Google
This is a digital copy of a book that was prcscrvod for gcncrations on library shclvcs bcforc it was carcfully scannod by Google as part of a projcct
to make the world's books discoverablc onlinc.
it has survived long enough for the copyright to cxpirc and thc book to cntcr thc public domain. A public domain book is one that was never subjcct
to copyright or whose legal copyright term has expircd. Whcthcr a book is in thc public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, cultuıe and knowledge that's often difficult to discovcr.
Marks, notations and other maıginalia present in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from thc
publishcr to a library and fmally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely thcir custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we have taken steps to
prevent abuse by commercial partics, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use ofthefiles We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use these files for
personal, non-commercial purposes.
+ Refrainfivm automated querying Do not send automated queries of any şort to Google's systcm: If you are conducting rcsearch on machine
translation, optical character recognition or other areas where access to a laıge amount of text is hclpful, pleasc contact us. We cncourage the
use of public domain materials for these purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht Goog^s "watermark" you see on each file is essential for informingpeopleabout thisproject and helping them lind
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it legal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is legal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countries. Whether a book is stili in copyright varies from country to country, and we can'I offer guidance on whether any specific use of
any specific book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search mcans it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discovcr thc world's books whilc helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full ıcxi of this book on the web
at |http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ccci cst unc copic ııum^rique d'un ouvrage conserv^ depuis des g^n^rations dans les rayonnages d'unc bibliothi^uc avant d'£trc numdrisd avoc
pr&aution par Google dans le cadre d'un projet visant â permettre aux intemautes de d&ouvrir l'ensemble du patrimome littdraire mondial en
ligne.
Ce livre ^tant relativement anelen, 11 n'est plus prot^g^ par la lol sur les drolts d'auteur et appartlent â pr^sent au domaine publlc. L'expresslon
"appartenlr au domaine publlc" signifle que le livre en question n'a jamais ^t^ soumis aux drolts d'auteur ou que ses drolts l^gaux sont arrivds â
cxpiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombc dans le domaine publlc peuvent varier d'un pays â l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le pass6. Ils sont les t^moins de la richcssc de notrc histoire, de nötre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et som
trop souvent difRcilement accessibles au public.
Les notcs de bas de page et autres annotations en maıge du texte pr^sentes dans le volumc original sont rcpriscs dans ce flchier, comme un souvcnir
du long ehemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'Mition en passant par la bibliothi^uc pour fmalcmcnt se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utUisation
Google est fler de travailler en parıcnariat avec des biblioth&jucs â la num^risaıion des ouvragcs apparıcnanı au domaine public ci de les rcndrc
ainsi accessibles â tous. Ces livres sont en effet la propri^t^ de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
D s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par cons6juent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources in^puisables, nous avons pris les
dispositions n&essaires afin de pr^venir les 6ventuels abus auxqucls pourraicnt sc livrcr des sitcs marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux rcqu£tcs automatisdcs.
Nous vous demandons ^galement de:
+ Ne pas utüiser lesfichiers â des fim commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres â l'usage des particulicrs.
Nous vous demandons done d'utiliser uniquement ces fichiers â des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet £tre employ^s dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas proc^der â des requğtes automatisees N'envoyez aucune requ£te automatisfe quelle qu'elle soit au systöme Google. Si vous effcctucz
des recherches concemant les logiciels de traducüon, la reconnaissance optique de caractâres ou tout autre domaine n&essitant de disposcr
d'importantes quantit^s de texte, n'h^sitez pas â nous contacter. Nous encourageons pour la r^alisation de ce typc de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous £tre utile.
+ Ne pas supprimerl'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispcnsable pour informer les intemautes de nötre projet
et leur permettre d'accMer h davantage de documents par l'interm^dlaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
a ucun cas.
+ Resıer dans la Ugalit^ Quelle que soit rutilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilitd de
veliler h respecter la lol. Si un ouvrage appartlent au domaine public am^ricain, n'en dMuisez pas pour autant qu'il en va de m£me dans
les autres pays. La dur& legale des drolts d'auteur d'un livre varie d'un pays â l'autre. Nous ne sommes done pas en mesure de rdpertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisfe et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut £tre utilis6 de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation h laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des drolts d'auteur pcut £trc s6vtrc.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accös â un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français. Google souhaitc
contribuer h promouvoir la diversit^ culturelle grâce â Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permct
aux intemautes de d&ouvrir le patrimoine litt^raire mondial, tout en aidant les auteurs et les Miteurs â ^largir leur public. Vous pouvcz cffoctucr
des recherches en ligne dans le texte int^gral de cet ouvrage â l'adresse fhttp: //book s .google . coinl
FHOPERTY OF
Vnivfrsi^of
Michigm
JMries,
1817
AKTES 8CIENT1A VBRITA3
CHMSTOMATHIE OTTOMAM
PRECEDEE
DE TABLEAÜX GRAMMATICAÜX
BT SUIVIE
D'UN GLOSSAIRE TURC-FRMCAIS
PAR
FR. DIETERIGI,
»m. KM phh., PsoFESSKon a l'oiovebsrİ dx bbrub, mimbub du soeıMs asuti^ces
nUMÇAUB BT ALISMAIOIB.
BERLİN.
CHEZ 6EOROE EBIMBB.
1854.
TL.
125
o^J>sc^-- y^^i
JLe petit nombre de livres turcs qut sont k nötre portee
faisaît eprouver deputs longtemps le besoin de posseder
un manuel quî offrti anx commençants les rooyens d'ap-
prendre et d'etudier la langue turque, qui a aGquis tant
d'importance de nos jours.
Les litteratnres arabe et persane ayant ererce sur la
litterature turque une enorıne inüuenee, il s' en est suivi
un manque tres sensible d'ecrits ayant exclusîvenıent le
caractere de la nation turque, et en meme temps la sim-
plîeîte d*expression propre a cette langue. II existe pour-
tant un certain nombre d'ouvrages destîn^s au peuple et
issus directement de lui. C'est sur ces doeuments que
j*ai specialement diriğe mon attention.
Parmi les manuscrîts de la bîbliotheque royale de
Berlin, celui de Diez (Q. 57) m'a paru repondre le mieux
â mon but. £e manuscrît porte a la fin la date du 5*
Ramadhan 1180, et contient, sous forme de leğende, une
descrîption de la vie de l'illustre Mahmoud Pacha.
Ce Mahmoud Pacha combattit heroVquement sous Mo-
hammed II, puis tomba en disgrâce 'et fut injustement mis
a mort par la main du bourreau (v. l'histoire authentique
de ee grand homme dans: Hammer, Geschichte des Os-
manischen Reiches 1,434-513).
Les recits de la vie de Mahmoud Pacha se sont for-
mes dans la bouche du peuple et Mr. de Hammer, dont
n
les lumieres ont jete tant de jour sar la litterature turque,
a fait surtout ressortir la simplicite d'expression de ces
recits.
La bibliotbeque de la viUe de Dresde possede aussi
parmi ses manuscrits une description de la vie de Mah-
moud Pacha; on a eu la bonte de m'envoyer cet original
a Berlio. Le maaus^rit de Dresde n'est gueres qu'ane
autre leçon du meme recit, car, dans les narrations po-
pulaires,^ cbaque ecrivain prend la libert^ de raconter Tbis-
toîre k sa maniere.
Le manuscrit de Berlin contîent, tout au commence-
ment, un certain nombre de recits moraux qui, par la sim-
plicite de leur stjrle et par leur contenu interessant, pa-
raissent tout-k-faît propres k servir de manuel pour ap-
prendre la langue turque, d'autant plus que ce style se
rapprocbe beaucoup de la langue usitee dans la narra*
tion. J*ai cboisi k cet effet quinze de ces morceaux de-
tacbes (p. 18-31).
A ces recits d'un contenu moral, j'en ai ajoute sept
autre» du spirituel bouffon Nasr-ed-din, tires d'un manu-
scrit de la bibliotheque royale de Berlin (Diez O. 121).
Gömme en France Mr. de la Palisse et le baron de Grac,
Nasr-ed-din est devenu cbez les Turcs un etre imagînaire
sur le compte duquel on met toutes les saiUies populaires.
Un autre manuscrit de la meme bibliotbeque (Diez
Q. 16) qui contient, sur 23 feuiiles, de courtes anecdotes
du meme auteur, prouve a quel degre Nasr-ed-din, qui
etait en relation avec Timourlenk, vit encore dans le sou-
venir du peuple. Le manuscrit dont je viens de parler ren-
ferme aussi quelques-une8 des anecdotes ci-jointes, mais
plus en abrege.
A ces ecrits ^manes da peuple je joins qaelque8 frag-
ments d'ecrits destines aa peuple.
D'abord quelques extrait8 dtt livre de Mohammed
Ben Pir -Ali el Berkevi, eoaceroant la religioa et les
moeurs* Ge livre a ete eompose en 970 de rhegire; je
me $m$ servi de Vedition de Seutari de l'aa 1218« U
contient les . doetrûıes fondamentales de la religion Ma-
hometane, et c'est k ce titre que les Tureı appr^ient
tant son contenu et sa forme *)»
Pour montrer le cantraste qui esişte entre le style
dogmatique et de morale» et la langue populaire, j'ai cra
devoir faire suivre ce moreeau d'une adresse aux chrettens
qui a ete imprimee en lettres armeoiennes, k Malte, en 1828.
Cette adresse a ^te ecrite dans la langae du peuple, afin
qu'il put bien la comprendre. Ge petit livre se trouve
dans la bibliotheque de Berlin sous le titre „ Bir jeni îu-
rek tcfaodjouga ^ eil cheı".
A la page 47 commeneent quelque8 articles pıüses
dans le Djihan numa (miroir da monde), celebre ouvrage de
Moustafa ben AbdaUah Katib Tcbelebi Hadji Khalifa (f 1068
de l'hegire). Dans ce livre plein d'erudition Tautear a re-
tini et ekbore, pour la geographie de TAsie, tous les ma-
terîaux qui existaient de son temps.
J'ai tire de ce tresor les morceaux suivants:
1) p. 47-50 (ori**) sur le cafe du Yemen. Mr.
S. de Sacy a fait imprimer dans sa chresto-
matbie arabe (11. p. 480) une traduction de
cette notice par Mr. Armaîn.
2) p. 50 {oöö) sur la mer Morte.
*) Garcin de Tassy, expo6İtioıı de la foi musulmane 1828.
IV
3) p. 51 (öT) stir Alcppo.
4) p. 53 (öPr) «ur Hebron.
5) p. 54 (ölf) sur Gaza.
J'ai ajoute quelques artkles tires du grand diction-
naire turc Lehdjet ul loughat par le cheıkh ul islam Asad
effendi, imprime k Gonstantinople Tan 1216 de FHegire.
Le dernier morceau de cette chrestomathie est un article
extrait du Moniteur Turc (8. Janv. 1842).
L*ortbographe des manuscrıts turcs etant extremement
arbitraire, d*abord je m'etais attacbe â ecrire les lettres de
direction, mais dans la süite j'ai juge convenable de les
omettre partout oü les vojelles radicales les rendaient dvi-
dentes. Je me suis conforme aussi quelquefois aux ma-
nuscrits qui souvent joîgnent immediatement les lettres de
la decliaaison k une voyelle finale comme, par exemple:
AjJby, quoiqu'il vaiUe mieux ecrire tu^^^jSiS.
En terminant cette preface, je me fais un plaisîr de
remercier Mr. Guebhard, professeur de langue française
a Berlin, de Fempressement avec lequel il a bien voulu
revoir la traduction française.
Berlin, Juîllet 1854. Fr. Dieterici.
TABLEAÜX GRAMMATICAUX.
JLa laogae tarqae est une ramîficatîoıı «Tüne grande soache de lan-
gnes, qnî probablement tîra son origine de TAltaı et des montagnes
qui s'y rattachent. Cette souche doDoa le jour İl quatre grandes ra-
mîfications ou famîlles de langues: le TurC| le FmnoU| h langae
Mongole et celle des Tongous. *)
Le Tarc est parle dans ane grande partie de l'Asıe centrale et
occidentale.
Cette langae se dlvise en trois dialectes princıpam:
1. le TchagataSen on dialecte orienUU^on parle dans le Tür-
kistan. Des livres r^dig^s dans ce dîalecte ont i\,i İmpri-
m^s \ Kazan sealement*
2. le Tariare proprement dit dans le K3rptclıak et dans la Si-
hirle.
3. le dialecte occidemal, c'est-a- dire Posmanli, dans le Snd-
Est de TEorope et FAsie mînenre. **)
De ces dîalectes le premier et le dernier ont acquis une im-
portance lıistorique, et ont eıerc^ la plus grande influence sur le
d^veloppement de la ciyillsation Mahom^tane.
Dans la plnpart des dîalectes turcs il est entr^ un grand nombre
de mots arabes et persans, ce qa'H faut attribner h Plnfluence des
litt^ratares arabe et persane.
Les lettres arabes qae les Turcs mabom^tans ont adopt^es pour
Verire leur langae sont bien peo propres â en repr^senter les sons ;
cette observation s'appUqae surtout aax voyelles.
Yoici Talfabet ottoman avec la prononcîatlon.
*) et Schott fiber dat altaische öder Finniscb-tartarUcbe Sprachenge-
scblecht. 1849.
**) cmp. Beresin: sjeteme des dialeotes tnrcs. Kazan 1848. jMg. 26, 27.
il fant y ajouter 4. le dialecte des Yakontes penple de la Siberıe orientale,
et 5. celni des Tcbonvaches parle dans 1« gonyemement de Kazan.
A
II
ROMS.
1-9
O
P
a
ttif
Sh
Bjhn
Tchhn
Ha
Khy
Bal
Zal
z^
Ji
Stn
Chfn
Sad
Zad
Thy
Zhy
Ain
Ghain
Fi
Qaf
Kef el Guef
Sa^hyr Nun
V
o
{
V
î
z
t
AS
S
2-
V
*
A
I
si
^1
co
YALEUR BES LETTRES
EN
CABA<7FERBS FRANCAIS.
g
L
leger hîatus
B
t
t
t
J
«
.%
/
{
SetÇ
^y
Tch
H aspîre
Kh
D
Z
R
Z doux
J
S
Ch
Ç dur
Z dur
7% dur
Z dur
un hîatus assez senslble
Gh
F
Çdur
JTetJir^G
İV nasal
3^"
1
2
^0
500
3
8
600
4
700
2C0
7
60
300
90
800
9
900
70
1000
80
100
20
L
m
NOMS.
a
(O
1
m
M
•
•
(A
YAT.KUa DES LETTBES
DB
e
K 9
o
M
O
CARACTİRBS FRANCAIS.
M
Lam
v3
J
X
J^
X
30
Mm
f
A
4>
r
if
/|0
Nun
o
•
•
A
a
İV
50
rav
^
-^
V
. 6
m
%
P
♦
. ik
H
5
jk
k3
• •
• •
C5
• •
1Ö
REMARQU£S SÜR LES LETTRES.
1. CONSONNES.
1. Les consonnes v^, (jv, ^ ne se rencootrent que dans les
moU arabes.
2. Le ^ ne se trouve qa^au mîlîeu ou \ la fin Swk met; il se
prononce comme n nasal et queIqaefoıs comıâe m, laaîs orîgT-
naîrement il avaît la valeur de Partıculation ng en allemand ou en
anglaîs. Qaoiqu'on ne dîstîngue pas dans les manuscrîts ttırcs (^ de
^ on le fait tr^s soavent dans les impressions occidentales poür Fa-
cilîter Pintellîgence du texte.
3. II n'y a pas de mots Turos qui commenceût par les tettres «
4. Le hghaln enire deax voyelles est tres adouci; il a qaelque-
fois la yalenr d*an v ou d*an h p. e. jı&t avyz^ ^^IâI ahadj. Mais \ la
fin d'une syllabe on le prononce comme ou p. e. ^Lb thaou, uiS se
prononce tntre deax Toyelleâ et ^ U fin d'un tnot comme K
5. Les mots de plun eurs syllube» finissaat par ^ ^ (k}^ o dıa»-
gent ces lettres en ^, w( (g)^ ^ qıuınd ib prennent une tenmnaison
grmmaticale. '
A2
IV
6. Au commencement des'mots on prononce souvent Js comme «>.
7. L'acceot tombe g^n^ralement sur la syllabe finale; le mot peut
changer de sîgnîficatîon suivant la place de Taccent p. e. ^t eter
selle y { eter »u
On ^vlte le hîatus en Ins^rant un ^ p. e. **^,y^ qapouîa ou en
reprenant un n essentîel qul aoraît ^t^ supprim^ apr^s le$ con-
Bonnes seules p. e. afJ^jgyS kedinin.
m
II. VOYELLES.
1. Les voyelles turques se dmsent en deı» classes:
a, les voyelles fortes a, o, ou, jr,
6. les voyelles faibles e^ eu^ u, ı.
Une voyelle est forte ou par sa nature, ou par l'influence d'une
voyelle forte qui la pr^c^de.
2. Pour exprîmer toutes ces voyelles on faıt usage des consonnes
arabes \ y, {^^ et quelquefois mais bîen rarement du c p. e. ^ j^
«ı^ret. On les remplace aussî par les signes des voyelles arabes cor-
respondantes : j^ pour a, e\ "T" pour^, ı; _î_ pour o, ou^ euy
u; dont le redoublement etlge la prononciation nasale: J?L pour
oun ele; ir in, yn\ j^ ou L pour tın. Cette manî^re de pro-
noncer les voyelles est employ^e de pr^f<grence dans les mots arabes.
3. Ordîoaîrement on se content d^^crire une seule voyelle et ü
y a beaucoup de mots oû Ton n*en met poînt du tout C'est pour
cela que nous ajoutons dans les dîctionnaîres turcs la prononcIatSon
des mots. Les teztes tchagataîens seuls nous pr^sentent toutes les
voyelles des mots turcs.
Rem. On omet de pr^CSrence la voyelle dans les syllabes fer-
m^es^ Dans les syllabes oavertes on Pe^prlme toujours qııaDd elle
est la senle kitre radlcale ou quand elle termîne le mot p. e. vc5UJb
bilmek, ^ıS^J^ seırimek, mais (JH*^ qomaq (et non /jf3İ).t t^^^
gueldi (et Don iXK). La yoyelle ne peni itre snpprtm^e an Gom>
meocemeot d'un mot.
3. Les Gonsonnes r'f ^9 p» At (J)9 U^9 ^ ^^^^^ toujours accom-
pagnees de voyelles fortes, soît qae la ToyeHe Us sulve on qu'elle
les prec^de.
Rem. 1. Les consonnes %^, ^se prononcent dans les mots
turcs avec des voyelles faîbles. Quand IV/z/sîgne d'un a furt pr^-
cede ou suît une de ces consonnes, le mot est d'orlgîne ^trangere
p. e. ^^K^ kiaiib. Sî le ^ est sulvî d'un eüf ou d'un 3 on prononce
ces voyelles en inserant un 1 tr^s bref p. e. ^ji^ guiun.
Rem. 2. Comme 11 n'y a pas de difRSrence de prooonciatioıı
entre o? et (jm^ J? et o on cholsit u^ et J7 si le «9 ou le T dok
âtre prononce avec une voyelte forte. Cependant on trouve aussi
o et (jM avec Aes voyelles de cette classe p. e. \yi toz poussi^re et
\yi iouz le sel (îl vaudraît mleux Verire şans exceptîonj ji^).
4. Le t dans les mots turcs pr^c^d^ d'une consonne se prononce
a p. e. ^^, Tan, tl> et j[h dar^ (^^ sanmaq\ cependant le e des
termînaîsons grammatîcales s'ecrlt quelquefoîs t p. e. q^ guelen ce
qui vient. Au commehcement des mots le I peut ezprîmer o^ e, y^ i
p. e. / 44) €Ufmaq^ ds^JlSS ellemek^ /Jfüdt yqlyq^ ^^\ üîk, Sİ le I. İm-
tial a la valeur de o, nous Tecrlvons avec un medda t.
Rem. II faut observer icl que dans les mots arabes et persana
le tf ^ et ^ repr^sentent des voyelles longues, ce qui n'a jamais
lleu dans les mots turcs.
' 5. Le 3 voyelle repr^sente les voyelles dures o , ou et les vo-
yelles moUes eu^ u. Si des consonnes dures se rencontrent dans
un mot, le ^ ne peut avoir d'autre valeur que celle d'un o ou d'no
ou ; p. e. dy3 goul, q j^ qo^oun, Accompagn^ de consonnes
moUes le ^ se prâte an son de o, ou^ euj u, «rtris <^ et vif «e pro-
noncent toujours avec ^u, m; p. e. jjS^ kieur^ ^\y^ güzel.
VI
Si k »yliftbe pr^cecieııte a poiır voyellt un e ie 3 a la valeıur
de i; si elle a pour voyelle un a le vav s e prononce comme/; p. e.
Le ^ represente aussi oou^ ovy euv^ av^ tv ; p. e. ^ •i^y^ soouq
froid, (Jk^ mieuK /Jpo^ji qovmeni chasser, lO^ gueuvdd corps,
/A,^^ sa(fmaq passer^ v^^o^ sevmek aîmer.
Rem. Quelques mots ^crits de la mâme mani^re se dirtin-
gueot par une prooonciation dlfr<6rente du^; p. e. ^^ ^^^^^ esclaye,
t^ 90/ bras.
6. Le ^ Toyelle correspoııd aux voyelles >, jf et u; phıs rare-
nent ik^ 011 et aııx diphtongues at, ei, ouL Le ^ voyelle radicale
ıı'est pas aatre. chose que 1 , / cmi diphtODgue ; g£ {J^İ^a miri tresor
pııklîc, (jâki^ ^ych hiver, ly^jt^ qyrmaq ronpre, ^cijjm suuu sa
parole, j^mkfS çatghou cbagrin, ^^^İLft^ gueik cerf, 'i^^^a^ çouirou
queue.
7. Le Mi V voyelle a la valenr de a oa de e ; on ne le trouve
qa*iı la fin des syllabes et des mots ; p. e. ny^ deri vallee^ »^d gara
ııoîr« Corame voyelle il ne se lie jamals ^ la ccHisonne suivante;
cf. f^^^Ab^ comme ^^^jS^ gelemedi, ^^^i<Xam comme^^ıA^lib 6a-
qam€ulxj (İ^X««mS^ ichechmenin,
8. Un Elif au commencement A^ mots est sonvent saîvi d*un
3 on d^n ^ ; il r^sulte de cette combtnaison une dîphtongue ou
qaelque cfaose d'analogue; p. e. 3T av chasse, ^ e» maison, (^t at
lune, u^Jbt ellemek. Souvent t forme ane syllabe \ elle; p. e. ıl^t
(UMMT injustice, iV^ aıaq pied, jsS e^er selle, y^ eU bon. Mais si
un mot turc commence par une voyelle, dont le repr^entant est^
ou (^ on İtti ajoiEke comme appui un t qtti pr^cede ; p. e. o^t ot
berbe, (3^^ olmaq âtre, (J^^t ourmaq frapper, O^t eud bile, ıJb^t
euUe ainsi, /^^jH^ «raf loin, u^^ı^^t Uchmek boire.
9* Tous Jes ngnes ^ ctpporU gnnıııı«lic«nı ant poor TOjdkf
a, e ou jTy ı; a^ e esi h Toydle du datif el de ^nd^oes -tenmaM»
aomg ıda vedbe* Les autres cm i& aom , .les (pronoms jıAKes et la
plopart def affiıes d« verbe ost ^, ı. Le ckok enire les ^pojdltt
«I j" on «, i se d^îde ânivant şue la Tojelle est forte on-iaîbk.
I ne pent Âlr« plaee ^a'apres ««m ı;; p. €. 4J! «/f i^t eü^ ^^JJ\
elinin, |kXİ^ gueldim^ Aprhs a ou jr on met j^; .p. e. ^i9 9jlj^h
Apr^s «K et tf on chaı^e i tm u ^ıi€Mqa*on -^rive (3; p. e.
J.^^« C)-^* v^.>^f ^eı/«, seuzum, seutıtnuj f^yiMNX^U:^^t uicfumdju^
4unu, ^j^syuy^ guldu-mu?
Apr^s o et ou İV derient ou ; p. e. v3^9 <i2^J^ ^/, qolounj
iS^'tA^ qorqousounou, ^^XA^X^^ oldoumdou (^oldoum-idi),
10. Le premler i change exerce son Influence sor touies les vo-
yelles suîvantes, m^me si iermot derîent tr^ long. Mais qnelqnes
pettts mots a|out^ s'opposent a cette iaAnenoe. Cela a vprincipale-
nııent Ueu dans ^^ et ^*^ dont le k r&tste â rkıflnence d'noe vo-
yelle forte; p. e. {^j^^^ olourken, {fM anjmki. IVun autre cf^.
la syllabe qni designe le temps pr^ent sonne toujonrs io et eniğe
nne voyelle forte apr^s elle quand mâme one Toyelle iaible pr&^-
derait; p. e. f^^^ Moroum.
L'influence d'nne yojelle sur la snivaat€ est annul^e si nne
voyelle d'une autre esp^e se glisse entre lesdeuz; p. e. fiXAjj^
gurmedim^ f^^ ohnadjın,
1 1. La Yoyelle du particîpe en r, au moyen dn^nel on forme le
pr6sent et rîmparfaît, est g^n^ralenent o, e, Souvent elle est 1,
mais cet i peut devenir/, Uy ou pour se conformer \ la yoyelle ra-
dkak qni pr^ede; p.«, ^^ «««v ^y -ie^er'^ ^^^deuij jJy^ deu^
Ittr, yCjJi^s^ deuiurwn\ d^^fjj^^ <>/, oiur; {^^ jjiyA öouij bouiour.
vın
Cependaot de (4Ş;jS on forme^^S^^ qorqar et de tt^_^ gueur-
ffukf \)j^ gueur er.
12. Quelques mots de plnsieurs syllabes nt tt conforment
pas aııx lois de rharmooie des vojelles; p. e# Ut elma pomme,
cn^^.^ a^rei femme. Dans les mots arabes cela a lieu plos
souvent; p. e. ^^Jİ3 qalem plume, >^t adem hoınme, ^In seman
tempSy f^jLkA mübarek b^ni, j3 iXo muzakker masculin.
LES SIGNES ORTH06RAPHIQU£S.
1. Djezm ^ indique que la consonne, au -dessus de iaqaelle il
esi plac^f ne doit âtre accompagn^e d'aucune yoyelle dans la pro-
nonclation, p. e. ^j> djezm ^ JJ3 fa//, <X}vXmJ techdid.
2. Techdid • se place sur une consonne qaelconque pour indi-
quer qtt^elle doît âtre redoubl^e, p. e. i\4^ mohammedy »^ qu9Qet.
3. Jftfclcl ^ ne se met pour Fordinaire qtte sur IV/i/*, îl ind«|ue
dans les mots arabes que le son de cet Elif doit âtre prolong^, p. e.
j^ eMjrr^ qT an» Au commenceraent des mots turcs le Medd Aık-
signe la prononctation a, p. e. /Jfll almaq, /yA^ ] anlamag.
4. Le ffams ' se place :
1) dans les mots arabes au-dessus de tout JE7ı/' consonne,
p. e. j^ teicir^ ü^lî i^ehid\
2) le 3 et le (^ sont munis de ce signe lorsqu'ils remplacent
\Elif consonne, p. e. J^Lm safü^ vXj^ mM^ebbed,
3) le Hiunz seul şans aucune lettre pour le supporter a la
fin des mots tient lieu d*un I, 3 ou ^ consonne qni est
supprim^e p.e. ^j^ber*^ pj:> djuz\ pUac! fta^^ ^\^^ idjra^.
4) Apr^s une voyelle finale exprira£e par « ou ^3 le übmz
remplace la voyelle 1 qul est alors marque d'un g^nitif
exprtm^- i la persane. £Ue peut d^signer en outre le
IX
rappori entre un sobstantif et son ad jectif si ce
€st postpose. Enfin il se place qaelquefoîs au lîea dt^,
(Ace.) â h fin des mots termm^ par nne Yoyelle.
5. Le FîBuie *• se met sor VEUfd^ Farttcle arabe Jt poar indî-
qaer qae ce t se doit prononcer ayec la yojelle da mot pr^c^dant.
LE NOM.
Nous donnons d'abord les paradigmes pour montrer les loîs de
rharmonîe des yoyelles (de reaphonie) appllqu^es ^ la declinalson
des mots turcs.
L Noms finissants par nne consonne.
Singnlier.
N.
(J&»İ5 qa€h sonrcil
ii\ el main
S^ dil langne
G.
Û^^İS qach/n
(^t elm
(2^ dilm
D.
«iÂİ5 qacha
»i\eli
iiö diU
A.
j— &b qachf
^1 e/i
^ dili
V.
{Jm^ L îa qach
Jt i; ta el
^\iîada
Abl.
^j\Xf}S qachdan
QiXlf elden
PlurieL
^j>^ dilden
N.
JLâİ5 qachlar
^\ eüer
jiö dUler
G.
iaD JL&İS qachlarjtn
£JS\ ellerm
comme
D.
VjL&IS qachiara
}iji\ elleri
^'
A.
(^^JLmIS qachiar/
^^\ eüeri
V.
JJftS \i Ta qachlar
jlf t İj ta eüer
AbL
^^JLmJS qachlardan
^^\ ellerden
Singnlier.
N.
v3^ qoul esclaye
(^ 90/bras
\ym ieue mot
G.
«Î^J^ qouloun
u^i^ qoloim
k£\ym seuzım
D.
iijİ qoula
si^ qola
^j^y** eeuzd
A.
^^ qoulou
^^ qolou
f^\ym seuzu
V.
v3^ \i ta qoul
JyJ Ij Ya qol
^ya y %a seuz
Abl.
, QkXİy^ qouldan
QiA3y> qoidan
\^\y** seuzden
N. jtf^ qouUar
C ete. coınııi€
PlnrieL
Gorame
^
II. Noms finissants par o et ^.
Singnlier.
N. ^^ qourt loup /JfJl^ haljq poisson ^ ^ oq fl^che
G. iS^jj^ qourdoun <^!sâ!u haljçhjn (^^^1 oqoun
D. ^^ qourda AJÜL baljrgha
A. l5^^ qourdou «V^u haljghj
Abl. ^•fXjijyb qouridan QiXuu bal/qdan
Q\A5^I oqdan
PlurieL
N, J^jj/^ qourtlar J^^ bal/qlar
jid^t 07/ar
N. bL 6o^a pfere
G. (2^yu 6a6afi/7i
D. luLL babtUa
A. ^^.IjU fto&oı>
Y. Lü L ia ^a3a
Abl. ıM^^Vr babadan
UL Noms finissants par des voyelles.
SİBgalîer.
qapf porte
^^ lı ûı ^fl/yr
Q»>^ qapjrdan
PlurieL
Jyj^ qap/lar
Singnlier.
(irregulier)
N. yo sou eau A. ^^^jjo souiou
G. (^A^^^j^ souioun y«. ^^lAO (i la jou
D. ^.yo souia Abl. ry^İy^ soudan
i^JS kedi ebat
(^^JLkX^ kedinin
AJı^ySS' kediie
keda
i^^^yS u ia kedi
Q<XscXy^ kediden
jLjfjS kediler
PlurieL
N.jJ^ soıUar
XI
Remargues.
1. Oa voit d^abord qaıt le$ cas des mots se formeat par Taddi-
tioD de dirr^reota lettres : .un ^ ınarque ie g6nitify un s le datil^
uo (3 l'accuaatif et la syllabe ^ Pablatif.
On y peut ajouter encore un caı que l'on pent appeller İe com-
oftoratif on locatîf parcequ'il a la yaleur de f^rester, demeurer daos^
et que Fon forme en ajoutant la «yllabe tO, p. e. bcXJS eMe dans la
maln, «(Xİ^ qolda dans İe bras, rtC^j^y^ seuzde dans le mot La
meme f^H'mation a lîeu dans le plurlel tOJIt ellerde dans les maîns,
«ıXU^ qoilarda dans les bras ete.
2. İLe» vojelles an mojen desqnelles on jolnt ces leitres de cas
a un mot quelconque, sont choîsles selon les rigles de l'euphonie
que notts arons expliquees jp. YIL
3. Le ^ et le o se cbangent en e^et «> si le mot reçoît des ad-
dttîons grammatîcales, cf. p. III, 5. Cette r^gle cependant n'est pas
applicabJe i un nombre de mots monosjUabes, tels que /i^^ boq et
-4. Les mots finîssants par une voydle reprennent au g^nitîf le
Nnjun radical de ce cas. Dans le datif et Faccusatif des mots de ce
genre on ^ylte le hiatas en ins^rant un ^ (cf. p. YI^6.).
5. Le plurîel türe est form^ par la syüabe ^ prononc^ /ar, si
la Toyelle radicale est forte et İer^ si la Toyelle radîcale est molle»
Le plurîel des noms qui ne sgnt pas d'orlgine turqııe se forme en
general d'apres ia möme rbgle, p. e. \^\t^X^ bitbitu-, ss;/^^^^ JJİ^^^
devletler^ J^, jU^ guUer. Mals il faut saTOİr que nous trouvons
asses souyent, le pluriel origînal des noms persans. On en a deuz^
Pun pour les mots qui signifient un âtre bumain, on le forme en
ajoutant la syllabe ^ an, et un autre pour les noms persans qui
signifient un objet inanim^, on le forme en ajoutant la syllabe L^;
xn
p. e. ĞjA o^J^ nurdan homme, qJ ^ih femme, JlT Lfi^ ffiUha
rose , p)j^ U^lr^ tcheragha Aambeau. Les noms persans d'anî-
mam fonneot leur ploriel tant6t en ^ et tant6t en L^. On trouye
mâme des noms d^objets !nanim£s mnnis de la syllabe ^t ponr le
pluriel. Si les noms persans qa! devaient former ieor phıriel en
Qt finissent par un n Us forment lenr pluriel au mojen d*un ^ g cL
^itcJiy^ hhodjagan^ ^^yA murdegan^ ^sSJkS guchi^gan. Si
les mols de ce genre deyaient former leur pluriel en IP üs perdent
g^n^ralement le « devant cette syllabe, LfiL^ khanha de «jL>>.
Les mots arabes sont snsceptibles de trots nombres grammati-
cauz, le singulier, le duel et le pluriel; le duel se forme en ^t an
pour le nominatif et en qj ^ iin pour le g^nitif et Taccusatif ; cf.
J;xr> lâıait^ {y*9^ 1(hatian^ C^r^^ khatieinj
^y^^ Cy^y^j {Ji^y^ deoUtan^ -tein*
Le pluriel r^gulier araba des noms de forme masculine est en
Q y oun pour le nominatif et en {j^'^ in pour le g^nitif et Taccu-
satif; p. e. j^^tX^ {^jjl^^^^ cr-)J^^^ mezkiouroun^ mezkiourin,
Le nom f^minin arabe finissant en S ou o forme le pluriel ri-
gulier par le cbangement de ce o en ot, p. e. H^aİ» khairet pL
ot^A^ khairat. II y a un grand nombre de formes de pluriels
irr^gulîers pour les mots arabes. Ces pluriels irr^guliers qui cau-
sent beancoup d'embarras aux ^tudiants soı^ rang^s dans nötre
glossaire parmi les autres mots selon Pordre alphab^tiqae.
6. Les Tarcs ne distingnent jamais le genre par dt% terminai-
sons. Quelqttefois ib emploient des mots signifiant bomme on
femme, mâle ou femelle en les plaçant devant le mot. Ces mots
sont jl ou <âk5^t er ou erkek bomme, {^JS qary femme ou jaS fille,
^^^Mi^ femelle, p. e.(J&tiXi^ ^^ erkek qarfndaaı fr^re, o^IiAİ^SjaS
soeur, ^^^^^^^ K3J^ qary achâjj cuisini^re, q^^' w^âppt lion,
^^Lm^I ^^^A >N dichi arsian İİonne.
XIU
7i Les mots arabes de la forme J^t a/W qın a g^n^ralement la
▼alenr da comparatif , fonnent leor f^Sminîn en ^US fuia. Cette
forme est ecrite bîen sonvent ^jjı5 fuİOj p. e. yb^l a*ghar le plus
pelit, {^Jtjo soughra^ 6j^^ aitunü le plas loog, *İji^ thoula la plna
longue.
8. Le dîmînutîf des mots turcs est fonn^ par Padditton de la
ayllabe ^d^ djik on j^i> djiguez^ p. e. ^^ avret^ (âk^\ j« avrete
djik^ jj^Jf^^y^ acretdjiguez une petite femme.
9- Les pronoms possessits sont ajout^s comme suffizes am noms.
Nons en donnons les paradîgmes.
Singnlier.
1^13 qachym mon sonrcil <J^ qoloum mon bras
(:d^lS qachyn ton sourcîl (2^i^ qoloun ton bras
j4^la qachjrmyz notre soarcll iX^ qoloumouz nötre bras
^J^\^ qachjrnjrz votre sourcil J^l^ qolounouz yotre bras
«
^iM^Ü) qachjr son sourcil v^^ ço/ou son bras.
Pluriel.
j^JUmIS qacHlarynt mes sourcils (^j'^l^ qoüarjm, mes bras
t^JLâli qach/arjrn tes aourcils ^Jiyi qottaryn tes bras
Ii^oJImIS 90c^or;^i7if«nos8onrGİ]s j^^li^ qoilarjrmjz nos bras
j^^JUbU qachiarjrnfz Tossoorcils y^^ qoUâTynyz yos bras
^ JUtlâ qachlarj %t&^ lear, lears ^5»;'^^ qöllary sts^ leur bras.
sonrcîls
Singulier.
|riftXİl3 vaiidem ma m^re >it «/im ma main
(^»AJt^ vaiidpn ta robre (2^ t «/in
jAvıAJt^ validemiz notre m^re jlt «/pim
ja'vAlt^ valideniz yotre m^re jkS! eAniz
^yut M ^^ validesi sa m^re J^! eli
XIV
¥lutitl
validelerim ıtos meref
valideierin tei meres
validelerimİM nos m^res
valideleriniz yos m^res
valideleri scsylevr^ lears
m^res
Singulier»
eeusum mi parole
mı
seuzun
seuzumuz
seuzunus
seuzu
|»jU( ellerim mes
o^^t «//m/T
l^jLt ellerifniz
j^yJ! elleriniz
^^\ elleri
Pinriel.
seuzlerim mes paroles
seuzlerin
seuzlerimiz
seuzleriniz
seuzleri
Votai ttnVıt de TâflSıe de la trolsi^me personne du singttller.
a) termine pat nne cottsoAse. h) termine par une vojr6İIe.
Singalier.
i^ qoulou son esclaye ^^myj^ 'lapjsj sa porte
tij^Âİyî çoulounoun <tf^Jyw^^ Şapjrıjrnjrn
lüü^ qoulouna Kh my ^fjpt qapyeyna
İ^a\â3^ qoülourtdan ^jXi>my^ qapysjndan
s
Plariel.
■
(^^jUyî qouUarj s^ esciares l5j^5^ ^<Hf^yiory ses portes
«^^İ^JL3^ qotiUarjrnyn (£KİjJ^^ qapjlarjnjrn
lUL j^ Ü y S çtnıUarffia '^J^ qapjlarfna
•) c^^;!?^ qoullarjrny •) (/-?jl^ ^f^ylafynf
*) Gin^ralement on troove ^^ au lîen de^: ^y^^Uy*, O^;!)^*
XV
L^ADJECTIF.
1. L'adjectîf tarc qui sert h. qaalîfier les noms, les yerbes ek
d'autres adjectî&, süit teatcı let r^gİes da sabstantîf qa'H remplace
bîeıı souyent II ne subît jamaîs aucua cbangement car U re«te le
mâme pour tous les genres, nombres et degr^s de comparaîsoo ; c£
f^^j^} en adam bon hommey ^^ISj^t eti qarj^ boone femme pl.
jİA>l^.t, ^Jb^lS^j ele.; ^y^.I wâjLLX5' kUablerm tîUi le neîUcıır
des Hvres.
2. Pour renforcer la valeur de radjectîf on emploîe quatre mots:
^z>0 on LM dakhy ou daha davantage, encore ; ce mot a alors le
sens du comparati^ cf. jv> jJLj^ IA> qcXj1 O^^ qourt üden daha
ghaireiU dir le loup est plus conrageax que le chîen. ^\ en au su-
prâme degr^. u^ pek tres, . <k j^ tchog beaucoup. Ces troîs mots
donnent ^ l'adjectîf le sens du superlatîf, «v^.t ^\ \İ6Sj^\ adem-
lerin en eiisi le meîllear des faommes.
3. La syllabe ,'âj raq on ^j rtk ajout^e anı adjectifs forma an-
cîennement nne esp^e de comparatîf , p. e. v^Aj iechil^ ^J^^*^ >^
chilrek plns vert, (J^-^f altchag bas, ^yL^t alichaqraq plus bas.
4. Le comparatif et le superlatîf des adjectifs persans se forment
en jj ier et ^^Ji terin^ p. e. ji ^^^ baut, ^jT^j ^^r/^r plns baut, ^Jy^
berierm le plos hant
5. Les adjectifs d'orıgine arabe sııiyent parfoîs leı mâmes r^gtes
que les noms arabes; \\s (brrnent gen^ralement leur f<$minin par
Tadditron d^ «, p. e. j^l^ x«r^/r p. v^^Lb tahyra. On en peut former
us duel et un plnriel. Foıır les degr^s de comparaîson H sera utH^
dfen saroir qtutre formes: ^^fafû sîmpfe adfectiÇ p« e. yMb c^Um
uı homme qai saît^ ^a^fû^l^ p. e. ^»Jb un homme tpA a Phabl-
tode de savolr, an savant JLaS et mUs /o^'o/ comme |»jLe dllam
XVI
ou mjU allame tr^s savant et Jgö) afal comme jJUt t^lam le plus
tayant. (cmp. pag. XIII, 7.)
LES NOMS DE NOMBRE
s'emploient şans sabır aucun changement \ moîns qa'ns ne soîent
prîs sobstantiyement.
Les noms de nombres cardinaax sımples de la langae ottomane
sont les suÎTants:
j^birm jS^^ otouz trente
j^j Vii dcux ^y5 qfrq quaraııte
. 3! utch trois ^t elli cînquante
0^3^ deuri quatre (jâb4.Xlt altmjch soîxante
^jMbj bech cÎQq (J&bıfAj ietmich soixante-dîx
^^y alty six qLamXm# seksan quatre-y!ngt
l3<^ ıWı sepi QLMJlb dhoçsan quatre'YÎngt-dix
j^AM j«A:w baît \jJ iouz cent
j j^ dhokouz neuf (^i^aj 61/1 mîlle
^^t on dlx ^!^j^ İOUZ bin cent müle
^c^j^, iiguirmi Tİngt q^^aLo milioun million
2. Les noms de nombre cardlnaux compos^s se forment par jax-
taposîtion, p. e. {$^{^^ doçze, ^jy^ ^1 m^^m x^, cent quatre-
y!ngt-quatre, ^^î j^^t jj-j (jîu (^Cu ^^1 10533 ete, Le nombre
le plus grand se met toujours le premier.
3. Les noms de nombre ordînaux se forment des noms de npm-
bre cardinaux en ajoatant i la fin ndji ou indji, p. e. ^^^^f^ji birindji
le premîer, ^^^.^U:^^! utchundju le trolsî^me, ^^5^f^^^ ^3^ deuri
iouzundju le 400ifeme. ,^^.?uX^t ikindji^ ^^^:f\XiSİ aUyndjy^ ^5*?^^^
iedindjij ^^^i^VJÜÜt ellindji. Le mot 0^3«> et ses compos^s font
^^^Uc^y> quatri^me en cbangeant le / final en d.
xvn
L^interrogatıf num^ral cardînal JS combkn ? forme rinterroga-
t!f numeral ordinal . ^.:^U:^ld qatchyndjj le combien ?
4. Pour îndiquer la distrlbution relative on ajoute un « aux norns
de nombres cardinauz tarcs, p. e. j^^ hirer un \ cbacun, j^^t troîs
a cbacun. Maîs si la dernî^re lettre da nombre cardînal est une
Yoyelle on intercale un \Ji4 entre celle-ci et le r, p. e. -âmj^I iki^
cher deax \ cbacun^ j^mmaaİI altjchar slx a cbacun.
«
Le mot ^y^ deuri cbange son o en <^ devant le r, p. e. j^jy^'
Pour les centaînes et les mîlHers, c'est le mot quî en îndique le
nombre qui prend le sîgne du dîstrîbutlf , p. e. ı^ıi^ jj^^uudl o///-
char bin sept mîlle a cbacun.
5. Les fractîons sont gen^ralement form^es par deux noms de
nombre cardîhaux turcs: celuî de deux quî indique le d^nomlnateur
de la fractîon se place le premler et prend la postposîtîon vö apres
lui. Le nombre qui süit est le num^rateur: ^ »c^a^J ikide bir un
sur deux, ^^\ »lAJ^t trois. sur dix. On ajoute assez souvent l'un
des mots fj^ djuz portion, ^ü pai part , a.am3 qysm partîe, Nao^
hjsca lot, a chaque partie de la propositîon fractîonnaire , p. e.
On emploie aussl les nombres fractîonnaîres arabes jusqu'aux di-
xî^mes pour les d^nominateurs et les noms de nombre cardinaux
turcs pour les numerateurs: v^^ÂJioi jj bir nisf une moitie, %^j — ^t
utch rub* trois quarts ete. Les num^ratîfs fractionnaires depuis un
tiers jusqu'a un dixi^me sont des formes J^^ Ja», ex. \^uS^ suls
et sülüs ^ yM^M suds et sudus un sixieme, ^*j/^ sumn et sumun un
hultt^me. «
Voici les formes des chîflfres que Fon emploie en arabe, persan
et turc:
î t» t^ f ö 1 V A i ♦
123 45678 *9 O
B
xvm
LE PRONOM.
1. La classe des pronoms comprend les pronoms personlıels,
les pronoms d^monstratifs et les pronoms înterrogaiifs.
Table des pronoms personnels.
Singulier.
1. prs. 2. prs. 3. prs.
N. ^ ben je, mo! ^•yMi sen tu, toi ^t o II, elle, lui
G, JtjJ^ benim de mol (sî^Âam senin de toî ^*İ\ anjn de luî, d'elle
D. ' Laj bana a moî Ixm sana a toî 1/ 1 ana a luî, ^ elle
A, j^ beni moî, me ^^-^^ Jenı toî, te ^ un/ le, la
Abl. ıM^-^^ benden q(Xum senden de Q<-^t andan de luî, d*elle
de moî toi
Pluriel.
N. j^ 6û nous jMi siz Yous ^t anlar ils, elles, eax
G. ^jj Aızıîm de nous „ „
2* Le pronom r^fii^chi est represente dans la langue ottomane
par le mot ^k>JS ou i^^OJS kendi.
Singulier. PlurieL
l.prs. yX^^ f^^^ kendim ^MSonyM^hen-
moi-meme dimiz nous-mâmes
2. prs. ^ı^^f ^OsjS kendin ^JJS ovl^OJ^ ken-
toî-mâme diniz vous-mâmes
3. prs. 3*-^âS^9 («^3^^^ kendisi yXjS ou j3^tXÂ^, fjfjj^\XjS ken-
luî-, elle-mâme dı7«r eux-, elles -mâmes
3. Les pronoms d^monstratîfs sont en turc:^ ou^^^aâm! böu ceci,
celuî-cî, ceUe-ci; ^ chou ou^l o celui-lk, celle-lâı. En persan:
^.1 in ceci et ^celul-la; en arabe: ItÂP, svXP fuiza^ hazihi
ceci et (^<3 zalike celui-U.
XIX
Sil
kgulier.
Nom.
(
&en.
Dat.
^ bou cecî
^^
bounoun
ÜT^ bouna
jX!4 chou cela
O^^Jm
chounoun
liT^ chouna
Acc.
Abl.
.
6^
bounou
o^l^
boandan
vîy^
chounou
oOü^
choundan
Pluriel.
JL3^ bounlar ceux-cî
jLŞ^ chounlar ceus-la
4. Les pronoms interrogatîfs sont: dS on ^^ kim qai? pour les
personnes, *i /ı/ quoi? pour les choses et jc*^ (J^nghjr (Jıangh/)
leqael, laquelle? pour les personnes et les cboses egalement. Le
plurîel de ces pronoms est jJUjJ' kimler quî? queİ5 hommes? ji3 ne-
ler quoî? quelles choses? et^^lLÂÂd gcmghjrlar lesquels? Iesquenes?
Ces troîs mots et les autres interrogatîfs sîmples ou compos^s,
tels que J^ qatch combien? ^yS^\ji le quantî%me? v)jha3= Ju^S «j
nasl comment? ş^ nere oü?, precedes du mot jP her tout, €haque,
s'emploîent d'une mani^re indefinîe, p. e. ^^^^^ quîconque, «j^
quoique, ^Jui _^ quelconqııe, ^^^ de qaelqfie esp^ce que9jsJ^
quelque endroît que.
5. Le seul a(Bxe pronomînal relatîf est ^/^ ^ ki. On s'en sert
pour les personnes et pour les cboses; H est tour ^ tour adjectif et
substantîf. £n qualît^ d'afl(îxe il s'attache aux noms et aux pronoms
substantîfs par Tlntermedialre de la partîcule du g^nltif ^ ou (^!^,
p. e.:
yıX^ peder^ ^j^\»^ pederin , ^^^jJ^ pederinki celul ou celle du pı^re.
^^yiM sen^ «2^Juw senin , (^)Cmm seninki celuî quî est a toî, le lîen.
^ bouj (2^3^ bounoun , ^^^^ bounounki celuî qui est â luî, le sien.
^ ^fn, aJo benim^ f^-^ benimki celuî quî m*appartîent , le mîen.
j^ bizj ^ bizim j k^Ji bizimin celuî quî est a nous, le (la) nötre.
B2
XX
Le pluriel esi form^ de la mâme manl^re: JL^yXjj Jü^SJ^m
seninkiİer,
L'aflGxe pronomînal possessîf introduît dans cette comblnaîaon
se place îmm^dîatement apres le nom :
^^^SAj\Xj pederiminki celul quî est a mon p^re.
Ce m^me aflBxe peut âtre ajoute a un nom au locatlf:
jiAj, »»^'^, ^rsöjJ^ celuî quî est aupr^s du pere,
j^ chehr^ ^j^^ ^n^j^ celuî qui est dans la vîUe,
^, nOJ^^ ^^rsJJ^ celui qaî est aupr^s de moi.
Cet a(lBxe ^c^ se combîne aussl şans Pintervention d'aucııne pr^-
positîon ayec les noms quî font la fonctîon d'adverbes de temps:
Q^^ijJ aujourd'huî, S^^^ bougiounki celui d'aujourd^huî,
Q^i> hîer, {^y^ dunki celui d'hİer,
^Ua^ matin, ^^>Lxo sdbahki celuî du matîn.
V E R B E.
Remarques.
1. Par les exemp1es donn^s dans la table cî-jointe îl sera ^vî-
dent que les vcrbes sont composes d'une racîne immuable «t d'un
nombre de termînaîsons.
2. On forme les d^rîyes d'un verbe en ajoutant â la racîne
diHerentes syllabes, savoîr: in pour le reflecbî, ich pour le r^ci-
proque, dir pour le causatîf, ma^ me (^, Lo, «^) *) pour le n^gatî^
ama^ eme (Uv, M«) pour l'împossîble, il pour le passîf. Le grand
nombre de verbes deriv^s resulte de la combînaîson de plusleurs
syllabes de cette esp^ce.
3. L'îd^e repr^sent^e par la plupart des d^rîv^s du verbe est
fort ^vidente, elle est d^ja explîqu^e par leurs d^nomînatîons : le
r^ciproque en ich sîgnîfie faîre mutuellement, le causatîf en dir lais-
*) Les lettres t et » dans le n^gatîf sont des lettres de dîrectîon
et sont g^neralement omîses tandîs que le » de Timpossible est un
signe caract^rİ6Uque*
XXI
•
ser faîre, le negatif en ma^ me ne pas faîre, Pımpossible en itmoy
eme ne pouvoir faîre et le passif en il âtre Tobjet de Pactıon. Ce
n'est que la yalear dn yerbe r^flechî qui orPre qaelqııe dffficulte ; car
bîen qa'elle ait quelquefois un objet dîrect, l'actîon de ce verbe ne
se rapporte jamaîs \ autre chose qa'â son sujet, p. e. ty^^i bag/n^
maq regarder ça et la şans objet fixe, \Sjt^ guezinmek se prome-
ner seulement pour rexercîce.
h. Le passîf des verbes neutres, reileçhîs et r^cîproques a qnelqae
chose d'etranger pour nous. Ces formes n'enoncent pas une actîon
passive dlrecte du sujet, maîs Pîd^e eıprîmee par ces fonnes est:
âtre on pouvoir âtre le moyen par leqnel, ou l'objet pour lequel
l'actîon exprîm^e par la forme active se fait, p. e. <as^-«jı^ guitmek^
^^isXsX^ guidilmek *) âtre tel qu'on puisse y aller ou qu'on puîsse
aller par -la.
5. Le causatîf est form^ gen^ralement par ji> dir^ mais si la der-
niere syllabe d'une racine se compose de deux consonnes avec ou
şans lettre de directîon ou de prolongatîon entre elles et dont la
dernîere est (j ou j: alors le causatîf se forme en ajoutant un o
quîescent au lleu de la sytlabe dir^ p. e. y>s^^yi^ guetirmek^ caus.
\,iÜ4ryy*^ guetirfmek faîre app örter, \,s^yMS^\ euksurmek tousser,
\iS^jm^n^ faîre tousser. La m^me chose a lieu si la dernîere syl-
labe est composee d'une senle consonne avec sa voyelle, p. e. iILa^^
lire, / '^j^^ oqoutmaq faîre lîre. Uya encore beaucoup de ver-
bes qui subîssent diffı^rentes irr^gularît^s en formant le causatîf.
Sonvent, par exemple, on supprîme le d en conservant le r seul:
*) Le o se change en v>, cmp. la regle donnee cî-dessus p. 111,5.
Conformement a cette regle le o se change en ı> si Ton y ajoute
une syllabe commençant par une voyelle, cf. <t2^ı-AX-*>t idînmeky
<t5U^V.t idichmek faîre r^cîproquement , u^^i^«ikXıt idememek ne
pas pouvoir faîre.
xxn
M5Ui^^, \İ^jyS>^ gueichirmekj I2^4*^VJ iichntek^ vıCo^-^j iichir-
m$k bolre.
6» Les Fftcines dont la derni^re lettre radîcale est une v3 et celles
qQİ finlssent par une yoyelle, forment leur passlf en ajoutant a la
racine un q au lieu de J. Le passîf de ces yerbes deyient done
îdeQtique pour la forme ayec le r^fl^chi, cf. (Jf^-^Jt aljrnmaq ^tre
prls, /ö4iÂİ^ boulounmaq âtre trouye, / jf^^^t oqounmaq âtre lu.
7. St la demlere consonne d'une racine est munie d'une yoyelle
on intercale dans les yerbes Impossîbles la syllabe tu la au lleu de
»y cf.'/J^U^t ouzamaq traîner en longueur, /Jf^UŞı^t ne pas trainer
en longueur, /JpoU&^{;^{ ^uzaîamamc^ ne pas pouyotr trainer en
longueur.
S. On peût ajooter aux yerbes d^rîyes une espece de yerbes re-
sultant du rapprocbement de deux yerbes dont le deuzî^me se con-
jugue tandîs que du premier 11 ne reste que la racîne terminee en e
ou en Xe accessoîres. Cest au moyen de cette p^rlphrase qu*on es-
prime la posslbîüte $1 le deuxieme yerbe est iıc^Jb bilmek (sayoir,
pouyoir), ou la facilît^ s'll est v£^^.^ virmek donner.
PARADIGME dü VERBE.
Nous donnerons les paradlgmes d^une racine forte et d'une ra-
cine faible, /öIT prendre et 4^^^ bilmek sayoir.
Imp^ratif.
v3t o/ ou ^^IfSî al/n prend ^ bil ♦)
^jjmSÎ alsj-n qu'îl (elle) prenne qj^m1j bilsin
Jı*^] alalym prenons >İa)j bilelim
ixJ! ctlyn/z prenez j^ biliniz
j^jM^ -alsjnlar qu'ils (elles) prennent Jâ^M^İA bilsinler
*) La seconde personne de l'imp^ratif est represent^e par la ra-
cine seule.
xxm
Preseni defini.
^^jJİ\ altoroum je prends ^jy»^ bifforoum *)
(dans cet instant mâme)
^yUMj^^jJİ] aiiorsoun ^yMj^jli biltorsoun
jjjŞ\ alîor j^Jj bülor
j «^^x!t aiıorouz ij^yjl^ büJorouz
Jw.^^jJt aliorsounouz JsMâj^^Aj biliorsounouz
Jt^^jüT al'iorlar _ J. jjJb bilıorlar
Imparfaît defini.
^.«JU.t^^^jJb bifior idim ete.
>olXj^ %^^t ab'or idim je pre-
nais (dans cet instaütmâme)
«^cX^I « jjJl tiRor idin
{3*^^jJ^ ^ior idi
u^tX)t «^^t afior idik
^\Xi\jjjJ] ctlior idiniz
^yXj\j^\ alîor idiler
Present ind^fîni (Aopîste) ♦*)
^jji\ OU >o^T alyrjm jc
prends (habîtuellenıent)
je prendraî
^^^^t on Q*«^( aîjrsyn
j^CiM^^t ÖujİCMJt aljrsjniz
J^^^ou ^jil aljrrlar
^jji^ et >«jL bilirim
i^^^yL \S*^X^ bilirsin
jjh jU 4İ/.V
^Kmİjjİij jxm»^ bilirsiniz
*) Cf. pag. VII, 10. Le preseni defini esi tr^s determine dans
son rapport an present.
**) Le present ind^fini indîque plut^t nne habîtade generale, il
se rapporte aussi au fntur et impH<|ae alors uoe chose qui doit se
&ire encore. Cette forme est employ^e tr^s sonrent comme aoriste
dans les narrations. La Toyelle qui precMe le r de Taoriste est un
XXIV
P a s s ^.
>ovXjt jj!,] alyr idim ou ^^^ alyrd/m je prenais (habituellement),
«ÎTvAjI jjİ\ aijr idin ^öj\ alyrdyn je prendraî,
kS^J^ aijrdjr f auraîs prîs
^^i al/rdjrg
j3 v>pt alyrdjnyz
jlj<>jit aljrdjrlar
ou (^^t aljrdfm ^jj^ et (»^^^ bitirdim
^öj^ bilirdin
K^j^ bilirdi
J^*^J<i bilirdiniz
J^J^ bilirdiler
k3^} j>S5 ofyr idi
«^vXjt ^ jJI o/jrr idik
jj vXj) j^î a/)^r idiniz
J^J^} jji^ alyr idiler
^0lXJ) aldym j'aî pris
iirvXÎI aldynyz
Parfait.
^oc\L bildim
ı^OJb bildik
j5(AJb bildiniz
JboJb İi/rfı7tfr
Plusqueparfaît.
>«uXjıAjr ou (^5vXjt >«i>Jt dldydym
<© cXüvXJt (,5^.5 ^^vAİt aldydyn
C5'-V.5 (3^ t aldydy
^^iAj? j5 v>JT aldydynyz
^^jj^ijOJr aldydy lar
sJuJüT
e»
Ö^
C
«n
3.
.x«X*v>Jb bildidim
<>^JujOb bildidin
•• •
j^(X>JJb büdidiniz
^.Ju^ bildidiler
a ou un I, qui selon la loi de reuphonie se prononcent difförem»
men t a («), ı (y^ u^ ou\ p. e. föjLjS iforçmag^ J^J^^ çorgar^ ^^^Jİ^
aor. jj^ gueter^ j^^\ olour de (jf^^l olmag^ j%^X^ guetirir de
\İ^jjjS, Pour indîquer les voyelles on se sert sonyent d'un I pour
a el d^iin ^ pour i, y, u, ou ; mais le i et le ^ n'^tant que des lettres
de direction on les omet aussi souyent.
XXV
Parfaît indetermin^.
^^#Ajb bilmichint^y
'* Jb bihnicksin
.•yAMıMA
^»Jw>.»Jt almychjrm w^
^ a»*
mmJi almjrchs/n *^
(^^^m^ajI ou jc\A4Jt almjrch djr ^ (J^^^^ ^° «t^M^Jb biimichdir
jMİmkj\ almjrchjrz »o j ^M^J b hilmichiz
j^AMMM^Jf dbnychsynyz g
JLwM4Jt dtmychlar
J
^MA^mmA
3 bUmicksiniz
JL&Jb bümichlcr
Plusgueparfait înd^terlnîne.
^«Am^I almychdjm j'ayais pris
^c\ ClVi»J) cUmjrchdjn
(^^ıX«Mw«J) almychdy
. lk O j£!f^\ ahnychdjq
-jc\J^.»Ji cUmjcfıdynyz
Jb<Xwi4Jİ itlınjchd/lar
Fatur.
it aladjaghfm je yaîs preadre
^» y MM^fc>»Jİ cUadJ€iqsyn
/ <f^>Mt aladjaq
jJC > ^} £Üadjaghjz
j^M*S: > jü) €İladjaqsynyz
^^JLsMüT aladjaqlar
>^u \ i^,»Jb bümichdim
vp\XwwJb bilmichdin
(^_5vXm^-«Ju bilmichdi
(^jLÂjb bilmicfıdîk
idc^MÂ^Jb bilmichdin iz
Jjk^J^tJb bilntichdUer
^y^X:>»L biUdjelfm
^» y M»Xqfc»JL büedjeksin
kgi^:>ifSj bİledjek
j<>&L biUdjeiiz
jLmX>»JL büidjeksin
jJL<>*L büedjekler
Fütur passe.
^«AjJ (3^!^ aladjak idim |kX^( (£^:>^L büedjekidim ete.
v^oui, <3^.j, ıdcvj, /^.J, ^^juj jiiiWr
€UiidJ€ujlaridi
*) Ce parfaît se compose du partîcipe parfait en (j^ et da verbe
d^fectaeux ^.t, |»^., ^ je suis. En vertu de Teuphonie la syllabe (jdyo est
prononc^e difTerenıment, ex. (jâ^^t ourmouch de /Jf^^t; Q«Jl^t
eubnuch de u^^l.
XXVI
Necessitatif.
^».j ^ i^Jl aİmafy-îjm H (aut gue je
QAw^JUJt almaljrsfn prenne
j^^UI dbnaljmyz
jKAMyUJt abmalysynjz
ji^JUJl abntUjlar
^»■) ^ XJb bümePim
^•yMt j LJij bilmelisin
ji^J>>^ bilmeli
^jJUlb bilmefliz
jNam^mJ^ bilmelisiniz
j^yLJkA bilmeliler
» Parfait.
^oiAjİ^^UjI almal/ idim îl me .^«o^^J^^UL bilmeli idim
failait preodre
Optatif.
Pr^sent
^^^mT alaiynt ou ^S o/om que
O^^t alasjrn je prenne
j^lül, JJ*jT alao/Zj dUi^yz
jIsamKİI alusjrnjz
jJ«Jr o/o/ar
^^«MfM^ bilesin
»L'bile
•
j^amaJLj bilesiniz
JAi biUler
Parfait
.x«<Ajt Mİ a/a ıV^ım ^oıAjut cUaidym
^OJS M ala idin ^yX^ alaidj-n
f^^5LXjt Ajt a/a ı<iı ^^5<AjJt alaidjr
iı^OU.t 2jr o/a ıV//^ /İf\iS\ alaidfq
jd cXjt aut a/a idiniz J^\XfiS alaidfkyz
jLjul Jfa/a ırfi/tfr J>.iiXi^ alaidylar
|iJut «L 6î/« ı</ım
^owXiJb bileidim
^\XAa biletdin
•• •
{^^(AJU bileıdi
•• •
^Jub bileSdAiz
^^LjsJb bilendiler
Conditionnel (Aorlste.)
,,^,^««mJ( alsam, si je prends ^>d»Jb bilsem
(^■İ^^AMüt alsan (ti^^MÜb bilsen
XXVH
^mJT alsa XMJb bHse
/ fipwMjf alsatf uXmJU büsek
jîvMtJt cUsanyt J^^mJL^ hiUenU
l^,m^ alsalar ^ » y>Jb bilseler
Parfait
^^«A^umaJI alsaidjrm 8Î je prîs, ^^«Ajy^Jb bilse'idim
v&^AajmJT aZfaıVi[;^n j'avab, vflcXAMJLj büsetdin
I
(^5\AjyMjt alsaidy f eusse pris ^^^lVjumJU bilseıdi
*<Aamaİ) alsaidyq (>ûcXajwwJü bilseydik
jİTiAamÜI alsaidfnyz jStX^uwJb bilseüdiniz
jJLiiXwMJt alstUdflcn' jJLmAamJj bilseidiler
Inflnltif.
/J^t almag preadre «^^^ bilmek sayoîr
' Partîcipe.
Pr^sent q^ o/a/ı quî prend ^^Jb ^i/e/ı qui salt
Aor. t^t etjit a//r qai prend, prendra j,^ et jJb 6î/ır
' Passe (J^T almych quî a ptls lA«^ bilmich
Parfait **4>J! a/<2/^ quî a pris <<^(>Jb 6i/^ıA
Fotıtf M^^^' aladjag qai va prendre uXm^ büidjek
Noms yerbaux.
Present ^«JT alma (Pactıon d')ouvrîr
-fc I - •
Parfait / «^^^ <'/4/'9^ (l'actioo d^)ayo!r ouvert
Fütur /ö>«Jt aladjag (Pactîon de) deyoir ouyrir
»ijb bilme (i'actîon de) sayoîr *)
i^^ büdik
*) Les noms yerbauı sottt d^cliıı6s tout-â -fait comme ies noms,
p. e. «Jb gen. ^lİ^fcJb ou (^C^âJL, Aa«Jb ou AA4L ; q^«^ ou q<AJU
en omettant ou mettant le ».
xxvın
G^rondifs.
v^j^t alyp prenant, ayant pris S-^^ ^^^^P
. *4K^«Jt alaraq prenant, en' prenant ^^ bilerek
i aJPUIT alYdjaa 1 , , . «.dL^vJLi hüidiek
^^^ V- y lorsqu on aura pns * ' * ^
«ı^uJt alynd/a J «*?^ 6ı7/n4/e
«JT a/a prenant ^Jb 62/e
^2;^J(«JT almaghjrn â cause de prendre U^^^ bilmeiin
jj^t a/a/;" depuis que j'ai (tu ete.) prîs j^^ hiUli
Modele
de TAoriste de Tlndicatif d'un verbe negatif.
A*4JT ou ^»j^Jl almam ^ eUmazym^, (-^i ^J*^ bilmem^ bUmezem.
^^yMj4Jİ almaisyn ^ ^jmi^Jj bilmezsin
^\ almaz < j4İ^ bilmez
jA^Jt ou \j4İ\ alma'ijrz^ almaz/ z *^ jj^^Jb, jjjb bilmeiiz^ bilmeziz
JuMj^Jİ almazs/nyz jajmj^İj bilmezsiniz
Jj4j! almazlar J^j*^ bilmezler
Modele
de TAoriste de l'Indicatif d'un verbe impossible.
â,Mu\ alamam^ «ı^^T alamazym je ne puîs, pourrais pas prendre
^^jtMMj] alamazsyn
M^ alamaz
jXmoqm^ alamazsjrnjrz
jjuo^üT, J f^î alamatfz^ alamazjz
' J^İ^' ^tımazlar
^y^M^ bilemem^ (^^ bilemezim
^>j*mM^ biUmezsin
jAifh bilemez
jxA»X^\jMh bildmeiz^ bilemeziz
^SmİjM^a bilemezsiniz
Jj^oaJj bilemezler
XXIX
Chacun des verbes sîmples diriyfis a une conjugaison enti^re qui
esi coDrorme en toutes choses au modele qne nons venons donner.
Nous indîquons ici la conjugaisoa d^un yerbe passifl
P â S S i f •
Imp^ratif.
JıJ^t atchjl oa \i$^£iA atchylyn ^m*^ kesil \SSm*S kesilin
O^^jmÜL'^I aichjrlsoun soîs ouvert ^y^^ıj^S kesilsin
aJIL^I atchylaljm ^^Ûm*İ kesilelim
i^^JL:^! atchjlyn i^nLmO kesilin
JLS^imJLş^I atchflsounlar Jj^jmJLamj kesilsinler
Present.
>^^^jJL^t atchjlioroum je suîs ouvert ^jyAj*^ kesilioroum
^»y^j^ ^ jJL^t atchjrliorsoun
x^yj)^\ cUchylior
J^y,yi^^ atchjliorouz
jXwj^^jJL'>-ı cUchyltorseunouz
İKyAssA atchfliorlar
o
p
S
O
^-y»*tjjjl^**j kesüiorsoun
j^^jJLmO kesilior
\j j jJLi^ kesiliorouz
^»Mİk ^ ^^mS kesiliorsounouz
jjj y fİM^ kesiliorlar
Imparfait
>olVj1 j jjJL^t atchyl'ior idim ete. ^«'^J j ^ i)"-^ kesiTior idim
Aorîste.
^«^^^i:;^! cUchylyrym je suîs
id^^^j^jJL^t atchyljrsyn ouvert
^ J^' atchjrljrr
jjjhr^ atchylyryz
jİC«#.^_ji:^t atchylyrsynyz
Jj^^JL^t atchylyrlar
y^^yL^S kesilirim
^iÖ^jM*jfkM*S kesilirsin
A^Lmi kesilir
j i^jJLmo kesiliriz
^SMij^yLuS kesilirsiniz
jjj^kmS kesilirler
asse.
^/«X>? j,^J^! atchylyr idim
>«cXa) ^j!L*0S kesilir idim
XXX
Par fa it.
>-öc\l:^t aichyld/m j*aî ete ou-
(^vVL^t aUhyldyn
i^^y^'Sgi'S aichyldy
^i^LşT atchyldyq
^s^Sse^ atchyldynyı
jLhVL^I aichjldylar
vcrt
>0İXLmO kesildim
s^O^mS kesildin
I^^mamS kesildi
<ı^OJUy kesildik
jİT^Aİam^ kesildiniz
jJçhAL**^ kesildiler
Plusqueparfait.
i^^J^} ^OkVL^t aichyldjm idi k3^ ^ö^^İam/ kesildim idi
Fütur.
^t aichjrliidjaçhjm
^t cUchyladjagsyn
^t atchjladjaq
A^t atch/ladjaghyt
^fict>] atchfladjaqsjrnyz
Jsc^Ûz^ atch/l€idjaqlar
S*
(t
o
•<
^y^^K^-ifj^mS^ kesiUdjetim
^•jm^S>'MM*i kesiledjeksin
\,s^^]fL^ kesiledjek
İ\s>-Iu^mS kesiledjenz
iK>Mjc>M<MtS kesilddjeksiniz
jJbc>AL*^ kesilidjeJder
Fütur passe.
M\j\i^s>4^\ atchyladjag idim mXj\ u^:>aLm/ kesiledjek idim
Necessitatif. Pr^sent.
^i^^JUl^l atckylmalyipn
^yM^Ulig^t atchylmalysyn
^^JUL^) atchylmaly
jJ^İJl;^! atchylmalytyz
^f>Mt y Ld ^ \ hichylmalysynyz
ji^JUJb^ aichylmalylar
M.
O e
c «*
'75'
O
s:
IjLJ^MiSkesilmeliim.
^.y/MjLti^MS^kesilrnelisin
^ y LJiM^ kesilmeli
j^^^yLJunfS^kesilmel'iiz
^^jiâtjM,»*^ kesilmelisiniz
jj y i,4L>MS kesilmeliler
Parfait.
>^^3 .>UJL:^t atchylmaly idim
^/«Ajt ^^^JULmaİ^ kesilmeli idim
• •
XXXI
Optatif. Pr^sent.
^y^jH}<ş^\ atchjldiym^ ^İf^^Sp atchylam |» ja Umj , »liXMtSkesilenm^ ke-
que je so!s ouvert
^^yutf&t^t atchylasjn
jJll^t atchyla
jJiJ^t atchylalyz
iÎCm&I:^) atchylasynyz
^if^\ atchylalar
süem
jjaL^^kesiletiz
^Mi X XjMİ kesilişiniz
^tf^^m^lıesiUler
Parfait.
^/OiXjJL^t atchyldîdym que je
fusse ouvert
t^iA^JL^t atchylaHdyn
j3uXjJ:^I atchylaıdy
^ıXJL^T atchyla'idyg '
jd «A^JL^t atchyldidynyz
jLiAaİ^} atchylaUylar
^/OlXa1LmO kesileıdim
^\XAm*^ kesilefdin
(^^«AaJLmO kesüeÜU
. V<XiJLiwmj kesileîdik
j^^kjJLuS kesileıdiniz
JLşiAaLmO kesüeıdiler
Condltionnel. Aorîste.
:^ty ^MMİ;^! tMichylsam si
je suis ouvert
i^&aaJL:^! atchylsan
akMiJL:^! atchylsa
ı^MticşA cUchyliag
j^mJL:^! atchylsanyz
jİ^mJLst! atchylsalar
^»■mJumiJ kesüsem
İİîX»mJLmO kesüsen
' Km* X m*İ kesilsS
UNmJLmO kesilsek
^*M*XmS^ kesilseniz
JxmJLmaj ktsiiseler
Parfait.
>><cXjMoJL ?y -t aiehylsaidym si j'^- >ovXaiamJLm«j ke/ilsefdin\
taİ8, avais ^t^ eusse et^ ouvert
^(XuMjL^t aiehylsmdyn vû vAamÜImmIT kâsüsetdin
tş^\ aUhylsdldy ( ^^ cXamJUii^ kesilseidi
xxxn
. *LXiAAMjl^t atchylsâidyg
JT^AjumJL: ^ ! atchjlsaidyrifz
:^l cUchylsaidylar
iıoc \ jywJLwj kesilseidüc
mJ^\\AMMM*S kesilseidiniz
jAjvX^am1mO kesilseiâiler
Infînîtlf.
vJuI:^Ta/c^x//7ia9. âtre oavert
Participes actifs.
Present ^^1^' aichylan quî est ouvert
Aoriste jy^^ atchflyr qm est, sera ouvert *^^JUm/ kesilir
l^stsse (jft-^ir^t atchylmych quî est, a ^te
ourert
Parfaît ^v\i:;^t atchyldjrq qm est, a ^t^
ouvert
Fütur /Jfi^jJ^t atchylaâjaq quî va âtre
ouvert ,
(t2X4İMM kesilmek
^•yLmS kesilen
(J&»»LmO kesilmich
İ^JJLmJ^ kesüdOc
i^i^^ifi^S kesiledjek
PartLcîpes passîfs.
Aoriste , îi«XL^I qtchyldyq par, avec, dans,
a, de quî on est ouvert \£\yXm^ kesildik
:^t atchjrladjcuji par, avec, dans,
a, de quî on ya etre ouvert (^^^^-^JUm/ kesiledjek
Fütur
Noms verbaux.
Pr^sent ^(^i^t atçhybna âtre ouvert
Parfaît . •cKİ^I atchjld/g avoir ^t^ ouvert
Fütur / jfMd;^t atchjladjeuf devoir âtre ou-
veıt
G^rondifs.
Xi4İ«M^ kesilme
iıOs^İMtS^ kesildik
(iI^MÜLm/ kesilidjek
Vm^^JImm^ kesilib
ı^jiLfS kesilerek
v^^^JL^T fUehylyh ayant £t£ ouvert
. *Â «»l;^! €Uchjlartiq ^tant ouvert
ö^^uL^t a/c^(r<^'^\ ^uand je ete., ^tais, ^ıii^:Ş\*i^\kesilidjek
ii,S\j^\ cUchylyı^jaj al et^, serai ouvert İuŞMİmSJ kesûindjf^
xxxın
iJL^t atchyla ^tant ouvcrt aJLm/ Umüİ
^i atchjrbnaghyn \ cause d'âtre ouyert {^jS^Lm^ kesümeun
^aüL^t atchylaly depaîs qQe je ete. snis, jİsİmS kesildli
^tais, ai ^te ouvert
Yerbes anziliaîres.
Parmi les yerbes simples il y en a qui servent d^aurilaires. Les
yerbes auzillalres qai sont d'un usage tr^s frequent sont: u^4ıAjt
î>?7ifAc {etmek) faire, vt^^JUt eUenıek £dre, *) (Jf^J^t oZmo^ âtre et
deyenir, ly^^ olounmag âtre faît, deyenîr. Ces yerbes se conju-
guent d'apr^s les modeles donn^s d-dessus et c^est pour cela que
no«s ne donnons ici que la trolsi^me personne du singulıer de eh»-
cim de lenrs temps.
Indicatif.
Imp^ratif \ü^} it, et fais ^1 e'l^
Pr&ent j^^jAj! idtor il fait j^yiM erieîor
Impar£sût ı^^ııXjf jjJf^J^} idior idi il
(aisait L^^.'j^a'^' ekletor idi
Aoriste jiX>J ider il fait, fera
JLıl eUer
Pass^ c5^K<-^^.t -ider idi il faisaît,
fera, aurait (ai^ ı^^ı^}J^} ^^r idi
Parfidt CS^^^İ^ l5«^1 >Vi2i il fit,
il a fait l5^' ^^^^^^
Plıısqaeparfait (31X1 Jüüt ı/dû^ı, £;//ı-ûfı il
ayait fait ,^5cXj «JJbj eriedidi
Fütur u5CMAAjt idddjek il ya
fiıire u^.«^.t eıUîedjek
*) Le yerbe /jj.»!*» qylmaq peat âtre emploj^ dans la mâme
significatioB, mais cela arriye moins souyent dans la langue otto-
mane que dans le dialecte da Tchagataî.
C
XXXIV
Ftttııt paAS^ i^^} V!^M(cXjt id^djek idi ü
•Maft fei» L5«^^ <«^İ.!?5^^ eHeiedfek idi
Necessîtatlf.
Pr^sent ^İmCj! ıVme/ı ÎI faut qu'İI fasse ^JL»! «/emif/ı
Parfait (^^}jLXj^} etmeli idi il fallaît
q«'»l fut y^j^^JULj «7cmır/j N^ı
Optatif.
Preseat wJUf ıW qu'îl fasse iu»JU.{ ır>/e7e'
Parfait ^^^O^j «iXjI ıW «ı qu'il fit, qu'il eût fait ^^gOul *JLj{ em idi
Conditionnel.
AOCİSİ» Aama:)^ itse s'Ü faİt
Parfait j^JuumJüJ itseıdi s'il feisait, avait faıt
Infioitif (ı{^4Jût ı/mifA: {etmek) faire
Participes actifs.
Pr^sent q^^ ^^/^ qui fait
Aoriste jXA ider qui fait, fera
Pass6 cr-^î ümich qui a fait
Parfait «ı^Oüüt ıV<2ı% qui a fait
Fütur (ii^>wAjj ıV2/4/«A: qui va (airc
Participes passifs.
Aoriste li^aAjt itdik qui est fait (par un
agent qui fait)
Fütur uı^MftAjj ididjek qui ya âtre fait
Noms yerbaux*
Pr^eat h^ Umi (Paction de) faire
Parfait (.^^^ajI itdUc (Paction d')avoir fait
Fütur (.c^;^^ikXjJ ididifik (l'acüon de> devoir
faire
(3iXdUMjLş.t tiltsdlM
lei^Jbt ellemek
•
Jbî tfi7tfr
JİULj etlemich
k6i\L} enedik
f^OJa} enledik
(.s^.xLt etleıedj^k
ajbt tfi7tfinıf
XXXV
G^ro&dtf«.
V^^.t idib faisant, ayant faît "rî^f^^ ^üe^
^ytJ^} iderek faısant ^j^ı^}^ eUeterek
i)i<:^.vX>t ididjek 1 qnand je ete. fais A:f:jfi^} eüOediek
A^Jut tdindji} aıırai fait ^^^VJULt ou ^^OşAİLıt eüelndji
»cXjI idi falsant aLJ eüi
(2^2^*^^ itmelin â cause de faire (2)iXJLşt eilemeıin
^«lKjI ı<itf/ı puisqae je ete. fais ^^L^^J eiUUli
Esemples de ces verbes aııxîliaire$:
v3»>i,>t, (^Jüül (^-a^im-Sj taqsim Udi eiledi il a fak la divisioa» il a dt-
▼ia^;
jJLiaLI >İmXjS /JM;Âj tafriq idilim eü&elim nous voaloııs £ıire ııne
s^paratioo, s^parons.
Conjugaison du yerbe auxilîaire (j^^t olmaq âtxe
et de son Passif (Ji^^t olounmag.
Imperatif
Present
Imparfait
Aoriste
Passe
ParCait
Indieatif.
(3^1 ol sois
^^t oloun
j^yi^^S olior il esi
j^^juü^t olounior
(^5iX)t 1^^^^^ o/lor ıV2ı il ^tait
^L\jt sjjŞj^ olounior idi
% jJ^I olour il est, il sera
j jjJ^^ olounour
(^iAj! j jJ^t (olour idi il ^tait, şerait
^^^k>. jJ^t io/ourcfot^ il aurait ^t6
^^x^yil^(olounourdou
^^5vX^S j^^^t la/oı/ROi/r ıdı
(^5üü^t o/ıİ9tt il fÎHt, a ^
^3iXLI^I oloundou
C2
XXXVI
Plusq«eparf. «^^^^^^ oldoudouY^ ^^^.^ ^^,^ ., ^^^ ^^^
L5^J (^5iXl^t oldou idi)
(^5iXiLXJu3t oloundoudou
^^5<Xıt (^^^v\JÜ^t oloundou idi
Fütur /Jp^aJ^t oladjaç il ya itre
/Jp>xU^t olounadjag
Fütur pass^ (^Out /Jf^J^t oladjag idi il allait âtre
(^L^jt /J^MÜü^t olounadjaç idi
N^cessitatif.
Pr^sent J^^^ oimafy il faut qa'îl soit jL^^\ olounmaly
Parfaît ^^v^it^^^t oUnaly idi il fallait qa'il fût, il deyait, aurait da
âtre ^^^.t^ ^ JUjJ^t olounmaif idi
Optatif.
Pr^sent «t^t ola qa'il soit «Jü^t olouna
Parfait ^.^Oui^t o/aîtf/ qu'il fût, eût kii kS>^3^ olounaıdy
Conditionnel.
Aoriste ^mJ^I olsa s'il est »ıMAJü^t olounsa
Parfait ^<X^.*Aj^t oUaXdy sUl ^tait, avait,
eût 6t^ ^^^v^Miyu^Jü^t olounscudy
Infinitif.
Pr^sent (J^^t o/mo^ (y^^ olounmaq
Participes actifs.
Pr^sent ^^\ olan qui est o^^' olounan
Aoriste jj^^^ olour qııi est, sera jj^^^ olounour
Pass^ 0^^' olmouck qai a ^te {Jk4^^\ olounmouch
Parfaît ı*p^^ oldouq qtti a iti (3^3^ oloundoug
Fütur (Jp^^^t oladJaq qai ya âtre vJİMUİ^t olounadjaq
Participes passifs.
Aoriste ^iXl^t o/ıiou9 par, ayec, \ de, dans quî on est
*Â<XÜ^t oloundouq
xxxvn
Fator UL>^^t oladjaç par, arec, â, de, dans qm on ra âtre
^ Vı«AMüü^t olounadjaç
Noms verbaaı.
Pr^sent «I^t obna (l'actioıı d')^tre «ı«JÜ^t olounma
Parfalt «^^^t oldoug (l'action d')ayoIr ^t{ ^c^ÂJ^t oloundouq
Fator /jfMJ^t oladjaq (l'action de) devolr itre
SÜÛ>tuU^t olounadJ4Mq
G^rondifs.
«^^^t 0/0116 ^tant, «yant t\i ^J^^ olounoub
t^j^^^ olaraq etant, en ^tant 1*)^^^ olounarag
vJLfV^^I oloudjaç (olydjaq)'\ j • / . \ • • /*/
. w^^ / \ ^ / ''lquand jc (ete.) suıs, aı ete, seraı
A^^UJ^t oloundja j
ULfUÜ^t olounjrdjag
^ıS^JJj^\ olounoundja
At^t o/a £tant ^^t olouna
{Ji^i^^ olmaghyn a canse d'âtre C)^;'^^^^ olounmaghyn
^aI^I o/o/^ depuis qae je (ete.) soîs, ai ^6
^AÂJ^t olounafy
On forme par moyen de ces verbes une grande qaantit^ de yer-
bes compos^s, p. e. :
Ult^t j^Lb zahyr olmaq itre ^yident, se manîfester
j jjü^t «LıS ça/A' olounour lİ est, sera coup^
j jjü^t j5^3 zUcr olounour il est, sera mentionn^.
Du verbe substantif.
n y a deuz autres verbes sobstantift qui sont tr^ souyent em-
ploy& comme une espece d'auziliaîres. Ces deax yerbes sont de-
fectneux. Le premier en estj^ dir c'est, ii est, an plurîeljJ^^ dir-
ler. n sert d'affinnation on de liaison lo{;ique entre le snjet et son
attribnt. Le deoueme de ces yerbes : ^^^\ (^y^, , >o) se conjugue
de la manibre suiyante:
lamym
Imp^ratif nuın^pK.
Indicatif. «
Pı'^ent.
-^^^ (-^^» >) wn jc suîs jji ( jj, j) le noııs sommes
ç^ jı>» in e$ ^Mi siniz vo«s âtcs
in. prs. maiM[iıe m. pr$. manque
Parfaît.
>o*>, >««XjÎ AV», idim f^tals, je ^ı>, ı.^wXjt dOc^ idik
fiıs, faî^t^ . •- . .
ı^^, câ-Juj An , /d/ıT j?^, ^juj d^iz, idiniz
L^» C5^ «öf îdi J^ö^jLıJu} diler^ idiier
N^cessitatif et Optatif
manquent.
Conditlonuel.
Parfaît.
^övA^iMu! ise'idim si fitaisy fiıs,
(ÎTiAjumü) isetdin
(^5vXAAM^t isetdi
itt^tAjuMut işendik
•AAkut isetdin iz
yjK\A/^} ise'idiler
InfînitiC et Particlpes
ınanquent.
Koniff verbaas.
Present manqae
Parfaît (^Jut idik (l'actloB de de]^) âtre
Ftttur maD<ıue
G^rondîf.
Aörlste.
ffMK^ İsem si je suIs
(iÎAıAMü) isen
(^^.Mut İsek
jKmU) iseniz
S.
TEXTES
\
luLs v-jü» Lwlj '^y*^ -^y^y 'i>^^ j^
ol*? jyLtJU ,^j gja ^İL,I JÎÎ »S' j>J5? /i fjJu} Jid
o*^"^^ JJ^l îLâ». e?;Jfa,**fe [«*ic. uw^ c^:^il^ i JJİ'
»yUU^ 2U4âS y^^O^ O-^v^' (J**i^»J^' İLUıjt py ^^^***8lUm^»
Cft)^' ji "^^9 *^>î^ O^^^ ^^^' »iXPLA-o ^^^P*İs^L^
)J^'3 Vİ^ V3^' ^ Vjylî J8^'3 S^fe *^:;;5' Ö^*^ Lft^ ^ ^
1
c_ySjL>^l JXik) cK V^.' fi^i oUx5l *j|^ _^ iiUP, jyl?
^5jLÛ*^ ^^o:^)^ y^\j^ J^i- i^^l^^ s^tiîj^^' «y^-^ H«»»
âûjjli'i (j2Îo|^ J^* ^_5^yi vi:^«!!Wİ> ^^f^ ^\J^^ V!5*>^5
jûmLI^ »jy^Uo u^ iMİj ^ıl^t }j^\ ttl^b <r ^jâi^L v^j^ jA^
»;* _j4 jÜL^j »Ü'li »ıxrı>^ o^-s' «î^Ji^ «*^.' ^))J^ tî>*»^
»0U«A«5îi OÎ^ ^^ "'^ Ü*^' »^^ "^^ /* '^ j^;*^
^ j»^^3 Vİ^^ V^"^ 'JJ^ ^ V^^ 0'''^^>)'^ mJ^Js^^
^^ t5Xj& jLüJüt ^yUi v-i^ ^jA> ^^j^ ^Js'Ojya' J^J
»y^ "^j^y^ U?;V C?-^y^ *^=7p ^51^^=*^
V
4
c ,3vX^l İüUm/ J^lâ ^ ;3Jul ^^ ^^ö^\ Js, ^îJüU^^^^^l
j>^ C5^ c/j^ >D^ V^ *^' O^ »'^ <^-^W
^Oİ^O «,.M»Lwa uSmJU' x)İ^I q<1^ jJumJL^ fi^ ^\ «ifjOuâ»
• '
vi^^ »Ju*i3ÜLiJ> «x>;j ^ Jj^^ aSI^ ^JLImsa l^ o^^ r^
i>^4^ ^^^ jd^^MA jA j^SO ^5^X;il J^ ^<-»ai ^ytolS w>^ ^3
/M" cr^^ ^^^^ i^ »y^^^ «^y. cr^ -n?^' en^J ^jl^
«/Jet JU.L*Lj (^J t^jü jy^t fM\ ji^ J^ C>\jA ^\hU
Vs^y »J>s«- ,yâo j*» o.>f^-^ j^**- j*^^** "^î;* ••^^^
LûL .>^ jl#\X!t g;it *Csat Lü ,>V*o. Jirt*# Jji^i yU
>>,4j^j u^^i' Lr-tjj* Vj* j* «'>^^' 15!;*" cr*^ (»»y»
lÖJt jjJb'o (jf:!^ tâUİJJ sjOi- *Lsl ü»> ı^yi "b^ ji ^^
ı^T ^^ S3^ JjXi\ fy^ v^ o.>-^' y* tr^ "l-*^
fi;*' Si>*i Ü>*^J5' **>^' j*^*^'* j*' tV' |«^ *«»»■>! VîjAr
iylj-, ^j>L> ^y j^-<«i>«J si>J>' os'j'b c>!;->*^ **^J cr^
dyoA Ji j^a* f ji*J^.> t^jii ^ y^^ ^y^} l>aİl».
^î (jo:iL> ^ ı^\ 'yJi M >#ja#> <^\ jjs »^ J-i>b
;t^ j>jh^ «^^ «^'y-J j>.^l^ *^y' ^^W^" (İ?-!^^ 4s<
«i wuM*» *XJf aI,»! *L:^ aL^ J^jİ\ «^^l< »rî^î^ yj^3 j^ j^
jl/ *pUu>1^ ^yîo ^yA^ Jjö^} J!^ v>^> y^«^ «^j^ i^^ y
«JUSOûS Ai^^l;^ ^LU^ x^'^^â3 vı^^fiU (^^âsc^J^ ^ ^y^
J>î (3j^UT g^l ^'>^^ Jiifi w^ lU^j^l (^^ ^3v> bjj^
M»
l5*^.^ Vj>r^L:^ ı/J jA:» Jb' ^S^ O*^ U[r?^ >^ lSt? h)^
,3du.t >x4^ (je^Ls.. (^ «Lj^ «1!^ >*>JL!>> «S^t ıVö »;*
«
C ^^arfu> y (^J^i^U^l^ pU> ^^ (^OLI VÎ^ V>P *^^
*% ÎjAJ «^.^>tt^5 c5j^ ^ o*^-;*^ «^'^ ^^y ^1;^ o'^^
aLJ ^^^Aöî^a^ gtyi ji4>^**i^ ^y>o _jî,-^3 vd>j^ i**^>^^=» *^.^
c ^^yr ui^ ^.>u^ Jjj^^ (/«>» *j>' o-^^ J^^ v>5İjT
^^^ Ait^ LL*:?- ^Î^ Vİ^' j*> iİ^ oÎ>î^ O^ i^y
y^^ycfe io^ty. ^J i:»Uxî{ ^^l^y y^3^. jUiLT *^^^
Lâb Oy^ y^i>i^=^ ^^ ^>.I-&^ '^^«^ «^'>K^- ^j^ ^^y*»
8
^_^^Upb VlS^f Wİ9^ »**i^ jif qL^ ıX«i;SU ^— Jl cj t
«aToüİ&^J tr'-lb <^ol^ ^liaJU jlîlî .2>L^ ojS jyit c)^Xİüb.
^^ ^500^ ^»j- jyUat- ji#>4>3 «>^î;t»t ıwyl Si>*> j*>-V#
j>(5l t^^lîb V3^.' *^'^' o** ^^ ^^y*^^ ^ t5v>^' vîy?-
j4^t» A^b i.2y.^ «iJ^ o-^^ 0^ o^' !^ '^•' '^-^ '^^
^U*>tj j>İSa *Mi;^Lj «LJ aL^ ^>-J^^ j-b*^ *>^ ^^
o ^
9
vi;^sAdji »i^ iL«x^ c5tcX5> «^ o^M^^=* U*^ O^' *^^ L5*^J
İU *U> <J[^blj ^^Uü M f\JXt ^ c5vXp ^_^^ (^y ^^^^3
ı3jl ULj iyt^f^ (mJüLS» <r j^^^ls^ "'^^^ '^yh^ "^^a^
C«* t^oOjî o,Lit v>!^ rr'jj^» i^ f* *i''^j5 c/*^'
^j3 »2^*Lo viiA^.jP ^ »jljlj (^5'AL! (jiöiL^ A^>3
Mi
»JUUİlî fjı*SJ UlU v>j-».^U S-J^^î Ü>;^İ' »^ÜaİiÎ |^t(>A«
V3cXjJ Vİ>*îO q^JJ^ fli O5 yw *^^afp »^î; O;^' 0^=''^
2
10
*Ki^ O^ ^^ y 0>?^' s!i^ ^'^i*'^' CDÎs*^^' v-â*y
iy o^^ c5» ^^y ^^^-.=>v:» «jo^s»^ J3I
j^.^üd^O> jZ^ ^j:5^ 1^^ ^ (jh^uJ^' ^ y (Jf^*^^' c/l^
ji^\ aL^I ^^^^ i^ CT*!:;^^ o^ ^^ cr>^ t^^-^^ ^liaL-
*^j^ >*.•* o^"^' '<?^' o*^* *^^
I»
»lXS'*^U' j*s. «jUb .i,*rsu ^j^5 OjLs.{ sj^ ^«j^^ fcj^ı^^l
^ L5^^^ Lr-t;i^=> O*^^/ ^*i^*^ (jr^
11
L>*^ Ü^^ (5^^ i**!?' O^ LT^ l£iü^iW«^{ «^UİMUt «^ ^
^^*âD ^yA^ vsOm» 5J^ İĞ^^sCfj y#Jüüt U*^ «jylS ji
^ ^\Su, yu^ v!s<\>5 o^ *p> ö^T f jl*>>S İ4>^ /^
KfUâs tîjt, jJjLSs! Si>â»5>> Ait y-tja ^J^J^ ^j*^ JO^^
VrÎJ^ SU^ A>^ CJ^*^ «>Lo «Ll fiT t5yvXiu (^ Q3t
^t j^y joj f^ı j-ru* ^^ jUi-Li- jLîr ü^^jsM
..»J^İL.1 ^yi ,>?vi^t j!;>^1^ JjOuJ «^*ş. J-flLı fcşur
»xls? ^yLyL^. vj>;>f^» o**^?^ ı^j"^^» ü^*-^ er r*"'
«
»yj ıt <„ w> ^ra ^ ^^ O'^^i* \S- ^y ^ KSh¥. I^l^ "^»^^ *^' C^
Q^\ J5I K«yJ, j;i ^.^ji> (J^JuS- ^yJ^> ^^ ^ ^> jj
^^^^ .â^UL. >V#U ji,yi*» rİ-^a^ (*>^ jJj*> o^^'
^j >^ A* ^ jJ^^ «^1; *^i)5' ö'^ ^;^5
2*
12
s-:. ULj ^y4^s^A ^Ji^ JJÜ^/ «û^t iuiya Çî îJU> jUS'
ı^^--«U> j^^ >iU>, cj^ «JüL#ut .^UJU- .^^OJU- fcî^jjî
luikfiyo lıT itŞU^t (^L> vXt,;$\« Vj<>S j UM »jjjjt jj*S
fJj-i^ *^ t5<^î ^1^6 jlîr jj^ls ta* U ^^»J «• JjO^^
m ;
OâLLm ^lâa^l aU> S^^^ lO^t ^^(e /jJL>3 j^j^ Kj^
^ r!;^-^^ ry^ '^ l^'^-^ ^^;^ ur*'^=' o^ ^y^
«•(j^ LAf.' j^^5 ^1^ ^^İJÜU j^ ^T u^ «Jü^oî ^ji^j
(jFjljjI»^ ;2jUUL v>^-ı-:^uı JL> j^ ıji-çj /-^^oJ^î r>^ *^^^
^^ ^ '>!> o'^ vX4.^u qLULm sj^^I ^t (^L> \X\ska
(/^ ^-^^=^ ci^' f^> Vd^?^' J' jl-^* ^^>A^ V>^> r^^ Li^
^^5^XÂİÎ ^Jwft ^^oH^ i<^ «jKaö' qv>aJLm «73'^ j*^J ^y*^ C5~^^
u^»0 x;LwL öy^^^ ^^"^ ^Jl:> uXf.^U qIİ3İ^ ^ L5^<^.t
13
^^=1^^ ^\i ^^b> uX«j$^/ı ^^UaU »^^ ^j^^^.' ^*^^
9
i.&> ^cXh! L>, ^v>JL> cxI=s:* ^^LLU <3^.l U,JL^ .^^-^^
^vXsT ^ ^^^ e;ü3! ^^^ »LioL l^^m w^.c> ^^^5 j^l^
^.! o>iJT JU ^U «Jûlş^^jİ ^^^1 y^LL yı^ J>l;>^ ^b ^5
j^L> ^ c^'J^ QvXjy. ^iXÂ^3 ^ .— * M^ . rg vir ^uX3^. ^^.jş-Ljc^I
0>^ ^ j^>îî jy^ AJA-M^^^L^j >î>.»*J-:S^J ^y^^^^^l ^h"^
^ «JO^^J VL5^^3 ^jLoJ^ iûi^U^ ıâUjy;> £qL> &LI >m mİ ^
14
V^^^y^ Sd^P '^j^Ö' i:nr*-iuSj (â^^( ^^La^ o*"^^ ^^j^
^y^ s^l o"^^' "^-^^j'âİj^ jy^^^ v-^^â»^ «jı^^l ^^^^>»«iM.Aâ»
«^«/l w ^LS^ o>^ J* -^ (^ j^y.>-« >?3T ü-^*^ s^T' y
^•^Lf& ^Uj ^_;İ5{ wuj$ J0I4& jyUj »2ÜL&L .v^ ^^Xa\
*>,^^ ^t qv>İ^ ^ <^5,^t v>4-*^ LT^-*'^ LT'^ ^y^
J^l *a^blP (^ULj c>^4^^ yM L5^X&.*y3 ^^bUj! y luULj
3Juy t^jiT «ÎSCiLaLj cy^^jsu ^^»o Ul^ ^jj» ff iS^'^J^
İ5-
f^ji^ iL} tfC-jLi ^yjJi J^XfJA3J (jls,\ ^lXû »i\jS\i *î^ Jjt
9iX4^$U ^liai*» «Aljdll v-â*âJ L&b ^.#-^^1;^! v-Jj^jIj J^!^ *Î^
^JÜbt e^U:>{ «JÜİ> (^Ub .>^.4.:^U^ jt^t ^U« 8iXJL^^t .
O^' ^-«O^! u»*»» n^ (JiAj *^» ^t yot jjü SMİ9Â Jlil
ff ^yj^ si>J^ j# v^ ^^5İ W^ «*i jX!>*i rj* r^UaL"
fJJ\^ g^ «iX&JÜ,l ı>Mtj Ik^l^ yj)jj6,\ (^-^ L&l^ «iy^^s^
JİS «^» j*> W"f O^İ jy»>J^ Ute^ »^^^L*- »vX« ;y|> «J«-»î;^
y>ite. *4^^^ «jJU^ ^ybUy5 ay«yjS j^ *LI *L# ^y^ «^T
*,i^ üJ*^-^ •** J**" t5^' -"•'^^ ""-^ *^^J '?>**^
16
J^t S,p^UUM kSsT^jİj} L> l>0 ^uUL İ>^«|^$\;« e5<Xot ^ (J^^t (^
^ lijJbMİJ «.^^ ^li j^ 8Jbİ5^İ ^^^.--AHİS J>e^l »S' (^Aijt
|KXjt (JUjût U> Ju vtt>P o>^İT^-^^ ^Û4.Af^ »l-«^l-^ ?<*M(i#*^
iUf^^Mi\ ^j^ ^^ (jM> *^^^ ^^^-^ j^^y (3^ L?>J^
3^A^=> qu>^ ^î^y vi^^^a^ ^ı.i-ûLj ^>>*^^^ l5^>-üi »^b ^y^^
^^ g^ "rty^ O^J.^ U^y ^^^ V^^î «AJ^^ ^-T^^
^LbU v-J^ ^JÜ^5 ^XJiy> ^^Lf «jLö ^^^T <?- ^^jJbJ ^J.^3^
«üuJil^ if>^jA vâ^sj^i j(-^Ş^. (^y*^ ^^ }iiXjoya:> ^ jc\.»m.».»K
j?U>>lj ».şOJL.? ^_^ y iU*^ j* oü^a- V^b- jOa>l<-İ v*^
jO j^\ «Uyi «,y AL»- Sd>-yî,J^Î (3L^ **>!»U' (>»!>»•
47
«iLii p_^ yi ^yU a .5^ vî5,^ ^^_^.t t5ü.,ûjr ^:sb-
/^' ük.'j!5 «İ^îr^ »"^l^ LT^*^ vafj»:^ ^ .>^»>^t ^j^^
.^ y ^ m,
İV
v-ı^ jU v:;^.»^»^ ^\^ jtXj! ^^ t>ucX:?0* ^1^' sJsaö q»Aİ(
vJ^I eAxlı *4^35 f'A4Xıl LuLü j^4/wXXjt L^ o^ ^ j^
3
18
^ "TT .
^^ ih>^ ^^^— ^cKJ^I ^yO^ »;X*d ^'-Vİf c5^>ifil vı^itiU w^
ol{lX>
^vXifc5k> i^JULb ^ p:iUJl juift j^**<« cr-***^ o.^ j^
j^fcXfi;ş- iOmK^' löicU» _^ ,J^X-j^ (^,^ ,^1 va^^Uj ^/>>^
jjli, <^ c?»*^' jAîJ 0*y*«»' C*>1^ ahUd/ «2^11»^
t ,^Xii\ fbLJ» »^ ,^-«»*e ^0^,1 col^ nA^ .2fC*Lb ^
19
,^50^1 ^ ,^ıXXr ^.5^ ^yO p:İ^J iJU: ^^^..^ ,^^\
,3^ İÎL.J Jib. l^ enrfc. o^T ^^o^ «J3.T ^^ ^ y ^vXjt
3'
^^İjlVJjI yöL> iOşijU v!5iX>J j^ «-i^l^ *^j^ J|^' cşy^ CT***^
,3F)V OyûS> ^^jmO- jİj^, »y <^1 «y <3iAİ^ j^ IÜ^L> «^^ijfeL^
^^^^ (^>^^ ^i^Jü^İ j^ *.»*Mf^ J_^Aİu ^^ »wXJul5 ^iLnj
^^^^^^.^U» ^^ ^^ ^\J> (^Jüüt g^ ^Ou/ »XXs>^ vyj ^L-^ j^
y£=Ld ^_^L>- (^L>wo\ ^t^ ^ ^^»iü^ y^^} vJ^mm jS^'] suXjuw«^
is^ M <^J^» j*l-^ »jl^Jb
«^. lOjJ ı^Jiâı ^jfi^ jj Vj^J <«**Uf5 t9^i •=»•(;* 'Ji
«5^ *!k>*^ j# (J(^ f^^ ly^^^ lHh'I^ «>^ >>^!j
ı5İ&?ü:%t *lrf{ piT jyyU> İ50ÜÛ,! ^JJiS^ ^ ^^ ^^l, j»>â
Jiî' (>î>* Jj' j^rf^J (3^^ Si^P oj-*^ cr^**^ 4^' ^jjLo
^3;-^ «^(^^^ ^;->^!>' V5JÎÎ3 *^!r^ cn^^T^^^L^ l5>>«^
>«İLJ5 Jule iJij^ «^9 o>-*^^' ^1-^ LL- ^^^11 If
33.
t
t,l^ ^50^1 J4-/ cR^jj t2>U3^ ^%\ ^jji ji/ f «Ual^
ıı^j** ^T tij4^\ l^T ^^^5 g>«^ j^^ «J5J Jj^- ««in
J<«%S JhiM^ fitJo jĞD j>» fiLJt luU> je«A^ ^***1;*'
45t *«JLi' »*»^ {J^J^ (J^S^ fLij>T «OJ^jt ^5j! fjjje,
is^y^ Jİ oi*îı c/j^ "^^ *^^ Jİ ^y- ^ *^^
fJOr «AljJ Uü^ l^ *?\A^^ r**!;*' I» >>^' ^5*^ *^
kXİ »<a*JJ juU ,>A»l;il j^üJcT v5*Xfvâ» ^^«>.?c v3»>^*x*<
r*^-«^t&Ş;j yJ« lA^ «^^^ Jj' o* r**!;*' ^ «^cj-JJii'
25
'*^e»**- eF)3j^ \3^ Lr>^ c5^ c5*>^ t2Jiî>«Lt Q>ft;i Jljl
^^^\ >i »^j^ı ^ı> ^^^ı jiU ^yr o;^ ^^^^3^ ^t ,s>^\
c5^xir
i.5^^T crlî^ (2JİİajIj> J^l ^^->»:> fX»JJ «ulft ^,^-***A«^ c5^
/-? »^>^^3 cAf-l c^l;*- (*^ j^ (•■^=> İ^JJ^ iS^^ *^^J3
^ ^ *^ Ü^)l* «^>^V.b (3^^' C5^^l^ f^^' N^
^^uXj1 ,^ly- <2iİîU3 f^jjMi y^ ^, (âUj îoUâ> fj^U^I^ ji^\
iLi\ ^y^.Ş\İS f^>S\ s::^^ Ü^^ fO^yi uj^J c'^^^ J! *^
J^l jX* oajjl} »iMb sd^^> ,3^^» •'^^ d^^siîş-î j-"^' j^
4
24
^ff^ ,^Odjj oİ9j t5>>;'3 ı^ j'«J^ j^ «^^^l-j «kW ı5^
^/ ^^ v^ ^^A^ y «^ pjj^t ^!^ p>j^^ ^t
l5^ (3^-^ LT^ Lf-^^» J^ ^. r^'ii «^Lu Ja ^^t (JİU5Ü
j>(5İ J-^:î ^3' l5vX«^ (3v>^ ^];î^^> L5!j*« ^ t,jO^^ gu^
/ l^ e^--^^T ^^L> t5>^ (jSOjt J5t ^^j^3Ö ^:..X4-& jyp
^^U aJU (jSbtcXİ^ i^\ f^^XA\ ^ fjs>\m^^ Oyo S^^ I^^J
vju;^- jJ:^!:^ .::J^ V>P *IÎİ bî o» ^^^ j^ ^k^5 O-^^
25
»W**' OÎ)3j*> KSt^ ıs^^ L5^ *^^^ <2^5>«U Q>ft^ 4>l
C ^^^âso JO^ ^J »Jcâa4£â3 «OUUt <.^ ^t ^1 ^l»
JJİ3,] >i .jj^J ^t> ^y^^t JJU ^yr O^ o^jt J3t ,s^\
(joor
«J'^T aijji^ <2ü»iL> ıjjl t5-s>o |XJt **^ t^-*-**» c5>>>>
/-# **^fS!' {J^} Ks\f^ (^ Jİ C^^ iJ^JJ^ «^jf **f^!>
^yj^\ j\y O^ji Kii,j^\ ı^J^iS-^ jjj gJS j «V^İŞVJ OL-lSft
/* O* "^ <-r4)^ <'^>^^'5 cS^i' t5'>^ r^^'**^' **** 1.*****
f.>,v>jl tjly- ı2^5 rt.>*" j** ıKa f^ *^l*** f»xai&^\^ ji^\
JjJ yu ofejjlj »>Mİi si>*> (3^3' wJbi* jy*xsLş.T j-^l y>T
4
J^ «^ ^J3^ J^^ C/yU C5-^^ C5--^ ^ C5*^.' ^^
ı.S'Out *4/ «<4«î «5Ü0 ^^l>' ^JJa ^Ou} ^^ UU-^L^ ^^^
^ ^\ tJ^l J?/>î ^Lpj x*X^ ^ ^j^j
J(j\5 tj>>^5 j.X« V>fe ^yf" "^J*^ "^ ^)3^ LT*^
27
aK! ^^ I» c5^X%' L^»^^ »^^^ (5^ *J *^^ "^jH ^^jj^
jj fV^ «^^Juyââ» jJ Aıâ» c5^^^t ^J-Â ;^l->4$ 2üL^^dw / ^fi>^
^«-.!<Jot gv*>- «^ (*>^l^ 1.5^ *^^ ^ O*^ (.5^ ->*
w Wf <•
^^ ilj^-a:^ qU^ ^^J^. ^ <3^j ^^. JS* gui^ JCT ,^vXil
^^yjt viiCu^ ^ o'"**^ ^ K;^^^y ı3^'>j* l5^^p. r^,>^^
,^OüüJ ^ ^UaU ^^OûT e5JJ5 ^^y' ^^Oj ^Lf .^oJ^t ^Lr
»j^ ^yjuy ^,5! t^jja' v>«iâ ,y>o «i^. ^ ^^oja" v^
4'
28
«Xârt »^^i^ ^u^i^âs Q^t v:>Xj ^ (3^.t <^<AtX> (3^X13
^ O^**^ ^ C5^>^' (XJ| auU ıy.A^|;J*^ l5'^îİ^ i5^
J^; »jLJUd ^IaS ^) (^^JÜbj 43JUd ^^^ Jİ ^Jİ^
CA»*:Î O^' 0-^^=* <-^- ^.5r** *î^^X^ JJ SiA' ij^ *j^«>^
o;tîc>jy <^t ^ ^^oü^j ^yCû v>!5* ^"-^ t^^ o"-^ <^^' iKj
!iJ^' J^ ^J^-^^J C5^.' ıJ&^. ı/***^ «iSİÂ-y^ jA ^o^îj
^^^_^î ^jJsXftj ^j\^ KİjMI Oli^y} w^ üîJ>Uao
(^vVJbl coUc 8LXit Q^^N ^MLâiı;>t f^^s «X^Uwft jj vrfj);!^
^. l5^ ^ L5W *'**^ c>î;!5 *^' *^. C5^3'
^î^' e;ir^U«.:>T <3<>JL>1 coLc o^^^. *-«LA3? l^^'^
Lg^'- Vl"^ v-j^ jM«;ji3 VÎ^ ^ *J3^ }sMİSj^s U! i^^OJjt
jj ^jjS» ^^3^ ^^t Jî^ ^^ jjİ^, jfs4»' ^j^
28
>JUİ!^ crAîI ^5Jüç.^ ^13- *Jü^1s- ^Jiyi t5J^.' «î!>^
w
.â;i^ ^J^.l «LA^l^ J^aS w^T «5;rl ;,L j^ «i^T *c;5 j^ *^
it^Ü^T j^ŞjU^ Vfi^ «2ÖL yÜÎ «ÜOS ıp! i^ v^Jj A.?lJ^T
m^AT ^ s,i,ife ,yîO Jjt >>;:.3 j*s- *?>>» ^[^î vj^y
tf^l »,1^ Jİ s^Ji Jİ >-i>lâ» Jİ" jj «AJ^ -^J^ l>t,L«» »i"
j^OJÇsi fiUİJ «Jle '^^jit tgıX*> çy&>:> M^ ^ Is f,xar
I'
1
^J> ji KJ*}'^ ^ i^^^ \J^İJ^ V9^< '^Ji d^'i t^-^'
«JMf f,^J^o ttjt^ ^^,..*ignt ç^J^ \i}a>^_f>- «Oü^Uâ)
*^*% *L^t c5^' e;W*^ j^Oj^^j-ğ» c5^^ jtl (j^l? ^ ^^^>JiâL^
r^^ j^ vArt>' *^^' o->^ j-^ r^' *^
^iXfe^ fc^Jjî lOUiUj aI^^ p>T^ ^^jJJtt! (»tİMJt *rtlft ^^^-*A*
^**-^ -i^ür^^ j<^ *^l^ «U^- Hi^ ıSü^! ytoL^ fcAşijU viiC^!
T»
«
31
ı^jJL^ ^.^LJt Klik -^Sj^ «>^ ts^ ««^' ts^^ {Jk-d^^
^Sc^/ ,^AXi\ f)LJ\ iuJle 0«Jl;4* (.?» lA^s' c^ f^ 4><
l5^'3 cr^ j^ ifcX*^y <^ î;^ e5^-' *^j^ ^^3' *'*'^ 3'
^-^^ Z^^ ^ "^^^ O^^^ <^^ "^J^ """b^ cr^ 4»* ^T'
1^^ J^t^ ^^Lıü^ «iL^MM 4{S ^V»»<w J^{ v5*>JU! «&\ao <^>^
«^^^?Sî>-^' cfe^ J!>^ r^ı^' *A^ c^-***^ <3^.5 v!>^' w^
•^ .kI,^ İ&x^ y^^^iy vi&^tftA^ (4;^ ij^ ^3
^iLl^ ^jû*^ i^js>yii cr^' y^ *^!>^
^jlnx*> «irfj ^ *«,jj|jj ,y*JUi- uoMi f^ jXi\ ust vl>i?-
«^. ^^-BüJjJ «J^,>hH *<^j>J «^ j"^ «»A^T ^^*«,»Xtf'
»i- ^^o^! wi^ jJj4# t^> ı5>^ ^j>*# j»Jmt Jl^
32
^J4 jjs ^ j^sys^ j^y, ^ ^ JX^ v!>^ vji^ «4^
L^jJ^ V^U» ^^>« ^ ^_^* »^^^^ jM^jXİ\ ^ «--J^^t
«^t^ jJ3JS JjSa^ İÜ ^ c^J^t «i «â» ^üu{ v!>^ j>HH
V!>^ vj^J^âD lO ^^^^' Jk?U>> ^^AİT *Ll iü^ lOj^ ^fe
«Ut^t jİJİî c>*oî «^ jyH? ^ W v-j^ ^4-w^Xı5 JJ3 »^
V^OSî» ^^ ^ jO^^. «s^LtJ i^j^l (j4^ c5Pj>^ o^
^^^- *.?uo f^Js ^ y^^fe jj^^^- ^y^ »£o «^5^.^ fcT
33
^5u>JjfiL$- V3*^.^ j-«' Lgrf;^ uS^J5^ (^itjJ «^^l^^ t5^l^ ^,^^*
i,3^k ^>^^^ JJH^ <>y.3 *^.' ^^ ^>HH jf;J L5^3' CAİ;^İ
^^JvUL 2«4UT ^L^ ^^İO si^sH^J vi^t^ ^ySO a«>^ ^,5vXLt
{? *5^ ^J ^^ l^T j^.c^ f^,^^ e^îr^j^ ^^.^ rX5L
fjdif ^ı^oljt en/j^ r*^ c3-^ f^^:>^ ^^ ?^ ^^
»>s>y^ qIJ? <(*;^Ua> ct*'^;^' J^-^*^ ^L>3 ^(AJLâI xû ^^ ut
^ vdC^ ^t>JUı«,j?Ub ^^ »â> j^OJjI v!^ «-^ü^İ^ o'^
^jU ^ J|3>t Cit^ jj j^.3v> j5Ü^İ5 iâUM «y yM^y^ ^^T c^Lt
5
34
»r?^ »^^ jj^^ o-^ ^'^ v-^ »j-?^ ^ ««^ LAf.' Ji^**-
f4*-i* aO^e^U» »-?Uİ> si>J>5 (y>^ V?^ ^^j^ ji if^^}
V?^ "^^J^ ji «^>^vJ ^^y vy^İJ c5>^LAd «j^^iL *-?VkXj{
«^ jwX^t Vİ>> ^^'^ ^ ^^>:^ »-^^^A^ LT-Î;!/ i^vJ jO^İİO
^wXjlJ^v> >d:'^ ûı!^A>> (^sİ^JUm ^f^^^ Jt j«^ ;^$sJmm / ö^ ^^jCy^
J^ ;^LlÜ M Vi-J^jkL) Ji»> Vl^uLc (^y^Ud »..^Uİ? «AjU (3<Xk>
V^P *>:^S> L5*^.^^ o!j* ''^^ -rf v-*:ir^ ^b-^*^ Vi^^fcU J3!
«/ ,^5iXj^ v-Â.^ i^^^X^ ^3 iS^J^ ji j»^^ ^, ^ ^
j3v>Jj.t »t u/ j »ö-^ *^-^^< v^ y^lî O^ J^ C5^1)^'
^^O^î ^^\j3 i^^S j^ i^vXJ»jli- p,^,^ xâ» ^_5JJü< vl^-:>5
qVj5 1(^9 l5^>-P uAs^P" *'?^P JI5' £İ^ ^:f^ l5^3* >^^^y*
yfe iUu *l» ,>v^> v?ui> ^y^ ^^j^ jjU> lı /3I g^
35
«
^^JOJLş. ^y^ C5^>J^I? *^^=^>3' jy* l5^^^ '^»^ *^« ^
«>l>i> L5^xp ^,>:?^' *^ «^ j^} v-j^ r^^ j
^^-ileT ^ ^Ji^y d^j^^ *^.' ^ «^ ''^F^^ /^^^ J^^h
^^J^ u^ Ku^ts, M>j\si, ^r'y^j^^ iS^J^ i^$0<^ «>1^ ^J^ji?
/? OJ^' L5-'^J *"* LT?^-^ -T^ *^ C5^J^ C5^ i^-^
*^ (^^>^ v-^jfl^ *?^P »y.^ *IÎJ r>T le ^!> *^ l5^>^ *ârfja»^
,^1 AâD |3iJus> a:^J^ x?Uj*> ^^—^^tj' ^^^^^^^ »cXa«AT
5-
36
lM} j^ jA^L»^^ ikXU«iüL> >t>*V *^!>^ o-^^ J^
^ |M»c>^ ^^ *y <^al»{ v!^ l5'>^ >;v>JÖ iOLu <^,«)l^
ifcNSla-jlyol» »S;,^ ü[r^İ Lf*';'^ *^J*5 ;>>Jİ5 p;**l-^ "o^^'
JS-o.!^ j^S^ip >.j>i3 «/» jÜLu. y^^b. ^^_yD ^3L«JLt
ı^^^J» »o »jAij jJj*. »â» j^Ou^ tıj^^ t5^1)5' «y^' S*^
j%J AŞU^ ,.jOu1 j^ »j«. jOuî v>.w* .^,>,İ5 1»-^ lOÛ^ ^j
j^jjrf! j^- v.^ t5-rf>^ *^>^ Mjy^ *>'j^ "Ti>«*^
fc*.}j». ^Lf ,^j j^^ j_şL^ jj ü*^^^' lâCiMrfjL». (îü«>.î^
^jUş. ^yüOİJvj^^yp ^^Lş. ^jijSo ^jja*g vsjO^t'i ^l^
jU** «a-x«9t ywi- Jyj j^j^ ufcjjt j^yiiA ^JlbJ *UI fit
37
^JU^t tı^^LŞ^j} <£5oL^ »,Aaİ:UT »iU^ .^,Xp Jjı^C:^ *5y
A yy^lS ^.^.'^ «^'^«''^ <^J CT^ «^^^3 L50LP ^.JoT «^UT
^|u! ^yU Lw aLI ^! x>l^ e^-i^?V d^ cAt^ y
^.c>ife *cL^^^ ^Lş^o (jpy ,30^ «5ü U^ ^j\ Jç^MjiL
^^,»«>î^ ^^oJ^ J^^\^ /a.^3 ^^^üJ^J ^^Jyy ^"^ ^♦^
^^ ^T }f06j^\ ^y^ ^JOj tOLüJ »cV^y. ol? ,3^15 Ji' «â>
_^ ^ «Jl^ ^^^ — U ^^L5 ^^^l J^b>- (j»y o^-^^^^ c.5wX^
^jijü, Jajj^ iS^J^ r^^j fc^lîf Jf^\ ^p *?Up ^jj^\
iOjU,^. \£yi^s^jMi fc^Uj i^aJ^d *A*iae »v> «>-t^ ^Lf ^
JUli^t U^^sJbl Ulİ^*Ajt V^'3 ^li ^J^y {Jl^>^ 9*^jM S^^
38
• ı
c^^M^ 1^1^ ^5*^^?^ t5^>^ ^/^j^^ '^d^^^ c^^^^J «^
OjfcUı ^ *r f.5v\K> »-î^^ ı^'^^i'*»*^ ^J'^'f*^ {S^^ (2^tXJsji
U> e^rSÂİ^ o^^^^**^ '^i>^ o"^ '^^^^ U^.* 0>f ^^
*
^"îi ja>Lft ^adl coLfA jJwJu.! «âs ^»aJjJ f^^ jjl
o>>»^ y^>:! t5jftfci J^j^ j^h ^^ *"' ^' J^y^- ıd^^'^
>
o^-4^j> a^»^^3 o*^.^'^ o^*^^.'^ o^H^ ^^^xfLi^3
«sX£Lao ^*>jj!;g9 ^jübC* ^sxK^ ?o^^ »oci]^ ^OwKv> ^yîo ^^
J^İ 3J^=>^ c5'^>b ^"^ ^^Uafiî^ .o*>^^3 o^^^^^ O'^jy^
İP
39
/^ g^ ^^ j^.' ^'3 "^ j ^jf^ *-«^^ ^^' c3-^ *^^
^piiUb aU>3 iuJ^! o^ j^/I^ ^I-*^ ^^^ o'^-^^ JJ^ ^^
^ jJLl' ^yto ^sjJ> li'T ^iuJjt yl^ /al^ aU:>
j-A%>^ J>^ 1^ fcf^ y j'^la «^^' JİS 3j!^3 »•^^ 05^.
,^jlİU, »*4a5T o?j^>:! t^>« j«i j-^l^ >*=^ « • ' •■'. < uÖ-î>fe lij
(Js* VjŞ^y iS*k=!S J^ "ri»^ 'tM^ C^İS VjîjU »Ol^
•oüjlî-,? ^ jOS/ ju»,^ jU^ «jüûş. »oüy>T j^Jî j^^y
40
»«AiU^ y£st\ J»t «Ut J^*M^ »^^ J^^^ \£>J^ u>wLw ^Lu
y ^jSd ^^.5«u3 ^:i^T ^ y ^^ «;ix&T ^^.öju ^ jOj\^
^iuÜL:^ iji^ «;Ut ^cXA4Xjl jA iLü (jp^ ^:^T JİSL»^ J^\c
^^JuM XM*^:i^T jsi^li > J^î /5 «y.3 >^1^ (3>$- «>:^
j^OiMA ^ypO d^\ wAjI vV^Je Abj j^^ <2üT âs»^' *Vj^ a^^ji
vL^t V;^ ^AâsJÜCl' c)^^ (i^UJt^ 8^t &JU& ^JJt 1^
,-:>.Ljü>1 ^JlsTfe K^y^^ ^J^^ **-^ V3;l^ r^^^' *^j^
41
jâai ^3.,^ eoj^ .duJŞjjt (3L> t5^ı jİ^jl.! -»y^ «^,t
^b j^^-^^ *:ÎL?)>^ O'-A»^ LT^^ *^^^ Lf^^ *^^ C5*^^
^ Ij ^^îJû1 ^y^ jo^j^j! «2^3 jA#>45^ gl^* ?Ab^3 «s?LŞ;*Lb
jJ^^AjJ vİ>âJU^ AiÂjjj 1^ »vXo^*a:> ,jaüu »AU& «/j^ ^.U
^yjJ^J j^b ^^ 2üa> «uU-U yj^b. ^^^w& ^ 4^^! ç^lî
0I55 «o&jJjl j-w JJTj^jvXa4>İ' *xra^ J^ ^U^
6
I»
w #
^\ ft£9 jjj^t J4JU ^ ^o y>^ ^iXil aU» ^;JâUt3t
J^t ^^ ^]y0 s^jMiL^ C^J% ^>^T 'ÛM* *W «J
^^jbXâ,KX0^ O^t V^^ fAÂAsıt ı^Lot nC>itLA^^ vOjOLc ^«aâ»^
^1 jLjü^I ^^ *L»5 j^ i^b f^l 4^ c^^jfi^ v^rtî^lf
«L|t si:Mtİft (3^5)'^ «siaUMi^ jA ^^t Q«>Xıitıt ^^ it^ nJiÂ
S^\ ^^\ jk^nj^\i ^} t^T v>4 ı^"^ <^^^ Jy j^t
ut ^J^^t «>'^^t UX;i^^ ^iXf w;>w^ JLmi^^ oy*^^ VJttÂ^
jüJ^.> tXM» ı.eJUx^t ^t^j (^T iuimJU ^^J^ Qi^^ v^t y^t
«XU (5vS» ^/^ t^^UiM^i' ^ *^ ^ jjL> jy>^3 ^i> jiLşi' ^
j^{ (3^^ (âÜ^Uu id» yş>.>â. ^o^^ cj^l^ o^
^^^ ^;;vfeö *^ ^;^sXXİto^^ ^ »i>JiAft ^^jOft^J^t Aİ^ O^''*^'^
^p 4» i v.,^^ l^Ty Oj^ J^t ^fU»*^ ey^U?.' l/'*^
l^T^jj^j ^fjJL>^ ^y3 !^ ^lAsiari «jUx*^j k^\ ^^ «j^^
(jfi^J r^Tj*^ ^3^ ^ o^^^k; v*3 j^-/ (i^ ^^
' >?»rt4 » ^^A^p >^^ ^-^^^^ (^* A « ' t fn? cftyö «2ü^ C^y
,^j>>M^ .yiMiir <aü^ u5U4^t jk;^Jû1 jnJJiS ı^l, <:>xâ;,^
^jJj«?^>^ ey>»l*^ ^ ü'>»**^ t^j<>9 1-b-»- «jö-T c/><t^
6'
44
kâj-İ'UAM^Î ^>5-3-lı »iSj-i'ljTj ^'jJ'Uj 3? j^> c5^ (^^.i^vUyo jj
/^ */ »^ ^^-i^ ^ji^\^ ^jA^\ jfL^\ ^yo ^^ ^J&>y:^
w
(JCj^uK ^OJ£s> w^iâs»3s> (^^^^^^'««^ Qv>^ ^>>^^ J^t 'û bUo
46
^*,L^ y'Jul ^^UJlîI jL^uS^M^jİ «y ^Tj j^JuJ ^^Uıfl ^^L-.^
f^^ «w-* Mt
^jS»yM sS^\ /Jfi^ tftXjt j'^^t^ ut S^ jL (ı2^4Â!»â»3t «LS
v^^^ aIjJ lOjs/ı _^t ^/ju ÂİJİ ^y-i^t (54;^!^ l5^>^ j;^y3
ih^ Â^ e^Aî^T j/-m*a:^L ^ iıâj^- jXU*^ «1^^ j^^
0>^ viMî' /-j^ ^^ ^ LT^ ):^=^ }J'^ ^Ji *fi^
46
•i^^*^^ r^^ Jf.3>> g^ *^ "^Li> j-# j^J^ »Mjj^ym
j^jLüfc viL».jy ı^ji j^^ŞjH J*i ^,-MJjftâlî ^ Jü»^, Ai$ii«*$İ9
jOjJ v-^ j*j^ aT j*> v^ Jij^ <0^ jj^ iT j*> AİÎt
47
o'j^ »Xi-*ft*.lj ^_^l4J 15^5 jijp ı.5*««*«>l« v^' 1^7 «i'
ıVA». >> (/i^ u*l/ *^ft**« cs^^ ^^i' l^ OÇ;^'** O*!;^
j jJ^l t5^^ (jf^b^ J>^3' (JÇ?«J* **** j'^ (.5— ^j>^ Ö^J
ysli» c5jrtJ t5i^ ıPj »J^5 t5J-jî >!> »JüUJ^ ı^U/ »Juj
:|j (dVljUi' ü>^ j*^ * v5»Xî»J J-**J!s' Oij* <>JS t>
y jJî^ «irft ^^\j^J>' j^\ <^J^^3 Jj^^ îfŞ- cj^J fl3.
rlii*" *^ı>;i' >^>^ Jjt ^,-!»>^ tjt;i£»M».t 2-»ö. j»>jjj>^
t^i 3t)j^ ««îH* 4>' j>^5' »l«*" si>a)^ j«2 *W^l *X(i*5İJ
^T j3IS t/^j<^ v^j*» urj^ ^jji >A^_/y> ^k\*ijj*> »^
^j tâo «y^S ^ jJl5 ,_*İS oU« si^y.1 ^g;^ V!>>5^ <!j^
48
^ _^4 »^ jj^i\ «\îJJ ^si4^ jij^J Vi^ t5j^ M
^-^^J^ J^ V^ jLs> «LNJj! «ws^*> (5^*^ Cg;^ *^»H3 ^3
o >
«ıfttvXA03 j^jJkkfr^ S^^^ ^J^J O^^^ «^>«cXj(A J^^I^ ^^^jmvcVjI)
o
^;^^ *fe y jLb;5 ^^5 «v>^ yî5 ^^^t j^^>ı «-Lî yUj
ü?)^ i^j^ "^^^^^ o4) ^-^'^ ^^^••^' ^:>*^4^ olAîijj^ J^
49
JfSf ,^_SO- «Jjl ^yJÜ^ ^{ ,>^ ^b^ jJT iüjt jyJOcLb
g** ü^.5^ t5^j- «fcA^ljİ" .âC*lİ> ı^j ^ eJh=# ıV*»- ^3'ijS
ijb l5^' o^^ (3^1 lV-*^ d^py^ İ^L& g^
/^ "ri^ ^ ^ L5^' *«^* V!»;:?^ V>^ j? O'^'*^ ?r^ g^
I^OUS" &J^t^ j4X: guw& «JUU Jl^t ^Lm »JüT ^j^ »003
^ jfcXİf5 (3^3^ C^^ Sİ^>L:^ *^ j^ O^^ *^!7 ^^' o'^
v^j>^ iyj^*î^-^ ^j^ ^ (^ sd^3' A>^ (jfi*;cM^
7
50
ıa;MiııO «»IIİ7İ «^t «â y^J^t K«<t&* ^^J^ jOJt jf »Xa\ı Û^>İyİ
Jd>^ «JUK4W (^U«>1^^3 0^95" s^ A^^t (js^^ ^S^^t
3fjji\h v^^t c^r*^ g*:^ s^^^ (j^^ J^ «.^L&^Lj »ASJJ^
t
j^ ^jf^tXŞ^vJ o*^--^^ t2ü»>4S Jjls jl*>Jİ^ iOftlI» V^9t
^\ VıXiJİOsA JStt^ «^«j ji^LXj)t {jojXsCİ ^\Xİjİ0j^ «İ^a^Vj^
^jOJst vyî|) ^-»''îr^ '^"■M^»^ >-** j-# *^ls ö'^b "^^
^j,.^UU *#U0>1^ v^ g^ rsL^SİS" ^U. _^ _^ (»ı>J^U^fc>
vaH^j f,Jlu^ o^ »^ t5j4* g-ufe »UoIj ^tj^ü «üöJJ^t
f^%\ ji >-is*\ıî ly*" g*& »^ j>> e5— Sy "**Jl *riy^ o>|s
J,^ «^ ^Ls^ jjj*5 *«yu îj^srfu ^,-s^ j*j Ş;**v#
y tOUiirf O*^* A-<**0. ,y>i(M;«İ» JL*I »j<i^ >^ ji;*>
Si
:^l «ı^U^j ^yih rO »^ajs\j ^ ^^^J Va*U ^^ ^y>^ m^
^ lO^iful v-ı^Out (JbyS ü*-^?^ *^*^ 0»«* (İ^^ J^'
^yljt ^^^T j^JJLît ^UT (>L ^>Jü^ J^J ^Uj *1» ^.JuJLî!
7'
52
^j^' i' '^ ^^^ 0^*3 .)^^'j> L^-"*^ ^^^^ lA^. ^^^
^ «jo^j ^^Iju^ ^^ y o5-^^ vil-1^3 îr*!^^ j^ >^5
<Mİd j^ ıOx«ld ^5^ jöjiy ^^^\aa ^^^ajl »vX*b- 2ülç *llî
cyaa^ v-j£> t^ ^O cWj v:>jLc j^^ ^ i^$^^S ^f^fC^ »-*A5>
^P^iAjü ÜJ^ uicş^ »i' ^v> ^ gu^ Jüî>L^ (j^^\w>wo »0uie>3
^^ 0>?^î' -r^ ^ yj'3 ^ j^ !)J3Î (jM> Jj^ ^^^ Vİ^
*'^=* j^jîî^^ Jj"^^ j^' ?r^ ^ ^1^ ^M:î3 i:)>J-**-« ^jOut
ly^î «-^j^ j^'^^=> ^^,y^ *.***,vX^3 j^^^ ^^j^ O^'^'
lujj. Vİ^ 5^1^ ^L>-JSİ ^^ «Jub.3 >Xo^3 P^5 J^! Û
53
jjfe >^ c^:;^ ***# vJy'> o^y^^ »*y" ^ üj^>3 sJi
tif ji j>*A-(i t5jİjLal35 ^^^^Jsl^ ı*X»İJ>- _^3
^^!;i' j4S <OJ^ j*^i;*A ü^j^' vk^ '::i;*ıas> Ü^J**-
*X*ft5 ^♦Asl ^^♦Jİ*Î;j! (.La* ^^_sO iji**>\ ^y*^ M vıAjijo
«OJU^ jlş^jSi-i] 'iiji^ JLf> ia*x* _^5 jjij^ vs*-.Ufl ,^ »Ut
y f^^ L9ya:> ^^^5 *^DÎ^ yUj» v-ı^yS tnni 0>^-^
j—iL&l ji>^t5 («jlîiAjM iü^yo »Xi(3 j^>^ liL-^**^^ C5«>^^ *«^»
:iL> îOiujOüo ^3 jy> jyi^:^ «y^î^îb L5^3;^İ5 L^^-tb j^-^'^
LgA''^-^^ L5>A^^İ5 L5>^1^ ^LS:?- <5^Lyto ^Ul o^as^
ü^"'' |;iö5 LSÂ\ ^%\ ySo\^ JjJ.^. ^"^^^^j* *^ii vi>s^ j^l^
>?^ y »^^ d^:;^^ j^.* g:^* *-«'-*^ lS;!^ «J^^Dv>,y
.^.♦A^ ^ ifc>2a^3 j.:>J^ ^ySj «jJT ^ c)'^^ *^ ^ ^îî5U:?yı
o ^
^ mT ^^ ^jS iOj^ y^jiS (^v\p ,5^. ,/*> ^T ^ji
64
«
^ *r JÜÎ^ Jy^ (/)ji ^ İ! jS^ JjLf .^SU>5 JiX-^
y>,t5 j,U-. wŞ;,L-o jj i^jis^ »JüT ^J-s>^>s j*>-&?t l-s c^*""^
t^i ^LX*jb ASJjiÛ umAS j_Şy4A j^^! SA^ yi JjyXi\ Ojkj
»>«İLmW« _}_j j<XA>Mji 1^ |.5^>«j Q(XlM>£ JV>^ OkjJUb «JU^U
t5— *s 4^^" j^i j«>)>s <j)ji^ jy^ o-y*^^ t^JJ^^ o>4J^
j*4^ y i^ v»u.U ^jO^J _,**« J*! uSu-S^ l^Tyjls j^
^ü^ C5— ^^j^ l^î Jj^ »jt%^' c^. ^^ j^h «A^l^t
tfJüÜU ^^İ^ f^ja JaÂ:> ^1^ «JUlLı (.^^ <3wX4^ ,^ciU
55
^ ^^^ı ^je« *eî^ ^5^ Jiî!» *^* »j^' ajül>u k^
9
lOU -.tS^ O^Lo ^^y^MİIt A.;^
«5;*jy. ^^_*tf ö%4 t5-'-*t;* j'^jy^ jyir^ o^
«^$^ ^^^.♦A) (âo^ ^^,4J?- j»> j^ XL} İlU%A ^\j }i^jS>\ ^^î^
^^^-^Cİ ^nj$^ j^\ üLt 2^4.^ i^l^ lOp*( J3P-4./Ö <^S*A^ ef^^^
j^^-i^ dS^jd^^A ^^^jfe ^^^J^^SfcM# fğ^Sy^ (^^-^^^ (^^»1^5 ^ e5^^
I^^^İjd^^ ^t^ (>^^ <2^X4.^^ (^Uo^ ^ (5^^ yf ftjdS' JÜUjuO lfc>p>t
^ ,^.#*Â^ î?y^ ^' ^^^ e^ «^^ «>^^ ^>^*ii=^ isb^
f^S^ y*»^=^ «âS^^^ti^ e5^^ «âiîi*tyı L^r^ <i5o*.*.25^ i^îj^ ^^
jh>jj>T e5 Jx5^î «^"^ ^i^^ j«>^«-^=> J-A-?^ j^-*^ *^5 *^-«
15^ «XK ^^/^A^ *bt -^«^ ıO;3*J ^5^^^ (^aU^ (^l^jfc ıs^y^
56
j^İ5 iJj^j^3 V^ »^ly^ j^J ıpö (^.*mÂ3 (31. x * f^ ^2^XUcac
f"^ Ü^ Z^^ ^-^^ ^-^-^^ ^-^ O^^-^ J^^ ^^ "^^ ^
»ai;Utu aIj! ^^,^ jj^Cf j^»^j ^ is^ o^J j'^j^y^
• >
^»A^ır ^^ &M^jjM c5— ^ij 4^^ 0*%' ^^^ «JU?^ ^İ9 jv>
ı>^üU »(AaaT ^'^3^ uÂJ^ »<>ülj o^t ^^5^|>^ jjLw ^cXjt »(A^Lmmo
M
«,£5U^3 ^vX5Jİj ^^\ vj[^3 jOüJÜL ^^USİS J2^3 jJvüJlı g^
^^^ ^LâaA.(W3 ^ 15^^ <^^^-^3 j^ <i^Uw ^Z-*^ J"^^^ LaUxo
U^İ5 «•♦^y tj*;5jlı vS. ^^ j^^^İJ c5;4J^5Î Sf?^-^ JJ^^'
*>^-^l^ R^^^ c5^' o^ -jA*****^' ^' -^^•^ >)'^'^ o;
li>^t ^L> ^j «IJI, b><*« ^4J^ (^j\ İU jvAUUj? çStj
•2^1^ jjiy> j^ KS^ '==M^ "^^^i j^-i:^ '^y^ "^y^.i
Uf US
j^«Xo »LUj^*rtOU j^^i^ajt j^^^^rfUAj^ vi;olXs»3 (/iUi> vA r\ * P/.^
w w 9^ **
(^^^IfeJsP j^^- iîujbj jv>u*Jtı i^>J ^:j^1P>5 j'J^I^ ü^.lj
o.
••t
t»
57
^^j;.«j> ^iAaİÎU ^^y^=> C>?^4X05 e5y.^3 *!?;^.b *^y»1 ^^Lo *^
^U^r i.!5U^^ j^>^li erîl? fc^. ^^^-^^^3 j^3Î e5jl^ (jBöLj
oo
lu^Â^ &â3L ^%\ k^^xi tOlfjy>3 ^cXjÎ vii^iSş^ ^J»^ vii^^J
jC>iiLs^'^\ gy- ^OJbLo *ü3!y> ».lOlfj qO^Ij >^ jli'Lb ^yÜL
S^lj j^-^l- ^0uöb3 5-5b JİUmL} ^ **öyj «% v>^L
^^3? ^O^ ^^Xi^ fjil ji ^vX3 J^JS^ ^^\j «/^ jS^J
^ ^u> ^yO^ «Oub v^ tj^^3 uo]y£> yU <2^lj ^^
l5^\P *^ C^ V^3 ^^ jj^^^ 0)J^ i^Jj^' ^^
8
58
va«yj&. ^s^ «JUa*. wXSaaJLi! (jfJL> ^J\ ^^^ *iLs9-" (^
-^{ ^}ij^ 1Î3! »A«^ jjb «JUM,*/ (^gjAC ^V-Hİ^J (/.4itl£i liÛy^î
w
^ «.M^^l j^3 iOlf^ ^^ ^2jU^j^ j3/^ o^^' «^^ ^-5 ^
"«■Olr^ V.^^-^^^^^^ »OOa^s?* t^^L v35İ5 ^^ ^==i^^ is^ '^^^
(^>3- ^c »0ÜU5?* v^JU^ y^o^t (jJ^ oULb
Sd
qL^jmİ jJU »JU«.*â9 ^jiAC Q<-^Jitt cy^l>-^ ^ ^^3^ y h&ÂrfO
^5 *l» Jh^ ^t ^u>J5 vLfrA (^l^J ^^ 5*^ ^3^ jv>La»
sJUÂft x:^/l j^O^t j^^{ ^jJd ^LÜ^ ^^b vUX5^î
».Mut «ı^o^Ş^ O^LkS ^Jî^aÎjJ x:^\JUwo jt ^ {^^^ ^^"^^ ifSj**M^\
(^^jC^ j^Le ^ ^JtOU jljtAArt^ oÜLot^ qvXjUvX:> ^»ıC(A£i> cJ^aj>
^^iASİ3LM ^LâDüOj iOjîjj *LLcXaj5 cî^ *âÖİ^1 ı.r--2>^ L5«A^I
O^Lka pLû «JLcAJjJ (JUâJ^-İ 0'^''=^' V4>-Jl^t3 ^ÎOüÖt
&Ly*AAjU 2UJ^ »^^\ (J^^î 8c\»y. ^^^-^»İbL* İUJ^ ^M^^^Siös^
v^><juJb ^JLoÂj! Qt>X»ır^l »'nrt jj^3«Xo yMjL^Vi^o (id^i^t ^.^«^
gMİ:^ /a-MJ^! J^^^UmO QvXit^ QvXJuMUaA3t »r^ ^ ^M\ft
^y^{ ^^üJL> v^J (jr-«A^' ^^^ j^ j^^^ (â^AÎLacl
8*
60
^■?* A*=^ *^> *^' (^5-^^* (jfJİ-*' LŞjî^ «;vVİ^ (V>^ qcU^L^
^^L^L& O^^ U*^3 C>U^3 vJ^Sj ^-*..M^t^ iuiu:>^lj>3
^Oüüt^0>3 vi^^UÎ vl^' o'^'^ !;y*^ (^Ufil vi;^.^ jP jJ^
^J^;,^A^ j3^^^^ C-^ ^'-^^ ^-^ vîl-Hk^ vl^ »^l*îU*ö^t
«jlâd^ cy23^ Oj^t Lİ;J3 aLc&> AJuM^^y;? ğ^•l^^ ^»1^
c^SUo^ LUfcl »UjtAifUt xî^ ot^-xo qC>*U;> o-^-^'î'
^>
A . ?İV
t
i
TRADUCTION.
ELOGE DE FEÜ MAHMOÜD PACHA.
İl oas allons raconter ce qai s'est passe pendant la vie de
feu Mahmoud Pacha.
Le vic(orieux Mourad, pere du saltan Mohammed, qui
le premier a conquİ8 Istamboul, avaît l'babitude, lorsqu'ü
habitait Andrinople, la bien gardee, d'eDvojer secretement
dans fous les arrondîssements des hommes de confiance, pour
savoir si la justice j etait bien rendue et pour s'informer
de I'etat des provinces. De cette maniere il acquerait nne
couuaissance exacte de ce qui se passait dans ses etats.
Un hoınme intelligent paımi les gens du sultan, envoje en
Boumelie pour j etudier I'etat des esprits, entra par hasard
dans la ville de Monaster. Un jour de printemps qu'il se pro-
menait aux environs de cette viUe, il aperçut une assemblee
de trois ou quatre cents moines qui deliberaient entre eux.
li aborda Tun de ces moines et lui adressa cette question:
„Pourquoi etes-vous assembles ici?" Le moine lui repon>
dit: ,,Nou8 avons coutume de poser chaque annee une
question difficile sur l'esplication des l^vangiles; c'est alors
qu'an avancemeut a lieu parmi uous, car celui d'entre
nous qui resout la question, nous le faisons abbe" L'en>
voye du sultan Mourad preta une oreille attentive aux
discussions de i'assembl^e. U vit un jeune homme d'une
stature elevee et vîgoureuse se lever soudain, s'avancer au
[p. 23 milieu des moines, et resoudre une que8tîon qui pen-
dant plusieurs annees avait occupe les savants. Aussitöt
les moines s'inclinent devant le jeune homme, Taccablent
64
d'honneurs et lui temoıgnent le plus grand respect. L'en-
voye du sultan demanda quel etait le motif de ces hom-
mages; on lui repondit que ce jeune homme avait resolu
la guestioD difficile, qu'il etait des lors proclame chef de
la communaute, et que c'etait pour cela qu'on lui rendait tant
d'hpnneurs. De retour â Andrinople Tenvoye du sultan Mou-
rad Kban fit un rapport exact de ce qu'il avait observe de
reprebensible dans les contrees qu'il avait visitees. Dans
son disconrs il fit ınention de la viUe de Monaster et n'ou-
blia pas de parler de Tassemblee des moiues, qui avait eu
lieu dans la plaine; il raconta coınment le jeuue bomme
avait resolu une question jusqu*alors insoluble, et fit l'eloge
de sa sagacite et de son esprit. La perspicacite du jeune
bomme devait plaire a la noble nature du Padiscbah qui
resolut de le faire veuir en sa presence.
II depecba â Monaster quelques-uns de ses serviteurs,
avec une lettre adressee au pere du jeune homme qui etait
boucber. La lettre etait conçue'ences termes: ,,Envoyez-
moi votre fils avec les bommes qui iront vous trouver de
ma part; )'ai une cbarge convenable â lui donner dans le
gouveruement de mon empire." La lettre arriva â Timpro-
viste a Monaster cbez le pere qui, Tayant lue, dit aux en-
voyes: „Je n'ai plus aucun pouvoir sur mon fils, car il
esi dejâ moine; allons cependant trouver ces religieux; pri-
ons-les de s'assembler, et instruisons mon fils de cette offre;
nous nous soumettrons â ce que Fassemblee decidera.
Aussitöt les moines se reunissent et deliberent, mais apres
qu'on leur eût expose Taffaire, les uns furent d'avis qu'on
le livrât aux envoyes du sultan, les autres s'y opposerent,
et une vive discussion s'eleva entre eux. Enfin ils firent
venir le fils du boucber et le mirent au courant [p. 3]
de la deliberation. — Depuis longtemps le jeune bomme
avait songd â embrasser la vraie foi et â cntrer au service
du sultan Mourad Kban. Ayant appris de quoi il etait
65
qucstioD, il rendit grâces dans son coeur au Dteu tout-
puissant et repondit aux moioes: ^Yous savez que nous de-
▼ons tous obeissance â nos saperieurs." Alors quelques-
uns des moınes s'ecrierent: „I1 faut le livrer au sul-
taa" D'autres s'obstinerent â le refuser. Enlin Tun d'entre
eux dit: Que ceux qui disent: „Livrons*le au sultan" se
rangent d'un cöte, et que leurs adversaires se rangent de
l'autre. La separation faite, la majorite s'ecria: „Livrons-
le pour .qu'il n'y ait point de quereUe entre nous." Comme
le nombre de ceux qui voulaient le livrer etait plus con-
siderable, leur opinion triompha. On se soumit â cette
decision en livrant le jeune homme aux envojes de Mou-
rad Khau, et il prit des lors le nom de Mahmoud.
Les habitants de la viUe de Monaster, s'etant assembles
sur une place, chargerent une colonne de marbre sur un
chariot et accompagnerent tous ensemble le jeune homme
)usqu'â un mille hörs de la ville. La colonne de marbre
fut placee sur le lieu oû ils prirent conge de lui, et au-
jourd'hui encore on appelle cette colonne: le marbre de la
separation. — On amena le jeune homme au Padischah qui
fut charme de ses manieres et de sa tenue; on peut meme
dire que Mahmoud depassa son attente, ce qui mit le sul-
tan de fort bonne humeur. Son excellence le seigneur Kou-
rani etait alors le savant en vogue â la cour du sultan
Mourad, qui le fit venir aupres de lui, et lui dit: ^Ef*
fendi, puisque ce jeune homme est parfaitement instruit
dans la connaissance de Tevangile, nous esperons que tu
sauras aussi lui enseigner les preceptes du Koran." L'Ef-
fendi repondit: „I1 sera fait comme le Padischah le desire";
puis il fit donner une chambre au jeune homme et Fin-
struisit pendant deux annees. Un jonr le Padischah donna
a ses hommes de lettres un ordre ainsi conçu: [p. 4] ,,A8-
semblez-YOus dans mon palais oû l'examen d'un de mes
serviteurs va ayoir lieu; hâtez-vous, tous allez eprouver
66
son eloqueııce." Conformemeııt k Pordre du sultan, les
lettres s'assemblerent au seraiL U y eat ce joor-lâ grande
reception, et on fit revetir k toos les assistants des habits
de ceremonie donnes par le saltan. On nomma president
de Fezamen un homme distingue, Ali Effendi, qui etait alors
)age de l'annee (Kaziasker). Lorsgue le moment fut venu,
il dit au chef des gardes: „Que nötre frere entre!"
Aussitöt le chef fit entrer Mahmoud Pacha qui parut, en-
veloppe d'un voile noir; le Kaziasker Ali Effendi ypjant ce
jeune homme voile, dit a l'Aga: ,,Recondui8ez nötre frere
dehors et enveloppez sa tete d'un turban; car c'est id une
assemblee de savants devant laguelle il n'est pas convenable
de se presenter avec un voile." — L'Aga fit sortir le jeune
homme et, apres avoir couvert sa tete d*an turban, il le ra-
mena dans la salle. A son entree tous se leverent aı signe
de respect Mahmoud Pacha, ayant baise la main â tous
les Effendis presents, se plaça au demier rang. Apres quoi
les Effendis lui adresserent Tun apres Tautre des questions
auxqtteUes il repondit şans hesiter. Le Kaziasker lui ayant
â son tour adresse une question, Mahmoud lui repondit:
„Mon Seigneur, vous etes plus savant que moi!" puis il baisa
la main d' Ali Effendi et retourna â sa place. —
Ali Effendi applaudit â cette reponse et dit: „you8
auriez pu aussi repondre â cette question, mais ce n'est que
par un exces de modestie que vous vous etes tu. Apres
cela, Ali Effendi se toumant vers les savants Effendis, leur
dit: „Ce frere que vous venez d'entendre est un homme
plus distingue que nous tous." Sur quoi ils ecrivirent d'un
commun accord une lettre de recommandation, qu'ils en-
voyerent au Padischah. Celui-ci, en la recevant, la porta
â ses yeux et k son front, puis il envoya de nouveau aux
savants des vetements d'honneur. Le lendemain, le sultan
[p. 5] Mourad Khan eıpedia â son grand-vizir, Qod)a ibra-
him Pacha, un rescrit ainsi conçu: „Maitre, fattends beau-
67
conp de votre d^sintâressement. J'ai distingue nn de mes
serviteurs, homme spirituel et vertaeux; ses lamieres et son
boD uaturel me determinenl â lai confier la dîgnite de graud-
vizir. Voufi vous contenterez d'etre secood vizir, et fes-
pere que vous trouyerez cela raisonnable." Dix jours apres,
il eleva Mahmoud Pacha â cette haute digııite. Pendant
trois ans celui-ci exerça cet emploi en pratiquant la justîce,
mais, au bout de ce laps de temps, les autres vizirs, )aloux
de ,^sa prosperite, chercherent â lui nuire de mille manieres,
en repandant sur son compte les calomnies les plus absurdes,
afin de İni enlever Famitic et la confiance da Sultan.
Ils en firent tant qu'un )our Mourad donna Fordre de faire
venir Mahmoud Pacha devant le serail et de lui trancher
la tete; puis il prit place sur un tr6ne qu'on avait prepare
pour lui-meme sur le lieu de Feıecution. Lorsqu'on amena
Mahmoud Pacha , les maids liees, les Tİeux serviteurs du
Padischah firent retentir l'air de leurs plaintes et de leurs
lamentations, esperant par la obtenir la grâce de Mahmoud;
mai» ils etaient tellement troubles par cet eveuement, qu'ils
ne trouvaient pas de paroles pour parler en sa faveur. En-
fin ils dirent tous ensemble au bourreau: ,,11 ne faut pas
qu'un homme aussi distingue perisse par süite d'une intrigue;
il faut que le Padischah lui pardonne." Et en disant cela, ils
pressent le bourreau de se rendre â leurs supplications.
Celui-ci se rendit chez le Padischah et lui rapporta ce qni
se passait. A cette nouvelle la colere du sultan ne con-
nut plus de bornes: „Mon ordre, s'ecria-t-il, et, de fn-
reur, il fit trois pas en avant, mon ordre, n'est il pas un
ordre? il me faut absolument la tete du coupable." Que
pouyait faire le bourreau en presence de la colere du
Padischah? II tira son sabre et s'elança sur Mahmoud;
mais, tout-â-coup, celui-ci disparut comme par enchanfe-
ment, et ceux qui Fentonraicnt declarerent qu'ils ne pou-
vaient comprendre ce prodige, ce qui porta a son paro-
68
sisme la fareur du sultan. Le lendemain la populace s'at-
troapa en tumulte autour du serail en criant: ^Mahmoud
Pacha s'est bien tire d'affaire; il s'est delivre lui-mâme par
enchantement." [p. 6] C'etait justement â la fin du conseil. —
Le vendrcdi de cette meme semaine, au point du jour,
un viUageois âge, qui se rendait en ville, en passant par le
pont de Moustapha Pacha, aperçut pres de la vîlle deux per-
sonnages, dont Tun etait un vieiUard de haute taille, et l'autre
un homme de belle apparence, qui, enveloppe dans son
manteau, etait respec(ueusement assis aux pieds. du Tİeillard.
Celui-ci fit un stgne au villageois, qui descendit aussitût de
sa mouture et s'approcha de ceux qui ravaieut appele.
Apres les salutations d'usage, le vieillard lui dit: „Nous con-
nais-tu?" „Nou, )e ne vous conuais point/' repondit le paysan.
,,Eh bien/' dit l'inconnu, „)e suis J^Iie et mon compagnon
s'appelle Mahraoud. II a ele vi2ir du Bey de cette viUe;
on Ta calomnie, puis on a voulu le mettre â mort injuste-
ment. Je Tai delivre par ordre de Dieu. Maintenant fais
ce que je vais te dire, et tu en seras amplement recom-
pense; va trouver le Bey de cette ville, et dis-lui de ma
part que je lui renverrai Mahmoud; mais qu'on se garde
bien de faire tomber un seul cheveu de sa tete, de peur
qu'il n'arrive quelque malheur/' Lâdessus le Tİeux paysan
continua sa route vers Andrinople, et se rendit en droite
ligue au serail. II attacha sa monture â la porte, et voulut
entrer, mais les portiers Fen empecherent. Les Agas pre-
poses â la garde de la porte, ayant aperçu ce vieiUard, le
prirent â part et lui dirent: „Ta demarche doit cacher
quelque mystere; pourquoi entres - tu ainsi dans le pa-
lais, et quelle nouveile nous apportes-tu?" Le vieil-
lard leur repondit: „J'ai â re veler un secret au Padischah;
faites en sorte qu'il m'accorde une audience/' Les Agas
rapporterent incontinent ces paroles au Padischah qui or-
donna de faire entrer le vieiUard. A peine eut-il ete introduit
69
que le sultan Mourad fat saisi d'un tremblement subit; son
Tİsage se decomposa et il perdit connaissance. Les Agas
de rinterieur du palais, etonnes de toat cela, dirent au vieil-
lard: „Ta presence porte malheur!" et ils Fentrainerent au*
dehors, tandis que d'autres versaient de Feau sur la tete du
Padischah (pour lui faire reprendre ses sens) [p. 7]. Quelques
)Ours apres, le sultan ordonna qu'on lui amenât le pajsan.
Lorsque celuî-ci fut en presence du sultan, il baisa la terre
suivant la coutume, puis, s'etant releve, il se' tin t debout
devant lui selon les regles de la politesse. ,,Qui es-tu?" lui
demanda Mourad. — „Je suis," repondit-il, ,,un des humbles
(Rayas) sujets de votre Majeste. Uya quelques jours quey
▼enant en viUe pour affaires, faperçus deux hommes assis
sur une elevation de terrain; Tun d'eux etait un yieiUard
et Tautre un personnage voile. Le vieillard m'appela et me
dit: „ Je suis J^Ilie, et cet homme-ci est le vizir du Bey de
cette viUe. On a voulu le mettre â mort injustement; mais
)e l'ai delivre par ordre de Dieu. Demain, j'euverrai Mah-
moud a Andrinople — qu'on ne touche pas â un seul cheveu
de sa tete! au reste c'est au Padischah â voir ce qu'il doit faire."
Lor8que le sublime sultan Mourad eut entendu ce re-
dt de la boucbe du vieillard, il lui temoigna beaucoup
de reconnaissance et le combla de presents. Puis il donna
aux vizirs l'ordre suivant: ,,Montez a cheval, parcourez les
environs d'AndrinopIe, et en quelque lieu que vous trou-
viez Mahmoud, amenez-le-moi en le traitant avec beaucoup
d'egards.'' Aussitöt les vizirs s'empressent de monter â
cheval et explorent dans tous les sens les environs d' An-
drinople. Mais ils reviennent bientöt dire au sultan que
toutes leurs recherches ont ete inutiles.
Le lendemain âait )our de conseil; les conseillers du dîvan
trouvent en entrant MahmoudPacha en prieres, lesmains levees
au ciel, precisement â la meme place oü l'on avait voulu lui
trancher la tete. En apercevant Mahmoud Pacha, ils s'em-
70
presserent autour de lui et le reconduisirent au serail, en
lai temoignant les plus grands egards. Le saltau Mourad
transporte d'allegresse ne tint pas de conseil ce jour-lâ. A.
midi precis, il s'avança jusqu'au miliea dıı serail â la ren-
contre de Mahmoud Pacha, qui se proaterna aax pieds du
Padischah, le front contre terre. Le Padiscbah,' de son
câte, les larmes aux jeux, s'escusa en ces termes: ,yOn a
eu bien des torts envers toî, pardonne rinjustice qui t'a ^t^
faite." Mahmoud Paeha İni repondit: [p. 8] „Sublime Pa*
dischah, cela n'est pas ^tonnant, car les hommes sages
sont toujonrs en butte aux intrigues.'' Apres cela le sul*
tan nomma Mahmoud Pacha grand-vizir des yolontaires,
en augmentant son traitement de ceut mille piastres. Trois
mois s'etaient â peine ecoules que le sultan mourut; qae
la grace de Dieu abonde sur lui!
Son fils Mohammed Khan qui lui succeda, ordonna,
suivaut l'usage, un deuil public de quarante jours. A la
nourelle de la mort du sultan Mourad, trente ou quarante
mille Tartares de la Crimee penetrerent dans Tempire, et,
marchant jour et nuit, vinrent dresser leurs tentes )usque
sous les murs d'AndrinopIe. ,,L'empire est â uous/' s'e-
criaient-ils, „car le sultan Mourad est mort," et ils firent
sommer Mohammed Khan de leur livrer la place. A la nou-
Telle de leur arrİTee, celui-ci fit aussitöt venir aupres de lui
Mahmoud Pacha et lui demanda ce qu'il fallait faire. Mah*
moud Pacha lui repondit: „GIorieux Padischah, cette agres-
sion favorise vos sublimes intentions." Puis il prit inconti*
nent ses mesures et fit preparer, pour les trente ou qua-
rante principaux chefs Tartares, des vetements empoisonnes.
Apres quoi il se rendit lui-meme au camp des Tartares et leur
parla en ces termes: „L'empire est en TOtre pouvoir; mais
accordez-nous, de grâce, un delai de quinze jours, )usqu'â
ce que le temps de nötre deuil soit ecoule;. alors nos betes
de soımne seront pretes k aller tous chercher, et nous vous
71
apporterons tous nos effets precieux. Les Beys Tartares ac-
cepterent ses propositions et promirent de s'y confoımer. Alors
Mahmoud Pacha reveüt, de sa propre main, chacun des chefs,
des T^tements qu'il avait fait faire; puis il s'en retottrna
aupres du Padischah et lui dit: ^Sublime Padischah, fai
trouve, grâce â Dieu, le moyen d'eviter les desastres şans
nombre qu'aurait pa nous causer Farınee Tartare. J'ai re-
veta de ma propre maîn chacun de leurs chefs de vete-
ments empoisonnes. Ces paroles tirerent de son abattement
le sultan Mohamıned Khan. Mahmoud Pacha ecrivit dans
les termes les plus flatteurs aux Bejs, ses allies, qui se
trouvaient â Andrinople â la tete de dix mille cavaliers [p. 9 j
euviron. Pour les flatter, il fit present â chacun d'eux d'un
sabre d'honneur. ,ySi le Dieu tout-puissant le permet/' leur dit*
il, „d'ici â quÎDze jours nous nous retrouverons sur le champ
de bataiUe, et tout le butin des Tartares sera pour vous." TeUes
furent les promesses qu'il leur fit. Cependant les Beys des Tar-
tares revetirent les robes empoisonnees, et suivant l'eogage-
ment qu'ils avaient pris, ils se tinrent tranquilles ; mais lorsque
le seizieme jour, terme fixe, arriva, ils etaient tous morts.
Les Tartarca, eperdus de douleur, et consternes de'la mort
de leurs Beys, se disperserent en tous sens. Aussitöt Mah*
moud Pacha enflamme par ses discours l'ardeur de ses ro*
lontaires, qui fondent sur les Tartares et en font un tel
massacre qu'il ne s'en sauva que trois ou quatre mille. Con-
formement â sa promesse, Mahmoud Pacha ceda tout le bu-
tin aux volontaires, et ainsi, par la grâce de Dieu, Fempire
ottomau fut delivre des Tartares, dont la fuite eut lieu le
quarante et unieme^ )Our du deuiL Apres cela Mahmoud
Pacha fit publier une proclamation qui ordonnait que dans
toutes les provinces ottomanes, on celebrât cette Tİctoire
par des re}ouissances publique8.
Puis il dit â sa hautesse Mohammed Khan: „Le moment est
y^ıu d'entreprendre la conquete de Constantinople." Bientdt
72
en effet, les troupcs, qui ee troayaient sous ses ordres, se
mirent en route, en recitant leur confession de foi, et quit-
terent Gallîpoli pour se diriger Ters Broasse. Le sultan
Mohammed fit un pelerinage aux tombeaux de ses nobles
aîenx, et de la se rendit a iznik oû Farmee s'arreta trois
mois. Pendant son sejour dans cette ville, Mahmoud Pacha
se fit instruire par le celebre Achref-Zade et devint un zele
[p. 10] sectateur du Had)i Beiram. II quitta eufin iznik et
se dirigea avec ses troupes sur Constantinople. U prit po-
sition sur un emplacement nomme Eski-Hizar ^ui s'etend de-
puis la contree de Qod)a-IIi jusqu'â la mer Noire, et en-
Toya un homme cfaarge de dire au Bey de Constantinople,
dans le cas oû celui-ci viendrait â Tinterroger sur le mo-
tif de Farrivee de Mahmoud Pacha: „C'est parce que Teaa
de cette contree est bonne et l'air de cette plaine agre-
able, qu'il est venu ici pour retablir sa sante et pour etre
pendant quelques jours votre voisin." Telles furent les in-
structions qu'il donna â son envoje. Les troupes resterent
campees en ce lieu pendant quelques mois.
Un )our Mahmoud Pacha dit a Mohammed Khan: ^^Sublime
Padischah, si nous ne parvenons â prendre pied pres de Stam-
boul, dont un bras de mer nous separe, la conquete de cette
viUe ne sera pas chose facile." Le sultan lui repondit:
„Mon maitre, je m'en remets a toi; prends tes dispositions
en consequence, et agis comme bon te semblera." Mah-
moud Pacha prit anssitût une peau de boeuf qu'il enveloppa
d'un drap et dit: „Sublime Padischah, demandons pour nous
Fespace que peut recouvrir une peau de boeuf/' IIs en-
voyerent effectivement cette peau au Bey de Constantinople,
et Fhomme qui la portait avait ordre de lui dire: ,,Le Pa-
dischah te prie de lui donner sur cette rive une petite
etendue de terrain, de la grandeur d'une peau de boeuf, pour
venir s'y delasser quelque temps. Cet homme ayant rempli
sa mission, le Bey de Constantinople accorda şans hesiter
73
cette demande en disant: ^Sur ma ietej |e loi accorde ce
terrain/' Aussitât que Mahmoad Pacha en fut informe, il
passa sur la rive opposee; puis, se plaçant au centre de la
peau, il la decoupa toute entiere, avec un couteau tranchant,
en une mince laniere. L'espace que put contenir cette peau
aittsi decoupee fonna le contour d'une forteresse qu'iİ8 bâ-
tirent sur ce lieu m^oıe. Le Bey de Constantinople, con-
fus . de s'etre ainsi laisse surprendre, se repentit alors d'avoir
donne cette permission, mais ce tardif repentir ne pouvait
remedier au mal. En ce temps-lâ, Stamboul tirait tous ses
approTİsionnements de la mer Noire; or, comme Gallipoli
nous appartenait, on coulait â fond a coups de canon les
navires qui yenaient de FE^ropont. Le manque de vivres af-
faiblit considerablemeut Fennemi; en outre apres trente-trois
jours de siege, [p-11] dix mille hommes s'emparereut par
surprise de Galata. Alors Mahmoud Pacha se rendit aupres
de Mohammed Khan et lui dit: ^Sublîme Padischah, pourquoi
restons-nous ici?" Le Padiscbah lui repondit: ,,Mon maltre,
agis comme tu le jugeras â propos.'' Mahmoud pacha ajouta:
9,Sublime Padiscbah, les moines pretendent que les Musul-
mans ne pourront s'emparer de Constantinople, avant d'a-
voir fait partir un vaisseau du continent; nous allons ese-
cuter cette mesure sous les auspices du Padiscbah." Alors,
de concert avec Keduk pacha, il fit venir sur terre, sous le
feu de Fennemi, une galere montee sur des roues qui, armee
de canons et de soldats, fut mise â la mer*) â Fheure qui
parut la pl.us favorable pour la reussite de cette entreprise.
Le navire fit voile vers le bord oppose, et se dirigea
tout droit vers la porte du pbare qu*ils d^truisirent sous le
feu de leurs canons. Ils se retirereut peodant la nuit apres
avoir laisse un millier d'bommes pour la d^fense de Galata,
*) Dans le port de Gonstantinople fenne par une chaine, en sorte qııe lea
vaİ8seanx ne pouvaient y entrer par mer.
9
74
tandis qae dit mille faommes ne cessaient de canonner la
ville. Âu point du jour Tassaut fut donne â la porte des
Caooııs et â celle de Silivri. Dans la place etaient les me-
prisables infideles, tandis qu'au dehors etaient les soldats de
rislam, qui, pendant deux )ours et deux nuits, ne laisserent
aucan relâche aax assieges. Le troisieme jonr i'amaee des
croyans entrait dans Stamboul, et les infideles eperdus s'en-
fujaient de tous cötes; ınaîs les guerriers mahometans les
poursuîvirent et les passerent au fil de Tepee. Mobammed
Khan et Mahmoud Pacha s'etant places sur un plateau un
peu eleve du c6te de la porte des Juifs lancerent chacun
une fleche en disant: L'Aja Sophia*) appartieudra â celui
dont la fleche tombera le plus pres de cette eglise. Enfin
ils convinrent que Mahmoud iratt d'un c6te et le sultan de
Fautre^ et que celui qui entrerait le premier dans une place
en prendrait possession. Sur quoi ils partirent en cou-
rant, chacun de son c6te. —
Sur la place de la n)osquee de Mahmoud Pacha s'ele-
Tait alors une graude egltse, semblable â l'Aya Sophia.
Mahmoud Pacha se dirigea vers ce point, tandis que le sul-
tan Mobammed le conquerant s'elançait en droite ligne yers
FAya Sophia qu'il atteignit bientöt. — Les debris de Far-
mee des infideles s'etaient refugies, harasses de fatigue, dans
[p. 12j Finterieur de cette eglise. Quant â Mahmoud Pa-
cha, il trouva dans Feglise oû il s'etait rendu un grand nom-
bre de moines qu'il fit massacrer jusqu'au dernier; puis il
plaça des sentinelles autour de la mosquee et se rendit â
FAya Sophia sur les traces de Mobammed Khan. Cette
'eglise avait servi de refuge â une multitude d'infideles, dont
la plupart furent massacres; le reste chercha un «sile dans
les Sept Tours. Au bout de dix jours on s'empara de cette
forteresse, et toute la viUe de Constantinople appartint des-
*) Sainte-Sopble.
76
lors aux vainqaear8. Qııand la tranquiliit^ fut retablie, les
chefs de Pempire se rendirent chacun â son poste* Le sul*
tan Mohammed dit alors â Mabmoud Pacha: y,Mon maitre,
comme c'est toi qai a fait partir le yaisseau de la terre
ferine, je te confie Temploi de Kapudan/' Mahmoad Pacha
accepta cette charge, et, apres avoir d^signe pour son snc-
cesseur le Keduk pacha, il s'eıııbarqua sur ses galeres. L'an-
nee suivante il restait encore, dans la forteresse de Tchetal-
tche, tout pres de Constantinople, cinq â sis cents infideles
qui faisaient continuellement des sorties dans les districts de
Constantinople et tuaîent aiusi beaucoup de monde. Ayant
appris cela, Mahmoud se rendît en personne sur les lieux
et s'empara de Tchetaltche; puis il s'en retourna aupres da
sultan et lui baisa la main. Mohammed Khan lui dit: „Mon
maitre, puisqne tu as fait une espedition dans la Roumelie„
|e te nomme Beylerbey de cette province." Mahmoud baisa
de nouveau la main du sultan et entra effectivement en
possession de cette haute dignite. Trois ans plus tard, le
Kaziasker Ali Effendi demanda au sultan la permission de
faire le pelerinage de la Mecque. Le sultan lui repondit:
„Choisis un homme, qui te surpasse en merite, pour qu'il
te remplace; apres quoi, tu feras ton pelerinage." Ali Ef-
fendi lui repondit: ^^Yotre serviteur Mahmoud Pacha est, k
mon avis, l'homme qui, plus que tout antre, me surpasse
en merite." Le sultan Mohammed Khan s'adressant alors
[p. 13] a Mahmoud, lui dit: „yeux-tu te charger de Tem-
ploi de Kaziasker?" Mahmoud Pacha lui repondit: „Puİ8-
que tel est l'ordre du padischah, quoique le Kaziasker Ali
Effendi aoit mon maitre, je consens a faûre son service
pendant son absence." Ali Effendi ayant reçu son conge,
se mit en route; mais, comme il etait dejk tres ayance en
âge, il mourut bientöt. Alors le sultan Mohammed Khan
confia d^fînitivement la charge de Kaziasker â Mahmoud
pacha qui, de cette roaoiere, se trouva occuper k la foîs
9*
76
qaatre places: celles de grand vizir, de Kapoudan, de Bejr-
lerbej de Roumelie et de Kaziasker. Chaqae annee il se
faisait remplacer pendant quarante joors, qu'il allait passer
dans la solitude, lîvre â des meditations pieuses. —
II j avait alors une grande eglise â l'endroit oü s'eleve
ınaintenant la noble nıosquee qui porte son nom. II de-
manda au sultan la permîssion d'abattre l'eglise pour bâtîr
â sa place une mosquee, et le padischah lui accorda sa de-
mande. Quand on eut deınoli Feglise, on decouvrit en creu-
sant les fondements de la mosquee deux grands et magni-
fiques yases remplis d'or. Mahmeud les fit remettre au Pa-
dischah, pour qu'il decidât quelle şerait leur destination.
Mohammed lui dit: „Mon maitre, ceci vous appartient*'.
Alors Mahmoud Pacfaa dit aux architectes, aux maçons et
aux autres ouvriers: „Je ne veux retirer aucun profit de
cette noble ınosquee, je n'en ai pas besoîn. Que ce tresor
appartienne done aux ouvriers. Quils dorment s'ils le veu-
lent ou qu'ils se reposent s'ils Faiment ınieux; qu'ils fassent
tout ce qu'il leur plaira. Dieu me preserve de leur faire
tort en quoi que ce soit/* Quand la Diosquee fut achevee,
Mahmoud Pacha alla un jour la visiter avec les conseiUera
du divan, et resta quelque temps en prieres, tourne vers le
Stihrab. Pendant qu'il etait livre â ses pieuses meditations,
>
le sommeil le surprit, et il vit en songe le sultan des pro-
phetes (que la paix soit sur lui!); personne ne sait ce qu'il
İtti a revele. [p. 1 4] Lorsqu'il se reveilla, il se mit pleurer
h chaudes larmes, puis il s'ecria: „Apportez ici le reste de
Fargent qu'on a retire des fondements de la sublime mos-
quee. Lorsqu'on lui eut apporte cette somme, il frappa sur
le sac et dit aux conseiUers presents: ^Musulmans, vous m'e-
tes temoins que tout Fargent qui va sortir de ma main sera
donne aux pauvres de la viUe sainte en Fhonneur des mille
et un noms de Dieu; qu'il soit loue!" Plein de confiance,
il tire For dn sac par poignees; on compta la somme qui
77
s^elera k mille et une pıeces, ni plus ni moins. De lâ
▼ient qae, de nos jours encore, on donne chaque annee aux
pauvres de la sainte yille mille et une pieces d'or. —
PassoDS maintenant au recit do martyre de Mahmoud
Pacha. La femme de son devancier ibrahim Pacha etant
raorte, le saltan Mohammed Khan İni avait donne en ma-
riage nne de ses odalisques. Lor8que le sultan Mourad avait
nomme Mahmoud Pacha grand vizir (en consideration de son
savoir), le susdit ibrahim Pacha etait devenu second vizir^
et en avait garde â Mahmoud Pacha une rancune inefTaça-
ble. II İni donna un jeune esclave qui fut, plus tard, la
cause de la mort de Mahmoud; car ce fut par son moy-
en qu'Ibrahim Pacha put commencer ses intrigues. II fit
prier en secret ce )eune homme de Itıi envoyer une feuille
de papier, scellee du sceau de Mahmoud Pacha. Celul-ci,
par îgnorance, s'empressa de se cooformer â ce desir dlbra-^
him Pacha, qui ecrivit sur cette feuille â sa propre epouse,
au nom de Mahmoud Pacha, une letlre d'amour ainsi con*
çue: [p. 15] „Tu es )eune, belle et gracieuse, tandis qu'l-
brahhn pacha n'est qu'un vieil impotent Est-il juste qu'une
femme comme toi, avec la figüre d'un ange, soit la victime
d'un pareil homme? Çue ne rempoisonnes-tu? )e t'epouserai
ensuite/' Apres avoir terroine cette lettre, ibrahim pacha se
rendit a minuît chez le sultan Mohammed. Dans ce temps-
lâ, il n'j avait pas de portier (Kapoudji) pour les vizirs;
ils pouvaient tous entrer chez le Padischah, quand ils le
voulaient. Les portes du serail etant ouvertes, ibrahim se
presenta au Padischah qui daigna le recevoir, et il se mit â
verser des larmes feintes en montrant au Sultan la lettre
qu'il venait de forger. Aussitöt que le sultan Mohammed
eut parcouru cette lettre, il entra en fureur et donna ordre
d'emprisonner Mahmoud Pacha dans les Sept Tours. Quinze
gardes des portes furent designes a cet effet; ils trouverent
Mahmoud pacha en prieres, et lui ayant dit Tordre du Pa-
78
âischah, IHahnıoad les suivit sur le chaınp aux Sept Toars
en se faisant accompaguer de quatre doıııestiques. —
Le lendemaİD, il envoya â Achref-Zadeh, do&t il avait
ei6 le disciple, une lettre dans Iaquelle, apres Tavcir mis au
courant de sa situation, il lui disait : „Mon seigneur et mal-
tre, comment tout ceci finira-t-il?" Lorsque le cheikh
Achref-Zadeh eut reçu cette lettre, il se livra aussitöt k la
meditatioD; puis, relevant sa tete benie, il dit au messager:
„Monte de süite â cheral, et rends-toi au village voisin; la
se trouve une femme de distinction ; apres PavGİr saluee en
mon nom, implore son secpurs; peut-etre reussira-t-elle â
apaiser la colere du padischah. Le messager arrive chez
cette femme; celle-ci lui demaude, de Tintdrieur de sa mai-
son, ce qu'on lui Teut. Le messager repond: „Je suis un
serviteur de Mahmoud Pacha; l'Effendi Achref-Zadeh vous
envoie ses salutations, et vous fait dire que le Padischah est
irrite contre Mahmoud Pacha; veuillez vous interesser â lui,
car il met en vous sa supreme esperance. —
A ces mots, cette femme s'ecria: „Ta parole est veridi-
que, 6 prophete de dieu! la fleche une fois lancee ne re*
tourne plus en arriere. Les voeux que )'ai faits, il y a
quatorze ans, sont â present exauces. Yoici pourquoi faî
fait tomber ma malediction sur Mahmoud Pacha. Lors de
la conquete de Negropont, quelques etrangers, au nombre
desquels se trouvait mon fils, commirent .des actions blâma-
bles et, ayant ele condamnes â perdre la vie, mon fils fut
mis â mort avec eux. Comme Mahmoud Pacha etait alors
Seraskîer, je maudis, dans ma douleur, l'homme qui avait
fait perir mon fils en m'ecriant: ,,Puisse-t-il s'attirer un jour
la colere du Padischah!" Quoique Mahmoud pacha n'en
fût point coupable, car il travaiUait k retablir Tordre
dans le monde, moi, malheureuse que fetais, je n'ai pu que
le mnudire, parceque la douleur d'avoir perdu mon fils me
dominait entterement. Cette catastrophe n'empechera nulle-
79
oıent Mabmoud pacha de )ouir de la feticite âernelle^ maig
il m'est impossîble de lui saaver la vîe. Saluez de ma parf
le Cheikh Effendi et dites-Iui qu'il aveKisse Mahmoud Pacha
de se fenir pret â enfrer daos la vie eternelle".
Aussitöt Achref-Zadeh espedkı a Mabmoud Pacba la let-
tre qae voici: „Moıı ami, soyez pret pour le monde â venir;
ne vous cbagrinez pas ; la posîtion dans laquelle voııs vous
trouvez vous garanf it le martyre." Le messager s'en retourna
aux Sept Tours et remit cette lettre â Mahmoud Pacba qui,
apres Tavotr lue, s'ecrîa: Grâces en soient rendues â Dieu{
c'etait lâ mon plus ardent desir; et il ne cessait de remer-
cier Dieu. Puis il prit une plume et de l'encre, et se mit
â ecrire au sultan Mobammed cette lettre teatamentaire: „Su*
blime Padiscbah, en verite nous appartenons a Dieu et nous
retournerons â lui. Dieu sait, — que son nom soit beni, — que
j'ai efe calomnie et que je n'ai pas eu la moindre intention
de commettre un erime aussi atroce. Je suis tout-â-fait
innoceut de cette affaire; mais il parait que c'est la vo-
lonte de Dieu, que je subisse la mort d'un martyr. Adien,
sublime Padiscbab! )e n'ai plus qu'uue priere a vous faire,
c'est de ne pas reunir mes fondations pieuses aux domai-
nes de l'etat, mais de les laisser subsister telles quelles şans
j toucber; )e suis certain que mon Padiscbab n'en cban-
gera pas la destination. Cela fait, il s'inclina plusieurs fois
et fit ses prieres. —
Tandis que tout le monde etait livre au sommeil, Mah-
moud dit â son domestique: „Yousouf, verse de l'eau dans
l'aiguiere, ]e vais faire mes ablntions, car j'ai aperçu des
flambeaus dn cöte de TAja-Sophıa; on vient pour me
mettre a mort." II etait encore occupe â faire ses ablu-
tions et â recîter quelques prieres, Iorsqu'on frappa â la
porte des Sept Tours. C'etaient les gardes qui arrivaient
accompagnes du bourreau. A peine le bourreau fut-il en-
tre, qu'il tira son glaive, pret â repandre le sang de Mab>
60
mottd Pacha qai itti dit: y,\te un peu de patience; il me
reste eucore uue ablution â faire." Mais le bourreau qm
etait lıû-meme un yieuz guerrier couvert de blessures, et
inaccessible aux sentiments de la pitie, s'elança sur Mah-
moud en lui dîsant: „C/est Fordre du Padischah'M Mahmoud
Pacha de son c6te lui appliqua, du revers de la main, un
soufflet d'une violence telle que sa tete alla frapper son
epaule. Aussitöt le bourreau et les gardes se precipitent
sur lui ens'ecriant: „Pourquoile frapper?'' Mahmoud Pacha
recomınença ses ablutions et apres avoir acheve les prieres
de deux Reka, il implora la misericorde de Dieu et s'huoıi-
lia devant lui; puis il passa la main sur son visage et dit an
bourreau: ,yCe que )e t'ai fait, je ne l'ai point fait pour
m'opposer â ton ministere; )e t'ai frappe parce que, lors-
qu'uD homme est sur le poiut de perir, il doit se defendre
autant que possible, pour ne pas faiUir â la croyance Ma-
hometane; je me suis defendu autant que je l'ai pu afin
que la sublime loi pût s'accomplin" A ces mots il tira de
sa poche une poignee d'argent qu'il distribua aux gardes et
au bourreau eu dîsant: „Maintenant que la volonte de Dieu
soit faite, et toi, fais ton devoir." Alors le bourreau l'etrangla
au moyen d'un lacet. Que la grâce de dieu soit sur lui!
A peine l'oeuvre du bourreau etait-elle achevee qu'on frappa
de nouveau â la porte des Sept Tours. C'etait le Padischah
qui envoyait l'ordre de surseoir â rexecution de Mahmoud
Pacha; mais il etait trop tard! On chargea son corps sur
un chariot et on le transporta dans la noble mosquee oû
il fut enseveli (on j montre encore aujourdhui son tom-
beau) Le lendemain matin, le sultan Mobammed Khan alla
avec ses favoris centempler le corps de Mahmoud Pacha;
il pleurait au point qu'il lui fallut essujer les larmes avec
son mouchoir: ,,Cher Mahmoud, dit il, ce n'est pas moi qui
ai cause ta mort; c'etait la volonte de Dieu; je t'ai fait Pa-
dischah du monde â venir. Plût a Dieu que mon raog fût
8i
^1 aa tien dans Tautre monde!*' Et, ce disant, il pleura
amerement. On eleva â Fillustre mort un monuınent qııe
Fon voit encore aujourdhui. — Qae la grâce de Dieu re-
pose sur lui.
NARRATIONS.
L
Le prophete Jesus, (que la paix repose sur lui!) etait
aile se promener au pied d*une montagne. Quoique la )Our-
nee fût escessivement chaude, il monta jusqu'au sommet de
la montagne, oû il aperçut un homme en prieres, assis au
pied d'un rocher. Jesus se dîrigea Ters lui et^ lorsgu'il l'eut
rejoînt, il lui dit: ,,Oh homme! que faites-vous done, par
une telle chaleur, sur la cime de cette montagne?'' Le vieil*
lard lui repondit: „ Je rends un culte â mon Dieu." Jesus
lui demanda depuis combien de temps il adorait Dieu sur
la montagne. „Depuis mille ans/' lui repliqua le vieillard.
Jesus lui ayant encore demande ce qu'il faisait pendant
riıiver, le yieiUard lui dit: [pag. 19] „La chaleur de l'ete et
le froid de Thiver passent sur ma tete şans que )e m'en
aperçoive»" Jesus lui conseiUa de se bâtir une petite mai-
son. Mais il lui repondit: „I1 me faudrait done negliger le
service de mon Dieu, )usqu'â ce que cette construction fût
achevee!" Jesus dit alors au TİeiUard qu'â la fin du monde
il viendrait un prophete dont la secte durera soixante ou
soixante-dix ans, mais, que dans cet intervalle, ses partisâns
construiront tant d'edifices en pierre, tant de serails et
de pavillons qu'il şerait impossible de les compter.
Le vieillard repondit: „Dieu m'est temoin que si jCTİvais
assez pour voir ce temps -lâ, je resterais jusqu'alors dans
une adoration continuelle. Oh Jesus ! ajouta-t-il, plût â Dieu
que Tous-meme vous ne fussiez pas venu me distraire de mes
83
pieosed occupafioDs!" et it se remit aussitöt â prier, Je-
SU8 le qaitta alors et s'eloigna de ce lieu. —
Yous ' aussiy mes chers freres, votts eteâ des hommes
senıblables â celui-Iâ; reflechissez â quoî vous employez vo-
tre vie, car le )our de la resurrection viendra bientöt, et
alors vous aurez â rendre compte de toutes tos actions. —
il
Haçan de Bassora, (que la grâce de Dieu repose sur
lui) etant aile un jour s'informer de la sante d'un iufidele
(adorateur du feu), qui etait malade, s'aperçut que cet homme
etait en danger de mort. L'infidele lui dit: „Oh Cheikh!
j'entrerai bient6t dans Fautre monde; donnez-moi le droit
d'aller en paradis/' Le Cheikh lui repondtt: „ Jai un bon con-
seil â vous donner si vous voulez bien Faccepter/' „ Je l'ac-
cepte, ö Cheikh! r^partit Fidolatre." Alors le Cheikh lui con-
seilk d'embrasser la foi musulmane; mais Finfidele lui re-
pondit: „J'ai vecu soixante annees en adorant le feu; puis-
je croire que si je dis: II n'y a de dieu que Dieu, et Ma-
faomet est son prophete, puis-je croire, dis-je, que Dieu
me pardonne mes peches? Oh! garantissez-le-moi, donnez-
nıoi un papier qui eropeche que mes peches ne me soient
jetes â la face, qui m'ouvre la porte du Paradis, et alors
je veux bien embrasser la vraie foi." Le Cheikh açcepta
cette proposition et lui donna par ecrit un certificat ainsi
conçu: „Moi, Haçan de Bassora, fatteste que cet idolâtre est
entre dans la veritable foi et qu'il est digne d'entrer au Pa-
radis, en gage de quoi il a reçu ce certificat." II lui ren^it
dans la main cet ecrit. Sur cette assurance, le mage em-
brassa la foi musulmane, puis il dit: „Quand on me placera
dans le tombeau, qu'on y place cet ecrit a c6te de moi." Peu
apres il mourut. Le Cheikh Haçan annonça cette nouvelle
aux habitans de la ville qui assisterent k la c^remonie fu-
nebre. Le Cheikh recita les prieres de Finhumation, et quaud
83
ii s'en refonnıa, il faisak nuit ,,T4^, pensak^îl, dönt le ^i^
sage 86 noircira peut-etre dans Fautre monde de l'image de
tes pecbes, es- tu certain d'etre si bien vu de Dteu qae ta
puisses te porter caution pour dd autre?" La tristesse s'em-
parant de plus en plus de son âme, il se coucha et fiait
par s'endormir. Pendant son soınmeil il r^^a que la resur-
rection etait arrivee, et qa'il voyait entrer dans le Paradis,
monte sur un cheval celeste, Fincredule quî avait embrasse la
foi musulmane. ^Est-ce bienvous le raage converti?" luidît
le Cheikh en lui tendant la main. „Oui c'estınor repondit-il;
puis il ajouta: 6 Cheikh! Dieu, (que son nom soit lou^ et
celebre), ue m'a pas jete trop severement mes peches k la face.
Sa clemence a ete si grande que je n'ai pas eu besoin du
(emoignage que tous m'aviez donne par ecrit; tenez, repre-
nez Totre papier." Le Cbeikb le lui reprit. Lorsqa^il se
reveîlla il trouva le certificat dans sa main. Eh bien! mes
freresy n'est-il pas bonteux qu'un homme qui passa sa vie
dans l'impiete entre dans le paradis en disant une seule fois:
II n'jr a qu'un seul dieu et Mahomet est son prophete, et
vous, qui repetez si sonvent les memes paroles, mourrez-vous
şans foi? AUez et, reflechissant sur votre etat, agissez en
iCOnsequence.
IIL
Au temps du prophete vivait un homme qııi avait une
femme et deux enfans; cette pauvre famille n'eut rien â man-
ger pendant toute une semaine. Un jour pourtant, il leur
arriva de recevoir quelques aliments, qui eussent â peine
suffi pour une seule personne, et, au meme instaut, ils yirent
arriver un ^tranger qui venait leur demander l'hospitalite.
Le mari dit â sa femme: „Que Dieu soit loue qui nous donne
sa benediction en nous envojant cet h6te; y a-t-il â la maison
de quoi lui donner â manger?" Sa femme lui repondit: „I1
n'j a plus que de quoi rassasier une personne seule"; sur quoi
84
le mari lai dit: ,,Faİ8-ıııoi le plaisir d'endormir les enfans,
car il faut que nötre höte mange la nourriture que nons
avons; c'est ce que nous avons de mieuı â faire. Des qae
la nuit sera venue, tu allumeras une lumiere et tu l'ap-
porteras en meme temps que la nourriture; alors tu ren-
▼erseras la lumiere et tu diras: „La lumiere s'est eteinte
en tombant, je vais la rallumer." Alors moi je dirai: y,Eh! met-
tons'-nous â table şans lumiere; nous pouvons nous en pas-
ser pour souper/' Alors nous porterons dans Tohscurite nos
mains au plat, et nötre b6te, crojrant que nous mangeons» ne
s'apercevra pas qu'il mangera tout seuL^ Ils iirent ainsi qu'il
avait dit; leur b6te passa la nuit dans leur maison, et, de
cette maniere, il mangea toute la nçurriture qu'iİ8 avaient. Des
que le jour commença â poindre, Tetranger se leva et s'en alla.
Le maltre de la maison fit ses ablutions, puis s'etant rendu
â la noble mosquee, il y vit le propbete assis, le dos ap-
puye au mihrab. Le propbete Tayant aperçu lui dit: ,,Que
la beuediction soit sur toi! car Gabriel (que la paix repose
sur lui!) t'a promis le Paradis. Puis il ajouta: „Dieu (qu'il
soit loue et celebre!) te promet toi et â ta femme des
grâces innombrables. —
A present, mes freres, reflecbissez; avez-yous fait de
telles cboses? Pendant que tos enfans avaient faim, avez-
vous donne â manger â un autre en vous privant vous-
memes de nourriture?
GLOSSAIRE.
^1
\
a wft3t elif la lettre a.
p u^t II& eau.
t oU abat espfece de poisson.
a (3vXjt ebedi eternel.
a tu^A^İ ibtida commencement;
— -(i!^*t commencer.
t \ p)^^^ ibtida' inventer, pro-
duîre.
p c>iAMv\iit abdest ablution.
a t us^İ ^\^\ ibram presser, sol-
liciter, faîre des înstances.
a (H^tjAt ibrahim Abraham.
a ^^\ ^y^a^\j^\ ibrahim edhem.
ibrahim le roax : c^l^bre sa-
vant, fondateur de la secte
des Edhemîs.
t ^j^\ ebrek n. pr. d'une mon-
tagne.
a p (jhîj^t ihrjrg aîgui^re.
a ^OCsJt ^\ abou'l fath le con-
qa^rant (p^re de la conquâte).
t ^ftjCÂİl^t abou'l futouh n.]^T*
d'un homme.
a ^y^^ ^t abou djehl p^re de
rîgnorance. n«,pr. du plus re-
doutable adverMİre de Ma-
homet; son nom entîer ^tait
a ^-jm^ ^\ abou'l Haçan n.pr.
d^un homme.
t ot at cheval.
t J»^^t ot at oghlan/ garçon
d'ecurîe/ cavalîer.
t ot et YÎande.
t ut ata p^re.
t (i2^^cXjt ettirmek laîsser faire.
t *-^-Jİ atrini esp^ce de pois-
son.
p (jİJt atech feu.
a /^'-^^ ittifag consentement;
union.
a isUjt ittifaga par hasard.
a / öâj! U ma ittafaqa ce qai
correspond a.
t / ö4>âJj t atlanmaq montet \. che-
val.
t töj^ atmag jeter, lancer.
t u^4Jüt et u^'l etmek faire.
t V!^1 etmek paîn.
t ^^^i;^\X<-'! etmekdji boolanger.
a Loİ tf^ms milieu, intervalle.
a jUât esmar pl. de j4Jİ froits.
t «^t «k^* k jeıUf qııi a fiûın.'
88
a Ojli>S idjatei permîssioD.
at u^^3 0;L>>t idjazei vermek
permettre, donner la permis-
sîon.
a ^L(A>-t idjtihad soin, efibrt,
gaerre de r^lîgîon ; un e opî-
nion en matî^re relîgîeuse.
a v^tL^^*! edjdad (plur. de s>^
grandp^re) ancâtres.
a ^jsA udjret loyer.
t t'j^^ atchjrg ouvert, d^couvert.
a Jı:>t et Q(AJL>>t edjel â canse.
a ^^\ edjil heare de la mort
fiz^e par le destin,
t (^^^ atchijrq faim.
a ^^;yuı:>t edjma^in pl. de ^^
tous.
t / öfÂSsA atchmag ouyrîr.
a xÂ>t pl. de ^^^ g^nîes, es-
prits.
t (tf>t odji amer, douleur.
a t t «JbL>t yhatha it. entourer,
envîronner.
a Vy A .M<JC»'l ifuisab compte.
a ^liAA^t yhtiad) besoin; indi-
gence,
a \ v^UX>t yhdas produire, in-
venter.
a ^Lvu^t jhsim bienfait, grâce,
EiTeıır.
a u^t jUa>t //k^ar apprâ-
ter.
s
a vX^t ahmed nom propre
d^homme.
t /JfJlft^t ahmaqlyq sottise, bi-
tişe. M ^ ' ? ,;
a J^U^t ylâuüal altera tîon, trou-
ble.
^ JmKİ,^\ jrkhtiar libre arbitre.
t jLûC:>t j^Aft/«ar yieillard| yieuz.
dij^\ akhar autre, Tautre.
a Oji»t akhyrai la fin; Fautre
vîe.
a j^*^! ji;>l akhyr ulemr \ la fin^
enfin.
t «Lâ^t dkhcham soir.
a /3^L:>t oAr/^oç plur. de /^ii»-
qualit^s du coeur, natureL
a 6\j^\ dh^al pl. de JL>>, afTai- '
res.
t k>] od nom.
a ^tot tfda payement; air, ma-
ni^re.
a v'^t ''^^ pl* <İ6 V^^ bonnes
moeurs.
a ^j\^\ idard circonvention, cir-
colation.
t Aİ^i>l edreni nom de la yille
d'Andrinople.
89
a M«>t edille pl. de J.Jv> argu-
ments, preuyes.
t jjv>t adlu nomm^.
a 0^\ et ^t Adam^ homme.
t M^ odum le pas.
t &k>t edne nom d'un gouverne-
ment.
a QOt 12/1 permission ; pag. 24 il
y a une faute q<3L au lîeu de
a iM(3t ı/«n orellle.
t U ara mîlîeu, intervalle.
p t aU aram se reposer.
a v^^)^ erdo^ possesseurs, dou^s,
pl. de v-^ membre du divan,
a. ı*iyr^ S^Tj^ erbabı divan mem-
breş du divan, conseillers d'e-
tat.
t cnt ou v>^l derriere.
t /öiy ar//7 plus, d'avantage.
a \^l^sûij\ iriikiab etmek faire;
commettre un erime,
t /ö^l arimaç croître, aug-
menter.
t / 04% t aritmag nettoyer.
t Qc>t! ard^n an arrî^re.
a Q^l flrdtfn le Jourdain.
P 33 j' arzou d^sir.
a JL^! ırjo/ envoi «««^.♦Jjt envo-
yer.
t (m^Lam^^ arsian iion.
t tM.9^( archoun anne.
a ns
Ü=^
t ar^ la terre.
.5 /
a i^Lc;t irffhad ouvrier (e^vaniç).
t aS»! ar^fl dos.
a Qİ^t erkian colonnes, soutiens;
>
pl. de ^^j
(ı25wQ«1 voyez ^^^j parvenir at-
teindre.
a (^^^ urikum je vous montrerai.
t ;1 a« peu.
t / Âf^ht azadjyq dim. de ;( peıı^
un petît pes»
t t'jj^j^ azitmag pervertir.
a «JK^ ««e/ı ^ternel.
t (3-^5 wn/7 Nic^e viUe dePan-
cienne Bithynie.
a (jmLJI e^roj base, fondement
a vW^^ esbab pl. de wmim
motifs, instruments, utensiles.
9
a v>UAwt oustad maitre.
p »jİJÛMt acitane seuil, porte,
coür.
p a COLkam »jlXMt acitanet-sei^det
la porte de felicit^, lar^siden-
ce imp^riale Constantinople.
a wbLfu«t istidjlabd Factîon d'at-
tirer, acquisition.
a A^L^^^t UtihaU changement
de position.
10
90
a ^ti\i^ügMt ütfhhdam emploî.
a t (JL^JmvI isii'mal se seryîr,
faîre usage.
a üCâAMft istîfia la demande d'ıtn
fetva, solution d'un cas dou-
teax aupr^s d'un savant, juge.
a vı^J L i A M^I UtimiHet caresse,
Aatterie.
t (tf^^AAMİ istemek demander.
a 1 ı^LüûtMt istinad se reposer,
s'appuyer.
a /öı^\jwtft ishag n. pr. de I$aaq.
a jljtA«! es'ar pl. de jSum si*r prîx,
taxe de denr^es (Preîslaxe),
a ^Âm*\ es/el plus bas, le plus
bas.
t v4:^aj j^^ÜAMt usgour pett esp^-
ce de poisson.
t ^d^jMit iskeleh port.
a qjk^vXâXawS iskenderoun Ale*
xandrette en Syrîe.
t (^^t ejArı yi^ux. »LAâ^» ^Jİ*m\
eski hjrsar yieîlle tour, nom
d^une place.
a j»^L<l Ulam r^lîgîon mahome-
tane, islamlsme.
Mj) aOLw) islam yla ayec la
confesslon de Flslam.
t o > A^N .M;t islamboül pour
v^^Uam! Constantinople.
a v^^JUvt usloub prdre m^thode;
manîere.
a ^t ı>m nom.
a «^LİMit asnad appuis pl. de
\XXm4 sened,
p öyn] asoud tranquîlle.
t ı^t issi maitre, possesseor.
«w
t ^^^t isçi cbaud, cbaleur. ■
2i jt^ esir prisonnien
a o^Lm! icharet İndîce, mar-
que. SJ:\ o^Lwt ayertir, no-
tifîer.
a (^^1 \Jkm^ ichtira acbeter.
t u5Ux%İLıt ou ki$^^Jİ&*\ icMtmek
entendre.
a jL^Uİİ echdjar pl. de »-?Uİ
arbres.
a t (Jf4-o^\ v|j*^5 ichrab oloun-
maq âtre bu.
lOt^ i-İ;^5 achref zade nom d'un
Cheikb. cf.Djihannuma662,63.
a LJİ-&5 ocAra/ pl. de vju^
les plas nobles, notables.
a j_^**it et ^^Ui! achagha en
bas ; le dessous, gouv. Tabi.
p y ^~n M^ î tuhikiar claîr, ^yî-
dent.
t u^lXâ#t echkiarlemek expU-
quer.
91
t w5MJÜLiS&t icfdenmek tire tra-
yaiU^.
p IJL&t achtna connıı, âmi.
t \^\^y^ achouri au de Ik, de
Tautre G6t6.
t \to\ aça suspeoda.
a KİU^f içaleten fermement.
a u^L^t ashah possesseurs, amîs.
t \^İJ:\ \jt^ ysgha entendre.
a ^^ asi cause, orlgîne.
a ^Uot a^la Dullement, d^au-
cune manîere.
t / ft»l*r>t €isjlmaq âtre pendu.
t (tî^L^-Aât jsmarlamag r^com-
mander.
t &«j^T Arma'pendant, treîlle.
a oLutdt aşnaf pl. de v-ÂÂ^
corporatîons et jurandes.
a t fttlb! ythala etmek alODger,
prolonger.
a \J}iJo\ eihraf pl. de \^Jo co-
t^s, environs, limîtes.
a \^\ /5^' jr'^ö^ repudîer.
a j5^5 aihvar pl. de j j^ ac-
tîons, mouvements.
a jl-AjC&t ytybar appr^cîatîon,
consld^ratîon, honnear.
a LuCet ytyna soin.
a Uact 0*20 pl. de^^Aâfi mem-
breş.
a i>LAâfrt a*tad pl. de vKıAaae bras.
a A-^t af zem, plııs grand.
a JL&t o'/fffn plus savant*
a ;^t o'/a meiUear, miem.
a JUct e^mal pl. de J^^A^c oeu*
vres. provlnces.
a ^J^ af m je veux dîre.
t Ict 0^Aa seîgneur, maitre.
t -rLcT aghadj arbre, boîs.
t (Jhö^' aghyrtmaq caiiser dc
la douleur.
t ^^^^U>;ir et ^^^j^U^U! og'tor.
cfıe^ı qtti blanchit les murs,
badîgeonneur.
t \jj^jt\ eghribouı N^gropoot
t j^l aghz bouche.
t / ffJ^t aghlamag pleurer.
a oİ3t afat malheurs, calamît^s
pl. de \i>i\
a kdhâ^] efrenk Franc, Europ^en.
p ^^J^^ a/frm" bravo,^applau-
dlssement.
p \^\ efza qııi augmente, mul-
tîplle.
a J^cast eftal plus dîstiogu^.
t (^5wXÂ9t efendi monsieur au-
t . 4Kİ aq blanc.
a jtcX^t ygtjrdar pouTOİr, pub-
sance.
10'
92
a UaSSt yqtyza esSgence, n^ces-
site.
t /jf4^t agjtmag faire couler.
a M>ât cufdam plus anelen,
t nü\ conler.
t v^t en particule tarque qu'on
place ayant radjectîf pour
former le superlatîf.
a j^\ ekiabîr pl. de yS\ les
grands, pulssants.
a jaS^I ekser la plupart.
t^ S\ iîer sî, quolque.
t p ıu^j^a>\ ix^rtche quoIque,
bien que.
a Aj^\ ikram honneur, respect
t (ı!^.MA^{ eksik moins.
t u^X.Myt eksiklik defaut, man-
que.
t /Jpe^t anlamag comprendre,
regarder.
yJiJ^ t anlatch la perceptîon.
t ^2^^cXJj^{ eUendurmek faire
passer le temps. amuser.
t u^»«JÜ^t üienmek s'arr^ter, s^-
journer, s'amuser.
t &Â^t iğne aîguîUe.
a Ay^^ pl* de İU^ ekçam col-
line.
a ot ^/ posterît^ famille.
qUac& o( les otlomans.
t v3t >/ ^tranger, d^antroi.
t v3t «/ maîn. t ^^JT v3t ^/ al-
mofl prendre la maîn. deve-
nir dlscîple de. t ^^^^^^t Jt
le dessns de la maîn.
a ^\ Ula si non, except^.
a OiJt elbei et A^Jt certaine^
ment.
a v£>jta/e/ instrument.
t v£>Jt o// dessons.
t »cXJUİI altynda dessous.
a oUxIt î//ı/a/ polltesse, estime,
respect,
t <ı2^4>xSt iletmek p örter, conduire.
t ^jMw«jJt altmych soixante.
t ^^.:^UA3t altindji sîxî^me.
t r\y^^ altoun or.
a ()!^1 /5^ ı/Ao^ tf/m^A: ajou-
ter, joindre.
t /Jf^(>jy aldaimag tromper.
t (İİ^4>mJ{ ilichmek s'attacber.
a \^SJr\ Ui( ilga instîguer, exciter.
t \JiJü\ alg f eh b^nedlctlon.
t Ut elma pomme.
t /JfXT almag prendre.
a Alt ilah et »Ut allah dîeu.
«M
a oU ^ J^ ^dlt allahu djelle ve
ala dieu il soit c^J^br^ et ^leve.
a (f^t iUahy o dieu! pour \^\
«Ut <;r a//aA.
a Q*Jt v^t ütUan jusqa'â pr^sent.
M»
a Ut emma maîs, cependant.
a ^'J^sM emakin pl. de qL^3^
lleux.
a H»Ut imam personne devou^e
aux fonctîons du culte.
a ^Ut eman sureta, profectîon.
a v^^^loS emanet sureta depot.
m
a \cİaa\ ümmet peuple, secte, re-
llgîon.
a qI.^C«( imtihan ^preuye, exa-
men.
t (^A^t imdi done, ainsî.
a fA emr ordre, chose, affaîre.
a J^^t emel espolr. desîr.
a (jyol emin constant, sûr.
a ^t an temps, heure.
t Qt an celuî la, cela. t Q'-Xit
vJCo andan sonra apres cela.
a ^Jilt ^Lm^ q{ m c^a allah si dîeu
veuL
/ı7/a^ çf^ainrta ileihi radjiouna
en verît^ nons sommes a dieu
et nous retoumons chez luL
t lit ana mere.
t ty^ et (Jf^UjJ inanmag
croire.
t / jf^vX3İ3t inandurmag persua*
der.
93
a^Lui) embia proph^tes pl. de
a t JLftAİt intihal se transporter,
^mîgrer, mourir.
t / tip^T andjag seulement.
t (2;0L;^t andjüein de cette ma-
niere la.
t 4ıs5UJL;^t indjinmek âtre of-
fense, se facher.
t ı^^-^t indjir figue.
a J^^^^t indjil ^vangîle.
p «tcKif endam, stature, corps.
t \^İU\ etiiS^^.t enmek descendre.
t tıs5v^(>il endirmek faîre des-
cendre.
a (3UaÂit infisal cessation.
a (ts^İ jLX3t inkiar etmek nîer,
refuser.
a pl^l tf/ıpa pl. de g^ sortes,
especes.
t y\ av chasse, gibier.
t ^t ev maîson.
p \\^\ avaz son, YOÎx.
t (â^^iJ^t eupmek balser.
t (â5M^^t i\ el eupmek baiser la
maîn.
t O^t o/ herbe.
t ^^ outanmaz £hont^.
t / '^•^•f^ otourmag s'asseoir, re-
ster.
94
•fji^\ euturu a cause, p^ur,
postpositîon qui goayerne
I'abUtif.
^^t eute au delây de l'autre
jS^3^ o/oM* trente.
HP^t ı//cZt troîs.
^3 1 avoudj creux de la maîn,
poîgnee.
-jL>5{ o<i/a^ chemînee; foyer.
/jflSL>»^{ odj<ıqlyq une domal-
ne de menage. une terre qui
appartîent a la maîson.
ı3^t oud feu.
tO^t o<fa chambre, logîs, maî-
son.
iu.t;^î pour 2uy 3I o-araıa lâ,
yers ce lieu la.
(tfX^^t eurtmek couvrir,
«i2X4«u^^l eurturunek se cou-
vrir.
*j^^t or/a mîlıeu, centre.
^^^î eurtu couverture, cou-
vercle.
5r>)^' orof/dy jeûne.
j^^AAAj^^î orouspou feınme pro-
stltu^e.
\^j^ orman forât.
/ji-^^î oourmag frapper.
t tV\^^ outaimaq prolonger, e-
tendre.
t /j'j^J ouzaq ^loign^, loîn;
qw\SÎ^^{ de loin.
t jy^\ üzer sur, contre*
t «2)^' w«r^ sur, selon, d'apr^s.
t ^\^ uzum raisin,
t (^^^t uzengui ^trier.
t ^j^p^J ouzoun long, longueur.
t X^\J»;^) ouzoundja un peu
long.
t «OiAM^t u^/ partie sup^rieure.
t Laam^I ousta maitre.
t (;îA4^3i evichmek se hâter
semble.
a ^\jo^ ousab n. pr. dV
ton.
a lJLaöjÎ Of ja/ pl. de v-Aaö^ de-
scriptions, qualit^s.
t UUtjii^l oghramaq rencontrer.
se presen ter.
t (^^^t o^Ac// fils.
t Q^^t ogfUan petit garçon.
t \J^^\ et ^li^t ou/a? petit pag.
^2 se tronve par errcur ıjjjiî
t ^^t oq fl^che.
a OİS^t aQqaf pl. de v«ı»ftd^ fon-
dations pieuses.
en-
'un can-
t \JİA^^\ oqoumaq lire, appeler,
inviter.
UUJ^^t oqounmaq âtre la.
us^i^^t emretmek enselgner,
faîre apprendre.
ds^^jl^^l eutrenmek apprendre.
pag. 45. se trouye par erreur
^^\
A^^t eake col^re.
\â^s^ifS^\ eukelenmek se met-
tre en colere.
\yi^ eukuz boeuf, taurean.
^3! pl. ıJ^^t le devan t, ayant
03 1 0/ et 3! o ceci, celaîcl.
. t»
O^î epc^tf/ le premîer.
vi^j^^t euledjek morîbond,
mortel.
(iS^^i^t eultchek mesare.
t ^^t evveldje un peu plut6t.
(iS^^iAJ^! euldurmek faîre mou-
rîr, tuer.
^S^jJm^^ eulechmek âtre dlstrî-
bue, partag^.
i)iX^(XMÂj^t eulechdirmek faîre
dlstrîbner.
^JbLİ^S o//a bameçon.
^^jM jl^l olmaz che'i cbose im-
possîble.
vjU^t 0/772^9 âtre, deyenîr.
ÜUiJ^I âtr^ fait; deyenir.
95
tts^^t eulmek mourlr.
u^^^Âj^t evlenmek se marîer.
jJ^t tfu/a mort, defunt.
^^t ouiou grand. .
vüU^^I ouloülamaq hoDOrer.
j^^J omouz ^aule.
/jf.«Q3t oum€Uf esp^rer.
Q3İ on dîx. ij^t o{ira farine.
/ Ö4>X3^) ounouimag oublier.
/ ^Ij^t ouianmaç s'eyeîiler.
/ fl^fA- ı ^t ouioutmag laîsser dor-
mir.
^^3 1 ouiougou sommeîl.
^dj^t euild aînsî, tellemeni.
^.^t eiiiVe' mîdî.
/ tfC^^ ouioumaq dormîr.
/ 4^.3 1 ouijnaq se conformer;
obelr.
t / tif^Ju^t oînamaq jouer.
2l^ âh înterjectîon pour exprî*
mer le soupîr.
a Js^t ehl habîle, dou^, posses-
seur, dîgne, hşbîtant, )£poux,
epouse. pl. v^L^I ehali babi-
tants.
a p vV> J^l «^ dil gens de lan-
gue.
iijMAİ ^\ ehl tefsir les inter-
pr^tes.
ac;/uJl^t «^ııW capacîte, babîlet^.
96
t (^t at İane, mois.
t K*3^*û Lt oMi sofia Saînie So-
phie, grande ıııosqa£e de Con-
stantinople.
t ^IjI aio^ pied.
a c:^l;t eıa/^/ prlncîpaat^, gou-
Temement.
•i
a f\»\ eiiam jours pl. de fyü
fğğ
a AjJl^L> |»Ij) tfüam djahüiiet les
temps du paganîsme.
u^^jot bitmek dire.
iıE^4X}t oü ds^l etmek faîre.
itf^i^cNJüt etturmek lalsser faîre.
t jULşt ıVor odfrîr en pr^sent.
^.1 ı/c^ partie înterîeure.
t vWrJ ifl[/a6 rendre n^cessaîre.
\3j^^ itcheru dans, dedans.
<ı2^4>^fut itchmek boîre.
Qj-:^J üchin pr^p. pour, i
canse.
(tf^^ıX}t edinmek se faire.
iü^j «r/^ le lendemaîn.
/Jflj:>t airjrlmaq âtre slpar^.
ds^^t irmek aıriver, atteîndre.
(^t ıVı gros.
lUMüt içd troisî^me personne
da 8ubj. da verbe defect. «jt
em je sais. içi ^qulvaut sou-
vent â „qaant a^'.
t (jâuj İ€h ouvrage, travail.
t «jgM^I et jJûwt ıcA/e voici, yolla,
t v£^4Xâwşt ichitmek entendre.
t ttf^^İMMjt ich/dmek trayatller.
t cy^^} iken (part. pr^s. da verbe
defiect. ^} em) ^tant
t (^j 1^1 deaz.
t Jat i/ contr^, proyince, aatre.
t ^^.t üaria esp^ce de poisson.
t u^ı^jCLt iletmek condaIre,trans-
porter.
t j>^.t ileru ayant, en avant.
t iıe^^j eilemek faîre.
t ^t avec, et; attach^ \ an mot
il s'ecrît &{.
a ^U".! iman foî, relîgîon«
t /J^Ujt irumnuuf croire.
p (^^nJL^UjI intchunin aînsî de
telle manîere.
t <t2^4«s>t inmek descendre.
t «Jüt âıne mîroir.
p \S^ ^'"^ pleinte.
t jr^} ^iu bon, beaa.
t t^j âıça coîng.
a ^L 6a la lettre b. ^
t yu baba p^re*
a vl^ ^^ porte, coar, matîere.
a yaÂİt v^ ^^ ^^ '^^<^'* porte de
yictoire ane porte d'Aleppo.
97
t \JiM* batmaq s'enfoncer dans
l'eau.
t (j^v bahous nom d'un com-
mentaîre turc du QamQas par
Ahmed îbn Markaz ; cf. Hadji
Kbalfa dicL blogr. lY, 492.
p «s>u badem amande.
p «LmOL padichah ınonarqae
empereur.
t ^^^ paricha morceau.
a ^İJ barid froîd.
p »pL para morceau, pîece ; pe-
tite piece de monnaîe.
P ^ J^^W paralu profitable.
a (^ü bari crlateur, dieu.
P jb* *^"^'* marcbe.
p \^^yi batarguian marchand.
Les Turcs ^crirent ce mot
ordlnalrement {^j\^ et pro-
noDcent baz/rgan.
t \Jm\İ bach tâte, cbe^ chapitre.
t ^\\^\ (J&İJ b€u:h uzrineh sur
ma tâte, yolontiers.
t jJLmL^^JUL notable, dîstîngu^.
t LmLj titre des grands gouyer-
neurs des provlneeset des pre-
mîers dlgnîtalres de Pempîre.
t vJU^L bacharrrmg accompllr
finir.
t «ââL bachça s^par^^ent, a
part, seul, different, extraor-
dlnaîre.
t UULmü ba<Mamaq commen-
cer.
a \£>s\â ba'is cause, auteur.
p ey bagh jardîo, yigne.
p t ^İN^^£u baghtcha jardÎD. >
t^^JLcL baghlu İle, attacb^.
t vJuicL baghiamaq iler, atta-
cber.
t v^.A4u baqmaq regarder.
a (^L baqx permanent, ^ternel,
restant.
p «^L pak pur, parfisıît.
t UuKL paMamaq nettoyer.
t ^ bal mleL
t vJl^JL baUchyq lîmoD, argîle,
boue.
** fi
a (Ct^jASaju bizzarouri par force,
fotcement.
a (jMuJL baUs nom d'un gouver-
nement.
t UüL bcUyq poisson.
a ^jAa bfemrülah par la vo-
lont^ de Dîeu.
p ^Lj /»oT pled, base.
p \i>J^ (3rLj /^oı takht pied du
trâne; r^sîdence.
p jAi 3e/tfr pire, pis.
t vi^4>Aj bitmek germer, croître.
98
t ^^i^^y/^ biiurmek fınîr, ache-
ver.
t /3^p^ bitchaç conteau.
m
a AİiIt<X«ı^U bihamdiUah par les
louanges, par la grâce de dieu.
a ^ji^^^ bouhaira petîtem^r,lac.
p u;^^. bakht bonhear, fı^Hcîte.
a ^^. bakhl avarice, parcîmonİ€.
p <>j bed mauvaîs. us^.
L> cXj beddoı/a mal^dîctîon.
a v3<^ equivalent, echange.
a Q^ beden corps de rhomıne.
t jj bir un.
p ^ ber sur selon, v.«a,>-v4 -s 6er
moudjib conform^ment.
p j^ pur plein, beaucoup.
p jşfij^ beraber egal, ensemble.
Si 'i.\j^ buraq jument celeste.
t OtSt;^ et vJiŞ^ braqmaq jeter,
laîsser abandonner.
p \İÖJS\j^ per etkendi repandu,
disperse.
p jjji berber barbîer.
a jJ^ berber les Br^bes, Berb^-
res.
p ^j^ partcha morceau voyez
•fj V
t ^^J^ bortoun probablement
Oporto, yîlle ivks - connue da
Portugal.
t \jOj^ baras l^pre.
a ^3La burq€? yoile, cape^ capu-
chon.
a olT^ berekiai ben^dictions,
abondance. pl. de K5^
t (ts^^JüSjj berklenmek deyenlr
solîde, ferme.
a \,sy^j^ berkevi nom d'an aa-
teur turc.
a ifSj^ birki bassın, r^servoîr.
t iJjJ birli avec, ensemble, aussî-
t6t que.
t j^^-?^ birindji le premîer; en
premier lîeu.
p »(Ai^ perendd quî vole, oiseau.
t ^jj ^eru icî, en deça, de ce cât^
ci, depuis. C'est une postpo-
sition quî gouyerne Fablatif.
t »jj brd interjectlon h£, bola.
a i^ji beri exempt, libre ^loîgn^.
P J^ L5^ Z'^" peTker quî est
beau comme un ange.
aj^ bez toîle.
«»
a ;Uj bezzaz marcbaıid de toiles,
de draps.
p jjMj pes apr^s, ensuite.
a (^*Lmu besatin plur. arabe de
qIXmaj jardîn de fleurs, }ar-
dln potager.
a ıMAU ftûrmt au nom (de).
99
t (jnU bech cinq,
a c^Lmo becharet nouvelle agre-
able.
a^AMj becher homme, mortel.
t \^i^jy^ pichurmek (aire cuî-
re, rotir.
p qU>aamu pecfUman repentant.
t OÜLjU"»,^^' < pechimanlyq le re-
pentîr.
a Hy^ 5ajra la vHle de Bassora.
a ı^y^ hasry de Bassora. adj.
rel. ar.
a Ojjuoj bcısiret attention.
\Jü^\ n^y^\ ^jiMi^ âtre at-
tentif, veiller.
a »cXju ba'dehou ensulte, apr^s
cela.
a (JİM4 ba*z quelques, quelques
uns.
a v£>oLâiu bi'inaieti r\^y*^ biavni
par Passıstance.
a cXdUU 6aVd ^loîgn^, pas pro-
bable.
t Jb baghr poîtrîne, intestins,
entrailles.
a \JojtA bouffhz haine, ranenne.
a «jJû baqiU le reste, restant.
t «^ ^«' seîgneur, gouyerneur
d'un dlstrict.
t J^J^ beilerbei le bey deı
beys, gouYerneıır general,
t i:2^JL^^^ beUerbeTlik charge
d'un beılerbeı.
t iiS^ pek fort dur.
t <as5UJ^ beklemek conserver,
garder, attendre.
t ;U^ pekmaz Yİn cuit, esp^ce
de raisine.
t (:2^4J^ b^ienmek approuyer,
agreer.
t <i2XrjNJ benzetmek assımıier,
comparer.
t (d^jX^ benzemek ressembler.
t Jnj 6^/ tallle (vleus).
a ^ &ı/a sans«
a ^ 6e/a maj^ malbeur.
a ^^i/J^ belaghat eloqaence.
t (ts5s^jOsJl> bildurmek falre savoîr.
t N5CİJ et ,(^^ &e/A:i peutâtre,
mals, plutot.
t vdUlİsJb bilenlemek r^veîller
en sursaut.
t^^Uj bellu connu, manîfeste.
t jjb bilmez îgnorant.
t (ı25üjjb bilmezlik îgnorance.
t ı^5UL bilmek sayolr, connaitre,
regarder.
p (^5sJüb pelenk tîgre, leopard.
t (i25UJüb bilinmek âtre connu.
100
t aL büe ensemble, aussi.
t u^^ büdzik esp^ce de bra-
celet de verre.
a ^y^ balhout nom d'un pols-
son fabuleux.
a ^ beli certes, şans doute.
a U4 bina ^difice.
a V!^İ uj bina etmek bâtlr*
a Uj benna archîtecte.
p ^j^f^ pendjere fenâtre.
a j*-^ bender port de 'mer,
place de commerce.
t (as^4-Âj binmek monter sur.
a J^ı^î j^^«o beni israil les en-
fants d^srael.
p v>Uij buniad base, fondement.
^ 601/ cecl, celul-cî.
yıS^^ beudjek ver, insecte.
»«3^^ bourada pour »«^U^
ıcı.
Xam^^ boursa la ville de
Brousse.
Q3^ bouroun nez.
vJlU^ bozoulmag se gâter,
se corrompre.
/jpoj^ bozmaq gâter, vîoler.
jLc^ boghaz gosier, gorge^
detroit, canal.
/jf<«>£>^ boghmaq sufToguer.
(3^ 609 excr^ment de l'hom-
me. V!^, ^^ faîre des cho-
ses meprîsables.
^^y^ ^caîUe de poîsson.
/ö/Q^XAJ^ boulouchtourmaq
procarer une audîence.
/ J ^ »/ m J ^ boulouûhmaq se trou-
ver ensemble.
42X3^ beuluk divîsion, corps.
/öi^ boulmaç trouver.
/jf4-Âj^ boulounmaq se trou-
ver, âtre pr^sent
MJ^ beuile aîıısi.
«»?vLj^ beuiledje ainsi.
(^g^ 60Î taiUe, stature.
jl^.^ botlou quî a une grande
taîlle.
^jj boioun cou.
^^ boînouz corne.
a ju 6ı%ı avec luî, en luL
p »j de bon, meüleur.
p L^ beha pnx, rançon, ji\^
cber, precleux.
p jLgj behar prîntemps.
a Qİ-^ bühtan calomnie.
a vji^ doAa? esp^ce de l^pre.
a ^^^y^ bahmout poisson fabu-
leux.
p J$ bi şans.
p qU{ ^ bi aman cruel; şans
pardon.
101
a \ü^ heti maîson, trlbu, dişti-
qne.
a XAÜfl3t \i>»*^ beü elfakjh o, pr.
d^une ville.
a (j^Lf^ beiaz blanc.
a qUj beian ^yidence, explîca-
tion.
a <fi!^İ ^to explîquer.
p a jjiA^â^^ bihouzour şans re-
pos, inquî^t^.
p tvXu peîda yisible, manifeste.
p .ju pir yîeillard.
t \^^^^jj^ biredjik nom d'un
gouvernement.
a ^Lmuu be'isan n. pr. d'une
yllle.
p (Jmwaj /?icA partle anterieure,
ayant, deyant.
p jUXmsju| pichiumal tabller.
p ijmâXmXaj *pec?ıkech don, pre-
seni.
a %^ be^ yente.
a (as^'t v^>-K;U bei^ot etmek deye-
nîr sectateur d'un sayant.
p -a-^ Aaj pMghamber prophete.
a (2)h^ dem entre.
a t «i3j4>Âja U 77ia beınumuzde
entre nous. (2;>;^ *ei>ı înter-
yalle.
t isiı!^ 6m mille.
t / fiU^^^ bouiourmaq ordon-
ner, commander; daigner,
faire.
t ^j^ buiuk grand, împortant*
t \S^yt^ buiudjek un peu grand.
t (ı£^X^ buiuklik grandeor.
t (tf^jo^ buiumek grandlr, croi-
tre. (iS^4>Aj augmenter, faire
grandir.
o
a ^b Ta la troîsi^me lettre de
ralpbabet Te.
t Ij ta prep. jusqu'^.
a ^İJ /adı' qni süit, sujet, secta-
teur. (Jf-t^î J^lj suiyre, obâ'r.
t JİJİJ ^a/ar tartare.
a t ks^»^j>^ te'esîrlenmek 6tre
p^n^tre de (au figürü).
p ^b tadj diad^me.
a fl^İJ tkekhir retard, d^lai.
p «j
b /«^^
nouyeau, jeune.
t itf^^JiKU tazelemek renouyeler.
t <^;^İ«JüXamIj tassklenmek se cha-
griner, s'ennuyer.
p a5^Ij ^aArı afin que.
a cXa5^1j te'ekid confirmation.
a ^b te'emmul consid^ration^
r^ûezion.
«I
t t J^ te'ekid se marier.
102
a t (di^'t JulUj iabdil chftnger,
alt^rer.
a j^* tibr or naiif en mine.
a O^^ tebrid rafraichisseinent.
t luj tepi (od ecrît plus souvent
^) cimç, colline.
a vXjsX^ udjdid renouvekr.
a I (j*MM,:^\j tedjessus prendre des
informations, espîonner.
a v^^A.^ /oA/ SOUS y^^/J^i
sous la jurîdîctîon.
a ^jdftit ^::^' /aA/a/ ^'a/ la
place dil château, un quartîer
de Constantlnople.
a V2^1 vî>JtX^* tahdîs causer
d'afFaires, raconter; annoncer.
a j^^ tahrîr ^crlt; (»£^1 ^crîre.
a J^AAO^' /a/Afi7 acquIsltion, qu^-
te, collecte.
p v£>«.^=0* takht trone, sîege.
a ) \ja M9 Ci tahlis olmaq deven ir
pur, âtre delivr^.
a <!OticXj tedarük apprât, prepa-
ratîf ; ^>SJç\ pr^parer se pour-
voır.
a \j*^^0^ tedris fonctîon de pro-
fesseur. <^^! enseîgner.
a v^tÂj tezkere billet.
a v|/^( attourab la poııssi^re,
terre.
p \Ji^Ji tirach qtıi rase; {Ji^^^
{^^ âtre ras6. li^U^l (>|^*
raser, taliler.
a 2(jjj /ur6e' sepulcre.
««
a ^ii^^i^J^ tarbiîet ^ducatîon, con-
structîon.
a V'Ajjj tertib ordre, arrange-
ment.
a if*4S>yi terdjeme înterpr^ta-
tîon.
a t£^1 ^^"^v^ tardjih pr^ferer.
«a
a ıXŞy tereddud Irresolution, re-
fus.
.1
p &.wjJ /ırcAe parchemîn.
a ^J^ taraqqj augmentatîon de
la solde ; avancement.
a \ ^Ji terk laisser, abandonner.
t jj^J^ turhouz esp^ce de pois«
son.
a I ^'^j^ tezoidj marîer.
a ^j^MÖ teselli consolatîon.
a î (•-J-**^ tasHm saluer, confier,
rendre, remettre.
a ^ssv^* tesmU d^ûomînation,
appellation.
«w
a ^yihi* techerrub faoire, bois-
son.
a ! v-ft:^ j wü techrif rendre des
honneurs.
103
a {Ji^,jjSi^ techfiich m^iange,
trouble, confusîon.
a >*v\Aaj tasadduç Paction de
donner aumöne.
a t \^j*aj taçarrouf posseder.
1 1 s-Aaâ^oj tctsnlf composer, re-
dlger.
a 9f^ taçarrou' humîitte, sup-
pllcatîon.
t l'j^^^ ^ j AAJU ta'bir olmaq ex-
pliquer, decrîre, interpreter.
a u^*^^' te'adjdjub admîration,
^tonnement.
a ^Ls^* ta'djüen \ la hâte.
a (^5t»Xju ta^addf transgressioo,
yiolence, oppressîon.
a {jpf^ ta^arruz înjusUce, dom-
mage.
«w
a Lyoju ta'asstan par desobeîs-
sance a dleu.
a .ı.,*tîır,*{ tarzım honneur, respect.
a t (as^^j ^»jJUj ta'lîm eilemek
enseîgner.
a t itî^'t {Ji^fJf ^ ta'aiiouch vîvre
de son industrîe et de son tra-
vaîl. '
a (:;^:^' /o^ıin d^sîgoation, de-
scrlption.
a oUju pl. de oI«j ta^haim^
rcu changement, alt^ratton.
a (Jh^* ^cfryq s^paraiîon.
a ! ^;^^' tefekkür r^flechîr.
a ! (jiajjij /e/<;/^ confier.
a t ^»ju^ * iafhim faîre compren-
dre.
a ^.(Aüj taqdîr destin, pr^destî-
natîon.
a jt^jSj taqrir rapport, expos£,
m^moîre.
a ^.yi^ taqvfm tablettes ou ca-
landrler annuel, eph^m^rîdes.
a \„Jul\^ tekialİf pl. de v.«ÂjJ5o
impdts, impositîons, contri-
bution.
2i yy^ tekebbür orgaeil, fâste,
arrogance.
2l j*j^ teksir augmeatation.
a \^^ tekrar de nouveau.
t \^^3 tekerlek roae.
a v„&aJ^j împositîon, ceremonle.
t \^y^ tanrı dîeu.
t /ûJL (J^İXj tikenli balyq esp^-
ce de poisson.
p (jS^bLj telaeh disparltîon, dîs-
persîon.
a t v^Âİj telef perdre, rulner.
a \ (^j^jSİj talqjrn enseîgner, în-
former.
t jAj tîz yite, prompt.
104
* ••
p «^ itgh ipicj sabre.
t f^^jy4^ n. pr. Tamerlan fa-
meux conqu^rant tartare.
a ^U** temam compl^ment, entîer*
a J^M*j^ timsah' le crocodîle.
a ^ temel base, fondement.
|»bL5^ ^ temel kalâm texte.
p ^* ten corps, persoone.
a t v5;^Lâj tenaooul maoger.
a t auuJu tenbih defendre, or-
donner.
t »j^^* tendjere casserole de
cuîvre, chaudî^re.
a «jJo tenezzuh r^cr^atlon, re-
jouîssance.
9İJmXİ tenechchur table de pîer-
re ou de marbre sur laquelle
Fimam lave le eorps d'un
mort avant de le porter ^ la
sepulture.
a 1 \j*SıXi teneffüs respîrer.
a <£^{ ^f^y^ teveddjüh se toıır-
ner vers, s'achemîner.
a ^u>^* teçdjth conyersîon, pro-
motîon.
p ^sy^ turundj orange douce.
a fi\y^ tevzi* dîvisîoDy dlstri-
butlon.
a {j^y^ tefvyq grâce diylne.
a ^yi teçekkui confiance en
dîeu. ^Syi ^teçekkulan en
con6ance.
a ^(Xl^* tehlike p^ril, lîeu p^rll-
leux.
a (jO* tfn figoe.
sl^ Seh quatrî^me lettre de Pal-
phabet. ^ ç ons,
a \iyJj sabit fixe, constant.
a ^u sani second.
a r\^y^^^ \£>j\jü\ essalisu ç^a^-
ichrouna le yîngt troisi^me.
a AAj^AJüt assuhoutiU constant,
inb^rant.
a v£>siS* juA/j le tîers.
a Uâ ^«^a louange.
a vl^^ j£pa& r^compense d'une
bonne oeuvre.
a \^\y^ s€wri homme de la ylUe
Thayr. adj. rel.
a ^ d/ım la cinquî^me lettre de
l'alphabet ^ tche.
t (Jf^'I^ tchatmaç se joindre,
bâtir.
p jv>lş- tchadir tente, payil-
lon.
105
p t /Jf4İ^ ^j^ ichare bouimaq
troaver du rem^de, rem^dler.
a H^^ djarU jeune fille, jeune
servante.
t /jp^^L^ tchaghjrmaq appe-
ler, invîter.
t /^l-^ tchaq temps, jusque,
mâme (adv.).
t V2^.«JwJL:^ tchaljchmaq travaîl-
ler, sefforcer.
t /JfJl^ ichalmaq battre, frap-
per. /j^»*!!.*^ le passîf de
/A.4JL^ âtre frappe.
t ^L^ tchaly ronce, buîsson.
t jJumUL^ tchamachir linge.
a ^^ djam? ınosqu^e du pre-
ınîer rang.
p iMİ^ 4/an âme.
a v^L:>- djanib cât^, partîe, part.
p . ftjL> djanver anîmal.
t jAwjL> djansyz şans âme.
a J«^l->> df/oAı/ qui ne saît pas,
îgnorant, sot, îdolâtre.
a v£>uJIpL> djahütet îgnorance.
v^^jOpL^ \^^^ le temps de
ridolâtrİe.
t (^L:^ /cAaı rivi^re, fleuve.
p M^^ tchapag estargeon.
a JU> 1^7160/ pl. de ^jf>' mon-
tagnes.
a Juİ^A> djebraü Farchangle
Gabrlel.
t .a^^a;^ tchybouq (tchouboüfc)
baguette, pipe. e5j^^d^ ^^^^
sanneats.
t «^U:^ tchcUalicha petîte
fourcbette. nom d'nne forte-
resse.
a aa> djousset statare, port.
t <ı2^^'i^ tchitchek fleur.
«M
a »<A> djidde n. pr. le port de
la Mecque.
a 'i^j^- djirahat blessure, plaie.
t jjy^ tchurpus (ı'ngeııleux) ge-
nlalit^.
p {Ji^y^ tcTıerkin laîd, dîfTorme.
p «cXi«:^ tcherendd bite de pâ-
turage.
v£>o.> djirrit la carpe.
t (37> <^'ırrı sîllure.
a i=j:>' djuz' Yolume.
a !j> fl^eza compensation, r^tri-
batloo, recompense.
a ıMİr^" djezan n. pr. d'un port.
p t k^JmZş*' tchechme fontaine.
p v:>i:^ tchift couple, la paire.
t u5U..âJbCâ> icUfÜechmek s'ac-
conpler.
t (j^, (jp^ £/yı^, /^Ar? partîcule
11
1
106
qııe les Tarcs placent a la fin
des mots pour en former des
diminutifs.
t sJLJk^ tch/qmaq softir.
t s»&o.L&^ tchjrqannaq meltre
defaorSf 6 ter.
t ^ö^^ ichekirdek noyau, pe*
pin.
t u^p^K.*^ Uhekümek faîre re«
traite.
t ^2^ij^ tchekmek tirer, ^prou-
ver. (;;y^î arba'in faire le
jeûne pendant qaarante jours.
t ifS>^ ichene mâchoire inferieu-
re^ mentan.
«M
a <^^L> djeüad boarreau.
t Ol»ÂİS)Lr^ tchaiqeUanmaq ^tre
secoue, etre remu^*
a y^1 (jM^Jl^- djulous etmek s'as-
soîr, monter sur le trone.
^ C)^;'^ djüein est une particule
qııî se place ^ la fin des noms
et qui sigoîfie de maniere,
\ rinstar, comme. exemple:
\^jX^^M4 sendjüein comme
toi.
a s^i^^A.*^ djema'at rassemble-
ment, assembl^e.
a ^^ djem' rassemblement, le
pluriel.
a AitıJ> dfurnfa aeınaîııe, ven-
dredi.
a t fcî^ MUi^^ djum'a gunu le
jour de la r^union, yendredi.
a \^NJkit» jv djem'iiet reuoîon,
rassemblement.
a ^(İ4.> djumli somme, entî^re,
unîversaHt^.
a KJUj>- djumleten sommaire-
ment, en somme.
a ut*, »- T " djemien en tout; g^ne-
ralement.
a KMA^y- djcanfa r^unıon^ le tout
a v'-^ djenab titre qu*on don-
ne a dîeu, aux prînces et a se&
sup^rîeurs: altesse, majeste,
a v^Ui=>- djenaze brancard sur le-
quel on ^tend le mort. ob-
s^ques.
a \İİa>jc>' djennet paradls.
^ U*^^ ^jins genre, esp^ce,
race.
a vl>^ djevab reponse, discours.
<>s^-^.^ repondre.
a Lİ|^^ djuffaf esp^ce de poîs-
son.
p ül>^ djuçal sac.
a ^1>^ djeçami' pl. de ^^
mosqu^es.
407
p Qİ>^ i^van jenne, jeaiM
homme.
p ^^ ichouçe tîgre, İ^opard.
t \Jis>^y:^ tchodjoug enfftot.
t ^^^Sf^ icheurek gâteau.
t ^^^jy^ tchurumek pourrir.
t y^y^ tchoq beaucoup.
t \Jİ4İSy^ tchoqlamaq se multi-
pller, âtre augaıent^.
t te^i»J ^ tcheulmek marmîte,
pot de terre.
p \^y^ tchun comme, par€eque.
t 1^ dji partîcule t. ins^pa-
rable, joînte auz sabstantîfs
elle sîgnîfie selon, suîyaat; a-
jout^e aax adjectifs et aııx ad-
verbes elle signîfie: un peu,
p. ex. guzeldjd un peu beau,
joli; qaradja un peu noîr,
noirâtre.
»^ est une particule pers. quî
ajout^e aux noms forme des
dîmlnutîfs.
p qLj1.^j> djihanban quî pro-
tege le monde Dîeu monar-
que«
p l»*Jİ.{.'> djihannuma cosmo-
grapbîe.
a \:>»^ djihet cot^.
a ı}*^ djelU îgnorance.
a A.Âı ^ . ı» djehennem enfer.
t wajc>* djeib pocbe, bourse^ ja-
bot.
a ^%^ djifet cadayre.
t v.Jvo^Üu;^ tchjqarmag yoyez
t (4^4>âa:^ tcheinemek paâcber.
z ^ ha silleme lettre de Palpba-
bet h plus fortement aspir^
que 8.
t \^iss>\j>^ hadjet Decesslte«
t ^^^L^- hadji pelerin mahome-
tan.
t |»tjAj ^^:>>l.>> hadji beiram nom
d'un savant celebre.
a jL^- harr cband.
a JiAg Üs . elhaçjrl bref, en un m ot*
a vJuJ^t J«AoL> hacyl r&atter,
proyenir.
a yû\^ hazyr pr^t, prompt,
pr^sent.
a aİ^I-> hakim juge; adminîstra-
teur ; bomme cbarge de Tad-
minlstraiion çivile ou de U
justice.
a iJlp>- hal 4tat ^ituation^ jUl ^
fil^cU toujt de s«ite.
a ^i> hala actuellement^pr^-
sentement.
!!•
108
a Q5ijifr> Hebron.
a t (j^Ko j »» habs emprisonner.
t ^j&.^ J > habech Abyssînîe.
a s,,i^^uj> habib bien aim^, cheri.
a \m^j^ ^^^ Tmddjİ cherif le no-
ble pelerin age.
a v'-^^ hydjdb honte modestîe.
a v^;/^^ heuddjet d^cret, sen-
tence du juge.
a v\>> hadd borne, Umite.
a v£>0(>i>> heıdis nouvelle.
a lucNİl vÇ habul-hadaha une
porte d'Aleppo.
a^cK^- ;^azer precautîon.
t ^Ij^* hararet chaleur.
t ^^j^ij^" harasın espece de poîs-
son maritıme.
a (»Ij^ haram une chose d£-
fendue par la loî, sacr^e.
a ıc^\j^ haramy voleur.
a v^A^yS» harthaf ^calile de pols-
son.
a {jo^ hjrrs ayldit^, grand di-
sir.
a obT^ harekiat mouvements.
a ^J>' harem ^pouse, fille.
harif homme, un indi-
« vidu pour lequel on n'a ni
estime ni consîd^ration.
a Oj^ htun iristesse.
a u4Um^ hyçab coınpte.
t w*-MA^ haceb quantite, mesure,
nombre.
a Ama^ hased envie, jalouıie.
a ^^^>4M*> haçan n. pr. don fib
d' AH Haçan
a (^;yM^ houçain n. pr. un fils
d'AlL
a Lâ.m«.>> housna bont^.
aj L A af> At/{:ar fort; for teresse.
a o ^o. ^ /ij^^n forteresse.
a oyo»^ houçtful acquIsîtîon, r^-
sultat
a OjAö5>« hazret pr^senc6, dîg-
nit^, eıcellence, altesse.
SLjjjûas^ houzour pr^ence.
«i
a Jb:>' tıazz plalsir, contente*
ment.
a J jÂ^- hafr itmek creuser.
a ■ thft'» ^^z garde, defense, pro-
tectîon. feî5Cr1 Jıfe- ;Sy/z ıV-
meA: retenîr dans la m^moire*
a v-«i>- haqq droit, v6rît^, Dieu,
en faveur, envers. »0U&>*
haqqjrnda sur son compte.
tf N ı^l ^ı ^<AÂ fc> - haqqfndan
guelmek punir, châtier.
a tXJi>' hjrqd malveillance, hai-
ne^ rancune.
109
a j*^^ haqjr vil , ab ject , me-
pris^.
a v£>Juft>> hatfygeU y^rît^, droi-
türe.
a C^libC^- hadaiat pl. de ooL<>>
narratioD, conte.
a f«X>> AoArTn jugement, sentence
jurîdîque, ordre.
a o>4^ h/kmet sagesse, scîence.
a v;;Ai^4^X>> houkioumet juridîc-
tion, gouyernement.
a H^^ hekim savant, phllosophe,
m edecin,
a ^y!İ^' hctlapi Dom d'une ecole
' a Aleppo.
a o^^L^ Juüaoet doaceur, agre-
able.
a J^L^- halal ebose permise, 16-
gîtiıne.
a v.^!^ HcUeb vîlle d'Aleppo.
a (^^^ ^^^ gosîer, gorge.
a oLoU^- pl. de ^U^* hammam
baîns.
a v£:a^L^ hjnuûet protection, d6-
fense.
a wXS^ /MiTiııf ^loge, louange.
a v^Lm âU cUH efhamdu lülah
tapala grace ^ dîea quî soit
c^l^br^.
a u^t JoT Aam/ atirîbuer.
a ^(Ir handa attaque V£^1 atta-
qtter avec îınp^tuosSte.
a vii^jüoyZ humouzat amertume.
a jA^ hamir une matîere qai se
trouve dans lamermorte pag.
5 1 . peut-âtre faut-li lire jA4^
pâte.
a r^ hamie zele ardear «^Jl^l->
z^le aveugle.
a )^^ ^pa Eyab.
a vd^'S ^{^ haça/a itmek tour-
ner, dîrîger.
a ^[y^- havajîdj cboses n^ces-
saires.
a o^ pl. ^Laa^ ^u/ poîsson.
a »La^> Aam/ vîe.
a v^ÂA^" ^// înjustîce.
a if^^i^ hyle ruse, fraude.
a p ;L^(L^ hjrlebaz astucieuı,
ruse.
a {^j^ hin temps, moment,
a Qİ^j^ haivan animal, brüte,
a 0«jk^- haivet yie.
a *;> M/ septî^me lettre de Tal-
pbabet arabe.
t Q^*L> khatoun femme^ k-
pouse.
a |M>L^ khadim semteur.
110
a ^j^ khan'dj quî esi au de-
hors, exterîeur.
a {jû\s> khass propre, partîca-
Her. ce quî appartîent a la
personne du grand seîgneur.
a »v>^) c^Ls> khass oda appar-
tement partîculîerdes sultans.
«M
a XaoL> khassi qualit^, qualît^
partîcallere.
a vi^^^uöL^ khassuet proprîete,
qualit^, vertu nalurelle.
a Jc^j>^ khafyr coeur, esprlt.
p ^L**yL5> khaksar vîl, meprtse.
a l^^^ khaljq cr^ateur.
p ı»L!> kham cru.
t (jL^ khan l'enapereur, le sou-
veraîn partlcuUerement des
Tartares.
p ioL> khani maîson.
ajA:> khaber avis.
a lv.Xi^ khoda dieu, maître.
a ^!(A.^ khouddam servlteurs.
pl. de |»v>L:>.
a y^iKSuS^ khoud'at fraude, trom-
perîe.
a vi>.i^ovX:> khjrdmet seryîce, on
prononce a pr^sent g^n^rale-
* .o >
m en t tc;A.^QL\j> kh/zmet*
a^LxXAX>. khfdmetkiar servittUT
% ^L^t^ khoraean poodre rou-
ge qae Fon obtîent en bro-
yan t âes tuiles et dont on falt
le dment en la melant avec
de la cbaux et du sable.
a r^r^ khard} r^Tcnıı, trîbut.
a di^Aİjt 'Tf^ khard) depenser.
a o^j^ khardel moutarde.
a M$^ khyrqa habit de moîne.
p >/o^ khourrem agreable, gaî.
p v^j^j^ kharnoub cösse, goas-
se, snique.
p <;*Xr! ^J*»5j£> khourouch 6tre
dans une forte commotion.
p iiJ^j^ khazine tr^sor.
p »X»mj> khcLsta bless^f malade.
t /Jp&AMA^ khastcUyg maladîe
en general,
p ^j^jAM.^ khosreoani royal.
t ik MMfM^j>^ kheuise n. pr. d'une
vîlle.
p fA^ khjrchm colere, d^daîn.
a (jojLai* khaçaTs proprî^tes,
quaUt^s. pl. de o«yol3>
a \jûy*a^ khouçous particulari-
t6, afTaîre. nnXjoya^^ dans
cette affaire.
a Un^ A afv khousousa particnll^-
rement.
a yû;> Mjr^r St felie.
111
a Ui» khatha erreur.
a \^\1^ khytab allocutien, a-
dresse*
a '^Caâ^ khafUeien en secret.
a (j^iL:> khalas Hbert^, d^Iî-
vrance. (Jfl^t âtre d^Hvre.
«M
a /«^^^'-^ khaUaq crealeur.
a / ^.^Le> khalaıq creatures.
a J^iJL^ khylth humeur.
a ojtii» khfl'at habît, robe
d'bonneur.
a (^ii> ^Ao/çr creatures, hom-
mes.
a JJL:> khcUal manque, dommage.
a O^JLi»- khalvet lîeu retîre, SO-
litude.
a ^y^Jl^ ^^a/ı7 amî, l'amî de dîeu
Abrabam; Hebron.
a jif^ khamir pâte.
a 'İ\Xj>£> khandaq fosse.
p v5^3- hhah sommeîl, songe.
a *^î>^ khodja vîeillard, maî-
trc.
a {jo\y^ khavass proprîet^s,
choses belles.
t / ^j j^ khorlamaq abaîsser,
dedalgner.
a \j^js> khavf craînte, peur.
a n.^^ khoun sang.
p rttâi Qj^ khounfechan qui
r^pand du sangw
ta %I.a:> khyar concombre.
a 2ûUi> khyand perâdie, trabi-
son.
a •a:> khair bon, blen.
a lc«> *A^ ArAaır dou'a b^nedîc-
tîon.
a ^y-y5> AtA^u/ cbevaux.
P t J"^ ^^/7ı nombreus^ beâu-
coup.
a Jb da/ huîtieroe lettre de Tal-
pbabet, la lettre ^ d,
2i pti> douleur maladie pl. ^Tj^^
edva.
a v^ <^^^ usage^ coutume.
a Jw^5^ dakhyl qul entre, înt^-
rîeur.
p tOt<> <i<ıd/ donn^.
a jto dar maîson, babîtatîon.
p Sö dar qm tîent, possede ; par-
tic. pers. quî se lie avec Aes
noms.
t /jUc^b darghjjüyq col^re,
cfaagrîn.
t ^\^ darou millet,
p {Jh\ö dach compagnoD, colli-
gue.
a c^b da^i afFectîonn^, devou^.
112
c'est le t^pııe moyen dont se
servent les personnes, qui ne
yeulent par trop s'httmiUer en
parlant d^eiles mâmes.
a ^Sv> dafi qai cbasse, d^toume,
empâche.
t /öı^cXİt^ daldyrmaq faîre plon-
ger.
t f^ dam toît.
p Q«tv> damen le bord d'nn ha-
bit, le bas, le pan de la robe.
p <XUiMÂjtv> danichmend lettr^.
p ıû{«> dane graîn, pi^ce.
a^Ji> dair r^latîf â, concernant
a 9jjb datr^ cercle, circonfîğren-
ce; cootour.
a ^tv> daim continuel, qui dure
toujours*
t »jp depi sommet, cime, colline.
a J^30 doukhoul entr^e, acc^s,
reyemı.
t (^^^>^ dakhjr (daha) aussî, en~
core.
t {^^y^ 3. pers. pr^ier. de u^p
il a dit
p y^ der porte, en, sur, selon.
a JL>- jv> aussitdt, sur le champ.
t jĞ dir il est.
a out;^ diraîet jngement sain,
> discernement
a ^j^ deredj^ İ^S^^^ point.
t p *y^ derd douleor, cbagrin.
a (j#»^v> ders ^tnde, leçon.
t ^i^^.w^^ daruchmek s'efForcer,
trayaîUer.
p vfau(> derguiah porte, coor.
p iM%;^ deroun int^rienr, de-
dans.
P U^^y^ dervich moine maho-
m^tan, pauvre.
t (^v> deri peau.
t (C^«> diri vîvant, vîf.
p \jjö deria mer, grand fleuye.
p ^\ö duzd voleur, assassin.
p \:yaâ*^ dest main, force.
p v3UXmv> <ftfj/îma/ essuie-main.
p ^»y*-M*^ duchmen ennemî.
t (^^İÂ4»wÂ> duchmenlik inimitie,
haine,
a İB^ dou'a pri^re, di^Jb! souhai-
ter da bien ^ quelqu'an.
a o^iCv> da^vet pri^re, inyıtation.
a {jat^ r * ^ dou^mous pl. (jajy »l ft>
poîsson semblable a une pe-
tite anguille.
a t^AÂAc^ daghdaghaly com-
pliqa£.
a f^ def^ r^pulsion, ezpulsion*
a I ^iv> def 'it chasser, d6tourner,
empâcher, öloigner.
113
a u^t ^2^ A/n itmek cacfaer,
infaumer.
a u^t . Vt> <^a^^ firapper.
«i
a v:;a3v> diqqat soîo, ezactîtude.
t o^^^ detrmen moulîıı.
t jİTo deniz mer.
t ıg^4d& y s> detchmek changer.
t w^JLâ^â>> detchilmek âtre
chang^.
t J^v> <2tfif/ il n*est pas, non.
t i£X4Jvi^v> dinlenmek se repo-
scr.
t^^M^ denli particule qui mar-
que la qaantîte d'une chose,
-A,
ySö «i combien.
a u^i*^«> dei'mek atteindre, par-
venir, valoîr.
t u^^/^ dikmek ficher, clouer,
attacher.
t ^ö deîn postpos. ajoutee au
datif du nom, ou au participe
en «i^Vi indje jıısque, ju5qu'a
ce que.
p (3^ dil coeur.
t v3^ dü langue, langage.
a ^^ delail arguments, preu-
ves pl. de JwJv> deliL
p ja3v> dilber qui ravit le coeur,
joli, beau.
t u5ü<^ delik trou.
t tt^l> dilek d^sir, prl^re, inter-
cession.
t iıs5U3 dilemek y. <ıc<Jbp
p aö dem temps, moment,
t jA^ demir fer.
t qs> <20n postp. de par.
a ^ deni impnr, m^chant.
a ^«3 dunii mondain.
a t p LaÂ> dunia monde.
a \y^ deifa m^dicament, rem^de.
a ^y^ devojn dur^e peq>^taelie.
a s^ devr cercle, circuit, si^cle.
t c^^v> deurt quatre.
t \SjJ!m.^^ duruckmek s'efForcer,
tâcfaer.
t ly^jy^ rester, demeurer, âtre
debout
t j3v> douz uni, ^gal, plat.
p u^iAM^ı^ dost ami.
p <^üyM^v> doustan ami.
t {J^y^ duch songe.
t \^Jf*y> duchek lit, matelas.
t ki^^j^y^ duchmek tomber, se
coucher.
p ^.yj^yb douchmen ennemî.
t ^^Ssj^jJny^ duchunmek penser,
r^flechir.
t t^jLy^ et /^A^ylo doghour"
maq accoucfaer^ mettre au
monde.
114
t ^jS^y^ doghrou droît.
t (jâ^v> doghouch nalssance.
t /Jf^iC^O doghmcuji ııaître.
t \^$^y^ deuimek frapper, bat-
tre.
t \s^*j^y^ dukenmek âtre ^pui-
sĞ, dtre fini.
p ^yjkj^^ö duJbend bandeau de
mousselîne qul enveloppe le
tourban.
t /£^4>Âİ^v> dolanmaq entourer,
lergîverser, chercher des de-
tours.
a vl;^^0 devlet empîre, gouyer-
nement.
t \»S^^y^ devlenmek se tranquî-
User.
t A^İJ^^ donanma flotte, ^scadre,
rejouîssances publique$ or-
donn^es pour une yîctoire
remportee.
t (dX^vXjj^v> deundurmek fa îr e re-
tourner, rendre, restîtuer.
t (jmJ^İ> deunuch retour.
t \ıs^y^ deunmek retourner ($e
tourner vers), âtre chang^.
t cX^3v> devid enerler, ^critoire.
t ıJLA^y^^y^ doiourmaq rassasîer.
t /jhÇ,^^ douimag s'apercevoir,
comprendre.
t ıO postp. t. en daos.
a X{ö diar contr^e, proYİnce.
t s.pA^ dib fond, pled (pîed d'une
montagne).
t «»OjA> direk poutre, pîlîer.
t wXljJfc> dirilmek âtre vivifie.
t {^j^ diri vîf, vîvant.
t (jiXJi> dich dent.
p J^^ diguer autre.
t uî^^I^O dilmek desîrer, vouloîr.
t ^^^.^Uİj^> dilendji mendîant.
t ()2Xf p dimek dire, appeler.
t_^ et v-j^-p prt. disant.
a Q-îv> din reiigîon, foi.
t yy^ö diçar mur.
a p Qİ^^ dioan audience publi-
que du monarque.
(3 zal neuvi^me lettre de l'alpha-
bet arabe se prononce en turc
comme z francaîs et en arabe
comme d,
a o!J zat essence, nature.
a (^'t»^ *ofii essentiel, naturel.
a «;a5>0 zdkhyra proyision,yivres
a H3İS «3 zekiavet perspicacit^, sub-
tilit^ de Pesprit.
a ^(3 zikr mention, commemo-
ration.
115
a Uy i> Zacharîe^
«•
a KI3 zillet bassesse, honte.
a ^ zemm blâme.
a /Ca5 zimmet oblîgatioD, devoir.
a M^ zamim blâm6.
a y^ zou possesseur, ma lire.
a \^y^ zevq goût, delîces, plai-
sîr, yolupte.
J
s-Sj re dlsieme lettre de l'alpha-
bet arabe se prononce comme
r françâîs.
a ^^^\ radjV qaî revient, quî se
rappoTte.
a (j^î, reef tete, chef.
p vı^uMİ^ roj^ droît, vrai, sîncere.
p id^^JD v:>-AMİ« roj/ guebnek ren-
contrer, r^ussîr.
a (<^|; ''«ı^ı quî accepte, agree,
content.
p sL rtûı ehemin, route, voîe,
regle.
a {^\j rei conseîl, ayîs.
a 2!k^K rai'ha odeur tan t bonne
qae mauvaîse.
a ^j ribh gaîn, profit, usure.
m
a ^j rebbi mon dieu, mon seîg-
neur.
o>
a "Mj rutbei degre de dtgnîtd,
ofiiee.
a i:>'j ridja esp^rance, priere,
demande.
a «2^t ^^j redfa esp^rer, prîer,
demander.
a JL>; riûE/a/ pl. 'de J*ş^ bom-
mes, troupes.
a ^d^ /yA/o yoyage, depart,
passage.
a îC^ rahmet mîs^rîcorde, pîtie.
a ,^ % r/«7 biens, provisıons.
a mLm^ risale mîssîon, ambassa-
de, tralt^.
a AJM^ resm. deşsin, plan. ı^^j ^^
plan d'edifice.
a oy^ rasoul ambassadear, en-
voye.
p »lVjum^ recide parvenu II matu-
rit^, mûr.
a \j!Oj riza consentement, yo-
lonte, permissîon.
p v^ rathb mou, tendre, ha-
mide,
a 'lu^ySoj routhoubet humidit^.
a İ^İB^ ri'ajfd pl. de aac^ sujets
non musulmans.
a \:y^!^ r^aiet ^gards, respect.
a XjIc^ r^aiatan en consideration.
yj^K raq ou ^j rek particule tur-
116
qııe quî jolnte attx adjectifs
sert a former le comparatif.
a v^ rikiab ^trier pl. de v^
a »jSj rikkat g^nuflesion, une
certaine partîe de la grande
prl^re des mahom^tans.
a ^j remi sable.
p ki^j renk couleur.
p t^t reva convenable, permis.
a ^3% rouh âme, esprît, vîe.
a ı3^>) roühani spîrltuel.
p J^j^fj rouzguiar yent, si^cle,
temps.
a ^^\ roum partie de TEarope
qai s'^tend de Poc^an Atlan-
tîqae ju8qu*aa Pont Euxîn.
t Jut y^K roumüi la Turqttîe
d'Europe.
t jv>Le3^ roumadir nom de l'une
des cînq villes situ^es sur les
bords de la mer morte et rui-
n^es par le feu c^leste.
a v:>S!3; rouiat actîon de yoîr,
vae, opinîon.
a fM^-t^ ruhban moines chr^«
tiens. plur. de v^t^
9i\jj ria hypocrisie, fausset^.
a \:y^\ij riacet commendement,
gouvernement
9i\\te onzî^me lettre de Talpha-
bet arabe se prononce comme
z françaîs.
p v^tj zitde u^ fils.
a ^U zani adult^re, fornîcateur.
a u^<^ ^\\ zatı faire dîsparaî-
tre, dter, dloîgner.
a (Jh^^t ıV^U ^a*i manquer.
t qU zeban langue, discours,
idîome.
t {^^\ zaboun faîble, İnfirme.
a 0^\ zebid nom pr. d'une vîUe.
a y^^\ zudjadj verre, vître.
a y^y^j zahmet peine, fatîgue.
p yj zer or.
a pj\ zer* action de semer, se-
mence.
a ^\ zu'm opînîon, pr^tentîon.
p jL\ zaghar ennui, chagrin, af-
flîctîon.
a ^\ zukiam rhume de cerveau*
a qUj zeman temps, slfecle.
t J^-c^Uj zimdjil le tigre.
p t ^j^\ zumrud ^meraude.
a J^smİ) zenbü esp^ce de cor-
beîlle.
^ jff^\ zendjir chaine.
p J^\ zinhar prenez garde,
garde \ vous. *
117
a jUj zepçar ytsıtant, vlsitear.
a (3L; zeiHÜ dedin, d^cadence.
p ^\ zehr poîson.
t u^X^ zehirlemek eiDpOÎson-
ner.
p jJjP; zehirli yenîıneııs.
a »>in ziadd augmentatiojı, ac-
croîssement, plus, d'ayantage.
a iâ^4JÜtfı>lK ziadelemnek âtre
augmente.
a ^i(3 ziarei vîsite, pelerlnage.
a \i^A zeit huile d'oliye.
a r\yH\ zeitoun ollve.
p \j^\ zira car, parceque.
a \^j>Mt sin douzîeme lettre de
Falphabet arabe (jm se pro-
nonce comme le s françaîs
au commencement des mots
et le ç entre deux Yoyelles.
a / 'ii^ sabyq pr^c^dent, susdît.
a Jo^'Um sdhfl cdte, riye.
a I^Lm Sara.
t jLam saz roseaux.
p jLjm saz Instrument de iBusi-
qQe.
t imUL»** OU ^^*S^ ob'^ sazan
baljrghjr carpe.
a v^^aLam sa^ai henre.
a JiUw safil d'en bas, yll, bas.
a ^^ sakin c|m repose, habi-
taat.
p ^\m* sal an, annee.
a yiliAM sMtn saîn, sauf, intact.
a jAjm sair quî marcbe, autre.
p »jLm saıi ombre.
a v^«Adw sabah cause, motil^ oc-
casîon.
a v:;aaam sebet et ^jJûuw sebtii
Sabbat
a qL^jm et Allt rX^^ subhan
o dıeu saînt.
^IXo 0;*J3 ^yty. Q4 ^Ls:^-
i^LmmJü dîeu soît loue, lui qui
me yoit, et connaît ma place,
et entend mes paroles; qui me
nourrlt et ne m'oublîe pas.
t u^4iAAM poar ^^.»J j ^ sepmek
arroser, asperger.
a (3^A>dM# sebil ebemin.
a tOL^ seddjade petît tapîs sur
lequel les musulmans se pla-
cent pour fal re leur pri^re.
a vJ^Sf* sedjdi adoration.
a j^^W sdhar aube, anrore, ma-
tın.
a j^W syhr encbantemenL
a f9^sXm n. pr. Sodome.
118
j^
sirr \e Betrei,
P i^\f^ ^^^^'^ makon, palaîs.
p a rij/ic \^^y** seraJ^ 'amire pa-
laîs imperiaL
p j]öyM serdar commandant, ge-
neral
tjCfââ^jM ser'asker general en
chef.
t ()!^.^ sermek ^tendre par ter*
re comme la toîle^ le tapîs.
at j^ıjM surour galeta, alMgresse.
p nb^ serîr tr6ne.
a ^y^ ^eri' prompt, leşte.
t yn siz î) vous pron. pers. 2)
postposîtion quî sîgnifie şans.
t (j*M** jcj voIx, bruît.
a jJoam sathr llgne, rangee.
a '^yla*M saihvai domînatîoD, ptıîs-
sance.
a Oı^ljuM se'adei bonheur, felî-
çite.
a «»2^1 ^J^ sa'i s'efforcer, tâ-
cber.
a JüM saf ar voyage, guerre.
a Jâm şefi abaissement, bassesse,
partîe inferleure.
^jfÂfM sefir ambassadeur, envoy^
a ^âaÂam sefine bateau, navire.
t xjSj>AMt syqanqour (du grec)
esp^ce de l^sard.
a ^^Jim saqi an*oseıııeııt
t ^j^ setrdim course, excur-
sion.
t kii^j^ setrmek santiiler, pal-
piter.
t ^ioM sekiz huit.
t ^^yyut^M seksen quatre vîngt.
t ^İ^Jİam sinek mouche.
a o^Xam sukiout traııqutlHt^, si-
lence. ^>Ji^K»M sukiouien en
silence, tranquîllenıent.
a q^^Xaw soukoun repos, sîgne
indlquant que la lettre sur la-
quelle il se trouve n'a pas de
voyelle.
a «^Lm selam, paix, sureta, salttt.
a ^aaLmü) a^salhiie negatif.
2i ^^^}qLm sultan donHnateur,prin-
ce, aussi le titre des grands
savants.
a (^^««Lm silmek essuyer, netto-
yer.
a x »IaLw sulthanet regne, em-
pîre.
a (^^^i*** Süiori jadis Selibrie
vllle de la Thrace.
a qL».*.Lw sülkiman Salomon.
a vâ>^i«w semt ebemin, contr^e.
a u^ifM pl. <^Uw <ıD^^w semek
poisson.
119
a ^bÇKw dlm. de <ıt^4w sumeika
petît poîsson.
t 'âLaâjm sandjctg goııverne-
meni d^une petite provmce.
a ^Ujw surmet pr^cepte da pro-
phete.
a lii^t \^:^JkMi sünnet eimek m-
strulre dans la loî.
a «ifv sene an, annee.
a ^^yuM sunouh manîfestatlon.
arrîvee.
w
a ^^AÂAM sentte haute, eleyee.
a syMi sou le mal, mauTals, me-
chant.
a ^*^!^ n. pr. d'un vîllage.
a o)y** su* al questîon.
a Qİv>^ D. pr. le Soudan.
a jytM sour mur d*un chateau,
viUe.
t {^s^^jMi sürmek tîrer, olndre,
firotter.
t ı^^j^yM sürünmek se traîner
se frotter.
a ^ j^ soure Sürate, chapître.
t \^y^ seuz mot, parole.
t /V^l^ soqaq rue.
jtjMyjM ou ^-jMâyn sBvsem. s^saoıe.
a ^^y*** seçgıdu alm^, cher, le
blen-aim^.
l\^^^ym seuimek înjurîer, gron-
der.
t ^^İj^jmİ sevmek aifluer.
t vs^.«>AL^^ seuüechmek parler
s'entretenir.
t (£^Jb j^ seuilemek dire, par-
ler.
a J.^ sehil plaîn, plat.
t uN-aiiÂjuamLum siasetlenmek âtre
punî, âtre châti^.
p vLuM siah noîr.
a Jnajm j£î/ torrent.
(jv-Âİ cAm treîzî^me lettre de Pal*
phabet arabe-turc-persan se
prouonce comme le eh fran-
çaîs.
a ^Ub cAa' il a youlu s^\ pLm ^t
s'îl plaît ^ dîeu.
a vUv cAmi66 adolescent, jeune
bomme*
p qU>L& chadman gaî, content*
p oLm cAâ(2 gaî, joyeux.
a v^oU^ adj. rel. de ^c\Jü
a <^l^ (»l^t imam, chafe*i nom
d'un des quatre imams du rîte
mahometan orthodose.
t i^^Lâm chaguird ^l^ve, dlscî-
■
ple.
a ıc^^ chami Syrlen.
p ^IpLâm chahani royal, magni-
fique.
120
a vXPL& chehid tloıoîn, martyr.
p c\jUtf cha^ed y. p. au subjonct.
il Gonvîent, peut-âtre.
^OJLm» il se peut qae.
p qİjLm chai'an conyenabie, di-
gne.
a ç^JLm chat dÎTulgu^.
a fcjA.^ chubhi doate, scrapule,
soupçon.
a J^A*M chabouth esp^e de pois-
son qaî a la forme d'une lyre.
a fcxxw chehih semblable.
p^jZÂ choutr chameau.
a v£>VicL^V^ chedjc^at valetır,
brayoure, courage.
a Hjİ^^Um chedjere un arbre, toute
plante.
a (jtâı^lM chakhs indîyîdu, per-
sonne.
a ^s^M» Cbedad n. pr. d'un roi
fabuleux qui bâtlt une yiUe
nomm^e Djennet (paradis.)
a lAjJfA-Û chedid fort, dur, ro-
buste.
«w
a y*t cherr . mal, ın^chaDcet^,
peryersite.
a \jm chera yente, acbat.
a Vİ/^ charab boisson en g^n^-
ral, yîo.
a v^ı^ıfiLû chera^ai \o\y justice. '
a \£>Jjm cherhei limonade^ sor-
bet
a ^^ cherh eommentaire.
a iıeXrl pü^y*» chourou itmek
commencer, entreprendre.
a «*jyîJ j^ charı^a ie fleuye
Jourdain.
a \Juijm cherif nohle, &eyL
a vı^p^ cherik compagnoa, as-
soci^.
a A^jtM chou^la flamme, ^clat,
splendeur.
a \Âât chifa rem^de, conyales-
cence.
a v:;ajîIââ chifc^cu intercession,
pri^re.
a ^LS.w ch/qaq diyision, hosti-
lît^ r^bellioa.
a uS^ chekk doute, soupçon.
p jIXm> chUdar chasse, prise, ba-
tin,
p \ jİJh chekr sucre.
a ^jX& chukr looange i dieu, ac-
tîons de grâces.
a v)*^ chekl figüre, forme, sor-
te, mani^re.
a O^J^lmv chekoet lamentation,
plainte.
t (3^X«iâp ekimdi â pr^sent
121
p ^ chen gaL ^J^l ^^ ttre
a \^i^^ cheçkei puissance, mag-
nificence.
a p tJiyİ^jJıi chepketçaii \ qai la
puissaoce a £chu en partage.
a MXd 1»^ cHoumqadent homme
doDt les pas porteni ısaUıeıır.
t aL}^^ cheuüi ainsi.
a O^L^ chehadet presence, t^-
moigoage, martyrologe.
a^jfiÂM chehr mois, lune.
p j^ chehr yiUe, cît^.
a f-^^ chei chose. pL L^t «cAio.
a ^^iA^ cheîkh YİeîIIard, personne
respectabie.
t ^jdb^ıMMjyâı chichmich eofl^,
bouffi.
t itf^^J^uuMtf chichmek enfler, se
gODÛer.
a qLK*& cJuUthan satan, diable,
d^mön.
a ^»JUM cAitfûn noiB du u^j^^a
a 9yi?^ chuiou' divulgaiion, po-
blîcît6.
i>Lo sad qııatorziime lettre de
Palphabet arabe torc persan,
elle se prononce partoat cam-
me le s firançais an commen-
cemenft Aes mots.
t v^Lo ^ap tlge âts planles.
t /Jf^'Lo saimaç yendre.
a i^A^^,*p sahjrb compagnon, amî,
possesseur.
a ty^^ ^adjrç yraî, sinc^re.
t /aI^Lo sarjrlmaq sVnyelopper,
embrasser.
t ıK^t^^^JO sarmjrchmaq s'atta-
cher, s'enyelopper.
t (jf^^ sarmag enyelopper,
embrasser.
t cLao stıgh (saou) droit, saln.
t /jj.»rL^ saghmcuji et ^fUf»
/A».fl^ traire. •
a oLaû ja/ pour ^jo pur^ sîn-
cere, claîr.
t t'd^\jo scujijrnmcuji se garder,
âtre sar sts gardes.
t /âjIlAû seUnuuf enyoyer, lan-
cer, pousser, mouyoir, agî-
ter.
t (j^l-^ sanmeuji penser, crolre,
d^irer, yonloir.
>
t / }La^^jo saoourmatf yanner.
t lyi^ saimag compter, calcur
1er.
12
12t
a ^W^ ^aboh matın* {^)^ft»Aju>o
le matın»
a f^^ soübh aorore, poînte du
SL j^ sabr patîencd»
a M^ sabighat nom cl'ttna det
cînq YİlIes sltuees ««r \%9 bords
de la naerMorte etccnMtıttıees
par le feu c^lestc.
a K^i^ s6hbet soci^te, amıtîe.
«I
a v:;^^^ s/hhat sant^.
a \j^ iöhfa plâîoe vaste.
a ^2^^ sahn (plât de) cuivrc.
a »js^Ad sakhra pfcfre, roc, ro-
cher.
a p)^-^"^ souda* mal de t^te.
a vi>0$iiAao sadaqat yerite, since-
rite,
a jJs,^ sadr place de devan t de
toute chose, poitrlne.
a ifS^X*o sadaqa aumone, bien-
fait.
Paumâne empâcfae le malheur
et augmente la yie.
i» o s ^
a \:i/<i\yjo 2. prı. msc. pr^t. du
verbe arabe /^«^>*0 yerîfier.
a j*fXfö souâour appâritîons, ^-
manations. pl. (\t jj^jo
t »^j*a syfUha y»rre«
t lyıX*o^ sarsflmaq âtre agî-
t^, ebranl^« tiL^^ijAyo ^ar^
sjrlad/ak epouvantable.
â \Jfya sarf cbangemetily aetîon
dt d^toornör.
a «iX«MO sa^d€h nem d'umı des
cînq yiUed sîUı^es antrefoı» sur
les bords de la me^ mdrte«
t jk^a sfghjrr bo««ıf.
a \,Juö 6üff file, rang.
a Uaö sefa püret^, clârt^ plaisir,
dîvertîssement.
a OÜLw5 syfat aftrîbuti, qüâlît^s.
a KfiAâ syfet attrîbut, qaalit^.
t ^y^Afo saqal barbe.
t /Jf^lSAO saqlûmaq consCfyer,
garder, cacber.
â -^Lao salâh probtt^, droiture.
t »j j^jUö salamoura satunure.
a i«;»aIao ^alh croik.
a g<^ soulh paîx, concord^»
a «^Ld sal9u on salat priere^ be*
nedtctı'on.
â^^Lö siUaor angnflte.
t Q-M#Lio sanasin a le yoîr tu di-
raîs.
a v£>jıÂ^ san'ai art, m^tier.
i^yA svu eau.
1 1^^ sjTffa plâtre, cr^pissure.
1^
4(Wi SORf vdıx^ €n.
t ı^y^ soutch faute, deltt.
a o^^^ Moutat fonne, figure*
t ı^yyo sormaq demander,
s'înformer.
t /Jf4^ sx}qmaq ficber, enfoıicer,
pîquer comme les »corpîons.
t (3jjâ soh fin, issue, le deraΣr«
t ^^yc sol gauche, cote ganche.
t / j^y^ sounmaq tendre, pr^-
senter.
t y^%yo soouq froîd, le froid.
a <Aaao satd cba$se et p^che, gi-
bîer, proîe.
a s>U9 zad qttîti£l^ıne lettre de
Talphabet arabe tnrc persan,
est prononc^e par les Turcs
comme le * français presqiie
double avec un sifâementfort
et claîr. Les Arabes pronon-
cent cdtte lettre comme une
d forte.
a <tf^1 Jn*^ zâbth itmek admi*
nistrer, gouverner.
a SV^ ^^^^ Goup. j^j^ patr se-
^ o ^
a «^>y39 zardja* tîgre.
a jjX0 zarar dommage, perte,
affliction.
a f^j^j^ zarourt tı^cessaire.
i^j^yCûil bixtarouri fofçl,
necessairement.
a »ju^Jo zarourU chose nlces-
saîre, necessit^^
a vjüt^ <mıy debiHte.
a |WS0 zamm la voyelle u, ou et eu.
a ı3U>S9 z/mad bandage pour ban-
der une plaıe.
a »cXâÂ4^ zymnynda par rapport
â, a Tegard de.
a sı>3Ly:9 i/afet hospltallte, fao-
spîce.
Lb tha seîzi^me lettre de Pal-
phabet arabe turc persan ex-
prîmee par th dans les mots
arabes et dans quelques mots
turcs et persans et par d ou
dh dans certaıns mots d'ori-
gîne purement turque.
t iM-^Jo thapmaq adorer.
a v^LL et «jLL thahi il est bon:
• • »
il sent bon. cf. ^y^\ v^-^
puîsse sa tombe repandre une
odeur agr^able c'est a dire
puîsse -t- 11 joulr du bonheur
^ternel.
t ^^'Lb tlıatly douiL suave.
12*
124
t (^i^U? ihartmaq peser, exami«
ner avec soin.
a (^Lb thary qu! arrlve, sur-
vîent*
t {JmİÜo thach pierre.
a ^£>^Iİ9 tfu^at ob^îssanceı ado-
ratîon, cuUe.
t ^o thagh (^thaou) montagııe.
a s»AİLb theUib quî cherche, de-
mande, inquisiteur.
t ^Lb tham toit.
t ji^Lb thahir pnr, şans tacfae.
a ç^^Ub thahiri adj. rel. de Tha-
hîr. •
a x»Lb ihc^ifi peuple, troupe
d'hommes.
a v^^ thybh midecine, art de
gu^rir.
a ^Ub thabhakh cuîsinler.
>
t #J^lr^^ thopraq terre, sol, pous-
siere.
a j>«b thah' caract^re, nature,
goût. ^o J^l hommes de
goûL
a {jy^ thabaq ordre, rangee,
temps, ^tat.
a Afub thabaqat grade, d^gr^,
^tage, clasşe.
a u^aaJo thabih medecîo.
a \Jjo iharaf cot£ d^uae cbose,
pariie,
a ^jo thirrUâı petite esp^ce de
poîsson.
â U^jb iharif r^cent, noayeau.
t ^jmİo thachra defaors.
^uyl^^h ext^riear.
a ^Ijcb tha'am nourrlture.
w^t |»l.*b manger, dooner un
repas.
a o^b /o'an coupe de lance,
blâme.
X \yBth dhoqouz neuf.
a ^Ib thala attente, personne,
îndividu.
a ^\ u-Aİb thaleb itmek de-
mander, chercher, requ^rir.
a ^JfJlb thalq lîbert^.
a ^i? thama^ avidit^, ayarice.
pl. ^\.
t ^j^yjJjo thanboure instrument
semblable a la guîtarre.
t «-i^Ub thandjara chaudron.
t ji^ dhavar anlmaux domesti-
ques, bâtes de somme.
^ Sf^ f^p balle, balloo, boule,
canoD.
t (J^>b thoutmaq prendre, sat-
slr, tenir.
İ25
t f^j^ dhourmaç etre debout^
jrester, s'arrâter.
t ^j£^ dhöghrou droît, direct.
t / ft ^ r^h dhognuuf naitre.
t t^j^ thoq rassassi^ austere.
t ly^yo doqounmaq touGher.|
heurter.
a ^y!o ihoul longueur, longîtude.
t / öi^^^^i^ dhoioumiotuf batîa.
t {jJo thyn limon, booe,* terre.
a j^^jçb thouiour pl. dcj^Ip oî-
seaux.
a Lb dîx-septîeme lettre de Pal-
pfaahet arabe persao-turc se
pronoace comme le z fran-
çaîs.
a jPUb zahjrr ext^rîear, manife-
ste, evîdent.
a \^\^ zahyran manifestement,
^vîdemment.
a v^.Sjb zaroüf pl. de 'iÂ^Jb ob-
jets beaax et el^gans.
a Oj^ zourafa pL de v,Jü^
beaax, ^l^gants.
a jÂ^ zo/isr TÎctoire, triomphe.
a Jtb £/// ombre, protection.
a ^x«^ zoulm înjustice, oppres-
sion.
a oUib pl. de xJLb zöuloumai
tenebres.
a ^^ zann opînlon, soupçon.
m
a «Xr» ^2jJö ^a/ı/ı etmek juger,
avoir une opînlon de quelque
chose.
a j^y^ zouhour apparîfîon.
a {^j^ 'Ain dlx-huitî^ıne lettre
de Palphabet arabe persan
turc prend le son da poınt
voyelle qui lui est donn^ est
fait que ce point voyelle et
prononc^ d'ane maniere gut-
turale.
a j^le ^adjiz falble, debîle.
a Bı^le *adee habîtude, ceutume.
a Ji>(e 'adil juste, equitable.
a xplc *4id'iet înjastice, iaîquite. *
2iJ&'ar d^shonneur, Ignomînie.
a (a2^*t J& 'ar itmek avoîr honte.
se construît avec. le dat. et
rablatîf.
a v^Ie 'arif quî saît, qui connaît.
a ^c*^ '^^/ desobeissant, re-
belle.
a v£^a.aSİb 'agjbat enfin.
a jAİ\ AaSIc 'aqyhai al amr a la
fin, finalement
126
tt ^^Sk 'açjrl intellîgent, «age,
pmdent.
a JİG *alcm monde, temps, sî^cle.
a JL 'aijm savant, ^rudit, docte.
a v^tp 'ali haut, ^lev^.
a ^Ic 'can an, ann^e.
a *le *amm communı uoiYersel.
a J^^Lfi 'amyl qııî agît, gouver-
neur d'une province.
a CO^£ '/2»a€İe^ adoratîon, cuU
te, ob6İ8sance.
a «Aac 'abd serviteur, homme
comıne serviteor de dîeu.
a ^^ ybrani hebraîqne.
a O;^ ybret ezemple quî sert
d'enseîgnement aux autres.
a vl^^ ytab reproche.
•I
a »^UAg 'osnumjLet pays, empi*
re ottoman.
a 'i^f^ydjaleten adv. vîle, proın-
ptemeot.
a v^I^ pl. de «^j^ ^adjcub cho-
ses extraordînaIres , merveîl-
le$.
a v.;^^ ^adjeb admSration, eton-
nem eni.
a *^f^ ^oudjb fiert^ orgueü.
a j^ ^adjs itsLi d'lnfirmit^, faî-
blesse.
a aL^ 'ad/ie yiie. aLJ ^ÜL:#
promptement.
a j j^ ^adfou* TÎeill« femme,
a {jir^ ^ad/in n. pr. d^nne moo-
tagne.
a v;>Jlc\ft *ndalet juatîcef ^quîte.
a 03İvXi& 'adtıoet inimiti^ hcıstî*
lît^. baines.
a a^JvXp '€tdlttt justice, eqıut^.
a 3vXfi ^adupo ennemi. pl. tJL&t
ada^
a ı<-^ 'oc^r ezcuse.
t i^^ 'araba cbar, cbarlot, voi-
töre.
m
a «ct;^ ^arabii arabe.
a (jSt^ 'arc exposition, offrande.
JL^- (j»;ft ^arz€ti$ hai rapport,
pr^sentatîon, latltude.
\ (j»jfi 'arz itmek pr^senter,
proposer.
a Qİ9^ yrfan connaîssance,
science, doctrlne.
a 6^1^ 'azazet raret^, dignh^.
m
a H^ 'ûxe/ pulssance, dîgoît^.
a ijr^j^ 'izzetli bonorable, ^mî-
nent.
m
a J^ot)^ '^yzraU nom de Fange
de la mort.
a \Sj^ ^jb *azm «ntreprendre.
127
a j^ 'as/r Bom d'un gmıveme-
menL
a j:^ 'osû cher, v^n^rable, glo-
a u>-f^ *agimet projet^ entre"
prise.
a jAMMfi 'usbur tigr€9 l^pard.
a J^-fM^ 'asker arm^, «aldat»
a / jH^ V^^ amour passîonııi.
a f\iaa *atha bon, pr^seoi, blen-
faît.
a ^»-Jâ» 'tf«/m graod, magnifi-
que, pl. «lAfi jzam grands,
ülusires.
i.i5^c> aU »Ji£jJt dire ^.♦jitc ^t
dîeu esi magDİfiqQe, grand.
a jÂfi 'o/i» pardon, absoîutıon.
a / öJ^Âc *afçlyq pardon.
a <-#^âfe '^ı/f/* 4|i]i s^abstîeni de ce
c|uî est d^fendu, cba^te*
a i\ft£ *tıqd pacte, allîance,
a 4)iu: "iryi espriV ioielIîgeqce,
raison
a v:>JLc 'ylUt cnaladle.
a c;Ai^^lc 'alamet signe, eten-
dard drapeau.
a |JLc 'jlm scîence, jConnaUsan-
ce, doctfîne.
a Uic 'oulema pİ. de ^»JLc sa-
va nts, lettres.
a jixi 'oukdûff /^l^Tatîon, bauteurf.
orgueil, superiorite.
a (^ 'a/ı Bom du «[iıatri^iDe Ca-*
life; Don proprede beaucoup
d'Iu>nınıe8.
a ^ 'o/a sur, dans, de, contre,
par, selon.
a j^^^\ (^ 'alesçahar au point
du jour.
a lÜLâÜt ^ 'o/o/ ^A0>&' jı n».
provîste^
a «t^AİA 'aleike «İP toi (la paix).
a fcUff 'aifihi sur luî.
a a^^LaJI ftj^ 'aieihi essalam que
le salut soît sur iui.
a j.#ja Omor n. pr. d'un faomıne.
a j4« 'oumr Yİe, âge.
a \ii>^x^m ji^st- 'oumr sumuk'si'
vre.
a J«.4£ 'a/ntf/ traTSİl, «euvre.
a p mAİU J)iaj» ^arnel fn4$ndi ^ııi
n'est plııs en ^tat âa^ travailier.
a t J^4£ 'amel etmek travaîtter,
agîr.
a v>Iâc 'ynad opınlâtret^.
a OijUc 'ynatet sollicîtude, grâ-
ce, faveur.
a Q j^ '^("> aide, secours.
a Os^ 'ahd pacte, traıte, con-
vention.
128
a «cXffi auhtU responsabilîl^,
emploS, fonctîoa.
a t u^^ ^jXİMi tkXfe s'acguitter
d^uD devoir, d^ane obllgation.
a uAAi^ '^^ d^faut, honte, d^s«
honneur.
a iyMfcAC ^jrça Jesus.
de jouir comme ies antres
d^une chose mais şans jaloa-
a (2^ ghain dîx-neavi^ıne lettre
de Talphabet arabe persan tarc
prend dans la prononcîatîon
tarque le son d'an g français
suİfI des voyelles a^o etu ou
d'une consonne. Plac^ entr^
deuz voyelles ou ^ la fin d'ane
syllabe, il a le son adouci du
y des Grecs modernes.
a c^L^ gharet excarsion, mra-
sion de la cayallerie.
a (3)1^ ghazi guerrler, partîcul.
qui combat poar la foi, vic-
torieuz.
a Jit^ ghafil n^gljgent.
a v^Ld^Ao/î^ vaingueur, quiob-
tîent la sup^riorit^.
a vV.)-^ ghaXb perdo, cach^.
a v:;^.Lc ghaSat eztr^mit^, fin.
v£>jÜb excessivement.
a^ K i ta A f ghyhta ^mulatîon; d^ir
sie»
a l<A£ ghfda le repas da matin.
a (j^ ghars action de planter.
a \JOjh ghar€u but, intention,
machînatîon, haîne, rancune.
a ıj^ gharq submersion.
<ri^1 y^jL noyer.
a j«)jC ghourour tromperie, ya-
nit^.
a vsşy^ gharib ^trange, merveil-
leux.
a tj ghata exp^dît!on guerr!^-
re, combat, bataiUe.
a J^mâ ghousl ablution de tout
le corps ordonn^e par la r^-
lîgîon.
m
a AAOfi ghousse trlstesse, chagrin.
a t (rf^»»J^j>nr ghousseltnmek se
chagrîner, âtre aCBIg^.
a i^KK 'nr ghazab col^re, z^le, ar-
deur, empressement.
a u^^Aiac ghazoub col^re (adj.),
irrît^ en col^re.
a u;U⣠ghafiet n^gUgence, in-
souciance.
a v)^ ghytt haine, rancune, enyîe.
a ^ ghala chert^, p^nurie.
129
a AAİe ghalebS ylctoıre, fap£rio«
iJaül g ghaiaiha fanbourg situ^
en face de Constantinople.
a iti Ar ghafyz rude, apre*
a f^ gham chagrin, tristesse.
a Vj4Â Ghomorra.
a Uc ghana rlchesses^ bîens.
a f^Jsc ghanem brebit, proie, bu*
tin.
^ iS^ ^Aonı abondant, rîche.
a Lc^ ghaogha assembl^e, r^u-
nion de conversation, dıspu-
te, rixe.
a jAC ghair autre, dîyers et part.
negative arabe comme w^
şans.
a vı^^jAÂ ghairet zele, jalonsîe, e-
mulation.
a (.^jAC ghairjr antre, l'autre. .
a 13 /a ylngtîeme lettre de l'al-
pbabet arabe persan turc est
prononcee comme le / fran-
çais.
a ^iıMw>>0 fahycha cbose mauyaî-
se, erime abomînable,
a 1^5^(3 farci persan.
a /JpMİd /ajr/9 m^chant, malhon-
n^te.
a ^Jti&fatü qui dtstmgne, excel-
lent,
a ^b falidj b£miplexle*
a ısOs^faSda utilit^ profit^ avan*
tage.
t ^İLmİ wX3İ& fiudahmmjch qni
a profit^ de.
a ^^ /(p/^ la Yoyelle a.
a ^w3 /p^>^ action d'ouyrîr une
porte, de conqu^rir une yîUe,
conquâte. a t ı^^^jüj ^Jâ
ouyrtr, r&oudre une que-
stion.
a \y& feiça r^ponse juridique,
decûion du ^^âa muftî.
a j^ fakhr Tactlon de se glori-
fier, gloire.
a jlj3 ferar fuîte, <i!^1 fulre.
a \£>JMİ^ firasei sagacite.
a <ı^^^ v;;a£|^ firagJuU se repo-
ser.
a ^L5 /^raçr d^part, s^paratîon.
a Vfi feredj joîe, plaisîr,
a ^ji /proA galet^ alMgresse.
a tO^ farda paqnet de marcban-
dîses, fardeau.
p ^^f*»j^ fersakh dîstance d^envi-
ron 4 milies ou 1-j- lieue S\
pr^sent
a \:y^foJ^ fourçat occasion, op-
portunit^.
a yjf»^^ f^f^y^J^ paBvvel^ in*
pLde
^ İr
O
t
,^9 f^lmt (Jümt) M tdy nn
adj.
âe CamUatl-
t J^ >.rt« cspecc de taUkr.
a S^ftkm mtdKgBmcCy sdcnce.
fc^r^tflc» di^MS. « J^ ^jakmlmtrlt cfamp,
- ♦♦
ı5
» **^,^«.W le *«,«dU. rew*- *^Jo 9*f viagt et ımi^me lettre
•^^ ^CalpİMbetanbepersantarc
* >» ^ *c«M«» «««m, M. «t proooncM coaune le e
^^^ fi»«ç»îs sahi des voyenes o,
1^ ^,U4 /^*^ eri, |,««,.»i^ ^ - ««s .T« pl«s de force.
*********^ » »M fi*/ qm reçoı\ possı'ble.
♦ j*» >H.- r^^^ 5.45^^ » O^ fiV— f enfcrer, empor-
a Oİ9 qat partte, cdt^^ âtnc
t (J^İ$ ffaimagf joindre, ajouter.
t /Jpys^ iftttehfrmaş faîre fuiı>
lalsser iehapper*
t /Jf^ı^iÜ gatehnuuf fulr^ s^ecfaap-
pcr,
a j»>!$ ^afl[xT* puissaot, un des
Doms de dieu.
t «^v>İ9 gcui/rgJıa (du grec Ka-
repyov) galere.
a t u^.*JÜ^i>İ5 qadjrUnmtk âtre
eapable, âtre pulssant.
t »Is qar neîge.
t (J&Jİ9 qarych empan, palme, m^-
lange.
t l'^f*^^ qarjchmaq se m^ler,
âtre mâle a quelque chose.
t Q^l5 ^arfi ventre.
t njöqara terreferme, contîueot,
adj. pour vy$ et ty» noir.
t fjıJS qarjr femme, ^pouse.
t r)Uİ9 qazan chaudron.
t (Jf^l^ qazmaq creuser, fouîller.
a Sj**Si. ^J^ 9^^jr 'asker juge
qazy askerlik l'emploi do qazi
asker. .
t /Üjydoli qazyl/q jttrîdietlon,
arrondisseMeat du reasort
d'un juge*
181
a A^lS ^a/' som qqe kf Orien^
t3U}( donnent aux luontugnes
quî dans leur opinion devaient
entoarer toate la terre.
t /Jpo^v>JÜ5 qcUd/rmaq fake re-
ster. ^lever, soulever.
t qUÜL9 qalqan bouclîer.
t )ty^\3 qalqmaq se leverı par-
tin
t (Jf-ll3 qalmaq rester^ survi^re.
t qİU çal/n gr09| ^pais.
a My^\^ çamet taille d^honune,
statore*
a, (jM^Ld çamous ocı6an, nom du
grand dictionnarre arabe com-
po$6 par Flrouzabadî.
t qU qan sang, meurtre.
t »cXjli qanda oü.
apt Q jil^ qanoun regley loî,
statut.
t / ^^^U qa»ourmaq U^m&tT^
grlller.
t vj>3l^ qa9ouq bonnet de drap
rond aplatl par le haut, rem-*
plt de coton, eiaatour du quel-
lesTurcs entortilientunept^*
ce de aaoutseUae.
a ^^ qahyr 4|ui «ubjugoe, vio-
lent.
a ı\|(U qaid^ condttcteur, cbcf*
132
t ^LS qabaq coarge.
a d^ Rjrhal action d'âtre en fa-
ce, YÎS \l TİS.
t (jf^^S qapamaq fermer, en-
fermer.
a j^S ^o^r tombe, tombeau, se-
palcre.
a (jsoaS qahz acilon de prendrCı
saisîr, puîssance, pouyoîr.
t (m^LaS qaplan tigre.
a ÎCL3 qjblet c6t^ situ^ sar le de-
yant de nous, la directîon vers
le temple de la Mecque.
t y^ qapou porte, porte otto-
mane.
* \J^y^ ^'^y^Jf portîer.
t ^^yı^ qapoudan (de Pltal.)
ehef capitaine, propos^.
t wUit^>^AS qapoudanlyq char^
de chef (capitaine).
^ v3^ qaboul action de recevoir,
acceptation. \ (j^^ accep-
ter,
a \::/A q€U cot^, partie.
t »iAâaS qaifnda cbez luî, anpr^s
de İd.
a JJ3 qatl action de tuer, assas-
sinat t JJ3 qatl it taer.
t (^Cd qaiy fort yiolent.
t ^ on «rld 9€i#cA €onıbien.
^^ qııdquc».
t qL:^ et ^27^^J$ qmiehan (|iıand.
a Ja;^ 90^^ s^çheresse de Tan*
n^e, famine.
a wX3 qadd qaantit^, taiUe, corps.
ajc\3 qadr action de ponvoir,
puissance. quaııtit^, mesure.
a c^cX3 qoudret pouvoir, puis-
sance, omnipotence de dien.
a t ^^İJ^ıAd qudretli puissant.
a (jMc\d qouds J^rusalem.
s
a ı^Ad qadem pied. pl. M\\Xb\
a ^.«AS qadim ancien, vieax, an-
tiqııe.
a «j!y5 qarahe parent^.
a^tjd qarar action de se repo-
ser, stabilit^ consistance, re-
pos. «^1 jtjS qarar s'ar-
râter.
a p »o^ty» qararguiah lieu de s^-
jour, domicile.
t^)j3 qaranou obscur, sombre.
a Oİ;^ Çouran le Coran.
• Vr^ <îoarA proximit^ voisi-
nage.
t jyjj^ qarpouz melon d'eau,
pastique.
t j^^ q€wchj contre, yers, en
face.
133
\ la rencoBtre, s'opposer.
UUâJ^Jm^ s'opposer.
a KcJ qour^at meilleure partîe
du bîen, şort*
t x£J$ qargha corneîlle.
t ^^ qxrq qaarante«
t ^j^ q/rjrq brîs^ rompa, cass^*
t ^^^ et g^^ q/rlan^hydj
hirondelle.
t K3j^^ q/rmysy cramoûi, rou-
t vJUjd qjrmaq rompre.
t (j*»ti\5j3 qarfndctch frferc.
t «^ ^ara terre fenne, eonti-
nent. adj. noîr. t J^^^
qara deniz met nolre.
t^^^, »y$ qara iuzlu dont le
Tİsage esi noîr.
a v^ ^arı^ proche.
a |».:?j5 ç/jym Grimde,
a 'luji qariet pl. j^g^ qoura vîl-
le, vlllage.
t j3 q/z fille,
t vJjd ^/-yr/ rouge.
a (^.•ıj^ Çasçini orîgîoaire I la
yiUe de QazYİn, nom d'un
anteur.
t \<^*n<in.wS qostaniinie Con-
stantiııople..
t ^^««iamS qysm portioD, partie^
genre, esp^ce*
a jüS q/chr ^orce, crodte,
peao, cosse.
a vUâd qasçab boucher.
a ^LoS q€uçar foulon, d^grais-
seur.
a &AAâd qttçaba vîlle,
a iXAâ3 9aj<^ tendence, întentîon.
a ihkûA pour igiâ^ petit, bre^
mlnce.
a iMtS ^jfa ^vâıement, conte,
hlstolre.
a LtaaS qaza cbarge et office de
juge.
a sLcad qouzai juges.
«M
a X * /rnS qazUt actîon de d^cider,
jugement.
a u^Aİad qoutkb chef, homme prîn-
cipal de sa natlon ou trîbu.
a ^lad q€Uf^ actîon de couperı
retrancher, d^clder.
a rysd qouthn coton.
t Qİ-AÂ3 qaftQn vâtement d'hon-
nenr.
t ()3 (^l cheveıı, poîL
â u^ 9a/(^ coenr, moelle, no-
yan.
{^^^ dim. de wJÜ>.
134
« âib qxiktt petit tıombre, petît^
quantît^ d'une cho9e.
t a^ fiylydj sabf e, glâive, 6p^e.
a AjJd ça^'o/ ville fortifi^e, forte-
resse.
t qI^ qcUqan bouclîer.
t Ouftlâ qalqmaq se lever, par*
tir.
a Jld q€dem plume.
a 2UAİ3 quleibe cabane.
a i)>«Aİ3 ^a/i"/ peu nombreııs, mo-
dîqae.
t »uXÂ3 et 8<XSll$ qanda OÜ.
t jtf**3 qanghjr quel, lequel?
a jLLâSS qynthar poîds ^quîya-
lent ^ 120 llvres.
t Uuj^ qopmaq s'elcver, se
lever.
a o^ ÇOK/ alîment, tıourriture.
pl. ot^t
«t
a O^ qouQoei force, pouvolr,
vîgueur.
t ifc>^ qodja vleillard, m arı, e-
poux. Jut &>^ ^oû[/a t/ı
nom d'ttn dîstrict.
t (J&3«3^ qodoch marî qtti pro->
stîtue lui^mtıne sa femme»
t M^ j5 qourhugha grenottiüe.
t ^^^— ^^^ qourtaridji sau-
vcur*
t vJU^j^ qötirtarmaq â€U^
Tfer, saaver.
t UUl^^ qourtoulmaq s'^rader,
' se «aurer^ ^tre d^livr^.
t \Jİ4rjyi qouröutmaq s^cher,
rendre sec*
t *^jj3 qourd ırtr» loop.
t \JiJİjyi qörqtnaq avoir peur,
cralodre.
t yJİAj^ qourmaq apprtter,
disposer.
t \Ji^j^ qouroumaq devenîr aec«
t \jİAj^ qoroufnaq defendre.
t •>; j3 qourou pare, bosquet.
t^^^ qourou sec, ayîde,yain, vîde.
t {jijjfi qoutou agneau, ce mot
peut âtre employe dans une
allocution commemon enfant.
a Qjl^^ qousaran n. pr. d'unc
porte d^AIeppe.
*t OVitLâm^ qouchannıaq se celn-
dre.
t vJîLMy» qouchlouq Theııre da
jour entre le matîn et lemidl.
«J^^tla susdıte beure jaste.
{jMyjSyİ qoqnous oiseau rare,
pb^nlz.
t^y^sS^ qonchou yoîslil.
t J^ qml bras.
a 4^ qa9l le dire, parole.
435
t ^^ qmü ^ckKir«5 «eryil«ııft« *
t vJillyî qmiiloaq escla^âge,
servltude, service,
t Xiyi qouiaq or€ÎUe. {y^j^
thouimaq ecouter, preter l'o-
retlU*
t e5^^ qouleu facile, commode.
ft >o^ qavm peaple^
t ^o^ qou¥n sable.
o
t /S^ qovmaq potırsttîvte, chas-
ser.
t /Jp^ qomaq placer, taettre,
abandonner. constıTuît avec
^ empâcher.
a K^ qa0met pl. de ^13 chef^
preposes.
t A^ ^o/iö<^ h6tel, statlon.
t (JfJ>3î qonöuq h6te, quî reçoit
Pbospitalİte, convive.
t (jm^Lmj^ çonsoİos Consul.
t /jfJUy» qönoulmaq âtre plâce.
t /j^£>^ qonmaq se placer, se po-
sef.
M»
n v5->^ ^^*''' fo^^ robuste, ferme,
stable.
a (JM^ 9i/(>ar^ıiöm d'un fleııve.
tuS^^ qo{maq placer/mettre
dedans.
t ^^ qouioun selo. brebls,
mouton.
tyJiji qottiou ^pais, foııe^.
t ^^.*yj^^ qoiouwirmek laİ95er,
abandonner.
a j^ çaAt ferce, violenCe, puîs-
saııce.
a 8^ ^oftıı^ caf6.
t Ld qai'a rocher, 6çuei]| caiüou.
a (j^Ud qftu analogîe.
a |»Ld qjrimı actîon d'^ire de-
bout. «s^'t se lever, etre de-
bout.
t vJU;^ q/rmaq rompre, brîser.
3 L/^ ^oü n. pr. d'une tribu.
t (^5-A^ 9<>iW abricot a nojau
doux«
t LT^ îr*^ biver. (isAi^ îr-
c^n eo bîyer.
t vüUaS qjrımaq i . bacher^ couper
en petîts morceaux. 2.tuer.
t V— < uX»j3 çaınatmag faîre bouîl-
Ur.
t v-i <U *^5 qaınamaq cuîre, bouîl-
Ur.
t Jt^ Çouiou puıts. adj. epals,
fonc^.
a uîtf kiaf, kief, qaief tkCtû de la
Tİngt-deıai^me leltre de Fal-
phabet arabe - persan - turc.
Toutes les fois que cette lettre
136
est suıvle d'une des vayelles o,
o, 011, oı«| les turcs luî donnent
nne prononciatîon adottde,
semblable İl celle qu'attraîi no*
tre k 8UÎVİ d'un ı. ^^guiefleU
tre partlculi^re d'abord aıız
Persans et adopt^e par les
Turcs a Fartlcalatıon de ^.
a %^1^ kiiiiib qul ^crlt, ^crivain,
secr^taîre.
^Jikiar oeuyre,travaIl. «^1 jl^
Arîar iVth^A: travaîUer, s'occa-
per de quelqae chose.
p Lü jt^j> kiarguir bena ^dtfice,
construction en pîerre.
p ^fJi}^ kiacKki plût \ dîeu que.
a O^ hiaghid (kiahat) papier,
lettre.
a Adl^ kiafet totalıt^, le toot.
a ^^ kîafir quî ne connait dleu,
infidMe.
p v^ guiah temps, moment,
p Ifj^^^ guiahtche peude temps.
Pja5^ guebr adorateur du feu,
infidele, impie.
a j/S kubr orgueiL
t *^ guiebd grosse, enceinte.
t ^^ gibi comme.
a \^\jii'kiiab Ilyre, lettre, ordre,
loi. pL v^i^T kutub.
p \j^iSSCi^ keMumda mahre de
la maison, propos^, lîeute--
nant
t fi2^L«Js^ guiimek partir, s'en aU
1er, p^rir.
t sS^jyi^ gukturmek anıener,ap*
porter.
a »yU^ kesret mnltitade, grand
nombre.
a *,f&^ kaçam, tîgre, l^opard.
a ji^ kectr noml»eux, abon«
dant.
a mua5^ kaşife ^pais, grossîer.
t (t2^.*.^v5^ guetchmek passer, tra-
verser, p^n6trer. ayec abht.
1
s'^loigner.
t \S>Ajy:P^ guetchurmek faire
passer, percer, traverser.
a <f)^cX5^ guedouk solde, paye,
a y^iOs^ kizb mensonge.
t {Jf^J^ keras cerlse.
p ^j^ kerpidj brique non cuîte,
t ^ii^^j^ guerichekvmlk^ levraî.
a ^^^j^ kürsü faateuU, cbaise,
trâne.
t ^Jİ' kerek besoin. v. imp. il
faut, soit que; soit Pun soit
l'autre.
a f^ kerem g^n^rosit^, libera-
lît^ fayenr.
İ37
a ^^ kerm cep de vigbe.
p ^^J^ gtaermahi esturgeon
(poîsson).
towo^ keremit corrompu de
Tarabe i>^y«y^ taile.
a ^y kerri foîs, coup.
t •^Jİ^ guiru (jgeri) de nouyeau,
en arri^re.
a Mj5^ kuroutn pl. de y^^' ceps
de yîgtıe.
a m^Ji^ kurairidj es^hte de poîs-
son petit et yert.
t j^ ffuez foîs, coap. j^^ cette
fois - ci.
a ^jİ^ pl. ^\S kerim îllııstre,
g^n^reax.
tjlS guizlu cach^, secret, re-
çeli.
t y^sA^ guezmek se promener,
aller librement.
t \jSkes quelqa'an. ^j^^5^cha-
que indÎYidu.
2l y^ kesr actioo de rompre,
briser, la voycile ı.
t {J^^'»»^ keskin aîgu, âcre, fort.
a vVjma^ kesel torpeur, noncba-
lance^ paresse.
t (idC^N^y kesmek couper, retran-
cher, tronquer.
p fJ^AS' kechti yaissean, nayîre.
t ^^^^ kiehi hoBiıııe, İBdİTİdıı,
personne.
p {^JkfJiS kechich molne, s^Ii^
gieax, pr^tre.
a jUi kuffar pl. de ^ infidMe^
non musultnans.
a v^;/oLâ^ kifai'et quantlt^ suffi-
sante, capacît^.
p c>i5^ guft le dire.
^ yİyisS gufiugOU prOpOSf
contes.
a y^ kufr impiet^, blasph^me.
a ^»^ kafil qm se rend cantîon
pour qaelqu'un.
L^!^ lV^^ cautionner quel-
qu'un.
\^Mo yi kefr thab n. pr. d'ane
vîlle.
i\^}ij(Skekremek devenlr algre.
m
a cP ^^İ totalit^, uniyersalit^.
adj. tout, chaquek
p J^ gul toate fleur en giSneral ;
rose.
a ^^ kelam discours, parole,
phrase.
a v-Ji^ kelb chîen ; pl. v-j^li^.
a Os!^ keled tîgre, leopard.
a aXK kulldkum, yous töus, c'est
l'accuşatif de Ji avec le sufHze
13
138
de la » e t ^ a it penonnt da
a <SiUX pl. de lUİi kelimai nots,
paroles, discoun.
t v^^J^ guelmek veıûr, arriver.
t «k^^Uj^ guelintlj€ g^rondîf da
V. ^^S^ taat ıfiı^U ne tieot,
jıısqae.
a ^^ kuliiı ginhzlf anÎTenel,
İ€ tont.
t ti^yuJS gıüliboii GalHpolî, Yİlle
sut la rÎTe^ europ^nne de
l'HeUespont
a {jf^^ kelis nom d'un gouver-
nement.
Lmmaİ/ kelisa ^glise Aes Chr^-
ttens.
t A^ kim pron. quî; que.
MfSkem combîen. comme subst.
qaantlt^.
t fS guiem frein, mors. (Jp^
reprimer.
a JU/ ic^TTio/ perfectîaıi) ^tat
d'une chose compl^te.
p luU^ kemane vîoloıı*
t Amm5^ et iüLmmİ^ kimesnS ^eU
ça'ıun.
t (jM^ ffumuch argent.
t «^4i^ guhnuk os.
t ıtX4/coınpose de ^ kim et ^
qael qa*fl soit, quî que cesolt
p lXJUi^ Sanenâ bcet
t (^^4İ^ guimi raistean, nadire.
p jU^ Ar^mır câ?l£, bord^ rhre.
p «U/ günah faute, pech^ dHlt.
p JİvIjS gunakkiar p^ckeor.
t 3sXâ5^ gucndu {keneU) pr« soî-
mâıne.
9l\XmjS kar^ad esp^ce de poiason.
a ft»^ kiuı'am tîgre.
t İjS gueni de nouTean*
p \f^ kioup jarre pour conser^^
yer de Peau.
i {^j^yİ kupri (Jeeu/Mru) pont.
t yiy^ keutu niauvaîs.
^ iS^yh^ S'^^^'f^'^i 1^ toat en-
semble.
t ^ji^ guich force, yîolence.
t aüb:^ gudjit^ difficitemeııty
ayec peine.
P ()2^^^ kutchek petit.
t j^ imp. de 11^^ yoîf;
signîfie allons.
fjyi kior \kieur) areugle.
a (3^;^ n. pr. d*un savan t
t ^ıS^^jyi^ gueuruchrruk strBvt^
Be rencontrer.
t s^$^jj^ gueurmek voir, regar-
der.
t u^4J^^^ gueun9mıek âtre yo,
apparailre.
isar
t 9jj^ gumrd^ tetoıl, eonMâe, en p ^tj^guieüü^ part de ^aâT; qui
se conformant. dît, qul parla; on dîrait qne,
t j^ ^ttffi» oeîL t ^.^ it^tt^/M vilbgeois.
>-^ • ' t M A» 1. pron. p. quı, que, le-
ayoir soin de qııelqae cbose. i ^ • ^ x
^ ^ queL 2. conjonct. p. t. quc.
t ^\^ güzel bean, el^gant, bon. *
X :^r ^ . I. k- -. t it?W ^uıdye noît, soîr; *:?ur
t V25U;^ gueuzlemek observer,
^ ^ . pendant la nuit.
sorveılıer, epıcr.
t «Nx?UÎ pour %ıN.?V-^ ^îayiAc
t «0woJyw^ gueustermek mon-
d^mangeaîson.
trer, taire voır.
p t «SLi^>İ' ^ıVudUfc payfllon ; orî- * '«^^>^ gt/«^rmeAr faîre par-
gîne du français kîosque. . ^^^ «'^^^^^'^ ^*«'-
t ^jli^ gueuk ciel, bleu tarqum. t ^,S^jXiŞ gu^Tdurmek revâtir,
t J^[^ gueunul coeor, esprit. mettre en babiL
t vı5U^ ^n/mer^ we. t <£^.a5^ et \^J^ guirmek en-
t \J^^ gumich argent. trer.
t Q^ gueun pcau, cuîr. t ^^ ^ıra (g'^rı) de nouyean,
t iM^ giûoun jour, soleil. apr^s.
t 3 3i>4>^ gunduz pendant le a u**^ ^w boursc, petît sac.
jonr. a v«M^ Arcijf galeta, bonne hu-
t ^S'Aj\>^^ gundermek cnvoycr, meur.
eıq^^dier. .^ ^^^J^ ^^^^^^ ,^ ^^j-^
^" ^ ruiounlik ebemin d*un
t ^lii^^ gülmek yâtir, mettre
»
t «5Uİ3y gunulmek envîer, ja- «« ^^'^î*'
I t \S^^jaİ gtUitanek âtre Tâtu, ba-
jour.
pai^^MioMrMfforme, ext^riear, ^^^*
manftre, sortc. P CR/ *^ ^^î«^ vcngeance.
p «^ iboM* möntagne, coUine. 1 15^ kaJtouça nom du boeuf
t ^y Ae«ı yîllage, yoisinage. qnî porte le monde.
13*
140
a Ai*J lam vîngt-troisî^me lettre
dePalphabet arabe-turc-per-
8an se pronoııce comme le /
français.
a ^ /a non, ne pas, il n'est pas.
a ^\ 6y^) oJ^ *Ut ^\ ^\ ^ la
ilah illa 'Halı mohammed ra-
soül ellah îl n'y a poînt de
dieu sı ce n'est que dîeu et
Mohammed est le prophete
de Dleu.
a ^\İ latim necessaîre , urgent ;
adv. necessairement.
*
p t ^^ lala gouverneur d\ın fi İs
de prince, c'est de 1^ que le
grand seigneur appelle ^^%
conseîllers intlmes ou vlzırs
^^^ mon gouyernettr.
^ ^ lahm yiande, chaîr d'aııî-
maL
a /jfj"^ laîq dîgne, coavenable.
a (jmLJ libas yâtement.
a vXJ led nom pr. d^un dîstrîct.
a y^^ laziz doux, agr^able.
p «^ J /^rz/ tremblement.
a qLamJ lisan laogue, discoars,
paröle.
Pj^mÜ lechker arnıee.
a v^Uai leûî^t beante, grâce,
^l^gance.
a xJÜai loufhf gTSLce^ faveur.
a vft j ^ h J lathjf gracl€ux, doax,
agr^able.
a KnU(İ la'net maledlctloa, ana-
tbeme.
9
a <^>jÜ loughet mot, parole.
vı^Âİİt el loughet la leslcogra*
phîe.
t it2^ lîk est uue partîcule quî
joînte aax înfînîtîjEs en (>£^ en
fak des noms d^action, (^JJbCc^
Tactıon d'aimer. 2. ajoutee
aux adjectîfs et aux noms con-
crets elle e% fait Ati noms
abstraîts, ds^^beaute. 3.
joînte aux noms de nombre
elle ieur don ne -une slgnîfi-
cation plas determinee, cf.
^\ tf^>) ^ pi^ce d'argent de
deux pîastres. 4. ajoutee \
certaîns noms substantifs elle
en modifıe egalement la sîgnî-
fîcatlon, s^ }^S^s^ ^tuî \ aî-
guUles.
a ^^ lakin maîs, cependant, n^-
anmoîns.
p ds^Âİ lenk boîteux.
t Lo^ louil'a nom du poîsson
qaî porte le monde*'
1141
^yi lor Ut d'uık^ rlviere, nom
d^ın oiseaıı* \^^ ^JJ^ ^^
poissOD cf. p. 56.
a Jt^ louth Lot.
p vXSp Uoend YOİontaire, soldat
yolontaîre.
v«vX3^ loundra Londres.
a u;.Aj^v.^ Uhdjet la langue.
v;;>otUt \:iAjf^ lehdjtt ul lou-
ghet la langue des ]exSco-
graphes, titre d'ua dîction-
naire turc-arabe-persan im-
prîın^ a Constantînople en
1795.
a u^NdLJ lîagcU habîHt^, merlte
pag. 1. aînsi le manuscrlt.
peut-6tre on doît lîre vi>öLx«#
slâqat ecouleroent d^htstoire.
t iMj^ limoun limon, citron.
a A^ mim vingt-qııatrl^me lettre
se prononce comme le m
françals.
a ^to maf eau.
a U ma ce que, ce qu!, combten,
cbmment) non; chose*
\^ Lo ma bein interyalle, adj.
entre.
a J^lo madam a«i3si longtemps
qtte. a \^X^ U ma ^ada outre,
ce qui reste, a L^ U mafiha
ce qu*ll y a dedans. a t^j^ U
ma vera ce qul est aa-deli^.
a J^ meeUm lameatatIon,plears.
a v3^J>U meekhouz extraît tlr^.
a lOU madde matl^re, snjet,
article.
P v$^)'^ marimahi anguîUe.
p ^saPU.U Tfiarimahidj une es-
peçe d'angullle.
a ı3U mal bien, argent comp-
tant, rîchesses.
p v3l^^l^ malamal tout remplî.
p «^s>JLo nmldar riche.
a v^Lo mali ma possession.
a \ı>*<^% j^ ^ rne* emourtet cfaarge,
misslon.
a ^U mani* qm emp^che, d£-
fend; obstacle.
p vXJoLo manend semblable, res-
semblant; adv. commâ a Pin-
star de.
p »U mah lune, moi$.
p ^Lo mahi poIssOB.
a ^U maü penche, încUs^.
a X&»'Uı^ mubahacei dûpate,
conf(6rence, dlscusslom.
142
hlter, se d^pâcher.
a ^^^ mübarek heureoı, For-
â ojmUa nuihatheret actioB
d'entreprendre une affaire.
a ^üûıA mubtela afflîg^ ^proov^.
a p^<^^ mahdaf petite esp^ee de
poisson.
UfJ^ mabni bati; prooonc^ mu-
sanna (p. 59)« il coincide avec
sLü conform^ment \y selon.
m
a f^^^^ nmbeiien expliqu^, ^-
ciairci.
a ^y^ muiebefTik b^ni, fayo-
rİ8^ saint, sacre.
m
p^fait.
m
a ^^j$»Xa muttçoüj consol^.
a (.3jAaXi« muteçttrrjff yers^ ha-
bile.
a JiMAA^ muiiaçil joint, contigu,
procbe; ^^ LaJU muttttçüen
sans interyalle, şans interra-
ption*
a ^Uaa mut€*aH ^ley^ ^minent
a /j|Aiı3U mout€fMyq qııi serapa
porte.
a p ;A&ı mut^err^ d^riy^t ^'
duit, apparttaant ik.
a Obj&XA muieferr^ai choses
qui d^riyent d*one autre prin-
cipale et qaS en d^pendent,
d^pendances.
a (jf^^l l oyyo moutavaddjih se
diriger yers, s'acheminer.
m
a jCit^ti^A^^ mutavassyth quı se
tient au milîeu.
a \*^:?^ metin fort, solide.
a JJU m^ce/ 8eınbla|>le. ^t^^*
mecelen par esemple.
«I
a üJdUU muçaüaçe une lettre ayec
trois points diacritiques.
a id>L^U nusdjadeiei cooten*
tioa, dispttte^ conAicL
a JL^U medjal poııyoİTı pılf'-
sance, facult^.
a <A^X^U mudjtehid qtti (ait des
effortSı ioldat musuImaB.
a JcX3^ midjdel citadelle; pl.
a (jJL^Va medjlis Uen oü Ton
s'assied; conyefsalionf s^nce.
dL^:f^ medimaf r^onion, re-
cneıl.
medjmoı/at coK
a v:;
lection, recueil.
113
a QjÂ^^U meâfnoun inseııjj,
foa«
a {^y»yf^ maâğou* adonletır da
fea; mage.
m 9
a v^ moahyhb amant, amL
•i
a Xa^ mouhabhei amîti^, amoıiR.
a aj^Aj^moA^ou^e'amaote, bten-
aîm^.
a mXXj^ mouhiadj qai a besora
de quelque chose, qui exîge.
a t mX4JJl:>üCj ^ mufUadjlenmek
âtre n^CjÇasatre, avoîr besoîn.
a ^y^ J iX^ moıMechim grand,
puîssant.
a Vİ7^ mjrhrab espece d^autel
dans les mosffiı^ mobam^-
tanes pour iııdîqi]er la dıred-
tîon vers la Mecqae.
a ^j^ mouharrem dtfendn, pro-
bîb^.
a *'***^j^ mahrmici gard^e (se
doooe aux capitales on aux
viUes conslderables oû resîde
ie monarque).
a y^^j^ 7nahrouq brul^.
a Jüiâ.^ mouhassiü
r •
sembl^, r^sum^, pr^cis.
âk^S mouhasçali keiam en re-
sam^, en un mot.
a j^aad^ müuhzjrr qlıl fait Ttair
en presence, r^com aNmde.
a ^y«X^ möuhkem £oHy apUdcı
rafTermi.
«i
a j}^maAa/iflieo,cfidrott,place*
a c K » j< ^ mouhammed lou^, c^
lebre, nom de Mahomet le
propbMe, et n. pr.
a C>^4^ mahntoud loui, noni
pr.
a K»»J^ mahmiîe protegee, bıen*
gardee, epithete quî se donne
aux eapîtales et aux vHles
consld^rables de Pempire.
a KJL^ mihnet calamît^S^ malbeur.
a i^ moukha Mokha, vîHe de
PArabîe heureuse.
a v£>sâJL^ moukhalefet opposl-
tion, contraste.
a \jis^ moukhiar cboîsî, ela*
a s,JtiXJ^ moukhialif divers, dif-*.
förenl, rari^.
a (jÂ^ makhfi cacbe, occntte,
adr. en secret
a /•)j^ makhlowf cre£, fonai.^
a olSpj^ makhlougat plur. de
Kd^U^ creatures de dlea>
cboses ctiİB.
a \\a medd prolongation d'üne
voyellc.
144
a OlK^ müddet espace de temps^
dur^.
a (jM^t<X« medaris pl. de «â^y^OLA
coll^ges, ^coles.
a {jMjv^A müderris professejır
au cpH^ge..
a ihiMj^A medrece ^cole.
a q^iXq medfoun eaterre.
a sjA^«Xo mezheb chemio ; secte,
r^lîgîon.
a g^l;^ murabih avare,
a ^-AJİyP meratib plur. de xaj^
grades, dignîtes, rangs.
a yijA mourad n. pr.
a ^\jA mourad youlu, d^îre, vo-
lonte, d&îr. t^^'l J>ty« zna-
rorf vouloir, avoir inten-
4ion.
a »jfi\jA mumgabet actîon d'ob-
server.
a Çjj^ murebba* carr^.
a '^^jA mertebe grade, degr£.
a Ç^j^ murtefi ^leye, rekauss^.
t (ı2A4^yQ merdjünek lentUle.
.a if^^yA merhale journ^e de
chemîo.
a u>»iı>yo merhamet compasâıOD^
mîs^ricorde, cismence.
a .yc^^jA marhoum quî a ^prou-
Yİ la cismence de Dleu; d^-
funt
p L^ merd homme, homme €Ou-
rageuz, guerrler.
a {jOjA maraz maladie, mal.
p g^j^ murgh oîseau, poule.
a v-^^Â^ marghoub desîr£,agr£-
able, excellent.
a ^j^jA marqoum. trac^ susdît,
susmentlonn^.
a v-A^j^ ^crkeb monture.
a p ^ jAjA mermer marbre.
^iy^^jA murum^etlu hamain, ge-
n^reux.
<tfSi4«ÂJ^\)j.« muruiHfetlulenmek
âtre g^n^reus.
>
a \SJr\j^^ murour passer, tra-
verser,
a O^jA murid dîscîple doclle et
ob^îssant.
a ^^jA mizadj melange, sant^.
a t (t2X^{ 0\jA mazad augmenter
le prlx, faîre une promotîon.
a jy\j^ mezbour sıısdit, susmen-
tîonn^.
p «v>^ müjde nouvelle bonne^
agr^able.
a vA&Lmmo macerada aide^ as-
sistance, faveur.
145
a jsUm nmsafir qui voyage, k*
tranger.
a sİLmi/o fheçafi dîstaiıce, espace
entre deux iieııx.
jlAa^^t masalik elabsdr fi me-
malik elamsar lîtteralement :
promenades des regards dans
les envîroos des grandes yîl-
les. Cest le titre d'un lîvre
arabe tr^s-rare. Daas le dîc-
tîonnaîre bîograpbique de Ha*
djî Khalfa publie par Fiiigel
V pag. 506 n. H86l on Ht:
^mJ»auCÛ^ <4^^; maîs le titre
juste se trouve dans les ma-
nuscrits d'Oxford et de Lon-
dres. Comparez les indica-
tions bibliographique5 (par
Frâhn, St. Petersbourg 1845,
pag. 5.3). Le nom entier de
Fauteur ^tait Chîhab eddîn
abmed îbn Yabya îbn Mu-
hammed al kirmanî al omari
achchafeî connu sous le nom
d'Ibn fadl allab. II vivaît Ik
Damas et mourut 749 » 1348;
mais un manuscrit de Paris
pr^enteran74l. LeLehdjet
imprim^ ecrit fautiTemenl
a u^K^û«w« mustehahb aim^, a-
gr^ble.
M»
a / Oi^Uamo mustcthaqq qui me-
rîte, dlgne.
a ,^iâ^Cmmq mustahfiz garde, sol-
dat de garnîson.
a âfjjCÜMKA musiaqym drolt, pleîn
de probite.
a ^XpİMMQ musteçH qui s'empare
de quelque cbose ; qui obtient
• la souveraînet^.
a (X^Wyo mesdjid mosqu£e.
a j^yM^ mesrour gai, joyeux.
a ^^^AAww9 meşkin domicile, habl-
tation.
a J^mJLm^ mucelcil enchaîne.
p qUJLam.a muçulman musulman.
a ^^4^MmA mucemma nomm^, ap-
pele.
a ıV*^ mucinn âg^, d'un âge
avanc4.
a <î)I^jmmq misvak cure-dent.
a ^jit***^ muceiiere lieu agreable.
a fcjLMixwo mas*e^ question»
a «jLâyo muchabıh ressemblant,
semblable.
a vî)^LâwQ mucharik associe.
146
tion, conseîL
a\X^liây« meehahid pL de iX(AA
mechhed tombeauz des mar-
t3rrs, lîeux de r^union.
a vkX^Lây« muchahede actîon de
regarder^ iıe^^'t völr de aes
propres yeux.
a g ^Ub^ mtchajldt pl. de gjc&
yieillards.
t / yojLxiw.^ muchtelanuuf annon-
.cer une bonne nouvelle.
p iOuMwQ muchii souCflet; (poî-
gn^ d'nn sabre).
a v^3jA^ muchref Ueu ^Itr^*.
a /•^j&fJ^mechriş orient.
a XJU..w/> mech*Qltt sorte de r^-
cbaud dç fer dans leqttel on
entretient une flamme rouge,
flambean.
a (3>^bâı«« machghoul occup^»
a vV^mmO muchkil dîfficile, ob-
sGiır.
a \^j* J kJS!h A nmchmich esp^ce d a-
bricot.
a öy^&ıJ^ mechhoud t^moign^,
altesti.
a^j^MMO mechhmsr c^Ubr^, e^
l^bre, connn.
a Vi^A^LoA muçahfb am! intime
ou (avori du prînce.
9i \^M^^k»AA nmçĞhĞkai atetİStâ,
amiiî^.
« İL ^ Lo ^ muç^akmt üitiaıı de
se donner r^cıpro^Mneot les
Biains.
a X gi Ua>o mouçaiahai pacîfica*
tion, r^concHIatîon.
a fj\jQA macany pl. de ^âaoa
eiterne».
a iX*aA pL de c^^tf s JUo^ regf o-
(^'A afiaires, oecupatîons.
a v-6 jg Ua^ mashaf eahierf vo-
laıne.
a , *(AAâuQ mouçaddyg ıpû ir^rifie,
constate.
ajAOAmijr nonı pr. d*£gypte;
tonte grande vflle; pL^lAa^t.
a yoA Mnoucyrr qat persiste, per-
severe.
a ^y^^ Tnoucarrah clair, ^yi-
dent, ouvert.
a ^. th*^ moustafa cboîsi; nom
propre.
a o^h^Uaoa maslahai aflaîre, OC-
cupation.
a v^ArLîa* ınouta^af double,
. doubl^ aogment^.
w
a jA^ mouzjtt nvûible.
a JoA miUhar pluie.
147
â «maJU^ moMeh demande^ re-
qıtİ3Îdoıı, qaestioB«
«I
a ^UsM mmuihalf qııi »'^l^re, io-
forme; (Jh^t ^tre tnfonn^,
instmk.
a laUciM mouMaçan d*ane ma-
nî^re absolue.
a Q*»h.>ft muihnu^en traiM|iıâIIe,
content, tranquilîs^. .
a ÇfJ^ mouihy ob^îssaût, «ujet
a jÂ^ mouurffer ¥ainqııeiır.
a \j^ TM^tm ensemble, en com-
pag9İe.
a ^y*ö\jü^ ma^acy pl. de Kaaoaa
p^ch^s.
a KXIaa mmı^aİemet aetîoıl^ de
chercher a se sıupasser dans
h science.
tement \ nne croyance, fidMe.
a OUaaa moı^iemed celni en quî
on a de la confiance. k\X4j!M^
SuLft moı^ttmed a^Uih celuî
en quî on a de la confiance.
a Bf?^ moudjizei miracle*
a ft4i^^ mu^djama la lettre mar-
qnee d*ıuı poînt diacffitîqae.
a Q^XiLO maddin mineı fabrlqae.
a üJüM mafjdet ertoınae*
a v>3iAiM mafdoud compt^.
a p<Ajm mo'cİDfim qm n'ealıte
pas, antantı,
a jı^^^AA nu^zour ezcns^.
a T*!;"^ mi'radj Cebelle, l'ascen*
sion de Mabomet.
m
a v/^ mot^arreb rendu arabe,
arabîs^.
a \ii^JLA ma'rifet connaîssanee,
science.
a tijfkA ma^re nom d*un gouver-
nement.
a {jp^jM^ mafrouz present^, re-
pr^sent^; esposition.
a o^jJM ma^rouf connu, recon-
nu ; comme subst bîenfaîL
a ojuojtA ma^c/ei plnr. ^^^c^JLA
r^volte, r^bellion, p^cb^.
a âJoMj^ movfazzam bonor^, re-
spect6.
a J>Ajt« m€^qoul întellîgîble, raİ-
sonnable.
a fİJLA mat/allim quî enseîgne,
pr^cepteur, maître.
a (»^J^ ma^loum connu, nototre^
c^l^re*
a (^Jt« ma^na sSgnification, sens,
cbose, objet
a t /JflLÂJüo ma^nal€unaq sîgnlfier.
148
a C>^>iM^ nu^houd promîs, d^ter-
inin^^ coaveou, d^slgni.
a «^lîU TRo^Aâr^ cayeroe, grotte.
a ji^JtıA moughatr contraîre, op-
pos^.
a VjÂA rrtagkrib coucher du so-
leîl; partîe de l'Afrîque qui
compread les 6tats barbares-
ques.
9k j^jkA maghrour trompa , cîr-
convenu.
a y^yKûMA maghzoub fâch^, eour-
rouc^.
2i j^SiM maghfour celuî a qul
les peches ont M pardonnes.
a ,y^y4M^ maghmoum attrlst^,
chagrln^.
a \J^ mufti chef de la loi ma-
bom^tane.
a i>jÂA mufred seuI, solîtalre,
isol^.
a \XfHÂA mufsed quî corrompt,
qui gâte.
a JaâÂ.« moufasçal disjointf s^-
par^, detaiU^ bU o M en d^taîl.
a ıJ^KM mef'oul faît, effeciu6.
a O^fÂA mufid utile, salutaire,
saîıı.
a ^/d^ü^ÂA mefhoum comprls, le
conteau dVne lettre.
rencontre.
a .x«üu 7naqam Ileu^ endroit,
place.
a oy^ mcufboul accepte, agre>
able. '•
a «cXiXsU mouqiadyr pulssant,
fort.
a^ j AQX&< 7nouqtaçar abreg^, r6-
sum^.
a UoAJU moiKftaza exîg6, requî$,
demande.
2lj\0^Aa m/gdar quaıltit£, es-
pace de temps et de Ueu, me-
sure.
a (jmAJU mougaddcts sanctifie,
saînt, $acr^.
a ^yC^^M mouçaddam mîs en
ayant, pr^d^cesseor. a LmÂJU
mougaddama prec^demment,
d'abord.
^ jJİA mougarrer atabil, confir-
«i
m^, determin^. a ^â^S ^JSla
confirmer, approuver.
a cXkİU tnaq*<ıd lıeu oü Pon s'as*
sied. ^
a ^Ş^ mo^ou/e esp^ce^ manlere,
façon.
149
•i
a vXaİu mouqĞitad âttach^, con-
a ,^/^iJ^ fnouqym quî sı^journe
quelque part, assîdu, perse-
«
v^rant.
a AajIxa mukiatehe corresp on-
dan ce epîstolaîre.
a »II^ mukialemi conyersaf ion,
dîalogue.
a (Mİ-^ mekian lieu, place*
a u#ajCC« mekteb ecole.
a s^^yjiSsLA mektoub ecrit, leltre,
mîsslye.
a v£>^ meks actîon de tempo-
riser, de s'arr^ter.
p j^ meguer adv. si çe n'est,
par hasard, maîs.
a ^Jm mukerrem hoDore , illa*
str^.
a XX^ mekka lâ Mecque,
a (2)^^ mekin fort, fermement
^tablî.
t ;^;^:^ meguin affîxe torc ajoUf-
t^ il la racine des verbes turcs,
a la yaleur de puj9que,
parceque9 <^ caose de. p. e.
a S^ melal ennai, tristesse.
. A&5Lc mulazim qm s'attache a
qaelqu'an et le sııit*
a »^J^ melaStke pl. de ^^âj^me^
Fek anges.
a (jAAi^ mulahhas yâtu, habîlle,
envelopp^.
a t^^^moulhag ajoute, joînt
â un autre, qul suît un autre.
a (»3j^ melzoum n^cessaîrement
İle, attach^.
a Vİ;«aaLo meVah lleu oü l'on joue ;
^Jm^İİ v.:.ajkLq Keu oû l'on dresse
les cbeyaus.
a Q jaLo mefoun maudît, mis^*
rable.
a u^JU melek ange.
a ^2^Lq TTze/ıAr roi, prince, mo-*
narqııe.
t^^^ mUu afiixe ajoute â Pim-
p^ratlf d'un yerbe turc sert â
former le partîçlpe fütur et
expriıne en meme temps Plm^
p^ratîf pl. jf^^y** seçmeht on
doit almer,
a &3İS^aA muloukiani t%İİ^7\^ im-
p^rîaL
a v3>J^ meloül triste, afflig^.
a <ıi;^wM.L& murnarecet applica-
tion, zele.
a u^U memalik pl. de îCf^U
pays, proyiaces.
150
» «ÂAt mumient inaccessıkle,
forty redevtable.
a t^^^ mumkin jpossible*
a u^sâaJÜ^ memleket royaume,
v^ııe, pays, province.
a jJÜ> memiu pleîn^ rempU.
a (2f* ^^^^ ^^ cAvLi qui.
a \y menn İHenvelllaace, bien-
faiU, faT€urs.
a Hl>LiU munadjmt pri^re, acte
de d^votîon.
a syAjw L uQ munasib convenable,
joste.
a fcjj^LU numasib^ opportunît^,
accord avec les «îrconstances.
t JyyJjU monasifr nom d'ane
YİIIe en Seryie; le manuscrit
porte en tout endroit «^Xm4ju
(du grec).
a Smffj A j^ menacyh pl. de mansab
dîgnit^s, «mplois ; s^-MâLUt^^
femploy^.
a ^l-ÂA menafi' plttr. de îüûJU
menfa^m utiliteâ, profits.
a İCâSLU munafaqat bypocrısie,
iCSilJU par bypocrisie.
a KJgo minnet obkgation, grâce,
favear.
a jiiİj^A muniechir dispers^, di<-
vnlgu^.
a >y^ mutum ttüİej puant.
■
a «;^\JU mundjerr att!r£; j^^^ *^
j^^t a qaoi mfenera-t-ü?
a Jıi^U^ munkail delîd, defalt.
a uj-^ manzü pl. UV^^ menazil
statîon, aoberge, bdtel.
«i
a »^ münezzeh libre, exenıpt
de quelque chose.
a ^ y mX A menfotib relaüf , ^«-
partenant it.
a i^AJOİA mansjrb dtgnît^, ^ang,
emploî.
a wA4aJU munsahb qaı verse ses
eaux.
a Vy jy uaJU mansoub office, place,
emploi*
a /l^yr\hA manihouç dit, pro*
nonc^, articul^.
9ijjnlA manzour yisîble, ob-
sery^, gard6.
a [jt*^xkA mun'akU retourn^.
a oUUJU mungalibai les cinq
villes renyers^es et qai occu-
paieot Pespace oü Fon yoit
maintenant le lac asf^ttte
ou la mer morte.
9ijjâXA manzour creusij cay&
a y**^^ munkedr bris^ roflftpUy
battn.
151
forme.
w
a « jJU munepçer ^clarr^ par ane
lumi^re ; renda brıHant.
a v^ft^JU munif £ley^, ^mînent.
a / &^|^ mupafjrg conforme, pro«
pîce, farorable.
a oL5ua^ pl. de bSii^yA nu^Hn-
tdai abattues, afflîg^es.
a \^^s>yA moudjib qaî cause, mo-
tif.
a öys>^ fneçdjoud pr^sent (j^^
exÎ8ter, âtre present.
a «vX>^ mouahhada la lettre
avec nn seul point dlacritîque.
a^p^ mu^akhkhar post^rieur,
plac^ en arrî^re.
a j^ mai'^ une espfece de figue.
a ifMyA meotim foire.
j^ ı^M^ mouça Moise.
a oy^y^ mepsoul joîn^ r^anî.
a ç^oyA mevzi lien, endroit,
place.
a L&^i7iıi0tf//aaDeplacebattu€.
Cest le titre d'ttiı Urre, le nom
«entier de ce Uvre ett ^ il^^
\£>wiJl>4 les traditions lef plos
dttite. Ce Itvrc e«t compoii
par rimam Malikib»aM(o^O
al hhmtti al asMıi al oudani
f t79. t£ Had)i Jüıalfa dict.
bîogr. yi, f, 264. n. 13437.
On peat comparer Ablf, ann*
II, 130 .d^oü probablement
Hadji KhaKa a pris ses remar-
qoes sur rimam Schafeî.
a *İ^ mepia seigUeurı maître.
a wXİ^ nuplid temps de nala-
sance, naksance.
a y^jA mu^ellef com^osij icrii,
a s^yJijiyA TFieolaçitet appartenant
aa setgneur, domalne*
apt çyA moum chandelle.
O^ mu'min qai rend sâr^ fi-
dye, croyant
a (j*ö^ rm^nas famîlier, in-
time.
a j^ muhr sceao, cachet
t v^j^ mühürlemek sceller.
a c:aL(^ mihlet d^bl, repît ; \iyX^
u^ı^^ donner dn repît.
«I
a „x*-f«« mıMmm affalre impor-
tante«
m
i v£>4<f« mubimmei affiûre im-
»
portante.
a n\$ım mühmele d^ounme de
poinU diacnlifaes.
:•
152
p imLuo mlan mîlîea; QLye^i>
u^4Jİ produîre, fiıire voir.
a «^>^ meîit moTif d^funt, ca-
dayre.
a iM^Ou^ metdan champ vaste,
hîppodrome.
■i
a yuMjvA muiescer readu facile,
accorde par dîeu.
a J<A^ meU inclinaîson, peıı*
chant, afîectîon.
ajNA^ın// mîlle, me&ure de dî-
stance.
p ^iyj^ mive fruît.
O
a İM j^ noun yîngt - cînqal^ıne
lettre toujours prononc^e
comme le n françaîs artlcul^
fortement.
p b na particule persane n^ga-
tîve plac^e devant les noms,
r^pond \ la syllabe françaîse
im ou in.
P l*)İH ncUuvan împutssant,
falble.
p jL^lî naichar prîy^ de sc-
coars,mis^rable; malheureus.
pa/^u nahaqq injttste, lnique.
a Ka^U noAr^ c6t49 contr^
a «b raor feu^ f§l^ment ckand.
p «XyM^u naresiâ^ qai n'est pas
mûr.
a Jjb Rosı/ qui desceod.
P uy^ı<^ nazenin d^licat, gra-
cleuz.
p \lM naseza înd^cent, indîgne.
a^jAOU nacyr y!ctorieax, defen-
seur.
2i ^y^'nazyr lospecteur, guar-
dîen.
a ^b nafi* utile, profitable.
a AıLSu raa/?/^ acte sur^rogatolre
de d^yotlon et non de pr6-
cepte.
a (jûdu naqys d^fectueux.
p vD u naguiah \ l'lmproyîste, su-
bîtement'
p >ou nam r^nomm^e , r^puta-
tîon.
ap o^iÜMu nam£^qoül absnrde.
p iMİi name lettre missîye, di-
pl6aı%
p qU nan paİD.
p ^Ij naf roseau, flüte.
a wuu na'iö substitut de juge,
remplaçant.
a 1^ nebı^ pL U^ erMa pro-
ph^te.
a bL^ nedjat d^Uyrance, actlon
de se saayer.
153
t x^ miche de queUe manibre?
a ^-^^ nakhl palmîer.
a \0^ nida action d'appder, vo^
caUon. ^î^1 S«X3 mda itmek
crîer, proclamer.
a a-mAİ nedim confident, consell-
1er intîme.
a j<Ai nezr voen.
p Q>^^ nerduban escalîer, ^-
chelle.
atvı^t 0*fP nouLoul etmek de-
scendre.
a ^Lmmİ niça femme, le sexe fil-
minin,
a xxMO nisbet relation, rapport ^.
a J^ nesi race, enfants, po$te-
rit^.
t «JgMO ne^ne' chose quelconque,
a hUmİ necha^et action de se
montrer.
a J^LmJ rdchat joîe, all^gresse.
p imLmmJ nichan xSt&î rdchani
signe, marque.
a w>gkâi noj^ action de ptanter,
^tablissement, institution.
a .JâJ nasr assistance, secours,
yictoire.
^.jM^Syo^ Nasreddin nom pr.;
yîctoire de la foi.
a \j\jûJ rutsara plur. de rj^yfi^
nasran Chr^tien9«
a ı^tykoS nasranjr cbr^tien.
a v.Â^ nûr/demi^ moltie. \Jl*oj
JuJIt nisfuileTl minuit.
a K^L^Aoi nacjrhat conseîly avis.
a |»LIL3 nizam arrangenıent» dls*
position, rang^e, ordre.
a .j^ naz/r pareîl, semblable.
a si>^ ni'mei commodites de
la vîe, grâce, bienfaisance.
a u^tcKÂj «Uy SyMİ naouz billah
bifeda'ik nous prenons nötre
refuge aupres de Dieu pour
ta delîvrance.
a jSİ nefr une personne , un in-
dîvidu.
a (jM<âi nefs pLyM^ noufous âme,
esprit, personne, en personne»
a mS nef ntilit^ avantage.
a ^Ju nefi action d'esiler.
a Ja3 naql narratîon, transport.
at <ıs^Jb.t JSl nikiah se marier.
p jU namaz pri^re que les Mu-
salmans sont oblig^s de falre
cinq fois tous les jours. pt
/ «f4Jâ jW namaz çjrimag A^fre
la pri^re.
» > « s
tigre.
14
154
ta^Jülf = ^^!ı>jU iû ne mfq-
tar combien ?
a J]y neval don, favetır, bien-
falt, manî^re.
a 2u^ i%evhe fols, conp.
aj^ nour lumi^re, clart^.
a p jJ na;^ csp^ce, genre.
* kS^^^ pour (^'AjJj! «i fio/a-
Kdrjr plût ^ Dîeu que.
a QjJ plur. Qİ>it, o^^ '**'"'*
polsson. ^
t İÜ ne/t quoi, quel.
Jjot 2Û ne £»/ comment, de
quelle espece? x^t ^ nhariki
il s'en faut beaucoup.
a ^)4 nthari n. pr. d^un can-
ton.
a stf«ol-(^ nikaıei fin, estremlt^y
exc^s.
p (tf^J^i nehenk tout polsson ^-
norme, crocodile.
a ^f^i n^Aı defense, prohîbîtîon,
pjUi nlcu besoîn, prl^re.
a K^ nitei kıtention, projet,
plan.
t i^^V^ nitche vojez An5\İ.
t Q j.rfUİ nitchun pourquoi.
(jiM^^OkV^J Nikod^mous,
a v>^ RiV le Nîi.
tjJLû neTiler qu€ fcra-t-il =
t i^ j pmJLlİ netleçun pour Aİ
Q jdMfsLt que doît il falre ?
a ^^ vingt - sixt^me lettre de
Palphabet se prononce comme
ve quand elle est consonne.
a j,£<.4-U-mOü5^ (daTFTi^U)) âtrc
baptise.
a v*^b ^o^İy^ n^cessaîre, in-
dîspensable, convenable.
a LXı>>t^ vahjrd unîque.
a (^^3 vadj' valice ou llt d'ua
torrent; ileuve.
t j\^ verbe impers. îl y a.
^o\>^^ (lîsezaînsî p.2 1.15) part.
de (Jh*^|^ qnî va» se diriğe vers.
a v>^t3 var/d qui descend, qui ar-
rive.
t /JfJ)!^ varljrg ce qu*on a, pos-
s^de.
t (Jh^l^ varmcuji aller, mârcber.
p jt^ vaz de nouyeau.
a ^«1^ var^ large, ^tendu.
a ^m\^ vacjrl qui parvient, ar-
rive. (3^3^ ı)**^!^ ^^<^:yi ol-
meu/ arrirer, parrenir L
155
a Ji^^ vafyr abondant, beauconp.
a ^\^ vagy quî a İlen. a t ^t^
/J^^t veufjr* olmak avoır lieu,
arrîver.
a İm\^ vaqya accident. songe.
w^^_^ Midtj^ râvcr, voir en
songe.
avJâ|^va9//(aTecle datif) bîen
İnform^, renseîgne.
p ^t^ vala eminent, grand.
a *^^y^^ voudjoud actîon de
trouyer, esîstence, personne,
indivldu.
u^^^ i>^^ donner Peşi-
stence, creer. (j^ ^^5*^^
naitre, recevoir Tesîstence.
a ^^^ vedjh face, maniere, façon.
a ^<^ vahi r^y^latîon dîvine.
a u^1 ^\^^ veda^ faîre ses adîeux,
prendre conge.
a ^^3 vizaret le vizirat, la
charge de vlzîr.
a \j\^ voutara pl. de jJ:^ vîzîrs.
a Jomİ^ vasai milîeu, mojen,
juste.
t &Â^3 vitfme algrîette, sorte
de cerise un peu aîgre.
a wÂA03 vasf descrlptîon.
a »«Ja IfJua^ vasf e gueirnez im-
posslble li dccrire.
a öy^ vousoul arrİTee, i^^
arrîver.
m
a ^sy^3 vacjrtat pr^cepte , com-
mendement.
a IfM 2sy^3 vacyiat name testa-
ment
a^yiE?^ vouz'u lotîon de certaînes
parties da corps, praiiqûe
relîgieuse chez les musulmans.
a l\c^3 va'd promesse.
\^Ssjc\ c\x:^ va'd etmek pro-
mettre.
a »ıAx&3 va'dei promesse*
a ,h^^ va'z admoniUon, aver^
tîssement.
a Is^ vefa iîd^Ht^, exactitude.
a u^1 l3^ vefa remplir, 9bX^
remplir les obligatîons.
a std^ («^e/a/ mort, dec^s.
a H3^ vafret abondaoce, grande
quantit^.
a ^^^ vaqa'f pl. de '^«^3 vaqy*€U
cas, accidents, ev^nement$«.
a c;Ad3 va^/ temps, moment,
a Me^ vatfat conilit, cas accî-
deut, songe.
a v..Âd^ voqf legs pieuz , fonda-
tion pleııse.
a Ö^^ vouqouf connaissance
exacte d'ane chose.
14*
156
n S^^ vekil commUsaire dıarg^
de la gestîon des affsires de
quelqii^un.
/jl^t J^3 se charger d'une
aflaîre, garantir.
a v£>s^3 vüaîet amitie, gouver^
nement de pro vince ^ jurîdic-
tlon.
a ^j!^^ velvele grand bruît, tu-
multe.
X^ ^{ wA^3 vaheb ibn mu-
nebbih* C'est le noıtı d'un
des plııs aatoris^s masHİmans
en faît de traditîons. cf. d'Her-
belot: Bîblîothe<)Qe orientale.
cf. Abulfeda Annales II, 159;
630.
t u^^3 virmek donner.
» ha vîngt-septieme lettre de
falpbabet se prononce quand
elle est consonne comme Vh
aspîr£.
p _l^ ha ah particule p. qui ex-
prime Fadmıratlon, l'eKalta-
tlon, Pencoııragement ott la
douleur.
t v.^ hep tout,
lit^.
latota-
a yijŞ\^ hidfrJ fiıite. ^y^\ la
foite, rhegıre dn propfaete
MahomeL
a cy^f^ lıoud/'oum attaqae subîte.
a i>kX^ hedoTa plar. de 3shX^
hedtei dons, presenis.
a (^5cX^ heda direction dans la
voİe drette ; la vok droite.
a lıÂP haza pron. demonstr* ce,
cela.
pj^ adj. pron. p. chaque) cba-
cun. adv* antant que. p ^^
herkiah toujours, â chaque oc-
casion. p J^j^ herguez cha-
qae fois, toııjours, suîyi d'ane
negatîon d'aucune mani^re,
jamaîs.
p^lji^ fuzar mille.
ap^ «Ij^ hetarfen n. pr. d'un
homme.
a \:y^j^ hezimet fuite, d6route.
«t
a v.ıÂ^^r//petîte esp^ce de pois-
san.
p \i:/Jf^ heft sept.
p xXft^ he/ie {hafta) semaine,
a iı^^^ helak destructîon, perte,
mort.
p û^ hele laissez, cessez , enfin,
apr^s tout. *
p ^ hem et aussi, ^galement.
457
p qI$ heman seul^ment) aiıısî,
de mâtne, aassîtdt, sor le
champ. p fikXâ[$ âa mâme
moment.
m
a u>.4>^ himmet bîenveiltance,
faveur, grâce.
a ^J$ hemzet sîgne orthographi-
que quî a cette forme ^, la
lettre difm^mt.
a OJ^ hind nom de Tinde,
a UXÂ^ hîndeba clucoree.
P jy^ henouz encore, auss!.
Sij^huve luî, celuî quî est, Tâtre
par exeHence, dîeu.
a ]^ hetfa (hava) air, atmo-
sphere.
p ow^ hit tnmulte, crî.
t ^ş^ hiich quelqae cfaose, rıen^
rîen du tout.
a qL^UP heıedjan monvement,
eıcitation de la colere.
[» la nom de la vlngt > hultl^e
lettre de Palphabet se pro-
nonce quand elle est consonne
comme i\
a Ij lah o, s^emploîe en tarc et
en persan seulement avec les
noms de dİeııetde propb^tes.
P^g. 54. kJ^jmI [t ia leana'-
rouf o le bîen connu ! c'est-
â^^dîre dîeu et^L h9lmhou
o laı ! o dıea.
p lı la ou, ou bîen.
t (J^ij 'iapmaq faîre, op^per,bâ-
tlr, construire.
t ^\i taimag âtre couche^ se
coucber.
p C>y^\i îiMkhod oo, ou bieo.
Pjil /^TT ami, compagnoa, aide.
t /J^^li îaradylmaq ^tre cre^.
t ^Jsi tardjrm, secours, asslstance.
t (jfJt^lj iarjlmaq $e fendre cf.
33; j'e pense que Fon doît
Hre (^c\Lİj il s'evanouît au
lîeu de (3vX3jL.
tj/ot^L i'aramas m^chant, yan-
rîen.
t (^Jii larmaç fendre.
t Q^L 'iarjrn demaîn.
t \\i ictz ete.
t' * ;L razfç dommage, perte,
b^Ias!
t /f^j\i iazmctç ^crîre.
a cJ^li îach âge.
t / j^LmIi 'iachamaç viyre.
t Mi 'ogh toute esp^ce de graîsse.
158
t (JfSlj tagmaq brûler.
a o^l; taqoui pîerre pı^cleose,
rabis, saphir.
t JmI^Ii imdjch faute, erreor.
t (^İj iiUyn Aamme, edat, lu-
stre, brillant.
t jk3^ îaljnyz seul, tout seul,
sealement.
t Qb lan cot^, flanc.
t (Jfi/lj fanmaç âtre brûl^, brû-
ler (en parlant da feu ou
d^une mati^re en combastîon.
t /A.4J^}tt,'^aiganma{f âtre lave,
se laver.
t y\^[î lavry le petit d*un anî-
mal.
t ^^İJ ^]a ^aXn baljrghjr sîlure,
sorte d'esturgeon.
p imLaj lebcuı d^sert, plaine dö-
şerle.
a (jNoJ iebis sec.
t . *Uaj ıapraq feuille de plante.
t \ji *^> , letmich soIxante-dIx.
t u5U^. îetmek paryenlr, arri-
ver.
«i
a aJü» (^5^. ^di goulle les sepi
tonrs, prison d'^tat ^ Con-
stantînople.
tjJi>r place, terrc, j^^T y.
une petite place.
vOJy, jijJ. £er/ıı terindi chaque
chose, chacun ^ aa place.
t (Jf^'tj^ taraimaq creer.
t /Jf4Ji>ty. ^aradflmaq 6tre cr^^.
t ^tj:» i^ro^ arme, appareîL
a j^|y. Haramaz quî ne vaut rlen,
m^chant, mauvaîs.
t JA> '^echü vert ^^jUu plus
vert.
t/Jf4Jkâj lasnuMç ^tendre, ^largir.
v-jybu. Jagob.
a (^ju tVm c'est-â-dîre.
t Uü la^a bord, rîvage, c6t^.
t /jUİftj if<f/lmaq ^tre ruîne,
abattu, renverse.
t tf^, iygmatf abattre, renver-
ser, detruîre.
a [j^, îaqyn proche adv. pres.
p ^İ^Jek un, adv, une fois. (â^K^skj
un \ un.
p V2^ teg bon, meîileur.
t v^;^.^^.t Hçuii jeune bomme,
homme.
t (^j^. nguirmi vingt.
t ^^^Nj ;«m neuf, nouveau.
t ^. ^el vent
t |)u iy/ an, ann^e.
t O^ '^^^ serpent, ^l ^bb
ijlan balyghy anguîlle.
t Q^ talan faux, mensonge.
159
t ^-.i^^ Yalandjy ınent€ur.
t ry^, telken voîle; moucfaoîr
de tâte.
t iı25crİ 1^^^. fâiîi'c voîle.
t (JfU^. îr/(r^ voyage d'une an-
n^e, espace d'une annee.
t (jM^. temich fruît.
t V)i^, temek manger.
a Qf, i>i7itfn 1' Yemen f l'arabîe
heureuse.
a ^^*f, temeni de Yemen,
a (^Vf. i<^'n#>ı la maîn droîte, ser-
meni,
t xÂJ i'ene de nouveau, derechef.
t x>^. i'oii^y'a ^lev^, hant.
t »jMk^yJ lokhsa autrement, ou
bîen.
t ^f^jyi mrutmek faîre mar-
cher, faîre avancer.
t r)l^ j^. 'iorghan couverture de
lît.
t (JfJi^^^. iorghounljrg fatîgue,
lassîtude.
t ^\y^. lurek coeur.
t <;iLo«^ îurumek marcher, aller.
t\jjjouz cent.
t 3 jj tuz face, yîsage, figüre.
a s»İum^. i'ouçouf Joseph.
t »£s^, i'oufya mînce, fin, subtîl.
t i^jri i'ov ı^on, nullement.
t tjfj^, iogarj en haut, au- des-
sas.
t /^blS^ et /A^JS^J toçlamaç
toucher avec la maîn, tâter,
palper, eKamîner, passer en
revue.
t ii2^.w«i^. Yüksek haut, ^lev^.
t W[X.»aJB^, Yükletmek charger un
charîot.
t <ii^.4«lo^. Yüklenmek âtre cbarg^
d'une charge.
t ı5>J 'ol voîe, chemîn.
t (jft't'Aİ^ ioldach compagnon,
camarade.
t . 'iSJhtA^^ Youmchcuj mou, tendre
a toucher.
a 0^-«^. Yahmout poîsson qui
porte le monde.
a ^^y^y^^ Yehoudi juîf.
t f'^AjLfJi taıqamaq layer.
t JmU tjl ann^e.
•4sfNrss\J\jN9(^€\S\SNrMMw
lU
APPENDİCE.
ILI
a i^j^ «k^LMjC^t yhtisab naziri
chef de la poliçe,
a ^\ akhjrr enfin, apr^s.
a {^j^^ oukhra fem. de^ji>l une
antre, cmp. p. 29*
a c)h^t arha^in gen. et acc. de
Q^^jı^t quarante, p. 13.
\S^j)^ KJ:^} ü«ortîtqua-
rante jours c*est-i-dire pour
(aîre le jeûne.
*L^\xMİ yssydjaq chaud.
^LSAct ytfgad foi, erojance,
confidence.
t v>UXdI y*tymad ît., ayoir une
enti^re confianee.
iL^^t agtcha blanc; aspre; ar-
gent monnay^.
^\ ilahi divin, p. 2^ ; ^"İ\
Üahjr p. 26, nıon dîeu !
/jf»KVİt aldanmaq ^tre trom-
pa se tromper.
vXa^I umid ^SpOİr, 9^y^ «-^^^
on ^^re qtte.
^t an temps, moment,
^«^t enkth ondul^.
w
a «Uf Lit^t inni ana- ilah en ef-
fet je suis dîeu.
t u^.««MŞr^t uchmek accourir.
t ^l3 ^^t oun gapan halle a la
farîne ^ Constantînople au
fond du port.
^iXUjL> ^^U ^^\ p. il. dn
G6t^ de la halle a la farine;
(le manuscrit porte y^^t
t /Jp«.vX3l^t ouTandjrrmaç iyeil-
1er.
■
t /ö^ilf^) outamnag s*£yeiller.
t^^i^^^t ouToukhou sommeîl.
P {J^i ^i^ loi, canon, usage,
coutume; v^^j^t ^^Â^t sdon
sa coutume.
a v^ bi pr^p. \j ayec, dana, par.
t «L^u bekiar c^Ubataire, p.9.
jeune homme ind^pendant et
galllard.
a iXjı^ bt^d ^loignement; ^^
Oüu mih ba^d de loin.
t «ü beh part. turque pour admirer
et appeler arec enpbase : o !
15
162
a s^^ AtMd te^assub partiaKt^ pour
les sîens, injustice.
t s^îUİLr»' tchaimaq frapper, voler.
a ;»♦■'> âjummaiz un fruît res-
semblant a la figue.
p ^j^ tchehrd visage, mîne.
a ajL4>^> hymaXatan en prot^-
geant.
a v|j^ kharctb devastation.
a ^li> khalafle contraîre, con-
trairement a.
a U3:> khatha erreur, peche,
malheur.
a J^^ dakhl revenu, denr^e.
a S^xs> dii^va proces, pr^tentlon.
t ly^^y^ dourmag rester , s'ar-
rfiter p.33; ^-y^J^ jA.y^ tu
pleures continuellement.
t f^ partlcule t. pour anlmer,
encourager: ça, or«ça, allons!
t uxJLuv3 dinilmek âtre dit, s'ap-
peler.
alüL^wMV,Jİ^> haqq soubhanehou
diea tr^s-saînt.
I \jS^jm serpmek arroser, as-
p^rger.
t u^4J^^ setrtmek courir.
w
a v£>*JyM sünnet institution, İOİ;
«•
circoncision p. 10, <ıi^k:>OuM
clrconcire p. 4o.
t / (L ^ ttı ^ m sousmaq 8€ taîre.
t Q ■ >|ff,Mrl.& ehachq/n ^tourdi,
troubl^ sot, poltron.
a ^Lw cham la Syrîe, Damas.
a 9j^ cher* loi, justîce.
a v:^a.aLao samit qui se iaît, n. pr.
t ıy^\jo saqlamaq garder, con-
servery pr&erver.
t /A4jJo voy. /Jf«rL»ö.
t yj^ ^^ o soghouq froid.
a v4;ajumJ j thahi'at nature, oatu-
rel, genre.
a ijijo tharjq cbemitı, mani^re.
a jtJiJb tha^m goût.
t ^LMAJlb dhoqsan quatre-WDgt-
dîz.
t /ü^'İfySo dholanmeuji aller ao-
tour.
ajPLb exterleur; ady. hora de.
a J^^ Jfi '€ZX2a vadjaiia il est
grand et glorieus.
a ifJ<&M^ ^t <ı//oA jrchqyf$a pour
Pamour de dîeu.
at/ âf4«u{wXc ghydalanınaq se
nourrlr.
a \jt et 8jC ghyrra tromperie,
• illusion.
t (jM{c>y$ qardach pour (J^ttAi^
frfere.
t (JfJld qylmaq (aire, op^rer.
a IM^ qoma c'est une aliocotion
d'encouragemeot : allons !
163
a kXâ^ qaSd action de İler, lien,
r^gle, applicatlon, soin, souci.
tt^4-&3i.> »İ(AaS songer \ ses
propres affaires, cmp. p. 9*
t sii^j^ keupek chlen.
t kii^^ keupuk ecume.
t fg,ji^ gutch force, travail ; adj.
dUBcîie, p^nible.
t iiyi^ keuli esclave.
a v-AİL^ mukhetlaf oppose.
a {joyai^ makhsous propre, par-
ticuller a ; partîculî^rement.
a jl<AİU mygdar quantîi^, me-
sure. ^iu\İu j^ un peu. cmp.
p. 6 et 7. il ouvrit un peu &es
yeux.
a (âUU mülk proprlet^^ royauıne.
a ^LwQ (cmp. ^i^) minla juge,
seigneuf.
t ^w« mi particule înterrogative
est-ce que ? jXf^^ n'est ce
pas? Qj-M<gy»j^^ savez'vous?
.vXuo^ est-ce ceiuI-U?
t K^ et Ai^fû nitche combten,
plusleursy quelquesuns.
t j^^ nidj^ ou ««i^Ui comment?
de quelle façon?
t u^aÜAİ nitelik p. 4o. quaKte,
essence d'une chose;jiM<JfAAjû
şans qnalit^, d'une mani^re
abstraîte.
p »3^ herze vaîn, friyolCf înutile.
(le^ »;^ dire des niaiseries,
' bavarder.
a ^\j^. iitkab d^vast^, ruîne.
t <i2^4>Aj titmek finîr, perir.
t A^U îymaicha penchant d*une
montagne, pente.
t /Jp«jıfr^ toghourmaq p^trir la
pâte.
lU
\
CORRECTIONS.
p. 17 1.16 U^'^^^JusUhJ
d. L «0 Uc^
- 18 - 6 i^Ob^
- 19-11 ^y^^^^t fSi
- - - 18 J%ı*3 wXUt »^ |i>MJl|)t
.10-7 — *xua iUs
- - - 17 «^4t»^ —
- 23-22 >o^l{5S
- 24 • 10 ^mJU
- - -23 Jî — ^!ıX& —
- 27 -
- 28 -
- 29'
- 30 -
- 31 -
10 f^^^^
23 iO(Xuc«JmJLş
22 et 23 fK>Sİ\OJk
1
••->^*.*
1* ^vXa^
p. 32 I. 4
d.1.
-33-5
- - -22
- 40 - 5
- 42-12
-44-9
-45-10
- 46 - 1
- 47 - 6
- 53-10
- 59-17
- 105 - 19
- 107 - 8
- 109 - 7
-113 -20
-123 -24
-140-26
-153 - 1
u5cJby
etil P^yh
a .v^
amis
«jtjj tourabouhou
JuJü
p. 69 !• 6 ao lîeu de *quelquet joort apr^s': le sultan en entreou-
yrant un peu ses yeuz. «
- 70-12 effacez Mes Tolontaires*.
- 71 - 11 an lieu de *auı Beys': aux jeunes hommes.
- 84*- 10 ajoutes apr^s plat'mais nous ne mangerons rien*.
BERLİN. İMPÜİMBRIB OJE l'ACAOEMIB DBS SCIEMCB^.