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Full text of "Centenaire de la mort de Cook [microforme] : célébré le 14 février 1879 à l'hôtel de la Société de géographie, 184, boulevard Saint Germain"

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WIUTU,N.Y.  I4SM 

(716)S72-4S03 


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CIHM/ICMH 

Microfiche 

SeHes. 


CIHM/ICMH 
Collection  de 
microfiches. 


Canadian  Inatituta  for  Hiatorical  Microraproductiona  /  Inatitut  canadian  da  microraproductiona  hiatoriquaa 


^ 


Technical  and  Bibliographie  Notes/Notes  tachniquas  at  bibiiographiquaa 


Tlia  inatituta  haa  attamptad  to  obtain  tha  baat 
original  copy  availabia  for  fiiming.  Faaturaa  of  thia 
copy  which  may  ba  bibliographically  uniqua, 
which  may  altar  any  of  tha  imagaa  in  tha 
raproduction,  or  which  may  significantly  changa 
tha  usual  mathod  of  fiiming,  ara  chacitad  balow. 


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Colourad  covara/ 
Couvartura  da  cauiaur 


I     I   Covara  damagad/ 


Couvartura  andommagéa 

Covara  raatorad  and/or  iaminatad/ 
Couvartura  raatauréa  at/ou  paiiiculéa 

Covar  titia  miaaing/ 

La  titra  da  couvartura  manqua 

Colourad  mapa/ 

Cartaa  géographiquaa  an  coulaur 

Colourad  inic  (i.a.  othar  than  biua  or  blacic)/ 
Encra  da  coulaur  (i.a.  autra  qua  biaua  ou  noira) 

Colourad  plataa  and/or  illuatrationa/ 
Pianchaa  at/ou  illuatrationa  an  coulaur 


D 


Bound  with  othar  matarial/ 
Ralié  avac  d'autraa  documanta 

Tight  binding  may  cauaa  ahadowa  or  diatortion 
along  intarior  margin/ 

La  tB  liura  aarréa  '«aut  cauaar  da  l'ombra  ou  da  la 
diatortion  la  Ion    da  la  marga  intériaura 

Bianic  laavaa  addad  during  raatoration  may 
appaar  within  tha  taxt.  Whanavar  poaaibla,  thaaa 
hava  baan  omittad  from  fiiming/ 
Il  aa  paut  qua  cartainaa  f>agaa  bianchaa  ajoutéaa 
lora  d'una  raatauration  apparaiaaant  dana  la  taxta, 
maia,  loraqua  cala  était  poaaibla,  caa  pagaa  n'ont 
paa  été  filméaa. 

Additional  commanta:/ 
Commantairaa  aupplémantairaa: 


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L'Inatitut  a  microfilmé  la  maillaur  axamplaira 
qu'il  lui  a  été  poaaibla  da  aa  procurar.  Laa  détaila 
da  cat  axamplaira  qui  aont  paut-étra  uniquaa  du 
point  da  vua  bibliographiqua,  qui  pauvant  modifiai' 
una  imaga  raproduita,  ou  qui  pauvant  axigar  una 
modification  dana  la  méthoda  normala  da  filmaga 
aont  indiquéa  ci-daaaous. 


I     I   Colourad  pagaa/ 


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Pagaa  da  coulaur 

Pagaa  damagad/ 
Pagaa  andommagéaa 

Pagaa  raatorad  and/or  Iaminatad/ 
Pagaa  raatauréaa  at/ou  palliculéaa 

Pagaa  diacolourad,  atainad  or  ioxmd/ 
Pagaa  décoloréaa,  tachatéaa  ou  piquéaa 

Pagaa  datachad/ 
Pagaa  détachéaa 

Showthrough/ 
Tranaparanca 


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Qualité  inégala  da  l'impraaaion 

Inoludaa  aupplamantary  matarial/ 
Comprand  du  matériel  aupplémantaira 

Only  aditlon  availabia/ 
Saula  édition  diaponibla 


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Pagaa  whoilv  or  partially  obacurad  by  arrata 
aiipa,  tiaauaa,  ats.,  hava  baan  rafilmad  to 
antura  tha  ba^t  poaaibla  imaga/ 
Laa  pagaa  totalamant  ou  partiallamant 
obacurciaa  par  un  fauillat  d'arrata,  una  palura, 
atc,  ont  été  filméaa  à  nouvaau  da  façon  à 
obtanir  la  maillaura  imaga  poaaibla. 


Thia  itam  la  filmad  at  tha  raduetlon  ratio  chackad  balow/ 

Ca  documant  aat  filmé  au  ta'^x  da  réduction  Indiqué  ci-daaaoua. 


10X 

14X 

18X 

22X 

26X 

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mage 


Tha  copv  ffilmad  hara  bas  baan  raproducad  thanks 
to  tha  ganaroaity  of  : 

Library  Division 

Provincial  ArcMvet  of  Britiii;  Columbia 

Tha  imagat  appaaring  hara  ara  tha  baat  quality 
poaaibla  conaidaring  tha  condition  and  iagibility 
of  tha  original  copy  and  in  Icaaping  with  tha 
fiiming  contract  apacif icationa. 


Original  copiaa  in  printad  papar  covara  ara  filmad 
baginning  with  tha  front  covar  and  anding  on 
tha  laat  paga  with  a  printad  or  illustratad  impraa- 
tion.  or  tha  back  covar  whan  appropriata.  Ail 
othar  original  copiaa  ara  filmad  baginning  on  tha 
f  irat  paga  with  a  printad  or  illuatratad  impraa- 
aion,  and  anding  on  tha  hst  paga  with  a  printad 
or  illuatratad  impraaaion. 


Tha  laat  racordad  frama  on  aach  microfiche 
•haH  contein  the  tymbol  -^  (meening  "CON- 
TINUED").  or  the  tymbol  y  (meening  "END"), 
whichever  epplies. 

Mepa,  platée,  cherté,  etc.,  mey  be  filmed  et 
différent  réduction  retioa.  Thoee  too  lerge  to  be 
entirely  included  in  one  expoeure  ère  filmed 
beginning  in  the  upper  left  hend  corner,  left  to 
right  end  top  to  bottom.  et  meny  fremee  et 
required.  The  following  diegrems  iliuatrete  the 
method: 


L'exempleire  filmé  fut  reproduit  grâce  é  le 
généroaité  de: 

Library  Division 

Provincial  Archives  of  British  Columbia 

Lee  imegee  euiventee  ont  été  reproduitee  evec  le 
plue  grend  eoin.  compte  tenu  de  le  condition  et 
de  le  netteté  de  rexenr^pleire  filmé,  et  en 
conformité  evec  lee  citnditione  du  contret  de 
filmege. 

Lee  exempleirea  origineux  dont  le  couverture  en 
papier  eat  '^primée  aont  filmée  en  commencent 
par  la  premier  plet  et  en  terminent  eoit  per  le 
dernière  pege  qui  comporte  une  empreinte 
d'impreaaion  ou  d'illuatretion,  eoit  per  le  aecond 
plet,  aelon  le  cec.  Toue  lee  eutree  exempleirea 
originaux  aont  filmée  en  commençant  per  le 
première  pege  qui  comporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'illustretion  et  en  terminent  per 
le  dernière  pege  qui  comporte  une  telle 
empreinte. 

Un  des  symboles  suivents  eppereître  sur  le 
dernière  imege  de  chèque  microfiche,  selon  le 
ces:  le  symbole  —»•  signifie  "A  SUIVRE",  le 
eymbole  y  signifie  "FIN". 

Lee  certes,  plenches,  tebleeux,  etc.,  peuvent  être 
filmés  è  des  teux  de  réduction  différents. 
Lorsque  le  document  eet  trop  grend  pour  être 
reproduit  en  un  seul  cliché,  il  est  filmé  è  pertir 
de  l'engle  supérieur  geuche,  de  geuche  è  droite, 
et  de  heut  en  bes,  en  prenent  le  nombre 
d'imeges  nécesseire.  Lee  diegremmes  suivents 
illustrent  le  méthode. 


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CENTENAIRE 


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MORT  DE   COOK 


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SOCIÉTÉ    DE  GÉOGRAPHIE 


CENTENAIRE 


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MORT  DE  COOK 

CÉLÉBRÉ   LE  14  FÉVRIER  1879 

A  L'HOTEL  DE  LA  SOCIÉTÉ   DE  GÉOGRAPHIE 

^84,     BOULEVARD    SAINT-GERMAIN,    184 


EXTRAIT    DU    BULLETIN    DE    LA    SOCIÉTÉ    DE    GÉOGRAPHIE 

(Mai  1879* 


PARIS 

SOCIÉTÉ  DE  GÉOGRAPHIE 

184,  BOULEVARD  SAINT-GERMAIN,   184 
1879 


capit 

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légué  d( 
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Paris;  - 
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CEiNTENAIUE  DE  LA  MOUT  DE  COOK 

r.Ér.ÊBKÊ  l,E   II  KÉVniKIl   1879 
A   L'HOTEL  DE  LA  SOCIÉTÉ   DE  GÉOGRAPHIEi 


PnÉSIDENCE  DE   M.  LE   VICE-AMIIUL  BARON   DE  LA  llONCIÊr,K-LE  NOURY, 

Sdiintour,  l'rusitleiit  ilo  In  Socidtt!. 

Messieurs, 

La  science  doit  honorer  le  souvenir  des  hommes  qui  ont 
agrandi  ses  horizons.  C'est  h  ce  litre  que  votre  Société  con- 
sacre aujourd'hui  une  séance  au  centenaire  de  la  mort  du 
capitaine  Gook.  Ce  qu'était  James  Cook,  M.  Hiiber  va  vous 
le  rappeler;  ce  qu'il  a  fait  pour  h  géographie  vous  sera 
exposé  par  le  docteur  Haray;  enfin,  M.  Crosnier  de  Varigny 
jettera  un  coup  d'œil  sur  le  théâtre  des  voyages  de  Cook. 
Une  bibliographie  de  Cook  par  M.  Jackson  complétera  le 
monument  commémoratif  de  notre  modeste  cérémonie  de 
.ce  jour. 

Gook  a  été  un  des  hommes  les  plus  éminents  de  cette 
race  de  découvreurs  dont  l'Angleterre  est  si  féconde.  Et  si 
parfois  les  autres  peuples  éprouvent  quoique  jalousie  des 
succès  géographiques  de  cette  nation,  nous  tenons  à  hon- 
neur de  reconnaître,  en  nous  plaçant  à  un  point  de  vue 
plus  élevé,  combien,  en  définitive,  ces  succès  ont  été  les 
avant- coureurs  de  la  civilisation. 

Le  centenaire  que  nous  célébrons  aujourd'hui    est  un 

1.  Assistaient  ù  celte  réunion  :  M.  R.  Vicars  Boyle,  délégué  de  la  Société 
royale  géographique  de  Londres;  —  M,  Alfred  Rabaud,  président  et  dé- 
légué de  la  Société  de  Géographie  de  Marseille;  —  M.  Gazeau  de  Vauti- 
bault,  délégué  de  la  Société  de  Géographie  de  Lyon;  —  M.  Gauthiot, 
sécrétai rc-général  et  délégué  de  la  Société  de  Géograpliic  commerciale  de 
Paris;  —  M.  Franz  Schrader,  délégué  de  la  Société  de  Géographie  com- 
merciale de  Bordeaux. 


40961 


t  CENTENAIRE  1»K  LA  MORT  DE  COOK. 

hommage  rendu  à  ces  succès.  Cette  cérémonie  affirme  en 
môme  temp»  le  caractère  fie  sympathique  confraternité  in- 
ternationale que  vous  tenez  à  conserver  à  notre  Société. 

Nous  avons  trouvé,  messieurs,  de  la  part  de  l'Amirauté 
d'Angleterre,  le  plus  grand  empressements  nous  envoyer, 
pour  les  mettre  sous  vos  yeux,  de  précieuses  reliques  du 
grand  navigateur.  La  Société  royale  géographique  de  Lon- 
dres a  délégué  un  de  ses  membres,  M.  Vicars  Boyle,  qui 
siège  près  de  nous,  au  milieu  des  délégués  de  nos  Sociétés 
de  France. 

Le  môme  empressement  nous  a  été  manifesté  par  plu- 
sieurs citoyens  anglais,  madame  Brassey,  notamment,  qui 
vient  de  faire  le  tour  da  monde  dans  un  simple  yacht,  et 
dont  la  plupart  d'entre  vous  ont  certainement  lu  l'intéres- 
sant récit,  a  largement  contribué  à  notre  exposition.  Un 
envoi  de  M.  de  Ghapman,  contenant  des  globes  et  une 
boussole  employés  par  Cook,  n'a  malheureusement  pas 
été  expédié  en  temps  utile.  Enfin,  nos  collègues  MM.  Wil- 
liam Martin,  Grosnier  de  Varigny,  Hamy,  Ballieu,  Bertin, 
nous  ont  semblablement  envoyé  tout  ce  que  leurs  collec- 
tions renfermaient  touchant  le  capitaine  Cook.  Le  doc- , 
leur  Hamy  vous  donnera,  à  la  fin  de  la  séance,  quelques 
explications  sur  les  objets  qui  composent  notre  exposition. 
Vous  vous  associerez  à  votre  président  pour  exprimer  vos 
remerciements  à  tous  ceux  qui  ont  contribué  à  former  cette 
exposition. 


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CENTENAIUK  UE  LA  MOUT  DK  CUOK. 


a 


COOK 

Par  William  Hl'BKR 

Messieurs, 

Cent  années  sur  le  cadran  des  siècles  sonl  p^u  do  chose 
pour  une  nation  dont  les  origines  remontent  au  plus  loin 
du  passé  ;  c'est  beaucoup,  au  contraire,  dans  la  vie  d'un 
peuple  sans  histoire. 

De  1709  à  1779,  Cook,  dont  le  souvenir  nous  réunit  au- 
jourd'hui, a  fait  entrer  des  peuple;-  nouveaux  dans  la 
grande  famille  civilisée  ;  il  a  par  sos  voyages  agrandi  le 
monde,  en  ajoutant  aux  terres  connue;,  d'autres  terres  qui 
restaient  dans  les  limbes  géographiques  au  lointain  des 
antipodes. 

Les  résultats  de  la  guerre  de  cent  ans  faite  aux  îles  Hawaï 
par  la  civilisation  à  l'ignorance,  vous  montreront  ce  que 
peut  rapporter  à  l'humanité  chaque  heure  do  sage  adminis- 
tration sur  une  terre  habitée  par  une  race  intelligente. 

Pour  célébrer  comme  il  convient  le  centenaire  de  la 
mort  de  Cook,  la  commission  dont  j'ai  eu  l'honneur  do 
faire  partie  s'est  divisé  le  travail  :  elle  m'a  chargé  de  vous 
rappeler  la  vie  et  les  œuvres  de  l'homme  dont  le  nom  est 
à  la  hauteur  des  plus  grands  de  l'époque  ;  notre  collègue 
M.  le  docteur  Hamy  vous  dira  ce  qu'était  l'Océanie  lors  de 
sa  découverte;  enfin  M.  Crosnier  de  Varigny,  ancien  mi- 
nistre des  affaires  étrangères  du  gouvernement  hawaïen^ 
vous  exposera  ce  qu'elle  est  aujourd'hui. 


Jusque  vers  >.a  moitié  du  siècle  dernier,  le  blanc  que 
laissait  l'océan  Pacifique  sur  les  caries  portait  à  peine  les 
traces  de  quelques  rides  de  burin,  indiquant  la  présence 
d'îles  pour  la  plupart  seulement  entrevues.  Les  hypothèses 
les  plus  diverses  se  donnaient  libre  cours  :  depuis  long- 


4  CKNTEXAint:  DE  LA  MOHT  UE  COOK. 

temps  on  se  plaisail  à  supposer  l'existence  d'un  grand  con- 
tinent austral  indispensable,  disait-on,  à  l'équilibre  du 
inonde  et  au  rythme  des  jours  et  des  saisons. 

C'était  la  question  d'actualité  comme  l'est  de  nos  jours 
celle  du  pôle  nord.  Plusieurs  États  avaient  armé  leurs  vais- 
seaux pour  la  recherche  d'une  solution  imposée  par  le 
double  intérêt  scientifique  et  commercial.  —  Dans  ces 
voyages  vers  l'inconnu,  les  explorateurs  avaient  fait  assaut 
d'audace  :  on  eût  dit  que  la  marine  à  voile,  pressentant 
une  prochaine  déchéance,  voulait  tomber  digne  de  son 
passé,  en  gravant  une  dernière  page  ineffaçable  sur  le  livre 
d'or  de  ses  conquêtes.  L'Espagne  envoyait  le  Portugais 
Magellan,  Juan  Fernandôs,Quiros  et  Mendana;  la  Hollande, 
Lemaire,  Schouten,  Roggeween  et  Tasman  ;  la  France, 
Bouvet,  Marion,  Kergueicn  et  de  Bougainville;  l'Angleterre, 
Byron,  Anson,  Wallis,  Garteret  et  Gook.  —  Dans  cette 
cohorte  de  hardis  capitaines,  ressortent  en  pleine  lumière, 
dans  le  môme  grand  cadre  du  Pacifique,  sous  des  pavillons 
également  glorieux,  les  deux  grandes  figures  contempo- 
raines de  Gook  et  de  Bougainville. 

C'est  de  Gook  seul  que  nous  nous  occupons  aujour- 
d'hui. 

James  Gook  était  ne  le  27  octobre  1728,  i\  Marton,  petit 
village  du  comté  de  Durham.  —  Ses  parents,  domestiques 
de  ferme,  n'ayant  que  leur  travail  pour  faire  face  aux 
lourdes  charges  d'une  nombreuse  famille,  Gook  reçut 
les  premiers  éléments  de  l'instruction  à  l'école  du  village, 
aux  frais  de  son  propriétaire,  qui  discernait  déjà  chez  l'en- 
fant une  rare  intelligence. 

A  treize  ans  il  entrait  en  apprentissage  chez  un  mercier 
de  la  ville  de  Staith,  grand  marché  de  pêcheries.  —  Ce 
travail  lui  convenait  peu.  —  Fasciné  par  la  mer  et  ses 
voiles,  il  s'engagea  pour  sept  ans  comme  mousse  à  bord 
d'un  navire  charbonnier,  devint  matelot  et  navigua  comme 


CENTFXAIRF-  DE  LA  MORT  DK  COOK.  5 

tel  jusqu'en  1755,  époque  à  liU(uello  la  gueiTo  lut  dcjclarOo 
entre  la  France  et  l'Anglelerre. 

James  Cook,  craignant  l'enrôlement  forcé  de  la  presse, 
abus  maritime  d'alors,  devança  cet  appel  brutal  en  offrant 
volontairement  ses  services  au  roi. 

En  1759 il  partait  pour  le  Canada  en  qualité  de  «  master»  », 
à  bord  du  vaisseau  l'Aigle,  commandé  par  le  capitaine  Pal- 
liser,  plus  tard  vice-amiral,  dont  l'affectueuse  protection 
le  suivit  dans  toute  sa  carrière.  Il  se  distingua  de  plusieurs 
manières  au  siège  de  Québec,  particulièrement  en  exécutant 
une  série  de  sondages  sous  le  feu  des  batteries  fran- 
çaises. 

En  1763  Cook  s'embarquait  pour  Terre-Neuve  en  qualité 
d'ingénieur  hydrographe.  Ses  travaux  sont  restés  de  pré- 
cieux monuments  dans  les  archives  de  l'Amirauté.  II  con- 
quit pendant  cette  campagne  le  grade  d'ingénieur  de  la 
marine;  en  1706  il  écrivait  un  mémoire  sur  une  éclipse  de 
soleil  observée  à  Vile  de  Terre-Neuve,  mémoire  qui  lui  valut 
les  éloges  des  savants  et  le  classa  d'emblée  au  nombre  des 
bons  astronomes. 

D'après  cet  exposé  rapide  des  antécédents  du  grand  na- 
vigateur, on  se  demande  avec  surprise  quelle  somme  de 
travail  l'ancien  mousse  a  dû  accomplir,  quel  esprit  d'obser- 
vation et  quelle  justesse  de  raisonnement  l'ont  guidé,  pour 
lui  permettre  de  se  familiariser  seul,  toujours  entre  le  ciel 
et  la  terre,  sans  maître  et  presque  sans  livres,  avec  les  cal- 
culs mathématiques  indispensables  à  la  solution  des  pro- 
blèmes de  l'astronomie. 

En  1768,  grâce  encore  à  sir  Hugh  Palliser,  il  recevait  do 
l'Amirauté,  avec  le  grade  de  lieutenant  de  vaisseau,  la  mis- 
sion de  se  rendre  à  Tahiti,  récemment  découverte  par  le 
capitaine  Wallis,  dans  le  but  d'observer  un  passage  de 

1.  Le  master  a  rang  d'offlcîer  dans  la  marine  anglaise;  il  est  chargé  du 
gréement,  des  observations  astronomiques;  il  partage  avec  lecapitune  la 
responsabilité  de  la  route  donnée. 


0  CKNTENAIUE  DK  LA  MORT  DK  COOK. 

Vénus  sur  le  soleil.  --  L'administration  française  a  consa- 
cré pur  une  colonne  conimémorative  le  lieu  où  Cook  avait 
érigé  son  observatoire. 

Les  voyages  de  Cook  sont  connus;  je  ne  ferai  qu'ef- 
fleurer le  sujet  pour  le  remettre  en  mémoire  et  faire  res- 
sortir les  services  qu'il  a  rendus  à  la  science. 

Dans  la  première  expédition,  figurée  en  pointillé  sur  la 
carte*,  Cook,  monté  sur  le  vaisseau  VEndenvour,  préféra 
doubler  le  cap  Horn  plutôt  que  de  tenter  le  passage  peu 
pratiqué  du  détroit  de  Magellan,  qui  l'eût  retenu  en  lui 
prenant  un  temps  précieux. 

Dégagé  des  bourrasques  du  sud,  il  cingla  vers  Tahiti,  où 
il  séjourna  trois  mois  pendant  lesquels  il  remplit  sa  mission 
astronomique  et  reconnut  les  îles  voisines.  —  Il  explora  la 
côte  de  la  Nouvelle-Zélande,  entrevue  en  1642  par  Tasman 
et  plus  tard  par  Survilie.  Il  crut  un  instant  avoir  trouvé  la 
Terra  incognita  amtralis  qui  préoccupait  si  fort  les  esprits, 
mais  la  découverte  du  canal  de  la  Reine  Charlotte  et  la  circum- 
navigation des  deux  grandes  îles  lui  prouvèrent  son  erreur. 

Faisant  voile  vers  l'ouest,  Cook  découvrit  la  côte  orien- 
tale de  l'Australie.  —  Son  point  de  débarquement  reçut  le 
nom  de  Botany-bay;  il  n'y  vit  que  quelques  huttes  clair- 
semées, dont  les  misérables  habitants  s'er^^uyaient  à  son 
approche,  n'acceptaient  aucun  présent  et  refusaient  obstiné^ 
ment  toute  relation  avec  les  voyageurs.  —  Quelle  trans- 
formation depuis  cette  époque  !  A  peu  de  distance  de  Bota- 
ny-bay s'élève  de  nos  jours  la  ville  de  Sidney  qui,  cette 
année  même,  convie  le  monde  entier  à  une  exposition  uni- 
verselle. 

Après  avoir  acquis  la  certitude  que  l'Australie  était  sé- 
parée de  la  Nouvelle-Guinée  par  un  large  détroit  où  il 
s'engagea,  l'explorateur  opéra  son  retour  en  Angleterre  en 
touchant  à  Java,  au  cap  de  Bonne-Espérance  et  à  Sainte- 
Hélène. 

1.  Voir  la  carte  jointe  à  ce  numéro. 


en 


' 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  GOOK.  7 

Dans  ce  long  voyage  de  plus  de  trois  années,  Cook  avait 
fait  le  tour  du  monde  et  sondé  l'océan  Pacifique  sous  plu- 
sieurs des  latitudes  et  des  méridiens  où  l'on  espérait  ren- 
contrer s  grandes  terres  australes,  vaguement  indiquées 
par  l'Espagnol  Quiros  deux  siècles  auparavant.  —  Cette 
consciencieuse  exploration  n'avait  pas  encore  convaincu  les 
esprits  de  leur  non-existence;  elles  hantaient  comme  au- 
paravant le  cerveau  des  savants.  Une  seconde  expédition 
fut  décidée,  et  Gouk  fut  tout  naturellement  désigné  pour 
en  prendre  le  commandement. 

Les  vaisseaux  la  Résolution  et  l'Aventure  appareillèrent 
le  13  juillet  1772;  ils  touchèrent  Madère,  les  îles  du  Cap- 
Vert  et  Bonne-Espérance. 

Cook  y  fut  informé  que  deux  navires  français,  partis  de 
l'île  Maurice,  avaient  découvert  une  terre  par  48"  de  latitude 
et  que  deux  autres  vaisseaux  appartenant  à  la  même  nation, 
sous  les  ordres  du  capitaine  Marion,  étaient  à  leur  recherche 
dans  les  mers  du  Sud. 

L'ardent  Anglais  se  lança  sur  leurs  traces;  il  fut  tout  d'a- 
bord arrêté  par  les  ice-berg  au  59°  degré,  mais  réussit  à 
pénétrer  jusqu'au  67",  où  il  rencontra  les  glaces  polaires 
compactes.  Remontant  vers  le  nord,  il  chercha,  sans  la 
trouver,  la  terre  qu'on  disait  découverte  par  les  Français. 
Dans  cette  croisière  il  perdit  de  vue  son  vaisseau  YAventure^ 
capitaine  Furneaux,  qu'il  ne  retrouva  que  trois  mois  plus 
tard  à  la  Nouvelle-Zélande.  L'Aventure  avait  reconnu  et 
visité  la  terre  de  Van-Diemen,  entrevue  par  Tasman;  on  la 
croyait  encore  reliée  à  l'Australie. 

Pour  mettre  h  profit  la  mauvaise  saison,  pendant  laquelle 
toute  tentative  vers  le  sud  eût  été  impossible,  Texpédilion 
gagna  Tahiti,  les  îles  des  Amis  et  revint  à  la  Nouvelle-Zé- 
lande. —  Avant  d'atteindre  le  canal  de  la  Reine  Charlotte, 
l'Aventure  fut  de  nouveau  séparée  par  une  tempête.  Cette 
fois  Cook  ne  retrouva  le  capitaine  Furneaux  qu'en  Angle- 
terre. 


8  ,         CENTFNAIHK  DR  lA   MORT  DR  COOK. 

La  vénération  inspirée  par  le  commandant  aux  indigènes 
de  la  Nouvelle-Zélande  a  passé  d'une  génération  aux  autres  : 
M.  Blakeney,  actuellement  secrétaire  du  service  hydrogra- 
phique à  l'Amirauté,  affirme  avoir  vu,  il  y  a  vingt-cinq  ans, 
l'arbre  au  pied  duquel  Gook  avait  déposé  ses  ordres  pour 
sa  conserve.  Cet  arbre  était  entouré  d'une  clôture,  et  rien 
ne  pouvait  décider  les  naturels  à  en  permettre  l'accès.  Les 
mots  Look  under,  «  cherchez  dessous  »,  gravés  par  Cook 
lui  même,  étaient  encore  parfaitement  visibles. 

A  la  fin  de  1773,  la  Résolution  atteignit  au  sud  les  latitudes 
de  67"  30'  et  de  71»  10',  puis,  remontant  à  l'île  de  Pâques,  ré- 
cemment explorée  par  notre  collègue  M.  Pinart,  elle  cingla 
vers  le  groupe  des  Marquises,  se  dirigea  de  nouveau  sur 
Tahiti,  en  fixant  les  positions  d'îles  déjà  reconnues  par  les 
Hollandais  et  par  le  commodore  Byron.  —  Plus  loin  le  na- 
vigateur toucha  la  terre  du  Saint-Esprit,  visitée  par  Tas- 
man  et  par  de  Bougainville,  qui  lui  avait  donné  le  nom  de 
Grande  Cyclade  et  que  Cook,  après  avoir  reconnu  l'en- 
semble de  l'archipel,  appela  les  Hébrides.  Plus  loin  encore, 
la  Nouvelle-Calédonie,  tout  à  fait  inconnue  avant  lui,  et  l'île 
de  Norfolk,  inhabitée. 

L'heure  du  retour  avait  sonné;  en  faisant  route  sur  le 
détroit  de  Magellan,  Cook  se  rapprocha  une  dernière  fois 
du  sud.  Il  découvrit  l'île  de  la  Géorgie^  dépassa  le  60**;  et 
le  premier  signalait  la  Thulé  méridionale.  Convaincu  mainte- 
nant que  s'il  existait  un  continent  austral  il  était  à  jamais 
enseveli  sous  les  glaces,  le  commandant  gagna  le  cap  de 
Bonne-Espérance,  Sainte-Hélène,  l'Ascension,  l'île  Fer- 
nando de  Noronha  près  des  côtes  du  Brésil  et  les  Açores. 
Il  arrivait  enfin  le  30  juillet  1775  en  Angleterre,  après  un 
voyage  de  25000  lieues,  égal  à  trois  fois  le  tour  du  monde. 
Pendant  cette  absence  de  plus  de  trois  ans,  il  n'avait  perdu 
que  quatre  hommes;  ni  un  espars,  ni  une  voile  de  ses  na- 
vires n'avaient  été  endommagés. 


CENTENAIRK  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


# 


Un  mot,  maintenant,  sur  l'homme  lui-môme  auquel  la 
géographie  doit  tant  de  découvertes.  Le  Irait  principal  du 
caractère  de  Gook  était  une  ténaclé  énergique  suffisam- 
ment prouvée  par  ses  quatre  assauts  contre  la  barrière  de 
glaces  sous  laquelle  se  dérobe  le  continent  austral,  objet 
de  sa  mission;  quatre  fois  les  proues  de  ses  vaisseaux 
heurtèrent  la  banquise,  et  ses  masses  flottantes,  qui  l'en- 
veloppaient, le  forcèrent  à  louvoyer  au  milieu  d'une 
brume  épaisse  dans  leur  dédale  inextricable;  il  n'aban- 
dc  na  la  partie  .ju'après  avoir,  le  "premier  d'entre  tous, 
avec  son  vaisseau  la  Résolution ,  tracé  son  ineffaçable 
sillage  dans  la  région  du  cercle  antarctique.  Son  cou- 
rage tenait  moins  de  la  témérité  que  du  pouvoir  de  se 
posséder  lui-même  :  il  se  montrait  d'autant  plus  calme  que 
le  péril  était  plus  grand. 

Tantôt  sous  l'âpre  climat  du  pôle,  tantôt  sous  les  feux 
directs  de  l'équateur,  son  équipage  fut  maintenu,  par  ses 
soins  de  chaque  instant,  dans  un  état  de  santé  parfaite. 
Toujours  préoccupé  de  la  vie  des  hommes  qui  lui  étaient 
confiés,  il  inaugura  pour  les  voyages  au  long  cours  tout  un 
système  d'hygiène  qui  fait  encore  école  aujourd'hui,  malgré 
les  progrès  accomplis  par  la  médecine. 

Cook  était  foncièrement  bon  ;  ses  rapports  avec  les  indi- 
gènes ont  toujours  été  empreints  d'humanité  et  de  vraie 
philanthropie.  Il  fermait  les  yeux  sur  leur  disposition  au  vol 
et  sur  d'autres  défauts  qu'il  attribuait  au  seul  manque  de 
contact  avec  la  civilisation  ;  il  ne  sévissait  que  lorsque  la 
mansuétude  eût  compromis  le  succès  de  l'expédition  ou 
mis  en  danger  la  vie  des  siens.  Ce  n'était  pas  par  des  pré- 
sents destinés  à  flatter  leur  coquetterie  ou  leur  amour  des 
combats  qu'il  cherchait  à  gagner  l'amitié  des  sauvages; 
visant  plus  haut  et  plus  loin,  avec  la  certitude  de  n'en  tirer 
aucun  parti  pour  lui-même,  Cook  mettait  secrètement  en 
liberté  dans  ces  archipels  des  animaux  domestiques  amenés 
d'Europe  ou  du  Gap,  ou   semait  des  graines  d'arbres  à 


10  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

fruit  et   des  légumes  provenant  de  climats   analogues. 

Toutefois,  si  le  capitaine  se  laissait  emporter,  de  temps 

autres,  par  sa  vivacité  naturelle,  sa  bi  mveillance  avait 
bientôt  raison  de  ces  instants  d'oubli  ;  son  grand  cœur  ne 
connaissait  pas  la  rancune;  il  savait  se  faire  craindre  et 
aimer  à  la  fois.  —  Ses  officiers  et  ses  matelots  disaient  qu'il 
était  Vesprit  tutélaire  des  expéditions;  ils  avaient  foi  dans 
son  étoile.  —  Dans  les  moments  de  péril  tous  les  yeux  se 
tournaient  vers  lui  ;  son  sang-froid  élail,  en  quelque  sorte, 
contagieux  et  chacun  reprenait  courage  et  confiance  en 
voyant  au  plus  fort  du  danger  son  énergique  et  impassible 
visage.  D'un  jugement  froid,  prompt  et  sûr,  d'un  esprit 
fécond  et  plein  de  ressources,  Gook  unissait  à  un  grand 
génie  cette  force  d'application,  cette  volonté  au  travail  sans 
laquelle  rien  de  grand  ne  saurait  être  accompli. 

Au  physique,  il  était  de  haute  taille,  bien  fait  ;  il  avait  la 
tête  petite  et  fine,  les  cheveux  iiès  bruns;  ses  yeux  noirs  et 
perçants,  ombragés  par  d'épais  sourcils,  lui  donnaient  une 
expression  plutôt  dure.  Sa  robuste  constitution  supportait 
toutes  les  fatigues  et  toutes  les  privations.  Il  était  simple 
d'habitudes  et  de  goûts,  franc,  modeste  dans  le  monde  jus- 
qu'à la  timidité  ;  parlant  peu  et  répondant  toujours  obli- 
geamment. 

Le  désir  d'apprendre  avait  triomphé  d'une  instruction 
insuffisante.  Il  s'exprimait  avec  clarté  sans  aucune  préten- 
tion, comme  en  témoigne  une  note  manuscrite  signée  de  sa 
main  et  déposée  ce  soir  parmi  ces  reliques  venues  tout 
exprès  d'Angleterre  :  «  Je  n'ai,  dit-il,  aucune  disposition 
naturelle,  ni  aucune  expérience  de  rédaction.  J'ai  constam- 
ment été  à  la  mer  depuis  mon  adolescence  et  me  suis  péni- 
blement élevé,  avec  l'aide  de  quelques  amis,  de  l'emploi  de 
mousse  au  grade  de  commandant.  —  Cet  aveu  sincère  me 
fait  espérer  que  les  naïvetés  (blunders)  de  mon  journal 
seront  excusées.  » 

Ce  livre,  messieurs,  malgré  ses  naïvetés,  comme  il  les 


f.ENTKNAïaE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


H 


il  les 


nomme,  a  cependant  captivé  bien  des  jeunes  imaginations; 
elles  en  font  le  charme  ;  il  a  décidé  de  bien  des  carrières 
brillantes  ailleurs  qu'en  Angleterre.  Si  l'amiral  qui  préside 
avec  tant  de  zèle  notre  Société  veut  bien  me  permettre 
d'évoquer  ici  le  souvenir  de  ses  impressions  d'enfance,  je 
suis  sûr  qu'il  ne  me  démentira  pas. 

Tel  était  Gook,  dont  toutes  les  bouohes  prononçaient  le 
nom  lors  de  son  second  retour  en  Angleterre.  —  En  1776 
il  était  nommé  membre  de  la  Société  royale  de  marine  et 
recevait  la  médaille  d'or  pour  un  remarquable  mémoire  sur 
les  marées,  la  force  et  la  direction  des  courants  dans  les 
mers  du  Sud. 

Alors,  comme  aujourd'hui,  l'Angleterre  était  ardente 
aux  découvertes  géographiques  ;  la  question  du  continent 
austral  vidée  négativement  par  les  récents  voyages,  les 
esprits  s'étaient  emparés  de  l'idée  de  trouver  un  passage 
dans  le  nord,  pour  atteindre  plus  directement  la  Chine  et  le 
Japon.  Plusieurs  marins  se  sont  illustrés  par  une  vaine 
recherche  de  cette  route  :  outre  Sébastien  Cabbot,  Davis, 
Hudson  et  Baffin ,  Frobisher  (1576),  James  et  Fox  (1631), 
Wood  (1676),  Middleton  (1741),  Smith  et  Moore  (1746), 
enfin  Phipps  (lord  Mulgrave)  (1773),  étaient  revenus  [sans 
avoir  réussi. 

Gomme  on  agitait  dans  un  dîner  la  question  de  savoir  à 
qui  remettre  le  commandement  de  cette  audacieuse  entre- 
prise, le  capitaine  Gook,  l'un  des  convives  resté  longtemps 
pensif,  sentit  se  réveiller  toute  son  intrépidité;  il  se  leva 
pour  déclarer  qu'il  était  prêt  à  reprendre  la  mer.  La  pro- 
position fut  accueillie  avec  joie;  nul  mieux  que  lui  ne  con- 
naissait les  difficultés  des  régions  polaires,  nul  ne  saurait 
mieux  ménager  la  vie  de  ses  hommes  et  conduire  ses  vais- 
seaux dans  ces  régions  de  chaos  et  de  misère. 

Son  équipage  fut  embarqué  sur  la  Résolution,  le  même 
vaillant  navire  qui  l'avait  déjà  porté  autour  du  monde,  et 
sur  la  DécouvertCf  capitaine  Glerke.  Laissant  sa  femme  et 
six  eufants;  Gook  partit  le  12  juillet  1776,  dans  la  prévision 


H 


CENTENAIRE   F>E   LA    MORT   DE   COOK. 


d'un  succès  qui  devait  mettre  le  comble  à  sa  gloire.  — 
C'était  au  contraire  la  mort  qui  l'attendait  dans  ces  mômes 
régions  auxquelles  il  avait  donné  une  vie  nouvelle. 

Le  commandant  reçut  l'ordre  de  se  rendre  dans  l'océan 
Pacifique  par  le  cap  de  Donne-Espérance,  de  franchir  le 
détroit  de  Behring  et  de  rallier  les  côtes  d'Angleterre  par 
le  nord  américain.  Dans  sa  roule  du  cap  à  la  Nouvelle-Zé- 
lande, l'expédition  sa  rapprocha  du  sud  ;  elle  reconnut  le 
groupe  d'îles  découvert  en  1772  par  Marion  Dufresne  et 
Crozet;  plus  loin,  la  terre  que  Kerguelen  avait  longée  pen- 
dant 40  lieues  en  1773,  où  il  avait  laissé  la  trace  indiscutable 
de  son  passage  en  y  déposant  une  bouteille  retrouvée  par 
les  officiers  de  la  Bésotution. 

Ce  fut  de  Tahiti  que  le  2  janvier  1778  Gook  prit  la  route 
du  nord;  il  toucha  les  îles  Sandwich.  La  découverte  de  ce 
groupe  lui  est  attribuée;  mais,  sans  rien  ôter  à  son  mérite, 
il  convient  de  rappeler  que  des  cartes  antérieures  à  1778 
signalent  des  îles  sous  les  mêmes  coordonnées  géographi- 
ques dont  la  découverte  serait  due  à  Juan  Gaëtano,  en  1555, 
alors  que  l'Espagne  régnait  encore  sur  presque  toutes  les 
mers*.  —  On  n'en  avait  plus  entendu  parler  depuis  cette 
époque,  et  l'on  doit  à  Gook  de  les  avoir  exactement  signa- 
lées; c'est  du  jour  où  il  mit  le  pied  sur  leurs  rochers  que 
date  leur  histoire. 

Il  est  bien  difficile,  dans  ces  régions  parsemées  d'autant 
d'îles  et  de  récifs  que  le  ciel  l'est  d'étoiles,  de  préciser  avec 
exactitude  le  nom  auquel  revient  l'honneur  d'une  décou- 
verte. Une  difi'érence  de  quelques  secondes  dans  les  déter- 
minations géographiques  anciennes  ou  nouvelles  suffit 
pour  induire  en  erreur  le  plus  consciencieux  marin.  —  Tou- 
tefois, à  côté  du  fait  certain  que  Cook  a,  le  premier,  vu  un 
grand  nombre  d'îles  inconnues,  on  lui  doit,  sans  conteste, 
leur  groupement  par  archipels  distincts  et  d'avoir  de  la 
sorte  éclairé  la  vaste  carte  du  Pacifique. 


1.  Quatorte  ans  aux  îles  Sandwich,  par  C.  de  Varigny.  Hachette,  1874. 


loire.  — 
s  mômes 

• 

s  l'océan 
inchir  le 
terre  par 
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onnut  le 
fresne  et 
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iscutable 
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la  route 
rie  de  ce 
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s  j\  1778 
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en  1555, 
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—  Tou- 
r,  vu  un 
onteste, 
>ir  de  la 


CENTENAinE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  13 

Pour  se  rendre  au  détroit  de  Behring,  Cook  longea  les 
côtes  inexplorées  de  l'Amérique  du  Nord,  découvrit  la 
rivière  qui  porte  son  nom,  dans  laquelle  il  crut  voir  une 
passe  possible  vers  labnie  de  Baffln.  Il  entra  dans  le  détroit 
de  Behring  le  18  août  1778  et  s'arrêtait  devant  les  glaces 
par  70°  44'  de  latitude.  La  saison  était  trop  avancée  pour 
tenter  un  nouvel  effort;  l'expédition  rentra  aux  îles  Sand- 
wich pour  y  passer  l'hiver.  C'est  là  que  se  place  le  drame 
flnal  de  cette  vie  si  bien  remplie. 

En  cherchant  un  port  pour  y  réparer  ses  navires,  Cook 
avait  découvert,  le  30  novembre  1778,  l'île  Hawaï,  la  plus 
importante  du  groupe  auquel  elle  devait  donner  son  nom. 
Le  17  janvier,  il  jetait  ses  ancres  dans  la  baie  de  Kéala- 
kékoua.  Ses  rapports  avec  les  indigènes  furent  d'abord 
excellents;  tous  les  chefs  vinrent  le  voir  et  lui  donnè- 
rent les  marques  de  la  plus  haute  déférence;  ils  apportaient 
aux  Anglais,  qui  ne  s'en  rassasiaient  pas  après  un  été  po- 
laire, de  la  viande  fraîche,  des  fruits,  et  ce  qu'ils  avaient 
de  plus  précieux. 

Les  naturels  se  lassèrent-ils  de  satisfaire  aux  demandes 
des  marins?  On  l'ignore.  Toujours  est-il  qu'ils  virent  sans 
regret  les  navires  appareiller  le  4  février  1779  pour  re- 
prendre la  route  de  Kamtschatka.  A  peine  en  mer,  la  Réso- 
lidion  et  la  Découverte  sont  assaillies  par  une  violente  tem- 
pête; le  mât  de  perroquet  delà  Résolution  est  brisé;  cette 
avarie,  la  première  de  quelque  gravité  qu'éprouvait  ce  vais- 
seau depuis  sept  ans  qu'il  parcourait  les  mers  sous  toutes 
les  latitudes,  obligea  le  capitaine  Cook  à  rentrer  dans  la 
baie  de  Kéalakékoua.  On  eût  dit  que  l'étoile  de  Cook  pâlis- 
sait. L'accueil  de  la  part  des  habitants  fut  cette  fois  assez 
froid;  il  ne  se  passait  pas  de  jour  qu'il  ne  se  commît  quel- 
que soustraction  dont  on  ne  recherchait  pas  les  auteurs. 
L'impunité  aidant,  les  vols  devinrent  plus  fréquents  et  plus 
audacieux;  quelques  rixes  s'ensuivirent,  jusqu'à  ce  qu'enfin 
disparût  le  canot  de  la  Découverte.  La  tolérance  n'était  plus 
permise  :  Cook  se  rendit  à  terre  pour  s'assurer  de  la  per- 


u 


CENTKNAinE  DE  LA  MORT  DK   COOK. 


sonne  du  chef  comme  otage,  en  attendant  la  restitution  du 
canot.  Au  moment  oi!i  il  allait  être  embarqué,  sa  femme 
et  deux  autres  chefs  cherchèrent  à  le  retenir  pendant 
qu'un  homme  rôdait  autour  de  Gook,  tenant  un  poignard 
à  demi  caché  dans  sa  main.  Un  officier  lui  asséna  un  coup 
de  crosse  pendant  qu'un  sergent  tuait  d'une  balle  un  indi- 
gène blotti  derrière  une  pirogue,  prôt  à  lancer  -on  dard. 
Le  tumulte  éclata  ;  les  Kanaques,  en  dépit  des  décharges 
de  mousqueterie,  repoussèrent  les  Anglais  dans  la  mer. 
Quatre  soldats  furent  tués,  trois  autres  blessés. 

Gook,  séparé  des  siens  de  quelques  pas,  restait  seul  sur 
le  rivage;  ses  officiers  voulurent  lui  porter  secours,  mais 
d*un  geste  il  ordonna  de  cesser  le  feu.  Tant  qu'il  recula, 
faisant  face  à  ses  agresseurs,  ceux-ci  se  tinrent  à  distance  ; 
mais  dès  qu'il  se  retourna  pour  sauter  dans  le  canot,  un 
homme  bondit  soudain  de  la  foule  et  lui  porta  un  coup  de 
pique  derrière  la  tête.  Le  commandant  tomba.  Au  moment 
où  il  cherchait  à  se  relever,  un  second  coup  de  pique,  disent 
les  uns,  de  poignard,  affirment  les  autres,  retendit  raide 
mort. 

Plusieurs  sauvages  traînèrent  son  corps  sur  le  haut  du 
rocher,  où  on  les  vit  assouvir  leur  furie  en  s'arrachant  leurs 
armes  de  main  en  main  pour  percer  et  lacérer  le  corps  de 
leur  victime.  La  hache  de  pierre  que  vous  voyez  ici,  appar- 
tenant au  musée  de  Douai,  fut,  dit-on,  un  des  instruments 
de  cette  profanation. 

Telle  est  la  version  anglaise  de  la  mort  du  hardi  marin, 
d'après  M.  Samwell,  un  des  témoins  oculaires  du  drame^ 
Il  en  est  d'autres  qui  ne  diffèrent  que  par  quelques  détails i 
Nous  ne  saurions  passer  sous  silence  la  tradition  indigène, 
conservée  par  une  complainte  en  langue  kanaque. 

Gook  aurait  été  pris  par  les  sauvages  pour  un  de  leurs 
dieux,  LonOf  parti  de  l'île  depuis  plusieurs  siècles  à  la  suite 
du  meurtre  de  sa  femme,  commis  par  lui  dans  un  moment 
de  folle  jalousie.  —  Il  avait  juré  de  revenir  un  jour.  —  Les 
témoins  de  ces  choses  étaient  morts,  d'autres  les  avaient 


ution  du 
a  femme 
pendant 
poignard 
un  coup 
un  indi- 
en dard, 
écharges 
la  mer. 

seul  sur 
irs,  mais 
1  recula, 
listance  ; 
anot,  un 
coup  de 
moment 
le,  disent 
lit  raide 

haut  du 
nt  leurs 
orps  de 
appar- 
[■uments 

i  marin, 
drame^ 
détails; 
digène, 

e  leurs 
la  suite 
loment 
—  Les 
avaient 


j 


CËNTENAinE  DE   LA  MOIlT  DE  COOK.  15 

suivis  dans  la  tombe,  les  années  et  les  siècles  s'étaient 
écoulés,  la  légende  restait  entière,  mais  Lono,  leur  roi  et 
leur  dieu,  n'était  pas  encore  revenu. 

Saisis  de  surprise  et  de  crainte  à  la  vue  des  vaisseaux, 
des  visages  blancs,  des  costumes  et  des  armes  h  feu,  les 
habitants,  sur  la  foi  de  leurs  prôtres,  saluèrent  dans  Cook  la 
divinité  si  longtemps  attendue.  —  Tout  alla  bien  pendant 
quelques  jours  ;  les  présents  réservés  aux  autels  furent 
offerts  à  Lono.  —  Toutefois  certains  doutes  pénétrèrent 
les  esprits  :  ceux  que  l'on  considérait  comme  des  dieux 
inférieurs  se  conduisaient  souvent  à  terre  comme  de  sim- 
ples mortels.  —  11  fut  décidé  qu'on  aurait  recours  à  une 
épreuve  :  un  jour  que  Lono  et  sa  suite  arrachaient  la  pa- 
lissade d'un  temple  pour  en  emporter  le  bois^  un  des  con- 
jurés serra  le  chef  dans  ses  bras  en  lui  arrachant  un  cri  de 
douleur.  «  Il  crie,  hurla  la  foule,  donc  il  n'est  pas  un  dieu.  » 

—  Elle  massacra  celui  qui  n'était  plus,  à  ses  yeux,  qu'un 
imposteur. 

La  fatale  nouvelle  eut  un  grand  retentissement  en  Angle- 
terre ;  ses  échos  se  propagèrent  dans  le  monde  entier.  — 
Ce  dénouement  tragique,  loin  de  refroidir  l'ardeur  des 
voyageurs,  sembla  la  stimuler.  La  liste  en  serait  longue. 

Disons  seulement  que  les  tempêtes  du  Pacifique  et  les 
tourmentes  du  pôle  austral  ont  souvent  fait  rage  sur  les 
pavillons  que  portaient  fièrement  à  leur  poupe  les  vais- 
seaux des  Bougainville,  des  La  Pérouse,  des  Fleuriot  de 
Langie,  des  d'Entrecasteaux  et  des  Dumont-d'Urville. 

Les  résultats  des  voyages  de  Gook  sont  de  ceux  qu'il  est 
malaisé  de  résumer  en  peu  de  mots.  Rappelons  à  grands 
traits  que  l'illustre  navigateur  a  fait  évanouir  l'illusion 
d'une  grande  terre  australe;  qu'il  a  donné  à  l'Angleterre 
la  Nouvelle-Zélande,  l'Australie,  et  à  la  géographie  une  mul- 
titude d'îles  perdues  dans  l'immensité  de  l'océan  Pacifique. 

—  Il  a  développé  l'astronomie  nautique  en  la  mettant  à  la 
portée  de  tous.  Il  a  étudié  les  marées,  les  forces  et  les  di- 


10 


CENTFMAHIK  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


rections  des  courants,  la  théorie  dos  variations  do  la  bous- 
sole, les  aurores  australes.  Les  collections  botaniques  du 
Muséum  de  Londres  se  sont  enrichies  de  1  200  plantes  nou- 
velles. —  Cook  a  étudié  l'homme  dans  son  régime  social 
primitif,  dans  sa  perrcclibilité,  dans  ses  migrations.  Il  a 
retrouvé  dans  toutes  ces  îles  les  traces  frappantes  d'une 
origine  asiatique  constatée  par  le  type,  par  les  mœurs,  par 
les  idiomes.  —  Au  nord,  il  a  prouvé  que  les  Esquimaux  se 
sont  étendus  à  1  500  lieues  du  Groenland,  jusqu'au  détroit 
de  Behring,  que  les  côtes  de  l'Amérique  et  de  l'Asie  étaient 
voisines,  et  que,  pour  trouver  un  passage  nord-ouest,  il 
fallait  remonter  au  delà  do  la  limite  des  glaces.  —  Cook  a 
inauguré  à  son  bord  de  nouveaux  principes  d'hygiène  en- 
core suivis  de  nos  jours;  enfin  il  a  ouvert  à  tous  les  peuples 
sauvages  qu'il  a  visités  de  nouveaux  horizons  civilisés,  com- 
merciaux et  religieux.  —  Un  poète  du  temps  a  dit  : 

Sa  voile  en  arriv.-inl  leur  unnonçail  lu  paix, 
Et  s:i  voile  en  piirtant  leur  laissait  des  hienfails. 

L'année  môme  de  la  mort  de  Cook,  la  France  montrait 
une  fois  de  plus  son'esprit  chevaleresque  :  malgré  la  guerre 
que  se  faisaient  les  deux  nations,  alors  que  les  navires  an- 
glais et  français  se  donnaient  avec  acharnement  la  chasse 
dans  toutes  les  mers  en  faisant  feu  de  toutes  leurs  pièces, 
une  lettre  de  M.  de  Sartines,  alors  ministre  de  la  marine, 
«  considérant  l'utilité  pour  toutes  les  nations  des  récentes 
découvertes  de  Cook,  »  établissait  la  neutralité  des  navires 
de  l'expédition  anglaise  et  enjoignait  à  tous  les  comman- 
dants de  vaisseaux  armés  de  les  traiter  en  amis. 

Dans  nos  temps  pacifiques,  messieurs,  la  Société  de  Géo- 
graphie de  Paris  ne  pouvait  invoquer  un  précédent  plus 
éloquent  pour  célébrer  de  ce  côté  du  détroit  le  centenaire 
d'un  homme  qui  est  une  des  gloires  de  la  marine,|en  même 
temps  qu'un  des  bienfaiteurs  de  l'humanité. 


a  bous- 
illes du 
tes  nou- 
D  social 
)ns.  Il  a 
s  d'une 
urs,  par 
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i  détroit 
I  étaient 
Duest,  il 
Cook  a 
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es,  com- 


nontrait 
a  guerre 
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chasse 
pièces, 
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récentes 
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Dmman- 

de  Géo- 
snt  plus 
itenaire 
1  même 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  17 

COOK   ET  DALRYMPLE 

Por  le  D'  E.  T.  HAMY. 

I 

Un  nouveau  passage  de  Vénus  sur  le  soleil  était  annoncé 
pour  le  3  juin  1769,  et  l'imminence  de  cet  événement  as- 
tronomique, auquel  il  n'avait  été  donné  d'assister  qu'une 
seule  fois,  depuis  que  les  travaux  de  Halley  en  avaient  fait 
comprendre  l'importance,  émotionnait  vivement  le  monde 
scientiflque  presque  entier.  L'insuccès  accidentel  de  la 
plupart  des  expéditions  tentées  huit  ans  plus  tôt  pour  étu- 
dier le  môme  phénomène,  les  causes  d'erreurs  tout  à  fait 
imprévues  que  quelques-uns  des  astronomes  avaient  été  en 
mesure  de  reconnaître,  les  écarts  considérables  entre  les 
données  numériques  qu'ils  avaient  rapportées  des  difTé- 
rentes  stations  ^  tout  cela  faisait  désirer  que  de  nouveaux 
eiforls  fussent  tentés  pour  obtenir  de  meilleurs  résultats. 

Les  corps  savants  réclamèrent  des  pouvoirs  publics  l'envoi 
d'observateurs  choisis,  en  certains  lieux  soigneusement  dé- 
terminés, et  leurs  demandes  furent  quelquefois  accueillies 
avec  faveur. 

Nulle  part  le  mouvement  ne  s'accentua  d'ailleurs  avec 
autant  d'énergie  que  dans  la  patrie  de  l'astronome  illustre 
qui  avait  le  premier  saisi  la  valeur  du  phénomène  qu'on 
allait  revoir,  et  en  avait  préparé  d'avance  tous  les  éléments 
de  calcul.  Informés  du  rôle  important  que  pouvait  jouer,  au 
moment  du  passage  de  1769,  un  observatoire  établi  dans  les 
mers  du  Sud  %  les  'membres  de  l'Amirauté  anglaise  qui, 

1.  Vuyez  sur  ce  sujet  l'ai-licle  inséré  par  M.  J.  Bertrand  dans  le  numéro 
de  février  1872  du  Journal  des  Savants,  p.  111-126). 

2.  J.  de  la  Lande,  Explication  d'une  carte  du  passage  de  Vénus  sur  le 
disque  du  soleil,  qui  doit  arriver  le  3  juin  1769  {Hist.  de  l'Acad.  roy.  de 
se,  1764.  Hist.,  p.  123.) 

2 


18 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


depuis  l'avènement  de  Georges  IF,  multipliaient  avec  une 
si  noble  ardeur  les  grandes  entreprises  géographiques, 
avaient  chargé  Wallis,  partant  au  mois  d'août  1766  pour 
faire  le  tour  du  monde,  de  choisir  dans  sa  traversée  de 
l'océan  Pacifique  un  emplacement  pour  la  station  astrono- 
mique qu'ils  se  proposaient  d'établir. 

La  nouvelle  expédition  était  décidée  en  février  1708,  et 
sur  les  conseils  de  Wallis,  rentré  le  10  mai  suivant,  on 
choisissait  pour  observatoire  le  Port  Royal,  dans  l'île  de 
Taïti,  que  le  marin  [anglais,  croyant  l'avoir  découverte', 
avait  nommée  Vile  du  Roi  George.  Le  commandant  devait 
rapidement  gagner  le  poste  qui  lui  était  assigné,  observer 
le  passage,  enfin  marcher,  d'abord  au  sud,  puisa  l'ouest, 
pour  tenter  de  nouvelles  découvertes  ^. 

Parmi  les  hommes  qui  semblaient  devoir  le  mieux  rem- 
plir la  double  mission  qui  s'imposait  au  chef  d'une  sem- 
blable entreprise,  on  citait  surtout  à  la  Société  royale  un 
savant  hydrographe,  Alexander  Dalrymple,  que  de  nom- 
breux voyages  et  de  longues  études  spéciales  avaient  rendu 
particulièrement  habile  dans  l'art  nautique. 

Pendant  cinq  ans  (1759-1 764)  Dalrymple  avait  parcouru 
les  mers  orientales,  amassant  de  nombreux  documents  de 
toute  sorte,  qu'il  devait  fort  heureusement  utiliser  plus 
tard  au  profit  de  la  science  et  de  son  pays,  et  recueillant, 
surtout  des  mains  des  Espagnols,  quantité  de  matériaux 
précieux  sur  leurs  navigations  ^  Il  avait  inséré  en  juillet 
1767,  dans  les  Philosophical  Transactions,  une  dissertation 
très  ingénieuse  sur  les  îles  de  corail  des  mers  de  Bornéo 


1.  On  sait  aujourd'hui  que  Tahiti  a  »''té  découverte  par  rexpcdition  ospa- 
{,'nole  de  1505-1506,  commandée  par  Quiros  et  Torrcs. 

2.  Hawlvcsworth,  Introduct.  générale,  pAss.  {Relation  des  voyages  entre- 
pris pour  faire  des  découvertes  dans  l'hémisphère  méridional,  etc.,  trad. 
i'v.,  vol.  1.  Paris,  1774,  in-i". 

:j.  A.  Dalryiiiple,  An  Ilislorical  Collection  of  the  several  Voyages  and 
Discoveries  in  the  South  Pacific  Océan., \o\.  I.  Lo  don,  1770,  m-i".  Intro- 
duction, p.  XXII-XXUI. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  ii 

et  sur  les  éléments  qui  contribuent  à  leur  formation  i.  Il 
publiait  au  mois  d'octobre  de  la  môme  année  une  carte  du 
Pacifique  méridional,  où  se  trouvaient  indiquées  les  décou- 
vertes antérieures  à  1764,  et  plus  particulièrement  celles 
qui  semblaient  appuyer  Texistence  d'un  continent  aus- 
tral 2.  Il  laissait  en  même  temps  circuler  quelques  exem- 
plaires d'un  traité  sur  les  découvertes  faites  dans  Vocéan 
Pacifique  méridional.,  dans  lequel  se  trouvait  exposé,  avec 
une  remarquable  érudition,  l'état  des  connaissances  qui 
paraissaient  acquises  sur  les  régions  du  globe  que  l'expé- 
dition en  partance  était  chargée  de  visiter  =*. 

Malheureusement  Alexander  Dalrymple  n'appartenait 
à  aucun  titre  à  la  marine  royale,  et  sir  Edward  Hawke,  qui 
était  h  la  tête  de  l'amirauté,  peu  soucieux  de  voir  se  re- 
produire les  fâcheux  événements  qui  avaient  marqué  les 
voyages  de  Halley,  refusa  énergiquement  de  donner  au 
savant  hydrographe  ce  qu'on  avait  eu  le  tort  d'accorder 
autrefois  à  l'illustre  astronome.  II  déclara  que  sa  con- 
science ne  lui  permettrait  jamais  de  confier  un  vaisseau  du 
roi  à  un  homme  qui  n'était  pas  de  la  Royal  Navy*,  et  sur 
la  proposition  do  Stephens,  chaudement  appuyée  par  sir 
Hughes  Palliser,  il  désigna  pour  commander  l'expédition 
un  ancien  maître,  que  ses  aptitudes  pour  les  études  hydro- 
graphiques avaient  fait  élever  au  grade  d'ingénieur  de  la 
marine  pour  Terre-Neuve  et  le  Labrador  ». 

G'étaiUTames  Gook;  James  Gook,  que  Tun  de  ses  pro- 

1.  A.  Dalrymple,  Onthe  formation  of  Islands  {Philosoph.  Transact.,vo\. 
!,VII,1767,  p.  394,  et  Historic.  Collect.,  vol.  I,  p.  22,  1770). 

2.  M.  Chart  of  the  South  Pacific  Océan  pointir.g  ont  thc  Diso'ieriex 
mode  therein,  previous  to  1764.  Publish.  Octob.  1767. 

3.  1(1.  The  Discoveries  made  in  the  South  Pacific  Océan,  1768  (cf.  An 
Historic.  Çollect.  Pref,  p.  vu). 

4.  Cf.  A.  Kippis,  Vie  du  capitaine  Cook,  trad.  fr.  Paris,  1789,  ln-4», 
p.  14,  etc. 

5.  Dalrymple,  dans  iiil  posl-scriptum  que  1  on  trouve  à  la  fin  de  la  lottrc 
à  Hawkesworth,  dont  il  est  question  plus  loin  {Post-script,  to  the  Public, 
p.  32)  a  fuit  ullus    ii,dans  des  torniesassez  péniblcs,aux  influencescxcrcées 


20  Centenaire  de  là  mort  de  cook. 

lecteurs,  le  docteur  Bevis,  présentait  l'année  précédente 
à  la  Société  royale  comme  «  un  bon  mathématicien  »  et 
un  homme  «  très-expert  dans  l'exercice  de  sa  profession,» 
et  qui  devait  si  vite  et  si  brillamment  justifier  la  confiance 
de  ses  chefs  et  le  choix  de  l'Amirauté  britannique. 

Dalrymple  ne  pouvait  admettre  que  l'on  mît  en 
parallèle  les  modestes  services  du  topographe  de  Terre- 
Neuve  avec  ceux  qu'il  avait  rendus  lui-même,  en  ouvrant  de 
nouveau  à  ses  compatriotes  les  routes  du  grand  archipel 
d'Asie ^  Blessé  dans  son  amour-propre,  déçu  dans  ses 
légitimes  espérances,  il  ne  pardonna  jamais  à  son  heureux 
rival  la  préférence  inattendue  dont  il  était  l'objet,  et  l'on 
peut  dire,  sans  exagération,  que,  dans  sa  longue  carrière, 
il  n'a  point  perdu  une  occasion  d'amoindrir  l'homme  ou  de 
rapetisser  son  œuvre. 

Cette  œuvre  immense  que  Cook  sut  mener  à  bon  terme, 
dans  l'espace  de  moins  de  onze  ans,  renversait  d'ailleurs  le 
système  géographique  dont  Dalrymple  s'était  constitué 
en  Angleterre  le  plus  intrépide  défenseur,  et  la  querelle  de 
personnes  vint  se  doubler  d'un  conflit  de  doctrines,  lorsque 
au  retour  de  son  premier  voyage,  Cook  put  montrer  que  le 
continent  mistral,  dont  sou  adversaire  affirmait  si  ré- 
solument la  réalité,  n'existait  pas  au  nord  de  iS**  22'  de 
latitude  S.,  entre  les  méridiens  de  Taïti  et  de  la  Nouvelle- 
Zélande. 

Après  avoir  observé  avec  succès  h  Taïti  le  passage  de 
Vénus,  visité  les  îles  voisines,  en  partie  nouvelles  pour  la 
science,  et  auxquelles  il  imposait  le  nom  û'iles  de  la  So- 


sur  le  «  digne  et  brave  ancien  ofticier,  qui  était  à  la  télé  ,de  l'Amirauté 
quand  VEndeavour  fut  acheté.  » 

«  Ses  idées  sur  les  découvertes,  écrit  Dalrynipic,  furent  claires  et  justes 
dans  la  seule  conférence  que  j'aie  jamais  eue  avec  lui,  et  on  m'a  dit  qu'il 
avait  ensuite  déplore  que  je  ne  pusse  point  partir.  Mais  sa  nature  ouverte, 
honnête,  ù  l'abri  de  tout  soupçon,  l'a  exposé,  je  crois,  aux  insinuations 
d'hommes  rusés,  qui  se  sont  efforcés,  etc.,  etc. 

1.  Cf.  Historié.  Coll.  Introduct.,  p.  \xiii  et  x\v. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


21 


édente 
en  »  et 
ision,» 
nuance 

nît  en 
Terre- 
Tant  de 
irchipel 
ans  ses 
leureux 
et  l'on 
arrière, 
le  ou  de 

1  terme, 
Heurs  le 
institué 
relie  de 
lorsque 
r  que  le 

si  ré- 
»  22'  de 

uvelle- 

•age  de 
Ipour  la 
la  So- 

t'Amirauté 

',  et  justes 
dit  qu'il 
,  ouverte, 
linuations 


î 


ciété,  Gook  avait  marché  droit  au  sud  vers  les  terres  in- 
diquées sur  la  carte  de  Dalrymple  de  1767,  et  dépassé  de 
près  de  20  degrés  dans  cette  direction  les  latitudes  assignées 
aux  côtes  hypothétiques  du  fameux  continent  austral. 

Il  n'y  pouvait  rien  rencontrer.  La  terra  Amtralis  incO' 
gnita^  les  grandes  terres  magellaniques,  tout  cela  n'existait 
que  dans  l'imagination  échauffée  de  quelques  géographes, 
et  les  observations  sur  lesquelles  ils  s'étaient  appuyés 
pour  admettre  ces  belles  choses  étaient  ou  mal  fondées, 
comme  les  signes  de  terre  mentionnés  par  Quiros,  ou  illu- 
soires, comme  celles  de  Juan  Fernandez.  Quelques  îlots 
perdus  au  milieu  des  profondeurs  de  l'Océan  méridional, 
rari  liantes  in  gurgite  vastOy  représentent  seuls  le  troi- 
sième monde  que  les  cartographes  du  xvi"  siècle  avaient 
si  hardiment  tracé. 

Gook  poussant  ensuite  vers  l'ousst,  entre  30  et  40  degrés, 
avait  découvert  la  côte  orientale  d'Ika-Na-Mawi,  que  quel- 
ques-uns de  ses  compagnons  prenaient  d'abord  pour  le 
continent  cherché,  mais  qu'une  circumnavigation  opiniâtre 
de  près  de  six  mois  vint  démontrer  n'être  qu'une  des  deux 
grandes  îles  de  l'archipel  de  la  Nouvelle-Zélande,  dont 
Tasman  avait  touché,  cent  vingt-sept  ans  plus  tôt,  le  bord 
occidental,  et  où  l'infortuné  Marion  devait  bientôt  après 
trouver  une  mort  horrible. 

Tout  le  monde  sait  qu'en  quittant  la  Nouvelle-Zélande, 
dont  il  venait  de  dresser  la  carte  hydrographique  presque 
complète,  Gook  alla  aborder  sur  ces  plages  aujourd'hui 
peuplées  par  ses  compatriotes,  auxquelles  il  imposa  le 
nom  de  Nouvelles-Galles  du  Sud,  et  que  la  reconnaissance 
de  toute  la  bande  orientale  de  l'Australie  et  la  traversée 
du  détroit  qui  la  sépare  de  la  Nouvelle- Guinée  vinrent 
couronner  cette  mémorable  campagne. 

Il 

Pendant  que  Gook  détruisait  en  partie  le  système  qui 


22 


CENIENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


régnait  incontesté  dans  la  cartographie  depuis  la  fin  du 
moj^en  âge,  Dalrymple  publiait  à  Londres  les  deux  pre- 
miers volumes  de  son  Historical  Collection,  dédiée  à  la 
mémoire  de  Quiros,  cet  «  émule  de  Magellan  »,  ce  «  héros 
des  premiers  âges  »  qui,  «  non  par  sa  bonne  fortune,  mais 
par  son  courage  et  sa  science,  est  parvenu  à  découvrir  un 
continent  méridional,  «  sMcceerf  in  establishing  an  Inter- 
course  with  a  Southern  Continent  ■«. 

Il  est  question  dans  l'introduction  du  recueil,  de  contrées 
australes  inconnues,  égales  en  étendue  à  toute  VÂsie  civi- 
lisée, de  la  Turquie  à  la  Chine  *,  et  la  moitié  du  premier 
volume  est  consacrée  à  ce  même  Quiros  dont  le  nom  est 
proclamé  immortel  et  dont  la  théorie  australe  est  repré- 
sentée comme  une  sublime  conception  *. 

La  postérité  n'a  pas  plus  ratifié  le  jugement  de  Dalrym- 
ple sur  Quiros  que  sur  son  œuvre.  Les  documents  histo- 
riques publiés  dans  ces  derniers  temps  en  Espagne  et  en 
Angleterre  ont  singulièrement  amoindri  le  personnage'. 
Quant  à  sa  découverte,  Bou^rainville,  coupant  entre  46  et 
17  degrés  de  latitude  sud,  le  méridien  de  la  trop  fameuse 
terre  australe  du  Saint-Esprit,  montrait,  avant  même  que 
l'impression  du  recueil  de  Dalrymple  fût  menée  à  bon 
terme,  que  cette  terre  n'est  «  autre  que  l'archipel  des 
grandes  Gyclades  que  Quiros  avait  pris  pour  un  conti- 
nent* ». 


I 


4 


1.  Dalrymple,  An  Historié,  Collecf.  Introd.,  p.  xxiv.     .  :   ,  . 

2.  Id.,tWd.p.95. 

3.  Voir  en  particulier  l'appendice  VI  de  l'édition  de  Morga,  publiée  pour 
la  société  Hakluyt  en  1868,  par  lord  Stanley  d'Aldorlcy  (T/te  Philippine 
Islands,  Moluccas,  Siam,  Cambodia,  Japan  and  China,  al  the  close  of  the 
sixtemlh  Centunj  bij  Antonio  deMonja,  tranilatedlVom  ilic  Spanisli.,  etc.), 
et  un  mémoire  de  don  J.  Zaragoza  :  Descubrimienlos  de  los  Espanoles  enel 
mar  del  Sur  y  en  las  costas  de  la  Nueva  Guinea,  qui  a  paru  au  Boletin 
de  la  Sociedad  geogràfica  de  Madrid  de  janvier  1878,  p.  7.G6. 

4.  De  Bougainvillo,  Voyage  autour  du  monde  par  la  frégate  du  Roi  la 
Boudeuse,  et  la  flûte  l'Étoile  en  1766, 1767,  1768  et  1769,  Paris,  1771  in-t". 
p.  257.  —  Le  voyage  de  Bougainville  n'a  été  imprimé  qu'un  an  après  le» 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


i  fin  du 
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tée à  la 
«  héros 
ne,  mais 
avrir  un 
n  Inter- 

contrées 
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premier 
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Dalrym- 
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gne  et  en 
onnage  '. 
Ire  16  et 
fameuse 
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le  à  bon 
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m  conti- 


[ubliée  pour 
Philippine 
I  close  of  Ihe 
lnish.,etc.), 
])anofes  enel 
au  Boletin 

du  Roi  Va 

1771  in- i»» 

lin  après  lo* 


C'est  sans  nul  doute  à  cette  importante  constatalion  qui 
mettait  à  néant  la  conception  sublime  du  «  héros  des  pre- 
miers âges  »,  que  Bougainvilie  dut,  en  grande  partie,  les 
outrages  que  lui  prodigua  le  défenseur  h  outrance  du  con- 
tinent austral  *. 

En  malmenant  de  si  rude  façon  un  navigateur  qui  venait 
d'honorer  le  pavillon  français,  l'hydrographe  britannique 
ne  risquait  assurément  point  de  soulever  contre  lui  l'opi- 
nion publique  d'outre-Manche  ". 

Mais  il  n'eût  point  été  prudent  à  lui  de  brutaliser  Gook 
comme  il  brutalisait  Bougainvilie  ou  tout  autre.  Bien  civant 
l'impression  de  la  rédaction  officielle  du  voyage  de  VEn^ 
deavour,  des  relations  plus  ou  moins  imparfaites  en  avaient 
circulé  en  Angleterre  et  même  en  France  ^,  et  ces  récits 
tronqués  avaient  excité  partout  un  intérêt  si  vif,  qu'il 
s'était  trouvé  des  libraires  pour  acheter  à  Hawkesworth, 

deux  premiers  volumes  de  VHistorical  Colleclion,  mais  notre  grand  navi- 
gateur était  rentré  à  Saint-Milo  le  Ifi  mars  17G9.  Les  relations  de  Dalrym* 
pic  avec  d'Après  de  Mannevillotte  l'avaient  certainement  mis  au  courant 
des  principaux  épisodes  du  voyage,  —  ses  injures  contre  Iknigainville 
en  font  foi  —  et  lu  dédicace,  où  elles  font  si  triste  figure,  est  datée  du 
1er  janvier  1770. 

1.  Not  to  HIM,  dit  Dalrymplc  en  parlant  de  Bougainvilie,  who  disco- 
vered  scarcely  anij  tliiny  but  PATAGONIANS,  Not  to  HIM  —  who  /îrom  20" 
south  Latitude,  TIdnIdng  it  impossil)le  to  30  on DISCOVEU Y  intoSO'south. 
Determined  to  corne  —  HOME  —  round  the  World  In  to  50"  North.  — 
Not  to  HIM  —  ivho  Infatuated  with  Female  Blandishments,  Forgot  for 
what  he  went  abroad  And  Hasten'd  back  to  amuse  The  European  World 
With  Slories  of  Encliantments  In  the  NEW-CYTHEREA;  but.,  etc..  this 
historical  Collection...  is presented . . . 

2.  Dalrymplo  a  souvent  flatté  les  passions  antifrançaises  de  ses  com- 
patriotes. Dans  sa  polémique  contre  Cook,  par  exemple,  il  compare  les 
plans  de  VËndenvour  à  ceux  di;  ces  voi/ages  français  «du  gaillard  d'avant 
à  celui  d'arrière  »  ou  la  fantaisie  et  l'imagination  «  éclipsent  nature  et  vé- 
rité ».  Certain  dessin  de  la  mémo  collection  lui  rappelle  un  maître  à  dan- 
ser de  France  donnant  une  leçon  de  maintien.  Les  planclies  21  et  22  sont 
honteuses  pour  un  livre  anglais,  et  feraient  rougir  il/Ail/fî  un  Gasco7i...  etc 

3.  Nous  citerons  par  exemple  le  volume  publié  sous  les  noms  de  Banks 
et  Solander  par  Becket  et  de  Hondt  dès  1771,  et  traduit  par  de  FréviUc 
pour  Saillant  et  Nyon  en  1772. 


24  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

au  prix  de  six  mille  livres  sterling,  le  texte  complet  dont 
l'Amirauté  lui  avait  confié  la  rédaction*.  Grâce  au  noble 
désintéressement  de  sir  Joseph  Banks,  qui  avait  abandonné 
au  profit  de  l'œuvre  commune  les  notes  de  toute  espèce 
rassemblées  soit  par  lui,  soit  par  ses  auxiliaires  dans  le 
cours  de  l'expédition,  Cook  qui  n'avait  écrit  lui-même  que 
le  journal  presque  exclusivement  nautique,  dont  l'original 
est  actuellement  sous  nos  yeux,  Cook,  disons-nous,  se  trou- 
vait plus  populaire  que  Byron,  Wallis,  Garteret,  dont  les 
campagnes  étaient  associées  à  la  sienne  dans  la  collection 
officielle. 

Dalrymple  comprit  bien  que  des  attaques  directes  contre 
un  adversaire  si  bien  posé  dans  l'opinion,  au  lendemain 
de  celte  publication  triomphale,  tourneraient  à  sa  propre 
confusion.  Ce  fut  à  Hawkesworth,  le  rédacteur  officiel  de 
l'Amirauté,  qu'il  crut  pouvoir  s'en  prendre  pour  les  «  impu- 
tations mal  fondées  et  grossières  »  introduites  dans  son 
texte  ^ 

Hawkesworth  avait  lu  et  confié  à  relire  sa  rédaction  à 
Cook,  pour  lui  donner,  comme  il  le  dit  lui-même,  «  toute 
l'authenticité  dont  elle  étoit  susceptible  ».  Attaquer  Haw- 
kesworth, c'était  attaquer  Cook,  sans  blesser  l'opinion.  Ce 
détour  permet  à  Dalrymple  de  prendre  sur  son  ennemi 
bon  nombre  d'avantages.  H  constate,  par  exemple,  que  l'in- 
justice qu'il  a  essuyée  dans  le  refus  du  commandement  du 


{.  Note  de  la  «  Préface  des  éditeurs  Français  »  de  la  collection  Haw- 
kesworth. Dalrymple  a  calculé  que  cela  faisait  38  livres  à  la  feuille. 

2.  A  Letter  frorn  M.  Dalrymple  to  D'  Hawkesworth,  occasioned  by  somt 
groundless  and  illiberal  Imputations  in  his  Account  of  the  late  Voyages  te 
the  South,  hv.  in-i,  London,  1773,  traduite  partiellement  en  français  par 
de  Frévillo  à  la  fin  des  Voyages  dans  la  mer  du  Sud  par  les  Espagnols  et  les 
Hollandais,  Paris,  1774,  in~8".  Un  exemplaire  de  cotte  lettre  qui  se  ven- 
dait 1  sliclling,  de  la  carte  quiy  est  mentionné  page  21  et  de  la  traduction 
du  Mémorial  d'Arias,  dont  l'impression  venait  de  se  faire  en  Ecosse,  fut 
donné  gratis  à  tous  les  souscripteurs  des  deux  volumes  parus  de  VHis- 
torical  Collection  de  Dalrymple. 


1 


M 


1 


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CENTENAinE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


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nion.  Ce 
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ment  du 


M 

V 


vaisseau  choisi  par  lui  pour  le  voyage,  ne  l'a  point  détourné 
de  communiquer  à  M.  Banks  les  connaissances  qu'il  avait 
acquises  sur  cette  partie  peu  connue  du  globe.  Il  avait 
remis  au  compagnon  de  Cook  un  recueil  des  découvertes 
tentées  dans  la  mer  Pacifique  avec  la  carte  qu'il  en  avait 
dressée  et  qu'il  n'a  publiée  qu'après  le  retour  de  Bougain- 
ville.  Or  sur  cette  carte  se  trouvait  tracée,  d'après  Arias,  la 
roule  de  Torrès,  au  sud  de  la  Nouvelle-Guinée.  Si  \'En- 
(leavour  s'est  déterminé  à  passer  entre  cette  terre,  et  la 
Nouvelle-Hollande,  ce  n'est  pas  à  son  commandant  qu'en 
doit  revenir  l'honneur.  «  Le  capitaine  Cook,  dit  Dalrymple, 
s'appuyant  sur  l'autorité  de  M.  Pingre,  prétendait  que  Ter- 
res avoit  fait  voile  au  nord  de  la  Nouvelle-Guinée  ;  M.  Banks 
soutenoit  au  contraire  qu'il  avoit  laissé  la  Nouvelle-Guinée 
à  droite.  La  route  dessinée  sur  ma  carte  réunit  enfin  les 
suffrages.  Je  suis  loin,  ajoute-t-il  non  sans  quelque  ironie, 
de  tirer  vanité  de  ces  circonstances.Dans  la  composition  de 
ma  carte,  ce  n'étoit  pas  sur  des  conjectures,  mais  sur  des 
faits  que  je  m'étois  fondé  ;  et  comme  je  n'ai  jamais  écrit 
sur  une  matière  que  je  n'entendisse  pas,  il  ne  doit  pas  pa- 
roître  surprenant  qu'en  rapprochant  différentes  relations 
imparfaites,  je  sois  parvenu  à  des  résultats  vrais  en  saisis- 
sant ce  qu'elles  avoient  de  commun  *  ». 

Le  nom  de  Torrès,  tiré  de  l'oubli  par  Dalrymple,  est 
resté  au  détroit  que  le  navigateur  avait  le  premier  franchi, 
en  1606.  C'était  justice  rendue,  sans  doute,  au  meilleur 
homme  de  mer  que  l'Espagne  ait  jamais  envoyé  à  travers 
le  Pacifique,  c'était  bien  plus  encore  revanche  prise  sur  du 
trop  heureux  rival. 

Dalrymple  n'attachait  d'ailleurs  qu'un  intérêt  secondaire 
à  la  découverte  dont  il  dépossédait  le  navire  de  Cook.  Loin 
de  prévoir  que  le  passage,  qu'il  débaptisait  ainsi  au  profit  de 
l'Espagne,  jouerait  plus  tard  un  rôle  fort  important  dans 


i.  Loc.  cit.,  p.  29,  et  trad.  Fréville,  p.  496-497. 


26  CENTENAIflL  DK  LA  MORT  DE  COOK. 

la  grande  navigation,  il  a  décric  quelque  part  ce  détroit 
où  «  Gook  ne  trouvait  que  trois  brasses»  et  dont  «  le  che- 
nal ne  paraît  point  praticable  aux  navires  de  l'Inde  *  ». 

Ce  qui  intéresse,  au-dessus  de  tout  le  reste,  le  rude  polé- 
miste, c'est  la  question  australe,  cette  grande  passion  de  sa 
vie.  En  prenant  Hawkesworth  à  partie,  on  le  voit  s'efforcer 
de  discréditer  avant  tout,  dans  sa  brochure,  le  chapitre 
môme  où  il  a  raconté  la  campngne  de  Cook  vers  le  sud,  qui 
porte  à  son  système  une  si  cruelle  atteinte. 

Il  vient  de  discuter  un  texte  de  Roggewein  sujet  à  con- 
troverse, et  il  ajoute  :  «  Si  l'on  éloit  fondé  à  rejeter  des 
faits  en  alléguant  qu'ils  ne  sont  point  du  tout  probables,  no 
pourroit-on  pas  nier  ou  du  moins  révoquer  en  doute  une 
partie  très  intéressante  de  la  navigation  de  VEndeavour? 

»  Le  docteur  Hawkenworth  suppose  que  dans  le  commen- 
cement de  septembre  1769,  le  capitaine  Gook  se  trouvant 
sur  le  quarantième  parallèle  austral,  par  les  cent  soixante- 
quatorze  degrés  de  longitude  à  l'ouest  de  Greenwich,  fit 
voile  au  nord-ouest  jusqu'au  trentième  degré  de  latitude 
australe;  que  là  il  reprit  sa  route  au  sud-ouest,  jusqu'à  ce 
qu'il  atteignît  le  quarantième  degré  de  latitude  d'où  il 
gouverna  ensuite  à  l'ouest  pour  attaquer  la  Nouvelle-Zé- 
lande. » 

«  Voilà  assurément,dit  Dalrymple,  une  navigation  qui  n*est 
point  du  tout  probable  ;  car  il  eût  été  absurde  à  M.  Cook  de 
choisir  le  temps  de  l'équinoxe  pour  tenter  des  découvertes, 
à  une  haute  latitude  méridionale.  D'ailleurs,  de  sa  position 
au  premier  de  septembre,  à  celle  où  il  s'étoit  trouvé  sur  le 
môme  parallèle  après  avoir  doublé  le  cap  Horn,il  n'y  auroit 
pas  eu  au  delà  de  trente  degrés  de  longitude  ;  et  certaine- 
ment si  le  capitaine  Gook  se  fût  trouvé  dans  la  situation  où 
le  suppose  M.  Hawkesworth,  il  n'auroit  pas  manqué  de 


i.  Alex.  Dalrymple,  Memoir  conceming  the  Passages  to  and  frorn  China. 
London,  june  1782,  br.  in-4,  p.  6. 


CENTENAinK  DK  LA  MOUT  DE  COOK.         27 

faire  voile  à  l'est  pour  vérifier  rcxistence  du  continent 
qu'on  croit  Être  placé  dans  cette  partie  du  globe  *  ». 

Est-il  besoin  de  dire  que  Hawkesworth  n'avait  rien  sup- 
posé, que  cette  navigation  de  Gook  était  parfaitement  réelle, 
et  que  si  Oalrymple  cherchait  à  la  mettre  en  doute,  c'é- 
tait pour  avoir  l'occasion  de  traiter  en  passant  d'absurde 
une  combinaison  de  son  adversaire  ',  et  surtout  afin  de  pou- 
voir, en  contestant  les  résultats  de  la  tentative  vers  le  sud, 
maintenir  quelque  temps  encore  l'hypothèse  chancelante 
des  grandes  terres  australes  inconnues? 

Il  revient  d'ailleurs  dans  sa  polémique  sur  la  nécessité 
de  l'existence  de  ce  continent  «  généralement  adoptée  des 
géographes  »  pour  «  conserver  l'équilibre  entre  les  deux 
hémisphères  »  ;  sur  «  la  nature  des  vents  qui  régnent  dans 
la  mer  Pacifique  »,  enfin  sur  «  les  signes  peu  équivoques  du 
voisinage  des  terres,  aperçus  par  les  différents  navigateurs 
qui  ont  traversé  la  mer  du  Sud  ^  ».  Il  argumente  Hawkes- 
worth  sur  quelques  points  de  détail,  relève  des  différences 
qu'il  considère  comme  «  essentielles  »  entre  son  texte  et 
certaines  des  cartes  qui  l'accompagnent.  Il  s'occupe  en 
passant  de  Cook,  pour  montrer  des  lacunes  sur  le  journal 
de  bord  «  mal  tenu  »  de  VEndeavour  ou  pour  lui  reprocher 
de  n'avoir  point  a  profité  des  connaissances  et  des  éclaircis- 
sements que  pouvoit  donner  Tupia  pour  dre^  2v  une  carte 


1.  Id.,  ibid.,  p.  9  et  7,  trad.  cit.,  p.  478-480. 

2.  Dalrymplc  s'est  de  nouveau  servi,  avec  plus  de  brutalité  encore,  de 
cette  expression  pour  caractériser  la  conduite  de  son  rival.  La  route  la 
plus  rapide  vers  Tahiti,  dit-il  dans  ses  observations,  consistait  à  gagner  le 
plus  tôt  possible  la  région  des  vents  alizés,  qui  soufflent  de  l'est,  au  lieu 
de  tenir  la  mer  par  les  latitudes  plus  élevées,  où  les  vents  d'ouest  pré- 
valent. C'est  pourquoi  la  navigation  du  capitaine  Cook  était  absurde,  etc. 
(Observations,  etc., p.  8.) 

3.  il  cherche  à  retrouver  dans  certaines  observations  faites  à  bord  du 
navire  de  Cook  des  signes  de  même  nature,  relevés  à  l'ouest  au  moment 
où  VEndeavour  suivait  une  route  voisine  de  celle  de  la  flotte  de  Nassau 
qui  aurait  vu,  croyait-il,  un  continent  dans  celte  direction  par  50",  puis 
par  40»  S.  (Lettre,  etc.,  22.) 


28 


CENTENAinE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


de  plusieurs  îles  dont  il  faisoit  la  description  «  et  termine 
par  le  tableau  peu  flatta,  des  résultats  acquis  à  la  science 
par  ses  compatriotes,  dont  les  observations  lui  semblent, 
en  général,  pouvoir  seulement  «  jeter  de  grandes  lumières 
sur  les  anciennes  découvertes'  ». 

Byron,  Wallis,  Carteret,  Cook,  tous  ces  grands  naviga- 
teurs n'ont  trouvé  de  terres  nouvelles  pour  Dalrymple  que 
«  quelques  îles  »  dans  la  mer  du  Sud.  «  Les  côtes  de  la 
Nouvelle-Zélande  et  de  la  Nouvelle-Hollande  qu'on  con- 
naissoit  déjà,  sont,  dit-il,  d'une  bien  plus  grande  étendue 
que  celles  qu'ils  ont  visitées  n. 

La  partialité  de  Dalrymple  était  trop  manifeste,  son  in- 
justice trop  criante  à  l'égard  des  marins  de  la  Royal  Navy 
pour  que  l'éditeur  de  l'Amirauté,  personnellement  fort 
maltraité  d'ailleurs,  ne  se  crût  pas  obligé  de  répondre.  Un 
nouveau  pamphlet  de  Dalrymple  vint  clore,  un  peu  plus 
tard,  ce  pénible  débat  ^ 

Cook,  avec  le  naturel  violent  et  emporté  que  ses  amis 
eux-mêmes  et  ses  panégyristes  sont  forcés  de  lui  recon- 
naître, Cook  n'aurait  point  manqué  de  prendre  une  part  ac- 
tive dans  cette  lutte,  comme  on  l'a  vu  plus  tard  intervenir 
contre  les  deux  Forster,  Almon,  etc.  Mais  pendant  que 
Dalrymple  et  Hawkeswoith  échangeaient,  à  son  propos, 
toutes  ces  aménités,  il  recueillait  depuis  près  d'une  année 
déjà,  dans  les  mers  australes,  les  observations  précises  qui 
devaient  clore  à  jamais  cette  déplorable  querelle. 

III 

Si  Dalrymple  avait  soulevé  maintes  difficultés  à  propos 
de  la  navigation  australe  de  VEndeavour,  au  départ  de 
Œlaroha,  les  autres  géographes,  qui  suivaient  sa  doctrine. 


1.  Ibid.,  p.  27  et  22,  trad.  cit.,  p.  470-471. 

2.  M.  Dalrymple's  Observations  on  Dr  Hawkesworth's  Préface  to  the  se- 
cond édition,  br.  in-4»  de  20  p.,  sept.  18,  1773. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         29 

avaient  du  moins  admis  qu'il  n'existe  aucun  continent 
au  nord  du  48*  degré  de  latitude  et  à  l'ouest  du  méridien 
des  îles  de  la  Société.  Mais  ils  faisaient  observer  qu'entre  la 
route  suivie  par  Gook  du  cap  Uorn  à  Taïli  cl  celle  d'ÛËta- 
roha  dans  la  direction  du  sud,  il  restait  un  intervalle  suffi- 
sant pour  y  placer  les  terres  les  plus  septentrionales  du 
continent  de  Juan  Fernandez.  Cette  manière  de  voir  trou- 
vait même  des  partisans  à  bord  de  VEndeavour. 

D'autre  part,  Dalrymple,  menacé  dans  le  Pacifique,  réfu- 
giait déjà  dans  l'Atlantique  méridional  ses  chères  théories. 
Il  importait  à  la  science,  à  l'Amirauté  britannique,  et  h 
Gook  en  particulier,  de  compléter  les  résultats  des  pre- 
mières explorations. 

Une  nouvelle  campagne  avait  été  ordonnée,  dont  notre 
héros  semble  bien  avoir  en  partie  tracé  les  plans.  On  l'avait 
chargé  de  parcourir  tout  le  globe  dans  les  hautes  latitudes 
méridionales,  en  faisant  de  temps  à  autre  des  cro'sières 
dans  les  parages  du  Pacifique,  qu'on  n'avait  point  encore 
examinés.  Il  devait  chercher  la  terre  ferme  sur  tous  les 
points  de  Vhémisphère  sud,  et  «  supposé  qu'il  y  en  eût  une, 
déterminer  si  elle  est  accessible  à  la  navigation.  » 

A  quatre  reprises  différentes  et  sous  les  méridiens  les  plus 
divers,  Gook  s'est  intrépidement  lancé  dans  le  sud  jusque 
vers  le  cercle  antarctique.  Quelques  groupes  isolés,  la 
Géorgie  du  Sud,  Sandwich  et  la  Thulé  australe,  furent  ses 
seules  découvertes  dans  ces  régions  glacées.  Partout  ail- 
leurs, les  terres  dont  ses  adversaires  affirmaient  l'exis- 
tence, s'évanouirent  comme  de  vains  fantômes  devant  la 
proue  de  son  navire.  Chacun  des  intervalles  qui  séparèrent 
ces  tentatives  hardies  était  d'ailleurs  marqué  par  des 
opérations  dans  la  zone  interlropicale,  qui  complétaient 
ou  réformaient  les  données  acquises  à  la  science  par  Men- 
dafia,  Quiros,  Eloggeween,  etc.  Une  partie  des  îles  des  Amis, 
de  la  Société,  des  Marquises,  etc.,  les  Nouvelles-Hébrides 
ou  Cyclades  de  Bougainville«  la  Nouvelle-Calédonie  enfin, 


:iO  rKNTENAinE   PF  LA   MORT  PR   COOK. 

ontéléiiinsi  roconiuios.  (îoUc  dernière  ile,  la  plus  grande 
du  Piic.illfiue  après  colle  do  la  Nouvelle-Zélande,  n'avait  ja- 
mais été  vue  par  aucun  navigateur. 

Plusieurs  archipels  restaient  bien  à  découvrir.  La  Pérouse, 
Liilke,  Dumont-d'Urville,  Wilkes,  etc.,  devaient  plus  lard 
rencontrer  doci,  delà  quelques  terres  nouvelles.  Gook  était 
cependant  autorisé  à  dire  qu'il  restait  p<'j«  à  faire  dans  celte 
partie  du  globe,  après  la  longue  et  pénible  exploration  qui 
avait  pris  fin  le  2-2  mars  1775. 

Quatre  mois  plus  tard,  la  RHolution  rentrait  en  Angle- 
terre, rapportant  la  solution  définitive  du  grand  problème 
que  durant  plus  de  trois  siècles  on  avait  vainement  attaqué. 

11  était  désormais  démontré  que  l'existence  du  continent 
austral  est  absolument  chimérique^  ou  que  s'il  se  trouve, 
comme  Dimiont-d'Urville,  l'a  prouvé  dans  la  première 
moitié  de  notre  siècle,  un  groupe  de  terres  antarctiques, 
ces  terres  gisent  si  près  du  pôle,  qu'elles  demeurer  ont  h 
jamais  improductives. 

Bien  en  avait  pris  d'ailleurs  à  Cook  d'embrasser  tout  le 
monde  austral  dans  la  vaste  entreprise  qu'il  venait  d'exé- 
cuter avec  tant  de  hardiesse  et  de  bonheur.  S'il  s'était 
borné  à  offrir  aux  lords  de  l'amirauté  de  compléter  seule- 
ment sa  précédente  tentative,  s'il  n'avait  ftut  que  prouver 
la  non-existence  du  conlinent  australo-pacifique,  son  infa- 
tigable contradicteur  lui  eût,  sans  aucun  doute,  opposé  les 
découvertes  d'Antoine  de  la  Hoche,  de  Halley,  de  Bouvet 
des  Loziers,  de  Duclos-Guyot  dans  l'Atlantique  du  Sud, 
dont  il  publiait  les  textes  quelques  mois  avant  le  retour  de 
Gook  *. 

Mais  le  grand  navigateur  avait  su  prévoir  cette  fois  les 
objections  des  doctrinaires  qu'il  avait  à  combattre.  Il 
s'était  fait  donner  notamment  par  ses  chefs  la  mission 
toute  spéciale  de  vérifier  la  réalité  des    découvertes  faites 

I .  Alex.  Dalryinple,  A  Collection  of  Voyages  chieflij  in  the  Southern 
Atlantic  Océan,  published  from  original  Mss.  London,  1775,  in-4. 


CENTFNAinR  DR  LA  MORT  DE  COOK.  31 

dans  l'Atlantique  méridional  en  1730.  S'il  n'avait  point  ren- 
contré au  lieu  indiqué  par  lîouvet  son  fameux  cap  de  la 
CArconcision,  du  moins  avait-il  i)ien  montré  que  l'île  dont 
ce  cap  fait  partie  ne  peut  occuper  qu'une  faible  superficie, 
en  croisant  et  recroisant  vers  ses  abords  ' . 

Les  terres  que  de  la  Hoche  et  Duclos-Guyot  avaient  aper- 
çues en  UMh  et  1753  font  probablement  partie  des  Ma- 
louines  ou  de  la  Nouvelle-Géorgie. C'est  de  l'une  ou  de  l'autre 
que  Dalrymple  faisait,  en  1772,  son  dernier  objectif  dans 
les  régions  australes,  et  c'est  à  leur  propos  qu'il  écrivit  les 
lettres  h  lord  North  qui  nous  ont  été  conservées,  et  le  projet 
d'organisation  coloniale  dont  un  de  ses  amis  a  osé  dire 
qu'il  était  «  un  bien  bon  modèle  du  plus  mauvais  des  gou- 
vernements »  ^ 

Baltu  dans  l'Atlantique  comme  dans  le  Pacifique ,  Dal- 
rymple abandonna  en  1775  une  lutte  stérile. 

Il  visitait  de  nouveau  les  Indes  orientales  ^  avec  Burnet 
Abercrombie  sur  le  navire  Grenville,  pendant  que  son  glo- 
rieux rival  entreprenait  avec  la  RiKHolalionei  VAdienlure  le 
troisième  voyage  où  il  dev.ùt  trouver  la  mort... 

Dalrymple  survivra  plus  de  vingt-neuf  ans  à  James  Gook, 

I.  Voyez  VExlrait  du  Voyage  fait  aux  terres  australes,  les  années 
1738  e<  1739,  par  M.  DES  LOZIKRS  BOUVET,  commandant  la  frégate 
l'Aigle,  accompagnée  de  la  frégate  la  Mario  (publié  par  d'Après  de  Monow- 
leUe  dans  le  recueil  de  Dalrymple  l'i-dcssus  mentionné. 

"i.  Les  leltres  à  lord  Nortli,  datées  des  18  et  21  juillnt  et  3  août  1772, 
sont  imprimées  dans  la  préface  de  la  Collection  do  Voyages  dans  l'Atlan- 
tique du  Sud  publiée  on  1775.  Dalrymple  y  expose  ses  projets  de  décou- 
vertes. C'est  à  ses  frais  et  à  ceux  des  amis  qui  associent  leur  fortune  à  la 
sienne  qu'il  veut  entreprendre  l'expédition,  mais  il  demandequ'en  revanche 
on  lui  concède  toutes  les  terres  non  occupées  qu'il  pourra  découvrir  dans 
l'espace  de  cinq  ans,  de  0"  à  60''  lat.  S.  Lord  Nortline  répondit  qu'à  sa 
troisième  lettre.  Il  lui  accorda  une  audience  dans  laquelle  il  ne  fut  ques- 
tion que  do  Dalambangan,  sur  laquelle  les  Espagnols  élevaient  des  pré- 
tentions, que  Dalrymple  fut  chargé  de  réfuter. 

3.  Alex.  Dalrymple,  Journal  of  a  Voyage  ta  Ihe  East  India  in  the  sloop 
Grenville,  captain  Durnct  Abercrombie  in  the  tjear  1775  {Philosoph. 
Transact.,  vol.  LXVIH,  p.  389,  1778).  —  Ce  voyage,  commencé  le  28  avril 
1775,  se  terminait  à  Madras  le  10  septembre  1770.  Le  manuscrit  en  fut 
présenté  à  la  Société  royale  le  29  janvier  1778. 


32  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

et  plusieurs  fois  encore  il  attaquera  les  découvertes  de  l'il- 
lustre marin  qui  l'a  supplanté,  sans  l'avoir  oherclié  du  reste, 
en  mail 768 ^ 

Une  fois  entre  autres,le  détracteur  de  Cook  aura  sous  les 
yeux  l'un  de  ces  beaux  planisphères  coloriés,  qui  sont  l'hon- 
neur de  la  géographie  française  de  la  Renaissance.  Dans 
quelques-uns  des  noms  de  «  Jave  la  Grande  »,  l'Australie 
des  premiers  Portugais,  dont  nos  hydrographes  dieppois 
ont  fixé  le  souvenir,  il  voudra  trouver  la  source  de  la  no- 
menclature en  usage  chez  Cook  pour  certaines  localités  de 
ses  Nouvelles-Galles  du  Slld^  Il  remarquera  que  le  document 
du  xvi°  siècle  appartient- justement  à  Joseph  Banks,  com- 
pagnon de  Cook  au  moment  de  la  découverte  de  l'Australie 
orientale.  Et  on  l'entendra  s'exclamer  sur  ce  qu'ont  de  cu- 
rieux de  telles  correspondances  et  articuler  ironi4uement 
le  nîl  sub  sole  novum  du  roi  Salomon. 

Vingt  années  s'écouleront  sans  qu'il  soit  répondu  à  celte 
attaque  contre  l'illustre  mort.  Enfin  Frédéric  Metz,  un 
géographe  français,  montrera  dans  la  Revue  philosophique^ 
l'invraisemblance  des  insinuations  dont  James  Cook  fut 
l'objet  de  la  part  (^'un  vindicatif  adversaire. 

De  toutes  parts  en  Europe,  et  particulièrement  en  France, 
les  littérateurs  et  le':  hommes  de  science  célèbrent  dès  lors 
àl'envi,  les  travaux  et  les  découvertes  du  plus  grand  na- 
vigateur du  siècle.  Traduit  dans  presque  toutes  les  langues, 
l'ancien  matelot  charbonnier  jouit  d'une  réputation  im- 
mense. Il  a  conquis  dans  l'histoire  delà  science,  en  dépit 
de  son  rival,  la  grande  place  qu  il  y  occupera  toujours 
entre  Magellan  et  Colomb. 


i.  N'a-t-il  point  tenté,  par  -xemple,  de  prouver  dans  un  certain  poat- 
acripium  devenu  presque  introuvable ,  que  si  VEndeavour  a  touclié 
le  10  juin  1770,  c'est  parce  qu'il  était  mal  conduit  ? 

2.  Al.  Dalrymple,  Memoir  concerning  the  Chagos  and  agacent  Islands, 
London,  1786,  in-4°,  p.  4. 

3.  La  Revue philo8ophique,UUcraire  et  politique,an  XIV,  t.  XLVH,p.  265. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


33 


L'OCÉANIE  MODERNE 

Par  C.   DE    VARMSNY. 

IVlessieurs, 

Vous  venez  d'entendre  le  récit  de  la  vie,  des  découvertes 
géographiques  et  scientifiques,  et  de  la  mort  du  grand  na- 
vigateur dont  l'anniversaire  nous  réunit  ici.  La  tâche  qui 
m'incombe  est  de  mesurer  le  chemin  parcouru  en  Ocâanie 
par  la  civilisation  depuis  un  siècle. 

A  ce  sujet,  permettez-moi,  messieurs,  un  souvenir  per- 
sonnel. 

Le  22  avril  1868,  j'abordai  oour  la  dernière  fois  à  Kéda- 
kékua,  où  Jan.es  Cook  trouva  la  mort,  une  mort  qui  long- 
temps entoura  d'une  auréole  mystérieuse  sa  vie  de  décou- 
vertes et  d'aventures.  Je  revoyais  ce  golfe  profond,  cette 
plage  qu'un  drame  a  rendue  tristement  célèbre.  A  quelques 
pas  du  rivage,  un  tronc  de  cocotier  percé  de  balles  et  re- 
vêtu d'une  modeste  plaque  indiquait  seul  alors  l'endroit  où 
Cook  tomba  pour  ne  plus  se  velever.  Ce  jour-là,  comme  il 
y  a  cent  ans,  des  milliers  d'indigènes  se  pressaient  sur  le 
rivage.  Un  drame  encore,  drame  terrible  et  poignant,  les 
réunissait  là.  Une  éruption  volcanique  dévastait  l'île  de 
Hawaï.  Au  reçu  de  la  nouvelle,  le  roi,  alors  à  Honolulu, 
capitale  de  l'archipel,  avait  c  nvoqué  le  conseil  des  .minis- 
t-es.  Le  péril  était  urgent.  Mes  collègues  furent  d'avis  de 
fréter  immédiatement  un  bâtiment  à  vapeur  et  de  diriger 
sur  Hawaï  tous  les  secours  en  vivres,  argent  et  vêtements 
que  l'on  pourrait  réunir.  L'un  de  nous  devait  commander 
cette  expédition.  Le  roi  approuva  toutes  les  mesures  sug- 
gérées, mais  déclara  son  intention  d'aller  constater  lui- 
même  l'étendue  du  désastre  et  de  relever  par  sa  présence 
les  courages  abattus,  a  Ma  place  est  là,  dit-il,  où  mes 
sujets  sont  en  danger.  »  Sa  volonté  triompha  des  résistances. 

8 


3i 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


Dans  le  conseil,  j'avais  appuyé  sa  résolution  ;  il  m'en  remer- 
cia en  me  désignant  pour  l'accompagner. 

C'est  dans  ces  circonstances  que  je  débarquai  avec  lui  à 
Kéalakékua.  A  la  pointe  du  jour,  les  Kanaques  réfugiés  sur 
les  hauteurs  avaient  aperçu  à  l'horizon  le  pavillon  royal, 
lis  encombraient  la  rl^ge.  Les  vivres  manquaient,  et  dans 
leurs  rangs  serrés  la  mort  avait  fait  bien  des  vides.  En 
m'arrêtant  près  du  monument  de  Gook,  à  côté  du  roi, 
descendant  de  celui  sous  les  coups  duquel  le  grand  navi- 
gateur était  tombé,  je  ne  pouvais  m'empêcher  de  comparer 
le  passé  au  présent.  Ici,  Kalaïmano,  emporté  par  une  ra^e 
superstitieuse,  avait  tué  Cook,  ici,  Kaméhaméha  V,  entourj 
du  respect  et  de  l'affection  de  tous,  venait,  au  pied  de  ce 
cocotier,  apporter  à  ses  sujets  malheureux  v?  ours 
d'une  intelligente  charité  et  d'une  sympalhie  proioncie. 

Les  temps  étaient  changés,  les  hommes  avaient  changé 
avec  eux.  Sur  cette  terre  lointaine,  effroi  des  navigateurs,  la 
Civilisation  avait  passé,  élevant  les  ccBurs  et  les  intelligence^, 
enseignant  aux  plus  barbares  que  la  loi  de  ce  monde  n'est 
pas  la  guerre,  mais  la  charité,  et,  sur  les  ruines  des  vieilles 
eiigions  païennes,  en  présence  des  murs  écroulés  d'un 
temple  jadis  consacré  aux  sacrifices  humains,  proclamant 
la  loi  d'amour  d'une  religion  divine. 

Voilà  ce  qui  fut,  voilà  ce  qui  est.  Mais,  entre  ces  deux 
dates,  messieurs,  que  d'efforts,  que  de  luttes,  et  aussi  qi*, 
de  victimes  1  Un  siècle  est  peu  de  chose  dans  la  vie  de  l'I  u 
manité,  et  il  semble,  à  envisager  le  cours  rapide  des  évé- 
nements, que  la  civilisation  marche  à  travers  l'histoire, 
traçant  un  sillon  pacifique  et  lumineux,  précédée  des  ac- 
clamations des  foules,  suivies  de  leurs  bénédictions. 

Hélas!  il  n'en  est  rien,  et  en  vous  retraçant  aussi  succinc- 
tement que  possible  les  progrès  accomplis,  je  ne  puis  laisser 
dans  l'ombre  le  prix  qu'ils  ont  coûté. 

Vous  n'ignorez  pas  en  effet,  messieurs,  ce  qu'exi^; 
d'eflorts  la  conquête,  même  pacifique,  d'un  continent  à 


■  ''il 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


35 


peine  connu,  d'îles  habitées  par  des  populations  sauvages. 

Vos  annales  en  font  foi.  Infatigables  promoteurs  des 
sciences  géographiques  que  l'on  nous  reprochait  d'ignorer 
naguère,  vous  les  avez  remises  en  honneur  et  groupé  au- 
tour de  vous,  sous  la  présidence  d'un  illustre  marin,  les  sa- 
vants, les  voyageurs,  les  missionnaires  dont  vous  encouragez 
et  facilitez  les  travaux,  et  dont  les  rapports  consciencieux 
viennent  corroborer  mon  assertion.  Il  y  a  quelques  jours, 
vous  acclamiez  dans  une  autre  enceinte  M.  de  Brazza, 
modeste  et  heureux  émule  des  Speke,  des  Livingstone,  des 
Stanley.  A  quelque  nation  qu'ils  appartiennent,  ces  pion* 
Tiiers  de  la  civilisation  trouvent  ici  un  sympathique  accueil 
et  un  juste  hommage  rendu  à  leurs  énergiques  efforts.  Hardis 
explorateurs,  ils  tracent  la  route,  et  vous  savez  au  prix  de 
quelles  fatigues;  ils  signalent  à  votre  attention  les  terres 
nouvelles  qu'ils  découvrent,  les  ressources  qu'elles  offrent* 
Derrière  eux,  d'un  pas  plus  lent,  mais  non  sans  périls, 
marchent  ceux  qui  doivent  achever  l'œuvre  entreprise^ 
mettre  en  valeur  ces  terrains  en  friche,  coloniser  et  civi- 
liser. 

Gook  a  découvert  ;  depuis,  on  a  colonisé,  et  cette  coloni- 
sation elle-même  comporte  deux  modes  d'action  sur  les- 
quels je  désire  appeler  votre  attention. 

Dans  l'océan  Pacifique,  l'Australie  et  les  îles  Sandwich 
sont  les  deux  plus  importantes  découvertes  de  l'illustre  na- 
vigateur. Le  continent  et  l'archipel  sont  tous  deux  acquis 
à  la  civilisation,  et  si,  sur  quelques  points  de  l'Australie, 
la  barbarie  lutte  encore,  ses  jours  sont  comptés  et  le  résul- 
tai n'est  plus  douteux.  Comment  ce  résultat  a-t-il  été  ob- 
tenu? 

En  Australie,  par  la  substitution  progressive  d'une  race  à 
l'autre,  aux  îles  Sandwich  par  l'éducation  de  la  race  indi- 
gène. En  dehors  de  ces  deux  solutions  qui  s'imposent,  il  n'y 
a  pas  de  terme  moyen,  et  l'histoire  l'atteste.  Dans  la  lutte 
pour  l'existence,  il  faut  que  la  race  supérieure  absorbe  ou 


36  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

supprime  la  race  inférieure,  ou  bien  l'élève  à  elle.  L'anti- 
quité supprimait.  La  conquête  aboutissait  à  l'esclavage  ou 
à  l'extermination,  procédés  sommaires  auxquels  répugnent 
nos  mœurs  plus  humaines.  Si,  faisant  abstraction  des 
moyens,  on  n'envisage  la  question  qu'au  point  de  vue  ma- 
tériel et  utilitaire,  il  est  hors  de  doute  qu'une  terre  riche  et 
fertile,  entre  les  mains  d'une  race  énergique  et  civilisée, 
est  up  capital  nouveau  ajouté  à  l'actif  social  de  l'humanité, 
et  qu'il  est  parfois  utile  qu'elle  change  de  mains. 

Mais  pour  en  arriver  là,  faut-il  donc  violer  les  droits  les 
plus  -sacrés,  et  la  force  est-elle  l'instrument  unique  et  dé- 
cisii  progrès?  Non,  messieurs,  et  l'histoire  de  l'Océanie 
moderne  le  prouve. 

En  Australie,  le  gouvernement  anglais  a  multiplié  les 
écoles,  encouragé  les  missionnaires.  Il  a  beaucoup  fait  pour 
améliorer  la  condition  des  indigènes,  pour  conjurer  les 
causes  inévitables  de  destruction  qu'amène  invariablement 
le  contact  de  deux  races  et  pour  proscrire  sous  toutes  ses 
formes  l'asservissement  de  Tune  à  l'autre.  Si  le  succès 
n'a  pas  couronné  ses  efforts,  s'il  n'a  pu  conquérir  à  la  civi- 
lisation la  race  autochtone,  il  n'en  est  pas  moins  vrai  que 
cette  politique  humaine  et  sage,  vraiment  chrétienne,  a 
trouvé  en  Angleterre  des  hommes  dévoués  prêts  à  se  con- 
sacrer à  la  défense  des  faibles. 

Aujourd'hui,  sur  ce  continent  nouveau,  près  de  deux 
millions  d'habitants  exploitent!  500000  hectares  de  terre. 
Le  commerce  atteint  annuellement  le  chiffre  de  deux  mil- 
liards de  francs.  On  a  construit  3300  kilomètres  de  che- 
mins de  fer.  Des  villes  riches  et  populeuses  ont  remplacé 
les  huttes  indigènes.  Sydney  convie  le  monde  à  une  expo- 
sition internationale.  Dans  les  ports  se  pressent  de  nom- 
breux navires.  Les  mines  d'or,  d'argent,  de  fer,  de  cuivre, 
de  houille,  intelligemment  exploitées,  fournissent  à  l'homme 
les  instruments  matériels  nécessaires  pour  lutter  conlre  les 
forces  qui  s'acharnent  nuit  et  jour  à  sa  destruction  :  le 


CENTKNAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  9? 

froid,  le  chaud,  la  faim,  la  soif,  la  misère,  la  maladie  et 
l'ignorance.  Voilà  les  progrès  qu'un  siècle  a  pu  enfanter,  les 
merveilles  qu'il  a  su  créer  sur  ces  plages  inhospitalières  oti 

Vngleterre  a  tenté  les  plus  grands  efforts  pour  gagner  à  la 
cause  du  progrès  les  habitants  primitifs. 

Ne  l'oublions  pas,  si  la  civilisation  est  une  grande  et  belle 
chose,  dans  sa  marche  rapide  ce  char  de  Juggernauth  a 
bien  souvent  broyé  sous  ses  roues  pesantes  les  races  autoch- 
tones dont  nous  voyons  aujourd'hui  encore,  dans  l'Amé- 
rique du  Nord,  les  misérables  restes  errant  sur  les  confins 
des  «  settlements  »,  mendier  ou  voler  une  nourriture  pré- 
caire. Propriétaires  dépouillés  du  sol,  ils  ont  dû  l'aban- 
donner à  de  nouveaux  venus.  Qui  ne  sait  en  effet  de  quels 
éléments  se  compose  d'ordinaire  tout  grand  courant  d'émi- 
gration. Les  impatients  de  fortune,  les  déclassés,  les  esprits 
aventureux,  ennemis  de  tout  frein  et  de  toute  règle,  mar- 
chent à  l'avant-garde.  Aux  vices  de  la  barbarie  ils  joignent 
ceux  d'une  civilisation  avancée  et  ses  puissants  moyens  de 
destruction.  Pour  triompher  des  résistances  des  indigènes 
ils  ont  la  carabine,  et  l'eau-de-vie,  plus  meurtrière  encore. 
C'est  bien  souvent  ainsi  que  la  civilisation  se  présente  et 
s'impose  aux  races  primitives.  C'est  ainsi  qu'elle  conquit 
autrefois  les  vastes  régions  du  Far  West,  en  dépit  des  pro- 
testations indignées  de  l'Amérique  elle-môme.  La  consé- 
quence inévitable  devait  être  et  fut  la  suppression  rapide  de 
la  race  indigène,  déclarée  réfractaire  à  toute  civilisation. 

Qui  de  nous,  en  visitant  l'Exposition  universelle,  ne  s'est 
étonné  des  merveilles  de  l'industrie  du  nouveau  monde  ? 
Que  de  progrès  accomplis,  que  de  conquêtes  faites  par 
l'homme  sur  la  nature!  En  présence  de  pareils  résultats, 
faut-il  donc  rappeler  le  prix  qu'ils  ont  coûté  ?  Oui.  Je  le 
crois.  Cela  est  juste  et  bon,  au  moment  où  la  civilisation 
frappe  aux  portes  de  l'Afrique  équatoriale  et  appelle  à  une 
vie  nouvelle  une  race  qui  n'a  encore  connu  d'elle  que  l'es- 
clavage, ses  misères  et  ses  vices.  Souvenons-nous   qu'ici 


T;n3» 


38  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

la  science  ne  règne  pas  seule,  que  les  droits  do  l'humanité 
y  trouvent  d'éloquents  interprètes,  et  qu'en  France  on 
sympathise  plus  que  jamais  avec  les  laibles,  les  vaincus  et 
les  déshérités. 

Suivons  Cook  à  Tahiti  devenue  possession  française.  Dans 
ce  cadre  étroit  nous  ne  retrouvons  pas  les  merveilles  d'un 
continent  riche  et  puissant.  Une  race  douce,  molle  et  quel- 
que peu  sensuelle  y  vit  sans  efforts,  répugnant  à  la  lutte 
contre  la  nature,  prodigue  de  ses  biens.  Les  progrès  y  sont 
lents,  mais  la  race  indigène  y  vit  côte  à  côte  avec  la  race 
blanche.  Sous  notre  pavillon,  ses  droits  sont  respectés,  les 
lois  sont  observées,  et  nous  avons  prouvé  là,  comme 
ailleurs,  qu'il  n'était  pas  impossible  de  résoudre  le  problème 
de  civiliser  sans  détruire. 

Remontons  de  1  000  lieues  au  nord,  en  suivant  le  sillag? 
que  traçaient,  il  y  a  un  siècle,  sur  ces  mers  peu  connues, 
les  vaisseaux  du  hardi  navigateur.  Nous  voici  au  centre 
d'un  archipel  qui  décrit  une  courbe  de  120  lieues  de  l'est 
à  l'ouest.  Le  sol  y  est  riche  et  fertile.  On  y  trouve  un  abrégé 
de  tous  les  climats.  Sur  les  côtes  et  dans  les  plaines  la  na- 
ture esl  essentiellement  tropicale,  les  hauts  plate?»iîx  offrent 
une  zone  tempérée.  Les  montagnes,  dont  quelques-unes 
dépassent  en  hauteur  les  cimes  des  Alpes,  y  sont  couvertes 
de  neiges  éternelles.  Sous  un  ciel  toujours  pur,  la  nature 
offre  là  de  merveilleux  aspects,  des  sites  grandioses  et  une 
température  idéale. 

Dans  cet  archipel  des  Sandwich  nous  retrouvons  la 
même  race  qu'à  Tahiti.  Mêmes  traditions,  langage  analo- 
gue, type  identique.  Mais  ici  se  produisent  des  phénomènes 
physiques  qui  agissent  puissamment  sur  l'esprit  des  habi- 
tants. Les  volcans  ont  créé  l'archipel,  et  leur  travail  n'est 
pas  encore  achevé.  Ce  sont  ces  volcans  qu'ils  divinisent, 
fidèles  à  cet  instinct  qui  pousse  l'homme  primitif  à  élever 
au  rang  des  dieux  les  objets  de  ses  terreurs.  Une  théogo- 
nie cruelle  enfante  un  culte  sanguinaire.  Pelé,  déesse  des 


tanilé 
îe  on 
:us  et 

Dans 
d'un 
quel- 
lutte 
sont 
race 
s,  les 
)mme 
)lèmc 


CENTENAinE  DE  U  MORT  DE  COOK.         80 

volcans,  escortée  d'une  troupe  de  divinités  barbares  et  sen- 
suelles, peuple  les  montagnes  et  les  vallées.  Le  sang  des 
victimes  ruisselle  sur  les  autels.  Le  mépris  de  la  vie,  qui 
caractérise  les  races  indiennes,  la  tendance  au  fatalisme, 
qui  fait  le  fond  de  leur  organisation  intellectuelle  et  morale, 
les  enfoncent  plus  avant  dans  ces  ténèbres  épaisses  d'où 
ne  se  dégagent  aucune  aspiration  consolante,  aucun  espoir 
vers  un  monde  meilleur. 

Cela  dura  six  siècles.  Nous  sommes  en  1778.  La  civilisa- 
tion entre  en  scène. 

Sous  quelle  forme  et  comment?  Deux  hommes  la  person- 
nifient. Cook,  le  navigateur  audacieux  qui  trouve  la  mort 
dans  l'île  de  Hawaï  ;  Vancouver,  son  compatriote,  dont  le 
nom,  vénéré  des  indigènes,  leur  rappelle  le  bienfaiteur  do 
leur  race,  celui  à  qui  ils  doivent  les  premières  semences, 
les  premiers  outils  aratoires,  et  surtout  les  premières  no- 
tions d'un  culte  qui  relève  et  ennoblit  l'humanité. 

Le  paganisme  s'écroulait.  Son  temps  était  passé  ;  l'abus 
Titroce  provoquait  la  réaction  violente.  Les  premiers  mis- 
sionnaires trouvèrent  la  voie  préparée.  Accueillis  avec  en- 
thousiasme par  une  population  lasse  des  excès  d'une  théo- 
gonie sans  règle  morale  et  d'un  despotisme  sans  frein,  ils 
n'eurent  qu'à  semer  pour  récolter. 

Jamais  conquête  à  la  civilisation  ne  fut  plus  pacifique. 
Et  pourtant,  messieurs,  c'est  par  milliers  que  se  comptent 
les  victimes.  C'est  une  loi  fatale  de  l'humanité.  Le  progrès 
lui- môme  ne  peut  s'accomplir  que  lentement,  et  partout  oh 
sa  marche  est  violentée  il  écrase  les  retardataires.  L'his- 
toire nous  montre  en  Europe  la  civilisation  grandissant 
péniblement,  rejetant,  à  chaque  étape  successive,  les  pré- 
jugés qui  entravent  sa  marche ,  les  institutions  môme  dont 
elle  s'est  servie  pour  avancer.  Ici,  nous  la  voyons  progres- 
sant à  pas  de  géants,  parcourant  en  dix  ans  plus  d'espace 
qu'ailleurs  en  un  siècle,  ne  rencontrant  devant  elle  aucun 
obstacle,  appelée,  désirée  de  tous. 


'X 


X 


10  flBNTENAinE  DE   LA   MORT  DR  COOK. 

En  moins  de  deux  ans,  les  habitants  passent  de  l'état  de 
nudité  à  l'usage  des  vêtements  européens;  dans  ces  deux 
années,  ia  dépopulation  dépasse  50000.  Voilà  ce  qu'il  en 
coûte  pour  vôtir  un  peuple  sauvage.  Le  milieu  climalérique 
est  changé  pour  eux,  ils  contractent  des  maladies  nouvelles. 
La  pneumonie,  la  bronchite,  font  des  milliers  de  victimes. 
Puis  l'eau-de-vie,  le  plus  terrible  des  poisons  pour  ces  ha- 
bitants Jes  climats  chauds,  les  décime.  En  soixante- 
quatorze  ans,  de  1779  à  1853,  la  mortalité  .itteint  un  chiffre 
énorme,  32Ô00O  décès  en  excédent  des  naissances. 

Il  ne  faut  toucher  à  un  ordre  social,  si  mauvais  fût-il, 
qu'avec  la  lime  et  non  avec  la  hache,  et  ici,  messieurs,  on 
tranchait  dans  le  vif. 

La  lutte,  car  il  y  eut  lutte,  s'engagea,  mais  non  pas  entre 
le  Kanaque  réfractaire  et  la  civilisation  envahissante.  Ce 
fut  entre  le  missionnaire  blanc  et  l'aventurier  de  môme 
race,  entre  l'homme  de  Dieu  et  le  débitant  d'eau-de-vie. 
Grâce  ail  concours  des  chefs,  les  missionnaires  l'emportèrent. 
Plus  religieux  que  politiques,  plus  croyants  qu'expéri- 
mentés, ils  constituèrent  une  sorte  de  gouvernement  théo- 
cratique;  ils  empruntèrent  aux  lois  de  Moïse  un  code  civil 
et  crurent  pouvoir  réformer  les  mœurs  h  coups  de  décrets. 

Ils  se  trompèrent,  mais  le  meilleur  de  leur  œuvre  subsiste 
encore  aujourd'hui.  A  côté  du  temple  ils  élevèrent  l'école. 
De  la  femme,  instrument  de  travail  et  de  plaisir,  ils  firent 
un  être  conscient,  égal  à  l'homme,  souvent  supérieur.  Au- 
jourd'hui, grâce  à  eux,  mais  en  dehors  d'eux,  un  gouverne- 
ment régulier  s'est  organisé  et  fonctionne,  et  ici,  messieurs, 
nous  ne  voyons  pas  la  race  indigène  anéantie  ou  simple-* 
ment  admise  à  l'égalité  comme  en  Australie  ou  à  Tahiti, 
mais  souveraine,  maîtresse  du  sol  et  du  pouvoir,  votant  et 
appliquant  les  lois,  accueillant  l'étranger  avec  sympathie  et 
prouvant  enfin  que  la  civilisation  peut  élever,  instruire, 
conserver,  et  qu'elle  n'est  pas  l'instrument  fatal  d'une  des- 
truction systématique. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


41 


La  prospérité  matérielle  a  suivi  de  près  le  développement 
moral.  L'agriculture  a  fait  des  progrès  considérables.  La 
dépopulation  subit  enfin  un  temps  d'arrêt  et  l'exportation 
du  sucre,  culture  nouvelle,  admirablement  appropriée  au 
sol  et  au  climat,  a  été  portée  de  400000  livres  en  1800  à 
22000000. 

Mais  cette  prospérité  môme  a  créé  un  danger.  Les  con- 
voitises se  sont  éveillées,  et  aux  États-Unis  on  a  préconisé 
l'annexion.  La  sagesse  et  la  modération  des  hommes  d'État 
américains  ont  conjuré  ce  péril,  mais  il  renaîtra.  La  force 
l'emportera  peut-être  un  jour,  mais  le  droit  à  l'autonomie 
subsiste.  Ce  peuple  ne  demande  qu'à  vivre  libre  sous  le 
gouvernement  de  son  choix.  11  offre  h  tous  l'hospitalité  la 
plus  cordiale,  la  sécurité  la  plus  absolue.  En  un  siècle  il  a 
passé  de  la  barbarie  h  la  civilisation  et  il  a  payé  cher  cette 
conquête.  Lui  ravir  son  indépendance,  l'annexer  à  une  race 
étrangère,  c'est  le  condamner  à  mort,  et  il  a  mérité  de  vivre, 
car  il  a  compris,  accepté,  pratiqué  le  progrès  et  conquis  sa 
place  parmi  les  nations  civilisées. 

Voilà,  messieurs,  ce  que  sont  devenus  en  cent  années  les 
pays  découverts  en  Océanie  par  le  grand  navigateur.  Dans 
les  mains  de  l'Angleterre,  le  continent  australien  s'est  méta- 
morphosé en  un  empire  riche  et  puissant,  qui  n'est  cepen- 
dant encore  qu'au  début  de  sa  carrière  et  dont  l'avenir 
étonnera  le  monde.  L'océan  Pacifique,  sillonné  de  navires, 
n'a  plus  de  secrets  ni  de  mystères,  et  la  barbarie,  forcée 
jusque  dans  ses  dernières  retraites,  capitule  et  plie  devant 
la  civilisation  triomphante. 


42 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT   DE  COOK. 


ALLOCUTION 

DE  M.   LE  VICE- AMIRAL  DARON  DE  LA  RONCIÈRE-LE  NOURY, 

SÉNATEUR,  PRÉSIDENT  DE  LA  SOCIÉTÉ. 

Messieurs, 

L'accueil  que  vous  venez  de  faire  à  la  conférence  à  la- 
quelle votre  Commission  centrale  vous  avait  conviés  in- 
dique que  nous  avions  agi  au  gié  de  vos  vœux,  en  décidant, 
sur  l'initiative  de  M.  le  docteur  llamy,  de  célébrer  le  cente- 
naire du  capitaine  Cook. 

Vous  avez  su  rendre  hommage  aux  exploits  d'un  navi- 
gateur qui  a  si  vaillamment  servi  cette  cause  cosmopolite 
qu'on  appelle  la  géographie.  Vous  démontrez  ainsi  que 
vous  savez  honorer  le  souvenir  des  hommes  qui  étendent 
les  horizons  de  cette  science.  Vous  manifestez  ainsi  fin- 
térêt  croissant  que  l'opinion  publique  y  attache. 

Naguère  vous  acclamiez  Cameron,  plus  récemment  Stan- 
ley; hier,  c'était  Brazza,  tous  vaillants  explorateurs,  qu'au- 
cune fatigue  n'arrête  et  qui,  encouragés  par  d'universelles 
sympathies,  vont  reprendre  le  cours  laborieux  de  leurs  dé- 
couvertes. Aujourd'hui,  c'est  le  centenaire  de  Cook  que 
vous  célébrez. 

Mais,  messieurs,  votre  tâche  ne  saurait  s'arrêter  là;  un 
nouveau  devoir,  un  devoir  patriotique,  s'imposera  bientôt 
à  votre  soUicitude.  Vous  voudrez  également  célébrer  le 
centenaire  de  la  mort  d'un  autre  navigateur,  un  Français, 
celui-là,  dont  la  fin  tragique  a  interrompu  les  entreprises, 
de  La  Pérouse,  qui  disait  en  quittant  la  côte  de  France  : 

«  Les  exploits  de  Cook  vivront  d'âge  en  âge  dans  la  mé- 
moire des  hommes.  » 

Dans  neuf  ans,  messieurs,  ce  ne  sera  peut-être  plus  votre 
président  actuel  qui  aura  l'honneur  de  vous  convoquer. 
Les  présidents  passent,  la  société  reste.  Dans  neuf  ans,  vous 
serez  appelé  à  entendre  le  récit  du  voyage  de  La  Pérouse, 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         # 

les  détails  si  saisissants  que  l'on  a  pu  recueillir  sur  sa  fln 
malheureuse. 

Comme  si  la  terre  était  jalouse  de  voir  pénétrer  ses  se- 
crets par  les  champions  de  la  science  géographique,  vous 
remarquerez,  messieurs,  combien  de  ces  hommes  vaillants, 
qui  ont  arraché  si  péniblement  ces  secrets,  ont  succombé 
dans  le  cours  de  leur  entreprise. 

Sans  parler  de  ceux  qui  les  ont  précédés,  Gook  est  assas- 
siné peu  après  avoir  perdu  Glerke,  son  fidèle  compagnon; 
La  Pérouse périt  dans  un  naufrage.  D'Entrecasteaux,  envoyé 
à  sa  recherche,  meurt  de  fatigue,  en  même  temps  que 
Huon  de  Kermadec  qui  commandait  sa  conserve.  Enfin 
Dumont  d'Urville,  qui  va  vérifier  le  récit  de  l'Américain 
Dillon,  que  le  hasard  avait  conduit  à  Vanikoro,  et  qui  y 
avait  recueilli  des  objets  qui  semblaient  avoir  appartenu  à 
La  Pérouse,  Dumont  d'Urville,  qui  peut  enfin  affirmer  que 
c'est  bien  là  que  le  grand  navigateur  a  péri,  vient  lui- 
même,  peu  de  temps  après,  trouver  lamentablement  la 
mort  dans  un  accident  de  chemin  de  fer. 

Mais  ces  catastrophes,  messieurs,  ne  refroidissent  pas 
l'ardeur  des  explorateurs;  elles  semblent  plutôt  l'enflam- 
mer, de  môme  que  le  récit  de  ces  aventures  fait  éclore  les 
vocations  maritimes,  ainsi  que  voulait  bien  le  mentionner 
si  gracieusement  notre  sympathique  collègue  M.  William 
Hûber.  Souhaitons,  messieurs,  que  la  France  persévère  dans 
ce  réveil  géographique  qui  s'est  si  heureusement  manifesté 
dans  ces  dernières  années,  et  auquel,  nous  pouvons  le  dire 
sans  présomption,  vos  encouragements  n'ont  pas  été  étran- 
gers. 


u 


CENTENAIRE  DR  LA  MORT  DE  COOK. 


CATALOGUE    DKSCIIIP TIF    KT    MÉTHODIQUE 

UK   L'KXI'OSITION 

OUGANISKR    l'Ail    LA    SOCIÉTK    l)K    GÉOflllAPlilE 

A    l/OfXASION    DU    CENTENAIRE    DE    LA    MORT    DE   COOK 
Par  le  D'   K.  '■'.   HAMl 

Socivtuire  do  la  Socidld 


Les  membres  de  la  Société  de  Géographie,  chargés  par 
la  commission  centrale  de  préparer  la  commémoration  du 
centenaire  de  la  mort  de  Cook*,  ont  pensé  qu'une  exposi- 
tion des  documents  se  rapportant  à  cet  illustre  marin,  à  ses 
collaborateurs,  aux  pays  qu'il  a  découverts,  etc.,  pourrait 
ajouter  un  nouvel  attrait  à  la  fêle  projetée. 

Par  l'intermédiaire  des  journaux,  un  appel  fuf  fait  au 
public  anglais  et  français,  tandis  que  des  invitr  s  spé- 
ciales étaient  adressées  aux  établissements  et  a.\....  ^^u ficu- 
liers  que  l'on  savait  posséder  des  matériaux  intéressants  sur 
Cook  et  son  œuvre.  Presque  tous  ont  accueilli  favorable- 
ment les  demandes  de  la  commission. 

D'autre  part,  les  offres  spontanées  d'exposition  sont  ve- 
nues si  nombreuses  que.  faute  de  place  suffisante,  il  n'a 
point  été  possible  de  donner  satisfaction  à  tout  le  monde. 

Nous  avons  pu  seulement  installer,  en  quelques  jours, 
environ  trois  cent  cinquante  pièces  appartenant  à  vingt- 
trois  exposants,  dont  huit  Anglais.  Noui  donnon^^  ici  le 
catalogue  de  ces  intéressantes  collections,  divisé  en  cinq 
parties.  La  première  comprend  Ips  objets  se  rapportant  h 
Cook  lui-même,  et  particulièrement  à  sa  mort.  Les  docu- 
ments qui  la  composent  occupent  les  deux  premières  vi- 
trines à  gauche  du  bureau. 

La  troisième,  la  quatrième  et  la  cinquième  vitrine  ren- 

1.  Les  membres  de  la  Commission  étaient  MM.  W.  Huber,  Jackson, 
W.  Martin,  G.  de  Varigny,  Maunoir,  secrétaire  général  de  la  Commission 
centrale,  Hamy,  secrétaire  annuel  de  la  Société. 


CENTENAIRE   DE  LA   MOUT   l»K  COOK.  15 

ferment  ceux  des  numéros  de  notre  seconde  partie  que  leurs 
dimensions  ont  permis  d'y  faire  tenir,  c'est-à-dire  les  («uvres 
imprimées  du  grand  navigateur,  et  une  partie  des  manu- 
scrits qui  nous  ont  été  confiés.  Les  cartes  décrites  dans  cette 
portion  du  catalogue  sont  fixées  autour  de  la  salle  et  oc- 
cupent, sauf  trois,  des  cadres  appendus  aux  murs.  Il  en 
est  de  môme  pour  les  numéros  de  notre  troisième  para- 
graphe, c'est-à-dire  pour  les  œuvres  des  collaborateurs  de 
Cook. 

Le  quatrième  paragraphe  donne  la  description  sommaire 
des  documents  ethnographiques  choisis,  qui  forment  les 
panoplies  de  droite  et  de  gauche,  et  de  ceux  qui  occupent 
l'hémicycle  ou  qui  remplissent  les  deux  premières  vitrines  de 
droite.  Les  documents  spéciaux  aux  îles  Hawaii  sont  classés 
dans  les  huitième,  neuvième  et  dixi^me  vitrines,  ou  sur  les 
parties  de  murailles  situées  à  proximité. 

La  commission  doit  des  remerciements  tout  particuliers 
aux  membres  de  l'Amirauté  britannique,  qui  n'ont  point  hé- 
sité à  se  dessaisir  en  faveur  de  notre  Société  des  précieuses 
collections  dont  on  trouvera  plus  loin  l'inventaire  détaillé. 
Elle  remercie  aussi  tout  spécialement  madame  Brassey  des 
beaux  envois  qu'elle  a  bien  voulu  lui  faire  et  qui  n'ont  pas 
peu  contribué  au  succès  de  son  œuvre  ^ 

§   L   —  DOCUMENTS   PERSONNELS  A  COOK. 

N°  1.  Portrait  de  Cook. 

c  Le  capitaine  Jacques  Cook,  membre  de  la  société  Royale  de 
Londres.  » 

Gravure  médaillon,  signée  Benard  direx.  (C'est  la  gravure  qui  ac- 
compagne l'édition  française  dudeuxième  voyage,  publiée  à  l'hôtel 
deThouenl778). 

(MM.  Hachette  et  0\) 

\.  L'exposition  du  Centenaire  de  Cook  est  restée  publique  pendant  huit 
jours,  et  a  été  visitée  par  plusieurs  milliers  de  personnes.  {Note  du  Se- 
crétariat.) 


46  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

N°  2.  Autre  portrait. 

«  Capt.  James  Cook.  F.  R.  S.  » 

Gravure  médaillon,  sig'née  Hodges  pinxit.  Tookey  sculp. 

Au-dessous  :  Published  by  Aîithority,  July  161784,  by  W.  Bcnt. 

Paternoster  llow. 

(M.  Hamy.) 

N"  3.  Vie  du  capitaine  Cook,  traduite  de  l'anglois  du  doc- 
teur Kippis,  membre  de  la  Société  royale  de  Londres,  par 

M.  Cast^ra.  Paris,  ',789,  in4<'. 

(MM.  Hachette  et  C'«.) 

N"  4.  Copie  authentique  de  l'acte  de  mariage  de  James 
Cook  et  d'Elisabeth  Batts». 

J.  Cook  a  été  marié  le  21  décembre  17b2   dans  l'église  de  ilarking, 
Essex,  par  George  Downing,  Vicar  de  Litlle  Wakering,  en  pré- 
sence de  John  Richardson,  Sarali  Brown  et  W™  Everrest. 
(M.  Th.  Carter,  membre  de  la  Société  royale  géographique  de 
Londres.) 

iN"  5.  Copie  d'une  lettre  du  3  février  1768,  de  sir  Hugh 
Palliser  «  to  Philip.  Stephens,  Esq.,  Admiralty  »,  sur  les  tra- 
vaux hydrographiques  de  Cook  à  Terre-Neuve  et  au  Labrador . 

Cette  lettre  est  imprimée  dans  la  biographie  de  Palliser  par  Hunt 
(p.  94-95). 

(M.  Edw.  Palliser,  ancien  capitaine  au7«  hussards.) 

N°*  6  et  7.  Globes  et  compas  ayant  appartenu  à  Cook*. 

Deux  globes  de  trois  pieds  et  demi  anglais  de  haut,  p.T'faitement 
conservés,  ayant  chacun  un  compas  sur  le  piédestal,  ûu  certificat 
autographe  de  Cook  qui  les  accompagnait  a  été  malheureusement 
perdu.  M.  W.  Chapman,  prupriétaire  de  ces  globes,  les  a  reçus 
d'une  dame  dont  le  père  les  avait  acquis  à  un  prix  élevé  à  Chi- 
chester  en  lbd6 

(M.  W.  CHAPNfAN,  de  Kingston  on  Thames.) 

i.  Au  momont  de  mettre  sous  presse  notre  catalogue,  nous  recevons  de 
M.  Trt'vor,  deMarton,  Yorkshiro,  la  copie  de  l'acte  de  liaptî».me  de  James  Cook. 
Cet  acte  est  ainsi  conçu  :  «  1728  nov.  3.  James  yc  son  of  James  Cook  day 
labourer  baplised.  » 

2.  Ces  deux  pièces  ne  sont  malheurcusemeni  point  arrivées  à  temps 
pour  être  exposées  lé  jour  du  centenaire. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


W.  Bcnt. 

Y.) 

;  du  doc- 
Ires,  par 

le  James 

i  liarking, 
,  en  pré- 
t. 
}hique  de 

sir  Hugh 
ir  les  tra- 
abrador. 

par  Hunt 

irds.) 
:ook«. 

"•faitement 
i  certificat 
l'eusement 
es  a  reçus 
îvé  à  Chi- 

es.) 

ecevons  de 
JamesCook. 
îs  Cook  duy 

îcs  à  temps 


N»*  8  à  13.  Six  échantillons  d'étoffes  en  écorces  battues 
{tapa,  kapa),  recueillis  par  Cook  en  Polynésie  et  présentés 
par  lui  à  l'Amirauté  britannique. 

Ces  échantillons  nous  sont  parvenus  clans  une  grande  enveloppe 
portant  celte  inscription  :  Spécimens  of  Tappa  brought  toEngland 
by  Captain  Cook  aboiit  the  year  1771.  Voir  au  sujet  de  ces  échan- 
tillons la  brochure  :  A  catalogue  of  the  différent  Spécimens  of 
Cloth  collectedinthe  three  Voyages  of  Capitaine  Cook  with  apar- 
ticular  Account  ofthe  Manner  of  ma.iufacturing  the  same  in  the 
varions  Islands  o/  the  South  Seas,  extracted  from  Observations 
of  Anderson  and  R.  Forster.  London  1787.  in-4. 

(Amirauté  britannique.) 

N"  14.  Branche  d'un  tamarinier  de  la  pointe  Vénus,  à 
Tahiti,  que  la  tradition  assure  avoir  été  planté  par  Cook  en 
1769. 

Cueilli  par  madame  Annie  Brassey,  le  8  décembre  1876.  Ce  spécimen 
botanique  fait  partie  d'un  album  (p.  56)  formé  pendant  un  récent 
voyage  autour  du  monde  sur  le  Sunbeam. 

Les  planches  ci-après  numérotées  23,  24,  25,  appartiennent  à  la 
môme  collection. 

(Madame  A.  Brassey.  Normanhurst  Court.  Battle.) 

N»  15.  Manteau  et  casque  donnés  à  Cook  à  Hawaii. 
Aquarelle  par  Davies. 

Une  inscription  de  ce  peintre,  tracée  au  crayon  au-dessus  du  man- 
teau, est  ainsi  conçue  :  «  The  king  of  Yare  put  the  Cloak  and 
Helmet  tmderneath  upon  Capt.  Cook  in  the  Tent  on  Shoar  at- 
tend^d  by  his  Chief  pay  in  evèry  honourablc  Respect  to  the 
Captain.  » 

Ce  manteau  de  plumes  rouges,  orné  dans  sa  partie  supérieure  de 
triangles  jaunes.,  coupé  plus  bas  d'une  bande  de  même  couleur  et 
bordé  d'une  autre  bande  semblable,  ne  mt  surait  pas  moins  de 
cinq  pieds  anglais  dix  pouces.  Le  casquo  est  aussi  couvert  de 
plumes  rouges,  la  chenille  en  est  jaune.  Le  dessin  d'un  autre 
manteau,  rouge,  jaune  et  vert,  dont  l'original  atteignait  sept  pieds 
sui  trois,  complète  cette  planche. 

Le  célèbre  manteau  de  Tauiehameka,  conservé  dans  la  famille 
régnante  de  l'archipel  hawaiien,  est  conf  'lionne  de  la  même 
façon  que  ceux  dont  il  vienl  d'être  questi».  ».  Seulement  il  est 


48 


CËNTENAIllE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


entièrement  jaune,  a  4  pieds  de  long  et  H  pieds  et  demi  de  large. 

(Voy.  plus  loin  n»  316.) 

(Madame  Annie  Brassey.) 

N"  16.  Mort  de  Cook. 

Gravure  sur  cuivre,  largeur        hauteur 

(M.  Chaplain-Duparc,  membrede  la  Société.) 

N"  17.  Hfirminette  que  l'on  croit  avoir  servi  à  l'un  des 
Kanakes  qui  ont  tué  Gook. 

Cette  herminette  en  basalte,  de  8  centimètres  et  drmi  de  long  sur 
3  centimètres  de  large,  a  la  forme  de  toutes  celles  que  Ton  a  re- 
cueillies aux  îles  Hawaii,  (Voy.  plus  loin,  n"^  306  et  suiv.).  Elle 
vient  certainement  de  ces  lies. 

M.  Beivhoud,  qui  l'a  donnée  au  musée  de  Douai,  la  tenait  de  M.  le 
D*^  Âuzoux,  qui  l'avait  lui-même  reçue  de  M.  Ménantle  l^*^  mars  1858. 
Ce  dernier  l'avait  obtenue  à  Karakakoa,  en  1853,  d'un  missionnaire 
français  de  la  mission  de  Kailia,  auquel  une  de  ses  pénitentes, 
contemporaine  de  Gook  et  témoin  de  sa  mort,  l'avait  jadis  offerte. 

(Musée  de  Douai,  n°  2855.) 

N»  18.  Fragment  île  la  roche  sur  laquelle,  suivant  la  tra- 
dition, Cook  a  été  tué  le  14  février  1779. 

Recueilli  par  M.  Crosnier  de  Varigny  en  1868. 

(M.  C.  de  Varigny.) 

N»  19.  Version  anglaise  de  la  mort  de  Cook. 

Récit  de  King,  traduction  française. 

(M.  Hamy.) 

N°  20.  Version  kanake  de  la  mort  de  Cook. 

c  Ceci  est  le  mêlé  de  Kupa,  fils  de  Kapupua,  un  des  canotiers  de 

Kalaimano,  chef  de  Kealakekua.  » 
(C.  de  Varigny,  Quatorze  ans  aux  Ues  Sandwich.  Paris,  1874,  in-12, 

p.  18-23). 

(M.  DE  Varigny.) 

N"  21.  Photographie  du  monument  élevé  à  la  mémoire 
de  Cook  par  sir  Hugh  Palliser,  sur  le  point  culminant  de 
son  domaine  de  Vache  Park,  Buckinghamshire. 

(M.  Edw.  Palliser,  ancien  capitaine  au  ?•  hussards.) 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


40 


N"  22.  Le  monument  de  Cook  à  Vache  Park,  et  ses  in- 
scriptions. 

The  life  of  sir  Hugh  Palliser,  Bart.  Admirai  of  the  White,  and 

Governor  ofGreentvich  Hospital  hy  Robert  M.  Hutit,Esq.  London 

1844,  in-S»  p.  121). 

(M.  Edw.  Palliser.) 

N"  23.  Photographie  du  monument  commémoratif  de  la 

mort  de  Gook,  élevé  à  Karakakoa,  tel  qu'il  existait  avant  le 

mois  de  novembre  1876. 

C'est  un  obélisque  posé  sur  un  cube  de  8  pieds  anglais  de  côté. 

Tirée  des  Scraps  from  Rochester  to  Honolulu  de  madame  Annie 
Brassey  (p.  36). 

N°  24.  Dessin  du  même  monument,  tel  qu'il  existe  au- 
jourd'hui. 

La  princesse  Likelike  ayant  donné  au  gouvernement  britannique 
un  carré  de  54  pieds  de  côté,  autour  de  l'obélisque  élevé  à  Kara- 
kakoa  en  mémoire  de  la  mort  de  Cook,  douze  canons  ont  été  ame- 
nés de  Vancouver  par  le  navire  Fantôme,  à  la  suggestion  de 
l'amiral  anglais  commandant  la  station  du  Pacifique  du  Nord,  et 
disposés  en  piliers  pour  supporter  les  chaînes  qui  closent  l'enceinte 
funéraire. 

Madame  A.  Brassky,  (Ibid.,  p.  37.) 

N"  25.  Dessin  à  la  plume  de  l'un  des  c.iaons  qui  entourent 
le  monument  de  Karakakoa. 

Madame  A.  Jjhassey,  {Ibid.,  p.  38.) 

N"  26.  C4opie  de  l'inscription  en  l'honneur  de  Cook,  placée 
sous  le  portrait  du  navigateur  que  l'on  voit  dans  l'école  de 
Marlon,  son  lieu  de  naissance,  école  qui  porte  le  nom  d» 
Capt.  Cook's  Mémorial  School. 

«  To  the  meniory  of  Capt.  .James  Cook  the  celebraled  circum- 
navigator  who  was  born  in  ihis  parisli  oct.  27  1728,  this  tablet 
was  erecled  by  the  parishioners  of  Marton  A.  l)  1802  and  recrec- 
ted  hère  at  the  burlding  of  Ibis  mémorial  School.  1850.  » 

(M.  Trevoh,  de  Marton.) 


i 


50 


CENTENAIRE   DE   LA   MORT  DE  COOK. 


§   II.    —   ŒUVRES   DE   COOK. 

1"  Manuscrits» 

N"  27.  «A  Chart  ofthc  Sea  coast,bays  and  harbours  and 
islands  in  Newfoundland  between  Cape  Anguille  and  the 
harbour  of  Great-Jervis  including  Iho  island  of  S'-Paul  and 
Cape  North  on  the  island  of  Cape  Briton.  » 

Surveyed  by  order  of  Commodore  Palliser,  Governor  of 
Newfoundland,  Labradore,  etc.,  by  James  Cook. 

Grande  carte,  exécutée  avec  beaucoup  de  soin  à  l'encre  de  Chine 
légèrement  relevée  de  couleur,  mesurant  l^.Sl  de  hauteur  et 
i^,^i  de  longueur. 

Dans  l'angle  supérieur  gauche  on  lit  une  longue  et  minutieuse 
Description  of  the  respective  Places  in  the  Chart  qui  ne  tient  pas 
moins  de  trois  grandes  colonnes.  Une  note  à  l'encre  d'une  écri- 
ture récente  porte  que  la  carte  a  été  montée  sur  toile  en  1836 
{Mounted  1836).  Traces  de  mise  au  carreau  pour  agrandissements 
partiels. 

(Amirauté  britannique,  — r —  M  N  2  B.) 

N"  28.  «A  Chart  of  Ihe  Sea  Coasts,  Bays,  Harbous  and  Is- 
lands in  Newfoundland  between  the  Bay  of  Despair;  and 
the  harbours  of  Saint-Lawrence,  surveyed  by  order  of  Hugh 
Palliser  Esq.  Commodore,  etc.,  etc.,by  James  Cook,  1765.» 

Grande  carte  montée  sur  toile,  à  peu  près  carrée,  hauteur  1™,83, 
largeur  1"',98.  Sur  le  côté  gauche  :  «  Description  of  the  sea 
Coast  of  Newfoundland  from  the  Bay  of  Despair  to  the  Har- 
bour of  St-Lawrence  »,  description  se  rapportant  principale- 
ment à  la  baie  du  Désespoir,  à  la  baie  de  l'Ermitage  et  à  la 
baie  Fortune.  En  haut  et  au  milieu,  trois  plans  particuliers  dis- 
posés en  carton  sous  ce  titre  commun  :  «  Plan  of  the  Harbours  of 
Harbour  Briton,  Boxey,  Blue-Pininn,  Saint-Jaques  and  Bande 
de  La  Hier.  »  Cette  carte  à  l'encre  do  Chine  relevée  de  couleur, 
comprend  en  outre  Saint-Pierre  et  Miquelon. 

Voir  sur  cette  carte  et  la  précédente  !;i  lettre  de  Palliser  à  Ste- 
phens,  du  3  février  1768,  monlionru't!  ci-dessus,  et  imprimée  par 
M.  Hunt  dans  sa  biographie  de  Palliser  (M.  Ilobert  Hunt.  Thelife 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  51 

ofsir  Hugh  Palliser,  bart,  admirai  of  the  lohite  and  Gove^nor  of 
Greemvich  Hospital.  London  18ii,  in  8»,  p.  9i.) 

(Amirauté  britannique,  C  58.  M  N.  17  U.) 

No  29.  «  A  Ghart  of  part  of  Ihe  Coast  of  Labradoio  from 
Shecatica  to  Châteaux;  including  thc  Island  and  Straights 
of  Bellisle,  surveyed  by  order  of  the  Honorable  Commodore 
Byron,  Governor  of  Newfoundland  andLabradore,  etc.,  etc., 
by  Michael  Lane  in  the  year  1769,  to  which  is  added  part 
of  the  coast  of  Newfoundland  from  Guirpon  to  Point  Fe- 
rolle,  surveyed  by  order  of  Commodore  Palliser,  Governor 
of  Newfoundland  and  Labradors,  etc.,  etc.,  by  James  Cook 
in  the  year  1764.» 

Grande  carte  de  l^jSS  de  haut  et  S^^jSS  de  long,  exécutée  comme 
le  n"  27  ci-dessus,  montée  sur  toile  en  1836.  Sur  le  bord  inférieur 
on  lit  sous  co  titre  :  Remarks  on  the  coast  of  Labradore  from  She- 
catica to  Châteaux,  une  série  d'observations  sur  l'ile  de  la  Boule, 
la  baie  d'Eomar,  Petite  Baie,  la  pointe  Bel-Amour,  port  Bra- 
(lore,  l'île  au  Bois,  Blanc  Sahlon,  la  baie  Porteau,  l'anse  à 
Loups,  Saint-Modeste,  la  baie  Noire,  la  baie  Rouge,  la  baie  Verte 
et  la  baie  de  Châteaux. 


(Amirauté  britannique. 


4  C  5 


M  N  4  L.) 


N.  30  a  A  Journal  of  the  Proceedings  of  His  Majesty's  Bark 
the  Endeavour  in  a  Voyage  Round  the  World  performed  In 
the  Years  1768,  69,  70  and  71,  by  Lieutenant  James  Cook, 
Commander,  » 

4  livres  mss.  reliés  en  un  volume  in-f«  de  365  pages,  formant  le 
tome  8  de  la  collection  du  Record  office,  Admiralty. 

C'est  en  combinant  à  cette  relation  presque  exclusivement  nauti- 
que les  récits  pittoresques  et  animés  de  sir  Joseph  Banks  que 
Hawkesworth  a  composé  le  texte  du  premier  voyage  de  Cook. 

(Amirauté  britannique.) 

N"  31.  li  Journal  ofthe  Proceedings  of  His  Majesty's  Sloop 
Eesolution  in  exploring  the  South  Atlantic,  Indian  and 
Pacific  Océans,  By  James  Cook,  Commander.  > 

Ms.  in-f>  de  239  pp.,  suivi  du  Vocabulary  ofthe  Languages  Spoke 


52 


CENTENAIRE  DE  LA  MOHT  DE  COOK. 


by  the  Inhabitants  of  thc  South  Pacific  Océan,  non  paginé, 
de  63  pp. 

N"  8  de  la  collection  du  Record  Office. 

En  tête  da  volume  une  grande  carte  ins.  représente  l'héniisphère 
méridional  avec  les  voyages  deCook.  On  voit  en  haut  de  la  carte 
le  développement  en  projection  de  Mercator  des  régions  entre 
l'équateur  et  le  30'^  parallèle  S.  En  bas  et  ù  gauche,  Atlas,  dessiné 
ù  la  plume,  supporte  la  sphère,  à  droite  le  Génie  de  la  navigation, 
dessiné  de  même  à  la  plume,  un  compas  ouvert  sur  le  front, 
en  embrasse  le  contour.  Devise  :  Ipsa  subibo  humeris,  nec  me 
labor  iste  gravabit.  Entre  les  deux  personnages,  un  cartouche 
porte  l'inscription  :  Cfiart  of  the  Southern  Hémisphère  Shewing 
the  Track  and  Discoveries  made  by  llie  Resolution  under  the 
Command  of  Js  Cook.  S.  n.  n.  d. 

On  rencontre  dans  le  texte  et  à  la  fin  du  volume  un  certain  nombre 
de  cartes  manuscrites  à  l'encre  de  Chine,  telles  que  celles  de  l'île 
de  Pâques  (Easter  Island),  d'une  partie  des  Marquises  {Marquesas 
Isles)  avec  un  carton  montrant  le  plan  du  Port  Resolution  or 
Madré  de  Bios,  les  îles  Corail,  George,  Palliser.  «  Me  ofGeorgia 
discovered  January  U,  1775.  »  «  Friendly  Mes,  Hervey  Isle, 
Palmerston  Isle,  Tiirtle  Isle,  Savage  Isle,  Norfolk  Isle  »,  la  Nou- 
velle Calédonie.  «  N.-E.  Coast  of  New  Caledonia  »,  partie  de 
la  terre  de  Feu.  «  Charl  of  the  South  Coast  of  Terra  del  Fuego 
and  States  Land  »,  la'fhulé  australe,  Southen  Thule,  enfin  la  vue 
elle  plan  de  Porto-Praya  de  Santiago  du  Cap- Vert  «  A  View 
of  Port  Praya  taken  from  the  Anchoring  Place  >  et  «  Port 
Praya  in  the  Island  S^-Jago,  one  of  the  Cape  de  Verde.  » 

(Amirauté  britannique.) 

N"  32.  «  Chart  of  the  N.-E.  Coast  of  the  Island  of  Déso- 
lation. » 

Carte  montée  sur  toile,  dessinée  à  l'encre  de  Chine  légèrement  re- 
levée de  couleur.  Une  note  au  crayon,  sous  le  titre ,  est  ainsi 
conçue  :  /  hâve  no  doubt  this  is  Cook's  original.  F.  S.  E.  5, 
3,  74. 

En  haut  et  à  gauche,  trois  dessins  à  l'encre  de  Chine. 

c  A  View  of  the  Arch'd  point  when  bearing  South  distant  2  1/2 
miles. 

A  View  of  the  Land  when  Mount  Campbel  bears  S.  S.  W.  11/2 
miles. 

A  View  when  the  Prince  of  Wale  Foreland  bears  W.  S.  W.  dist. 
3  leagues.  » 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  53 

Étiquette  plus  récente,  en  bas  et  à  droite  : 

Kerguelen  Island.  -ML 
F  J. 

(Amirauté  britannique.) 

2°  Imprimés. 
N»  33.  Textes  français  du  premier  voyage  *. 

Édition  de  1774,  Paris.  Saillant  et  Nyon,  Panckoucke,  ^l  vol.  in-i». 
Le  voyage  de  l'Endeavour  commence  à  la  page  207  du  tome  II, 
et  occupe  exclusivement  les  tome  III  et  IV. 

(MM.  Hachette  et  C'c.) 

Édition  de  1774,  Paris.  Saillant  et  Nyon,  Panckoucke,  8  vol.  in-S». 
Le  voyage  de  l'Endeavour  va  de  la  page  355  du  tome  III  à  la 
fin  de  la  collection. 

(M.  Hamy.) 

N"*  35,  36.  Textes  français  du  second  voyage. 

Édition  de  1778,  Paris,  hôtel  de  Thou,  5  vol  in-4».  Le  5"  volume  se 
compose  des  observations  faites  pendant  le  voyage  par  Forster 
père. 

(MM.  Hachette  et  C'e  ) 

Édition  de  1796.  Lausanne.  Hignou  et  G'  ■,  6  vol.  in-8\ 

(M.  Hamy). 

N"  37.  Texte  anglais  du  troisième  voyage. 

Édition  de  178i.  3  vol.  in- 4°. 

(MM.  Hachette  et  G'».) 

N"  38.  Texte  français  du  troisième  voyage. 

Édition  de  1785,  Paris,  hôtel  de  Thou  i  vol.  in-8. 

(M.  Hamy.) 

N"'  39  à  54.  Seize  planches,  détachées  du  second  et  du 
troisième  voyage,  représentant  les  principaux  types  eth- 
niques et  divers  objets  d'ethnographie  dessinés  à  bord  des 


navires  anglais. 


(M.  Hamy.) 


t.  Voir  pour  les  titres  déiaillés  la  bibliographie  de  M.  J.Jackson. 


54 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


§   III.    —   OKLVllHS   1)K.^    i:(>Lt,AUOUATEUUS   DE   COOK. 

1°  —  Premier  voyage. 

N"'  55  à  57.  Trois  levés  originaux  de  Pickersgill,  exé- 
cutés à  l'encre  de  Chine,  sur  papier,  à  bord  de  VEndeavour 
en  1770. 

nA  Plan  of  Cook's  Streights  and  Queen  Charlotte' s  Sound 
saild  through  by  His  Majesty's  Bark  Endeavour  in  1770,  by 
R.  Pickersgill.  » 

Détroit  de  Cook  et  golfe  de  la  reine  Charlotte  ;  adroite,  la  partie  de 
l'ile  du  Nord  appelée  par  les  Maoris  «  Teere  Wette  »  ;  à  gauche , 
partie  de  l'île  de  Tawaï   Pounamou,  que   Pickersgill   nomme 
<  Toôwiepoenamou  »,  Hauteur  0'",38,  largeur  0°»,5i. 
(Amirauté  britannique,  F.  I.  552.) 

((  A  Plan  of  Siing-ray  Bay  on  the  E'  Coast  of  New  Hol- 
land.  Long.  W.  of  Greenwich  207"  10',  lat.  S.  34,  06.  R.  Pi- 
ckersgill. » 

Sting-Ray  Bay  n'est   autre  que  la  célèbre  Kotany  Bay  de  Cook, 
comme  le  fait  remarquer  une  note  au  crayon  ajoutée  postérieure- 
ment au  titre  de  la  carte.  Hauteur  0    J5,  largeur  O^.S?. 
(Amirauté  britannique,  F.  1.  541.) 

A  Plan  of  the  islands,  etc.,  lying  on  Labrynth  River.  As 
Taken  of  a  Hill  by  R.  Pickersgill.  Lat.  22°  37'  S.  Long,  de 
205"  20'  W. 
Hauteur  On',30,  largeur  0'",49. 

(Amirauté  britannique,  F.  I,  541.) 

2°.  —  Second  voyage. 

N»"  58  e*.  59,  Aquarelles  attribuées  à  Hodges,  peintre  at- 
taché à  la  seconde  expédition,  et  paraissant  représenter  des 
vues  des  îles  de  la  Société. 

(M.  Hamy.) 

N"  60.  «  Catalogue  d'un  herbier  rapporté  des  îles  de  la 
mer  Australe  »  par  Forster, 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


55 


Ms.  in-f»  lie  huit  pages,  comprenant  l'énumération  de  220  échan- 
tillons botaniques,  provenant  du  second  voyage  de  Cook,  et  en- 
voyés plus  tard  au  Jardin  du  roi. 

Ces  végétaux  sont  classés,  suivant  le  système  de  Linné.  L'auteur 
donne  le  nom  de  l'espèce  linnéenne,  son  habitat,  et  fait  suivre 
ces  renseignements  d'observations  diverses  sur  le  port  de  h 
plante,  sa  taille,  ses  propriétés,  ses  usages,  etc. 

(Muséum  d'histoire  naturelle,  Laboratoire  de  botanique,  M.  Bu- 
reau, professeur,  membre  de  la  Société  de  Géographie.) 

N'*  61  à  66.  Six  échantillons  botaniques  de  l'herbier  de 
Forsler,  savoir  : 

—  Monandria  monogynia.  —  Boerhaavia  tetrandia  «  l'isle  de 
Taïti  ». 

(N»  2  de  Forster.) 

—  Monandria  digynia.  —  Mniarum  billorum  «  Nouvelle-Zeelande  » 
terre  de  Feu. 

(N»  3,  id.) 

—  Diandria  monogynia.  —  Ancistrum  anserinee  foliutn  «  Nouvelle- 
Zeelande  ». 

(N»  4,  id.) 

—  Hexandria  monogynia.  —  Gahnia  procera  «  Nouvelle-Zee- 
lande >. 

(N»  78,  id.) 

—  Monadelpkia  polyandria.  —  Plagianthus  divaricatus  c  Nouvelle 
Zeelande  ». 

(NM41,id.) 

—  Polygamia  monoecia.  —  Mimosa  simplex  «  Tanna  et  Nouvelle- 
Calédonie  ». 

(N»  207,  id.) 

(.MUSHlî  D'fllSTOIRE  NATURELLE.  HeRBIER  FORSTER.) 

(M.  le  professeur  Bureau.) 

N"  67.  A  Voyage  round  the  World  in  His  Britannic  Ma- 
jesty's  sloop  Resolution,  commanded  by  Capt.  James  Cook, 
during  the  years  1772,  3.  4  and  5,  by  George  Forster,  2  vol. 
in-4°,  Londonl777. 

(MM.  Hacuette  et  C**».) 

3».  —  Troisième  voyage. 
N°*  68  à  71.  Quatre  grands  dessins  relevés  de  couleur,  par 


56         CENTENAIRE  DE  LA  MOnT  DE  COOK. 

Webber,  peintre  du  troisième  voyage.  Titres  modernes  col- 
lés dans  les  angles  supérieurs  droits.  On  les  a  fait  suivre 
de  la  transcription  du  texte  anglais  décrivant  la  scène  re- 
présentée. 

—  Gapt  Gook's  interview  with  Natives  to  Adventure  Bay. 
Van  Diemen's  Land,  January  29.  177. 

Dessin  à  l'encre  de  Chine,  O-^.QS  larg.,  0'",665  haut.,  non  signé. 
VA.  3  rd.  Voy.  vol.  1,  p.  99. 

—  Capt  Gook's  Ships  in  Queen  Gharlotte's  Sound.  New 
Zealand,  February  \().  177. 

Dessin  à  la  plume  relevé  de  couleur,  signé  en  bas  à  droite  John 

Webber  del  Mil.  0'",99  l.irg,  0"',58  haut. 
Cf.  3  rd.  Voy.  vol.  I.  p.  Ii2fi. 

—  Gapt  Gook's  Ships  moored  in  Résolution  Cove,  Nootka 
Sound,  Vancouver  Island.  March  1778. 

Dessin  à  la  plume,  relevé  de  couleur,  en  deux  feuilles,  non  signé. 

1°»,49  larg.  tôt.,  0™,59  haut. 
Cf.  2  rd.  Voy.  vol.  II,  p.  270. 

—  Gapt  Gook's  interview  wilh  Natives  [the  Tschulski]  of 
Ihe  Goast,  near  Gape  Prince  of  Wales.  August.  10.  1778. 

Dessin  à  l'encre  de  Chine,  non  signé,  0'",99  larg.,  0'",6'i  haut. 

Cf.  3rd.  Voy.  vol.  II,  p.  i47. 

(Amirauté  britannique.) 

N"  72.  Album  de  cinquante  et  une  planches  d'histoire 
naturelle  et  d'ethnographie,  exécutées  par  le  peintre  anglais 
F.  Davies,  de  1776  à  1811. 

Davies  accompagnait  Cook  lors  de  son  troisième  voyage.  Un  certain 
nombre  des  planches  de  son  album  se  rapportent  à  cette  circum- 
navigation. L'une  d'elles  a  été  déjà  décrite  ci-dessus  (n»  15). 

On  trouve  d'abord  dans  l'album  dix-huit  planches  de  mammifères. 
Quelques-unes  semblent  faites  d'après  des  animaux  seulemen! 
entrevus,  comme  le  n"  3,  qui  paraît  être  l'opossum  figuré  pi.  00 
du  troisième  voyage  de  Cook,  ou  incomplètement  étudiées,  comme 
l'ornithorrhynque  (n"  17),  que  Davies  appelle  d'une  manière  assez 
pittoresque  Duck  bill  heaver,  castor  à  bec  de  canard. 


CENTENAIRE  DE   LA  MOHT  DE  COOK. 


57 


Les  planches  11)  à  27, 30  \  36,  représentent  des  poissons  :  bairachm 
tau,  squatina  centvina,  zeus  gallus,  zeus  ciliaris,  dactyloptems 
volitans,  naucrates  Uuctor,  acanthurus  nigricans,  chœtodon 
tricolor,  labrus  formosus,  pleiironcctes  ocellata,  etc.,  etc. 

Sur  la  planche  37  six  masques  de  la  côte  Nord-Ouest,  trois  h  léles 
humaines,  trois  à  têtes  d'animaux,  d'exécution  fort  médiocre. 

Planche  38.  Quatre  peignes  en  bois  et  en  os. 

Hanche  39.  Deux  vases  en  bois  incrustés.  Tout  cela  semble  se  rap- 
porter à  des  observations  faites  à  Nootka  Sund.  (Cf.  James 
G,  Swan.  The  Indians  of  Cape  Flattery  {Smithson,  Contrib.  to 
Knowledg,  n"  220,  fig.  27  et  35  à  41.) 

Planche  40  et  41.  Ornements  de  cou  des  mers  du  Sud.  On  y  dislingue 
une  amulette  en  jade  de  la  Nouvelle-Zélande,  une  statue  en 
ivoire  (?)  et  des  colliers  de  graines,  de  coquilles,  de  dents,  etc., 
parmi  lesquels  il  s'en  trouve  un  formé  de  grandes  dents  de  squale 
(lies  Hawaii). 

Planche  42.  Idoles  des  îles  Sandwich  ou  Hawaii,  au  nombre  de 
quatre,  n'ayant  que  la  tôtc  et  le  cou  :  la  plus  grande,  de  quatre 
pieds  anglais  de  haut,  la  plus  petite,  de  deux  pieds.  Elles  sont 
peintes  en  rouge,  ont  des  yeux  de  nacre  et  des  dents  de  squale. 
Deux  portent  le  casque  hawaiien  à  chenille  jaune.  • 

Planche  43.  Quatre  manteaux  de  plumes  des  mêmes  tles.  Le  pre- 
mier, dont  l'original  mesurait  4  pieds  anglais,  est  en  plumes 
noires,  avec  collier  rouge,  un  grand  triangle  de  plumes  jaunes  au 
milieu,  sur  les  côtés  deux  autres  triangles  rouges  bordés  de 
jaune.  Le  deuxième,  de  trois  pieds,  collier  rouge,  bande  de  plumes 
violettes,  bandes  de  plumes  blanches,  trois  lés,  celui  du  milieu 
noir,  ceux  dos  deux  côtés  d'un  brun  foncé.  Troisième  manteau 
tout  noir,  collier  rouge,  bande  jaune  étroite  entre  le  collier  et 
le  reste  du  manteau.  Quatrième  manteau,  collier  jaune,  bande 
rouge,  bande  noire,  fond  blanc  et  bordure  brune. 

La  planche  44  a  été  décrite  séparément  plus  haut.  Sur  la  planche  45 
sont  représentés  d'autres  manteaux  de  plumes  hawaiiens  de  deux 
à  cinq  pieds  anglais  de  dimension. 

Planche  46.  Idoles  des  tles  Sandwich  ou  Hawaii.  Statues  en  bois 
d'un  travail  grossier.  L'une  d'elles  semblerait  représenter  la 
déesse  Pelé  (voy.  plus  loin  le  n"  289);  sa  lôte  est  surmontée 
d'un  cylindre  aux  bords  dilatés  ot  votroussôs  tout  couvert  de 
petits  cabochons  disposés  on  bandes  verticales.  Le  second  est 
une  pièce  d'un  bois  rougeâtre,  supportant  une  tête  grossière  or- 
née d'une  perruque.  Le  troisième  est  debout,  les  jambes  un  peu 
écartées  et  les  mains  appuyées  sur  les  cuisses.  Ses  pieds  posent 


58 


CENTËNAUŒ  DE  LA  MURT  DE  COOK. 


sur  un  masque  grimaçant.  Un  quatrième,  dont  l'original  mesurait 
quatre  |)iods  de  haut,  se  compose  d'une  tùte  grossière  et  d'un  tronc 
aux  bras  adhérents,  percé  d'une  sorte  dcfenc^lre  haute  et  étroite. 
l*ianches  M  à  51 .  Cinq  portraits,  sans  aucune  valeur  scientifique, 
supposés  représenter  des  sauvages  des  Nouvelles-Galles  du  Sud, 
dn  groupe  de  lord  llowe  cl  de  l'ile  du  Duc  d'York. 

(Madame  Annie  Uuassey.) 

t^  4.  —  DOCUMENTS  ETHNOGRAPHIQUES  SUR  LES  PAYS  DÉCOUVERTS 

PAR  COOK*. 

N*"*  73  et  74.  Deux  lances  en  bois  dur.  Australie. 

Ces  lances  sont  barbelées  d'un  seul  coté;  l'une,  plus  longue,  a  des 
nombreuses br.rbelures  serrées  l'une  contre  l'autre;  l'autre,  plus 
courte,  n'en  porte  que  quatre  assez  largement  espacées. 

Ces  lances  sont  en  usage  chez  les  Australiens  de  toute  la  bande 
orientale. 

(M.  W.  Martin.) 

N"  75.  Grande  s-igaie,  simple. 

Cette  sagaie  est  longue  de  3  mètres. 

Elle  provient  aussi  de  la  côte  est  d'Australie. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Montefioiil.) 

N»  76.  Waddiey  Nouvelles-Galles  du  Sud,  long.  0'",73. 

Sorte  de  petite  massue  cylindro-conique,  se  renflant  vers  son  ex- 
trémité, terminée  vers  la  main  par  une  sorte  de  manche  plus 
large,  en  forme  de  cône  assez  régulier. 

(M.  W.  Martin.) 

N"  77.  Autre  petit  waddie,  long.  0'",71. 
N*78.  Wommera  ou.  bâton  h  lancer,  Nouvelles-Galles  du 
Sud,  long.  0'",69. 

Planchette  un  peu  élargie  vers  son  milieu,  cylindroïde  vers  la  base, 
c'est-à-dire  du  côté  où  elle  doit  se  saisir,  se  terminant  à  la 
pointe  par  un  crochet  récurrent,  où  s'appuie  la  sagaie  que  l'Aus- 

1.  Voir  l'introduclion  de  ce  catalogue.  ■—  La  collection  de  photogruphies 
de  madame  Brassey,  doiît  nous  détaillons  plus  loin  les  numéros  se  rap- 
portant spécialement  aux  îles  Hawaii  contient  également,  dans  un  grand 
album  in-folio,  une  centaine  de  vues,  portraits,  etc.,  pris  à  l'île  de 
PAques,  T  tïti,  MakaLc .,  ?.-  Nouvelle-Zélande,  etc. 


CENTENAIUK  DE  LA  MORT  HK   COOK. 


50 


traliun  doit  iitncer.  On  sait  que  cel  instrument  se  manie  comme 
un  levier,  et  prcjelte  la  sagaie  avec  une  certaine  force.  La  pièce 
exposée  porte  giavée  sur  son  milieu  deux  grossières  ligures  de 
tortues  marines,  qui  rappellent  sans  doute  le  nom  de  son  pro- 
priétaire. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Montefiohe.) 

N»  79.  Autre  wommera  ù  pou  près  semblable,  mais  sans 
décor.  Nonvelles-Galles  du  Sud,  long.  O^'.Tâ. 

(M.  W.Martin.) 

N"  80  et  81.  Boucliers.  Nouvelles-Galles  du  Sud. 

Ces  boucliers,  ornés  de  stries  disposées  en  losanges,  sont  longs, 
l'un  de  O^'.OS,  l'autre  de  0'",88, 

Ce  ne  sont,  à  vrai  dire,  que  de  longues  planches  triangulaires,  ar- 
rondies sur  leurs  bords.  L'angle  obtus  est  dirigé  du  côté  de  l'ad- 
versaire; vers  le  milieu,  du  côté  opposé  à  cet  angle,  est  dé- 
coupée une  cavité  ovale  qui  transforme  en  poignée  la  portion 
correspondante  du  bord  de  l'arme. 

(M.  W.  Martin  et  M.  MOller.) 

N»  82. Bouclier  ovale,  diicolmaret,  haut  0'",55,  longO^jSB. 
Rockhampton.  Queensland. 

La  face  antérieure,  régulièrement  convexe,  est  décorée  de  stries  lé- 
gères, t.'.tre-croisées  en  treillis;  la  postérieure  est  plane.  La 
poignée,  dont  la  manette  est  verticale,  est  excavée  dans  l'é- 
paisseur même  du  bois.  L'instrument  a  beaucoup  servi,  il  porte 
plus  de  trente  coups  de  sagaie  marqués  à  sa  surface. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Thozet.) 

N***  83  et  84.  Deux  massues  dites  yolones.  Rockhampton. 
Queensland. 

Ces  massues,  en  bois  de  proiœa,  sont  de  gros  bâtons  cylindro- 
coniques,  qui  se  terminent  en  forme  de  tête  d'oiseau.  R  est  aisé 
de  reconnaître,  sur  une  des  deux  pièces  exposées,  la  grossière 
imitation  de  la  tête  du  casoarà  casque. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Thozet.) 

N"  85.  Ouangal  ou  boomerang.  Environs  de  Rockhamp- 
ton. 

Ce  ouangal,  en  bois  de  casuarina,  est  orné  de  triangles  striés  sur 


t?0 


CENTENAIRE  DE  LA  .MORT  DE   COOK. 


les  bords,  et  sur  l'axe  de  losanges  également  striés,  étroits  et 
allongés. 
Notre  regretté  collègue  A.  Tliozct,  ayant  rencontré  un  indigène 
avec  une  douzaine  de  ces  armes,  avait  «  remarqué  que  chacun 
de  cos  ouangals  différait,  par  les  gravures  »  qui  rornementaient. 
«  Je  lui  en  demandai  la  raison,  écrit  M.  Thozet,  alors  il  m'énu- 
méra  tous  les  noms  des  propriétaires  de  ces  instruments,  en 
regardant  ceux-ci  l'un  après  l'autre  et  cela  aussi  vite  qu'un 
Européen  pourrait  lire  des  noms  sur  une  liste.  Je  ne  pus  obtenir 
(ju'un  seul  ouangal,  celui  que  vous  trouverez...  Notre  lettré,  à  sa 
manière,  se  rendait  à  un  combat  qui  devait  avoir  lieu,  me  disaii- 
il,  le  soir  même,  Knha  Niélaijne.  au  lever  de  la  lune.  > 

(Lettre  de  M.  A.  Thozet,  Mùllerville,  Uockhampton,  6  janvier 

1876.) 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Thozet.) 

N""  86  et  87.  Boomerangs.  Nouvelle-Galles  du  Sud. 

(M„  MONTEFIORE.) 

N°^  88  à  91 .  Cinq  haches  de  pierre  ou  ouléi  de  diverses 
tailles.   Environs  de  Rockhampton.  Queensland. 

Ces  haches  ont  été  recueillies  par  iM.  Thozet,  chez  les  Yarras 
Roren  et  Ouaren.  Elles  ont  été  taillées  à  grands  éclats,  puis 
affûtées  avec  un  certain  soin  à  l'une  de  leurs  extrémités;  une  en- 
coche est  destinée  à  les  emmancher  par  leur  milieu. 

La  plus  grande,  orkanet  ouléi  (grande  hache),  est  longue  de  0™,156, 
large  deO'",07,  épaisse  de  0'n,035,  terminée  à  l'une  de  ses  extré- 
mités par  un  tranchant  demi-circulaire,  à  double  biseau  bien 
poli.  Vers  son  milieu,  un  grand  éclat,  de  0™,07  environ  de  large, 
a  été  enlevé  à  plat  sur  une  des  faces.  La  hache  ainsi  amincie, 
était  emmanchée  en  repliant  autour  de  la  pierre  un  morceau 
d'écorce,  fixé  à  la  pierre  et  au  manche  à  l'aide  de  la  résine  de 
VAraucaria  Cnnninghami  ou  Mapo. 

La  hache  moyenne  (walla  ouléi),  longue  de  0"',10,  large  de  O^jOT, 
épaisse  de  0'",03,est  polie  dans  sa  moitié  terminale,  à  tranchant 
demi-circulaire,  brute  dans  l'autre  moitié,  et  amincie  par  des 
tailles  à  plat,  pour  l'emnianchure. 

La  petite  hache  {bah'ugn  ouléi),  taillée  d'abord,  puis  polie  comme 
les  autres,  offre  également  l'n  tranchant  denji-circulaire.  Sa 
longueur  est  de  0'",07,  sa  largeur  de  O'",06,  son  épaisseur  de 
O^jOJô.  Elle  est  teintée  profondément  d'un  rouge  d'ocre  encore 
assez  vif. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  CO")K. 


61 


Une  quatrième  hache,  en  roche  serpentineuse,  comme  les  trois 
autres,  est  longue  de  O^.UB,  large  de  O-", 093,  épaisse  de  0'",03. 
Le  procédé  d'emmanchure  se  manifeste  par  des  éclats  enlevés 
des  deux  côtés  vers  le  milieu  de  l'arme. 

(Mus.  hisl.  nat.  Coll.  Thozet.) 

^'''  02.  Petit  panier  de  jonc.  Nouvelles-Galles  du  Sud. 

Contenant  un  morceau  de  résine,  assez  semhlahlo  h  de  la  colo- 
phane. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Montefiore.) 

N"  93.  Sac  en  filet.  Nouvelles-Galles  du  Sud. 

Les  femmes  portent  ces  sacs  attachés  à  leur  front  ou  suspendus 
derrière  le  dos;  on  n'y  met,  quand  ils  ne  dépassent  pas  la  taille  de 
celui  qui  est  ici  exposé,  que  les  lignes  de  pêche,  les  hameçons, 
l'ocre,  la  résine,  etc. 

(Mus.  'ist.  nat.  M.  Montefiore.) 

N"  94.  Gaba-goob,  massue  des  Kowraregas,  de  l'île  du 
Prince  de  Galles.  Détroit  de  Torrès. 

Cette  arme  est  formée  d'un  hàton  en  bois  dur,  dans  lequel  est  en- 
filée une  pierre  polie  lenticulaire  en  basalte,  de  O^.OO  de  dia- 
mètre, percée  à  son  centre  d'un  trou  de  O",!. 

Une  corde  solide,  en  bourre  de  coco,  fixée  aux  deux  extrémités  du 
hàton  par  un  grand  nombre  de  tours,  bride  la  pierre,  qui,  dé- 
placée par  la  rotation  circulaire  imprimée  à  l'arme,  glisse  excen- 
triquement  et  se  fixe,  en  tendant  fortement  la  corde,  à  peu  de 
distance  de  l'extrémité  du  bâton. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  MIjller.) 

N°*  95  et  90.  Deux  massues  de  l'archipel  Tonga. 

Ces  deux  massues  ont  la  forme  caractéristique  que  prennent  ces 
engins  à  Tonga-Tabou.  Les  manches  cylindriques  se  termi- 
nent par  une  large  palette  tréflée.  Simple  sur  l'une  des  massue», 
qui  uiesure  l^'jOS  de  long,  décorée  sur  l'autre,  un  peu  phis 
courte  l'",03,  de  triangles,  de  croissants  et  de  petites  lignes  soi- 
gneusement ciselées. 

(M.  W.  Martin.) 


N«  97.  Rame  de  forme  lancéolée. 
Même  archipel. 


(M.  W.  Martin.) 


62  CENTENAIJIE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

N»  98.  Massue.  Polynésie  centrale,  long.  0"»,94. 
Cette  massue  au  manche  cylindrique    est,  dans  sa  partie  termi- 
nale, plus  longue  que  le  manche,  en  forme  de  tronc  de  pyra- 
mide à  quatre  pans.  Chacun  de  ces  pans  est  orné  de  ciselures  re- 
présentant des  carrés  et  des  triangles  coupés  de  lignes  obliques. 

La  massue  se  termine  en  une  courbe  concave. 

(M.  W.  Martin.) 

N"'  90  et  100.  Deux  pagaies  de  Tahiti. 

Ciselées  avec  une  grande  finesse,  de  la  poignée  à  la  pointe.  Ces 

pagaies  dont  la  palette  est  courte,  large  et  lancéolée,  sont  tout  à 

fait  semblables  à  celles  que  l'on  voit  représentées  sur  la  planche 

00  du  vovasfc  de  la  Coquille. 

(M.  W.  Martin.) 

N"  toi.  Grand  tambour  cylindro-conique,  d'un  très  beau 

travail  analogue  à  celui  des  pagaies,  et  paraissant  aussi 

venir  de  Tahiti. 

On  en  voit  d'à  peu  près  semblables,  gravés  dans  une  des  planches 
des  voyages  de  Cook. 

11  est  couvert  d'un  morceau  de  peau  de  squale  tendu  avec  des  cor- 
delettes de  coco.  Un  double  rang  de  tètes  humaines  court  le  long 
du  rebord  en  forte  saillie  qui  se  voit  à  mi-hauteur  de  l'instru- 
ment. Le  tronc  de  cône  inférieur  est  orné  de  ciselures  à  jour 
d'un  joli  goût  et  d'une  grande  finesse. 

(M.  Ahël  Lemercier,  membre  de  la  Société  de  Géographie.) 

N"  102  et  103.  Échantillons  de  tapas  laïtiens. 

Ces  tapas  st)nt  blancs  et  d'une  grande  finesse. 

(M.  Gaussin.) 

N"  104.  Autre  échantillon  de  lapa. 

Teint  en  jaune  avec  le  curcuma  et  décoré  d'impressions  rouges  au 

muni  {Morinda  citrifolia.) 

(M.  Gaussin.) 

N"  105.  Bâton  ou  massue.  Polynésie  centrale,  long.  diam. 
O^-.OS. 

Cette  massue  est  décorée  de  rectangles  allongés,  coupés  ass(!Z  ré- 
gulièrement do  zigzags  et  de  lignes  droites,  et  généralement 
disposés  de  façon  qu'un  rectangle  à  décor  transverse  en  suive 
un  autre  à  décor  vertical.  Quelques  triangles  sont  coupés  de  li- 
gnes diagonales. 

Travail  ancien. 

(Mus.  hist.  nat.  Coll.  Dupetit-Tiiouars.) 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

N»»  i06  et  107.  Deux  massues  des  îles  Marquises. 

Semblables  à  celles  qui  sont  représentées  pi.  33  de  l'édition  fran- 
çaise  du  0°  voyage  de  Cook. 

(M.  Bertin.) 
W"  108  à  114.  Sept  ornements  d'oreilles.  Iles  Marquises. 

Ornements  ithyphalliques  en  dents  de  cachalot,  taillés  dans  des 
plaques  ovales  dont  le  plus  grand  diamètre  peut  atteindre  0-  08 
Une  petite  statuette  humaine  est  habituellement  appliquée'sur 
l'un  des  côtés  du  phalle.  * 

(M.  Bertin.) 
Nos  415  ^  j26.  Douze  autres  ornements  d'oreilles.  Iles 
Marquises,  Taïti,  etc. 

Ils  sont  plus  petits,  mais  de  môme  forme,  avec  quelques  variations 
dans  la  sculpture,  le  montage,  etc.  Les  uns  sont  en  ivoire  montés 
sur  tridacne,  les  autres  entièrement  en  tridacne,  etc. 

AT   ,a„  (*'•  Bertin.) 

JN-'Ma?.  Ornement  de  cou.  Iles  Marquises. 

Fornié  d'une  corde  en  niasse  de  coco  (pouou)  dans  laquelle  sont 
enfilées  deux  dents  de  cachalot  polies,  amincies  à  plat  et  percées  à 
une  de  leurs  extrémités  d'un  large  trou  de  suspension,  et  trois 
cylmdres  osseux  de  3  à  4  centimètres  de  hauteur,  sculptés  en 
forme  de  petits  personnages  humains. 

(M.  Bertin.) 
N»  128.  Autre  ornement  de  cou  en  pouou.  Iles  Marquises. 

Terminé  par  deux  dents  de  cachalot  travaillées  comme  ci-dessus. 

(M.  Bertin.) 
N"*"  129  à  134.  Six  petits  cylindres  en  os,  de  0^^,30  et  0»  40 

de  hauteur.  Iles  Marquises.  ' 

Taillés  comme  ceux  du  collier  n»  127  en  forme  de  petites  statuettes. 

(M.  Bertin.) 

N»"  135  et  136.  Deux  pendeloques  en  dents  de  cachalot. 
Iles  Marquises. 

Travaillées  comme  celle  du  n»  126  ci-dessus. 

(M.  Bertin.) 
N»  137.  Un  collier  de  vingt-deux  dents  de  cachalot.  Iles 
Marquises. 

Polies,  percées,  de  grandeurs  décroissantes. 

(M.  Bertin.) 


64-  CENTENAIRE   DE   LA   MORT   DE   COOK, 

N»  138.  Autre  collier  do  vingt-trois  dents  taillées.  Iles  Mar- 
quises. 

(M.  Dertin.) 

NH39.  Un  grand  collier  de  quaranlc-deux  dents.  Poly- 
nésie orientale. 

Taillées  en  pointe  à  leur  extrémité. 

(M.  Bertin.) 

N°*  140  et  lil.  Deux  manches  d'éventails  en  os  ciselés 
des  îles  Marquises. 

Chacun  d'eux  porte  quatre  petits  personnages  adossés  deux  à  deux. 
Sur  le  n"  UO,  qui  mesure  0'",095,  les  quatre  figures  sont  tournées 
latéralement.  Sur  le  n"  141,  qui  a  0",09  de  haut,  les  deux  figures 
du  bas  sont  à  angle  droit  par  rapport  à  celles  du  haut. 

(M.  Bertin.) 

N'"  142  à  166  .Vingt-cinq  hameçons  en  bois,  os,  nacre,  etc., 
des  îles  de  la  mer  du  Sud. 

Le  plus  grand  et  le  plus  remarquable  vient  de  la  Nouvelle-Zélande. 
Il  est  eu  os,  entièrement  ciselé  d'un  bout  à  l'autre,  dans  le  style 
maori. 

(M.  Bertin.) 

N"*  167  et  168.  Deux  os  gravés. 

Ils  portent  les  décors  caractéristiques  des  œuvres  des  naturels 
des  groupes  Nootka-Colombien  et  Koloche. 

(M.  Bertin.) 

N"'  169  et  170.  Deux  hameçons  de  Nootka  Sound,  île 
Vancouver,  haut.  0^20  et  0'",16. 

Ces  hameçons  en  demi-ellipse,  sont  armés  d'un  os  pointu  qui  ne 
mesure  pas  moins  de  O^jlâ  sur  le  plus  grand,  et  de  0''\09  siu*  le 
plus  petit  de  ces  engins.  Ces  os  sont  reliés  au  bois  par  raie 
tresse  en  paille. 

(Mus.  hist.  nat.  Coll.  Scouler.) 

NM71.  Hache  polie  en  pierre  de  touche,  tranchant  à 
double  biseau,  larg.  0"',068,  long.  0"\062,  épais.  0"»,012. 

Trouvée  dans  un  shellmound,  à  The  Gorge,  Vancouver, 

(M.  Pinart.) 

N"  172.  Cuiller  en  corne  d'argali  sculptée.  Ile  deKadiak. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  65 

Le  [manche  représente  une  lête  d'ours  mordant  le  bord  de  la 
coupe  qu.  forme  la  cuiller.  Elle  est  surmontée  d'une  tête 
huma.ne  gnmaça.ae,  coiffée  de  deux  grandes  cornes.  Des 
perles  blanches  de  fabrique  européenne  sont  insérées  dans  les 
yeux  des  deux  têtes  Quelques-unes  sont  tixées  dans  l'intérieur 
do  la  cuiller  décore  aussi  de  quelques  traits  réguliers  et  le 
long  de  laquelle  le  corps  de  l'ours  forme  arête  dorsale. 

(M.  PiNART.) 

No   473.  Grand  couteau  d'ivoire.  Toutsagmioutes,   cap 
Slephens,  île  Saint-Michei,  détroit  de  Behring. 
Imitant  les  couteaux  européens  {sheath  knive),  longueur  0-,275. 

(M.  PlNART.) 

N  174.  Petit  couteau  d'ivoire,   long.  0-,  13.  Toutsag- 
mioutes, île  Saint-Michel. 

En  forme  de  couteau  de  table,  images  de  rennes  marchant  ou 
brout mt,  gravées  sur  une  des  faces. 

(M.   PiNART.) 

N"  175.  Bâton  de  nez  en  ivoire,  long.  0-,84.  Toutsag- 
mioutes, île  Saint-Michel. 

Orné  de  rayures  verticales  aux  deux  extrémités.  Une  fente  paral- 
lèle a  1  axe  permet  de  passer  la  ligature  qui  suspend  l'apparei 
au  cartilage  de  la  cloison  du  nez. 

(M.  PiNART.) 

N»  176.  Tube  à  priser,  en  os  d'oiseau,  même  provenance. 
Orné  de  trois  bandes  juxtaposées,  où  court  un  décor  vermiculairc. 

(M.  PiNART.) 

No  177.  Lissoir  en  os,  long.  0-,  263.  Toutsagmioutes,  île 
Saint -Michel. 

Instrument  étroit  et  aplati,  percé  d'un  trou  de  suspension  A  l'une 
de  ses  extrémités,  terminé  à  l'autre  en  pointe  mousse,  légère- 
ment  courbe.  Cinq  larges  encoches  concaves  forment  de  chao;*^ 
cote  de  1  extrémité  basilaire  un  décor  régulier. 

(M.  PiNART.) 

N"  178.  Statuette  en  ivoire,  représentant  un  Eskirao  du 
sexe  masculin,  haut.  0°>,  18.  Cap  Slephens. 
Le  type  ethnique  est  assez  bien  saisi,  dans  ce  qu'il  a  de  caracté- 


66 


CENTENAIRE  D£  LA  MORT  DE  COOK. 


ristique,  du  moins  ù  la  face.  Le  bonhomme  à  le  bras  g;auche 
allongé,  le  droit  ramené  sur  la  poitrine. 

(M.  PiNART.) 

N»  179.  Côte  de  [cétacé,  long.  0",  433,  gravée  au  trait. 
Golfe  de  Kotzebiie. 

La  côte  est  usée  à  plat.  Les  gravures  au  trait  représentent  des 

rennes  et  des  scènes  de  pêche  au  phoque,  au  morse,  à  la  baleine, 

(Cf.  Choris.  Voy.  pitt.  aut.  du  monde,  pi.     ) 

(M.  Bertin.) 

N°  180.  Grand  harpon  en  os,  à  double  pointe  récurrente. 
Long.  O'-jaS.  Côte  N.  0.  d'Amérique. 

Un  trou  pour  la  ligature  se  voit  vers  son  extrémité  basilaire. 

(M.  Bertin.) 

N"  181.  Grattoir  en  silex  des  Toulsagmioutes  de  Saint- 
Michel. 

Emmanché  sur  un  coude  de  bois,  il  s'y  trouve  fixé  avec  des  liga- 
tures faites  de  bandelettes  de  peau  de  renne  {remnî). 

(M.  A.  PiNART.) 

N"»  182,  183, 184.  Petites  haches  de  pierre  en  aphanite 
schisteuse,  recueillies  à  Katmay  (Aliaska),  Igak  (Kadiak), 
et  Ouroppsoffsky  (Afognak). 

Cette  dernière  est  montée  à  plat  sur  un  genou  de  bois  dont  le  pro- 
longement forme  le  manche,  et  fixée  A  ce  genou  par  une  lanière 
ou  remni  de  peau  de  lion  de  mer.  Les  dimensions  des  haches 
varient  de  O^jOBS  à  0°',090  en  longueur,  et  de  0'»,022  à  0",040 
en  largeur. 

(M.  A.  PiNART.) 

N»'  185  à  187.  Haches  ou  annian  en  schiste  argileux  de 
Seleznoffsky  (Afognak). 

Une  face  est  plane,  l'autre  va  s'épaississant  des  extrémités  vers  le 
centre  excavé  en  une  rigole  pour  l'insertion  du  manche. 

(M.  A.  PiNART.) 

N»  188.  Gros  marteau  cylindrique  en  grès  feldspalhique, 
de  Seleznoffsky,  long.  O'^jlTS;  diam.  max.  O»,  097. 

Marteau  plat  à  une  de  ses  extrémités,  convexe  à  l'autre.  Une  rai- 


Ht 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         et 

nure  de  [O»,035  de  large,  est  creusée  sur  la  demi-circonférence 
supérieure. 

(M.  A.  PlNART.) 

N- 189.  Petite  lampe  de  même  matière,  Igak  (Afognak). 

Caillou  roulé,  sur  l'une  des  faces  duquel  est  creusée  une  petite  cu- 
vette ovale. 

(M.  A.  PiNART.) 

No  190.  Grande  hache  (annian)  polie,  tranchant  étroit, 
ouble  bisepau,  aphanite  schisteuse,  longueur  O»,  298,  lar- 
geur O",  045,  épaisseur  0",  66. 

Baie  Lisiansky  (Kadiak). 

(M.   A.    PlNART.) 

NH91.  Pendant  d'oreille  en  serpentine, 
le  de  Nounivak,  mer  de  Behring. 

(M.   A.   PiNART.) 

§   5.   —  DOCUMENTS  SPÉCIAUX   SUR  LA  GÉOGRAPHIE, 

l'ethnologie,    l'ethnographie,   etc.,    des   ILES   HAWAII, 

THÉÂTRE   DE  LA   MORT   DE   COOK. 

i°.  —  Géographie j  Topographie j  etc. 

No  192.  Chart  of  the  Sandwich  Islands. 

Un  carton  représente  la  baie  de  Karakakoua.  Tirée  de  Fédition 
originale  du  troisième  voyage  de  Cook. 

(iMM.  Hachette  et  C'«.) 
No  193.  No  Mokupuni  o  Hawaii. 

Carte  indigène,  imprimée  à  Honoloulou,  s.  d. 

(M.  W.  Martin.) 
N»  194.  Carte  détaillée  de  l'archipel  Hawaii. 

Carte  à  l'aquarelle,  à  grande  échelle,  exécutée  dans  l'archipel  sous 
les  yeux  de  M.  de  Varigny,  à  l'aide  des  documents  les  plus  récents 
et  les  plus  détaillés. 

(M.  C.  DE  Varigny.) 

N»  195.  Grand  plan  en  relief  des  îles  Hawaii,  par  M.  Bal- 
lieu,  ancien  consul  de  France  à  Honoloulou. 
Offert  par  M.  Ballieu  à  la  Société  de  Géographie, 

(M.  Balueu.) 


68  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

N"  196  et  197.  Agrandissements  photographiques,  exé- 
cutés en  1875  par  Nadar,  de  deux  gravures  de  Wil'ies,  re- 
présentant les  cratères  du  Mauna  Loa  et  du  Kilaouea. 

Crater  of  Moku-A-Weo-Weo,  on  the  top  of  Mouna  Loa,  Havaii,  by 

Ihe  U.  S.  Ex.  Ex.  iSil. 
Crater  of  Kilauea,  Havaii  by  the  U.  S.  Ex.  Ex.  1841. 

(M.  W.  Martin.) 

N"  198  à  204.  Sept  photographies,  d'après  des  dessins 
exécutés  aux  îles  Hawaii. 

1 .  Pale  de  Hunana,  prés  Honoloulou  (800  pieds)  Oaliou. 

2.  Chute  du  Pepe. 

3.  Vue  de  nuit  d'un  des  lacs  de    feu    du  volcan   de   Kilaouea, 
Hawaii. 

4.  Cratère  du  Kilaouea  (3  lieues  de  circonférence). 

5.  Baie  de  Kealakekoua,  où  fut  tué  Cook. 

6.  Chute  de  Waiannuennue  ou  Raimbow  Falls,  prés  Hilo,  Hawaii. 

7.  Chute  de  Wailua,  Kauai. 

(M.  W.  Martin.) 

N»»  205,  206.  Deux  lithographies,  d'après  des  dessins  de 
M.  Burgess. 

Ewa,  vu  d'Honoloulou. 
Diamond-Hcad. 

(M.  C.  DE  Varigny.) 
N°  207.  Paysage  hawaiien. 

Dessin  au  crayon. 

(M.  DE  Varigny.) 

N»  208.  Vue  générale  de  Honoloulou  et  de  ses  environs. 

Peinture  à  la  gouache  par  Briet. 

(M.  DE  Varigny.) 

N"  209  h  262.  Cinquante-quatre  photographies  de  sites 
hawaiiens. 
Savoir  : 

Vue  de  Kaïka,  première  mission  fondée  dans  l'archipel. 
Port  d'Honoloulou. 
Prison  d'Oahou. 
Le  nouveau  wharf. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

Honoloulou,  vue  du  S.  E. 

Honoloulou,  vue  du  N,  0. 

Centre  de  la  ville  d'Honoloulou. 

Ancien  palais,  à  Honoloulou. 

Eglise  hawaiienne. 

Hôtel  havaiien. 

Canots  hawaiiens  et  vue  de  Diamond  head. 

Government  Buildings. 

Le  Eol  de  punch  (punch  bowl),  cratère  éteint. 

Mountain  Peaks. 

Vallée  et  avenue  de  Nouanou  (3  vues). 

Késidences  dans  l'avenue  de  Nouanou  (3  vues). 

Résidence  du  marchand  chinois  Apong. 

Halika-House. 

Première  plantation  royale  de  palmiers. 

Kawaiahao  c  female  seminary  >  (2  vues). 

Chutes  de  Kapina. 

École  de  Fort-Street. 

École  royale  (2  vues). 

Maison  de  la  première  mission. 

École  indigène. 

Vue  à  Waimanalo. 

Diamond-Head. 

Environs  de  Waikiki. 

Plantation  de  cocotiers  à  Waikiki. 

Nouveau  palais  du  Gouvernement  (2  vues). 

Route  du  Pali. 

Le  Pali  et  ses  abords  (5  vues). 

Mausolée  élevé  à  la  mémoire  du  roi  Lunalilo. 

Plantation  de  dattiers  de  Queen's  Hospitai 

Queen's  Hospitai. 

Tombeaux  des  rois  de  l'archipel  Hawaiien. 

Baie  de  Karakakoa,  Hawaii  (2  vues). 

Baie  de  Hilo,  Hawaii  (2  vues). 

Volcan  de  Kilaoue^,  Hawaii. 

Vue  de  nuit  du  cratère  du  Kilaouea. 

Coulée  de  lave  sur  le  flanc  du  Mauna-Loa. 

Chute  de  Haimboo,  à  Hilo. 

(Madame  A.  Brassey.) 


ÎO  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

2".  —  Ethnologie. 

N»"  263  à  273.  Onze  porirails.  Famille  royale  et  grands 
personnages  hawaiiens. 

Le  roi  Kalaiiaoua. 

La  reine  Kapiolani. 

L'honorable  John  Dominis,  gouverneur  de  Oahou. 

S.  A.  11.  la  princesse  Lydia  Kamakaeha  Dominis,  sœur  du  roi,  hé- 
rilière  présomptive. 

S.  A.  11.  la  princesse  Miriam  Likelike  Cleghorn. 

S.  A.  11.  le  prince  Leieiohokou,  frère  du  roi,  récemment  décédé. 

La  reine  Emma,  veuve  de  Kamehameha  IV. 

Lounalilo,  dernier  roi  de  l'archipel  Hawaiien. 

S.  A.  U.  Ilulh  Keelikolani,  demi-sœur  de  Kamehameha  V,  gouver- 
neur de  Hawaii. 

(Madame  A.  Rrassby.) 

N»"  274  à  283.  Photographif^s  de  types  et  costumes  ha- 
waiiens. 

Femme,  costume  ordinaire. 

Femme,  costume  de  cheval. 

Écuyère  hawaiienne,  à  cheval. 

Repas  de  poë  et  de  poisson  sec. 

Deux  costumes  de  femmes. 

Old  Oakum,  le  chasseur  d'abeilles. 

Maîtres  d'école  hawaiiens. 

Danseuses  hawaiiennes  (3  phot.). 

Alodèles  de  canots. 

Maisons  de  gazon  (grass  houses.) 

(Madame  A.  Brassey.) 

No"  284  et  285.  Deux  lithographies  coloriées,  tirées  du 
voyage  de  l' Uranie. 

Elles  représentent,  l'une  un  guerrier  kanaque  en  grand  costume, 
l'autre  divers  objets  fabriqués  par  les  Hawaiiens. 

(M.  Hamy.) 

3°.  —  Ethnographie. 

N"  286.  Idole  hawaiienne  en  basalte  d'un  gris  rougeâlre, 
haut.  0^70.,  larg.  0'»,21,  épaiss.  O^jlS. 


CENTENAinE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         fi 

Personnage  debout,  la  main  droite  ramenée  sur  la  poitrine,  la 
gauche  vers  la  taille.  Travail  ancien  et  grossier,  qui  n'est  pas 
sans  analogie  avec  celui  des  fameuses  statues  de  File  de  Pâques. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N"  287.  Autre  idole, de  môme  matière,  haut.  O^jSB,  larg. 

O'-jig,  épaiss.  O'-jOOS. 

Petit  personnage  debout,  la  main  gauche  sur  l'épaule  droite,  la 
main  droite  sur  le  ventre,  même  travail  aussi  grossier. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Ballieu  ) 

N»288.  Autre  idole  hawaiienne,  haut.  0»,22,larg.  O-jlO, 
ôpalss.  0",H. 

La  roche  dans  laquelle  cette  troisième  idole  est  taillée  est  d'un 
noir  luisant  et  cavernuleuse.  Le  travail  en  est  assez  net  et  parait 
plus  récent  que  celui  des  numéros  285  et  287.  On  distingue  très  ai- 
sément deux  têtes  symétriques,  latéralement  inclinées,  deux  seins, 
deux  bras  et  quatre  jambes.  Il  semble  que  ce  soit  un  monstre 
double  du  sexe  féminin,  que  l'artiste  hawaiien  ait  voulu  repré- 
senter, lia  statue  porte  au  cou,  suspendu  par  une  corde,  un 
crochet  assez   grossièrement  façonné  à  l'aide  d'une  dent  de 

cachalot. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N*  289.  Statue  de   bois  représentant  la  déesse  Pélé. 
Haut.    ",     larg.   ",     épaiss.    "•,    . 

La  déesse  grimaçante  et  terrible,  vêtue  d'un  simple  maro,  a  la 
tête  surmontée  d'une  crête  '  demi-circulaire  antéro-postérieure 
taillée  à  même  dans  le  bois  delastatue,  et  d'où  s'élèvent  neuf  ba- 
guettes prises  aussi  en  plein  bois,  et  qui  semblent  représenter  les 
neuf  bouches  d'éruption  du  volcan  de  Kilaouea,  résidence  de  Pélé. 

(Musée  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N"'  290  et  291 .  Deux  branches  d'arbre,  portant  de  grossières 
figures  humaines  sculptées  sur  leur  milieu. 

Ces  deux  branches  faisaient  partie  d'une  barrière  de  morat.  C'est 
en  voulant  enlever  de  semblables  bois  sacrés  pour  les  convertir 
en  bois  à  brûler,  que  Cook,suivant  la  légende  hawaïenne,  acom> 
mencé  à  indisposer  les  indigènes. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N*  292.  Tambour  cylindrique,  en  bois  de  palmier  noirci, 
haut.  0«,50,  diam.  0»,39. 


7:2  CENT£!i'AIRE   DE  LA  MORT   DE  COOK. 

Grossièrcmciit  découpé  dans  son  tiers  iiiféricui*,eii  losanges  dont  la 
moitié  inférieure  est  elle-même  creusée  d'un  triangle.  Vne  peau 
épaisse,  de  quelque  ruminant  sans  doute,  est  tendue,  h  la  surface 
de  la  cavité,  en  forme  de  cône  renversé,  qui  sert  de  caisse,  au 
moyen  de  cordes  de  bourre  de  coco  tressées,  attachées  deux 
par  deux  au-dessou3  des  découpures  indiquée-:  ci-dessus. 

(Musée  hist.  nat.  M.  B.vllieu.) 

N"  293.  Grand  vase  de  bois  pour  préparer  le  kawa. 

Le  récipient  est  un  demi-cylindre,  creusé  en  forme  de  bâton,  long, 
de  0"*,655,  large  de  0'",i8,  profond  de  0'",i5,  supporté  par  deux 
statues  de  femmes  qui  le  soutiennent  sur  leurs  talons,  leurs  reins 
et  l'extrémité  de  leurs  bras  ramenés  en  arriére.  La  partie  de 
ces  statues  qui  correspondrait  à  la  face  est  excavée  en  manière 
de  petits  vases  secondaires  où  se  versait  la  liqueur. 

(Mus.  his.  nat.  M.  Dallieu.) 

N'SOi.  Pilon  en  basalte   pour  prier  la  racine  de  taro 
qui  sert  à  ÎAirelà poë.  haut.  O^IG,  diam.  O^Sl. 

Ce  pijon  dont  la  surface  utile  est  légèrement  convexe,  a  une  forme 
conique  concave,  et  se  termine  par  un  manche  transverse,  un 
peu  courbe,  sans  décors,  de  0"',13  de  long. 

C'est  avec  cet  instrument  que  l'on  broie  sur  un  plateau  de  bois  la 

racine  de  taro  cuite  et  pelée,  qui,  mêlée  avec  de  l'eau  froide, 

forme  la  poë,  que  l'on  conserve  dans  les  calebasses  dont  il  est 

question  plus  loin. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Baixieu.) 

N»295.  Molette  à  broyer,  haut.  O'-jOS,  diam.  0'°,08. 

Cylindroïde,  convexe  sur  ses  deux  faces,  faite  avec  une  très  grosse 

dent  de  cachalot. 

(Musée  hist.,  nat.,  M.  Ballieu.) 

N»  206.  Petite  gourde  peur  mettre  Talcool  de  racine  de 
ti  {dracœna  terminalis)^hsiuL  O'^jiOS,  diam.  O^jiSS. 

Cette  gourde  est  semblable,  moins  le  décor,  à  celle  qui  a  été  repré- 
sentée dans  la  figure  10,  planche  90  du  Voyage  de  l'Uranie. 

(M.  W.  Martin.) 

N»  207.  Autre  gourde  pour  l'eau. 

Décorée  sur  la  panse  de  lignes  parallèles,  reliées  entre  elles  par  des 

lignes  plus  petites,  à  renflements  alternes. 

(M.  W.  Martin.) 


CENTENAllΠ DE  LA  MORT  DE  COOK. 


73 


N"  208.  Aulre  gourde  plus  grande. 

Avec  son  nppnreil  de  suspension,  formé  de  cordelettes  en  bourre  de 
coco  flnenicnt  tressées,  qui  enveloppent  la  gourde  d'un  réseau  i\ 
larges  mailles  généralement  pentngonales. 

(M.  W.  Martin.) 

No^OO.   Grande  calebasse,   avec  son   couvercle.,  diam. 

O'»,l20. 

Calebasse  pour  la  poë,  sorte  de  bouillie  aigrelette  faite  avec  la  ra- 
cine du  taro  {caladinm  csculentam),  ainsi  qu'on  l'a  dit  plus 
baut,  semblable  comme  forme  à  celle  de  la  planche  90  du 
Voyage  de  l'Uranie  et  coupée  borizontalement  un  peu  au-dessus 
de  son  diamètre  le  plus  large.  Elle  porte  un  décor  composé  de 
triangles  jaunes  qui  se  détachent  sur  des  trapèzes  de  la  couleur 
)fénérale  du  fond.  Le  vase  ainsi  obtenu  se  suspend  à  l'aide  d'un 
Û\ei(koko  puapua  me  ha  oka),  curieusement  maillé  à  l'aide  do 
tours  de  ficelles  embrassant  chacun  quatre  cordelettes  successif 
voment  convergentes  et  divergentes  de  bas  en  haut. 

N"  300.  Autre  calebasse  obiongue,  haut.  0'°,40. 
Sur  le  bord  horizontal  qui  termine  ce  vase  en  haut,  on  a  percé 

quatre   trous  où  sont  passées  des  ficelles  reliées  entre  elles  en 

liian'ère  d'anses,  à  quelque  distance  au-dessus  de  l'orifice, 
dette  calebasse  a  exactement  la  même  forme  que  celle  de  la  figure 

1:2  planche  90  du  Vcyage  de  VVranie. 

N»  301.  Modèle  de  maison  hawaiienne,  0"',170  haut., 
0°',220long.,0%2001arg. 
Ce  modèle  représente  une  maison  couverte  en  chaume  de  péri,  telle 

que  les  montrent  les  photographies  de  la  collection  Brassey. 

(M.  \V.  Martin.) 

^"302.  Grandenatte  de  paille  finement  tressée. 

(M.  W.  Martin.) 

N"  303.  Modèle  ;de  canot  double,  à  'plate-forme,  des  îles 
Hawaii,  long.  0°',37. 

L'un  de  ces  canots,  euco  ;  en  usage  aujourd'hui,  est  également 
représenté  dans  la  collection  de  photographies  de  Madame 
Rrassey.  (M.  W.  Martin.) 

N"304.  Grand  hameçon  en  bois  de  fer,  haut.  0'",25. 


Terminé  par  un  crochet  en  os  de  0™,00  de  longueur. 

(M.  C.  DE  Varigny, 


) 


7  t  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

N«305.  Hameçon  taillé  dans  une  dent  de  cachalot,  haut. 

(brochet  récurrent  externe,  arrêt  pour  fixer  la  corde  et  petite  en- 
coche correspondante. 

(Mus.  liist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N«  306.  Ligne  de  fond. 

Formée  d'une  pierre  de  basalte  à  rainure,  à  laquelle  est  fixée  une 
grosse  porcelaine.  Deux  hameçons  de  ùuis  sont  placés  de  façon 
que  l'appât  simule  l'animal  sortant  de  sa  coquille. 

(Mus.  hist.  nat.  M  Ballieu.) 

N»  307.  Herminelte  de  basalte  emmanchée. 

Formée  d'un  morceau  de  basalte,  épais  de  O^.OA,  et  qui  déborde  de 
0"',10  sa  monture.  Le  manche, iong  de  0"',68,  est  terminé  par  un 
coude  de  G"", 20  qui  ne  fait  qu'un  avec  lui.  Ce  coude  est  taillé 
en  biseau  à  sa  face  supérieure  et  la  pierre  est  serrée  sur  ce 
plan  oblique  par  une  grosse  corde.  Le  manche  et  la  pierre  sont 
anciens.  On  trouve  dans  le  Voyage  de  la  Coquille  le  dessin 
d'un-i  hache  des  Pomotou,  qui  est  montje  de  même. 

(M.  W.  Martin.) 

N"  308.  Autre  herminelte  ero»vir.nchée,  monture  moderne. 

La  pierre  de  cette  hache  mesure  O^/ISS  de  longueur,  0,057  de  lar- 
geur, 0'",023  d'épaisseur.  Son  manche  se  termine  par  un  coude 
à  la  face  supérieure  duquel  une  gouttière  demi-cylindrique  a 
été  ménagée  dans  laquelle  peut  tourner  une  pièce  mobile  à  peu 
près  cylindrique,  évidée  à  son  extrémité  terminale  pour  recevoir 
la  pierre.  Cette  pierre,  comme  la  précédente,  a  la  forme  d'un 
carré  long,  terminé  par  un  biseau  mférieur  à  surface  convexe,  ob- 
tenu par  un  affûtage  spécial.  Des  liens  de  bourre  de  coco  fixent 
les  pièces  les  unes  aux  autres. 

(M.  C.  DE  Varigny.) 

N"*  309  et  310.  Deux  pierres  d'herminettes  isolées,  de  la 
même  matière  et  de  la  même  forme  que  les  précédentes. 
La  plus  grande  mesure  0'",30  de  longueur,  0'»,075  de  largeur, 
et  0", 05  d'épaisseur;  les  dimensions  de  k  plus  petite  sont 
0'",15,  0'",05  et  O^jOS.  Elles  se  terminent  comme  celles  dont  il 
vient  d'être  question  par  un  biseau  convexe,  soigneusement  poli 
aux  dépens  df  la  face  inférieure. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 


[ 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  T^ 

N°  311.  Javeline  de  bois  rouge  barbelée,  long.  l'»,20. 

Elle  porte  huit  rangs  de  quatre  barbelures  chaque,  et  s'effile  en 

pointe  mousse  vers  le  bas. 
On  voit  une  javeline  toute  pareille  sur  la  planche  90  de  VUianio. 

(M.  W.  Martin.) 

N°  312.  Grand  éventail  triangulaire  lissé  avec  la  feuille 

du  ti  idracœna  tenninalisy 

(M.  W.  Martin.) 

No  313.  Collier  de  cheveux  tressés. 

Collier  en  nattes  très  fines,  ferniant  par  une  corJeleltc,  et  terminé  en 

bas  et  en  avant  par  un  crochet  taillé  dans  une  dent  de  cachalot, 

tout  à  fait  semblable  à  celui  que  nors  ivons  trouvé  au  cou  de 

l'idole  de  basalte  n'  288  ci-dessus. 

(M.  C.  DE  Varigny.) 

N«  314.  Crochet,  isolé. 

De  la  môme  forme  et  de  la  même  matière  que  le  précédent.  Ces 
crochets  qui  faisaient  partie,  comme  on  l'a  vu,  des  colliers  des  guer- 
riers hawaiiens,  servaient  à  suspendre  la  tête  de  l'ennemi  vaincu. 

(M.  C.  de  Varigny.) 

N«  315.  Breloque. 
Formée  de  huit  petites  dents  de  cachalot  brutes,  percées  d'un  pelit 
trou  à  l'une   de  leurs  extrémités,  et  attachées    à  huit  cordes 
séparées,  qui  vont  se  réunir  sur  un  petit  axe  en  jonc,  autour 
duquel  elle  forment  an  lacis  régulier. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N"  316.  Lei,    ou  collier   de   plumes  de  l'oiseau  appelé 
mamo. 

Le  mamo  ou  moo  ne  se  trouve  qu'à  Hawaii  où  il  est  d'ailleurs  assez 
rare  et  d'un  abord  fort  t  fficile.  Chaque  moo  porte  deux  touffe."* 
de  plumes  jaunes,  une  sur  chaque  épaule. 
Le  prix  de  chacune  de  ces  touffes  est  aujourd'hui  d'un  dollar  envi- 
ron. Comme  il  faut  plusieurs  centaines  de  ces  plumes  pour  faire 
un  collier  tel  (luc  celui-ci,  on  voit  que  cette  pièce  représente  une 
valeui  1res  considérable. 

L'usage  de  ces  plumes  es'  un  privilège  de  la  royauté.  Le  /et  ici  ex- 
posé a  été  donné  à  madame  Brassey  par  la  reine  Kapiolani. 

(Madame  Brassey.) 


76  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

N"  317.  Peigne  ou  fourchette?  à  quatre  dents,  en  bam- 
bou, long.  0'",37. 

(M.  W.  Martin.) 

N°  318.  Bâton  à  masser,  en  bois  de  palmier  poli. 

Courbé  en  quart  de  cercle,  cylindrique  vers  le  manche,  s'aplatissan! 
vers  son  extrémité  active  munie  d'une  plaque  d'ivoire  fixée  par 
deux  clous  de  cuivre,  travail  moderne,  long.  0"',71. 

(Mus,  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N»  319.  Spatule  en  bois,  long.  0'»,205,  larg.  0",047. 

Décorée  du  côté  du  manche  d'une  statuette  grossière  de  0™,10  de 
long,  représentant  un  personnage  conché  sur  le  ventre  ou  nageant. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N°  320.  Boîte  avec  son  couvercle,  en  bois  léger. 

Cette  boîte  a  quatre  pans,  les  deux  plus  longs  légèrement  concaves, 
les  deux  autres  un  peu  convexes.  Le  couvercle,  hexagone,  convexe 
dans  le  sens  de  la  longueur,  se  termine  par  deux  tourillons  qui 
lui  servent  de  manches. 

(Mus.  hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N»  3-21 .  Battoir  pour  la  préparaticn  des  étoffes,  long.  0"',37. 

Il  est  en  bois  poli,  de  couleur  jaunâtre  ei  presque  cylindrique,  con- 
sidérablement rétréci  au  niveau  de  la  )oignée,  en  partie  cassée 
d'ailleurs. 

(M.  C.  DE  Varigny.) 

N»  322.  Autre  battoir,  long.  0"»,  35. 

Cylindroïde,  décoré  tout  autour  de  cannelures  plus  ou  moins  serrées, 

aux  contours  lîjses  et  ronds. 
Il  porte  l'inscription  Te  hohoa  hoomaka,  qui  se  traduit  :  battoir  à 

étoffe  pour  le  premier  degré  de  fabrication. 

(M.  W.  Martin.) 

N»  323.  Autre  battoir. 

Semblable  au  précédent,  mais  un  peu  plus  court  (0'",03i). 

(M.  C.  DE  Varigny.) 

N»  324.  Autre  battoir. 

Semblable,  à  quatre  pans  de  0™,04I  de  long.,  destiné  aussi  ù  com- 
mencer la  fabrication  des  étoffes. 

(N.  Ballieu.) 


CENTENAIRE  DE  LA  MCRT  DE  COOK.  77 

N»  325.  Battoir  à  finir  (le  Kou  kou  hoo  pai)  en  bois  d'hy- 
menœa,  long.  O'",40,  larg.  O^jOI. 

Il  est  à  quatre  faces,  deux  pcrlciu  des  pcîUes  rainures  serrées  (nao 
hifOpai),  la  troisième,  de  petits  losanges  formés  par  l'alternance 
de  lignes  serpentineuses  assez  régulières  {nao  puili)  :,  sur  la  qua- 
trième deux  lignes  serpentineuses  alternent  avec  deux  droites 

{nao  halua), 

(M.  W.  Maktin.) 

N"  326.  Autre  battoir  semblable,   de   même  matière, 
long.  0^  36,  larg.  0™,  043. 

Deux  des  quatre  faces  portent  de  petites  rainures  droites  comme 
sur  le  précédent;  la  troisième,  de  petites  rainures  serpentineuses 
et  parallèles  ;  la  quatrième,  les  mêmes,  alternant  de  manière  à 
former  de  petits  losanges  (nao puili). 

(M.  Ballieu.) 

N»  327.  Morceau  de  kapa  {tapa),  épais  et  résistant. 

Servant  à  façonner  le  langouti  que  l'on  nomme  maro. 
C.e  kapa  ou  tapa,  sorte  d'étoffe  plus  ou  moins  grossière,  se  fait  au 
battoir  avec  l'écorce  du  oua-outi  {Broussenetia papyrifera). 

(M.  W.  Martin.) 

N»328.  Maro. 
Confectionné  avec  cette  variété  de  kapa. 

(Mus.  d'hist.  nat.  M.  Ballieu.) 

N»  329.  Pagne  de  femme,  appelé  paou,  en  kapa  hawaiien. 

loimé  de  cinq  feuilles  minces,  l'exter-ie  seule  est  teinte  d'un  rose 
pâle  sur  lequel  se  distinguent  de  grands  losanges  grisâtres  dis- 
posés en  damier.  Les  femiaes  hawaiiennes  s'entouraient  le  corps 
in  paou  qu'elles  faisaient  passer  soil  au-dessus,  soit  au-dessous 
(lu  sein  et  dont  elles  rejetaient  r^ueiqucfois  le  bout  par-dessus  les 
épaules. 

(M.  W.  Mautin,) 

N"  33G.  Autre  paotij  en  I:apa  hawaiien. 

Formé,  comme  le  précédent,  de  cinq  épaisseurs  de  kapa.  Les  deux 
feuilles  interne  et  externe  s(tnt  teintes  en  gris  lilas  très  clair. 

(M.  C.  DE  Vai\«gny.) 


78  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

N»"  331  et  332.  Deux  bandes  de  kapa  brun  uni. 

Teinture  assez  irroguliére,  empreintes  de  battoir  très  risibles. 

(M.  W.  Martin.) 

N*  333.  Grande  pièce  de  kapa  hawaiien  noir. 

(M.  W.  Martin.) 

N»  334.  Grande  pièce  de  kapa  hawaiien  brun,  d'une  assez 

grande  finesse. 

(M.  W.  Martin.) 

N»  335.  Grande  pièce  de  kapa  hawaiien  décoré. 

Le  fond  esl  d'un  blanc  un  peu  jauoâtre,  sur  lequel  courent  des 
bandes  alternativement  longitudinales  et  diagonales.  Les  pie- 
raières  sont  d'un  brun  rouge,  encadrées  de  baguettes  noires  den- 
ticulées  des  deux  côtés;  les  secondes,  de  même  couleur,  sont  cou- 
pées de  baguettes  noires  plus  petites  dans  l'intérieur  desquelles 
de  petits  losanges  ont  été  réservés.  Le  rouge  de  ces  bandes  se, 
lirait  de  l'écorce  du  nouni  {Morinda  citrifolia.) 

(M.  W.  Martin.) 

N»  336.,  Autre  grande  pièce  de  kapa  hawaiien,  également 

décoré. 

Elle  porte  le  même  décor  à  petites  baguettes  noires  et  losanges  ré- 
servés, mais  ce  décor  est  disposé  en  larges  bandes  longitudinales 
formées  de  sepi;  baguettes  et  de  sept  intervalles  bruns. 

(M.  C.  DE  Varigny.) 

No'  337  à  346.  Dix  baguettes,  dites  printing  pools. 

Terminées  par  des  reliefs  découpés,  représentant  les  principauv 
décors  usités  dans  l'impression  des  étoffes  hawaiiennes. 

(M.  W.  Martin.) 

N*  347.  Étui  en  bambou.  "  '  ^^  ^ 

Servant  à  contenir  les  baguettes  à  imprimer. 

(M.  W.  Martin.) 


4".  —  Sociologie. 

Presque  tous  les  objets  dont  nous  venons  de  donne»^-  ih 
description  sommaire,  se  rapportent  k  l'état  aocien  de  l'ar- 
chipel hawaiien.  On  sait  que  la  civilisation  a  fait  dans  ces 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


479 


lies  les  progrès  les  plus  rapides,  et  que  la  plupart  des  traits 
ethnographiques  que  rappellent  les  pièces  exposées  sous  les 
numéros  286  à  347  ne  sont  plus  aujourd'hui  qu'à  l'état  de 
souvenir. 

La  Commission  a  pensé,  qu'il  était  bon,  pour  bien  faire 
sentir  les  profonds  changements  survenus  dans  ces  îles 
depuis  un  demi-siècle,  de  montrer  quelques-unes  des  pro- 
ductions les  plus  remarquables  des  indigènes  civilisés,  c'est- 
à-dire  des  spécimens  de  leurs  livres,  de  leurs  cartes  de  géo- 
graphie, de  leurs  journaux,  de  leur  musique.  Ces  objets 
sont  exposés  sous  les  numéros  qui  suivent. 

N*»  348  à  354.  Spécimens  de  livres,  allas,  cahiers  de  mu- 
sique, etc.,  imprimés  en  dialecte  hawaiien  à  Honoloulou, 
depuis  1845. 

Les  plus  importants  de  ces  objets  sont  : 


donne<L*  ih 


Hc  hoikehonua,  he  mea  ia  e  hoakaka'ii  ke  ano  oka  homia  net,  a 
menr  mca  maluna  hio.  Ua  unuhiia  noloko  mai  o  ka  hoikehonua 
a  W.  C.  Woodbridge,  Oahu  mea  Pai  Palapala  a  na  misionari. 
1815,  in-18. 
Na  huaolelo  a  me  na  olelo  kikeke  ma  ka  Beritania  a  me  ka  Olelo 
Hawaii,  no  na  haumana  e  ao  ana  i  kela  a  me  keia  :  na  A.  Bi- 
hopa.  Honolulu  paha  na  Henry  M.  Whitney,  1851,  in-i8  carré. 
Ka  lira  Hawaii.  He  mau  mêle  himeni  a  me  na  mêle  oli  halelu,  no 
na  ekalesiao  Hawaiinei.  Pai  hou  ia  a  Mahuahua,  Honolulu,  1855, 
in-S»  obi. 
0  na  kanaicai  kivila  o  ko  Hawaii  pae  aina,  hooholoia  i  ka  maka- 
hiki,  1859.  A  ua  huiia  ma  ka  hope,  kahi  i  paha  i  na  Kanewai  i 
hoopauole  iama  ke  kanavai  kivila,  me  na  kuikahi  me  na  au- 
pini  e,  a  mena  kanawai  i  hooholoia  iloko  o  1858-9.  Honolulu, 
Paiia  iio  ke  aupuni  1859,  in-S"*. 
y.i  Kaao  0  Laieikawai:  ka  hitrahiwa  o  paliuli  Kawahineokaliula. 
Kahauia  maileko  mal  o  na  Moolelo  Kahiko  n  Hawaii  nd.  Ka- 
kania  e  '^'.  iV.  Haleote.  VonoMu,  Oalui,  l'aha  e  lltnry  }l  VVhiU)ey. 
Lunapai  o  ke  kuokoa,  IHO^  U]\i. 
Na  Haauina  mm  u  ki   llnni  Innu  Helu.  I  unuhiia  e  A.  Bihojta, 
mai  ka  hoailuna  helu.  A.  Ebenezer  Bailey.  —  Pai  muaia  ma 
Lahainaluna  \SV,i  ■■  A  Pai  houia  ma  Boselona  1858.  A  Pxi 


80 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


hoida  ma  Honolulu  e  ka  Papa  Hoonaauao,  1805,  halepalpala- 
pala  Aupuni.  Honolulu,  1  vol.  in-12. 
Ka  Mooolelo  Hawaii,  i  Kakaniae  Rev.J.F.  Pokuea,  mamtili  a  ka 
Mooolelo  Havaii  ipaiia  ma  la  hainaluna  i  ka  M.  H.  1838  oia  ke 
kiimu  0  keia,  a  ua  hoohtdia  no  nae.  Honolulu.  Halo  Paipalapa 

Aupuni  1858,  in- 8». 

(M.  W.  Martin.) 

N»  355.  Visite  au  séminaire  de  Lahainaluna,  sur  l'Ue  de 
Mauijdatis  T archipel  de  Sandwich.  Progrès  de  la  civilisation 
chez  les  insulaires  de  ce  groupe,  par  Isidore  Lowenstein. 

Manuscrit  inédit  de  15  pages  in-folio  daté  du  15  novembre  1841, 
suivi  de  la  liste  des  livres  imprimés  à  la  presse  du  séminaire  de 
Lahainaluna  depuis  1834  et  de  la  traduction  de  la  légende  de 
Kaolohaka  (p.  16-28). 

(M.  Hamy.) 


JAMES    COOK 

27  OCTOBRE  17-28  -  U  FÉVRIEIi  1779 


CARTOGRAPHIE      ET     BIBLIOGRAPHIE. 


par  JAMES  J.4CK80IV. 


Cartographie. 

i.  —  A  collection  of  Charls  of  ihe  coasts  of  Newfoimd- 
land  and  Labradore  (sic),  etc.  (8  cartes  et  15  plans  particu- 
liers pour  Terre-Neuve;  7  plans  particuliers  pour  le  Labra- 
dor), drawn  from  original  surveys  taken  by  James  Cook 
and  Michael  Lane,  Surveyors,  Joseph  Gilbert  and  other  offî- 
cers  in  the  King's  service,  published  by  permission  of  the 
Right  Honourable  the  Lords  of  the  Admiralty,  chiefly  en- 
graved  by  Thomas  Jefferys,  geographer  to  the  King. 

London,  sans  date. 

(Les  cartes  ont  été  publiées  séparément,  de  1766  à  1769, 
avec  un  texte  :  Newfoundland  Pilot.) 

Traduction  française  dans  la  carte  de  Terre-Neuve  de 
Chaber»,  1784,  et  dans  le  Nouveau  Pilote  de  Terre-Neuve. 

2.  —A  chart  of  the  West  Goast  of  Newfoundland  sur- 
veyed  by  order  of  Commodore  Palliser,  Governor  of  New- 
foundland, Labradore  (sic),  etc.,  etc.,  by  James  Cook,  sur- 
vcyor,  pnbîished  by  pern«ssion  of  the  Right  Honourable 
the  Lords  Commissioners  of  the  Admiralty  and  sold  with 
a  book  of  directions  prinled  for  R.  Sayer  and  L  Bennett 

10  May  1770. 

(Avec  2  plans  particuliers.) 

3.  —  A  chart  of  the  Straights  (sic)  of  Bellisle  (sii)  with 
part  of  the  coast  of  Newfounland  and  Labradore  from 
actual  surveys,  published  by  permission  of  the  Right  Hon- 


82  CENTENAIRE  DE  LX   MORT  DE  COOK. 

Durable  the  Lords  Commissioners  of  the  Admiralty,  sur- 
veyed  by  James  Cook  in  1766  and  Michael  Lane  in  1709; 
London,  10  May  1770.  Sayer  and  I.  Bennett. 
(Avec  6  plans  particuliers.) 

4.  —  Chart  of  part  of  the  South  Coast  of  Newfoundland 
including  the  islands  of  Langley,Saint-PetersandMiquelon 
with  the  southern  entrance  into  the  gulph  of  Saint  Law- 
rence froni  actual  surveys  taken  by  order  of  Commodore 
Palliser,  Governor  of  Ncwfoundland.  Labradore,  etc.,  by 
James  Cook,  surveyor,  —  published  by  permission  of  the 
Right  Ilonourable  the  Lords  Commissioners  of  the  Admi- 
ralty  by   James   Cook,   printed  for   Sayer  and  Bennett. 

May  10  1774. 

N.  B.  with  a  book  of  directions. 

(Avec  5  plans  particuliers.) 

5.  —  A  chart  of  the  Banks  of  Newfoundland  drawn  from 
a  great  number  of  hydrographieal  surveys ,  chielly  from 
Ihose  of  Chabert,  Cook  and  Fienrieu,  connected  and  ascer- 
lained  by  aslronomical  observations. 

London,  printed  for  and  sold  by  Robert  Sayer  and 
J""  Bennett,  i25  March  4  775. 

6.  —  A  gênerai  chart  of  the  island  of  Newfoundland  with 
the  rocks  and  soundings  drawn  from  surveys  taken  by  order 
the  Right  Honourable  the  Lords  Commissioners  of  the  Admi- 
ralty,by  James  GookandMichael  Lane,  surveyors,  andothers. 

London,  published  according  to  Act  of  Parliament, 
10"'  May  1775,  by  Thomas  Jefferys,G(J0grapher  to  Ihe  King. 

7.  —  The  American  Atlas;  or  a  geographical  description 
of  Ihe  whole  continent  of  America  wherein  arc  delinealed 
al  large  its  several  régions,  countries,  states  and  islands, 
and  chiefly  the  British  colonies,  composed  from  numerous 
surveys,  several  of  which  were  made  by  order  of  Govern- 
ment,  by       Mor  Holland J.  Cook engraved  on 

19  copperplai      by  the  late  Mr.  Thomas  Jefferys,  geogra- 
pher  to  the  King. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  83 

London,  1778,  atlas  in-folio. 

N.  B.  — Les  levés  exécutés  par  James  Cook  en  1759,  à 
bord  du  Mercury,  sur  le  fleuve  Saint-Laurent,  entre  Québec 
et  la  mer,  ainsi  que  plusieurs  de  ceux  qu'il  dressa  en  1704, 
en  qualité  de  Surveyor,  sur  les  côtes  de  Terre-Neuve  et  du 
Labrador  ont  été  publiés  par  l'amirauté  anglaise  sans  la 
mention  de  son  nom. 

V.  ïhe  Atlantic  Neptune  by  J.  F.  W.  Des  Barres  Esq., 
London,  2  vol.  in-f°,  1780. 

8.  —  Atlas  encyclopédique  contenant  la  géographie  an- 
cienne, et  quelques  cartes  sur  la  géographie  du  moyen  âge, 
la  géographie  moderne,  et  les  cartes  relatives  à  la  géo- 
graphie physique,  par  M.  Bonne,  ingénieur-hydrographe 
de  la  marine;  et  par  M.  Desmurest,  de  l'Académie  royale 
des  sciences  pour  les  cartes  de  la  Géographie  physique. 

Paris,  hôtel  de  Thou,  2  vol.  in-4,  1787-1788. 

9.  —  H.  Robert».  General- Karte  der  Entdeckungen  des 
capt.  Cook's  auf  seinen  drei  Reisen  um  die  Welt,  heraus- 
gegeben  von  Friedrich  Ant.  Schrœmbl. 

Wien,  Schalbacher,  1789.  v     ■     r. 

2  feuilles  in-f  gravées  sur  cuivre. 

10.  —  Charte  der  Insel  Otaheiti  nach  Cook's  und  Wil- 
son's  Messungen  entworfen. 

Weimar,  Geograph.  Institut,  1800. 


Bibliographie. 

1.  —  An  Observation  of  an  Eclipse  of  the  Sun  at  the 
Island  of  New  found  land,  August  5,  1766,  by  Mr.  James 
Cook,  with  the  Longitude  of  the  Place  of  Observation 
deduced  from  it. 

Philosophical  Transactions  of  the  Royal  Society  of  Lon- 
don, LVII  (1767),  pp.  215-216;  Abr.  XII,  p.  422. 

Éclipse  observée  par  Cook  aux  îles  Burgeo,  au  S.  0.  de 
Terre-Neuve. 


84  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

2.  —  Nachrichten  von  dcm  Leben  und  den  Seereisen  des 
Weltumseglers  J.  Gook. 

Beval,  in-8,  4768. 

3.  —  James  Cook.  Remarks  on  a  passage  trom  the  river 
Balise,  in  thc  Bay  of  Honduras,  to  Merida,  the  capital  of 
the  province  ofJucatan  in  the  Spanish  West  Indies. 

London,  in-8,  1769. 

4.  —  An  historical  collection  of  thc  several  voyages  and 
discoveries  in  the  South  Pacifie  Océan,  Vol.  I  being  chiefly 
a  translation  from  the  Spanish  writers,  Vol.  II  containing 
the  Dutch  voyages,  by  Alexander  Dalrymple  Esq. 

London,  J.  Nourse,  T.  Payne,  2  vol.  in-4,  1770. 

5.  —  Observations  made,  by  appointment  of  the  Royal 
Society,  at  King  George's  Island  in  the  South  Sea;  by 
Mr.  Charles  Green,  formerly  assistant  at  the  Royal  Obser- 
vatory  at  Greenwich,  and  Lieut.  James  Cook,  of  bis  Ma- 
jesty's  Ship  the  Endeavour. 

Phil.  Trans..  LXI  (1771),  pp.  397-421;  Abr.  XIII,  p.  173. 

6.  —  Variation  of  the  Gompass,  as  observed  on  board 
iha  Endeavour  Bark,  in  a  Voyage  round  the  World.  Gom- 
municated  by  Lieut.  James  Cook,  Gommander  of  the  said 
Bark. 

Phil.  Trans.,  LXI  (1771),  p.  422-432;  Abr.  XIII,  p.  178. 

7.  —  Banks  and  Soiander.  A  journal  of  a  voyage  round 
the  world  in  H.M.'s  ship  Endeavour  in  the  years  1768-1771 
underlaken  in  pursuit  of  natural  knowledge,  at  the  désire 
of  the  Royal  Society,  containing  ail  the  varions  occur- 
rences of  the  voyage  with  descriptions,  etc..  to  which 
is  added  a  concise  vocabulary  of  the  language  of  Otahitee. 

London  printed  for  J.  Becket  and  P.  A.  de  Hondt, 
in-4°,  1771. 

8.  —  An  Account  of  the  Flowing  of  the  Tides  in  the 
South  Sea,  as  observed  on.  board  His  Majesty's  Bark  the 
Endeavour.  —  By  Lieut.  J.  Cook,  Gommander,  in  a  Letter 
to  Nevil  Maskelyne,  Astronomer  Royal,  and  F.  R.  S. 


CENTENAIRE  DE  LA  MOni  DE  COOK.  85 

Phil.  Trans.  LXII  (1772),  pp.  357-3r)8;  Abr.  XIH,  p.  323. 
Communication  faite  à  la  Sociét(^  royale  le  21  mars  1771. 

9'  —  Bnnk»  et  Soiander.  Supplément  au  Voyage  de 
M.  de  Bougainville,  ou  Journal  d'un  voyage  autour  du  monde 
fait  par  MM.  Banks  et  Solander,  Anglois,  en  17G8,  1700, 
1770  et  1771,  traduit  de  l'anglois  par  M.  de  Fréville. 

Paris,  Saillant  et  Nyon,  in-8,  1772. 

10.  —  Alex.  Dairympie.  Memoir  on  a  chart  of  the  South- 
ern Océan. 

London,  J.  Nourse,  T.  Payne,  in-4,  1772. 

11.  —  General  Introduction  to  the  charts  and  memoirs 
published  by  Alexandcr  Dalrjmple. 

London,  in-4,  1772. 

12.  —  An  account  of  the  voyages  underlaken  by  the  order 
of  His  présent  Majesty  for  making  discoveries  in  the  south- 
ern  hémisphère  and  successively  performed  by  Commo- 
dore Byron,  Captain  Wallis,  Captain  Carteret,  and  Captain 
Cook,  in  the  Dolphin,  Ihe  Swallow  and  the  Endeamur, 
drawn  up  from  the  journals  which  were  kept  by  the  seve- 
ral  commanders  and  from  the  papers  of  Jos.  Banks  Esq.  by 
John  Hawkesworth,  iUuslrated  with  charts  and  maps. 

London,  W.  Strahan,  Th.  Cadell,  3  vol.  in-4,  1773. 

13.  —  Voyages  to  the  southern  hémisphère  or  nature 
explored...  conlaining  the  various  important  discoveries 
made  by  the  Gaptains  Byron,  Wallis,  Cartel  et  and  Cook,  Mr. 
Banks  and  Dr.  Solander. 

London,  Snagg,  in-12,  1773  (?). 

14.  —  itlexander   Dolrymple.  A  letler  to   Dr.    Hawkes- 

worlh,  occasioned  by  some  groundless  and  illiberal  impu- 
tations in  his  account  of  the  late  voyages  to  the  south. 
London,  in-4,  1773. 

15.  —  tïexander  DairTinpie.  Observations  on  Dr.  Haw- 
kesw:)rlh'i  préface  to  the  2''  édition. 

London,  in-4,  1773. 

16.  —  Examen  critique  des  observations  du  passage  de 


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86  CENTENAIRE  DE  LA  MOBT  DE  COOK. 

Vénus  sur  le  disque  du  soleil  le  3  juin  1769  et  des  consé- 
quences qu'on  peut  légitimement  en  tirer,  par  M.  Pingre. 
Histoire  de  l'Académie  royale  des  sciences,  année  1770, 
pp.  558-583.  Paris,  in-4,  1773. 

17.  —  A  journal  of  a  voyage  to  the  South  seas  in  H.  M. 's 
ship  Endeavotir,  faithfully  transcribed  from  the  papcrs  of 
the  late  Sydney  Parkinson,  draughtsman  to  Joseph  Banks, 
Esq.,  on  his  late  expédition  whith  Dr.  Solander  round 
the  world.  Embellished  with  views  and  desings  delineated 
by  the  author  and  engraved  by  capital  artists. 

London,  Richardson  and  Urquhart,  in-i,  1773. 

18.  —    Sydney   Pnrkinson.    A    journal   Of   a  VOyagC  tO 

the  South  Seas,  in  His  Majesty's  ship  the  Endeavour;  to 
which  is  now  added,  remarks  on  the  préface  (written  by 
Dr.  Kenrick  at  the  request  of  Slanfield  Parkinson)  by 
j.  FoihergiU  and  anappendix  containing  an  account  of  the 
voyages  of  Byron,  Wallis,  Garleret,  Bougainvillc,  Cook  and 
Clerke. 
London,  in-4,  1773. 

19.  —  Journal  d'un  voyage  aux  mers  du  Sud  fait  dans  le 
vaisseau  VEndeavotir,  tiré  des  manuscrits*  laissés  par  Syd- 
ney Parkinaon,  dessinateur  attaché  à  Joseph  Banks  pen- 
dant la  navigation  qu'il  a  faite  avec  le  D'  Solander 
autour  du  monde,  imprimé  à  Londres  en  1773  (traduit  en 
français  par  de  Nort,  en  1774). 

Paris,  gr.  in-4;  1774. 

(Manuscrit  du  dépôt  de  la  marine.) 

20.  —  Voyages  dans  la  mer  du  Sud  par  les  Espagnols  et 
les  Hollandois,  ouvrage  traduit  de  l'anglois  de  M.  nairympic 
par  M.  de  Fréville. 

Paris,  Saillant  et  Nyon;  Pissot,  in-8,  1774. 
Renferme,  pp.  469-502,  la  traduction  dun"  14. 

21.  —  Mémoire  sur  la  parallaxe  du  soleil,  déduite  des 
observations  faites  dans  la  mer  du  Sud,  dans  le  rovaume 
d'Astracan  et  à  la  Chine,  par  M.  de  la  Lande. 


CENTENAIRE   DE   LA   MORT  DE   COOK.  8? 

Histoire  de  l'Académie  des  sciences,  pp.  776-800,  année 
1771  ;  Paris,  in-4,  1774. 

22.  —  Didier   Robert   de   Vaugondy.   Mémoire    SUr  les 

pays  de  l'Asie  ei  de  l'Amérique  situés  au  nord  de  la  mer 
du  Sud. 
Paris,  in-4,  1774. 

23.  —  ^jônej  Parkinson.  Die  Pflanzen  der  Insel  Outa- 
hitee,  mit  Anmerkungen  erlœutert. 

Naturforscher,  4  sliick,  p.  220-258,  Halle,  1 774. 

24.  —  Relation  des  voyages  entrepris  par  ordre  de  Sa 
Majesté  Britannique  actuellement  régnante;  pour  faire  des 
découvertes  dans  l'hémisphère  méridional,  et  successive  - 
ment  exécutés  par  le  Commodore  Byron,  le  Capitaine  Car- 
teret,  le  Capitaine  Wallis  et  le  Capitaine  Cook  dans  les 
vaisseaux  le  Dauphin,  le  Swallow  et  VEndearoiir  :  rédigée 
d'après  les  journaux  tenus  par  les  différents  commandants 
et  les  papiers  de  M.  Banks  par  J.  iiawke»wortta,  docteur  en 
droit,  et  enrichie  de  figures  et  d'un  grand  nombre  de  plans 
et  de  cartes  relatifs  aux  pays  qui  ont  été  nouvellement 
découverts  ou  qui  n'étaient  qu'imparfaitement  connus.  Tra- 
duite de  l'anglois. 

Paris,  Saillant  et  Nyon;  Panckoucke  (hôtel  de  Thou), 
4  vol.  in-4,  1774. 

25.  —  Idem.  Paris,  4  vol.  gr.  in-8  avec  atlas  in-4,  1774. 

26.  —  Idem,  traduite  en  français  par  Suard.       - 
Paris,  4  vol.  in-4,  1774. 

27.  —  Idem,  traduite  en  français  par  Suard. 
Paris,  8  (?)  vol.  in-8,  1774. 

28.  —  Relation  des  voyages  entrepris  par  ordre  de  Sa 
Majesté  Britannique  et  successivement  exécutés  par  le  Com- 
modore Byron,  le  capitaine  Carteret,  le  capitaine  Wallla  et 

le  capitaine  cook  dans  les  vaisseaux  le  Dauphin,  le  Swallow 
et  VEndeavour.  Traduite  de  l'anglais. 
Paris,  Nyon,  Mérigot,  4  vol.  in-8,  1789. 

29.  —  Byron,   IVallia,    Cartcret  et  Cook.    Relation    de 


8o  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

voyages  entrepris  pour  faire  des  découvertes  dans  l'hémi- 
sphère méridional...,  traduit  par  Suard. 
Paris,  Nyon,  in-8, 1789. 

30.  —  J.  Hawkesworth.  Ausfuehrliche  und  glaubwuerdige 
Geschichten  der  neueslen  Reisen  um  die  Welt.  —  Aus  den 
Tagebuechern  der  Commodore  Byron,  Gapit.  Wallis,  Gapit. 
Garteret,  Gapit.  Cook  und  der  Naturforscher  Banks  und  So- 
lander.  Ausdem  Englischen  von  J.  F.  Schiller.  Berlin,  Haude 
undSpener,  3  vol.  gr.  in-4,  1774.  (Cartes  et  gravures). 

31.  —  Idem.  Geschichte  der  Seereisen,  etc.  Berlin,  in-4, 
1774  (abrégé  du  précédent). 

32.  —  Idem.  Berlin,  Haude  und  Spener,  4  vol.  gr.  in-8, 
1775. 

33.  —  A  letter  from  Oberea,  Queen  of  Olaheite  to  Joseph 
Bankes,  Esq.,  translated  from  the  original. 

London,  Johnson,  in-4,  1774. 

34.  —  David  Henry.  An  historical  account  of  ail  the 
voyages  round  the  world  performedby  English  navigators. 

London,  4  vol.  in-8,  1774. 

(2  volumes  additionnels  concernant  les  voyages  de  Cook.) 

35.  —  Hydrographie  de  la  mer  du  Sud,  ou  Histoire  des 
nouvelles  découvertes  faites  dans  les  mers  du  Sud  en  1767, 
1768,  1769  et  1770,  rédigée  d'après  les  diverses  relations 
angloises  et  françoises  avec  une  carte  dressée  pat  Vaugondy , 
par  M.  de  Fréville. 

Paris,  de  Hansy  le  jeune,  2  vol.  in-8,  1774. 

36.  —  A  journal  of  a  voyage  to  the  South  seas  in  His  Ma- 
jesty's  ship  the  Endeavour  translated  from  the  papers  of 

Sydney  Parkinaon. 

London,  Richardson,  in-4,  1775. 

37.  —  The  Method  taken  for  preserving  the  Health  of  the 
Crew  of  His  Majesly's  Ship  the  Résolution  during  her  late 
Voyage  round  the  World.  By  captain  James  Cook,  F.  R.  S. 

Phil.  Trans.,  LXVI  (1776),  pp.  402-406;  Abr.  XIV,  p.  58. 
Mémoire  adressé  à  Sir  John  Pringle  et  lu  par  Cook  à  la 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.      '   89 

Société  royale  le  7  mars  1776,  jour  de  son  admission  dans 
ce  corps  savant. 

38.  —  Of  the  tides  in  the  South  Seas.  By  Caplain  James 
Cook,  F.  R.  S. 

Phil.  Trais.,  LXVI (1776),  pp.  447-449;  Abr.  XIV,  p.  71. 
Mémoire  lu  à  la  Société  royale,  le  18  avril  1776. 

39.  —  William  Anderson.  An  account  of  some  pois- 
onous  fish  in  the  soulh  seas,  in  a  lelter  to  Sir  James 
Pringle  (April  3««  1776.) 

Phil.  Trans.,  voL  LXVI,  abs.  XIV,  108,  1776. 

40.  —  A  second  voyage  round  the  world  in  the  years 
1772, 1773,  1774,  1775,  by  James  Cook,  Esq.,  undertaken 
by  order  of  the  King  and  encouraged  by  a  parliamentary 
grant  of  4000  /.,  dravvn  iip  from  authentic  papers. 

London,  Almon,  in-4,  1776. 

Relation  apocryphe,  analysée  dans  le  Genll''  vi's  Maga- 
zine, 1776;  elle  est  pleine  d'erreurs  relevées  .  xr  Cook  lui- 
même  dans  le  Monthly  Review.  (London,  1776,  printed  for 
R.  Griffiths  and  sold  by  T.  Becket.) 

Vol.  I.  pp.  270-273. 

41.  —  Journal  of  the  Resolution's  voyage  in  1772,  1773, 
1774,1775,  on  discovery  to  the  southern  hémisphère.  Also 
a  journal  of  the  Adventiire's  voyage  in  1772,  1773  and  1774 
with  an  account  of  the  séparation  of  the  two  ships  and  the 
most  remarkable  incidents  which  befel  each;  interspersed 
with  historicil  and  geographical  descriptions;  a  chart  and 
olher  cuts. 

London,  Newbery,  in-8,  1776. 
Autre  relation  apocryphe. 

42.  —  J.  Cook.  Tagebuch  seiner  neuesten  Reise  um 
die  Welt  und  in  dem  siidlichen  Hemisphœre  in  den  Jahren 
1772-1775  nebstïonrneaax's  (sic)  Reise  um  die  Wèlt  in  den 
Jahren  1772-1775;  aus  dem  Englischen  von  J.  A.  Engel- 
brecht. 

Leipzig,  Weygand,  1776. 


M  CENTENAIRi:  Di:   LA   MORT  DE   COOK. 

43.  — Characleres  gonerum  plantarum  quas  in  itinere  ad 
insulas  maris  australis  coUegerunt,  descripserupt,  delinea- 
runt  annis  1772-1775  Joannes  Reinoldus  rorater  et  Gcor- 
glus  Forater. 

Londini,  VVhile  Elmsly,  gr.  in-i  avec  75  pi.  in-folio, 
1776. 

Ai.  —  Idem.  Gœttingen,  in-4,  1776. 

45. — Idem,  traduit  en  allemand  par  Johann  Simon  Kerner. 
Gœttingen,  in-4,  1776. 

46. — Idem,  traduit  en  allemand  par  Johann  Simon  Kerner. 
Stuttgart,  in-4, 1779. 

47.  —  William  Anderion.  Gharacteres  brèves  avium 
adhuc  incognitarum  in  itinere  nostro  annis  1772-1775  vi- 
sarum. 

Manuscrit  autographe  de  13  pages  de  la  bibliothèque 
de  Sir  Joseph  Banks. 

48.  —  Mrtiiiam  Anderson.  Charactercs  et  hisloria  ani- 
malium  hactenus  incognilorum  in  itinere  nostro  1776  (etc.) 
visorum. 

Manuscrit  autographe  de  38  pages  de  la  bibliothèque  de 
Sir  Joseph  Banks. 

49.  —  William  Anderaon.  Descriptiones  plantarum 
in  itinere  visarum  annis  1776, 1777. 

Manuscrit  autographe  de  38  pages  de  la  bibliothèque  de 
Sir  Joseph  Banks.  L'auteur,  qui  accompagnait  les  deuxième 
et  troisième  expéditions  de  Gook  en  qualité  de  chirurgien, 
est  mort  à  Ounalaska  en  1777. 

50.  —  J.  Cook.  Journal  d'un  voyage  autour  du  monde 
en  1768,  1769,1770, 1771,  contenant  les  divers  éléments  du 
voyage  avec  la  relation  des  contrées  nouvellement  décou- 
vertes dans  l'hémisphère  méridional...  traduit  de  l'anglais 
par  M.  de  Fréville. 

Paris.  Saillant  et  Nyon,  petit  in-8, 1777. 

51.  — A  voyage  towards  the  southPole  and  round  the 
vvorld  performed    in  His  Majesty's  ships  the  Resoluliotif 


CENTENAIRK   DE  LA  MORT   DE  COOK.  fl 

and  Advenhirein  the  years  1772, 1773, 1774, 1775,  writlen 
by  Jamea  Cook,  commander  of  Ihe  Résolution^  in  which  is 
included  Gaptain  Farneaux's  narrative  of  Iiis  proceedings 
during  Ihe  séparation  of  the  Iwo  ships. 

London,  W.  Strahan  and  T.  Gadell,  2  vol.  in-4,  1777. 

Dessins  de  Hodges;  cet  ouvrage  était  parvenu  à  sa  4*  édi- 
tion en  1784. 

Yi^Naml  Muséum  de  Greenwich  possède  dix-huit  dessins 
originaux  de  Hodges,  dont  huit  n'ont  pas  été  publiés  dans 
la  relation  du  deuxième  voyage  de  Cook  et  représentent 
des  habitants  de  Otaheile  (n""  3,  5  et  6),  New  Zeland  (sic) 
(n^'S  et  10),  Amsterdam  (Tongatabou)  (n»  11),  Easter  Island 
(île  de  Pâques)  (n°  14),  Neiv  Caledonia  (n"  16). 

52.  —  Journal  du  second  voyage  du  capitaine  Cook  sur 
les  vaisseaux  la  RHolulion  GWAventure,  entrepris  par  ordre 
de  S.  M.  Britannique  dans  les  années  1774  et  1775  (traduit 
de  l'anglais  par  A.  F.  L.  de  Fiéville). 

Amsterdam,  Paris;  Pissot,  Nyon,  in-8",  1777. 

53.  — Idem,  mis  en  français  parSuard. 
Paris,  4  vol.  in-4,  1774.  / 
Avec  les  observations  de  Forster. 

54. — /rffm,  mis  en  français  par  Suard. 

Paris,  6  voi.  in-8,  1774. 

Sans  les  observations  de  Forster. 

55.  —  ^V^iiiiam  Waies.  Observations  on  a  voyage  wilh 
Caplain  Cook. 

London  1777. 

56.  —  The  original  astronomical  observations  made  in 
the  course  of  a  voyage  towards  the  South  Pôle  and  round 
the  world  in  bis  Majesty's  ships  the  Résolution  and  Adventure 
in  the  years  1772,  1773, 1774, 1775,  by  William  Waien,  F. 
K.  S.,  masterof  the  royal  mathematical  school  in  Ghrist's 
Hospital;  and  Mr.  William  Baiiy,  latc  assistant  at  the 
Royal  Observatory.  Published  by  order  of  the  board  of  lon- 
gitude at  the  expence  of  which  the  observations  were  made. 


di  CENTENAIRE  DE  LA   MORT  DE  COOK. 

London,  W.  and  A.  Slrahan,  J.  Nourse,  in-4,  1777. 

57.  — Samnei  Engci.  Neuer  Versuch  ùber  nœrdiicben 
Gegenden  von  Asien  und  Amerika  mit  3  Karlen. 

llasel,  Serini,  in-4,  1777. 

58.  —  Voyage  round  the  world  in  His  Britannic  Majesty's 
sloop  Resolution  commanded  by  Gapt.  James  Gook  during 
the  years  1772-1775  by  George  Vorster. 

London,  printed  for  B.  White,  J.  Robson,  P.  Elmsley, 
G.  Robinson,  2  vol.  gr.  in-4,  1777. 

59.  —  Georg  Forater.  Reise  um  die  Welt,  aus  dem 
Englischen  uebersefzt  vom  Verfasser  mit  Zusœtzen  fiir 
den  deutschen  Léser  vermehrt. 

Berlin,2  vol.  in-8,  1778. 

60.  —  /rfm,  Berlin,  2  vol.  in4,  1779-1780. 

61.  —  Idem,  Berlin,  3  vol.  in-8,  1781. 

62.  —  John  Relnoid  Forsier.  Observations  made  du- 
ring a  voyage  round  the  world  on  physical  geography,  na- 
tural  hislory  and  elhic  philosophy. 

London,  Robinson,  in-4,  1778. 

63.  —  Ideniy  traduit  en  suédois  par  fragments  insérés 
dans  la  Bibliothèque  historique,  1785. 

64.  —  Idem,  traduit  en  hollandais. 
Haarlem,  gr.  in-8,  1788. 

65.  —  J.  R.  Foratcr.  Observations  faites  dans  un  voyage 
autour  du  monde  sur  la  géographie  physique,  l'histoire  na- 
turelle et  la  philosophie  morale. 

Paris,  in-4,  1778. 

66.  —  Remarks  on  Mr.  Forster's  account  of  Gaptain 
Cook's  last  voyage  round  the  world,  in  the  years  1772, 
1773, 1774  and  1775  by  uriutam  Waies,  astronomer  on 
board  the  Resolution. 

London,  Nourse,  in-8,  1778. 

67.  —  Reply  to  Mr.  Wales'  remarks  by  George  Forster, 
F.  R.  S.,  naturalist  on  the  late  voyage  round  the  world  by 
the  King's  appointment. 


77. 
irdiicben 


Vlajesty's 
k  during 

Elmsley, 

lus  dem 
Izen  fiir 


ade   du- 
iphy,  na- 


>  insérés 


a  voyage 
loire  na- 


Captain 
irs  1772, 
orner  on 


Forster, 

ivorld  by 


CFNTENAIRE  DE  LA  MOllT  DE  COOK. 

London,  White,  53  p.  in-4,  1778. 

68.  --  George  Forater.  A  letter  lo  the  Right  Honourable 
Earl  of  Sandwich. 

London,  Robinson,  32  p.  in-4,  1778. 

69.  —  Rev.  Dr.  John  Trmier.  A  descriptive  account  of 
the  islands  lately  discovered  in  the  South  seas,  giving  a  full 
détail  of  the  présent  state  of  the  inhabitants,  their  gover- 
nment,  religion,  etc.,  from  the  flrst  discovery  to  the  présent 
time,  with  sorae  account  of  the  country  of  Kamschatca  (sic). 

London,  Baldwin,  in-8,  1778. 

Abrégé  médiocre  des  voyages  de  Cook. 

70.  —  New  discoveries  concerning   the  world  and  its 

inhabitants,  in  two  parts containing  a  circumstantial 

account  of  ail  the  islands  in  the  South  Sea  that  bave  been 
lately  discovered. 

London,  408  p.  in-8,  1778. 

71.  -—  Voyage  dans  rhémisphere(sic) austral  et  autour  du 
monde,  fait  sur  les  vaisseaux  de  roi  V Aventure  et  la  Résolu- 
tion en  1772,  1773,  1774,  1775;  écrit  par  Jacques  Cook, 
commandant  de  la  Résolution,  dans  lequel  on  a  inséré  la  re- 
lation du  capitaine  Furneaux  et  celle  de  MM.  Forater,  tra- 
duit del'anglois  (dessins  par  M.  Hodges). 

Paris,  hôtel  de  Thou,  6  vol.  in-8  et  atlas  in-4,  1778. 

72.  —  Idem,  2"  éd.  Paris,  Mérigot  jeune,  6  vol.  in-8,  et 
atlas  in  4,  1792. 

73.  —  Voyage  dans  l'hémisphère  austral  et  autour  du 
monde  fait  en  1772, 1773,  1774  et  1775,  écrit  par  Jacques 
Cook,  dans  lequel  on  a  inséré  la  relation  du  capitaine  Fur- 
neaux et  celle  de  MM.  Forster,  traduit  de  l'anglois  (par 
J.  B.  Ant.  Suard, avec  65  plans, caries  et  planches;  vues  de 
Hodges). 

Paris,  hôtel  de  Thou,  5  vol.  in-4,  1778. 

Le  cinquième  volume  a  pour  titre  particulier  :  Observa- 
tions faites  pendant  le  voyage  de  Cook  dans  l'hémisphère 
austral  et  autour  du  monde  sur  la  géographie,  l'histoire 


04  CEMENAIHE    DK  LA   MORT   DE  COOK. 

naturelle  el  la  philosophie  morale,  par  Forstcr  père,  Ira- 
duit  par  Pingeron. 

74.  —  Voyage  au  pôle  austral  et  autour  du  monde,  fait 
sur  les  vaisseaux  du  roi  {'Aventure  et  la  Résolution  en  i77i2, 
1773,  1774  et  1775,  écrit  par  Jucquea  Cook,  commandant 
de  la  Résolution,  dans  lequel  on  a  inséré  la  relation  du  ca- 
pitaine Furneaux  et  celle  de  MM.  Foraier,  traduit  de  l'an- 
glois.  Paris,  hôtel  de  Thou,  0  vol.  in-8°,  1778. 

Les  tomes  V  et  VI  ont  pour  titre  particulier  :  Observations 
faites  par  M.  Forster  père  pendant  ce  voyage. 

75.  —  Idem,  traduit  du  français  en  russe  par  D.  Cutuzof  ; 
avec  atlas.  •  -  .   . 

Saint-Pétersbourg,  5  vol.  in-4,  1796-1799. 

76.  —  Second  voyage  autour  du  monde  entrepris  par 
ordre  de  S.  M.  Britannique  pendant  les  années  1772,  1773, 
1774  et  1775,  par  Jacques  Cook,  dans  lequel  on  a  inséré  la 
relation  du  capitaine  Furneoux  et  celle  de  M.  Forster,  tra- 
duit de  l'anglais  par  Suard  et  Le  Tourneur,  enrichi  de  cartes, 
plans  et  gravures. 

Paris,  Panckoucke,  3  vol.  in-4,  1778. 

77.  —  Andrew i&ippis.  Biographia  Britannica;  or  the  lives 
of  the  most  eminent  persons  who  hâve  flourished  in  Great 
Britain  and  Ireland. 

London,  5  vol.  in-f«,  1778-1793. 

78.  —  Geschichte  der  Seereisen  und  Entdeckungen  ira 
Suedmeer,  welche  auf  Befehl  Sr.  Grossbrittanischen  Ma- 
jestœt  George  des  Dritten  unlernommen  worden  sind.  Aus 
den  Tagebuechern  der  Schiffs-Befehishaber  unddenHands- 
chriften  der  Gelehrten  Sir  J.  Banks  ;  Dr.  Solander's  ;  Dr. 
J.  R.  Forster's;  Dr.  G.  Forster's  und  Herrn  Anderson's, 
welche  diesen  Reisen  als  Natuikundiger  beigewohnt  haben. 
Aus  dem  Englischen  von  «eorg Forster;  mit  Zusœtzen  fuer 
den  deutschen  Léser. 

Berlin,  6  vol.  in-4, 1778-1787. 

79.  —  Nachrichten  von  den   neuesten  Entdeckungen 


tère,  Ira- 

tnde,  fait 
en  1772, 
mandant 
m  du  ca- 
,  de  l'an- 

ervalions 

Gutuzof; 


epris  par 
72,  1773, 
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de  cartes, 


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eckungen 


CENTENAIIΠ DK  LA  MOUT  DE  COOK.         05 

der  Englîciider  in  dur  Siiedsee.  Ikriin,   7  vol.  in-8,  1778. 

80.  —  lleise  um  die  Welt  wtchrend  der  Jahre  1772-1775 
in  dem  Schilfe  the  Resohilion  nnternommcn,  beschrieben 
und  heraii.«gegehcn  von  «.  ror««er,  vom  Verfasser  seîbsl  ans 
dem  Englischen  uebersetzt,  nebsl  dem  Wesentlichsten  aus 
Capil.Gook'sTagebuecberinindanderenZu^aîtzenvermehrt. 

IJerlin,  llaude  und  Spcner,  2  vol.  gr.  in-4,  1778-1780. 

81.  —  Idem.  Berlin,  3  vol.  gr.  in-8,  1781. 

82.  —  Heis  naar  de  Zuidpol  en  romloni  de  Weereld,  ge- 

daan met  de  Scbepen,  de  Resulution  en  de  Adrenture, 

m  de  Jaren  1772,  1773,  1771  en  1775,  en  beschrevcn  door 
James  Cook,  Bevelbebber  van   bel  Scbip  De  Resolution, 

waarby  geoogt  is,  Kaptein  rurncoux'»  Vcrslag uit  het 

Engelsch  verlaalt. 

Hotterdum,  IJotball,  Vis,  Ilolsleyn,  in-8,  1778. 

83.  —  10  mars  1770.  —  Gircul^ire  de  M.  deSarilne,  mi- 
nistre de  la  marine,  adressée  ;\  tous  les  commandants  de 
vaisseaux  au  service  de  la  France,  leur  faisant  connaître 
l'expédilion  et  la  destination  du  capitaine  Gook,  et  leur 
enjoignant  de  le  traiter,  partout  où  ils  le  rencontreraient, 
comme  l'officier  d'une  puissance  neutre  et  alliée. 

L'original  de  ce  document  est  conservé  dans  les  archives 
du  ministère  de  la  marine,  à  Paris. 

8i.  —  Le  nionnier.  Nouvelles  preuves  que  le  cap  de  la 
Girconcision  existe  par  une  latitude  australe  de  54  degrés 
et  que  sa  longitude  géographique  a  été  supposée  jusqu'ici 
trop  grande  d'environ  7  degrés. 

Histoire  de  l'Académie  royale  des  sciences,  année  1776, 
pp.  005-670,  avec  carte.  Paris,  in-4,  1770. 

Discussion  des  observalions  de  Gook  et  de  Bouvet. 

85.  —  l^iiiiam  Anderson.  An  account  of  a  large  stone 
near  Gape  Town.  In  a  letter  from  Mr.  Andersen  to  Sir 
John  Pringle,  Bart. 

Phil.  Trans.,  vol.  LXVIII  (1778),  1  pp.  102-106. 

London,  in-4,  1770. 


%  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

86.  —  Engei.  Extraits  raisonnes  des  voyages  faits  dans 
les  parties  septentrionales  de  l'Asie  et  de  l'Amérique, 
ou  Nouvelles  Preuves  de  la  possibilité  d'un  passage  aux 
Indes  par  le  nord. 

Lausanne,  in-4,  avec  cartes,  1779. 

87.  —  Joh.  B.  und  Cieo.  Forater.  Beschreibung  der 
Gattungen  der  Pflanzen,  auf  einer  Reise  nach  den  Insein  der 
Suedsee  j'esammelt,beschrieben  undabgezeichnetwsehrend 
derJahre  1772-1775.  A  us  dem  Lateinischenvon  Joh.S.  Ker- 
ner,  mil  17  Kupft. 

Stuttgart,  Metzler,  in4,  1779. 

88.  —  Johanaiea  Bclaoldus  Forater.  Historia  Apteno- 
dytae,  generis  avium  orbi  australi  proprii. 

Commenlat.  Soc.  Gœtting.,  vol.  3,  pp.  121-148,  1780. 

89.  —  «eorg  Forater.  Beschreibung  des  rothen  Baum- 
laeufers  von  der  Insel  0.  Waihi. 

Gœtting.  Magaz.,  I  Jahrgang,  Gstueck,  pp.  346-351 , 1 780. 

90.  —  «eorg  Forater.  Decas  plantarum  novarum  ex 
insulis  maris  australi;». 

Nov.  Act.  Acad.  Upsal.,  vol.  3  pp.  171-186,  1780. 

91.  —  Leben  des  Capittcns  J.  Cook  und  Nachrichten  von 
seinen  Seereisen. 

Reval,  in-8,  1780. 

92.  —  Leben  des  Weltumseglers  J.  Cook. 
Frankfurt,  in-8,  1780. 

93.  — Histoire  générale  des  voyages  de  M.  l'abbé  Prévoat, 
abrégée  et  rédigée  sur  un  nouveau  plan,  contenant,  etc., 

par  M.  de  la  Harpe. 

Paris,  hôtel  de  Thou,  tome  I,  1780. 

Continuée  sous  le  titre  :  —  Abrégé  de  l'histoire  générale 
des  voyages,  contenant  ce  qu'il  y  a  de  plus  remarquable,  de 
plus  utile  et  de  mieux  avéré  dans  les  pays  où  les  voyageurs 
ont  pénétré, les  mœurs  des  habitans,  la  religion, les  usages, 
arts  et  sciences,  commerce  et  manufactures,  enrichi  de  cartes 


lits  dans 
nérique, 
lage  aux 


ung  der 
iseln  der 
^'sehrend 
lS.  Ker- 


Apleno- 

1780. 
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!S  usages, 
>  de  cartes 


CENTENAIRE  (»E  LA  MORT  DE  COOK.         01 

géographiques  et  de  figures.  —  24  vol.,  plus  8  vol.  de  supplé- 
ment. 
Paris,  Moutardier,  32  vol.  in-8,  17«0-an  IX  (1801). 

94.  —  W.  Fltsgcrnid.  An  ode  to  the  mcmory  of  Caplam 
James  Cook. 

London,  in-4, 1780. 

95.  —  Saggio  per  servire  alla  storia  de'  viaggi  lilosoflci  e 
de'  principi  viaggiatori. 

Venezia,  1770. 

96.  —  Bibliothek  der  neuesten  Reisebeschreibungen 
(in  Auszugen). 

Frankfurt  und  Leipzig,  5  vol.  gr.  in-8,  1780-178:2. 

97.  —  Samncsi  Engei.  Anmerkungen  ueber  einen  Theil 
von  Capit.  Cook's  Reise-Relation  die  Meerenge  zvvischen 
Asia  und  Amerika  betreffend. 

Bâle(?),  in-8,  1780. 

98.  —  Remarques  sur  la  partie  de  la  relation  du  voyage 
du  capitaine  Cook  qui  concerne  le  détroit  entre  l'Asie  et 
l'Amérique,  dans  une  lelire  adressée  à  M.  D***  par  le  Baillif 
Engei,  traduit  de  l'allemand,  pouvant  servir  de  suite  au 
mémoire  du  même  auteur  de  1779,  avec  une  carte  dressée 
avec  soin. 

Genève,  Jean  Emanuel  (sic)  Didier  et  C",  in-4,  1781. 

99.  —  Journal  of  Captain  Cook'a  last  voyage  to  the  Pa- 
cific Océan  1776-1779  faithfuUy  narrated  from  the  origi- 
nal MS. 

London,  in-8,  fig.  et  cartes,  1781. 

100.  — /rfm,  Dublin,  in-8, 1781. 

101.  —  Idem,  traduit  en  allemand,  Leipzig,  2  vol.  in-8, 
1790. 

102. — Tap^ebuch  einer  Entdeckungsreise  nach  der  Suedsee 
in  den  Jahren  1766-1780  unler  Anfuehrung  der  Capit.  Cook, 
Clerke,  Gore  und  King.  Eine  Uebersetzung  nebst  Anmer- 
kungen  von  J.  Rhld.  Forscer. 

Berlin,  Haude  u.  Spener,  gr.  in-8,  1781. 

7 


u 


98  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

103.  —  Jak.  Cook's  Leben  ans  richtigen  Quellen  mit 
Cook's  Bildniss. 

Frankfurta.  d.  Oder,  1781. 

104.  —  J.  R.  Forsiter.  ZoologisB  Indicaî  rariorls  spici- 
legium  (latin  et  allemand). 

Halle,  in-folio,  1781. 

105.  — Idem.  Londini,  in-4,  1790. 

106.  —  Idem,  2"  éd.  Halle,  Gebauer,  in-folio,  1795. 

107.  —  Zoologia  Indica  sislens  :  I  descripliones  anima- 
lium  seleclorum  tabnlis  œneis  delineatorum  II  observa- 
tior.es  de  fînibus  et  indole  aëris,  solis  marisque  indici,  de- 
nique  III  faunam  indicam  quantum  fieri  licuit  perfeclis- 
simam  curis  Johnnnts  Reinholdi  Forater. 

Halae  ad  Salam,  1781. 

108.  —  Idem,  2"  éd.,  Halae  ad  Salam,  1795. 

109.  —  J.  R.  fforster  und  M.  c.  Sprengei.  —  Beylrœge 
zur  Vœlker-und  LîBnder-Kunde. 

Leipzig,  15  vol.  in-8,  1781-1790. 

110.  —  Johann  Bernoniui.  —  Sammlung  kurzer  Reisebe- 
schreibungen  und  anderer  zur  Erweiterung  der  Lsender- 
und  Menschenkentniss  dienender  Nachrichlen. 

Berlin,  18  vol.  in-8,  1781-1787. 

111.  —  Hein.  Zimmermann's  Reise  um  die  Well  mit  Capit. 
Gook. 

■^    Gœltingen,  in-8,  1781. ''''^^'-^•^Ji-'^^v^''^^  ; 

V    112.  —  Idem.  Mannheim,  in-8,  1782. 

11.3.  —  Dernier  voyage  du  capitaine  Gook  autour  du 
monde,  oh  se  trouvent  les  circonstances  de  sa  mort,  par 
Henry  zimmermann,  témoin  oculaire,  et  traduit  avec  un 
abrégé  de  la  vie  de  ce  navigateur  célèbre  et  des  notes  par 
Roland. 

Berne,  in-8,  1782. 

Zimmermann  était  matelot  à  bord  de  la  Discovenj, 

114.  —  Second  mémoire  sur  le  cap  Circoncision,  par 

M.  Le  lUonnier» 


lien  mit 


ns  spici- 


Ç)5. 

5  anima- 

observa- 

dici,  de- 

►erfeclis- 


Jeytrœge 


Reisebe- 
Lspnder- 


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CENTENAIRE  DE  LA  MOUT  DE  COOK.  99 

Histoire  de  l'Académie  royale  des  sciences,  année  1779 
pp.  12-14.  Paris,  in-4,  1782.  '•  '•     ' 

115.  ~  Additions  aux  découvertes  déjà  publiées  sur  le  cap 
de  la  Circoncision,  par  M.  Le  monnier. 

Histoire  de  l'Académie  royale  des  sciences,  année  1779 
pp.  15-18.  Paris,  in4,  1782.  ' 

1 16.  —  Alex.  Dairympie.  Memoir  concerning  the  passages 
to  and  from  China. 

London,  in-4,  June  1782. 

117.  —  A  concise  account  of  voyages  for  the  discovery  of 
the  Norlh-West  passage  undertaken  for  Hnding  a  new  way 
to  the  East-Indies,  wilh  refleclions  on  the  practicabilily  of 
such  a  passage,  by  a  sea  officier  (lieutenant  Richard  pick- 

ersgill.) 

London,  in-12,  1782.  .    . 

118.  —  Bauks  et  Soiander.  Supplément  au  voyage  de 
Bougainville,  ou  Journal  d'un  voyage  autour  du  monde  en 
1767,  1768,  1769,  1770,  1771,  1772,  1773,  1774,  1775. 

Paris,  2  vol.  in-8,  1782. 

119.  —  Cook  and  cierke.  An  authentic  narrative  of  a 
voyage  during  the  years,  1776-1780,  with  a  map. 

Jena  (Hennings  in  iNeisse),  2  vol.  in-8,  sans  date. 

120.  —  The  original  astronomical  observations  made 
in  the  course  of  a  voyage  to  the  North  Pacific  Océan  for 
the  discovery  of  a  North-East  or  North-West  passage, 
wherein  the  North-West  coast  of  America  and  the  Norlh- 
Easl  coast  of  Asia  were  explored,  in  the  years  1776,  1777 
1778,  1779,  1780,  by  James  Cook,  James  King and  W'iiiiani 

Baily. 

London,  W.  Richardson,  P.  Elmsly,  etc.,  in-4, 1782. 

121.  —  Troisième  voyage  de  Cook,  ou  Journal  d'une 
expédition  fiûle  dans  la  mer  Paeilique  du  Sud  et  du  Nord 
en  1776,   1777,    1778,    1779,    1780,   traduit  de  l'anglois. 

Paris,  Pissot,  Laporte,  in-8,  1782. 

122. —  /rfm,  2"  éd.,  Paris,  in-8,  1783.  -     ;;î    J 


iOO         CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

123.  —  Idem,  3"  éd.,  Versailles,  in-8,  1783. 

124.  —  J.  R.  Forater.  —  Nachricht  von  einem  neuen 
Insekte.  Naturforscher,  17  slueck,  pages  206-213,  Halle, 
1782. 

125.  —  Joh.  Reinhoid  Forater.  —  Àllgemeine  Geschichte 
der  Entdeckungen  und  Schiffahrten  im  Norden,  mit.  3 
Karten.  Frankfurt  a.  d.  0.,  Strauss,  in-8,  1782. 

126.  -  Idem.  Mit  neuen  Originalkarten. 
Berlin,  Sander,  in-8,  1784. 

127.  —  Idem.  Frankfurt  a.  d.  0.,  2  vol.  in-8,  1785. 

128.  —  w.  Eiiis.  An  authentic  narrative  of  a  voyage 
performed  by  Gaptains  Cook  and  Glerke  during  the  years 
1776-1780,  in  search  of  a  North-West  passage  between  the 
continents  of  Asia  and  America,  including  a  faithful  ac- 
count  of  their  discoveries  and  the  unfortunate  death  of 
Captain  Cook  (plates). 

London,  2  vol.  in-8,  1782. 

W.  Ellis  était  chirurgien  à  bord  de  la  Résolution,  dans 
le  troisième  voyage  de  Cook. 

129.  —  Bibliothek  der  neuesten  Reisebeschreibungen. 
Nuernberg,  Schneider  und  Weigel,  Bauer  und  Raspe. 
21  vol.  gr.  in-8,  1782-1797,  comprenant  :  — Cook'a  dritte 
und  letzte  Reise  aus  dem  Englischen  ue^^rsetzt,  2  vol. 
1789-1790. 

Tomes  VIII  et  IX,  troisième  voyage  de  Cook. 

130.  —  Sammlung  der  besten  und  neuesten  Reisebeschrei- 
bungen, in  einem  Auszuge. 

Berlin,  23  vol.  in-8,  1765-1782. 

131.  —  Joh.  R.  Forster.  Bemerkungen  ueber  Gegens- 
tœnde  der  phys.  Erdbeschreibung,  Naturgeschichte  und 
silll.  Philosophie,  aus  dem  Englischen  uebersetzt  mit  An- 
merkungen  und  Zussetzen. 

Berlin,  Haude,  in-8,  1783. 

132.  —  Johann  Reinhoid  Forater.  Bemerkungen  ueber 
Gegensttcnde  der  physikalischen  Erdbeschreibung,  Natur- 


CENTENAIRE  DE  LÀ  MORT  DE  COOK.         fOl 

geschichle  und  sittliche  Philosophie,  auf  seiner  Reise  um 
die  Weli  gesammelt,  uebersetzt  und  mit  Anmerkungen 
ver  ^ebrt  von  G.  Forster. 
Be.lin,  Haude,  in-8,  1785. 

133.  —  Idenij  Berlin,  Haude  u.  Spener,  gr.  in-8, 1785. 

134.  —  J.  R.  Forster.  The  history  of  the  Aptenodyles, 
a  bird  whose  kind  is  only  fouod  in  the  Southern  Océan. 

London,  1783. 

135.  —  A  journal  of  Capt.  Cook's  last  voyage  lo  the  Pacifle 
Océan  aiid  in  quest  of  a  North-West  passage,  performed  in 
in  Iheyears  1776,  1777,  1778  and  1779,  illustrated  with  a 
chart  shewing  the  tracks  of  the  ships  employed  in  this 
expédition.  FaithfuUy  narrated  frora  the  original  MSS,  of 

Mr.  John  Ledyard. 

Hartford,  Conn.,  Nathaniel  Patten,  208  pages,  petit  in-8, 
1783,  cf.  n""  285  à  290.  ' 

136.  —  nicheiangioio Gianeui.Elogip  del  Capitaux  Gook, 
colla  versione  inglese. 

Firenze,  in-4, 1783. 

137.  —  Idem.  Elogio  del  capitano  Giacomo  Cook  letto  da 
Micheiangioio  «ianetti  nella  pubblica  adunanza  délia  Keale 
Accademia  Fiorentina  il  di9  giunio  1785. 

Firenze,  in-4, 1785. 

Avec  la  traduction  anglaise  en  regard. 

138.  —  W.  EUia.  Zuverlœssige  Nachricht  von  der  dritten 
und  letzten  Reise  des  Capitœns  Cook  und  Clerke  in  den 
Kœniglichen  Schiffen  die  Resolution  und  Discovery  in  den 
Jahren  1776  bis  1780  besonders  in  der  Absicht  eine  nord- 
wctliche  Durchfahrt  zwischen  Asien  und  Amerika  ausfindig 
zu  machen.  Aus  dem  Englischen  uebersetzt  von  Adelung, 
nebst  einer  Charte. 

Leipzig,  Schwickert,  in-8,  1783. 

139.  —  j.  e.  F.  Papal.  Die  Entdeckung  des  fuenften 
Welttheils  oder  Reisen  um  die  Welt.  Ein  Lesebuch  fuer  die 
Jugend. 


102  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

Nuernberg,  Felsecker,  5  vol.  in-8,  1783-1780. 

140.  —  Andréas  Sparrinann.  Sammandrag  af  cap. 
J.  Cooks  aaren  1772-1775  omkring  Sœdi'a  Polen  Fœr- 
rœttade  resa,  hvarvid  Herrar  Forsiers  och  Furneaux  jour- 
naler  blifvit  jsemfœrde  och  nyltiade. 

Upsala,  in-8,  1783. 

141.  — Resa  til  Goda  Hopps-Uden  sœdra  Polkretsen,  och 
omkring  jordklotet,  samt  til  Hottentot-och  Cafferlanden 
aaren  1 7 72-1 7 76  af  Aniir.  Sparrnmnn.  Stockholm,  2  vol. 
in-8,  1783. 

142.  —  Idem.  Traduit  en  hollandais,  Leyde,  2  vol.  in-8, 
1787. 

143.  — Andréas  Sparrmann.  ReisBu  in  Afrika,  vom  Yor- 
gebirge  der  guten  Hoffnung  aus  landwaerts,  zv\r  Er>veiter- 
ung  der  Naturgeschichte  in  den  Jahren  1772-177C;  ans 
dem  Schwedisclieu  von  Ghr.  H.  Groscurd.  Mit  einer  Vor^ 
rede  von  Geo.  Forster;  mitKupf.  und  einer  Karle.      v."!:;]^ 

Berlin,  Haude  und  Spener,  gr.  in-8,  1783. 

144.  —  Andréas  Sparrmann's  Reise  nach  dem  Yorge- 
birge  der  guten  Hoffnung,  den  suedlichen  Polarlfendern 
und  um  die  Welt,  hauptsaîchlich  aber  in  den  Lsendem  der 
Hottentoten  und  Kaffern  in  den  Jahren  1772  bis  1776,  aus 
dem  Schwedischen  frey  ueberselzt  von  Christian  Heinrich 
Groskurd,  mit  einer  Yorrede  begleitet  von  Georg  Forster. 

Berlin,  Haude  und  Spener,  in-8, 1784. 

145.  —  Thomas  Pennant.  Arctic  Zoology. 

London,  2  vol.  in-4,  1784-1785,  et  1  vol.  de  supplément, 
in-4, 1787. 

140.  — Idem.  Le  Nord  du  globe,  ou  Tableau  de  la  nature 
dans  les  contrées  septentrionales. 

Paris,  2  vol.  in.8,  1789. 

Traductiv  a  française  du  précédent. 

147.  —  Idem.  Arctic  Zooîogy. 
,  London,  3  vol.  in-4,  1792. 

148.  —  Idem.  Arctic  and  Indian  Zoology  and  otherworks. 


CEMENAIRK  DE   LA   MOUT   DE  COOK. 


103 


London,  20  vol.  in-4,  4776-1796. 

449.  —  A  journal  of  a  voyage  to  Ihe  Soulh  seas  in  His 
Majesty's  ship  Ihe  Endeavour  faithfully  Iranscribed  from 
Ihe  papers  of  the  I^te  Sydney  Parkinson,  draughtsnnan  to 
Sir  Joseph  Banks,  Bar',  in  his  expédition  with  Dr.  Solander 
round  the  world...  to  vvhich  is  now  added,  remarks  on  the 
préface  by  the  late  John  Foiherfsiii,  M.  D.,  F.  R.  S.,  etc., 
and  an  appendix, 

London,  in-^,  1784. 

150.  —  The  original  astronomical  observations  made 
during  the  preceding  voyage  by  Gaptains  Cook  and  King  and 

Mr.  William  Batley. 

London,  in-8, 1784.  .     , 

'  151.  —  Johann  Georg  Adam  Forster.  —  Geschichle  und 

Beschreibung  des  Brodbaums. 
Gassel,  in-4,  1784.  •  . 

152.  —  Idem.  Description  de  l'arbre  à  pain. 
Cassel,1784.  j 

153.  —  Jean  Reinhoid  Forster.  Hisioiro  des  découvertes 
et  voyages  faits  dans  le  Nord.  :         ' 

Paris,  1784.  /:<  ^  v         S 

154.  —  Idem,  mise  en  français  par  Broussonet,  avec 
3  cartes  géographiques,  Paris,  Guchel,  2  vol.  in-8,  1788. 

Traduction  française  d'après  le  texte  anglais  de  1786; 
T.  n"  177. 

155.  —  Idem,  Paris,  2  vol.  in-8,  1798. 

156.  —  A  voyage  to  the  Pacific  Océan,  undertaken  by 
command  of  His  Majesty,  for  making  discoveries  in  the 
Nortliern  Hémisphère  to  détermine  the  position  and  extent 
of  the  West  side  of  North  America,  ils  distance  from  Asia 
and  the  practibility  of  a  northern  passage  to  Europe,  per- 
formed  under  the  direction  of  Gaptains  Gook ,  Clerke 
and  Gore,  in  the  years  1776,  4777, 1778, 1779,1780  in  three 
volumes  :  Vol.  I  and  H  written  by  James  Cook,  vol.  III  by 
Gaptain  James  King,published  by  order  of  the  Lords  of  the 


i04  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

Admiralty,  with  maps,  charts,  portraits,  etc.,  by  Henry 
Roberts  and  Webber.  —  Atlas. 

London,  W.  and  A.  Strahan,  3  vol.  gr.  \n-^  et  atlas  in-f» 
de  87  planches,  1784. 

157.  —  Idem,  second  édition,  London,  printed  by  H. 
Hughs  for  G.  Nicol  and  T.  Gadell,  3  vol.  in-4  et  atlas  in- 
folio, 1875. 

158.  —  Idem,  traduit  en  allemand. 
Berlin,  2  vol.  in-4, 1787. 

159. — Gaptain  Cooksthird  and  last  voyage  to  the  Pacifie 
Océan  iu  the  years  1776-1780  faithfully  abridged  from  the 
4'"  édition,  iîlustrated  with  copper  plates. 

London,  in-12,  sans  date. 

160.  —  Troisième  voyage  de  Cook,  ou  Voyage  à  l'océan 
Pacifique  ordonné  par  le  roi  d'Angleterre  pour  faire  des 
découvertes  dans  l'hémisphère  nord  afin  de  déterminer  la 
position  et  Télendue  de  la  côte  ouest  de  l'Amérique  septen- 
trionale, sa  distance  à  l'Asie  et  résoudre  la  question  du 
passage  au  nord,  exécutés  sous  ia  direction  des  capitaines 
Gook,  Glerke  et  Gore  sur  les  vaisseaux,  la  Résolution  et  la 
Démwerte,  en  1776,  1777,  1778,  1779  et  1780,  traduit  de 

l'anglais  par  D***  (Demeunier)  et  enrichi  de  cartes,  plans  et 
ligures  (Dessins  de  Webber). 
Paris,  Panckoucke,  4  vol.  in-4. 1785. 

161.  —  Idem.  Paris,  Panckoucke,  4  vol.  )n-8  avec  atlas 
in-4, 1785. 

16-2.  —  Idem.  Paris,  Moutard,  3  vol.  in-18,  1785. 

163.  —  Idem.  Paris,  hôtel  de  Thou,  8  vol.  in-8,  1785. 

164.  —  Idem.  Paris,  hôtel  de  Thou,  4  vol.  in-4,  1785. 

165.  —  Idem  (abrégé).  Paris,  3  vol.  in-8,  1785. 

166.  —  /dem. Paris,  Raymond,  4  vol.  in-8, 1816. 

167.  —  Idem.  Paris,  4  vol.  in-8, 1819. 

168.  —  William  Hayiey.  Poems  and  plays  coUected 
together. 

Londoi.,  6  vol.  petit  in-8,  1785,  1788. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  105 

L*au(eur  célèbre  la  douceur  de  Cook. 

169.  —  Andrew  Spamnann.  A  voyage  to  the  Cape  of 
Good  Hope,  towards  Ihe  anlarctic  polar  circle  and  round 
the  world,butchiefly  into  the  counlry  of  theHottenlots  and 
Caffres,  frora  1772  to  1776,  translaled  from  the  Swedish. 

London,  2  vol.  in-4,  1785. 

170.  — Les  trois  voyages  du  capitaine  Cook,  traduits  de 
l'anglais. 

Paris,  18  vol.  in-8, 1785. 

171.  —J.  R.  Forster.  Mémoire  sur  les  albatros.  Mém. 
étrangers  de  l'Acad.  des  se.  de  Paris,  tome  X,  p.  563-572, 

1785. 

172. — cseorg  Fontcr.  Dissertatio  botanico-medica  de 
plantis  esculentis  insularum  Oceani  Australis. 

Halle,  in-8,  1785. 

173.  —  Rev.     William  Fordyce    Mavor.    Elegy   tO  the 

memory  of  Gaptain  James  King. 
London  (?),  in- 4,  1785. 

174.  —  j.  Cook.  Reise  um  den  Stillen  Océan. 
Frankfurt  a.  d.  Oder,  in-8, 1785. 

175. —joach.  Hclnr  Campe.  Erste  Sammlung  merk- 
wuerdiger  Reisbeschreibungen  fuer  die  Jugend.  Hamburg, 
12  vol.  in-8,  1785-1793;  ouvrage  parvenu  à  sa  sixième  édi- 
tion en  1831,  Braunschweig,  Vieweg  u.  Sohn. 

176.  _  Alex.  Dairympie.  Memoir  conceming  the  Ghagos 
and  adjacent  islands. 

London,  in-4,  1786. 

177. —History  of  voyages  and  discoveries  made  in  the 
North,  translated  frora  the  German  of  John  Reinhoid 
Forsicr. 

London,  Robinson,  in-4,  1786. 

178.  — /rfm.  Dublin,  in-8,  1786. 

179.  _  Georg  ïorster.  De  plantis  esculentis  insularum 
oceani  australis  commentatio  botanica. 

Berolini,  Haude,  in-8,  1786. 


106  CENTENAIRE  DE  LA  MOni  DE  COOK. 

180.  —  «eorg  Forater.  Floi'ulae  insulnrum  auslralium 
prodromus. 

Gœttingen,  Dieteridi,  in-8, 1786. 

181.  —  Davli  Samweii.  A  narrative  of  ihe  death  of 
Captain  James  Gook,  to  which  are  added  some  particulars 
concerning  his  life  and  character;  with  observations  res- 
pecting  the  introduction  of  venereal  disease  into  the  Sand- 
wich  Islands.  London,  in-4,  1786. 

D.  Samwell  était  chirurgien  à  bord  de  la  Discovery. 

182.  —  David  Snmweii.  Détails  nouveaux  et  circonstan- 
ciés sur  la  mort  du  capitaine  Cook,  traduit  de  l'anglois. 
Londres  et  Paris,  Née  de  la  Rochelle,  in-8°,  1786.  ■   ' 

183.  —  Neueste  Reise-Beschreibungen  und  Entdeckung- 
en  des  fuenften  Welttheils,  welche  sowohl  in  Gesellschaft 
der  Herren  Banks  und  Soiander  als  nachher  unternommen 
worden.  Nuernberg,  2  vol.  in-8°,  1786. 

184.  —  Johann  BernouiUi.  Archiv  %.  n.  Geschichte, 
Géographie,  Natur-und  Menschenkentniss. 

Leipzig,  8  vol.  in-8,  1786-1788. 

185.  —  Andrew  Sparrmann.  A  VOyage  to   the  Cape  of 

Good  Hope,  towards  the  antarctic  polar  circle  and  round 
the  world,  but  chiefly  into  the  country  of  the  Hottentots 
and  Caffres,  from  the  year  1772  to  1776,  from  the  Swedish 
original,  with  plates.  London,  2  vol.  in-4,  1786. 

186.  —  Henry  «eorge  Classe.  On  the  affinity  of  Certain 
words  in  the  language  of  the  Sandwich  and  Friendly  Isles, 
with  the-Hebrew. 

ÂrchseoL,  VIII,  81,1787. 

187.  —  Voyage  au  cap  de  Bonne-Espérance  et  autour  du 
monde  avec  le  Capitaine  Cook  et  principalement  dans  le 
pays  des  Hottentots  et  des  Caffres,  par  André  Sparrman 
{sic),  D'  en  médecine,  de  l'Académie  des  sciences  et  direc- 
teur du  cabinet  royal  d'histoire  naturelle  de  Stockholm, 
avec  cartes,  figures  et  planches  en  taille-douce,  traduit  par 
M.  Le  Tourneur. 


OENTENAIUE   DF.   LA   MORT   DE   COOK.  .       107 

Paris,  Buisson,  "2  vol.  in-4,  1787. 
188,  —  Idem.  Paris,  Buissçn,  3  vol.  in-8,  1787. 
189. --Binnc-cjliii.  Eloge  du  capitaine  Cook. 
Amsterdam  et  Paris,  in-8, 1787. 

190.  —  uruiiam  Coxe.  Comparative  view  of  the  Russian 
voyages  with  those  made  by  Captains  Gook  and  Glerke, 
and  a  sketch  of  what  remains  to  be  ascertained  by  future 
navigators. 

London,  in4,  1787. 

Cet  ouvrage  était  parvenu  fisa  quatrième  édition  en  1804 

191.  — Reisnaar  denStillen  Océan  ondernomenop  bevel 
van  zync  Brittannische  Majesteit  George  de  Derde...  Ter 
Uitvœr  gebragt  onder't  bestuur  van  de  Bevelhebbers  Cook, 
Glerke  en  Gore  in  de  Jaaren  1776,  1777,  1778, 1779  en  1780 
met  de  Schepen  de  Resolution  en  Discovery  en  Beschreven 
doorden  Commandeur  James  Cook,  en  doorKapitein  James 
King.  Uit  het  Engelsch  vortaald. 

Rotterdam,  A.  Bolhall  en  D.  Vis,  in-8,  1787. 

192.  —  Cook  und  cierke.  Zur  Beantwortung  der  Frage  : 
welches  sind  d.  Mittel,  robe  u.  ungesittete  Vœlker  vernuen- 
ftig  zu  machen ,  u.  sie  von  ihren  Irrthuemern  zu  befreien. 

Berlin,  Stuhr  und  Petsch,  7  vol.  in-8, 1787-1790. 

193.  —  Dritte  Entdeckungsreise  in  derSuedsee  und  nach 
dem  Nordpol  waehrend  der  Jahre  1776-1780.  Aus  den  Ta- 
gebuechern  der  SchifFsbefehlshaber  Cook,  Glerke,  Gore  und 
King,  ingl.  Anderson's  vollstœndig.  beschrieben.  Aus  dem 
Englischen  ueberset/t  mit  Zussetzen,  ingl.  mit  einer  Ein- 
leitung  ueber  Gook's  Verdienste  und  Charakter  ingl.  ueber 
Entdeckungsreisen  ueberhaupt  von  G.  Forster,  mit  Kpfr. 
u.  Karten. 

Berlin,  Ilaude  u.  Spener,  2  vol.  in-4,  1787. 

194.  —  Idem.  Berlin,  Haude  u.  Spener,  ±  vol.  in-8, 1789. 

195.  —  Dritte  und  letzte  Reise  oder  Geschichte  einer 
Entdeckungsreise  nach  dem  Stillen  Océan  welche  zu  ge- 
nauerer  Erforschung  der  nœrdlichen  Halbkugel  unternom- 


tÛê  CKNTKNAIUE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

mcn  und  unter  dcr  Anfuehrung  dcr  Capt.  Cook,  Glerke  und 
Goro  wœlirend  der  Jahrc  1770-1780  ausgefuehrt  worden 
isl.  A  us  dcn  Tagcbiiechern  des  Capt.  Jamea  Cook  und  Jam. 
Utng.  Eine  Ucbcrselzung  nnch  den  zwci  grossen  englischen 
Ausgabcn  mil  cinigen  Anmerkungon  von  J.  L.  Wetzel,  mit 
Kprrn.  u.  I  Karte. 

Anspach,  Gummi,  5  vol.  in-8,  1787-1812. 

1%.  —  A  catalogue  of  the  difleient  spécimens  of  cloth 
collccled  in  the  Ihree  voyages  of  Capt.  Cook  with  a  partic- 
ular  iiccount  of  the  manner  of  manufacturing  the  same  in 
Ihe  various  islands  of  the  South  seas.  Extracted  from  ob- 
tiervations  of  Anderaon  and  R.  Foraler. 

London,  in-4,  1787. 

107.  — fieorfii  Fomter.  M.  D.  Cet.  de  plantis  magellanicls 
cl  alhintiois  commentationes. 

In-i,  sans  date  ni  lieu  de  publication. 

198.  — j.  Q.  Foratcr.  Hcrbarium  australe. 

Sans  dale  ni  lieu  de  publication. 

101).  —  GcorK  Forater.  Seorsim  eliam  adest,  cum  ejus 
commentai ione  de  plantis  magellanicis  impressa. 

Commentât.  Societ.  Gœtting.,  p.  36-04,  1787-1788. 

^00.  —  Cieorff  Forster.  Planlaî  Atlanlica?  ex  insulis  Ma- 
deira,  S:ti.  Jacobi,  .\dscensionis,  S:tîe  Helense  et  Payai 
report  al  a\ 

Commentai.  Sooiet.  Gœtting.,  vol,  9,  p.  40-74, 1787-1788. 

'iO[.  —  Enchiridion  hisloria?  naturali  inserviens,  quo  ter- 
mini  et  delineationesad  avium,pisciuminsectorum,  et  plan- 
larum  adumbraliones  intelligendas  et  concinnandas  secun- 
dun»  mothodum  systematis  linnawni  continentur.  Editore 

Jo.  Rcinhoido  Foraler. 

Hahe  prostalapud  HemmerdeetSchwetschke,  in-8,  1788. 

iOi.  — Idem.  Manuel  pour  servir  à  l'histoire  naturelle 
des  oiseaux,  des  poissons,  des  insectes  et  des  plantes,  où 
sont  expliqués  les  termes  employés  dans  leurs  descriptions 
et  suivant  la  méthode  de  Linné,  traduit  du  latin  de  J. 


CENTENAIRE   DE  LA   MORT  DE  COOK.  lOÔ 

hoid  Forater...  par  J.  B.  F.  Léveillc,  médecin  de  TÉcole 
de  Paris,  etc. 
Paris,  Villier,  anVn(i790). 

203.  —  Aslronomical  observations  made  in  the  voyages 
which  were  undertaken  by  order  of  His  présent  Majesty  for 
making  discoveries  in  Ihe  Southern  hémisphère  and  suc- 
cessively  performed  by  Commodore  Byron,  Captain  Wallis, 
Gaptain  Carteret,  and  Captain  Cook  in  the  Dolphin,  T  amer  y 
Swallow  and  Endenvour  drawn  and  published  by  order 
of  theCommissionners  of  Longitude  from  the  journals  which 
were  kept  by  the  several  commanders  and  from  the  papers 
of  Mr.  Charles  Green,  formerly  assistant  at  the  Royal  Obser- 
vatory,  by  iviiiiam  Waiea  (with  maps). 

London,  C.  Buckton  and  P.  Elmsley,  in-4, 1788. 

204.  —  James  Cook.  An  authentic  narrative  of  a  voyage 
performed  by  Capt.  Cook  and  Capt.  Clerke  during  the  years 
1776-1780  in  search  of  a  Norlh-West  passage,  between  the 
continents  of  Asia  and  America;  including  a  faithful  ac- 
count  of  ail  their  discoveries  and  the  unfortunate  death  of 
Capt.  Cook,  with  a  map. 

Altenburg,  Richter,  2  vol.  in-8,  1788. 

205.  —  Miss  Hannah  More.  Slavery  ;  a  poem. 
London,  in-4,  1788. 

L'auteur  célèbre  la  bienfaisance  et  l'humanité  de  Cook. 

206.  —  J.  Cook.  Dritte  und  letzte  Entdeckungsreise,  aus 
dem  Englischen.  Berlin,  Mylius,  in-8, 1788. 

207.. —  J.  Cook.  Dritte  Entdeckungsreise  in  d.  Suedsee 
und  gegen  den  Nordpol.  Aus  dem  Englischen  von  J.  R. 
Forster.  Berlin,  in-4,  1788. 

208.  —  Jean-Pierre  Bérenger.  Collection  de  tous  les 
voyages  autour  du  monde.  Paris,  9  vol.  in-8, 1788-1790. 

209.  —  Idem,  2°  édition  ayant  pour  titre  :  Collection  de 
tous  les  voyages  autour  du  monde  par  les  différentes  nations 
de  l'Europe. 

Paris,  Fr.  Dufart,  9  vol.  in-8, 1795. 


ffO  CENTENAinK  DE  LA   MORT  PE  COOK. 

210.  —  Dr.  Andrcsw  Kippla.  Lifo  of  Captain  James  (louk. 
London,  in-l,  1788. 

Avec  un  portrait  par  Ilcalh. 

211.  —  Idenij  Tho  life  of  Captain  James  Cook.  Basil  {sic) 
printed  by  J.  J.  Tourneisen  {sic).  Paris,  sold  by  Pissot, 
2  vol.  in-8, 1788. 

212.  —  Identy  traduit  en  français  par  Jean  Gastéra. 
Paris,  in-4,  1788.  ti 

213.  —  Idem,  traduit  en  français  par  Jean  Gastéra. 
Paris,  hôlel  de  Thou;  Lyon,  Bernuset  et  comp.,  2  vol. 

in-8, 1789. 

214.  —  Idem,  traduit  en  français  par  Jean  Gastéra. 
Paris,  bôtel  de  Thou,  in4,  1789. 

On  trouve  à  la  fin  du  volume  le  Morai^  poème  par  iMiss 

Hélène  Maria  %Villlama. 

215.  —  Idem,  traduit  en  allemand  par  Albrecht  Witten- 
berg.  Hamburg,  2  vol.  in-8,  1789,  avec  portrait. 

210.  — Johunn  Heinricli  IVledinnnu.  Leben  und  Schick- 
sale  des  Gapiticns  J.  Cook. 
Erlangen,  2  vol.  in-8,  1789-1790 

217.  —  Georg  For«ier(und  andcre).  Neue  Geschichte  der 
See-und  Landreisen. 

Hamburg,  Hoffmann,  in-8,  1789-1808. 

218.  —  J.  C'ook's  drille  und  lelzte  Heise,  worin  sein  Tod 
mitgeschrieben  wird. 

Nuernberg,  in-8,  1790.  Traduit  de  l'anglais. 

219.  —  «eorg  Vorstcr.  Kleine  Schriften.  Ein  Beilrag  zur 
Vœlker-und  Lœnderkunde. 

Berlin,  5  vol.  in-8,  1789-1790. 

220.  —  Éloge  de  Cook,  par  p.  l.  (Pierre-Louis)  Paris,  de 
l'Oratoire,  etc.,  dédié  à  MM.  les  administrateurs  du  district 
de  Riom. 

Riom,  Pierre  Landriot,  in-8, 1790. 

221.  —  llev.  John  Adams.  Modem  voyages. 
London,  2  vol.  in- 12,  1790. 


CKNTENAini-:    l)K   LA   MORT   I»E   COOK.  lU 

-2-22.  —  r.eneral  collection  of  voyages  undertakeii  eilhor 
for  discovery,  conquest,  setllemenl  or  llie  opening  of  Iraije, 
froni  Iho  commoncemenl  of  Iho  Porliiguese  discoverics  lo 
Ihe  présent  time. 

London,  llichardson,  in-1, 17U0. 

223.  —  Le  père  Laborde.  Histoire  abrégée  de  la  mer  du 
Sud,  ornéo  de  plusieurs  caries,  dédiée  au  Iloi  ol  composée 
pour  l'éducation  de  Mgr  le  Dauphin. 

Paris,  Didot,  i  vol.  gr.  in-8  et  atlas  in-folio,  171)1. 

224.  Théoph.  Fr.  Khrmunn.  Gcschichle  der  nicrkwuer- 
digsten  Heiseii  welcho  seit  dcm  XH""  Jahrundertc  zu  Wasser 
und  zu  Lande  unternommen  wordcn  siiul. 

Frankfurt-am-Main,  Hcrmann,  22  vol.  in-8,  1791-171)0. 

225.  —  Ed.  Pierre  Leniontey.  Éloge  tie  Jacques  Cook, 
avec  des  notes,  discours  qui  a  remporté  le  prix  d'éloquence 
au  jugement  de  l'Académie  de  xMarseille,  le  25  août  1780. 

Paris,  Didot,  in-8,  1792. 

220.  \.m\  Kirchhof.  Auszuoge  aus  Cook  und  King's  Uei- 
sen  in  den  Jahien  1770  bis  1788  nebst  einem  Verzeichniss 
ihrer  beobachteten  Dreiten  und  Lœngen,  ingleichen  De- 
morkungcn  ueberdie  Abweichung  der  Nadel  zum  Beweis... 

Berlin,  in-8,  1794. 

227.  —  j.-p.  Béren^cr.  Histoire  abrégée  des  premier, 
second  et  troisième  voyages  autour  du  monde  par  Cook, 
mise  ù  la  portée  de  lout  le  monde. 

Paris,  Dufart,  3  vol.  in-8,  an  II  (1705).  * 

228.  —  Voyage  dans  l'hémisphère  austral  et  autour  du 
monde,  fait  sur  les  vaisseaux  de  roi  l'Aventure  et  la  liésola- 
tion,  en  1772,  1773,  1774  et  1775;  écrit  par  jaeques  Cook, 
CommandaDt  de  la  Résolution;  dans  lequel  on  a  inséré  la 
relation  du  Capitaine  Furnenux  et  celle  de  i\IM.  Vorsier, 
ouvrage  enrichi  de  plans,  cartes,  de  planches,  de  portraits 
et  de  vues  de  pays  dessinés  pendant  l'expédition  par 
M.  Hodges.  • 

Lausanne,  Hignou  et  C'^,  0  vol.  in-8,  1790. 


112 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


Renferme,  tome  I,  pp.  97-108,  la  traduction  de  la  réponse 
de  Wales  à  Le  Monnier  (v.  n"*  84, 114,  115)  :  —  Preuves  que 
le  capitaine  Gook  a  cherché  le  cap  de  la  Circoncision  sous 
son  véritable  méridien  et  que  les  objections  qu'on  lui  a 
faites  ne  sont  pas  bien  fondées  ;  par  M.  iraiea,  qui  a  accom- 
pagné jM.  Gook  dans  son  second  voyage. 

Renferme  également, tome  I,  p.  108  :  —  Examen  de  deux 
questions  d'hydrographie  dont  il  est  fait  mention  dans  l'in- 
troduction aux  voyages  à  l'océan  Pacifique  qu'on  vient 
de  publier  à  Londres  en  trois  volumes,  par  M.  Le  Mon- 
nier, de  l'Aradémie  royale  des  sciences,  à  Paris. 

229.  —  Voyage  autour  du  monde  sur  le  vaisseau  de  Sa 
Majesté  Britannique  VEndeavonrj  par  Sydney  Parkinson, 
dessinateur  attaché  à  M.  Banks,  précédé  d'un  discours  en 
forme  d'introduction  sur  les  principaux  navigateurs  anglais 
et  français  qui  ont  précédé  VEndeavouff  suivi  d'un  abrège 
des  deux  derniers  voyages  de  Gook,  avec  les  planches  de 
l'auteur,  traduit  de  l'anglais  par  Henri. 

Paris,  Guillaume,  2  vol.  in-8,  1797. 

Publié  par  Stanfield  Parkinson,  frère  de  l'auteur. 

230.  —  Voyage  de  La  Péronse  autour  du  monde,  publié 
conformément  au  décret  du  22  avril  1791  et  rédigé  par 
M.  L.  A.Milet-Mureau,  général  de  brigade  dans  le  corps  du 
génie,  directeur  des  fortifications,  ex-constituant,  membre 
de  plusieurs  sociétés  littéraires  de  Paris. 

Paris,  imprimerie  de  la  république,  4  vol.  in-4  et  allas 
in-fol.,an  V(1797). 

Renferme,  t.  II,  p.  119,  une  appréciation  de  La  Pérouse 
sur  la  mort  de  Gook. 

231.  —  J.  w.  Buache.  Observations  sur  l'existence  de 
quelques  isles  peu  connues  situées  dans  la  partie  du  Grand 
Océan  comprise  entre  le  Japon  et  la  Californie,  par  Buache, 
lu  le  22  floréal  an  IV. 

Mémoires  de  l'Institut  national  des  sciences  et  des  arts 
pour  l'an  IV  de  la  république.  Sciences  morales  et  politi- 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         113 

ques,  tome  premier  (pp.  475-492,  avec  carte).  Paris,  Bau- 
doin, in-4,  ihermidor  an  VI  (1798). 

232.  —  Rev.  Wllllam  Fordyce  Mavor.  —  Hlstorical  ac- 

count  of  the  most  celebrated  voyages,  travels  and  disco- 
veries  from  the  time  of  Columbus  to  the  présent  period. 
(1492-1798). 

London,  25  vol.  in-1 2,  1798-1802. 

233.  —  Idem.  London,  28  vol.  in-8, 1814-1815. 

234.  —  Account  of  discoveries  in  the  Southern  Pacific 
Océan. 

London,  in-8, 1799. 

235.  —  Bibliothèque  portative  des  voyages,  avec  un  allas. 
Paris,  35  vol.  in-18,  ans  VII,  Xî,  XII  (1799,  1803,  1804). 

Collection  très  médiocre  destinée  aux  femmes. 

230.  —  W.  W,  iWavor.  Historischer  Bericht  von  den  be- 
ruehmten  See-  und  Landreisen  und  Entdeckungen  von  Co- 
lumbus' Zeilen  bis  zu  unseren  Tagen  ;  nach  dem  Englischen 
frei  bearbeitet  von  C.  A.  W.  (Wichmann.) 

Leipzig,  Siegert,  2  vol.  in-8, 1800. 

237.  —  Vermischte  Schriften  h  jrausgegeben  von  Ludwig 

Chr.  lilehtenberg  und  Fr.  Krle». 

Gœtlingen,  D">terich,  9  vol.  in-8, 1800-1805. 
Notice  biographique  sur  Cook  dans  le  4"  volume. 

238.  —  L'abbé  Jacques  DeiiUe.  Les  Jardins,  poème  en 
IV  chants. 

Paris,  Didot  l'aîné,  in-8,  an  IX  (1801). 
L'auteur  y  célèbre  les  louanges  de  Cook,  in  fine. 
Il  existe  de  nombreuses  éditions  de  cet  ouvrage  avec  ou 
sans  les  autres  œuvres  du  poète. 

239.  —  Saminlung  der  besten  und  neueslen  Reisebeschreib- 
ungen,  in  einem  ausfuehriichen  Auszuge  worinnen  eine 
genaue  Nachricht  von  der  Religion,  Regierungsverfassung, 
Handlung,  Sitten,  Naturgeschichte  und  anderen  merkwuer- 
digen  Din^en  verschiedener  Lœnder  und  Vœlker  gegeben 
wird. 

■      ;  •  8 


114 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


Berlin,  Mylius,  35  vol.  in-S,  1763-1802. 
Les  onze  derniers  volumes  ont  aussi  pour  titre  :  Neue 
Sammlung  der  besten  neuesten  Reisebeschreibungen. 

240.  —  Archiv  fuer  die  neuesten  und  merkwuerdigsten 
Reisebeschreibungen  aus  fremden  Sprachen  uebersetzt. 

Berlin,  W.  Oehmigke,  3  vol.  in-8,  1802-1803. 

241.  — Joach.  Bcinr.  Campe.  Neue  Sammlung  merkwuer- 
diger  Reisebeschreibungen  fuer  die  Jugend. 

Braunschweig,  Vieweg  u.  Sohn,  7  vol.  in-8,  1802-1806; 
troisième  édition  en  1831. 

242.  —  Idem.  Bibliothèque  géographique  et  instruc- 
tive des  jeunes  gens,  ou  Recueil  des  voyages  intéressants 
pour  l'instruction  et  l'amusement  de  la  jeunesse,  traduit  de 
l'allemand,  par  J.  B.  L.  Breton. 

Paris  et  Amsterdam,  G.  E.  Gabriel  Dufour,  72  vol.  in-8, 
1802-1807. 

243.  —  Idem.  La  deuxième  édition  porte  pour  titre  : 
Bibliothèque  géographique,  recueil  de  voyages  dans  les 
quatre  parties  du  monde;  traduit  de  l'allemand  et  de  l'an- 
glais, par  M.  de,B.,  en  6  séries  de  12  vol.,  soit  72  vol.  in-18. 

Paris,  Dufour,  1818.  .    .^, , 

Voyages  de  Cook,  tomes  XIII,  XIV,  XV. 

244.  —  Eberh.  Aug.  Wllh.  von  Zlmmermann.  Taschen- 

buch  der  Reisen,  oder  unierhaltende  Darstellung  der 
Entdeckungen  des  XVII1'«"  Jahrhunderts,  in  Ruecksicht 
der  Laender-,  Menschen-  und  Produkten-Kunde  ;  fuer  jede 
Klasse  von  Lesern. 

Leipzig,  E.  Fleischer,  18  vol.  in-16,  1802-1819.  Publica- 
lion  continuée  pour  les  13"  et  14°  années  par  Chr.  Fr.  Rueh 
et  H.  Lichtenstein. 

245.  —  Voyages  de  Cook  autour  du  monde,  traduction 
nouvelle  (abrégée),  par  J.  B.  L.  Breton. 

Paris,  veuve  Lepetit  (Tenon),  12  vol.  in-18,  iSOdet  seq. 

246.  —  J.  Cook.  Sœmmtliche  Reisen  um  die  Welt  in 
den  Jahren  1768-1770. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.  H5 

Wien,  Bauer  u.  Dirnbôck,  3  vol.  in-8,  4803. 
^^T.  —  j.  cook's  erste,  zweite  und  drilte  Reise  um  die 
Welt. 
Wien,  Garaesina,  3  vol.  in-4, 1803. 

248.  —  Georg  Foriter.  Beschreibung  seiner  zweilen 
Reise  um  die  Welt.  A.  u.  d.  T.  :  Joh.  Reinh.  Forster's  Reise 
um  die  Welt  in  demaufEnldeckung  ausgeschickten  u.  von 
Gook  gefuehrten  Schiffe  the  Resolution  herausgegeben  von 
Georg  Forster. 

Allona,  Bechtold,  in-8, 1804. 

249.  —  Jac.  €ook.  Sammiung  seiner  Reisen  um  die 
Welt. 

Wien,  Gamesina,  3  vol.  in-8,  1804. 

250.  —  J.  cook.  Beschreibung  seiner  Reise  um  die 
Welt,  ein  nuetziiches  Lesebuch  fuer  die  Jugend  nach 
Campe's  Lehrart  bearbeitet. 

Altona,  Bechtold,  3  vol.,  in-8,  1804-1807. 

251.  — Neueste  Lœnder-und  Vœlkerkunde.  Ein  geograph- 
isches  Lesebuch. 

Weimar,  Geograph.  Institut,  22  vol.  in-8, 1806-1821. 

Titre  particulier  du  tome  XVI  :  Der  fuenfte  Welttheil. 
Ein  geographisches  Hand-und  Lesebuch  zur  Belehrung  und 
Unterhaltung  nach  denBerichten  der  glaubwuerdigsten  Rei- 
senden  enlworfen  von  Dr.  l.  Ltndaer  mit  Kupfern  und 
Karten.  Weimar,  1814. 

252.  —  J.  iVcbiMir.  Views  in  the  south  seas  from 
drawings  by  the  late  James  Webber,  draftsman  on  board 
the  Resolution,  Gapt.  J.  Cook,  from  the  year  1776  to 
1780,  wilh  letter-press  descriptive  of  the  varions  scenery... 
Thèse  plates  form  a  new  séries  and  are  of  the  same  size 
as  those  engraved  for  Gapt.  Gook's  last  voyage.  The  draw- 
ings are  in  the  possession  of  the  Lords  of  the  Admiralty. 

London,  Boydell,  1808. 

Atlas  in-folio  de  16  planches  en  couleur. 

253.  —  Collection  abrégée  des  voyages  anciens  et  mo- 


116         CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

dernes  autour  du  monde,  avec  des  extraits  des  autres 
voyageurs  les  plus  célèbres  et  les  plus  récents,  contenant 
des  détails  exacts  sur  les  mœurs,  les  usages,  les  productions 
les  plus  remarquables  des  différents  peuples  de  la  terre, 

rédigée  par  M.  Bancarcl. 

Paris,  Fr.  Dufart  père,  12  vol.  in-8, 1808-1809. 
Voyages  de  Cook,  tomes  VIII,  IX,  X. 

254.  -—  Covendish  Peiham.  The  world  ;  or  the  pré- 
sent State  of  the  universe,  being  a  gênerai  and  complète 
collection  of  modem  voyages  and  Iravels,  selected,  arran- 
ged  and  digested  from  the  narratives  of  the  latest  and  most 
authentic  travellers  and  navigators. 

London,  2  vol.  in-4,  cartes  et  fîg.,  1808-1810. 

255.  —    G.    Boacher    de    la  Bicharderle.    Bibliothèque 

universelle  des  voyages. 
Paris,  6  vol.  in-8,  1808. 

256.  —  J.  Pinkerton.  A  gênerai  collection  of  the  best 
and  most  interesting  voyages  and  travels  in  ail  parts  of  the 
world,  many  of  which  are  now  first  tranlaled  into  English, 
digested  on  a  new  plan,  illustraled  vvith  plates. 

London,  Hursl,   ïlees,  Orme   and  Brown;  Cadell  and 
Davies,  17  vol.  in-4,  1808-1814. 
Voyages  de  Cook,  vol.  XI  (1812),  pp.  498-738. 

257.  —  Idem.  Philadelphia,  6  vol.  in 4, 1810. 

258.  —  Voyages  (de  Cook)  dans  la  mer  du  Sud,  aux  deux 
pôles  etautour  du  monde;  premier,  second  et  troisième,  ac- 
compagnésdesrelationsdeMM.Byron,CarteretetWallis,etc., 

par  M.  G.. .t. 
Paris,  Lerouge,  6  vol.  in-12, 1811. 

259.  —Jdew.  Paris,  in-8,  1811.  Édition  abrégée  avec 
1  carte  et  30  figures. 

260.  —  Robert  Kerr.  A  gênerai  history  and  collec- 
tion of  voyages  and  travels  arranged  in  systematic  order 
forming  a  complète  history  of  the  origin  and  progress 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

of  navigation  and  discovery  by  sea  and  land  from  the 
earliest  âges  to  the  présent  time. 

Edinburgh,  18  vol.  in-8, 1811-1824(71.  n"  279). 

Voyages  de  Cook,  tomes  XII  à  XVII. 

261.—  History  of  the  Otaheitean  Islands,  from  their 
discovery  to  the  présent  time  including  the  account  of  the 
institutions,  government,  manners,  customs,  religion  and 
cérémonies,  of  the  people  inhabiling  the  Society,  the 
Friendly  Islands  and  the  Marquesas  ;  with  an  historical 
sketch  of  the  Sandwich  Islands;  to  which  is  added,  an 
account  of  a  mission  to  the  Pacific  Océan  in  the  years 
1796,1797,1798. 

London,  Ogle,  in-12,1811. 

262.— The  three  voyages  ofCaptainjamesCook  round  the 
world,completeinsevenvolumes(withmapandotherplates). 

London,  Longman,  Hurst,  Rees,  7  vol.  in-12,  1813. 

263.  —  Idem.  London,  Philos.  Soc.  London  (?),  7  vol. 
in-8,  1821. 

264.  —  Idem.  London,  Sherwood  and  Co.,  7  vol.  in-12, 
1830  (?). 

265.  —  Idem  (abridged).  London,  Whittingham  (?)  2  voL 
in-18,  1842. 

266.  —  Idem.  London,  2  vol.  gr.  in-8, 1842. 

267.  —  J.   F.    Laharpe 

des  voyages. 

Paris,  24  vol.  in-8,  1816. 

Comprenant  :  Abrégé  des  trois  voyages  du  capitaine 
Cook,  précédé  d'un  extrait  des  voyages  de  Byron,  Wallis, 
Carteret  et  Bougainville  autour  du  monde,  par  J.  F.  Laharpe. 
Nouvelle  édition  revue  et  corrigée. 

Paris,  Crapelet,  Ledoux  et  Tenré,  6  vol.  in-8, 1816. 

268.  —  Die.  beruehmtesten  See-  und  Landreisen,  nebst 
allen  interessanten  Entdeckungen  seit  Columbus  bis  auf  die 
gegenwsertige  Zeit. 

Leipzig,  Sommer,  W.  Nauck.  6  vol.  in-8, 1816. 


Abrégé  de  l'histoire  générale 


118 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


269.  —  Anna  Seward.  Elegy  on  Gaplain  Gook;  a  poem. 
London,  in-12,  1817. 

270. —J.  Cook.  Reise  um  die  Welt  fuer  die  Jugend 
bearbeitet. 

Magdeburg,  Haude,  3  vol.  in-8,  1818. 

271.  —  Joha  Barrow.  A  cbronologlcal  history  of  voyages 
iiito  the  arctic  régions  ;  undertaken  chiefly  for  the  purpose 
of  discovering  a  North-East,  North-West  or  polar  passage 
between  the  Atlantic  and  the  Pacific  ;  from  the  earliest 
periods  of  Scandinavian  navigation  to  the  departure  of  the 
récent  expéditions  under  the  orders  of  Gaptains  Ross  and 
Buchan. 

London,  in-8,  avec  carte,  1818. 

272.  —  John  Barr»w.  Ghronological  history  of  voyages 
into  the  polar  régions  ;  to  which  are  added  a  narrative  of 
Gaptain  Buchan's  expédition  into  the  interior  of  Newfound- 
land  and  a  relation  of  the  discovery  of  the  Strait  of  Anian, 
made  by  Gaptain  L.  F.  Maldonado  in  the  year  1588  with  an 
original  map  of  the  arctic  régions. 

London,  in-8, 1818. 

273.  —  John  Barrow.  Histoire  chronologique  des 
voyages  vers  le  pôle  arctique,  entrepris  pour  découvrir  un 
passage  entre  l'océan  Atlantique  et  le  grand  Océan,  depuis  les 
premières  navigations  des  Scandinaves  jusqu'à  l'expédition 
faite  en  1818  sohs  les  ordres  des  capitaines  Ross  et  Buchan. 

Paris,  Gide  fils,  2  vol.  in-8, 1819. 

Formant  les  tomes  I  et  II  de  la  Gollection  des  voyages 
modernes  publiée  par  Gide. 

274. —  Joh.B.  Foroter.  Reise  um  die  Welt,  odei>Gook's 
zweite  Reise,  fuer  die  Jugend  bearbeitet.  (Neue  Auflage). 
Magdeburg,  vonSchuetz,  in-8, 1820. 

275.  — Memoirof  Sir  Joseph  Banks,Bart.,G.G.  B.,P.  G., 
and  Président  of  the  Royal  Society  (with  a  portrait). 

New  Monthly  Magazine,  n»  79,  vol.  XIV,  pp.  185-194, 
London,  in-8, 1820. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         110 

276.  —  Andrew  Dun<!an.  Short  accounl  of  Ihe  life  of 
the  Right  Honourablc  Sir  Jos.  Banks. 

Ëdinburgh,  in-8,  18^21. 

277.  —  s.  Prior.  Sàmmtlilche  Reisen  um  die  Welt  von 
Magellan  bis  auf  unsere  Zeiten.  Nach  dem  Englischen. 
Jena,  Bran,  3  vol.  in-12, 1822-1823. 

278.  —  Storia  générale  de'  viaggi,  o  niiova  raccolta  di 
tutte  lerelazioni  de'  viaggi. 

Venezia,  28  vol.  in-8, 1823  (?). 

2';9.  —  W.  Stevenson.  Historical  sketch  of  the  pro- 
gress  of  discovery,  navigation  and  commerce,  from  the 
earliest  records  to  the  beginning  of  the  nineteenth  cen< 
tury;  with  a  bibliographical  catalogue  of  voyages  and 
travels. 

Ëdinburgh  and  London,  Blackwood,  gr.  in-8,  1824. 

Forme  aussi  le  18°  volume  de  la  collection  deKerr;v. 
antèj  n»  260. 

280.  —  Ja*.  Cook's  lirst  voyage  round  the  world,  with  an 
account  ofhis  life  pre  vious  to  that  period  by  a.  Kippis.  En- 
glisches  Lesebuch. 

Leipzig,  Fleischer,  in-16,  1825. 

281.  —  Rev.  w.  Eiiis.  Missionary  narrative  of  a  tour 
through  Hawaii  or  Owyhee  ;  with  remarks  on  the  history, 
traditions,  manners,  customs  and  language  of  the  Sandwich 
Islands. 

3«  édition,  London,  in-8,  1826. 

282.  —  Idem,  4«  édition,  London,  in-8,  1827. 

283.  —  Éloge  historique  de  M.  Banks  lu  à  l'Acadé.nie 
royale  des  sciences  le  2  avril  1821,  par  M.  le  baron  Cuvier. 

Paris,  in-4,  juillet  1826. 

284.  —  ïaschenbibliothek  der  wichtigsten  und  interes- 
santesten  See-und  Landreisen,  von  der  Empfindung  der 
Buchdruckerkunst  bis  auf  unsere  Zeiten.  Yerfasst  von 
Mehren  und  herausgegeben  von  Joach.  Heinr.  Jiick.  Niinr- 
berg  (Berlin,  Bade),  87  vol.  in-16,  1827-1836. 


y 


120         CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

285.  —  jared  Sparks.  Thc  Hfe  of  John  Ledyard,  Ihe 
American  traveIler;coinprising  sélections  from  his  journals 
and  correspondence. 

Cambridge,  Mass.,  in-8,  1828. 

286.  —  Idem,  2"  édition.  Cambridge,  Mass.,  in-8, 1829. 

287.  —  Jared  sparka.  Memoirs  of  the  life  and  tra- 
velsof  John  Ledyard,  from  his  journals  and  correspondence. 

London,  H.  Colburn,  in-8,  1828. 

288.  —Idem.  London,  in-8, 1834. 

289.  — -  Idem,  dans  laLibrary  of  American  Biography,  New 
Séries,  vol.  XIV,  Boston,  1847. 

290.  —  Jared  Sparka.  Leben  des  beruehmten  amcri- 
kanischen  Reisenden  John  Ledyard,  des  Bcgleiters  von 
Cook,  nach  seinen  Tagebuechern  und  seinem  Briefwechsei 
dargestellt  aus  dem  Englischen  von  Chr.  Fr.  Michaelis. 

Leipzig,  Heinrichs,  in-8,  1829. 

Ledyard  était  sergent  d'infanterie  de  marine  dans  la  Iroi- 
sième  expédition  de  Cook.  Son  journal,  écrit  pendant  le 
voyage,  fut  saisi  par  l'amirauté,  mais  à  son  retour  aux  Etats- 
Unis,  sa  patrie,  il  en  écrivit  un  autre  qui  fut  publié  à  Hart- 
ford en  1783;  v.  antè,  n"  135. 

291 .  —  Bajot.  Abrégé  historique  et  chronologique  des 
principaux  voyages  de  découverte  par  mer  depuis  l'an  2000 
avant  J.-C,     jusqu'au    commencement  du  xix°    siècle. 

Paris,  Arlhus  Bertrand  et  Bachelier,  in-8,  1829;  cet  ou- 
vrage est  suivi  de  :  Examen  sommaire  des  expéditions 
de  découverte  et  des  progrès  de  la  géographie  pendant  le 
xviii*'  siècle,  par  le  chevalier  de  Fréminviiie. 

292.  --  Idem,  2«'  édition.  Paris,  in-8,  1835. 

293.  —  Rev.  nviiilamBiiis.  Polynesiam  researches  during 
a  résidence  of  nearly  sixyears  in  the  South  Sea  Isiands,  in> 
cluding  descriptions  of  the  natural  history  and  scenery  of 
the  isiands,  wilh  remarks  on  the  history,  mythology,  tradi- 
tions, government,  arts,  manners  and  customs  of  the  inhab- 
itants by  William  Ellis,  missionary  to  the.  Society  and 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


121 


Sandwich  Islands  and  author  of  the  Tour  of  Hawaii,  in  two 
volumes. 
London,  Fisher,  Son  and  Jackson,  2  vol.  in-8,  1829. 

294.  —  Idem.  London,  4  vol.  in-12, 1848. 

295.  —  Idem.  London,  4  vol.  in-12, 1853. 

296.  —  Idem^  Polynesian  researches  during  a  résidence 
of  nearly  eight  years  in  the  Sociely  and  Sandwich  Islands. 
—  A  new  édition  enlarged  and  improved. 

London,  Henry  G.  Bohn,  4  vol.  in-12,  1859. 
Renferme  une  narration  indigène  de  la  mort  de  Gook, 
tome  IV,  p.  143. 

297.  —  w.  Deaboroush  Cooiey.  History  of  maritime 
and  inland  discovery. 

London,  3  vol.  in-12,  1830-1831. 

298.  —  Idem,  2«  éd.  London,  Longman,  3  vol.  in-12, 1846. 

299.  —  J.  d'Ur*iiie.  Rapport  sur  le  projet  de  voyage 
présenté   à  la   Société  de  géographie  par  M.  Bucking- 

ham. 

Bulletin  de  la  Société  de  géographie,  tome  quatorzième, 
pp.  153-181  ;  Paris,  Arthus  Bertrand,  in-8, 1830. 

Renferme  une  appréciation  du  caractère  et  delà  conduite 
de  Gook. 

300.  —  j.  d'CJrviUe.  Rapport  sur  le  voyago  du  capitaine 
Beechey  au  détroit  de  Behring,  8  avril  1831. 

Bulletin  de  la  Société  de  géographie,  tome  quinzième, 
pp.  291-253;  Paris,  Arthus  Bertrand,  in-8,  1831. 

301.— Voyage  de  la  corvette  V  Astrolabe ,  exécuté  par  ordre 
du  roi  pendant  les  années  1826, 1827,  1828,  1829,  sous  le 
commandement  de  M.  J.  Danont  d'urviue,  capitaine  de 
vaisseau.  Publié  par  ordonnance  de  Sa  Majesté.  —  His- 
toire du  voyage. 

Pflris,  J.  Tastu,  5  vol.  gr.  in-8,  5  cartes  in-f  et  atlas, 
1831-1832.    . 

Pièces  justificatives  relatives  à  Gook,  tome  HI  (1831), 
pp.  14-26. 


1i2  CiSNTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

302.  —  Jmuc»  Augaatos  H*  John.  The  Hves  of  ccle- 
brated  travellers. 

London,3vol.  in-12,  1831. 

Pour  la  vie  de  John  Ledyard,  tome  II,  pp.  170-207. 

303.  —  Idem.  New-York,  3  vol.  in-18, 1832. 

304.  —  Idem.  New-York,  3  vol.  in-18, 1842. 

305.  —  Edward  Hawke  Locker.  Memoirs  of  celebra- 
ted  naval  commanders,  iilustrated  by  engravings  from  ori- 
ginal pictures  in  the  naval  Gallery  of  Greenwich  Hospital. 
Londou,  1832. 

Comprenant  un  mémoire  de  16  pages  sur  Cook,  accom- 
pagné de  la  reproduction  en  gravure  du  portrait  de  Natha- 
niel  Dance,  mentionné  ci-apr<:s. 

306.  —  Â  System  of  geography  popular  and  scientiflc  or 
a  physical,  political  and  statisticalaccount  of  the  world  and 
ils  various  divisions  by  James  Bell  author  of  Gritical  resear- 
ches  in  geography,  editor  of  Rollin's  ancient  history,  etc., 
etc.,  iilustrated  by  a  complète  séries  of  maps  and  other  en- 
gravings. 

Glasgow,  Archibald  FuUarton  and  Go.,  6  vol.  in-8, 1832. 
;  Renferme,  tome  YI,  p.  398,  une  narration  indigène  de  la 
mort  de  Cook,  empruntée  au  Rév.  W.  EUis. 

307.  —  Voyage  de  découvertes  de  l'Astrolabe  exécuté 
pendant  les  années  1826,  1827,  1828  et  1829,  sous  le  com- 
mandement de  M.  J.  Dumont  d'Vrviiie,  Capitaine  de  vais- 
seau. Observations  nautiques,  météorologiques,  hydrogra- 
phiques et  de  physique. 

Paris,  publié  par  le  ministère  de  la  marine,  in-4,  1833. 

308.  —  OUI.  Aug.  Wimmer.  YoUstsendige  Geschichte 
der  Erdkunde  und  ihrer  Fortschritte  durch  EnldeakungS" 
reisen,  Schifffahrt  und  Handel.  Yon  der  seltesten  bis  auf 
die  neueste  Zeit. 

Leipzig,  Yolckmar,  in-8,  1833. 

309.  —  Albert  Moniémont.  Bibliothèque  universelle 
des  voyages  effectués  par  mer  ou  par  terre  dans  les  diver- 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.        123 

ses  parties  du  monde,  depuis  les  premières  découvertes  jus- 
qu'à nos  jours. 
Paris,  Armand  Aubrée,  40  vol.  in-8, 1833, 1836. 

310.  —  Miscellaneous  works  of  WliUani  Maradea  :  I  on 
tho  Polynesian  or  East  insular  languages,  II  on  a  conven- 
tional  Roman  alphabet,  applicable  to  oriental  languages , 
III  thoughts  on  the  composition  of  a  national  English  dic- 
tionary. 

London,  Cox  and  son,  in-4, 183i. 

311.  —  Travelsand  adventuresof  JohaLedyard  compris- 
ing  his  voyage  with  Capt.  Cook's  third  and  last  expédition, 
his  journey  on  foot  1300  miles  round  the  Gulf  of  Bothnia  to 
Saint-Petersburgh  ;  his  adventures  and  résidence  in  Siberia, 
and  his  exploratory  mission  to  Africa. 

London,  in-8, 1834. 

312.  —  Arctic  expéditions  from  England,  from  1497  to 
1833;  map. 

London,  in-8, 1834. 

313.  —  «111.  Aug.Wimmer.  Geschichte  der  geographis- 
chen  Entdeckungsreisen  zu  Wasser  und  zu  Lande.  Von  den 
eeltesten  Zeiten  bis  auf  unsere  Tage.  Ein  belehrendes  und 
unterhaltendes  Lesebuch  fuer  aile  Stœnde. 

Wien,  Gerold,  5  vol.  in-8,  1834-1838. 

314.  _  Voyage  pittoresque  autour  du  monde,  résumé 
général  des  voyages  de  découvertes  de  Magellan,  Tasman, 
Gook,...  publié  sous  la  direction  de  M.  Dumoat-d'Uririiie, 
capitaine  de  vaisseau. 

Paris,  L.  Tenré,  2  vol.  in-4,  1834. 

315.  —  Idem.  Voyage  autour  du  monde,  publié  sous  la 
direction  du  contre-amiral  Damon«-d'UrvlUe.  Nouvelle 
édition,  revue  et  corrigée. 

Paris,  Fume  et  Ci«,  2  vol.  in-4,  t.  1, 1853;  t.  II,  1848  (sic). 

316.  —  Malerische  Reise  um  die  Welt.  Eine  geordncte 
Zusammenstellung  des  Wissenswerthesten  von  den  Ent- 
deckungsreisen einesByron,  Wallis,  Carteret,  Bougainville, 


i24         CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

Cook...  verfasst  von  eincr  Gesollschaft  Reisendcr  und  Ge- 
lehrler  unter  dcr  Leitung  des  Herrn  Duenont  d'Vrviiie. 
In's  Deutsche  ueberlr.  und  mit  einigen  Anmerkungen  und 
Zussetzen  vers,  von  A.  Dielzmann. 
Leipzig,  Baumgœrlner,  2  vol.  gr.  in-4,  1834-1830. 

317.  —  j.  B.  Champagnac.  Le  Cook  do  l'enfancc  et 
de  la  jeunesse,  ou  choix  des  particularités  les  plus  intéres- 
santes, des  détails  les  plus  instructifs  et  les  plus  curieux 
contenus  dans  les  relations  des  trois  voyages  du  célèbre  navi- 
gateur autour  du  monde;  précédé  d'une  notice  sur  sa  vie. 

Paris,  Fruger  et  Brunet,  2  vol.  in-12, 1835. 

318.  —  J.  B.  J.  de  Chantai.  Beautés  de  l'histoire  des 
voyages  les  plus  fameux  autour  du  monde  et  dans  les  deux 
hémisphères. 

Paris,  Fruger  et  Brunet,  2  vol.  in- 12,  1835. 

319.  —  n.  Lemalre.  Beautés  de  l'histoire  des  voyages 
les  plus  fameux  autour  du  monde  et  dans  les  deux  hémi- 
sphères, ou  Tableau  des  découvertes,  entreprises,  aventures 
et  succès  des  plus  célèbres  voyageurs. 

Paris,  Fruger  et  Brunet,  2  vol.in-12,  5°  édition,  1835. 

320.  —  The  life  and  voyages  of  captain  James  Cook 
drawn  up  from  his  journals  and  other  aulhentic  documents 
and  comprising  much  original  information  by  the  Rev. 

C.  Toung,  A.  M. 

London,  Whittaker,  in-12,  1836. 

321.  —  Idem.  Paris,  Baudry,  in.l2,  1836. 
Réimpression  en  France  du  précédent;  texte  anglais. 
322.—  /(2em,  traduit  en  hollandais,  Amsterdam,  in-8,1843. 
323. — An  historical  account  of  the  circumnavigation  of  the 

globe  and  of  the  progress  of  discovery  in  the  Pacific  Océan, 
from  the  voyage  of  Magellan  to  the  death  of  Cook. 

Edinburgh,  Oliver  and  Boyd  (Edinburgh  Cabinet  Library 
Séries),  in-16, 1836. 

324.  —  Histoire  des  îles  Sandwich  et  de  la  mission  amé- 
ricaine depuis  1820,  traduite  de  l'anglais. 


a^lUMMv>aM~Jl>MlSH>j«iM 


CENTENAIUE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         125 

Paris,  Risler,  in-18,  183G. 

32.").  — j.  Pickcring.  Ilcvlew  of  Ihe  Works  wrillen  on  Ihe 
South  Son  Islands.  (Exlract  from  vol.  XX  Amer.  Quar.). 

Philadclphia,  in-8, 1830. 

32().  —  Noie  sur  le  voyage  de  découvertes  au  pôle  aus- 
tral et  dans  l'Océanie  de  VAslrolabe  et  de  la  ZHée,  par 

j.  Dnmonl-d'VrvIlle,  21  avril  1837. 

Bulletin  de  la  Société  de  géographie,  deuxième  série, 
tome  septième,  pp.  281-286.  Paris,  Arthus  Bertrand,  1837. 

327.  —  Lettre  adressée  au  président  et  au  conseil  de  la 
Société  royale  de  géographie  de  Londres  sur  les  découvertes 
antarctiques  (traduite  par  M.  Dumont-d'Urville)  par  A.  Z. 

A  la  suite  du  précédent,  pp.  286-305,  et  accompagné 
d'une  carte  du  pôle  sud,  mai  1837. 

328.  —  Le  Cook  du  jeune  âge,  ou  Abrégé  des  voyages  de 
ce  célèbre  navigateur. 

Besançon,  in-12, 1837. 

329.  —  Henri  Lebran.  Abrégé  de  tous  les  voyages  au 
pôle  nord  depuis  Nicolo  Zeno  jusqu'au  capitaine  Ross 
(1380-1833). 

Paris,  Lavigne,  in-12, 183'/. 

330.  —  Idem.  Tours,  Mame,  in-12, 1840. 

331. — Henri  Lebrun.  Voyages  et  aventures  du  capi- 
taine Cook. 

Paris,  Lavigne,  in-12,  1837. 

Cet  ouvrage  était  parvenu  à  sa  6"  édition  en  1855,  Tours, 
Mame,  collection  de  la  Bibliothèque  des  écoles  chré- 
tennes. 

332.  —  E.  «arnier.  Nouvel  Abrégé  des  voyages  autour 
du  monde,  depuis  Magellan  jusqu'à  d'Urville  et  Laplace 
(1519-1832). 

Paris,  Dupuy,  2  vol.  in-12, 1838. 

Cet  ouvrage  était  parvenu  en  1856  à  sa  8"  édition,  revue 
et  pucgée  avec  soin,  sans  nom  d'auteur,  Tours,  Mame, 
collection  de  la  Bibliothèque  de  la  jeunesse  chrétienne. 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

333.  —  The  life,  voyages  and  discoveries  of  Gaptain 
James  Cook. 

London,  Parker,  in-18,  1839  (?). 

334.  —  Idem,  S»  édit.  London,  Parker,  in-18,  1840  (no- 
vembre). 

335.  —  Idem,  3«  éd.  London,  Parker,  in-18, 1844  (août). 
330.— /rfem,  4«  éd.  London,  Parker,  in-18,  1849 (janvier). 
337.— /dm, 5" éd.  London,  Parker, in-18, 1853 (janvier). 

338.  —  Idem,  6*  éd.  London,  Longmans,  Green  and  C.o., 
in-18, 1864  (mai). 

339.  —  Idem,  7°  éd.  London,  Longmans,  Green  and 
Co.,  in-18, 1865  (novembre). 

340.  —  Idem,  8"  éd.  London,  Longmansj  Green  and  Co., 
in-18, 1873  (février). 

341.  —  Idem,  9°  éd.  London,  Longmans,  Green  i»id  Co., 
in-18,  1875  (février). 

342.  —  Idem,  10'  éd.  London,  Longmans,  Green  and  Co., 
in-18,  1878  (avril). 

343.  — Historyand  gênerai  views  ofthe  Sandwich  Islands' 
mission  by  Rev.  Sheidon  DibMe,  a  missionary  at  those  is- 
lands for  seven  years. 

New- York,  Taylor  and  Dodd  (late  John  S.  Taylor),  in-12, 
1839. 

344. —  Merkwuerdige  Reisen  und  Seefahrten;  ans  dem 
Englischen  uebersetzt  voa  A.Dietzmann  und  Joh.  Sporschil. 
Peslh,  Harlleben,  6  vol.  in-8,  1840. 

Divisé  en  trois  parties  de  2  volumes;  la  seconde  partie 
eMt  intitulée  :  Geschichtliche  Darslellung  der  Erdumseglung 
und  der  Entdeckungen  in  der  Suedsee,  uebersetzt  von 
A.  Dietzmann. 

345.  — "Nouvelle  Bibliothèque  des  voyages  anciens  et 
L^odernes,  contenant  la  relation  complète  ou  analysée  des 
voyages  de  Christophe  Colomb,  Fernand  Cortez,  Pizarre, 
Anson.  Byron,  Bougainville,  Cook,  etc.,  etc. 

Paris,  Dumesnil,  12  vol.  in-8,  1840-1842. 


»g 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         427 

346.  —  IV.  Desborongh  Cooiey.  Histoire  générale  des 
voyages  de  découvertes  maritimes  et  continentales,  depuis 
le  commencement  du  monde  jusqu'à  nos  jours;  traduit  de 
l'eaglais  par  Ad.  Joanne  et  Old  Nick  (E.  Foi  gués). 

Paris,  Paulin,  3  vol.  in-12, 1840. 

347.  —  Idem.  Allgemeine  Geschichte  der  Reisen  und 
Entdeckungen  zu  Wasser  und  zu  Lande  seit  dem  Anfang 
der  Welt  bis  auf  unsere  Tage.  Nach  dem  Englischen,  von 
Heinricb  Elsner. 

Stuttgart,  Hallberg,  3  vol.  in-16,  1841-1842. 

348.  —  Henrt  Lebran.  Abrégé  de  tous  les  voyageurs 
au  pôle  nord,  depuis  les  frères  Zeni  jusqu'à  Tréhouard 
(1830-1836). 

Tours,  Mame,  in-12,  1S41. 

Cet  ouvrage,  formant  la  4°  édition  du  n»  331,  était  par- 
venu à  sa  6*  édition  en  1852.  ' 

349.  —  Captain  James  Cook's  voyages,  with  maps  and 
other  cuts.  ,    r 

London,  W.  Smith,  2  vol.  in-8»,  1842. 

350.  —  i/.  Hatin.  Histoire  pittoresque  des  voyages 
dans  les  cinq  parties  du  monde,  recueil  de  descriptions 
pittoresques,  des  récits  curieux,  des  scènes  variées,  des 
découvertes  scientifiques,  des  mœurs  et  coutumes  qui 
offrent  un  intérêt  universel.  Extrait  des  voyages  de  Chris- 
tophe Colomb,  Pizarre,  La  Condamine,  etc. 

Paris,  Ardant,  5  vol.  in-8,  1843. 

351.  —  Idem.  .  Extrait  de  Magellan,  Byron,  Wallis, 
Bougainville,  Surville,  Marion,  Cook,  La  Pérouse,  d'Entre- 
casteaux.  Peter  Dillon,  Dumont-d'Urville,  etc.,  etc.,  etc. 

Limoges  et  Paris,  Ardant,  2  vol.  in-8, 1847. 

352.  —   James  Jackaon    Jarvcs.    History   of    the    Ha- 

waiian  or  Sandwich  islands. 
Boston,  London,  in-8,  1843. 

353.  —  Idem,  2"  édition.  Boston,  in-8,  1844. 


128  CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

354.  —  Georg  Gottiried  Gervinns.  Johann  Georg  Adam 
Forsier,  26nov.  1754, 11  jan.  1794. 

Leipzig,  in-12,  1843. 

355.  Georg  For««crs  sœmmtliche  Schriften  herausge- 
geben  von  dessen  Tochter  und  begleitet  mit  einer  Gharak- 
teristik  Forster's  von  G.  G.  Gervinus. 

Leipzig,  Brockhaus,  9  vol.  in-12, 1843. 

356.  —  Descriptiones  animalium  quaeinilinere  ad  maris 
aiislralis  terras  per  annos  1772,  1773  et  1774  suscepto 
collcgit,  observavit  et  delineavit  joannes  Relnoldas  For- 
mer...  Nunc  demiim  éditas  auctoritate  et  impensis  Acade- 
miae  litterarum  llegiae  Berolinae,  curante  Henrico  Lichten- 
stein. 

Beroliiii,  F.  Duemmler,  in-8,  1844. 

357.  —  The  life  of  Sir  Hugh  Paliiser,  Bart.,  Admirai  of 
the  White  and  Governor  of  Greenwich  Hospital,  by  Bobert 

M.  Banc,  Esq. 

London,  Chapman  and  Hall,  in-8°,  1844. 
Sir  Hugh  Paliiser  fut  l'un  des  premiers  et  des  plus  con- 
stants protecteurs  de  Cook. 

358.  —  Histoire  universelle  des  voyages. 
Paris,  Renault,  in-8,  1845. 

359.  —  Gaptain  Samuel  Prior.  Collection  of  voyages, 
round  the  world,  1520-1820. 

New-York,  in-12,  1848. 

360.  —  Charles  Richard  iveid.  A  history  of  the  Royal 
Society,  with  memoirs  of  the  Présidents.  Gompiled  from 
aulhentic  documents. 

London  Parker,  ï  vol.  in-8,  1848. 

Vol.  II,  pp.  35-42,  conduite  des  observations  du  transit 
de  Vénus  par  Gook;  pp.  54-57,  préparations  scientiflques 
de  Cook  pour  son  deuxième  voyage,  à  la  suite  duquel  la 
médaille  Gopley  lui  fut  décernée;  pp.  74-76,  troisième 
voyage;  pp.  137-144,  circonstances  dans  lesquelles   une 


i 


Adam 


•ausge- 
harak- 


maris 
iscepto 

m  For- 

^cade- 
chten- 


iral  of 

Robert 


S  con- 


yages, 


Royal 
from 


transit 
fîques 
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isième 
i   une 


m 


tl 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.        129 

médaille  spéciale  fut  frappée  par  la  Société  royale  en  l'hon- 
neur de  Gook. 

361.  —  John  T.  Shiiiingiaw.  Narrative  of  arctic  discov- 
ery  from  the  earliest  period  tbo  the  présent  time  witb  the 
détails  of  the  measures  adopted  for  the  relief  of  Sir  John 
Franklin. 

London,  in-8, 1850. 

362.  —  Idem,  2"  édition.  London,  in-8, 1851. 

363.  —  Voyages  autour  du  monde  et  daiis  les  contrées 
les  plus  curieuses  du  globe,  depuis  Christophe  Colomb  jus- 
qu'à nos  jours,  par  les  plus  célèbres  navigateurs,  mis  en 
ordre  par  William  Smith. 

Paris,  Société  bibliophile,  12  vol.  in-8, 1850. 

364.  —  Idem.  Paris,  Société  bibliophile,  12  vol.  in-8, 
1852. 

365.  —  Idem.  Paris,  librairie  de  l'Encyclopédie  du 
xix«  siècle,  12  vol.  in-8,  1877. 

366.—  Steam  route  through  Torres  Straits,  by  €8.  Wind- 
sor Earl,  Esq. 

The  journal  of  the  Indian  Archipelago  and  Eastern  Asia  ; 
edited  by  J.  R.  Logan,  F.  G.  S.,  Vol.  V,  sept.  1851,  pp.  489- 
497.  Singapore,  in-8, 1851. 

367.  — L'abbé  Paul  JoniAnneand.  Beautés  de  l'histoire 
des  voyages  anciens  et  modernes. 

Paris,  Limoges,  Ardant,  in-12,  1851. 

368.  —  Idem.  Paris,  Limoges,  Ardant,  in-8,  1853. 

369.  —  s.  de  «rave*.  Voyages  et  aventures  des  marins 
et  des  navigateurs  les  plus  célèbres,  ou  Résumé  de  leurs 
expéditions,  de  leurs  naufrages  et  de  leurs  combats. 

Paris,  Limoges,  Ardant,  in-12, 1851. 
Parvenu  à  la  5^  édition  en  1856. 

370.  —  J.  B.  Champagnae.  Le  Trésor  des  voj'ages. 
Amiens,  Caron,  in-12,  1851.    Parvenu  à  la  4«  édition 

en  1856,  Paris,  Lehuby. 

371.  —  Gaptain  James  Cook's  voyages  round  the  world. 


130 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


London,  Tallis,  2  vol.  in-8%  1852. 

372.  —  wUh.Bedenbaeher.  Des  englishenKapitânsKook 
(sic)  berûhmte  drei  Reisen  um  die  Welt.  Fiir  die  liebe 
Jugend  \rieder  ans  Licht  gestellt. 

Nûmberg,  Raw,  3  vol.  in-i6, 1852-1854. 

373.  —  Voyageurs  anciens  et  modernes,  ou  Choix  de 
relations  de  voyages  les  plus  intéressants  et  les  plus  in- 
structifs depuis  le  v°  siècle  avant  Jésus-Christ,  jusqu'au 

XIX°  siècle,  par  Ed.  Charton. 

Paris,  Magasin  Pittoresque,  4  vol.  gr.  in-8, 1854-1857. 

374.  —  IdeMy  traduit  en  danois  par  H.  Sœdring,  Kjœ- 
beii  r    V  Elbe,  4  vol.  in-8, 1856-1859. 

376-  Histoire  universelle  des  voyages,  relation  suc- 
cincte et  pittoresque  des  navigations  et  des  découvertes  les 
plus  intéressantes  faites  dans  les  temps  les  plus  reculés, 
dans  le  moyen  âge,  dans  les  temps  modernes  et  de  nos 
jours. 

Paris,  Renault,  in-8,  1856. 

Faisant  suite  au  n**  358. 

376.  —  Idem.  Paris,  Ruel  aîné,  in-8, 1856. 

377.  —  Histoire  des  navigations  et  des  voyages  les  plus 
célèbres,  depuis  les  expéditions  des  Egyptiens  et  des  Phéni- 
ciens jusqu'à  la  découverte  des  deux  Amériques. 

Le  2"  vol.  a  pour  titre  :  Les  derniers  Voyages  autour 
du  monde.  Ouvrage  précédé  d'une  introduction  sur  les 
anciens  navigateurs,  depuis  Christophe  Colomb  jusqu'à  la 
fin  du  xviii°  siècle.  Extraits  des  relations  les  plus  authen- 
tiques, et  notamment  de  la  collection  des  voyages  de 
M.  Albert  Montémont. 

Paris,  Renault,  2  vol.  in-12, 1856. 

378.  —  Idem.  Paris,  Renault,  2  vol.  in-12,  1865. 

379.  —  P.  Jonhanneaud.  Aibum  de  los  viajes  antiguos 
y  modernos.  Edicion  illustrada  con  48  trajes  de  diferentes 
pueblos  de  la  tierra. 

Paris,  Rosa  y  Bouret,  in-8, 1857. 


I 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

380.  —  Henri  Lebrun.  Le  Pôle  nord,  OU  Voyages  et 
découvertes  dans  les  régions  arctiques  aux  xviii»  et  xix' 
siècles. 

Tours,  Marae,  in-12,  1857. 

381.  —  Der  enthuellte  Erdkreis.  Illustrirte  Geschichte 
selterer  und  neuerer  wissenschaftlicher  Entdeckungs-  und 
Weltreisen  in  allen  Erdtheilen  uebersetzt  und  bearbeitet 

von  Robert  Springer. 

Berlin,  Bieler  u.  Go.,  2  vol.  in4,  1857-1858. 

382.  —  Ka  Mooolelo  Hawaii  i  kakauia  e  Rev.  JI.  F.  p«- 
knea  mamuli  o  Ka  Mooolelo  Hawaii  i  paiia  ma  Labaina- 
luna  ika  M.  H.  1838  oia  ke  kumu  o  keia  a  ua  Hoohiia  no 
nac. 

Honolulu,  Haie  pai  palapala  aupiini,  1858. 

Traduction  :  Histoire  d'Hawaii,  par  le  rév.  9»  w.  Pogae, 
d'après  le  Mooolelo  Hawaii  composé  à  Lahaïnalouna  en 
1838,  par  les  élèves,  et  revue  par  un  de  leurs  professeurs. 

Honoloulou,  imprimerie  dn  gouvernement,  1858  (in-8»). 

Gette  histoire,  composée  par  les  naturels  en  1820,  fut 
imprimée  par  eux  une  première  fois  en  1838;  une  traduc- 
tion anglaise,  commencée  en  1839  dans  le  Hawaiian  Spec- 
tator,  resta  inachevée  par  suite  de  l'interruption  de  cette 
publication.  La  première  traduction  complète  en  a  été  don- 
née en  français  par  M.  Jules  Remy,  en  1862  (v.  n"  391). 

383.  —  James  Cook.  Drei  Reisen  um  die  Welt  :  Neu 
herausgegeben  von  Friedr.  Steger. 

Leipzig,  Lorck,  2  vol.  in-8,  1858. 

384.  —  Idem.  Leipzig,  Senf,  2  vol.  in-8, 1865. 

385.  —  Idem.  Leipzig,  Senf,  2  vol.  in-8,  1874. 

386.  —  The  story  of  New  Zealand  :  past  and  présent  — 
Savage  and  civilized,  by  Arthar  Thomson,  M.  D.,  Surgeon- 
Major  58'"  Régiment,  in  two  volumes. 

London,  John  Murray.  2  vol.  in-8,  1859. 

387.  —  Captain  Gook's  voyages  of  discovery  edited  by 

John  Barrow.  Hlustrated. 


idt         CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

Edinburgh,  A.  and  C.  Black,  in-16,  i960. 

388.  —  Idem.  London,  in-16, 1864. 

389.  —  Idem.  New  édition.  London,  Longmans,  ia-16, 
1874. 

Cette  relation  abrégée  contient  des  matériaux  inédits 
tirés  des  manuscrits  des  archives  de  l'Amirauté. 

390.  —  Narrative  ofcaptain  James  Gook's  voyages  round 
the  world  with  an  account  of  his  life  during  the  previous 
and  intervening  periods;  also  an  appendix  detailing  the 
progress  of  the  voyage  after  the  death  of  Captain  Gook. 

London,  Milner  and  Go.,  in-32, 1860  (?}. 

391.  —  Ka  Mooolelo  Hawaii.  Histoire  de  l'archipel 
havaiien  (îles  Sandwich),  texte  et  traduction  précédés 
d'une  introduction  sur  l'état  physique  et  moral  du  pays,  par 
Jales  wtemj  (Lipalani). 

Paris,  Leipzig,  Franck,  in-8,  1862  (cf.  n"  382,  409). 

392.  —  Ci.  Branca.  Sunto  storico  délie  scoperte  geo- 
grafiche.  Milano,  1863. 

393.  —  Lectures  géographiques,  parc.  Bmttj,  auteur 
des  Lectures  historiques,  etc.  —  Amérique  et  Océanie. 

Paris,  Durand  et  Pedone-Lauriel  ;  Ernest  Thorin;  Tou- 
louse, Paul  Privât,  in-12, 1863. 

394.  —  Idem^  2°  éd.  revue  et  augmentée.  Paris,  td., 
in-12, 1875. 

395.  —  W.  Howitt.  The  history  of  discovery  in  Aus- 
tralia,  Tasmania  and  New-Zealand  from  the  eariiest  date  to 
the  présent  day;  with  maps  of  the  récent  explorations, 
from  officiai  sources. 

London,  Longman,  2  vol.  in-8, 1865. 

396.  J.  E*  TeaiaoB  Woods.  History  of  the  discovery 
and  exploration  of  Australia  from  the  eariiest  period  to  the 
présent  day. 

London,  Low,  2  vol.  in-8, 1865. 

397. — A.  Baron.  Voyages  autour  du  monde,  de  Gook. 

Limoges,  Ardant  et  Thibaut,  in-12, 1867. 


CENTENAIRE  DE  LA   MORT  DE  COOK.  133 

398.  —  Voyages  autour  du  monde  par  Cook,  Dumont- 
d'IJrville,...  etc.,  etc.,  illustrés  par  Bocourt  et  Ch.  Mettais, 
revus  et  traduits  par  M.  Albert  Montémom. 

Paris,  Lécrivain  et  Toubon,  in -4,  1868  (?). 

399.  —  Taies  of  oldtravel  re-narraled  by  Henry  Kingsiey, 
F.  R.  G.  S.,  with  illustrations. 

London,  Macmillan  and  Go.,  in-8»,  1869  (Août). 

400.  —  Idem,  2"  édit.,  octobre  1869. 

401.  —  Idem,  3«  édit.,  mars  1870. 

402.  — /dm,  4"  édit.,  décembre  1872. 

403.  —  Idem,  5»  édit.,  juillet  1876. 

404.  —  The  story  of  captain  Gook's  three  voyages  round 
the  world,  told  by  m.  Jones. 

London,  Gassell,  Petterand  Galpin,  in-8%  1870. 

405.  — /rfm,  2«  édit.  London,  Gassell,  Petterand  Galpin, 
in-8%  1876. 

406.  —  Idem,  3"  édit.  London,  Gassell,  Petter,  and  Gal- 
pin, in-8'',  1877. 

407.  — W.  H.  G.  Kingston.  Gaptain  James  Gook's  voyages 
and  discoveries. 

London,  Religious  Tract  Society,  in-16,  1871. 

408.  —  Miscellany  of  instructive  and  entertaining  tracts. 
London,  W.  and  R.  Ghambers,  20  vol.  in-12,  1871. 
Notice  n"  41  sur  Gook  dans  le  tome  VI. 

409.  --  Crosnierde  Varigny.  Quatorze  ans  aux  îles  Sand- 
wich. 

Paris,  Hachette,  in-12, 1874. 

On  y  trouve,  pp.  18  à  28,  une  narration  indigène  de  la 
mort  de  Gook,  dans  le  mêlé  (chant)  de  Koupa,  fils  de 
Kapoupoua,  un  des  canotiers  de  Kalaïmano,  chef  de  Keala- 
kekoua  (cf.  n"»  382,  391). 

410.  —  David  Laing  Pnrvea.  The  English  circumna- 
vigators  :  The  most  remarkable  voyages  round  the  world 
by  English  sailors  (Sir  Francis  Drake,  William  Dampier, 


134         CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

Lord  Anson,  Gaptain  James  Gook)witha  preliminary  sketch 
of  their  livesand  characters. 

Edinburgh,  W.  P.  Nimmo,  in-8,  1874. 

411. — Ch.  de  Foiieviiie.  Les  plus  célèbres  voyageurs 
des  temps  modernes,  voyages  les  plus  intéressants,  aventures 
de  terre  et  de  mer  dans  les  six  parties  du  monde. 

Limoges,  Ardant,  in-4, 1875. 

412.  —  A.  ^wion.  Voyages  au  pôle  arctique  et  décou- 
verte des  terres  polaires. 

Limoges,  Ardant,  in-12,  1876. 

413.  —  Gaptain  Gook's  three  voyages  round  the  world 
with  a  sketch  of  his  life,  edited  by  Lieutenant  Charles 
B.  Low  (Late)  H.  M.  Indian  Navy,  fellow  of  the  Royal  Geo- 
graphical  Society  and  member  of  the  Royal  United  Service 
Institution. 

London  and  New- York,  George  Routledge  and  Sons, 
in-12, 1876. 

414.  —  Voyages  du  capitaine  Gook;  relation  extraite  de 
son  journal,  publiée  avec  sommaires  et  notes  par  H.  La- 
ram,  professeur  de  langue  anglaise  (texte  anglais). 

Paris,  Jules  Delalain  et  fils,  in-12, 1877. 

415.  —  D.  Murrmj  Smith,  F.  R.  G.  S.  Arctic  expéditions 
from  British  and  foreign  sbores  from  the  earliest  times  to 
the  expédition  of  1875.  Numerous  coloured  illustrations, 
maps  and  other  engravings. 

Edinburgh,  Thomas  G.  Jack,  in-4, 1877. 

416.  —  A  narrative  of  the  voyages  round  the  world  per- 
formed  by  Gaptain  James  Gook  with  an  account  of  his  life 
during  the  previous  and  intervening  periods,  by  A.  Ktppts, 
D.  D.,  F.  R.  S.,  F.  S.  A.,  with  12  illustrations  repro- 
duced  in  exact  fac-similé,  from  drawings  made  during  the 
voyages. 

London,  Bickers  and  Son,  in-8, 1878. 

417.  —  La  Nouvelle-Zélande,  extrait  de  VOfficial  hand- 


\ 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         135 

book  of  New  Zealandf  de  M.  Julius  Vogel,  agent  général 
de  la  Colonie,  par  le  D' E.  «eori(e,  avec  une  carte. 

Paris,  Nancy;  Berger-Levrault  et  C'%  in-12,  1878. 

417.  —  Viajes  y  descubrimientos  en  el  Polo  Norte  por 
Eduardo  ContrenM  de  Diego. 

Madrid,  R.  Labajos,  in-8,  1879. 


On  trouve  des  notices  biographiques  sur  Cook  et  plu- 
sieurs de  ses  compagnons,  Clerke,  Banks,  Solander,  Sparr- 
mann,  les  deux  Forster,  Ledyard,  etc.,  etc.,  dans  un  grand 
nombre  de  dictionnaires  biographiques,  entre  autres, 
parmi  les  plus  récents  : 

—  Allgemeine  Encyclopaedie  der  Wissenschaften  und 
Kuenste  in  alphabetischer  Folge  von  genannten  Schrift- 
stellern  bearbeitet  von  J.  S.  Ersch  und  J.  G.  Gruber,  mit 
Kupfern  und  Gharten. 

Leipzig,  F.  A.  Brockhaus,  73  vol.  in4,  1818-1868. 

—  The  Penny  Cyclopœdia  of  the  Society  for  the  Diffu- 
sion of  Useful  Knowledge. 

London,  G.  Knight,  27  vol.  gr.  in-4,  1833-1843. 

—  Dictionnaire  de  la  conversation  et  de  la  lecture,  in- 
ventaire raisonné  des  notions  générales  les  plus  indispen- 
sables à  tous,  par  une  société  de  savants  et  de  gens  de 
lettres,  sous  la  direction  de  M.  W.  Duckelt.  2«  édition, 
entièrement  refondue,  corrigée  et  augmentée  de  plusieurs 
milliers  d'articles  tout  d'actualité. 

Paris,  Michel  Lévy,  16  vol.  in4, 1853-1860. 

—  The  English  Gyclopsedia,  a  new  dictionary  of  uni- 
versal  Knowledge  —  conducted  by  Charles  Knight. 

London,  Bradbury  and  Evans,  23  vol.  in-4,  1854-1862 
(Biographie,  6  vol.,  1856-1858). 

—  Biographie  universelle  (Michaud)  ancienne  et  mo- 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

derne,  ou  Histoire,  par  ordre  alphabétique,  de  la  vie  pu- 
blique et  privée  de  tous  les  hommes  qui  se  sont  fait  remar- 
quer par  leurs  écrits,  leurs  actions,  leurs  talents,  leurs 
vertus  ou  leurs  crimes.  Nouvelle  édition  publiée  sous  la 
direction  de  M.  Michaud,  revue,  corrigée  et  considérable- 
ment augmentée  d'articles  omis  ou  nouveaux.  Ouvrage 
rédigé  par  une  société  de  gens  de  lettres  et  de  savants. 

Paris,  chez  madame  C.  Desplaces,  et  chez  M.  Michaud; 
Leipzig,  P.  A.  Brockhaus.  45  vol.  in-4,  1854-18G2  (?) 

—  Nouvelle  Biographie  générale,  depuis  les  temps  les 
plus  reculés  jusqu'à  nos  jours,  avec  les  renseignements 
bibliographiques  et  l'indication  des  sources  à  consulter; 
publiée  par  MM.  Firmin  Didol  frères,  sous  la  direction  de 
M.  le  D'  Hœfer. 

Paris,  Firmin  Didot  frères,  fils  et  C'°,  46  vol.  in-8,  1852- 
i866. 

—  ÀUgemeine  Real-Encyclopsedie.  —  Conversations- 
Lexikon.  Elfte,  umgearbeitete,  verbesserte  und  vermehrte 
Auflage.  In  funfzehn  Bœnden. 

Leipzig,  F.  A.  Brockhaus,  15  vol.  gr.  in-8,  1864-1868. 

—  Ghambers'  Encyclopaedia. 

London,  Ghambers,  10  vol.  gr.  in-8,  1868. 

—  The  EncyclopîBdia  Britannica,  edited  by  Thomas 

Spencer  Baynes,  L.  L.  D 8'"  édition,  London,  Simpkin, 

21  vol.  in-4,  1853-1861  ;  9'"  édition,  Edinburgh,  Black,  en 
cours  de  publication,  9  volumes  parus. 


I 


» 


Le  portrait  de  Gook  a  été  peint  avec  beaucoup  de  ressem- 
blance par  Nathaniel  Dance  et  reproduit  en  gravure  d'une 
manière  parfaite  par  Sherwin.  L'original  (1°',27  x  l'",02) 
se  trouve  dans  la  galerie  de  peintures  du  Royal  Hospitalf 
Greenwich,  auquel  il  a  été  offert  en  1829  par  Sir  Edward 


vie  pu- 
t  remar- 
,s,  leurs 
sous  la 
dérable- 
Ouvrage 
nts. 
lichaud; 

(?) 
emps  les 

;nements 

Dnsulter  ; 

iction  de 

-8,  1852- 

jrsations- 
ermehrte 

•1868. 


Thomas 
»impkin, 
Hack,  en 


ressem- 
^re  d'une 
1"',02) 

lospitalj 
I  Edward 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK.         137 

Knatchbull,  exécuteur  lestamentuire  de  Sir  Joseph  Banks 
(v.  ci-dessus,  Bibliogr.,  n*»  305). 

Le  Royal  Hospital  de  Greenwich  possède  anssi  un  tableau 
de  Zoflaoy  représentant  la  mort  de  Cook  :Death  ofCaptain 
James  Cook  at  Owyhee  14"'  febr.  1779  (1">,83  x  l'",35).  Il 
a  été  offert  en  1835  par  M.  J.  L.  Bennett,  exécuteur  testa- 
mentaire de  la  veuve  du  célèbre  navigateur. 

J.  Webber  a  donné  un  grand  dessin  in-folio  :  The  death 
of  Captain  Cook,  reproduit  en  gravure  une  première  fois 
par  W.  Byrne  et  F.  Bartolozzi,  et  une  seconde  fois  par 
J.  Fessard. 

Sir  Hugh  Palliser  a  fait  élever  un  monument  à  la  mé- 
moire de  Cook  sur  la  partie  la  plus  élevée  de  sa  propriété 
de  Vache-Park,  dans  le  Buckinghamshire.  Ce  monument 
porte  quatre  inscriptions  aux  quatre  points  cardinaux.  Celle 
du  nord  commence  par  ces  mots  :  To  the  memory  ofCaptain 
James  Cook  the  ablest  and  most  renowned  navigator  this 
or  any  country  hath  produced. 

On  voit  sur  le  mur  septentrional  de  l'église  de  Saint- 
André  le  Grand,  à  Cambridge,  au-dessus  de  l'autel,  une 
tablette  funéraire  élevée  à  Cook  par  sa  veuve.  Cette  ta- 
blette porte  aussi  la  date  de  la  mort  de  sa  veuve  et  de  ses 
six  enfants. 

Le  village  de  Marton  (Yorkshire)  possède  une  école  dé- 
diée à  Cook  {Captain  Cook's  mémorial  school),  avec  un  por- 
trait à  l'huile  du  grand  navigateur. 

Un  obélisque  en  béton  de  près  de  9  mètres  de  hauteur 
a  été  inauguré  le  14  novembre  1874  sur  la  plage  de  Kcala- 
kskoua  où  Cook  reçut  la  mort. 

A  une  centaine  de  mètres  de  là  se  trouve  un  tronc  de 
cocotier  garni  de  quatre  plaques  de  cuivre  portant  des 
inscriptions  commémoratives  tracées  par  les  officiers  des 
vaisseaux  Imogene,  Sparrow  Hawk  (1837),  Cormorant 
(1839),  et  Carrysford  (1846). 

La  partie  supérieure  de  ce  tronc  de  cocotier  a  été  coupée 


138         CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 

et  transportée  h  l'Hôpital  de  Greenwich  par  le  navire  Imo- 
gène  (v.  p.  96,  vol.  jV  :  Narrative  of  the  United  States 
exploring  expédition  during  the  years  1838,  1839,  1840, 
1841,  1842  by  Charles  Wilkes,  U.  S.  N.,  commander  of  the 
expédition,  member  of  the  American  philosophical  So- 
ciety, etc.,  in  five  volumes  and  an  atlas.  Philadelphia, 
G.  Sherman,  5  vol.  in-4  et  atlas  in-4, 1844). 

A  près  d'un  mille  de  la  baie  de  Kealakekoua  se  trouve, 
au  sommet  d'une  colline,  une  colonne  en  bois  entourée 
d'un  mur  en  lave  et  portant  une  inscription  commémora- 
tive  avec  la  date  de  1835.  Cette  colonne  a  été  élevée  par  le 
capitaine  Byron,  de  la  frégate  anglaise  Blonde  (v.  C.  R.  Low, 
Bibliogr. yXi^AiSj  introd.  p.  13;  v.  aussi  p.  206,  t.  II,  voyage 
autour  du  monde  exécuté  pendant  les  années  1836  et  1837 
sur  la  corvette  Bonite,  par  M.  Vaillant,  capitaine  de  vais- 
seau, publié  par  ordre  du  gouvernement,  sous  les  auspices 
du  département  de  la  marine.  Relation  du  voyage  A.  de 
la  Salle.  Paris,  Arthus  Bertrand, 3  vol.  gr.  in-8,  i  ]52.) 

Le  25  février  1879,  une  statue  de  Cook  a  été  inaugurée 
dans  le  jardin  public  de  Hyde  Park,  à  Sydney  (Nouvelle- 
Galles  du  Sud). 

La  Société  royale  de  Londres  a  fait  frapper  une  médaille 
en  l'honneur  de  Cook  (v.  Bibliographie,  n°  360). 


à  ' 


OGRAPJ 


Séanco  cxlraaiHiinairo  pour  le  cenU 

Ik  FévriiM'  187!) 


&*Uftm  </'  lu  Stkt'if^  tie  ^èoaixuihù 


VOYAGES  DE  COOK 

l768-i779. 


Si^i  eropli^êA  pour  les  v<çages  dr  i 

Gravf  A  imprimé  che»  Erliarii,12,tup  Buji 


inalro  poiii"  le  venleiiaiiT  de  Cook 
\i¥  réwin'  187!) 

OYAGES  DE  COOK 

1768-i779. 


.Uui  iHt.'»  . 


'X  imprinirchn  Erli/iiil,12.riif  Dutuav-Trouin .Paris. 


TABLE  DE  RÉFÉRENCES 


l'OUR  LES  NOMS    D'AUTEURS 


Adarns,  voy.  n°  221. 

Anderson,  n»*  39,  47,  48,  49,  85, 
196. 

Anonyme,  2,  13,  70,  79,  91,  92,  95, 
96,  103,  130,  222,  234,  235,  239, 
240,  261,  268,  275,  278,  312,  323, 
324,  328,  333,  334,  335,  336,  337 
338,  339,  340,  311,  342,  344,  345 
349,  358,  371,375,  376,  377,378 
390,  408. 

Apocryphe  {relation),  40,  41. 

Baily,  66,  120, 150. 

Bajot,  291,  292. 

Bancarel,  253. 

Banks,  7,  9,  118,  183. 

Baron,  397. 

Barrow,  271,  272, 273, 387, 388,  399. 

Bell,  306. 

Bérenger,  208,  209,  227. 

Bcrnouilli,  110,  184. 

Blanc-Gilli,  189. 

Bonne,  cartographie,  n"  8. 

Boucher  de  la  Richarderic,  25:. 

Branca,  392. 

buache,  231. 

Campe,  175,  241,242,  243. 

Cliainpagnac,  317,  370. 

De  Chantai,  318. 

Charton,  373,  374. 

Cook,  cartographie,  n'*  1,  2,  3,  4,  5, 
6,  7,  10;  bibliographie,  n'»  1,  3,  5, 
6,  8,  37,  38,  42,  50,  51,  52,  53, 
54,  71,  72,  73,  74,  lo,  76,  82,  99, 
100,  101.  102,  119,  121,  122,  123, 
129,  156,  157,  158,  159, 160, 161, 
162,  163,  164,  165,  166,  167,  170, 
174,  191,  192,  193,  194,  195,  204, 
206,  207,  218,  228,  245,  246,  247, 
249,  250,  258.  259,  262,  263,  264, 
265,  266,  270,  383,  384,  38i,  385. 

Cooley,  297.  298,  346,  347. 

Co.'ie,  190. 

Cuvier,  283. 


Dalrymple,   4,    10.  11,  14,  15,  20, 

116,  176. 
Delille,  238. 

Desmarest,  cartographie,  n»  8. 
Dibble,  343. 
Diego,  418. 
Driou,  412. 
Dumont-d'Urville,  299,    300,    301, 

307,  314,  315,  316,  326,  327, 
Duncan,  276. 
Earl,  366. 
Ehrmann,  224. 
Ellis,  128,  138. 
EUis  (Rev.  W.),  281,  282,  293,  294, 

Engel,  57,  86,  97,  98. 

Fitzgerald,  94. 

De  Folleville,  411. 

Forstcr  (G.),   13,  44,  45,  46,  58,  59, 
60,  61,  67,  68,  71,  72,  73.  74,  75 
78,  80,  81,  87,  89,  90.  151,  152 
172,  179,  180,  197,  198,  199   200, 
217.  219,  228,  248,355 

ForshT(J.  R.),43,  4i,45,  ii-,  62,63, 
64,65,71,  72,73,  71,75,76,87 
88,  102,  104,  105  106,  107,  108 
109,124,  125,126,  127,  131,132 
133,134,153,  154,  155,  171,  177 
178,196,  201.  202,228,  J7i,  356. 

Fothergill,  18,  1 19. 

De  Fréminville    291 ,  292. 

De  Fréville,  35. 

Furneaux,  42,  51,  71,  72,   73,   74, 
75,  76,  82,  228. 

Garnior,  332. 

George,  417. 

Gorvinus,  354,  '■iî,:.. 

Gianetti,  136,  137. 

Classe,  186. 

De  Graves,  369. 

Green,  5. 

Hatin,  350,  351. 

Hawkesworth,  12,  24,  25,  26.  27, 
28,  29,  30,  31,  32. 


140 


CENTENAIRE  DE  LA  MORT  DE  COOK. 


Haylcy,  168. 

Henry,  34. 

Howitt,  395. 

Hunt,  357. 

Jaives,  352,  353. 

Jones,  40i,  405,  406. 

Jouiianneaud,  367,  368,  379. 

Kenrick,  18. 

Kerr   260 

KingVlSe,  157, 158, 191 ,  193, 194, 195. 

Kingsicy,  399,  400,  401,  402,  403. 

Kingston,  407. 

Kippis,  77,  210,  211,  212,  213,  214, 

215,  280,  416. 
Kirchhof,  226. 
Kries,  237. 
Labordc,  223. 
Laliarpe,  93, 267. 
De  la  Lande,  21. 
La  Pérousc,  230. 
Laran,  414. 

Lebrun,  329,  330,  331,  348,  380. 
Ledyaid,  135,  285,  286,287,288,289, 

290,  311. 
Leniaire,  319. 

Le  Monnier,  84,  114,  115,  228. 
Le  Montey,  225. 
Lichtenberg,  237. 
Lindner,  251. 
Lockcr,  305. 
Low,413. 
Marsden,  310. 
Mavor,  173,  232,  233,  236. 
Mehien,  284. 
Monlémont,  309,  398. 
More,  205. 
Oberea,  33. 
Papst,139. 
Paris,  220. 
Parkinson,  17,  18,  19,  23,  36,  149, 

229. 
Pelîiam,  254. 


Pennant,  145,  146, 147,  148. 

Pickerin^,  325. 

Pickersgill,  117. 

Pingre,  16. 

Pinkerton,  2.56,  257. 

Pogue,  382. 

Prévost,  93. 

Prior.  -277,  359. 

Purves,  410. 

Raffy,  393,  394. 

Redenbaclier,  372. 

Reniy,  391. 

Roberts,  cartographie,  n"  9. 

Saint-John,  302,  303,  304. 

Sainwell,  181,  182. 

De  Sartine,  83. 

Seward,  269. 

Shillinglaw,  361,  362. 

Smith,  363,  364,  365. 

Smith  (Murray),  415. 

Solandcr,  7,  9,  118,  183. 

Sparks,  285,  286,  287,  288,289,  290. 

Sparrmann,  140,  141,  142,  143,144, 

169,  185,  187,  188. 
Sprengel,  109. 
Springer,381. 
Stevenson,  279. 
Tliomson,  386. 
Trusler,  69, 
De  Varigny,  409. 
De  Vaugondy,  22. 
Wales,  55,  56,  66,  203,  228. 
Webber,  252. 

Wcld,  360.  • 

Wicdmann,  216. 
Williams,  214. 
Winimer,  308,  313. 
Woods,  396. 
Young,  320,  321,322. 
Zimmcrmaim,  111,  112,  113. 
Von  Zimmermann,  244. 


^ 


FIN    DE    LA    TABLE    DE   RÉFÉRENCES. 


\ 


Le  gérant  responsablCf 
C.  Maunoir, 

Secrétaire  général  de  la  Commission  centrale. 


l'ARlS.   —    1MP1UMEHIE    KMII.E    MAHTI.NET,    HUE    MIGNON,    2. 


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89,  290. 
143, 144, 


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le.