  a  été  gravée  à  l'eau-forte  par  Borgiani,  Sisto  Baldo- 
'hio  et  Lanfranc,  et,  au  burin,  par  P.  Aquila  et  César  Fantelli. 


—  120  — 

IIP,  les  planches  sont  chiffrées  (1)  et  l'adresse  de  Mariette  enlevée, 
à  l'exception  de  celle  de  rAlliance  de  Bacchus  et  de  Vénus  où  elle 
est  remplacée  par  celle  de  Mariette  fils. 


GHAPONNIER  (Alexandre) 

PEINTRE    EN    ÉMAIL    ET    GRAVEUR    AU    POINTILLÉ. 

Né  à  Genève^  en  1753  ;  travaillait  à  Paris  où  il  vivait  encore  en 
IS'lli.  Il  a  gravé  d'après  J.-B.  Regnaull,  Louis  Boilly  (la  Comparaison 
des  Petits  Pieds  et  l'Amant  favorisé),  Mallet,  Prud'hon,  Huet  (2), 
Artaud,  et  a  copié  des  gravures  anglaises,  d'après  B.  West, 
J.  Opie»  etc.  Voyez  Le  Blanc  et  Henouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant 
la  Révolu  lion,  page  2/i2). 

1  —  Le  Modèle  disposé,  d'api^ès  Challe. 

Vente  Corneillan  (épreuve  avant  la  lettre),  Zi2  fr. 

2  —  Le  Prélude  de  Nina,  d'apiès  Boilly. 

Même  vente,  16  fr.;  —  par  Bochoiix  (19  février  1866),  une  épreuve 
avant  la  lettre,  22  fr. 

GHAPUY  (Jean-Baptiste) 

DESSINATEUR  ET  GRAVEUR  EN  COULEUR. 

M  à  Paris,  vers  1760;  mort  en  1802.  On  a  de  ce  graveur  di\erses 
estampes  gravées  en  couleur  dans  la  manière  de  Janinet,  d'après  Rot- 
lenhamer  et  Lawreirice:  il  a  aussi  copié  diverses  estampes  anglaises 
et  un  Recueil  de  coiffures  de  dames  in-Zi°  {ih  pièces).  Voyez  Huber  et 
Bost  (VIII,  33/i),  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution, 
page  205)  et  Le  Blanc. 


(1)  Avec  les  numéros  et  l'adresse  de  Mariette  fils,  ces  estampes  font 
partie  d'un  cahier  où  se  trouvent  des  Bacchanales,  par  Michel  Dori- 
gny,  et  Enfants  jouant  avec  des  Cigales,  gravés  par  Avice,  d'après 
Le  Poussin.  Voyez  P^"  Partie,  I,  lZi6,  du  Catalogue  général  des  Ventes 
publiques. 

(2)  Ce  qui  est  bon  à  prendre  est  bon  à  garder,  d'après  Huet.  Celle 
planche  a  été  vendue,  a  ia  vente  du  fils  de  Chuponpier,  le  8  sep- 
tembre 1852. 


—  121   — 
GHARLET  (Nicolas-Toussaint) 

PEINTRE,    DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   A   L'EAU-FORTE. 

Né  à  Paris,  le  20  décembre  1792;  mort  dans  la  même  ville  le 
30  octobre  18Zi5  (1)  ;  il  était  chevalier  de  la  Légion  d'honneur.  Nous 
ne  pouvons  mieux  faire,  pour  la  biographie  de  Charlet,  que  de  ren- 
voyer à  l'intéressant  livre  :  Charlet,  sa  Vie,  ses  Lettres,  suivis  d'une 
Description  raisonnée  de  son  Œuvre  lithographique  (2>,  par  M.  de 
La  Combe  (3),  ancien  colonel  d'artillerie,  orné  d'un  portrait  de 
Charlet.  Paris,  1856,  in-S".  Quant  au  maître  de  Charlet,  nous  citerons 
ce  passage  d'une  lettre  qu'il  écrit  à  M.  Feuillet  de  Conches,  en 
date  du  13  août  1835  :  «  Je  me  suis  mis  à  dessiner  d'après  la  bosse 
«  chez  un  croûton,  M.  Lebel,  élève  racorni  de  David;  qu'en  1817,  j'ai 
«  essayé  de  publier  quelques  lithographies,  que  j'ai  eu  du  succès,  en 
«  ai  eu  une  diarrhée  de  plus  de  huit  cents;  que  j'ai  fait  plus  de 
«  quinze  cents  dessins,  tant  sépias,  aquarelles,  plumes,  etc.,  etc., 
«  qu'on  a  voulu  me  faire  faire  de  l'eau-forte,  mais  que  l'ennui  de  ne 
«  pas  voir  le  résultat  de  ma  journée  m'en  a  empêché  ;  que  j'ai  essayé 
«  de  la  peinture;  qu'en  1819,  j'étais  chez  Gros  où  je  n'ai  rien  fait; 
«  que  Gros  m'a  engagé  à  travailler  seul,  ce  que  j'ai  fait...  » 

\  —  OEuvre  lithographique  de  Charlet,  en  578 
pièces. 

Vente  D.  H.  (D'Henneville),  13  mai  1831,  701  fr. 

2  —  OEuvre  de  Charlet,  en  819  pièces,  compo- 
sées et  dessinées  sur  pierre,  représentant  des  cos- 
tumes et  scènes  militaires,  scènes  populaires,  scènes 
d'enfants,  etc.,  imprimées  de  1816  à  1838,  par  Las- 


(1)  La  vente  des  objets  garnissant  son  atelier  a  eu  lieu  en  18/i6. 

(2)  Cet  œuvre  est  de  1,089  pièces  décrites. 

(3)  La  vente  du  cabinet  de  cet  amateur  a  eu  lieu  en  1863,  et  sa 
biographie  se  trouve  dans  l'ouviage  :  Charlet  el  son  Historien^  par 
M.  de  Saint-Georges.  Nantes,  1862,  in-12. 


—  122  — 

lerye,  Engelman,  Delpech,  Motte,  Villaiii,  Gihaut  et 

autres. 

Yente  Bruzard  (Le  catalogue  de  celte  vente  et  les  deux  qui  suivent 
sont  très-importants  pour  l'histoire  de  la  lithographie),  1,200  fr.  (1). 

3  — OEuvre  de  Charlet,  en  1048  pièces,  et  des 
calques  des  41  pièces  qui  manquent  (voyez  le  détail 
au  catalogue  de  la  vente).  M.  le  colonel  de  La  Combe 
cite  cet  œuvre  comme  le  plus  complet  qui  existe. 

Vente  Parquez  (1861),  2,700  fr. 

4  —  OEuvre  de  Charlet.  Il  est  décrit  au  catalogue 
de  la  vente  de  M.  le  colonel  de  La  Combe,  du  n°  289 
à  370.  On  a  joint  à  cet  œuvre  les  diverses  notices  sur 
Charlet,  publiées  dans  les  journaux  périodiques  et 
quotidiens,  et  aussi  les  eaux-fortes  citées  plus  bas. 

Vente  De  La  Combe  (1863),  5,300  fr.,  à  M.  La  Faulotte. 

EAUX-FORTES. 

5  —  Une  suite  de  24  pièces  gravées  à  l'eau-forte. 
En  tête,  le  portrait  de  Charlet. 

6  —  Autre  suite  de  15  pièces. 

7  —  Un  Paysan  assis  sur  une  pierre,  eau-forte 
publiée  dans  r Artiste. 

Une  épreuve  d'un  I"  État.  —  Vente  C,  par  I\ochoux,  mars  1863, 
21  fr. 

8  —  Griffonnements.  Au  milieu,  un  officier  ré- 
publicain, les  bras  croisés. 


(1)  Cet  (cuvre  a  été  racheté  1,600  fr.  par  le  Cabinet  des  Estampes 
de  Paris,  où  il  se  trouve  aujourd'hui. 


—  123  — 


CHARPENTIER  (François-Philippe) 

GRAVEUR-MÉCANICIEN  A  LA  MANIÈRE  DU  LAVIS. 

Né  à  Blois,  le  3  octobre  1730;  mort  dans  la  même  ville,  le  22  juillet 
1817.  Très-ingénieux  pour  la  pratique  de  son  art,  il  a  prétendu  à 
l'invention  de  la  gravure  au  lavis  par  un  nouveau  procédé  plus  expé- 
diljf  que  le  premier.  Il  a  gravé  de  cette  manière,  d'après  Berghem, 
Boucher,  Champagne,  Ciro  Ferri,  Doyen,  Greuze,  Fragonard,  Pajou, 
Patel,  Carie  Van  Loo,  Jac.  de  White,  etc.  Voyez  Huber  et  Rost 
(Vin,  lia).  Le  Blanc,  les  Ardstes  Orléanais  et  le  Catalogue  Pai- 
gnon-Dijonval. 


CHARPENTIER  (Etienne).  Voyez  LE  CHAR- 
PENTIER. 

GHARPIGNON  (Claude) 

DESSINATEUR     ET     GRAVEUR     AU     BURIN. 

Florissait,  à  Paris,  vers  le  milieu  du  xvii*  siècle  ;  il  a  gravé  au  burin 
des  thèses  et  titres  de  livres,  et  quelques  sujets  d'après  Le  Guide 
(une  Sainte  Famille,  marquée  L.  Baugin  excud.)  et  d'après  Blanchard, 
De  La  Hyre,  Grégoire  Huret  et  autres.  Voyez  Le  Blanc  et  le  catalogue 
Paignon-Dijonval. 

CHARTIER  (1)  (Jean) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'fAU-FORTE. 

Né  à  OrléanSj,  vers  1500;  mort  en  1580;  c'est,  du  moins,  ce  que 
nous  apprend  son  neveu,  Daniel  Chartier,  dans  son  ouvrage  :  le  Curial 
d'Alain  Chartier,  où  il  dit  que  Jean  avait  entrepris  un  livre  dont 
la  première  livraison  seule  a  paru  sous  le  titre  :  Les  Blasons  de 


(1)  Parmi  les  artistes  Orléanais  est  cité  un  Pierre  Chartier, 
peintre  en  émail,  né  à  Blois  et  mort  en  157^,  et  un  Charles  Segoing, 
graveur  de  blason. 


—  124  — 

Vertu,  dédié  à  M.  Rossi,  chancelier  de  Navarre,  en  157Zi  (1).  Suite  de 
dix  estampes  marquées  de  A  àK,  dont  le  l^^  État  est  avant  ces  lettres  ; 
cette  suite  est  de  la  plus  grande  rareté  à  trouver  complète.  (Vente 
Vischer,  la  suite  du  IP  État,  moins  une,  50  fr.) 

1  —  Le  Frontispice  de  la  suite  des  Vertus  ;  il  re- 
présente Jean  Chartier  dans  sa  librairie  ;  il  est  debout, 
enveloppé  de  son  tnanteau  et  jambes  nues;  il  tient 
de  la  main  gauche  une  banderole,  sur  laquelle  est 
écrit  :  Symbola  virtutum  nobis  niim  grata  ?  —  Quid 
ipsi  virtiUiim  fnictus  ?  Les  blasons  de  vertu,  par  vertu 
se  surmonte.  On  lit  au  bas  :  /.  Chartier  pinxit  Au- 
reliœ  A, 

Vente  R.  D.  (Robert-Dnmesnii),  20  mars  1856,  26  fr.;  —  R.  D. 

(12  avril  1858),  32  fr. 

2  —  Divinité  demi-nue  et  debout  au  milieu  de 
l'estampe  ;  elle  est  environnée  de  quadrupèdes,  dont 
un  lion  et  un  loup  qu'elle  tient  enchaînés  de  ses 
deux  mains.  Dans  le  fond,  un  chasseur  suivi  de  son 
chien  donne  du  cor.  Morceau  sans  marque,  150- 
95  mill. 

Vente  R.  D.  (Roberl-Dumesnil),  17  décembre  1856,  Zi  fr. 

3  —  Une  Femme  carde  de  la  filasse  ;  un  homme 
tient  un  livre,  et  une  femme,  debout,  tient  de  chaque 
main  un  serpent. 

4  —  Les  trois  Parques.  Au  bas,  une  tablette  et 


(1)  Robert-Dumesnil  (V,  50)  qui,  le  premier,  a  mis  en  lumière  c.^ 
vieux  graveur  franç/dis  (cité  dans  la  bibliothèque  historique  de 
Lacroix-Dumaine.  Paris,  1584,  in-folio),  ne  parle  pas  do  celte  dédi- 
caro.  il  (léc.ril  douze  pièces  ;  nous  en  ajoutons  cin(|  autres. 


—  125  — 

quatre  vers  :  Denlibus cril...  Jo,  Cliarlier  excudc- 

bat  orelia^  1557. 

Vente  R.  D.  (Robert-Dumesnil),  20  novembre  1856,  avec  l'estampe 
précédente;,  les  deux,  31  fr. 

5  —  Ulysse  reconnu  par  son  chien.  Grande  pièce 
en  largeur  marquée  :  Franc.  Bologna  invent.  lo. 
Chartier  excudebat,  au  bas  des  vers  latins.  Une 
épreuve  de  cette  estampe,  qui  tient  à  l'École  de  Fon- 
tainebleau, est  au  Cabinet  de  Dresde.  Cette  estampe 
est  citée  par  Renouvier^  (Types,  etc.,  11^  P.,  p.  210). 

6  —  La  Charité,  assise  au  milieu  de  quatre  per- 
sonnages, tenant  sur  ses  genoux  un  enfant  qui  en 
embrasse  un  autre  debout.  On  lit  :  Pinci  Orléans, 
1557,  I,  Cha.  Collection  de  M.  de  Beaiidicour. 

GHASTEAU    (Guillaume) 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE    ET   AU    BURIN. 

Né.  à  Orléans,  le  18  avril  1635;  mort  à  Paris,  le  15  septembre  1683. 
Sa  sépulture,  sans  épitaphe,  est  mentionnée  par  Piganiol  de  La  Force. 
Il  voyagea  en  Italie  ;  à  Rome,  il  se  lia  avec  Frédéric  Greuter  et 
grava  sous  sa  conduite  une  suite  de  prélats  et  diverses  estampes  dans 
la  manière  de  C.  Bloemaert^  dont  on  le  dit  aussi  élève;  ces  es- 
tampes sont  marquées  de  son  nom  italianisé  Castelli  et  aussi  Cas- 
TELLUS.  Tl  revint  à  Paris  où  il  a  gravé  un  assez  grand  nombre  d'es- 
tampes, d'après  N.  Poussin,  Raphaël,  Albane,  C.  Maratte,  Casliglione, 
Annibal  Garrache,  Goypel,  Largillière,  etc.  Plusieurs  de  ces  morceaux 
ont  été  exécutés  pour  le  Cabinet  du  Roi  ;  les  planches  se  trouvent  a 
la  Chalcographie  du  musée  du  Louvre. Ghasleau  fut  reçu  académicien, 
le  U  janvier  1681.  Voyez  Mariette  (A.  B.,  I,  361),  Huher  et  Rost 
(Vil,  271),  Le  Blanc  qui  cite  5U  pièces,  Dussieux,  page  336;  les 
Mémoires  inédits  de  l'Académie  (f,  ZiOZi),  et  les  Artistes  Orléanais  où 
se  trouve  une  liste  chronologique  des  membres  de  la  famille  Ghasleau. 


R 


—  126  — 

1  —  Jésus  guérissant  les  Aveugles,  d'après  Ni- 
colas Poussin.  Le  tableau  est  au  musée  du  Louvre. 

F'  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Chevalier  D...1 
IP,  avec  le  nom  de  Goyton,  imprimeur,  effacé  dans  le  ITI*  État. 
La  planche  est  à  la  Chalcographie  du  musée  du  Louvre. 

2  —  Assomption  de  la  Vierge,  d'après  Annibal 
Carrache. 

3  —  Saint  Etienne  lapidé  par  les  Juifs  sous  les 
murs  de  Jéi^usalem.  Tableau  du  musée  du  Louvre. 

r'  État  avant  la  lettre  et  avant  les  armes  de  Colbert;  les  travaux, 
au  coin  de  la  terrasse,  ne  sont  pas  terminés.  —  Vente  L.  T.  (1813), 
2Zi  fr.  50  cent. 

IF,  avec  la  lettre  et  les  armes  de  Colbert  qui  sont  effacées  dans  le 
IIP  État.  Cette  estampe  et  les  deux  qui  précèdent  font  partie  du  pre- 
mier volume  de  tableaux  du  Cabinet  du  Roi,  et  les  planches  sont  à  la 
Chalcographie  du  musée  du  Louvre. 

4  —  Jean-Baptiste  Colbert,  portrait  dans  un  ovale. 
Ce  ministre  fut  le  protecteur  de  G.  Chasteau. 

Vente  par  Rochoux  (13  janvier  1862)...? 

5  —  Mort  de  Germanicus.  Gravé  en  1663,  d'après 
le  tableau  de  N.  Poussin  (1). 

6  —  Pbilippe  de  France,  duc  d'Orléans,  frère 
unique  du  roi,  représenté  à  cheval  précédé  de  la 
Renommée.  Grande  pièce  allégorique,  d'après  le 
dessin  de  Noël  Coypel,  pour  une  thèse  soutenue  en 
1678.  Chasteau  était  malade  quand  il  entreprit  cette 

(1)  Une  esquisse  de  ce  tableau  est  gravée  par  Coelmans  dans  le 
Cabinet  Boyer  d'Agailles.  La  planche  de  Chasteau  a  été  vendue 
110  livres  (Ml  1768. 


—  127  — 

planche;   il  ne  put   la  terminer,  et  elle  le  fut  par 
Simmoneau,  son  élève. 

GHASTEAU  ou  CHATEAU  (Nicolas) 

GRAVEUR  A  l'eAU-FORTE  ET  AU  BURIN. 

Né  à  Paris,  vers  1680.  On  croit  qu'il  était  parent  de  Guillaume,  mais 
on  ignore  à  quel  degré.  Il  a  gravé  d'après  B.  Peruzzi,  Louis  Silveslre, 
Santerre  et  Pierre  Van  de  Berge.  Plusieurs  de  ces  estampes  sont  da- 
tées de  1706  et  1708, 'et  un  portrait  de  Boucherat  est  marqué  N. 
Chasteau  in.  et  fec.  Voyez  Huber  et  Rosi  (VII,  272)  et  Le  Blanc. 

GHASTILLON  (Claude) 

DESSINATEUR   ET   INGÉNIEUR    DU   ROI   HENRI    IV. 

Né  à  Châlons-sur-Marne,  en  15Zi7  ;  mort  vers  1615.  Voyez  une  no- 
tice sur  Ghastillon,  topographe  du  roi  et  sur  l'œuvre  de  cet  artiste, 
par  le  colonel  Augoyat  (extrait  du  Spectateur  militaire,  15  août  1856), 
et  un  article  sur  Chatillon,  par  M.  Gh.  Grouèt,  dans  la  Revue  du 
Monde  savant,  1862,  et  aussi  dans  la  Revue  de  18/iZi,  et  Bonnardot  (1) 
(Histoire  archéologique  de  la  Gravure),  Le  nom  de  Glaude  Ghastillon 
se  trouve  sur  une  quantité  de  vues  de  villes  et  châteaux  de  France, 
dont  un  grand  nombre  porte  la  date  de  1612.  Ces  vues  sont  réunies 
en  un  recueil  par  Boisseau,  éditeur,  sous  le  titre  : 

1  —  Topogi^aplîie  française  ou  Représentation  de 
plusieurs  villes,  bourgs,  châteaux,  maisons  de  plai- 
sance, ruines  et  vestiges,  d'antiquités  du  royaume  de 
France,  dessignées  par  Cl.  Ghastillon,  et  mises  en  lu- 
mière par  Jean  Boisseau,  enlumineur  du  roi.  Paris, 
Boisseau,  1641,  in-folio.  Au  titre,  se  trouve  une  Vue 
de  Parie,  par  Léonard  Gaultier.  Il  y  a  de  ce  livre,  une 
édition  de  1648;  les  épreuves  de  cette  édition  sont 

(1)  Du  même  auteur,  il  y  a  un  article  dans  la  Revue  universelle 
des  Arts  (IV,  399). 


~   128  — 

retouchées  et  elles  ont  des  numéros  correspondant 

à  une  table  imprimée. 

Ventes  Podin  (1853),  ZjOO  fr.;  —  par  Tross  (22  décembre  1857), 
326  fr. 

2  —  Dessin  des  pompes  et  magnificences  dv  Ca- 

rovsel,  faict'en  la  place  Royalle,  à  Paris,  V,  VI, 

VU  avril  1612,  par  C.  Chastillon  (1). 

Ventes  BebUlot  (1856),  30  fr.;  —  Bertin  (A85A),  ^2  fr.;  -  P.  D, 
(Defer),  U  avril  1859,  25  fr. 

3  _  Portrait  du  magnifique  Bastiment  de  la  Mai- 
son de  Ville  de  Paris. 

Ventes  Rebillot,  Zi3  fr.  —  Bertin,  29  fr. 

4  —  La  place  Dauphine,  estampe  en  deux  feuilles. 

Jean  Poinsart,  ex.,  1640. 

Ventes  Rebillot,  l/i  fr.  50  cent.;  —  Docteur  Wellesley  (1858), 
12  fr. 

5  —  Le  grand  et  magnifique  Bastiment  de  l'hostel 
de  Nevers,  aujourd'hui  riiôtel  deConti. 

Vente  Rebillot,  25  fr. 

6  —  L'admirable  Dessin  de  la  Porte  et  Place  de 
France,  avec  ses  rues  commencées  à  construire  ès- 
marest  du  Temple,  à  Paris,  durand  le  règne  de  Henry 
le  Grand,  quatrième  du  nom,  etc.,  l'an  de  grâce 
1610,  par  Claude  Chastillon.  11  y  a  au  bas  un  texte 
explicatif. 

(1)  Cette  estampe  a  été  gravée  par  Mathieu  Merian,  dont  on  trouve 
les  iniliaJes  M.  M.  sur  des  épreuves  ;  il  y  en  a  aussi  sans  ces  letties. 
Mathieu  Merian  et  Poinsart  ont  gravé  les  estampes  que  nous  décri- 
vons. 


—   129  — 

Ventes  Docteur  Wellesley  (1858),  65  fr.;  —  P.  D.  (Defer),  28  jan- 
vier 1861,  26  fr.;  le  texte  manque. 

7  —  Le  Plan  de  l'ïsle  et  le  Pourtraict  du  Pont- 
Marie  et  Isle  Saint-Louis.  La  première  pierre,  mise 
au  pont  par  Louis  XIII  et  la  reine  sa  mère,  le  samedi 
11  octobre  1624.  Jean  Messager  excudit^  rue  Saint- 
Jacques^  à  V Espérance.  Pièce  très-rare. 
Vente  Docteur  Wellesley  (1858),  111  fr. 

—  Il  y  a  encore  de  Chastillon,  dit  M,  Bonardot 
(Histoire  archéologique  de  la  Gravure,  page  248)  des 
pièces  curieuses,  gravées  vers  1600,  représentant  des 
pièces  d'artifices,  des  canons,  mortiers  et  bombes. 

GHATAIGNER  (Alexis) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE    ET    AU    BURIN. 

Né  à  Nantes,  en  1772  ;  mort  dans  la  même  ville,  en  1817  ;  élève  de 
QuEVERDO.  Il  a  gravé  une  grande  partie  des  eaiix-fortes  des  planches 
pour  l'ouvrage  dit  le  Musée  FilhoL  M.  Le  Blanc  en  cite  169,  et  Jules 
Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution,  page  160)  cite  des 
caricatures  et  des  costumes  des  membres  du  Directoire,  des  repré- 
sentants du  peuple  en  fonctions.  Chataigner  fut  le  graveur  des  cos- 
tumes officiels  après  la  constitution  de  l'an  III  et  de  l'an  VII  de  la 
République  française. 

CHATELAIN  (Jean-Baptiste) 

DESSINATEUR   ET  GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE   ET  AU   BURIN. 

Né  à  Paris  (selon  Dussieux^  page  165),  vers  1710  (1);  mort  vers 
1771.  Florissait  à  Londres,  vers  l7ZiO,  où  il  a  gravé  plusieurs  pay- 
sages, d'après  Claude  Le  Lorrain  et  Gaspard  Duguct,  pour  la  suite 

(1)  Huher  et  Rost  disent  en  Angleterre^  et  Le  Blanc  le  dit  né  h 
Londres. 

II  (est.)  9 


—  130  — 

publiée  par  Boydell,  en  ilUli.  H  a  encore  gravé  une  suite  de  vues  des 
comtés  d'Angleterre  et  divers  paysages  et  sujets,  d'après  Bolognese, 
Marc  Ricci,  Piètre  de  Cortone,  N.  Poussin,  Rembrandt,  et  aussi  quel- 
ques paysages  sur  ses  compositions.  Houston  a  gravé,  d'après  lui,  les 
Quatre  Éléments,  en  manière  noire.  Vivarès  a  été  le  meilleur  élève 
de  Châtelain  et  ils  ont  gravé  ensemble  plusieurs  des  paysages  de  Gas- 
pard Dughet.  Voyez  Le  Blanc  qui  cite  61  pièces  de  Châtelain. 

\  —  Trois  beaux  Paysages  de  style  héroïque,  gra- 
vés en  1766,  d'après  Piètre  de  Cortone,  N.  Poussin 
et  Le  Bolognese.  De  ce  dernier,  il  y  a  un  second  État 
où  le  nom  de  Vivarès  est  ajouté. 


GHATILLON  (Louis  de) 

PEINTRE    EN    MINIATURE,    SUR    ÉMAIL    ET   A    LA    GOUACHE,   GRAVEUR    A 
l'eau-forte  et  au  BURIN. 

Né  à  Sainte-Menehould,  en  Champagne,  en  1639  ;  mort  à  Paris,  en 
173à.  Il  abandonna  la  gravure  pour  se  livrer  à  la  peinture  sur  émail. 
Chatillon  a  gravé,  d'après  Nicolas  Poussin,  Sébastien  Bourdon,  Ge- 
noëls,  une  planche,  d'après  Rubens,  dans  la  Galerie  du  Luxembourg  ; 
des  plantes,  dans  le  Recueil  de  Dodart,  pour  lequel  il  avait  fait  des 
dessins  avec  A.  Bosse  et  N.  Robert  Trois  livres  de  Fontaines,  pour 
Versailles  et  Marly.  Voyez  Mariette  (A.  B.,  I,  363),  Huher  et  Rost 
(VII,  302)  et  Le  Blanc. 

1  —  Les  Sept  Sacrements.  Gravé  d'après  les  ta- 
bleaux peints  à  Rome,  par  N.  Poussin  pour  le  che- 
valier Bel  Pozzo.  Suite  de  sept  estampes.  L.  de  Cha- 
tillon se,  Poilly  exe. 

2  —  Suite  de  six  Paysages,  d'après  N.  Poussin. 
Poilly  exe. 

3  —  Léda,  d'après  N.  Poussin. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  13  Ir. 


—   131  — 
GHATILLON  (Henri-Guillaume) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1780;  élève  de  Girodet  pour  le  dessin,  et  de  Gi- 
RARDET  pour  la  gravure.  Il  a  obtenu  une  médaille  à  l'exposition  de 
1812  et  une  en  182/i.  Il  a  gravé  plusieurs  sujets  et  des  statues  pour 
l'ouvrage  du  Musée  Français,  par  Robillard  et  Laurent,  et  des  plan- 
ches pour  Anacréon,  d'après  les  dessins  de  Girodet.  Voyez  Gabet  et 
Le  Blanc. 

1  —  Saint  Michel  terrassant  le  démon.  D'après  le 
tableau  de  Raphaël,  au  musée  du  Louvre  (1). 

P'  État  avant  toute  lettre,  les  noms  à  la  pointe.  —  Ventes  Langlês 
(182Zi),  80  fr.;  —Comte  de  Sussy  (1832),  UO  fr. 

ir,  la  lettre  tracée.  —Ventes  K archer  (182Zi),  30  fr.;  —  Salmon, 
20  fr. 

2  —  Sainte  Famille,  d'après  Jules  Romain.  Es- 
tampe gravée  pour  le  Musée  Français. 

Vente  J.-Al.-Alex.  J.  B.  (1823),  11  fr.  50  cent. 

3  — Sommeil  d'Endymion.  Gravé  en  1810,  d'après 
le  tableau  de  Girodet,  au  musée  du  Louvre. 

I"  État  avant  toute  lettre.  —  Ventes  Bervic  (1822),  73  fr.;  — 
Debois  (1845),  16  fr.  50  cent. 

IP,  lettres  tracées.  —  Vente  Salmon^  22  fr. 

111%  avec  la  lettre  remplie,  mais  avant  le  nuage  sur  Endymion.  — 
Vente  Salmon,  15  fr. 

4  —  Offrande  à  Esculape,  d'après  Guérin. 

Epreuve  avant  la  lettre.  —  Vente  Bervic,  28  fr. 


(1)  Ce  même  tableau  a  été  gravé  parRousselet  et  par  Tardieu  dans 
le  Musée  Français. 


—   132  — 
GHAUFOURIER  (Jean) 

PEINTRE,   DESSINATEUR   DE   PAYSAGE   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris;  mort  à  Saint-Germain-en-Laye,  le  27  novembre  1757, 
âgé  de  82  ans.  Il  fut  reçu  académicien  en  1735,  et  nommé  professeur- 
adjoint,  professeur  de  perspective  et  fut  dessinateur  de  l'Académie 
des  Inscriptions  et  Belles-Lettres.  Il  était  gendre  du  célèbre  graveur 
Gérard  Edelinck.  Chaufourier  a  gravé  à  l'eau-forte,  sur  ses  composi- 
tions, une  suite  de  paysages  pris  aux  environs  de  Paris,  et  des  planches 
pour  l'Histoire  de  Paris,  par  Félibien,  marquées  Chaufourier  inv.  et 
fecit.  Il  a  exposé  aux  salons  de  illiS  à  1753.  Mariette  (A.  B., 
I,36Zi)  (1). 

CHAUSSE-TRAPPE  (le  Maître  à  la). 
Voyez  G.  A. 

CHAUVEAU  (François) 

PEIJNTRE  (2),   DESSINATEUR  ET  GRAVEUR  A  l'EAU-FORTE  ET  AD    BURIN. 


(1)  Il  y  a,  dans  la  bibliothèque  du  ministère  de  l'Intérieur,  un 
Recueil  de  Vues  et  Plans  du  Cliàleau  de  Petit-Bourg,  qui  appartenait 
au  duc  d'Antin,  protecteur  de  Cliaufouiier.  Il  y  avait  aussi  neuf  des- 
sins de  ce  maître,  dont  un  coloré  très-fini,  représentant  la  perspec- 
tive du  chœur  de  l'église  r»Jotre-Dauie  de  Paris.  Vente  Jullienne 
(1767),  80  liv. 

(2)  Il  est  peu  connu  comme  peintre;  cependant  Ch.  Le  Brun,  pre- 
mier peintre  du  roi,  qui  était  à  Tinvenlaire  de  Chauveau,  ne  pouvait 
se  lasser  d'admirer  les  tableaux  qu'il  avait  peints,  et  il  en  acheta  plu- 
sieurs; il  en  a  eu  un  même  qu'il  crut  être  du  Poussin.  Le  portrait  de 
Chauveau,  peint  par  lui,  était  dans  la  vente  Lelu,  peintre,  en  1811. 
Chauveau  faisait  aussi  le  commerce  des  estampes.  Voyez  les  Mémoires 
de  Leomenie  de  Brienne,  imprimés  en  185Zi,  où  l'on  trouve  ce  pas- 
sage :  «  Enfin,  je  me  rejetai  dans  la  curiosité  des  estampes  et  des 
tableaux  pour  me  désennuyer;  j'en  achetai  pour  une  somme  de 
(jualre-vingt  mille  livres;  on  en  murmura;  ma  bibliothèque  m'avait 
bien  coûté  la  môme  somme  sans  qu'on  m'en  eût  fait  un  crime.  On 
m'en  fit  un  de  mes  estampes,  et  je  fus  obligé  de  les  rendre  à  Chau- 
veau qui  nie  les  avait  vendues.  C'était  l'œuvre  de  Marc-Antoine  que 
j'avais  payé  6,000  livres.  Je  perdis  beaucoup  sur  mes  estampes.  >» 


—  133  — 

Né  à  Paris,  le  10  mai  1613;  mort  dans  la  même  ville,  le  3  février 
1676;  il  a  été  enterré  dans  la  nef  de  l'église  Saint-Corne;  il  était 
élève  de  Laurent  de  la  Hyre.  Mariette  (A.  B.,  I,  366),  en  appré- 
ciant le  talent  de  Chauveau,  termine  ainsi  :  «Il  avoit  un  esprit  cul- 
tivé pour  un  homme  de  sa  profession  ;  il  était  extrêmement  laborieux  ; 
il  ne  s'est  presque  pas  fait  de  livres  de  son  temps  où  il  n'y  ait  des 
planches  de  sa  main,  et  il  était  encore  fort  occupé  à  dessiner  pour 
d'autres  graveurs  et  même  pour  des  peintres  qui  lui  demandaient 
secrètement  des  dessins  de  tableaux  dont  ils  se  faisaient  les  honneurs. 
Chauveau  fut  nommé  académicien  le  l/i  avril  1663,  et  fut,  plus  tard, 
conseiller.  Son  portrait  a  été  gravé  par  L.  Cossin,  en  1668,  d'après 
Lefèvre,  et  par  Edelinck  dans  les  Hommes  illustres  de  F>errault.  Chau- 
veau eut  cinq  fils;  deux  furent  peintres  (1),  et  un,  sculpteur.  N.  Co- 
chin,  P.  Richer,  Le  Paulre,  Brebiette,  J.  Boulanger,  Daret,  Regnes- 
son,  Simonneau,  ont  gravé  d'après  Chauveau,  dont  l'œuvre  est  consi- 
dérable. Selon  îluber  et  Rost  (VU,  172),  son  œuvre  serait  de  plus  de 
trois  mille  pièces,  tant  sur  ses  compositions  que  celles  d'autres 
maîtres  (2).  Voyez  la  Revue  universelle  des  Arts  (IV,  306),  Complé- 
ment aux  Chauveau,  par  Montaiglon  (3),  Le  BlanCy  qui  cite  neuf  cent 
cinquante  pièces,  et  Dussieux, 

1  — OEuvre  de  Chauveau. 

En  1,442  pièces,  en  deux  volumes  in-folio,  maroquin  rouge.  — 
Vente  Clérambault  (1755),  50  liv.  11  sous. 

En  737  pièces.  —  Vente  Potier  (1757),  41  liv.  10  sous. 

En  919  pièces,  en  deux  volumes  in-folio.  —  Vente  Cayeux  (1769), 
51  liv. 


(1)  Louis  Chauveau,  peintre,  né  à  Paris,  en  1657  ;  vivait  encore  en 
1695.  —  Evrard  Chauveau,  peintre,  né  à  Paris,  le  19  janvier  1660  ; 
mort  à  Paris,  le  23  mars  1739;  élève  de  son  père. 

(2)  Les  chalcographes  répètent  ce  nombre  de  trois  mille  d'après 
Basan  (Dictionnaire  des  Graveurs);  mais  il  nous  semble  de  beaucoup 
exagéré,  car,  de  tous  les  œuvres  que  nous  citons,  aucuns  n'atteignent 
a  beaucoup  près  ce  chiffre. 

(3)  Vie  de  Fr.  Chauveau,  graveur,  et  de  ses  deux  fils  :  Evrard, 
peintre,  et  René,  sculpteur,  par  J.-M.  Papillon.  Réimpression  d'o- 
puscules rares  et  curieux  relatifs  à  l'histoire  des  arts,  en  France,  par 
les  soins  de  MM.  Arnauldety  Chéron  et  A,  de  Montaiglon.  Paris,  1854, 
in-8°. 


—  134  — 

En  1,427  pièces.  —  Venle  Boucher  (1771),  95  liv.  18  sous. 

En  l^ZiOO  pièces,  en  deux  volumes  in-folio.  —  Vente  Silvestre 
(1810),  76  fr. 

En  l,/!iOO  pièces,  en  deux  volumes  in-folio.  —  Ventes  Bataille  de 
Francis  Montval  (1828),  û5  fr.;  —  R,  D.  (Robert-Dumesnil),  20  avril 
1855^  295  fr.  Ce  dernier  œuvre,  en  deux  volumes  in-folio,  contenant 
l,51Zi  pièces  qui  sont  décrites  au  catalogue  de  cette  vente,  venait  de 
la  collection  Mariette. 

2  —  La  Vie  de  saint  Bruno,  d'après  les  tableaux 

d'Eustache  Le  Sueur  (J).  Peint  pour  les  Chartreux 

de  Paris  Ces  tableaux  sont  aujourd'hui  au  musée  du 

Louvre.  Suite  de  22  estampes  et  le  frontispice  (2). 

I"  État.  On  lit  au  titre  :  A  Paris,  René  Cousinet.  —  Ventes  Saint- 
Yves,  21  fr.;  —  Silvestre,  30  fr.;  —  Scitivaux,  30  fr. 
II«,  avec  l'adresse  de  Chereau. 

3  —  Adoration  des  Bergers,  d'après  le  tableau  de 
Jules  Romain,  au  musée  du  Louvre. 

4  —  La  Mise  au  Tombeau,  d'après  le  tableau  du 
Titien,  au  musée  du  Louvre. 

Vente  H.  de  L,  (La  Salle),  10  fr. 

5  —  Les  Muses  et  les  Piérides,  d'après  le  tableau 
du  musée  du  Louvre,  autrefois  sous  le  nom  de  Perin 
del  Vaga,  aujourd'hui  sous  celui  de  maître  Roux. 


6  —  Portrait  en  pied  de  Josas  de  Bremoud,  sei- 
gneur d'Ars. 

Vente  Vignères  (6  avril  1857),  16  fr. 

(1)  Les  dessins  sont  dans  une  salle  spéciale  au  musée  du  Louvre. 

(2)  Ces  tableaux  sont  gravés  dans  le  Musée  Filhol  et  par  Villeret, 
in-S",  et  lithographies  in  folio. 


—   135  — 

7  —  Divers  Masques,  dédiés  à  Jean  de  Leins,  or- 
fèvre de  la  reine  d'Angleterre,  par  J.-V.  Merlin,  qui 
a  publié  cette  suite  de  18  pièces  et  un  titre. 

Vente  Vignères  (24  novembre  1856)...? 

8  —  Louis  XIV  recevant  le  prévôt  et  échevins  de 
la  ville  de  Paris,  en  1662.  Cette  estampe  est  en  tête 
de  la  relation  de  l'entrée  du  roi  Louis  XIV  et  de 
Marie-Thérèse  dans  la  ville  de  Paris,  en  1662. 

I"  Étal  avant  la  lettre;  très-rare. 

11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Vignères  (3  novembre  1856),  5  fr.;  — 
Combrousse  (2  mars  1857),  5  fr.  50  cent. 

—  Chauveau  a  encore  gravé  les  portraits  de 
Charles  I"",  roi  d'Angleterre,  Camus,  évêque  de 
Belley,  René  de  Maupou,  seigneur  de  Charnizay, 
maître  Adam,  le  menuisier  de  Nevers,  et  une  pièce  : 
Paris  burlesque,  citée  par  Benouvier  (Types,  etc., 
École  Française,  page  106) .  Voyez  encore  le  détail  de 
l'œuvre  de  Chauveau,  dans  le  catalogue  Paignon- 
Dijonval  (estampes,  p.  250). 

CHEDEL  (Quintin-Pierre) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Chàlons-sur-Marne,  en  1705;  mort  dans  la  même  ville,  en 
1762.  il  séjourna  à  Paris  où  il  grava  un  nombre  considérable  de 
planches,  tant  pour  la  librairie  que  d'après  divers  tableaux  de  maîtres 
Flamands  et  Hollandais  tirés  du  Cabinet  du  comte  de  Vence  et  ceux 
d'autres  amateurs;  aussi,  d'après  Ant.  Watleau  pour  le  Recueil  pu- 
blié par  M.  deJullienne,  pour  l'Histoire  du  président  Hénault.  Sujets 
de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Testament,  des  paysages,  vues,  costumes, 
blasons,  etc.;  plusieurs  de  ces  sujets,  sur  les  compositions  de  Che- 


—    136  — 

del,  etc.  Voyez  Heinecken  (1),  Huberei  Rost  (VHI,  117)  et  Le  Blanc, 
qui  décrit  316  pièces. 

1  —  Œuvre  de  Chedel,  en  593  morceaux,  tant  de 
sa  composition  que  d'après  différents  maîtres,  réuni 
en  deux  volumes  in-folio. 

Vente  Cayeux  (2),  (177/i),  iOli  liv.  19  sous,  à  Basan. 

2  —  Arlequin  jaloux,  d'après  Watteau. 

Ventes  Marielli,  11  fr.  50  cent.;  —  Nauman  (1861),  une  épreuve 
avant  la  lettre,  19  fr.;  —  Raiffé,  8  fr. 

3  —  L'Abreuvoir  d'oiseaux,  d'après  F.  Boucher. 

GHEESMAN  (3)  (Thomas) 

GRAVEUR   AD   POINTILLÉ. 

]\jé  en  Angleterre,  vers  1760  ;  il  était  un  des  meilleurs  élèves  de 
Fr.  Bartolozzi,  et  florissait  à  Londres,  vers  1786  ;  il  a  gravé  d'après 
Beschey,  Bartolozzi,  Giotto,  Reynolds,  etc.  Voyez  Huber  et  Rost 
(IX,  360),  Bryan  (I,  269)  et  Le  Blanc. 

1  Portrait  en  pied  du  général  Washington,  d'après 
Trumbull. 

I"  État  avant  toute  lettre.  —  Vente  Poggi,  32  fr.  50  cent. 
Ile,  le  titre  en  lettre  grise.  —  Même  vente,  llx  fr.  50  cent. 
III^,  avec  la  lettre.  —  Même  vente,  ilx  fr. 


(1)  Cet  amateur  avait  l'œuvre  de  Chedel  au  complet;  il  le  céda  à 
M.  Otlo,  de  Leipsick. 

(2)  L'étroite  amitié  qui  régnait  entre  Chedel  et  M.  de  Cayeux  nous 
donne  lieu  de  croire  que  cet  œuvre  est  très-complet. 

(3)  Il  y  a  un  graveur  anglais,  du  nom  de  François  Chesham,  né 
en  17/i9;  mort  a  Londres,  vers  1806.  Il  a  gravé  d'après  Cipriani, 
et  des  vues  d'Angleterre,  d'après  Robertson,  en  1788.  Voyez  Huher 
et  Rosi  ((X,  368)  et  Le  Blanc. 


—  137  — 
CHENON   PÈRE 

GRAVEUR. 

Nous  trouvons  la  pièce  suivante  marquée  du  nom  de  cet  artiste, 
duquel  aucun  biographe  ne  parle  :  Portrait  de  M.  Delaunay,  gouver- 
neur de  la  Bastille,  d'après  la  peinture  du  comte  de  Cagliostro.  Au  bas 
du  portrait,  la  tête  coupée,  au  bout  d'une  pique.  —  Vente  par  Vi- 
gnères  (3  mai  1858),  9  fr. 

CHENU  (l)  (Pierre) 

GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE   ET   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1730  ;  mort  à  la  fin  du  xyiii^  siècle  ;  il  était  élève  de 
Ph.  Le  Bas,  et  a  gravé,  à  Paris^  d'après  des  tableaux  de  maîtres  Fla- 
mands et  Hollandais,  provenant  des  Cabinets  des  comtes  de  Vence, 
de  Brûlh  et  de  Bielenski  ;  aussi,  une  Adoration  des  Bergers,  d'après 
J.  Bassan,  pour  la  galerie  de  Dresde,  et  beaucoup  d'autres  pièces 
détachées,,  d'après  Breemberg,  Lallemand,  Grimou,  Largillière,  Ber- 
wick,  D.  Teniers,  Adr.  Van  Ostade,  Pierre,  Rickaert,  etc.  Des  vi- 
gnettes, d'après  Eisen,  et  pour  les  chansons  De  La  Borde  (2)  ;  aussi, 
quelques  portraits ,  dont  ceux  de  François  I",  d'après  N.  de 
l'Abatte  (3)  ;  Caylus,  d'après  le  bronze  de  Vassé  {h)  ;  Diderot,  Ma- 
dame Favart  vente  par  Vignères  (17  décembre  1860),  12  fr.;  De 
Marivaux,  etc.  Yo'^ez  Heinecken,  HubereiRost  (VIII,  216),  Le  Blanc, 
qui  cite  76  pièces,  et  le  catalogue  Paignon-Dijonval. 


(1)  Il  y  a  encore  deux  graveurs  de  ce  nom  :  Thérèse  et  Victoire 
Chenu;  peut-être  sont-elles  filles  de  Pierre  Chenu. 

(2)  Essai  sur  la  musique  ancienne  et  moderne,  par  De  La  Borde. 
Paris,  1780,  U  vol.  in-8°;  vignettes  d'après  les  dessins  de  Moreau 
le  Jeune.  Un  exemplaire  unique  sur  vélin,  avec  les  dessins  originaux, 
a  été  vendu  7,050  fr.  à  la  vente  Radzivill,  1866. 

(3)  La  miniature  est  au  Cabinet  des  estampes  de  Paris. 

{Il)  Ce  bronze  est  sur  le  mausolée  de  Caylus,  dans  l'église  Sainl- 
Germain-l'Auxerrois. 


—   138  — 
G  HERE  AU  (François) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE   ET   AU    BURIN. 

Né  à  Blois,  le  20  mars  1680;  mort  à  Paris,  le  15  avril  1729;  élève 
de  GÉRARD  Audran;  reçu  membre  de  l'Académie,  le  26  mars  1718, 
sur  le  portrait  gravé  de  M.  de  Boullongne  le  Jeune  (1),  d'après  Louis 
de  Boullongne  (la  planche  de  ce  portrait  est  à  la  Chalcographie  du 
Louvre).  François  Ghereau  a  eu  deux  fils;  un  seul,  François,  fut  gra- 
veur et  marchand  d'estampes  (2).  Voyez  les  Artistes  Orléanais,  par 
Herluison;  Huber  et  Rost  (VIII,  33),  Le  Blanc,  qui  cite  Z|3  estampes, 
et  les  catalogues  Paignon-Dijonval  (1810),  de  Cerroni  fl827)  et  la 
Table  historique  du  Père.Lelong. 

i  —  Jacques  III,  roi  d'Angleterre,  d'après  S.  Belle. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Nauman  (18  mai  1862),  26  fr. 

2  —  Louise-Marie,  princesse  de  la  Grande-Bre- 
tagne, d'après  S.  Belle. 

Vente  par  Rochoux  (9  janvier  1865)...? 

3  —  Philippe  d'Orléans,  régent,  d'après  Santerre. 

4  —  Cardinal  de  Fleury  (André-Hercules),  d'après 
Rigaud,  1705.  F.  Cliereau,  17i5. 

—  Le  même  Personnage,   d'après  Rigaud,  1725, 
par  Cher  eau,  4726. 

5  —  Melchior,  cardinal  de  Polignac,  d'après  Ri- 
gaud. Chereau  sculp.,  1729. 

1"  État  avant  la  lettre.  -—  Vente  Buckingham,  1  liv.  1  sch.  ;  deux 
épreuves  dont  une  avec  la  lettre. 

11%  avant  le  nom  de  Rigaud  et  la  croix  de  l'ordre  du  Saint-Esprit. 
IIP,  avec  le  nom  et  la  croix. 


(1)  Les  premières  épreuves  de  ce  portrait  sont  avant  la  qualité  de 
chevalier  Saint-Michel. 

(2)  Il  est  mort,  le  21  février  1755,  âgé  de  38  ans. 


—  139  — 

6  —   Louis-Antoine  de  Gondrin,   duc  d'Antin, 
d'après  Rigaud. 

l^^  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Buckingham,  8  sch. 

7  —  Nicolas  Delaunav,  directeur  de  la  Monnaie 
des  médailles,  d'après  H.  Rigaud. 

P"  État  avant  la  lettre. 

11%  avec  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (1"  mai  1857),  7  fr. 

8  —  Largillière,  peintre,  d'après  lui-même. 

I"  État  avant  les  mots  Cancellarius...  (1738).  —  Vente  Berlin, 
7fr. 

9  —  Louis  Pécour,  compositeur  de  ballet,  d'après 
Tournières. 

10  —  Elisabeth  Chéron,   peintre,   d'après  elle- 
même. 

I"  État  avant  la  lettre. 
ir,  avec  la  lettre. 

GHEREAU  dit  le  Jeune  (Jacques) 

DESSINATEUR  ET   GRAVEUR  A    l'EAU-FORTE   ET   AU   BURIN. 

Né  à  Blois,  le  29  octobre  1688  (1)  ;  élève  de  son  frère  François 
Chereau;  il  vint  se  fixer  à  Paris  où  il  fit  le  commerce  d'estampes. 
Deux  de  ses  fils  suivirent  la  carrière  de  leur  père  ;  le  dernier  épousa 
la  fille  de  Charpentier,  graveur,  en  1760  (2),  à  son  retour  de  Londres 
où  il  était  allé  avec  Dubosc  (voyez  Jules  Renouvier,  Histoire  de  l'Art 
pendant  la  Révolution)  et  où  il  avait  gravé  le  portrait  de  George  I""", 

(1)  Dussieux  le  dit  né  en  169/i  et  mort,  à  Paris,  en  1759. 

(2)  On  a  un  catalogue  du  fonds  de  planches  de  Jacques  Chereau, 
publié  par  son  fils,  en  1770,  in-Zi*.  La  plupart  de  ces  planches  venaient 
du  fonds  de  Gérard  Audran.  Le  portrait  de  Jacques  Chereau  a  été 
gravé  par  An  t.  Carrée,  d'après  Prévost. 


—  140  — 

roi  d'Angleterre,  d'après  Kneller.  Voyez  les  Artistes  Orléanais.  Ce 
livre  donne  une  généalogie  des  Gliereau  par  une  série  d'actes  autheo- 
tiques  tirés  des  registres  de  la  paroisse  de  Saint-Benoît,  à  Paris.  Voyez 
Huber  et  Rost  (VIII,  33)  et  Le  Blanc. 

1  —  La  Vierge  dite  la  Belle-Jardinière  (1),  d'a- 
près Raphaël.  Gi^avé  pour  le  cabinet  Crozat  (2). 

2  —  Jésus-Christ  lavant  les  pieds  des  Apôtres, 

d'après  Berlin. 

p'État  avant  la  lettre. 

IP,  avec  la  lettre.  —  Vente  Vischt^r,  h  fr. 

3  —  La  Transfiguration,  d'après  Raphaël. 

4  —  Polirait  de  Madame  de  Sévigné. 

Vente  Gilbert,  15  fr.  50  c;  —  H,  de  L.  (La  Salle),  17  fr.  50  c. 

5  —  Madame  de  Sabran,  à  mi-corps;  elle  tient 
un  oiseau.  D'après  C.  Van  Loo.  11  y  a  une  copie  en 
petit. 

Ventes  par  Vignères  {V  décembre  1856),  35  fr.;  —  par  le  Même 
(l^Mnai  1857),  17  fr.;  —  par  Rochoux  (13  janvier  1862)...? 

6  — Michel  Montaigne,  d'après  Genest,  en  1733. 
Vente  Berlin,  11  fr. 

7  —  Marie  Leczinska,  princesse  de  Pologne  et 
reine  de  France,  d'après  Louis-Michel  Van  Loo. 

Vente  De  fer,  11  fr. 

(1)  Audouin  et  Desnoyers  ont  gravé  ce  tableau. 

(2)  Chereau  a  encore  gravé  pour  ce  recueil  :  une  Sainte  Famille,  un 
Saint-Jean,  Jeanne  d'Aragon,  d'après  Uaphaêl,  et  David,  d'après 
D.  Feti.  Il  a  aussi  grave  des  costumes  dans  l'ouvrage  :  Du  Sacre  de 
Louis  XV,  in-folio. 


—  141  — 

8  —  Jeune  Femme  assise,  prenant  une  tasse  de 

café,  d'après  DeTroye. 

Ventes  par  Vignères  (1"  mai  1857),  10  fr.;  —  par  Rochoux  (14  dé- 
cembre 1863),  9  fr. 

9  —  Jeune  Femme  assise,  vue  de  profil,  d'après 
De  Troye.  C'est  le  pendant  de  l'estampe  ci-dessus. 

GHÉRON  (Elisabeth-Sophib) 

PEINTRE    ET     GRAVEUR     A     l'eAU-FORTE. 

Me  à  Paris,  le  3  octobre  16/i8  ;  morte,  dans  la  même  ville,  le 
3  septembre  1711  ;  élève  de  son  père,  Henri  Cheron,  peintre  sur 
émail  (1).  Cette  artiste  se  rendit  célèbre  par  la  réunion  de  ses  talents 
et  cultiva,  avec  succès^  la  peinture,  la  gravure,  les  langues  savantes, 
la  poésie  et  la  musique.  Elle  fut  reçue  de  l'Académie  de  peinture  sur 
la  présentation  de  son  portrait  (2),  le  11  juin  1672;  elle  épousa,  en 
1708,  Jacques  Le  Hay,  ingénieur  du  roi,  et  elle  a  exposé  de  1699  à 
170Zi.  L'œuvre  d'Elisabeth  Chéron  est  de  Uk  estampes,  décrites  par 
Robert-Dumesnil  (III,  239)  et  par  Le  Blanc,  qui  en  cite  59.  M.  Jean 
Fermel,  amateur  honoraire  de  l' Académie,  à  laissé  un  P^loge  de  Sophie 
Chéron.  Paris,  Fournier,  1712,  in-8°.  Voyez  D'Argenville  (Vie  des 
Peintres),  Piganiol  de  la  Force  et  Marietle  (A.  B.,  I,  367). 

1  —  Portrait  d'Élisabeth-Sophie  Chéron  (3). 

l"  État  sans  aucune  lettre.  Très-rare. 

11®,  une  soudure  au  cuivre  pour  augmenter  la  marge  du  bas  où  on 
lit  quatre  vers  de  Santeuil. 

(1)  Roberl-Dumesnil  ilil,  37)  cite  un  portrait  de  Pierre  Dumoulin, 
ministre  calviniste,  gravé  par  Henri  Chéron. 

(2)  Ce  portrait  est  à  Versailles,  et  il  s'en  trouve  un  cité  qui  lui  est 
attribué  dans  le  catalogue  de  la  vente  de  M.  Brmet,  architecte 
(1830). 

(3)  Ce  même  portrait  a  été  gravé  plus  en  grand  parChereau,  pour 
M.  Le  Hay,  pour  être  placé  en  tête  des  ouvrages  de  Mademoiselle 
Chéron,  dont  on  a  formé  un  volume  in-/i°,  avec  un  titre.  Voyez  vente 
Desaugiers,  18/il. 


—  iA2  — 

111%  une  autre  soudure  pour  agrandir  encore  la  marge  et  y  ajou- 
ter une  inscription  contenant  les  noms  du  personnage,  ses  qualitss  et 
la  date  de  sa  mort.  —  Vente  par  Vignêres  (21  mars  1860),  7  fr. 

2  —  Sainte  Cécile.  Gravé  sur  le  dessin  original  de 
Raphaël.  Tiré  du  Cabinet  de  M.  de  Piles  (1),  par 
Elez.  Cheron  Le  Hay.  Avec  priv.  du  Roy. 

I^'"'  État  avant  le  privilège,  avant  le  nom  de  l'artiste  et  les  noms 
des  saints.  —  Vente  P,  De  fer  (VIP  P.),  5  fr. 

11%  avec  le  privilège  et  les  noms. 

3  —  Livre  à  dessiner,  composé  de  têtes  tirées  des 
plus  beaux  ouvrages  de  Raphaël.  Suite  de  36  es- 
tampes (2)  dédiées  à  M.  de  Cotte,  en  1706.  Cette 
suite  est  numérotée  et  il  y  a  des  épreuves  avant  les 
numéros. 

4  —  Mars  et  Vénus,  Bacchus  et  Ariane  et  la  Nuit 
répandant  ses  pavots.  Trois  estampes,  gravées  d'a- 
près des  intailles  antiques,  faisant  partie  d'une  suite 
de  24  estampes,  d'après  des  pierres  gravées  dont  So- 
phie Chéron  a  fait  les  dessins,  et  qui  ont  été  gravées 
par  ses  nièces  Ursule  et  Jeanne  Lacroix,  Ch.  Simmo- 
neau,  Jean  Audran,  B.  Picart,  etc. 


(1)  Un  dessin  de  cette  composition  est  décrit  dans  le  catalogue  Pai- 
gnon-Dijonval.  On  le  retrouve  dans  la  collection  de  sir  Thomas  Lau- 
rence et  dans  celle  du  roi  de  Hollande,  Guillaume  II,  où  il  a  été 
vendu  700  florins,  à  Woodburn. 

(2)  M.  Robert- Dumesnil  ne  décrit  que  21  pièces  de  cette  suite, 
mais  Mariette  (A.  B.,  1,  367)  cite  les  36  et  il  dit  que  les  dessins  qui 
sont  chez  M.  Crozat  sont  à  la  sanguine  et  il  les  croit  plutôt  de  Poly- 
dore  que  de  Raphaël;  ils  ont  été  rapportés  de  Lisbonne,  par  M.  de 
Piles,  avec  d'autres  de  la  même  École. 


-   143  — 
GHÉRON  (Louis) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE   ET   AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1660  ;  mort  à  Londres,  en  1723,  à  l'âge  de  63  ans, 
dit  Dussieux  (les  Artistes  Français  à  rÉlranger)  (1).  Il  séjourna  long- 
temps en  Italie  et  s'y  perfectionna  en  étudiant  surtout  d'après  Ra- 
phaël et  Jules  Romain.  Après  être  revenu  en  France,  il  peignit,  en 
1688,  le  Prophète  Agabus  devant  saini  Paul,  et,  plus  lard,  Hériodade 
portant  la  tète  de  saint  Jean.  Ces  deux  tableaux  décoraient  l'église 
Notre-Dame  de  Paris.  En  1695,  Ghéron  se  retira  à  Londres  par  suite 
delà  révocation  de l'édit  de  Nantes,  et  il  fit  des  ouvrages  considérables 
pour  lord  Montagne,  à  son  château  de  Boughton  et  à  ceux  de  Bur- 
leigh,  Chalow,  etc.  L'œuvre  de  Louis  Chéron  est  de  31  pièces,  gra- 
vées sur  ses  compositions  et  celles  de  Sophie  Chéron,  sa  sœur,  dé- 
crites par  Robert- Dumesnil  et  Le  Blanc.  Ghereau,  Dubourg,  Dupuis, 
Lépicié,  Mariette  et  Tardieu  ont  gravé  d'après  L.  Chéron.  Voyez 
Heinerken  et  aussi  D'Argenville  et  Mariette. 

1  —  Ananie  et  Saphire  punis  de  mort. 
I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Van  den  Zande,  7  fr. 

2  —  Le  Boiteux  guéri. 

l",État  avant  la  lettre.  — Vente  Van  den  Zande,  1  fr. 

3  —  Figures  décorant  VEssaij  des  Psaumes  et  Can- 
tiques, mis  en  vers  par  Mademoiselle  ***  (Mademoi- 
selle Chéron).  Paris,  Michel  Brunet,  1694,  in-8% 
suite  de  23  estampes. 

pf  État  avant  le  numéro  du  psaume  gravé  dans  la  marge  du  haut, 
a  droite;  le  second  État,  avec  une  explication,  et  les  numéros  du 
psaume,  appartient  à  une  édition  de  1715. 

(1)  Robert- Dumesnil  (III,  285)  le  dit,  d'après  Walpole,  mort  en 
1713. 


—  144  — 

CHERUBIN.  Voyez  ALBERT 

CHEVALIER  (Jean-Alexandre) 

INGÉNIEUR,   DESSINATEUR   ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Florissait  à  Paris,  vers  1770.  Il  a  gravé  le  portrait  de  Robert-Pi- 
cault,  restaurateur  de  tableaux  (1),  en  1775,  et  un  Cahier  de  Charges 
à  l'eau-forle,  en  1770,  dix  pièces  vendues  (vente  du  marquis  de  B., 
de  Florence,  1866),  6  fr.  50  cent.  Voyez  Le  Blanc. 

CHEVILLARD  (Jacques  ou  Jean) 

GRAVEUR,   HISTORIOGRAPHE     DE     FRANCE    ET    GÉNÉALOGISTE   DU   ROI. 

Cet  artiste  a  édité,  vers  1700,  le  Grand  Armoirial  ou  Cartes  de 
Blasons,  de  Chronologie  et  d'Histoire,  en  79  tableaux.  Paris,  grand 
in-folio  (voyez  le  Manuel  du  Libraire,  par  Brunet,  11'  Partie,  I,  6/i9). 
—  Tableau  de  l'Honneur  ou  Abrégé  méthodique  de  la  Science  du 
Blason,  dédié  à  Monseigneur  Boucherat,  chancelier  de  France,  par 
T.  Chevillard.  Jans  sculp.  —  Les  Noms,  Qualitez,  Armes  et  Blazons 
de  Nos  Seigneurs  les  Maréchaux  de  France,  depuis  Philippe-Auguste 
jusqu'à  présent,  1707  (Vauban),  par  Jacquc  Chevillard.  Gravé  par 
R.  Coquin  (2).  —  Chronologie  des  Papes,  dédiée  à  Louis  XV,  par 
L  Chevillard.  —  Le  Blanc,  dans  son  Manuel,  cite,  sous  le  nom  de 
Jean-Louis  Chevillard,  un  Plan  de  l'Église  Royale  de  Saint-Denis,  en 
1709,  dix  Planches  pour  le  Nobiliaire  de  Normandie  et  huit  Planches 
pour  r  Armoirial  de  Bourgogne  et  de  Bresse;  ces  planches  sont  à  la 
Chalcographie  du  musée  du  Louvre. 

GHEVILL.ET  (Juste) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Francfort-sur-l'Oder,  en  1729.  H  a  puisé  les  premiers  prin- 

(1)  C'est  ce  Picault  qui  a  publié,  en  1793,  des  brochures  contre  la 
restauration  des  tableaux  de  la  Galerie  nationale. 

(2)  Ce  graveur  a,  par  la  suite,  changé  son  nom  en  celui  de  Cossin. 


—  145  — 

cipes  de  la  gravure  à  Berlin,  auprès  de  George-Frédéric  Schmidt; 
puis  il  alla  se  perfectionner  à  l'aris,  chez  J.-G.  Wille,  donl  il 
devint  le  beau-frère.  On  a  de  lui  un  assez  giand  nombre  d'estampes, 
gravées  d'après  Eisen,  Bescliey,  Ileilman,  La  Ilyre,  Scheneau,  Pe- 
ters,  Trinquesse,  flaoux,  Sanlerre,  Wille,  etc.  Voyez  Huber  et  Rost 
{II,  173)  et  Le  Blanc. 

1  —  Chardin,  peintre,  d'après  le  pastel,  peint  par 
lui-même,  en  J771,  qui  se  voit  au  musée  du 
Louvre  (1). 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (i*"'  mai  1857),  l/i  fr. 

Ile,  avec  la  lettre.  —  Ventes  Devèze  (1855),  10  fr.;  —  P.  D.  (Defer), 

27  février  1859,  10  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186/i),  5  fr.  50  cent. 

2  —  Lenoir,  lieutenant  de  police,  d'après  Greuze. 

Ventes  M.  M.,  par  Le  Blanc  (5  mai  1856),  épreuve  avant  la  lettre, 
10  fr.;  —  par  Vignères  (6  avril  18/i7),  épreuve  avec  la  lettre,  7  fr. 

3  —  Louis-Philippe  d'Orléans,  duc  de  Chartres. 
Vente  par  Rochoux  (7  mars  J  86/0,  7  fr. 

4  —  Portrait  de  Frankhn.  Rare. 

Vente  i^d^r Rochoux  (7  mars  1866)...? 

5  —  Diderot. 

F^^  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Rochoux  (7  mars  186/i)...? 

6  —  Buffon,  d'après  Drouais,  en  1773. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (17  mars  1856),  7  fr. 

7  —  Le  bon  Exemple  et  Mademoiselle  sa  sœur, 
deux  estampes  d'après  Heilman. 

Vente  Lavalette,  par  Rochoux  (11  novembre  1861),  10  fr. 


(1)  Ce  pastel  a  été  acheté  72  fr.  à  la  vente  Bruzard,  en  1839. 
n  (est.)  10 


—  146  — 

8  —  La  Santé  portée  et  la  Santé  rendue,  deux  es- 
lampes  d'après  Terhurg. 

Vente  par  Vignères  (1^'  février  186/i)  ;  la  santé  rendue  seule,  8  fr. 

9  —  L'Image  de  la  Beauté  et  la  Leçon  de  Bota- 
nique, deux  estampes  d'après  E.  Schenau. 

P'  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Bruyninkc  (1864),  20  fr. 

10  —  La  Mort  du  marquis  de  Montcalm  Gozon, 
d'après  Watteau. 

I»^  État  avant  la  lettre. 

Ile,  avec  la  lettre,  par  Yignères  (19  mai  1856)...? 

GHEVREUSE  (Marie-Chàrles-Louis  d'Albert,  Duc  de) 

GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE  ET   AMATEUR. 

Gel  amateur,  qui  était  gouverneur  de  Paris  (1),  est  né  le  2Zi  avril 
1717  et  mort  en  1767.  Il  a  gravé  à  l'eau-forte,  d'après  Boucher. 

GHIARI  (Fabriths-Clarus  ou   Fabrizio) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Rome,  en  1621  ;  mort  en  1695.  A  gravé  plusieurs  pièces  d'a- 
près Le  Poussin;. la  principale  représente  Mars  et  Vénus  entourés 
d'Amours,  d'après  ce  maître,  en  1635.  Vente  du  marquis  de  B..., 
de  Florence  (1866j.  Voyez  Brulliot,  Nagler  et  Le  Blanc. 

GHIBOUST 

GRAVEUR. 

Cet  artiste,  né  en  France,  vivait  au  commencement  du  xvm^  siècle. 


(1)  Le  portrait  de  cet  amateur  a  été  gravé  par  De  La  Fosse,  d'après 
Garmontclle,  et  le  musée  du  Louvre  possède  un  dessin  aux  deux 
crayons  de  ce  même  personnage,  par  (ireuze. 


—  147  — 

Il  a  gravé  Dieu  apparaissant  h  Moïse  dans  le  l)uisson  ardent,  d'après 
S.  Bourdon;  des  paysages,  d'après  Francisque  Millet,  et  des  Sujets, 
d'après  Teniers.  Plusieurs  de  ces  pièces  portent  l'adresse  de  Drevet. 
Voyez  Le  Blanc 

GHODOW^IEGKI  (I)anikl) 

PEINTRE,    DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    i/eAU-FORTE    ET    AU    BURIN. 

Né  à  Dantzick,  le  16  octobre  1726;  mort  à  Berlin,  en  1801. 
«  Chodowiecki  (  Waagen  ,  Manuel  de  l'Histoire  de  la  Peinture, 
III,  292)  étudia  la  miniature  en  amateur,  sous  la  direction  de  son 
père,  amateur  lui-même;  puis,  il  vint  se  perfectionner  dans  l'atelier 
d'une  de  ses  tantes....  Son  talent  embrassa  une  sphère  assez  large 
pour  résumer  en  lui  toute  l'époque  de  Frédéric-le-Grand  au  point  de 
vue  artistique...  Son  principal  outil  fut  le  burin  qu'il  mania  avec  une 
rare  délicatesse  et  une  vigueur  toute  magistrale.  »  Le  même  auteur 
ne  connaît  de  Ghodowiecki  que  deux  tableaux,  qui  sont  au  musée  de 
Berlin,  et  dans  lesquels  il  dit  reconnaître  l'influence  de  Watteau,  de 
Lancret  et  de  Pater,  dont  notre  aitiste  avait  étudié  les  œuvres  dans 
les  palais  de  Berlin  et  de  Postdam.  Ses  estampes,  qui  s'élèvent  à  plus 
de  2,000,  illustrent  un  grand  nombre  d'ouvrages  de  l'époque  :  ro- 
mans, almanachs,  livres  d'enfants^,  etc.  (1).  Voyez  le  catalogue  de  son 
œuvre,  publié  par  lui,  en  1796,  et  celui  par  L.-D.  Jacoby.  Berlin, 
1808  et  ISlZi,  2«  édition. 

1  —  L'Œuvre  de  Ghodowiecki,  en  2,057  pièces, 
gravées  de  1756  à  1787,  accompagnées  de  1,798 
épreuves  avec  changement;  de  789  copies,  de 
186  dessins  originaux  et  de  774  estampes  d'après  ce 
maître;  en  tout,  5,634  pièces  arrangées  en  sept  vo- 
lumes, d'après  le  catalogue  publié  par  L.-D.  Jacoby, 
en  1808. 

Cet  œuvre  est  décrit  dans  le  catalogue  de  la  collection  Brandes. 
—  Son  œuvre  en  1,180  pièces.  Vente  Boijer  de  Fons-Colombe 


(1)  Ghodowiecki  a  eu  un  frère  Godfried,  qui  l'a  aide  dans  ses  tra- 
vaux et  qui  a  travaillé  pour  la  librairie;  il  est  mort  en  1781. 


—   148  — 

(1790),  200  liv.;  —  Basan  (1798),  en  plus  de  600  pièces,  135  fr.;  — 
RigaL  en  257  pièces,  112  fr.;  —  Poloki,  en  822  pièces,  par  el  d'après 
Ciiodowiecki,  201  fr.,  en  cinq  lois;  —  Bohert-Dumesnil  (Londres, 
1837),  en  960  pièces,  8  liv.  slerl.,  6  sch.;  —  Laine  de  Lausanne,  en 
1,900  pièces,  plusieurs  doubles  avec  différences  (1),  162  fr.;  —  Vers- 
tolk  de  Soelen,  un  œuvre  de  Cliodowiecki,  épreuves  doubles  avec  dif- 
férences, contenues  dans  six  portefeuilles,  230  florins. 

Pièces  détachées. 

2  —  Portrait  de  Chodowiecki,  dessiné  et  gravé  par 
lui.  11  est  coiffé  d'un  bonnet  et  regarde  des  oiseaux 
empaillés  (2). 

Vente  par  Vignères  (8  mai  1858),  Z  fr.  25  cent. 

3  —  Cabinet  d'un  peintre,  1771 .  C'est  le  portrait 
de  Chodowiecl\i  et  de  sa  famille. 

Ventes  Busche,  13  fr.;  —  tJ.  T.  (i8G3),  8  fr.;  —  Jourdan  (2  mai 
1862),  9  fr.  50  cent. 

4  —  Revue  du  grand  Frédéiic,  1777.  H  y  a  une 
copie  chez  Mechel. 

Vente  par  RocUoux  (7  mars  186/i),  5  fr.  50  cent. 

5  —  Frédéric  II  visitant  le  vieux  général  Zielhen, 
Estampe  en  largeur.  Il  y  a  une  explication  de  person- 


nages . 


P""  Étal  avant  la  lettre. 

ne,  avec  la  lettre.  —  Vente  P.  D.  (Vil'  Partie),  k  fr.  25  cent. 

6  —  Les  Adieux  de  Calas  à  sa  famille  (il  y  a  une 
copie  par  Thellot). 

(1)  Cet  œuvre  avait  été  donné  par  Chodowiecki  à  son  beau-frère, 
M.  Laiué,  père  de  celui  dont  ou  a  cité  la  vente. 

(2)  Le  portrait  de  Cliodowiecki  a  aussi  été  grave  par  Geyser,  d'a- 
pi es  Zing. 


—  149  — 

V  Élat  avec  l'inscription  :  Je  meurs  !  Victime  infortunée  ! 
ri%  avec  l'inscription  :  Je  crains  Dieu... 

[[[e,  Tannée  1767  changée  en  1768;  ce  deinier  Étal,  vente  Lajar- 
riette  {il^  Partie,  1861)...? 

7  —  Une  Mère  ou  ses  Filles  vaquant  aux  soins  du 
ména'^^e.  Pièce  citée  par  Waagen. 

8  —  Suite  de  31  vignettes  pour  le  roman  de  Cla- 
risse Ilarlowe,  par  Richardson  (1). 

Vente  du  baron  Maurice  Duval,  lli  Ir, 

9  —  Danse  macabre.  Suite  de  12  pièces. 

Vente  par  Rochoux  (21  février  1861)..  ? 

—  Ghodowiecki  a  encore  gravé  une  quantité  de 
vignettes  pour  illustrer  les  œuvres  de  Goethe,  Gess- 
ner,  Lavater,  Rousseau,  Voltaire,  Shakespeare, 
Sterne,  etc.,  etc.,  et  des  portraits,  dont  ceux  de  Die- 
trich,  peintre,  Goethe,  Shakespeare.  Voyez  Ilei- 
necken,  Hiiber  et  Rost  (H,  163)  &i  Le  Blanc. 

GHOFFARD  (Pierre-Philippe) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE   ET    AU    BURIN. 

Né  h  Paris,  en  1730  ;  mort  en  1809  ;  il  a  reçu  des  leçons  de  D'Heul- 
LAND  ('2),  graveur  de  plans.  «Gel  artiste  ingénieux,  diiHuber  eiRost 
(VIII,  227)  s'est  formé  un  genre  particulier  d'ornements  allégoriques 
qu'il  rend,  soit  dans  ses  dessins,  soit  dans  ses  gravures,  avec  un  goût 
et  un  esprit  infinis.  Son  œuvre  est  assez  considérable  et  fort  piquant» 


(1)  Traduit  de  l'anglais  par  Le  Tourneur.  Genève  et  Paris,  1785, 
10  vol.  in-8°. 

(2)  Voyez   Androuet-Ducerceau    pour    des    renseignements  sur 
d'IleuUand  {V  l\irtie). 


—  150  — 

tant  par  la  variété  des  sujets  que  par  la  beauté  de  Texécution.  »  Il  a 
composé  et  gravé  un  tiès-graiid  nombre  de  vignettes^  fleurons,  car- 
louches,  etc.,  pour  les  Contes  de  La  Fontaine,  les  Métamorphoses 
d'Ovide,  l'Histoire  de  la  Maison  de  Bourbon,  et  des  planches  pour  le 
Voyage  en  Grèce,  de  Choiseul  Gouffier,  et  celui  de  Naples  et  Sicile, 
de  Richard  de  Saint- Von.  Choffard  est  auteur  d'une  Notice  histo- 
rique sur  la  Gravure  en  France.  Paris  (ISOZij,  in-8°  de  62  pages  (1). 
Voyez  les  calalouies  des  ventes  PrauU  (1780),  Servie  (1822),  Pai- 
gnon-Dijonval,  l'ouvrage  de  Jules  Reuouvier,  et  le  Manuel  de 
Le  Blanc,  qui  cite  68  pièces. 

1  —  L'OEiivre  de  Choffard,  en  500.  pièces. 

Vente  Basan  (1798),  80  h\ 

2  —  Portrait  de  Choffard,  in-8%  dans  un  médaillon 
entouré  de  roses,  i762. 

Vente  par  Rochoux  (9  janvier  1865),  8  fr.  50  cent. 

3  —  Les  Amours  champêtres,  la  Leçon  d'amour, 
la  Fille  surprise,  les  Amants  éveillés;  ces  quatre 
pièces,  d'après  Ant.  Baudouin. 

4  —  Vue  du  Pont  et  de  la  Ville  d'Orléans.  Grande 
estampe,  d'après  Desfriches,  en  1766. 

5  —  Choffard  a  encore  gravé  des  Vues  du  Château 
de  Brunoy,  d'après  Gravelot;  la  Ville  de  Bordeaux, 
d'après  Bassemont,  \  755  ;  Vue  de  la  Ville  de  Reims, 
d'après  N.  (^ociiin,  en  1758. 

6  —  Collection  de  culs-de-lampe  et  fleurons,  in- 
ventés et  dessinés  par  Bachelier.  Suite  de  24  pièces 
numérotées. 


(1)  Cette  notice  sn  trouve  en  tète  do  la  deuxième  édition  du  Cata- 
logue des  Graveurs,  \ii\v  Basan ^  dont  CholTard  a  gravé  le  portrait  et  le 
frontispice  qui  se  trouvent  en  tête  du  catalogue  de  la  vente  après  le 
décès  de  Basan,  par  Reijnault-Delalaude. 


» 


—  151   — 

7  —  Divers  Portraits,  dont  celui  du  marquis  C.  de 
laCondamine,  d'après N.  Cochin,  en  1758;  Etienne 
Bezout,  en  1775;  Marquis  de  Rossel.  en  1790;  Bo- 
naparte, 1"  Consul,  en  1801. 

GHOLLET 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Florissait  en  182Zi.  Il  a  gravé  d'après  Decoëne,  Laurent,  Uoëlin  fils, 
et  des  vignettes  pour  la  librairie,  d'après  Desenne  et  Deveria.  Son 
principal  ouvrage  est  la  Dernière  Cartouclie,  gravé  en  1830,  d'après 
le  tableau  d'Horace-  Vernet.  Voyez  Gabet  et  Le  Blanc. 

CHRETIEN  (GiLLis-Louis) 

MUSICIEN  DE  LA  CHAPELLE  DU  ROI  ET  GRAVEUR. 

JNé  à  Versailles,  en  175Zi;  mort  en  1811.  Il  inventa,  dit  Renouvier 
(Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution,  page  367),  en  1786,  la  P/ii- 
sionotrace,  et,  par  ce  procédé,  il  gravait  lui-même  de  petits  portraits 
au  lavis,  sur  du  fer-blanc,  avec  beaucoup  de  finesse;  il  avait,  pour  le 
dessin,  Fouquet  et  Quenedey,  peintres  en  miniature  comme  collabora- 
teurs. Ce  dernier  (1)  lui  fut  associé  dès  1788,  mais,  au  bout  de  peu  de 
temps,  il  se  sépara  et  exploita  le  procédé  pour  son  compte,  et  fit 
graver  et  grava  lui-même  un  grand  nombre  de  personnages  contem- 
porains; on  a  des  listes  des  portraits  de  Quenedey,  renfermant  plus 
de  quinzp  cents  noms,  divisés  par  lettres  de  l'alphabet  et  par  série 
de  cent. 

GHRIEGER  (Christophe) 

GRAVEUR   SUR   BOIS. 

Né  en  Allemagne.  Il  a  gravé,  en  1572,  la  bataille  de  Lépanle,  mar- 
quée Cristop'  Chrieg'  All'  inci.,  c'est-à-dire  Cliristophus  Clirieger 
Allemanmis  incidit,  estampe  de  deux  feuilles.  Les  costumes  de  César 

(1)  Né  à  Riceys-le-Haut  (Aube),  en  1756;  mort  en  1830. 


—  152  — 

Vecellio(I).  Zani  lui  attribue  aussi  les  portraits  gravés  en  bois  dans 
l'édition  de  Vasari  de  1558.  (Vente  F.  Villot,  lZi5  portraits  sur 
JO  feuilles).  Voyez  Dartsch  (IX,  56/i),  Passavant  (VI,  2^1).  le  Cata- 
logue général  des  Venles  publiques  (l"  Partie,  I,  329),  De  la  Gravure 
sur  bois,  par  A.-F.  Didot  (page  105)  et  le  Manuel  du  Libraire,  de 
Brunet. 


CHRIST  (Jean-Frédéric) 

DESSINATEUR,    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE   ET    EN    CLAIR-OBSCUR, 

AMATEUR. 

M  à  Cobourg,  en  1701  ;  mort  à  Leipsick,  en  1736.  On  a  de  Christ 
un  Dictionnaire  de  monogrammes,  chiffres,  lettres  initiales,  etc., 
traduit  de  Tallemand  par  Sellius.  Paris,  1750,  in-8°;  l'édition  alle- 
mande est  de  17/i7.  Brulliot  et  Brunet  lui  attribuent  la  gravure  de 
quelques  planches  en  bois,  Le  Blanc,  une  Vénus  en  clair-obscur  et 
le  Catalogue  de  la  vente  du  marquis  de  B.,  de  Florence  (1866),  un 
portrait  de  Jérôme  Gardani,  médef^in. 


GIAMBERLANO  (Lucas) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR    AU    BURIN    d'uRBIN. 

L'histoire  de  cet  artiste  n'est  pas  connue  ;  on  sait  seulement,  par 
ses  estampes,  qu'il  était  docteur  en  droit.  Selon  Manette^  il  était 
élève  de  Fr.  Villamena.  L'œuvre  de  Cianiberlano  est  considérable  ; 
Bartsch  (XX,  26)  décrit  plus  de  130  pièces,  datées  de  1599  à  16/il, 
dans  lesquelles  il  imita,  dit  Benouvier  (Types,  xvi^  et  xvii^  siècles, 
page  19)  ou  copia  sei  vilement  les  gravures  des  Ecoles  ascétistes  ou 
bien  celles  des  Carraclie,  représentant  des  sujets  de  la  Bible,  thèses, 
conclusions  et  allégories,  portraits,  titres  de  livres,  armoiries,  devises 
et  autres  sujets,  gravés  à  Iiome  d'après  différents  maîtres  italiens, 
marqués  de  sou  nom  ou  de  son  chiffre,  formé  des  lettres  L.  C.  Voyez 
Huber  et  Rost  (III,  289;,  Brulliot,  et  Le  Blanc  qui  cite  162  pièces. 

1  —  Jésus  et  les  Apôtres,  d'après  les  peintures  de 


(1)  JSeveii  (lu  Titien. 


—  153  — 

Raphaol,  dans  l'église  des  Trois-Foiitaiiies,  hors  do 
Rome.  Suite  de  14  pièces.  Rare. 

Vente  du  docteur  Petzold,  \n^  P.  (i8/i3)...? 

2  —  Jésus-Christ  apparaît  à  la  Madeleine  sous  la 
ligure  d'un  jardinier.  Gravé,  en  1609,  d'après  le 
Baroche  (1). 

3  —  L'Ivresse  de  Silène,  pièce  dite  la  Soucoupe. 
C'est  la  copie  de  i'esfainpe  gravée  par  Annihal  Car- 
rache.  Cette  pièce,  que  ne  citent  pas  Barlsch  ni 
Le  Blanc,  est  de  forme  octogone. 

Vente  du  docteur  Petzold  (VII«  P.)...? 

GIARTRES.  Voyez  LANGLOIS 
GIGOGNARA  (Le  Comte  Léopold) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR. 

Né  àFerrare,  en  1767;  morl  à  Venise,  le  5  mars  183/i.  Voyez  une 
nolice  nécrologique  sur  Gicognara,  en  tête  du  catalogue  de  sa  collec- 
lion  d'estampes  (2),  rédigée  par  Zanetti,  son  neveu,  et  publiée  sous 
le  litre  :  le  Premier  Siècle  de  la  Chalcographie,  etc.,  avec  un  appen- 
dice sur  les  Nielles  dépendant  du  môme  Cabinet.  Venise,  1837,  in-S» 
de  576  pages,  et  une  planche  de  marques  de  graveurs;  aussi,  la  Vie 
de  L.  G.  (Leopold  Gicognara),  raisonneur  de  beaux-arts.  Milan,  1836, 
in-12. 

On  a  de  Gicognara,  outi-e  plusieurs  ouvrages  sur  la  Théorie  des 
Beaux-Ai'ts,  un  ouvrage  important  :  THistoire  de  la  Sculpture,  depuis 
la  Renaissance  jusqu'à  nos  jours.  Venise,  1813,   3  vol.   in-folio  de 

(1)  Cette  composition  a  été  gravée  par  R.  Morghen. 

(2)  La  vente  de  celte  collection  a  eu  lieu,  en  1839,  à  Vienne,  et  le 
calalogue  a  été  lédigé  par  Alexandre  Bannelti. 


—  154  — 

185  planches  (1).  S'étant  l'ait  un  objet  d'études  des  nielles  et  en  ayant 
réuni  plus  d'une  centaine  dans  son  Cabinet,  il  s'en  servit  pour  le 
travail  qu'il  publia  à  Pise,  en  1831,  avec  des  fac-similé  sur  16  pi. 
in-folio  (2).  Cicognara  possédait  une  riche  bibliothèque,  dont  il  y  a 
un  catalogue  en  2  vol.  in-S»  de  /i,800  numéros,  et  publié  à  Pise,  en 
1821  (3).  Il  est  encore  auteur  de  l'ouvrage  :les  plus  belles  Fabriques 
de  Venise.  Venise.,  1815  à  1820,  2  vol.  gr.  in-folio. 


GINERIGIUS  (F.-Phil.) 

Ce  noHïse  trouve  sur  deux  estampes,  datées  de  1516;  elles  repré- 
sentent, l'une,  saint  Dominique;  l'autre,  saint  Pierre,  le  martyr;  ces 
deux  pièces,  qui  se  voient  au  Cabinet  des  estampes  de  Paris,  sont 
citées  par  Passavant  (V,  228). 


GIPRIANI  (Jean-Baptiste) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Florence,  en  1732  ;  mort  à  Londres,  en  1785  ;  élève  de  Gab- 
BIAN1,  d'après  lequel  il  a  gravé.  Il  a  travaillé  à  Home  où  il  était  en 
1750;  se  rendit  à  Londres  et  fut  un  des  premiers  membres  de  l'Aca- 
démie, fondée  dans  cette  ville,  en  1768.  Cipiiani  a  gravé  sur  ses  com- 
positions et  d'après  B.  Cellini,  Van  Dyck  et  autres  maîtres,  et  plu- 
sieurs portraits  d'hommes  illustres  du  temps  de  Cromwell  (Zi).  Barto- 
Lozzi,  son  élève,  a  beaucoup  gravé  d'après  lui.  Voyez  Huber  et 
nost  (IV,  203)  et  Le  Blanc  (5). 

(1)  Il  y  a  eu  une  deuxième  édition  à  Pralo,  en  1828  (7  volumes 
gr.  in-8°  et  Atlas  in-folio).  —  Vente  Saint-Maurice  (18Zi9),100  fr. 

(2)  Il  y  a  une  deuxième  édition  (2  volumes  in-12  de  texte  et  1  vo- 
lume in-folio  de  planches). 

(3)  Catalogo  ragionato  doi  libri  d'Arte  e  d'Antichità  posseduti  dal 
conte  Cicognara.  Pisa,  1821.  Vente  Joyant,  27  fr.  —  Cette  biblio- 
thèque a  été  acquise  par  le  pape,  en  182Zi,  et  réunie  à  celle  du  Va- 
tican. 

{[i]  Nous  n'avons  rencontré  aucun  de  ces  portraits  cités  par  Huber 
(ilRost;  ils  ne  sont  pas  mentionnés  dans  Bromley. 

(5)  Ce  dernier  cite  un  Galgano  Cipriani,  élève  de  Raphaël  Mor- 
ghen,  qui  a  gravé,  au  commencement  du  xix^  siècle  ,  d'après 
Le  Guide,  Sutermans  et  Le  Titien. 


—  155  — 

GLAAS  ou  GLAESSENS  (Alaert) 

PEINTRE  ET  GRAVEUR  AU  BURIN. 

Né  à  Amsterdam.  L'attribution,  qui  donne  à  ce  maître  des  pièces 
mai  quées  du  monogramme,  composé  d'un  G  dans  un  A  gothique,  ne 
repose  que  sur  des  coïncidences  de  date,  de  pays  et  de  similitude  de 
manière.  Voyez  Renouvier  (Types,  etc.,  IF  Partie,  page  118).  Quel- 
ques estampes  de  ce  graveur  nous  apprennent  qu'il  a  travaillé  à 
Utrecht,  entre  les  années  1520  et  1555.  Bartsch  (IX,  117)  décrit 
59  pièces;  Le  Blanc,  7/i;  Passavant  (III,  3Zi-223)  décrit  61  pièces, 
en  addition  à  Bartsch,  dont  quelques-unes  sont  des  copies  d'Albert- 
Durer  et  de  Lucas  de  Leyde.  Voyez  Brulliol  (ï,  168)  et  les  CâiSi- 
lognes  Robert-Dumesnil  (Londres,  1837),  Delbecq  (IIP  Partie,  18^5), 
Reynard  (F^  Partie,  18Zi6),  Brisard  (18Zi9)  et  Vischer  (1852). 

1  —  David  et  Goliath. 

Vente  Vischer, Mi  fr. 

2  —  La  Vierge  couronnée  par  un  ange.  A  gauche, 
un  enfant  tient  une  tablette  oii  est  le  monogramme. 
Pièce  non  décrite. 

Vente  D,  G.  de  A.  (Arozarena),  72  fr. 


3  —  Cléopâtre  se  donnant  la  mort.  A  la  gauche  du 
is,  le  monogramme. 
Vente  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  26  fr. 


GLAESSENS  (Antoine) 

PEINTRE      ET     GRAVEUR     AU     BURIN. 

Né  à  Anvers,  en  176û;  mort  à  Rueil,  près  Paris,  le  3  novembre 
183Zi.  Sa  vente  a  eu  lieu,  à  Rueil,  la  même  année.  Il  était  élève  de 
Bartolozzi  et  a  obtenu  une  médaille  en  I8I/4.  Claessens  a  eu  pour 
élève  Jean-Guillaume  Caspari,  qui  a  gravé  plusieurs  portraits  dans  la 
manière  de  son  maître.  Voyez  Le  Blanc  et  Gabet. 

i  —  La  Garde  civique  d'Amsterdam,  d'après  le 


—   156  — 

tableau  de  Rembiaudt  dit  la  liondc  de  yiiit,  qui  est 

au  musée  d'Amsterdam. 

!<"•  Élal  avant  la  lettre.  —Ventes  Verstolk  de  Soeleii{l8[il),o0  flo- 
rins; —  Gildemeester  (31  mars  1862),  70  fr. 
11%  avec  la  lettre  tiacée.  —Vente  Harford  (Londres,  27  mai  1856). 
111%  avec  la  lettre.  —  Vente  Brugninkx  (186/i),  22  fr, 

2  —  Descente  de  Croix,  d'après  le  tableau  de  Ru- 
beiis,  dans  l'église  cathédrale  d'Anvers. 

pr  Étal  (1)  avant  la  lettre,  seulement  les  noms  tracés  à  la  pointe. 
—  Ventes  Dniow  (1833)...?—  Bchoin,  500  fr.;  —  Verstolk  de  Soelen 
(18/i7),  120  florins  ;  —  Johnson  (1860,  à  Londres),  25  liv.  slerl.;  — 
M.  L.  (Lauzet,  de  ;\'Jarseille),  580  fr. 

11%  lettre  tracée.  — Ventes  Pagin,  l/i7  fr.:  —  Verstolk  de  Soelen, 
6Zi  florins;  —  Hardford  (1856,  à  Londres),  8  liv.  15  sch.;  —  par 
Clément  (23  février  186a),  120  fr. 

nie,  avec  la  lettre.  —  Ventes  Rossi,  55  fr.;  —  Baron  C.  (Crabe, 
27  mai  1850),  36  fr.  50  cent.  (2). 

3  —  La  Femme  bydropique,  d'après  le  tableau  de 
Gérard  Dow,  dans  le  musée  du  Louvre  (3). 

(1)  Il  y  a  un  tout  premier  Étal  de  cette  estampe,  que  nous  regar- 
derons comme  épreuve  d'essai,  et  dont  Claessens,  n'étant  pas  content, 
n'avait  pas  cru  devoir  le  livrer  au  commerce,  et  avait  entièiement  re- 
ti'availlé  sa  planche  .pour  lui  donnej-  plus  d'harmonie.  C'est  à  une  in- 
iidélilé  d'impiimeur  qu'est  due  une  douzaine  d'épreuves  environ 
passées  en  ventes  publiques;  elles  se  reconnaissent  en  ce  qu'elles 
sont  sans  lellie  et  nom  d'auteni'.  —  Ventes  il/.  A.  D.  (amateur  belge), 
Zil5  fr.;  —  Thorel  (1853),  212  fr.;  —  par  Defer  (19  mai  18/i7), 
1/12  fr.  Une  épreuve  de  l'Étal  dont  nous  venons  de  parler  est  annoncée 
à  tort  comme  copie  dans  le  catalogue  Van  den  lande. 

(2)  La  planche  dans  cel  Étal  se  Irouvail  à  la  vente  faite,  en  1863, 
après  le  décès  de  I\I.  Falout,  marchand  d'estampes,  ainsi  que  la 
planche  de  la  Femme  hydrojnque.  La  |)remière  de  ces  planches  e>l 
aujourd'hui  chez  ^\.  (îoupil,  éditeur;    la  seconde,  chez  Î\L  Clément. 

^3)  îl  y  a  un  pendant  à  celte  estampe,  sous  le  titre  :  le  Ménage 
hollandais.  Oravé  par  Pigeot,  d'après  le  tal)h\'Ui  de  G.  Dow.  du  nm- 
see  du  liouvre. 


-   157  — 

1"  État  avant  la  liordure  qui  entoure  le  sujet,  avant  toute  lettre  et 
avant  le  tirage  de  la  planche  en  manière  noire  pour  lui  donner  plus 
d'elTel.  —  Ventes  Verstolk  de  Soelen,  71  florins;  —  Tliorel  (1853), 
92  iV.;  —  Comte  Noé  (7  avril  1858),  71  fr. 

ri%  avant  la  lettie,  seulement  les  noms  d'auteurs  tracés  à  la  pointe 
et  sur  papiei-  de  Chine.  —  Ventes  Druon...!  —  Deboh,  105  t'r.;  — 
Sussy,  272  fr.;  —  Duc  de  P..  (Ilivoli,  18o9),  261  fr.;  —  Verstolk  de 
Soelen,  5/i  florins,  —  Lamothe-Foiiquet,  46  tlialeis;  —  Maurel, 
118  fr.;  —  liattier,  155  fr.;  —  George  Smith  (1861),  6  liv.  sterl.;  — 
Clément  (23  février  I86/4),  165  fr. 

111%  lettre  tracée;  il  y  a  des  éprouves  tirées  sur  papier  de  Chine. 
—  Ventes  Viynon  (183Zi),  116  fr.;  —  M.  M.,  par  Duchesne  aîné 
(1835),  80  fr.;  —  Docteur  R.  (lîiembault,  12  décembre  1837),  150  fr. 
(l'épreuve  est  sur  papier  de  Chine)  ;  —  par  De  fer  i22  novembre  18Zi7), 
73  fr.;  —  Le  Dicte  Duflos,  77  1>.;  —  M.  L.  (Lauzet,  de  Marseille), 
par  Clément,  120  fr. 

IV%  avec  la  lettre.  —  Vente  Rossi  (18Zi7),  /lO  fr. 

4  —  Isaac  doiiiiaot  sa  bénédiction  à  Jacob,  d'après 
Koning.  Tableau  daos  le  musée  du  Louvre.  Gravé 
pour  Touvrage  du  Musée  Français  (I). 

Epreuve  d'artiste  avant  la  lettre.  —  Vente  Van  denZande,  15  fr. 

5  —  Portrait  de  Rubens.  Gravé,  d'après  ce  maître, 
pour  le  Musée  Français. 

Vente  A.,  par  Le  Blanc  (28  décembre  1858),  12  fr. 

—  Claessens  a  encore  gravé  divers  portraits,  per- 
sonnages de  la  Révolution,  et  une  suite  de  15  es- 
tampes, d'après  des  tableaux  de  maîtres  Flamands 
et  Hollandais,  dont  plusieurs  sont  dans  le  musée  du 
Louvre  et  d'autres  faisant  partie  de  son  cabinet.  Il  y 
a,  de  toutes  ces  estampes,  des  épreuves  avant  la  lettre 
tirées  sur  papier  de  Chine. 


(1)  claessens  a  gravé  plusieurs  estampes  pour  cet  ouvrage,  d'après 
Rembrandt,  Uubens,  Oslade,  etc. 


—  158   — 

CLAIRS-OBSCURS.  Voyez  -  AMATEUX 

CLARKE  (John  ou  Jean) 

DESSINATEUR,    GRAVEUR   AU   BURIN   ET   A    LA   MANIÈRE    NOIRE. 

Né  en  Angleterre,  vers  1650.  Walpole  cite  deux  portraits  :  celui  de 
George,  duc  d'Albemarle,  d'après  F.  Barlow;  c'est  le  seul  portrait 
que  l'on  connaisse,  gravé  d'après  ce  maître,  et  John  Shower,  peint 
par  lui-même  (1).  Voyez  Huber  et  Rost  (IX,  81). 

CLARKE   (William) 

DESSINATEUR  ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  vers  1650  ;  établi  à  Edimbourg  où  il  a  gravé  différents  por- 
traits et  sujets,  dont  une  suite  de  Sli  pièces  :  la  Vie  d'Arlequin,  ses 
amours  avec  Golombine,  et  Scaramouche  et  sa  troupe  de  comédienne^. 
Voyez  Huber  et  Rost  (IX,  81),  et  Le  Blanc  (2). 

CLAUDE  LE  LORRAIN.  Voyez  GELLÉE 

CL  AU  S  (Nicolas) 

GRAVEUR   SUR   BOIS. 

Passavant  dit  (I,  .37)  :  «  C'est  ainsi  que  nous  trouvons  mentionné, 
a  dès  1398,  dans  les  registres  d'Ulm,  un  certain  Ulrich,  graveur  sur 
«  bois  (Formschneider)  ;  en  IZi/il,  Heinrich  Peter  von  Erolzeim, 

<  JoERG  et  un  autre  Henri;  en  iàlx'2,  Ulrich  et  Lienhart;  en  ihW/, 
«  Claus  (Nicolas),  Stoffel  (Christophe)  et  Johann,  et,  plus  tard, 
«  plusieurs  autres  que  nous  pouvons  d'autant  mieux  passer  sous  si- 

<  lence  que  nous  nous  trouvons  hors  d'état  d'indiquer  aucune  de 

(1)  Ce  personnage  a  été  gravé  par  Faber,  Vertue  et  Gucht.  Voyez 
bromley. 

(2)  Cet  auteur  cite  encore  un  artiste  du  nom  de  Jean  Clarke,  qui 
a  gravé,  à  Londres,  à  la  fin  du  xviii''  siècle,  d'après  Cipriani,  A. 
Kauffman,  et  le  portrait  de  liichard  Coswajf,  peintre. 


—   159  — 

«  leurs  gravures  sur  bois,  cl  que  nous  voulons  seulement  fixer,  par 
«  des  documents,  la  première  apparition  des  graveurs  sur  bois,  ap- 
«  partenanl  à  des  corporations.  » 

GLAUSSIN  (1)  (Le  Chevalier  Ignace-Joseph  de) 

GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET   AMATEUR. 

Né  à  Lunéville,  en  1770;  mort  à  Balignolles,  près  Paris,  en  18û/i  ; 
grand  amateur  et  connaisseur  en  dessins,  La  vente  des  dessins  de  son 
Cabinet  a  eu  lieu,  après  son  décès,  le  2  décembre  iSkà,  à  Batignolles. 
Il  a  gravé  à  l'eau-forte  un  grand  nombre  de  sujets  et  d'animaux, 
d'après  des  dessins  de  maîtres  Flamands,  Hollandais  et  Français  qu'il 
avait  possédés,  et  a  aussi  copié  des  eaux-fortes  de  Paul  Potter  (la  suite 
des  Chevaux),  de  Rembrandt,  de  Berghem,  de  Dujardin,  de  Boissieu 
et  autres.  Voyez  le  catalogue  de  la  vente  Denon  (1826)  et  celui  de 
Verstolk  de  Soelen,  dont  l'œuvre  de  Claussin  au  complet,  en  plus  de 
200  pièces;  dans  ce  nombre,  plusieurs  sont  répétées  avec  différences 
d'État,  il  a  été  vendu  90  flor.  On  doit  encore  à  cet  artiste-amateur  un 
Catalogue  raisonné  de  l'œuvre  de  Rembrandt,  de  ses  Élèves  et  de  ses 
Imitateurs,  2  vol.  in-B"  publiés  en  1824-1828. 

GLEEF  (Henri  Van) 

PEINTRE   ET  GRAVEUR  A   l'eAU-FORTE. 

J\é  à  Anvers,  en  1520  où  11  est  mort  en  1589.  Il  a  gravé  divers 
paysages,  vues  d'Italie,  marqués  de  son  nom  Henricus  Clivensis  fecit, 
ou  avec  son  chiffre  formé  des  lettres  H.  V.  C.  Ils  ont  été  édités  par 
Ph.  Galle,  dont  ils  portent  l'adresse.  On  a  réuni  ces  diverses  pièces, 
au  nombre  de  38,  et  on  les  a  publiées  sous  ce  litre  :  Henri  a  clave 
ruinarum  rurumque  aliquot  delineationes  executœ  per  GaUeum.  Voyez 
Huber  et  Rost  (V,  88)  et  Le  Blanc. 

GLEMENS  (Jean-Frédéric) 

DESSINATEUR     ET     GRAVEUR     AD     BURIN. 

Né  à  Copenhague,  vers  1757;  mort  dans  cette  ville,  en  1831;  élève 


(1)  Ancien  garde  du  corps  de  Monsieur  ;  il  était  décoré  de  la  Légion 
d'honneur. 


—  160  — 

de  PREISLER  et  de  J.-G.  Wille.  A  gravé  à  Copenhague  et  à  Berlin 
où  il  s'était  rendu  en  1787  (1),  d'après  Abilgaard,  S.  Bourdon,  Ta- 
raval,  Juel,  etc.  Plusieurs  de  ses  estampes,  avec  la  date  de  1777  à 
1787;  il  a  gravé  aussi  quelques  porti'aits.  Voyez  Huher  et  Rost 
{II,  321),  et  Le  Blanc  qui  cite  25  pièces. 

1  —  Frédéric  II,  entouré  de  son  état-major,  reve- 
nant de  passer  la  revue  de  ses  troupes  à  Sans-£ouci. 
Grande  pièce  en  largeur,  gravée  d'après  Cunninghani . 
11  y  a  un  trait  explicatif  donnant  le  nom  des  person- 
nages. 

V  État  avant  la  lettre. 
11%  avec  la  lettre. 

2  —  The  Death  of  gênerai  Montgornery,  etc.  La 
Mort  du  général  Montgomeryà  l'attaque  de  Québec, 
en  décembre  1775.  Gravé  d'après  le  tableau  du  colo- 
nel américain  Trumbull,  qui  est  au  Panthéon,  à 
Philadelphie.  Gr.  P.  en  L.,  publiée  en  1798  (2). 

3  —  Portrait  du  sculpteur  danois  Thorwhaldsen, 
d'après  Eckersberg. 


(1)  La  femme  de  cet  artiste,  Marie-Jeanne  Crevoisier,  peintre  de 
porlraits,  née  à  Paris,  en  1755 ,  morte  à  Berlin,  en  1781,  fit  de  cliar- 
manls  i)orlraits  au  pastel,  et  elle  grava  aussi  divers  acteurs  dans  le 
Manuel  de  Scliwarlz.  Yo^^ez  Dussieujc  (page  211). 

(2)  On  joint  ordinairement  avec  cette  estampe  celles  gravées  par 
J.-G.  Muller  et  par  Scharp,  représentant,  la  première,  la  Bataille  de 
Bunckers  Hill,  ])rès  Boston,  on  juin  1775;  la  seconde,  la  Mort  du  Ca- 
pitaine espagnol,  Don  Joseph  Barbosa  à  la  sortie  de  la  garnison  de 
Gibraltar,  le  27  novembre  1781.  Ces  trois  estampes,  d'après  Trum- 
bull. Des  premières  épreuves  avant  la  lettre,  seulement  les  noms  à  la 
pointe.  —  Ventes  Pogfji,  99  fr.  50  cent.;  —  Debois,  151  fr,  — 
11"  lUat  les  titres  tracés.  Vente  Poggi.  79  fr.  —  Iir  État  avec  la  lettre. 
Vente  Poggi,  58  fr.  50  cent. 


—   161   — 
CLEMENT  DE  JONGHE 

ÉDITEUR    d'estampes. 

Vivait  à  Amsterdam,  vers  le  milieu  du  xvii'  siècle.  Son  portrait  a 
été  gravé  à  l'eau-forle  par  Rembrandt.  Le  nom  de  Clément  de  Jonghe 
excudit  se  trouve  sur  un  grand  nombre  d'estampes,  gravées  à  l'eau- 
forte,  par  Paul  Potter,  Berghem,  Van  den  Velde  et  autres,  et  sur  celles 
gravées  au  burin  par  SuyderoefT,  les  Vischer,  Bloteling,  etc.,  etc. 

CLERC.  Voyez  LE  CLERC 

GLERGET  (C.-E.) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE   (CONTEMPORAIN). 

Né  en  France.  Cet  artiste  a  gravé  un  grand  nombre  d'ornements, 
tant  sur  ses  dessins  que  sur  ceux  de  Feuchères,  sculpteur,  et  aussi 
des  copies  d'estampes  d'anciens  graveurs.  Ces  ornements,  réunis  à 
ceux  gravés  par  Riester,  forment  plusieurs  suites  qui  ont  été  dédiées 
aux  princesses  d'Orléans,  par  Deflorenne,  marchand  d'estampes,  pos- 
sesseur des  planches  (l).  Clerget  a  aussi  gravé  plusieurs  planches, 
copiées  d'anciens  graveurs,  dans  le  Recueil  d'ornements,  gravés  sous 
la  direction  d'Ovide  Beynard  (Zi2  livraisons  in-folio). 

CLOUET  ou  GLOUAVET  (Pierre) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Anvers,  en  1606  ;  mort  dans  la  même  ville,  selon  Heinecken^ 
âgé  de  63  ans,  et,  selon  Le  Blanc,  à  77  ans.  Il  alla  en  Italie  où  il  se 
perfectionna  en  travaillant  avecSpierre  et  G.  Bloemaert.  Son  style  de 
gravure  se  rapproche  de  celui  de  Paul  Ponlius.  Il  a  gravé  d'après 
Rubens  (voyez  l'œuvre  de  Rubens,  par  Basan);  quelques  sujets  et 

(1)  A  la  vente,  après  décès,  de  Deflorenne,  le  8  octobre  18Zi9,  se 
trouvait  décrite  au  catalogue  une  série  de  122  planches  gravées,  d'or- 
nements, dédiée  à  S.  A.  R.  Marie  d'Orléans  et  vendue  500  fr.  Une 
autre  suite,  en  201  planches  gravées  par  Riester,  de  18/il  à  18/i7,  et 
dédiée  à  S.  A.  R.  la  princesse  Clémentine  d'Orléans,  vendue  1,300  fr. 

Il  (est.)  11 


—   162  — 

poitrails,  d'après  A.  Van  Dyck;  et  aussi,  d'après  Piètre  de  Cortone, 
Diepenbeck,  Erasme  Quelinus  et  autres  maîtres.  Voyez  Huber  et  Eost 
(V,  ZilO),  et  Le  Blanc  qui  cite  36  pièces. 

1  —  Descente  de  Croix,  d'après  Riibens. 

l*'Etat  avec  l'adresse  de  Jean  Meyssens.  —  Ventes  Valois  (1801), 
avec  la  Sainte  Famille,  d'après  Van  Dyck,  30  fr.;  —  H.  de  La  Salle, 
/i9  fr.;  —  Martelli  {V  Partie),  19  fr.;  —  Archinto,  31  fr.;  —  Lauzet, 
de  Marseille,  ià  fr.;  —  Camberlyn,  26  fr. 

2  —  La  Mort  de  saint  Antoine  l'Egyptien,  d'après 
P.-P.  Rubens(l). 

1"  État  avant  l'adresse  de  G.  Hendrick.  —  Vente  Martelli  (P«  P.)» 
ZiO  fr.;  —  Lauzet,  de  Marseille,  15  fr. 

3  —  Conversation  dans  un  parc,  entre  plusieurs 
amants,  d'après  P.-P.  Rubens,  estampe  connue  sous 
la  dénomination  du  Jardin  de  Plaisance  de  Vénus  (2). 

F""  État  avec  2U  vers  flamands  :  Vénus  Lusthoff,  etc.  —  Ventes 
Joullain  (1779),  73  liv.;  —  Valois,  UO  tr.;  —  Saint-Yves,  69  fr.;  — 
Prince  Tuffiakin,  26  fr.;  —  Lauzet,  de  Marseille,  lZi5  fr.;  —  Cam- 
berlyn  (IP  Partie),  200  fr. 

11%  avec  des  vers  français,  sous  le  titre  :  Jardin  des  Muses.  — 
Vente  Camberlyn  (II«  Partie),  111  fr. 

Ces  vers  sont  effacés  dans  le  IIP  Étal,  et  le  IV^  État  porte  l'adresse 
de  Corneille  Van  Merlen,  qui  fit  retoucher  la  planche. 

4  —  William  Cavendish,  duc  de  Newcastle,  por- 
trait équestre,  d'après  A.  Van  Dyck. 


(1)  Un  dessin  de  celle  composition  est  au  musée  du  Louvre;  c'est, 
sans  doute,  celui  qui  a  servi  à  la  gravure. 

(2)  Celle  même  composition,  avec  différences,  a  été  gravée  en  bois 
et  en  deux  feuilles  par  Christophe  Jeghor,  et  aussi  au  burin,  avec 
quelques  variantes,  par  Lempereui-.  Mariette,  dit  Basan,  en  possède 
les  dessins  originaux  qui  sont  de  toute  beauté.  —  Vente  Mariette 
(1775),  979  liv.  19  sous,  à  Basan. 


—  163  — 

5  —  Anne  de  Wacke,  d'après  A.  Van  Dyck. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  du  marquh  de  /?...,  de  Florence 
(1866),  30  iV. 

6  —  Paysage  d'après  Rubens,  connu  sous  Je  nom 
de  :  Etableà  Vache  ou  Hiver.  Il  fait  partie  de  la  suite 
dite  :  les  Six  grands  Paysages;  les  cinq  autres  sont 
gravés  par  S.  à  Bolswert.  Voyez  ce  maître  1"  vol., 
P'  P.  du  Catalogue  général  des  Ventes  publiques, 
page  357. 

GLOUET  ou  GLOUW^ET  (Albert) 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  à  Anvers,  en  162/^;  mort  dans  la  même  ville,  en  1687;  neveu 
de  Pierre;  il  suivit  l'exemple  de  son  oncle  et  alla  se  perfectionner  en 
Italie.  Il  résida  à  Rome  et  à  Florence  où  il  grava,  conjointement  avec 
Spierre  et  Bloemaert,  les  peintures  de  Piètre  de  Gortone,  dans  le 
Palais  Pitti.  Il  a  encore  gravé  d'après  Lazare  Baldi,  Baldinucci,  Dom. 
Barrière,  Cavalier  Bernin,  Piètre  de  Cortone,  Guil.  Courtois  et  autres 
maîtres,  et  des  portraits  pour  la  Vie  des  Peintres  de  Bellori,  imprimée 
à  Rome,  en  1672,  et  pour  le  recueil  :  Effigies  Cardinalî,  nunc  viven- 
tium,  etc.,  publié  à  Rome  chez  J.  Rossi.  Voyez  Haber  et  Rosi  (V,  ZiH), 
et  Le  Blanc  (1),  qui  cite  k7  pièces. 

GOGHIN   dit  le  Vieux    (Nicolas) 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Troyes,  en  Champagne,  en  1619  ;  mort  à  Paris  où  il  était  établi 
vers  la  fin  du  xvii*  siècle.  Il  était  fils  d'un  peintre  sur  verre,  et  lui- 
même  exerçait  cette  profession  avant  que  de  se  livrer  à  la  gravure;  il 
a  cherché  à  imiter  la  manière  de  La  Belle  (2),  sur  les  dessins  duquel 


(1)  Le  Blanc  cite  un  David  Clouwet,  qui  a  gravé  quelques  portraits 
dans  la  deuxième  moitié  du  xvii*'  siècle. 

(2)  Le  Jeu  des  Rois  et  des  Reines,  d'après  De  La  Belle  (52  caries 
sur  une  feuille)  ;  Jeu  des  Métamorphoses  d'Ovide,  par  N.  de  Fer,  chez 
Ant.  de  Fer.  Vente  liobert-Dumesnil  {U  décembre  1856). 


—   164  — 

il  a  gravé  plusieurs  planches.  «Ceux  de  son  invention,  dit  Marielle 
(A.  B.,  1,  382)  où  il  réussissait  le  mieux  étaient  des  cômpemenls,  des 
sièges,  des  batailles,  et  tout  ce  qui  concerne  les  actions  militaires  ;  il 
les  accompagnait  de  paysages  qu'il  gravait  avec  beaucoup  de  pro- 
preté. » 

1  —  Sujets  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Testament. 
Suite  de  15  pièces  en  largeur;  une  est  datée  de  1645. 

2  —  Les  Noces  de  Cana.  Gravé  d'après  le  tableau 
de  Paul  Véronèse  dans  le  musée  du  Louvre  (1). 

P'  État  avant  la  dédicace  et  l'adresse  de  Mauperché.  —  Vente  Cam- 
berlyn,  Zi  fr.;  —  Marquis  B...,  de  Florence  (1866),  5  fr.  50  cent. 

3  —  La  Vie  de  la  Vierge.  Copié  d'après  les  es- 
tampes en  bois  d'Albert-Durer.  Suite  de  18  pièces. 

Vente  Robert-Dumesnil  [k  décembre  1854),  IZi  fr. 

4  —  Image  miraculeuse  de  la  Sainte  Vierge,  trou- 
vée parmi  des  épines  qui  portèrent  des  roses  en  plein 
hiver. 

5  —  La  dévote  et  magnifique  Procession  de  la 
Châsse  de  sainte  Geneviève,  faite  le  M  juin  1652, 
pour  la  conclusion  de  la  paix.  Pièce  anonyme. 

Ventes  liobert-Dumesnil  {U  décembre  185Zi),  avec  une  vue  du  projet 
de  réunion  du  Louvre  aux  Tuileries;  ces  deux  estampes,  IZi  fr.;  par 
Vignères  (2  mars  1856),  15  fr.;  —  par  le  Même  (6  avril  1856),  27  fr.; 
—  GUherU  27  fr. 

6  —  La  Bataille  de  Nordlingen,  pour  le  grand 
Beaulieu. 


(1)  Le  Blanc,  qui  ne  cite  pas  notre  artiste,  a  placé  celte  pièce,  ainsi 
que  les  quinze  précédentes,  dans  Tœuvre  des  Cocliin  du  xviii^  siècle, 
qui  ne  sont  pas  de  la  mcMne  famille  que  ceux  du  xvii'  siècle. 


—   165  — 

7  —  L'éclalaiit  Boutemie,  dessinateur-orneiiiau- 
tiste  sous  Louis  XIII  (1). 

Ventes  Gilbert,  17  fr.;  —  par  Vignères  (17  mars  1856),  10  fr. 

8  —  Livre  nouveau  de  fleurs,  très-utile  pour  l'or- 
fèvrerie. 

Vente  Rohert-Dumesnil  {k  décembre  185Zi),  5  fr. 

9  —  Une  suite  de  douze  estampes,  représentant 
les  mois  de  l'année. 

Vente  Camberlyn,  15  fr. 

Jules  Renonvier  (Types,  etc.,  Ecole  Française, 
page  129)  cite  un  Saint-Antoine  et  un  portrait  de 
Madame  Molle,  abbesse  de  Saint- Antoine -des - 
Cbamps,  qu'il  dit  gravé  par  N.  Cochin,  dans  le  goût 
de  Morin  (2),  et  dans  lequel  il  aurait  été  aidé  par  un 
Jean  Blanchin,  graveur  fort  peu  connu. 

Nicolas  Cochin  a  encore  gravé  la  Foire  de  Guibray, 
en  Normandie,  en  1658,  d'après  Chauveau  (P'  État 
avant  l'adresse  de  J.  Jollain  excud.).  Trois  planches 
de  Blasons,  de  Marc  de  Vulson  de  la  Colombière  (3), 
publiée  en  1645-1647,  par  P,  Mariette.  Voyez  Hei- 
necken  (4)  et  Hiiber  et  Rost  (VU,  i  75). 


(1)  Ce  porlrait  est  en  tête  d'une  suite  de  20  pièces,  têtes  fantas- 
tiques qui  sont  aussi  gravées  par  N.  Cocliin-Ie-Vieux;  elles  portent 
l'adresse  de  Montcornet  et  la  date  de  1636.  Vente  Raiffé,  12  fr.  Voyez 
BouTEMiE  (1'*^  Partie  du  Catalogue  général). 

(2)  Ce  portrait  n'est  pas  cité  dans  la  Bibliothèque  historique  du 
Père  Le  Long. 

(3)  Une  quatrième  a  été  gravée  par  Samuel  Bernard. 

(Zi)  Ce  chalcographe  fait  confusion  des  estampes  des  Gocliin  dix 
wii»  siècle  avec  celles  des  Cochin  du  xviii"'  siècle. 


—  166  — 
GOGHIN   (1)  (Noel-Robert) 

PEINTRE,     DESSINATEUR      ET     GRAVEUR. 

On  le  croit  frère  de  Nicolas  Cochin  dit  le  Vieux.  «  Il  était,  dit 
«  Marielie  (A.  B.,  I,  382),  établi  à  Venise  (2),  excellait  à  peindre  le 
«  paysage.  J'ay  quelques  dessins  que  j'estime  beaucoup  ;  il  vivait 
«  dans  le  milieu  du  xvii*  siècle.  Le  graveur  du  même  nom  et  de  la 
a  même  famille,  qui  se  nommait  aussi  Noël  ou  Nicolas,  et  qui  a 
«  gravé  dans  la  manière  de  La  Belle  (voyez  le  précédent),  est  âgé  de 
«  80  ans.  L'abbé  de  Villeloin  (Marolles)  ne  l'appelle  jamais  que  Ni- 
«  colas,  et  l'on  doit  s'en  tenir  à  son  témoignage.  Il  était  son  conlem- 
«  porain  et  son  ami.  »  Noel-Robert  Cochin  a  exécuté,  d'une  manière 
assez  médiocre,  les  planches  du  livre  :  Tabellœ  selectœ...,  de  Caro- 
line Patin  (1  vol.  in-folio),  et,  selon  Mariette,  il  aurait  gravé,  en  1660, 
des  planches  pour  le  PulTendorir.  Heinecken  cite  aussi  de  Noël  Cochin 
un  portrait  de  George  Hubert,  musicien,  en  1667,  et  la  Levée  du 
siège  devienne,  en  1683. 

GOGHIN    PÈRE   (Charles-Nicolas) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE    ET   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1688;  mort  dans  la  même  ville,  en  1754.  Cet  artiste 
laborieux  cultiva  la  peinture  jusqu'à  l'âge  de  22  ans,  époque  où  il  se 
livra  à  la  gravure,  et  mit  au  jour  un  grand  nombre  d'estampes.  Il  fui 
reçu  de  l'Académie,  en  1731,  sur  la  présentation  du  portrait  d'Eus- 
tache  Le  Sueur,  d'après  ce  maître,  et  celui  de  Jacques  Sarrazin,  sculp- 
teur; ces  deux  planches  sont  à  la  Chalcographie  du  musée  du  Louvre. 


(1)  Noël  eut  un  fils  du  nom  de  Jacques,  marié  à  Orléans,  le  27  no- 
vembre 1638  ;  il  n'est  pas  né  d'autre  enfant  de  ce  mariage  ;  donc,  les 
Cochin  du  xviii^  siècle  ne  font  pas  partie  de  cette  famille.  Voyez  les 
Artistes  Orléanais. 

(2)  M.  Bonnardot  (Histoire  archéologique  de  la  Gravure,  page  Si) 
le  dit  mort  à  Venise,  en  1695,  et  cite  de  lui  un  plan  de  Paris,  en 
quatre  feuilles,  marqué  :  Noe  Cochin  se,  1669,  IS.  Bercy  exe.  Dans 
la  vente  Wellesley  (1858),  il  y  avait  diverses  autres  Vues  de  Paris, 
Gravées  par  Noël  Cochin  et  éditées  par  N.  Berey,  dont  une  en  deux 
feuilles,  marquée  N.  Cochin  del.  et  fecit,  Mariette  excndit.  —  Vente 
Wellesley.  19  fr. 


—  167  — 

L'œuvre  de  Cochin  père  est  considérable;  il  a  gravé  principalernenl 
d'après  les  maîtres  français  du  xviii*  siècle  ,  tels  que  :  Waltoau, 
Lancret,  Chardin,  De  Troye  et  autres,  et  pour  des  ouvrages,  tels  que  : 
le  Cabinet  Crozat,  les  Nations  du  Levant,  Versailles  immortalisé  et 
l'Hôtel  Royal  des  Invalides  (1).  Voyez  Dandré-Bardon,  Heinecken, 
Huber  et  Rost  (VIII,  58)  et  Le  Blanc  (2). 

\  —Œuvre  de  Nicolas  Cochin  père,  en  512  mor- 
ceaux, tant  avant  qu'avec  la  lettre  et  les  eaux-Ibrtes, 
d'après  Le  Sueur,  De  Troye,  Vleugels,  Coypel,  Wat- 
teau,  Gazes,  Bouclier,  Pierre  Chardin,  Wouverrnans 
et  autres.  Un  volume  in-folio. 

Vente  Cayeuœ,  sculpteur  (11  décembre  1769),  52  liv. 

2  —  OEuvre  de  N.  Cochin  père,  en  500  mor- 
ceaux, avant  et  avec  la  lettre  et  les  eaux-fortes.  Un 
volume  in-folio. 

Vente  Pelt  et  D.  (11  février  177Zi),  39  liv. 
3 —  Le  Jeu  du  Pied-de-Bœuf,  d'après  De  Troye. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  par  Rochoux  (6  mai  1861),  7/i  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Nuuman  (I'^  P.,  1861),  70  fr. 

4  —  La  Mariée  de  Village.  Grande  pièce  en  lar- 
geur, d'après  le  tableau  de  Watteau  du  cabinet  de 
M.  Lafaye.  A  Paris,  chez  Chereau. 

Ventes  Devèze,  96  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  une  épreuve  d'eau- 
forte  avant  toute  adresse,  21  fr.  ;  la  même  terminée^  19  fr.;  —  par 
Vignères  (22  décembre  1856),  Zi5  fr.;  —  par  le  Même  {il  avril  1859), 

(1)  Description  historique  de  l'Hôtel  Royal  des  Invalides.  Paris^ 
1756,  in-folio. 

(2)  Le  Blanc,  dans  son  Manuel,  a  cité  A75  pièces  de  Cochin;  mais 
il  n'a  pas  fait  la  distinction  des  estampes  du  père  d'avec  celles  du  fils, 
et  il  y  a  aussi  mê  e  des  estampes  de  N.  Cocliin  dit  le  Vieux. 


—  168  — 

30  fr.;  —  par  Clément  (10  avril  1862),  22  fr.;  —  Molasse,  10  fr.;  — 
Raiffé,  39  fr.  —  Corneillan  (1865),  35  fr. 

5  —  Le  Bosquet  de  Bacchus,  d'après  Watteau. 

l«r  État  avant  les  mots  :  tiré  du  Cabinet  de  M.  de  Jullienne,  et 
avant  l'adresse  de  Chereau.  —  Vente  Busche,  21  fr. 

11%  avec  les  mots  ci-dessus  et  l'adresse  de  Chereau.  —  Ventes 
Devèze,  34  fr.;  —  V...,  par  Le  Blanc  (5  mars  1856),  16  fr.;  —  par 
Vignères  (16  juin  1863),  27  fr.;  —  Ramberg  (1863),  20  fr. 

6  —  Camp  volant  et  Retour  de  Campagne.  Deux 
estampes  d'après  Watteau,  avec  l'adresse  de  Fr.  Che- 
reau. 

Vente  Van  den  Zande,  19  fr. 

7  —  Au  faible  Effort  que  fait  Iris,  d'après  Wat- 
teau. 

Vente  par  Vignères  {!"  décembre  1856),  20  fr. 

8  —  L'Amour  au  Théâtre-Italien  et  l'Amour  au 
Théâtre-Français.  Deux  estampes,  d'après  Watteau . 
A  Paris,  chez  la  veuve  Chereau  (1). 

Ventes  Devèze,  UO  fr.;  —  F...,  par  Le  Blanc  (5  mars  1856),  Zil  fr.; 
—  par  Vignères  (21  décembre  1857),  21  fr.  50  cent.;  —  Raiffé, 
52  fr.,  en  deux  lots  ;  —  H,  de  L.  (La  Salle),  une  seule,  l'Amour  au 
Théâtre-Italien,  22  fr.;  —  par  Vignères  (18  mai  186Zi),  la  même, 
seule...?  —  Camberlyn,  36  fr.,  en  deux  lots. 

9  —  Le  Conteur.  Au  bas,  huit  vers  et  l'adresse  de 
Glersaint. 

IV  État  avec  l'adresse  de  Chereau  et  entièrement  recouvert  de 
contre-tailles  pour  donner  plus  d'effet  à  la  planche.  —  Vente  Raiffé, 
16  fr. 

(1)  Ces  deux  estampes  étaient  dans  le  fonds  de  Basan;  elles  se 
vendaient  /iO  sous.  Voyez  le  Catalogue. 


—  169  — 

10  —  Le  Jeu  de  Colin-Maillard,  d'après  Lancret. 

Ventes  Devèze,  trois  épreuves  :  une  d'eau-forte,  une  avec  l'adresse 
de  Cochin  et  Lebas,  et,  la  troisième,  l'adresse  de  Lebas  seule,  et,  de 
plus,  une  petite  copie,  102  fr.;  —  par  Vignères  (21  décembre  1857), 
23  fr.,  une  seule  du  in«  État. 

11  —  La  Fontaine  et  la  Blanchisseuse.  Deux  es- 
tampes, d'après  Chardin. 

Ventes  Devêze,  les  deux  pièces  avec  deux  copies  en  hauteur  por- 
tant le  nom  de  Cochin,  18  fr.;  —  Gruypter  (9  décembre  1861), 

49  fr. 

12  —  L'Ecureuse  et  le  Garçon  cabaretier.  Deux 
estampes,  d'après  les  tableaux  de  Chardin,  du  cabi- 
net du  comte  de  Vence  (1). 

Ventes  Devèze,  16  fr  ;  —  par  Vignères  (15  décembre  1856),  13  fr. 

50  cent. 

13 —  La  petite  Fille  aux  Cerises  et  Simple  dans 
mes  plaisirs.  Ces  deux  estampes,  d'après  Chardin. 

Ventes  par  Vignères  (1"  mai  1857),  20  fr.;  —  par  îe  Même  (21  fé- 
vrier 1859),  20  fr. 

14  —  L'Amant  sans  gêne,  d'après  DeTroye. 

Vente  Ramberg  (1863),  30  fr. 

i5  —  La  Gouvernante  fidèle,  d'après  De  Troye. 

Vente  Ramberg,  20  fr. 


(1)  Ces  tableaux  ont  été  vendus  550  liv.;  ils  sont  aujourd'hui  dans 
la  collection  de  xMM.  Marcile. 


—  170  — 
GOGHIN  FILS  (Charles-Nicolas) 

DESSINATEUR     ET     GRAVEUR     A     l'EAU-FORTE     ET     AU      BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1715;  mort  dans  la  même  ville,  le  29  avril  1790; 

élève  de  son  père  et  de  sa  mère  Louise-Magdeleine  Hortemels, 
qui  a  également  gravé.  Cochin  fils  commença  à  exposer  comme  agréé 
à  l'Académie,  en  17Zil.  Il  accompagna,  en  17Zi9,  le  marquis  de  Mari- 
gny  en  Italie,  et,  à  son  retour  en  France,  il  fut  reçu  académicien,  le 
27  novembre  1751,  et  devint  successivement  garde  des  dessins  du 
Cabinet  du  roi,  en  1752,  et,  après  la  mort  de  Cli.  Coypel,  lui  suc- 
céda comme  secrétaire  historiographe  de  l'Académie,  en  1755  ;  il  fut 
nommé  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Michel,  vers  1760  ;  il  a  exposé 
de  17Zil  à  1781.  Voyez  le  Cabinet  de  l'Amateur  (III,  127).  L'œuvre 
gravé  de  Cochin  est  considérable,  et  il  a  pris  part  à  presque  tous  les 
ouvrages  de  librairie  publiés  à  la  fin  du  xviir  siècle,  tant  comme  des- 
sinateur que  comme  graveur.  Un  catalogue  de  ses  estampes  a  été 
dressé  et  publié  par  Jombert,  en  1770,  et  l'on  trouve  dans  le  Diction- 
naire des  Artistes,  par  Heinecken,  les  estampes  de  Cochin  publiées 
postérieurement  à  celte  date.  Il  s'y  trouve  aussi  la  suite  des  portraits 
en  médaillons  des  artistes  et  amateurs  de  son  temps,  dont  il  a  fait  les 
dessins  et  gravé  plusieurs;  une  partie  de  ces  portraits  a  été  gravée 
par  Saint-Aubin,  et  on  en  trouve  aussi  la  liste  dans  le  catalogue  de 
la  vente  de  ce  graveur,  faite  en  1808,  i^Sir  Regnault-Delalande,  et  dans 
le  catalogue  de  la  vente  de  Basait,  en  1798.  Connue  littérateur,  on 
doit  à  Cochin  fils  plusieurs  ouvrages  sur  les  antiquités,  les  beaux- 
arts,  des  biographies  d'artistes,  elc.  Ces  divers  ouvrages  sont  men- 
tionnés à  la  fin  du  catalogue  deJomhcrt.  Le  portrait  de  Cochin  a  été 
dessiné  par  lui,  gravé  par  Saint-Aubin;  et  un  aulre,  dessiné  par 
Monnet  et  gravé  par  Gaucher,  en  1785. 

1  •— L'OEuvre  de  N.  Cochin. 

Cet  œuvre  se  compose  de  1,810  morceaux,  épreuves  avant  et  avec 
la  lettre,  et  beaucoup  d'eaux-fortes;  c'est  un  des  plus  complets  et 
des  plus  intéressants  qu'il  y  ait  (3  vol.  in-fol.  niar.  rouge). —  Ventes 
Cayeux,  1,202  liv.,  à  Joullain,  pour  Le  Iloi  (1).  —  Lu  œuvre  en 
1,370  pièces  (3  vol.  in-fol.).  Ventes  Poilly  (1780),  qui  l'avait  an- 

(1)  C'est  celui  du  Cabinet  des  Estampes  de  Paris. 


—   171   — 

noté  (1)  ;  —  PrauU,  un  œuvre  en  1,537  pièces,  épreuves  de  choix, 
1,000  liv.;  —  Cochin  (1790),  son  œuvje  en  1,300  pièces,  gravé  par 
lui-même  et  dès  son  adolescence,  et  successivement  d'après  ses  des- 
sins ainsi  que  d'après  différents  artistes  (2  vol.  in-folio)...?  —  Basan 
(1795),  un  œuvre  en  plus  de  2,000  pièces,  des  morceaux  doubles  en 
eau-forte,  avant  et  avec  la  lettre,  201  liv.;  — Saint-Aubin  (1808),  un 
œuvre  en  750  pièces,  2/i  fr. 

2  —  Trois  estampes  pour  les  fêtes  données  à  Ver- 
sailles pour  le  mariage  du  Dauphin  avec  Marie-Thé- 
rèse d'Espagne,  le  23  février  1 745.  Gravé  par  Cochin, 
d'après  ses  dessins  coloriés  (2). 

Vente  par  Vignères  (21  février  1859),  Al  fr. 

3  —  Le  Tailleur  pour  Femme,  dessiné  et  gravé 
par  Cochin. 

Vente  P.  /).,  de  Lyon  (l/i  décembre  1863),  iU  fr. 

4  —  Foii^e  de  Campagne,  d'après  Boucher,  avec 
l'adresse  de  Major,  h  Londres. 

Vente  Van  den  Zande,  17  fr.  50  cent. 

5  —  Les  Points  de  France.  Gravé  par  divers  artistes, 
d'après  J.  Vernet  (3),  sous  la  direction  de  Cochin,  de 
1760  à  1767.  Mariette  dit  qu'il  a  arrêté  sur  le  cuivre 
le  trait  des  figures  qui  y  entrent.  Cette  suite  est  de 
15  pièces,  d'après  J.  Vernet;  la  seizième,  le  Port  du 
Havre,  est  dessinée  par  Cochin. 


(1)  On  trouve  le  détail  de  cet  œuvre  dans  le  Trésor  de  la  Curiosité 
(II,  32). 

(2)  Ces  trois  dessins  sont  au  musée  du  Louvre;  ils  viennent  de  la 
vente  de  Vabbé  de  Tersan,  en  1819,  el  les  planches  sont  à  la  Chalco- 
graphie de  ce  musée. 

(3)  Les  tableaux  sont  au  musée  du  Louvre. 


—  172  — 

1«'  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  d'un  Cabinet  étranger,  par  Basan 
(1775),  3/i0  liv.;  Il  n'y  avait  encore  que  ili  pièces  de  parues;  —  M... 
(19  janvier  182/i),  Zi2  fr.  la  suite  des  16  pièces;  —  M.  S.  (!*'  dé- 
cembre 1856),  par  Vignères,  80  fr. 

11%  avec  la  lettre.  —  Ventes  Jacqmin  (1773),  200  fr.;  —  Brochant 
(1774),  338  liv.;  —  Thelusson  [Mil],  3Zi6  liv.;  —  Ménars,  marquis 
de  Marigny  (1781),  499  liv.  19  sous;  —  Héricourl  (1801),  lOâ  fr.;  — 
Silvestre  (1810),  100  fr. 

6  —  Cochin  a  dirigé,  conjointement  avec  Ph. 
Le  Bas,  la  gravure  des  16  grandes  batailles  de  la 
Chine  dont  les  dessinateurs  étaient  les  missionnaires 
Jésuites.  Cette  suite  a  été  copiée  en  plus  petit  par 
Helman,  qui  en  a  ajouté  huit. 

Ventes  Ménars,  marquis  de  Marigny,  une  suite  reliée,  730  liv.;  une 
autre  suite,  720  fr.;  —  Saint-Aubin  (1808),  210  fr.,  et  une  suite  des 
eaux-fortes,  71  fr.;  —  Louis-Philippe  I"  (1852),  15  fr. 

—  Cochin  a  encore  pris  part  et  a  dirigé  l'exécution 
des  gravures  des  Fables  de  La  Fontaine,  d'après  les 
dessins  d'Oudry  et  publié  en  1756,  4  vol.  in-fol.  de 
276  planches  (1).  nrunet  (tome  111,  V"  P.,  page  17) 
cite  quatre  sortes  d'exemplaifes. 

Vente  Brochant  (1774),  240  liv. 


(1)  Il  est  dit  au  catalogue  de  l'œuvre  de  Cochin  :  «  Comme  les  des- 
sins de  M.  Oudry  n'étaient,  pour  la  plupart,  que  des  esquisses  cro- 
quées légèrement  et  lavées,  au  premier  coup,  à  l'encre  de  Chine,  sur 
papier  gris,  et  que  toutes  ces  figures  étaient  incorrectes  et  très-indé- 
cises, M.  Cochin  fils,  chargé  de  la  conduite  de  tout  l'ouvrage,  a  été 
obligé  de  les  redessiner;  il  en  a  fait  lui-même  tous  les  traits  pour  les 
graveurs,  et  a  retouché  leurs  épreuves  aux  crayons  noir  et  blanc.  » 
Les  dessins  d'Oudry  ont  été  vendus,  au  nombre  de  277,  on  1860, 
chez  Solar,  6,100  fr.  Acquis  par  M.  Schneider,  ils  venaient  de 
chez  Debure. 


—  173  — 
GOGK  (Jérôme) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET   AU   BURIN,    IMPRIMEUR 
ET    MARCHAND    d'eSTAMPES. 

Né  à  Anvers,  en  1510;  mort  dans  la  même  ville,  en  1570.  Un  grand 
nombre  d'estampes  portent  son  nom,  mais  il  n'en  a  été  que  l'éditeur. 
Seulement  quelques  paysages  avec  ruines,  sur  les  dessins  de  son 
frère  Mathieu  Cock,  sont  marqués  Cock  fecit.  Jérôme  Cock,  dit  Re- 
nouvier  (Types,  etc.,  IP  Partie,  page  iZiO)  se  recommande  comme  le 
plus  grand  propagateur  d'estampes  flamandes,  le  Salamanca  de 
Hemskercket  de  Floris.  On  attribue  à  J.  Cock  la  gravure  d'une  suite 
de  vues  de  Rome,  en  59  pièces,  gravée  en  1551.  On  trouve  aussi  des 
compositions  de  Lambert  Lombart,  et  une  suite  de  24  portraits  de 
peintres  flamands,  avec  le  nom  de  Cock  ex.  Cet  artiste  a  été  le  maître 
de  Ilans  Collaert  et  de  Corneille  Cort.  {Passavant,  I,  22/i;  Heinecken, 
Huber  et.  Rost  (V,  75)  et  Le  Blanc. 

GOGKSON  (Thomas) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  en  Angleterre,  vers  1585.  Il  a  gravé,  dit  Huber  ei  Rosi  (IX,  37), 
un  grand  nombre  de  portraits,  dans  un  style  qui  décèle  plus  de  pra- 
tique que  de  goût.  Il  employait  un  chiff're  formé  des  lettres  T.  G.  Ces 
portraits  sont  ceux  de  Marie  de  Médicis ,  Louis  XIII,  Concini,  le  ma- 
réchal d'Ancre,  1617;  Samuel  Daniel,  1609;  Charles  F""  siégeant  au 
parlement;  George,  comte  de  Cumberland,  à  cheval,  ventes  Master- 
man  Sykes,  11  liv.  11  sch.;  —  Taylor  ihe  Water,  poète;  ventes  Mas- 
terman  Sykes,  2  liv,  19  sch.;  —  Musgrave,  1  liv.  9  sch.  Voyez 
Le  Blanc  et  Bromley, 

GOGLERS  (1)  (Louis-Bernard) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE    ET   A    l'AQUATINTE. 

Né  à  Maestricht,  en  17Zi0  ;  mort  à  Luick,  en  1817.  A  gravé  les  por- 


(1)  Coclers  se  livrait  au  commerce  et  à  la  restauration  des  tableaux. 
Une  vente  de  son  Cabinet  fut  faite,  sous  son  nom,  par  Le  Brun,  en 
1789. 


—   174  — 

traits  de  P. -P. -A.  Robert  et  celui  de  Jansons,  peintres,  et  divers  su- 
jets en  demi-figures,  études,  têtes,  etc.  Vingt-cinq  estampes  gravées 
à  Teau -forte  par  Coclers,  sur  ses  propres  dessins  et  d'aj«rès  Hais, 
Breklemkamp,  Ostade  et  Rembrandt;  plusieurs  sont  datées  de  1780  ; 
quelques-unes  sont  avant  la  lettre  avec  différences.  Ventes  Rigal 
(1817),  27  fr.;  —  GoL  de  FrankesteiUy  50  florins.  Coclers  a  eu  une 
sœur  qui  a  aussi  gravé  à  Teau-forte  une  suite  de  petits  sujets  fami- 
liers dans  le  goût  d'Oslade.  Voyez  Siret,  page  205  et  Le  Blanc. 


GODORE  ou  GOLDORE  (Olivier) 

GRAVEDR   EN   PIERRES   FINES   ET  EN   BOIS   DU   ROI    HENRI   IV   (1). 

Coldoré  séjourna  à  Londres  où  il  fit  le  portrait  de  la  reine  Elisabeth 
Dussieux  (les  Artistes  français  à  l'Étranger,  page  117).  Il  orna  de 
figures  la  Description  de  l'Entrée  de  Charles  IX,  à  Paris,  en  1571 
(vente  Rebillot,  Zi6  fr.)  et  le  Couronnement  d'Elisabeth  d'Autriche, 
en  1572.  Uohert-Dumesnil  (VI,  Zi2)  lui  attribue  aussi  la  gravure  de 
plusieui's  des  planches  en  bois,  des  tableaux  de  la  Ligue,  par  Perissin 
et  Tortorel.  Voyez  Archives  de  l'Art  Français  (Documents,  III,  39), 
Mariette  (A.  B.,  I,  385)  et  Essai  sur  l'Histoire  de  la  Gravure  sur 
bois,  par  Firmin-Didot. 

GOEGK  ou  KOEK  (Pierre  Van  Aelst) 

PEINTRE,   ARCHITECTE,   MOSAÏSTE   ET   GRAVEUR   EN   BOIS. 

Né  à  Alost,  vers  la  fin  du  xv^  ou  au  commencement  du  xvi«  siècle. 
Il  mourut  à.Anvers,  en  1550,  premier  peintre  de  Charles-Quint.  Elève 
de  Bernard  van  Orley,  à  Bruxelles.  Il  le  suivit  en  Italie.  Emmené 
àConstantinople  par  des  marchands  tapissiers,  il  y  dessina,  en  1533, 
la  ville,  ses  environs  et  ses  costumes;  au  retour,  il  s'établit  à  Anvers 
et  publia,  en  flamand,  les  œuvres  de  Vilruve  et  de  Serlio,  illustrées  de 
figures  sur  bois.  Voyez  Renouvier  (Types,  etc.,  Il*  Partie,  page  153), 
qui  cite  l'Entrée  de  Philippe  II,  à  Anvers,  en  I5'i9,  in-folio  1550.  Les 
Mœurs  et  Fachom  de  faire  des  Turcs,  etc.,  publié  après  la  mort  de 
l'artiste  (1553),  I/4  feuilles  qui  s'assemblent  (vente  Gérard,  sculpteur, 


(1)  Il  grava  sur  onyx  le  portrait  de  ce  prince.  Ce  portrait  et  celui 
de  la  reine  Elisabeth  se  trouvent  dans  le  Recueil  des  Pierres  gravées 
du  Cabinet  d'Orléans,  par  Mar  iette.  Paris,  1780,  2  vol.  petit  in-folio. 


\ 


—  175  — 

I8Z1Z1,  11  l'r.)  Le  porlrait  de  Pierre  Coeck  a  élé  gravé  dans  la  suite  de 
Flenri  Ilondius,  et  sa  biograpliie  se  trouve  dans  la  Vie  des  Peintres  de 
r.  Mander.  Voyez  Huber  et  Rosi  (V,  3Zi). 


GOELMANS   (Jacques) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Anvers,  vers  165Zi  (1);  mort  à  Aix,  le  3  juin  1731.  Apprit  la 
gravure  de  Frédéric  Bouttats.  Coelmans  travaillait  à  Anvers, 
lorsque  M.  Boyer  d'Aguilles  le  fit  venir  en  Provence,  vers  1690,  pour 
y  graver  les  tableaux  de  son  cabinet.  Cotte  collection  fut  finie  de  gra- 
ver en  1709,  et  ne  fut  publiée  qu'en  \1UU  (2).  C'est  ce  que  Coelmans 
a  fait  de  plus  considérable;  il  a  encore  gravé  son  porlrait  d'après 
Bouys,  et  plusieurs  autres  d'après  J.  Celloni,  Finsonnius,  Rigaud, 
Van  Loo,  etc.  Le  porcrail  de  Berton  de  Crillon,  archevêque  de 
Vienne,  d'après  Bouys  (1707)  n'est  pas  cité  dans  le  Pète  Lelong,  ni 
par  Le  Blanc^  qui  mentionne  2/i  portraits.  Voyez  Huber  et  tiost 
(VI,  292)  et  les  Peintres  provinciaux,  par  le  marquis  de  Chenevière. 


GOIGNART)   (S.) 

GRAVEUR. 

Né  en  France.  11  travaillait  à  Londres  au  commencement  du 
xviii«  siècle,  et  a  gravé  des  portraits  de  personnages  anglais,  d'après 
Kneller,  dont  celui  de  sir  Christophe  Wreen,  architecte,  âgé  de 
91  ans  (3),  peint  par  Kneller,  en  1723.  Voyez  Bryan. 


(1)  Selon  son  acte  de  baptême,  inscrit  sur  les  registres  de  l'église 
Notre-Dame  de  Paris,  à  la  date  du  23  août.  M.  Fétis,  qui  rapporte  ce 
fait,  dit  notre  artiste  mort  en  1737,  à  l'âge  de  81  ans;  mais  Ma- 
riette (A.  B.,  I,  385)  dit  le  3  juin  1731. 

(2)  Voyez  Boyer  d'Aguilles  (1"  Partie  du  Catalogue  Général). 

(3)  Ce  personnage  a  été  gravé  par  A.  Bannerman,  E.  Kirkall  et 
J.  Smith,  en  1713.  Voyez  Bromley. 


—  176  — 


GOINY   (Jacques-Joseph) 

GRAVEUR  A  l'eAU-FORTE  ET  AU  BURIN. 

Né  à  Versailles,  en  1761  ;  mort  à  Paris,  le  28  mai  1809.  Apprenti 
orfèvre  ;  élève  de  Ph.  Le  Bas  ;  il  fut  étudier  en  Italie.  Goiny  a  gravé 
des  vignettes  pour  divers  ouvrages  de  librairie  (1)  ;  des  planches  pour 
la  Galerie  de  Florence,  de  Masquelier;  pour  le  Muses  Filhol,  dont 
plusieurs  ont  été  terminées  par  Bovinet;  pour  le  Voyage  àConstanti- 
nople,  sur  les  dessins  de  Melling;  pour  les  Tableaux  de  la  Révolution 
(3  vol.  in-folio),  et  la  Bataille  de  Marengo  et  celle  d'Aboukir,  d'après 
les  tableaux  du  général  Lejeune,  en  1806,  conjointement  avec  Bovinet. 
Ces  deux  estampes,  épreuves  avant  la  lettre,  vente  Salmon,  66  fr.  — 
Voyez  Gabetf  Le  Blanc,  Benouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Ré- 
volution), et  le  Catalogue  de  la  vente  de  Coiny,  le  2  décembre  1811, 
avec  celle  d'Ozanne,  rédigé  par  Regnault-Delalande. 


GOINY   (Joseph) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   AU  BURIN. 

Né  à  Paris,  le  3  septembre  1795;  mort  le  1"  août  1829;  élève  de 
J.-J.  CoiNY,  son  père;  de  Gounod  et  de  Bervic.  Grand  prix  de  gra- 
vure, en  1816.  Il  a  travaillé  à  Paris  et  à  Rome;  mort  jeune,  il  a  peu 
produit  ;  on  a  de  lui  les  portraits  du  Dante,  de  Raphaël,  de  Michallon, 
peintres;  ce  dernier,  d'après  Léon  Cogniet  (1822),  Rossini,  Visconti, 
Bouillon;  des  vignettes,  d'après  A.  Desenne. 

i  —  La  Création  d'Eve,  d'après  Michel-Ange. 

De  cette  dernière  estampe,  on  a  trois  États  :  le  V\  avant  la  lettre; 
le  2%  avec  le  titre  tracé,  ventes  Tardieu  (18^û),  10  fr  ;  —  Bossi 
(18/i7),  12  IV.;  le  3%  avec  la  lettre.  Voyez  Le  Blanc  et  le  catalogue  de 
la  vente  Bervic^  en  1822,  où  se  trouve  l'œuvre  complet  de  Coiny, 
vendu  29  fr. 


(1)  On  lui  attribue  aussi  les  gravures  de  VAretin,  sur  les  composi- 
tions du  Carrache,  publié  en  1798,  à  la  Nouvelle  Cythère  (20  fig.  in-/i"). 
Une  réduction  a  été  reproduite,  en  1802,  sous  le  titre  :  Amours  des 
Dieux  païens  (2  vol.  in-8°). 


—  177  — 
GOLANDON  (D.) 

PEINTRE    DE    PAYSAGE    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Robert- Dumesnil  (F,  269)  dit  :  Floront-le-Comle  parle  d'un  cer- 
tain Collandon  de  Cannes,  qui  travailla  longtemps  et  fort  bien  aux 
paysages.  A  la  suite,  il  décrit  deux  pièces  :  la  Nourrice  et  les  Deux 
Femmes,  signées  D.  Colandon  in.  fecit.  Elles  se  trouvent  aussi  men- 
tionnées dans  le  catalogue  Rigal.  on  1817.  Dans  le  catalogue  d'une 
vente  d'un  sieur  Maurice,  en  1783,  i!  est  mentionné  un  tableau-pay- 
sage de  Collandon;  il  est  dit  que  les  tableaux  de  ce  maître  sont  d'une 
rareté  étonnante  et  qu'on  ne  peut  presque  pas  en  trouver. 

COLIBERT  (Nicolas) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR    AU    POINTILLÉ. 

Né  à  Paris,  vers  1750  (1).  Selon  Le  Blanc,  mort  à  Londres  en  1806. 
Florissail  à  Londres,  vers  1780.  Il  a  gravé,  en  1786,  d'après  sa  com- 
position, deux  sujets  du  roman  Evelina,  et  aussi  d'après  Casanova, 
Van  Goyen,  Kobell,  Vaguer,  etc.  Voyez  /.  Renouvier  (Histoire  de 
l'Art  pendant  la  Révolution,  page  2ZiZi). 

GOLLAERT  (Adbien) 

PEINTRE,    DESSINATEUR,    GRAVEUR    ET    MARCHAND   d'eSTAMPES. 

Né  à  Anvers,  en  1519  ou  1520.  Il  est  le  chef  de  cette  famille  de 
graveurs,  fixée  à  Anvers  dans  le  xvi*  siècle.  Il  visita  ritalie,  ainsi  que 
son  fils  Jean.  Il  était  gendre  et  peut-être  élève  de  Philippe  Galle, 
pour  lequel  il  avait  gravé.  Pour  la  description  des  estampes,  gravées 
par  Adrien  et  Jean  CoUaert,  voyez  Heinecken,  Hubcr  et  Rost  (V,  90), 
et  Le  Blanc,  qui  cite  575  pièces  qu'il  attribue  à  Adiien,  et  1/49  à 
Jean.  Cependant,  il  nous  parait  difficile  d'en  faire  la  séparation  exacte, 
ces  deux  maîtres  ayant  travaillé  conjointement.  L'œuvre  d'Adrien  se 
compose  de  diverses  suites  de  sujets  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Tes- 
tament, d'après  Martin  de  Vos;  des  Saints  et  Saintes,  d'après  Martin 

(1)  Huberei  RosUonl  naître  ce  maître  en  Angleterre,  en  17Zi8,  et 
ils  le  placent  dans  l'École  Anglaise  (IX,  323)  ;  mais  ils  le  placent  aussi 
à  l'École  Française  (Vffl,  310)  elle  font  naître  à  Paiis,  vers  1750. 

II  (tab.)  12 


—  178  — 

de  Vos,  Slradan,  etc.;  d'une  série  de  paysages,  avec  épisodes  de 
l'Histoire  Sainte,  d'après  Mans  Bol,  J.  GrimmeretVan  Cleef;  les  Mois 
de  l'Année,  d'après  Josse  de  Momper;  suites  d'animaux,  oiseaux, 
chasses  et  pêches,  d'après  Slradan;  les  Empereurs  romains,  les  Pla- 
nètes, les  Divinités  de  la  Mer,  les  Cinq  Sens,  les  Quatre  Parties  du 
Monde,  etc.,  d'après  Martin  de  Vos  et  Stradan. 

i  — Le  Jugement  dernier,  d'après  Stradan.  Grande 
pièce  in-folio,  dédiée  par  Ad.  Collaert  au  Père  Se- 
dulio. 

2  —  Le  Serpent  d'airain. 

I"  État  avant  toute  lettre.  —  Vente  Mnurel,  3  fr. 

3  —  Les  diverses  Visions  de  saint  Jean,  décrites 
dans  son  livre  de  l'Apocalypse.  Suite  de  24  pièces, 
gravées  pour  Pierre  de  Jode. 

4  —  Six  Sujets  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Testa- 
ment. Suite  dite  les  Annonciations ,  gtavée  d'après 
H.  Goltzius,  en  1586.  Ce  sont  les  meilleures  pièces 
de  Collaert  (i). 

Vente  Mars/id/,  13  sch. 

5  —  Sujets  mythologiques.  Suite  de  six  pièces  ; 

elles   représentent    des  personnages   de  la    Fable, 

placés  dans  des  ronds,   entourés  d'ornements  sur 

fond  noir.  On  lit  sur  toutes  :  Adrien  Collaert  inveîit. 

sculp.  et  excud. 

Ventes  Ovide  Reynard  (U*  Partie)...?  —  A.  V.   (Vivenel,  1862), 
19  fr. 


(1)  liartschf  qui  décrit  ces  pièces  à  l'œuvre  de  Goltzius,  dit  que  la 
seconde  de  la  suite  est  gravée  par  ce  maître. 


—   179  — 

GOLL.AERT  (Hans  ou  Jean) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  à  Anvers,  en  15/i0.  Il  aida  Adrien  dans  lous  les  grands  ouvrages 
que  celui-ci  publia,  et  a  fait,  en  outre,  un  nombre  considérable  de 
planches  de  divers  sujets  avec  plus  de  goût  que  son  père.  Il  faut  quMl 
soit  mort  dans  un  âge  avancé,  car  on  a  de  lui  des  estampes  datées 
de  l'année  1622.  D'une  note  de  Mariette  (1)  et  de  Jules  Renouvier 
(Types,  etc.,  126),  on  pourrait  en  induire  qu'il  y  a  eu  deux  artistes 
du  nom  de  Jean  Collaert,  dont  le  premier  florissait  vers  1555  et  aurait 
gravé  d'après  Lambert  Lombart,  Cris[)in  Van  Broeck  et  Ilermskerk, 
et  l'autre  serait  le  fils  d'Adrien.  Heinecken  (2),  Huier  et  Rosi  (V,  92) 
ne  font  point  la  distinction  des  deux  maîtres. 

1  —  Le  Frappement  du  Rocher,  d'api^ès  Lambert 
Lombart,  avec  l'adresse  de  Cock,  et  daté  de  \  555. 

Vente  Durand^  10  fr. 

2  —  Le  Baptême  du  Christ,  d'après  Goltzius. 
Vente  Marshall,  2  liv,  6  sch. 

3  —  Saint  Jean  prêchant  dans  le  Désert.  Marqué 
Hans  Collaert  sculpsit  Rome.  G.  A.  Z.  inventor  Adria- 
nus  Hiibertus,  Antuerpiœ  excudehat^  1575. 

4  —  Les  Femmes  ermites.  Suite  de  34  pièces, 
d'après  Martin  de  Vos,  gravées  conjointement  par 
Jean  et  Adrien  Collaert.  Cette  suite  se  joint  aux  Er- 
mites, gravés  par  les  Sadeler. 

(1)  Manette  (A.  B.,  I,  386)  dit  :  «Je  croirois  assez  que  Jean  Col- 
laert serait  l'aîné  d'Adrien,  quoy  que  je  n'aye  d'autres  preuves  pour 
le  croire  que  celle  que  je  tire  de  l'estampe  du  Rocher,  d'après  Lam- 
bert Lombart,  que  je  trouve  marquée  par  Jean  dès  l'année  1555,  et 
je  n'en  vois  aucune  d'Adrien  avec  une  date  si  avancée.  » 

(2)  Cet  auteur  cite  une  Visitation  marquée  Guillaume  Collaert  fecil. 


—   180  — 

5  —  Suite  de  onze  estampes,  numérotées  d'après 
les  dessins  de  P. -P.  Rubens,  pour  un  missel  imprimé 
à  Anvers,  chez  Moretus.  Voyez  l'œuvre  de  Rubens, 
par  Bas  an. 

6  —  Plusieurs  suites  de  pendants  d'oreilles  , 
agrafes,  pendeloques,  etc.,  gravées  par  Collaert,  en 
i  581-1582,  et  éditées  par  Jean  Liefrinck,  Pli.  et  Jean 
Galle. 

Ventes  Ovide  Reynard.,.1  —  A.  V.  (Vivenel,  1862),  dix  pièces, 
30  fr.;  —  Autre  suite  de  dix  pièces,  même  vente,  29  fr. 

COLLAS   (Achille) 

GRAVEUR. 

Cet  artiste,  auquel  on  doit  le  procédé  de  gravure  qui  porte  son 
nom,  est  né  à  Paris,  le  24  février  1795,  et  mort  dans  la  même  ville, 
en  1859.  Il  a  publié,  en  plus  de  250  livraisons,  un  ouvrage  impor- 
tant, sous  le  titre  de  Numismatique  et  de  Gliptique,  médailles,  mon- 
naies, pierres  gravées,  bas-reliefs,  tant  anciens  que  modernes,  les 
plus  intéressants,  sous  le  rapport  de  Tliistoire,  gravés  par  les  pro- 
cédés Colas,  sous  la  direction  de  MM.  Paul  Delaroche,  peintre;  Hen- 
riquel  Dupont,  graveur,  et  Ch.  Lenormand.  Paris,  1835  à  1850. 
—  Vente. Pfl«/  Delaroche  (1)  (le  15  juin  1857),  351  fr.  Collas  a  aussi 
gravé  quelques  portraits  d'artistes  et  autres  personnages,  avec  le 
même  procédé  (2). 

COLLIER  (Arthur) 

GRAVEUR   AU    BURIN    (CONTEMPORAIN) 

Né  en  France.  Travaille  à  Paris.  Il  a  gravé  les  portraits  de  Monsei- 


(1)  On  trouve  dans  le  catalogue  la  division  de  Touvrage  en  12  vol. 
in-folio,  el  aussi  dans  l'ouvrage  de  Henin  (II,  112). 

(2)  Voyez  une  notice  biographique  sur  cet  artiste  dans  la  Ga:eUe 
des  lieai'.r-Àrts  (tlt.  59). 


—  181   — 

gneui- AnVe,  archevêque  de  Paris;  du  niaréclial  Bugeaiid,  du  baron 
Larrey,  chirurgien  et  de  David  (d'Angers),  sculpteur,  et,  en  18/i3, 
VEcce  Homo,  d'après  Muiillo.  Voyez  Le  Blanc. 


GOLLIGNON   (François) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET   AU   BURIN. 

Né  à  Nancy;  il  était  h  Ausbourg,  en  1631,  et  a  travaillé  à  Home  et 
à  Paris,  de  1640  à  1650  ;  selon  Jombert,  Collignon  serait  mort  à  Rome. 
Il  était  élève  deCALLOT,  d'après  lequel  il  a  gravé.  V^oyez  le  Catalogue 
de  ce  maître,  par  Meaume  (II,  512).  Il  a  gravé  d'après  De  La  Belle  et 
Israël  Silvestre  ;  pour  Le  Grand  Beaulieu^  des  Villes  conquises  sous  le 
règne  du  roi  Louis  XIV  ;  un  Livre  de  dessin,  d'après  François  Vale- 
sio,  qu'il  dit  être  fait  à  Rome  dans  l'École  des  Carrache.  Voyez  Hei- 
necken,  Huber  et  Rost  (VU,  189),  Le  Blanc,  Benouvier  (Types,  etc., 
Ch.  XXXV,  page  88),  et  le  Catalogue  de  la  vente  R.  Dumesnil  {k  dé- 
cembre 185Zi)  où  se  trouve  l'œuvre  de  F.  Collignon. 

1  —  La  Reine  de  Saba  visitant  Salomon,  peinte 
sur  une  muraille  par  Mathias  Kruger. 

Vente  Martelli,  5  fr. 

2  —  Plan  de  la  Bataille  de  Rocroy.  Grande  es- 
tampe de  quatre  feuilles,  avec  le  porti^ait  de  Louis  de 
Bourbon,  duc  d'Enghien.  La  planche  est  à  la  Chal- 
cographie du  musée  du  Louvre  oii  elle  se  vend  8  fr. 

3  —  L'Asile  des  Oppressés,  pièce  histori(jue  où 
l'on  remarque  Louis  XIII,  le  cardinal  de  Richelieu 
et  le  roi  de  Portugal  ;  —  Réjouissance  générale  des 
Français  pour  la  paix,  et  Portrait  de  Fr.  Redenas. 
Trois  pièces. 

Vente  R  D.  (Dumesnil),  k  décembre  185^4),  21  fr. 

4  —  Tournoi  fait  à  Rome. 
Vente  Dllenneville,  5  fr. 


—  182  — 

—  Colligiion  a  encore  gravé  une  suite  de  douze 
vues  de  Florence,  d'après  les  dessins  de  Callot;  le 
Château  moyen  de  Qui-qu'en-Grogne,  d'après  le 
même;  des  vues  de  Saumur,  Saint-Cloud  et  au- 
tres (i);  des  batailles  pour  les  guerres  de  Belgique, 
de  Strada,  et  diverses  pièces  d'après  les  Carrache, 
Cerquozzi,  Dominiquin ,  Diepenbeck ,  Guerchin, 
Suanewelt;  une  suite  de  12  paysages,  d'après  De  La 
Belle,  et  Représentation  d'un  Carrousel,  à  Florence. 
On  lui  attribue  aussi  la  gravure  de  la  bataille  qui  est 
dans  le  fond  du  portrait  équestre  de  Lavalette,  gravé 
par  Michel  Lasne,  et  que  l'on  plaçait  autrefois  dans 
l'œuvre  de  Callot. 

GOLLIN  (2)  (Richard) 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR    A   l'EAD-FORTE    ET    AU    BURIN. 

M  à  Luxembourg,  en  1627,  selon  son  portrait  gravé  par  lui.  Il  se 
rendit  à  Rome  où  il  se  mit  sous  la  direction  de  Sandrart,  peintre  alle- 
mand, qui  tenait  Académie  dans  cette  ville.  Il  a  gravé  plusieurs 
planches  pour  Pouvrage  de  son  maître.  De  retour  dans  sa  patrie,  il 
s'établit  d'abord  à  Anvers,  puis  à  Bruxelles  où  il  prit  le  litre  de  gra- 
veur du  roi  d'Espagne  Charles  TI.   «  On  estime,  dit  Huber  et  Rost 


(1)  Ces  vues  font  partie  d'une  suite,  dont  le  titre,  gravé  par  De 
La  Belle,  n°  135  de  son  œuvre,  porte  l'inscription  suivante  :  Les  Villes 
de  La  Loire,  Rome,  et  plusieurs  objets  d'Italie  et  de  France,  mis  en 
lumière,  par  De  Lincler...  A  Paris,  chez  P.  Mariette. 

(2)  Il  y  a  un  Jean  Collin,  graveur  de  Reims,  dont  on  a  un  portrait 
de  Michel  Larcher,  marv-juis  d'Olizy,  sénéchal  de  Vermandois  ;  il  est 
marqué:/.  Colin  fecit  liemi,  1671,  in-fol.  Le  Blanc  cile  aussi  un 
John  Collins,  graveur  au  burin,  à  Londres,  à  la  fin  du  xviii^  siècle, 
dont  un  portrait  de  lord  Culérane  et  de  sa  femme  s'est  vendu,  chez 
Mus(]rave,  10  liv,  sterl.  10  sch. 


—  183  — 

(VI,  169),  plusieurs  de  ses  poilrails,  qui  sont  gravés  avec  beaucoup 
de  propreté.  Les  principaux  sont  Van  Leyden,  amateur,  d'après  Er. 
Quellinus,  en  1661;  Arthur  Quelinus,  à  l'âge  de  53  ans,  d'après  Er. 
Quelinus,  en  1662.  Ces  deux  portraits,  pour  la  suite  de  Jean  Meys- 
sens;  INlurillo,  d'après  lui-même,  in-folio  (ventes  M.  Lauzety  de  Mar- 
seille), 27  fr.;  —  Camberlyn,  20  fr.);  le  marquis  de  Gastanaga,  gou- 
verneur général  des  T'ays-Bas,  en  1687  ;  Christine,  reine  de  Suède, 
d'après  S.  Bourdon  ;  ces  deux  derniers  portraits  ne  sont  pas  men- 
tionnés par  Le  Blanc  (1),  qui  cite  113  pièces  de  Richard  Collin.  Cet 
artiste  a  encore  gravé  pour  l'ouvrage  :  Castelta  preloriœ  nobiiium 
Brahantiœ,  1697,  in-folio,  et  aussi  d'après  Uubens,  Diepenbeck, 
Erasme  Quelinus,  d'après  lequel  il  a  beaucoup  gravé  des  frontispices 
d'ouvrages,  et  autres  maîtres  Flamands.  Voyez  le  Catalogue  Paignon- 
Dijonval. 

GOL.LYER  (Joseph) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR   AU    POINTILLÉ. 

Né,  versl7/i8,  à  Londres,  où  il  florissait  en  1775;  mort  vers  la  fin 
du  xviii^  siècle.  H  a  gravé  des  représentations  de  combats  navals, 
d'après  des  peintres  anglais,  et  plusieurs  portraits  de  personnages 
anglais,  dont  Alexandre  Pope,  l'amiral  Boscaven  et  Reynolds,  peintre, 
1785  (CoUyer  a  aussi  gravé  d'après  les  compositions  de  ce  niaîlre),  et 
un  portrait  de  Tchien-Lung,  empereur  de  la  Chine,  d'après  Alexan- 
der,  celui  de  Pilatre  de  Roziers,  aéronaute,  en  1786,  d'après  Russel; 
celui  de  la  princesse  Charlotte  d'Angleterre,  d'après  Russel  (vente 
M.  X,  par  Rochoux  (1866),  15  fr.  50  cent.).  Voyez  Huber  et  Pxost 
(IX,  328),  qui  cite  un  portrait  du  prince  Robert,  dans  un  stvle  nou- 
veau; Le  BlanCy  le  Catalogue  Bromley  et  celui  de  Paignon-Dijonval. 

GONDÉ  (Jean) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR    AU   BURIN   ET   AU    POINTILLÉ. 

Florissait  à  Londres,  vers  la  fin  du  xviii''  siècle.  Il  a  giavé  princi- 
palement des  portraits  de  dames  anglaises,  d'après  Richard  Cosway, 
dont  plusieurs  sont  imprimés  en  couleur.  Voyez  Bromley,  Nagler 

(1)  Dans  son  Manuel,  il  donne  à  R.  Collin  un  portrait  de  Josué 
Reynolds,  peintre;  c'est,  sans  doute,  une  erreur  de  nom.  Ce  portiail 
est  de  J.  Collyer. 


—  184  — 

(III,  63)  et  Le  Blanc  (1),  qui  cilehuit  portraits,  auxquels  nous  ajou- 
terons ceux  de  iady  Cradock  et  Horace  Beckford. 

\  —  Mistress  Fitzherbert,  actrice,  amie  du  régent, 
depuis  George  IV,  d'après  Cosway.  Epreuve  imprimée 
en  couleur. 

Ventes  Musgrave,  à  Londres,  1  liv.  slerl.  ;  par  Vignères  (17  dé- 
cembre 1860),  110  fr. 

2  —  Mistress  Sarah  Tiekell,  d'après  R.  Cosway. 
Gravé  en  1792  et  imprimé  en  couleur. 

Vente  par  Clément  (31  janvier  1861),  U  fr.  25  cent. 

3  —  La  Chevalière  d'Eon.  Ovale  in-8°. 

Vente  par  Vignères  (l^""  mars  1866),  3  fr. 

GONING    Voyez  KOONING 
GONQUY   (E.) 

GRAVEUR    AU    BURIN    (CO^TEMPORAIIS). 

La  vente  de  cet  artiste  a  eu  lieu,  en  18^3,  après  son  décès  ;  il  s'y 
trouvait  ses  principaux  ouvrages,  tels  que  ;  une  Sainte  Famille,  d'a- 
près Raphaël;  une  autre,  d'après  André  del  Sarte;  ces  deux  planches 
ont  été  laissées  inachevées;  la  Jeune  \îère  napolitaine,  gravée  en 
1828,  d'après  Horace  Vernel,  et  d'autres  planches,  d'après  Madame 
Haudebourg-L'Escut,  Sleuhen,  etc.  M.  Canquy  a  encore  gravé  une 
Sainte-Cécile,  d'après  le  Dominiquin:  plusieurs  planches  dans  la  Ga- 
lerie Aguado,  et  divers  poitraits  pour  la  Galerie  de  Versailles,  par 
Gavard. 


(1)  Cet  auteur  cite  encore  un  Pierre  Condé,  qui  gravait  au  poinlillé 
en  1806,  et  Mademoiselle  de  Soubise,  princesse  de  Condé,  qui  a 
gravé,  en  amateur^,  on  175^. 


—  185  — 
GOIMRAD   (Abraham) 

GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE   ET   AU   BURIN. 

Né,  selon  Huber  et  Rost  (VI,  112),  en  Hollande,  vers  1620.  Gel  ar- 
tiste a  gravé,  sur  ses  dessins,  plusieurs  portraits,  dans  un  style  s'ap- 
prochant  de  celui  de  Lucas  Vorsterman.  Un  des  meilleurs  est  celui  de 
Thomas  Maurois,  pasteur  à  Canterbury,  d'après  Boudringhen;  et 
aussi,  divers  sujets  pieux,  d'après  Diepenbeck.  Voyez  Le  Blanc,  qui 
cite  encore  un  graveur  de  portrait,  en  1678,  du  nom  de  David 
Conrad  (1). 

GONSTANTINO   ou   GOSTANTINO  (Jean- 
Baptiste).  Voyez  A.  GARRAGHE 

GONTARDI  (Alexandre) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    AU    POINTILLÉ. 

Cet  artiste  a  gravé  en  Italie,  au  commencement  du  xix®  siècle  : 
Jésus  ordonnant  saint  Pierre,  chef  de  son  Eglise,  d'après  N.  Poussin; 
Portrait  du  Pape  Pie  VU,  d'après  Wicar,  et  une  Sainte  Famille,  d'a- 
près Louis  Carrache. 

GOOK  (Thomas) 

GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE   ET   AU    BURIN. 

M  en  Angleterre,  en  173/i;  mourut  à  Londres,  en  1809;  élève  de 
Kavenet.  Il  a  gravé  divers  sujets,  d'après  Dielricy,  Hogarlh,  Milton, 
Westal  et  B.  West  ;  et  aussi  des  vues  d'Angleterre,,  d'après  Sandby. 
Voyez  Huber  et  Rost  (IX,  23Zi)  et  Le  Blanc. 

GOOK  (William-Bernard  et  George) 

GRAVEURS  a  l'eAU-FORTE  ET  AU  BURIN    (CONTEMPORAINS). 

Nés  en  Angleterre.  Ces  deux  artistes  de  talent  ont  pris  part  à  plu- 


(1)  Il  y  a  encore  un  excellent  graveur  sur  bois,  du  nom  de  Conrad, 
qui  était  au  service  de  Marguerite,  fille  de  Maximilien. 


—   186  — 

sieurs  ouvrages  pittoresques,  d'après  les  peintres  et  dessinateurs  an- 
glais :  Turner,  Girtin  Cockburn,  Francia  et  autres.  Les  principaux 
sont  :  Views  on  the  Thames...  ou  Vues  sur  la  Tamise.  Gravé  par 
W.-B.  et  George  Coock.  Londres.  1822,  g".  in-Zi"  de  75  pi.  avec  une 
description  en  1  vol.  in-8°.  Po'upei  iliustrated  with  picturesque  views. 
London,  1827,  in-fol.  Views  in  the  south  of  France,  chiefly  un  the 
Rhône  ou  Vue  sur  le  Rhône,  gravé  d'après  les  dessins  de  Dewint. 
Londres.,  1825,  in-folio.  A  picturesque  views  on  Southern  coast  of  En- 
gland  ou  Vue  des  Côtes  d'Angleterre.  Gravé  d'après  les  dessins  de 
J.-M.-W.  Turner,  par  W.-B.  Cooke  et  George  Cooke.  Londres,  1826, 
2  vol.  in-/i°.  Richmond  and  ils  Surrouding  scenary,  etc.  Gravé  par  et 
sous  la  direction  de  W.-B.  Cooke.  Londres,  1832,  gr.  m-W. 


GOOPER  (Edward) 

GRAVEUR  A  LA   MANIÈRE  NOIRE. 

Né  en  Angleterre,  dans  le  xviii*  siècle.  Il  a  gravé  et  édile  des  por- 
traits de  personnages  anglais,  d'après  Pierre  Lely  et  Kneller,  dont 
ceux  de  George  Jeiïeryes,  d'après  Kneller,  en  1686  (ventes  Sykes, 
1  liv.  19  sch.  ;  Musgrave,  3  liv.  sterl.);  Thomas  T/njnne  (1);  rare 
(vente  Sykes,  3  liv.  slerl.).  Voyez  le  Comte  Léon  de  Laborde  (His- 
toire de  la  Gravure  en  manière  noire)  et  Le  Rlanc. 

GOOPER   (Richard) 

•     GRAVEUR  AU   BURIN   ET   A   LA    MANIÈRE   NOIRE. 

Né  en  Angleterre,  vers  1730.  Le  Blanc  dit  qu'il  vivait  encore  en 
181Û.  Il  a  gravé  des  portraits  d'après  Holbein,  Van  Dyck,  Rembrandt, 
Robinson,  etc.;  les  Enfants  de  Charles  f",  d'après  Ant.  Van  Dyck, 
pièce  au  burin;  la  Procession  des  Chevaliers  de  la  Jarretière,  d'a- 
près Ant.  Van  byck,  en  1639;  unevSainte-Vierge  avec  l'Enfant  Jésus; 
gravé  en  manière  noire,  en  1763,  d'après  le  tableau  du  Corrége,  au 
comte  Buttle;  une  suite  de  20  portraits,  sous  le  titre  :  A  Séries  of 
Portraits  of  Royal  and  eminent  persons  Engraved,  by  R.  Cooper  from 


(1)  Ce  portrait  et  le  précédent  ont  été  gravés  plusieurs  fois.  Voyez 
le  Dictionnaire  de  Bromley. 


187  — 


the  original  pictures  and  miniatures  formelery  at  Stove  (vente  Ma- 
thew  Gutchy  1858).  Voyez  Bromley,  Bryan  et  Le  Blanc  (1). 


GOOTWYGK  ou  KOOTWYGK  (Jurian) 

ORFÈVRE   ET   GRAVEUR   A   l'iMITATION   DES   DESSINS. 

Né  à  Amsterdam,  en  ilili;  membre  de  l'Académie  de  cette  ville, 
en  1768.  Il  a  gravé,  de  même  que  Ploos  Van  Amslel,  au  lavis  et  à  la 
manière  du  crayon,  d'après  Backhuisen,  Berghem,  Van  Bloemen, 
Vinkeles  et  autres  artistes;  aussi,  sur  ses  compositions,  quelques 
pièces,  dont  une  avec  la  date  de  17Zi8.  Voyez  Huber  et  Rost  (VI,  315), 
Le  Blanc  et  le  catalogue  Verstolk  deSoelen. 


COPIA  (Louis) 

GRAVEUR   A   l'EAU-FORTE,   AU   BURIN   ET   AU   POINTILLÉ. 

Né  à  Landau,  d'après  le  livret  du  salon  de  Tan  VI  (2).  A  étudié 
d'abord  en  Allemagne;  ses  premiers  ouvrages  sont  des  fleurons  qui 
se  trouvent  dans  l'Histoire  de  l'Art  et  la  Relation  du  Voyage  de  Lapé- 
rouse;  ces  deux  ouvrages,  publiés  par  Jansen,  que  l'on  dit  être  son 
beau-frère;  il  a  ensuite  gravé  deux  portraits  :  celui  de  Mirabeau, 
d'après  Sicardi  et  celui  de  Madame  de  Genlis,  d'après  Miris  (3),  et 
divers  sujets  allégoriques,  d'après  Mallet,  Fragonard,  Sauvage, 
Le  Barbier,  A.  Devosges,  Huet,  Sablet  et  Boilly;  mais  les  pièces  les 
plus  estimées  sont  celles  que  Copia  a  gravées,  d'après  Prud'hon. 
Voyez  J.  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution,  p.  216) 
et  Le  Blanc. 

1  —  Cinq  Vignettes  pour  la- Nouvelle-Héloïse, 


(1)  Cet  auteur  cite  six  graveurs  du  nom  de  Cooper. 

(2)  Cette  exposition  et  celle  de  l'an  IV  sont  les  seules  où  Copia  ait 
figuré. 

(3)  C'est  ce  peintre  qui  a  dessiné  les  figures  de  l'Histoire  Romaine. 
1  vol.  in-r. 


—   188  — 

d'après  les  dessins    de  Prud'hon    (1).    Il  y  a    des 
épreuves  avant  la  lettre.  Très- rare. 

2  —  La  Vengeance  de  Gérés.  Prudlion  inv . ,  Copia 
scidp. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Van  denZaiide,  à  fr.  50  cent. 

3  —  L'Amour  riant  des  pleurs  qu'il  fait  verser. 
Prud'hon  inv,,  Copia  sculp. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Van  den  Zande,  6  fr. 

4  —  L'Amour  enchaîné.  Prud'hon  inv.,  Copia 
scidp. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Van  den  Zande,  10  fr. 

5  —  Constitution  Française,  fondée  sur  la  sagesse, 
sur  les  bases  immuables  des  droits  de  l'homme  et  des 
devoirs  du  citoyen.  P.  Prud'hon  invenit,  Copia  sculp- 
sit.  Chez  Copia  et  chez  Bance. 

I"  État  avant  la  lettre  et  avant  les  noms  d'auteurs.  —Vente  David 
(1859),  10  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Même  vente,  5  fr.  50  cent. 

6  —  La  Loi  et  l'Égalité.  Deux  figures,  d'après 
Prud'hon,  qui  se  trouvent  dans  la  composition  pré- 
cédente. 

I"  État  avant  la  lettre. 

7  —  Tête  de  Marat,  tel  qu'il  était  au  moment   de 


(1)  Voyez  le  catalogue  des  Estampes  gravées,  par  et  d'après 
PrudMion,  par  F.  Villot,  dans  le  Cabinet  de  PAmatcur  (111,  /j86),  et  la 
vente  David  (1859)  où  une  pièce  de  cette  suite,  le  Premier  Baiser 
de  l'Amour,  s'est  vendue  32  fr. 


—  189  — 

sa  mort.  Ou  lit  :  A  Mavat,  V Ami  du  Peuple.  Gravé 
par  Copia,  d'après  David. 
Veilles  Van  den  Zande,  3  fr  75  cent.;  —  par  Vignères,  16  fr. 

8  —  Le  Maréchal- Ferrant  de  la  Vendée.  Gravé 
d'après  Sablet. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  par  Bochoux  (7  avril  1862)...?  — 
par  Vignères  (22  décembre  1856),  1  fr.  50  cent. 

9  —  Le  Porti'ait  du  Porte-Drapeau  de  la  Fête 
civique,  d'après  Boilly  (1). 

P'^État  avec  Tinscriplion  sur  le  drapeau.  —  Venle  Lajarriette...'i 

10  — Buonaparte  à  cheval,  escorté  par  laVictoire. 
Si^né  :  Copia  aqiia  forti,  d'après  Carie  Vernet. 

1 1  —  Copia  a  encore  gravé  deux  pièces  :  Énée  et 
Didon,  d'après  David,  et  la  Mort  deTurenne,  d'après 
Gérard. 

GOPPA  (Etienne) 

GRAVEUR   A    l'fAU-FORTE   ET   AU   BURIN. 

Florissait  à  Rome,  vers  1750,  où  il  a  gravé,  conjointement  avec 
Perini  (2),  des  statues  pour  le  Musée  Pio  Clemeniinù,  et  une  grande 
estampe,  TAscension,  d'après  le  plafond,  peint  par  Lanfranc,  dans  la 
chapelle  Sacclielli  de  Téglise  Saint-Jean-des-Florentins,  à  Rome. 
Voyez  Huher  et  Rost  (IV,  2Zil). 

GOQUERET  (Pierre-Charles) 

GRAVEUR   A    LA    MANIÈRE    DU    LAVIS   ET   A    LA   MANIÈRE    NOIRE. 

Né  à  Paris,  en  1761  ;  élève  de  Janjnbt.  Il  eut  un  prix  d'encourage- 

(1)  C'est  le  portrait  de  Glienard,  arlisle  dramatique. 

(2)  Joseph  Perini,  né  c^  Rome,  vers  17/i8;  il  a  gravé  au  bui'in 
pour  le  recueil  de  la  Schola  Italica  d'Hamilton.  Voyez  Huber  et  Rost 
(IV,  236). 


—  190  — 

ment  en  Pan  VI.  Il  a  gravé,  d'après  Boucher,  Dulailly,  Cassas,  Le 
Barbier,  Cuyp,  Prud'hon,  C.  Vernet.  Wicar  et  aulres  maîtres.  Les 
pièces  les  plus  importantes,  gravées  par  Coqueret,  sont  :  Brutus  con- 
damnant ses  Fils  à  mort,  et,  en  pendant,  la  Mort  de  Virginins,  d'a- 
près les  tableaux  de  Lethièi'e  dans  le  musée  du  Louvre;  des  portraits 
en  pied  de  Généraux  français,  d'après  Hilaire  Le  Dru;  une  Vue  de  la 
Galerie  du  Palais,  d'après  Barbiza,  époque  de  TEmpire  (1).  Voyez 
Le  Blanc  et  J.  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution, 
page  271). 

GORBUTT  (Charles) 

GRAVEUR     EN    MANIÈRE    NOIRE. 

Né  aux  environs  de  Londres,  vers  1736,  contemporain  de  Richard 
PuRCELL  (2).  li  a  travaillé  dans  le  même  goût,  et  a  gravé  divers  por- 
traits sur  ses  compositions  et  d'après  divers  peintres  anglais  :  Ramsay, 
Reynolds  (Garrick  entre  la  Comédie  et  la  Tragédie)  et  aussi  d'après 
Brouwer,  Rembrandt  et  autres  artistes.  Voyez  Huber  et  Rost  (IX,  267), 
Bromley  et  Le  Blanc. 


GORIOLANO  ou  GORIOLANUS  (Jean-Baptiste) 

PEINTRE    ET     GRAVEUR   SUR    CUIVRE    ET    SUR    BOIS. 

L'année  de  la  naissance  de  ce  maître  n'est  pas  connue.  Suivant 
Masini  (I-,  226),  il  mourut,  le  8  janvier  16Zi9.  Il  était  élève  de  Jean- 
Louis  Valesio,  et  était,  dit  Bartsch  (XIX,  35),  bon  dessinateur  et 
fort  habile  graveur  ;  ses  ouvrages  approchent  de  ceux  de  François 
Villamena;  ce  même  auteur  décrit  227  pièces,  marquées  Coriolanus 
f,.  et  datées  de  1616  à  16Zi2,  dont  des  thèses,  armoiries,  Ironlispices 
de  livre,  emblèmes,  quelques  portraits  de  papes,  etc.  Voyez  Huber  et 
Rost  (III,  257  à  260),  qui  cite  quatre  graveurs  du  nom  de  Coriolano. 
Renouvier  (Types,  etc.,  XVI  etXVIP  siècles,  page  62)  dit  que  la  filia- 

(1)  Vente  P.  D.,  par  Rocheux  [iU  décembre  1863),  6fr.  50  cent. 

(2)  Richard  Purcell  ,  graveur  en  manière  noire,  florissait  à 
Londres,  vers  1760  où  il  a  gravé  divers  portraits  de  personnages  an- 
glais, d'après  Van  Dyck  et  Reynolds.  Voyez  Huber  et  Rost  (IX,  271) 
et  Bromley. 


—  191     - 

tion  des  Coiiolano  esl  établie  par  le  testament  de  Jean-Baptiste  du 
3  juillet  16/i9  (1). 

GORIOLANO  (Barthélémy) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    SUR    BOIS    ET    EN    CLAIR-OBSCUR. 

Cet  artiste,  qui  était  Clievalier  Romain,  est  né  à  Bologne,  vers  la  fin 
du  xvi^  siècle.  Zani  dit  qu'il  était  le  frère  cadet  de  Jean-Baptiste,  et 
non  pas  son  fils,  comme  le  dit  Passavant  (I,  150),  et  qu'il  naquit  en 
1599  ;  selon  Malvasia,  il  serait  né  en  1590,  et  mort  en  16û9.  La 
plupart  des  auteurs  disent  qu'il  était  fils  de  Christophe  de  Lederer, 
corroyeur  de  Nuremberg,  qui  était  en  Italie,  traduisant  son  nom  de 
Coriolano  (2).  Zanetti  dit  qu'il  apprit  l'art  de  graver  chez  son  père, 
et  il  se  perfectionna  dans  le  dessin  sous  Le  Guide,  d'après  lequel  il 
grava  la  plupart  de  ses  ouvrages,  dont  les  dates  ne  vont  que  de  1630 
à  16/i7.  Bartsch  (vol.  XII)  décrit  25  pièces,  mais,  suivant  Malvasia, 
le  nombre  s'élèverait  au-delà  de  90.  Voyez  Passavant  (I,  152;  VI, 
232,  236,  239),  Renouvier  (Types,  etc.,  XVP  et  XVIP  siècles,  p.  62), 
et  Le  Blanc,  qui  cite  Marie  Coriolano,  fille  de  Barthélémy  Corio- 
lano, et  Théodore  Coriolanus,  graveur  en  bois,  à  Bàle,  à  la  fin  du 
xvie  siècle  (Bartsch,  IX,  Z|02). 

1  —  Les  Géants,  d'après  Guido  Reni.  Estampe  en 
quatre  feuilles ,  clair-obscur  de  trois  planches , 
1647. 

Vente  C.  V.  V.  (Bruxelles,  24  mai  1831). 

CORNEILLE  (Claude) 
peintre  de  portrait  et  graveur. 

Florissait  à  Lyon,  vers  le  milieu  du  xvi*  siècle.  Robert-Diimesnil 
(VI,  7)  lui  attribue  86  estampes,  marquées  d'un  monogramme  formé 


(1)  Cité  par  Giialendi  S.  3.,  page  189  (I8Zi2). 

(2)  C'est  à  ce  Christophe  que  Ton  doit  les  planches  de  l'ornitholo- 
gie d'Aldobrandini,  imprimées  à  Bologne,  en  1599  [Zanetti,  le  Pre- 
mier Siècle  de  la  Chalcographie). 


—  192  — 

(l'un  double  C,  et  où  on  lit  les  mots  :  Lugd.  R.;  plusieurs  sont  datées 
de  15/i6,  15/i7,  et  publiées  par  Baltliazard  ArnouUet  :  ce  sont  des  su- 
jets pieux,  sujets  mythologiques  et  allégoriques^  les  Vertus,  armoiries 
avec  alphabet  romain,  et  les  Rois  de  France  (1).  Nous  avons  mentionné 
cette  dernière  suite  (FM'artie,  I,  108'.  Voyez  Passavant  (I,  257; 
VI,  263),  Renouvier  (Types,  etc.  :  les  Graveurs  de  Lyon,  II'  Partie, 
page  192),  et  Le  Blanc. 

1  —  Dessin  d'une  coupe;  elle  est  supportée  par 
trois  femmes  groupées  à  l'instar  des  Grâces,  le  cou- 
vercle surmonté  d'un  Silène  et  de  deux  figures.  Le 
monogramme  est  placé  sur  la  panse  de  la  coupe.  On 
lit  dans  le  bas,  à  gauche  :  Lugd.  R. 

I"  État,  la  panse  est  unie. 
I[«,  elle  est  cannelée. 

CORNEILLE  (Michel-Ange) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR. 

Né  à  Paris,  en  16ZiO  (2);  mort  dans  la  même  ville,  le  16  août  1708; 
élève  de  son  père  (3).  Il  remporta  le  grand  prix,  et  alla  à  Rome;  de 
retour^  il  fut  nommé  académicien.  Roberl-DumesniL  (VI,  285)  décrit 
102  estampes  de  ce  maître  ;  de  ce  nombre,  65  paysages,  d'après  les 
dessins  du  Titien,  de  D.  Campagnola,  André  del  Sarte,  Perin  del 
Vaga,  Parmesan,  Louis  et  Ann.  Carrache,  Crimaldi  Bolognese,  etc., 
qui  faisaient  partie  du  Cabinet  Jabach,  dont  il  y  a  des  épreuves  avant 
la  lettre. 

1  —  Suite  de  quatre  estampes,  à  l'imitation  des 


(1)  Bartsch  (tX,  àh)  décrit  11  pièces  de  ce  maître,  qu'il  classe  dans 
les  Inconnus  de  l'École  Allemande. 

(2)  Robert- Dumesnïl  dit  16^2;  mais  l'acte  de  baptême  de  Michel 
Corneille,  tiré  des  registres  de  la  paroisse  deSaint-Ilippolyte  de  Paris, 
donne  la  date  du  l/i  juillet  16/i0. 

(3)  Michel  Corneille,  peintre  et  graveur,  né  à  Orléans,  en  1603; 
mort  ;i  Paris,  le  1^  juin  166 i.  Voyez  Mariette  (A.  H.,  H,  Zi),  Huber 
et  Ri^st  (VFI,  120). 


—  f93  — 

compositions  de   Kapliael,  et  exécnl(^e'(ians  le  goiU 
des  Loges  de  Chaperon. 

i"  État  avant  toute  adresse.  Très-raie. 
JI«,  avec  l'adresse  de  N.  Leroy.  Hare. 

IIF,  avec  l'adresse  de  Rossi,  qui  y  a  fait  inscrire  le  nom  de  Ra- 
phaël. 

2  —  La  Vierge  offrant  l'Enfant  Jésus  à  l'adoration 
de  saint  Jean.  Gravé  d'après  un  tableau  du  maître. 

Il  y  a  quatre  États  de  cette  planche  :  les  deux  premiers,  avant  l'a- 
dresse de  Mariette  ;  le  troisième,  avec  cette  i.dresse  ;  le  quatrième, 
cette  adresse  enlevée.  Ce  dernier  État,  ventes  H.  de  L,,7  fr.  50  cent.; 
—  Jour  dan,  5  fr. 

3  —  Sainte  Famille. 

P'  État  avant  les  lettres  F.  B.  (François  Rourlier).  —  Vente  Ciim- 
berlyn,  6  fr. 

4  —  Moïse  sauvé  des  Eaux,  par  ordre  de  la  fille 
de  Pharaon,  d'après  un  dessin  de  Piètre  de  Cortone. 

fer  État  avant  la  lettre.  —Vente  B.  D.  (Delessert),  14  fr.  50  cent. 

5  —  L'Étable  de  Bethléem,   d'après    Raphaël. 
Pièce  non  décrite  dans  Robert-Dumesnil, 

Vente  B.  D.  (17  décembre  1856)...? 

CORNEILLE  (Jean -Baptiste) 

PEINTRE     ET     GRAVEUR     A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris,  en  16/i6  ;  mort  dans  la  même  ville,  le  12  avril  1695  (1); 
élève  de  son  père,  Michel  Corneille.  Il  remporta  le  premier  grand 
prix,  concurremment  avec  Verdier,  et  fut  reçu  académicien,  le  5  jan- 
vier 1675.  Comme  graveur,  il  est  auteur  de  96  estampes  que  décrit 

(1)  Selon  Mariette  (A,  B.,  II,  6),  âgé  de  U7  ans,  ce  qui  fixerait  la 
naissance  de  cet  artiste,  en  16!i8. 

II  (est.)  13 


—  194  — 

Robert-DumesnU'*(YIf  320)  ;  de  ce  nombre,  /i5  sont  gravées  d'après  les 
dessins  de  D.  Campagnola,  de  Louis  et  Annibal  Carrache,  qui  faisaient 
partie  du  Cabinet  Jabach,  passés  depuis  dans  le  Cabinet  du  Roi,  et 
31  planches  pour  l'ouvrage  intitulé  :  les  Premiers  Éléments  de  Pein- 
ture pratique,  in-S".  Paris,  N.  Langlois,  168/i.  I!  y  a  une  deuxième 
édition  :  de  Jombert,en  1751.  Voyez  Mariettt  (A.  B.,  II,  6),  Huber  et 
Rosi  (VII,  12/i)  et  Le  Blanc. 

1  —  La  Chaste  Susanne. 

I"  Étal  avant  l'adresse  de  Mariette  ;  rare.  —  Ventes  Vischer^  13  fr.; 
H.  de  L.  (La  Salle),  7  fr. 

IP,  avec  cette  adresse.  —  Ventes  Van  den  Zande,  7  fr.;  —  Lauzet, 
de  Marseille,  8  fr. 

GORNELI  (Lambert) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

A  gravé  vers  la  fin  du  xvi»  siècle  des  porirails  des  princes  de  la 
maison  de  Nassau,  ceux  de  l'empereur  Mathias,  de  SigismondlII,  roi 
de  Pologne,  et  de  la  princesse  Anna  son  épouse  (1596),  et  quelques 
plans  de  villes  de  Hollande,  sa  patrie.  Il  marquait  ses  estampes  de 
ses  initiales  L.  C.  Voyez  Le  Blanc. 

GORNELIZ.  Voyez  ASSEN. 

.GORNHERT   (Dirk  Volcaert  ou  Théodore) 

PEINTRE,    GRAVEUR,     POÈTE    ET   MUSICIEN    (1). 

Né  à  Amsterdam  en  1522,  mort  à  Goude  en  1590.  De  retour  de  ses 
voyages  en  Espagne  et  en  Portugal,  il  s'établit  à  Harlem  (2).  Il  grava 
en  1555  quelques  planches  pour  Corneille  Boys,  dont  il  suivit  la 
manière;  il  a  gravé  d'après  i/ewsA'drA;  (sujets  de  l'histoire  de  Charles- 
Quint),  Franc  Floris  et  Lambert  Lombart  (une  descente  de  Croix, 


(1)  La  vie  singulière  de  cet  artiste  se  trouve  à  la  tête  de  ses  ou- 
vrages, publiés  à  Amsterdam  en  1630,  en  3  vol.  in-fo. 

(2)  Il  avait,  selon  Mariette,  appris  la  gravure  de  Cornelis  Boys  et 
la  pratiqua  vers  15.^i6.  La  forge  de  Vulcain,  d'après  Hewskerk,  porte 
cette  date. 


__  195  — 

marqué  H.  Cock  exe.  1556).  Voyez  Mariette  (A.  B.  ii,  p.  8).  Il  y  a 
un  fort  beau  portrait  de  Cornhert  gravé  par  Gollzius,  qui  a  été  son 
son  élève,  et  un  autre  gravé  dans  la  suite  de  Meyssens,  par  Van 
den  Steen,  d'après  Goltzius.  Manette  cite  aussi  un  portrait  gravé  par 
Matham.  Nous  ne  l'avons  pas  rencontré,  et  Bartsch  ne  le  cite  pas 
dans  l'œuvre  de  ce  maître.  Voyez  Huber  et  Hoat  (V.  96),  Brulliot  et 
Lf  Blanc. 

GORNILLIET  (Jean-Baptiste-Alfred) 

GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE,    AU    BURIN     ET    A    LA    MANIÈRE    NOIRE 

(contemporain). 

Né  cà  Versailles,  a  gravé  d'après  le  Guide,  Charlet,  Gosse,  Rousseau, 
Horace  Vernet,  et  en  1851  la  Leçon  d'Anatomie,  d'après  le  ta- 
bleau de  Rembrandt,  et  le  sujet  de  Van  Dyck,  au  moment  de  partir 
pour  l'Italie,  faisant  ses  adieux  à  Rubens,  à  sa  famille,  à  ses  amis, 
d'après  le  tableau  de  N.  de  Keyser,  d'Anvers. 

GORR  (Mathieu-Erin) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Bruxelles  le  1"  mars  1803,  mort  à  Paris  en  1862,  où  il  était 
venu  pour  surveiller  l'impression  de  la  Descente  de  Croix,  à  laquelle 
il  travaillait  depuis  dix  ans.  Il  était  professeur  de  gravure  à  l'Aca- 
démie des  Beaux-Arts  à  Anvers,  en  1832,  et  membre  de  celle  des 
Beaux- Arts  de  Belgique  depuis  18^6.  On  lui  doit  une  notice  sur  la 
gravure  en  taille-douce,  et  les  principales  planches  qu'il  a  gravées 
sont  d'après  Rubens,  Van  Dyck,  Gels,  et  le  portrait  du  roi  Léopold, 
d'après  Wappers,  en  1839,  celui  de  la  princesse  Louise,  d'après 
A.  ScIiefTer. 

1  —  Christ  en  croix.  Gravé  d*après  A.  Van  Dyck, 

en  1845. 

I"  État  avant  la  lettre  sur  papier  de  Chine.  —  Vente  M.  de  M. 
(19  décembre  1853),  20  fr. 

CORT  (Corneille) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  au  bourg  de  Hornn,  en  Hollande,  en  1536,  mort  à  Rome  en 


—    196  — 

1678.  Elève  de  Franck  Floris,  il  a  d'abord  travaillé  pour  le  fond  de 
Jérôme  Cock,  et  la  plupart  de  ses  estampes,  gravées  d'après  des 
maîtres  flamands,  ne  parurent  que  sous  le  nom  de  J.  Cock  exe.  Plus 
tard,  vers  1565,  il  visita  Venise,  où  il  grava  plusieurs  compositions 
du  Titien  (1)  et  alla  à  Rome,  où  il  a  gravé,  de  1565  à  1578,  d'après 
les  plus  grands  maîtres  italiens,  et  où  il  forma  une  école  de  gravure 
qui  exerça  une  grande  influence  sur  le  maniement  du  burin  en  intro- 
duisant une  taille  plus  brillante  et  plus  large,  à  hachures  croisées. 
Ses  élèves,  Ph.  Thomassin,  Augustin  Carrache,  Villamena,  Chérubin 
Albert  et  Philippe  Sericus  suivirent  cette  méthode  et  contribuèrent 
à  la  répandre  dans  le  reste  de  Tltalie.  Le  nombre  des  estampes  de 
Corneille  Gort  est  considérable.  La  plus  grande  partie,  marquée  de 
son  nom  et  aussi  d'une  espèce  de  rochoir,  instrument  propre  aux  or- 
fèvres. De  cette  marque,  Mariette,  dans  une  notice  surC.  Cort,  con- 
clut qu'il  était  aussi  graveur  de  monnaies.  Heinecken  (Dict.  des 
Artistes),  qui  en  donne  le  catalogue,  dit  que  celles  exécntéesàRome 
sont  d'une  grande  correction  dans  le  dessin,  d'une  grande  intelligence 
spirituelle  et  d'un  goût  exquis.  Corneille  Cort  a  gravé  son  portrait  (2) 
et  ceux  des  peintres  Roger  de  Bruxelles,  Théodore  Van  Harlem,  Joa- 
chim  Patenier  (3),  Henri  It,  roi  de  France,  Catherine  de  Médicis,  le 
poète  Alciat,  Don  Juan  d'Autrfche,  Corl  ex.,  1578.  Voyez  Le  Blanc, 
qui  décrit  177  pièces. 

i  —  Massacre  des  Innocents,  d'après  le  Tintoret. 
2  —  Les  Pères  de  l'Eglise,  discutant  la  présence 


(1)  Baglioni,  qui  donne  la  vie  et  le  catalogue  des  pièces  gravées 
par  C.  Cort,  dit  que  celles  d'après  le  Titien  sont  les  meilleures.  Selon 
Ridolfi,  ce  peintre  aurait  dirigé  lui-même  le  graveur. 

(2)  Le  portrait  de  C.  Corl  a  aussi  été  giavé  par  F.  Van  den  Steen, 
dans  la  suite  de  Meyssens. 

(3)  Ces  portraits  se  trouvent  dans  la  Vie  des  Peintres  de  Carie  Man- 
der, qui  lui  attribue  aussi  la  gravure  de  celui  de  Patenier  que  Bartsch 
(Vn,  115),  a  décrit  dans  l'œuvre  d'Albert  Durer;  ce  portrait,  en  efTet, 
d'un  burin  entièrement  difl'érent  de  celui  de  Durer,  ne  peut  avoir  été 
gravé  que  d'après  un  dessin  de  ce  maître.  La  rareté  de  cette  estampe 
l'a  fdit  payer  fort  cher.  Une  épreuve  était  dans  la  collection  Revil, 
achetée  Par  Pieri  Benard  en  1830,  et  une  dans  la  collection  Vers- 
lolk  de  Soelen,  dans  le  bel  œuvre  venant  d'Ortelius,  et  laissé  à  sa 
mort,  en  1598,  à  son  héiitier  Jacques  Collius. 


—  197  — 
de  Jésus-Christ  au  Saint-Sacrement.  C.  Cort  fec, 
1575.  D'après  Fr.  Zucchero. 

Vente  Debois,  9  fr.  50  cent. 

3  —  La  Nativité,  d'après  Zucchero. 

I"  Etat  avant  la  lettre.  Rare.  —  Vente  Marshall,  3  liv.  6  schel.; 
épr.  avec  le  nom  de  Mariette. 

4  —  L'Annonciation.  Ce  sujet,  entouré  des  pro- 
phètes et  surmonté  de  Dieu  le  Père  et  du  Saint- 
Esprit,  dans  une  gloire  d'anges.  Grande  composition 
gravée  d'après  le  dessin  de  F.  Zucchero  qui  est  au 
musée  du  Louvre.  Estampe  de  deux  feuilles. 

Vente  Jourdan  (l^"^  mai  1862),  10  fr. 

5  — La  Sainte  Famille  dite  la  Vierge  à  l'Ecuelle, 
d'après  le  Baroche,  1575. 

Ventes  Debois,  9  fr.;  —  Van  deu  Zande^  13  fr.;  —  H.  de  L.  (La 
Salle),  12  fr. 

6  — La  Cène,  d'api^èsAgresti  daForli.  C.  Cortfe., 
1574. 

Vente  Van  den  Zande,  9  fr.  50  cent. 

7  —  La  Transfiguration.  Gravé  d'après  Ra- 
phaël (1). 

8  —  Bataille  des  Romains  contre  Pyrrhus,  roi  de 


(1)  Ce  tableau  a  aussi  été  gravé  par  Dorigny,  Chereau,  Antoine  et 
Raphaël  Morghen,  Desnoyers  et  Pigeot. 


—   198  — 
Macédoine,  dite  Vd  Bataille  des  Eléphants,  d'après 
Raphaël. 

Vente  Sykes,  9  sh.  6  d.  (1). 

9  —  Tombeaux  de  Laurent  et  Jules  de  Médicis, 
d'après  Michel-Ange.  Deux  pièces  gravées  en  1570. 

Vente  Sykes,  2  liv.  steii. 

10  —  Bataille  de  Constantin  contre  Maxence,  d'a- 
près Raphaël.  Grande  pièce  en  trois  planches.  Cette 
estampe,  restée  imparfaite  à  la  mort  de  Corneille 
Cort,  fut  achevée  par  Ph.  Thomassin. 

1 1  —  Saint  Jean-Baptiste,  saint  Jérôme,  saint 
François  en  extase,  saint  François  stigmatisé,  saint 
Onuphre  et  la  Magdeleine.  Sept  pièces  dont  six  en 
hauteur  et  une  en  largeur,  d'après  Muziano  ;  suite 
dite  les  Pénitents. 

12  —  Tarquin  et  Lucrèce,  d'après  le  Titien. 
l^'  État.  —  Vente  Marshall,  7  sh. 

1 3  —  Académie  de  peintres,  d'après  Jean  Stradan. 

I"  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Marshall,  15  sh. 
GOR^WINIUS  SAVR 

ORFÈVRE  ET  GRAVEUR  AU  BURIN. 

Cet  artiste  a  gravé  des  ornements  en  blanc  sur  fond  noir  avec  les 
dates  de  1591,  1596  et  1597.  l\  est  cité  par  le  Cabinet  de  V Amateur 
(II,  p.  321),  et  ses  œuvres  se  trouvent  dans  le  Recueil  des  Ornements 
d'Orfèvrerie  et  de  Bijouterie  qui  se  voient  au  Cabinet  des  estampes 
de  Paris. 


(1)  Il  y  avait  trenle-qualre  pièces  de  G.  Cort  dans  celle  vente.  Elles 
ont  produit  10  liv.  10  sh.  6d. 


—   199  — 
GOSATTI  (Lelio) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

11  a  gravé,  à  Sienne,  en  1739,  le  pavé  de  Bpcafunii  qui  se  voit  dans 
l'église  de  cette  ville,  en  trois  grandes  planches,  qu'il  a  dédié  au 
grand  duc  François  III  de  Lorraine  (Vente  Busche,  15  fr.).  Mariette 
(A.  B.  Il,  18)  est  le  seul  qui  cite  ce  graveur  qui  a  peu  produit.  Voyez 
le  Catalogue  général,  etc.,  2«  partie,  l'^'  vol.,  p.  259. 

GOSSÉ  (L.-J.) 

GRAVEUR   AU   POINTILLÉ. « 

Il  a  gravé  à  la  fin  du  xviii^  siècle  diverses  planches  pour  la  galerie 
de  Dusseldorff,  entre  autres  une  Sainte  Famille,  d'après  André  del 
Sarle. 

GOSSIN  (Louis) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    AU   BURIN. 

Né  à  Troyes  en  1633.  Mariette  (A.  B.  II,  p.  18)  dit  :  «  Son  véri- 
table nom  était  Coquin,  et  Ton  a  de  ses  gravures  de  l'an  1663,  où  il 
a  écrit  ainsi  son  nom  ;  mais  comme  ce  nom  sonnait  mal  et  lui  atti- 
rait des  brocards,  il  le  changea  en  celui  de  Cossin,  et  depuis  il  a  tou- 
jours été  appelé  de  ce  dernier  nom.  »  Il  a  gravé  à  Paris  des  sujets 
d'après  Raphaël.  N.  Poussin  (le  Sacrifice  de  Noé),  Sevin,  S.  Ber- 
nard, De  Troy,  P.  de  Champagne,  et  principalement  des  portraits. 
Voyez  Huber  et  Rost,  VII,  p.  268,  et  Le  Blanc. 

\  —  Louis  XIV,  la  tête  grande  comme  nature. 
On  lit  :  L.  Cossin  ad  vivum  pinx.  et  se.  In-folio. 

2  —  Pierre  Corneille  dans  un  âge  avancé,  d'après 

F.  Sicre,  1683. 

le'  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Gilbert,  59  fr.  50  cent.;  —  par 
Rochoux  (7  mai  186/i),  58  fr.;  Dubois  (1866),  20  fr. 

3  —  Cassini,  géographe.  Cette  estampe  est  tou- 
jours sans  lettre  dans  la  marge. 

Ventes  Gilbert,  lu  fr.;  —  par  Vignères  (11  janvier  1866),  1  fr. 
75  cent. 


—  200  — 

4  —  François  Chauveau,  dessinateur  et  graveur, 
d'après  Cl.  Lefebvre. 

I«r  État  avant  l'adresse  de  Boudan  et  avant  les  mots  de  Peinture 
et  Sculpture  après  Académie.  —  Ventes  par  Vignères  (6  avril  J857), 
7  fr.  50  cent.;  —  par  Rochoux  (30  mai  1860),  15  fr. 

11%  avec  l'adresse  et  les  mots  :  Peinture,  etc. 

nie,  on  lit  l'adresse  de  Drevet,  et  la  planche  est  diminuée  sur  la 
largeur.  —  Vente  par  Vignères  (1"  février  1866):,  5  fr. 

—  Louis  Cossin  a  encore  gravé  le  portrait  de  Sb- 
leysel,  écuyer  du  roi  Louis  XIV  (1),  et  celui  de  Louis 
Roupert,  orfèvre,  qui  se  trouve  en  tête  de  six  plan- 
ches d'ornements  d'orfèvrerie,  gravés  en  1668;  et 
six  planches  d'un  livre  d'orfèvrerie  fait  par  Gilles 
L'Égaré,  en  J663. 

COSTA  (^)  (Jean-Baptiste) 

PEINTRE,    GRAVEUR    AU    BURIN    ET   ARCHITECTE. 

Florissait  à  Venise  au  milieu  du  xviii*  siècle.  Il  a  dessiné  et  gravé 
les  planches  d'un  ouvrage  ayant  titre  :  Délie  Delizie  il  fiame  Brenta 
(Maisons  et  palais  sur  les  bords  de  la  Brenta)....  Venetiis^  1750-1756, 
2  vol.  in-f«.  —  (Vente  Callet,  17  fr.) 

GOSTER  (3)  (Jean-Laurent) 

IMPRIMEUR. 

M  à  Harlem  vers  1570.   Les  Hollandais  lui  attribuent  la  gravure 

(1)  Ce  personnage  a  été  gravé  par  Edelinck  et  Hainzelman. 

(2)  Le  Blanc  cite  encore  Annibal  Costa,  graveur  contemporain  à 
Rome,  qui  a  gravé  39  planches  dans  l'ouvrage  //  Vaticano  descritto 
ed  illaslrato  da  E.  Pistolesi.  Rome,  1829;  et  Louis  Costa,  amateui- 
graveur  au  burm. 

(3)  Le  Blanc  cite  un  David  Coster  qui  a  gravé  les  portraits  de 
Fr.  Hais  et  de  Bischop,  à  La  Haye,  dans  la  première  moitié  du 
XYiii*  siècle. 


—  201  — 

des  planches  en  bois  du  Spéculum  humanœ  salvationis^  lZi85  (1),  petit 
in-r.  Mais  tous  les  auteurs  qui  ont  écrit  sur  l'origine  de  l'imprimerie 
et  de  la  gravure  en  bois,  doutent  du  fait,  qui  semble  bien  résolu  dans 
l'ouvrage  de  l'Origine  de  l'Imprimerie,  par  Lambinet.  Paris,  1810, 
2  vol.  in-S**,  et  aussi  par  Passavant  (I,  109,  117). 

GOTELLE  FILS  (Jean) 

PEINTRE     ET     GRAVEUR     A     l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris  en  1650,  où  il  mourut  le  2/i  septembre  1708.  Elève  de 
son  père  (2),  il  alla  se  perfectionner  en  Italie.  Ce  maître  a  gravé  à  la 
manière  noire  Jésus-Christ  au  Jardin  des  Oliviers,  et  à  Teau-forte  la 
naissance  de  Cupidon  et  l'histoire  de  Vénus,  peint  dans  le  cabinet  du 
château  de  Saint-Gloud,  livre  de  8  feuilles,  inventé  et  gravé  par  Jean 
Cotelle  (la  huitième  a  été  gravée  par  Ertinger).  Voyez  pour  les  Co- 
telle,  Robert -Dumesnil  (V,  128-316),  Le  Blanc  et  le  comte  Léon  de 
La  Borde  (Histoire  de  la  manière  noire). 

GOTMAN  (Jean-Sell) 

ARCHITECTE,    DESSINATEUR    ET    GRAVEUR. 

Florissait  à  Londres  au  commencement  du  xix*"  siècle.  Il  a  gravé 
à  l'eau-forte  des  monuments  en  ruines  avec  les  dates  de  1810  et 
1811.  Voyez  vente  Denon,  où  2Zi  pièces  de  Colman  se  sont  vendues 
Zi5  fr. 

(1)  Heinecken  (Idée  d'une  collection  d'estampes),  donnne  des  fac- 
siniile  de  la  première  et  de  la  deinière  planche  du  Spéculum,  etc. 
Ottley  cite  aussi  ce  livre,  et  Brunet,  dans  son  manuel  (tome  iv, 
F^  P.,  p.  32Zi),  donne  les  diverses  éditions  de  ce  livre,  et  il  dit  que 
l'on  ne  connaît  que  trois  exemplaires  de  l'édition  originale,  dont  un 
a  été  acquis  1,600  fr.  à  la  vente  de  la  bibliothèque  du  duc  de 
La  Vallière,  pour  la  bibliothèque  impériale  de  Vienne. 

(2)  Jean  Cotelle,  peintre  et  graveur,  né  àMeaux  vers  1610,  mort 
aux  Gobelins  en  1676.  Elève  de  Guyot,  il  a  gravé  à  l'eau-forte  des 
vignettes  pour  un  livre  de  prières;  elles  sont  décrites  \)?ly  Robert - 
Dumesnil  (V,  128),  qui  ne  décrit  pas  une  suite  de  chenets  et 
autres  ouvrages  d'orfèvrerie  inventés  et  gravés  par  J.  Cotelle,  avec 
l'adresse  de  F.  Poilly  (Voyez  le  catalogue  Ovide  Reynard).  On  trouve 
aussi  cité  dans  la  vente  Huquier,  en  1772,  un  recueil  de  divers  pan- 
nefiux  inventés  et  gravés  par  Cotelle. 


—  202  — 
COUCHÉ   (Jacques) 

GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE   ET   AU   BURIN. 

Né  à  Gournay  en  1750,  mort  à  Paris  en  1832,  élève  de  Levasseur. 
Une  notice  sur  Couché  se  trouve  en  tête  du  catalogue  de  la  vente 
faite  après  son  décès.  On  lui  doit  la  publication  de  l'ouvrage  la  Ga- 
lerie d'Orléans  ou  du  Palais-Royal,  en  3  vol.  in-folio  de  355  plan- 
ches. Commencé  en  1736,  cet  ouvrage  n'a  été  terminé  que  vers  1808, 
en  ^9  livraisons.  On  trouve  en  tête  du  1"  volume  une  histoire  de 
cette  célèbre  galerie  dont  la  plus  grande  partie  des  tableaux  est  en 
Angleterre.  Couché  a  gravé  plusieurs  planches  dans  cet  ouvrage,  et 
dans  celui  de  Naples  et  Sicile,  par  l'abbé  de  Saint-Non;  des  éludes 
en  manière  de  crayon  et  divers  sujets  d'après  des  maîtres  français  de 
la  fin  du  XVIII*  siècle.  Il  a  eu  un  fils  (1).  Voyez  Huber  et  Rosi 
(VIII,  3'àO):Q^  Le  Rlanc. 

1  —  Le  Bal  champêtre,  d'après  Watteau. 

P"-  État  tiré  avant  la  bordure.  —  Vente  P.  D.  (27  février  1859), 
7  fr.  50  cent. 

2  —  La  Petite  Thérèse,  d'après  Caresme. 

V  État  avant  la  dédicace.  —  Vente  par  Vignères  (8  mars  1858), 
19  fr. 

3  —  Les  Sabots,  d'après  Lawreince. 

Ventes  par  Vignères  (23  novembre  1857),  7  fr.  50  cent.;  —  par 
le  Même  (16  janvier  1863),  5  fr.  50  cent. 

4  —  La  Coquette,  fixé,  d'après  Fragonard.  Gravé 
par  Couché  et  Dam  brun. 

Vente  du  comte  de  Corneillan  (1865),  20  fr. 

COURBES  (Jean  de) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  vers  1592.  Il  a  gravé  à  Paris,  à  Madrid  et  à  Londres,  pour  les 


(1)  François-Louis  Couché,  graveur  au  burhi,  élève  do  Latilte.  Il 
a  beaucoup  gravé  pour  la  librairie.  Voyez  Gahel  et  Le  Blanc. 


—  203  — 

libraires,  des  litres  el  frontispices  de  livres  datés  de  1621  à  163Zi,  et 
quelques  portraits  de  personnages  anglais^  dont  ceux  du  comte  et  de 
la  comtesse  de  Sidney.  Voyez  Huber  et  Rost  (VII,  71),  Bromley,  Le 
Blanc  et  Dussieux,  p.  166-221. 

COURT.    Voyez   LA  COURT  (de) 

COURTOIS  dit  LE  BOURGUIGNON  (Jacques) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE. 

Né  à  Saint-Hippolyte  (Doubs),  en  1621  ;  mort  à  Rome  chez  les  Jé- 
suites le  14  novembre  1676,  où  il  avait  pris  l'habit,  ce  qui  le  fit 
nommer  en  liàVie  il padre  GiacomoCortese.  Robert-Dumesnil  (1, 199) 
décrit  16  pièces  à  l'eau -forte  (1)  représentant  des  batailles.  Elles 
sont  marquées  G,  Cortese  f,  ou  des  initiales  G.  G. 

1  —  Divers  Combats  de  Cavalerie.  Suite  de  huit 
estampes. 

I"  État  avant  les  numéros  et  le  nom  du  maître.  Rares. 
1I«.  —  Ventes  Debois,  23  fr.;  —  Van  den  Zande,  17  fr. 

2  —  Combats  et  Batailles.  Suite  de  quatre  es- 
tampes dont  trois  sans  marque;  à  la, première,  les 
initiales  l.  C. 

Vente  Debois,  17  fr.  50  cent, 

3  —  Quatre  Estampes  pour  les  guerres  de  Bel- 
gique, de  Strada  (2).  Deux  de  ces  morceaux,  sans 
marque;  aux  deux  autres  :  Jaccomo  Cortese  fecil  el 
inuentor  ou  inuenit. 


(1)  Onze  de  ces  pièces,  vente  Rossi  (1822),  20  fr.  50  cent.,  et  les 
16  pièces  Robert-Dumesnil  (1856),  23  fr. 

(2)  Fabiani  Stradœ,  deBello,  etc.  Romœ,  16ù0.  2  vol.  in-fol.  Il  y 
a  une  édition  de  16/i7.  Jean  Miel,  W.  Baui-,  Gollignon  et  Gimignani 
ont  aussi  gravé  dans  cet  ouvrage. 


—  204  — 

Ventes  Debois,  20  fr.;  —  Van  den  Zande,  30  fr.;  Caviberlyn, 
67  fr. 

COURTOIS  (Guillaume) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR. 

Né  à  Saint-Hippolyte  en  1628,  il  étudia  à  l\ome  sous  Piètre  de  Gor- 
TONE  et  mourut  dans  cette  ville  en  1679.  Il  a  gravé  à  l'eau-forte  trois 
pièces  et  une  douteuse  que  décrit  Robert- Dumesnil  (I,  209). 

1  —  La  Peste  ou  Tobie  ensevelissant  des  morts. 
Dans  la  marge  du  bas,  les  paroles  d'Ézéchiel  :  Heu 
ad  omnes...,  etc.,  et  Guillaume  Cortese  pinxit  et 
sculpsit,  suivi  de  l'adresse  de  Arnould  Van  Wers- 
terhout  (l). 

Vente  Busche,  une  épreuve  non  décrite  avant  toute  lettre,  30  fr. 

2  —  Présentation  au  Temple,  d'après  Paul  Véro- 
nèse. 

Vente  Busche,  Ix  fr.  75  cent. 

3  —  La  Résurrection  du  Lazare,  d'après  le  Tin- 
toret.  Pièce  sans  marque,  avec  l'adresse  de  Rossi, 
citée  par  Mariette  (A.  B.,  II,  19). 

COURTOIS  (Jean-Baptiste) 
peintre  et  graveur. 

Frère  des  deux  artistes  précédents,  fut  un  peintre  de  talent  ; 
capucin  à  Rome,  il  ne  peignit  jamais  que  pour  les  maisons  de  son 
ordre.  Robert- Dumesnil  (I,  216)  décrit  l'estampe  suivante  comme 
la  seule  due  à  la  pointe  de  ce  maître. 


(1)  Cet  État,  le  seul  décrit  par  Robert-Dumesnil,  n'est  que  le  3*  ; 
le  1*'  est  avant  la  lettre,  le  second  est  avant  l'adresse  de  Weslerhoul, 
et  un  4"  avec  l'adresse  de  Billy. 


—  205  — 

i  —  Le  Peintre  dans  son  atelier.  Un  moine  de 
l'ordre  de  Saint-François,  qui  pourrait  bien  être 
notre  artiste  lui-même,  est  assis  devant  un  chevalet 
garni  d'une  grande  toile.  On  lit  :  /.  Bap,  in,,  et,  au- 
dessus,  un  écusson  aux  armes  de  Louvois. 

Ventes  Robert- Dumesnil  (11  mars  1856),  1  fr.  75  cent.;—  Cam- 
berlyn,  7  fr. 

COURTOIS  (Pierre- FiuNçois) 

GRAVEUR  AU  BURIN. 

Né  à  Paris  en  1736,  mort  à  Rochefort  en  1763.  Il  a  gravé  d'après 
Boucher,  Saint-Aubin  et  autres  peintres  français. 

1  —  Tableau  des  portraits  à  la  mode,  et,  en  pen- 
dant, la  Promenade  des  Remparts  de  Paris,  gravés 
d'après  G.  de  Saint-Aubin.  A  Paris,  chez  la  veuve 
Chereau. 

Ventes  par  Vignères  (30  novembre  1856),  72  fr.;  —  i^ar  le  Même 
(21  décembre  1357),  U6  fr.;  —  P.  D.  (Defer,  1859),  28  fr.; — 
Ramberg  (1863),  ZiO  fr.;  —  Comte  de  Corneillan  (1865),  épreuves 
avec  toute  leur  marge,  101  fr. 

COUSIN  (Jean) 

PEINTRE,  SCULPTEUR,   ARCHITECTE,   MATHÉMATICIEN    ET    ÉCRIVAIN. 

Né  à  Soucy  près  Sens  en  1501.  Il  est  mort  dans  un  âge  avancé. 
Miel  (1),  dans  sa  notice  sur  ce  peintre,  le  dit  mort  en  1590.  Selon 
Félibien,  il  vivait  encore  en  1589.  Robert-Dumesnil,  dans  son  neu- 
vième volume  (2)  du  Peintre  graveur  français^  décrit  quatre  estampes 


(1)  Cette  notice  se  trouve  dans  la  Galerie  française,  3  vol.  grand 
in-Zi°. 

(2)  Ce  volume  posthume,  mis  en  ordre  par  M.  Dunlessis,  est  pu- 
blié par  M.  Alexandre  Robert-Dumesnil  fils. 


—  206  — 

gravées  par  Jean  Cousin  (1)  et  la  liste  des  ouvrages  qu'il  composa  et 
leurs  différentes  éditions  (IX,  U).  Voyez  Passavant  (VI,  260). 

1  —  L'Annonciation.  On  lit  :  /.  Covsin. 

2  —  Le  Sanveui^  descendu  de  la  Croix  (2). 

Ventes  H.  de  L.  (Lasalle),  82  fr.; —  ^diY  RocUovlx  (7  mars  I86/1), 
160  fr.;  —  E.  D,  {Robert-Dumesnil,  11  mars  186^),  60  fr. 

3  —  La  Conversion  de  saint  Paul  (3). 
Vente  R.  D.  {Robert-Dumesnil,  11  mars  I86/1),  80  fr. 

Divers  Ouvrages  gravés  en  bois  sur  les  Dessins  de 

Jean  Cousin. 

4  —  Livre  de  perspective  de  Jehan  Cousin  Seno- 
nois,  maistre  painctre  à  Paris.  Â  Paris^  de  l'impri- 
merie de  Jehan  Le  Royer  (4),  1560,  in-folio. 

Ventes  Gourlier,  architecte,  A9  fr.;  —  par  Tross  (3  novembre 
1865),  80  fr. 

5  —  Livre  de  Povrtraicture  de  Maistre  Jean  Cov- 
sin, peintre  et  geometrien  très-excellent....  etc.  A 
Paris,  chez  Jean  Le  Clerc.,,  auec  priuilege  du  Roi. 
S.  D,  Achevé  d'imprimer,  le  10  mars  1595  (5). 

(1)  Ces  estampes,  qui  sont  de  la  plus  grande  rareté,  se  trouvent 
dans  la  riche  collection  de  Maîtres  français  de  M .  Prosper  de  Baudicour. 

(2)  Un  dessin  de  cette  composition  a  été  vendu  305  fr.  en  1866  ; 
il  est  aujourd'hui  dans  la  belle  collection  de  M.  Didol. 

(3)  Etienne  de  Laulne  a  copié  cette  estampe  ainsi  que  Karlarus. 
(à)  Jean  Cousin  s'est  nommé  dans  la  dédicace  comme  ayant  por- 

Iraité  de  sa  main,  sur  planche  de  bois,  les  figures  de  ce  livre,  qui 
furent  taillées  par  Jean  Le  Royer  et  Aubin  Olivier,  son  beau-frère. 
Voyez  Robert-Dumesnil  {IX,  28 -/i2). 

(5)  Brunet  indique  trois  éditions  antérieures  1571,  1589  et  1593. 
Robert-Dumesnil  {IX,  p.  8),  ne  les  a  pas  connues.  Il  ne  cite  que  celle 
de  1595  et  y  ajoute  18  éditions  postérieures.  Des  copies  se  trouvaient 
dans  le  fond  de  M.  Jean. 


—  207  — 

6  —  Figures  de  la  Sainte  Bible,  accompagnées  de 
briefs  discours...,  etc.  Pam,  Jean  Le  Clerc,  1614, 
in-folio.  Le  Peintre-Graveur  Français  (IX,  11)  dé- 
crit huit  éditions. 

—  Renouvier  (Types,  xvi*'  siècle,  p.  162)  attribue 
h  Jean  Cousin  les  planches  en  bois  de  l'Entrée  de 
Henri  II  à  Paris,  en  l'année  1549  (1). 

—  Jean  Cousin  aurait  encore  composé  quelques 
planches  gravées  en  bois  dans  le  Livre  de  Lingerie 
de  Dominique  Sera,  Italien,  publié  à  Paris,  chez 
Jérôme  de  Marnef,  1584;  et  on  lui  a  aussi  attribué 
les  dessins  de  l'ouvrage  :  Hypnerotomachie  ou  Dis- 
cours du  Songe  de  Polyphile,  et  trois  planches  de 
paysages,  pour  l'ouvrage  :  Vsaige  et  Description  de 
VBolomètre^  pour  sçavoir  mesvrer  toutes  choses^  etc., 
^Rv  A  bel  Foulon.  Paris,  1555,  in-4*. 

COUSINS  (2)  (R.-A.  Samuel) 

GRAVEUR   A   LA    MANIÈRE    NOIRE.      (CONTEMPORAIN.) 

Cet  habile  artiste  résidait  à  Londres,  où  il  agravé  un  grand  nombre 
de  planches,  et  principalement  les  portraits  du  pape  Pie  Vif,  Char- 
les X,  la  reine  Victoria  et  ses  enfants,  lord  Aberdeen,  lady  Dower, 
lady  Gower,  etc.,  d'après  les  peintres  anglais  et  français  ses  con- 
temporains,  Lawrience,  Landseer,  J.  Lucas,  Partridge,  D.  Wilkie 


(1)  C'est  Tordre  qui  o  été  tenu  à  la  nouvelle  et  joyeuse  entrée  de 
Henri  II  en  sa  bonne  ville  de  Paris,  Tan  MDXLIX.  Paris,  chez  Jac- 
ques Rofîet,  dit  le  Faulcheur.  Il  y  aune  autre  édition  de  Jean  Dallier, 
vendu  90  fr.,  chez  le  vicomte  de  Janzé,  1866. 

(2)  Il  y  a  un  autre  graveur  en  manière  noire  du  nom  de  Henri 
Cousin  qui  a  gravé  plusieurs  portraits,  dont  celui  de  Vittoriad'Al- 
bano,  d'après  Horace  Vernet,  une  épreuve  avant  la  lettre.  —  Vente 
Debois,  2/i  fr. 


—  208  — 

Dubuffe,  et  Winter-Haller.   Il  a  exposé  à  Paris  en   1855  (Exposition 
universelle). 

1  —  Miss  Croker,  d'après  Lawreince. 

P'  État  avant  la  lettre.  — -  Vente  Boulle,  39  fr.  95  cent. 

2  —  Master  Lambton,   gravé  en   J827,  d'après 

Lawreince. 

[«'  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Revil  (1838),  ZiO  fr.;  —  Seguier, 
3  liv.  15  sh.;  —  Busche,  39  ir.;  —  George  Smilh,  1  liv.  1  sh. 

Il*,  avec  la  lettre.  —  Vente  de  La  Jariette,  11  fr. 

3  —  Miss  Peel,  d'après  Lawreince. 

1"  État  avant  la  lettre.—  Vente  d'un  eminent  coUector  (11  mars 
18/iZi),  IZi  sh. 

4  —  Lady  Dower,  d'après  Lawreince. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  d'un  eminent  coUector,  là  sh. 

5  —  Thomas  Chalmers. 

P""  État  avant  la  lettre, —  Vente  cVan  eminent  coUector,  19  sh. 

6  —  Bolton  Abhey  in  the  olden  times,   d'après 
Edwin  Landseer. 

V  État  avant  toute  lettre.  —  Ventes  à  Londres  (27  «lai  1856), 
Û2  liv.  sterl.  Cette  épreuve  presque  unique,  dit  le  Catalogue. —  Par 
Clément  (23  février  186/j) ,  Zi6b  fr. 

11%  avant  la  lettre  —  Ventes  Seguier,  15  liv.  15  sh.;  —  Haw- 
trey,  2Zi  liv.  10  sh.  —  Jonhson,  21  liv.  sterl. 

III*,  avec  la  lettre.  —  Vente  du  baron  C.  (Grabbe),  16  fr.  50  c. 

7  —  Miss  Peel,  d'après  Landseer. 

I«'  État  avant  la  lettre  avec  autographe  du  peintre.  —  Vente  à 
Londres  (27  mai  1856),  5  iiv.  sterl. 

8  —  Robert  Peel,  d'après  Lawrence. 

Vente  h  Londres  (27  mai  1856),  1  liv.  2  sh. 


—  209  — 

9  —  Sir  Thomas  Laurence,  d'après  Jui-mêmi}. 
!••■  État  avant  la  letlre.  —  Vente  Seguier,  15  sli. 

10  —  Lord  Palmerston,  d'après  Partrigde. 
!«■■  État  avant  la  lettre    1  liv.  10  sli. 

j  I  —  Wellinoioii  à  Waterloo. 

P'  État  avant  la  lettre  (27  mai  1856),  5  liv.  5  sh. 

12  —  Return  front  Haivking,  d'après  Landseer. 

I"  État  avant  toutes  lettres.  — Vente  à  Londres  (27  mai  1856), 
8  liv.  8  sh. 

13  —  Famille  Abercorn,  d'après  Landseer. 

P'  État  avant  la  lettre,  papier  de  Chine.—  Vente  à  Londres  (27  mai 
1856),  1  liv.  10  sh. 

14  —  La  Famille  Sulherland,  d'après  Landseer. 

I"  État  avant  la    lettre,  épreuve   d'artiste.  —  Vente  à   Londres 
(27  mai  1856),  1  liv.  18sch. 

15  —  La  Reine  Vittoria  et  ses  Enfants,   d'après 
Landseer. 

P'  État  avant  la  lettre,  seulement  les  noms  du  graveur.  —  Vente 
Hawtrey..,'^ 

16  —  Christ  Weping  over  Jérusalem,  d'après  Ch. 
Eastlake. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Jonhson  (1860),  6  liv.  6  sh. 

17  —  The  maid  of  Saragossa.    Gravé  en    1837, 
d'après  D.  Wilkie. 

Vente  Wellesley  {iS62)...7 

II  (est.)  14 


•  _  210  — 

18  —  L'Assomption  de  la  Vierge,  d  après  Murillo. 

1»'  Etal  avant  la  lettre.  —  Ventes  Berlin,  20  tr.;  —  George  Smith, 
1  liv.  3  sh. 

COUSSIN  (Hardouin) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    LA    MANIÈRE    NOIRE. 

Né  à  Aix  en  1709  (1),  a  résidé  à  Lyon,  à  Aix  et  à  Marseille,  où  il 
grava  à  la  manière  noire,  dans  le  goût  de  Bernard^  divers  sujets  et 
portraits  d'api  es  C.  Maralte,  Piiget,  Rembrandt.  Lefebure,  Bernard, 
Bedau  et  Largillière.  Voyez  le  Père  Lelong  et  Bromley. 

1  —  Portrait  ovale  d'Antoine  Coypel,  dessiné  et 
gravé  d'après  Henri  Verdier. 

GOUTELL.IER 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    AU    BURIN   ET    AU    POINTILLÉ. 

Florissait  à  Paris  vers  la  fin  du  xviii*  siècle.  On  a  de  lui  un  portrait 
de  Louis  XVI,  daté  de  1789,  et  les  portraits  de  M^'^  Contât  dans  le 
rôle  de  Suzanne  dans  le  Mariage  de  Figaro  (Vente  Dubois,  1866, 
19  fr.),et  ivr^  Dugazon  (2),  (même  vente,  16  fr.);  M''^  Olivier  (vente 
Laterrade,  8  fr.  50  cent.).  Ces  trois  portraits  d'actrices  sont  coloriés. 

GOUVAY  (Jean) 

DESSINATEUR     ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Arles  en  1622.  Couvay  dit  :  Huber  et  Rost  (VU,  195),  peut 


(1)  M.  le  comte  Léon  de  La  Borde  (Histoire  de  la  manière  noire), 
le  dit  né  à  Lyon. 

(2)  Cai  portrait,  vendu  par  Vigurres  (1859),  28  fr. 


—  211   — 

passer  pour  un  des  bons  graveurs  français  du  second  rang,  il  maniait 
son  outil  avec  facilité,  et  son  style  a  de  la  ressemblance  avec  celui  de 
Villamena.  »  ïl  a  gravé  d'après  ses  compositions  et  celles  de  Blan- 
chard, Baccio  Bandinelli,  Bloemaert,  Bourdon,  Carrache,  Chaperon, 
Chauveau,  Guerchin,  Guide,  Hurel,  Le  Brun,  F.  Perrier,  Piaphaël, 
Stella,  Vignon  et  autres  peintres.  Voyez  Le  Blanc,  qui  cite  100  pièces 
marquées  du  nom  de  Couvay  ou  de  son  chiffre  formé  des  lettres  J.  C.  f. 

1  —  Le  Martyre  de  saint  Barthélémy,  d'après 
Le  Poussin.  Pièce  en  hauteur,  la  plus  capitale  du 
maître. 

Cette  composition  du  Poussin  est  presque  semblable  à  celle  où  ce 
maître  a  représenté  le  martyre  de  saint  Erasme,  sujet  peint  sur  un 
des  autels  de  l'église  de  Saint-Pierre  à  Rome,  et  dont  J.  Mitelli  a 
gravé  une  planche. 

2  —  Saint  Pierre  se  repentant  d'avoir  renié  Jésus. 
Gravé  d'après  C.  Vignon.  C'est  une  des  meilleures 
pièces  de  Couway,  dit  Manette  [A,  B.,  II.  23). 

3  —  Marie-Stuart,  reine  d'Ecosse  (1).  Dans  le 
fond,  est  représenté  son  supplice. 

Ventes  Musgrave  (1800),  18  sh.;  —  Par  Vignères  (1856,  3  no- 
venibre),  22  fr.;  —  Martelli,  àS  fr.;  —  George  Smith  (1861),  1  liv. 
5  sh.;  ~  Vignères  (1"  mars  1866),  37  fr. 

4  —  Gaston  d'Orléans,  enfant,  frère  de  Louis  XIII. 
D'après  Juste  Egmont  (2). 

Vente  Martelli,  ià  fr.  50  cent. 


(1)  On  trouve  l'indication  de  tous  les  portraits  gravés  de  Marie 
Stuart  dans  le  Catalogue  Bromley  et  dans  celui  de  la  vente  d'Henne- 
ville  en  1858. 

(2)  Dans  la  vente  Camberlyn,  il  est  mentionné  un  portrait  de 
Louis  XIV  enfant,  d'après  Juste  Egmont,  16û3,  vendu  35  fr.  Ce  por- 
trait ni  celui  de  Gaston  ne  sont  pas  cités  par  le  Père  Lelong. 


—  212  — 

o  —  Portrait  de  Nicolas  Sevin  (1).  D'après  Vau 
Mol,  1654. 

6  —  Le  Courtisan  réformé  et  la  Dame  réformée, 
suivant  Tédit.  Deux  estampes,  d'après  G.  Huret. 

Vente  par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  7  fr. 

7  —  Le  Palais  des  Facultés  de  l'âme,  et  le  Beau 
Séjour  des  Cinq-Sens.  Deux  estampes  ,  d'après 
G.  Huret. 

Vente  par  Vignères  (18  mai  186Zi)...? 

8  —  La  Femme  de  Chambre;  d'après  A.  Bosse. 

Vente  Marquis  de  B.  de  Florence  (19  mars  1866),  30  fr. 

—  Couvay  a  encore  gravé  plusieurs  estampes, 
d'après  G.  Huret,  telles  que  les  Éléments,  4  pièces; 
les  Saisons,  4  pièces  (ces  dernières,  vente  par  Ro- 
choux, 30  mai  1860,  42  fr.),  et  les  portraits  de 
Guillot  Gorju  et  Jodelet,  acteurs  de  l'hôtel  de  Bour- 
gogne; celui  de  Louis  XIV,  à  cheval,  précédé  delà 
Renommée,  frontispice  du  poème  de  Clovis,  d'après 
S.  Bourdon;  on  lui  attribue  aussi  la  gravure  du  por- 
trait de  Carlo  Cantu  que  nous  avons  cité  aux  Ano- 
nymes, 1'"  P.,  1"'  vol.  (Estampes,  page  94). 


(1)  Il  était  oncle  de  Couvay  et  fut  professeur  d'humanité  au  collège 
de  Beauvais,  à  Paris,  pendant  50  ans.  Boileau-I)e«préaux  avait  étudié 
sous  lui. 


—  213  — 
GOUW^ENBERG  (1)   (Hknri-Guillaume    Van) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  La  Haye,  le  16  avril  181/i.  Les  estampes  portant  son  nom  sont 
d'après  Rembrandt,  G.  Dow,  etc.,  ainsi  que  les  portraits  de  la  reine 
des  Pays-Bas,  du  docteur  Haakmann  Heller,  les  syndics  (dit  Staalmees- 
ters).  Voyez  Le  Blanc  et  le  catalogue  Verstolk  de  Soclen  (f®  P., 
p.  36). 

GOYPEL     (Noël) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR. 

Né  à  Paris,  le  25  décembre  1628,  mort  dans  la  même  ville,  le 
25  décembre  1707.  Noël  Coypel  est  le  premier  de  tous  ceux  de  ce 
nom  qui  s'est  adonné  à  la  peinture;  il  reçut  les  premières  leçons  de 
PONCET,  élève  de  Vouet.  Il  fut  employé  par  Charles  Errard  aux 
peintures  du  Louvre  vers  16Zi6  ;  il  travailla  ensuite  pour  les  rési- 
dences royales,  fut  reçu  académicien  le  31  mars  1663  et  nommé  di- 
recteur de  Rome  en  1672.  Il  eut  deux  fils,  Antoine-Noël,  et  Ni- 
colas Coypel,  tous  deux  peintres  d'histoire.  Robert-Dumes7iil  (II, 
p.  85),  décrit  deux  pièces. 

i  —  La  Vierge  et  l'Enfant  Jésus. 
P'  État  avant  la  lettre.  —Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  15  fr. 

2  —  Sainte  Famille.  Il  y  a  quatre  États  décrits. 
GOYPEL  (Antoine) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris,  le  16  avril  1661,  il  y  mourut  le  7  janvier  1722.  Elève  de 
son  père  Noël  Coypel,  qu'il  accompagna  à  Rome.  De  retour,  il  fut 
reçu  académicien  le  2Zi  octobre  1681  ;  nommé  premier  peintre  du 
roi,  il  fut  anobli  en  1715.  Robert-Dumesnil  (II,  p.  160),  décrit  lU 
pièces  gravées  à  Teau-forte  par  ce  maître  sur  ses  compositions,  dont 


(1)  Le  Blanc  cite   un  Gilles  van  Couvenrerg,  éditeur,  qui  a 
gravé  le  portrait  de  Eberlus  Lionin  en  1675. 


—  214  — 

plusieurs  ont  été  terminées  au  burin  par  G.  Audran  et  Simonneau  de 
1692  à  169/1.  Voyez  Heinecken,  Huber  et  Bost  (VII,  215),  et  Le 
Blanc. 

1  —Judith. 

l^'  Etat  avant  la  lettre. —  Vente  Van  den  Zande,  16  fr.  50  cent. 
11^,  avec  la  lettre,  terminé  par  Simonneau  l'aîné  en  169/i. 

2  —  Le  Baptême  de  Noire-Seigneur  (1). 

l^*"  Etat  non  décrit,  avant  le  nuage  et  les  montagnes  à  droite, 
avant  le  reflet  dans  l'eau  du  pied  de  saint  Jean  et  des  petits  arbres 
entre  Jésus  et  saint  Jean.  —  Vente  par  Vignères  (8  mars  1858), 
10  fr.  50  cent. 

3  —  Bacciius  et  Ariane  (2).  Dans  la  marge,  les 
ar'mes  et  la  dédicace  à  Monsieur,  frère  du  roi. 

l^"  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  25  fr.;  — 
par  Clément  (26  novembre  1862)...? 

Il*,  avec  la  lettre,  terminé  par  G.  Audran  en  1693. —  Ventes 
U.  de  L.,  6fr. 

4  —  Pan  vaincu  par  les  Amours.  Au  bas,  à  gau- 
che :  A.  C,  1692. 

pr  État  avant  l'année  1692.  —  Ventes  Van  den  Zande  (les  deux 
États),  23  fr.;  —  H.  de  L.  {La  Salle),  11  fr.  50  cent.;  —  par  Vignères 
(6  avril  1557),  21  ïr.;  —  Busche,  12  fr.  50  cent.;  —  Marshall, 
1  liv.  sterl. 

5  —  Le  Portrait  de  Démocrite.  Dans  la  marge, 

quatre  verset  A.  Coypel  pinxit,  mcidit  et  excudit, 

1692. 

P'  État  avant  la  lettre  non  terminé.  —  Ventes  Gervaise...!  — 
Marshall,  1  liv.  6  sh.;  —  Camberlyn  (1866),  ^9  fr. 

(1)  Le  tableau  a  été  vendu  410  liv.  chez  De  Lalive  de  Jully. 

(2)  Le  tableau  a  été  vendu  en  1765,  et  provenait  du  prince  de 
Rubempré,  et  la  planche  à  la  vente  de  Charles  Coypel  en  1752,  au 
prix  de  500  liv.,  avec  105  épreuves.  Aussi  celle  du  Triomphe  de  (îa- 
lalée,  terminée  par  Simonneau.  vendu  /|56  liv.  avec  119  épreuves. 


~  2(5  — 

U',  avec  la iellre,  lerniiné.  Le  raot rit  du  qualiiènie  vers  est  écrit 
ry^  et  avant  la  date  de  1692.  —  Vente  Marshall  (avec  deux  épreuves 
du'tlPÉtat),  2  liv.  6sh. 

6  —  Le  giand  portrait  de  la  Voisin,  célèbre  em- 
poisonneuse. Sur  un  rocher,  on  lit  :  le  Portrait  de 
la  Voisin  et  six  vers,  et  plus  bas,  à  gauche  :  A,  C. 
in.,  et,  adroite,  Chasteau  ex.  C,  P.  R, 

P»"  État  avant  les  initiales  du  maître  et  avant  l'adresse.  —  Vente 
R.  D.  {Robert- Dumesnil),  11  mars  1856),  9  fr. 

II*,  avec  les  initiales  du  maître  et  l'adresse  ;  les  deux  fautes  dans 
les  vers  sont  corrigées.  —  Ventes  R.  D.  (11  mars  1856),  6  fr.  50  c; 
—  Bertin,  13  fr.  50  cent.;  — par  Rochoux  (janvier  1865),  23  fr. 

7  —  Le  petit  portrait  de  la  Voisin.  Sur  la  partie 
claire  du  rocher,  on  lit  quatre  vers  ;  plus  bas  : 
le  portrait  de  la  Voisin,  et,  dans  la  marge  :  Bruslée 
vive,  à  Paris,  le  jeudi  22  février  1680,  Il  y  a  une 
copie  anonyme  de  cette  estampe. 

GOYPEL  (NoEL-NicoLAs) 

PEINTRE     ET     GRAVEUR. 

Né  à  Paris,  le  7  janvier  1692,  mort  dans  la  même  ville  le  ilx  dé- 
cembre 173^,  âgé  de  Zi2  ans.  Fils  de  Noël  Coypel,  frère  consanguin 
d'Antoine  et  oncle  de  Charles  Coypel,  il  fut  élève  de  son  père  et  reçu 
académicien  le  29  novembre  1720.  Robert-Dumesnil  (II,  221),  décrit 
une  seule  pièce,  mais  il  en  cite  trois  autres  d'après  D'Argenville. 
Voyez  Heinecken,  Huber  et  Rost  (VII,  218),  et  Le  Blanc. 

1  —  Sainte  Thérèse.   On  lit  dans   la  marge,  à 

gauche  :  Peint  et  gravé  par  N.  N.  Coypel. 

I*'  État  à  l'eau-forte  pure,  les  angles  de  l'ovale  sont  blancs.  — 
Vente  Robert-Dumesnil  (11  mars  1856),  21  fr. 

11%  terminé  par  Lebas,  dont  on  voit  le  nom  et  l'adresse. 


—  216  — 
2  —  Satyre  découvrant  une  Nymphe  endormie. 

P'  Etat  d'eau-forte  pure,  non  décrit.  — Y enie  Robert -Dumesnil 
(11  mars  1856),  17  fr.  50  cent. 

11%  terminée  par  Tronchon  ;  elle  est  avec  la  lettre.  On  lit  au  bas  : 
Qu'il  est  doux  d'admirer  l'éclat  de  sa  beauté....  Deux  épreuves,  une 
avec  l'adresse  de  Duchange,  l'autre  avec  l'adresse  d'Odieuvre.  — 
—  Vente  Robert- Dumesnil  (11  mars  1856),  11  fr.  50  cent. 

GOYPEL  (Charles) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris  en  169/i,  mort  dans  la  même  ville,  le  14  juin  1752.  Élève 
de  son  père,  Antoine  Coypel,  il  fut  élu  académicien,  le  31  août  1715. 
Il  était  garde  des  dessins  du  cabinet  du  roi.  Son  portrait,  peint  par 
lui-même,  a  été  gravé  par  N.  Tardieu.  Voyez  son  éloge  en  tête  du 
catalogue  de  la  vente  de  son  cabinet  en  1752  (1).  Robert-Damesnil 
(II,  223),  décrit  trente  pièces,  dont  les  Muses,  Histoire  d'une  dévote, 
figures  de  modes,  et  diverses  pièces  d'après  différents  maîtres.  Voyez 
Heinecken,  Huber  et  Rost  (VII,  219),  elLeRlanc. 

\  —  L'OEuvre  gravé  par  et  d'après  Cli,  Coypel  et 
diverses  pièces  d'Antoine  Coypel,  en  tout  188  pièces. 

Ventes  Silvestre  (1810),  71  fr.;  --  D'Hauterive  (1832),  en  245 
pièces  reliées  en  2  vol.  in-fol.,  100  fr. 

2  —  L'Amour  ramoneur.  Pièce  sans  nom  (2). 

!«'  Étal  moins  travaillé  ;  on  n'aperçoit  que  le  premier  des  quatre 
vers  de  l'inscription. 

1I«,  les  quatre  vers  légèrement  tracés. 

IIP,  les  quatre  vers  plus  fortement  tracés.  —  Vente  par  Vignères 
(6  avril  1857),  5  fr.  50  cent. 


(1)  A  cette  vente  se  trouvaient  les  25  planches  de  l'Histoire  de 
Don  Quichotte,  gravées  par  divers  artistes,  d'après  les  tableaux  de 
Ch.  Coypel  (ces  tableaux  au  château  de  Compiègne);  elles  se  sont 
vendues  3,510  livres  avec  6,700  épreuves  et  une  26«  planche  com- 
mencée par  Lebas. 

(2)  Le  tableau  était  dans  la  vente  du  cabinet  de  M.  Parizeau, 
peintre-graveur,  en  1792. 


—  217  — 

3  —  La  Diseuse  de  bonne  aventure. 

I*""  État  non  décrit,  avant  des  changements  dans  les  inscriptions. 
—  Vente  P.  D.  de  Lyon  (IZi  décembre  1863),  3  fr.  75  c. 

4  —  Portrait  de  J.-A.  de  Maroulle.  Dessiné  et 
gravé  par  son  ami  Ch.  Coypel,  1726.  Il  y  a  quatre 
États  décrits  par  Robert-Dumesnil. 

Vente  Van  den  Zande,  une  épreuve  du  If®  État,  avec  la  lettre, 
5  fr. 

5  —  Attila  allant  assiéger  Rome,  d'après  Ra- 
phaël (1).  Cette  planche  a  été  gravée  avec  de  Caylus, 
ainsi  que  deux  fac-similé  de  dessins  de  Michel-Ange, 
représentant  des  tombeaux,  qui  étaient  aussi  dans  le 
Cabinet  du  Roi,  et  actuellement  au  Louvre. 

GOZZA  (François) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE. 

Né  à  Istilie,  en  1605,  et  mort  à  Rome  en  1682.  Il  fut  un  des  prin- 
cipaux élèves  du  Dominiquin.  Il  grava  à  Teau-forte,  dans  un  goût 
approchant  de  celui  de  Pierre  del  Po,  cinq  pièces  que  décrit  Bartsch 
(XIX,  78)  ;  elles  sont  rares.  Elles  ont  été  vendues  1  liv.  1  sh.  à  la 
vente  à  Londres  du  cabinet  Robert-Dumesnil,  le  Zi  mai  1838. 

1  —  Le  Sommeil  de  l'Enfant  Jésus  (2). 

I"  État  non  décrit,  tiré  avant  que  les  mots  invent,  et  f.  n'aient 
été  remplacés  par  ceux-ci  :  Inventor  sculpsit  et  pinxit.  Très-iare.  — 
Ventes  H.deL.  (La  Salle),  195  fr.;  —  Molasse,  200  fr. 

2  —  La  Magdeleine. 
Vente  Van  den  Zande,  k  fr. 

(1)  Le  dessin  est  au  musée  du  Louvre. 

(2)  François  Poilly  a  gravé  celte  composition. 


—  218   — 
CRANAGH   ou  KRANAGK   dit  T.E    VIEUX 

(LUCAS-SUNDER    (1)    Ou) 
PEINTRE    ET    GRAVEUR. 

Né  à  Cronach,  dans  le  diocèse  de  Bamberg,  en  lZi72,  mort  à 
Weimar  en  1553.  Passavant  {IV,  1),  décrit  neuf  pièces  de  Cra- 
nach,  gravées  sur  cuivre  {Bartsch,  VII,  vol.,  p.  273,  n'en  décrit 
que  six  et  155  gravées  sur  bois  (2)  et  68  en  appendice).  En  1508, 
l'électeur  Frédéric  confère  à  Lucas  les  lettres  de  noblesse,  et 
la  plupart  de  ses  estampes  sont  marquées  des  lettres  L.  C,  accompa- 
gnées d'un  dragon  ailé  et  de  deux  écussons  d'armes,  et  des  dates  de  1506 
àl520.Cranacheutdeux  fils,  dont  le  second  (3),  sQ\or\  Heller  (4),  aurait 
aidé  son  père  dans  ses  travaux^  et  il  lui  attribue  /il  pièces  gravées  en 
bois  que  le  catalogue  Passavant  complète,  en  y  ajoutant  beaucoup 
d'autres  pour  une  Bible  publiée  en  15Zi2;  il  dit  :  On  peut  lui  attribuer 
toutes  celles  postérieures  à  la  date  de  1553;  et  il  cite  encore  (IV,  337), 
Jacquos-LuciusCoRONA,  de  Cronstadt,  en  Transylvanie,  qui  a  gravé 
sur  bois  d'après  Lucas  Cranach.  Voyez  Schuchardt  (5),  Huber  et 
Rost  (I,  133),  Brulliot  et  Ottley.  Le  Cabinet  de  l'Amateur  (IV,  ùl3), 
cite  un  recueil  de  caricatures  satyriques  de  l'époque  de  la  Réforme, 
avec  dix  figures  sur  bois,  d'après  les  dessins  de  Lucas  Granach  en 
15/i5.  Waagen  (Trésor  d'x\rt,  II,  U6li),  cite  une  première  édition  des 
écrits  de  Luther,  avec  annotations  de  sa  main  et  des  gravures  en  bois 
d'après  les  dessins  de  Cranach;  ce  livre  est  dans  la  collection  Russell. 
Un  œuvre,  composé  de  deux  pièces  en  cuivre  et  122  estampes  sur 

(1)  Il  est  encore  incertain,  dit  Passavant  (IV,  1),  si  le  nom  de  sa 
famille  était  celui  de  Sunder...;  et,  sur  sa  pierre  tumulaire,  on  ne 
trouve  que  le  nom  de  Lucas  Granach. 

(2)  Il  n'est  pas,  dit  Passavant,  prouvé  que  Cranach  ait  gravé  sur 
bois;  on  pourrait  cependant  en  excepter  les  planches  imprimées  en 
or  et  les  clairs-obscurs  de  deux  planches  qui  portent  la  date  de  1506. 

(3)  Lucas  Granach  le  jeune,  né  à  Wiltemberg  en  1515,  mort  en 
1586. 

ià)  Das  Leben....^  etc.  La  vie  et  les  ouvrages  de  Lucas  Cranach, 
par  F.  Heller.  Bamberg,  18/iZi,  in-8°. 

(5)  Biographie  et  le  Catalogue  des  OEuvres  de  Lucas  Cranach,  par 
Christian  Schuchardt.  Leipzig,  Brockhaus,  1851,  2  vol.  in-8'\  Selon 
ce  biograi)he,  lo  premier  des  fils  de  Cranach  se  nommailJean  et  se- 
rait mort  à  Bologne  on  1536. 


—  219  — 

bois,  dont  plusieurs  non  décrites  par  Bartsch,  a  été  vendu  chez 
Werstolk  de  Soelen  (l8Zi7),  ZiOO  florins.  Il  venait  de  la  collection  du 
comte  de  Fries. 

1  —  Pénitence  de  saint  Chi'ysostome.  Pièce  gravée 
sur  cuivre,  en  1509. 

Ventes  Poggi,  31  fr.  50  cent.;  —  BucUngham,  2  liv.  10  sh,;  — 
Esdaille,  5  liv.  5  sh.;  —  Debois,  50  fr.;  —  S.  (20  novembre  18Zi8), 
35  fr.;  —  Van  den  Zande,  50  fr.;  —  Martelli,  25  fr.;  —  Marshall, 
1  liv.  sterl.;  —  Marquis  de  J5.,  de  Florence  (19  mars  1866),Zi2fr. 

2  —  Les  deux  Ducs  de  Saxe.  Pièce  gravée  sur 
cuivre,  en  1510. 

Ventes  S.  (28  novembre  I8/18),  39  fr.;  —  Marquis  de  B.,  de  Flo- 
rence (19  mars  1866),  225  fr. 

3  —  Martin  Luther  (1).  Il  est  en  buste  et  porte 
l'habit  des  ermites  de  Saint-Augustin.  Au  bas,  deux 
vei^s  :  u^therna...  occiduos,  1520.  Rare. 

Pièces  gravées  sur  bois, 

4  —  Adam  et  Eve. 

Vente  Le  Blanc  (24  février  1859),  10  fr. 

5  —  Saint  Christophe.  Gravé  sur  bois  et  en  clair- 
obscur  de  deux  planches. 

Ventes  Van  den  Zande,  IZifr.  50  cent.  [1);—  Bruyninckx,  li5  fr.;  — 
par  Le  Blanc  (24  février  1859),  67  fr.;  —  Wellesley  (1866),  3  Hv. 
3sh. 


(1)  Mariette  (A.  B.,  11,  38),  dit  ;  «  Ce  portrait  est  singulier  et  con- 
sidérable; il  est  bien  dessiné  et  les  tailles  en  sont  bien  prises.  Il  ne 
manquait  ci  ce  peintre  qu'une  plus  grande  pratique  du  buiin.  Il  y  a 
deux  vers  au  bas  de  ce  portrait  et  la  marque  du  maître.  » 

(2)  Une  épreuve  sans  le  clair-obscur,  même  vente,  5  fr.  50  cent. 


—  220   — 

6  —  Saint-Georges,  1506. 
Vente  Bruyninckx,  14  fr. 

7  —  Martyre  des  Apôtres.  Suite  de  douze  pièces  ; 
en  plus,  un  titre  avec  la  date  de  1548.  Cette  suite  a 
été  copiée  par  le  maître  au  monogramme,  formé 
de  deux  M.  (MM).  Bartsch  (VIll,  22). 

8  —  Sainte  Anne  prenant  l'Enfant  Jésus  dans  ses 
bras. 

Vente  Camherlyn  (avec  une  épreuve  du  portrait  de  Sibylle,  épouse 
de  Jean-Frédéric  P%  électeur  de  Saxe),  51  fr. 

9  —  Le  Jugement  de  Paris,  \  508. 
Vente  B.  D.  {Benjamin  Delessert),  9  fr.  25  cent. 

10  —  Tournoi.  Les  lettres  L.  G.  et  la  date  de  1506, 
marquées  vers  la  droite  du  haut  de  Testampe. 

Vente  Busche,  13  fr. 

11  —  Tournoi.  Vers  le  haut  de  la  droite,  la  ta- 
blette avec  le  dragon  et  les  lettres  L.  C.  et  l'année 
1509  (n*  \2Q  de  Bartsch)  (1). 

Ventes  par  Rochoux  (6  décembre  1860),  20  fr.;  —  Arozarena, 
29  fr.;  —  par  Vignères  (17  janvier  1863),  27  fr,;  —  par  Rochoux 
(6  décembre  1860J,  20  tr.;  —  Raiffé,  10  fr.  50  cent. 

12  —  Tournoi.  Au  milieu  du  bas,  vers  la  droite, 
les  lettres  L.  C.  et  la  date  de  1509. 

Ventes  B.  D.  {Benjamin  Delessert),  24  fr;  —  Jonhson  (1860),, 
3  liv.  sterl.;  —  par  Rochoux  (1860),  19  fr. 


(1)  Ce  chalcographe  décrit  quatre  estampes  représentant  des  tour- 
nois, nos  12/i  à  127. 


\ 


—  221   — 

13  —  Pliilippe  Melaiichton,  en  pied. 

Vente  du  vicomte  De  Janzé  (1866),  39  fr.,  avec  le  Charles-Quint. 

14  —  Charles-Quint  en  pied  (1). 
Vente  par  Blaisol  (23  mai  186Zi)...? 

15  —  Antilesis  vitœ  Christi  et  AnlicJiristi...  sans 
lieu  ni  date,  in-4°,  vingt-six  figures  gravées  sur  bois; 
ce  sont  des  satyres  contre  la  papauté,  exécutées  de 
1530  à  1540;  elles  sont  attribuées  à  Lucas  Cranach. 
Livre  rare. 

Vente  Marquis  C.  R.,  de  Milan  (1857),  201  fr. 

16  —  Portraits  de  Princes  de  la  maison  de  Savoie. 
Trois  pièces  en  bois  non  décrites. 

Vente  Bammeville,  à  Londres  (8  mai  185/i)...? 

GREPY  ou  GRESPY  FILS  (Louis) 

DESSINATEUR  ,    GRAVEUR   AU   BURIN    ET    MARCHAND     d'eSTAMPES. 

Né  vers  la  fin  du  xvii''  siècle.  Il  a  gravé,  conjointement  avec  son 
père  (2),  quelques  pièces  d'après  l'Albane,  Cignani,  Le  Brun,  etc., 
dans  l'ouvrage  de  Versailles,  immortalisé  par  Monicart;  une  quantité 
de  petits  portraits  d'un  burin  très-fin,  plusieurs  en  forme  de  taba- 
tières et  marqués  du  nom  de  J.  ou  de  L.  Grepy.  Les  principales  pièces 
gravées  par  Louis  Crepy  sont,  d'après  Watleau,  Lancret,  Gillot  et 
Parrocel  (voyez  Heinecken,  Huber  et  Rost  (VII,  3ZiO),  Le  Blanc  et 
Jules  Reuouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolulion),  qui  cite 
quelques  pièces  historiques  éditées  chez  Crepy,  sans  doute  un  fils  de 
Louis,  et  le  catalogue  Paignon-Dijonval. 

(1)  Copie  très-exacte  ;  le  dragon  ailé  ne  s'y  trouve  pas.  Voyez 
Le  Blanc  (Notice  de  quelques  Copies  trompeuses  d'Estampes  an- 
ciennes, etc.,  18Zi9,  in-8°). 

(2)  Jean  Crespy,  né  vers  1650. 


—  222  — 

\  —  Watteau,  d  après  son  portrait  peint  par  lui- 
même.  In-4°. 

V  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  par  Vignères  (17  mars  1856), 
U  fr.  25  c;  —  Camberlyn  (épr.  avant  l'adresse  d'Odieuvre),  5  fr. 

2  —  La  Perspective  (i),  d'après  Watteau. 

Ventes  Devèze  (avec  une  épreuve  d'eau-forte),  85  fr.;  —  par  Vi- 
gnères (23  novembre  1857),  SU  fr.;  —  par  Vignères  (11  avril  1859), 
28  fr.,  et  l'eau-forte  7  fr.;  —  Ramberg  (une  épreuve  avec  le  mol 
écrit  Persepective) ,  19  fr. 

3  —  L'Escarpolette,  d'après  Watteau,  avec  l'a- 
dresse de  Ger saint. 

Vente  V.  par  Le  Blanc  (31  mars  1856),  10  fr.  50  cent. 

4  —  La  Joie  du  Théâtre,  d'après  Lancret. 
Vente  Devèze,  9  fr. 

5  —  Portrait  de  la  Princesse  d'Épinoy.  Il  est  en- 
touré d'ornements. 

Vente  Vignères  (22  mars  186/i). 

6  —  La  Duchesse  de  Lesdiguières.  Petit  portrait 
dans  un  entourage  mêlé  de  figures. 

Vente  par  Vignères  (18  décembre  1863),  21  frr 

7  —  Un  Plan  de  Paris,  dressé  en  1739,  et  en- 
touré des  palais  de  cette  ville  et  de  ses  environs,  en 
huit  feuilles  qui  se  réunissent. 

Vente  par  Vignères  (15  mai  1865)...? 

(1)  Le  tableau  original  a  été  vendu  chez  Saint,  en  18/16,  3,805  fr. 


—  223  — 

CRESPI  surnommé  L'ESPAGNOLET 

(Joseph-Marie) 

PEINTRE    d'histoire    ET    GRAVEUR    A    l'eAL'-FORTE. 

Né  à  Bologne,  le  16  mars  1665,  mort  clans  la  même  ville  le  17  juil- 
let 17Zi7.  Elève  d' Ange-Michel  Toni,  de  Dominique  Canuti,  de 
Charles  Cignani  et  d'ANT.  Burrini.  Bartsch  (XIX,  395),  cite  /i2 
pièces  gravées  par  ce  maître,  représentant  des  sujets  pieux  et  pro- 
fanes, plusieurs  d'après  les  Garrache,  et  les  Bouffonneries  de  Ber- 
toldo  Bertoldino  et  Cacasenno,  suite  de  20  pièces  (1).  Elle  a  été  gravée 
une  seconde  fois  en  contre-partie  par  Matlioli,  qui  y  a  ajouté  des 
fonds.  Toutes  les  pièces  de  Crespi  sont  gravées  dans  un  goût  ap- 
prochant de  Mattioli.  Bartsch  dit  :  «  Notre  peintre  a  gravé  plu- 
sieurs estampes,  dont  cependant  il  y  en  a  qui  ne  portent  pas  son 
nom,  mais  bien  celui  de  Louis  Matlioli,  ion  ami  intime^  dont  il  vou- 
lait améliorer  le  sort  médiocre  par  celte  condescendance.  «Voyez 
Gori,  Mariette  (A.  B.,  II,  Al),  Huber  et  Rost  {IV,  85),  et  Le  Blanc, 

1  —  La  Nativité,  d'après  Augustin  Garrache. 
Marqué  à  gauche,  Joseph  de  Crispis  del.^  et  à  droite, 
Ludovicus  Mattiolus  f. 

Vente  H.  de  L,  {La  Salle),  k  fr. 

2  —  La  Nourrice  favorite  de  Van  Dyck,  d'api^ès 
un  tableau  de  ce  maître  dans  la  maison  Orsini.  Pièce 
marquée  du  nom  de  Mattioli. 

Vente  Marquis  de  B.  (19  mars  1866),  3  fr.  50  cent. 

GRETEV    (Jean-Ônufre-Philippe) 
peintre  et  graveur  en  manière  noire. 

Roben-Bumesnil,  dans  son  Peintre-Graveur  français  (IV;,  223),  dit  : 
Nous  n'avons  aucune  donnée  sur  cet  artiste,  qui  s'est  surnommé  le  Ro- 


(1)  Rigal  cite  22  pièces  à  cette  suite;  elles  ont  été  vendues  3  fr. 
95  cent. 


—  224  — 


main,  comme  tant  d'autres  Français  qui  ont  étudié  à  Rome.  Il  était 
peut-être  parent  de  André  Gretey,  peintre  français  dans  le  xvii^  siè- 
cle (1)  et,  comme  lui,  né  à  Lyon.  Il  a  gravé  un  portrait  de  Louis  XIV, 
en  manière  noire,  marqué  J.  Creley  Bomonus  f.  Le  Blanc  décrit 
deux  autres  pièces. 


GRISPIN  DE  PASSE.  Voyez  PASSE. 
GROZIER  (J.-P.) 

PEINTRE      ET      GRAVEUR     AU      BURIN. 

Ce  maître,  sur  lequel  on  n'a  pas  de  détails,  florissait  en  16Zi6, 
ainsi  que  nous  l'enseigne  la  date  sur  une  de  ses  estampes.  Robert- 
Dumesnil  (P.  G.  F.  Il,  83),  décrit  trois  pièces,  et  Le  Blanc  en  cite 
cinq,  dont  une  estampe  historique  représentant  la  papauté  qui  fait 
présenter  à  la  France,  comme  nonce,  Alexandre  Bicchi,  cardinal- 
évêque  de  Carpentras.  On  lit,  au  milieu,  vers  le  bas  :  J.  P.  Crozier, 
S.  Le  Blanc,  à  l'occasion  de  cette  pièce,  dit  ;  M.  Robert-Dumesnil  a 
lu  :  /.  /.  Crozier  dans  l'inscription,  et  a  consacré  tout  un  article  à 
ce  nouvel  artiste  qui  n'a  jamais  existé.  (P.  G.  F.,  Vflf,  223.) 

GRUGHE 

GRAVEUR   SUR   BOIS. 

Ce  graveur,  cité  par  Papillon,  florissait  à  la  fin  du  x\i^  siècle.  Il  a 
gravé,  pour  le  livre  des  Funérailles  de  Claude  Guichard.  Lyon  Jean 
de  Tournes,  I581,in-Zi°,  etun  Plan  de  Paris  en  li  feuilles  (2).  Vendu 
chez  Berlin  UQ  fr. 


(1)  Mariette  (A.  B.,  II,  63),  dit:  Que  ce  maître  travaillait  à  Lyon, 
où  il  est  mort,  et  M.  Boyer  d^Aguille  lui  a  fait  graver  un  de  ses  ta- 
bleaux représentant  la  Chute  des  Géants.  Thérèse  del  Po  a  gravé, 
d'après  Louis  Cretey,  un  portrait  d'un  grand  duc  de  Toscane,  non 
cité  par  Bartsch. 

(2)  Ce  plan  a  été  réduit  en  une  feuille  pour  joindre  à  la  Cosmo- 
graphie universelle  de  Belle-Forêt.  Voyez  Bonnardot. 


—  225  — 
GRUGER  (DiETRiCH  ou  Théodore) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Munich  (1),  vers  1576,  mort  a  Rome  vers  1650.  Cruger  a 
toujours  travaillé  en  Italie,  où  il  a  cherché  à  imiter  le  style  de  Fran- 
çois ViLLAMENA.  Il  a  gravé,  d'après  Bigio,  Lanfranc  et  autres  maîtres 
italiens.  Son  meilleur  ouvrage  est  la  Vie  de  Saint-Jean-Baptisle,  d'a- 
près les  fresques  peintes  en  grisaille,  par  André  delSarte,  dans  la 
del  Scalsa,  à  Florence,  suite  de  18  pièces,  y  compris  le  frontispice  et 
le  portrait  d'André  del  Sarte,  gravés  par  Gruger  en  1618.  Voyez 
Heinecken,  Huber  et  Rost  (I,  217),  Le  Blanc  et  Renouvier  (Types,  les 
Graveurs  de  Munich,  p.  73),  qui  cite  l'Apparition  du  Christ  à  la 
Magdeleine,  d'après  Alhert-Durer,  estampe  admirée  par  Zani. 

GRUGER  (Théodore) 

DESSINATEUR     ET     GRAVEUR      AU      BURIN. 

Selon  Huher  el  Rost  (I,  218),  cet  artiste  peut  être  fils  du  précé- 
dent et  serait  né  en  16Zi6.  On  n'a  rien  de  certain  sur  sa  vie.  On  sait 
seulement  que  les  Italiens  le  nommaient  délia  Croce,  les  Flamands 
Ver  Cruys  et  les  Allemands  Kruger  ;  il  a  gravé  d'après  les  tableaux 
de  divers  maîtres,  en  1710,  en  compagnie  de  Mogali,  deLorenzini  et 
Pichianti,  pour  le  grand  ouvrage  de  la  Galerie  de  Florence.  Voyez 
Le  Blanc,  qui  cite  encore  deux  autres  graveurs  du  nom  de  Luca  et 
Mathias  Gruger. 

GULMBAGH    (I.-C.) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR. 

Entre  les  initiales  I.  G.,  placées  entre  parenthèses,  se  trouve  aussi 
un  petit  écu  d'armes;  elles  sont  communément  expliquées  par  Jean 
DE  Culmbach. 

Suivant  Sandrart,  Jean  de  Gulmbach  aurait  travaillé  chez  Albert- 

♦ 

(1)  Mariette  (A.  B.  II,  53),  dit  :  Nuremberg,  et  qu'il  était  à  Flo- 
rence en  1617  et  1618. 

II  (est.)  15 


—  226  — 

Durer  ;  mais  Doppel-Mayer  dil  qu'il  n'est  allé  le  rejoindre  qu'après 
la  mort  de  Jacques  Walch  son  maître.  Bartsch  (VI,  838),  dit  :  Si 
les  estampes  marquées  I.  C.  viennent  de  Jean  de  Culmbach,  il  est  à 
croire  qu'il  les  aurait  gravées  dans  sa  jeunesse,  avant  d'être  chez 
Albert-Durer,  dont  il  aurait  plutôt  copié  les  estampes  au  lieu  de 
celles  de  Martin  Schongauer,  dont  toutes  les  siennes  sont  des  copies. 
Bartsch  décrit  la  Passion  de  Jésus-Christ,  suite  de  12  pièces,  le  Por- 
tement de  Croix  et  Saint-Michel.  Ces  là  estampes,  marquées  T.  C, 
sont  des  copies  de  celles  de  Martin  Schongauer.  Le  Blanc,  qui 
cite  ces  l/i  estampes,  parle  de  planches  gravées  sur  bois  pour 
locoseria,  Berne,  15Zi5  ;  et  le  catalogue  de  la  vente  Ottley  (17  mai 
J837)  cite  un  Christ  en  croix  ;  au  pied,  la  Vierge  et  saint  Jean,  pièce 
gravée  sur  cuivre,  avec  la  marque  du  maître,  inconnue  à  Bartsch. 

GUMANO 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE. 

Né  à  Venise,  vers  1760,  où  il  florissait  en  1790.  Il  a  copié,  conjoin- 
tement avec  NovELLi,  une  partie  des  estamj;es  de  l'œuvre  de  Rem- 
brandt, en  plus  de  100  pièces.  Il  a  aussi  gravé  d'après  les  dessins  de 
M.  Denon,  dont  le  portrait  de  M""  Le  Brun,  peintre,  vendu  U  fr.  par 
Vignères  (le  1^'  février  186Zi).  HuberQi  Bost  (IV,  251). 

GUNDIER  (Jacques) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  dans  le  xvii-  siècle,  à  Aix  en  Provence.  Il  a  gravé  principale- 
ment des  portraits  de  personnages  de  la  Provence  (1).  Ils  sont  mar- 
qués de  son  nom  et  plusieurs  des  dates  de  1725  à  1727.  Voyez 
Le  Blanc,  qui  en  cite  60,  et  les  Peintres  Provinciaux  (II,  216),  qui 
cite  deux  portraits  d'après  Michel  Serre,  de  la  famille  Montolieu,  et 
le  Père  Le  Long,  qui  cite  un  portrait  du  nonce  Grimaldi  (cardinal 
en  16/43). 

GUNEGO    (Dominique) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE    ET    AU    BURIN. 

Né  à  Vérone,  en  1727.  Elève  de  Francesco  Ferrari.  Ses  premiers 

(1)  Heinecken  dit  :  Les  Portraits  des  Prenuers  Présidents  à  Aix  en 
Provence,  in-fol.,  on  162/i. 


; 


1 


—  227  — 

essais  sont  des  planches  de  médailles,  pour  le  livre  du  marquis  Gia- 
como  Museli  Véronèse.  Il  alla  à  Rome,  où  il  grava  des  planches  d'an- 
tiquités romaines,  d'après  Clérisseau,  la  plus  grande  partie  des  plan- 
ches de  la  Scola  italkai  d'Hamilton,el  un  grand  nombre  d'estampes 
d'après  les  plus  fameux  tableaux  de  Michel-Ange,  llaphaël,  le  Titien, 
Carrache,  Gorrége,  Dominiquin,  Gagnacci,  K.  Mengs,  N.  Poussin, 
Subleyras,  Gavin  Hamilton,  etc.  Appelé  à  Berlin,  il  y  fit  de  grands 
portraits  de  Frédéric  II  et  dos  princes  de  sa  famille,  tant  au  burin 
qu'à  la  manière  noire,  d'après  Guningham.  Ensuite  il  retourna  à 
Rome,  où  il  mourut  en  179Zi.  Il  laissa  deux  fils,  tous  deux  gra- 
veurs (1)  et  élèves  de  leur  père.  Voyez  Huber  et  Rost  (IV,  168),  et 
Le  Blanc. 

1  —  Le  Portement  de  Croix  dit  le  Spasimo,  d'a- 
près le  tableau  de  Raphaël,  au  musée  de  Madrid  (2). 

2  —  Le  Christ  porté  au  Tombeau,  d'après  le  ta- 
bleau de  Ribera  dit  l'Espagnolet. 

3  —  Sujets  du  Nouveau  Testament,  d'après  les 
peintures  du  Dominiquin,  dans  la  chapelle  de  Notfi, 
à  Fano.  Suite  de  dix  estampes. 

4  —  Frédéric  II,  roi  de  Prusse,  représenté  en  pied, 
d'après  Cuningham, 

Vente  Nauman  (3  mal  1862),  7  fr.  50  cent. 

GUNGIO  ou  GONGIO  (Camille) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    AU   BURIN. 

Né  à  Rome,  vers  la  fin  du  xyii*^  siècle,  où  il  florissail  en  1717.  Il  a 
gravé  des  thèses,  divers  titres  de  livres,  des  planclies  pour  la  Jéru- 
salem, d'après  Bernard  Gastello.  Genève,  1717,  in-fol.  Pour  l'ouvrage 


(1)  L'un,  Aloysio  Cunego,  né  à  Vérone,  en  1757,  a  gravé  à  Li- 
vourne,  d'après  les  tableaux  du  Guerchin  et  du  Guide.  L'autre,  Jo- 
seph CuNEGO;,  né  à  Vérone,  en  1760,  a  gravé,  en  1781,  huit  paysages 
d'après  les  tableaux  de  Gaspard  Poussin,  au  palais  Colonna. 

(2)  Ce  même  tableau  a  été  gravé  par  J.  Longhi. 


—  228  — 

J^des  Barberinœ,  des  statues  pour  la  Galerie  Justinienne ,  etc.;  il  a 
aussi  gravé  d'après  ses  compositions  et  celles  de  maîtres  italiens,  et 
une  suite  de  cartouches  sur  les  dessins  de  Bernardin  Castelus 
(Bernard  Gastello).  La  plupart  de  ses  estampes  sont  marquées  des 
initiales  de  son  nom  G.  C.  Voyez  Heinecken,  Huber  et  Rosi  (IV,  306), 

et  Le  Blanc. 

» 

GURTI  (Francesco) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Bologne,  vers  1603,  mort  en  1670.  Son  genre  de  gravure,  dit 
Huber  et  Rost  (IV,  305),  tient  de  Chérubin  Albert,  dont  il  a  la  net- 
teté, mais  non  pas  la  liberté  dans  le  maniement  de  Toutil.  François 
Curti  a  gravé  d'après  les  tableaux  de  Denis  Galvaert,  Carrache,  le 
Guide,  leGuerchin,  une  suite  de  16  portraits  divers  en  1633,  et  les 
Gris  de  Bologne,  en  20  pièces,  d'après  Tamburini.  Gette  dernière 
suite  vendue  chez  Crozat  en  17/il,  15  liv.  Il  y  a  aussi  un  Bernard 
GuRTi,  peintre  contemporain  de  François  Curti.  Il  a  gravé  quelques 
portraits,  dont  celui  de  Louis  Carrache,  et  le  catalogue  de  la  vente 
Masterman  Sykes  cite  cinq  pièces,  dont  un  Bacchus,  d'après  Giro- 
lamo,  Mazzuola,  vendues  19  shellings.  Voyez  Heinecken  et  Le  Blanc. 


GUSTOS  ou  GUSTODIS   (Dominique  BALTENS) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR. 

Né  à  Anvers,  vers  1560,  mort  à  Augsbourg  en  1612.  Il  était  fils  de 
Pierre  Gustos,  appelé  Pierre  Balthasard  ou  Baltens,  peintre  et 
poète;  il  s'établit  à  Augsbourg,  où  il  prit  le  nom  de  Dominique  Gustos 
et  y  fil  un  commerce  d'estampes  qui  a  été  longtemps  florissant. 
Ayant  épousé  la  veuve  de  Barthelemi  Kilian,  dit  le  Vieux,  il  se 
chargea  de  l'éducation  des  deux  fils  de  ce  dernier,  de  Lucas  et  de 
Wolfgang  Kilian.  Gustos  eut  trois  fils  qu'il  instruisit  dans  son  art,  et 
qui  gravèrent  un  nombre  de  portraits  pour  son  fonds  de  commerce, 
qui  devint  une  école  de  gravure  dont  les  fils  Kilian  et  les  siens  firent 
le  fonds  pendant  plusieurs  générations  {Renouvier^  Types  Graveurs 
d'Ausbourg,  p.  73).  Dominique  Gustos  a  beaucoup  gravé  d'après  les 
maîtres  italiens,  et  un  grand  nombre  de  portraits  marqués  de  son 
nom  ou  des  initiales  D.  C.  et  des  dates  de  1591  à  1609,  qui  sont 
aécrits  dans  Heinecken,  Huber  et  Rost  (I,  219),  e4  U  Blanc. 


—  229  — 

1  —  Der  Kaiser,  Fursteii  und  Herren  Bildnust, 
Vaffen  and  Bustengen  so  zu  Schlosh  Ambras,  c'est- 
à-dire  Représentation  des  Armures  de  grands  Sei- 
gneurs et  Capitaines  des  xv^  et  xvi*  siècles,  conservés 
au  château  d'Arabras,  en  Tyrol.  Inspruck,  1602  (1). 
In-folio  de  126  planches,  porté  à  120  fr.  sur  le  Ca- 
talogue des  livres  de  Tros,  1866,  n°  1 . 

2  —  Fuggerorum  et  Fnggerarum  imagiîies.  Suite 
de  64  portraits  de  la  famille  des  Fugger,  par  D.  Cus- 
tos,  édition  de  1593.  Rare.  La  seconde  édition,  im- 
primée à  Augsbourg,  est  augmentée  de  67  portraits, 
par  Lucas  et  Wolfgang  Kilian. 

3  —  Tyrolensium  Principum  comitiim  genuinae 
icônes^  1599.  Vingt-huit  portraits  en  pied  qui  re- 
présentent les  comtes  de  Tyrol  (2). 

4  —  Henri  IV,  la  couronne  sur  la  tête;  in- 4*. 
Rare. 

Vente  par  Rochouw{9  janvier  1865),  6  fr. 

GUVILIÉS  ou  GUVILER   (François  de) 

ARCHITECTE,    DESSINATEUR    ET    GRAVEUR.       ^ 

Né  à  Soissons,  en  1698,  mort  en  1767.  Elève  de  Robert  de  Cote  (3), 


(1)  Ces  armures  ont  été  apportées  à  Vienne  en  1806,  et  sont  au- 
jourd'hui dans  le  Musée  [mpérial  du  Belvédère. 

(2)  Le  même  livre  a  été  réimprimé  en  1623,  augmenté  de  quatre 
planches. 

(3)  Cuviliés  fut  présenté  à  cet  architecte  en  1714  ;  il  l'admit  son 
élève  et  le  fit  nommer  sous-architecte  à  la  cour  de  Bavière  en  t725. 
Voyez  une  Notice  sur  Robert  de  Cote  dans  l'ouvrage  :  les  Artistes 
Français  du  xv!""  au  xvir  siècle,  par  //.  Destailleur.  Paris,  1853. 


—  230  — 

Cuviliés  publia,  en  1738,  diverses  suites  de  {jrojets  de  palais,  clià- 
teaux,  de  maisons  de  campagne,  et  des  planches  relatives  à  la  déco- 
ration. Plus  tard,  son  fils  (1)  réunit  les  dessins  gravés  de  son  père 
aux  siens  et  les  publia  en  1773.  Le  nombre  en  est  considérable.  Les 
planches  que  Cuviliés  fils  a  gravées  dans  cette  édition  dénotent  une 
main  fort  habile  (2).  Voyez  un  excellent  travail  donnant  la  biogra- 
phie et  le  catalogue  des  OEuvres  de  Cuviliés  père  et  fils,  publié  par 
M.  Bérard,  dans  la  Revue  universelle  des  Arts,  Paris,  1859.  Un 
œuvre  en  268  planches,  contenant  les  meubles,  l'orfèvrerie,  la  serru- 
rerie, etc.,  sous  le  titre  :  Morceaux  de  caprices  à  divers  usages,  in- 
ventés par  François  de  Cuviliés.  4  Munich,  chez  l'auteur;  se  vend 
aussi  à  Paris  chez  le  sieur  Poilly.  S.  D.  grand  in-fol.  —  Vente  par 
Vignères  (7  décembre  1866),  580  fr. 


GUYP  ou   KUYP  (Albert) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    L*EAU-FORTE. 


Né  à  Dordrecht,  en  1605;  l'année  de  sa  mort  est  inconnue,  mais 
on  sait  qu'il  vivait  encore  en  1672.  Il  était  élève  de  son  père,  Jac- 
ques CuYP.  On  lui  attribue  la  gravure  à  l'eau-forte  d'une  suite  de 
six  petites  pièces  représentant  des  vaches  couchées,  marquées  J.  C. 

—  Ventes  Durand  (1821),  ZiO  fr.;  —  Debois,  17  fr.;—  Seguier,  les 
six  vaches  et  plus  deux  autres,  très-rare,  ces  huit  pièces  8  liv.  8  sh.: 

—  Verstolk  de  Soelen,  deux  suites  des  six  vaches  et  deux  pièces  de 
bétail,  très-rare,  plus  le  portrait  gravé  de  l'auteur,  110  florins.— 
Van  den  Zande,  les  six  vaches  (3),  6  fr.  50  cent.;  —  Visscher, 
6  fr.  75  cent. 


(1)  François  de  Cuviliés  fils,  né  en  172ù,  mourut,  selon  M.  Des- 
tailleur (Artistes  Français,  p.  237),  vers  1805  ;  mais  le  Manuel 
d'Huber  QiRost  (VII,  79),  à  la  date  de  1804,  dit  qu'il  était  mort  de- 
puis peu  d'années. 

(2)  Plusieurs  des  dessins  de  Cuviliés  père  ont  été  gravés  par 
DE  JuNGVN'iEZTH,  DE  Lespiliez  et  Setlezki,  gravcurs  à  Munich. 

(3)  A  ces  épreuves  modeines  on  a  ajouté  un  titre  en  hollandait>. 


—  231   — 


D 


DAIiO  ou   DADDI  dit  le    MAITRE   AU    DE 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    ET    AU    BURIN. 

La  tradition  a  conservé  à  ce  maître  le  nom  de  Beatricius  l'ancien, 
pour  le  distinguer  de  Beatrizet,  avec  lequel  il  a  été  souvent  confondu. 
Selon  Cumberland,  dans  sa  Vie  de  Bonasonne,  il  est  appelé  en  Italie 
Dodo,  qui  signifie  Dé  ;  la  lettre  B  sur  ce  Dé  est  la  marque  de  ses  ou- 
vrages ;  cette  lettre  semblerait  cependant  indiquer  Tinitiale  de  son 
nom  de  famille.  Cette  lettre  se  trouve  sans  le  Dé  sur  quatre  de  ses 
estampes  accompagnées  d'un  V.  qui  signifie  peut-être  Veneziano. 
Bartsch  (XV,  181),  qui  décrit  85  estampes  de  ce  maître,  dont  plu- 
sieurs sont  marquées  des  dates  de  1532,  1533,  dit  qu'on  a  sujet  de 
croire  qu'il  est  né  vers  1512.  La  date  de  sa  mort  est  inconnue  (1).  Il 
semble  avoir  pris  Marc-Antoine  pour  modèle  et  peut-être  avoir  été 
son  élève,  et,  comme  lui,  il  a  beaucoup  gravé  d'après  Raphaël. 
Le  Blanc  et  le  Catalogue  de  la  vente  de  la  collection  Cicognara  don- 
nent le  catalogue  des  estampes  de  Dado,  BruUiot,  deux  pièces  iné- 
dites, Passavant  (VI,  98),  Diverses  Observations,  Additions  et  Ap- 
pendice au  catalogue  de  Bartsch,  elRenouvier  (Types  ir,  P.,  p.  17), 
une  appréciation  du  talent  de  ce  maître. 

1  —  L'Annonciation.  A  gauche,  la  marque  à  tra- 
vers une  porte.  Non  décrite  par  Bartsch. 

P'Élat  avant  l'adresse  de  Ant.  Lafreri,—  Vente  Masterman  Sykes 
(182Ù),  11  liv.  11  sh.  6  den. 

2  —  La  Vierge  couronnée  par  Jésus-Christ. 

I"  État  avant  l'inscription  Goronatio,  etc.,  et  avant  l'adresse  de 
Lafrery.  —  Ventes  par  Vignèr  es  [il  avril  1859),  10  fr.;  —  Jour  dan 
(1862),  11  fr. 

(1)  Le  catalogue  Gerroni  dit  ce  maître  mort  à  Rome  en  1770. 


—  232  — 

3  —  Saint  Roch.  Le  dé  a\ec  la  lettre  B  se  voit  à  la 
droite  du  bas. 

Vente  D.  G.  de  A.  [Arozarena]^  20  fr. 

4  —  Vénus  blessée  par  les  épines  d'un  rosier,  d'a- 
près Raphaël.  1532. 

I"  Étal  sans  adresse. 

IP,  avec  l'adresse  de  An^.  Sa/,  ex.  Dans  cet  Etat,  cette  estampe  a  été 
retouchée  par  F.  Villamena.  —  Vente  Tealdo  (1859),  52  fr. 

5  —  L'Envie  chassée  du  Temple  des  Muses,  d'a- 
près B.  Peruzzi. 

1"  État  avant  les  noms  de  B.  Perutius  et  Phls.  Ttiomassinus  exe. 
—  Vente  H.  de  L.  {La  Salle),  34  fr. 

6  —  Histoire  d'Apollon  et  de  Daphné ,  d'après 
J.  Romain.  Suite  de  quatre  estampes  numérotées  \  à  4. 
Au  bas  de  chacune,  huit  vers  italiens. 

I"  État  avantles  retouches  de  Ph.  Thomassin,  dont  le  nomse  trouve 
à  l'estampe  numérotée  2,  dans  le  11^  Etat  (1). 

7  —  Le  Sacrifice  à  Priape,  d'après  un  dessin  de 
Raphaël  ou  de  Jules  Romain.  Dans  la  marge  du  bas, 
huit  vers.  Il  y  a  une  belle  copie  par  un  anonyme; 
elle  est  en  contre-partie  (2). 

Ventes  Ferol  (1859),  15  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  17  fr.;  —  Camberlyn 
(1866),  l/i  fr. 


(1)  Deux  estampes  de  cette  suite  en  1*^  Etat,  les  no^  2  et  à.  — 
Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  28  fr.  ^ 

(2)  Cette  copie,  dont  Bartsch  mentionne  quatre  états,  se  distingue 
dePoriginal  par  un  cartouche  blanc  au-dessus  de  la  tête  du  Priape. 
Il  y  a  de  l'estampe  originale  des  épreuves  postérieures  avpc  l'adresse 
de  Ph.  Thomassin,  doni  Rarlsch  ne  parle  pas. 


—  233  — 

8  —  Apollon  et  Marsyas,  d'après  Raphaël.  Il  y  a 

une  copie  médiocre  de  cette  estampe. 

I"  État  avant  l'adresse  de  Ph.  Thomassin,  qui  a  retouché  cette 
estampe.  —  Ventes  H.  de  L.  {La  Salle),  3Zi  fr.;  —  Dreux,  19  fr.;  — 
Camberlyn,  17  fr. 

9  —  Jeux  d'Amours  ,  tirés  des  Tapisseries  du 
Pape.  Quatre  pièces  d'après  Raphaël  (1). 

I*""  État  avant  le  nom  de  Raphaël  et  l'adresse  de  Ant.  Lafrerii 

FORMIS. 

11%  avec  les  noms;  Vignères  (11  avril  1859),  32  fr. 
ÏII*^,  avec  l'adresse  de  Rossi,  1655. 

10  —  Frise  à  l'Enfant  monté  sur  une  Chèvre,  et 
Frise  au  Triomphe  de  l'Amour.  Deux  estampes  d'a- 
près Raphaël  (2) . 

Ventes  Rossi  (1822),  Le  Triomphe  de  l'Amour,  seul,  àO  fr.;  — 
H.  de  L.  (La  Salle),  les  deux,  27  fr. 

il  —  La  Fable  de  Psyché,  écrite  par  Apulée. 
Suite  de  32  estampes,  d'après  Raphaël,  numérotées 
de  1  à  32.  Dans  le  bas  de  chacune,  huit  vers  ita- 
liens expliquant  le  sujet.  De  ces  32  pièces,  deux 
seulement,  les  n°'  6  et  9,  portent  la  marque  du  maî- 
tre, et  trois  autres,  les  n°'  4,  7  et  13,  les  lettres 
A.  V.,  c'est-à-dire  Augustin  Vénitien,  qui  les  a 
gravées  (3). 

(1)  Passavant  dit  les  compositions  de  Jean  d'Udine. 

(2)  Dans  les  premières  épreuves  on  ne  trouve  pas  encore  le  B.  sur 
le  Dé.  Passavant  (VI,  100). 

(3)  Une  suite  de  la  plus  grande  rareté,  avant  les  vers  au  bas  de  ciia- 
que  estampe  et  avant  les  numéros,  se  trouvait  dans  la  collection  du 
comte  de  Pries.  On  trouve  quelquefois  des  épreuves  isolées  aussi  avant 
les  vers;  à  la  vente  de  M.  Robert-Dumesnil  (Londres,  1838),  une  épreuve 
avant  la  lettre,  du  n"  10  de  la  suite,  a  été  vendue  1  liv.  10  sh. 


—  234  — 

l"^  Étal  signalé  par  Bartsch,  avant  l'adresse  de  Aul.  Salam,  ex.  et 
avant  les  retouches  de  François  Villamena.  —  Ventes  par  Duchesne 
(28  janvier  1835),  111  fr.;  —  Robert-Damesnil  (à  Londres,  le  U  mai 
1838),  9  liv.  sterl.;  —  Wellesley^  19  liv.  sterl. 

11%  avec  l'adresse  de  Ant.  Sal.  —  Vente  par  Vignères  (26  no- 
vembre 1866),  /i6  fr. 

IIP,  avec  l'adresse  de  Carlo  Losi  et  la  date  de  177Zj. 

12  —  Vénus  ordonne  à  Psyché  d'aller  chercher 
de  l'eau  à  une  fontaine  gardée  par  des  dragons.  Su- 
jet isolé  de  l'histoire  de  Psyché,  d'après  Raphaël. 
Pièce  sans  marque  et  sans  lettre. 

Ventes  H.  de  L.  [La  Salle),  52  fr.;  —  Dreux,  50  fr. 

13  : —  La  Victoire  de  Scipion  sur  Syphax.  Gravé 

d'après  un  dessin  de  Raphaël  fait  sur  l'antique. 

I*»"  État  avant  l'inscription  et  avant  Ant.  Lafrerii  Formis.  — 
Ventes  Van  den  Zande,  10  fr.;  —  H.  de  L.  (La Salle),  IZi  fr. 

14  —  La  Victoire  de  Scipion.  Cette  estampe  fait 
le  pendant  de  la  précédente  (1)  et  le  I"  État  est 
avant  l'inscription  et  l'adresse  de  Ant.  Lafreri. 

15 —  Panneaux  d'ornements.  Suite  de  six  pièces, 
d'après  Raphaël.  Deux  de  ces  estampes  sont  datées 
de  1532,  et  quatre  sont  avec  l'adresse  de  Ant.  Sal. 
ex.  Une  est  sans  marque. 

16  —  Les  deux  Gladiateurs,  d'après  Jules  Romain. 
Le  dé  avec  la  lettre  B  se  voit  à  la  droite  du  bas. 
Vente  Drugulin,  2  liv.  6  sh. 


(1)  Il  y  a  des  copies  de  ces  deux  estampes;  elles  portent  le  nom  de 
Ph.  Thomassln.  e.r. 


—  235  — 

17  —  Une  Femme  se  regardant  au  miroir,  d'après 
Raphaël. 

Vente  Wellesley,  1  liv.  2  sh. 

18  —  Portrait  du  Pape  Jules  III,  à  mi-corps,  dans 
un  ovale  orné  do  sphinx  et  de  bouquets  de  fruits. 
Cette  pièce,  qui  porte  la  marque  du  maître,  est  citée 
dans  le  Catalogue  Petzold,  ainsi  que  deux  autres 
pièces,  chapiteaux  des  cinq  ordres  et  un  fût  de  co- 
lonne sur  sa  base. 

D'AGINGOURT    Voyez    SEROUX 
DAGOTY  (Edouard) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR     EN    MANIÈRE   NOIRE   ET   EN   COULEUR. 

Fils  de  Jean  Fabian  (1),  comme  son  père,  qu'il  avait  aidé  dans 
ses  travaux,  il  a  cherché  à  perfectionner  Tart  de  la  gravure  en  cou- 
leur avec  plusieurs  planches.  Vers  1780,  il  publia  une  suite  de  douze 
estampes,  la  plupart  d'après  les  tableaux  de  la  Galerie  d'Orléans  ; 
c'était  le  commencement  d'un  ouvrage  qui  devait  avoir  50  planches 
et  coûter  900  livres,  à  18  liv.  lafeuille.  Cette  entreprise  ne  réussit  pas, 
et  l'artiste,  dégoûté,  se  retira  à  Florence,  où  il  mourut  le  8  mai 
1783.  Son  portrait,  peint  par  Kanchsias,  a  été  gravé  en  manière 
noire  et  publié  en  Italie  par  Lasinio.  Il  y  a  des  épreuves  imprimées 


(1)  Gautier  Dagoty,  né  à  Marseille  vers  1717,  mort  à  Paris  en 
1786.  Il  s'était  annoncé,  dit  Huher  et  Rost  (VIII,  228),  comme  de- 
vant renouveler  l'impression  en  couleur  déjà  tentée  par  Jacques 
Le  Blond;  mais  il  n'a  pas  été  plus  heureux,  et  l'effet  n'a  pas  répondu 
à  sa  promesse.  On  a  de  lui  diverses  planches  pour  des  ouvrages  d'a- 
natomie,  publiés  de  1766  à  1775,  à  Marseille  et  à  Paris  (Voyez 
Le  Blanc),  et  des  portraits  dont  ceux  de  Louis  XV,  Frédéric  II,  M""  de 
Grafigny,  Buffon,  Voltaire,  comle  de  Cayhis  et  avilres. 


—  236  — 

en  couleur  (une  épreuve  en  noir^  vente  Marlelli,  9  fr.).  Dagoty  a 
gravé  en  couleur  un  Repos  en  Egypte,  d'après  le  Corrége  ;  la  Vierge 
à  la  Chaise,  d'après  Raphaël,  le  Dessinateur,  d'après  Chardin,  et  di- 
vers portraits,  dont  celui  de  M^^  Dubarry  (1),  et  autres  cités  au  cata- 
logue Paiynon-Dijonval.  Voyez  Huber  et  Rost  (VIII,  229),  Heller, 
Nagler  et  Le  Blanc. 

DALGO    (Antoine) 

GRAVEUR   AU   BURIN    (CONTEMPORAIN) 

Elève  de  Toschi.  Il  a  travaillé  à  Parme,  où  il  a  gravé  diverses  es- 
tampes, d'après  le  Corrége,  Le  Parmesan,  André  del  Sarte,  et,  en 
1839,  un  Christ  en  Croix,  d'après  le  Guide, et  le  portrait  de  Quentin 
Matsys,  de  la  Galerie  de  Florence.  Voyez  Vallardi  et  Le  Blanc, 


DALEN  JEUNE  (2)   (Corneille  Van) 

DESSINATEUR  (3),  GRAVEUR  A  l'eAU-FORTE  ET  AU    BURIN. 

Né,  selon  les  uns,  à  Anvers,  en  1626  {Huber  et  Rost,  VI,  lZi6),  et, 
selon  d'autres,  et  plus  probablement  en  1615,  à  Harlem  (ù).  Son 
genre  de  gravure  rappelle  celui  de  C.  Visscher,  dont  on  le  croit  élève. 
Ses  portraits,  qui  sont  très -estimés,  se  rapprochent  aussi  du  burin 
de  Bloteling.  Nous  trouvons  à  ces  estampes,  marquées  de  son  nom 
ou  quelquefois  des  lettres  C.  D,  les  dates  de  16Zi3  à  1659.  Le  por- 


(1)  Un  portrait,  gravé  en  couleur,  de  Marie-Antoinette,  sans  nom 
d'auteur,  est  attribué  à  Dagoty  dans  le  catalogue  d'une  vente  par 
Rochoux  (19  janvier  1863)  ;  il  a  été  vendu  60  fr.  Dans  une  vente  du 
même  expert  (7  avril  1862),  est  citée  une  vue  perspective  de  l'agran- 
dissement de  la  ville  de  Lyon,  d'après  Lallemand.  Il  y  a  une  estampe 
gravée  à  la  manière  noire,  représentant  un  Trait  de  Bienfaisance  de 
la  Reine,  alors  Dauphine,  pendant  une  chasse  près  de  Fontainebleau, 
le  13  octobre  177Zi.  Cette  estampe  est  dédiée  à  la  comtesse  de  Pro- 
vence par  le  chevalier  Dagoty,  peintre  de  la  Reine  et  de  Madame. 

(2)  Corneille  van  Dalen  le  vieux,  marchand  d'estampes,  était 
son  père. 

(3)  Un  Portrait  d'homme,  dessin  à  la  pierre  noire,  par  Van  Da- 
len, a  été  vendu  75  florins  à  la  vente  Verslolk  de  Soelen. 

(Zi)  Le  Catalogue  Van  den  Xonde  le  dit  ne  à  liarlem  en  1660;  mais 
des  portraits  gravés  en  16/io  n'admettent  pas  celte  date. 


—  237  ~ 

trait  de  C.  Van  Dalen  a  été  gravé  par  Frey  (Vente  Van  Os,  1861, 
16  fr.).  Voyez  Heinecken  et  Le  Blanc. 

1  —  La  Sainte  Vierge  donuaiit  le  sein  à  TEnfant 
Jésus,  d'après  G.  Flinck. 

l*""  Étal  avant  la  lettre.  —  Vente  Cancel  de  Montfirmin,  en 
1798...? 

IP,  avec  la  lettre  et  l'adresse  de  Bloteling.  —  Ventes  Busche 
(1857),  12  fr.;  —  Van  den  Zande,  18  fr.  50  cent.;  —  H.  de  L. 
(La  Salle),  25  fr.;  —  par  Bochoux  (9  mars  186/i),  20  fr. 

2  —  Les  Pères  de  l'Église,  d'après  Rubens. 

1"  Etat  avant  l'adresse  de  Bloteling  exe. —  Yenies  Esdaille  (18A0), 
1  liv.  11  sh.  6  den.;  —  Chevalier  D.,  de  Turin,  3  fr.  50  c. 

3  —  Les  Trois- Grâces  qui  ornent  la  statue  de  la 
Nature,  d'après  Rubens. 

Ventes  Lempereur  (1773),  3/i  liv.;  —  Fraueriholz,  16  flor.  6  kr.; 

—  H.  de  L.  (La  Salle),  20  fr. 

4  —  Charles  II  vu  jusqu'aux  genoux  et  cuirassé; 
près  de  lui,  une  couronne  ;  au  haut,  à  droite,  on  lit  : 
H.  Nasonpinxit:  C.  V.  Dalen  sculpsit, 

P'  État  avant  la  couronne  sur  la  table  ;  la  tête  du  personnage  est 
jeune  (1).  —  Ventes  A.,  par  Le  Blanc  (22  janvier  1838),  17  fr.; 

—  P.    D.  (23  janvier  1860),  23  fr.;  —  De  la  Jariette  {U  mars 
1861),  16  fr. 

11%  la  planche  rognée,  les  noms  d'auteur  supprimés,  la  couronne 


(1)  Il  y  avait  quatre  différents  états  de  ce  portrait  à  la  vente  de 
S.  Woodhurn  (le  5  juin  1854),  deux  épreuves  non  terminées  avant  la 
lettre,  une  avant  la  couronne  et  une  avec.  Ces  quatre  épreuves  ont 
été  vendues  13  liv.;  —  une  épreuve  avant  la  lettre.  Vente  Marshall 
(186/i),  k  liv.  sterl. 


—  238  — 

sur  la  table.  La  lête  du  roi  est  retouchée,  ce  qui  lui  donne  l'air  plus 
âgé  (1). 

5  —  Duc  d'York,  depuis  Jacques  II.  D'après  Si- 
mon Luttichuys.  N.  Visscher  excud.. 

Ventes  A.  par  Le  Blanc  (22  janvier  1858),  19  fr.  (2);  —  par  Ro- 
choux  (9  mars  1864),  29  fr. 

6  —  Henry,  duc  de  Glocester,  fils  de  Charles  II. 
D'après  Luttichuys. 

I"  État  avant  la  lettre  et  avant  les  armes.  —  Ventes  par  Solheby 
{Londres,  23  mai  1858)...?  —  Marshall,  5  liv.  5  sh. 

IP,  avant  la  lettre,  mais  avec  les  armes.  —  Vente  Marshall^  2  liv. 
7sh. 

111%  avec  la  lettre.  —  Ventes  Masterman  Sykes,  5  liv.  7  sh.  6  den.; 
—  G.  Smith,  2  liv.  2  sh. 

7  —  Algernon  Earl  of  Northumberland  Admirai. 
Portrait  en  ovale. 

Ventes  Masterman  Sykes,  15  liv.;  —  W.  Esdaille,  h  liv.  1/j  sh. 

8  —  Thomas  Par,  à  l'âge  de  \  52  ans  (3). 


(1)  Les  épreuves  de  ce  II*  État  ornent  le  livre:  Relation  en  forme 
de  journal  du  Voyage  et  Séjour  que  Gliarles  II,  roi  de  la  Grande- 
Bretagne,  a  fait  en  Hollande  en  1660.  1  vol.  in-fol.  de  108  pages. 
La  Haye,  1660.  Les  six  autres  planches  qui  ornent  ce  livre  sont  gra- 
vées par  Philips,  Th.  Matham,  d'après  Van  Uliet  et  Van  der  Venne. 

(2)  Une  épreuve  avant  la  lettre  a  été  vendue  par  Solheby  (Londres, 
23  mai  1858). 

(3)  Né  en  1^83,  du  temps  d'Edouard  IV.  Il  vécut  sous  dix  rois 
d'Angleterre.  Amené  à  Londres,  il  fut  présenté  à  Charles  ["  comme 
un  prodige  de  vieillesse,  et  mourut  dans  le  Slrand,  âgé  de  152  ans  cl 
quelques  mois,  au  milieu  de  plusieurs  générations,  étant  aveugle 
depuis  16  ans.  Holbein,  Van  Dyck  et  autres  peintres  ont  peint  ce 
personnnge,  et  il  a  été  gravé  sept  fois.  Voyez  Fromley,  p.  l\fi. 


•—  239  •— 

9  —  Six  Portraits  de  personnages  anglais,  dont 
Pennington,  vice-amiral,  en  1636  (1). 

10  —  Frédéric-Henri  de  Nassau,  prince  d'Orange, 
sur  son  lit  de  mort,  entouré  des  principaux  person- 
nages de  sa  cour.  D'après  Van  der  Venue. 

Vente  M.  L.  (Lauzet  de  Marseille),  38  fr. 

11  —  Anne-Marie  Schurman,  d'après  Jansen. 

P'  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Marshall  (186Zi),  U  liv.  15  sh., 
épreuve  non  terminée. 

IP  et  IIP,  avant  et  avec  l'adresse  de  Clément  de  Jonghe  ex.  — 
Vente  Verstolk  de  Soelen,  17  flor. 

12  —  François  Delboe  (Syhius),  médecin,  pro- 
fesseur à  l'Académie  de  Leyde.  C.  Van  Dalen  junior 
delineavitet  sculpsit,  1659  (2). 

Ventes  L.  T.  (1813),  15  fr.  55  cent.;  —  Dehois,  19  fr.;  —  Van 
den  Zande,  10  fr.;  —  Marshall,  8  sch.;  —  par  Vignères  {V  mars 
1866),  21  fr. 

1 3  —  Maurice  ,  comte  de  Nassau  ,  d'après 
Flinck  (3). 

Ventes  Marshall,  9  sch.;  —  Drugulin  (1866),  16  sh.  L'épreuve  est 
avant  que  la  date  ait  été  effacée. 

14  —  Maart  HarpertszTromp,  amiral  hollandais. 


(1)  Il  est  dit,  dans  le  catalogue  de  la  vente  Scott,  à  Londres  (le 
25  mai  1858),  où  se  trouvait  ce  portrait,  qu'il  a  été  vendu  8  liv. 
15  sh.  dans  la  vente  de  la  collection  Bindley's,  à  Londres. 

(2)  Une  épreuve  avant  la  lettre,  non  terminée,  a  été  vendue  chez 
Woodburn  (5  juin  185Zi),  2  hv.  15  sh. 

(3)  Il  y  a  une  épreuve  avant  la  lettre  de  ce  portrait  dans  l'œuvre 
que  possède  le  musée  d'Amsterdam.  Cet  œuvre,  dit  Duchesne  (Voyage 
d'un  Iconophile,  p.  2Zi7),  est  de  198  pièces  avec  différences,  el  con- 
tenu dans  deux  portefeuilles. 


—  240  — 

une  main  appuyée  sur  un  canon,  et,  de  l'autre,  te- 
nant un  bâton  de  commandant,  d'après  J.  Livens. 

Vente  Camberlyn  (1865),  81  fr. 

15  — Autre  portrait  du  même  personnage,  peint 
parS.-D.  Viegler,  en  1640,  à  lage  de  42  ans.  Il  est 
à  mi-corps  dans  un  ovale.  Deux  Génies  jouant  de  la 
trompette  tiennent  une  couronne  au-dessus  de  sa 
tête.  Dans  le  bas,  un  combat  naval  peint  par  W.-V. 
Velde  (1).  Très-rare. 

Ventes  Camberlyn^  65  fr.;  —  Drugulin,  1  liv.  3  sji. 

16  —  Van  Campen,  pasteur  à  Amsterdam,  en 
1653. 

I"  État  avant  toutes  lettres.—  Vente  Bruyninckx,  32  fr. 

17  —  De  Bartas,  poète  français  (2). 
Vente  Vignères  (19  novembre  1860),  2  fr. 

18  —  Suite  de  quatre  beaux  portraits,  présumés 
de  FAretin,  de  Boccace  (3),  de  Giorgionet  de  Sebas- 
tien del  Piombo.  Ces  quatre  morceaux  ont  été  gravés 
d'après  les  tableaux  qui  faisaient  partie  du  Cabinet 
Bheinst. 

I"État  avant  la  lettre. —  Ventes  d'un  amateur,  par  ^osan  (177Zi), 
18  liv.;  —  d'un  cabinet  étranger,  par  Basan  (1775),  10  liv.  —  S/7- 


(1)  Dalen  a  aussi  gravé  le  monument  funéraire  de  cet  amiral,  d'a- 
près le  marbre  de  Van  Hulst. 

(2)  Bartas  (Guillaume-Sallusle  de),  poète,  né  à  Bartas,  en  Arma- 
gnac, mort  en  1590,  âgé  de  Zi6  ans. 

(3)  Le  tableau  de  ce  portrait  est  au  château  (rilamptoiicourl. 


—  '2Ai   — 

veslre  (1810),  79  Ir.  95  cent.;—  Itarcher  (18'>/i),  'iG  IV.  (I);  Lau- 
rent, graveur  (18/i/i),  179  fr.;  —  Silvestre  (1851),  107  ï\\;  —  La- 
mothe  Fouquet,  à  Cologne  (18/i7),  22  Ihalers  ;  —  Van  den  Zande, 
256  IV.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  175  fr.;  —  M.  L.  (Lauzct  de  Mar- 
seille), 301  fr.;  —  Marshall  (186Zt),  9  liv.  slerl.;  —  par  Clément 
(23  feviier  186/i),  210  fr,;  —  par  Rochoujc  (9  mars  186/i),  500  fr.;  — 
Marquis  deB.,  de  Flortnce  (1866),  320  fr.;  —  Drugulin,  9  liv.  15  sch. 

L'Are  tin  seul  {l^^  Étal).  —  Ventes  Busche,^  fr.;  — D.  C.  de  Aro- 
zarena,  ZiOfr.;  —  Simon,  71  fr.;  —  Bocace  seul  {["'  Étal).—  Ventes 
Busche,  33  fr,;  —  Smith  (1861),  1  liv.  11  sli.  6  den.;  —  par  Clément 
(23  février  186û),  78  fr.:  —  Giorgion  seul  (l""-  État).  —  Vente  Mar- 
telli,  Zi2  fr.;  —  Sébastien  del  Piombo  seul  (1*^^^  Étal).  —  Vente  Mar- 
telli,  hl  fr. 

11%  avec  la  lettre.  On  trouve  rarement  les  quali-e  portraits  réunis 
de  cet  État;  il  y  en  a  avec  l'adresse  de  Bloleling  excudit,  et  avec 
l'adresse  C.  de  Wit  excudlt. 

—  M.  Le  Blanc  cite,  d'apii^s  Heinecken,  et  Jhiber 
et  Rost,  un  portrait  de  Catherine  deMédicis,  représen- 
tée assise,  et,  dans  le  fond,  la  ville  d'Amsterdam  (2). 

DALTON   (Richard) 

PEINTRE    ET     GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  en  Angleterre  (Cumberland),   où   il  est  moit  en  1791.  Il  a 
visité  ritalie,  la  Grèce  et  la  France,  ei  a  fait  le  commerce  de  tableaux 


(1)  Le  portrait  du  Giorgion  est  indiqué  par  Duckesîie  dans  le  cata- 
logue Karclier  comme  étant  celui  d'Alphonse  T"",  duc  de  Ferrare, 
d'après  Raphaël.  Heinecken  (Dictionnaire  des  Artistes),  dit  que  sur 
une  épreuve  du  portrait  de  Bocace,  qui  était  au  cabinet  du  roi,  et 
venant  de  l'abbé  Marolles,  se  trouvait  écril  Alexandre  deMédicis, 
fils  naturel  de  Laurent  de  Médicis,  duc  d'Urbin.  Le  portrait  dit  Sé- 
bastien del  Piombo  serait  celui  d'un  Dominiquin  que  l'on  appelait 
Campanella,  et  l'on  fi  des  épreuves  marquées  du  nom  du  Titien  et 
d'autres  de  Sébastien  del  Piombo;  mais,  suivant  les  connaisseurs, 
le  tableau  est  du  Tintoret. 

(2)  Ce  portrait,  qui  est  anonyme,  nous  semble  être  celui  de  IMarie 
de  Médicis,  qui  se  trouve  en  tête  de  l'ouvrage  de  Barleus,  Hospe  me- 
dica,  in- loi. 

n  (est.)  IG 


—  242  — 

et  d*ouvrages  d'arl.  Il  a  dessiné,  en  17Zi9,  une  suite  de  Cérémonies 
égyptiennes  et  une  suite  de  20  statues  antiques  gravées  par  Ravenel, 
Baron,  Wagner  et  autres,  publiées  par  Boydell  ;  il  a  gravé  d'après 
Raphaël  et  des  dessins  d'Hoibein,  du  cabinet  de  la  reine  d'Angle- 
terre (1).  Le  portrait  de  Dalton  a  été  dessiné  et  gravé  en  charge  par 
Patch.  Voyez  Heinecken,  Nagler,  Le  Blanc,  et  Anecdotes  of  pain- 
tors  'ivho  hâve  or  been  born  in  England  ;  by  Edward  Edward,  page  181 . 


DAMAME-DEMARTRAIS  (Michel-François) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l' AQUATINTE. 

Né  à  Paris,  en  1763;  élève  de  David,  a  séjourné  en  Russie.  Il  a 
gravé  en  aqua-linta  sur  ses  dessins  une  suite  de  vues  deiMoscou;  il  a 
encore  gravé  des  Vues  et  Costumes  du  royaume  de  Naples,2/i  planches 
in-fol.;  —  Vues  de  Paris  et  ses  alentours,  Paris,  1818,  30  planches 
grand  in-fol.,  et  le  Grand  Sanhédrin  des  Israéhles  de  l'empire  (cette 
dernière  estampe  vente  par  Vignères,  18  mai  186Zi)...?  De  toutes  ces 
planches  il  y  a  des  exemplaires  coloriés. 

DAMBRUN   (Jean) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  en  17/il.  Dambrun  a  gravé  la  Bergère  couronnant  le 
Vainqueur,  d'après  Fragonard  (une  épreuve  avant  la  lettre  ;  vente 
Vignères,  15  mai  1865)...?  et  diverses  planches  pour  les  ouvrages 
suivants  :  Voyage  de  Naples  et  Sicile,  par  Richard  de  Saint-Non,  et 
celui  de  la  Grèce,  par  Choiseul  Goulfier;  Musée  Filhol;  Galerie  de 
Florence,  par  Masquelier  ;  Galerie  des  Peintres,  par  Le  Brun  ;  Galerie 
du  Palais-Royal,  par  Couché  ;  des  vignettes  d'après  Marillier,  et 
pour  le  Costume  Physique  et  Moral  du  xviii^  siècle,  dessins  par  Mo- 
reau  le  jeune.  De  ce  dernier  ouvrage,  la  Partie  de  Whist,  sept  estampes. 

l"  Etat  avant  la  lettre.  —  Ventes  par  Vignères  (2Zi  février  1866). 
Zil  Ir.;  —  par  Bochoux  (6  mai  1861),  27  fr.;  avec  la  lettre  et  avec  le 
privilège  (2).  Voyez  HeinechenQi  Le  Blanc. 

(1)  Barlolozzi  a  gravé  ces  mêmes  dessins  dans  l'ouvrage  publié  par 
Chanberlayne. 

(2)  Dambrun  a  gravé  avec  Patas  le  Coucher  et  le  Li^ver  de  hi  Maiiée, 
d'ai)rès  Queverdo  (Vente  Le  Blanc,  1866.  16  h.). 


I 


—  243  — 
DAMERY    (J.) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR   A    L'eAU-FORTE. 

Rohert-Dumesnil  (IV,  225),  dit  :  «  Ce  nom,  qui  est  français,  fut 
celui  d'un  artiste,  probablement  de  notre  pays,  qui  florissait  à  Rome 
en  1657,  lequel  était  dessinateur  et  graveur  à  Teau-forte,  comme  le 
démontre  la  première  des  pièces  qu'il  nous  a  laissées.  Sa  pointe  a 
beaucoup  d'analogie  avec  celle  de  Dominique  Barrière  dans  son  bon 
temps,  sans  en  avoir  pourtant  la  force  ni  la  précision.  »  Ce  môme 
auteur  décrit  à  la  suite  12  estampes,  marquées  J.  Damery  in.  fecit 
Romœ,  représentant  des  vases  antiques  posés  sur  des  socles  dans  des 
jardins  de  villa,  et  animés  de  figures  pour  la  plupart.  Cette  suite  est 
dédiée  au  secrétaire  des  brefs  du  Pape  Alexandre  Vil,  en  1657.  — 
Vente  R.  D.  (3  avril  1863),  21  fr.  50  cent. 

DAMESZ.   Voyez  LUCAS  DE    LEYDE 

DAMOUR   (Charles) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris^  le  5  octobre  1813.  Elève  de  Ingres,  a  exposé  et  obtenu 
une  médaille  en  1853  ;  il  a  gravé  d'après  Rembrandt,  Huysraans,  de  Ma- 
tines, el  en  fac-similé  des  dessins  du  Perugin,  de  Raphaël,  Boucher, 
Watteau;  œuvres  inédites  de  Bonninglon,  suite  de  10  pièces  ;  aussi, 
d'après  Marilhal,  Troyon,  etc.,  et  une  suite  de  Souvenirs  de  Voyage 
f^n  Orient  el  en  Espagne,  d'après  Chacaton.  Voyez  Le  Blanc,  qui 
cite  58  estampos. 

DANGKERTS    (Cornelis) 

DESSINATEUR,    GRAVEUR   AU    RURIN    ET    MARCHAND    d'eSTAMPES. 

Né  à  Amsterdam,  en  1561.  On  peut  le  regarder,  dit  Huber  et  llost 
(VI,  233),  comme  le  chef  de  celle  famille  d'arlisles  établie  à  Anvers. 
Il  pubha des  estampes  de  différents  graveurs,  et  lui-même  grava  avec 
intelligence  le  portrait,  le  paysage  et  l'histoire,  tant  de  sa  composi- 
tion que  d'après  d'aulres  maîti  es.  Voyez  Heinecken  et  Le  Blanc. 


—  244  — 

1  ~  Portrait  de  Calvin  en  buste,  dans  un  ovale. 

Ventes  Visscher^  8  fr.;  —  Berlin,  10  fr.  50  cent. 

2  —  Corneille  de  Wit.  Au  bas,  une  bataille. 

DANGKERTS-DANGKERT 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE    ET   AU    BURIN. 

i\é  à  Anvers,  vers  ICOO.  Fils  de  Corneille,  il  Ta  surpassé  dans  l'art 
de  graver,  et  comme  lui  il  a  fait  le  commerce  d'estampes  et  a  gravé 
des  portraits,  des  passages  et  d'autres  sujets;  il  a  principalement 
gravé  d'après  Berghem  et  Wouvermans.  Une  partie  des  estampes 
d'après  Berghem  se  trouve  décrite  dans  le  Catalogue  Rigal,  au  nombre 
de  35;  elles  ont  été  vendues  62  fr.,  en  quatre  lots.  Il  a  encore  gravé 
des  bacchanales,  d'après  C.  Holstein.  Voyez  Huher  et  Rost  (VI,  235), 
Heinecken,  Le  Blanc  et  le  Catalogue  de  l'OEiivre  de  Berghem,  par 
Winckler. 

i  —  Les  Qualre-Heures  du  Jour.  Suite  de  quatre 
gi^andes  estampes  en  largeur,  d'après  N.  Berghem. 

V  Étal  avant  la  lettre.  Rare. 

lie,  avec  la  lettre,  mais  avant  l'adresse  de  F.  de  Widt,  qui  est  au 
llle  état.  —  Ventes  d'un  Cabinet  étranger,  ])m'Basan  (2Zi  avril  1775), 
30  fr.;  liigal,  16  fr.  —Une  seule,  le  Matin,  //.  de  L.,  10  fr.  50  cent.; 
Vignères  (9  décembre  1861),  13  fr.  50  cent. 

2  —  Chasse  aux  Cerfs,  d'après  Berghem. 

!«'  État  avant  la  lettre.  —  Vente  d'un  Cabinet  étranger,  par  Basan 
(2Zi  avril  1775),  2/i  liv.  10  s. 

3  —  Portrait  de  Charles  II,  et  son  embarquement 
pour  l'Angleterre.  Deux  estampes  in-folio. 

4  —  Le  Vase  de  Cristal  qui  se  trouve  dans  le  Tré- 
sor à  Vienne,  en  Autriche,  1 G55. 


I 


2i:>  — 


I 


DANGKERTS   (Justus) 

DESSINATEUR,    GRAVEUR    AU    BURIN    ET    MARCHAND    i/ESTAMPES. 

Flolissail  à  Amslerdam,  vers  la  première  moitié  du  xvji*=  siècle,  et 
Ton  a  sous  son  nom  comme  éditeur  :  les  Poiles  d'Amsterdam,  suite 
de  sept  pièces  ;  des  1^'igures  de  Modes,  d'après  P».  de  Hooge;  un  Port 
de  Mer,  d'après  Ph.  Wouvermans;  divers  Portraits,  dont  ceux  de 
Guillaume  III,  prince  d'Orange,  et  Casimir,  roi  de  Pologne  ;  ce  der- 
nier vendu  chez  Nauman  (8  mai  1862),  21  IV.  Voyez  Huher  ti  Rost 
(VI,  238),  Heinecken  et  Le  Blanc  (1)  et  le  Catalogue  de  la  vente 
Ch.  Van  HuUhem  {lSh6),  qui  cite  une  Descente  de  Croix,  d'après  le 
tableau  de  Rembrandt,  peint  en  1632. 


DANDRÉ  BARDON   (Michel-Fiukçois) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR. 

Né  à  Aix  en  Provence,  en  1700  ;  mort  en  1783,  directeur  de  l'Aca- 
démie de  Marseille.  Elève  de  Jean-Baptiste  Vanloo  et  de  De  Troy 
fils.  lia  publié  plusieurs  ouvrages  sur  les  aits.  Marielte  (A.  B. ,  II,  55), 
dit  :  «  Ses  travaux  se  fixèrent  à  ce  qui  pouvait  contribuer  à  l'instruc- 
tion des  jeunes  peintres  qui  suivaient  ses  leçons;  et  ce  qu'il  crut 
pouvoir  leur  être  plus  utile  fut  un  Cours  complet  de  tous  les  Usages 
et  Costumes  des  différents  Peuples  (2),  afin  de  les  diiiger  dans  une 
observation  exacte  des  règles  du  costume.  »  D'André  Bardonagravé 
quelques  planches  dans  cet  ouvrage  :  le  portrait  de  son  père,  un 
Christ  en  Croix  cl  autres  pièces.  Baléchou,  Gallimard  et  Fcssard  ont 
gravé  d'après  lui,  et  son  portrait  a  été  gravé  par  Moitié,  d'après 
RosseUn.  Voyez  Le  Blanc  et  le  Catalogue  Paignon-JJijonval. 


(1)  Ces  trois  auteurs  citent  encore  deux  graveurs,  Jean  et  Henri 
Danckerts,  de  la  même  famille,  établis  à  Amsterdam  vers  165/t.  De 
ce  dernier,  on  a  avec  son  nom  une  grande  Vue  d'Amsterdam  en 
3  feuilles;  diverses  vues  d'Angleterre  et  plusieurs  portraits,  dont 
celui  de  Charles  P%  d'après  Hanneman,  vendu  cliez  Nauman  10  fr., 
et  un  portrait  d'après  le  Titien,  vendu  chez  Rigal  et  chez  Van  den 
Zande  10  fr.  Dans  le  Catalogue  Camberlyn  est  cité  un  sujet  de  quatre 
figures,  la  Loi  des  Amants,  d'après  le  Titien,  vendu  51  fr. 

(2)  Costumes  des  anciens  Peuples  ^  l'usage  des  Artistes.  Paris, 
Jorabcrt,  1772,  3  vol.  in-Zi".  Une  seconde  édition  en  1784. 


—  246  — 
DANIELL-ROGER 

ÉDITEUR   A   LOINDRES. 

On  a  un  portrait  de  George  Wither,  poète,  mort  en  1667,  âgé  de 
79  ans,  avec  six  vers  en  anglais  et  l'adresse,  at  the  Angell  in  lum- 
baril  sireete,  in-Zi°  (1). 

Vente  Mastermnn  Sykes,  5  liv.  7  sh.  6  den. 

DANIELL    (Thomas  et  William) 

DESSINATEURS    ET    GRAVEURS    A    l'AQUATINTE. 

Florissaient  à  Londres,  de  1795  à  1800.  Us  ont  dessiné  de  1789  h 
1793  et  gravé  une  suite  de  Vues  des  Indes  divisées  en  trois  parties, 
grand  in-fol.  atlantique,  contenant  ilik  estampes  coloriées.  Ce  magni- 
fique ouvrage  a  été  publié  à  Londres  de  1795  à  1803.  Il  y  a  un  texte 
explicatif  en  1  vol.  in-S"  (2).  Il  y  a  eu  une  réduction  de  cet  ouvrage 
publié  en  1818  en  3  vol.  grand  m-à°,  de  150  pi.  réduites.  Les  mêmes 
artistes  ont  encore  exécuté  50  planches  pour  un  Voyage  en  Chine. 
Londres,  1810,  in-Zi";  un  Voyage  en  Angleterre,  en  8  vol.  in  fol., 
308  pi.,  et  autres  ouvrages  décrits  au  Manuel  du  Libraire,  par  Brunet. 
Le  Blanc  cite  encore  un  James  Daniel,  graveur  à  la  manière  noire, 
qui  a  gravé  d'après  Singleton  vers  1800. 

DANZEL    (Jérôme) 
graveur  au  burin. 

Ké  à  Abbeville,  en  1755  (3):  mort  à  Paris,   en  1810  ;   élève  de 


(1)  Ce  portiait,  cité  par  Le  Blanc,  ne  serait-il  pas  celui  du  même 
personnage,  gravé  par  F.  Delaram  en  1622,  cité  par  Bromley,  qui 
cite  encore  le  même  personnage,  gravé  par  W.  Holle  et  J.  Payne. 

(2)  Brunet,  Manuel  du  Libraire  (T.  II,  1"  P.,  p.  10),  qui  décrit 
cet  ouvrage,  dit  que  chaque  partie  de  2Zi  planches  était  publiée  à 
35  liv.  sterl.,  mais  que  Ton  peut  avoir  le  tout  pour  50  à  60  liv.  —  A 
la  vente  Hurtault,  arrli'%  60  planches  avec  un  texte  ont  été  vendues 
600  Ir.;  —  Louis-Philippe  (1852),  les  six  parties,  580  fr. 

(3)  Si  cette  date  donnée  est  certaine,  d'après  l'estampe  de  Lyncus 
et  Triplolème,  datée  de  1767,  il  l'aurait  gravé  à  12  ans. 


—  247  — 

Flipart.  Il  a  gravé,  dit  Huber  et  Rost  (VUl,  o'iZi),  un  grand  nombre 
d'estampes  d'un  burin  ferme  et  agréable,  d'après  Bernard,  Belhon, 
Boizol,  Boucher,  N.  Coypel.  Dumont,  De  Troy,  Fragonard,  Greuze, 
Lagrenée,  Rubens,  Sané,  Tilburg,  Villebois,  Van  Loo,  etc.  Voyez 
Le  Blanc  et  le  Catalogue  Paignon-Dijonval. 

1  —  Callirhoë  prête  à  être  immolée  par  le  grand- 
prêtre  Corésijs,  d'après  le  tableau  de  Fragonard, 
peint  pour  la  manufacture  des  Gobelins.  —  H  y  a  des 
épreuves  avant  la  lettre. 

IP  Etat  avant  les  tailles  sur  l'écriture.  —  Vente  par  Basan  (3  fé- 
vrier 1779),  19  liv.  12  sous. 

DARGIS  (Louis) 

GRAVEUR    AU    BURIN    ET   AU   POINTILLÉ. 

Travaillait  à  Paris  à  la  fin  du  xviii*  siècle,  et  au  commencement 
du  xix^;  il  est^  dit  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolu- 
lion),  le  plus  populaire  des  graveurs  de  la  Révolution.  11  a  gravé, 
d'après  Boizot,  Drouais,  Le  Tliiere,  P.  Guerin  (La  Brouille  et  le  Rac- 
commodement), Isabey  (Le  Départ  et  le  Retour),  Lawreince  (L'Acci- 
dent imprévu  et  la  Sentinelle  en  défaut,  cette  dernière  estampe  (vente 
D.  L.  F.,  \)dirVignères,  18  fr.,  et  les  deux,  ventes  Raiffé,  186/i,  2/i  fr.) 
et  G.  Vernet,  de  ce  dernier  les  Incroyables  et  les  Merveilleuses 
(Vente  par  Vignères,  9  décembre  1861,  l/i  fr.  les  deux);  la  mort 
d'Hlppolyte  et  la  Course,  deux  très-grandes  pièces,  et  le  général 
Bonaparte  à  cheval,  et  aussi  copie  des  estampes  anglaises  d'après 
Morland  et  Singleton. 

DARET  (Jean) 

PEINTRE    (1)   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Bruxelles,  en  1613,  mort  en  1668.  Il  fit  le  voyage  d'Italie  et 
étudia  les  maîtres  de  Bologne.  Vers  1638,  il  vint  se  fixer  à  Aix,  où  il 
se  maria  en  1639,  et  devint  bourgeois  de  cette  ville.  Il  y  vécut  enri- 
chissant les  églises  et  les  autels  d'une  multitude  de  tableaux.  Voyez 


(1)  Un  tableau  représentant  une  Sainte  Thérèse  et  des  portraits 
sont  dans  le  musée  de  Marseille. 


—   248  — 

les  Cuiiosilés  les  |)lus  remarquables  de  la  ville  d'Aix,  par  Pierre-Jo- 
seph de  Ilaitze,  1679,  et  les  Peintres  Provinciaux,  1"  vol.  Daret  a 
peint  aussi  des  portraits  dont  plusieurs  ont  été  gravés  par  Nie.  Ede- 
linck  (Samson  géographe),  Pitau  elCundier.  On  a  aussi  dé  Daret  les 
Vertus,  dédiées  à  Mademoiselle  Marguerite  Daret,  suite  de  neuf 
pièces  gravées  en  1658,  à  Teau-forte,  que  décrit  Robert-Dumesnil 
(r,  229).  Dnret  a  eu  deux  fils,  Michel  et  Jean-Baptiste,  qui  furent 
peintres  et  travaillèrent  à  Aix.  Dans  le  Catalogue  de  la  collection 
H.  de  L.  (La  Salle),  est  décrite  une  estampe  représentant  un  Satyre 
blessé  d'une  flèche  par  Diane,  d'après  le  Titien  ;  elle  porte  l'adresse 
de  Bourlier. 

BARET  (Pierre) 

PEINTRE      ET     GRAVEUR     AU     BURIN. 

Né  à  Paris,  en  160Zi,  il  mourut  au  château  de  La  Luque,  proche  de 
Dax.  âgé  de  7/i  ans,  le  29  mars  1678.  Il  visita  l'Italie  et  se  rendit  à 
Rome  pour  se  perfectionner  dans  le  dessin,  et  il  écrivit  une  Vie  de 
Raphaël,  qui  est  la  traduction  de  celle  de  Vasari,  qu'il  pubha  en 
1551  (1).  L'on  a  de  lui  un  grand  nombre  de  portraits  sous  le  titre  : 
Tableaux  historiques  où  sont  gravés  les  illustres  Français  et  étran- 
gers de  l'un  et  l'autre  sexe,  par  Pierre  Daret  et  Louis  Boissevin,  gr. 
in-Zi",  publié  en  1652  et  165/i  (2).  Marielte  (II,  58j,  dit  :  La  manière 
de  Vouet  lui  était  devenue  familière  ;  Daret  Ta  rendue  très-heureu- 
sement dans  tout  ce  qu'il  a  gravé  d'après  ce  peintre  (3).  Daret  fut 
reçu  de  l'Académie  le  15  février  1663;  il  fut  le  maître  de  F.  Poilly. 
Sur  la  fin  de  sa  vie,  il  abandonna  la  gravure  pour  se  livrer  à  la  pein- 
ture. \ oyei  Heinecken,  Huber  ci  Rost  (VII,  138),  DriUliot,  Le  Blanc 
et  la  liste  des  Portraits  français  du  Père  Le  Long. 

1  — Vierge  et  Enfant  Jésus,  d'après  S.  Vouet. 

Vente  par  Vujnères  (1"^  féviier  186Zi),  12  fr.  50  cent 


(1)  Cette  Vie  de  Raphaël  se  retrouve  avec  la  Description  des  Pein- 
tures de  Lyon,  par  de  Bombourg,  en  1775,  in-18. 

(2)  A  la  vente  de  Montnurqué  (12  mai  1851,  par  Potier),  un  Re- 
cueil de  178  poitraits;  au  ['\[v\  la  date  de  165Z|. 

(3)  Quatorze  estampcî  se  Irouvont  dans  lœuvrc  de  S.  Vouet,  l  vol. 
in-folio. 


—  249  — 

2  —  Des  Anges  supportent  en  l'air  le  portrait  du 
prince  de  Conty,  abbé,  d'après  Lubin  Baugin,  en 
1647  (1).  Il  y  a  un  second  État  de  cette  estampe  oii 
le  portrait  est  remplacé  par  celui  de  la  Sainte  Vierge. 
Pièce  citée  par  Mariette. 

3  —  Sainte  Véronique,  d'après  J.  Blanchard.  Cette 
pièce  que  cite  Mariette  a  été  dédiée  à  M.  Goislard, 
curieux  de  tableaux,  par  P.  Mariette,  son  bisaïeul. 

4  — Louis  XlIIà  cheval,  par  Daret,  1643. 

Ventes  D" Henneville  (1858),  3  fr.  75  cent  ;  —David  (1859),  27  fr.; 
—  par  Vignères  (1"  mars  1866),  10  f.  50  cent. 

5 —  Louis  Xlll  debout  sur  un  piédestal;  il  est 
couronné  par  un  Génie.  Trois  figures  représentant  la 
Discorde,  la  Renommée  et  la  Justice.  Dans  le  fond, 
une  vue  de  Paris. 

Vente  par  Rochoux  (19  décembre  1859)...? 

6  —  Louis  Xlll  et  Anne  d'Autriche,  à  cheval. 
Dans  le  fond,  le  château  de  Saint-Germain,  1640. 
G,  Le  Brun  in,,  Daret  sculp,  et  exe;  et,  au  bas,  seize 
vers.  Belle  pièce. 

Vente  P.  D.  (Defer,  1859),  99  fr. 

7  —  Louis  XIII,  à  cheval.  Anne  d'Autriche  avec 
ses  deux  enfants.  Deux  estampes. 

Vente  L.  B.,  par  Vignères  [li  mai  185/i),  2/i  fr. 


(1)  Celte  composition  ri  été  gravée  à  tort  dans  Landon  et  dans 
rOEuvre  de  Le  Sueur,  publié  par  Challamel,  nomme  étant  de  ce 
maitie. 


—  250  — 

8  —  Vœux  de  Louis  XIII  et  de  la  Reine:  ils  sont 
entourés  de  quatre  saints. 

Vente  D'Henneville,  27  fr. 

9  —  Anne-Marie-Louise  d'Orléans,  duchesse  de 
Montpensier.  In-4°. 

Vente  par  Rochoux  (9  janvier  1866),  8  fr.  50  cent. 

10  —  Charles  Gontaut  de  Biron,  maréchal  de 
France  (1). 

Vente  à'Henneville,  l\  fr.  50  cent. 

11  —  François  de  Bonne  de  Lesdiguières,  conné- 
table. In-4°. 

Vente  par  Vlgnères  (1"  mars  1866),  11  fr.  50  cent. 

12  —  Tristan  l'Ermite,  d'après  Duguernier. 

Vente  W.rfeL.  (La  Salle),  2  fr. 

13  —  Jean  Duvergier  de  Hauranne,  abbé  de  Saint- 
Cyran,  mort  en  1643,  à  62  ans.  D.  Diimoustier 
pinxit.  P.  Daret sculp.,  1645  (2). 

—  Daret  a  encore  gravé  un  grand  nombre  d'es- 
tampes. Huber  et  Rost{Y\l,  138)  dit  :  a  Son  œuvre, 
composé  de  plus  de  400  pièces,  d'après  Baroche, 
Carrache,   Chauveau,    M.    Corneille,   Dominiquin, 


(1)  Il  y  avait,  dans  la  collection  (VHeiineviUe^  deux  estampes  très- 
rares  anonymes  sur  le  maréchal  Biron,  l'une  représentant  son  aj-res- 
tation  à  Fontainebleau  et  son  supplice  à  la  Bastille,  pièce  avec  lé- 
gende, vendue  M  fr.,  l'autre  pièce  représentant  son  supplice, 
gravée  à  l'eau-forte,  vendue  59  fr. 

(2)  Alix,  Morin  et  autres  ont  gravé  ce  même  personnage.  Voyez  le 
l^èrc  TiC  Long. 


—  251    - 

Le  Guide,  Le  Sueur,  Michel- Ange,  Sarrazin,  Stella, 
Van  Dyck  et  autres  grands  peintres.  Ces  estampes 
sont  avec  les  dates  de  l()38à  1053.  Il  a  aussi  gravé 
les  planches  de  l'ouvrage  de  Gomberville,  sous  le 
litre  :  La  Doctrine  des  Mœurs.  Paris,  1646  ;  et  diffé- 
rents titres  et  frontispices  pour  divers  ouvrages. 
Voyez  Ileinecken^  Le  Blanc,  la  liste  des  portraits 
français  du  père  Le  Long  et  le  Catalogue  de  la  vente 
D' Ilennevillc  où  se  trouve  un  grand  nombre  de  por- 
traits de  personnages  français,  gravés  par  P.  Daret. 

D'ARGENVILLE   (Antoine-Joseph-Dezalier) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR   AMATEUR. 

JNé  à  Paris,  le  15  juillet  1680,  y  est  mort  le  26  novembre  1765.  Il 
était  élève  de  Chaufournier.  Il  prit  de  bonne  heure  du  goût  pour 
les  arts,  dit  Mariette  (A.  B.,  II,  60);  il  fit  le  voyage  d'Italie  en  171Zj, 
et  dans  la  suite  celui  de  Londres,  et  entreprit  de  former  une  collec- 
tion de  tableaux,  de  dessins  et  d'estampes  (1),  à  laquelle  il  en  joignit 
une  d'histoire  naturelle  (2).  Il  a  gravé  à  l'eau-forte  plusieurs  pièces, 
dont  une  tête  de  paysanne,  d'après  A.  Watteau.  Voyez  Le  Blanc, 
qui  cite  IZi  pièces.  D'Argenville  a  écrit  une  Vie  des  Peinties  avec 
leurs  portraits.  Paris,  17Zi5,  3  vol.  in-li".  Il  y  a  une  deuxième  édition. 
Paris,  1762,  h  vol.  in-8°. 

DASSONVIL.L.E  ou  DASSONEUILLE 

(Jacques) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR   A   l'EAU-FORTE. 

Ce  peintre,  dont  le  lieu  et  la  date  de  la  naissance  sont  restés  in- 

(1)  La  vente  en  a  été  faite  par  Remy  en  1766  et  1779. 

(2)  Il  écrivit  deux  volumes  sur  les  Coquilles  et  les  Fossiles,  et  au- 
tres ouvrages  d'histoire  naturelle.  Voyez  Brunet  (M.  V.,  Il"'  Partie, 
p.  22). 


—  252  — 

connus  (1),  floiissait  vers  le  milieu  du  xyii*^  siècle,  d'après  les  dales 
de  quelques-unes  de  ses  estampes,  marquées  de  1653  à  1666,  et 
dont  le  nombre,  décrit  par  Robert- Dumesml{l,  167),  est  de  37  piè- 
ces représentant  des  sujets  familiers  et  des  scènes  de  fumeurs  et 
buveurs,  dans  le  goût  de  Brauer  et  d'Ostade  ;  elles  sont  marquées 
pour  la  plupart  de  son  nom  J.  Dassonneuille  in.  /eci^;  quelques-unes 
de  ces  estampes  portent  l'adresse  de  Marlin  Van  Eden,  ce  qui  a  fait 
supposer  à  Mariette  que  Dassonville  avait  tra\aillé  à  Anvers.  Voyez 
Heinecken,  Huber  ei  Rost  (VIII,  170  (2),  le  catalogue  Rigal,  qui  cite 
Zi3  estampes,  vendues  20  fr.  Le  catalogue  Rrissart  (1859)  indiquait 
32  pièces.  Dans  le  catalogue  de  la  vente  Ramberg  (1863),  six  pièces 
non  décrites;  et  dans  celui  de  la  vente  Le  Rtanc  (1866),  six  pièces 
également  non  décrites;,  d'après  P.  Nolpe  et  Teniers. 


DAS^WELD   ou   DASWELT   {L) 

AMATEUR  PEINTRE,  DESSINATEUR  ET  GRAVEUR  A  l'EAU-FORTE. 

Né  à  Amsterdam,  en  1770.  Elève  de  Stockvisii;  il  a  peint  des  paysa- 
ges avec  animaux,  et  il  a  gravé  à  l'eau-forte  quelques-uns  de  ses 
tableaux.  Il  travaillait  encore  en  1818.  Voyez  Rrulliot,  Nagler  et  le 
Catalogue  Verstolk  de  Soelen,  V  Partie. 

DATTI.    Voyez    MAITRE    A  LA  RATIÈRE 
DAUBIGNY   (Philippe) 

DESSINATEUR     ET     GRAVEUR. 

Ce  maîti'e,  sans  doute  orfèvre,  a  gravé  quatre  estampes  représen- 
tant diverses  pièces  pour  la  batterie  d'un  fusil;  elles  sont  décorées 
d'ornements  gravés  au  burin  d'une  manière  fine,  mais  très-sèche. 
Elles  sont  marquées  Danbigny,  i6oh,  ou  Daubignij  fecil  1635.  Il  y  a 


(1)  Dans  le  Catalogue  de  la  vente  Neyman,  par  Basan,  où  se  trouve 
cité  un  dessin  de  ce  maître  (vendu  36  liv.  12  sous),  il  est  appelé 
Dassonville,  amateur  de  la  ville  de  Valenciennes. 

(2)  Ces  auteurs  indiquent  une  cinquantaine  de  pièces  de  Dasson- 
ville et  le  disent,  d'.iprès  Rasan,  né  :\  rorl-Sainl-Ouen,  près  Koucn, 
en  1719.  No  faul-il  pas  croire  à  une  erreur  do  rhifTio  el  liro  1619  ? 


—  253  — 

un  second  élat  où  le  nom  de  P.  C.ordier  esl  ajouté  et  la  date  de  1635 
changée  encolle  de  1665.  Voyez  BruUiol  et  le  Catalogue  de  la  vente 
Ovide  Heyttard  (K*^  Partie,  85). 


DAUDET    (Etienne-Joseph) 

DESSINATEUR,     ORFÈVRE     ET     GRAVEUR. 

Six  gravures  au  burin,  représentant  des  rinceaux  d'ornements,  sous 
le  titre  :  Nouveaux  livres  d'Ornements  propres  pour  Peintres  et 
Graveurs,  Orfèvres  et  autres,  inventés  et  gravés  par  Eslienne-Joseph 
Daudet,  en  1689,  Voyez  le  Catalogue  de  la  vente  Ovide  Heynard 
[W  Partie,  99). 

DAUDET    (KoBERTj 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

JNé  à  Lyon,  en  1737  ;  mort  à  Paris,  en  182Zi.  Elève  pour  le  dessin 
de  Frontier,  et  pour  la  gravure  de  son  père  (1),  de  Balechou  et  de 
.1.  G.  WiLLE,  il  a  gravé  de  1767  à  178/i,  d'après  des  lab'.eaux  fla- 
mands et  hollandais,  provenant  des  cabinets  célèbres  de  la  fin  du 
xviii^  siècle,  et  dans  les  ouvrages  suivants  :  Cabinet  Choiseul  Praslin  ; 
Galerie  des  Peintres  de  Le  Brun  ;  Musée  Français  ;  Galerie  de  Flo- 
rence, par  Masquelier;  les  Voyages  de  Naples  et  Sicile  deSaint-Ncn; 
de  Syrie,  par  Cassas;  celui,  en  Espagne,  par  De  La  Borde,  et  les 
Monuments  de  l'Indoustan,  de  Langlès,  et  plusieurs  belles  planches 
d'après  Joseph  Vernet;  des  batailles  des  campagnes  d'Italie,  d'après 
C.  Vernet,  etc.  Voyez  Gabet  ;  il  dit  l'œuvre  de  Daudet  de  82  plan- 
ches. Il  y  en  avait  27  avant  la  lettre  dans  la  vente  Rigal,  vendues 
31  fr.  en  trois  lots. 

D  AU  GARD   (P.-D.  Bassinet) 

AMATEUR   ET    GRAVEUR    A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Avignon,  vers  1670.  Roberl-Bimesnil  (VIII,  297),  dit  :  Que 
les  estampes  de  ce  maître  sont  très-rares,  n'ayant  jamais  été  dans  le 
commerce.  Il  n'en  décrit  qu'une  seule,  représentant  deux  hommes 

(1)  PiOBERT  Daudet,  graveur  et  éditeur  ù  Lyon,  a  gravé  quelques 
portraits  en  1731-1733,  et  des  planches  pour  le  cabinet  de  Servières, 
in-/i°.  Vovez  Heinecken  et  Le  Blanc. 


—  254  — 

vêtus  en  Hongrois,  sur  laquelle  on  lil  dans  une  banderolie  :  Cheva- 
lier et  Officier  de  l'Arc  de  la  Compagnie  de  Monsieur  le  Marquis 
d'Orsan;  et  au  bas,  à  gauche  :  P.  D.  B.  Baugard  in.  et  sculp. 
AuenionCf  1101* 

DAULL.É     (Jean) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

j\é  à  Abbeville,  selon  ttuber  et  Rost,  en  1703  (1);  mort  à  Paris,  le 
23  août  1763.  Elève  d'FlECQUET,  DauUé  a  gravé  avec  succès  le  portrait, 
Thisloire  et  le  paysage.  Son  œuvre  est  considérable.  A  sa  mort,  sa 
veuve  Ta  réuni  en  1  vol.,  sous  ce  titre  :  Quaîre-vingt-quatre  Estam- 
pes gravées  d'après  les  Tableaux  des  plus  grands  Peintres  italiens, 
flamands  et  français,  tirés  des  plus  célèbres  Cabinets  de  Paris,  chez 
la  veuve  DauUé,  à  Paris.  In-fol.  atlantique.  A  la  vente  Basan  (1798), 
un  œuvre  composé  de  ilxh  estampes,  en  1  vol.  in-fol.,  a  été  vendu 
58  liv. 

1  —  Marie-Joseph,  reine  de  PologDe  (2),  d'après 

Louis  Silvestre. 

l^*"  État   avant  la  lettre.  —  Ventes  Buckingkam,   18   shel.;  — 
Forster,  37  fr. 
11*^,  avec  la  lettre. —  Vente  Ncuman  (8  mai  1862),  21  fr. 

2  — Louis  XV,  d'après  H.  Rigaud.  Gravé  en  J737. 
Vente  //.  de  L.  (La  Salle),  26  fr. 


(1)  Cette  date  est  celle  généralement  adoptée  par  les  chalcographes  ; 
cependant  Mariette,  qui  a  véci^  ci  intimité  avec  DauUé,  dit  (A.  B.  H,  62): 
((  La  ville  d' Abbeville,  si  féconde  en  bons  graveurs,  a  vu  naître  Jean 
Daullé  en  1711.  »  U  savait  déjà  manier  passablement  le  burin  lors- 
qu'il vint  i^  Paris.  M.  Hecquet,  chez  lequel  il  travailla,  lui  procura  à 
graver  d'aprôp  Mignard  le  portrait  de  la  comtesse  de  Feuquères,  sa 
iille,  célèbre  par  sa  bfauté.  Uigaud  ayant  vu  une  épreuve  de  cette 
esla(j^i)e,  s'attacha  Daullé,  qui,  sous  la  conduite  de  ce  peintre,  fit 
plusieurs  chefs-d'œuvre  qui  lui  valurent  l'entrée  à  l'Académie  en 
17/42. 

(2)  Cette  estampe  est  en  tête  du  2^  vol.  de  la  Galerie  de  Dresde. 
DauUé  a  encore  gravé  d'autres  planches  pour  cette  Galerie,  dont  :  la 
Magdeleine  du  Corri^ge,  les  Enfants  de  J»ubens,  etc.  Celte  dernière 
estampe  vendue  {Vignrres,  29  mai  1855),  10  fr.  50  cent. 


—  255  — 

3  —  Louis-Philippe  d'Orléans,  duc  de  Chartres 
(né  à  Versailles,  le  12  mai  1725),  d'après  Belle. 

Vente  par  Rochoux  (13  janvier  1862)...? 

4  —  Fénelon,  d'après  Vi^ 'en,  1739. 

5  —  Charles-Edouard,  fds  aîné  de  Jacques  Stuart, 
né  à  Rome,  le  31  décembre  1720.  Portrait  sans  ins- 
cription ni  nom  de  peintre,  qui  est  Rigaud.  On  lit 
seulement  à  droite  :  J,  Daulle  sculp,  (1). 

Ventes  Deboi?,  9  fr.  50  cent.;  —  par  Sotheby  (23  mai  1858),  1  liv. 
2  sh.;  —  Gilbert,  16 fr.;  —  Brmjninckx ,  17  fr. 

6  —  Marguerite  de  Valois,  comtesse  de  Caylus, 
d'après  Rigaud. 

Ventes  iVrtttwa»  (8  mai  1862),  12  f r  ; — A.  G.,  par  Vlgnères 
{!"  mars  1866),  11  fr. 

7  —  Catherine  Mignard,  comtesse  de  Feuquière, 
tenant  le  portrait  de  son  père.  Gravé  en  1735.  d'a- 
près Mignard. 

P*"  Elat  avec  les  mots  :  se  vend  cliez  l'auteur.  —  Ventes  Van  den 
lande,  15  fr.  90  cent.;  —  A.,  par  Le  Blanc  (1858),  29  fr.;  —  par 
Vignères  (l^^  mars  1866),  15  fr.  50  cent. 

8  — Polignac,  Cai^dinal,  d'après  H.  Rigaud. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Clément  (8  janvier  1866), 
2/1  fr. 

9  —  François  Fébure  de  Laubrière,  évêque  de 
Soissons,  d'après  H.  Rigaud. 

l*r  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Marshall,  2  liv.  2  sli. 

(1)  Ce  portrait  a  été  vendu  chez  Le  Blanc  (1866),  38  fr.  avec  celui 
de  Henri  Benoît,  second  fils  de  Jacques  Stuart,  aussi  d'après  Rigaud  ; 
ce  dernier  seul  chez  Camberlyn  (1865),  16  fr.  50  cent. 


—  256  — 

iO  —  J.-F.  de  Cliastenet  de  Puységur  ,  d'après 
Tournière. 

[er  Élal  avant  la  lellre.  —  Ventes  H,  de  L  (La  Salle),  45  fr.;  — 
marquis  de  B.,  de  Florence  (1866),  ilx  fr. 

11  —  J.-B.  Rousseau,  d'après  Aved. 

I*^^»"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  DrM(/«/m,  3  liv.  sterl. 

12  —  Nicolas  Boileau,  d'après  Rigaud.  Il  y  a  des 
épreuves  avant  la  lettre. 

13  — Portrait  de  Jean  Mariette,  graveur  et  libraire, 

d'après  Ant.  Pesne,  en  1747  (1). 

l*^'  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  L.  R.  de  L.  (Le  Roux  de  Lincy), 
ZiO  fr.  (avec  deux  portraits  du  même,  dessinés  par  Gochin  et 
gravés  par  Saint- Aubin).  —  Buckingham,  17  sb. 

ne,  avec  la  lettre.  —  Ventes  Buckingham,  11  sb.;  —  Gilbert, 
15  fr.;  —  La  Jarriette  [U  mars  1861),  20  fr.;—  Le  Blanc  (1866),  31  fr. 

14  —  Rigaud  peignant  le  portrait  de  sa  femme. 
Gravé  d'après  ce  maître,  par  Daullé,  pour  sa  récep- 
tion à  l'Académie,  le  20  juin  1742.  La  planche  est  à 
la  Chalcographie  du  musée  du  Louvre. 

l^'  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Marshall,  18  scb. 
[I«,  avec  la  lettre.  —  Ventes' DreMo;  (1861),  ik  fr.;—  Vignères 
(l^r  mars  1866),  11  fr.  50  cent. 

15  —  Gendron,  médecin,  d'après  H.  Rigaud  en 
1737  (2). 

l<='^  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Drugulin,  1  liv.  7  sb. 


(1)  On  dit  ce  portrait  presque  gravé  entièrement  par  J.  G.  Wille. 

(2)  Ce  portrait,  le  précédent  et  celui  de  la  marquise  de  Caylus  sont 
regardés  [rdr  Mariette  comme  les  meilleurs  ouvrages  de  Daullé. 


—  257  — 

16  —  Louis  Moreau  de  Montpeituis,  d'après  Ro- 
bert Tournière.  Wille  a  gravé  la  tête  et  les  mains 
dans  ce  portrait. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  A.  par  Le  Blanc  (1858),  20  fr.; 
—  M.  L.  (Lauzet,  de  Marseille),  13  fr.;  —ikirnberlyn,  18  fr. 
ffe,  avec  la  lettre.  —  Vente  Corneillan  (1865),  9  fr. 

17  —  Lemercier  (Pierre-Augustin),  imprimeur  de 
la  ville  de  Paris,  d'après  L.  Van  Loo.  Epreuve  avant 
la  lettre. 

Vente  Archinto,  M  fr. 

18  —  Baron,  comédien,  d'après  De  Troy. 

1er  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Drugulin,  2  liv.  7  sli. 
Tfe,  avec  la  lettre. — Vente  par   Vignères  (29  novembre  1858), 
12  fr. 

19 —  Portrait  de  Mademoiselle  Pélissier,  actrice 
de  l'Opéra,  en  flore,  d'après  Drouais. 

I"  État  avec  l'adresse  de  Drouais.  —  Vente   Laterrade  (1858), 
32  fr. 

20  —  Madame  Favart  dans  le  rôle  de  Bastienne, 
d'après  Carie  Van  Loo.  1754. 

P""  Etat  avec  l'adresse  de  DauUé.  —  Vente  //.  de  L.  (La  Salle), 
23  fr. 

21  —  Princesse  de  Troubetskoy  (Anastasie  de 
Hesse)  en  pied  et  assise,  d'après  Roslin,  en  1761 . 

Vente  Namnann  {Vignères,  8  mai  1862),  16  fr. 

22  —  Le  Quos  ego.  Gravé  d'après  le  tableau  de 
Rubens,  à  la  galerie  de  Dresde  (1). 

(1)  Cette  planche  est  gravée  pour  l'ouvrage  la  Galerie  de  Dresde, 
dans  laquelle  se  trouvent  plusieurs  planches  par  Daullé. 

ir  (est.;  17 


—  258  — 

I^"^  Étal  avant  la  lettre.  —  Yen[eè  Bourlamarque  (1770),  15  liv.;— 
De  Mailly  (177/i),  29  liv.;  Marshall  (186Zi),  9  schl. 

23  —  Groupes  d'Amours  représentant  les  Quatre 

Éléments,  d'après  F.  Boucher.  Quatre  pièces. 

Ventes  M.  S.,  par  Vignères  (l^""  décembre  1856),  27  fr.;—  par 
Rochoux  (5  décembre  1860),  50  fr.;  —  Camberlyn,  21  fr. 

24  —  Les  Quatre-Saisons,  d'après  les  tableaux  de 
Boucher,  appartenant  à  Madame  de  Porapadour. 

Vente  P.  D.  (Defer,  1859),  18  fr. 

25  —  La  Baigneuse  surprise,  d'après  F.  Boucher. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Van  den  Zande,  16  fr.;  —  par 
Vignères  (18  mai  186Zi)  ..? 

26  —  Les  Amours  en  gaîté,  d'après  F.  Boucher, 
1750. 

Vente  De  la  Jarriette  (1861),  2Zi  fr. 

27  —  Vénus  et  l'Amour,  d'après  F.  Boucher. 
Vente  De  la  Jarriette  (1"  P.,  1861),  27  fr. 

28  —  Les  deux  Fils  de  Rubens,  d'après  le  tableau 
de  Rubens.  Gravé  pour  l'ouvrage  la  Galerie  de 
Dresde. 

Vente  par  Vignères  (29  mars  1855),  10  fr.  50  cent. 

—  DauUé  a  encore  gravé  d'après  l'Albane,  Corrége, 
Coypel,  David,  Dietricy,  Jouvenet,  Metzu,  Nonotte, 
Perronneau,  Pater.  Poussin,  Teniers,  J.  Vernet  et 
autres  peintres  Flamands,  Hollandais  et  Français. 
Voyez  Huber  et  Rost  (VIII,  108j,  Le  Blanc,  les  Cata- 
logues Paignon-Dijonval,  Cerroni  (Vienne,  1828)  et 
Franck  (Vienne,  1836). 


—  259  — 

DAVENT.  Voyez  THIRY. 

DAVID  (Charles) 

DESSINATEUR     ET    GRAVEUR    AU     BURI.\. 

Né  à  Paris,  à  la  fin  du  xvi«  siècle.  On  ignore  la  date  de  sa  mort  et 
le  nom  de  son  maître,  il  paraît  avoir  pris  Villamena  (1)  et  Bloe- 
MAERT  pour  modèle.  Il  commença  par  graver  des  vignettes  et  litres 
de  livres,  dans  le  goût  de  Léonard  Gaultier  et  Thomas  de  Leu,  et 
ensuite  diverses  estampes  d'après  Champagne,  Franc  Floris,  Huret, 
Rabel,  S.  Vouet  et  autres  pièces,  marquées  de  son  nom  ou  de  son 
chiffre,  tormé  des  lettres  C.  D.  F  et  C.  D.  Il  a  encore  gravé  des  por- 
traits de  personnages  célèbres  de  France  et  d'Angleterre.  Voyez 
Bromley  et  le  père  Le  Long. 

1  —  Jeanne  d'Arc  dite  la  Pucelle  d'Orléans.  (7. 
David.  Le  Blond  excudit. 

2  —  Portrait  de  Marie-Stuart.  Cité  par  Bonnar- 
dot  (Histoire  artistique,  archéologique  de  la  gravure, 
p.  50),  qui  mentionne  que  David  travailla  pour  Pierre 
Firens  (2). 

Vente  Scott  (1858,  à  Londres). ...î' 

3 —  Elisabeth,  reine  d'Angleterre,  morte  en  1603, 
à  l'âge  de  70  ans.  Portrait  dans  un  ovale  historié. 

Ventes  R.  D.  (Dumesnil,  26  novembre  1855),  30  fr.;  —  Rochoux 
(3  décembre  1860),  12  fr. 

4  —  Nicolas  de  l'Hôpital,  duc  et  marquis  de  Vui- 
try,  maréchal  de  France.  Gravé  en  1629. 
Vente  par  Rochoux  (6  mai  186Zi),  6  fr.  50  cent. 

(1)  Il  a  gravé  dans  la  manière  de  ce  maître  une  suite  de  figures  en 
pied,  les  Cris  de  Rome,  en  16  pièces  in-fol. 

(2)  Selon  Renouvier  (Types  Ecole  française,  p.  138),  il  fit  un  livre 
de  Portraiture,  édité  chez  Firens. 


—   200  — 

5  —  Le  .loiieiii'  de  Corneiiuise,  dit  le  duo  de 
Bnckiijoham. 

Vente  G.  Smith  (1861),  15  schl.  (1). 

6  —  Un  [lomme  qui  tient  un  escargot  sur  son 
doigt;  un  bouc  portant  une  couronne  d'escargots,  et, 
sur  ]a  table,  un  plat  qui  en  est  rempli.  Gra\é  d'après 
CalloL 

7  —  Une  Nourrice  qui  porte  un  enfant.  Au  bas, 
dans  la  marge,  six  vers  et  Le  Blond  exe,  (2). 


DAVID    (HiEHONYME  ou  Jérome) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET    AU    BURIN. 

i^é  à  Paris,  vers  la  fin  du  xvi«  siècle.  Il  était  frère  du  précédent  : 
il  visita  Tltalieet  grava,  à  Home  (3);  plusieurs  estampes  d'après  des 
maîtres  italiens.  Son  burin  a  de  l'analogie  avec  celui  de  son  frère. 
L'œuvre  des  deux  frères,  dit  Huber  et  Rosi  (Vil,  105),  est  composé 
d'environ  deux  cent  vingt  pièces  Jérôme  a  gravé  un  grand  nombre 
d'estampes  d'après  le  Guide,  Le  Guercbin,  Procaccini,  Robert  Picou, 
A.  Durer,  et  une  suite  de  quarante-deux  pièces  gravées  à  l'eau-forle, 
d'après  Montano  (Zi),  représentant  des  Eglises,  des  Tombeaux  et 
Autels  de  Uome,  publiée  par  Soria  ;  une  suite  de  têles  de  philoso- 
phes sur  ses  propres  dessins,  en  Irente-six  pièces,  et  plusieurs  por- 
traits de  personnages  célèbres  de  France  et  d'Angleterre,  marqués 


(1)  Dans  ce  catalogue,  cette  estampe  est  sous  la  désignation  sui- 
vante :  The  bagpiper  Called  the  of  Bucîiinghain. 

(2)  Celle  estampe  fait  partie  d'une  suite  de  tètes  de  fantaisies, 
gravées  par  Humblol,  G.  de  Ghein,  Falk,  Vouillemont,  etc.,  el  pu- 
bliée par  Le  Blond.  Un  vol.  contenant  71  pièces  de  ce  genre  a  été 
vendu  296  IV.  par  Bochoicv  (17  mai  1866). 

(3)  Selon  MaroUes,  il  travaillait  dans  celle  ville  en  1608. 

{U)  Le  portrait  de  Jean-Baptiste  Montano,  habile  ciseleur,  de  Milan, 
mort  en  1621,  a  été  gravé  par  U.  David. 


—  26{   — 

de  son  nom  ou  de  son  cliiiïre,  formés  des  lellres  II.  D.  F.  il  a  encore 
gravé  plusieurs  planches  dans  la  suite  des  Proverbes  de  Lagniet. 
Voyez  Le  Blanc. 

i  —  Anne  d'Autriche,  à  cheval,  chassant  au  fau- 
con. //.  David.  Le  lilond  ex. 

Ventes  A.,  par  Le  Blanc  (1858,  22  janvier),  36  fr.;  —  par  Vitjnères 
(8  mars  1858),  10  fr.  50  cent.;  —  par  Vignères  (17  décembre  1860), 
32  fr. 

2  —  Gaston  de  France,  duc  d'Orléans,  représenté 
achevai.  //.  David,  Le  Blond  ex. 

Vente  A.,  par  Le  Blanc  (1858),  3Zi  fr. 

•  3  —  Marguerite  de  Lorraine,  seconde  femme  de 
Gaston,  représentée  à  cheval    //.  David.  Le  Blond 
ex.  (1). 
Vente  A.,  par  Le  BUmc  (1858),  /jO  fr. 

i   —  Charles  i"',   roi  d'Angleterre,   représenté  à 
cheval.  H.  David.  Le  Blond  ex. 

Vente  A,  par  Le  Blanc,  Zlx  fr. 

5  —  Anne-Marie-Henriette,    reine  d'Angleterre, 

femme  de  Charles  V\  représentée  à  cheval.  H.  David. 

Le  Blond  ex.  (2) . 

Ventes  A.,  par  Le  Blanc,  36  r.;  —  La  Jarriette  {ti  mars  1861),  les 
quatre  portraits  ci-dessus,  en  deux  lots,  133  fr. 

6  —  François  de  L'Hospital  du  Hallier  de  Rosnay, 
maréchal  de  France.  J.  David  del.  et  sculp,,  1644. 

Vente  R  Defer  (1859),  U  fr. 


(1)  Ce  poitrait,  celui  de  Gaston  et  celui  d'Anne  d'Autriche  ne  sont 
pas  décrits  dans  lu  liste  du  père  Le  Long. 

(2)  Ce  poitiait  et  le  précédent  ne  sont  pas  cités  dans  Bromley. 


—  262  — 

7  —  Le  Cardinal  de  Richelieu,  représenté  ache- 
vai. Portrait  rare. 

DAVID    (Jean) 

DESSIi^ATEUR    ET   GRAVEUR    AU    BURIA'. 

Né  à  Gênes,  vers  1755.  Il  a  gravé  à  Gênes  et  à  Venise,  d'après 
J.  Bellin,  Jules  Romain,  Manlègne  et  autres  maîtres;  ses  estampes, 
marquées  de  son  nom  Joh.  David,  Gen.  Venet.  inv.  et  fec;  plusieurs 
sont  dédiées  au  comte  Durazzo.  Il  a  gravé  à  l'eau-forte  des  costumes 
de  Venise,  suite  de  12  pièces  in-fol.,  dédiées  au  peintre  Dominique 
Corvi  en  1775.  Voyez  Heinecken,  Brulliot  et  Le  Blanc. 

DAVID    (François- Anne) 

GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE   ET    AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  ilUi  ;  mort  en  1824.  Elève  de  Ph.  Le  Bas.  Après 
avoir,  dit  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution,  p.  302), 
gravé  beaucoup  de  pièces  flamandes  et  des  pièces  galantes  qui  lui 
avaient  procuré  le  titre  de  graveur  de  la  Chambre  et  du  Cabinet  de 
Monsieur,  David  se  fit  éditeur  de  nombreux  livres  à  figures,  qui  tous 
ne  furent  pas  achevés.  Les  principaux  sont  :  les  Anliquilés  d'Her- 
culanum^  texte  par  Sylvain  de  Maréchal.  Paris,  1780  à  1803,  12  vol. 
in-8%  80Zi  fig.  au  bistre  ;  les  Antiquités  étrusques^  texte  par  D'Han- 
carville.  Paris,  1785-1788,5  vol  in-8%  360  fig.  au  bistre;  Histoire 
de  France,  par  Letourneur.  Paris,  1785-1788,  5  vol.  in-8°,  IZiO  fig. 
au  bistre;  Histoire  d'Angleterre.  Paris,  178Zi-1800,  3  vol.;  Histoire 
de  Russie,  3  vol.;  le  Muséum  de  Florence.  Paris,  1787  à  1803,  8  vol. 
in-8°,  553  fig.  en  bistre  (1).  David  publia  encore  les  Eléments  du 
Dessin,  etc..  1797,  in-Zi°,  et  les  Proportions  des  plus  belles  Figures  de 
l'Antiquité,  avec  descriptions,  par  Winckelman.  Paris,  1798,  in-/i°. 
Renouvier,  p.  303,  cite  six  pièces  historiques  gravées  par  David, 
d'après  Monnet,  sur  Louis  XVI  et  le  général  Bonaparte,  et  un  por- 
trait de  Monsieur,  d'après  Drouais.  Voyez  Huber  et  Rost  (Vîil,  271), 
Gabel  et  Le  Blanc, 


(1)  Il  y  a  de  tous  ces  ouvrages  une  édition  in-Zi";  on  en  trouve  la 
description  et  les  prix  dans  le  Manuel  du  Libraire,  par  Brunel. 


i 


--  263  — 

1  —  Le  Marché  aux  Herbes  à  Amsterdam.  Gravé 
d'après  Metzu.  Morceau  capital  du  peintre  et  du  gra- 
veur. Le  tableau  est  dans  le  musée  du  Louvre. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Héricourt,  an  IX,  10  fr.,  avec  le 
Charlatan,  aussi  gravé  par  David,  d'après  le  tableau  de  Carie  Dujar- 
din,  dans  le  musée  du  Louvre. 

11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Corneillan,  7  fr. 

DAWE  (Philippe) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    LA    MANIÈRE    NOIRE. 

Né  en  Angleterre  ;  élève  de  W.  Hogarth,  selon  Le  Blanc,  qui  elle 
seize  pièces  de  ce  maître.  Il  florissait  à  Londres  en  1770.  Il  a  gravé 
de  1769  à  1779,  des  sujets  familiers  et  des  portraits  d'après 
R.  Cosway,  Hudson,  Foldson,  Kaufîman,  Morland  et  autres  peintres 
anglais,  ses  contemporains.  Voyez  Heinecken,  Huber  et  Rost  (IX, 
348)  qui  cite  27  pièces. 

DAWIS.  Voyez  LE  DAVIS. 
DÉ  (le  Maître  au  dé).  Voyez   DADO. 

DEANE  (John  ou  Jean) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    LA    MANIÈRE    NOIRE. 

Né  en  Angleterre,  vers  1750.  Florissait  à  Londres  vers  1780.  Il  a 
gravé  divers  sujets  d'après  Murillo,  Rubens,  et  un  grand  nombre  de 
portraits  d'après  Gainsboroug  (Mistress  Elliot),  Hoppiner,  J.  Russel, 
Pether,  Romney,  et  principalement  d'après  sir  Josué  Reynolds  (Miss 
Fitzpatrick)  ;  à  plusieurs  de  ses  estampes  on  voit  les  dates  de  1777  à 
1785.  Voyez  Huber  et  Bost  (IX,  3/4I),  Bromley  et  Le  Blanc. 

DEBUCOURT   (Philippe-Louis) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    AU    BURIN,    A   LA  MANIÈRE    DU    LAVIS    ET  CELLE 

DU    CRAYON. 

l\é  à  Paris,  vers  1757  ;  mort  en  1832.  Elève  de  Vien.   Agréé  de 


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l'Académie  en  1781,  comme  peintre  de  genre  ;  il  eut  le  litre  de 
peintre  du  roi.  Il  a  gravé  au  lavis  en  couleurs,  d'après  ses  composi- 
tions à  la  gouache,  des  sujets  qui  eurent  une  grande  popularité  et  qui 
conservent  le  souvenir  de  l'époque  de  la  Révolution  de  1789  ;  plu- 
sieurs de  ses  compositions  ont  été  aussi  reproduites  au  burin  et  au 
pointillé  par  Angélique  Moitié,  Leveau,  Née,  Masquelier,  Guyot, 
Aug.  Legrand  et  autres.  Voyez  J.  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pen- 
dant la  Révolution,  p.  182).  Le  Blanc,  Gabei,  Edmond  et  Jules  de 
Concourt  (l'Art  au  xviiie  siècle). 

1  —  Le  Menuet  de  la  Mariée,  en  couleur,  1786. 

i"^  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Corneillan  (1865),  191  fr. 

11%  avec  la  lettre.  —  Ventes  Vignères  (1^"  décembre  1856),  avec 
la  Noce  au  Château,  gravée  en  1789  :  les  deux  pièces  en  couleurs, 
100  fr.;  —  par  Vignères  (6  avril  1857),  les  deux  mêmes  estampes, 
85  fr.;  —  par  Vignères  (23  novembre  1857),  la  Noce  au  Château, 
seule,  103  fr.;  —  Gilbert  (1858),  les  deux  mêmes,  120  fr.;  —  par 
Clément  (31  janvier  1861),  les  deux,  102  fr.  ;  une  était  avant  la  lettre  ; 

—  par  Rochonx  (18  février  1861),  la  Noce  au  Château,  seule,  33  fr.; 

—  Cildemeester  (1862),  les  deux,  92  fr.;  —  par  Rochonx  (7  mars 
186Zi),  le  Menuet  de  la  Mariée,  seule,  60  fr. 

2  —  Les  Deux  Baisers,  1786,  en  couleur. 

Ventes  par  Vignères  (29  mai  1855)...?  —  par  Rochonx  (28  mars 
1859),  33  fr.;  —  Alj)h,  David,  par  Vignères  (1859),  50  fr. 

3  —  Heur  ou  malheur  ou  la  Cruche  cassée,  en 

couleur,  1787. 

Ventes  par  Vignères  (1*'  décembre  1856),  51  fr.;  —  par  Vignères 
(3  mai  1858),  15  fr.;  —  par  Vignères  (16  janvier  1863),  29  fr. 

4  —  L'Oiseau  ranimé,  en  couleur,  1787. 

Ventes  par  Vignères  (23  novembre  1857),  37  fr.;  —  Alph.  David 

(1859),  Z|8  fr. 

o  —  La  Main,  1787,  en  couleur. 

Ventes  par  Vignères  (6  avril  1857),  Zil  Ir.;  —  par  Vignères  (3  mai 
4858),  80  fr.;  —  Raif'é  (186/i),  avec  le  sujet  dit  la  Rose  mal   dé- 


—  265  — 

fendue,  les  deux  en  couleurs,  30  fr.;  —  par  Hochoux  (17  mai  1866), 
les  deux  mêmes,  52  fr. 

6  —  La  Fille  enlevée.  Pièce  en  couleur  de  forme 
ovale,  1785. 

Vente  Raifé  (186^),  Zi5  fr. 

7  —  L'Escalade  ou  les  Adieux  du  matin,  en  cou-^ 

leur,  1787. 

Ventes  par  Vignères  (!*'  décembre  1856),  71  fr.;  —  par  Rochoujc 
(7  mars  186Zi),  19  fr. 

8  —  Annette  et  Lubin,  en  couleur,  1787. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Clément  (31  janvier  1861), 
108  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  du  docteur  Aussant  (186Z»),  26  fr. 

9  —  Le  Compliment  ou  la  Matinée  du  Jour  de  l'an , 
1787,  et,  en  pendant,  les  Bouquets  ou  la  Fête  de  la 
Grand'Maman,  1788.  Deux  pièces  ovales  en  couleur. 

Ventes  par  Vignères  (1856,  l"""  décembre),  53  fr.;  —  par  Vignères 
(21  mai  1860),  /i5  fr.;  —  Jourdan  (1862),  29  fr.;  —  par  Rochoux 
(IZi  décembre  1863),  50  fr.;  —  Vignères  (1^^  février  1864),  25  fr.;— 
Raifé  (186Zi),  2Zi  fr.;  —  Desperet  (1865),  70  fr.  (la  seconde  est  avant 
la  lettre). 

10  —  Almanach  national,  année  1791  (Iliade  la 

République),  en  couleur. 

Ventes  Laiterade,  61  fr.;  —  M.  T.,  par  Rochoux  (19  janvier  1863), 
/il  fr.;  —  Docteur  Aussant  (186Zi),  38  fr. 

11  —  La  Promenade  publique,  1792,  en  couleur. 

V  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Fossé  d' A r cosse  (186Zi),  255  fr. 

11%  avec  la  lettie.  —Ventes  par  Vignères  (V  décembre  1856), 
02  fr.;  —Gilbert  (1858),  129  fr.;  —  Alph.  David  (1859),  100  fr.;  — 
|)ai-  Vignères  (21  mai  1860),  151  fr.;  —  par  Vignères  (9  décembre 
1861),  102   fr.;  —par  Clément   (25    novembre    1862),  115  fr.;  — 


1 


—  266  — 

M.  H.  T.,  par  Rochoux  (19  janvier  1863),  121  fr.;  —  par  Rochouju 
(IZj  décembre  1863),  80  fr.;  —  Raifé  (1864),  69  fr. 

12  —  Promenade  de  la  galerie  du  Palais-Royal, 
en  couleur,  1787  (1). 

Ventes  Vignéres  (29  mal  1855),  51  fr.;  —  par  Vignéres  (25  mai 
1857),  50  fr.;  —  par  Vignéres  (3  mai  1858),  60  fr.;—  par  Vignéres 
(1859),  lOZi  ïr.;  —  Alph.  David  (1859),  85  fr.;  —  par  Rochoux 
(U  décembre  1863),  91  fr.;  —  M.  H.  T.,  pariîoc/iott^  (1863),  134  fr. 

1 3  —  Promenade  du  Jardin  du  Palais-Royal. 

Ventes  par  Vignéres  (21  mai  1860),  84  fr.,  en  couleur;  —  P.  D., 
de  Lyon  (14  décembre  1863),  en  noir,  26  fr.  (2). 

14  —   Portrait  en  couleur  de   Philippe -Égalité 
(Louis-Philippe  d'Orléans). 

Ventes  par  Vignéres  (1857),  37  fr.;  —  par  Vignéres  (23  novembre 
1857),  21  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  1864),  26  fr. 

15  —  Intérieur  du  Café  de  Frascati,  époque  de 

l'Empire;  en  couleur. 

Ventes  Rochoux  (14  décembre  1863),  85  fr.;  —  Vignéres  (1"  fé- 
vrier 1864),  44  fr. 

16  —  Route  de  Saint-Cloud,  d'après  C.  Vernet. 

Vente  Vignéres  (4  février  1861),  22  fr.  50  cent. 

—  Debucourt  a  encore  gravé,  d'après  ses  compo- 
sitions, un  grand  nombre  de  pièces  de  circonstance 


(1)  /.  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution),  dil  à 
Poccasion  de  cette  pièce  et  de  la  suivante  :  que  Debucourt  était  ha- 
bile dans  le  bariolage  des  couleurs,  qu'il  exécutait  au  moyen  de 
quatre  planches;  il  savait,  en  leur  donnant  l'aspect  le  plus  joli,  y 
laisser  quelques  laçons  pittoresques. 

(2)  M.  Rochoux,  dans  le  catalogue  de  celte  vente,  attribue  cette 
pièce  à  Desrais. 


—  267  — 

et  scènes  de  mœurs  de  la  fin  du  xviii'  siècle  à  l'Em- 
pire, et  ensuite,  il  fut  accaparé  par  l'éditeur  Rolland, 
pour  graver  de  grandes  planches,  d'après  les  dessins 
de  C.  Vernet,  très  en  vogue  au  commencement  du 
XIX'  siècle;  les  principales  sont  :  le  Cheval  sauvage 
(vente  par  Defer,  le  22  novembre  1847,  une  épreuve 
avant  la  lettre,  27  fr.);  le  Chasseur  égaré,  le  Cheval 
que  Ton  bouchonne,  Grand  Départ  de  Chasse, 
(épreuves  avant  la  lettre,  vente  M...,  19  janvier  1824, 
134  fr.),  quatre  sujets  de  Mameluck,  la  grande  Ca- 
lèche, Course  de  Chevaux,  etc.,  et,  d'après  le  même 
artiste,  une  suite  de  caricatures  et  charges,  dont  une, 
la  Route  de  Poissy,  a  eu  une  grande  popularité. 

—  Nous  citerons  encore  de  Dubucourt,  plusieurs 
grandes  estampes  d'après  H.  Vernet,  dont  la  Mort  de 
Poniatowski,  la  Bataille  de  la  Somo-Sierra,  et  le  por- 
trait équestre  du  duc  de  Berry,  cette  dernière  d'a- 
près C.  Vernet,  et  48  planches  pour  un  Voyage  pitto- 
resque au  nord  de  l'Italie,  et  aussi  d'après  Drolling, 
Le  Monnier  et  autres  artistes  contemporains.  Une 
grande  partie  de  ses  estampes  est  décrite  dans  le 
Manuel  de  Le  Blanc  et  dans  les  catalogues  de  ventes 
faites  par  Fi^/uères,  depuis  1855. 

DEGAMPS    (Alexandre-Gabriel) 

PEIiNTRE    d'histoire    ET   DE   GENRE   ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

M  à  Paris,  te  3  mai  1803  ;  mort  à  Fontainebleau  le  20  août  1860. 
Elève  d'ABEL  de  Pujol.  Son  portrait,  gravé  d'après  lui  par  Masson. 
Decamps  a  gravé  à  Peau-forte  et  il  a  exécuté  un  grand  nombre  de 


—  268  — 

dessins  sur  pierre  lithographique,  dont  plusieurs  sont  tort  rares  (1). 
On  en  trouve  le  détail  dans  les  catalogues  des  ventes  Parguez  (1861), 
et  Colonel  Delacombe  (1863).  Voyez  Gabet  et  Le  Blanc. 

1  —  Les  Anes  sous  le  toit,  dit  le  petit  Auier 
turc  (2). 

I"  État  avant  le  numéro  et  le  nom.  —  Ventes  Parguez,  28  IV.;  — 
Delacombe,  16  fr.  50  cent.;  —  Dubois,  12  fr. 

ir,  avant  le  numéro,  mais  avec  le  nom  Decamps  sculp.  —  Ventes 
Van  Os  (1851),  10  fr.  50  cent.;  —  Van  den  Zande,  8  fr. 

2  —  Paysage  oriental  ;  à  gauche,  une  femme  et  un 
enfant,  et  un  chien  près  do  l'eau.  Grav(3  dans  le  goût 
de  Marvy. 

Vente  Dubois  (1866),  ^5  Ir. 

3  —  Paysanne,  son  enfant  sur  les  bras.  Gravé 
au  vernis  mou. 

Même  vente,  37  fr. 

4  —  Les  Laveuses,  avec  essai  de  croquis  dans  les 
marges. 

Ventes  Diaz  (3),  Zi7  fr.;  —  Dubois,  35  fr. 

(1)  A  la  vente  Parguez,  une  tète  de  nègre,  le  carcan  au  cou,  avant 
le  titre  Pauvre  Noir,  a  été  vendu  88  fr.,  et  à  celle  Dubois  (1866), 
30  fr.  Dans  la  vente  Bruzard.  en  1839.  l'œuvre  lithographique  re- 
présentant des  scènes  orientales,  sujets  de  chasse,  croquis  divers, 
caricatures,  sujets  pour  la  Vie  de  Napoléon, d'Arnaud  (2  vol.  in-fol.). 
et  pour  le  journal  V Artiste,  a  été  vendue  81  fr.;  et  à  la  vente  Dubois, 
en  1866,  l'œuvre  à  l'eau-lorte  et  lithographie,  en  plus  de  130  pièces, 
a  produit  92Zi  fr. 

(2)  Tiré  de  la  publication  des  Artistes  contemporains.  Dans  la  vente 
Visscher  est  cité  le  Repos  du  Voyageur,  pièce  qui  n'a  pas  été  mise 
dans  le  commerce,  a  été  vendue  13  fr.  Dubois  (1866),  36  fr.,  et  dans  la 
vente  D.  L.  V.  (12  décembre  186^j),  par  Vinnères,  sont  cités  les  Deux 
Chiens  et  le  Corps  de  garde  turc. 

(3)  Il  y  avait  plusieurs  |)ièces  Irès-rares  à  Peau-forte  el  lilhogra- 
piiiées,  par  Decamps. 


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DECKER  ou   DEKKER  (Conrad) 

GRAVEUR    A    l'eau-forte    KT   AU    BURIN. 

Travaillait  en  Hollande,  vers  le  milieu  du  xvii''  siècle.  U  a  gravé 
pour  divers  ouvrages  publiés  chez  P.  Mortier  en  1697,  et  le  Catalogue 
Camberlyn  cite  le  Fou,  allégorie,  pièce  très-rare,  vendue  10  fr.  50  c. 
Voyez  Le  Blanc,  qui  cite  trois  autres  artistes  du  nom  de  Decker. 

DE  FER  (1)  (Nicolas) 

CÉLÈBRE    GÉOGRAPHE. 

Né  à  Paris  en  16A6  ;  mort  en  1720.  Ce  géographe  parcourut  Tltalie, 
PAllemagne  et  d'autres  parties  de  l'Europe.  Le  catalogue  de  ses  ou- 
vrages et  de  ses  cartes  géographiques  se  trouve  dans  la  Méthode 
pour  étudier  la  Géographie,  par  Lenglet  Dufresnoij,  N.  De  Fer  a  fait 
graver  plus  de  600  caries,  dont  plusieurs  sont  enjolivées  d'orne- 
ments. De  ce  nombre  est  un  Nouveau  Plan  de  Paris,  fait  sur  les  Mé- 
moires de  Jouvin  de  Rochefort  (2),  corrigé,  augmenté  et  enrichi  des 
Vues  de  Versailles,  Meudon,  Fontainebleau  et  autres  maisons  royales 
situées  aux  environs  de  Paris,  et  dressées  sur  les  lieux  par  N.  De  Fer^ 
en  1697.  Ce  plan  en  Zi  feuilles.  (Vente  P.  Defer,  1859,  92  fr.)  — 
Atlas  curieux,  ou  le  Monde  représenté  dans  des  Cartes  générales  et 
particulières  du  Ciel  et  de  la  Terre,  par  N.  De  Fer,  géographe  de  Mon- 
seigneur le  Dauphin.  Paris,  1705,  2  vol.  in-fol.  oblong  de  231  cartes 
et  vues.  Le  portrait  de  ce  géographe  a  été  gravé  in-fol.  (3);  aussi 
in-fol.,  par  Dupin,  et  deux  autres  in-/i"  et  in-8". 

(1)  On  trouve  aussi  le  nom  d'Antoine  De  Fer,  marchand  de 
tailles-douces,  en  l'île  du  Palais,  en  1662,  lequel  a  dédié  à  Son  Al- 
tesse Koyale  une  estampe  anonyme  représentant  le  Fleuron  royal  de 
la  maison  de  Bourbon,  armoriai  en  2  grandes  feuilles.  Aussi  ce  même 
nom  avec  l'adresse  à  l'image  de  fer,  sur  des  estampes  gravées  par 
Avice,  Briot  et  autres  artistes  sous  Louis  XIIL 

(2)  Voyez  Brissart  (Estampes  l'^'vol.,  p.  /|57,  n''3,  du  Catalogue 
général. 

(3)  n  est  sans  nom  d'auteur;  on  lit  seulement  les  vers  suivants  : 

A  servir  Le  public  fay  employé  mes  jours^ 
En  habile  géographe  f  ai  parcouru  la  terre. 
Et  si  par  mes  travaux  j'ay  pu  le  satisfaire. 
Qu'il  demaufle  pour  moy  le  céleste  séjour. 


—   270  — 

DE  GHENT.  Voyez   GHENT 

DEL.ABARTHE    (Antoine-Guerard) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Florissait  à  Paris,  vers  1780.  On  a  de  lui  plusieurs  paysages  gravés 
à  Teau-forte,  avec  l'adresse  chez  [sabey  au  Grand  Cœur.  Paris,  1778. 
Voyez  Rigal,  qui  cite  six  paysages  dans  des  ronds,  et  Le  Blanc,  qui 
dit  :  «  Ce  maître  a  travaillé  d'après  Teniers.  » 

DE   LA   BELLE.    Voyez  LA  BELLE 
DELAGOMBE 

ARMURIER,    DAMASQUINEUR    ET   GRAVEUR    FRANÇAIS. 

Cet  artiste  vivait  vers  la  fin  du  xvii«  siècle  ;  et  nous  n'avons  trouvé 
sur  lui  pour  tout  détail  qu'une  petite  estampe  représentant  la  Tenle 
de  Darius,  d'après  Le  Brun,  sur  laquelle  on  lit,  dans  un  espace  mé- 
nagé en  blanc  :  Delacombe  fecit. 

DE  LA  COURT.  Voyez  LAGOURT. 

DELAGROIX  (Ferdinand- Victor-Eugène) 

PEINTRE   d'histoire. 

Né  à  Charenton  St-Maurice,  le  26  avril  1798:  mort  le  13  août  1863. 
Elève  de  P.  Guérin.  Il  était  membre  de  l'Institut  et  Commandeur  de 
la  Légion  d'honneur,  et  a  exposé  aux  divers  salons  depuis  1826.  La 
vente  de  ses  tableaux,  esquisses,  dessins,  etc.,  a  eu  lieu  en  t86Zi  (1); 
en  tête  du  Catalogue,  une  INotice  sur  Delacroix,  par  Th.  Burly.  On 
trouve  dans  ce  Catalogue  l'œuvre  gravé  à  l'eau-forte  (2)  et  lilhogra- 


(1)  Le  succès  de  cette  vente  a  été  immense,   et  son  produit  a  été 
d'environ  360,000  fr. 

(2)  A  cette  vente,  57  eaux-fortes  et  lithographies  de  Delacroix  ont 
produit  885  fr. 


—  271   — 

pliié  de  Delacroix,  et  aussi  dans  les  Catalogues  des  collections  Par- 
guez  (1861),  Delacombe  (1863),  et  Dubois  (1866)  (1). 

Eaux-Fortes . 

\  —  Juive  d'Alger  assise  dans  son  intérieur,  avec 
une  négresse.  Z)e/acma:,  1833. 

Ventes  Delacombe,  67  fr.;  —  Delacroix,  20  fr. 

2  —  Cavalier  Turc  poursuivant  des  Grecs  sur  un 
champ  de  bataille. 

Vente  Delacroix,  50  fr. 

3  —  Lion  déchirant  un  Arabe.  Delacroix^  1849. 
Pièce  publiée  dans  le  journal  V Artiste. 

1"  Etat  avant  la  publication  dans  V Artiste.  —  Ventes  Delacombe, 
31  h\',—  Delacroix,  26  fr.  (2). 

4  —  Dans  les  dessins  sur  pierre  lithographique, 
exécutés  par  Eug.  Delacroix,  les  plus  importantes 
compositions  sont  celles  pour  Hamlet,  drame  de 
Shakespeare,  au  nombre  de  13  pièces  (vente  Dela- 
combe, 151  fr.),  datées  de  1834  à  1843,  et3.Htho- 
graphies  inédites  pour  cette  suite,  ont  été  vendues, 
dans  la  vente  Delacroix,  jusqu'à  100  fr.  la  pièce.  — 
Suite  pour  le  Faust  de  Gœthe,  17  pièces  publiées 
en  1828  (une  suite,  vente  Delacroix,  400  fr.;  Dubois, 
425  fr.).  Des  épreuves  d'essai  de  cette  suite  se  sont 
vendues  chez  Parguez  et  Delacombe,  jusqu'à  60  fr. 


(1)  vingt  pièces  gravées  à  Teau-forte,  de  1833  à  18/i9,  sont  décrites 
dans  ce  Catalogue. 

(2)  Dans  la  même  vente,   cette  pièce  s'est  vendue  120  fr.  avec  la 
lithographie  de  la  Mort  d'Ortelie. 


f 


—  272  — 

la  pièce.  —  Le  Tigre  royal  et  le  Lion  de  l'Atlas,  ces 
deux  lithographies,  vendues  chez  Delacombe^  30  fr. 
et  Delacroix,  200  fr.  —  Panthère  saisissant  un  che- 
val noir  au  cou.  —  Vente  Delacombe,  loO  fr.;  — 
Dubois,  61  fr.  Cette  pièce  et  les  deux  qui  précèdent 
sont  regardées  comme  les  plus  belles  du  maître. 

DE  LAFLEUR.  Voyez  LAFLEUR 

DE  LA  FOSSE.  Voyez   LAFOSSE 

DE  LA  LIVE.  Voyez  LA  LIVE. 

DELARAM    (François) 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  probablement  à  Londres,  vers  1590.  Cet  artiste,  dit  Huber  et 
Rost  (IX,  39),  était  contemporain  d'ELSTRACKE  et  des  De  Pass,  et 
peut-être  leur  disciple.  Son  goût  de  gravure  était  celui  qui  régnait 
de  son  temps  :  beaucoup  de  netteté  et  peu  de  goût.  Ses  portraits 
forment  la  meilleure  partie  de  ses  ouvrages,  mais  leur  valeur  con- 
siste plus  dans  leur  rareté  que  dans  leur  mérite.  Plusieurs  sont  gravés 
pour  deS  ouvrages  pour  lesquels  il  a  aussi  gravé  des  frontispices  ; 
plusieurs  sont  datés  de  1618  à  1627.  Voyez  Bromley  et  les  catalogues 
des  ventes  Mmgrave  (1800),  Masterman  Sykes  (182Zi),  et  le  Manuel 
de  Le  Blanc,  qui  cite  32  portraits. 

1  —  Elisabeth,  reine  d'Angleterre,  après  sa  mort. 
Vente  Masterman  Sykes,  2  liv.  3  schl. 

2  —  Jacques  V\  roi  d'Angleterre,   représenté  à 
cheval.  In-folio  (1). 


(1)  Le  même  personnage  en  buste  et  in-/4°,  gravé  par  F.  Delaram 
en  1619. 


—  273  — 

l"  Elat  avec  l'adresse   Compton  HoUand.  excud'U.  — Vente  Mas- 
terman  Sykes,  3à  liv.  13  sch.;  — Marshall,  9  liv.  2  sch.  6  den. 

3  —  La  reine  Marie  d'Angleterre,  morte,  en  1555, 
à  l'âge  de  43  ans. 

4  —  Henri,  prince  de  Galles,  représenté  à  cheval. 
Compton  Holland  excud. 

Vente  M  as  terman  Sykes,  6^  liv.  Zisch. 

5  —  Frédéric,  roi,  et  Elisabeth,  reine  de  Bohême, 
et  Charles  II,  leur  fils.  Très-rare. 

Vente  par  Sotheby  (23  mai  1858)...? 

6  —  La  haute  et  vertueuse  lady  Françoise,  com- 
tesse d'Hertfort  en  1620,  et  marquise  en  1640. 

Ventes  Masterman  Sykes,  13  liv.;  —  Maberly  (1851)...? 

7  —  Françoise  Howard,  duchesse  de  Richmond, 
1623. 

P""  Etat  avant  la  planche  réduite.  —  Vente  WiUesley  {T  P.,  12 
juin  1858),  1  liv.  9  sch. 

8  —  John  Baron  Napier  of  Merchirston,  the  in- 
ventor  of  Logarithms. 

Vente  par  Sotheby  (23  mai  1858)...? 

9  —  William  Burton  de  Falde,   antiquaire  (1), 
représenté  à  l'âge  de  47  ans,  en  1622. 

Vente  Marshall,  7  sch. 


(1)  Hollar  a  gravé  le  portrait  d'un  autre  antiquaire  du  même  nom. 

II  (est.)  18 


—  274  — 

10  —  Mathias  Lobel,  médecin  holanisle,  en  1615, 
à  l'âge  de  70  ans. 

Vente  W.  Scott  (1)  (1857)...? 

11  —  Ernest,  comte  de  Mansfield.  Solde  by  Tho- 
mas Jeûner. 

Vente  Drugnlin^  1  1.  slerl. 

DELAROGHE  (Paul) 

PEINTRE     d'histoire. 

Né  à  Paris,  le  17  juillet  1797  ;  mort  le  k  novembre  1856  ;  élève  de 
Gros.  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur  en  1828,  officier  en  183/i, 
membre  de  l'Institut  en  183Zi.  A  exposé  depuis  1822  (2).  Une  expo- 
sition de  ses  œuvres  a  eu  lieu  à  l'Ecole  des  Beaux- Arts  en  1857.  La 
vente  des  tableaux,  études  et  des  objets  composant  le  cabinet  et 
l'atelier  de  Paul  Delaroche  a  eu  lieu  en  juin  1857.  On  a  de  cet  ar- 
tiste une  estampe  à  l'eau-forte  qui  est  très-rare,  n'ayant  pas  été  dans 
le  commerce.  Elle  représente  le  portrait  de  sa  femme  assise,  son 
enfant  sur  ses  genoux  (3).  Il  y  a  trois  Etats  :  le  I^'  n'est  que  tracé  au 
trait,  et  deux  tètes  comme  essais  au  bas  du  cuivre  ;  -  11%  les  deux 
têtes  d'essai  enlevées;  —  111%  entièrement  retravaillé,  un  trait 
carré  entoure  la  composition.  Les  initiales  P.  D.  et  novembre  18/i5 
se  lisent  aux  trois  Etats. 

DËLATRE  (Jean-Marie) 
graveur  a  l'eau-forte  et  en  manière  du  crayon. 

M  à  Abbeville,  en  17/i6.  Travaillait  à  Paris  dès  1778  ;  il  se  fixa  a 
Londres,  où  il  grava  cà  la  manière  du  pointillé  et  du  crayon  sous  la 


(1)  Il  y  avait  encore  dans  cette  collection  les  portraits  de  Th.  C.res- 
ham  Wil,  Sommers,  King,  Ilenery's,  Jesler,  gravés  par  Deiaram  ; 
le  portrait  de  Jester,  très-rare,  n'est  pas  cité  dans  Bromley. 

(2)  Depuis  1837,  Delaroche  a  cessé  d'exposer  ses  œuvres. 

(3)  Un  portrait  peint  de  M'"*  Delaroclie  et  de  son  fils  se  trouve  dans 
la  collection  Barring,  à  Londres. 


—  275  — 

(lireclion  de  Darïolozzi,  plusieurs  estampes  d'après  Angelica  Kauff- 
man  et  d'après  des  peintres  anglais  ses  contempoiains,  et  quelques 
portraits,  dont  Louis  XV,  d'après  Vanloo,  ceux  de  Caron  de  Beau- 
marchais et  Rameau,  d'après  Cooliin;  M''*  Colombe  l'aînée  et 
M"e  L3scot,  actrices,  d'après  Lemoine  (1).  Voyez  Huber  et  Bost 
(Vin,  290),  Dussieux  et  Le  Blanc. 


DELAUNAY    (Nicolas  de) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  le  20  septembre  1739;  mort  dans  la  même  ville  en 
1792.  Agréé  à  TAcadémie  royale  de  peinture  en  1777  et  Académicien 
le  28  août  1789,  sur  les  portraits  de  De  Troy  fils,  d'après  Aved,  et 
S.  Le  Clerc,  d'après  Aved  et  Nonotte  (ces  deux  planches  à  la  chalco- 
graphie du  Louvre).  Elève  de  L.  Lempereur.  Son  œuvre  est  considé- 
rable. Il  a  gravé  d'après  Diétricy,  Jordaens,  Raoux,  Rubens,  Sckalken, 
Vanloo,  J.  B.  Weenix,  et  d'après  les  maîtres  français  de  la  fin  du 
XVIII*  siècle,  tels  que  Aubry,  Beaudouin,  Charpentier,  Cochin,  Fra- 
gonard,  Lawreince,  Le  Prince,  Loutherbourg  et  autres  maîtres  ses 
contemporains.  Le  portrait  de  N.  Delaunay  a  été  gravé  par  Huot, 
d'après  A.  de  Saint-Aubin^  en  1782.  Voyez,  pour  son  œuvre  gravé  et 
sa  biographie,  le  catalogue  de  sa  vente,  par  Regnault  de  La  Lande,  le 
7  mai  1792.  Huher  et  Rost  (VIII,  260),  Le  Blanc  et  le  catalogue  Pai- 
gnon-Dijonval. 

1  —  Le  Carquois  épuisé,  d'après  Beaudouin. 

L'eau-forte.  —  Vente  par  Rochoux  (11  novembre  1861),  16  fr. 

1"  Etat  avant  la  lettre^,  le  cartouche  blanc.  —  Ventes  par  Vignères 
(23  mars  1857),  80  fr.;—  Le  Même  (9  décembre  1861),  51  fr.;—  par 
Clément  (26  novembre  1862),  Zil  fr. 

11%  avec  la  lettre  dans  le  cartouche.  — Ventes  Naumann,  par  Ro- 
choux  (1861),  17  fr.;  —  Corneillan  (11  décembre  1865),  25  fr. 

2  — L'Epouse  indiscrète,  d'après  Beaudonin. 

I"  Etat  avant  la  dédicace.  —Vente  Raifé,  36  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Le  Blanc  (1866),  17  ir. 


(1)  Ces  deux  portraits,  vendus  le  premier   7  fr.,  le  second  5  fr. 
Vente  A.,  pâv  Le  Blanc,  28  décembre  1858. 


—  276  — 

3  —  Les  Soins  tardifs,  d'après  Beandouin. 

P' Elat  avant  la  lettre.  — Ventes  par  Vignères  (1<"^  mai  1857), 
15  fr.;  —  par  le  Même  (9  décembre  1861),  26  fr. 

11%  avec  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (11  décembre  1865), 
ih  fr. 

4  —  Les  Hasards  heureux  de  l'Escarpolette,  d'a- 
près H.  Fragoiiard  (1). 

V  Etal  avant  la  dédicace.  —  Ventes  P.  D.  (27  février  1859), 
59  fr.;  —  par  Vignères  (21  mai  1860),  59  fr. 

II*',  avec  la  dédicace.  —  Ventes  Vanden  Zande,  28  fr.;  —  par  Vi- 
gnères (1"  décembre  1856),  62  fr.;  — par  Rochoux  (3  décembre  1860), 
28  fr.;  —  par  Vignères  (à  février  1861),  30  fr.  —  Naumann  (1861), 
39  fr.;  —  par  Clément  (26  novembre  1862)...?  —  par  Rochoux 
(20  avril  1863),  3Zi  fr. 

I1I«,  la  planche  est  réduite  et  de  forme  ovale.  —  Vente  Van  den 
Zande,  25  Ir. 

o  —  Le  Chiffre  d'Amour  (2),  d'après  Fragonard. 
Vente  par  Vignères  (11  décembre  1865),  10  fr.  50  cent. 

6  —  L'Éducation  fait  tout,  et  Dites  donc,  s'il  vous 
plaît.  Deux  pièces  d'après  Fragonard. 

I".Etat  avant  la  dédicace.  — Vente  Vignères  (1"  décembre  1856), 
32  fr. 

TI*,  avec  la  dédicace.  —  Vente  par  Vignères  (It  décembre  1865), 
22  fr. 

7  —  La  Bonne  Mère  et  la  Fontaine  d'Amour.  Deux 
estampes,  d'après  Fragonard. 

I"  Etat  avant  la  dédicace  et  l'adresse  du  graveur  (3). 

(1)  Le  lableaii  a  été  vendu  30,200  fr.  chez  le  Duc  de  Morny,  en 
1865. 

(2)  Le  tableau  a  été  vendu  35,000  fr. ,  chez  le  duc  de  Morny. 

(3)  La  Bonne  Mère  seulement,  du  P'  Etat,  vendue  29  liv.  chez  le 
Marquis  de  Veri  (1785),  et  20  fr.  chez  Van  den  Zande,  en  1855. 


—  277  - 

11%  avec  la  dédicace  à  M.  Ménage  de  Pressigiiy. 
111%  la  dédicace  supprimée,  ainsi  que  le  litre  :  Peiulre  cl  graveur 
du  roi,  à  la  suite  des  noms  d'auteurs. 

8  —  Le  petit  Jour,  d'après  Freudenberg. 

Ventes  par  Vignères  {1"'  décembre  1856),  35  fr.;  —  par  le  Même, 
Ik  février  1866^,  16  fr. 

9  —  Qu'en  dit  l'Abbé  et  le  Billet  doux.  Deux  es- 
tampes, d'après  Lawreince. 

I"  Etat  avant  la  dédicace  (1).  —  Vente  par  Rochoux  (30  mai 
1862),  le  Billet  doux,  seul...? 

1I«,  avec  la  dédicace.  —  Ventes  par  Vignères  {V  décembre  1856), 
40  fr.;  —  (4  février  1861),  25  fr.;  —  (16  janvier  1863), 29  fr. 

10  —  L'Heureux  Moment,  d'après  Lawreince  (2). 

1"  Etat  avant  la  tablette  ombrée  et  la  dédicace.  —  Ventes  par 
Vignères  (1^""  décembre  1856),  ZiO  fr.;  —  par  Rochoux  (3  décembre 
1860),  23  fr.;  —  Vignères  {Ix  février  1861),  12  fr.  50  cent. 

11%  la  tablette  ombrée  et  avec  la  lettre.  —  Vente  Raifé  (186ù), 
13  fr. 

1 1  —  Les  Soins  mérités,  d'après  Lawreince. 

I"  Etat  avant  la  lettre. 

11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Raifé  (186Zi),  18  fr. 

12  —  La  Consolation  de  l'Absence,  d'après  Law- 
reince. 

I"  État  avant  la  lettre. 

fP  Etat  avant  la  dédicace.  —  Ventes  par  Vignères  (!«'  décembre 
1856),  80  fr.;  —  par  le  Même  (19  mai  1860),  25  fr. 


(1)  Deux  épreuves  d'eau-forte.  —  Vente  par  Vignères  (3  mai  1858), 
2/i  fr.  Une  épreuve  avant  toute  lettre  et  avant  les  armes  du  sujet  : 
Qu'en  dit  l'Abbé?  —  Ventes  par  Vignères  (29  novembre  1858),  59  fr.; 
—  par  Rochoux  (9  janvier  1865),  51  tr.;  —  par  le  Même  (26  novem- 
bre 1866,  135  fr. 

(2)  Une  épieuve  à  reau-forle.  —  Venle  P.  D.,  V«  Partie,  20  fr. 


—  278  — 

111%  avec  la  dédicace.  —  Ventes  par  Rochoux  (3  décembre  1860), 
15 fr.;  —Raifé  (1866),  18  fr.;  —  par  Vignères  (11  décembre  1865), 
29  fr. 

13  —  La  Lettre  envoyée  et  la  Lettre  rendue.  Deux 
estampes  en  pendant,  d'après  J.-B.  Leprince. 

Epreuves  avant  la  dédicace  à  M.  Radix  de  Sainte-Foix,  et  avant  les 
quatre  vers  français  de  Guichard.  —  Vente  Vanden  Zande,  10  fr. 

14  —  Les  Adieux,  d'après  Moreau  (le  jeune). 
Gravé  pour  la  suite  :  Monument  du  Costvme  physi- 
que et  moral  de  la  fin  du  xviif  siècle, 

I"  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Raifé,  31  fr. 

15  —  La  Partie  de  Plaisir,  d'après  Weenix  (1). 

Epreuve  avant  la  lettre,  la  lettre  tracée.  —  Vente  H.  de  L.  (La 
Salle),  9  fr. 

16  — Marche  de  Silène,  d'après  Rubens. 

Epreuve  avant  la  dédicace.  —  Ventes  Marquis  de  Veri  (1785), 
15  liv.;  —  Corneillan  (1865),  15  fr. 

17  —  Portrait   de  M.  de    Necker,  d'après  Du- 

plessis  (2). 
I"  Etat  avant  la  lettre. 


DELAUNAY   dit  LE    JEUNE  (Robert) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1754;  mort  en  181/i;  élève  de  son  frère.  Il  a  gravé, 
d'après  Aui)ry,  Barbier  l'aîné,  Borel,  Fragonard,  Greuze,  Mademoi- 
selle Gérard,  des  vignettes  pour  les  Contes  de  la  Heine  de  Navarre, 
d'après  Freudenberg,  et  pour  les  Contes  des  Fées,  d'après  Marillier 

(1)  Le  tableau  est  dans  la  colleclion  de  M.  Diiluit,  à  Rouen. 

(2)  Le  portrait  peint  osl  dans  la  collection  de  M.  Boitelle. 


—  279  — 

el  d'après  les  tableaux  de  Nelscher  et  Vander  Weff,  pour  l'ouvrage  la 
Galerie  d'Orléans,  et  divers  portraits,  dont  ceux  de  iM"'"'  Deshou- 
lières,  d'après  Sophie  Chéron  (Vente  Vignères,  25  mai  1857,  10  fr.), 
de  M"«  de  Grafigny,  de  ivr«  de  Lafayette  et  autres.  Voyez  Huber  et 
Rost  (VHI,  262),  Le  Blanc  et  J.  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant 
la  Hévolution,  p.  351). 

1  —  Les  Adieux  à  la  Nourrice,  d'après  le  tableau 
d'Aubry  qni  était  chez  le  marquis  de  Veri  (1). 

P""  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  du  marquis  de  Veri  (1785),  18  liv. 

2  —  Les  Regrets  mérités,   d'après  Mademoiselle 
Gérard. 

1er  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (l^""  décembre  1856), 
27  fr. 

3  —  Le  Malheur  imprévu,  d'après  le  tableau  de 
Greuze  (2). 

I^*"  Etat  avant  la  lettre.  —  Ventes  du  marquis  de  Veri  (1785), 
18  liv.;  —  Van  den  'lande  (1855),  10  fr.  50  cent.;  —  M.  S.,  par  Vi- 
gnères (!«'  décembre  1856),  34  fr.;  —  Rochoux  (1859)...? 

11%  avant  la  dédicaceA.  N.  Delaunay  et  avant  l'adresse  de  Basan  el 
Poignant  —  Vente  M,  S.,  par  Vignères  (1'""  décembre  1856),  12  fr. 

111%  avec  la  dédicace  et  l'adresse.  —  Vente  Van  den  Zande,  6  fr. 

DELAUNE  ou  DELAULNE 

(Stephanus  ou  Etieinne) 

ORFÈVRE,  GRAVEUR  DE  MÉDAILLES  (3),  DESSINATEUR  ET  GRAVEUR 

AU  BURIN. 

Né,  selon  les  uns,  à  Paris,  selon  d'autres,  à  Orléans,  en  1518 

(1)  Ce  tableau  a  été  vendu  870  liv.,  dans  la  vente  du  marquis  de 
Veri,  en  1785. 

(2)  Ce  tableau  se  trouve  dans  la  collection  de  M.  le  baron  James 
de  Rothscliild. 

(3)  Piganiol  de  La  Force  (édition  de  17Zi2,  tome  II,  p.  8Zi),  dit  : 
«  que  le  Roy  permit  l'établissement  du  monoyage  par  ses  lettres  pa- 


—  280  — 

on  1519  (1);  mort  à  Strasbourg,  selon  Pasmvant  (2).  L'œuvre  de 
Delaune  est  nombreux,  le  Catalogue  de  feu  M.  Robert-Dumesnil 
décrit  /iZi3  pièces  (P.  G.  F.,  IX  vol.)  (3),  gravés  de  1561  à  1582, une 
partie  exécutée  à  Strasbourg,  sur  les  compositions  de  son  fils  (^),  la 
plupart  marqués  de  l'initiale  S.  ou  du  nom  Stephanus  et  du  Cum  pri. 
Reg.  Voyez  la  plus  grande  partie  décrite  dans  le  catalogue  de  la  vente 


lentes  du  3  mars  de  Tannée  1533,  lesquelles  portent  :  Nous  avons 
pourvu  ledit  Aubin,  Olivier  de  l'office  de  maître  et  conducteur  des  en- 
gins de  la  monoye  au  moulin,  etc.  Aubin  Olivier  s'associa  Jean  Ron- 
delle et  Estienne  Delaulne,  graveurs  excellents  qui  firent  les  poinçons 
et  les  carrés.  » 

(1)  La  Croix  du  Maine,  qui  est  le  plus  ancien  auteur  qui  ait  parlé 
de  notre  artiste,  le  dit  né  à  Paris,  en  1516,  et  mort  dans  la  même 
ville,  le  jour  de  la  Pentecôte  de  l'année  1583,  âgé  de  67  ans;  mais  de 
ces  dates  la  première  est  erronée,  puisqu'une  de  ses  estampes  :  le 
Titre  des  Dieux  et  Déesse  de  l'Antiquité,  indique  l'âge  de  60  ans  en 
1578;  quant  à  celle  de  sa  mort,  elle  pourrait  être  probable,  puisque 
l'on  ne  trouve  pas  sur  les  estampes  de  Delaune  de  date  postérieure  à 
1582  ;  mais  alors  il  aurait  eu  65  ans  et  non  pas  67. 

(2)  Passavant  (1,  257),  dit  :  On  le  croit  natif  d'Orléans,  l'on  sait 
seulement  avec  certitude  qu'il  naquit  en  1518.  Il  a  gravé,  en  1569, 
plusieurs  morceaux,  d'après  des  maîtres  italiens,  de  l'Ecole  de  Fon- 
tainebleau, et  copié  en  partie  des  estampes  de  xMarc-Anloine  et 
d'Enée  Vico,  et  beaucoup  des  dessins  de  son  fils,  avec  lequel  il  passa 
une  partie  de  sa  vie  à  Strasbourg,  dans  laquelle  ville,  selon  toute  pro- 
babilité, il  mourut.  —  Herluison  le  dit  né  à  Orléans  et  mort  à  Stras- 
bourg, en  1595,  mais  sans  établir  aucune  pièce  justificative  à  l'appui. 

(3)  Un  œuvre  indiquant  600  pièces,  dont  plusieurs  doubles,  a 
été  vendu  59  liv.  19  sous  à  la  vente  de  Rasan,  en  1798. 

{[[)  Dans  un  volume  de  dessins  d'Etienne  Delaulne,  que  j'ai  pos- 
sédé, s'en  trouvait  un  sur  vélin,  représentant  un  cartouche  rond  en- 
touré d'ornements  absolument  du  même  style  que  ses  Miroirs.  On 
lit  au  milieu  :  S'ensuyvent  les  dessins  deM.  Guidoet  Jean  Cousin,  des- 
sijneiirs  d'environ  toulte  Vœuvre  de  Stephanus,  excepté  une  grande 
partie  dessignées  par  son  fils  et  quelquepeud  autres,  Lucas  Penne,  etc. 
Ce  dessm  est  signé  au  bas  Cw.  F.  Guido  fecit.  Ceci  prouverait  que 
Guido  est  l'auteur  de  tous  les  dessins  d'ornemonls,  tels  que  miroirs, 
bagues  et  autres  bijoux,  et  Jean  Cousin  celui  d'une  grande  partie 
des  figuies. 


—  281   — 

de  M.  Vivenel,  architecte  (1),  ei  dans  celui  de  la  vente  après  le  décès 
de  M.  Robert- Dumesnil,  le  11  mars  186Zi  (2). 

1  —  Sujets  de  l'Ancien  Testament,  suite  de  douze 
pièces  ovales.  Sur  chaque  sujet,  S.  F.  ou  Stephanus 
fecit. 

l"  Etat,  les  planches  sont  réunies  deux  à  deux. 
Ile,  elles  sont  divisées,  et  on  y  trouve  la  date  de  1561.  —  Vente 
R.  D.  (Robert-Dumesnil,  11  mars  186Zi),  29  Ir. 

111%  elles  portent  des  numéros,  et,  sur  le  n»  7,  l'adresse  de  Ciatres. 

2  —  Histoire  de  la  Genèse,  suite  de  36  estampes. 
Il  y  a  des  copies  dont  quelques-unes  portent  l'adresse 
Stefano  scolari  formis. 

l"  Etat.  —  Ventes  Piot  (18Zi6)...?—  /?.  D.  (12  avril  1858),  10  fr.; 
Wisscher,  16  fr.;  —  Vivenel,  architecte,  16  fr.;  —  Robert- Dumesnil 
(186/1),  29  fr. 

3  — Suzanne  et  les  Vieillards. 

Vente  par  Rochoax  (9  janvier  1865),  12  fr.  50  cent. 

4  — Le  Serpent  d'airain,  d'après  Jean  Cousin  (3). 

Ventes  Vivenel,  architecte,  IZi  fr.;  —  Robert-Dumesnil  (Zi  mars 
186/i),  Zi5  fr.;  —  Vicomte  de  Janzé  (1866),  11  fr. 

5  —  La  Conversion  de  saint  Paul,  d'après  Jean 
Cousin  (4). 

I*""  Etat  avant  les  initiales  I.  G.  S.  IN.  Rare. 


(1)  Il  y  avait  dans  cette  vente  (16  juillet  1862),  37Zi  pièces  d'Etienne 
Delaulne,  dont  le  produit  a  été  de  1271  fr.  50  cent. 

(2)  La  vente  de  l'œuvre  de  Delaulne,  qui  se  trouvait  décrit  au  ca- 
talogue, a  produit  2,182  fr, 

(3)  D'après  un  vitrail  qui,  selon  Félibien  (III,  121),  existait  dans 
l'église  des  Gordeliers,  à  Sens. 

(Zi)  Kartarus  a  copié  celte  estampe  dans  le  même  sens  ;  il  y  a  mis 
sou  cliiffrc  et  les  mots  Marins  Karlarm  inc.  1567,  Rama. 


—  282  — 

11%  ces  initiales.  —  Ventes  Roberi-Dumesnil  (11  mars  186'4),  15  fr. 

50  cent.;  —  Ch.  Le  Blanc  (1866),  16  fr.  50  cent. 

6  —  Diane  métamorphosant  Actéon  en  cerf. 

Vente  par  Rochonx  (9  janvier  1865),  10  fr.  50  cent. 

7  —  Vénus  pleurant  la  mort  d'Adonis.  A  gauche, 
la  lettre  S(l). 

Vente  Robert- Dumesnit  (11  mars  186Zi),  8  fr. 

8  —  Apollon  sur  le  Parnasse,  d'après  Nicolo  del 

Abatte.  On  lit  :  stephanus  f.  cv.  pri.  régis  nic  ab- 
BATI.   1569. 
Vente  Robert-Duniesnil  (186/i),  12  fr. 

9  —  Les  principales  Sciences,  suite  de  12  estam- 
pes de  forme  ovale,  datées  de  1569. 

Ventes  Robert-Dumesnil  (186Zi),  16  fr.;  —  Le  Blanc  (1866),  27  fr. 

10  —  Les  Mois  de  l'Année.  Suite  de  12  pièces  dans 
des  formes  ovales. 

Ventes  Visscher,  10  fr.  50  cent.;  —  P.  D.  (Defer,  23  janvier  1861), 
11  fr. . 

11  —  Les  douze  Mois  de  l'Année.  Suite  de  12  es- 
tampes ayant  des  bordures  chargées  d'ornements  qui 
ont  rapport  au  sujet. 

1"  Etat  avant  les  numéros.  —  Ventes  Vivenel,  architecte  (1862), 

51  fr.;  —Robert-Dumesnil  (186/0,  77  fr. 

12  —  Emblèmes  moraux.  Suite  de  20  pièces  mar- 


(1)  Ce  sujet  et  le  précédent  font  partie  d'une  suite  de  six  estampes 
derilistoire  d'Apollon  otde  Diane,  la  suite  I"  Etal  avant  les  numéros. 
—  Vente  Robert-Dumesnil  (I86/1),  20  fr. 


—  283  — 

quées  des  lettres  de  l'alphabet;  au  bas  de  chaque 
pièce,  huit  vers  donnant  l'explication  de  l'allégorie. 
A  la  pièce  marquée  0,  on  lit  au  haut,  à  gauche  : 
Stephanus  Pater  ^t.  61  foelicitersgvlpsit.  Ihoani 
FiLio  INVE,  1580,  et,  au  milieu  du  haut,  entre  les 
mots,  AsiRRiA  et  Persia  :  In  Argentina. 

i  3  —  Les  Principales  Sciences  et,  de  plus,  Minerve 
et  la  Sagesse,  environnées  de  leurs  attributs,  repré- 
sentées par  des  femmes  debout  dans  des  paysages. 
Suite  de  12  pièces  ovales. 

Vente  Ch.  Le  Blanc  (1866),  27  fr. 

14  —  Sujets  emblématiques  à  la  gloire  de  Henri  II. 
Suite  de  neuf  estampes  de  forme  ronde;  elles  sont 
marquées  .S",  et  ciim  pr.  Régis  (1). 

15  —  Les  Quatre  Parties  du  Monde.  Quatre  es- 
tampes de  forme  ovale. 

Vente  Le  Blanc  (1866),  22  fr. 

16  —  Les  Quatre  petits  Combats.  Sur  fond  noir. 
Marqués  de  la  lettre  S  et  du  Cvm  pr.  Régis. 

\enle  Le  Blanc  (1866),  55  fr. 

17  —  Combats  et  Triomphes.  Suite  de  12  es- 
tampes en  forme  de  frise. 


(1)  Ces  estampes  semblent  avoir  été  faites  pour  ou  d'après  des  mé- 
dailles du  temps  d'Henri  H,  car  on  trouve  une  de  ces  compositions 
au  revers  d'une  représentant  Antoine  de  Bourbon,  roi  de  Navarre,  en 
1562.  Cette  médaille  est  gravée  dans  le  Trésor  de  Numismatique  (Mé- 
dailles françaises  depuis  Chailes  VII,  etc.,  I-  Partie,  pi.  25,  p.  19). 


—  284  — 

P'  Etat,  ni  numéros  ni  adresse.  —  Ventes  Van  den  Zande,  1/j  l'r.; 

—  par  Vignères  (29  novembre  1858),  28  fr.;  —  Robert  Dumesnil 
(186Zi),  U9  fr. 

11%  avant  les  numéros^  mais  avec  l'adresse  de  dartres  excni. 

IIP,  avec  cette  adresse  et  les  numéros.  —  Vente  Van  den  Zande^ 
8fr. 

18  —  Les  Ateliers  d'orfèvre.  Stephanus  fecit  in. 
1576.  Deux  pièces  (1)  très-rares. 

Ventes  Delbecq  (18/i5),  10  fr.;  —  Vivenel,  architecte  (1862),  57  fr.; 

—  Robert-Dumesnil  (186Zi),  83  fr. 

19  —  Suite  de  huit  estampes,  chiffrées  de  1  à  8. 
Copies  d'estampes  :  six  d'après  Marc- Antoine  ;  deux 
d'après  Enée  Vico. 

Ventes  C,  par  Pleri  (1824),  sept  pièces  de  cette  suite,  30  fr.;  — 
Robert-Dumesnil  (17  décembre  1856),  cinq  pièces  de  la  suite,  12  fr. 
50  cent.;  —  une  pièce  de  cette  suite,  les  Centaures  et  les  Lapithes, 
d'après  Enée  Vico.  —  Vente  H.  de  L.,  26  fr. 

20  —  Apollon  sur  le  Parnasse  au  milieu  des  Muses. 
Copie  dans  le  sens  de  l'original  de  l'estampe,  gravée 
par  G.  Mantuan,  d'après  Lucas  Penni. 

Ventes  par  Rochoux  (28  mars  1859),  23  fr.;  —  Le  Blanc  (1866), 
Zi5fr. 

21  —  Henri  II,  à  mi-corps,  le  bras  droit  appuyé 
sur  son  casque  ;  il  tient  de  la  main  gauche  le  bâton 
de  commandant;  il  est  dans  un  cadre  surmonté  de 
la  couronne  rovale.  On  lit  dans  le  bas,  sur  une  ta- 
blette  surmontée  d'un  croissant  :  Henricvs  II,  Gal- 


(1)  Elles  sont  reproduites,  l'une  dans  le  Livre  d'Or  des  Méliei's,  et 
l'autre  dans  la  Gazelle  des  Beaux-Arts  (IX,  37). 


—  285  — 

LiARVM  Rex.  Portrait  anonyme  (1)   décrit  au  1"  vo- 
lume (Estampes,  page  87)  du  Catalogue  Général,  etc. 

Ventes  à'Henneville,  121  fr.;  —  Robert-Dumesnil  (186Zi),  190  fr. 

22  —  Henri  II;  réduction  du  portrait  précédent. 
Dans  un  ovale  bordé  de  deux  traits  circulaires,  entre 
lesquels  on  lit  :  Henricvs  Galliarvm  Rex.  (2). 

Vente  P.  D,  (1859),  12  fr.  50  cent. 

23  —  François,  duc  de  Guise  (3).  11  est  à  mi- 
corps,  vu  de  profil,  tourné  vers  la  droite,  dans  une 
bordure.  Portrait  anonyme  cité  au  i"  volume  (Es- 
tampes), page  87  du  Catalogue  Général. 

Ventes  R.   D.    (Robert-Dumesnil),  12  avril  1858;,  32  fr.;— /e 
Même  (186Zi),  61  fr. 

24  —  Etienne  Jodelle,  poète  français.  Morceau 
anonyme.  Rare. 

25  —  Ambroise  Paré,    premier    chirurgien  du 
roi  (4).  On  lit  à  la  gauche  du  haut  :  Anno  |  ^tatis  | 
72  I  1582,  et  au-dessous  S.  F. 


(1)  Ce  portrait  est  placé  en  tête  de  l'Eloge  d'Henri  II,  en  1560. 

(2)  Deux  portraits  de  Henri  II  et  de  Catherine  de  Médicis,  gravés 
par  un  anonyme,  dans  le  goût  d'Etienne  Delaune,  sont  cités  dans  un 
catalogue  d'une  venle  du  Comte  d'Arc...,  ])tir  Rochouoc  (6  mai  iSQà), 
vendus  UQ  fr. 

(3)  Robert-Dumesnil  (IX,  6Zi)  regarde  ce  portrait  comme  une  copie 
de  celui  d'Henri  II,  et  il  dit  :  «  Ce  graveur  inconnu  nous  paraît  être 
encore  l'auteur  d'un  autre  portrait,  Carolvs  Cardinalis  a  Lotha- 
RiNGiA  ANDNi  1575,  yETAT.  50,  que  quelqucs  auteurs  ont  attribué  à 
Etienne  Delaune.  —  Vente  P.  D.  (1859),  8  fr. 

(U)  Ce  portrait  est  en  tête  de  l'ouvrage  intitulé  :  Discours  d' Am- 
broise Paré,  chirurgien  du  Roy,  sur  la  Mumie  (Momie),  les  Venins, 
la  Licorne  et  la  Peste.  Paris,  Cw.  Ruon,  1532. 


—  286  — 

l"  Etat,  celui  décrit.  —  Vente  Robert- Dumesnil  [id>6[i) ,  200  fr. 

[1%  on  lit  :  /.  L.  R.  excudit. 

IIP,  retouché,  et  on  lit  en  trois  lignes:  Humanum  Ambrosii 

Regum  Galliœ.  —  Vente  R.  D.  (Robert-Dumesnil  (Il  mars  186/i), 
28  fr.,  avec  la  copie,  par  Giullis  Horbeck,  en  158/i. 

26  —  Ecrans  ou  Miroirs  à  main.  Au  centre,  le 
sujet  de  Médée  et  celui  de  la  Mort  de  Julia,  fille  de 
Titus.  Deux  estampes,  marquées  à  gauche  Stepha- 
nus  /". ,  et  à  droite  cum.  pri.  Regis^  1561 . 

Vente    Vivenel,  architecte   (1862),   156  fr.;  —  Robert- Dumesnit 
(186/i),131fr. 

27  —  Miroirs  (deux  (in  rond,  deux  en  ovale,  un 

carré  et  un  octogone).  Suite  de   six  estampes  sans 

marque. 

Ventes   Vivenel,  architecte,  321   fr.;  —  Robert-Dumesnil  (1864), 
311  fr. 

28  —  Les  Sifflets.  Suite  de  six  estampes  sans 
marque.  Très-rare  (1). 

Vente  Robert-Dumesnil  (186/i),  cinq  pièces  de  la  suite,  83  fr. 

29  —  Fonds  de  Coupes  à  l'usage  des  ciseleurs. 
Suite  de  six  estampes  ;  très-rare.  Elles  sont  sans 
marque. 

Vente  Robert-Dumesnil  (186/i),  deux  pièces  de  la  suite,  /iO  fr. 

30  —  Anses  de  vases  ou  Heurtoirs.  Suite  de  six 
estampes,  sans  marque. 

Vente  Robert-Dumesnil  (I86/1),  cinq  pièces  de  la  suite,  120  Ir. 

(1)  Voyez  l'œuvre  de  Delaulne  dans  le  cataloguede  la  vente  d'Ovide 
Reynard,  r^  Partie,  18Zj6. 


—  287  — 

31  —  Les  différents  Ages  de  l'homme.  Suite  de 
sept  pièces  sans  marque  ;  elles  sont  attribuées  à 
Delaune. 

Vente  Robert- Dumesnil  (I86Z1),  Z|3  fr. 

—  Delaune  a  encore  gravé  plus  de  100  petits  or- 
nements dans  le  goût  des  nielles  et  de  diverses  formes, 
dont  le  milieu  représente  des  figures,  soit  allégori- 
ques, soit  mythologiques  ;  la  plupart  le  sont  d'après 
les  dessins  de  son  fils  (1),  en  1578  et  1579.  Ces  es- 
tampes sont  décrites  au  ix^  volume  du  Peintre-Gra- 
veur Français,  du  n°  340  à  443  (2). 

DELFF  ou  DELFT  ou  DELPHIUS 

(Guillaume-Jacques) 

PEINTRE    DE    PORTRAIT    ET  GRAVEUR    AU     BURIN. 

Né  à  Delft,  en  1580;  mort  en  1638  ;  élève  de  son  père  (3).  Il  épousa 
la  fille  de  Michel  Mirevelt,  d'après  lequel  il  a  gravé  un  grand  nombre 
de  portraits.  Voyez  Huber  et  Rost  (V,  292),  Brulliot,  Nagler,  Hel- 
ler  et  Le  Blanc,  le  catalogue  Van  Hulihem  et  celui  Franck,  en  1836. 


(1)  Ce  fils  a-t-il  aussi  gravé  ?  M.  Le  Blanc,  dans  son  Manuel,  cite 
quelques  pièces  datées  de  1582,  et  Brulliot  (II,  217,  n°  1682)  et  Gori 
mentionnent  plusieurs  pièces  de  ce  maître  vers  1588,  marquées  I.  S., 
et  que  Christ  interprète  par  Jean  Stephanus,  fils  de  Charles-Etienne 
Delaune.  Il  cite  encore  une  pièce  portant  le  nom  Carolus  Stephanus 
œtatis  6i,  Johanne  filio  inventore. 

(2)  Les  Sciences,  suite  de  six  pièces,  13  fr.;  —  les  Arts  libéraux, 
six  pièces,  16  fr.; — Vente  Robert-Dumesnil  (186/i).  Dix  pièces  de 
ces  diverses  suites,  vente  du  Marquis  de  B.,  de  Florence  (1866), 
Zi2  fr. 

(3)  Jacques  Delff,  bon  peintre  de  portrait?.  Il  est,  dit  Wogen  (Ma- 
nuel de  l'Histoire  de  la  Peinture,  II,  163),  l'auteur  du  remarquable 
portrait  qui  se  trouve  à  l'institut  Sladel,  à  Francfort. 


—  288  — 
i  —  Gaspard  de  Coligiiy,  d'après  Mirevelt,  J63I. 

Ventes  Debois,  7  fr.;  —  L.  R.  de  L.  (Le  Roux  de  Lincy),  A7  fr.;  — 
Marquis  de  B.,  de  Florence  (1866),  52  fr. 

2  —  Louise  de  Coligny,  princesse  d'Orange,   d'a- 
près Mirevelt. 

Vente  par  Rochoux  (9  janvier  1865),  29  fr. 

r 

3  —  Charles  P',  roi  d'Angleterre,  d'après  Daniel 
Mythens,  1628. 

Ventes  Berlin,  20  fr.;  —  Bliss  (12  juin  1858),  1  liv.  11  scli.  (avec 
le  portrait  d'Henriette  d'Angleterre);  —  Rochoux  (30  mai  1860), 
18  fr.;  —  Naumann  (8  mai  1862),  8  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  6  sdi. 

4  —  Henriette- Marie,  reine  d'Angleterre. 
Vente  Saint- Aignan  (1858),  9  fr. 

5  —  Elisabeth  Stuart,  reine  de  Bohême,  sœur  de 
Charles  I",  d'après  Mirevelt. 

Vente  David  (1859),  13  fr.;  —  par  Rochoux  (3  décembre  1860), 
21  fr. 

6  —  Duc  de  Buckingham,  d'après  Mirevelt,  chef- 
d'œuvre  du  maître. 

F""  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Woodburn  (5  juin  iSbli),  13  liv. 
10  sch. 

11%  avec  la  lettre.  —  Ventes  David  (1859),  ai  fr.;  Marshall, 
12  sch. 

7  —  Dudley  Carleton,  comte  de  Dorchester. 

Ventes  G.  Smith  (1861),  9  sch.;  —  Marshall,  5  sch. 

8  —  Gustave-Adolphe,  roi  de  Suède,  d'après  Mi- 
revelt, 1633. 


—  289  — 

9  —  Christine,  reine  de  Suède. 
Vente  Verstolk  de  Soelen,  9  flor. 

10  —  La  Famille  des  princes  de  Nassau.  Ils  sont 
représentés  achevai,  entourés  de  leur  suite.  D'après 
Adr.  Van  Venue.  On  lit  les  noms  des  personnages  et 
/.  P.  Vennius  exe,  Middelh,  1621.  Pièce  capitale  en 
largeur. 

11  —  Philippe-Guillaume,  prince  d'Orange,  comte 
de  Nassau. 

Vente  Camberlyn,  36  fr. 

12  —  Guillaume-Louis,  comte  de  Nassau,  d'après 
Mire\elt. 

Vente  Camherlyn,  29  fr. 

13 —  Ernest-Casimir,  comte  de  Nassau,  d'après 
Mirevelt,  1628. 

Vente  A.,  par  Le  Blanc  (22  janvier  1858),  ik  fr.  50  cent. 

14  —  Frédéric-Henri,  prince  d'Orange,  d'après 
Van  Venue,  1619. 

15  —  Maurice,  prince  d'Orange,  d'après  Van 
Venue. 

I"  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  W.  Scott  (1857)...? 

16  —  Amélie,  princesse  d'Orange  et  de  Nassau, 
d'après  Mirevelt. 


Vente  Naumann,  9  fr. 

II  (est.) 


19 


—  290  — 

17  —  Guillaume  (1)  et  Maurice  de  Nassau,  d'après 

Mirevelt.  Deux  estampes. 

le»  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Verslolk  de  Soelen,  liO  florins, 
avec  deux  autres  portraits. 

18  —  Michel  Mirevelt,  peintre,  d'après  VanDyck. 

pf  Etat  avant  la  lettre  (2).  Ventes  Verstolk  de  Soe/ew,  30  flor. ;  — 
A.,  parle  Blanc  (1850),  28  fr.;  —  H.  Dreux  (1861),  26  fr.;  —  Ar- 
chinto,  Ui  fr.;  —  Marshall  (186Zi),  1  liv.  11  scli.;  —  Drugulin  (1866), 
18  sch. 

Il«,  (!«'  de  VVeber),  avec  le  nom  d'Hondius,  une  seule  ligne  d'écri- 
ture et  l'adresse  de  M.  V.  Enden.  —  Ventes  Lamothe-Fouquet,  Ix  thaï. 
15  gros;  —  Dreuj?  (1858),  13  fr.  50  cent.;  —  G.  Smith,  12  sch.;  — 
Archinto,  2Zi  fr.;  —  Marshall,  i  liv.  11  sch.;  —  par  Clément  (23  fé- 
vrier 186Zi),  15  fr. 

Les  II*  et  IIP,  à  ce  dernier,  le  nom  de  Hondius  remplacé  par  celui 
de  "W.  J.  Delphius,  le  véritable  graveur  de  ce  portrait. 

19  —  Hugues  Grotius,  d'après  Mirevelt. 
Vente  Van  den  Zande,  11  fr. 

20  —  Jacques  Cato,  poète  et  philosophe,  d'après 
Mirevelt. 

21  —  Le  Baron  Alexis  Oxenstiern,  d'après  Michel- 
Jean  Mirevelt  (3). 

Vente  Camberlyn^  75  fr. 


(1)  Ce  portrait  seul,  épreuve  avant  la  lettre.  —  Vente  Camberlyn^ 
51  fr. 

(2)  Weber  n'a  point  cité  cet  Etat. 

(3)  Ce  portrait  est  de  Jacques-Guillaume  Delff  fils,  peintre  de 
portrait  et  graveur  au  burin  dans  la  manière  de  son  père,  ce  qui  a  fait 
souvent  confondre  leurs  ouvrages.  On  lui  attribue  une  suite  de  por- 
traits ovale  in-fol.,  sans  noms  de  peintre  ni  de  graveur  pour  la  plu- 
part; de  cette  suite  fait  partie  le  portrait  de  Gustave-Adolphe,  et 
celui  du  baron  d'Oxtensliern. 


—  291   — 

DE  LA  HAYE.  Voyez   LA  HAYE 

DELEGORGUE-GORDIER    (Jean) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Abbeville,  en  1781  ;  a  gravé  pour  la  Galerie  de  Florence  de 
Masquelier,  et  pour  le  Musée  Filhol;  aussi  le  portrait  de  Madame  de 
Sevigné,  d'après  Nanleuil  (vente  par  Rochoux,  7  mars  1866,  8  fr.),  et 
les  portraits  de  l'Empereur  Napoléon  et  l'Impératrice  Joséphine, 
d'après  Lebel.  Voyez  Le  Blanc. 

DELIGNON   (Jean  Louis) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1755.  Elève  de  Delaunay  l'aîné  ;  il  a  gravé  pour  le 
Cabinet  Poullain,  la  Galerie  du  Palais  Royal,  le  Voyage  en  Grèce  de 
Choiseul  Gouffier,  le  Voyage  en  France  de  Lamy,  nombre  de  vi- 
gnettes d'après  Moreau,  Marillier  et  autres,  et  deux  pièces,  les  Offres 
Séduisantes  et  le  Restaurant ,  d'après  Lawreince,  cette  dernière 
gravée  par  Denis.  —  Vente  M.  S.  [i^'  décembre  1856),  26  fr.  les 
deux.  Voyez  Huber  et  Rost  (VIII,  323),  et  Le  Blanc, 

DE  LONGUEIL.  Voyez  LONGUEIL 

DE   LOYSI.  Voyez  LOYSI. 

DELVAUX    (Remy-Henri-Joseph) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Lille,  en  1750;  mort  en  1823.  Elève  de  Noël  Lemire,  il  a 
gravé  dans  le  Cabinet  Choiseul,  la  Galerie  du  Palais- Royale  et  un 
grand  nombre  de  vignettes  pour  illustrer  les  œuvres  de  Gessner, 
Gresset,  Bocace,  les  Contes  de  La  Fontaine,  Rousseau,  etc.,  et  de 
petits  portraits  d'après  Desrais,  Moreau,  Monsiau,  le  sujet  d'Héro 
et  Léandre,  d'après  Harriet,  et  deux  de  la  Vie  d'Héloïse  et  d'Abeilard. 
A  la  plupart  de  ces  estampes  les  dates  de  1765  à  1798.  Delvaux  a  une 
fille  qui  a  gravé  au  burin  et  qui  a  été  son  élève.  Voyez  J.  Renouvier 
(Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution,  p.  SUU),  Gabet  et  Le  Blanc. 


292  — 


DE  MARGENAY.   Voyez  MARGENAY 


DE  MARNE  (Jean-Louis) 

PEINTRE    DE    PAYSAGE    ET    DE    GENRE    ET  GRAVEUR    A     l'eAU-FORTE. 

Né  à  Bruxelles,  le  7  mars  ilkU  ;  mort  à  Batignolles,  le  24  mars 
1829;  élève  de  Briare.  Agréé  à  l'Académie  en  1783;  il  obtint 
deux  médailles  d'or  en  1806  et  en  1819,  et  fut  nommé  chevalier 
de  la  Légion  d'honneur  en  1828.  La  vente  de  ses  tableaux,  esquisses, 
dessins,  planches  gravées  et  objets  garnissant  son  atelier,  a  eu  lieu 
après  son  décès,  le  22  mai  1829.  Une  notice  biographique  se  trouve 
en  tête  du  Catalogue.  Demarne  a  gravé  à  l'eau -forte  une  suite  de 
paysages,  avec  animaux,  scènes  champêtres,  etc.;  on  a  encore  de  lui 
plusieurs  lithographies  éditées  par  la  maison  Delpech.  Voyez  Gabet, 

1  —  Son  œuvre  en  38  planches  (i). 

Ventes  Rigal  (il  n'y  avait  que  32  pièces),  50  fr.;  —  Visscherj  51  f.; 
—  Bevèze^  69  fr.;  —  Van  den  Zande^  68  fr.  Il  n'y  avait  dans  celte 
dernière  vente  que  33  pièces,  mais  les  différents  Etats  y  sont  décrits 
avec  beaucoup  de  soin. 


DEMARTEAU  (Gille  ou  Gilles) 

graveur    au    POIiNTILLÉ    ET    A    LA    MANIÈRE    DU  DESSIN    ET    IMITATION 

DE    PASTEL. 

Né  à  Liège,  en  1722  ;  mort  le  31  juillet,  en  1776.  Il  fut  reçu  de 
l'Académie  en  1768  ou  1769,  sur  l'estampe  de  Lycurgue  blessé  dans 
une  sédition,  d'après  N.  Cochin.  Il  a  perfectionné  le  genre  de  gravure 
à  la  manière  de  crayon  et  gravé  un  très-grand  nombre  de  pièces  dans 
cette  manière,  d'après  les  tableaux  et  dessins  de  maîtres  français, 
tels  que  Boucher,  les  Cochin,  Courtois,  Carmonlel,  Caresme,  Frago- 
nard,  Glermont,  Le  Barbier  l'aîné,  Huet,  Ilouel,  Le  Prince,  Paroccel, 
Vanloo  et  autres.  Il  en  a  été  publié  le  catalogue  en  un  petil-in-S"  de 
16  pages,  contenant  66h  numéros  qui  se  trouvent  sur  chacune  de 
ses  estampes.  Gilles-Antoine  Demarteau,  dit  le  Jeune,   neveu  de 


(l)  Ces  planches  ont  été  payées  1,501  francs  !\  la  vente  de  Demarne. 


—  293  — 

Gilles  Demarteau,  a  été  son  élève  et  a  travaillé  pour  le  fonds  de  son 
oncle  ;  voyez  le  catalogue  de  sa  vente,  faite  le  5  septembre  1808, 
par  Regnault-Delalande,  Voyez  Hubei'  et  Rost  (VIII,  186-188), 
Le  Blanc  et  le  Catalogue  Paignon-Dijonval. 

1  —  OEuvre  de  Demarteau. 

Ventes  Cayeux  (1769),  en  182  morceaux,  130  liv.;  —  Vassal  de 
Saint-Hubert  (1779),  en  Zi39  morceaux,  épreuves  de  choix,  190  liv.; 

—  Poioki  (1820),  en  765  morceaux  des  deux  Demarteau,  et  sous 
leur  direction,  108  imprimés  en  couleur,  les  autres  en  rouge,  57  fr. 
65  cent.,  en  cinq  lots. 

2  —  Lycurgue  blessé  dans  une  sédition.  Gravé 
d'après  le  dessin  de  N.  Cochin,  1760.  Morceau  de 
réception  des  deux  artistes  à  l'Académie  (1). 

I*'  Etat  avant  la  lettre.  —  Ventes  par  fiasa»  (3  février  1778),  Zi9  liv.; 

—  Busche  (1857),  7  fr.;  —  De  La j ariette  (1861),  2  fr.  50  cent. 

II«,  avec  la  lettre,  mais  avant  les  mots  pour  sa  réception  à  l'Aca- 
démie, qui  se  trouvent  dans  le  lU''  Etat. 

3  —  Dame  assise  sur  un  canapé  et  brodant,  d'a- 
près Carmontel. 

Vente  par  Vignères  (25  mai  1857),  8  fr.  50  cent. 

4  —  Vénus  couronnée  par  les  Amours.  Vénus  dé- 
sarmée par  les  Amours.  Fac-similé  de  dessins  à  plu- 
sieurs crayons,  par  Boucher.  Deux  estampes. 

Vente  par  Vignères  (23  novembre  1857),  27  fr. 

5  —  Les  Quatre-Saisons,  d'api^ès  Huet.   Quatre 

estampes  imprimées  en  couleur  dans  la  manière  de 

Janinet. 

Vente  par  Rochoux  (28  mars  1859),  28  fr.;  —  par  Rochonx  [ilx  dé- 
cembre 1863),  3^  fr.,  avec  la  Laitière. 

(1)  La  planche  est  à  la  chalcographie  du.  musée  du  Louvre. 


—  294  — 

1     6  —  Vénus  parée  par  l'Amour.  La  déesse  est  as- 
sise, h  demi-nue,  sur  un  lit  richement  sculpté. 

7  —  Bacchante  prête  à  manger  le  raisin  que  lui 
présente  l'Amour.  Cette  estampe  et  la  suivante  sont 
gravées  en  fac-similé  de  deux  dessins  aux  trois 
crayons,  par  Boucher. 

Vente  Vignères  (1)  (21  mai  1860),  la  première  ZiO  fr.,  la  seconde 
27  fr. 

8  — Vénus  et  l'Amour,  d'après  un  dessin  de  Bou- 
cher à  la  sanguine. 

Vente  De  Lajarriette  {li  mars  1861),  10  fr. 

9  —  Bacchanales,  Nymphes  et  Satyres.  Deux  pièces 
de  forme  ronde,  d'après  Le  Barbier  aîné. 

Vente  D.  L,  V.,  par  Vignères  (186Zi),  17  fr. 

10  —  Madame  Favart,  dans  Minette  à  la  Cour^ 
d'après  le  dessin  de  Boucher,  à  plusieurs  crayons. 

Vente  par  Rochoux  (9  janvier  1865),  10  fr.  50  cent. 

11  —  Vénus  assise,  ayant  près  d'elle  l'Amour  qui 
lui  offre  une  pomme.  Fac-similé  d'un  dessin  d(5 
Boucher.  ^ 

Vente  par  Rochoux  (9  janvier  1865),  32  fr. 

12  —  Les  Enfants  Physiciens,  d'après  un  dessin 
de  Boucher  aux  trois  crayons. 

Vente  J.  (Jourdan,  1"  mai  1862),  12  fr. 

(1)  Il  y  avait  un  certain  nombre  de  pièces  par  Demarteau  dans 
celte  vente. 


—  295  — 

13  —  Les  Grâces  et  l'Amour,  d'après  Boucher.  Eu 
couleur. 

Vente  Le  Blanc  (1866),  20  fr. 

14  —  Portrait  d'une  Femme  présumée  Madame 
de  Geoffrin.  D'après  un  dessin  de  Cochin  à  la  san- 
guine, en  1746. 

Même  vente,  9  fr. 


15  —  Dame  assise  jouant  de  la  mandoline.  Fac- 
lile  d'un  dessin  de  \ 
Même  vente,  18  fr.  50  cent. 


slmile  d'un  dessin  de  Watteau  à  la  sanguine. 


DENNEL  (Louis) 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  à  Abbeville,  en  17Zil  ;  mort  en  1806.  Elève  de  Beauvarlet  et 
de  J.  G.  WiLLE  ;  il  a  gravé  à  Paris  d'après  Guido  Reni,  LucGiordano, 
Borel,  Boucher,  Challes,  Fragonard,  Greuze,  M"*  Le  Brun,  Lagrenée, 
Charles  Le  Peintre  et  autres  artistes  français  de  la  fin  du  xviiie  siècle. 
Voyez  Huber  et  Rost  (VIII,  271),  Le  Blanc  (1)  et  le  catalogue  Pai- 
gmn-Dijonval. 

1  —  Les  Appas  humiliés,  d'après  Challe. 
Vente  par  Vignères  (6  avril  1857),  12  fr.  50  cent. 

2  —  L'Abandon  voluptueux,  d'après  Borel. 

Vente  par  Rochoux  (7  avril  1862)...? 

3  —  Comparaison   du   bouton  de  rose,  d'après 
Saint-Aubin. 

Vente  par  Vignères  (16  janvier  1863),  6  fr. 


(1)  Cet  auteur  cite  encore  dans  son  Manuel  Antoine-François 
Dennel,  qui  a  gravé  plusieurs  planches  dans  le  Musée  Filhol. 


—  296  — 

-  4  —  La  Lecture  du  Poème  épique,  et  l'Essai  du 
Corset.  Deux  estampes  en  pendanL,  d'après  Wille 
fils. 

Vente  Corneillan  (il  décembre  1865),  20  tï.  les  deux. 

5  —  S'il  m'était  aussi  fidèle,  d'après  Fragonard. 
!«'  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (19  mai  1865)...? 

DENON,   Baron  de    l'Empire    (Dominique-Vivant) 

DESSINATEUR-AMATEUR   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Ghalons-sur-i\Iarne,  le  /i  février  17/i7;  mort  à  Paris,  le  28  avril 
1825  ;  élève  de  Claude  Halle.  Reçu  académicien,  le  28  juillet  1787, 
sur  une  Nativité  gravée  d'après  Lucas  Giordano  (la  planche  est  à  la 
chalcographie  du  Louvre).  Il  était  membre  de  l'Institut  et  directeur 
des  Musées  impériaux  et  Commandeur  de  la  Légion  d'honneur.  Denon 
a  gravé  à  l'eau-forte,  d'après  le  Carrache,  Gorrége,  Fragonard,  Paul 
Potter,  Van  Dyck,  Van  de  Velde,  Rembrandt,  Titien,  Sneyders,  Te- 
niers,  Tintoret,  Raphaël,  SalvalorRosa  et  autres  maîtres,  quantité  de 
portraits  de  peintres  et  autres  personnages  qui  se  trouvent  décrits 
au  Catalogue  de  son  œuvre,  pubhé  en  1803.  In-Zi"  de  15  pages.  Il 
a  gravé  quelques  planches  dans  son  Voyage  en  Egypte,  publié  en 
1802.  -2  vol.  grand  in-fol.  (1),  un  de  texte  et  un  de  141  planches. 
Denon  a  aussi  dessiné  sur  pierre,  dès  1809,  plusieurs  sujets  et  por- 
traits (Voyez  le  Catalogue  de  la  vente  Parquez,  1861),  et  a  fait  exé- 
cuter un  ouvrage  en  hthographie  d'après  les  antiquités,  curiosités, 
tableaux  et  dessins  faisant  partie  de  son  cabinet  (2),  sous  le  titre  : 
Monuments  des  Arts  du  Dessin,  etc.  Paris,  1829,  U  vol.  in-fol.  de 
315  planches.  Voyez  Brunet  pour  les  divers  ouvrages  par  Denon,  et 
une  Notice  biographique  par  Tissot.  Il  y  a  plusieurs  portraits  de  Denon 
gravés  et  lithographies  d'après  Ramberg,  en  1792,  Isabey,  Berthon, 
et  par  Mauzaise  et  Quenedey. 

(1)  Il  y  a  des  exemplaires  où  le  texte  est  in-Zi*,  et  une  seconde 
édition  1  vol.  de  planches,  2  vol.  in-8"  de  texte.  Il  y  a  de  cet  ouvrage 
des  traductions  anglaise  et  italienne. 

(2)  La  vente  a  eu  lieu  en  1826:  le  Catalogue  forme  3  vol.  in-8". 


—  297  — 

1  —  L'OEuvre  de  Denon,  en  840  pièces,  dont  plu- 
sieurs sont  répétées  avec  différences;  plusieurs  de 
ces  pièces  étant  des  scènes  de  société  n'ont  pas  été 
mises  dans  le  commerce. 

Vente  par  Benard  (1816)...? 

2  —  L'OEuvre  de  Denon. 

Vente  Brunet  Denon  (1846),  en  plusieurs  lois,  220  fr.  50  cent. 

3  —  Les  Lions,  d'après  QuadaL 

l"  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  9  fr. 

4  —  Le  Taureau,  d'après  Paul  Potter. 
Vente  Vignères  (7  novembre  1861)^  6  fr.  50  cent. 

5  —  Suite  de  Croquis  et  Fantaisies,  Bacchanales^ 
Fêtes  à  Priape,  etc.  22  pièces  erotiques. 

Vente  P.  D.  (28  janvier  1861),  52  fr. 

6  —  Barère  à  la  tribune. 

Ventes  par  Vignères  (11  avril  1859),  51  fr.;  —  par  le  Même  (12  dé- 
cembre 186/i),  8fr. 

—  Denon  a  encore  gravé  le  portrait  de  Madame 
Le  Brun  (vente  Van  den  Zande,  6  fr.),  celui  de 
l'abbé  Zani,  découvrant,  au  Cabinet  des  Estampes, 
le  niel  de  Maso  Finiguera,  Desessart,  comédien,  etc.; 
aussi  des  Costumes  de  la  République  Française, 
d'après  David.  Denon  a  dirigé  l'exécution  des  mé- 
dailles commémoratives  de  l'Empire  français,  et  les 
a  fait  graver  au  trait.  Ce  recueil  est  très-rare  ;  il  n'a 
jamais  été  publié. 


—  298  — 
DENY  (Martial) 

GRAVEUR  AU   BURIN. 

11  travaillait  à  Paris  vers  la  fin  du  xviii«  siècle.  Heinecken  le  dit  né 
à  Paris,  en  17Zj5,  et  élève  de  Leveau.  Il  a  gravé,  d'après  Lawreince, 
le  Restaurant.  —  P^  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Rochoux  (9  jan- 
vier 1865,  32  fr.).  —  II*  Etat  {YtnieRamberg,  20  fr.).  Deny  a  eu  une 
sœur  qui  a  gravé  pour  le  Voyage  de  Naples  et  Sicile,  de  Richard, 
abbé  de  Saint-JNon. 


DEQUEVAUVILL.ER  (François) 

GRAVEUR   au   BURIN. 

M  à  Abbeville,  en  17/i5  ;  mort  à  Paris,  en  1807  ;  élève  de  Jean 
Daullé.  Il  a  gravé,  d'après  Berghem,  Brand,  Breughel,  Borel,  Dujar- 
din,  Decker,  Michaux,  Poelembourg,  Perignon,  H.  Robert,  J.  H.  Roos, 
Schovart,  Van  de  Velde,  etc.,  et  aussi  pour  le  Voyage  de  INaples  et  de 
Sicile,  de  Richard  de  Saint-Non,  et  la  Description  générale  de  la 
France,  de  Lamy.  F.  Dequevauviller  a  eu  un  fils  qui  a  été  son 
élève  (1).  Voyez  Heinecken,  Huher  et  Rost  (VllI,  287),  Joubert  et 
Le  Blanc. 

1  —  L'Assemblée  au  Salon,  l'Assemblée  au  Con- 
cert. Deux  estampes,  d'après  Lawreince. 

Épreuves  d'eau -forte.  —  Ventes  par  Vignères  (3  mai  1858), 
98  fr.  ;  —  les  deux  mêmes  estampes  terminées,  avec  la  lettre  M.  S. 
(1"  décembre  1856),  141  fr.;  —  par  Vignères  (21  février  1859), 
125  fr.;  —i^ar  Rochoux  (3  décembre  1860),  51  fr.;  Raifé  {186/i), 
22  fr.;  —  l'Assemblée  au  Salon,  épreuve  avant  la  dédicace,  seule, 
vente  Defer  (1859),  2Zi  fr. 

2  —  Le  Lever  et  le  Coucher  des  Ouvrières.  Deux 
estampes,  d'après  Lawreince. 


(1)  François-Jacques  Dequevauviller,  né  à  Paris,  en  1783; 
élève  de  son  père  et  de  Desnoyers.  Il  a  gravé  pour  l'ouvrage  du  Sacre 
de  Napoléon;  le  Musée  des  Monuments  français;  le  Voyage  de  Con- 
slantinoplc,  do  Mclling  ;  et  des  portraits. 


—  299  — 

Ventes  M.  S.  (V  décembre  1856),,  35  fr.  les  deux;  —  le  Coucher 
des  Ouvrières  en  Modes  seulement,  Vignères  (3  mai  1858),  30  fr.;  — 
la  Même,  Clément  (31  janvier  1861),  9  fr.;  —  le  Lever  des  Ouvrières 
en  Modes.  —  Vente  D.  L.  V.  (186Zi),  17  fr. 

3  —  L'Ecole  de  Danse,  d'après  Lawreince. 

Ventes  par  Vignères  (19  novembre  1860),  IZi  fr.  50  cent.;  —  par 
Clément  (31  janvier  1861),  18  fr.;  —  par  Vignères  D.  L  V.  (1864), 
25  fr  ;  —  Raifé  (186/i),  15  fr.  (avec  le  Lever  des  Ouvrières  en 
Modes). 

4  —  Thomas  Jeffersoii,  président  des  États-Unis. 

I"  Etat  avant  la  lettre.  —  Ventes  par  Vignères  (29  mai  1855)...? 
—  A,,  par  Le  Blanc  (28  décembre  1858)...? 


DERUET  (Claude) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR. 

Né  à  Nancy,  en  1588  ;  mort  dans  la  même  ville,  le  20  octobre  1660; 
élève  de  Claude  Henriet,  il  a  étudié  sous  Tempesta  (1),  à  Rome,  où 
i!  fit  de  nombreuses  peintures  dont  plusieurs  ont  été  gravées  par 
Thomassin.  Après  avoir  séjourné  dans  cette  ville,  où  il  s'était  lié  avec 
Callot  (2)  et  Jacques  Bellangé,  il  revint  à  Nancy,  où  il  fut  nommé 
peintre  du  duc  de  Lorraine  Henri  II,  qui  l'anoblit.  Deruet  a  peint  à 
fresque  avec  Claude  Gellée,  dans  l'église  des  Carmes,  à  Nancy  ;  ces 
peintures  n'existent  plus,  l'église  ayant  été  détruite  en  1793.  Mais 
Lionnois,  dans  son  Histoire  de  Nancy,  en  a  conservé  la  description  ; 
elle  est  rapportée  par  M.  Meaume  dans  sa  Biographie  de  Deruet  (3). 


(1)  Dussieux  (Artiste  Français  à  l'étranger,  p.  322),  dit  qu'il  suivit 
les  leçons  et  adopta  la  manière  du  Josepin. 

(2)  Callot  a  gravé  le  portrait  de  Deruet;  et  un  dessin  de  ce  même 
personnage,  aussi  par  Callot,  est  en  tête  d'un  recueil  de  156  dessins 
par  ce  maître,  lis  viennent  de  Mariette  et  Basan  et  sont  au  musée  du 
Louvre.  Nous  avons  déjà  cité  (II^  vol.  Estampes,  p.  25),  un  portrait 
de  Deruet  fait  par  Louis  XIII  en  1636. 

(3)  Recherches  sur  la  Vie  et  les  Ouvrages  de  Claude  Deruet. 
Nancy,  1853,  in-S"  de  120  pages. 


—  300  — 

Quatre  tableaux,  les  Eléments,  venant  du  château  de  Richelieu  (1) 
sont  au  musée  d'Orléans.  Le  musée  de  Nancy,  celui  de  Versailles, 
possèdent  aussi  des  tableaux  de  Deruet.  Un  Calvaire,  tableau  sur 
cuivre  qui  était  au  Val-de-Grâce,  est  cité  par  MM.  de  Chenevière  et 
de  Montaiglon  (2),  qui  donnent  une  biographie  de  Deruet.  M,  Clément 
de  Ris  (3)  cite  un  tableau  représentant  une  Cavalcade  de  Dames  de  la 
Cour  de  Lorraine,  qui  est  chez  M.  le  vicomte  Bolh  de  Tanzia,  à  Paris. 
Il  y  avait  aussi  un  tableau  de  notre  artiste  dans  la  vente  du  général 
Despinoy  (1850);  il  représentait  un  Carrousel  et  était  catalogué 
sous  le  nom  de  Vignon,  et  a  été  vendu  185  fr.  Comme  graveur, 
on  ne  connaît  de  Deruet  que  cinq  estampes  gravées  à  Teau-lorte 
par  trois  seulement  décrites  par  Rohert-Dumesnil  (V,  73),  et  les 
cinq  par  Meaume.  Ce  sont  le  portrait  équestre  de  Charles  IV,  duc  de 
Lorraine,  dont  il  décrit  six  Etats  (à);  Jeanne-d'Arc  accompagnée 
d'un  Chevalier  (5);  Plan  d'une  Bataille  ;  la  Carrière,  ou  la  Rue  Neuve 
de  Nancy;  il  y  a  deux  Etats;  l'Ancien  Palais  ducal  de  Nancy;  il 
est  décrit  en  appendice;  Une  Amazone  à  cheval,  citée  par  Mariette 
et  Gersaint  :  ce  dernier  la  désigne  sous  le  nom  de  Pallas  à  Cheval. 
Nous  trouvons  dans  le  catalogue  de  la  vente  Howkins  (  à  Londres, 
29  avril  1850),  une  pièce  ainsi  désignée  sous  le  nom  de  Deruet  : 
Mars  and  Minervœ  a  fine  etching  undescribed  by  Dnmesnil,  and 
Very  rare.  Ne  serait-ce  pas  la  même  que  l'Amazone  à  Cheval? 
J.  Renouvier  (Types  Ecole  française,  p.  80),  cite  un  Christ  nu  appuyé 
sur  un  rocher,  marqué  Claude  Deruet  fecit,  qu'il  a  vu  à  la  biblio- 
thèque de  Bruxelles.  M.  Meaume  décrit  à  la  suite  des  pièces  qu'a  gra- 
vées Deruet,  celles  qui  le  sont  d'après  lui  par  Thomassin,  Valdor, 
Collignon,  Mathieu  Greuter,  Sébastien  Leclerc  (6),  etc. 


(1)  On  trouve  la  description  de  ces  tableaux  dans  un  petit  livre 
intitulé  :  Le  Château  de  Richelieu,  etc.,  par  Viguier.  A  Saumur, 
1676. 

(2)  Peintres  provinciaux  (II,  p.  265),  Paris,  18/i7  à  1862,  Zi  vol. 
in-S". 

(3)  Les  Musées  de  Province  (l",  292).  Paris,  1859,  2  vol.  in-8°. 
(Zi)  Le   dernier   Etat  de   ce  portrait  a   décoré  le   Triomphe  de 

Charles  IV,  publié  à  Nancy  en  166Zi. 

(5)  Un' tableau  de  ce  même  sujet  est  à  Nancy,  chez  M.  de  Haldal. 

(6)  Les  estampes  de  ce  graveur  décorent  le  livre  du  Triomphe  de 
Charles  IV.  Voyez  Jombert  (Galaiogue  de  l'Œuvre  de  Sébastien  Le- 
clerc). 


—  301   — 


DESBOIS  (Martial) 

DESSINATEUR  ,     GRAVEUR   AU   BURIN,    A    i/eAU-FORTE    ET   A    LA 
MANIÈRE    NOIRE. 

Né  à  Paris,  en  1630  ;  et,  après  avoir  séjourné  à  Venise  et  à  Padoue, 
il  revint  à  Paris,  où  il  mourut  en  1700.  Son  portrait,  gravé  .'i  la  ma- 
nière noire,  est  cité  dans  la  Bibliothèque  historique  du  Père  Le  Long. 
Robert-Dumesnil  (IV,  199).  cite  Ziù  pièces  de  notre  artiste,  et  Le 
Blanc  80.  De  ce  nombre  29  portraits  des  professeurs  de  l'Université 
de  Padoue,  pour  le  livre  Lyceum  Patavinum,  etc.  Patavii,  1682, 
Charles  Deshayes  et  des  anonymes  ont  gravé  des  portraits  dans  cet 
ouvrage  de  Charles  Patin  ;  Martial  Debois  a  encore  gravé  les  portraits 
de  Jean  Desmarest,  surintenddnt  des  finances,  et  Maurocenis,  Véni- 
tien, en  166/1  ;  des  décorations  ou  scènes  de  théâtre  d'après  Bibiena 
(vente  par  Vignères,  16  novembre  1857).  Toutes  ces  estampes, 
marquées  Marf^  Desbois  ou  des  lettres  M.  D.  accollées. 

i  —  Les  Noces  de  Cana,  d'après  le  lableau  d'A- 
lexandre Varotari,  dit  le  Padouan,  dans  le  monas- 
tère de  Saint-Jean  de  Viridario. 

!«'■  Etat  non  décrit,  avec  une  dédicace  à  Cornelio,  procurator  de 
Venise,  et  ses  armes,  et  la  date  de  1680. 

Il®,  les  armes,  la  dédicace  et  la  date  supprimées,  et  remplacées 
par  le  titre  :  Christvs  manifesiavit,  etc.  (1). 

2  —  Marie-Antonio-Justiniani,  doge  de  Venise. 
Portrait  rare  dans  un  passe-partout  d'ornement  et 
une  dédicace  à  P.  Capilly. 

Vente  Drugulin  (1866),  1  liv.  10  sch. 


(1)  Cet  Etat  fait  partie  de  quatre  autres  sujets  gravés  par  M.  Des- 
bois, du  livre  de  Caroline  Patin,  intitulé  :  Tabellœ  selectœ  ac  ex- 
plicatœ,  etc.  Patavii,  1681,  in-fol.  de  [i2  estampes. 


—  302  — 
DESGOURTIS  (Charles-Melchior) 

GRAVEUR   EN   COULEUR. 

Né  à  Paris,  en  1753,  y  est  mort  en  1826;  élève  de  Janinet.  Il  a 
gravé  en  couleur  les  Aventures  de  Don  Quichotte,  quatre  pièces  (vente 
par  Rochon^:,  7  avril  1862)  ;  Histoire  de  l'Enfant  prodigue,  d'après 
Schall;  des  Intérieurs,  d'après  Hubert-Robert,  et  des  Vues  de  Paris, 
d'après  Demachy.  Voyez  Huber  et  Rost  (VIII,  321,  et  Le  Blanc. 

1  —  Les  Espiègles  et  l'Amant  surpris.  Deux  estam- 
pes en  couleur,  d'après  Schall. 

Ventes  Devèze,  50  fr.  (avec  le  Départ  et  l'Orgie  de  l'Enfant  pro- 
digue);—  par  Vignères  (25  mai  1857),  li7  fr.;—  par  Vignères  (21  mai 
1860),  ZiO  fr.;  —  par  Rochoux  (IZi  décembre  1863),  2  .  fr. 

2  —  Noce  de  Village,  Foire  de  Village,  la  Risque 
et  le  Tambourin.  Suite  de  quatre  estampes  en  cou- 
leur, d'après  Taunay. 

Ventes  par  i?oc/^to«j;  (l/i  septembre  1863],  Zi3  ïr,;  —  Corneillan 
(1865),  Zi7  fr.; — même  rente,  deux  épreuves  avant  la  lettre  de  la 
Noce  de  Village  et  de  la  Foire  de  Village,  87  fr. 

3  —  Vue  de  la  Porte  Saint-Bernard  et  du  Port 
Saint-Paul,  à  Paris.  Deux  estampes  gravées  en  cou- 
leur, d'après  Demachy. 

Ventes  par  Vignères  (29  mai  1855),  16  fr.;  —  I).  L.  V.,  par  Vi- 
gnères (1864),  20  fr. 


4  —  Wilhelmine,  princesse   d'Orange.   Portrait 
•avé  en  couleur.  Rare. 

Vente  par  Vignères  (3  mai  1858),  32  fr.  50  cent. 


DESHAYES  (Jean) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR. 

«  Cet  artiste,  dit  Uoberi-Dumesnil{\U,1\.Q),  qu'il  ne  faut  pas  confon- 


—  303  — 

dre  avec  ses  homonymes,  venus  depuis  (i),  vivait  du  temps  de  M.  Ma- 
Tolles,  qui  le  cite  dans  son  catalogue  de  1666,  page  92.  Si  Ton  juge 
de  son  talent  par  ses  airs  de  tète,  toute  pleine  d'expression,  et  par 
sa  couleur,  dont  ses  estampes  fournissent  la  valeur  des  tons,  il  paraît 
avoir  été  plutôt  élève  de  Claude  Vignon  (il  a  gravé  une  Descente  de 
Croix  d'après  ce  maître),  que  de  Simon  Vouet.  »  Ce  même  auteur 
décrit  sept  pièces  de  ce  maître,  dont  une  d'après  Dubois,  celui  sans 
doute  qui  peignit  à  Fontainebleau.  Une  de  ces  pièces,  la  Sainte  Fa- 
mille, a  été  éditée  par  Ant.  De  Fer.  Heinecken  cite  aussi  un  Saint- 
Bruno  que  n'a  pas  rencontré  Robert- Dumesnil.  Voyez  Le  Blanc ^  qui 
cite  huit  estampes  de  Desliayes.  Elles  sont  rares. 


DESNOYERS  (Louis- Augustin  BOUCHER,  Baron) 

DESSINATEUR     ET     GRAVEUR     AU     BURIN. 

Né  à  Paris,  le  19  décembre  1779;  mort  dans  la  même  ville,  le  18 
février  1856  ;  élève  de  Le  Thière  pour  le  dessin  et  de  Darcis  et 
Alexandre  Tardieu  pour  la  gravure.  Membre  de  l'Institut  en  1816, 
officier  de  la  Légion  d'honneur,  chevalier  de  l'ordre  de  Saint-Michel, 
graveur  du  roi  et  conseiller  des  musées  royaux.  De  son  école  sortirent 
les  plus  habiles  graveurs  de  notre  époque.  Voyez  l'éloge  historique 
de  M.  Desnoyers,  par  M.  Halevy,  lu  en  séance  publique  le  6  octobre 
1860.  Desnoyers  a  commencé  à  graver  à  l'âge  de  dix-sept  ans  ;  sa 
première  estampe  est  le  Délire  d'Amour,  les  autres  sont  d'après  Ca- 
rafîe,  Hilaire  Le  Dru,  Landon,  Robert  Lefèvre,  VanderWelT,  Richard, 
Gérard  (2);  mais  la  plus  grande  partie  de  son  œuvre  est  d'après 
Raphaël,  qu'il  a  su  parfaitement  traduire;  il  a  fait  tous  les  dessins  des 
tableaux  qu'il  a  gravés.  Ces  dessins  ont  été  acquis  par  l'Etat  (3). 


(1)  Il  y  a  un  Deshayes  qui  a  gravé  des  portraits  dans  l'ouvrage  de 
Ch   Patin.  Voyez  Martial  Desbois. 

(2)  «  Desnoyers,  dit  J.  Renouvier,  appartient  par  ses  commence- 
ments à  la  gravure  au  pointillé  et  à  la  traduction  des  dessins  à  succès 
des  salons  de  l'an  VII  à  l'an  X.  »  Il  en  donne  le  détail  page  299  de 
son  Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution. 

(3)  Quinze  des  planches  les  plus  importantes  gravées  par  Des- 
noyers, d'après  Raphaël,  Corrége,  Poussin,  Guérin,  Gérard  et  autres 
ont  été  achetées  à  M.  le  marquis  de  Mallcville  en  1857,  pour  la 
somme  de  20,000  fr.  pour  la  chalcographie  du  musée  du  Louvre. 


—  304  — 

1  — La  Vierge  et  l'Enfant  Jésus  (1).  Gravé  en  1804, 

d'après  le  tableau  de  Raphaël  dit  la  Belle  Jardinière . 

1"  Etat  avant  toute  lettre;  on  lit  seulement  :  Aug.  Boucher  Des- 
noyers del.  et  sculp.  an.  IL—  Ventes  Rigal  (1817),  180 fi.;  —  Des- 
perreux  (1823),  250  fr.;  —  Vigneron  (183/i),  330  fr.;  —  Debois 
(18/i5),  5Zi2  fr.;  —  Revil(lSU5),  Zi75   fr.;  —  Thorei  (1853),  600  fr.: 

—  général  Rebillot  (1856),  500  fr.;  —  d'un  eminent  collector  (Lon- 
dres, 18/i/i),  630  fr.;  —  Jonhson  (Londres,  1860),  29  liv.  sterl.;  — 
C/arfce  (Londres,  1862),  665  fr.;—  M.  L.  (Lauzet  de  Marseille,  1862), 
830  fr.;  —  Poggiali  (à  Londres,  1862),  29  liv.  10  schl.;  —  Marshall 
(Londres,  186/i),  30  liv.  10  shl.;  —  Dubois  (1866),  900  fr. 

11%  la  lettre  tracée  ou  lettre  grise.  —  Ventes  L.  T.  (1813),  95  fr.; 

—  Langlès  (1824),  151  fr.;  —  Karcher  (1825),  150  fr.;  —  Pagin 
(18Zi4),  199  Ir.;  —  G.  Smith  (à  Londres,  1861),  11  liv.  11  sch.;  — 
L.  (Lauzet  de  Marseille,  1862),  2/i5  fr. 

111%  avec  la  lettre  remplie,  épreuves  anciennes  (2).  —  Ventes 
Massard  (1822),  ûO  fr.;  —  Rossi  (18û7),  30  fr.;  —  Saint,  73  fr.; 
Muller  (18/i7),  ûOfr.;  —  Trémont  (1852),  36  fr.;  —  Busche  (1857), 
Ixli  fr.;  —  Martelli,  hi  fr.;  —  Simon,  33  fr,;  —  L.  (Lauzet),  50  fr. 

2  —  La  Vierge  aux  Rochers,  d'après  le  tableau  de 
Léonard  de  Vinci,  au  musée  du  Louvre. 

pr  Etat  avant  toutes  lettres.  —  Ventes  C.  (13  novembre  1826), 
79  fr.  95  cent.;  —  Esdaille  (IV,  P.  ISZiO),  18  liv.  18  sh.;  —  Revil 
(18Zi6),  450  fr.;  —  baron  C.  (Crabbe,  27  mars  1850),  350  fr.;  — 
Johnson  (Londres,  1860).  29  liv.  sterl.;  —par  Clément  (23  février 
1864),  620  fr.;  -  Marshall  (1864),  30  liv.  10  sch. 

11%  avec  la  lettre  tracée  ou  lettre  grise.  — Ventes  Rigal  (1817), 
40  fr.;  —  Desperreux  (1823),  71  fr.;  —Massard  (1822),  59  fr.  95  c; 

—  W.  Esdaille  (1840),  18  liv.  18  sch.;  —  H.  Dreux  (15  mars  1859), 
iSO  ïr.;  —  Archinlo,  335  fr.;  —  L.  (Lauzet  de  Marseille,  1862), 
200  fr. 


(1)  M.  Le  Breton,  dans  son  rapport  sur  les  beaux-arls  présenté  à 
l'Empereur  en  1808,  dit  :  Ce  jeune  artiste,  qui  réunit  une  grande  ha- 
bileté de  dessin  à  l'harmonie,  est  placé,  par  sa  Belle  Jardinière  et  son 
Bélisaire,  parmi  les  meilleurs  graveurs  de  noire  époque. 

(2)  La  planche  dans  cet  Etat  est  à  la  chalcographie  du  musée  du 
Louvre;  elle  se  vend  15  fr. 


III«,  avec  kl  leltre  lemplic,  ancienne  épreuve  (1).  —  Ventes  Bosst 
(18Zi7),  211  fr.;  —  par  Vallée  (22  décembre  18Zi7),  81  fr.;  —  Raoul 
Rochelle  (1855),  37  fr.;  —  provenant  de  Bouchardon,  par  Vignères 
(A  mars  1858),  32  fr.;  —  Martelli  (1858),  û2  fr. 

3  —  La  Vierge  et  l'Enfant  Jésus  endormi.  Sujet 
flit  la  Vierge  an  Linge.  Gravé  d'après  le  tableau  de 
Raphaël  du  musée  du  Louvre. 

le'  Etat  avant  tonte  lettre.  —  Ventes  Revil  (1865),  400  fr.;  —  (Vun 
éminent  collector  (18ZiZi),  Zi73  fr.;  —  Johnson  (à  Londres,  1860), 
25  liv.  sterl.;  —  par  Clément  (23  février  186/i),  130  fr.  (épreuve  non 
terminée). 

11%  la  lettre  tracée.  —  Ventes  M.,  par  Regnault  de  Lalande  (19 jan- 
vier 182/i),  68  fr.;—  C.  (13  novembre  1826),  63  fr.;  -  Debois{Wib) , 
250  fr.;  —  Muller  (18ù7),  160  fr.;  —  Jecker  (1851),  165  fr. 

IIR  —  Vente  Raron  de  Trémont,  29  fr.  50  cent. 

4  —  La  Vierge  au  Donataire,  dite  de  Foligno. 
Gravé  d'après  le  tableau  de  Raphaël. 

V^  Etat  avant  toutes  lettres,  avant  l'auréole  autour  de  la  tête  de  la 
Vierge  et  avant  les  angles  terminés.  —  Ventes  Debois,  620  fr.;  —  par 
Clément  (23  février  186/i),  900  fr. 

11%  avant  toute  lettre,  mais  avec  Tauréole  et  les  angles  terminés. 
—  Ventes  Debois,  Û80  fr. 

Ille,  avec  la  lettre  tracée  ou  lettre  grise.  —  Ventes  Rigal  (1817), 
58  fr.;  —  C.  (13  novembre  1826),  97  fr.;  —  L.  (Lauzet,  1862), 
280  fr.;  —  Fossé  d'Arcosse  (186/j),  152  fr. 

IV®,  avec  la  lettre,  anciennes  épreuves  avec  le  cachet  camée.  — 
Ventes  Massard  (1822),  36  fr.;  —  W.  Esdaille  (IV  P.,  18ZiO),  1  liv. 
8  sch.  —  Tuffiakin  (18/i5),  A2  fr.;  —  Simon  (1861),  /i5  fr. 

5  —  La  Vierge  au  Poisson.  Gravé  d'après  le  ta- 
bleau de  Raphaël  au  musée  de  Madrid. 

1er  Etat  avant  foute  lettre.  —  Vente  par  Clément  (23  février  186/i), 
700  fr. 


(1)  Les  anciennes  épreuves  portent  un  cachet  de  deux  tètes  grec- 
ques dans  la  marge  du  bas.  La  planche  est  à  la  chalcographie. 

II  (est.)  2u 


—  306  — 

11%  la  lellre  tracée  ou  lettre  grise.  —  Ventes  Mussard  (1822), 
79  iV.  50  cent.;  —  cowte  de  Sussy  (1832),  71  fr.;  —  Tardieu,  gra- 
veur (iSlili),  170  fr.;  ~  Debois,  215  fr.,  épreuve  sur  papier  de  Chine; 
—  ïievil  (18/|5),  l/i9  fr.; —  Brunet  Denon,  130  fr.;—  Dreux  (15mars 
1858),  150  fr.;  —  G.  Smilh  (1861),  11  liv.  sterl.  Elle  est  sur  papier 
de  Chine  ;  —  Johnson  (1860),  7  liv.  sterl.;  —  L,  (Lauzet,  1862), 
200  fr. 

Ill'",  avec  la  lettre.  —  Vente  Laïuet,  23  fr. 

6  —  La  Vierge  h  la  Chaise.  Gra\é  d'apiès  le  ta- 
bleau de  Raphaël,  à  la  galerie  de  Florence. 

I  rEtat  avant  toute  lettre.  —  Vente  Jourdan  (1862),  205  fr. 

II«,  la  lettre  tracée.  —  Ventes  Rossi  (1822),  35  fr.;  —  Desperreux 
(1823),  3/1  fr.;  —  Dcbois  (18/j5),  109  fr.;  —  Dreux  (1858),  95  fr.;— 
par  Clément  (23  février  186/i),  105  fr. 

IIl«  avec  la  lettre.  —  Ventes  (5  février  1855),  2/t  fr.;  —  Delaroche 
(1857),  37  fr.  —  Lauzei,  32  fr. ,  épreuve  papier  de  Chine. 

7  —  La  Visitation.  Gravé  d'après  le  tableau  de 
Raphaël,  au  musée  de  Madrid. 

[«>•  Etat  avant  toute  lettre.  —  Vente  par  Clément  (23  février  186/|), 
2/iO  fr.  L'épreuve  est  sur  papier  de  Chine. 

ir,  la  lettre  tracée  ou  lettre  grise.  —  Ventes  C.  (13  novcml)rel826), 
39  fr.  95  cent.,  sur  papier  de  Chine  ;  —  3/.  M.  (19  décemhre  1853), 
63  fr.;  -  G.  Smith  (1861),  5  liv.  5  sch.;  —  Archinto  (1862),  120  fr., 
épreuve  sur  papier  de  Chine  ;  —  L.  (Lauzet,  1862),  130  fr.,  aussi  sui 
papier  de  Chine. 

111%  avec  la  lettre.  —  Vente  Salmon,  20  fr. 

8  —  La  Vierge  de  la  Maison  d'Albe.  Gravé  d'après 
Ui  tal)leau  de  Raphaël  au  musée  de  l'Ermitage,  à 
Saint-Pétersbourg. 

l^'  Etat  avant  toute  lettre.  —  Ventes  Maurel  (1855),  /j95  fr.;  — 

—  par  Clément  (23  février  186/i),  620  fr. 

Re,  lettre  tracée  ou  IcUie  grise.  —  Ventes  Salmon  (1831),  36  h.; 

—  Busche  ("1857),  102  fr.;  -  Dreux  (1858),  59  fr.;  -  De  Lajarielte 
(1861  ^  69  fr.;  —  Archinto  (1862),  330  fr.,  épreuve  sur  papier  de 
Chine:  —  L.  (Lauzet,  1862),  300  fr.,  papier  de  Cln"n«\ 


—  :m  — 

11I«,  avec  la   lettre.  —  Ventes  /îossi  {l8/i7),  27  fr.;—  \iao\xi  Ha- 
chette, 32  fi-. 

9  —  La  Vierge  au  Berceau.  Gravé  d'après  le  ta- 
bleau (1)  (le  Raphaël,  au  musée  du  Louvre. 

Pr  Etal  avant  toutes  lettres.  —Vente  par  Clément  (23  février 
186Zi),250tr. 

île,  la  lettre  tracée.  —  Ventes  Debois,  129  fr.,  épreuve  sur  papier 
de  Chine;  —  G.  Smith  (1851),  h  liv.  slcrl.;  —  Dreux  (1858),  95  fr. 

10  —  La  Foi,  l'Espérance  et  la  Charité.  Trois  es- 
tampes, d'après  les  peintures  de  Raphaël,  à  Pérouse. 

I«r  Etat  avant  la  lettre.  —  Ventes  Rigal,  30  fr.;  —  Dehois,  160  fr.; 
—  Rogers  (à  Londres,  28  avril  1856),  11  liv.  10  scli.;  —  Dreux 
(1858),  200  fr.;  —  Johnscn  (Londres,  1860),  13  liv.  13sch. 

II«,  avec  la  lettre.  —  Ventes  M.  (le  26  février  l8/i6),  30  fr.  50  cent.; 
par  Clément  (25  avril  186/i),  21  fr. 

1 1  —  Sainte  Marguerite,  d'après  le  tableau  de 
Raphaël  au  musée  du  Louvre. 

1er  Etat  avant  toute  lettre.  —  Vente  par  Clément  (23  février  i86/i), 
165  fr. 

11%  lettre  tracée.  —  Ventes  Muller  (l8Zi7),  26  fr.  50  cent.;  —  Ar- 
chinto  (1862),  65  fr.;  —  L.  (Lauzet,  de  Marseille  (1862),  55  fr. 

111%  avec  la  lettre. 

12  —  Sainte  Catherine  d'Alexandrie,  d'après  le 

tableau  de  Raphaël,  qui  est  à  Ir  National  Gallerij^  à 

Londres. 

I"  Etat  avant  la  bordure  et  la  lettre.  Vente  G.  Smith  (1851),  7  liv. 
slerl.  Le  Catalogue  dit  cette  épreuve  unique. 

11%  lettre  tracée.  —  Ventes  Dreux  (1858),  61  fr.;  —  L.  (Lauzet;, 
110  fr.;  l'épreuve  est  sur  papier  de  Chine. 

(1)  F.  de  Poilly  a  gravé  ce  tableau. 


—  308    - 

13  —  La  Vierge  dite  du  Palais  Tempi  (1),  d'après 

le  tableau  de  Raphaël,  à  Munich. 

P'  Elat  avant  la  lettre.  —  Vente  L.  (Lauzet,  de  Marseille,  1862), 
75  fr. 

14  —  La  Transfiguration,  d'après  le  tableau  de 
Raphaël,  au  Vatican. 

l«;r  Etat  avant  la  lettre,  seulement  les  noms  d'auteurs  et  le  titre 
tracé. — Ventes  Bebois  (1865),  150  fr.;  —  Lauzet,  de  Marseille 
(1862),  UO  fr.;  ~  Scheffer  (1859),  85  fr.;  —  par  Clémfnt  (23  fé- 
vrier 186Zi),  70  fr. 

lïe,  avec  la  lettre. 

15  —  La  Madone,  d'après  le  tableau  de  Raphaël 

de  la  galerie  de  Dresde. 

r«-  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Muller  (iSkl),  6Zj  fr.;  —  Fatout 
(1863)...?  Elle  est  sur  papier  de  Chine;  —  Humboldt  (2),  à  Berlin, 
35  thalers.  L'épreuve  est  sur  papier  de  Chine  avec  une  dédicace  du 
graveur  à  M.  de  Humboldt. 

16  —  La  Vierge  dite  la  Belle  Jardinière  de  Flo- 
rence. Gravé  d'après  un  tableau  attribué  à  Raphaël, 
en  la  possession  du  graveur. 

V  Etat  avant  la  lettre,  la  lettre  tracée.  —  Vente  Debois,  37  fr.;  — 
L.  (Lauzet,  de  Marseille,  1862),  50  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Muller  (18Zi7),  17  fr.  50  cent. 

17  —  Eliezer  et  Rebecca.  Gravé  d'après  le  tableau 
de  Nicolas  Poussin,  au  musée  du  Louvre. 

I^r  Etat,  la  lettre  tracée  ou  lettre  grise.  —  Ventes  Massard  père 


(1)  Cette  estampe  fait  partie  du  recueil  gravé  d'après  des  peintures 
antiques  italiennes,  1  vol.  in  fol.  de  3Zi  planches,  dont  plusieurs  sont 
gravées  par  Desnoyers,  les  autres  sous  sa  direction. 

(2)  Le  portrait  de  ce  savant  a  été  dessiné  et  gravé  par  Desnoyers. 


—  309  — 

(1822),  70  fr.;  —  Trémont  (1852),  71  fr.;  —  De  la  Jarrieile  (1861). 
60  fr.;  —  L.  (Lauzet,  de  Marseille,  1862),  90  fr. 

II«,  avec  la  lettre.  — Ventes  par  Guicliardot  (12  janvier  18/i6), 
23  fr.;  —  Baron  Crabe  (27  mars  1850),  30  fr. 

1 8  —  Les  Muses  et  les  Piérides,  d'après  le  tableau 

de  Periu  del  Vaga,  au  musée  du  Louvre  (1). 

K  Etat  avant  toute  lettre.  —  Vente  par  Clément  (23  février  l86Zi), 
125  fr. 

19  —  Bélisaire,  d'après  le  tableau  de  Gérard  (2). 

1*'  Etal  avant  toute  lettre.  —  Vente  Rigal  (1817),  360  fr.;  —  C. 
(13  novembre  1826),  2/i0  fr.;  —  comte  de  Sussy,  àot  fr.;  —  Debois, 
150  fr.;  —  Thorel  (1852),  320  fr.,  épreuve  signée  du  graveur;  — 
Maurel  (1855),  281  fr.;  —  L.  (Lauzet,  1862),  151  fr. 

Ile,  lettre  tracée  ou  lettre  grise.—  Ventes  Logette,  206  fr.;  —  Du- 
rand (1821),  300  h'.;  —  Despereux  (1823),  235  fr.;  —  K archer 
(1825),  286  fr.;  —  Pagiu  (186^),  77  fr. 

111%  avec  la  lettre,  ancienne  épreuve,  avec  le  timbre  représentant 
un  camée.  —Ventes  Rossi  (1822),  60  fr.;  —  Paoiîi  (18Zi3),  30  fr.; 
—  Tufflakin  (l8Zi5),  2/i  fr.  50  cent.;  —  Bmche  (1857),  11  fr. 

20  —  Napoléon  en  pied,  en  costume  du  sacre, 
d'après  le  tableau  de  Gérard  (3). 

Te  T  Etat  avant  toute   lettre. — Ventes  C.    (13   novembre  1826) 
295  fr.;  ~  Debois  (18Zi5),  1Z|9  fr.;  —  par  Clément  (23  février  186/i), 
160  fr. 

11%  avec  la  lettre,  mais  avec  un  timbre  représentant  un  aigle  (4). 


(1)  Ce  tableau,  qui  figurait  sous  ce  nom  dans  les  anciens  livrets, 
est  attribué  dans  les  nouveaux  de  1852  à  maître  Roux. 

(2)  Le  tableau  est  gravé  au  trait  dans  la  Galerie  du  prince  de 
Luchtemberg. 

(3)  La  planche  de  ce  portrait  et  celle  de  Bonaparte  au  pont  d'Ar- 
cole,  d'après  Gros,  par  Longhi,  ont  été  acquises  par  la  chalcographie 
du  musée  du  Louvre,  au  prix  de  1,000  fr. 

(/i)  Ce  timbre  était  apposé  sur  les  épreuves  données  par  le  Gou- 
vernement, 


—  310  — 

—  Ventes  Paillière  (iS^O),  107  fr.;  —  Rossi  (1822),  U9  fr.; — 
Bervic,  112  fr.;  —  Langlès,  81  fr.;  —  Karcher,  90  fr.;  —  par  De/er 
(19  décembre  1853),  27  fr. 

22  —  Talleyrand  de  Périg^ord,  prince  de  Bônévent, 
d'après  Gérard. 

P'  Etat  avant  toute  lettre.  —  Vente  par  Clément  (23  février  186Zi), 
55  fr. 
11%  lettre  tracée.  —  Vente  Karcher  (1825),  27  fr. 

23  —  François  1"  et  Marguerite  de  Navare,  sa 
sœur,  d'après  Richard. 

I"  Etat  avant  la  lettre.  —Vente  par  Clément  (23  février  l86/i), 
75  fr. 

11%  lettre  tracée.  —  Ventes  Rossi  (1822),  28  fr.;  —  Massard 
(1822),  28  fr.;  —  De  la  Jarrietle  (1861),  28  fr.;  —  Lauzet  (1862), 
20  fr. 

24  —  Phèdre  et  Hippolyte,  d'après  Guérin. 

fer  Etat,  lettre  tracée. —  Ventes  Rigal,  69  fr.;  —  A/._,  par  Regnault 
Delalande  (19  janvier  182Zi),  Ud  fr. 

25  —  Ptolémée  Philadelphe  et  Arsinoé  fille  de 
Lysiriiaque.  Dessiné  par  Ingres,  d'après  un  Camée 
antique  et  gravé  par  Desnoyers  pour  T Iconographie 
grecque  de  Visconti. 

!«'  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Logette,  39  fr.  50  cent. 

26  —  L'Amour  et  Psyché.  Dessiné  par  Ingres, 
d'après  le  groupe  antique.  Gravé  par  Desnoyers  pour 
le  Musée  Français. 

—  Desnoyers  a  encore  gravé  plusieurs  portraits 
dont  ceux  de  Jeffcrson,  président  des  États-Unis;  du 
roi  de  Rome,  enfant,  d'après  Gérard  ;  r\c  ïlumboldt  ot 


—  311  — 

autres.  Desuoyers  a  aussi  fait  (juelques  dessins  sur 
pierre  lithogiaphiquc,  dont  une  étude  d'après  l'Es- 
ther  de  N.  Poussin,  et  un  portrait  de  Las  Cases  (1). 
On  trouve  le  catalogue  de  l'œuvre  de  Desnoyers  dans 
le  manuel  de  Le  lilanc, 

DESROGHERS  (Etienne) 

DESSINATEUR     ET     GRAVEUR. 

D'après  le  regislrc  de  rAcadémie,  dont  il  était  un  des  membres,  il 
serait  mort  le  9  mars  17/il,  âgé  d'environ  80  ans  (Archives,  Docu- 
ments, III,  179)  ;  il  a  gravé  un  grand  nombre  de  portraits  in-S",  de 
personnages  illustres  français,  dont  Heinecken  donne  un  catalogue 
détaillé  et  dont  Le  Blanc  en  cite  12Zi.  On  les  trouve  aussi  cités  dans 
la  Bibliothèque  Historique  du  Père  Le  Long. 

i  —  Louis-Auguste  Bourbon,  prince  de  Donibe. 

Vente  par  Defer  (15  janvier  1856),  U  fr. 

2  —  Ch. -François  Poerson,  peintre,  d'après  Lar- 
gillière,  in-fol. 

3  —  François  Verdier,  peintre,  d'après  Uane.  in- 
folio. 

4  —  Le  Père  La  Chaise,  jésuite,  confesseur  du  roi 
Louis  XIV  (3). 

DE   SOURGHE.   Voyez  SOURGHE 


(1)  Desnoyers  faisait  partie  de  la  Commission  nommée  en  1816, 
par  rinstitut,  pour  rédiger  un  rapport  sur  la  lithographie,  nouvelle- 
ment importée  en  Fiance  par  Engelman. 

(2)  La  planche  de  ce  portrait  et  celle  du  prccédcnl,  gravées  en 
1723,  sont  à  la  chalcographie  du  musée  du  Louvre. 

(o)  Trouvain  a  aussi  gravé  ce  personnage. 


—  3i2  — 

DESPLAGES  (Louis) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1682  ;  mort  dans  la  même  ville,  en  1739.  Voyez  Wa- 
telet  (II,  590)  pour  l'appréciation  du  talent  de  Desplaces,  qu'il  dit 
n'être  pas  inférieur  à  Audran  pour  le  dessin.  On  a  de  sa  main  une 
grande  variété  d'estampes.  Desplaces,  dit  Huber  et  Rost  (VIII,  36), 
travailla  avec  une  grande  distinction  pour  les  meilleurs  ]\ecueils  qui 
parurent  de  son  temps,  surtout  pour  celui  du  Cabinet  Crozat.  Son 
œuvre,  qui  est  très-considérable,  consiste  en  quelques  portraits  et  en 
beaucoup  de  sujets  historiques,  dont  ceux  d'après  Jouvenet  tiennent 
un  des  premiers  rangs.  Voyez  Heinecken,  Le  Blanc,  (\m  cite  73  piè- 
ces, et  le  Catalogue  Paignon-Dijonval. 

1  —  L'OEuvrede  Desplaces  en  387  morceaux  dont 
plusieurs  doubles  avant  la  lettre. 

Vente  Cayeux  (1769),  166  liv.  à  Basan. 

2  —  La  Guérison  des  Malades,  d'après  le  tableau 
de  Jouvenet,  au  musée  du  Louvre  (1). 

V  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Debois,  25  fr.  50  cent. 

3  — r  Le  Triomphe  de  Titus  et  de  Vespasien,  d'a- 
près le  tableau  de  Jules  Romain,  au  musée  du  Lou- 
vre. Gravé  pour  le  recueil  Crozat. 

1*='  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Durand  (1821),  11  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  P.  Defer  (1859),  5  fr. 

4  —  Hercule  combattant  les  Centaures,  d'après 
Le  Brun. 

P»"  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  Van  den  Zande,  9  fr.  50  cent. 


(1)  Ce  musée  possède  une  Descente  de  Croix,  pai-  Jouvenet,  gra- 
vée aussi  par  Desplaces. 


—  313  — 

5  —  Le  Repos  de  (lampai^iie,  d'après  Watteau. 

le'  Etat  avant  la  lellre.  —  Vente  Devèze,  UO  fr.,  avec  la  Famille, 
par  Aveline. 

11%  avec  la  lettre  et  avec  l'adresse  de  la  veuve  Chereau.  —  Vente 
Van  den  Zande,  9  fr.  50  cent. 

6  —  Le  Printemps.  Gravé  d'après  Watteau  (1). 

7  —  La  Peinture  et  la  Sculpture  figurés  par  des 
singes.  Gravés  d'après  Watteau.  Deux  estampes  avec 
l'adresse  de  Duchange. 

Ventes  Devèze,  20  fr.;  —  Raifé,  21  fr. 

8  —  Marguerite  Becaille,  veuve  de  Max.  Titon,  fon- 
datrice du  couvent  des  Hospitalières  de  Saint-Augus- 
tin, à  Saint-Mandé,  d'après  N.  de  Largillière,  1715. 

Vente  ])dir  Naumann  (8  mai  1862),  17  fr.  50  cent. 

9  —  François  Silvestre,  maître  de  dessin  de  Phi- 
lippe V,  roi  d'Espagne,  d'api^ès  Hérault,  en  1710. 

Vente  par  Vignères  (29  mai  1855),  7  fr.  50  cent. 

10  —  Mademoiselle  Duclos,  représentée  dans  le 
rôle  d'Ariane.  Gravé  en  1714,  d'api^ès  N.  de  Largil- 
lière (2). 

Ventes  Buckingham  (183Zi),  deux  épreuves,  dont  une  avant  la  lettre, 
l/i  sch.  —  Latterade  (1858),  une  épreuve  avec  la  lettre,  6  fr. 

—  Desplaces  a  encore  gravé  cinq  estampes  d'après 


(1)  Cette  estampe  fait  partie  de  la  suite  des  Saisons,  dont  les  quatre 
tableaux  de  Watteau,  de  forme  ovale,  étaient  chez  M.  de  Crozat;  les 
trois  autres  ont  été  gravés  par  J.  Audran,  Fessard  ol  J.  Renard 
Du  Bos.  Ces  quatre  estampes,  vente  Devèze,  AO  fr. 

(2)  Desrochers  a  gravé  ce  même  portrait. 


—  3i4    ~ 

Eustaclie  Le  Sueur,  pour  la  galerie  Lambert,  et  trois 
pour  l'Histoire  d'Énée,  peiute  au  Palais- Royal,  par 
Antoine  Coypel. 

DESPRÉE  (Jean-Louis) 

PEINTRE,     ARCHITECTE     ET      GRAVEUR. 

Né  à  Lyon,  vers  17ZiO  ;  mort  à  Stockholm,  en  180/i  ;  élève  de  Fran- 
çois Blondel.  Il  obtint  le  prix  d'architecture  en  177G,  alla  en  Italie, 
où  il  dessina  pour  le  Voyage  de  Naples  et  Sicile  de  l'abbé  de  Saint- 
Non.  Il  fut  en  Suède,  où  il  exécuta  divers  travaux  pour  Gustave  III, 
entre  autres  les  décorations  de  l'opéra  de  Gustave  Vasa.  Voyez  Dus- 
sieujû,  p.  666;  Beaudicour  (Peintres  Graveurs  français  continues 
TI,  p.  261),  décrit  23  pièces  à  l'eau-forle,  gravées  par  Desprée. 

1  — Portrait  de  Jean-Rodolphe  Perronet  (1),  ar- 
chitecte. J.'L.  Desprée  deL  et  sculp. 
Vente  P.  D.  (1859),  5  fr.  50  cent. 

DESON  ou  DE  SON  (Nicolas) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   A    L'EAU-FORTE. 

Né  à  Reims,  selon  Renouvier  (Types  Ecole  Française,  p.  89)  ;  flo- 
rissait  vers  1625.  Contemporain  de  Gallot,  il  a  copié  plusieurs  des 
estampes  de  ce  maître  et  a  gravé  d'après  ses  dessins.  Il  a  gravé  des 
paysages  avec  figures,  marqués  N.  D.  ou  De  Son  In.  et  fec.  Il  a  gravé  la 
bataille  qui  se  voit  dans  le  fond  du  portrait  de  Lavallettc,  par  Michel 
Lasne  (2).  M.  Meaume  cite  plusieurs  pièces  de  notre  artiste  dans  le 
2e  vol.  de  l'Œuvre  de  Gallot,  et  nous  en  trouvons  décrites  dans  deux 
catalogues  de  ventes  de  M.  Robert- Dumesnil  {k  décembre  185'i  cl 
19  novembre  1858),  et  la  vente  D.  L.  T.,  par  Vignères  (1866). 

(l)'Lô  portrait  de  cet  architecte  a  aussi  été  gravé  par  Saint-Aubin 
d'après  Gochin,  et  in-fol.,  entête  du  1"  vol.  de  son  ouvrage  d'Archi- 
tecture. Paris,  2  vol.  grand  in-fol.  Ce  porirail,  vcnle  />.  R.  de  L. 
(1855),  10  fr.  50  cent. 

(2)  On  attribuait  la  gravuro  de  celle  bataille  à  Gallot.  ce  qui  a  fai 
souvoni  placer  ro  portrait. dans  son  œuvre. 


—  315  — 

\  —  Sompliiciix  frontispice  de  Noire-Dame  de 
Reims,  ville  du  sacre,  1625.  iV.  De  Son  Remois  seul. 
E.  Mot  eau  excudit. 

I"  Etal  avant  E.  Moreau  excudit. 

II»,  avec.  —  Vente  R.  D.  (Dumesnil,  U  décembre  185Zi),  26  fr.  — 
Docteur  Wellesley  (1858),  Zj5  fr.;  —  le  même  nom  (1862),  57  fr. 

2  —  L'excellent  Frontispice  de  l'église  Saint-Ni- 
caise  de  Reims  (1).  N.  De  Son  Rem.  Fecit  sculp.  et 

ex. 

P«"  Etat  avant  E.  Moreau  excudit.  —  Ventes  Docteur  Wellesley 
(1862),  IZi  fr.;  —  Jourdan  (1"  mai  1862),  37  fr.;  —  par  Clément 
(2  mai  186Zi),  avec  la  cathédrale  de  Reims,  les  deux...? 

3  —  Esther  devant  Assuérus.  Composition  de 
12  figures.  C,  Vignon  pinxit.  N.  de  S,  F.  Mariette 

C/bl/C  Cl  « 

Vente  i?.  D.  (Dumesnil,  A  décembre  1854),  22  fr.,  avec  la  Fontaine 
de  Jouvence,  d'après  J.  de  Lys  ;  13  paysages  dans  le  goût  de  Callot, 
avec  les  copies,  par  Langlois,  trois  de  ces  paysages  avant  les  numé- 
ros. Il  y  a  26  pièees. 

4  —  Trois  groupes  d'Amoureux  dans  un  parc.  A 
gauche,  la  fontaine  de  Neptune.  Ce  sujet  est  désigné 
dans  l'article  précédent  sous  le  nom  de  :  la  Fonlaino 
de  Jouvence.  /.  L.  inven.,  N.  de  Son  se. 

Vente  Le  Blanc  (1866),  29  fr, 

DEUGHAR  (Daniel) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Cet  artiste,  né  en  Angleterre,  a  gi-avé  h  Tcau  forte  d'après  tiinércnls 


(1)  Celte  pièce  et  la  prcccdontc  sont  décrites  dans  rOEiivrc  de 
Callot,  dans  lo  rrifaloguo  rie  la  vente  Silvestre,  en  J810. 


—  3i6  — 

maîtres  flamands  el  hollandais,  un  grand  nombre  de  pièces,  réunies 
au  nombre  de  365,  en  2  vol.  in-fol.,  sous  le  litre  :  A  collection  of 
elchiîigs  after  Rembrandt,  Ostade,  Bega,  etc.  By  Dan.  Deuchard 
Edimbourg,  1803,  2  vol.  in-fol.  (Vente  L.  K.,  1833,  par  Schroth)...? 


DEUTSGH  (Nicolas-Manuel,  surnommé) 

PEINTRE    ET     GRAVEUR    SUR    BOIS. 

Né  à  Berne,  en  lZi8/i,  y  est  mort  en  1530.  Dans  la  collection  du 
Musée  de  Bâle,  on  a  des  dessins  au  crayon  datés  de  1511  et  des  por- 
traits peints  à  l'huile,  datés  de  1517  (1).  Il  a  peint  à  fresque,  de  1511 
à  1521,  une  Danse  des  Morts  dans  le  cimetière  des  Dominicains,  à 
Berne  (2),  et  son  portrait  se  voit  à  la  bibliothèque  de  Berne.  Barlsch 
(VII,  Û68),  décrit  les  Vierges  Sages  et  les  Vierges  Folles,  suite  de 
dix  pièces,  1518,  et  Passavant  (III,  Zi33),  ajoute  trois  autres  sujets. 
La  biographie  de  de  N.  Manuel  Deutsch  se  trouve  dans  l'ouvrage  du 
docteur  Griineisen,  Stuttgard,  1837,  in-S'',  et  Waagen  (Manuel  de 
l'Histoire  de  la  Peinture,  II,  115  et  191). 

DEUTSGH  (Hans-Rudolphe-Emmanuel) 

PEINTRE,    DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    SUR    BOIS. 

NéàErlach,  en  1525  ;  mort  en  1571  ;  fils  de  Nicolas-Manuel  Deutsch; 
il  apprit  la  peinture  en  15/i/i  chez  Le  Maître  Maximin,  à  Bàle.  «  Mais 
il  est  douteux,  dit  Passavant  (III,  Zi37),  qu'il  ait  été  en  même  temps 
graveur,  puisque  plusieurs  des  gravures  marquées  de  son  mono- 
gramme portent  en  même  temps  les  signatures  de  divers  gra- 
veurs sur  bois.  »  Son  monogramme,  ainsi  que  celui  de  son  père  et 
aussi  celui  de  IJrse  Graf,  est  accompagné  d'un  petit  poignard.  Bartscli 
(IX,  3*2/1),  décrit  30  pièces,  dont  des  vues  de  villes  pour  la  Cosmo- 
graphie de  Sébastien  Munster,  el  Passavant  ajoute  en  addition  la 
description  de  plusieurs  ouvrages  tels  que:  Occupations  dans  le  tra- 
vail des  Mines.  Basle,  1556,  avec  260  gravures  sur  bois.  Lesportraits 
des  Empereurs  depuis  J.  César  Jusquà  Charles  F,  118  médaillons. 
Voyez  Becker  {Deutsches  Kunsblalt,  1853). 

(1)  A  la  vente  Visscher  (1852),  un  dessin  à  la  plume  représenlanl 
■lésus  en  Croix,  a  été  vendu  51  fr. 

(2)  Dos  lilliogrnphies  d'après  ces  |)rinlurcs  onl  olo  publiées  à  Berne. 


—  317  — 
DEVAUX  (1)  (Kenk) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR. 

A  gravé  à  Paris,  vers  la  fin  du  xviii^  siècle,  le  portrait  de  Gérard 
Edelinck,  d'après  Tortebal,  et  des  portraits  d'actrices.  Mesdames 
Préville  et  Laruette;  cette  dernière,  rôle  de  Babet,  dans  les  Sabots^ 
d'après  Simonet.  —  Vente  Latterade,  10  fr. 


D.    V.  B.  (les  deux  dernières  lettres  accolées) 

Passavant  (HI,  86)  cite  de  ce  graveur  du  xvi'^  siècle  une  sainte 
Catherine  ;  elle  est  debout,  tournée  vers  la  gauche,  auprès  d'un  roi 
couché  à  ses  pieds,  et  lient  un  livre  et  une  épée;  le  tout  entouré 
d'une  bordure  de  feuillage.  Elle  est  gravée  tellement  dans  la  manière 
du  maître  S  {Bartsch,  XI,  235}  qu'on  doit  la  considérer  comme 
ayant  été  exécutée  par  un  de  ses  élèves  immédiats. 


DEVERIA    (Achille) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris,  le  6  février  1810  ;  y  est  mort,  le  2/i  décembre  1857  (2), 
chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  en  1855,  et  conservateur  au  Cabinet 
des  estampes  de  la  Bibliothèque  impériale.  Deveria  a  gravé  quelques 
portraits  à  l'eau-forte  et  fait  un  grand  nombre  de  dessins  sur  pierre 
lithographique,  aussi  pour  la  librairie,  et  qui  se  trouvent  gravés 
dans  divers  ouvrages.  Ces  dessins  ont  figuré  aux  diverses  expositions 
depuis  1822.  Deveria  avait  formé  une  collection  iconologique  de  plus 
de  100,000  estampes  contenues  dans  plus  de  500  volumes  (3).  Voyez 
Gabet. 


(1)  Le  Blanc  cite  quatre  graveurs  du  nom  de  Devaux. 

(2)  La  vente  de  son  Cabinet  a  eu  lieu,  en  1858. 

(3)  Cette  collection  a  été  acquise  par  le  Cabinet  des  estampes,  au 
prix  de  35,000  fr. 


—  318  — 
DE   VIVIER   ou    DUVIVIER 

PEINTRE     ET     GRAVEUR     A     l'eAU-FORTE. 

Rohert-Dumesnil  (III,  110)  dil  :  M.  de  Marolles  (1GG6),  qui  possé- 
dait les  estampes  que  cet  artiste  a  grave^es  d'après  Ant.  Van  lleuvei, 
le  range  dans  l'École  Française.  A  part  son  nom,  il  faut  convenir  que 
sa  pointe,  pleine  de  goût  et  d'effet^  décèle  bien  plutôt  un  maître  des 
Écoles  Flamande  ou  Hollandaise.  MM.  Huber  et  Rost  (VIII,  49)  le 
confondent  avec  Jean  Duvivier  (1),  graveur  en  médailles  de 
Louis  XIV,  et  ne  font  des  deux  qu'une  seule  et  même  personne.  A  la 
suite  de  cette  notice  sont  décrites  huit  pièces,  dont  trois  seulement 
portent  le  nom  de  leur  auteur. 

1  —  Le  Corps  du  Christ  dans  le  Sépulcre.  Dans 
la  marge,  à  gauche,  on  lit  :  Ant.  van  Heiivel  inuent, 
G.  de  Vivier  fecit^  et,  au  milieu,  quatre  vers  en  deux 
colonnes. 

2  —  Tentation  de  saint  Antoine.  Sur  la  terrasse, 
àgauche  :  Ant,  vmi  lleiivel  inuent.,  et, à  droite  :  G.  de 
Vivier  fecit. 

Vente  M.  H.  T.,  par  Rochoux  (1863),  7  fr.  50  cent. 

3  —  La  Cuisine  Flamande.  Une  femme  qui  vide 
une  volaille  et  parle  à  une  autre  femme  qui  tient  un 
pot.  Au-dessous  d'une  table,  à  gauche  :  Ant.  van 
Heuvel pinxit ,  et,  à  droite,  G.  Du  Vivier  fecit. 

Vente  du  chevalier  S.  (1855),  U  fr.  50  cent. 


(1)  Cet  artiste,  né  à  Liège  en  1687,  mort  à  Paris,  en  1761,  était 
membre  de  l'Académie,  où  il  avait  été  reçu  en  1718.  lia  gravé  le  por- 
trait de  Bertholet  Flemalle  d'après  ce  peintre,  et  celui  de  Pierre  de 
Gouges,  savant  linguiste,  d'après  Tournières,  et  un  livre  de  cartou- 
ches pour  ornements  des  armes  inventées  et  gravées  par  J.  Duvivier, 
on  1712.  Il  y  a  un  premier  État  avant  le  nom  du  maître  et  l'adresse 
de  Poilly.  Voyez  Félis,  les  Arlisles  Belges  à  l'FIrangor  (FI.   21). 


—  319  — 
DEYSTER  (Louis) 

PEINTRE     ET      GRAVEUR     A     l'EAU-FORTE. 

Né  à  Bruges,  en  1656  ;  morl  dans  la  même  ville,  en  1711.  Voyez 
Bartsch,  Weigel  et  Le  Blanc.  Ce  dernier  décrit  16  pièces,  marquées, 
pour  la  plupart,  L.  de  Deysterin.  et  sculp.  Huit  pièces  vendues  cliez 
Rignl  (1817),  60  fr. 

1  —  Le  Sacrifice  de  Noé. 

Ventes  Verslolk  deSoelen,  20  flor.;  —  Camherlyn\  25  fr.  (1). 

2  —  Agar  s'enfuyaiit. 
Vente  Busche  (1857),  U  fr.  25  cent. 

3  —  Le  Déluge.  Pièce  non  décrite. 

Ventes  G.  Smith,  1  liv.  5  sch.;  —  Camherlyn,  21  i'r.  (2). 

4  —  Saint  Jéi^ôme. 

Ventes  G.  Smith,  3  liv.  10  scli.;  —  Bruyninck,  avec  quatre  autres 
pièces,  US  fr. 

5  —  Sainte  Magdeleine  de  la  Croix.  Pièce  non  dé- 
crite. 

Vente  Camberlyn,  26  fr. 

6  —  La  Magdeleine  pénitente.  Pièce  non  décrite. 

Vente  Camberhjn,  8  fr. 

D  HOEY  ou  DOUÉ   DE  HORY  (Jean) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR. 

«  Cet  artiste,  qui  vient  de  Leydo,  dit  Reuouvier  (.Types,  etc..  École 

(1)  Il  y  avait  quinze  pièces  de  Doytcr  dans  cette  collection. 

(2)  Cette  épreuve  est  indiquée  V  Klat,  avant  Tiuscription   :   Et 
facta...,  etc. 


—  320  — 

Française,  p.  73),  était  peintre  ordinaire,  vaiel  de  cliarabre  du  roi 
Flenri  IV,  et  garde  des  tableaux  du  Louvre.  »  Son  nom  se  trouve  sur 
quatre  estampes,  marquées  I.  D'Hoey  in.  (les  trois  premières  lettres 
accolées);  ce  sont  deux  sujets  de  Vierge  avec  l'Enfant  Jésus,  Tévangé- 
liste  saint  Marc,  et  Jupiter  et  la  Vache  lo  (1).  Félibien  fixe  la  mort 
de  iVlJoey  à  1615.  Sa  tombe  sans  épilaplie  était  dans  Tabbaye  de 
Barbeau,  en  Brie,  à  côté  de  celle  de  Freminet  (2).  Voyez  le  comte 
De  Laborde  (la  Renaissance  des  Aits,  I,  2/i7-853)  et  Archives  de  TArt 
français  (Documents;,  III,  158). 


DIAMANTINI  (Joseph) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Vivait  à  Venise,  vers  la  fin  du  xvii*  siècle,  et  au  commencement  du 
xviii'.  L'auteur  de  la  nouvelle  édition  du  Boschini  (Pittura  di  Ve- 
nezia)  le  fait  naître  en  Romagne.  Voyez  Huber  et  Rost  (IV,  78), 
Barisch  [XXI,  265)  et  Le  Blanc,  qui  décrit  hO  pièces  marquées  Jos. 
Diamanlinus  F.  B.  ex.  ou  François  Balanus  qui  les  auraient  éditées. 

1  —  Psyché  escortée  de  Mercure  et  de  Cupidon, 
qui  lui  montre  l'étoile  de  Vénus.  Pièce  non  décrite. 

Vente /î.  D.  (Robert-Dumesnil),  à  Londres,  1838. 

2  —  Saturne,  l'Amour  et  une  Femme. 
Vente  H.  de  L.,  Ix  fr.  50  cent. 

DIGKINSON    (William) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    EN   MANIÈRE   NOIRE   ET   AU    POINTILLÉ. 

INé  à  Londres,  vers  17Zi6;  mort  à  la  fin  du  siècle  dernier.  Il  a  gravé, 
de  1772  à  178Zi,  d'après  Angelica  Kaufîman,  Fine,  Morlimer,  W.  Pe- 
ther,  W.  Bumburg,  Gosway,  C.  Knight,  Emma  Crew,  Wheatley, 
B.  West,  et  autres  peintres  anglais,  ses  contemporains;  et  aussi  un 


(1)  Brulliot  (1, 199)  lui  attribue  des  paysages  marqués  D.  H.,  mais 
ils  ne  sont  pas  de  D'IIoey. 

(2)  Mi//î«,  Antiquités  nationales  (II,  art.  13,  p.  15). 


—  321  — 

grand  nombre  de  porlralls  de  personnages  angais,  d'après  S.-J.  Rey- 
nolds. Voyez  Iluber  et  Rost  (rv,  289),  Le  Blanc,  qui  cite  67  pièces; 
le  catalogue  de  Bromley  pour  les  portraits  anglais,  et  celui  de  la 
vente  de  la  colleclion  Franck  (le  18  féviier  1836,  à  Vienne). 

1  — La  Sainte  Famille.  Gravé,  en  1780,  d'après 
Le  Gorrége. 

2  —  Sclieridan  (Mistress),  en  sainte  Gécile.  Gravé 
en  1778,  d'après  S.-J.  Reynolds. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Brandes,  7  thalers. 

3  —  Napoléon  Bonaparte,  premier  Consul,  repré- 
senté en  pied,  d'après  Gros  (1). 

Vente  Erdeven  (10  décembre  1858),  une  épreuve  avant  la  lettre...? 

4  —  Catherine  II,  impératrice  de  toutes  les  Rus- 
sies.  Dickinson  fecit,  1773. 

5  — Georges  III,  roi  d'Angleterre,  représenté  en 
pied  d'après  Reynolds.  Gravé  par  Dickinson  et  Wat^ 
son  fec,   1781. 

6  —  David  Garrick.  R.  E,  Fine  pinx.,  W.  Dickin- 
son fecit^  1778. 

7  —  Lord  Grosvenor  (2),  représenté  en  pied. 
B,  West pinx  ,  W.  Dickinson  fec.  Rare. 

8  —  Lady  Spencer,  d'après  J.  Reynolds. 
Vente  par  Rochoux  (20  février  1865)....? 


(1)  Ce  portrait  n'est  pas  cité  par  Le  Blanc;  il  mentionne  celui  de 
Madame  Talleyrand,  d'après  Gérard. 

(2)  Un  portrait  du  comte  de  Grosvenor,  gravé  d'après  Iloppner  par 
Young,  se  trouve  en  tête  du  catalogue  des  tableaux  qui  sont  à  Gros- 
venor House,  à  Londres,  1  vol.  in-fol.  avec  planches  gravées  par 
Young  graveur  en  manière  noire,  en  1821. 

II  (est.)  21 


—  322  — 

DIEN    (C.-M.-François) 

DESSINATEUR     ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  le  11  novembre  1787  ;  moit  dans  la  même  ville,  le 
20  août  1865.  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  en  1853;  élève  de 
Reboul  el  de  Audouin;  il  a  exposé  de  1819  à  1861.  Il  a  gravé  d'a- 
près Raphaël,  Le  Pérugin,  Jules  Romain,  Blondel,  Boisselier,  Laurent 
el  autres  artistes,  el  pour  divers  ouvrages  dont  le  Musée  Filhol  el  les 
Antiquités  de  la  Nubie,  par  Gau.  Fac-similé  de  dessin  de  Raphaël 
(Chalcograpliie  du  musée  du  Louvre)  et  des  portraits  d'artistes; 
Durand,  Verniquet  el  Vignon,  architectes;  Scheffer  et  Ségalon,  pein- 
tres ;  Richomme,  graveur,  d'après  son  fils  ;  le  comte  Ghoiseul  Gouf- 
fier,  Madame  Catalani  el  auties.  Voyez  Gabet,  Le  Blanc,  qui  cite 
20  pièces,  et  le  catalogue  de  la  vente  après  le  décès  de  Dien,  où  son 
œuvre  s'est  vendu  300  fr.,  et  la  Chronique  des  Beaux-Arts  (n"  117, 
1865)  qui  donne  une  biographie  de  ce  gravenr. 

1  —  Les  Sibylles,  d'après  la  peinture  à  fresque, 
par  Raphaël,  dans  l'église  de  la  Paix,  a  Rome  (\), 

pf  Élal  avant  la  lettre,  sur  papier  de  Chine.  —  Ventes  Leclerc 
(18M),  27  fr.;  —  Dumont  (185Zi),  22  fr. 
Ils  avec  la  lettre.  —  Vente  liossi  (18Zi7),  10  fr. 

2  : —  Martyre  de  sainte  Cécile,  d'après  le  Doniini- 
quin. 

!*■■  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Leclerc,  13  fr. 

Ile,  avec  la  lettre.  —  Vente  Biische  (1857),  5  fr.  75  cent. 

3  —  Gatteaux  (M.  et  M"''),  d'après  Ingres.   Deux 
estampes. 

4  —  Gatteaux  (M.),  graveur  en  médailles,  mem- 
bre de  l'Institut,  d'après  Ingres. 

(1)  La  planche  a  été  acquise  par  la  Chalcographie  du  musée  du 
Louvre,  au  prix  de  1000  fr. 


—  323  — 

5  —  Charles  et  marquis  de  Sévigné,  d'après  de 
Chateaubourg.  Deux  portraits  in-8V 

Venle  /).  L.  V.,  par  Vignèrea  {iS6U),  lu  fr. 

6  —  Mesdames  de  Sévigné  et  de  Grignari.   Deux 

portraits  in-8°. 

Vente  par  Vignères  (SZi  février  1866),  épreuves  avant  la  lettre, 
avec  les  eaux- fortes,  25  fr. 

DIENEGKER  (Jost  de  Necker  ou) 

GRAVEUR. 

Né  à  Anvers.  Il  s'établit  à  Augsbourg  {Bartsch,  VII,  2Zi3,  et  Pas- 
savant (I,  68-75}  et  a  gravé  des  planches  du  Theuerdanck,  d'après 
Hans  Schauflein  (1),  et  aussi,  d'après  Hans  Burgmair,  principalement 
pour  le  Triomphe  de  l'Empereur  Maximilien.  Il  a  gravé  une  Vierge 
sur  un  croissant,  d'après  la  gravure  d'Albert-Durer  {Bartsch,  p.  31), 
une  jeune  Fille  qui  s'enfuit,  gravé  en  1510,  d'après  H.  Burgmair, 
clair-obscur  de  trois  planches,  avec  le  nom  de  Jost  de  Necker  (B.  ZiO). 
Cette  estampe  a  fait  attribuer  à  cet  artiste  l'invention  du  clair-obs- 
cur. Passavant  (III,  297)  cite  encore  un  portrait  en  buste  de 
Louis  XII.  On  lit  sur  le  socle  la  date  de  1518  et  le  nom  de  Jost  de 
Negker  zu  Augsbourg.  Il  eut  deux  fils,  David  et  Samson  de  Necker, 
dont  on  a  aussi  des  estampes  sur  bois.  Voyez  Passavant  (III,  296). 
Heinecken,  qui  appelle  notre  artiste  Danneken,  cite  une  Danse  des 
Morts,  en  154(i. 

DIEPENBEGK  (Abraham) 

PEINTRE   d'histoire    ET   GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Bois-le-Duc,  en  1607;  mort  à  Anvers,  en  1675;  élève  de 
P.-P.  RuBENs.  Le  portrait  de  Diepenbeck  a  été  gravé  par  Pontins, 
pour  l'Iconographie  de  Van  Dyck  et  dans  la  suite  des  portraits  de 
Meyssens.  Voyez  la  notice  au  livret  du  musée  d'Anvers. 


(1)  Voyez  à  ce  sujet  une  lettre  écrite  par  Dienecker,  le  27  octobre 
1512 ,  à  l'empereur  Maximilien  V%  et  rapportée  par  Passavant 
(ill,  228). 


—  324  — 

1  —  Paysan  assis  au  pied  d'un  arbre;  près  de  lui, 
un  âne.  On  lit  sur  le  ciel,  à  droite  :  Van  Diepenbeck 
/e.,  1630.  Ecrit  à  rebours  (1). 

Ventes  L.  T.  (1813),  60  fr.;  —  Rigal,  29  fr.;  —  Paillière  (1820), 
30  fr.;  —  Karcher  (1825),  58  fr.;  —  Revil  (183S),  36  fr.;  —  Robert- 
Dumesnil  (Londres,  1838),  1  liv.  1  si).;  —  Vischer,  Zi8  fr. 

DIÈS  (Albert-Christophe) 

PEINTRE    (2)    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  dans  le  Hanovre,  en  1755;  mort  à  Vienne,  le  28  décembre 
1822.  Il  a  gravé  deux  sujets  :  Renaud  et  Armide,  en  179Zi  ;  Médée,  en 
1792  (vente  Vischer,  3  fr.  75  cent.),  et  2ù  Vues  d'Uaiie,  gravées  a 
Uome,  de  1792  à  1796  (3),  plus  quatre  autres  paysages,  marqués. 
A.-C.  Diès  fec.  oq.  forte.  Romœ,  1782-178/i  (ces  28  pièces  (vente 
Rigal),  56  fr. 

DIETRIGH    ou    DIETRIGY    (Chrétien-Guillaume- 
Ernest) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Weimar,  en  Saxe,  le  30  octobre  1712;  moit  à  Dresde,  le 
25  avril  177Û;  élève  de  son  père,  peintre  de  miniature,  et  d'A- 
LEXANDRE  Thièle.  Dictrich,  dans  ses  gravures  comme  dans  ses  ta- 
bleaux, chercha  à  imiter  les  meilleurs  maîtres  flamands  et  hollan- 
dais. l\  a  peint  lui-même  son  portrait  (ù),  qtM  a  été  gravé  par  Schmu- 

(1)  Il  y  a  une  copie  très-exacte  du  sens  de  l'original;  on  la  recon- 
naît en  ce  que  ie  graveur  a  omis  les  dix  oiseaux  qui  se  voient  volants 
dans  le  fond,  au-dessus  de  montagnes.  Voyez  Le  Rlanc  et  le  Cata- 
logue de  la  collection  Van  den  Zande  qui  attribue  une  autre  estampe 
à  Diepenbecke. 

(2)  Deux  paysages  à  Paquarelle,  signés  A.  Diès,  1786.  —  Vente 
Mosselman^  1861. 

(3)  Ces  estampes  font  partie  d'une  suite  de  72  vues  d'Ualie,  gravées 
avec  Mechau  et  Ueinhart.  1  vol.  in-fol.  —  Vente  par  Defer  (22  no- 
vembre 18/i7). 

(/i)  Ce  portrait  est  au  musée  de  Bruxelles. 


—  325  — 

zer.  Le  catalogue  de  ses  estampes,  par  Von  Linck,  a  été  publié  à 
Berlin,  en  I8/16.  1  vol.  in-8°  de  309  pages  et  de  181  numéros  dé- 
crits. Voye'/>  Ileinecken,  Huher  et  liost  (II,  96),  Le  Blanc  qui  cite 
109  pièces,  et  les  Catalogues  de  ventes  des  collections  Brandes,  Bir- 
ckenstock,  Arelin  et  Vischer. 

1  —  SoiiOEuvre,  compose  de  190  sujets  gravés  à 
l'eau-forte,  dont  plusieurs  rares,  avec  différences  ;  en 
tête,  le  portrait  de  l'auteur,  gravé  par  Schmuzer. 

Ventes  Mariette  (1),  599  liv.  19  sous;  —  Cabinet  étranger  (1775), 
78  pièces,  106  liv.;  —  Silvestre  (1810),  88  pièces,  259  lï.  95  cenl.; 
—  à  Londres  (8  mai  I8Z1Z1),  Zi6  pièces  avant  les  numéros,  11  liv.  1  sh. 

2  —  Le  Charlatan,  entouré  de  gens  de  la  cam- 
pagne. Composition  de  25  ligures,  imitée  d'Adrien 
Van  Ostade.  C.  W.  E.  Dietricy  et  Aqua  forte  A" 
1740,  den.  ^  Januairo.  P.  en  H.  cintrée. 

I"  État  avant  le  n°  79.  —  Ventes  Dehois,  39  fr.  50  cent.;  —  Van 
den  Zande  (2),  35  fr.;  —  Marshall  (I86/1),  17  sh.;  —  par  Rocheux 
(7  mars  186/i),  38  fr.,  avec  le  Chanteur  en  Foire. 

3  —  Le  Rémouleur  et  le  Savetier,  Gravé  en  1741 , 
à  l'imitation  d'Ostade. 

!'"■  État  avant  la  plume  au  chapeau  du  rémouleur.  —  Venles  Van 
den  Zande  (avec  le  H^  etifl*  État),  20  fr.;  —  par  Vignères  (10  avril 
1858),  19  fr.;  —  De  la  Jarrielte  (1861^  9  fr.;  —  Marquis  de  B.,  de 
Florence  (1866),  16  fr. 


(1)  A  l'occasion  de  cet  œuvre,  Mariette  dit  :  «  Il  a  eu  la  complai- 
sance d'en  rassembler  pour  moi  cent  cinquante;  et  il  m'en  manque 
encore,  mais  où  les  trouver?  Car,  à  l'exception  de  celles  qu'il  a  gra- 
vées en  dernier  lieu,  et  dont  il  a  les  planches^  toutes  les  autres  sont 
de  la  dernière  rareté;  il  les  brisait,  à  mesure  qu'il  les  gravait.  » 

(2)  Il  y  avait  dans  cette  collection  36  pièces,  plusieurs  doubles  avec 
différences.  La  vente  a  produit  269  fr.,  en  23  articles. 


—  326  — 

4  —  Le  Chanteur  en  foire,  1740. 

pr  Étal  avant  le  numéro.  —  Vente  Bruyninckx,  30  fr. 

5  —  Le  Maixhand  de  Mort-aux-Rats.  Pièce  dans 
le  goût  d'Ostade,  1732. 

Ventes  Van  den  Zande,  10  fr.;  -*-  Boorluttde  Nortdonck,  iU  fr. 

6  —  Portrait  d'Homme  à  barbe,  le  corps  tourné 
vers  la  gauche,  et  coiffé  d'une  calotte.  Il  tient  un 
livre  de  la  main  gauche,  sur  lequel  on  lit  :  Dietrich, 
1 732.  Pièce  a  l'eau-forte  dans  le  goût  de  Rembrandt. 

Vente  Dreux,  25  fr. 

7  —  Les  Musiciens  ambulants. 

I"  État  avant  le  numéro.  —  Vente  De  la  Jarrielte^  27  fr. 

8  —  Le  Château  en  ruine  (n'*  144  du  Catalogue 
de  Dietrich,  par  Linck). 

1"  État.  —  Vente  Marshall,  1  liv.  i  sh. 

9  —  Paysage  de  Site  montagneux;  deux  figures, 
au  bas,  à  di^oite,  on  lit  :  Dietricy^  1748.  Morceau 
composé  dans  le  goût  de  Salvator  Rosa. 

pr  État  le  rameau  effacé  (1).  —  Vente  Debois,  5  fr.  50  cent.;  — 
Marshall,  1  liv.  1  sli.;  —  Camberlyn,  10  fr. 

10  —  OEuvre  de  Dietrich,  publié  par  sa  veuve. 
87  planches  numérotées,  sur  38  feuilles  in-folio. 


(1)  Le  graveur  Zinck,  à  Dresde,  ayant  retouché,  après  la  mort  de 
Dietricy,  les  planches  que  la  veuve  possédait,  a  employé  cette  planche 
pour  le  frontispice;  on  a  effacé  le  rameau  d'arbre  qui  vient  sur  le  ro- 
cher pour  y  écrire  :  OEuvre  de  C.-W.-E.  Dietrich,  peintre  de  S.  A. 
Electorale  de  Saxe,  etc.  A  Dresde,  chez  la  veuve  Dietrich.  il  y  a  une 
édition  postérieure  à  Nuremberg,  avec  l'adresse  de  Fraucnholz. 


-  327  — 

Vente  de  Fom-Colombe  (1790),  Zi8  liv.  19  sous  ;  —  Monlval  (1827), 
6/i  fr.;  —  par  Defer  (3  mars  1856),  72  fr.  Exemplaire  relié  en  n\aro- 
quin  rouge. 

DIETTERLIN  (Wendel) 

ARCHITECTE,   PEINTRE,  DESSINATEUR  (1)  ET  GRAVEUR  A  l'EAU-FORTE. 

Né  à  Strasbourg,  selon  l'abbé  Zani,  en  1550  ;  selon  d'autres,  en 
1540.  Il  mourut,  selon  les  uns^  en  1599;  cependant  Zani  et  Marolles 
disent  qu'il  travaillait  encore  en  1614;  peut-être  font-ils  confusion 
avec  son  fils  Hilaire  ou  son  neveu  Barthélémy  Dietterlin  duquel 
on  a  une  estampe  :  la  Religion  chrétienne  appuyée  sur  l'Evangile. 
Renouvier  dit  (Types  des  Graveurs  alsaciens,  page  82)  :  a  Le  Ducer- 
ceau  et  le  Vriese  de  l'Alsace  ne  fut  pas  seulement  un  architecte  de 
verve,  un  peintre  considérable  dans  son  pays;  il  grava,  en  1593, 
d'une  pointe  imitant  les  allures  de  Jobst  Amman  et  les  larges  effets 
du  bois,  mais  toujours  avec  la  franchise  d'un  maître,  des  portraits  et 
des  motifs  d'architecture  où  s'enchâssent  des  figures  à  la  fois  trap- 
pueset  anguleuses  d'un  patron  particulier.  »  Voyez  Brulliot,  Nagler, 
Heller,  Le  Blanc  et  Brunet. 

1  —  Adam  et  Eve  dans  le  paradis.  W.  Dietterlin 
inv.y  1590. 

2  —  La  Prise  de  Jésus  au  Mont  des  Oliviers.  Gravé 
d'après  un  tableau  du  couvent  des  Prédicateurs,  à 
Strasbourg.  Grande  pièce. 

Vente  du  docteur  Petzold  (VII«  Partie,  1843)...? 

3  —  Architectiira  und  Austheilimg  der  V.  seulen. 
Das  Erst  Buch,  1593.  —  Architecturœ  von  Portalen 
nnd  Thurgerichten  Mancherley  arten,  1594.  Il  y  a 
eu  une  deuxième  édition  à  Nuremberg,  en  1598.  En 
tête,  le  portrait  de  Dietterlin. 

Vente  Tiepolo  (1845),  99  fr.  50  cent. 


(1)  Trois  dessins  de  Dietterlin,  cités  dans  le  catalogue  de  la  collec- 
tion de  Paul  de  Praun,  à  Nuremberg, 


—  328  — 
DIETZSGH  (Jean-Christophe) 

PEINTRE     ET     GRAVEUR. 

Né  à  Nuremberg,  en  1710  ;  mort  en  1769.  A  gravé  en  petit  les 
portraits  du  Gorrége  et  de  Raphaël,  peintres,  et  plusieurs  suites  de 
paysages  à  Teau-forle  avec  son  père,  Jean-Albert  Dietzsch,  lequel  a 
aussi  gravé  une  suite  en  20  pièces  de  Vues  de  Nuremberg,  publiées 
en  1760.  Catherine  Prestel  a  gravé  d'après  Dietzsch,  le  père,  une 
suite  de  six  pièces.  Voyez  Huber  et  Rost  (II,  95)  et  Le  Blanc. 

DILLIS    (Jean-Georges) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE  ET    AU    POINTILLÉ. 

Né  à  Giebing,  en  Bavière,  en  1759  ;  élève  de  Dorner.  Il  a  travaillé 
en  Allemagne  et  en  Italie,  et  a  été  nommé  directeur  de  la  galerie  de 
Munich.  Voyez  Brulliot,  Nagler,  Heller  et  Le  Blanc  (1). 

1  —  Intérieur  de  Forêt,  Paysages,  Vues  diverses. 
Animaux,  Portraits  et  Etudes  de  têtes;  à  cinq  de  ces 
morceaux,  les  dates  de  1793  à  1806.  —  43  estampes. 

Vente  Rigffl/ (1817),  31  fr. 

DITMAR    ou    DITMER    (Jean) 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  dans  les  Pays-Bas,  vers  1538  ;  mourut  à  Anvers,  en  1603.  Il  a 
gravé  dans  la  manière  de  C.  Cort,  d'après  Martin  de  Vos  et  Michel 
Cocxie;  d'après  ce  dernier  maître,  les  Emblèmes  des  Quatre  Évangé- 
listes,  avec  la  date  de  157 li.  Voyez  Huber  et  Rost  (V,  131)  et 
Le  Blanc. 


(1)  Ces  deux  derniers  auteurs  citent  encore  un  Ignaz  Dillis,  frère 
ot  élève  de  George,  né  à  Giebing,  en  1772;  mort  h  Munich,  en  1808, 
et  un  Cantiis  Dillis,  né  à  Giebing.  on  1779  ;  tous  doux  ont  gravé 
à  l'eau -forte  des  paysages  avec  la  date  de  1800. 


—  329  — 
DIXON    (John) 

DESSINATEUR    ET   GBAVEUR    AU   BURIN    ET    A    LA   MANIÈRE    NOIRE. 

Né  en  Angleterre,  vers  ilUO  ;  mort  à  Londres,  vers  1780.  A  gravé, 
de  1769  h  1775,  divers  sujets  d'après  Fr.  Hais,  Hamilton,  Mortiraer, 
Rembrandt,  Falconnet;  un  grand  nombre  de  portraits  de  person- 
nages anglais,  d'après  Reynolds,  R.  Cosway,  Gainsboroug,  Hunier, 
Zoffani  et  autres.  Voyez  Huber  et  Rost  (IX,  277),  Bromley  et 
Le  Blanc.  Ce  dernier  cite  32  pièces. 

1  —  Ugolin  et  ses  Enfants  condamnés  à  mourir 
de  faim  dans  la  prison  de  Pise,  d'après  Reynolds. 

P""  Étal  avant  la  lettre.  —  Ventes  Héricourt  (an  IX),  62  fr. 
IP,  avec  la  lettre,  même  vente,  U5  fr.;  —  Corneillan  (11  décembre 
1865),  6  fr. 

2  —  Garrick  en  pied  dans  le  rôle  de  Richard  III, 

d'après  Daniel  Dance. 

Ventes  Joullain,  17  liv.  19  sous  (avec  le  portrait  de  Reddish  dans 
le  rôle  de  Possumus,  d'après  Dance);  —  Busche  (1857),  9  fr.  50  cent.; 
—  par  Vignères  (29  mai  1865)...? 

3  —  Henri,  duc  de  Buecleugh,  tenant  un  chien 
caniche  sous  le  bras.  Gravé,  en  1771,  d'après  Tho- 
mas Gainsborough, 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Musgrave,  12  sh. 

4  —  Une  Tigresse,  d'après  G.  Stubbs,  en  1773. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Lamothe-Fouquet,  à  Bonn,  U  thaï. 

o  —  Henri,  comte  de  Pembroke  (1),  d'après  G.-J. 
Reynolds. 
I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Musgrave,  12  sh. 

(1)  Il  y  a  plusieurs  portraits  gravés  des  membres  de  cette  famille, 
et  un  tal)leau  la  représentant,  par  Reynolds,  est  au  musée  de  Ver- 
sailles. 


—  330  — 
DOBSON    (Guillaume) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A   l'EAU-FORTE. 

Né  à  Londres,  en  1610;  mourut  dans  la  même  vil'e,  le  28  octobre 
16Û6  ;  élève  de  Van  Dyck.  Il  a  gravé  son  propre  portrait  à  Peau- 
forte.  Mariette  (A.  B.,  II,  llZi)  le  dit  un  beau  morceau;  il  est  très- 
rare  (1). 

DODD   (Robert) 

PEINTRE,    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET   EN     MANIÈRE   NOIRE. 

Né  en  17Zi8.  Il  a  gravé  à  Londres,  de  1771  à  1790,  des  combats 
navals;  aussi,  des  vues  des  chantiers  des  principales  villes  maritimes 
d'Angleterre.  Voyez  Huber  et  Rost  (IX,  327)  et  Le  Blanc. 

DOEN  PIETERZOON 

GRAVEUR. 

Telle  est  Pexplication  donnée  par  Passavant  (III,  27)  de  la  marque 
qui  se  trouve  au  titre  de  la  Passion,  de  Van  Assen,  décrite  au  I*»"  vol., 
I"  Partie,  page  3,  du  Catalogue  des  Ventes  publiques. 

DOES  (Antoine  Van  der) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  en  Hollande.  Florissait  à  La  Haye  dans  la  première  moitié  du 
XVII'  siècle.  Il  a  gravé  d'après  A.  Brauwer,  Bossaert,  Diepenbeck, 
Erasme  Quellinus,  P. -P.  Rubens,  Segliers;  des  portraits  de  peintres 
flamands  pour  l'ouvrage  de  Corneille  de  Bye,  publié  par  Meyssens; 
des  portraits  d'hommes  illustres  du  xvii«  siècle,  d'après  Van  Huile. 
Ces  estampes  sont  marquées  de  son  nom  ou  de  son  chilTre,  en  ini- 
tiales; plusieurs  sont  datées  de  163/|  à  16Zi9.  Voyez  Huber  et  Rosi 
(VI,  66),  BriUliot  el  Le  Blanc. 


(1)  Faithorne  a  gravé,  d'après   Dobson,   un   portrait  du  prince 
Uupert. 


—  331    - 

DOES  (Jacques  Van  der) 

PEINTRE   ET  GRAVEUR  A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Amsterdam,  en  1623;  mort  à  La  Haye,  en  1673;  élève  de 
Nie.  Moyaert.  Voyez  Bartsch  (IV,  189),  Weigel  (p.  182),  qui  décrit 
trois  pièces  attribuées  à  Van  der  Doês,  mais  il  doute  de  leur  authen- 
ticité, et  Le  Blanc  (1). 

J  —  Un  Béliei*  et  quatre  Moutons  dans  une  Cam- 
pagne. Au  fond,  h  droite,  en  avant  d'une  barraque, 
un  pâtre  et  des  moutons.  Sur  le  ciel,  on  lit  :  /.  Van 
der  Doës  in  A%  1650  (2). 

Ventes  Prévost,  35  fr.;  —  Rigal,  99  fr.;  —  Buckingham,  2  liv. 
15  sh.;  —  W,  Esdaille,  6  liv.  6  sh.;  —  Camberlyn,  86  fr. 

DOFIN  ou  DAUPHIN  (Olivier) 

PEINTRE     ET    GRAVEUR    A   l'eAU-FORTE. 

Né  en  Lorraine,  au  commencement  du  xvii*  siècle.  Félibien  le  dit 
élève  de  Simon  Vouet  ainsi  que  son  fils  (3).  Il  alla  en  Italie  et  mourut 
à  Modène,  en  1679  (Zi),  après  avoir  embelli  le  palais  de  cette  ville  de 
ses  ouvrages.  Selon  Mariette  (A.  B.,  II,  114),  il  était  neveu  de  Jean 
Boulanger  et  disciple  du  Guide.  Robert-Dumesnil  (VIII,  252)  décrit 
sept  pièces,  dont  une  d'après  Boullanger  ;  les  autres,  d'après  Louis 
Garrache.  Il  n'a  pas  connu  sept  pièces  ovales  en  largeur,  représentant 


(1)  Le  Blanc  cite  des  paysages  avec  animaux  qu'il  attribue  à  Simon 
Van  der  Doès,  fils  de  Jacques  et  élève  de  K.  Dujardin. 

(2)  Il  y  a  de  cette  estampe  une  copie,  par  Bartsch.  La  planche  ori- 
ginale existe  encore. 

(3)  Le  Chevalier  Charles-Claude  Dofin,  né  en  Lorraine;  mort  à 
Turin,  en  1693  ;  il  a  beaucoup  travaillé  dans  les  palais  et  les  églises 
de  cette  ville  ;  il  a  peint  des  portraits  qui  ont  été  gravés  par  Tour- 
neysen.  Félibien  en  parle  à  l'arlicle  de  Voue!,  dans  le  petit  livre  inti- 
tulé ;  Noms  des  Peintres  les  plus  célèbres. 

(Zi)  Dussieux  le  dit  mortà  Jassuolo,  en  1693.  .A.  Renouvier  (Types, 
École  Française,  p.  152)  le  dit  établi  à  Bologne, 


—  332  — 


des  Sujets  mythologiques,  d'après  les  peintures  de  J.  Boulianger,  au 
palais  de  Modène.  Ces  sept  estampes,  imprimées  en  rouge,  ont  été 
vendues,  en  1856,  39  fr.  Voyez  Brulliot  et  Le  Blanc. 


DOLENDO  (Barthélémy) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   AU    BURIN. 

JVé  à  Leyde,  vers  1560;  élève  de  Goltzius  ou  de  J.  de  Gheyn.  Il  a 
gravé  des  sujets  de  TAncien  et  du  Nouveau  Testament,  d'après  Mi- 
chel Gocxie,Van  den  Broeck,  Lucas  de  Leyde,  Karle  Mander,  B.  Spran- 
ger,  et  une  Pentecôte^  d'après  Hermskerk,  où  on  lit  :  Darlholomeus 
Dolendo  fecit,  1629.  €.  Vischer  ex.  (1).  Voyez  Huber  et  Rost  (V,  203), 
Brulliot  et  Le  Blanc. 


DOLENDO   (Zacharie) 

dessinateur   et   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Leyde,  en  1561;  élève  de  Jacques  de  Gheyn,  d'après  lequel 
il  a  principalement  gravé.  On  a  encore  de  lui  une  Passion,  d'après 
Karle  Mander,  suite  de  l/i  pièces;  Jésus-Christ  et  les  Apôtres, 
lA  pièces  rondes,  marquées  J.  Gheyn  Inv.  et  ex.  (vente  Bruyninck, 
5  fr.  50  c);  la  Tour  de  Babel,  d'après  K.  Mander,  à  Paris,  chez  Van 
Merle;  la  Continence  deScipion,  d'après  Abraham  Bloemaert;  Dieux 
et  Déesses,  d'après  Goltzius;  et  le  portrait  de  Guillaume,  prince 
d'Orange,  en  armure,  gravé  en  1581  ;  toutes  ces  estampes  sont  mar- 
quées de  son  nom  ou  de  son  chiffre,  formé  des  lettres  D.  Z.  Voyez 
Huber  et  Rost  (V,  20/i),  Brulliot,  Le  Blanc  et  /.  Renouvier  (Types, 
École  Hollandaise,  page  6),  Passavant  et  le  Catalogue  Winckler. 


DOLIVAR  (Jean) 
architecte  et  graveur  au  burin. 

Né  à  Sairagosse,  en  1611,  selon  Le  Blanc;  neveu  de  Jean 
LePautre;  apprit  à  graver  sous  lui;  il  promettait  beaucoup,  mais  il 
mourut  jeune,  en  1692.  Voyez  Mariette  (A.  B.,  II,  115).  Il  a  beau- 

(1)  Mariette  croit  cette  pièce  de  Zacharie  Dolendo. 


333  — • 


coup  gravé,  d'après  Berain,  des  tapisseries,  des  guéridons,  des  cata- 
falques, etc.;  des  planches  pour  les  petites  conquêtes  de  Louis  XIV, 
le  portrait  de  Charles  Le  Brun  sur  une  médaille.  Voyez  Huber  et 
Rosi  (VH,  318)  et  Nagter. 


DOLLE    (William) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  en  Angleterre,  vers  1600.  A  gravé  des  portraits  de  personnages 
célèhres  de  ce  royaume,  dont  Buckingham,  le  comte  d'Essex,  Milton 
et  autres.  Voyez  Huber  et  Rost  (IX,  ^1),  Brulliot,  Bromley  et 
Le  Blanc. 

DOMENIGO    (Cesare) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Fiorissait  à  Rome,  de  1598  à  161A,  où  il  a  gravé  un  Alphabet  ro- 
main orné,  suite  de  19  pièces,  et  un  Vase,  d'après  Scaizi.  Voyez  Na- 
gïer,  Bimlliol  et  Le  Blanc. 


DOO    (George) 

DESSINATEUR   ET    GRAVEUR    AU    BURIN    (CONTEMPORAIN). 

Florissant  à  Londres  où  il  a  gravé  avec  beaucoup  de  talent,  d'après 
les  principaux  peintres  anglais,  ses  contemporains.  Voyez  Vallardi, 
Nagler,  lleller  et  Le  Blanc,  le  Catalogue  de  la  vente  Artaria  et 
Fontaine,  et  celui  de  la  vente  A.  Well-Known  coUector  {27  mai  1856). 

1  —  The  preaching  of  John  Knox...  Prédication 
(le  John  Knox  devant  la  congrégation  de  Saint- 
André,  en  1559.  D'après  le  tableau  de  David  Wilkie, 
en  1838. 

I*'  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  A.  D.,  amaleur  belge  (18Zi5), 
120  fr.;  —  à  Londres  (27  mai  1856),  U  liv.  sterl. 

2  —  Italien   Pilgrines  first  sight  of  Rome,..  Des 


—  334  — 

Pèlerins  voyant,  pour  la  première  fois,   la  ville  de 
Rome.  D'après  le  lableau  de  Sir  Charles  Eastlake. 
Vente  d'un  gentleman  (février  185Zi)...? 

3  —  Ecce  Homo,  d'après  le  Corrége. 

I"  État  avant  toute  lettre,  papier  de  Chine.  —  Vente  George  Smith, 
1  liv.  5  sh.;  —  à  Londres  (27  mai  1856),  3  liv.  slerl. 

4  —  Jésus-Christ  et  saint  Pierre,  d'après  le  tableau 
d'An.  Carrache  de  la  National  Gallery.  Gravé  pour 
l'ouvrage  sur  cette  galerie. 

Vente  George  Smith,  5  sh. 

5  —  The  Calmady  Children^  d'après  S. -T.  Law- 
rence. 

I"  État  avant  la  lettre,  sur  papier  de  Chine.  —  Ventes  George 
Smith,  U  liv.  4  sh  ;  —  d'un  Eminent  Collector  (11  mars  18/iû),  5  liv. 
12  sh.  6  den. 

6  —  The  Child  wild  flowers..,  l'Enfant  avec  les 

Fleurs;  c'est  le  portrait  de  miss  Murray,  gravé  en 

1824,  d'après  S. -T.  Lawrence. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  d'un  Eminent  Collector,  1  liv. 
1  sh. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  pâvDefer  (19  mai  18û7),  3  fr.  75  cent. 

7  —  Sterne  et  la  Grisette,  d'après  Newton. 

r^  État  avant  la  lettre.  —  Vente  d'un  Eminent  Collector,  17  sh. 

8 —  The  English  Girl,  d'après  Newton. 
I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  d'un  Eminent  Collector,  18  sli. 

9  —  Shylock  and  Jesseea^  d'après  Newton, 
l"  État  avant  la  lettre,  18  sh. 


—  335  — 

10  —  The  j air  Foresler  (la  Belle  du  Bois),  d'après 
Wyatt,  élève  de  S. -T.  Lawrence. 

I*^""  Élal,  épreuve  d'artiste,  sur  papier  de  Cliine.  —  Vente  De  la 
Jarhette  (1861),  28  fr. 

11  —   Nature,   d'après  S. -T.  Lawrence.  Char- 
mantes Têtes  d'enfants. 

r'  État  avant   la  leUre^    épreuve   d'artiste.    —   Vente  Harford 
5  liv.  5  sh.  6  den.;  —  Comte  Noé,  /i6  fr.  50  cent. 
11%  lettre  grise.  —  Vente  De  la  Jarriette  (1861),  11  fr. 

12  —  Lord  Eldon,  grand  chancelier  d'Angleterre, 
d'après  S. -T.  Lawrence. 

I"  État  avant  la  lettre,  papier  de  Chine.  —  Vente  Boulle  (1831), 
U  fr.;  —  Muller  (18^7),  6  fr. 

13  —  Cuvier,  naturaliste,  d'après  Pickersgill. 

l*"^  État  avant  la  lettre,  sur  papier  de  Chine. 

14  —  Le  prince  Albert,  d'après  John  Patridge. 

l"  État  avant  la  lettre. 

Il*,  avec  la  lettre.  —Vente  P.  D.  (Defer,  IV«  Partie),  tO  fr. 

DORIGNY   (Michel) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

M  à  Saint-Quentin,  vers  1617  ;  mort  à  Paris,  le  20  février  1665  (1); 
élève  et  gendre  de  Simon  Vouet,  d'après  lequel  il  a  beaucoup  gravé. 
Il  fut  nommé  académicien,  Ie3mars  1663.  Roberi-Dumesnil{l\,  2Zi7) 
décrit  135  estampes  de  Michel  Dorigny;  plusieurs  sont  d'après  ses 
compositions  et  d'après  Chaperon,  M.  Corneille,  Bignon,  Fialetti, 
Poussin,  Perrier,  Primatice,  Sarrazin,  sculpteur,  et  autres.  Ces  es- 
tampes, représentant,  pour  la  plupart,  des  sujets  mythologiques,  sont 


(1)  Selon  Félibien  et  De  Piles  ;  mais  il  y  a  de  ses  estampes  avec  la 
date  de  1666. 


—  336  — 

datées  de  1637  à  1666.  Voyez  Heinecken,  Huber  et  Rost  (VII,  133), 
Renouvier  (Types,  etc.,  Ecole  Française,  p.  103),  Le  Blanc  qui  citent 
136  pièces,  et  le  Catalogue  Paignon-Dijonval. 

1  —  L'Adoration  des  Rois.  Tableau  en  forme  de 
frise,  peint  par  Simon  Voiiet  dans  la  chapelle  de 
l'hôtel  Seguier,  devenu  plus  tard  l'hôtel  des  Fermes, 
ruedeGrenelle-Sahit-Honoré  (ï).  Estampe  en  quatre 
feuilles. 

Vente  Ramberg  (1863),  5  fr. 

2  —  Sainte  Famille.  L'Enfant  Jésus  tendant  les 
bras  vers  un  oiseau  que  la  Vierge  tient  par  un  fil. 
Gravé  d'après  Eustache  Le  Sueur  (2).  Très-rare. 

3  —  La  Vierge  et  l'Enfant  Jésus;  dans  la  marge, 
deux  vers  latins  :  Ludus...  Amoi\  et  au-dessous  : 
M.  Dorigny  pinxitet  seul,  cum  priuil.  re.,  1G52  (3). 

4  —  Six  Sujets  représentant  les  Dieux  de  la  Fable, 
d'après  les  peintures  de  Simon  Vouet  dans  le  vesti- 
bule d'une  des  galei^ies  du  château  de  Fontainebleau. 
Six  estampes,  y  compris  le  titre,  1644. 

5  —   Bacchanales.    Six  estampes    faisant  partie 


(1)  La  pièce  où  étaient  ces  peintures  a  servi  de  salle  de  vente, 
concurremment  avec  l'hôtel  de  Bullion,  et  Regnaull-Delalande  y  a 
fait  souvent  des  ventes  d'estampes;  les  peintures  existaient  encore  à 
cette  époque. 

(2)  Cette  même  composition,  sauf  quelques  légers  changements,  a 
été  gravée  par  Darel. 

(3)  Dorigny  a  gravé  plusieurs  autres  Vierges  et  Saintes  Familles, 
d'après  F.  Perrier,  S.  Vouet  et  Sarrazin,  et  d'autres  Sujets  pieux, 
d'après  les  peintures  de  Simon  Vouet,  pour  le  château  du  cardinal 
de  Richelieu,  à  Uueil,  et  les  églises  de  Rueil,  de  Saint-Euslache,  des 
Jésuites,  des  Minimes,  h  Paris. 


—  337  ~ 

d'une  suite  dont  le  frontispice,  gravé  par  iNicolas 
Cochin  l'ancien,  conti  nt  ce  titre  :  Recueil  de  diverses 
Bacchanales  du  Poussin  (1),  Chaperon,  Dorigny  et 
autres,  etc.  Il  y  a  deux  États;  le  i"  a\ec  l'adresse  de 
dartres;  le  11%  avec  l'adresse  de  Mariette  ç^i  des  nu- 
méros. 

6  —  Pan  et  Sirène,  d'après  le  tableau  peint  par 
Michel Dorigny ,  pour  M.  Berbiez,  de  Metz,  à  qui  cette 
estampe  est  dédiée,  et  à  la  suite  de  la  dédicace  on  lit  : 
M.  Dorigny,  Pictor  Regius,  Inné,  sculp.  D.  D.  cum 
Priuil.  reg,,  1666. 

7  —  Livre  de  diverses  Grotesques  peintes  dans  le 
cabinet  et  bain  de  la  reine-régente  au  Palais-Royal, 
par  Simon  Vouet,  et  gravées  par  Michel  Dorigny, 
J647,  à  Paris^  aux  Galeries  du  Louvre,  avec  priui- 
lege  du  Roy  (2).  Quinze  pièces,  y  compris  le  titre. 

Vente  P.  D.  (Defer,  20  avril  1859),  13  fr.  50  cent. 

8  —  Vue  à  vol  d'oiseau  de  la  ville  de  Saint-Quen- 
tin, patrie  de  M.  Dorigny. 

Vente  R,  D.  (aobert-Dumesnil,  12  avril  1858),  12  fr. 

9  —  Vue  de  la  Cathédrale  de  Saint-Quentin.  Titre 
délivre.  Pièce  non  décrite  (3). 

—  On  attribue  aussi  à  Michel   Dorigny  une  es- 

(1)  Voyez  Avice  (I,  l/i6,  n»  2,  du  Catalogue  général  des  Ventes,  etc.). 

(2)  Dorigny  demeurait,  dès  161x7,  aux  Galeries  du  Louvre,  mais  le 
brevet  ne  lui  en  a  été  délivré  que  le  22  octobre  16/i9. 

(3)  Cette  estampe  et  la  suivante  onl,  sans  doute,  été  gravées  pour 
l'ouvrage  des  Antiquités  deSaint-Ouenlin.  Parisiis,  1663,  in-Zi«. 

n  (est.)  2? 


—  338  — 

tanipe  anonyme,  la  Mansarde,  pièce  salyriijue  que 
nous  avons  fléjà  cilée  (I,  94,  n°  53).  Celte  pièce  est 
décrite  par  liobert-Dumesnil^  Th.  Arnauldct,  dans  la 
Gazette  des  Beaux-Arts  dll,  351)  et  Bonnardot  {His- 
toire archéologique  de  la  Gravure^  pa^e  84). 

—  Voyez  encore  pour  l'œuvre  de  M.  Dorigny  et 
quelques  pièces  non  décrites  qui  lui  sont  attribuées, 
le  Catalogue/?.  D.  (Robert-Dumesnil,  20  avril  1854), 
et  aussi  l'œuvre  de  Simon  Vouet,  1  vol.  gr,  in-fol., 
où  se  trouve  la  plus  grande  partie  de  l'œuvre  gravé 
de  Michel  Dorigny. 

DORIGNY   (Nicolas) 

DESSIINATEUR   ET    GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE    ET    AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1657  ;  mort  dans  la  même  ville,  le  l*^""  décembre 
17/16.  Dorigny  était  fils  de  Michel  Doiigny  et  frèi'e  cadet  de  Louis 
Dorigny,  aussi  peintre  et  graveur  (1):  sa  mère  était  fille  de  Simon 
Vouet.  Il  fut  d'abord  avocat,  quitta  le  b;  rreau  pour  la  peinture  (2),  et 
celle-ci  pour  la  gravure.  «  Vingt-huit  années  de  séjour  en  Ualie, 
«  rapporte  d'Argenville,  lui  ont  à  peine  suffi  pour  publier  les  plus 
«  beaux  tableaux  des  grands  maîtres,  et  les  angles  du  Dominiquin,à 
«  Saint-André  délia  Valle.  Il  ne  s'est  pas  moins  exercé,  pendant 
«  quinze  autres  années,  en  Angleterre,  .'i  graver  les  fameux  cartons 


(1)  Louis  Dorigny,  né  à  Paris,  on  165Zi;  mort  en  17/i2;  il  a  gravé, 
en  1673,  la  Descente  desSarrazins  au  port  d'Oslie,  d'après  Haphaêl, 
et  diverses  autres  pièces  citées  par  Ilnber  et  Rost  {VII,  361),  et 
Le  Blanc.  Yoyez  Dussieux,  page  303  et  381. 

(2)  Le  projet  de  N.  Dorigny,  dit  Mariette  (A.  B.,  II,  115),  en  allant 
en  Italie,  était,  comme  son  frère,  d'embrasser  la  peinture;  cepen- 
dant, il  devint  graveur,  et  comme  il  joignait  h  beaucoup  de  talents 
une  vaste  connaissance  des  belles  choses,  il  a  su  parfaitement  choi- 
sir les  tableaux  qu'il  a  gravés  ;  et  c'est  encore  un  nouveau  mérite 
pour  ses  estampes  de  ce  qu'elles  représentent  les  plus  beaux  ou- 
vi'agcs  des  plus  grands  maîtres. 


—  339  — 

t  de  Raphaël  que  l'on  conserve  à  Hamplonrourt  ;  ces  derniers  mor- 
«  ceaux  lui  acquirent  les  bonnes  grâces  de  Georges  V\  qui  le  nomma 
«  chevalier.  »  Il  fui  reçu  à  l'Académie  de  Peinture,  le  28  septembre 
1725.  Il  a  exposé,  de  1739  ù  17Zi3.  Dorigny  a  gravé  un  très-grand 
nombre  d'estampes,  d'après  l'Albane,  Le  Bernin,  Cardi,  Ciro  Ferri, 
Dominiquin,  Lanfranc,  Lamberli,  Carie  Maratle,  Guerchin,  Guido 
Reni,  Raphaël  et  autres.  Voyez  Huber  et  Rost  (VII,  3Zi2),  BruUiot, 
Le  Blanc  (\m  cilc  6G  estampes,  et  Dussieux  (1),  page  162). 

1  —  Mausolée  du  pape  Alexandre  VII.  Dessiné  et 
gravé  par  N.  Dorigny,  d'après  Laurent  Bernin. 

2  —  Le  Martyre  de  sainte  Pétronille.  Gravé  en 
1700,  d'après  le  tableau  du  Guerchin  qui  est  au  Va- 
tican . 

3  —  La  Naissance  de  la  Sainte  Vierge,  d'après 
Carie  Maratte  (2). 

4  —  La  Coupole  de  l'église  de  Sain  te- Agnès,  à 
Rome,  gravée  d'après  Ciro-Ferri.  Suite  de  huit  es- 
tampes. 

5  —  Les  Actes  des  Apôtres.  Suite  de  sept  estam- 
pes, gravées  d'après  les  cartons  de  Raphaël  (3),  au 
château  d'Hamptoncourt,  plus  un  titre  (4). 


(1)  Cet  auteur  est  le  seul  qui  donne  Gérard  Audran  pour  maître  à 
N.  Dorigny. 

(2)  Il  y  a  plusieurs  autres  sujets  du  Nouveau  Testament,   gravés 
d'après  Carie  Maratte,  par  N.  Dorigny. 

(3)  Ces  carions  ont  aussi  été  gravés  par  Gribelin,  Kirkall,  Beau  vais 
et  tlolloway. 

[U]  Les  planches  ont  été  vendues  chez  Buldet,  en  1797. 


__  340  — 

['''  État  avant  le  mol  eques,  placé  après  le  nom  du  graveur.  Très- 
rare  (1). 

Il»,  avec  ce  mol  (2).  Ventes  Potier  (1757),  30  liv.;  —  Angrand  de 
Fontperluis,  26  liv  ;  —  Paillière,  39  fr.  (avec  les  Evangélistes,  pein- 
tures du  Dominiquin  dans  les  angles  du  dôme  de  l'église  de 
Saint-André  dell-i  Valle,  à  Uome,  h  pièces  par  Dorigny)  ;  —  Montrai, 
39  fr.  50  cent.;  —  par  Vignères  (17  mars  1856),  Zi6  Ir.;  —  Busche 
(1857),  29  fr.  50  cent.;  —  par  Vignères  (18  mai  186Zi)...? 

6  —  La  Transfiguration.  Gravé  en  1709,  d'après 
le  tableau  de  Raphaël,  au  Vatican. 

l*""  État  (3)  avant  le  mot  eques,  placé  après  le  nom  du  graveur.  — 
Ventes  Karcher  (1825),  51  fr.;  —  Boutourlin,  29  fr.;  —  Pagin 
(18Z|/i),  50  fr.;  —  Chevalier  S.  (1855),  39  fr.;  —  Camberlyn,  2Zi  fr. 

7  —  La  Descente  de  Croix,  gi^avée  en  1810,  d'a- 
près le  tableau  de  Daniel  de  Volterre.  Pendant  de 
l'estampe  précédente. 

l^r  Étal  avant  le  mot  eques.  —  Ventes  d'un  Cabinet  étranger,  par 
Basan  (1775),  72  liv.  (avec  la  Descente  de  Croix);  —  Durand,  les 
deux,  150  fr.;  —  C.  (13  novembre  1826),  les  deux,  36  fr.:  —  la 
Descente  de  Croix,  seule,  vente  H.  L.  (Lasalle),  31  fr. 

11%  avec  le  mol  eques^  les  deux  ensemble.  —  Ventes  d'un  Cabinet 
étranger  (1775),  Zil  liv.;—  M...,pi\r Regnaull-Delalande  (19 janvier 
182Zi),  29  fr.  les  deux  ;  —  Montval,  3Zi  fr.  les  deux. 

8  —  Histoire  de  l'Amour  et  Psyché.  Gravé  d'après 
les  peintures  de  Raphaël,  dans  la  loge  Ghigi.  Onze 

(1)  Le  Blanc  ne  mentionne  pas  cet  État,  mais  un  P' État  avant  les 
retouches  faites  par  Slrange.  De  cet  Étal,  il  cite  plusieurs  des  prix 
obtenus  dans  des  ventes  en  Allemagne;  le  plus  élevé  esl  52  florins, 
vente  Brandes,  et  porté  à  60  Ihalers  au  catalogue  de  Weigel. 

(2)  Les  planches,  dans  cet  Étal,  furent  vendues  chez  Buldet.  en 
1797,  ainsi  que  celles  des  Planètes  et  de  Sainte  Pétronille,  par 
N.  Dorigny. 

(3)  Le  Blanc  cite  une  épreuve  avant  la  lettre. 


—  341   — 

estampes  et  le  titre  :  RapJiaele  satictlo  urbinale...  a 
Nicolao  Dorkjny  incisée,  1693.  In-fol.  (1). 

Ventes  Cayeujc  (1769),  26  liv.  U  s.;  —  Weigel,  18  thalers. 

9  —  Les  Planètes.  Gravé  d'après  Raphaël.  Suite 
de  huit  pièces  (2). 

10  —  Deux  planches,  d'après  Van  Loo,  pour  l'ou- 
vrage :  Tombeaux  des  Hommes  illustres  qui  ont  fleuri 
dans  la  Grande-Bretagne  au  xviii'  siècle  (3). 

DOSSIER    (Michel) 

GRAVEUR  AU  BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1681  ou  168Zi  ;  il  a  gravé,  de  170/i  à  17Zi2,  des  sujets 
et  portraits,  d'après  N.  Colombel,  Jouvenet,  De  Troye,  Rigaud,  Vi- 
vien et  autres.  Voyez  Huber  et  Rost  (VIII,  à3).  Le  Blanc  et  le  cata- 
logue Paignon-Dijonval. 

i  —  Le  Mariage  de  la  Vierge,  d'après  le  tableau  de 
Jean  Jouvenet.  P.  en  H. 

Vente  Debois,  5  fr. 

2  —  Jésus-Christ  guérissant  les  malades,  d'après 
le  tableau  de  Nie.  Colombel,  1742. 

3  —  Jean-Baptiste  Colbert  (4).  Gravé  en  1709, 
d'après  H.  Rigaud. 

Vente  P.  û.  (Defer,  IP  P.),  10  fr. 


(1)  On  trouve  de  cette  suite  des  épreuves  coloriées  à  la  gouache. 

(2)  Celte  suite  a  aussi  été  gravée  par  Greuter. 

(3)  De  retour  de  Londres  en  France,  en  172Zi,  Dorigny  avait  été 
chargé  de  faire  faire  les  dessins  de  cet  ouvrage;  ils  furent  exécutés 
par  G.  Van  Loo  et  Boucher,  et  gravés  par  Dorigny,  Beauvais,  Lar- 
messin,  Cochin  père,  Le  Bas  et  Aubert.  Voyez  Diissieux,  p.  162. 

(/i)  Voyez  la  table  du  Père  Le  Lourj  pour  tous  les  portraits  gravés 
de  ce  personnage. 


—  342  — 

4  —  Veriuiïine  et  Pomoiie  (1),  d'après  H.  Rigaud. 
Paris,  chez  D revêt. 

Vente  A... ,  par  Le  Blanc  (22  janvier  1858),  13  fr.;  --  par  Vignères 
(27  janvier  1863)...? 

5  —  Une  Femme  à  mi-corps,  dessinant  des  figures 
d'optique,  d'après  Allou  qui  y  a,  dit-on,  représenté 
le  portrait  de  sa  femme. 

6  —  Daval,  secrétaire  du  duc  du  Maine.  Portrait 
rare  ;  il  n'est  pas  cité  par  le  Père  Le  Long. 

1"  Étal  avant  la  lettre.  —  Cambeiiyn,  8  fr. 

DOUET 

GRAVEUR    SUR    BOIS    (XVII'^  SIÈCLE)    (2). 

Mariette  (A.  B.,  II,  120)  croit  ce  maître  français;  il  cite  de  lui 
une  Sainte  Famille,  d'après  André  del  Sarte,  dont  il  y  a  des  épreuves 
en  clair-obscur  de  trois  planches;  elle  est  aussi  citée  par  Zani, 
Bartsch  (XII,  5Zi,  n^  9)  et  Zanetti  (Premier  Siècle  de  la  Chalcogra- 
phie). Il  y  a  des  épreuves  avant  le  nom  de  Douet  f.  dont  elle  est  or- 
dinairement marquée.  Voyez  Le  Blanc. 

BREVET   (3)   (Pierre) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Lyon,  en  1661  ;  mort  à  Paris,  en  1739.  Il  avait  reçu  dans  sa 
ville  natale  des  leçons  de  Germain  Audran;  il  vint  ensuite  se  per- 
fectionner h  Paris,  et  se  consacra  presqu'entièrement  à  la  gravure 
de  portraits.  La  plus  grande  partie  de  ses  portraits  est  d'après  Ri- 

(1)  La  figure  de  Pomone  est  présumée  être  le  portrait  de  Anne- 
Varice  de  Vallière. 

(2)  Un  artiste  du  même  nom,  peintre  d'animaux  et  de  fleurs,  a  ex- 
posé, en  1773,  comme  agréé,  et  il  s'est  retiré  à  Lyon  où  il  vivait 
encore  en  1777. 

(3)  Les  Drevct,  dit  Mariette  (A.  B.,  II,  122)  sont  au  nombre  des 
maîtres  qui  ont  exercé  la  gravure  avec  le  plus  de  succès. 


k 


—  343  — 

gaud  et  se  liouve  dcciile  à  l'œuvre  de  ce  peiiilie  dans  les  Mé- 
moires de  l'Académie  (Archives  de  l'Art  Français,  If,  1Z|2,  et  le 
Catalogue  de  Paignon-Dijonval).  Pierre  Drevet  fut  reçu  académi- 
cien, le  27  août  1707,  sur  le  portrait  de  II.  Rigaud  et  sur  celui  de 
M.  de  Cotte,  d'après  nigaud  (Archives,  Documents,  II,  367}.  Les 
planches  de  ces  deux  portraits  sont  'i  la  Chalcographie  du  musée  du 
Louvre.  Drevet  a  gravé  des  sujets  de  l'Ancien  et  du  Nouveau  Testa- 
ment, d'après  Corrége,  Coypel,  Jouvenet,  N.  Poussin,  Raphaël,  etc., 
etc.  (1);  des  portraits  de  personnages  français,  d'après  De  Troy, 
Dufourneau,  Gobert,  Jouvenet,  N.  de  Largillière,  Le  Brun,  Mignard. 
de  Piles,  H.  Rigaud,  Van  der  Weff,  etc  Voyez  Hubcr  et  Rost 
(VIII,  3),  Le  Blanc  qui  cite  119  estampes,  et  les  Catalogues  des 
ventes  Buckinyliam^  à  Londres  (1836),  Franck,  à  Vienne  (1836), 
Verstolk  de  Soelen.  à  Amsterdam  (18Z|7),  L.  R.  de  L.  (Le  Roux  de 
Lincy,  1855),  Ramberg  (1863),  et  Vignèrcs  (186Zi). 

\  —  Bar  (Catherine  de),  premièi^e  supérieure  des 
religieuses  de  l'Adoration  perpétuelle  du  Saint- Sa- 
crement, d'après  Courtin. 

Vente  Lauzet  (de  Marseille),  27  fr. 

2  —  Beauveau  (René  de),  archevêque  de  Nar- 
bonne,  d'après  H.  Rigaud. 

Ventes  Lauzet,  23  fr.;  —  Sommeson  (1865),  21  fr. 

3  —  Bethune  (Hippolyte  de),  évêque,  comte  de 
Verdun,  d'après  H.  Rigaud,  1698. 

Vente  A.  G.,  par  Vignères  (1"'  mars  1866),  16  IV.  50  cent. 

4  —  Bignon  (J.-P.),  abbé  de  Saint-Quentin,  d'a- 
près H.  Rigaud,  1707  (2).  Le  Blanc  décrit  quatre 
États. 


(1)  Plusieurs  de  ces  pièces,  qui  portent  son  nom,  ont  été  gravées 
sous  sa  direction,  par  ses  élèves,  S.  Vallée  et  les  deux  Chcreau. 

(2)  Duflos  a  gravé  deux  fois  ce  personnnge,  d'après  Rigaud  el  d'a- 
près Vivien. 


—  344  — 

V  Ltal  avant  les  prénoms  du  peintre  et  du  graveur  et  avec  la  date 
de  1707.  —  Vente  Camberlyn,  7  fr.  50  cent. 

11%  avec  les  piénoms  ajoutés  au  nom  du  peintre  et  du  graveur,  et 
la  date  1707  à  la  place  du  mot  sculpsit  effacé.  —  Vente  Vischer  (1), 
à  fr.  75  cent. 

5  —  Boileau-Despréaux.  Il  est  vu  à  mi-corps, 
tourné  vers  la  gauche,  regardant  à  droite,  les  deux 
mains  appuyées  sur  un  livre,  une  plume  à  la  main 
droite.  D'après  Rigaud  (2),  1706. 

l"État  avant  la  lettre.  —  Ventes  JouUain  (1758),  16  liv.  (avec  le 
portrait  de  La  Fontaine,  par  Edelinck);  —  Dehois  (18/i5),  55  fr.;  — 
Laurent  (ISZiA),  ZiS  fr.  50  cent.:  —  Bertin  (185Zi),  65  fr.;  —  Van  den 
Zande  (1855),  100  fr.;  —  Lauzet  (de  Marseille)  (1862),  210  fr.;  — 
Mars/ia//(186/i),9liv.  5  sh. 

11%  avec  la  lettre.  —  Ventes  H.  de  L.,  13  fr.  50  cent.;  —  Lauzet, 
10  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186A),  19  fr.;  —  Drugulin,  1  liv.  à  s. 

6  —  Cromwell  (Olivier),  d'après  Van  der  VefP. 

Vente  Marshall  (1866),  2  liv.  15  sh. 

7  —  Condé (Louis-Henri  de  Bourbon,  prince  de), 
d'après  Gobert. 

Wénles Berlin  (185/i),  31  fr.;  -Marshall  (1864),  3  liv.  15  sh.;  — 
Corneillan  (1865),  21  fr. 

8  —  Dangeau  (Ph.  de  Courcillon,  marquis  de), 

grand  maître  des  cérémonies,   d'après  H.  Rigaud, 

1703. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Van  den  Zande,  31  fr.  —  par 
Vignères  (h  février  1861),  37  fr.;  —  par  Clément  (23  février  186ii), 
Z|9  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  38  fr.;  —  Camberlyn,  61  fr. 

(1)  Il  y  avait  35  portraits  des  Drevet  dans  celte  vente. 

(2)  Ce  portrait  a  été  fait  pour  M.  Coustard.  Deux  autres  portraits 
de  Boileau  ont  été  gravés  par  P.  Drevet,  d'après  De  Troy  et  d'après 
De  Piles. 


—  345  — 

II«,  avec  la  lettre.  —  Ventes  Van  den  Zande,  5  fr.  50  cent.;  — 
Combrousse  (2  mars  1857),  12  fr.  50  cent. 

9  —  Colbert  (Jacques-Nicolas),  archevêque,  d'a- 
près H.  Rigaud,  en  1699. 

I"  État  avant  la  dédicace.  —Vente  Marshall  {186Zi),  3  liv.  3  sh. 

10  —  De  Troy  (François),  peintre,   d'après  lui- 
même. 

I"  État  avant  la  lettre.  —Ventes  par  De  fer  {^9  janvier  1855),  60  fr.; 
—  Lauzel,  29  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  15  sh.;  —  Marquis  de  B...,  de 
Florence  (1866),  56  fr. 

11  —  Estrées  (César),  cardinal.  La  tête  gravée  par 
Drevet  ;  le  reste  par  Giti'art. 

Vente  par  Rochoux  (9  janvier  1865),  10  fr.  50  cent. 

12  —  Dombes  (Louis-Auguste,  prince  de),  d'après 
F.  De  Troy,  1703. 

Vente  Corneillan  (1865),  IZi  fr. 

13  —  Forest,  peintre,  d'après  Largillière. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Thorel  (1853),  79  fr.;  —  L.  R. 
de  L.  (Le  Roux  de  Lincy).  35  fr,  (avec  une  épreuve  avec  la  lettre); 
Camberlyn,  31  fr.  —  Lauzet,  29  fr.;  —  Marshall  (1866),  2  liv.  15  sh. 

14  —  Félibien  (André),  seigneur  des  Avaux,  his- 
toriographe, d'après  Le  Brun. 

Ventes  Vischer,  5  fr.  25  cent.;  —  Gilbert,  11  fr.;  —  H.  de  L. 
(La  Salle),  7  fr.;  —  De  la  Jarrietle  (4  mars  1861),  12  fr.  50  cent. 

15  —  Fleury  (André-Hercule),  cardinal,  d'après 

Rigaud,  1730. 

P'  État  avant  l'année  1730,  à  la  suite  du  mot  nivernensis  et  avant 
la  suppression  de  quelques  verrues  sur  le  visage.  —  Vente  d'un  Ca- 
binet étranger^  \)^y  Basan  (1775),  15  liv.  [\  sous. 


—  346  — 

11%  avec  l'année  et  les  verrues  supprimées.  —  Ventes  Vùcher, 
12  fi-.;  —Rochoux  (11  novembre  1861),  20  fr. 

16  —  Frédéric-Auguste,  roi  de  Pologne,  d'après 
Fr.  De  Troy. 

Vente  Corneillan,  19  fr. 

17  —  Girardon,   sculpteur    (1).    Gravé    d'après 
H.  Rigaud. 

Ventes  Berlin  (185Zi),  21  fr.;  —  \)dr  Rochoux  {30  mai  1860), 
16  fr. 

18  —  Halifax  (Charles  de  Montagne,  comte),  d'a- 
près Kneller. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Marshall,  2  iiv.  15  sh. 

19  —  Keller  (Balthazar)  debout,  la  main  appuyée 
sur  un  canon,  d'après  H.  Rigaud. 

F'  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  par  Defer  (20  janvier  1855)  ;  — 
Archinto  (1862),  1x9  fr. 

20  —    Lambert    (Messire-Nicolas),    seigneur  de 
Thorigny,  conseiller,  d'après  N.  de  Laigillière. 

Vente  Corneillan,  17  fr. 

21  —  Lambert  (Marie  de  Laubespine,  femme  de 
Nicolas),  d'après  N.  de  Largillière. 

P'  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Martelli,  61  fr. 


(1)  Ce  portrait  se  trouve  quelquefois  en  lôte  de  l'ouvrage  :  le  Ca- 
binet du  sieur  Girardon,  sculpteur  du  roy,  ou  Représentation  des 
Morceaux  de  sculpture  que  ce  célèbre  sculpteur  avait  rassemblés 
dans  son  Cabinet.  21  planches  gravées  par  Chevalier,  i  vol.  in-folio. 
Un  exemplaire  relié  aux  armes  de  la  princesse  Palatine.  —  Vente 
Rcrlm  (185Zi),  105  fr. 


—  347  — 

11%  avant  Tadresse  de  Drevet,  rue  du  Foin -Saint-Jacques.  — 
Ventes  Ramberg  (1863),  12  fr.;  —  Vignères  (18  mai  186^)...?  — 
Marshall  (186Zi),  1  liv.  lOsli.;  —  Camberlyn,  32  fr. 

22  — Lambert,  dame  de  Motteville  (Hélène),  d'a- 
près N.  de  Largillière. 

Ventes  A.,  par  Le  Blanc  (22  janvier  1858),  19  fr.;  —  Naumann 
(1862),  8fr.;  —  Marshall  (1864),  1  liv.  15  sh. ;  — Corneillan,  38  fr. 

23  —  Le  Bouthillier  de  Raocé  (Armand-Jean), 
abbé  de  la  Trappe,  d'après  H.  Rigaud,  1702.  ln-12. 

Vente  par  Vignères,  26  fr. 

24  —  Lepelletier  (Claude),  contrôleur  des  Fi- 
nances, d'après  Pierre  Mignard. 

Vente  par  Vignères  (1"  mars  1866),  10  fr. 

25  —  Louis  XIV,  roi  de  France,  debout,  vêtu  du 
manteau  royal.  Gravé  en  1712,  d'après  le  tableau 
peint  par  Rigaud  qui  se  voit  au  musée  du  Louvre. 

1"  État  avant  que  la  boucle  de  cheveux  qui  touche  à  l'exlrérailé  du 
sourcil  de  l'œil  gauche  n'ait  été  supprimée;  avant  l'augmentation 
faite  au  mollet  de  la  jambe  droite  pour  rendre  cette  jambe  moins 
maigre;  et  avant  les  contretailies  au  bas  de  la  première  des  deux 
colonnes.  —  Ventes  L,  T.  (1813),  119  fr.  95  cent.;  —  Desperreux 
(1823),  200  fr.;  ^  Pierri  (1825),  79  fr.  95  cent.;  —  R.  (Remoisse- 
net),  150  fr.;  —  Debois,  159  fr.  (1);  —  Van  den  Zande,  151  fr.;  — 
Dreux {i6  mars  1858),  156  fr.;  —  R.  D.  (Roberl-Dumesnil),  12  avril 
1858),  70  fr.  —  Camberlyn,  159  fr. 

11^,  la  boucle  de  cheveux  supprimée,  le  mollet  relargi,  mais  avant 
les  contretailies  sur  la  colonne.  —  Ventes  Durand  (1821),  62  fr.;  — 
Karcher  (1825),  69  fr.  95  cent.;  —  par  Clément  (8  janvier  1866), 
/i8  fr. 


(1)  Cette  épreuve  venait  (lu  Cabinet  de  Scitivaux,  dont  les  plu? 
belles  estampes  étaient  passées  dans  la  collection  Debois. 


—  348  — 

IIl^,  avec  les  conlrelailles  sur  la  colonne.  —  Ventes  L'Orangère 
(17Zi/i),  33  liv.;  —  Laroque  (1765),  25  fr.;  —  Salmon  (1831),  65  fr.; 

—  Pagin  (1866),  30  fr.  50  cent.;  —  Corneillan,  37  fr.;  —  par  Vi- 
gnères  (26  février  1866),  27  fr. 

26  —  Louis  XIV  en  pied,  debout,  et  tenant  le 
bâton  décommandant,  d'après  H.  Rigaud. 

1*"^  État  avant  les  noms  de  peintres  et  graveurs.  —  Ventes  Cor- 
neillan,  37  fr. 

11%  la  planche  réduite  ;  le  roi  est  en  buste  ;  on  lit  les  noms  des 
auteurs  et  les  dates. 

IIP,  une  dédicace  et  l'adresse  de  Drevet  qui  se  trouve  dans  la 
marge  aux  deux  premiers  États. 

27  — Louis,  Dauphin  de  France,  d'après  H.  Ri- 
gaud. 

Epreuve  avec  la  dédicace  à  la  princesse  de  Conti  et  ses  armes  ; 
celte  dédicace  est  sur  une  planche  accessoire.  —  Vente  Corneillan 
(1865),  10  fr.;  —  Camberlyn,  16  fr. 

28  —  Nemours  (Marie  de  Neufchâtel,  duchesse 
de),  vue  jusqu'aux  genoux,  assise  et  tenant  une  cou- 
ronne, d'après  H.  Rigaud,  1707. 

Ventes  Claude  Drevet  (178^),  81  fr.;  —  Forsler  (1857),  9  fr.;  — 
pdirBlaisot  (1859),  23  fr.;  —  Marshall  (1866),  16  sh.;  -  par  Vignères 
(Corneillan,  1865),  33  fr.;  —  par  Vignères  (1"  mars  1866),  37  fr.; 

—  Camberlyn,  65  fr. 

29  —  Philippe  V,  roi  d'Espagne,  d'après  H.  Ri- 
gaud (1). 

Vente  Vischer,  9  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  15  sh.  (é|)reuve  sans  la 
dédicace. 


(1)  Le  Blanc  indique  un  I^""  État,  avant  les  mois  présente  à  M.  le 
duc  de  Bourgogne,  par  liigaud,  en  il 02.  Ces  mois  ne  peuvent  cons- 
tater un  État,  étant  sur  une  planche  accessoire. 


—   349  — 

30  —  Portail  (Antoine),  président,  d'après  Robert 
Tonrnière. 

V  Élat  avant  la  planche  lallongée  dans  le  bas.  —  Ventes  De- 
lande  (7  décembre  1855),  10  fr.  50  cent.;  —  par  Vignères  (6  avril 
1857),  16  fr.  50  cent.;  —  par  Vignères  (21  mai  1860),  Zil  fr.;  — 
Naumann  (8  mai  1862),  13  fr.;  —  Wellesley  (1865),  19  fr.  50  cent.; 

—  Caîuberlyu,  15  fr. 

31  — Rigaud  {i)  (Hyacinthe),  peintre,  tenant  un 
porte- crayon,  d'après  lui-même. 

l'"''  État  avant  toute  lettre.  —  Ventes  Debois,  61  fr.;  —  Berlin 
(185/i),  31  fr.;  —  Van  denZande,  24  fr.;  —  Ramberg  (1863),  55  fr.; 

—  ArcMnlo,  65  fr.;  — p^ir  Clemenl  (23  février  1864),  60  fr.;  —  par 
Vignères  (12  décembre  186/i)...?  —  Marshall,  Ix  liv.  Ix  sh.;  —  Mar- 
quis deB...  (de  Florence),  1866,  50  fr. 

1I«,  avant  les  noms  d'auteur,  mais  avec  le  nom  de  H.  Rigaud,  etc., 
dans  l'appui  du  bas  de  la  croisée.  —  Ventes  Debois,  19  fr.;  —  Van 
den  Zande,  19  fr. 

Iir,  avec  les  noms  et  qualités  des  auteurs,  mais  avant  le  prolon- 
gement du  manteau  et  avant  Tannée  1721.  —  Ventes  Van  den 
Zande,  10  fr.;  —  Marquis  de  B...  (de  Florence),  12  fr. 

IV^,  l'inscription  changée,  le  manteau  prolongé  et  la  date  de  1700. 

—  Vente  Van  den  Zande,  6  Ir.;  —  Marquis  de  B.  (de  Florence), 
1866,  12  fr. 

32  —  Titon  (Maximilien),  d'après  Rigaud,  1690. 
Vente  A.,  par  Le  Blanc  (22  janvier  1858),  7  ir.  50  cent. 

33  —  Toulouse   (Louis-Alexandre   de  Bourbon, 
comte  de),  amiral  de  France,  d'après  F.  De  Troy. 

V  État  avant  l'inscription  sur  les  palmes. 

34  —  Le  même  peisonnage,  en  cuirasse,  le  bras 
étendu  et  la  main  nue,  d'après  Rigaud,  1714. 


(1)  Uigaud,  en  1702,  a  peint  le  portrait  de  sa  mère,  Maria  Serre, 
que  Drevel  père  a  gravé  (vente  Camberlyn,  16  fr.) 


—  350  — 

l«r  État  avec  la  dédicace  à  J.-B.  Tliibaud.  —  Ventes  par  Rochoiu 
(6  mai  1861),  51  fr.;  —  Archinlo,  95  fr.;  —  Lauzet,  81  fr.;  — 
Marshall,  2  liv.  2  sh. 

35  —  Villars  (Louis-Hector,  duc  de),  maréchal 
de  France,  d'après  H.  Rigaud. 

pr  Élal  avant  toute  lettre,  avant  les  trophées  dans  les  angles 
du  haut^  et  avant  des  tailles  sur  la  ouirasse.  —  Ventes  Salmon 
(1831),  15  fr.;  -  Jecker  (1851),  135  fi\;  —  Marshall,  3  liv.  3  sh. 

IF,  avanl  la  lettre,  les  angles  et  la  cuirasse  terminés.  —  Vente 
Marshall,  U  liv.  5  sh. 

nr,  avec  la  lettre,  le  titre  en  six  lignes.  —  Ventes  par  Vignères 
(11  décembre  1865),  2Zi  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  6  sh. 

IVe,  le  titre  en  neuf  lignes.  —  Ventes  Rochoux  (7  mars  iSGli), 
31  fr.;  —  par  Vignères  (11  décembre  1865),  2Zi  fr.;  —  Marshall, 
8  sh.;  —  Sommeson  (1865),  17  fr.;  —  par  Defer  (20  janvier  1855), 
lU  fr.;-  Gilbert  (1858),  1^  fr. 

36  —  Ville  (Arnold  de),  inventeur  de  la  machine 
de  Marly,  d'après  Santerre. 

Vente  par  Rochoux  (19  décembre  1859)...? 

37  —  Wurtemberg  (Christine- Caroline-Margrave 
de  Brandebourg,  duchesse  de). 

Vente  par  Clément  (23  février  1864),  20  fr. 

DREVET   (Pierre-Imbert) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1697;  mort  dans  la  même  ville,  en  1739;  fils  et 
élève  de  Pierre  Drevet.  Comme  son  père,  il  a  traité  avec  un  égal 
succès  l'histoire  et  le  portrait,  et  a  gravé  des  sujets  de  l'Ancien  et  du 
Nouveau  Testament,  d'après  Bon  Boullongne,  Anl.  Coypel,  Ant. 
Dieu,  Restout,  et  des  portraits,  la  plupart  sont  dos  personnages 
du  règne  de  Louis  XIV;  la  plus  grande  partie,  d'après  H.  Rigaud,  et 
aussi  d'après  Jean  Joitvenel,  J.-B.  Van  Loo,  Vivien,  Santerre  et  au- 
tres. Voyez  Huber  et  Host  (Vlll,  5),  Le  Blanc  qui  cite  Ul  pièces  de 
Drevet  fils,  et  le  Catalogue  PaignovDijonval. 


—  351    ~ 

1  —  Adam  el  Eve  devant  l'Élernel  après  leur  pé- 
ché, d'après  A  ni.  Coypel. 

P"^  Élal  avant  la  lellre,  seulenienl  les  armes.  —  Ventes  Massaril 
(1822),  G9  fr.;  -  par  Febvre  (21  avril  1858),  26  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Chiquet  (1768),  15  liv. 

2  —  Rebecca  reçoit  les  présents  du  serviteur  d'A- 
braham. Gravé  d'après  le  tableau  d'Ant.  Coypel,  au 
musée  du  Louvre. 

I^""  État  avant  la  l)ordiire,  les  armos  et  la  lellre.  —  Ventes  du 
ciloyenA.  (an  vi),  120  fr.;  —  Debois,  295  fr.;  —  par  Clément  (23  fé- 
vrier 186Zi),  680  fr. 

Il",  avant  la  lettre,  mais  avant  la  bordure.  —  Vente  Cancel  de 
Montfirmin  (1798),  150  fr.  ^1). 

fil*",  avec  la  lellre,  mais  avant  les  secondes  tailles  passées  sur  un 
nuage,  près  de  la  montagne  h  gauche.  —  Ventes  Chiquet  (1768), 
16  liv.;  —  Saint-Aubin  (1808),  66  liv.;  —  Karcher  (1825),  18  fr.;  — 
C.  (13  novembre  1826),  10  fr.;  —  Busche  (1857),  30  fr. 

3  —  La  Présentation  au  Temple,  d'après  le  tableau 
de  Bon  Boullongne,  qui  ornait  le  chœur  de  l'église 
Notre-Dame,  à  Paris. 

l*^'^  État  avant  la  lettre,  avant  les  armes  et  avant  la  deuxième  co- 
lonne h  gauche  de  la  composition.  —  Ventes  Claude  Brevet  (1782), 
300  liv.  (2);  —  Logelle  (1817),  850  fr.;  —  Debois,  800  fr.  Acquis 
pour  le  Cabinet  des  Estampes  de  Paris  où  cette  épreuve  se  voit  au- 
jourd'hui. 

11%  avec  la  lettre.  —  Ventes  Joullain  (1758',  2/i  liv.;  —  Aubert 
(1786),  80  liv.;  —  Silvestre  (1810),  72  fr.;  —  Duraîid  (1821),  85  fr.; 

(1)  Une  épreuve  de  cet  État  se  voit  au  Cabinet  des  Estampes,  à 
Paris;  elle  a  été  payée  1000  fr.  en  1812;  elle  venait  de  la  collection 
Dufresne.  —  La  planche,  avec  75  épreuves,  a  été  vendue  550  liv.,  et 
celle  d'Adam  et  Eve,  avec  11  épreuves,  /|39  liv.  ù  la  vente  de  Claude 
Brevet,  en  1782. 

(2)  A  celte  môme  venle,  la  planche  avec  six  épreuves  a  été  vendue 
725  liv. 


—  352  — 

-—  Desperreux  (1823),  38  fr.;  -   Tufialkin  (18Zi5),60  fr.;  —  Busche 
(1857),  35  fr.;  —  LaVrZet  (1862),  11  Ir.;  —  Marshall  (186/i),  1  liv. 

4  —  Jésus  au  Jardin  des  Oliviers,  d'après  Restout. 

I"  État  avant  l'adresse  de  Surrugue.  —  Vente  Van  den  Zande, 
16  fr. 

5  —  La  Résurrection.  Gi^avé  d'après  Jean  Andray, 
par  Brevet  fils,  à  l'âge  de  dix-neuf  ans  (1). 

6  —  Samuel  Bernard,  conseiller  d'État,  d'après 
H.  Rigaud,  1729. 

I"  État  avant  les  mots  Conseiller  d'Etat.  —  Ventes  Cayeiix  (1769), 
15  liv.;  —  Rigal,  29  fr.  (avec  le  portrait  de  Fénélon);  —  Massard 
(1822),  19  fr.;  —  Berlin  (185/i),  27  fr.  50  cent.;  -  L.  B.  de  L. 
(1855),  ZiO  fr.;  —  Van  den  Zande,  30  fr.;  —  Rallier,  Zi6  fr.;  —  Bruy- 
ninckx,  29  fr.;  —  par  Vignères  (11  décembre  1865),  31  fr.;  — 
Le  Blanc  {iS6Q),  25  fr.;  —  Camberlyn,  31  fr. 

IP,  avec  le  mot  Conseiller  d'Etat.  —  \  ente  Camberlyn,  7  Ir. 
50  cent. 

7  —  Bossuet  (Jacques-Bénigne),  évêque  de  Meaux, 

chef-d'œuvre  de   gravure,   par  Brevet,  à  l'âge  de 

vingt-six  ans,  d'après  le  tableau  de  H.  Rigaud,  au 

musée  du  Louvre  (2). 

I"  État  (3)  avec  les  mots  conslorianns  pour  consistorianus  et  Tre- 
censes  pour  Trecensis  (ù),  et  avant  les  troisièmes  tailles  sur  le  dos 

(1)  On  a  de  Brevet,  dit  Hubert,  une  estampe  qif  il  a  gravée  à  Tàge 
de  treize  ans,  et  qui  peut,  dans  bien  des  parties,  faire  le  désespoir 
des  graveurs  consommés. 

(2)  La  planche  de  ce  portrait  a  appartenu  à  Basan  et  s'est  retrou- 
vée dans  le  fonds  de  la  veuve  Jean,  vendu  en  18Zi6. 

(3)  Une  épreuve  d'un  État  antérieur  avant  une  partie  de  la 
deuxième  ligne;  cette  épreuve,  peut-être  unique,  a  été  donnée  au 
Cabinet  des  Estampes  de  Paris,  par  M.  His  de  La  Salle. 

(Zi)  Il  est  un  État  cité  avec  les  deux  fautes  corrigées,  mais  avant 
les  tailles  sur  le  fauteuil  ;  nous  ne  l'avons  jamais  rencontré. 


—  353  — 

du  fauteuil,  dite  ainsi  épreuve  au  fauteuil.  —  Wenles  Mariette  (1775), 
102  liv.;  —  Servat,  par  Basan  (1778),  160  liv.;  —  Sinson  (181^), 
310  fr.;  —  Logelte  (1817),  600  fr.;  —  Durand  (1821),  600  fr.;  — 
Desperreux  (1823),  301  fr.;  —  Van  Puten  (1829),  300  fr.;  —  RevW 
(1838),  279  fr.  ;  —  Pagin  (ISZjZi),  220  fr.;  —  Debois  (18Zi5),  200  fr.; 

—  Tufialkin  (1865),  150  fr.,  épreuve  avec  loute  marge;  —  Thorel 
(1853),  150  fr.;  —  Rattier  (1859) ,  180  fr.;  —  Jourdan  (1862),  230  fr.; 
Archinto  (1862),  900  fr.;  —  Marshall,  à  Londres  (1866),  35  liv.  (1). 

IT^,  avant  les  points,  après  le  nom  du  graveur.  — Ventes  d'un  Ca- 
binet étranger,  par  Basan  (1775),  60  liv.;  —  Prévost  (1809),  90  fr.; 

—  Rigal  (1817),  115  fr.;  —  Potoki  (1820),  89  fr.;  —  Langlès  (1826), 
60  fr.;  —  Revit  (1865),  81  fr.;  —  Laurent  (1864),  113  fr.;  —Saint 
(1866),  100  fr.  —  Busche  (1857),  90  fr,;  —  H.  Dreux  (1861),  112  fr.; 

—  Simon  (1862),  120  fr.;    -  Sommeson  (1865),  91  fr. 

IIP,  avec  les  points  après  le  nom  du  graveur  (2).  —  Ventes  Fors- 
ter,  une  épreuve  avec  point,  60  fr.;  —  Vignèrcs  (29  mai  1855),  une 
épreuve  avec  cinq  points,  20  fr.;  —  Wellesley  (1865),  26  fr. 

8  —  Cisternay  Du  Fay  (Charles-JérÔQie  de),  capi- 
taine aux  gardes- françaises ,  d'après  H.  Rigaud, 
1728. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Dreux  (1858),  12  fr.;  —  Vi- 
gnères  (18  mai  1866)...?  —  De  Janzé  (1866),  38  fr. 

9  —  Cotte  (Robert  de),  architecte  (3),  surinten- 
dant des  finances,  en  1707,  d'après  H.  Rigaud. 

P'^  État  avec  la  lettre,  avant  les  mots  premier  architecte  ajoutés 
dans  le  !£«  État.  —  Ventes  Dehois,  7  fr.  50  cent.;  —  Berlin  (1756), 
20  fr.;  —  Van  den  Zande,  31  fr.;  —  Martelli,  26  fr.;  —  Clément 
(23  février  1866),  25  fr.;  —  Sommeson  (1865),  61  fr. 

11%  avec  les  mots  premier  architecte.  —  Vente  Van  den  Zande, 
11  fr.  50  cent.;  —  De  Lajarriette  (6  mars  1861),  13  fr.;  Sommeson 
(1865),  16  fr. 

(1)  Cette  épreuve  est  la  même  que  celle  de  la  vente  Archinto;  elle 
avait  toute  sa  marge. 

(2)  Ces  points  semblent  indiquer  les  différents  tirages. 

(3)  Voyez  Destailleur. 

IT  (est.)  23 


—  354  — 

10  —  Dodun  (Charles-Gaspard),  marquis  d'Her- 
bault,  chancelier,  d'après  H.  Rigaud,  1726. 

Vente  par  Vignères  (11  décembre  1865),  26  fr. 

1 1  —  Dubois    (Guillaume)  ,     cardinal ,     d'après 

H.  Rigaud,  1724. 

V  État  avant  la  lettre.  Très- rare.  —  Vente  Camberlyn,  220  fr. 
IP  État.  —  Vente  Valois  (1801),  Zi6  fr.;  —  par  Rochoux  (30  mai 
1860),  M  fr.;  —  par  Vignères  (9  décembre  1861),  17  fr.   50  cent.; 

—  i^àr  Rochoux  (7  mars  186Zi),  27  fr.;  —  Archinto  (1862),  50  fr.; 

—  par  Vignères  (11  décembre  1865),  18  fr.  50  cent.;  —  par  Vi- 
gnères (1"  mars  1866),  15  fr.;  —  Camberlyn,  15  fr. 

12  —  Fénelon  (De  la  Mothe),  archevêque  de  Cam- 
bi^ai,  d'après  Vivien. 

Ventes  Claude  Brevet  (1782),  38  liv.;  —  Pagin  (IS/iû),  10  fr.;  — 
Van  den  Zande,  20  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  Ui  fr.;  —  Jourdan 
(1862),  20  fr.;  —  par  Vignères  (11  décembre  1865),  25  fr.;  —Mar- 
quis de  R.  (de  Florence),  27  fr. 

13  —  Lecouvreur  (Adrienue),  célèbre  actrice, 
morte  à  Paris,  le  20  mars  1730,  âgée  de  37  ans,  re- 
présentée dans  le  rôle  de  Coi^nélie,  d'après  Ch.  Coy- 
pel  (1). 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Cochu  (1799),  200  fr.;  —  Lo- 
getle  (1817),  80  fr.;  —  Desperreux  (1823),  210  fr.;  — Deboi s  [iSUb), 
355  fr.;  —  par  Defer  (5  février  1855),  178  fr.;  —  Maurel  (1855), 
310  fr.;  —  R.  D.  (Robert-Dumesnil,  12  avril  1858),  150  fr.;  — 
Johnson  (1860),  ii  liv.  11  sb.;  —  par  Clément  (23  février  186Zi), 
280  fr.  (l'inscription  était  manuscrite). 

11%  avec  la  lettre,  et  avec  la  faute  au  mot  modèle,  écrit  model 
dans  l'un  des  quatre  vers  qui  sont  dans  le  bas  de  l'estampe  sur  le 


(1)  La    planche  et  80  épreuves,    h   la   vente   Jonllain    (1779), 
700  liv. 


—  355  — 

socle  de  l'ovale  (1).  —  Ventes  Saint- Aubin  (1808),  Zi9  fr.;  —  L.  T. 
(1813),  50  fr.;  —  Rigal  (1817),  UO  fr.;  —  lioulle  (1831),  17  fr.  95c. 

—  Pagin  {iSUU),  22  fr.;  —  Debois,  Zi2  fr.;  —  Lamothe-Fouquet 
(18Z|7),  7  tlialers;  —  Golleclion  étrangère  (20  janvier  1855),  22  fr.; 

—  par  Vignères  (6  avril  1857),  16  fr.;  —  par  fiochoux  (1860), 
U1  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena,  27  mai  1861),  29  fr.;  —  Gilde- 
meester  (31  mars  1862),  62  fr.;  —  Archinto  (1862),  96  fr.;  —  Cam- 
berlyn,  78  fr.;  —  Drugulin,  2  liv.  8  sh. 

IIP,  avec  la  faute  corrigée.  —  Ventes  L.  T.  (1813),  8  fr.,  par 
Vignères  (11  décem])re  1865),  13  fr.  50  cent.;  —  Camberlyn,  29  fr. 

j4  —  Louis  XV  enfant,  assis  sur  le  trône,  vêtu 
des  habits  royaux,  et  tenant  le  sceptre,  1723  (2).  Cette 
estampe  fait  pendant  au  Louis  XIV  de  Pierre  Brevet 
père. 

Ventes  R.  D.,  20  fr.  50  cent.;  —  par  Clément  (8  janvier  1866), 
24  fr.;  —  Drugulin,  1  liv.  1  sh. 

15  — Mailly,  cardinal,  dans  un.médaillon  entouré 

d'attributs  (3). 

Ventes  par  Vignères  (6  avril  1857),  22  fr.;  —  par  Vignères 
{V'  mars  1866),  7  fr.  50  cent. 

16  —  Orléans  (Louis,  duc  d),  d'après  Charles 

Coypel. 

F'  État  avant  le  titre  sur  la  console,  sur  laquelle  pose  Tovale.  — 
Ventes  H,  de  L.  (La  Salle),  38  fr.;  —  par  Vignères  (25  mai  1857), 
13  fr.;  —  par  Vignères  (18  mai  1863)...?  —  Drugulin  (1866),  16  sh. 

17  —  Orléans  (Elisabeth-Charlotte,  palatine  du 
Rhin,  duchesse  d'),  dans  une  bordure  ovale,  entou- 


(1)  Dans  un  catalogue  de  vente  par  M.  de  Morillon,  à  Munich 
(5  août  18ZiZi),  est  signalée  une  épreuve  de  celte  estampe  où  le  mot 
Agée  est  écrit  Agé;  nous  n'avons  pas  eu  occasion  de  la  voir. 

(2)  Le  Blanc  indique  une  épreuve  avant  la  lettre. 

(3)  Claude  Drevel  a  gravé  les  armes  de  ce  cardinal. 


—  356  — 

rée  d'ornements,  d'après  H.  Rigaud.  1723.  Charmant 
petit  portrait  in-8°.  gravé  pour  l'Oraison  funèbre  de 
cette  princesse. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  L.  T.  (1813),  27  fr.  (avec  une 
épreuve  avec  la  lettre). 

IP  avec  la  lettre.  —  Ventes  Gilbert  (1858),  12  tr.  50  cent.;  — 
par  Vignères  (21  mai  1860),  25  fr.  50  cent.;  —  ^ar  Rochoux  (19  jan- 
vier 1863)...?  —  Maurice  Duval  (1862),  17  fr. 

18  —  Orléans  (Louise-Adélaïde  d'),  abbesse  de 
Chelles,  d'après  Gobert. 

Ventes  par  Rochoux  (30  mai  1860',  28  fr.;  —  Archinto  (1862), 
31  fr.;  —  Clément  (23  février  186Zi),  33  fr.;  —  Camberlyn,  55  fr. 

19  —  Sainte  Marthe  (Dom.-Denys  de),  d'après 
Cazes. 

Vente  Gilbert  (1858),  11  fr. 

20  —  Tressan  (Charles-Lavergne  de),  archevêque 
de  Rouen.  Gravé  d'après  J.-B.  Van  Loo  pour  le  bré- 
viaire de  Rouen.  Petit  in-folio. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Prévost  (1809),  avec  le  petit 
bréviaire,  les  deux,  10  fr.  ;  —  Archinto  (1862),  le  grand  bréviaire, 
seul,  70  fr.;  —  par  Clément  (23  février  186Z|),  55  fr.:  —  Marshall 
(186/i),  3  liv.  15  sh. 

21  —  Le  même  personnage  et  même  composition. 

Gravé  pour  une  édition  in-V.  Estampe  dite  le  petit 

Bréviaire  (i). 

Ventes  Rigal,  avec  le  grand  bréviaire,  les  deux,  6  fr.;  —  Forster 
(1857),  le  petit  bréviaire,  seul,  37  fr.;  —  par  Vignères  (25  mai  1857), 
26  fr.;  —  Sommeson  (1865),  fxU  fr.;  Marquis  de  B.  (de  Florence), 
1866,26  fr. 


(1)  Drevet,  dans  cette  estampe,  n'a  gravé  que  les  figures;  W  reste 
a  été  gravé  par  Claude  Audran  ;  elle  est  toujours  sans  titre. 


—  357  — 
DREVET    (Claude) 

GRAVEUR    AL    BURIN. 

Né  à  Lyon,  en  1710;  il  mourut  à  Paris,  vers  1782  (1).  C'est  à 
cette  époque  que  se  fit  la  vente  des  planches  dont  il  était  possesseur. 
Il  était  neveu  de  Pierre  Brevet  père.  Il  a  gravé  des  sujets  pieux,  d'a- 
près Halle,  Jouvenet,  Le  Brun,  Van  Dyck  et  autres,  et  des  portraits, 
la  plupart  d'après  H.  Rigaud.  Il  a  gravé  pour  le  sacre  de  Louis  XV. 
Voyez  Huber  et  Rost  (VIII,  9),  Le  Blanc  (2),  et  le  catalogue  de  Pai- 
gnon-Dijonval. 

1  —  Besemal,  barou  de  Brunsiat  (Jean- Victor), 
d'après  Aurèle  Meissonnier. 

Vente  Vischer,  6  fr.  (avec  le  portrait  de  Steigerus,  d'après  Huber); 

—  Forster  (1857),  8  fr. 

2  —  Calvairac  (Pierre),  docteur  en  théologie,  d'a- 
près Adrien  Le  Prieur. 

Vente  Forster,  20  fr.  (avec  le  portrait  de  Vintimille). 

3  —  Bret  de  La  BrifPe  (Marguerite  Henriette  de  la), 
quatrième  femme  de  Carlin  Le  Bret.  président,  re- 
présentée en  Cérès,  d'après  Rigaud,  1728. 

I"  État  avant  la  lettre  et  avant  la  bordure.   —  Ventes  Forster, 
29  fr.;  —  par  Viynères  (18  mai  186Zi)...? 
111%  avec  la  lettre  (3).  — Ventes  par  Le  Blanc  (21  janvier  1859)...? 

—  Vignères  (23  novembre  1857),  5  fr. 


(1)  Le  Blanc  dit  1768  ou  1782. 

(2)  Le  Blanc,  qui  cite  17  pièces,  a  décrit  deux  fois  le  portrait 
équestre  de  Charles  IV,  duc  de  Lorraine.  Ce  portrait  n'est  pas  de 
Drevet,  mais  de  Deruet,  d'après  Caliot. 

(3)  Le  Blanc  indique  un  W  État  où  il  est  ménagé  un  espace  en 
blanc  dans  la  bordure  pour  les  armes. 


—  358  — 

4  —  Sinzendorf  (Philippe-Louis,  comte  de),  d'a- 
près Rigaud,  1730. 

I"  Élat  avant  toute  lettre,  la  bordure  différente  du  IP  État.  — 
Ventes  Verstolk  de  Soelen,  15  florins;  —  Van  den  Zande,  37  fr.;  — 
par  Clément  (23  février  186Zi),  60  fr. 

IP,  avec  la  lettre,  la  bordure  changée.  —  Ventes  Verstolk  de 
Soelen,  3  florins  50  gros.  —  Van  den  Zande,  8  fr. 

5  —  Viiitimille  (Charles-Gaspard  de),  archevêque 

de  Paris,  d'après  Rigaud. 

I"  État  avant  les  tailles  faites  à  la  bordure  gauche,  près  du  milieu 
du  cordon  à  glands.  —  YeniesArchinto,  Zi2fr.;  —  Lauzet,  13  fr.;  — 
Aussant  |186/i),  18  fr. ;  ■— Sommeson,  17  fr. 

6  —  Murray  (Thomas),  peintre,  d'après  Knel- 
1er  (1),  mort  en  1724,  âgé  de  58  ans. 

DUBOIS  (Eue) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Ce  maître,  sur  lequel  on  n'a  aucun  détail,  florissait  à  Paris  au 
commencement  du  xvii^  siècle.  Renouvier  (Types,  etc.,  Ecole  Hol- 
landaise, p.  58)  le  dit  Flamand  et  parent,  sans  doute,  d'Ambroise 
Dubois,  et  qu'il  publia,  à  Paris,  des  pièces  de  dévotion  et  de  cir- 
constances, et  des  armoiries  et  d'autres  pièces,  publiées  chez  Honer- 
vogt  et  Nicolas  de  la  Mathonière,  et  il  édita,  avant  de  venir  à  Paris, 
chez  Peter  Ouerradt,  plusieurs  copies  des  estampes  de  C.  Cort  et 
des  Sadeler  (2),  signées  Elias  Van  den  Bos. 


(1)  Nous  n'avons  jamais  rencontré  ce  portrait  que  cite  Le  Blanc  ; 
nous  ne  le  trouvons  pas  mentionné  par  Bromley  qui  ne  cite  que  les 
gravures  de  A.  Bonnerman,  Corsi  et  Sniilh,  faites  d'après  le  portrait 
de  Murray  peint  par  lui-inème. 

(2)  Un  Antoine  Dubois  a  gravé  une  ï^ainle  Famille,  d'après  Sa- 
deler. 


—  359  — 

1  —  Kntrée  de  Louis  XIII,  h  Paris,  en  l'année 
I6I0. 

2  —  Le  roi  Louis  XI II  donne  audience  aux  en- 
voyés vénitiens. 

—  L*abbé  Marolles  (catalogue  d'estampes,  1672, 
page  91)  et  Le  Blanc  attribue  à  Elie  Dubois  le  por- 
trait de  Sully  que  nous  avons  placé  aux  Anonymes 
(I,  90),  Ce  portrait  n'indique  pas  le  graveur,  mais 
seulement  le  peintre.  Dnboys  pinxit,  1614. 

Ventes  Maslerman  Sykes,  3  liv.  6  sh.;  —  L.  R.  deL.^  55  fr. 

DUBOIS   (B.) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE. 

Ce  maître,  sur  lequel  on  n'a  pas  de  notice,  est  cité  par  RegnauU- 
Delalande  dans  le  catalogue  Rigal,  et  par  Robert- Bumesnil  (I,  191), 
qui  décrit  six  pièces  de  paysages  et  sujets  marqués  R.  Dubois  inu. 
et  fe  :  une,  représentant  Alexandre  et  Diogène,  est  marquée  R.  Du- 
bois inve.  pinxit  et  excudit,  16/|8.  Cinq  de  ces  pièces  et  une  non  dé- 
crite, représentant  une  Marine  où  des  marins  chargent  des  caissons 
(vente  R.  D.,  11  mars  1856,  16  fr.,  et  même  vente,  un  portrait  non 
décrit  du  grand  Gondé,  dans  un  ovale  entouré  de  deux  Renommées, 
au  bas,  les  armes  du  prince,  et  B.  Dubois  in,  et  fecit  [i],  vendu 
12  fr.  50  cent.  — Le  n"  3,  TOuragan,  a  été  vendu  8  fr.  50  cent,  chez 
Van  den  Zande.  —  Tobie  et  l'Ange,  10  fr.,  chez  Camberlyn, 

DUBOS   (MARIE-JEANNE-BERr>Ann) 
GRAVEUR    AU    BURIN. 

Celle  artiste,  née,  selon  Huber  et  Rosi  (VllI,  97),  à  Paris,  vers 
1700,  était  élève  de  Charles  Dupuis;  elle  a  gravé  pour  l'ouvrage  de 

(1)  Ce  portrait  n'est  pas  cité  parle  Père  Le  Long  ;  il  est  très-rare. 


360 


Versailles  immorlalisé  (Paris,  17'20),  et  aussi  d'après  Roberl  de  Seri, 
Magdeleine  Basseporte,  N.  Cochin  ;  et  une  Sainte  Famille,  d'après 
Antoine  Watteau^  dont  il  y  a  trois  États  dans  le  catalogue  Devèze. 


DUBOSG  ou  DUBOS  (Claude) 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Ce  maître  tlorissait  au  commencement  du  xviii«  siècle.  Appelé  en 
Angleterre,  en  1712  (1),  il  a  gravé  les  cartons  de  Raphaël  du  château 
d'Hamptoncourt,  avec  Beauvais  et  l'Epicié.  Il  a  encore  gravé,  avec 
Van  der  Gucht,  les  Travaux  d'Hercule  d'après  Louis  Gbéron  ;  avec 
Baron,  des  planches  pour  le  roman  de  Gulliver,  d'après  Grison,  et 
aussi  des  compositions  de  Jean  Jouvenet,  et  la  Continence  deScipion, 
d'après  N.  Poussin.  Voyez  Le  Blanc  et  Paignon-Dijonval. 

DUBOURG  ou  DU  BOURG  (Louis-Fabrice) 

PEIMRE   ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Amsterdam,  en  1691;  élève  de  Gérard  de  Lairesse  et  de 
Jean  Van  Huysum.  Il  a  gravé,  à  Amsterdam,  plusieurs  sujets  galants 
et  pastoraux,  et  paysages  arcadiques,  marqués  L.  F.  D.  B.  L\V.  FE. 
Bernard  Picart  a  gravé  d'après  Dubourg,  son  ami,  et  a  contribué  à 
sa  réputation.  Voyez  Huber  et  Rost  (VI,  302),  Le  Blanc,  qui  décrit 
10  pièces  de  sa  composition  et  d'après  Van  Huysum,  et  Paignon-Di- 
jonval, qui  dit  que  Dubourg  vivait  encore  en  1768,  et  il  cite  une  pièce 
datée  de  1721,  et  plusieurs,  gravées  d'après  lui,  par  Duflos. 


DUBRAYET  (Jean) 
graveur  au  burin. 

Cet  artiste,  qui  vivait  au  xvii^  siècle,  et  dont  aucun  biographe  n'a 
parlé,  a  gravé  des  Etudes  de  têtes,  de  mains  et  de  figures  entières, 
pour  un  livre  à  dessiner  et  des  ornements  pour  la  bijouterie.  Il  a 
copié  les  Trois  Grâces  et  la  Galalhée  de  la  suite  des  Lascives,  d'Au- 
gustin Carrache,  cl  a  encore  gravé  d'après  Villamena. 

(1)  Voyez  Dussieux  (Artiste  Fiançais  à  l'Etranger,  p.  166). 


—  3f5I  — 
DUBUISSON  (Jean) 

GRAVEUR     AU   BURIN. 

Le  seul  renseignement  que  nous  ayons  sur  cet  artiste  nous  est 
fourni  par  Dussieux  (Artistes  Français  à  l'Etranger,  p.  230),  qui  le 
dit  établi  à  Madrid  où  il  a  gravé,  en  t7l9,  plusieurs  sujets  religieux. 

DUC.  Voyez  LE  DUC. 
DUGERGEAU.  Voyez  ANDROUET. 

DUGHANGE  (Gaspard) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE    ET    AU     BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1662  ;  mort  dans  la  même  ville,  en  1757;  élève  de 
Jean  Audran;  reçu  académicien  sur  les  portraits  de  Girardon,  sculp- 
teur, et  de  Lafosse,  peintre,  d'après  H.  Rigaud  (1),  le  30  juillet  1707. 
Duchange,  selon  Watelet,  est  un  des  graveurs  qui  ont  accordé  le 
plus  moelleusement,  avec  beaucoup  de  propreté,  mais  sans  froideur, 
les  travaux  de  la  pointe  avec  ceux  du  burin.  On  peut  ajouter  que 
c'est  lui  qui  a  trouvé  le  grain  le  plus  favorable  à  représenter  les 
chairs  de  femme,  et  que  les  meilleurs  graveurs  français  l'ont  imité 
sans  devenir  ses  égaux  dans  cette  partie.  Duchange  a  gravé  pour  le 
Cabinet  Crozat,  la  galerie  du  Luxembourg,  d'après  Rubens,  et  aussi 
sur  les  dessins  de  Bernard  Picart,  d'après  les  peintures  de  Le  Sueur, 
qui  sont  à  l'hôtel  Lambert.  Ces  deux  derniers  recueils  ont  été  publiés 
à  Paris,  par  Duchange,  en  1710  et  17ZiO.  Il  a  encore  gravé  deux  des 
tableaux  de  Jouvenet,  Jésus  chassant  les  Marchands  du  Temple,  et  le 
Repas  chez  Simon  le  Pharisien  (2),  et  deux  autres.  Solon  expliquant 


(1)  Les  planches  de  ces  deux  portraits  sont  à  la  Chalcographie  du 
musée  du  Louvre.  Une  épreuve  avant  la  lettre  de  celui  de  Lafosse  est 
mentionnée  au  catalogue  de  la  vente  W.  Scott,  à  Londres. 

(2)  Les  deux  autres  ont  été  gravés  par  Jean  Audran.  Les  quatre 
estampes,  P*"  État  avant  la  lettre,  vente  Karcher,  ai  fr.  —  ÏP  État 
avec  la  lettre,  ventes  D'Argenville,  29  liv.;  —  Jotillain  (1758), 
38  livres,  et  les  planches  ont  été  vendues  3,060  IV.  chez  Claude 
Drevet,  en  1782. 


—  362  — 

ses  lois  aux  Athéniens,  et  Trajan  qui  rend  la  Justice  (1),  d'après 
Noël  Coypel.  Ces  quatre  tableaux  sont  au  musée  du  Louvre.  Le  por- 
trait de  Duchange  a  été  gravé  par  N.  Dupuis^  d'après  Gochin,  en 
1755.  \oyez  Huber  eiRost  (VII,  360),  Le  Blanc  et  Paignon-Dijonval. 

1  — Jupiter  et  lo,  d'après  Le  Corrége,  dessiné  h 

Rome  par  Pietri   et   gravé  par  G.    Duchange,    en 

1705  (2). 

V'  État  avant  toute  lettre.  —  Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  29  fr. 
II«,  avec  la  lettre.  —  Vente  du  marquis  de  B.,  de  Florence,  7  IV. 
50  cent. 

2  —  Jupiter  descend  en  pluie  d'or  sur  Danaé,  d'a- 
près Le  Corrége. 

3  —  Jupiter  et  Léda,  d'après  Le  Corrége. 

Cette  pièce  et  les  deux  qui  précèdent  se  trouvent,  épreuves  avaiit 
la  lettre,  dans  le  catalogue  d'une  vente  faite,  par  Basan,  en  1775, 
d'un  Cabinet  étranger;  les  trois,  vendues  68  liv. 

IP  État,  avec  la  lettre,  les  trois,  vente  Chavray  (1766),  US  liv. 

4  —  Diane  et  ses  Nymphes  se  disposant  à  entrer 
dans  le  bain,  d'après  Ant.  Coypel. 

Vente  Camberlyn,  21  fr. 

5  —  Antoine  Coypel  avec  son  lils  encore  enfant, 
d'après  son  portrait  peint  par  lui-même.  Gravé  par 
Duchange,  en  1732. 

Vente  Camberlyn,  Uh\ 

6  — Madame  Legras  (Louise  de  Marillac),  supé- 
rieure des  Filles  de  la  Charité. 

Vente  par  Vignères  (17  décembre  1860),  9  fr. 

(1)  Les  deux  autres  sujets  sont  gravés  par  Ch.  Dupuis. 

(2)  H  y  a  une  copie  do  celte  estampe  pai'  ('laudo  Ouflos.  —  Vente 
Vignères  (25  mai  1857),  il  IV. 


—  3G3  — 
7  —  La  rue  Quiucampoix. 

Vente  par  Rochoux  (28  mars  1859),  9  fr.  50  cent. 

—  Duchange  a  encore  gravé  plusieurs  estampes, 
d'après  Ant.  et  Charles  Coypel,  Désormeaux,  N.  Ber- 
lin, Restout  et  autres  peintres  français. 

DUGHEMIN 

GRAVEUR   AU   POINTILLÉ. 

Cet  artiste  a  gravé  d'après  Desrais  ;  des  portraits  de  personnages 
de  la  Révolution,  d'après  Bonneville;  et  la  pièce  suivante,  d'après 
Caresme  :  Louis  XVI,  roi  d'un  peuple  libre.  Au  fond,  la  démolition 
de  la  Bastille.  Ovale  en  couleur.  Vente  Dubois  {ik  mai  1866),  18  fr. 
50  cent. 

DUGHESNE  (Catherine) 

GRAVEUR   A   LA   MANIÈRE   NOIRE. 

Cette  artiste  florissait  dans  la  première  moitié  du  xviif  siècle. 
Voyez  le  comte  Léon  Delaborde  (Histoire  de  la  Gravure  en  manière 
noire,  p.  326),  qui  décrit  le  portrait  de  Bayle  et  celui  de  Mademoi- 
selle Blancheau  (1),  d'après  J.-B.  Santerre.  Au  bas,  quatre  vers. 
Ce  portrait  est  rare. 


DUGHETTI  (Claudio) 

GRAVEUR   ET   ÉDITEUR. 

Ce  maître  travaillait  à  Rome,  de  1581  à  1586;  il  y  a  publié  di- 
verses estampes,  dont  le  portrait  de  saint  Charles  de  Borromée  en- 
touré des  Vertus  théologales,  et  quatorze  scènes  tirées  de  la  vie  de 
saint  Mathieu  et  autres,  d'après  A.  Tempeste,  158/i.  Celte  dernière 
suite,  vente  par  Vignères,  le  16  novembre  1857. 


(1)  C'est  ce  portrait  que  Santerre  a  placé  dans  plusieurs  de  ses  ta- 
bleaux, principalement  dans  celui  de  la  Suzanne,  gravé  par  Por- 
porati. 


—  364  — 
DUGL.AUX  (A.) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Lyon,  en  1783;  élève  de  Grongniart  et  de  Revoil.  Il  a 
gravé  environ  Zi5  pièces  à  l'eau-forte  représentant  des  paysages  ani- 
més de  figures  et  d'animaux.  Voyez  Le  Blanc  et  vente  par  Vignères 
(22  décembre  1855). 


DUGLOS  (Antoine-Jean) 
graveur  au  burin. 

Né  à  Paris,  en  17Zi2  ;  élève  d' Augustin  Saint-Aubin.  H  a  gravé 
pour  la  galerie  de  Florence,  et  d'après  Boucher,  Eisen,  Le  Prince, 
Moreau,  Rubens,  etc.  ;  aussi  des  vignettes  et  fleurons  pour  divers 
ouvrages  de  librairie,  dont  plusieurs  ornent  une  édition  de 
J.-J.  Rousseau. 

1  —  Trait  de  bienfaisance  de  la  reine  Marie-An- 
toinette, qui  annonce  à  Madame  de  Bellegarde  la  li- 
berté de  son  mari,  en  mai  1777.  Gravé  d'après  le 
pastel  de  Desfossés,  en  1779. 

•P'  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Berlin,  20  fr.  ,  —  M.  P.  (29  no- 
vembre 1858),  30  fr. 

Il»,  avec  la  lettre.  —  Ventes  par  Vignères  (25  mai  1857),  15  fr.; 
—  par  Vignères  (17  janvier  1862),  21  fr.;  —  par  Rochoux  (IZi  dé- 
cembre 1863),  12  fr.  50  cent. 

2  —  Le  Bal  paré,  d'après  A.  Saint-Aubin. 

I"  État  avant  la  bordure  et  la  lettre.  —  Vente  P.  D.  (27  février 
1859),  130  fr. 

111%  avec  la  lettre.  —  Ventes  Blaisol  (7  janvier  1858),  Zi2  fr.;  — 
Naumann  (1861),  51  fr. 

3 — Le  Concert,  d'après  Saint-An bin.  Celle  es- 
tampe fait  le  pendant  de  la  précédente. 


—  365  — 

!«•  État  avant  la  bordure  et  la  lettre. 

TI«,  avant  l'adresse  de  Ghéreau.  —  Ventes  Raifé,  61  fr.  avec  la 
précédente;  —  par  Rochoux  (9  janvier  1865),  155  fr.  les  deux. 

111%  avec  les  adresses  de  Chéreau.  —  Ventes  Vignères  (3  mai 
1858),  61  fr.  les  deux  estampes;  —  Nanmann,  51  fr.  (le  Concert 
seul);  —  D.  L.   V.,  par  Vignères  (186Zi),  73  fr.  les  deux  estampes. 

DUDOT  (René) 

PEINTRE     ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Selon  F  lurent- le-Comte,  cet  artiste  aurait  peint  un  des  Mais  de 
Notre-Dame,  représentant  la  Mort  de  la  Vierge.  Robert- Dumesnil 
(I,  233)  cite  une  Sainte  Famille  gravée  à  l'eau-forte,  d'une  pointe 
analogue  à  celle  de  Ghereau,  sur  laquelle  on  lit  au  bas,  à  gauche  : 
R.  Dudot  inu.  et  fe.  Il  y  a  deux  États  de  cette  planche,  le  premier 
est  avant  la  lettre  (1).  Jérôme  David  et  autres  artistes  du  xviii*  siècle 
ont  gravé  d'après  notre  artiste  ;  leurs  estampes  ont  été  publiées  par 
Landry. 

DU  DUY  DELAGE 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Rohert-Dumesnil  (IV,  2/i6)  cite  de  ce  maître  une  seule  pièce  gravée 
dans  le  goût  de  gravure  de  Martial  Debois,  et  dont  la  composition 
rappelle  l'Ecole  de  Le  Brun;  elle  représente  un  Saint  Pierre.  Au  bas, 
quatre  vers:  Voy,  pécheur  eudurcy,  etc..  Du  Delagepinxit  et  in.  del 
excudit. 

DUFLOS  (Claude) 

GRAVEUR  A   l'eAU-FORTE   ET   AU   BURIN. 

Né  à  Coucy-le-Château,  en  1665;  mort  à  Paris,  en  1727.  Selon 
Huber  et  Rost  (VIII,  23),  on  ignore  sous  quel  maître  il  a  étudié  son 


(1)  Les  Archives  de  l'Art  français  (III,  174)  citent  un  Pierre  Du- 
dot, reçu  maître  du  métier  de  peinture  en  la  ville  de  Rouen,  le 
25  mai  1653,  qui  peignait  dans  la  manière  du  Bourdon.  N'y  aurait-il 
rien  de  commun  entre  ces  deux  peintres? 


—  36G  — 

art,  mais  son  goût  de  gravure  tient  de  celui  de  F.  Poilly.  Habile  bu- 
riniste,  il  s'aidait  quelquefois  de  la  pointe.  —  L'œuvre  de  Duflos  est 
considérable  et  d'une  grande  variété,  et  il  a  gravé  de  belles  planches 
dans  le  Cabinet  Crozat,  la  Galerie  Lambert,  Versailles  immortalisé, 
et  d'après  Le  Brun,  Le  Sueur,  Colombel,  Goypel,  Mignard,  Pater,  et 
autres  maîtres  des  xvii*  et  xviii^  siècles.  Il  a  eu  un  fils  (1)  qui  l'a 
aidé  dans  ses  travaux.  Voyez  Mariette  (A.  B.,  II,  125),  Le  Blanc^  qui 
cite  202  pièces,  et  le  catalogue  Paignon-  Dijonval, 

1  —  Triomphe  de  Vénus  sur  la  Mer,  d'après  Bou- 
cher. Forme  ovale. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  R.,  par  Vignères  (23  mars  1857), 
2/1  fr. 

2  —  La  Toilette  de  Vénus,  pendant  du  précédent 
sujet,  d'après  Boucher. 

Même  vente,  25  fr. 

3  —  Léda,  Triomphe  de  Priape,  Hommage  cham- 
pêtre, etc.  Quatre  Sujets  pour  panneaux  en  hauteur. 

Vente  Baron  S  ,  de  Rome  (1866),  90  fr.  les  quatre. 


(1)  Claude-Auguste  Duflos,  né  à  Paris,  en  1701;  mort  en  178Z|. 
Il  a  gravé  le  portrait  de  son  père  (vente  Camberlyn^  13  fr.).  Il  y  a 
encore  un  Pierre  Duflos,  né  à  Lyon,  en  1751,  qui  a  gravé,  ainsi 
que  sa  femme,  des  vignettes  pour  Dorât,  aussi  pour  l'Abrégé  de 
l'Histoire  universelle  en  figures.-  Paris,  1785,  5  vol.  in-Zi»,  200  pi., 
et  pour  le  Recueil  d'estampes  représentant  les  grades,  les  rangs  et 
les  dignités,  suivant  le  costume  du  temps.  Paiis,  Duflos,  1780,  2  vol. 
in-fol.  de  26/i  pi.  Il  y  a  encore  un  nouveau  Recueil  de  costumes  mi- 
litaires français,  tant  anciens  que  modernes.  Paris,  Duflos,  an  m, 
in-8°.  Voyez  Renouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution, 
p.  3Zi/i).  Un  portrait  avant  la  lettre  de  iMarie-Antoinette,  faisant  par- 
tie du  premier  recueil,  a  été  vendu  11  fr.  chez  Raifé,  en  186Zi.  — 
Dans  la  même  vente,  un  autre  portrait  en  pied,  en  costume  de  cour, 
de  Marie-Antoinette,  gravé  par  Deny,  d'après  Desray,  a  été  vendu 
17  fr.  Il  y  a  encore  deux  graveurs  du  nom  de  Duflos;  l'un  Pierre 
Duflos,  qui  a  peint  et  gravé  des  Vues  de  Rome  ;  l'autre  Simon  Du- 
flos, qui  a  gravé  d'après  Cliardin  et  .Teaurat.  Voyez  Paigiion-Dijon- 
val  et  Le  Blanc. 


—  307  — 

4  —  Les  Qu aire-Saisons,  repiésenlées  par  des 
femmes  à  mi-corps,  d'après  les  pastels  de  la  Ro- 
salba. 

Vente  M.  P.,  par  Viguères  (29  novembre  1858),  15  fr.  50  cent. 

5  —  Les  Quatre-Heures  du  Jour,  d'après  les  pas- 
tels de  la  Rosalba. 

Même  vente  que  la  précédente,  15  fr.  50  cent. 

6  —  Le  Billet  doux,  d'après  Aubert.  Au  !)as,  buit 
vers. 

Vente  Yignères  (21  février  1859),  9  fr. 

7  —  L'Ile  de  Gytbère  ;  dans  la  mai^ge,  1 6  vers  et  le 
nom  de  Berain,  d'après  lequel  cette  pièce  est  gi^avée. 

Vente  P.  D.  (20  avril  1859),  10  fr. 

8  —  Philippe  d'Orléans,  régent,  d'après  R.  Tour- 
nière. 

Vente  par  Rociioux  (9  janvier  1865),  6  fr.  50  cent. 

9  —  François  Clermont-Tonnerre,  évêque  et  duc 
de  Langres,  d'après  Toiiebat. 

Vente  par  Vignères  (7  novembre  1861),  9  fr.  50  cent. 


10—  D'Argenson  (voyez  marquis  d'),  d'après  Ri- 

gaud. 

I"  État  avec  la  date  de  1711. 

11%  avec  la  date  de  1718.  —  Vente  par  Rochoux  (7  mars  18G/|), 
7  fr.  50  cent. 

UI%  la  qualité  de  garde-sceaux  est  ajoutée. 

1 1  —   Paule  de  (Jondy,  duchesse  de  Retz,  douai- 


—  368  — 

rière   de  Lesdiguières  ;   elle    est  assise,   tenant   un 
chat. 

Vente  par  Vignères  (19  novembre  1860),  9  fr. 

12  —   Portrait  de  Berain.    Gravé,  en  1709,  par 
Suzanne  Silvestre  et  Duflos,  d'après  Vivien. 

I*""  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Docteur  Aussant  (186û),  14  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  P.  D.  (20  avril  1859),  12  fr.  50  cent. 

1 3  —  François  Laval,  premier  évêque  de  Québec. 
Vente  A,  G.,  par  Vignères  (l"mars  1866),  10  fr. 

DUFOUR  (Charles-Nicolas) 

GRAVEUR  AU   BURIN. 

Cet  artiste  a  gravé,  à  Paris,  vers  le  milieu  du  xviii»  siècle,  des 
Sujets  et  Paysages,  d'après  Casanova,  Jeaurat,  Jan  Ten  Compe,  Ra- 
demaker,  Ph.  Hackert,  Grevenbrock,  et  J.  Vernet.  Voyez  Le  Blanc 
et  le  Catalogue  Paignon-Dijonval. 

DUFRESNE  (Charles) 

GRAVEUR   AU   BURIN    (1). 

Cet  artiste  a  gravé,  vers  la  fin  du  xviii*  siècle,  une  estampe,  d'a- 
près Le  Dominiquin,  représentant  l'empereur  Othon  visitant  saint 
Nil  (2);  aussi,  d'après  Balestra,  Durer,  Le  Guide,  Le  Guerchin, 
La  Rue,  J.  Van  Camber  et  Wille  fils;  plusieurs  de  ces  estampes  sont 
datées  de  1792  â  1795. 


(1)  Il  y  a  un  autre  artiste  du  nom  de  Dufresne  (Michel  Nitot  dit), 
qui  a  gravé  à  l'eau-forte  comme  amateur.  (Voyez  les  catalogues  de  la 
ventes  Devèze,  Denon  et  Le  Blanc,  qui  indiquent  des  planches  au 
trait  pour  les  œuvres  de  Flaxman  (1803),  et  pour  les  Vies  des 
Peintres  de  Landon  (1803). 

(2)  A.  Capellan  a  gravé  le  même  sujet. 


—  369  — 
DUGHET  (Gaspard) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE. 

Né  à  Uome,  en  1613,  selon  les  uns,  et  selon  d'autres,  en  1617  ;  il 
y  mourut,  en  1675.  Issu  d'un  père  parisien,  disciple  et  beau-frère 
de  l'immortel  Poussin,  émule  de  Claude  Le  Lorrain.  «Voilà,  dit  Ro- 
bert-Dumesnil,  plus  de  titres  qu'il  n'en  faut,  ce  nous  semble,  pour 
ranger  Gaspard  Dughet  parmi  les  peintres  de  l'Ecole  Française). 
Bartsch  (XX,  232)  et  Robert-Dumesnil  (I,  127)  décrivent  huit  pièces 
de  ce  peintre.  On  lit  à  chacune  de  ces  estampes  :  Gasparo  Duché  in. 
Sculp.  Homœ.  Voyez  Huher  et  Rost  (IV,  23). 

\  —  Sites  agrestes.  Suite  de  quatre  estampes  de 
forme  ronde. 

2  —  Sites  de  la  Campagne  de  Rome.  Suite  de 
quatre  estampes  en  largeur. 

I"  État  avant  l'adresse  de  Mauperché.  —  Ventes  Rigal,  les  huit, 
2A  fr,;  —  Paillière,  30  fr.;  —Durand,  30  fr.;  —  Karcher,  A2  fr.;  — 
R.  D.  (25  mars  iSàU)^  85  fr.,  en  deux  lots;  —  Saint,  la  suite,  plus 
deux  doubles,  116  fr.;  —  Van  den  Zande,  seulement  les  quatre  en 
largeur,  39  fr.;  —  Janzé,  seulement  les  quatre  en  rond,  16  fr. 

—  On  a  beaucoup  gravé  d'après  G.  Dughet,  sur- 
tout en  Angleterre,  oii  se  trouve  une  grande  partie 
de  ses  tableaux.  Les  graveurs  sont  :  Brown,  Cannot, 
Châtelain,  Cunego,  Guintotardi,  Major,  Masson, 
Hackert,  Parbonni,  Mathieu,  Muller,  Midimman  et 
autres.  Voyez  Boydell  [V  P.,  I,  420  du  Catalogue 
Général). 

DUGHET  (Jean) 

GRAVEDR    A   l'eAU-FORTE   ET   AU   BURIN. 

Né  à  Rome,  vers  161Zi;  mort  dans  la  môme  ville.  Jean  Dughet, 
d'une  famille  française  établie  depuis  longtemps  c^  Rohie,  dans  le 

II  (est.)  24 


—  370  — 

commerce  des  estampes,  lui,  avec  son  frère  Gaspard,  dit  Renouvier 
(Types,  Ecole  Française,  1Z|6),  Tami  fidèle  du  grand  peintre  N.  Pous- 
sin, et  son  humble  disciple;  nous  savons  aussi  qu'il  hérita  de  son 
atelier.  Voyez  Huher  et  Rost  (IV,  25).     ' 

1  —  Jugement  de  Salomon,  d'après  N.  Poussin. 
Vente  P.  D.  (V*  Partie),  6  fr. 

2  —  Le  Baptême  de  Jésus,  d'après  N.  Poussin. 
Ventes  Busche,  5  fr.  25  cent.;  —  Jourdan,  18  fr. 

3  —  Jésus  guérissant  les  Aveugles,  d'après  Nicolas 
Poussin. 

Vente  Van  den  Zande,  8  fr. 

4  —  Les  Sept  Sacrements  (1  ).  Suite  de  sept  pièces 
gravées  d'après  N.  Poussin. 

Vente  Gérard,  sculpteur  (18^3),  22  fr.  50  cent.,  avec  la  Fuite  en 
Egypte,  par  Dughet,  d'après  N.  Poussin. 

5  —  Assomption  de  la  Vierge,  d'après  N.  Poussin. 
Vente  par  Vignères  (!*'  février  1864),  9  fr.  50  cent. 

6  —  Apollon  et  les  Muses  sur  le  Parnasse,  d'après 
JN.  Poussin  (2).  Pièce  sans  marque. 

7  —  Mercure  confiant  Bacchus  aux  Corybantes, 

d'après  N.  Poussin  (3). 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Durand  (1821),  15  fr.;  —  Busche, 
35  fr.,  avec  l'estampe  précédente. 


(1)  Cette  suite  a  aussi  été  gravée  par  Chatillon. 

(2)  Le  tableau  est  dans  le  musée  de  Madrid,  et  un  dessin,  Pre- 
mière Pensée,  est  en  la  possession  de  M.  Defer. 

(3)  Le  tableau  a  passé  dans  les  collections  Erard,  Montcalm,  et, 
aujourd'hui  chez  M.  Hope.  Il  a  été  gravé  par  Verini,  et  dans  la  (la- 
lerie  du  Palais-Royal.  Un  dessin  est  en  la  possession  de  M.  Defer. 


—  371   — 
DU  HAMEEL  (Alart) 

PEINTRE     ET     GRAVEUR    AU     BURIN   (1). 

Le  seul  renseignement  sur  ce  maîlie  se  trouve  sur  une  estampe 
représentant  un  reliquaire  où  se  voit  son  nom  écrit  Alart  Du  Hameel; 
il  a  gravé  plusieurs  estampes,  d'après  Jérôme  Bos  (2),  el,  comme 
lui,  il  était  de  Bois-le-Duc. 

1  —  Le  Jugement  dernier  (3). 

Ventes  Buckingham  (IIP  P.,  183Zi),  2  liv.  15  sh.;  —  par  De- 
lande  (1"  mars  1852),  /iSO  fr.;  —  G.  de  A.  (Arozarena),  610  fr. 

2  —  Constantin  à  la  tête  de  son  armée.  On  lit  au 
milieu  du  haut  le  nom  de  Bosche  avec  le  mono- 
gramme. 

Vente  Delbecq  (18Zi5),  220  fr. 

3  —  Une  Bataille.  Deux  armées  sont  en  présence; 
l'action  est  chaude;  déjà  le  champ  de  bataille  est 
jonché  de  morts.  Deux  trompettes,  vers  le  milieu  de 
la  gauche,  sonnent  la  retraite;  dans  le  haut,  à 
gauche,  on  remarque  deux  villes  fortifiées. 

Vente  B.  Delessert,  SliO  fr. 

4  —  Un  jeune  Homme  joue  de  la  guitare,  et  une 
jeune  Femme  près  d'une  fontaine.  «  Ce  sujet,   dit 

(1)  M.  Pinchart  dit  que  cet  artiste  était  architecte  très-distingué 
et  sculpteur,  suivant  un  compte  de  la  ville  de  Louvain,  en  1501. 
Voyez  Passavant  (III,  506). 

(2)  Voyez  Jérôme  Bos  (Catalogue  général  des  Ventes  publiques, 
repartie,  I,  383). 

(3)  Il  y  a  une  copie  non  décrite.  —  Vente  Buckingham^  5  sh. 


—  372  — 
Renoiwier  (1),  pourrait  s'appeler   la  Fontaine  d'A- 
mours (2)  » . 
Vente  Bameville,  à  Londres  (8  mai  185^)...? 

DUJARDIN  (Carle  ou  Karel) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR    A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Amsterdam,  vers  1635  ;  mort  à  Venise,  le  20  novembre  1678. 
Il  fut  le  meilleur  élève  de  N.  Berghem.  Il  a  gravé  à  Teau-forte 
51  estampes,  représentant  des  animaux  dans  des  paysages,  marquées 
de  son  nom  et  des  dates  de  1652  à  1660,  et  le  portrait  de  Devos. 
Voyez  Bartsch  (I,  161)  et  Weigel  (p.  22).  Ces  deux  calcographes 
décrivent  quatre  États  des  51  estampes  de  K.  Dujardin  ;  le  l^%  avant 
les  numéros,  et  le  titre  sans  adresse  ;  le  11%  avec  les  numéros  et 
l'adresse  de  G.  Valk  et  P.  Schenk  au  titre;  le  IIP,  cette  adresse 
effacée  ;  le  IV*',  dont  plusieurs  des  planches  ont  été  retouchées,  et 
d'autres  rognées  (3). 

1  —  V  État. 

Vente  Verstolk  de  Soelen  (1851).  Il  est  dit  au  Catalogue  :  a  Cette 
œuvre  précieuse  se  compose  de  la  collection  de  Vos,  enrichie  de 
quelques  pièces  supérieures;  le  litre,  trois  fois  différent,  et  les  nu- 
méros 8,  19,  3Zi  et  û8,  deux  fois  ;  et  l'estampe  de  Berghem,  attribuée 
à  K.  Dujardin;  en  tout,  62  estampes,  y  compris  le  portrait  de  Jean 
Vos,  avant  la  lettie.  »  Vendu  900  florins.  Il  est  de  la  plus  grande 
rareté  de  trouver  l'œuvre  entière,  avant  les  numéros  ;  la  collection 
la  plus  avancée  dans  ce  premier  Etat  est  celle  qui  se  trouve  dans  le 
magnifique  Cabinet  de  M.  Dutuit.  Nous  donnons  les  prix  qu'obtien- 
nent isolément  les  épreuves  du  I"  État  avant  les  numéros. 

(1)  Histoire  des  Progrès  de  la  Gravure  dans  les  Pays-Bas  et  en 
Allemagne  jusqu'au  xv*  siècle.  Paris,  1860,  in-8°. 

(2)  Une  épreuve  de  cette  estampe,  inconnue  à  Bartsch  et  à  Pas- 
savant, se  trouve  dans  le  British  Muséum,  à  Londres. 

(3)  Les  planches  de  ce  dernier  Etat,  tirées  sur  20  feuilles,  se  trou- 
vaient à  la  vente  du  fonds  de  Madame  Veuve  Jean,  en  18Zi6-67.  Il  y 
a  des  copies  que  l'on  attribue  à  Van  der  Doès,  et  le  peintre  Graeni- 
cher  a  fait  plusieurs  bonnes  copies  de  bon  nombre  des  estampes  de 
Dujardin. 


—  373  — 

2  —  I"  Étal.  Le  Mulet  aux  Clochettes  (Barlsch, 
n°29). 

Ventes  Revil  (1838),  181  fr.,  avec  le  bœuf  debout,  aussi 
avant  le  numéro  ;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  99  fr.;  —  par  Rochoux 
(18  février  1861),  116  fr. 

3  —  P  État.  Les  Mulets  (B.  2).  Epreuve  rare  avant 
qu'on  ait  fait  disparaître  de  légers  travaux  à  la  pointe 
sèche,  qui  entourent  et  traversent  le  plus  élevé  des 
deux  plumets,  placés  au-dessus  de  la  tête  du  premier 
mulet  (1). 

Vente  H.  de  L.  (La  Salle),  199  fr. 

4  —  1*"  État.  Les  trois  Cochons  couchés  dans  l'é- 
table.  (B.  8). 

Vente  H.  de  L.,  85  fr. 

5  —  I"  État.  Les  deux  Chevaux  (B.  4). 

Ventes  par  Le  Blanc  {1U  février  1859),  80  fr.;  —  Van  Os  (1861), 
bU  fr.;  —  Camberlyn,  32  fr.;  —  WeUesley,  5  liv.  5  sh.;  —  Dru- 
gulin,  à  Londres,  3  liv.  3  sh. 

6  —  r^  État.  Les  deux  Anes  (B.  6). 

Ventes  Jourdan  (1862),  ûO  fr.;  —  De  Janzé  (1866),  65  fr, 

7  —  I"  État.  Les  Chiens  couchés  (B.  5). 

Ventes  Rochoux  (7  mars  1864),  29  fr.;  —  De  Janzé,  85  fr. 


(1)  On  trouve  quelques  épreuves  avec  quelques  différences  de  tra- 
vaux, et  M.  Weigel  signale  quelques  pièces  de  Dujardin,  avant  le 
nom,  qui  se  trouvaient  dans  la  vente  Marcus;  ces  épreuves  sont  de 
la  plus  grande  rareté. 


—  374  — 

8  —  I"  État.  Le  Bœuf  debout  et  le  Veau  couché 
(B.  30). 

Ventes  Simon  (1861),  121  fr.;  —  Wellesley,  6  liv.  6  sh.,  d'un  État 
non  décrit. 

9  -—  PÊtat.  L'Ane  entre  les  deux  Moutons  (B.  32). 

Ventes  Lamothe-Fouquet,  à  Boon  (1847),  36  thalers;  —  H.  de  L., 
51  fr.;  —  Jourdan  (1862),  155  fr.;  ^Bruyninckx  (186Zi),  170  fr.;  — 
Drugulin,  à  Londres,  3  liv.  15  sh. 

10  —  1"  État.  Les  deux  Chevaux  près  de  la  Char- 
rue (B.  25). 

Ventes  Van  den  Zande,  59  fr.;  —  Simon,  50  fr.,  —  Molasse, 
50  fr.;  —  Wellesleg,  U  liv.  U  sh. 

11  —  pr  État.  Le  Champ  de  Bataille  (B.  28). 

Ventes  Van  den  Zande,  69  fr.;  —  La  Jariette  (1861),  li9  fr.;  — 
Molasse  (1862),  Ui  fr.;  —  Wellesley,  l\  liv.  U  sh. 

12  —  I-  État.  Le  Bœuf  et  TAne  (B.  26). 
Vente  Wellesley,  U  liv.  sterl. 

13 —  I"  État.-  La  Bergère  parlant  à  son  Chien 

(B.  31). 

Vente  Wellesley,  5  liv.  5  sh.,  d'un  État  non  décrit  avant  quelques 
travaux. 

14  —  V"  État.  Les  Vaches,  le  Taureau  et  le  Veau 

(B.  34). 

Vente  Wellesley,  7  liv.  7  sch.,  d'un  État  non  décrit  avant  quel- 
ques travaux  (1). 


(1)  Il  y  avait,  dans  la  colleclion  Wellesley,  li6  eaux-forles  de 
K.  Dujardin,  avant  les  numéros;  de  ce  nombre,  6  avec  différences  ; 
la  division  à  la  vente  a  produit  132  liv.  9  sh.  (environ  3,300  fr.) 


—  375  — 

15  —  Portrait  de  Vos  (1),  poète  Hollandais. 

I"  Étal  avant  la  lettre.  Très- rare. 

1I«,  avec  la  lettre  (2).  —  Ventes  PaiUière  (1820),  90  fr.;  —  Alger 
(183Zi),  Zi5  fr.;  —  Robert-Dumesnil,  à  Londres  (1837),  10  sli.  6  den.; 
Debois,  38  fr.  50  cent.;  —  Camberlyn  (1866),  5  fr.  50cenl.;  — 
Vye//es/ey,  7  sh. 

16  —  La  suite  des  51  pièces  de  l'œuvre  de  Karle 
Du  jardin  en  IV  État. 

Ventes  D'AryenviUe^  33  fr.;  —  PaiUière,  115  fr.;  —  Rossi  (1822), 
4/i  fr.  50  ;  —  Buckinghnm,  10  liv,  10  sh.  (il  y  en  avait  17  avant  les 
numéros);  —  Alger,  83  fr.;  —  Duc  de  R.  (Rivoli),  80  fr. ;  —  Saint, 
89  fr.;  —  Baron  C.  (27  mars  1850),  32  fr.;  —  Simon,  65  fr.;  — 
Marquis  de  B.,  de  Florence,  52  fr. 

DUMONT  dit  LE  ROMAIN  (Jacques) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR. 

Né  à  Paris,  en  1701  ;  mort  en  1781.  Il  étudia,  à  Rome,  sous  le 
Benedette  de  Castiglione,  et  fut  reçu  académicien  en  1728.  Il  a 
gravé  à  Teau-forte.  Voyez  Baudiconrt  (I,  1),  qui  décrit  neuf  pièces, 
datées  de  1726  à  1739.  Son  portrait  a  été  gravé  par  Cochin,  d'après 
Saint-Aubin.  Dans  la  vente  Wellesley  (1858),  un  Plan  et  Vue  d'un 
Feu  d'artifice  tiré  sur  la  Seine  pour  la  naissance  du  dauphin,  le 
21  janvier  1730.  Gravé  à  l'eau-forte  par  J.  Dumont,  d'après  Servan- 
doni,  a  été  vendu  20  fr.  Voyez  Mariette  (A.  B.,  II,  132). 

DUMONSTIER  (Geoffroy) 
peintre  en  miniature  et  graveur  a  l'eau-forte. 

Cet  artiste  est  le  plus  ancien  des  peintres  de  ce  nom,  connus  sur- 


(1)  Une  épreuve  avant  la  lettre  est  dans  la  collection  de  M.  Du- 
tuit;  il  l'a  payée  ZiOO  fr. 

(2)  Ce  II«  Etat  est  placé  en  tète  des  œuvres  de  Vos,  publiées  à 
Amsterdam,  en  1662  ;  la  planche  existe  encoie.  Voyez  Weigel,  p.  22. 


—  376  — 

tout  par  leurs  crayons  ;  il  Iravaillail  de  1533  h  15ZiO  (1).  On  a  de  lui 
des  estampes,  qui  ont  été  signalées  pour  la  première  fois  par  Ma- 
riette (A.  B.,  II,  129);  deux  portent  les  dates  de  1543  et  15Zi7,  et 
rappellent  le  Rosso.  Zani,  dans  l'éloge  qu'il  fait  de  notre  artiste,  dit 
qu'on  pouirait  l'appeler  le  Parmesan  ou  le  Meldolla  de  la  France,  et 
il  le  croit  élève  àe  Fdiniuzzi.  Robert-Dumesnil  (V,  33)  décrit  de  notre 
artistes  22  estampes,  et  il  dit  qu'elles  sont  exécutées  dans  le  goût  des 
maîtres  de  l'Ecole  de  Fontainebleau,  et  d'une  pointe  qui  ressemble 
plus  à  celle  de  Fantuzzi  qu'à  toute  autre.  Bartsch  (XVI,  37Zi)  a  com- 
pris plusieurs  de  ces  estampes  dans  ses  Anonymes  de  l'Ecole  de  Fon- 
tainebleau; ce  sont  les  numéros  8,  9,  31  et  100.  Passavant  (VI,  200), 
décrit  deux  pièces  que  n'a  pas  connues  Rohert-Dumesnil  (2),  et  qu'il 
dit  avoir  trouvées  dans  le  Cabinet  de  Paris;  ce  sont  :  une  Adoration 
des  Bergers  et  une  Descente  de  Croix.  Voyez  Le  Blanc. 

\  —  La  Nativité  (R.  D.  5).  Composition  de  douze 
figures. 

Vente  H.  de  L,  (La  Salle),  30  fr. 

2  —  La  Vierge  tenant  l'Enfant  Jésus  dans  ses 
bras  (R.  D.  \i). 

Vente  T.,  de  Lille  (21  février  1852)...? 

3  —  Deux  Femmes  romaines  (R.  D.  21). 
Vente  P.  D.  (VP  Partie),  9  fr.  50  cent. 

DUNGKER  (Balthazard-Antoine) 

PEINTRE  DE  PAYSAGE  A  LA  GOUACHE  ET  GRAVEUR. 

INé  à  Saal,  près  de  Stralsund,  en  17Zi6  ;  élève  de  J.-P.  Hackert, 
d'après  lequel  il  a  gravé,  et  de  N.  Halle.  Duncker  a  gravé  plusieurs 
suites  publiées  à  Berne,  dont  IZi/i  vignettes  pour  les  Contes  de  la 


(1)  M.  Léon  Delaborde  dit  :  «  Ce  peintre  travaillait  à  la  décoration 
de  Fontainebleau,  à  raison  de  20  sols  par  jour. 

(2)  Ce  même  auteur  cite  un  Louis  Dumoutier,  dont  il  décrit  un 
portrait  de  Robert  de  Fenouiilères,  prêtre  de  Coutance,  gravé  d'après 
Lcfébure  et  signé  :  Lo.  Dumoustier  sculpsit,  JfiOZi. 


—  377  — 

Reine  de  JNavarre.  Berne,  1792,  3  vol.  in-8";  des  planches  pour 
l'ouvrage  :  Costumes  des  Mœurs  et  de  l'Esprit  français  avant  la 
grande  Révolution,  à  la  fin  du  xviii'^  siècle.  Paris  et  Lyon,  1791, 
in-8°,  96  planches  ;  Tableau  de  Paris^  daté  de  1785  (vente  Ramberg, 
par  Rochoux,  1863,  25  fr.);  Cartes  pour  Adresses  ornementées,  car- 
touches, etc.,  67  pièces  (vente  par  Rochoux,  12  novembre  1860, 
27  fr.  Il  a  aussi  dessiné  et  gravé  à  l'eau-forte  le  cartouche  servant 
de  titre  aux  Vues  des  Maisons  royales  de  J.  Rigaud,  et  des  Planches 
pour  le  Cabinet  Choiseul  ;  le  Portrait  de  Duncker  a  été  gravé  par 
Lips.  Voyez  Huber  et  Rost  (II,  258),  Le  Blanc  et  Notice  sur  les  Gra- 
veurs, par  Gori  Gandinelli. 


DUNKARTON  (Robert) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR   A   LA   MANIÈRE    NOIRE. 

Né  à  Londres,  vers  174^.  Il  a  gravé  et  publié,  de  1771  à  1786, 
des  Sujets  et  des  Portraits,  d'après  Le  Guerchin,  A.  de  Gueldre, 
Dance,  Edward,  Mortimer,  F.  Parsons,  Lawranson,  W.  Pether,  Rey- 
nolds, B.  West  et  autres.  Voyez  Huber  et  Rosi  (IX,  288),  Le  Blanc, 
qui  cite  21  pièces,  et  Bromley. 

\  —  Histoire  de  Joseph.  Suite  de  cinq  pièces  gra- 
vées en  manière  noire,  de  1784  à  1786,  d'après  les 
tableaux  du  Guerchin.  Quatre  par  Dunkarton,  une 
par  Murphy. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Citoyen  A.  (an  vi),  450  fr. 
II«,  avec  la  lettre.  —  Vente  Hericourt  (an  ix),  151  fr. 

2  —  Lifford,  lord  chancelier  d'Irlande,  1768, 
d'après  sir  J.  Reynolds,  1790  (1). 

3  —  Miss  Hoineck,  d'après  Reynolds,  1778  (2). 


(1)  Ce  même  personnage,  gravé  par  Dixon,  d'après  W.  Madden. 

(2)  Ce  même  personnage,  gravé  par  J.  Young,  d'après  Hoppner, 
en  1771. 


—  378  — 
DUNOUY  (Alexandre-Hyacinthe) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris,  en  1756;  mort  à  Jouy  (Seine-et-Oise),  le  11  novembre 
18/il  (1)  ;  élève  de  Brian.  Il  a  exposé  au  Louvre,  de  1791  à  1833  ;  a 
eu  deux  médailles,  en  1819  et  1827.  Dunouy  a  gravé  une  suite  de 
Paysages  à  Peau-forte,  30  pièces,  y  compris  le  portrait  de  l'auteur. 
Ventes Hi^ffl/,  9  fr.  95  cent.  ;  —De  LaJarietic  (1861),  6  fr. 

DUNSTALL  (Jean) 

DESSINATEUR    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  en  Angleterre,  vers  1630.  Florissait  à  Londres,  vers  1660.  Il  a 
gravé  à  Peau-forte  une  suite  de  fleurs,  d'oiseaux,  de  gibier,  et  divers 
animaux,  portant  pour  titre  :  Invented  etched,  and  graved  by  John 
Dunsial,  1662.  il  a  gravé  aussi  divers  portraits  dont  ceux  du  roi 
Guillaume  et  de  la  reine  Maiie  d'Angleterre.  Voyez  Huber  et  Rost 
(IX,  60)* Le  Blanc,  Bromley  et  Brulliot  (II,  182,  n°  1406). 

DUPARG  (Marie-Alexandre) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

A  gravé,  à  Paris,  à  la  fin  du  xviii*  siècle  et  au  commencement  du 
XIX',  pour  les  ouvrages  suivants  :  le  Musée  Français,  le  Musée  Fil  ho! , 
le  Musée  des  Monuments  Français,  le  Voyage  de  Gonstantinople,  par 
Melling;  les  Antiquités  de  la  Nubie,  le  Voyage  en  Egypte,  par  Denon, 
et  autres  ouvrages.  Voyez  Le  Blanc, 

DUPAS.  Voyez  GUEROULT. 

DUPERAG  (Etienne) 

ARCHITECTE,    PEINTRE    ET   GRAVEUR. 

Né  à  Paris,  dans  la  première  moitié  du  xvi*  siècle  ;  mort  dans  la 

(1)  La  vente  de  son  Cabinet  a  ou  lieu  le  7  mars  1862.  —  Pefer, 
rxport. 


—  379  — 

même  ville,  en  1601,  avec  le  litre  de  peintre  et  architecte  de  Henri  IV. 
Selon  Félibieriy  il  a  peint  dans  la  salle  de  bains,  au  château  de  Fon- 
tainebleau, et,  comme  architecte,  a  conduit  plusieurs  travaux  aux 
Tuileries,  au  Louvre  et  à  Saint-Germain.  Comme  graveur,  on  lui  doit 
87  estampes  à  l'eau-forte,  que  décrit  Robert-Dumesnil  (VIII,  89),  et 
qu'il  dit  avoir  été  exécutées,  en  Italie,  dans  la  manière  de  Fonlana 
ou  des  eaux-fortistes  de  l'École  de  Fontainebleau.  A  plusieurs  de  ces 
estampes,  le  nom  du  maître  ou  les  initiales  S.  P.  E.,  et  les  dates  de 
1565  à  1578  ;  elles  représentent,  pour  la  plupart,  des  Vues  de  Rome 
et  des  Paysages  que  l'on  croit  gravés  d'après  Le  Titien,  dont  on  le  dit 
élève.  Il  a  aussi  gravé  plusieurs  Plans  de  Rome,  INaples  (ce  plan  est 
marqué  des  lettres  S.  P.  séparées  par  un  caducée  ;  dans  le  bas,  la 
date  de  1666)  et  Jérusalem  (1). 

i  —  I  Vestigi  Dell'  Antichita...  daSteffano  Dv 
Perac  Parisino. . .  in  Roma  Lorenzo, . .  Vanna  1575  (2) , 
in-folio  de  42  planches. 

I"  Etat,  dans  lequel  se  trouve  un  second  titre  dans  un  cartouche, 
orné  de  figures  allégoriques,  les  armes  et  les  clefs  de  saint  Pierre. 
Robert-Dumesnil,  dans  les  quatre  éditions  qu'il  cite  de  ce  livre,  ne 
parle  pas  de  ce  second  titre.  Dans  le  premier  Etat  qu'il  décrit,  il  cite 
les  mots  Parte  Prima  qui  ne  sont  pas  sur  l'exemplaire  dont  nous 
parlons,  et  le  manque  de  place  indique  qu'ils  n'y  ont  jamais  été.  — 
Ventes  Leclerc,  architecte,  15  fr.  50  cent.  ;  —  P.  2).  (Defer,  29  avril 
1859),  1k  fr. 

2  —  Le  Jugement  de  Paris,  d'après  Raphaël.  Re- 
production à  l'eau-forte  de  l'estampe  de  Marc-An- 
toine, avec  quelques  variantes;  elle  est  marquée  des 
initiales  de  Duperac  dont  elle  est  la  pièce  capitale. 

I"  État  avant  l'adresse  de  Joannes  Orlandi  formis  Romcdy  1602.  — 
Vente  R.  D,  (Robert-Dumesnil),  11  mars  1856,  ilx  fr. 

(1)  Deux  dessins  de  Duperac,  datés  de  1579  et  1580,  sont  cités 
dans  le  catalogue  Paignon-Dijonval;  ils  venaient  de  Crozat.  Mariette 
dit  que  des  dessins  de  Duperac  se  trouvaient  chez  M.  Falconnet,  mé- 
decin, en  1738,  et  qu'il  s'en  trouve  aussi  chez  le  roi.  Il  y  en  a  106  de 
cités  au  livret  des  dessins  du  Louvre. 

(2)  Sadeler  a  copié  cette  suite. 


—  380  — 

3  —  Le  Jugement  dernier,  d'après  Michel-Ange. 
Sur  la  mer,  vers  la  droite  du  bas,  on  lit  :  Stefani 
Duperaci  Gallus  fecit.  Dans  la  marge  :  Romœ  P.  Pa- 
lumbuSj  etc.,  1578. 

4  —  Vue  du  Palais  et  des  Jardins  de  Tivoli.  Grande 
estampe  de  deux  feuilles,  dédiée  à  Catherine  de  Mé- 
dicis,  mère  de  Charles  IX,  le  8  avril  1573,  par  Ste- 
phano  Duperac  Parigino, 

5  —  Plan  de  Rome  restituée,  en  huit  feuilles,  avec 
l'adresse  de  Jacob  de  Rubeis.  Ce  plan  n'est  pas  dé- 
crit par  Robert-Diimesnil  (1). 

Vente  Leclerc,  architecte,  23  fr. 

6  —  Autre  Plan  de  Rome  antique,  daté  de  1573. 
11  n'est  pas  décrit  par  Robert-Dumesnil, 

Vente  P.  D.  (Defer,  29  avril  1859),  6  fr.  75  cent. 

7  —  Tournoi  fait  à  Rome,  au  Vatican,  en  1565. 
Vente  D* Henneville,  5  fr. 

DUPIN  (Pierre) 

GRAVEUR   AD   BDRIN. 

J\é  à  Paris,  en  1718.  A  gravé  un  certain  nombre  de  portraits,  d'a- 
près H.  Rigaud,  pour  la  suite  des  Hommes  illustres,  publiée  par 
OdieuVre,  et  divers  Sujets  d'après  Chardin,  Dumonchel,  Lancret  et 
Watteau.  Voyez  Fusueli,  Nagler,  Le  Blanc  et  les  catalogues  Paignon- 
Dijonval  et  Potoki  (1820). 

1  —  Le  Chat  au  fromage,  d'après  S.  Chardin. 

Vente  par  Vignères  {V  mai  1857),  15  fr. 

(1)  Pnsnavant  (I,  258)  cite  ce  plan,  avec  la  date  de  157Zi. 


—  381  — 

2  —  Le  Départ  pour  les  lies  ou  l' Enlèvement  des 
Filles  de  Joie,  d'après  A.  Watteau. 

Vente  par  Vignères  (l*»"  décembre  1856),  18  fr. 

3  —  La  Danse  champêtre,  d'après  A.  Watteau. 

Vente  Camberlyn  (1865),  7  fr.  50  cent.  (1). 

• 

4  —  Les  Enfants  de  Silène  et  les  Enfants  de  Bac- 
chus.  Deux  estampes  d'après  Watteau;  en  pendant; 
la  première  est  gravée  par  P.  Dupin,  et  l'autre  par 
Fessard . 

Ventes  Devèze,  18  fr.;  —  par  Vignères  (21  décembre  1857),  2U  fr. 

DUPIN  (N.) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1753.  L'année  de  sa  mort  n'est  pas  connue;  Gori 
le  dit  le  fils  du  précédent.  Il  était  élève  de  Aug.  de  Saint-Aubin,  et 
il  a  gravé  plusieurs  portraits  de  Louis  XVI  et  de  Marie-Antoinette, 
et  autres  Personnages  de  l'époque. 

1  —  Le  Comte  d'Artois,  d'après  Hall  (2). 
Vente  par  Vignères  (11  avril  1859),  25  fr. 

2  — Mademoiselle  Contât,  célèbre  actrice,  d'après 
Desrais.  Dans  un  médaillon  ovale,  dans  le  coin  à 
droite,  le  portrait  de  Beaumarchais;  au  bas,  une 
scène  du  Mariage  de  Figaro. 


(1)  Il  est  cité,  dans  le  catalogue  de  la  vente  Camberlyn,  un  C.  Du- 
pin, qui  a  gravé  un  sujet  de  Uenaud  et  Armide,  d'après  A.  Coypel. 
L'épreuve  avant  la  letlre  a  été  vendue  6  fr. 

(2)  Lue  épreuve  avec  remarque  est  cilée  dans  le  catalogue  de  la 
vente  Lalterade. 


—  382  — 

Vente  par  llochoux  (30  mai  1860),  15  fr.  50  cent.;  —  Le  même 
(9  janvier  1865),  It  fr.,  épreuve  avant  le  numéro. 

3  —  Voltaire  couronné  par  Mademoiselle  Clairon, 
d'après  Desrais. 

Ventes  Van  den  Zande,  5  fr.;  —  par  Rochoux  (9  janvier  1865), 
5  fr. 

4  —  Portrait  de  Mesmer,  d'après  Desrais. 

Vente  Laterrade  {IV  P.,  1859),  13  fr.  50  cent.,  avec  deux  autres 
portraits  du  même  personnage  (1). 


DUPLESSIS-BERTAUX  (2)  (Jean  DUPLESSIS  ou) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Paris,  en  17Zi7  (3)  ;  élève  de  Vien  et  de  Le  Bas.  Duplessis- 
Bertaux,  dit  Renouvier  [U)  eut  une  grande  réputation  sous  l'Empire 
et  fut  surnommé  le  Callot  de  nos  jours  ;  il  s'inspira,  en  effet,  de  ce 
maître  qu'il  copia  (5).  Son  œuvre  est  considérable;  il  a  pris  part  à 
tous  les  grands  ouvrages  publiés  de  la  fin  du  xviii«  au  commence- 
ment du  xixe  siècle,  tels  que  la  Galerie  de  Florence,  le  Musée  Fran- 
çais, le  Musée  Filhol,  Cabinet  Poullain,  les  Voyages  pittoresques  de 
Naples  et  Sicile  de  l'abbé  de  Saint-Non,  celui  de  la  Grèce,  par  le 
comte  Choiseul-Gouffîer  ;  de  l'Egypte,  par  Vivant  Denon;  les  Ta- 


(1)  On  trouve  dans  ce  catalogue  diverses  pièces  curieuses  sur  le 
magnétisme. 

(2)  Il  y  a  un  Jean  Bertault,  graveur  d'architecture,  et  Marie-Rosa- 
lie Bertaud,  qui  a  gravé  d'après  J.  Vernet.  Voyez  Le  Blanc. 

(3)  Le  Blanc  donne  1813  comme  date  de  la  mort  de  Duplessis- 
Bertaux  ;  mais  RegnauUDelalande  qui  décrit  son  œuvre  dans  le  ca- 
talogue Rigalf  1817  (cet  œuvre,  en  6Zi9  pièces,  vendu  Zi/|6  fr.  en  onze 
lotsj,  Tindique  vivant  à  cette  époque,  et  il  a  aussi  gravé  pour  le 
Voyage  de  Constantinople,  de  Melling,  publié  en  1819. 

{U)  Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution,  p.  153. 
(5)  Gabet  cite  un  dessin  copié  à  la  plume  de  la  Tentation  de  saint 
Antoine,  de  Callot. 


r 


—  :^83  — 

l)leaux  de  la  Hc^volulion,  publiés  par  Aiiber  (1);  les  Campagnes  d'I- 
talie, d'après  Carie  Vernel;  quantité  de  vignettes,  cartouches  et  su- 
jets divers,  d'après  les  dessins  de  Le  Paon,  Moreau,  Vincent,  Joly, 
Tsabey,  Lafilte,  Pihoen,  C.  Vernet,  Vien  et  autres  artistes,  ses  con- 
temporains. 

1  —  Militaires  de  différentes  armes  ;  Arts  et  Mé- 
tiers; Ouvriers;  Marchands  ambulants;  Scènes  de 
Théâtre  et  autres;  Etudes  de  Chevaux,  etc.  Morceaux 
exécutés  sur  les  dessins  du  graveur,  i  50  pièces. 

Vente  Rigal  (1817),  80  fr. 

2  —  Cent  des  Sujets  ci-dessus,  réunis  en  un  vo- 
lume in-4°  oblong.  Paris ^  1814.  En  tête,  le  portrait 
de  Duplessis-Bertaux,  gravé  par  lui-même. 

Ventes  P.  D.  (Defer,  23  avril  1860),  IZi  fr.;  —  De  Janzé  (1866), 
15  fr.  50  cent. 

3  —  Histoire  de  la  Vie  de  l'Enfant  prodigue. 
ïn-4°. 

Vente  De  Janzé  (1866),  8  fr.  50  cent. 

4  —  Vues  de  Paris  prises  au  Port  au  Blé  et  au  Port 
Saint-Paul.  Deux  estampes  gravées  en  1785-86, 
d'après  les  dessins  du  chevalier  de  Lespinasse  (2). 

le'  État  avant  les  lignes  de  dédicace.  —  Vente  par  Vignères 
(15  mai  4865)...? 

ir,  avec  les  dédicaces.  —  Ventes  D.  L.  V,  (186Zi),  20  fr.;  —  Cor- 
neillan  (11  décembre  1865),  16  fr.  50  cent. 

(1)  Duplessis-Bertaux  a  dessiné  et  gravé  un  grand  iiombre  de 
planches  h  l'eau-forte,  terminées  par  d'autres  graveurs.  Il  a  encore 
gravé  pour  le  même  ouvrage  toutes  les  frises  qui  se  trouvent  au  bas 
des  portraits  des  personnages  les  plus  célèbres  de  la  Révolution  ;  ces 
portraits,  gravés  au  lavis,  par  Levachez. 

(2)  Ces  deux  estampes  sont  de  Jean  Bertliaull,  graveur  d'architec- 
ture. 


—  384  — 

5  —  Bienfaisance  ingénieuse  de  Pradère  el  d'El- 
leviou;  c'est  une  des  plus  jolies  pièces,  dessinées  et 
gravées  par  Duplessis-Bertaux  (1). 

Vente  H.  T.,  par  Rochoux  (1863).   Deux  épreuves  :  une  d'eau- 
forte,  l'autre  terminée,  avec  un  texte  au  bas,  5  fr. 

6  —  Louis  XVI,  le  20  juillet,  assis,  coiffé  d'un 
bonnet  rouge,  la  bouteille  à  la  main.  D.  Bertaux, 
1792  (se  trouve  dans  la  collection  Hennin). 

7  —  Adieux  de  Louis  XVI  à  sa  famille.  Gravé  à 
l'eau-forte  par  Duplessis  et  terminé  par  Gaucher. 

Vente  L.  T.  (1813),  les  deux  États,  23  fr.  50  cent. 

8  —  La  Fête  de  la  Réunion.  Grande  pièce  gravée 
à  l'eau-forte,  en  1795,  d'après  P. -A.  Wille. 

Vente  Delacombe  (18Zi6),  9  fr.  25  cent. 

9  —  Gretry  dans  la  Barque  à  (laron  (2).  Gravé  à 
l'eau-forte,  d'après  le  dessin  de  Joly  (3). 

.    10  —  Portrait  de  Madame  Dugazon,  artiste  dra- 
matique. 

Vente  Latterade,  une  épreuve  avant  la  lettre,  8  fr. 

10  —  Etienne  Vigée,  poète. 
Vente  par  Vignères  (1"  février  1864),  8  fr. 

i  1  —  Cris  de  Paris.  Suite  de  12  pièces. 
Vente  par  Rochoux  (28  mars  1859),  16  fr. 

(1)  Le  dessin,  à  la  mine  de  plomb,  a  été  vendu  chez  Poterlet,  en 
18ZiO. 

(2)  Grétry  mourut  en  1813. 

(3)  Ce  Joly  élait  artiste  dramatique. 


—  385  — 
DUPONGHEL  (Charles-Eugène) 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  à  Abbeville,  en  17Zi8  (1);  élève  deN.  Tardieu.  A  gravé  divers 
portraits  d'après  Daret,  DeTroy,  Caffieri,  Cassard,  Mignard,  Monnet, 
Netscher,  Van  Loo  et  autres  maîtres.  Plusieurs  sont  avec  les  dates  de 
1782  à  1786.  Voyez  Le  Blanc. 

1  —  Marie  Leczinska,  d'après  Naltier. 
Vente  par  Vignèrcs  (12  avril  1859),  12  fr.  50  cent. 

2  —  La  Vierge  à  la  Chaise.  Gi^avé  d'apiès  le  ta- 
bleau de  Raphaël,  dans  la  galerie  de  Florence  (2). 

DUPONT  (Henhiquel) 

GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE,    AU    BURIN    ET    A    LA    MANIÈRE    NOIRE. 

Né  à  Paris,  en  1797  ;  élève  de  Pierre  Guérin  et  de  Bervic.  A  ex- 
posé depuis  1822,  et  obtenu  une  n»édaille  d'or  celte  même  année; 
nommé  Chevalier  de  la  Légion  d'honneur,  en  1839;  membre  de 
l'Institut  en  18/i9,  a  reçu  une  médaille  d'honneur  en  1853.  Une  partie 
de  l'œuvre  de  cet  artiste  a  été  exposée  en  1855  (Exposition  univer- 
selle). Son  portrait  a  été  gravé  par  M.  Aristide  Louis,  son  élève. 
(Vente  Dubois,  18G6,  une  épreuve  avant  la  lettre,  9  fr.  50  cent.) 
Vt)yez  le  Dictionnaire  de  Gabet,  le  Manuel  de  Le  Blanc  qui  cite 
/i8  estampes,  et  le  Catalogue  de  la  vente  Dubois  {ili  mai  1866)  où 
se  trouve  l'œuvre  de  Henriquel  Dupont. 

i  —  Gustave  Wasa,  d'après  le  tableau  d'Hersent, 
(jui  était  dans  la  galei'ie  du  duc  d'Orléans  (3). 

(1)  Gori  dit  1747. 

(2)  Cette  estampe  a  été  gravée  pour  l'ouvrage  la  Galerie  de  Flo- 
rence, publié  par  Masquelier,  en  k  vol.  in-fol. 

(3)  Ce  tableau  a  été  détruit  aux  événements  de  Février  18Zi8.  Il 
y  en  a  une  lithographie  par  Weber,  dans  l'ouvrage  de  la  Galerie 
d'Orléans. 

II  (est.)  25 


—  38G  — 

1er  Etat  avant  la  lettre  dite  d'artiste  et  sur  papier  de  Chine.  — 
Ventes  Mainnemare  (18/i3),  132  fr.;  —  Laurent,  graveur  (18/i^), 
111  fr.  (1);  —  Lamolhe-Fouquet  (18/i7),  2U  thalers;  —  par  Clément 
(23  février  186Zi),  90  fr.;  —  Dubois  (1866),  162  fr. 

Il*,  avec  la  lettre  et  avec  un  simple  V  au  mot  Vasa.  —  Ventes  par 
Defer  (3  novembre  1835);  —  Tardieu  (18/iZi),  51  fr. 

111*^,  avec  le  W  au  mot  Vasa  (Wasa).  —  Vente  Monville  (1835), 
68  fr.;  —  Rouillard,  peintre,  Zi7  fr.;  —  par  Vignères  (1860),  16  fr. 

2  —  Une  Dame  et  sa  Fille.  Gravé  d'api^ès  le  tableau 
de  Van  Dyck,  au  musée  du  Louvre,  pour  l'ouvrage 
Musée  Royal ^  publié  sous  la  direction  de  Laurent, 
graveur. 

l"  Etat,  épreuve  d'artiste  avant  la  lettre,  les  noms  à  la  pointe.  — 
Ventes 3/tt//er,  graveur,  21  fr.;  —  Van  den  Zande,  19  fr.;  —  Clément 
(23  février  186Zi),  91  fr.;  —  Dubois  (1866),  101  fr. 

3  —  Cromwell  regardant  Charles  I"  dans  son  cer- 
cueil. Gravé  à  Teau -forte,  terminé  à  la  manière 
noire. 

1"  Etat  à  Peau-forte,  avant  la  lettre.  —Vente  Dubois  (1806), 
20  fr. 

IP,  avant  la  lettre,  mais  terminée.  —  Ventes  Mainnemare  [iStiS), 
23  fr.;  —  Laurent  (18/i4),  10  fr.;  —  M.  de  Af.,  par  Defer  (19  dé- 
cembre 1853)...? 

4  —  Le  Marquis  de  Stafford  allant  au  Supplice, 
d'après  Paul  Delaroclie  (2). 

l"  Etat  avant  toute  lettre,  papier  de  Chine.  —  Vente  Debois, 
200  fr.;  —  Lomothe-Fouquet,  à  Boon  (18Zi7),  50  tlialers  ;  — par 
Defer  (le  5  février  1855),  165  fr.;  —  à  Londies  (27  mai  1856),  3  liv. 
10  sh.;  —  Gtorge  Smith  (1861),  6  liv.  10  sh.;  —  Lauzet,  de  Mar- 


(1)  A  la  même  vente,  une  épreuve  avant  la  lettre,  sur  papier  blanc, 
a  été  vendue  79  fr. 

(2)  Le  dessin  fait  pour  celte  estampe,  par  M.  Dupont,  a  été  vendu 
le  13  mai  1853. 


—  387  — 

seille  (1862),  180  ir.;  —  par  Clément  (23  février  1866),  155  Ir.;  — 
Dubois  (1866),  72  Ir. 

H®,  avant  la  lettre.  —  Ventes  Laurent  (18ùû),  79  fr.;  —  d'un 
Amateur  belge  (18/|5),  105  fr.;  -  pur  De  fer  (5  février  1855),  75  fr.; 
—  De  Lajarrielte  (1861),  105  fr.;  —  Lauzd,  de  Marseille  (1862), 
105  fr. 

111%  avec  la  lettre.  —  Ventes  Laurent  (iSliU),  26  fr.  50  cent.;  — 
Raoul  Hochette  (1855),  36  fr.,  épreuve  sur  papier  de  Chine;  — 
Hawtrey  (1862),  1  liv.  1  sh. 

5  —  L'Hémicycle  du  Palais  des  Beaux-Arts,  dia- 
prés Paul  Delaroche.  Grande  estampe  de  trois  plan- 
ches. 

I"  Etal  avant  la  lettre  sur  papier  de  Chine.  —  Ventes  Berlin 
(185Û),  141  fr.;  —  par  Solheby  (23  février  1858),  8  liv.  sterl.;  — 
George  Smith  (1861),  12  liv.  15  sh.;  —  Lauzet,  de  Marseille,  200  Ir. 

IP,  avec  la  lettre.  —  Ventes  par  Rochoux  (3  décembre  1860), 
60  fr.;  —  par  Vignères  (29  mai  1865)...? 

6  —  L'Ensevelissement  du  Christ,  d'après  Paul 

Delaroche. 

I"  Etat  avant  la  lettre,  épreuve  d'artiste.  —  Ventes  Scheffer, 
92  fr.;  —  par  Clément  (23  février  186/i),  Z|5  fr. 

7  —  Christus  consolator  (1),  d'après  le  tableau 
d'Ary  Scheffer,  qui  était  dans  la  collection  du  duc 
d*Orléans  (2). 

I"  Etat  avant  toute  lettre,  papier  de  Chine.  —  Ventes  Débuts, 
190  fr.;  —  par  Defer  (5  février  1855),  120  fr.;  —  par  Sotheby  (23  fé- 
vrier 1858),  8  liv.  sterl.;  —  par  Clément  (23  février  186/i),  190  fr, 
avec  l'estampe  du  Christ  rédempteur,  gravée  par  Blanchard,  d'après 

(1)  A  la  vente  Dubois,  en  1866,  il  y  avait  11  épreuves  de  cette 
estampe  en  dilférents  Etats  de  la  planche  ;  elles  ont  été  acquises  par 
le  Cabinet  des  Estampes,  Zi05  fr. 

(2)  Ce  tableau  a  été  vendu  à  la  vente  de  cette  collection,  en  1853, 
au  prix  de  52,500  fr.,  à  M.  Lame,  de  Hotterdam. 


—  388  — 

Scheffer,  épreuve  du  même  Etat,   et  qui  est  le  pendant  du  Christ 
consolateur. 

8  —  Pierre  Le  Grand,  d'après  Paul  Delaroche  (1). 

I"  Etat  avant  toute  lettre.  —  Ventes  George  Smith  (1861),  1  liv. 
1  sh.;  —  Scheffer,  50  fr.;  -  Dubois  (1866),  23  ir. 

9  —  Portrait  de  M.  Bertin,  fondateur  du  Journal 
des  Débats,  d'après  Ingres. 

I"  Etat  avant  toute  lettre.  —  Ventes  L.  R.  de  L.  (1855),  63  fr.;  — 
Raoul-Rochelte,  *27fr.  50  cent.;  —  Scheffer,  72  fr.;  —  par  Vignèrcs 
(2Zi  février  1866),  58  fr.;  —  Dubois  (1866),  50  fr. 

10  —  Molière  en  pied.  Gravé  d'après  Ingres. 

I"  Etat  avant  toute  lettre  dite  d'artiste.  —  Ventes  Naumann 
(8  mai  1862),  10  fr.  50  cent.;  —  par  Clément  (23  février  1866), 
28  fr  ;  —  Dubois  (1866),  16  fr. 

W  —  Portrait  de  Tardieu ,  gi'aveur,  d'après 
Ingres. 

I"  Etat  avant  la  lettre,  papier  de  Chine.  —  Vente  Dubois  (1866), 
12  fr.  50  cent. 

•12  —  Portrait  de  Henri  IV,  comme  roi  de  Na- 
varre, d'après  un  dessin  du  temps  qui  se  ti^ouvedans 
la  collection  Hennin  (aujourd'hui  au  Cabinet  des 
Estampes) . 

pr  Etat  avant  toute  lettre,  l'ovale  seul.  —  Ventes  D' Henneville, 
37  fr.;  —  Dubois^  10  fr. 

13  —  L'origine  de  la  Peinture  ou  Dihutade  tra- 
çant le  portrait  de  son  Amant.  Gravé  d'après  le  des- 


(1)  Cette  estampe  est  mise  en  pendant  avec  le  portrait  de  Napoléon, 
gravé  par  Aristide  Louis,  d'après  Delaroche.  fiCs  deux,  avant  toutes 
lettres.  Vente  Maurd  (1855),  131  Ir. 


—  389  — 

sin  de  Girodet  Triosoii,  pour  sou  poème  sur  la  pein- 
ture. 

—  Henriquel  Dupont  a  encore  gravé  un  grand 
nombre  de  portraits  de  personnages  contemporains, 
dont  ceux  de  la  Famille  d'Orléans,  du  marquis  Pas- 
toret,  du  général  Lariboissière,  d'après  Gros;  des 
artistes  Buttura,  Benou  ville,  Chenavard,  Coin  y,  De- 
senne,  Sauvageot,  G.  Vernet  et  autres;  divers  sujets  : 
l'Entrée  d'Henri  IV  dans  Paris,  d'après  Gérard; 
Moïse  exposé  sur  le  Nil,  d'après  Delaroche;  des  plan- 
ches pour  le  sacre  de  Charles  X  ;  des  Vignettes  pour 
divers  ouvrages,  et  un  Portrait  lithographie  de 
M.  Parguez,  amateur  (1).  Vente  Dubois,  15  fr. 

DU  PONT.  Voyez  PONTIUS. 
DUPREEL. 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  à  l^aris;  élève  de  Antoine  Duclos  el  de  Nie.  Delaunay.  A 
débuté  dans  la  gravure,  en  1793,  par  diverses  pièces  sur  )a  Kévoki- 
tion,  une  pièce  galante,  d'après  Clialle,  et  il  a  gravé  pour  la  Galerie 
de  Florence,  le  Musée  Français^,  et  des  Vignettes  pour  les  œuvres  de 
Bernard,  de  Florian,  de  Tressan  et  autres  ouvrages,  et  quelques  por- 
traits dont  celui  de  Diderot,  d'après  Aubry.  Voyez  Renouvier  (His- 
toire de  l'Art  pendant  la  Révolution,  p.  3Zi7)  et  Le  Blanc, 

DUPUIS  (Charles) 

graveur    a    l'eau-forte   et    au  burin. 

Né  à  Paris,  en  1685;  mort  dans  la  même  ville,  en  il(x2.  H  était 


(1)  Cet  amateur  possédait  une  collection  curieuse  de  lilhograpliies, 
qui  a  été  vendue  en  1861. 


— ■  390  — 

élève  et  gendre  de  Gaspard  Duchange.  Il  a  gravé  avec  un  égal  suc- 
cès le  portrait  et  Thistoire.  Il  fut  reçu  membre  de  TAcadémie  sur  les 
portraits  gravés  de  Coustou  et  de  Largillière,  d'après  Legros  et  Geus- 
lain  (les  planches  sont  à  la  Chalcographie  du  Louvre).  Charles  Dupuis 
a  gravé  à  Paris  pour  le  Cabinet  Crozat,  la  Galerie  du  président  Lam- 
bert, et  des  portraits  pour  les  Hommes  illustres  d'Odieuvre  ;  et  à 
Londres,  où  il  résida  peu  de  temps,  quelques  planches  de  l'Histoire 
de  Charles  I"  (voyez  Dussieux,  p.  167).  Il  a  encore  gravé  d'après 
Noël  et  Ant.  Coypel,  Coyzevox,  L.  de  Boullongne,  C.  Van  Loo,  Wat- 
teau,  et  autres  peintres  français  du  xviiie  siècle.  Voyez  Huber  et 
Rost  (VIII,  M),  qui  décrit  22  estampes;  Le  Blanc  et  le  Catalogue 
Paignon-Dijonval. 

1  —  Le  Mariage  de  la  Vierge,  d'après  le  tableau 
de  C.  Van  Loo,  au  musée  du  Louvre.  Belle  pièce. 

2  —  Louis  XV,  roi  de  France,  représenté  assis  et 
en  manteau  royal.  Gravé  d'après  Ranc. 

Vente  Nanmann  (8  mai  1862),  12  fr.  50  cent. 

3  —  Nicolas  Coustou,  sculpteur  du  roi,  peint  par 
Legros,  et  gravé  par  Dupuis  pour  sa  réception  à  l'A- 
cadémie. 

I"  avant  toute  lettre.  —  Vente  Debois,  20  fr. 
II«,  avec  la  lettre.  —Vente  Bertin,  5  fr. 

4  —  Le  Philosophe  marié  et  le  Glorieux.  Deux  es- 
tampes d'après  Lancret  ;  la  seconde  de  ces  deux  es- 
tampes, en  pendant,  a  été  gravée  par  Nicolas  Dupuis 
jeune. 

Ventes  Devèze,  40  fr.;  —  Van  den  Zande,  39  fr.,  en  deux  lots  ;  — 
par  Vignères  (21  décembre  1857),  28  fr. 

5  —    Marie-Françoise    Perdrigeon,    épouse    de 


—  :i9i  — 

Etienne  Boucher,  représentée  en  pied  dans  le  cos- 
tume d'une  Vestale.  Gravé  par  Dupuis,  d'après  le 
tableau  de  Raoux  qui  est  à  Versailles. 

!«■■  Etat  avant  la  lettre.  —  Vente  (jimberlyn,  51  fr. 

11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Cotlin  (1),  27  novembre  1752,  1/i  liv. 

6  —  Ptolomée  Philadephe  accordant  la  liberté  aux 
Juifs,  et  Alexandre  Sévère  faisant  distribuer  du  blé 
aux  Romains.  Ces  deux  estampes  ont  été  gravées  par 
Ch.  Dupuis,  d'après  Noël  Coypel  (2). 

7  —  Les  Eléments,  l'Air  et  la  Terre,  d'après 
Louis  de  Boullongne.  Les  deux  autres,  l'Eau  et  le 
Feu,  ont  été  gravés  par  Desplaces,  d'après  le  même. 

8  —  L'Occupation  selon  l'âge,  d'après  Watteau. 

Ventes  Devèze,  155  fr.,  avec  une  épreuve  d'eau-forte;  —  H.  de  L. 
(La  Salle),  liO  fr.;  —  Docteur  Aussant  (186Zi),  19  fr. 

9  —  La  Leçon  d'Amour.  Gravé  d'après  A.  Wat- 
teau, avec  l'adresse  de  la  veuve  Chereau. 

Ventes  Devèze,  61  fr.,  avec  le  même  sujet  gravé  par  P.  Mercier; 

—  pai-  Vignères  (1"  mai  1857),  15  fr.;  —  Naumann  (1861),  30  fr.; 

—  par  Vignères  (16  janvier  1863),  27  fr.;  —  Raifé  {186Zt),   18  fr. 
50  cent. 

DUPUIS  (Nicolas-Gabriel) 

GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET  AU    BURIN. 

Né  à  Paris,  vers  1696  ;  mort  dans  la  même  ville  en  1770  ;  frère  du 


(1)  Il  est  dit  au  catalogue  que  cette  estampe  est  rare;  la  famille 
qui  possède  la  planche  n'en  fait  point  tirer,  ce  qui  prive  bien  des 
amateurs  de  l'image  fidèle  de  la  plus  belle  femme  de  Paris. 

(2)  Les  deux  autres  estampes  faisant  suite  sont  gravées  par  Du- 
cliange,  et  les  quatre  tableaux  sont  au  musée  du  Louvre. 


—  392  — 

précédent,  et,  conime  lui,  élève  de  G.  Duchance;  il  fui  reçu  de 
l'Académie,  en  175Zi,  sur  le  poitrait  de  Le  Normand  de  Tournehem, 
directeur  général  des  Arts,  d'après  L.  Toqué  (la  planche  est  à  la 
Chalcographie  du  Louvre).  Nicolas  Dupuis  a  gravé  pour  le  Cabinet 
Crozal,  la  Galerie  de  Versailles  sur  les  dessins  de  Massé,  la  Galerie 
de  Dresde^  les  Hommes  illustres  d'Odieuvre.  Plusieurs  portraits  de 
Louis  XV,  d'après  des  statues  de  Lemoine  (1),  et  plusieurs  sujets 
d'après  des  maîtres  Italiens  et  Français.  Voyez  Huber  et  Rost 
(VIII,  /i6),  Le  Blanc,  qui  cite  U5  pièces,  et  le  Catalogue  Paignon- 
Dijonval. 

1  —  Enée  et  Anchise.  Gravé  d'après  G.  Van  Loo. 

2  —  Ph.  WoLiverniaiis,  peintre.  Gravé  par  N.  Du- 
puis, d'après  le  dessin  de  G.  Vischer  (2). 

I*""  Etat  avec  l'adresse,  à  Paris,  chez  Huquier. 

3  —  Amusement  de  la  Jeunesse.  Gravé  par  N.  Du- 
puis, d'après  Eisen.  Le  pendant,  d'après  le  même 
peintre,  a  été  gravé  par  Salvador  Garmona.  (Voyez  ce 
graveur,  II,  70.) 

4  —  Le  Gamoutlet  et  le  Château  de  Gartes.  Deux 
estampes,  gravées  en  1744,  d'après  N.  Goehin  (3). 

"5  —  La  Toilette  de  Nuit,  d'après  Arn.  Boonen. 
DUPUIS  (Pierre-François) 

GRAVEUR    A   LA    MANIÈRE    NOIRE. 

«  Cet  artiste,  dit  Robert- Diimebnil  (III,  311),  qui  était  petit-fils  de 


(1)  Une  de  ces  planches,  celle  de  la  Statue  pour  la  ville  de  Rennes, 
a  été  payée  5,b00  liv.  à  N.  Dupuis.  Voyez  le  traité  qui  en  a  été  tait» 
le  20  juin  1751  (Archives  de  l'Art  Français,  VI,  124). 

(2)  Ce  dessin  a  passé  dans  divers  Cabinets  célèbres,  et,  en  dernier 
lieu,  dans  celui  du  baron  Rouer  (1841)  où  il  a  été  acquis  au  prix  de 
/lOO  fr.  pour  le  musée  du  Louvre. 

(3)  Dupuis  a  aussi  gravé,  d'après  Cochin,  le  portrait  de  Garrick 


—  393  — 

Pierre  Dupuis,  peintre  de  fleurs,  naquit  vers  la  fin  du  xvii^  siècle, 
probablement  à  Paris  où  son  aïeul,  natif  de  Montfort,  département 
de  l'Eure,  vint  se  fixer  et  où  il  mourut,  en  1682,  âgé  de  lU  ans.» 

1  —  Portrait  de  Pierre  Dupuis.  Au  bas,  sur  la  face 
d'une  console,  on  lit  :  Peints  Dupuis  Monsfortensis 
Piclor  Regius  Academicius  FaciebcU  Dupuis  Minorta 
eius  Filius  (1).  Gravé  en  manière  noire,  d'après  Mi- 
gnard,  dans  la  manière  de  Sar rabat. 

Vente  R.  D.  (Robert-Dumesnil),  11  mars  1856,  6  fr. 
D.  T.  (Monogramme) 

GRAVEUR. 

Ce  graveur,  dit  Passavant  (III,  p.  85),  «  s'approche  dans  sa  ma- 
nière de  celle  du  maître  S. ,  mais  sa  taille  est  plus  maigre.  Aucune 
des  estampes  que  nous  connaissons  de  lui  ne  portent  de  date;  ce- 
pendant il  paraît  appartenir  au  premier  tiers  du  xvi''  siècle  et  avoir 
vécu  à  Liège,  puisqu'il  a  gravé  deux  fois  le  saint  Trudon  pour  le 
cloître  de  ce  nom  qui  existe  dans  la  même  ville.  »  A  la  suite  de  cet 
exposé,  Passavant  décrit  quatre  estampes,  deux  représentant  saint 
Trudon,  une  saint  Rupert  et  une  autre  saint  Guibert. 

DURER   (Albert) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR. 

Né  à  Nuremberg,  le  20  mai  lZi71,  mort  le  6  avril  1528,  âgé  de 
57  ans.  Elève  de  Michel  Wohlgemuth,  il  n'y  eut  pas  de  génie  plus 
universel  que  celui  d'Albert  Durer.  Successivement  orfèvre,  peintre 
à  l'huile  et  en  détrempe,  sur  émail,  sculpteur,  graveur,  architecte, 
ingénieur,  il  exerça  avec  éclat  tous  ces  divers  talents  {Mariette,  A, 
B,  G,  D,  II,  lZi8).  Homme  bon,  réfléchi  et  énergique,  tenant  à  la  fois 
au  moyen  âge,  simple  et  fantasfique,  aux  temps  modernes,  savant  et 
libre  penseur;  gothique  encore  et  confrère  des  sculpteurs  de  saint 
Sebald  et  de  saint  Laurent,  d'Adam  Graft  et  de  Peter  Vischer,  il  est 

(1)  Ce  portrait  est  le  même  qu'a  si  bien  gravé  Masson.  Un  dessin 
représentant  ce  personnage  est  au  musée  du  Louvre. 

II  (est.)  26 


—  394  — 

en  même  temps  réformateur,  ami  d'Erasme  el  de  iNlélancliton,  en- 
thousiaste de  Luther  qu'il  appelle  l'homme  pieux,  le  représentant 
de  la  foi  chrétienne  (Renouvier,  Types,  etc.,  II,  6/i).  Les  sources 
principales  où  ont  puisé  les  biographes  d'Albert  sont  ses  lettres, 
ses  notes  et  son  Journal  de  Voyages  (1),  sa  correspondance  avec 
son  ami  Pirkheimer  (2),  les  écrits  d'Erasme,  de  Gomerarius,  de 
Schenel  et  de  Sandrart. 

Barlsch  (VII,  1808)  est  le  premier  qui  ait  donné  dansson  Peintre- 
Graveur  un  catalogue  très-détaillé  des  estampes  sur  cuivre  et  sur 
bois  d'Albert  Durer  qui  avaient  été  décrites,  dune  manière  incom- 
plète, par  W.  Knorr,  en  1759,  H. -S.  Hûsgen,  en  1778,  \)SivHeinecken, 
dans  ses  Keucste  Nachrichten,  en  1786,  et  Dessau,  en  1805.  Deux 
ouvrages,  récemment  écrits  et  publiés  par  MM.  Galichon  et  Narrey^ 
donnent  une  biographie  de  Durer;  celui  de  M.  Galichon  contient  le 
catalogue  des  pièces  sur  cuivre,  classées  chronologiquement  avec  les 
copies  qui  en  ont  été  faites,  et  quelques  remarques  que  n'a  pas 
mentionnées  Barlsch.  En  Allemagne,  les  récents  biographes  de  Durer 
sont  W.  Schorn,  1830,  Relier,  1826-1831  (3),  Haussmajin,  1861,  et 
Passavant^  dans  son  Peintre-Graveur  (111,  l/i'i),qui  donne  une  addi- 
tion considérable  tant  pour  des  remarques  et  notes  que  pour  des 
pièces  gravées  sur  cuivre  et  en  bois  que  n'ont  pas  connues  Bartsch  ni 
Heller.  Quelques  auteurs  ont  encore  écrit  sur  A'bert  Durer,  décrit 
et  commenté  ses  œuvres,  tels  que  Marielie  (Zi),  Levesqm  (Diction- 

(1)  Voyez  Mémoire,  Autographes  et  Correspondance,  Généalogie 
de  sa  famille,  Lettres  de  W.  Pirkheimer  et  Fac-similé  d'une  lettre 
à  ce  dernier  dans  le  Cabinet  de  l'Amateur  et  de  l'Antiquaire.  Le 
Journal  d'Albert  Durer  est  possédé  de  nos  jours  par  la  famille 
Ebner,  descendante  d'Erasme. 

(2)  Une  excellente  notice  sur  Pirkheimer  et  ses  relations  avec 
Albert  Durer  se  trouve  dans  l'ouvrage  :  Histoire  des  plus  célèbres 
Amateurs,  etc.,  par  Jules  Dumesnil. 

(3)  Passavant  a  aussi  donné  dans  le  cours  de  son  ouvrage  des 
additions  au  Peintre-Graveur  de  Bartsch,  pour  les  artistes  élèves  ou- 
imitateurs  d'Albert  Durer  ou  qui  subirent  son  influence,  tels  que  : 

-Aldegrever,  Barthélémy  et  Hans  Sebald  Beham,  Burgmair,  Lucas 
Cranack  et  autres  qui  s'en  inspirèrent  et  souvent  le  copièrent. 

(/i)  Cet  auteur  dit  (A,  B,  C,  D,  11,  l/i9)  :  Sandrart  est  un  de  ceux 
qui  a  éciit  la  vie  d'Albert  Durer  avec  le  plus  d'exactitude  et  qui  a 
inséré  le  plus  de  recherches.  Une  des  plus  curieuses  est  la  Vie  d'Al- 
bert Durer  le  père  écrite  par  son  fils;  c'est  un  excellent  morceau 
pour  décider  sur  le  temps  de  la  naissance  de  noire  graveur,  ses 


—  395  — 

naire  des  Beaux-Arts,  par  Watelct  et  Levesque),  P.  Lacroix  (I8Z1O), 
Renouvier  (Types,  II,  6/4),  Ch.  Blanc  (Histoire  des  Peintres),  Waa- 
gen  (Manuel  de  l'Histoire  de  la  Peinlurfv),  Alvin,  Frédéric  Reiset 
(Notice  des  dessins  du  Musée  du  Louvre,  1866),  et  Leblanc  dans  son 
Manuel  qui  donne,  d'après  I^arlsch,  le  catalogue  des  estampes  gra- 
vées sur  cuivre  et  sur  bois  par  Albert  Durer. 

L'œuvre  gravé  sur  cuivre  par  Albert  Durer  se  compose  de  cent- 
huit  estampes,  décrites  par  Bartsch  (1),  plus  deux  pièces  :  le  Saint- 
Paul  et  un  Christ  en  Croix  que  décrit  Passavant.  Ce  même  auteur 
ajoute  aussi  quelques  remarques  à  Bartsch,  et  dit  :  t  Quelques-unes 
des  pièces  de  l'œuvre  sont  des  nielles,  comme  le  petit  Crucifix,  n°  23, 
le  Saint-Jérôme,  n°  62,  le  Jugement  de  Paris,  n°  65,  même  la  Sainte- 
Véronique,  no  6/1,  quoiqu'elle  ne  se  trouve  pas  sur  fond  noir.  »  Ces 
estampes  sont  d'une  insigne  rareté. 

Les  estampes  d'Albert  Durer  ont  de  tous  temps  été  très-recher- 
chées, et  son  œuvre  se  trouve  dans  toutes  les  grandes  collections 
publiques  (2),  et  a  souvent  fait  partie  des  collections  privées  soit  en 

maîtres  et  plusieurs  autres  circonstances.  Vasari  a  parlé  d'Albert 
avec  éloge  et  même  assez  au  long,  el  Baldinucci  nous  en  a  donné 
la  vie  qui  n'est  proprement  dite  qu'une  traduction  de  celle  que  C.  van 
Mander  avait  auparavant  écrite  en  flamand.  Avec  celles  que  j'ai 
faites  dans  le  cours  de  ce  catalogue  et  tout  ce  que  ces  auteurs  ont 
dit,  on  pourrait  faire  une  vie  très-suivie  d'Albert  Durer. 

(1)  Parmi  ce  nombre,  trois,  la  Vierge  à  la  Porte,  Bartsch^  n°  ûl,  la 
Trinité,  n"  27,  et  le  portrait  de  J.  Patenier,  n.  108.  ne  sont  pas 
gravés  par  A.  Durer,  mais  seulement  d'après  ses  dessins. 

(2)  Le  cabinet  des  estampes  de  la  Bibliothèque  impériale  possède 
un  très-belle  œuvre  d' Allier t  Durer;  il  a  été  recueilli  par  l'abbé  de 
Saint-Ambroise,  aumônier  de  la  Reine  Marie  de  Médicis,  et  augmenté 
par  Kervel,  Delorme  et  l'abbé  de  Marolles  qui  le  dénombre  dans  son 
catalogue  de  1666  (page  38);  il  y  avait  quinze  dessins  dont  plu- 
sieurs coloriés  joints  ix  cet  œuvre.  L'abbé  Marolles  cite  encore  un 
autre  œuvre  du  même  maître  dans  sa  seconde  collection  de  laquelle 
il  a  donné  le  catalogue  en  1672.  Duchesne,  dans  son  ouvrage,  Voyage 
d'un  Iconophile,  cite  plusieurs  œuvres  de  Durer  qui  se  trouvent  dans 
les  Bibliothèques  de  Vienne,  de  Berlin,  de  Dresde,  de  Leipsick, 
d'Amsterdam,  de  La  Haye  et  dans  les  collections  Nagler,  Otto,  et 
celle  du  prince  Charles;  cette  dernière  collection  qui  vient  du  Duc 
de  Saxe-Teschen,  est  une  des  plus  remarquables  de  l'Europe;  elle 
se  compose  de  plus  de  80,000  estampes  et  de  12,000  dessins;  elle  a 
été  mise  en  ordre  par  Reichberger  qui  en  était  le  conservateur.  Un 
œuvre  d'Albert  Durer,  dans  la  colleclion  de  Cicognara,  vendu  à 


-^  396  — 

œuvre,  soit  par  une  partie  des  plus  belles  pièces.  Nous  allons  donner 
un  aperçu  de  ces  diverses  collections  et  les  prix  progressifs  que  ces 
estampes  ont  obtenus  dans  les  ventes  qui  en  ont  été  faites. 

Le  plus  ancien  connu  des  œuvres  gravés  de  Durer  est  celui  qui  se 
trouvait  dans  le  cabinet  de  Paul  de  Praun  (1)  qui  l'avait  acheté  des 
héritiers  de  Wenceslas  Janitzer  qui  le  tenait  d'Albert  Durer  même, 
et  de  son  frère  cadet  André.  Cet  œuvre  se  composait  de  116  pièces 
gravées  au  burin,  249  (2)  sur  bois  et  19  dessins  originaux,  dont  plu- 
sieurs ont  été  gravés  en  fac-similé  par  Prestel  (3). 

Un  œuvre  d'Albert  Durer,  composé  de  117  pièces,  gravées  au  burin 
et  dont  quelques-unes  sont  sur  étain  ;  celte  suite  a  été  rassemblée 
par  Abr.  Orlelius,  célèbre  géographe,  mort  en  1598.  Rien  n'est  com- 
parable à  la  beauté  et  netteté  des  épreuves-,  il  s'en  trouve  plu- 
sieurs avec  différences.  A  la  tète  du  volume  on  trouve  le  portail 
d'une  église,  dessiné  à  la  plume,  par  cet  habile  homme,  et  son  por- 
trait, dessiné  et  lavé  au  bistre  par  Th.  Vincidor,  en  1520.  Des  notes 
manuscrites  de  la  main  de  Mariette  rendent  celle  suite  très-intéres- 
sante (li).  Cet  œuvre  s'est  vendu  à  la  vente  Mariette  (1775),  1,650 
livres;  à  celle  du  comte  de  Pries  (182Zi)  ...?  et  Verstolk  de  Sœlen 
(1851),  la  division  a  produit  Zi490  florins. 

Un  autre  volume  de  l'œuvre  de  Durer,  contenant  plus  de  300 
pièces,  dont  la  plus  grande  partie  est  gravée  par  lui-même  en 
planches  de  bois  (5),  les  autres  sont  gravées  par  llollar,  Matham, 


Vienne,  en  1839,  se  trouve  décrit  par  Zanelti,  avec  une  longue  notice 
en  tète,  dans  le  premier  siècle  de  la  Calchographie  ou  Catalogue  rai- 
sonné des  Estampes  du  Cabinet  de  M. le  Comte  Léopold  de  Cicognara. 
Venise,  1837,  in-8'\ 

(1)  Célèbre  amateur  de  Nuremberg,  mort  à  Bologne,  en  1616.  Le 
détail  de  cet  œuvre  se  trouve  dans  le  catalogue  de  cette  collection, 
par  C.-J.  de  Mur.  Nuremberg,  1797.  Cet  œuvre  est  classé  suivant  le 
catalogue  de  G.-W.  Knorr  et  celui  de  ILS.  Ililsgen,  et  pour  les 
pièces  en  bois  l'ouvrage  de  Heinecken  :  Neue  Nachrichten.  Les  es- 
tampes de  cette  collection  ont  été  vendues  en  1802. 

(2)  Cette  partie  des  estampes  sur  bois  se  retrouve  dans  la  collection 
Verstolk  de  Soelen,  où  plusieurs  pièces  ajoutées  en  portent  le  nombre 
a  295,  réunies  en  deux  volumes  qui  ont  été  vendues  760  florins. 

(3)  Il  y  a  deux  recueils  in-fol.  de  fac-similé  des  dessins  de  la  col- 
lection de  Paul  de  Praun,  gravés  par  J.-T.  Prestel;  l'une  de  US  pi., 
publiées  en  1780,  l'autre  de  36,  en  1782. 

{k)  On  trouve  ces  notes  dans  VAbecedario  (II  vol.). 

(5)  Le  détail  de  ces  planches  en  bois  se  trouve  dans  le  catalogue 


—  397  — 

Sadeler  et  autres  célèbres  artistes  sur  les  tableaux  et  dessins  de  ce 
maître.  Vendu  à  la  vente  Mariette  (1775),  180  liv. 

Un  œuvre  de  Durer.  Vente  Saint-Yves,  3,112  fr.,  y  compris  les 
pièces  sur  bois  et  celles,  d'nprès  ce  maître,  venant  de  Mariette,  cité 
à  l'article  précédent.  Dans  celte  même  vente  Saint-Yves,  il  y  avait 
aussi  un  autre  œuvre  en  100  pièces  sur  cuivre,  venant  de  Mariette 
{i'"  vente  faite  en  février  1775,  vendu  812  liv.),  vendu  1,001  fr. 

Un  œuvre  de  Durer,  en  337  pièces,  gravées  sur  cuivre,  sur  bois 
et  d'après  ce  maître.  Vente  Ch.  de  Fa/ois  (1801),  900  fr. 

Un  œuvre  de  Durer,  composé  de  l^il  pièces  dont  9Zi  sur  cuivre. 
Il  serait  difficile,  dit  le  catalogue,  de  trouver  réunies  autant  de  pièces 
d'une  beauté  égale;  c'est  pourquoi  l'œuvre  sera  vendu  en  un  seul 
lot.  Vente  Karcher  (182a),  1,001  fr. 

Un  œuvre  de  Durer,  à  la  vente  Backingham  (183Zi)  ;  il  venait  de  la 
collection  de  Paignon  DijonvaL 

Un  œuvre  de  Durer,  en  77  pièces.  Vente  Poggi  (1836).  La  division 
a  produit  2,679  fr..  Le  Saint-Hubert  s'est  vendu  841  fr.,  y  compris 
5  pour  100  de  droit. 

Un  œuvre  de  Durer,  en  92  pièces,  sur  cuivre.  Vente  par  Defer 
(11  avril  18/i2),  1,221  fr. 

Depuis  cette  époque  toutes  les  estampes,  formant  Tœuvre  d'Albert 
Durer,  n'ont  plus  été  réunies  et  à  partir  de  la  vente  de  la  collection 
Debois,  en  l8Zi5  (1),  les  prix  pour  chacune  de  ses  estampes  se  sont 
élevés  progressivement,  et  on  les  trouvera  marqués  à  la  suite  des 
descriptions.  Ces  prix  porteraient  aujourd'hui  l'œuvre  à  une  somme 
considérable;  ainsi,  à  la  vente  Feroly  en  1859,  53  pièces  de  celles 
gravées   sur  cuivre    (2),    produisirent   12,035    fr.,   et   à  la  vente 


de  la  vente  Saint-Yves,  en  1805.  Basan  et  Begnault  Delalande,  dans 
leurs  catalogues,  en  attribuaient  la  gravure  à  Durer,  mais  de  nos 
jours  il  est  généralement  reconnu  qu'il  n'a  tracé  que  le  dessin  sur  le 
bois. 

(1)  Cette  collection  contenant  63  pièces,  gravées  sur  cuivre,  par 
Albert  Durer,  dont  la  vente  a  produit  Zi,839  fr. 

(2)  Il  est  curieux  de  rapporter  ici  le  peu  de  valeur  des  estampes 
vers  le  milieu  du  xviii«  siècle  comparativement  à  celle  d'aujourd'hui. 
Nous  trouvons  dans  le  Trésor  de  la  Curiosité  de  M.  Ch.  Blanc  un 
article  de  la  vente  de  Vabhé  Fleury,  chanoine  de  l'église  de  Paris,  en 
1756,  contenant  10  estampes  d'Albert  Durer,  dont  le  Petit  Crucifix 
rond  (reproduit  dans  l'ouvrage  de  M.  Le  Blanc^  vol.  II,  pag.  85);  le 
Cavalier  de  la  Mort,  épreuve  parfaite;  l'Écusson;  le  Saint-Jérôme  et 
la  copie  de  VVierix,  vendu  21  liv.  1  sou.  Nous  ajoutons  un  article  de 


—  398  — 

Simon,  en  1861,  l'œuvre  de  Durer,  dont  plusieurs  doubles,  produisit 
6,400  fr.  pour  120  pièces,  gravées  sur  cuivre,  et  2,680  fr.  pour  160 
pièces,  gravées  sur  bois.  —  Vente  par  Rochoux  (7  mars  1864),  39 
pièces  produisirent  5,hàS  fr.,  et  à  l'étranger,  à  la  venle  Marshall  à 
Londres,  en  1864,  95  pièces  produisirent  474  liv.  5  sh.  (environ 
11,860  fr.)-  —  Vente  Drugulln  à  Londres,  en  1866,  50  pièces  pro- 
duisirent 213  liv.  10  sh.  (environ  5,325  fr.)  —  Vente  de  M.  le  comte 

de  Vienne  (1867),  l'œuvre  (moins  les  n«*  27,  45,  62, 64,  65,  81, 

102)  produisit  près  de  14,000  fr.,  et  les  pièces  en  bois,  au  nombre  de 
173,  produisirent  5,810  fr. 


OEUVRE  D'ALBERT-DUKER 

GRAVÉ    SUR    CUIVRE,    AU   BURIN   ET   A    l'EAU-FORTE    (1), 
DE   1497    A    1526. 

i  —  Adam  et  Eve.  1504    Albertus  Durer  Noricus 
faciebat  (2). 


la  vente  Potier,  en  1757,  contenant  73  pièces  d'Albert  Durer,  dont 
la  Mélancolie,  la  Petite  Nativité,  le  Saint-Hubert,  le  Cheval  de  la 
Mort,  la  Pelite  Passion,  plusieurs  Vierges  et  morceaux  rares,  vendus 
37  liv.,  et  en  1767  celui  de  la  vente  de  M.  de  Jullienne,  où  un  œuvre 
de  Durer  en  233  pièces,  dont  101  sur  cuivre,  s'est  vendu  201  hvres, 
acquis  par  le  chevalier  Damery.  A  la  vente  Basan,  en  1796,  un  œuvre 
en  222  pièces,  gravées  sur  cuivre  et  sur  bois,  et  contenu  dans  deux 
volumes  en  maroquin  rouge,  vendus  449  fr.  à  Ahbert. 

(1)  On  attribue  souvent  à  Albert-Durer,  dit  Passavant  (III,  146), 
l'invention  de  la  gravure  à  l'eau-forte,  puisqu'il  avait  déjà  gravé  de 
cette  manière,  en  1515  et  1518  ;  mais,  nous  avons  déjà  vu  que,  bien 
auparavant,  en  1496,  Venceslas  d'Olmutz,  et,  peut-être,  l'ancien 
maître  Néerlandais,  au  monogramme  W,  avait  déjà  fait  usage  de 
l'eau-forte  pour  la  reproduction  des  estampes  sur  papier,  et  que 
l'emploi  de  cet  art,  pour  Tornemenldes  différentes  pièces  d'armures 
en  fer  ou  en  acier,  était  déjà  connu  dès  le  xii«  siècle,  en  Italie,  en 
France  et  en  Allemagne. 

(2)  Il  y  a  trois  copies  de  celte  estampe;  une  par  Jean  Wiérix  et 


—  399  — 

Une  épreuve  non  terminée.  Vente  Otlley  (iSol),  36  liv.  slerl.  (1). 

Epreuve  terminée.  ^Yenies  Mariette  {i^"  vente,  1775),  66  liv.;  — 
Logette  (1817),  372  fr.;  —  Durand  (1836),  200  fr.;  —  Buckingham 
(183/i),  Jl  liv.  sterl.;  —  Pagin  (18/i/i),  280  fr.;  -  Deboù,  380  fr.; 

—  RevU  (18Zi5),  599  fr.;  -  Verstolk  de  Soelen  (18Zi7),  200  flor.;  — 
Lamothe-Fouquet,  à  Boon,  92  tlialers;  —Docteur  Jecker  (1851), 
Z,90fr.;  —  li.  Delessert  (185-2),  ZiOO  fr.:  —  //.  de  L.  (La  Salle), 
760  fr.;  —  Thorel  (1857),   ^iHl  fr.;  —  Férol  (1859),  1,505  fr.;  — 

—  Johnson  (1860),  Zi6  liv.  slerl.;  —  D.  G.  de  A.  (Aro/arena),  1861, 
1,220  fr.  (2);  —  Simon  (1862),  575  fr.r  —  Marshall  (186/i),  Zil  liv. 
10  sh.;  —  Comte....,  de  Vienne  (1867),  1,050  fr. 

2  —  La  Nativité.  Le  chiffre  et  la  date  de  1504.  11 
y  a  quatre  copies  de  cette  estampe,  dont  une  par 
Jérôme  Wierix,  avec  la  date  de  1566,  et  une  de 
J.  Hopfer  (3). 


deux  anonymes.  La  plupart  des  estampes  de  Durer  ont  été  copiées 
par  des  artistes,  dont  plusieurs  étaient  ses  contemporains;  les  prin- 
cipaux sont,  en  Italie  :  Campagnola,  Benedetto  Montagna,  Marc-An- 
toine, Augustin  Vénitien,  Martin  Rota  ;  en  Allemagne  :  Wenceslas 
d'Olmutz,  Israël  de  Mecken  ;  en  France  :  Noël  Garnier  et  autres  maî- 
tres anonymes,  et  aussi  par  Jexin  Penicault  et  autres  émailleurs  de 
Limoges.  Plusieurs  de  ces  copies  sont  décrites  dans  un  ouvrage  en 
allemand,  parBarlsch,  et  traduites,  avec  additions,  par  Ch.  Le  Blanc 
{Paris,  18/19,  in- 8°).  Passavant  (III,  lZi8)  dit  :  «  Bartsch  n'a  admis 
qu'un  petit  nombre  de  copies  les  plus  trompeuses,  des  différentes 
pièces,  mais  on  en  trouve  un  beaucoup  plus  grand  nombre  décrites, 
dans  les  ouvrages  de  Heller  et  du  directeur  W.  Scliorn.  (Kunst- 
blatt,  1830,  p.  Zi/i.)  » 

(1)  Il  y  avait  une  épreuve,  indiquée  non  terminée,  dans  le  cata- 
logue de  la  collection  Durand,  en  1821.  Bartsch  en  indique  une  dans 
la  collection  Albert  de  Saxe  Teschen  ;  il  en  existe  une  au  British 
Muséum  qui,  peut-être,  est  celle  de  la  collection  Oltley;  il  s'en 
trouve  encore  une  dans  la  collection  Alberline. 

(2)  Les  estampes  d'Albert-Durer  de  cette  collection  provenaient, 
en  partie,  de  celles  de  Férol,  en  1859. 

(3)  Une  de  ces  copies  est  marquée  du  nom  iVAdrianus  Huber, 
ibSli;  elle  est  des  plus  trompeuses  lorsqu'elle  est  avant  ce  nom. 
Voyez  Bartsch  (VU,  32).  Il  y  a  aussi  un  fac-similé  de  celte  estampe 
dans  la  Gazette  des  Beaux -Arts. 


—  400  — 

Ventes  Buckinghaju,  6  liv.  10  sh.;  —  Seguier,  à  Londres  (18Ziû), 
320  fr.;  —  Debois,  159  fr.;  —  Lady  Saini-Aubin  (1856),  33  liv. 
10  sh.;  —  Busche  (1857),  300  fr.;  —  Férol,  520  fr.;  —  George 
Smith  (1861),  9  liv.  sterl.;  —  Simon,  275  fr.;  —  Molasse,  ZiOO  fr.; 

—  Jourdan,  235  fr.;   —  par  Hochoux  (7  mars  186Zi),  510  fr.;  — 
Marshall,  13  liv.  sterl. 

3  —  La  Passion  de  Jésus-Christ.  Suite  de  16  es- 
tampes,  marquées  du  chiffre  de  Durer  et  des  dates 
i  507  à  1513(1).  Ilyade  cette  suite  des  copies  mar- 
quées W^.  D.  Hanius  fecit,  1611,  et  Jo  Goossens  sep. 
et  par  Lambert  Hop  fer,  et  par  Martin  Rota. 

Ventes  Bucki^igham,  6  liv.  6  sh.;  —  Bobert-Dumesnil,  à  Londres, 
5  liv.  15  sh.;  —  Poggi  (1838),  330  fr.:  —  Boutourlin,  100  fr.;  — 
Debois,  260  fr.;  —  De  Lacombe,  305  fr.;  —  Norblin  (1858),  300  fr.; 

—  D.  G.  de  A.  (Arozarena,  1861),  Zi25  fr.;  —  V.  (Vivenel  1862), 
605  fr.  (2);  —  Simon,  305  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186/i), 
1,000  fr.;  —Marshall  (186Zi),  60  liv.  sterl.;  —  Sommeson  (1865), 
500  fr.;  —  Comte...,  de  Vienne  (1867),  /i50  fr. 

4  —  Jésus-Christ  en  prières  au  Jardin  des  Oli- 
viers (3).  Morceau  gravé  sur  une  planche  d'acier.  Il 
est  marqué  du  chiffre  et  de  la  date  de  1515. 

Ventes  Debois,  hO  fr.;  —  Delbecq,  25  fr.;  —  Delessert,  53  fr.;  — 
Marshall,  1  liv.  12  sh. 


(1)  Cette  suite  semble  avoir  été  pour  Durer  un  objet  de  prédilec- 
tion; il  Toffrait  plus  particulièrement  aux  personnages  de  distinction  ; 
elle  est  aussi  citée  par  Mariette  comme  le  plus  bel  ouvrage  de  Durer. 
Elle  a  souvent  servi  aux  éniailleurs  de  Limoges.  Deux  émaux,  repré- 
sentant la  Flagellation  et  le  Couronnement  d'Épines.  Vente  de  Norsy^ 
l'un  3,Zi20  fr.,  l'autre  2,610  fr. 

(2)  Cet  exemplaire  était  le  même  que  celui  des  ventes  Robert-Du- 
mesnil  et  Debois. 

(3)  Cette  planche  est  aujourd'hui  dans  la  collection  de  Josepli 
Heller,  à  Bamberg  {Passavant,  ilf,  lZi8).  Il  y  a  une  copie  bien  gra- 
vée que  Heiuecken  attribue  à  Marc-Antoine. 


—  401   — 

5  —  L'Hommo  de  Douleurs  aux  bras  étendus.  Le 
chiffre  est  au  bas,  à  droite.  Il  y  a  une  copie. 

Ventes  Debois,  50  fr.;  —  B.  Delessert,  81  fr.  50  c;  —  D.  G.  de 
A.  (Arozarena),  51  fr.  ;  —  Marshall^  3  liv.  5  sh. 

6  —  L'Homme  de  Douleurs  aux  mains  liées.  Le 
chiffre  et  l'année  1512.  Il  y  a  deux  copies. 

Vente  B.  Delessert,  9  fr.;  —  Marshall,  2  liv.  2  sh. 

7  —  L'Homme  de  Douleurs  assis.  Le  chiffre  et  la 
date  de  1515.  Gravé  à  l'eau-forte  sur  étain. 

Ventes  Delbecq,  6  fr.;  —  Comte...,  de  Vienne,  72  fr. 

8  —  Crucifix.  Petite  planche  ronde  en  or  (1),  gra- 
vée comme  nielle  sur  le  pommeau  de  l'épée  de 
Maximilien  (2). 

Ventes  Buckingham,  U  liv.  sterl.;  —  Seguier,  à  Londres,  237  fr., 
avec  deux  copies;  —  Delbecq,  1,001  fr.;  —  Ackerman  (1851)...?  — 
Verstolk  de  Soelen,  165  flor.  (deux  épreuves  et  quatre  copies)  ;  — 

(1)  Bartsch  décrit  quatre  copies,  sous  les  lettres  A.  B.  C.  D.;  elles 
sont  du  même  sens  que  Toriginal  ;  mais  Passavant  (III,  lZi9)  dit  : 
«  Bartsch  n'a  pas  seulement  pris  une  ancienne  copie  fort  trompeuse 
pour  l'original,  mais  il  n'a  pas  décrit  avec  assez  de  précision  les  dif- 
férences des  diverses  copies  d'après  l'original  même.  »  A  la  suite,  il 
décrit  la  copie  A,  de  Bartsch,  comme  l'original  et  l'original  comme  la 
copie  A.  Il  cite  encore  trois  copies  anciennes,  dont  une  par  J.  Wié- 
rix;  et  deux  autres,  exécutées  en  18/i2,  par  le  graveur  Cari  Kappes, 
de  Francfort. 

(2)  A  Tappui  de  cette  opinion,  il  se  conserve,  à  l'Institut  de  Franc- 
fort-sur-le-Mein,  un  billet  de  Daniel  Specklin,  architecte  de  Stras- 
bourg, né  en  1536,  mort  en  1589,  dont  Th.  de  Bry  a  gravé  le  por- 
trait, qui  dit  avoir  vu  ce  crucifix  à  Vienne,  en  1556;  mais  Passa- 
vant (III,  lZi9)  dit  avoir  fait  des  recherches  sans  résultat  pour  re- 
trouver cette  planche. 


—  402  — 

Benjamin  Detessert,  Zi30  fr.  (1);  —  Simon,  330  fr.  —  Comte.....,, 
de  Vienne  (1865),  530  fr.  (2). 

9  —  Jésus  expirant  sur  la  croix.  Le  chiffre  et 
l'année  1508,  11  y  a  deux  copies. 

Ventes  Bebois,  55  fr.;  —  B.  Delessert,  35  fr.;  —  Férol,  71  fr.;  — 
par  Rochoux  (18  février  1861),  90  fr.;  —  Marshall,  li  liv.  U  sh.;  — 
Comte...,  de  Vienne,  105  fr. 

10  —  Deux  Anges  soutiennent  en  l'air  un  drap 
sur  lequel  la  face  de  Jésus  est  imprimée.  Le  cliiffre 
et  l'année  1513. 

Ventes  Delessert,  37  fr.;  —  H.  deL.  (La  Salle),  121  fr.;  —  Férol, 
161  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  61  fr.;  —  Marquis  de  B.  .,  de 
Florence,  160  fr.;  —  Comte...,  de  Vienne,  151  fr. 

11  —  La  Face  de  Jésus-Christ.  Le  chiffje  et  l'an- 
née 1516. 

Ventes  Debois,  25  fr.;  —  B.  Delessert,  20  fr.;  —  Marquis  de  B..., 
de  Florence,  52  fr.;  —  Comte...,  de  Vienne,  Zi2  fr. 

12  —  La  Trinité.  Le  chiffre  est  sur  une  tablette. 
Cette  estampe  est  très-rare  (3). 

Ventes  Verstolk  de  Soelen,  9  flor.;  —  Marshall,  10  sli. 

(1)  C'était  l'épreuve  de  la  vente  Delbecq. 

(2)  Tous  ces  prix  sont  pour  l'épreuve,  indiquée  originale  par 
Bartsch.  A  la  vente  Delessert,  les  copies  B  et  G  ont  été  vendues 
18  fr. 

(3)  Bartsch,  en  note  à  la  fin  du  VI[«  volume,  dit  que  celle  estampe 
n'est  pas  de  Durer,  mais  une  copie  du  même  sujet  d'une  de  ses  tailles 
de  bois,  n»  122.  Un  tableau  du  sujet  de  la  Trinité,  peint,  en  1511, 
par  Albert-Durer,  est  au  musée  du  Belvédère,  à  \  iennc,  et  un 
beau  dessin  à  la  plume,  daté  de  1508,  esl  dans  la  colleclion  du  duc 
d'Aumale  ;  il  y  eu  a  un  fac  similc  dans  la  Gazelle  des  Beaux-Arts. 


—  403  — 

13  —  L'Eiif'aut  Prodigue  gardant  les  pourceaux. 
Durer  a  représenté  son  portrait  dans  la  figure  de 
l'Enfant  Prodigue  (1).  Le  chiffre  du  maître  est  au 
milieu  du  bas  de  l'estampe.  On  connaît  deux  copies 
de  cette  estampe;  l'une  est  en  contre-partie. 

Ventes  Boutourlin  (1841),  31  fr.;  —  Debois,  210  fr.;  —  Deles- 
sert  (2),  2/i5  fr.;  —  D.  G.  de  A,  (Arozorena),  100  fr.;  —  Simone 
365  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186/0,  80  fr.;  —  Marshall,  21  liv. 
sterl.;  —  Bruguliny  3  liv.  5  sh.;  —  Comte..,,  de  Vienne,  151  fr. 

14  —  Sainte  Anne  et  la  Sainte  Vierge.  Rare.  11  y 
a  une  copie  en  contre-partie. 

Ventes  i)/ar/e//i,  46  fr.;  —  par  Vignères  (26  novembre  1860), 
60  fr.;  —  Férol,  89  fr.;  —  Simon,  165  fr.;  —  Marshall,  3  liv.  3  sh.; 
—  Comte...,  de  Vienne,  140  tr. 

15  —  La  Vierge  aux  cheveux  longs,  liés  avec  une 
bandelette.  Le  chiffre  est  au  milieu  du  bas  de  l'es- 
tampe. 

Ventes  De&o/s,  31  fr.;  —  Otto  (3),  27  Ihalers;  —  Comte...,  de 
Vienne,  130  fr. 

16  —  La  Vierge  à  la  couronne  d'étoiles  et  au 
sceptre.  Le  chiffre  et  l'année  1516.  11  y  a  trois  co- 
pies. 


(1)  Il  y  avait,  dans  la  vente  Ratlier,  un  plat  en  faïence  italienne 
du  xvi^  siècle,  de  Maestro  GiQgio,  à  reflet  métallique,  daté  de  1525, 
et  dont  le  sujet  était  la  représentation  de  cette  gravure.  Il  a  été 
vendu  Zi,200  fr.  et  revendu,  à  la  vente  de  Norsy^  3,800  fr. 

(2)  C'est  la  même  épreuve  qu'aux  deux  ventes  précédentes.  Dans 
celle  même  vente,  une  copie  par  un  vieux  maître,  avec  la  marque 
dans  le  coin  à  gauche,  a  été  vendue  29  fr. 

(3)  Il  y  avait  un  bel  œuvre  d'Albert-Durer  dans  celle  coUecliou, 
qui  a  élé  vendue,  en  1851,  à  Leipsick. 


—  404  — 

Venles  Vischer,  ai  fi".;  — «  Férol,  180  fr.;  —  Jourdan,  151  fr.;  — 
Comte...,  de  Vienne,  IZiO  fr. 

17  —  La  Vierge  aux  cheveux  courts,  liés  avec  une 

bandelette.  Le  chiffre  et  l'année   1514.  Une  copie 

par  Jérôme  Hopfer. 

Ventes  Férol,  315  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  68  fr.;  — 
Marshall,  5  liv.  15  sh.  (c'est  la  même  épreuve  passée  dans  les  deux 
ventes  précédentes)  ;  —  David,  avec  la  Vierge  allaitant  TEnfant- 
Jésus,  les  deux  estampes,  89  fr.;  —  Comte...,  de  Vienne  (1867), 
Zj35  tr. 

18  —  La  Vierge  à  la  couronne  d'étoiles.  Le  chiffre 

et  l'année  1516»    Il  y  a  trois  copies,  dont  une  de 

Wiérix,  datées  de  1665. 

Ventes  Férol,  240  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  Zi6  fr.;  — 
Jourdan  (1862),  151  fr.;  —  Comte...,  devienne,  136  fr. 

19  —  La  Vierge  allaitant  l'Enfant  Jésus.  Le  chiffre 
et  l'année  1503. 

Ventes  Busclie,  70  fr.;  —  Férol,  98  fr.;  —  Jourdan,  505  fr.;  — 
Marshall,  il  liv.  sterl.;  —  Camberlyu,  160  fr.;  —  Comte:..,  de 
Vienne  (1867),  Zi35  fr. 

20  —  La  Vierge  assise  embrassant  l'Enfant  Jésus. 
Le  chiffre  et  Tannée  1513. 

Ventes  Vischer,  75  fr.;  —  Martelli,  72  fr.;  —  par  Rochoux  (18  fé- 
vrier 1861),  91  fr.;  —  Férol,  80  fr.;  —  David,  56  fr.;  —  D.  G.  de  A. 
(Arozarena),  32  fr.;  —  Marquis  B...,  de  Florence,  122  fr.;  —  Comte... 
de  Vienne,  190  fr. 

21  —  La  Vierge  donnant  le  sein  à  l'Enlant  Jésus, 
Le  chiffre  et  l'année  1512.  Copie  par  Jérôme  Wiérix. 

Ventes  par  Vignèrcs  (23  novembre  1857),  38  Ir.;  —  fV/'o/,  98fr.; 
—  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  70  fr. ;  —  Jourdan,  106  fi.;  —  Marquis 
de  D.,  de  Florence,  Zi9  fr.,  —  Comte.  .,  de  Vienne,  30  fr. 


—  405  — 

22  —   La  Vierge  couronnée  par   un  Ange.    Le 
cliiiïre  et  l'aunée  1520.  il  y  a  une  copie  très-exacte. 

Venîes  Férol,  65  fr.;   —  \'ivenel,  87  fr.   (l'épreuve  est  signée 
P.  Mariette,  1667);  —  Camberlyn,  250  fr. 

23  —  La  Vierge  avec  l'Enfant  Jésus  emmailloté. 
Le  cliilFre  et  l'année  1520. 

Ventes  Debois,  21  fr.;  —  B.  Delessert,  38  fr.;  —  Van  den  Zande, 
50  fr.;  —  Férol,  92  fr.;  —  Molasse,  5U  fr.;  —  Camberlyn,  130  fr. 

24  —  La  Vierge  couronnée  par  deux  Anges,  Lo 

chiffre  et  l'année  1518. 

Ventes  Van  den  Zande,  62  fr.;  —  Férol,  300  fr.;  —  D.  G.  de  A., 
53  fr.;  —  Vivenel,  102  Ir.;  —  Jourdan,  300  fr.  (l'épreuve  est  signée 
Mariette,  16Zi3)  ;  —  par  Rochmx  (8  mars  186Zi),  103  fr.;  —  Comte..,, 
(le  Vienne,  150  fr. 

25  —  La  Vierge  assise  au  pied  d'une  muraille.  Le 
chiffre  et  l'année  1514.  Cette  pièce  est  une  des  plus 
terminées  du  maître.  11  y  a  quatre  copies,  dont  deux 
par  Wiérix  et  J.  Hopfer. 

Ventes  Debois,  70  fr.;  —  B.  Delessert,  50  fr.;  —  Van  den  Zande, 
95  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  105  fr.;  —  Férol,  285  fr.;  — 
Borluut  de  Nortdonck,  95  fr.;  —  Jourdan,  235  fr.;  —  Vivenel,  80  fr. 
(épreuve  signée  P.  Mariette,  16Zi3);  --  par  Clément  (23  février  186Zi), 
110  fr.;  —  Marshall,  9  liv.  10  sh.;  —  Camberlyn,  110  fr.;  —  De 
Janzé,  100  fr.;  —  Comte...,  de  Vîenne  (1867),  165  fr. 

26  —  La  Vierge  à  la  poire.  Le  chiffre  et  l'année 
151 1.  Une  copie,  marquée  des  lettres  1,  R,  qui,  sans 
doute,  indiquent  le  graveur. 

Ventes  Boutourlin,  29  U\  50  c;  —  B.  Delessert,  /lO  fr.;  —  Van 
den  Zande,  93  fr.;  —  Férol,  100  fr.;  —  Dreux,  90  fr.;  —  D.  G.  de 
A.,  76  fr.;  —  t^ay  Roclioiix  (7  mars  186/i),  62  fr.;  —  Camberlyn, 
200  fr.  (l'épreuve  signée  P.  Mariette,  1669);  —  Marquis  de  B.,  de 
Florence,  162  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne,  120  fr. 


—  406  — 

27  —  La  Vierge  au  singe  (1).  Il  y  a  cinq  copies  : 
une  par  J.  Wiérix,  une  par  W.  d'Olmutz,  une  par 
Augustin  Vénitien,  et  deux  par  des  maîtres  à  mono- 
grammes, dont  le  maître  aux  deux  SS.  Voyez  Bartsch 
(VII,  61). 

Ventes  Poggi,  35  fr.  50  c.  (épreuve  signée  de  Bartsch);  —  Segniei\ 
à  Londres,  105  fr.;  —  Debois,  100  fr.  (c'est  celle  de  la  vente  Poggi); 
—  Prince  d'Esseling,  duc  de  Rivoli,  71  fr.;  —  Vischer,  152  fr.;  — 
Van  den  Zande,  130  fr.;  —  Férol,  Zi05  fr.;  —  Dreux,  185  fr.;  — 
Simon,  ilx\  fr. 

28  —  Sainte  Famille.   xMorceau  gravé  sur  une 

planche  de  fer,  Teau-forte  ayant  peu  mordu;  il  est 

difficile  de  trouver  de  bonnes  épreuves.  Il  y  a,  dit 

Bartsch,  une  répétition  de  cette  estampe,  gravée  au 

burin  par  un  anonyme,  d'après  un  tableau  d'Albert- 

Durer;  elle  a  Tannée  et  le  chiffre. 

Ventes  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  655  fr.;  —  Simon,  152  fr.;  —  du 
comte..,,  de  Vienne  (1867),  900  fr. 

29  —  Vierge  au  papillon.  Le  chiffre  de  Durer  est 
marqué  au  milieu.  Cette  estampe  a  été  copiée  par 
J.  de  Mecken,  Wenceslas  d'Olmutz  et  le  maître  à  l'A 
gothique;  le  maître  à  la  sauterelle  et  Marc-Antoine. 

Ventes  Debois,  100  fr.;  —  B.  Delessert,  70  fr.  50  cent.;  —  Van 
den  Zande,  105  fr.;  —  Busche,  111  fr.;  —  Férol,  101  fr.;  —  D.  G. 
de  A^,  135  fr.;  —  Vivenel,  55  fr.;  —  du  eomte...,  de  Vienne  (1867), 
150  fr 


(1)  M.  Gallichon  indique,  de  cette  estampe,  un  l'""  Étal,  avant  deux 
traits  échappés,  l'un  sur  le  nez  du  singe,  Tautre,  presque  vertical, 
sur  le  dos  du  môme  animal.  Ces  éraillures  ou  accidents  de  la  planche 
ne  nous  semblent  pas  devoir  constituer  un  Étal,  car,  n'étant  qu'à  la 
superficie  du  cuivre,  elles  ne  se  reproduisent  pas  loujours  i\  chaque 
liraj^e. 


—  407  — 

30  — La  Vi(3rgc  à  la  porte  (1).  Le  chiffre  et  i'année 
i  520.  Passavant  croit  cette  estampe  gravée  par  Marc- 
Antoine,  d'après  un  dessin  de  Durer. 

Ventes  Seguier,  à  Londres,  15?  fr.;  —  B.  Delessert,  59  fr.;  — 
Martelli,  130  fr.;  —  George  SviUli,  5  liv.  slerl.;  —  D.    G.  de  A 
(Arozarena),  105  fr. 

31  —  Les  Cinq  Disciples  de  Jésus  :  saint  Philippe, 
saint  Barthélémy,  saint  Thomas,  saint  Simon  et  saint, 
PauL  Suite  de  cinq  estampes,  marquées  du  chiffre 
et  des  années  1514,  1523  et  1536.  Il  y  a  des  copies 
par  Jérôme  ^Yiérix  et  par  des  Anonymes. 

Ventes  B.  Delessert,  82  fr.;  —  F'érol,  2ZiO  fr.;  —  Dreux,  137  fr.; 

—  D.  G.  de  A.,  137  fr.;  —  Marquis  de  B  ..,  de  Florence,  180  fr.; 

—  Drugulin,  3  liv.  3  sli.;  —  Camberlyn,  avec  la  signature  P.  Ma- 
riette, 154  fr.,  en  cinq  lots;  —  du  comte..  ,  de  Vienne,  160  fr^ 

32  —  Saint  Christophe  à  la  tête  retournée.  Le 

chiffre  et  la  date  de  1521 .  Il  y  a  deux  copies. 

Ventes  Debois,  12  fr.  50  cent.;  ~  Van  den  Zande,  29  fr.;  — 
Marshall,  1  liv.  sterl.;  —  Marquis  de  JS...,de  Florence,  125  fr. 

33  —  Saint  Christophe.  Le  chiffre  et  l'année  1 520, 

sur  une  pierre  à  gauche  de  l'estampe. 

Ventes  Férol,  80  fr  ;  —  par  Bochouœ  (7  mars  186/i)^  Zil  fr.,-  —  Cam- 
berlyn, 130  fr.  —  Marquis  de  B..,  de  Florence,  ZiO  fr. 

34  —  Saint  George,  à  pied.  Il  y  a  deux  copies. 

Ventes  Férol,  150  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  120  fr.;  —  par  Bochoux 
(7  mars  186/i^,  100  fr.;  —  Bruyninckx,  à  Anvers,  95  fr.;  —  du 
comte.,.,  devienne  (1867),  200  fr. 

(1)  Il  y  a,  à  la  Bibliotiièque  impériale,  à  Vienne,  trois  épreuves  de 
trois  Étals  différents  ;  le  1",  avant  le  ciel;  le  IF,  avec  le  ciel,  mais 
avant  une  bordure  qui  encadre  le  sujet;  le  111%  avec  cette  bordure. 
Nous  n'avons  rencontré  que  celle  du  lie  Étal,  dont  nous  donnons  les 
prix. 


—  408  — 

35  —  Saint  Georges  à  cheval.  Le  chiffre  et  l'année 
1508.  Il  y  a  trois  copies,  dont  une  par  J.  Hopfer. 

Ventes  Férol,  3Z|0  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186ù),  118  fr.;  — 

—  Brayninckx,  à  Anvers,  260  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne  (1867), 
165  fr. 

36  —  Saint  Sébastien.  Une  tablette ,  avec  le 
chiffre,  est  suspendue  à  l'arbre  oii  le  saint  est  attaché. 
11  y  a  trois  copies  dont  une  par  Wiérix. 

Ventes  Martelli,  15  fr.;  —  Marshall,  2  liv.  5  sh.;  —  Camberlyn, 
/lO  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne,  Zi2  fr. 

37  —  Saint  Sébastien  attaché  à  une  colonne,  un 
écriteau  avec  le  chiffre  de  Durer  attaché  au  bas  d'un 
pilier  de  pierre.  Il  y  a  deux  États  de  cette  estampe 
et  une  copie. 

Ventes  Delessert,  15  fr.  50  cent.;  —  Martelli,  10  fr.  50  cent.;  — 
Marshall,  1  liv.  12  sh.;  —  Camberlyn,  29  fr.;  —  du  comte...,  de 
Vienne,  70  fr. 

38  —  Saint  Eustache  ou  saint  Hubert.  C'est  la 
plus  grande  pièce  gravée  par  Albert-Durer.  Le  chiffre 
est  au  milieu  du  bas  de  la  planche  (1).  Il  y  a  trois 
copies  :  une  marquée  G.  H.,  une  par  Jérôme  Hopfer, 
et  la  troisième  par  J.  Duvet. 

Ventes  Mariette  {1715),  50  liv.;  —  Buckingham,  k  liv.  10  sh.  (2); 

—  Poggi,  801  fr.;  —  Revil  (1838),  180  fr.;  —  Seguier,  à  Londres, 


(1)  Cette  planche,  dit  Passavant  (III,  /i90)  que  l'empereur  Ro- 
dolphe II  a  fait  dorer,  a  été  vendue  à  Prague,  en  1782,  comme  un 
objet  peu  important,  par  le  commissaire  impérial  chargé  de  ne  con- 
server que  les  choses  précieuses.  Le  musée  du  Louvre  possède  une 
belle  Etude  de  paysage,  colorée  à  la  gouache,  qu' Albert-Durer  a  re- 
produite dans  cette  planche. 

(2)  Il  y  avait  dgns  celle  collection  la  copie  attribuée  à  Jean  Duvet. 


—  409  — 

21  liv,  sterl.;  —  Debois,  /jOO  fv.\  —  fievU  (1845),  U2  fr.;  —  Vers- 
lolk  de  Soelen,  256  florins  ;  —  Delessert,  355  fr.;  —  Vischer,  200  fr.; 
—  Berlin,  178  fr.;  —  Rogers,  17  liv.  slerl.;  —Férol,  190  fr.;  — 
Johnson,  à  Londres,  Zi2  liv.  sterl.;  —  du  chevalier  A.  Z).,  de  Turin, 
Zi50fr.;  —  Scarisbrick  (1861),  23  liv.  sterl.;  —  George  Smilh, 

22  liv.  slerl;  —  par  Clément  (23  février  186/»),  l£iO  fr.;  —  par  [io- 
choux  (7  mars  186Zi),  165  fr.;  —  Marshall,  hQ  liv.  sterl.;  —  Drugu- 
/î%  33  liv.  sterl.;  —  du  comle.,.,  de  Vienne  (1867),  550  fr. 

39  —  Saint  Antoine  s'occupant  à  la  lecture.  Le 

chiffre  et  l'année  1519.  11  y  a  trois  copies  anonymes, 

et  une  par  Noël  Garnier,  marquée  noe.  g. 

Ventes  MsLrtelli,  60  fr.;  —  Férol,  120  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Aroza- 
rena),  56  fr.;  —  Marshall,  5  liv.  5  sli.;  —  Marquis  de  B..,^  de  Flo- 
rence, 290  fr.;  —  Drugulin,  1  liv.  10  sh.;  —  du  comte... ^  de  Vienne, 
90  fr. 

40  —  Saint  Jérôme  dans  sa  cellule.  Le  chiffre  et 
l'année  1514.  11  y  a  trois  copies,  dont  deux  par  Jé- 
rôme Wiérix  et  Jérôme  Hopfer. 

Ventes  Poggi,  200  fr.;  —Duc  de  Rivoli  (1839),  321  fr.;  —  Debois, 
100  fr.  ;  —  Revil  (18Zi5),  90  fr.;  —  B.  Delessert,  196  fr.  (1);  —  Férol, 
610  fr.;  —  G...,  par  Vignères  (1860),  230  fr.;  —  par  Rochoux 
(18  février  1861),  375  fr.;  —  Simon,  305  fr.;  —  Jourdan,  610  fr. 
(cette  épreuve  vient  des  collections  Maberly  et  Férol);  —  Drugulin, 
5  liv.  15  sli.;  —  par  Clément  (23  février  186Zi),  l/iO  liv.;  —  Mars- 
hall, 13  liv.  slerl. 

41  —  Saint  Jérôme  en  pénitence.  Le  chiffre  est  au 
bas  de  la  planche.  Il  y  a  trois  copies,  par  Zoan 
André,  Jérôme  Hopfer  et  un  Anonyme. 

Ventes  d'un  Eminent  Collector,  à  Londres  (11  mars  ISZjZi),  8  liv. 
8  sh.;  —  Bebois,  101  fr.;  —  Delbecq,  60  fr.;  —  Borluut  de  Noort- 
donck,  150  {r.\  — Férol,  105^ir.;  —  D.  G.  de  A.,  100  fr.;  —  Mars- 
hall, 5  liv.  10  sji.;  —  par  Clément  (23  février  186/i),  70  fr. 

(1)  Il  y  avait  dans  celte  vecte  une  copie,  par  Kartarus,  vendue, 
avec  celle  de  Wiérix,  8  fr.  25  cent. 

II  (est.)  27 


—  410  —    - 

42  —  Saint  Jérôme  assis  dans  le  creux  d'uu  ro- 
cher. Le  chiffre  et  l'année.  Bartsch  dit  que  cette  es- 
tampe est  gravée  à  l'eau-forte  sur  fer  (1).  Il  y  a  une 
copie  par  Melcliior  Lorch. 

Les  belles  épreuves  de  cette  estampe  sont  très-rares;  elles  sont 
chargées  de  barbes.  —  Ventes  Seguier^  à  Londres,  157  fr.;  —  Qe- 
Jessert^  196  fr.;  —  Verstolk  de  Soeleriy  Zi50  flor.;  —  Même  vente,  une 
autre  épreuve,  205  flor.;  —  ventes  Martelli,  120  fr.;  —  Marshall, 
Zi9  liv.  sterl. 

43  —  Saint  Jérôme.  Petite  planche  ronde  sans 
marque  ;  elle  est  extrêmement  rare.  Cette  petite  es- 
tampe, dit  Passavant  (III,  152),  est  l'épreuve  d'un 
nielle,  et  on  n'en  connaît  que  quatre  exemplaires 
dans  la  collection  Albertine,  à  Vienne,  celle  de  feu 
le  roi  de  Saxe,  et  à  Amsterdam  et  à  Brème.  11  y  a  un 
fac-similé  de  cette  estampe,  par  A.  Petrak,  qui  a  éga- 
lement reproduit  le  Jugement  de  Paris  et  le  grand 
Courrier.  De  ces  fac-similé,  il  y  a  deux  États,  avec 
seulement  le  chiffre  A.  P.,  et  au  second  État,  A, 
Petrak  cop. 

Ventes  Buckingham  (183Zi),  5  liv.  sterl.;  —  Verstolk^  68  florins. 

44  —  Sainte  Geneviève  ou  saint  Chrysostome.  Le 
chiffre  est  au  milieu  du  bas  de  l'estampe.  Il  y  a  une 
copie  par  Zoan  Andréa,  et  une  par  Campagnola. 

Ventes  Dehois,  39  fr.;  —  Busche,  bU  fr.;  —  Férol,  58  fr.;  — 
I).  G.  de  A.,  80  fr.;  —  Marshall,  9  liv.  9  sh.;  —  Marquis  de  B.y  de 
Florence,  125  fr. 

• 

45  —  Sainte   Véronique.  Le  chiffre  et  l'année 


(1)  Passavant  dit  sur  cuivre,  et  il  cite  une  épreuve  avant  le  mono- 
gramme qui  se  trouve  au  Biitish  Muséum. 


—  411  — 

1510.  Cette  pièce,  de  la  plus  grande  rareté,  semble, 
dit  Passavant  (IIl,  152),  avoir  été  exécutée  pour  un 
objet  particulier  et  sur  un  métal  précieux  (1).  Il  y  a 
une  copie  par  Petrak  et  une  sur  bois  en  contre- 
partie. 

Ventes  Buckingham^  5  liv.  slerl.;  —  Verstolk  de  Soelen  (1851), 
ûlO  florins. 

46  —  Le  Jugement  de  Paris  (2).  Planche  ronde, 
gravée  au  burin  dans  la  manière  d'un  nielle.  Cette 
estampe  est  de  la  plus  grande  rareté  ;  il  y  a  une  co- 
pie par  le  maître  au  monogramme  §,  et  un  fac-si- 
milé par  Petrak ,k  dont  on  a  des  épreuves  qui  sont 
avant  les  mots  A,  Petrak  se,  dans  la  marge. 

47  —  Les  Trois  Génies.  Le  chiffre  est  dans  le  bas, 
à  gauche.  Copie  par  Wiérix. 

Ventes  Vischer,  ISi  k.;—Martell},  171  fr.;  — Z).  G.  de  A.,  175  fr.; 
—  Dreux,  235  fr. 

48  —  La  Sorcière  allant  au  Sabbat.  Le  chiffre  est 

à  rebours,  dans  le  bas,  à  droite. 

Ventes  Martelli,  99  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  205  fr.;  —  Férol, 
167  fr.;  — par  Vignères  (26  novembre  1860),  122  fr.;  —  Van  Os 
(1861),  107  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  111  fr.  ;~-  par  Rochoux  (7  mars  186/i), 
216  fr.;  —  Marshall,  7  liv.  slerl.;  —  Marquis  de  B,..,  de  Florence, 
135  fr. 


(1)  On  connaît  deux  autres  épreuves,  l'une  dans  la  collection  Al- 
bertine,  l'autre  dans  la  collection  du  roi  de  Saxe. 

(2)  Le  seul  exemplaire  connu  de  ce  nielle  est  dans  l'œuvre  de  la  col- 
lection Albertine.  Cet  œuvre  de  Durer  était,  dit-on,  celui  de  l'em- 
pereur Maximilien  P'.  Passavant  croit  que  ce  sujet  peut  aussi  repré- 
senter Alfred  III^  roi  de  Mercie,  chez  Guillaume  d'Albagnac.  M.  Gal- 
lichon  ne  croit  pas  celte  pièce  gravée  par  Durer;  Bartsch  et  Passa- 
vant sont  d'un  avis  contraire. 


—  412  — 

10  — Apollon  et  Diane.  Le  chiffre  est  au  bas,  à 
droite.  Il  y  a  une  copie  en  contre-partie,  par  le 
maître  I.  B. 

Ventes  Martelli,  ZiO  fr.;  —  ff.  de  L.  (La  Salle),  105  fr.;  —  Férol, 
118  fr.;  —D.  G.  de  A.,  110  fr.:  —  Vivenel,  /|1  fr.;  —  Marshall, 
7  liv.  15  sh.;  —  Drugulin^  2  liv.  12  sh.;  —  du  comte.,.,  devienne, 
165  fr. 

50  —  La  Famille  du  Satyre.  Le  chiffre  et  l'année 
1505.  Il  y  a  quatre  copies,  par  Ant.  de  Bresse,  Wié- 
rix,  Hop  fer,  et  un  maître  à  monogramme. 

Ventes  Revil  (1^8),  19  fr.;  —  Debois,  36  fr.;  —  B.  Delessert 
66  fr.  50  cent.;  —  H.  de  L.,  100  fr.;  —  Busche,  6Zi  fr.;  —  Férol, 
112  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  100  fr.;  —  Dreux,  121  fr.;  —  par  nochoiat 
(9  mars  I86/4),  51  fr.;  ^Marshall,  5  liv.  sterl.;  —  Le  Blanc  (1866), 
4  00  fr.;  —  (lu  comte...,  de  Vienne  (1865),  300  fr. 

51  —  Cinq  Études  de  figures.  Gravé  à  l'eau-forte 

sur  fer. 

Vente  Vischer,  10  fr,  50  cent.;  —  Simon,  12  fr.;  —  du  comte..., 
de  Vienne,  22  fr. 

52  —  Le  Ra\'issement  d*une  jeune  Femme.  Le 
chiffre  et  l'année  1516.  Ce  morceau  est  gravé  sur  fer, 
et  il  y  a  une  copie  par  Jérôme  Hopfer. 

Ventes  Debois,  21  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  30  fr.;  — du  marquis  deB., 
de  Florence  (19  mars  1866),  160  fr. 

53  —  Triton  ravissant  Amione,  l'une  des  cin- 
quante tilles  du  roi  Danaiis.  Le  chiffre  est  au  milieu 
du  has  de  l'estampe.  Il  y  a  une  copie  par  Wenceslas 
d'Olmutz. 

Ventes  Poyni,  60  fr.;  —  Debois,  130  fr.;  —  B.  Delessert,  151  Ir.; 


—  413  — 

—  Van  den  Zcinde,  250  fr.  (1);  —  Van  Os  (1850),  135  Ir.;  —  Féroly 
265  fr.;  —  par  Hochoux  (7  mars  186/i),  200  IV.;  —  Camberlyn, 
80  fr. 

54  —  Les  Effets  de  la  Jalousie,  dit  au^si  le  Grand 
Satyre.  Le  chiffre  est  au  milieu  du  bas  de  l'es- 
tampe (2).  Il  y  a  une  copie  par  Wenceslas  d'Olmutz. 

Ventes  Debois,  15/i  fr.;  —  //.  de  L.  (La  Salle),  185  h'.;  —  Lady 
St-Aubin,  12  liv.  st.;  —  Busche,  116fr.;  — f^ro/,  181  h\;— Dreux, 
130  fr.;  —  Simon,  lZi5  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  300  fr.;  —  Vivenel,  62  fr.; 

—  par  Clément  (23  février  186/i),  205  fr.;  —  par  Rochoiix  (7  mars 
186Zi),  50  fr.;  —  par  Clément  (8  janvier  1866),  55  fr.;  —  du  comte..., 
de  Vienne,  225  fr. 

55  —  La  Mélancolie  (3).  Sur  une  banderole  est 
écrit  le  mot  melangolia.  i.  Le  chiffre  et  la  date  de 
1514  sont  marqués  sur  la  marcbe  où  la  figure  est  as- 
sise. 11  y  a  quatre  copies  dont  une  par  J.  Wiérix,  les 
autres ,  par  des  anonymes ,  dont  une  faite  au 
trait  (4). 


(1)  C'est  l'épreuve  du  Cabinet  Verstolk  où  elle  a  été  vendue 
90  florins. 

(2)  Il  y  a,  dit  Bartsch,  dans  la  collection  du  duc  Albert  de  Saxe 
Teschen,  une  épreuve  d'essai  où  plusieurs  des  figures  ne  sont  qu'au 
trait. 

(3)  Voyez  Texplication  que  donne  PassaM/z^  (lli,  153)  de  cette  es- 
tampe estimée.  Benouvier  (Types,  etc.,  II«  P.,  p.  58)  dit  :  «  Il  fau- 
drait surtout  dans  cette  estampe  chercher  les  traits  de  la  femme 
d'Albert-Durer,  qui  était  d'uue  beauté  extraordinaire  et  d'un  carac- 
tère violent  et  inquiet,  dont  la  biographie  de  l'artiste  est  fort  assom- 
brie. »  —  Mariette  (A.  B.,  II,  165)  dit  que  la  table,  remplie  de 
chiffres,  depuis  un  à  seize,  disposés  de  telle  sorte  que,  de  quelque 
sens  qu'on  les  prenne  et  qu'on  les  additionne,  la  somme  UU  est  ce 
qu'on  appelle  un  carré  ou  table  magique. 

(U)  Une  épreuve  était,  dans  la  vente  Verstolk,  cataloguée  comme 
originale  ;  elle  a  été  vendue  10  florins. 


—  414  — 

Ventes  Poggi  (1836),  75  fr.;  —  Robert-Dumesnil,  èi  Londres,  6  liv. 
sterl.;  —  Tuffiakin,  76  fr.;  —  Debois,  111  fr.;  —  Verstolkde  Soelen^ 
50  flor.;  —  B.  Delessert,  111  fr.;  —  Martelli,  221  fr.;  —  Rogers, 
9  liv.  sierl. ;  —  Vischer,  165  fr.;  —  Bertin,  100  fr.;  ^ — Férol, 
305  fr.;  —  Tealdo,  125  fr.;  —  Van  Os  (1861),  205  fr.;  —D.  G.  de 
A.,  151  fr.;  —  par  Vignères  (1"  février  186/i),  320  fr.;  —  par  Clé- 
ment (23  février  1866),  180  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  1864), 
1^5  fr.;  —  Simon,  170  fr.;  —  Marshall,  11  liv.  10  sh.;  —  de  Cam- 
berlyn,  151  fr.;  —  Marquis  de  B.y  de  Florence,  270  fr.;  — de  Janzé 
(1866),  166  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne,  A65  fr. 

56  —  Le  Groupe  des  Quatre  Femmes  nues.  Sur  un 

globe,  au-dessus  de  leurs  têtes,  on  lit  :  0  Gott  hilf! 

c'est-à-dire  :  0  Dieu!  secourez-nous  î  Le  chiffre  et 

l'année   1497.  Il  y  a  quatre  copies,  par  Israël  de 

Mecken,  Wenceslas  d'Olmutz,  Nicoletto  de  Modène 

et  un  maître  à  monogramme. 

Ventes  B.  Delesseri,  130  fr.;  —  Van  den  Zande,  122  fr.;  —  Mar- 
telli, 237  fr.;  —  Férol,  100  fr.;  —  par  Clément  (8  janvier  1864), 
65  fr.;  —  Marshall,  5  liv.  sterl.;  —  Marquis  de  B.,  do  Florence, 
123  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne,  100  fr. 

57  —  L'Oisiveté  ou  le  Songe.  Le  chiffre  est  au 
milieu  du  bas  de  l'estampe.  Il  y  a  trois  copies  gra- 
vées par  Wenceslas  d'Olmutz,  Antoine  de  Bresse  et 
Marc-Antoine. 

Ventes  Debois,  151  fr.;  —Delesseri,  116  fr.;  —  Vischer,  iS  fr.;  — 
Van  den  Zande,  l/iO  fr.;  —  Chevalier  S.,  62  fr.;  —  H.  de  L.  (De 
Lasalle),  95  fr.;  —  Féroly  102  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  165  fr.;  —  par 
Bockoux  (7  mars  1864),  135  fr.;  —  Marquis  de  B.,  de  Florence, 
171  fr.;  —  Drugulin,  3  liv.  12  sh.; —  du  cornue...,  de  Vienne  (1867), 
205  fr. 

58  —  La  Grande  Fortune  ou  La  Pandore.  Au  bas 
de  la  droite,  une  tablette  avec  le  chiffre  de  l'artiste. 
Passavant  cite  deux  États  de  cette  estampe  ;  nous  ne 


—  415  — 

les   trouvoDs    mentionnés    dans    aucun   catalogue. 

'  Il  y  a  trois  copies. 

Ventes  Damery  (177Zi),  Zi6  liv.;  ~  Mariette  (1775),  Uà  liv.;  — 
Turin,  de  Lyon  (1838),  91  fr.;  —  Debois,  350  fr.;  —  Revil  (18'45), 
260  Ir.;  —  Verstolk  de  Soelcn,  100  florins;  —  B.  Delessert,  125  fr.; 

—  Van  den  Zande,  151  Ir.;  —  Thorel,  230  fr.;  —  Forster,  150  fr.; 

—  G.  Smith,  à  Londres  (1861),  15  liv.  slerl.;  —  Vivenel,  10 1  fr.;  — 
par  Clément  (23  février  186/i),  lZi5  fr.;  —  Bruyninck,  à  Anvers 
(186/i),  320  fr.;  —  Marshall,  15  liv.  sterl.;  —  Camberlyn,  100  fr.; 
;—  du  marquis  de  B.,  de  Florence,  275  fr. 

59  —  La  Petite  Fortune.  Le  chiffre  est  au  milieu 
du  bas  de  l'estampe.  11  y  a  une  copie  trompeuse. 

Ventes  Debois,  11  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  6  sli.;  —  Drugulin, 
6  sh.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  21  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne 
(1867),  201  fr. 

60  —  La  Justice  (1).  Un  homme,  assis  sur  un  lion, 
tient  de  la  main  droite  une  épée,  de  l'autre  une  ba- 
lance; le  chiffre  est  dans  le  bas  de  l'estampe.  Une 
copie,  par  Jérôme  Wiérix. 

Ventes  Debois,  ûO  fr.;  —  Férol,  101  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Aroza- 
rena), /i7  fr.;  —  Vivenel,  50  fr.;  —  Marshall,  5  liv.  sterl.;  —  Mar- 
quis de  B.,  de  Florence,  107  fr.;  —  Drugulin,  1  liv.  17  sli. 

61  —  Le  Petit  Courrier.  Le  chiffre  est  au  milieu 

du  bas. 

Ventes^.  Delessert,  32  fr.;  —  Van  den  Zande,  51  fr.;  —  H.de  L. 
(La  Salle),  avec  la  dame  à  cheval,  117  fr,;  —  Martelli,  89  fr.;  — 
Norblin  fils  (1858),  20  fr.;  —  Férol,  431  fr.;  —  du  comte,..,  de 
Vienne,  105  fr. 

(1)  D'après  le  catalogue  de  la  collection  de  Paul  de  Praun,  selon 
de  Murr,  cette  pièce  est  celle  que  Durer  semblait  indiquer  sous  le 
nom  de  Nemesis,  et,  en  elfet,  cela  nous  parait  plus  approprié  à  l'es- 
tampe représentant  la  Justice  qu'a  celle  représentant  la  Pandore  ou 
la  Fortune,  à  laquelle  quelques  auteurs  modernes  ont  appliqué  ce 
nom  de  Némésis. 


—  416  — 

62  —  Le  Grand  Courrier.  Ce  morceau  est  très- 
rare.  Il  ne  porte  pas  le  chiffre  de  Durer,  mais  on 
ne  peut  pas  hésiter  de  l'attrihuer  à  cet  artiste. 
Bartsch  (Vil,  95)  (1). 

63  —  La  Dame  à  Cheval.  Le  chiffre  est  au  milieu 
du  bas  de  l'estampe.  11  y  a  un  P'  État  et  trois  copies, 
dont  une  de  Wenceslas  d'Olmutz  et  une  de  Marc- 
Antoine. 

Ventes  Debois,  UQ  fr.;  —  Norblin  fils  (1858),  100  fr.;  —  Férol, 
150  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  200  fr.;  —  Camberlyn,  80  fr.; 
—  Drugulin,  Ix  liv.  sterl.;  —  du  comte..  .^  de  Vienne  (1867),  300  fr. 

64  —  L'Hôtesse  et  le  Cuisinier.  Le  chiffre  est  au 
milieu  du  bas  de  l'estampe. 

Ventes  Van  den  Zande,  3Zi  fr.;  —  Férol,  73  fr.;  — D.  G.  de  A., 
36  fr.;  —  du  marquis  de  B.,  de  Florence,  300  fr.;  — -  de  Janzé, 
101  fr. 

65  —  Le  Paysan  et  sa  Femme.  Le  chiffre  est  au 
milieu  du  bas  de  Festampe.  Il  y  a  deux  copies,  dont 
une  de  J.  Wicrix. 

Ventes  Debois,  liO  fr.;  —  B.  Delessert,  liQ  fr.;  —  D,  G.  de  A.  (Aro- 
zarona).  60  fr.;  —  du  marquis  de  B.,  de  Florence,  105  fr. 

66  —  L'Oriental  et  sa  Femme.  Le  chiffre  est  au 
milieu  du  bas  de  l'estampe.  Il  y  a  une  copie  en 
contre-partie. 

Ventes  Debois,  30  fr.:  —  Delessert,  35  fr  ;  ~  Van  den  Zande, 

(1)  Passavant,  qui  partage  l'opinion  de  Bartsch,  dit  :  «On  n.e con- 
naît que  deux  épreuves  de  celle  estampe,  l'une  à  la  Bibliothèque  im- 
périale de  Vienne,  Taulre  dans  la  collection  de  Dresde.  Il  y  a  un  fac- 
similé,  par  A.  Petrak.  I\l.  Gallichon,  dans  sa  biographie  d'Albert- 
Durer,  dit  que  le  Jugement  de  l^àris  et  le  Grand  Courrier  i)euvent 
être  placés  dans  les  pièces  douteuses. 


—  417  — 

63  Ir.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  117  fr.  (avec  les  trois  paysans);  —  du 
comte...,  de  Vienne,  70  fr. 

67  —  Les  Trois  Paysans.  Le  chiirre  est  au  milieu 
du  bas  de  l'estampe  (i).  11  y  a  une  copie  en  contre- 
partie. 

Ventes  Vivenel,  62  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne,  52  fr. 

68  —  L'Enseigne.  Un  soldat  allemand,  mettant  la 
main  gauche  sur  la  garde  de  son  épée,  et  de  l'autre 
tenant  un  drapeau.  Le  chiffre  est  sur  une  souche  k 
gauche  de  l'estampe.  Il  y  a  deux  copies,  une  mar- 
quée I.  C.  V.;  l'autre,  par  Lambert  Hopfer. 

Ventes  Férol,  100  fr.;  —  P.  D.  (Defer,  5^  P.),  50  fr.;  —  Bruy- 
ninckXy  à  Anvers,  172  fr.;  —  Cambeiiyn,  51  fr.;  —  ducomte,.,,  de 
Vienne,  89  fr. 

69  —  L'Assemblée  des  Gens  de  guerre  (2).  Le 
chiffre  est  au  milieu  du  bas  de  l'estampe.  Il  y  a  une 
copie  en  contre-partie,  par  Talman  de  Wesel. 
Passavant  (H,  203). 

Ventes  Boutourlin  (18Zil),  116  fr.;  —  Debois,  170  fr.;  —  A.  D., 
amateur  Belge,  ûO  fr.;  —  Verstolk  de  Soelen,  Ixk  florins;  —  Buschet 
172  fr.;  —  Féroh  630  fr.;  —  Dreux  (1861),  670  fr.  (3);  —  D.  G. 
de  A,,  200  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186/i),  225  fr.;  —  Marshall, 
17  liv.  15  sh.;  — -  Camberlyn  (1866),  75  fr.;  — -  Drugulin,  3  liv.  11  sh.; 
—  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  235  fr. 

»i   ■  ■  ■  I  I    Wl 

(1)  La  planche  a  été  trouvée  en  1852. 

(2)  Ce  sujet  nous  semble  rappeler  un  dessin  de  Durer,  en  1/|89, 
qui  était  dans  la  collection  de  Paul  de  Praun,  représentant  Warner, 
Staufacher,  Walther  Furst,  et  Arnold  Von  Melchtal,  s'associant,  en 
1307,  pour  la  liberté  helvétique.  Husyen  et  lleller  y  voient  un  sujet 
de  Guillaume  Tell  ;  d'autres  y  voient  un  sujet  de  Brigands  où  Albert- 
Durer  se  serait  représenté  arrêté  par  des  routiers. 

(3)  Cette  épreuve  venait  de  la  collection  Ackerman,  à  Vienne,  où 
elle  avait  été  vendue  72  thalers. 


—  418  — 

70  —  Le  Paysan  du  Marclié.  Le  chiffre  et  l'aimée 

15i2.  Il  y  a  quatre  copies,  dont  une  marque  1.  C.V. 

{L  C.  fischer  excudit). 

Ventes  Debois^  27  fr.;  —  Marshall,  à  liv.  sterl.;  —  du  marquis  de 
B.,  de  Florence,  51  fr. 

71  — Le  Branle.  Une  paysanne  dansant  un  branle 

avec  un   villageois,   qui  la  tient  par  la  main.  Le 

chiffre  et  l'année  1514.  11  y  a  deux  copies,  dont  une 

par  J.  Wiérix. 

Ventes  par  Rochoua;  (7  mars  186/i),  212  fr.;  —  du  comte... ^  de 
Vienne  (1867),  120  fr. 

72  —  Le  Joueur  de  Cornemuse.  Le  chiffre  ei 
Tannée  1514.  11  y  a  trois  copies,  dont  une  par  Lam- 
bert Hop  fer. 

Ventes  par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  175  fr.;  —  du  comte.,.,   de 
Vienne,  170  fr. 

73  —  Le  Violent.  Pièce  sans  marque.  Cette  pièce, 
une  des  premières  d'Albert-Durer,  est  peut-être  gra- 
vée d'après  une  estampe  d'un  ancien  graveur,  et  an- 
térieure à  Tannée  1496.  Il  y  a  une  copie  trompeuse, 
par  un  anonyme. 

Ventes  Deboîs,  ZiO  fr.;  —  Van  den  Zande,  30  fr.;  —  Marshall, 
5  liv.  10  sli.;  —  Camberlyn,  38  fr.;  —  du  comte.. .y  de  Vienne,  90  fr. 

74  —  Les  Offres  d'Amour.  Le  chiffre  est  marqué 
au  milieu  du  basdeTestampe.  Cette  estampe  est  une 
des  premières  qu'ait  gravée  Albert-Durer,  et,  peut- 
être,  une  copie  d'un  maître  plus  ancien  (1). 

Venles^e&ois,  83  fr.;  —  //.  de  L.  (La  Salle),  119  fr.;  —  Rogers, 

(1)  Il  y  a  un  l"  État  avant  des  retouches. 


—  419  — 

8  liv.  slerl.;  —par  Vignères  (11  avril  1859),  80 fr.;  —  férol,  215 fr,; 
-—  par  llochoux  (7  mars  186/i),  67  fr.;  ~  du  comte... ,  de  Vienne 
(1867),  195  fr. 

75  —  Le  Seigneur  et  la  Dame  se  promenant  dans 
une  campagne.  Le  chiffre  est  au  milieu  du  bas  de 
l'estampe  (1).  Il  y  a  trois  copies,  par  Israël  de 
Mecken,  Wenceslas  d'Olmutz  et  un  anonyme. 

Ventes  Poggi,  hU  fr.  50  cent.;  —  Seguier,  à  Londres,  2Z|5  fr.;  — 
Debois,  UO  fr.;  —  Feuchères,  /i9  fr.;  —  Dreux  (15  mars  1858),  60  fr.; 

—  de  Janzéi  31  fr.,  épreuve  signée  P.  Mariette;  —  Drugulin,  8  liv. 
sterl.;  —du  comte...,  de  Vienne  (1868),  185  fr. 

76  —  Le  Pourceau  monstrueux  (2).  Le  chiffre  est 
au  milieu  de  l'estampe. 

Ventes  D.  G.  de  A, y  19  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  U  sh. 

^  77  —  Le  Petit  Cheval  (3).  Le  chiffre  et  l'année 
1505.  Il  y  a  une  copie  trompeuse,  par  un  anonyme. 

Ventes  Debois,  35  fr.;  —  Van  den  Zande,  39  fr.;  —  Férol,  61  fr.; 

—  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  65  fr.;  —  Marshall,  6  liv.  6  sh.;  — 
tôBlanCybih.;  —.Drugulin,  2  liv.  3  sh.;  —  du  comte...,  de 
Vienne  (1867),  lû5  fr. 

78  —  Le  Grand  Cheval.  Le  chiffre  et  la  date  de 

1505. 

Ventes  Debois,  60  fr.;  —  Férol,  UU  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena), 
80  fr.;  —  Simon,  100  fr.;  —  Marshall,  2  liv.  10  sh,;  —  par  Cle- 

(1)  Passavant  dit  que  la  planche  de  cette  estampe,  le  Cavalier  et 
la  Dame,  ayant  été  usée,  a  été  rétablie  à  Teau-forte;  les  épreuves 
en  sont  rudes  et  plus  ou  moins  sales  d'impression. 

(2)  H.  S.  Husyen  dit  que  ce  pourceau  a  été  mis  bas,  en  1496,  h. 
Landsée,  village  près  de  Nuremberg. 

(3)  M.  Galichon  dit  que  cette  estampe  semble  se  rapporter  à  une 
composition  de  Persée  venant  de  tuer  Méduse. 


—  420  — 

tuent  (8  janvier  1866),  50  fr.;  — du  comte...,  de  Vienne  (1867) 
170  fr. 

79  —  Le  Cheval  de  la  Mort  (1).  Le  chiffre  et  Tan- 
née 1513  et  la  lettre  S  sont  marqués  sur  une  tablette 
au  bas,  à  gauche.  Il  y  a  quatre  copies  par  des  ano- 
nymes. Une  est  datée  de  1564. 

Ventes  Poggi,  79  fr.  50  cent.;  —  R.  (duc  de  Rivoli),  89  fr.;  — 
Pagm,  117  fr.;  —  Verstolk  de  Soelen,  135  flor.;  —  Debois,  250  fr.; 

—  Delessert,  80  fr.;  —  Vischer,  219  fr.;  —  Van  den  Zande,  500  fr.; 

—  Lady  Saint-Aubin,  18  liv.  sterl.;  —  Bertin,  360  fr.;  —  Rogers, 
38  liv.  sterl.;  —  Thorel,  260  fr.;  —  Férol,  760  fr.;  —  par  Vignères 
(26  novembre  1860),  205  fr.;  —  Ratiier,  300  fr.;  —  D.  G.  de  A. 
(Arozarena),  130  fr.;  —  Vivenel,  368  fr.;  —  Rochoux  (7  mars  186/i), 
105  fr.;  —  Marshall,  23  liv.  10  sli.;  —  Sommeson  (1865),  305  fr.;  — 
de  Janzé,  311  fr.;  —  Druguhn,  30  liv.  sterl. 

80  —  Le  Canon.  Le  chiffre  et  l'année  1518.  Cette 

estampe  est  gravée  sur  fer.  Les  belles  épreuves  sont 

avant  les  taches  de  rouille  sur  la  planche.  II  y  a  une 

copie  par  Jérôme  [lop fer. 

Ventes  Debois,  19  fr.;  —  du  chevalier  A.  Z>.,  de  Turin,  23  Ir.;  — 
/>,  G.  de  A.  (Arozarena),  11  fr.;  —  Marshall,  1  liv.  3  sli. 

81  — Les  Armoiries  au  Coq.  Le  chiffre  est  tracé 
vers  la  droite  du  bas  de  l'estampe. 

Ventes  Debois,  60  fr.;  —  Verstolk  de  Soelen,  56  flor.;  —  B.  De- 
lessert,  65  fr.;  —  Van  den  Zande,  60  fr.;  —  Rojers,  8  liv.  sterl.;  — 
Férol,  190  fr.;  —  par  Vignères  (26  novembre  1860),  102  fr.;  — 

(1)  Passavant  (111,  55)  réfute  le  nom  du  clievalier  François  de 
Sickingen  que  l'on  a  donné  à  cette  pièce,  et  il  dit  que  Durer  la  dé- 
signe simplement  :  un  Chevalier,  et  qu'il  avait  fait,  en  1598,  un 
dessin  représentant  un  chevalier  où  il  avait  écrit  de  sa  main  :  Ceci  est 
l'armure  usitée  à  cette  époque,  en  Allemagne.  Ce  dessin  est  dans  la 
collection  do  Vienne  et  a  été  gravé  par  lîarlsch.  Waagen  (Manuel  de 
l'Histoire  de  la  l'einlurc.  II,  ho]  dit  que  ce  sujet  |)onnait  se  traduire 
en  celte  brève  devise  :  JSi  la  mort  ni  le  diable  n  arrêtent  un  brai  r 
chevalier. 


_  42t   — 

/).  G.  de  À.  (Arozarena),  l/jO  fr.;  —  Simon,  165  fr.;  —  Scarishrick, 

6  liv.  15  sli.;  —  par  Ilochou.v  (7  mars  186£i),  200  fr.;  —  Marshall, 

7  liv.  slerl.;  —  de  Janzé,  100  fr.;  —  Drugulin,  5  liv.  10  sh.;  —  du 
comte,.,,  de  Vienne  (1867),  200  fr. 

82  ~—  Les  Armoiries  à  la  tête  de  mort.  Le  chiffre 

et  l'année  1503.  Il  y  a  une  copie  trompeuse,  par  Jean 

Wiérix(l). 

Ventes  Robert- Dumesnil,  à  Londres  (1837),  6  liv.  6  sh.;  —  Poggi, 
99  fr.;  —  R.  (duc  de  lUvoli),  66  fr.;  —  Seguier,  h  Londres,  100  fr.; 

—  Debois,  190  fr.;  —  Verstolk  de  Soelen,  80  florins;  —  B.  Deles- 
sert,  130  fr.;  —  par  Delande,  193  fr.;  —  Van  den  lande,  370  fr.;  — 
Lady  Saint-Aubin,  19  liv.  10  sh.;  —  par  Vignères  (26  novennbre 
1860),  301  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  ZilO  fr.;  —  par  Rochoux 
(7  mars  186/j),  730  fr.  (2);  —  Marshall,  11  liv.  sterl.;  —  Drugiilin, 
10  liv.  12  sh.  6  den.;  —  du  comte...,  devienne  (1867),  1,150  fr. 

83  —  Albert  de  Mayence  vu  de  face,  à  l'âge  de 
29  ans,  en  1519.  Ce  portrait  a  été  gravé  pour  un 
ouvrage  publié  à  Halle,  en  1520  ou  1524.  Il  y  a  deux 
copies  dont  une  par  Lucas  Cranach. 

T"  État  avant  le  texte  au  verso.  —  Ventes  Debois,  69  fr.;  —  Férol, 
200  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  U5  fr.;  —  Marshall,  7  hv.  7  sh. 

84  —  Albert  de  Mayence  vu  de  profil,  à  1  âge  de 
38  ans.  Le  chiffre  de  Durer  et  l'année  1523. 

1*""  État  avant  le  n"  27.  —  Ventes  Debois,  llx  fr.;  —  Borluut  de 
Noortdonck,  65  fr.  (avec  le  portrait  de  Melanchton);  —  Férol,  35  fr.: 

—  Marshall,  2  liv.  12  sh.,  6  den.;  —  Marquis  de  B.,  de  Florence, 
161  fr. 

85  —  Frédéric,  Électeur  de  Saxe.  Le  chiffre  et 
une  inscription  dans  une  tablette,   finissant  par  la 

(1)  Cette  copie  fut  vendue  10  fr.  chez  Delesserl. 

(2)  C'est  l'épreuve  de  la  vente  Van  den  Zandf. 


—  422  — 

date  de  1524.  11  y  a  une  copie  trompeuse  par  un 
anonyme. 

Ventes  Férol,  150  fr.;    —  par  Rochoux  (18  février  1861),  61  fr.; 

—  Dreux,  69  fr.;  —  Vischer,  à!i  fr.;  —  Verstolk  de  Soelen,  17  flor.; 

—  Marshall,  9  liv.  slerl.;  —  Marquis  de  B.,  de  Florence,  180  fr. 

86  —  Philippe  Melanchton.  Le  chiffre  et  la  date 
de  1526. 

Ventes  Dehois,  50  fr.;  —  D.  Delessert,  2U  fr.;  —  Verstolk  de  Soe- 
len, 38  flor.;  —  Férol,  360  fr.  (1);  —  Martelli,  UU  fr.;  —  D.  G.  de 
A,  (Arozarena),  85  fr.;  —  Marshall,  7  liv.  sterl.;  —  Marquis  deB., 
de  Florence,  150  fr.;  —  Drugulin,  2  liv.  15  sh.;  —  du  comte...,  de 
Vienne  (1867),  170  fr. 

87  —  Bilibald  Pirkeimer  (2),  sénateur  de  Nurem- 
berg, homme  de  lettres,  et  l'un  des  amis  intimes  de 
Durer,  représenté  à  l'âge  de  53  ans.  Le  chiti're  de 
Durer  et  l'année  1524.  Il  y  a  deux  copies,  dont  une 
pour  les  œuvres  de  Pirkeimer,  publiées  h  Francfort, 
en  1610. 

Ventes  Debois,  18  fr.;  —  Férol,  120  fr.;  —  Marshall,  3  liv.  3  sh. 

88  —  Erasme,  de  Rotterdam  (3).  Au  bas,  une  ta- 
blette avec  une  inscription  grecque,  se  traduisant 
ainsi  :  il  esL  plus  connu  par  ses  ouvrages.  Le  chiffre 


(1)  l\  est  une  remarque  signalée  dans  cette  épreuve,  celle  avant 
une  ligne  échappée,  qui  coupe  verticalement  îe  front  du  personnage. 

(2)  Un  dessin  avec  la  date  de  1503,  représentant  ce  personnage, 
fait  au  crayon  noir,  par  Albert-Durer,  est  en  la  possession  de 
M.  Defer. 

(3)  Mariette  (A.  B.,  II,  167)  dit  que  sur  une  épreuve  qu'il  possé- 
dait, un  Polonais  avait  écrit  qu'il  était  présent  lorsque  Albert-Durer 
peignit  le  portrait  d'Erasme,  à  Bruxelles,  en  1520. 


—   423  — 

et  la  (laie  de  1520.  Il  y  a  deux  copies  en  contre-par- 
lie  par  Th.  de  Bry  et  Hondius. 

Ventes  Seguier,  100  fr.: —  Debois,  110  fr.;  —  Verslolk  de  Soeleu, 
26  flor.;  —  Vischery  liG  fr.;  —  Férol,  700  fr.;  —  Van  Os  (1861), 
/i7  fr.;  —  D.  G.  de  /!.,  500  fr.;  —  Simon,  176  fr.;  —  par  Clément 
(23  février  I86/1),  90  fr.;  — ■  par  Rochoux  (7  mars  I86/1),  ZilO  fr.;  — 
Marshall,  lU  liv.  sterl. 

89  —  Joachim  Patenier,  peintre  de  Dinan.  Le 
chiffre  et  l'année  1520  (1).  On  a  deux  estampes  par 
Hondius  et  par  Wiérix,  qui  sont  des  copies  de  ce 
portrait. 

Ventes  Beaupré,  50  fr.;  —  Buckingham,  3  liv.  3  sh.  (2);  —  Bri- 
sart,  100  fr.;  —  Bortluut  de  Noortdonck,  35  fr.;  —  Martelli,  26  fr. 

Estampes  que  na  pas  décrites  Bartsch. 

90  —  Christ  en  Croix  (3).  Planche  gravée  entière- 


(1)  Passavant  (III,  156)  dit  :  «  On  ne  peut  comprendre  comment 
Bartsch  ait  pu  attribuer  cette  gravure  à  Albert-Durer,  puisqu'elle 
n'est  pas  seulement  médiocre  en  elle-même,  mais  n'a  pas  même  la 
moindre  ressemblance  avec  la  manière  technique  du  maître.  La  date 
de  1521  se  rapporte  c'i  l'année  dans  laquelle  Durer  dessina  ce  portrait 
pendant  le  séjour  qu'il  fil  aux  Pays-Bas.  La  gravure  est  de  Cornélius 
Cort,  comme  Van  Mander  le  dit  expressément  dans  la  Vie  de  Patenier, 
et  comme  également  il  résulte  du  style  de  l'exécution. 

(2)  Une  épreuve  est  portée,  au  prix  de  700  fr.,  dans  le  catalogue 
de  la  collection  Revil,  en  1830.  Voyez  la  table  des  ouvrages  (F»  Par- 
tie, l'î''  volume),  page  Zi7,  n»  253.  Il  y  en  avait  aussi  une  épreuve  dans 
l'œuvre  de  Durer  de  la  collection  Maberly,  vendue  le  26  mai  1851. 

(3)  Des  Eludes,  pour  cette  composition,  au  crayon,  rehaussé  de 
blanc,  sur  papier  teinte  de  vert,  avec  le  chiffre  et  la  date  de  1561, 
étaient  dans  la  collection  de  S.  Thomas  Laurence  ;  une,  le  Christ, 
est  aujourd'hui  dans  la  collection  de  I\l.  Gatlcaux,  membre  de  l'Ins- 
titut, qui  possède  aussi  un  très-bel  œuvre  d'Albert-Durer;  deux 
autres,  la  Mère  de  Dieu  et  les  Saintes  Femmes,  chez  M.  Defer. 


—  424  — 

ment  au  trait.  Une  tablette,  avec  le  chiffre  de  Durer, 
est  placée  près  d'une  tête  de  mort.  Cette  pièce^,  dit 
Passavant  (Ilï,  157),  est  déjà  mentionnée  par  San- 
drart.  Bartsch  et  Heller  ne  l'avaient  pas  vue  ;  cepen- 
dant ce  dernier  la  décrit  sous  le  n°  2258,  d'après 
une  copie  gravée  par  Nussbiegel,  de  Nuremberg;  la 
tablette,  avec  le  chiffre,  est  placée  à  gauche,  près  du 
manteau  de  la  Vierge.  Il  y  a  de  cette  copie,  comme 
de  l'original,  des  épreuves  avant  la  tablette  et  le 
chiffre. 

I"  État.  —  Ventes  Oitley  (1837),  10  liv.  10  sli.  (1)  ;  —  d'un  Ama- 
teur distingué,  à  Londres  (29  avril  1850)...?  —  par  Delande 
(1"  mars  1852),  50  fr. 

Ile,  vente  Lady  Saint- Aubin,  1  liv.  h  sh. 

91  —  La  Conversion  de  saint  Paul.  Cette  estampe 
est  sans  marque.  C'est,  dit  Passavant  (IIl,  157),  un 
des  premiers  essais  de  Durer  dans  l'art  de  graver  au 
burin.  L'exécution  montre  peu  de  pratique  et  semble 
être  celle  d'un  orfèvre;  elle  a  beaucoup  d'analogie 
avec  celle  du  Grand  Courrier,  du  Violent  et  de  la 
Vierge  au  Papillon.  Feu  le  directeur  Frenzel  de 
Dresde  a  décrit  cette  pièce  et  en  a  donné  un  fac-si- 
milé. 


(1)  U  est  (lit  au  catalogue  qu'après  avoir  confronté  cette  estampe 
avec  une  non  terminée  de  Adam  et  Eve,  il  serait  porté  à  croire  que 
c'est  la  dernière  estampe  du  maître,  laissée,  par  sa  mort,  inachevée. 
M.  Galiclion,  dans  sa  Biographie  d'Albeit-Durer,  émet  la  môme  opi- 
nion. 


—  425  — 
n«  PARTIE  DE  L'OEUVRE  D'ALBERT-DURER 

GRAVURES   SUR   BOIS. 

«  On  n'aurait,  dit  Renouvier  (Types,  etc.,  IP  Partie,  page  69) 
qu'une  notion  insuffisante  du  dessin  d'Albert,  si  on  ne  le  considé- 
rait pas  dans  les  gravures  sur  bois  qui  enrichissent  son  œuvre.  Il  est 
généralement  reconnu  aujourd'hui  qu'il  n'en  est  pas  lui-même  le 
graveur  (1).  Leur  nombre,  l'inégalité  de  leur  exécution,  la  patience 
manuelle  qu'elles  supposent;  enfin,  des  textes  positifs  indiquent  qu'il 
confia  à  des  manœuvres  la  taille  des  bois  sur  lesquels  il  avait  tracé 
ses  dessins.  » 

Les  graveurs  sur  bois  ou  cartiers^  appelés  en  Allemagne  Forms- 
chneider^  dont  les  noms  se  trouvent  au  dos  des  planches  du  Triom- 
phe de  Maximilien  V%  par  Hans  Burgmair,  furent  aussi,  sans  doute, 
les  graveurs  des  bois  dessinés  par  Albert-Durer.  Le  plus  célèbre 
d'entre  eux  est  Jérôme  Resch  (2),  que  Maximilien  prenait  plaisir  à 
aller  voir  travailler.  Durer,  dans  son  Voyage  aux  Pays  Bas,  cite  aussi 
un  maître  Conrad,  comme  excellent  tailleur  en  bois,  possédé  par 
Madame  Marguerite.  Le  nombre  des  gravures  sur  bois,  dans  l'OEuvre 
de  Durer,  est  considérable;  plusieurs  ont  servi  à  orner  les  livres 
qu'imprimaient  à  Ausbourg,  à  Nuremberg  et  autres  villes  d'Alle- 
magne, Frédéric  Peypus,  Jérôme  Formschneider,  Antoine  Koberger 
et  autres. 

Bartsch  (VII,  116)  a  décrit  170  estampes  sur  bois,  et  62  en  ap- 
pendice. Passavant  (III,  158)  en  porte  le  nombre  à  218,  et,  en  ap- 


(1)  Waagen  (Manuel  de  l'Histoire  de  la  Peinture,  H,  11)  dit  : 
«  Quoique  je  me  range  à  l'opinion  de  ceux  qui  croient  que  les  grands 
peintres  et  Durer  lui-même  se  contentent,  en  règle  générale,  de  tra- 
cer leurs  dessins  sur  les  bois  à  graver,  laissant  à  des  graveurs  de 
profession  l'exécution  de  la  taille,  je  ne  doute  cependant  pas  que 
Durer  connût  à  fond  les  procédés  matériels  de  cet  art,  et  que,  excep- 
tionnellement toutefois,  il  le  pratiquât  lui-même.  » 

(2)  Jérôme  Hesch,  tailleur  en  bois,  et  graveur  en  médaille,  travail- 
lant en  1516,  est  cité  par  un  historien  (Jean  Neudorffer)  des  artistes 
de  Nuremberg,  comme  ayant  gravé  la  plus  grande  partie  des  plan- 
ches des  bois  d'Albert-Durer,  et  particulièrement  le  Char  triomphal 
de  Maximilien  [Renouvier,  Types,  etc..  Il*  Partie,  p.  70). 

II  (est.)  28 


—  426  — 

pendice,  comme  attribué  à  Alberl-Durer,  de  219  à  3Zi7,  et  il  dit  que 
le  Catalogue  des  gravures  sur  bois,  donné  par  Bartsch^  est  encore 
plus  incomplet  et  moins  satisfaisant  que  celui  qu'il  nous  a  donné  de 
ses  gravures  au  burin.  Joseph  Heller,  dans  son  livre  de  la  Vie  et  des 
Ouvrages  d'Albert-Durer,  Bamberg,  1827,  Ta  enrichi  de  beaucoup; 
cependant  plusieurs  de  ces  pièces  lui  sont  restées  inconnues,  et  nous 
déplorons  qu'il  ait  mêlé  ensemble  toutes  les  gravures,  qu'à  tort  ou 
à  raison  il  attribue  à  ce  maître.  —  Les  belles  épreuves  de  ces  bois 
sont  rares;  les  vives  arêtes,  écrasées  par  le  poids  de  la  presse,  se 
sont  promptement  émoussées,  et  interrompent  la  continuité  des  tra- 
vaux dans  les  épreuves  postérieures,  et  dans  lesquelles  on  remarque 
souvent  des  taches  blanches,  produites  par  les  trous  de  vers  qui  ont 
attaqué  les  bois  et  qui  ne  sont  pas  dans  les  épreuves  de  premier 
tirage. 

1  —  Caïn  tuant  Abel.  Le  chiffre  et  Tannée  1 5H . 

Ventes  Martelli,  62  fr.;  —  Simon,  100  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars 
186Zi),  82  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  150  fr. 

'  2 —  Samson  tuant  le  Lion.  Le  chiffre  est  au  mi- 
lieu du  bas.  Il  y  a  une  copie  sans  le  chiffre. 

Ventes  Van  den  lande,  18  fr.;  —  Simon,  10  fr.;  — du  comte..., 
de  Vienne,  67  fr. 

3  —  Les  Trois  Rois  Mages  apportant  des  présents 
à  l'Enfant  Jésus  nouvellement  né.  Le  chiffre  et  l'an- 
née 1511. 

Ventes  Debois,  20  fr.;  —  Van  den  Zande,  11  fr.;  —  Simon,  22  fr.; 
du  comte...,  de  Vienne,  26  fr. 

4  —  La  Passion  de  Jésus-Christ.  Suite  de  12  es- 
tampes, y  compris  le  titre,  représentant  Jésus  cou- 
ronné d'épines,  assis  sur  une  pierre,  marqué  du 
chiffre  et  de  l'année  1510.  Il  y  a  quatre  éditions  de 
cette  suite. 

l"  État,  sans  texte  au  verso.  —  Ventes  Delbecq,  99  fr.;  il  mau- 


—  427  — 

quait  le  titre;  —  Delessert,  39  fr.;  —  Martelli,  91  fr.;  —  Johnson, 
tx  liv.  10  sh.;  —  Simon,  165  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne,  29  fr. 

Ile,  avec  le  texte  latin,  daté  de  1511.  —  Ventes  Delbecq,  29  fr.;  — 
Le  Blanc  (1866),  53  fr. 
111%  sans  texte  au  verso,  avec  des  dates  postérieures. 
IV%  de  l'imprimerie  d'Ausbourg,  en  1675.  Cité  par  Heller. 

5  —  La  Passion  de  Jésus-Chrisl.  Suite  de  37  piè- 
ces (1).  Selon  Heinecken,  la  première  édition,  avec 
texte  latin,  parut  en  1511  (2).  Celte  suite  a  été  co- 
piée par  Marc-Antoine  (3). 

Ventes  Delbecq,  5.6  fr.;  —  Vischer,  30  fr.  (Zi);  il  manque  le  titre; 
—  Marlelli,  Ui  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186/i),  17  pièces  de  la 
suite,  62  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  lZi5  fr. 

6  —  Jésus- Christ  célébrant  la  Cène.  Le  chiffre  el 
l'année  1523.  Il  y  a  une  répétition  de  cette  estampe. 

(1)  Au  musée  d'Amsterdam,  on  voit  une  suite,  avant  le  texte  au 
verso,  et  imprimée,  quatre  par  quatre,  sur  une  même  feuille. 
Barlsch  (XIV)  cite  trois  États  de  cette  Passion.  Le  r%  avant  les  nu- 
méros; le  11%  avec  les  numéros;  le  IIP,  avec  ces  numéros  doubles 
sur  chaque  pièce. 

(2)  Voyez  Heller,  pour  le  détail  des  transformations  qu'a  subies 
cette  suite,  et  les  différentes  copies  qui  en  ont  été  faites,  dont  les 
planches  en  bois,  au  nombre  seulement  de  35,  sont  au  British  Mu- 
séum, el  dont  on  a  publié  une  édition,  à  Londres,  en  18Zi/i,  et  les 
planches  qui«manquaient  ont  été  regravées  par  Thomson. 

(3)  Dans  la  collection  Denon,  vendue  en  1826,  se  trouvaient  les 
deux  suites  réunies,  provenant  du  cabinet  Zanetti;  elles  reparaissent 
chez  Brunet-Denon  (18/i6)  séparées  :  celle  d'Albert-Durer,  au  prix 
de  125  fr,;  celle  de  Marc- Antoine,  épreuve  avant  les  numéros,  au 
prix  de  621  fr.  Cette  dernière  suite  se  retrouve,  vente  Johnson,  à 
Londres,  là  liv.  IZi  sh.  M.  Reiset  (Notice  des  Dessins  du  Musée  du 
Louvre,  p.  362)  mentionne  une  répétition  avec  différences,  du  n°  27 
de  Bartsch,  de  cette  suite  de  la  Passion,  copiée  par  Marc-Antoine  ; 
elle  est  marquée  M.  A.  F.,  h  côté  du  chitTre  de  Durer;  elle  n'est  pas 
citée  par  Bartsch. 

(h)  Il  y  avait  dans  cette  vente  3/i  pièces  d'une  suite,  copies  non 
décrites  par  Bartsch  ;  elles  ont  été  vendues  20  fr. 


—  428   ~ 

Ventes  Van  den  Zande,  6  fr.;  —  Martelli,  avec  la  répétition;  les 
deux,  2  fr.  25  ;  —  Simon,  69  fr.,  avec  l'estampe  suivante. 

7  —  Jésus-Christ  en  prière  au  Jardin  des  Oliviers. 
Le  chiffre  est  au  bas  de  la  droite. 

Ventes  Martelli,  21  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne,  110  fr.,  avec 
Teslampe  suivante. 

8  —  Jésus  à  la  Croix.  Le  chiffre  et  l'année  15i0. 
Cette  estampe  se  trouve  à  la  tête  d'un  poème  alle- 
mand sur  la  Passion  de  Jésus. 

9  —  Jésus  à  la  Croix,  au  pied  de  laquelle  se  voient, 

à  gauche,  la  Vierge,  à  droite,  saint  Jean.  Ce  morceau 

est  dans  une  bordure  ornée  de  quatre  anges,  portant 

les  instruments  de  la  Passion. 

Ventes  Martelli,  avec  l'estampe  précédente,  les  deux,  30  fr.;  — 
Simon,  les  deux  mêmes,  101  fr. 

10  —  Jésus  à  la  Croix.  On  voit  trois  auges  qui 
recueillent  dans  des  calices  le  sang  qui  coule  des 
plaies  du  Seigneur.  Morceau  sans  marque  ;  il  est  de 
deux  planches  et  a  deux  États.  Il  y  a  de  cette  estampe 
une  répétition  un  peu  moins  grande,  mais  égale- 
ment en  deux  planches. 

Vente  Martelli,  20  fr. 

H  —  Le  Calvaire,  Le  chiffre  est  dans  une  tablette, 
dans  le  milieu  du  bas. 

Vente  Van  den  Zande^  lU  fr.;  —  Simon,  77  fr.,  avec  les  deux 
Christs  en  Croix,  n*^*  56  et  58  de  Bartscli. 

12  —  L'Apocalypse  de  saint  Jean.  Suite  de  seize 
pièces.  Chaque  pièce  est  marquée  du  chiffre,  au  mi- 


—   429  — 

lieu  du  bas.  Barisch  cite  une  copie  de  cette  suite, 
publiée  à  Strasbourg,  en  1502.  Il  y  a  une  autre  co- 
pie de  ce  livre,  publié  à  Venise  en  1515.  et  dont  les 
planches  sont  attribuées  à  Zoan  Andréa  (voyez  Cata- 
logue Général,  etc.,  F' Partie,  Y'  volume,  page  53). 
Passavant  décrit  cinq  éditions  de  l'Apocalypse,  dont 
la  première  est  sans  texte  au  verso  ;  deux  autres,  texte 
allemand  et  texte  latin ,  avec  la  date  de  1498;  une 
avec  texte  latin  et  datée  de  1 5M .  Dans  cette  édition, 
on  a  ajouté  la  composition  gravée  sur  bois  de  la 
Vierge  et  l'Enfant  Jé'^us.  Les  dernières  impressions 
des  planches  sont  sans  texte  au  verso,  mais  usées  et 
moins  nettes  que  dans  les  éditions  précédentes. 

Ventes  Delbecq,  exemplaire  avec  le  texte  latin,  69  fr.;  —  Vischer 
(mélanges  des  éditions  de  1Z|98),  66  fr.;  —  M.  C.  R.,  de  Milan, 
120  fr.  (édition  de  1511);  —  Simon,  300  fr.;  —  du  comte...,  de 
Vienne  (1867),  2Zi5  fr.,  édition  avec  le  texte  allemand;  —  Martelli, 
76  fr. 

13  —  La  Vie  de  la  Vierge.  Suite  de  20  pièces  mar- 
quées du  chiffre;  deux  seulement  des  dates  1504  et 
1510  (il  y  a  des  copies  dont  17  gravées  par  Marc- 
Antoine,  et,  en  petit,  par  N.  Cochin  l'ancien).  Il  y  a 
trois  éditions. 

P''  État,  épreuves  de  premier  tirage,  sans  le  texte  au  verso.  — 
Ventes  Laîné,  de  Lauzanne  (1839),  76  fr.;  —  Debois,  161  fr.;  — 
Baron  C.  (1850),  /t6  fr.;  —  Banneville,  h  Londres  (185Zi)...?  —  Weber 
(1855),..?  —  B...,  par  Le  Blanc  (19  mars  1859),  160  fr.;  —  Brunet- 
Denon  (1),  240  fr.;  —  Vischer,  100  fr.;  —  Johnson,  8  liv.  5  sli.;  — 


(1)  La  suite  venait  de  la  collection  Denon  où  elle  s'était  vendue 
507  fr.,  avec  les  17  copies  de  Marc-Antoine.  Ces  17  dernières  pièces 
ont  été  vendues  300  i'r.  chez  Brunet-Denon. 


—  430  — 

Simon,  335  fr.;  —  par  Clément  (  ),  180  fr.;  —  du  comte...,  de 
Vienne  (1867),  615  fr. 

11%  avec  le  texte  latin  au  verso,  et  la  date  de  1511.  —  Ventes 
Vischer,  71  fr.;  —  Martelli,  60  fr. 

IIP,  sans  texte  au  verso,  mais  les  épreuves  usées. 

14  —   Deux  Saintes  Familles   (n"'  96  et  97  de 

Bartsch). 

Ventes  Marteili,  26  fr.  les  deux,  avec  le  calvaire;  —  du  comte... ^ 
de  Vienne,  80  fr. 

15  —   Deux   Saintes  Vierges  et  l'Enfant  Jésus 
(98  et  99  (le  Bartsch). 

Ventes  Martetli,  18  fr.  les  deux,  plus  une  copie  du  n*»  99. 

16  —  Deux  Saintes  Vierges  et  Enfant  Jésus  (iOO 

et  101  de  Bartsch). 

Ventes  Martelli,  12  fr.  50  cent.,  avec  une  copie  du  n"  101;  —  du 
comte...  f  de  Vienne,  les  deux  mêmes,  147  fr. 

17  —  Saint  Christophe.  L'année  1511  dans  le 
haut  de  l'estampe. 

Vente  Martelli,  13  fr.;  —  Simon,  95  fr.,  avec  les  deux  saint  Chris- 
tophe, n°^  104  et  105,  et  le  saint  Coloman,  n"  106.  Quatre  estampes. 

18  —  Saint  Christophe.  Une  tablette  avec  le  chiffre 

se  voit  au  milieu  du  bas  de  l'estampe. 

Vente  Martelli^  Ub  fr.,  épreuve  imprimée  sur  papier  bleu,  et  avec 
les  deux  saint  Coloman,  n°^  105  et  106  de  Bartsch;  du  comte...,  de 
Vienne,  le  saint  Christophe  seul,  60  fr. 

19  —  Le  Supplice  de  10,000  Martyrs  de  Nicomé- 
die  en  Bithynie.  Le  chiffre  est  au  milieu  du  bas  de 
l'estampe. 

Ventes  Delbecq,  5  fr.;  —  Martelli^  15  fr. 


—  431   — 

20  —  Saint  George  tuant  le  Dragon.  Le  chiffre  est 

au  bas,  à  droite. 

Vente  Simon,  31  fr.,  avec  le  saint  Je'an  l'Évangéliste  et  saint  Jé- 
rôme, n"  112.  Deux  estampes. 

21  —  Saint  Jérôme.  Le  lion  couciié  derrière  lui; 
à  droite,  une  fontaine;  un  cerf  dans  le  lointain. 
Pièce  ronde.  Il  y  a  une  copie  gravée  à  l'eau -forte, 
par  Ch.  Kappes,  de  Francfort. 

22  —  La  Sainte  Trinité.  Le  chiffre  et  Tannée  1511 

(voyez  le  n"  12  des  gravures  sur  cuivre). 

Ventes  Delbecq,  ^0  fr.  75  cent.;  —  Vischer,  8fr.  50  cent.;  —  Van 
denZande,  1/i  fr.;  — Martetli,  16  fr.;  —  Borluut  de  Noortdoncky 
6  fr.;  —  Jourdan,  3  fr.;  — Marquis  de  B...,  de  Florence,  105  fr.;  — 
du  comte...,  de  Vienne,  Al  fr. 

23  —  Jésus  apparaissant  à  saint  Grégoire.  Le 
chiffre  et  l'année  1511. 

Ventes  Martelli,  23  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne,  51  fr. 

24  —  Un  Homme  à  cheval.  Le  chiffre  et  l'année 
1510.  La*raort  montrant  un  sablier  à  un  soldat,  qui 
est  à  la  droite  de  l'estampe.  Le  chiffre  et  l'année 
1510  (1).  Un  maître  d'école  enseignant  à  quelques 
jeunes  gens  les  principes  de  la  morale  chrétienne 
(n*'^  131,  132  avec  texte  et  133  de  Bartscli;. 

Ventes  Martelli,  les  trois  estampes,  53  fr.;  ■—  du  comte... ^  de 
Vienne,  l'homme  à  cheval  seul,  75  fr. 


(1)  Ce  morceau  et  le  suivant  sont  ordinairement  accompagnés  d'un 
poème  allemand,  de  38  et  32  distiques.  Heller  donne  ces  distiques 
en  entier. 


—  432  — 

25  —  DessiiJ  du  Rhinocéros  (1)  que  l'on  a  apporté 
de  l'Inde  h  Lisbonne,  et  dont  le  roi  Emmanuel  a  fait 
présent  à  l'empereur  Maximilien  I".  Le  chiffre  et 
l'année  1515.  Bartsch  décrit  trois  éditions  de  ce 
morceau. 

Ventes  Vischer,  15  fr.  50  cent.;  —  Van  den  Zande,  11  fr.  50  cent.; 
—  Marielli,  27  fr.  (avec  le  siège  d'une  ville);  — Simon,  61  fr.;  —  du 
comte...,  de  Vienne  (1867),  une  épreuve  en  clair-obscur,  230  fr. 

26  —  Le  Siège  d'une  Ville.  Le  chiffre  et  l'anuée 
1527. 

Ventes  Vischer,  9  fr.;  •—  Simon,  17  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne 
(1867),  60  fr. 

27  —  L'Arc  triomphal  de  l'Empereur  Maximi- 
lien I".  Cet  ouvrage,  dit  Bartsch,  est  composé  de 
92  planches  dg  différentes  dimensions,  qui,  jointes 
ensemble,  forment  un  tableau  de  10  pieds  1/2  de 
hauteur  sur  9  de  largeur;  il  a  été  entièrement 
gravé  d'après  les  dessins  d'Albert-Durer  et  sous  sa 
conduite  (2).  11  y  a  trois  éditions  citées  par  Bartsch 
et  Heller  (3).  Passavant  (III,  169)  en  cite  quatre; 
mais  il  fait  connaître  la  difficulté  de  constater  les 
premières  (4). 


(1)  Le  dessin,  fait  par  Albert-Durer,  est  au  British  Muséum. 

(2)  Ces  planches  sont  gravées  par  Jérôme  Resch. 

(3)  Passavant  (Ifl,  169),  dans  une  longue  dissertation  sur  cet  ou- 
vrage, dit  que  l'empereur  n'a  point  vécu  pour  voir  l'impression  de 
l'Arc  Triomphal,  puisque  dans  l'édition  du  premier  tirage,  qui  se 
conserve  dans  la  collection  Albertine,  on  trouve,  au  dessous  du  titre, 
une  planche  en  bois  qui  le  représente  sur  un  catafalque. 

[U)  Dans  la  collection  du  comte  de  Fries  se  trouvait  un  exemplaire 
de  la  première  édition,  venant  du  cabinet  de  Paul  de  Praun,  de  Nu- 


—  433  — 

La  IIP  édition  a  paru  à  Vienne,  chez  T.  Mollo,  en 
1799  ;  on  a  réuni  les  planches  sur  43  feuilles;  c'est 
celle  que  Ton  trouve  le  plus  ordinairement. 

Ventes  Degoiti,  50  fr.;  —  Paul  de  Laroche,  132  fr.;  —  Sheffer, 
260  fr. 

28  —  Le  Char  triomphal  de  l'Empereur  Maximi- 
lien  I",  ce  prince  y  paraissant  dans  un  char  conduit 
par  les  Vertus,  peint  par  Albert-Durer,  dans  la  salle 
de  l'Hôtel-de-Ville  de  Nuremberg.  Gravé  en  bois 
par  Jérôme  Resch,  en  1522  (1).  Il  y  a  cinq  éditions 
de  ce  morceau,  chef-d'œuvre  de  la  gravure  en  bois  : 
la  première  date  de  i522,  sans  le  privilège;  la  se- 
conde, de  1523,  avec  le  privilège;  la  troisième,  do 
1524,  avec  des  explications  latines;  la  quatrième,  de 
1609.  Il  y  a  encore  des  éditions  de  1529  (2)  et 
1545  (3),  mais  qui  sont  regardées  comme  des  copies. 


remberg.  Passavant  en  cite  aussi  deux  exemplaires  de  premier  tirage, 
qui  sont  à  Copenhague  et  à  Stockholm.  Ils  sont  antérieurs  de  15  ans 
à  ceux  connus  de  1559.  Il  y  avait  aussi  des  morceaux  d'anciens  ti- 
rages, sur  26  feuilles,  dans  la  collection  Martelli,  de  Florence  ;  ils 
ont  été  vendus  230  fr.  50  cent. 

(1)  Mariette  (A.  B.,  Il,  165),  dans  une  longue  et  intéressante  no- 
tice, dit  de  ce  Triomphe  :  «  La  pensée  en  est  du  fameux  Bilibad  Pir- 
kheimer,  et  c'est  une  des  plus  belles  pièces  que  l'on  connaisse  d'Al- 
bert; il  en  fit  le  dessin,  en  1518.  »  Dans  la  première  édition,  de 
1522,  les  explications  sont  en  allemand,  et  le  nom  de  Durer  est  écrit 
Thurer. 

(2)  Cette  édition,  exécutée  par  Hans  Guldenmundt,  fut  l'occa- 
sion d'un  procès  entre  ce  graveur  et  la  veuve  Durer,  en  l'année 
1532. 

(3)  Edition  non  décrite  par  Bartsch.  On  lit  sur  le  dernier  morceau  ; 
Impressus  est  currus  Antuerpiœ,  per  viduam  Corn.  Liefrinck,  anno 
15^5.  Vente  Dejiorenne,  12  fr. 


—  434  — 

Ventes  Martelli,  un  exemplaire  de  1523,  80  fr.;  —  Marquis  de  /?., 
à  Munich  (1868),  130  flor.;  —  Simon,  285 fr.;  —  du  comte...,  de 
Vienne,  ZilO  fr.;  —  Vischer,  un  exemplaire  du  IV^  État,  de  1609, 
12  fr.  50  cent. 

29  —  Six  ronds  qui  offrent  des  dessins  de  brode- 
ries en  blanc  sur  fond  noir,  ou  patrons  de  passemen- 
terie, et  que  Durer,  dans  la  relation  dt^  son  voyage, 
appelle  des  nœuds.  Suite  de  six  estampes  connues 
sous  le  nom  de  Dédales  (1).  On  a  de  ces  morceaux 
dés  épreuves  avant  le  chiffre  de  Durer  (2).  Ils  sont 
très-rares. 

Ventes  Vischer  (quatre  seulement  de  la  suite),  13  fr.  50  cent.;  — 
Marielli,  la  suite  avec  le  chiffre,  99  fr.;  —  Vivenel,  quatre  de  la 
suite,  M  fr.;  —  Simon,  quatre  seulement,  100  fr. 

30  —  Quatre  Pièces  pour  le  livre  de  Perspective 
de  Pfintzing  l'aîné  (n°^  146  à  149  de  Bartsch). 

Vente  Martelli,  20  fr. 

31  —  Trois  Dessins  du  Globe  céleste.  Dans  un 
llemisphaerium  australe  est  le  buste  de  Durer  dans 
un  ovale  (n"=  150  à  152  de  Bartsch). 

Ventes  Martelli,  deux  de  la  suite  (les  n°^  151  et  152  de  Bartsch), 
32  fr.;  —  Simon,  37  fr,  les  deux  mêmes. 

32  —  Portiait  de  l'Empereur  Maximilien  1",  en 


(1)  Durer  fit  beaucoup  de  dessins  d'orfèvrerie  pour  les  orfèvres  de 
son  temps.  Mariette  (A.  B.,  Il,  171)  rapporte  avoir  possédé  une  suite 
de  10  pièces  d'ornements  d'orfèvrerie  pour  des  boucles  et  des  gaines, 
quatre  en  hauteur,  quatre  en  largeur,  qu'd  croit  gravées  par  Blon- 
dus,  d'après  des  dessins  à  la  plume  d'Albert-Durer.  Les  gravures 
auraient  été  exécutées  sur  argent. 

(2)  Une  suite  des  six,  avant  le  chiiïre,  a  été  vendue  Z|05  fr.,  cliez 
le  comte...,  de  Vienne,  1867. 


—  435  — 

buste,  dans  une  riche  bordure  (1),  et  l'année  1519. 

Le  chiffre  de  Durer. 

Ventes  Beaupré  {V2  octobre  1836)...?  —  MM,...^  par  Le  Blanc 
(5  mai  1856),  27  fr.;  —  Vischer,  15  fr.;  —  Silvestre  (1851),  31  fr.; 
~  Vivenel^  37  fr.;  —  Simon,  36  fr.;  —  Marquis  de  B...,  de  Flo- 
rence, 33  fr.;  -  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  100  fr.  (2). 

33  —  Portrait  d'Ulric  Varnbuler,  à  mi-corps,  de 
profd,  tourné  vers  la  droite,  1522.  On  a,  de  ce  mor- 
ceau, des  épreuves  en  clair-obscur  de  trois  planches. 
Passavant  dit  que  les  premières  épreuves  sont  en 
noir,  et  avant  une  fissure  que  l'on  commence  à  voir 
dans  celle  en  clair-obscur.  11  y  a  des  épreuves  en 
noir  011  l'on  trouve  une  inscription  avec  le  nom  de 
Henri  Hondius,  à  La  Haye,  et  d'autres  avec  le  nom 
de  Jansen,  à  Amsterdam;  mais  ces  inscriptions  sont 
en  caractères  mobiles. 

Ventes  B.  Delessert,  10  fr.;  —  Vischer  (deux  épreuves  dont  une 
en  clair- obscur),  132  fr.;  —  Martelli,  30  fr.;  —  Simon,  les  deux 
mêmes,  13Zi  fr.,  en  deux  lots;  —  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  une 
épreuve  en  noir,  indiquée  1'*  édition,  81  fr. 

34  —  Le  Portrait  d'Albert-Durer  vu  de  profil  (3). 


(1)  Passavant  cite  des  épreuves  avant  le  chiffre,  et  il  dit  que  la 
planche  était  en  la  possession  du  comte  d'Arundel,  en  1623. 

(2)  Un  autre  portrait  de  Maxiraiiien,  sans  la  bordure  (n°  15Zi  de 
Bartsch,  même  vente,  206  fr. 

(3)  Le  portrait  d'Albert-Durer  a  été  gravé  par  Melchior  Lorch 
(vendu  Zi8  fr.  liar  Rochoux,  186Zi);  parWiérix  (I"État  avant  l'adresse 
deBourlin);  par  Lucas  Kilian  (vendu  100  fr.  par  lioc/touôc,  186Zi), 
et  par  Hollar,  Larmessin,  André  Stoch,  Meyer,  E.  Schaeffer  et  S. 
Verhelst.  L'abbé  Marolles  en  cite  douze  dans  son  catalogue.  Depuis 
ce  temps,  il  en  a  été  gravé  par  des  artistes  modernes,  d'après  son 
portrait,  à  la  galerie  de  Florence,  et  par  Forster,  d'après  le  portrait 
de  la  galerie  de  Munich. 


—  436  — 

Au  haut,  à  gauche,  sont  les  armoiries  de  Durer,  son 

chiffre  et  l'année  1527.  Il  y  a  trois  États  décrits  par 

Bartsch,   et  deux  copies,  dont  une  par  André  An- 

dréani,  en  1638. 

Ventes  Martelli,  les  trois  États  réunis,  A7  fr.;  —  Simon,  un  seul, 
21  fr.;  —  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  un  seul,  105  fr. 

35  —  Les  Armoiries  d'Albert-Durer.  Au  milieu  du 
haut,  une  banderole  oii  sont  le  chiffre  et  l'année 
1423   (1).  Le  Blond  a  copié  au  burin  ses  armoiries. 

Vente  du  marquis  de  R.,  à  Munich  (1868).  281  florins. 

36  —  Un  Écu  offrant  un  Homme  sauvage.  Le 

chiffre  de  Durer  est  marqué  à  droite  sur  un  vase,  et, 

dans  le  haut,  l'inscription  :  Soli  Deo  gloria. 

Ventes  Vischer,  3  fr.;  —  B.  Delessert,  5  fr.;  —  Martelli  (2),  24  fr. 
(avec  deux  autres  armoiries,  n°^  165  et  167  de  Bartsch);  —  Simon, 
21  fr. 

37  —  Les  Armoiries  de  Laurent  Steiber. 

Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  104  fr. 

Appendice  des  pièces  gravées  en  bois  que  Von  attribue 
à  Albert-Durer,  mais  qui  ne  semblent  pas  être  des- 
sinées par  ce  maître^  quelque  belles  qu  elles  soient 
pour  la  plus  grande  partie.  Bartsch  en  décrit 
soixante-deux  et  Passavant  cent  vingt-neuf, 

38  —  La  Sainte  Famille,  1519.  11  y  a  des  épreuves 

(1)  Bartsch  décrit  13  planches  d'armoiries,  et  Passavant  des  re- 
marques en  additions  a  ces  descriptions. 

(2)  A  celte  vente,  huit  pianclics  d'armoiries  se  sonl  vendues  69  fr., 
en  trois  lots,  et  à  la  vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  13  planches 
ont  été  vendues  385  fr.,  en  13  lois. 


—  437  — 

en  clair-obscur,  et  il  y  a  une  copie  oii  l'année  ne  se 
trouve  pas. 

Ventes  Vischer,  la  copie  en  clair-obscur,  31  fr.;  —  Martelli,  Vori- 
ginal  en  noir,  10  fr. 

39  —  La  Vierge  assise  sur  un  banc  de  gazon,  l'En- 
fant Jésus  sur  ses  genoux.  On  a  deux  épreuves,  la 
première  sans  le  chiffre  de  Durer. 

40  —  Adam  et  Eve  attribués  à  Albert-Durer.  Ca- 
maïeu très- rare. 

Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  150  fr. 

41  —  La  Vierge  à  mi-corps,  portant  la  main  gau- 
che sur  un  livre,  et  de  l'autre  soutenant  l'Enfant 
Jésus.  Il  y  a  des  épreuves  avant  le  chiffre  de  Durer. 

Vente  Martelli,  cette  estampe,  et,  de  la  précédente,  deux  épreuves 
avant  et  avec  le  chiffre,  les  trois  pièces,  37  fr. 

42  —  La  Conversion  de  saint  Paul.  Épreuve  avec 
les  vers. 

Vente  du  cornue...,  de  Vienne  (1867),  85  fr. 

43  —  Saint  Sébald.  Il  est  dans  une  niche,  ornée 
de  chaque  côté  d'une  colonne  surmontée  d'un  globe. 
On  a,  de  ce  morceau,  des  épreuves  oii  le  chiffre  est 
ajouté  avec  une  estampille. 

44  —  Saint  Sébastien  attaché  à  un  arbre  ;  vers  la 
gauche,  un  homme  qui  va  lui  décocher  une  flèche. 

Vente  Martelli,  16  fr.,  avec  la  pièce  précédente  avant  le  chiffre. 

45  —  Sainte  Barbe,  sainte  Catherine.  On  a,  de 
ces  deux  estampes,  des  épreuves  avant  le  chiffre. 


—  438  — 

Ventes  Martelli  (les  deux  estampes,  celle  de  sainte  Catherine  avant 
le  monogramme),  11  fr.;  —  Simone  les  deux  mêmes,  avec  le 
Charles  V,  25  fr. 

4(j  —  Tête  de  Christ  couronnée  d'épines.  Le 
chiffre  est  au  milieu  du  bas. 

Ventes  Vischer,  61  fr.;  — Martelli,  17  fr. 

47  —  Répétition  de  l'Estampe  ci-dessus.  Elle  est 
gravée  en  clair-obscur  de  deux  planches. 

48  —  Deux  Pièces  allégoriques,  n''  33  et  34  de 
Bartsch,  qui  les  décrit,  et  dit  que  la  première  a  été 
publiée  par  Hans  Guldenmund  qui,  vraisemblable- 
ment, en  est  le  graveur. 

Vente  Martelli,  31  fr. 

49  —  L'Empereur  Maximilien  entendant  la  messe 
dans  ses  appartements. 

Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  IZiO  fr. 

50  —  La  Grande  Colonne.   Sur  le  chapiteau  est 

assis  un  Satyre  (1). 

Ventes  Buckingham,  6  liv.  15  sh.;  —  Ackerman,  176  Rt  (2);  — 
du  comte.. .^  de  Vienne  (1867),  170  fr.  (il  manquait  le  morceau  du 
milieu. 

oJ  —  La  Danse  aux  Flambeaux.  Trois  hommes  en 
masque  et  trois  femmes  dansant  en  rond. 

(1)  Passavant  (III,  165)  dit  :  «  Cette  rare  gravure  sur  bois  n'est 
pas  composée  de  trois  planches  comme  Bartsch  Taffirme,  mais  de 
quatre,  mesurant  ensemble  58  p.  8  lig.  de  hauteur.  »  Il  y  a  des 
épreuves  avant  la  date  de  1517.  Le  dessin  original,  à  la  plume  et 
coloré,  est  dans  le  Brilish  Muséum. 

(2)  La  vente  de  celte  collection,  où  se  trouvait  un  bel  œuvre 
d'Albert-Durer,  a  en  lieu  à  Lcipsick,  le  29  mars  1853. 


—  439  — 

Vente  Delhecq,  15  fr.   50  cent,   (avec  le  portrait  de  Charles  V', 

n"  Zi2,  et  un  saint  Jérôme  non  décrit,  dont  la  planche  existe  à  la 

bibliotli^,que  de  Bâle);  —  Martelli,  13  fr.;  —  du  comte...,  devienne 
(1867),  17  fr. 

52  —  M.  Gallichon  (p.  35)  décrit  un  bois,  dessiné 
par  Durer,  pour  être  mis  en  tête  des  OEuvres  de  Pir- 
keimer.  Il  représente  un  cadre  carré,  muni  de  deux 
agrafes,  et  destiné  à  contenir  le  titre  du  livre  Beatiss. 
Vatris  Nili,  etc.;  à  droite,  deux  colonnes,  sur  Tune 
desquelles  un  Satyre  joue  du  chalumeau;  à 
gauche,  un  oiseau  liuché  sur  une  troisième  colonne 
becqueté  une  grappe  de  raisin.  Dans  le  bas,  deux 
Amours  soufflent  dans  des  trompes,  et  deux  autres 
soutiennent  les  armes  de  Pirkeimer  par  un  pin. 

Ouvrages  par  Albert-Durer. 

53  —  Underweysung y  etc.,  c*est-à-dire  Ti^aité 
géométrique  pour  apprendre  à  mesurer  avec  la  règle 
et  le  compas;  ouvrage  rédigé  par  Albert-Durer  (en 
allemand).  Il  y  a  de  cet  ouvrage  deux  éditions  alle- 
mandes de  Nuremberg,  de  1525  et  1528,  petit  in- 
foL,  fig.  (1),  et  deux  éditions  latines,  chez  Wechel. 
à  Paris,  en  1532  et  1535(2). 

54  —  Etliche  Underricht,  etc.,  c'est-à-diie  quel- 
ques Instructions  sur  la  fortification  (en  allemand). 


(1)  Une  traduction  en  latin  de  ce  livre  a  été  publiée,  en  Hollande, 
par  Jansonius,  en  1606  (vente  Rochoux,  15  avril  1867),  31  fr. 

(2)  La  veuve  d'Albert-Durer  a  fait  traduire  en  latin,  par  Joachim 
Camerarius,  ses  divers  ouvrages. 


—  440  — 

Nuremberg,  1527,  petit  in-fol.  Une  traduction  latine, 
imprimée  à  Paris,  chez  Wegel,  en  1535. 

55  —  Vier  Bûcher  von  menschlicher  propor- 
tion, etc.,  c'est-à-dire  quatre  livres  des  proportions 
du  corps  humain  (en  allemand).  Nuremberg,  1527, 
petit  in-fol.,  fig.  en  bois(l).  Une  traduction  latine, 
par  Camerarius,  éditée  par  la  veuve  d'Albert-Durer, 
en  1532-34,  2  tomes  en  un  volume  in-folio,  fîg.  en 
bois.  11  y  a  aussi  une  édition  de  Louis  Meygret,  à 
Paris,  en  1557,  età  Arnheim,  en  1613. 

—  Brunet  (tome  II,  T'  Partie)  dit  que  les  trois  ou- 
vrages ont  été  vendus  60  fr.,  chez  d'O.  Il  cite  encore 
un  ouvrage  sur  l'escrime,  édité  à  Francfort,  de  1529 
à  1536. 

56  —  Fac-similé  des  dessins  d'Albert-Durer,  au- 
tour du  livre  de  prières  de  Maximilien  I",  qui  est  à 
la  bibliothèque  de  Munich.  Lithographie  par  Strix- 
her.  Munich,  1808,  petit  in-fol.  de  43  pi.  (2). 

Ventes  Deuon,  29  fr.;  —  P.  Delaroche,  21  fr. 

57  —  Œuvre  d'Albert-Durer,  photographié  par 
MM.  Bisson  frères,  d'après  la  collection  de  M.  Simon. 
Paris,  Clément,  1857,  28  liv.  de  4  pi.  chacune. 

Vente  Simon,  112  fr. 

(1)  M.  Gallichon  (Albert-Durer,  sa  Vie  et  ses  Œuvres)  rapporte 
qu'un  manuscrit,  très-différent  du  Traité  imprimé,  est  à  la  Biblio- 
thèque de  Dresde;  il  contient  283  feuillets,  comprenant  une  préface 
et  une  dédicace,  et  deux  lettres  de  son  ami  Bilibad  Pirkeimer,  qui 
n'ont  pas  paru  en  tête  de  son  livre,  el  il  en  donne  le  contenu. 

(2)  Cet  ouvrage  a  été  copié,  à  Londres,  en  1817. 


—  441   — 

DURET  (PjÈrre-Jean) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1729  ;  élève  de  Philippe  Le  Das.  Il  a  principale- 
ment gravé  d'après  Van  den  Kapelle,  Lanlara,  Piuisdael,  Joseph 
Vernet,  Ph.  Wouvermans  et  Zing.  Voyez  Le  Blanc  et  le  catalogué 
Paignon-Dijonval, 


DURINGER  (Daniel) 
dessinateur  et  graveur  a  l'eau-forte. 

Né  à  Steckburg,  canton  de  Thurgau,  vers  1723;  mort  vers  1786. 
A  gravé  une  suite  de  12  paysages  avec  figures  ;  au  premier  morceau, 
on  lit  :  Daniel  Duringer  inv.y  1755.  Vente  Rigal  (1817),  Ix  fr.  50. 
Voyez  Brulliot  el  Nagler. 

DURMER  (F.-V.) 
graveur  au  pointillé. 

Né  à  Vienne,  en  1766.  Il  a  gravé  des  sujets  d'après  Van  Balen, 
Raphaël,  Guido  Reni,  Poelemburg,  Angelica  Kauffman,  Vogel,  etc. 
Aussi,  plusieurs  portraits,  dont  ceux  de  Marie-Thérèse,  impératrice, 
François  II,  empereur  d'Autriche,  et  l'archiduc  Charles,  d'après 
J.  Zielerer,  en  1798.  Voyez  Huber  et  Rost  (II,  358)  et  Le  Blanc. 

DURUISSEAU  (Antoine) 

dessinateur  et  graveur  en  couleur  et  a  la  manière  du 

crayon. 

Né  vers  1754.  A  gravé  d'après  Boucher,  Monnet,  et  des  Principes. 
d'Architecture  et  de  Dessins,  d'après  de  La  Fosse  et  Parizeau,  pu- 
bliés par  cahiers.  Voyez  Huber  et  Rost  (VIII,  321),  Le  Blanc  et  Re- 
iiouvier  (Histoire  de  l'Art  pendant  la  Révolution,  p.  271).  Ce  dernier 
cite  une  figure  en  pied,  représentant  l'Égalité  tenant  le  Triangle  et 
les  Droits  de  l'Homme.  Gravé  à  l'imitation  d'un  dessin  et  signé 
L.-F.  Du  Ruisseau.  1793. 

(est.)  29 


—  442  — 

DU  S  ART  (Corneille) 

PEINTRE,    GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE    ET    EN     MANIÈRE    NOIRE. 

Né  à  Harlem,  en  1665;  mort  à  Amsterdam,  en  170Zi  ;  élève  de 
Adrien  Van  Ostade.  Bartsch  (V.  Zi65)  décrit  Zil  pièces  marquées 
Corn.  Du  Sart  fe,  et  des  dates  de  1685  à  1695.  Weigel  cite,  en  sup- 
plément, 19  pièces  et  plusieurs  États  inconnus  à  Bartsch,  et  il  men- 
tionne encore  une  suite  à  laquelle  Du  Sart  pourrait  bien  avoir  pris 
part^  soit  d'une  manière,  soit  d'une  autre,  savoir  :  Des  Portraits  sa- 
lyriques  avec  le  titre  suivant  :  les  Héros  de  la  Ligue  et  les  Renver- 
sements de  la  Morale  Chrétienne,  par  le  Monachisme  (1),  publié  en 
1691,  chez  Péters,  2/i  pièces  rondes,  in-/i°.  A  la  vente  Rigal  (1817), 
Zi7  pièces  de  l'œuvre  de  Du^Sart  furent  vendues  252  fr.  —  Ventes 
Robert-Dumesnil,  à  Londres,  en  1837,  33  pièces,  17  liv.  18  sh.;  — 
Verstolk  de  Soelen,  l'œuvre  de  Du  Sart  avec  celui  de  Bega,  590  flor. 

1 — Le  Couple  ivre.  1685. 

Ventes  Vischer,  25  fr.;  —  Van  den  lande  [1),  16  fr, 

2  —  La  Ventouse,  le  Chirurgien,  le  Cordonnier 
renommé.  Ces  trois  estampes  faisant  suite. 

•I*""  État  avant  la  lettre;  très-rare.  Le  Cordonnier  renommé,  seul, 
ventes  George  Smith  (1861),  1  liv.  6  sh,;  —  Drugulin,  2  liv.  9  sh. 

n«,  avec  l'adresse  de  Cole.  —  Ventes  Van  den  Zande,  UU  fr,,  en 
trois  lots. 

3  —  Le  Violon  assis.  Corn,  Du  Sart  f.,  1685. 

P""  État  d'eau-forte  pure.  —  Ventes  Vischer,  191  fr.;  —  Van  den 
Zunde,  1^2  fr. 
W,  avec  le  travail  au  berceau.  —  Ventes  Dehors,  16  fr.  50  cent. 


(1)  Voyez  le  Manuel  du  Libraire,  par  Bnuui  (tome  H,  HM^arlie, 
page  553). 

(2)  Treize  pièces  de  Du  Sari,  dont  une  en  manière  noire,  que  ne 
déciil  ni  Bartsch,  ni  Weigel.  ont  produit,  en  13  lots,  358  fr.  50  c. 


—  443  — 

—  George  Smilh,  2  liv.  2  slu;  —  Norblin,  9  IV.;  —  Camherhjn.^ 
16  fr.;  — Drugulin,  1  liv.  5  si). 

4  —  Le  Kaiser.  Corn.  Du  Sart  f.,  1685. 

Venles  IL  T.,  par  Ilochoux  (1863),  50  fr.;  —  Drugulin,  1  liv. 
10  sh. 

5  —  Le  Cocu.  Corn.  Du  Sart  /'.,  1685. 

Ventes  Lamolhe-Fouquet  (18^7),  13  Ihalers;  —  Brugulin  (1866), 
2  liv.  18  sli. 

6  —  Le  Chien  dansant.  Corn.  Du  Sart  f.,  1685. 

Vente  Drugulin,  2  liv.  18  sh. 

7  —  Les  Crienrs.  Corn.  Du  Sart  f.,  1685. 

I*""  État  avant  toute  lettre.  —  Vente  Van  den  Zande,  29  fr. 
ir  et  IIP  États  ensemble.  —  Vente  Von  den  Zande,  10  fr.  50  c. 
[le  État  seul.  —  Vente  Camherlijn,  10  fr. 

8  —  Les  Deux  Chanteurs.  Corn.  Du  Sart  jf.,  1685. 

9  —  La  même  estampe,  gravée  une  seconde  fois. 

I"  et  IF  États  de  la  première  planche,  plus  une  copie,  les  quatre 
estampes,  vente  Van  den  Zande,  29  fr.;  —  Busche,  12  fr.  50  cent. 

10  —  La  Fête  de  Village.  Corn.  Du  Sart  f.,  1685. 
Ce  morceau  est  le  plus  considérable  de  Du  Sart. 

r'Élat,  à  Teau-forte  pure,  extrêmement  rare  [Weigel^  qui  cite  cet 
État,  p.  334,  dit  que  le  dessin  original  est  dans  la  collection  du 
prince  Charles). 

11%  terminé.  —  Ventes  Van  den  Zande,  29  fr.;  —  //.  de  L. 
(Lasalle),  20  fr.;  —  Busche,  15  fr.  50  cent.;  —  G.  Smith,  à  Londres, 
1  liv.  12  sh.;  —H.  r.,  par  Rochoux  (1863),  28  fr.;  —  par  Clément 
(23  février  186Zi),  22  fr.;  —  Camherlyn,  16  fr.;  —  Drugulin,  1  liv. 
5  sh. 

1 1  • —  Les  Douze  Mois  de  l'Année  gravés  en  ma- 
nière noire;   huit  seulement  ont  été  gravés  par  Du 


—  444   — 

Sart;  les  autres  l'ont  été  par  Gole  (1).  On  lit,  dans  la 
marge  du  bas  de  l'estampe,  représentant  le  mois  de 
janvier  :  Les  XII  Mois  de  rAtmée,  inventés  et  gravés 
par  Du  Sart.  et  terminés  par  J.  Gole,  avec  priuilege 
des  Etats  de  Hollande,  etc. 

l"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  du  chevalier  de  S.  (1855),  35  fr. 

11%  avec  la  lettre.  —  Ventes  Ackerman  (1851),  13  Rt.  15  Ngr.;  — 
par  Defer  (19  décembre  1853),  les  12,  plus  h  doubles,  18  fr.;  — 
Thyssens  (1857),  38  fr. 

DUTTENHOFER  (Christiax-Fredebic) 

GRAVEUR    AU    BURIN 

Né  àGronau,  en  1778.  Travaillait  en  Allemagne  où  il  a  gravé  des 
Vues  du  Tyrol,  d'après  Molitor  et  Gauermann.  Il  a  aussi  gravé  un 
certain  nombre  de  paysages,  d'après  les  Carrache,  P.  Brill,  Claude 
Le  Lorrain,  et  les  Bergers  d'Arcadie,  d'après  N.  Poussin,  pour  le 
Musée  Français,  publié  par  Robillard,  Peronville  et  Laurent,  et  des 
planches,  pour  la  Cathédrale  de  Cologne,  des  frères  Boisseré.  Dtit- 
tenhofer  a  eu  un  frère,  aussi  graveur.  Voyez  Heller,  ^agler  et 
Le  Blanc. 

DUVAL  (Marc) 

PEINTRE     ET     GRAVEUR. 

Cet  artiste  était  peintre  du  roi.  Il  était  surnommé  Berlin,  du  nom 
de  son  beau-père  (2).  «  H  nasquit  faubourg  Saint-Vincent,  près  de 
<  la  ville  du  Mans,  et  c'était  Tvn  des  plus  excellents  de  nostre 
«  temps  pour  le  crayon  et  pour  le  burin,  ou  graveure  en  taille- 
t  douce.  Il  mourut  à  Paris,  le  13^  jour  de  septembre,  Tan  1581,  sur 


(1)  Ce  graveur  en  manière  noire  a  terminé  plusieurs  des  estampes 
de  Du  Sart. 

(2)  Son  père  (et  non  pas  son  beau-père)  se  nommait  Berlin  Duval, 
natif  de  Normandie,  peintre  et  sculpteur  du  roy  François  F^  Voyez 
Archives  de  l'Art  Français  (II*  série,  ir  vol..  [).*33). 


—  -145  — 

«  les  11  heures  du  soir,  qui  estait  l'fieure  qu'il  aiiail  prédit...  Il  a 
«  laissé,  après  sa  mort,  une  sienne  fille,  nommée  Elisabeth  Du  Val, 
M  Parisienne  fort  excellente  pour  le  crayon,  et  encore  pour  autres 
«  choses  requises  à  la  portraicture.  »  Voyez  Robert-Dumesnil  (V,  56;, 
qui  rapporte  tout  au  long  Tarticle  de  la  Croix-Dumaine.  Tl  décrit  à 
la  suite  10  pièces  gravées  par  Duval,  dont  deux  sujets,  trois  portraits 
et  cinq  grotesques,  représentant,  en  quatre  figures,  les  Saisons  (i), 
et  il  cite  en  plus  un  portrait  du  roi  de  Navarre,  d'après  le  Père 
Le  Long.  Plusieurs  des  porlraits  de  Duval  ont  été  copiés  par  les 
Wiérix. 

J  — La  Femme  adultère.  Cotnposition  de  17  fi- 
gures. Sur  un  pilastre,  au  fond,  on  lit  :  Marc  Duval. 
Il  y  a  une  copie  de  ce  morceau,  avec  le  nom  de 
P.  Hacckx.  Yo^ez  Renoiivier  (Types,  etc.,  II' Partie, 
p.  192),  qui  cite  une  copie  par  P.  Feddes  de  Harlin- 
gben,  peintre,  graveur  et  marchand. 

2  —  Saint  Jérôme.  Morceau  sans  marque. 

l"  État,  vente  R.  D.  (Robert-Dumesnil),  12  avril  1853,  15  Ir. 
11%  vente  R.  D.  (3  avril  1843),  ik  fr.  50  cenL 

3  —  Portraits  réunis  des  trois  frères  Coligny.  Ou 
lit  dans  le  hciut  :  Collignei  Fratres.  Au  bas,  à  gau- 
che, dans  une  tablette  :  M.  Duval  F.  1579,  et,  dans 
la  marge  :  Odetiis...,  etc.  (2).  Ce  morceau  capital 
du  maître  a  été  copié  par  un  des  Wiérix  (3). 

Yenles  Durand  (1821),  80  fr.;  —  Buchingham  (III"  P.,  1834), 
1  liv.  17  sh.,  avec  une  copie;  —  R.  (lAevil,  1838),  58  fr.;  —  Le  R. 

(i)  Il  y  a  deux  Étals  de  ces  cinq  estampes,  avant  et  avec  le  nom 
de  la  Saison,  et  le  nom  de  Jaen  llogemberg  fec/t  au  IP  État. 

(2)  Un  dessin  de  cette  estampe,  attribué  à  Porbus,  est  dans  la 
collection  historique  de  feu  Hennin.  Voyez,  dans  cette  collection, 
tous  les  portraits  gravés  des  Coligny  (IX,  16Zi,  des  Monuments  de 
THistoire  de  France). 

(3)  Cette  copie,  vente  par  Ruchoux  (6  mai  186 i),  55  fr.  Dans  la 
même  vente,  la  copie  de  Jeanne  d'Albret,  50  fr. 


—  446  — 

de  L.  (1855),  100  U\;  —  par  Rochoux  (3  décembre  1860),  75  fr.;  — 
Leipzick  (12  juin  1860),  Zi5  lU.  10  Neg.;  —  Vicomte  de  Janzé  (1866), 
151  fr. 

4  —  Portraits  de  Catherine  de  ÎMédicis,  reine  de 
France,  et  celui  de  Jeanne  d'Albret,  reine  de  Na- 
varre; ces  deux  portraits,  entourés  d'une  riche  bor- 
dure avec  palmettes  dans  les  angles  avec  le  nom  et 
la  date  de  1579.  Il  y  a  de  chacun  des  copies,  par 
Wiérix. 

DUVET  dit  LE  MAITRE  A  LA  LIONNE 

(Jean) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR. 

Cet  artiste,  dit  Robert-Dumesnil  (V,  I),  l'un  de  nos  plus  anciens 
graveurs  en  taille-douce,  naquit  à  Langres,  en  l/i85,  ainsi  qu'il  ré- 
sulte du  n°  27  de  son  œuvre  (la  première  de  l'Apocalypse^,  par  lui 
exécuté,  en  1555,  à  l'âge  de  70  ans;  il  fut  orfèvre  de  François I^f  et 
de  Henri  II,  rois  de  France.  Le  même  auteur  décrit  63  estampes, 
portant  des  dates  de  1520  à  1555.  Bartsch  (VII,  496),  précédem- 
ment, en  avait  décrit  Zi5,  et  nous  en  ajouterons  plusieurs  inconnues 
à  ces  deux  chalcographes,  telles  que  13  décrites  par  Passavant 
(VI,  255),  qui  n'ont  pas  été  citées  ou  l'ont  été  d'une  manière  im- 
parfaite (1). 

Passavant  mentionne  encore  une  pièce  ronde,  représentant  trois 
Chevaux  qui  se  cabrent.  Celle  pièce  se  trouve  citée  dans  le  catalogue 

(1)  Ce  chalcographe,  dit  de  ce  maître,  «révèle,  dans  le  style  de 
ses  compositions,  l'influence  décidée  de  l'École  Italienne  de  Fontai- 
nebleau, sans  pourtant  y  appartenir,  car  il  se  forma  plutôt  d'après 
les  ouvrages  de  Raphaël,  de  Léonard  de  Vinci,  etc.,  qu'il  imita  sou- 
vent dans  ses  compositions.»  Dans  les  pièces  qu'il  cite  en  additions 
à  Robert-Dumesnil,  plusieurs  sont  au  musée  de  Berlin,  au  Musée 
Britannique,  à  Vienne,  dans  la  collection  Albertine  et  dans  le  Cabi- 
net des  Estampes,  à  Paris.  Deux  de  ces  estampes,  Biche  ou  Daim 
broutant  une  plante  et  une  Biche  couchée,  ont  aussi  été  gravées  par 
Jules  Campagnola  (Voyez  ce  maîlre,  T*  P.,  II,  !iS  du  Catalogue  Gé- 
néral). 


\ 


_  447  _ 

de  la  vente  Silveslre,  en  1810;  elle  a  élé  vendue  150  fr.,  avec  six 
autres  pièces  de  Jean  Duvet  et  la  Femme  aduKère  de  Marc-Duval.  A 
la  vente  Basan,  en  1798,  trente-trois  estampes  de  Duvet  se  sont 
vendues  85  fr. 

1  —  Le  Mariage  d'Adam  et  Eve.  Ioha  *  annes  * 
Duvet.  Estampe  cintrée  du  haut  (1). 

2  —  Moïse.  A  sa  gauche,  îNoé,  Abraham,  accom- 
pagnés du  petit  Isaac,  Jacob  et  Melchisedech  ;  à  sa 
droite,  Jessé,  David,  Joseph,  Marie  et  Jésus.  Toutes 
ces  figures  sont  debout  sur  des  colonnes  tronquées 
oti  sont  marqués  leurs  noms.  Vers  la  gauche  du  bas 
est  écrit  :  Duvet.  Estampe  cintrée  du  haut. 

Ventes  Rossi  (1822),  avec  Adam  et  Eve,  et  Jésus  entre  les  Larrons, 
les  trois  estampes,  Zi7  fr.;  —  Buckingham,  les  trois  mêmes  estampes, 
5  liv.  5  sh.;  —  Vivenel  (1862),  le  Moïse  seul,  61  fr. 

3  —  L'Annonciation. 'Sur  un  des  pilastres,  la  date 
de  1520,  et  on  lit  au  milieu  du  bas,  dans  une  ta- 
blette :  JoANNES,  et  au-dessous  :  Duvet.  11  v  a  une 

copie  de  cette  estampe. 

< 

4  —  L'Ensevelissement.  Morceau  sans  nom  ni 
marque. 

Vente  R.  D.  (Robert-Dumesnil,  3  avril  18/i3),  55  fr. 

5  —  Jésus  en  croix  entre  les  deux  larrons.  Au 
bas,  à  gauche,  la  double  tablette  oii  on  lit  :  Johan- 
NES  DvvET  FAC.  Estampe  cintrée  du  haut. 

Vente  David  Minstoch,  2  liv.  8  sh. 


(1)  Dans  cette  estampe,  Duvet  s'est  inspiré  de  celle  d'Alberl-Du- 
rer,  représentant  le  même  sujet.  On  lui  attribue  aussi  la  gravure 
d'une  copie  de  Saint-Hubert. 


—  448  — 

6  — Judas  pendu.  Estampe  marquée  des  lettres 
!.  D.  renversées  dans  une  tablette. 

Vente  Borluut  de  Noortdonck,  75  fr. 

7  —  Saint  Sébastien,  saint  Antoine  et  saint  Roch. 
Cette  estampe,  qui  est  cintrée  du  haut,  n'a  pas  été 
entièrement  terminée. 

Ventes  Vischer^  155  fr.;  -»-  Delande  (!*'  mars  1852),  lO/i  fr.  — 
Van  den  Zande,  90  fr.;  —  Marshall,  /l' liv.;  —  Marquis  de  B.,  de 
Florence,  87  fr.  • 

8  —  Suite  dé  23  estampes  en  hauteur,  décorant 
TApocalypse  (1). 

Ventes  Rossi  (1822),  16  pièces  de  la  suite,  68  fr.;  —  Buckingham 
(183/i),  22  pièces,  9  liv.  sterl.;  —  à  Londres  (8  mai  iShà), 
22  pièces...?  —  Delessert  (1852),  11  pièces;  la  division  a  produit 
lili7  fr.  (2);  —  Chevalier  de  S.  (1855),  23  pièces,  59Zi  fr.;  —  Welles- 
ley  (IF  Partie,  1861),  22  pièces,  35  liv.  sterl.;  —  Marshall  (186Zi), 
17  pièces;  la  division  a  pioduit  28  liv.  24  sh. 


(1)  V Apocalypse  figurée  par  maislre  lehan  Duvet,  iadis  orfèvre 
des  rois  François  /"  de  ce  nom  et  Henri  II\  in-folio.  Lyon,  S.  A., 
l.'îei  (le  priuilége  est  de  1556),  composé  de  23  feuillets  de  texte  et  de 
23  estampes.  Ce  volume,  de  la  plus  grande  rareté,  paraît  être  de- 
meuré inconnu  à  nos  bibliographes;  on  peut  juger  de  sa  valeur  par 
le  prix  de  chacune  des  estampes  qui  le  décorent  ;  elles  se  paient  de 
20  à  25  fr.  quand  il  en  passe  dans  les  ventes  {Robert-Dumesnil,  V,  I.)  » 
Depuis  celte  note,  écrite  en  18Zil,  les  estampes  détachées  de  cette 
suite ,  qui  sont  passées  dans  les  ventes,  ont  atteint  les  prix  de 
UO,  50,  60  et  même  90  fr.,  et  un  exemplaire  complet  du  livie  avec  le 
texte  a  été  payé  1,000  fr.,  à  la  vente  de  la  bibliothèque  de  M.  Costa, 
en  185/1. 

Mariette  (A.  B.,  II,  172)  dit  :  «  Duvet  était  orfèvre. des  roys  Fran- 
çois I"  et  Henri  II,  ainsi  qu'on  l'apprend  dans  la  BibHothèque  de 
Du  Verdier,  page  688,  où  il  est  fait  mention  de  cette  suite  défi- 
gures, qui  furent  imprimées,  avec  le  texte  de  l'Apocalypse,  à  Lyon, 
par  J.  de  Tourues,  en  1561.  Il  a  mis  son  nom  à  toules  les  planches.  > 

(2)  Ces  11  mêmes  pièces,  vente  par  Vignères  (17  mars  1856), 
202  fr.  50  cent. 


—  449  — 


Pièces  détachées  de  la  suite  de  l'Apocalypse. 

Distribution  des  sept  Trompettes,  ventes  R.  D.  (18Zi3),  ZiO  fr.;  — 
Le  Blanc  (1866),  61  fr.;  —  Dieu  tenant  des  Trompettes,  jR.  D.  (ISû/i), 
60  fr.;  —  Jean  Duvet  assis  à  une  table,  occupé  de  l'étude  du  sens 
de  l'Apocalypse;  ~  Durand  (1821),  90  fr.;  —  Revil  (18Zi5),  60  fr.; 
—  Dieu  remet  les  clés  de  l'Abîme  à  l'Ange,  R.  D.  (1856),  58  fr.;  — 
La  même  estampe,  Mars/i«// (186/i),  3  liv.  6  sh.;  — La  nouvelle 
Jérusalem  descendant  du  Ciel.  Drugulin  (1866),  2  liv.  2  sh. 

9  —  Saint  Jean  dans  l'île  de  Pathmos.  Une  inscrip- 
tion sur  le  socle  de  la  statue  de  saint  Pierre,  et,  \ers 
le  bas,  h  di^oite,  la  tablette  avec  ces  mots  :  Johannes 
Duvet  fac.  Estampe  cintrée  du  haut. 

Vente  du  chevalier  de  S.  (1855)^  69  fr. 

10  —  Le  Martyre  de  sa\nt  Jean  rÉvangéliste.  Au 
bas,  à  droite,  une  inscription,  et  vers  le  bas,  à  gau- 
che, le  nom  Johannes  Duvet  fac.  Estampe  cintrée. 

Vente  du  chevalier  de  S.  (1855),  51  fr.;  —  Marshall  (186/i),  1  liv. 
18  sh.;  —  Drugulin  (1866),  2  liv.  sterl. 

V 

1 1  —  La  Majesté  Royale  assise  entre  la  Justice  et 
la  Sagesse.  Dans  une  tablette,  au  bas  de  l'estampe, 
on  lit  :  la  Majesté  du  Roij^  environnée  de  Sa- 
pience,  etc.  A  la  gauche  du  bas,  une  double  tablette, 
avec  les  mots  :  Johannes  Dvvet.  Estampe  cintrée  du 
haut.  Il  y  a  un  II®  État  où  les  mots  Majesté  royale 
ont  été  enlevés. 

pr  État,  ventes  Lrtrfy  Saint-Aubin  (1856),  1  liv.  2  sh.;  —  Cheialier 
de  S.  (1855),  50  fr.;  ■—  Borluut  de  Noortdonck  (1858),  56  fr. 


—  450  — 

J2  —  Poison  et  Contre-Poison  (1).  Un  ours  et  une 
lionne  combattant  contre  un  dragon  qui  mord  un 
lion.  A  gauche,  un  homme  nu,  assis  sur  une  butte, 
se  garantit  contre  les  exhalaisons  mortelles  du  dra- 
gon, en  se  couvrant  d'un  bouclier.  A  droite,  une  li- 
corne enfonce  sa  corne  dans  le  dragon  (2).  Cette  es- 
tampe est  sans  marque. 

Ventes  Dura7id{iS2i),  60  fr.;  —  Rossi  (1822;,  18  fr.;  —  B.  De- 
lessert  (1822),  Zi2  fr.;  —  Van  den  Zande,  51  fr.;  —  Chevalier  de  S-, 
39  fr.;  —  Molasse,  55  fr.;  —  De  Janzé  (1866),  28  fr.;  —  du  comte..., 
de  Vienne,  33  fr. 

13  —  Un  Portrait  de  Henri  II,  debout,  foulant  aux 
pieds  un  monstre  renversé.  Pièce  sans  marque,  cin- 
trée du  haut,  extrêmement  rare  (3). 

Ce  portrait  est  dans  la  collection  de  feu  Hennin,  aujourd'hui  à  la 
Bibliothèque  impériale.  Il  est  décrit  dans  son  ouvrage  (VIII,  Z|03),  où 
il  cite  tous  les  portraits  gravés  d'Henri  H.  —  Vente  Rossi  (1822), 
24  fr.,  avec  le  Martyre  de  saint  Jean. 

14  —  Six  Sujets  faisant,   peut-être,  allusion  aux 

(1)  Passavant  (VI,  256)  :  «Quelques-unes  des  gravures  de  Duvet 
ont  été  exécutées  d'après  les  dessins  de  Léonard  de  Vinci,  soit  par 
lui-même,  soit  par  quelques-uns  de  ses  élèves.  C'est  le  cas  pour  le 
sujet  connu  sous  le  nom  Poison  et  Contre-Poison,  qui  est  gravé  en 
contre-partie  d'après  la  composition  de  Léonard,  dont  le  dessin  ori- 
ginal se  trouve  au  Brilish  Muséum.  »  Ce  dessin  cependant  est  plus 
petit  et  a  des  différences.  Ottley  et  Renouvier  (Types,  Graveurs  du 
XVI'  siècle,  p.  157)  attribuent  la  gravure  de  cette  estampe  à  Cesare 
da  Sesto,  d'après  le  dessin  dont  nous  venons  de  parler, 

(2)  Ambroise  Paré,  dans  son  livre,  Discours  sur  la  Mumie,  la  Li- 
corne, les  Venins  et  la  Peste  (Paris,  1582)  a,  Tun  des  premiers, 
réfuté  l'erreur  où  l'on  était  autrefois  d'attribuer  la  qualité  de  contre- 
poison à  la  licorne. 

1^3)  Il  y  a  encore  de  Jean  Duvet  un  poitrait  du  pape  Adrien  VI, 
pièce  ronde  d'une  excessive  rareté. 


—  451  — 

amours  de  Heu  ri  II  et  de  Diane  de  Poitiers.  Dans 
ces  estampes  figure  la  licorne,  qui  a  fait  surnommer 
Duvet  le  Maître  à  la  Licorne.  Elles  sont  sans  mar- 
que et  rares  à  trouver  réunies  (i).  Ces  six  estampes 
sont  :  ^ 

—  Un  Chasseur  apportant  un  Présent  à  un  Roi  assis  à  côté  de 
Diane.  —  Ventes  Tiepolo  (18Zi5),  llx  fr.;  —  B.  Delessert,  ^i9  fi'-;  — 
du  chevalier  de  S.,  23  fr.;  —  De  la  Jarrielte,  81  fr.;  —  D.  G.  de  A. 
(Arozarena),  106  fr. 

—  Un  Roi  se  sauvant  avec  sa  suite  pour  échapper  à  une  Hcorne. 

—  Vente  B.  Delessert,  39  fr. 

—  Une  Licorne  conduite  en  triomphe  par  un  roi  et  une  reine.  — 
Ventes  du  chevalier  S.,  25  fr.;  —  Thorel,  61  fr. 

—  Des  Animaux  de  toute  espèce  rassemblés  au  bord  d'une  fon- 
taine pour  s'y  désaltérer.  Sur  le  devant,  une  licorne  y  trempe  ses 
cornes.  — Ventes  Rossi  (1822)^  18  fr.;  —  W.  Esdaille,  3  liv.  5  sh.; 

—  Durandf  60  fr.;  —  Debois,  70  fr,;  —  Delessert ^  36  fr.;  —  Cheva- 
lier S, ,  26  fr.;  —  Férol,  90  fr. 

—  Les  deux  autres  pièces  sont  :  un  Roi  à  la  Chasse  d'une  Licorne 
et  un  Roi  assis  sur  un  Char,  à  côté  d'une  femme  qu'il  couronne  de 
fleurs.  Ces  deux  pièces  sont  les  plus  rares  de  la  suite,  et  nous  ne  les 
avons  rencontrées  que  dans  la  vente  BucUngham,  vendues  1  liv. 
1  shelling. 

15  —  Les  Vendeurs  chassés  d,u  Temple.  La  double 
tablette,  avec  les  lettres  L  D.,  est  suspendue  à  une 
colonne  vers  la  droite.  Cette  pièce  et  la  suivante,  qui 
n'ont  pas  été  décrites  par  Robert-Dumesnil,  l'ont  été 
par  Passavant. 

Vente  Viseher,  71  fr. 


(1)  Nous  ne  les  avons  trouvées  que  dans  le  catalogue  de  Buckingham 
(1836)  où  elles  ont  été  vendues,  en  deux  lots,  5  liv.  1  sh. 


—  452  — 

1()  — Jésus-Chi'ist  entrant  à  Jérusalem.  La  double 
tablette  avec  la  lettre  I.  D. 

Vente  Vlscher,  76  fr. 

17  —  Le  Jugement  de  Salomon.  Morceau  cité  par 
Passavant  (VI,  257)  et  par  Reîioiivier  (Types,  etc., 
chap.  XXIII,  n*»  2). 

Vente  du  comte...,  de  Vienne  (25  février  1867),  iliO  fr. 

DUVIVJER  (1)  (Ignace) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR  A    l'eAU-FORTE. 

Né  à  Marseille;  mort  en  1806;  élève  de  Casanova.  Son  œuvre  en 
lU  pièces,  Vues  et  Paysages,  dont  son  Bateau,  pièce  unique,  la 
planche  ayant  été  détruite.  —  Vente  Vignères  {2i  mai  1863)...?  Les 
lli  pièces  et,  plus,  le  portrait  de  Duvivier,  lithographie.  Voyez  aussi 
le  Catalogue  Rigal. 

DUYSEND  ou  DUSEND    (Corneille-Cl.) 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  en  HollaDde.  A  travaillé  pour  les  libraires  vers  la  moitié  du 
XVII*  siècle.  Il  a  marqué,  dit  Brulliot  (II,  n"  350),  quelques  jolies 
vignettes  des  initiales  de  son  nom.  Un  beau  portrait  in-folio  de  Théo- 
dore de  Bèze,  vente  Ramberg  (1863),  21  fr.  Voyez  Nagler  et 
Le  Blanc. 

D'VL,  ou  B'VAL   (Sebastien) 

PEINTRE     ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Ce  maître,  sur  lequel  on  n'a  aucun  détail,  est  mentionné  par 
Bartsch  (XVI,   2i0),   qui   décrit  deux  pièces,  savoir  :  Repos  eo 


(1)  Il  y  a  un  graveur  du  nom  de  Jean  Du  Vivier,  qui  a  gravé  le 
portrait  de  Berth.  Flemalle,  à  Liège,  en  1711.  Voyez  Archives  de 
TArl  Français,  Documents  (1,  50),  et  Fétis  (les  Artistes  Beiges  à 
l'Etranger  (II,  21)  et  le  Catalogue  Général,  etc.  {V*  P.,  II,  318.) 


} 


—  453 


Egypte,  marqué  Sebustiaiio  D'VL  Ventes  Tealdo  (18Zi9),  30  fr.;  — 
par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  15  fr.  —  Promélhée  attaché  au  Rocher, 
marqué  du  nom  du  maître  et  de  la  date  de  1558.  Vente  liossi  (1822), 
avec  le  Repos  en  Egypte,  18  fr. 


BYGK  (Antoine  Van) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR   A   L'eAU-FORTE. 

Né  à  Anvers,  le  22  mars  1599;  mort  à  Blacfriards,  près  Londres, 
le  9  décembre  16/il  ;  élève  de  Va.\  Balen  et  de  P.-P.  Rubens.  Ne 
nous  occupant  ici  que  de  l'œuvre  gravé  de  ce  célèbre  artiste,  nous 
renvoyons  à  la  II^  Partie  de  notre  ouvrage  pour  plus  de  détails  bio- 
graphiques et  pour  tout  ce  qui  est  de  ses  productions  en  peinture. 
Le  premier  des  auteurs  qui  ait  donné  un  catalogue  des  estampes, 
gravées  d'après  les  tableaux  et  portraits  de  Van  Dyck,  est  Florent 
Le  Comte,  dans  son  Cabinet  de  singularités  d'architecture,  peinture, 
sculpture  et  gravure.  (Paris ,  1699  ,  3  volumes  in-12.)  (1).  Il  cite 
13  portraits  à  l'eau-forte  de  la  main  de  Van  Dyck.  Précédemment, 
l'abbé  Marolles,  en  1666,  publia  le  catalogue  de  sa  collection,  et, 
page  36,  il  cite  l'œuvre  de  Van  Dyck,  en  210  pièces^  où  il  y  en  a  ih 
de  sa  main,  et,  dans  son  second  catalogue  de  1672,  il  avait  encore 
réuni  255  pièces  d'après  ce  maître.  Ce  n'est  qu'en  l'année  17Zi/i,  à  la 
vente  deL'Orangère,  que  nous  voyons  figurer  uli  Recueil  de  portraits 
de  Van  Dyck,  en  119  morceaux  de  l'édition  de  Van  den  Eden  (2).  Il 
y  est  dit  que  les  portraits  à  l'eau-forte,  gravés  de  la  propre  mairf  de 
Van  Dyck,  qui  manquent  souvent,  s'y  trouvent.  Ce  recueil  s'est  vendu 
150  liv.  (3). 


(1)  Voyez  aussi  le  Catalogue  de  sir  Mannol,  en  179Zi  ;  celui  de 
Winckler,  en  1805,  et  celui  de  Paignon-Dijonval  (1810). 

(2)  A  la  vente  de  Hermand,  en  1739,  un  volume  de  portrait  de  Van 
Dyck,  sans  nombre  ni  titre  indiqués,  a  été  vendu  60  liv. 

(3)  Il  nous  a  semblé  curieux  de  rapporter  ici  le  peu  de  valeur  des 
eaux-fortes  do  Van  Dyck  vers  le  milieu  du  xviii*  siècle,  quand  elles 
étaient,  par  hasard,  mentionnées  séparément  dans  les  catalogues  de 
ce  temps,  et  celle  qui  leur  est  donnée  de  nos  jours,  depuis  une 
trentaine  d'années,  tant  en  France  qu'à  l'étranger. 

—  A  la  vente  Caijeux,  sculpteur,  faite  par  P.  Remy,  en  1769,  les 
portraits  de  P.  Breughel,  Erasme,  de  Rotterdam,  ot  J.  de  Wael,  avant 


—  454  — 

Les  portraits,  gravés  à  l'eau-forte  par  Van  Dyck,  n'ont  point  fait 

le  bras  fini;  ces  trois  estampes,  épreuves  avant  la  lettre,  8  liv.  19  s., 
et,  à  la  même  vente,  un  volume  contenant  235  portraits  dont  16  eaux- 
fortes  par  Van  Dyck,  22  de  l'édition  de  M.  Van  den  Eden,  autres  de 
G.  Hendricx,  et  avant  ces  noms,  et  les  comtes  et  comtesse,  vendus 
1/|3  liv.  10  sous.  A  la  vente  Clerambault  (1765),  3ZiO  sujets  et  por- 
traits de  l'édition  de  M.  V.  E.  ont  été  vendus  Zi30  liv. 

—  Vente  Seguiei\  à  Londres,  ISZjZi.  —  18  portraits  à  l'eau-forte, 
par  Van  Dyck,  en  I"  iftat,  et  la  Maîtresse  du  Titien,  P^  État,  plus 
deux  doubles,  produisirent  113  liv.  1  sli.  (environ  2^720  fr.) 

—  Vente  Saiiït  (1866).  —  37  portraits  dont  plusieurs  doubles  en 
divers  Étals,  et  l'Ecce  Homo  à  Teau- forte,  par  Van  Dyck,  produisi- 
rent 3, Zi90  fr.,  et  8/i  portraits,  d'après  Van  Dyck,  des  éditions  de 
Martin  Van  den  Eden,  Gillis  Hendricx  et  Meyssens;  de  ce  nombre, 
huit  avant  la  lettre  produisirent  822  fr. 

—  Vente  Devèze  (1855).  —  533  portraits,  par  et  d'après  Van  Dyck, 
23  à  l'eau-forte,  par  A.  Van  Dyck.  Plusieurs  doubles,  dans  divers 
États^  {)roduisirent  2,Zi23  fr. 

—  Vente  H.  de  L.  (La  Salle,  1856).  —  28  Portraits  à  l'eau-forte 
par  Van  Dyck,  l'Ecce  Homo  et  la  Maîtresse  du  Titien  (plusieurs  des 
portraits  sont  doubles,  en  P'  État)  produisirent  Zi,955  fr.,  et  110  por- 
traits, gravés  d'après  Antoine  Van  Dyck,  dont  plusieurs  ne  sont  pas 
cités  par  Weber,  produisirent  1,590  fr. 

Vente  D.  G.  de  A.  (Arozarena,  1861).  —  15  portraits  à  l'eau-forte 
en  I"  État,  et  l'Ecce  Homo  par  Van  Dyck,  plus  le  portrait  de  Sneyers 
par  Storck,  produisirent  Zi,313  fr. 

—  Vente  Archinto  (1862).  -  17  portraits  à  l'eau-forte,  par  Van 
Dyck,  dont  à  en  pr  État  ;  les  autres,  terminés  de  différents  États, 
produisirent  l,20/i  fr.,  et  llZi  d'après  Van  Dyck,  par  divers  graveurs 
des  diverses  éditions  de  M.  Yan  den  Eden^  Gillis  Hendricx  et  J. 
Meyssens,  produisirent  Zi,692  fr. 

—  Vente  Lauzet  (1862).  —  10  portraits  à  Teau-forte,  par  Van 
Dyck,  et  28,  d'après  lui,  produisirent  1,2/12  fr. 

—  Vente  Cambcrlyn  (1866).  —  25  portraits,  plusieurs  en  I"  Étal 
avec  différences,  et  l'Ecce  Homo,  et  une  Sainte  Famille  à  l'eau-forte, 
par  Van  Dyck,  et  159  portraits,  d'après  lui,  par  divers  graveurs  et  de 
diverses  éditions,  produisirent  7,227  fr. 

—  Vente  du  marquis  de  B.,  de  Florence  (1866).  —  37  portraits, 
dont  plusieurs  doubles  dans  divers  Étals,  et  l'Ecce  Homo,  par  Van 
Dyck,  produisirent  Zi,365  fr.,  et  ihU  portraits,  d'après  Van  Dyck, 
dans  divers  États  ;  de  ce  nombre,  29  édités  par  Meyssens,  et  27  qui 
ne  sont  pas  décrits  par  Weber,  produisirent  1,475  fr. 


—  455  — 

partie  de  ceux  publiés  par  M.  Van  Eden,  mais  seulement  ceux  gravés 
d'après  ce  maître;  ils  étaient  au  nombre  de  83  (1)  ou  SU  (2),  publiés, 
sans  doute  isolément,  quand  Gillis  Ilendricx  en  fit  l'acquisition  avec 
beaucoup  d'autres  planches  (d'après  Rubens,  Van  Dyck  et  leurs 
élèves),  qui  se  trouvaient  dans  le  fonds  de  M.  Van  den  Eden. 

Les  catalogues  des  collections  vendues  aux  enchères  où  nous  avons 
trouvé  réunis  le  plus  grand  nombre  de  portraits  de  l'édition  de  Martin 
Van  den  Eden,  et  auxquels  étaient  Jointes  les  eaux-fortes  de  Van 
Dyck  en  I«'^  État,  sont  : 


Vente  i)rM.^w/m,  à  Londres  (1866).  —  29  portraits  à  l'eau-forte, 
par  Van  Dyck;  plusieurs  en  P"^  État  produisirent  129  liv.  12  sh..  et 
25/i  portraits,  gravés  d'après  Van  Dyck,  par  divers  graveurs  des  édi- 
tions de  Martin  Van  den  Eden,  Gillis  Heridricx  et  autres  éditeurs, 
en  divers  États,  dont  plusieurs  inconnus  à  Weber,  produisirent  en- 
viron 100  liv.  sterl. 

(1)  Mariette  dit  (A.  B.,  II,  197)  :  «  J'ai  vu  un  recueil  de  portraits 
de  Van  Dyck  de  1  édition  de  Van  den  Eden;  il  était  composé  de 
83  morceaux  :  je  doute  qu'il  y  en  ait  davantage  de  cette  édition.  Il  est 
certain  que  le  recueil  devint  plus  nombreux  dans  la  suite,  et  que 
jamais  il  n'a  monté  à  100  dans  le  temps  que  Van  den  Eden  le  pu- 
blia. —  Sur  nombre  des  planches  de  l'édition  de  Van  den  Eden,  le 
nom  du  graveur  n'est  pas  encore  mis;  le  même  nom  se  trouve  ce- 
pendant gravé  sur  d'autres  épreuves  de  la  même  édition,  preuve  qu'il 
n'a  pas  tardé  à  y  être  gravé;  aussi  n'y  a-t-il  aucune  différence  pour 
la  qualité  des  épreuves  entre  les  unes  et  les  autres.  —  Tous  les  por- 
traits sont  marqués  V.  E.  Je  les  ai  de  l'édition  de  Martin  Van  Eden, 
et  ils  sont  au  nombre  de  81.  Il  y  a,  outre  cela,  18  gravés  à  l'eau- 
forte,  qui  n'ont  jamais  été  publiés  par  M.  Van  den  Eden,  mais  bien 
par  G.  Hendricx  ;  on  y  joignait  le  portrait  de  Nie.  Roxco,  et  cela  fai- 
sait le  nombre  iOO.  »  Le  même  auteur  dit  (page  201),  citant  le  por- 
trait de  Digby,  fait  en  1636,  que  la  suite  des  100  portraits  dont  nous 
venons  de  parler  a  été  gravée  du  vivant  de  Van  Dyck,  et  que,  lors- 
qu'on les  gravait,  à  Anvers,  il  était  à  Londres,  d'où  il  envoyait  les 
dessins  de  ces  tableaux,  car  c'est  encore  une  observation  à  faire, 
presque  tous  ces  portraits  n'ont  été  gravés  que  sur  des  dessins  ou 
des  grisailles. 

(2)  Weber,  dans  son  catalogue  des  portraits  gravés  par  et  d'après 
Van  Dyck,  p.  ^1,  dit  :  «  Les  portraits  qui  portent  l'adresse  de  M.  Van 
den  Eden  sont  au  nombre  de  SZi,  et  il  nous  semble  qu'ils  formaient 
deux  collections  distinctes,  dont  l'une  ne  contenait  que  les  artistes  et 
savants,  tandis  que  l'autre  se  compo.sait  des  princes,  princesses  et 
généraux. 


—  456  — 

—  Prince  de  Rubempré  (juin  1765).  —  Un  volume  contenant 
170  portraits,  d'après  Van  Dyck.  Superbes  épreuves  dont  plusieurs  à 
l'eau-forle  et  avant  la  lettre,  80  avec  l'adresse  de  M.  Van  den  Eden, 
Zi70  liv. 

—  Van  der  Dussen  (1774).  —  Iconographie,  suite  des  plus  beaux 
portraits  de  Van  Dyck,  gravés  par  lui  ou  d'après  lui.  342  pièces  dont 
22  par  le  maître.  900  florins. 

—  Mariette  (1775).  —  Un  grand  volume  in-folio  relié,  contenant 
522  portraits  gravés  d'après  Van  Dyck,  parmi  lesquels  on  distingue 
ceux  qu'il  a  lui-même  gravés  à  l'eau-forte,  dont  •  les  épreuves  sont 
toutes  premières,  ainsi  que  toutes  celles  qui  formaient  cette  suite,  qui 
est  des  plus  considérables  qui  se  puissent  rassembler.  Beaucoup  se 
trouvent  avec  des  différences  singulières,  d'autres  sont  rares  à  ren- 
contrer ayant  été  faits  pour  être  insérés  dans  différents  grands  ou- 
vrages, tels  que  ceux  gravés  pour  THistoire  des  Grands  Hommes 
d'Angleterre  (1).  1,060  liv. 

—  Alibert,  marchand  d'Estampes  (1803).  —  Cette  collection  des 
portraits  de  Van  Dycjc  est  celle  de  iMariette  ci-dessus  citée  et  aug- 
mentée; elle  est  de  908  portraits  dont  460  différents.  Le  surplus  pré- 
sente des  épreuves  répétées  de  ces  mêmes  portraits.  Ils  sont  avant 
les  changements  faits  aux  planches,  et  divers  tirages  avant  la  lettre. 
La  description  en  a  été  minutieusement  faite  au  catalogue  par  Re- 
gnault-Delalande.  2,803  fr. 

—  Vente  par  Benard  (17  juin  1816).  Le  catalogue  contient  la  des- 
cription très-détaillée  d'une  nombreuse  collection  des  portraits  gra- 
vés par  et  d'après  Van  Dyck. 

—  Silvestre  (1810).  —  Une  suite  composée  de  345  portraits,  par 
et  d'après  Van  Dyck,  dans  lesquels  il  s'en  trouve  305  différents.  La 
description  en  est  faite  au  catalogue  rédigé  par  Regnault-Delalande. 
1,200  fr. 

—  John  Knigt  (vente  à  Londres,  en  1841).  —  133  portraits  d'après 
Van  Dyck,  dont  plusieurs  sont  avant  le  nom  du  graveur  et  avec  l'a- 
dresse de  M.  \an  den  Eden.  14  liv.  14  sh. 

—  Dehois  (1845).  —  Iconographie  de  Van  Dyck.  Recueil  de  por- 
traits, gravés  à  l'eau-forte  et  au  burin,  par  et  d'après  ce  maître,  un 


(1)  ïhe  heads  of  the  most  illustrions  persons  of  Greal-Brilain, 
engraved  by  Iloubraken  et  Verlue,  with  their  lives,  etc.  London, 
1743-52.  2  vol.  in-fol.  Il  y  a  une  édition  en  1813.  Voyez  Brunet. 


f 


I 


—  457  — 

volume  petit  in-lolio,  maroquin  vert,  contenant  17  eaux-fortes,  par 
Van  Dyck,  en  h^  État;  98  portraits  d'après  lui,  épreuves  avec 
M.  V.  E.  et  J.  Meyssens;  10  d'après  Livens  et  autres  maîtres,  et  une 
eau-forte  par  Rubens,  la  Vieille  à  la  Chandelle.  Acquis  3,000  fr.  par 
M.  Dutuit,  amateur,  qui  a  considérablement  augmenté  cet  œuvre. 

—  Verstolk  de  Soelen  (vente  à  Amsterdam,  18Zi7).  —  La  collec- 
tion des  portraits  de  Van  Dyck,  les  eaux-lortes  gravées  par  lui  en 
I"  État,  et  les  portraits  d'après  lui,  au  nombre  de  319,  réunis  dans 
quatre  portefeuilles.  Cette  collection  provient  de  celle  du  comte  de 
Pries.  2,550  florins. 

—  Marshall  (Vente  à  Londres,  30  juin  186Zi).  —  Les  portraits  à 
l'eau-forte,  par  Van  Dyck,  en  différents  États,  l'Ecce  Homo  avant 
l'aqua-forte,  la  Maîtresse  du  Titien  avant  le  nom  du  Titien  et  avant 
l'adresse  de  Bonenfant,  et  trois  pièces  douteuses  :  sainte  Famille, 
sainte  Barbe  et  Groupe  d'Amours.  En  tout,  92  pièces  à  l'eau-forte  (1), 
vendues  ZiOO  liv.  sterl.  (environ  10,000  fr.). 

Les  principales  collections  dans  lesquelles  se  trouvent  encore  un 
grand  nombre  de  portraits,  par  et  d'après  Van  Dyck,  dans  divers 
États,  mais  dont  la  vente  a  eu  lieu  en  détail,  sont  citées  à  la  suite  de 
la  description  des  États  de  chaque  eau-forte. 

Iconographie  de  Van  Dyck.  —  Edition  de  Gillis  Hendricx. 
Weber  dit  (page  àU  de  son  catalogue  de  l'œuvre  de  Van  Dyck)  : 
«  Vers  la  fin  de  16Zil,  ou  peu  d'années  après,  la  plus  grande  partie 
du  fonds  de  Martin  Van  den  Eden  devint  la  propriété  de  l'éditeur 
Gillis  Hendricx,  à  Anvers;  un  très-petit  nombre  seulement  passa 
dans  les  mains  d'autres  éditeurs,  tels  que  Jean  Meyssens  et  François 
Van  den  Wygaerde,  Parmi  les  cuivres  que  G.  Hendricx  venait 
d'acquérir  se  trouvaient  80  planches  de  l'Iconographie,  les  portraits 
de  Bosschaerts,  de  lady  Catherine  Howard,  de  Pierre  Snayers  et  de 
Gérard  Seghers,  n'étaient  pas  du  nombre.  A  ces  80  pièces,  G,  Hendricx 
joignit  les  15  autres  eaux-fortes  de  Van  Dyck,  dont  il  avait  probable- 
ment, vers  la  même  époque,  acquis  les  cuivres  (2),  qu'il  fit  terminer 
et  mettre  les  lettres,  et  porta,  en  ajoutant  quelques  portraits  gra- 
vées d'après  le  même  artiste,  l'iconographie  h  100  portraits.  La  col- 
lection ainsi  formée,  il  la  publia  à  Anvers,  en  16/i5,  munie,  pour  la 


(1)  11  y  avait  aussi  dans  cette  vente  120  portraits  différents,  gra- 
vés d'après  Van  Dyck,  la  plupart  en  premiers  États,  plus  57  avec 
différences.  Ces  177  portraits  ont  produit,  vendus  séparément, 
190  liv.  sterl.  (environ  Zi,600  fr.). 

(2)  Peut-être  après  le  décès  de  Van  Dyck,  en  16Zil. 

II  (est.)  a» 


~  458  — 

première  fois,  d'un  litre  :  Icônes  Principvm,  Vetervm  Doctorvm, 
Plclorvm  Calcographaînm,  Stalvariorviiniec  non  Amatorvm  Pictoriae 
arlis  nvmero  centvm  :  Ab  Antonio  Van  Dick  piclore  ad  vivvm  expres- 
sae  eivsq.  :  Bvs  aeri  incisae.  Anterpiae  Gillis  Hendricx  excudit, 
A».  16/i5  (1),  Cette  inscription  a  été  gravée  sur  le  piédestal  qui  sert 
de  support  au  buste  de  Van  Dyck,  gravé  à  l'eau-forte  par  lui-même, 
et  terminé  au  burin  par  J.  de  Neeffs.  Le  peu  d'exemplaires  reliés  du 
temps  que  nous  avons  rencontrés,  contenaient  15  eaux-fortes  de  Van 
Dyck,  dont  le  buste  qui  sert  de  titre,  les  80  planches  du  fonds  de 
Martin  Van  den  Eden  et  les  six  portraits  suivants  :  André  Van  Ert- 
veltj  Pierre  de  Jode,  François  de  Montcada,  Wolfang  Guillaume, 
Comte  Palatin  du  Rhin  ;  Isabelle  Claire  Eugénie,  infante  d'Espagne, 
et  Maria  Ruten,  femme  de  Van  Dyck.  »  Cette  édition  que  nous  ve- 
nons de  citer,  d'après  Weber,  est  extrêmement  rare;  elle  fut  suivie 
d'une  autre  qui  n'en  diffère  que  par  la  suppression  de  l'année  16Zi5 
au  titre  et  par  l'addition  de  plusieurs  portraits  dont  il  est  difficile  de 
préciser  le  nombre.  Dans  les  deux  éditions  dont  nous  venons  de 
parler,  les  portraits  dont  elles  se  composent  sont  marqués  à  chacun 
des  lettres  G.  H.  (2)  et  sur  papier  à  la  Folie.  A  des  éditions  posté- 
rieures que  l'on  ne  peut  distinguer,  ou  la  marque  de  G.  Hendricx  a 
été  enlevée,  on  trouve  encore  de  bonnes  épreuves  tirées  sar  papier  à 
la  Folie,  h  la  Croix  de  Lorraine  ou  de  l'Aigle  à  deux  têtes  ;  ce  sont  ces 
épreuves  qui  ont  lait  croire  à  une  édition  intermédiaire  entre  celle 
de  M.  Van  den  Eden  et  celle  de  G.  Hendricx;  cette  édition  n'existe 
pas,  mais  seulement  des  épreuves  tirées  de  quelques  planches  où  se 
trouve  l'adresse  de  M.  Van  den  Eden  effacée  ou  n'avait  pas  encore 
mis  celle  de  G.  H. 

Une  édition  distincte  de  celles  que  nous  venons  de  citer  a  été  pu- 
bliée à  Anvers,  d'abord  en  un  volume  contenant  12û  portraits;  l'in- 
scription du  titre  est  la  même;  seulement  on  a  ajouté  après  ndmero 
CENTVM  les  mots  ET  viGiNTi  QUATDOR;  l'adrcsse  de  0.  Hendricx  a 
été  effacée  et  remplacée  par  l'adresse  suivante  ;  Antverpiae  Henri- 

(1)  Il  y  a  un  titre  contenant  la  même  inscription,  h  l'exception  de 
l'année  qui  ne  s'y  trouve  pas;  elle  est  entourée  d'un  filet  gravé.  Ce 
litre  est  de  la  plus  insigne  rareté.  Weber  ne  l'a  pas  connu,  et  nous 
ne  l'avons  vu  que  dans  la  vente  du  marquis  de  B.,  de  Florence,  où 
il  a  été  payé  100  fr.  par  M.  Dutuif. 

(2)  Parmi  se  trouvent  quelques  portraits  marqués  Martin  Van  den 
Eden;  sans  doute,  restant  de  tirage  acquis  avec  les  planches,  et  qui 
lurent  utilisés  pour  les  premiers  exemplaires  sortis  du  fonds  de  Gillis 
llendricr. 


—  459  — 

CVS  et  CoRNELivs  Verdvssen  excudvnt.  a  paît  le  titre  gravé,  il  y  a 
un  titre  imprimé  :  le  Cabinet  des  plus  beaux  portraits,  etc.,  peints 
par  Van  Dyck,  gravés  en  taille-douce  par  les  meilleurs  graveurs. 
Anvers,  Verdussen.  Le  papier  épais  sur  lequel  sont  tirés  les  portraits 
de  cette  édition  est  marqué  d'une  fleur  de  lis.  Il  y  a  eu  une  édition 
à  Bruxelles. 

Une  quatrième  et  dernière  édition  dont  Weber  n'a  pas  parlé  et 
dont  les  portraits  sont  au  nombre  de  130  avec  le  titre  :  Iconogra- 
phie ou  Vies  des  Hommes  illustres  du  xvii^  siècle,  écrite  par  M.  V., 
avec  les  portraits  par  Ant.  Van  Dyck,  et  gravés  sous  sa  direction. 
Amsterdam,  1759,  2  vol.  in-fol.,  texte  et  table  (1). 

Plus  tard,  les  planches  passèrent  entre  les  mains  d'un  spéculateur 
qui  «  essaya,  dit  Weber,  de  la  fabrication  de  fausses  épreuves  avant 
la  lettre,  artificiellement  arrangées,  pour  leur  donner  l'apparence  de 
toutes  premières  épreuves  d'États  inconnus  et  non  décrits;  heureu- 
sement, cette  infâme  industrie  ne  tarda  pas  h  être  découverte...  On 
n'en  connaît  que  trois  pièces  qui  aient  été  mises  en  vente,  ce  sont  : 
Waverius,  Van  Oort  et  Triest,  évêque  de  Gand.  »  Les  deux  premières 
ont  été  données  au  Musée  Britannique,  par  un  amateur  qui  les  avait 
achetées  à  Liége^  en  18/i6,  pour  une  forte  somme.  Depuis  cette 
époque,  ces  planches  ont  été  acquises  de  M.  Van  Mark,  pour  la  Chal- 
cographie du  musée  du  Louvre,  au  prix  de  2,500  fr.  (2). 

Prix  des  diverses  Editions  de  Gillis  Hendricx  et  suivantes. 

Ventes  de  VOrangère  (ilkU).  —  Recueil  des  plus  beaux  portraits 
de  Van  Dyck,  de  l'édiiion  de  Gillis  Hendricx,  en  109  morceaux, 
59  liv.  3  s. 

—  Chevalier  de  La  Roque  (17Zi5).  —  Même  édition  en  110  por- 
traits (17Zi8),  36  liv. 

—  Angran  de  Fontpertuis  (17/i8).  —  Même  édition  en  110  por- 
traits, 58  liv. 

—  Comte  de  Vence  (1760).  —  Même  édition  en  110  portraits, 
'  38  liv. 

—  Sainson  (181Zi).  —  Même  édition  en  100  portraits. 

—  Duc  de  Rivoli  {iS39) .  —  Même  édition  en  130  portraits,  d'après 
Ant.  Van  Dyck,  dont  23  de  la  suite  de  Meyssens,  dans  une  ancienne 
reliure,  185  fr. 

(1)  Voyez  le  Catalogue  raisonné  des  éditions  de  l'Iconographie  de 
Van  Dyck  (en  allemand),  par  Ignaz  Von  Szwyonski,  1839,  in-S''. 

(2)  Il  n'y  avait  parmi  que  douze  portraits  h  l'eau-forte,  par  Van 
Dyck,  et  210,  gravés  d'après  ce  maître,  par  divers  graveurs. 


—  4G0  — 

—  Forster  (1857).  —  Même  édition  en  121  poitrails,  575  Ir. 

—  L.  R.  de  L.  (Le  Roux  de  Lincy,  1855).  —  Le  Cabinet  des  plus 
beaux  portraits  de  plusieurs  Princes  et  Piincesses,  des  Hommes  il- 
lustres, etc.,  fait  par  le  fameux  Van  Dyck. ..  Anvers  (PaulusPontius), 
126  portraits  (1),  200  fr. 

—  Paul  Delaroche  (1857).  —  Dernière  édition,  sous  le  titre  :  Ico- 
nographie ou  Vies  des  Hommes  illustres,  écrite  par  M.  V.,  avec  les 
portraits  par  Van  Dyck.  Amsterdam  {1159}^  2  vol/in-fol.,  texte  et 
tables,  82  fr. 

—  Pelletier  (1867).  —  Même  édition,  81  fr. 

Suite  des  Portraits  gravés  d'après  Van  Dyck,  publiés  par  l'éditeur 

Jean  Meyssens. 

Cette  série  de  portraits  dont  nous  ne  pouvons  pas  bien  déterminer 
le  nombre  et  dont  Weher  n'en  a  décrit  que  16,  pourrait  bien  être 
de  50,  d'abord  publiés  isolément  avec  l'adresse  de  J.  Meyssens,  et, 
plus  tard,  réunis  en  un  recueil  de  50  portraits,  avec  un  titre  et  une 
table  en  hollandais,  à  l'adresse  de  J.  Covens  et  Mortier,  Amsterdam, 
1732.  Il  y  a  aussi  une  édition  avec  un  titre  en  français;  l'adresse  de 
Jean  Meyssens  a  été  effacée  sur  les  portraits  qui  sont  très-médiocres 
d'épreuves  (2). 

Eaux-Fortes  par  Van  Dyck  (3). 

J  —  Jean  Breughel,  peintre.  Il  y  a  cinq  États  de 
ce  portrait. 

(1)  Ce  nom,  indiqué  dans  ce  catalogue,  est,  sans  doute,  une  va- 
riante de  l'édition  des  Verdussen. 

(2)  La  collection  "de  Paignon-Dijonval,  dans  son  œuvre  de  Van 
Dyck,  cite  38  portraits  avec  l'adresse  de  Meyssens. 

(3)  Le  détail  de  ces  portraits  et  leurs  différents  Étals  se  trouvent 
décrits  dans  l'ouvrage  de  Carpenter  (Mémoires  et  Documents  sur 
Ant.  Van  Dyck  et  P.  P.  Uubens,  etc,  Anvers,  18Zi5,  in-/i^);  il  décrit 
27  estampes  dont  23  sont  des  portraits;  les  quatre  autres,  le  Christ 
au  Roseau,  le  Titien  et  sa  Maîtresse,  le  Buste  de  Sénèque,  qui  lui 
semble  être  l'œuvre  de  lUibens,  et  une  Sainte  Famille,  que  sa  mé- 
diocrité rend  plus  que  douteuse;  et  parmi  les  23  poitrails  qu'il  dé- 
crit, il  en  est  deux  dont  il  conteste  l'authenticité;  l'un  est  la  répéti- 
tion du  portrait  de  Le  Roy,  et  l'autre,  celui  de  Slevens. 

Selon  Weher,  dans  son  Catalogue  raisonné  de  l'œuvre  de  Van  Dvck 


—  461   — 

l"  État  avant  la  lettre,  avant  le  fond  et  le  trait  carré  qui  encadre 
le  personnage,  presque  unique,  dit  M.  Carponter. 

11%  avant  la  lettre,  le  fond  avec  des  travaux  et  un  trait  qui  encadre 
le  personnage.  Rare.  —  Ventes  Revil  (1838),  /|0  fr.  50  cent.;  —  Se- 
guier,  3  liv.  10  sli.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  102  fr.;  —  Marlelli, 
91  fr.;  —  Archinto,  73  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  95  fr. 

111%  avec  le  nom  du  personnage  el  les  mots  Ant.  Van  Dyck  fecit 
aqua  forti.  Le  fond  n'est  pas  terminé  en  lignes  horizontales,  avec 
les  lettres  G.  H.  —  Ventes  Saint,  31  fr.;  —  Van  den  Zande,  51  fr.; 
—  Dreux  (1858),  18  fr.;  —  Lauzet,  70  fr.;  —  Marquis  de  /?.,  de 
Florence,  26  fr.;'  —  de  Janzé,  70  fr.  (avec  celui  de  Pierre  Breugliel). 

IVe,  le  fond  terminé,  toujours  les  lettres  G  H.  —  Ventes  H.  de  L, 
26  fr.;  —  Chevalier  de  S.,  35  fr.;  —  Archinto,  22  fr.;  —  Marquis 
de  B.,  de  Florence,  13  fr.;  —  Drugulin  (1866),  1  liv.  sferl. 

V%  les  lettres  G.  H.  effacées  sur  le  cuivre. 

2  —  Pierre  Breughel,  peintre.  Il  y  a  cinq  États. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Seguier,  3  liv.  3  sli.;  —  Saint, 
91  fr.;  —B.  Delessert,  2/i0  fr.;  —  Chevalier  S.,  88  fr.;  —  H.deL. 
(La  Salle),  100  fr.;  —  Martelli,  96  iv.;  —  Archinto,  165  fr.; — 
D.  G.  de  A.,  121  fr.;  —  Camberlyn,  200  fr.;  —  Drugulin,  9  liv. 
10  sh.;  —  Marquis  de  B.,  de  Florence,  /lOO  fr. 

IP,  avec  l'inscription  el  Ant.  Van  Dyck  fecit  aqua  forti  (1). 

111%  le  mot  prospectum  a  été  remplacé  par  celui  de  actionum,  et 
tes  lettres  G.  U.  ajoutées.  —  Ventes  Saint,  31  fr.;  — Chevalier  S..., 
35  fr.  —  Dreux,  18  fr. 

IV«,  l'adresse  de  G.  H.  effacée.  ~  Ventes  Archinto,  16  fr.;  —  Mar- 
quis de  B.,  de  Florence,  13  fr. 


{Bonn,  1852),  le  nombre  d'estampes  dues  à  la  pointe  de  Van  Dyck, 
serait  de  23,  dont  le  Christ  au  Roseau,  le  Titien  et  sa  Maîtresse,  et 
21  portraits  qu'il  divise  en  deux  classes  ;  16  de  la  première  sont  les 
portraits  avant  la  lettre  que  l'on  trouve  avec  les  80  portraits  par  di- 
vers graveurs,  et  portant  l'adresse  de  Martin  Van  den  Eden;  el  il 
croit  qu'il  y  a  eu  deux  éditions,  d'abord  sans  l'indication  du  nom  du 
graveur,  ensuite  avec  ce  nom. 

(1)  Il  y  ;i  des  épreuves  de  cet  État  avec  la  marque  G.  il. 


—  462  — 

3  —  Antoine  Cornelissen.  Curieux  d'objets  d'art. 
Il  y  a  cinq  États  (1). 

I"  Élat  avant  la  lettre,  eau-forte  pure.  —  Ventes  Seguiei-j  6  liv. 
6  sh.;  — //.  de  L  (La  Salle),  Zi55  fr.  (2). 

ir%  la  planche  terminée  par  L.  Vosterman,  avec  le  titre,  le  nom 
de  Van  Dyck  et  Tadresse  de  M.  Van  Eden  et  le  privilège.  —  Ventes 
Van  denZande,  60  fr.; —  Chevalier  S.,  23  fr.;  —  Martelli,  60  fr.;  — 
H.  de  L.,  29  fr.;  —  ArcUnto,  122  fr.;  —  Drugulin,  1  liv.  15  sh. 

(1)  Une  peinture  en  grisaille,  par  Van  Dyck,  est  dans  la  collection 
du  duc  de  Buccleugh. 

(2)  Dans  le  catalogue  de  cette  collection,  il  est  dit  que  M.  Car- 
penter,  tout  en  classant  cette  eau-forte  parmi  celles  de  Van  Dyck, 
ne  pense  pas  qu'elle  soit  de  la  main  de  ce  peintre,  mais  la  croit  de 
L.  Vorsterman,  qui  a  terminé  le  portrait.  M.  Weber,  venu  après 
M.  Carpenter^  n'est  pas  du  même  avis;  il  pense  que  la  tête,  com- 
mencée par  quelques  artistes  inconnus,  a  été  terminée  par  Vorster- 
man qui,  en  même  temps,  grava  tout  le  reste  de  la  planche.  A  notre 
tour,  nous  pourrions  opposer  aux  jugements  de  MM.  Weber  et  Car- 
penter  ceux  qui  ont  été  prononcés  par  de  grands  artistes  et  par  d'ha- 
biles connaisseurs,  dont  l'opinion  bien  réfléchie  est  que  l'eau-forte 
de  Cornelissen  est  due  à  la  pointe  de  Van  Dyck,  etc. 

Il  résulte  un  doute  de  ces  divers  jugements,  et  l'opinion  de 
M.  Carpenter  nous  semblerait  avoir  un  certain  fondement;  elle 
pourrait  s'appuyer  aussi  sur  l'absence  du  nom  de  Van  Dyck  fecii 
aqua  forti  que  l'éditeur  GUlis  Hendricx,  possesseur  des  planches, 
peu  de  temps  après  la  mort  de  cet  artiste,  à  eu  bien  soin  de  faire 
mettre  aux  eaux-fortes  réellement  de  la  main  de  Van  Dyck.  3Ia- 
rietle  (^V.  B.,  Il,  17Zi)  ne  cite  que  18  eaux-fortes  qui  n'auraient  pas 
été  publiées  par  M.  Van  den  Eden,  mais  bien  par  Gillis  Hendricx: 
ainsi  donc,  cet  éditeur,  qui  avait  tout  intérêt  h  la  publication  de  son 
livre,  à  faire  connaître  ceux  des  portraits  dont  l'eau-forte  était  de  la 
main  de  Van  Dyck,  n'en  a,  dans  son  Iconographie  des  100  portraits, 
que  83  (c'est  le  nombre  indiqué  par  Mariette  pour  l'édition  de  Van 
den  Eden,  Weber  dit  8/i)  par  divers  graveurs,  17  par  Van  Dyck  et  le 
portrait  de  N.  llocox  qui  faisait  le  nombre  100.  Nous  rangerons  donc 
dans  la  catégorie  douteuse  les  portraits  de  Cornelissen  Stevens  et 
Waverius,  et  même  encore  les  portraits  répétés  de  /.  Snellinjc  et 
Josse  de  Monper.  Ces  répétitions  ne  portent  que  le  nom  de  Ant.  Van 
Dyckpinxit;  cela  réduirait  donc  à  17  portraits  dont  l'authenticité 
ne  peut  être  douteuse,  y  compris  celui  de  Tricst,  quoique  ne  portant 
pas  les  mots  aqua  fort},  et  le  portrait  de  P.  Le  lîoy.  publié  en  dehors 
de  l'Ironograpliio. 


—  4G3  — 

111*^,  le  môme  litre  et  la  même  adresse,  mais  avec  le  nom  du  gra- 
veur Lucas  Vorsterman.  —  Ventes  Dreux  (1861),  ul  fr.;  —  Cam- 
berlyn^  55  fr. 

IV«',  le  titre  en  deux  lignes  et  l'adresse  de  M.  Van  Eden  remplacée 
par  G.  H.  Il  n'est  resté  que  le  privilège.  —  Vente  Devèze^  20  fr. 

V%  les  lettres  G.  II.  effacées.  —  Vente  Marquis  de  B...,  de  Flo- 
rence, 7  fr.  50  cent. 

4  —  Antoine  Yan  Dyck,  peintre.  11  y  a  quatre 
États. 

!«'■  État,  eau-fortè  puie;  il  n'y  a  seulement.que  la  tète  de  gravée. 

—  Ventes  John  Knigth  (18/il),  10  liv.  10  sli.;  —Seguier,  8  liv.  sterl.; 

—  A.  D.,  amateur  belge,  270  fr.  (épreuve  signée  de  Mariette);  — 
Saint,  381  fr.;  —  Z?.  Delessert,  ^05  fr.;  -    Chevalier  S.,  150  fr. 

tP,  terminé  par  J.  de  INeefs,  le  buste  posé  sur  un  piédestal  qui 
contient  10  lignes  de  titre  ;  Icônes...  Gillis  Hendricx  excudit,  16Zi5. 

—  Vente  Drugulin,  12  sh. 

IIP,  même  litre,  mais  l'année  i6/i5  a  été  effacée.  —  Ventes  Ar- 
chinto,  19  fr.;  —  Marquis  de  B.,  de  Florence,  21  fr.;  -  -  par  Vi- 
gnères  (27  novembre  1867),  30  fr. 

IV^,  l'adresse  de  Gillis  Hendricx  remplacée  par  celle  de  Verdussen, 
et,  au  lieu  de  nvmero  centvm,  on  lit  nvmero  centvm  et  viginli  qvatvor. 

5  —  Erasme,  de  Rotterdam.  11  y  a  quatre  États. 

pi"  État  avant  toute  lettre  et  avant  le  trait  d'encadrement.  — 
Wenies  Seguier,  2  liv.  12  sh.;  —  Saint,  86  fr.;  —  Chevaliers., 
Ixl  fr.;  —  Martelli,  87  fr.;  -  H.  de  L.,  75  fr.;  —  Camberlyn,  200  fr.; 
Brugulin,  11  liv.  sterl. 

IP,  avec  la  lettre,  avec  le  trait  d'encadrement.  —  Vente  Revil^  * 
m  fr. 

IIP,  avec  la  lettre,  les  mots  Ant.  Van  Dyck  aqua  forti  et  les  let- 
tres G.  H.  —  Ventes  Revil  (1838),  2/i  fr.;  —  Archinto,  21  fr. 

IV%  l'adresse  de  G.  H.  effacée. 

6  —  François  Franck,  peintre.  11  y  a  six  États. 

l"  État  avant  toute  lettre,  d'eau-forte  pure  et  avant  le  trait  d'en- 
cadrement. «Presque  unique  »,  dit  M.  Garpenter. 

ir,  avant  la  lettre,  avant  le  trait  d'encadrement,  mais  avec  des 
travaux  dans  le  fond,  et  l'on  voit,  à  droite,  un  pilastre.  —  Ventes 


—  464  — 

Revil  (1838),  Zi9  fr.;  —  Saint,  87  fr.;  —Chevalier  S.,  78  fr.;  — 
H.  de  L.,  115  fr. ;  — Martellij  115  fr.;  — Archinto,  140  fr.;  — 
D.  G.  de  A.,  102  fr. 

IIP,  avec  le  trait  carré,  le  titre  Frascesvs  Vranx,  et  avant  G.  H. 
—  Vente  Marquis  de  B.,  de  Florence,  21  fr. 

IV^,  avec  G.  H.;  le  titre  pareil  au  précédent.  —  Ventes  Devèze^ 
20  fr.;  —  Chevalier  S.,  ai  fr.;  —  Dreux  {IS61),  57  fr.;  —  Lauzet, 
72  fr. 

Ve,  même  adresse  de  G.  H  ,  mais  le  nom  de  Vranz  changé  en 
celui  de  Franck. 

VI^,  l'adresse  effacée.  —  Ventes  Lauzet,  12  fr.;  —  Marquis  de  B., 
de  Florence,  11  fr. 

7  —  Judoeus  de  Moinpor,   peintre.   Il  y  a  cinq 
États. 

I"  Élat  avant  toule  lettre  et  avant  le  trait  d'encadrement.  — 
Ventes  Duc  de  Rivoli  (1859),  50  fr.;  —  Saint,  97  fr.;  —  du  cheva- 
lier de  S.,  78  fr.;  —  H.  de  L.,  137  fr.;  —  Rattier,  lZi5  fr.  (1);  — 
3Iartelli,  97  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  130  fr.;  —  Camberlyn,  /i60  fr.;  — 
Marquis  de  B.,  de  Florence,  Zi07  fr. 

11%  avec  le  trait  d'encadrement,  une  ligne  de  titre  et  le  nom  de 
Ant.  Van  Dyck  aqua  forti.  —  Vente  Lauzet,  75  fr. 

111%  titre  en  deux  lignes,  avant  l'adresse  de  G.  H.  (2).  —  Vente 
Drugulin,  2  liv.  2  sh. 

IV%  avec  les  lettres  G.  H.  —  Ventes  Devèze,  2^  fr.;  —  Lauzet, 
75  fr. 

V,  avec  les  lettres  G.  H.  effacées.  —  Vente  Camberlyn,  6  fr.  50. 


(1)  Cette  épreuve  (vendue  chez  Saint,  51  fr.;  chez  Van  Os,  85  fr.), 
retouchée  au  bistre  d'une  manière  énergique,  peut  être  de  la  main 
de  Van  Dyck.  Dans  la  collection  de  l'^jéniste  Boule  se  trouvait  une 
suite  de  l'Iconographie,  dont  les  portraits  avaient  été  retouchés  par 
Van  Dyck;  elle  a  été  détruite  dans  l'incendie  qui  avait  brûlé  sa  col- 
lection, en  1720. 

(2)  Cet  État  est  difficile  à  distinguer  d'avec  le  V*^  ;  c'est  l'épreuve 
seule  qui  peut  le  faire  reconnaître. 


—  465  — 

8  —  Le  môme  Portrait,  «^ravé  une  seconde  fois. 
Il  y  a  cinq  États. 


5     O' 


I"  État  avant  toute  lettre,  d'eau-forle  pure.  •  On  ne  connaît,  dit 
Weber,  que  deux  épreuves  de  cet  État,  l'une  au  British  Muséum^ 
l'autre,  qui  a  passé  dans  la  collection  Revil  (vendue  350  fr.)  et  dans 
la  collection  Versiolk  de  Soelen. 

II<^,  la  planche  terminée  par  Lucas  Vorsterraan,  avec  une  ligne  de 
titre  et  le  nom  de  Ant.  Van  Dyck  aqua  forti  et  l'adresse  de  Martinus 
Van  den  Eden,  mais  avant  le  nom  du  graveur.  —  Ventes  //.  de  L., 
29  fr.  —  Camberlyn,  Zi5  fr.;  —  Marteîli,  36  fr.;  —  Archinto,  35  fr.; 
—  Drugulin,  1  liv.  sterl. 

III®,  mêmes  inscriptions,  en  plus  le  nom  du  graveur.  —  Vente 
Camberlyny  16  fr. 

IV%  deux  lignes  de  titre  et  l'adresse  de  G.  H. 

V%  les  lettres  G.  H.  effacées. 

9  —  Adam  Van  Oort,  peintre.  Il  y  a  cinq  Étatë. 

l"  État,  avant  la  lettre,  eau-forle  pure,  avant  le  fond  gravé  et  le 
trait  d'encadrement.  Extrêmement  rare.  Presque  unique. 

11^,  avant  la  lettre,  avant  l'encadrement,  mais  avec  une  espèce  de 
mur  ou  pilastre  gravé  au  burin.  —  Ventes  Revil,  Zi5  fr.;  —  Saint, 
176  fr.;  —  B.  Delessert,  2ZiO  fr.;  —  Chevalier  S.,  110  fr.;  —  H.  de 
L.,  75  fr.;  —  Marlelli,  122  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  60  fr.  — 
Camberlyn,  300  fr.;  —  Drugulin,  6  liv.  sterl. 
*  IIP,  le  titre  et  Ant.  Van  Dyck  fecit  aqua  forti. 

IV%  mêmes  inscriptions  et  les  lettres  G.  H.  —  Ventes  Devèze, 
17  fr.  50  cent.;  —  Chevalier  S.,  21  fr.;  —  Archinto,  36  fr.;  — 
Lauzet,  76  fr. 

V%  les  lettres  G.  H.  effacées.  —  Vente  Marquis  de  B.,  de  Florence, 
24  fr. 

10  —  Paul  Pontius  ou  Dupont.  Il  y  a  six  États. 

!«'  État,  épreuve  d'eau-forte  pure,  avant  la  lettre,  avant  les  tra- 
vaux du  fond,  la  planche  raboteuse  sur  les  bords,  d'une  forme  irré- 
gulière, et  plus  grande  que  dans  le  second  État.  Carpenter  n\a  pas 
connu  cette  épreuve  que  Weber  signale  comme  probablement  unique; 
elle  vient  de  la  collection  Sheapshanks. 


—  466  — 

11%  avant  la  lettre,  mais  le  fond  couvert  d'une  taille  de  lignes  hori- 
zontales, à  l'exception  d'une  partie,  en  bas  à  gauche,  sous  le  bras 
droit,  qui  est  restée  en  blanc.  La  planche  est  régulière,  mais  plus 
large  que  dans  le  \'  et  VI*  État.  —  Ventes  John  Knight  (18^1), 
8  liv.  8  sh.;  —  Seçjuier,  6  liv.  6  sh.;  —  Chevalier  de  S.,  201  fr.;  — 
H.  de  L.,  270  fr.;  —  Martelli,  230  fr.;  -  D.  G.  de  A.,  215  fr.;  — 
Vrugulin,  12  hv.  sterl. 

IIP,  avec  le  titre,  Ant.  Van  Dyck  aqua  forti,  et  avant  le  mot  An- 
tverpiœ.  — Ventes  Saint,  20  fr.;  —  Chevalier  S.,  70  fr.;  —  Dreux 
(1861),  161  fr. 

IV%  même  épreuve,  mais  en  plus  les  lettres  G.  H.  —  Vente  Dreux 
(1858),  25  fr. 

V%  avec  G.  H.,  mais  les  travaux  de  Van  Dyck  ont  presque  disparu 
sous  la  retouche  d'un  graveur  maladroit.  Le  mot  Anterpiae  a  été 
ajouté  au  titre  et  la  planche  a  été  coupée  des  deux  côtés.  —  Ventes 
du  chevalier  S.,  15  fr.;  —  Marquis  de  B.,  de  Florence,  78  fr. 

VI%  même  litre  en  deux  lignes,  mais  l'adresse  G.  H.  a  été  effacée. 
—  Ventes  Archinto,  2U  fr.;  —  Lauzet,  20  fr. 

H  — Jean  Snellinx,  peintre  d'histoire.  11  y  a  cinq 
Étals. 

I"  État  avant  la  lettre  et  avant  le  trait  carré  qui  encadre  le  por- 
trait. —  Ventes  Seguier,  2  liv.  10  sh.;  —  Saint,  116  fr.;  —Devèze, 
150  fr.;  —  Chevalier  5.,  86  fr.;  —  H.  de  L.,  105  fr.;  —  Martelli, 
201  fr.;  —  Dreux  (1861),  160  fr.;  —  Van  Os,  165  fr.;  —  par  Vi- 
gnères  (2  mai  1862),  lZi3  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  260  fr.;  —  Marquis  de 
B.,  de  Florence,  Zi52  fr.;  —  Drugnlin,  8  liv.  sterl. 

Ife,  avec  l'encadrement  légèrement  tracé,  une  seule  ligne  de  titre 
et  Ant.  Van  Dyck  aqua  forti,  avant  les  lettres  G.  H.  —  Vente  du 
chevalier  S.,  17  fr. 

111%  le  même  titre  et  l'adresse  de  G/  H.  —  Ventes  Van  den  Zande, 
30  fr.;  —  Molasse,  Uh  fr. 

IV*,  le  titre  en  deux  lignes  et  les  lettres  G.  II.  —  Vente  Duc  de 
Rivoli,  19  fr.  50  cent. 

V«,  l'adresse  de  G.  H.  effacée  sur  le  cuivre. 

12  —  Le  même  Portrait,  gravé  une  seconde  fois. 

I"'Étal,  eau-forte  pure  avant  la  lettre  et  avant  le  pilier  dans  le 
fond,  à  gauche.  Weber  dit  que  cet  État  est  probablement  unique. 


—  467  — 

Ii%  la  planche  lenninée  par  Pierre  de  Jode,  avec  une  ligne  de  titre, 
avec  le  nom  de  Van  Dyck  pinxit  et  l'adresse  de  Martinus  Van  den 
Eden  et  le  privilège,  et  avant  le  nom  du  graveur.  —  Vente  Camber- 
lyn,  67  fr. 

111%  môme  titre,  même  adresse,  mais  avec  le  nom  du  graveur.  — 
Vente  Martelli,  35  fr. 

IV,  trois  lignes  de  titre,  l'adi-esse  de  M.  Van  Eden  effacée  (il  ne 
reste  que  le  privilège)  et  avec  les  lettres  G.  II. 

V«,  les  lettres  G.  H.  effacées.  — Vente  Camberlyn,  3  fr. 

13  —  François  Snyders,  peintre  d'animaux.   Il  y 
a  quatre  États. 

I"  État,  eau-forte  pure,  avant  la  lettre,  avant  le  trait  carré  ;  il  n'y 
a  de  gravé  que  la  tête  et  le  collet.  «  Cette  admirable  pièce,  dit  We- 
her,  est  une  des  plus  rares  de  l'œuvre.  — VentesSeg'Mier,  6  liv.  10  sh.; 

—  Saint,  52  fr.;  —  Chevalier  S.,  116  fr.;  —  D.  G.  de  ^.,/i51  fr.;  — 
de  Janzé,  181  fr.;  — Drugulin,  21  liv.  sterl. 

11%  les  travaux  dans  le  même  État,  avant  le  trait  carré,  mais  avec 
le  titre  et  Ant.  Van  Dyckfecit  aqua  forti.  Non  moins  rare  que  le  pré- 
cédent. —  Ventes  Seguier,  k  liv.  15  sh.;  —  H.  de  L.,  92  fr. 

IIP,  la  planche  entièrement  terminée  par  J.  Neeffs,  qui  a  gravé  le 
corps,  les  mains  et  le  fond,  sans  toucher  à  la  tête  qui  est  restée  telle 
que  l'avait  gravée  Van  Dyck.  Le  même  titre,  les  noms  de  Van  Dyck 
et  de  Jac  Neeffs  sculpsit  et  l'adresse  de  G.  H.  —  Ventes  Devèze, 
28  fr.;  —  Chevalier  S.,  36  fr.;  —  Martelli,  36  fr.;  —  Archinlo, 
85  fr.;  —  Lauzet,  70  fr.;  —  Marquis  de  B,,  de  Florence,  89  fr.;  — 
de  Janzé,  36  fr. 

IVe,  même  titre,  mais  les  lettres  G.  H.  effacées. 

14  —  Juste  Suttermans  ou  Citermans,  peintre.  Il 
y  a  cinq  Etats. 

r'  État  avant  la  lettre,  avant  le  trait  carré  qui  entoure  le  portrait 
«de  la  plus  haute  rareté  »,  dit  Weber,  —  Ventes  Revil  (1838),  60  fr.; 

—  Seguier,  U  liv.  12  sh.;  —  Saint,  121  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  175  fr.; 

—  Martelli,  301  fr.;  —  H  de  L.,  tiOO  fr.  (1);  —  Marquis  de  B.,  de 
Florence,  561  liv. 

(1)  C'est  l'épreuve  du  cabinet  Revil. 


—  468  — 

11%  avec  le  Irail  carré  et  le  titre.  Le  nom  écrit  CUermans,  et  on  lit 
aussi  Ant.  Van  Dyck  aqua  for  H.  —  Vente  Camberlyn,  235  fr. 

nie,  même  titre,  mais  avec  les  lettres  G.  H.  —  Ventes  Revil, 
28  fr.;  —  Devèze,  38  fr.;  —  Van  den  Zande,  55  fr.;  —  du  chevalier 
de  S.,  28  fr.;  —  Rochonx  (16  mai  1857),  U  fr.;  —  Molasse,  72  fr.; 

—  du  marquis  de  B.,  de  Florence,  61  fr.;  —  Drugnlin,  1  liv.  16  sh. 
1V%  le  nom,  au  titre  écrit  Suttermans.  Même  adresse  de  G.  H, 
V%  le  nom  écrit  Suttermans,  mais  l'adresse  effacée. 

15  —  Antoine  Triest,  évêque  de  Gand.  11  y  a  cinq 
États. 

1"  État,  eau-forte  pure,  avant  la  lettre;  la  tête  et  les  mains  sont 
presque  terminées,  la  draperie  peu  avancée;  la  planche  est  plus 
grande.  M.  Garpenter,  qui  décrit  cet  État,  n'en  connaît  qu'une  contre- 
épreuve  jusqu'ici  unique  dans  la  collection  du  duc  de  Devonshire. 

n«,  la  planche  terminée  par  Pierre  de  Jode,  avec  trois  lignes  de 
titre,  le  nom  de  Ant.  Van  Dyck  aqua  forli,  l'adresse  de  M.  Van  den 
Eden,  mais  avant  le  nom  du  graveur  (1).  —  Ventes  Saint,  20  fr.;  — 
du  chevalier  S.,  30  fr.;  —  H.  de  L.,  33  fr.;  —  Martelli,  22  fr.;  — 
Archinto,  52  fr. 

in%  avec  le  nom  du  graveur  Pierre  de  Jode. 

IV,  l'adresse  de  M.  Van  Eden  enlevée,  et,  à  la  place,  celle  de  G.  11. 

—  Vente  du  marquis  de  B.,  de  Florence^  /i6  fr. 
V%  l'adresse  de  G.  II.  effacée. 

16  —  Lucas  Vorsterman,  graveur  (2).  11  y  a  cinq 

États. 

P'^  État,  avant  la  lettre,  avant  le  fond  et  avant  le  trait  d'encadre- 
ment du  portrait.  Très-rare.  —  Ventes  Seguier,  U  liv.  10  sh.:  — 
Saint,  179  fr.;  —  du  chevalier  S.,  251  fr.;  —  //.  de  L.,  325  fr.;  — 
Martelli,  Zi05  fr.;  —  D.  G.  de  A,,  /lOO  fr.;  —  Molasse,  270  fr.;  —  du 
marquis  de  B.,  de  Florence,  631  fr. 

(1)  Une  épreuve,  avant  toute  lettre,  de  ce  IF  Étal,  a  été  vendue  à 
la  vente  de  lady  Saint-Aubin,  en  1856,  3  liv.  3  sh.;  elle  manquait  de 
conservation. 

(2)  Un  dessin  de  ce  personnage,  par  Van  Dyck,  a  été  vendu  160  liv. 

—  Vente  d'un  Amalcur  étranger,  par  Basan,  en  J77ù. 


-  4G9  — 

11%  avant  le  lond,  mais  avec  le  Irait  carré  et  le  titre,  et  le  nom  do 
Aïil.  Van  Dyck  aqua  forii.  —  Vente  du  vicomte  de  Jimzé,  305  fr. 

ni«,  également  avant  le  fond,  mais  avec  l'adresse  de  G.  H. 

IV%  le  fond  gravé  et  l'adresse  de  G.  H.  —  Ventes  Revit  (1838); 
12  fr.  50  cent.;  —  du  chevalier  de  S  ,  65  fr.;  —  P.  D.  (1860), 
29  fr.;  —  Dreux  (1861),  81  fr.;  —  Van  Os  (1861),  25  fr.;  —  Ar- 
chinto,  61  fr.;  —  de  Janzé,  2/i  fr. 

V%  l'adresse  eiïacée.  —  Vente  du  marquis  de  B.,  de  Florence, 
31  fr. 

17  —  Guillaume  de  Vos,  peintre.  11  y  a  quatre 
États. 

V^  État,  eau-forte  puie,  avant  la  lettre.  Il  n'y  a  que  la  tête  et  le 
collet  de  terminés.  «On  ne  connaît,  dit  Weber,  que  deux  épreuves  de 
cet  État  ;  l'une  au  British  Muséum,  l'autre  dans  le  Cabinet  de  Cli. 
Hall,  à  Londres. 

11°,  avant  la  lettre,  mais  avec  le  fond  ;  la  partie  ombrée  de  la  poi- 
trine et  le  bras  gauche  sont  beaucoup  plus  terminés,  mais  la  partie 
éclairée  et  le  bras  droit  seulement  au  trait.  —  Ventes  Revit  (1838), 
U9  fr.  50  cent.;  —  Seguier,  2  liv.  sterl.;  —  Devèze,  kO  fr.;  —  H.  de 
L.,  75  fr.;  —  Martelli,  5li  fr.;  —  Archinto,  2/i5  fr.;  —  D.  G.  de  A., 
75  fr.;  —  du  marquis  de  B.,  de  Florence,  250  fr.  ;  —  par  Vignères 
(27  novembre  1867),  119  fr. 

HP,  la  planche  terminée  au  burin  par  S.  de  Bolsvert  ;  avec  la  lettre, 
les  noms  de  peintre  et  de  graveur  et  les  lettres  G.  H.  —  Ventes  du 
chevalier  S.,  10  fr.;  —  Archinto,  Zi8  fr. 

IV%  même  titre,  mais  l'adresse  de  G.  H.  effacée.  —Vente  Camber- 
tyn,  6  ïr.{l). 

18  —  Paul  de  Vos,  peintre  (2),  Il  y  a  cinq  États. 

l*'  État,  eau-forte  pure  et  avant  la  lettre,  où  il  n'y  a  de  gravés  que 
la  tête,  le  collet  et  une  partie  du  fond.  Très-rare.  —  Ventes  Revit 
(1838),  99  fr.;  —  Seguier,  à  liv.  iOsh.; —Saint,  362  fr.;  —  Devèze. 

(1)  Le  catalogue  indique  cet  État,  avant  quelques  Iravaux,  repris 
au  burin,  sur  la  poitrine  et  sur  le  brasgauclie  du  personnage. 

(2)  Le  dessin  de  Van  Dyck  qui  a  servi  à  cette  estampe,  a  été 
vendu  2/i  fr.,  chez  Mariette,  à  l'abbé  de  Tersan.  Voyez  Mariette 
(A.  B.,  H,  208). 


—  470  — 

26/|  fr.;  —  Chevaliers.,  310  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  720  Ir.;  —  Cam- 
berlyn,  185  fr.  (1);  —  du  marquis  de  B.,  de  Florence,  610  fr. 

11%  la  planche,  terminée  par  Jean  Meyssens,  le  titre,  le  nom  de 
Van  Dyck  et  Jean  Meyssens  excudii,  mais  avant  les  contre-tailles  sur 
le  manteau,  l'ombre  portée  sous  le  doigt  de  la  main,  et  quantité 
d'autres  travaux. —  Ventes  du  chevalier  S.,  35  fr.;  —  Martelli, 
50  fr.;  —  D.  G.  de  A.,  75  fr.;  —  du  marquis  B.,  de  Florence,  03  fr. 

IIP,  même  titre,  mêmç  adresse,  mais  les  contre-tailles  ajoutées 
dans  diverses  parties.  U  y  a  deux  sortes  d'épreuves  plus  ou  moins 
travaillées.  —  Ventes  Bevil  (1838),  10  fr.;  —  Chevalier  S.,  6  fr.  50. 

IV%  la  planche  retouchée  par  Bolswert,  le  titre  en  deux  lignes,  le 
nom  de  Van  Dyck  pinxit  et  fecit  aqua  forti;  à  droite,  S.  à  Bols- 
wert sculpsit,  avec  l'adresse  G.  H. 

V%  l'adresse  de  G.  H.  effacée. 

19  -^  Jean  de  Wael,  peintre.  II  y  a  cinq  États. 

P'"  État  avant  toute  lettre  ;  le  bras  et  la  main  gauche  ne  sont  pas 
indiqués;  les  bords  de  la  planche  sont  fort  raboteux  et  irréguliers. 
Extrêmement  rare.  —  Ventes  lîevil  (1838),  50  fr.;  —  Seguier,  5  liv. 
2  si).;  —  Saint,  155 fr.;  —  Devèze,  ZiO  fr.;  —  Chevalier  de  S.,  199 fr. 
50  cent.;  —  H.  de  L.,  200  fr.;  —  Lady  Saint-Aubin  (1856),  U  liv. 
10  sh.;  —  Martelli,  190  fr.;  —  Dreux  (1861),  200  fr.;  —  D.  G.  de 
A.,  235  fr. 

.IP,  avant  toute  lettre,  mais  la  main  elle  bras  gauche  s'y  trouvent, 
la  forme  de  la  planche  est  la  même  que  dans  l'état  précédent.  Weber 
dit  que  la  seule  épreuve  connue  de  cet  État  se  trouve  au  Cabinet  de 
M.  le  docteur  H.  Wolff,  à  Bonn.  Il  y  en  avait  un  dans  la  collection 
Saint,  vendue  99  fr. 

IIP,  avec  le  titre  en  deux  lignes,  Ant.  Van  Dyck  fecit  aqua  forti, 
mais  avant  les  contre-tailles  sur  lemanteau^,  le  long  de  la  poitrine,  à 
gauche,  et  avant  l'adresse  de  G.  H. 

IV%  avec  les  contre-tailles  sur  le  manteau  et  avec  les  lettres  G.  H. 
—  Ventes  Devèze,  18  fr.  avec  le  V«  État.  —  Van  den  Zande,  31  fr.;  — 
Chevalier  S,,  28  fr.;  —  Dreux  (18/il),  19  fr.  50  cent.  —  Y  an  Os 
(1861),  25  fr.;  —  Drugulin,  16  sh. 


(1)  Cette  estampe  est  une  contre-épreuVe  du  P'  État,  qui  a  servi  à 
Meyssens  pour  retoucher  la  planche;  elle  est  retouchée  au  crayon 
noir. 


—  471  — 

V%  Tailresse  de  G.  H.  effacée.  ~  Vente  Archinio,  /lO  Ir. ,  une  an- 
cienne épreuve  sur  papier  à  la  Folie. 

20  —  Waverius  ou  Van  den  Wouver  (chevalier 
Jean),  conseiller  au  service  de  l'archiduc  Albert.  Il 
y  a  cinq  États. 

pr  État,  eau-forte  pure,  avant  toute  lettre  ;  la  tète  et  le  collet  y 
sont  presque  terminés;  la  chaîne,  les  boutons  et  l'habit  brodé  sim- 
plement au  trait;  l'hermine  du  manteau  et  le  manteau  même  à  peine 
indiqués,  avant  la  main  e^  le  fond.  «La  seule  épreuve  connue  de  cet 
État  se  trouve,  dit  Weber,  chez  M.  G. -S.  Baie,  esq.,  à  Londies.  » 
Getle  épreuve  a  été  vendue  l/i  liv.  IZi  sh.,  chez  Seguier,  h  Londres, 
en  ISZiZi. 

TI«,  avant  la  lettre,  la  tête  terminée  au  burin  ;  la  main  qui  tient 
une  lettre  y  est  introduite,  et,  des  deux  côtés  de  la  tête,  une  partie 
du  fond.  On  ne  connaît  que  deux  épreuves  de  cet  État  :  une  au  Bri- 
tish  Muséum  (1),  l'autre  au  musée  d'Amsterdam. 

IIP,  la  planche  terminée  par  Ponlius,  avec  une  ligne  de  titre.  A 
gauche,  Ant.  Van  Dyck  pinxit,  et  M.  Van  den  Eden  excudit  cum 
priuilegio,  avant  le  nom  du  graveur  et  avant  la  date  dans  le  haut  (2). 
—  Ventes  H.  de  L.,  38  fr.;  —  Martelli,  IxQ  fr.;  —  Lauzet,  110  fr.;  — 
Marquis  de  B.^  de  Florence,  55  fr. 

V^,  l'adresse  de  G.  H.  effacée.  —  Vente  du  marquis  de  B.,  de 
Florence,  Uh.  50  cent. 

21  —  Philippe  Le  Roy,  baron,  seigneur  de  Ravels, 
conseiller  d'État  du  roi  d'Espagne,  Philippe  IV.  Il  y 
a  cinq  États. 


(1)  Cette  épreuve,  dit  M.  Carpenter,  amenée,  au  moyen  de  blanc  et 
de  noir,  à  l'effet  que  Van  Dyck  désirait,  que  produisit  Pontius  dans 
la  gravure  définitive. 

(2)  Il  est  probable,  dit  Weber,  qu'il  y  a  un  second  État  de  l'édition 
de  M.  Van  den  Eden,  avec  le  nom;  mais  nous  n'en  avons  jamais 
rencontré  d'épreuve.  Cet  État  serait  à  ranger  entre  le  IIP  el  le  IV^ 
décrits.  Cet  État  se  trouvait  dans  la  vente  Drugulin,  h  Londres;  il  a 
été  vendu  13  liv.  sterl. 


—  472  — 

I"  État,  eaii-forle  pure,  avant  toute  lettre;  il  n'y  a  de  gravé  que  la 
*  tête,  très-peu  du  collet  et  du  haut  du  manteau  ;  au-dessous  de  Té- 
paule  gauche,  une  forte  tache  d'eau-forte.  —  Ventes  Revil  (1838), 
210  fr.;  —  Seguier...!  —  Saint,  les  trois  premiers  États  vendus  en- 
semble, 501  fr.  ;  —  du  chevalier  S.,  80  fr.;  —  Bohm,  à  Vienne 
(décembre  1865),  ili9  flor.;  —  Drugutin,  7  liv.  sterl. 

II",  pareil  au  précédent,  moins  la  coulure  d'eau-forte,  —  Ventes 
Revil  (1838),  80  fr.  —  Chevalier  de  S.,  80  fr.;  —H,  de  I., 
120  fr.;  —D.  G.  de  A.,  170  fr. 

IIP,  avant  la  lettre  ;  le  buste  terminé  et  placé  sur  un  fond  noir  est 
entouré  d'une  bordure  ovale;  on  ne  voit  pas  encore  la  chaîne  sous  le 
manteau  et  les  angles  de  l'ovale  sont  blancs.  Weber  dit  cet  État  peut- 
être  unique.  Une  contre-épreuve  de  cet  État,  vente  Camberlyn, 
215  fr. 

1V%  pareil  au  précédent,  exception  faite  des  angles  de  l'ovale, 
couverts  d'une  taille  horizontale.  —  Ventes  Revil  (1838),  111  fr. 
50  cent.;  —  du  chevalier  de  S.,  87  fr.;  —  Camherlyn,  390  fr.;  — 
du  marquis  de  B.,  de  Florence,  335  fr.;  —  Druguliti  (1),  6  liv.  sterl. 

V%  avec  la  chaîne  sous  le  manteau,  avec  le  litre  et  les  armes  elles 
mots  Ant.  Van  Byck  faciem  delineavit  et  fecit  aqua  forti  (2).  — 
Ventes  Devèze,  28  fr.  —  du  chevalier  S.,  20  fr.;  —  par  Vignères 
(17  mars  1858),  17  fr.;  --  Camberlyn,  IZiO  fr. 

22  —  PieiTe  Stevens,  aumônier  du  Sénat  d'An- 
vers et  curieux  de  tableaux.  Il  y  a  six  États. 

I^Élat,  à  l'eau-forte  pure  et  avant  toute  lettre.  — Yenies  Seguier, 
6 liv.;  —H.deL.,USO  fr. 


(1)  Dans  le  catalogue  de  cette  vente  sont  mentionnées  deux  va- 
riantes du  V*  Étal  de  Weber,  ce  qui  ferait  sept  États  de  ce  portrait 
de  Pli.  Le  Roy.  Ces  variantes  sont  avant  la  chaîne,  sous  le  manteau, 
mais  avec  Tinscripiion.  Cet  État  serait  entre  les  IIP  et  IV^  de  Weber 
(vendu  2  liv.  10  sh.),  et  un  autre  État,  avec  les  mots  in  fano  sli  Lam- 
berti  effacés  ;  cet  État  serait  le  septième  (vendu  1  liv.). 

(2)  Ce  portrait,  dont  les  États  sont  très-rares,  n'appartient  à  aucune 
suite,  ni  à  celle  de  G.  Hendricx,  ni  à  celle  de  Meyssens;  il  a  été, 
sans  doute,  publié  isolément  et,  peut-être,  fait  spécialement  pour  le 
personnage  qu'il  représente.  M.  Carpenter  décrit  un  second  portrait 
du  même  personnage  dont  il  conteste  Foriginalité  et  qui  serait  une 
copie  en  contre-partie  de  celui  que  nous  décrivons  ;  ce  portrait  a  été 
vendu,  en  mai  1850,  à  Londres,  6  liv.  sterl. 


—  478  — 

^11%  la  planche  terminée  par  Lucas  Vorslerman,  une  ligné  de 
titre  (1),  à  gauche  Ant.  van  Dyck  pinxit,  à  droite  Martinus  van  den 
Edencum  privilégia,  avant  le  nom  du  graveur. 

Iïl%  même  titre,  même  adresse,  mais  avec  le  nom  du  graveur. 
Ventei/.  de  L.,18  fr. 

IV%  trois  lignes  de  titre,  l'adresse  de  M.  Van  den  Eden  effacée  et 
remplacée  par  les  lettres  G.  H.  Vente  Ch.  Blanc,  16  fr. 

ye,  avec  les  lettres  G.  H.  effacées. 

23  —  Le  Titien  et  sa  Maîtresse.  Sujet  de  demi-fi- 
gures, gravées  d'après  Le  Titien.  Il  y  a  cinq  États  de 
cette  estampe. 

I"  État,  eau-forte  pure,  avant  la  lettre  et  avant  le  trait  carré  ;  le 
fond  légèrement  ombré  ;  la  joue  gauche,  le  cou  et  une  partie  de  la 
femme  sont  entièrement  blancs  ;  la  seule  épreuve  connue  se  trouve 
au  British  Muséum  (2) . 

11%  avant  la  lettre,  les  travaux  sont  plus  avancés,  la  joue  gauche 
et  le  cou  sont  couverts  de  travaux  au  burin  ;  mais  la  niche  où  se 
voit  une  tête  de  mort  n'est  pas  terminée.  Une  épreuve  de  cet  état  est 
au  Brilish  Muséum. 

111%  la  planche  entièrement  terminée,  au  bas  quatre  vers  et  une 
dédicace  à  Luca  van  Uffel,  par  van  Dyck  (3).  Ventes  Mariette,60  liv.; 

—  Cancel  de  Monfirmin  (1798),  90  liv.;  —  T,  T.  (1813),  80  fr.;  — 
Rigal,  là  fr.;  —  Durand  (1821),  50  fr.;  —  Revil  (1838),  88  fr.;  — 
La  Mothe  Fouquet,  ZiO  thaï.;  —  Debois,  120  fr.;  —  Berlin,  255  fr.; 

—  Devèze,  170  fr.;  —  Van  den  Zande,  IZil  fr.;  —  H.  de  L.,  290  fr. 
(celte  épreuve  est  signée  de  Mariette);  —  Lady  Saint-Aubin,  (>  liv. 
6sh.;  —  E.  NorUin  (1858),  2/i5  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena), 
165  fr.;  —  Camberlyu,  156  fr.;  —  Marquis  de  B.  de  Florence,  96  fr.; 

(1)  Une  épreuve  avant  toute  lettre  de  la  planche  terminée  par: 
Lucas  Vorsterman  est  au  British  Muséum. 

(2)  Duchesne  (Voyage  d'un  iconophile,  p.  2/i5),  cite  une  épreuve 
à  l'eau-forte  retouchée  au  pinceau  par  Van  Dyck  qui  est  dans  l'œu- 
vre de  ce  peintre,  au  cabinet  des  estampes  à  Amsterdam.  Cet  œuvre 
est  renfermé  dans  six  portefeuilles  et  conlienl  853  estampes.  Il  y  a 
aussi  une  épreuve  â  l'eau-forte  pure,  citée  par  Benard,  dans  \q. 
Catalogue  de  la  collection  du  duc  d'Ursel,  vendue  en  1806. 

(3)  Cet  État  peut  être  considéré  comme  le  premier,  les  deux  autres 
étant  des  épreuves  d'essai  peut-être  uniques. 

n  (est.)  .  31 


—  474  — 

—  Vicomte  de  Janzé,  71  fr.  ;  —  Driigulln,  8  liv.  slerl.;  — Af.  le 
comte...  de  Vienne  (1867),  305  fr. 

IV«,  avec  la  même  inscription;,  mais  au-dessous  de  la  dédicace  on 
lit,  en  caractères  plus  petits,  à  gauche  :  Titian  inventer  cum  priuilegio 
régis,  et,  au  milieu,  vers  la  droite  :  A  Bon  Enfant  excu.Yenies  liossi 
(1822),  9  fr.;  —  Saint,  20  \r.;—MarlelU,  10  {v.',—Camberlyn,  80  fr.; 
(cette  épreuve  signée  au  verso  P.  Mariette  1679);  Marquis  de  B.  de 
Florence,  6  fr.  50. 

V«,  radresse  de  A.  Bon  Enfant  effacée.  Vente  Saint,  6  fr.  (avec 
une  épreuve  du  VI«  Étnt  avec  Tadresse  de  P.  Mariette)  ;  —  Pel- 
letier, 20  fr. 

24  —  Le  Christ  couronné  d'Épines,  dit  le  Christ 
an  Roseau  (I). 

!"■  État  d'eau-forte  pure  et  avant  toutes  lettres  (2). 

1I«,  entièrement  retouchée  au  burin,  par  Vorsterman  (3),  litre  en 
quatre  lignes  et  Anton.  Van  Dyck  inven.  cum  privilégia  régis.  Ventes 
Joullain  (1779),  52  liv.;  —  Bourlat  de  Montredon  (1788),  53  liv.;  — 
Basan  (1798),  12  fr.;  —  Citoyen  A.,  60  fr,;  —  Valois  (1801),  60  fr.; 

—  Silvestre,  72  fr.;  —  L.  T.  (1813),  /i7  fr.  95;  —  Sainson  (1814), 
/il  fr.;  —  Bigal,  2/i  fr.;  —  Logette,  55  fr.  50  ;  —  Durand  (1821), 
80  fr.;  —  Langlès,  71  fr.  95  cent.;  —  Durand  (1836),  76  fr.;  — 
Bevil  {iS3S),  100  fr.;  —  Debois  (18/i5),  173  ir.;  —  A.  D.,  amateur 
belge,  261  fr.;  —  Saint,  280  fr.;  —  La  Molhe  Fouquet,  98  thaï  ;  — 


(1)  La  planche  et  sept  épreuves  ont  été  vendues  chez  Le  Bas  en 
1783,  kS  liv.  ;  elle  est  aujourd'hui  à  la  chalcographie  du  Mnsée  du 
Louvre. 

(2)  Il  existe,  dit  M.  Carpenler,  une  épreuve  de  cet  État  dans  la 
collection  du  duc  de  Devonshire;  nous  en  trouvons  aussi  une  citée 
dans  le  Catalogue  de  la  collection  de  sir  Marmol,  où  se  trouvait 
un  bel  œuvre  de  Van  Dyck  ;  il  y  avait  dans  cette  même  collec- 
tion un  très-bel  œuvre  de  Rubens.  Le  catalogue  de  ces  deux  œuvres 
est  précédé  des  objets  trouvés  à  la  maison  mortuaire  de  Uubens,  en 
16/40. 

(3)  La  planche  avait  manqué  à  Tcau-forle,  elle  élait  trouée  et  il  a 
fallu  piesque  l'effacer  et  la  refaire  presque  tout  entière  au  burin,  ce 
quia  demandé  de  la  part  du  graveur  bien  de  rha])ilelé  et  de  la  pa- 
lit'nce.  Mariette  (A.  B.  II.  180). 


—  475  — 

B.  Delessert,  /j05  fr.  (c'est  celui  de  la  venle  Saint);  —  H.  de  L.  (La 
Salle),  liS5  Ïr.;—Busche,  62  fr.;—  Chevalier  A.  D.  de  Turin,  205  fr.; 
—  Dreux  (1861),  4-05  fr.;  —  D.  G.  de  A.  (Arozarena),  890  fr.  (c'est 
répreuve  des  cabinets  Coule  et  de  La  Salle);  —  Simon,  395  fr.;  — 
par  Clément  (23  février  1863),  136  {r.;—Sommeson  (1865),  230  fr.;— 
Camberlyn  (1866),  230  fr.;  —  Comte...  de  Vienne  (1867),  305  fr.; 
l'estampé  du  Christ  au  roseau  réunie  à  celle  du  Titien  et  sa  maî- 
tresse. Les  deux  estampes,  ventes  par  Basan  (1778),  85  liv.;  — 
Revit  (18/i5),  Zi52  fr.;—  De  la  Combe  (18Zi6),  605  fr.  (ce  sont  les  deuv 
épreuves  du  cabinet  Revil,  1838,  vendues  180  fr.);  —  Van  Os  (1850)» 
1,080  fr.  (ce  sont  les  épreuves  de  la  vente  Revil  1865). 

111%  addition  du  mot  Begis  après  le  cumprivilegio  et  avec  l'adresse 
A  Bon  Enfant  excn.  Ventes  Pagin,  50  fr.;  —  Vischer,  40  fr.  —  Pelle- 
tier, 67  fr. 

IV^,  le  mot  invenit  en  entier  et  fecit  aqua  forii  écrit  à  la  suite; 
l'adresse  de  Bon  Enfant  est  effacée.  Ventes  Saint,  12  tr.  50  ;  — 
Devèze,  23  fr.;  —  Camberlyn,  8  fr.  50  ;  —  vicomte  de  Janzé,  U9  fr. 

Ve,  les  mois  cum  privilegio  Régis  eiïsicés.  Ventes  Devèze,  23  fr., 
avec  le  VlPÉtat;  —  par  Vignères  (1837,  23  novembre),  6  fr. 

Vr,  avec  l'adresse  de  :  A  Paris,  chez  J.  Ph.  Le  Bas,  graveur  du 
cabinet  du  roy,  rue  de  la  Harpe.  Vente  Camberlyn,  Ix  fr.  50. 

VIP,  cette  dernière  adresse  efl'acée. 

25  — Une  Sainte  Famille.  A  droite,  dans  l'angle 
du  bord,  on  lit  :  Antoni  Van  Dyck  (\). 

26  —  Buste  de  Sénèque  ;  la  tête,  à  Teau-forte,  at- 
tribuée à  Van  Dyck  (2).  Elle  a  été  terminée  par 
Lucas  Vorstermann.  On  lit  l'inscription  suivante  : 
L,  Annœiis  Seneca,  Pet.  Paul  llubens  pinxit,  etc. 

(1)  Renouvier  (Types,  Écoles  Flamandes,  p.  123),  cite  aussi  cette 
sainte  famille  comme  de  Van  Dyck. 

(2)  Une  épreuve  se  conserve  au  British  Muséum,  il  est  éciit  dessus 
à  la  plume  cette  plirase  :  La  Marmore  antiqao  delineavit.  Avan  Dyck; 
M.  Carpenler  est  porté  à  croire  que  cette  eau  forte  est  de  I^ubens 
plutôt  que  de  Van  Dyck.  Richardson  en  décrivant  la  statue  de  Sénè- 
que à  la  villa  Borghèse  cite  celte  eau-forte  et  dit  :  Van  Dyck  a  fait  la 
gravure  de  cette  lête,  elle  est  extrêmement  rare. 


—  41(i  — 

—  Carpenter  cite  13  pièces  à  l'eau-forle  attribuées  à  Van  Dyck 
par  Florent  le  comte,  Smith  (catalogue  raisonné,  etc.,  partie  III,  A wt. 
Van  Dyck);  Benard  (catalogue  Paignon-Dijonval)  et  le.  catalogue 
de  Van  der  Dussen,  en  1775  ;  il  doute  de  leur  originalité  et  avec 
raison,  car  plusieurs  sont  de  Daniel  Van  den  Dyck,  les  autres,  le 
portrait  du  prince  Charles-Louis,  comte  Palatin,  nous  semble  être 
celui  gravé  à  l'eau-forle  d'après  Van  Dyck,  par  Samuel  Bernard,  et 
le  Christ  mort  sur  les  genoux  de  la  Vierge,  belle  pièce  qui  porte  le 
nom  de  Ant.  Van  Dyck  inv,  ;  la  gravure  en  est  attribuée  à  L.  Fran- 
chois,  \i3ir  Mariette.  Le  Blanc  ciîe  une  épreuve  postérieure  avec  l'a- 
dresse de  Fr.  Bouj'lier  (1).  On  attribue  ejicore  à  Van  Dyck  une  eau- 
forte,  la  Charité  romaine  (2). 


DYCK  (Daniel  Van  Den) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Daniel  Van  den  Dyck,  dit  Brullioi  (I.  n°  1520  A.),  naquit  en  France, 
selon  Boschini,  et  selon  d'autres  en  Flandres  (3),  et  fut  peintre 
d'histoire  et  graveur  à  l'eau-forte.  Il  travailla  à  Venise  et  devint 
inspecteur  de  la  Galerie  de  Manloue  en  1658.  Robert -Dumesnil  (Ilf, 
17,)  décrit  cinq  pièces  marquées  D.  V.  Dick,  in.  et  fecit.  Le  catalogue 
Rigal  mentionne  une  pièce  :  Berger  et  Bergère,  que  Le  Blanc  dit 
être  Diane  et  Endymion. 

i  —  La  Chaste  Suzanne  (4).  Au  bord  d'un  bassin, 
au  milieu  du  bas,  on  lit  :  Dani.  Van  den  Dyck  fecit. 
Pièce  en  hauteur. 

Vente  //.  Z.,  par  Bochoux  (1863),  7  fr.  50. 
2  —  La  Déification  d'Énée.  Dans  la  marge,  au  mi- 

(1)  Une  épreuve  vendue  8  ft-.  par  Yignères  [i"  min\  1857). 

(2)  A  la  vente  Veters  (1767)  sont  cités  quatre  morceaux,  dont  la 
Charité  romaine,  gravée  ii  l'eau-forte,  par  Van  Dyck,  27  liv. 

(3)  Mariette  (II,  209,)  le  dit  Flamand. 

(/i)  Une  autre  composition  de  ce  sujet  est  Suzanne  devant  ses 
Juges,  deux  estampes  en  largeur,  et  un  saint  Sébastien  h  mi-corps: 
un  ange  lui  appoile  la  palme  du  martyre.  Ces  trois  estampes,  non 
tlécriles  par  lioberl-DnmcHinl.  Vente  h.  D.  (Il  mars  1856). 


1 


_^  477  — 

lieu,  un  écusson  couronné,  quatre  vers  latins  en 
deux  colonnes,  et  une  dédicace  au  marquis  Gical- 
(eri. 

Ventes  R.  D.  {Robert -Dumesnil,  25  mars  18Zi^),  10  fr.  (avec  la 
chaste  Suzanne);  —  Camberlyn,  27  fr.  l'estampe  d'Énée  seule. 

3  —  Bacchanale.  Silène  ivre  est  soutenu  par  une 
Bacchante.    Sur  la  terrasse,  à  gauche,  Dani.    Van 
den  Dyck  fec. 
Vente  par  Defer  (19  décembre  1853),  15  ir. 


E 


E.  (Cette  lettre  renversée) 

PEINTRE   ET    GRAVEUR    AU    BURIN. 

Bartsch  (JX,  67)  décrit  de  ce  maître  allemand  la  pièce  suivante  : 
«  Le  Seigneur  et  la  Dame  à  genoux  devant  un  crucifix,  avec  la  marque 
E  renversée  et  la  date  de  15Zi6.  »  Vente  Vischer  (1852),  UO  fr.  Voyez 
Brulliot  (II,  672)  et  Le  Blanc. 

EARLOM  (Richard) 

GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE    ET    A    LA    MANIÈRE    NOIRE. 

Né  dans  le  comté  de  Sommerset,  en  1728,  mort  à  Londres,  vers 
1790.  Ce  maître  a  porté  au  plus  haut  degré  la  gravure  en  mezzo- 
tinto  ou  manière  noire,  surtout  dans  ses  deux  admirables  planches 
de  Fleurs  et  de  Fruits,  d'après  Van  Huysum.  Son  œuvre  est  consi- 
dérable en  sujets,  portraits  et  divers  recueils,  dont  celui  du  Liber 
veritatis,  d'après  les  dessins  de  Claude  Le  Lorrain.  Une  partie  de  ses 
meilleures  planches  se  trouve  dans  le  recueil  la  Galerie  Hougthon, 
Londres,  2  vol.  in-fol.  Voyez  Hubert  et  Rost  (IX,  20,)  et  Le  Blanc, 
qui  cite  /i08  pièces  en  y  comprenant  les  300  planches  du  Liber 
veritàlis. 


—  478  — 

1  —  Sainte  Famille  dans    un   paysage,   d'après 
P. -P.  Rubens.  : 

I"  État  avant  la  lettre.  Ventes  Torré  et  autres  (1782),  29  fr.;  —De 
Lamothe-Fouquet,  à  Boon  (18Zi7),  5  thalers  ;  —  ArcUnto  (1862), 
20  fr. 

2  —  La  Madeleine  aux  pieds  de  Jésus.  Gravé  d'a- 
près P. -P.  Piubens. 

P'  État  avant  la  lettre,  les  noms  d'auteurs  et  la  publication  de 
Boydel  tracés  à  la  pointe.  —  Ventes  par  Basan  (3  février  1778), 
36  liv.;  —  Alibert  (1803),  70  fr.;  —  par  Regnault  deLalande  (1812), 
29  fr.  50  ;  —  Sainson  (1816),  20  fr.;  —  Debois  (18/i5),  39  fr.;  — Fa» 
der  Zande,  kl  fr.;  —  H.  de  L,  (Lasalle,  1856),  17  fr.;  —  par  Clément 
(13  février  186/i),  21  fr. 

3  — Sarah  présentant  Agar  à  Abraham,  d'après 
Adrien  Van  der  Werff,  \  784. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Pagïn  (18ZiZi),  30  fr.;  —  Busche 
(1857),  17  fr.  50;  —  Geeldemeester  (31  avril  1862),  àU  fr.;  —  Cam- 
berlyn  (1865),  25  fr. 

4  —  Agar  et  Ismaël  dans  le  Désert,  d'après  une 

peinture  de  Louis  Carrache  faite  sur  le  tableau  du 

Corrége,  qui  est  dans  la  galerie  de  Parme,  connu 

sous  le  nom  de  la  Z ingara. 

I"  État  avant  la  lettre,  les  noms  d'auteurs  et  la  publication  tracés 
à  la  pointe.  — Vente  Debois  (18Zi5),  15  fr.  50. 

5  —  Le  Jugement  de  Paris,  d'après  Lucas  Gior- 

dano.  Gravé  en  1778. 

l"État  avant  la  lettre.  —  Vente  Citoyen  A.  (1797),  96  fr.,  avec 
le  Sommeil  de  Bacchus,  d'après  le  même  et  aussi  avant  la  lettre. 

(i  — A  Iron  Foi^ge  (La  Forge),  d'après  Wright. 
I"  Étal  avant  la  lettre,  les  noms  et  la  publication  en  1772,  traces 


—  479  — 

à  la  pointe.  —  Ventes  Citoyen  A.   (1797),  66  fr.;  —  Pieri-Benard 
(1826),  25  fr.;  —  Pagin  (18Z|Zi),  30  fr.;  —  Debois  (1865),  20  fr. 

II«,  avant  la  lettre.  —  Ventes  Léopold  Choiseul  (1772),  iU  fr.;  — 
Geeldemeesler  (1862),  15  fr. 

7  —  A  Blacsmith's  shop  (les  Forgerons),  d'après 
Wright. 

P'  État,  les  noms  et  la  publication  en  1871,  à  la  pointe.  — -  Ventes 
Debois,  39  fr.;  —  Geeldemeesler  (1862),  16  fr. 

8  —  La  Sorcière.  Gravé  d'après  D.  Teiiiers. 

pr  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Citoyen  A.  (1797),  150  fr.;  — 
Alibert  (1803),  70  fr.;  —  Logette  (1817),  40  fr.;  —  Pieri-Benard 
(1826),  31  fr. 

IP,  avec  la  lettre.  —  Vente  Comte  de  Corneillanj  (1865),  9  fr. 
60  cent. 

9  —  L'Ambassade  d'Hyderbeck  à  Calcutta,  et,  en 
pendant,  la  Chasse  aux  Tigres  dans  les  Indes  orien- 
tales. Deux  estampes,  d'après  Zoffani. 

Vente  Rigal  (1817),  û2  fr. 

10  —  Combat  de  Coqs,  donné  à  Calcutta  par  le 
colonel  Mordant,  en  1780.  D'après  Zoffani. 

Vente  Langlès  (182Zi),  57  fr. 

11  —  A  Concert  of  Birds  (Concert  d'Oiseaux), 
d'après  Maria  Nuzzi,  dite  Marie  des  Fleurs. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  M.  M.  (à  Londres,  1859), 
28  fr.;  —  Geeldemeesler  (1862),  l/i  fr.,  et  8  fr.  une  épreuve  avec 
la  lettre. 

12  —  A  Flower  pièce  (les  Fleurs).  A  Fruit  pièce 
(les  Fruits).  Gravé  d'après  les  tableaux  de  Van  Huy- 
sum,  qui  étaient  dans  la  galerie  Houghton,  aujour- 


—  480  — 

dliuî  au  musée  de  l'Ermitage,  à  Saint-Pétersbourg. 
Chef-d'œuvre  de  gravure  à  la  manière  noire. 

Premières  planches  (1),  I"  État  avant  la  lettre,  les  armes,  les  noms 
d'auteurs  et  la  publication,  en  1778-1781,  tracés  à  la  pointe.  — 
Ventes  Citoyen  A.  (1797),  140  fr.;  —  Basan  (1798),  deux  suites 
doubles  avant  et  avec  la  lettre,  127  fr.;  —  M.,  par  Regnault  de  La- 
lande  (1812),  250  fr.;  —  Boule  (1831),   70  ïw;  —  Pagin  (18Ziû), 

98  fr.  (une  seule  première  planche);  —  Debois  (18/i5),  92  fr.;  — 
A  Well-Know  collector  (27 mai  1856),  7  liv.  sterl.;  —Van  Os  (1861), 

99  fr.;  —  par  Clément  (23  février  186/i) ,  151  fr.;  —  Marshall  (à 
Londres^  186/i),  6  liv.  6  sh.;  —  Camberlyn,  125  fr.;  —  Comte  Cor- 
neillan  (11  décembre  1865),  162  fr. 

Deuxièmes  planches,  I"  État  avant  la  lettre,  la  légende  dans  les 
armes,  les  noms  et  la  publication  tracés  à  la  pointe.  —  Ventes  Logette 
(1817),  101  fr.;  —  Amateur  étranger,  par  Defer  (20  mai  18Z|7), 
60  fr.;  —  Geeldemeester  (1862),  59  fr. 

IP  État  avec  la  lettre  (2).  —  Ventes  Langlès  (182Zi),  50  fr.;  —  par 
Defer  (24  novembre  1847),  31  fr.;  —  Martelli  (1858),  U9  fr.;  —  le 
comte  ...de  Vienne  (1867),  80  fr. 

13  —  Agrippiue  débarquant  à  Brindes,  avec  les 
cendres  de  Germanicus,  d'après  B.  West. 

P""  État  avant  la  lettre,  le  titre,  les  noms  et  la  publication  en  1776, 
tracés  à  la  pointe.  —  Ventes  M.,  par  Regnault  de  Lalande  (1812), 
112  fr.;  —  Logette  (1817),  79  h\;  —  Sainson  (iSïU),  50 fr. 


(1)  Le  succès  de  ces  deux  belles  estampes  ayant  usé  les  planches, 
elles  durent  être  regravées  ;  nous  ne  saurions  dire  si  c'est  sur  les 
anciennes  ou  sur  de  nouvelles  :  la  seule  différence  est  dans  les  armes, 
au-dessous  desquelles  est  une  banderole  qui,  blanche  dans  les  pre- 
mières planches,  a  une  inscription  dans  les  secondes. 

(2)  Nous  ne  pouvons  reconnaître  dans  les  épreuves,  avec  la  lettre, 
la  différence  des  planches  :  elle  n'est  signalée  dans  aucun  catalogue, 
et  la  légende  se  trouve  au  bas  des  armes  dans  le  grand  nombre 
d'épreuves  qui  sont  passées  sous  nos  yeux. 


—  481  — 

14  —  L'Académie  royale  de  Londies,  au  moment 
où  pose  le  modèle.  Gravé  d'après  Zoffani  (1). 

F'  État  avant  la  lettre  (2);  les  noms  et  la  publication  en  1773 
tracés  à  la  pointe.  —  Ventes  par  Basan  (1778),  59  liv.  19  sous  ;  — 
Citoyen  A.  (1797),  240  fr.;  —  Détienne  (1809),  180  fr.;  —  M.  par 
Regnault  de  Lalande  (1812),  200  fr.;  —  Logelte  (1817),  133  fr.;  — 
Archinto  (1862),  62  fr.;  —  Clément  (13  février  186Zi),  50  fr.;  —Cam- 
berlyn,  ZiOfr.;  —  Corneillan  (1865),  20  fr. 

IP,  avec  la  lettre.  —  Ventes  Amateur  belge  (18Zi5),  21  fr.;  — 
Comte....  de  Vienne  (1867),  11  fr. 

15  — .Exhibition  of  ihe  Royal  Academy  of  pain- 
ting  in  the  yeard,  1771.  D'après  Brandouin. 

Ventes  par  Clément  (8  janvier  1866),  20  fr.,  avec  un  pendant  : 
Ylntérieur  du  Panthéon  de  Londres;  —  Comte....  de  Vienne  (1867), 
23  fr.,  les  deux  mêmes. 

16  —  Les  Marchés  au  Gibier,  au  Poisson,  aux 
Légumes  et  aux  Fruils.  Quatre  estampes  d'après  Sny- 
ders  et  Langjan,  dites  les  Quatre-Marchés. 

J^'"  État  avant  toutes  lettres,  très-rare. 

IP,  avant  la  lettre,  les  noms  et  la  publication  en  1775  à  1783  tracés. 
Yenies  ifQ.r  Regnault  de  Lalande  (1803),  110  fr.;  —  par  k  même 
(19  janvier  182Zi),  57  fr.;  —  par  De  fer  (2Zi  novembre  182û),  99  fr.; 
—  A  Well  Know  collector  (27  mai  1856),  ti  liv.  18  sh. 

IIP,  avec  la  lettre.  — Ventes  Le  Beau  (9  novembre  18/i6)  ;  —  Cam- 
berlyn  (1865),  120  fr. 

17  —  La  Nourrice  et  le  Fils  de  Rubens.  Gravé 

d'api^ès  P. -P.  Rubens. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  M.  Regnault  de  Lalande  (1803), 
30 fr.;  —  Marshall  (186Zi),  17  sh. 
IP,  avec  la  lettre.  —  Vente  Geedelmeester  (1862),  19  fr. 

(1)  Il  y  a  un  trait  explicatif  qui  donne  le  nom  de  chaque  membre 
qui  y  est  représenté.  Voyez  Académie  de  Londres,  IP  partie,  1"  vol., 
page  2/i. 

(2)  A  la  vente  Camberlyn,  en  1865,  il  y  avait  une  épreuve  avant 
que  d'être  entièrement  terminée  :  elle  a  été  vendue  100  fr. 


—  482  — 

13  —  Le  Porteur  de  Lièvres,  d'après  Zoffani. 

I««-  État  avant  la  lettre,  les  noms  et  la  publication  tracés.  —  Vente 

M.,  par  Regnault  de  Lalande  (1803),  16  fr. 

« 

19 —  Paysage  au  milieu  duquel  est  uu  moulin, 
d'après  Hobbema. 

P»"  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Lempereur  (1773),  V2  fr.;  — 
Basan  (1778),  16  liv.;  —  Comte....  de  Vienne  (1867),  5  fr. 

20  —  George  lïl,  roi  d'Angleterre  et  sa  Famille, 

d'après  Zoffani. 

I"  État  avant  la  lettre,  les  noms  d'auteurs  tracés  à  la  pointe. 
11  y  a  deux  sortes  d'épreuves  :  dans  la  1",  le  roi  regarde  à  droite; 
dans  la  2^  il  regarde  de  face. 

21  -  Portrait  équestre  du  duc  d'Aremberg.  Gravé 
d'après  Ant.  Van  Dyck  (1). 

I^f  État  avant  la  lettre,  les  noms  et  la  publication  en  1783  tracés 
à  la  pointe.  —  Vente  H.  de  L.  (La  Salle,  1856) ,  19  fr. 

22  —  Hélène  Forman,  seconde  femme  de  Ru- 
bens.  Gravé  d'après  ce  maître,  en  1783. 

•  I«f  État  avant  la  lettre,  les  noms  tracés  à  la  pointe.  —  Vente 
Marshall  (1864),  1  liv.  1  sh. 

23  —  Liber  veritatis,  or  collection  of  two  hun- 
dred  prints  after  the  original  designs  of  Claude 
Le  Lorrain  in  the  collection  of  the  duke  of  De- 
vonsliire  executed  by  R.  Earlom  manner  and  taste 
of  the  drawing.  London.  Boydell,  1774.  Publié  en 
10  liv.  de  20  planches  chacune  (2). 

(1)  Earlom  a  encore  gravé  les  portraits  du  duc  d'Yorck,  de  Cha- 
lonez,  de  James  Stuart,  duc  de  Richemont,  d'après  Van  Dyck  et 
d'après  divers  maîtres,  les  portraits  de  Marc-Ardell,  de  Shakespeare. 
Rembrandt  et  sa  femme,  d'après  ce  maître. 

(2)  Il  a  été  publié  un  volume  supi)lémcnlaire  gravé  par  divers  ar- 


—  48:^   - 

I"  Étal  avant  la  letlre,  très-rare  (1).  —  Vente  Batailhe  Francis 
de  Montval  (1827),  380  fr.  les  10  livraisons. 

II«,  avec  la  lettre.  —  Vente  Saint  (18Zi6),  anciennes  épreuves  sur 
papier  verger;  avec  le  volume  supplémentaire,  les  trois  volumes 
reliés,  279  fr. 

111%  retouché.  Il  y  a  des  épreuves  avant  la  lettre.  —  Vente  D.  par 
Defer  {ili  mai  1838),  un  exemplaire  avec  la  lettre,  270  fr. 

—  Earlom  a  encore  gravé  à  l'eau-forte  le  Recueil 
de  Cipriani  (voyez  ce  maître).  On  trouve  de  ses  es- 
tampes  gravées  àl'eau-fofte,  au  burin,  au  pointillé 
et  à  la  manière  noire,  d'api^ès  des  tableaux  de  maî- 
tres italiens ,  flamands ,  qui  sont  en  Angleterre, 
et  d'après  ceux  de  l'École  anglaise,  dans  le  Recueil 
de  Boijdell  et  celui  de  la  galerie  Houghton. 

EGHARD  ou  ESGHARD  (Charles) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE  ET   A    LA   MANIÈRE   NOIRE. 

Né  à  Caen,  en  1762,  associé  de  l'Académie  en  1785.  Il  a  gravé 
à  l'eau-forte  son  portrait,  en  1782;  diverses  figures  en  buste,  dont 
une  d'après  C.  Visscher;  suite  d'animaux,  d'après  H.  Roos;  paysages 
avec  ruines,  d'après  B.  Breemberg;  la  tour  de  Calais  :  on  voit  à  droite 
l'ascension  de  MM.  Romain  et  de  Rozier,  etc.  —  Plusieurs  de  ces 
estampes  avec  les  dates  de  1782  et  178Zi.  —  Vente  Rigal  (1817), 
22  pièces  de  Ch.  Echard,  payées  iU  fr.  —  Voyez  Le  Blanc  et  Nagler 
(IV,  65). 

EGMAN  ou  EGKMAN  (Edouard) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   SUR   BOIS   ET   EN   CAMAÏEU. 

Né  à  Matines,  en  1610  ou  1638.  A  gravé  à  Paris.  Il  a  copié,  d'après 

tistes,  d'après  les  dessins  du  Claude  qui  sont  en  Angleterre,  dans  les 
collections  particulières  ;  il  conlient  100  planches. 

(1)  Les  planches  ayant  été  par  la  suite  retouchées,  on  en  a  tiré 
des  épreuves  nouvelles  avant  la  lettre;  elles  sont  imprimées  sur 
papier  vélin,  au  lieu  que  les  premières  épreuves  avant  et  avec*  la  lettre 
de  la  première  édition  sont  tirées  sur  papier  verger. 


—  484  — 

Callot,  la  pièce  dite  VÈvenlaii  et  la  suite  des  Gueux,  en  25  pièces, 
y  compris  le  litre  Capitano  de  Baroni.  Il  a  aussi  gravé  d'après  A.  Bosse. 
Voyez  Hubert  et  Rost  (VI,  72),  et  Le  Blanc. 

EDELINGK  (Gérard) 

DESSINATEUR   ET   GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Anvers,  en  16/i0;  mort  à  Paris,  aux  Gobelins,  le  2  avril  1707. 
Élève  de  Corneille  Galle  dit  le  Jeune.  Il  se  perfectionna  sous 
Nicolas  Pitau  et  François  de  Poilly.  Il  fut  reçu  membre  de  l'Aca- 
démie de  peinture  et  conseiller  dans  la  même  séance.  Voyez  Fetis 
{Les  Artistes  Belges  à  l'Étranger,  II,  190). 

Watelet,  dans  son  Dictionnaire  de  Peinture,  à  l'article  Edelinck 
{II,  182),  caractérise  ainsi  le  talent  de  cet  artiste  :  «  Son  travail  est 
fier  et  précieux,  et  annonce  un  sentiment  profond  de  la  couleur; 
son  burin  est  plus  soigné  que  celui  des  Bolswert,  des  Vorsterman, 
sans  être  moins  pittoresque  ;  mais,  chez  lui,  le  soin  ne  dégénérait  pas 
en  petitesse  et  n'entraînait  pas  cette  longueur  de  temps  que  les 
graveurs  mettent  aujourd'hui  à  leurs  ouvrages  ;  la  grandeur  et  le 
nombre  de  ses  estampes  témoignent  de  son  étonnante  facihté. 
Edelinck  n'a  pas  fait  d'ouvrages  médiocres  ;  on  trouve  dans  tous  la 
même  hardiesse  de  burin,  la  même  chaleur  qui  anime  ses  portraits 
et  qui  en  fait  le  plus  illustre  des  graveurs  qui  aient  illustré  le  siècle 
deLouisXIV.  »  Uobert-DumesnU  (P.  G. F.,  VII,  169)  décrit  339  pièces 
de  ce  maître,  dont  200  portraits.  Le  Blanc,  dans  son  manuel,  en  cite 
337.  Voyez  encore  Huber  et  Rost  (VI,  170),  un  long  article  de 
Mariette  (1)  sur  ce  graveur,  dans  son  Abecedario  (III,  211).  —  Le 
portrait  de  Gérard  Edelinck  a  été  gravé  par  Nicolas  Edelinck ,  d'après 
Tortebat. 

1  —  Le  Déluge,   d'après  le  tableau  d'Alexandre 
Véronèse,  dans  le  musée  du  Louvre  (2). 


(1)  Mariette  possédait  une  très-belle  œuvre  d'Edelinck  en  Zi20  pièces, 
dont  plusieurs  doubles  avec  différences. 

Dans  une  vente  faite  par  Bason  en  1778,  cent  soixante-dix  portraits 
d'Edelinck  furent  adjugés  à  600  liv.  à  la  vente  de  Joullain  en  1779, 
deux  cent  cinquante-sept  estampes  des  trois  Edelinck  furent  adjugées 
K  105  fr. 

(2)  Cette  planche,  (jue  Jeai)  Edelinck  avail  enlrejuis  de  graver. 


—  485  — 

l«f  Élat  avant  la  lettre.  —  Ventes  Tufuilkin  (1845),  GO  fr.;  —  De- 
lande  (l^mars  1852),  75  fr.;  —  Thibaudeau  (1857),  11  fr.  50. 

IP,  avec  la  lettre.  —  Ventes  d'un  cabinet  étranger,  par  Basan 
(1775);  —  Silvestrc  (1810),  17  fr.;  —  Sainson  (18U),  9  fr. 

2  —  Moïse  tenant  les  Tables  de  la  Loi.  Gravé 
d'après  le  tableau  de  Philippe  de  Champagne,  du 
Cabinet  de  M.  de  Lalive  (1). 

I"  État,  avant  la  dédicace  à  M.  le  président  de  Harlay;  seulement 
les  noms  d'auteurs  (2).  —  Ventes  Pieri-Benard  (1826),  33  fr.  50;  — 
Buckingham  (1836),  k  liv.  U  sh.;  —  Debois  (18/i5),  201  fr.;— Vers- 
toi k  de  Soelen  (1851),  avec  le  IP  État,  29  florins;  —  par  Clément 
(13  février  1866),  255  fr.;  —  Marshall  (à  Londres,  186/i),  10  liv. 
10  sh. 

IF,  avec  la  dédicace.  — Ventes  Brochant  (1776),  22  liv.  10  s.;  — 
Pieri  Benard,  10  fr.;  —  Tufialkin,  36  fr. 

If  F,  avec  l'adresse  de  Brevet. 

3  —  La  Sainte  Famille,  dite  le  Benedicite.  Gravé 
d'après  Le  Brun,  en  ITOi  (3). 

F^  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Bebois,  190  fr.;  —  Batlier  (1859), 
63  lY.—Archmto  (1862),  151  fr.;  —Lauzet  (1:862),  30  fr.;  —  Comte... 
de  Vienne  (1867),  65  fr. 


fut  laissée  inachevée  à  sa  mort,  et  ce  fut  Gérard  Edelinck  qui  la  fit 
achever  par  son  plus  jeune  frère,  sous  ses  yeux,  et  y  donna  ensuite 
la  dernière  main.  —  Mariette  (A.  B.,  III,  213). 

(1)  La  planche  de  cette  estampe  a  été  payée  320  liv.  à  la  vente 
de  Claude  Brevet,  en  1782. 

(2)  Cette  planche,  commencée  sous  la  direction  de  Nanteuil,  a  été 
terminée  en  1699  par  G.  Edelinck,  qui  avait  hérité  de  lui,  ayant  épousé 
sa  nièce. 

(3)  Ce  tableau  peint  pour  les  compagnons  charpentiers  de  la  con- 
frérie de  Saint-Joseph,  érigée  en  l'église  de  Saint-Paul,  h  Paris. 


—  486  — 

4  —  Sainte  Famille.  D'après  le  tableau  de  Ra- 
phaël, dans  le  musée  du  Louvre  (1). 

Trois  épreuves  d'essai  avant  la  lettre,  les  seules  connues,  sont 
dans  les  collections  de  Paris,  Vienne  (2)  et  Berlin;  ce  sont  sans 
doute  celles  qui  ont  passé  dans  les  ventes  suivantes  :  Ruhemhré  (juin 
1865),  220  liv.;  —  Citoyen  A.  (1797),  avant  les  entre-taillessur  le 
ciel,  725  fr.;  —  Buckingham  (à  Londres,  183Zi),  73  liv.  10  sli.  pour 
le  Cabinet  des  Estampes  de  Paris. 

T"  État  avant  les  armes  de  Colbert  (3).  —  Ventes  Tallard  (1756), 
26  liv.  16  sous;  —  Chavray  (1766),  60  liv.;  —  Jullienne  (1767), 
60  liv.;  —  Pelt  et  de  D.  (177/i),  7U  fr.;  —  Mariette  (i'^  vente,  1775), 
100  fr.;  —  Montfirmin-Cancel  (1798),  90  liv.;  —  Alibert  (1803), 
300  fr.;  —  Saint-Aubin  (1808),  287  fr.;  —  Naigeon  (1810),  50^  fr.; 
—  Silvestre  (1810),  390  fr.  (Zi)  ;  —  Logette  (1817),  225  fr.;  —  Bervic 
(1822),  300  fr.;  —  duc  de  R.  (Rivoli,  1839),  250  ir.;  —  Pagin  (18ZiZi)» 
501  fr.;  —  Revit  (18/i5),  1,000  fr.  (5)  ;  —Tuffiakin  (18/i5),  301  fr.;  - 
Debois  (18/i5),  600  fr.;  —  Lamothe-Fouquet,  à  Cologne  {iSUl),  31 
thalers;  —  Jecker  (1851),  3Zi5  fr.;  —  Thoret  (1853),  1,160  fr.  (6)  ;  — 
H.  de  L.  (La  Salle),  1856,  2/i5  fr.;  —  Welt-Know  collector  (27  mai 
1856)  ;  —  Simon  (1861),  285  fr.;  —  Archinto  (1862)  290  fr.;  —  par 


(1)  Ce  tableau  a  aussi  été  gravé  par  Rousselet,  Frey,  Natalis,  Bazin, 
deux  fois  par  Richomme,  et  en  manière  noire,  par  Kirkall. 

(2)  Une  épreuve  avant  la  lettre  est  dans  la  collection  du  duc  de 
Saxe-Teschein ,  dont  il  a  été  offert  5,000  fr.  par  le  gouvernement 
français. 

(3)  Mariette  dit  :  qu'Edelinck  a  gravé  cette  estampe  pour  M.  Colbert 
pour  la  thèse  soutenue  par  un  de  ses  enfants,  qu'il  donna  la  planche 
au  roi,  que  Ton  effaça  les  noms  qui  étaient  au  bas  de  la  planche. 
N'est-ce  pas  plutôt  les  armes  que  Mariette  a  voulu  désigner?  car  les 
noms  devaient  se  trouver  sur  la  thèse. 

(Zi)  Dans  celte  même  vente,  une  autre  épreuve  fut  vendue  356  fr. 

(5)  L'épreuve  avant  les  armes  et  avec  toute  sa  marge  était  réunie 
aux  estampes  composant  le  1"  vol.  du  cabinet  du  roi.  (Voyez  P^  P., 
l"vol.,  p.  5,  n"  1.) 

(6)  C'osI  le  volume  de  la  vente  Ile  vil,  18/i5. 


—  487  — 

Clémeul  (13  février  I86Z1),  260  (V.;  —  Marshall  (1866),  10  liv. 
10  sh.;  —  Comte  de....  Vienne  (1867),  180  fr. 

II«  État,  avec  les  armes  de  Colbert  dans  le  bas  de  Testampe.  — 
Ventes  Cayenx  (1769),  Zi5  liv.;  —  Mariette  (1775),  38  liv.  19  sous, 
avec  la  copie,  par  Frey  ;  —  Mnller  (18/i7),  60  fr.;  —  Tremont  (1852), 
Û6  fr.;  —  M.  M.,  par  De  fer  (19  décembre  1853);  —  par  Clément 
(13  mars  1868),  230  fr. 

IIF  État,  les  armes  effacées  (1).  —  Ventes  Devoix  (182^),  2/ifr.;  — 
Lauzet  (1862),  27  fr.;  —  Jourdan  (1"  mai  1862),  liO  fr.;  —  Vignères 
(11  janvier  I86Z1),  UO  fr.;  —  par  Clément  (8  janvier  1866),  22  fr. 

5  —  La  Vierge  el  rEnfant  Jésus.  D'après  Jacques 

Stella. 

I"  État,  avec  les  mo's  :  à  Paris.  —  Ventes  Saint-Yves  (1805), 
27  fr.;  —  Prévost  (1809),  15  fr. 

6  —  La  Vierge  et  l'Enfant  Jésus.  Sujet  dit  la  Cou- 

seuse,  gravé  d'après  Le  Guide. 

T"  Étal,  avant  l'écusson  d'armes  (2).  —  Ventes  Van  den  Zande 
(1855),  kO  fr.;  —  Laurel  (1862),  2/ifr.;  Camberlyn  (1865),  20  fr. 

7  —  Jésus  et  la  Samaritaine.  D'après  Philippe  de 
Champagne. 

I*'  État,  très-rare,  avec  un  écusson  dans  la  marge. 

n«,  l'écusson  enlevé. 

IIF,  les  mots  JV.  Pitau,  ex.  cum.  privil.  Begis  1770,  qui  se  voient 
dans  les  deux  premiers  États,  ont  été  remplacés  par  l'adresse  de 
P.  Mariette.  Cette  adresse  enlevée  dans  les  derniers  États. 

8  —  La  Mère  de  Douleurs,  assise  au  pied  de  la 
Croix.  D'après  le  tableau  de  Philippe  de  Champagne, 
qui  était'dans  l'église  Sainte-Opportune,  à  Paris. 

(1)  Dans  cet  état,  la  planche  est  à  la  chalcographie  du  Musée  du 
I;Ouvre,  où  elle  se  vend  18  fr. 

(2)  Une  épreuve  avant  la  leltre  est  citée  dans  le  catalogue  de  la 
vente  Burkingham:  elle  a  été  payée  1  liv.  sterl.  —  Druuniiick,  30  fr. 


—  488  — 

.  I"  Élat  (1)  avant  la  retouclie,  avant  l'adresse  d'Audran.  —  Vente 
D.  L.  F.,  par  Vignères  (1864),  15  fr. 

9  —  Le  Christ  aux  Anges.  Grande  estampe  de 
deux  feuilles  qui  s'assemblent.  Gravé  d'après  le  ta- 
bleau de  Le  Brun,  dans  le  musée  du  Louvre  (2). 

pr  État  où  le  nom  d'Edelinck  est  écrit  Edelink,  et  avant  l'adresse 
de  Drevel.  Extrêmement  rare.  Vente  Pagin  (ISZiZi),  /il6  fr. 

11%  le  mot  Edelinck  corrigé,  mais  avant  l'adresse  de  Brevet;  — 
Alibert  (1803),  80  fr.;  —  Tardieu  (18M),  16/ifr.;  —  IaMr^w^(186Zi), 
276  fr.  ;  —  Tufialkin  (1845),  280  fr.;  —  Thorel  (1853),  315  fr.  (3); 
—  Archinto  (1862),  80  fr.;  ~  par  Clément  (13  mars  1868),  120 fr. 

1II«,  avec  l'adresse  de  Drevet.  Vente i»/ar/e//i  (1853),  26  fr.  (4). 

10  —  Saint  Charles  Borromée  en  prière,  d'après 
Gh.  Le  Brun. 

I"  État  avant  la  lettre.  Vente  Tufialkin  (1845),  27  fr.  50  (5). 

1 1  —  Saint  Louis,  roi  de  France,  en  prière.  Cette 

estampe,  pendant  de  la  précédente,  est  aussi  d'après 

Ch.  Le  Brun. 

Vente  par  Basan,  en  1778,  avec  le  Saint-Charles,  les  deux  avant 
la  leUre,  23  fr.;  —  Borluut  dz  Noortdonck,  le  Saint-Louis,  26  fr.  (6). 

(1)  Une  épreuve  avant  toute  lettre,  la  seule  connue,  a  été  payée 
295  fr.  à  la  vente  Debois,  en  1845,  par  le  cabinet  des  Estampes, 
à  Paris. 

(2)  Ch.  Duflos  a  aussi  gravé  ce  tableau. 

(3)  Cette  épreuve  vient  du  cabinet  Debois  où  elle  était  annoncée 
d'un  P'  État  avec  un  S  au  mot  contemple;  mais  il  a  été  reconnu  que 
ce  mot  avait  été  falsifié. 

(4)  La  planche  dans  cet  État  a  été  vendue  744  liv.  chez  Drevet, 
en  1782,  avec  12  épreuves. 

(5)  Il  y  a  une  épreuve  de  celte  estampe  avant  la  bordure  qui  en- 
toure le  sujet,  et  avant  la  lettre  seulement  les  noms  d'auteurs:  elle 
a  été  payée  100  fr.  à  la  vente  Debois,  en  18û5. 

(6)  n  y  avait  81  estampes  d'Edelinck  dans  celle  venle. 


—  489  -^ 

12  —  La  Madeleine  se  dépouillant  de  ses  vête- 
ments et  renonçant  aux  vanités  du  monde.  Gravé 
d'après  le  tableau  de  Ch.  Le  Brun,  dans  le  musée 
du  Louvre. 

P'"Élat  avant  la  lettre,  les  noms  d'au  leurs  tracés  à  la  pointe.  Très- 
rare.  Ventes  du  Citoyen  A  (1797),  2ZiO  fr.;  —  Revit  (1830),  porté  à 
700  fr.  sur  le  catalogue  ;  —  D.  (Dubois,  14  mai  1838),  2Zil  fr.  (1). 

11%  avant  la  lettre,  les  noms  d'auteurs  gravés  au  burin.  Ventes 
Ch.  Delaroque  (ISZiû),  30  liv.  ;  —  Peter  s  (1167),  hS  liv,;  —  Souchay 
(1775)  197  liv.;  —  Mariette  (1775),  335  liv.;  —  Servat  (1773),  272 
\iv.;  —  Montfîrmiîi-Cancel  (1798),  266  fr.;  —  Alibert  (1803),  300  fr.; 

—  Sitvestre  (1810),  1,070  fr.;  —  Logette  (1817),  900  fr.;  —  Desper- 
reux  (1823),  681  h\;  —  BucUngham  (à  Londres  1834),  10  liv.  10  sh.; 

—  Pieri-Benard  (1825),  420  fr.;  —  Revit  (1838),  345  fr.;  —  Debois 
(1845),  340  fr.;  —  La  Mothe-Fouquet  (1847),  130  thaï.;  —  Maurel 
(1855),  260  fr.;—  R.  D.  (Robert-Dumesnil,  12  avril  1853),  150  fr..; 

—  Rattier  (1859),  176  fr.;  —  Ctément  (13  février  1854),  115  fr. 

Ilfe,  avec  la  lettre,  mais  avant  la  bordure  qui  entoure  le  sujet.  Cet 
Étal  n'est  pas  décrit  par  Robert-Duniesnit.  Ventes  Cayeux  (1769), 
72  liv.;  —  Mariette  (1775),  199  liv.  et  une  autre  épreuve,  340  liv.; 

—  Le  Bas  (1783),  48  liv.;  — Alibert  (1863),  180  fr.;  —Rigal{iSi7), 
200  fr.;  —  Laurent  (1844),  106  fr.;  —  par  Z)e/er  (29  janvier  1855), 
60  fr.;  Archinto  (1862),  52  fr.;  —  Camberlyn,  49  fr. 

IV%  avant  l'adresse  de  Brevet,  rue  du  Foin-Saint-Jacques.  Ventes 
De  la  Combe  (1846),  19  fr.  50  cent.  Ramberg  (1863),  8  fr.  50  cent. 

V^  etVP,  avec  l'adresse  de  Brevet,  rue  du  Foin,  remplacée  par 
celle  aux  galeries  du  Louvre  (2). 

13  —  Le  Combat  des  quatre  Cavaliers,  d'après 
Léonard  de  Vind  (3). 


(1)  c'est  l'épreuve  des  cabinet  du  citoyen  A  (Borduge),  de  Revit 
1830;  elle  est  actuellement  dans  la  riche  collection  de  M.  Butuil. 

(2)  La  planche  dans  ce  dernier  État  a  été  payée  818  liv.  ^  la  vente 
de  et.  Brevet,  en  1782,  avec  une  seule  épreuve. 

(3)  Mariette  (A.  B.  III,  213),  dît  :  «  Je  préjuge  que  cette  inscrip- 
tion (L.  de  la  Finse)  qui  est  au  bas  de  la  planche,  se  doit  écrire  L. 

U  (pst.)  32 


\ 

—  490  — 

Ter  Elat  avant  la  lellre.  Ventes  du  prince  de  Rubempré  (1705), 
96  liv.;  —  Servat,  par  Basan  (3  février  1773),  150  liv,;  —  Logette 
(1817),  252  fr.;  —  Durand  (1821),  380  fr.;  —  R.  D.  (7  avril  18Z|5), 
151  fr.;  —  Johnson  (à  Londres  1860),  13  liv.  16  sh.;  —  Clarck  (à 
Londres,  1862),  250 fr.;  —  Archinto  (1862),  575  fr.  ;  —  par  Clément 
(13  février  180Zi),  185  fr. —>/ars/ia//  (à  Londres.  1866),  lA  liv.  slerl. 

IP,  avec  la  lettre  (1),  mais  avant  des  points  sur  la  lame  d'un  des 
sabres  des  cavaliers.  Ventes  par  Basan  (177ù,  3  février),  63  liv.;  — 
Valois  (1801),  66  fr.;  —  Durand  (1821),  60  fr.;  —  Pieri-Benard 
(1826),  30  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle,  1856),  21  fr.;  —  Lady  Saint- 
Aubin  (à  Londres,  1856), 2  liv.  Ish.;—  Boorluut  de Nortdonck  {1S5S), 
AI  fr.;  —Martela  (1858),  22  fr. 

111%  avec  les  points.  Vente /e  Dicte-Duflos  {iS55),  8  fr. 

14  —  La  Famille  de  Darius  aux  pieds  d'Alexan- 
dre, d'après  Ch.  Le  Biuii.  Estampe  de  deux  feuilles, 
dite  la  Tente  de  Darius,  faisant  suite  aux  Batailles 
d'Alexandre,  gravées  par  G.  Audran. 

!"■  Étal,  très-rare,  avant  la  quatrième  ligne  d'écriture  dans  la 
marge  (1). 

11%  avant  les  chiffres  romains  dans  la  marge  du  haut  à  droite  et 
avant  le  nom  de  Goyton.  Ventes  Mariette  (1775),  60  liv.  —  Saint- 
Aubin,  1808.  M.  M.,  par  Begnault  de  Lalande  (1812),  145  fr.;  — 
Pieri-Benard  (1826),  281  fr. 


de  Vinci  et  que  c'est  une  faute  de  l'écrivain  qui  a  corrompu  le  nom  du 
peintre.  Ce  sera  assurément  le  tableau  dont  il  est  fait  mention  dans 
la  vie  de  L.  de  Vinci,  écrite  par  Trichet  du  Fresne,  lequel  estoit 
pour  lors  aux  Tuileries,  la  description  est  fort  conforme  a  ce  qui  est 
lepiésenlé  icy.  »  Le  dessin  qui  est  au  musée  du  Louvre  sous  le  nom 
deRubens,  nous  semble  être  le  dessin  qui  a  servi  à  la  gravure  d'E- 
delinck,  faite  à  Anvers  dans  sa  première  manière;  ce  dessin  terminé 
serait  comme  plusieurs  de  ceux  qui  ont  servi  aux  gravures  de  Bols- 
vvert  et  des  Ponlius,  d'un  élève  de  Rubens  et  retouché  par  lui.  Un 
dessin  de  Léonard  de  Vinci,  de  celle  même  composition,  est  gravé 
par  Ant.  Fedi,  dans  l'ouvrage  Elruria  Pittrice  {!"  vol.,  pi.  29). 

(1)  Une  épreuve  de  cet  État  est  avec  la  suite  des  batailles  d'A- 
lexandre, gravée  par  n.  Audran,  ('preuves  avant  la  lettre,  qui  son' 
clle7.^L  Duluil. 


—  491  — 

IIP,  avec  le  nom  de  Goylon,  imprimeur.  Vente  Muller  (18Zi7), 
35  fr.  60.;  —  Archinlo  (1862),  û5  fr. 

IV»,  le  nom  de  Goylon  eiîacé;  la  planche  dans  cet  Étal  est  dans  b 
chalcographie  du  musée. 

15  —  La  Tente  de  Darius.  Gravé  d'après  le  ta- 
bleau de  P.  Mignard.  ('ette  estampe,  commencée 
par  G,  Edelink^  a  été  terminée  après  sa  mort  par 
Pierre  Brevet. 

Vente  Brochant,  22  liv.  3  sous. 

PORTRAITS 

16  —  Arnault  d'Andilly,  d'après  Ph.  de  Cham- 
pagne. 11  y  a  trois  États  décrits. 

1"^  État  avant  la  lettre  et  le  cartouche,  état  non  décrit.  Vente  par 
Vignères  (/imai  185Zi).  ,  26  fr.;  —  //.  de  L.  (deLa  Salle,  1856),  19  fr. 

17  —  Antoine-François  Berthier ,  évêque  de 
Rieux. 

Vente  par  Rochoux  (18  février  1861),  21  fr 

18  —  Pierre- Vincent  Bertin,  trésorier  général  du 
sceau,  peint  par  de  Largillière,  et  les  figures  allégo- 
riques qui  entourent  le  portrait  dessiné  par  Coypel 
fils. 

1^"^  État  avant  la  lettre.  Ventes  Debois,  àO  fr.;  —  Van  den  Zande, 
36  fr.;  —  Forster  (1857),  iU  fr.  50. 

19  —  Bignon,  abbé  de  Saint-Quentin,  d'après 

H.  Rigaud.  Il  y  a  quatre  États. 

I"  État  avant  la  lettre.  Ventes  Forster,  66  fr.;  —  Lauzet  (1862), 
43  fr. 

20  —  Abraham  Bloemaert,  peintre.  11  y  a  trois 
État*. 

î"État  avant  la  lettre.  Vente  ArchintOy  ii3  fr. 


—  492  — 

21  — Jean-Baptiste  de  Blye.  D'après  Ladam. 

I" État  avant  la  lettre.  —  \ enie  BucUngham,  bViw.  sterl.  Épreuve 
donnée  à  Pitau  par  Edelinck. 
IP,  avec  la  lettre,  le  nom  écrit  Eàlinck. 
\\\^,  le  nom  écrit  Edelinck. 

22  —  Jacques-Bénigne  Bossuet.  D'après  H.  Ri- 
2;aud. 

P'  État  avant  le  point,  à  la  suite  du  nom  deRigaud.  Vente  H.deL. 
(de  La  Salle,  1856),  10  fr.;  —  Rochoux  (7  mars  186Zi),  17  fr.;  —  Le 
même  (5  mai  186/i),  23  fr.  ^ 

23  —  Van  Bouc,  peintre.  II  y  a  trois  États. 

P'  Etat  avant  la  lettre.  Vente  Archinio,  100  fr. 

24  —  Louis,  duc  de  Bourgogne.  D'après  F.  De 
Troy. 

V  État,  les  armoiries,  esquissé. 

IP,  les  armoiries  terminées.  Vente  M.,  par  Le  Blanc  (5  mai  1856), 
13  fr. 

25  —  Pierre  de  Garcavy,  garde  de  la  Bibliothèque 
du  roi,  d'après  Testelin. 

P'  État  avec  les  barbes  de  la  planche  sur  la  manche  du  personnage. 
\enie  Forster  (1857),  26  fr. 

26  —  Philippe  de  Champagne.  Gravé,  en  1676, 
d'après  le  tableau  peint  par  lui-même,  en  1668, 
qui  est  dans  le  musée  du  Louvre.  Ce  portrait  est 
l'un  des  plus  beaux  qu'Edelinck  ait  gravé  ;  il  lui  don- 
nait la  préférence  sur  toutes  ses  autres  productions. 

P'"  État  (1)  avant  le  trait  de  burin  échappé  sur  le  ciel  et  les  feuilles 

(1)  Une  épreuve  avant  la  lettre,  la  seule  connue,  a  été   payée 


—  493  — 

enlieledos  du  personnage  et  un  tronc  d'arbre.  Vente  Valois  {iSOi) , 
75  (r.50;—Naigeon  (1810),  136  ir.;— Rig al {iSil),  6iïv.;— Durand 
(1821),  150  fr.;  —  Duc  de  Rivoli  (1839),  112  fr.  (1);  —  Laurent 
(18/iZi),  87  fr.;  —  Revil  (18/i5),  125  fr.;  —  Forster  (1858),  311  fr.  (2); 
Boorluut  de  Noortdonk  (1858),  75  fr.  (3);  Dreux  (1861),  130  fr.  — 
Lauzet  (1862),  75  fr.;  —  Clarke  {h  Londres,  28  avril  (1862);  —Cam- 
berlyn,  85  fr.;  —  M.  de  B,  de  Florence  (1866),  100  fr.;  —  Comte 
...  de  Vienne  iiS61),  68  fr. 

27  --  Anthoine-Armand  de    Fradet  de   Saiut- 
Aoustj  comte  de  Chasteaumeillan,  d'après  Watelé. 

Vente  par  Vignières  (l"'"  mars  1866). 

28  —  Jean-Baptiste  Golbert,  d'après  P.  Mignard. 

I^'État  avant  toute  lettre.  —  Ventes  Forsier  (1857),  105  fr.;  — 
Archinlo  (1862),  19  fr. 

IP,  avant  la  couleuvre  à  droite  dans  les  armes  ;  état  non  décrit  in- 
termédiaire entre  le  I^''  et  le  11^  État  de  Robert-Dumesnil.  Vente 
D.  L.  V.  par  Vignères  (186Zj),  29  fr. 

29  —  Charles  Colbert,  marquis  de  Croissy,  d'a- 
près H.  Rigaud. 

I"  État  avant  la  lettre.  Vente  Van  den  Zande  (1855),  119  fr. 

30  —  Etienne  d'Aligre,  chancelier,  d'après  R. 
Nanteuil. 


1,350  fr.  par  le  cabinet  des  estampes  de  Paris,  à  la  vente  Debois,  en 
18^5  ;  la  planche  et  U  épreuves  ont  été  vendues  60  liv.  chez  Cl.  Bre- 
vet, en  1782.  Cette  planche  est  à  la  Chalcographie  du  Louvre,  où  les 
épreuves  se  vendent  U  fr. 

(1)  Cette  épreuve  venait  du  cabinet  Nau,  dont  toutes  les  estampes 
étaient  marquées  de  ce  nom.  La  vente  a  eu  lieu  en  1790. 

(2)  Cette  épreuve  est  celle  du  cabinet  Revit,  vendu  en  18Zi5  ;  elle 
se  trouve  dans  la  vente  Clarkc  à  Londres,  en  1862. 

(3)  C'est  l'épreuve  de  la  vente  Revil,  en  18/|5. 


—  494  — 

V  État  avant  la  lettre,  non  déorit.  Vente  Buckingham  (1834)  avec 
une  épreuve  avec  la  lettre,  1  liv.  3  sh. 

IF,  avec  le  mot  écrit  Offerebam  au  lieu  de  Offerebant,\euie  Thi- 
baudeau  (1857),  28  fr. 

III«,  la  faute  corrigée.  Vente  par  Vignères  (1861,  9  décembre), 
20  fr.;  —  Comte  ...  de  Vienne  (1867),  34 fr. 

31  —  Descartes,  d'après  Hais.  Ce  portrait  a  été 
gravé  pour  les  Hommes  illustres  de  Perrault. 

I"État  avant  l'adresse  de  Chereau.  Ventes  Lauzet  (1852),  26  fr.; 

—  pdiYRochoua;  (7  mai  1864),  36  fr.;  —  Marshall  (à  Londres,  1864), 
2  liv.  7  sh.;  —  Dubois  (14  mai  1866),  17  fr. 

32  —  Nathanel  Dilgerus  (1),  ministre  de  Daut- 

zick.  Gravé  en  1683. 

Ventes  duc  de  Tallard  (1756),  21  liv.  16  sous;  —  Cayeux  (1769), 
27  liv.;  —  Basan  (1778),  29  liv.  19  sous  ;  —  Valois  (1801),  72fr.;  — 
Saint-Yves  (1805),  120  fr.;  -  Silvestre  (1810),  150  fr.;  —  Rigal 
(1817),  90  fr.;  —  Pieri-Benard  (1826),  77  fr.  75;  —  Debois  (1845), 
122  fr.;  —  Dreux  (1861),  59  fr.;  —  Marshall  (Londres,  1864),  7  liv. 
16  sh.;  —Camberlyn  (1865),  51  fr.;  —  Comte  ...  de  Vienne  (1867), 
26  fr. 

33  —  Desjardins,  sculpteur  (Martin  Van  den  Bo- 
gaert,  plus  connu  sous  le  nom  de),  d'après  Rigaud, 
en  1692.  Cette  estampe  est  placée  au  rang  des  chefs- 
d'œuvre  de  G.  Edelinck  (2). 

P""  État  avant  la  lettre.  Ventes  par  Basan  (3  février  1778),  21  liv.; 

—  Montfirmin-Cancel  (1798),  96  liv.;  —  Valois  (1801),  108  fr.;  — 
Bervic  (1822),  200  fr.;  —  Revit  (1838),  140  fr.;  —  Laurent  (1844), 
190  fr.;  —  Debois  (1845),  191  fr.;  —Dreux  (1861),  250  fr. 

II®,  avant  l'adresse  de  Drevet.  Ventes  Buckingham  (à  Londres, 
1834),  deux  épreuves  avant  et  avec  l'adresse,  16  shel.;  —  Tardieu 
(1844),  45  fr.;—  La  Molhe  Fouqnel  (à  Cologne,  1847),  11  llial.;  — 

(1)  Ce  même  personnage  a  été  gravé  par  Falk. 

(2)  La  planche  de  ce  portrait  avec  neuf  épreuves  a  été  vendue 
80  liv.  chez  cl.  Drevcl,en  1782;  elle  est  aujourd'hui  à  la  chalco- 
graphie  du  Louvre. 


—  495  — 

MarteUi  (1858),  '29  fr.  50;  —  Archinto  (1862),  85  fr.;  —  Lauzel 
(1862),  20  fr. 

IIf%  avec  l'adresse  de  Drevel.  Vente  M.  Comte  ...  de  Vienne{iS61), 
15  fr. 

:j4  —  César  d'Estrée,  cardinal. 
Vente  Wellesley  (13  février  1865),  16  fr.  50. 

35  —  Philippe  Evrard.  Gravé  d'après  Tortebat.  Il 
y  a  trois  États. 

le"^  État  avant  la  lettre,  avec  les  armes  seulement  esquissées.  Vente 
Forster  (1857),  26  fr. 

36  —  Dryden,  poète  anglais,  d'après  Kneller  (i), 

!«'  État  avant  la  lettre  et  les  armes,  très-rare.  Vente  Sirawerherry- 
Hill  (23  mai  1853)...? 

11%  avec  la  lettre.  Ventes  Lemarié  (1776),  12  liv.;  —  Naigeon 
(1180),  30  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle  1856),  105  fr.;  —  Boorlmt  de 
Nooridonck  (1858),  85  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  59  fr.;  — 
Marshall  (à  Londres),  2  liv.  16  sh. 

37  —  Ferdinand  Pardebon,  évêque. 

P'  État  avant  les  mots  L.  Topographia  régis.  Ventes  Archinto 
(1862),  15  fr.;  —  Marshall  (à  Londres  iSGli),  17  shel.;  —  Somme- 
son  (29  novembre  1865),  17  fr. 

38  —  Fagon,  médecin   dn  roi  Louis  XIV.  Il  y  a 

quatre  États. 

le'  État  avant  la  lettre.  Vente  Marshall  (1866),  3  liv.  11  sli. 
II«,  avec  des  v  aux  mots  Cvido,  Crecentivs^  Sanctioribvs.  Ventes 
par Rochoux  (7 mars  1864),  kO fr.;  —  Comte  ...,de  Vienne (1868), 31  f . 

39  —  Fléchier,  évêque  de  Nîmes,  d'après  li.  Ri- 
gaud. 

Ventes  par  Rochoux  (7  mars  186Zi),  17  fr.  —  Comte  ...,  de 
Vienne  (1867),  10  fr. 

(1)  Smith  a  gravé  ce  môme  tableau,  en  manière  noire. 


—  496  — 

40  —  Jacques-François-Edouard  (le  prince  de 
Galle^),  d'après  de  Largillière. 

P'  État  avant  la  dédicace  à  Jean  Drummont.  Ventes  van  den 
Zande,  29  fr.;  —  Martelli  (1858),  15  fr.;  —  Archinto  (1862),  36  fr.; 
—  Wellesley  (1865),  10  fr. 

41  — EvaristeGherardi,  comédien  italien,  d'après 
J.  Vivien. 

P'  État  avant  les  mots  Eq,  ro.,  et  où  ne  se  lit  pas  dans  le  haut 
les  mots  :  Frontispice  du  tome  /«^  Vente  Comte...,  de  Vienne  (1867), 
36  fr. 

42  —  Henri  Goltzius,  graveur. 

P'  État  avant  la  lettre.  Ventes  Buckingham  (1834),  deux  épreuves 
avant  et  avec  lettre,  1  liv.  sterl.;  —  Marshall  (1866),  les  deux  mê- 
mes :  celle  avant  la  lettre,  h  liv.  U  sh.;  avec  la  lettre,  13  sh. 

43  —  Charles  Gobinet. 
Vente  H.  de  L.  (Lasalle)  (1856),  27  fr. 

;    44  —  Régnier   de   Graëf,   médecin  hollandais. 
Gravé  en  1666,  d'après  H.  Wateié  (1). 

45  —  Madame  Helyot,  d'après  Jacques  Galliot. 

P'  État  avant  la  lettre.  Marshall  (1866),  6  liv.  6  sh. 
IP,  Ventes  H.de  L.  (Lasalle  1866),  Zi8  fr.;  —  par  Clément  (13  fé- 
vrier 186/i),  20  fr.;  —  Dubois  (IZi  mai  1866),  30  fr. 


(1)  Mariette  (A.  B.  IH.  217)  dit  :  «  C'est  le  premier  ouvrage  que 
le  sieur  G.  Edelinck  ait  fait  à  Paris.  Voici  Tanecdote  telle  que  me 
Ta  racontée  M.  Chaufournier,  son  gendre.  Lorsque  M.  Edelinck  ar- 
riva à  Paris,  il  alla  chez  son  frère  qui  y  éloit  déjà,  et  lui  ayant 
demandé  quels  éloient  les  ouvrages  qu'il  avoit  à  faire,  il  luy  montra 
ce  portrait  qu'il  alloit  graver  ;  Gérard  luy  dit  d'aller  faire  préparer  le 
souper  et  que  pendant  ce  temps  il  travaillerait  a  sa  planche,  ce  qu'il 
lit,  car  pendant  le  temps  que  Jean  apprêtoit  le  souper,  il  grava  en- 
tièrement la  tête  de  ce  portrait  ;  il  avoit  pour  lors  26  ans. 


—  497  —  • 

46 — Ch.  d'Hozier,  généalogiste  dli  roi. 

Ventes  Bertin  (185Zi),  12  fr.;  —  par  Rochoux  (30  mai  1860), 
10  fr.  50 

47  —  Pierre  Huet,  évêque  d'Avranches.  Gravé, 
en  1686,  d'après  N.  de  Largillière. 

P'  État  avant  le  mot  :  Suessionensis  après  celui  Episcopus.  Ventes 
Bertin  (1853),  23  fr.;  —  Comte...,  de  Vienne  (1867),  29  fr. 

48  —  Chrétien  Huygens,  physicien. 

I"  État  avant  le  nom  du  personnage  et  avant  Brevet  exe;  État  non 
décrit.  Vente  Forster  (1857),  15  fr. 

49  —  Jacques  II,  roi  de  la  Grande-Bretagne. 

l^""  État  avant  les  mots />mfs|?flr  Kneller.  \enie  Archinto  (1862), 
lii  fr. 

50  —  Keller,  commissaire  des  fontes  de  l'artil- 
lerie de  France,  d'après  Largillière. 

P'  État  avant  les  noms  des  artistes  (1).  Vente  Souchay  (1775), 
12  liv.  avec  un  portait  de  Molière,  gravé  par  Nolin,  d'après  Mignard, 
aussi  avant  la  lettre,  mais  non  terminé.  Vente  Camberlyn,  25  fr. 

11%  H.  de  L.  (La  Salle,  1856),  17  fr.;  —  Forster  (1857),  21  fr. 

51  —  Louise-Françoise  de  la  Beaume-Leblanc, 
duchesse  de  Lavallière.  Morceau  douteux.  Avec  le 
nom  G,  Ed.  se,  et  l'adresse  de  la  \euve  Montcor- 
net  (2).   Un  portrait  de  Madame  de  Montespan,  d'a- 

(1)  Un  État  non  décrit  avant  toute  lettre,  et  avant  les  fonds,  est 
cité  dans  le  catalogue  Camberlyn  1865  ;  elle  a  été  vendue  51  fr.; 
elle  venait  de  la  collection  Prévost,  en  1809,  ooi  elle  avait  été  vendue 
62  fr. 

(2)  Voyez,  pour  les  diiïércnls  portraits  gravés  de  ces  deux  dames, 
la  table  de  la  Bibliothèque  historique  du  père  Lclong. 


—  498  — 

près  Beiioist,  porlaiit  le  nom  d'Edeliuck  et  la  même 
adresse,  est- aussi  regardé  comme  douteux. 

52  —  Jean  La  Fontaine,  célèbre  fabuliste.  Gravé 
pour  les  Hommes  illustres  de  Perrault,  d'après  H. 
Rigaud. 

Ventes  Maurel  (1855),  26  fr.;  —  Thibaudeau  (1357),  28  fr.;  — 
Dreux  (1861),  29  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mars  186/i),  70  fr.;  — 
Marquis  de  B...,  de  Florence  (1866),  Zi7fr.; — le  comte...,  deVienne 
(1867),  13  fr. 

53  —  Madeleine  de  Lamoignon,  d'après  de  Sè\e. 
Yenies Camherlyn,  15  fr.;  —  le  comte...,  de  Vienne  (1867),  33 fr. 

54  —  Ch.  Le  Brun,  peintre,  d'après  Largillière. 

I"  État  avant  la  lettre  (1),  très-rare.  Ventes  R.  D.  (Robert-Du- 
mesnil,  12  avril  1858),  150  fr. 

11%  avec  la  lettre.  Ventes  Dreux  (1861),  22  îr.;—  Archinto  (1862), 
Zl9  fr.;  —  Drugulin  (à  Londres,  1866),  1  liv.  2  sh.;  —  le  comte..., 
de  Vienne  (1867),  29  fr. 

55  —  Van  Leeuven,  professeur  à  Amsterdam^ 
d'après  A.  Booneu.  11  y  a  trois  États. 

P'"  État  avant  les  noms  des  artistes.  —  Ventes  Arc/i^twfo  (1862), 
55  fr.;  —  Marshall  (à  Londres,  186/i),  2  liv.  16  sh. 

56  —  Michel  Le  Tellier,  d'après  Ferdinand  Vouet. 
Vente  Forster  (1858,  15  ir. 

57  —  Michel  Le  TelUer,  d'après  P.  Mignard. 

K  État  avant  plusieurs  travaux  sur  la  figure  de  Bellone.  Vente 
Forster  (1857),  46  fr. 


(1)  Une  épreuve  d'essai  avant  la  lettre  et  avant  les  angles  de  l'o- 
vale, la  seule  connue,  a  été  payée  à  la  vente  Debois  (18/i5),  122  fr. 
et  la  même  épreuve  175  fr.  à  une  vente  par  Clémonl,  le  13  février 
1866. 


—  499  — 

58  —  Frédéric  Léonard  ,  imprimeur,  d'après 
H.  Rigaud. 

P'  État  avant  la  banderole  et  la  devise  au-dessus  de  Técusson 
d'armes.VentesFors^er(1858),  80  fr.;— par  Rochoux  (9  mars  1863)...? 

II«,  ventes  Archinto  (1862),  16  fr.  Epreuve  avec  l'autographe  : 
Donné  à  Pitau  par  moi  Edelinck  ;  —  Camberlyn,  20  fr. 

59  —  Paul  de  Lionne,  aumônier  du  roi,  d'après 
Jouvenet. 

P'  État  avant  la  dédicace. 

IP,  avec.  Vente  Forster  (1857),  10  fr. 

60  —  Louis  XIV,  roi  de  France  (248).  Ce  portrait 
dans  la  suite  d'Odieuvre  (1). 

P'  Étal  avant  la  lettre.  Ventes  Rossi  (1822),  33  fr.  50  ;  —  Thorel 
(1853),  31  fr.;  H.  de  L  (La  Salle,  1856),  57  fr.;  —  Forsler  (1858), 
81  fr.;  —  R.  D.  (Robert-Duraesnil),  60  fr.;  —  par  Rochoux  (7  mare 
1864),  32  fr.;  —  Maurice  Ducal  (1862),  20  fr. 

61  — Louis  XIV  en  armure,  d'après  Jean  de 
La  Haye. 

pr  État  avant  le  distique  de  Sanleuil  dans  la  marge.  Vente  par 
Clémeîit  (13  février  186Zi),  Zi2  Ir. 
IP,  avec  le  distique  de  Sanleuil.  Vente  Martelli  (1858),  95  fr. 

62  —  Louis  XIV,  roi  de  France  (258),  .d'après 
Le  Brun,  connu  sous  le  nom  de  :  le  Triomphe  de 
l'Église  ou  l'Extirpation  du  calvinisme. 

Vente  Drugulin  (à  Londres  1866),  Zi  liv.  6  sh. 

63  —  Louis  XIV,  à  cheval,  détruisant  l'Hérésie. 
Grande  estampe  en  deux  feuilles,  gravée  pour  une 
thèse,  soutenu  par  Colbert,  en  1677,  d'après  Ch. 
Le  Brun.  Il  y  a  trois  États. 

(1)  Robert- Dumesnil  décrit  13  dilTérents  portraits  de  Louis  XIV. 


—  500  — 

Ventes  Chavray  (1796),  US  liv.;  —  Pieri-Benard  (1825),  30  fr.;  — 
Laurent  {iSàà),  15  fr.;  —  Forster  (1857),  27  fr. 

64  —  Louvois,  ministre  d'État  (Michel:  Le  Tellier, 
marquis  de),  d'après 

P""  État  non  décrit  avant  divers  travaux,  notamment  sur  la  figure 
de  Bellone,  dont  l'ombre  portée  du  bras  droit  n'est  pas  établie  sur  la 
tablette.  Vente  marquis  de  B.,  de  Florence  (1866),  90  fr.;  —Comte... 
de  Vienne  (1867),  60  fr. 

65  —  Jules  Hardouin  Mansart,  d'après  J.  Vivien. 

P""  État  avec  la  dédicace  à  M.  de  Cotte. 

n%  la  dédicace  effacée,  mais  avant  l'adresse  de  Bligny  qui  se  voit 
au  IIP  Etat.  Ventes  L.  R.  de  L.  (Leroux  de  Lincy,  1855),  19  fr.  50; 

—  Thibaudeau  (1857),  12  fr.;  —  le  comte,..,  de  Vienne  (1867),  19  fr. 

66  —  Gédéon  Berbier  Du  Metz,  d'après  H.  Ri- 
gaud. 

I"  État  avant  toute  lettre. 

IP,  avec  les  noms  des  artistes  seulement. 

m%  avec  la  lettre.  Vente  par  Clément  (13  février  186Zi),  28  fr. 

67  —   Louis    Moi^eri  ,    auteur'  du    Dictionnaire 
portant  son  nom,  d'après  De  Troy. 

P'  État  avant  la  lettre.  Vente  par  Vignères  (18  mai  186/i)...? 
11%  avec  la  lettre.  Vente  par  Rochoux  (18  février  1861),  8  fr.  50  ; 

—  Marshall  (186/i),Zi  sh. 

68  —  Charles  Mouton,  célèbre  joueur  de  gui- 
tare (1). 

P""  État  avant  la  lettre.  Ventes  Cayeux  (1769),  8  liv.  12  sous  avec 
le  portrait  d'tsraël  Silvestre,  aussi  avant  la  lettre  et  la  duchesse 
d'Orléans,  par  Simonneau  ;  —  Buckingham  (183/i),  18  sh.;  —  Lauzet 
(1862),  116  fr. 

(1)  Mariette  (A.  B.,  III,  219)  dit  :  «D'après  un  des  plus  beaux  ta- 
bleaux qu'ait  peints  M.  de  Troyes,  il  a  été  peint  en  1699;  Mouton 
était  pour  lors  âgé  de  6Zi  ans.  J'ai  vu  ce  tableau  eu  1755,  et  j'ose 
dire  que  le  plus  beau  tableau  ne  me  semble  pas  suj)érieur. 


> 


—  501    — 

11%  avec  les  noms,  la  marge  du  cuivre  coupée,  mais  avant  l'adresse  de 
J.  Audran.  Venles  ¥«//dr(1857),10  i\\\  —  Dela  Combe  (1863),  ZiOfr.; 
Drugulin  (à  Londres  1866),  10  sh.;—  Comte...,  de  Vienne  (1867), 
52  fr. 

69  —  Pierre  de  Montarsis,  d'après  AnL  Coypel. 

P%  les  angles  sont  arrêtés  vifs,  excepté  celui  de  la  droite  du  Las, 
et  Tannée  1692  est  très-visible.  Ventes  Berlin  (185Zi),  29  fr.  50  ;  — 
Camberlyn,  26  fr. 

70  —  Robert  Nanteuil,  gi^aveur,  d'après  lui-même. 

pour  les  Hommes  illustres  de  Perrault. 

P>f  État  avant  la  lettre. 

Il«,  avec  la  lettre,  avant  que  le  mot  delineavit  ait  été  enlevé.  Vente 
comte.. .^  de  Vienne  (1867),  25  fr. 

7i   —  Anne-Jules,  duc  de  Noailles,  d'après  H. 
Rigaud. 

l*""  avec  les  vers  commençant  par  :  Dans  ces  après  rochers,  etc. 
Ventes  Thibaudeau  (1857),  15  fr. ;  —  Comle...,  de  Vienne  (1867), 
11  fr. 

72  —  François  de  Neuville,  duc  de  Villeroy,  ma- 
réchal de  France,  d'après  H.  Rigaud. 

pr  État  non  décrit  avant  divers  travaux.  Vente  Marshall  (186i), 
3  liv.  12  sh. 
II«,  plus  travaillé  (1).  Yente  Marshall,  1  liv.  U  sh. 

73  —  Jean-Charles   Parent,  chevalier  romain, 

d'après  Tortebat.  Il  y  a  quatre  États. 

P'  État,  l'écusson  d'armes  ovale  et  teinté  de  tailles  circulaires. 
IP,  les  armes  sur  un  cartouche  teinté  de  tailles  horizontales.  Ventes 
Archinto  (1862),  30  fr.;  —  comte...,  de  Vienne  (1867),  12  fr. 

(1)  Ces  travaux  ajoutés  sur  le  bâton  de  maréchal  que  tient  le  person- 
nage et  aussi  dans  le  fond  sur  les  troupes  en  marche.  Robert-ï)umès- 
nil  ne  cite  pas  cette  différence. 


—  502  — 

74  —  Biaise  Pascal^,  gravé  d'après 
pour  les  Hommes  illustres  de  Perrault. 

Ventée,  de  L.  (La  Salle), 36  fr.;  — par  Vignères  (!*' février  1856), 
10  fr. 

75  —  Charles  Perrault,  de  TAcadémie  Française. 
Gravé  d'après  Tortebat,  en  1694  (1). 

Vente  Debois,  8  fr. 

76  —  Raymond  Poisson,  comédien.  11  y  a  quatre 

États. 

pr  État,  ou  lit  le  mot  espère  au  lieu  de  n'espère.  Vente  Lauzet 
(1862),  85  fr. 

11%  avant  l'adresse  d'Audran.  Vente  H.  de  L.  (La  Salle  1856), 
26  tr.;  —  Lauzet  (1862),  29  fr. 

IIP,  Camberlyn,  10  fr. 

77  —  Jean  Racine,  d'après  H.  Rigaud.  Gravé  pour 

les  Hommes  illustres  de  Perrault  (2). 

F""  État  avant  la  particule  de  avant  le  nom  de  Racine.  —  Ventes 
Maurel  (1855),  26  fr.;  —  H.  de  L.  (La  Salle),  36  fr.; —  ^arRochoux 
(7  mars  186/i),  59  fr. 

78  —  Le  comte  Radziwill. 

1"  État  avant  la  lettre.  Vente  Karcher  (1825),  30  fr. 

79  — Hyacinthe  Rigaud,  peintre  du  roi,  cheva- 
lier de  l'ordre  de  Saint-Michel.  11  est  vu  à  mi-corps, 
à  travers  une  croisée,  au-dessous  de  laquelle  est  un 


(1)  Ce  portrait  est  en  tête  de  l'ouvrage  les  Hommes  illustres  qui 
ont  paru  en  France  pendant  ce  siècle  avec  leurs  portraits  au  naturel 
par  Perrault.  Paris,  Dezaliers,  1690,  2  vol.  in-fol.  de  100  portraits. 
Un  exemplaire  richement  relié,  vendu  502  fr.  chez  Cape,  en  1868. 

(2)  Ce  portrait  a  été  copié  par  Daullé.  Une  épreuve.  Vente  B.  L.  V. 
par  Vignères  (1864),  iti  fr.  50. 


—  503  — 

bas-relief.  On  lit  :  Se  ipse  pinxit.  G.  Edelinck  ficulp. 

C,  P.  H. 

le»-  État  avant  les  lettres  C.  P.  R. 

IP,  avec  ces  lettres,  ventes  Debois,  iU  fr.;  —  Ramberg  (1863), 
7  fr.  {1);  — Comte...,  de  Vienne  (1867),  18  fr. 

80  —  Claude  de  Sainte-Marthe,  prêtre,  d'après 
,).  Joiivenet.  Il  y  a  quatre  États. 

81  — Jean-Baptiste  Santeuil,  poète  latin,  d'après 
Du  Mée. 

I»""  État,  le  nom  du  peintre  écrit  Dm  Me/jj. 

IF,  le  nom  du  peintre  écrit  Du  Mée.YenlesForster  (1857),  26  fr.; 

—  Drcnx  {iSQl),  13  fr. 

82  —  Jacques  Savary,  auteur  du  Parfait  Notair-e, 

d'après  Ch.  Coypel. 

le''  État  avant  la  lettre.  Ventes  Debois  (18Zi5),  33  fr.;  —  Forster^ 
52  fr. 
11%   avec  la  lettre.  —  A^ente  Camberlyn^  8  fr.  50. 

83  —  Israël  Silvestre,    dessinateur  et  graveur  à 
l'eau-forte,  d'après  Charles  Brun. 

I^'  État  avant  toute  lettre  et  avant  la  vue  de  Paris  dans  le  cartouche 
a'j  bas  du  portrait.  Ventes  Robert- Dumesnil  (7 avril  18Zi5),  33  fr.;  — 
Delande  (1«'  mars  1852),  27  fr.;  —  Forster  (1857),  2ZiO  fr.  (2). 

11%  avec  la  lettre  mais  avant  la  vue  de  Paris.  Ventes Fors/er,  51  fr.; 

—  Archinto  (1862),  65  fr. 

111%  avec  la  vue  de  Paris.  Ventes  L.  R.  de  L.  (Le  Roux  de  Lincy, 
1855),  ilx  fr.;  —  Gilbert  (1858),  13  fr.  50;  —  Marshall  (186Zi),  1  liv. 
1  sh.;  —  par  Vignères  (IZi  mai  1867),  19  fr.;  —  Rochonx  (13  août 
1867),  13  fr. 

84  —  Michel  Lepelletier,  seigneur  de  Soucy. 

Vente  Archinto  (1862),  30  fr.  (épreuve  signée  de  Mariette;  — 
D.L.  V.,  par  Vignères  {iS6U),  20  fr. 

(1)  Zi2  portraits  par  Edelinck  dans  cette  vente. 

(2)  Cette  épreuve  acquise  par  M.  Dutuil. 


—  504  — 

85  —  Paul  Talmant,  académicien,  d'après  Coypel 

fils. 

P'  Etat,  le  2«  vers  finit  par  choisie.  Vente  Camberlyn,  9  fr. 
Il»  État,  le  2«  vers  finit  par  saisie.  Vente  Dubois  {iU  mai  1866), 
11  fr.  50. 

86  —  Titien,  peintre. 

pr  État  avant  la  lettre.  Vente  Marshall  (186Zi),  3  liv.  9  sli. 
II«,  avant  l'adresse  de  Brevet. 
IIP,  avec  l'adresse. 

87  —  François  Tortebat,  peintre. 
Vente  Forster,  liO  fr. 

88  —  Louis-Antoine  de  Bourbon,  comte  de  Tou- 
louse, amiral  de  France,  d'après  Gobert. 

Vente  par  Clément  (13  février  186Zi),  38  fi\ 

89  —  Louis  de  La  Vergue  Montenai^d  de  Tressan, 
d'après  Desmares. 

Vente  par  Vignères  (8  mars  1858),  10  fr.  50. 

90  —  Ulrich-Éléonore,  reine  de  Suède,  d'après 
EhrenstrahL  II  y  a  trois  États. 

1er  État,  non  décrit  avant  les  raies  sur  le  socle.  Vente  par  Rochoux 
(3  décembre  1860),  20  fr. 

91  —  Dame  François  de  Vassé,  prieure  de  Saint- 
Oervais,  d'après  N.  de  Largillière 

Vente  par  Rochoux  (30  mai  1860)...?  , 

92  —  Nicolas  Verien,  graveur,  d'après  Jouvenay. 

I"  État  avant  la  lettre.  Ventes  R.  B.  (Robert-Dumesnil,   7  avril 
18Zi5),  25  fr.;  —  Saint  (18/i6),  16  fr.  50  ;  —  Van  den  Zande,  26  fr.; 

—  R.  B.  (12  avril  1858),  25  fr.;  —  Belande  (1"  mars  1852),  39  fr.; 

—  Forster,  UO  fr.;  —  Breux  (1861),  60  fr. 


—  505  — 

II*,  avec  la  lettre,  mais  avant  le  nom  du  peinlie  et  du  graveur, 
Ventes  Dreux  (1858),  9  fr.  50  ;  —  par  Vignères  (1867).  11  fr. 

III»,  avec  les  noms  (1). 

93  —  Edeliiick  a  encore  gravé  une  partie  des  mé- 
dailles sur  les  principaux  événements  du  siècle  de 
Louis  XIV.  Paris,  1702,  in-fol.  (2). 

EDEt.INGK    (3)    (Jean) 

GRAVEUR    AU    BURIN. 

Né  ti  Anvers,  en  1630  ;  mort  à  Paris  en  1680.  A  gravé  plusieurs 
sujets  de  Vierge,  d'après  Champagne,  Raphaël  et  de  Sève;  le  Déluge, 
d'après  Alexandre  Véronèse,  qu'a  terminé  son  frère  G.  Edelinck; 
les  portraits  de  Bartholinus,  Diemerbroek,  d'après  Rom.  deHooghe; 
André  de  Marstyn,  de  Radzimin  et  Samson  géographe  :  ce  dernier  por- 
trait a  été  laissé  inachevé  par  la  mort  de  Jean  Audran  ;  une  épreuve  où 
il  n'y  a  que  l'ovale  de  gravé,  vente  par  Rochoux  (6  décembre  1860), 
15  fr.  Audran  a  encore  gravé  diverses  statues  qui  sont  à  Versailles, 
et  Apollon  chez  Thétis,  d'après  le  groupe  en  marbre  dans  la  grotte 
de  Versailles  dite  les  Bains  d'Apollon  (à).  Cette  dernière  estampe 
vendue  chez  Robelot,  en  18/i7,  20  fr.  50.  Voyez  Huber  et  Bost  (Vf, 
18Zi),  et  Le  Blanc. 


(1)  Cet  état  décore  le  livre  :  recueil  d'emblèmes,  devises,  médailles, 
etc.,  par  Verien,  maître  graveur.  Pari'^,  Jombert,  1696,  in-8".  Vente 
Rochoux  (15  avril  1867),  15  fr. 

(2)  Un  exemplaire  \enie  Potier  (1757),  51  liv.  15  sh.;  —  une  se- 
conde édition  en  1723,  vente  Herman  (1756),  60  liv.  Voyez  le  ma- 
nuel du  libraire,  par  Brunet  (Ilf  vol.  l'e  P.,  p.  333. 

(3)  François -Gaspard  Edelinck,  surnommé  le  jeune,  a  gravé 
plusieurs  portraits,  dont  celui  de  Maleuvre  de  Langeron,  abbé 
général  de  l'ordre  de  Saint -Antoine,  d'après  De  la  Mare.  —  Vente 
D'Aussant  (186/i),  26  fr. 

[à)  Celle  estampe  fait  partie  de  la  description  de  la  grotte  de 
Versailles,  en  20  planches  gravées  par  Le  Pôtre,  Etienne  Picart,  etc. 
Paris,  de  l'imprimerie  royale,  1679.  Ce  volume  in-folio  fait  partie 
du  cabinet  du  roi.  —  Ventes  Hermant  (1756),  11  liv.;  —  Angrand 
de  Fontpertuis  (1748),  21  fr. 

II  (est.)  33 


—  50G  — 
EDELINGK  (Nicolas) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Paris,  en  1681.  Fils  de  Gérard  Edelinck,  qui  l'envoya 
à  Munich,  chez  Amling,  qui  lui  mit  le  burin  à  la  main  et  lui  fit 
exécuter  quelques  planches.  De  là  il  passa  à  Venise  et  à  Rome,  et 
revint  à  Paris,  où  il  mourut  d'une  chute,  en  mars  1768.  Il  s'était  lié 
avec  le  peintre  Veughels,  d'après  lequel  il  a  gravé  plusieurs  planches 
et  le  portrait  de  Raphaël  jeune  et  Balthazar  de  Gastiglione  d'après 
Raphaël,  pour  le  cabinet  Crozat  (une  épreuve  avant  la  lettre,  13  fr., 
chez  Van  den  Zande),  et  plusieurs  autres  portraits,  dont  celui  de 
son  père,  Gérard  Edelinck,  d'après  Torlebat.  Voyez  Mariette  {A.B.y 
III,  221),  Huber  et  Rost  (VI,  185),  et  Le  Blanc. 

1  —  La  Vierge  et  l'Enfant  Jésus  endormi  entre  ses 
bras.  Gravé,  en  1708,  d'après  un  tableau  dit  du 
Corrége,  et  que  Mariette  dit  n'en  être  certainement 
pas. 

2  —  François  Guilleaumont,  maître  tapissier  de 
l'Université  de  Paris,  d'après  Vivien  (1). 

Vente  Wellesley  (13  février  1865),  9  fr.  50. 

3  —  Marie  de  Rabutin  Chantai,  marquise  de  Sé- 
vigné  (2),  d'après  un  pastel  de  Nanteuil. 

F""  État  très-rare.  L'inscription  du  titre  est  fautive;  on  lit  :  Candal 
au  lieu  de  Chantai.  —  Vente  Rochouœ  (30  mai  1860),  200  fr. 

II«,  la  faute  corrigée,  mais  avant  le  trait  d'union  entre  les  mots 
Rabutin  et  Chanta'.  —  Ventes  H.  de  L.  (Lasalle,  1856),  61  fr.;  — 
Forster  (1857),  51  fr.;  —  Gilbert  (1858),  Zi2  fr.;  —  par  Rocheux  (16 
avrill860)...?  —  Dreux  {i86i)  102  iv.;  —  Maurice  Duv  al  (1862), 
101  fr.;  —  Comte  ...,  de  Vienne  (1867),  156  fr. 

(1)  Le  Blanc  indique  un  premier  état  avant  les  médailles. 

(2)  Une  lettre  de  M'"^  la  marquise  de  Sévigné  a  été  payée  755  fr. 
à  la  vente  de  IVI.  de  Monlmerqué,  2/i  juin  1867. 


—  507  — 

III^,  avec  le  trait  d'union. — Ventes  par  Vignères  {11  mars  1856), 
l/i  fr.  50  cent.;  —  Maurice  Duval,  ZiO  fr.  —  Cape  (1868),  110  fr. 

EEGKHOUT  ou  EGKOUT  (Gerbrandt  Van  den) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR   A   l'EAU-FORTE. 

Né  à  Amsterdam,  le  19  août  1621;  mort  le  22  juillet  167Zi.  Van 
Eeckliout  a  gravé  plusieurs  figures  en  busle^  datées  de  1642,  ÏGkU, 
16Zi6,  et  marquées  des  lettres  G.  V.  D.  E.  —  Portrait  d'un  jeune 
homme;  on  lit  au  fond,  à  droite  :  V.  D.  Eckout,  16/i6.  Vente 
Chevalier  S.,  par  Defer  (1855),  /il  fr.  —  Portrait  d'un  jeune  homme 
à  mi-corps,  tourné  à  gauche.  Vente  D.  G.  de  A.  (Arozarena), 
hO  fr.  —  Voyez  Huber  et  Rost  {VI,  135),  Bartsch  (catalogue  de 
Rembrandt),  Claussin,  et  Le  Blanc,  qui  cile  six  pièces  dont  un 
portrait  de  Corn.  Tromp.  Le  catalogue  Van  den  Zande  cite  un  buste 
de  femme  non  décrit;  il  a  été  vendu  25  fr. 

EIGHENS    (Frederic-Edouard) 

GRAVEUR    AU    BURIN    (CONTEMPORAIN). 

Travaille  à  Berlin,  où  il  a  gravé,  de  1831  à  1850,  la  Vision  d'Ezé- 
chiel  (une  épreuve  avant  la  lettre,  vente  par  Clément,  le  13  mars 
1868,  30  fr.),  et  l'Adoration  des  Rois,  d'après  Raphaël,  pour  la  Faculté 
des  Arts  de  Dusseldorff  et  celle  de  Berlin,  et  plusieurs  des  tableaux  du 
musée  de  cette  ville,  et  aussi  pour  l'atlas  de  l'ouvrage  du  comte 
Raczinski,  l'Art  moderne  en  Allemagne,  et  quelques  portiaits  dont 
celui  de  P.  Toschi,  graveur  à  Parme.  —  Voyez  Nagler  et  Le  Blanc, 
qui  cite  20  pièces. 

EIGHLER  (Mathias-Gottdfried) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Erlangen,  en  17^8;  mort  à  Ausbourg,  en  1806;  élève  de  son 
père,  JOHAN  Gottdfried  (1)  et  de  Rugendas;  il  travaillait  à  Aus- 
bourg. A  gravé  des  paysages  dans  le  Musde  français  et  dans  la 
Galerie  de  Dusseldorff;  seize  planches  d'après  Dunker,  pour  l'Hep- 
tameron  français  de  la  reine  de  Navarre  (Berne,  1780,  3  vol.  in-8°)  ; 

(1)  Aussi  graveur,  mort  en  1770.  —  Voyez  Nngler. 


—  508  — 

(les  costumes  suisses,  d'après  Freudenberg;  diverses  vues  de  Suisse 
et  d'Italie,  dont  la  villa  d'Horace  et  ses  environs,  suite  de  10  pièces, 
et  des  portraits,  dont  celui  de  Salomon  Gessner,  d'après  Gratî.  — 
Voyez  Huber  et  Rost  (II,  276),  et  Le  Blanc,  qui  cite  59  pièces. 

EIMART  (George-Christophe) 

GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  en  1638,  fils  de  G.  Ch.  Eimart  (1),  élève  de  J.  Sandrart. 
Il  travaillait  à  Nuremberg  et  a  gravé  des  planches  dans  V Académie  de 
Sandrart,  une  Assomption  de  la  Vierge,  d'après  le  Tintoret;  les 
Apôtres,  suite  de  12  pièces,  avec  le  nom  de  P.  Vischer;  des  planches 
pour  une  édition  de  l'Enéide  publiée  à  Nuremberg  en  1688,  in-Zi»; 
des  emblèmes  pour  les  Psaumes  de  David,  par  Hombourg,  1675;  des 
sujets  mythologiques ,  des  vues  de  Nuremberg  et  quelques  portraits, 
dont  l'archiduc  Ferdinand  d'Autriche  et  sa  femme.  —  Voyez  Nagler 
et  Le  Blanc  qui  cite  386  pièces. 

EISEN  (François) 

PEINTRE    ET    GRAVEUR    A    l'eAU-FORTE. 

Né  en  1700;  mort  à  Paris,  en  1777.  A  gravé  à  l'eau  forte  Jésus- 
Christ  donnant  les  clefs  à  saint  Pierre,  d'après  P.  P.  Rubens,  rt 
quatre  sujets  de  tabagie.  —  Voyez  Basan  et  Le  Blanc  (2). 

EISEN  (Charles) 

DESSINATEUR    ET   GRAVEUR    A    l'EAU-FORTE. 

Né  à  Paris,  en  1721;  mort  dans  la  même  ville  en  1780.  Élève  de 
son  père,  François  Eisen.  —  M.  de  Baudicour  (II,  152)  décrit  neuf 
pièces  signées  C.  Eisen,  une  seule  avec  la  date  de  175Zi.  Il  a  fait  une 
quantité  de  jolies  compositions  gravées  par  divers  artistes  pour  les 


(1)  Peintre  graveur  au  burin,  né  en  1603,  mort  en  1063.  Voyez 
Le  Blanc. 

(2)  Le  Blanc  cite  trois  artistes  du  nom  de  Eisen. 


—  509  — 

Conies  de  La  Fontaine,  édition  dite  des  Fermiers  Généraux  (1), 
l'Éloge  de  la  Folie,  d'Erasme  (2),  les  Métamorphoses  d'Ovide  (3), 
les  Georgiques  de  Virgile  (û),  les  Sens,  poème  de  Rosoy  (5),  les 
Baisers  (6)  'et  d'autres  ouvrages.  Le  portrait  de  Ch.  Eisen  a  été 
gravé  par  Fiquet,  d'après  Visper. 

EISLER  (Joseph) 

GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE    ET    AU    BURIN. 

Né  à  Vienne,  en  1788,  où  il  a  gravé  plusieurs  planches  d'après 
les  tableaux  de  la  galerie  du  Belvédère  à  Vienne  pour  Touvrage  sur 
cette  galerie.  Voyez  Le  Blanc j  qui  décrit  27  pièces. 

ELL.IOTT  (William) 

GRAVEUR  AU    BURIN. 

Né  à  Hamptoncourl,  en  1717,  mort  à  Londres  en  1766,  a  gravé 
d'après  Cuyp,  van  Goyen,  l'oelemburg,  Pillement,  Rubens  (Hélène 
Forman,  femme  deRubens),  Rose  de  Tivoli,  Smith  (des  chevaux  6 
pièces),  plusieurs  de  ces  estampes  pour  le  recueil  de  BoydelL  Voyez 
Huber  et  Rost  (IX  173),  et  Le  Blanc  qui  cite  22  pièces. 


(1)  Un  exemplaire  du  livre  avec  les  figures,  vente  Cape  (1868), 
1,370  fr. 

(2)  L'Éloge  de  la  Folie,  traduit  du  latin  d'Erasme  par  Gueudeville, 
1731,  in-12;  un  exemplaire  tiré  in-Zi°  sur  papier  de  Hollande,  avec 
figures  imprimées  à  la  sanguine.  Vente  Le  Bas,  architecte  (1867), 
133  fr. 

(3)  Une  suite  de  cent  quarante  vignettes,  gravées  d'après  Eisen, 
Boucher,  etc.;  épreuve  avant  la  lettre.  Ventes  Maurice  Duval  (1862), 
391  fr.,  avec  Sa  culs-de-lampe  par  Choffard,  épreuves  avant  la  lettre. 
Les  dessins  de  la  suite  des  Métamorphoses  étaient  dans  la  collection 
Thibaudeau.  Voyez  IP  partie,  II*  vol.,  p.  Uli  du  Catalogue  général. 
Un  exemplaire  du  livre,  vente  Cape,  /i35  fr. 

|Zi)  Un  exemplaire  du  livre  avec  les  figures,  vente  Cape,  28  fr. 

(5)  Un  exemplaire  du  livre  avec  les  figures,  vente  Cape,  121  fr. 

(6)  Un  exemplaire  du  livre  avec  les  figures,  /|60  fr. 


—  510  — 
ELLUIN 

GRAVEUR  AU    BURIN. 

Travaillait  à  Paris  à  la  fin  du  xviiie  siècle  et  au  commencement 
du  xix^  ;  il  a  gravé  divers  portraits  dlartistes  dramatiques,  dont  : 
René  Mole  et  M"""  Dumesnil,  de  la  Comédie-Française.  —  M.  et 
M'"9Laruette.  YeniQ  Devèze  (iS^b),  11  fr.  les  deux.  —  M^^e  colombe 
représentée  en  pied.  Vente  Latterade  (1858),  25  fr.  —  Elluin  a  en- 
core gravé  d'après  Subleyras,  Dugoure,  Cbalier,  Schenau,  Valade  et 
autres  peintres  français  ses  contemporains.  Voyez  Le  Blanc  et  la  re- 
vue universelle  des  Beaux-Arts  (I  38/i). 

ELSHEIMER  (Adam) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Francfort-sur-le-Mein,  en  157/i,  mort  à  Rome  en  1620  ;  on 
lui  attribue  plusieurs  estampes  dont  :  Tobie  et  l'Ange  marcbant  vers 
la  droite.  Vente  Janzé  (1866),  27  fr.  —  Paysage,  un  Satyre  assis 
jouant  de  la  flûte,  près  de  lui  une  Nymphe,  à  droite,  deux  autres 
Satyres.  Vente  Weber  (1855).  Le  comte  Goudt  et  IJollar  ont  gravé 
d'après  Elsheimer.  Voyez  Huber  et  Rost  (I,  216),  Heller,  Nagler  et 
Le  Blanc  qui  citent  quatre  estampes. 

ELSTRAKE  (Renold) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Florissait  à  Londres  à  la  fin  du  xvi«  siècle  et  au  commencement 
du  xvii^  Il  a  gravé  pour  les  libraires  des  titres  de  livres  et  frontis- 
pices et  des  portraits  de  personnages  anglais,  in-li"  et  in-8°,  la  plu- 
part publiés  à  Londres  par  Sudbury  et  George  Humble;  les  premières 
épreuves  sont  avec  l'adresse  de  ces  éditeurs,  et  la  rareté  est  leur 
principal  mérite.  On  les  trouve  citées  dans  le  dictionnaire  de  firom/ey. 
Voyez  aussi  Huber  et  Rost  (IX,  37),  Bryan  (I..381)  et  Le  Blanc,  qui 
cite  30  pièces. 

\  —  Edouard  (le  Prince  uoir). 

2  —  James  I"  au  Parlement.  Gravé  en  1624. 

Ventes  Caulfied,  'XI  liv.  5  sh.;  —  Masterman  Sykes  (1824),  US  liv. 


--  5!1  — 

slerl.;  —  Montmorillon  (à  Munich,  13Zi3),  100  fl.  Vente  d'un  vieil 
établissement  de  marchand  d'estampes  à  Londres  (29  février  1860), 
5  liv.  5  sh. 

3  —  La  Reine  Elisabeth  d'Angleterre.  Portrait 
dans  un  ovale  ;  au  bas,  deux  vers  et  l'adresse  de 
Sudbury  et  George  Humble. 

Vente  Marshall  (186/i),  6  liv.  5  sh. 

4  —  Lord  Darnley. 

I"  État  avec  l'adresse  de  Sudbury  et  George  Humble.  Vente  Smith 
à  Londres  (Impartie,  7  mai  18A9). 

5  —  Thomas  Howard,  duc  de  Norfolk. 

Ventes  Masterman-Sykes  (182Zi),  63  liv.  sterl.;  —  d'un  vieil  Éta- 
blissement d'estampes  à  Londres  (1860),  15  liv.  15  sh. 

6  —  Charles  I",  à  cheval.  On  lit  :  Are  to  be  fould 
by  W.  Peake. 

Vente  Bandinel  à  Londres  (12  décembre  1861) . . .? 

7  —  Jules-César,  garde  des  Archives  d'Angle- 
terre. 

!«'  État  avant  l'adresse  d'HoUand.  Vente  MastermanSikes,  10  liv. 
15  sh.;  —  Montmorillon  à  Munich,  18/i3),  Zi5  florins. 

8  —  John  Olden  Barnevelt. 

Vente  Brugulin,  à  Londres  (1866),  1  liv.  2  sh. 

f 
ENFANTIN 

PEINTRE  DE  PAYSAGE  ET  GRAVEUR  A  l'EAU-FORTE. 

Florissait  à  Paris  vers  1825,  a  gravé  en  1827  cinq  paysages  à  l'eau- 
forte,  publié  chez  Blaisot,  il  a  aussi  dessiné  des  paysages  sur  pie;'re 
lithographique. 


—  512  — 
ENGLEART  (F.) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  en  Angleterre,  florissait  à  Londres  en  1839,  a  gravé  principa- 
lement d'après  les  peintres  anglais  ses  contemporains.  Ducan  Gray, 
d'après  D.  Wilkie.  Ventes  Verlohk  de  Solen,  une  épreuve  lettre 
grise,  10  florins;  —  Dreux  (1858),  16  fr.;  —  the  Only  Daughtery 
d'après  D.  Wilkie,  1839.  Voyez  Le  Blanc,  qui  cite  trois  graveurs 
anglais  du  nom  d'Engleart. 

EPISGOPIUS.   Voyez  BISGHOP 

EREDI  (Benoit) 

GRAVEUR   AU   BURIN. 

Né  à  Florence  en  1750,  il  a  publié  avec  J.-B.  Cecchi,  de  1776  et 
1780,  divers  recueils  auxquels  il  a  pris  part  comme  graveur,  ainsi 
que  Cecchi,  savoir:  Bonarum  arlium  splendori  tabulœ  duodecium  cum 
sex  aliis.  Florence,  1776,  in-fol.  —  Racculta  de  quadri  i  piu  ecce- 
lenti  che  si  trovano  nelle  gallerie  e  palazzi  di  Firenze  e  che  non 
sono  stati  mai  incisi,  1780.  —  Ces  deux  artistes  ont  encore  gravé  les 
fresques  représentant  la  Vie  de  saint  Jean  et  les  quatre  principales 
Vertus  peintes  dans  l'église  de  la  Compagnie  de  Jésus.  Nel  chriostro 
délia  gia  compagnia  dello  scalzo  ed  ora  incise  in  XIV.  Pi.  (gravé  par 
Eredi  et  J.-B.  Cecchi  en  1792.  Florence,  179Zi,  in-fol.  Les  statues 
qui  ornent  le  Tombeau  du  Dante  dans  la  ville  de  Ravenne,  ouvrage 
de  l'architecte  Camille  Morigia,  9  planches.  Ces  artistes  ont  encore 
gravé  les  portraits  de  la  famille  de  l'archiduc  Pierre-Léopold  d' Au- 
triche, d'après  Piatoli  et  ceux  des  peintres  Angiolo  Bronzino,  Cam- 
biasi,  An.  Carrache,  Frédérie  Zuccharo  et  autres.  Voyez  Huber  et 
Rost  (IV.  235),  et  Le  Blanc  qui  décrit  l'œuvre  sous  28  numéros. 

ERLINGER  (Georgei 

GRAVEUR    SUR    BOIS   ET    ÉDITEUR. 

Né  à  Bamberg,  florissait  vers  1520,  il  a  gravé  une  estampe  repré- 
sentant une  jeune  femme  vue  par  le  dos  et  suivie  d'un  vieillard.  Dans 
des  banderoles  dans  l'estampe,  deux  inscriptions  en  allemand  dont 
la  traduclion  est  dans  l'une  :  Ce  que  je  ne  vois  pas  me  fait  plaisir,  et 
cl  dans  l'aulic  :  Ce  que  je  n'aime  pas  je  le  vois  tous  les  jours.  Dans  la 


\ 


—  513  — ^ 

marge  du  kis,  on  lit:  15  lieorg.  Erlinger  zu  Bamberh,  19.  Voyez 
Bartscli  (VU  Zi71).  Heller  (bois)  et  Le  Blanc. 


ERRARD  (Chaules) 

PEINTRE    ET    IlXGÉNIELR. 

Cet  artiste  qui  a  aussi  gravé  à  l'eau-forte  est  né  à  Bressuire  ;  il  est 
mort  à  Rome,  le  2/i  mai  1689,  âgé  de  88  ans,  d'après  son  épitaphe 
dans  l'église  Saint-Louis  des  Français;  il  lut  l'un  des  anciens  de  l'A- 
cadémie en  16Zi8,  et  directeur  de  l'école  de  Rome,  en  1666;  il  a 
gravé  à  Paris  un  portrait  h  l'eau -forte  de  Jérôme  Bachot,  ingénieur 
géographe  du  roi.  Vente  R.  D.  (12  avril  1858),  63  fr.;  —  Robert-Du- 
mesnil  (I,  98)  cite  ce  portrait  comme  la  seule  pièce  gravée  de  ce 
maître;  mais  Le  Blanc  lui  en  attribue  une  autre  représentant  son 
portrait  avec  le  titre  :  Charles  Errard  de  Bressuire,  pintre  du  roy 
âgé  de  cinquante  huict  ans  1628  (sic),  dont  il  cite  un  I*'  État  avant 
la  lettre.  On  a  gravé  d'après  ce  maître,  voyez  Heinecken  et  le  Cata- 
logue de  la  vente  Verstolck  où  son  œuvre  gravée,  en  250  pièces,  a  été 
payée  11  florins;  à  la  vente  Denon  (1826),  il  y  avait  trois  recueils  de 
vases,  trophées  et  ornements,  et  les  fleurons  et  vignettes  qui  ornent 
le  traité  de  peinture  de  Léonard  de  Vinci,  1651,  gravés  d'après  les 
dessins  d'Errard. 

ERTINGER  (François) 

PEINTRE   EN   MINIATURE    ET   GRAVEUR   A    l'eAU-I'ORTE. 

Né  à  Colmai"  ou  à  Wyl,  en  16/i0;  mort,  dit-on,  à  l.\iris,  en  1700, 
où  il  a  gravé  une  Bacchanale,  d'après  N.  Poussin  ;  une  partie  des 
planches  de  l'œuvre  de  Raymond  Lafage,  divers  sujets  mythologiques 
et  les  Méthamorphoses  d'Ovide,  d'après  Joseph  Werner,  dont  il  a 
gravé  le  portrait,  ainsi  que  le  sien,  en  1676,  celui  de  Paul  Pierre 
Sevin,  d'après  F.  Chéron,  et  le  plafond  de  l'église  des  Carmélites, 
peint  par  Sevin  (1),  et  plusieurs  autres  pièces  citées  par  Le  Blanc; 
celui  de  Jean  Ferdinand  de  Beugliem,  évoque  d'Anvers.  Vente  du 
comte...,  de  Vienne,  10  fr.  Deux  vues  de  Paris, prises  du  Pont-Royal, 

(1)  Mariette  (A.  B.  1!I,  227),  cite  l'épitaphe  de  l'épouse  de  Sevin 
dans  l'église  Saint-André-des-Arls  h  Paris  ;  le  génie  de  Paul  Sevin, 
peintre  à  Paris,  i  eprésenté  dans  un  médaillon  gravé  en  1688,  d'après 
P.  Sevin. 


—  514  — 

et  des  vues  dans  l'ouvrage  :  Castella  et  Pretoria  nohilium  Brabantia 
Antuerpiœ,  1697,  in-fol.  Pour  le  cabinet  de  la  Bibliothèque  Sainte- 
Geneviève;  des  vignettes  pour  les  œuvres  de  Molière;  des  planches 
de  numismatique^,  il  a  gravé,  avec  Chevalier,  de  grandes  planches  du 
cabinet  de  Girardon,  une  suite  de  huit  pièces;  l'histoire  d'Achille, 
d'après  les  esquisses  de  P.-P.  Rubens,  faite  pour  des  tapisseries  (1). 
Voyez  Basan  (catalogue  de  l'œuvre  de  Rubens),  Huber  et  Rost  II,  9), 
et  Le  Blanc  qui  cite  150  pièces. 

E.  S.   Voyez  LE  MAITRE  DE   1466 

ESGHIISII  (Ange-Marie) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE. 

On  ne  connaît  de  cet  artiste  qu'une  seule  pièce  représentant  la 
Vierge,  l'Enfant  Jésus  et  saint  Jean  ;  elle  est  marquée  :  Ang.  Maria 
Eschini  fec.  1660.  —  Bartsch  (XXI,  p.  165),  et  Le  Blanc, 

E.  S.  N.  T.  (Monogramme) 

GRAVEUR. 

1  —  Groupe  de  cinq  et  six  hommes,  grimpés  les 
uns  sur  les  autres.  Neuf  pièces  marquées  du  mono- 
gramme ci-dessus. 
Vente  Charles  Blanc  (1866),  51  fr. 

ESQUIVEL.  DE  SOTOMAGOR  (Manuel) 

GRAVEUR     AU   BURIN. 

Né  en  Espagne.  Élève  de  Bervic,  dans  la  vente  duquel,  en  1822, 
se  trouvait  l'œuvre  d'Esquivel.  Il  a  gravé  une  Adoration  des  Bergers 
d'après  Raphaël  Mongs,  en  1802.  La  Vierge  dite  la  Madonna  deW  im- 
panata,  d'après  Raphaël,  en  1825;  une  tète  de  Christ,  d'après  Léo- 
nard de  Vinci,  et  autres  pièces  d'après  Dolci,  Guerchin,  L.  Benvenuli 

(1)  Baron  a  aussi  gravé  ces  esquisses. 


—  515  — 

et  autres  maîtres;  et  Esope  et  Menipe,  philosophes,  d'après  Velas- 
quez  (1). 

ESTEVE  (Don  Rafaël) 

GRAVEUR   AU   BURIN    (CONTEMPORAIN). 

Né  en  Espagne.  Esteve  a  visité  l'Italie  et  la  France.  Il  a  gravé  pour 
le  Musée  royal  de  Bourbon ,  d'après  le  Guerchin  ;  les  portraits  de 
Ferdinand  VII  et  de  Marie-Christine  de  Bourbon,  roi  et  reine  d'Es- 
pagne, etc.  Son  estampe  la  plus  importante  est  celle  de  Moïse  frap- 
pant le  rocher,  gravé  en  1839,  d'après  le  tableau  de  Murillo,  qui  est 
à  Séville.  I"  État  avant  la  lettre,  les  noms  d'auteurs  à  la  pointe.  — 
Yenies  Tardieu  (18/i6),  179  fr.;  —  Debois  (18Zi5),  155  fr.  (2); 
—  Louis-Philippe  (bibholhèque,  P^  partie,  1852),  205  fr.;  —  Archinto 
(1862),  830  fr.;  —  par  Clément  (13  février  186Zi),  Zi80  f r  ;  —  par 
Clément  (13  mars  1868),  350  fr. 

IF,  avec  la  lettre.  —  Vente  baron  de  Tremont  (1852),  110  fr. 

ESTORGES  (I  ou  J.) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A    l'eAU-FORTE. 

Artiste  français,  né  dans  le  xvii*  siècle,  cité  par  Robert-Dumesnil 
(III,  111).  —  Jésus  au  Jardin  des  Oliviers.  Seule  pièce  du  maître; 
elle  est  signée  /.  Estorges. 


EVERDINGEN  (Allart  Van) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   A   l'eAU-FORTE. 

Né  à  Alemaer,  en  1621  ;  mort  en  1675.  Élève  de  Roland  Savery 
et  de  Pierre  Molyn.  Everdingen  a  gravé  sur  ces  dessins  cent  cinq 
pièces,  la  plus  grande  partie  vue  prise  d'après  nature  en  Norwège, 

(1)  Goya  a  gravé  à  Teau-forte  ces  deux  mêiiîes  tableaux. 

(2)  Dans  cotte  vente,  il  y  avait  une  épreuve  avant  toute  lettre; 
elle  a  été  regardée  comme  douteuse  et  plutôt  tirée  après  celles  avec 
les  noms,  c'est-à-dire  entre  le  P'"  et  le  2^  État;  elle  a  été  payée 
133  fr.  ;  une  autre  épreuve  du  même  État,  vente  d'un  amateur 
étranger,  par  De  fer  (20  mai  18Zi7),  60  fr.  • 


—  516  — 

marquées  A.  V.  E.,  quelques-unes  de  son  nom  en  entier.  —  Il  a  en- 
core gravé  sur  ses  compositions  une  suite  de  57  estampes  pour  un 
ancien  poème  allemand,  du  Reynier  le  Renard  (Reinharts  Klugting 
Leven,  etc.),  par  Henri  d'Alkemar,  dont  il  y  a  une  traduction  latine 
de  1567,  in-8®  (1).  De  ces  suites,  il  y  a  des  épreuves  avant  les  re- 
touches. —  Voyez  Bartsch  (II,  155),  Veigel  et  Le  Blanc ^  qui  cite 
162  pièces.  —  L'œuvre  d'Everdingen  se  trouve  plus  ou  moins  complet 
dans  les  ventes  suivantes  :  Boucher  (1771),  quatre-vingt-douze  pièces, 
Zi8  liv.;  —  Prévost  (1809),  cent  cinquante-huit  pièces,  36  h\;  —  Rigal 
(1817),  cent  cinquante-neuf  pièces,  120  fr.;  —  Robert-Biimesnil  (à 
Londres,  1836),  Toeuvre,  anciennes  épreuves,  plusieurs  en  P'  État, 
20  liv.  sterl.;  —  Laine  de  Lauzanne  (1839),  quatre-vingt-quinze 
pièces,  anciennes  épreuves,  297  fr.  ;  —  R.D.  (Robert-Dumesnil,  18A3), 
Tœuvre  n°^  2  à  202  de  Bartsch  (manquent  1,  3,  Zi2,  81,  91),  209  fr., 
revendu  chez  Saint  (18/i6),  107  fr.; — Londres  (8  mai  18ZiZi),  quatre- 
vingt-dix-neuf  pièces,  quelques-unes  doubles  avec  différence,  23  liv. 
16  sh.;  —  Verstolk  de  Soelen  (1851),  l'œuvre,  plusieurs  doubles  avec 
différence,  la  fable  du  Reynier  le  Renard  en  trois  différents  états,  un 
paysage  non  décrit,  et  le  portrait  d'Everdingen  d'après  lui,  par 
Stolker...?  —  Ventes  S.  (21  mai  1855),  soixante-deux  pièces,  an- 
ciennes épreuves^  le  n"  Sk  de  Bartsch  avant  un  arbre  à  gauche  ; 
les  n»*  75,  82,  86,  87,  90  avant  les  ciels,  et  la  suite  de  la  fable  de 
Reynier  le  Renard,  1"  État  avant  les  ciels  et  le  trait  carré  qui  entoure 
chaque  pièce,  800  fr.;  —  Marshall  (186Zi),  trente-neuf  pièces  du 
I"  État  avec  remarques,  et  dix -huit  du  IP,  ont  produit  51  liv. 
IZish. 

1  —  Paysage  de  forme  ronde,  n®  4. 

I"  et  IP  États.  —  Vente  Esdaille  (à  Londres,  18ZiO),  U  liv.  sterl. 
avec  le  n°  99;  —  le  I"  État,  vente  à  Amsterdam  (le  3  novembre 
1867),  Zi20  flor.  (2);  —  le  IP,  vente  Dehois  (18Zi5),  20  fr.  50;  —  à 
Amsterdam  (1867),  13  flor. 

(1)  C'est  une  satyre  faite  par  un  protestant  où  les  catholiques  ne 
sont  pas  épargnés.  Il  y  a  une  traduction  hollandaise  publiée  à  Am- 
sterdam en  169Zi.  C'est  à  celte  traduction  qu'ont  servi,  dit-on,  les 
estampes  d'Everdingen. 

(2)  Dans  cette  vente,  il  y  avait  une  œuvre  d'Everdingen  en  très- 
belles  épreuves,  plusieurs  doubles  avec  remarques;  la  division 
a  produit  environ  3,600  florins  ;  les  prix  les  i)lus  élevés  ont  été  pour 
les  pièces  suivantes,  qui  étaient  d'eau-forte  pure  :  la  Foret,  n"  81, 


—  517  — 

2  —  Les  Fontaines  d'eau  nnnérales ,  suite  de 
quatre  pièces.  Mariette  (H,  227),  dit  que  ce  sont  les 
eaux  de  Spa. 

Ventes  Debois,  12  fr.;  —  par  Vignèrefi  (17  mars  1856),  36  fr.;  — 
à  Amsterdam  (1867),  70  floi-. 

3  —  Les  Dessinateurs  (63). 

I^""  Étal  avant  la  planche  terminée.  —  Vente  Van  den  Zande, 
n  fr. 

4  —  Les  Trois  tigures  au  haut  du  rocher  (B,  28). 

I^"^  État  d'eau-forle  pure  avant  des  travaux  sur  le  grand  rocher  du 
devant  et  avec  le  Irait  carré  faible.  —  Vente  D.  G.  de  A.  (Arozarena, 
1861),  20  fr. 

0  —  Le  CavaHer  sur  le  petit  pont  (B,  50). 
I"  État  d'eau-forte  pure.  —  Vente  Jourdan  (1862),  51  fr. 

6  —  La  Cascade  près  du  moulin  à  eau  (B,  102). 

I"  État,  épreuve  d'eau-forte  pure.  --  Vente  à  Amsterdam  (1867), 
120  flor. 

II®,  avant  le  trait  carré  renforcé.  —  Vente  Jourdan  (1862), 
54  fr. 

7  —  Les  deux  Échelles  (90). 

P""  État  d'eau-forte  pure  avant  le  trait  carré,  —  Vente  Janzé 
(1866).  36  fr. 

8  —  L'Homme  et  les  deux  Pins  (B,  93). 

I"  État  d'eau-forte  pure  avant  le  trait  carré.  —  Vente  Janzé 
(1866),  50  fr. 


de  Bartsch,  IZiO  flor.;  —  la  Butte,  n°  100,  120  flor.;  —  les  Boucs 
sur  le  rocher  au  bord  de  l'eau,  n°  103  b.,  deWeigel,  190  flor.;  — 
l'Homme  passant  le  petit  pont,  n"  103  B.,  210  flor. 


—  518  — 

9  —  Suitedeliuitpaysages(n^57à64deBarlsch), 
épreuves  d'eau-forie  pure. 

Vente  à  Amsterdam  (3  novembre  1867),  280  flor. 

10  —  Suite  de  huit  paysages  {u°  65  à  73  de 
Bartsch).  Belles  épreuves  avec  les  barbes  de  la  plan- 
che ;  trois  sont  eau-forte  pure. 

Vente  à  Amsterdam  (1867),  160  flor. 

1 1  —  Des  Maisons  rustiques  entourées  d'arbres. 
Au  premier  plan  un  chemin  conduit  à  une  mared'eau, 
au  milieu  les  lettres  A.  V.  E.  Pièce  inédite,  non  dé- 
crite. 

Vente  à  Amsterdam  (1867),  250  flor. 

12  —  Illustration  pour  l'œuvre  de  Henrich  von 
Alkmar  Reinke  de  Vos,  ou  suite  de  la  Fable  de  Rey- 
n\er,\e  Renard;  double  en  I"  et  IP  États  et  d'autres 
États  inconnus. 

Y  ente  k  Amsterdam  (1867),  890  flor.  (1). 

13  —  Le  Ruisseau   traversant  le    bois  (lOl  de 

Bartsch. 

I"  État,  la  planche  entière  (2).  —  Vente  Herman  de  Kat  (1867, 
à  Rotterdam),  260  flor. 
IF,  la  planche  rognée,  5  flor. 


(1)  Une  suite  du  IV  Élal  des  57  estampes  pour  ce  poème  a  été 
vendue  15  fr.  50  chez  Borluut  de  NoortdoiicJi  en  1858.  Dans  cette 
môme  vente, il  y  avait  une  pièce  inédite  d'Éverdingen,  représentant 
sept  renards  dans  un  paysage,  et  paraissant  avoir  été  faite  pour  la 
suite  ci-dessus.  Très-rare;  vendue  6  fi'. 

(2)  On  ne  connaît,  dit  le  catalogue,  que  trois  épreuves  de  cet 
État  :  celle-ci,  qui  venait  de  la  collection  Weber,  celle  du  musée 
d'Amsterdam  el  celle  de  la  collection  du  prince  Charles. 


—  519  — 
E^VSTOUTZOON  (Jean) 

GRAVEUR  NÉERLANDAIS^  SUR  BOIS. 

Il  a  exécuté,  dans  le  xvi«  siècle,  diverses  planches  d'après  Cornélis 
Teiinisse,  d'Amsterdam,  dont  une  Femme  montée  sur  un  une  :  elle 
se  dirige  vers  la  gauche  ;  elle  tient  un  marcassin  sous  le  bras  gauche, 
un  chat  est  posé  sur  sa  main  droite  et  sur  sa  tête  est  une  pie. 
Diverses  inscriptions  en  hollandais  ;  à  l'une  d'elle,  le  nom  de  Jan 
Ewoutzoon.  Pièce  bien  exécutée,  d'après  Cornélis  Teunisse.  — Voyez 
Passavant  (ITI,  32). 

EXSHAW  (Carl) 

PEINTRE   ET   GRAVEUR   AU    BURIN. 

Né  en  Hollande,  vers  1730;  imitateur  de  Rembrandt,  d'après 
lequel  il  a  gravé  plusieurs  pièces  en  i758  et  1760.  Il  a  aussi  gravé 
d'après  Rubens  et  Van  Loo.  —  La  Barque  de  saint  Pierre,  gravée 
d'après  Rembrandt,  en  1760.  Ventes  Borluul  de  Noortdonck  (1858), 
11  fr.;  —  Marshall  (1866),  10  sh.  —  Voyez  Basan,  Huber  et  Rost 
(V,  318),  et  16^  Blanc . 

EYMARD  (Joseph) 

GRAVEUR   AU   POINTILLÉ. 

Cet  artiste,  né  en  France,  florissait  au  commencement  du  xix'' 
siècle,  il  a  gravé  la  Rose  mal  défendue,  d'après  Boilly.  — -  Vente 
du  D'  Aussant  (186/i),  7  fr. 

EYISTHOUEDTS  (Remoldus  ou  Rombout  Van) 

PEINTRE    ET   GRAVEUR   A    l'EAU-FORTE. 

Né  à  Anvers,  Vers  1605.  Eynhouedts  a  gravé  principalement  d'après 
Rubens,  et  quelques  pièces  d'après  G.  Schut.  Il  a  aussi  gravé  plu- 
sieurs planches  d'après  Palme,  dans  le  lecueil  des  Tableaux  de 
l'archiduc  Léopold  (Amsterdam,  1755).  —  Saint  Christophe  portant 
l'Enfant  Jésus,  d'après  P.  P.  Rubens.  P"^  État  avant  le  nom  du  gra- 
veur. —  Ventes  Debois,  9  fr.  50;  —  par  Vignères  (8  mars  1858), 
8  fr.;  —  Sainte  Claire  au  milieu  des  Pères  de  l'Église,  portant  le 


—  520  — 

saint  Sacrement,  d'après  P.  P.  Rubens(l);  —  les  Grâces  entourées 
d'Amours,  d'après  P.  P.  Rubens.  —  Voyez  Basan  (Œuvres  de 
Rubens),  Huber  et  Rost  (V,  Zia6),  et  Le  Blanc,  qui  cite  13  pièces. 


(1)  A.  Bolswert  a  gravé  ce  même  tableau. 


SUPPLÉMENT  ^^) 

ALDEGREVER  (Henri),  I,  10. 

—  Judith  et  Holopherne. 

Vente  Drugulin  (1866),  3  liv.  6  sh. 

—  Histoire  de  Loth  (1555).  Suite  de  quatre  es- 
tampes. 

Vente  Comte....,  de  Vienne  (1867),  .81  fr.  (2). 

—  Histoire  de  Joseph  (1528-1532).  Suite  de  qua- 
tre estampes. 

Même  vente,  91  fr. 

—  Histoire  de  Ammon  et  Thamar.  Suite  de  sept 
estampes. 

Même  vente,  150  fr. 

—  La  Parabole  du  mauvais  Riche  (1554).  Suite  de 
cinq  estampes. 

Même  vente,  165  fr. 

—  Mutius  Scevola. 

Même  vente,  2  iiv.  6  sh. 


(1)  Ce  supplément  contient  les  nouveaux  prix  obtenus  pour  les 
estampes  déjà  mentionnés.  Il  donne  aussi  des  prix  anciens  qui 
avaient  été  omis. 

(2)  Dans  celte  vente,  203  pièces,  par  Aldegrever,  ont  produit  la 
somme  de  6,212  fr.,  en  119  articles. 

IT  (pst.j  34 


—  522  — 

—  Les  Travaux  d'Hercule  (1550).  Suite  de  13  es- 
tampes. 

Vente  Comte....,  de  Vienne,  155  fr. 

—  Les  Vertus  et  les  Vices  (1552).  Suite  de  14  es- 
tampes. 

Même  vente,  105  fr. 

—  Les  Danseurs  de  Noces  (1538).  Suite  de  douze 
estampes. 

Même  vente,  Zi62  fr. 

—  Les  Danseurs  de  Noces  (1541:-.   Suite  de  huit 
pièces. 

Même  vente,  230  fr. 

—  L'Enseigne  (1540). 

Même  vente^  1^0  fr. 

—  Martin  Luther  (1540). 

•  Même  vente,  ZiOO  fr. 

~  Melanchton  (1540). 

Même  vente,  81  fr. 

—  Albert  Van  der  Helle  (1538). 

Ventes  Marshall,  15  liv.  15  sh.;  —  Comte...,  de  Vienne,  155  fr. 

—  Henri  Aldegrever,  à  l'âge  de  35  ans  (1537). 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  190  fr, 

—  Duc  de  Julliers. 

II* État.  Vente  Comte...,  de  Vienne,  235  fr. 


—  523  — ■ 

—  Jean   de  Leyden,  chef  des  Anabaptistes    de 
Munster. 

Même  vente,  280  fr. 

—  La  Copie  de  Jean  de  Leyden  et  celle  de  Bernard 
Knipperdolling.  Deux  pièces  par  Muller. 

Même  vente,  88  fr. 

—  Dessin  d'un   Poignard,   la  poignée  et  la  gaîne 
ciselées. 

Même  vente,  100  fr. 

—  Dessin  d'un  Poignard  (1539). 
Même  vente,  118  fr. 

—  Dessin  d'une  Agrafe  pour  un  ceinturon  (1537). 
Même  vente,  125  fr. 

ALMELOVEN  (Jean),   1,  36. 

—  Les  Quatre-Saisons.  Quatre  estampes,  d'après 
H.  Safleven. 

Vente  Comte...,  de  Vienne  (1867),  7^  fr. 

ALTDORFER  (Albert),  I,  36. 

—  Saint  Jérôme  (B.,  n°  22). 
Vente  Comte...,  de  Vienne,  60  fr.  (1). 

—  Génie  monté  sur  un  cheval  de  bois. 

Même  vente,  38  fr. 


(1)  Dans  celte  vente,  98  pièces  d'Aldorfer  produisirent  783  fr.,  en 
59  articles. 


—  524  — - 

—  Martin  Luther. 

Même  vente,  51  fr. 

Pièces  gravées  sur  Bois. 

—  L'Histoire  de  la  Chute  de  l'Homme.  Suite  de 
quarante  estampes. 

Même  vente,  51  fr. 

—  Le  Massacre  des  Innocents. 
Même  vente,  25  fr. 

—  Vue  de  l'Église  de  Ratisbonne,  dédiée  h  la 
belle  Vierge  Marie,  avec  la  représentation  des  mi- 
racles accomplis  dans  le  pèlerinage  fait  en  1516. 
Dans  la  marge  du  bas,  une  inscription  allemande. 
Cette  pièce  n'a  été  citée,  ni  par  Bartsch  ni  par 
Passavant. 

Même  vente,  102  fr. 

AMMAN  (JossE),  I,  43. 

—  Gaspard  de  Coligny.  Gravé  sur  cuivre. 

Ventes  Drugulin  (1866),  3  liv.  3  sh.;  —  Comte...,  de  Vienne  (1867), 
73  fr. 

—  Vue  de  la  Place  Saint-Marc,  à  Venise.  Gravé 
sui'  bois  en  quatorze  grands  morceaux. 

Vente  Wellesky  (1858),  2  liv.  h  sh. 

ANDROTTET-DUCERGEAU   (Jacques). 

—  Le  premier  et  le  second  volumes  des  plus  ex- 
cellents bâtiments  de  France,  1576.  2  vol.  in-l'ol. 


—  525  — 

Ventes  Solar  (1860)...?  —  par  Vignères  (7  décembre  1866),  Û81  fr.; 
—  Le  Bas  (1867),  710  fr. 

—  Cartouches  en  hauteur  et  en  largeur,  dont  plu- 
sieurs sont  tirés  de  la  galerie  de  Fontainebleau. 
28  pièces. 

Vente  Tealdo  (1859),  /i03  fr.,  en  trois  lois. 

ANONYMES  (Maîtres)  I,  73. 

—  La  Sottise  sur  le  trône. 

Vente  Marshall  (186/i),  17  liv.  sterl.  Cette  estampe  était  sous  le 
nom  de  Mocetto  dans  le  catalogue  de  cette  vente. 

—  Saint  Georges  (École  allemande). 
Vente  Drugulin  (1866),  50  liv.  10  sli. 

—  Saint  Christophe. 
Même  vente,  18  liv.  18  sh. 

—  Histoire  véritable  de  la  Vie  et  de  la  Mort  de 
Concini,  prétendu  maréchal  d'Ancre. 

Vente  Leber  (1850),  201  fr. 

ANSELIN  (Jean-Louis),  I,  97. 

—  La  Méprise.  Gravé  par  Anselin  et  Macret.  D'a- 
près Mouchet. 

Vente  par  Vignères  (8  avril  1863),  Zi5  fr. 

ARDELL.  (James-Mac),  1,  i07. 

—  Isaac  Newton,  d'api^ès  Van  der  Banck. 
i^'État  avant  la  lettre.  —  Vente  Wellesley  (1866),  1  liv.  12  sh. 


—  526  — 

ARISTIDE  (Louis),  I,  107. 

—  Mignon  regrettant  la  patrie  et  Mignon  aspirant 
au  ciel,  d'après  A.  SchefiFer. 

I"  État  avant  toute  lettre^  papier  de  Chine.  —  Vente  Dubois 
(1866),  200  fr. 

—  L'Innocence,  d'après  Greuze. 

I"  État,  avant  toute  lettre.  —  Vente  Dubois^  54  fr^ 

AUBERT  (Michel),  I,  113. 

—  L'Indiscret,  d'après  Watteau. 

Vente  Devèze,  une  épreuve  d'eau-forte  et  une  terminée  avec  la 
lettre,  et  le  privilège,  81  fr. 

—  Promenade  sur  les  Remparts,  d'après  A.  Wat- 
teau, avec  privilège. 

Vente  Devèze,  ù6  fr. 

AUDRAN  (1)  (Gérard),  I,  120. 

—  Renaud  et  Armide,  d'après  N.  Poussin. 

1"  État  avant  la  lettre  et  avant  divers  travaux  (2).  —  Vente  L.  5., 
par  Vignères  (4  mai  185Zi)...? 


(1)  Catalogue  des  estampes  qui  se  vendent  chez  Gérard  Audran, 
graveur  ordinaire  du  roi,  à  Paris,  rue  Saint-Jacques,  aux  Deux-Pi- 
liers d'Or,  in-B",  sans  lieu  ni  date.  Il  y  a  une  série  de  catalogues  du 
fonds  des  planches,  gravées  par  les  Audran,  publiée  de  17û2  à  1775; 
ces  catalogues  se  trouvent  cités  dans  l'Essai  bibliographique,  par 
G.  Duplessis  {Paris,  1862),  n"^  527  ù  53/i. 

(2)  La  planche  avec  la  lettre  est  à  la  Chalcographie  du  Louvre. 


—  527  — 

AUDRAN  (Benoit),  1,   131. 

—  Poquelin  de  Molière,  d'après  P.  Mignard. 

Vente  Le  Blanc  (1866),  29  fr. 

AUDRAN  (1)  (Benoit),  1,  138. 

—  Danse  paysanne,  d'après  A.  Watteau. 

l"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (11   avril  1859), 
21  fr. 

11%  avec  la  lettre.  —  Même  vente,  10  tr.;  —  par  Vignères  (16  jan- 
vier 1863),  2Zi  fr. 

—  L'Amour  paisible,  d'après  Watteau. 

Vente  par  Vignères  (11  avril  1859),  Zi5  fr. 

—  La  Surprise,  d'après  A.  Watteau. 

I"  État  avant  la  lellre,  et  le  IV  avec  la  lettre  et  le  privilège,  les 
deux,  vente  Devëze,  72  fr. 

—  Vénus  désarmant  l'Amour,  d'après  un  tableau 

de  A.  Watteau,  dans  le  goût  de  Paul  Veronèse. 

1^'  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Devèze,  65  fr.;  —  M.  F.,  par 
Le  Blanc  (5  mars  1859),  29  fr. 

AVELINE  (Pierre),  I,  144. 

—  L'Enseigne.  Gravé  d'après  A.  Watteau. 
Vente  Pelletier  (1867),  21  fr. 

—  L'Enlèvement  d'Europe,  d'après  A.  Watteau. 
Vente  Devèze,  39  fr. 


(1)  La  vente  des  planches,  formant  le  fonds  de  Benoît  Audiaii 
(deuxième  du  nom),  eut  lieu  après  sa  mort,  en  1772. 


—  528  — 

—  Le  Château  de  Cartes,  d'après  Chardin,  et,  en 
pendant,  l'Aimable  Enfant. 

Vente  Jourdan  (l"mai  1862),  6fr. 

BAAN  ou  BAEN    (Jean  Van),  I,  150. 

—  Incendie  de  l'Hôtel-de-Ville  d'Amsterdam. 

pr  État  avant  l'année  1652.  —  Vente  Camberlyn  (1865),  17  fr. 

BAGKUISEN,  I,  156. 

—  La  Suite   des  dix  Marines  et  le  portrait   de 

Backuisen. 

prÉtat.  —  Ventes  par  C/ewewf  (25  mars  1867),  121  fr.;  —  Cam- 
berlyn, 85  fr. 

BAILLiIE  (Guillaume  ou  William),  I,  153. 

—  Son  œuvre  en  112  pièces. 

Vente  Montval  (Francis  Balailhe  de),  120  fr. 

BALDINI  (Bâccio),  I,  158. 

—  Vignettes  du  I"  et  IP  Chant  du  Dante,  de  1481 . 
Deux  estampes,  la  première  avant  le  texte  au  verso. 

Ventes  Camberlyn  (1865);  la  première,  50  fr.;  la  seconde,  38  fr. 

—  Le  Jugement  dernier.  Pièce  citée  par  Ferrario. 
Vente  Drugulin  (1866),  kU  liv.  slerl. 

BALEGHOU  (Jean-Joseph),  I,  165. 

—  La  Tempête,  d'après  Joseph  Veruet. 
P'Étal  avant  la  lellro.  -  Vente  Falout  (1863),  152  fr. 


—  529  — 

—  Jean  JuUienue,  amateur,  d'après  François  de 
Troye. 

pr  État  avant  la  lettre.  —  Vente  M.  G.^  par  Vignères  (26  novem- 
bre 1860),  125  fr. 

—  La  Duchesse  de  Cliâteauroux,  sous  la  figure  de 
la  Force,  d'après  Natlier. 

IP  État  avec  la  lettre,  avant  l'adresse  de  Surrugue.  —  Vente  Cam- 
berlyn,  30  fr. 

BALLIU  (Pierre),  I,  171. 

—  Renaud  et  Armide,  d'après  A.  Van  Dyck. 

P'  État.  —  Ventes  Camberlyn,  22  fr.;  —  Drugulin  (1866),  2  liv. 
6sîi. 

BARBARY  (Jacques  de),  I,  178. 

—  Sainte  Famille. 

Ventes  Dru(/ulin,  5  liv.  sterl.    —  Comte. ..^   de  Vienne  (1867), 
100  fr. 

—  La  Vierge  et  l'Enfant  J^sus. 

Vente  du  marquis  de  B..,,  de  Florence  (1866),  255  fr. 

—  L'Ange  Gardien. 

Vente  par  Clément  (25  mars  1865),  310  fr. 

—  Trois  hommes  nus  attachés  à  un  arbre. 
Même  vente,  365  fr. 

—  La  Victoire. 

Vente  du  marquis  de  B..,,  de  Florence,  160  fr. 


530 


BATMuO^W  (Francis),  I,  186. 

—  Portrait  de  E.  Beuloves  en  ovale,  gravé  à  Teau- 
forte. 

Vente,  à  Londres,  d'un  Amateur  distingué  (29  avril  1861)...? 

BAR  Y  ou  BARRY    (James  ou  Jacques),  I,  205. 

—  Ruyter,  amiral  hollandais,  d'après  F.  Bol. 

Yenie  Drugulin  (1866),  2  liv.  11  sh. 

—  Jean  de  Witt,  le  grand  pensionnaire  de  Hol- 
lande, d'après  Netscher. 

Même  vente,  3  liv.  3  sh. 

BEATRIZET  (Nicolas),  1,  220. 

—  Portrait  de  Henri  II,  roi  de  France. 

IF  État.  —Ventes  Marshall  (ISe'!),  2  liv.  13  sh.;  —  Comte...,  de 
Vienne  (1867),  56  fr. 

BEAUVARL.ET  (Jacques-Firmin),  I,  226. 

—  Histoire  d'Esther,   d'après  De  Troye.  Sept  es- 
tampes. 

1"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Marshall,  h  liv.  18  sh. 

—  Télèmaque  racontant  ses  aventures  à  Calypso. 

I"  Étal  avant  la  lettre.  —  Ventes  Camberlyn,  30  fr.;  —  Corneillan 
(1865),  36  fr. 

—  Les  Couseuses,  d'après  Le  Guide. 

i"  Étaî  avant  la  letlrc.  -  Vente  Marshall  (186û),  2  liv.  IZi  sli. 


—  531   — 

—  La  Comtesse  Du  Barry,  d'après  Drouais  (1). 

IP  État  avant  la  lettre,  les  noms  gravés  au  burin.  —  Vcole  Pelle- 
tier (1867),  170  fr. 

J3EHAM  (Barthélémy),  I,  228. 

—  La  Vierge  à  la  fenêtre. 

Ventes  par  Clément  (25  mars  1867)  (2),  301  fr.;  —  Comte..,,  de 
Vienne  (1867),  23  fr.  (3). 

—  Portrait  de  TEmpereur  Charles  V. 

I"  État  avant  le  chiffre  du  graveur.  —  Vente  par  Clément  (25  mars 
1867),  130  fr. 
11%  vente  Com/e...,  devienne  (1867),  81  fr. 

—  Portrait  de  Ferdinand  I",  empereur. 

P'  État  avant  l'adresse  de  J.  ab.  Heyden.  —  Vente  Pelletiev  (1867). 
65  fr. 

—  Portrait  d'Erasme  Balderman. 
Vente  Comte...,  de  Vienne  (1867),  100  fr. 

BEHAM  (Hans),  I,  241. 

—  Job  s'entretenant  avec  ses  amis. 
Y enie  Comte..,,  de  Vienne  (1867),  107  fr. 


(1)  Il  y  a  un  petit  et  très-joli  portrait  in-8°  de  cette  dame,  gravé 
aussi  d'après  Drouais,  dans  un  médaillon  entouré  d'une  couronne  de 
roses.  Ce  portrait  est  très-recherché. 

(2)  Il  y  avait  170  estampes  des  deuxBeham  dans  celte  collection. 
La  vente  a  produit  û,567  fr.  en  87  articles. 

(3)  Il  y  avait  242  estampes  des  deux  Beham  dans  celte  colleclion, 
La  vente  a  produit  4,561  fr.  en  136  articles. 


—  532  — 

—  Les  Apôtres.  Suite  de  12  estampes. 
Même  vente,  185  fr. 

—  Les  Quatre  Évangélistes. 
Même  vente,  Z|5  fr. 

—  Saint  Sebald. 

1er  État.  —Vente  par  Clément  (25  mars  1867),  215  tr. 

—  L'Enlèvement  d'Hélène. 
Vente  Comte...,  de  Vienne,  91  fr. 

—  Portrait  d'un  Empereur  fB.  85). 
Même  vente,  106  fr. 

—  Trajan  (B.  82). 

Vente  par  Clément  (25  mars  1867),  150  fr. 

—  La  Mélancolie  (1539). 

I"  État  avant  une  toufTe  d'iierbe  sur  l'un  des  pics  du  rocher  que 
l'on  voit  à  gauche. 
IP,  avec  cette  touffe.  Les  deux,  vente  Camberlynj  Sa  fr. 

—  Léda(1548). 

I"  État  avec  le  mot  écrit  compressu.  —  Vente  Comte. ..^  de  Vienne, 
115  fr. 

—  La  Connaissance  de  Dieu  et  les  Sept  Vertus 
chrétiennes. 

Ventes  Camberlyn,  160  fr.;  —  Comte...,  de  Vienne,  90  fr. 

-—  Les  Noces  de  Village.  Suite  de  10  estampes. 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  160  fr. 

—  Le  Triomphe. 
Même  vente,  102  fr. 


—  533  — 
—  Le  Bouiïon  et  les  deux  Couples  amoureux. 
Même  vente,  95  fr. 

—  L'Enseigne,  le  Tambour  et  le  Fifre. 

Vente  par  Clément  (25  mars  1867),  101  fr. 

—  Combat  d'Hommes  nus. 

Même  vente,  101  fr. 

—  Vignette  à  l'Aigle  (B.  n"  221). 
Vente  Comte...,  de  Vienne,  115  fr. 

—  Trois  Chapiteaux  de  colonnes  (B.  251). 
Même  vente,  100  fr. 

—  Les  Armoiries  au  Coq  (1543,  B.  256)  et  les  Ar- 
moiries à  l'Aigle  (1548,  B.  257). 

Même  vente,  les  deux  pièces,  130  fr. 

BELLOTO  dit  LE  GANALETTO  (Bernado,  1,  253) 

—  Treize  Vues  de  Dresde.  Gravé  à  l'eau-foiie. 
Vente  Comte...,  de  Vienne,  92  fr. 

BENOIT  ou  BENOIST  (Guil. -Philippe),  1,  256. 

—  Portrait  d'Aved. 
Vente  Camberlyn,  91  fr. 

BERAIN  (Jean),  I,  257. 

—  L'œuvre  de  Berain,  en  JOl  planches,  et  le  Por- 
trait avec  l'adresse  se  \endent  aux  Galeries  du 
Louvre. 

Vente  par  Vignèrea  (7  décemjjre  1866),  530  fr. 


—  534  — 

BERGER  (Daniel),  I,  262. 

—  Deux  Vignettes  pour  Verther,  d'après  Chodo- 
wiecki. 

Vente  par  Vignères  (IZi  mai  1867),  73  fr. 

BERGHEM  (Nicolas),  I,  263. 

—  Les  Quatre  Sujets  d'Animaux,  en  largeur. 

I«^  État,  venle  Molasse  (1862),  215  fr. 

—  Les  Vaches  à  la  Laitière.  Six  estampes. 

ir  État,  ventes  Camberlyn,  130  fr.;  —  Comte...,  de  Vienne, 
135  fr.  ;  —  Dupré  (1868),  150  fr. 

—  Artémise,  reine  de  Candie. 
Vente  Camberlyn,  kl  fr. 

—  Les  Cinq  Sujets  d'Animaux,  en  hauteur  (I,  266, 
n^e.) 

Ile  État,  venle  par  Clément  (25  mars  1867),  215  k.;^  Dupré,  190  fr. 

—  Les  Trois  Vaches  au  Repos. 

le'  État,  vente  Dupré,  950  fr. 

BERNARD  (L),  I,  273. 

—  Le  Prestre  de  Vauban,  maréchal  de  France. 

I*'  État,  vente  par  Rochoux  (1"  mars  186Zi),  12  fr. 

BETOU  (Alexandre),  I,  288. 

—  Les  Peintures  du  Primaticc,  dans  la  salle  du 
bal,  à  Fontainebleau.  15  pièces. 

1"  Étal,  vent<î  Le  Blanc  (1866),  55  fr. 


\ 


—  535  — 

BETTELINI  (Pierre),  I,  381. 

—  La  Vierge  aux  Candélabres,  d'après  le  tableau 
de  Raphaël  dans  la  galerie  de  Lucien  Bonaparte. 

{''  État  avant  la  lettre.  —-Vente  W.  Esdaille  (ISZiO),  2  liv.  2  sli. 

BINGK  (Jacques),  I,  287. 

—  Le  Massacre  des  Innocents,  d'après  Raphaël. 
Copie  de  l'estampe  de  Marc-Antoine. 

Vente  Comte.. .y  de  Vienne  (1867),  ZiO  fr. 

—  Portrait  de  Claude  de  France,  première  femme 
de  François  T'. 

Même  vente,  60  fr. 

—  Lucas  Gassel  (1529). 
Vente  Camberlyn,  Zi5  fr.,  avec  la  copie. 

—  Binck  (Jacob).  Il  tient  une  tête  de  mort. 

Vente  Le  Blanc  (1866),  3lx  fr. 

BLANGHART  (Auguste- Jean-Baptiste),  I,  296. 

—  La  Descente  de  Croix,  d'après  P. -P.  Rubens. 

1"  État  avant  toute  lettre,  papier  de  Chine,  150  fr.;  —  Comte,.., 
de  Vienne,  87  fr. 

BLEGKER  (Gaspard),  I,  297. 

—  Douze  Pièces  de  TOEuvre  de  Blecker. 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  205  fr. 


—  536   ^- 

—  Gaston,  comte  de  Foy. 

Vente  Drugulin  (1866),  2  liv.  à  sh. 

BLONDEL  (Jacques-François),  I,  304. 

—  Architecture  française.  Paris,  Jombert,  4  vol. 
in-fol . 

Ventes  par  Rochoux  (16  avril  1867),  ûlO  fr.;  —  Le  Bas  (1867), 
625  fr. 

BLOT  (Maurice),  I,  305. 

—  Le  Verrou  et  le  Contrat.  Deux  Estampes,  d'a- 
près Fragonard. 

Vente  Corneillan  (1865),  35  fr. 

—  Le  Dauphin  et  Madame,  fille  du  roi,   d'après 
Madame  Le  Brun. 

Il*  État,  vente  Drugulin  (1866),  2  liv.  sterl. 
IIP,  Comte....,  de  Vienne  (1867),  29  fr. 

BLOTELING  (Abraham),  1,  306. 

—  Portrait  de  l'Amiral  Egbert  Meesz  Kortenaert, 
d'après  Van  der  Helst. 

1*'  État  avant  le  mot  excudit.  —  Ventes  Camherlyn,  170  fr.;  — 
Comte...,  devienne  (1867),  101  fr. 

—  Portrait  de  l'Amiral  Ruyter. 

P""  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  Camberlyn,  130  fr.,  —  Mars- 
hall, 3  liv.  3  sh. 

U"  État  avec  la  lettre.  —  Vente  Comte...,  de  Vienne,  ZiO  fr. 


—  537  — 

—  Portrait  de  Manhaften  Zeehelt  Aerl  Vannes, 
amiral  de  Hollande,  d'après  L.  Jongh. 

l^r  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Clément  (25  mars  1867), 
150  fr. 

II«,  avec  la  lettre.  —  Vente  Comte...,  devienne  (1867),  18  fr. 

—  Le  Marquis  de  Mirabel,  d'après  A.  Van  Dyck. 

P'  État  avant  la  lettre.  —  Vente  Marquis  de  B.   (19  mars  1866), 
100  fr. 

11%  avec  la  lettre,  mais  avant  Vexcudit.  —  Même  vente,  iU  Ir. 

—  Portrait   de  F.  Mieris ,  peintre,  d'après  lui- 
même.  Gravé  en  manière  noire. 

Vente  Camberlyn,  28  fr. 


BOGHOLT  (Franz  Van),  I,  312. 

—  Le  Jugement  de  Salomon. 

Vente  par  Clément  (23  février  1864),  519  fr. 

—  Saint  Thomas. 
Vente  Vicomte  de  Janzé,  200  fr. 

BOEL   (Pierre),  I,  318. 

—  Les  Éperviers  (B.  6). 
Vente  Vicomte  de  Janzé,  35  fr. 

BOIS  (Graveurs  sur),  I,  320 

—  Le  Songe  de  Polyphile  (voyez  p.  328). 

Première  édition  de  lZi99.  —  Vente  par  Hochoux  (15  avril  1867), 
250  fr. 

ir  f«st.)  35 


—  538  — 

BOIZOT  (Marie-Louise- Adélaïde),  I,  342. 

—  Portraits  de  Louis  XVI  et  rie  Marie-Antoinetle. 
ln-4%  d'après  L.  S.  Boizot. 

Vente  par  Vignères  (1859),  63  fr. 

—  Portrait  de  Madame  Elisabeth,  d'après  L.-S. 
Boizot. 

Venle  Lalterade  (1858),  18  fr. 

BOL.  (Ferdinand). 

—  Le  Sacrifice  d'Al)raham.  F.  Bol  /'. 

I«r  État  avant  le  nom  du  maître.  —  Vente  Camberlyn,  150  fr. 

—  Saint  Jérôme. 

Vente  par  Vignères  (27  novembre  1867),  60  fr. 

—  La  Femme  à  la  poire. 

Vente  Clément  (25  mars  1867),  120  fr. 

BOLSW^ERT  (BoECE  a),  I,  346. 

—  Lit  de  Parade  de  Philippe  Guillaume,  prince 
d'Orange,  mort  le  21  février  1018. 

Vente  Comte...,  fie  Vienne  (1867),  36  fr. 

BOLSWERT   (ScHELTE  a) 

—  La  Sainte  Famille,  dite  la  Vierge  aux  Anges, 
d'après  Van  Dyck. 

i"  Étal,  ventes  Camberlyn,  112  fr.;  —  Comte...,  devienne,  53  fr. 


—  539  — 

—  Le  Couronnement  d'Épines,  d'après  Ant.  Van 
Dyck. 

l^État,  vente  du  marquis  /?...,  de  Florence  (1866),  660  fr. 

—  Le  Christ  en  croix,  dit  le  Christ  à  l'éponge. 

P""  État  avant  la  couronne  d'épines  sur  la  tête  du  Christ.  —  Vente 
par  Clément  (13  mars  1867),  800  fr. 

W  État  avec  la  main  de  saint  Jean  sur  l'épaule  de  la  Vierge.  — 
Vente  Cornue... ^  de  Vienne,  65  fr. 

—  Maria  Ruthven,  femme  de  Van  Dyck. 

État  non  décrit  avec  les  mots  nala  in  Anglia.  —  Vente  Drugulin, 
2  liv.  Zi  sh. 

BONASONE  (Jules),  I,  359. 

—  Le  Jugement  dernier,  d'après  Michel-Ange. 
Vente  Comte...,  de  vienne,  85  fr. 

BONINGTON  (Richard-Parkes) 

—  Vue  de  Bologne.  Pièce  à  Teau-forte. 

11^  État,  vente  par  Clément  (13  décembre  1866),  30  fr, 

BOOM  (A..H.-V.),   I,  376. 

—  Paysage.  Sur  le  devant,  on  voit  un  cheval,  deux 
chiens  et  deux  hommes  :  à  gauche,  un  grand  arbre 
atteignant  le  bord  supérieur  de  la  planche  ;  h  droite, 
des  rochers.  Cette  estampe  est  inconnue  à  Bartsch  et 
à  Weigel. 

Vente  du  marquis  B...,  de  Florence  (1866),  80  fr. 

BOS  ou  BOSCH  (Corneille),  I,  38!. 

—  Les  Muses.  Composition  pour  des  angles  de  fe- 


—  540  — 

nôtres  du  palais  de  Fontainebleau  ,  peinte  par  le 
Primatice.  Douze  estampes  et  un  frontispice. 
Vente  Comte...,  de  Vienne  (1867),  150  fr. 

BOSSE  (Abraham) 

—  Portrait  de  Michel  Larcher. 

I*"^  État  avant  la  lettre.  —  Vente  du  marquis  de  B...,  de  Florence 
(1866),  57  fr. 

BOTH  (André),  I,  396. 

—  L'Hermite. 

État  non  décrit.  —  Vente  Camberlyn^  58  tV. 

BOUGKEL  (Anna  Van).         ^ 

—  Christophe,  prince  de  Poitu^jal,  d'après  Du- 
moustier. 

Vente  Druguliriy  1  liv.  10  sh. 

BOULOGNE  (Bon),  I,  411. 

Un  Almanach  pour  l'année  169Zi,  gravé  par  Bon  Boulogne,  que  ne 
décrit  pas  Robert-Dumesnil ,  est  cité  par  M.  Arnauldet,  dans  la  Ga- 
zette des  Beaux-Arts  (III,  361).  Nous  ne  l'avons  jamais  rencontré. 

BOUT  (Pierre),  I,  418 

—  Les  Marchands  de  Poisson. 
Vente  Comte...,  de  Vienne,  ^|9  IV. 

—  Les  Patineurs. 

M  Ame.  vente,  /|0  l'r. 


—  541  — 

BOUTTATS  (Les),  ï,  418. 

—  Assassinat  de  Henri  IV,  par  Ravaillac. 

Ventes  par  Vignères  (11  avril  1859),  Zil  fr.  50  cent.;  —  par  le 
même  (1«'  mars  1866),  15  fr. 

BOYVIN   (René),  1,  422. 

—  Judith. 

Vente  Camberlyn,  50  fr. 

—  Clément  Marur  (n»  113): 
Vente  Ramherg  (1863),  30  fr. 

—  Luther. 

il*  État,  même  vente,  19  fr. 

—  L'Aretin.  Portrait  non  décrit. 
Même  vente,  19  fr. 

BRAMER  (Léonard),  I,  430. 

—  Musicien  jouant  de  la  Flûte. 

Ventes  Camberlyn,  16 fr.  50  cent.;— Drugulin  (1866),  1  liv.  1  sh, 

BRAY  (Jacques  de),  I,  434. 

—  Agar  renvoyée  par  Ahraham. 

Ventes  Le  Blanc  (1866),  50  fr.;  —  Drugulin  (1866),  2  liv.  6  sh. 

BREEMBERG  (Bartholomeo;,  1,  439. 

—  Les  1 7  Vues  de  Rome  (manquent  les  n"*  3,  4 
et  5). 

Vente  Comte...,  de  Vienne  (1866),  230  fr. 


—  642  — 

—  Les  Satyres  et  une  jeune  Femme. 

Ventes  du  marquis  de  B...,  de  Florence,  5Zi  fr.;  —  Comte....,  de 
Vienne,  61  fr. 

BRENTEL  (Frédéric),  I,  443. 

—  Le  Portrait  en  pied  de  Frédéric  de  Saxe,  sur- 
nommé le  magnanime. 

IP  État  avec  le  nom  de  Brentel,  1609.  —  Vente  Comte...,  de 
Vienne  (1866),  130  fr. 

—  Les  Funérailles  de  Charles  III,  duc  de  Lor- 
raine. 

Ventes  Vignères  (15  mai  1865);  —  Tross  (3  novembre  1865), 
325  fr.  A  cet  exemplaire  était  ajouté  l'entrée  du  prince  Henri  II,  duc 
de  Lorraine,  dans  la  ville  de  Nancy,  en  16  pi.  à  l'eau-forle,  par 
Merian,  en  1610. 

—  Le  Salon  dans  le  Château   de  Plaisance  des 
Princes  de  Wurtemberg,  à  Stuttgard  (1619). 

Vente  Comte...,  de  Vienne  (1866),  102  fr. 

BRESSE  (4ean- Antoine)  I,  345. 

—  La  Sépulture,  d'après  And.  Mantegna. 

Vente  Comte...,  devienne  (1867),  175  fr. 

—  La  Résurrection  de  Jésus,  d'après  Mantegna. 
Même  vente,  A5  fr. 

BREUGHEL  (Pierrç),  1,  449. 

—  Vue  d'un  Pays  d'une  vaste  étendue.  On  lit  : 
Àrte  et  genio  stat  sina  morte  decus. 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  Ù8  fr. 


—  543  — 

BRION  ou  BRILLON  (E.),  l.  454. 

—  Assassinat  de  Michel  Le  Pelletier,  chez  Février, 
restaurateur  au  Palais-Égalité.  D'après  Derais.  Im- 
primé en  couleur. 

Vente  Latierade  (1858),  22  fr. 

—  Assassinat  de  Marat.  On  li(  :  N'ayant  pu  me 
corrompre^  ils  m'ont  assassiné. 

Même  vente,  23  fr. 

BRONKHORST  (Jean-G.  Van),  1,  461. 

—  Les  Ruines  de  Rome.  Suite  de  neuf  estampes, 

d'après  G.  Poelembourg. 

Ventes  Camberlyn  (1865),  une  seule,  le  n"  5,  avant  la  lettre,  65  fr.; 
—  Comte... t  de  Vienne  (1867),  61  fr.,  la  suite,  moins  les  numéros 
17  et  20  de  Bartsch. 

—  La  Madeleine  pénitente,  citée  par  Weigel. 
Vente  Comte...,  de  Vienne,  100  fr. 

BROS  AMER  (Jean). 
^—  Christ  en  croix  (1542). 
Vente  Comte...,  de  Vienne,  85  fr. 

BROSTHERHUYS  (Jean) 

—  Suite  de  six  Paysages.  Le  premier  est  marqué 

Jani.  Brosterhusi. 

Ventes  Camberlyn,  107  fr.  (il  manquait  une  pièce  à  la  suite);  — 
Drugulin,  la  suite  complète,  7  liv.  7  sh. 

BRUN  ou  BRUNZ  (Franz). 

—  La  Famille  des  Nassau  (1627). 
Vente  Silvestre  (1851),  33  fr. 


—  544  — 

BRY  (Jean-Théodore  de). 

—  Les  Noces  d'Antenor,  d'après  Th.  Bernard. 
Vente  Comte... ^  de  Vienne,  19  fr. 

—  Panneau  d'Ornement,  en  hauteur. 

Même  vente,  67  fr.  (1). 

BURGMAIR    (Hans),  I,  491. 

—  Saint  George.  Gravé  sur  bois. 

I"  État  en  clair-obscur.  —Vente  Wellesley  (1866),  3  liv.  3  sh. 

—  Jeune  Femme  poussant  des  cris  et  fuyant  la 
mort.  Clair-obscur  de  trois  planches,  gravé  en  bois 
avec  le  nom  de  Jost  de  Necker  (2)  sur  la  gauche  du 
pilastre. 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  100  fr. 

—  Le  Triomphe  de  l'Empereur  Maxim iiien  1". 
In-folio  de  1 35  pi.  en  boi^. 

Vente  par  Tross  (3  novembre  1865),  299  fr. 

—  Portrait  du  Pape  Jules  II.  Gravé  en  bois. 
Vente  Wellesley  (1866),  2  liv.  5  sh. 

BYE  (Marc  de),  1,  500. 

—  Le  Taureau  fuffëtix,  avant  la  lettre,  et  un  Ours 


(1)  n  y  avait  10  pièces  de  Th.  de  Bry  dans  cette  vente;  elles  ont 
produit  216  fr.,  en  10  lots. 

(2)  Passavant  pense  que  ce  graveur  a  été  l'inventeur  des  gravures 
en  cl  air- obscur. 


—  545  — 

se  défeiidaiil  coiilre  six  chiens,  épreuve  avant  le  nu- 
méro. Deux  Pièces,  d'après  Paul  Potter. 
Vente  Drugulin  (1866),  2  liv.  6  sh. 

GABEL.   (Adrien  Van  der),  II,  1. 

—  Soixante-six  pièces.  Paysages,  dont  (|uatre  non 
décrits. 

Vente  Robert-Dumesnil  (Londres,  1837),  IZi  liv.  15  sh. 

GALAMATTA  (Louis  de),  II,  10. 

—  La  Vierge  à  la  Chaise,  d'après  Raphaël. 

P'  État  avant  la  lettre,  les  noms  à  la  pointe  ;  elle  est  sur  papier 
de  Chine,  t-  Vente  Comte...,  de  Vienne,  120  fr. 

—  Guizot,  d'après  Paul  Delaroche. 

IF  État  avec  la  lettre;  —  Vente  Dubois  (1866),  50  fr. 

—  Ingres ,    peintre,    d'après   lui-même.    Rome, 
1835. 

Vente  Sudre  {1S67),  30  fr. 

GALETTI  dit  LE  GREMONE  (Joseph),  II,  13. 

—  Samson  et  Dalila. 

Vente  du  marquis  de  B...,  de  Florence  (1866),  20  fr. 

GAL.LOT  (Jacques),  II,  15. 

—  Sainte  Famille  (M.,  n"  67).  Pièce  très-rare. 
Vente  Comte...,  de  Vienne  (1867),  80  fr. 

—  La  Tentation  de  saint  Antoine  (M.  139). 

I"  État,  vente  du  marquis  de  B...,  de  Florence  (1866),  500  IV. 


—  546  — 

—  Le  grand  Rocher  (M.  616). 
Même  vente,  46  fr. 

—  La  petite  Treille,  C'est  la  dernière  pièce  gravée 
parJ.  Callot. 

Vente  Le  Blanc  (1866),  56  fr. 

—  Exercices  militaires.  Suite  de  13  pièces. 
Vente  du  marquis  de  B,..,  de  Florence,  96  fr. 

—  Les  grandes  Misères  de  la  Guerre. 

Ile  État,  ventes  Le  Blanc  (1866),  160  fr.;  —  par  Clément  (25  mars 
1867),  135  fr. 

—  Parterre  de  Nancy. 

I«r  État,  vente  du  vicomte  de  Janzé,  60  fr. 

—  Les  Supplices. 

II*  État,  même  vente,  138  fr. 

.  —  La  Chasse  au  Sanglier. 

l*^  État,  vente  du  marquis  de  fi...,  de  Florence,  67  fr. 

—  La  Noblesse.  Suite  de  12  costumes, 
l"  État,  vente  Le  Blanc  (1866),  280  fr. 

—  La  Pandore. 

II*  État,  vente  par  Clément  (25  mars  1867),  57  fr. 

—  La  grande  Foire  de  Florence. 

III»  État  avant  les  écussons.  —  Vente  Comte...,  de  Vienne,  78  fr. 

—  Les  Gueux.  Suite  de  25  pièces. 

I"  État.  Ils  sont  imprimés  deux  par  deux  sur  chaque  feuille. 


—  547  — 

—  Vue  du  Pont-Neuf,  de  la  Tour  et  de  l'ancienne 
Porte  de  Nesie,  et  Vue  du  Louvre.  Deux  estampes. 

Il«  État,  vente  Comte...,  de  Vienne,  106  fr. 

—  La  petite  Vue  de  Paris  ou  le  Marché  d'Esclaves. 
I*'  État,  même  vente,  35  fr. 

GAMPAGNOLA  (Jules),  II,  41. 

—  Jésus  et  la  Satuaritaine. 
Vente  Comte..., de  Vienne,  72  fr. 

—  L'Astrologue. 
Même  vente,  3h5  fr.  (1). 

—  Un  jeune  Homme  contemplant  une  tête  de 
mort. 

Même  vente,  IZiO  fr. 

—  Saint  Jean-Baptiste  en  pied. 

Vente  Drugulin  (1866),  15  liv. 

GAMPAGNOLA  (Dominique),  II,  45. 

—  L'Assomption. 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  100  fr. 

—  Les  Bergers  musiciens. 

Ventes  Wellesley  (1866),  13  liv.  10  sh.;  —  Comte...,  de  Vienne, 
355  fr. 


(1)  Il  est  dit  au  Catalogue  :  «  Cette  estampe  a  été  mal  décrite  par 
Bartscli.  » 


—  548  — 

—  Le  Massacre  des  Innocents.  Estampe  en  deux 
ie  II  il  les,  gravée  sur  bois. 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  70  fr. 

CANAL  ou  GANALETTI,  II,  50. 

—  Vedute  altre  pr  se  dai  Luoghi  altre  idéale  da 
Ant.  Canal.  31  planches. 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  320  fr. 

CAQUET  (Jean-Gabriel),  II,  58. 

—  La  Soirée  du  Palais-Royal. 
Vente  Vignères  (21  mai  1860),  lil  fr.  50  cent. 

—  L'Innocence  en  danger,  d'après  Lawreince. 

Vente  par  Corneillan  (11  décembre  1865),  31  fr. 

GARAGLIO  (Jacques),  II,  59. 

—  Les  Travaux  d'Hercule.  Six  pièces. 
Vente  Druyulin  (1866),  2  liv.  sterl. 

—  Les  Amours  des  Dieux.  Suite  de  20  pièces, 
d'après  Perin  del  Vaga. 

Vente  Wellesley  (1866),  7  liv.  7  sh.,  les  20  pièces. 

CABDON  (AiNTOlNE),  II,  65. 

—  Portrait  de  Madame  Récamier,  d'après  Richard 
ilosway,  en  1801. 

Vente  Comte...,  de  Vienne,  27  fr. 


—  549  — 

GARON  (Adolphe-Alexandre-Joseph),  11,  70. 

—  Le  Christ  au  Jardin  des  Oliviers,  d'après  A. 

Sheffer. 

I"  État  avant  la  lettre,  avec  les  noms  à  la  pointe.  —  Vente 
C.omte...^  de  Vienne,  56  fr. 


G  ARRACHE    (Augustin),  II,  76. 

—  Ecce  Homo,  d'après  le  Corrége. 
Vente  Lady  Saint-Aubin  (Londres,  1856),  3  liv.  10  sh, 

—  Portrait  du  Titien,  d'après  ce  maître. 
I«^  État,  vente  par  Clément  (25  mars  1867),  6Zi5  fr. 

—  Les  Estampes  pour  l'Histoire  de  Crémone. 

Première  édition   du  livre.  —  Vente  de  la  bibliothèque  MarteMi 
(1858),  53  fr. 

GARRAGHE  (Annibal),  II,  85. 

—  Christ  mort  dit  le  Christ  de  Caprarole. 

I"  État,  vente  Drugulin  (Londres,  1866),  U  liv.  10  sli. 

—  Sainte  Famille.  AnnL  Car.  in,  fe.,  1599. 
I'""  État,  vente  Comte...,  de  Vienne,  8/i  fr 

GARS   (Laurent),  II,  91. 

—  Escorte  d'Équipage,  d'après  Watteau. 

I*"  et  Ife  Étals  avant  et  avec  la  lettre.  —  Ventes  Devèze^  les  deux 
estampes,  65  fr.;  —  M.  de  C,  par  Clément  (31  janvier  1861),  65  fr. 


—  550  — 

—  Mademoiselle  Camargo,  danseuse  à  l'Opéra, 
d'après  Lancret. 

Vente  par  Vignères  (26  mars  1866),  31  fr. 

—  Une  Dame  assise  jouant  de  la  serinette,  d'après 
Chardin. 

Vente  Corneillan  (1865),  56  fr. 

—  Les  Figures  pour  les  OEuvres  de  Molière.  Suite 
de  34  vignettes,  et  le  Portrait  de  Molière,  par  L6- 
picié. 

Vente  Pelletier,  92  fr. 

CARTES  A  JOUER  (1)  II,  95. 

—  Jeux  de  Tarots  et  Cartes  nominales  du  xiv*  au 
xviii^  siècles,  représentées  en  cent  planches,  publiées 
parla  Société  des  Bibliophiles  français.  Tiré  in-folio, 
à  100  exemplaires,  pour  les  membres  de  la  Société. 

Un  exemplaire,  vente  Leber  (1860),  1.35  fr. 

CASA  (Nicolas  DE  LA),  II,  97. 

—  Charles  V,  d'après  Enée  Vico.  Copie  en  contre- 
partie de  l'estampe  de  Beatrizet. 

Vente  par  Clément  (25  mars  1867),  30  fr. 

GATHELIN  (Louis-Jacques),  II.  102. 

—  Portrait  de  Marie-Antoinette,  d'après  Fredou. 


(1)  Leur  origine  pourrait  appartenir  à  la  France.  Un  document,  qui 
prime  ceux  donnés  par  Passavant,  est  la  connaissance  d'un  manus- 
crit de  1375,  avec  une  miniature  dont  les  personnages  jouent  aux 
cartes.  Cette  miniature  a  été  reproduite  dans  le  Magasin  pittoresque. 


—  551    — 

I"  Élat  avant  la  lettre.  —  Vente  du  comte...,  de  Vienne,  58  fr. 
11%  avec  la  lettre.  —  Vente  Latterade,  18  fr. 

—  Portrait  du  Comte  d'Artois,  d'après  Fredou. 
Vente  Latterade,  26  fr. 

—  Pierre  Jelyotte,  ordinaire  de  la  musique  du  roi. 

1er  État  avant  la  lettre.  —  Vente  du  comte...,  de  Vienne,  31  fr. 

GHAMBARS  (Thomas),  II,  117. 

—  Hélène  Forman,  femme  de  Rubens,  d'après   ' 
A.  Van  Dyck. 

I*"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  du  comte...,  de  Vienne,  21  fr. 

GHAPUY  (Jean-Baptiste),  II,  120. 

—  Les  trois  Sœurs  au  parc  de  Saint-Cloud,  et,  en 
pendant,  les  Grâces  parisiennes  au  Bois  de  Vin- 
cennes.  Deux  eslampes. 

Vente  D.  L.  F.,  par  Vignères  (186Zi),  39  fr. 

GHARL.ET  (Nicolas -Toussaint),  II,  121. 

—  Vingt-quatre  Pièces  à  l'eau-forte  sur  vernis 
mou.  Paris,  chez  Blaisot. 

Vente  Saint  George  (1865),  27  fr.  (la  suite  moins  deux). 

—  Huit  autres  Pièces  h  l'èau-forte. 
Même  vente,  25  fr. 

—  Hussard,  le  sabre  h  la  main.  C'est  la  première 
lithographie  de  Charlet. 

Vente  Pelletier  (1867),  2.')  fr. 


—  552  — 

—  Les  Français  après  la  Victoire.  Inipriraerie  de 
Lasteyrie. 

vente  Saint-George,  50  fr.  (1). 

GHASTILLON  (Claude),  II,  127. 

—  Le  Carrousel,  fait  à  la  place  Royale,  à  Paris,  en 
1612,  a\ec  le  texte  donnant  la  description  succincte 
de  la  place  Royale. 

Vente  Wellesley  (1862),  170  fr.,  avec  le  texte. 

—  La  Ville  et  le  Château  de  La  Fère,  en  Picardie, 
assiégés  et  pris  par  Henri  IV,  en  1595,  par  Claude 
Chastillon. 

Vente  D'Henneville  (1858),  70  fr. 

GHODO^WIEGKI   (2)  (Daniel),  U,  146. 

—  Frédérique-Sophie-Wilhelmine ,  princesse  de 
Prusse,  sœur  du  grand  Frédéric. 

Vente  par  Rochoux  (18  février  1861),  30  fr. 

GHRIEGER  (Christophe),  II,  151. 

—  La  Ratai  Ile  de  Lépante.  Estampe  de  deux 
feuilles. 

Vente  Wellesley  (1858),  1  liv.  16  sli. 


(1)  U  y  avait  dans  la  vente  Saint-George  une  partie  de  l'œuvre 
lithographique  de  Charlet. 

(2)  Voyez  Berger  au  Supplément,  page  53/i. 


—  553  — 


CLAAS  ou  CLAESSENS  (Allaert),  II,  155. 

—  La  Vierge  couronnée  par  un  ange.  Pièce  non 
décrite. 

Vente  Le  Blanc  (1866),  80  fr. 

—  Le  Jugement  de  Paris. 
Vente  du  comte...,  de  Vienne,  39  fr. 


CLAESSENS  (Antoine),  II,  156. 

—  Descente  de  Croix,  d'après  P. -P.  Rubens. 

IP  État,  lettre  tracée.  —  Vente  Pelletier  (1867),  85  fr. 
IIP,  avec  la  lettre.  —  Même  vente,  55  fr. 

—  Femme  hydropique,  d'après  G.  Dow. 

IP  État  avant  la  lettre,  sur  papier  de  Chine.  —  Vente  du  comte.. ., 
de  Vienne,  181  fr.;  —  Pelletier  (1867),  120  fr. 

GLAUSSIN  (le  Chevalier  de),  II,  159. 

—  L'OEuvre  de  Claussin,  en  plus  de  200  pièces 
doubles,  en  différents  États.  C'est  celui  de  la  collec- 
tion Verstolk  de  Soelen. 

Vente  à  Amsterdam  [U  novembre  1867),  100  flor. 

GOGHIN  dit  L^  VIEUX  (Nicolas),  II,  163. 

—  Fantaisie  d'un  chapeau.  Paiis,  Montcornet, 
1636.  20  pièces  in-4'  (voyez  V'  vol.,  p.  417  du  Ca- 
talogue Général). 

Vente  Leber  (1860),  U5  fr. 

II  (est.)  36 


—  554  — 

—  Entrée  de  la  Reine  de  Suède,  le  8  septembre 
1656,  par  N.  Gochin.  Paris,  chez  Pierre  Mariette. 

\enie  Wellesley  (1858),  78  fr. 

GOCHIN  PÈRE  (Charles-Nicolas),  II,  166. 

—  La  Blanchisseuse,  d'après  Chardin. 
Vente  M.  de  C,  par  Clément  (31  janvier  1861),  UO  fr. 

—  L'Écureuse  et  le  Garçon  cabaretier.  Deux  es- 
tampes, d'après  Chardin. 

Même  vente;  l'une,  19  fr.;  l'autre,  18  fr. 

GOGK  (Jérôme),  II,  17S. 

—  Les  six  Poètes  d'Italie,  d'après  Vasari. 

I"  État  avant  l'inscription.   —  Vente  Di'ugulin  (1866),  2  livres 
10  sh.  (1). 

—  Elisabeth  de  France,  fille.  d'Henri  II  ;  elle  est  à 
mi-coi^ps. 

Vente  L.  R.  de  L.  (Leroux  de  Lincy,  1855),  25  fr. 

GODORÉ  ou  GOLDORÉ  (Olivier),  II,  174. 

—  Description  de  l'Entrée  de  Charles  IX,  à  Paris, 
en  1571  (il  y  a  une  édition  de  1572). 

Vente  par  Rochoux  (15  avril  1867),  2(^0  fr. 


(1)  Dans  la  vente  Drugulin,  h  Londres,  en  1866,  est  indiquée  au 
Catalogue  une  suite  de  36  portraits  de  souverains,  par  Cock,  avec 
les  dates  de  1556  à  1561;  elle  a  été  vendue  22  liv.  sterl.,  et,  dans  la 
vente  Delbecq,  une  autre  suite  :  les  drauds  Hommes  de  l'Italie. 


—  555  — 

GŒGK  (Pierre  Van  Aelst),  II,  174. 

'—  Vue  de  la  Ville  de  Constantinople.  Pièce  gravée 
en  bois. 
Vente  Delhecq  (1845,  III«  Partie),  30  fr. 

GOL.AS  (Achille),   II,  180. 

—  Trésor  de  Numismatique.  12  vol.  in-fol. 

Vente  Scheffer  (1859),  un  exemplaire  relié  en  18  volumes,  535 fr. 

GOOKE  (George),  II,  185. 

—  Vue  de  la  Ville  de  Rotterdam.  Celle  planche  a 
étébrisée. 

l*'  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Pieri-Benard  (13  novembre 
1826),  36  fr. 

GOOPER  (Richard),  II,  186. 

—  Les  Enfants  de  Charles  T',  d'après  Van  Dyck. 

Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  12  fr. 

GOQUERET  (Pierre-Charles),  II,  189. 

—  Vue  de  la  Galerie  du  Palais-Royal,  d'après 
Garbiza. 

Vente  D.  L.  V.,  par  Vignères  (186Zi),  21  fr. 

GOURTOIS  (Pierre-François),  II,  205. 

—  Tableaux  des  Portraits  à  la  mode,  et,  en  pen- 
dant, la  Promenade  des  Remparts  de  Paris.  Gravés 
d'après  G.  de  Saint-Aubin. 

Vente  Pelletier  (1867),  90  ir. 


—  556  — 

GRANAGH  (Lucas),  II,  218. 

—  Martin  Luther  (1520). 

Vente  du  comte.,.,  de  Vienne  (1867),  liS  fr. 

—  Saint  Christophe.  Gravé  en  bois  et  en  clair- 
obscur  de  deux  planches. 

Même  vente,  72  fr. 

—  Tournoi;  1509  (B.  125);  autre  Tournoi,   1509 
(B.  126).  Deux  estampes  gravées  en  bois. 

Même  vente;  l'une,  39  fr.;  l'autre,  Zi3  fr. 

—  Charles  Y,  en   pied.  —  L'Empereur  Ferdi- 
nand I",  en  pied.  Deux  estampes  gravées  en  bois. 

Même  vente;  l'une,  ^5  fr.;  l'autre,  ^2  fr. 

GREPY  (Louis),  II,  221. 

^—  Arabesques  pour  un  paravent  de  six  feuilles, 
d'après  Watteau. 
Vente  Devèze,  23  fr. 

DALEN  (Corneille  Van),  II,. 236. 

—  Suite  de  quatre  beaux  Portraits  dits  :  l'Aretin, 

Boccacc,  Giorgion  et  Sébastien  de!  Piombo.  Epreuves 

avant  la  lettre. 

Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  3^5  fr.;  —  Pelletier  (1867), 
255  fr. 

- —  Portraits  de  l'Amiral  Tromp  et  du  Vice-Amiral 
de  Will,  MIS  jusqu'aux  genoux,  sur  la  luême  feuille. 

Vente  du  comte...,  de  Vienne,  95  IV. 


—  557   — 

—  Henri,   duc  de  Gloceslor,   fils  de  Charles  IL, 
d'après  Luttechuys. 

Même  vente,  29  fr. 

DANGKERTS  (Cornelis),  II,  243. 

—  Corneille  de  Witt.  Au  bas,  une  bataille  navale. 
Vente  du  comte...,  de  Vienne,  28  fr. 

DAULLÉ  (Jean),   II,  254. 

—  Marie-Joseph  de  Saxe,  reine  de  Pologne. 

W  État  avec  la  lettre.  —  Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867), 
29  fr. 

—  Louis  Moreau  de  Maupertuis,  d'après  R.  Tour- 
mère. 

I^""  Étal  avant  la  lettre.  —  Même  vente,  31  fr. 

—  Claude  de  Saint-Simon,  évêque  de  Metz,  d'a- 
près Rigaud. 

Même  vente,  30  fr. 

DEBUGOURT  (Phil. -Louis).  II,  263. 

—  Le  Menuet  de  la  Mariée.  En  couleur  (1  786). 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  M.  de  C.  (31  janvier  1860),  102  fr. 

—  Les  Deux  Baisers  (1786).  Annette  et  Lubin 
(1787).  Deux  estampes  en  couleur. 

1er  État  avant  la  lettre.  —  Ventes  M.  de  C.  (31  janvier  1860), 
108  fr.,  les  deux  estampes.  —  L'estampe  d'Anneltc  et  Lubin,  seule, 
vente  Davalet  (1867),  U9  fr. 

—  La  Matinée  du  Jour  de  l'An,  et,  en  pendant, 


—  558  — 

les  Bouquets  ou  la  Fête  de  la  Grand'Maman  (J  787- 
1788).  Deux  pièces  ovales  en  couleur. 

Vente  par  Vignères  (26  novembre  1866),  19  fr. 

—  La  Rose  mal  défendue. 
Même  vente.  19  fr. 

—  Route  de  Saiut-Cloud,  Route  de  Poissy,  les 
Chevaux  de  Bateaux,  les  Joueurs  de  Boule,  le  Cour- 
rier anglais,  la  Course  anglaise,  etc.  Sept  pièces 
gravées  par  Debucourt,  d'après  les  dessins  de 
C.  Vernet. 

Vente  Sommeson  (1867),  6à  fr. 

DE  LAGOLLOMBE  (1),  II,  270. 

—  Nouveaux  Dessins  d'Arquebuserie,  dessinés  et 
gravés  par  de  Lacollombe.  Pam,  De  Marteau,  1743, 
in-fol.  oblong.  Neuf  pièces  rares. 

Vente  d'un  Architecte,  par  Clément  (2/i  juillet  1867)...? 

DEL.AROGHE  (Paul),  II,  274. 

—  Portrait  de  la  Femme  du  peintre,  assise,  son 
enfant  sur  ses  genoux^ 

IIP  État,  vente  du  duc  de  Feltre  (1867),  A3  fr. 

DELAUNAY  (Nicolas),  II,  275. 

—  Le  Chiffre  d'Amour,  d'après  Fragonard. 

I"  État  avant  la  dédicace.  —  Vente  par  Clément  (28  janvier  1867), 
21  fr. 

(1)  Au  lieu  de  Lacombe. 


—  559  — 

—  Les  Hasards  heureux  de  l'Escarpolette,  d'après 
Fragonard. 

II*  Étal,  vente  par  Vignères  (26  novembre  1866),  66  fr. 

—  La  Consolatiou  de  l'Absence,  d'après  Law- 
reiiice. 

II«  État  avant  la  dédicace.  —  Ventes  par  Clément  (28  janvier  1867), 
36  fr.;  —  Pelletier  (1867),  53  fr. 

nie  État  avec  la  lettre.  —  Vente  par  Clément  (28  janvier  1867)^ 
18  fr. 

DELAULNE  (Stephanus  ou  Etienne),  II,  279. 

—  Les  Mois  de  l'Anuée.  Suite  de  12  estampes  de 
forme  ovale. 

Vente  du  comte...,  Ae  Vienne  (1867),  bU  fr. 

—  Six  Pièces,  fonds  de  coupes  (R.  D.,  n°'  334  à 
339). 

Vente  du  comte... ^  de  Vienne,  110  fr. 

DELFF  ou  DELFT  (Guillaume-Jacques),  II,  287. 

—  Henriette  d'Angleterre,  épouse  de  Charles  I", 
d'après  Mytens. 

Vente  L.  R.  de  L.  {Leroux  de  Lincy),  Zi6  fr.,  avec  deux  autres  por- 
traits de  cette  princesse,  dont  un  par  Siraonneau,  d'après  Van  der 
Werff. 

DENNEL  (Louis),  U,  295. 

—  Les  Attraits  multipliés. 

I"  État  avant  la  lettre.  —  Vente  par  Vignères  (7  décembre  1866), 
20  fr. 


-_  560  — 

DENY  (Martial),  II,  298. 

—  Le  Restaurant,  d'après  Lawreince. 

F'  État  avant  toute  lettre.  —  Vente  par  C/emewt  (28  janvier  1867), 
60  fr. 
Ile,  avec  la  lettre.  —  Même  vente,  17  fr.  50  cent. 

DEQUEVAUVILLER   (François),  II,  208. 

—  Le  Lever  et  le  Coucher  des  Ouvrières.  Deux 
estampes,  d'après  Lawreince. 

Vente  par  Vignères  (7  décembre  1866),  27  fr. 

—  L'Assemblée  au  Salon  et  l'Assemblée  au  Con- 
cert. Deux  pièces,  d'après  Lawreince. 

Ventes  Nauman  (21  juin    1861),  Ul    fr.  ;  —  Pelletier  (18Zi7) , 
26  fr. 

DESNOYERS   (Auguste  BOUCHER),  II,  303. 

.  —  La  Vierge,  dite  la  Belle  Jardinière ,   d'après 
Raphaël. 

IIP  État  avec  la  lettre,  ancienne  épreuve.  —  Vente  Pelletier  (1867), 
62  fr. 

—  La  Vierge  au  Donataire,  dite  de  Foligno,  d'a- 
près Raphaël. 

III*  Élat,  épreuve  avec  la  lettre  tracée.  —  Vente  Pelletier  (1867), 
199  fr.  • 

—  La  Vierge  au  Poisson,  d'après  Rapliaël. 

11*=  Élal  avant  la  leltre,  la  lettre  tracée  ou  lettre  grise.  —  Ventes 
par  Clément  (13  décemi)re  1866),  250  fr.:  —  par  Clément  (13  mars 
1868),  165  fr. 


—  561  — 

DIEPENBEGK  (Abraham),  II,  327. 

—  Paysan  assis  au  pied  d'un  arbre;  près  de  lui, 
un  âne. 

Vente  du  comte...,  de  Vienne,  50  fr. 

DIETTERLIN,  II,  327. 

—  Architectura, . .  Nuremberg,  1598,  209  pL 

Vente  d'un  Architecte,  par  Clément  (24  juillet  1867),  201  fr.,  et 
un  exemplaire  en  200  planches,  même  vente,  120  fr. 

DORIGNY  (Pierre),  II,  338. 

—  Les  Actes  des  Apôtres.   Suite  de  sept  pièces, 
d'après  Raphaël,  dite  les  Cartons  d'Hamptoncourt. 

I"  État,  vente  Knigt  (1841),  7  liv.  7  sh. 

DOSSIER  (Michel),  II,  342. 

—  Portrait  de  Madame  de  La  Ravoye,  sous  la  fi- 
gure de  Pomone,  d'après  H.  Rigaud  (1). 

Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  17  fr. 

DREVET  (Pierre),  II,  343. 

—  Forest,  peintre,  d'après  Largillière. 

11^  État  avec  la  lettre.  —  Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1857), 
32  fr. 

—  Philippe  V,  roi  d'Espagne,  d'après  H.  Rigaud. 
Même  vente,  45  fr. 


(1)  Ce  portrait  a  aussi  été  dit  être  celui  de  Madame  Anne  Varice 
de  Vallière, 


—  562  — 

—  Charles,  duc  de  Bourgogne,  d'après  H.  Rigaud. 
Même  vente,  ZiO  fr. 

—  Louis  XIV,  en  pied,  d'après  H.  Rigaud. 

II*  État,  vente  Pelletier  (1867),  105  fr. 
111%  vente  du  comte...,  de  Vienne,  100  fr. 

BREVET  FILS  Claude),  II,  350. 

—  Samuel  Bernard,  d'après  H.  Rigaud. 
I"  État,  vente  du  comte...,  de  Vienne,  ^0  fr. 

—  Fénelon,  archevêque  de  Cambrai,  d'après  Vi- 
vien. 

Même  vente,  32  fr. 

—  Elisabeth  Charlotte,   palatine  du  Rhin,    du- 
chesse d'Orléans. 

Ventes  du  comte...,  de  Vienne,  30  fr.;  —  Pelletier  (1857),  37  fr. 

—  Charles-La  vergue  de  Tressan,  archevêque  de 
Rouen.  Estampe  dite  le  Petit  Bréviaire, 

Vente  du  comte...,  de  Vienne,  38  fr. 

BREVET  (1)  (Claude),  II,  357. 

—  Phil. -Louis,  comte  de  Sinzendorf,  d'après  Ri- 
gaud (1730). 

I"État  avant  toute  lettre.  —  Vente  par  Clément  (25  mars  1867), 
161  fr. 

IP,  avec  la  lettre.  —  Vente  du  comte...,  de  Vienne,  26  fr. 


(1)  Une  note,  dans  la  Chronique  des  Beaux- Arts  (186ù,  p.  5), 
rectifie  la  date  de  la  naissance  et  de  la  mort  de  Drevet,  par  la  con- 
naissance d'un  acte  authentique  qui  le  dit  mort  en  1781,  âgé  de 
85  ans. 


—  563  — 

—  Henri  Oswald,  cardinal  d'Auvergne,  d'après 
H.  Rigaud. 

Même  vente^  19  fr. 

—  Ant.  Portail,  président,  d'après  Robert  Tour- 
nière. 

P"-  État,  \enie  Pelletier  (1867),  30  fr. 

DUGLOS  (Antoine-Jean),  II,  364. 

—  Le  Bal  paré  et  le  Concert.   Deux  estampes, 
d'après  A.  de  Saint-Aubin. 

IW  État,  vente  Pelletier,  192  fr. 

DU  JARDIN  (Carle),  II,  372. 

—  Les  Vaches,  le  Taureau  et  le  Veau  (B.  34). 
Avant  le  numéro,  vente  du  comte.,.,  de  Vienne,  99  fr. 

—  Le  Troupeau  et  les  deux  Chèvres  (B.  33). 

Avant  le  numéro,  même  vente,  155  fr. 

—  Les  Mulets  (B.  2). 

I"  État,  vente  par  Clément  (25  mars*1867),  260  fr. 

DUPLESSIS-BERTAUX  (Jean),  II,  382. 

—  Vignettes  pour  les  Contes  de  La  Fontaine.  Edi- 
tion Cazin,  gr.  in -18. 

Epreuves  avant  la  lettre.   —  Vente  par  Vignères  {iU  mai  1867), 
22  fr. 

—  Répertoire  des  Comédiens  français. 

Vente  Pelletier  (1867),  13  fr. 


—  564  — 

—  Bienfaisance  ingénieuse  de  Pradère  et  d'Elle- 
\iou. 

Même  vente,  14  fr.  Deux  épreuves  dont  une  d'eau-forte. 

DUPONT  (Henriquel),  II,  385. 

—  Portrait  de  Pierre-le-Grand,  d'après  Paul  De- 

laroche. 

Epreuve  avant  toute  lettre  d'artistes  et  sur  papier  de  Chine.  — 
Vente  du  comte...,  de  Vienne  (1867),  Ui  fr. 

—  Portrait  de  la  Princesse  Marie,  d'après  Scheffer. 

P^  État  avant  la  lettre,  vente  Pelletier  (1867),  36  fr. 

—  Moïse  sauvé  des  Eaux,  d'après  Paul  Delaroche. 

I"État  avant  toute  lettre,  sur  papier  de  Chine,  vente  du  comte..., 
de  Vienne,  59  fr. 

—  Descente  de  Croix,  d'après  Paul  Delaroche. 

I"  État  avant  toute  lettre,  sur  papier  de  Chine,  même  vente, 
Zi5  fr. 

•    —  Portrait  de  Louis-Philippe  I". 
Vente  Mainnemare,  50  fr. 

DUPUIS  (Charles),  II,  389. 

—  La  Leçon  d'Amour,  d'après  Ant.  Watteau. 
Vente  Vignères  (26  novembre  1866),  32  fr. 

FIN  DU  DEUXIÈME  VOLUME. 


41054   —   IMPRIMERIE   RENOU   ET   MAULPE.   HUE   DE   RIVOLI,    144. 


ERRATA 


Additions  et  Fautes  à  corriger  au  Deuxième  Volume 
de  la  Première  Partie  (Estampes). 

Pages  25,  ligne  8,  après  1^  fr.  50  cent.,  ajoutez  (3). 

—  25,  ligne  13,  supprimez  (3). 

—  28,  ligne    5,  au  lieu  de  l'Estompe,  lisez  de  i estampe. 

—  ^0,  ligne  28,  au  lieu  de  Commoccio,  lisez  Cammoccio. 

—  /i7,  ligne  29,  au  lieu  de  lU  liv.,  lisez  U  liv. 

> 

—  155,  ligne  16,  au  lieu  de  un  ange,  lisez  deux  anges. 

—  207,  ligne  20,  au  lieu  de  Lawrience,  lisez  Lawrence. 

—  207,.  ligne  20,  supprimez  les  mots  du  pape  Pie  F//,  qui  est 

grqvé  par  Turner. 

—  221,  ligne    5,  au  lieu  de  Antilesis,  lisez  Anlithesis. 

—  231,  ligne  12,  supprimez  (1)  et  la  note  correspondant  à  ce 

renvoi.  Cette  note  s'applique  à  Beatrizet  (I,  220). 

—  2Zi2,  ligne  29,  au  lieu  de  sept  estampes,  lisez  cette  estampe. 

—  270,  lignes  9  et  IZi,  au  lieu  de  Delacombe  lisez  de   Laco- 

lombe. 

—  299,  ligne  19,  au  lieu  de  Dellangé,  lisez  Bellange. 

—  303,  ligne  23,  au   lieu  de  Van  der   Weff,   lisez   Van   der 

Werff,  partout  où  ce  nom  est  écrit. 

—  268,  ligne  2Zi,  au  lieu  de  de  la,  lisez  des. 


p 


r  r 


CATALOGUE  GENERAL 


DES  VENTES  PUBLIQUES 


DE 


l'AîBlLîiAlïïX  WË  Hil^AMïP; 


TABLE  ALPHABÉTIQUE 

Des  Ouvrages  à  figures^  Galeries,  Musées,  Cabinets, 
Biographies  de  Peintres  et  de  Graveurs,  Catalogues 
de  Ventes  publiques,  etc.,  cités  dans  la  Quatrième 
Livraison  (Estampes),  du  Catalogue  général  des 
Ventes  publiques,  etc. 


PREMIÈRE  LISTE  (1) 

(/i^    livraison) 


B 

B.,  de  Florence  (M.  le  Marquis). 

528  —  Catalogue  de  la  belle  collection  d'estampes  anciennes,  des 
Ecoles  Allemande,  Flamande,  Française,  Hollandaise  et  Italienne, 


(1)  Ces  listes,  n'étant  que  provisoires,  devant  ôtre  réunies  en  une  Table 
générale,  nous  n'indiquerons  donc,  dans  cette  4"^  Partie  do  la  1'""'  Liste 
(Estampes),  que  les  ouvrages  qui  ne  sont  pas  mentionnés  dans  les  trois 
premières  Parties.  Ce  sera  donc  dans  ces  quatre  Parties  qu'il  faudra  cher- 
cher ces  Ouvrages  et  Catalogues  de  ventes. 

II  (est.)  8* 


114 


composant  le  Cabinet  de  M.  le  marquis  de  B.,  de  Florence.  Paris, 
1866.  Clément,  expert.  —  Vente  le  19  mars. 


BASAN  (Ventes  faites  pai-). 

529  —  Catalogue  d'une  grande  quantité  de  dessins  et  eslamprs, 
des  plus  grands  maîtres  des  trois  Ecoles,  par  F.  Basan,  graveur. 
Paris,  1758.  —  Vente  le  11  décembre,  rue  du  Foin. 

530  —  Catalogue  de  tableaux,  dessins  et  estampes  de  choix  de 
différents  maîtres,  par  F.  Basan.  Paris,  1768.  —  Vente  le  21  mars, 
rue  Dauphine,  à  l'hôtel  d'Espagne. 


c 


C.  (iM.  de) 

531  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  des  diverses  Ecoles;  es- 
lampes  historiques  (Ecole  Française  du  xviii^  siècle),  portraits,  des- 
sins, dont  plusieurs  de  Fragonard.  Paris,  1861.  Clément,  expert.  — 
Vente  le  31  janvier. 

CAMBERLYiN ,  de  Bruxelles  (\I.  le  Chevalier  J.) 

532  —  Catalogue  de  l'intéressante  collection  d'estampes  et  de  des- 
sins, composant  le  Cabinet  de  feu  M.  le  Chevalier  J.  Camberlyn.  Paris, 
1865.  Guichardot,  expert.  — Ventes  de  la  première  partie,  le2Zi  avril; 
de  la  deuxième  partie,  le  20  novembre. 

Cette  collection  se  composait  d'environ  4,000  estampes,  de  près  de 
800  différents  graveurs;  de  ce  nombre  160  pièces  rares,  de  82  maîtres 
anonymes  et  do  391  dessins. 

Les  prix  les  plus  élevés  ont  été  pour  les  portraits  du  Titien,  d'Augustin 
Carrache,  en  premier  État,  700  fr.;  —  le  Cerf  couché,  par  Campagnola, 
530  fr.;  —  Josse  Momper,  par  Van  Dyck  (I^t  État),  460  fr. 


CHUBERE. 

533  —  Catalogue  d'eslainpos  provenant  du  Cabinet  de  M.  Chu- 
beré.  Paris,  1752.  Hecquet,  graveur-expert.  —  Vente  le  29  février. 
(Voyez  le  Trésor  de  la  Curiosité,  I.  65.) 


—  1*5  — 

CIT'i'ADELLA  (Cesare) 

53Û  —  Catalogo  Slorico  de'  Pillori  e  sculloi  i  Ferrai  esi  e  délie 
opère  loro,  con  in  fine  una  nota  dellepiù  celebri  pillure  delle  cliiese 
de  Ferrara.  1782.  U  vol.  in-8°. 

CLERAMBAULT  (M.  de),  Ecuyer,    Généalogiste  du  Roi. 

535  —  Calalogue  des  estampes  du  Cal)inel  de  M***,  consistant 
dans  les  œuvres  des  maîtres  d'Italie,  de  Flandres  et  de  France,  aux- 
quelles on  a  joint  une  suite  de  pièces  historiques,  une  collection  de 
modes  peintes  et  gravées,  et  un  recueil  considérable  de  portraits  de 
tous  les  pays.  Paris,  1755.  Joullain  (1),  expert.  Produit  de  la  vente  : 
19,176  fr. 

COIN  Y.  Voyez  Ozanne. 

CONQUY,  Graveur. 

536  —  Catalogue  de  planches  gravées  sur  cuivre  et  acier,  et  d'une 
collection  de  bonnes  estampes  en  tous  genres,  ouvrages  à  figures,  par 
suite  du  décès  de  M.  Conquy,  graveur.  Paris,  18Z|3.  Vahée,  expert. 
—  Vente  le  12  octobre. 


D 


DEFER  (Ventes  faites  par). 

537  —  Catalogue  d'une  collection  de  belles  estampes  anciennes  et 
modernes,  à  l'eau-forte,  au  burin  et  à  la  manière  noire,  par  des  gra- 
veurs français  et  étrangers  de  toutes  les  l^.coles  du  xv"  au  xix*  siècle, 
provenant  d'un  amateur  étranger.  Paris^  18/i7.  Defer,  expert.  —  Vente 
le  20  mai. 

538  —  Calalogue  d'une  collection  d'estampes  anciennes  et  mo- 
dernes, gravées  à  l'eau-forle  et  au  hurin  par  les  meilleurs  artistes  des 


(1)  Le  catalogue  de  cette  collection  a  été  rédigé  par  IIuguos-Adrien  Joly, 
garde  du  Cabinet  des  Estampes,  depuis  1752  jusqu'en  1792.  M.  Jac'iues- 
Adrien  Joly,  son  fils,  lui  a  succédé,  en  1795,  et  a  été  conservateur  de  ce 
riche  dépôt,  jusqu'à  sa  mort,  en  1829. 


—   116  — 

Ecoles  Française  et  Etrangères,  provenant  du  Cabinet  de  M.  de  M.... 
Paris,  1853.  Defer,  expert.  —  Vente  le  19  janvier. 

539  —  Catalogue  d'une  collection  d'estampes  anciennes,  par  des 
graveurs  de  toutes  les  Ecoles,  dont  les  œuvres  de  Délia  Bella,  Callot, 
Nanteuil,  Edelinck,  Brevet,  Vanschuppen,  Ville,  etc.,  et  d'un  grand 
nombre  de  portraits  de  personnages  français,  célèbres  aux  xvii*  et 
xviii*  siècles,  et  de  quelques  dessins  provenant  de  l'étranger.  Paris, 
1855.  Defer^  expert.  —  Vente  le  29  janvier. 


DESAUGIERS  AÎNÉ,  ancien  Agent  diplomatique. 

5ZiO  ~  Catalogue  des  livres,  de  grands  ouvrages  d'art  et  d'anti- 
quités, monuments,  musées,  galeries  publiques  et  privées,  voyages 
scientifiques  et  pittoresques;  d'une  collection  d'estampes  anciennes 
et  modernes,  et  de  quelques  tableaux,  dessins,  marbres,  bronzes, 
terres  cuites,  etc.,  composant  la  bibliothèque  et  le  Cabinet  de  feu 
M.  Desaugiers.  Paris,  18/il.  Defer,  expert.  —  Vente  le  6  décembre. 

DESPERET,  Peintre- Dessinateur. 

5/il  —  Catalogue  de  dessins  anciens  et  de  quelques  modernes, 
estampes  anciennes,  lithographies,  provenant  de  la  collection  de  feu 
M.  Desperet.  Paris,  1865.  Clément,  expert.  —  Vente  le  7  juin. 

■   D'HERMAND  (Robert-Alexandre),  ancien  Colonel  d'infanterie. 
Ingénieur  des  Camps  et  Armées  du  Boi. 

5Zi2  —  Catalogue  des  estampes  et  dessins,  provenant  du  Cabinet 
de  M.  D'Herman  (1).  Paris,  1739.  Huquier,  expert.  Produit  de  la 
vente  :  39,70Zi  liv. 


(1)  Avant  la  vente  de  ce  Cabinet,  on  fit,  pour  le  Roi,  un  choix  de  tout  ce 
qui  pouvait  lui  convenir,  et  MM.  Banville  et  Jaillot,  géographes,  furent 
désignés  pour  en  faire  la  prisée.  Ce  qui  fut  mis  à  part  consistait  en  plans 
et  cartes  à  la  main,  dont  la  plus  grande  partie  avait  été  dessinée  par 
M.  B'Hermand,  dans  l'espace  de  trente-cinq  campagnes  de  service.  Ces 
dessins  furent  estimés  10,000  livres,  et,  par  faveur,  on  en  obtint  15,000. 

M.  B'Herman  avait  un  neveu,  le  sieuj'  Hclle,  élève  du  géographe  Dan- 
ville,  et  ingénieur,  profession  qu'j)  abandonna  pour  se  livrer  h  l'expertise 
des  objets  d'art.  On  trouve  son  nom  de  société  avec  celui  de  Glomy, 
aussi  expert. 


—  117  — 

DURIEZ,  de  Lille,  Bibliophile. 

5Zt3  —  Catalogue  d'objets  d'art,  histoire  naturelle,  etc.  (1).  Paris^ 
1829.  Roussel,  expert. 


E 


EVELYN  (Jean). 

bhU  —  Savant  anglais,  né  en  1620,  à  Wolton,  comté  de  Surrey, 
mort  en  1705.  Par  plusieurs  voyages  qu'il  fit  en  Italie,  il  acquit  une 
connaissance  approfondie  des  antiquités;  il  a  laissé  26  ouvrages  sur 
divers  sujets.  On  trouve  les  titres  dans  le  Dictionnaire  historique  de 
Chauffepié.  Amsterdam,  1750,  4  vol.  in-fol. 


H 


HARFORD  (Rev.-Alfred). 

5Zi5  —  Catalogue  of  théHighly  interesting  Collection  of  Engraving, 
formed  hy  the  late  Rev.-Alfred  Harford  containing  choice  spécimens 
of  the  greatest  artistes,  etc.  Sotheby  et  Wilkinson,  experts.  —  Vente, 
à  Londres,  le  30  mors  1857. 

HOLFORD,  Amateur  anglais. 

5/i6  —  Possède  de  rares  éailions  des  premiers  livres  imprimés  avec 
figures  en  bois  et  de  beaux  manuscrits  avec  miniatures.  Voyez 
Waagen  (Trésor  d'Art,  II,  221). 

H.  T.   (M.). 

5/i7  —  Catalogue  d'une  belle  collection  d'estampes  ;  pièces  de  di- 
verses Écoles,  plans  et  vues  de  Paris,  pièces  historiques,  mœurs  et 
caricatures,  porlrnits,  dessins,  etc.,  provenant  de  iM.  H.  T.  Paris, 
1863.  Rochoux,  expert.  —  Vente  le  19  janvier. 


(1)  Le  catalogue  de  la  bibliothèque  (1  vol.  iii-8°  de  528  pages),  a  été  ré- 
digé par  MerUn,  libraire.  —  Vente  le  22  janvier  1828.  Les  restes  de  cette 
bibliothèque  se  sont  vendus,  à  Lille,  on  juin  1842. 


—  118  — 


J 


JOURDAN  (M.). 

5Zi8  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  :  Albert-Durer,  Marc- 
AntoinC;,  Berghem,  Both,  Oslade^  Rembrandt,  Martin  Schongauer,  etc. 
formant  le  Cabinet  de  M.  Jourdan^  Vignières,  expert.  —  Vente  le 
2  mai  1862.  Produit  :  environ,  20,500  fr. 


LEDICTE-DUFLOS  (M.). 

5Zi9  —  Catalogue  d'une  jolie  collection  d'objets  d'arts  et  de  curio- 
sités, tableaux,  dessins  et  livres,  par  suite  du  décès  de  M.  Ledicte- 
Duflos.  Paris j  185Zi.  Defer,  expert.  — >  Vente  le  22  décembre. 


M 


M.  (M.). 

•  550  —  Catalogue  d'une  jolie  collection  d'estampes  anciennes  de 
toutes  les  Ecoles  et  d'estampes  modernes,  la  plupart  avant  la  lettre, 
provenant  du  Cabinet  de  M.  M***.  Paris,  1856.  Le  Blanc,  expert.  — 
Vente  le  5  mai. 

MASINI  (Antonio  de  Paolo). 

551  —  Bologna  perlustrala,  ove  si  parla  délie  Chiese,  dei  sanli, 
degli  Uomini  illustri,  degli  Artisti  tanto  cittadini  quanto  forestieri, 
che  operaronso  in  Bologna.  Bologna,  1856,  in-rl2.  Il  y  a  une  édition  de 
1666,  1  vol.  m-li°. 

MAURICE. 

552  —  En  tête  de  son  catalogue,  on  lit  :  «  Le  sieur  Maurice,  ama- 
teur et  connaisseur  en  peinture,  donne  entière  et  pleine  connaissance 
aux  amateurs  de  la  ville  de  Paris,  qu'il  fera  vendre,  le  3  février  1783, 
h  six  heures  de  relevée,  hôtel  de  Bullion,  sa  collection  de  tableaux, 
contenant  les  quatre  Écoles  essentielles. 


—  119  — 

MAURICE  DUVAL  (M.  le  Baron),  ancien  Pair  de  France. 

653  —  Catalogue  de  la  belle  collection  de  vignettes  et  portraits, 
provenant  du  Cabinet  de  leu  M.  le  baron  Maurice  Duval.  Paris,  1862. 
Clément,  expert.  —  Vente  le  20  mars. 

MORELLI  (Jacobo). 

55/i  —  Notizie  d'opere  di  disegno  nella  prima  meta  del  se- 
colo  XVI ,  essistenti  in  Padova,  Cremona,  Milano,  Pavia,  Bergamo, 
Crema  e  Venezia,  scritte  da  un  anonimo  di  quel  tempo.  BassanOy 
1800,  in-8o.  Voyez,  pour  les  autres  ouvrages  de  Morelli,  le  catalogue 
de  la  bibliothèque  du  comte  de  Cicognara. 

MORTEMART  (M.  le  Duc  de). 

555  —  Catalogue  du  Cabinet  d'estampes  de  M.  le  duc  de  Morte- 
mart.  Paris,  1739,  in-12. 

MUSGRAVE  (W^iLLiAM). 

556  —  A  Catalogue  of  a  genuine  and  extensive  collection  of  En- 
glish  portraits  ;  by  an  eminent  collector  (sir  William  Musgrave). 
London,  1800,  in-8°. 

N 

NAUMANN,  Peintre  de  la  Cour  de  Dresde. 

657  —  Catalogue  d'une  collection  d'estampes  du  xviii*  siècle,  des 
Ecoles  Française  et  Etrangères.  Paris,  1861.  — Ventes  de  la  première 
partie,  le  21  janvier;  de  la  deuxième  partie,  le  7  mai.  Rochoux, 
expert. 

0 

OZANNE,  ancien  Ingénieur  de  la  Marine,  et  COINY,  Dessinateur 

et  Graveur. 

558  —  Catalogue  d'objets  d'art,  provenant  des  Cabinets  de  feu 
M.  Ozanne  et  de  feu  M.  Coiny.  Paris,  1811.  Regnault-Delalande, 
expert.  —  Vente  le  2  décembre. 


—  120  — 


PELT,  Ecuyer,  et  M.  DE 


*♦* 


659  —  Catalogue  de  tableaux  originaux  des  trois  Ecoles,  peintures 
à  gouaches,  terres  cuites  et  plâtres,  dessins  et  estampes,  du  Cabinet 
de  M.  Pelt  et  de  celui  de  M.  de  ***.  Paris,  177Zi.  Remy,  expert.  — 
Vente  le  21  février. 

PETZOLD  {Docteur). 

560  —  Catalogue  d'une  collection  d'estampes  (VII'  Partie).  Vienne, 
18Zi3.  Birman,  expert. 


R 


RAMBERG,  Conseiller  aulique  de  la  cour  de  Hanovre. 

561  —  Catalogue  d'estampes  anciennes,  portraits  de  personnages 
français,  pièces  diverses,  ornements  ;  le  tout  composant  la  belle  col- 
lection de  feu  M.  Ramberg.  Paris,  1863.  Rochoux,  expert.  —  Vente 
le  20  avril. 


ROBERT-DUMESNIL  (M.). 

562  —  Catalogue  d'estampes  de  l'Ecole  Française  et  d'une  collec- 
tion de  livres  sur  les  beaux-arts,  œuvre  presque  complet  d'Etienne 
Delaulne^  le  Peintre-Graveur,  de  Bartscli,  et  le  reste  de  l'édition  du 
Peintre-Graveur  Français.  Paris,  186Zi.  Clément,  expert.  —  Vente 
le  11  mars. 

ROCHOUX,  Expert  (Ventes  faites  par). 

563  —  Catalogue  d'estampes,  portraits,  ornements,  dessins,  pro- 
venant de  MM.  Chrétien  de  Mechel,  Haas  et  Bohny  de  Bàle.  Paris, 
1860.  Rochoux,  expert.  —  Vente  le  12  novembre. 

56/i  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes,  provenant  du 
Cabinet  de  M...  ;   pièces  de  diverses  Ecoles,    par  Aldegrever,  les 


—  121  — 

Beham,  Berghem,  Bosse,  Callot,  D.  Campagnola,  les  Carrache^  Du- 
jardin,  A.  Durer,  Lucas  de  Leyde,  Oslade,  Marc-Antoine,  Rembrandt 
et  M.  Schongauer,  etc.;  portrait,  par  P.  Brevet,  G.  Edelinck,  Léonard 
Gaultier,  Th.  de  Leu,  Ant.  Masson,  Morin^  Nanteuil,  Jean  Pesne, 
Van  Schuppen  et  Wierix.  Paris,  1861.  Rochoux,  expert.  —  Vente  le 
18  mars. 

En  tête  de  ce  catalogue,  quelques  réflexions  du  rédacteur  sur  l'Histoire 
de  la  Gravure  et  les  Amateurs. 

565  —  Catalogue  d'estampes,  pièces  de  diverses  Ecoles,  orne- 
ments, portraits,  recueils,  dessins.  Paris,  1862.  Rochoux,  expert. — 
Vente  le  7  avril. 

566  —  Catalogue  d'une  belle  collection  d'estampes,  provenant  de 
M.  H.  M.  Elle  se  compose  de  pièces  de  diverses  Ecoles,  plans  et  vues 
de  Paris,  pièces  historiques,  mœurs  et  caricatures,  portraits,  dessins. 
Paris,  1863.  Rochoux,  expert.  —  Vente  le  19  janvier. 

567  —  Catalogue  de  dessins  anciens,  provenant  d'une  collection 
célèbre.  Paris,  1863.  Rochoux,  expert.  —  Vente  le  15  avril. 

Il  est  dit,  dans  l'avertissement  placé  en  tête  du  catalogue,  que  ces  des- 
sins proviennent,  en  grande  partie,  de  la  collection  du  prince  de  Galitzin. 


SMITH  (George). 

568  —  Catalogue  ofamost  superb  and  valuable  collection  of  en- 
graving's  et  etchings  in  the  finest  possible  condition,  mostly  proofs  in 
first  remarkable  states,  forraed,  by  that  distingued  amateur  George 
Smith,  esq.  London,  1861.  Sotlieby  et  Wilkinson,  experts.  —  Vente 
le  U  mars. 


VAN  DEN  SCHRIECK  (1)  (M.  DÉSIRÉ)  à  Louvain. 
569  —  Catalogue  des  estampes  et  livres  d'art,  provenant  de  feu 


(1)  Cet  amateur  possédait  une  belle  collection  de  tableaux,  dont  la  vente 
a  eu  lieu,  à  Bruxelles,  en  1861  ;  elle  a  produit  530,000  fr.  On  trouve  les  prix 
des  principaux  articles  dans  la  Gazette  des  Beaux-Arts  (X,  179). 


— ■  122  — 

M.  Van  den  Schrieck.  Bruxelles,  I86Z1.  Heussner,  expert.  —  Vente  le 
29  mars. 

VIGNÈRES,  Expert. 

570  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes  des  Ecoles 
Elrangères  et  Françaises  du  xviii^  siècle,  et  beaux  dessins.  Paris, 
1855.  Vignères,  expert.  —  Vente  le  29  mai. 

571  —  Catalogue  de  la  première  partie  d'une  collection  d'estampes 
des  diverses  Ecoles  et  principalement  d'eaux-forles  allemandes  du 
xviii"=  siècle,  provenant  de  la  collection  du  docteur  Petzold  de  Vienne. 
Paris,  1856.  Vignères,  expert.  —  Vente  le  24  novembre. 

572  —  Catalogue  de  la  collection  d'estampes,  principalement  de 
TEcole  Française  des  xvii'  et  xyiii^  siècles,  appartenant  â  M.  L.  C. 
Paris,  1857.  Vignères,  expert.  —  Vente  le  1"  mai. 

573  —  Catalogue  de  dessins  et  estampes  des  diverses  Ecoles  et 
principalement  de  l'Ecole  Française  au  xviii*'  siècle.  Paris,  1856. 
Vignères,  expert.  —  Vente  le  15  décembre. 

67/i  —  Catalogue  d'estampes  des  Ecoles  Italienne,  Allemande,  Fla- 
mande, Hollandaise  et  Française,  et  Choix  d'ornements  appartenante 
M.  R.  Paris,  1857.  Vignères,  expert.  —  Vente  le  16  novembre. 

575  —  Catalogue  d'estampes  et  dessins,  la  plupart  de  l'Ecole 
Française  du  xviii'  siècle.  Paris,  1858.  Vignères,  expert.  —  Vente 
le  3  mai. 

576  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes,  portraits, 
ornements,  pièces  historiques,  costumes,  caricatures,  etc.,  École  Fran- 
çaise du  xviii*  siècle,  portraits  et  sujets  gravés  en  couleur,  dessins, 
provenant  de  la  collection  de  I\I.  le  comte  de....  Paris,  1860.  — 
Vignères,  expert.  —  Vente  le  27  février. 

577  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes  des  diverses 
Ecoles,  petits  maîtres  allemands,  pièces  historiques,  vues  d'Israël 
Silveslre,  livres  à  figures,  ornements,  portraits.  Ecole  Française  du 
xviii'^  siècle,  et  de  quelques  dessins  provenant  de  la  collection  de 
M.  D.  V.  Paris,  1860.  Vignères,  experl.  — Vente  le  19  novembre. 

578  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes,  ornements, 
vues,  pièces  historiques,  portraits.  Ecole  Française  du  xviiie  siècle, 
<4  pièces  en  couleur,  dessins.  Paris,  1861.  Vignères,  expert.  —  Vente 
le  à  février. 


—   123  — 

579  —  Catalogue  trestampes  anciennes  et  modernes,  portraits  et 
pièces  en  couleur,  formant  le  Cabinet  de  M.  V.  B.  L.  Paris,  18Zi2. 
Vignères,  expert.  —  Vente  le  21  février. 

V.  V.  (M.  le  Comte). 

580  —  Catalogue  d'une  très-belle  collection  d'estampes  et  de  quel- 
ques tableaux,  délaissés  par  M.  le  comte  V.  V.  Bruxelies,  183i, 
L.  de  Man,  expert.  —  Vente  le  24  mai. 


f  *• 


CATALOGUE  GENERAL 

DES  VENTES  PUBLIQUES 


DE 


I^AÎBÎLIAUÏX  WË  Mi^AMlPHl 


TABLE  ALPHABETIQUE 

Des  Ouvrages  à  figures^  Galeries,  Musées,  Cabinets, 
Biographies  de  Peintres  et  de  Graveurs,  Catalogues 
de  Ventes  publiques,  etc.,  cités  dans  la  Cinquième 
Livraison  [Estampes),  du  Catalogue  général  des 
Ventes  publiques,  etc. 


PREMIÈRE  LISTE  (1) 

(5e      livraison) 


B 

BAMMEVILLE  (M.  (le). 

581  —  Catalogue  of  the  important  and  interesting  collection  ot 
engravings  by  ancient  mastern  the  property  of  M.  de  Bammeville. 


(1)  Ces  listes,  n'étant  que  provisoires,  devant  être  réunies  en  une  Table 
générale,  nous  n'indiquerons,  dans  cette  3<=  Partie  de  la  l"  Liste 
(Estampes),  que  les  ouvrages  qui  ne  sont  pas  mentionnés  dans  les  quatre 
premières  Parties.  Ce  sera  donc  dans  ces  cinq  Parties  qu'il  faudra  cher 
cher  ces  Ouvrages  et  Catalogues  de  ventes. 

II  (est.)  9* 


—  126  — 

Londres,  1856-  Leigh  Sotheby  et  .1.  Wilkinson,  expert.  —  Vente  le 

8  mai. 

Une  partie  des  estampes  de  cette  collection  provenait  de  celle  du  cardi- 
nal Fesch. 

BENARD  PÈ1\E  (Vente  faite  par). 

582  --  Catalogue  d'une  collection  de  dessins  et  estampes,  livres 
d'arts,  planches  gravées,  quelques  tableaux,  etc.  Paris,  1816.  Be- 
nard,  expert.  —  Vente  le  27  juin. 

On  remarquait  dans  cette  vente  les  œuvres  de  Denon,  La  Belle,  Nanteuil, 
Van  Dyck,  etc. 

BLAISOT  (Vente  faite  par). 

583  —  Catalogue  d'un  beau  choix  de  dessins  et  d'estampes,  de 
quelques  livres  à  figures,  etc.  Paris,  1858.  Blaisot,  expert.  —  Vente 
le  7  janvier. 

58Zi  —  Catalogue  d'une  jolie  réunion  d'estampes,  de  dessins,  des 
Ecoles  Allemande,  Flamande,  Française  et  Anglaise,  appartenant  à 
M.  L...  Paris,  186Zi.  Blaisot,  expert.  —  Vente  le  23  mai. 

BLISS  (Rev.  Philip). 

585  —  Catalogue  of  the  sélect  and  important  colleclion  ol  en- 
gravings  formed  by  the  late  rev.  Philip  Bliss.  D.  C.  L.  principal  of 
St  Mary's  Hall,  Oxford,  comprising  spécimens  of  some  of  the  most 
Eminent  maslers  of  the  différent  shools,  etc.  Sotheby  et  Wilkinson, 
experts.  —  Vente  à  Londres,  le  12  juin  1858. 

BOURLAMARQLE,  ancien  Capitaine  de  Cavalerie. 

586  —  Catalogue  de  tableaux,  dessins,  estampes,  gouaches,  cu- 
riosités et  coquilles,  après  décès  de  M.  Bourlamarque.  Paris,  1770. 
P.  Remy,  expert.  —  Vente  en  mars. 

BULDET  (Denis-Charles),  Ancien  Marchand  d'Estampes. 

587  —  Catalogue  de  tableaux,  dessins  encadrés  et  en  feuilles, 
nombreuse  collection  d'estampes,  etc.  Suite  de  portraits,  galeiies, 
cabinets  et  autres  recueils  d'estampes,  livres  à  figures  et  vignettes, 


—  127  — 

planches  gravées,  composant  le  Cabinet  et  le  fonds  de  commerce  de 
feu  le  citoyen  Buldet.  Paris,  1797.  Kegnault-Delalande,  expert.  — 
Vente  le  fi  décembre. 


CHAVRAY,  Avocat. 

588  —  Catalogue  de  dessins  et  estampes  de  choix,  livres  d'es- 
tampes, provenant  du  Cabinet  de  M.  Chavray,  avocat.  Paris,  176b. 
Joullain,  expert.  —  Vente  le  9  décembre. 


CHIQUET  DE  GH AMP-KEN AKD,  Secrétaire  du  Roi. 

589  —  Catalogue  de  tableaux,  dessins,  estampes,  bronzes,  etc., 
provenant  du  Cabinet  de  feu  M.  Chiquet  de  Champ-Renard,  par 
Joullain.  Paris,  1768.  —  Vente  le  lA  mars. 


CIGONGINE  (M.  Armand). 

590  —  Catalogue  des  livres,  manuscrits  et  imprimés  de  M.  Ar- 
mand Cigongne.  Paris,  Potier,  1861,  gr.  in-8o. 

Cette  bibliothèque  a  été  achetée  par  M.  le  duc  d'Aumnle. 


CLARKE,  Esq.    (D.  R.). 

591  —  Catalogue  of  a  smal  but  most  valuable  collection  of  en- 
grevings  of  the  highest  class  and  of  the  finest  quality  formed  with 
refined  tasteandjudgement  by  the  late  D.  R.  Clarke.  Londres,  1862. 
Sotheby  et  Wilkinson,  experts.  —  Vente  le  23  avril. 


CORNEILLAN  (Comte  P.  de). 

592  —  Catalogue  d'estampes  par  les  meilleurs  maîtres  des  diverses 
Ecoles,  portraits  (Ecole  Française,  xviii*  siècle),  et  pièces  en  cou- 
leur, ayant  fait  partie  du  Cabinet  du  comte  P.  de  Corneillan.  Paris, 
1865.  Vignères,  expert.  —  Vente  le  11  décembre. 


—  128  — 


D 

DEFEPi  (Vente  faite  par). 

593  —  Notice  d'une  venlede  tableaux,  dessins  anciens,  estampes 
anciennes  et  modernes,  livres  à  figures  et  recueils  provenant  du 
Cabinet  de  M....  Paris,  18^6.  Defer,  expert.  —  Vente  le  26  février. 

DELACROIX    (Eugène). 

59Zi  —  Catalogue  des  tableaux,  dessins^  eaux-fortes  et  lithogra- 
phies, par  Eugène  Delacroix.  En  tête,  une  notice  sur  cet  artiste,  par 
Ph.  Burty.  Paris,  1866.  Petit,  expert.  —  Vente  le  16  février. 

Cette  vente,  dont  le  succès  a  été  immense,  a  produit  environ  360,000  fr.  ; 
le  prix  le  plus  élevé  a  été  pour  l'esquisse  du  tableau  de  la  Bataille  de 
Taillebourg,  qui  est  au  musée  de  Versailles,  vendu  7,500  fr. 

DELANDE. 

595  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes  de  diverses 
Ecoles,  provenant  de  l'étranger,  rédigé  par  M.  Delande.  Paris,  1852. 
Vente  le  1*^'  mars. 

DIAZ,  Peintre. 

596  —  Catalogue  de  dessins  anciens,  estampes  anciennes  et  eaux- 
fortes  modernes,  par  Decamps,  Ch.  Jacque,  etc. ,  provenant  de  l'a- 
telier de  M.  Diaz.  Paris,  1861.  Vignères,  expert.  —  Vente  le  6  avril. 

DRUGULIN  (William). 

597  —  Catalogue  of  the  entire  and  very  choice  collection  of  en- 
gravings  etchings  and  mezzotints  the  properly  of  M.  W.  Drugulin. 
Londres,  1866.  Sotheby,  Wilkinson  and  Hodge.  —  Vente  le  11  juin. 

DUBOIS  (A.). 

598  —  Catalogue  d'estampes,  lilliographies^  œuvres  de  Decamps, 
Delacroix,  H.  Dupont,  Prud'lion,  Léopold  Robert,  Horace  Ver- 
net,  etc.  Poriraits,  pièces  historiques  et  caricatures  relatives  au 
règne  de  Louis  XVL  Paris,  1866.  \ignères,  expert.  —  Vente  le 
IZi  mai. 


—  129  — 


F 


FOSSE  D'ARGOSSE  (M.) 

599  —  Catalogue  de  tableaux,  dessins,  estampes  et  de  curiosités, 
provenant  du  Cabinet  de  feu  M.  Fossé  d'Arcosse.  Paris^  I86Z1. 
Febvre,  expert.  —  Vente  le  21  novembre. 


G 


GERVAISE  (M.) 

600  —  Catalogue  d'estampes  aDciennes  des  diverses  Ecoles, 
œuvre  de  Callot,  Durer,  Van  Dyck,  Rembrandt;  porjtraits  et  quel- 
ques dessins,  formant  le  Cabinet  de  M.  Gervaise.  Paris,  1860. 
Vignères,  expert.  —  Vente  le  26  novembre. 


H 


HARFORD  (Alfred) 

601  —  Catalogue  of  the  highly  interesting  collection  of  engrav- 
ings  formed  by  the  late  rev.  Alfred  Harford.  Londres,  1857.  Solheby 
et  Wilkinson,  experts.  —  Vente  le  30  mars. 

HAUTERIVE  (le  Comte  d'),  Conseiller  d'Etat,  membre  de  l'Institut 

602  —  Catalogue  des  estampes,  livres,  ouvrages  à  figures,  anti- 
quités et  curiosités,  provenant  du  Cabinet  de  feu  M.  le  comte  d'Hau- 
lerive,  par  Duchesne  aîné  et  Dubois.  Paris,  1832.  —  Vente  le 
2  avril. 

HAWKINS. 

603  —  Catalogue  of  a  portion  of  the  magnificent  collection  of  en- 
gravings  the  property  of  a  distingued  amateur  comprising  the  works 
of  the  most  eminent  engravers...  with  some  superb  dravvings  the 
most  celehrated  masters  of  the  différent  schooly  of  Europe.  London, 
1850.  Solheby  et  Co,  experts.  —  Vente  le  29  avril. 


—  130  — 

HAWTREY  (Rev.  Dr.),  Prévost  d'Etan. 

60Zi  —  Catalogue  of  the  valuable  collection  of  engravings  of  the 
laie  Rev.  Dr.  Hawtrey  comprising  beautiful  exemples  of  the  works,  ol 
Bridoux,  Cousins,  Desnoyers,  Dupont,  Forster,  Lorichon,  Morghen, 
Richomme,  etc.  Londres,  1862.  —  Vente  le  25  mai. 


J 


JANZÉ  (le  Vicomte  de). 

605  —  Catalogue  de  tableaux,  estampes  anciennes,  lithographies,- 
livres  à  figures^  et  catalogues,  composant  le  Cabinet  de  M.  le  vicomte 
de  Janzé.  Paris,  1866.  Clément,  expert.  —  Vente  le  2U  avril. 

JOULLAIN,  Marchand  d'Estampes  (Vente  faite  par). 

606  —  Catalogue  de  tableaux  et  dessins,  et  d'un  choix  d'estampes 
des  trois  Ecoles,  par  Joullain.  Paris,  1768.  —  Vente  le  2  mars. 


LE  BLANC  (Charles). 

607  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes,  eaux-fortes, 
lithographies,  portraits  (Ecole  Française,  xviii®  siècle),  etc.,  après 
le  décès  de  M.  Le  Blanc.  Paris^  1866.  Vignères,  expert.  —  Vente  le 
1"  mai. 


M 


MILLIN   (AUBIN-Louis). 

608  —  Antiquités  nationales  ou  Recueil  de  Monuments  pour  servir 
à  l'Histoire  générale  et  particulière  de  l'Empire  français,  par  Millin. 
Paris,  1790.  5  vol.  in-A*'.  H  y  a  des  exemplaires  eu  grand  papier 
in-folio. 


—  131  — 


MOJNTMERQUÉ ,  Membre  de  l'Institut. 

609  —  Catalogue  des  livres  et  manuscrits  de  la  bibliothèque  de 
M.  Montmerqué.  Paris,  1851.  Potier,  expert.  —  Vente  le  12  mai  (1). 


POTIER,  Libraire  (Vente  laite  par). 

610  —  Catalogue  de  livres  rares  et  précieux,  manuscrits  et  im- 
primés, composant  la  bibliothèque  de  M.  C.  R.,  de  Milan.  Paris, 
1856.  Potier,  expert.  —  Vente  le  8  janvier  1857. 


R 


RADZIVILL  (le  Prince  Sigismond). 

611  —  Catalogue  des  livres  rares  et  précieux,  composant  la  biblio- 
thèque de  M.  le  prince  Radzivill.  Paris,  1865.  Potier,  expert.  — 
Vente  le  22  janvier. 

REMOISSENET  PÈRE,  ancien  Marchand  d'Estampes. 

612  —  Catalogue  d'un  bon  choix  d'estampes  anciennes  et  mo- 
dernes, recueil  et  livres  à  figures,  suite  précieuse  de  gouache,  et 
autres  objets,  provenant  du  Cabinet  de  M.  R...  (Remoissenet).  Paris, 
1821.  Regnault-Delalande,  expert.  —  Vente  le  19  novembre. 

ROGHOUX  (Vente  faite  par). 

613  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  de  diverses  Ecoles,  pièces 
historiques,  scènes  de  mœurs,  facéties,  caricatures,  portraits,  orne- 
ipents,  un  recueil  de  vues  d'Israël  Silvestre.  Paris,  1866.  Rochoux, 
expert.  —  Vente  le  17  mai. 

(l)  Une  autre  vente,  après  le  décès  de  ce  bibliophile,  a  été  faite  par 
Techener,  en  1861. 


—  132  — 

PiOGERS,  Esq.  (Samuel). 

61Zi  —  Catalogue  of  Ihe  very  celebrated  of  works  of  art  the  pro- 
perty  of  Samuel  Rogers  esq.  deceased,  comprising  ancient  and  mo- 
dem pictures  Drawings  and  Engravings,  Antiquités  Griek,  vases, 
marbles,  bronzes  and  terra  cottes  and  coins  also  the  extensions  li- 
brary  copus  of  Rogers  poèmes  illustrated.  Londres,  18  6.  Chrislie 
et  Manson,  experts.  —  Ventes  le  28  avril. 

ROUILLARD,  Peintre, 

615  —  Catalogue  de  tableaux  anciens  et  modernes,  esquisses, 
études,  dessins  anciens  et  modernes,  gravures  d'artistes,  recueils, 
livres  à  figures  et  sur  les  arts,  etc.,  qui  composaient  Talelier  et  le 
Cabinet  de  M.  Rouillard.  Paris,  1852.  Defer,  expert.  —  Vente  le 
21  février. 


SAINT-AUBIN  (Lady). 

616  —  Catalogue  of  the  important  collection  ancient  and  modem 
engravings  the  property  of  the  late  Lady  Saint-Aubin.  Londres, 
1856,  in-/i°  de  67  pages.  W^instanley,  expert.  —  Vente  le  6  août. 


SAINT-MORYS,  Graveur- Amateur . 

617  —  Recueil  d'estampes,  gravées  d'après  les  dessins  de  grands 
maîtres,  qui  faisaient  partie  de  la  collection  de  M.  de  Saint-Morys. 
91  pièces  in-fol. 

SOMMESON  (M.). 

618  —  Catalogue  de  tableaux,  dessins,  estampes  et  lithographies^ 
formant  le  Cabinet  de  M.  S.  (Sommeson).  Paris,  1865  (1).  Clément, 
expert.  —  Vente  le  29  novembre. 


(1)  Une  collection  de  beaux  objets  de  curiosité,  formée  par  cet  amateur, 
fut  vendue,  en  1848,1e  29  novembre.  Le  catalogue  a  été  rédigé  par  Roussel, 
expert,  et  le  produit  a  été  de  55,000  fr.  environ. 


—   I3H  — 


SOTHEBY  ET  JOHN  WILKINSON. 

619  —  Catalogue  of  Ihe  entire  and  very  choice  Cabinet  of  en- 
gravings  et  elchings  the  propertyof  a  colleclorcomprisinglheworks 
of  tfie  most  eminent  masters  of  ancient  and  modem...  aiso  conlai- 
ning  many  most  interesting  British  Historical  portraits.  London, 
1858.  Sotheby  et  Wilkinson,  experts.  —  Vente  le  23  mai. 


THANE,  Esq.  (Thomas). 

620  —  Catalogue  of  the  first  portion  of  the  collection  of  engrav- 
ings  and  original  Drawings  belonging  to  the  late  Thomas  Thane. 
Londres,  18/i6.  S.  Leigh  Sotheby,  expert.  —  Vente  le  25  mai. 

Il  y  avait  dans  cette  collection  une  grande  quantité  de  portraits,  dont 
l'œuvre  de  Reynolds,  de  Hogarth,  Cipriani,  Mortimer  et  autres  peintres 
anglais;  de  rares  eaux-forles  de  maîtres  Flamands  et  Hollandais,  et 
l'Œuvre  de  Rubens,  etc. 


w 


WELLESLEY,  Principal  of  new  in  Hall,  Oxford. 

621  —  Catalogue  of  the  mémorable  of  drawings  by  the  old  mas- 
ters, and  collection  of  engravings,  formed  by  the  late  révérend 
Dr.  Wellesley.  Londres,  1866.  Sotheby  Wilkinson  and  Hodge.  — 
Vente  le  25  juin. 

On  remarquait  dans  cette  collection,  paruii  les  dessins,  un  grand  nombre 
par  Claude  Le  Lorrain,  dont  plusieurs  se  sont  vendus  68,  95  et  98  livres 
sterl.,  et  aussi  par  Canalotti,  dont  un  s'est  vendu  163  liv.  sterl. 


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CATALOGUE  GENERAL 

DES  VENTES  PUBLIQUES 


DK 


l^AîBHaîiAlîï^  li^  ®il^-i^ffllPîig 


TABLE  ALPHABÉTIQUE 

Des  Ouvrages  à  figures^  Galeries,  Musées^  Cabinets, 
Biographies  de  Peintres  et  de  Graveurs,  Catalogues 
de  Ventes  publiques,  etc.,  cités  dans  la  Sixième 
Livraison  {Estampes),  du  Catalogue  général  des 
Ventes  publiques,  etc. 


PREMIÈRE  LISTE  (1) 

(6''      LIVRAISON  ) 


AMATEUR  DISTINGUÉ  (Vente  du  Cabinet  d'un) 
622  —  Catalogue   de   belles  estampes   anciennes   et  modernes, 


(1)  Ces  listes,  n'étant  que  provisoires,  devant  être  réunies  en  une  Table 
générale,  nous  n'indiquerons,  dans  cette  6^  Partie  de  la  l"  Liste 
(Estampes),  que  les  ouvrages  qui  ne  sont  pas  mentionnés  dans  les  cinq 
premières  Parties.  Ce  sera  donc  dans  ces  six  Parties  qu'il  faudra  cher- 
cher ces  Ouvrages  et  Catalogues  de  ventes. 

Il   (est.)  10* 


—  136  — 

formant  le  Cabinet  d'un  Amateui-  distingué  de  IVtranger.  Pari»^ 
1867.  Cilf^ment,  expert.  — Vente  le  25  mars. 


AMSTERDAM  (Vente  à). 

623  —  Catalogue  de  dessins  anciens  et  modernes,  gravures  et 
eaux-fortes,  galeries,  musées,  livres  sur  les  arts  et  tableaux.  Am- 
sterdam, 1867.  Roos  et  Lamme,  experts.  —  Vente  le  U  novembre. 


6 


BEAUPRÉ,  Conseiller  à  la  Cour  royale  de  Nancy. 

62Zi  —  Notice  d'une  collection  d'estampes  anciennes  de  toutes  les 
écoles  provenant  du  Cabinet  de  M.  Beaupré.  Paris,  1836,  Pieri- 
Benard,  expert.  — Vente  le  12  octobre. 


BOTJTOURLIN  (Feu  M.  le  comte  de). 

625  —  Catalogue  d'une  collection  de  6,000  estampes  gravées  par 
et  d'après  les  maîtres  des  écoles  italienne,  allemande,  flamande  et 
française,  et  principalement  les  (Euvres  de  Raphaël,  Lucas  de  Leyde, 
Rubens,  i\.  Poussin  et  autres,  composant  la  Collection  de  feu  le 
comte  Boutourlin.  Paris,  ISZjl.  Defert,  expert.  —  Vente  le  15  fé- 
vrier. 


CLÉMENT,  expert  (Ventes  faites  par). 

626  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  des  écoles  allemande, 
llaraande,  française  et  italienne,  provenant  de  M.  le  baron  S.  de 
Rome.  Paris,  1866.  Clément,  expert.  —  Vente  le  8  janvier. 

627  —  Notice  d'une  collection  d'estampes  anciennes  et  raodernts 
des  différentes  écoles,  livres  à  figures,  dessins  ;  par  suite  du  décès 
de  M.  et  M"»^  C.  R.  Paris,  1866.  Clément,  expert.  —Vente  le  lo 
décembre. 


—  137  — 

628  —  Catalogue  de  lithographies  et  gravures,  œuvres  de  Charlel, 
becamps,  Gavarni,  Raffet,  Horace  Vernet;  livres  sur  les  beaux-arts. 
Pans,  1861.  Clément,  expert.  —  Vente  le  IZi  janvier. 

629  —  Catalogue  d'une  collection  d'ornements,  vues  de  Paris,  etc.; 
livres  à  figures,  provenant  du  Cabinet  d'un  Architecte.  Paris,  1867, 
Clément,  expert.  —  Vente  le  29  juillet. 

COMTE.  .  .  .  ,  de   Vienne  (M.  le). 

630  —  Catalogue  de  la  magnifique  collection  d'estampes  anciennes 
et  modernes  des  diverses  écoles,  composant  le  Cabinet  de  M.-  le 
Comte .  . .  . ,  de  Vienne.  Paris,  1867.  Clément,  expert.  —  Vente 
le  25  février;  produit,  212,500  fr. 


1) 

DAMEKY  (le  Chevalier). 

631  —  Catalogue  d'estamj)es  de  choix.  Paris,  177/i.  Joullain,  ex- 
pert. 

DAVALET  (succession  de  l'eu  M.). 

632  —  Catalogue  d'estampes  des  diverses  écoles,  pièces  imprimées 
en  couleur,  portraits,  estampes  modernes,  école  anglaise,  dessins. 
Paris,  1867.  Rochoux,  expert.  —Vente  le  1^"^  avril. 

DEGOTTI,  peintre  décorateur  de  l'Opéra. 

633  —  Catalogue  abrégé  en  deux  parties,  la  première  contenant 
les  tableaux,  dessins,  estampes  et  autres  objets  de  curiosité,  et  la 
seconde  les  livres;  dépendant  de  la  succession  de  feu  M.  Degotti. 
Paris,  1825.  Henry,  expert.  —  Vente  le  19  juillet. 

V 

FATOUT,  marchand  d'estampes. 

634  —  ÎNotice  d'une  vente  de  planches  gravées,  d'estampes  an- 
ciennes et  modernes,  par  suite  du  décès  de  M.  Faloul.  Paris,  1863. 
Clément,  expeil.  —  Venle  le  12  février. 


—  138  — 


H 


HERMAN  DE  KAT,  de  Rotterdam.    , 

635  —  Catalogue  de  la  Collection  de  gravures,  eaux-fortes  de 
toutes  les  écoles  de  feu  M.  Herman  de  Kat,  de  Rotterdam.  IP  Partie, 
Rotterdam,  1867.  Dirk  et  Lamme,  expert.  —  Vente  le  30  octobre. 


L 


LE  BAS  (Hippolyte),  architecte,  membre  de  l'Institut. 

636  —  Catalogue  des  Œuvres  de  feu  Hippolyte  Le  Bas  et  des 
tableaux  anciens  et  modernes  qui  formaient  son  cabinet.  Paris,  1867. 
Francis  Petit,  expert.  —  Vente  le  2  décembre  (1). 

LE  BLANC  (Vente  faite  par). 

637  —  Catalogue  d'une  petite  collection  d'estampes  de  toutes  les 

écoles,  du  Cabinet  de  M.  D Paris,  1859.  Le  Blanc,  expert. — Vente 

le  19  mars. 


PELLETIER  (M.  Martial). 

638  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes,  portraits, 
école  du  xviiie  siècle,  livres  à  figures  et  sur  les  arts,  catalogues,  etc.  ; 
dessins  anciens  et  modernes,  du  Cabinet  de  M.  Pelletier.  Paris,  1867. 
Vignères,  expert.  —  Vente  le  29  avril. 

R 

ROCHOUX  (Ventes  faites  par). 

639  —  Catalogue  d'estampes  des  maîtres  des  xv%  xvi«  et  xvii^ 


(1)  Le  Catalogue  des  li\  res  a  été  rédigé  par  M.  Aubry,  libraire.  La  vente 

a  eu  lieu  le  5  mars. 


—   139  — 

siècles,  des  écoles  italienne,  allemande  el  hollandaise,  et  d'un  beau 
choix  de  pièces  avant  la  lettre,  d'après  P.  P.  Prud'hon,  etc.,  du 
Cabinet  d'un  Amateur.  Paris,  1857.  Rochoux,  expert.  —  Vente  le 
16  mai. 

6/i0  —  Estampes,  dessins,  livres  sur  les  arts,  provenant  de  la 
Collection  d'un  Architecte.  Paris,  1867.  Rochoux,  expert.  —  Vente 
le  15  avril. 


SAINT- GEORGES,  de  Nantes  (M.  de). 

Qdi  —  Catalogue  de  dessins  et  aquarelles,  quelques  tableaux, 
lithographies,  œuvre  de  Charlel,  eaux-fortes  modernes  et  estampes 
anciennes,  de  la  Collection  de  M.  de  Saint-Georges.  Paris,  1865. 
Clément,  expert.  —  Vente  le  9  février. 

SUDRE,  Artiste  lithographe. 

6Z|2  —  Catalogue  de  tableaux  et  dessins  par  Ingres,  portraits  et 
sujets  d'après  lui,  gravés,  lithographies  et  photographiés  par  l'eu 
Sudre,et  estampes  modernes  et  dessins.  Paris,  1867.  Vignères,  expert. 
—  Vente  le  6  avril. 


VIGNÈRES  (Ventes  faites  par). 

6Zi3  —  Catalogue  d'estampes  anciennes,  œuvres  de  Callot,  Durer, 
Van  Dyck  et  Rembrandt;  portraits  et  quelques  dessins,  formant  le 

Cabinet  de  M.  G (Gervaise).  Paris,  1860.  Vignères,  expert.  — 

Vente  le  25  novembre. 

6ZiZi  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes  et  eaux-fortes, 
portraits,  pièces  historiques  et  vues,  école  du  xviii«  siècle,  beaux 
dessins  du  Cabinet  de  M.  L.-V.  Paris,  186/i.  Vignères,  expert.  — 
Vente  le  12  décembre. 

6Zi5  —  Catalogue  d'estampes  anciennes  de  diverses  écoles,  beaux 
portraits  d'après  Van  Dyck  et  autres,  école  française,  xviiF  siècle. 
Paris,  1866.  Vignères,  expert.  —  Vente  26  novembre. 


—  140  — 

6/46  —  Ciilalogue  d'estampes  anciennes  et  modernes,  eaux -tories, 
ornements,  vues,  d'Israël  Silvestre;  portraits,  école  française,  xviii« 
siècle;  livres  à  figures,  architecture,  d'Androuet-Ducerceau.  Paris, 
1866.  Vignères,  expert.  —  Vente  le  7  décembre. 

6A7  —  Catalogue  de  portraits,  tableaux,  dessins,  estampes  anciennes 
et  modernes,  vignettes,  illustrations,  costumes,  livres  à  figures  et  sur 
les  arts,  beau  volume  de  l'œuvre  de  Cuvillier,  d'un  Cabinet  d'un 
Amateur  étranger.  Paris,  1867.  Vignères,  expert.  —  Vente  le 
14  mai. 

6/i8  —  Catalogue  d'estampes  anciennes,  petits  maîtres,  école  du 
xviii^  siècle,  et  modernes;  portraits  d'après  A.  Van  Dyck,  etc.;  livres 
d'architecture.  Collection  venant  de  l'étranger.  Paris,  1867.  Vignères, 
expert.  —  Vente  le  27  novembre. 


AVIS  AU  RELIEUR 

2^   VOLUME,    1"    PARTIE    (ESTAMPES): 


Le  faux-Ulre  et  le  lilre  (1)  qui  se  trouvent  dans  la  6*^  livraison. 

Les  pages  de  1  à  192  {Ix''  livraison). 

Les  pages  de  193  à  392  (5^  livraison). 

Les  pages  de  393  à  565,  errata  compris  (6"  livraison). 

Les  tables  qui  se  trouvent  à  la  fin  de  chaque  livraison  (2). 

Prendre  un  carton  de  U  pages,  placé  à  la  fin  de  la  6«  livraison,  el 
portant  les  folios  97,  98,  111  et  112,  pour  remplacer  ces  mêmes 
pages  à  la  k''  livraison. 


(1)  Le  litre  qui  se  trouve  dans  lu /i"  livraison  devra  être  supprimé. 

(2)  Ces  tables  n'étant  que  provisoires,  il  seia  facultalitde  les  placer 
à  latin  dos  volumes  de  chaque  Partie. 


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BINDING  Ci:T.JUN2  719e^ 


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Defer,   Pierre  François 
^^75  Catalogue  général  des 

D^4  ventes  publiques  de  tableaux 

ptie.1         et  estampes  depuis  1737 
V.2  jusqu'à  nos  jours 


PLEASE  DO  NOT  REMOVE 
CAROS  OR  SLIPS  FROM  THIS  POCKET 


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