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Full text of "Rapport sur les stations agronomiques d'Ottawa et de Guelph [microforme]"

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TEST  TARGET  (MT-3) 


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Photographie 

Scienœs 

Corporation 


23  WEST  MAIN  STREET 

WEBSTER,  N.Y.  14S80 

(716)  872-4503 


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CIHM/ICMH 

Microfiche 

Séries. 


CIHM/ICMH 
Collection  de 
microfiches. 


Canadian  Institute  for  Historical  Microreproductions  /  institut  canadien  de  microreproductions  historiques 


WBÊ 


Technical  and  Bibliographie  Notes/Notes  techniques  et  bibliographiques 


The  Institute  has  attempted  to  obtain  the  best 
original  CGpy  available  for  filming.  Features  of  this 
copy  which  may  be  bibliographically  unique, 
which  may  alter  any  of  the  images  in  the 
reproduction,  or  which  may  significantly  change 
the  usual  method  of  filming,  are  checked  below. 


n 


n 


□ 


Coloured  covers/ 
Couverture  de  couleur 


□    Covers  damaged/ 
Couverture  endon 


D 


mmagee 

Covers  restored  and/or  laminated/ 
Couverture  restaurée  et/ou  pelliculée 

Cover  title  missing/ 

Le  titre  de  couverture  manque 

Coloured  maps/ 

Cartes  géographiques  en  couleur 

Coloured  ink  (i.e.  other  than  blue  or  black)/ 
Encre  de  couleur  (i.e.  autre  que  bleue  ou  noire) 

Coloured  plates  and/or  illustrations/ 
Planches  et/ou  illustrations  en  couleur 


Bound  with  other  matériel/ 
Relié  avec  d'autres  documents 

Tight  binding  may  cause  shadows  or  distortion 
along  interior  margin/ 

La  reliure  serrée  peut  causer  de  l'ombre  ou  de  la 
distortion  le  long  de  la  marge  intérieure 

Blank  leaves  added  during  restoration  may 
appear  within  the  text.  Whenever  possible,  thèse 
hâve  been  omitted  from  filming/ 
Il  se  peut  que  certaines  pages  blanches  ajoutées 
lors  d'une  restauration  apparaissent  dans  le  texte, 
mais,  lorsque  cela  était  possible,  ces  pages  n'ont 
pas  été  filmées. 

Additional  comments:/ 
Commentaires  supplémentaires: 


L'Institut  a  microfilmé  le  meilleur  exemplaire 
qu'il  lui  a  été  possible  de  se  procurer.  Les  détails 
de  cet  exemplaire  qui  sont  peut-âtre  uniques  du 
point  de  vue  bibliographique,  qui  peuvent  modifier 
une  image  reproduite,  ou  qui  peuvent  exiger  une 
modification  dans  la  méthode  normale  de  filmage 
sont  indiqués  ci-dessous. 


I      I    Coloured  pages/ 


Pages  de  couleur 

Pages  damaged/ 
Pages  endommagées 

Pages  restored  and/oi 

Pages  restaurées  et/ou  pelliculées 


I      I    Pages  damaged/ 

rri    Pages  restored  and/or  laminated/ 


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Pages  discoloured,  stained  or  foxed/ 
Pages  décolorées,  tachetées  ou  piquées 


I      j    Pages  detached/ 


n 
n 
n 


Pages  détachées 

Showthroughi 
Transparence 


I       I    Showthrough/ 


'~p\    Quality  of  print  varies/ 

^^    Qualité  inégale  de  l'impression 


Includes  supplementary  matériel/ 
Comprend  du  matériel  supplémentaire 

Only  édition  available/ 
Seule  édition  disponible 


Pages  wholly  or  partially  obscured  by  errata 
slips,  tissues,  etc.,  hâve  been  refilmed  to 
ensure  the  best  possible  image/ 
Les  pages  totalement  ou  partiellement 
obscurcies  par  un  feuillet  d'errata,  une  pelure, 
etc.,  ont  été  filmées  à  nouveau  de  façon  à 
obtenir  la  meilleure  image  possible. 


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This  item  is  filmed  at  the  réduction  ratio  checked  below/ 

Ce  document  est  filmé  au  taux  de  réduction  indiqué  ci-dessous. 

10X  14X 18X 22X 

V 


26X 


30X 


12X 


16X 


20X 


24X 


28X 


32X 


The  copy  filmed  hère  has  been  reproduced  thanks 
to  the  generosity  of: 

Library  of  the  Public 
Archives  of  Canada 

The  images  appearing  hère  are  the  best  quality 
possible  considering  the  condition  and  legibility 
of  the  original  copy  and  in  keeping  with  the 
filming  contract  spécifications. 


Original  copies  in  printed  paper  covers  are  filmed 
beginning  with  the  front  cover  and  ending  on 
the  last  page  with  a  printed  or  iliustrated  impres- 
sion, or  the  back  cover  when  appropriate.  AU 
other  original  copies  are  filmed  beginning  on  the 
first  page  with  a  printed  or  iliustrated  impres- 
sion, and  ending  on  the  last  page  with  a  printed 
or  iliustrated  impression. 


The  last  recorded  frnme  on  each  microfiche 
shall  contain  the  symbol  -^  (meaning  "CON- 
TINUED"),  or  the  syr.bol  V  (meaning  "END"), 
whichever  applies. 


L'exemplaire  filmé  fut  reproduit  grâce  à  la 
générosité  de: 

La  bibliothèque  des  Archives 
publiques  du  Canada 

Les  images  suivantes  ont  été  reproduites  avec  le 
plus  grand  soin,  compte  tenu  de  la  condition  et 
de  la  netteté  de  l'exemplaire  filmé,  et  en 
conformité  avec  les  conditions  du  contrat  de 
filmage. 

Les  exemplaires  originaux  dont  la  couverture  en 
papier  est  imprimée  sont  filmés  en  commençant 
par  le  premier  plat  et  en  terminant  soit  par  la 
dernière  page  qui  comporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'illustration,  soit  par  le  second 
plat,  selon  le  cas.  Tous  les  autres  exemplaires 
originaux  sont  filmés  en  commençant  par  la 
première  page  qui  comporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'illustration  et  en  terminant  par 
la  dernière  page  qui  comporte  une  telle 
empreinte. 

Un  des  symboles  suivants  apparaîtra  sur  la 
dernière  image  de  chaque  microfiche,  selon  le 
cas:  le  symbole  — ^  signifie  "A  SUIVRE",  le 
symbole  V  signifie  "FIN". 


Maps,  plates,  charte,  etc.,  may  be  filmed  at 
différent  réduction  ratios.  Those  too  large  to  be 
entirely  included  in  one  exposure  are  filmed 
beginning  in  the  upper  left  hand  corner,  left  to 
right  and  top  to  bottom,  as  many  frames  as 
required.  The  following  diagrams  illustrate  the 
method: 


Les  cartes,  planches,  tableaux,  etc.,  peuvent  être 
filmés  à  des  taux  de  réduction  différents. 
Lorsque  le  document  est  trop  grand  pour  être 
reproduit  en  un  seul  cliché,  il  est  filmé  à  partir 
de  l'angle  supérieur  gauche,  de  gauche  à  droite, 
et  de  haut  en  bas,  en  prenant  le  nombre 
d'images  nécessaire.  Les  diagrammes  suivants 
illustrent  la  méthode. 


1 

2 

3 

1 

2 

3 

4 

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6 

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STITME  ÂGROSOMIPS  D'OTTAWA  ET  DE  G0E1I3 


\'S.V    l'NK 


COMMISSION!  SPÉCIAJ.E   iVUTOR(SÉE   A    Y   FAlRl.   Si. 
SITE,  EN  NOVEMBRE  1888,  SOI "^S  la  PRÉSIDENCE 
DE  M.  LE  CURÉ-LiVRELLE,  aSS.COM.  LE   L'A- 
GRICULTURE E"^  DE  LA  COLONISVnON 


-Sj  .^:p -lE' o -H.  T 


DE 


M.  L'ABBË  C.  F.  CHOODETrE, 


m  sr.  iiYAcmmE, 

SUR  DIVERSES    STA  FIONS    AGRONOMIQUES  DES 

ÉT.VTS4JNfS. 


ST.  HYACINTHE. 

IMPRIMÉ  X'AL  LA   C  OMPA(;>HE    u'iMPRIMERfE    DE    l'U>;'ON'. 

1889. 


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■RjÈ^j?i?a:Bs'x 


Sur  les  S'iatiftûs  Agronoîtiiques  {Uivm 


n  k  Ciiâip" 


lii. 


J-^'y 


A  L'Honorable  H.  MERCIER, 

,     Premier  Ministre  de  la  Provirue  de  Québec, 
Commissaire  de  VA^riddiure 

et  de  la  Colonisation,  etc.,  ctc 

Honorable  Monsieur, 

Le  7  novcmbr(î  dernier,  avec  votre hioii.-^iLiarile  autorisa- 
tion, les  signatai)-ep  de  ee  rapport  se  réuiilsfcaieiit  en  commis- 
sion' sous  la  prc.-'d'Mico  du  Rév.  M.  ,V.  LaLuUo,  assistant  ooni- 
mibsaire  de  l'agriculture  et  de  la  colonisation,  pour  visiter  les 
iaboralùiret^  de  chimie,  et  les  j,'rdnis  d'expérienc?s  des  stations 
agronomiques  d'Ottawa  et  rie  Guelph. 

STATION  AGRONOMIQUE    U  OTTAWA 

La  Commission  ^i^;;!!.;.  en  premier  lieu,  la  "Ferme  expéri- 
mentale centrale"  située  à  quelques  milles  delà  ville  TOttawa 

L'établissement  de  cette  ferme,  arrêté  daas  la  .^ession  ;U' 
1886,  du  parlemi  nt  fédéral,  sera  -omplété,  on  l'jspère,  dans 
quelques  mois.  Les  maisons  du  directeur  et  des  sou-^-direc- 
reurs,  la  grange,quelqnes  autres  cmstructions  sont  dissémi- 
nées sur  le  vaste  terrain — 460  acres — approprié  à  cette  fin. 
Des  serres-chaudes  ter.aporaires  ont  été  installées.  Le  laboratoi- 
re do  cliimie,en  voie  de  construction.formera  un  bel  édifice  du 
coût  de  \  à  $5,000.  îl  présentera  quatre  pièces  prijicipales  : 
le  laboratoire  proprement  dit,  la  chambre  des  balances,  le 
ca])inet  privé  du  chimiste,  et  le  musée  ,  <,'elui-ci  occupera  le 
second  étage.  Jusqu'aujourd'hui,  les  travaux  de  chunie  entêté 
exécutés  dans  la  ville  d'Ottawa. 


4. 


L'\jaiïliii  troxpéricnces  (,'si,  pour  lii  iiiomoiiL,  la  parlio  la 
plus  '.'HU plein  (le  rôtablissoiiir'nt.  C'est  là  qi.'oal  élé  Iriites  les 
quplfji.ef»  t.*.\péi'ionc(3!s  entreprises  jusc^u'anjourd'lnii.  Dans  ce 
ri)!:,  le  direcluvir  s'osi  iiiis  en  (jorrespoïKlaiice  avec  les  autoriLôs 
des  coi'.èî^osd'agricuil.uro  ot  dus  jardins  puolicsdo  iAj  glelerre, 
de  la  Russie,  du  Japon  et  des  Klals-Unis.  11  s'est  piccurô  à 
grand  ir;;is  des  collections  do  céréales, — Lié,  orge,  a\oine, 
spigle, — dus  graines  pour  les  prairies  et  poiii'  l'.o  pâturages, 
dfs  plantes  fuiirragjres  Indigènes  de  rOuesl  canadien,  des  va- 
l'iété.-  de  pommes  de  nn-re,  des  arbres  iruitiers.  des  vignes,  des 
essences  forestières,  etc.,  etc. 

des  diverses  semences  ont  été   mises  en  terre  soigneuse 
rju'nt  dans  des  parcelles  séparées.     L'avenir  dira  hientùt,,  jions 
Vespérons,  quelle  a  été  l'inlluencc  du  climat  el  du  sol  d'Ottawa 
sur  cJiacuiii;  df  ces  planlc.-5  oxotiquos  et  quelle  est  l'ur   \aieur 
comparative. 

D.'/us    une    petite   salle  dX'xpositi.un,    (erniant   comme   le 
magazin.  de  la  terme,  la  Commission  r.:marque  et  examine 
avec  soiji  une  collecti<tn  de  grains   de   blé    provenaid,  pour  la 
plus  grande  partie,  du  iVoL'd-Oucst,  de   JSlanitoba  et   des    Pro 
vinces  maritimes. 

L'année  dernière,  suivant  les  iri!  uctioîis  du  ministre  de 
l'agriculture,  on  fit  venir  du  nord  dv  la  Knssie,  un  blé  du 
printemps,  le  Ladoga^  mûrissant  sour.  la  latitu  li;  50. 

Des  éeliaidillons  de  ce  lilé  furent  envoyés  aux  fermiers 
des  provinces  précitées,  ef  ce  sont  ies  produits  de  cfs  eclian- 
tillons  qutî  nous  avons  sou^  les  yeux. 

^  Piiisieui'S  de  ces  grains  sont  évidenunent  inl'eri.nirs  à  To- 
riginal.  Le-,  uns  sont  jjetits  et  brun'.-,,  d'autres  jaunes-pàles 
et  assez  remplis,  un  plus  graU'l  nombre  ?\)uges  et  d'apijaience 
magiiillaue.  Vn  membi'o  de  la  Commission  fait  la  remanjue 
que  qr.'lques-oub  sont  trop  nouM'is,  gonflés  e!  qu'il  ne  les  sè- 
merait pas  avec  confiauce.  L'espect  général  de  es  pj'O/luits. 
bien  que  très  satisfaisant,  n'indique  pas  une  supériorité  mar- 
quée sur  le  Red  fife. 

En  somme,  on  constate  que,  eu  regard  Je  Voriginal,  ulu 
sieurs  échantillons'  sont  chéîifs  et  ({ne,  admettant  la  mruj'ité 
hâtive  de  ce  blé,  il  'audra  faire  nurt  étud'3  appiofondie  des 
cOls  qui  lui  ''onvuMuent  afm  de  pouvoir  compenser  .jusqu.à 
im  certain  point,  ce  qu'il  parait  avoij-  [lerdu  en  vigueur  >;t  en 
beauté,  dans  ce  pnssag(*  brusque  d'un  climat  à  un  antre.  Le 
prochain  bulletin  doit  contenir  le  rele\é  de  toutes  ks  fircous- 
tain'es  qui  ont  accompagné  la  semence,  le  dévelepj)em.ent  et  la 
maturué  de  ce  grain.    On   espère  constater  qu'il  peut  arriver 


J 


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^  waturit^  dix  à  «l'ijaz''  jours  (.ln>iùt  qu'anciiriu  ;;iUro  varuHè 
(le*  blé  iiioiiilî'uant  (Ml  ruiturf  tlun^,  los  proviiHTs  do  l'Est,  aussi 
Lieu  (jLio  (Jaiis  les  provinces  do  l'Oiu-sL  On  nous  ;i  dit  (juo  V 
rendement  du  Ladoga  a  été  de  viugL  L  treiHL;  pour  uu. 

ESSA'S  DES  SEMENSE9 

La  station  d'Ottawa  s'(^st  aussi   occupée  do  la   qualité,  ae 
la  pureté  et  fie  la  valear  u-crminativt;  d''s  grains  de  KiMiieiico. 

C'est  ini  iriil  rccoiiiin  qiu;  les  graines  de  tonte  espèc».,  sous 

l'elï'et  do  causes  qui  se  piésentiuil   souvent — excès   d'humidité 

'ou    d»?  sécheresse,  chaleur  excessive,  geléi.\^    rerni<3nlation  en 

tas,  etc.^  (H.C., — p'nTleuL  leur  faculté  g(U-n^iîiative  et  devicnr-ont 

par  là  n^ême  de  nulle  valeni'  comme  st  menées. 

Il  y  a  à  ce  sujet  de  grands -services  à  rendre  an.x  cultiva 
teurs.     Les  épreuves  devraient  être  aussi  multipliées  que  pos- 
sible.    Il  serait  à  désirer  que  dans  cluufue  paroissi^,  dans  cJia- 
que  coin  d'une  paroisse,  présentant  rh  s  sols  dilTércnls,  on  pût 
pré!(  ver  d»'s  échantillons  de  gr.'.ins  de  seni'uice  et  en  taire  Té- 
preuve.     Les  bous  blés  de  la  Provin^H!  d'Ontario  ont  une  pi'o 
portion  de  vitalité  de  ({uatre  vingt  seize  pour  cent. Mais  il  ar 
rive  qu(  <'.eMo  pronoruon  dans  un  blé, d'ailleurs  parlait  à  INeil, 
descend  jus(ni'au(le3sous  de  quar:^ute  pour  cent.     L/i  cultiva- 
teur t\m  sonnerait  de  confiauce  ce  dernier  blé  suM^aii  dans  sa 
réi.  'Ile,  une  perte  d'au  moins  quarante  cinq  pou;-  cent  ;  ceci 
mérite  considération. 


■  ;  fie 


La   station  d'Ottavra  a  fait  en  1887,  187  épreuves,  duol 
Mé,  17  d'orge,  14  d'avoine,  4  do  pois ■  

Le  pouvoir  g.'i-niinatif, — s'il  est  permis  de  tirer  une  conclu- 
sion de  ce  nombre  restreint,  d'épreuves— -s'est  élevé,  pour  les 
Provinces  de  ri'LsL,  à  92  o;o  pour  le  blé,  73  o^o  pour  l'orge, 
65o?o  pour  l'avoine,  78o/o  pour  les  pois,  86  o^o  pour  le  raaïb. 

L'épnuive  se  fait  en  double  :  dans  un  germoir  et  dans  le 
sol.  Le  germoir  consiste  eui  uiu-^  caisse  môtalliijue  à  moitié 
remplie  d'eau.  Lhin  longue  toile,  présentant  plusieurs)  replis 
parallèles  appuyés  sur  des  tiges  de  fer  galvanisé,  plduge  dan.^ 
l'eau  par  ses  extrémités,  [/eau  mout(»  par  capiUardé  et  main- 
tient humide  la  toile  toute  entière.  Les  s'mien.;es  bont  dépo- 
sées dans  les  replis  et  le  <.»ut  est  tjiui  à  une  douce  tein[)ératu- 
re. 

Au  bout  de  quelques  jours,  on  compte  les  giains  germé?  et 
les  grams  non  germes,  et  l'on  établit  par  là  même  une  propor- 
tion do  vitalité.  Poi:r  la  seconde  épreuve  on  met  dans  le  sable 
humide  cent  autres  grai'^^  de  cette  même  '^evae'i.ce  :  le  dé- 
compte se  fait  lors(iue  les  v^.^sont  atbnnt  une  liauieurde  cinq 


:a  fti^poucofl.  Il  ;irrivc  y.iosgu-,'  tmijours  qur.  la  propoi'tiom  i^sl 
pins  ôJevùo  dans  Vcxpùi  iciico  du  ^y.nmoir.  L'iuiiiidité  des 
iCji'.is  de  ht  t.oilo  est  o^ Lraicinciu  plus  giaude  «[ue  cellb  du 
s;i])!(3  d.'uis  les  circ(»iisf.auces  ui-din.*iires, dL!^Ol•tc  que  Us  »riiins 
UL'  so  n'oiiv;ui!  pln<;  dans  lis  uiAmiis  conditioTis. 

r^i'  n<  l'iiioii'  de  :\V;i)l)e,  imi  lerre  porouse,  veommau-- 
dé  par  (;.'M,iid(?au,  pi'éscuU.'i'iii.  peuièU'e  dr  meilleui-es  cou- 
diliGiirt  eî  pii.r  ^uite  luc  plus  exacte  eourortUiice  dos  (leu\ 
«preuve:-. 

Au  soi'Lir  d.'  la  si'rri^ch.uide  ou  Tuii  pratique  ces  essais, 
la  vue  esl-,  agréableincullrappéepai'uue  colLH'liou  de  clirysaii- 
tjièiues  et  de  géraniums  ma,'; uifi(iu émeut  développés  et  prôseii- 
tyuL  les  plus  bel'es  couIeurs!^ 

A  colé.  un  pii>d  de  \<)ii\di>]  id\\v  l'aLtcniiou.  Il  estdroil. 
soii'le  et  poj'te  ii;uit  s(s  [riiil^  petits  rt  rou(L.  C<'6}st  uu»;  varié- 
té de  la  lomate  coruiuirie.  Le<  IViiits  sent  encore  vertw,  mais 
ou  u(,  ':•  dit  (\u(\  la  Lige  ,"!em(,uie  ainsi  droite  et  solide,  iu*^iLfà 
parùiili'  uiaturilé. 


nULLKTJ.Xï 


La  statiou  a  [urnllé  trois  hulletius  d(.'  six  l'tuilies  l'uu  : 
f;<'  premier  est  date  du  \'2  février  iHiST.  Ces  buUetius  ont  été 
tirés  à  plus  lie  l(l,0i)O  exeuiplaires  et  disliibiiés  j);'r  touti;  la 
PuissaUGC 


COUAÙGE    AGRICOLE     ET     STATION    AGR0N0?4IQLTE 

DE  OUELPK 

DHiis  uu  rapport  é1aluré,laconni\ission  agrico^-'  riflmruée 
raulomue  dei'uii-r  a  donué  la  de^iT^ptiou  de  ce  collège  célèbre 
et  de  la  forme  qui  y  est  al  lâchée.  Le  follctiouu^'Uleut  de  ceit*' 
iustituiioiu  riustruction  douuée  aux  élèves,  riuslailatiou  des 
divers  départements,  les  cou.-wructious,~daileries,  grauge»,  éla- 
bies, — le  uouilre  et  la  race  des  auiuiaux  Oid  été  l'objet  d'une 
iiote  spéciale. 

Le  bol  de  la  commission  a-tuelb'  était  de  visit;'r  \f  labo- 
ratoire de  <"]iimio  et  les  jar\lii'^  d'e\-perieuc(>s. 

Lr  laboratoire  co'islralt  eu  i887,au  roûtae  ^1^8.000  esi-  une 
Tas'e  oonstruotiou,  d'à  ))eu  près  70  \  50  pieds,  parlaïUuneut 
aménagé  pour  le  travail  du  chimisle.  Il  feirae  six  pièces  priu- 


cip'ilcs  :  l<'C<:iv.!ii  t  'In  il.i'er.tpvir.  '  ■  l;)l  oratoire  juirc,  i-i  e^Jh' 
liée  ooiirôionces,  cL'-p'»SfO  .-n  iinipiiiLliéàliv,  la  salle  ;'!c  tr.'vi'l 
.l.îs  ôludiLUUK  la  cJiauiliv-  il».;  !ri,1;iiu;os  et  ia  clei',.ii j-  k'M..- 
(.'(ini'  ilci  <:(.'.s  ])iô'ji.'s  .''t  pcuvv'u.  •  raplniivils  p"j'loi'lloîiiî(js  yvur 
lus  travaux  de  tout  yoiii>?'l.aiis  '  ;df'[)avtimer,tcl;>  !à  ilpivit'.  Ui 
soiitv'rvani,  liMil,  spacieux,  ^hivA  en  ciniont  sua  u.  " 


poi 


i,\ 


Uiil.ciriMil.   il 'S  ph«i.s)<li;ilt's  oi  ]iOur  la  préparai  ion  dr-h  ••iuj<Hi 
chiiniqiius  ;  ui;  /  ïcvi'  u'^Sài  l»'--  'Wpi'iioP'  es  sur  lo  l'iiteî  ^.!r  !t! 
bciirro. 

Uuo  dispO:-Ui('ii  iiii:jt)i,i:'(!h(,   ila:.;   !i  ^^ail'!  d,  s  coulYMV'Cf  f^. 
ptij'mut  de  ooiiuuire  î\  rexlérit-ur  les  vapeur'-'   et  ici^  g.i/.  dôlùli;- 


ref«,  covros].'.^  d 


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montés  daiij«i  h^    \  nihii 


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ueils  -iiit 


Luit.  *>\;i,  do?';eni:;»nt, 


s(}u>  le  jilaucluu".  v;i  d.  U«e«'liei'  ;ul   pii  d  de  la  élu  nuiiée  du  !a- 
boratoit'»}.     Uue  gràud)  eaisso  vitrée   rcoiivie  les  appai-eils  et 


l'ouverture  thi  coiidi' 


I.:!.  ui.ir  die  do 


lie  rie:' ces  demeure 


.liiisi  visiblî»  et  le-  vap-  urs  af'cuMuIéns  sous  la  eabse  sont  vii- 
pideiueui  eutraiué  'Si  p.- a'  1;  làragi;  de  la  cluMujuée  et  chassées  à 
l'extérieur 


3J3 


Daurj  uulaboratoirr  d'aualyncSjeetl''  disposition  peu  eaieoaii- 
liranto  et  peu  eGÛtrae^;.',  peruiol  rusairc  d'uui^  s<uilt)  sîJle  pour 
divers  travaux.     Ou  u'a    phe^^à  crauidre  la    ]tréseue.e  de^s  gaz 


lé.srers  v  ls.,  l'aunuo 


h-) 


les  ilosaftes  délieatj 


)!i!ae,  ({I 


àviKî  si  souvent    l'analvste  d;ii)s 


Les  divf  rs  liajus-aiari'*   ''out  cliaud'és  paruiu!    siuili^  ï(mv- 


lalse  à  vaprui'.    uell. 


-ei  'oni 


raison  de  deux  ^jraHous  à  l'heure 


lit  eu  uiéuie  lemp.^  re;..u  distifciée 


I 


jes  coiu]jOirJaons   cI.waRiUi  s. 


réunis  dai,:    une  seuk;  armoire 

ù  la  portée  du  clii;;Mste  "'.  d(^s  :.ssibl;Mits 


er;  léJH'  i:s,  .<' 
'orme   douii-eA 


l.isseuva"!i',.v, 


-lind! 


a 


•50  ut 


On  u'enipioie   que  Us  lial'uices    ll'cU,  i  :  mw    -t    à  •  'uni-. 


Lnùer.     Le    pi'ol'ossi'Ui  -îauiis   p 
conmiaride 


réféi .'  ia;ttc  d'.iinirr.'    et  la  )■*> 


me 


i.od( 


!S  ami 


lyti'j 


v.i::'  euiplnyoi 


;es  d; 


us  <;•'  1  a  1)0  ra  10  ire 


'S  tr, 


nodiirèreut  pas.  ,i.-énôr:il,'méie.  de  co'lr-a  indlifni;es  lau 
tés  spéeiaux.  Qu.elqner-niie^  cependant  sout  rir,i.i.inui;»esd'a[ii'èî 
les  avis  donnés  j^ar  \(  h  evnerts  dumin.i->tèr.-  de  i'a.-rirullnït  d'. 
Wa-diiii'j;lou.     Le  nunibrt;  considéiable  d.s   daliicis  arirouo- 


niii]ue-;  étaulLOs  dan-  les  Etats-Unis  ;i  iiéc-;^ssit''^  la   'u-éutioi.'  a 
Wasliin^ton,  d'un  bureau  spéeiai  ayant  pour  l)     d 


e  co;i: 


•)ku- 


les  mérbodr-s  des  chliui&tcs  tant  d»,'  ITuiroj-':  qv"  d^  l'Amûri- 
Ce  bureau  publie  des  J>njletirs  périodiques  nû  former 


quG 

do  vérita.bies  traités  d'anaW*-/ 


umi 


ques  et  qui  IVrat  autc:'2tê 


'1 


8 

pour  ions  ifS  Jnbonitoire?  puMics  dos  Etiils-liiiis.  CaWo  cr6;i- 
tion  I.  )-mmI\i  d(^s  s.^fvict'S  ivols  un  ;nnonaiitla  pi'ôcisoii  daiih  la 
l»râtkiu<'  t  l  riiiiironnitô  dans  los  résiilt?'ts. 

('.'  ('lo^^.'i.-re  so  i'aiL  d"a['r(v:  la  int'lluxh:  .l.moi.-c  do  Kjcndahi, 
'm.él!iL>d«;  à  lifois  l'jpidc.  r.iciU' ot  éconun^ijno.  Elit'  oonsi.vt.e 
à  tiarîsfoi'Pier  Ir.î  luaiièros  •illfiminiVides  ou  sols,  ammoniacaux 
auvnoyciiJo  l'acido  snllnriiiiio  ;!t  do  l'oxide  de  mcvcurtî  on 
du  p(-nnani,Mu  it(î  df>  poi.issi  ,im  ;  ol,  oii>nito  à  distillor  l'ani- 
iruMii.Kjii»;  oblonn?  pour  là  rt-cueillir  dans  nue  solutiou  litréc 
d'acjde.  Los  appaT.!ii:î  dis'illaloiros  sont  formés  d'un  tuLo 
d''^ialu  enronlé  on  spiralo,  plongoant  dans  do  Toaii  froide. 

IvOs  Alli^fnaads  unf.  .ipporLc  à  <'oLii'  ui'!',hodo  uuo  w  Klifica- 
tiou  qui  ptM'mo'  do  r.i()pii(juor  a'  suJiSlaucos  ronfo,i7U,uit  des 
ii'.trates  aussi  bion  qu'aux  uil.raii  puis.  Au  lieu  do  l'oxyde  de 
mfîrcure  ot  du  pi>i'man!.;auato  de  polu-sium^  ils  ajouloui  de 
i'acuU^  plionol  sul])lioni('.  dn  zinc  givm nie  et.  quoique.-:,  go ullei 
d«  cliioi'ur»'  do  nkiLino. 


grands  sorvico« 


Cette  laélih.'do  ost  .ippeJoe   à   riMidrt'   fit; 
dans  les  laboi'.itoiros  agricoLiS      On    d(!iuaude  journi-lii  meuL 
la  détoriuiuatWni  do  l'azoto  dans  los   snLstaucos  ahmoniaires, 
d*ns  les  '."-'tls  ot  d:ms  les  engrais  obiniii|ui'S.     Et  c'est  un  )i.rand 
avan.tap.o  de  ].()uvoit' mouor  do  tVoiit  un  ^laud  nombre    ï'opé 
."atiouti  pour  répoutjre  aux  doraaudos. 


MATIHilPS  fUi  VSSIÎS      ' 

Dans  la  dctermin;.i,uon  des  lualieies  grasr^os,  la  méthode 
ai'Oomelri(iii(.'  dji  pnd'essouj'  boblot  est  aujourd'hui  remplacée 
p;u'  le  traJteinout  direct  et  pi-oiojigé  pendant  plusieurs  bfuires, 
par  i'elhfi-  uc  pélrolc,  ):'..  benzine  lég^'-e  ou  l'étiier  sull'uriqno. 
j^eobau  Ulon  d'essai,  roiifei'mé  d^ÀUs  une  petite  éprouvetto 
taj'oe.  dont  le  loua  est  perfore,  est  placé  andossus  du  ballon 
(,ui  contient  le  dissolvant.  Dos  vapeurs  de  ce  dernier  s'ôlèvatu 
du  ])aUou  l'hautï'é  au  i)aiu-inarie,  une  partie  se  trouve  eu  con- 
tact Juimé'liat  avec  la  matièr(3  grasse,  lo  reste  monte  dans  nu. 
long  léfi.'igérant  ascendant,  se  !:ond'?-aso  et  retombe  goutte  à 
goutte  d.ms  l'^prouvette.  L'échantillon  est  pesé  avant  et 
a])rès  ropération;  la  dilféreiice  de  poids  donne  la  iji aantité 
do  niatièro  gjasse  dissoute. 

L'aeicL  phospliovicfue  soiublo  ot  insoluble  est  dosé  suivant 
les  moLbodos  ordinaires.  L'acido  phosphorique  rétrogradé 
est  diîk'Out  dans  le  citrate  neutre  d'ammonium. 


m 


J^*> 


9 


bum.jKti; 


Uii  "  nullclin"  iiiil)liù  à  \u^\\  iMÔb  ciiMiju.»  niois,  aa  l'iir  ol 
à  mosiiro  dv,  raclitjvt'mciit  -los  Li-iivuux,  conli'ii^  le,  oonipto- 
rt.ndu  d(î<  rochurchos  entreprises,  soil  an  luhoiatnu'e.  soit,  au 
jardin,  soil  à  Fétahlo  «rexpérieiaus,  avec  Ions  It^MleUiiU  qao 
coujporle  rexpérieuee  agrie-'^lo  rij^'oureiib^^nirjit  s(  u'Mtyfiqne. 

Les  Lléb  d'aatounie  tjL  de  pnnl(3mp:',   r-tr^tî,   l'.'.voiue.   les 


matières  l'iï,  lilis.int 


■es. 


y.i  c. 


■nd 


res    h'scivi.ot   <  • 


IKU! 


îscivee 


iOs  Hols^  lot,  s;lo>.  les  roiirr;!,'!''^  verts,  la  pindnitioii  du  lait  et 
du  beurre,  rengraissomont  du  bétail,  etc.,  forniaid  dj^ns  lo 
dernier  rap[iorf.  ;1887i  le  sujet  (\o  piusnnus  pi'.gOH  ti-ès  intén.-s- 
santes.  Les  ultival'jnr^  d  Ontario  j)0ssèdenl  une  enêyelopt'vli»^ 
dn  e.imaisiianees  api-ie  iirs  piatiqnes  dans  la  eallec'ioii  ries 
Rç/opons  annutls. 

I/i  partie  e-.térie.a'e  delà  station  agronorainneoe compose 
de  jardin  et  de  l'ètable  d'expériences  ut  de  l'installation  met" 
rOiOgiti  110. 


eo- 


' ARDIN  D'EXPKB ŒNCl^S 


L'  jardin  d'expériences  présente  niio  lonQ:nH  ligne  d--  par- 
celles de  terre  séparées  les  nncs  de^  autres  par  un  petit  sou- 
lier, sorte  d'isolateur,  (jliaqao  parcelle,  compo^a-e  dui>  ni 
connu  cl  analysé,  r(îçoit  une  semence  dont  on  suit  atreiîtive- 
ment  le.  croissance. 

L'épreuve  d'i.n  griiin  se  fait  dans  plusieurs  parcelles  ui- 
mées  difjéremen'.  \v'de  le  diagramnn?  ci-dessous.) 

Un  note  exactement  le  nombre  de  jours  cjue  demande  ce 
grain  pour  arriver  ô  parfaite  maturité,  le  nombre  de  ti.qe  et  do 
grains  (iu.  iiroiluil  un  seul  J^irain,  le  poids  relatif  de  la  paill" 
et  du  UM';ii!:.  la  quantité  d'alimcnls  chimiques  qu'il  enlève  au 
sol,  etc..  etc. 

Ces  reclierches  sont  considérées  comme  l'ormant  uiw  par- 
tie essentielle  de  celles  que  Ton  poursuit  da'i.  une  ■■talion 
agronomique,  elles  rendent  eo  grands  services. 


'■^'';( 


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10 

Diagramme  montrant  la  (lispositioii  dis  piu.-'I'?.?  '^i 
mode  de  jujpavutiou. 

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Orgo  01.    iivi/in'' 


Wé,  iHc, 


Le  pînnd'oiistjiuiilc,  la  gravidoiir,  la  situation,  la  i:(»iiiposi- 
tioii  i.i.'imuiiu'  iL  .-;  [jarcclh^:?,  la  q;i,,ntit(j  d'engrais  épandiu^  >^ur 
diacuno,  doivciii  Atio  tels  'iifil  110  puisse  y  avoir  U<ni  à  aucu- 
ne fiiusise  int^^rpriHatio!:  des  résuliais  co^islatés. 

Liisirai'irts. — Le  jardin  «rexpô'-i  mic.^  rciiierme  une  rén- 
ni(>n  iï,  pparoils  très  iniport.'."ts  aj)pelé  lysimètres,  ré- 
«•jmmeni  ■.  mploye?  pour  la  deio!  liiiiiaticn  des  quantités 
d'azolo  i\  d'ea'i  entraînées  par  le  draiiia^re  naturel  dans 
le  .soi:&-->ol  Je.-,,  terrains.  Ce^  ap.iareils  eonsistent  (>n  six 
caisse?  re!tanr;iiiaires  dont  la  'i'iriaco  égaie  exactement 
•!;l<'i,OrO  d'aer*;.  lei^.i'  ]irofondt'i;i'  ■si,  (]o.  trois  pieds.  on 
taille  d;in>  un  ehanip  qui  a  déjà  été  en  culture  six  nmr- 
ceaux  d(  t' rre  correspond.uit  chacun  à  la  capacité  d'une  caisse, 
on  déf  o.'ie  cetti^  terre  dans  li^s  caisses  en  ayant  soin  de  ne. 
nas  dérar.:,er  la  disposition  naturelle  des  couches,  et  los  Ivsi- 
mètro-i  sont  coni^truits.  Onyscme  des  herbes  'ourragèree, 
des  céréahîs,  les  légumes  etr  et  ron  détermine  jour  pai  jour 
la  ([nanti Lé  d'eau  que  chaque  c  li;  selai^s^!éclla]iper.  et  laciuan- 
tilé  d"'iz  /te  (jm-  cette  eau  eut  raine.  On  ari-iv'"  par  ce  prc'<édé 
«i  des  résultats  étonnants,  hit  n  digi;es  <.e  Qxei'  l'àitim^ion  des' 
cultivateurs.  Notons  eu  passantune  coiiclusiou  renfermée 
dans  ]•'  dirnier  rap]»ort  de  Giiolph. 

io 2g  la  perle  d\ii;ol'  ^  .was  l<-  forme  de  ■produits  nurésy 


k\ 


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11 

est  beaucoup  plus  forte  dan?,  un  terrain  dénude  que  dans  un  :-^ol 
en  culture. 

Ces  lysimùfio»  sont  mciintrai.'uit  insUllé?  (!;uis  chacviiio  (b^*, 
i'oniii's  expù.iiiKMiLnles.  lis  <w!it  coùLoux  il  <..-st.  vrai,  maia  li'ï 
résulL;Uô  qu'ils  ont  déjà  doiip;:!St't.  ceux  qu'on  a  droit  d'ci  uUen- 
dre  compenstuif  ainploniGuL   b.'s  dépeiisf-b  qu'ils   oC'.  ribiouut.ut.. 

HTABL1<]  D'EXPhIliKNCK  POUR  LF  V>KÏAlï. 

Les  essais  sur  rulilisalloii  di's  1  nirrayi;»  pour  l'i.'iigraissG- 
monl  du  bétail  cl,  pour  la  production  du  lait  forment  K»  do- 
maino   dos   oxpériciiePî-  iiliysiologiijuo'^"  onti'eprisos  à   l'élablp,. 

Il  y  a  doux  points  à  cousidéror,  ii  LiuL"_'\amiuor  :  io.  (j)uel* 
îont  les  jjriiicipos  nutritil^  dos  fouvragos   uL   ^lau:^  quelle  uro 
portion  r.es  principes  nutn'ifs   se    trou  veut  dans  les  dilîcrcuts 
l'ourragTs. 

2o.  Dans  quel  rapport  le  cuhivateur  doit  foiuiiir  les  l'our- 
ragos  (TuMl  a  on  sa  possession  ou  ceux  iju'il  peut  se  ])rocurer 
afiu  qu'avec  une  quautitô  miniina  il  puisse  produire  un  in;i- 
xiniun  de  lait,  de  b(;urre,  de  viande,  elc,  etc 

On  résout  ces  deux  que.-tions,  suivant  la  ni.'.ili  )de  dt 
B'iussii'gauU,  modifiée  par  WolfT,  en  déterminant  par  l'analy- 
se cliiniiqur,  (a)  la  qnaulilé  de  fourragG  ô({uivaleute  en  matiè- 
res alliiiininoïdes  à  Idd  ll)s  d;  i'oiu  [h)  Ico  matière»  su(;i"ées' 
(ca]'bliyilrabes)  y  compris  cellulos':,  ic)  les  matières  gj-ass^'s,  et 
(d)  le  rapport  d."s  carbhydrabcs   aux   matières  albuminoïde^. 

Ces  veclicclies  sont  vérifiées  par  des  espérieivi's  rép/'tées 
sur  le  béiai'.  l/èiablo  destinée  à  cette  fin  '=1  tenue  iwvr  une 
grande  proprelé.  Les  rations  scrupuleust-uKut  prép.'irén^,  po 
sce^  et  anai;)  sées.  Les  mangeoires  mobiles,  seul  p'sei's  a\aut 
et  après  lo  i-opas  de  ranimai.  On  otfie  l'eau  après  ciiaque  re- 
pas dans  des  seaux  tarés  et  repesés  unmédialem"!ilaprts.  r/a 
nimal  est  prsé  tons  les  jours. 

La  station  do  Guelph  fait  constamment  d(\-  expérie-ii-ês  -î 
ce  genre,  nous  avons  pu  voir  deuxvaclies  soumitjfs  mi  l.ai- 
tenienl. 

Le  j'apport  de  '1887  présente  plusieurs  conclus, ous  j)rafii|eea; 
i«iguoes  p;.'  le  professeur  V3ro\vn.  Nous  .K!  voyons  [las  ce[)iMi- 
dant  que  l'eiisilage  ait  été  rolijct  d';iucuae  etnili^  '-êr'eusc-. 

STATION  Mi:Tb:OHO[X)(  iOlU'. 

n 

lia  r^tatio;!  iiiétéoi'olj inique  est  destinée  à  gnider  le  dircc- 
teui  du  jardin  d'evperi('nc(>s  dans  les' conclusiorîs  reja.t:\es 
à  la  croissance  plus  ou  fnoms  rapide  des  gi-ains  et  des  autres 
produits  agricoles,    il  est  facile  de  comprendre   en   eifet,  que 


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„     12  .-•--.  '       , 

lo.  (lovcloppemeiit,  d'ur.r  iiUiito,  .i  un  friiit toiilps  choses 


égaies  irailloiirs   sov;i  JiTéreni,  yoloii   que   la  saison  soi.»  pins 
ou  moins  chande,  plus  ou  uioins  pinviense  ou  vciiiteiise. 

Los  instruments,  p^u  dispondleiix,  employés  dans  ce  but 
r'oni  i'anémoinotrc  ([ui  oniégistrc  la  dirLftiMU  et  la  vitesse  des 
vciiis,  le  pliiviomètro  (jui  dnnue  \.i  ({uaulilc  do  pluio  tombée 
dans  un  temps  donné,  1(  baromeii-o  ot  les  liieiMuonièlros  à 
niaxima  et  à  minima. 


Pour  UOU-:  résuniei,  ot  pour  résumOi.-  on  même  tt^mns  la 
do'^criptioii  d'vuu;  station  agronomi(j:ue  o'^  expérimentale  à  pou 
près  complète,  telle  que  celle  que  nous  avons  visitée  à  Guilpli, 
nous  disons  ([lie  cet  établisseuient  se  compose  :  io.  D'un  "•  La 
Ijoratoired»!  chimie  ''  eouve]ia]dem''nt  aménagé  nonsoule;iieut 
pour  l'étude  des  solo,  des  engrais  chimiques,  des  planter  lonr- 
ragères,  des  eaux,  du  lait,  du  beurre  et  du  irom.îge,  mais  de 
plus  pour  l'analyse  de  t0lite^  les  subtances  dont  le  cultUaieur 
et  J'indufeU'iid  peuvent  désirer  coniîaître  la  composition  et  la 
valeur. 

2o.  IViH]  "jardin  d'expérieuoes,"  d'une  étendue  do  quatre 
à  cinq  arpimts  carrés,  divisé  tMi  parcelles  numérotées  dont  la 
comp.;)siLiOu  clumi([ne  est  soigneusement  étudiée  et  nutée. 
C'(^st  dans  ce  jardin  quo  se  font  les  essais  des  semences  et  des 
grains  divers  apportés  d'une  terre  étrangère  ou  d'un  autre 
'limât.  C'est  là  ipi'on  (létei'mine  la  ferlililé  naturelle  e'es  sols 
vis  à-vis  telb-  ou  telle  semence  et  leur  fertilité  artiiicielle  sous 
l'action  d'engrais  chimique. 

La  serre-chaude  dans  laquelle  se  pratiquent  les  osr.ais  de 
germination  des  graines  est  généralement  construile  dans  le 
jardin  <Vexpériences. 

3o.  D'inie  "  étable d'expérience  •'  pour  le  bétail, présentant 
assez  d'(.'space  pour  loger  en  même  temps  deux  ou  trois  ani- 
maux, contenir  une  balance  et  les  divers  fourrages,  grains, 
etc.,  avec  lesqu(ds  on  désii-e  expériraentei-. 

■4o  D'une  petite  -'  station  météorologique"  installée  à  peu 
de  frais. 


L'objet  de  la  slatir.ii  expéiiuientale  peut  étn.'  défini  com- 
me suit: 

(a)  Constater  le  pouvoii-  ■•ermiuatif  et  la  pun^tô  des  grains 
do  semence  et  de  toutes- autres  graines  utiles  en  agriculture. 

(b)  Eprouver,  poc  des  cuite res  expérimentales,  la  vigueur 
et  l'îiilaptililité  à  noire  climat  ées  diverses  variétés  de  blé  et 
des  autres  céréales,  di's  plante?  fourragères  nouvelles,  des 
fruits,  des  légumes,  etc. 


13 

(c)  nistribnor  parmi  h^n  ciiit,iv;!:eui's  des  éciiaiiti'lons  do 
graiiiL's  noLivcllt's  on  non  ossayôes  eL  constater  les  résuilaiS 
obtiuius  dans  l'essai  de  eliacmie. 

(d'i  Fairo  l'analyso  cliimiquo  èl  inécaniqn';  des  sols  :  dô- 
terminei' IcLiL' valonr  uaturol.'e  aver  t,oi!c  ou  U  lie  cii:riuT,  et 
leur  ^/'ili'Lir  artiliciolle  sous  Taetion  des  engrais  chiiiiJuich 
«.onvenaliles. 

('^)  Analyser  les  engrais  cliimi((ucs  dn  coninieroc,  établir 
leur  valeur  eommercialo  d'après  la  «[uantité  de  substances  ier- 
lilisantes  qu'ils  jenlerment. 

(f)  Reciierchev  la  valeur  nutritive  .des  snbstauees  fouri-a- 
gères-,  étu'iitn*  (telles  qui  peuvent  lavoriser  la  production  du 
lait,  (lu  beiuTO,  du  rrom.'ig(;,  on  de  la  viande, 

(gi  Analyser  b-  lait,  le  beurre,  b'  fronia.ae. 

(b)  Enfin,  aider,  par  tout  antre  moyen,  le  cx)mnii;vsaire 
de  1  agriculture  daus  L'étude  des  questions  reiativ??-  à  l'ii'duts- 
trie  agî'icole. 


33'/ 


Si  vous  nou:>  demandez  maintenant  le  eoùt  probJ)le  A'\u\ 
étabUssf.Tieut  nin^i  constitué,  nous  pouvons  ré[jondit>  ([uo  Ier. 
(lépeusc.-,  d'argent  ne  sont  pas  limitées  par  la  nature  même  le 
l'éLabliî.sement.  La  station  de  Geneva,  N.  Y.,  pviremeiit  expé- 
rimentale, reçoit  u un  subvention  annuelle  de  $20, ("Hi,  tandis 
que  celle  de  Gut''ipli.  se  ('ont(Mite  de,  ..^,'),i)(iO.  jv.i  nous  làsrmt 
sur  celte  dernière  qui  pnrait  lùen  suHisaiite  poni  les  besoins 
de  la  Province  d'Ontario,  nous  posons  les  cdiitiVes  suivants  : 

DMM<:NSES  PRKMIÈRER.   FHAIS  D'INSFALLATIDN 

Laboratoire  de  cbimie,  (la  maison'  .  i;vi,iion.i)'> 

APPAREILS  ET  INSTRUA'ENTS 

MicrOr,.ope  avec  polari.^cope §b"<0.00 

Polarimètre  .L'Uireut  avec  accessoires !if).(K) 

Goloriinètre  de  Dubosq ■ 5o.Ut) 

•2  balanees  de  baute  précision ;'()0.00 

Fù'urneaii.x  bruleu"s  de  liunsen iiÔ.UO 

Grande  grille  à  combnsiion 4t).(i() 

Ustensiles  de  platine Gi.tOO 

Verreries,  porcedainiis 80a)0 

Bouillon e  pour  lourni^'  l'eau  di^'ULce   et' 

cbauirer  les  bains LW.OO 

Substances  ••bimiqnes,  réaclifs  c.  ji :J00.00 

Articles  divers  non  co]!ipiis  uans  réiuniiê- 

rati(>r.  pi'écédenle,.. im.ioo       i,lG5.00 

A  roporr.er $o,lGo.O(» 


<«fr 


Il 


•-  Rapporté $5,105.00 

,iARi»ïN  D'p:xîm':rienges 

Tevraiii:  anr-joutsà  ?^IOO.OO]''in... $500.00         '         i 

Petito  grange! ..  iJOO.OO 

Si!...,..!...  .". 5000 

Surro,  ;U(-c  griliajj;o 100.00 

Lysmi'itrcb , 300.00 

GoiTiiolrs  Not)t'^' 75.{i0 

l>et]teserro-ci)a-ide ^ 200.00    31,425.00 

^Uilici;   Météorologique , ^IjOGÔ 

Etahic,  i>al;'nces,  oïc ?75.00 

Dcponse.T  JmpnW'ae'i,   etc ;^85.00 

Total  des  'Vsis  d'installation $7,300.00 

DFT'KNSKS  ANNUELLES 

Balairedu  diiock'vir... ^L^^OO.OO 

Salaire  d'un  assidar.t 500.00 

Frais  ircxpérieures 2,500.01) 

ToLal  des  ■Icpoiis...  niinuclles.... 84,200.00 

1  

Qu'il  nous  soit  ^jerinlô  d'ofl'rir  nos  remerciements  à  MJM 
lesj! Hrecteurs  ^loLcher  i&latioii  agrononiiijue  d'Ottawa)  Mills' 
Sh;',w.  l'rot,  Jami"-:-.  (CoUego  a.i^^ivlcolo  iïc  Guelpii)  pour  .Varna" 
Liidi'  .'voc  laquelle  ils  nous  ont  reçus  et  ia  courtoisie  rivec 
iugi!'  'l'3  ils  nous  ont  foLirni  les  renseignements  que  nous  leur 
avons  demandés. 

Ve aillez  agréer,  Monsieur  h)  Commissaire, 
l'hommage  do  nos  sentiments  dévoués, 

(Signéi  <\.  LABELLE,  F'tre., Président 

J.  B,  CHARTlEPt,  Ih^E., 

C.  P.  CITOgCETTE,  Ptre., 

JOS.  PILON, 

N.  BRRNATCHEZ,    , 

F.  N.  RiTCHIE, 

S.  SYLVESTRE,    -  ■  ■■■  ^  '  ^    "  ; ^ 
'  '  Secr.    V  - 


m; 


IJ> 


Rapport  S(ii'  diverses  Stations  Igfoiniiiiiiiies. 


j" 


A  L'HoHO)  able  Commissaire  de 

l Ag^rimlture  et  de  la  Colonisjiion, 

Monsieur  t.f  commissaire, 


Qiiébec, 


J'ai  rhoivnenr  de  ^o  us  présenter  mon  rauMorl  .iurl;-  1  ^c 
ratoires  ag-ricoles  et  sur  lis  .-lations  ('X]i3i''intMM.ales  quA)  j'ai 
visités  dans  le  cour^"  (il;  Ti'ois  (k'niir. 

LADOllATOIRE      DU     MINISTÈJlE     DE     L  )N TT'aUM.  R 

A    OTTAWA 

'/.^Ci^  laboratoire  c::,i.  •,  isUiUc  dans  'm  50■a^-:'0l(l■'u^  de>é,lifi':cs 
du  Parl'îrnoiit  fédéral  A.  est  v>et;'  t..ou  éclairé,  >^i  jiartan!.  pen 
convenable  poni-  le  travî.i'1  eL  les  leclierches  délicatOïi  k\\vi  l'oii 
y  entreprend  :  les  appan)ils  sont  Lons  et  bie^ii  choisis.  L'j.  di- 
recteur. M.  MoF.'i'kiu';  s'j  olaint  liljroment  de  l'espace  j'cslreint 
qu'on  lui  a  concédé  o^  'jspé.ro  des  ionrs  meilleni-s. 

"''i.TfiCe  monsiiMir  a  fait  récemment  rn  loaj^-  voyage  en  Ivaropc 
dans  le  but  de  visite l' les  laLoi-d'-'-ire!.  :1e  l'Augloterre.  do  lu 
France  et  de  l'AdleniagUt'.  li  a  constaté  'juo  les  laburiloires 
allemands  sonl  aLlDiiral/lemeiit  montes.  Lp.i  découV'M-U.o  i;oni- 
breuses  «d  importaides,  dans  le  donsaine  tic  la  chimie  pure  cl 
appliquée,  faites  en  AlIoma^Mie  dr^pnis  quelques  années  ont 
coïncidé  îH'ec  la  créatloii  d'un  niatéiiei  parfait,  tel  qu'il  n'en 
existe  pas  do  semblabh}  dans  'juc/in  a\nre  \  i\^  de  rEuropi'.  FiO 
gouviUiiemenl  n'épaigni-  rien  pour  favoriser  ^ce  progrès  U  a 
fondé  i|uaram',;-ci]i.][  stations  expét  inien taies  ou  la '.oratoires 
de  c(uilrôle.  Les  subventions  se  chiffrent  [lar  millions  de 
fran(;s 

Malgré  les  circonstances  défavorales  dans  lesquelles  ii 
s'est  trouvé  jusqa'aujoard'bni,  M.  McFradane  a  exécuté  des 
travaux  qui  ont  attire  rattention.    La  plupart  de  cea    travaux 


Il) 


ont  ctc  lo  siiit3t  (h''.  i-'Ol^s  élaljort'.-  -lGj./t  L'niih'urni'  )  iioiru.;  des- 
(U)il('s  i-'i.  qui  foiu  |/;'j.:ip  'L's  "'•  iiiômuiK.'s  du  rAcudrinio  loyalo 
du  «ianarla  '"  pf,iiir  io^l  11  a  raodifiâ  le  procédi''  oivliîiait'o  pour 
l'exiraf  Lion  de?  niatièrys  gras;je?  cl.  parLicnliîiri:>nj-,nii  pour  le 
do'!)'-j;o.  lin  J)enrr':'  dans  le  lait.  Il  emploir.  'Oiiiui;;  .ilisjorbaul. 
rat^hf't^le  caiciiiéo  au  li^3i.i  du  papier  Luviird  oa  d"  ia  Uine  de 
verre  ■!!.  piolongo  le  Irai U.U'' ont  pendant  [ilut-ieiir:-  h'.'urL'fc'..  Le 
dos'tpo  i  s:  fait  par  ditT(':i'cnce. 

Le  iaii,  le  beuri'e,  le  fromaire.lo  caié,]'f\'in  de  uds  rivières, 
les  •'jigrais  chimiifiies,  ont  olé  robjet  d••^  éludbJi  <lv  M.  A[oFar- 
laiif,'  et  de  seb  asisi^laiits. 


Le  r;ï])poi  t  île  hi  commission  a^rricole  nom  ruée  le  7  novembre 
dv?ridei  e!  dont,  j'ai  l'ait  pcirlie,  renferme  Oie.'  deseription  dé- 
taillée du  '■  Collège  agricole  de  Gnf'pii,;'  de  .  oii  lalioratoii-o  et. 
de  f^f?  jerdin:^  dN'xpéi'i-.'nees,  je  n'ai  licii  à  ajontei  au  sujet  de 
cet  établissement. 

COLLÈGE  AGlUCOLi;  OK   L  L TA'i   DL  MIGHIGAN 


m: 


Le  pluo  anei(!n  collège  agiicol'.-,  des  Etal?  Unis  v'èl  situé  à 
trois  miiies  de  Ijansing.  vili^J  eapitak'  cie.  l'Etat  du   Ivlichigfai. 


ai  nu  ment  d 


roiHb'd,io}i,  «m  18,3.'^  ce,  collège  rerul,  eu  i: 
gent  (.'L  en  ierres. une  L-iîbven!ion  de  ^ioO,*JOO.  Les  Lerrc:  ([u'il 
po.=is'MU'  encore  anjom  dMi ai  sont  estimées  a  ^0'2tJ,G00.  Le^  édiii- 
ce?,  .UT  oombre  de  div.  otit  roule  |î!0<J,OIJO.  Les  salaires  des 
;eurs  et  des  direcueurs  «.ïlèveul  ajiULadlement  à  nias  Aki 


'0!c 


P 


^'•2'.),0(iO.  Le  dépat'temciit  de  la'ferme  abstjrbe,  cbaifiie  .-.miée, 
la  somme  de  !i?(>/iOO.  pour  les  frais  d'e\pé''ienees.  Les  élèves, 
p.'-rmi  ies(.jU(jis  cinq  .la.-onais,  de  Tokio,  sont  au  nombre  de 
21H),  Je  n'ai  pas  visité  a',  ec  a-  même  soin  tous  les  départe- 
ments de  ceote  insiitutioe  ;  mon  atterdion  s'est  concenlréu  sur 
les  jf'rdiu;-  d'eAj:ériences  '.a  sur  le  laoovafcoire. 


L(;  laboratoire  est  un  edi(i'-e  vaste  et 


impi/'-anl.    On  Ire  le^i 


cabinets  de  rectiercnes  dr.  djreeb  ur  el  de  ses  assi.-'.anls,  il  r'ui 


tci-me   une  salle  d'à  peu   pr 


^xU)  pieds  occ!  poe  par 


éludi.'''n',s  ]\  e^t  particulière  lant  i  iche  en  aj/jareils  et  oji 
instruments  dispendieux.  Pai  pu  comjiter  (juinz^  balances  de 
pj'écisieu,  earmi  lesquelles  une.  de  facture  allemande,  a  coulé 


une   va;eur   ne 


»U0. 


^nno     Le's    ustensiles    de    pbd'ue    onj, 

EiiQn  ie  loatéru'l  eom])l et  e^-'l  esi.imé  à  ^•2,i)0n.l)0 

Le  Prof.  lvf"dzie,iir<  eteiu'  du  laboratoire  fait  l'a-ralys"  des 
sols  et  do  toutes  les  snbtances  emvdoyées  dans  l'industrie  agri- 
.'ole.  Tt  dié  termine  la  'aleur  réelle  de.;  engraii-  chimiques 
du  commerce  suivant  îa  quintité  d'azote,  d'acide  pbo'^phori- 
que  ei  do  potasse  qu  Us  conLieinient     Avec  cette  p]-atiqi.e,  qui 


^^■i- 


17     ^  ,.    . 

osfc  relie  fie  ijii;?  îos  N'iljornloiicssubvcntioniK'v  dos  l'IaU-l'iii^-, 
le  cnU.ivalour  li'est  jîmjais  l'r.'nidô  ;  il  sait  l'o  ({u'il  mcteii  lerri\ 

Il  y  a  i.Uius  le  MichigMii  friiiiini.'i;M.'S  pkiiiirs  de  sahl"  cou- 
■vj-aîif.  cios  coiitaines  de  nulles  aci-es  ;  nii  les  appoUe  "The  ,yack 
pine^  Plains."  Elli's  sonl  stôrih's  ;  à  peiiKj  <|uplijiies  pii's  ra- 
uorit'.n;-;  y  pouvenf  jiri'ndrt^  racin*!.  M.  Ivod;",itj  s'f'st  deinaiKl<'î 
si  la  chiîjii*.'  ne  pomvail  [las  lui  ri'vélcr  le  ■r'ecrct  de  rendre  ces 
plainoK  prodncliveL-i.  Ai)rès  pltii^ieiUi'.  aiiatysep,  du  «fd  et  des 
essais  coiTnpara.tifs  de  laboraioirc  et  de  plein  eljariip,  il  est  arri- 
vé à  la  conchibion  r[ue  Je  pKîIre  et  la  viiaruo  .  jgiU  iit-",  Ibunus 
en  quauLité  coiivenaLle,  d<n'aieiU  {diangrv  q'ielque  peu  la  na- 
ture de  ces  dési'rt^.  j/<\xpérienGe  a  étù  laiL--  avec  calcul  ;  '20U 
Ibs.  de  plâtre  et  (;  tonnes  d;.'  mavnc  uni  pr  vniis  de  iveoUer  plu- 
sieuià  plantes  bien  venues.  M.  Kedzie  e;Jt  sati-îtViit  ii;  réMiltat 
et  il  a  raison  de  l'être.  U  a  rendu  nu  gi-aud  service  aux  ier- 
micrs  du.  Miehi^an. 

Cet  c'xeuiple  aura  des  immitateurs.  (,)ui  sait  si  les  sables 
mouvants  de  Lanoraie,  de  Sorel,  de  Tâdoussac,  ne  seront  pas 
tlxés  un  jour  et  forcés  de  produii'e  ([ueiqu;'  récolte. 

Le -^  lardj.u  d'expériences  ■' a  une  étendue  fit  dix  acn.'S. 
Il  est  renia muable  parle  nomlx;  d'arbres^  fruitiers,  de  vignes, 
de  fraisiers,  de  fjaniboisiiu's  qu'on  y  cultive  et  sur  les([uels  on 
fait  des  (?xn'^rienci  s  Les  iièclK,".-.;  ont  été  est^avés  mais  ils  n'ont 
pas  donné  de  résuUatt-  sa'>:ir;fais.uits  Le  vignoble  renfermo 
150  variétés  de  raisi.'is. 

L'ensilage  et  l'en^rraissenient  du  bétail  sont  l'objet  d'études 
et  d'expériences  s^àvies  depuis  plusieurs  mois. — Un  bulletin 
donnera  bientôt  les  résultats  obtenus. 

Les  serres  dont  les  frais  de  cofistruction  se.  sont  élevés  à 
^9,000.00,  renferment  une  quantité  considérablo  de  plantes 
d'oniemeut  et  de  plantes  potagères.  Les  graiueo  soigneuse- 
ment recueillies  et  mises  en  vente  couvrent  une  ^jarties  des 
dépenses  courantes. 

br.VTlON  EXPÉRrMF:NrAJ;E  DE  GENEVA.  N.  Y. 

Cette  station  est  k  deux  uiill(?sdo  la  petite  ville  de  Geneva. 
Elle  forme  le  coi^rpléracnt  (b.i  Collège  agricole  de  l'iiitat  de 
New  York  situé  à  Ithaca.  Le  Ira /ail  que  Ton  y  oj»ère  est  pu- 
rement expérim-ntal.  Son.  :  udget  est  voie  annuellement  par 
la  Législature  du  l'Etat.  Les  dépenses  se  sont  élevées  l'an 
îlernier  à  $22,000.  Le  personnel  se  compose  du  directeur,  du 
chimiste,  du  botaniste,  de  i'iiitendani  de  la  ferme  et  de  dieux 
assistants.    Les  salaires  varient  de  1,000  à  12.500. 

Los  divers  départements — laboratoire,  musée,  cabiiM-ts  du 


# 


'i-i*,. 


'S 


5 


18 


m 


'si 


I  !■'      -t 


fli  roc  leur  v.l  du  bolanislt'  — sonl  iiwUiUés  dans  nuo  sciile  mai- 
son. Le  iabonitoire  occupe  mit.!  lûôci'  iTà  [xm  j)mà;}()x  ^H  picls. 
11  fîst  !no(li•^tf'ln^;!ll  mais   (.onvenaldenii-uL  pourvu    dr  t'Xis  les 


ipj)ai'tM)s  noc.  ^isau'iis  [/-ui 


■  lillV^'oiilcs  auulvsiîs  ay:ricol"s.L(f 


matériel  couiplet  a  coùtf  .?i,.'50n.  J'ai  ])arliculièieuie!U  l'c 
marqué  uu  ajjpartùl  du  cii^lriicliou  réci.'ulo,appelé  vibconitdiw» 
d'-'sUré  à  dutt.'r'nuier  raiH'i.'irunir  ia  ])iirolé  ot.  la  ii('li;'Ss;'  du 
laii.  II  i)sl  i'oudo  ::'ar  ce  l'ut  t[Lic  la  viscosité  d'uu  liquide  au.L;-- 
lueiU'^  avec  11  ijuaulile  di:  iu;i!ière.gra'^se  iiiTil  realej'Uie  à  lu- 
tat  .1  caiulsiori.  Cetappaici.  l'eu  lUMuii.MuiM.i  l'.icd»,  pfuii  ren- 
dre des  sftrvi''es  aux  cultivai!  nrs  n  sur'.ouiauA  directeurs  des 
beurreries  et 'les  l'jomagories.  li-'s  lysiiuètrcs  out  sei  \i  de 
uictl'dii.-i  pour  ia  'tcnstrucfiou  de  ceux  de  Gu(d[)ii.  Ils  sont 
iusiall's  î  (jueiqiK'S  pas  du  laboratoire.  L^-s  experi(.uct  s  (b> 
ulture    se  prati.pieKl  sur   toute  l'etcidue    delà    f  (H'Uit  •-- 1 2.") 


acres.  Cinquante  variétés  di-  l)lé,  une  dijii/aine  de  variétés 
d'orge  et  d'avoine  eî.  plusieurs  auures  plantes  sont  l'objet  de 
ces  expériences.  '  ' 

Le  lait  et  le  bonne  sont  étudiés,  d'une  manière  tonte  spé- 
cial, d^'us  une  consLrdction,  où  l'on  [»eut  niaint^ndr  à  volonté 
dr';'  l;ujjpé]';\tures  variant  enlre  'S'2  oA  lUU  degi-és  Farenhi.'it.  l'i, 
riptteuv  ù  ûctrolo  met  en  Junction  une  éerénieuse  à  force  cen- 
triiuge  de  L'ival. 

On  y  fait  ansrd  des  expériences  sur  les  v  d'''illes.  lia  station 
de  Geu'iva  est  sur  un  pied  excellent.  Le  i-apporls  volumineux 
qu'elle  publie  chaque  année  indiquent  un  travad  con>-:Mlérable 
dans  le- ;]ivers  départements. 

COLLÈGE  AGRICOLE  DE  L'UNIVERSITÉ  COR  NLLL 

La  londaiion.  de  ['Univ(n"sité  Cornell  est  due  aux  largesses 
de  L,:i'a  Cornell  ;  ce'le  du  ('oUège  agricole, liée  à  cette  puissante 
ijin^ersite,  est  l'auivre  du  Congrès  des  États-Unis.  La  vente 
des  teri-es  publiques,  données  dans  et  ont  p;)r  le  i...ongrès;,  a 
rapporté  au  Collège  ia  so..anie  de  ï?i5u,(J00.  Les  intérêts  pro- 
venant de  ce  moi' taui,  plus  une  subvention  annuelle  de  bl5,000 
sont  les  recettes  de  cette  institution.  Le  nombre  des  étudiants 
varit;  eiiti'e  40  et  50. 

Le  labor.it,oire  de  rUniversité  est  en.  môir.e  temps  le  labo- 
ratoire du  Collège.  C'est  ui  des  plus  gr.'uids  i.b'  rAniérique  : 
denx  cents  éhidiants  peuvent  y  travailb  r  s'.mulr.anén.ient.  La 
partie  réservée  aux  analyses  et  inix  recherches  concernant 
l'agricnltiife  comprend  le  laboratoii'o  du  directeur  .  le  Prof. 
Caklwell,  et  ce!ui  de  ^■'  i  asîistant.  Ces  deux  jjièces  ont  elia- 
cnne  à  peu  p  25x20  pi(^ds.  Les  travaux  pour  le  public  ne 
soni  j  as  tous    faits  gratuitement.     Le.>    analyses  des    engrais 


Iti! 


.3^^ 


19 

chimicMifs  son)  n  l;i  cluirge  des  i'ahrH';inl,!;.  D'aulres  analyses 
d'un  ihLéiel  piM-sw  .1  •' soiil  lar|:,''emeîit  i'('l,ril)iiéos.  MaisïoiU 
':e  qui  tciul  ..  ;i;"*riiu'e  la.  ,'i;ts?t'  n<,'riunle  ou  à  la  diriger  (Kais 
roxj)!oilalion  du  ^oi,  osi  iViiL  graliiiU-uieiil  *jt  avec    einjirobsu 

La  ])lus  gi-:ii!'k>  jinrlit?  d'une  \\'v\  i,  do  (.."..mU  acres  est  consa- 
crée aux  expériences  di' cnUia-..  e'  a  rappliciitiou  des  li.-çons 
des  professeurs.  Plusieurs  auinianx  dorri  sliunes  sont  gardés 
dans  le  uiènio  bnt.  Les  éludes  expériini  lualrs  /[i.  Télé  (iernier 
oui  éié  diri|4ées  vers  reugraisseui.'ul  i][\  bét^dl.  Le  IniUdiu 
du  mc'is  d'adîil  veur(i'nje*av("C  une  gj.uide  prol 


us; (Ml   de  ( 


fres  et  de  plauche's  coloriées,  les  résnl'als  ohUiHtS  liaiii-;  l'cit- 
graisseuienl:  d''  six  nujutnns  dont,  Irois  avaient  niçii  une  uitur- 
l'iUue  azotée  et  les  uiîro»  une  noujriture  sucrée  (riche  eu 
C.arbliydratesi. 

La  laiterie,  construMf  d. 'puis  ({uelqnes  mois,  mérite  une 
mention  particulière.  Le  toi%  li;  plancher,  les  murs  sont 
douhl's,  et  iVirnifMit  eonum^  dtMix  eiivcloiines  supcj'posées,  sé- 
parées Tune  de  r.ivilr.' par  nu  espace  di'  huit  à  dix  p(uu;es. 
L'air  circulant  iil.in.Miuajt  dans  cet  esjiace  protège  h;  lait  et 
tout  le  c'uitenu  de  la  laiterie!  contre  la  chah)ur  exterieuri',  et 
produit,  en  même  temps,  nue  ventiiation  pa.i'laite. 

Celte  conslnn^tiou  (.'st  Texécntion  d'nn  plan  nrs  à  l'étude 
depuis  lougtejxips. 

Je  ne  crois  pas  utile  de  dijnnt.a'  dn.  plus  longs  ilélailt:-    sur 


1  ( 


ilabl 


issemenl  et 


ouctiomienit' 


des 


«t. 


liions   expérimen- 


tales des  Ltats-LIuis.  J'ajouterai  seulement  que  cha(fue  Etat 
ptossède  un  ('ollège  d'agriculture  et  une  station  ''omplete'.  Eu 
vertu  du  biil  liatcli,  de  ISHtl.  chaque  station,  qui  jiouvait  alors 
Cfmipt'n'  sur  nue  subvention  aiiiuu'Ue  variant  eutn^  9lti,0()l.)  et 
••^■30.0(10,  j'eçoit  Cl)  outre  nm:!  allocation  annuelle  de  $15,000. 
Ce  qui  porte  '  jdiis  de  (juinze  millions  les  donaliens  du  Con- 
grès en  laveur  de  rairriculture. 


'.-      ,,i^--''i: 


1.1 


J3  n"insisterai  pas,  Monsieur  le  commiss.o're,  sur  la  né- 
cessite qui  s'impose  au  gouvernement  de  Qiiél)oc  de  faii'O  plus 
ou  de  fan-e  mieux  que  ce  ijiii  .i  été  fait  jnsqu'aujourd'hui  dans 
le  but  d'aider  la  classe  agricole.  ■ 

La  connaissance  de  ce  qui  sepra-aue  chez  nos  voisins  du 
Haut-Canada,  et  des  Etats-Lhiis  ne  dui^  pas  laisscj-  indilîVrtMit 
celui  (p.ii  est  cliargé  de  promouvoir  les  intérêts  des  cultiva- 
teurs. L'agriculture  est  la  profession  de  l'immense  majorité 
des  habitants  de  notre  province  ;  elle  peut  donc,  sans  qu'on 
puisse  l'accuser  d'ambition,  solliciter  les  laveurs  du  gouver- 
nement. 


Il 


'.  r^Y 


,b;ws  lo  cfis  011  l'hoii.  cuiirussaH-a  'le  rapjrî.cultiire  -isti- 
iiiorait  '-ro'»  Alevéu  l.'t  déii^iiM;  *i!inut;lb'  fie  ([Hiitro  à  cinq  iiallo 
piastres  iW^niso  poui'  l'éU)l.»Iis5(:rji(.nil  ..runc  station  pxpèrin'eu- 
i.ali'  com:i:M,o,  il  poijiMMir  à  i;i  li^riiiMP.-  so  conteatiir.  pour  le 
momeui  .l-.  la  cr^otioii  (j"un  siiupL'  iaboratoirc  aK)"i(;»l(\ 

Des  iii.>tili;iiofis  d.;  uïd"  nnhire  CYistciitoa  Allomagiie,  on 
les  r,n]^(>,ib  ia^w  iviioire?  de  ^iuidrôhv  lis  ^,  ocrupijiU  de  i'<jsiai 
•les  graiiiefi  de  suincncei;  *  '  ncff  analy:*e»  agricolns.  he.  [.>ro- 
t>ra(umed(jî^  rravaux  ian.;  çttlaboraloirj  pourrait  être  n  g!r  par 
le  (!omirJssî;ir»'  lui  ïnùrni'  oi)  laissé  ù  ia  discrétutu  du  direcleui' 
ilvA  a^ïv:ii\  de  concert  a\  m:  les  cultivatoiu-s  de  la  pi-ovmce. 

Lw  d(3>jiLse:'  qu*L-:iLraineiait  ce  laboratoire  ne  serHent 
pas  oonsidér'îibles.  Le  pal'ur(^  du  cldmiste  et  less  frais  d  analyse 
t'îo  devrai^ul  pas  exigci  une  .-ubventiou  beaucoup  supérieure 
\  $\,W)  ptiT  aruiée. 

Veuillez,  Mensipur  le  '.oTmissajre,  agréer  l'houuiia.'^e  de 
iH'.'S  sei^MiueuLs  iIj\oai''s. 

C.  P  CHOQUETrE. 


St.  Hyacinthe.  15  décembre  1888. 


J