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IMAGE EVALUATION
TEST TARGET (MT-3)
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Photographie
Scienœs
Corporation
23 WEST MAIN STREET
WEBSTER, N.Y. 14S80
(716) 872-4503
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CIHM/ICMH
Microfiche
Séries.
CIHM/ICMH
Collection de
microfiches.
Canadian Institute for Historical Microreproductions / institut canadien de microreproductions historiques
WBÊ
Technical and Bibliographie Notes/Notes techniques et bibliographiques
The Institute has attempted to obtain the best
original CGpy available for filming. Features of this
copy which may be bibliographically unique,
which may alter any of the images in the
reproduction, or which may significantly change
the usual method of filming, are checked below.
n
n
□
Coloured covers/
Couverture de couleur
□ Covers damaged/
Couverture endon
D
mmagee
Covers restored and/or laminated/
Couverture restaurée et/ou pelliculée
Cover title missing/
Le titre de couverture manque
Coloured maps/
Cartes géographiques en couleur
Coloured ink (i.e. other than blue or black)/
Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire)
Coloured plates and/or illustrations/
Planches et/ou illustrations en couleur
Bound with other matériel/
Relié avec d'autres documents
Tight binding may cause shadows or distortion
along interior margin/
La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la
distortion le long de la marge intérieure
Blank leaves added during restoration may
appear within the text. Whenever possible, thèse
hâve been omitted from filming/
Il se peut que certaines pages blanches ajoutées
lors d'une restauration apparaissent dans le texte,
mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont
pas été filmées.
Additional comments:/
Commentaires supplémentaires:
L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire
qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails
de cet exemplaire qui sont peut-âtre uniques du
point de vue bibliographique, qui peuvent modifier
une image reproduite, ou qui peuvent exiger une
modification dans la méthode normale de filmage
sont indiqués ci-dessous.
I I Coloured pages/
Pages de couleur
Pages damaged/
Pages endommagées
Pages restored and/oi
Pages restaurées et/ou pelliculées
I I Pages damaged/
rri Pages restored and/or laminated/
y
Pages discoloured, stained or foxed/
Pages décolorées, tachetées ou piquées
I j Pages detached/
n
n
n
Pages détachées
Showthroughi
Transparence
I I Showthrough/
'~p\ Quality of print varies/
^^ Qualité inégale de l'impression
Includes supplementary matériel/
Comprend du matériel supplémentaire
Only édition available/
Seule édition disponible
Pages wholly or partially obscured by errata
slips, tissues, etc., hâve been refilmed to
ensure the best possible image/
Les pages totalement ou partiellement
obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure,
etc., ont été filmées à nouveau de façon à
obtenir la meilleure image possible.
The
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of 1
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This item is filmed at the réduction ratio checked below/
Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous.
10X 14X 18X 22X
V
26X
30X
12X
16X
20X
24X
28X
32X
The copy filmed hère has been reproduced thanks
to the generosity of:
Library of the Public
Archives of Canada
The images appearing hère are the best quality
possible considering the condition and legibility
of the original copy and in keeping with the
filming contract spécifications.
Original copies in printed paper covers are filmed
beginning with the front cover and ending on
the last page with a printed or iliustrated impres-
sion, or the back cover when appropriate. AU
other original copies are filmed beginning on the
first page with a printed or iliustrated impres-
sion, and ending on the last page with a printed
or iliustrated impression.
The last recorded frnme on each microfiche
shall contain the symbol -^ (meaning "CON-
TINUED"), or the syr.bol V (meaning "END"),
whichever applies.
L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la
générosité de:
La bibliothèque des Archives
publiques du Canada
Les images suivantes ont été reproduites avec le
plus grand soin, compte tenu de la condition et
de la netteté de l'exemplaire filmé, et en
conformité avec les conditions du contrat de
filmage.
Les exemplaires originaux dont la couverture en
papier est imprimée sont filmés en commençant
par le premier plat et en terminant soit par la
dernière page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'illustration, soit par le second
plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires
originaux sont filmés en commençant par la
première page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'illustration et en terminant par
la dernière page qui comporte une telle
empreinte.
Un des symboles suivants apparaîtra sur la
dernière image de chaque microfiche, selon le
cas: le symbole — ^ signifie "A SUIVRE", le
symbole V signifie "FIN".
Maps, plates, charte, etc., may be filmed at
différent réduction ratios. Those too large to be
entirely included in one exposure are filmed
beginning in the upper left hand corner, left to
right and top to bottom, as many frames as
required. The following diagrams illustrate the
method:
Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être
filmés à des taux de réduction différents.
Lorsque le document est trop grand pour être
reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir
de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite,
et de haut en bas, en prenant le nombre
d'images nécessaire. Les diagrammes suivants
illustrent la méthode.
1
2
3
1
2
3
4
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6
C(
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EAPPOÏIT
JLP'
sini ll;.<
STITME ÂGROSOMIPS D'OTTAWA ET DE G0E1I3
\'S.V l'NK
COMMISSION! SPÉCIAJ.E iVUTOR(SÉE A Y FAlRl. Si.
SITE, EN NOVEMBRE 1888, SOI "^S la PRÉSIDENCE
DE M. LE CURÉ-LiVRELLE, aSS.COM. LE L'A-
GRICULTURE E"^ DE LA COLONISVnON
-Sj .^:p -lE' o -H. T
DE
M. L'ABBË C. F. CHOODETrE,
m sr. iiYAcmmE,
SUR DIVERSES STA FIONS AGRONOMIQUES DES
ÉT.VTS4JNfS.
ST. HYACINTHE.
IMPRIMÉ X'AL LA C OMPA(;>HE u'iMPRIMERfE DE l'U>;'ON'.
1889.
■*•
^¥;w
■RjÈ^j?i?a:Bs'x
Sur les S'iatiftûs Agronoîtiiques {Uivm
n k Ciiâip"
lii.
J-^'y
A L'Honorable H. MERCIER,
, Premier Ministre de la Provirue de Québec,
Commissaire de VA^riddiure
et de la Colonisation, etc., ctc
Honorable Monsieur,
Le 7 novcmbr(î dernier, avec votre hioii.-^iLiarile autorisa-
tion, les signatai)-ep de ee rapport se réuiilsfcaieiit en commis-
sion' sous la prc.-'d'Mico du Rév. M. ,V. LaLuUo, assistant ooni-
mibsaire de l'agriculture et de la colonisation, pour visiter les
iaboralùiret^ de chimie, et les j,'rdnis d'expérienc?s des stations
agronomiques d'Ottawa et rie Guelph.
STATION AGRONOMIQUE U OTTAWA
La Commission ^i^;;!!.;. en premier lieu, la "Ferme expéri-
mentale centrale" située à quelques milles delà ville TOttawa
L'établissement de cette ferme, arrêté daas la .^ession ;U'
1886, du parlemi nt fédéral, sera -omplété, on l'jspère, dans
quelques mois. Les maisons du directeur et des sou-^-direc-
reurs, la grange,quelqnes autres cmstructions sont dissémi-
nées sur le vaste terrain — 460 acres — approprié à cette fin.
Des serres-chaudes ter.aporaires ont été installées. Le laboratoi-
re do cliimie,en voie de construction.formera un bel édifice du
coût de \ à $5,000. îl présentera quatre pièces prijicipales :
le laboratoire proprement dit, la chambre des balances, le
ca])inet privé du chimiste, et le musée , <,'elui-ci occupera le
second étage. Jusqu'aujourd'hui, les travaux de chunie entêté
exécutés dans la ville d'Ottawa.
4.
L'\jaiïliii troxpéricnces (,'si, pour lii iiiomoiiL, la parlio la
plus '.'HU plein (le rôtablissoiiir'nt. C'est là qi.'oal élé Iriites les
quplfji.ef» t.*.\péi'ionc(3!s entreprises jusc^u'anjourd'lnii. Dans ce
ri)!:, le direcluvir s'osi iiiis en (jorrespoïKlaiice avec les autoriLôs
des coi'.èî^osd'agricuil.uro ot dus jardins puolicsdo iAj glelerre,
de la Russie, du Japon et des Klals-Unis. 11 s'est piccurô à
grand ir;;is des collections do céréales, — Lié, orge, a\oine,
spigle, — dus graines pour les prairies et poiii' l'.o pâturages,
dfs plantes fuiirragjres Indigènes de rOuesl canadien, des va-
l'iété.- de pommes de nn-re, des arbres iruitiers. des vignes, des
essences forestières, etc., etc.
des diverses semences ont été mises en terre soigneuse
rju'nt dans des parcelles séparées. L'avenir dira hientùt,, jions
Vespérons, quelle a été l'inlluencc du climat el du sol d'Ottawa
sur cJiacuiii; df ces planlc.-5 oxotiquos et quelle est l'ur \aieur
comparative.
D.'/us une petite salle dX'xpositi.un, (erniant comme le
magazin. de la terme, la Commission r.:marque et examine
avec soiji une collecti<tn de grains de blé provenaid, pour la
plus grande partie, du iVoL'd-Oucst, de JSlanitoba et des Pro
vinces maritimes.
L'année dernière, suivant les iri! uctioîis du ministre de
l'agriculture, on fit venir du nord dv la Knssie, un blé du
printemps, le Ladoga^ mûrissant sour. la latitu li; 50.
Des éeliaidillons de ce lilé furent envoyés aux fermiers
des provinces précitées, ef ce sont ies produits de cfs eclian-
tillons qutî nous avons sou^ les yeux.
^ Piiisieui'S de ces grains sont évidenunent inl'eri.nirs à To-
riginal. Le-, uns sont jjetits et brun'.-,, d'autres jaunes-pàles
et assez remplis, un plus graU'l nombre ?\)uges et d'apijaience
magiiillaue. Vn membi'o de la Commission fait la remanjue
que qr.'lques-oub sont trop nouM'is, gonflés e! qu'il ne les sè-
merait pas avec confiauce. L'espect général de es pj'O/luits.
bien que très satisfaisant, n'indique pas une supériorité mar-
quée sur le Red fife.
En somme, on constate que, eu regard Je Voriginal, ulu
sieurs échantillons' sont chéîifs et ({ne, admettant la mruj'ité
hâtive de ce blé, il 'audra faire nurt étud'3 appiofondie des
cOls qui lui ''onvuMuent afm de pouvoir compenser .jusqu.à
im certain point, ce qu'il parait avoij- [lerdu en vigueur >;t en
beauté, dans ce pnssag(* brusque d'un climat à un antre. Le
prochain bulletin doit contenir le rele\é de toutes ks fircous-
tain'es qui ont accompagné la semence, le dévelepj)em.ent et la
maturué de ce grain. On espère constater qu'il peut arriver
J
t I
^ waturit^ dix à «l'ijaz'' jours (.ln>iùt qu'anciiriu ;;iUro varuHè
(le* blé iiioiiilî'uant (Ml ruiturf tlun^, los proviiHTs do l'Est, aussi
Lieu (jLio (Jaiis les provinces do l'Oiu-sL On nous ;i dit (juo V
rendement du Ladoga a été de viugL L treiHL; pour uu.
ESSA'S DES SEMENSE9
La station d'Ottawa s'(^st aussi occupée do la qualité, ae
la pureté et fie la valear u-crminativt; d''s grains de KiMiieiico.
C'est ini iriil rccoiiiin qiu; les graines de tonte espèc»., sous
l'elï'et do causes qui se piésentiuil souvent — excès d'humidité
'ou d»? sécheresse, chaleur excessive, geléi.\^ rerni<3nlation en
tas, etc.^ (H.C., — p'nTleuL leur faculté g(U-n^iîiative et devicnr-ont
par là n^ême de nulle valeni' comme st menées.
Il y a à ce sujet de grands -services à rendre an.x cultiva
teurs. Les épreuves devraient être aussi multipliées que pos-
sible. Il serait à désirer que dans cluufue paroissi^, dans cJia-
que coin d'une paroisse, présentant rh s sols dilTércnls, on pût
pré!( ver d»'s échantillons de gr.'.ins de seni'uice et en taire Té-
preuve. Les bous blés de la Provin^H! d'Ontario ont une pi'o
portion de vitalité de ({uatre vingt seize pour cent. Mais il ar
rive qu( <'.eMo pronoruon dans un blé, d'ailleurs parlait à INeil,
descend jus(ni'au(le3sous de quar:^ute pour cent. L/i cultiva-
teur t\m sonnerait de confiauce ce dernier blé suM^aii dans sa
réi. 'Ile, une perte d'au moins quarante cinq pou;- cent ; ceci
mérite considération.
■ ; fie
La station d'Ottavra a fait en 1887, 187 épreuves, duol
Mé, 17 d'orge, 14 d'avoine, 4 do pois ■
Le pouvoir g.'i-niinatif, — s'il est permis de tirer une conclu-
sion de ce nombre restreint, d'épreuves— -s'est élevé, pour les
Provinces de ri'LsL, à 92 o;o pour le blé, 73 o^o pour l'orge,
65o?o pour l'avoine, 78o/o pour les pois, 86 o^o pour le raaïb.
L'épnuive se fait en double : dans un germoir et dans le
sol. Le germoir consiste eui uiu-^ caisse môtalliijue à moitié
remplie d'eau. Lhin longue toile, présentant plusieurs) replis
parallèles appuyés sur des tiges de fer galvanisé, plduge dan.^
l'eau par ses extrémités, [/eau mout(» par capiUardé et main-
tient humide la toile toute entière. Les s'mien.;es bont dépo-
sées dans les replis et le <.»ut est tjiui à une douce tein[)ératu-
re.
Au bout de quelques jours, on compte les giains germé? et
les grams non germes, et l'on établit par là même une propor-
tion do vitalité. Poi:r la seconde épreuve on met dans le sable
humide cent autres grai'^^ de cette même '^evae'i.ce : le dé-
compte se fait lors(iue les v^.^sont atbnnt une liauieurde cinq
:a fti^poucofl. Il ;irrivc y.iosgu-,' tmijours qur. la propoi'tiom i^sl
pins ôJevùo dans Vcxpùi iciico du ^y.nmoir. L'iuiiiidité des
iCji'.is de ht t.oilo est o^ Lraicinciu plus giaude «[ue cellb du
s;i])!(3 d.'uis les circ(»iisf.auces ui-din.*iires, dL!^Ol•tc que Us »riiins
UL' so n'oiiv;ui! pln<; dans lis uiAmiis conditioTis.
r^i' n< l'iiioii' de :\V;i)l)e, imi lerre porouse, veommau--
dé par (;.'M,iid(?au, pi'éscuU.'i'iii. peuièU'e dr meilleui-es cou-
diliGiirt eî pii.r ^uite luc plus exacte eourortUiice dos (leu\
«preuve:-.
Au soi'Lir d.' la si'rri^ch.uide ou Tuii pratique ces essais,
la vue esl-, agréableincullrappéepai'uue colLH'liou de clirysaii-
tjièiues et de géraniums ma,'; uifi(iu émeut développés et prôseii-
tyuL les plus bel'es couIeurs!^
A colé. un pii>d de \<)ii\di>] id\\v l'aLtcniiou. Il estdroil.
soii'le et poj'te ii;uit s(s [riiil^ petits rt rou(L. C<'6}st uu»; varié-
té de la lomate coruiuirie. Le< IViiits sent encore vertw, mais
ou u(, ':• dit (\u(\ la Lige ,"!em(,uie ainsi droite et solide, iu*^iLfà
parùiili' uiaturilé.
nULLKTJ.Xï
La statiou a [urnllé trois hulletius d(.' six l'tuilies l'uu :
f;<' premier est date du \'2 février iHiST. Ces buUetius ont été
tirés à plus lie l(l,0i)O exeuiplaires et disliibiiés j);'r touti; la
PuissaUGC
COUAÙGE AGRICOLE ET STATION AGR0N0?4IQLTE
DE OUELPK
DHiis uu rapport é1aluré,laconni\ission agrico^-' riflmruée
raulomue dei'uii-r a donué la de^iT^ptiou de ce collège célèbre
et de la forme qui y est al lâchée. Le follctiouu^'Uleut de ceit*'
iustituiioiu riustruction douuée aux élèves, riuslailatiou des
divers départements, les cou.-wructious,~daileries, grauge», éla-
bies, — le uouilre et la race des auiuiaux Oid été l'objet d'une
iiote spéciale.
Le bol de la commission a-tuelb' était de visit;'r \f labo-
ratoire de <"]iimio et les jar\lii'^ d'e\-perieuc(>s.
Lr laboratoire co'islralt eu i887,au roûtae ^1^8.000 esi- une
Tas'e oonstruotiou, d'à ))eu près 70 \ 50 pieds, parlaïUuneut
aménagé pour le travail du chimisle. Il feirae six pièces priu-
cip'ilcs : l<'C<:iv.!ii t 'In il.i'er.tpvir. ' ■ l;)l oratoire juirc, i-i e^Jh'
liée ooiirôionces, cL'-p'»SfO .-n iinipiiiLliéàliv, la salle ;'!c tr.'vi'l
.l.îs ôludiLUUK la cJiauiliv- il».; !ri,1;iiu;os et ia clei',.ii j- k'M..-
(.'(ini' ilci <:(.'.s ])iô'ji.'s .''t pcuvv'u. • raplniivils p"j'loi'lloîiiî(js yvur
lus travaux de tout yoiii>?'l.aiis ' ;df'[)avtimer,tcl;> !à ilpivit'. Ui
soiitv'rvani, liMil, spacieux, ^hivA en ciniont sua u. "
poi
i,\
Uiil.ciriMil. il 'S ph«i.s)<li;ilt's oi ]iOur la préparai ion dr-h ••iuj<Hi
chiiniqiius ; ui; / ïcvi' u'^Sài l»'-- 'Wpi'iioP' es sur lo l'iiteî ^.!r !t!
bciirro.
Uuo dispO:-Ui('ii iiii:jt)i,i:'(!h(, ila:.; !i ^^ail'! d, s coulYMV'Cf f^.
ptij'mut de ooiiuuire î\ rexlérit-ur les vapeur'-' et ici^ g.i/. dôlùli;-
ref«, covros].'.^ d
1 d
u II' 0"
I ' i .'
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montés daiij«i h^ \ nihii
l'ui' l;
r'f» (
i'. ]
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ueils -iiit
Luit. *>\;i, do?';eni:;»nt,
s(}u> le jilaucluu". v;i d. U«e«'liei' ;ul pii d de la élu nuiiée du !a-
boratoit'»}. Uue gràud) eaisso vitrée rcoiivie les appai-eils et
l'ouverture thi coiidi'
I.:!. ui.ir die do
lie rie:' ces demeure
.liiisi visiblî» et le- vap- urs af'cuMuIéns sous la eabse sont vii-
pideiueui eutraiué 'Si p.- a' 1; làragi; de la cluMujuée et chassées à
l'extérieur
3J3
Daurj uulaboratoirr d'aualyncSjeetl'' disposition peu eaieoaii-
liranto et peu eGÛtrae^;.', peruiol rusairc d'uui^ s<uilt) sîJle pour
divers travaux. Ou u'a phe^^à crauidre la ]tréseue.e de^s gaz
lé.srers v ls., l'aunuo
h-)
les ilosaftes délieatj
)!i!ae, ({I
àviKî si souvent l'analvste d;ii)s
Les divf rs liajus-aiari'* ''out cliaud'és paruiu! siuili^ ï(mv-
lalse à vaprui'. uell.
-ei 'oni
raison de deux ^jraHous à l'heure
lit eu uiéuie lemp.^ re;..u distifciée
I
jes coiu]jOirJaons cI.waRiUi s.
réunis dai,: une seuk; armoire
ù la portée du clii;;Mste "'. d(^s :.ssibl;Mits
er; léJH' i:s, .<'
'orme douii-eA
l.isseuva"!i',.v,
-lind!
a
•50 ut
On u'enipioie que Us lial'uices ll'cU, i : mw -t à • 'uni-.
Lnùer. Le pi'ol'ossi'Ui -îauiis p
conmiaride
réféi .' ia;ttc d'.iinirr.' et la )■*>
me
i.od(
!S ami
lyti'j
v.i::' euiplnyoi
;es d;
us <;•' 1 a 1)0 ra 10 ire
'S tr,
nodiirèreut pas. ,i.-énôr:il,'méie. de co'lr-a indlifni;es lau
tés spéeiaux. Qu.elqner-niie^ cependant sout rir,i.i.inui;»esd'a[ii'èî
les avis donnés j^ar \( h evnerts dumin.i->tèr.- de i'a.-rirullnït d'.
Wa-diiii'j;lou. Le nunibrt; considéiable d.s daliicis arirouo-
niii]ue-; étaulLOs dan- les Etats-Unis ;i iiéc-;^ssit''^ la 'u-éutioi.' a
Wasliin^ton, d'un bureau spéeiai ayant pour l) d
e co;i:
•)ku-
les mérbodr-s des chliui&tcs tant d»,' ITuiroj-': qv" d^ l'Amûri-
Ce bureau publie des J>njletirs périodiques nû former
quG
do vérita.bies traités d'anaW*-/
umi
ques et qui IVrat autc:'2tê
'1
8
pour ions ifS Jnbonitoire? puMics dos Etiils-liiiis. CaWo cr6;i-
tion I. )-mmI\i d(^s s.^fvict'S ivols un ;nnonaiitla pi'ôcisoii daiih la
l»râtkiu<' t l riiiiironnitô dans los résiilt?'ts.
('.' ('lo^^.'i.-re so i'aiL d"a['r(v: la int'lluxh: .l.moi.-c do Kjcndahi,
'm.él!iL>d«; à lifois l'jpidc. r.iciU' ot éconun^ijno. Elit' oonsi.vt.e
à tiarîsfoi'Pier Ir.î luaiièros •illfiminiVides ou sols, ammoniacaux
auvnoyciiJo l'acido snllnriiiiio ;!t do l'oxide de mcvcurtî on
du p(-nnani,Mu it(î df> poi.issi ,im ; ol, oii>nito à distillor l'ani-
iruMii.Kjii»; oblonn? pour là rt-cueillir dans nue solutiou litréc
d'acjde. Los appaT.!ii:î dis'illaloiros sont formés d'un tuLo
d''^ialu enronlé on spiralo, plongoant dans do Toaii froide.
IvOs Alli^fnaads unf. .ipporLc à <'oLii' ui'!',hodo uuo w Klifica-
tiou qui ptM'mo' do r.i()pii(juor a' suJiSlaucos ronfo,i7U,uit des
ii'.trates aussi bion qu'aux uil.raii puis. Au lieu do l'oxyde de
mfîrcure ot du pi>i'man!.;auato de polu-sium^ ils ajouloui de
i'acuU^ plionol sul])lioni('. dn zinc givm nie et. quoique.-:, go ullei
d« cliioi'ur»' do nkiLino.
grands sorvico«
Cette laélih.'do ost .ippeJoe à riMidrt' fit;
dans les laboi'.itoiros agricoLiS On d(!iuaude journi-lii meuL
la détoriuiuatWni do l'azoto dans los snLstaucos ahmoniaires,
d*ns les '."-'tls ot d:ms les engrais obiniii|ui'S. Et c'est un )i.rand
avan.tap.o de ].()uvoit' mouor do tVoiit un ^laud nombre ï'opé
."atiouti pour répoutjre aux doraaudos.
MATIHilPS fUi VSSIÎS '
Dans la dctermin;.i,uon des lualieies grasr^os, la méthode
ai'Oomelri(iii(.' dji pnd'essouj' boblot est aujourd'hui remplacée
p;u' le traJteinout direct et pi-oiojigé pendant plusieurs bfuires,
par i'elhfi- uc pélrolc, ):'.. benzine lég^'-e ou l'étiier sull'uriqno.
j^eobau Ulon d'essai, roiifei'mé d^ÀUs une petite éprouvetto
taj'oe. dont le loua est perfore, est placé andossus du ballon
(,ui contient le dissolvant. Dos vapeurs de ce dernier s'ôlèvatu
du ])aUou l'hautï'é au i)aiu-inarie, une partie se trouve eu con-
tact Juimé'liat avec la matièr(3 grasse, lo reste monte dans nu.
long léfi.'igérant ascendant, se !:ond'?-aso et retombe goutte à
goutte d.ms l'^prouvette. L'échantillon est pesé avant et
a])rès ropération; la dilféreiice de poids donne la iji aantité
do niatièro gjasse dissoute.
L'aeicL phospliovicfue soiublo ot insoluble est dosé suivant
les moLbodos ordinaires. L'acido phosphorique rétrogradé
est diîk'Out dans le citrate neutre d'ammonium.
m
J^*>
9
bum.jKti;
Uii " nullclin" iiiil)liù à \u^\\ iMÔb ciiMiju.» niois, aa l'iir ol
à mosiiro dv, raclitjvt'mciit -los Li-iivuux, conli'ii^ le, oonipto-
rt.ndu d(î< rochurchos entreprises, soil an luhoiatnu'e. soit, au
jardin, soil à Fétahlo «rexpérieiaus, avec Ions It^MleUiiU qao
coujporle rexpérieuee agrie-'^lo rij^'oureiib^^nirjit s( u'Mtyfiqne.
Les Lléb d'aatounie tjL de pnnl(3mp:', r-tr^tî, l'.'.voiue. les
matières l'iï, lilis.int
■es.
y.i c.
■nd
res h'scivi.ot < •
IKU!
îscivee
iOs Hols^ lot, s;lo>. les roiirr;!,'!''^ verts, la pindnitioii du lait et
du beurre, rengraissomont du bétail, etc., forniaid dj^ns lo
dernier rap[iorf. ;1887i le sujet (\o piusnnus pi'.gOH ti-ès intén.-s-
santes. Les ultival'jnr^ d Ontario j)0ssèdenl une enêyelopt'vli»^
dn e.imaisiianees api-ie iirs piatiqnes dans la eallec'ioii ries
Rç/opons annutls.
I/i partie e-.térie.a'e delà station agronorainneoe compose
de jardin et de l'ètable d'expériences ut de l'installation met"
rOiOgiti 110.
eo-
' ARDIN D'EXPKB ŒNCl^S
L' jardin d'expériences présente niio lonQ:nH ligne d-- par-
celles de terre séparées les nncs de^ autres par un petit sou-
lier, sorte d'isolateur, (jliaqao parcelle, compo^a-e dui> ni
connu cl analysé, r(îçoit une semence dont on suit atreiîtive-
ment le. croissance.
L'épreuve d'i.n griiin se fait dans plusieurs parcelles ui-
mées difjéremen'. \v'de le diagramnn? ci-dessous.)
Un note exactement le nombre de jours cjue demande ce
grain pour arriver ô parfaite maturité, le nombre de ti.qe et do
grains (iu. iiroiluil un seul J^irain, le poids relatif de la paill"
et du UM';ii!:. la quantité d'alimcnls chimiques qu'il enlève au
sol, etc.. etc.
Ces reclierches sont considérées comme l'ormant uiw par-
tie essentielle de celles que Ton poursuit da'i. une ■■talion
agronomique, elles rendent eo grands services.
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Diagramme montrant la (lispositioii dis piu.-'I'?.? '^i
mode de jujpavutiou.
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Orgo 01. iivi/in''
Wé, iHc,
Le pînnd'oiistjiuiilc, la gravidoiir, la situation, la i:(»iiiposi-
tioii i.i.'imuiiu' iL .-; [jarcclh^:?, la q;i,,ntit(j d'engrais épandiu^ >^ur
diacuno, doivciii Atio tels 'iifil 110 puisse y avoir U<ni à aucu-
ne fiiusise int^^rpriHatio!: des résuliais co^islatés.
Liisirai'irts. — Le jardin «rexpô'-i mic.^ rciiierme une rén-
ni(>n iï, pparoils très iniport.'."ts aj)pelé lysimètres, ré-
«•jmmeni ■. mploye? pour la deio! liiiiiaticn des quantités
d'azolo i\ d'ea'i entraînées par le draiiia^re naturel dans
le .soi:&-->ol Je.-,, terrains. Ce^ ap.iareils eonsistent (>n six
caisse? re!tanr;iiiaires dont la 'i'iriaco égaie exactement
•!;l<'i,OrO d'aer*;. lei^.i' ]irofondt'i;i' ■si, (]o. trois pieds. on
taille d;in> un ehanip qui a déjà été en culture six nmr-
ceaux d( t' rre correspond.uit chacun à la capacité d'une caisse,
on déf o.'ie cetti^ terre dans li^s caisses en ayant soin de ne.
nas dérar.:,er la disposition naturelle des couches, et los Ivsi-
mètro-i sont coni^truits. Onyscme des herbes 'ourragèree,
des céréahîs, les légumes etr et ron détermine jour pai jour
la ([nanti Lé d'eau que chaque c li; selai^s^!éclla]iper. et laciuan-
tilé d"'iz /te (jm- cette eau eut raine. On ari-iv'" par ce prc'<édé
«i des résultats étonnants, hit n digi;es <.e Qxei' l'àitim^ion des'
cultivateurs. Notons eu passantune coiiclusiou renfermée
dans ]•' dirnier rap]»ort de Giiolph.
io 2g la perle d\ii;ol' ^ .was l<- forme de ■produits nurésy
k\
Ji>
11
est beaucoup plus forte dan?, un terrain dénude que dans un :-^ol
en culture.
Ces lysimùfio» sont mciintrai.'uit insUllé? (!;uis chacviiio (b^*,
i'oniii's expù.iiiKMiLnles. lis <w!it coùLoux il <..-st. vrai, maia li'ï
résulL;Uô qu'ils ont déjà doiip;:!St't. ceux qu'on a droit d'ci uUen-
dre compenstuif ainploniGuL b.'s dépeiisf-b qu'ils oC'. ribiouut.ut..
HTABL1<] D'EXPhIliKNCK POUR LF V>KÏAlï.
Les essais sur rulilisalloii di's 1 nirrayi;» pour l'i.'iigraissG-
monl du bétail cl, pour la production du lait forment K» do-
maino dos oxpériciiePî- iiliysiologiijuo'^" onti'eprisos à l'élablp,.
Il y a doux points à cousidéror, ii LiuL"_'\amiuor : io. (j)uel*
îont les jjriiicipos nutritil^ dos fouvragos uL ^lau:^ quelle uro
portion r.es principes nutn'ifs se trou veut dans les dilîcrcuts
l'ourragTs.
2o. Dans quel rapport le cuhivateur doit foiuiiir les l'our-
ragos (TuMl a on sa possession ou ceux iju'il peut se ])rocurer
afiu qu'avec une quautitô miniina il puisse produire un in;i-
xiniun de lait, de b(;urre, de viande, elc, etc
On résout ces deux que.-tions, suivant la ni.'.ili )de dt
B'iussii'gauU, modifiée par WolfT, en déterminant par l'analy-
se cliiniiqur, (a) la qnaulilé de fourragG ô({uivaleute en matiè-
res alliiiininoïdes à Idd ll)s d; i'oiu [h) Ico matière» su(;i"ées'
(ca]'bliyilrabes) y compris cellulos':, ic) les matières gj-ass^'s, et
(d) le rapport d."s carbhydrabcs aux matières albuminoïde^.
Ces veclicclies sont vérifiées par des espérieivi's rép/'tées
sur le béiai'. l/èiablo destinée à cette fin '=1 tenue iwvr une
grande proprelé. Les rations scrupuleust-uKut prép.'irén^, po
sce^ et anai;) sées. Les mangeoires mobiles, seul p'sei's a\aut
et après lo i-opas de ranimai. On otfie l'eau après ciiaque re-
pas dans des seaux tarés et repesés unmédialem"!ilaprts. r/a
nimal est prsé tons les jours.
La station do Guelph fait constamment d(\- expérie-ii-ês -î
ce genre, nous avons pu voir deuxvaclies soumitjfs mi l.ai-
tenienl.
Le j'apport de '1887 présente plusieurs conclus, ous j)rafii|eea;
i«iguoes p;.' le professeur V3ro\vn. Nous .K! voyons [las ce[)iMi-
dant que l'eiisilage ait été rolijct d';iucuae etnili^ '-êr'eusc-.
STATION Mi:Tb:OHO[X)( iOlU'.
n
lia r^tatio;! iiiétéoi'olj inique est destinée à gnider le dircc-
teui du jardin d'evperi('nc(>s dans les' conclusiorîs reja.t:\es
à la croissance plus ou fnoms rapide des gi-ains et des autres
produits agricoles, il est facile de comprendre en eifet, que
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„ 12 .-•--. ' ,
lo. (lovcloppemeiit, d'ur.r iiUiito, .i un friiit toiilps choses
égaies irailloiirs sov;i JiTéreni, yoloii que la saison soi.» pins
ou moins chande, plus ou uioins pinviense ou vciiiteiise.
Los instruments, p^u dispondleiix, employés dans ce but
r'oni i'anémoinotrc ([ui oniégistrc la dirLftiMU et la vitesse des
vciiis, le pliiviomètro (jui dnnue \.i ({uaulilc do pluio tombée
dans un temps donné, 1( baromeii-o ot les liieiMuonièlros à
niaxima et à minima.
Pour UOU-: résuniei, ot pour résumOi.- on même tt^mns la
do'^criptioii d'vuu; station agronomi(j:ue o'^ expérimentale à pou
près complète, telle que celle que nous avons visitée à Guilpli,
nous disons ([lie cet établisseuient se compose : io. D'un "• La
Ijoratoired»! chimie '' eouve]ia]dem''nt aménagé nonsoule;iieut
pour l'étude des solo, des engrais chimiques, des planter lonr-
ragères, des eaux, du lait, du beurre et du irom.îge, mais de
plus pour l'analyse de t0lite^ les subtances dont le cultUaieur
et J'indufeU'iid peuvent désirer coniîaître la composition et la
valeur.
2o. IViH] "jardin d'expérieuoes," d'une étendue do quatre
à cinq arpimts carrés, divisé tMi parcelles numérotées dont la
comp.;)siLiOu clumi([ne est soigneusement étudiée et nutée.
C'(^st dans ce jardin quo se font les essais des semences et des
grains divers apportés d'une terre étrangère ou d'un autre
'limât. C'est là ipi'on (létei'mine la ferlililé naturelle e'es sols
vis à-vis telb- ou telle semence et leur fertilité artiiicielle sous
l'action d'engrais chimique.
La serre-chaude dans laquelle se pratiquent les osr.ais de
germination des graines est généralement construile dans le
jardin <Vexpériences.
3o. D'inie " étable d'expérience •' pour le bétail, présentant
assez d'(.'space pour loger en même temps deux ou trois ani-
maux, contenir une balance et les divers fourrages, grains,
etc., avec lesqu(ds on désii-e expériraentei-.
■4o D'une petite -' station météorologique" installée à peu
de frais.
L'objet de la slatir.ii expéiiuientale peut étn.' défini com-
me suit:
(a) Constater le pouvoii- ■•ermiuatif et la pun^tô des grains
do semence et de toutes- autres graines utiles en agriculture.
(b) Eprouver, poc des cuite res expérimentales, la vigueur
et l'îiilaptililité à noire climat ées diverses variétés de blé et
des autres céréales, di's plante? fourragères nouvelles, des
fruits, des légumes, etc.
13
(c) nistribnor parmi h^n ciiit,iv;!:eui's des éciiaiiti'lons do
graiiiL's noLivcllt's on non ossayôes eL constater les résuilaiS
obtiuius dans l'essai de eliacmie.
(d'i Fairo l'analyso cliimiquo èl inécaniqn'; des sols : dô-
terminei' IcLiL' valonr uaturol.'e aver t,oi!c ou U lie cii:riuT, et
leur ^/'ili'Lir artiliciolle sous Taetion des engrais chiiiiJuich
«.onvenaliles.
('^) Analyser les engrais cliimi((ucs dn coninieroc, établir
leur valeur eommercialo d'après la «[uantité de substances ier-
lilisantes qu'ils jenlerment.
(f) Reciierchev la valeur nutritive .des snbstauees fouri-a-
gères-, étu'iitn* (telles qui peuvent lavoriser la production du
lait, (lu beiuTO, du rrom.'ig(;, on de la viande,
(gi Analyser b- lait, le beurre, b' fronia.ae.
(b) Enfin, aider, par tout antre moyen, le cx)mnii;vsaire
de 1 agriculture daus L'étude des questions reiativ??- à l'ii'duts-
trie agî'icole.
33'/
Si vous nou:> demandez maintenant le eoùt probJ)le A'\u\
étabUssf.Tieut nin^i constitué, nous pouvons ré[jondit> ([uo Ier.
(lépeusc.-, d'argent ne sont pas limitées par la nature même le
l'éLabliî.sement. La station de Geneva, N. Y., pviremeiit expé-
rimentale, reçoit u un subvention annuelle de $20, ("Hi, tandis
que celle de Gut''ipli. se ('ont(Mite de, ..^,'),i)(iO. jv.i nous làsrmt
sur celte dernière qui pnrait lùen suHisaiite poni les besoins
de la Province d'Ontario, nous posons les cdiitiVes suivants :
DMM<:NSES PRKMIÈRER. FHAIS D'INSFALLATIDN
Laboratoire de cbimie, (la maison' . i;vi,iion.i)'>
APPAREILS ET INSTRUA'ENTS
MicrOr,.ope avec polari.^cope §b"<0.00
Polarimètre .L'Uireut avec accessoires !if).(K)
Goloriinètre de Dubosq ■ 5o.Ut)
•2 balanees de baute précision ;'()0.00
Fù'urneaii.x bruleu"s de liunsen iiÔ.UO
Grande grille à combnsiion 4t).(i()
Ustensiles de platine Gi.tOO
Verreries, porcedainiis 80a)0
Bouillon e pour lourni^' l'eau di^'ULce et'
cbauirer les bains LW.OO
Substances ••bimiqnes, réaclifs c. ji :J00.00
Articles divers non co]!ipiis uans réiuniiê-
rati(>r. pi'écédenle,.. im.ioo i,lG5.00
A roporr.er $o,lGo.O(»
<«fr
Il
•- Rapporté $5,105.00
,iARi»ïN D'p:xîm':rienges
Tevraiii: anr-joutsà ?^IOO.OO]''in... $500.00 ' i
Petito grange! .. iJOO.OO
Si!...,..!... .". 5000
Surro, ;U(-c griliajj;o 100.00
Lysmi'itrcb , 300.00
GoiTiiolrs Not)t'^' 75.{i0
l>et]teserro-ci)a-ide ^ 200.00 31,425.00
^Uilici; Météorologique , ^IjOGÔ
Etahic, i>al;'nces, oïc ?75.00
Dcponse.T JmpnW'ae'i, etc ;^85.00
Total des 'Vsis d'installation $7,300.00
DFT'KNSKS ANNUELLES
Balairedu diiock'vir... ^L^^OO.OO
Salaire d'un assidar.t 500.00
Frais ircxpérieures 2,500.01)
ToLal des ■Icpoiis... niinuclles.... 84,200.00
1
Qu'il nous soit ^jerinlô d'ofl'rir nos remerciements à MJM
lesj! Hrecteurs ^loLcher i&latioii agrononiiijue d'Ottawa) Mills'
Sh;',w. l'rot, Jami"-:-. (CoUego a.i^^ivlcolo iïc Guelpii) pour .Varna"
Liidi' .'voc laquelle ils nous ont reçus et ia courtoisie rivec
iugi!' 'l'3 ils nous ont foLirni les renseignements que nous leur
avons demandés.
Ve aillez agréer, Monsieur h) Commissaire,
l'hommage do nos sentiments dévoués,
(Signéi <\. LABELLE, F'tre., Président
J. B, CHARTlEPt, Ih^E.,
C. P. CITOgCETTE, Ptre.,
JOS. PILON,
N. BRRNATCHEZ, ,
F. N. RiTCHIE,
S. SYLVESTRE, - ■ ■■■ ^ ' ^ " ; ^
' ' Secr. V -
m;
IJ>
Rapport S(ii' diverses Stations Igfoiniiiiiiiies.
j"
A L'HoHO) able Commissaire de
l Ag^rimlture et de la Colonisjiion,
Monsieur t.f commissaire,
Qiiébec,
J'ai rhoivnenr de ^o us présenter mon rauMorl .iurl;- 1 ^c
ratoires ag-ricoles et sur lis .-lations ('X]i3i''intMM.ales quA) j'ai
visités dans le cour^" (il; Ti'ois (k'niir.
LADOllATOIRE DU MINISTÈJlE DE L )N TT'aUM. R
A OTTAWA
'/.^Ci^ laboratoire c::,i. •, isUiUc dans 'm 50■a^-:'0l(l■'u^ de>é,lifi':cs
du Parl'îrnoiit fédéral A. est v>et;' t..ou éclairé, >^i jiartan!. pen
convenable poni- le travî.i'1 eL les leclierches délicatOïi k\\vi l'oii
y entreprend : les appan)ils sont Lons et bie^ii choisis. L'j. di-
recteur. M. MoF.'i'kiu'; s'j olaint liljroment de l'espace j'cslreint
qu'on lui a concédé o^ 'jspé.ro des ionrs meilleni-s.
"''i.TfiCe monsiiMir a fait récemment rn loaj^- voyage en Ivaropc
dans le but de visite l' les laLoi-d'-'-ire!. :1e l'Augloterre. do lu
France et de l'AdleniagUt'. li a constaté 'juo les laburiloires
allemands sonl aLlDiiral/lemeiit montes. Lp.i découV'M-U.o i;oni-
breuses «d importaides, dans le donsaine tic la chimie pure cl
appliquée, faites en AlIoma^Mie dr^pnis quelques années ont
coïncidé îH'ec la créatloii d'un niatéiiei parfait, tel qu'il n'en
existe pas do semblabh} dans 'juc/in a\nre \ i\^ de rEuropi'. FiO
gouviUiiemenl n'épaigni- rien pour favoriser ^ce progrès U a
fondé i|uaram',;-ci]i.][ stations expét inien taies ou la '.oratoires
de c(uilrôle. Les subventions se chiffrent [lar millions de
fran(;s
Malgré les circonstances défavorales dans lesquelles ii
s'est trouvé jusqa'aujoard'bni, M. McFradane a exécuté des
travaux qui ont attire rattention. La plupart de cea travaux
Il)
ont ctc lo siiit3t (h''. i-'Ol^s élaljort'.- -lGj./t L'niih'urni' ) iioiru.; des-
(U)il('s i-'i. qui foiu |/;'j.:ip 'L's "'• iiiômuiK.'s du rAcudrinio loyalo
du «ianarla '" pf,iiir io^l 11 a raodifiâ le procédi'' oivliîiait'o pour
l'exiraf Lion de? niatièrys gras;je? cl. parLicnliîiri:>nj-,nii pour le
do'!)'-j;o. lin J)enrr':' dans le lait. Il emploir. 'Oiiiui;; .ilisjorbaul.
rat^hf't^le caiciiiéo au li^3i.i du papier Luviird oa d" ia Uine de
verre ■!!. piolongo le Irai U.U'' ont pendant [ilut-ieiir:- h'.'urL'fc'.. Le
dos'tpo i s: fait par ditT(':i'cnce.
Le iaii, le beuri'e, le fromaire.lo caié,]'f\'in de uds rivières,
les •'jigrais chimiifiies, ont olé robjet d••^ éludbJi <lv M. A[oFar-
laiif,' et de seb asisi^laiits.
Le r;ï])poi t île hi commission a^rricole nom ruée le 7 novembre
dv?ridei e! dont, j'ai l'ait pcirlie, renferme Oie.' deseription dé-
taillée du '■ Collège agricole de Gnf'pii,;' de . oii lalioratoii-o et.
de f^f? jerdin:^ dN'xpéi'i-.'nees, je n'ai licii à ajontei au sujet de
cet établissement.
COLLÈGE AGlUCOLi; OK L L TA'i DL MIGHIGAN
m:
Le pluo anei(!n collège agiicol'.-, des Etal? Unis v'èl situé à
trois miiies de Ijansing. vili^J eapitak' cie. l'Etat du Ivlichigfai.
ai nu ment d
roiHb'd,io}i, «m 18,3.'^ ce, collège rerul, eu i:
gent (.'L en ierres. une L-iîbven!ion de ^ioO,*JOO. Les Lerrc: ([u'il
po.=is'MU' encore anjom dMi ai sont estimées a ^0'2tJ,G00. Le^ édiii-
ce?, .UT oombre de div. otit roule |î!0<J,OIJO. Les salaires des
;eurs et des direcueurs «.ïlèveul ajiULadlement à nias Aki
'0!c
P
^'•2'.),0(iO. Le dépat'temciit de la'ferme abstjrbe, cbaifiie .-.miée,
la somme de !i?(>/iOO. pour les frais d'e\pé''ienees. Les élèves,
p.'-rmi ies(.jU(jis cinq .la.-onais, de Tokio, sont au nombre de
21H), Je n'ai pas visité a', ec a- même soin tous les départe-
ments de ceote insiitutioe ; mon atterdion s'est concenlréu sur
les jf'rdiu;- d'eAj:ériences '.a sur le laoovafcoire.
L(; laboratoire est un edi(i'-e vaste et
impi/'-anl. On Ire le^i
cabinets de rectiercnes dr. djreeb ur el de ses assi.-'.anls, il r'ui
tci-me une salle d'à peu pr
^xU) pieds occ! poe par
éludi.'''n',s ]\ e^t particulière lant i iche en aj/jareils et oji
instruments dispendieux. Pai pu comjiter (juinz^ balances de
pj'écisieu, earmi lesquelles une. de facture allemande, a coulé
une va;eur ne
»U0.
^nno Le's ustensiles de pbd'ue onj,
EiiQn ie loatéru'l eom])l et e^-'l esi.imé à ^•2,i)0n.l)0
Le Prof. lvf"dzie,iir< eteiu' du laboratoire fait l'a-ralys" des
sols et do toutes les snbtances emvdoyées dans l'industrie agri-
.'ole. Tt dié termine la 'aleur réelle de.; engraii- chimiques
du commerce suivant îa quintité d'azote, d'acide pbo'^phori-
que ei do potasse qu Us conLieinient Avec cette p]-atiqi.e, qui
^^■i-
17 ^ ,. .
osfc relie fie ijii;? îos N'iljornloiicssubvcntioniK'v dos l'IaU-l'iii^-,
le cnU.ivalour li'est jîmjais l'r.'nidô ; il sait l'o ({u'il mcteii lerri\
Il y a i.Uius le MichigMii friiiiini.'i;M.'S pkiiiirs de sahl" cou-
■vj-aîif. cios coiitaines de nulles aci-es ; nii les appoUe "The ,yack
pine^ Plains." Elli's sonl stôrih's ; à peiiKj <|uplijiies pii's ra-
uorit'.n;-; y pouvenf jiri'ndrt^ racin*!. M. Ivod;",itj s'f'st deinaiKl<'î
si la chiîjii*.' ne pomvail [las lui ri'vélcr le ■r'ecrct de rendre ces
plainoK prodncliveL-i. Ai)rès pltii^ieiUi'. aiiatysep, du «fd et des
essais coiTnpara.tifs de laboraioirc et de plein eljariip, il est arri-
vé à la conchibion r[ue Je pKîIre et la viiaruo . jgiU iit-", Ibunus
en quauLité coiivenaLle, d<n'aieiU {diangrv q'ielque peu la na-
ture de ces dési'rt^. j/<\xpérienGe a étù laiL-- avec calcul ; '20U
Ibs. de plâtre et (; tonnes d;.' mavnc uni pr vniis de iveoUer plu-
sieuià plantes bien venues. M. Kedzie e;Jt sati-îtViit ii; réMiltat
et il a raison de l'être. U a rendu nu gi-aud service aux ier-
micrs du. Miehi^an.
Cet c'xeuiple aura des immitateurs. (,)ui sait si les sables
mouvants de Lanoraie, de Sorel, de Tâdoussac, ne seront pas
tlxés un jour et forcés de produii'e ([ueiqu;' récolte.
Le -^ lardj.u d'expériences ■' a une étendue fit dix acn.'S.
Il est renia muable parle nomlx; d'arbres^ fruitiers, de vignes,
de fraisiers, de fjaniboisiiu's qu'on y cultive et sur les([uels on
fait des (?xn'^rienci s Les iièclK,".-.; ont été est^avés mais ils n'ont
pas donné de résuUatt- sa'>:ir;fais.uits Le vignoble renfermo
150 variétés de raisi.'is.
L'ensilage et l'en^rraissenient du bétail sont l'objet d'études
et d'expériences s^àvies depuis plusieurs mois. — Un bulletin
donnera bientôt les résultats obtenus.
Les serres dont les frais de cofistruction se. sont élevés à
^9,000.00, renferment une quantité considérablo de plantes
d'oniemeut et de plantes potagères. Les graiueo soigneuse-
ment recueillies et mises en vente couvrent une ^jarties des
dépenses courantes.
br.VTlON EXPÉRrMF:NrAJ;E DE GENEVA. N. Y.
Cette station est k deux uiill(?sdo la petite ville de Geneva.
Elle forme le coi^rpléracnt (b.i Collège agricole de l'iiitat de
New York situé à Ithaca. Le Ira /ail que Ton y oj»ère est pu-
rement expérim-ntal. Son. : udget est voie annuellement par
la Législature du l'Etat. Les dépenses se sont élevées l'an
îlernier à $22,000. Le personnel se compose du directeur, du
chimiste, du botaniste, de i'iiitendani de la ferme et de dieux
assistants. Les salaires varient de 1,000 à 12.500.
Los divers départements — laboratoire, musée, cabiiM-ts du
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'i-i*,.
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fli roc leur v.l du bolanislt' — sonl iiwUiUés dans nuo sciile mai-
son. Le iabonitoire occupe mit.! lûôci' iTà [xm j)mà;}()x ^H picls.
11 fîst !no(li•^tf'ln^;!ll mais (.onvenaldenii-uL pourvu dr t'Xis les
ipj)ai'tM)s noc. ^isau'iis [/-ui
■ lillV^'oiilcs auulvsiîs ay:ricol"s.L(f
matériel couiplet a coùtf .?i,.'50n. J'ai ])arliculièieuie!U l'c
marqué uu ajjpartùl du cii^lriicliou réci.'ulo,appelé vibconitdiw»
d'-'sUré à dutt.'r'nuier raiH'i.'irunir ia ])iirolé ot. la ii('li;'Ss;' du
laii. II i)sl i'oudo ::'ar ce l'ut t[Lic la viscosité d'uu liquide au.L;--
lueiU'^ avec 11 ijuaulile di: iu;i!ière.gra'^se iiiTil realej'Uie à lu-
tat .1 caiulsiori. Cetappaici. l'eu lUMuii.MuiM.i l'.icd», pfuii ren-
dre des sftrvi''es aux cultivai! nrs n sur'.ouiauA directeurs des
beurreries et 'les l'jomagories. li-'s lysiiuètrcs out sei \i de
uictl'dii.-i pour ia 'tcnstrucfiou de ceux de Gu(d[)ii. Ils sont
iusiall's î (jueiqiK'S pas du laboratoire. L^-s experi(.uct s (b>
ulture se prati.pieKl sur toute l'etcidue delà f (H'Uit •-- 1 2.")
acres. Cinquante variétés di- l)lé, une dijii/aine de variétés
d'orge et d'avoine eî. plusieurs auures plantes sont l'objet de
ces expériences. ' '
Le lait et le bonne sont étudiés, d'une manière tonte spé-
cial, d^'us une consLrdction, où l'on [»eut niaint^ndr à volonté
dr';' l;ujjpé]';\tures variant enlre 'S'2 oA lUU degi-és Farenhi.'it. l'i,
riptteuv ù ûctrolo met en Junction une éerénieuse à force cen-
triiuge de L'ival.
On y fait ansrd des expériences sur les v d'''illes. lia station
de Geu'iva est sur un pied excellent. Le i-apporls volumineux
qu'elle publie chaque année indiquent un travad con>-:Mlérable
dans le- ;]ivers départements.
COLLÈGE AGRICOLE DE L'UNIVERSITÉ COR NLLL
La londaiion. de ['Univ(n"sité Cornell est due aux largesses
de L,:i'a Cornell ; ce'le du ('oUège agricole, liée à cette puissante
ijin^ersite, est l'auivre du Congrès des États-Unis. La vente
des teri-es publiques, données dans et ont p;)r le i...ongrès;, a
rapporté au Collège ia so..anie de ï?i5u,(J00. Les intérêts pro-
venant de ce moi' taui, plus une subvention annuelle de bl5,000
sont les recettes de cette institution. Le nombre des étudiants
varit; eiiti'e 40 et 50.
Le labor.it,oire de rUniversité est en. môir.e temps le labo-
ratoire du Collège. C'est ui des plus gr.'uids i.b' rAniérique :
denx cents éhidiants peuvent y travailb r s'.mulr.anén.ient. La
partie réservée aux analyses et inix recherches concernant
l'agricnltiife comprend le laboratoii'o du directeur . le Prof.
Caklwell, et ce!ui de ^■' i asîistant. Ces deux jjièces ont elia-
cnne à peu p 25x20 pi(^ds. Les travaux pour le public ne
soni j as tous faits gratuitement. Le.> analyses des engrais
Iti!
.3^^
19
chimicMifs son) n l;i cluirge des i'ahrH';inl,!;. D'aulres analyses
d'un ihLéiel piM-sw .1 •' soiil lar|:,''emeîit i'('l,ril)iiéos. MaisïoiU
':e qui tciul .. ;i;"*riiu'e la. ,'i;ts?t' n<,'riunle ou à la diriger (Kais
roxj)!oilalion du ^oi, osi iViiL graliiiU-uieiil *jt avec einjirobsu
La ])lus gi-:ii!'k> jinrlit? d'une \\'v\ i, do (.."..mU acres est consa-
crée aux expériences di' cnUia-.. e' a rappliciitiou des li.-çons
des professeurs. Plusieurs auinianx dorri sliunes sont gardés
dans le uiènio bnt. Les éludes expériini lualrs /[i. Télé (iernier
oui éié diri|4ées vers reugraisseui.'ul i][\ bét^dl. Le IniUdiu
du mc'is d'adîil veur(i'nje*av("C une gj.uide prol
us; (Ml de (
fres et de plauche's coloriées, les résnl'als ohUiHtS liaiii-; l'cit-
graisseuienl: d'' six nujutnns dont, Irois avaient niçii une uitur-
l'iUue azotée et les uiîro» une noujriture sucrée (riche eu
C.arbliydratesi.
La laiterie, construMf d. 'puis ({uelqnes mois, mérite une
mention particulière. Le toi% li; plancher, les murs sont
douhl's, et iVirnifMit eonum^ dtMix eiivcloiines supcj'posées, sé-
parées Tune de r.ivilr.' par nu espace di' huit à dix p(uu;es.
L'air circulant iil.in.Miuajt dans cet esjiace protège h; lait et
tout le c'uitenu de la laiterie! contre la chah)ur exterieuri', et
produit, en même temps, nue ventiiation pa.i'laite.
Celte conslnn^tiou (.'st Texécntion d'nn plan nrs à l'étude
depuis lougtejxips.
Je ne crois pas utile de dijnnt.a' dn. plus longs ilélailt:- sur
1 (
ilabl
issemenl et
ouctiomienit'
des
«t.
liions expérimen-
tales des Ltats-LIuis. J'ajouterai seulement que cha(fue Etat
ptossède un ('ollège d'agriculture et une station ''omplete'. Eu
vertu du biil liatcli, de ISHtl. chaque station, qui jiouvait alors
Cfmipt'n' sur nue subvention aiiiuu'Ue variant eutn^ 9lti,0()l.) et
••^■30.0(10, j'eçoit Cl) outre nm:! allocation annuelle de $15,000.
Ce qui porte ' jdiis de (juinze millions les donaliens du Con-
grès en laveur de rairriculture.
'.- ,,i^--''i:
1.1
J3 n"insisterai pas, Monsieur le commiss.o're, sur la né-
cessite qui s'impose au gouvernement de Qiiél)oc de faii'O plus
ou de fan-e mieux que ce ijiii .i été fait jnsqu'aujourd'hui dans
le but d'aider la classe agricole. ■
La connaissance de ce qui sepra-aue chez nos voisins du
Haut-Canada, et des Etats-Lhiis ne dui^ pas laisscj- indilîVrtMit
celui (p.ii est cliargé de promouvoir les intérêts des cultiva-
teurs. L'agriculture est la profession de l'immense majorité
des habitants de notre province ; elle peut donc, sans qu'on
puisse l'accuser d'ambition, solliciter les laveurs du gouver-
nement.
Il
'. r^Y
,b;ws lo cfis 011 l'hoii. cuiirussaH-a 'le rapjrî.cultiire -isti-
iiiorait '-ro'» Alevéu l.'t déii^iiM; *i!inut;lb' fie ([Hiitro à cinq iiallo
piastres iW^niso poui' l'éU)l.»Iis5(:rji(.nil ..runc station pxpèrin'eu-
i.ali' com:i:M,o, il poijiMMir à i;i li^riiiMP.- so conteatiir. pour le
momeui .l-. la cr^otioii (j"un siiupL' iaboratoirc aK)"i(;»l(\
Des iii.>tili;iiofis d.; uïd" nnhire CYistciitoa Allomagiie, on
les r,n]^(>,ib ia^w iviioire? de ^iuidrôhv lis ^, ocrupijiU de i'<jsiai
•les graiiiefi de suincncei; * ' ncff analy:*e» agricolns. he. [.>ro-
t>ra(umed(jî^ rravaux ian.; çttlaboraloirj pourrait être n g!r par
le (!omirJssî;ir»' lui ïnùrni' oi) laissé ù ia discrétutu du direcleui'
ilvA a^ïv:ii\ de concert a\ m: les cultivatoiu-s de la pi-ovmce.
Lw d(3>jiLse:' qu*L-:iLraineiait ce laboratoire ne serHent
pas oonsidér'îibles. Le pal'ur(^ du cldmiste et less frais d analyse
t'îo devrai^ul pas exigci une .-ubventiou beaucoup supérieure
\ $\,W) ptiT aruiée.
Veuillez, Mensipur le '.oTmissajre, agréer l'houuiia.'^e de
iH'.'S sei^MiueuLs iIj\oai''s.
C. P CHOQUETrE.
St. Hyacinthe. 15 décembre 1888.
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