Compte-Rendu Officiel
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ïïlle Convention Nationale
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Canadiens-Français
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ATELIERS TYPOGRAHIQUES DU " MESSAGER "
1890
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C 3 aC(ifc
ïïlle Convention Nationale
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( AXADIENS-FRAXÇAIS DES ETATS-IMS
PROCLAMATION
A la llii (U' la prciiiir-if x-iuaiiic <lii iinti> de mai l.sss, 1«> (V»-
juité (r()r<i-aiiisati(in de rt-ttc ( (nn^'iirioii tir publiej- la, iiroclaiiKi-
tioii suivante dan- tmi^ le- joufiiaiiN caiiadiciis-fraïujais des
Etnts-rnis.
Qiiartlers-Géiicnnix <lu Comité Exécutif
A Me.sfiietirs /»'>■ menthrcs du (Jlrrijr, n toutes les sociétéfi
uatio'iu'des et i/roiipes rdiKirh'eiis-fr'ninu'.s réiiiiI/Pre-
nient nr'id'in'si's (tes Etiits-U)tis.
'CoMrATi;i<)i i;s,
La Conventiun (Itiniùie. leuue a lîutlaucl, Vt, en juin
18.S(), nous ayant choisis pour oiganiseï' le grand Congrès
National devant se réunir à Xasiiua en 1888, nous avons
pensé que la confiance placée en nous par les délégués
nous imposait le devoir dv mettre toute notre énergie il
-ea assurer le succès.
Nous avons conii>ris les ditlicultés de la tache qui nous
incombait, mais, encouragés i>ar la grandeur de cette
mission patriotique, nous nous ^otiimes immédiatement
rais à l'œuvre, et avons travaillé sans relAche, avec Taide
et les conseils de tous ceux qui ont bien voulu nous prêter
leur généreux et utile concours, à faire de cette Convention
un véritable congrès national dont les résultats pratique»
assureront l'avancement de notre nationalité dans la voie
du progrès et relèveront dans l'estime et la considération;
4e nos concitoyens d'origine étrangère.
^ _ _Ji-J-
Dans ce bnt, nous nous s^oumies mis en eonimunicalion
(lirecUi avec les sociétés nalionales des Klats-Unis, sans
oublier notre patriotique ckM<;é et les autres chefs recon-
nus de notre race dans la Uépubliciue Améiicaine. Tous
nous ont réi>on(lu avec empressement, et leuvs utiles
conseils ont c-té pris en sérieuse considération.
En outre, nous avons délégué, dans fa [)ersonne de M.
Emile II. Tardivel, de Lewiston, Me. un représentant
dans rOuest pour rappeler à nos compatriotes de là-bas
que nous comptons sur eux et (pie nous les attendons à
Nashua en juin prochain. Nous n'avons pas eu à solliciter
l'aide de notre presse canadienne ; comme toujours, elle a
payé de eon temps et n"a i)as peu contribué à aider notre
•Comité dans cette œuvre ardue.
Nous crc/jons, compatriotes, avoir remi>li notre
mission ; nous comptons sur vous maintenant i)our para-
chever l'cx'uvre que nos humbles elïorts ont ébauchée.
En avant donc ! <iue tous les centres, groupes et socié-
tés se fassent représenter! Nous faisons appel à toutes
les intelligences, nous nous adressons au patriotisme de
chacun, nous désirons que notre voix se fasse entendre
■dans tous les endroits habités par wn tant soit petit «rroupe
.'des Ht'itres, deti bords de l'Atlantique aux conlins de
l'Ouest, des rives du lac Supérie^ir jusqu'aux bouches du
Mississipi, paftout enlin où battent des coeurs canadiens.
Nous voulons une Convention nombrewse et brillante.
Nous voulons au-si que la grande démonr^tration du 'J8
soit en tout d'gnc du nom canadien
Rien comme >'es démonstrations solennelles pour
• échauffer le pat. lotisme, pour commitiiquer cet orgueil
*(i uécespaire au milieu des luttes conlinuelles que nous
avons à soutenir p(^jr la conservation de notre foi »'t de
notre nationalité. Rien comme de telles réunions pour
créer cet esprit de corps, cea liens da sympathies, cette
con)munauté d'idées et de sentiments, cette unité d'action
indispensable au succès <f une cause tomme au triomphe
«5î une Idée. Le fcntimeut «atioiiaî s'y fortifie. Oa y aent
comme un soiillie puissant qai sonlôve toutes les poitrines
et fait battre tous les cceurs. I/liistoire est là pour noua
dire qu'une nation ne peut périr tant qu'elle conserve
l'enthousiasme du ijatiiotisnie.
Les questions qui feront le sujet de vos délibérations,;
pour n'être pas toutes nouvelles, n'en sont pas moin»
d'une importance capitale. Aucune d'elles qui ne touche
de priis à l'avenir de notre nationalité en ce pays ; aussi
espérons-nous qa'elles seront traitées avec t^oin et de
manière à «n tirer des conclusions pratiques.
Sans vouloir imposer à la Convention un programme
de discussion, voici quelques-uns di.'s sujets que noua
soumettons à son attention : • ^
1. — AUid. )!(■(' XatioïKde
Kst-il opj)Ortun de fonder une Alliance Nationale des
groupes canadiens-franyiiis des Etats-Unis?
Dans le cas de décision aflirniative, pur (piellcs bases
l'établir?
• II. — (^iiostloit. Scolaire
Quels sont les meilleurs moyens d'assurer l'existencer
de nos écoles catholi'ques française? aux Etats-Unis et
d'en multiplier le nombre?
L'adoptijon des mêmes matières d'enseignement et dear
mêmes auteurs n'aiderait-elle pas puissamment à conserver
i'homogénéité de notre racf, en imprimant la même.
direction à l'intelligence et au cœur de notre jeunesse?
m.— Bureau Ce)>tral d* Informât ioufi
La nécessité d'un bureau central et permanent d'infor-
mations générales et de statistiques canadiennes ayante
été reconnue par les Conventions antérieures, et le besoin
d'une telle institution devenant plus eensible en face cfe
l'accroissement constant de notre population aux EtatS"
Unis, sa création n'est-elle pas une mesure d'urgence?
IV. — Fédération de /Sociétés
Qae pensent messieurs les délégués du projet d'unir
ensemble, par les liens d'une fédération puissammenl^
L'oustituée, loules uos sociétés de 8ecoui\s mutuels aux
Ktats-UniH ?
V. — Jiihli(jtfr'(jnes et CoiijY'mia's
Ne serait-il pas avantageux, pour répandre parmi nos
compatriotes le goût de la lecture et l'amour de l'étude,
de fonder des bibli()th(^({ues et d'orçraniser des séries de
conférences?
Messieurs les délégués ont-ils (]uelques suggestions
l)ratique& à soumettre à cet égard?
VI. — Biireov (h P^'nwnwiice
Ne serait-il pas utile de nommer un Comité Permanent
chargé de voir à l'exécution des dift'orentes résolutions
adoptées par nos Conventions?
V'II. — N<iturulis(itio'n
Est-il possible de rendre plus ellicace l:i croisade en
faveur de la naturalisation, et comment? ,.■,
VIII.—Ln Fausse ■
t^uels sont les meilleurs moyens d'augmenter l'inlluence
de notre presse et d'eu rendre l'existence moins précaire?
/X. — L(i Jjdïupie Fr<(iir((i.^e
Quels sont les meilleurs moyens d'assurer la conserva-
tion de la langue française dans nos familles?
Ce programme < ouvre un champ immense, et la pliipai t
des sujets soumis i vos délibérations sont d'une impor-
i:ince vitale pour notre nationalité. Si chacun des
délégués étudie ces différentes questions et se familiarise
avec celles (}ui 1 intéressent le plus particulièrement,
4;herchant surtout les moyens de mettre en praticjue les
résultats de ses travaux, il n'est pas permis de douter
que la prochaine Convention porte les fruits que nous
avons droit d'attendre d'une réunion ausi^i patriotique
H t (vKc que nous verrons à Na.«ihua.
COMPATKMOTKS!
A ces lins, nous avons l'iioonenr de vous inviter, par
les présentes, à vous réunir en Convention Nationale à
Nashua, N. II., les 2(5, 27 et 2.s jiin i'kociiain.
Atin (le donner h nos assises de 1S8.S un caractère de
généralité qui contribuera, certes, beaucoup à relever
leur prestige aux yeux de tous, nous sollicitons humble-
ment les centres et les sociétés incapables de se faire
représenter à Nashua de nous faire connaître, par corres-
pondance, leur opinion sur les questions renfermées dans
ce Programme et sur tout antre sujet qui peut les
intéresser plus narticuliùrement.
Nous vous adressons, en même temps que cette
Proclamation, des blancs-statistiques avec prière de les
remplir au meilleur de votre connaissance. Ces rensei-
gnerae-nts seront insérés dans le Compte-llendu Olliciel
de la Convention.
Qiialilication des dèléj^-ués
La Convention se composera :
lo Ex officio. Des membres du Comité Exécutif, des
Rvds Messieurs du Clergé, des journalistes canadie-ns-
français des Etats-Unis.
2o Des délégués des paroisses canadiennes, associations
littéraires, bienfaisantes, dramatiques, etc., en un mot,
des représentants de tous les groupes canadiens-français
catholiques régulièrement organisés. Nous exceptons
néanmoins les organisations établies dans un but purement
politique.
Chaque société ou groupe a le droit de se faire repré-
senter par trois délégués qui devront être munis de lettres
de créance dûment signées.
Nous appelons l'attention des délégués sur les deux
résolutions suivantes passées à la Convention de Rutland :
^ ; —8-
lo " Oonsidérant que nos Conveations sont et doivent
*' être nationales clans toute la force du ternie, il est
" résolu (juc, il l'avenir, aucun délégué, quels que soient
** ses titres et qualités, ne sera admis comme membre
" actif et ayant droit aux délibérations de nos Conven-
*♦ lions, si sa langue mateinelle n'est pas la langue
«» française."
2o ^' Que, à l'avenir, les délégués soient tenus, quand
" cela sera possible, d'envoyer avant le jour de l'ouverture
*' dé la Convention leurs lettres de créance au comité
" d'organisation (lui est et sera autorisé d'en faire la
" véiilicalion."
Lettres de créance
En vertu de lu résolution ci-dessus, nous prions tous
les délégués de nous faire parvenir un double de lefcr
lettre de créance au moins m it .iocks avant l'ouverture
de la Convention.
■i
Clii'iniiis de fer
11 nous fait plaisir de vous annoncer i\UQ nous avons
négocié des excursions à prix réduits avec toutes les
compagnies de chemin de fer convergeant vers Nashua.
Nous ferons connaître, en temps et lieu, pai* la voie des
journaux, les taux spéciaux pour chaque localité de la
Nouvelle-Angleterre et de l'Etat de New- York.
Le Comité s'occupe d'organiser des excursions sem-
blables pour l'avantage de nos frères des Etats de l'Ouest.
Les membres du Comité Exécutif et les Canadiens de
Nashua attendent avec anxiété l'heure des grandes assises
nationales de 1888. et souhaitent d'avance îi tous les
délégués la pins cordiale bienvenue.
—p— ^
Hecevoz, cliera compalriotes. nos salulutions lespec-
tueiises avec l'ussinance de notre i)atiioti(|uea'JaelnMnent.
Vos tout (lévoriL'S,
L. l*. Ll« n;u, de Nashua, X. II., Président ;
Dr L. L. Ar(!Ki4, de Great Falls. N. H.,
1er \'ice-Président ;
Dr A. W. l'i.TiT, de Xuyliuu, N. U.,
2ùme Vice-Prfsident;
«i I John N. G vu, de Snneook, X. H.,
2 j .-îènic \'ic'e- Président;
., 1 A. Dion, de Xasliiia, N. II., Secrétaire;
l)osrriiî;K Hoisclaii.', de Hocliester, X. II.,
1er Ass. -Secrétaire ;
K. C. \'()vi;ij, de INlanchester, N. II.,
2ème Ass -Secrétaire;
Amm'oxsk BuiîQrK, de Nashua, N. II.,
Trésoiier.
Membres ( Rvd J. B. II. X. Milkttk, de Nashua, N. H.
adjoints | Rvd T. II. C. D.wKiNoN, de Suneook, X. H.
W
( Sceau de ^
^ l'Union St-Jeau-Haptiate -
(_ de Nashna, N. II. )
Fait et signé à Nasiiua, Etat du Nevv-IIampshire, ce
vingt-cinquième jour d'avril de l'année mil huit cent
quatre-vingt huit.
—iq-_ _
JUXAJiDl, 26 JUIN
A <s lus a. ni., la plupart des délégu'js arrivés de la
veille, accompagnés de plusieurs citoyens canadiens-
frauv^iis de Nashua et du président du Comité Exécutif,
se rendaient, musique en tête, à l'église de la paroisse
St-François- Xavier pcMir implorer les liénédictions du
Ciel sur les travaux de la Convention. Un nomlneux
flergé avait devancé les laï-pies. La raesse du 8t-Esprit
hit célébrée par le Rvd Père .1. Goiffon, de Centerville,
Alinu. Le Ve)n Cn^ntor l'ut chanté parle Dr L. E. N.
Matte, de Lewistoii, JMe.
La céréniiuiie terminée, to'is les assistants se rendirent
•\ la Fi'dulhii (ipiTii Ifo'ise, lieu choisi par le Comité
Exécutif pour tenir les séances de la Convention.
PROCÈS - VERBAUX
MARDI, 26 JUIN
' PREMIÈRE SÉANCE
A '.'."JO hrs, ies membres du Comité Exécutif, moins le
président Lucier et le Dr A. W. Petit, font leur en-
trée dans la salle et prennent immédiatement place sur
l'estrade. Ils sont, rpielques instants après, suivis de
ces derniers (jui escortent le maire de la ville de Nashua,
l'Hou. James IL Toiles. Des applaudissements prolon-
gés saluent leur arrivée, pendant que la fanfare du 2éme ,
régiment da New-IIampslnre exécute avec entraiu
Vfff/niiie N(iti())Kil de Lavallée.
Environ 4(H> délégués sont déjà présents, et l'on re-
marque i)articulièrement la délégation de l'Ouest qui est
très nombreuse et compte dans ses rangs plusieurs mem-
bres du clergé.
—II—
La musique tcriXiiuée, M. L. P. Lui-itT lit \\y\ uiauv
l'adresse suivante, ')etit bijou «le ;.".iîiigr:»|iliit' ('oimIh'' suc
très beau parchemin iireîïV' d'une aigreite de jubans
tricolores :
A riioii. Jiimts II. Toiles., nuiiri' 'It^ /a ••>((' dr Xaslma.
M. LK Maiuk: — Avant d«; ooiumonctT U's travaux de leur
17ôme Convention génrrak', les rt'pr(K«entanLs des Canadieus-
Français des Ktats-llnis clésirtMir tîxpriiuer ;uix citoyens de
Nashua, par rinterniédiaire de leur prenuer magistiat, leur
sincère ^çratitude pour i.-i gônôrcupi' liospitalit»'' dont il? ont été
l'objet.
Sans aucune distinction dn croyance i>u de raci*, votre po-
pulation a fait de ct'tte vilic nn fuyei' pour les déb'gués
canadiens-t'ran(;ais venus dv toutes les parties de ce va-^te pays,
(ît nous pouvons oser dire avee assuranee «ju'une si noi)le
courtoisie est un gajçe pnicieux des rapports plus intimes qui
devront existei- entre nous.
Si les Am»''ricains et les Fran»;ais ant eu, dans le passé, des
relations amicales, dans la jçueire connue dans la paix, qu'ils
continuent de marcher, dorénavant, la main dans la main,
dans le sentier de la v:e, et contribuent ensemble avec la même
harmonie et la même bonne volonté, au bien-être et à la gran-
deur de cette républiqne, le njodèle des gouvernements pros-
pères.
Tel est le but de notrcî ('onventit)n. Va si nous tenons .à ce
que nos compatriotes conservent l'usage de leur lanj;ue ma-
ternelle au sein de leurs familles et dans l«?urs relations intimes,
nous faisons néanmoins tous nos ett'orts pour qu'ils se fassent
naturaliser et soient toujours des citoyens respectant les lois
du pays. Nous CKoyons y avoir réussi jusqu'à présent, et noup
espérons que le million de ('anadiens-Frant^ais établis pu ce
pays, guidé par la sagesse de la constitution des Etats-Unis,
continuera toujours d'être digne de l'accueil qu'ils reçoivent
du peuple américain.
M. le uiaire, acceptez nos remercienumts pour la courtoisie
que vous nous avez témoignée en présidant à l'ouverture de
nos assises nationales, et veuillez vous faire l'interprète de
notre gratitude auprès de vos concitoyens pour leur aimable
hospitalité.
To lion. Jhhus H. Toiles^ Mityor ofthc citij a f Nashua.
Mr. Mayor :— Before opening the exercises of their
seventeenth gênerai Convention, the représentatives of the
French-Canadians of the United States wish to express to the
citîzenii of Nasliu- , through their lirst tuagîstrate. their
Jieartfelt gratitud' f«r the kind hospitality which lias hoen
tendered to them. Without any distinction of creed or natiou-
ality, your people hâve luade tlieir city a home for the French
delegates coming fiom ail parts of this great country, and we
can safetely veniure to say that such noble courtesy ia a good
omen of a stlll more intimate good feeling toexist between us.
If the Araericans and the French hâve in the past had
friendly intercourse in ^var as well as in peace, let them
henceforth tread, hand in hand, th2 path of life, and, with
«quai harmony and good vill, oontribute together to the
further welfare and gieatness of this, the model of prospér-
ons lîepublies.
Such is the pufpose of our Convention. While we want our
people to keep their native language in use in their homes and
nuiong theraselves, we make our utmost efforts to hâve them
become naturalised and remain good law-abiding citizens.
We feel confident of having succceded in that way so far. and
hope that guided by the wise spirit of the Constitution of the
United State<, the million ot French Canadians established in
this country will forÊver continue to be worthy of the kind
treatment they rcceive at the hands of tlie American people.
M. Mayor, accept our thanks for the courtesy you havo
éhown us by coming to open our National Assizes, and please
be the beaier of our gratitude to your ft'llow-citizens for their
amiable ho?pitality.
Voici la réponse du maire : *
M. le. Prîtsidunt^ 3IM. ha OxHciers, J/.V. les manbres de lu Société
Ht-Jean-Baptistc. MM. les déu-(iués représentant les Cana-
diens Ffoneais des Etats-Unis.
C'est avec un grand plaisir que j':ii accepté la très bienveil-
lante invitation qui m'a été fuite par votre honorable comité
d'assister à l'ouvertunî de votre Uc Convention générale.
C'est aussi un grand plaisir pour moi de vous souhaiter, au
nom des citoyens de Nashua que j'ai l'honneur de représenter,
la plus cordiale et la ))lus syuipathiqut- bienvenue, dans notre *
belle cité, une cité qui ligure au premier rang des villes actives .
et prospères de la Nouv(!lle-Angleterre. En vous souhaitant la
bienvenue et en vous offrant l'hospitalité fct le droit de cité
dans nos murs, j'espère qu'il en résultera un redoublement de '
l'amitié qui a toujours existé entre nous.
Le but de cette immense Convention, tel que Je lecomprends,
est d'encourager un plus grand nombre de vos compatriotes à
ge faire naturaliser et à devenir de bons citf)yen?, sincèrement
— /.y—
soumis aux loi*. Jl n'est ptis étninge que vouî- prêter le/- votre
Jangue inuternelle, mais ii me sembU; «jn'il est »i6.«-iifil)k' aiis^si,
convenable et avantageux pour )« bien-être général du puiilie,
que votre population eoit en état de parler ass^iz tMJurainnjent
l'anglais.
Mea relations sociales, politiques et financières avec vos com-
patriotes, ont toujours été agréables, honorables et dignes de
la plus haute considération. C'e^t aveo orgiieil que je vois de-
vant moi un si grand nombn^ de délégués parmi lesquels je
remarque quelques-uns de nos meilleurs concitoyens. Nous
notons avec plaisir les progrès que vous avez accomplis depuis
que vous êtes au milieu de nous. Un grand nombre d'entre
vous, sinon tous, venus ici sans moyens, ou certainement avec
des ressources très limitées, êtes devenus, par votre honnêteté,
votre industrie et votre économie, des citoyens honorables et
jespectés, dignes d'être- imités et ii-eoinmandés.
<>ette Convention, une des plus eon.'idérables qui aient été te-
imes dans notre ville, comprenant des délégués du Canada et
de toute? les parties des Ktats-rnis, indique rimn»igration
constante qui nous arrive et Us bons sentiments manifestes
qui existent entre les Canadiens-Fran(;ai* et les Américains.
J'espère que le travail de cette Convention tournera au plus
grand bénéfice de tous. I.e modeste accueil qui vo«s a été t'ait
par moi vous a été fait avec plaisir, .h; n'oublierai |)as non plus
l'honneur et la courtoisie dont j'ai été l'objet de la part de cet
honorable corps, et vous Mtudr'z bien ace; pter mes plus sin-
cères remerciements.
En terminant, M. le président et messifur.* de la Convention,
permettez-moi encore une fois, au nom de la cité de Nashua,
de vous souhaiter la plus cordiale bienvenue, et de vous donner
l'assurance que nos sympatiiies et nos adhésions sont acquises
à tout ce qui tend au plus grand bien de la nation américaine.
Mr.Prt.Hidcnt^ ojjkersand memhers ofthe, Sl-Jcni-Ikiptisfe Socictf, .
<lde(jaJA'-s reprcscniAnij tJie Franck (Jana(U"ns <>/ Iha llnUe.d
States :
It was witli great pleasure that I aceepted the very kind
iuNWtation tendered me by your honorable conmiittee to be
présent at the opening exercises of this your 17th gênerai
Convention. It also afibrds me great pleasure, in behalfof the
citizens of Nashua, whom I hâve the honor to represent, to
extend to you a most cordial and hearty welcometo our fair
City : a city whose industry and activity hâve placed it in the
column with the thrifcy and progressive cities of New England.
In welcoming and tendering you the hospitality and freedom
of our city, I jiope and trust it njaj' serve to promote
—14- ^
the friendly feeling wiiich lias heretot'oni existed betweeii'
U8. The purpose of thi.s larfçe ('onv^iition, as I understand it,
38 to encourage more of your people to beooino iiaturalizedand
good law-abiding citizeus. It is riot strange that you sliould
prêter your owii native languajjje, but as ic seems to me, it ià
4j,l«o désirable, coiivenieut and protitable for the gênerai wel-
fareof the public, that your people be able to speak also tlie
English language with a reasonable degn-e of tlucmcy.
îly acquaintance witli your people for many yean^, through
the channels of business, social and politieal life, liave ahvays
been pleasant, lionorable andworthy of liigh esteem. It is
with pride that I look into rlie faces of thèse représentative
delegates, some of whom 1 recognize as being among the best
of our fellow-citizens. With pleasure we nota the progress
you hâve made duriug the time you hâve been citizens with us.
Many, if not ail of you, coming hère with no means, or cer-
tainfy very llmited, hâve, through your honesty, industry and
frugàlity, become well to do and honored citizens, wortliy of
imitation and comniendatiou. Tliis Convention, ont* of th»*
Jargest ever held in our city, in<'luding delegates fropi CanadH
and ail parts of the United 8tates, is indicative of the continuai
immigration to us and the manifestgood feeling which exists
becween the French and the American people.
1 hope and trust the work donc at this Convention will resuit
in the highest welfare of ail. The humble courtesies which
you liave received at my hands, are bestowed with pleasure.
I am not unmindful of the honor and courtesies which hâve
been extended to me by this honorable body, for which you
will please accept my sincère thanks. In closing, Mr. Président
;md gentlemen of theConvention,allow me once more in behalf
of the city of Nashua to extend to you our most hearty gree-
ting, and to assure you that we are in tull sympathy and ac-
cord with whatever pertains to the highest good of ail
American citizens.
Ces paroles sympathiques furent accueillies avec enthou-
siasme par les délégués, et quand l'hou. M. Toiles descendit
de l'estrade, rauditoire se leva comme un seul homme et
des applaudissements prolongés saluèrent encore une foi»
«on passage dans la salle.
Après un autre air patriotique joué par la fanfare, M.
L. P. Lucier appelle l'assemblée à l'ordre et déclare que la
XVIIe Convention Nationale des Canadiens Français des
Etats-Unis est ouverte
^i>>~ ._
Puis il donne lecture du rapport du Comité Exécutif
■dont voici la teneur :
jW'Ssicnr.-^ les o,('l('"jii<'s.
Le inandut que nous uvoiis r((.-u de hi ( Onvention de IJutlanct
va bientfjt expirer, votre prrsetifc dans cette salle marquant la
liii de nos travaux d'organisation.
Avant de remettre ou d'autres mains la diii;etion du mouve-
ment national, auquel nous avons «''té aussi Jiers «[u'honorés de
coopérer aetivement pendant deux annéfs. nous voulons don-
ner ici avec l'exjtression de notre jçratitude [)Our la eontlinee
patrioti(HU- qui a été nii^c en ikmis. certaines explications rela-
tives à la conduite oliljielle du < 'ondie l^xécutit.
(iuel(]ue.> journaux ont trouvé dans nos act(;s un thème
UJ.ssi varié <jue l'iéquent de coiuin 'utaircs peu llatCeurs à notre
adresse tt susceptibles de mettre en i)éiil les graves inté'êtï^de
notre race en ce pay-. \ou- ne voulons p;is entreprendre de
rappeler, un^' par une,, les indélicatessv s. pnur ne pas dire les
injures, dont nous avons été l'objet de la |)art de ces compa-
triotes, ^lais nous ne pouvons pas non-; cnipécher d'atlirmer
de nouveau que le? meilleures intentions ont toujours inspiré
nos actes, et que si nous avions failli dans raeconiplissementde
notre tâche, nous osons espérer qu'on en rejetterait la faute
*;ur les circonstances incontrôlables dans les(j[U<.'lles nous avons
été maitites fois placés. Xous prolitons de cette occasion i)0ur
remercier les vaillants journalistes qui ont pris notre défense
• et contribué par là mC-me à assurer le succès de cette (Conven-
tion.
Ce serait un loien pénible souvenir à conserver de nos tra-
vaux d'organisation que celui d'avoir méconnu les droits de
notre clergé. En dépit d'athrmatious du contraire, nous main-
tenons ici que le Comité P^xécutif. loin d'avoir i«^noré un seul
instant le clergé, a toujours recherché sa coopération, comme
. la ])lus nécessaire de toutes et la ])lus <'Hicace. Si nos efïort^i
pour nous assurer cette aide n'ont pas abouti à d'aussi heureux
résultats connue nous l'avons souhaité et le souhaitons encore»
c'est (piMl n'était pas en notre pouvoir de faire seuls toutes les
démarches et solliciter d'une fa(,'on plus énergique la présence
de nos prêtres canadiens et fran(,'ais aux fêtes patriotiques de
ISSS. Xous souhaitons que les organisateurs de la prochaine
Convention trouvent, pour l'exécution de leurs travaux, un
terrain mieux préparé, une voie moins semée d'obstacles, et
surtout un concert unanime d'aetion,dans toutes les classes de
notre société nationale.
Le programme des sujets à discuter dans cette ('onvention
A été publié un peu tard, nous Tadmettons; mais comme celte
—IJi^
fois, nos frères de rouusi ont résolu de nous porter secours
dans nos iiuportant? travaux, le Couùté Exécutif a cru devoir
attendre le retour de son délé<i,ué, ^[. Tardivel, avant de faire
ses sujçgestions sur la discussion des questions les plus oppor-
tunes et les plus intimement liéeî^ à l'existence du mouvement
national aux Etats-l'^nis. Kn eft'et. nous avions pensé à insé-
rer dans notre programme l'idée d'une grande alliance de tous
les groupes canadiens-français des Etats-lnis. Il importait
beaucoup de savoir d'avance de quel œil nos frètes de là-ba»
verraient ce projet de fédération. L'opinion d'un demi million
de compatriotes n'est pas à dédaigner, surtout quand ces com-
patriotes sont, apparemment du moins, les plus intéressés et
les plus capables d'en assurer la réalisation.
La présence en ceite salle de plus de cin^^uante délégués ve-
nus des régions lointaine* du ]Nrichigan, du Minnesota, du Wis-
eoQSin. de riliinois et même du Kansas, nous p.ouvent qu'ils
méritaient bien ces égards.
Le comité a adressé, en même tcnnps que sa proclamation du
■J!) avril, un blanc de reuseignemcnis tt statistiques, sur Vo\\-
portunité dutjuel tous les esprits ne se sont pas accordés.
Jîlen que nou« croj'ions que rexplication qui a été fuite sub-
séquemment de nos intentions dans une circulaire aux mem-
bres du clergé, s^oit sulHsante, nous voulons encore admettre
que le docunient eu question puisse donner lieu à la criti-
que. Seulement, nous osons croire qu'on fera au Comité Exé-
cutif Thonneur de penser qu'il a agi, cette fois, sans malice,
n'aj-ant d'autre objet en vue que celui de répandre toute la lu-
mière possible sur la condition sociale, politique, morale, reli-
gieuse et nationale de nos colonies canadiennes.
Comme c'est la coutume, nous avons invité plusieurs ora-
t'Gurs à traiter devant vous les diftérentes questions du pro-
gramme. Nous en fournirons la liste au président de la (Con-
vention, qui vous la fera connaître en temps opportun.
A titre de président du comité d'organisation de la fête de
jeudi prochain, je prends la liberté de solliciter riiotineur de
votre présence pour ce grand jour. Tie président des Etats-
Unis a été invité, à tort ou à raison, à se rendre à Nashua pour
être témoin de nos réjouissances nationales.
M. le mnjui Edmond ^[allet, délégué de la société d'Oswego,
est porteur, me dit-on, d'une lettre' autographe de M. Cleve-
land dans laquelle celui-ci fera connaître sa détermination à la
population canadienne des Etats-lnis. .le laisse la parole à
notre distingue compatriote en souhaitant, au nom du Comité
-17—
Exécutif, que les travaux de cette XN'IIe Convention soient
couronnés d'iinraenses résultats, pour la ^loritieation di' notre
religion et de notre nationalité en ce pays.
^ Tie Trésident du Comité Exécutif.
li. W Iil(IKI{.
Nashua, N. 11., le l'i; juin 1S8^!.
M. L. P. LuciKK. — Je laisse maintenîiut In parole à M.
le Major Edm. Mallet.
M. Li: Majoi{ Mallkt. — Lorsqu'il a été quoslioa (Viu-
viterr'^s personnages érainents à assister à nuire Cou- .
ventio.i, le Comité Exécutif m'a demandé mon avis au
su.iet du Président, ei j'ai répondu à ces messieurs qu'ils
devaient l'inviter. Lorsque la délégation est venue à
Washington, elle m'a prié delà présenter à M. Cleveland.
J'ai accepté l'honneur avec plaisir. Dans les quelques
remarques que j'ai adressées au Président, je lui ai dit
que nous sommes un million dans cette République. On
nous appelle des étrangers, mais nous ne le sommes pas.
Quand, après un siècle, nous revenons aux Etats-Unis,
nous revenons reprendre possession de l'héritage de nos
pères qui ont découvert les neuf-dixièmes de ce pays et
en ont été les pionniers. Nous venons vous dire que
nous ne sommes inférieurs i\ personne. Nous avons déjà
tenu des con^ ations, mais celle de 1<S<S8 sera plus grande
que toutes 1 ^ autres. Dans le passé, nous avons eu avec
nous les maires, puis les gouverneurs ; mais aujourd'hui,
nous voulons avoir le Président. Le Président a bien
compris. J'insiste sur ce point, que le Président a été
invité comme chef de la nation américaine et non comme
chef d'un parti politique. Quant à sa présence au milieu
de nous, il m'a dit l'autve jour: "lime ferait plaisir
d'aller à Nashua, car je désire faire ce voyage. Mais je
sais dans une position délicate. Le 20, le comité de la
convention démocratique de St-Louis doit me donner avi«
de ma nomination. Si j'allais, aussitôt après, me rendre
i\ vos désirs, on dirait que le Président fait une tournée
électorale dans le New-Harapshire. Veuillez exprimer à
_-J(^
vos compatriotes, conclut-il, le regret que j'éprouve de
ne pouvoir assister à leur grande convention.
Deux jours après cela, il nie faisait parvenir la lettre
que voici, avec prière de la remettre à M. L. P. Lncier à
qui elle est adressée : .
KXKCLTIVK INfANSIOX.
Wasiiimiton. 1>. < ...FiNK :iu. KSS8 •
3Ir. L. r. Lucicr, •
l'rcsidt'JU (ii^ncriil. etc..
Mv Dkak Su; :— Al the tiuic tlie iiivitution tu îittrnd tl'.G
CîmiicVuin Xîitioniil Conventidii on tlie 2stii instant, avhs extcnd-
i'd to rae I liope tliat my public duties and otlier continjçencica
vvould permit ol' niy :ic'eepr:iiK'e.
I regret tliat I ani jblioji'd, liowevt-r, to fore^uo beino; présent
on an occasion of ?o niucli power to ait who purticipate.
My aeqnaintancc witli maiiy <>f our Fronoh Canadian citiz-
ens and m)' kno\vl('do;t! of tlicir indii^try and thrift and tliH
regard they entertain for American citi/enship and their
readiness to aj;?ume it? advantage?. ail combine to niake nie
désire to attend tlieii' re|>roseiiration in ?ucli an assemblage as
is appointed for the •Jsth inst
I hope tlie session will he fully enjoyed and pleasantlv re-
inembered.
jMrs (Ueveland joins witli nu- in thanks foi' tlie kind invita-
tion tendorcd us, and regret? that it niust be declincd.
^ ours vory truly,
GUOYElt Cl.liVKI.AND.
Un tonnerre d'aiiplaudissements accueillit la lecture
de cette lettre.
Proposé par M. le Major E. Mallet, secondé par M.
E. Lapierre, de Concord, cpie la lettre du Président soit
traduite séance tenante et la dite traduction lue devant
la Convention. - . , •
Adopté unanimement.
Proposé par M. Chai)delni(ie, secondé par le Dr
Godin, de Lawrence, que M. E. H. Tardivel soit chargé
de faire cette traduction.
Adopté uunanimeraent.
M. L. P. LrciKK. — Il était d'iiabitude de vérifier les
lettres de créance à la séance d'ouverture de la Conven-
-^0-
lion, mais, cette aniK^-e, le ( oiuité Exécutif a fait d'avance
la vérification de cellcH (jui lui ont été envoyées justiu'ii
présent.
Proposé par le Dr L. J. Martel, secondé par le Dr
J. A. Jeanuotte, de Concordia, (pie le Comité Exécutif
soit continué dans ses fonctions de vérillcateiir deslettreo
de créance.
Proposé, m aificndeinent, par M. llarhour, de Chicago,
secondé par M jiie cinq membres soient ad-
joints au Comité lOxécutif.
M. L. P. Lucier croit dev(jir doimt'i' des explications.
11 rappelle que la Convention de Kutland a donné pleins
pouvoirs au Comité Exécutif pour faire la vérification eu
question, et recommandé aux délégués d'envoyer leurs
lettres de créance d'aussi bonne heure que possible. Il lit
les deux résolutions à cet effet reproduite dans la Procla-
mation du Comité Exécutif.
M. E. H. Tardivel fait observer (jue si la Convention
accepte l'amendement de M. Harljour, elle ne pourra
commencer à procéder avant plusieurs heures. Ce qu'il
importe le plus en ce moment, c'est de savoir s'il y a des
objections à l'admission de certains délégués. Or, (;es
objections, ou peut les faire au cours de la lecture par le
Comité Exécutif de la liste des lettres présentées. J'invite
donc l'honorable délégué de Chicago il retirer son amen-
dement.
M. Harbour retire son amendement, mais suggère que
les délégués dont les noms ont été substitués îl ceux
nommés en premier lieu fassent vérifier leurs lettres
de créance, afin ue pouvoir prendre part aux élections.
Quelqu'un propose que le rapport du Comité Exécutif
soit accepté, mais qu'un comité de trois soit nommé pour
vérifier les lettres q-'i n'ont pas eocore été présentées.
On demande la question.
M. L. P. Lucier met alors la motion du Dr L. J. Mar-
tel aux voix, laquelle est adoptée.
M. L. P. Lucier prie ensuite ceux qui n'ont pas encore
^ —20—^
remis leurs lettres de civance entre les mains du comité,
de le faire au plus rôt.
Vu l'abseice du secrétaire du Comité Exécutif, le
Dr L. L. Auger, 1er vice-président, donne lecture des
lettres de créance rec/ues et approuvées jusque-là, au
nombre de r>72.
Propo i' par M. F. X. Belleau, de Lewiston, secondé
par le Dr ^. A. Paquet, de St-Jolinsbury, que le rap-
port du Comité Exécutif soit adopté.
Adoi)té à l'unanimité.
LES ÉLECTIONS
Le Rvd F. X. Chaguou, de Champlain, demande la
parole. Il dit que le temps est venu pour cette Conven-
tion de se choisir un président, et comme il importe de
nommer à cette cliarge importante un homme dont la po-
sition sociale le recommande à tous ses compatriotes, dit-il,
j'ai l'honneur de proposer l'Hon. Dr L. .T. Martel, de
Lewiston, comme président de la XVIIe Convention.
Cette motion est appuyée par M. le major Edmond
Mallet.
M. (). Ste-Marie, de Holyokc, secondé par le Dr
M. Fontaine, de Spencer, propose le nom de M. H. A.
Dubuque, de Fall River, en amendement.
M. Dubuque décline en faveur de l'Hon. Dr Martel.
Le Dr V. Mignault, de Lawrence, secondé par
M propose, en sous-amendemant, le nom de
M. J. H. (iuillet, de Lowell.
M. E. H. Tardivelet U. H. I. Lord, de Biddeford,
font quelques remarques eu faveur d»» la candidature de
l'Hon. Dr Martel.
M. J. H. Guillet demande qu'on retire sou nom.
M. F. R. Leroux, de Minneapolis, exprime le îésir que
les amendements soient retirés.
M. Ste-Marie retire sa motion en faveur de M. Dubuque
vu que celui-ci refuse d'être candidat.
M. E. K. Dufrt'sne, de St-Paul, demande que la ddlé-
gatiou de l'Ouest soit (îcoutée et celte délégation souhaite
ardemment que l'IIon. Dr Martel soit élu président de
cette Convention.
Le Dr Mignault retire sa motion en faveur de M.Guillet.
M. Dubuque décline de nouveau toute candidature.
La motiou de M. l'abbé Cliagnon est enfin mise aux
voix et adoptée aux applaudissements prolongés de l'as-
semblée.
Proposé par M. J. A. Vannier, de Marquette, secondé
par qu'uu comité de trois soit nommé pour es-
corter l'Hon. Dr L. J. Martel au fauteuil.
Adopté.
M. l'abbé Chagnou, M. le Majo.- Mallet et M. Du-
buque sont nommés.
M. Dubuque présante le nouvel élu à la Convention,
equel s'exprime à peu près en ces termes : "Je vous
remercie sincèrement de l'honneur (jue vous me faites.
J'ai déjii reçu des honneurs, mais jamais comme celui
que je reçois de vous aujourd'hui. Je vous devrai la
plus belle émotion de toute ma vie. Je suis l)ien con-
vaincu que n'importe lecjuel des autres candidats, surtout
M. Dubuque, eût fait un meilleur président que moi, mais
puisque votre choix e.st tombé sur mon humble personne,
je l'accepte avec joie et reconnaissance. Nous ne sommes
pas venus ici pour faire de l'éloquence, mais du travail.
Nous discuterons la question de l'Alliance, et surtout la
question des écolrs. On a dit que nous sommes fatale-
ment condamn'^p ;. être absorbés par la nation américaine,
mais cela n'arriveia jamais. En réunissant leurs efforts
à ceux du vaillant clergé qui nous a si bien défendus
jusqu'ici de toute a«''milation, les patriotes réussiront à
sauver leur national. le de tous les périls qui l'entou-
rent. Encore une fois, merci pour le grand honneur que
vous venez de me conférer."
On procède ensuite à l'élection d'un vice-président.
; —'Jli-
Proposé par M. -T. H. Ouillet, «le Lowcll, secondé
pur M , (|iit' It! Dr V. Mi^nuiilt. de
Lawrence, soit ('lu vice-pri''si<lHiit de cette Convention.
M. A. 1). David, de Williiiiantic, secondé pur
M ,pro[)oHo, vu MMicndcnient, le nom du Dr
Orner Lurue, de Piitnaiii.
M. II. A. Diibuquedit (pie nous avons contracté une
dette de reconnais8an(;e envers les Canadiens de l'Ouest
qui sont si largement représentés dans cette Convention,
Kn conséfpience, il i)ropose, en sous-amendement, que
M. E. U. Dufresne, de St-Panl, soit nommé vice-prési-
dent.
Le I\vd G. T. Hoy, de Dulutli, seconde cette pro-
position. '* Nous avons l'ait des milles et des milles, dit-
il, pour venir vous voir. Aussi nous nous croyons auto-
risés de vous demander de nous accorder un représentant
dans le barreau des olliciers de cette Convention, M.
Dufresne est bien qualifié ù remplir la charge de vice-
président. Il a toujours été fidèle à ses devoirs de
citoyen et de catholique. .le l'ai suivi pendant i)lusieurs
années et jamais, dans sa carrière de journaliste, notre
distingué compatriote n'a dévié du droit chemin. Je puis
dire que je suis l'écho des Canadiens de l'Ouest en, vous
demandant non-seulement sa nomination, mais son élec-
tion à l'unanimité.
La proposition de M. Dubuque est adoptée ù l'unani-
mité, aux applaudissements redoublés de l'assemblée.
M. l'abbé Roy et M. Dubuque escortent M. Dufresne
à son siège.
M. E. H. Tardivel propose trois hourras en l'horneur
des délégués de l'Ouest qu'on crie avec un enthousiasme
indescriptible.
M. DïjFUESNK. — C'est un jour solennel que celui-ci.
Cette Convention a réuni des délégués de tontes les par-
ties des Etats-Unis ; il en est venu, cette ^ois, de l'Est et
de l'Ouest. Tout ce que je regrette, c'est qu'on ait choisi
un si pauvre sujet comme vice-président. Toutefois, cet
^ • -1>.7—
lioilueur je l'iicceptc non pas pour moi, mais pour tous
mes fiùres de l'Ouest. A Kutland ou m'a\ ait prie- cVia-
viter les Canadiens du l'Ouest ù se lendre à Nashua.
C'i'lait chose facile, car chez nous aussi, nous sommes
patriotes (appl.). Je me fais un devoir de i)roliter de la,
circonstance pour payer un juste tribut d'admiration au
Comité d'Organisation pour le trouble inlini qu'il s'est
donné en préparant cetle Convention. Je dois aussi le
même tribut à M. Tardivel. On peut dire de lui ce qu'on
disait de César : ]'^etti\ vî(h\ vici. Il est venu, il a vu, il
a vaincu. Ce qui le prouve bien, messieurs, c'est qre
nous sommes ici prés de mi délégués des Etats de l'Ouest.
Xous ferons donc notre devoir, i>r(j .Iieli'jioiw ef Ihilrià.
Encore une fois, je vous remercie de cet honneur au nom
de mes diurnes compatriotes de l'Ouest qui sei'ont des
plus llattés d'apprendre l'accui;!! chaleureux et cordial
qui a été fait par kuis frères de l'Est à leui's humlJes re-
présentants.
L'élection du 2ème vice-président est à l'ordre du jour.
M. L. V. Lamoureux, de Giosvepordale, dit (jue le
1er vice-président ayant été choisi parmi les délégués do
l'Ouest, il n'est (pie juste et raisonnable de choisir le
2ème parmi ceux de l'Est. "-Je i)ropose donc de nouveau
monsieur le Dr (<mer Larue, de Putnam, qui a tant fait
pour les Canadiens du Connecticut."
M. ir. A. Dubuque seconde cette proposition.
Adopté à l'unanijaité.
Le moteur et le secondeur de la proi)osition escortent
M. Larue sur l'estiade.
PolU* ne pas tiop retarder les débats de la Convention,
le nouvel élu se contente de remercier brièvement l'assem-
blée de l'honneur qu'elle vient de lui faire.
Proposé par M. Orphir Genest, de ïlolyoke, secondé
par M. E. Lapierre, de Concord, ([ue M. Emile H.
Tardivel soit élu secrétaire.
M. Tardivel décline d'abord en alléguant que les
—24-
•> — -— — —
fatigues des derniers joais l'ont rendu impropre à remplir
cette charge.
M. Genest dit que la chose \m appartient.
La motion est mise aux voix et adoptée unanimement.
M. l'abbé Chagnon fait remarque! ici qu'il faudra deux
assistants secrétaires à cause de l'importance de cette
Convention et du <;rnnd nombre des délégués. "- Il
faut que le travail soit bien fait et, pour cela, nous de-
vons choisir des personnes habituées."
M. F. X. Helleau, de J^ewiston, propose M. J. O. D.
de lîondy comme 1er assistant-secrétaire.
Ce dernier décline, étant venu à la Convention dans le
but spécial d'en rapporter les débats pour un journal de
sa localité.
En conséquence, le Ur M. Fontaine, de Spencer, se-
condé par M. O. Ste-Marie. de llolyokc, propose (pae M.
J. S. lîichard soit élu à cette charge.
Adopté unanimement.
Proposé par M. TurcoUe, de Lowell, secondé pur M.
11. C. de Beaumont, de Boston, (jue M. Jules Rouillard
soit élu 2ème assistant-secrétaire.
Adopte t\ l'unanimité.
Ces élections terminées, le président demande (ju'on
choisisse un aumônier, " car notre clergé mérite assuré-
ment d'avoir un représentant [)armi les ofliciers de la
Convention."
M. P. C. Ilarbour, de Chicago, secondé par M. Michel
Cyr, du même endroit, propose que le Uvd A. L.
Bergeron, aussi de Chicago, soit élu chapelain.
M. Sam. Demers, de Concordia, secondé par le Dr J.
A. Jeanuotte, de Clyde, propose, en amendement, le
nom du llvd L. Mollier, de St-,Joseph du Kansas.
M. Harbour fait remarquer que M. l'abbé Mollier
représente un centre du Kansas. Or, le piésident ayant
été choisi dans l'Etat, le 1er vice-président à St-Paul, il
espère qu'on nommera un aumônier venant de Chicago,
comme résidant dans un Etat du milieu.
—2.-}—
Le Rvd (r. T. Roy, de Dnhitli, dit que s'il faut confé-
rer les honneurs du chapclinat ù quelqu'un, ce doit C'tre
au plus vieux d'entre les prêtres présents. " Or, il est
pnnni nous un vieil inlirme qui a perdu ses deux jambes
dans les labeurs de l'apostolat."
Propose par le Rvd G. T. Roy, secondé par le Rvd P.
Hévey, de Manchester, que le Rvd Père J. Goiffon, de
Centerville, Minn., soit élu chapelain oomine étant le
plus vieux.
Adopté ;i l'unanimité.
Tous les délégués se tiennent debout pendant (pie ce
vénérable vieillard est conduit sur l'estrade.
M. Tardivel le présente à l'assemblée à peu prés en
ces termes : " Celui que vous venez de choisir comme
votre aumônier ne doit pas vous être inconnu, bien (lu'Il
assiste pour la première fois à l'une de nos Conventions
Nationales. C'est ce même missionnaire dont nous parle
monsieur Tassé, dans ses C<ina<Jk'iis de VOtieat. C'est lui
que le bravo Nolette iam:issa presque mourant dans les
neiges du Minnesota et transporta sur ses épaules de
l'autre côté de la Rivière Rouge, l'arrachant ainsi à uu€
mort certaine. Le livd Père Goiffon est donc un pereon-
nage historique qui a droit à la vénération de tous les
Canadiens, et particulièrement de ceux de cette partie
de rOucst où il exerce le saint ministère depuis plus de
trente ans. C''est encore lui qui, en 18')!), déposait pour
la première fois l'hostie sainte sur les lèvres de (jabriel
Dumont. Votie choix est non seulement des plus dignes,
il est aussi le plus beau que vous puissiez faire et constitue
le meilleur hommage que vous puissiez lendre à cet apôtre
vénéré qui a blanclii dans les épreuves de l'apostolat et
affronté même la mort, — cette jambe de bois nous le
dit assez, — pour porter les secours de la leligion Ti
ses compatriotes et aux sauvages dans ses lointaines
missions."
Le Rvd Père Goiffon, vivement ému, répondit: '* Je
suis très sensible aux sentiments que vous me témoignez
—2(;-
en ce moment. J'étais loin de m'attendre à cet liouiieur,
car j'étais venu tout simplement pour chercher clans vos
délibérations quelques suggestions ou quelques plans nou-
veaux capables de m'aider à conduite ma paroisse. Si
j'ai travaillé pendant trente ans pour les Canadiens, c'est
que je les aime, et là est ma récompense."
Ces paroles portant le cachet d'un si grand dévoue-
ment furent couvertes d'applaudissements frénétiques.
M. Tardivel déclare ensuite qu'il a terminé la traduc-
tion en français de la lettre du Président à la Convention.
Voici cette traduction pendant la lecture de laquelle tous
les délégués se tiennent debout :
Palais PlxKCDTi F,
Wasiiincton, I). C, 20 Jui>;, 1S8.S.
M. L. P. Lucier,
Président (Général, etc..
Mon ciikk monsieur: — Lors de 1 invitation (|ui m'a été
faite d'assister à la Convention Nationale Canadienne du
28 courant, j'avais espéré que mes devoirs olllciels et
d'autres éventualités me permettraient d'y assister.
Cependant je regrette d'être forcé de renoncer à être
présent à une démonstration d'une si grande portée pour
tous ceux qui y participeront.
Mes relations avec plusieurs de vos citoyens canadiens-
français, la connaissance que j'ai de leur industrie et de
leurs qualités économiques, le respect qu'ils entretiennent
pour le titre de citoyen américain, leur empressement i\
assumer les obligations qui y sont inhérentes et à se préva-
loir des privilèges qui y sont attachés, tout cela me fai-
sait désirer de rencontrer leurs représentants dans une
réunion comme celle convoquée pour le 2S,
J'espère que cette assemblée sera une source de vives
réjouissances et qu'on en remportera d'agréables souve-
nirs.
Madame Cleveland s'unit à moi pour vous remercier
— :^ I
de la bienveillante iuvitation qui nous a été faite, et vous
exprimer nos leiiiets de ne pouvoir l'accepter.
^ ' ; Bien à vous.
• . . V Gi;(»vi;i; Ci.KVKLAM).
Le Dr M. Fontaine, de S[)tnc('i, propose l'ajourne-
ment.
Li: Fkksidknt. — Avant d'ajourner, j-^ crois (ju'il est
important de nous entendre sur (jueiques points. Vous
allez probablement renvoyer les (Questions soumises à vos
délibérati(ms (b-vant certaines comuiissions spéciales. .le
suggère donc ()u'on nomme trois de ces commissions im-
médiatement,— une première pour l'Alliance Nationale,
une deuxième pour la Fédération des sociétés et une troi-
sième pour le Hureau (VInformations, — atin qu'elles
puissent se mettre à l'o'uvie aussitôt (pie i)ossible. Je
suggère en même temps (ju'on nomme d'abord un comité
chargé de choisir les membres des dites commissions.
Proposé par M. Stim. Deniers, de Concordia, secondé
par M. Joseph Seney, de Alb:uiy, que les otiiciera du co-
mité provisoire de TAIliance Nationale soient choisis A
la présente séance.
Proposé par M. K. Lapierre. de Concord. secondé par
M. F. Mayo, du même endroit, (pie le président nomme
im comité de trois pour choisir ces commissions.
Le président annonce ici (pril n'acceptera aucune
motion, si elle n'est \n\^ faite par écrit.
Proposé par M. E. IL 'i'ardivel. secouiilé par M. »L E.
Cloutier, de Le^vistor, (pie le manuel de Cushing soit
adopté [)ar cette Convention comme règle de droit parle-
mentaire.
Adoi)té unanimement.
Proposé, en amendement jt hi motion de M. Lapierre,
par M. Tml>e'ï, de Roehester. secondé par M. N. Hardy,
de Cambridge, que le président nomme un comité com-
posé de un pour chaque Etat, et que ce comité nomme dans
.son Etat respectif un comité de trois qui sera chargé
— l'.V —
d'examiner les queslious les plus inléressautes pour être
discutées selon leur valeur et être adoplccs. si tel est le
désir de la Convention.
Adopté.
Proposé par M. Benj. Lenthier, de PlaUsburgli, scvoudé
par le Rvd F. X. Cliugnon, (Uî Cliain[>lîiin, que des
remerciements soient votés aux messieurs du Comité
Exécutif sortant de charge pour l'ijabileté dont ils ont
fait preuve dans l'organisation de cette Convention.
Adopté unanimement.
Proposé par M. P. C. Ilarbour, de Chicago, secondé
par M. L. J. Destremps. de Fall River, que la Convention
se procure un sténographe et que les délégués s'engagent
à défrayer les dépenses.
Le Dr G. Larue fait observer que les services d'un
sténographe coûteraient plus cher que les délégués ne
seraient prêts à les payer. Au resl' est trop tard pour
y penser. '• Nous ne pourrions itb procurer un sténo-
graphe français qu'en nous adressant à Montréal ou à
Québec et ijuand bien même nous appelerions le télégraphe
à notre secours, le vani de monsieur Ilarbour ne pourrait être
exaucé, puisque le sténographe en question ne pourrait
être à Nashua que demain matin, c'est-à-dii'e quand les
travaux de la Convention seront à moitié finis. Je crois
donc qu'il est inutile d'y penser."
La motion est retirée du consentement du [)roposeui
et du secondeur.
Proposé par le Dr M. Fontaine, de Spencer, secondé
par M. H. A. Dubuque, de P^all River, que la Convention
s'ajourne à 2 hrs p. m.
Adopté.
DEUXIÈME SfcAXCE
A 2..S0 hra p. m., l'Hon. Dr Martel reprend le fauteuil
de la présidence et appelle l'assemblée à l'ordre.
L'fiwmônier ouvre la séance par la orière.
ProiK>sé par M. L. P. Luoier, de Nashua, secondé par
le Dr L. L. Auger, de Great Falls,
oo
Résolu que les icpicsentanls dus Canadiens Français
des Etats-Unis ont reçu avec- res|'eet et reconnaissance
oommunication de la lettre du Président Cleveland, et
sont honorés et flattés du téuioignagne d'estime pour la
popul' ' 11 canadienne-française .de ce paj's. contenu
dans l.> ite lettre ; qu'ils eu leniPrcient cordialement Son
Excellence et forment les vœux les i)lus ardents pour la
prospérité de ce pays.
Adopté unnanimemcut.
M. .1. A. Vannier, de i\Iav([uette, offre de payer les
frais d'un télé;.rramme au Président lui communiquant les
sentiments de la Convention, offre .qui est acceptée au
milieu d'applaudissements redoubles.
Proposé par M. A. Ménord, de Nortliampton, secondé
par Bl. le Dr L. 1>. Niquette, du même endroit, qu'un
comité de cinq soit nommé pouj- préparer un ordre du
jour. • .
Proposé, en amendement, par le Kvd F. X. Chagnon,
secondé imr M. Benjamin Lenlliier, (pie l'on suive l'ordre
du jour suivi à la Convention de Putlaud, pour les affai-
res de routine.
Adopfeé.
Le Pvi> L. NoNiiAiniT, de Minweapolis. — Il nous semble
qu'ayant Peligion et Patrie poHu- devise, nous dévojis
demander la bénédiction du Souverain Pontife. Je pro-
pose, secondé pa'r le Pvd G. T. Ivoy, de Dulutli, qu'un
comité de trois soit nommé pour rédiger un télégraranaeii
Sa Sainteté Léon XIII et demander sa bénédiction sur
les travaux de la Convention.
Adopté unanimement.
Proposé par le Ilvd T. H. C. Davignon, secondé par
le Rvd L. Nongaret, que le même comité soii chargé
d'envoyer un télégramme à Sa Grandeur Mgr lirad4ey,
érêque du diocèse.
Adopté unanimement.
Le préeideit comme les Rvds Nongaret, Kov, Hévey
et Davignom.
— ;?r>—
Proposé pur le Dr V. Miguault, de Lawreuce, secondé
pur M. F. X. Kobitaille, de Manchester, qu'un télégramme
de remerciements soit adressé à l'Hon. M. JMercier et à
l'Assemblée Législative de Québec, pour les marques de
sympathie qu'ils ont données h la Convention de Nashua.
Proposé, en amendement. [)ar M. H. A. I)u1»uque, se-
condé par le Dr L. L. Auger, que cette motion reste sur
la table d'ici à ce que les délégués de la Province de Qué-
bec soient ijrésents.
L'amendement est adopté.
Proposé par le Dr L. P. de Lungle, de Lvnn, secondé
par M. Placide Hébert, du même endroit, (ju'un télé-
gramme soit envoyé à Leurs Kminences les cardinaux
Taschereau, de Québec, et (iib})ons, de Baltimore.
Adopté unanimement.
La rédaction de ces télégrammes est confiée au comité
déjà nommé.
Le secrétaire donne ici lecture de lu liste des mes-
sieurs choisis pour nommer les c()mmissi(ms. Ce sont:
P. Piergevin, AVisconsin : Di J. A. .leannotte. Kansas ;
Rvd K. FayoUe, Minnesota ; Uvd F. X. Chagnon, New-
York ; Geo. Letourneau. Illinois ; Pierre Primeau, Michi-
gan : Hugo A. Dubuque. Massachusetts ; A. D. David,
Connecticut ; Dr ^V. W. Petit. New-Hampshire ; Hon.
'Daniel Côté, Maine ; Dr J. E. Legris, Rhode Island ;
Dr J. A. Paquet, Vermont.
Le comité se retire aussitôt pour faire le choix des
membres des trois commissions suivantes : l'Alliance
Nationale, le lUiieau d'Informatians et la Fédération des
Sociétés.
Le comité chargé de rédiger des télégrammes aux
différentes autorités religieuses fait son rapport.
lYIéf/rnmmc av iS((hif'Ph'(' ,
Saiictissimf Pater.
Cives Ameriejm.M- Fédérât ionis ('unadenses. in Conventum hi
iVashun, New irampshirc, oongregati et ad pedes ti^anctitati»
-.y 7—
Vestr;i' prostrati, se solemniter ii)fallil)ili Autoritati Vfstra'
submissos protituntur et Henedictioueni a l'aternitate Vestrâ
sollic'itaut.
• 7>. .1. Maktkl,
['l'ratluetion.J
Très /Saint- Père.
Les Canadiens de la lîépabli«nie Aujérk'Iiiue, réunis en
Convention à Na?hua, New ilampshire, et prosternés aux pieds
de Votre Sainteté, protestent solennellement de leur soumission
à Votre Autorité infaillible et sollicitent Votre Bénédiction
Paternelle.
L. .). Maktkl,
Président.
Au Cardinal Tasclierenn.
Les Canadiens des Etats-Unis de l'Amérique du Nord,
réunis eu Convention générale à Nashua, N. IL, présen-
tent luiniblenieut leurs hommages à Votre Eminence.
L. J. Maktel,
Président.
A" Cardùud Gdjbuiis
The Frent'h Canadiau Convention, now in session a4,
Nashua, N. H., offer Mis P2minence Archihisliop Cardi-
nal Gil)bons of Baltimore, the expression of their vénéra-
tion and implore llis blessing.
. L. J. Makti:l.
Président.
[Traduction.]
IjU Convention can'idienue-frau(;aise, siéojeanten ce moment
à Nashua, N. II., otl're à Son Eminence h' cardinal archevêque
fiibl)ons, de lialtimore, Texpressioti d(* sa vénération et
implore Sa bénédiction.
L .1. ]\Iaktkl,
Président.
A Mur Bradlcij
The French Canadian Convention in session at Nashua,
présent Your Lordship the expression of their vénération and
implore Vour blessing.
L. J. Martel,
Président.
. ^ -pa-^ . _ __
[Truduotioii.]
La Convention canadienne-f rani^i'He, siégeant à Nasliua, ofîVe
à Votre (Jrandeur IVîxprossion dt' sa vénération et implore Sa
bénédiction.
L. .i. M AUTEL,
Président.
Ce rapport est adopté, et les télégrammes sont immédiate-
ment envoyé».
Proposé par le JJvd F. X. ('liagnon, secondé par 1« lîvd
Elle Theillon, de Terrebonne, qu'un comité des résolutions
soit nommé. '
Adopté.
Proposé p^r le iJr Dauray, de Danielsonville, secondé par
M. l'abbé lioy, que le président choisisse un délégué de chaque
Etat pour composer ce comité des résolution^.
Cette motion est restée sur la takle.
Le président dit qu'il nommera le comit6 des résolutions à la
sôance du soir.
Le pré3id(;nt demande qu'on fasse une motion dans le but de
linùter les orateurs sur chaque question.
Proposé par M. P. C. Harbour, secondé par M. Michel Cyr,
que 10 minutes soit la limite de discussion, et que tous les
membres de la Convention aient droit de discuter une fois.
Cette motioii est rejetée sur division.
Proposé par M. < 'oUiu, de New- York, secondé par M. P. V.
Lebeuf, de Fall-lîiver, que chaque orat(mr soit limité à 20 mi-
nutes sur chaque question.
Proposé, en amendement, par M. J. II. Guillet. de Lowell,
secondé par le lîvd J. lî. St-Onge, d'Albany, que les personnes
chargées de faire lapport sur les questions du programme
soient limitées à 20 minutes, et les autres à 10 minutes.
L'amendement est adopté.
On pasrse ensuite à la discussion du 1er Article du Pro-
gramme qui se lit comme suit :
— .vv—
Allia u ce Nationale
Est-il opportun de fonder une Alliance Nationale des
groupes canadiens-français des Etats-Unis?
Dans le cas de décision adirmative, sur quelles bases?
l'établir?
M. l'avocat H. A. Dubuque, de Fall River, prend le
premier la parole sur cette question.
Il dit : Cette question est de la plus haute importance.
Si nos groupes sont disséminés et n'ont pas de lien de
cohésion, ils seront infailliblement noyés. Nous sommes en
face d'un danger imminent. L'élément étranger nous enva-
hit. On voudrait tout fonder dans le même moule. C'est l'o-
pinion des hommes en vue et de la presse anglaise
du pays. Nous sommes un petit peuple. A moins d'union,
nous ne pourrons pas conserver notre nationalité. Les
conventions ne suffiront pas pour nous faire échapper
aux dangers de l'assimilation et de l'anéantissement. 11
nous faut une organisation forte, puissante, que nous
puissions opposer comme une digue au courant envahis-
seur. Nous voulons que le peuple canadien soit fort. Eh
bien, le moyen de le rendre fort est de créer une Alliance
Nationale. Nous sentons tous le besoin d'être unis, et il
nous faut l'union du prêtre et du laïque. Nous ne ferons
rien, nous n'accomplirons rien avant d'avoir rassemblé
en un faisceau puissant tout ce qu'il y a de courageux,
d'honnôte et de patriotique parmi nous. En concentrant
les forcés vives de nos groupes vers un point commun,
nous ne saurions manquer d'arriver à'un résultat pratique
et glorieux. L'Alliance nous rendra non seulement forts,
mais invulnérables, car son.but principal est la conserva-
tion de notre langue et de notre religion. Mais cette
Alliance ne serait pas complète dans sou organisation et
n'aurait pas toute la force nécessaire si elle ne réunissait
nos frères de l'Ouest avec ceux de l'P^st. Je profite de
l'occasion pour leur dire que nous sommes fiers de cons-
tater que le patriotisme est aussi pur là-bas qu'il l'est ici.
Notre ambition à tous est de disséminer partout ce
^34-
patriotisme qui a, fait des liéros de nos aïeux et de fiiiie
comprendre à ceux qui nous entourent que la patrie cana-
dienne ne sera jamais en danger tant qu'il re>:tera un
patriote debout. Remarquez-le bien, nous ne serons forts
que si nous sommes unis. Une convention comme celle-ci
ne peut se renouveler tous les ans ; il nous faut l'Alliance
pour nous réunit moralement. Nous jett'^rous les bases
de cette Alliance en nous inspirant de nos sociétés natio
nales déjà organisés, et l'expérience la perfectiennera.
l)i{ DE GiiANDi'i!:':, de Fall lîiver. — Cette Alliance est
très importante et ;l ce titre, il faut lui donner toute
notre attention. Cep<^ndunt, je crois (ju'il vaudrait mieux-
avoir une fédération des so'jiélés. Qu'il soit bien com-
pris que je ne suis \n\.^ <la tout opposé au projet de l'Al-
liance.
M. H. ]. LokI, df Biddeford, est aussi d'opinion qu'il
vaudrait mieux établir d'abord l'union des sociétés, puis
rAlliauce Nationale, mais, ^.omme son prédécesseur, il est
prêt à se soumettre au désir de la majorité.
iSJ. .]. II. Guillet, de Lowell, Mass., dit (ju'il fau-
drait d'abord déci^ler si nous devons avoir
l'Alliance Nationale. Si la Convention se prononce
dans rallirmative,n()iis n'auron.s plus qu'à référer la ques-
tion à la commission ad hoc ; si la Convention prononce
dans la négative, la question sera morte.
M. L. .]. Hébert, de Hay Cily, assure que la société
qu'il l'a délégiié à Nasliua. entrera dans l'Alliance, si cette
Alliance pourvoit h la créatii^^u d'une arisurance sur la vie.
Avec une assurance, dit-il, nous serions certains d'avoir
toutes les sociétés avec nous.
Proposé par M. H. A. Dubuque, secondé par le Dr
Orner LaRue, que la Convention approuve i'idée d'une
Alliance Nationale.
Adopté sur division.
Proposé par M. O. Ste-!Marii\ de Ilolyoke, secondé
par M. Denis Devent, de Centcrville (R. I.) que la ques-
—Ji.'»—
tion de savoir sur quelles bases cette Alliance sera établie
soit renvoyée à la commission ad hoc
Adopté unanimement.
Le comité chargé de nommer les trois commission»
spéciales, fait son rapport.
. - WKMliRES DKS COMMISSIONS
/ AllÙDice Xationale
Louis Goulet, Wisconsin ; J. A. Vannier, Michigan;
P. C. Ilarbour, Illinois; Sam. Demers, Kausas ; R. P.
Bigot, Minnesota ; Desautels, \'ermont ; Frk Piquette,
JUiode-Island ; .1. H. Guillet, Massachusetts; Dr O.
Lallue, Connecticut ; Dr L. L. Anger, New-Hampshire ;
Major Kdm. Mallet, New Yo'k; II. I. Lord, Maine.
F('(h'rfit>0)i des socù'féti
Le Révd L. Mollit;:-. Kansas ; 1*. L. Laprès, Michi-
gan ; Honoré Deniers, Wisconsin; lion. D. Côté,
Maine; Dr O. Goyette, \'ermont ; Dr N. Malo, Rhode-
Island ; Josei)h Gélina, Illinois ; Nap. P^mond, Minne-
sota ; L. P. Lucier, New-Hampshire; J. L. Manny,
New- York ; P. F. Poliquin, Massachusetts ; J. N. Ar-
charabault, Connecticut.
Bureau (VLi formations
Dr Jos. Lariviére, Rhode- Island ; Alexis Bessette,
Micbigan ; le Rvd L. Nongaret, Minnesota ; le Rvd L.
M. Dugas, New-York; .los. Drouin, Vermont ; Geo. Lé-
tourneau, Illinois; O. F. Papinean, ^Visconsin ; Hon. J,
E. Cloutier, Maine; Dr M. Fontaine, Massachusetts;
J* H. Woisard, Connecticut; V.. C. Voycr, New-Hamp-
shire.
Ce rapport est adopté à l'unanimité.
On procède ensuite à la discussion de la deuxième
question du piogramme.
—Vf;-
Question Sralaire
(^uels sont les meilleurs moyens d'assurer l'existence
de nos écoles catholiques fianvaiscs aux Ktats-Unis et
d'eu multiplier le nombre?
L'adoption des mômes matières d'enseignement et des
mêmes auteurs n'aiderait-elle pas puissamment à conser-
ver riiomogénéité de notre race, en imprimant lu mcMne
direction au cœur et à l'intelligence de notre jeunesse?
Le livd .1. Ih'ouillet, de Worcester, fut le premier
orateur sur cette (jnestion.
Avant qu'il prît la parole, le t(l3l(?gramme suivant fut lu
à la Convention par le secrétaiie :
Concordia. Kansas, '2i\ juin 1.S8<S.
La Société St-Jean-Baptiste de Concordia, réunie en
-séanca solennelle, présente ses félicitations à la Conven-
tion de Nashua et lui souhaite succès.
A. K. GiAv,
Secrétaire.
Ce télégramme fut accueilli par un tonnerre ■d'ai»i)lau-
dissements et de Itravos.
Lk Rvd.]. Bkoiili.kt. — La question sc<^laire ne devrait
.pas être traitée ici, mais en chaire. Cependant j'ai
prépavé trois résolutions que je S'Himets hunihUineut û, la
considération de cette Cunvcntif»ii.
lu X(),:s !i,lmet1ons nuanimouipnt l:i nécessité de nos
écoles paroissiales, seul moyen sûr et ellicace de conser-
ver notre national té et surtout notri' religion.
•Jo (iuant aux moyens ô prendre, nous admettons,
coniine de bons cu' holitjueG, les moyens suggérés parle
/Joncile de iîalliuK re.
;>o Kt, i>ar (.•()nhé(iuent, nous nou.^ en ia[)|)ortons tous
iivec confiance h nos })asteMis légitimes el il no.s commu-
nautés religieuses a (jui seuls, après les |)arenis, il ai»i)ai-
tient <lo régler la cause de rédtieation dos enfants.
Pin|«,'.';<' par I\L Charland, de Cambridge, secondé par
lù. i)oi(-, de liostoii, (|ue les résolutions présentées par
JT*^
le Kvd .1. Hrouillet soient renvoyées au eoniité dear
résolutions.
Li; livi) F. X. CnAoNox. — Il est mal (.rinouUiuer à (îOO
délégués la notion «[u'ils n'ont rien avoir dans lu question
scolaire. Le père de famille a droit de voir il ce (lue ses
enfants apprennent l'arithaiétique, la grammaire, etc.,
etc., un un mot, il a le droit de faire instruire ses enfants
suivant sa conscience. Il doit donc avoir quelque chose
à dire sur cette question. Sans doute, les écoles parois-
siales doivent être sous la direction du clergé, mais il
faut admettre encore que le père de famille, ({ui paie
pour maintenir cette école et qui, plus que tout autre, a
intérêt à l'éducation de ses enfants, doit être consulté
sur cette (pieation. Le comité des résolutions devra re-
commander, dans son ra[)port, l'adoption des proposi-
tions du Hvd J. Hrouillet, mais aussi les moyens d'assurer
l'établissement, le bon fonctionnement et le succès de ces
écoles. L'augl&is ne doit pas être négligé, non plus,
dans nos écoles, Il est absolument iin[)Oitanl que nos
enfants parlent correctement et facilement la langue du
pays, alin de leur permettre de lutter avantageusement
avec les autres nationalités.
Le Ivvd J. r)rouillet demande que ses résolutions soient
lues de nouveau à la Convention, ce qui est fait par le
secrétaire.
l)i; i>K Gi;AM>i'i;i';. — La question scolaire doit être exa-
minée sous deux aspects :\ la fois, sons l'aspect religieux
et sous l'aspect social. Au point de vue social, l'ins-
truction n'est pas asst-/ véiiandiic. Cela est dû, sans
doute, paimi nous, à notre manque de ressources pécu-
niaires. Aussi je suggère la fonnation ;lc comités de-
vant donner des soirées, ba'/^ars, etc., souH la direction
du curé, alin de créer un fonds scolaire.
Li: llvD .[. (). Gaixh Kv, de Salem. — Les deux mem-
bres du clergé qui viennent de parler n'ont pas voulu
^lirc que les parents n'ont rien h faire en ce qui regarde
l'éducation de leurs enfants. Au contraire, vous avez
—'iS—
-aid(!; à bîltir les églises et les 6en!es. Nous voulons que
vous l'emportiez de bonnes impressions tvec vous. Dites
à vos pères, à vos mères, à vos femmes et à ves enfants
que la Convention désire leur aider à tous, l'n père a, le
droit (le faire instruire ses enfants comme il l'entend,
pourvu que ce soit catholiquement. Lu religion citholi-
(jue n'a jamais rabaissé rédueati(;n : au contraue, elle l'a
relevée. Il nous faut de bonnes écoles catlioli(}ues fran-
•(,*aises, sans lesquelles nou^» ne pourrions conserver ni notre
langue ni notre foi. Le peuple canadien a une mission
à remplir eu Amérique, une mission de formation. Je me
t'appellerai toujours ce (|ue me disait un vieux prêtre lors
de mon départ du Canada pour venir exercer le saint mi-
nistère aux Etats-Unis. " Konde de suite une école, me
disait-il, si tu ne veux pas que l'herbe [ioui^se devant la
porte de ton église." lIAtons-nous donc de régler cette
question des écoles, et espérons (pie nous auroms bientôt
des Frères et des Sœurs pour instruire et former la jeu-
nesse canadienne. Ce sera un bienfait oour le pays, un
.î>onheur pour toutes nos familles.
Lk RvD A. Nori;iJAKi;r, de Rocliester (N. V.). — Les
{jères de famille ont à voir à l'éducation ie leurs enfants
de concert avec les curés. Il y a deux ans, à la Conven-
tion de Rutland, il avait été ré^olu (pj'une pétition fût
présentée aux législatures dei' diîTVrfnts Ktats de l'Union
Américaine, les priant de cou-idérer si les écoles parois-
siales ciiinoli(|ues n'ont i)as droit à une part des alloca-
tions annuelles t'.-i'U'S aux écoles paliliques etleurdemau-
(.'Uit humblement Uî vouloir bien passer une loi à l'etTet
1 :icct>rder à \em> ilites écoles paroi-^sialea une justi; part
dans la répartition des deniers scolaires. \'oici le texte
i :uême de cette résolution :
f.cs ("aniidieus-Krançîiis. réunis en Convention générale à
V iJutland, Vernionr, les '22 et 'lA iuin ISSC», et représentant ///n7
• •. /// htillc citoyen'^ américains, prient respectueusement les
4 gislMhnes des diftoreut.s Etats de ri'nion Américaim,' (Je
, <• «-i.Jévcv '■î les école? paroissiales catholiijnfs n'ont pas dro't
;- M.- , ;i!t ilan-^ 1:1 (listributioiî des sommes i^iélcvées puur lo
:^ijl~
soutien des écoles publiques, et ils les prient de vouloir bien
])îisser une loi accordant à leurs dites écoles piroissiales catlîtK
îiques une juste i)art dans la répartition des dits deniers.
De plus,' ils prient resp»'ctueu?enient les législatures des
dillôrents États de ri'nion Américaine de bien vouloir décrotter
une loi défendant reinj)loi des «;nfants au (bassons de 11 au«
dans les n)anufactures. (page "27, K i|)port oïliciel de la (Con-
vention de liutland.)
Ne sachant i)oint si l'on s'e^t rendu (incUjue part an-
désir (le notre XVIi>nie Convention, je serais très heureux
d'avoir quelques renseii;iuMnents i\ ce sujet.
M. le président de la Convention répond «lu'aucuntj
pétition n'a été présentée aux léjiislateurs h cette Un.
M. H. A. l)ul)nqne fait observer qu'il faudniit, pour
réussir, taire amender la Constitution des Ktats-Unis et
(jue, pour le moment, il ne serait i)as prudent de l'entre-
prendre.
M. II. 1. Lord, de lîiddeford, raconte ce (pn a été fait
cliez lui pour assurer aux enfants canadiens une éduca-
tion catholi()ue et française. *' Après bien des vicissi-
tudes, dit-il, ou a réussi, sans le secours de nos compa-
triotes du dehors, à constiuire un magnifique couvent qui
a ccHité S(><*,0()(). Et aujourd'luii, à Biddeford, on est
aussi français qu'à Paris, aussi catholique qu'à Rome."
Li. Kvi) r. II. C. D.vvKJNoN, de Snncooiv. — Noii3
sommes tous d'accord sur la nécessité d'avoir des écoles.
Ce qui nous embarrasse le plus de trouver c'est Jes
moyens de les supporter. Les moyens peuvent être lo-
caux, mais voici mou opinion, surtout pour les petit»
centres : c'est de demander de l'aide aux évoques du Ca-
nada, «pii formeraient dans leurs diocèses respectifs ce
(lu'on pourrait api)eler le denier de Vécole ronadlenne. Ce
ne serait que justice nous rendre, attendu (]ue nous ins-
truisons les enfants du Canada qui en oui grandement
besoin, truand ceux-là sont instruits, il nous en arrive
d'autres qui sont pire que les premiers. Il est donc juste
que les évèques du Canada nous aident. Mettons-nous îi
genoux, s'il le faut, et lorsqu'ils auront compris nos be-
—40—
soins et les sacrifices journaliers que nous nous imposons
pour secourir ceux qui nous arrivent tous les jours de
leurs diocèses, on les verra venir volontiers à notre se-
cours. J'ai dans ma paroisse, des gens venus de tous
les diocèses du Canada, Chicoutimi excepté.
Lk Rvd E. PEUKEAii/r, de Turneis Falls. — Je suis
d'avis, moi aussi, que les évêques du Canada devraient
aider au maintien de nos écoles canadiennes. Nous
avons de meilleures raisons de leur demander de
l'aide pour instruire les enfants qui nous viennent
de leurs diocèses, (ju'ils n'en ont pour nous deman-
der d'aider à ceux qu'ils nous envoient continuellement
pour nous solliciter de contribuer à la construction de
leurs églises, de leurs collèges, de leurs couvents, etc.
S'ils ne veulent pas nous aider à, instruire leurs enfants,
ils ne devraient pas, au moins, nous demander de venir
en aide à leurs œuvres.
Le llvi) J. 1>. ST-ON(iK,d'Albany. — En effet, nous avons
assez à faire ici pour soutenir nos écoles. Je concours
entièrement dans l'opinion de l'orateur qui m'a précédé,
l'abbé Perreault.
L'IIon. J. E. Cloulier «lit tiu'on a trouvé à Lewiston
le moyen de soutenir une école. C'pst d'accepter les pré-
sents des KK. PP. Dominicains qui nous ont bâti des
écoles sans rien nous demander comme souscription.
M. L. P. Lamoureux, de Grosvenordale, demande des
conseils pour savoir comment on peut procurer des Sœurs
enseignantes aux centres (jui en ont besoin.
•'M. II. A. Duni;(,>UH. — Il faut faire disparaître ce vieux
préjugé, qui existe chez -nous, que l'on peut aussi bien
aller au ciel sans savoir lire II faut faire comprendre à
nos compatriotes (jue riiomme qui n'est pas instruit est
avili par rapport à ceux qui le sont. Il faut convaincre
tout le monde (]ue notre race ne progressera pas si elle ne
s'instruit pas.
Le Rvd L. Nongaret dit qnc l'instruction seule n'est
pas suflisante pour nous rehausser dans l'estime des
—41—
nations qui nous entourent; il faut y joindre l'éducation.
MM. J. Himbert, Miville, L. J. Hébert etD. Boisclair
font aussi quelques remarques sur le sujet.
On demande la question.
La motion à l'effet de renvoyer les résolutions du \isA
J. Brouillet devant le comité des résolutions est adoptée
:\ l'unanimité.
Proposé par le Rvd T. H. C. DavignoD, secondé par
le Rvd J. B. StOnge, d'Albany, qu'une humble pétition
soit adressée aux évoques du Canada les priant de vouloir
bien fonder dans leurs diocèses respectifs "' le denier des
écoles catholiques" pour nous aider à établir et à soutenir
nos écoles catholi(iues.
Proposé, en amendement, par M. H. A. Dubuque,
secondé par M. Charhind, de Boston, que cette motion
soit renvoyée au comité des résolutions.
Adopté unanimement.
Proposé par M. J. II. GullUt, (te Lowell, secondé par
M. Charland, de Southbridge, que la Conventicm s'ajourne
à (S hrs p. m.
Adopté. , .
TROISIKME SÈANCK.
La séance s'ouvre à s.lT) p. m., sous la présidence de
rilou. Dr. L. .1. Martel, président.
Prière par le chapelain.
Le président annonce qu'il a choisi les messieurs dont
les noms suivent pour former le Comité des Ri'soUition».
• Comité (hn Jiésolutions.
Les Rvds L. Nongaret, de Minneapolis, Minn. ; A.
Notebaert, de Rochester, N. Y. ; F. X. Chagnon, de
Champlain, N. V. ; J. Brouillet, de Worcester, Mass. ;
MM. E. R. Dufresne, de St-Paul, Minn. ; Dr L. L. Au-
ger, de Great Falls, N. H. ; Benj. Lenthier, de Platts-
burgh, N. Y. - .
• -42-
Le président abandonne son siC'ge ù M. E. K. Du-
fresne, 1er vice-président, a(in d'aller au devant des dé-
légués de la Province de Québec qui doivent bientôt ar-
river.
Proposé {)ar le Dr O. LaRue, secondé par M. II. I.
Lord, que la lecture des minutes de la dernière séance
-^oit omise et (jue nous procédions de suite à la discussion
•les questions devant la Convention.
Adopté .
Proposé par le Dr L. L. Auger, do (heat Falls, sc-
•oudé par le Dr A. W. Petit, de Nashua, que la lettre
lu président soit litograpliiée, vu (qu'elle est la première
•«ramuuication odicielle du chef de rPLvécutif aux Cana-
li'CUS-Français des P>tats-Uni9, et, de plus, que cette let-
"^re fasse partie des archives de cette Convention et (pie
(•opie en soit donnée à chacun <Us délégués.
Adopté unanimement.
On [)roc;ède immédiatement à la discussion de la troi-
sième question du Programme dui se lit comme suit :
»
Bureau Central <V Informations
La nécessité d'un bureau central permanent d'informa-
lîons générales et de statistiques canadiennes ayant été
reconnue par nos Conventions antérieures, et le besoin
d'une telle institution devenant plus sensible en face de
l'accroissement constant de notre population aux Etats-
l'nis, sa création n'est-elle pas une mesure d'urgence?
M. E. H. Takdivkl. — De tous les sujets soumis aux
délibérations de cette Convention, celui qui a traita l'éta-
blissement permanent d'un bureau" d'informations parmi
^ tious me paraît être le plus important. En commentant
le programme des questions que nous avons mission de
discuter ici, un journaliste a dit que les 1 er, .'ie et 4e articles,
^^^î'-est-à-dire ceux relatifs à l'Alliance Nationale, au Bureau
d'Informations et à la Fédération des Sociétés, n'en
constituent réellement qu'un seul, car c'est, au fond, la
même idée qui domine dans les trois projets. Il a raison
— ^.v—
quant à ceh, mais j'y ai vu. moi, un'3 difféietice : crit,-
qu'ils sont subordonnés les uns aux autres (juaut m î"«=wr
création. Permettez-moi de vous expliiiuer m.i pensée
par une comparaison vulgaire. Vous ave/, ub^ervc i i>i.-
vrier qui fait un ch Assis? . Il commence par préparer ses
pièces de bois une à une, puis il les mortaise, enfin il les
réunit ensemble. Eh l)itn, pour moi les trois projets
en question corrcspoudent exactement aux différentes
parties du travail de ce cliaipentier. La préparation des
pièces de bois me représente le bureau d'informations ;
c'est le point de départ de Tccuvre couiplexe que nous-
voulons accomplir. La mortaise, c'est lu t'édéraiion des
sociétés, et rasscmblaiic (lt\- [ii(''ct'S-, c'est l'Allinncc qui
est comme la perfection et ht consc'ciauon t\i:' rduivre.
En cft'et, (omtnent nnivf'ri"Us-uoiis A former un tout
complet si nous ik^ nous attachons pas d'abord à bien
préparer les partie- ? Il c,-t vrni qtic nous avons r.dinis le
principe de l'Alliance, mais avons-nous trouvé les moyens
de l'organiser de façon "à réunir tous nos iïnjupes en-
semble? Et puis connaissez- vous dès à présent tous ces
groupes qui devront en fane [(îutief lïéinsi à [)art les
centres de la Nouvelle-Ani;leierre et (U- l'Etat de Ncav-
York et ceux de l'Ouest qui sont représentés dans cette
Convention, nous en connaissons très peu d'autres dont
le concours serait utile, nécessaire morne. Et pourtant,,
il en existe, nous le savons 1! y a de l'autre cAté des
Montagnes Rocheuses des groupes canadiens nombreux.
Compléterons-nous l'organisation de l'Alliance avant de
les avoir recherchés, connus et sollicités de se joindre ù
nous? Une pareille Alliance serait-elle véritablement une
Alliance des Canadiens-Erançais des Etdts-Unis^ si tous
ces braves compatriotes £fvec lesquels nous n'avons pas
encore lié connaissance n'en faisaient point partie? C'est
mon humble opinion que le Buraau d'Informations que
nous voulons créer nous rapprochera de ces groupes de
l'extrême Ouest américain, nous les fera connaître et
apprécier. Et voilà pourquoi je dis qu'il faut comraencev
-^44—
•i»- — — •
par nous compter avant de parler de fonder une Alliance
Nationale, c'est-à-dire une organisation qui s'étende à
toute la famille canadienne française des Etats-Unis.
Et la fédération des sociétés est-elle plus réalisable en
ce moment? Je réponds : non. Je le répète, nous nous
connaissons à peine. Si nos compatriotes de l'Est ont
aujourd'liui des rapports plus intimes entre eux, grâce au
travail des Conventions,cela n'empêche pas qu'ils ignorent
encore leurs frères de l'Ouest de même que ceux-ci les
ignorent. Jusqu'à mon voyage dans l'Ouest à titre de repré-
sentant officiel du comité d'organisation de cette Conven-
tion, j'ignorais complètement l'existence là-bas de plu-
sieurs sociétés nationales florissantes, notamment dans le
Michigan, le Minnesota, rillinois, l'Ohio, le Kausas,
voire môme le Territoire de Washington. Et que d'autres
comme moi ! Eh bleu, je maintiens que le bureau d'infor-
malions fera pour la fédération des sociétés ce que je
souliaiterais qu'il fît pour l'alliance, c'est-à-dire que non
seulement il se mettra à la recherche de toutes les socié-
tés nationales existantes aux Etats-Unis et les trouvera,
mais qu'il préparera sûrement les voies à leur fédération
eu les faisant connaîire les unes aux autres et surtout en
fournissant à nos conventions futures des statistiques sur
lesquelles celles-ci pourront étayer leur projet et le mener
à bonne lin.
Voilà, suivant moi, ce (|ue pourrait faire le Bureau
^'Informations et voilà qourqnoi aussi j'ai dit que des
trois grands projets soumis à la considération de cette
Convention, c'était le plus important puisque, en réalité^
de sa création et de son bim fonctionnement dépend
l'exécution des deux autres qui s'y rattachent comme
l'effet à la cause. N'allons pas commencer à bâtir par le
faîte.
Donc, pour procéder logiquement et dans l'ordre, il fau-
drait d'abord créer un bureau d'informations qui nous
mènerait tout droit à la fédération des sociétés, et celle-
— /.>- ^_
ci une fois complétée, il serait temps ilo penser à l'tiT-
liaiice de nos groupes canadiens aux Etats-UniH.
Ai-je besoin d'insister ici sur la uécesî-iti' et ruriicnce-
de cette fondation quand depuis tant «Vrnitirt's t-Wt' c-t
reconnue par tous? Je me permettrai, cependant, de
rappeler brit^vement quels services nue telle institution
pourrait rendre aux Canadiens des Etals-Unis au triple
point de vue de la statisti(jue, de riii>t()ire et l'intérêt di-
rect et personnel de chacun d eux.
lo Au peint de vue de la statistuiue. >;(»us arriverions
à connaître, comme je l'ai dit tantôt, l'existence de tous
nos groupes, sans exception. A l'iiide de ce bureau, nous
résoudrions le problème d»' iioti'i- noinbio i\n sujet duquel
on n'a pu faii-e jus^in ici (|iu' di--* suppo^iLions. On a dit
que nous sommes >iO(),oO(» aux Etats-T is : j»^ rrois que
nous déi)assons l,O()O.0(i(» et !e liavail -tali-lique qui
serait fait le piouvcîrait.
2o Au [)oint de vue de ^lli^5tt>ir^^
Hélas! l'on serait bien endjarrasts- décriie aujourd'hui
l'histoire des Carindi<Mis dos Etats rnis. En effet, où
sont nos arcliives nationales? Si encore l'on pouvait
compter sur nos jouniaiix, mais malheureusement la
plupart ne sont pas conservés et ceux (lui le sont sont
exposés tous les jours à éti" perdus. Ihins l'Ouest, par
exemple, à part le Courrier V rj/Jiuois, (las un journal
n'a gardé de file. Cette négligence coupaltle ne nous
serait plus funeste si cous avions un IJureau d'Informa-
tions, car ce bureau recevrait tous les journaux publiés
aux f^tats-Unis, conserverait précieusement et même
pourrait faire <les etforts poui- retrouver les anciennes
îlles perdues. Quel service rendu la cause nationale !
quels trésors ne sauverait-on pas ainsi de l'oubli !
3o Au point de vue de l'intérct individuel.
Avec un lîureau d'Informations les distances seraient
supprimées. On saurait, sans se déplacer souvent à grand
Bacrilice, où il y a des Canadiens et dans quel état de
fortune ou de gène ils se trouvent. Le médecin, l'avocat,.
—40—
rhomme de profession en général qui voudraient se placei
dans quelque centre canadien aux Etats-Unî^, l'ouvrier
«jui souhaiterait aller exercer ailleurs son industrie, pour-
raient obtenir de ce bureau tous les renseignements
nécessaires à cette lin. Combien de familles ont dépensé
tout l'argent qu'il leur restait îl chercher en vain
quelque endroit pour s'établir ! De plus, ce bureau pour-
rait fournir en même temps toutes les informations
possibles quant aux emplois do toute nature et aux
salaires payé» dans chaque localité aux ouvriers des
usines et des manufactures.
Mais comment l'établir, puisqu'il ne s'agit plus de sa
nécesité, mais de son fonctionnement? Je serais bien en
faveur d'une contribution annuelle de 1 sou par tète
prélevée sur tous les Canadiens des Etats-Unis, contribu-
tion qui rapporterait sutlisamnient pour l'entretien de ce
bureau, — mais notre orsj;anisation n'est pas encore com-
• plète pour permettre à qui que ce soit de percevoir cette
faible contribution qu'on aurait pu appeler " le denier
national." Il vaudrait mieux, pour commencer, s'adresser
à nos sociétés nationales et les faire contribuer en propor-
tion du nombre de leurs membres, disons 10 cents par
tête.
Quant à l'endroit à établir ce bureau, l'Est serait pré-
férable, non pas parce qu'on y est meilleur patriote- que
dans l'Ouest, mais uniquement parce que nos Conven-
tions nous ont, depuis longtemps déjà, habitués à ce genre
d'organisation. Nashua, suivant moi, me paraît offrir
tous les avantages tant au point de vue des facilités pos-
tales que deâ facilité sde communicaiion, Nashua étant, je
pourrais dire, la porte d'entrée :1e la plupart des centres
de la Nouvelle- Angleterre. En établissant ce bureau au
siège même de cette Convention, on reconnaîtrait aussi
les sacrifices immenses qui ont été faits pour l'organisa-
tion de ces mémorables assises nationales.
Le Rvi) L. Mak<;ai{i:t. — M. Tardivel dit qu'il ne s'agit
pas ici de la nécessité d'un Bureau d'Informations, néces-
-47—
site admise de tout le monde, mais bien de son fonc-
tionnement. Ce qu'il nous faut, c'est une oiganisaliou
véritable (jui ait des ramifications partout. Ri'uuissrns
doue nos compatriotes en une armée qui se fasse valoir
et ne serve pas de poussière à tous les [)assants. Il
faut aussi à ce bureau une liiérarciiie, nécessaire [)our
son bon fonctionnement. En effet, comment un seul
homme ferait-t-il pour se renseigner sur tout, et qui vou-
dra le renseigner gratuitement, lui grassement ptiyé? Il
me semble que le meilleur moyeu d'aider û nos natio-
naux, de conserver les matériaux de leur histoire et de
fajre connaître leurs travaux, c'est de continuer de tenir
des conventions, c'est d'organiser de ces belles démons-
trations qui réunis!.-,ent ie.s Canadiens-Français éparpillés
dans cette immense répul)lique. Continuons ces grandes
réunions patriotiques, tenons-les alternativement un peu
partout aux Etats-l'nis, et nos compatriotes apprendront
qu'ils sont nombreux, qu'ils sont une puissance, et ils
sauront eutin se faire respecter comme ils le méritent.
" En 1870, la France a été vaincue. Des esprits ré-
volutionnaires, profitant de ses épreuves douloureuses,
conseillèrent de faire des "incursions torrentielles " en ce
pays ennemi. Les Français auraient été infailliblement
massacrés sous le feu de la mitraille, mais ces projets
mal avisés ne furent pas suivis, grâce à Dieu ! La France
a travaillé pacifiquement, vaillamment et avec énergie à
l'organisation d'une grande armée, composée d'escadres
et d'hommes puissants, et quand l'heure de la lutte sou-
veraine arrivera, cette France, autrefois vaincue, sera, es-
pérons-le, victorieuse. VA ce sera au travail d'organisa-
tion que notre ancienne mère-patrie devra sa glorieuse
revanche.
" Je le répète, les conventions d'Etat, aidées des
conventions générales périodiques, nous fourniront les
moyens d'avoir cette organisation et ce cadre formé de
tous nos patriotes, qui fera la force de notre nationalité
aux Etats-Unis.
—48-
Liî Rvi) C. V. Gamaciik, de Geatillv. — Noua 8ommes
venus ici pour discutei" ce (|ui iatéiesse l'avenir de no3
groupes en ce pays. Voua, dans rK3t,vous n'avez pas de
dii-Hcult6 i\ obtenir les renseignement.-» dont vous aveîs
Lesoin, mais nous qui sommes éloignés, isolés les uns des
autres, nous sentons toute l'utilité, toute la nécessité de ce
bureau d'informations. 8i,cbez nous, des émigrés partis du
Canada souffrent et mendient aprùs avoir failli dans leurs
'•ntreprises infructueuses de se trouver une bonne place,
'•est qu'ils manquent d'informations que ce bureau pour-
ait toujours leur donner d trùs bon marché. Comprenez-
<î l>ien. Canadiens de l'Est, il nous faut à nous ce bureau.
Le Rvi> g. t. IIoy, de Dulutli. — L'utilité de ce bureau
••st particulièrement apparente chez nous à Dulutli. Tous
es jours des Canadiens demandent des renseignements
|u'ils ne peuvent obtenir. Ces pauvres gens ne sachant
>as ofl aller gagner le pam de leur existence, s'en vont à
aventure ; souvent ils y perdent le peu d'argent qu'il
eur reste et, après avoir traîné une existence bien misé-
vable, ils périssent de désespoir ou de misère.
Lk Kvi) a. Notki'.akkt. — Je crois que le clergé devrait
prendre la chose en mains. Chaque curé, aide d'une
couple de patriotes canadiens, devrait se charger de
fournir toutes les statistiques nécessaires au bureau
central, l^ar ce moyen on serait en mesure de donner des
informations directes à ceux qui voudraient ciianger de
.place.
M. J. M. AiTiiîKR. — Cette question est agitée depuis
< plusieurs années, mais jamais elle n'a été traitée prati-
^quemeut. Ou devrait établir un bureau d'informations
•dans chaque Etat, vu que chaque Etat a des besoins
différents.
Dh O. Lauik. — Ce l)ureau sera très utile, car si je
<iésire, par exemple, acheter une terre, j'écrirai au bureau
qui me donnera tous les renseignements sans être payé
pour mentir, en attirant l'immigration. îSi ce bureau était
iîtabll, l'émigration, avant de partir, demanderait des in-
—49—
formations et se rendrait immédiatement dans l'endroit le
plus propre à lui assurer un bel avenir.
M. N. J. Haiîdv, de Cambridge. — J'aimerais tl savoir
de quelle manière on entend faire fonctionner ce bureau.
Ne discutons plus la nécessité de ce bureau maiades bases
sur lesquelles il doit être établi.
MM. Lord et Imbert font aussi queUjues remarques
remarques sur la question.
Proposé par M. J. O. Autlner, de Cambridge, secondé
par M. N. J. Hardy, du morne endroit, que la question
du bureau d'informations scit renvoyée à la convention
ad linc.
Lk Kvd j. O. (ÎAixuia, de Salem. — L'utilité de ce bu-
reau étant reconnue, il faut savoir la manière d'assurer
formations dans nos conventions générales. L'important
est d'avoir des conventions d'Etat, (^ue ces conventions
nomment chacune un comité (jui sera chargé de faire
son fonctionnement. Je crois (^u'il existe un bureau d'in-
rapport régulièrement au secrétaire de la convention gé-
nérale.
La motion de M. J. O. Autliier est mise aux voix et
adoptée unanimement.
Les délégués otliciels de l'Assemblée Législative de la
'Province de Québec, MM. L.O.David, et N. Faucher de St-
Maurice, entrent en ce moment dans la salle, accompa-
gnés par l'Hon. Dr Martel, président de la Convention.
Ils sont salués uar une salve d'applaudissements des plus
chaleureux, et ils montent sur l'estrade au milieu de vives
acclanciations.
M. H. A. Dubuijue souhaite, au nom des Canadiens des
Etats-Unis, la plus cordiale bienvenue aux honorables
représentants de la patrie absente.
Il est proposé par M. Dubuque, secondé par M. H. I.
Lord, de Biddeford, que cette Convention souhaite à
MM. les délégués officiels de l'Assemblée Législative de
Québec la plus cordiale bienvenue et qu'elle offre au
gouvernement et à la Législature de son pays natal l'hom-
—50-
mage le plus profonclde ati gratitude pour ce tt-moignage de
sympathie fraternelle. Cette Convention apprécie vivement
le concours précieux des hommes éminents (jue la patrie
canadienne a délégués auprès d'elle. Et messieurs les dé-
légués sont instamment priés de faire connaître au gou-
vernement et il l'Assemblée Législative de (Québec les
sentiments exprimés dans celte résolution.
Cette proposition fut accueillie avec un enthousiasme
indescriptible, et trois hourras furent poussés en l'hon-
neur des distingués visiteurs.
M. L. O. David remercie la Convention de l'accueil
bienveillant (jui est fait aux déh^gués de la môro-patrie.
"Pour voir de vrais |)atriotes, dit-il, il faut venir aux
Etats-Unis. En nous dé|')utant auprès de vous la Législa-
ture de Québec n'a fait qu'ac-omplir un devoir, car voua
avez fait des sacrillces sans nomijre pour conserver en ce
pays au peuple canadien son nom glorieux et ses saintes
traditions."
Ces paroles sont ciouvcrtes par des applaudissements
prolongés.
M. Faucher de St-Maurice [)rend ensuite la parole.
"Lorsque j'eus l'honneur d'être choisi, avec mon hono-
rable collègue, dit- il, pour venir représenter l'Assemblée
Législative de Québec à cette Convention, je me suis
senti honoré de faire partie de la première embassade, je
pourrais dire, envoyée par la mere-patrie à sa. tille chérie
des Etats-Unis. C'a été pour moi le plus grand honneur
de ma vie parlementaire. Je suis très sensible aux chaui es
sympathies que vous nous manifestez en ce moment, à et
mon retour, je me ferai un devoir, veuillez en être assurés,
de dire à mes collègues de la Chambre combien la patrie
est aimée par vous, combien le patriotisme est vivace,
profond, inaltéré et inaltérable parmi les Canadiens des
Etats-Unis."
Ces paroles soulevèrent, également, un tonnerre d'ap-
plaudissements.
n^'^z:
On prOcèclo ensuite A discuter la quatriènae question du
programme.
l'Ydi'ratiuit dea Undétéa.
Que pensent messieurs les dél(!jgaés(.lu projet d'unir eu
semble, par les liens d'une fédération puissamment cons-
tituée, toutes nos sociétés de secours mutuel aux Ktats-
Unis.
Le Dr J'etit de Langle, de Lvnn, demande la permission
de proposer la résolution suivante :
Proposé par le Dr de Langle, secondé par le llvd C.
V. Gamache, de (Jeutilly.
Résolu que la profonde reconnaissance et le souvenir
éternel des Canadiens des Etats-Unis sont ac^quis à la
mémoire de feu Ferd. (ingnon, ce grand apôtre de nos
' sociétés nationales.
Adopté unanimement.
M. V. C. IIakbouk, de Chicago. — Je crois que le pro-
jet de la fédération des sociétés est imi)raticahle. Sans
intérêt pécuniaire la chose ne peut pas réussir. De plus,
pour assurer l'existence d'une fédération de cette nature,
il faudrait que toutes les sociétés soient établies sur le
même pied. Or, elles ne le sont pas et sont loin de
l'être. Les jeunes refuseraient de payer autant que les
vieux et les membres e\\ santé autant que les membres
malades. Je suis bien en faveur d'une fédération, mais
celle dont \\ est ici question me paraît impossible à éta-
blir.
M. A. D. David, de Willimantic— Je diffère d'opinion
avec l'orateur ij'd m'a précédé. Je crois cette fédération
utile, nécessaiit même ; je crois aussi qu'elle est pratica-
ble. Je propose oiie cette idée soit adoptée.
Le Rvi) F. X. CiiAcixoN. — Les messieurs qui ont parlé
sur cette question v-iident, sans doute, le bien général. La
pensée de voir toutes nos sociétés réunies ensemble flatte
et fait plaisir. J'ai eu, moi aussi, cet{e illusion, mais,
après mûres réflexions, je suis venu à croire la chose
impraticable. Certains membres sont vieux, d'autres
sont jeunes, et il y aura eontlit d'idées, ce qui sera une
oause de discord et fera avorter le projet.
M. E. H. Takiuvki,. — Je ne partage pas ropinion que la
fédération proposée est impraticable. Le temps n'est
peut-ôtre pas encore arrivé de l'opérer, mais elle n'en est
pasmoins nécessaire et possible. Je ne vois pas pourquoi
nous ne ferions pas aussi bien que les Irlandais qui ont
réussi à établir avec tant de succès leur Catliolic Bene-
volent Légion, leur Catholic Mutual IJenelit Association
et leur Catholic Forosters. Ce qui nous manque ce n'est
ni le nombre, ni la force, c'est une tcto, une àme pour di-
riger le mouvement. Les sociétés irlandaises catholi-
ques, offrant plus d'intérêts pécuniaires à leurs membres,
recrutent une foule de Canadiens tous les jours, ce cpii
est autant de membres perdus pour nos sociétés na-
tionales. Dans l'Ouest. "•.") % des Canadiens appartien-
nent aux sociétés étrangères parce que les nôtres n'ont
))as de fonds assez considérables pour les veuves. 11
faut donc nous efforcer de nous rendre l'entrée de nos
sociétés plus attrayantes, autrement, nous continuerons
de perdre beaucoup de nos membres. Les petites socié-
tés comme les grandes proliteraieut énormément des
avantages de cette fédération. Je ne crois pas qu'il soit
sage de rejeter pour toujours cette (}uestion. Le mieux
que l'on devrait faire serait de la renvoyer devant la
commission chargée de l'étudier.
M. K. Lapierre, de Conoord, fait aussi (]uel(]ues re-
marques.
Proposé par M. E. H. Tardivel, s^eioudé par M. A. 1).
David, que la question de la fédération des sociétés soit
renvoj'é à la commission <nf hoc.
Adopté.
Proposé par M. J. M. Autiiier, de Cohoes, secondé
par M. Ambroise Choquet, de Worcester, que a Con-
vention s'ajourne à 9.30 hrs a. m. mercredi.
Adopté.
.}.J —
MERCREDI, 27 J^ZN
(^l ATRIKMK sfOANCK
A D.IO lus il. m., le président commande l'ordre et la
séance est ouverte par la prière.
Proposé par M. A. Clioquet, secondé i)ar M. F. R.
LeRoux, de Minneapolis, que l'on omette la lecture des
minutes de la dernière séance.
Adopté.
La ôème (question du programme est à l'ordre du jour.
Elle se lit comme suit :
Bil>b'othr(/'(es L't Covfi'rc'nces
Ne serait-il pas avantageux, pour répandre parmi nos
compatiiotes le goût de la Icetuie et l'amour de l'étude,
de fonder des l)il)liothèques et d'organiser des séries de
conférences?
Messieurs les délégués ont-iKs qucl(pics suggestions
pratiques à soumettre à cetégard ?
Le Dr N. Malo, de Fawtucket, est le prenjier orateur
sur cette question. Il dit que les sociétés St-Jean-Baptiste
déjà organisées doivent faire tout en leur possible pour
l'établissement de bibliothèques pour nos nationaux ei
avoir le contrôle de l'administration. C'est à elles aussi
qu'incombe le devoir d'organiser des conférences intéres-
santes sur des sujets pratiques durant les longues veillées
de l'hiver.
M. .1. 1). lîl.-inciiard, de Soutlibiidgc croit que les so-
ciétés St Jean- iîaptiste devraient ouvrir à leurs membres
leurs salles de lénnion où ils tiouveraient des livres et
des journaux à lire. Si l'on donnait <le8 conférences
dans tous les cent>"s canadiens, il n'y a aucun doute que
cela contribuerait beaucoup à inspirer le goût de l'ins-
truction à nos compatriotes. Nos sociétés devraient se
charger d'organiser ces conférences partout où la chose
est possible.
,1
~n4~
Le Dr N. Malo, tle Pawtucket, espère que tous tra-
vailleront à faire disparaître les petites dillicultcs qui en-
travent la marche du mouvement national et entretien-
nent la discorde parmi nos nationaux. De cette façon
nous réussirons à placer notre nationalité dans les condi-
tions propres à lui assurer la place qu'il lui appartient
d'occuper au soleil de la liberté américaine.
Le Dr (Jodin, de llolyoke, exprime l'opinion qu(i les biblio-
thèques nationales devraient être sous la surveillance et la
direction du curé de la paroisse qui est presque touiours le
seul compétent pour faire le choix des livres que nous devons
mettre entre les mains de nos enfants et des autres pei sonnes.
M. 1). Ste-Marie, de IIolyol<e, favorise rétablissement de
bibliothèques canadiennes, mais souhaite que la chose se fasse
indépendamment de toute société de secours mutuels déjà
existante.
M. A. Ménard. de Northuiiiptcjn, croit qu'il faut d'aboi d
inculquer le goût de la lecture à nos compatriotes. Vu bon
moyen d'arriver à ce résultat serait de donner des conférences
dans tv.us nos centres canadiens, et aussi d'avoir des salles de
lecture et d'amusements pour nos jeunes gens.
M. E. Jmbert, de IJochestci, suggère la création de sociétés
littéraires où Ton recevrait différents journaux français, ce qui
ferait aimer à lire à nos compatriotes.
MM. les abbés Bruneau, de (iardner, et ( i. 'V. Roy, de Duluth,
se prononcent en faveur de la fondation de bibliothèques sous
la direction immédiate du clergé. Ils sont aussi d'ooinion que
des conférences données dans nos différents centres feraient
un grand bien, mais, pour cela, il faut mie le choix des sujets
et des conférenciers soit laissé au curé.
M. Authier croit qu'il vaut mieux que cette ."icme question,
bibliothèques et conférences, soir, renvoyée au comité des réso-
lutions. Il est appuyé par M. IJ. C. de Heaumont.
Proposé par M. T^ouis (Juérin, de ^V'orcester, secondé par 3L
F. X. Lucier, du même endroit, que la Convention est d'opinion
tine dans chaque centre l'on établisse des séries de conférences
—.').>—
et que l'on fonde des bibliothèques en autant que la cliose sera
possible, et cela sous la direction des pasteurs.
Proposé, eu amendement, par le lîvd ('. K. lîruno, de AVest
Gardner, secondé par le Kvd A. Xotebaert, que le choix des
livres devant former les bibliotliôques, ainsi que le choix des
conférenciers, soit sujet à l'approbation du clergé.
Adopté.
Proposé par le Dr de (iraodpré, secondé i»ar IM. H. A.
Uubuque, que les deux honorables représentants de l'Asseui-
blée Législative de (Québec et tous les délégués de la J'rovince
de Québec soient admis jnembres honoraires de cette Conven-
tion et invités à prendre place sur l'estrade.
Adopté avec enthousiasme.
Sur une question de privilèt;e, le IJvd Vùra I Limon, S. J., do
Worcester, fait (juelques remarques sur la Ligue du Sacré-
Cœur. 11 dit que ia Ligue du Sacré-Cceur, qu'il représente, a
pour but de maintenir l'esprit catholique dans tous les centres
canadiens et de venir en aide à toutes les sociétés St-.Tean-
Baptiste.
On passe ensuite à la discussion de la (îème question du
programme.
Bu l'eu >i (h' l*ermuue)i(:e . -
Xe serait-il pas utile de nommer un comité permanent chargé
tle voir à l'exécution des diftérentes résolutions adoptées
par nos conventions?
Lk Kvd F. X. ('iia(;n<>\. — On demande un bureau de per-
manence pour prendre des décisions et mieux étudier les
questions soulevées et résolues par cette Convention. Or, je ne
vois pas la nécessité de créer ce bureau, car il peut être facile-
ment remplacé par le comité chargé d'organiser la prochaine
Conventi<m. Ce bureau, qui ne devrait pas avoir droit de
sanction, pourrait voir à ce que les résolutions adoptées par ce
congrès soient mises en pratique autant que possible.
Le Dr O. Laliue, de Tutnara, lit un intéressant écrit sur
cette question. Il croit nécessaire rétablissement de ce bureau
de permanence et indique plusieurs moyens pratiques de Te-
—r,(!—
tablir. Il suggère de denuuuder au Saint-Père la nomination
d'un cardinal protecteur des intérêts relifçieux des Canadiens
des Etats-Unis.
Le Kvd L. Nongaret croit que ce Bureau de Permanence serait
d'une précieuse utilité pour les centres canadiens de l'Ouest.
Proposé par M. A. Dubuque, secondé par M. F. X. Belleau,
de Lewiston, que la qaestion du Bureau de Permanence soit
renvoyé au comité (le ré?ohiti()ii?.
Adopté.
Proposé par le Dr V. Mignault, de L.iwience secondé par M.
lieaudry, que la (Convention s'ajourne à 2. hrs p. m.
Adopté. .
CINQUIÈME SKAXCE
A À hrs p. m., le président appelle l'assemblée à l'ordre
tt la séance est ouverte par la prière.
Proposé par ]\r. A. Choquet, de Worcester, secondé par M.
¥. II. liCBoux, de Minneapoli?, (ju'on omette la k cture des
minutes de la dernière séance. .
Adopté. !
Le secrétaire donne lecture des télégrammes suivants pen-
dant que les délégués se trouvent debout.
(.Québec. 27 Juin, 1S88.
L. J. i^rartel.
Président de la (,'onvention de Nashua.
Le CardinalTaschereau, vivement touché des hommages des
Canadiens-Français réunis en Convention à Nashua, leur
envoie sa bénédiction et leur souhaite prospérité et bonheur
dans leur fidélité à la fol et aux vertus de leurs ancêtres.
Cardinal Tascherkau.
Hmmitsburg, Juue, 27th 1S8S.
L. .L Martel, ^r. D.,
Président Convention,
'l'he Cardinal sends président of (Convention hi? best wishes
and blcsslng.
Edm
tSecretary.
[Traduction]
Le Cardinal envoie ses meilleurs souhaits et sa N)6nédiction
au président de la Convention.
^ zf^iz ,
Manchester, N. ]!., .lune 27tJ), 1S88,
Dr L. J. Mart(;l,
Freneh Convention.
Thanks for expression of honnige. (Jod bless and guide
you.
Pl-NIS M. lÎRADl.KY.
fTiaduolionJ
Merci pour l'exi)ression de vos hommages. Que Dieu vous
bénisse et vous guide.
Sherbiooke, Que. 27 juin 1SS8.
E. II. Tardivel, Ecr,
Secrétaire (Jénéral de la ('onvention de Nashua.
lietenu par la maladie, mais avec vous de co^ur. Les pa-
triotes de Sherbrooke vous tendent une cordiale poignée de
mains au-delà de la frontière. Meilleurs souhaits pour la
Convention et la célébration. Avant tout sovons Canadiens!
li. (J. BKI,AN(ii:K,
>hinche;ter, N. H., 27 juin ISSS.
lion. Dr Martel,
Président de la Convention (.anadieniie-Franc/aise à Nashua.
Avant tout soyons Canadiens. Avec vous d« c<i'ur dans ht
grande Convention Nationale.
Dr .1. K. liANOlETTK.
(y'es télégrammes sont accueillis par des applaudissement*
prolongés et au milieu de vives acclamations.
I^e président déclare que la 7ème question du Trogranime
est à l'ordre du jour.
Natarulisdtioï] ,
Kst-il possible de rendre plus eiïicact' la croisade en faveur
de la nAturalisation et comment V
]\I. le Major Edmond Mallet, de Washington, D. < *., parle le
premier sur cette question. Il dit : l ne carte du XVI le siècle
me montre les possessions des puissances européennes en Amé-
rique, mai^ un nuage s'abattit sur une grande partie des
terres représentées sur cette carte et les possessions frani.'aises
passèrent entre les mains de l'étranger avec tous ses habitants.
Nom ne sommes donc pas étrangers ici ft si jamais il arrive
—58- ^
que tous les habitants de cette terre américaine doivent sacri-
fier leur vie pour soutenir liaut et ferme le drapeau étoile,
soyez sûr que le dernier mort sera un Canadien. Le Canadien-
Français est aufesi américain que celui qui est né à Boston. Ce
qui constitue véritablement le peuple américain ce sont toutes
les nationalités qui ont émigré ici. Mais ce que j'appellerais
l'essence du peuple américain, ce sont les vieux puritains.
Mais nous aussi. Canadiens, nous pouvons réclamer le même
titre, le même droit, puisque neus sommes venus les premiers
surtout dans l'Ouest où tant de villes ont été fondées par les
nôtres. Tiusieurs des nôtres ont pris part à la guerre d'indé-
pendance et G0,00() des nôtres ont combattu en iS'tl. On n'en
parle pas parce que les nôtres se sont confondus avec les autres
soldats et nous n'avons eu ni colonels, ni généraux, ni aumô-
nier, ni rien. Encore une fois, insistons sur le fait que nous
sommes de vrais Américains aussi bien que les vieux puritains.
En se faisant unturaliser on fait un contrat, stipulant qu'on
servira la lîépublique en échange de sa protection. Voilà •
tout; on ne cherche par là ni à abandonner notre langue, ni à «
abdiquer notre nationalité. En se mariant le jeune homme ne
renie pas sa mère en devenant un bon et lidèle époux. De même
en laissant le Canada pour nous faire naturaliser, nous n'oublions
pas le respect que nous lui devons. Je ferai une autre compa-
raison en disant que la naturalisation ne change pas plus notre
individualité canadienne que l'homme de couleur en devenant
citoyen américain ne transforme pour cela la nature de son
être.
La discussion est suspendue pendant que le secrétaire doime
lecture de la résolution suivante qui est adoptée à l'unanimité :
Considérant que l'élément canadien-fr.nn(;ais des Etats-Unis
est pour la première fois représenté tout entier dans cette Con-
vention,
Jl est résolu que la nation canadienne-française des Etats-
Unis assemblée en Convention générale à Nashua, N. II., fait
profession de foi solennelle dans les enseignements de l'Eglise
catholique et de soumission al)solue à l'autorité du St-Pèroet à
N^J. !SS. les Evêques.
—09^ .
M. J. H. Gt:illet, de Lowell.— .Je vois uvue plaisir que les
préjugés qui existaient, il y a quelques^ auiiées, au sujet de la
naturalisation disparaissent et qu'une partie de la presse du
Canada uous lonseille maintenant de devenir citoyens améri-
cains. Il cite les paroles que Mgr Latlèclie, évêque de Trois-
Kivières, T. Q., adresi?ait aux Canadiens, à (Johoes, eu 1SS2,
touchant la naturalisation, de même que celles de Mgr Moreau,
de St-Il3'acinthe et du cardinal Tashereaude Québec.
Il parle aussi d'une encyclique de I.éon XIII, dans laquelle
!Sa Sainteté recommande aux catholiques de Jouir de leurs
droits politiques. Il termina en conseillant aux Canadiens de
former des clubs de naturalisation dans leurs centres respec-
^tifs. Il est certain qu'avec des clubs bien constitués nous
viendrons à vaincre l'apathie profonde qui règne en plusieurs
endroits, surtout si Ion y joint des programmes d'amusements.
La question est renvoyée au comité des résolutions.
Une vive discussion s'élève ici au sujet des orateurs qui ont
.été désignés pour parler sur les f|uestions du Programme. Le
président dit que ceux qui ont été choisis seront seuls admis à
parler pendant vingt minutes.
La huitième question du rrogramme est mise à l'ordre du
jour.
Quels sont les meilleurs moyens d'augmenter l'inlluence de
notre presse et d'en rendre l'existence moins précaire?
M. Victor liélanger, du Courrier de Worcrsti'r, est le seul
orateui qui parle sur cetie question. H dit ce qu'il croit être les
devoirs du journaliste. La presse doit être rinter|)rète de la
vérité; elle est comme un puissant levier pour la défense de«
-Canadiens.
Proposé par 31. .1. M. Authier, secondé par 31. K. II. Lelioux,
que la huitième question du Programme soit renvoyée devant
le comité des résolutions.
.Vdopté.
On passe ensuite à la discussion de la ueuvièrue et deraière
.question du Programme.
—fiO-
La Ldwjue Fi'nwHiise.
t^uels sont les meilleurs luoj'en» d'assurer la conservatiou
de la laugue frau(;aise dans nus familles?
Le Dr L. V. de (irandpré. de Fall K'iver, parle le premier sur
cette question. Il remonte au temps les p. us reculés pour ex-
pliquer les origines du huigage qui sont divines. 11 énumère
quelques chefs-d'œuvre de grands ôcri vains français. La
lj\ngue, dit-il, est le traitdistinctif piineipal d'une nation. Pour
BOUS la langue fran\;aise est un héritage sacré que nous sommes
tenus de transmettre intact à nos descendants, l'armi l'un des
meilleuis moyens à prendre pour citnserver la langue française,
je suggérerai la fondation de bibliothèques.
Le Jîvi) L. X<>\(;ai£ET, de Minneapolis. — La question de la
)angue est la question du cœur. La langue tran^-aise, serait-
elle la plus ignoble, elle devrait T-tre suivie par nous, car elle
sera toujours l'écho de notre patriotisme. Impossible de con-
server le patriotisme sans la langue. Impossible d'être Cana-
dien et patriote si l'on ne sait pas le tranchais ou si on l'oublie.
Le patriote l'est touicmrs, même dans les plus petites choses.
(^uels sont les moyens de la const ■rv<.'r? Parler constamment
le français dans les familles. Puis les écoles, les écoles. Le
groupement local et inoral de? ('anadiens est un des meilleurs
moyens de conserver la langue. \os conventions contribue-
ront aussi largement à la mainteiiir.
Knfm la langue devrait être avec nous, Canadiens, aux Mtats-
tats-Lnis, ce que sont les eaux dulMiOneavee le lae de (ictiève,
dans le sud delà France. Les <'aux de ce lleiive traverseîit celles
du lac de (ienève avec une telle force qu'elles ne s'y mélangent
pas. Après avoir traversé ce lac, elles sortent aussi pures
qu'elles y sont entrées. Il doit en être ainsi de notre langue.
"N'ivant au milieu de dilVérentes n.'itionalités pailant une langue
étrangère à la nôtre, nous devons tenir à conserver la hinguc
française avec une telle force c,u'elltî ne puisse erre absorbée
par la langue anglaise, la langue des attaiies de ce p.'iys.
Proposé par M. J. ]M. Authier.secondé par M. F. lî. Lelîoux,
que la neuvième question du Programme soir renvoyée au
ocmité de résolutions.
—m—
Lu présideut aiinoDce «jue la roinmissioii de rAlliance \îi-
•tioniilu est prête à faire ?on fipport.
M. \\ C. Harbour, de (Jhicago, donne .ilors leeture du projet
suivant éloboré par la commission :
" L'Alliance Nationale sera eou)pos»''e de tous, les C'anadieus-
Fran(;ai8 catholiques romnins des Ktats-Unis de rAmérlque du
Noid.
" Chaque j»roupe de (Janadiens-Kran\;ais catholiques romains
de cent âmes ou plus aura droit de se constituer en société na-
tionale canadienne-fran<;fiise. laquelle devra nommer un bureau
composé d'un préJdent. d'un vice-itrésident, d'un secrétaire..
d'un trésorier et d'un commandant. Ces otHciers senmt k«>
/)îf/(./o délégués à la ('onvention d'Ktat qui devra être convo-
quée par le président du bureau exécutii provisoire de l'Ktat.
En outre, chaque iïroupe aura droit à un délégué additionnel
par chaque mille ou fraction de mille de la population de son
centre.
''Ces délégués devront re léunir à l'.ippel du président du
bureau exécutii: provisoire <]ui noniinera un Ijureau exécutif
permanent d'IOtal, lequel bureau seia coinpo.-é comme suit:
un président, deux vice-présidents, un trésorier, un secrétaire,
un assistant-secrétaire et un comiiiamliint. Ces otliciers seront
.de droit délégués à la Convention (iénérale de l'Alliance Na-
tionale. Chaque Ktat, en outn-. aura droit à un délégué addi-
tionnel par chnquc dix mille de i)opulation ciinadienne-fran-
f.'aise catholique roiu.iine.
" Cette Convention fédénile oigani.ser.i un l)nreau exécutif
fédéral constitué comme suif: un président, deux vice-pré-
sidents, un secrétaire, un assistant-secrétaire, un trésorier et
un conimandiiiit. •■■
" LesoMlciers le.-teront «mi eleirge jusfju'à !;i nominsition de
leurs suecesstuis, éiidque (lui S(ua fixée p;ir de- règlements
i.ltérieurs,
"FiC bur« au twcécutif fédéral pr(»\ isoire sera chargé de choisir
au plus tôt le bureau exécutif provi.soire de chaque Etat.
" A cette fin nous recom;nnndons que la Convention actuelle
—a 2—
uummc un bureau exécutif fédérui provisoire ehiirjçê de VaxO-
cutioa des articles précédent!?, et nous recomiuîindons que les
membres de ce bureau fédéral exécutif provisoire soient choisis
dans la même localité autant que possible/'
M. llarbour fait ensuite quelque? remarques. Il dit qu'il u
été démontré que la fusion des sociétés en une seule association
est impossible; leurs règlements et leur butdillèrent trop sen-
siblement les uns des autres, mais " avec ce plan qui vous est
soumis ici, nous établissons une société sur des bases nou-
velles. .Je suggère ici que la Convention organise d'abord un
bureau provisoire afin d'organiser cette alliance."
M. .1. 11. Gulllet, de TiOwell, approuve lo projet de la com-
mission. Il reconnaît la nécessité de l'Allianct' Nationale.
C'est le seul moyen de conserver notre homogénéité. Je suis
lieureux, conclut-il, d'apprendre à nos compatriotes de Lowell
que nous avons enfin réussi à former une alliance. Nous pro-
mettons de travailler là-bas pour son succès.
Le président laisse son siège et est n-mplacé par le Dr Onier
LaJîue.
Le Dr Martel fait quelques remarques gur l'Alliance Natio-
nale.
Proposé par ;M. A. Ménard, de Xortliamptoii, secondé par
3L Taquin, de , que le rapport de la Commission de
l'Alliance Nationale soit adopté. ,
Adopté unanimement.
IjC président annonce qu'on vient de recevoir un câblegianmie
de Eome.
Le livd (î. T. lîoy, de Duluth, en donne la kcture en latin.
liome, 27 juin l5sS8.
L. .1. Mautki.,
Nashua, N. If.
Exhibitis obsequil «ùgnificatio perjuronda accidit ^Sumnio
Pontirtci qui optatam singulis benedictionem timîinter impartit.
CAKDIN'AL .^. lÎAMl'OLLA.
l.e même comité qui îv rédigé le télégramme au ï^t-Pèra est
<>hargé d'en faire la traduction.
Il est résolu que la commission chargée d'exaraliier la ques»-
^ - ai—
tion de rAlliance eoit iiutorisséc de choisir les membres du
comité général.
Cette commission 's'assemblf iiuii)édi;itcm«'iit et, après quel-
ques minute?, soumet le rapport f«uivant :
Ojjîciers On Bureau Fédéral <U VAUianai
l'iésident, Dr L. J. Martel, de l.ewiiston; Icr Vice-I'résident,
II. A. Dubuque,de Fall lîiver; 2e Vicol'résidcnt, .î. If. Guillet,
de l^owell; .Secrétaire, Emile II. 'l'ardivel, deLewiston; 'J'réso-
rier, J. I). lilancliard, de Soullibridge; (.■ommandant, Dr Omer
Ii»Kue, de Putnam.
M. .1. A. Vannier, de Marquette, dit (lu'il espère que cette
Hlliance nationale aura les meilleurs résultats pour notre na-
tionalité.
M. Sam. Deniers, de Concordia, dit (ju'll serait lu.'ureux de
pouvoir annoncer il ses compatriotes du Kansas la formation
de l'Alliance Nationale.
Le Dr Jlartel croit qu'il doit y avoir x\u comité de l'Alliance
Nationale composé de Canadiens des dilïérents Etats, atin que
l'alliance soit générale, v.t que le nombre des membres du co-
mité devrait être basé sur la population canadienne des Etats
qu'ils habitent.
liC Kvd Nongaret, de ^linneapolis, est c<»nvaincu que si nos
nationaux deviennent jamais dértnitivenieiit amis, cela sera dû,
en quelque sorte, ù la permanence de l'alliance.
Le rapport du comité de l'Alliance e>t alors accepté unani-
mement.
Les délégués de la Convention sont i)riés par le président de
se tenir debout pendant la lecture de la traduction française du
câblegramme de Sa Sainteté Léon XIII, laquelle est faite j)ar
Taumôni M' de la Convention.
lîorne. 27 juin, ISSS.
L. .1. Martel, Nashua. N. H.
Votre témoignage de respect a été re(;u par le Souverain
Pontife avec iniiniment de joie, et en retour. Il vous envoie
avec amour,à chacun de vous en particulier, la bénédiction que
vou^ implorez.
CAKDINALS. lÎAMI'OI.l.A.
—(14--
Il est diîcid/i que lea télégrammes de Sa Sainteté, des (Cardi-
naux et des KvriQues seront in.«crlts dans les registres de la
Convention.
M. .1. A. Vannier, de Marcjuette, Mieli., otlre la résolutioji
suivante :
lii'Hitlu qu'un vote de remerciements soit enregistré dans
les archives de cette Convention comme témoignage d'apprécia-
tion des travaux qui ont été faits au sujet de l'Alliance Natio-
nale par le comité provisoire dont >I. Adolphe Ouimet, de
Montréal, présent à c«!tte Convention, était le présid«;nt à la
(./Onvention de lîutland, Vt, en isso,
^l. rierre Prinieau, de lloughton, seconde la proposition.
Adopté à runanimité.
lie Jîvd li. Nongaret soumet le rapport de îa commission
chargée d'étudier le projot de rétablissement d'nri lîureau
d'Informations. •
Voici ce i apport .
La coiiiniission nommée pour étudier les moj'ens les plus
eflicaces pour former un bureau central et permanent d'infor-
mations générales et de statistiques eanadieiiues. a l'honneur
d'exposer respectueusement à la Convention que, dans son
liumble opinion, le moyen le plus pratique de former un tel
bureau serait d';ibord. et sous le plus court délai, la promotion
et l'organisation des Conventions d'Etat là où elles n'existent
ptis, et que le comité exécutif de chaque convention d'Etat soit
le bureau permanent d'inlormations et de statistiques pour
chaque Etat particulier par l'organe de son secrétaire, et que
hî comité exécutif de la ("onvt^ntion générale soit le bureau
central et permanent d'lnformation< générales et de statis-
tiques pour les Etats-Tnis;, toujours par l'organe de son secré-
taire, et enfin que les dépenses de ces bureaux qui seront
d'ailleurs assez, minces, fassent partie des frais des conventions.
Ce rapport est adopté à l'unanimité.
l'roposé par M. II. A. Dubuque, secondé par 31. .1. llouillard,
que le choix de deux personnes de chaque Etat pour la forma-
tion de ce bureau ?oit laissé au comité exCcutit de l'Alliance
Nationale.
Adopté.
j<unfc^.iaii,vuu[»:.-jdi^
^/};U
I-i' Dr N. Miilo, de l'iintucket, soumot lo rapport de lu l'oiu-
missioM do la rédération ^ea sociétés.
Voici ce rapport.
Le cornité chargé d'étudier la qmstioii d»; la fusion dt; iioî
sofi» r.os n:iti(mal(îft on une seule orj;anisation a décidé que la
cliosiî lui [)ar.'iît impraticable, pour le moment du moins.
Le Dr Malo aceompa<;ne son rapport de l'observation sui-
vante : Le moyen d'arriver !\ une fédération serait, pour mes-
sieurs les curéii dr« (vntriîs où il exi?t«; des associations quel-
conjjues, d'assis! '• de H'tnps à autre à leurs assemblées et là de
recommander s^nvci.r, (.cit.' fédération, en en faisant ressortir
devant Icsmombi- - l»'s ii<)ml)r»'iix avanta<;es qui i>ourralent en
résulter. C'est, dans ni«»n liunil)1(; opinion, le iiooyen le plus
direct pour arriver ;i obtruir <• iic fédération.
Proposé par h; lîvd d. Hrouillet, de Woreester, secondé
par ;>! , que la question de la Fédération de sociétés soit
renvoyée à la prochaine ('onvention générale et qu'un examen
sérieux de cette importante question soit recommandé à chacune
des sociétés régulièrement constituées aux Etats-Unis pour
f'tlre un rapport exact du résult.it de leurs délibérations.
Adopté.
Proposé par ]\r. II. I. Lord, de liiddeford, secondé par M. A.
Henoit, que tous les ex-présldonts et vice-présidents de nos
(/onventlons générales soient admis à l'avenir à nos Conven-
tions générales comme membres cj-offlcio.
Cette motion est déposée sur la table.
Proposé par M. F. X. l*oblt;illJe, de Manchester, secondé par
M. E. Laplerrc, de Concord, que les messieurs du Canada
soient luYltés à adresser la parole.
Adopté î\ l'unanimité au milieu d'applaudissements prolongés.
M. L. O. David, M. P. P., déclare qu'il est enchanté de tout
ce qu'il a vu. 11 sera heureux de le redire à son retour au
pays.
-^fiÔ-- _^
M. Faucher de St-Maurice est heureux de pouvoir
dire qu'il a assisté à plusieurs Couvontions, mais eelle-ei
l'emporte sur toutes les autre^^. L'haruiouic qui règne
parmi vous sera admirée partout.
On demande M. Chs Tliibault t\ grands cris.
M. Thibault dit, entre autres choses, que les Canadiens
sont plus patriotes aux Etats-Unis qu'au Canada. La
patrie canadienne sera sauvée par nos compatriotes de la
République Américaine.
Le Rvd F. X. Chagnon, de Champhiin, soumet aprùs
cela le rapport du Comité des liésolutions,
lo Considérant que l'élément canadien-français des
Etats-Unis est pour la première fois ropiésenlé tout en-
tier dans cette Convention,
Rksou :— Que la nationalité canadienno-frîmçnlse des
Etats-Utd«*, nssend)lée eu Convention géiiéraU; h Nashua,
N. IL, fait piofession do foi solcnnclh! ilans tons les en-
seignements de l'Eglise oîilho'iiqiu' et de soumission nhso-
lue à l'autorité du Saint-Pî.rc et ilo Nos iSeigiuMirs les
Evcques.
Q^CHtlon Scoldiro
lo Nous admettons unaniniciiieiit ia nécessité des
écoles paroissiales comme moyen ellicace do conserver
notre nationalité et surtout notre; foi.
2o Quant aux niovens à prendre, nous admettons
encore à l'unan-niité les moyens suggérés par le concile
do Baltimore.
3o Par conséquent, nous nous abandonnons avec con-
fiance :\ nos pasteurs légitimes et à nos commimaulés
religieuses, à qui seuls, avec les parents, il ap[)artient de
régler l'éducation des enfants.
Lu J^atvrdlisation
lo Considérant qu'il est nbsolument imijossible aux
Canadiens-Français d'acquérir l'inlluence légitime à
laquelle ils ont droit dans notre patrie d'adoption sans
être citoyens américains.
.,tl„< k ■ - ..^ . ■ : : i . . , - ■
Rî;s<)Mi : — Que celte Convention reconnnaude avec
instance rétablissement de clnbs <Io naturalisation dans
tous les centres canadiens des Ktata-Unis, et elle prie
tons les Canadiens instruits de travailler :\ faire com-
prendre ces avantages à leurs compatriotes par leur parole
i'xeni|ilo.
La Presse
Cette Convention proclame avec force la nécessité de
la bonne presse française catholique, comme étant abso-
lument utile, indispensable aux intérêts les plus cliers
des Canadiens iNtui.- i^ do notre patrie d'ad,)plion.
La coinpéliti. .'1 rnjiiiii'-c des journaux Iiol)domadaire8
du Canada d«'vi:.:!, vlrv. ('(HMbattue par le moyen le pins
edicace, en sousrrivanl. avant tout, à un journal français
catholique de ce pays.
L(i Lauijnt F.ram;aise
Considérant cpic le meilleur moyen de conserver l'usage
de la langue française dans les familles est, outre les
écoles catholiques françaises, le groupemeijt des Cana-
dien-^, la Convention reo<mimande, pour amener ce grou-
pement,l'organisation régulière des Conventions d'Etat et
des Conventions générales.
Ces résolutions sont, sur motion, adoptées à l'unanimité.
Proposé par M. A- Clioquct. appuyé par M. IL A.
Dubuquc, et résolu :
Que les Canadiens-Français des Etats-Unis, réunis en
Convention générale à Nashua, N. IL, ont appris avec
plaiftii que l'hon. député de Montréal-Est, M. L. O.
David, a présenté à la législature de (Québec un projet de
loi pourvoyant î\ la nomination de commissaires pour
recevoir les adldavits dans les Elats-Unis d'Amérique ;
C^ue vu le grand nombre d'alïaircs légales qui se tran-
sigent entre la Province de Québec et nos nationaux des
Etats-Unis, l'adoption de cette mesure remplirait une
grande lacune qui existe à ce sujet et serait un précieux
avantage pour nos compatriotes de ce pays ;
Que nous approuvons ce projet de loi et prions respec-
tueusement la législature de Québec d'adopter ce projet
de loi et Son Excellence le Lieutenant Gouverneur de lui
donner sa sanction ;
Que copie de la présente résolution soit transmise, par
rintermédiaire de M. L. O. David, à la législature de
Québec.
Adopté à l'unanimité.
M. J. P. RUéaume, délégué à la Convention par les
citoyens de St-Roch de Québec, est ensuite présenté à la
Convention au milieu d'applaudissements frénétiques.
Malgré ses 70 ans, il s'exprime avec une rare éloquence.
** Dimanche dernier, dit-il, à St-Roch de Québec, dans
une assemblée de fi, 000 Canadiens, quelqu'un a i)roposé
et tous ont voté de souliaiter le plus grand sikîcùs :\ la
Convention de Nashua. Pui;s on m'a prié de vciùv rue
faire auprès de vous l'interprète de ces sentiments. 'Por-
tez, s'il vous plaît, m'ont-ilti dit,, à ces braves compa-
triotes des Etats nos remeiciements pour le zC-lc (|u'ils
mettent à conserver nos institutions et nos coutumes.'
Veuillez donc les accepter, s'il vous pk t, messieurs les
délégués, car ces sentiments parient de cœurs sincères
et généreux ; ils viennent de cette partie de la patrie ca-
nedienne ofl l'on est patriote comme nulle part ailleurs,"
Ces paroles furent couvertes d'a[)plandisscments pro-
longés.
Le Rvd G. T. Roy, de Dulutli, propose trois hourras
pour la paroisse de St-Roch où il est né et où il u appris
le patriotisme de M. Rhéaume alors qu'il n'était qu'un
enfant.
M. R. C. de Beau mont, de Boston et ci-devant de
StRoeh de Québec, secondé la motion.
Les trois hourras demandés sont poussés avec vigueur
par tous les délégués.
Proposé par le Rvd F. X. Chagnon, secondé par le Dr
Mignault, qu'à l'avenir les Conventions gv-néralcs aient
lieu tous les quatre ans au lieu do tous les deux ans.
—$9^
Adopté sur division.
La question du siège de la prochaine Conventioa est à
l'ordre du jour.
Le llvd J. O. Gadoury, de Salem, se prononce en
faveur de l'Ouest.
M. Archarabault l'appuie.
Proposft par M. J. (). Authier, de Cambridge, secondé
par M. J. Hardy, du luênie endroit, que désorraftis ponr
è'tre .admis comme délégué aux Conventions générales^ il
faudra être citoyen américain oh au moins avoir déclaré
son intention de le devenir.
Cette motion est rejetée.
Proposé par M. Dauray, de Danielsonville, seconéLé
par M. Sam. Demers, de Concordia, que la prochaine
Convention ait lieu à Chicago.
On demande Tajournement.
La Convention est ajournée à 7 lirs p. m.
SIXIEME SÉANCE
La séance s'ouvre il 7.30 hrs p. m., sous la préstdsnicc
do riloj). Dr Martel.
Prière pur l'iiuniAnicr.
On reprend la discussion de la question du siège de la
prochaine Convention.
Proi)osé j)ar le i\Lijor Mallet, de Washington, secondé
par M. Louis Destrcmps, qu'on reconsidère le vote fixant
à tous les (|uatro ans los Conventions générales. Il dési-
lerait que Ton cuntiiiu.^it de tenir les Conventions tous les
deux ans, car, dit-il, avec notre nouvel arrangement, il
n'y a pas de Convention dans l'Est avant huit ans.
fi'IIon. Dr L. .1. Martel fait remarquer que les Con-
ventions de i'Allianci! Nationale tiendront lieu das Cou-
vonlioiis générales jusqu'à ce temps-là.
M. Mallft I énonce h sa motion.
Ap'ès <iiicl(iM('s r(Mnur(]ues de la part du Rvd G. T.
Jîoy, (le Duluth, et de ]\L Imbcrt, de liochester, le Rvd
A' î-(: îjt'i'gpvon, de Chicago, prend la parole. ^^ Nous
zi^^r
avons dans l'Ouest un collège qui a produit des hommes
qui font aujourd'hui l'honneur de notre nationalité^. Dans
notre Etat (l'Illinôis), nous avons des écoles souteniies
par le gouvernement. Voilà ce que les Canadiens de 1*1-
linois ont accompli pour le bien de kur race. Je propose,
en conséquence, que la prochaine Convention soit tenue à
Chicago. Nous nous engageons à fournir le local."
M. Sam. Demers, de ('oncordia, dit que tout l'Ouet-t
se rendra i\ Chicago.
Proposé par le Kvd L. Xougaret, secondé par le Kvd
J. O. Gadoury, que la prochaine Convention soit tenue h
Chicago.
Adopté à l'unanimité.
Le président annonce que iNI. L. (). David désire faire
connaître à la Convention une connnuniiîatiou importante
du gouvernement do Québec.
M. L. O. David. — Ce ijui s'est passé ici dei)nis doux
jours m'a donué à rélléchir. Aprè^ avoir vu l'inipoi-a'it
spectacle (pie présente cette Convention com[)osée de
délégués venus île toutes les parties des Etats-Unis pour
travailler à l'avancement de la nalicmalité canadienne-
française sur le continent américain ; après avoir enten-
du les belles résolutions que vous avez passées, j'ai cru
que, nous de Québec, nous devions faire autre chose que
des discours. J'ai conféré avec mon ami, M. Fau-
cher de St-Maurice, sur ce qu'il y avait î\ faire, et voicà
ce que j'ai ;'ait: J'ai télégraphié ;\ Tllon. I\I, Mercier
pour lui demander s'il ne pouvait pas donner (pielque t»'-
moignngo de sympathie aux Canadien*» des KtatsUnis
qui s'imposent tant de sacrifices pour riioiineur du nom
canadien en Amérique. Voici la réponse que je vit'iis de
recevoir :
Québec, Canada, 27 juin, 1888.
L. O. David,
Convention des Canadiens,
Nashua, N. II.
J'accorde avec plaisir la souscription de quatre cents
—77--
piastres (lemandées et vous prie de présenter mes homma-
«^es A, mes compatriotes clos Etats-Unis et les vœux que
je fuis pour le succès de leur Convention nationale et
pour la prospérité de toulct* les familles canadiennes aux
Etats-Unis.
HoNOiJÉ Meiîcieu.
Cette heureuse nouvelle fut accueillie par un tonnerre
d'applaudissements.
M. Faucher de St-iNIaurice dit que le chef de l'oppo-
sition l'avait autorisé tl ratilier ce qui venait d'ôtre fait
par Thon, premier ministre.
Applaudissements.
l'roposé par le Dr Mip;nault, de Lawrence, secondé
par le Dr N. Fontaine, de Sper.cer, que des remercie-
ments .soient votés à rilon. Mercier et au chef de l'oppo-
sition, M. Taillon, par l'entremise de leurs honorables
déléj»;né8 à cette Convcntien, pour le don généreux fait
à la Convention do Nashua, et que la somme votée par
le «iouvornement de (Québec soit déposée entre les mains
de AI. L. r. Lucier, président du comité de la célébra-
tion nîitiouale pour combler le déficit du dit comité, s'il y
en a un, et,ilans le c!is coutraire, pour aider à l'etab isse-
ment aux Etats-Unis d'un bureau de statistiques cana-
diennoT,
Accc-pté unanimement.
l'roposé par le lîvd E. D. Pcrreault, de Turners Falls,
secondé par h; lîvd C. V. (iamaclu;, de Gentilly, qu'une
souscription volonl.iiic soit fait'j parmi les délégués pré-
sents pour pnvii- les l'r ais de l'impression des documents
et pr(K'ès-vcrl)aux do cotte Convention et qu'une copie
d'iceux soit envoyée gratuitement à tous les souscrip'
tours. .
.\d(>p{.(' unanimement.
l'ioposé t'i, Kccomli'' (pie M. 1*. C. IIaiboui',de Chicngo,
soit élu [uési lent di! i:( unité exécutif de la Convention de
Chicaj;o en l.^:>2.
AdopU' unanime nient.
^2-
Proposé par le Rvd L. Nongaret, secondé par Sam.
Demers, de Concordia, que le choix des autres ofliciers
dtt comité exécutii' de la prochaine Convention, soit laissé
au président et au Rvd A. L. Bergeron, curé de la pa-
roisse canadienne de Uhicngo.
Adopté unanimement.
Proposé par M. R. C. de lîeaumont, secondé par ]\[.
Antun, de Boston, que celte Convention a vu avec plais-ir
et reconnaît la courtoisie du Boston Globe en reproduisant
en entier et étant représenté ici i)ar un coirespondaut
spécial, cette motion devant aussi s'ai)i)liquer aux autres
journaux qui sont ici représentés.
Adopté.
Proposé par M. F. I^andi y, seconilé par IM. Paradis,
que des remerciements soient volés aux dilïérentes com-
missions ainsi (|u'aux olllclers de cette Convention pour le
zèle et l'habileté dont ils ont fait preuve dans l'accom-
plissement de leurs devoirs.
Accepté.
Le président remercie au nom de ses collègues.
Proposé par le Rvd A. L. Bergeron, de Chicago, se-
condé par le Rvd L. Nougaret, de Minneapolis, que des
remereiemcnta soient votés à M. Kmile II. Tardivel pour
les services signalés qu'il a rendus à celte Convention en
parcourant dans son intérêt les centres de IHJuest durant
l'hiver demie!'.
Adopté unanimement.
Proposé parlM. L. Bossue dit Lyonnais, secondé par M.
R. C. de Beaumont que l'impression des Rapports de la
Convention soit donnée à M. H. A. l)uluique,l'un des pro-
priétaires de VlrnUpendant de Fall-River, î\ condition (pu*
chaque souscripteur re<;oive une copie pour chacpic 25 cls
souscrit.
Adopté à l'unanimilé.
Les RR. E. D. l'erreault, de Turners Falls, et J. M.
Dangelzer, de Détroit, remercient les laïques pour les
pyoîpçithips qu'ils ont montrées ^ux membres du clergé
-73-
présents A lu Convention. Ce dernier conaeilio anx d{'.\6-
giiL'S (le toujours marcher dans les «entiers ouverts par la
reli<;iou. "Conservons aussi bien précieusement notre
langue, coiiclui-il, car c'est de \à que <lépend le saint de
notre nationulilé en ce pays."
Proposé par M. Il 1. Lord, do IJiddeford, secondé par
rilon. .1. K. Cloutiwr, de Lewiston, que des reniorcie-
ments soient volés un cleigé pour avoir assisté en si
grand nombre si celti; Coiiv«;iition et nous avoir î-i lM»!n
éclairés sur la conduite ù tenir dans l'av«'nir, tant au
point de vue national (lu'an point de vue religieux.
Ado})t6 îl l'unanimité.
Proposé par le Dr N. Mal<»,de Pawtucket, secondé par
M. L. P. Latnoureux, de Nortli (rrosvenordale, (jiie des
remerciements soient votés anx dames canadiennes de
Nashua qui ont bien voulu honorer nos délibérations de
leur j)résencc.
Adopté à l'unanimité.
On annonce que la souscription volontaire parmi les
délégués pour payer les frais du Compte-Rendu Olliciel
de la XVIIe Convention a rapporté la soinmc de $'Jλ.ri.
Voici les noms des souscripteurs avec le montant de
leur souscription :
livd P Ilévey, Manchester, N. H., $1.00
L'IIon. .1. K. Cloutier, Lewiston, Me., 1.00
A. Ouimet, 138 rue du Champ de Mars, Montréal, 2.00
Rvd T. G. Plante, Augusta, Me , ....
David îSt-Cîodard, Pawtucket, 11. L, ....
David Fréchette, St Johnsbury, Vt , 1.00
P. S. Kainville, .Suncook, N. U., 1.00
Daniase Lajoie 1.00
Imprimerie Fran(,n>ise et Anglai.se de Woonsock<,'t, l .00
Laurent Laberge, Lewist»)!!, Rie., • 1.00
Marc Lebel, lîrunswick, Me;., J 00
Eugène Cartier, New Htiven, Conn., O.l'.'i
L. A. Lapointe, 1424 rue N. D., Munlréalj 0.2Ô
A. Ct. I-njoie, AVoivester, Mass., ^,00
— 7/-
Pierre Fontaiue, " *' l.(»0
DaniîiRe Livjoio, '' " 1.00
J. 15. JW'lungcr, Worcestcr, lyriiss., ' 1.00
Alpli. (îaulin, NVoousockct, II. 1., J.OO
11. 1. Lord, liiddefonl, Me., 1.00
Cli8 Lucailhulc, Lawrence, Mass., 1.00
Denis H. Devent, Ccnlrevillle, U. L, l.oo
r. C. l'aradis, JMilIlmry, Mass., I.Od
L. P. Lainourenx. North (îrosveiiordale, Conn., 1.00
1). N. Kieliard, KocIichUm-, X. IL, 1 (K)
Louis Guérin, Worcoster, Mass., 1.00
Clis Menotti, Angusta, I\I(;., 1.00
lleiîtur lii'MTÙllard, Springlield, IMîiss., l.OO
Z. L. StCierniain, Centre ville, K. L, 1.00
Or Lc<ïris, Centreville, K. I., 1.00
Edmond 1161)crt, Autliony, IL L, 1.00
J. IL Simard, AVoreeslcr, INÏass., l.oo
Ivvd A. Le^ris, WebsU;, Ma.ss., • 1.00
Kueljariste lîellerenillo, Haverliill, Mass., 1.00
lîvd .T. K. l'errcanlt, 'i'iirnera Falls, Mass., . ...
Kvd J. IL l'aient, Lynn, ]\Liss., 1.00
L6c IJarbicr, Nashua, N. IL, 1.00
Joseph Landry, Uiddeford, Me., ' 1.00
Joseph lîaril, Turners Falls, Mass., 1,00
Albert Adleston, Tnrners Falls, Mass., 1.00
Uvd L. Non}.çaret, Mintieapolis, Minn., . l.OO
J. IL Woisaid, Ualtie, Conn., 1.00
J. A. Vannier, Manjnette, Mich., ('r)ll.OO
dis Drapeau, Créât Kalls, N. 'L, I.OO
Ant. Lelendre, North Gro5*venordale, Conn., (?)'.00
Henri l'aradis, ** '' " 1.00
Joseph <^uirioD, Manchester, N. IL, 1.00
Joseph (jtîlino, Kankakec, 111., 1.00
P. C. llarbour, loi; IJhie Island Av., Chicago, 111. , \.M
Joseph Soucy, 02 North, Fitchburg, Mass., l.OO
Kvd J. (). (Jadoury, Malera, Mass., l.OO
Wilfrid Colliu, 1 Vanderbilt Av., New-York City, l.OO
v.>—
A. Helislc. jr, Worcpster, Mass., 1.00
J. (). Deslaurii'is, Ware, lMaH«., 1.00
Kvd !.. M. l)u«,nis, Cohues, N. Y., (?) 10.00
H. A. Dul.u'nic, Fall Kiv.T. Mass., 1.00
Dr II. ralMHly, (i;»i<liuT, Mass , 1.00
K. H. Tanlivll, Lcwi-^ton, M<'.. 100
Henri rauiluMin, 1(1 lîari'hiy, Nt.'w- York City, 1.00
Di'.I.vV .loaiiuottt', Clydc, Kîinsas, ....
»1. 1'. Davi'^rioij, SoMtliliiidui', Miiss., ....
Kvd J'\ X. Clioiiinaid, iAl:uit»'iio, IIL, ....
Kvd T. H. C. Davigr.on, Suneoolc, N. IL, ....
II. r>('aure^ard, 70 t Charles St., l*i()vi<lt'ii('t'. K.I., ....
Klionnc Kidiard, '2'.).") Xoilli Main St.. Provldcucf
F. K. LeKonx, Minncap.vlis, Mitni., l.OO
Aînbroise Choqnit, Wori;es*ler, Rlaws., - 0..")0
Dr Omor LaKuo, Fntnani, Conn., 1.00
Dr L. .1. MarU'l, LewJHton, Mo., 2.00
Dr F. P. Vanior, ' " -J.OO
Kvd A. Desanlniers, Plttslield, Mass., 1.00
N. Ponchol Si IMaxons, Chaniplain, N. Y., 1.00
K. F. Totraidt, Indian Orchard, Ma.^a., O.ÔO
ChaGiisé, " *' '' 1.00
Kvd F. X. Cha^nion, Champlain, N. Y., 1.0(»
Kvd Ch.s CrcvicT, Fndian Orchard, Mass., 1,00
Kvtl G. T. Koy, Dninlh, Minn., O.TiO
Kvd L. Mollicr, St-Joseph, Kan«a.s, 1.00
Kvd J. N. D.inntcilzfM', Dùlroil, Mich., 1.00
Kvd .1. IJronillet, WorcostcT, Mass., i.OO
Kvd K. CJ('Mu'r<Mi\', SkowhrLîan, Mo., 1.00
Dr il. O. (ioy. 1,U>, Sf .lolinsbury, Vt., 1.00
Kvd Ant. A.'l.ainv, Tlirco KMvims, Mass., 1.00
Ferd. Multon, C^-ntral Fnlls, U I., l.(M)
André Fandhor, Pawii. (lot, K 1., I.oo
Dr J. i). (a'-iiiivux, \\\!t-1.t.", M.msm., J (M)
Calixte Landiert, IJi-ilin F.dls, N. 11., l.(»0
F. .1. Landry, Manville, K. I., 1.00
Esdras Auger» Day ville, Conu., 1.00
—70—
.. . . I . «il
O. A. Larivu>rc, Inuian Orchîinl, Mnss., 1.00
Hvtl (I. A. liainville, Marlboro, Mass., J.OO
Ivvd N. Kaiiiville, Nortliampton, Mass., 1.00
André (lautliior, Weslboro, Mass., O.TjO
Joseph (iiavel, O.^O
L. N. (Miarticr, Maïu-luîstor, N. H., 1.00
A. N. TriuleaiJ, 72 lli;i;ii slreet, l'roviileace, lî. I., 1.00
G. 1*. ('harboniican, Taftvillo, C'oiiii., 1.00
Di' ,),. Surpitnaiit, Ccntioville, K. I., 1.00
Zépliirin î'rovenclit'r, Grcat Falls, N. II., 2.00
livil .1. II. Maicil, \l(n\ Lakc Falln, Minn., 1.00
Kvd .1. JJ. St-On^^L', Albany, N. Y., 1.00
Proposé par le Kvd .1. O. Gadouiv, de Salcni, secoadé
par lo ivvd C. V. (jlainacho, de Gentill}', (pie la Conven-
tion vote la somme de §.'>() î\ M. Kmilo II. Tardivel pour
le réminu'rcr de son travail de rédaction du Itapport Olli-
ciel de cette Convention.
Adopté à l'iinanimité.
Proposé [)ar le Dr O. Laliuc, secondé par K. II. Tar-
dive!, (\nc le manuscrit des procédés de la Convention
soit soumis ;\ l'examen <le quelquey membres du ( lergé
pour vérilication avant d'être livré à l'impression.
Adopté.
Proposé [)ar M. F. X. lîelieau, «le Lewiston, secondé
par le Kvd A. L. liergeron, de Cliicajfo, que de< ronier-
ciements soient votés aux compatriotes de Naslnia ))our
l'accueil sympathique (pi'ils ont fait aux délé<;ués de celte
Convention.
Adopté à runanin)ité.
On pousse successivement trois liourras pour le Canada
et pour les Ktats-Unis.
A .S lus p. m., les travaux de la Convention étant linis,
le président déclare la XVIIe Convention Nationale des
Canadiens- Français des l'-tats-Unis ajournée à Chicago,
111., en l.Sl)2.
K.MILF. II. TaUDIVKL,
Sccrétaire-Kapporteuv.
LiSTË Ol^FIClELLE DES Mmu
-A LA-
Convention de Nrusliua
DéK'ffucs cx-olïicio
l.KS MEMr.ltK.S DU ( Li:U(JK
RK. MM. AlexîinrlKî 1'., O. M. T., Lowoll, Mnss.
]>crj;iMnM A. L., Cliicri^o. m.
lligot J. li., S. M., St-l':uil, Mimi.
liiioii 1'., Woiccslor, ]M:iss.
lUaisTlH'od., AliM"n:i, Midi.
lilanduirdK., Mîilonc N. Y.
lîricnH C II-, Wost (Jardnor, MasH.
lironilk't, ,]or., Worccslcr, Mass.
lininefiiiltC K., Gunlner, Mmss.
Chnp;non F. X., Cliamphiin, N. \.
Chanilonnot. /. L., Aniawalk, N. \.
Chevalier.). A., Maiichoster, N. M.
Clioniiinnl K. X., C. S. V., Mantoiio, 111.
Coniveaii K. ()., Xc^v-Y()l•lc, N. Y.
Connioycr N., Jîerlin Kalls, N. 11.
Crovier Chs, Tiidinii Oroliaid, IMass.
, Dangelzer ,1. M., C. S. S., Di'troit, Micli.
Dauray ("lis, AYoonPocket, II, I.
Demcis C, Orcat FuIIb, N. H.
Dosnulnicrs Alex., ritlsfield, Mass.
J)uga.'4 L. M., Coliocs, X. Y.
i'ayolle 10., Crookston, Minn.
^ts-
Gadoiiry Joa. ()., Salem, INIass.
(îamache C. V., (iontillv, Minn.
(lum'aenx Kdiii., Skowlicgan, Mu.
(JoilTon .](is., Ccntervillc, Minn.
Ilamon E., S. J., Worccster, Mass.
Il(!îvcy P., Manchester, N. H
Lallanime M., Kall River, Musa,
r.aniy Aiit. A., Tliree Hivers, Mass.
Lamy U. L., Uoeliestcr, N. II.
Laplaute T.onis M., Pittsfield, N. II.
Larooqun L. A., Manchester, N. H.
Lcgris .1. A., Webster, Mass.
Lessard, II. A., Nashua, N. 11.
Magnan J. K., Muskcgon, Mich.
JNIarchand .los., Worcestcr, Mass
Marcil, J. H., Ked Lalce Falls, Minn.
MoUier .Tos., St-Joseph, Kans.
Notebaert A., Itocbester, N. Y.
Non gare t L., Miuncapolis, Minn.
Paradis C. J., Lebanon, N. II.
Parent J. IJ., Lynn,Mnss.
Payan J. A., Fall River, Mass.
Pcrrcault J. Ed., Turners Falls, Mass.
Plante N., AVhitelield, N. II.
Plante T. G., Augnsta, Me.
Pronlx N., Newport, Vt.
Rainville.l. A., Marlboro, Maps.
Rainvillo N., Nortliampton, Mass.
Richard J. J., Manchester, N. II.
Roy G. T., Dulnth, Minn.
Sirnard A. F., Manchester, N. II.
-7.0-
St-OngG .1. r»., Albîiny, N. V.
'l'hoillon Klie, 'rcnchonnc, Minii.
Traliaii Luc, Cliicopce, 1\I:isk.
Troitier A., Isiand Pond, Vt.
Viens Chs K., Spencer, MaHs.
> LK roMiiî: i:\î;ci;Tir *
MM. li. P. Lucier, tle Nashua, \. IL, iiirsidonl;.
DrL.L. Augo.r, deCîreal Falls, NIL, 1er vice-piés.
Dr A., AV. Petit, do Nashua, N. IL, 2c "
John N. Cyr, <lo Suncook, N. IL, .'ic "
Alphonse Dion, de Nashua, N. IL, secrclaire.
Dositliéc Boi-chiir, de liochestor, N. IL,
1 er absisf aiit-seci'étawc.
E. C. Voyer, de Manchester, N. IL,
2e assistant-srcrctaiie.
Al[ihonae l'iiniuo, de Nashiin, N. IL, trc'sorier.
jîvds ,1. li. IL V.Mih'tte, <h! N:isiHi:i, N. IL ) membres
T. IL C. DavignoUjdeSuncool;, " j honoraires
l.KS MK.MI'.IMCS I>i; l.A l'IÎKSSE
► Ehds-Unis
]\IM. .T. ]\L Anthicr, de la l\ilri(\ de (!<>hoes, N. V.
II. A. Duhuque et IL C. de P.eaumont,
de VIu<h'peii(h(}if^ de I''all River, Mass.
Dr F. P. Variier, du ]\f{':is(n/('i\ d(! L('\vislon, Me.
Charles» Lalinio et Amhroise Cho(pielte,
du TraraiUciir., de Worc^ester, Mass.
G. de Tonnancour, du D<''feniieiii\
de Ilolyoke, Mass.
V. R<!;!angor, du Courrif.r de WorreMer,
AVorcester, Mass.
F. 11. LePvonx, de VEcho dit rOucsf,
de Minncapulis JMion.
-^7)-
«i
I ÊiiMUmtdi*^^ «.y.»»*
K. Iv.Dufrcsnc, du Canadien^ de St-Paul, JNfinn.
Aimé Gauthier, de VEtoile^ de LowcU, Maas.
licnjamin l^cntliier et Jos Pinard,
du NdtioHul, de riatlfeburgh, N. V.
Léon liossuo dit Lyonnais, de la
Feuille d'Erable, de New-York, N-, V.
Jos lîcrgeron, du Courrier du Xew-Jhoujishire,
de Manchester, N. IL
Sam. Demcrs, représentant le
Courrier de riilinois, du Chicago, IlL
Dr V. St-Germain, représentant le Patriote,
de Hay City, Mich.
.1. L. Hébert, représentant de VOnf.it Franrais,
de Hay City, Mich.
Prof. .T. (). 1). de lîondy, représentant le
Daili/ Times, de Cilens Falls, N. Y.
A. E. l)eA\ olfe, représentant du Tehyraph d'*
Nev'it, do Nashua, et du Boattui (Jlobc
Canada.
MISL J. F. de la Durantaye, de Y Eto)\dard,(\c; Montréal.
Awg. lionesnel, de la Patrie, de Montréal,
dis Thibault, représentant le Monde, de Montréal.
C. Ivobillard, représentant du Co-^adu-n et de
V Evi^nement, de Québec.
Dél^fju^^s Honoraires
Les lion. L. (). David, de Montréal \ Repiésentants de
N. Faucher, de St- V la législature de la
Maurice, de (^uébcG. ) Prov. de Québec.
r^-
DÉLÈGUES ACCRÉDITÉS
Etats dk l'Iùt
MassacliiisettH
Adams. Société St. JeAQ-Baptiste : Fied J . Resac, Dr
G. II. Gitrinl, ,1. A. Roy.
Amenhury. ^ovMid St .lenn-Baptiste ; Dr J. J. Trmlel,
J. C. Gueuetle.
Boston. Société St .Juan-lltipliste : O. Doré, G. La-
pointe, A. Tessicr. Comité île Cifoyens: R. C. de
IkaumoDt. Union St Josepli ; L. Canisan, O. Vil-
leraaire. Institut Canadien : A. Bilodeau. La
Prévoyance : J. N. Ciiarlaud.
Cambridge. Club Lafayette : N. J. llardy, J. B. Du-
pont, J. O. AutUier.
Chicopee. Paroisse de l'Assomption : D. A. Arscnault,
Dr F. X. Derouin, Dr L. Dionnc. Union Oana-
nudienne : D. E. Lépinc, A. Nantais, S. J. Benoit.
Union Dramatique ut Littéraire . Edmond Jette.
Chicopee Faîls. Société St Jean-Baptiste : A. Desautels,
J. N. Laraoureux, E. M. Messier. (Jroupe Cana-
dien : E. Beauchamp, J. Bouthillier, A. Langlois
Club de Naturalisation : J. L. Beaupré, 1*. Monmc-
nie, L. Petit, jr. Société Canadienne de Bienfai-
sance : L. R. Petit, A. Moogeau, F. Jette.
Cochituate. Groupe Canadien : N. Perodeau, J. B. Char-
bonneau.
Ftdl Uicer. Union Canadienne Saint- Jean-Baptiste : Rvd.
J. A. Payan, N. LeBd'uf, E. Riopél. Cercle
Salaberry: L. G. Destrempa, H. A. Dubuque,
F. X. LeBœuf. La Ligue des Patriotes : G.
J. David, G. T. Desjardioa, P. F. Peloquin. So-
ciété St Jean* Baptiste: J. E. Amiot, Dr L. P. de
— S^l^—
(îrandpré, U. S. Dufault. Société des Jeunes (iens :
n. J^eblanc, A. Picnrcl. Paroisse N.-l). de Lour-
des: C. Deschôncs, J. Kaiiipon, G. Arcand.
Ficlihurijli. Club Littéraire: W. F. Deniers, J. A. l)es-
laurieis, G. C. DesUivières. Union Dramatifiiic :
llvd C. Baudoin, J. Seney. Congrégation Cana-
dienne : .1. Morcau, K. Forest, Itvd C. Baudoin.
Ganhi^r. Paroisse N.-I). du St-Rosaire : F. F. Larivière,
J)r .). U. Palardy, llvd C. F. IJruncault.
Ilaverhff/. Paroisse St-Joseph : F. Métras, l'i.lJellefeuille,
n. lirault. Union St Jcan-P.aptiste : Dr J. G. lim-
que, D. H. Houle, F. J. Poirier. Club de Naturali-
sation : M. lionin. S. Léonard, C. Marion. Or-
phéon Canadien : A. (îiégoire.
Ilohjoke. Cbd) " Le Cliasseiir : " V. Moquin, W. Ca-
gnon, (î. Olivier. Société St .Tean-lJaptisto : I).
Ste-IMarie, O IC. (îenost, D. Proulx. Union Cana-
dienne : .1. IJetiucheniin, P. IJouvoidoir, jr, FrU
Monast. Par. du Précieux Sang: (J. Potvin, A.
Archanibault, A. (îautliiei-. Ligue du Co'ur de
Jésus : J. C. F. Godin, S. .1. Jlenoit, Dr S, J. Com-
tois.
Jn(U<(n Otrhard. Paroisse: C. Pengle, A. llobert, K.
Viger. Cercle do Nat. ^^onlcahn : C. Grisé, O. A.
Lariviére, F. F. Tétreault. Société St Jcan-Jiap
tiste : A. lirouillette, A. Plianeuf, F. J. (icndreau.
Loii'itlL Société St .lean-liaptistc : J. \V. Alexandre. .J.
W. Paradis, L. P. Turcotte. Club de Naturalisa-
tion : F. H. Cho(iuctte, J. D. Delisle, C. Uoussin.
Union St Joseph : 11. L. Loupret, H. Do/.ois, F. L.
Jireault. Cercle Canadien : C. lîélanger, Ar. Gau-
thier, C. II. Partcnais. (Jtirde Salabeiry : P. A.
Hrousseau, J. IL Guillct, F. Vincelette. Comité do
Ville: A. Bourbonnière, A. Leblanc, P. David, jr.
Par. St Josepi» : Jos. Dextra, L. P. Lamothe, Fdu».
11. Duprez.
t^i:
-.^•;)-
Jjaa-rence. Uniou St .loscpli : C. Peiron, E. Lncailladc,
N. R. Dut'rosnc. Socii'l*' St .louu-IiapUste : Z. Hcr-
thiaume, C. Lacailludc, Dr V. G. Mi<j;iirtult. Cercle
IMontcalm : K. Dufresiic, K. A. Dioiiue, V. .1. Iluot.
L>iuu. Société St Jean-l{ai)tiste : N. Wcber, 1*. Hébert,
Dr C. l^etit «le Langle.
Millbiir;/. Ligue du Sacr«l'-C<i'ur de Jésus: V. C. l*aradis.
Paroisse: lîvd J. A. Gharlund, D. Ducliarme, K.
H. Laeoiitiirt'. Société St .lenunaptiste : K. Dea-
marais, i . Dubois, 1*. C. l'aradis. ( lui) de Natura-
lisation : r. Disiiiiiais, F. Hellevalle, (>. Cliaron.
Marlhoro. ZoJiuvis INmliliraux : N. L. Desaulniers, J.A.
Lacouturc, L. N. lîiclinrd.
Manchavtj. Société St .liaiihaptiste : 'i\ IMancliard, L.
N. I.escuult, F. A. Luvoie.
North Adions. Société St ,Ieau-liaptislo, (1. A. Desma-
rais, X. D. (Jiroux, 1*. Sorelle. Club Dramaticjue :
K. Grégoire, .1. IJoy. Ligue du Sacré-Cci-ur de
Jésus: J. Grandcliamp, F. X. Uoch. Congrégtitiou
Notrc-Daiiîc du Sacré-(.'a«ur : Sam. Vadnais.
New liedjhrd. Club National : A. 1*. Lagassé, J. Jour-
dannis, J. Poisson. Zouaves Canadiens- I<'rau(,'ai8 :
J. Chaussé, Dr L. Z. Normandin. L'niou Ouvrière:
Vj. de Villcrs, F. X. liellenoit. Congrégation du
Sacré-Cd'ur : Dr L. Z. Normandin, J.C. Patenaudc.
NortluiDiptcii. Club dos Amateurs Canadiens. P. Tar-
tif, A. J. Lamontagne. Société St Joan-lîaptistc :
Dr L. li. Niquette, A. JMénar<l, PhiléasTardir. l*a-
roisse : V. lioclielcau, L. Pelissier, A. Coursol
UnioQ Littéraire des Ouvriers : Dr L. li. Niciuettc
G. Desrosiers, L. Hébert.
Natidi. Paroisse : L. Dion.
Spencer. Société St Jean-l^aptistc : K. Arbour, J. S. Ri
chard, C. S. Tralian. Institut Canadien-Fran«;ais :
Dr M. Fontaine, .Ican-IUc (Jendreau, A. IL LaKue.
Association Mallct: K. Comcau, F. Dansereau, Isi-
—fif—
dore Snay. Paroisse Ste-Marie, E. Mineau, Dr Elle
Barnaud, Dr I. Verner.
Salem. Société St-Jean-Baptiste : llvd J. (). Gadoury,
Dr E. Poirier, Isaïe Dupont. Club de Naturalisa-
tion: J. P. Davignon.
Southhrkhje. Société St .lean-Baptistc : Dr J. A. Géné-
reux, A. T. Lamoureux, J. Lamoureux. Cercle
Canadien : J. D. Blanchard, C. Métras.
Sprinifjield. Société St. Jean-Baptiste : II. (). Hhéaume,
H. Komillard.
South Hadley Fal's. Groupe Canadien : F. X. St-Jean,
Louis Huot, israi'l PotMU.
Tdunton. Société St Jean-Baptiste : Dr L. C. Bussièrc,
Frs Beaulieu, Geo. Badcau. Club National : N.
Lemairc, A. Milot, J. Pelletier.
'Jurners Fallu. Paroisse Ste Anne: L. Iltimelin. Société
St Jean-Baptiste : A. Adicston. Club d*^ Naturali-
sation : J. M. Baril. Ligue du Sacré-Cœur: P.
Thérouse. Union Canadienne : Dr J. P. lloulier.
Tfee Rivern. Cercle Canadien : Dr K. Sirois. Paroisse
Ste Anne: Jos.Lemieux, Kvd Ant. A. Lamy, J. lié
langer.
Westboro. Groupe Canadien : A. Gauthier. Société St
Jean-Baptiste: Dr J. K. Gagnon, A. (iauthier, A.
La berge.
Webster. Société St Jean-Baptiste : llub. Authier, Dr J.
O. Généreux, M. Maynard.
Worcester. Club de Naturalisation, (Quartier (»: J. T.
Gendron, J. O. Simard, A. G. Lajoie. Union St-
Joseph: Dr V. D. Fontaine, .1. U. Jannery, Klie
Benoit. Club de Naturalisation, (Quartier •> : P. Fon-
taine, Amb. Choquettc, Dr F. D. Fontaine. Club
de Naturalisation, (Quartier ."» : J. B- Bélanger, D.
Lajoie. Société St Jean-Baptiste : P.C. lloy, Ls
Guérin, F. X. Lucier. Cercle Champlain : Alf. G.
Lalime, Jules Bouillard, Dr J. M. Bcllerosc. Pa-
rolBse Notre-Dame : Alexis Bélisle, jr, Pierre Fon-
taine, Urgel Jacques. Association GagDon : J . B.
Simard.
WliUtinville. Société St »Iean-Baptiste : EIzéar Demers,
liOiiis Fréchette, Georgca Wilmot.
West (lardner. Club de Lorimier : J. D. Frenière, L. E.
Hobillard, Bruno Granmiont.
Ware. Groupe Canadien : Arthur Larose, Moïse Sorel,
Félix Bombarde. Cercle Canadien : Magloire Plouf,
J. O. Deslauiiers, Adélard Dubois.
Weat Wirren. Groupe Canadien: Napoléon Lavoinet
Dr V. St Germain, II. 11. Hébert.
West Bo}/hfon. Société St Jcan*Bapti8te : Jacques Pi-
card, P. Lefebvre.
Ncw-Hampsliire
Berlin JùOh. Société St Jean-Baptiste : Calixte Lambert,
Ph. St Laurent.
Clarcmout. Union Canadienne Française : Léon Labrec-
quc, Bémi Dion, A. Chartier. Société St Jean-Bap-
tiste : Henri Charron, Joseph Nolin, Louis La-
raude, jr.
Conœrd. Association Canadienne-Française : E. La-
pierre, F. Mavo.
Jhii'i'i'. G loupe Canadien : Joseph C«')té.
Franliiii Fallu. Sociélé St Jean-Baptiste : Chs Hubert,
Dr K. L. Pcrreanlt, N. Carbon neau.
Great Fdlls. Paroisse St-Mnrtin : H. Castonguay, sr,
ZoiU Iléon, Niucibse Koy. Société St Jean-Bap-
tiste : A. lîoiicher, A. Dussault, Zéphirin Pioven-
cher. Club Dramatique et Littéraire, H. Caston-
guny, jr, A. I)iap(!:iii. Club de Naturalisation: F.
J. (iagnon, P. Lebrun, N. L'Italien. Fanfare La-
foyutte; C Draptau, Wm LeBreux, Alfret' Poirier.
-S6-~
Lebinion. Union St, Jcan-lî.iptistc : OiSdt'on Benoît, Jo-
at'pli Lemieiix, Uév. ('. .1. Paradis.
3f<nirht'Hl('i'. Si)c'\('U'\ SI Au}j;nstin : L. N. Ciiariotier, C.
Lcfobvre, F. \. Koliitaille. /ouaves l'ontilicaux : ,1.
I). (ianiaclie, II. Desniarais, .1. 1>. Duquel. Ligue
«lu Sariv-C(i!nr (paioisse Ste Marie) : F. X. Parent,
lionri II(':lu;rt. C lui) .loliet ; J. K. Archanibeault, A.
(J.Cîronier, Josopli (iuirin. Paroisse Si Augustin :
.losepli ('liAlol, F. 'riircot,F. II. Au«;er. Paroisse Sic
Marie: F. C. Miville, Fudger Prince, Norbert Des-
eôteaux. Soeiété St .leîin-lîaptisle : L. S. Boivin,
J. Larivii^re, Oswald Paris. SociéU; Pliil. de AVest
.Mani'lieHler: Dr A. T. Côlé, II. Taillon, Frs liobi-
laille, jr.
NcK) Morkcf. limon Si .lL'aiiP>:4)li.ste : Dr 1). P. Lc-
Clair, S. N'allic-re.
Na^lina. Union SI Jean-Buptiste : Alex Deainarais, Dr
N. F.Ciuiliel, Luc Richard. Paroisse SI François-Xa-
vier : Alf. Doucol, .1. B. Mans»;au, K. 1). Perreault
Club de Naturalisation: II. Lavoie, .los. (). Lucier,
A. Lefebvrc. Ligue du StionVCa'ur de .li'îsus : L^on
Barbier, T. Ledotix, F. St-Pierre. Paroisse St-Louis
de (ionzague: .losepli A. Morin, P. Guertin, II. C.
PLauCuf .
Jiodii'strr. Sociélc St .lean-Baptiste : Dr F. Duval, P.
Poisson, I). N. Bicliard. Club de Naluralisation In-
dépendant: F. lluinbcrl, Naj). Ltssard, V. La.7iy.
Paroisse N.-D. du Si L'osaire : .les. Landry, I).
Lanoie, C. Pai;cot.
iSuncook. Cercle I)raniali(iue cl Littéraire : J. Fleury,
A.Paciue, P.S.K'ainville. Paioisse St Jean-Ba[)tiste :
J. Parent, Dr A. A. E. IWien, Frnei^t Fontaine.
Club de Naturulisation. T. Dozois, Map. Beaucliesue,
J. L. Belialti.
• — .«?7-~
Sfibiion F((IIs. Soci('t('! St Joan-lîaptisle : Oiiiî-alme Ver-
iiicttc, Eiisôbo lioisvcrt, IMcrre Vcimctte
• . « Uliode-lHlaiid
Ceitlml Fdlh. Cercle Jacques Cartier : .Joacliim Faubcrt,
II. Fontaine. Paroisse tin Sacrc'î-Cd.'ur : Dr N.
Malo, David St Hoilarcl. Société St .lean-lîaptiste :
Kerd. Matton, A. Parent.
Cciiterville. Société St .Fean-Haptiste : lùlouard Hébert,
Dr JNI. J. K. LcgriH, Dr .j. ,). Surprenant. CUib de
Naturalisation : J)enis 11. Devcnt, Zépliirin St (îer-
niain,
f/(irri>tvill(''JiiurilcflIp. Société St Jean-l^aptistc : A. lîe-
lisle, Dr J. 11. lîoucher, Frs Marouse/.
M<(nvilk\ Société St Jcan-liaptiste : F. X. lîouclier, jr,
J. L. Ducliaimc. Louis (îoulet. Cercle .laciiues-
Carticr : F. II. Dcsilets, Franklin Pi(iuette, Jo«.
Koberl. Paroisse St .Jacques : Dr .los Larivièro, F.
.1. Landry, .los Loranj^er. Club de Nîituralisation :
Louis Lussier, Alfred (îénéreux, .los T. Kicliard.
XHtirJ,-. (îroupe Canadien : Dang. 1). N'illandré, Dr L.
A. Fecteau.
ïVecrym//. La Fraternelle: P. Kuowe, KpUreni Des-
trenips.
ranincket. Paroisse St .Ican lîaptiste : André Faucher,
Ls II. Peaucbv, Henri lîeauregariL
Proviileurc. liiguo du Sacré-Cu'ur : F. lîii'liard. Société
St .lean liaplisle : A. N. Trudeau, Dr Tanguay,
Flionne liicliard.
iroo>j.so(7.W. Paroifse du Précieux Sang: Jos COté, A.
Fontaine, C. Fontaine, .L I». lM)utaiuo, A. Décolles,
J. U. (Jiguèie, A. (ianliu, D. Sylvestre, .). A.
Gers. Société Sl .loan-lîaptistc : Dr .). llils, L.
L^Uœiit't Dr J. C. Marauda. Ligue du Sacré'Cœur:
— 5«—
Getifroi Daignault, L. D. Deniers, O. II. Paradis,
Société St Vincent de Faul : Phtlias Itouclier. Ins-
titut Canadien-Français : H. Lenoir, Klzéar Gin-
gras.
Warren. Paroisse St Jean- Baptiste : Moïse liôrard, Chs
Lajoie, A. Uivard. Socilété de Tempérance de la
Paroisse St Jcan-Iiaptiste : Jos Robert, L. Lévcs-
qu«, J. Lafrance.
Maiiio
Aufjuata. Société St Jean-Haptiste : Georges S. Pépin,
Clis Menotti, Clias Hamcl.
Bkldefon!. Institut Canadien-Français : L. T. Hénard.
Club Créuiuzic : K. Girard, H. I. Lord, Arthur He-
noit. Ligue du Saeré-C<»'ur : Dr N. Thivitrgo, Dr
,1. A. Soulard. Société S t Jean-Baptiste : P. V.
Labonté, Daniel Côté, Jos Landry.
Brunstrivk^ Société du St Nom de Jésus : M. Lcbel,
(Méophas Thibault, P. P. Thibault. Paroisse ^t
Jean-Haptiste : T. Lai)oiutc.
Leiviston. TTnion St Joseph : P. X. Angers, L. Lange-
vin, Dr L. K. N. Matte. Paroisse St LMerre : F. X.
Bclleaii, Lauicnt Laberge, Kusèbe Provost. Institut
Jacques-Cartier: J. E. Cloutier, Dr L. J. Martel,
Klic Roy. Société Ste Cécile : Stanislas Lévesque,
Henry F. Roy. Club Créma/ic : N. Fayette.
Saccantppa. Société St Jean-Uaptiste : F. L'Heureux, J.
H. Poirier, Olivier Robichaud. Paroisse Saint Hya-
cinthe ; Henri Poitras, V. X. Nadeuu, .los. Dufour.
Van Biti'iin. Paroisse: P. C. Kecgau.
WateroiUe. Société Saint Jcan-Raptiste : F. Bolduc, G.
Grondin, L. Solymu Marquis.
^sn--
Vermont
Montpdier. Paroisse CuDadicnne : Jos. Lebcllc. Souiétô
Si «Ican-Haptiste : V. Desniitcl».
tSt Johnshury. l*nroi88e : F. B. Martel. Société St. Jean-
liaptiote : Dr J. A. PA'inet, Nap. Iléon, Jos. Drouin.
Société Littéraire dcH «lennes (iens Catlioli«iue8 : 1).
Frécbctte, J)r.J. C). Goyctte, Alb. Taquin.
. West JitUland. Société St .lean-IJaptiste : Kustacbe Cyr.
^Vinooski. Club ChainpUiin : Louia Marcotte.
Coiiiiecticiit
Baltir. Société St Jeau-ltaptistt : Dr L. I. Prattc, Jos.
II. WoÏBard.
ViDn'elsoitvillv. Cercle Diibnque : Wiif. Tliouin, Dr .J.
Dauruv, Kloi .letlé.
Duyville. Paniisse St .Jo9e[»ii : Ksdras Anger.
JewetlCfty. Paroisse «lu St Rosaire: Max. Siinard, .). \\.
Leclair, Amable 1/Ileurenx.
MeriOtn. Société de Tenii)érancc St Laurent: Nazaire
L'Heureux, Oct. Lanouette.
Ne^o Jfaven. Société St .Teau-IJaptibte : Ludgcr Cartier,
N. .1. (ioBSclin.
NoHh Gi'oswiiordnle. Société St .Josepb : .L Leniay, A.
Letendre, IL Paradis. Société St .lean Haptiate : A.
liavcnellc, G. Haril, L. P. Latnoureux.
Putnam. Société St .Tean-Haptiste : Dr Orner Larue. Pa-
roisse: Marcel Leclair, VA. Farley, .los. lieliemurc.
TofiviUa. Société St .loan-IJaptiste : .1. IL Caron, J. P.
Cbarbonneaii, Aiit. I^ninbert. Union Canadienne:
P. Cbapdclain«N Kab, Cbevalier, T. .larry. Cercle
Montcaini : (). HouHst'au, .1. IL Caron, P. St-Onge.
Club Lafayette: W. Hiouillot, F. X. Coitcnx, A. F.
Tétrcau. (iroiipe i'antidien; L. V. Fontaine, Jo».
Rousseau, «Jos. i^agiie.
—go-
Waterbur'j. Institut Canadicti-Fran^'uis: J. I». Valléi*. Paroisse
Ste Aline: CJeorgcs l'unnctun.
WilliiiKiiUic. ( lub de Naturalisation : Ls Honin, 1*. 1*. l'arf-,
livil Kl. l>ubruyi'kor. Sociôté Saint Jeaii-Jlaptlstc: \. l).
David, (). lUunL-hette, J. N. Artliaiubault.
New York
AU'any. l'aroisse Canadienne: IJvd .1. H. S. St-()nge. Sociétô
St .Joan-lJaptlste : livd .1. li. St-Oii;;<'.
Chawplain. l'aroisse Ste Murii;: Si«vèrc rA'jîendre. .los. (1. La-
fontainc, .1. H. liichard. Soeiétô St.Feau-IJaptisto : <'harlL'S
Thibault, X. l'ontiiel St Maxeuf*, .lohn Vhvv.
Cohoi'n. Paroissu. St .losoph : Calixte Kr^ijoau, .Fos. Lanf»U)is,
L. A. Masson. Société St Jean-lJaptiste: Wilf. l'olin, NVni
^laisonneuvp, Moïse N'adean. Athénée C'anadion: J. (>.
liourrt't, CE. Fré;;eau, L. A. Masaon.
Glcus Falh. l'aroisse (anadienne: .1. O. D. d»; Itoiuly.
(inen Mnud. Club Naiioléon : Isaïe 'IVtrault, CalixleDupuis.
Mahnie. Société St-Jcan-lîaptiste: .Fos. 31énaid, M. Moore, .F.
O. A. lleaupré.
X<iW-y<irk. Société St-.Fcan-liaptiste: Wijfrid Colliu, André
Vertefeuille. Institut <"anadit'n-rran<;ais: liéon Uossue dit
Lyonnais. Paroisse St-.Fean-Iliipti»te : I>r (J. T.. Mieiion.
Société Canadienne \o i 12 <". J{. I„ : \V. 11. l\unl)run.
()3WC(fo. Société St-.Jcan-Uaptiste: Jlajor K. Mallct, Frs 10.
Bougie.
Jlofhcster. Paroisse X. D. des Victoires: lîvd A. N'otebacrt.
llnnsi's Point. Croupe (Canadien : Léon Millisttc.
Siindij mil. Paroisse St-Paul : Alphée Filion, A. Ikausoleil,
F. Pi lot.
yV«//. Paroisse St-.Fcau- Baptiste: Chs Landry, Ford. ISIanny,
.F. L. Mauny. Conférence St-V'incent de Paul : Chs Uisson-
nette, F. Kouleau, Adolphe Leinay. Lifjue du Sacré-( ujup
de Jésus : Ch» Uissouaette.
—.07—
Wt'.H Tro'i. rannssu du St-Cœur do Marie: haïe 'l'ôtrcault,
J. U. Jlcnolt.
États i»f: i/()risr
Minnesota '
Centi'rrill). l'aroissc : lîvd.UioiHon. Société St-Jpan Hnpti^te:
Kablcii llirtson, Clôinent (/ïrditial.
CnnikHlon. Soi-u'-t^! St-.lcaii-llaptiste ; lîvd K, FayolU».
Jhihiih. l'iilot» St-.Ft'aii-Uaptlstc: Kvd (i. T. lîoy.
lùirihiinlt. Sofiùtr St-.lean-BaplIiitc;: E. U. Diifresne.
(iinlilbj. l'arois.-*': l'vd ('. V. (iamai'ho.
Lauthcri. (irou[)0 Canadien : l'vd K. 'riieilloii.
Lnuisvillt'. (Jroupe ( nnadieii : lîvd (.'. V. (îamachc.
Mimlold. Société St-.Fean-lîaptiste: Télesphoïc Lemay.
Jlimicdpolis. Association Canadif'iine-KiJim.'aise: 1*'. II. Leroux,
Z. I)(!nieulli's. Inion St .loseph : lîvd Z. L. Cliiindoiinct,
Nap. Kniond, Aimé l*onierI«'{iu. Paroisse St;-("lotildc: lîvd
Ti. Noiigaret. lii^juc du Sacré Ocur de SteCloIlldt : Itvd
li. Xongaret.
.Nouveau Conada. (Jiub St'.To'cph : E. lî. Dufresne.
Jicd Laka lùills. Taroissu St-.Joscpl»: lîvd .1. II. Mardi.
SUlluHUir. J'aroisî^e Canadienne: (,'. M. Tuicotte.
HL-raul. Uiuon Frant.'ulse : K. lî. Dufresne. i'aroisse Sk-Louis :
lîvd .1. \\. \V\\î,ot.
Terrtboiini:. l'aroissc ('anudicnno: lîvd K.Theilloo.
Micliij^iin
Alivma. Société St .leaii-llaptist»;: lîvd Tlioii l>lai>!
B(i;f (.'ilih Société St, .loseph : .]. L. Hébert. Société Sl .lean-
Haptiste comté de Biy: A. lîris-^ette.
C'alnmot. Société St .le.un M iptiste : riern; l'iinu'ati.
Clitibo'jyan. Société St .Fean lJ.ii>liste: l*. L Lapré;».
Détroit. Société St Jean-liapijstc: lîvd J. M. Dungelzer.
—92-
Hancock. Société St Jean-Baptiste de IToughton et Hancock :
Pierre Primoau,
Lake Linden. Société St Jean-Baptiste du comté de Houghton :
Pierre Primeau.
dlunistee. Société St Jean-Baptiste: Adolphus Magnan.
Marquette. Société St Jean-Baptiste : J. A. Vannier.
Mcnominee. Société St Jean-Baptiste : O. II. Papineau.
Muskcgon. Paroisse St Jean-Baptiste : Rvd .1. 11. ACagnan. So-
ciété St Jean-Baptiste J. lî. Magnan.
liepiiblic. Union (Jariadienne-Françaisc ; J. A. Vannier.
Illinois
Anrom. Société St Jean-Baptiste : E. II. Tardivel.
Chicago. Société St Jean-Iîaptiste : P.C. Ilarbour, Micliel Cyr.
Club de la Gaieté: Zéphirln Dorion. Paroisse Notre-
Dame : Itvd A. L. Bergeron, Gabriel Franchère.
Manteno. Société St Jean-Baptistè : lîvd F. X. Chouinard,
Comtés Kankakee et Iroquois. lîvd F. X. Chouinard, do Man-
teno. Joseph Gélino, de Kankakee. Geo. Létourneau, de
Bourbonnais, Ka.
Wisconsin
Chippevm Falls. Club Canadien-Français : Pierre Borgevin,' C.
Ilivard, F. B. Paul. Société St Jean-Baptiste : Pierre Ber-
gevin, L. Goulet, Pierre Lego.
Marinette. Société St Jean-Baptiste : Jos. Deniers, O. F. Papi-
neau.
Standfold (lîice Lake). Société St Jean-Baptiste: Honoré
Dcmers
Kansas
Concordia. Société St Jean-Baptiste : Sam. Demers.
Clijde. Société St Jean-Baptiste: Dr J. Adh. Jeannotte.
St-Joscph. Société St-Jean-Baptiste : livd J. Mollier,
-M-
Ohio
Toledo. Société St-Joseph: Louis Laplantc, E. Couslneau,
Thomas Lalonde.
Union de Charette des Etats-Unis : Dr J. W. McDonald, de
Manchester, N. II. Dr .Tos. Larivière, de Manville, 11. I.
Gustave Doucette, de Lowell, Mass.
LISTE ALPttABÈTlQtJË t)feS DÉLÈGUES
Nota.— Vu le grand nombre des délôgué.s présents à cette
Convention, nous avons cru devoir donner une liste alphabé-
tique de leurs noms, alin de faciliter les recherches. Les noms
des membrrs du clergé ne figurent pas dans cette liste, car ils
occupent déjà une place à part dans le tableau général qui
précède.
A
Adleaton A., Turners Falls, Mass.
Alexandre J. W., Lowell, Mass.
Amiot J. E., Faîl lîiver, Mass.
Angers P. X., Lewiston, Me.
Arbour E., Spencer, Mas?.
Arcand G., Fall Kiver, Mass.
Archanibault A., Holyoke, Mass.
Archambault J. N., Willimantie, Conn.
Archambault J. B., Manchester, N. H.
Arsenault I). A., Chicopce, Mass.
Auger E., Dayville, Conn.
Augcr F. II., Manchester, N. II.
Authier If., Webster, Mass.
Authier J. O., Cambridge, Mass.
B
lîadean G., Taunton, Mass.
lîarbier L., Nashua, N. II.
Baril G., Grosvcnordalc, Conn.
Baril J. M., Turners Falls, Mass.
Barnaud DrE., Spencer, Mass.
Beauchamp E., Chicopee Falls, Mass.
Beauchemin J., Ilolyoke, Mass.
Beauchêne N., Suncook, N. II.
Beaudry Dr L. II., Pawtucket, 11. I.
Beaulieu F., Taunton, Mass.
Beaupré J. L., Chicopee Falls, Mass.
Beaupré Dr J. O. A., Maloae, N. Y.
Beauregard H., Pawtucket, lî. I.
Beausoleil A., Sandy Hill, N. Y.
Bélanger C, Lowell, Mass.
Bélanger J,, Thrce Rivers, Mass.
Bélanger J. B., Worcester, Mass.
Bélisle Alex, jr, Worcester, Mas3.
Bélisle Ans., Buirilville, K. 1.
Bélisle J. L., Suncook, N. H.
Belleau F. X., Lewiston, Me.
Bellefeuillc E., Haverhill, I^Iass.
Bellemare J., Futnam, Conn.
Bellenoit F. X., New Bedford, Mass.
Bellerose Dr J. M., Worcester, Mass.
Bellevalle F., Millbury, Mass.
Bénard L. T., Blddeford, Me.
Bengle C, Indian Orchard, Mass.
Benoit A., Biddeford, Me.
Benoit Elie, Worcester, Mass.
Benoit G., Lebanon, N. II.
Benoit J. B., West Troy, N. Y.
Benoit 8. J., Chicopee, Mass.
Bergevin P., Chippewa Falls, Wisc.
Bcrthiaume Z., Lawrence, Mass.
Besse F. G-, Adams, Mass.
Bllodeau A., Boston, Mass.
Bisson F., Centerville, Minn.
Bissonnette C, Troy, N. Y.
Blanchard J. D., Southbridge, Mass.
Blanchard T., Manchaug, Mass.
Blanchette O., Willimantic, Conn.
Boiavert E., Salmon Falls, N. II.
Boivin L. S., Manchester, N. II.
Bolduc F., Watervillc, Me.
■ L'ii I • I . ■ I- ■ ■ ■ I II I
lionibarde Félix, AVarc^ Mus?.
Hoiiin Ti., AV'illimantic, Conii.
lîonin M., Ilaveihill, Mass.
ilonvouloir T., flls, llolj-oke, Mass.
lîossuo dit Lyonnais L., New York, N. Y.
Boucher A., (Jrcat Falls, N. H.
r.ouchcr F. X., fils, Manville, lî. I.
lîouchor Dr .T. 11., irarrisville-liurrilville, lî. l.
lîouclior P., Woonsoekct, 1*. I.
lîo"ui(> F. F., Oswego, N. Y.
Boiii^onnicTo A., Lowell, Mass.
Botiriot .1. ()., Colioes, N. '^'.
lioniliillicr .T., Chicopee Falls, Mass.
lîrcault E. L., T-owcil. Mass.
Jireault H., Ilavtîiliill, ^fass.
Brien Dr A. A. E., Suneook, N. II.
lîrissette A., West Bay City, Mich.
lîrouillet W., Taftville, Conn.
Brouillette A., Indian Orchard, Mass.
Brousseau 1*. A., Lowell, Mass.
Burque Dr J. G., llaverhill, Mass.
Bussiôre Dr L. C, Taunton, Ma^s.
C
Carbonneaii Xap., Franklin Falls, N. H.
Cardinal Clément, Centerville, Mfhn.
Carissan Lucien, Boston, Mass.
Caron J. B., Taftville, Conn.
Caron Jos., Taftville, Conn.
Cartier Ludgor, New Ilaven, Conn.
Castonguay ITilarion, jr. Créât Falla, N. II.,
Castonguay llilarion, sr, (Jreat Falls, X. IL
Chapdelaine Pierre, Taftville, Conn.
Cliarbonneau J. B., Cochituate, Mass.
Charbonneau J. P., Taftville, Conu.
Charland J. N., Boston, Mass.
Cliaron Octave, Millbury, Mass.
Charretier L. N"., Manchester, N. H.
Charron Henri, Claremont, N. II.
Chartier Arthur, Claremont, N. II.
Chatel Job., Manchester, N. II.
Chaussô Jos., New Bedford, Mass.
Chevalier Fabien, Taftville, Conn.
Choquette Ambroise, Worcester, Mass.
Choquette E. H., Lowell, Mass.
Cloutier J. E., Lewlston, Me.
Coiteux F. X. Taftville, Conn.
CoUin Wilfrid, New-York, N. Y.
Comeau Evangéliste, Spencer, M&ss.
Comtois Dr O. J., Ilolyoke, Mass.
Côté Dr A. T., Manchester, N. II.
Côté Daniel, Biddeford, Me.
Côté Jos, Dover, N. H.
Courael Alfred, Northampton, Mass.
Cousineau E., Toledo, Ohio.
Cyr Euatache, West Rutland, V^t.
CyrMichel, Chicago, 111.
D
Daignault Godfroi, Woonsocket, II. I.
Dansereau F., Spencer, Mass.
Dauray Dr J., Danielsonville, Conn.
David Adélard, D. Willimantic, Conn.
David'Oeorges J., Fall River, Mass.
David Philéas, jr, Lowell, Mass.
Davignon J. P., Salem, Mass.
De Beaumont B. C, Boston, Mass.
De Bondy J. O. D., Clens Falls, N. Y.
De Grandpré Dr L. P. Fall River, Mass.
Delisle Dr J. D., Lowell, Mass.
Demers Elz., Whittinsvillc, Mass.
Demers Honoré, Stanfold, Wisc.
Demers Jos., Marinette, Wisc.
Demers L. P., Woonsocket, R. I.
Demcrs Sam., Concordia, Kans.
Deraers Wni F., Fitehburg, IMass.
Demeulles /., Minneapolis, Minn.'
Derouin Dr F. X., diicopee, Masp.
Desaulnieis X. L., Maiiboro, Mass.
Desautels Alf., Checopee Falls, Mass.
Desautels Tierre, Montpeller, Vt.
Deschênes dis, FaIMMver, IVIass.
Descôteaux Xorbeit, >V'est Manchester, X. II.
Desilets Emeril, H., Manville, 11. J.
Desjaidins Geo. T., Fall-lîiver, Mass.
D(>slauriers J. A., Fitchburg, Mass.
Dcshimiers J. C)., Ware, Mass.
Dt^siiiîirais Alexis, Nashua, N. 11.
1>. -iMiiiai'^ Ed., Millbury, >[ass.
Desiuarals 0. A. Xoith Adams, Mass.
Desiuaiais 11 , ilanchester, N. IT.
DesKivières C, Fitchburg, Mass.
DeslMvières (i. C, Ware, Mass.
Dofirosiers Gilbert, Xorthanipton, Mass.
Destremps Ephrem, Xewport, K. I.
Destremps li. G., Fall Kiver, Mass.
Devont Denis II., Centerville, lî. 1.
DeVillers Ed., Xew Bedford, Mass.
Dion Léon, Xatick, Mass.
Dion Rémi, Claremont, X. II.
Dionne Dr Louis, 'Jhieopce, Mass.
Doré Olivier, lîosfon, Mass.
Dorion Zéph., Chicago, 111.
Doucet Alf., Nashua, X. IL
Doucette (Justave, Lowel!, Mass.
Dozois Ililaire, Lowell, Mass.
Dozois Télesph., Suncook, X. IL
Draueau Adolphe, Great Fails, X. H.
Drapeau Chs, Great Falls, X. IL
Drouin Jos., St Johnsbury, Vt.
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uk «i,iit^^ ■'.',. .-i.'.ri ■..'.•.; ,),•.. ^ : : . Z,
Dubois AdélaM, Ware, Mass.
Dubois Pierre, Millbury, Mass.
Dubuque H. A., Fall-River, Mass.
Ducharme Daraien, Millbury, Mass.
Dufault U. S., Fall-Kiver, Mass.
Dufour 'Jos., Baccarappa, Me.
Dutresne E. II., 8t-Paul, MiDn.
Dufresne N. R., Lawrence, Mass.
Duhaine J. L.. Manvillc, 11. I.
Dupont J. B., Cambridge, Mass.
Dupont Isaïe, Salem, Mass.
Dupuis Calixte, Green Island, N. Y.
Duquet Jean B., Manchester, N. \î.
Dussault Anselme, Great Falls, N.H.
Duval, Dr Ern., Eochester, N. II.
E
Emond Nap., Minneapolis, Miua.
F
Fariey Ed. Putnam, Conn.
Faubert Joacliim, Central Falls, R. I.
Faucher André, Pawtucket, K. I.
Fecteau Dr L. A., Natiek, lî. I.
Filion Alphée, Sandy Hlll, N. Y.
Pleury Jos., Suncook, N. H.
Fontaine Ern., Suncook, N. II.
Fontaine Dr F. D., Worcester, Mass.
Fontaine Herraénégilde, Central Falls, ïl. I.
Fontaine I^ouis V. Taftville, Coi in.
Fontaine Dr Marc,. Spencer, Mass.
Fontaine Pierre, Worcester. Mass.
Forest Eugène, Fitchburg, Mass.
Franchère Gabriel, Chicago, 111.
Fréehette David, St-Johnsbury, Vt.
Fréchette I^ouis, Wliittinsfrille, Mass.
Frégcau Calixte, Cohoes, X. Y.
Fr4geau, C. E., Cohoes, N. Y.
Fr«£iirc, J. D. . West Gardner, Mas». .
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G
Gagnon Fortunat J., Great FalU, N. H.
GagQon Dr J. E., Westboro, Mass.
Gagnon W., Ilolyoke, Mass.
Ganiaohc J. I)., Manchester, N. H.
Gauthier Aimé, Lowell, Mass.
Gauthier Amédée, Holyoke, Mass.
Gauthier André, Westboro, Mass.
Gélino Jos., Kankalcee, 111.
Gendreau £. J., Indian Orchard, Mass.
Gendreau J. lîte, Spencer, Mass.
Gendron, J. T., Worcester, Mass.
Généreux Alf., Manville, K. I. »
Généreux Dr J. A. Southbridge, Mass.
Généreux Dr J. O., Webster, Mass.
Genest Orphir E., Holyoke, Mass.
Gingras Elz.,Woonsocket, K. I.
Girard Epiphane, Biddeford, Me.
Girard, Dr G. H., Adams, Mass.
Giroux N. D., North Adams, Mass.
Gndin Jos. C. E., Holyoke, Mass.
(Josselin Nap. J., New Haven, Conn. •
(Joulet Louis, Chippewa Falls, Wisc.
Goulet,Manville, K. I.
Goyette Dr J. O. St-Johnsbury, Vt,
Grammout Bruno, West Gardner, Mass.
G randuhaoïp Jacques, North Adans, Mais. >
Giégoire Alf., iïaverhill, Mass.
Grégoire P>nest, North Adams, Mass.
Grenier A. G., Manchester, N. H.
Grisé Chs, Indian Orchard, Mass.
Grondin G., Waterville, Me.
Guenette C. John. Amesbury, Mass.
Guérin Louis, Worcester, Mass.
Guertin Pierre, Nashua, N. H.
Gulllet J. H., Lowell, Mass.
f^^iHM tîe K. K.^ Nashua, N. H.
^ ^102^
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Ilamel Clis, Augusta, Me.
Ilamclin Liboire, Turuers Falls, Mass.
Harbour P. C, Chicago, 111.
Hardy N. J., Cambridge, INIass.
IT('ïbert Kd, Centervillo, 11. I.
Hébert II. IL, West Warren, Mas3.
Hôbert Henri, AVest IMancIiester, N. U.
Hébert J. L., Bav Citv, Mich.
Hébert Louis, Northampton, Mass.
Hébert Placide, Lyun, Mass.
Héon Nap., St Jobnsbury, Vt.
Iléon ZoiU, Great Falls, N. H.
Hils Dr Jo3., AVoonsocket, R. I.
Houle U. IL, Ilaverhill, Mass.
Hubert CIis, Franklin Falls, N. IL
Humbcvt Emile, llochester, N. U. •
Huot Louis, South Hadley Falls, Mass.
J
Jacques Ilrgel, Worcester, Mass.
Jannêry J. R., WorcesLer, IMass.
Jarry Thronose, Taftville, Conn.
Jeannotte Dr J. Adh., Clyde, Kausas.
Jette Ed, Chicopee, Mass.
Jette Eloi, Daniclsonville, Conn.
Jette F'rs, Chicopee Falls, IMass.
Jourdanais Jos., New Bedford, Mass.
K
Keegan P. C, Van Buren, Me.
Knowe Pierre, Newport, R. I.
Laberge Amédée, Weslboro, Mass.
Laberge Laurent, Lewiston, l\Ie.
Labonlc Paul V., lîiddcford, Me.
Labrecquc Léon, Claicmont, N. H.
Lacaillade Clis, Lawrence, Mass.
—103—
Lacaillade Elic, Lawrence, Mass.
Lacouture E. II., Millbury, Mass.
Lacoiiture J. André, Marlboro, MasB.
Lafontaine Jos. (î., Champlain, N. Y.
Lagassé A. P., New Bedford, Mass.
Lague Jos., Taftville, Conn.
Lajoie A. G., Worcester, Mass.
La.ioie Damase, Worcester, Mass.
Lalime Alf. G., AVorcester, Mass.
Lalonde, Thomas, Toledo, Ohio.
Lambert Antoine, Taftville, Conn.
Lambert Calixte, Berlin Falls, N. H.
Lamontagne Arili. J., Northampton, Mass.
Lamoureux A. T., Southbridge, Mass.
Lamoureux Geo. J., Southbridge, Mass.
Lamoureux J. N., Chicopee Falls, Mass.
Lamoureux L. E., Grosvenordale, Conn.
Lamy Antoine A., Three Hivers, Mass.
Lamy Victor, Rochester, N. H.
Landry Chs, 'J>oy, N. Y.
Landry F. J., Manville, R. 1.
Landry Jos., Biddeford, Me.
Landry, Rochester, N. IL
Lange vin L. L., Lewiston, Me.
Langlois Alexis, Chicopee Falls, Mass.
Langlois Jos., Cohoes, N.Y.
Lanoic Damase, Rochester, N. H.
Lanouette Cet., Meriden, Conn.
Lapalme J. A., Northampton, Mass.
Lapierre Emery, Concord, N. H.
Laplantc Louis, Toledo, Ohio.
La pointe Geo., Boston, Mass.
La pointe Télesph., Brunswick, Me.
Laprés P. L., Cheboygan, Mich.
Laraude Ls, jr, Ciaremont, N. H.
Larivière E. T., Gardner, Mass.
Lariviôre Dr Jos., ManvUle, R. I.
—JlM—
Larivière Jos., Manchester, N. II.
Lariviôre Octave A., Indian Oi'ulmrd, Mass.
Laiose Arthur, AVare, INIass.
LaRii4 A. II., Spencer, Rluss. . .
LaHue Dr Oiner, Piitnain, Conn.
T.uvoie F. A., ]Manchau<:ç, Mass.
Lavoie IIerm6n(''<2;il(le, Nashua, N. U.
Lavoioc Nap., AV^cst AVarren, Mass.
Lebol Marc, Brunswick, Me.
Lebellc Jos., Montpelier, Vt.
Leblanc Alf., Lowell, Mass.
Leblanc Ilormisilas, Fall River, Mass.
Lelîieuf F. X., Fall River, INFass.
Lelîœuf Louis, Wooaaocket, II. I.
Leîîceuf Nap., Fall River, Mass.
Lebreux Wni, Great Falls, N. II.
Lebrun Philippe, Great Falls, N. IL
LeClair Dr D. P., New Market, X. IL
LeClair J. B., Jewette City, Coun.
LeClair Marcel, Putnani, Conn.
Ledoux Toussaint, Nashua, N. IL
Lefebvre Alph., Nashua, N. IL
Lefebvre Célestin, Manchester, N. IL
Lefebvre Pierre, West Boylston, IMass.
Legendre Sévère, Chaniplain, N. Y.
Lego Pierre, Chippewa Falls, AVipc.
Lcgris Dr M. J. E., Centerville, R. L
Lemai Jos., North Grosvenordale, Conn.
Leniay Adolphe, Troy, N. Y.
Lemay J. , North Grosvenordale, Conn.
Leniay IVilesphore, INIcndota, Minn.
Lcrnaire Noé, Tau n ton, JNLiss.
Lemieux Jos , Lebanon, N. IL
Leniieux, Thiee Rivera, Mass.
Lenoir IL, AVDousockct, R. t.
Léonard Séraphin, Haverliill, Ma?3.
Lépine D. E., Chicoi)cc, Mn««.
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LoKoux F. H., Minneapolis, Minii.
rA'scaull L. N., Manchaug, Mas8.
Lessard >îap., liocliester, N. 11.
liCtcndro Anloine, Nortli (irosvenordalfc, Conn.
L«;t(>iirncan ^îeo. R., Kankakec, III.
L('vcH(iue Stanislas, Lcwiston, Me.
L'Ileiiieux Amable, JevveUe City, Conn.
I/IIennMix Flavii-n, Sawarappa, Me.
L'Heureux Na./.., MeridtMi, Conn.
L'Italien Norbert, Gre^t Falls, N. H.
Loianger Jos., Manville, II. I.
Lord ll^nry L, Biddeford, Me.
Lonpret R. L., Lowel!, Maps.
Luc'ier F. X., Worcester, Mass.
Luciei Louis, Mauville, R I.
Lucier O., Nashua, N. IL,
M
JMaguan Adolphus, Manistee, Mich.
Maisonnenve Williaui, Colioes, N. Y.
Mallel; Major Edm., OsAvego, N. Y.
Malo Dr Nap., Cuntral Falls, R. I.
ISIaiiny Ferd., Troy, N. Y.
INlanny Jolin L., Troy, N. Y.
jVLanseau J.-Btc, Nashua, N. II.
Marauda Dr J. C, Woonsockct, R. I.
Marcotte Louis, AVinooski, Vt.
Marion Camille, Ilaverhill, Mass.
INFarouscz Francis, linrrilville, R. I.
Marquis L. S,, Waterville, Me.
jNLu'tel Dr L .L, Lewiston, Me.
Martel F. lî.. vSt Johnsbury, Vt.
jNIasson L. A., ( Olioi-s, N. Y.
gratte Dr L. F. N., Lewiston, Mo.
Mutton Ferd., Cenirnl Falls, R. L
Maynaid Maurice, \Veb8ter, Mass.
Mayo Frs, Coucoril, N. H.
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McDonald Dr J. W., Manchester, N. H.
Ménard Adolphe, Northampton, Mass.
Ménard Joseph, Malone, N. Y.
Messier E. M., Chicopee Falls, Mass.
Métras Edm., Haverhill, Mass.
Métras C, Southbridge, Mass.
Menotti Clis, Augusta, Me.
Michon Dr G. L., New York, N. Y.
Mignault Dr V. G., Lawrence, Mass.
M.Uette Léon, Rouses Point, N. Y.
Milot Adolphe, Taunton, Mass.
Mineau Eug., Spencer, Mass.
M'ville F. C, AVest Manchester, N. IL
Monast Frank, Ilolyoke, Mass.
Mongeau Amable, Chicopee Falls, Mass.
Moore M., Malone, N. Y.
Monmeni Pierre, Chicopee Falls, Mass.
Moquin Val., Holyoke, Mass.
Moreau Jacques, Fitchburg, Mass.
Morin J. A., Nashua, N. H.
N
Nadeau F. X., Saccarappa, Me.
Nadeau Moïse, Cohoes, N. Y.
Nallette Bruno, Spencer, Mass.
Nantais A., Chicopee, Mass.
Niquette Dr L. B., Northampton, Mass.
Nolin Jos., Claremont, N. H.
Normandin Dr L. Z., New Bedford, Mass.
O
Olivier Geo., Ilolyoke, Mass.
P
Pageot Cyr., llochester, N. H.
Pjilardy Dr J. H., Gardner, Mass.
Pambrun Wm Henri, New- York, N. Y.
Panneton Geo., Waterbury, Conn.
Papincau 0. H., Meuomluee, Mich.
—107—
Paquet Dr J. A., St Johnsbury, Vt.
Taquin Alb., St .lohnsbury, Vt.
Paradis Henri, Nortli Grosvenordale, Conn.
Paradis . T. W., T^owell, Ma««.
Paradis O. T., Woonsocket, R. I.
Paradis P. C. Millbnry, Ma^^s.
Paré- Pierre P., \VilIimantio. C-niii.
Parent Arniidas, Central Fiill><. I'. I.
Parent F. X., West Manchester N. 11. "
Parent Jos., Suncook, X. Il-
Paris Oswald, Manchester, X. H.
Parthenais Chs II., Lowell, Ma.*s.
Patenaude J. C, Xew lîedford, Mass.
Paul J. li., Chippewa Fall*, Wisc.
Paj^ette Xaz. Lewiston, Me.
Pélissier TiOuis, Xorthampton, Mass.
Pelletier Jos., Taunton, Mass.
Peloquiu P. F., Fall Kiver, Mass.
Pépin Geo. S., Augusta, Me.
Perodeau Xap., Coehitunte, Mass.
Perreault, E. D., Nashua, X. IL
Perreault Dr P. L., Franklin Falls, X. II.
Perron Clément, Lawrence, Mass.
Petit Léon, Chicopee Falls, Mass.
Petit L. K., Cliieopee Falls, Mass.
Petit de Langle Dr C, Lynn, ISIass.
Phaneuf Adolphe, Indian Orchard, Mass.
Phaneuf IL C, Nashua, N. IL
Picard Alcide, Fall Kivnr, M.is>.
Piwvd .Facques, Vs-vM, r.oyNton. Ma«s.
Pilot Félix, Sandy IIlll, N. V.
Piquette Franklin, Maiivilît', \\. L
Pitre John, Chan»plaii«, X. \.
Plouf Maffloire, Ware, Ma*s.
Poil 1er Alfred, Grcat Falls. X. II.
Poirier Dr Emile, Salem. Mass.
Poirier E. J., llaverhili, Mass.
Poirier J. II., Saccanappa, Me.
Poisson .fos, New Bedford, Mass.
Poisson Pierre, Rochester, N. II.
Poitras Henri. Sacearappa, Me.
Polin Wilfrid, Cohoes, X. Y.
Poraerleau AimC, Minneapolis, Minn.
Potvin Gilbert, llolyoke, Mass.
Potvin Israël, South Iladlcy Falls, Mass.
Pratte ^Ir L. Irénée, Baltit-, Conn.
Primeau Pierre, Iloughton, Mieli.
Prince Ludger, AVest Manchester, N. II.
Proulx Daniel, Ilolyoke, Mass.
Provencher, Zéph., Great î'alls, N. II.
Provost Eusèbe, Lewiston, Me.
Quirin .Jos., Manchester, N. H.
Racine Arthur, Suucook, N. H.
Rainville Pierre S., Suncook, N. H.
Rampon, Jules, Fall River, Mass.
Ravenelle Aug., (Jrosvenordale, Coun.
Rhéaume 0. IL, Springfield, Mass.
Richard, D. N., Rochester, N. II.
Richard Etienne, Providence, lî. F.
Richard J. 13., Champlaiu, X. Y,
Richard Jos. S., Spencer, Mass.
Richard Jcài. T., Manville, R. [.
Richard L. N., Marlboro, Mass.
Richard Luc, Nashua, N. IL
Riopel Eucher, Fall River, Mass.
Rivard Chs, Chicopee Falls, Mass.
Robert Adolphis, Indian Orchard, Mass.
Robert Joa., Manville, R. I.
Uotaichaud Olivier, Sacearappa, Me.
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llobillard L. E., West Gardner, Mass.
liobitaille François, jr, West Manchester, N. H.
l^obitaillc F. X., Manchester, N. If.
lîoch F. X., North Adains, Mass.
Jiocheleau Victor, Northarapton, Mass.
Komillard Hector, Springlield, Mass.
]*ouillard Jules, Worcester, Mass.
Kouleau F., Troy, X. Y.
Iloulier Dr J. T., Turners Falls, Mass.
Kousseau Odilon, Taftville, Conn.
Rousseau Joseph, Taftville, Conn.
Houssin C, Lowell, Mass.
lîoy Elle, Lewiston, Me.
Roy Henri, Lewiston, Me.
Roy J., Xorth Adanas, Mass.
Roy J, A., Adams, Mass.
Roy Jacob, North xVdams, Mass.
Roy Narc, Grcat Falls, N. II.
Roy P. C. Worcester, Mass.*
S
Seney Jos., Fitchburg, Mass.
8imard J. B., Worcester, Mass.
Simard J. O., Worcester, Mass.
Simard Maxime, Jewette City, Conn.
Sirois Dr E., Three Rivers, Mass.
Snay Isidore, Spencer, Mass.
Sorel Moïse, Ware, Mass.
Sorello Pierre, North Adams, Mass.
Soulard Dr J. A., Biddeford, Me.
St-Germain Dr V^almar, AV^est AV'arren, Mass.
StGermaiu Zéphirin, Centerville, R. I.
St-Godard David, Central Falls, H. I.
St-Jean F. X., South lladley Falls, Mass.
St-Laurcnt Philippe, Berlin Falls, N. II.
St-Onge Pierre, Taftville, Conn.
Ste-Marie Didace, llolj^oke, ÎLass.
—110—
St-Maxens N. ronchel, Champlain, X. Y.
St-Pierre Etienne, Nashua, N. II.
Surprenant Dr Jos. Jules, (Central Falls, R. I.
T
Taillon Honoré, West IVranchester, X. IT.
Tanguay Dr, Providence, lî. 1,
Tardif Philéas, Northampton, Mass.
Tardivcl Emile II., Lewiston, Me.
Tessier Arthur, Boston, Mass.
Tétreau Amédée P., Taftville, Conn.
Tétrault E. F., Tndian Orchard, Mass.
Tctrault Isaïe, West Troy, N. Y.
Thérouse l*ierre, Turners Falls, Mass.
Thibault Chs, Champlain, N. V.
Thibault Ciéophas, Brunswick, Me.
Thibault Pierre P., Brunswick, Me.
Thivierge Dr N., Biddeford, Me.
Thouin Wilfrid, Danielsonville, (Jonu.
Trahan C. S., Spencer, Mass.
Trudeau A. N., Providence, lî. I.
Trudel Dr J. J., Aniesbury, Mass.
Turcot Evangéliste, Manchester, X. II.
Turcotte Cyrinus M., Stillwater, Miun.
Turcotte L. P. Lowell, Mass.
V
Vadrais Samuel, Xorth Adams, Mass.
Vallée J. B., AVaterbury, Conn.
Vallière S., Xew-Market, X. II.
Vannier J. A., Marquette, Mich.
Vermette Onésime, Salmon Falls, X. II.
Vermette Pierre, Salmon Falls, X. II.
Verner Ismaël, Spencer, Mass.
Vertefeuille André, X'^ew-York, X. Y.
Viger Elle, Indian Orchard, IMass.
Vilaudré Dangeville D., XaticU, lî. I.
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Villeraaire Ovide, Boston, Mass.
Vincelette Edouard, Lowcll, Mass.
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Weber Niohoias, Lynn, Mass.
"Wilraot (Jeo., "Whittinsville, Mass.
Woisard Jos. IL, liaUie, Conn.
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1
1
330
0
]
3
14
230
1
90
000
15
J. N. Ffaser, M. D.
0
90
0
54
1
10
43
1
50
18
Gédéon Roy
0
250
0
0
75
0
1
5
70
15
F. Chouinard, Ptre
1)0
54
1
0
0
8
43
1
30
17
Rvd Treiné Ouimet
Î200
0
^
12
1.30
-
21
L. J. S. Langlois, Ptre Pasteur
0
90
0
0
T.
1
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2(> mai
VV. H. Savary
1
200
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1
10
§800
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0
2
14; 1*. T.
1
62
75
11
.Toseph Penier, v. f., Samuel Demers
1
180
1
1
300
0
0
2
4
1.30
3
115
378
14
Dr G. Lafontaine
0
«
0
1
1
5
10 juin
Alcide P. Casavant
1
135
105
0
2
§300
0
0
0
20
40
1
75
2.50
31 mai
Henri Ceo. Oiiger
0
t55
0
0
0
t
7 juin
Rvd Armand Ilamelin, Pasteur
0
t7
0
0
2
34
0
1
23
25 mai
L. A. Lnpalme, M. D.