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Full text of "L'office de la Semaine sainte et de celle de Ppque [microforme] : en latin et en françois selon le missel et bréviaire romain : au quel on a ajouté un exercice pour entendre la messe, l'explication des céré monies, des réflexions, et les pseaumes de la pénitence"

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IMAGE  EVALUATION 
TEST  TARGET  (MT-3) 


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23  WEST  MAIN  STRIIT 

WEBSTER,  N.Y.  MStO 

(716)  S72-4S03 


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CIHM/ICMH 

Microfiche 

Séries. 


CIHM/ICMH 
Collection  de 
microfiches. 


Canadien  Instituts  for  Historical  IVlicroreproductions  /  institut  canadien  de  microreproductions  historiques 


Tachnical  and  Bibliographie  Notaa/Notes  tacliniquas  et  bibliographiquas 


Tha  Inatituta  haa  attamptad  to  obtain  tha  baat 
originai  copy  availabla  for  filming.  Faaturaa  off  thia 
copy  which  may  IM  bibliographically  uniqua, 
whicli  may  altar  any  of  tha  îmagaa  in  tha 
raproductïon,  or  which  may  aignificantiy  changa 
tha  uaual  mathod  of  filming.  ara  chacicac!  balow. 


□ 


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Coiourad  covara/ 
Couvartura  da  couiaur 


I      I    Covara  damagad/ 


Couvartura  andommagéa 

Covara  raatorad  and/or  laminatad/ 
Couvartura  raatauréa  at/ou  pallicuiéa 


I      I    Covar  titia  miaaing/ 


Le  titra  da  couvartura  manqua 


□    Coiourad  mapa/ 
Cartaa  géographiquaa  an  couiaur 


Coiourad  init  (i.a.  othar  than  blua  or  biack)/ 
Encra  da  couiaur  (i.a.  autra  qua  blaua  ou  noira) 


I      I    Coiourad  piataa  and/or  iliuatrationa/ 


Planchaa  at/ou  illustrations  an  couiaur 

Bound  with  othar  matariai/ 
Ralié  avac  d'autras  documenta 

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along  intarior  margin/ 

La  re  liura  sarréa  paut  cauaar  da  l'ombra  oc  da  la 
diatortion  la  long  da  la  marge  intérieure 

Blank  ieavea  addad  during  reatoration  may 
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hava  been  omitted  from  filming/ 
Il  se  peut  que  certainea  pages  bianchea  ajoutéaa 
lors  d'une  restauration  apparaiaaant  dana  la  texte, 
mais,  lorsque  cela  était  possible,  ces  pagea  n'ont 
pas  été  fiiméaa. 

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L'Institut  a  microfilmé  la  meilleur  exemplaire 
qu'il  lui  a  été  poaaibia  de  ae  procurer.  Les  détails 
de  cet  exemplaire  qui  sont  peut-être  uniques  du 
point  de  vue  bibliographique,  qui  peuvent  modifier 
une  image  reproduite,  ou  qui  peuvent  exiger  une 
modification  dana  la  méthode  normale  de  fiimage 
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I      I   Coloured  pagea/ 


D 


D 


Pagea  de  couleur 

Pagea  damagad/ 
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I      I  Pages  detached/ 

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Les  pages  totalement  ou  partiellement 
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etc.,  ont  été  filmées  A  nouveau  de  façon  A 
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de  f  ilmage 


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filmage. 


id/ 
quées 


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beginning  with  the  front  cover  and  ending  on 
the  lest  page  with  a  printed  or  iliustrated  impres- 
sion, or  the  back  cover  when  appropriate.  AH 
other  original  copies  are  fiimed  beginning  on  the 
f  irst  page  with  a  printed  or  Iliustrated  impres- 
sion, and  ending  on  the  last  page  with  a  printed 
or  Iliustrated  Impression. 


Les  exemplaires  originaux  dont  la  couverture  en 
papier  est  imprimée  sont  filmés  en  commençant 
par  le  premier  plat  et  en  terminant  soit  par  la 
dernière  page  qui  comporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'Illustration,  soit  par  le  second 
plat,  selon  le  cas.  Tous  les  autres  exemplaires 
originaux  sont  filmés  en  commençant  par  Ir 
première  page  qui  comporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'illustration  et  en  terminant  par 
la  dernière  page  qui  comporte  une  telle 
empreinte. 


The  last  recorded  frame  on  each  microfiche 
shall  contain  the  symbol  — ^  (meaning  "CON- 
TINUED"),  or  the  symbol  V  (meaning  "END"), 
whichever  appiies. 


Un  des  symboles  suivants  apparaîtra  sur  la 
dernière  image  de  chaque  microfiche,  selon  le 
cas:  le  symbole  — ^  signifie  "A  SUIVRE",  le 
symbole  V  signifie  "FIN". 


taire 


Maps,  plates,  charte,  etc..  may  be  fiimed  et 
différent  réduction  ratios.  Those  too  large  to  be 
entirely  included  in  one  exposure  are  fiimed 
beginning  in  the  upper  left  hand  corner,  left  to 
right  and  top  to  bottom,  as  many  f  rames  as 
required.  The  foilowlng  diagrams  illustrate  the 
method: 


Les  cartes,  planches,  tableaux,  etc.,  peuvent  être 
fiimés  è  des  taux  de  réduction  différents. 
Lorsque  le  document  est  trop  grand  pour  être 
reproduit  en  un  seul  cliché,  il  est  filmé  è  partir 
de  l'angle  supérieur  gauche,  de  gauche  è  droite, 
et  de  haut  en  bas,  en  prenant  le  nombre 
d'images  nécessaire.  Les  diagrammes  suivants 
Illustrent  la  méthode. 


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L'OFFICE 

DE  hk 

IMAINE  SAINTE, 

ET  DE 

CELLE  DE  PÂQUEî 


EN   LATIN   ET   EN   FRANÇOIS  : 


•  B  Lo  ir 

MISSEL  ET  BRÉVIAIRE  ROMAIN. 

AU   qVEL  OM  A   AJOUTE. 

lUN  EXERCICE  POUR  ENTENDRE  LA  MESSE; 

V EXPLICATION  DES  CEREMONIES  i 
|S    REFLEXIONS  ;     ET    LES    PSEAUME8    DE    LA 

PENITENCE, 


NOUVELLE  EDITION. 


k    QUEBEC: 


Imprimé  à  la  Nouvelle  Imprimerie. 


M.  DGCC  XVI. 


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AVIS  SUR  L'OFFICE 

DE  LA 

SEMAINE  SAINTE. 


^UOIQCJE  l'intention  del'Eglîse,  pendant 
_  le  saint  temsde  Carême,  ne  soit  autre  que 
le  disposer  les  Chrétiens  à  ressusciter  véritable- 
ment avec  Jcsus-Christ,  et  que  pendant  le  cours 
delà  Quanintaine  vîlle  fasse  tous  ses  efforts  pour 
les  exhorter  à  enît*asser  avec  joie  la    Pénitence, 
juiest  Tunique  planche  sur  laquelle  ils  puissent 
[se  sauver  après  leur  naufrage  :  elle  les  redouble 
|néaninoins  dans  cette  dernière  Semaine:  et,  pour 
réussir,  elle  leur  repréeente  ce  Dieu  fait  hom- 
[îue,  dans  tous  les  différens  états  de   sa  passion,, 
lafin  de  les  engager  par-là  plus  fortement  à  lui  en 
[demander  le  fruit,  quin^est  autre  que  la  mort  du 
[péché,  et  la  grftce  de  ne  plus  vivre  que  pour  ce- 
|lui  qui  est  mort  si  généreusement  pour  eux. 

Le  Fidèle  qui  entrera  dans  cet  esprit,   et  qui 
[s'occupera  des  grandes  vérités  qu'on  lui  propose, 
jugera  sainement  de  lénormité  de  son  péché,  en 
jconsidérant  la  grandeur  de  la  réparation,  et  du 
remède  qu'il  y  a  fallu    appliquer.     Voyant  Jé- 
sus-Christ, qui  doit  être  le   modèle    de  sa  vie, 
|tout  nud,  tout  déchiré  de  coups,  et  attaché  vo- 
lontairement à  la  Croix,  il  apprendra  qu'il   doit 
être  intérieurement  et  devant  Dieu,  tel  que  Jé- 
bU8-Christ  est  extérieurement  à  ses  jeux  ;    que 
son  cœur  doit  mourir  au   monde,    aux   plaisirs, 
aux  richesses,  et  aux  vanités  de  ce   siècle   cor- 


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S  AVIS  SUR  l'office^  &C, 

rompu,  et  r*^'il  n'a  point  de  part  à  espérer  dans 
l'héritage  de  Jéâus-Christ,  8*il  n'aime  ses  dou- 
leurs, sa  pauvreté  et  ses  opprobres  :  en  un  mot, 
qu'il  faut  nécessairement  souffrir  avec  lut,  pour 
être  glorifié  avec  lui. 

On  nomme  cette  Semaine,  la  Semaine  Sainte, 
à  cause  des  grands  et  augustes  Mystères  que 
Notre  Seigneur  a  accomplis  dans  ces  saintsjours, 

I)arce  que  de  touttems  les  Chrétiens  les  ont  so- 
emnisés  avec  plus  de  dévotion  et  de  piété,    et 
qu'ils  se  sont  applioués  aux  exercices  de  la  Pé- 
nitence avec  plus  ae  ffTveur,    que  pendant  Icj 
reste  du  Carême,  priakit  et  veillant  plus  que  de 
coutume,  faisant  des  aumônes  plus  abondantes, 
et  pratiquant  toutes  les  autres  bonnes  œuvres 
caj^ables  de  fléchir  la  colère  de  Dieu,    de  satis- 
&ire  à  sa  justice,   et  d'attirer  sa  miséricorde. 
Anciennement  même  on  cessait  toutes  les  fonc- 
tions publiques,  pour  vaquer  avec  plus  de  loisir! 
à  la  célébration  des  plus  grands,   des  plus  saîntsl 
et  des  plus  importans  Mystères  de  la  Religion.] 
Ce  sont  les  exemples  que  les  premiers  Chrétiens] 
nous  ont  laissés,  et  qu'il  faut  notis  efforcer  dej 
suivre,  malgré  notre  lâcheté  ;  puisque  nous  pro- 
fessons la  même  Foi,  et  que  nous  espérons  les] 
mêmes  récompenses. 


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EXERCICE 

POUR  BIEN  ENTENDRE 

LA  SAINTE  MESSE. 


PRIERE  AVANT  LA  MESSE. 

T£  me  présente^  ô  mon  Dieu,  devant  vos 
saints  Autels,  pour  as^.ister  à  Tadorable  Sa- 

Icrifîce  de  la  Messe.  Je  désire  de  Tentendre 
lour  obtenir  le  pardon  do  mes  péchés,  pour 
endre  l'honneur  qui  est  dû  à  votre  souveraine 
[ajesté,  pour  vous  demander  tout  ce  qui  m'est 
lécessaire,  et  pour  vous  remercier  de  tous  vos 
lienfiiits.  Je  désire  d'entrer  dans  les  sentiraens 
le  vôtres  sainte  Mère  et  de  toutes  les  saintes  Ames 
jui  assistère.ât  au  Sacrifice  du  Calvaire,  qui  va 

lêtre  renouvelle  sur  C9t  Autel,  et  dans  ceux  que 

[j'aurais  dû  avoir,  si  j'y  avais  assisté  moi-même* 

T'unis  mon   intention  à  celle  du  Prêtre  qui  va 

célébrer  la  saiide  Messe,  et  à   celle  de  toute 

l'Eglise.     Je  vous  prie,    Seigneur,    d'éclairer 

ion  esprit,  de  purifier  mon  cœur^  d'enflammer 

|ma  volonté,  de  régler  tous  mes  sens  ;  afin  que 
ie  retire  pour  moi  et  peur  \e:i  autres,  de  ce 
jrand  Sacrifice,  tous  les  précieux  fruits  que  vous 

kvez  dessein  de  nous  communiquer.    . 


B2 


EXERCICE 


' 


I.  La  Messe  est  un  Sacrifice  de  Propiiinlion,  afin 
de  satisfaire  à  Dieu  pour  nos  péchés, 

ODIEU  de  miséricorde,  qui  m'avez  tant 
aime,  et  que  j*ai  tant  offensé  !  je  me  pré- 
Rente  à  vous  comme  une  victime  d'expiation,  ciue 
j'unis  à  la  Victime  sainte  qui  va  être  immolée 
sur  l'Autel,  après  l'&voir  été  sur  le  Calvaire, 
pour  satisfaire  à  votre  Justice. 

Faites  le  ligne  de  la  Croix  avec  le  Prêtre,  pour  té. 
moif^ner  que  vous  voulez  enteodie  la  Messe,  comme  il  va 
la  célébrer,  au  nom  de  la  très  sainte  Trinité  :  In  nomine 
Patrie t  et  FUii,  et  Spiritus  Sancti»    ,4inen, 

Iniroibo  ad  AUare  Deit  Con/tteor,  Ifc.Le  Prêtre  in« 
cliné  au  pied  de  l'Autel.... Jésus prosteraé  au  Jardin  des 
Olives. 

O  DIVIN  Jésus  !  oui,  chargé  des  péchés  du 
monde,  avez  voulu  les  expier  par  une  sueur 
dd  san^  ;  donnez-mot  une  contrition  qui  s'u- 
nissant  à  votre  douleur,  m'excite  à  verser  au 
moins  quelques  iarmes  pour  effacer  les  miens. 
Pour  les  détester  comme  je  dois,  inspiree-moi 
les  sentimens  d'horreur  que  vous  en  avez  vous- 
même.  Que  l'abime  de  mes  misères  attire  sur 
moi  l'abîme  de  vos  bontés.  Plus  mes  péchés 
sont  grands,  plus  votre  miséricorde  éclatera  à 
me  les  pardonner. 

Biles  lé  ConfiteoT  avec  un  cœur  contrit  et  homilfët 
Au/crànobit,  êçc.  ...Oraimis  !<;,  &c, 

C'EST  vous,  Seigneur,  que  je  regarde  prin- 
cipalement dans  la  personne  du  Prêtre  qui 
monte  a  l'Autel  :  je  vous  considère  dans  lui, 
vous  levant  api'ès  'votre  prière  au  Jardin  des 
Olives,  pour  aller  au  devant  de  vos  ennemis 
qui  approchent.  Je  me  joins  à  vous,  pour  vous 
accompagner  dans  les  différentes  circonstances 


Ghria  in 


POUR  LA  MESSE.  & 

Ide  votro  douloureuse  Passion,  pour  compatir  ù 
Ivoi^  souffrances,  pour  nroflVir  avec  vous  en  Sa- 
crifice ;  du  moins  pour  mourir  ù  moi-mC'me,  uu 
inonde,  au  péclié,  et  à  tout  ce  qui  peut  vous 
lé  plu  ire. 

Prêtre  baiie  TAutel.     Jésoi  reçoit  le  baiser  de  Judas. 

NDJGNE  que  je  suis  d'approcher  du  Sanc- 
tuaire où   sont  les   Reliques  des  Siiiutr*,  je 

le  sens  encore  plus  indigne  d'être  admis  n  lu 
Table  sacrée  où  Ton  reçoit  le  Saint  des  Saints. 
Peut-être,  héla;!!  !  lui  donnerais-je  un  baiser 
)areil  à  celui  de  Judas.  Ah  !  Seigneur,  mb- 
»ervez-moi  d'une  si  noire  perfidie.    Ln  purinant 

ion  cœur  de  toute  tache  du  péché,  ûtez  tout  ce 
]ui  dans  moi  pourrait  mcUre  obstacle  au  fruit  de 
îe  Mystère. 

Dirigez  Totre  iatention  pour  obtenir  quelque  i^rtce 
tarliculiére  kla  Meue. 

Introït,  Kifrif  elehon  efc... Le  Prêtre  au  iBiiieu  de 
l*Autel,  aprèf  l'lDtioït....Jéittf  eolre  lei  Soldalf,  qqi 
l'outrageut. 

DOUX  Sauveur  !  quels  biens  n'avez-vous 
pas  faits  aux  hommes  !  Mais  quels  maux 
les  hommes  ne  vous  ont-ils  pas  rendus!  Ahl 
^oici  le  plus  ingrat,  le  plus  coupable  de  tout, 
^'en  suis  confus  ;  j'en  suis  contrit.  Daignez  me 
>ardonner.  Compatissez  à  ma  misère.  Père 
Eternel,  qui  m'avez  créé  à  votre  image,  ayez 
Ipitié  de  moi.  Verbe  incarné,  qui  m'avez  ra-^ 
Ichelé  par  votre  mort,  ayez  pitié  de  moi..  Esprit 
Saint,  qui  ni*avez  sanctifié  par  vos  grâces,  ayez 
Ipitié  de  nM>i.  Trinité  adorable,  de  qui  j'ai  reçu 
et  à  qui  je  dois  tout  ce  que.j'ai  et  tout  ce  que  j^ 
[suis,  ayez  pitié  de  moi.  :à 

t 

Touché  de  tor  oifenseï,  rép&tez  avec  le   Célébrant  ^e 
|cri  de  douleur,  Kprie  eli'ïson,  tfc, 

Ghria  in  exctlsi»  ûco,  (se Le  Prêtre  se  joint  aux 

BS 


f' 


6  EXERCICE 

At*%ti,  pour  exalter  I»  Tout  PuiMant....J^iuf,  couvert 
d'opprabrei.  n*â  recours  qu'à  Dieu  ion  Père. 

QUEL  pro(li<çe  de  patience,  6  doux  Jésus  ! 
après  avoir  été  oiitrngé,  soiiffieté  chez 
i'a'i|jlic  ;  vous  vous  laissez  encore  insulter 
jusque  dans  vos  Teinplen,  où  vous  retient  votre 
uniour  pour  nous.  Ah  !  que  j'apprenne  delà, 
moisi  criminel,  à  souffrir  avec  vous  et  comnne 
vouR,  sans  plainte,  en  silence,  tout  ce  quini*arri- 
vera  d^humiliantet  de  fâcheux. 

Soyez  altenlif  au  Cantique,  Gtsria  in  exeeUii  De#,  9çe<, 
quund  on  le  dit. 

GL01RFJ  H  Diou  au  plus  haut  des  Cieux,  eti 
Paix   sur  la  terre  aux  hommes  de  bonne' 
volonté.     Nous  vous  louons.    Seigneur  ;    noii8| 
vous   bénissons,  nous  vous  adorons,    nous  vous^ 
glorifions,  nous  vous  rendons  de  très-humblesi 
actions  de  grAces  dans  la  vue  de  votre  grande^ 
gloire,  vous  qui  êtes  le  Seigneur,  le  souverain! 
Monarque,  le  Très>Haut,  le  seul  vrai   Dieu,  lej 
Père  tout-puissant.     Adorable  Jésus,  Fils  uni* 
que  du  Père,  Dieu  et  Seigneur  de  toutes  choses! 
^  Agneau  envoyé  de  Dieu  pour  etfacer  les  péchés! 
du  monde,  ayez  pitié  de  nous;  et  du  haut  du| 
Ciel,  où  vous  régnez  avec  votre  Père,  jettez  un| 
regard  de  compassion  sur  nous.     Sauvez-nous,] 
TOUS  êtes  le  seul  qui  le  puissiez,  Seigneur  Jésus  ; 
parce  que  vous  êtes  le  seul  infiniment  saint,  infi* 
niment  puissant,  infiniment  adorable,    avec  lej 
Saint  Esprit,  dans  la  gloire  du  Père.     Aiusij 
8oit-il.       ^ 

Domiuua  vobitium^  9fe,.,  .Le Prêtre  te  tourne  pour  don.l 
oer  le  lalut  >^u  People....Jéiuf  jette  les  yeux  lar  Pierre,| 
■près  ta  chute. 

CHARITABLE  Sauveur,qui  par  un  favorable! 
regard  excitâtes  votre  premier  Disciple  àl 
pleurer  son  infi(iélité;  daignez  encore,  de  cel 
Tabernacle,    me  regarder  d  un  œil  propice^  alial 


éêu»,  couvert 


lis  et  comme 


POUR   LA    ME88E.  T 

le  me  toucher  et  de  me  conrertir.       Vous  a^ant 
)lu8  souvent  renié  que  votre  Apôtre,    j*ai    plus 
)e8oin  que  lui  d'un  tendre  regard  de  votre  grande 
liséricorde. 

Joi<;nez  en  union  d'esprit  toi  Friêrei  à  cellei  do  Prêtre 
|oi  Tuus  y  invile. 

Le  Prêtre  va  dire  l*Oraiion  et  lire  l'Epître  «u  côlé  de 
*Aulel....Jéiui  eit  traîné  de  Caïphe  à  Piiate. 

GNEAUsans  tache,  qui  avez  permis  qu'on 
vous   noirctt  de   calomnies  atroceR,    pour 
accomplir  les  Oracles  de  TEcriture;    faites  que 
j'imite  votre  innocence  dans  mes  mœurs,  et  votre 
>atience  dans  mes  afflictions. 

Après  les  Oraisons,  tâches  d'entendre  le  aens  de  TEpître , 
tour  en  tirer  da  fruit. 

Munéa  cor  meumy  Jre ....Le  Prêtre  vient  i  l'astre  côté 
lirerEYangile....Jéaui  est  mené  du  Prétoire  ches  Hé. 
rode.  ; 

VERBE  incarné,  dont  rEvanffile  enseigne 
aux  Rois  même  à  pratiquer  la   douceur  et 
irhumilité;  faites  que  ces  deux  aimables  vertus 
lautrefois  inséparables  de  votre  vie  naturelle,    et 
jqui  le  sont  encore  de  votre  vie  eucharistique,    le 
soient  pareillement  en  moi  de  la  vie  chrétienne. 
Faites  que  je  pénètre  tellement  le  sens  de  vos 
paroles,  qu'elles  soient  toujours  et  1  objet  de  ma 
{croyance,  et  la  règle  de  ma  conduite* 

En  vous  levant  à  rBvant^ilc,  animez.vons  à  le  suivre 
hautement  tans  en  rougir  devant  les  hommes  }  afin  que 
Jésus -Christ  ne  rougisse  pas  de  vous  devant  son  Père. 

Credo  in  unum  Deum,  5fe....Le  Prêtre  fait  une  solem. 
nclle  profeifliou  de  foi... Jésus,  quoiqo*opprimé,  se  déclare 
FiU  de  Dieu. 

OUI,  mon  Sauveur,  je  reconnais  avec  une 
vive  fo;,  votre  grandeur  imm«;Qse  parmi  les 
ignominies  du  Prétoire,  aussi  bien  que  dans  l'obs- 
curité du  Tabernacle  ;  et  je  crois,    avec  tout  lo 

'B4 


1 


i! 

,; 
•i 


8  EXERCICE 

monde  chrétien,  que  comme  alors  vous  cachiez 
votre  Divinité  sous  les  tristes  dehors  de  la  Pas- 
sion, vous  cachet  encore  votre  humanité  sous- les 
ibibles  espèces  du  Sacrement. 

Kécitez  le  Symbole,  en  louraeltanl  votre  raispo  i  tcas 
ses  articles. 

J£  crois  en  un  seul  Dieu  le  Pore  tout-puis- 
sant, créateur  de  Tunivers^  en  Notre  Sei- 
n^neur  Jésus-Christ,  son  Fils  unique,  parfaite- 
juent  semblable  à  lui  ;  Saint,  Puissant,  Eternel, 
Dieu  comme  lui.  Je  crois  que  ce  Fils  ador- 
able s'pst  tait  homme  pour  Tamour  de  nous, 
qu'il  a  souffert,  qu'il  est  mort,  qu'il  est  ressusci- 
té, qu'il  est  monté  au  Ciel,  qu'il  en  descendra 
pour  juger  les  hoiuuiies,  et  qu'ensuit«  il  conti- 
nuera un  règne  éternellement  heureux.  •  .  «Je 
crois  au  S.  Esprit,  Dieu  comme  le  Père  et  le  Fils, 
procédant:  de  Tun  et  de  l'autre  et  partageant  la 
même  gloire  avec  eux  ;  source  dévie,  auteur  de 
îa  sanctification  des  hommes,  et  la  lumière  des 
Prophètes. .  •  .Je  crois  une  Eglise  sainte,  catho- 
lique, apostolique  ;  un  B^ptôme  institué  poiîr  la 
rémission  des  péchés  ;  et  plein  de  confiance  en  la 
miséricorde  de  Dieu,  j'attends  la  Résurrection 
des  morts,  et  la  vie  éternelle.    Ainsi  soit-il. 

IL  Le  Mesffe  est  un  Sacrifice  éC Holocauste^  pout\ 
rendre  à  Dku  U  Culte  suprême, 

ODIËU  de  Majesté,  à  qui  je  dois  la  souye* 
raine  adoration,  souiFrea  qu^je  vous  la 
rende  par  ce  divin  Holocauste,  qui  renouvèl 
celui  de  la  Croix  ;  afin  qu'une  oblation  si  parfaite 
supplée  à  PiriperfectioD  de  la  mienne. 

Suncipe^  Stfhcle  Pater^  ^'c...  Le  Prélre  découvre  le  Ca- 
Yicef  pour  o#rir  le  pain.  Jéiui  est  dépouillé,  paur  «ouflTrir 
la  flas^ellatiua. 

ESTANT  pécheur,  ô  mon  Jésus  ;  je  veux  m'at- 
4  tacher  p^r  la  pénitence  à  votre  colonne. 


raison  â  toas 


O 


FOUR  LA  MESSE.  9 

Me  voilà  prêta  subir  tous  les  fléaux  que  j*ai  mé" 
rites,  et  je  dévoue  à  Dieu  ma  vie  avec  la  vôtre? 
pour  en  mire  .un  holocauste  (|ui  lui  soit  agréable. 
Comme  le  pain,  que  vous  tfre  le  Prêtre,  va  être 
changé  en  votre  Corps  adorable,  le  vin  en  votre 
précieux  Sang  ;  que  mon  cœur  soit  tout  change 
{en  un  cœur  nouveau.  Qu'il  devienne  un  mémo 
cœur  avec  le  vôtre,  pour  devenir  moi-même  une 
I  même  victime  avec  vous. 

PeodaDt  roffiertoire»  vffrei-TOUi  roui. même  â  Dieu 
I  laos  réaer.ve. 

Offerimustibi,  Dhmine,  Caltcêm^  Sfe te  Prêtre  coavre 

'le  Calice  aprèf  roblatioD...,JéfiiaoouroBoéd*épiDes  aprèa 
la  flagellaiion. 

FiLS.de  Dieu^  que  Fimpiété  n^a  traité  aue 
^^  comme  un  roi  de  théâtre  ;  mais  que  la  Re- 
ligion honore  comme  lé  Roi  du  Ciel  ;  c^ue  ne 
puis-je  vous  rendre  ici  tout  Thonneur  qui  vous 
est  du  !  Je  désire  d*avoir  maintenant  part  à 
votre  couronne  d*épines,  pour  avoir  part  un  jour 
à  votre  couronne  de  gloire. 

Rétt(;iKS<voiit)i  toutei  lei  peints  V4)4ootairef  ou  iavo* 
loniairef  qu'il  faut  souffrir. 

Lavabê  inter  innocentée^  ifCi,,,  .Le  Préire  lave  ses  mains 
à  côté  de  l'Autel^...  Jésus  justifié  par  Pilale  qui  lave  aussi 
ses  mains. 

O  Jésus,  Dieu  de  pureté,  qui  nous  avez  ap* 
pris  combien  il  faut  d'innocence  pour  ap- 
procher de  vous  ;  lavez  nous,  non  simplement  les 
pieds  et  les  mains^  mais  bien  plus  le  cœur  et  Tâme, 
et  rendez-nous  dignes  de  vos  redoutables  Mys- 
tères :  qu*ilne  nous  reste  des  plaies  du  péché  que 
les  cicatrices,  pour  nous  faire  toujours  ressouve- 
nir de  Tétat  affreux  d*où  vous  nous  avez  retirés 
par  votre  grande  miséricorde. 

Priei  Dieu  de  vous  purifier  de  plus  eoplof  ii  proporlibn 
que  s'avucelei  sacris  Mvatéres. 

B5 


!■?.' 


li 


10  EXERCICE 

CratCt  Fraîrn$,hfc Le  Prêtre  te  tourne  Teri  le  Peu- 
ple.. J^  sus  sur  la  Tribune  :  Voilà  l'Homine. 

SEIGNEUR,  puisque  vous  êtes  THomme- 
Dieu  réparateur  de  l'homme  pécheur,  ac- 
complissez sa  réparation  dans  ce  Mystère,  où 
vous  allez  être  Prêtre  et  Victime,  Sacrificateur 
et  Sacrifice,  pour  réconcilier  pleinement  le  Ciel 
avec  la  Terre,  THoinmeavec  Dieu.  Que  j'entre 
parfaitement  dans  votre  intention,  et  danè  celle 
de  TËglise  notre  commune  Mère,  qui  s'intéresse 
pour  le  bien  de  tous  ses  enfans,  et  qui  souhaite 
ardemment  que  les  fruits  de  votre  Mort  leur 
soient  appliqués  à  tous. 

Au  répons,  Suaeipiat  Dotninui,    etc,  redoublez  votre 
déyotion  avec  tous  les  Assistans. 

Per  omnia  stecuta,  etc.    Suraum  eortfa.... Le  Prêtre  dit! 
la  Préface  à  haute  toîx  ...  .Jésus  entend  TArrét  de  sa 
mort. 

ANGES  de  paix,  qui  pleurâtes  la  mort  san- 
glante du  Messie,  venez  ici  le  voir  soufiî'ir 
une  mort  mystique  pour  notre  salut.  Bénissez 
avec  nous  Dieu  son  Père,  à  qui  nous  Tofirons  en  | 
holocauste;  et  publions  tous  ensemble  (ju'il  est 
Saint,  Saint  jpar  excellence,  et  souverainement 
Saint,  aussi  bien  que  ce  Fits  unique  qui  va  des- 
cendre invisiblement  sur  TAutel,  aussi  bien  gue 
TEsprit  Divin  qui  les  unit  d*un  amour  éternel. 
Que  dans  nos  actions  nous  portions  d'heureux 
traits  de  ressemblance  avec  ces  trois  Personnes 
adorables,  comme  nous  les  avons  reçus  dans 
notre  création. 

La  Préfnce  étant  pleine  d'onction,  on  ne  peut  mieux 
faire  que  d'y  attacher  son  atlenlion. 

VOICI  l'heureux  moment  où  le  Roi   des 
Anges   et  des  hommes  va  paraître.     Sei- 
gneur, remplissez-moi  de .  votre  Esprit  ;    que 


POUR  U  MIBSIE. 


W 


)ublez  Yotre 


non  cœur,  dégagé  de  la  terre,  ne  pense  qu'à 
/ous.  Quelle  obligation  n'ai-je  pas  de  vous 
iénir  et  de  vous  louer  en  tout  tems  et  en  tout 
lieu,  Dieu  du  Ciel  et  de  la  terre,  Maître  infini- 
Ipent  grand.  Père  tout-puissant  et  éternel  !  Riea 
rest  plus  juste,  rien  n'est  plus  avantageux  que 
le  nous  unir  à  Jésus-Christ  pour  vous  adorer 
lontinuellement.  C'est  par  lui  que  tous  les 
esprits  bienheureux  rendent  leurs  hommages  à 
|otre  Majesté  ;  c'est  par  lui  que  toutes  les  Vertus 
lu  Ciel  saisies  d  une  frajeur  respectueuse 
'unissent  pour  vous  glorifier.  Souffrez,  Sei- 
[neur,  que  nous  joignions  nos  foibles  louanges 
j  celles  de  ces  saintes  Intelligences,  et  que  dé 
loncert  avec  elles  nous  disions  dans  un  transport 
le  joie  et  d'admiration  :  Saint,  Saint,  Saint  est 
e  Seigneur,  le  Dieu  des  armées.  Tout  l'univers 
Ist rempli  de  sa  eloire.  Béni  soit  celui  qui 
\o\i9  vient  du  Ciel  sur  la  Terre,  Dieu  et  Sei- 
l^ntur  comme  celui  qui  l'envoie  ! 

Teigilùr,  clcmeutistimet  etc.,. Le  "Prêtre  se  préparée 
^arle  Canoo,  à  coniacrer  l'Hoiiie.... Jésus  se  dispose  à 
lonrirea  Croix. 

IHARITABLE  Sauveur,     qui  voulez  être 
'  immolé  sur  cet  Aiitel,  après  l'avoir  été  sur 
le  Calvaire  ;    communiquez,  je  vous  prie,    lei 
irtiits  de  cette   divine  immolation  à  l'È^lise,  â 
Etat,  au  Pape,  au   Roi,    à  mes  Supérieurs,  à 
fies  Parens,  à  mes  Amis,  à  mes  Ennemis,  h  tous 
:eux  pour  qui  la  justice,  la  reconnaissance  et  la 
:harité  m'obligent  de  prier.     Que  chacun,    se- 
lon son  besoin,  en  ressente  les  heureux  effets. 
)ommes  vous  êtes  mort  pour  tous,  comme  vous 
ronB  sacrifiez  pour  tous  ;  que  tous  participent 
lux  fruits  précieux  de  votre  Mort  et  de  votre 
{Sacrifice. 


B6 


i'iàtu^'' 


h 


If  i 


wmtLcisii 


n 

Mémento,  ife, 

SOUVENEZ-VOUS  singulièrement  df'  moi,  d 
mon  Dieu,    dans  cet  instant  favorable  ou 
voua  allez  encore  souffrir  une  Mort  mystique 

λour  tous  les  hommes.  Vous  pensiez  à  moi  sur 
e  Calvaire,  en  répandant  votre  précieux  San^ 
pour  me  racheter  ;  pensez-y  encore  aujourd'hui! 
sur  cet  Autel,  pour  me  convertir.  Vous  allezl 
obéir  à  la  voix  du  Prêtre,  pour  vous  trouver  suri 
TAutel;  que  j  obéisse  à  celle  de  votre  g^râceJ 
pour  me  convertir. 

Soavenez-TODf  aussi  det  perionnef  vivaatef ,  pour  quil 
TOUS  Toulcs  offrir  le  lacrifice» 

A  LA  CONSECRATION. 

Qui  pridii   quàm  pateretur,    i;c Le  Prêtre  élève| 

THotlie  consacrée. . .  .Oo  élève  Jésus  crucifié. 

DIVIN  Jésus  !  au  travers  des  plaies  qi 
vous  défiguraient  dans  la  Passion,  et  deii 
apparences  qui  vous  vx>ilent  dans  ce  Sacrement! 
je  vous  adore  avee  une  humble  foi,  comme  uni 
Dieu  mourant,  qui  si  dévoue  au  Dieu  vivant/ 
pour  être  une  hostie  digne  de  Lui.  Vous  avez! 
dit,  qu'élevé  en  Croix  vous  attireriez  tout  àf 
vous;  élevé  dans  le  Sacrement  de  votre  amour! 
attirez  Tattention  de  tous  les  esprits,  l*àffection| 
de  tous  les  cœurs,  l'adoration  de  tous  les  hoisu'l 
mes.  Je  voudrais  être  le  maître  de  toutes  les! 
créatures^  pour  vous  les  offrir  avec  moi  en  sa- 
crifice. 

Ahtmsez  vous  par  une  adJbmtîon  profonde^devanlvotrel 
Dieu  aujourd'hui  voire  Sauveur,  et  qui  sera  bien idt  votre! 
Juge  )  et  parlez  de  cœur  et  de  bouche,  Entre  les  deuxl 
Clevations,  demandez  tout  i^equi  v.ous  peut  être  néceij 
saire. 

5ïmt7»  modo,  pottquàm  cœnatum  est,  (i^c«— Le  Pr£lri| 

,  c4î 


G 


vtts  exei 


tel,  pour  qui! 


Prélre  élève 


noi  en  sa< 


POUm  Lik  MESSE,  13 

tjrftntcooMcré  le  Tio,  élève  U  Calice... .Jéiot  Terie  par 
lei  plaiei  des  roisMaux  de  nng. 

OSANG  précieux  !  coulez  jusqu'à  moi,  pour 
me  servir  d'un  second  Baptême.  Père 
£ternel,  écoutez  la  voix  de  ce  Sang^  que  tous 
demande  grâce,  et  qui  parie  plus  haut  pour  sol- 
liciter vos  miséricordes,  que  tous  mes  péchés 
pour  m'attii*er  vos  vengeances  :  que  ce  Sang 
précieux  n'ait  pas  été  inutilement  pour  moi  ré- 

{>andu  sur  le  UaWaire,  et  tant  de  fois  offert  sur 
es  saints  Autels. 

AppliqueB^Tout  ce  Sanc;  verift  poar  tous,  et  craignez 
qu*ea  le  profanaat  il  oe  a^élève  coatre  vou». 

III.  La  Messe  est  un  Sacrifice  d* Tmpétration^ 
pour  obtenir  les  secours  nécessaires. 

O  DIEU  de  bonté!  puisque  la  mort  de  Jé- 
sus votre  Fils,  nous  a  mérité  toutes  les 
grâces;  accordez-moi  celles  dont  j'ai  besoin, 
en  vue  de  ce  môme  Fils,  qui  s'immole  encore  ici 
pour  me  les  «btenir.  Faites  que  je  ne  mett« 
plu»d*obstacle  à  vos  bontés  et  à>  ses  mérites. 

Undi  etmemoreêf  içc.  Mémento ^M,,Le  pr£tre  offre  à 
Dieu  l'Hoflie  pour  tout.«..Jé8Ui  le  livre  pour  tous  à  U 
mort. 

J'OSE  vous  demander,  Seigneur,  que  ce 
Sacrifice  si  salutaire  aux  vivans  le  soit  en- 
core aux  Fidèles  défunts,  et  les  fasse  passer  du 
lieu  de  souffrances  au  lieu  de  reposet  de  joie. 

RecoramaDdezi  Dieu  les  âmes  affligées  du  Furgatoireb 
Deprofundii,  &c« 

Nohii  quoque  peecatoHbuSt  ftc Le  Prêtre  s*unii  I  loui 

leiSainti....Jésui  souffrant  anime  à  toutes  les  Vertus* 

rriOUT  pécheur  que  je  suis,  j'eRpère^  Sei- 
.1  gneur,  que  vous  me  ferez  miséricorde,  ainsi 
qu'au  Don  larron  ;  que  vous  m'aiderez  à  suivre 
ves  exemples,,  et  ceux  des  Saints  ;  et  q^'enfîa 
je  parviendrai  au  souverain  bonheur  quA  vous 
projaetteK  à  vos  fidèles  imitateurs, 


Il  I 


14  EXEBCICE 

Demandez  la  griee  de  corriger  toi  Ticep,  d'af^uérir  lei 
Tertukcontrairet. 

Per  omnia  »œcuUt  &C'  Pater  noHer,  ^r— Récites 
J'OraisoD  Oomiuicale,  pesant  uo  peu  lur  chaque  root. 

SI  nous  sommes  si  pauvres,  Seigneur  Jésus, 
c'est  notre  faute.  Nous  avons,  dans  la 
prière  que  vous  nous  avez  apprise,  un  moyen 
infaillible  pour  obtenirtout  ce  qui  est  nécessaire. 
Que  pouvons-nous  souhaiter  'On  effet  qui  ne  soii 
compris  dans  cette  excellente  prière  ?  Tous  les 
désirs  que  nous  devons  former  pour  nous  et  pour 
les  autres,  tous  les  biens  que  nous  pouvons  de- 
mander y  sont  exprimés.  Je  vous  prie  donc,  ô 
mon  Père,  puisque  vous  voulez  bien  me  per- 
mettre de  vous  appeller  de  ce  doux  Nom, 
je  vous  prie  de  m'accorder  une  parfaite  ré- 
concilation  avec  vous,  une  solide  concorde 
avec  le  prochain,  une  )>aix  inaltérable  avec  moi- 
même.  Je  vous  prie  d'éclairer  tous  les  esprits 
des  lumières  de  la  toi,  de  toucher  tous  les  cœurs 

Î>ar  Ponction  de  votre  g^râce;  afin  que  tous 
es  hommes  de  concert  vous  connaissent,  vous 
bénissent,  vous  glorifient,  vous  adorent,  vous 
aiment  dans  une  parfaite  union  de  pensées,  de 
désirs,  de  volantes  et  d'actions  ;  et  afin  que  tous 
les  peuples  ne  fassent  plus  qu'une  Nation  sainte. 

Le  Prêtre  divise  !asaiate  Hôiliet— L*Ame  de  Jëius  §e 
sépare  de  son  corps. 

OPere  incomparable,  qui  nous  avez  donné 
la  vie  par  votre  mort,  ayant  vouli*  vivre 
et  mourir  pour  nous;  faites-nous  aussi  vivre  et 
mourir  pour  vous. 

Demandes  la  grâce  de  mourir  ao  monde,  à  toutes  les 
créatures,  et  i  vous>méme.  pourne  vivre  désormais  qu'en 
Dieu  et  pour  Dieu. 

Pa»  Dominft  fSc,  Agnus  Deif  &c... Le  Prêtre  met  une 
parcelledel*Horftic  dans  le  Calice...  L'Ame  de  Jésus  des- 
cend aux  Limbes. 

AGNEAU  de  Dieu,  doux  Rédempteur  dont 
Fâme  bienheureuse  tira  des  Limbes  les 


POUR  LA  MESSE.  15 

[mes  captives  ;  délivrez  la  mienne  de  resclavage 

lu  péché:  et  faites  que  je  jouisse  à  Taveiiir  de 

'heureuse  liberté  des  enfans  de  DieUi. 

Répétez  troif  fois  comme  le  Prélre,  Jgnui  Dei%  etc.  ea 
Irappaot  votre  poitrine. 

Domine,  non  *um  dignut,  etc. ...Le  Prêtre  fmppe  m 
rcitrioe,  et  consume  l'Hostie.... Jéiuf  est  détaché  de  la 
!roix,  etenscTeli. 

|S£RAIS-je  vous  demander  la  grâce,  ô  Ver- 
'  be   Incarné,  de  vous  recevoir  dans  mon 
;(Bur  ?  j*en  suis  indigne,    et  très-indigne  :    les 
choses  saintes  ne  sont  que  pour  les  Saints  ;  mais 
Il  ne  faut   qu'une   parole  pour  m'y  disposer. 
?arlez  donc  et  me  purifiez,  afin  que  vous  rece- 
lant en  esprit,  je  puisse  bientôt  vous  recevoir 
m  effet.     £n   attendant  ce  bonheur,    que  je 
n'unisse  à  vous  par  une  foi  vive,  par  une  espé? 
rance  solide^    par  un  amour  ardent,  par   une 
idoration  profonde,  par  un  attachement  invio- 
lable.    Que  je  participe  au  moins  à  votre  esprit 
d'humilité,  cle  aouceur,  de  patience,  de  morti- 
jfication,  d'obéissance,  de  charité,  Sec. 

I    Communiez    spirituellement,    et  marquez«en  l'ardent 
Idésir  par  les  paroles  du  Centenier,  Domine,  etc, 

IV.  ZéO  Messe  est  un  Sacrifice  de  Louanges  pour 
remercier  Dieu  de  ses  bienfaits. 

ODIËU  de  bonté  !  ne  pouvant  répondre  à 
vos  bienfaits  par  aucun  juste  retour,  j'ose 
vous  présenter  ce  Sacrifice,  non  plus  sanglant, 
mais  pacifique,  et  dont  le  prix  égal  à  votre 
grandeur  immense,  vous  honore  autant  que  vous 
devez  être  honoré. 

Q,uid  retribuam  Domino  pro  omnibut,  ef^.... Le  Prêtre 
prend  le  précieux  Sanj^  dans  le  Calice. .  .Jésus  est  embaumé 
dans  le  Sépulchre. 

QUE  vous  rendrai-je,  ô  grand  Dieu,  pour 
tousies biens  dont  vous  m'avez  comblé? 


I 

7'M  ) 


I 


I'  > 


19  £XERCiCE 

Héla*:  !  je  n^ai  que  l^inijpuissaiice  en  partage,! 
Mais  agréez  que  votre  Fils  immoié  sur  le  ChlJ 
vaircet  surTAutely  s'offre  à  vojs  pour  moi  7t| 
avec  moi  en  sacrifice  d'actions  de  grâces. 

Coniidérez  lei  bieoi  que  Dieu  toui  a  ftiti,  pour  reo| 
remercier  avec  la  |>lut  vive  reconnaiuance* 

Qttod  ore  sumptimui,  Domine^  ete Le  Prêtre  ayaotl 

communié,  ramaiie  let  parcelle!.... Le  C4»r|ti  de  Jenni»! 
Chriit  repoie  daos  le  tombeau. 

LAmoindr'^  de  vos  grâces,  Seigneur,  est  d'uni 
prix  iniini;  que  je  n'eu  néglige,  que  jel 
n'en  perde  aucune  ;  mais  qu'y,  correspondanti 
fidèlement,  je  mérite  toujours  d'en  recav'^ir  d<j 
nouvelles. 

Faîtes  pluf  d'eitime  de  la  moindre  des  gr&cei  de  Dieu, 
que  de  la  posseiiiur  du  mumlë  entier. 

Corputtuum  quoi  iumpH,   elc....Le  FrêtrefaitlaPu. 
rification  et  rÂblutioo....Jéiut  élaut  refiuicilé»  confolej 
•ei  Diiciplei 

SOYEZ  à  jamais  loué,  Seigneur,  d'avoir  vi< 
site  lei»  Apôtres  dans  l'éclat  de  votre  Résur- 
rection, et  de  Touloir  bien  encore  nous  visiterl 
sous  les  voiles  de  votre  Sacrement,  avec  l'insigne 
avantage,  non  plus  d'y  toucher  vos  plaies,  mais| 
d'y  manger  votr^b  Corps  p^ur  nous  unir  intime- 
ment à  vous. 

Promettez  à  Notre  Seigneur  dMmiler  ta  Réturreetioa 

{lar  la  vôtre,  en  menant  une  irie  non?elie,  et  conforme  i| 
a  tienne. 

Dominât  voàiicum,  etc  lie  JHiua  ttl, .  elc. . .  .Le  Prêtre, 
prèi  de  finir  la  Mené,  salue  les  Fidèlei.... Jésus,  prés  d" 
monter  au  Ciel,  exhorte  ses  Disciples. 

HA  V^fô  dé  vous  voir  monté  au  Ciel,  ô  mon 
I  Sauveur,  nous  avons  encore  le  bonheur  de 
TOUS  posséder  ici  bas,  et  notre  foi  vous  adore 
fiur  le  Trône  de  votre  amour  dans  FËuchariitie, 


POUR  LA  MESSE.  17 

iu»si  bien  que  sur  le  Trône  de  votre  gloire  dans 
le  Paradis. 

Porlez  loules  vo«  peoiéei  ven  le  bonheur  du  ParaJiss 
tour  vaut  dca:ager  des  ▼aiiitég  du  siècle. 

Phceai  libif  tancta  Trinilat^  de.  Beniéicat  t>os,  &c 

jC  Prêtre  douoeîa  béaédiclton  au  peuple.... Jéiut  en?oio 
le  Si.  Esprit  aux  Apôtres  dans  1«  Céuacle. 

DIVIN  Esprit,  qui  animâtes  toujours  la  vie 
de  Jésus  !  venez  encore  animer  la  nôtre  ; 
ifinque  pleins  de  lun  ère  pour  reconnaître  ses 
Kintés,  et  de  zèle  pour  imiter  ses  actions,  nous 
léritions  ses  récompenses.     Que  la  bénédiction 
|du  Prêtre  soit  un  gage  de  la  vôtre  pour  le  corps 
»tpour  Pâme,  pour  la  vie  et  pour  la  mort,  pour 
le  teras  et  pour  l'éternité,  au  Nom  du  Père  et 
\du  Filsy  et  dm  Sl  Kspril,     Ainsi  soit-il. 

Priez  Dieu  d'accorder  la  même  bénédictioo  l  voirai 
Ifamille,  et  à  toutes  les  Persounos  pour  lesquelles  vous 
IdeTCZ  vous  intéresser. 

In  prineipio  erat  f^erbum . , ,  ,FerbHm  earofaelum  eit,  eîc, 
jLe  Prêtre  récite  PËvani;i!w,  et  chacun  se  relire.... Jétui 
létablit  sa  Loi,  et  le  monde  se  convertit. 

G^l  RACES  immortelles  vous  soient  renduea, 
if  adorable    Sauveur,    d'avoir    assujetti    le 
I monde  à  votre  sainte  Loi.     Mais  faites  que  mon 
cœurs*y  sobmette  parfaitement;  afin  qu'après 
'vous  avoir  obéi  sur  la  terre,  je  règne  un  jour 
lavec  vous  dans  le  Ciel. 

Finissez  eo  rtndaot  gloire  à  Dieu,  par   le  Te  Deum^  ou 

parle  Pseaume  Benedifiie  &mniaépera,  ou  autre  prière  % 

I  et  remportez  d'un  ai  grand  Mvstèro  une  oBCliou  de  piété» 

qui  se  fdsse  sentir  tout  le  jour,  et  qui  répande  la  bonne 

vdeur  de  Jétua.Cl|rist,  par  uae  couduite  édifiaate. 


! 


i 


14  EXERCICE  POUR  LÀ  MESSES 

Pri?re  après  la  Messe* 

JE  vous       lercie,  ô  mon  Dieu,  de  m' avoir 
procuré  le  bonheur  d^assister  aujourd'hui  j 
au  saint  Sacrifice  de  la  Messe;  faveur  inestimable 
quen'ontpas  eue  tant  d'autres,  qui  en  auraient; 
mieux    profite   que  moi.     Faites  qu*à   l'avenir 
j'j  apporte  de   meilleures  dispositions,  que  je 
m'y  entretienne  dans   une    dévotion  plus  fer- 
vente, que  je   m'en   retourne  plus  pénétré  dcl 
componction,  plus  embrasé  d'amour  pour  vous 
et  de  charité  pour  le  prochain,  plus  repentant 
de  mes  péchés,  plus  touché  du   désir  de  mon 
salut,  plus  zélé  à  accomplir  vos  volontés  et  mes 
devoirs,  plus  vigilant  à  éviter  tout  ce  qui  pour*! 
rait  vous  offenser.     Que  je  porte  par-tout  rim*! 
pression  et  la  bonne  odeur  du  grand  Sacrifice  où 
je  viens  d'assister.  ' 

Comme  c*eti  par  le  Signe  de  la  Croix  que  voui  avez  dfll 
commencer  ce  pieux  Exercice,  c*eit  par  le  Signe  délai 
Croix  que  tohi  devez  le  finir.  [ 

Au  Nom  du  Père,  et  du  Fils,  et  du  Saint 
Esprit.    Ainsi  soit-il. 

■TrniiiiBiiiiw^rT        /^♦■^■*'*»       ^*^^ 


/. 


:A-HiN<» 


(^^^       '^t^^rU^     -^      ''^/Wîtf 


LE 


-<d<^WHj 


0 


I/NCIIE^;^ 


DES  RAMEAU 


Ctf  Dimanche  aê»emhle  le»  fidèles  pour  une  cérémonie  par» 
^ieuliire.     On  fait aujourd huila  bénédiction  de»  Hameaux, 
)u  branche»  de  buis,  que  P on  porte  à  la  Procesaîon^  en  mi* 
loire  de  ce  que  fit  le  Peuple  J uift  lorsque,  »ix  jour»  avant 
ta  pa»»ton,  J.  C.fit  »on  entrée  triomphante  dan»  Jérusalem, 
htistons  à  cette  procession  avec  tout  le  recueillement  et 
\tetUe  la  piété  dont  nous  »ommes  capables,  et  tenant  à  la  main 
lie  rameau  bénit  tâchons  d* entrer  dan»  le»  eentimen»  de  ce 
\peupte fidèle,  et  de  ce»  disciple»  qui  reçurent,  J.  C,  avec  de» 
yaeelamalion»  et  une  joie  qai  partaient  du  fond  du  cœur» 
]Craignen»  de  ressembler  à  ceux  qui  font  couler  les  larme»^ 
\et  attirent  les  reproches  du  Sauveur  au  milieu  de  cette  poinjMt 
iparee  que  n*ayant  pas  connu  le  temps  de  Uur  visite,  il»  ée» 
mandèrent,  quelques  jour»  aprè»,  Im  mort  de  celui    Jiltrt* 
çoivent  aujouréthui  avec  de  »i  grand»  applaudi»»en  en»* 


Jprè»  la  Bénédiction  de  F  Eau,  te  Célébrant  revêtu  dune 
chape,  fait  Pmepereion  sur  f  Autel,  »ur  le  Clergé,  et  sur  le 
Peuple,  après  Mvoir  entonné  F  Antienne  suivante. 


VOUS  m'arroserezy 
Seigneur,  avec 
Fhyssope,  et  je  serai 
purifié  :  vous  me  lave- 
rez, et  je  deviendrai 
plus  blanc  c][ue  la  neig^e. 
Ayez  pitié  de  moi  : 
mon  Dieu,  selon  votre 
grande  miséricorde. 


ASPERGES  me. 
Domine,  hy»- 
8opo,  et  mundabor  : 
lavabis  me^  et  super 
nivem  dealbabor. 

Ps.  Miserere  mer, 
Deus^secundùm  mag- 
nam  misericordiam 
tuam.  On  répète  : 
Asperges  me,  &c. 


f 


m 


T 


i 


Prions, 


20  LA  BENEDICTION 

Jprit  ratpéniom  U  CêU'àrsut  ital  dthui  au  pùd  dâ  VAé 
tef ,  dit  let  i^ern  n  qui  suivtnt, 

V.  Ostcndc  nobis^  v.  Seigneur,  faites 
Domine,  inisericor-  paraître  sur  nous  le« 
diain  tuam.  ^^"-f  ^®  ^«^''®  '"''^^'• 

11.  Et  salutare  tu-  'lu    j 

M^i.  oaïuiai^  iM         ^j     j^^    donnez-nous 

am  (la  iiobis.  votre  becours  salutaire, 

V.  Domine,  exau-  v.    Seigneur,  exau- 

di    orationem   m'eam.  cez  ma  prière. 

R.  Et  clamormeus  «•  ^^  q"©  "™a  voix 

ad  te  veniat.  s'élève    jusqu'à    vous. 

V.     Dominus    vo-       T*  ^""^       ^^'^"'"' 

j^wiijii.uo       TV        gQ^    ^y^jj  vous. 

o'scum.  j^^  Et  ayec  votre  es- 

n.  Et  cum  spiritu   prit, 
tuo. 

Oretnuê.  

IxAUDj  nos.  Do-    lFT^XAUCEZ-»ouS)j 

.^     mine    sancte,  f^^    ^ei^neur    très- 

pr^  .  Saint,  Père    toutfpui&- 

Wr  omnipotens,  œ-  ^^nt,    Dieu  éterne*!,  et 

terne  Deua;  et  miUô-  daignez     envoyer     du 

re  diffiiare    sanctum  Ciel  votre  saint  Ange, 

Angelum    tuum     de  afin    qu'il  garde,  qu'il 

cœlis,    qui  custodiat,  8outienne,qu'il  protège, 

foveat,  protegat,  visi-  ^''}  ^»^/^^'  «^  ^"  '*  ^H 
.   .  *  j   r     j  *    fende    tous    ceux    qui 

tet,    atque    defeadat  ^^^^  ^„  ^^  ^j„^  uJ*,  J 

omnes  habitantes  m  Par  Jésus-Christ  Notre 

hoc    habitaculo  :  Per  Seigneur.       R.    Ainsi 

Christum    Dominum  soit-il. 

nostcum  R.  Anven. 

LA  BENEDICTION  DES  RAMEAUX. 

Apyië  PA*per^ion  de;i*Eauh'nitSt  le  Célébrant  revêtu  d*une 
Eioleet  d'une  Chape  v'f'Ute^  ou  même  tans  Chape,  accompa- 
gné du  Diacre  et  du  Sâus-rdiacre  revêtu  de  la  même  ctuleurt  va 


(  uu  pied  dii'Aé 


DR8  RAMBAUX.  21 

Jiirht  Rûfeaux  pripéfi%  au  militu  dt  i* Autel,  eu  è  eiti  dt 
\PEpiiu»    Pendant  et  temst  ie  Ckctur  chante  : 

osANNA,  Balut  et  TWosAWNA       Filio 

_  gloire  au  Fils  de  J|fJ[  David.  Benc- 

ivid.    Béni  80it  celui  ^^^^^^^       |  ^^^^j^  j^  ^^^ 
Il  vient    au   nom  du  ^V      •    •    /^  ■> 

Meneur.  O  Km  d'Is-  mine  Domini.  O  Uex 

ici  !   salut  et    gloire  Is^'ael  !     Hosanna  in 

»us  soit  rendue  au  plus  excelsis.  Matth,  21. 
lut  des  Cieuk. 

iHoMnnt  aituM  significations  :  Pune^  en  h  prenant  en  deun 

)ti^  HoiiaDua;  qui   veulent   dire,    Sauvez,  je  vou»  prie  \ 

\utrt,  dam  un  seul  mot,  qui  signijie  branche i  d*arbres  ripan- 

jtetfÀ  et  làt  pour  marque  d*honneur^  comme  ies  Juifs  le  fuir 

lient  dans  te  Temple  à   quelques-unes  de  Iturt   Fêtes,  où  mût* 

tnt  processionnellemenl  àVentour,  ils  portaient  de  l*Hotanne, 

rs'à'dire,  des  branches  d'arbres .    Mais  ils  crièrent  si  vivement  : 

los^Rna  Filio  David  ;  sauvez  ce  fils  de    David,   comblez- le 

loire  et  de  prospérité  ;  ou,  donnons  de»  Rameaux  au  Fil»  de 

favid;  que  depuis  personne  ne  /ut  re(u  avec  ces  Rameaux  i 

^1  te  cérémonie  étant  rétervée  aux  Jours  de  Fétet,  et  ayant  Dieu 

il  pour  wàjet, 

le  Ce'tibrant  lans  $e  humer  iférs   te  Peuple,  chante  du 
}n/ériaL 


V.  Que    le  Seigneur 
>itavec  Vous. 
R.  £<t  avec  votre  es- 
»rit. 

Prions, 
jDiEU,  qu*il  eët  si 
juste  et  si  raison- 
lable  d'aimer,  répandez 


V.  Dominns  vobîs- 
cum. 

R.  Et  cum  spiritu 
tuo. 

Oremus, 
ÉVs,    quem  dîli- 
gere  et  atntire 


D 


e  plus  en  plus  surnous  justitia  est  ;  ineffabl- 
es dons  de  votre  ffrace  |-    «-«a:^  a,^^  ;*♦,  iw^ 
nafl^ui^  .    ^*    -™^  ^  lis  ffratiœ  tuie'm'iio- 
nettable  :     et    comme  *  .  ®^  -  .   ,. 

la  mort    de  votre  ^^^  «^?"^  multfpkca  : 

,  vous   nous   avez  ^^  ^^i   fecfisti   Tit/n  ïn 

it espérer  eequc  nous  moî^ftePilii  tili  8)ptrà«« 


)ar 


5' 


22  LA   BENEDICTION 

re  quae  credimus  ;  fac   croyons,  faites-nous  ar. 

nos  eodem  resurgen-   [iverà  la  gloire  étemeM 

te  pervenire  quô  ten-   ^?' ^^  *7^«"î  "^»  ^Ç. 
V  ^        rk   •  *i  Sirs,  parla  Uésurrect. 

dimus  ;  Qui  tecum  vi-   ^^  ^^^^^^^  ^g^^  pj,^ .. 

vit  et  régnât  m  uni-   Qui  étant  Dieu  vit  et 
tate    Spiritus  Sancti^   règne  avec  vous. 
&c. 

Lf  Sous'diacre  chante  au  ton  de   PE^Ître  la  Leçon  qui  sm 
et  va  ensuite  baiser  la  main  du  Prtire. 

Liectio  libri  Ëxodi.         Lecture  du  Livre  deï 

FExode. 

•JNdiebusillisrVe.  "ri^i^'te;*  jU^s-làl 

JL  nerunt  filii  Israël  j£^  Les  enfans  d'Isral 

in     Elim,   ubi    erant  ël  vinrent  a  Elim,  oil 

duodecim    fontes    a-  il  y  avait    douze  fcti'l 

quarum^etseptuagin-  ta>nes>    et   soixante  e 

ta  palmsB  :  et  castra-  **'*    palmiers,     et   il 

^  A*  .       •      .%  campèrent    auprès  der 

metati      sunt     juxta  ^aux.     Toute  la  raultil 

aquas.       Frofectique  tude  des  enfans  d'Israël 

sunt  de  Elim,  et  ve-  étant    partie     d'EliraJ 

nit  omnis    multitudo  vint  au  désert  de  SinJ 

filiorum  Israël  in  de-  q"»  «st  entre  Elim  et 

sertum  Sin,  quod  est  ?*"^'>  ,  ^®    quinzième 

;«<««!?];►««♦   c; »      3^^^    ""    second  moisi 

mter  Elim  et  Smai  :  ^Ji^p^j^  j^^^  ^^^^j^  ^,^  I 

qumto     decimo    die  gjpte.     Et  les  enfans 

mensis  secundi,  post-  d'Israël  étant  dans  ce 

quàm  egressi  sunt  de  désert,      murmurèrent 

terra      -^gypti.      Et  ^®"»  contre   Moyse  et 

murmuravit       omnis  4*^?"'  ®"  ^»«^"*  •  ^M 
.'      i«i-  a  Uieu  que  nous  fus- 

congregatio  fihorum  ,io„s  ma?ts  en  Egypte 
Israël  contra  Moysen  par  la  main  du  Sei- 
et  AaroQ  ia  solitudi-  gaeur,    lorsque    noui 


l^ 


DES   RAMEAUX. 


sert  de  SinJ 


iions    assis    près  des 

[armites     pleines    de 

[andes,   et   que   nous 

ang^ions  du  pain  tant 

le     nous    voulions  ! 

»urquoi    nous    avez- 

)B8  amenés    dans  ce 

îsert     pour    y    faire 

lourir  de  faim  tout  le 

;uple  !   Alors  le   Sei- 

leur,    dit    à  Moyse  r, 

vais  vous  faire  pleu- 

)ir  des  pains  du  ciel  ; 

ue  le  peuple  aille  en 

lasser  ce  qui  lui  suf- 

|ra  pour  chaque  jour, 

In  que  j'éprouve  s'il 

larche,   ou  non,  dans 

la  loi.     Qu'ils  en  ré- 

îrvent  le  sixième  jour 

iour  garder  chez   eux, 

it  qu'ils  en  recueillent 

jeux  fois  autant  qu'un 

lutre  jour.  Alors  Moyse 

|t  Aaron  dirent  à   tous 

*s     enfans     d'Israël  : 

/ous    saurez  ce    soir, 

[ue    c'est  le  Seigneur 

[ui  vous  a  tirés    d'E- 

hpte,  et  vous    verrez 

lemain  matin  éclater  sa 

:loire. 

loyses  et  Aaron  ad 
^esperè   scietis  quôd 
le  terra  iEgypti  ;   et 
)omini. 


23 

ne.    Dixeruntque  fi- 
lii  Israël  ad  eos  :   U- 
tinàm  mortui  essemus 
per  manum   Domini 
in      terra      iEgypti, 
quandô       sedebamus 
super  ollas  carnium^ 
et  comedebamus  pa- 
nem     in    saturitate  ! 
Cur  eduxistis  nos  in 
desertum    istud^     ut 
occideretis      omnem 
multitudinem  famé  ? 
Dixitautem  Dominus 
ad    Moysen  :    Ecce, 
ego  pluam  vobis  pa- 
nes de  cœlo  *  egredi- 
atur  populus,  et  col- 
ligat  quae    sufficiunt 
per  singulos  dies  :  ut 
tentem     eum    utrùm 
ambulet  in  lege  meâ^ 
an   non.    Die  autem 
sexto  parent  quod  in- 
ferantj  et  fit  duplum 
quàm  colligere  sole- 
ban  t     per     singulos 
dies.       Dixeruntque 
omnes    filios  Israël  : 
Dominus  eduxerit  vos 
manè  videbitis  gloriam 


24  LA  WMtSACTiOS 

On  chanta  un  de  cet  deux  Ripant, 

R.  Collegerunt  R.  Les  Pontifes  et  y 
Pontificés  et  Phari-  Pharisiens  ag8emblèren| 
sœi  concilium,  et  di-  je  conseil  contre  JéauJ 
L  /-i  •  1  r  •  et  se  dirent  run  «  lauJ 
xerunt  :  Quid  fac:-  ^^e  :  Que  faisons-nousl 
mus,  quia  hic  homo  cet  homme  fait  beau! 
mulfa  signa  facit  ?  Si  coup  de  miracles  : 
dimittimus    eum  sic,    noiis  le  laissons  agir  d^j 

la  sorte,  toot  le  monc 
croira  en  lui.  *  Et  le 
Romains  viéndror 
nous  ôter  cette  ville,  e| 
ruiner  notre  nation. 

V.    Mais    tin    d*ed 
nommé      Caïphe,    qu 


omnes  credent  in 
eum  :  *  *  Et  venient 
Romani,  et  tollent 
nofltrum  locum^  et 
gentem. 

V.    Unus  autem  ex 

îllis,Caïphasnomine,  étoit  Pontife  cette  an 

cùm     esset  Pontifex  née-là,    prophétisa,  el 

atini  illius,  propheta-  ^®"''  ^^  •    ^^  ^<*"«  «i 

vit  dicens:  Expedit  rr/ruA^oCr?:: 

vobis,  ut  unus  moria-  i^  peupi^^  ^^  ^^^  ^^^^ 

tur  homo  pro  populo,  la  nation  ne  périsse  pai 

€t  non  tota  gens  pe-  Dès  ce  jour-là  donc  il 

reat.  Ab  îllo  ergô  die  ne  songèrent  plus  qui 

coffitaverunt    intèrii-  le  faire  mourir,  disant 

^J^^  ««^     j:»»r.4»»  .  Jcit  les  Romains  vieiv 

cere  eum,   dicentes  :  j-q.,*    al. 

*  Et  venient  Romani,  p   T^o.,lfl*««**««j 

T      Tv>r     A     r\\'  It.  Jésus  nt  cette pw 

«    In  Monte  OU-  ^^^  ^  son  'Père  sur  li 

vëdi  oravit  ad  Patfem:  Montagne  des  Oliviers 

Pater,  si  fieri  potest.  Mon  Père,  s'il  est  po 

transeat  à   me  Calix  sîble,  faites  que  ce  Ca^ 

i»te.    *  Spiritus  qui-  V''®  P?'^f  %\  **^^?'^"' 

^m.pTomptusest,ca-  J,,^;|;  ;iT  chlll 

ro    autem    infirma  :  est   foible  .•  que  %otr 

fiât  voluntas  tua,     "  volonté  «oit  faite. 


DES   RAMEAUX.  25 

V.  Veillez    et  priez,        y.  Vigilate  et  ora- 

in  que  vous  ne  tom-  te,  ut  non  intretis  in 

iez  point  dans  la  ten-  tentationem  ♦  Spi^ 
btion.    *    L  esprit  est     ..  . ,  ^ 

Irompt,  mais   la  chair  "tus  quidetn  promp- 

,t  foible  :   que   votre  tus  est,    caro  aiUem 

lolonté  soit  faite.  infirma  :  fiât  voluutas 

tua. 

Pendant  que  Pon  chante  U  Rêpon»,  le  Diacre  met  le  livre  e/ei 
vangilet  sur  V Autel,  le  Prêtre  met  Pemens  que  le  Oiacre  lui 
\êunu  dans  Pencensoif,  le  Diacre  dit  à  genoux,  Muiida  cor 
ieum,  &c.  demande  et  reçoit  la  bénédiction  du  Prêtre ^  et  va 
}anter  P Evangile  suivant  au  lieu  ordinaire,. 

Suite  du  saint  £van«  Sequentia  sanctî 
le  selon  Saint  Mat-  Evangelii  secundùra 
ieu.  ch.  21,  V.  1.         Matthœum, 

»^'*       R.  Gloria  tibi.   Do- 
mine. 

N  illo    tempore  : 
Cùm    appropin- 

vé  à  JBetiiphagé.  près  quasse£  Jésus  Jeroso- 

la  montagne  des  O-  lymis,      et      venisset 

viers,  il  envoya  deux  Éethphage    ad  mon- 

|e  ses  Disciples,  et  leur  tem  Oliveti  :  tune  mi- 

Il  :  Allez  a  ce  village  gj^  ^„^g  discipulos 
ui  est  devant  vous,  vous  ,.  .    "^  *. 

trouverez  en  arrivant  ?"<^s,  dicens  eis  :    Ite 

ne  ânesse  liée,  et   son  i"     castellum/    quod 

non  auprès  d'elle  ;  dé-  contra  vos  est,  et  sta- 

ez-la,     et     l'amenez,  tim  invenietis  asinam 

i  quelqu'un  vous  dit  alligatara,    et  pulluin 

«elque  chose,  dites-lui  ^^^  ^g^  ^^^y^^^^  ^^^^. 

ducite  mihi  !  et  si  quis 
vobis  aliquid  dixerit, 
dicite  quia  Dominas 
C 


B.  Gloire    vous 
mdue,  Seigneur. 

IN  ce  tems-là,  Jé- 
sus étant  près  de 
[érusalem,  et  étant  ar- 


I 


lue  le   Seigneur  en   a 
fesoin  ;    et  aussitôt   il 

i9   laissera   emmener. 

^r  tout  ceci  s*est  fait, 


26 


.?  if 


1    ' 


If 


LA   BENEDICTION 


'5 


his    opus   habet  :  et  afin  que  cette  parole  dui 
confestim        dimittet  Prophète  mt accomplie:; 

eos.     Hoc  autem  to-  ^'^^^.  ^  *\fi^*«  ^^  ?»^" 

4 n  ^.  .        .    VOICI     votre     lloi  quil 

tim    factuin  est,   u    ^j^^^   ,   vous  plei.i  dJ 

adimpleretur  quod  douceur,  monté  sur  uiiel 
dictum  est  per  Pro-  ânesse,  et  sur  l'ànon  de 
phetaui  dicentem  :  celle  qui  est  sous  k 
Dicite  filiœ  Sion  :  J?"8:-  ^^» Disciples  ser^ 
Ecce  Rex  tuus  ve-  «"èreat  donc,  et  firem 
..     ..,  .  .         ce  que  Jésus  leur  avo« 

nit  tibi  mansuetus,  commandé.  Et  apm 
sedens  super  asmam,  amené  l'âncsse  et  1'^ 
et  pullum  filium  sub-  non,  ils  les  couvrireii 
jugalis.  Euntes  au-  de  leurs  vêtemens,  etli 
tem  di«cipuli,     fece-  îfl'ent    monter  dessu 

runt  skut  piœcepit  ^"^  ^^"^f  "î"*^»^"* 
.,,.     ,  *^r«.        1     de  peuple  étendit  ausi 

îllis  Jésus.  Et  ad-  ggg»^^^^„,en8lelongdi 
duxerunt  asmana  et  chemin  :  les  autres  cou 
pullum  :  et  impo-  paient  de»  branchi 
Ruerunt  super  eos  d'arbres,  et  les  jettaicDi 
veslimentâ    sua,     et  P»"^  ^^  >l  passait;   ^ 

eum  desiinèr  sedere  ^®"^  ensemble,  ta 
cum   uesuper  seaere  ceux  qui  allaient  devai 

fecerunt.  Plunmaau-  lui,  que  ceux  qui  le  su 
temturba  stmverunt  vaieut,  criaient;  Hi 
Testimenta  sua  in  via:  sanna,  salut  et  gloire  ai 
alii  autem  cœdebant  fils  de  David:  béni  soi 
ramos  de  arboribus,  *celiii  qui  vient  au  noi 
et  sternebant  in  via  :  ^"  Seigneur. 
Turbœ  autem,  quae  sequebantur,  clama 
bant,  dicentes  :  Hosanna  filio  David  :  ben 
dictus  qui  venit  in  nomine  Domlni. 

^prèt  f  Evangile  U  Célébrant  haiie  le  livre  et  e»t  enanuf^ 
le  Diacre  ;  ensuite  m  tenant  debout  à  V  Autel  du  cdié  de  i*fjp^ 
et  9an$  se  tourner  ver»  le  peuple,  il  chante  du  tvn/énat: 


DES  RAMEAUX. 


27 


V.  Que  le  Seigneur 
)it  avec  vous. 

R.  Et  avec  votre  es- 
Irit. 

Prient, 

UGM ENTEZ  la 

foi  de    ceux  qui 

spèrent    en    vous,    ô 


A 


V.  Dominus  vobis- 
cum 

R.  Etcum  spiritu 
tuo. 

UGE  iidem  in 
te  sperantium. 
on  Dieu,  et  daignez  l^eus,  et  supplicum 
[aucer  nos  très-huni-  preces  clementèr  ex- 
es  prières  :  répandez   audi  :     veniat    super 

ir  nous    avec  abon-  nos  multiplex  miseri- 

ince  les  dons  de  votre  ^^^^-^   ^^^  .    1,^^^^    . 

isericorde,    et   benis-  ,.       .        »  •        i    -^ 

z   ces    rameaux    de  ^'can^ur  hi  palmites 

Imier  et  d'olivier  :  et  palmarum,     seu    oli- 

mme  pour  donner  une  varum  :    et    sicut  in 

ure  (les  grâces  que  ftgurâ  Ecclesiae  mul- 

U8  répandez  sur  voire  tiplicasti  Noe  egredi- 

g^lise,  vous  avez  béni  ^„^^01     de    arc\   et 

oe  sortant  de  1  arche  tv«                 ^,.   *        j 

Mojse   sortant    de  ^^^^^"  exeuntem  de 

Egypte  avec  les    en^  ^gypto     cum     filiis 

ns    d'Israël  :     faites  Israël  :  ità   nos  por- 

ssi  qu'en  portant  ces  tantes  pa^mas^  et  ra- 

[ranches,     nous  puis-  tnos   olivarum,  boni# 

ons  chargés  des  fruits  actibus      occurramus 

s  bonnes  œuvres  aller  1    •         ^^i    •  ^ 

-devant  de  J.  C.  et  «^^\^»^    ^1"^'^^^  ;.   ^^ 

trerpar  lui  dans  le  per  ipsum  mgaudium 

Kjour    de    la    félicité  introeamusœternum  : 

ernelle  :      Lui     qui  Qui    tecum     vivit  et 

ant  Dieu  vit  et  règne  régnât  in  unitate  Spi- 

rec  vous  en  l'unité  du  ^itûs  Sancti  Deus. 
aint  Esprit. 

kilf  Putu  éiève  lu  voix  et  chante  tur  U  mime  tonférial  : 


Dans  tous  les  siè  'es 


Per  omnia 
C2 


sascula 


i 


TA 


m 


%  LA   BENEDICTION 

88eculorum.  r.  Amen,   des  siècles,     r.  Arns 
V.  Dominusvobiscum*   soit-il. 
R.  Etcumspiritutuo.   v-Q^e^e  Seigneur  soi 
V.  Sursum  corda. 

R.  HabemusadDo- 
minum. 


V.  GratiasagamusDo- 


avec  vous. 

R»  £t  avec  votre  es 
prit. 
V.  Elevez  vos  cœurs. 

R.    Nous   les  avoi 
élevés  au  Seigneur. 


mino  Deo  nostro.  _     , 

R.   Dignum  et  jus-  l  Rendons   grâces  a, 

.  .  °  •*  Seigneur  notre  Dieu, 

tum  est.  ^ 

Verè  diffnum  etîus-      »•   IJ,  «ft  juste 

tum  est,  œquum  et  sa-  "-aisonable  de  le  faire. 
1   .         '     ^  Il  est  vraiment  lus 

lutare,   nos  tibi   sem-  ^^  raisonnable,    il  e 

per,  et  ubique  gratias  équitable     et    avant 

agerc.  Domine  sanc-  geux  pour  nous  de  yo 

te,  Pater  omnipotens,  rendre  grâces  en  toi 

seterne   Deus  ;      Qui  ♦«""s  et    en  tout  lie 

gloriaris   in    concilio  f®'?"®".*'    Saint,   Pè 

g       .  .  tout-puissant.    Dieu  ^ 

feanctorum     tuorum.  ^^^J^      .  .'^^^     .^  .1 

1  ibi    enim    serviunt  fi^  dans  rassemblée  i 

creaturœ   tuœ  :    quia  vos  Saints.    Car  tout 

te  solum  Auctorem  et  vos  créatures  vous  soi 

Deum  cognoscunt  :  et  soumises,  parce  qu'ell 

omnis  factura  tua   te  "^    reconnaissent    qi 

collaudat,  et  benedi-  vous  pour  leur  auteur 

""     ^_       Mv.itvwi  igyjj.  ^),g^      Tous    V 

cunt  te     bancti   tui  :  ouvrages   publient  v 

quia    illud    magnum  louanges  :    vos    Sain 

Unigeniti    tui  nomen  vous  bénissent  et  cor 

coram  regibus  et  po-  fessent  hautement  lau 

teslatibus  huius  sœcu-  g^"?*«  "T  ^VT*''^  ^\ 

1;     i;u^^â  ««^«  ^r^«fi  unique  devant  les  roi 

I,    hbera  voce  confi-  ^^  {^^  puissances  de  d 

tentur,    Cui  assistunt  giède.      Les  Anges  « 

Angtli  et  Archangeli,  les      Archanges,     le 


DES   RAMEAUX.  29 

'rônes  et  les  Domina-  Throni  et  Dominatio- 

ions  sont  continuelle-  ^gg  .      cumque   omni 

lent  en  rotre  présence,  ^^ij-^ji^  cœlestis  exer- 

t  avec  toute  la  milice  «.au  i     • 

e  l'armée  céleste,    ils  ^»^^8,  hymnum  gloriœ 

[hantent     sans     cesse  tuœ   concinunt     sme 

lette    hymne    à  votre  fine  dicentes  : 
lloire. 

Le  Chaur  chantt: 

Saint,  Saint,  Saint,  Sanctus^  Sanctus, 
|8t   le     Seig:neur,     le    Sanctus,        Dominus 

lieu  des  armées.  Les  Deus  Sabaoth.  Pie- 
lieux   et  la  terre  sont  .        i-    p   x 

emplis  de  votre  gloire:    "|  sunt  cœli&  terra 

losanna,  salut  et  gloire  glona  tua  :  Hosanna 
lu  plus  haut  des  cieux.  in  excekis.  Benedic- 
léni  soit  celui  qui  vient  tus  qui  venit  in  nomi- 
lunom   du  Seigneur:   neDomini:  Hosanfta 

[osanna,  salut  et  gloire  j^  excelsis. 

V.  Dominus  vobis- 


cum. 

R.   Etcum  spiritc 
tuo. 

Oremus. 
ETIMUS,  Do. 
mine  ^ancte^  Pa- 


p 


u  plus  haut  des  cieux. 
V.  Que    le  Seigneur 
oit  avec  vous. 
R.  £t  avec  votre  es- 
rit. 

Prions. 
OUS    vous     sup- 
plions, Seigneur, 
rès-saint,     Père  tout-   ^  .      . 

uissant,  Dieu  éiernel,  ter  omnipotens,  œter- 
e  bénir  et  sanctifier  ne  Deus,  ut  hanc  crê- 
tes branches  d*olivier  aturam  olivae^  quam 
ui  sont  votre  ouvrage,  ex  lig^ni  materiâ  pro- 
t  dont  autrefois  la  co-  dire  jussisti,  quamque 
lombe  pojta  un  rameau  columba  rediens  ad 
lans    son     bec  en    re- 

ournantdans  Tarche  ;  arcam  proprio  pertu- 
fin  que  tous  ceux  à  qui  "^  ore,  benefdicere, 
n  distribuera  ces  bran-  &  sanctif  ficare  digne- 

C3 


il 


- 


II 

lîl   I.-- 


fiO  LA   BENEDICTION 

ris  :  ut  quicumque  ex  ches,  reçoivent  de  voui 

eâ  receperiut,  etacci-  «"  *«»  portant  une  pro. 

piant   sibi    protectio-  {faction  puissante  pour 

^  .        *  .  lame  et  pour  le  corps; 

nem  animœ  et  corpo-  ^^        ^^^^  ^^^  ,^  ^J„. 

ns  :  iiatqup.  Domine,  bole  de  votre  grâce, 
nostra?  salutis  reme-  nous  devienne  un  re- 
dium,  tiiae  g^ratiie  sa-   niède   pour    le    salut; 

cramcntum  :  per  Do-   P«""    "^tre      Seigneur 

Jésus  Christ. 
R,  Ainsi  soit-il. 

Prions. 
Tr|EUS,quidii.per.    QniEUquirassem: 


ininum. 
R.  Amon. 

OrrmUff, 

EUS^quidisper- 


^lei 


ce    (\w   est 

sa   congregata  di^er^;êt  quf  le  con- 1 

conservas:   qui  popu-  servez,  après  Pa  voir  as. 

lis  obviam     Jesu  ra-  semblé  :    comme    vou* 

mos  porta ntibus  bene-  avez  béni  le  peuple  qi 

(îixisti;     bene  f    die  po^tah  des  rameaux  au. 

etiam  hos  ramos   pal-  ^!^?"*  ^^  Jésns.Chrd 

^    ..  '      .  bénissez  aussi  ces  brani 

mœetohvœ,  quos  tui  ^^^^^^  palmier  et  d' 

famuliadhonorem  no-  livier  que  vos    fidèle 

minis  tui  fîdelitèr  sus-  serviteurs    portent    ei 

cipiunt:     ut  in  quein-  1  honneur  de  votre  nomj 

cumque  locum   intro-  ^^P  5!"'®"  quelque  lief 

ducti   fuerint,      tuara  q"  elles  soient  prdéej 

.         ....  u  u-i  ceux  qui  y  habitent  r« 

benedictionem  habita^  ^^-^^^^^  ^^^.^  ^énédH 

tores  loci  lihus  conse-  tion,  et  que  votre  mai( 

quantur  ;  et  omni  ad<  protège  et  délivre  àé 

versitateeflTugatâ,  dex-  tous  maux  ceux  qui  odJ 

tera  tua  protegat  quos  ^f.  »"•   ^^tés  par  votr 

redeinit  JesusChristus  ^""8  m>tre  Seigneur  Je 

i^...        .  r\  8u«-Ohri8t  ;    qui   etanfl 

Films  tuus   Dominus  dj^,,^  ^j^  ^[  ,^       ^,,\ 

noster  ;  qui  tecum  vi-  vous  en  l'unité  du  Sair 

vitet  régnât  in  unitate  Ëtprit,  dans    tous  le 


DES    RAMEAUX.  »^l 

lôclcsdee  siècleî».    R.  SpiritûsSançti  Dcus, 

Imen.  per,  &c. 

Prions,  ,1.  Amen. 

DïEU^qnipar  un  Oremus. 

ordre  merveilleux  "M^EUS,    qui  miro 

votre    providence  ■■  disposition is or- 

^ez  voulu  vous  servir  -"-^^        '    .           .. 

j«  choses  même  insen-  ?'"^^  5*;..''^^"^.*^^»^"' 

les  pour  faire   con-  insensibilibus,  dispen- 

ître  Péconomic    ad-  sationem  nostra3  salu- 

irable  de  notre  salut  ;  tis  ostendere  voluisti  : 

lairez,  nous  vous  en  j^,  quœsiimus,  ut  de- 

ppHons,  les  esprits  de  vota  tuorum   corda  fi. 

s  ndèles    serviteurs,  ,  ..             i  i    -^^      • 

faites-leur  compren-  ^^'^^   salubriter  m- 

e    les    mystères  que  telligant,quid  mystice 

>us  avez  von  lu  repré-  désignes  in  facto,  quod 

nter  dans  raction  de  hodiè   cœlesti  lumine 

peuple,  nui  .lousjé  ^fflata,      Redemptori 

br  une  inspiration  du  ^^,           pruceurr.g, 

lel,  futen  ceiouraude-  ,                \          ,.     ' 

bnt  du  rédempteur,  et  palmarumatqueoliva- 

►uvrit  de  branches  de  rum   ramo?    vcstigiis 

limier  et  d*olivier  le  ejiis  turba   substravit. 

lerain  par  où  il  devait  Palmarum  igitur  rami 

isser.    Les    branches  jg     mortis     principe 

palmier  annonçaient  triumnhos  exnertant  • 

victoire  qui   devait  ^«^«"""Pnos  expecianl . 

tre    remportée  sur   le  ««rcuii  vcro  olivarum 

[rince  de  la  mort  :   et  spiritualemunctionem 

îs    branches    d'olivier  advenisse  quodammo* 

jubliaient    en  quelque  dô  clamant  Inteilexit 

brteque  Tonction  spi-  eniin  jam  tunc  illa  ho- 

«tuelle  de  votre  ffrace  •          u     *           u  . 

ftait   descendue  sur   la  """""^  ^^*^^^  ?^«*^'^"- 

îrre.     Cette   heureuse  ^«   piQehgurari,    quia 

lultitude  comprit  dès-  Hedemptor  nostar  hu- 

>rs  que  cette  céiçaionie  rua»)is  condolens  mi- 

C4 


32  LA    BENEDICTION 

seriisj  pro  (otius  mun-  était  une  figure  du  corn. 

di    vitâ    cuin     mortis  bat  que  notre  Rédemp. 

principe  esset  pugna-  teur,  touché  des  miserez 

Y         ^              »  .^  de  1  homme,    allait  li. 

luriLs,     ac    monenclo  ^.g,  ^„    ^^-^^^  ^^   ,^ 

triumphaturus.         Et  mort  pour  rendre  la  vie 

ideô   talia    obscquens  au  monde  entier,  corn- 

administravit,  quœ  in  me  aussi   de  Ja  victoire 

illo  et  triumphui   vie-  «1"''^   devait  remporter 

toriœ,  et  misericordiœ  en  mourant.  C  est  dans 

'    ,.           ,     ,  cet  esprit  qu  elle  porta 

pinguecJinem  déclara-  au-devant    de    lui  ce, 

rent.     Quod  nos  qu.o-  branches  d'arbres    qui 

que  pienâ  fide^  et  tac*  représentaient  son  tri> 

tum    et     signilicalum  omphe  glorieux  et  l'a- 

retinentes,  te.  Domine  boudante  effusion  de  sa 

coo^é^    D»4»»^.»»irx^  miséricorde.  C  est  aussi 

fancte.  Peter  omnipo-  en  vue  de  cette  action, 

lens,     œterne    Deiis,  ^t  des  mystères  que  la 

per   eumdem    Demi-  ~ 

nosirum  Jesum 


•oi  noua  y  uccv^u  vitï^quc! 

nous     vous    6upplion9| 

Christum    supplicitèr    humblement,   Seigneur 
'^'  .-A     --•-.       Père  tout. 


exoramus:  ut  in  ipso,  trèssamt,     Père  tout- 

•  puissant.  Dieu  éterne , 

atqueperipsum^cujus  P^^  ,^  >„g^^     j^^J 

nos  membra  fieri   vo-  christ  notre   Seigneur, 

luisti,  de  mortis  impe-  dootvousavezvouluque 

rio  victoriain     repor-  nous  fussions  les  meni* 

tantes,  ipsius  gloriosœ  bres,  de  nous  faire  tri< 

Resurrectionis  partici-  ^'"R^*^*'  ^»  ^4'  f  P*"^  *"' 

pes  esse    mereamur;  ^e  1  empire  de  la^mort, 

y  ^    m.^.v«iiiui,  afin  que  nous  méritions 

qui  tecum  vivit  et  re-  de  participer  à  la  gloire 

gnat  in  unitate  Spiri-  de  sa  résurrection  ;  lui 

tus  Sancti  Deus,    per  qui  étant  Dieu  vit  "-t 

omnia  sœcula  sœculo-  règne  avec  vous  en  1  u- 

j.|]^^  nité  du    Saint    Esrmt 

Ni  !  dans  tous  les  kiècles  des! 

siècles.    Ainsi  soit-il. 


MEAVX.  33 

Oremus. 

DEUS,  qui  pcr 
olivœ  Pàmum 
pacem  terris  coliim- 
bam  nuntiare  ju8§isti: 
prcesta>  quœsumus^  ut 
lios  olivai,  ceterarum- 
que  arborum  ramos 
cœlesti  benedictione 
fsanctifices  :  utcunc- 
to  populo  tuo  profi* 
ciant  ad  salutem.  Per 
Christum  Dominum 
nostrum. 

Oremus. 

BENEfDic,  qute- 
sumus^  Domine^ 
hos  palmarum^  seu 
olivarutn  ramos  ;  et 
prœsta,  ut  quod  popu- 
lus  tuus  in  tui  vene- 
rationem  hodiernâ  die 
corporalitèr  agit,  hoc 
spiritualitèr  summâ 
devotione  perficiat, 
de  hoste  victoriam  re- 
portando,  et  opus  n\;- 
sericordiae  summope- 
re  diligendo.  Fer 
Dominum  nostrum 
Jesum  Christum. 

le  CHîbrant  jette  iroU  foU  de  Veau  bénite  sur  ie»  Rameaux, 

en  disant  : 

C5 


DES    KA 

Prions» 
^DIEU,  qui  avez 
voulu  qu'une  co- 
jMibe  annonçât  autre- 
)is  la  paix  à  la  terre 
[ar  une  branche  d'oli- 
lier,  daignez  aujour- 
JMuii  sanctifier  par 
jotrc  bénédiction  cé- 
•ste  ces  rameaux  d'o- 
ivier,  et  d'autres  ar- 
Ires,  afin  qu'ils  servent 
I  tout  votre  peuple 
|our  le  salut  :  Par  Jë- 
U!)-Christ,  Notre  Sei- 
hieur. 

Prions, 

lENISSEZ,       s'il 
voua  plaît,     Sei- 
gneur, ces  branches  de 
>almier  ou  d'olivier,  et 
laites  que    votre  peuple 
[riomphant    de   renne- 
li  du  salut,  et  s'appli- 
luantavec  ardeur  aux 
mvres  de  miséricorde, 
|l  accomplisse  en  esprit 
ivec    la    plus    grande 
)iété,  ce  qu'il  fait  exté- 
rieurement    en    l'hon- 
leur  de  votre  nom.  Par 
fésus  Christ^   N.  S. 


l 


M  ! 


I 


I.., 

y- 


34  LA   i£NT.DlCTION 

jint.  Asperges  me,  ^nt.  Vous  m'arrose. 
Domine,  hyssopo,  et  f^z,  Seigneur,  aveci 
raundabor   :     lavabis   1  «y  wope,  et  je  serai  pu. 

rifié  ;  VOU8  me  laverez, 
me     et  super  nivem  ^t  je  serai  plus  blanJl 
Uealbabor.  que  U  neige. 

Itiei  encente  auiii  troi»  foit^  fuit  ilptmrêuif  : 

V,   Dominas  vobis-       y.  Que  le  Seig;neur| 
cum. 

R.  Et  cum  spiritu 
tuo. 

Oremus. 

DEUS,   quiPili- 
um  tuum   Je- 


o 


soit  avec  vous. 

R.  Et  avec  votre  es*| 
prit. 

Prions, 

DIEU,  qui  avez! 
envoyé  en  ce  mon* 
de  votre  fils  notre  Sei-I 
sum  Christum  Domi-  gneur  Jésus-Christ  pour 
num  nostrum,  pro  sa-  notre  salut,  aiin  qu'enl 
lute  nostrâ  in  hune  s'abaissant jusqu'à noug| 
mundum  misisti,  ut  se   *^  "^»«  ^**  retourner  à 

humiliarèt  ad  nos,   et   f''"'  '  ^  "*"*  ""T  '''' -il 
uiiMiiai^i.  «1«  ■■v/o,    ^w    jj       ^^  lorsqu  il  venait 

nos  revocaret   ad  te:  à  Jérusalem    pour  ac- 

cuietiam,   duniJeru-  complir    les  Ecritures, 

salem  venit,  ut '^dim-  une  troupe  de   peuple 

pIeretScripturas,cre-  fidèle     animée     d'une 

dentium     populorum  piété  sincère  étendît  ses 

4.,^u«    fi  i^iicoi^'^  A  vetemens      et       lettat 

turba,  fideissima  de-  j^^  branches    de\al. 

votionevestimentasua  ^iers  sur  son  chemin: 

cum  ramis  palmarum  faites,     noua    vous  en 

in     via     sternebant:  supplion?»,     que  notre 

prœsta,      quaesumus,  ^"i  '"»  prépare  une  voie 

ut  illi  fidei  viam  pra;-  ^>"  ^",*^  ,^^^®  *^"*« 
naremnq  de  niiâ  rp  P'®*^**^  ^  achopement  et 
paremus,    ae  qua  re-   j^  scandale,    afin  que 

moto  lapide  offensio-   portant  devant  vous  les 

nis,  et  petrâ  scandali,    rameaux  spirituels  de 


n  chemin  : 


VTM   RAMEAUX»  35 

justice,   coiivî^rtsdes  fiondcant     apud     te 

liitf    (le   nos    bonne»  ^jpera  nostra  justitia; 

•uvres     no»«      iné.i-  ^^-     ut  eius  vestigia 

lorH  (le  suivre  les   pas  .  *f  o   . 

leceh.i  qui  étant  DÏeu  «c^"»  niere(>niur  :  qui 

lit  et  règne,  &c.  tecum,  &c. 

La  tene'diction  étant  achevée,  le  plu»  comidirahU  de  ceux 

i  nom  au  caur^  l'ientàPAutel,  et  il  donne  un  rameau  béni 
^ritre  Officiant^  qui  ne  fait  point  de  ginufiexion^  et  ne  balte 

I  la  main  de  celui  qui  le  lui  donne  ;  fntuite  étant  deiout  devant 
Antft  tourné  vert  le  peuple^  il  dt»ttibuelet  Rameaux  :  pre. 
ièrement  au  plut  difine  de  qui  il  en  avait  reçu,  puii  au  Diacre 

au  Soui-diacre  revéïut^  et  autrfs  CLtct  à  chat  un  par  ordre^ 
dtrnier  lieu  aux  ptmonnes  La'iquet  toutjîécbitr  nt  le  genou 

baiiani  la  main  du  Prêtre^  excepté  les  frétatt  a' il  y  en  a. 
k  quand  on  commence  la  dittribution^  le  chœur  chante  Ut 

niitnnet  suivaatet. 

Ant,  Les  enfans  des  Ant.  Pueri  Hebrœo- 

lébreux  allèrent    au-  rum  portantes  ramos 

evant    du      Seigneur  olivarum  obviaverunt 

vec  des  branches  d  oli.  t\      •              i           . 

ier,  en  criant  :Hosan.  I^^niino,     clamantes, 

a  au    plus  haut    des  etdicentes:  Hosanna 

ieux.  in  excelsis. 

Ant,  Les  enfans    des  Ant.  Pueri  Hebrœo- 

lébreux       étendaient  rum  vestimenta  pros- 

eurs  vêtemens  le  long  ternebantin  viâ,et cla- 

'il  chemin,  et  criaient  ;  ^abant  direntP^-  Hn 

'osanna    au    Fils    de  ^aDant  aicentes .  Ho- 

avid:  béni  soit  celui    «anna    l^ilio     David; 
ni  vient    au  nom  du    bencdictus   qui   venit 

in  nomine  Domini. 

V    Dominus  vobis- 
cum.  . 
R.  Et  cum  spîritu  tuo. 

Oremus. 

MNipoTENs    sem- 

piterne    De  us, 
C6 


seigneur. 

y.  Que   le  Seigneur 
^oit  avec  vous. 

n .  Et  avec  votre  es- 

)rit.   ' 

Prions. 

|iBu  tout-puissant 
et    éternel,     qui 


o 


^1 


I 


]  \.,i' 


t;  "  ■ 


36  LA  BENEDICTION 

.qui     Dominum    nos-  avez    voulu  que  notre 

trum  Jesum  Christum  Seigneur    Jésus-Chrisi 

<,iir^^»    *x»iiiirv«    00;^«!  ait  ete  as8i8  sur  Je  pou*  t 

super    pullum   asmae  1  •     •»        *  r     '^ 

»,         r.    •  X-       j.  u.  lain  d  une  anesse.et  qu 

sedere  fecisti,  ettur-  ^^^^     ^      -^^^    l    ^ 


baspopulorum   vesti-  grande  foule  de   peupl«| 

menta,  vel  ramos  ar-  d'étendre     fies    habits^^l 

borum  in  via  sternerC;,  et  de  jetter  des  branchei 

et   Hosanna  décanta-  d'arbres  par  où  il  pas. 

re   in  laudem    ipsius  8ait,en  chantant  a  sa  ou. 

j        .  ^-       1  ^  anffe  Hosanna  ;  faite? 

docuisti  ;  da,  quœsu-  „^^,^    ^^j,    ^^^^  ^. 

mus,  ut  illoruni  mno-  la  grâce  d'imiter  l'inl 
centiam  imitari  pos-  nocence  de  ce  peuple; 
simus,  et  eorum  meri-  et  d'avoir   part  à  se 

tum  consequi  merea-  ™f"*®  î ,  P.**"  ^®  ™^'". 
mur.      Per     eundem   Jesus^Chnst  notre  Seil 

Christum     Dominum   ^"^  Ainsi  soit-il. 
nostrum.      r.  Amen. 

On  fait  ensuite  la  Procession,  et  premièrement  ^Officiant 
l*encens  dans  l'encensoir^  puis  U  Diacre  dit  a  haute  t 
se  tournant  vers  U  peuple  : 

Procedamus  in  pace.       Allons  en  paix. 
R,  In  nomine  Christi.       b.  Au  nom  de  Jésus! 
Amen.  Christ.     Ainsi  soit-ill 

Celui  gui  porte  Pencens  avanre  le  premier  avec  Pencenu 
fumant,  puis  le  Sous-Jiacre  qui  porte  la  Croix  ayant  à  ses  cêr 
les  deux  Acolytes  avec  leurs  cierges  allume's,  U  Clergé  suit . 
ordrct  en  dernier  lieu  POfficiant  avec  U  Diacre  à  sa  gauà 
ayant  tous  des  Rameaux  à  l^  main,  et  on  chante  PAntinti 
Suivante  : 

Ant,  Cùm  appropin-  "  Ant.  Jésus    sappr» 

quaret  Dominus  Je-  chant  de  Jérusalem,  en 

losolymam.misitduos  voja  deux  de  ses  did 

,  *^  •      1-         •     j-  pies,  et  leur  dit:  Allel 

ea.  discipuhs  SUIS  di-  l  ce  village  qui  est  vi 


v»A 


■■  ■,ti 


DES    RAMEAUX.  S7 

à-vis  de  vous,  vous  y^  cens  :  Ite  in  castellum 
trouverez  wn  ânon  qui  q^od  contra  vos  est, 
est  attaché,  que  person-  ^^  invenietis  puUum 
ne  na  encore  monte:        .  n-     * 

etachez-leetmeraine'  ^sinae  alligatum,  su- 
ez. Si  quelqu  un  vous  per  quem  nullus  ho- 
it  quelque  chose,  dites  minum  sedit  ;  solvite^ 
que  le  Seigneur  en  a  et  adducitc  mihi.  Si 
besoin.  Les  disciples  qujg  vos  interrogave- 
ayant  détaché  i'ânon  ^.j^  dicite  :  Opus  Do- 
ramenèrent  a  Jésus,  lis        .  *      q  i        * 

e  couvrirent  de  leurs  "^'"^  ^^^'  SoWentes 
anteaux,  et  Jésus  adduxeruntad  Jesum, 
ontades^'us:  les  uns  et  impesuerunt  illi 
étendoient  leurs  vête-  vestimenta  sua,  et 
meiis  sur  le  chemin;  gedit  super  eum  :  alii 
d'autres  le  couvraient  expandebant  vesti- 
de    branches   d  arbres:        ^  ^  -a       i- 

ceux  qui  suivaient  menta  sua  m  viâ,  alii 
criaient  tous:  Hosan-  mmos  de  arboribus 
na;  béni  soit  celui  qui  stemebant  :  et  qui 
vient  au  nom  du  Sel-  sequebantur,  clama- 
gneur;  béni  soit  le  règne  bant  :  Hosanna,  be- 
de  David  notre  Père,  nedictus  qui  venit  in 
lloqanna  au  plus  haut  t\      •    •      u 

des  cieux:  fils  de  David,  nomme  Doinini  ;  be- 
ayez  pitié  de  nous.  nedictum  regnum  pa- 

\    (  ' :^4  ^i^w^^*^  '^<    tris  nostri  David.  Ho- 
[    .i-   .A^A^^  fXé '^-^""^    sanna    in     excelsis  : 

miserere    nobis,     fili 

Au  retour  de  la  PHcestioftp  deux  ou  ^atre  Chantres  entrent 
dantVEglÎHt  tt  ayant  Jermi  la  porte^  le  ^visage  tourné  *ver» 
la  Proce»9i9n^  ils  commencent  :  Gloria;  laus,  &c.  jusqu'à 
Iirael  ei  tu  Rex.  Lt  Ptiire  et  les  autres  qui  sont  hors  de 
V  Eglise,  répètent  %  Ensuite  ceux  qui  sont  dedans  chantent  les 
vers  suivatiSf  ou  tous,  oi.  en  partie  ;  et  ceux  de  dehors  lépon- 
dcni,  Gloria,  laui.  J^^^^^     ^  o^^c^^J^-^  ilo-.^  - 


I^' 


S8  LA   PROCESSION 

T^éû.-^Theodulpbe,  Evéque  d'Orléans,  etanf  retenu  prison- 
nier à  Angert^  sous  te  rigne  de  Louis^  fils  de  tharUmagnt^ 
supplia  et  Roi  de  permettre  que  la  Procession  fit  une  pau^e 
devant  la  prifon  où  il  était  af rite  sans  l'avoir  mérité,  pour  lui 
entendre  dire  i* Hymne  suivante,  quUly  avait  composée.  Ce  qui 
plut  tellement  au  Roi,  quUl  le  fit  délivrer^  et  rétablit  dans  sa 
dignité:  delà  son  Diocèse  prit  la  coutume  de  chanter  cette 
Hymne  à  pareil  jour,  et  successi'vement  toute  la  Chrétienté, 
Les  uns  chantant  dan^  l'fglise  qui  est  fermée,  et  les  autres  ré- 
pondant du  dehors^  représentent  le  Ciel  fermé  aux  hommes^  où 
les  Anges,  avant  la  Résurrection  et  le  triomphe  de  Jésus  Christ, 
louaient  Dieu,  le  priant  de  réparer  les  nalheurs  arrivés  par  la 
chute  des  Anges:  à  quoi  le*  fidèles  répondent,  en  élevant  leurs 
*voix,  et  en  priant  le  Très. Haut  de  les  rendre,  avec  les  Anges, 
citoyens  du  Ciel, 

LOIUA,  lauset  /GLOIRE,  louange, 

__    honor  tibi  sit,  viï  et  honneur,  vous 

Uex  Christe  Redemp.  soient  rendus,    o  Christ 

.      ^                            *^  notre    souverain     Ke- 

^^À  .             •!      j  dempteur;  dont  les  en- 

Cui   puérile  decus  fans  ont  célébré  rentrée 

prompsit  Hosanna  pi-  glorieuse     par      leurs 

um.  chants  innocens. 

Israël   es   tu  Rex,  Vous  êtes  le  Roi  d'Is- 

Davidis      et      inclita  racl,  et  de  l  illustre  race 

1      ^  .de   iJavid  :     Vous  êtes 

proies  :             .  .   '  ce  Roi  béni  qui  tieiU  au 

Nomme  qui  m  Do-  nom  du  Seigneur, 

mini,  Rex  benedicte,  j^g  ^nges  dans  les 

venis.     R.  Gloria.  cieux,  les  hommes  sur 

Cœtus  in    excelsiij  la  terre^   et  toutes  les 

te  laudat  cœlicus  om-  créatures  chantent  con- 
tinuellement   vos    lou-l 


G 


nis 


anges. 


Et  mortalis  homo^ 

etcunctacreatasimul.  ,^^    Peuple    Hébreul 

R   Gloria  ^'"^  au-devant  de  vous 

Plebs   Hebrœatibi  ^^ec  des  palmes  ;  Nous 

1    V^"*";"  ""*  nous  joignons  à  lui  par 

cum  palrais  obvia  ve-  nos  prières,    nos  vœuxj 

ï^it  î  et  nos  chants. 


DES  RAMEAUX.  39 

Il  ne  vous  honoroit  Cum  prece^    voto. 

Lue    dans  votre  huma-  hymnis,  îulsumiiseccc 

|mté,  qu'il  de  voit  cruci-  ^^^^      ^  Gloria. 

1er  :     mais   nous   vous  ir.  ..,  •                      , 

tdorons  dans   la  gloire  ^^i  tibi  passuro  sol- 

i  vous  réo-nez.  vebant  munia  laudis  : 

Lesvœuxetlesaccla-  Nos    tibi   regnanti 

mations  de   ce    Peuple  pangimus  ecce  melos. 

^ous  plurent  :  Recevez  r.  Gloria. 

lussi  favorablement  les 

lôtres,    Roi   de  bonté, 

toi  de  clémence,  à  qui 

lout  ce  qui  est  bon  est 

toujours  agréable. 


tu   prison ' 
arUmagne, 
t  une  pauif 
«,  pour  lui 
>.      Ce  qui 
fit  dans  sa 
hanter  cette 
Chrétienté'» 
$  autres  ré' 
hommes^  où 
éius  Christ, 
rive' s  par  la 
levant  leurs 
c  Us  Anges, 

louange, 
eur,  vous 

ô  Christ 
rain  Hé* 
înt  les  en- 
ré  rentrée  ■/}/r«,  tn  chantant  ce  gui  suit  : 

ar      leurs!  r.  Comme  le  Seigneur   r.  Ingrediente  Domi- 
l"^«  .j»r   r.^"^*^  ,^»"8    i*    ^*|*®   no  in  sanctam  civita- 

^^♦''Irnrll-K^'  *'''    enfans.des  tem,  Hebrœorumpue- 
lustre  race  Hébreux     annonçaient     .  „'  ,.         *^    . 

Vous  êtes  Kr  avance  la  résurrec-  n  Resurrectionem  vi- 

uivieiUauiiondelavie  ♦  avecdes  tœ   prœnuntiantes,   * 

leur.  Branches   de  palmier  à  Cum  ramis  palmarum^ 

dans  les»  main,    et  criaient  ;  Hosanna  cl&mabantin 

mmes  gurfosanna  au   v\m  haut  excelsis.     V.  Cùmque 

scieux.  y.  Lepeuple  audÎRsetpopulus,  quia 

antappris  que  Jésus  i  *^/^  »       /*i 


lii  placuere    tibi  ; 
placeat  de  votio  nostra: 

Rex  bone,  Rex  dé- 
mens^ cui  bona  ciinc- 
ta  placent.    . 
R.  Gloria. 

Ce  Cantique  étant  achevé Jt^  Sous-diacre  frappe  avec  h  bâton  de 
Croix  à  la  porte  de  t* Eglise  :  elle  ê^ouvre,  et  la  Proceggim 


lioutes  les 

Intent  con- 

vos    lou* 


naitàJérusllum,9or.  Jésus  venit  Jerosoly- 
t  au  devant  do  lui  *   niam,  exierunt  obvi- 
ée   des   branches  de  am  ei^  *  Cum  ramis. 
e    Hébreu||^,ier   ^  1^  ^ain,   et 
t  de  vou8|iait .  Hosanna,  &c. 

es  ;  Nou9|j^jjl  _^,^^^^^^  j^^^  Froctêùon  dans  VEglîse  repréuntt  eelU 
à  lui   p&f  If  Jituê'Ckrist  fit  dan»  Jiruiatemf  et  son  entrée  mu  Ciel  ;  où 
nos  \œi\^)% Chrétien»  doivent  s* unir  avec  Us  Anges  et  Us  Saints^  et  mi. 
utmmt  eux  de  remporter  dtt  palmes  de  triomphe  et  degUire^ 


!>* 


40 


f' 


i^> 


W.K 


--M 


^ 


A  LA  MESSE. 


/' 


4*' . 

M*' 

La  itf  este  de  ce  jour  eat  la  vraie  mémoire  de  la  mort  it\ 
notre  Sauveur  :  elle  nous  représente  Jêiuf'Christ  entran 
dans  Jérusalem  Sç  s'approchunt  du  lieu  de  son  Sacrifieil 
comme  l* Agneau  Pascal  qui  devait  être  dans  la  maison  dti 
Hébreux  cinq  jours  avant  d*élre  immolé. 

L'Introït  nous  exprime  la  douleur  &  F  abandon  de  J.  Cj 
durant  sa  Passion, 

VOraison  demande  à  Dieu  la  grâce  d'imiter  la  patient^ 
de  J«  C,  pour  arriver  à  la  gloire  de  sa  Résutrection, 

VEfitre  est  une  exhortation  tive  et  touchante  à  suivre  Vh» 
milité  de  J  C.  qui  s*est  anéanti  sous  la  forme  d^un  esclave,  i 
qui  n*est  entré  dans  la  gloire  que  par  les  douleur  d:  sa  mort. 

On  lit  la  Passion^  pour  effrapet  le  pécheur  en  lui  découvre^ 
le  châtiment  dû  àfe  trimes^  fef  pour  le  rassurer  en  lui  montrai 
les  mérites  du  Sauveur  y  qui  doivent  animet  sa  confiance* 

V offertoire  nous  marque  que  ta  douleur  la  plus  sensible  de  ^ 
C,  &  dans  laquelle  il  n*a  point  trouvé  de  consolation^  a  étét 
voir  qu*un  nombre  infini  de  pécheurs  se  tendraient  indignes ^  pt 
leur  impinitence,  de  recevoir  le  fruit  de  sa  Paffion  \  &  qu'ai 
lieu  de  la  reconnaissance  du  talut  qu*il  leur  procurait^  il  n'^ 
recevrait  que  des  outrages  mille  fois  plus  amers  pour  lui,  qutl 
Jiel  &  le  vinaigre  qu*on  lui  présenta  sur  la  Crei>,  Gc, 

introït.    Fi.  21. 


DOMINE,  ne 
longé  facias  au- 
xilium  tuum  à  me  :  ad 
4lefensionem  meamas- 
pice.  Libéra  ipe  de 
ore  leonisj  et  à  corni- 
bus  unicornium  hu- 
militatem  meain« 
P3.    Deusj     Deus 


SEIGNEUR,  n'éloij 
gnez  point  de  mo 
votre  secours  ;  et  soje 
attentif  à  ma  défense 
Déiivrez-moi  de  1| 
g^ueule  du  lion  ;  et  danj 
mon  abaissement  saii 
vez-moi  des  cornes  de 
licornes. 

Mon     Dieii 


Ps. 


n^on 


i)i 


leu, 


jette 


Hdon  de  J,  Cj 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX,  41 

ir  moi  vos  regards  :  meus,  respicé  in  me  • 
)urquoi  m'avez- voua  quare  me  dereliquis- 
landonné  ?     Le  cri  de   4:?  *  i  ^„„a  ;i   «»1.,*^ 


loi.   Seigneur,    n'éloi- 

lez  point  de  nnoi,  &c. 

Priona. 

|IËU  tout-puissant 

et    éternel,    qui, 

»ur  donner  aux  hom- 

les  un   exemple  d*hu- 

Ulité  à    suivre,    avez 


indonne  i     lue  cri  ae   ^  7  *  Loïiffè  à  salute 

TJi:'%.t^Z^  meâverbaWum 

meorum.        Domine>. 
&c. 

Oremus. 

OMNipoTENs  sem- 
piterne  Deus^ 
qui  humanogeneriad 
imitandum  humilitatis 
alu  que  notre  Sau-  exeiiplum,  Salvato- 
ur  se  revêtit  de  notre  rem  nostrum  carnem 
laîr,  et  souffrît  le  sup-  sumere^  et  crucem 
lice  de  la  Croix;  fei-  subire  fecisti  :  conce- 
«-nous  la  grâce  de  IV  ^  onitiua  utetna- 
iter  dans  sa  patience,  f^  1 .  opitius,  ut  et^pa- 

"tt  que  nous  méritions   "*^""«^    »P«»*"»  nnutaé 

participer  à  saglo-  documenta,   et.resur- 

euse  résurrection  ;  par  rectionis        consorda 

C.  &c.  mereamur  :  Per  eum-* 

ecture  de  TEpttre  de  dem  Dominum,  &c 

l'Apôtre  S.  Paul  aux  Lectio  Epistolœ  Beati 

Phdippiens.    [cA.    2.       PauU    Apostoli  ad 

Philippenses. 

FRATRES;  Hoc 
enim  sentite  in 
vobis^  quod  et  in 
té  Jésus-Christ,  qui  Christo  Jesu  ;  qui 
lyant  la  forme  et  la  na-  cùm  in  forma  Dei  es- 
ure  de  Dieu,  n  a  point  get,  non  rapinam  ar- 
iruque  cefdtpour  lut    ,..     .  \ 

ne\surpation  d'être  b»'"^^"»  ^»*;  ««^e  se 
gai  à  Dieu:  mais  il  œqualem  Deo,  sed 
'est  anéanti  lui-même^  semetipsum    exinâni- 


V.  5g 

ILS  Frères,  soyez 
dans    la    même 
îsposition    et  dans  le 
sentiment  où  a 


lême 


; 


43  LE  DIM.  DES  RAMa:..««JX. 

vit  formam  servi  acci-    en  prenant  la  formée- 
piens,    in    similitudi-    la  nature  d»un   escla. 

w»««,  k^».:»»»v^»^*..«  en  9e  rendant  seniblahlr 
nem  nominum  tactus^  .      _^       .    ,, 

^,,.^  ^  ^aux   hommes,  et  étant 

et  habitu  myentus  ut  reconnu    pour  feomm 

homo.  HumiliavU  se-  par  tout  ce  quia  pan 

metipsum,  factus  obe-  de  lui  au-dchors.  Il  s'en 

diens  usqae  ad  mor-  rabaissé        lui  -  mêrat 

tem,    mortem   autem  ^     rendant    obéissam 

»»,.^:«    D»^^«^»  ^»^«1    iusqu  a  la  mort,  et  lu^ 
crucis    Propter  quod  ^  ^    ,^    ^^^>  ^^J  ^ 

et  Deus   exaltavit   il-  èroix.    C'est  pourq«o 

lum  ;    et  donavit  illi  Dieu  Ta  élevé,  et  luii 

noiren^  quod  est  su-  donné  un  nom  qui  e« 

per  omne  nomen  •  ut  au-dessus  de  tout  nom 

in  nomine  Jesu  *  om-  «^"  î"'»"  "«"  <*«  i^. 

ne       genu        ueia-  ^y^.^^  ^^^^  ,^  ^j^,  ^ 

tur,    cœlestium,   ter-  la  terre  et  dan»  lèse 

restrium  et  inremo-  fer»;  et  que  iouie  îa 

rum  ;  et  omnis  lingua  gue  confesse  que  le  S'**) 

confîteatur,  quia  Do-  gneur.  J.  C.  est  da 

minus  Jesus-Christus  ^gloire  de  Dieu  *, 

loriâest  Dei  Patris.  ^^^*"®' 

•  Ici  m  fléchit  Uj^enàu. 
Ce  qui  tuil  »*appeife  Graduel^   parce  qu'on  le  êhail  «< 
ciennem'ênt  $ur  tes  défères  df.  rAïUel,  apparemment  pour  n 
faire  entendre  que^  par  ta  pratique  de»  vertu»  recommanda 
dans  V  lipilre  qui  vient  d'être  lue   nous  devons  nous  étevrr 
degré  en  d^gre  à  ta  perfection  Chrétienne^  afn  d'arriver  à 
gloire  du  Ciel  qui  en  est  le  terme. 

Graduel,     Ps.  72. 

TENUISTI  ma. 
nu  m  dexteram 
meam;  et  in  volunta- 
te  tuâ  deduxisti .  me  : 

ctcum  gloriâ  a?8ump-  giolre]  en  mé"  recevan 
sisti  me.  entre  vos  bras* 


ing 


VOUS  m^avez    te 
nu   par   la    maii 
droite  ;      vous    m*ave 
conduit  selon  votre  v 
lonté  ;    et    combié    à 


LE  DIM.  DES 

Iv.  O  que  le  Dieu 
Israël  est  bon  à  ceux 
|i  ont  le  cœur  droit  ! 
08  pieds  ont  chancelé 
ont  pensé  me  man- 
pr  ;  parce  que  j*ai 
ému  d'un  zèle  d'in- 
fnation,  en  voyant  la 
ix  des  pécheurs. 

TRAIT. 

ON  Dieu,  mçn 
Dieu,    regardez 

»i  :  pourquoi  ni*a- 
^z-vQus         abandon- 

?  V.  Le  ci'i  de  mes 
fchés  fait  aue  le  salut 
|t  bien  éloigné  de  moi. 

Mon  Dieu,  je  crierai 

jour,  et  vous  ne 
'exaucerez  pas  :  je 
fierai  la  nuit,  et  vous 
[y  fere2  point  atten^ 
m  ;  mais  ce  n'est  pas 
>ur  punir  quelque 
|ute  qui  me  soit  per- 
uinelle.  v.  Pour  vous, 
lus  habitez  dans  le 
inctuaire,  ô  Dieu,  qui 
tes  la  gloire  d'Israël. 
'.  Nos  pères  ont  espé^ré 

vous  ;  ils  y  ont  es- 
|éré,  et  vous  les  avez 
îlivrés:  Y.  Ils  ont  crié 
[ers  vous,  et  ils  ont  été 
luvés  :  ils  ont  espéré 
In  vous,  et  ils  n'ont 
fointété  confondus,  v. 


RAMEAUX.  43 

V,  Quàm  bonus  Is- 
raël Deus  rectis  cor- 
de !  Mei  autem  penè 
moti  suiit  pedes^  penè 
effusi  sunt  gressus 
mei  :  quia  zelavi'  in 
peccatoribus^  pacem 
peccatorum  videns. 

P«.  21. 

»EUS,  Deus  me- 
us^ respice  in 
me  :  quare  me  dere- 
liquisti?  v.  Longé  à 
sainte  meâ  verba  de* 
lictorum  meorum.  v. 
Deus  meus,  clamabo 
per  ûfem,  nec  exau* 
dies  :  in  nocte  et  non 
ad  in6ipie*^:tiam  roihi« 
V.  Tu  autem  in  sanc- 
to  habitas^  laus  IsraeK 
V.  In  te  speraverun^ 
patres  nostri  :  »pera« 
verur.t,  et  liberastt 
eos.  V.  Ad  te  clama* 
verunt^  et  salvi  facti 
sunt:  in  te  sperave* 
runt,  et  non  suiU  con- 
fusi.  V.  Ego  autem 
su  m  ver  mis,  et  non 
homo  ;  opprobrium 
hominum,  et  abjcctio 


44  LE  OIM .  DES  RAMEAUX. 

plebis,  V.  Omnes  qui  Mais  pour  moi,  je  s;  is 
videbant  me,  asperna-    ""  Y^^  déterre,  et  non 

bantur   me  :     locuti   2"  '*J"""^  '  *  ^PP^^^^* 
,  ,  ,  ..        ^  des  hommes,  et  le  re^ 

sunt  labiis    et   move-  but  du  peuple,  y.  Tous 

runt  caput     v.    Spe-  ceux  qui  me  voyaient, 

ravit  in   Domino,  eri-  se  moquaient  de  moi; 

piat  cum  :  salvum  fa-  i's  ont    parlé    de  moi 

ciat     eum,    quonium  ^««îf  ^«"«"^    entretiens, 

«r.iU  ^.,.»  .,  !««:  .,«  et  Ils  ont  secoue  la  tête, 
vult  eum    V.  Ipsi  ve-   ^^„  jj^^„^.      ^  ^  ^^ 

rô  consideravcrunt,  et  ^^ré  au  Seigneur  ;  que 

conspexerunt  me  :  di-  le  Seigneur  le  délivre: 

viseruntpibivestimen-  quMl  le  sauve,  puisa u'il 

ta  mea,  el  super  ves-  l'aime,    v.    Ils    m  ont 

tem    meam   miserunt  """"""^'H'i*    *i^   .T^'^"! 

«ortem  T.  Libem  me  -?j:Jf  :„PSux ''r! 
de  ore  leonis;    et   a   vêtemenp,    et    ils  ont 

cornibus  unicornium  jette  ma  Vobe  au  sorti 
humilitatem  meam.  V.  v.  Sauvez-moi  de li| 
Quitimetis  Dominum,  g»eule  du  lion  ;  et  dé- 
laudate  eum  :  univer-   i«vrez-moi,   dans    m( 

TV  abaissement,  des  cornes 
sum  semen  Jacob,  jes  licornes  v.  Vous 
magnificate  eum  v.  qui  craignez  le  Sei. 
Annuntiabitur  Demi-  gneur,  louez-le  tous: 
no  generatio  ventura,  glorifiez-le,  vous  tousl 
et  annuntiabunt  cœli  enfensde  Jacob,  v.  La 
justitiamejus.  v.  Po-  po^ténté  qui  doit  vem 
•^    ,  ••'  .         sera  déclarée    lappar* 

pulo  qui  nascetur,  tenir!  au -Seigneur;  e 
quem  fecit  Dominus.     les  Cieux  annonceront 

sa  justice,  v.  Au  peuple 
qui  naîtra,  et  que  le! 
Seigneur  a  fait. 

On  commence  la  Panion  absolument,  sam   dire,  MundiH  «  g^  Matihié 
Cor  roeum,  ian*  demander  la  bénidicUon^  êom  lumière  »lni  après  la  nor 


icent.  On  r 
croix  ne  êe 
ifve  auiti  ah 
roit  Diacre» 
J^ciioH  comme 
\ui  Kout  iomt 
fergeit  la  vi 
hncenit  pour 
Utrei,  repris 
\y  dit  point  E 
ton  que  Judai 
Ibi,  Domine, 
traitèrent  t 
lorifier.  La 
\ueUes  se  cha 
t$  Juifs,  &c^ 
files  de  VMsli 
Passion  et  V£ 

ja  Passion 

ISeJgneur  «] 

iselon  St.  I 

|cb.  26,  et  i 

IN  ce  te 

susdit 

|iples  :  Vou 

Pâque  se 

[eux  jours  ; 

ils  de  rhor 

[ré  pour  et 

^11  ce  même 

Vinces  des 

îs  Anciens 

I  assemblère 

die  du  6i 

jppellé  Caïp 

lent  conseil 

jour  trouvei 

le  saisir  adn 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX.  45 

ieen$.    On  ne  dit  point  Dom\n»§  \uh\§cum  :    Leiignede 

croix  ne  te  fait^  ni  eur  le  tivre^  ni  mr    soi  ;  ce  qui  f'ob* 

irve  auiti  aux  aulret  jourit  quand  on  lit  la  Pa9»ion,     Le» 

rois    Diacrts  qui  la  chantent  ne  demandent  point  la  béné^ 

\iclioti  comme  aux  autres  Evangilts  ;  parce  que  P^utcurde 

\ui  r.ous  sommée   hinis^  nous  eut  ôiê.     On  n'y  porte  point  de 

Mergest  la  vraie  lumière  étant  itrinle.    On  n'y  sert  point 

fencenst  pour  montrer  que  la  ferveur  et  la  prière  des  A» 

Ulrest  représentée  par  Vencens^  fut  comme  étouffée.     On 

K  ill;i0/fif  Duminuir  yobiscum,  en  horreur  de  ta  salut  a» 

\an  que  Judas  fit  à  Jésus.Ckrist*    On  omet  aussi  le  Gloi'^a 

ibi,  Domine,  le  Sauveur  ayant  été  bafoué  parles  Juifs^  qui 

traitèrent  comme  Popprobrt  des  hommes^    au  lieu  de  le 

lorifier.    La  f  marque  les  paroles  de  JésusChristf  /ft. 

\uelles  se  chantent  dCun  ton  trèa-bas  t    la  lettre  j,      celleê 

rt  Juifs,  acquise  chantent  d'un  ton  très-élevés  ;  etth, 

files  de  V historien  évangélique.    Pendant  qu'on   chante  la 

fait/on  et  V Evangile  on  doit  tenir  le»  Hameaux  à  la  main. 


ia  Passion  de  Notre- 
ISeigneur  Jésus-Christ 

selon  St.  MatthieU|  * 
|cb.  26,  et  27. 

IN  ce  tems-là  ;    Jé- 

susdit   à  ses  Dis- 

|iples  :  Vous  savez  que 

Pâque  se    fera  dans 

leux Jours  ;    et  que  le 

''ils  de  rhomme  sera  li- 
[ré  pour  être  cruçiGé. 

iiice  même  tems,    les 

Vinces  des  Prêtres  et 

ss  Anciens  du  peuple 
I  assemblèrent  dans   la 

die  du  Grand- Prêtre 
jppellé  Caïphe  ;  et  tin- 
lent  conseil  ensemble 
|our  trouver  moyen  de 
le  saisir  adroitement  de 


Passio  Domini  nos- 
tri  Jesu-Christi  se- 
cuiidùm  Matthae- 
um. 

IN  illo  tempore  ;  h 
Dixit  Jésus  Dis- 

cipulis  suis  :  f  Scitis, 
quia  post  biduum 
Pascha  fiet  ;  et  Piliu» 
hominis  tradetur^  ut 
crucifigatur.  A  Tune 
congregati  sunt  Prin- 
cipes Sacerdotum  et 
Seniores  populi^  in 
atrium  Principis  Sa- 
cerdotum, quidiceba- 
tur  Caïphas  ;  et  con- 


•  St.  Matthieu  écrivit  son  Evangile  l'an  41,    «'«uWdire,  icpl 
Diaprés  la  nort  de  notre  Seigocttr» 


( 

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46 

siliumfeccrunt,  utJe- 
sum  dolo  tenerent,  et 
occiderent.  Dicebant 
autem  : .;  Non  in  die 
festo,  ne  forte  tumul- 
tus  fieret  in  populo. 
h  Cùm  autem  esset 
Jésus  in  Bethaniâ^  in 
domo  Simonis  lepro- 
tî^  accessit  ad  eum 
mulier  habens  alabas- 
trum  ung;uenti  pre- 
tiosij  etetTudit  super 
caput  ipsius  reçum- 
bentis.  Videntes  au- 
tem Discipulij  indi- 
fnati  8unt  dicentes  :  j 
h  quid  perditio  hœc  ? 
Potùit  enim  istud  ve- 
numdarimulto^  etdari 
pauperibus.  h  Sciens 
autem  Jesus^  ait  illis  : 
f  Quid  molesti  estis 
huie  mulieri  ?  Opus 
enim  bonum  operata 
est  in  me  :  Nam  sem- 
per  pauperes  habetis 
vobiscum  ;  me  autem 
non  semper  habetis. 
Mittens  enim  hœc  un- 
guentum  hoc  in  cor- 

{)us  meum/  ad  sepe- 
iendum  me  fecit.   A- 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX. 


Jésus,  et  de  le  taire  mon 
rir.  Mais  ils  disaieoij 
Il  ne  faut  pas  que  qi 
soit  pendant  la  Fête,  i, 
de  peur  qu^il  ne  g^exciii 
quelque  émotion  paru 
le  peuple.  Or  pendaii 
que  Jésus  était  à  Bétl 
nie  dans  la  maison 
Simon  le  lépreux,  un 
femme  vint  a  lui  ave 
un  vase  d'albâtre  pleo 
d'une  huile  de  parfu^ 
de  grand  prix,  qu'ell 
lui  répandit  sur  la  têu 
lorsqu'il  était  à  tabl^ 
Ce  que  voyant  ses  Dii 
ciples,  ils  dirent  ave 
indignation  :  A  quo 
bon  celte  perte  ? 
on  aurait  pu  vendre 
parfum  bien  cher,  et< 
donner  l^areeiit  aui 
pauvres.  Mais  Jésus  i 
chant  (ce  qu'ils  peo 
saient)  leur  ait  :  Pour 
quoi  inquiétez-vou 
cette  femme  ?  Elle 
fait  une  bonne  œuvr 
envers  moi.  Car  von 
avez  toujours  des  pav 


vresavec  vous 


mai 


moi,  vous  ne  m  av( 
pas  toujours.  C'e^ 
pour  prévenir  ma  séput 
ture  qu'elle  a  rèpandj 
ce  baume  sur  mon  com 
Je  vous  dis  en  '  véritl 
que  par  toute  la  teirej 


L£  DIM.  DES  RAMEAUX.  47 

dans  touâ  les  lieux  men  dico  vobis^    ubi" 

sera  prêché  cet  E-  cumque    prtedicatum 

ngrile,     on    pMierB,  f^^^-^^  j^^c   Evangeli- 

ctioii    quelle    vient  '                           .      ' 

faire.  Alors  Tun  des  <iicetur  et  quod    hœc 

uze,   appelle   Judas  fecit    in      memoriam 

icariote,  s'en  alla  trou-  ejus.       h  Tune  abiit 

r  les  Princes  des  Prc-  unus    de     duodecim^ 

|B8,  et  leur  dit j    Que  q^j   dicebatur    Judas 

ulez-vous  medonner,  j^^^notes,    ad  princi- 

1  le  vous  le  livrerai  ?  ^          %  ^    '^ 

t  ils   lui    promirent  P^s  Sacerdotum  ;    et 

5nte  pièces  d'argent,  ait  illis  :  j  Quid  vultis 

:  depuis  ce  moment  il  mihi  dare^  et  ego  vo- 

lerchait  une  occasion  bis  euin  tradan*  /  h  At 

Ivorabîe  pour  le  leur  inj    constituerunt    ei 

u^desïzjLr*'";:;  tn^inta  argentées.  Et 

isciples  vinrent  trou-  ^xinde    quœrebat  ap- 

br  Jésus,  et  lui  dirent:  portunitatem  ut  eum 

[ù    voulez-vous   que  traderet.     Prima  au- 

busvous  apprêtions  à  tem    die    azymorum, 

langer  la  Pûque  ?    Je-  accesserunt  Discipuli 

hsleur répondit:  Allez  ^d  Jesum,     dicentes  : 

ans  la  ville  chez  un  -rTi  •     •                     .-t  • 

[l,  et  lui  dites:    Le  J  Ubi  vis  paremus  tibi 

laître     vous    envoie  comedere  Pascha  f    h 

ire:     Mon    tenis    est  At  Jésus  dixit  :    flte 

toche:  je  viens  faire  la  in  civîtatem  ad  quem- 

âque^chez  vous  avec  dam,  et  dicite  ei  :  Ma- 

|es    Discipies.       Les  -^^^  ^j^j^ .  Tempus 

lisciples  firent  ce  que  °                    n     x           j 

[csus  leur  avait  ordon-  meumpropeest;  apud 

et  préparèrent   la  tefacio    Pascha  cum 

faque.      Le  soir  étant  Discipulis  meis.  h  Et 

*  C*e»t.à.dire,  des  pains  sacs  levain. 


.-'rt 


48  LE  DIM.  DBS  RAMEAUX. 

fecerunt      Discipuli,  venu,   il  se  mit  à  tablt 

sicut    ronstituit    illis  ayec  ses  douze  Disc 

Tpsiiff-   et  naraverunt  P*®"*  Et  pendant  qui^ 

Jesug.  etparaveruni  .rangeaient,  il  leur pa,J 

Pascha.    Vespereau-  la  ainsi  :  Je  vous  dise 

tem  facto,  discumbe-  vérité  que  l'un  de  voi 

bat     cum     duodecim  doit  me  trahir.     Ceqi 

Discipulih   suis.       Et  ïes  ayant  fort  attristé 

edentibui  illis,  dixit  :  f^?cun  d'eux  se  mit 

+  Amen  dico  vobis  ;  L^^^'^^U  n  r'fnnnT 

'    .  ^   ^  Seiirneur  ?  11  répondu 

quia  unus  vestrûm  me  Celui  qui  met  avec  r 

traditMfUS    est.^    h  ht  la  main  dans  le  plat, 

Gontristati  valdè,    cœ-  celui  qui   me    trahir 

perunt  singuli  dicere  ;  Pour  ce  qui  est  du  FH 

/NumquideffO   sum,  de  l'homme,  il  s'en  u 

rk^««;«i?     A  A*   ;.^o^  selon  ce  qui  a  été  éci 

Domine?    A  At  ipse  ^^^^.,  \^.^  ^^jj^, 

respondens,    ait  :     f  à  celui  par  qui  le  Fil 

Qui    intingit   mecum  de  l'homme  fera  trah] 

manu  m  in  paropside,  c'eût  été  un  bien  po« 

hic  me  tradet.     Pilius  cet  homme-là  de  n  ctij 

quidem  hominis  vadit.  J'avais  né.    Judas,  q 

«:»»^  or.«:,xéiir»  ^fi«    A^  tut  celui  qui   le  traliil 

sicut  scriptum  est  de  .^         .  ,^       _.      ri 

.„         ,r  *^      ^         ,  prenant  la  parole.  diU 

illo.     Yœ  autem   ho-  jjjaître.     est-ce    moil 

mini  illi,     pcr  quem  Vous  Tavez  dit,    réoli 

Filius  hominis  trade-  qua  Jésus.  Or  pendai 

tur.     Bonum  erat  ei,  qu'ils  soupaicnt,  Jési 

si  natus   non   tuisset  prit  du  pain  ;  et  l'ajai 

homoiUe.  /iRespon-  S^"''  i  le  rompit,  et 

,  .  ,*^,  donna  a  ses   Disciple 

deris    autem      Judas  en  disant:    Prenez  ( 

qui  tradidit  eum^    di-  mangez:    ceci  est  me 

xit  :   j  Numquid  ego  corps.    £t  prenant 

sum,    Rabbi?     A  Ait  calice,  il  rendit  grâr 

iUe  :  t  Tu  dixisti.     h  «*  ^^  leur  donna,  en 

Cœnantibus      autem  ^^"^cî  .^^«0  Z 

car  ceci  est  mon  saD,' 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX,  49 

saniç]  de  la  nouvelle  eis,  acceplt  Jésus  pa- 

iaiice^qui  aéra  ré-  ,^cm^  çt  biuedixit.  ne 

ndu  p^r^l.isieurs,  f       j^    ^leditquc   Dis- 

ur    a  rémission  des  •  °i                '       •*      i 

hé..  Or  jevouHdé.  C'pulis  suis,  et  ait:  f 

re  que  je   ne  boirai  Actipitc,  etcomedite  ; 

i»  (l<î  ce  fruit  delà  Hoc  cstcorpus  moum. 

ne,  jusqu'à  ce  jour  h  Et    accipiciis    cali* 

[uel    je     le     boirai  ^^em,  gratias  cgit  ;    et 

nouveau  avec  vou«  ^^^^^^  mi      ^^^^^^^ .     j. 

18       le      liovaume  ni-.          i                   ' 

mon  Père.    Et  ayant  ?/.^*^^  ^"^  ^'^"^  ''"'"''?• 

l'hymne,    iU    sVn  >"^  <?st   cnim  sangui» 

è<-ent   pur    la  mon-  meus  uovi  Testatiicii- 

ne     des     Olivi«rs.  ti,  qui  pro  multis  cf- 

»r8  Jésus  leur  dit  :  fundetur  in   rcmissio- 

U8  V0U8  gcandalise.  ^^^^  peccatorum.  Di- 

tOHs  cette  nuit    a  \            .  • 

n  sujet.     Car  il  est  co  autem  vobis j    non 

it  :  Je  frapperai  le  D>"am    amodo  de  hoc 

iteur,  et  lea    brebis  gcniànine  vitis  usquc 

troupeau  seront  dis-  in  diem  illum,  cùm  il- 

sées.     Mais     après  lud    bibam  vobiscum 

je  serai  ressuscité,  ^^y^jj^  ;„          ^^  p^^^^,;^ 

al    avant    vous    en  •    i  r>*i               r  * 

lilée.  Pierre  prenant  "^^»-  /*t.tb>  mnodicto, 

arole,  lui  dit:  Quand  cxierunt    in   montcni 

8  les  autres  se  seau-  Oliveti.     Tune    dicit 

iaeraient  à  votre  su-  illis  Jésus  :    f  Omnes 

;   pour  moi,  je  ne  vos  scandalum    palie- 

scandahserai jamais,  n^j^j   -                 j„    j^^^ 

us  lui  repartit  i   Je  ^    .        c^  •    ♦            * 

jsdisen  vérité  que  "«cte      Scnptum  est 

te  nuit  même,  avant  ^"»"™  •  Percutiam  pas- 

le  coq  chante,  vous  toiem,    etdispergen- 

renoncerex     trois  tur  ovesgregis.   Host- 

Pierre  lui  répon-  quàin  auicm   rcsurrc- 

Quand    même,  il  xcro,    prnccdam   vos 


■Mi 


50  LE  DIM.  DES  RAMEAUX. 

in  Galilacam.     h  Res-  me  faudrait  mourir  avec 

pondons    autein    Fe-  vous,  je  ne  vous  renoii. 

trus,  aitilli:    /Et  si  ^^*;**  P°î"^  /*^"?  ^^ 

'  1  1-     X-  autres  Disciples  dirent 

omnes       scandalizati  ^^^.j  ,^    „,^„,3  ^^^^^^ 

fiierint^  in     te,      ego  Après  cela,   Jésus  s'en 

numquàm  scandaliza-  vint  avec  eux  dans  ug 

bor.    h  Ait  illi  Jésus  :  tieu  appeîîé  Gethsema. 

t  Amen  dirotibi,  quia  ni  ;^  et  il  dit  à  ses  Dis. 

in    hâc   nocte,   ante-  copies  r  Demeure,  ici, 

„       *        .   .  pendant    que  le    ra  en 

quam   g-allus    cantet,  f^^j    j^    auprès     pour 

termenegabis.  AAit  prier.     Et    ayant    prii| 

illi  Petrus  :  j  Etiamsi  avec  lui    Pierre,  et  ki| 

oportuerit   me    mori  deux  Fils  de  Zébédée, 

îecum,  nontenegabo.  il.  commença    à    être! 

ÀQ.i.^\\'u^«    «4   »^n^«  triste,    et    a  8  altliâfer. 

oimiliier   et  omnes  .,     '.,1        ...      »«3 

^.     .      ,.        ,.  ^  Alors  lUeur  dit  :    Mon 

Djscipuh      dixerun*.  ^me  est  triste  jusqu'il 

Tune     venit     Jésus  la  mort,   Demeurez  ici,! 

cum  illis   in     villam,  et  veillez  avec  moi.    £t 

quae  dicitur   Gethse-  s'étaut   un  peu  avancé, 

mani,    et  dixit  Disci-  il  se  prosterna  le  visagi 

pulis  suis  :     t  Sedete  ^:*"*^^  ^^''^^  P"f " V' 

f .       ,  '  ,         .,  ces  termes  :  IVloii  l'ère, 

liîc,  donec  vadam   il-  g^jj  ^^^  pogsiUe,  que 

Jùc,  et  orem.       h  Et  calice    se  détourne 

assumplo     Petro,    et  moi  j   naais  néanmoin 

duobus  filiis  Zebedœi.  Cqu*ii    en    soit],    noi 

cœpit  cpntristari     et  commejele  veux,  mai 

♦        «««-»      a^,i««  comme  vous  le  voulei 

mœs  us  esse;.     Tune  p^j^  jj  ^j^^  ^^^   ^^ 

aitilhs:   +  Irifitwest  Disciples;  et  les  trou 

anima  mea   usque  ad  vant  endonnis,  il  dit^ 

mortem  :       Sustinete  Pierre:  Quoil  vousii'a 

hîc^    et  vigilate  me-  vezpu  veiller  une  hem 

cum.  AEtprogressus  avecmoi?  V^eiUezetpn 

•11.         Jr«^«;ji»  ;«  e^j  *»«  que  vous  n  e» 

pusillum,  prpcidU  m  tp^,  poi„\  e«  tentation; 


h:l 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX.  51 

'esprit «st  prompt, maïs   faciem   suam,    orans, 
achair  est  toibie.  Il  s'en   et  dicens  :  f  Fater  mi, 

'^^  TnLpn'CI!?''   Si  po88ibiie  est,  (mn- 
OIS,  et  pria  en  disant  :        ■,    ^  i-     .  . 

Won  Père  si  ce  calice  ^^*  »  me  calix  iste  : 

le  peut  passer  sans  que  verumtamen  non  sicut 

|e  le  boive,  que  votre  ego  volo,  sed  sicut  tu. 

volonté    soit  faite.    Il  AEtvenit  ad   Disci- 

gyint  encore  rvers  ses  pubs  suos,  et  invenit 

/eux  étaient  appesantis  ^^^  ■  ^^^^  -    t  ^ic  non 

de  sommeil].     Il  les  potuistis     unâ     horâ 

aissa  et  s^en  alla  prier  virilare  mecum  ?    Vi- 

ïour  la  troisième  fois,  giîate  et  orate,  ut  non 

épétant  les  mêmes  pa-  j^tretis     in    tentatio- 

roies.    liinnn  il  revint c   •  •*  -j 

ses  Disciples,  et  leur  ^*^"™  *  ^P»"^"*  ^"'^^"^ 

lit:  Dormez    mainte-  promptus    est,     caro 

lant,  et  v«a8  reposez  :  autem  infirma.    A  Ite- 

klci    rheure    qui  est  rùm  secundo  abiit,  et 

roche,   et  le   tils  de  oravit,  dicens:    f  Pa-, 

homme  va  être  livré  ^^^  „,;    ^^^^^      ^^^^^ 

ntre    les     mains    des  •  :^  .^i-    *         • 

écheurs.  Levez.vous,  hiccalix  transi re,  nisi 

lions  ;    celui  qui    me  oïoam  i»um,    nat  vo- 

loit    trahir,     est  bien  luntas  tua.  /t  Et  venit 

Irès  d'ici.    Comme  il  iterùm,  et  invenit  eos 

arlait    encore,    voilà  dormientes  ;        ciunt 

ue    Judas    luri    des  enim  oculi  eorurnsçra- 

ouze  arriva,   et  avec        ,.       i-.,      ••,.    ^,. 

A  une  grande  troupe  ^"^^    l^t  relictis  iliis, 

Ugens  armé»  d'épées  iterunrabiit,  et  oravit 

tde  bâtons,  qui  étaient  tertio,    eumdcm    ser- 

mvovés  par  les  P/inces  monem  dicens.  Tune 

|e8  prêtres,  et  par  les  venit    ad  Discinuios 

l^^jciens  du  peuple.  Or  et    dicit    illig  : 

jeim  qui  le  trahissait,  i  ia 

I      ^  ^  f  Dormite    jam,      u 

1)2 


>\': 


m 


.i'i 


52  LE  DIM.  DES  RAMEAUX. 

requiescite  :  ecce  ap-  le»»»*  avait  âonné  ce 
propinquavit  hora,  fiiç"»»^.  ^«^*"»  M"«  .je 
et  filius  homini»  tm-  ^'^^^^h  .      pren^z-l., 


detur  in  naanus  pee- 
catorum.  Surgite^  ea- 
mus  :  ecce  appKoptn- 


cest  lui.  Aussitôt, 
s'approche nt  de  Jé9ii««, 
il  lui  dit  :  Je  vous 
salue,  Maître  ;  et  il  le 


quavit  qui  me  tradet.  baisa.  Jésus  lui  répon. 
n  AdbMC  eo  loquente  ^«^  •  >*«"  »""»  »  q"^' 
ecce  Juda«   uniW' de   "esnewi êtes- vous  venu? 


duodecim    venit^    et 


Alors  tous 8^lvancéren^ 


mîreut    les    niai  us  «ur 

cum  eo  turba   inulta^  Jésus,    et  se  saisirent 

cum  gladflis  et  fueti^  de  |ui.     Un    de  ceux 

btfflj  miss*  à  Prineifrî»  qvi  étaient  avec  Jésus 

buâ   Sacerdotui»,    et  ">e«a"t  iamaiuiV  son 

Senioribtt*      popuH.t  ^B^**  »h  tirve.>frap,)a 

Qtti     autem     tp»iid*t'  p^,^e.    et    im   ooupa 

euro,    dedlt  llliiS    SI§H  PoretUe.      Mai^  Jésus 

nu«i  dicens:  /  QiketB-  lui  dit:  Hemetle^z  votre 

c unique  o«culatuiettae<?  épée  dans  le  fbureau; 

ro,    ipseest,    tenete  ^»«"  ^**"^    Ç^ux  q^i  se 

eum»    A  Et  confe«tim  ^?"?"^  T'^^'l^ti   it 

,            j     w  perirontparrepèe.  l^n- 

aceedens  ad   Jesum,  gez^vous.  je    ne  puisse 

dkxit  :  j>  Ave,  Uabbi«  pas  prier  mon  Pèi^,  et 

h  /Et     ohculatus     est  qu'il  ne  m^envoyrit  pm 

eum.       Dixitque    iHi  aussitôt  plus  de  douze 

Jésus:    tAmice,  ad  *««">"«. ^'^^"^^^^  •  ^oni; 

quidvenisti?  A  Tune  ment  donc  «accompl.. 

•-                 .          ,  ronJt  1^8  iscrituresk  qui 

accesserant  :    et  ma-  j^îolarent  qu'il  faut  que 

11U8  injecerunt  m  Je-  cela  se  fawse  ainsi  ?   FÀ 

sum,      et    tenuerunt  même  teuis  Jésus  dit  à 

cuiîi.     Et  ecce  unus  cette  troupe  de  gens. 

ex  bis  qui  erant  cum  ^^o"8    êtes    venus    ici 

Jesu,  extendens  ma-  ^^^*'  ^^  ^'i^^'  ^^  ^'"^i 


Lfi  DIM.  DBB  RAMEAUX. 


53 


^fitonfl    pt>ur  me  pren- 

jie,   cwiime    hi  j'étais 

[il  voleur  ;  jM<ai«  tous 

is   jourti    assis  parmi 

[ous,  enHei^nftrtl  dans 

temple,  et   vous   ne 

Tavez    point     arrêté. 

Im  totit  eela  8*est  fait, 

[en  que  tout  ce  qui  e^t 

;rit  dans  les  Prophètes 

it   aeeom|)li.      Alors 

^8  Disetpleft  Tabatidon- 

bent  tous,    et  8*en- 

iirent«    Lu  troupe  ce- 

mdant   tenant  JésDS) 

Remmena  cbee  Caïphe, 

Gi*«nd- Prêtre,  oa  les 

[ci'ibes  et  les  Sénateurs 

rétaieot  asseaiblés.  Or 

^erre  le  suivit  de  loi», 

iisque    dans   la    cour 

|u  Grand-Prêtrcf;    où, 

ant    entré,    H  e^assit 

rec    les    domestiques 

[ourvoir  la  fin  [de  tout 

Bci].     Cejienduiit    les 

Silices  des   Prêtres,  el 

>ut  le  Coliseil,    cher- 

iiaient    quelque    futix 

mioignage  contre    Je- 

as,  pour  le  taire  mou- 

|ir.    Mais  iU  n*en  trou* 

^rent  point,    qiujrique 

[lusieiirs   taux  témoins 

fussent  [déjàj    p^ré- 

îiités.     Kiiiin    il  vint 

letixfauK  témoins,   qui 

fireut  :     li^t  homme  a 


num^  exemlt  gladium 
stiam  ;  etpercutiens 
servum  Principis  Sa- 
cerdotum^  amputavit 
anriculom  ejus.  Tune 
ait  illi  Jésus:  f  Con- 
verte  gladiuni  tauin  iii 
locMm  suum  :  omnes 
enhn  qui  acceperint 
gladium^  gladiopcri- 
bunt.  An  putas  quia 
non  possum  rogare 
Patrem  meun»^  et  ex- 
hiiiefoit  rtdhk  modft 
plusquam  duodeoim 
iegi^mes  Angelorum  ? 
Quomodè  eif;o  impie- 
btfntur  Scriptnrs?^ 
qmia  sic  opoitet  fieri  ? 
h  In  ma  horâ,  dixit 
Jésus  turbis:  f  Tam- 
quam  ad  latroniem 
exifitls  cum  gladiis  et 
fustiDus  coiïiprehen- 
dere  me  :  Quotidiè 
apud  vos  sedebam, 
doce^m  ih  tcmplo  j  et 
non  me  tenuistis.  Hoc 
autein  totum  factum 
est,  ut  adittiiderentut 
Scriptnfîe  Propbeta- 
rum.  h  Tune  E>i8cipu- 
li  omne«,    relicto  eo- 


54  LE  DIM.  DES  RAMEAUX. 

fugerUnt.  Atilll  te-  dit:  Je  puis  détruire  I«| 
nentes  Jesum,  diixe-  temple  de  Dieu,  et  le 
runt     ad      Caïpham   rebâtir  dans  trois  jours. 

Principes    Saf  do.  Knllf^î^X^^^^^^ 

tum,    ubi    hcribœ   et  répondez  rien  à  ce  que 

Seniores  populi  con-  ceu;  ci    déposent  con- 

vénérant.    Petrusau-  tre  vous?   Mlirs  Jésui 

tem  sequebatureum  à  demeurait  danè  teéilen^ 

loii"è,  usquein  atri-  f:,  ?Vl*  Graïid-Prê^ 

,. .«    P ..: .»  J ..  : .   G  . «^«  ^^^  •  "»  dit  :  Je  votis  cén. 

uin.Pniicipi«  Sucer-  j„re'f)ar  leDieu  viVan^ 

4Qtiim.     Ltiugreisus  denousdiresi  vo«wêtei| 

»ntv<),      sedebat   cum  lè   Christ,    le  Fils  ë 

iriinibtrisr,    lit   viderèt  Dieu.    Jésus  lui  répod 

fifiem      Principes  au-  dit  .-"rdus  le  dites  :  tonij 

If  m   Sacerdotum,    et  *®^"*»  j^  vous   déclâm 

««.„ .  ^-r  «^  «iwc    vous    verrea   m 

quœrebant        fakum  '^^^i^  ^^.  j^  droite  deb 
testimonium      contra  puissance  de  Dieu,  q«i| 
J  esum^  ut  eiim    morti  viendra  sur  les  n uées  di 
traderent:  et  non  in-  ^'»^1-    Alors  le  Gran 
venerunt^    cùm  muUi 
faisi   testes    aceessis- 
sent     Notissimè  au- 
tem  venerunt  duo  fai- 
si testes,  et  dixeriint:  vous-mêmes  d*entendi 
;  Hic  dixit  :    Possum  son  blasphème     Qu'i 
destruere      templum  pcnse^-vous?    Ils   i 
XX  .        .         AA  'ï  pondirent:  il  mérite 

Dei    etposttriduum  {^^^^     ^^^gi^^t  onL 

reœdificare   iliud.     h  cracha  au  visage,  on  1 

EtAur^ns    Princeps  fiappaècoupadepoini 

Sacer^^unii  ait  ilH  :  ;  et   d'autres  lui  donné 

Nihilrtgpondesad  ea  rent  des  souflets,  en  di 

ame  isti  adversùm  te  sant  :  Prophétise-noi 

^  Christ  ;  qui  est  ce  qi 


Prêtre  déchira  ses  vête*! 
mens,  en  disant  t  II  II 
blasphômé  :    qu'avon» 
nous  encore  besoin 
témoins  :    Vous  ven« 


LE  PIM.  DES 

l'a  frappe  ?  Pierre  ce- 
)enda  i(  était  dehors  as- 
iis  dans   la   Cour  ;    et 
une    servante  s*appro- 
iliant,    lui  dit  :    Vous 
létiez  aussi  avec  Jésus 
le  Galilée  ?  Mais   il  le 
lia  devant  toHs  le  mon- 
le,   eu  disant  :    Je  po 
»ais  ce  que  vous  voulez 
lire  ;  et  comme  il  pas- 
sait la  porte,  (^  le  autre 
'rvante  Tayaut  apper- 
;U)  dit  à  ceux  qui   se 
trouvaient  là  :  Celui-ci 
btait  aussi  avec  Jésus  de 
Nazareth.  Pierre  le  uia 
>our  )a  seconde  fois,  et 
jura  qu*il  ne  connaissait 
>oint  cet  homme.  Peu 
iprésj  ceux  qui  étaient 
là  8*approchaiit  de  Pier- 
re, lui  dirent  ;  Assuré- 
^u«nt  vous  êtes  aussi  de 
ces  g^ens-U  ;  car  votre 
langage  vous  fait  assez 
coQnaitre.    Alors  il  se 
^QÎt  à  détester  et  à  jurer 
|u'il     ne     .connaissait 
)oint  cet  homme.     Et 
lussiiôt  le  coq  chanta, 
Jt  Pierre  se  ressouvint 
te  la  parole  que  Jésus 
lui  avait  dite  :    Avant 
|ue  le  coq  chante,  vous 
luie  renoncerez  t  rois  fois. 
lËt  étant  sorti  dehors 
lil    pleura    ?iméremept^ 


RAMEAUX.  55 

testificantur?  A  Jésus 

aiitetn     tarebat  :      et 

Friiiceps  Sacerdotum 

ait,  illi:    j  Adjuro  te 

per  Deum  vivum,    ut 

dicas  nobis  si  tu  es 

Christus   Filius   Dei. 

h  Dicit  illi  Jésus  :    f 

Tii  dixisti.      Yeruni- 

tanien     dico     vobis, 

amodè  videbitis  Fili- 

uin  hominis  sedentem 

à  dextris  virtutis  Efei, 

et  Vf  nienteni  in  nubi- 

bus  cceli.       h  Tune 

Pjinceps  Sacerdotum 

sçidit  vestimenta  sua^ 

dlcens  :  ;  Blasphéma- 

vit  :  Quid  adliuc.  ege- 

mus  teMibus  ?     Ecce 

nuncaudistis  blasphc- 

niiam.      Quid    vobis 

videtur?  h  Aï  illi  res- 

pondeutes,  dixerunt  ; 

;  Reus  est  mortis.     h 

Tune .  expuerunt  in 

facietn.ejus^    et  coJa- 

pliis  eum  ceçiderunt. 

Alii  autem  palinaj  in 

faciem  ejus  dederunt, 

dicentes  :  j  Propheti- 

za    nobis,     Çhriste; 

quis  est  ({ui  te  per(;i|8- 
P4 


h^ 


i 


SI 


56  LE  DIM.  DES 

«it?  h  Petrus  vero  se- 
debat  foris  in  atrio. 
Et  aciesMit  ad  eiim 
iina  aiuiUcij  dicens:  ; 
("^ttucuni  JesuGali- 
lœo  eras.  A  At  il  le  ne- 
gavit  corani  omnibu^^ 
dicen«  :  /  Nescio  quid 
dicis  A  Exeuiit<>au- 
tem  illo  januans  vidit 
eoin  ulia  ancilia  ;  et 
ait  his  qui  erantibi  :  ; 
Et  hic  nut  cutn  Jesu 
Nazurruo,  h  VX  ite- 
rù**i  n<*gavil  cueh  ju- 
ramento  :  Quia  luin 
novi  homînfm.  Et 
postpusillum  accesKc- 
runt  qui  stabafi^  ei 
dixerunt  Petio:  j  Verè 
ei  i\ï  ex  illift  e«  ;  nam 
tft  loquela  (ua  iiiani- 
festum  te  fucit  ?  h 
Tuncrœpit  detc^lari^ 
et  jurare  quia  non  no- 
'vi^set  hoininem  :  et 
continué  galtus  canta- 
vit.  Et  recordatus  est 
PetPiis  verbi  Jesu, 
quod  dixerat  :  Prius- 
quàtn  gallus  cantet, 
ter  me  negabis.  Et 
^grçssua  foiàs,   flevit 


RAMEAUX. 

Le  matin  étant  veniij 
tous  les  Princes  dt 
Prêtres,  et  lei;  Anciei 
du  peuple,  tinrent  cod>| 
seil  contre  «lésus,  pouf 
le  faire  mourir.  Et  i( 
remmenèrent  lié,  et 
livrèrent  à  Ponce  Pilate 
leur  Gouverneur.  C« 
pendant  Judas  quiTi 
vait  livré,  le  vojantl 
condamné,  tut  touché  \ 
repentir,  et  reporta] 
aux  Princes  des  Preti 
et  aux  ^  Ancien»,  lei| 
trente  pièces  d'argentj 
en  disant  :  J*ai  péchéj 
en  livrant  le  sang  innihl 
ceikf .  Mais  ils  lui  réj 
pondirent  :  Que  nouil 
importe  ?  C'est  votrij 
affaire.  Alors  [Judas] 
ayant  jétté  cet  argent 
dans  le  temple^  se  reti<i 
ra,  ^t  alla  se  pendre,! 
Les  Princes  des  Prêtred 
prenant  1  argent,  dirent:! 
11  n'est  pas  permis  di!!«| 
mettre  dans  le  trésor,] 
parce  que  c'est  le  prix 
du  sang.  Et  ayant  dé* 
libéré  là-dessus  ;  ils  enj 
achetèrent  le  champ 
d'un  Potier,  ponr  la  se* 
piiltuTe  de»  étrangers.! 
C'est  pourquoi  ce  champ 
est  appelle  encore  au* 
jourd'ntii  Ha^eldama, 
ç'ç3t-^-4»Te|    le  champ 


te  mm.  dss  ttAHZAvx.  57 

sanç.    Ainsi  fui  oc-  amai-é.     Mane  auttem 

inplk}  cette  parol«  du  fo^to  consilium    inic- 

o^hète  Jérémie  ;  Ik  ,^„1  onmes  Principe» 

treç'i  les  trente  piè-  ca  i  *^  ■      ^  c     • 

dViiçent  qui  étaient  Sacerdoinm  et  bemo- 

prix  do  oeini  qui  a  ^eê   popali    adrertùs 

i  nm  à  prÎKet  vendu  Jc»UM,    ut  enm  martl 

rleseiifans  c^^Israèl  ;  traderent.       El  vinc- 

jls  le«  ont  données,  tom  adduxérimt  ctti», 

'-   chtfMp;  djin  et  tradidumtït  Pontio 


\e 


Mir 

utiefi  comme  le  Set*-  ii:i_.._  r>       •  i-    ni  ^^ 

leur  me  Ta  ordonné.  Plj^tO  Pi^sidi.  TnùC 

^H»  parut  donc  devant  videirt      Judas»     ^m 

Gouverneur;   et  ie  «"Uiti     tradidit^     quod 

urerneur    i*interro*  dampatus  esspt  ;   pœ- 

en    ces    ter  sues  :  niteiitiâ  ductu»,   relu- 

es.voiw  le   ïloi   des  lit  tniriitta  ar«ntc«>» 

ut    accitt  é    par   les  ^"«*  «^  befwonbus,  di* 

inces  dei  Prêtres  et  cer»  :  /  Peocavi,  tra» 

Séiiataurs,  il  ne  réw  dens  sanguinem  jus-* 

«dit  rien.    Alors  Pi-  tum.  .  k  MM    dixcr 

e  lui  dit  :  N  enten-  ^^^^^  .      Q^^y  ^^i  ^^^  ^ 

wons  pa.de  coni.  rp      j^  j       y^  k^  ^ro- 

n  de  erimes  ils   vous  .    «  '■«^■•««    '•  ■-•*  i*»»' 

geni?  ^i^i8il  nelui  jectis  argentcismtem- 

ondit  sur  aucun  chef;  plo,  reces9it;et  abiens, 

èorte  que  le  Goiiver-  faqueo  se    suspendit. 

ur  en  était  extrême-  Principes  auteni  Sa- 

nt  étonné.  Or  le  Gou-  cerdotum,       acceptis 

oeur  avait  coutume  "   ««^„4  •„      -1:.,-.«..!,*  . 

jour    solemnel    de  argenteis     dixerunt  : 

livrer  au  peuple  ce-  J  Nonlicet  eosmittare 

i  des  pri3onnier8  qu'il  »»    corbonaiïi,      quia 

»ulait.    Et    il    y  en  pretiu  il  sanguin is  est. 

^ait  alors  un  insigne,  À  Cousilio  autein  inito 

►mmé Barabbas.  Corn-  emeronl  ex illisagruia 

D5  . 


i,;ff. 


l;  ti' 


58  LE  DIM.  DES  RAMEAUX. 

figuVi,  in  sepulturam  me  iU  étaient  donc 

pere^inormn.   Prop-  8emWes,Pifciteleuri 

ter  hoc   vocatus    est  ^^V®*      voulez-vo 

agerille,Haceldama,  KJ^^^^^^^^^^^^ 

hoc  est,  ager  sangui-  qui  est  appelle  Chri] 


j 


nis,  usque  in  hodier-  Car  il  savait  bien 

numdiem.    Tuncim-  c'étoit  par  envie  q 

pletum  est,  qaod  die-  ^®   ï"»    avaient    livil 

tum  est  per  Jeremiam  Pendant  qujil  était 

Prophetim,dicentèm:  iTlnwn"    '^•''  ^'"! 

r»^  '^  '       A     ^  •  *"*  envoya    dire:  l 

Et     acceperunt    tri-  voua     engagez     po^ 

ginta    argenteos  pre-  dans    raffaire    de 

tium  appretiati  quem  juste  ;  car  j'ai  été 

appretiavcrunt    à    fi*  jourd/hui   étrangeme 

liis  Israël;  etdederunt  tourmenlée     dans 

eoainagrunjfiguli^i.  mXw   PrLe:"^ 

catconstituttinihiDo.  patres  et  les  Ancie 

minus.     Jésus  autem  persuadèrent  au  peuf 

stetitantè  Praesidem.  de  demander  .Barabb 

Et    interrogavit  eum  et  de  faire  périr  Jéso 

Prœses,  dicens  :  ;  Tu  ^«    Gouverneur    lo 

es  Rex  Judœorum  ?  h  î^^^"^  ,^^"*  t™*"'^^ 

rw-    .1  11-  I  i-m  l^«q.«ei   des   deux  va 

Dicit  illi  Jésus  :  f  Tu  lez.vous  que   je  vo 

dicis.  A  Et  eùm  accu-  délivre  ?  ils  lui  rép« 

saretur  à  Principibus  dirent  :  fiarabbas.  1 

ftacerdotum  etSenio-  late    leur   dit  :     Q^ 

ribus,  ttihil  respondit.  ^»'?»-Je  donc  de  Jéso 

Tune  dicit  illi  Pilalus:   ?"'  «!*  ^Pg?^'^  ,^H 
ifc,T  1-  A        «Ils  re  pondirent    tousl 

Non  audis  quanta  ad-   Q„^ii  g^it  crucifié.  Ma 
versum   te  dicunt  tes-   q.,el    mal  a-t-il    doJ 
tiinonia  ?   Et  non  res-   fait  ?    ajouta   le  Goil 
pondit  ei ad  ullum  ver-   verneur.     Et  ils  se  r 
Ibum  ;     i(a  ut  mirare-  ^«"t  à  crier  encore  pli 

tort  :   Qu  il  soit  crue 


tic  DIM.    DES   RAMEAUX.  59 

f.  Pilate  voyant  q,u'il  tur  Prœses  vehcmen- 

(  oragnait  rieii^  mais  tèr.     Per  dicm  autem 

|e  le  tumulte  s  aug.  solcmiiemconsueverat 

t'e  fifappfier  L"  P-ses  populo  dimit- 

au;  et  se  lavant  les  tere  unum    vinctum, 

lins    devant  tout  le  qUem  Voluissent.  Ha- 

luple,  il  leur  dit  :  Je  bebatantemtuncvinc- 

18  iunocent  du  sang  tum  insignem,  qui  di- 

ce  juste  :    Voirez,  cebatur        Barabbas. 

us    autres      ce    que  g^  «•  n  'ii*^ 

us  avez  a  taire J.    lui  ..   .^^.7.         ^^       ' 

tle  peuple  répondit:  dixit  Pilatus  \j  Quem 

eson  sang  retombe  vultis^  dimittam  vobi» 

nous  et  sur  nos  en-  Barabbam^      an     Je- 

s.    Alors  il.leur  de-  sum,  quidiciturChris- 

ra      Barabbas  ;     et  j^g  p      ^  Sciebatenim 
ires  avoir  iait  fouetter  •  •     -j*    * 

,  il  le  leur  alian-  ^^«^,.  F"^      mvidiam 

nna  pour  être  cruci-  tradidissent  eum.    oe- 

.  Aussitôt,  les  soldats  dente  autem   ilîo  pra 

Gouverneur   ayant  tribunali,     misit     ad 

né   Jcsus    dans    le  eumuxorejus,  dicens: 

étoire,     lU    rassenj-    •Njhiltibi.etjustoilli; 
rent  autour  de  lui  la  "^      u         .       «^  ^' 

01  te  entière.  Et  """'^*  ^"*"™  P^***^^  ^""™ 
aiit  dépouillé  de  ses  hodiè  per  visum  prop- 
its,  ils  le  couvrirent  ter  eum.  h  Principes 
n  manteau  d'écarla-  autem  Saccrdotum  e| 
Puisentrelaçantdës  Seniores  persuaserunt 
nés,  Ils  en  firent  une  populis,  ut  pcterent 
nonne,  et  la  lui  nii-    fe  *    .  i  t 

it  sur  la  tête,  avec  Barabbam,  Jesum 
roseau  dans  la  main  vero  pcrderent.  Res- 
ite ;  et  fléchissant  pondens  autem  Prœ- 
enou  devant  lui,  ils  ses,  ail  i  lis:  7  Quem 
disaient  en  se  mo-  vultis  vobis  de  duobus 
ant  :  Nous   vous  sa-    ^,^-^^^^  p     /,  ^t  JiU  di- 

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60  tË  DIM.  0ËS 

xerunt  :  j  Barabbuiu. 
h  Dlcit  illis  Pilatus  -  j 
Quid  igitur  faciaiu  de 
Jesu,       qui     dicitur 
Christus  ?     h  Dicunt 
omnes:     ;Cruci(iga- 
tur.    h  Ait  illis  Pite- 
ses  :  j  Quid  eiiim  rnali 
fecil  ?  h  Xi  ilii  magij 
clainabant,  dicentes  : 
j  Crucifigatur.    h  Vi- 
dens    autein     Pilatus 
quia  nihil  proficeret^ 
sed    magis    tumuitus 
fieret  ;  accepta  aquâ, 
lavit  manus  coràm  po- 
pulo, dicens  :  j  Inno- 
ceus  ego  su  m  à  sau- 
guifiejusti  hvijus:  vos 
videritis.  h  Et  respou- 
denâ  universus  popu- 
lus,  dixit  :   ;  Sanguis 
ejus  super  nos,  et  su- 
per tilios  nostros.     h 
Tune  dimisit  illis  Ba- 
rabbam  :     Jesum  au- 
tem   Hagrllatum    tia- 
didit  eis  ut  ctucifige- 
retur.     Tune  milites 
Praesidis  suscipientes 
Jesum  in  Praelorium, 
conjçregaverunt      ad 
cum  uiHversara  cohor- 


RAMEACX. 

luons,  Roi    des  Juif^ 
Et  lui  crachant,  au  vi^j 
ge,    ils   prenaient   so; 
roseau,  et  lui  en  doi^ 
naient  des  coups  surli 
têle.     Après  lui  avot 
fait    soutfrir   tous    ce 
outragei>,  ils  lui  ôtèrei 
le   manteau   d'écarlatp,. 
lui  remirent  ses  hubik 
et    remmenèrent  pon^J 
lecruciiier.  Comme  ii-F 
sortaient  [de  la  ville. 
ils    rencontrèrent    i-^ 
homme       de     Cyrh^ 
nommé    Simon,    qu'il 
contraignirent    de   11 
porter  sa  Croix.    Eti 
arrivèrent  au  lieu  a 
pelle   (jrolîçotha,    c'es 
à-dire,  le  lieu  du  Ci 
vaire.     Là  ils  lui  prîi 
sentèrent  à  boire  du 
mêle  de  fieL     Mais 
ayant     goûté,    il   iii 
voulut   point  boire.i 
près  qu'ils  l'eurent  cr 
ci  fié,     ils    partagcieJ 
entr  eux  ses   vêtemeiii 
le-:  jettant  au  sort  ;  ai 
que     cette    parole 
Prophète    fftt     accoii 
plie  :    lis    ont     divi 
eutr'eux  mes  vêtemen 
et  ont  jette  ma  robe  à 
sort.     Et  s'éiant  assif 
ils  le    gardaient, 
avoit  luis  aussi  au-dfi 
sus  de  sa  tète  cette  in 


:ause  [de  sa  mon]  : 
»8t  Jésus  lb  Uoe 
18  Juifs.  En  même 
H,  on  crucifia  avec 
deux  voleurs,  Tun 
Iroite,    et  l'autre  à 


LB   PIM.  DES   RAMEAUX.  GA 

ption    çiui  marquait    tem.        Et    exucDlea 

eum,  chlamydein  coc- 
ciiieam     circumdede- 
runt  ei  ;  Et  piectetites 
coroaam   de     spinia, 
posuerunt  super  caput 
ucUe.    Et  les  passans   ejus  ;     et  aruiidiiiein 
sphémaient     contre   jn  dexterâ  ejus.      Et 
eu  secouant  la  tôle,   genuflexo    âiitè   eum 
disaut  :    loi  qui  de-    ^t    i  u      i.  r 

,U  le  temple  di  Die.,   'ii"<lt^bant   ei,    dicen- 

le  rebâtis    eu  trois   tes  :    j  Ave.  rex  Ju- 

irs,  sauve-toi  toi-  daeorum.  h  Et  expu- 
ime!    Situ  es  le  Fils   ente»  in  eum.  accepe* 

Dieu,  descends  de  la  runt  arundiiiem,  et 
roix.  Les  Princes  des  perculiebant  caput 
rêtres    aussi  se    mo-    '^.  i,^.  .     \ 

lant  de  lui,  avec  les  T'  ^^  P^S^"»"» 
îribeset  les  Anciens,  iHusenintei,  exuerunt 
paient:  Il  a  sauvé  les  eum  chiamyde  ;  et 
itres,  et  il  ne  peut  se  indueraut  eum  vesli- 
luver  ^"»-;nêine.  S'il  mentis  ejus,  etduxe- 
it  le  lloi  d  Israël,  runt  eum  ut  crucifme- 
I  il  descende   mainte-  a.        t?  *       ® 

Lit  de  la  Croix,  et  "^^»^'  .  *-x<»nt«8  au- 
»U9    croirons  en  lui,   ^^f"*    mvenerunt  ho- 

met  sa  confiance  en  minem  Cyrenaeum, 
'ieu  ;  si  Dieu  Taime,  nomine  tSiinonem  : 
i*il  le  délivre   main-   hdnc    angariaverunt, 

i'"^"*'  I  *^'.  '^*  rv'*  '  uttolleretcrucem  ejus. 

e  SUIS  1er  ils  de  Dieu.  17.  ^-    1     ** 

.es  voleurs  qui  étaient  Et  veneruntm  locum, 

ucifiés    avec  lui,   lui  ^"»  dicitur  Golgotha, 

lisaient  \e^  mêmes  re-  quod  est  Calvariœ  lo- 

|roche8.    Or  depuis  la  eus.     Et  dedetunt  ei 

uxième  heure  du  jour,  vinum    bibere     eum 

isqu'à    Ja  ncuTième^  fejie  mistum  :  Et  cùrii 


-i[ 


hi^ 


I  J 


62  tE   DIM.  DES    RAMEAUX. 

ffustassct,     noliiit  bi-    *  toute  la  terre  fur  cou. 

bere.     Postquàm  au-   ^«^te  ^^  ténèHres.     Ki 

i   ^  ^»»^:A^A,Mi.ié    vers  la  neuvième  heii-^e, 

(cm         crucinxerunt    ,.        ... 

..   .  ^  Jésus   letla     un   jrraiiil 

euiîi,  diviserunt  ves-  ^^i,  endisant:  Kli,  Eli, 
timenta  ejiis,  sortem  lammasabactani  ?  c'est, 
miltcntes:  ut  impie-  à-dire,  mon  Dieu,  mon 
relur  quod  dictum  est  I>ie«,  pourquoi  m'avez, 
ner    Pronhetam     di-    vouh  abandonné  ?  Quel. 

de    ceux    qui 


ceux 
rose  n  s, 


pcr    Prophetam 

*      .  i-v   •  A.  auesuns    (J< 

centem:     Diy.scrunt  Lient  présens,  I  n^aml 

sibi    vestimenta  mca,  entendu,     dirent  :   Cei 

et  super  vestem  meam  homme  appelle  Elie.  m 

niiserunt  sortem.    Et  aussitôt  I  un  d'eux  cou. 

sedentes,      servabant  rut  emplir  une  éponge 

eum.  Etimposuerunt  de  vinaigre  ;  et  ravam 

super  caputeius  eau-  ""«^«     au     bout    du. 

^  i        j  roseau,       il       lui    en 

sam   ipsius  scriptam  :  présenta  à  boiie.     LeJ 

Hic   est    Jésus      Kex  autres  disaient  :  Atten-I 

JuDiEORUM.         Tune  dez,vojonssiKlie  vien* 

crucifixisunt  cum  eo  dra  le  délivrer.     Maisl 

duo   latrones;     unus  Jésus  jettant  encore  un 

à  dextris   et  unus  à  |;^^^"''''    ''^"^*^  ^'^* 
sinistris.   Prœtereun-   ^ 

tes  autem  blaspbemabant  eum,  moventes  ca- 
pita  sua,  et  dicentes:  j  Vah  qui  destruistein- 
plum  Dei,  et  in  triduo  illud  rcœdificas  :  saival 
temetipsum  :  Si  filius  Dei  es,  descende  (le| 
cruce./i  Similitcr  et  Principes  Sacerdotum  il- 
ludentes  cum  Scribis  et  Senioribus,  dicebaiit;! 
j  Alios  salvos  fecit,  seipsum  non  poiest 
salvum  facere  :  si  Rex  Israël  est,  descendat 
nune  de  cruce,  et  credimus  ei  :  coniidit 
in  Deo  :  liberet  nune,  si  vult  eum.       Dixit 


*  C'eiui.()ire,  depuis  midi  jusqu'à  trois  heures. 


* 

LE   DIM.    DES   RAMEAUX.  63 

tnim  ;  quia  filius  Dei  sum.  h  Idipsum  aii- 
tcm  etlatrones,  qui  cruciiixi  erant  cum 
^o,  improperabant  ei.  A  sextâ  autem  horft 
[encbrœ  la  ta;  sunt  super  universam  ter- 
rani  usq  le  ad  horam  nonain.  Et 
;irca  horam  nonam  clamavit  Jésus  vo* 
ïe  mag^fi^  dicens  :  f  VA\j  ËJi,  lamma  sa- 
>actani  t  hoc  est  ;  Deus  meus^  Deus 
ncus,  ut  quid  dereliquisti  me  ?  h  Quidam 
Lutem  illic  stantcs^  et  audientes^  dice- 
mnt  :  Ëiiam  vocat  iste.  h  Et  continua 
lurrens  unus  ex  eis,  acceptam  spongiam 
jmplevit  aceto>  et  imposuit  arundini^  et 
ibat  ei  bibere.  Cœteri  verô  dicebant  :  Sine, 
rideamus  an  veniat  Elias  liberans  eum.  Je- 
lus  autem  iterùm  damans  voce  magna, 
imisit  spiritum. 

ti  on  fait  une  pautc^  et  on  te  met  à  genoux  ;  et  en  certain» 
lieux  on  baise  la  terre. 

Et    à    l'instant,    le  Et  ecce  vélum  tem- 

loile  du   temple  se  dé-  ^\\  scissum  est  in  duas 

hiraendeux,depuH  e  j^g    à  summo    us- 

laut  lusqueii  bas:  la  *^        »                      -. 

^rre  trembla,   les  pier-  que  deorsum:  et  terra 

îs   se   fendirent,    les  i^ota   est,     et  petraî 

mibeaux  s'ouvrirent  ;  scissae  sunt,  et  monu- 

[t  les  corps  de  plusieurs  menta  aperta  sunt  ;  et 

[aints,     qui      étaient  multa  corpora  Sanc- 

Sorts,  ressuscitèrent  ;  ^^                  j  ^ormie- 

sortant  de  leurs  toni-  ^          ^            x    i-»x 

îaux  après  sa  réaur-  ^"^^  surrexerunt.  Et 

îction,  ils  vinrent  dans  exeuntes    de    monu- 

viile  sainte,  et  appa-  mentis  post  resurrec- 

lurent  à  plusieurs  per-  tionem  ejus,  venerunt 

Snnea.    Le  Centenier,  Jr  sanctam  civitem,  et 


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terre,   et  toutj 


todientes  Jesuin,  viso  ^^      ,  ,^         |^^  ^^ 
terrae  motu  et  nis  quaî   saî-io     -i'„«*     «.run^. 


6^  LE   DIM.    D£S    RAMEAUX. 

apparuerunt     multis.  et  ceux  quictaientavet 

Centiirio    autem,     et  iui,  pour  garder  Jésu^ 

quicunieoerant,cus-  «yant  vu    le  trembleJ 

/  ,.      .       1  '    .  meut  de  \ 

VI80 

quaî  saisis     d^ui««     gr^^ndil 

iiebant^        timuerunt  crainte,  et  dirent:  Ceii 

valdè,     dicentes  :      ;  homine  était  vraimejnj 

Verè  Pilius  Dei   erat  *'»*«  ^®  C)»©"-  Il  y  avait 

iste,     A  Erant  auteiu  ''*  «"««î  plusieurs  ïm 

•1  .        1.  u       >  mes  qui  se  tenaient  dloi 

ibi  mulieres  raultœ  a  ^„^6^^  ^^       j  ^^^j^ 

longe,     qaae    secutœ  smsx  Jésus   depuis 

emnt   Jesum  à  Gali*  Galilée,  pourvoyant 

lœâ,  ministrantes  ci:  ses  besoins  ;  «ntre  le 

inter  quas  ei-at  Maria  3i*^**f  *  f ^a^^nt  Marii 

MagdaleincetMarift  -^^^^leine,         Mari 

1  ^'i  .    .   f         I  mère  de  Jacques  et  i 

Jacobi  et  Josepb  mj|.  jo8eph,et  la  mère  de 

ter,  et  mater  fihorum  fils  de  îîébéd^e.  Suri 

Zebedœi.  Cùm  FiUtem  soir,  un  honioie  rici 

serô  factum  esset,  ve-  d'Arimathie,      nomnifl 

nit quidam  horao    di-  Joseph,  oui  était  ausi 

vesab  Arimathiâ,  no-  p»sciple  de  Jésus,  ail 

T         u    ^    *     *  trouver  Pila  te  ;  et  1 

mine   Josepb   qui  et  demanda  le  corps  de  J. 

jpse  Discipulus    erat  sus,  et  Pilate  comraan 

Jesa.    Hic  acces&it  ad  da  qu'on  k  lui  remitj 

Pil«um,  et  petiit  cor-,  Joseph   ayant  reçu 

pus  Jesu.  Tune  Pila-  corps,  l'enveloppa  da 

tusiussitreddicorpuB.  «n  linceul  blanc  et 

r%y  .  ^  niit  dans  un    se  pu  cri 

Et  accepto  corpore  ,^^^  „^„f      ,^1  K,^ 

Joseph   mvolvitiUud  fait  tailler  dans  le  roc 

in  sindone  mundâ  ;  et  et  après  avoir  roulé  u 

posuit  illud  in  monu-  grande  pierre  à  1  entr 

mento  suo  novo,  quod  3u  sépulcre,  îj^se  retj 
cxciderat  in  petrâ.  Et 


Mais  Marie-MagdekH 


LE   DIM.    DBS    RAMEALIX. 


65 


Tautre    Marie   advolvit  saxum  mag- 
lii,  assises  vis- 


et 
iient  là,  assises  vis-    .lum  adostium  monu- 
^is  Ju  sépulcre.  ^^^^^    établit,    Erat 

lem     ibi    Maria    Magdalene,    et    altéra 
tria,  sedentei  contra  sepulcbruui 

[I  le  Diacre  dil  Munda  cor  nieuoit  £$£•  et  demande  U 
triiction.  On  porte  t'encenêofr^  g  ans  cierge  ^  et  sans  dire 
linns  voblicuin  ;  maii  il  chante^  nu  tonde  F  Evangile, 
\ui  «tftV,  tanê faire  de  signe  de  crùix  ni  sur  lui  ai  tnr  ie 
On  se  sert  de  femccnst  purce  quon  en  umH  aux 
ûiurestes  Anciew^  et  qu'il  est  parle  ici  de  la  sépulture 
UsusChrist  Si  on  n*^  porte  point  les  cierges,  c'est  que 
Il  ,lfanhieu  vient  de  dire  que  Jétuê-Chriitt  vraie  lumiire 
tonde,  est  mort  et  ensivtli.  L'officiant  baise  le  l^vre  à 
i,«f  on  f  encense.  Toutes  ces  cérémonies  s*oiservent  qusmd 
inte  les  autres  Fassions^    exeepté  au  f^endrediSsUnt* 

.R  le  second  jour  A    LTERA  auteiii 

après  celui  delà  M^die,  quœestpost 

r  PrL'retZ  ^-ven,   .  conve- 

iridens  ailèaant  an-  "^^unt  Principes  Sa- 

[ble  trouver   Pilate  cerdotum  et  Pharisœi 

li  dirent  :  Seigneur,  ad  Pilatum,  dicentes  : 

\s  nous  sommes  sou-  Domine,  recordatisu- 

us  que  ce  séducteur   ^us,     quia  seductor 
MorsquiUtaiteu-    j„      ^.  ^^    ^^j^^,^    ^- 
fe  virant  :  Je  ressus-  n    .  ^  i- 

[rai  trois  jours  après  ^ens  :  Post  très  dies 

mort].  Coiu.imu-  resurgam.  Jubé  ergo 
jdoncquele  f^^juÎ-  custodiri  sepulcbrum 
[soit  gardé  jusqu'au    usque    in  diem   terti- 

sièraejour,  depeur   ^^^^     ne  forte  veniant 

disent  au  peuple  :    rentur  euni,  etdicant 
it  ressuscite»  d'entre    plebi  :  Surrexit  à  mor- 


'Vii  à>dire,  suivant  nuire   manière  de  compter,  le  Suincdi 
heures  du  soir. 


■  éMÂ 


m 


66  LE   DIM    DES 

tuis.  Et  erit  novissi- 
mus  eiTor  p<*jor  pri- 
ore.  Ait  iltis  Pilatus  : 
Habetis  custodiam  ; 
ite^  cusiodite  sicut 
scitis.  Illi  autem 
abeunteSj  munierunt 
sepulcrum^  signantes 
lapidem^  cum  custo- 
dibus. 

IREDO  in  unum 
peum^  Patrem 
omuipotentem^  facto- 
reiii  cœli  et  terrce, 
visibilium  omnium^  et 
invisibilium.  Et  '  in 
unum  Dominum  Je- 
sum  Christum^  Filium 
Dei  uni^enituin^  et  ex 
Pâtre  natum  antè  onri- 
nia  sœcula  :  Deiim  de 
Deo^  lumen  de  lu  mi- 
ne, Deuin  verum  de 
Deo  vero  :  Genituni, 
non  faclum,  consub- 
stantialem  Patri  :  per 
quem  omnia  faeta 
8unt.  Qui  proptcr 
nos  homines,  et 
propter  nostram  salu- 
tem  descendit  de  cas- 
lis.  Et  incarnatus  est 
de  Spiritu  Sancto^  ex 


RAMEAUX. 

les  morts.  Et  ainsi 
dernière  erreur  ser^ 
pire  que  la  premièn 
Piiate  leur  réponditi 
Voue  avez  des  gare 
i.  'oz,  faites-le  gard 
comme  vousPentende 
Ils  s'en  allèrent  doiK 
et  pours^assurer  dui 
pulcre,  ils  scellèrent | 
pierre,  et  y  mirent 
gardes. 

JE  crois  en  un 
Dieu    Père  te 
puissant  ;  qui  a  faitj 
ciel  et  la  terre,  et  te 
tes  les  choses   vihiblj 
et  invisibles.      £t 
seul    Seif^neur    Jéa 
Christ,  Fils  unique 
Dieu,  et    né  du    P^ 
avant  tous  les  siècle 
Dieu  de   Dieu,  lumiè 
de   lumière,  vrai  Dij 
de  vrai   Dieu  :  quiol 
pas  été  fait,   mais  e| 
g^endrc,    coi^Fubstant 
au  Père,  et  par  qui  te 
a  été  fait.    Qui  est  de 
cendir  des   cieux  poj 
nous  autres  homme^j 
pour  notre  salut, 
s^est  incarné  de  la  Vie 
ge   Marie  par  Popéii 
tioD  du  Saint  £sprit,i 

qui  s'est  FAIT  HoMMI 

Qui  a  été'  aussi  criici( 
pour  nous  ;  qui  a  80U 
lertsous  Ponce  PiM 


LÉ  DIM.    DES   RAMEAUX.  67 

a  été  mis  dans  le  Maria     Virgine,     et 

beau.    Qui  est  res-  Homo     factus     est. 

cité  le  troisièmemir  Cnicifixus   etiam  pro 

on  les  Ecritures.  Qui        ,  .         i    «     ♦•     o* 

monté  au  Ciel,  où  il  "^^»«'  «"^  P«"^'«  ^  " 

assis  à  la  droite  du  *^to  passus,  et  sepul- 

re.    Qui  viendra  de  tus  est.    Et  resurrexit 

veau  plein  de  gloire,  tertiâ    die  seciindùin 

rjuçerles  viVanset  Scripturas».  Etascen- 

tnorts.     Et  dont  le  jijjn    ^^^^^  .    g^^j^j 

"'î".?nU  retint  ad  dexteram    Pafris. 
Je  crois  au   hamt    ri*    •*     n 

tH  duî est  àusâi  Séi-  Et  iterum    venturus 

ur,etqui  dôhhe  là  est  eu  m    gloriâ  judi- 

>i  qui    procède  dd  cafë  vivos  et  ttiortuos  : 

reetduFiUl  qtil  est  cujus   regni    non  erit 

are  et  glorifié  çoh-  fi^jg     ^^  j^,  Spiritum 

i'^^r"**';^;^  n«tu  Sanctum  Dominum, 
le  Fils;  quia  parlé      .    .  -c       .  . 

les  Prophètes.  Je  etvivificantem  :  qm 
is  FEglise  qui  e»t  ex  Pâtre  Pdioque 
e,  sainte^  Gatholiquei  procedit  ;  qui  cum 
Apostoliqtie.  Je  con-  Pâtre  et  Pilio  siinul 
se  un  Baptême  pour  adoratur,  et  conglo- 
reraission  de.  péchés  ;  rificatur  :  qui  locutus 
1  attends  la  resurrec-        .  iï       u  * 

des  morts  ;  et  la   «?^     P««^     Prophètes. 

du  siècle  à  venir.   Et  unam  sanclam  Ca- 
nsisoit-il.  tholicam  et  Apostoli- 

V.  Que  le  Seigneur  cam  Ecclesiam.  Con- 
it  avec  vous.  ii.  Et  fiteorunum  Baptisma 
ec  votre  esprit.  j^^   remissionem   pec- 

torum.  Et  éxpecto  resurrectionefti  mor- 
lorum,  Etvitam  venturi  saeculi.  Amen. 
V.  Dominus  vobiscum.  r.  Et  cum  spt* 
utuo. 


ii 


I 


08  le  dim.  des  rameaux. 

Offertoire. 
Orewus.  Prions, 

MPKOnERlUM    Ti/fON    cœur   I, 
expectavit     cor   i-^A  préparé  à  tout 
iïi^um,    et  iniseriam  :    Boriesa'opçrobr^set, 

Ltsustinui^iui  simul  que  «««1«,»  ui.  prît 

mecum  contristarctur  à  ma  douleur,  etniii 

et  non  fuit:  consblaa-  Ta  fail  :    J*aî  eher«| 

tem  me  quœsîvi^     et  quelqu'un  qui  ni«  «« 

non  inveni:  et  dede-  »<>*^*î  et  je  n'ai  trot 

runt  in  escam  meam  P^rgonne.  ^Ils    m'o 

ftl,  et  m  siti  meâ  po-  nourriture;  éÂumi 
taverunt  me  açeto.       ^oif,  \u  m'ont  préseï 

du  Yinaigre  à  boire. 

Skcretr. 

ONCEDE,qua-  T71AITES,  •'il  n 

sûmus  Domine,  M}    jriatt,    SeignM 

UtoCàUstuaî   Màîes-  quecedoo^qmestof 

i_<i<    -V  ti      _    ««x  yeux  de  votre  !■ 

tatis  munus  oblaïucp,  j^^  „^„3  ^^.^  J 

et  gmliam  nobis  de-  grâce  d'une  sincère  i 

Votionis  obtineat^    et  votionyetnousacqaij 

effectumbeatBBperen-  VeSei      de     l'éternj 

nitatis  acquirat  :    Per  bienheureuBe  :        r 

Domînum      nost^ura  "ûtrc  Seigneur  Jé« 

-f  ni    '  i         -et-  Onrist    votre  ¥m* 

Jesum^Chnstum    Fl-  étant  Dien,yitetrèj 

liumtuum,  quitecum 
vivit  et  régnât,  in 
unitate  Spiriiùs  Sanc- 
ti^  De  us. 

PREFACE,  J 

PER   omnia    sae-    Ï\ANS  tous  les  ni 
culasa?culorum.    JL/  clesdessiècM 


avec  vous  en  l'unité  1 
Saint  Esprit. 


culasaîculorum. 
R.  Ameu. 


A.  Ainsi  soit-il. 


"V  ?/   î 


»C  VOUS. 

|Et  avec  votre  esprit. 
Hevez  vos  cceurs. 
Nous    les  avons 

fs  le  Seigneur, 
tendons    fiprâces   au 

[«rneur  notre  Dieu. 

Il    efet    juste    et 
gonablè. 

[l  eçjt  véritablement 
le  et  raisonnable, 
iitable    et  salutaire 


)us  les  sil 
les  biècles.! 

îoit-H. 


Lt  tn^î  DtS    RAMEAUX.  69 

ne  le  Seigneur  soit       Dominus  vobiscum. 

R.  Et  cura    spiritu 
tuo. 

Sursum  corda. 
R.   Habemus       ad 
DoiTiinum. 

Gratias  ag-amus  Do- 
mino Oeo  nostro. 

R.  Dignum  et  jus- 
tum  est. 

Verè     dîgnum    et 
ous  rendre   grâces  justum    e&t^    a^quum 
out  teins  et  eu  tout   et  satutare,     uos  tibi 
,    Seigneur    saint,   ^emper,     et     ubique 
to^t-puissant,  ti.^g  g  Domf-- 

[u  éternel:  qui  avez    ^  t°    n\ 

,H  le  salut  du  genre  "«  sancle,  Pater  om- 
lain  dans  rarbre  de   nipotens,  aeterne 

Uroix,  afîa  que  oe  Lrens-:  Qui  salutem 
[ayait  causé  la  n^rt  huiuani  generifi  in 
.|]W)iiime,d^vint  ppur   li«„o  cruci*  constitut^ 

T"'et     e*1eT*  "'^*'      ut  uiide  mors 

.  qui  av^irv^pct  o**eb^^«r,     i«de  yita 

Ile  fruit  d*un  arbre  resargeret  ;  et  qui  in 

msBi  vaincu  sor  .un  %UQ      vincebat^     in 

re;par  Jé^us^Christ  ligno   quoque  vince- 

;e  Seigoeia,r.   C'©^  retur*.    per  Clwriatin» 

lui  c|ue  l^s  Ang«i  Domiaum     nostrum, 

ht    votre   maieste.  r>      ^  -    .  . 

les     Domi4tions  P*^^'^?^«l*''*^?^^,'? 

>rent,  que  les  Puis-  ^^^^  laudaut  Aaigehii-^ 

les   tremblent    de-  adorant     Uominatio-i| 

elle,    et    que  les  nes,  tremunt    Potei^^ 
tua  des  Gieux  et.  le^. ta  tes;  coçji  cœl^^nmN 

Tieureux  Sérapïiins,  qûeVirtui<i;»,i^ob«ato, 

»rent  tous  cus^mble  ^         M^'*^^*i  *»!«  »<1W>% 


jij 

1 

1 

1 

m&  jj 

vMI 

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f 


'le' 


70  LE  DIM.  PES  RAMEAVX, . 

Serapliira,  sociâexul-  votre    gloire  4ani  I 

^atione  concélébrant,   transports  d'une  saigj 

^^Cum  quibus  et   nos-  4»'.«-  Oaigaex  souffd 

I  tras  voces  ut  admiui  ^«'f  ^e"^     q»«    ««' 
V  .    ,  ,  unissions    nos   voix, 

jubeas     deprecamur.  celles    de   ces    esprJ 

supplici    confessione  bienheureux,         poi 

dicentes  :       Sanctus^  chanter  avec  eux,  prci 

Sanctus^Sanctua,  Do-  ternes     devant    vow 

minus  Deus  sabaoth.  ?*»?*'.  ^amt,  Saint,«^ 

Pleni  sunt    cœli    et  il^^Tm^i       vî? 
1     «A  ^   A      t        fles      armées.        Voli 

terra  gloriâ  tuâ,  ho-  gloire  remplit  les  ciej 
sanna  in  exelsis.  Be-  et  la  terre,  hosana 
nedictus  qui  venit  in  salut  et  gloire  au  û 
notnine  Domini,  ho-  haut  des  cieux.  m 
sanna  in  excelsis.         soit  celui  qui  vient 

nom  du  Seigpeur, 
sanna,  sulut  etgloirti 
plus  haut  des  cieux. 

Matth.  26. 


M 


ON  Père,  si 
Calice  ne 


Communion. 

PATER,    sinon 
potest  hic  Calix 

transire,    nisi  bibam  P^f^^**  «^"«  ^"f  J* 

•Il  'n   .        \      .  boive  ;    que  votre 

illum  ;    $at  voluntas  j^^^^  soit  fiiite. 
tua.. 

Postcommunion. 
Oremus.  Prions. 

PERhujus,    Do-  CJEIGNEUR,  <,ue 

mine     ooera-  O  vertu  de  ce  mjsti 

\    .y      ^  nous     purifie,  de 

tionem  mysterii,    et  ^,^^^^  ^^^    „^,^8  fi 

vitia  nostra  purgen-  obtenir     l'accomplisi 

tur,  etjusta  desideria  mept  de  nos  justes 

compleantur  :       Fer  siçs  :   Par    notre 

Dominum      nostmm  gneurJéius-Christ, 

Jesum-Christum* 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX.  71 

X  Messeï  Basses^  le  dernier  Evangile  «e  lit  comme  ii 
'  ia  Page  S6  Cutn  appropinquaaêet  jfr, 

ue  le  Seigneur  soit       Uominus  vobiscum. 
vous.  K.  Et 

.  Et  avec  votre  es-   ^^^ 

*•  ^j         Initium    sancti  E- 

rLv5-eîo"nt^  vangelii       secuudùin 


cum  spiritu 


m, 

;.  Gloire  soit  à  vous, 

Igneur. 

U  commencement 

était  le  Verbe,  et 

'erbe  était  en  Dieu, 

le  Verbe  était  Dieu. 


Joannem, 

R.  Gloria  tibi^  Do- 
mine. 

IN  prîncipio  er^ 
Verbum,  et  Ver- 
bumeratapud  Deum, 
tait  dès  le  commen-  et  Deuserat  Verbum. 
enten  Dieu.  Toutes  Hoc  erat  in  principio 
ses  ont  été  faites  apud  Deum.  Omnia 
lui  :  et  rien  de  ce  p^^  Ipsum  facta  sunt: 

'i  •   *!'„'  Uï^uil  et  sine  ipso  factum  est 
s  lui.  tiU  lui  était  la      ....       «^      i     i?    * 

et  la  ne  était  la  lu-  "»^»'^     9"»^  .  ^a^tum 

re  des  hommes  :  et  la  est.    lû  ipso  vita  erat, 

icre  luit  dans  les  té-  et  vita  erat  lux  homi- 

et  les  ténèbres  niim  :    et  lux  in  ténè- 


bres 


l'out  point  comprise,  bris  lucet,  et  tenebrœ 

eut  un  homme  en-  .,„^  „^^  «^«,r>««i,«« 

é  de   Dieu  appelle  f".  "^"  comprehen- 

n.  Il  vint  pour  ser-  derunt.^     Fuit  homo 

de    témoin,    pour  misSus  a  Deo,  cui  no- 

Idre    témoignage    à  men     erat    Jôaniies. 

[lumière,     afin    que  Hic  venit  in   testîmo- 

8  crussent  par  lui.  uju^^  ut  testimôniuitt 

était  pas  la  lum.cre:  pe,hiberet  de  luminc. 

js  il  vint  pour  rendre  '^^  j         I 

oignage^  celui  qui  ^^  ?["»««    crederent 

t  la  lumière.      La  per  illum.     Non  erat 

|ière  véritable  était  ilie  lux  ;  sed  ut  teiti*- 


m, 


.  Gloire  soit  à  vous, 
igneur. 
U  commencement 
était  le  Verbe,  et 
erbe  était  en  Dieu, 


ï 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX.  71 

X  MesKf  Basses,  le  dernier  Evangile  se  lit  comme  li 
ia  Page  S6  Cum  appropinqunnet  içc, 

ue  le  Seigneur  soit       Uoininus  vobiscum. 
^vo\ï8.  ^^^i    cui^  spiritu 

.  Et  avec  votre  es-  ^^^ 

y  .,         Initium    sanctî  E- 

Le  commencement  du  ...  «v 

„t  Evangile  selon  S.   ^,»"8«^"       seciindum 
ch.L  Joannem, 

R.  Gloria  tibi^  Do- 
mine. 

N  principio  en# 
Verbum,  et  Ver- 
e  Verbrétai't  oieu!  bumeratapud  Deum, 
tait  dès  le  comme»-  et  Deuserat  Verbum. 
enten  Dieu.  Toutes  Hoc  erat  in  principio 
ses    ont    été  faites  apud  Deum.     Omnia 

*"l;/^"^"  .ff  .^.t  per  ipsum  facta  sunt: 

V-  %?„?!  !in«  et  sine  ipsofactum  est 
s  lui.   tjïi  lui  était  la      ., ,,       "      •     j?    * 

et  la  vie  était  la  lu-  "'""'    A^^^  .  tactum 

re  des  hommes  :  et  la  est.    lû  ipso  vita  erat, 

icre  luit  dans  les  té-  et  vita  erat  lax  homi- 

>res,  et  les  ténèbres  num  ;    et  lux  in  tene- 

l'out  point  comprise,  bris  lucet,  et  tenebrœ 

eut  un  homme  en-  ^„^  „^„  „,^^^„^u^^ 

é  de   Dieu  appelle  f"  "^"  comprehen- 

n.  Il  vint  pour  ser-  derunt.      Fuit  homo 

de    témoin,    pour  misSus  à  Deo,  cui  no- 

[Ire    témoignage    à  men     erat    Jôaniies. 

lumière,     afin    que  Hic  venit  in  testimo- 

8  crussent  par  lui.  ^^^^^    ut  tesUmÔnium 

était  pas  la  lumière:  »^«,u:u^„«*  ^^  i„«.;^^ 

8  il  vint  pour  rendre  Pf  *^»b«ret  de  lumine. 

loignageàcelui  qui  ^^  ^^^^^  crederent 
t  la  lumière.  La  per  iHum.  Non  erat 
ière  véritable  était  ilie  lux  ;  sed  ut  teiti- 


!*; 


72  LE   DIM.    DES    RAMEAVX. 

îYioniumperhiberetde  celle    qui  éclaire  tootl 

lumine.     Eratluxve-  l»«mnie    venant    en 

ra,      qu»     illuminât  ^^^^^^,  ^»  ^^/a«^  <^a« 

'        »   ,       .  le  monde,  et  le  mondd 

omnem    hominem  ve-  a  été  fait  par  lui,  et 

nienleminnuncmun-  monde    ne    Fa    poii 

dum.    In  nHindo  erat^  connu.      Il    est    vend 

et  mundus  per  ipsuni  chez  lui,  et  leg  siens 

factusest,  et  mundus  ï  ont  point  reçu.    Ih 
e^.nonco^ovit.InfcJ^P^^^^^^ 

pr  rïK.  venit,   etsui  tous  ceux  qui  l'ont  re 

eunk  noïï  ;*îceperwnfe&  çu  et  qui  ont  cru 

Quotquotautem  rece-  son  nom,  et  qui  ne  roi 

perunt  eum,  dédit  eis  point  nés  du  sang,  J 

potestatem  filios   Dei  <*?«  ^^^^^\^  ^^  }^  chdirl 

fieri,  bis  qui  credunt  "'    ^^   ^''-''^T't^ 

'     .    ^    .  ..  Ihomme,  mais  de  Dieu 

innomme  ejus;    qui  ^j  j^  y^^^^    ^  ,,, 

non  ex  sanguinibus,  fa,t  chair,     et  ili 

neque    ex  voluntate  habité  parmi    nous  (« 

carnis^  neque  ex  vo-  nous  avons  vu  sa  gloin 

luntate    viri     sed  ex  «^'s-J®»  comme  du  Fii 

Deo  nati  sunt.      Et  ^m^^/^^ere):  éi,i 

xr  i-»  ri.  plein    de    i^race  et 

YëRbum    Caro    FAc*  vérité. 

TUM  est,    et  habitavit       r.    Rendon»   grâcij 

in  nobis,  (et  vidimus  à  Dieu, 
gloriani  ejus^  gloriam 

quasi  Unig^eniti  à  Pa-     _^ 

tre)  plénum  gratiae  et  O^  ^  /^  ^^^^^ 
ventatis.  .^  „  (^,       y 

nuDep  gratias;  '^  ^^^^  ^^^^.,. 


73 


A   VEPRES. 


Pater  noster,  &c. 


DIEU,    venez 
mon  aide. 


a 


Ave,  Maria,  &c. 
EUS,    in  adju- 


Seigneur,  hâtez-voim 
me  secourir.  Ps.  69. 

Gloire  soit  au  Père. 

Louang^e  à  vous,  Sei- 


lorium    meum 
inieiide. 

Domine,    ad  adju- 
vanduni  me  festina. 
Gloria  Pat  ri,  &c. 
Laus  tibi.  Domine 
neur,  Uoi  d'éternelle   r^^  œternœ  gloriœ. 

Aiit,  Le  Seigneur  a  ^nt.  Dixit  Domi- 
it.  nus. 

PSEAUMB   109. 

Ce  Pseaume  que  J,  C.  g* est  lui-même  appliqué^  est  une 
\ophétie  de  sa  s;loire^  La  royauté  du  Fit»  de  Dieu,  sa  gê^ 
ïralioH  étemeite,  son  Sacerdoce,  sa  puissance,  et  ses  sot^f' 
fances,  y   sont  clairement  marquées. 


DIXIT  Dominus 
Domino  meo  : 
*  hedeà  dextrismeis; 
Donec  ponam  ini- 
micos  tuos,    *  scabel- 
lum  pedum  tuorum. 
Virgam  virtutis  tuae 
Le     Seigneur    fera   emiltet     Detninus  ex 
)rur  de  Sion  1q  sceptre   g|^^  .     ^  ^ominare  in 
votre  puissance  :  re-  ,.  ... 

lez     souverainement    "^^^''^         innnicorum 
milieu  de  vos  cnne-   tuorum. 
lis.  Tecum  princinium 

E 


E  Seigneur  a  dit  à 
mon     Seigneur  : 
[sseyez-vous      à     ma 
roite  ; 

Jusques  à  ce  que  je 
fduise  vos  ennemis  à 
ms  servir  de  marche- 
M* 


li   J 


est 
exter-l 


74  LE  DIM.  DES   RAMEAUX 

in  (lie  virtutis  tuae,  in  Mai»  la  rojrauté  qui  e^t 

splendoribus   Sancto-  eji  vous,  éclatera  prin. 

rum:  *  ex  utero  antù  ^«Palemeiit   au  jour  de| 

,     .«  .  .  votre  puissance,  au  mi. 

luciferuni  genui  te.  ij^.^  de  la^rloire  [quien-, 

Juravit    Dommus,  vironnerà]  vos  Saints  : 

et       non      pœnitebit  Je  vous  ai  engendré  de i 

eum  :  *  Tu  es  Sacer-  nion  sein  avant  l'étoilel 

dos   in  œternum   se-  ^"  ™^^j";  . 

cundùmordinemMel-  ,f;^  Seigneur  1  a. ,uré,, 

.  .     ,     .  et  il  ne  rétractera  poiiiil 
cnisedecn.                  .son    serment  :      Voujl 

Dominus  a  dextris  êtes  le  Prêtre  éternel 

tuis  :     *  confregit   in  selon    Tordre  de  Meij 

die  irae  suae  Reges,  chisédech. 
Judicabit  in  natio-        '^^    Seignei 

«;Ktio  .     ;r«^T^i/iK:f  iMi:  votre  droite:  i 

niDus  :    impieDit  lui-  _.         ï     o  •        •    ■ 

'^       *^  1  ..  minera  les  Kois au  lourl 

nas  :    *  conquassabit  jg  g^^  colère.  I 

capita,    in  terra  mul-  n  exercera  sa  iustic 

torum.  sur  les  nations  ;  il  renij 

De  torrente  in  via  plira  tout  de  ruines  : 

bibct:     *    proptcreà  orisera  sur  la  terre 

exaltabitcaput.  '%t£ZTïe  ., 

Gloria  Patri,  &c.  min.  de  Teau  du  toi^ 

rent,  et  par-là  il  s'élç 

Ant.  Dixit  Dominus  véra  dans  la  gloire. 

Domino  meo:     Sede  Gioire  soit  au  Pèr 

>    ,     .  .  -4w/.  jLe  ISeiifiieur  adi 

a  dextns  rneis.  ^  „,„„  Seignlur  :  As* 

jez-vous  à  ma  droite.! 
Ant,  Fidelia.  Jnt.  Tous  ses  oracle 

PSEAUME    110, 

te  Prophète  rend  ici  grâces  à  liieuy  et  le  loue  «un 
perfections^  sur  ses  ouvrages  et  sur  les  prodiges  qu'il  a 
ris  en  faveur  de  son  peuple.     Ces  prodiges  n"* étaient  qut\ 
figure  de  ceux  qui  ont  été  depuis  opérés  en  faveur  de  ÏJ^sH 


A    VEPRES. 


EIGNEUR,    .    je 
vous    loHcrai    de 


.     75 
lONPITEBOR 


tibi.    Domine, 
it  mon   cœur,    aans   ^^  ^^^^  ^orde  meo  :  * 

.reT^fnérffie";  "«   concilie  justorum 
jçg       °  et  congregatione. 

[.es   œuvres  du  Séi-        Magna  opéra   Do- 

*  exquisita  ia 
voluntates 


leur  sont     grandes  :  mini  ; 

les  sont  excellemment  omiies 

jportionnées  à  toutes  -^^ 

rlTÎ:-  qu'il  fait,  .  Confessio  et  mag- 

)liese8  louanges  et  mncentia,  opusejus: 

rraiideur  :  et  sajus-  *  et  justitia  ejus    ma- 

subsiste  dans  tous  net  in  sseculum   sae- 

Isiècles.  culi. 

.e  Seigneur  qui   est  Memoriam  fecit  mi- 

et  miséricordieux,  ,  ... 

tternisé  la  mémoire  rabihum  suorum,   mi- 

Ises  merveilles  :  il  a  sericors   et  miserator 


mé    une  nourriture 
[iraculeusej    à  ceux 

le  craignent. 
Il  se  souviendra  éter- 
lement  de  son  alli- 
ii  ferra    voir  à 

peuple  la  puissance 
^es  œuvres  ; 

!ii  lui  donnant  l*hé- 


Dominus  :  *  escam 
dédit  timentîbus  se . 

Memor  erit  in  sae- 
culum  testamenti  sui  : 
*  virtutem  operum 
suorum  annuntiabit 
populo  suo  ; 

Ut  det  iliis  liœre- 
redes  nations  :  les   ditatem  çentium  :     * 

rages  de  ses  mains,  ^„^,,„  rYi?»«,iiirr,    «î,io 

I     '    li    A  i     •  opeia  nuinuum   eius, 
ia  venté  et  la  lus-      *   ..        ^  •    ,.  .     ^* 

^g^e^  **  ventas  et  judicium. 

[ous  ses  oracles  sont        Fideliaomnia  mau- 

illibles  :  ils  âont  im-  data  ejiis  ;  confirmafa 

Ibles  dans  tous  les  in  saeculum  sœculi:   * 

les  :  ils  sont  établis  facta  in     veritate   et 

a  vente  et  sur  Te.  ^quitate. 


n 


\\  ^ 


i 


76  LE   DIM.    DES    RAM  BAUX 

Redemptionem  mi-  lia  retire  son  pei 
sit  populo  8U0  *  mail-  P^?  ^^  re«cîavago  :  i! 
davit  in  œternum  tes-    ^^'^    avec  Im  une  ;,l 

ance  pour  toute    l  cterj 
tamentum  suum,  nité.  1 

Sanctum,  et   terri-  Son  r.om  est  s<iint  e| 

bile  nomen  ejus:     *  redoutable:    la  craini 

initium  sapientiie,  ti-  du  Seigneur  est  lecoo 

morDomini.  mencement    de    la 

Intellectus     bonus   g^J^e. 

.,  r.    •      x«i  CJuiconque    la  nm 

omnibus    facientibus  ^^^{^  j^  ^^^ 

eum  :  *  laudatio  ejus   tions,    est    doué  de 
manet     in   sasculum    véritable    iiitelligenc 

le  Seigneur    sera  io 

dans  toMte  rélerniU'.i 

Gloire  soit  au  Péj 


A  fit.  Tous  ses  oracll 


sœculi. 

Gloria  Patri,  Ac. 

Anf.  Pidelia  omnia 
mandataejus;  confir-   sont    intaiÎHbles 
mata  in  sœculum  sae-    sont  immuables  et  a 
£>^]i^  mis  dans  la  succès 

de  tous  les  siècles. 

Ant.  Inmandatis.         jnL  11  se  plait. 

PSEAUMB    111, 

Rvconnnh9on$  dans  ce  Pseaume  combien  ceux  qui  iw 
Dieu  seront  heureux^  et  que  la  perte  élernelle  de»  imfivi\ 
inévitable 


HEUR] 
me 


BEATUS  vir  qui 
timet  Domi- 
num  :  *  in  mandatis 
ejus  volet  nimis. 

Potens  in  terra  erit 
semen  ejus  :  *  géné- 
rât io  rectoru  m   bene-  la  postérité  des  j 
dicetur.  "®ra  bénie. 


EUX    rh« 

qui  craint! 
Seigneur  :  qui  se  pl[ 
souverainement  à 
der  ses  commandenfl 
Ses  descendans  seil 
puissans  sur  la  ter^ 


A    VEPREG.  77 

I/a  gloire  et  les  ri-  Gloria  et  divitiaB in 

sseasont  dans  8u  mai-  domo  ejus  ;   *  etjus- 

,  :  et  su  justice   bub-  ^j^j^    •       ^^^^^^^^  j^^  ^^^ 

de  dans  tous  les  sic-  ,     *^            ,. 

PB 

Une  liimrère  s'est  Exortum  est  in  te- 
vée  sur  les  justes  pour  nebris  lumen  rectis  ; 
8  éclairer  au  milieu  *  misericors,  et  mi- 
58  ténèbres  :  c'est  le  gerator,  et  iustus. 
jigneur  m.sericor.  J^cundus  homo  qui 
leux,  clienient,  et  .  ^  ^  ^ 
L^ç^  miserctur,  et  corn- 
Heureux  et  aimable  modal;  disponet  ser- 
llui  nui  donne  et  qui  mones  su  os  i'i  judi- 
kte  [aux  pduvres]  :  il  cio  :  *  quia  in  œter- 
[gleia  ses  discours  par  ^^j^    n^j,j    commove- 

prudence  et  la   dis-  ^. 

jétion  :  aussi  ne  sera-  "■*'"*• 

il  jamais  ébrauîé.  I»  memoriâ  œternâ 

La  mémoire  du  ^utte  erit  justus  :    ab  audi- 

Ira    éternelle  :    il   ne  tione  malâ  non  time- 

[aindra  point  les  dis-  bit                                  * 

mr*  désavantageux.  Paratum  cor  ejus 

bon  cœur  est  touiours  „     „  «     •      r^      •  ^* 

rêt  à  espérer  au*'  Sei^  ^P^^^^""  '"   ^^^™»"^  ^ 

leur;  son  cœur  est  dans  tontirmatum  est   cor 

le  parfaite  assurance  :  ejus  ;    *  non  commo- 

Ine  sera  point  ébranlé,  vebitur,  donec  despi- 

squ'à  ce  qi^il  sof  i  en  ciat  inimicos  suos. 
[at  de  mépriser  ses  en- 
jmis. 

[Comme]  il  a  répan-  Dispersit,       dédit 

ses  biens    avec  libé-  pauperibus  ;    justitia 

ilité  sur  les  pauvres,  -^   ^^^^^^^  j^   g^^^^. 

ustice      subi^istera  i*'                 i. 

tns  tous    les  siècles;  ^^'"    sœculi  :      cornu 

tête  sera  devée  dans  ejus    exaltabitur     in 

gloir*. 


gloria. 


ES 


;.fl 


mil  \i 

lé,:!''! 


\^"l^^ 


;.:}  ..s 


l    Vi 


78  LE  DIM.  DES  RAMEAUX 

Peccator  videbit,  et       I^e  pécheur  le  vcrr; 

et  en     sera     irrité  ; 
grincera  les    dents, 
séchera  de  dépit;  [maifl 
la  mauvaise  volonté 
pécheurs  périra. 

(jrloire  soit  au   Pè 
&c. 

Jnt.  Il  se  plaît  goi 
veraineinent    à 
ses  coMimandemens. 

^ni.  Que  le  nom 
Seigneur. 


irascetur  ;      dentibiis 
suis  fremetj  et  tabes- 
cet  :       *    desiderium 
peccatorum  peribit. 
Gloria  Patri,  &c. 

Ant.    In    mandatis 
ejus  cupit  ni  mis. 

Ant,     Sit     nomen 
Domini. 


gardîi 


PSEAUM»    112, 

I.e  Proph^le  nous  eorharic  à  louer  Dieu^  quittant  injinmi 
éUvé  îte  laisse  pas  if avoir  soin  des  moindres  choses, 


V    AUDATE.pue- 

H  -J  rij  Dominnm  : 

*  laudate  nomen  Do- 
mini. 

Sit  nomen  Domini 
benedictum  :  *  ex  hoc 
nunc,  et  usque  in  sa> 
culum. 

A  solis  ortu  usque 
ad  occasum  :  *  lauïla- 
bile  noir.en  Domini. 

Excelsus  super  om- 
nes  gentes  Dominus  : 

*  et  super  cœlos  glo- 
lia  ejus. 

Quissicut  Dominus 
Deus  noster^  qui  in 
ttltis  habitat.  *  et  hu- 


LOUEZ     le 
gneur,enfans:  h 
ez  le  nom  du   Seigneie 

Que  le  nom  du  ^ 
gneur  soit  béni  :  depii 
le  tems  présent  jii«(|| 
dans  l'éternité. 

IjB  nom  du  Seignd 
doit  être  loué,  depij 
l'orient  jusqu'à  i'oci] 
dent. 

Le  Seigneur  est  éle 
au-dessus  de  toutes 
nations  :    et    sa  gloij 
est  au  dessu»  des  cieii 

Qui  est  semblable^ 
Seigneur    notre    Dia 
qui  habite  les  lieux 
plus  élevés,  et  qui 
baisse  ses  regards 
tout   ce    qu'il  y  a 


Qui  donne  à  celle  qui 
tait    stérile     dans    sa 

lison,  la  joie  de  se 
)ir  mère  de  plusieurs 
ifans. 


A    VEPRES.  79 

llus  bas  dans  le  ciel  et   milia  respicit  in  caelo, 
jur  la  terre?  et  in  terra? 

Qui  tire  rindigent  de         Suscilans    à  terra 
i  poussière,  et  qui  re-    •  •  *et  de  stcr- 

Wele  pauvre  de  des-    "'"F^"»/      cl  ut.  mu 
lus  le  fumier;  core  erigcus  paupc- 

Pour  le  placer  avec   rem. 
;s    princes;     avec   les         Ut      Collocct     eum 
[rinces  de  son   peuple:    cum  principibns  ;     * 

cuni  principibus  po- 
puli  sui  : 

Qui   habitare  facit 
stçrilem,  in  domo;  * 
matrem   filiorum   lœ- 
Gloiresoit  au  Père,    tantem. 

^^'  Gloria  Patrie  &c. 

AnL  Que  le  nom  du  _.^!*^v  Sit  nomen 
îignenr  soit  béni  dans  Diminibenedictumin 
>us  les  siècles.  ssBCula. 

Ant.  Nos  qui  vivi- 
^w/.  Nous  qui  vivons.   ïyjus. 

FSEAUME    113. 

I  David  expose  ici  le»  merveilles  que  Dieu  a  f ailes  en  tirant 
\n  peuple  de  l*Egt/pti\  Il  y  fait  vêir  la  vanité  des  idoles, 
^que  Dieu  protège  ceux  qui  sont  à  lui. 

0  R  S  Q  U  '  Israël    WN  exitu  Israël   de 
sortit  de  l'Egypte;     ■     ^«ypto  ;     *  do- 

la  maison  de   Jac«)b   mus  Jacob  de  populo 
milieu   d  un  peuple    ,      i  ^   ^ 

irbare  : 


La  Judée  fut  consa- 
[éo  au  8eia;neur  :  Isra- 
(lev'int  son  domaine. 
Là  mer  le  vit,  et  elle 


baj'baro  ; 

Facta  est  Judaea 
sauctificatio  ejus,  * 
Israël  potestas  ejus. 

Mare  vidit,  et  fu- 
E4 


0S  ^ 


m 


i;j^ 


1    "^sy 


I  ? 


fc   .' 


■ 


vers  ta  source  ? 

Montagnes,  pourqii 
bondissiez-vous  coniiDei 
des    béliers   ;    et  voo 
collines,      comme    de 
agneaux  ? 

La  terr6>  a  tremblées 


80  LE  DIM.  DES  RAMEAUX 

g'it  :    *  Jordanis  con-  s'enfuit  :    le  Jourdaii 

versus  estrestrorsùm.  letourna  en  arrière. 

Montes     exultave-  Les  montagnes   bon-i 

runtutarietes;    *  et  ^*."'^"^  comme  des  1 

colles  sicut  agni  ovi-  ^'^''  '  ^\  ^^'  ^"'^'"^»'1 

o  comme  des  a^jneaux,, 

um.  ^ 

Quid  est  tibi  mare,  .  ^  ^^^»*'  pourquoi  %.! 

quod  fiunsti  :    *  et  tu,  ^•^•*"  *  ^.'  to.,Jourdaii, 

7       ,      >>          -v            '  pourquoi        reriuais-tiil 
Jordanis,    quia   cou- 

versus  es  retrorsùm  ? 

Montes,  exultastis 
sir  ut  arietes:  *  et 
colles  sicut  ai^ni  ovi- 
um  : 

Afacie  Domini  mo- 

ta  est  terra:   *  àfacie  P^'ésence  du  SeiçneurJ 

Dei  Jacob:  en  présence  du  Dieu  èf 

^   .                 ^.^  Jacob  ; 

Qui   convertit   pe-  Q^i  ^  changé  la  pieM 

tram  in  stagna  aqua-  re  en  des  torrens  d'eauJ 

ru  m  ;     *  et  rupera  in  et  le  rocher  en  des  foii| 

tontes  aquarum.  taines. 

Non  nobis,  Domi-  Ne  nous  [en]    doo 

ne,  non  nobis  ;  *  sed  "e^  ipo'mi^  Seigneur,  nel 

nomini  tuo  da  -lori-  "«"^  C^".]  ^«"^»«z  ?n 

,                       ^  la  gloire  ;  mais  donne» 

'                  .       .  la  toute  à  votre  Nom 

buper     misericor  Pour     faire    éclate 

diâ  tua,      et  veritate  votre    miséricorde, 

tuâ  :  *  nequando  di-  votre  fidélité  dans  vo 

cant  gentes  :   Ubi  est  promesses  :  depeurqtifl 

Deus  eorum  (  l^t  "^V?"'  ïv  '^*f  "^ 

rv             ,               X  Ou  est  leur  iJieu  ? 

Deus  autem  noster  ^^^.^  ^ieu  est  on 

m  cœlo:  *omnia  quœ-  le  ciel  :  tout  ce  qu'il 

çumque  Yoluit,  fecit.  voulu,  il  Ta  fait. 


s  [ne] 
r  et  (le 


A   VEPRES.  81 

Les  Idoles  des  nati-      Simulacra  géntium^ 

art^entum  et  aurum  ; 
*  opéra  manuuin  lio- 
miiium. 

Os  habént,    et  non 
loquentur  :     *  oculos 
|es  "ont  des  j^eux,  et    habent,  et  non   vide- 
verront  point.  bunt 

[Elle,  ont  des  oreil-        ^^^,^,,^   |,^^^,^^^    ^^ 

non  audient  :  *  nares 
habent,  et  non  odo- 
rabunt. 

Manus  habent^  et 
le  toucheront  point  ;  n^n  palpabunt  ;  pe- 
îs  ont  des  pieds,    et    ^^^^    ^^^^^^^^    ^^   ^^^ 

anibulabuiit  :  *  non 
clamabunt  in  gutturc 
siio. 

Si  miles    illis    fiant 


sont  (que]  de 
>r  ei  ae  Targuent  ;  et 
tj  ouvrages  des  mains 
^s  hommes. 

Elles  ont  une  bouche, 
ne  parieront  point 


et  n'entendront 
int  :  elles  ont  des  aa- 
les  et  seront  sans  odo- 

Elles  ont  des  mains. 


pourront  marcher  : 
X  le  gosier  qu'elles 
elles  ne  pourront 
îr. 

[ue  ceux  qui  les  font, 


r  deviennent  sembla-    q^[    faciunt  ea  :    *  et 

'    avec  tous  ceux   omnes  qui    confidunt 
mettent  en  elles  leur    .  ^ 


ilîance. 

ia  maison  d'Israël  a 
\éré  dans  le  Sei- 
mr  :  ii  est  son  soi^- 

et  son  protecteur. 

iE  Maisqn   d'Aaron 

|spéré  dans   le  Seig- 

ir  :  il  est    son   sou» 

et  son  protecteur 


m  eis. 

Domus  Israël  spe- 
ravit  in  Domino  ;  * 
adjutoreorum  et  pro- 
tector  eorum  est. 

Damus  Aaroii  spe- 
ravit  in  Domino  :     ^ 


adj utor  eorum  et  pro- 
'euxquicavignont  le    tector  eorum  est. 
gneur,  ont  mis  leur        Qui  timent    Donii- 
erance  en  lui  ;  ii  est   i^nm,    speraverunt  in 
rappuietleur  pro-    jj^^^jj.      *  adj  utor 


ir  appui 

Itcur. 


H'ii! 


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82 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX 


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fi,v 


Le    Séisme  if 
souvena  de  ntys 
nous  a  bénis. 


Il  a  béni  la  maii 
d'Israël  :  il   a  béni! 


eorum  et    protector 
eorum  est. 

Dominus  memor 
fuit  nostri  :  *  et  be- 
nedixit  nobis, 

Benedixit      domui   maison  d'Aaron. 
Israël  :     *  benedixit 
domui  Aaron.  Il  a  béni  ceux  qui 

Benedixit  omnibus  cf-aignent  ;  les  plus 

1     Tx  tits    comme     les 

qui      timent    Domi-     ^^„j^ 

num  ;  *  pusilhs  cum 

majoribus.  Que  le  Seigneur  m 

Adjiciat    Dominus   tiplie     ^jur    vous 

super  vos  ;       *  super  grâces,  sur  vous  et 

vos,     et   super   filios   vosenfans! 

vestros.  Soyez  bénis   du 

„        ,.  ^.  V  T-k       gneur  ;  qui  a  faille 

Benedictivos  a  Do-   l^  la  terre. 

mino  ;       *  qui    fecit  Le  Ciel  îe  plus  é 

cœlum  et  terram.  est  pour  le  Seignei 

Cœlum  cœli  Domi-  mais  il  a  donné  la  ti 

no  :    *  terram  i,   u  m  aux  enfans  deshoin 

deditfiliis  horaini..ri.  ^^'  7^*^'  ^^'S"' 

T^T  .-Il       ne  vous  loueront  p 

Non  mortui  lauda-   ni  tous  ceux  qui  dei 

Dunt  te,  Domine  :  *    " 

neque  omnes  qui  des- 

cendunt  in  infernum. 
Sed  nos  qui   vivi- 

nms,        benedicimus 

Domino  :     *  ex   hoe 

nunc,  et  us  que  in  sae- 

culam. 

Gloria  Patri,  &c. 


dent  dans  le   toinl 
Mais  nous  qui  vivij 

nous  bénissons  le 

gneur  :  dès  mainten 

et  dans  tons  les  sied 
Gloire  soit  au  PJ 

&c. 
Ant,  Nous  qui  vivj 

nous  bénissons  U 

gneur. 


Ant,  Nos  qui  vivimus,  benedicimus  Domij 


Ml- 


'^^■mw^'f 


A   VEPRES. 
Capit.    Philîpp.  2. 


83 


'ES    frères  :  Soy- 

ez  dans  la  même 

jpositibn  et  dans  le 
hue  sentiment  où  a 
Jcsus-Chrisî,  qui 
fan t  la  forme  et  la  na- 


FRATRES  :  Hoc 
enimsenHte  in 
vobiSj  qiiod  et  in 
Christo  Jesu  :  qui 
cùm  in  forma  Dci 
Ire  de  Dieu,  n'a  point  esset,  non  rapinam 
In  que  ce  fût  pour  lui  arbitratus  est  esse  se 
le  usurpation  d'être  aequalem  Deo  ;  sed 
kl  à  Dieu  :  toute-fois  gemetipsum  exinani.- 
s  est  anéanti,  en  pre-  ..  formam  servi  ac- 
Lit  la  forme  et  la  natu-  ^!^\  ^^^^^^  .servi  dc 
]  de  serviteur,  en  se  cipiens,  m  similitudi- 
[ndant  saroblable  aux  nemhominum  factus, 
unines;  et  étant  recon-    et  habitu  inventus  ut 

pour    homme    par    homo 
jut  ce  qui  a  paru  de 
liau-dehors;    R.  Ren-       R.  Deo  gratias. 


MIS  grâces, 


&c. 


HYMNE. 


'oici  Tétendard  du 
Roi  des  Rois  :  le 
lyatère  de  la  Croix  qui 
'présente  à  notre  foi 
Créateur  des  hommes 
l'immolant  pour  eux 
mr  le  bois  auquel  il  a 
fQuluêtre  attaché. 

C'est  là,  qu'après 
lant  de  tourmens,  il 
reut  encore  être  percé 
lu  fer  d'une  lance, 
)our  fa?.re  sortir  de  son 
fôté  ouvert  h?  sang  et 
eu  a  qui  d  iiveïU   jious 


VEXILLARcgi* 
prodeunt ; 

Fulgct  crucis  mys- 
teriutn. 

Quo  carne    carnis 
conditor^ 

Suspensus  est  pati- 
bulo^ 

Quo  vulneratus  in- 
super. 

Mucrone  diro   lan- 
ceœ  ; 

Ut  nos  lavaret  cri- 
minCj 

E6 


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8é  LE  DIM.  I>Efi  HAIf  EAUX 

Manavit      undâ  et  purifier  d^  nos  crime! 
sanguine. 

Impiété  fiunt    quae  Ainiji  s'aceomplit 

concinit.  prophetie4epav,d,q, 

r%.     'j     i*A  t'  dans  ses  poésies  sacri 

David,    fideli   car-  ^^^^  ^^^^^^  ^^^  ^^ 

mine.  par  le   bois,  régne 

Dicens:  Iq  nationi-  sur  les  nations. 

bus. 

Régna  vit  à    lignp 

Deu9. 


Arbor  décora  et 
fuigida, 

Oi'nata  Régis  pur- 
pura; 

Ëlecta  digno  stipi- 
le. 

Tam  sancta  mern- 
bra  tan  gère, 

Beata  cujus  bra- 
chiis. 


Arbre  éclatant  et  gl» 
rieux,  enrichi  de 
pourpre  sanglante 
notre  Roi,  vous  î>ve 
été  choisi  entre  tous  Iq 
arbres,  pour  toucha 
des  membres  si  sainkl 


Arbre  heureux,  mi 
branches  duquel  a  éli 
suspendue  la  rançon  d^ 
monde,     vous    êtes 
balance  où  a    été  pes 


Smr^i  i  pependit  pre-   cette  rançon  qui  par  s 


tium 

Statera   facta   cor- 
poiis^ 
Fraedamque  tuiit  tar- 


poids  a  enlevé  à  l'eaj 
fer  sa  proie. 


Nous  vous  saluons, 
Croix,      notre    uniqi 
espérance  !    Que     pi 
vous,  en  ce  tems  consa-l 
cré  au    souvenir  de  lai 


tari. 

0  CruXy  ave^  spes 
un  a  a  i 

Hoc  Passionis  tem-  Passion  de    THomme- 

pOJY  Dieu,  les  justes  reçoi 

Auffe  Diis  lustiliam  ^^"*   ^^   accroissent' 
%3   ■     ^      *\               'de  ffrâce  et   de  piété,  rf 

Rewque   dona   ve-  les  pécheurs  !c  pardoD 

ï^ï^'ïj'»  de  leurs  offenses. 


ifc' 


crucis 


^  Difv,  TriBité  su^       Te   sumina    Deus 
Jme,  qu«  toufi  le»  es-   Triûitas, 
jts   vou»   louent    de       Collaudet       oinnis 
ncert  :      Conduisez        :-:*  g  . 
.r..lIemeot  ceux  que    'P'ï^^  ' 
m  sauvez  par  le  inys*        %if u"»     pci 
re  de  la  Croix.   Ainsi   mystenum 

Salvas^  rege  per 
3eecula.     A  ai  en. 

V.  Eiipe  me,  Do- 
mine^  ab  homine 
malo. 

R.   A   viro    iniquo 
eripe  me.  Ps.  139. 
!Ant,  Scriptum  est 
^nt.  Car  11  est  écrit,   enim. 

)antique  DE  LA  Sainte  Vierge.   Luc,  1. 

ïl  faut  entrer  dant  le»  mêmes  aenttmens  que  fa  SaPtle 
'rfrgf  lonqiielle  a  proféré  ce  Cantique }  reconnaître  avec 

les  grandes  miséricordes  de  DieUf  et  s'humilier  prof  on. 

tent  devant  sa  divine  Majestés 


T.  Délivrez-moi,  Sei- 
leur,  de  Thomme  mê- 
lant. 

[r.   Délivrez-moi   de 
tomme  injuste. 


MAGNIFICAT 
*  anima  iiiea 
Dominum  ; 

Et  exulta  vit  spiri- 
tus  meus    *in   Deo 


"ON  âme  glorifie 
le  Seigneur, 

jEt  mon  esprit  est  ravi 

joie  en  Dieu    mon 

mveur  ; 

sain  tari  meo  ; 

Parce  qu'il  a  regardé  Quià   rcspexit   hu- 

bassessedesa  servan-  militatem          dncillse 

•  car  voilà  mie  désor-  suœ  :       *  ecce    enira 

is    on    rappellera  ex  hoc  beatam  me  di- 

eiiheureuse     dv^ns    la    ^^„^    ^^,r.^c  «,^«.»-« 

:*«  j^ .    .  I       .    ,       cent    omnes  o^enera- 

ite  ae  tous  les  siècles:    ,.  ° 

tioncs  : 

î^arce  que  le  Tout-       Quia  fecitmihima- 


y 


\ 
l 


ii.i 


ni.i;i: 


\i 


,'"    i    t: 


OH 


86  LE   BIM.  DES    RAMEAUX 

gna  qui   potens   est  :  puissant  a  fait  en  m 

*  et  sanctum  nomen  ^®  grandes  choses  ;  1. 

'      .  «ont  le  nom  est  saint. 

Jt^^'  •      •       j-      •  Et  dont  la  raiséricor 

Etmisericordiaejus  ge  répand  d'âge  en 

à  pragenie  in  prog'î-  sur  ceux    qui  le  c 

nies,      *    timentibus  ^nent. 

eum.  ^^^  déployé  la  for 

Fecit  potentiam  in  ?®  «^"  b»*?»  :  il  a  dissi 

brachio    suo:    ♦dis-  l^Llfrv^^^^ft^''^ 

,               .  gueiUeux        lormaie 

persit superbes  mente  jans  leurs  cœurs. 

cordis  sui.  Il  a  renversé  les  îiL 

Deposuit  potentes  narques  de  leurs  Tri> 

de  sede,  ♦  et  exaltavit  nés  ;  et  il  a   élevé  ' 

humiles. 

Esurientes    imple- 

vit  bonis  ;  *  et  divites 

dimisitinanes. 

Suscepit  Israël  pue-  étaient  riches 

rum  suum  ;    *  recor-  Il  »   pris    [sous 

datus      misericordiœ  sauve-garde]  Israël. 

_„_^ .  serviteur,  se  ressouTi 

Sicut  locutus  est 
ad  Patres  nostros  ;  * 
Abraham,  et  semini 
ejus^  in  saecula. 

Gloria  Patri,  &c. 


petits. 

Il  a  rempli  de  biei 
ceux  qui  étaient  affîj 
mes  ;  et  a  renvoyé  v« 
des  et  pauvres,  ceux  q^ 

M     .  •  .mm  ■ 


nant  de  sa  miséricordtj 
Selon  la  parole  qui 
en  avait  donnée  à  no 
Pères  ;  à  Abraham, 
à  sa  postérité,  pour  toi{ 
toujours. 

Gloire  soit  au  Pér 
&c. 


Ant.  Scriptum  est 
enim  :  Percutiam 
postorem,  et  disper- 
se ntur  oves  ffreffis. 
Postquam  autem  re-  Mais  après  que  je  se 
fiurrcxero,        praecé-   ressuscite,  j'irai  devai 


Ant,  Car  il  est  écrill 
Je  frapperai  le  pastey 
et   les  brebis   du  troi 
peau  seront  dispersée 


A  COMPLTES.  87 

fous  en  Galilée  ;  c'est  dam  vos  in  Galilseanv; 
jk  que  vous  me  venez,  jbî  me  videbitis,  dicit 
lit  le  Seigneur.  Dominus.   Marc.U. 

VOraiton  comme  à  U  Mesie,  page  41. 

'■■■■*  4.1 .-      •  „ 

A  COMPLIES. 


y.   Mon  Père,  don- 
ez-moi  votre  bénédic- 

ion. 
Bénédid.  Que  le 
eigneur  tout-puissant 
ous  accorde  une  nuit 
ranquille,  et  une  lin 
ienheureuse.  a.  Ain« 
li  soit-il. 

Leçon  brete. 
ES  frères  Soyez 
sobres,  et   veil- 
ez  ;    parce  '^ue  le   dc- 
on  votre  ennemi  tour- 
16  autour  de  vous  corn- 
ue un  lion  rugissant, 
herchant       quelqu'un 
ju'il   puisse    dévorer  : 
jrésistez-lui  donc,en  de- 
meurant fermes  dans  la 
foi.    Et  vous,  Seigneur 
ayez  pitié  de  nous. 

R.  Rendons  grâces  à 
Dieu. 

V.  Notre  secours  est 
dans  le  nom  du  Sei- 
gneur. R.  Qui  a  fait  le 
ciel  et  la  terre. 


V.  Jube^  Domine, 
benedicere. 

Benedict.  Noctem 
quietam,  et  linera 
perfectum  concédât 
nobis  Dominus  omni- 
potens. 

R.  Amen. 
1   S.  Pierre  y  5. 

FRATRES;  So- 
brii  estote^  et 
vigilate  ;  quià  adver- 
sarius  vester  diabolus 
tanquam  leo  rugient^ 
circuit^quaerens  quem 
devoret  ;  cui  resistite 
fortes  in  fide.  Tu 
autem.  Domine,  mi- 
serere nobis. 
R.  Deogratias. 

V.  Adjutorium  nos- 
trum  in  nomine  Do- 
mini.  R.  Qui  fecit 
cœlum  et  terram. 


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Pater  nottet^  Conjiteor,  Miserclur^  Induit  &e% 


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S8 


LE  DIM.  DES  RAMEAUX 


!f  i;>,- 


I!    I    h 


lONVERTKiios  piONVERTISSE^ 
Deu»   falutarU   V^ 


DeuH    falutarU  S^  "^us,  ô  Dieu,  (|i 

nosUi.     H,  lA  avciit  j^,^  détournez  voiroco 

iram    tuam   à  nobia.  lôre  de  dessus  nous. 

jPs.  84.  y.  ()  mou  Dieu,  vt' 

V  D(Mis^  in  adjuto-  nez    ti    mon  aide,   ij 

rium  nioiim    intendc.  S«i8;nour  hiUez-vousi 

R.  Domine,  ad  adju-  "lenfcourir. 

vandum  me  festina  :  ^f  *«'••«  «"*^  «^"  ^^'^! 

Gloria  Patri,  &c.  Louange  à  vous,  Se^ 

Laus  tibi  Domine,  gêneur;  Roi  d*éteriielli 

Rex  aîternie  i»;Ioriœ.     gloire; 

Ant.    Ayez   pitié  i)e| 
An(.  Miserere.         noi. 

PSEAUME    4. 

Davtd  dons  et  Pseûumt  exhorte  If»  principaux  partUam 
d" Absalom  à  reionnattre  celui  que  Dieu  teur  avait  donne  pn\ 
JRoi  i  et  ceux  qui  ne  s*é!aient  point  séparés  de  iui,  à  auppointl 
partiemment  /tut»  ajlictions. 

C-Tit*  .  TE  Dieu  de  ma  iiis-i 

UM  invocarem,     |^  tj^e  m»a   exauce! 
cxaudivit 


tice  m'a 
me    lorsque  je  l'invoquais; 
Deus  justitia;   meœ  :    [Oui,  «ion  Dieu],  v 

*  in   tribuiatione  di-  "^'  '' 


latasti  mihi. 

Miserere  meî;  * 
et  exaudi  oralionem 
meam. 


ou» 
m'avez  ouvert  un  clieJ 
min  pour  sortir  de  moD| 
affliction. 

Ayez  pitié  dû  moi,  et| 
exaucez  ma  prière. 

Enfans  des  liommestl 


Filii  homînum,  us-  jusqu'à    quand  aurez 

quequô  gravi  corde?  vous  le  cœur  appesanti? 

*  Ut  quid  diligitis  va-  Pourquoi    suivez-vous 

nitatem,     et  quœritis  de    vains  projets,    et 

mendacium  ?  ^^"«"^^  ^^f    «P"*^'  ^^ 

Et  scitotc  quoniam  '"^"achefque   le  Sel- 


A    C0MPLIE8.  89 

Mir  a  glorifié  celui  inirificarit  Dominus 
[il  s'est  choisi  :  le  gancturn  8uum  :  *  I)o- 
Lnu.ur    mVxttiicera,    ,^;,jyj,    cxttddict 


me, 


|s,,«e  je  criera,  veri    ^j^^     clanmvcio     ad 

•  

J!t  VOUS  [mes  amis,]    eum. 
î^!it'/-vouH  contr'eiix,        Irascimini  ;    et  no- 
]is  non  pas   jusqu'à   lite  peccare  :    *  qua; 
;!icr:  répentèz-vous   dicitis  in  cordibus  ves- 
vo.  lits  dos  mouve-   ^^-      in  cubilibus  ves- 
ns  de  vos   cœurs.  .  •  ... 

Paites-cn  au  Seigneur  tris  comnungimini 
sacrilice  de  justice,  feacnficate  sacnfi- 
espérez  en  lui  :  ciunijustitiœ,  et  spe- 
isieurs  d*entr*eux  rate  in  Domino  :  * 
lent:  Qui  nous  mon-  Multi  dicunt  :  Quis 
ka  le  bon  parti  ?  ostendit  nobis  bona  ? 

La  lumière  de  votre         o-        ^  ^ 

[âge,  Seigneur,  est  Signatum  est  super 
iez  marquée  sur  ^os  lumen  vultûs  tui, 
[us  ;  ce  qui  fait  naître  Domine:  ♦  dedisti 
[joie  dans  mon  cœur.  Itetitiam  in  corde  meo. 
Ils  ont,  à  la  vérité,  A  fructu  frumcnti, 
1  froment,  de  1  huile  ^-^^-  ^^  ^j^j  ^^j  « 
du  vin  en  abondance.  il-   r     *•         . 

Mais  je   ne  laisserai   multiplicati  sunt- 
8  de  dormir,  et  de  re-        I»  P^ce  in  idipsum, 
)ser  en  paix  ;  *  dormiam,  et  requi- 

Parce  que  vous  m'a-    escam  ; 
\z  aifermi,    Seigneur,        Quoniaî  \  tu.    Do- 
msjjie  espérance  sin-    ,^1^^,  singulaiiter  in 

GloTresoitau  Père,    spe  *constituisti  me. 
ic.  Uloria  Patn^  &c. 


PSBAUME   30, 

îme  invoque    ie secours  de  Dieup     ti  te  remet    entre  iu 

mains» 


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RAMEAUX. 

EIGNEUR,     j, 

mis  mon  éi>péran 
en  vous;  q»e  je  iieso 
jamais  confondu  :  sai 
vcz-moi     selon     votij 
justice. 

Prêlez  roreiîle  5  msil 


90  LE    DIM.  DES 

IN  te.  Domine^ 
speravi  ;  non  con- 
fundar  in  œternum  : 
*  in  justitiâ  tua  libéra 
me. 

Inclina  ad  me  aurem 
tiiam  :   *    accéléra  ut   prières:  hatez-vous 
eruasme.  venir  me  délivrer. 

Esto  raihi  in  Deum  Soyez-moi"  un  Di 
protectorem,  et  m  protecteur  et  un  asjli 
domum  refugii  ;  *  ut  afin  que  vous  me  sai 
salvum  me  facias.  viez. 

Quoniam  fortitudo       Car   vous   êtes 
mea^  et  refugium  me-   force  et    mon  refuge 
um  es  tu  :  *  et  prop-    vous  mo  conduirez, 
ter  nomen   tuuin  de-    vous  me  nourrirez,poi 
duces  me,  et  enutries   ^^S^^'^^  de  votre  noi 
me. 

Educes  me  de  la-  Vous  me  délivrerez  di 
queo  hoc  quem  ab-  piè^e  caché  que  [ 
sconderunt  mihi  ;  *  ennemis]  m'ont  tendu 
quoniam  tu  esprotec-  parce  que  vousêtesm 
tor  meus. 

In  manus  tuas  com- 
mendo  spiritum  me- 
um  ;  *  redfemisti  me, 
Domine  Deus  verita- 
tis. 
Gloria  Patri,  &c. 


protecteur. 

Je  remets  mon  âi 
entre  vos  mains  :    voa 
m'avez    racheté,     Seij 
gneur  Dieu  de  vérité. 


Gloire  soit  au  Père] 
&c. 


PSEAUME    90 

Que  ceux  qui  sont  sous  la  protection  de  Dieu^  »ont  à  cnuw 
de  toute»  tort  es  de  péril  h  ^  parce  que  Us  *4n^ei  ont  ordm 
'veiller  sur  eux  pour  let  Jé/endre, 


A    COMPLIES.  i)l 

ELUI  qui  se  repo-    ^^  UI  habitat  inad- 
se    sur  le    TrÔ8-    ^Ê.  jutorio  Altissi- 
aut,  demeurera  tou-   mL^#in  protectione 
urs  S0U8  la  protection   jy  .        ,j  ,^^^^^rabi- 
u  Dieu  du  Ciel. 

tur. 

Il  dira  au  Seigneur  :      Dicet  Domino:  Sus- 
ous  êtes  mon  protec-   ceptor  meus  es  tu^   et 
ur  et  mon  refuge  :jl   refugium  meum  :  De- 
us  meus,  sperabo    in 
eum. 

Quoniam  ipse  li- 
beravit  medelaqueo 
venantium,     *  et     à 


|st  mon  Dieu  ;  j'espère 
li  en  lui  ; 

{Parce  que  c'est  lui  qui 
Ta  délivré  du  filet  des 
lasseurs,  et    des  traits 


e  la  calomnie. 

[Mon  âme,]  il  vous  verbo  aspero. 
lettra  comme  à  l'om-       Scapulis  suis  obum- 

re  sous  son  bras  ;  et  brabit  tibi  ;     *  et  sub 

0U8  espérerez  sous  ses  pennis  ejus  sperabis. 

o        •*  •  '  *  •         Scuto  circumdabit 

Sa  vente  vous  envi-  ^  -^        •         m 

nnera  comme  un  bon-  *?  tentas  ejus  :  ♦  non 

ler  :    vous  ne  crain-  timebis  a  timoré  noc- 

rez  plus  ce  qui  effraie  turno  ; 

endant  la  nuit  ;  A  eagittâ  volante  in 

Ni  la  flèche  qui  yole  ^jg^  àneffotio  peram- 

irant  le  jour  ;  m  les  ^^^^^^^  P    tenebris  ; 

mplots  qui  se  trament  j.    ,   .  ^     ,     * 

ns  les   ténèbres,    ni  *  ab  incursu   et    dae- 

s  attaques  du  démon  monio  meridiano. 

u  midi.  Cadent  à  latere  tuo 

Mille    tomberont    à  mille,  et  decem  millia 

otre  gauche,    et   dix  à  dextris  tuis  ;    ad  te 

nlle  a  votre  droite  :  ^^^^^^  ^^^  appropin- 

liais  le  mal  n  approche-  ,.,  ii      i 

point  devons.  quabit. 
Seulement     vous   le        Verumtamen    ocu- 

oiitemplerez   de     vos  lis  tuis  considerabis; 


v^ 


m- 

ÉHli 

1^ 


% 


Seigneur 


pour 


92  LE  DIM.  DES  RAMEAUX 

♦  et     retributionem  yeux,  et  voue  verrez  le 
peccatorum  videbis.  châtiment  des  péchouri. 

Quoniam     tu     es^       Parce  que  [voiiuavei 

Domine^    spes  mca  ;  ditj:  Vous    êtes    moo 

♦  Altissimum  posuis-  espérance, 
4:  «rvAw»:..»»  4.,.,«,  et  que  vous  avez 
ti  refugium  tuum.  ,^  ^  Très-Haut 

Nonaccedetad   te  votre  refuge, 

malum  ;    *  et  flagel-       H   ne  vou»   arrivpn 

lum    non     appropin-  point  de    mal  ;  et  k 

quabit      tabernaculo  fléaux    n'approcheroDtj 

^IIQ  point  de  votre  tente. 

Quoniam    Angelis       Car      [le  Sei^nenrjj 

suis  mandavit  de  te  ;  ^^^^   ^  recommandé  il 
"*  ut  custodiant  te  in 
omnibus  viis  tuis. 

In  manibus  porta- 
buntte;     ♦  ne  forte 

offendas   ad   lapide  m  peur  que  vous  ne   vo 

pedem  tuum.  blessiea  le  pied  conti 

C3  .1  .  quelque  pierre. 

Super   aspidem  et        Vous  marcherez  » 

basiliscumambulabis;  l'aspic  et  le   basilic; 

♦  et  conculcabis   leo-  vous  foulerez  aux  pli 
nem  etdraconem.  ^®  l*<>n  et  le  dragon.  ^ 

Quoniam  in  me  spe-  ,   i^}^  délivrerai,! 

avit,  liberabo  eum  :  1^  Seigneur,  parce  (joi 

*     ^  a  espère  en    moi  :  je' 

protegam      eum,  protégerai,  parce   qu 

quoniam        cognovit  a  connu  mon  nom. 
nomen  meum. 

Claniabit  ad  me,  et 
exaudiam   eum  ; 


ses  Anges,  afin  qum 
vous  gardent  das 
toutes  vos  voies. 

Ils     vous    porteroH 
dans    leurs   mains 


ravit 

« 


ego 


eum 


Il  criera  vers  mon 
je  I  exaucerai  ;  je  su 
avec  lui  dans  hafflictioi 


ipso   sum   m  jeTen   tirerai,  et  jei 


tribulatione  :  eripiam   glorifierai. 


vouM  avet 


ion  nom. 


A   COMPLIES.  93 

Je  le    comblerai  de  eum,      et  glorificabo 

lovrs:  et  je    lai    ferai  gum. 
oir  le  salut  que  je  lui        Longitudine    die- 

li  promis.  j.^^  repicbo  eum  ;    * 

Gloire  8oit  au  Père,   et  ostendam  illi  salu- 
ç  tare  meum. 

Gloria  Patrie  &c. 

PSRAUME   133. 

Prophète  txhortt  le»  Primn  et  les  servmurs  de  Dieu  à  U 
louer  et  à  le  bénir. 


KNISSEZ    main- 

leiiaiit  le  Seigneur, 

^ous  tous  qui  êtes  les 
serviteurs  du  Seigneur. 

Vous  qui  demeurez 
^ans  la  maison  du  Sei- 
gneur, et  dans  les  por- 
fiques  de  la  maison  de 
lotre  Dieu  ; 

Elevez  vos  mains  du- 
rant les  nuits  devant  le 
sanctuaire  :  et  bénissez 
le  Seigneur. 

Que  le  Seigneur  vous 
énisse  de  Sion  /  lui 
ui  a  fai^.  le  ciel  et  la 
erre. 

Gloire  soit  au    Père, 

c. 

Ant,   Ayez   pitié  de 

ci,  Seigneur;  et  ex- 
ucez  ma  prière. 

CREATEUR  de  ru- 
nivers,  nous  vous 


ECCE  nunc  bé- 
nédicité Domi- 
num  ;  *  omnes  servi 
Domini. 

Qui  statis  in  domo 
Domini.  ♦  in  atriis 
domûs  Dei  nostrî  ; 

In  noctibus  extol- 
lite  manus  vestras  in 
sancta  ;  *  et  bénédi- 
cité Dominum. 

Benedicat  te  Domi- 
nas ex  Sion  ;  ♦  qui 
fecit  cœlum  et  ter- 
rain. 

Gloria  Patrie  &c. 

Ant,  Miserere  mihi^ 
Domine;  et  exaudi 
orationem  meam. 

MNE. 

TE  lucis  antè  tel- 
minum^ 


Ht-ml 


'M^:L 


m 


m. 


m 


Accordez-nous  cettel 
grâce,  ô    Père     Tout- 


94  LE   DIM.    DES  RAMEAUX 

Rerum  Creator  pos-  prions  avant  la  fin  do 

cimus,  jour,     d'être     gardien  i 

Utsolitâclementiâ,  P^^  ^®^*®  ^«"*^.  ^«« 

.,.              ,    ,        ^  nous  ne  cessons  de  reg* 

bis  prœsulad  custo-  g^^ji^  les  effets. 

diam. 

Procul       recédant  Eloignez  de  nous  les] 

somnia.  vains  songes,  et  les  dan* 

Et  noctium    phan-  gereux  phantômes  delà 

tasmata,  ""»*  •    réprimez  les  ef.| 

Hostemque  nostrum  ^*^^*«  ^®  ".^''•«  ^»»«!J,'., 

.     *  afin  que  rien  ne  souille 

compriine,  j^    ^^^^^  j^  „^jg  ç^, 

Ne  polluantur  cor- 
pora. 

Praesta,  Pater  om- 
nipotens, 

Per    Jesum-Chris-  puissant,    par     Jésus- 

tum  Dominum.  ^^"1*  "^5f  ^^'F"'"'; 

r\  '  .            •  qui  rèff ne  éternellement 

Qui  tecum  m  per-  ^^^^  ^^„,  ^t  avec  le 

petuum.  Saint    Esprit.      Ainsi 

Régnât  cum  sancto  soit-il. 

Spiritu.    Amen. 

Capit.    Jt-rém,  14. 

TU  autem  in  no-  TJOUR   vous,    Sei- 

bis  es,    Domi-  -mT  gneur,  vous  êteil 

ne;  et  nomen    sanc-  ^^^f   nous  ;    et    nou. 

.     '  . .         .            .  portons     votre     saint 

tum  Wum  invocatum  |;„„^  „„^„,g  ^, 

est  super     nos  :     ne  partenant  :     ne    nouji 

derelinquas  nos.  Do-  abandonnez  point,  vou!| 

raine  Deus  noster.  qui  êtes  notre  Dieu. 

V.  Deo  gratias.  7-  liendons  grâces»! 

R.   br.  In   raanus  ^*^"' 

tuas.    Domine,  cpm-  r,    br.    Je   remets,! 

laendo  spiritum  vb^-  Seigneur,     mon    Cvm 


M 


A    COMPLIES. 

« 


V. 


*  Je  remet     &c. 

!v.  Gardez-nous,  Sei- 
leiir,  comme  Ja  pru- 
[lle  de  l'œil,  n.  î*ro- 
rez-nous  sous   l'om- 

(Iti  vos  ailes. 

Int.  Sauvez-nous. 


95 

tre  vos  mains.  "  Je  um.     In  manus  tuas^ 

ets,  Seigneur,  mon  Domine,     comraendo 

e  entre  vos  mains.  spiritum  meum. 
ir.  Vous  nous   avez        ^    Redemisti    nos, 

heté..  Seigneur  Dieu  jy^^^^^  Deus  verita- 

*  '*  ^*  tis.  ♦  Commendo. 

R.  In  manus,  &c. 
y.  Custodi  nos.  Do- 
mine, ut  pupillam 
oculi.  R.  Sub  umbrâ 
alarum  tuarum  pro- 
tège nos. 

Ant.  Salva  nos. 

Ca.vtique  de  St.  Simson.     Luc,  2. 

EST   maihteniant,    T^^UNC      dimittis 

Seigneur,  que  vous   j]^    servum   tuum, 

sserez     mourir     en   Uomine,  ♦  secundùm 

;or  pa^rr"-'  verbum     tuun..      in 

uisque  mes  yeux  ont   P^^  >  ^ 
le  Sauveur,  que  vous        Quia  viderunt  ocu- 
us  donnez  ;  li  mei    *  saluiare  tu- 

t  que  vous  destinez   um  ; 

rêtre   exposé  à  la        Qu^^i  parasti  ;     * 

ntLTl^'^lZrri  a"tè   faciem  omnium 
omme    la    lumière  , 

éclairera  les  nati-  populorum  ; 

;  et  la  gloire  de  Lumen  ad  revela- 
re  peuple  d'Israël,  tionem  gentium  ;  * 
'loiresoit  au  Père,  etgloriam  plebis  tuœ 

Israël 

/„i'„.  ^^'"'«''-"°"«'       Gloria  Patri,  &c. 
gneur,  lorsque  nous         a  ^      c  i 

mea    éveillés;     et  ^^^     balva     nos, 

dez-nous,     lorsque  Domine,    vigilantes; 

~  dormons  ;     afia  custûdi  nos  dormien- 


IX 

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96  LE  DIM.  DES   RAMEAUX 

tes  ;  ut  vigilemus  eu  m  que  nous  veillons  avQ 
Christo,  et  rc  ^uies-  Jésus-Christ,  et  aj 
camus  in  pace.  "^"''^  reposions  en  pa,i 

Prières. 

EÏGNEUR,    ai 


KYRIE,  eleison, 
Christe,   elei- 
son, Kyrie,  eleison. 

Pater  noster,  &c. 

Et  ne  nos  inducas 
in  tentationem.  r. 
Sed  libéra  nos  à  malo.    sez  pas  succomber  à 

Credo   in     Deum,   tentation. 
&c. 

V,  Garnis  resurrec- 
tionem.  r.  Vilam  œ- 
ternam.    Amen. 

V.  Benedictus  es. 
Domine,  Deus  pa- 
trum  nostrorura. 


Si 
pitié      de     no» 
Christ,    ayez    pitié 
nous.    Seig^neur,   av 
pitié  de  nous. 
Notre  Père,  &c. 
Y.  Et  ne  nous  laîl 


délivre 


R.    Mais 
nous  du  mal. 

Je  crois  en  Dieu, 

y.    La    résarrectii 
delà  chair,     r.  La 
éternelle.    Ainsi  soit<| 

V.  Vous    êtes 
Seigneur,  Dieu  de 

«    T^*.  1      1  u'i*        X  Pères.      R.    Vous  i 

R.  Etlaudabihs    et  ^igne    d'être  loué 

gloriosus  m  ssecula.  glorifié  dans  tous 

V.      Benedicamus  siècles. 

Patrem,     et   Filium,  v.  Bénissons  le Po 

cum  Sancto  Spiritu.  et  le  Fils,  avec  le  Sa 

R.  Laudemusetsu-   E*P"*' 
_^         1.   _  .         R.  l«ouons-le  et  m 

perexaltemus  eum  m  g      j^  ^^„3  ^^;^ 

ssBCUia.  siècles. 

V.  Benedictus    es, 

Domine,      in    firma-  ^  y-  Vous    êtes 

mento  cœli;     r.  Et  Sfu?neur,  au  plus 

1      j  u*r  *     1  des  Cieux.     r.  Ltvflt 

laudabihs,    et  glorio-   ^.^^^  ^|        ^.^.^^^  i^ 
sus,  et  superexaitatus  glorifié  et  exalté 
ifi  fiSCUla.  toas  les  i>iècles. 


A    COMPLIES.  97 

V.  Que  le  Seigneur      v.  Benedicat  et  cus- 

todiat  nos  omnipotens 
et  misericors  Domi- 
nus.     R.  Amen. 

V.  Dignare^  Domi- 
ne^   nocte   istâ.      r. 


mt-puissant  &;  luiséri 
jrciieux  nous    bénÎBse 
|t  nous  garde,     n.  Ain- 
soit'il* 

V.  Seigneur,  daignez, 
mdant  cette  nuit,     r. 


fous  préserver  de  tout   Sine  peccato  nos  cus- 

todirc. 

V.  Miserere  nostrî. 
Domine,  r.  Miserere 
nostrî. 
V.  Fiat  misericor- 
ricorde.     r.      Selon   dia  tua.  Domine,  su- 
spérance    que    nous   pgr  nos.     R.    Quem- 

admodum  speravimus 
in  te. 

V.  Domine,  exaudi 
orationem  meam.  r. 
Et  damor  meus  ad  te 


léché. 

T.    Ayez     pitié    de 
Kis      Seigneur^       R. 

|jez  pitié  ae  nous. 
V.  Seigneur,    répan- 
»z  sur   nouo  votre  mi- 


rons mise  en  vous. 


V.   Seigneur,    écou- 
|z  ma  prière,     r.    £t 
le  mes  cris  s'élèvent 
3qu*à  vous. 

Iv.  Que  le  Seigneur 
it  avec  vous.    r.  Et  veniat. 
[ec  votre  esprit.  v.  Dominus  vobis- 

cum.     R.  Ëtcumspi- 

ritu  tuo. 


Prions, 

'OUS    vous    sup- 
plions, Seigneur, 
\  visiter  cette  demeure, 
d'en   éloigner  tous 
pièges  de  Tennemi  ; 
je  vos  saints   Anges  y 
[bitent,  pour  nous  y 
iserver  en  paix;    et 
^e  votre  bénédiction 


Oremus. 

VISITA,  qujp- 
sumus.  Domi- 
ne, habitation  em  is- 
tam  ;  et  omnes  insi- 
di^s  inimici  ab  eâ  loa^ 
gè  r^pelle  :  Angeli 
tui  sancti  habitent  in 
eâ,  qui  nos  in  pace 
F 


;':ifiR, 


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08  LE  DlM.  DES  HAMEAUX 

custodiant  j    et  bene-  demeure    toujours  gur 

dictio     tua  sit  super  »«»8  :  Par    notre  Sei- 

1108    scmper.        Por  ff"^"*** 

Dominum    iiostrum.  ^      1     o  • 

V.  Dominus  vobis-  7-  Q"«  *«  Seigneur 

,^^                  .  soit  avec  vous,     r 

cum.  H.  t,t  cum   spi-  ^^^^  ^^^,^  ^^    j^^ 

ritu  tuo, 

V.     Benedicamus  v.  Bénissons  le  Seil 

Domino,  r.  Deo  gra-  gêneur,    r.      liendoitl 

lias.                                .  grâces  à  Dieu. 

Benedic.  Benedlcat  Bénéd.   Que  leSei.[ 

etcustodiat  nos   om«  gne^jr  tout-puissant  et| 

«ipotensetmisencors  -^-^^^^^^^^^ 

Dominus,    Pater,   et  gaint  Esprit,  nous  b. 

F1I1US4      .et  Spiritus  nigse,  et  nous  cousen^ 
Sanctus. 

R.  Amen*  r.  Ainsi  soit-il. 


ANTIENNE. 


AVE^Regînacœ- 
lorum  ; 

Ave,  Domina  An- 
geîorum  ; 

Salve,  radix;  sal- 
ve, porta. 

Ex  quâ  mundo  lux 
est  orta. 

Gaude,  Virgoglô- 
riosa. 

Super  omnes  spe- 
ciosa, 

Vale,  ô  valdè  dé- 
cora ; 


JE  voussalue^ein 
des  Cieux  ; 
vous  salue  Reine  H 
Anges  ;  Je  vous  sain 
tige  sacrée,  porte  saii 
de  laquelle  est  sortielj 
lumière  du  monde. 


Réjouissez-vous, 
Vierge,    qui  surpas 
en    beauté    toutes 
Vierges  :  Jouissez 
votre  gloire,  et  deui^ 
dez  grâce  pour  nou^l 
J.  C.  votre  fils. 


y.  Daignez    açreer, 
lô   Viorge    sainte,    que 
je  publie  vos  louanges. 


«"OMPLIES.  99 

Etpronobis  Chris- 
tuin  exora  : 


V.  Dignare  me  lau- 


n.  Obtenez-moi  la 
force  (le  résiëter  à  vos 
Minemis. 

Prions, 
JEU    de    miséri- 
corde, donnez   à 


dare  te,  Virgo sacrata. 
R.  Damihi  virtuiem 
contra  hostes  tuos. 
Orcrnu^. 

CONCEDE,    mi- 
sericors     Deus, 
oire  loiDiesse   un  ap-    fraiçiUlati  nostrœ  praî- 
ai  ;    et   comme  nous    ^-^f^^    ^^       |  ^^^^^^^ 
lonorons   la     mémoire    rx  •         •.  •  • 

la  sainte  Mère    de    ^^i  gcnitricis   mémo- 

lieu,  faites  que  par  le  riam   agimus,     luter- 

^ecourà  de  son  interces-  cession is    ejus  auxilio 

(ion   nous  sortions  du  à  nostris  iniquitatibus 

iorabeau  de  nos  iniqui-  resur<>*amus  *          Per 

[éspour   ressusciter  à  eumdem        "Christuin 

me  Vie  toute  nouvelle  :  ,x                            * 

Dominum     nostrum. 

R.  Amen. 

Pater,  Ave,  Credo. 


^ar  la  même  J.  C.   N. 
Ainsi  6oit-iL 


PROSE  £lf  L  HONNEUR  DE  LA  STBé  VIERGE. 

A  Mère  de   Jésus   ^TABAT    Mater 
plongée    dans   la   î^  dolorosa. 
ouleur  et  /ondant  en       j^^ià   crucem  lac- 


irmes,  était  debout  au 


ieddela   Croix,  pen-   ryjnosa, 

ant  que  son  Fils  y  était       L)"™  pendcbat  Fi 

ttaché.  lius. 


C'est  là  que  son  âme       ^»J«s  animam   gc- 
[ercée  de  ce  glaive  de    roentem, 
jouleur  (prédit  par  Si-       Contristatam  etdo- 
léon)  se  répandait  en  lenteiii, 

F  2 


li 


I 

i 


J'^ 


m 


•i 


100  PROSE   EN 

Pertransivit      gla- 
dius. 

O  quàm  tristîs  et 

afUicta, 

Fuit  illa  benedicta. 

Mater  Unigeniti  ? 

Quse   mœrebat    et 
dolebatj 

Et   tremebat^  cum 
videbat^ 

Nati  pœnas  incly- 
ti. 

Quis  est  homo  qui 
non  fleret. 

Christi  Matrem  si 
videret. 

In  tanto  supplicio  ? 

Quis    posset     non 
contristari^ 

Piam  Matrem  con- 
tcmplari^ 
Dolentem  cum  Filio? 

Pro  peccatis    suœ 
gentis^ 

Vidit  Jesum  in  tor- 
mentis^ 

Et   fiagellis  iubdi^ 
tum. 

Vidit  suum  dulcem 
Natum, 

Morientem^    deso- 
latum^ 
Dum  emiâitspiritum. 


LHONNEUa 

soupirs  et  en  gétnisse.] 

Qu^elle  était  privi 
fonde  la  tristesse  et  hd 
flictioii  de  la  Mère  il 
jamais  bénie  de  ce  Filil 
unique  ! 

Ëplorée,        désolérj 
elle  tremble,  elle  frémii 
à  la  vue  des  souiFrai 
d'un    Fils,    qu'elle 
être  le  Dieu  de  gloire.| 

Quel    homme  pon^ 
rait  retenir  ses  larme 
en  voyant  la  Mère 
Jésus  souffrir  un  si  do 
loureux  supplice  ? 

Qui  ne  serait  pasi 
vré  de  douleur,  en  co 
sidérant  la  plus  tend 
des  Mères  plongée  aTtj 
son  Fils  dans  un  abto 
d^aniertume  ? 

Ses  yeux  virent  Jéi 
dans  les  tçurmens  po 
les  péchés  de  sa  natifl 
ils  le  virent  soumis 
rignominie  d'une  en 
elle  flagellation. 

Ce  Fils  qui  fais 
toute  la  douceur  dei 
vie,  elle  le  voit  mouij 
et  expirer  sur 
croix,  sans  la  moinii 
consolation  • 


DE  LA  SAINTE   VIERGE.  101 

O  Mère  pleine  d*a-        Eia     Mater,    fons 

)ur,  failes-moi   sentir  amoris^ 
trait  de  douleur  qui        j^i^  gentire  vim  do- 

0U8  perce,  ahn  que  je  ,     . 

FsLCj  ut  tecum    lu- 


larmes  aux 


geam, 

Fac  ut  ardeat  cor 


meum, 


In  amando    Chris- 


HÇne  mes 
nôtres. 

Faites   par  vos    pri- 

|re8,    que    mon     cœur 

'embrase  cVamour  pour 

lésus-ClirisI  mon  Dieu, 

in  oue  j'aie  le  bonheur    .    •••""■ 

!lu%Iaire.  lum  Deum, 

Obtenez-moi  cette  ^t  sibi  compluceam. 
râcp,  o  sainte  Mère  de  Sancta  Mater  istud 
^9U8  :  que  les  plaies  de    agas, 

\?\  ?t"^;?"!.. ""««f     t'rucifixî  fige  plagas 

«««       Cordi  meo  valide. 
Tui  iNati  vulnerati^ 
Jam     dignati    pro 
me  pati^ 

Pœnas  mecum   di- 
vide. 

r  »         ^  •«  „«™       I^ac  me  verè  tecum 
Faites    que  je  verse    r,  ^ 

^ec  vous  des    larmes    "^^f®* 


fiiétrent  jusqu'à   mon 

iur. 

Que  je  partage  avec 
)U8  les  blessures  de  cet 
iorable  Fils,  qui  a 
li^iié  souflfrir  pour 
loi  des  tourmens  si  ri- 
mreux. 


jncères,  etquejeconi- 
itisse,  toute  ma  vie, 
IX  douleurs  de  ce  Dieu 
Itaché  à  la  Croix 
Mon  désir  le  plus  ar- 
int  est  de  me  tenir 
[ec  vous  auprès  de  la 
roix,  et  d'être  asso- 


Crucifixo  condolere^ 
Donec  ego  vixero, 
Juxtà  crucem    te- 
cum stare^ 

Te  libenter  sociare. 
Inplanctudefidero. 

Virgo       virginum 


t  à  votre  affliction.  •   „ 

0     Vierge    la    pluB    P-^^f^'f™'. 

ire  des  ViergeR,  ne  me        Mihi  jam    non  sis 

fusez  pas  la  grâce  que  amara^ 

F3 


102 


PROSE  EN 


f;f 


m  A 


Mi 


il. 


Facmetecum  plan- 


ât* re. 


Fac  ni  portcm, 
(  lîiisli  innrtem,  Pas- 
sioïiis  pjus  sortein. 
Et  plagas  recolere. 

Fac  me  plagis  vul- 
nerari, 

Ciuceh^cincbriari. 
Ob  amorcm  Filii 


Tiifiammafiis  et  ac- 
re n  su  «j, 

Per  le  Vi  'go  si  ni 
defensus, 

in  die  judicii. 

Fac  me  cruce  cus- 
todiri, 

Morte  Christi  prœ- 
muniri, 

Confoveri  gratiâ. 

Quando  corpus  mo- 
rietur, 

Fac  ut  animas  do- 
netur, 

Varadisi  gîoria. 
Amen. 

V.  Ora  pro  nobis, 
Virgo  dolorosissima. 


L  HONNEUR 

je  vous  demande  ;  faite?! 
que  je  mêle  mes  pleun] 
aux  vôtres. 

Faites  que  je  r^J 
sente  en  mon  cœur  h^ 
mort  de  Jésus-Chriq. 
et  quQ  le  souvenir  de  q 
passion  me  donne  parti 
ît  sa  douleur. 

Faites  que  je  soiil 
moi-même  atteint  ét\ 
ses  blessures,  et  qui 
son  amour  me  ïml 
boire  comme  un  vindé-l 
licieux  les  amertume 
de  sn  Croix. 

Que  je  sois  enflanm| 
et  embrasé  de  zèlepoorl 
son  service,  et  qy 
votre  puissante  inter] 
cession  me  protège  ai 
jour  de  son  redoutât 
juîj^ement. 

Faites  que   la   Croiil 
de   votre  Fils  soit 
défr'«se  ;   que   sa  m( 
soit  ma  sûreté,    et  qo 
sa  grâce  soit  ma  cons» 
lation  et  mon  appui. 

£nfin,  au  momenti 
ma    mort,     obtenez 
mon  âme    la  gloire 
la  félicité  du  Ciel. 

Ainsi  soit-il. 

V.  Priez  pour  nouJ 
Vierge  Mère  accabltj 
de  douleur. 


R. 


Afin 


DE   LA    SAINTE   VIERGE  103 

que    nous        a  Ut  diffni  efficia- 


['hrist. 

Prions, 

Dieu,  dans  la 
_  Passion  de  qui, 
ielon  la  prophétie  de 
;im(îon,  Vaine  très- 
sainte  de  la  çlorieuse 

B  Marie,  votre 
lendre  Mère,  fat  percée 
l'un  glaive  de  douleur  ; 
iccordez  ù  nos  humbles 


D 


soyons  rendus  diijnes  pf,ur  promissionlbus 
]<'s  promesses  de  Jésus-   (jj^pjgi^i 

^ElJS,    iii   cujns 
Passione     se- 
cuiiaùm         Simconis 
prophetiam,  dulcissi- 
mam  animam   glorio- 
sai  Virg'ini?,    et  Ma- 
tris      Ma  ri  SB    doloris 
gladius    pertransivit  : 
)ricres,  que,  célébrant    concède  propilius  ;  ut 
ivecune  religieuse  vé-    quilranjjfixi  n_^nHM\!s, 
néiation  la  mé.noire  des    ^^  passionen.  veneiaii- 
douleurs  et    des   sout-     .   '  i.  ,     . 

fiances  de  cette  Mère  «>«  recolimus,  glorio- 
compatissante,  nous  ^^^  mcr»liSj  et  prcci- 
obtenions  les  heureux  bus  omnium  Sancto- 
effets  de  votre  Passion,  rum  cruci  fideliter  as- 
par  les  glorieux  mérites  tantium  inteicedenti- 
etr.ntercessiondetous    ^  l>assionis    tuœ 

les  saints  qui  se    tien-      ir     .         r  t- 
nent  fidèlement  au  pied   effectum  felicem  con- 
de  votre  Croix  :  Vous   sequamur  :  Qui  vivis. 
Iqui  vivez,  6I5C. 

Autre, 


v.  Unfflaivede  dou-        v.    Tuam 


ipsius 


leur  a  transpercé  votre  animam  doloris  gladi- 

^"*®  •  us  pertransivit. 

u.  4finqueles   pen-  R  Ut  r.  vclentur  ex 

?CH»»  de  plusieurs  cœurs  inultis  cordibus   cogi* 

soient  manifestées.  tationts. 


F  4 


104         LE  LUNDI   DE   LA    SEM. 

OremuFt. 

INTKRVENIAT 
pro  nobiSj  qufp- 
81111)11»,  Doniine  JesM 
Christe,  mine  et  in 
horâ     moitis    nostrae 


SAINTE 
Prions. 


SFAGNEUR    J.  C 
fuites,     8*  il     vous 
plaît,    que  I«i   bienheu* 


quf 
reuse     Vi 

votre  Mère,  Tdont  ramé 
très-sainte,      à   l'heure 


lerge    Marie, 


apud  tiiaui    clt^menti-  de  votre   Passion,   fut 

ain,  beata  Virgo  Ma-  Percee    d;un  glaive  de 

ria  mater  tua;    cujus  ^""^^"'•' ""P'*^[?    P°« 

^.    .  .    »*  nou3    votre    clémence, 

sacratissimamanimain  maintenant  et  à  l'heur; 

m  hora  tusB  Passionis  je  notre  ^mort  :  Vous! 

doloris    gladius    per-  qui  étant  Dieu.  &c, 
transivit:  Quivivis, 


LE  LUNDI 
DE  LA  SEMAINE  SAINTE. 


A  LA  MESSE. 


Introït. 

JUDlC\,Domine 
nocentes  me,  ex- 
pugna  impugnantes 
me  :  appréhende  ar- 
ma et  scutum,  et 
exurge  in  adjutorium 
meum,  Domincv,  vir- 
tus  salutis  meae.  Ps, 
Erïunde  frameam,  et 
conclude  adversùs  eos 


Ps,    34. 

JUGEZ,  Seigneur, 
ceux  qui  me  persé- 
cutent ;  désarmez  ceux 
qui  combattent  contre 
moi  :  prenez  vos  armei 
et  votre  bouclier,  et 
levez-vous  pour  venir 
à  mon  secours,  Sei- 
o^neur,  qui  êtes  ma 
iforce  et  mon  salut. 
Ps,  Etendez  votre 
lance  et  fermez  le  pas* 


¥ 


J.  c 


s. 
R 

'il     vous' 
bienheu* 
e    Marie, 
iont  rûme 
à    rheiire 
5sion,   fut 
glaive  de 
lore    pour 
clémence,! 
t  à  l'heure  I 
)rt  :  Vous! 


NTE, 


Seigneur, 
me  perse*  i 
•mez  ceui 
it    contre 
vos  armeil 
nclier,    et 
jour  venir] 
iiirs,    Sei- 
êtes    mal 
»n    salut. 
îz      votre 
|z  le  pas* 


A   LA   MESSE,  105 

Lrrc  à  ceux    quî    me  qui  persec(uuiilur  me; 

Voiirsuivent  :    dites    à  ^[q  animse  meœ  :  Sa- 

,on  fime  :  Je  suis  ton  i^g  ^^^  ^^^  gu„,      j„. 

aut.    Jugez,  &c.  ^.^^^  ^^ 

COLLECTE. 


Prions, 

JEU      tout-puis- 

_    sant,    qui  voj^ez 

16  par  notre  foiblesse 

)us  succombons  à  tant 

maux  qui  nous  acca- 

nous. 


Oremus, 


DX,     quœsumus, 


'omnipotens  De- 
us^    ut  qui  in    tôt  ad< 
versis  ex  nostrâ  infir- 
lent  ;  faites  nous,  sil   mitate  deficimus  ;  in- 
)us  plaît,  respirer  par  tercedente     uni^eniti 
[s  mérites  de  la  Pas-   pjiij  juj  Passione  res- 

."^ûuî  vft   &c  ""'"   Pife'""»-    Quitecorn 
le  .  wui  VI ,       ,  ^j^j^  ^^  régnât,  &c. 

POUR   L'EGLISE. 


Prions 
"OUS  vous  supplî* 


Oremus, 

ECCLESliE  tua^, 
qusesumus^  Do- 
mine, preces  placatus 
admitte  :  ut/ destruc- 
fès  a^oir  surmonté  les   tis   adversitatibus     et 
Iversités   qui    l'affli-   erroribus      universis, 
[nt,  et  détruit  toutes   ge^urâ  tibi   serviat  li- 

bertate  :    Per  Domi- 
num  noâtrum,  &c. 


ons,      Seigneur, 

recevoir  favorable- 

;nt  les  prières  de  vo- 

Ëglise  ;  afin   qu'a- 


erreurs  qui  i'atta- 
lent,  elle  vous  serve 
iec  une  pleine  et  en- 
?re  liberté  :  Par  J.  C.    ' 

S. 

ou  Pour  le  pape. 

ni^n''""*  .  -  Oremus. 

UlbU,  souverain    -^rm  nrii^ 

Pasteur  et  con-  T|^;,^^f  omnium 
jeteur  dé  tous  les  JLF  "d^*»«»i  Pastop 
èles,  jetez  un  regard  et     rector,    famulum 


idl 


ma 


il:-   :n 


'r 


(  ; 


106  LE  LUNDI  DE  LA 

tuum  N.  quem  pasto- 
rem  EcclesiîE  tuœ 
prœesse  voluisti^  pro- 
pitius  respice  :  da  ei, 
quaesumus^  vcrbo,  et 
exemple,  quibusprae- 
est,  proficere  ;  ut  ad 
vitam  unà  cum  grege 
sibi  credito/perveniat 
sempi'ernam  :  Per 
Domiiium^  &c. 

Lectio  Isaïae  Prophe- 
tœ. 

IN  diebus  illis,  Di- 
xît  Isaïas  :  Domi- 
nus  Deusaperuit  mihi 
aurem,  egoautem  non 
contradico  :  retror- 
sum  non  abii.  Cor- 
pus memn  dedi  per- 
cotientibuSj  et  gênas 
meas  vellentibus  :  fa- 
ciem  meam  non  aver- 
ti ab  increpantibus 
et  conspuentibus  in 
me.  Dominus  Deu« 
auxiliator  meus  ;  ideô 
non  sum  confusus  : 
Ideô  posui  faciem  me- 
am ut  petram  durissi- 
mam,  etscio  quoniam 
non  confundar.   Jux- 


SEMAINE  SAINTE 

des      miséricorde    gufi 
votre  serviteur  N.  qu'il 
vous  a  plu   élever  à  lil 
dignité  de  chef  et  md 
tcur  de  votre   Eglise, 
faites-lui    la  grâce  ét\ 
contribuer,  par  ges  pil 
rôles  et   ses    exemple 
au  salut    de  ceux  qu'il 
gouverne  ;     afin   qui 
puisse  arriver  à   la  vi^ 
éternelle,  avec  le  troi 
peau  que  vous  lui  ave 
confié  :  Par,  &c. 
Lecture    du    Prophèlj 
Isaïe.  ch.  50,  v.5. 

EN  ces  joiire-l 
Isaïe  dit  :  Le  Se 
gneur  [mon]  Dieu  lA 
ouvert  l'oreille,  et  jeil 
lui  ai  point  contredit,/ 
ne  me  suis  point  relii] 
en  arrière.  J'ai  al 
donné  mon  corps  à  ceil 
qui  me  frappaient, 
mes  joues  à  ceux 
m'arrachaient  lepoili 
la  barbe  :  je  n'ai  poil 
détourné  mon  vis 
de  ceux  qui  me 
vraient  d'injures  et| 
crachats.  Le  Seigiie 
[mon]  Dieu  est 
protecteur  :  c'est  poJ 
quoi  je  n'ai  point  (| 
confondu  ;  et  j'ai 
sente  mon  visage  fal 
coups]       comme 


A  LA  MESSE.  107 

lierre  ti è^-dure  ;  car  je  ta  est  quijusJtificatme» 
lais  que  je  ne  rouiçirai  quiscontradicet  mihi? 
^,oiiit     de     confusion,  st^mus    simul  :    quis 

;elni  qui  "J^  J"«/»fi^?  est  adversarius  meus  ? 
st  auprès  de  moi  :  qui  i   .     i  l^ 

st  ce  qui  se  déclarera  Accédât  ad  me.   Lcce 

ontre  moi   ?    Picsen-  Dominus  Deus  auxi- 

Dns-nou3        ensemble  liator  meus  :    quis  est 

devant  le  Juge]  :  Qui  qui  condemnet    me  ? 

,t   mon     advj'^saire  ^  ^^^^^  ^^^^^  q^j^gj  ^^^^ 

'•  ^o^^n^'^mnn^^'ni^n  tlmeutum      conteren- 
îigneur    mon       Liieu 

lient  à  mon  secours  ;  *"«"  •      tmea   comedet 

ni  est-ce  qui  me  coii-  eos,  Quis  ex  vobis  ti- 

amnera  ?    [Mes  enne-  mens  Dominum,    au- 

is?]  Je  les  vois  dejii  djens  vocem  servi  sui? 

ourir  comme  un  vête-  q^j   ambulavit  in   te- 

eat  :  ils  seront    man-  „  i^-      ^*  „^„   ^0*1., 
1         ^  r\  •  ncbris,  et  non  est  lu- 

des    vers.       Qui  "^^^^"y  ^"  """  v.oi.  1« 

'entre     vous      craint  "^en  ei,  speret  in  no- 

ieu  :    qui    entend   la  mine    Domini,    et  in- 

)ix  de  son   serviteur  ?  nitatur   super    Deum 

lue  celui   qui  marche  guuni, 

ms   les   ténèbres,    et 

lin'apointde  lumière,  espère  au  nom  du   Sei- 

|ieur,  et  qu'il  s^appuie  sur  son  Dieu. 

GRAUiUEL.      Ps,  3*. 

EXURGE,  Do- 
minej  et  in  tende 
b  taire  justice:  mon  judicio  meo,  Deus 
)ieuetmon  Seigneur, 'meus,  et  .Dominus 
Irenez  la  défense  de  ma   meus,   in  causam  me- 

am. 
V.  Effunde  frameam, 
et  conclude  ad  versus 


EVEZ-vous     Sei- 
gneur, 


luse. 
V.  Etendez 


votre 


Iras,    et  arrêtez   ceux 


lui  me  persécutent. 


eos  qui  me   persequ- 

untur.  ^  ^ 

r  o 


108         LE  LUNDI  DE   LA 
TRAIT.      Ps* 

DOMINE,  non 
secundùm  pec- 
cata  iiostra,  quee  fe- 
cimus  nos  ;  neque 
secundùm  iniquitates 
nostras  rétribuas  no- 
bis.  V.  Domine,  ne 
niemineris  iniquita- 
tum  nostrarum  anti- 
quarum  :  citô  antici- 
j>entnos  Tàiisericordice 
tueci^  qnià  pauperes 
facti  sumus  nimis.  v. 
Adjuva  nos,  Deus  sa- 
lutaris  noster:  et  prop- 
ter  gloriain  nominis 
im.  Domine,  libéra 
nos  :  et  propitius  es- 
to  peccatis  nosiris, 
propter  nomen  tuum. 
Sequentia  Sancti 
Evangelii  secvindùm 
Joannem. 

ANTE  sex  dies 
Paschœ,  vepit 
Je^us  Beibaniam,  libi 
Lazarus  fuerat  mor- 
tuus^  quem  suscitavit 
Jésus  Pecerunlau- 
tem  ei  cœnam  ibi  :  et 
Martha  ministrabat  ; 
Lazarus^    v^rô    unus 


SEMAINE  SAINTE 

10g.  et  78. 

SEIGNEUR, 
nous    traitez 
selon    les    péchés 
nous  avons  commis  ; 


ne 
pas 
que 

et 


ne   nous   punissez 
selon  la    grandeur  de  1 
nos  otrenses.  *  v.   Ou- 
bliez,    Seiçneur,    nos 
iniquités  passées  :  La* 
tez-vous  de   nous  pré*] 
venir  par    vos   miséri- 
cordes ;  parce  que  nouil 
so.nmes    réduits  à  une! 
extrême     misère,      v, 
Aidez-nons,     ô     Dieil 
notre     Sauveur:    < 
vrez-nous,      Seigneur,! 
pour  la  gloire  de  volrej 
nom  ;     et     pardonnez- 
nous   nos  péchés  potiri 
l'amour    d*un    nom  a| 
saint. 

Suite  du  Saint  Evangile 
selon  Saint  Je'Aix,  Ci 
12.  tJ.  1. 

SIX  jours  avant Ps 
que,  Jésus  vint 
Bcthanie  où  était  moi 
Lazare,  qu*il  avait  r 
suscité.  On  lui  a| 
prô'ta  là  à  souper  ;  fl 
Marthe  servait,  et  La< 
zare  était  un  de  ceu 
quiétaitàtaMeavcclui. 


neur,    m\ 


A    LA 

Jarie    prit    donc  «ne 
[ivre  d'huile  de  parfum 
le  nard  d*épi  de   grand 
mx,    qu'elle  répandit 
kur  les  pieds  de  Jésus, 
^tles  essuya  avec  ses 
meveux  :      et  la  ri  ai- 
Ion  fut  toute  remplie  de 
rôdeur   de  ce   parfum. 
llors  un  de  ses  disci- 
pples,  Judas  Iscariote, 
[elui  qui  devait  le  tra- 
hir,   se     mit    à   dire  : 
'ourquoi  n'a-t-on   pas 
[endu  ce  parfum,  trois 
}nts  deniers  qu'on  au- 
lit  donnés    aux    pau- 
|res?    Il    disait     ceci, 
ton  qu'il  se  souciât  des 
lauvres,  mais  parce  que 
[était    un  larron  ;    et 
ju'ayant  la  bourse,   il 
[ortait  Targent    qu'on 
mettait.      Mais  Jésus 
li     dit  :       Laissez-la 
carder,      et    l'em- 
lloyer  pour  le  jour  de 
^a  sépulture  :*     Car 
)U9  avez  toujours  des 
luvres     avec     vous  ; 
[ais  moi,  vous  ne  m'a< 
n  pas  toujours.     Une 
rande     multitude    de 
juifs  ayant  appris  qu'il 


MCS8E.  109 

crat  ex  discumbenti- 
bus  cum  eo.  Maria 
ergo  accepit  libram 
unguenti  nardi  pistici 
pretiosi^  et  unxit  pe- 
des  Jesa,  et  extersit 
pedes  ejus  capiilis 
suis  :  et  domus  imple- 
ta  est  ex  odore  un- 
guenti. iJixit  ergo 
unus  exdiscipulisejus^ 
Judas  Iscariotes^  qui 
erat  eu  m  traditurus  : 
quare  liocunguentum 
non  veeniit  trecentis 
denariis^  etdatun\est 
egenis  P  Dixit  autem 
hoc,  non  quia  de  ege- 
nis  pertinebatadeum  ; 
sed  quia  fur  erat  ;  et 
loculos  habens^ea  quce 
mittebantur,  porta- 
bat.  Dixit  ergo  Jé- 
sus :  Sinite  illam^  ut 
in  diem  sepulturœ 
meœ  servet  iUud. 
Pauperes  enim  scm- 
per  habetis  Yobiscum: 
me  autem  non  semper 


r  C*e$t  comme  sUl  disait  :  Souffrez  que  ce  parfum  qu'elle  a  gar- 
'  aa  lieu  de  le  vendre  au  profit  des  pauvres,  elle  l'emploie   pour 

oit  maintenant  au  lieu  du  jour  de  ma  sépulture.  Laissez-la  pré- 
voir le  jour  de  ma  sépulture,  et  embaumer  mon  corps  tuodis  qu« 

vis,  parce  qu*eli«  ne  pourra  rembuumrr  après  ma  mort. 


,|p1  \ 


% 


ii'M 


110         LE  LUNDI  DE  LA  SEMAINE  SAINTE 

habetrs.         Coonovit  était  là,    y  vint    non- 

erffo  turba    multa  ex  seulement    à  cause  de 

Judœis,   qulaillicest:  Jésus,  mais[au8Bil  pour 

\  ^  voir  Lazare,  qu'ilavai 

etveneruiU,nonprop-  ressuscité    d'entre  le! 

te»  Jesumtaiitum,  «eu  morts, 
ut  Lazarum  vidèrent, 
quem  suscitavità  mor- 
tuis. 

OFFERTOIRE.  Ps.    142. 

ERIPEmedeini-  "p|ELI  7R  EZ-moi 

micis  meis,  Do-  JL/  de  mes  ennemie 

mine,  ad  te  confugi  :  ^^^S}]^^^^  c  est  à  vo«, 

1  r  1  quel  ai  recours  ;  ensci. 

doce  me  facerevolun-  ^neï-moi  à  faire  votre 

tatcm   tuam  ;        quia  volonté,  parce  que  vouî| 

Deus  meus  es  tu,  êtes  mon  Dieu.. 


H 


8ECRETTE. 

lEC    sacrificia   TRAITES,     6    DieD} 
omnipo-  JÇ,  l®!*Jr/,"*^^A"/' ^"'H 


nos, 


tens    Deus,      potenti  tant  puriftw  par  la  vert, 

...  1  *  •  puissante  de  ces  sacrifi' 

virtute  mundatos.    ad  ^^^^    „^«8  soyons  pi. 

suum  faciant  puriores  purs  pour  arriver  à  leur 

venire       principium.  source  et  à  leur  princi- 

Per   Dominum    nos-  pe -  Par  notre  Seigneur 

truni.  Jésus-Christ. 


POUR    L  EGLISE. 

PROTEGE  nos,  T>l?.OTEGEZ,   Sei- 

Domine,      tuis  MT  gneur,    ceux  m 

mysteriis  servientes  ;  «célèbrent     vos     sa.nu 

/    ,.   .    .  V        •  mystères;  anuquenoui 

ut   divims    rébus   m-  attachant    avec    ardeJ 

naerentes,  et  corpore  aux  choses  divines,  nouji 

tibi      famulemur,    et  vous  servions  de  corpi] 

mente.      Per   Domi-  et  d'esprit  :  Par,  &c. 
num,  &c. 


A    LA    MESSE. 
OU    POUR    LE    PAPE. 


m 


Pfîoiîs 

TAISSEZ-V01I8  flé- 
,  ^  ichir,  Seigpp*ir,par 
cette  oblatioii  ;  et  aai- 
gnez  gouverner  par  une 
protection  continuelle, 
votre  serviteur  N.  que 
{vous  avez  élevé  à  la  di- 
ignité  de  Past<^ur  et 
Chef  (le  votre  Eglise 
Par  notre 
Jésus- Christ. 


Seig^neur 


OBLATIS,  qiiœ- 
sumus  Domine; 
p.lacare  muneribus  : 
et  famulum  tuuin  N. 
quem  pastorem  Ec- 
clcsise  tuœ  prœessc 
voluisti>  assiduâ  pro- 
tectioneguberna.  Per 
Dorninum  nostruin 
Jesum-Christum^  &c. 


La  f  réface  comme  au  Dimamhe  des  Rameau» f  page  68. 
COMMUNION.    Ps,   34. 


QUE  ceux  qui  se  ré- 
jouissent de  mes 
maux,  rougissent,  et 
soient  saisis  de  crainte. 
Que  ceux  qui  parlent 
malicieusement  contre 
moi,  soient  couverts  de 
confusion  et  de  honte. 


ERUBESCANT 
et  levereantur 
simula  quigratulantur 
malis  mois  :  induan- 
tur  pudore  et  re  veren- 
tiâj  qui  maligna  lo- 
quentur  adversùs 
me. 


POST-COMMUNION. 


p 


FAITES,  Seigneui, 
que  vos  saints  mys- 
tères nous  inspirent  une 
ferveur  toute  divine  ; 
afin  qu'en  les  célébrant,  .  , 

nous  en  goûtions  les  dé-  pariter  et  actu  delec- 
lices,  et  en  recevions  les  temur,  et  fructu  Per 
fruits  :  Par  notre  Sei-  Dominum  nostrum^ 
jneur  Jésus-Christ.  &c. 


IR^BEANT   nobis^ 

Domine,    divi- 

num    tua  sancta  fer- 

vorem  ;    quo  eorum 


14 


w  il 


iP 


li 


112        LE   LUNDI   DE   LA   8EM.    SAINTE 

POUIl    L*£GL18E. 

Oremua.  Prions. 

U.>ESt  MUS   TVTOUS V0U8  suppii. 
Domine     )eus   ^^   «-"«>      -^^'^neur 


H 

nosTei 


'                  ji-  •   ù  notre   Dieu,  de  ne  pas 

ir,  utquosdiymà  i^^^^^j.    succomber  auj 

tnbuis  participatione  périls  qui  assiègent  la 

^udere  ;        humanis  foiblesse  humaine,  ceux 

non   sinas    subjacere  à  qui    vous   donnez  la 

periculis.     Per    Do-  J^'^  de  participer  à  vo, 

•  •             ^«é»..».  divins  mystères   ;    Par 

ininum  nostrum.  jy   g   j;  q^ 

ou    FOUR  LE    PAPE. 


Oremus, 

HJEC  noSj  quœ- 
sumus  Domi- 
ne, divini  sacramenti 
perceptio  protegat,  et 
famulum  tuum  A/. 
quem  pastorem  Ec- 
des^iiee  tuse  prœesse 
voluisti,  unà  jcùm 
commisso  sibi  grege 
fitalvet  semper  et  mu- 
niat.    Per  Dominum. 

SUR    LE 

Oremus, 
Humiliate  capita  ves- 

tra  Deo. 
Jk   DJUVA      nos, 
/^    Deus  salutarii» 
noster  ;    et  ad  béné- 
ficia recolenda,     qui- 
bus  nosinstauraredig- 


Prions, 

FAITES,  s'il  voui 
plait,  Seigneur, 
aue  la  réception  de  ce 
ivin  Sacrement  nom 
protège,  et  qu'elle  sauve 
et  fortifie  sans  cesse 
votre  serviteur  N.  quel 
vous  avez  choisi  pour 
Chef  et  Pasteur  de 
votre  Eglise,  avec  le 
troupeau  confié  à  ses 
soins  :  Par  notre  Sei*| 
gneur  Jésus-Christ. 

PEUPLE. 

Prions, 
Humiliez-vous    devant  | 
Dieu,  et. baissez  la  tête. 

ODIEU  oui  êtes 
notre  salut,  dai* 
gnez  nous  secourir  ;  et 
faites  que  nous  puissions 
célébrer  avec  joi^  la  mé- 
moire des  bienfaits,  par 


A   LA   MESSE.  I  l3 

Lqiiels  vous  avez  dai-  natus  es,  tribue  ve- 
licnoiis  rétablir  dans  nire  gaudentes.  Per 
ttre  grûce.  Par,  &c.        Dominum. 


laine,  ceui 


LE  MARDI 


DE  LA  SEMAINE  SAINTE. 


A  LA  MESSE. 
Introït.    Galat,    6, 


'OUS  devons  nous 

g^lorifier    en      ia 

j-oix   de   Notre    Sei- 

leur  Jcsus-Clirist,  en 

)i  est  notre  salut,  notre 

i,  et  notre  résurrecti- 

pt   par    qui  nous 

)n3  été  sauvés   et  dé- 

[réà.    Ps.  Que  Dieu 

pitié   de   nous,   et 

fus  comble  de   ses  bé- 

iictions  :  qu'il    iksse 

|re  8ur  nous  son   visa- 

et  nous  fasse  mÎFé- 

[orde,    Nous,  &c. 

Prions, 
JEU  tout-puissant 
et  éternel,  faires- 
lus  la  grâce  de  célé- 
îr  tellement  les  Mys- 
(•esde  la  Passion  de 
)tre    Seigneur,    que 


NOS  autem  glo- 
riari  oportet  in 
Cruce  Domini  nostri 
Jesu-Christi,  in  quo 
est  salus,  vita,  et  n  - 
surrectio  nostra  ;  per 
quem  salvati  et  libe- 
rati  sumus.  Fs.  66, 
Deus  misereatur  nos- 
trî^  etbenedicat  no* 
bis  :  illuminet  vultum 
suum  super  nos^  et 
misereatur  nostrî. 
Nos. 

Oremua, 

OMNIFOTENS 
sempiterne  De- 
us,  da  nobis  ita  Do- 
minicse  Passionissa- 
cramenta    peragere  ; 


■ilf?fM'^ 


114         LE   MARDI    DE   L 

Ut  iiululgcutiani  pcr- 
ciperemereamur.  Per 
Dominum  nostrum 
Jesum-Christum,  &c. 

La  Cotlecte,  Eccletioe,  104, 

Lectio  Jereniia;  Pro- 
phetaî. 

INdiebusillis:  Di 
xit  Jcremias  : 
Domine,  dcmoiistras- 
ti  mihi,  et  cognovi  ; 
tune  ostendisti  mihi 
studiaeorum.  Et  ego 
quasi  agn us  mansue- 
tiis,  qui  portatur  ad 
victimam  :  et  non 
cognovi  quià  cogita- 
verunt  super  me  con- 
silia,  dicentes  :  Mit- 
tamus  lignum  in  pa- 
nem  ejus,  et  erada- 
mus  eum  de  terra  vi- 
ventium  ;  et  nomen 
ejus  non  memoretur 
ampliùs.  Tu  autem. 
Domine  Sabadth,  qui 
judicas  juste,  et  pro- 
.  bas  ren^s  et  corda  ; 
videam  ultitionem  tu- 
am  ex  eis  :  tib  enim 
revelavi  causam  me- 
am.  Domine  Deus 
meus. 


A    SEM.   SAINTE 

nouH  méritioiiH  de  rt(.f\ 
voir  la  léiiiiHsion  dei 
péchés  :     Par       Jcjs 
Christ,  &c. 

ou  Deiii  omnium,  pageH 

Lecture    du     Prophr 

J<îréinie.  Chap.  J|,| 

18. 

EN  ces  jours-làj  Jj 
rémie  dit  :  Vo] 
m'avez  hiit  voir, 
^neur,  quelles  sont  h 
pensées,  et  je  les  aica 
nues  :  vous  m'avez 
couvert  leurs  maim 
desseing.Pour  moi,j'éi 
comme  un  a<;noau  pl< 
de  douceur,  qu*on  po 
pour  en  faire  une  vici 
me  ;  et  je  n'avais  po 
su  }es  entreprises  qu'ij 
avaient  formées  con 
moi,  en  disant  :  ^lij 
tons  du  bois  dans 
pain  ;  externiinon» 
de  la  terre  des  vivai 
et  que  son  nom 
effîicé  pour  jamais  dej 
mémoire  des  homr 
Mais  vous,  ô  Dieu 
armées,  qui  jugez 
Ion  réfiuiié,  et 
sondez  les  reins  et! 
cœurs,  faites-moi  vJ 
la  vengeance  que  vo 
devez  tirer  d'eux, 
ce  que  j'ai  remis 
cause  entre  vos  luains.! 


ium,  page  m 


A    LA    ME88F.  115 

Graduol.  Ps,  34. 
jOTIR  moi,  lorsque  "M^GOautem,  dum 
me»  ennemis  m'af-  [ij  miln  molcsti  C8- 
Ijreiiienf,  je  me  révô-  jjç,jj  jnducbam  nie 
is  d'un  cihcc  :  j  hu-  ^j,j^j  ^^  humiliabam 
iliam  mon  urne  par  le  .  .  '.  . 
rtno,  et  je  priais  dans  >"  J^J""'^>  animam 
secret  de  mon  cœur,  meam  ;  et  oratio  inea 
.liiîçei.  Seifçneur,  in  siiiu  meo  conver- 
iix  qui  me  persécu-  tetur.  V.  Judica,  Do- 
mine, noccnles  me  ; 
expugna  impugnan- 
tes  me  :  appréhende 
arma  et  scutum,  et 
exurge  in  adjutorium 

.a  Passion    de    Noire    ")"**:    '  •    • 

Seiiïneur  Jésus-    rassio  Dommi  nostri 

Jesu-Christi  secun- 
dùm  Marcum. 

N     ce     tems-là  ; 

Deux    Jours   a- 

rès,  ce  devait  être  la  t —  *  u-  i      ^ 

âque   et    la  fête  des  Azyma  post  biduum  :. 

zymes.    Et  les  Prin-  et  quœrebant  summi 

les  des    Prêtres,    avec  Sdcerdotes  et  Scribïe^ 

es  Scribes,  cherchaient  qnomodo  Jesum  dolo 

le  moyen   de  se  saisir  tenerent,    et   occide- 

'^^roitement   de  Jésus,  ^^^^       Dicebant  au- 

!i  de  le   taire   mourir.  ,  xr       •      i-     r  - 

lais  ils  disaient  î  Une  ^em  :  Non  in  die  fes- 

Ht    pas  que    ce  soit  to  :   ne  forte  tnmul  U9 

endant    la    Fête  ;    de  fieret  in  populo.      Et 

*  L'an  45  de  Noire  Seigneur,  S.  Marr  étant  à   Rome  avec  S» 

f^i'Tre,   les  fidèles  le    prièrent  de   mettre  en    Latin  ce  que  le  8t« 

apôtre  leur  avoit  dit  des  uclions  du   Sauveur.   Il  compo»;t  donc 

encfUe  Inogie  son  Kvan^ile,  qui  fut    confirmé  |iar  S.  Pierre  e| 

ipMblié  par  tonte  rKgrue. 


^nt  ;    combattez  ceux 

Lii      me     combattent. 

Irenez  vos  armes  et 
)tre bouclier;  et  levez- 
)iis  pour  venir  à    mon 

^cours. 


Christ       selon        S. 
Marc*  ch,  11.  v:  l. 


I 


N   illo  tempore  : 
Erat   Paso  ha  et 


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116        LE   MARDI    DE   LA   SEM.    SAINTE 

cùm  esset   Jésus  Be-   peur  qu'il  ne  s*exciià 
thaniœ  in  domo    Si-  ?»«^n"^  *""L"**« 


.     ,  •       *  «^  le  peuple.     Or  nenda« 

monis  leprosi,  et  re-  J^^  j^^^^  ^j^j»  ^  jj 

cumberet  ;  venitmu-  ^^^^^  cj,ez   Simon  J 

lier     habens    alabas-  Jépreux,  et  qu  il  éiaitJ 

trum  unguenti    nardi  taole,  il  vint  uneteraiJ 

spicati     pretiosi;    et  avec  un   vase  d'albàiw 

fracto  alabastro,  effu-  plein  d'un  parfum  dy, 

dit  super  caput   ejus.  |^  ^^^^  ^^.^^? .  ^^  ^J 

Erant  autem   quidam  rompu  le  vase,  elle  rJ 

indigné   ferentes   in-  pandit  le  parfum  surJ 

tra     semetipsGS,      et  tête.  Il  y  eut  quelque$| 

dicentes  :      Ut     quid  «"s  [Je   ses  disciples! 

perditio  ista   ungenti  ^J»^^.  ^"^^j^^^^^'^^^  j 

facta   est?       Poterat  diTaiL^nUire"u'x-mêmeT 

enim   unguentum  is-  A  quoi  bon  perdre  ainà 

tud    venumdari  plàs  ce  parfum  ?  On  pouvait| 

quàm  trecentis  dena-  le  vendre  plus  de  troii 

riis,  et  dari  pauperi-  c®»*^  deniers  ;     et  ili 

bus.       Et  fremebant  murmuraient  fort  contre 

T  ^  el'e.     Mais  Jésus  lew 

m  eam.  Jésus  autem  ^^  .  1^^;^^^^  ^^„5  f 

dixit  :     Sinite    eam  ;  me  en  paix.    Pourquoi 

Quid  illimolestiestis?  lui    faites-vous    de  iJ 

Bonum  opus  operata  peine?  Ce  qu'elle  vieni 

est   in  me.      Seniper  ^e    me    faire  est    un» 

enimpaupereshabetis  bo»ne  œuvre.  Cai  vous! 

1  .  '      *^         .V  avez  touiours  des  naii» 

vobiscum  ;     et    eum  ^,,^^       •^  ^^„^^  ^^  »  ,„. 

VulueriUs,  potestis  il-  pouvez    leur   faire  du 

lis   benefaceie  :     me  bien  quand  vous  vou- 

autem    non     semper  lez;  mais  moi,  vous  ne 

habetis.  Quod  babuit  m'avez    pas    toujours.! 

liœc,  fecit:  prœvenit  ^''^^^:''.JV.\!'^  "^'n   , 

'  *  pendait  d  elle  ;    elle  a 

ungere  corpus  meum  l,^^^^^^    ,J^    corps 


A    LA    MËSSÉ. 


ir  avance,  pour  [pré- 
jnir]  ma  sépulture. 
Lussi]  Je  vous  le  dis 
j  vérité  ;  par-tout  où 
ira  prêché  cet  Evan- 
Eie,  [qui  le  doit  être] 
bas  tout  le  inonde,  on 
fcontera  à  la  louange 
)  cette  femme  ce 
l'elle  vient  de  faire. 
ludas  Iscariote,  Tun 
»8  douze;  s'en  alla 
[•uverles  Princes  des 
[rêtres,  pour  leur  ti- 
rer Jésus.  Ils  [en] 
irent  beaucoup  de  joie, 

ils  lui  promirent  de 
^  donner  de  l'argent  ; 

dès-lors  il  ne  cher- 

jiait  plus  qu'une    acca- 

lon  favorable  pour  le 

Ivrer  entre  leurs  mains. 

^r  le  premier  jour  des 

izyoïes,     auquel       on 

DiDûlait  l'Agneau  Pas- 

il,  ses  disciples  lui  di- 

ent  :  Où   voulez-vous 

je  nous  allions    vous 

[réparer  ce    C[u'il  faut 

lour  manger  la  pâque  ? 

|l  envoya    deux  d'en- 

r'eux  fà    Jérusalem,] 

t  leur  dit  :  Allez   à  là 

[ille;    vous  y  rencon- 

rerez  un  homme   por* 

ant  une  cruche  d'eau, 

luivez-le;  et  en  quel- 

luv^   lieu    qu'il    entre, 

lites  au  Maitre  de  la 


117 

insepulturam.  Amen 
dico  vobis  ;  ubicu ni- 
que prasdicatum  fue- 
rit  Evangelium  istud 
in  universo  mundo,  et 
quod  fecit  hœc,  nar- 
rabitur  in  memoriam 
ejus.  Et  Judas  Isca* 
riotes,  unus  de  duo- 
decim^  abiit  ad  sum- 
mos  Sacerdotes,  ut 
proderet  eum  illis. 
Qui  audientes^  ^visi 
sunt  ;  et  promiserunt 
ei  pecuniam  se  datu- 
ros.  Et  quaerebat 
quomodo  illum  op- 
portune traderet.  Et 
primodie  Âzymorum^ 
quandô  pascha  immo- 
labant^  dicunt  ei  disci- 
puli  :  Quô  vis  eamus^ 
et  paremus  tibi  ut 
manduces  pascha  ?  Et 
mittit  duos  ex  disci- 
pulis  suis^  etdiciteis: 
Ite  in  civitatem,  et 
occurret  vobis  homo 
lagenam  aquse  baju« 
lans^  sequimini  eum; 
et  quôcumque  intro- 
ierit,  dicite  Domino 
domûs,  quia  Magister 


fSI'(j 


r^ïirï 


LE   MARDI    DE   LA   8EM.  SAINTE 


118 

dicit  :  Ubi  est  refec- 
tio  mea^  ubi  pascha 
cum  discipulis  meis 
manducem?  Et  ipse 
vobis  demonstrabit 
cœnaculutn  grande, 
stratum  :  et  illic  pa- 
rate  nobis.  Et  abie- 
runtdiscipuli  ejus,  et 
venerunt  in  civitatem; 
et  invenerunt  siciit 
dixerat  illis,  et  para- 
verunt  pascha.  Ves- 
pere  autem  facto,  ve- 
nîtcum  duodecim.  Et 
discumbentibus  eis, 
et  manducantibus,  ait 
Jésus  :  Amen  dico 
vobis,  quia  unus  ex 
vobis  tradet  me,  qui 
manducat  mecum.  At 
illi  cœperunt  contris- 
tari,  et  dicere  ei  sin- 
gulatim.  Numquid 
^S^ol  Qui  ait  illis  : 
Unus  ex  duodecim^ 
qui  intingit  mecum 
manum  in  catino.  Et 
Filius  quidem  homi- 
nis  vadit,  sicut  scrip- 
tum  est  de  eo  :  Vœ 
autem  homini  illi,  per 
quem   Filius  hominis 


maison  :      Le     Maître 
vous   envoie  dire:  Ci 
est   le  lieu  où  je  doiil 
prendre    mon  repas,  et 
manger  la   pâque  avJ 
mes  disciples  ?  Il  voul 
montrera     une    granJ 
chambre  haute,    parsl 
de  se$i  tapis  ;  prépare»! 
nous  j  [ce    qu'il  fautlj 
Ses  disciples    partirent 
et  allèrent  dans  la  vilk 
où  ils  trouvèrent  toyj 
comme  il  le  leur  avi 
dit,  et  ils  préparcreM 
la   pâque.     Le  soin 
tant  venu,  ii  se   renii 
là  avec  les    douze, 
lorsqu'ils      étaient 
table,    et  qu'ils    mai 
geaient,  Jésus  leur  diij 
Je  vous  dis  en   vér 
que  Tun   de  vous, 
mang;e    avec  moi, 
trahira.      lU  comr 
cèrent   [tous]  à  s'all 
eer  ;    et  chacun  d'ei 
lui   demandait  :  EiU 
mo»  ?  Jésus  leur  y6^ 
dit  :  C'est  Tun  de  v« 
douze,  qui  met  la  ini 
au  plat  avec  moi.  Po 
ce   qui  est  du   Filsi 
rhomme,  il  s'en  va, 
Ion  ce  qui  a  été  écrit  i 
lui.     Mais   malheur! 
celui  par  qui  le  Fi\i\ 
r homme  sera  trahi  :i 
serait  un  bien  pour 


A    LA   MESSE.  119 

jnme-là  de  n'être  ja-  tradetur.  Bonum  erat 
aisné.  Pendantqu'ils  q\^  g,  non  esset  natii9 
an-eaient,  Jésus  prit    ^^^^  i„g       jg^  ^^^^^^ 

1  pain;  et l ayant    be-    ducantibus  illis   -iccp. 
il  le  rompit,  et   ie   aucaniiDUS  nus,  acce- 

ur donna,  en   disant:  pit  Jésus  panem  ;     et 
•enez  ;  ceci  est  naon  benedicens  fregit,    et 
rps.    Puis  prenant  le  dédit  eis,  et  ait  :    Su- 
lice,  et  ayant  rendu  mjte^    ^qc  ^^^  corpus 
ûce8,ille  leur  donna;  ^^^^        ^^  * 
,  ils  en  burent  tous.        ,.                 ,.  * 
t  il  leur  dit  t  Ceci  est  cahce,    gratias  agen» 
Ion  san^,  [le  sang]  de  «edit  eis  :  et  biberunt 
nouvelle  alliance  qui  ex   iUo    oinnes.       Et 
ra  répandu  pour  plu-  ait  illis  :   Hic  est  san- 
lurs.    Je  vous  le  dis  guis  meus  novi  testa- 
vérité,    que   je  ne  ^^^^-        j          ^^^^-^ 
irai  plus  de    ce  truit      ir     j  ?      *^a  j. 
la  vigne,  jusqu'à   ce  eflfundetur.  Amen  di- 
ur    où    je  le    boirai  co    vobis,      quia  jam 
uveau  dans  le  Roy-  non  bibam  deliocge- 
me  de  Dieu.  Et  après  nimine  vitis,  usque  in 
oir  dit  rhymne,    ils  diem  illum,  cùm  illud 

în  allèrent  sur  la  mon-    u:u«^„^„„»v, .«  »,.»»,». 
1  rk\:  r'        A I        bibam  novum  :n  reffno 
.tfnede  Oliviers.  Alors    ^^  .       ^^  ,  ^. 

?8us  leur  dit  :     vous  ^^'      ^t  hymno  dic- 

rez   tous  scandalisés  to,  exierunt  in    mon- 

tte  nuit  à  mon  sujet.:  tem  Olivarum.  Etait 

r  il  est  écrit  :  Je  trap-  eis    Jésus:       Omnes 

rai  le  pasteur,  et   les  scandalizabimini      in 

^rebisseront dispersées.  •„    ^^^^^   .^^a 

"ais  après  q  ue  le   se-         /  .    ^  ^  ' 

i     ressuscité,    j'irai  3"»^    scriptum    est: 

ivant  vous  en  Galilée,  rercutiam  pastorem, 

ierre  lui  dit  :    Quand  et  dispergentur  oves, 

0U8  seriez  pour  tous  Sed  postquam   resur- 

8  autres  un  sujet  de  rexero^  praecedam  vos 

1  i'„'i„r!î^..r"l„l''  in  Galileeatn.    fetrus 
Tez  point  pour  moi.  ~ 


S,^t'i«''î 


m>  il 


■MB 
'Mm 

m4- 


iil 


120        LE   MARDI  D£ 

siutem  ait  iili  :  Et  si 
omnes  scandalizati 
fuerint  im  te,  sed  non 
egO:  Etait  iili  Jésus: 
Amen  iHco  tibi,  quia 
tu  hodiè  irAnoctehâc^ 
priusquàm  gallus  vo- 
cem  bis  dederitj  ter 
me  es  negaturus.  At 
ille  ampliùs  loqueba- 
tur  :  Et  si  oportuerit 
me  simulcommori  ti- 
bi,  non  te  negabo. 
Similiter  autem  et  om- 
nes dicebant.  Et  ve- 
niunt  in  prœdium^ 
cui  nomen  Gethsema- 
ni  ;  et  ait  Discipulis 
suis  :  Sedete  hîc^  do- 
necorem.  Etassumit 
Petrum,  etJacobum^ 
et  Joannem  secum  : 
et  cœpit  pavere,  et 
tsedere.  Et  ait  illis  : 
Tristis  est  anima  mea 
usque  ad  mortem  : 
sustinete  hic^  et  vigi- 
late.  Et  cùm  proçes- 
sisset  paululùm^  pro- 
cidit  super  terram  : 
et  orabat^  ut  si  fieri 
posset^  transiret  ab 
eo  hora  ;    et    dixit  : 


LA  SËM.   SAINTE. 

Jésus   lui  répartit  :  Je| 
vous  dis  en  vérité 
vous-même  aujourd'hui,! 
cette  nuit,  avant  que  kl 
coq  ait  chanté  deuxfoiJ 
vous     me     renoncereil 
trois    lois.  Mais  Pier 
insista  encore  :    Quaoil 
même    il    me    faudraitl 
mourir    avec  vous,  J 
ne      vous     renoncen 
point.  £t  tous  les  aut 
en  dirent  autant, 
suite  ils  allèrent  da 
un  lieu  appelle  Geths 
mani,  où  il  dit   â 
Disciples  :      Demeur 
ici  pendant  que  je  pri» 
rai.     Et  ayant  pris  a?(i 
lui,  Pierre,  Jacques 
Jean,    11    commença 
être  saisi  de  frayeur, 
accablé  d^ennui.    AIo 
il  leur  dit  :  Mon  an 
est    triste    jusau'à 
mort  :      Attenaez-i 
ici,  et  veillez.  £t  s'éta 
avancé  un  peu  plusloij 
îl  se  prosterna  en  ter 
demandant     que, 
était    possible,      cetti 
heure  8*éloig;nât  de  lut] 
Et  il  disait:  Mon  m 
mon   Père,    tout  voi 
est  possible  ;    éloigne^ 
de  moi  ce  calice  ;   ma 
néanmoins    que    votn 
volonté    s'accomp 
et  non  pat  la  mienii 


Il  revint   ensuite   vers 
îs    Diaciples  ;     et  les 
trouvés    endor- 


k»"^, 


118 

limon, 


dit    à   Pierre  : 
vous   dormez  ? 


A    LA    MESSE.  121 

Abba,  Pater,    omnia 
tibi    possibilia    sunt, 
transfer  calicem  hune 
à  me  ;    sed  non  quod 
uoi'ï  vou7  n'Tve'z'pu   eg'O  volo,  sed  quod  tu. 
uleiiient    veiller   une    Et   venit,     et  invenit 
eure  avec  moi  ?  Veil-    eos   dormientcs.      Et 
z,  et  priez,  afin  que   ait     Petro  :      Simon, 
[ous  n'entriei  point  en    ^^^^-^  7  ^^^       ^^j^, 
entation.    li  esprit  est    ..       a  1      a      •   -i        ^ 
fronipt  ;  mais  la  chair   W}^^''  ^^^^  vi-ilare  ? 
ht  foible.    Il  s'en  alla    Vigilate,  et  orate,   ut 
our  la  seconde     fois,    non  intretis  in  tenta- 
ire  la  même  prière  :    tionem  :  Spiritus  qui- 
tétant  revenu,    il  les    ^^^^    promptus    est, 
ouve  encore  endormis    ^^^,^  ^^^.v  j^^^^,^^   ^^ 
tar  leurs  veux  étaient    .       ^        ,. 
ppesantis  de  sommeil);    Uerura  abiens  oravit, 

itils  ne  savaient  que  eumdem      sermonem 

i  répondre.     Enfin  il  dicens.     Et  reversus, 

vint  pour  la  troisième  denuôinvenit  eos  dor- 

is,    et  il  leur    dit  :  niientes,   (erant  enim 

ormez  maintenant,  et  ^^^,-   eorum  gravati,) 

^n^    reposez  :     0  est  ^    .           ,     °           /-: 

z  ;  Theure  est  ve-  ^*    ignorabant     quid 

ue  ;  le  Fils  de  1  hom-  responderent  ei.     Et 

e  va  être  livré  entre  venit  tertio,  était illis  : 

s  mains  des  pécheurs.  Dormitejam,    et  re- 

eyez-vous,      allons  :  quiescite  :      Sufficit  : 

eluiqui  doit  me  livrer  ^g^jt  lîora  :    ecce  Fi- 

stbien  près  d  ici.     Il  ,.      ,        .    .      ^      ,  , 

[arlait  encore,  lorsque  1»"^  homims   tradetur 

udas    Iscariote,    Tun  in  manuspeccatoruni. 

es  douze,  vint  accom-  Surgite,  eamus  :  ecce 

d'une    ér*i"^6  qui  me  tradot,  propè 

roupe   de  gens  armés  ^^^      Et  adhuc  eo  lo- 

lr'.n!LAnr   IpI     ^l^^Ute,     VCUit     JudaS 

Bs,    envoyée  par  les    *  o 


N:^'t^r 


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II,     ■ 


1 


W'iM 


ISâ         LG  MARDI  DE  LÀ  SEMAINE  SAINTE 

Iscariotcâ     unlis     de  Princes    des     Prêtres 

duodecim  ;  et  cum  eo  pa**  les  Scribes  et  par 

turbamalta,  cumgla-  ^e»  anciens.    Or  celui 

j..       ...      .        N    o  qui     le    livrait,     leur 

diis  et  îi-nis,    a  sum-  J,,^;^  jonné  ce  signal, 

tnis  Sacerdotibus    et  Celui,    dit  il,    que  je 

Scribis,     et  Senior  i-  baiserai,  c'est    celui-là 

bus.    Dederat  autem  même  que   vous  cher. 

traditor   ejus  siûiium  chez:  Saisissez- vous  en, 

eis,     dicens:   Quem-  •^      1  emmenez      avec 

,  .     ^  grande  précaution.  Des 

£umqueosculatusfue-  ^u'il  fut  arrivé,  il  s'ap. 

ro,    ipse  est,    teiiete  procha  de  Jésus,  et  lui 

.eum,  et  ducite  cautè.  dit  :    Maître,  je   voui 

Et  cùm  venisset,  sta-  salue  ;    et  il  le  bala 

tim  accedens  ad  eum.  Aussitôt  ils    mireut  la 

ait:  AveRabbi.     Et  "'?*!^  sur  Jésus,  et  se 

,  ^          ^              .^  saisirent  de  lui.   un  as 

oscttlatus  est  eum.  At  ^^,^^  ^^i    étaient  avec 

illi  manus  injeceruiit  lui,  tirant  son  épée,  en 

in  eum,  et  tenuerunt  frappa  un  domestique 

eum.  Unus  autem  de  du  Grand    Prêtre,  et 

circumstantibus  edu-  ^"^  coupa  l'oreille.   Je- 

«rv«o  «.i«ri:«r«  wx^««i,c  sus  leur  dit:  Vous  etei 

cens  grlaaium,  perçus-  , 

.,      o              .*^    .  Cl  venus  me  prendi-e  coni- 

rsit  servum  summi  Sa-  „,e  „„  yoiJu^,  avec  de* 

.cerdotis  :    et  amputa-  épée»    et    des    bâtons. 

yitAllJauriculam.    Et  J'étais    tous  les  jouri 

re^pondens  Jésus,  ait  parmi  vous,  enseignant 

ilUs  :     Tamquam  ad  d»'>«,*«  '^'"P>»  ^^  T 

gladiis  et  lig^nis  .com-  i:critures  soient iicco.ii. 
prehendereme:  Quo-  pijes.  Alors  ses  dii- 
tidiè  ,apud  vos  emm  >eiples  Tabandonnèrent, 
in  tcmplo  docens,  et  <2t  s'enfuirent  tous.  Or 
non  me  tenuistis  ;  sed  '^^  ^^^^^  un.jeuneho™. 
nf  imnlpinhir  Srrin-  P)e  qiu  le  suivait,  cou- 
Ut  impleantur  Scrip-  ^^^^^  seulement    d'ua 


A   LA    MESSE.  133 

nceul.    Et  ils  se  8ai-  turœ.  Tune  discipuli 

r«nt  de  lui;  mais  il  ejusrelinquenteseum 

ur  laissa  son  linceul,  omiiesfu-e.unt  Ad)- 

8*enfuit  tout  nud  de  ,        ^        o,  .  , 

,ur9  mains.    Ils    me-  lescensautcn  quidani 

èrent    ensuite    Jésus  sequebatur  euiiiiu- 

ez  le  Grand   Prêtre,  tus      siivloi  e     .  ^    r 

ù  s'assemb  èrent  tous  nudo  :     et  tî^îuu*  ^   t 

s  Prêtres,  les  Scribes  e^^       At  ille  rej(  ctâ 

les  Sénateurs.  Pierre  gj^^i^^e,   iiadus    pio- 

suivitdeloin,  jusque  «      .,    ,'  ^.'     , 

.nsla  cour  du  Grand-  fug"!  ab  eis        Et  ad- 

rôtre  ;  où  s'étant  assis  duxerunt    Jesum   ad 

près  du  feu  avec   les  summum        ^acerdo- 

rae8tic|ues,ilsechanf-  tem  :   et  conveiuTunt 

it.      Cependant     les  omnes  Sacerdote»,  et 

rincesdes  Prêtres    et  g^^^^        et  Seniores. 

'ut  le  Conseil^    cher-  „  .  ^        ni        n 

aient  des  dépositions  Petrusautem  a  longe 

mtre  Jésus    pour    le  secutus  esteumu:;que 

ire    mourir/     et    ils  intro  inatrium  summi 

en  trouvaient  point .-  Sacerdotis  :     et  sede- 

r  plusieurs  déposaient  bat  cum  ministris  ad 

ussement  contre  lui  ;  •  ^^  calefacie- 

leurs  temoiârnaiijres  ne  ,o         '      cy  •         v 

ccordaient  pas     En-  ^^^  «e.      Summi  vero 

quelques-uns  se  le-  Sacerdotes   et    omne 

rent,  et  portèrent  un  concilium  quaerebant 

iix  témoignage  contre  adversùs   Jesum  tes- 

ces     termes  ;  timonium,     ut     eum 


Bë\'^~ 


lu    en 


ous  lui  avons  ouï  dire:  ^*  «      i  t. 

AAk...:^..-     ^  .        1  morti  tiaderent  :   nec 

détruirai  ce   temple  .  .  ,       ,         i%*    ,  . 

li  par   la   main   des  niveniebant.       Muiti 

miues,  et  j'en    rebâ-  enim        tcstimonium 

'    *    *  faisum    dicebant   ad- 


rai,  en  trois  jours,  un 
jitieqiii  ne  sera  point 
lit  de  la  main  des  hom- 
|s8.  Mais  ce  témoi- 
«age-lù  mêuK!  n'était 


versus  eum  :  et  cou- 
venienlia  iestimonia 
non  eruut.      Et  qui- 


i^'i'fi 


iïMê 


G'^ 


'mm'^ 


■4 

»24 


LE  MARDI  DE  LA  SEMAINE  SAINTE 


dam   surgcntcs^    fal-  point  encore  suffisant. 

sum  testimonium   fe-  ^^^»''»  ^^  ^«"and  Prêtre 

rebant  adversùseum,  «élevant  au  milieu  de 

j.        ,             n.        '  1  assemblée,  interroirea 

dicentes:     Quoniam  j^s^s^  ^t  lui  dit  :  Ye 

nos    audivimus  euin  répondez-vous   rien  à 

dicentem  :     Ego  dis-  ce  que  ceux-ci  déposent 

solvam  ternplum  hoc  contre  vous  ?  Mais  Je- 

inanufectuin  ;    et  per  ^us    demeura    dans  le 


triduum    aliud     non 


silence,  et  il  ne 


repon- 
c     .  ,.«         dit  rien.       Le    Grand  1 

manufactum  œdifica-  p^ètie  l'interrogea  en- 
bo.  Et  non  erat  con-  core,  et  lui  dit  :  Etet 
veniens  testimonium  vous  le  Christ,  FUsdej 
illorum.  Etexurgens  Dieu*:éni  [à  jairaislî 
summus  Sacerdos  in  ;^ésu8  lui  répondu  :  Je 

««>o<i;iim    ;*^«»»..rx»o,r;é   le  suis:  et  vous  verrei 
médium   interrogavit  r      ^J^  .  ,^  pj,^  ^ 

Jesum    dicens  ;  Non  bhomme  assis  à  la  droite 

respondes   quidquam  de  la  majesté  de  Diey,| 

adeaqueetibi  objici*  et  venant  sur  les  nuéa 

unturab  bis?  lïleau-  du    ciel.      Aussitôt  le 

tem  tacebat,  et   nîhil  ^rand- Prêtre,     déchi. 

respondit.      Rursùm  7?"*  ^\  ^""^'^^^  M 

*^         Cl         1      •  dit  :  Qu  avons-noufiCM 

summus  Sacerdos  m-  core  besoin  de  témoinîî 

terrogabat   eum,     et  Vous  venez  d'entendu! 

dixit  ei  :  Tu  es  Chris-  le  blasphème  :  que  vo»| 

tus,  Pilius  Deibene-  en  semble?     Tous  " 

dicti?      Jésus  autem  condamnèrent,    conw 

dixit  illi:     Ego  sum;  «j,^^"^  ^d.gne   de  mot 

^    .  1  1  -^-    r\>î'       1  -fc-n   même  tems,  qoel- 

et  videbitis  Pilram  ho-  queg.uns   se   mirent  ï 

minissedentem  àdex-  lui  cr    her  au  vlsagej 

tris   virtutis   Dei,    et  et  lui  ajant  bandé  1« 

Tcnientem  cum  nubi-  yeux,  ils  lui  donnèt«rt 

bus  ccéli.Summus  au-  ^?»  c?"ps  de  poing,  « 

4^^   c««^«j^«      „«:«  disant  :  Devnie  [quit 

tem  Sacerdos,    scm-  ^appé?]  Et  wV 


A    LA 

hiii  donnaient  des  souf- 
liiots  :  cependant,  com- 
liiie  Pierre  était  en  bas 
Jans  la  cour,  une  des 
servantes  du  Grand- 
»*rêtre  ^  vint  :  et  l'ayant 
ni  qui  se  cbaiiffait, 
iprès  l'avoir  considéré, 
'Ile  lui  dit  :  Vdus  étiez 
lussi  avec  Jésus  de  Na- 
zareth. Muis  il  le  nia, 
îR  disant  :  Je  ne  le 
tonnais  point,  et  je  ne 
lis  ce  que  vous  me 
lites.  Puis  il  sortit 
lebors  à  Pentrée  du 
vestibule,  et  le  coq 
Chanta.  La  servante  le 
royant  de  nouveau,  dit 
ceux  qui  étaient  pré- 
ns  :  Celui-ci  est  de 
bs  gens'là.  Il  le  nia 
)our  la  seconde  fois. 
li  peu  de  tems  après, 
keux  qui  étaient  pré- 
leos  dirent  à  Pierre  : 
''ous  êtes  assurément 
le  ces  gens-là  ;  car  vous 
[tes  aussi  de  Galilée. 
[1  8e  mit  alors  à  faire 
les  imprécations,  à  dire 
^n  jurant  i  Je  ne  cou- 
lais point  cet  homtue 
ioiit  vous  me  pariez 
^t  aussi- tôt  le  coq 
ihanta  pour  la  seconde 
fois  ;  et  Pierre  se  res- 
jouvint  de  la  parole 
lue  Jésus  lui  avait  dite  : 


MESSE.  12S 

dens  vestlmenta  sua^ 
ait  :  Quid  adliuc  de- 
sideramus testes?  Au- 
distis  blasphemiam. 
Quid  vobis  vidctur? 
Qui  oranes  condem- 
naverur.*  eum  esse 
reum  inortis.  Et  cœ- 
perunt  quidam  cons- 
puere  eum,  et  velare 
faciem  ejus,  et  cola- 
pliis  eum  cœdere^  et 
dicere  ci  :  Propbe- 
tiza.  Etmlnistri  ala- 
pis  eum  cœdcbant  £t 
cùm  esset  Petrus  in 
atrio  deorsùm  venit 
una  ex  ancillis  sura- 
mi  Sacerdotis:  et  cùm 
vidisset  Petrum  ca^- 
lefacientem  se,  as- 
piciensillum  ait:  Et 
tu  eum  JesuNazare- 
no  eras.  At  ille  ne- 
gavit^  dicens  :  Neque 
scio,  neque  novi  quid 
dicas  Et  exiit  foras 
aiite  atrium;  etg-ailus 
cantavit.  Rursùs  au- 
tomne iim  vidisset  illum 
ancilla,  cœpit  diceve 
circumstaniibus:  Quia 

hic  ex  illis  est.  At  ille 
Q3 


t''' 


i.i; 


1 


LE  MARDI  DE  LA  SEMaINB  SAINTE 


I 


0 


y 


.i.^ 


ileriim    ncgavit.     Et 
po8t  pusillum    rnrsùs 
quiastabant,  dicebant 
Petro  :     Verè  ex  il  lis 
es  ;    nam  et  Galilaeus 
es.     IMe  auteincœpit 
anatlicmatizare,       et 
jurare,     quia    nescio 
homiîiem  istiim,  quein 
dicitis.        Et    slatim 
gallus  itervim   canta- 
vit.      Et    recordatus 
est  Petrus  verbi  quod 
dixerat     ei      Jésus  : 
Priusquàm        ^llus 
cantet  Ims,  ter  me  ne- 
^bis.    Etcœpitflere. 
ht    confestim    manè 
fonsilium      facientes 
j^iimini       Sacerdotes, 
eu  m    Senioribus,    et 
Scribis,    et  universo 
concilio,      vincientes 
JcRuiti,  duxerunt,  vt 
iradiderunt  Pilato.  Et 
interrogavit  eu  m   Pi- 
latus  :  Tu  esRex  Ju- 
dœorum?  At  ille  res- 
pondens,  aititfi;  Tu 
dicis.     Et  acrusabant 
eum  summi  Sacerdo- 
tes  in  multis.   Pilatus 
autem   ruisùm  inter- 


Avant  que   le    coq  aji 
rhaiHc        deux        Ton 
vous     me     renoncprpij 
troifj  fois.     Kt   il  t<ei .. 
ù  pleurer.         AuHsi-iôJ 
que  le  nmtin    ftit  venu 
)e8  Princes  des  PrêtreJ 
avec  les    Séiiateuin, le{| 
Scribes,  et  tout  le  Cod. 
st'il,  a^ant  d<^ libéré  en. 
ppinble,    lièrent    Jésiu,. 
IVnimenèrent    et  le  li. 
vrèront  à  Pilate.   Pilaul 
l'inter'Oîçea       [aitwi]; 
Kte.-j-vons  Je    Roi  tfal 
Juif»?  Jésus  luirépoQ* 
dit  :   Vous  le  dites;  [je 
le   RiiisJ.    Et   [conin»] 
les  Princes  des   Prêtrei 
formaient    diverses  acJ 
cusations    contre    loi,! 
Pilate  1  interrogeant  (kl 
nouveau,    iui  dit  :  M 
répondez-vous      rien! 
Voyez  de   combien  ikl 
choses  ils  vousaccuseotl 
Mais  Jésus  ne  répon(!it| 
plus  rien  ;  de  sorte  qi 
Pilate    en    éttit    ImII 
étonné.      Or    il    avaiti 
coutume  de  délivrer  il 
laFête[dePrique]celiii| 
des   prisonniers  que  le 
peuple    lui  demandait 
Il  y  en   avait  un  alon 
nommé   Barabbas,  qii 
était    en    prison    avfi 
[d'autres]        séditie  i 


parccq 

mis 

dans 


un 
mie 


A    LA    MESSE.  127 

avait  com-  rogavil  eum,  dicens  : 

meurtre  ]^Qp  respondt^ji  qiiid 

/édition,  «uaj^p        Vide       m 

Le  oeup  e    étant  donc  '        .•      , 

? '     .  r^rAé^ir^     rj*»  quantis    te  arciisant. 

monte  au  prétoire,    de-  ^ 

manda  à  Pilate  la  grâce  J<*sus  aiitcm    i^  mplius 

rnril  avait  coutume  de  nihil  respondir  :  ifa  lit 

leur  faire.  Ilieurrépon-  mirart'tur         PilaUis. 

(lit:  Voulex.vou«queje  Per  diem    autein  fes- 

V0U9  délivre  le  Roi  des  ^^^  soirbat  dimittere 

Jufs?    Car    il    savait  .„.  .     ,. 

bien  que  c'était  par  en-  l"»^  unum  ex  vmctis, 

YJe  que  Ie8  Princes  des  quemciimque      petis- 

Prêtres    le  lui  avaient  sent.    Erat  uu(eiii  qui 

mi<)    entre    les    mains,  direbatur     Baiabbas^ 

Mais  les    Princes     des  qui  cum^cdiliosis  ciat 

Prêtres     excitèrent    le  ^,^^  •   j^  ^^,^., 

peuple    \îi    demander  .         /•       ^  .    i 

on'illeur  délivrât  plu-  tione  fecerat   homici- 

tôt    Barabbas.      Pilate  dium.    Lt  cuni  ascen- 

leur  dit  encore.      Que  disset   turba^      cœpit 

voulez-vous    donc  que  rogare,    sicut  semper 

je   fasse    du    Roi    des  faciebat  iilis.    Pilatus 

Juifs?  Mais  ils  crièrent  ^^^^^    respjndit  eis, 

de  nouveau:  Crucifiez-  .    ,   ,.  ..      ./  ,^.     ,.     .' 

le.     Pilate    leur    dit:  et  dicit  :   Vultisdimit- 

Quel    mal    a-t-ildonc  iam  vobis  Regem  Ju- 

fait  ^  Mais  ils   criaient  dasorum  ?         Sciebat 

encore  plus  fort  :   Cru-  enim,   quod  per  invi- 

cifiez-le.     Enfin  Pilate  ^iam  tradidissent  eum 

voulant     contenter    le  ^,.„  ^?        g..«««,i^«„„ 

„    •        1  i.i.  sun  tni       oaceruotes. 

euple,      leur     délivra  r»     .«c 

larabbas;     et      ayant  Porttlfices  autem 


con- 


feit  fouetter Jcsi's/ille  citaverunt  turbam,  ut 

leur  livra  pour  être  cru-  magis   Barabbam  di- 

cifié.    Alors  les  soldats  milteret  eis.      Pilalus 

le   menèrent    dans    la  autem  iterùm  respon- 

.alle  du  prcto.re,  et  lU  ^  j^  juj         K^ 

assemblcient    toute    la  *         g  4 


iU 


.ïlJ'iï 


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•ri       Ç* 


•^1 


128      LE     MARDI    DE   LA    SEMAI  VF,   SAINTE 

erg6vuUi»facianï  Rj-   f'^fTPa^»»»    [autour  de 


gi  Judaîorum  ?  Ai  illi 
ilerùm  clamuverunt  : 
Crucifiée  cum.  Pila- 
tus  vcrô  dicebat  eis  : 
Quid  enim  mali  fecitr 
Al  illi  mag'is  clama- 
bniit  :  Cjucifmv  t'iim 


lui].  El  l'a^'ant  révéla 
d*uii  manieaii  crécnr- 
late,  ils  lui  mirent  une 
couronne  d'épines  aw. 
trela88(<eg.  Puis  il^ 
commencèrent  à  le  sa^ 
lurr,  [en  lui  disanri; 
Salut  au  Jloî  des  ,luif^ 


Pilatusau(e..r  volons  /;'/•«'"'  f-n|'paientl. 

,  .  -,  ,  tfcloavecun  roseau  :  pt 

populo satis(acere,di-  i„i  nachaient    [au  vi. 

inis.t  lili^   Barabbarn,  j^^o^]  ;  et  se  mettant  i 

et  tradidit  Jesum  fla-  genoux,  iU  radoraient. 

gellis  cœsutn,  ut  cru-  -Après  s'être  ainsi  joués 

cifigeretur.       Milites  ^®  ^"^   '^^  lui   ôtereoi 

aiUein  duxerunt  cum  «on manteau  d'ccarlate; 

,     ..  et   lui  avant  remis  sei 

in  atrium  prœtoj:ii,  et  habit*,  ils  remmenèrent 

con votant   lotam  co-  pour  le  crucifier.     Et 

hortein  :     et   induunt  un  homme  de  Carène, 

cum  purpura,    cl  im-  nommé  Simon,  père  d'. 

ponuiU  ei  plectentes  Alexandre  et  de  Rufu?, 

«pineam  coronam.  Et  'i"'  T^l^'^  ^^  '^"  ""*'; 

^  .  .    ,  s<>n  des  champs,  passant 

cœperunt      ^halutnre  p^r-là  ;  ils  les  coiitraJ. 

eum  :     Ave  Rex  Ju-  gnirent    de    porter  la 

dœorum.     Et  perçu-  Croix.     Et  ils  condui- 

tiebant     cnput     ejus  sir^nt    Jésus  ^jusqu^au 
arun  " 
bant 

genua,         adorabant  {jj^i^e  du  vin  mêlé  avec 

eum.      Kt    postquam  de  la  myrrhe.       Maisil 

illuserunt  ei,  exuerunt  n'en  voulut  point  boire. 

illum  purpura,   et  in-  Et  après  l'avoir  crucifié, 

duemnt     eum     vesti-  \^f  partagèrent  ses  ha- 

n)enti88uis;eteducunt  ^'^''  les  jetant  au  sort, 

'  pour  savoir  ce  que  cha- 


ant      cnput     ejUS  sireni    jesus    jusquau 

lîdine:  et  conspue-  '««u  appelle  Golgotha, 

t eum;  etponentes  ^  f^*:^"? ".'^'/^  ^?'^7^i ! 

'      ',       .      .  ou  ils  lui  donnèrent  i 


^  A   LA 

cttfiefi  aurait.  Or  il  éiait 
la  troi«iièine  heure  du 
jour,  quand  ils  le  cruci- 
fièrent. £t  la  cause  de  sa 
mort  était  marquée  par 
ette  inscription:  Le  Koi 
DBS  Ju iFî*.  Ils  cruci- 
fièrent ausKÎ  avec  lui 
deux  voleurs  ;  Tuii  à  sa 
droite,  et  l'autre  à  na 
gauche.  Ainsi  fut  accom- 
plie cette  parole  de  TE- 
criture  :  lia  été  niis 
au  ran{^  des  méchans. 
Ceux  qui  passaient  par- 
là  blasphéma  ienty  en 
secouant  la  tête  et  lui  di- 
sant :  Toi  qui  détruis 
le  temple  de  Dieu,  et 
qui  le  rebâtis  en  trois 
jours,  sauve-toi  toi- 
mèine,  et  descends  de 
la  croix.  Les  Princes 
des  Prêtres,  avec  les 
Scribes,  se  moquant 
ausgj  [de  lui]  se  dirai- 
ent Tun  à  Tautre  :  Il  a 
sauvé  les  autres  ;  et  il 
ne  peut  se  sauver  .lui- 
môme.  Que  ce  Christ, 
ce  Roi  d'Israël,  des- 
cende maintenant  de  la 
croiX|  afin  que  nous 
voyions  [sa  puissance], 
etque  nous  crojions  [en 
lui].  Et  ceux  qui  étaient 
crucifiés  avec  lui,  le 
chargeaient  aussi  d'in- 
jures.    Or    depuis    la 


MC9SB.  1S9 

illuin  tit  cnicififçerent 
eum.  Et  angariave- 
runt  preetereuntem 
quempiam  Simoneiii 
Cyrenœum  venientem 
devtNâ,  patremAlex- 
andri  ef.  Hutî^  ut  tof- 
lei*et  crucem  ejus.  Et 
perducunt  illum  in 
Golgt)tha  locum;  quoil 
est  interpretatum^Cal- 
variae  locus.  Et  da- 
bant  ei  bi  jere  myr- 
rhatum  vinum;  et  non 
accepit.  Et  crucifi- 
gentes  euin^  divise- 
ru  nt  vestimeinta  Cfirs, 
niittentes  sortem  su- 
per eis/quis  quid  tol- 
ieret.  Erat  autem 
hora  tertia  :  et  ciuci- 
fîxerunt  eum.  Et  erat 
titu  us  causœ  eiùs 
inseiriptos  :  Rex  Jii- 
dfieprum.  Et  eum  eo 
erucifigunt  duos  la- 
trônes  ;  unum  à  dex- 
trid^  et  alium  à  sinis- 
tris.  Et  impleta  est 
scriptura^  quœ  dicit  : 
Et  eum  iniquis  repu- 
tatus  est.  Et  prœte- 
réunies     blasphcmn- 

G5 


m 


■^;s/l 


l'i-1 


m 


130         LE  MARDI  DE  LA  SEMAINE  SAINTE. 

bant  cum,     inoventes   sixième   heure  du  jour 
capita  sua,    et  dicen-  jusqu'à  la  neuvième  les 

tes:  Vah  qui  destruis  ténèbres  coiivriremiou. 

,  ^  .        ,  .  te  la  terre,  ht  a  la  neu- 

templum    Dei,    c^t  in  ^i^^^     heure,      Jésus 

tribus  diebus  reœuin-  cria     à    haute    voix: 

cas«    salvum    fae  te-  £loi',  £Ioï,  lamma  sa. 

Aietipsum  descendens  bacthani  ?    c'est-à-dire, 

de     cruce.       Simili-  Mon  Dieu,  mon  Dieu, 

ter      et    siimmi     Sa-  Pourquoi     m  avez-vous 

ter     et    sumini    2>a-  abandonné  ?  Quelques, 

cerdotes     lUudentes,  „„3  ^e  ceux  qui  étaient 

ad  alterutrum     cum  prégen*,  ayant  entendu 

Scribis  diccbant :  Ali-  Pces  paroles,]  disaient: 

os  salvQS  fecit,   seip-  Voilà  quiUppelle  Elie. 

«um.non    potest   sal-  ^^^    1>«  d'eux  comant 

vum  facere.     Chris-  ïZ^iV'"/'*^' ^r?^^'  ^! 

.      r%      T         u  Vinaigre;      et     1  ayaot 

tus Rex Israël descen-  „û^I^^  bout  d'un  ro. 

dut  imnc  de  Cruce,  geau,  lui    Dréseutait  i 

ut  videamuB  et  creda-  boire    en  disant  :   Ai- 

jdus.     Et  qui  cum  eo  tendez,  voyons  si  Elie 

-crucifix!  erant,    con-  viendra  le  détacher  de 

v:«.:oka.^«.i..  «:         v*  Ja  Croix.     Mais  Jésug 

ffiZâ  settirt  '^''' ""«"'"'''^' 
nebr^  factœ  sunt  per 

totam  terraip,  usque  ad  horam  nonam.  Et 
horfi  nonft  exclaipavit  Jésus  voce  magnt, 
dicens:  Eloî,  Ëlc^,  lamma  sabacthani  ! 
quod  est  interpretatun^  :  Deus  roeus, 
Deus  meus,  ut  qiijd  derèllquisti  me  ?  Et 
quidam  de  cirçumslàntibus  audienteS; 
dicebant  :  Ëcce  Ëliam  vocat.  Cunens 
autem  unuF,  et  ifiiplens  spongiam  aceto, 
circumponensque  calamo,  potum  dabat 
ei^    diceiis  :    Sinite  ;    videâmns    si    veniat 


o 


A   LA   MËSSS.  131 

Elias  ad  deponendum  eum.     Jésus  autem^ 
emissâ  voce   magnâ  expiravit. 

r/fi  on  fait  une  pauae,  tt  on  se  met  A  genoux  ;  et  en  certains  li'eiiir, 
^  an  bttiit  ta  tcrfe.'] 

Ai>^3i-tôt  le  voile  du  Et  vélum  templi 
temple  fut  déchiré  en  gcissum  est  in  duo,  à 
deux,  depuis  le  haut  gummo  usque  deor- 
jusqu^en  bas.  Et  le  ^^^  yj^^^^^  ^^^^^ 
Cenlenier,  qui  était  la  .  , 

présent  visrà.vis  de  Je-  ^enturio  qui  ex  ad- 
sus,  voj^ant  qu'il  avait  verso  stabat,  quia  siC 
expiré  en  jettant  ce  clamans  expirasset, 
grand  cri;  dit  :  Ger-  ait  :  Verè  hic  homo 
tainement  cet  homme  piliusDeierat.  Erartt 
était  le  Fils  de  Dieu.  ^^^^^  et  inulières  de 
Il  y  avait  aussi  Ja  des   ,        v  •  •     «     < 

femmes  qui  regardaient  ^^^ë^  aspicientes  ; 
de  loin,  entre  lesquelles  mter  quas  erat  Manà 
était  Marie  Magdeleine,  Magdalene,  et  Maria 
Marie  mère  de  Jacques  Jacol^i  minoris  et  Jo- 
le  mineur  et  de  Joseph,  gçpfj  Mater,  etSald- 
et  SalcHué,  qui  le  8«i-  ^^e  :  et  cùm  esset  iti 
valent  lorsqu  il  était  en.  ^  ,.,    a  i.     a  i 

Gar.lcè,et;pourvoyaient  Gahlœâ,  8et|uebant^r 
à  ses  besoins;  ily  en  eum>  et  ministrabant 
avait  encore  beaucoup  et;  et  aliœ  multCÇ, 
d'autres,  qui  étaient  quee  simul  cùm  eo 
venues  avec  lui  à  Jéru-  asccnderant.  Jerosu- 
"^^*"*'  lymam. 

Lei   Ce'rémoniei  iobiervenl  ici  comme  au  Dimaneki  éêi 

Hameaux,  Pê%e  65. 

LE  soir  étant  venu,  TTTIT  cùm  jam  sera 

parce  que  c'étaitle  gii    essel     factum, 

jpurde  la  préparation,  ,»uia  erat  parasceVe, 

G est-ardire,.    la    veille  i?.^,i -..,4  ^Lt^  duuu 

du    Sabbat  ;       Joseph   ?"«^^^  «".  ^  ^^^**; 

'^     tuinj    verni   Josepu 

G6 


^i'ti 


f|''i«f  1«; 


M: 


mi 


1  -.!^  J'»r 


fi? 

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f",ir 


n 


132  I/E   MARDI   DE   LA    9EM.    SAINtK 

ab  Arimathœâ  nobilis   d'Arimathie,  oui   était 
Decurio,  quiipseerat   ".»  Sénateur  fort 


con* 


expectans       regnum   «'^éré,  et  qui  attendait 

Dei,    et  audacter  in.  ?.H««;    i?,/^^^"r  .* 

A     •   «A     j  r»i  i            A  ^*euj  8  en   vint  hardi. 

troivit  ad  Pilatura,  et  ment  trouver  Pilate,  et 

petiit     corpus    Jesu.  lui  demanda  le  corps  de 

Pilatus  autem  miraba^  Jésus.    Pilate    s'éton. 

tur  si  jam  obiisset.  Et  nant  qu'il  tût  mort  sitôt, 

accersito  Centurione,   ^!;  ^?".*''  *f   Centenier, 
•  a  -a.  •    et     lui     demanda    si 

interrogavit    eum   si    .^^-^   j^,    ^^^^*  '^ 

jara  mortuus esset.  Et  Gentenier    Ten     ayant] 

cùm     cognovtsset     à  assuré,  il  donna  le corpj 

Centurione,     donavit  à  Joseph.  Joseph  ayant  | 

corpus  Joseph.      Jo-  acheté  un  linceul,  des* 

sephautem   mercatus  fendit  Jésus  delà  Croii, 

sindonem,etdeponens  LT^hZ  fn!!  I 
f  .^    T  ,  ceul,  le  mit  dans  un  se* 

cum  mvolvit  sindouff,   pulcre  qui    était  taillé 
et   poâuit  la    mono-   dans  le  roc,   et  roula 
ment'J  quod  erat  ex-   une  pierre    à    l'enti^e 
cisum   de   petrâ,     et  du  sépulcre, 
advolvit  lapidem  ad  ostium  monument!. 
Offertoire.    Ps,  139. 

CUSTODI,     me   TJ  RESERVEZ -moi,, 
Domine,  de  ma-    i7  Seigneur,    de  la 

nupeccatoris;    etab  "*î»f»   P^^5^"Vn™* 

,      ^.   .,  *.   .      .  déilvrez-moi  des  hom* 

hominibus        iniquis  ^es  injustes, 
eripe  me. 

StCRETTE. 

|;^ACRIPICIA  TJIAITES,   Seigneur, 

CT  nos,  quresuiflus  JC    q"e  ces  sacrificei 

f^-^  .  ^  •>„  que  nous  célébrons  par 

pomme,    propensius  2««  sainte    institution 

îsta  restaurent,    quœ  ^^vec  des   jeûnes  salu- 

medicinalibus       sunt  taires^    réparent  notre 


A    LA   MESSE.  133 

nature.  Par  J.  C.  N.  S.  instituta  jejaniis.  Per 

Dominum. 

Vautre  Secrette  Protège  ffuOblatii,  page  110» 
Communion.     Ps,  68. 

LES  Ju^es  8ur  leurs      A    DVERSUMme 

tribunaux      par-  ^^     exercebantur, 
laient   contre   moi,    et        •  ge^ebant  in    por- 

cenxqui  buvaient  du  vin  A     .•  nu* 

m'ont  pris  pour  le  sujet  tâ,etin  me  psallebant, 

de  leurs  chansons  ;  mais  qu»  bibebant  vinum  : 

moi,  Seig:neur,  je  vous  ego  verô    orationem 

ai   offert    ma    prière  :  meam  ad  te  Domine  : 

voici    le  tems,   6  mon  Tempus    benepLciti 

Dieu,  de  faire  éclater  j^^  j^  multitudine 
votre  bonté  ;    exaucez-       .      .        i»      . 

moi  selon  la  grandeur  misericordiœ  tuœ. 

de  votre  miséricorde. 

Post-Communion. 

FAITES,  Ô  Dieu  .^  ANCTIPICA  - 
tout-puissant,  qu'é-  JJ^  tionibus  tuis, 
tant  sanctifiés  par  vos  omni^tens  Deus,  et 
sacremens,  nous  y  trou-      ...  ^     .  \ 

vions  des  Remèdes,  ponr  vitia  nostr^^curentur, 
laguérison  de  nos  âmes  et  remédia  nobis  sem- 
et  pour ie  salut  étwnel.  piterna  proveniant. 
ParN,S.J.  C.  Per,&c. 

\Vautte  Poat-Comm^  Quselumot,  9»  Hvctios,  page  119. 

Prions,    Sur  le  Peuple.    Oremus; 
iHumiliez-vous    devant   Htimiliate  capita  ves- 


Dieu  et  baissez  la  tête. 

QUE  votre  miséri- 
corde,  ô  mon 
JDieu,  nous  purifie  de 
lia  corruption  du  vieil 
IhoiDnie  qui  est  en  nous, 


tra  Deo. 
lUA  nos  miséri- 
cordia^    Deus^ 
et  ab  omni  eubrep- 
ti  one  vétMtatis  ex^«ff- 


Tl 


et  nous  ren4e  capables  get^  etcapaees  8(ànc- 
d'une  sainte  oouveauté.  t»  novitativ  tfficiat* 
l^'^)  &«•  Per,  &c. 


>  I 


134 


II' 


LE  MERCREDI 
DE  LA  SEMAINE  SAINTE. 


A  LA  MESSE. 

Héfl.  JTof  re  Seigneur  est  mort  te  Fendredi^  pour  ntu  I 
donner  la  vie  ;  et  mvjourdthui  il  est  vendu  par  un  de  sa  hit 
ciplest  pour  nous  racheter  dfi  V esclavage  ok  nous  avait  tnft^l 
gis  ta  désobéissance  de   noire  premier  pire.     Et  parce  ^\ 
r  Evangile  de  ce  jour  dit  iiu'ilfit  sa  prière  à  genoux^  fFgVa 
chante  cat  Introitt  afin  d'inviter  toutes  les  créaturts  à  ptm 
le  gfnan  au  nom  de  Jésus  :  hs  Saints  Anges,   parce  quehl 
hommes  sont  admit  à  Vhéritage  eéteitCf  et  y  remplirostlnl 
places  devenues  vacantes  par  la  ehûte  des  Anges  rébeHtt\\t\ 
hommes  eux-mêmes,  parce  que  leurs  péchés  sont  effam\i\ 
lésâmes  des  justes  détenues  dans  les  Limbes,  parce  qu'dlA 
sont  délivrées  de  cette  prisêu,   ft  ce  n'est  pas  sans  raiton  fN 
Ton  0m#(  fil  oronis  lingua  confiteatiir;    puisque  les  Jt^A 
an  lieu  de  confesser  et  de  bénir  ce  saint  Nom,  vomirent  m- , 
ire  lui  mille  blasphème». 

iNTBOiT.    Philip,  2. 


IN  nomine  Jeau 
omue  genu  ftec- 
tatur^  cœiestium^ 
terrestriuiDj  et  in- 
fernorum  :  quia  Dô- 
minus  faetus  est 
obediéns  usque  ad 
mortein^  niortera  au* 
tém  crucis  :  ideô.  Do- 
minus  Jesus-Christus 
in  glorifi  est  Dei  Pa- 
tris,  Ps.  101.  Domi- 


\Jj  8(/8  tout  genM 
fléchisse  dari^  le  ciel, 
sur  la  terre,  et  dans  lai 
enfers  ;  parce  que  k 
Seigneur  â^est  rendi, 
obéissant  jusqu^à  11 
mort,  et  ti  la  mort  deè 
croix  r  c'est  pourquoi 
notre  Seigneur,  J.  € 
est  dans  la  gloire  dej 
Dieu  son  père.  Vs,  Sei- 
gneur, écoutez  nii| 
prière  ;  et  que  mes  crii 


A  LA   MESSE,  135 

^'élèvent  jusqu^â  vous,   ne^  exaudi  orationem 
[u'auiioin,  &c.  meam  :  etclamorme- 

i  ad  te  venîat.     In  nomine. 

COLLECTE. 
lei  VâH  ne  éil  point  Doraioui  Toblieuni. 

Prions» 
Fléchissons     le 

H.  Levez-vous* 
lAlTES,    s'il 
plah,  Dieu 
tuissanî,       ^ue 
Dyons      délivrés 


Oretnus. 
ge-     Y^  Flectamus  genua. 

R  Levate. 

vous  TTJIR/ESTA,  qu*- 

tout-  H^^ 

««  -M^   sumus  omnipo- 

nous  ;^    w^  .       .  » 

jgg  tens  Deus^  ut  qui  pro 
lux  que  nous  souf-  nostr^i  excessibus  Ju- 
rons sans  cesse  à  cause  ces&ianter  affligimur^ 
le  nos  péchés,  par  la  per  unigcnti  Filii  tui 
kassion  de  votre  Fils  passioiiem  liberemur: 
Une  ;  Qui  étant  Dieu,  Jj^^j  ^^^^        ^^ 

ïture    du    Prophète   Lectio  Isaî»  Prcphe- 
Isaïe.  1^^ 

01  CI  ce  que  dit  le  ÏT ^^  ^»^'^    ^^^ 

Seigneur    Dieu  :  ^  [P    minus   Deus  : 

)ites  à  la  fiile  de  Sion  :  Dicite  iilise  Sion  :  Eè- 

Totre  Sauveur    vient;  ce Savator tuus venit; 

porte  avec  ^  lui    les  ecce  uierces  ejus  cum 

)uronne8  et  la  recoin-  /<  .        ,  m  .      _  . 

mse  qu'il  veut  donner.  ^0.    Qj"»  «ft  «te,  qui 

li    est    celai-ci    qui  venit  de  bdom^  tinc- 

rient      d'Edom,    [qui  tis  vestibus  de  Bosri? 

^ient]  de  Bosra  avec  sa  Iste  formosus  in  stolâ 

fobe  teinte  de  rouge  ?  guâ;  gradiens  in  mul- 

ftui  éclate  dans  labeau-  titudine     fortitudinis 

Itde  ses  veteoiens,  et  .       «  _^   •   i^_..^ 

Sî  marche  avec   une  ?^«;  ^go  q"»   H^or 

fcrce   toute-puissante  t'  Jtistitiam,    et  propU- 

'^Vst  moi,    dont    les  gtiator  sum  ad  salvàn- 


IM\  u 


Srai 


m'i'jm 


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136        LE  MERCRIiDI   DE    LA   SEM.    SAINTE 

dum.  Quare  er-  par  '^s  sont  des  parole, 
go  rubruiii  est  in  ^^  Justice,  qui  viii,i 
dumentum    tuum    et   P^"»*  défeqdre  et  po, 

vestimenta  tua  ai-  ^*"'^*'-  l^*'"''^"^'  H 
vesiimenia    lua,      si     ^^^^^  robe  est-elle  tooii' 

eut  calcantium  in  tor-  range  ?  et  pourquoi», 
culari  ?  Torcular  cal-  vêtemens  sont-ils  co» 
tavi  aolus  ;  et  de  g'en-  me  [les  habits  de]  ceml 
tibus  non  est  vir  me-  qui  foulent  le  viu  daJ 
cum:  calcavi  ços  in  '®  pressoir?  J'ai  é«| 
furore  meo  ;  etci|i- 
culcavi  eosinirâmeiâ: 
et  aspersus  est  san- 
guis  eorum  super ves- 


seui  à  fouler  le  vin,fiiK 
qu'aucun  homme  dwl 
tre  tous  les  peuples  m 
avec    moi.      Je  leg  «1 
foulés  dans  ma  iurenr; 
timenta  mea,    et  cm-  J«  ]^«  «'     foulés  ià| 
nia    indumenta  tnea  P'^f^dafis  ma  colèw 
'        '     r\'  .et  leur  sans  a  reiai 

mqumavi.  Dies  enim  ---  ««^^    ^\j 
,1     .   .  ,  sur  ma    rofte,   «  toiiL 

ultionis  m  corde  tnco,  mes  vêtemens  en  ioii| 

annus     rederapiionis  tachés:   car   j'ai  duil 

venit.     CSrcumspexi,  mon  cœur  le  jour  de 

etnoneratauxiMalar:  venjèance  ;  le  temsuj 

Haœ^ivi,    et  nm  lait  ^^^^^%  !««  »"»7  , 

A  '     r  4,    *.*  i-.4     venu.  J'ai  regarde  «il 

^ui  adjuvaret  :  lîtsal-  ^^^^  j^  ^^j^^^  jj ,, 

¥avit  mihi   bracbium  avait    personne 

meuni>    et  indignatio  m'aider  ;    )*ai    cherd 

mea  ipsa  auxilitjita  est  du  secours,  et  je  b^ 

mihi      Elrconculcavi  «»  point  trouvé.  Aii 

populos     in     furore  ""^".^^'f  M 
'^  ^      X  •     1.  •     •  sauvé;  et  ma  colère  I 

meo,  et  inebriavi  ew  soutenu.  J^ai  foulée 
u»  indignatione  mefi^  pieds  les  peuples  di 
>6t  deiraxi  in  terrain  ma  fureur;  je  les 
virtutem  eor^rni.  Mi-  enivrés  [de  leur  m 
serationum     Domini  dans  ma  colère  ?  et  |i 

morflldiar,     laudem  '^^^"^^*»'  ^"^^ 


A   L.4   MESSE,  137 

Itcrre.    Je  me  soiivien-   Doniini   super  oniiii- 
[drai    des    miséricorde»  bus,  quai  reddidit  no- 
du  Seiijnenr  :  [Jeclian-   ^^jg     Domiiius    Deus 
Itérai]  les  louanges  du    __._ 
[seigneur    notre    Dieu,    ^^^s^^^' 
our  toutes  les  grâces  qu'il  nous  a  faites. 

Graduel.     Ps.  68. 


£  détournez  point 
votre  visage  de 
otre  serviteur  ;  parce- 
ue  je  suis  accablé  d'af- 
iction  :  hàtez-vous  de 
'exaucer. 

V.  Mon  Dieu,  sauvez- 
oi  ;  parce  aue  les  eaux 
nt  pénétré  jusque  dans 
■ion  âme,  et  je  suis  en- 
foncé dans  le  uoton  d'un 
bjme  sans  fond, 
rofundi,    et  iioa  est 


NEavertasfaciem 
tuam  à  puero 
tuo,  quoniam  tribu- 
lor  ;  velociter  exaudi 
me. 

V,  Salvum  me  fac, 
Deus,  quoniam  intra- 
verunt  aquse  usque 
ad  animam  meam  : 
infixus  sKOi  in  limo 

subiM>ant.ia. 


Ici  on  dit  DoipiniTS  vobiscuili. 


Prions. 

|DIELJ,  qui    avez 
voulu  que    votre 
•*ils  souffrit  pour  nous 
supplice  de  la  Croix, 


D 


Oremus, 

^EUS,  qui  prd 

nobis    Filin  m 

tuum    crucis  patibu- 

[fiiiîe^novisdéHvrêr  de  lum  subire  voluisti,  Bt 

puissance    de    notre  inimici  à  nobig  expeU 

Innemi  :  accordez  îi  vos  leres  pote-ntatem:  con- 

îrviteurs  la  grâce  de  eede  nobis  lamulis  tu- 

articiper    à  la  gloiire  j      ^^  Resurrectionis 

Ifc    sa    liesurrection    :  '  ^. 

tarie  môme  J.C.&c.  gratiam       consequa- 

mur:     Ver  eiundem 

Hîiinum  nostrum.  u,  j. 


L:i^ 


;H  K? 


1  i«i 


138      LE  MERCREDI  DE 

Voraiaon   Ecclciinc,  ou 

Lectio  Isaïae  Prophe- 
tœ,  cap.  5ii. 

IN  diebus  illis  :  Di- 
xit,  Isaïas  :  Do- 
mine, quis  credidit 
aiiditui  nostro  P  et 
brachium  Oomini  cui 
revelatum  est?  Et  as- 
çendetsicut  virgultuir. 
coram  eo,  et  sicut  ra- 
(Jix  de  terra  sitienti  : 
non  estspecies  ei,  ne- 
que  décor;  et  vidimus 
eum,el  nonerat  aspec- 
tus^  et  desideravimus 
eum  :  despectum 
et  novissimum  viro- 
rum,  virumdolonim^ 
et  scientem  infirmita- 
tem  et  quasi  abscon- 
ditus  viiltus  ejus^  et 
despectus,  unde  nec 
reputavimus  eum. 
Verè  languores  nos- 
tros  ipse  tulit,  et  do- 
lores  nogtros  ipse  por- 
tavit  :  et  nos  puiavi- 
mus  eum  quasi  lepro- 
sum,  et  perciissum  à 
i)eo,  et  humiiiatum. 
Ipseaulem  vulneratus 
estpropler  iniquitutes 


L\  SEMAINE  SAINTE 
Deui  omnium,  page  105 

Lecture    du    Prophèu 
Isaïe.. 

EN  ces  jours-là; 
Isaîe  dit:  8ei. 
gêneur,  quia  cru  à  notre 
parole  ;  et  à  qui  le  bra; 
du  Seigneur  a-t-il  élc 
révélé?  Et  il  s'éléven 
devant  le  Seigneur 
comme  un  arbrisseai, 
[qui  sort]  d'une  terre 
sôclie.  "Il  est  sau 
beauté,  et  sans  éclat! 
Nous  Tavons  vu  ;  et 
n^avait  rien  qui  attirîtl 
Tœil  :  ainsi  nousTavon 
méconnu.      11    nousi 

Ïmru  un  objet  de  mépriJ 
e  dernier  des  hommes, 
un  hommo  de  douleun,! 

aui  sait  ce  que  c'est  qix| 
e  souffrir.  Son   vi 
était  comme  caché,  il 
paraissait    méprisable;! 
et  UOU9  ne  1  avonspoii 
reconnu.     II  a  pris  4 
ritablement    nos    lai 
gueurs  sur  lui  ;   et 
s'iest  chargé    lui-mêa 
de  nos  douleurs.    Non 
Tavons  considéré  cou 
me  un   lépreux,  coinii 
un     homme    frappé 
Dieu    et  humilié, 
cependant  il  a  été  pert] 
de  plaies  pour  nos  ipif 
quiiés  ;  et  il  a  éiébril 


?âOU8  nouj 


A    L4    MES9E.  139 

pour  nos    crimes.    Le  nostra^     atiritus    est 

châtiinent    qui    devait  proptersceleranostra: 

nous  procurer  la  paix,  disciplina    paci«   nos- 

r»fit  tombé    sur  lui  ;   et  .        "^  *  .  |. 

L  „i  x*z  „*A^u  tfœ  super  eum,  et  Ji- 

JI0U8  avons  été   guéris  !  \. 


JI0U8  avons   uic    g 

ar  ses  meurtrissures,  vorc  ejus  sanaii  su- 
Î0U8I10U8  étions  tous  mus.  Omnes  nos 
égarés  comme  des  bre-  quasi  ov's  erravimus, 
bii;  chacun  s'était  dé-  unusquisque  in  viam 
tourné  fde  la  voie  du  ^^.^^^  declinavit  :  et 
Seigneur,]  PO"r  suivre  j^  Dominus  in 
sa  propre  voie;  et  ."  .  .  . 
Dieu  Fa  chargé  lui  ^0  iniquitatem  omnî- 
|.8eulj  de  l'inifiuité  de  um  nostrûm.  Oblatu* 
nous  tous.  Il  a  été  est^  quia  ipse  voluit^ 
oflfert,  parce  que  lui-  et  non  âperuit  os  su- 
même  l'a  voulu  ;  et  il  ^j^  .  gi^ut  ovis  ad  oc- 

r  rtcr/'^'in''    cisionem  ducetur,    et 
bouche;  il  sera  mené  a  .  ' 

laraortcomme  un  bre-  ^"»8»  agnus  coram 
bis  qu'on  va  égorger;  tQndmte  se  obmutes- 
il  demeurera  dans  le  si-  cet,  et  non  aperiet  os 
lence  sans  ouvrir  la  suum.  De  angustiâ 
bouche,  comme  un  ^^  ^i^  judicio  sublatus 
agneau  qui  est  muet  de-  ,.  •*  «.pnpr«tiont»m 
Ivant  celui  qui  le  tond.  ^^  '  generationem 
Il  est  mort  au  milieu  ^i^^  q"»»  enarrabit  ? 
des  douleurs,  ayant  été  quia  abscissus  est  de 
condamné  par  des  Juges  terra  vi vent iu m:  prop- 
[iniqueg].  Qui  racon-  ter  scclus  populi  mai 
tera  sa  génération  ?  percussi  eum,  Etda- 
Car  d  a  été  retranche  bit  impios  pro  sepuN 
de  la  terre  des  vivans.  .  a  '  *  J-  „  ^ 
Je  Vai  frappé,  à  cause  t"»"»'  et  dmtem  pro 
des  crimes  de  mon  «"orte  suâ  :  eo  quod 
Ipeuple  ;  et  il  donnera  iniquitatem  non  iece- 
lies  impies  pour  [prix  rit^  neque  dolus  fuerit 
dej  sa  sépulture,  et  les  in  ore  ejus.  Et  Do- 
riches  pour  [la  récom- 


V,.i, 


P'V^lfcl 


im 


M 


il 
If 


140      LE  MERCREDI  DE  LA  SEMAINE  SAINTE 

minus  volu  it  conterere  pense  de]  sa  mort  ;  par. 

euminiiifirmitate:  si  «e/iu'i!  ii  a  point  cou,. 

posuerit  pro  peccato  î"'«  ^  miquité,  et  que 

^  .             *           •  1  UM  le  mensonore  n  a  lamais 

animam  suam,  videbit  ^té  dans  .a  bo.icbe.  Et 

semen  lon^-aevum,    et  le  Seigneur    l'a  vouln 

yoluntas    Doiriini   in  briser    dans  son  infir. 

manu  ejus   dirigetur.  naité.  S'il  livre  son  âme 

Pro  eo  quod  laboravit  P^^"»*  le  péché,  il  verra 

»»:r»»  «;..o    ,>M^u:*  r»*  sa  race  durer  lonff-tejnt 

anima ejus,  yidebitet  ^^  ^^  ^^^^^^^.  ^  ^.^ 

saturabitur:  inscien-  s'exécutera     heureuse- 

tiasuajustificabitipse  ment  par  sa  conduite, 

justus     servus    meus  II  verra  le  fruit  de  ce 

multos,  et  iniquitates  que  son  âme  r  ura  souf. 

eorum   ipse  portabit.  ^^^\}  et  il  en  sera  m 

Ideô     disperiiam     ci  ^^^f'  ^^™™*  '".^"  ''\ 

,     .          *    .  r    ^-  viteur    est     luste,    il 

plunnios:    et  fortium  justifiera    par  sa  doc. 

dividet  spoha,  pro  eo  trine  un  grand  nombre 

quôd  tradidit  in  mor-  d'hommes,  et  il  porten 

tem  animam  suam,  et  sur  lui  leurs    ini(|uité«. 

cum  sceleratis  reputa-  Ç*««^    pourquoi  ]e  lui 

tus  est  :    et  ipse  pec-  ^^""«''^'  /^"-^  ^^Jl'l 

,,     ^      *^,  une  fifrande    multitude 

cata     multoruni     tu-  ^e  personnes  ;  et  il  di^ 

lit,    et  pro  transgres-  tribuera  les  dépouilla 

soribus  rogavit.  des  forts,  parce  qu'il  i 
livré  son  âme  à  la  mort»  et   qu^il  a  été  mk  at| 

nombre    des    scélérats,  qu'il  a  porté  les  pfîcb» 

de  plusieurs,  et  qu'il  a  prié   pour  le^  violateunl 

de  la  Loi,  '     * 

Trait.  Ps\  101. 

DOMINE,  exau-  CJEIGNEUR,   écou- 

di   orationem  ^  ^^^  "'*.  P'\^'r.  '  *!l 
meau),  et  clamor  meus 


que  mes  cris  s'élèventl 
..  jusqu'à  voua  v.  iN«| 
ad  te  veniat.  v.  JNe  détournez  point  votre 
avertas  faciem   tuam    visage  de    dessus  moil 


A   LA    MESSE.  141 

lEii  quelque  jour  que  je    à  me  ;  in  quficumque 

me  trouve  affligé,    ren-    f\[^^   tribuloi,     inclina 

dez-vous  attentif  à  ma    ^^  ^^^^  ^^^^j^  ^^^^   y 

vnix.     V.    Ln   quelque    i  a  i-     • 

.  :«   ,,^..0    in     lu  quacnmque  die  in- 

our    que  je    vous    m-         ^  /^ 

ivoquc,       exaucez-moi  vocavero  te,  vdociter 
prompteraent.v.Carmes  exaudi    me.     v.  Quià 
'jours    se  sont  évanouis  de   fecerunt  sicut  fu- 
comme  la  fumée  ;      et  f^r^^  dieg  ^ei  ;  et  ossa 
mes   08    sont    devenus  ^^^^    ^j^.^^^  -^^  frixorio 
ussisecs  que     le  bois  ^..^c-^  ç,.„*    ^  p^-, 
estiné  à  allumer  le  feu.  ^^"^*  ^^^  ^^^\  ^ Vr 
.  J'ai  été  frappé  com-  ciissus  aum  sicut  tœ- 
le   rherbe,     et    mon  num,      et     aruit   cor 
œiir     s'est    desséché,  meum  ;      quia  oblitus 
arce  que     j'ai  oublié  su  m   manducare    pa- 
le   manger  mon  pain,  ^p^  ^^^^^^   v.Tuex- 

^.  Vous   vous  lèverez,  t\ 

•1«,.  «♦    «^.1=  o.,     uriçens.  Domine,  mi- 
seiflfneur,  et    vous  au-        ^,      -     o- 

ei  pitié  de  Sion  :  parce  serebens  Swn,  quia 
uele  teins  d'en  avoir  venittempus  miseran- 
'ompassion  est  arrivé.      di  ejus. 

a  Passion  de    Notre  Passio  Domfni  nostri 

Sciçneur          Jésus-  Jesu-Christi  secun- 

Ghrist.   selon     Saint  ,x^  r  .,^^^ 

Luc.  *  C//.  22  ^  23,  dumLucam. 

N  ce  tems-là  ;    la 

Fête  des  azymes, 

ppellée  la  Pfique,  était   ^J^^^^  festisazymorum, 

roche,     lit  les  Princes    ^„-  ,i;^;x„„  jL^^u^  .  ..♦ 

M   Prêtres,    avec  les   qui  dx.tur  pascha  :  et 

ribe»,  cherchaient  les  quœrebant  Principes 

*  Lorsque  les  Apôtres    parcouraient  le   mnntfe  pour  aiiaonrer' 

fRvaosilr,  S.   Luc  ■Uani  dans  lu  Grèce,  Tao  48  de  Notre  SA» 

|wur,  avec  Saiot  Paul,  y  trouva  beauroupde  fausses  traditions, 

vbllées  par  1«9  Hérétiques,  avi  népris  de  te  Foi.    lUécrlvIt 

M€  loa  Evangile  ea  Grec  pour  faire  voir  la  vérité  à  ces  peuplef, 

||al  nVnteadaient  pas  i'Evangile  dtf  Saint  Matthieu  en  Bébreti,  i^ 

ilttt  de  Saint  M»rc  en  LatiD, 


IN  k^lo   tempore  : 
Âppropinquabat 


i>< 


t  -u 


r-^nivii 


s  '1 


14â      LE   MERCREDI    DE   LA    SEM.    SAINTE 

SaccrdotumetScribae  moyens  de  faire  mourir 

quoinodo    Jcsum   in-  «JéHus  :  mais  ils  apprd. 

tcrficercnt  ;  timcbant  Jf  "d«»e'U     le    peuple. 

V     .  ,             w    .  i)v    l^atan  entra    dans 

verùplebem.     Intra-  Jadas,  surnommé  ter. 

Vit  auteni   Satanas  m  jote,    l'un    des    douze 

Judam,     qui   cog;no-  [Apôtres,]  qui  s'en  alla 

minabatur  iscariotes^  trouver  les  Princes  des 

unum   de  duodecim.  Prêtres,  et   les  Magis- 

Et  abiit,    et   locutus  l'\*'v  ?^  "^""r!"*  Y"" 

n  •     •   -1  ^ux  de  la  manière  dont 

est  cum  Principibus  ^  ,eur  Uvreroit  Jésus. 

Sacerdotum  etMagis-  Ilg  ©n  furent  fort  aises; 

tratibuf^   quemadmo-  et  ils  convinrent  de  lui 

dum     illum    traderet  donner  une  somme d'ar. 

eis.      Et  içavisî  sunt  :  §«"*•,    Il  promit  donc 

eipaciisunt  pecuni-  ^^  cherchait  plus  que 

amilhdare.    Lt  spo-  Toccasion  de  le  faire  en 

pondit.    Et  quaerebat  l'absence     du    peuple. 

opportnnitatem^      ut  Or  le  jour  des  azymes 

traderet    illum     sine  arriva,  auquel  il  fallait 

turbis.     Venit  autem  >mmo»erla  pâque.    Je- 

dies  azy^orur,.       in  ^^^t%  ZTJ'Z 

quâ  necesse  erat  occi-  Allez  nous  préparer  la 

di  pascha.       Et  misit  pâque,  afin  que  nous  li 

Petram  et  Joamiem,  mangions.  Ils  lui  dirent: 

dicens  :     Euntes  pa-  ^^    voulez-vous    que 

rate  nobis  pascha,   ut  ?,^"^     la    préparions? 

manducemus     At  illi  Jl./-  'ZTI, 

aixerunt .      Ubi     vis  vous    rencontrerez  un 

paremus?  Etdixitad  homme     portant    une 

€08  :    Ecce  introeun-  cruche  d*eau  ;   suivez- 

tibus  vobis  in    civita-  1«  dans  la  maison  où  il 

tem,     occurret  vobis  «ntrera,  et  dites  au  père 

homo quidam arapho.  ^^  Emilie;  L«  Maître 


A    LA 

[oas  demande  :  Où  est 

lieu  où  je  manderai 
L  pûque  avec  mes  dis- 
Uet  ?  Et  il  vous  mon- 
tera une  grande  cha  111- 
re  toute  meublée  : 
[réparez-y  [ce  au'il 
^ut.]  S'en  dlant  donc 
Iles,  iU  trouvèrent  tout 

qu'il  leur  avait   dit, 

ils    préparèrent    la 

tique.    Quand  Theure 

\i  venue,  il  se  mit   à 

kble,  et  ie;8  douze  Apô- 

[eàBvecltîi.  £t  il  leur 

tt  :  Jai    désiré    avec 

rdeur  de  manger  cette 

Ique  avec  vous,  avant 

I  souffrir  :  car  je  vous 
t'clare  que  je  ne  la 
|anj;;erai  plus,  jusqu'à 

qu'elle  ait  eu  son  ac- 
ïQipliHsement  dans  le 
|)yauiue  de  Dieu.  Et 
^antpris  la  coupe,  il 
inàii  o;rrice8,  et  dit  : 
[reliez  ceci,  et  le  distri- 
iâz  entre  vous.     Car 

vous  dis  que  je  ne 
)irai  plus   du  /"uit  de 

vigne,  jusqu'à  ce  que 

règne  de  Dieu  soit 
rrivé.  Ensuite  ajant 
ris  le  pain,  il  rendit 
Irâces,  le  rompit^  eft  le 
liir  donna,  en  disiuut  : 
[eci^st  mon  corps  qui 
^i  donné   pour  vous  ; 


MESSE.  H3 

rain  aqitœ  portons  : 
sequiinini  cum  in 
domum^  in  qnani 
intrat,  et  dicetin 
pat  ri  i'a  mi  lia  s  domûs  ; 
Dicit  tibi  Mag'ister  : 
Ubi  est  diversorium, 
ubi  pasclia  cum  dis- 
cipulis  meis  mandu- 
cem  ?  Et  ipse  osten- 
det  vobis  cœnaculuni 
magnum  stratum^  et 
ibi  parate.  Euntes 
autem^  invenerunt  si- 
eut  dixit  illis^  et  pa- 
1  avérant  pascha.  Et 
cùm  facta  esset  hora, 
discubuit^  et  duode- 
ci  m  Âpostoli  cum  eo. 
Etait  illis:  Desiderio 
desideravi  hoc  pascha 
manducare  vobiscum^ 
antequam  patiar.  Di- 
co  enim  vobis^  quia 
ex  hoc  non  niandu- 
cabo  illud,  donec  im^ 
pleatur  in  regno  Dei. 
accepto  calice  gratiati 
egït,  et  dixit  :  Acci- 
pite,  et  dividite  inter 
vos.  Dicoenim  vo- 
bis quod  non  bibara 
de  generatk>ne  vitis^ 


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-L."i 


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144      LE  MERCREDI  DE 


m 


donec  rc^^num  Dei 
veniat.  Et  accepte 
pane^  gratias  egit,  et 
fregit,  et  dédit  eis, 
dicens  :  Hoc  est  Cor- 
j)i>  3  meum^  quod  pro 
vobis  datur  :  Hoc  fa- 
cite  in  mcam  conîme- 
morationem,  Simili- 
ter  et  calicem  post- 
er uam  cœnavit^  di- 
cens :  Hic  est  calix 
novum  testamentiim 
in  sanguine  meo^  qui 
pro  vobis  fandetur. 
Verumtamen  ecce 
ms^nus  tradentis  me 
inecum  est  in  mensâ. 
Et  quidem  Filius  ho- 
minis^secundùm  quod 
definitum  est^  vadit: 
venimtamen  vœ  ho- 
mini  illi^  pei  quem 
tradetur.  Et  ipsi  cœ- 
perunt  quaerere  inter 
se^  quis  esset  ex  cis^ 
qui  hoc  fki^cturus  es- 
set.  Fa^ta  est  autem 
etcoTitcntio  inter  eos, 
tjuis  eorum  videretur 
esse  major.  Dixitau- 
lem  eis  :  Reges  gen- 
ttum  domiiiautur  eo- 


LA  SEMAINE  SAINTE 

faites  ceci  en  mémoire 
de  moi.  11  prit  de  même 
la   coupe    après  avoir 
soupe,  en  disant  :   Ce 
calice   çst    la  nouvelle 
alliance  en  mon  san» 
qui  sera  répandu  pour 
voîia.     Cependant   ce. 
iui  qui  me  trahit,  est  ici 
à  table  avec  moi.    Il  e«t 
vrai    que     le    Fils  de 
rhomme  s^en  va  selon 
ce  qui  a  été  détertniné. 
Mais     malheur    à  cet 
homme,  par  qui  il  lenj 
trahi.  Et  ils  commencé* 
rent  d  s'entredemander  | 
qui  étai  t  celui  d^entr'eiul 
qui    devait    faire  cette 
action.     Mais  il  s'excita! 
parmi  eux  une  contesta* 
tion,  lequel  dentr'euil 
devoit    passer    pour  le 
plus  grand.    Et  Jésus] 
leur  dit  :   Les  liois  dei 
Nations  les  traitent  aveel 
empire  ;  et  ceux  quii 
autorité  sur  elles,  gootl 
appelles      bienfaiteun.] 
Il    n*en   doit    pas  êtit 
ainsi  parmi  vous  ;  iuaii| 
que  celui  qui  est  le  plo 
^rand  parmi  vous, 
vienne   comme  le  ptid 
petit  ;  et  que  celui  qu| 
est  le  premier,  soit  con 
me  le    serviteur.    Ca 
qui  est  le  plus  grandi 
celui  qui  est  à  table, 


A    LA   MESSE.  1^5 

deceiuiquisert?  N'est-   rum  :    et  qui  potesta^ 

ce  pas  c*î^"*  ^"^  ®®^  ^  tem  habent  super  eos, 
table?  Et  moi  cepen-  ^eneaci  vocantur. 
dant  je  SUIS  parmi  vous    ^^^  .^, 

comme  celui  qui   sert.  . 

C'est  vous  qui  êtes  tou-  sed  qui  major  est  m 
jours  demeurés  fermes  vobis,  fiât  sicut  mi- 
avec  moi  dans  mes  çei-  nor  ;  et  qui  prœi  essor 
lies  :  c'est  pourquoi  je  gg^,  sicut  ministrator. 
TOUS  prépare  mon  roy-  ^^^  -^  -^^^^  ^^^ 
aume,     comme       mon        .  i  *   ^* 

Pôre'me  la  préparé,  qui  reçu mbit,  au  qui 
afin  que  vous  y  mangiez,  ministrat?  Nonne  qui 
et  que  vous  y  buviez  à  recumbit?  Ego  autem 
ma  table,  et  que  vous  in  medio  vestrûm  sum, 
soyez  assis  sur  des  trô-  gjcut  qui  ministrat  : 
nés  pour  luger  les  douze   ^^^  ^^^^^    ^^j  j 

tribus  d  Israël*  Le  Sei-  ...        '    ^ 

gneur  dit  ensuite  :  Si-  permansistis  mecum 
mon,  Simon,  Satan  a  m  tentationibus  meis. 
demandé  à  vous  cribler  Et  ego  dispono  vobis 
comme  le  froment.  Mais  sicut  disposuit  mihi 
[j'ai  parlé  pour  vous,  p^ter  meus  recnura, 
Pierre,  afin  que  votre  ut  edatis  et  bibatis  su- 
(bine  manuuat    point. 

Lors  donc  que  vous  au-  P^r  mensam  meam 
Irez  été  converti,  ayez  inregnomeo:  et  se- 
soin  d'affermir  vos  frè-  deatis  super  thronos^. 
res.  Pierre  lui  répon-  judicantes  duodecim 
dit  :  Seigneur,  je  suis  Vribug  Israël.  Ait 
prêtdalTer  avec  vous,  autem  Dominus  :  Si- 
et  en    prison,    et   u  la  ^-  a 

mort.  Mais  Jésus  lui  mon, Simon,  eçce  S»- 
dit:  Pierre,  je  vous  dé-  tanas  expetivit  vos 
clarequelecoq  nechaii-  ut  cribavet  sicut  tri* 
tera  point  aujourd'hui,  ticum  :  ego  autem 
que  vous  n'ayez  nié  ,.ocçavi  i)ro  te  ut  non 
|tro,sfo.s  que  vous  me  deficiat  tides  tua  :    et 

II 


Km  ■ 


146      LE  MERCREDI  DE  LA  SEMAINE  SAINTP. 

tu  aliquando  conver-  connaissez.     Fuis     i) 

sus,    confirma  fra très  lenr dit:  Quand  je  vous 

tuos.     Qui   dixit  ei:  »»  env03.es  sans  bourbe, 

r\      '        s.  ^  sans  sac  et  sans  souliers- 

Domine,  tecum  para-  avoz-vou^    manqué  cî; 

tussumetm    carce-  quelque  chose?  De  rien 

rem  et  in  mortem  ire.  lui      dirent-ils.    Jésus 

At  ille  dixit  :   Dico  ti-  ajouta  :  Mais     mainte- 

bi,  Petre,  non  canta-  "»"*  que  celui  qui  a  uo 

bit  hodie  ffallus,    do-  «^^' ^"  ""f    bourse  h 
.        .°  prenne:  et     que    ceui 

nec  terabneges  nosse  ^^j  „,^^  „  p^..^^  ^.^^^ 

me.  rit  dixit  ers:  sa  robe  pour  acheter  une 
Quando  misi  vos  sine  épée.  Car  je  vousas- 
sacculo,  et  perâ,  et  sure  qu'il  faut  encore 
calceamentis,      num-  ^^^^  voie  s'accomplir 

quid  aliquid  defuit  ^"  .  "^^;.  ^^  ,?"»  ?  ^'é 
u*  7  4*  -ir  1*  écrit  :  11  a  été  mis  au 
.Tobis?  At  ilh  dixe-  rang  des  scélérats.  Car 
runt:  Nihil,  Dixit  Jes  choses  qui  on  élé 
ergo  ers  :  Sed  nunc,  [prophétisées]  de  moi, 
qui  habct  sacculum,  sont  sur  le  point  de 
tollat  similiteret  pe-  s'accomplir.    Ilsluiré- 

ram:  et  qui  non  ha-  P^"^"'®"*  •  ^Sfigneur. 
X    .  1  A.  .      •  VOICI    deux  epees.    lit 

bet,    vendat  tunicam  j.^^^   ,^,,^  ^/^  ^    ^'cst 

suam,  et  emat  gladi-  assez.  Puis  étant  sorti, 
um  Dicoenimvobis,  il  s'en  alla,  selon  sa 
i^uoniam  adhuc  hoc,  coutume,  sur  la  monta- 
<JU0d  scrip  um  est,  g:"©  des  Oliviers  :  et  ses 
Qportet  impleri  in  ^"cinies  le  suivirent. 
17*  ^   -5  •    '^    •     I»o/8au  il  fut    arrive  en 

deputatus  est;  Et-  Pr\eE,  afin  que  vous 
enim  ea^  quœ  sunt  n'entriez  point  en  ten- 
de me,  finem  habeiit.  lation.  Lnsuite  il  s'é- 
At  illi  dixerunt  :   Do-  ^«igna     d'eux    environ 

mine,  ecce  duo  gladii  ^l^J"  if*  ^^  r''""  ''  ^^ 
*     ..  °  8  étant  mis  a    genoux, 


ïl  priait,  en  disant  : 
[Mon]  Père,  si  vous 
voulez,  éloignez  ce  ca- 
lice de  moi  ^,  néanmoins 


X   LA    MESSE.  Ï47 

hîc.  At  nie  dixit  eis  ; 
Satis  est.  Et  esrrcs- 
sus     ibat    seTcundum 

^^  oÂî*  nna  ma   consûctudinem        in 
que  ce  ne  soit  pas   m% 

ïolonté   qui     se    fasse  Uïontem       Olivarum. 

mais  la  vôtre.    Alors  il  aecuti  sunt  aûtem   il- 

lui  apparut  un  Anjçe  du  lum  et  disciptili.     Et 

ciel,  pour  le    fortifier;  cùm   pervenisset    ad 

et  étant  tombé   en  a^^o-  ^^  ^^      j„jg. 

me,  il  priait  avec  plus  r\    .  •  >i.    *• 

d'instance.    Et   M  *^lui  ^^-^te  ne  intietis   m 

vint  ane  sueur  comme  tentationem.    Etipse 

des  gouttes  de  sang,  qui  avulsus     est  ab     eis 

découlaient        jusqu^à  quantum  jactus     est 

terre.  Il  se  leva  ensuite  lapidis  :  et  pbsitis  ce* 

du  lieu    où    il.pnait;  nibus  orabat,  dicenti : 

il  vint  a  ses   disciples,  *%  .  •     •   V        p 

qu'îl  trouva  endormis  de  -^^^^r^\  vis,  transfer 

tristesse.  Et  il  leur  dit  :  calitîcm  isturti  a  me  : 

Quoi!  vous   dormez  ?  verumtamennôti  mea 

Levez-vous,   et    priez,  votuntas,  ^ed  tUa  fiât, 

afin  que  vous  n;entriez  Apparuit    autem  illi 

Pair  iTcoT w  ^T'r  ''  '^"ï' 

qu'ime  troupe  de  gens  <^0!ifortans  eum.     Et 

parut;    ètlléur    tête  fatîtus  in agoniâ,  pro- 

marchaît  un  des  doU^e,  ïixiùs  orabat.   Et  tac- 

appelle  Judas,  q\ii  «'ap-  tus  est  sudor  ejus,  si- 

Dfochade  Jésuâ^ourle  eut   guttae   sanguinis 

baiser,  et  Jésù^lni  dit:  ,i^^   ^      *•   •    -.^ 

Quoi,  Judas^  vous  tra.  decurrentism  terram. 

hissez  lê^iis  de l'houime  M^"^^    surrexisset 

par  un  buisef  ?     Pôiir  ^^    oratione/  et  ve- 

lors  ceux    qui  étaient  nisset  ad     discipulos 

autour   de  lu?,   voyant  sUos,  invenit  eos  dor- 

Z  T  w*"'''''^  ^"*'m  **'   mientes  prœ  tristitiâ. 


I  •■''■ 


148      LE  MERCREDI  DE  LA  SEMAINE  SAINTE 


É 


m 

K,' 


ii 


mitis  ?  Surgite,  ora- 
le^ ne  intretis  in  ten- 
tationera,  Adhuc  eo 
loquente^  ecce  turba  ; 
et  qui  vocabatur  Ju- 
das, unus  de  duode- 
cim^  antecedebateos: 
Et  appropinquavit 
J  esu^  ut  oscularetur 
eum.  Jésus  autem 
dixit  illi  :  Juda,  oscu- 
lo  Filium,  hominis 
tradis  ?  *  Yidentes  au- 
tem hi,  qui  circa  ip- 
sum  erant^  quod  fu- 
tuFum  eratj  dixeruni 
ei  ;  £k)inine,  si  per- 
cutimus  in  gladio  ?  Et 
percussit  unus  exilli^ 
servum  Principis  Sa<- 
cerdoti)  m^  et  amputa- 
vit  auriculam  ejus 
dexteram.  Hespon- 
dens  autem  Jesus^  ait: 
Smite  usque  hue.  Et 
cùm  tetigisset  auricu- 
lam ejus  sanavit  eum. 
Dixit  autem  Jesujs  ad 
eos^  qui  vénérant  ad 
te.  Principes  Sacer- 
dotum,  etMagistratus 
Templi,  et  Seniores; 
Quasi  ad  latronem  ex- 


péç  ?  Et  Tun  d'eux 
frappa  un  serviteur  du 
Grand- Prêtre,  et  lui 
coupa  i*oreille  droite. 
Mai8  Jésus  leur  dit: 
Demeurez -en  là.  £t 
ayant  touché  IVreiilede 
cet  homme,  il  le  guérit. 
Puis  s'adressant  aux 
Printiij  des  Prêtres, 
aux  Officiers  des  Gardes 
du  Temple,  et  aux  ao« 
ciens  qui  étaient  venus 
pour  le  prendre,  il  leur 
dit  :  Vous  êtes  venus 
[à  moi]  comme  a  un 
voleur  avec  des  épées 
et  des  bâtons.  J*élaig 
tous  les  joMi^s  avec  vous 
dans  le  Temple  ;  et 
VOU9  nem'kvex  point 
arrêté  :  mais  c'est  main- 
tenant  votre  hjeure,  et 
[celle  dej  la  puissance 
des  ténéibres.  Aussitôt 
ils  se  saisirent  de  lui, 
et  remmenèrent  en  la 
maison  du.  Grand- 
Prêtre  :  et  Pierre  le 
suivait  de  loin.  Ces 
ffens  ayant  allumé  du 
feu  au  milieu  de  la 
cour,  et  8\HaQt  assis 
autour,  Pierre  s'assit 
aussi  parnsi  eux.  £t 
une  servante  qui  le  vit 
assis  devant  le  feu,  le 
considéra  attentive- 
ment, et  dit:    C«lui-ci 


A   LA 

était  aussi  avec  cet 
homme*  Mais  Pierre 
le  renonça^  en  disant  : 
F«muie,  Je  ne  le  connais 
point.  Un  peu  aprè^, 
un  autre  le  voyant,  lui 
dit  :  Vous  êtes  aussi  de 
ces  gens-là,  Pierre  lui 
dit  :  ô  homme,  je  n>n 
Hiiis  point.  Environ 
«me  heure  après,  tin 
mitre  assurait  [la  même 
chose,]  en  disant  :  Ce- 
lui-ci était  cert.p«inement 
avec  lui  ^  car  il  est  de 
Galilée.  Pierre  répon- 
dit :  Je  ne  sain  ce  que 
vous  dites.  Et  à  Pbeure 
iQ^roe,  conitne  il  parlait 
encore,  le  ooq  chanta. 
Et  le  Seigneur  se  re- 
tournant, regarda 
Pierre,  qui  se  souvint 
de  cette  parole  que  le 
Seigneur  lui  avait  dite  : 
Avant  que  le  coq  ait 
chanté,  vous  me  renon- 
cerez trois  fois.  En 
même  tems  Pierre  sor- 
tit dehors,  et  pleura 
amèrement  Cependant 
ceux  qui  tenaient  Jésus, 
se  hioquaient  de  lui, 
en  le  frappant.  Eî  lui 
ayant  bandé  le^  yeux, 
ils  lui  donnaieot  dea 
coups  sur  le  visa^ge,  en 
lui  disant  :  Detine  qui 
t'a  frappé.     Et   ils  di- 


MES8E.  149 

istis  cum  gladiis  et 
fustibus?  Cùm  quo- 
tidie  vobiscum  fuerim 
intemplo^non  exteii- 
distis  manus  in'  me. 
Sedhaecest  hora  ves- 
tra^et  potestastenebra 
rura.  Comprehenden- 
tes  autem  eum,  duxe- 
runt  addomum  Priii- 
cipis  Sacerdotum  : 
Petrus  verô  sequeba- 
tur  à  longé.  Accenso 
autem  îgne  in  medio 
atriij  et  circumseden* 
tibuB  illis^  erat  Petrus 
in  medio  eorum. 
Quem  cùm  vidisset 
ancilla  quaedam  se- 
dentem  ad  lumen^  et 
eum  IHiisset  intuita 
dixit  :  Et  hic  cum  illo 
eràt.  Ai  ille  liegavit 
eum^dicens:  Mulier^ 
non  novi  iUûm.  Et 
|ioSït  pustllum  alius 
videns  ^Kn^  dixit  :  Et 
tu  de  itiis  es.  Petrus 
verdàft:  O  hom^^ 
non  mm*  £t  inter-^ 
fflllo  fi^tô  quasi  horie 
uni(i8>  Alius  quidam 
uffirmabi^^  diceas  : 
Ha 


K' 


'■'  j>" 


1  !    !. 


i- 


£t] 


ir;0       LE  MERCIlblDI   DE 

Verè  et  hic  cuin   illo 
eruf  ;  nam  et  Galilœ- 
iis  est.   Et  ait  Petrus  : 
Hoiïio,     nescio    qurd 
diris,      Et  continua^, 
adhnc   ilio   loqueiite» 
c'HTitnvit  gallus.      Et 
con  versus     Doininus 
reppexil  Petriim.    Et 
rrcordntus  est  FiHrus 
veibi  Domini,     siciU 
flixerat  :    quia  priufii- 
quàiQ   |]^allu8   cantct^ 
ter  rae  negabis.      Et 
egrcssus  foras  Petrus 
flevit  amaiè      Et  vïri 
qui    tenebant    illum^ 
iiiudebant  ei,  csBden- 
tes.       Et   velaverunt 
■fum,   et  percutiebant 
facieip  ejiis  :  et  inter- 
rogabant  eum.  dicen- 
tes  :  Prophetiza,  quis 
est,    quke  percussit  ? 
Etaliamulta  blasphé- 
mantes   dicebani    in 
eu  m.   Et  ut  factus  est 
(lies,  convenefiint  Se- 
niores  plehis>  ei  Prin* 
cipes  Saceidotum«  et 
8crtbjBs«    et  duxeirunt 
iUuin  in  coBcitimn  su- 
um,  4icente8  :     iS^  ut 


LA   6EM.    SAINTE 

salent  encore  beaucoup 
de  choses  contre  lui^eii 
blasphémant.  Des  qu'il 
fut  jour,  les  Anciens  du 
peuple,  les  Princes  des 
Prêtres  et  les    Scribes 
s'assemblèrent  ;  et  l'ay. 
ant  fait  amener  devant 
Jeur    Conseil,     ils   lui 
dirent  :  Si  vous  êtes  le 
Christ,    dites-le    nou«. 
Il  leur  répondit  :  Si  je 
vous  le  dis,  vous  ne  me 
croirez  point.     £t  si  je 
vous  interroge,  vous  ne 
me  répoadirez  point,  ni 
vous  ,ne    nie  laisserei 
point  allei^.   Cependant 
bientôt  le  Fils  de  rhooi- 
me  sera  assis  à  la  droite 
de  la  Puissance  de  Dieu. 
Ils     lui    dirent    tous: 
Vous  êtes  donc  le  Filg 
de   Dieu  ?  Il    leur  ré- 
pondit :  Vous  le  dites  ; 
oui,  je  le  suis*     Alors 
ils  dirent  :    Qu'avons- 
nous  encore  besoin  de 
témoiris,  puisoue  nous 
Tavons  entenau    nous- 
mêmes    de    sa    propre 
bouche  ?  Toute  l'assem- 
blée s'étant   levée,  ils 
le  menèrent  à  Pilate; 
et   ils  commencèrent  à 
Taccuser,     en    disant  : 
Voici    an  homme  que 
nous  avons  trouvé  p^r* 
.  vertisBaot  notre  natioO} 


A   LA 

empêchant  de  pa^rer  le 
tribut  à  César,  et  se 
disant  le  Christ,  [et]  le 
jloi  [d'Israël].  Pifate 
l'interrogea  donc,  et  lui 
demanda  ;  Etes- vous  le 
Koi  de»  Juifs  ?  Jésus 
lui  repondit  :  Vous  le 
dites  (je  le  sjîis]  Alors 
Pilate  du  aux  Princes 
des  Prêtres  et  au  peu- 
ple :  Je  ne  trouve  rien 
de  condamnable  en  cet 
Lomme.  Mais  eux  in- 
sistant de  plus  en  plus, 
ajoutèrent  :  Il  soulève 
le  peuple  par  la  doe- 
trine  q u  il  a  répand ue 
dans  ioute  la  Judée,  de- 
puis la  Galilée,  où  il 
a  commencé,  jusqu'ici. 
Pilate  entendant  parler 
de  la  Galilée,  demanda 
s'il  était  Galiléen.  £t 
aj'ant  appris  qu'il  était 
de  la  jurisdiction  d'Htî- 
rode,  il  le  renvoya  à 
ce  Prince,  qui  était 
aussi  alors  à  Jérusalem. 
Jiérode  eut  une  grande 
joie  de  voir  Jésus  ;  car 
ilyavait  lonu^tétUvS  qu'il 
le  souhaitait,  parce- 
qu'il  avait  ojiï  dire 
beaucoup  de  choses  de 
lui,  et  qu'il  espérait  de 
lui  voir  foire  quelque 
uiiritcle.     Il  lui  fit  donc 


MESSE.  151 

esChrislus,  dicnobis. 
Etait  illis  :  Si  vobis 
dixcro^  n(Hi  credetis 
niihi  :  si  autcm  et  in- 
terrog'avero,  non  ros- 
pondebiîis  mibi^  ne- 
que  dimittctis.  Ex 
hoc  autcm  erit  Filius 
hominisscdens  à  dcx- 
tris  virtuvis  Dei.  Di- 
xerunt  aufem  omne^  : 
Tu  ergo  es  Filius 
Dei  ?  Qui  ait  :  Yoç 
dicitifz^  quia  egûHum. 
Atillidixerunt:  Quid 
adhuc  dcsideramus 
testimoniuna  ?  Ipsi 
enim  audiviitius  de  ore 
ejus.  Et  surgens  om- 
nis  multitudo  eorum^ 
duxerunt  illum  ad  Pi- 
latuni.  Cœperuntau- 
tem  illum  ace usare  di- 
centes  :  tel  Hune  in - 
veniniussubverlentem 
gentem  nostraiii,  po- 
bibentem  tributa  dari 
Çaesari,  et  dicentem 
se  Chrisîura  Regeni 
esse  Pilatus  autem 
interroiiavit  euu»,  di- 
cens:  J  u  es  Rex  Ju- 
d^orum  ?    At  ille  re« 

H  4 


':;l'  IM 


I: 


;' 


152      LE   MERCREDI   DE 

pondens,  ait  :  Tu 
dicis.  Ait  autem  Pi- 
latusad  Principes  Sa- 
cerdolum,  et  tiirbas  : 
Nihil  invcnio  causas 
in  hochonmine.  At  ilii 
irivalescebant,  dicen- 
tes  :  Commovit  po- 
pulum^  docens  per 
universam  Judseam, 
incipiens  à  G;tliiœâ 
usqne  hue.  Pilatus 
aucilens  Galilaeam^ 
ih(eirogavit  si  homo 
GaJilœus  esset.  Et 
ut  cognovit  quod  de 
Herodis  potestate  esset 
remi«it  eum  ad  Hero- 
dem,  qui  et  ipse  Je- 
rosolymis  erat  illis 
diebus.  Herodes  au- 
tenn  vi*o  Jesu  gavisus 
est  valdè.  Erat  enim 
cupiens  exmuitotem- 
pore  videre  illum,  ep 
quod  andicrat  multa 
de  iilo  ;  et  sperabat 
signumaliquod  videre 
ab  eo  fierL  Interro- 
gabat  autem  illum 
multis  sermonibus. 
At  ipsc  nihil  illi  res- 
pondeUat.      Stabant 


LA   8EM.    SAINTE 

mais  Jésus  ne  lui  ré- 

f)ondit  rien.  Cependan 
ca  Princes  des  Prêtres 
et  les  Scribes  étaient  lî, 
qui  persistaient  opini- 
/itrément  à  Taccuser. 
Hérode  avec  toute  sa 
suite  le  méprisa  ;  et 
Payant  fait  revêtir  par 
dérision  d^une  rob« 
blanche,  il  le  renvoya 
à  Fdate.  £t  dès  ce 
jour-là  mCme,  Hérode 
et  Pilate  devinrent  amiS) 
d^ennemis  qu^il  étaient 
auparavant.  Pilate 

a^nnt  donc  fait  venir 
les  Princes  des  Prêtres, 
les  Sénateurs  et  le 
peuple,  il  leur  dit: 
V^ous  m*avez  présenté 
cet  homme  comme  por- 
tant le  peuple  à  la  ré- 
volte ;  et  néanmoins, 
l'ayant  interrogé  en 
votre  présence,  je  ne 
l'ai  trouvé  coupable 
d*aucun  des  crimes  dont 
vous  l'accusez,  ni  Hé- 
rode non  plus.  Car  je 
vous  ai  renvoyés  à  lui; 
et  vous  voyez  qu'on  ne 
lui  a  rien  iait  [qui  mar- 
que] qu'il  soit  jugé  di- 
gne de  mort.  Je  m'en 
vais  donc  le  renvoyer, 
après  l'avoir  ihit  châtier. 
Or  il  était  obligé,  à  la 
Fête  [de  PâqueJ  de  leur 


A  L4  ines9Bw  \69't 

ilétirrer  un  [prîaon-  i^atem  Prilicipes  Sa- 
nier.j  MaU  tout  U  cecéoluiR  et  Scrib» 
peuple  à  la  fci»  8'écri%  çonalanleiT  ac€«(sante8, 

donnez  Bawbta^  qui  »»'«m  Herodeft  eu» 
•vait  été  mis  ea  prihon,  exercitte  «lO  :  et  iliV' 
A  eaaae  d'une  «édition,  «it  indutam  veste  al- 
qo'îl  avait  excit^  dans  M  çt  remisit  ad  Pi- 
la «lie,  et  d'un  weurtre  Yj^fy     Etfactisttnt 

îï,ie.%r:Srdl-  ^tiOer^f^et  Pi- 
livrer  Jésua^  leur  parla  »tU8  mipsâ  die  ;  nam 
de  nouveau.  Mais  Us  ^nteâ  înimici  eria,nt a4 
ge  toirent  à  cHer  :  Cru-  invicem^  Pili^tuSiatt- 
ciÇeile,  ctûti^ezA^.  |^„|,  convocatis  Prin- 
II  leur  dit  pour  la  tr<^.  ^.  .^^  Sacèrdotuin, 
sième  fois  :  quel  mal  J^  nm  ^-  \^A'i. .  J*. 
«,t.il donc  (kit?  Je  ne  «*  ^Magjstratibus,  é% 

trouve  rien  en  lui  qui  p»ehe,  aii^it  a4  Vm  \ 

mérite    la     mort.    Je  QbIfuUêtië  iftiHi  hu.i|C 

lÉiVfi  vais  donc  lecorrf-  hoiÀiiiem,  quasi  aver- 

ger,  et  après  je  le  ren-  jeiitem  populum,    et 

demandant     «vec^  de  mterrogans,    nullam 

grands    çrU   qu'il  ffit  Càuèam  invemin  hi<>- 

crucifié;  et   leurs  cla-  iiiine  isto  ex  hiSj^    if^ 

meurs       redoutaient,  quibiis  enm  accusi^tifi. 


^oQn    Pilate    ordonna  ged  neque  Herodes: 

3ue  ce   qu  lU    deman-   ^^^  «™:«:  ««^  ««^  ;i 
aient      fet     exécuté,    fam  remiw  vos  M  rf- 


Ainsi  il  leur  délivra  se-  *"""*  et  ecce  nihil  di- 
lon  leurs  désirs,  celui  gm^n^  morte  actuiï^ 
qui  avait  été  mis  en  est  ei.  Emendatun^ 
prison  pour  crime  de  ^rgo  illum  dimittam. 
•édition  et  de  meurtre,  Necesse  autem  habe-. 

flïor"^lX  et!  batdimittereeis^pe, 


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|i 


in' 


*f-  p(,  i' 


: 


154       LE  MERCREDI  DSLA  SEMAINE  SAINTE. 

dieiii  festUH)3  unum.  me  ilf  le,  menaient 
Exclamavit  jaiikte;,4  ri-  [po"»*  ^^  crucifierj  i|g 
niul   ttniver*^  turbc»,   RT»»*?"*    »">  {««""ne  de 

dicens;    Toile  hiinc,  ^^^^*L\^^^^ 

,     ,.    ...  u-    li       <1M» revenait  de  sa  mai. 

et  diiïiiUe  npbsn  B^  «on  des  champs  ;  et  « 

rabbam^      qui     erat,  lecWjçèrentdelacroii, 

propter      sedilionena  la    lui  faisant    porter 

quamdain    façtam  in  ap»*^»  Jésus.  Or  il  était 

civitate  et   homiçidi-  f!"vjdW  grande  mu|. 

Uin,  missHs  in  carce-  L";?!^.? u^  ^'  ^-  ^! 

i^     N  ^         lemmes  qui  le  pleuraient 

reni.     Iterum  autenfi   avec  de>ran^e8    mar. 

Filatu»  loçutus  est  ad  quesde  douleur.   Mais 

eos^  voleps  dimitter^  Jésus  se  tournant  verg 

Jesuai.      At  iUi   suc-  5**<^«>  1«"^  dit  :    Filles 

clat^abant,  dicentes:  de  Jérusalem,  ne  pieu- 

umçinge,     crucingp  pleurez    sur   vons-mc- 

çnm.    Uieawtemter-  mes,  ei  sur  vos  enfans. 

ti^dixitadiios:  Quid  Car  le  tems  s'approche, 

eniip  nialj  fecit   iste?  auquel  on  dira  :  Heu- 

Nullam  «ausam  mor-  fe»se«»  les  femmes  »té- 

tis  inv^nio  in  eq:  cor-  *''?^»  ^\  ^«».  entrailles 

ripiam  erê-o  ilM,^^t  ^;'f  ^"^  pomt  conçu, 


diiuiuain.    Ai  itii   Î!l- 
fital^a^t  vocibus  onagr- 


es mainmelles  qui 
iront  point  al^ité.  Alors 
il  commenceront  à  dire 


ni8pa8tuia.pte8?itcru-  *'^x  montagnes,   Ton) 

cifigeretair-    Et  inva-  ^^^  sur  nous  ;  et  aux 

lescebant    vo(  es   eg-  J?"»".e«»  Couvrez-nous. 

E^*  ui  *        j  Oarsile   bois   verd  est 

Xim.      Et  Pilatus  ^d-  ai,„i  j,,,i,é,  q,,e  sera-ce 

judit^vit  fienpetUiO-  duboissec?  On  menait 

neii)  eorum.    Dimisit  au8si  avec  lui  deux  cri- 

autem  illis  eum,     qyi  ininels  pour  être  misa 

propter    homicidium  JP^»**-      *!*    lorsqu'ils 

(.t  seditionem  missus  furent  arrivés   au  lieu 

appelle  Calvaire^  ils  j 


A  LA  MnsB.  155 

erucifièrent    Jésus,   et  fuerat   in    carcerem^ 

ces  deux  voleurs,  l'un  quem  petebant  :  Je- 

8  droite,   et  {'autre  à  ^^^^^  ^^^0  tradidit  vo- 

^ll'%S\pLTptr^  luntatieorum  Etcùm 

Tonnez  leur;  car  ils  ne  ducerenteu.n,  apprc- 

naveiit  ce  qu^iU   font,  hendi-runt    Simonent 

Ils  partaiçèreiit  ensuite  quemdam    Cyrenerir 

ges     vêtemeiis,  et    les  gem,    venieiitem    de 

jetèrent  au    sort.    Ce-  vilIâ  :  et  imposueruiit 

pendant  «^    P;"P  «  j;^  i|]i    ,.rucem    portarc 
tenait  lu,.pt  le  regardait:  ^  ^  *r, 

et  les  principaux  delà  postJesum.     bequc- 

ville,  aussi  bien  que  le  batur    autein     illum 

peuple,   se    moquaient  niulta  turba   populi^ 

de  lui,  en  disant  :  Il  a  et    inulierum  :      qu» 

gauré  les  autres;  qu'il  plangebant,  et lamen- 

sesauve  maintenant  lui-  :  1    °.  r^ 

même,  s'il  est  leChrist,  tabantur  euin.  ^CoiL* 

élu  de  Dieu.    Les  sol-  versus  aulem  ad  lila» 

dats  aussi  Tinsultaient,  Jésus    dixit:      Fili» 

en  s'approchaiit de  lui;  Jérusalem^         nolite 

et  ils  lui  présentaient  flei^e        super       me, 

duyinaigre,  en   lui  di.  ^^  ^      vos   ip- 

sant:  Si   tu   es  le   Koi  a  *  * 

des  Juifs,  sauve-toi  toi.  1^?    "«'«>    «^     «"P^^ 

même.   On    avait    mis  "[«^S  vestfOS.       Quo- 

aussi  cette    inscription  nia  m     ecce     venient 

an-dessus    de    lui,   en  die*  in  quibu»  dicent; 

lettres    o^r«:«<jfies,    lati-  Beat»     stériles,       et 

nés  et  hébraïques  :Cb.  y^^^^es    qui  non  ffe- 

LUI-CI  EST  LE  Kol  DES  .     ^        .  .^ 

Juifs.    Or  l'un  de  ces  "^erunt       et    ubera 

voleurs  qui  étaient  cru-  ^^^  »9»  lac  ta  ve  nuit  : 

ciliés,  blasphémait  con-  Tunc  iiicipient  dicere 

tre  lui,  en   disant  :    Si  raontibus,  Cadite  su- 

tu  es  le  Christ,  sauve-  per  nos  ;  et  collibus, 

toi  toi. même,  et  nous  nnt^vUf*    «/xa        n..;« 

[aus.ij.  MaisVautre  le  "P*"'°   "°'h  ,   Q"'* 


ix 


\b6      LE  MKRCUEm  Ml  LA  SEMAINE  SAINTE 

î*i  in  viridi  ligno  hœc   reprenant,    lui   disait  : 
faciunt,  in  arido  qiiid  Quoi!  vous  n'avez  point 

fiet?  Ducebauturmu.  ?C  P*"' ^!  ^"^"  ^ 
^     ...     ,  liieu.    vous    nui    vous 

tem   et  alii   duo   ne-  t^uve»    condamné  au 

quam  tuin  eo,    ut  in-  même  supplice  ?    Pour 

têi'ficerentur.  Ëtpott-  nous,  c*estavec  ju»ticr, 

quam  venerunt  in  k)-  puisque  nous  souffroDi 

cum,  qui  votalur  Cal-  *«  peine  qu«  nos  crimn 

-    ---^       :u;     »..^:4;»»  ont   méritée  :  mais  ce- 

variai,     ibi  crucilixe-   i.,;    •  „»„feu„.,^„„^,i 
'  ,  lui*ci  n  arait  aucun  mal. 

runteum  ;et  latrones  p^j^  n    ^it    à  Jésm. 

vmuin    à   dextri»,     et  Seigneur,       souvenez- 

nUeruiii    à     sinistrit.  voys  de  moi,    lorsque 

Jésus  autcm  dicebat  :  ^owi  «ères  arrivé  dans 

Pater,     dimitte  illis  ;  ^"^y,  rojaume.    Jésus 

nonenim  «ciunt  quid    "•. r^po»^']  :  J«  ^«- 
'     .  JX.     *  ^"       le  dis  en   vérité;    voui 

iaciunt.       Dwidentes  gère»  aujourd'hui  avec 

verô    vestimenta  ejus  moi  dans  le  Paradit^.  Il 

miserunt  sortes.      Et  était  environ  la  sixième 

stabat  populus  spec-  heure  du  jour,  et  toute 

tans,     et  deridebant  1«  terre  fut  couverte  de 

D  *   .'  ténèbres,  jtigqu  a  la  neu* 

eum    Principes   cnm  ^.^^^  ^^^^^"^  ^e  soleil 

eis,    dicentes:     Alios  fm  obscurci,  et  le  voile 

salvos  fecit,  se  salvum  du  temple  se  déchira  par 

faciat,  si  bic  estChris-  le  milieu.    Alors  Jésus 

tus  Déi  electu».  Mlu-  «riant  à  haute  voix  dit: 

debantautemeietmi-  [Mon]  Père,  je  remets 

1..  ,      .^^        .  mon    ame     entre     vos 

htes    accedentes,    et  „^^j„^     ^^  ^„  . 

acetum  offerentes  ei^  çant  ces  parole,  il  ex- 
et  dicentes  :    Si  tu  es   pira. 

Rex  Judœoru m,  salvum  te  fac.Erat  autem  et 
superscriptio  scripta  super  eum  litteris  grs- 
cis,    et  latinis,   et  Jiebraïcis  ;  Hic  est  IXu 


A  LA   lltflMI.  l&^ 

Jndmomm.  Unu«  autem  de  hk,  qui  pen- 
debaiit,  latronibus^  blasphema-at  eum,  dî- 
cens  :  Si  tu  es  Christus^  talvum  fac  terne t- 
ipsum,  et  nos.  Respondens  autem  alter  in- 
crêpai  it  eum^  dicens  :  Neque  tu  times  L)e- 
um,  41  ^  ii^  eâdem  damnatione  es  ?  Et  nos 
quidem  justè^  nam  di|cna  factis  recipimus  : 
hic  verè  nihii  mali  gessit.  Et  dicebat  ad  Je* 
8um  :  Domine,  mémento  met,  cùm  venerîs 
in  regnum  tuum.  Et  dixit  îlli  Jésus  :  Amen 
dico  tibi  ;  hodie  mecum  erîs  tn  Paradiso. 
Ëiut  autem  ferè  hora  sexta,  et  tenebrse  fac- 
ts  sunt  in  universam  terram  usque  in  bo« 
ram  nonam.  Et  obscuratus  est  sol  :  et  vé- 
lum templi  scissum  est  médium.  Et  clamant 
Jésus  voce  magnâ,  ait  :  Pater  in  roanus 
tuas  commendo  spiritum  meum.  Etheec  di^ 
cens,  expiiavit.  / 

Ici  QufaU  mne  pêuêe  et  tm  te  mtî  A  genomx  ftêtn  nrfcfil* 
enérêiii  »m  baiêe  la  ierrê. 


Or  le  Centeniar  ayant 
vu  ce  qui  était  arrivé, 
glorifia  Dieu,  en  disant: 
Uertainement  cet  hom- 
me était  j uste.  Tout  le 
peuple  même  qui  avait 
été  présent  à  ce  spec- 
tacle, voyant  ce  qui  se 
faisait,  s  en  retournait 
en  se  frappant  la  poi- 
trine. Tous  ceux  de  la 
connaissance  de  Jésus, 
et  les  femmes  qui  Ta- 


Videns  autem  Cen* 
turioquod  factumfue-' 
rat,  giorificavit  Deum> 
dicens  :  Verè  hic  hô- 
mojustus  erat.  Et 
omnis  turba  eorum> 
qui  simul  aderant  ad 
spectaculum  istud,  et 
videbant  quœ  fiebant, 
percutientes  pectora 
âua      revertebantur. 


i  ■■■ ': 


i\ 


f 


168      LE  MERCRISDI  BB  LA  SEMAINE  SAINTE 

Stabant  autem  omnes   vaient  suivi  de  Galilée, 
noti  ejiw  à  longé,   e^  «»**'j^»>  ^^  »"««^.  et  re^ 

eu  m  erant  a  Oaliiœa^    ^        ^ 
haec  videiites. 


Ce  qué^  «»/f»  teehënte  au  ton  de  FEvangite,  et  te  retie  cim, 
'me  au  JUimanche  fie»  Hameaux* 

-,  K     '.    î  •'f!*i*'y^>h  l'A        •'  ■ 

ET   ccce  Vîr^  no-  TT^ANScemêmeteing 

mine  i  Joseph,  JL'  ""  Décurionap. 

qui  erat  Decurio,  vir  P«» lé  Joseph,  dAHma. 

tT            ,  .     ,           .  .  thie,    ville    de    Judée. 

bonus  et  justus:    hic  ^^^'„3     vertueux   et 

non  consenserat  con-  juste,  qui  h'avait  point 

siiioetactibuseorum,  conseati  au  dessein  des 

abArimathœâcivitate  autre»,  ni  à  ce  qu'il» 

Juda?œ,  qui.expecta-  avaient  feit,  et  qui  a(. 

bat  et  ipse   regnum  tendait  aussi  le  royau«e 

rw  •       u»            ®*    j  «e   Dieuji    vint  trouver 

Dei.     Hic  accessit  ad  PHate,  et  lui  demanda 

Pilatum,  etpetiitcor-  i©  corps  de  Jésus.  Et 

pus  JFesu  :     Kt  depor  l'ajant  descendu  [de  la 

situm  '  involvit  sindo-  Croixl,  il    l'enveloppa 

ne,  etposuiteum   in  ^'""  Jinceul,  et  le  mit 

monumento     éxcîso,  ^»"»  ^n^*P«icre  taillé 

,             ;  -^  dans    le  rôc,    ou  per« 

m  quo  nondum  quis-  sonne  n'avait  encore  été 
qîiaiii  positus  fuerat. 


nus. 


OFPEBTOIRB.      Ps.    101 


DOMINÉ,  exau-  QEidNEUR,  exau- 

di    Ojrationen(i  i3  <^ez  ma  prière  ;  et 

meam,  et  clamor  me-  S"®  "î!»  cris  s^é'ôvent 

us  ad   te   perveniat;  T*»"  *  ^^V^^  ^^  ^^. 

T^7  1     i     •      ^  tournez  point  de  moi 

Ne  avertas  taciem  tu-  votre  visage. 
am  à  me.  »  *    i 


R 


Secrète,  j 

ECEVEZi    non»  ^USCIPB>    qiiœ- 

_       voiw     en    ïîup-  J^  jumus  Domine, 

plions,     S«irn«ur,      le  ,„^„^,    oblatum,    et 

don  qui  vous  ent  osert  ;  ■•          . 

et  faites  pftr  rotré  bo»!  <l«Snanter     opéra re  : 

té,  qu'une  tendre  piété  «^  quod  passionis  Fi- 

nous  obtienne  Teffet  de  lii  lui    iJomini  nostri 

la  Passion  de  N.  S  J.  mysteriogerimus,  piis 

C.  votre  FiUy  que  nous  affectilKi»    conseqim,^ 

célébrons  dans  ce  %^.  ^^^ .      p^^   eumdeA 

lérj:   Nons    vous     le  rv       •            p 

demandonsparleniêine  ^ominum,  &c, 

J»  C»  -.•  \'\,  -,  .>,^/  '•■ 

USeeritet    Protège,  |^.i  IlO,  0u  Obfalit,  &c^  p.  lit. 
I^  PrtfÊteêcêmmeMu  hiàianclie  i9$  Hameaux^  p,  63. 
coMMtrNiorN,     Ps,  JOI. 

rE  mêlai» mes  larmep  TT^OTUM  meum 
à  mon  breuvage^  Jt  cûm  flfitu  tem- 
parce  au  en  in  élevant  r^bam  •  aitia  pIi». 
TOUS  mVveibriîié:  ^t  P«^^»m  ;  5»«»  «le- 
je  nie  suis  deskMjé  ^**«»  ailisisla  me  :  et 
conime  r^erbe.  PcMir  egoisicutfœnumarui: 
vous,  Sfigi^enrf,  vous  Tu  auteni^  Domine^ 
l^^l^^sjste^ct^rnielleaient:  in  aîternum  perma- 
voi»  letejezy^t  ^gg.  tii  exurgens  mi- 
,.  v'e'îêtems  «^^rcberis  Sioii,  quia 
st  venu  de  lui  faire  ^^^^\  tempus  mise- 
Imiséiicorde.  readi  eius. 

POST'COMMUBflOif. 

FAITES,  s'il  voûi  -M-    ARGIREsensi- 
plaît,  Dieu  tout*    Iji  bus  nostris,  oni- 

ne  ferme     confiance,   P®/  temporalem  Pilii 
ue   vous   ndu;i    ayez  ^^î    morte  mi     quam 


ITOIIS 

jvous    aurea 
|8ion,  parce  q 


I 


160  LB  lCtn>i  9kÛt9, 

mysteria  vener»nda  donné  ia  vîe  éternelle 
testantdr,  vitam  te  P«^*»  rooit  teiDjiotiBlle 
nnhift   dpfHfMf»  n^^e-    **®  ^®*"^®  Fila»  q«ectt 

taam  coafidamiw  :  Pcr  r/pf éseatent  Par  k 
eumdem    Dominum.    même  J.  C  N.  S. 

lu  Pûsumm.  Quviomus,  o»  Ukc  nost  ftc  f.  119. 
ORAISON   SUR    L^   fÇUPLC. 

Oremus.  Prions. 

Httxniliate  capîta  vea*  Humiliez-^vouB  devant  1 

tra  Deo.  Dieu^jetbaissetllatili; 

RESlPlcÊ,quaB-  ^EIGNEUR»    tiofi 

sumus  Domine,  O  viius  snpplionstrèfr 

super  hatie   fertiilmm  lH"«d>le«ent^de  Jiter 

tuara,  pro  qnâ  I>ortii-  «orde  fur  votre  km4 

nostçir     Jésus  pQ,',r  laquelle  notre^i» 


nus 


Christuii  non  4abi|ft-  peur  J,  C.a  bien  m 
vit  manibuf  tradV  q|>-  Tu  être  livré  entre  ki 
ceatium,    el    Criicis   maînsdés  pécheurg,ii 

«qbbe  4orinenl«in:  T^^^^'T ^"^  i^^"^?! î 
ifv  .    .  .  •.       .    la  Croix  ;  1411  qui étail 

Qui  tecum  vivit   et  ^y^  ^.^  ^^^ J„,  J 

régnât  in  onitote  s^pi-  ^p^^  ^^  l'unit/du  m 

ritàsSancti  Dean^  per  £«prit  tendant  tousl 

omnia   sœçula  sœça-  «ièciés  déà  aièclés; 


msit 


[j 


^É..jLai. 


LÉ  JEUDI  SAINT. 


k  HATINES, 

Commanêiieat  T««  i  br  b*«  qui  te  Ciaent  1  a  TeiHe  lo  i 

'  lût.  Cêê  MàHi^  um  $ppelléu  Tinibr^i,  i^tuffai 
yffM(  êMtr^Ê  h  a«ifl,  mm  «iitr«  lumife  4an»  ^JEglàt  r 
Irt  ft|«jr«  rMr#«s  f  <iW  j^  1«^^!  «P^c  «%ii^<  !■>  Mi 


A   TENEBRES.  161 

Ifiangtilaiff  pUcé  drivant  ou  dfrriire  PauUt,       Apria  chaque 
^ttautie  OH  éteint  un  de  ces  cierges,  pour  marquer  C abandon  dtê 

)iuipies  du  Sauveur,  qui  étant  te»  étoiUê  de  ton  Egiiie,  disfa^ 

tnnt  prexque  tous  au  moment  de  sa  Passion  ;  on  veut  aussi 
umarquer  par-Ià  tes  Ténèbres  qui  couvrirent  toute  ta  terre  à 
W  msrt  du  Fits  de  Dieu.  On  conserve  un  seut  de  ces  cierges  al* 
iuni%  qse  Pon  cacA^'  sous  Vautel  ou  ailleurs  après  PAnt.  de 
BeDcdictiH  :  ce  qui  signifie  qve  JésusCktist,  quoique  mort  et 
(RMOi/t.  vivait  encore  d  une  *vie  cacJkis  en  Dieu  ;  car  la  mort 
natsnlle  qui  ava't  séparé  son  âme  de  son  corpsy  n* avait  pu  sépa^ 

tria  Divinité  ni  du  corps^  ni  de  Pdmev   ausêi  se   réumrent'it» 
)ien'it  après  par  ta  résurrection  glorieuse  de  C  Homme' Dieu  * 

^etten  témoignage  de  cette  Rétutrection  qu^ on  fait  reparaL 

\ft  te  cier/fe  allumé  après  l*orai»»n  de  Laudet.  i 

Pendant  eei  trois  jours  l*  Eglise  ne  commence    et  ne  finit  pluê 

sofces  par  leo  invocations  et  les  prière  ordinaires^  parce  que, 

^esU  occupée  de  Jésus  crucifié ^  elle  sexfble  oublier  us  fUrofUêtn 

m»  pour  pleurer  la  mort  4e  ton  dio^n  Epoux  et  enemte  plu» 

fpe'hésquien  sent  la  cause  :  elle  ne  J Ait  plus  entendre  te 
k«M  de  us  Hymnes  :  elle  ne  rend  fbu  gloire  à  la  très.tainte 
Trhùté  par  k  Gicni  Pain  ;  pour  nous  faite  entendre  que  cette 
Isin,  qm  était  p^  unité  iteisence en  J^tus  Christ,  a  été  comme 
\d:^e  dans  ses  Patsion  :  elle  ne  demande  plue  la  bénédictien 
\uir  celui  qui  va  lire  tes  le(oni  :  elle  ne  fais  fhà  dhe  eu  Céth 

fsnt  le  Capitule^  qui  est  une  courte  instruction  ',  afin  de  noué  • 

}rtunter  par  ce  siknct  du  Prêtre,  k silence  presque  continuel 

'  Noire  Seigneur  dans  tout  te  court   de  sa   Passick,  et  sur  Ht 

^éfùt  ok  il  expire.  Enfin,  si  t  Eglise Jinit  toutes  ses  HeuHsspett, 

-^mimeprièVe,  en  suppliant  le   Père  Céleste  de  regarder  cip 

ié  ceux  pour  qui  son  fils  «   daigné  f>ubir  le  supplice  de  ià 

m»  ;  Veu  sans  avertir  les  fidèles  de  if  unir  è  eUe,  pur  Pint 

nation  ordinaire  Oreinus  (IViors),  et  sans  attendre  iecoumnr 
tmeni  sotemnel  qifils  tut  donnent  on  tout  autre  temspar-Pacilai 

uiott  usitée.  Amem.  {Ainoisoit.il), 

Me  récite  au  premier  Nocturne  de  Ténèbres  tes  Lamtntat^mp 

Je'rémie,  c*e»t'à  dire,  tes  accens  lugubres  par  lesquels  ce  Pro' 
fkite  déplorait  autrtfois  la  chute  de  Jérusalem  et  la  captiviti 
^e  ut  kabaans  à  Babylone,  U intention  de  t Eglise  en  ceci  est  de 
'tprocher  à  ses  en  fans  les  crimes  dont  ils  te  sont  eux-mêmes  ren- 
ia roupabtes,  et  de  leur  faire  voir  dans  les  malheurs  d'un  peu* 
Itingtatet  rebelle,  Pétut  diptorabb  d^une  âme  dans  resctavagn 
itifêchè. 

l-i  petit  bruit  qui  te  fait  à  la  fin  de  Laudes  représente  cette 

isten  qui  parut  aan»  toute  fa  nature  à  la  mort  de  ton  Auteur, 

hsqsela  tern  trembla,  que  les  pitrres  se  fendirent,  que  tes  tmtt^ 

émut  i^osk*t;rirentt  &e,  U  n*y  eut  que  les  futfs ,  dit  St.    Léon, 

>"i  plut  durs  que  les   rocAert,  ne    *tféuturtnt   point  écouter  la 


162  LE  JEUDI  8AI>% 

voix  di  ta  nature^  et  persistèrent  opiniâtrement  iam  Uurlu, 
tre'duiitt.  Evitons  nous-  mimes  cet  rnd/rchsemenl  des  Juift  ; 
imitons  plu'ôt  le  ctntenier  et  le  peuple  gui,  à  la  vue  detenij» 
prodiges,  ^'en  retournaient  eo  le  frappant  la  poitrine,  ei  tn 
disant  :  Ceitainc.ment  cet  bamroe  (tait  juste  ;  il  était  virj. 
tablement  Fits  âf  Uieo. 

Àpris avoir  dit  tout  èkis-  Pater,  A  ve,  Credo,  on  commentt  fa 
l* Antienne  du  premier  Pseaume  qîu  Con  doubie  ainsi  <jue  tmia 
les  autres, 

AU    PREMIER    NOCTURNE^ 

4/^7lf.  Zelus  domùs  ^/i/.  Le  zèle  de  votre 
tuœcomedit  me:  et  maison  mV  dévoré, et 
opprobria exprobran.  ^^.  o»»»'"^^?  \^^i 

tmm  tibi   ceciderunt  ?ont  retombés  sur  »oL 
saper  me. 

P8EAUMB  68. 

De^vid  Aéompùsici  Pseaume  àan»  ta  vue  anticipée  iik 
Pevi»ùm(l^,!3léiUiC/trim,  dePùaHisoement  de  PEgHte.aé 
ta  ruimt  dî»  Sm^t-  On  peut  emein  Peemenèet  4e  Vâmiajlgèt  fi 
reprétente  à  Otru  le§  injuêtes  vioteueet  fof^Ue  épreuve  delà  fat 
deêeieaneMis,  à  eajuee  du  xéle  dent  eJUe  eu  di'norie  psvli 
glaire  de  sa  majsoa,  et  qui  UpriedePmdiUvrer, 


S 


AUVEZ-moi,  noi 
Die^:  :  car  les  eaax 


SALVUM  mefac, 
Deu8  ;    *  quo- 
nianv         intraverunt  ««^  Pénétré  jusqu'à  moi 

aquas  usque  ad  aui- 
matn  meam. 

Infixas  sum  in  li- 
mo  prqfundi  ;  ♦et 
nonest  BubstÀntia. 

Veni  inahitudinem  ,         _  ,  , 

maris  *    et  tempestas   la  profondeur  de  amer; 

,  ..  ^  et  ia  tempêle  m  a  sub* 

Laboravi  damans^  j'aj  feitdegrandsff- 
irà^cee  factœ  sunt  fau-  f(»t  tsen  criant  ;  luonn^o- 
Cesinese  :  *  dtrfece-  8iereneKtde8h-éché:iDn 
^  ■•  yeux  se  sont  lassée)  M 


âne. 

J*enfonce  dans  1eli< 
mon  d'un  abyme,  dontj 
je  ne  trouve   point 
fond. 

Je  8ui8  descendu  danil 


A  TENEBRES.  16S 

force  de  le»  tenir  élevés   rurit  oculi  mei,  dun| 
Ivera  mon  Dieu,  en  qui   speroLii  Deummeum. 

[j'espère. 


Ceux  q:ui  toe  ba'isseni 

ms  sujet,  sont  en  plus 

rrand  nombre  que  les 

;heveux  de  ma  tète. 

Mes  ennemie,,  qui  me 


.  Multiplicati  sunt 
super  capillos  capitis 
mei,  *  qui  odcruut 
me  gratis. 

CtMîfortatt  sunt  qui 

persécutent        injuste-  persecuti      suftt     me 

Iment.     sont     devenus  ?  .    .  •        '  •   .     ^^    « 

^mmm  ;  et  m'o^t  alors  ^»^»"^'*^^  °^«'  '"J?«^^  '  * 

[fait   payer    ce  que  ié  quœ  non  raf^ui,  tune 

[»ravaiâ  pas  pris.           *  <Ç45Çlvebam. 

Mon  Dieu,  vous  con»  Deus^    tu  scis  insi- 

lissez  les,  feutes4pnt  pientîam^     meam  :  ♦ 

pe  8^i8  ppupabVi,    e^  ^t  ^elicta   mea   à  te 

P^^chS.  '^"  nonsuntabscondita. 

I   Sei^eur,   Dieu  des  Non  erubescaiU  in 

Années,  que  eeux  qui  me,  qui  expectantte^ 

mettent  en  vous    leur  Domine,     ♦Domine 

attente,,  ne  soient  point  „;-♦,,♦„' 

[scvsdalisés  de  moi:  virtutum. 

Que  ceux  qui  tous       Non  Gonfiindàntur 


me 


qtti 


cherchent,  ô  Dieu  d'Is-  super 

raël,  ne  rougissent  point  quœrunt  te,  Deus  Is- 

à  mon  sujet.  rael.   -' 

Car  c'est   pour  vous  Quoniam    proptér 

Todl  'ifZr^  Tn   tesustinui   o/probri- 
probre;  et    que     mon    ^ fl  _,_ir.. 

visaiçe  est    couvert  de 

confiai  on. 

Mes    frères 

gardent 


um 


me  rc- 

comiue   un  in- 

conKu,  et  les  ciiiaus  ce 

ma    mère   comaie    un 

étranger. 

Pareeque  le  zèle  de 


*  operuit  confu- 
sio  faciem  meam. 

Extraneus  factus 
sura  fratribus  .meis^ 
*  et  peregrinus  fiiiis 
matris  meœ  : 

Quoniam  zelus  do- 


1 


■ulter. 

J*ai  pri»  t»n  cilice 
pour  vêtemeut  ;  et  iti 
D'ont  to^urné  en  ridi. 
cule. 

Le«  Jaffeg  assis  ili 


164  LE  JJeViyi   9AINT. 

mus  tuœ  comedit  me  :   votre  maison    m^a  ^ 

*  et  opprobria  expro-  ^«»^5  «* ^"«.'^»  »»«^ 

brantium  tibi  cecide-  fL^U''LT\'^ 

tnureaient,  sont  retoo* 
runt  super  me  béei  éwr  moi. 

Et  operni  lajeja-  J*ai  affligé  mon  ftw 
nio  animam  meam:  *  parlejeAne  ;  etToneii 
et  factum   est  in   op-   a  pris  occasion  de  m'ÎQ. 

probrium  mihi. 

Et  posai  vestimen- 
tum   meiim  i^Kciiim  ; 

*  et  factus  aum  iliift 
in  parabolam. 

Adversùm  me  lo- 
quebantur^  qui  sedc-  porte  [de  la  vi\\é\  ^ 

hmutîn  porlâ  ;  ♦  etm  ^»'^"*  <^?"*f«  ™*':  f 

me   psallebaat,     qui  ^?»«  9«»  biivaient  di 
«MO    pMEiit^Y^wi.,     »j«»  vin,n|e»prenaientpamrH 

bihebattt  vinum.  sujet  de  leurs  chansoni. 

Ego   verd    oratkh  Four  mor,  Seigneur, 

nem  meam  ad  te>  Do-  je  vous  offre  ma  prière: 

mine  :  ♦  Tempus  be-  J'oie»  le  tems,   6  root 

neplaciti,  Deus.  ^'tl'\^^  H?  ^'^^^ 

^  .  ,     votre  bien veriiance. 

In  muUiludiiie  nu-  Exaueez^rnoi  selon 
tericordiçe  tuas  exim-  toute  i^étendué'dè  votr«  | 
di  me  ;    f  in  veritate   miséricorde,  et  selon  li 

«alutis  tuœ.  ^*"*^    ^*    "^^    ^ 

messes.  i 

Eripemede  luto,  Retires^moi  de  h 
ùtnoninftgar  :  *  II-  boue,,  aHn  que  je  ii'yl 
bem  me  ab  tia  qui  d^meore  point  enlbncé: 
odecunt  rae,  et  de  délivrea.moi  de  eeiix 
profandis  .quarum.      ;!;';:Sb!mt 

-*  *  J.  t     by me  où  je  suis. 
V  ^on  ure  demé%at       Que  jô  ne  sois  point  J 


ÏS. 


▲  tzs^BnE&.  165 

Lhmergé  p^r   Timpé-  tcmpestas  aqusD^   ne- 

[uosiié  de  ces   eau»  ;  que     absorbeat     me 

ue je  ne seis  pointen-   profunduHi :  •  nequë 

Çt^  p'itf  nf  •,;  •"•g.at  super  me  pu- 

Lrme  point  sar  moi.        teusossuuni. 

Exaucez-moi,      Sci-       Jcixaudi  me,  Domi- 

neiir,   puisque    votre  ne^  quoniam  benig'na 

iséricorde  est  si  bien-  ^st  misericordia  tua  : 

isante,  et    jettez  les  ♦  gecundùm   mulUtu- 

^illtX  r  vStoï  ^i-m    misemt|onum 
j  tuarum  respice  m  me. 

Et  ne  détournez  pas  Et  ne  avertis  fa- 
ire visage  de  dessus  ciein  tuam  à  puero 
tre  serviteur  ;  hâtez-  tuo  :  *  quoniam  tri- 
ug    de     ns'exaucerj  ^^i^j,     velociter   çx- 

Prene;^  soin  de  nM)n       Intende        ammae 

e,    et   délivrez-la  :   mesB,  et  libéra  eam  ; 

rez*moi    de   cet  étal   *   propter     iniiaîços 

mèos  erîpe  me. 

Tu  scis  imprope- 

EFobre«|  la  coafuaion  riutti  mettiii>    et  coa-« 

ilMNiisqiie  je  souf-  fusionem  meani>  *  et 

<  reverenliam  meam. 
Tous   ceux    qui  nie       In   conspectu   tuo 

rsécutent    sont  sôqs  g^|^  ^^^^8^     qui  tri- 

8  yeux;    màti   cceur  u«L..*  ««^.  »  7«««.«^ 

t  préparé  aux  injure»  ^ufe^t  me:  ♦  impro- 

auxSfflictions.         '  pçifium  expectavit  cor 

^  meumj  ejt  miseriaœ.^ 
J'aiattPiidiiqttequel-       Et  6U«tinui  qui   d« 

un  prit  part  à  mtf  mul  contri»taretur,  et 

uleur,  et  mil  ne  Vm  ^^tt  fuil:  *^t  qui 
i:  qu0qu«lqii'uni»i^  ^ 


)ur    confondre     mes 

inemis. 

Vous  connaissez  les 


Jf^ 


Ï66  LE  JEUDI  SAÏNt. 

Gonsolaretur^    el  non  consolât,  et  je  n*aî  trou. 

inVeni.  .  vé  personne. 

Et  dcderuTit  in  es-  .[A«     contraire]  il, 

cafti  meam  fel  :    *  et  ""'«"*  ^^^^^  .  <^«  fiel 

iu  .itimeâpotaverunt  L^^rr^Xt:;: 

me  aceto.  présenté  du  vinaigrei 

poire. 

Fiat  itien^a  eonim  Que  leur  table  soit 

tbîim  ipsisin  laque-  P^HÎ^  «"x  un  filet; et 

ûrh,    •  et  în  retribu-  V^^>  ^  trouvent  leur 

ti^^^m      «#  :«  0..»*«^»  chatiraeBt  et  leurco» 

tiones,    et  m  scanda*  fusion. 

lum. 

'    Obsctfrentur    oculi  Quéîeùrsyeuxsoieiiij 

eôruh),  ne  vMeant  :  ♦  obscurcis,  de<nianiére| 

et  dorsum  eorum  sem-  ««£<>»"*  r^^f^  :  et  faitei  î 

»*««  •  ^„^..^     .             .  qu'ils    soient    toujoun 

^  L^  Courbés  vers  la  terre.  ' 

Ëffunde  supef  eos  RëpanJez    sur  eoii 

îram  tuàm  :  ♦  et  furor  jotre  colère;  etauelil 

irœtuœ   comiirehen-  fureur  de  votre  intfigna. 

xlateos.'  tion  les  enveloppe.     I 

Fiat  habitfttio  eo-  Que    leur    démeoRl 

rofmdcàertà'î'   '*  et  in  devienne    déserte  :  d 

tabérnaciilifli  ^'  eôrum  9"©  personnéP'fi^habitf 

Honslt  qui  inhabitet.  pius  dans  leurs  raaisoBi 

Quoniam  quem  ^  tu  Parce  qu'ils  ont  pe^ 

pèfcussisti^   j^erseenti  sécuté  celui  que  vovi 

sunt:    *  et  super 'ido-  aviez  frappé;  et  qu'ik 

loremTulnertiiri  Riéo-  ««*  ajouté  à  lafdoulci| 

rum  addidèriint.  de  mes  plaies. 

Appone  iniquitàtem  -  Laisse^-ree  accnnMKi 

iupermiqmtatem  co-  1er  i"iqaité  sur   iniq« 

m5r.^**ein<«Hiiti%nl  ^^*  l^l^rlirl 

.     .     ^.^.        ^  point    cuind' j  les  von 

in  justitiam  tuam.  Se]  votre  justice. 


i 

A  TÉNÊ6RE6.  167 

Qu'ils  soient  effaces       Deleanturde   libro 
u  livre  dea  vivans  ;  et  viventium  :   ♦  et  cura 
uc  leurs  noms  ne  soient  j^^^jg  „^„  scribantur. 
nint  écrits  au  ranff  des  <* 


Ego  sum  pawper  et 
doyens  ;  *  shIus  tua, 
Deus^  suscepit  me. 

Laudabo 


nomen 


)oint  écrits  au  rang 

iustes. 
Je  suis  pauvre  et  dans 
do'jleur  :  mais  votre 
Recours,  ô    mon    Dieu, 
l'a  relevé. 

Je  louera  le  nom  de 
pieu  oar  dcn  cantiques  ;  Hei  cum  cantico  :  *  et 
Itji  4e  gloriBerai  par  magnificabo  eum  in 
,Pi  louanges.  j^^^^ 

£t  elles  seront  plus        Et    placebit     Deo 

[greables  à  IWeu  que  guper  vitulum  uovel- 

offrande    d  un    jeune  ^  ^^^^^^    ^^.^^^^ 

[eau,   dont  les  cornes  ;  .S 

Il  \n  ongles  commen-  ««'em  et  ung  las. 

înt  à  paraître. 

Que  les   pauvres  en  Videant   pauperes, 

)ient  témoins  et  qVils  et  lîfetentur  ;    *  quœ- 

en  refouisseivt  :  cher-  ..     rw     «^   ^*    «:««♦ 

Dieu,    et    votre  "^?  '^^'^'"^    «^   ^^^«^ 

ivra.  anima  vestra* 

le    Seigire^   a       Quaniam  exaudivjt 
aucé  les  pauvres  ;   et  pàupeies  Dominiis  ;* 
n'a  pas  méprisé  ceux   çt   vinctos  suos    pon 
ui  sont  captifs    poirr  despexit. 

Que    les    cieux,    la      Laudent  illum  câeliî 
rre,  et  la  mer,  et  tout  et  terra/raare,  etom- 

qu  ils    contiennent 
animé,    céi^breii^t  ses 


nia  reptiiia  in  eis. 


manges. 

Car  Dieu  sauvera 
^on  :  et  \ei  villes  de 
luda  seront  bâties  : 


Quouiatt)  Deussal'< 
vam  faciet  Sion  ;  *  et 
âédtficabunlur  civita- 
tes  Juda. 


168  LE  JEUDI  SAINT. 

Et      inhabitabunt  Set   serviteurs  y  fe. 

ibi;»et     hœrcditate  font  leur  demeure  ;  et 

acquirent  eam.  teaT'^^P*^^-^ 

Et  semen  servonim  Leurs  enfiins  en  se. 

eius  possidebit  eam  ;  ""«^"^    possesseurs  ;    et 

eiquTdiliçunt  nomen  -«    \"',i=  " 

ejusy     habitabunt   in  '  *^ 

"i.  Zelus  domus  J^'i^î^^L^fS 
tuœ  comeditni2;    et   le»  outrages   de   cm 
opprobria  exprobran-   qui    vous     insultaient 
tium   tibi   ceciderunt   sont  retombés  sur  moi. 
super  me. 

Ant  Avertantur 
retrorsùm^  et  eru- 
bescant^  qui  cogitant 
mihi  mala. 


An,  Que  ceux  qai 
cherchent  à  me  nuire  se 
retirent  honteusemeot 
en  arrière. 


PSEAUME  69. 

Ce  Pieaume  est  urne  prière  par  laquelle  Vame  implore  le n. 
ceure  de  Dieu,  et  le  conjure  de  fnfondre,  see  enuemk, 

BEUS,  in  adjuto-    TU'ONDieu,  venwj 
rium  meum  in-  i-vX  h  mon  aide;S«'J 

tende  ;  ♦  Domine,  ad  ^"^^    hâtez-vous  è 
j.      '    •  '-       me  secourir,  ' 

adjuvandum   me  fes- 

tina. 

Confundantur  et  re- 

vereantur,  ♦quiquœ- 

Tunt  animam  meam. 


Avertantur^  retror- 


Que  ceux  qui  cber- 
chent  à  m'ôter  la  n 
soient  confondus 
couverts  de  honte. 

Que  ceux  qui  ci 


•ùm,  et  erubescant,  ♦  chent  à  me  nuire  se 

tirent  h     ' 
arrière. 


qui  voiunt  mihi  maJa.  **"*"*  honteusement 


I    Qu«eeuY  qui   disent 
de  moi:  Qa'il    périsse, 


^A  TENEBRES.  J69 

Avertantur    siatim 


erubescentesj      ♦  qui 

qu'il    périMe,     soient  dicunt  mihi  :      Euge, 

aussitôt  réduits  à  fuir  6 

lavec  confusion.  "Çf  ' 

Que    tous  ceux  qui  Multent,  et  lœten 
Ivous    cherchent,    très-  tur   in   te  omnes  qui 
[saillent  d'allégfresse,  et  quaerunt  te  ;     ♦et  di- 
se réjouissent  en  vous;  «antsemper;  Magni- 
Bt  que  ceux  qui  aiment  ^    ^      Dominus  !  qui 
e salut  que  vous  don-  ....        *       r  .         7 
ne»,  disent  sans  cesse  :  ^H^^^   salutare    tu- 
]ue   le   Seigneur  soit  ^^' 
rlorifié  !  Ego   verô    egenus 
Pour  moi,   qui  suis  etpaupersum:*Deus, 
)auvre  et  dénué  de  tout,  ^lÛ]  uva  me 
noDDieu,secourez-moi.  ''Adjutor'  meus  et  li.. 
Vous  êtes  mon  appui  .        ^*'                   .       m 
K  mon  libérateur  ;Sei.  berator  meus  es  tu  :  ♦ 
fneur,  ne  différez  pas  Domine,  nemoreris. 
ioire  secours.  ^nt,  Avertantur  re- 
Ant.   Que  ceux  qui  trorsiimeterubescant, 
Perchent  à  me  nuire,  q^i     cogitant      mihi 

retirent     honteuse-  ^^U 

lent  en  arrière.  maïa. 

Ani.  Mon  Dieu,  dé-  ,^^^-  ^^^^     ^^"«' 

fvrez-moi  des  mains  du  eripe   me     de  manu 

lécheur.  peccatoris. 

PSEAUME     70. 

i  Daiudi  dam  ce  Puât/me^   repasse  en  son  esprit  toutes  les 
^icts  qu'il  a  reçues  de  Dieu  depuis  son  enfance,    il  le  prie  de 
pas  Fabandonner  dans  sa  vieillesse. 


[EIGNEUR,      j'ai 
mis  mon  espérance 
vous;  que  je  ne  sois 
mis  confondu  :  déli-- 
rez-moipar  votre  jus- 


te.     Domine^ 
speravi;  non  con- 
indar   in  œteVnum  : 
*  in  justitiâ  tuâ  libéra 
I 


KO  LE  JEUDI 

me,  et  eripe  me. 

Inclina  ad  me  au- 
rem  tuam  ;  *  et  salva 
me. 

Esto  mihi  in  Deuin 
protectorem,  et  in  lo- 
cum  munitum  ;  *  ut 
salvum  me  facias. 

Quoniam  fîrmamen- 
tum  meum^  *  et  re- 
fugium  meum  es  tu. 

I)eu8  mfus,  eripe 
me  de  manu  peccato- 
ris  :  ♦  et  de  manu 
contra  legera  agentis^ 
et  iniqui. 

Quoniam  tu  es  pa- 
tientia  mea^  Domine; 
*  Domine,  spes  mea 
ajuventutemeâ. 

In  te  conlirmatus 
sum  ex  utero  ;  *  de 
ventre  matris  mea?,  tu 
es  protector  meus. 


In  te  rantatio  mea 
Semper  ;  *  tamquàm 
prodigium  factus  sum 
mnltis  :  et  tu  adjulor 
fortisj 


SAINT, 

tice,    et    tirox-moi  du 
péril  où  je  suis. 

PrdleK  Poreille  à  ma 
prière,  et  sauvez-moi. 

Sovez  pour  moi  on 
Dieu  protecteur,  et  une 
place  forte  pour  œ 
mettre  en  sûreté. 

Car  vou^  êtes  mon 
soutien  et  mon  refuife. 

Mon  Dieu,  tirez-moi 
des  mains  du  pécheur, 
des  mains  de  Tinfracteur 
de  votre  loi,  et  du  mi- 
chant. 

Car  c'est  vous,  Sei'j 
gneur,  qui  êtes  moil 
attente  ;  Seigneur,  vom 
êtes  mon  espérance dùj 
ma  jeunesse. 

C'est  en  vous  quel 
j'ai  trouvé  dès  le  seiol 
lie  ma  mère  ma  force  etl 
mon  appui  :  vous  »vfsj 
été  mon  protecteur  (iti| 
le  moment  de  ma  nais 
«ance. 

Vous  avez  toujour 
été  le  sujet  de  mes  eau 
tiques;  je  suis  deveol 
pour  plusieurs  un  suj( 
d'étonnement:  niaii 
vous  êtes  un  puissan 
secours* 


oi  du 

!  àroa 
•moi, 

toi  on 
et  une 
iir  ne 


8   mon 
efuge. 

rez-moi 

Dccheur, 

fractear 

du  Ole 


>U8,  Sei* 
es    mol 
ur,  VOMI 
aiice  dès 

rou»  q«M 
le  m\ 
force  eti 
ous  ?vttl 
cteuv  dcil 
nia  nai» 

loujoup 

niescatt 

s  devep^ 

3  un  suje 

)  puissaa 


A  TEÎItiBRES.  171 

Que  ma  bouche  soit        Replcaturosmeum 

remplie  de    [vosj   lou-  |aude,  ut  cantem  gio- 

anges;   afin     que      je  riam  tuam,  ♦  totâ  die 

chante     vot^-é  J^oive:  n^agnitudinem  tuam. 
que  tout  lejoiirje  chante         & 
vos  ffrandèur».  ... 

Ne  me  rejettez  pas,        Ne  projicias  me  in 

dans  le   tems    de     ma  tempore    senectiitis  ; 

vieillesse  I  ne    m'abaii-  *  cùm  defecerit  virtus 

donnez  pas  lorsque   les  ^qe^    ne  dereliuout/i 

forces  me  manqueront.  „^  * 

Car      mes     ennemis        Quia  dixerunt  i:ii- 

Iparlent  contre   moi  :  et  mici  liici    inilii  ;     *  et 

Icmqui  en   veulent  à  qui  cil  toOiebaiit  ani- 

'■ffia  vie,  ont  tenu  con-  j^^^^^,    ^^  conHili- 

il  ensemble.  ^  i- 

um  receruht  in  unum; 

En  disant:  Dieu  l'a        Dicentes:  Deusde- 

labandonné.  pour«uivez-  rcliquit  eum,     perse- 

le,  et  le  saisissez  :  parr«  quimini,    et  coinpre- 

qu'il  nV  a  personneq«i  hendite  e»m  ;   *  quia 

1(3  tire  [de  vos  mainBj; 


non  est  qui  eripiat. 

Deus,  ne  elongcris 
à  me  :  *  Deus  meus, 
in  auxilium  nieuui 
respice. 

Confundantur,    et 
dcficiant  detrahentcs^ 
animaî  meaé  :    *  ope- 
riantur  confusione  et 
ouverts    de    honte  et   pudore   qui  quierunt 
ignominie.  niala  mihi. 

Pour  moi,  je  ne  ces-  Eg*o  autcm  semper 
rai  jamais  d'espérer,  gperabo  :  *  et  adiici- 
j  enchérirai  toujours   J^  o„w^o.v,^,.,„«„\  u.. 


0  Dieu,  ne    vous   é- 
|oij3;nez  pas  de  moi  :  ô 
)on  Dieu,  soyez  atten- 
lifà  me  secourir. 

Que  ceux  qui  me  ca- 
lomnient soier'  confon- 
lus,  et  qu'ils  périssent  : 
Itieceiix  «,  ni  cherchent 

mefairedu  mal,  soient 


lerai 


am  superomnem  lau- 
I  2 


172 

dem  tiiam. 
Os  meum 


LE    JCVDI  SAINT^ 


annun- 


sur  toutes  voslouan^f!(|. 
Ma  bouche  annoncera 


tiabitjustitiamtuani;  ^ptre justice     elle  pu- 

*    totâ     clip    «aliiifflrp  ^i'^^*  tout  le  jour  les 

iota    aje    saïutare  ^^^^  ^^  ^^^^^ 

tuum.  tion. 


Quoniam  oon  co-  Comme  j'ignore  la 
gnovî  litteraturam,  prudence  humaine,  îe 
introibo  in  potentias  "^.  J-éfugierai  sous  la 
Domini:  *  Domine,  P^^S^aJ^'e^^lè; 
m«morabor  justitiae  yeux,  Seigneur,  que  le 
tuffî  solius.  souvenir  de  votre  jus- 

tice. 

Deus,  docuisti  me  Mon  Dieu,  vous  mV 
àiuventutemeâ:  *et  ve»  instruit  dès  ma  jeu. 
,  **  nesse  :    et  je  publierai 

usqae  nunc  pronun-   j^,  ^^-^^^^^^  ^^^ 


tiabo  mirabilia  tua  : 


vous 
moi 


avez     faits    pour 
jusqu'à  ce  jour. 

Je  le»  publierai  dans 
ma  vieillesse,  et  jusqu'à 
Te^tréniité  de   ma  vie. 


Jusqu'à  ce  gue  j'aie 

Cfl 


Et  usque  in  senec- 
tain  et  senium  :  ♦ 
Deus,  n«derelinquas 
me  : 

Danec   annuntiem  »  ^     ., 

brachiumtuum,  *ffe-   fait  connaître  [la  for 

neraUoni  omni,   quœ  f^^  "^?^',^  ^J^'  ^  l^^ 
^  ^         les  ffeuerations  a  venir 

Ventura  est  ;  =* 

Potentiam  tuam,  et       Jusqu'à  ce  que  j'aie 

lustitiam  tuam,  Deus,   fait  retentir  votre  puis- 

usque  in  altissimaquœ   ?^"^^  «^  ^^^''^  ^ff 
«    1  ^.  V        jÊt    lusqu  au  plus  haut  des 

fecisti    magna  lia  :    *  ^{^j^J^^  ^}    ^^^  ^^^^^,, 

Deus,  qui  similis  tibi:   choses   que  vous    avez 

faites  :  ô  Dieu,  qui  est 
égal  à  vous  ? 
Quantas  ostendisti      Combien  m'avez-vqus 


A    TEkEBHES.  173 

fait  essuyer  d'a/ftictions  mihi  tribulationes 
fréquentes  et  pénibles  ?  multas,  et  malas  ?  * 
Vous  voug  êtes  tourné  ^^  conversus,  vivifi- 
versmoi,  e  vous  ma-  ^^^^.  ^g;  etdeabyssis 
vezranioie;  vous  ma-  -.  \  i      •  .• 

vez  retiré  des  abîmes  terrae  iterum  reduxisti 
de  la  terre.  me. 

Vous  avez  fait  écîa-        Multiplicasti     îra- 
ter  votre  magnificence  .    gnificentiam  tuani  ;  * 
et  jettant  les  yeux  sur   ^^  conversas,    conso- 
mo,,vous  mavezcon.    i^t„,^,„,^^ 
sole. 

Aussi  louerai-je  votre 
vérité  sur  des  instru- 
menâ  de  musique  :  je 
vous  elmnterai  des  can-* 
tiques  sur    ma   harpe, 


Nam  et  ego  conli- 
tebor  tibi  in  vasis 
psalmi  veritatem  tii- 
am  :  *  Deus,  psailam 


ô  moB  Dieu  qui  êtes  le   tibi  incitharâ  Sanctus 

Israël. 

Exultabunt  labia 
mèa,  cùm  cantavero 
tibi;  *  et  anima  mea, 
quam  redemisti. 


Saint  dlsraë'L 

Mes  lèvres  feront 
éclater  ma  joie,  lorsque 
Ije  chanterai  Votre 
gloire:  et  mon  âme, 
que  vous  avez  rachetée, 
tressaillera  d'allégres- 
se. 

Ma  lang^ue  aussi  an- 


Sed  et  lingua  mca 


iioneera    votre  Justice  totâ   die    meditabitur 

pendant  tout  le  jour  :  justitiam  tuam;  *  cum 

11"!.'^*  "^"^  """  confusi     et     reveriti 

fliteiit  ma  perte,    rouffi-  n       -   ^         - 

ront   de    honte    et  de  fuerint,  qui  quaBrunt 

[confusion.  mala  mihi. 

M.  Mon  Dieu,  dé-       Anf.     Deus  meus^ 

livrez-moi  des  mains  du  cripe    me   de     manu 


<i 


pécheur. 
V.  Qi»e    ceux-là 


se 


peccatons. 

V.  Averiantur 
13 


re- 


l'74  LE    JEUDI   SAINT, 

trorsùm^    et   erubes-   retirent    honteusement 
cant.  *^"  arrière. 

R.  Qui  cogitant  mi-        n.  Qui  méditent  ma 
hi  niala.  perte. 

CcHt  nuit  et  Us  deua;  svivanlcs.,  on  dit  tout  bas  Pater  noi. 
ter  ;  et  tout  oV  ftuilfy  sans  absolution,  ni  tténêdlction,  on  chanlt 
les  I  (çons,  à  la  fin  desquelles  on  ne  dit  point  Tu  auiem. 
Dans  les  trois  Leçons  de  ce  jYocturne,  te  Prophète  pleure  la 
ruine  de  Jérusalem^  et  lu  captivité  des  Juîjs. 

I.  Lkçon, 
Incipit  Lamentatio    Le  commencement 


Lamentation*        du 
Prophète  Jérémie. 

COMMENT  est-elle 
solitaire  et  déserte 
cette  ville  autrefois  si 


Jeremia3  Prophetœ, 
cap.  \.  V,  \, 
Aleph.£\\]OMQ- 

sola  civiiab  pleiia  po-  i-    ,  t 

I    'i   f-'     .         .  peuplée  ?  L«a  maîtresse 

pulo  i  lacta  est  qua-  Ses  nations  est  devem-e 

M  vidua,  (loiîiina  gen-  comme  une  veuve  :  celle 

tium  :    princep?  Pro-  qui  commandait  à  tant 

vintiarutn    facta     est  de    Provinces,    est  ré- 

sub  tributo.  d"»^«  ^  payer  tribut. 

Jhth,  Plorans  plo-  Elles  pleuré  toute  la 

Tavit  in  nocte  ;     et  la-  nuit  ;  et  ses  joues  sont 

crymaBeiiis:   non  est  trempées  de  ses  larmes: 

«.!:    «««*l^i«*„«     r...r^  de   tous    ceux    quelle 

qjii   consoletur    eam  .      •.     i     i       „  *  „,» 

*               .,             ,      .  aimait,   il  n  en   est  pas 

ex     Oiunibus      chans  un  qui  la  console.  Tous 

ejus.      Omnes   amici  ,«e3  amis  Tout  méprisée, 

ejus  spreveruj.t  eam^  et  se  sont  déclarés  m 

et  factisunteiinimici.  ennemis. 

Ghimel.     Migravit  Pour   éviter   TaiBic' 

Judas  propter   afflic-  tion  et  la  rigueur  de  la 

tionem    et  niultitudi-  servitude,  Juda  est  sor. 


nem 


servitutis  :    ha-   *'  ^^  ««"  P^^« 


il  est 


»  yifeph,  Beth&v^Hout  àat  kiTfs  de  l'cl^hibrl  Héoi.'tt.qM 
Irs  Sepiane  ont  Hjouléeiaujt  ver>eU  de  cei  LumeataiionSt  P^^ur 
leui  tervir  de  litre. 


l'if 


A   TENEBRES*  175 

allé  demeurer  parmi  les  bitavit    inter  gentep^ 

nations,  sans  y  trouver  n^c  invenit  requiem, 

le  repos  qu'il  cherchait.  Qj^neg    persecutores 

Tous  ceux  qui  le  pour.  ^.^^  apprehenderunt 

eam  inter  angustias. 


suivaient,  l'ont    atteint 
et  surpris  dans  des  dé- 

jilés. 

Les  chemins  qui  con- 
duisent à  Sion  se  la- 
mentent ;     parce     qu'il 


Daleth.  Viae  Sion 
logent  ;  eo  quod  non 
sint  qui  veniant  ad 
Wy  a  plus  personne  qui  golemnitatein.  Om- 
vienne  àses  soleninites.  ... 

M  \.  r.r.M^^  a^r^i  ^^^8  portœeius  des- 
ioiitesses   portes  sont  i  J 

abattues;  ses  Prêtres  tiuctœ  ;  sacerdolcs 
ne  font  que  gémir,  ses  ejus  gementes  ;  virgi- 
vierges  sont  dans  le  nés  ejus  squalidse^  et 
deuil  et  la  désolation,  jpga  oppressa  amari- 
et  elle  est  eUe-même  ^^^^i^^^ 
plongée  dans  i  amer- 
tume. 

Ses  ennemis  sont  de-  He.  Facti  sunthos- 
veiius  ses  maîtres,  et  se  tes  ejus  in  capite  ; 
sont  enrichis  de  ses  dé-  inimici  ejus  locuple- 
pouilies  ;  parce  que  le  ^^^j  ^^^^  .  -^  ^^^^^^j. 
Seigneur    en     a    porte  ,        .  ^       , 

l'arrêt,  k  cause  de  la  ""»  locutus  est  super 
multitudcde.es  crimes,  eam  propter  muititu- 
Ses  petits  tnfans  ont  dinem  iniquitatuni 
éié  meré-}  en  captivité  ejus.  Parvuli  ejus 
par  ses  persécuteurs  ^\^^(.x\  gu^t  in  captivi- 
qu..   les  ont  chassés  de-    ^^^^^^^      ^^^^    ^^^-^^ 


vaut  eux  [comme  un  vil 
troupeatjj. 

Jérusalem,  Jérusa- 
lem, convertissez-vous 
au  Seigneur  votre 
Dieu. 

R.  Jésus     fit      cett« 


tribulantis. 

Jérusalem,  Jérusa- 
lem, convertere  ad 
Dominum  Deum  tu- 
um. 

R.  In  monte  Olivcti 

14 


'■   1-1 


m 


176  LE  JEUDI   SAINT, 

oravH  ad  Patrem  : 
Pater,  si  ficri  potest, 
iranseat  â  me  calix 
iste.     *  Spiritus  qui- 


C 


sur 


rièrô  à   se  i  Pl'e, 

a    mon  ta  g  ^îe     ùeg  oli. 

viers  :  Mon    Père,  s'il 

est  possible,  faites  que 

ce  calice    passe  et  s'é- 


(lem     promptus    est,  joigne  de  moi,  *  Les- 

caro  autem    infirma,  prit  est  prompt;    mais 

V.  Vigilate    et   orate^  la  chair  est   fuible.  v. 

ut  non  intretisinten-  V^eillez  et   priez,  afin 

tationem.    *  Spiritus,  q"?  vous   ne    tombiez 

f»                         ^  point  dans  la  tentation.» 

L'esprit  est  prompt,  &c. 


II.    Leçon; 


PlttU. 


E' 


IT  egressus 
est  à  filiâ 
Sion  omnis  décor 
ojus  :  facti  sunt  prin- 
cipes ej  us  velut  arietes 
non  invenientes  pas- 
rua,  et  abierunt  abs- 
f^pie  fortitudfn  antè 
faciemsubseq.  .  .tis. 

Zain,  Recordataest 
Jérusalem  dierum 
afflittionis  suae  et 
praBvaricationis  om- 
nium desiderabilium 
suorum,  quae  habue- 
rat  à  diebus  antiquis; 
cùm  caderet  populus 
rjus  in  manu  hostili, 
et  non  esset  auxiliator, 
Viderunt  eam  ho^es; 


LA  filîe  de  Sion  a 
perd'j  tout  son  é> 
clat  et  toute  sa  beauté  : 
ses  Princes  sont  devenus 
comme  des  béliers  qui  ne 
trouvent  point  depâtu* 
rages  :  sans  courage  et 
sans  force,  il»  se  sont 
laissés  tïmmener  par 
ceux  qui  les  conaui- 
saient  : 

Jérusalem  s*est  sou* 
venue  des  jours  de  son 
affliction,  et  de  sa  dé* 
sobéissance  :  elle  [s'est 
souvenue]  de  tout  ce 
qu'elle  possédait  autre- 
fois de  plus  précieux, 
lorsqu'elle  a  vu  son 
peuple  tomber  sous  ia 
main  ennemie,  sans 
qu'il  y  eût  personne 
pour  le  secourir.  Ils 
i*ont  considérée  en  cet 


r.,-1 


prisée,  en  voyant  son 
ijçnominie;  et  file  a 
détourné  la  tête  en  gé- 
oiissant. 


A  TiaïEBRE».  17? 

état,  et  8«  sont  moquée   et  deriseru\it  Sabbat  ij 
de  ses  Sabbats    [e^   de    cju3. 

Jérusaiein  a  péché,  Hetk.  Peccaturti 
et  se«  crimes  ont  attiré  peccavit  Jérusalem  ; 
sa  chute.  Tous  ceux  qui  proptereà  iastalwlis 
k  louaient,    Tont  iné-    lacta  est.  Ortines  qut 

glorificabant       eam. 
spreverunt  illam;  quia 
viderunt  ignominiam 
ejus.    Ipsa  aaitem  ge- 
mens,     conversa   esC 
ïetrorsùm, 
Ses   pieds    son  cou-        Teth.   Sordes   ejus 
verts  de  ses  souillures  ;    in  pedibus  ejus  ;    nec 
et  elle  ne  s'est    point   recarda)ta  est  finis  sui. 
souvenue  de  sa  fin.  Jb*lle    n^^^  •.      ^„*      ,,^u^ 
estto.nbéedansun  ex-    I>epi>sifei    est     vehe- 
trôrae  abaissement,  sans    tenter,    non  haben* 
trouver  de  consolateur:    eonsolatorem.     Vide, 
Seigneur,    vojôï    mon    Domine,  afflictioneiii 
affliction;  car  mon  en-    nieàm;  q-uoniamerec* 
nertn  s'est  éîevé  inso-    tus  estinimicus 
lemment  contre  moi. 

Jérusalem,  Jérusa-  Jérusalem/  Jérusa- 
lem, convertissez-vous  lem,  cônvertere  ad 
*a  Seigneur  votre  Dieu.    Dominum    Deum  tu- 

um. 
R.  Mon  âme  est  triste        k.  TrisLis   est  ani- 
[jusqu'à   la  mort.     De-    ma meausqueadmor- 


nieurez 

avec  moi  :    Vous  allez 


ici,    et  veillez  ^em.     Sustinete    hîc, 

1  :    Vous  allez  -*      •    -i  * 

voir  une  troupe  de  sens  ^^   ^'d'*^^^     mecum  : 

m'entourer  :           Vo  js  nuncvidebitisturbam, 

^renâr^t  la  fuite  ;    et  Quaî  cirCuindabit  nie. 

«*^  ;  j  tVai:  m'immôlei*  *  Vos  fagaai  capictis  : 

i5 


^ÊÊài 


'U.^% 


St 


mme  sera 
livré  entre  les  mains 
des  pécheurs.*  Voua 
prendrez  la  fuite,  &c. 


L'ENNEMI     s'est 
emparé  de  tout  ce 


1Î8  LE  JEUDI    SAINT, 

et  ego   vadam  immo-   pour  voua.      v.    Voici 
lari  pro  vobis.  v.  Ec-   l'^ï^ure  qui  approche,  et 
cè  appropinquat   ho-  '^  ^'*»  ^^  i*homme  «p^ 
ra,  et  Filius  hominis 
tradetur     in    manus 
peccatorum.      *  Vos 
fugam  &c, 

III.   Leçon. 

Jod.  IjLVr  ANUM      SU- 

ITB    am  misit 
hostis  ad  omnia  desi-   H"  elle   avait    de  plus 

derabiliaejus  ;     quia  f^^'^  ^^["^  ^  ^"  ^»*':^^ 

. ,.,         t      •  oans    votre    sanctuaire 

vidit  gentes  m-ressas  te«    imtious    que  vous 

san€tuariumtuiim,de  lui  aviez  défendu  d'a^. 

quibus      prœceperas  mettre  dans  les  asoem- 

ne  intrarentin  Ëccle-  blées  de  vos  fidèles, 
siamtuar^n. 

.  Ca/j/i.  Omnis  popu-       Tout  son  peuple  gé- 

lus  ejus  gemens,    et  "'^^     ^^   cherche    son 

qusprens  panem.   De-   P^'"*    ''"    ont   donné 
1         .     '    .  tout  ce  nu  ils   avaient 

derunt  pretiosa  quœ-    ^^  ^^^^    Vécieux  pour 

queprocibo,  ad  refo-  avoir  de  quoi  se  nour- 

cillaïKJam       animam.  rir.     Voyez,  Seigneur, 

Vide^      Domine,      et  *^t  considérez  quel  est 

considéra      quoniam  nion  avilissement. 
fuc(ii  sum  vilis. 

Lamed.  O  vos  om-  O  vous  tous  qui  pas- 
ses qui    transitis  per  ^f  ^-  P^^  ^e  chemin,  ccn- 

,;.^       ,.<*/^.wi:#«       «*    sidérez,    et    voyez  sii 

viam.     attendite.     et       ^         i     i      "^       il 

.,  /  .         ^       ,        es^t  une  douleur  paieille 

yfxdtiQ,  81  est  do-  à  la  juienne.  L'enne- 
lor  si(  ul  dolor  meus  :  mi  m'a  dépouillée,  coni- 
quouiam      viodemia-   me  une  vigne  que  Ton 


comme    \ 


rr> 


A  TENEBRES. 


vend^ins^e, 


17) 

ainsi'  que  le  vit     me,      ut     locii- 

Seigneur     m'en    avait  tus    est    Dominus  iii 

menacée  au  jour  de   sa  jj^  -^^^  f^^^^-^^  ^^-^ 

redoiilabie  colère.  ^          t^             , 

Du  haut  des  Cieux,  Mem,    De  excelso 

il  a  lancé  te  feu  dans  mes  misit  ignem  in  ossibus 

châtiée,  meis,  et  erudivit  me: 

**  expandit  rete  pedibus 


0«.  et  il 


ma 
Il  a  tendu  un    file 

mes  pieds,  et   m*a  fait  '^'^r**"****' "^""^  i*'^^'""'^ 

tofnber  en    arrière.    H  ««^««^    ^convertit    me 

m'a  jettée  dans  la  dé-  retrorsum  :        posuit 

solation  :  je  suis  acca-  mé  desoîatam  ;    totâ 

blée  de  douleur  pendant  die    mœrore    confec- 

toutlejour.  ta  m. 


jennn,  con- 


Le  joug  de  mes  ini- 
quités est  venu  fondre 
sur  moi.  La  main  du 
Seis^neur  en  a  feit  une 
chaîne  qu*il  m'a  mise 
au  cou  :  ma  force  est 
comme  anéantie.  Le 
Seigneur  m'a  abattue 
80US  la  main  d'un  en- 
nemi si  puissant,  que 
je  ne  pourrai  me  re- 
lever.- 

Jérusalem,  Jérusa- 
lem, convertisaez-voua 
au  Seigneur  votre 
Dieu. 

u.  Nous  l'avons  vu 
sans  bearité  et  sans 
éclat,  et  il  n'éloit  plus 
reconnaissable  :  c'ej^t 
lui  qui  a  porté  nos   pé- 


Nun.  Vig'ilavit  ju- 
guminiquitalum  mea- 
rum  In  manu  eju;^ 
coîivolutsB  sunt,  et  ; 
impositaB  collo  meo  :  ] 
inBrmata  est  virtus 
mea.  Dédit  me  Do- 
minus in  manUj  de 
qaâ  non  potero  sur- 
gère. 

Jérusalem,  Jéru- 
salem, convertere  ad 
Dominum  Ûei  in  tu- 
um. 

R  Ecce  vidimus 
eum  non  habentera 
speciem,  neque  de^ 
corem  :  aspectiisejus 
in  eo   non  est.     Mie  ^ 


186  tÊ  JEUDI 

])eccatà  nosira  porta- 
TÎt^  et  pro  nobis  doLet: 
ipseauteni  vuineratus 
est  propter  iniquita- 
tcs  nostras  ;  ♦  Cujus 
livore  sanati  sumus. 
V.  Verè  languores 
nostros  ipse  tulit^  et 
dolores  nostros  ipse 
porta  vit  :  *  Cujus  li- 
vore. 


chéëL  et  c*e&t  pour  nouè 
qu'il  souffre  ton»  ce» 
maux:  il  a  été  percé 
de  plaies  pour  nos  ini- 
quités.* Et  nous  avons 
été  guéris  par  ses 
meurtrissures.  v.  l\ 
a  pris  véritablement 
nos  longueurs  sur 
lui,  et  il  s'est  charfi;é 
lui-^même  de  nos  dou< 
leurs**  Et  nous  avons, 


Cfi  répiu  le  K.  Eccè  vidimuf  juiçu*au  r. 
A9'  II.   KOCTURNB» 

4nt  iiiberavit/Do-       ^nt.  Le  Seigneur  t 
minus    pattpefem    i  ^^f'^^é    des    maina  de 

potente;    et  inopem,   ^^^""™^    P.T-u'     • 
'   .  '      .      ..  •\  pauvre,  et  le  foible  qui 

cui  non  erat  adjutor.    i;.,^,^'  personne  pour 

le  secourir. 

PSBAUME   71. 

^Picntmt  tit  tovf  prophétique  II  priait  te  Rofaunu  futur 
dt  Jeun»  Chriity  qui  $era  jmttef,pac\figue,  Jlorittiant  et  AtufCM, 
ff  auquel  t^ut  sera  asmjetti^ 


O 


DEUS,  judiet- 
um  tu  uni  Rep- 
da,  *  et  j  ustitiam  tu- 
ani  filio  Régis  : 

Judicare  populiim 
tuum  in  justitiâ  ;  *  et   cer  yoire  peuple  selon 
pan  pères  tuojs  in  ju-  I»   justice;     et     vos 
âicia  pauvres  avec  équité. 


DIEU,  donnez 
au  Itoi  votre  dis- 
cernement dans  lés 
juîçenieas  :  et  votre 
jtfêlice  ju  fîls  du  Roi. 
fDonnez-lui]  de  ju« 


Que  1m  dnmtaffiies  Su^eipîûnl  monte§ 

apportent  au  P^^^  '•  paeem  pofmlo  ;    *  eî 

pan:    et  Iw  coilwM,  coltesjiwtkiam. 
la)oiticé. 

Il  fera  jiwtfcc'  afjotx  Judicabit  pauperes 

pauvres  du  peuples  il  populi^et  aarvos  faciet 

sauvera  »«««"»»».  °««  ftlios  pauperum  ;  *  et 

rrcilo^Uiau::!"-   ^-^^  calumnia. 

tore  m. 


Il  subsi^tara  de  géné- 
ration en  génératûxn^ 
autant  que  le  soleil,  et 
plus  que  la  lune. 

Il  descendra  comme 


Et  permanebit  cum 
sole^  et  antè  lunam  ; 
♦  in  génération e  et 
generationem. 

une  pluie  douce  sur  un      ,  I>e8cendet       «icut 

pré  nouvellement  fau-  Pï^Vlà  in  vellus  ;  *  et 

ché.;  et  comme  la  ro.  sicut  stilllcidia  sUllan- 

sée  qui  tombe   imper-  tia  super  terram. 
ceptiblement     sur      la 
terre. 

La  justice     fleurira        Ôrietùr  irt   diebtté^ 

ioui  son  règne,,  et  la  g^^  j^stilia,  et  abun- 

paisyréirnerat  avec  a-  j*    ,v    ^_  .      ^, 

Ldince;  tant  que  la  ^a»^»^  P^^'»  >  *  ^"^C 

lune  subsistera,  auteratur  luna. 

Sa  domination  s'éten»        Et  dtmiinabituir   à 

dra  d'une  mer  à  l'autre;  rtïari   usque  ad  mare, 

etdepu.s  le  fleuve  jtis-  #  et  à  fiUmine   usqué 
qu  aux  extrémité»  de  la       ,  .  u-   IL^  . 

Je„^  ad  terni  mosorbis  ter- 

raranr. 

Les    Ethiopiens     se       Coram  ilfo   proci- 

prosterneront      deirani  dent  JEthiopes  ;    *  et 

hii;  et    ses    euneiwis  jnimid     eiuâ  terram 

baiseront  la  terre  fen  i-    -.^«* 

«présence.]  *•  ''"8«"«- 

LetRois  de  Tbarai*       Reges  Thassis,   et 


4 


Mm 


1. 1 


182  LE  JEUDI   SAINT^ 

Insulae    munera  offe-  et  des  contrées  mariu- 

rem  :     *  Reges  Ara-  ™«;  P»»»]  offriront  deg 

bum   et   Saba    dona  P'-ch^hh  ;  les  Uoi«  d'A. 

aaauceni  apporteront  des  dons.  ^ 

Et  adorabunt  eum  Tous  les    Rois   IV 

oiîines  Reges  terrœ  ;  doreront  :    Uiwieg    \^^ 

*  omnes  pentes   ser-  nations  lui  scrora  assii- 

\ientei;  .i^^^»««^ 

Quialiberabitpau-  •     Parce  qu'il  délivrera 

perem   à  potente  ;    *  ^^  pauvre  de  l'oppres- 

^,               *^           .  *  won  de   Ihonime   pu  s. 

et  pauperem,  cui  non  sa^j .    ,^    pauvre   qui 

non  erat  adjutor.  était  sans  appui. 

Parcet  pauperi    et  11   aura    compassion 

inopi  ;     *   et  animas  «bi  pauvre  et  de  l'indi- 

pauperum   salvas  fa-  ë:?"^  ;  et   il  sauvera  la 

*•  *  vie  aux  pauvres. 

w^               •       ^i  •    •  Il  les  affranchira  des 

Ex    USUriS,    etini-  usures  et  de  rinjUHtice; 

quitate   redunet  ani-  et   leur    nom    sera  en 

mas  eorum  :   *  et  ho-  honneur  à  ses  yeux, 

norabile   nomen   eo-  H  vivra,  et  on  lui  ap. 

ium  corain  illo.  portera  de  l'or  de  l'A- 

Etvivet,etdabitur  '***'^;  «"«era  dan^de 

.     ,                 Al  perpétuelles  adorations 

ei    de    auroArabiœ;  Lon  sujet  ;  on  le  béni- 

et  adorabunt  de   ipso  ra  tout  le  jour, 

semper:  *  totâ  die  [Le  froment]  le  sou- 
benedicent  ei.              ,  tien  [de  la  vie]  viendra 

Et  erit  firmamen-  S"»'   ^»    *^>'»*e  des  pins 

tum  in  terra,  in  sum-  hautes  monta-nes:  son 

fruit  s  élèvera,  au-des- 

inis  montium  ;  super-  g„g    [des    cèdres    dn] 

extolletur  super  Li-  Liban  ;  ei  î?s  habitans 
banumfructusejus:  *  des  ville?  [se  multiplie- 
et  florebuntde  civita-  ront  et]  fleuriront  com- 
te sicut  fœnum  terrœ.  m®  l'herbe  de  la  terre. 


jiii 


A   TENEBRES. 


183 


Que  non  nom  soit  bé-  Sit  nomen  ejus  beue 

ni  dans  loua  les  siècles  :  nedictum  in  sœcula  :  ♦ 

son  nom  subsistera  plus  antè  soletn   permaiiet 

long.tems  que  le  Soieil.  ^^^^^^^  ^.^^^ 

toutes  les  tribus  de  Et  benedicentur  in 

Id  terre  seront    bénies  ipso  omnes  tribus  ter- 


en  lui  ;    toutes  les   na- 
tions le  g^lorifieroiit. 

Béni  soit  le  Seigneur 
le  Dieu  d'Israël,  qui 
seul  opère  des  nier- 
veilles. 

Que  son  auguste 
Nom,  soit  béni  dans 
tous  les  siècles  :  toute 
la  terre  sera  remplie  de 
sa  majesté'  :  Ainsi  soit- 
il,  ainsi  soit-il. 

Ani.  Le  Seigneur  a 
délivré  de  Toppression, 
le  pauvre,  et  le  faible 
qui  n'avait  personne 
pour  le  secourir. 

Ant,  Les   pensées  et 


rae:  *  omnes  contes 
magnificabunt  eum. 

Benedictus  Domi- 
nas Deus  Israël^  ♦ 
qui  facit  mirabilia  so- 
lus. 

Et  benedictum  no- 
men majestàtis  ejus 
in  œternum  ;  *  etre- 
plebitur  majestate 
ejusomnis  terra:  fiat^ 
liât. 

UnL  Liberavit/Do- 
minus  pauperem  à 
potente  ;  et  inopem, 
cui  non  erat  adjutor. 


„ ,_  ^ _  Ant,  Cogitaverunt 

les  paroles  des  impies  impjijet   locuti  sunt 

n'ont    respiré    que    la  nequitiam  ;    iniquita- 

«ahce:  ils  ont  proféré  tem  iii  excelso  locuti 

hautement  1  iniquité.  . 


PsEAUME  72. 

De  la  tentation  df»ju9les^  lorqu^iU  considèrent  U  bonheur  de$ 
mtcbam.  Pour  w  consoler  alors^  et  éviter  te  murmure^  ii  n*ont 
fii'à  en  prévoir  la  fin.  Qest  dans  c^tte  vuê  que  David  te  tourne 
Vfr»  Dieut  et  lui  témoigne  d* une  manière  touchante  lei  unti* 
"itn»  de  ton  cœur» 


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184 


lE  JI3091   SAINT. 


Wi 


Q 


UAM bonus  Is- 
raël   Detis,    * 
hisTjui    recto    sunt 
corde  ! 

Mei    autém   penè 
moti   sunt  pedes  : 


Q 


ceux 
droit  ! 


UEIe  Dieu  d% 


raè'i  est 
qui  ont 


bon   à 
le  cœur 


Cepiendant  mes  pieds 
ont  été  presque  ébraii- 
lés  :    et   me»    pas   ont 


penè  effusi  sunt  grçs-  f^jj/j  ^^  jettei- hors 


sus  mei , 

Quia  zelavi  super 
ini^os^  *  pacem  pec- 
catorum  videns. 


de 
la  voie; 

Parce  que  j'ai  porté 
envie  aux  méchans,  lors- 
(|ue  j'ai  vu  la  paix  dont 
jouissent  les  pécheurs. 

Car  ils  n  ont  point 
leur  mort  devant  les 
yeux  ;  et  leurs  plaies 
u*ont  pe^nt  de  durée. 


Us  ne  eont  point  su- 


Quia  non  est  rès- 
pectus  morti  eorum^ 
*  et  firmamentum  in 
plagâ  eorum. 

In  labore  hominum 
non  sunt  ;     ♦  et  cura/  j®*»  aux    misères    hu- 

hominibuR  «on  fkffel-  '"*»"^«  '  ^*  »'<>"*  F'»» 

labufttur.  ^^  P^"?     T^  ^''"' 

•  qui  affligent    le    reste 

des  hommes. 

Ideô  tenuit  eos  su-  C'est  ce  ^ui  les  rend 

ôerbia:  *  opcrti  sunt  superbes  :  ils  séparent 

inîquitate,   et  impie-  ?f  *®"."  ?";«?«»  «l  de 

««él'««ô  leur  -  impiété     comme 

^^*®«**^;  d'un  riche  bêtement. 

ProdKt     qiiasi     et  Leur  iniquité  parait 

adipe    iniquitas     eo*  ^"   dehors,  comme  [si 

rum  :      *  transierunt  f"^  sortait]  de  leur  em- 

in  affectum  cordis.  ^^ZZù.'l^,!Z 

déréglés  de  leur  cœur. 

Cogitavertint,       et  Leurs  pensées  et  leurs 

loculi  sunt  nequitiam:  P^^o^^^  "f  respirent  que 

'  le  mal  ;  ils  se    vantent 


A  TENEBUES.  ISb 

hautement  de  leurs  ex-  *  iniquitatem    in  ex- 
cès, celso  locuti  sunt. 

J.eur  bouche  à  atia-  Posuerunt  in   cœ- 

quéle   Ciel  même  ;  et  lum  08   suum  ;      *  et 

leur  langue    n'a    rien  [jngua  eorum   transi- 

épargné  sur  la  terre.  ^j^  j^  ^^^^g 

Voilà  pourquoi  mon  Ideô     convertetur 


peuple  en  revient  tou 
fours,  à  cette   pensée  : 
Ëtces  méchans  coulent 
des    jours     pleins     et 
heureux, 
lia  même  osé  dire  : 


populus  meus  hic  ;  * 
et  dies  pleni  rnveni- 
entur  in  eis. 

Et  dixenînt  ;  Qtio- 


Est-il  possible  qae  Dieu  mode  seit  Deu»?  ♦  et 

en  ait    connaissaiwe  ?  ,j  ^^^  scientia  in  Ex- 

04  est  donc  la   science  ^  i     n 

du  Tfès-Haiit  ?  ^^^^^  • 

Voilà     certainement  Ecce  ipsi   pcccato- 

des  pécfceurs  ;    et  ce-  res^  etabundantes^  in 

pendant  ils  nageiH  dan«  8»culo,  «obtinuerunt 

Tabondanoe,  et  les  n-  ^i^m^^ 
chcsses  de  cette  vie  sont 
pour  eux. 

C'est  donc  en  vain,  Et  dix»  :  Br^à  Hin« 

ai-je  dit,  que  j*ai   pré-  causa  justificavi   cor 

serve  mon  cœur  de  toute  meum  *    *  lavi    intef 

iniquité,  et  que  j'ai  lavé  innocentes       manus 

mes  mams  dans  la  corn-  ^^ 

pajnie   des    personnes  '"^®  • 
innocentes. 

Pui^ue    les    fléaux  Et   fui     flagellatui 

tombent  sur  moi  tout  le  totâ  die;     *  et  casti- 

jour,  et  que  les  châti-  gatio  mca  in   matuti- 

tnens    m'assaillent  dès  ^^g 

Mais  je  disais  ensuite,  Si  dicebam:   Nar*- 

en  parlant  de  la  eorte;  rabo  sic  ;    *  eccc  na- 


I 


186  LE  JEUDI  SAINT, 

tionem  filiorum   tuo-   jjar-là    même  je  ccn. 
rum  reprobavi. 


Existimabam  ut  co- 


damnerais  tous  vos  en. 
fans. 

J*ai  cru  pouvoir  pé. 
nétrer  ce  secret  : 


Donec     intrem  in 
sanctuariuni  Dei;     * 


gnoscerem  hoc  :  *  la-  P^^»"*»'  «^«.  «^.^«"^^  ''  "»«'» 
?  .       ,s  je  ne  vois  devant  moi 

bor  est  ante  me  ;  que  difficultés  et  travail 

inutile. 

Jusqu'à  ce  que  j'entre 
dans  le    sanctuaire  de 
.    ^  ...  .  Dieu;  et  que  j'aie  corn- 

et  intelligam  in   no-   pris  quelle  est  la  fin  des 
vissimis  eorum.  impies. 

Verumtamen  prop-  7  ^»»  1»  '^ur  avez 
ter  dolos  poBuisti  eis  :  ŒJ^VréHraS 
♦  dejecisti  eos,  dum  ^^^^  j^^  ^^,^^  précipités, 
allevarentur.  au  moment    même  de 

leur  élévf  tion. 
Quomodôfactisunt       Dans  quelle  désola- 
in  desolationem  !   su-  *'««  ''»    ««",*  *o«n^.^'' 
bitô     defecerunt:     *   '»»  ont  tout-a-coup  d.s. 
M11.V     «v-*wvv.»«  ,  paru:    ils     ont  pen  » 

perierunt  propter  ini-  ^^^^^  j^  leur  iniquité. 
quitatein  suam. 

Velutsomnium  8ur«  Comme  un  songe  s'é- 
gentium.   Domine,    *   vanouit  au  moment  du 

in  civitate  tuâ  imagi-  '*^^^>*  î  ^®   ^»^?**»  ^'" 

-1     -u-     ffneur,  vous  aneanMrez 

lum  rédiges.  lacre  de  leur  grandeur. 

Quia  inflammatum  II  est  vrai    que  mon 

est  cor  meum,    et  re-  «œur  a  pris  tfeu,  et  que 

nés     luei    commutati  mes  reins  ont  é^é  boule- 

,      ^     t.             •  versés  :    le      me     suis 

sunt  :   *  et  egoad  m-  tr^uvécomme  annéanti; 

iiilum   redactus  sum,  et  je  n*ai  su  [que  peu- 

et  nescivi  :  ser j. 


A   TENEBRR8. 


187 


Je    suis  devenu   de- 
vant vous  comnne  une 


néanmoins  me  séparer 
de  vous. 
Vous    avez    soutenu 


Ut  jumentum   fac- 

tus    sum     apud   te  ; 
bcîe  de    somme,    sans    »  ^^  ^^^    semper  te- 

cum. 

Tenuisti  manum 
ma  main  droite,  vous  dexteram  meam^  et 
m'avez  conduit  selon  in  voluntate  tuâ  de- 
votie  volonté,  et  mV  Juxisti  me;  *  et  curu 
sei  comblé  de  gloire,  1^^.^.  susccpisti  me. 
en  rtie  recevant  danà  vos    °  ^ 

bras» 
Qay  a-t-il  pour  mor        Quid  enim  mihi  est 

dans  le  ciel,  et  que  dé-  iri  cœlo  ?  *  et  à  te 
Biré-je  sur  la  terre  que  quid  ViVlui  super  ter- 
vousseul  ?  ram  ? 

Ma  chair  et  mon  éceur  Defecit  caro   mea^ 

lan^çuissent    [d'amourj  et  cor  meum:  ♦  Deua 

pour  vous,  6  le  Dieu  de  cordis    mei,    et  parg 

mon  cœur,  ô  Dieu  qui  ^^^  jj^^^  j^  ^^^^^ 
ftes  mon  partage  pour 

Téternité  num. 

Car  je  le  vois,  ceux  Quia  eccè  qui  elon- 

qni  s't.-!gnent  de  vous,  gant  se  â  te,  peribunt: 

périront;  vous  perdrez  *    perdidisti     omnes 

trns  ceux  nui  vous  quit-  quifomicautur  abste. 

k  it  pour  s  attacher  atix  * 


créatures. 

Pour  moi,  mon  bien 
est  de  me  tenir  uni  à 
Dieu  ;  et  de  mettre  mon 
espérance  dans  le  Sei- 
gneur mon  f^ieu. 

Afin  de  pjubîier  tou- 
tes vos  louanges,  aux 
portes  de  la  fi  lie  de  Sion. 


Mihi  autem  adhse- 
rere  Deo  bonum  est: 
*  ponere  in  Domino 
Deo  spem  meam 

Ut  annuntiem  om- 
nes prœdicatiônes  tu- 
as^ *  in  portis  filiee 
Sion. 


il 


W:, 


w 

S'' 

my-. 


188  LE    JEUDI   SAINT^ 

^"^     Ant.  Cogitaverunt  -^/te.  Les  pensés  e  le,, 

^    impii/«(   locuti    sunt  paroles  des  impies  n'ont 

•«ttr«.i;«i'»iY%*    inmitifo  respire  que  la  malice.- 

tcmmexcelso  locuti  on  ouverte  de  Wniquité. 
sunt. 

dnt.JExvLTge,   Do*  Ant,       Levei-voos, 

mine  :  /et  judica  eau-  Seigneur  ;  et  jugez  ma 
sam  meam. 


cause. 


PSEAUMÉ  73. 


Le  fr^phite  iipldte  te»  impufii  aue  lit  tnntmii  de  Diium 
gênmisei  centre  »ùn  tempie,  <f  eontreu  ptupte  fui  lui  éjoit  tome» 
cri.  Il  te  prit  de  le  tecourir  comme  autre/çii.  Il  Ctu  enjm 
pat  aér0mreraiiupiiifianee,  qu*il  décrit  admirablement. 


UT  quîd,  Deus, 
repulisti  in  (i- 
nem  ?  *  i ratas  est  fu- 
ror  tuus  super  oves 
pascuœ  tuae. 

Klemor  esto  con- 
greg^tionis  tuœ  ;  * 
quam  possedisti  ab 
initio. 

Redemisti  virgam 
haBreditatis  tuœ  ;  * 
mons  Sion^  in  quo 
habitasti  in  eo/ 

Leva  manus  tuas 
in  superbias  eorum 
in  finem  ;  *  quanta 
malignatus  est  inimi- 
cus  in  sancto  ! 


ODIEU^  pourquoi 
nouerejettez-voui 
éternellement  ?  pour* 
quoi  votre  fureur  est* 
elle  allumée  contre  les 
brebis  de  votre  pâtura- 
gej 

Souvenez-vous  de 
votre  troupeau,  dont 
vous  êtes  en  possèssiod 
dès  le  commencement. 
Vous  avez  racheté 
cette  portion  de  votre 
héritage,  la  montagne 
de  Sion  où  vous  aves 
établi  votre  demeure. 

Levez  votre  bras  pour 
confondre  à  jamais  l'or- 
gueil de  ces  impies  : 
que  de  profanations 
votre  ennemi  n'a-t-il 
pas  commises  dans  votre 
sanctuaire  ! 


A   TENSBRES.  189 

Ceux  qui  vous  haïs-        Et     gloriati    sun  , 

8eiit»e8ont  fait  g^loire  q^[  oderunt  te;    *  in 

de  vous  insulter  au  mi-  ^^j|^       soleranitatis 

lieu  de  vos  solemnités.  . 

Ilg  ont  arboré  leurs        Posuerunt       signa 

étendards  en  forme  de  sua,  $igna  ;   *  et  non 

trophées;  et    sans  sa-  cognoverunt,  sicut  in 

voircequis  faiGaient,  exitu  super  summum. 
ils  les  ont  places  sur  le  * 

fiomroet  du  Temple, 
comme  dans  un  carre- 
four. 

Tous,  la  hache  à  la       Quasi   in  silvâ    li- 

mam,  comme  s  us  eus-  gnorum  securibus  ex- 

.entélédans  une  forêt,  ciderunt  januas  ejus 

lisent  mis  ?n  pièces  les  •     .j-         •'       *  •    •* 

portes  du  Tcîpple;  ils  m  idipsum  ;^  *  in  se- 

en  ont  abattu  la  prin-  curi   et  ascia  dejece- 

icipalf  avec  la  scie  et  la  runt  eam. 

T^ont  brûlé  votre       Incenderunt     ignj 

gartctuaire  :      ils    ont  sanctuarium  tuum  :  * 

profané  et  renversé  par  in    terra    polluerunt 

terre  le  tabernacle   où  labernaculum     norai- 

l'on  révère  votre   nom.  ^is  tui. 

Dixerunt  in  corde 
suo,  cognatio  eorum 
simul  :  *  Quiescere 
faciamus  omnes  dies 
festos  Dei  à  terra. 

Signa  nostra  non 
vidimus  ;  Jam  non  est 
Propheta;  *  et  nos 
non  coguoscet  ara^ 
pliùs. 


Ils  ont  tous  uRani- 
Imement  dit  dans  leur 

cœur  :    Faisons  cesser 
lnur  la    terre  tous  les 

jours    de   fêtes   consa^ 
Icrés  d  ce  Dieu. 

Nous  ne  voyons  plus 
He  miracles  ;  il  n'y  a 
jplusde  Prophète  par- 
jnii  nous  ;  il  n*y  aura 
Iplus  personne  qui  nous 
Icounaisse, 


m 


!'! 


Ï4 

m 


Ift)  LE  JEUDI   8A1NT, 

Usquequo,    Deus,       O      Dieu,     jusqu'à 
improperabit     inimi-    qwand     notre    ennemi 

CU8?    *  irritât  adver-    5?^        msultera-t-il? 

.  JVotre  adversaire  blas. 

sariusnomentuumin    phémera-t-il     toujo!!;, 
""em  r  votre  nom  ? 

Ut  quid  avertis  ma-  Pourquoi  votre muin 
num  tuam  et  dexte-  cesso-i-elle  de  nous 
ram  tuam,  *  de  me-  Protéger  ?  et  pourquoi 
dio  sinu  tuo  iii  fiiiem?   tenez-vous       toujours 

votre  droite  dans  votre 
sein  ? 

Cependant  Dieu  est 
notre  Roi  depuis  tant 
de  siècles  :  il  a  opéré 
notre  salut  au  milieu 
de  la  terre. 

C'est  vous  qui  par 
votre    puissance  avez 

contribulasti      capita   I?"^"  '*  T^  ^^^'J^' 
j  .  .^         et    renverKC    dans  les 

draconum  m  aquis.        eaux  les  têtes  des  dra- 

gons. 
Tu  confreg'isti   ca-        Vous  avez  écrase  les 
pita  draconis  :    *  de-    *^^es  du  [grand]  dra- 
disti  eumescampopu-   S^*""  *  ^'^^!»  *'**^'«z  donné 

Hs^thiopum.  T'T{?T^'''''^'"'' 

,  *^  pies  d  Ethiopie. 

Tu  dirupisti  fontes  Vous  avez  fait  sortir 

et   torrentes  :      *    tu  de  la    pierre  des  Ton- 

siccasti  fluviosEthan.  <àines  et  des  torrens: 

vous  avez  desséché  leî 

-_-                  ,.  fleuves  d'Ethan. 

Tuusest  dies,     et  Lejourest  à  vous; 

tua  est  nox.:  *tufa-  Jauuit  vous  appartient: 

bricatus   es  auroram  c'est  vous  qui  avez  fait 

et  solern  l'aurore  et  le  soleil. 

Tu    fecjsii    omnes       Toute    la  terre  est 


Deus  aiitem  Rex 
noster  antè  secula,  * 
operatus  est  salutem 
in  medio  terras. 

Tu  confirmasti  in 
virtute  tua  mare  :     * 


A  TENEBRES.  101 

l'onvrasfe  de  vos  main»  ;  terminos  terrœ  :  *  ces- 

et  vous  avez  réglé  Télé  tatem  et  ver    tu  psal- 

et  le  printenia.  ^j^sti  ea. 

Souvenez-vous-en  ;  JMemor  esto  hujus; 

l'enuemi  a    outragé  le  inimicus    inipropera- 

Seigneur,  et  un  peuple  yit  Domino;    *etpo- 

:       .A    a     blasphémé  pu|yjj  insipiens  iiici* 


inseuse    a 
/otre  nom. 


tavit  nomeu  tuum. 


N'abandonnez  pas  à 
cesbetes  féroces,  la  vie 
de  ceux  qui  confessent 
votre  nom  :;  et  n'ou- 
bliez pas  pour  toujours 
les  iiuies  de  vos  servi- 
teurs opprimes. 

A^ez  égard  à  votre 
alliance  ;  parcj  que  les 
hommes  les  plus  vils  et 
les  plus  obscurs  de  la 
terre  se  sont  emparés 
de  nos  maisons,  contre 
toute  justice. 

Que  i'h  jmble,  chargé 
de  tant    <\e  contusion, 


Ne  tradas  bestiis 
animas  confîtentes  ti- 
bi^  *  et  animas  pau- 
perum  tuorum  ne 
obliviscaris  in  finero. 

Respice  in  tcsta- 
mentum  tuum;  *  quia 
repleti  sunt  qui  obs- 
cuiatisiint  terra;,  do- 
mibus  iniquitatum. 


Ne  avertatur  hu- 
.  milis  factus  confusus: 
nesoit  pas  rejette:  le  *  pauper  et  inops  lau- 
pauvre     et     1  indigent     ,  *,      \  / 

'  *        dabuutnomentuum. 


loueront  votre  nom. 

Levez-vous,  ô  Dieu, 
jiig'  z  votre  cause  : 
souvenez- vous  des  ^  ou- 
trages que  les  insensés 
vous  foht  tout  le  jour. 


N'oubliez     pas     les 
ctis    insolens    de  vos 


Exurj^e,  Deus  ;ju- 
dica  causam  tuam  :  ♦ 
niemor  esto  imprope- 
riorum  tuorumy  eo^ 
rum  quœab  insipien- 
te  sunt  totâ  die. 

Ne  obliviscaris  vo- 
ces  inimicorum  tuo- 


ir     1 

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Ji02  IX  JEUDI   fAlNT^ 

rHiïi;  *  Sirpcrbia  eo-  ennemie:  ror^^uil  de 
luin  qui  te  oderunt^  ^®"*  ^"*  vous  haîggent 
ascendit  semper.  ^^  toujours  croissant. 

Ant.  Kxurge,    Do-  -<^/?/.Levez-vouR,Sei. 

ruine,  /  et  judica  eau-  gn^ur,    et    jugez    ma 

sam  meain.  cause. 

V.  Deus  meus,  eii*-  y»  Mon  Dieu,  tivei- 

pe  me  de  manu  pec-  T'  ^®  **  !?^'."  ?"  ™«- 

catoris;  n.  et  de  ma-   L^r^.".^îu^' ^^  P"''* 
!  V     ,  sance  de    Ihomme  m- 

nu  contra  legem  a-  ju^te,  et  du  violateur 
gentis,  et  iniqui,  de  votre  loi. 

On  Ht  tout  bas,  Pater  Doiirr,  &r. 

Ex    tractatu     Sancti  Du  traité  de  Saint  Au- 
Augustini   Episco-       gru«tin    Evoque,   sur 

pi^  super  Psalmos.  ^e»  Pseaumes. 
^         '^  (Pseaume  64.  v,  1.) 

IV.  Leçon. 

EXAUDI,  Deus,    1%/rON  Dieu,  écou- 
orationem  me-   -LtX  tez  ma  prière; 
am,  et  ne  despexeris   ®^  "?    méprisez  point 

deprecationem  me-  "»«"  ^«™ble  demande  : 
wv.^.^v«vivnciii      tiic     gQyejj    attentif  à    raes 

am  :  mtende  mihi,  et  paroles,    et     exaucez- 

exaudi  me.  Satagen-  moi.     Ces  paroles  sont 

tis,  soUiciti,  in  tribu-  celles  d'un  homme  qui 

latione  positi,    verba  est  dans  l'inquiétude,  le 

suntista:  Orat  mul-  V;''"^»^  et   l'affliction: 

4^    ^^.: 1      _  1  1!  prie  dans  1  excès  de 

a   patiens    de   malo  ^^^  .ouifrarices  dont  il 

Iiberari     desiderans.  désire    d'être    délivré. 

Superest  utaudiamus  Ecoutons      maintenant 

in  quo   malo  sit:     et  quel  est  le  mal  qui  le 

cùm   dicere  cœperit,  presse  ;    et,    quand   il 

agnoscamus  ibi    nos   "°."«  ^'«««"^  ^'*'  ^**"""' 
^  naissons  que  aous  bom- 


i 


!i    .1 


A  TElitBRBS.  l^ 

nt)t  dans  la  même  peine;  esse;  ut  communica- 
aânque,  prenant  part  ta  tribulatione,  con- 
à  «on  affliction,  nou«  jungamus  orationem. 
joijcnions  nos  prières  tontristatus  sum,  in- 
aux  siennes.  Je  suis»  x^vuii  iow^ub  aum, 
dit-il,  accablé  de  tris-  qu»t,  m  exercitatione 
tesfle  clans  la  peine  qui  meft^  et  coiiturbatua 
mVxerce;  et  je  suis  sum.  Ubi  C()iUriî>lu- 
troublé.  Où  a-t-ilété  tug?  Ubi  coiUurba- 
accablé  de  tristesse?  ^^^  j  In  exercitalione 
Oùa-t-il  été  trouble  2^  a  .  ^  u  * 
C'est,  dit.il,  dans  la  «"«»'  '"^"'^-  "«^^î^ 
peine  qui  m'exerce.  11  nés  malos  quos  pati* 
parle  des  méchans  qui  tur,  coinmemoratus 
le  font  souffrir  :  et  cette  est  ;  eamdemque  pas- 
peine  qu'il  éprouve  de  gionem  malorum  lio- 
t  part  des  méchans,  il  minum,  exercitatio^ 
l'appelle  son  exercigs.  '        ,.  .        ^ 

Ne  pensez  pas  que  les  "e"™  suam  dixit.  Ne 
méchans  soient  inutile»  putetis gratis  esse  ma- 
rnent en  ce  monde,  et  los  in  hoc  mundo^  et 
que  Dieu  n'en  tire  au-  nihil  boni  de  illis  age- 
cun  bien  :  car  tout  ^e  Deum.  Omnii 
homme  méchant  Vit  afin  ^alus  aut  idée  vivit, 
î)ieu  le%arssë^8ir  k  ut  corrigiitur;  aut  idcà 
terre  pour  exercer  la  vivit,  utper  illuni  bo-^ 
vertu  de  l'homme  de  itU9  exerceatar» 
bien. 

R.  Mon  ami  m'a  tra-        r.    Amicus     meus 
hi  par   le  signal   d'un    osculi  me    tmdidit  si- 

baiser,     [en     disant  :J  Q^^m  osculatug 

Ului  oHe   le   baiserai,   ?,        •  *     *       * 

est  celui  que  vous  ^^^^^  ^Pf/^^  >  ^^^^ 
cherchez;  saisissez-le.  eum.  Hoc  malam 
Tel  fut  lé  détestable  fecit  sig-num,  qui  per 
signal  de  celui  qui  par  osculum  adiniplevit 
UQ  baiser    commit    un  Jiomicjidium.    ♦  Infe- 

K 


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i 


194  LE  JEUDI   SAINT, 

lix  prœtermisit  preti-  homicide.»  Ce  misé» 
nm  sanguinis^    et  in   ^*"*^*©  rejetta  le  prix  du 

linclaqueo  sesuspeii-  «*"«^n"'«»  avait  livré,  et 

d-A  i>  '       .  il  la  hii  il   se  t)pii(iit    v 

it.     V.  Honum    erat  /'«r.» /.»^  ....  \ -,         *• 

.     .       ,  «  .       ,  O  eut  ete  un    bien  pour 

ei,8inatU8Uonfui8set  cet  homme  de  n'être 
liomo  ilie.  *  Infelix,  jamais  uc.  Ce  misé* 
&ۥ  rabie,  &c. 

V.  L 

UTINAM  crgo 
qui  nos  modo 
exercent,  convertan- 
tur,  et  nobiscumexcr- 
ccantur  !        Tamcn, 


Eçoy. 


p 


LUT  à  Dieu  que 
ceux  qui  exercent 
maintenant  notre  pa- 
tience, se  convertissent; 
et  que  la  leur  fût  exer» 
cée    comme    la    nûtre. 


quamdiù  ità  sunt  Néanmoins  nous  ne  de- 
ut  exerceant,  non  vofns  pa^  les  haïr  pen- 
eos    oderimus  ;    quia   ^^^^  i\yi'iU  nous  exer- 

in  eo  quod  malus  est  ^^"^  *'^  '^  ^«»***^  ^  ^''''' 

^  .   ^        que  nous  ne  savons  pas 

QUis    eorum,     utrum    %•!  ^   »         ,  -^ 

%l«ia    wiuiii,      uiiutii    g  lia  persévéreront  pis- 

usque  m  tinem  perse-  q^'â  la  lin  dans  leur 
veraturus  sit,  ignora-  méchanceté.  Ei  il  ar- 
mus.  Et  plerumque  rive  ordinairement  que, 
cùin  tibi  videris  odis-  «»"»  1«  savoir,  c'est  un 
s^inimicum,  fratrem  ^^^re  que  vous  haïssez, 
,.  ..      .  .      r\.       quand   vous  croyez  ne 

odisti,  et  nescis  Dia-  g,.,        ,,„„     /„„,„,. 

bolusetangeliejusin  L'Ecriture  Sainte  nous 
Scripturis  sanctis  ma-  apprend  clairement  que 
nifestati  sunt  nobis,  le  Dîlable  et  ses  Anges 
quôd  ad  ignem  œter-  ®®"^  condamnés  au  feu 

mm  sint  destinati.  j'^'*"*'*-, ,  ^^ ,  "^"/  ? 
T  A     A^       1        devons  désespérer  de  la, 

Ipsorum  tantum  des-  conversion  que  deceux- 
perandaestcorrectio,  Jà,  contre  qui  nous 
contra  quos  habemus  avons  à    soutenir  une 


A  tENEÔnÈS.  I9S 

2<ierre  invisible.  C'est  occulUni  luctam  :  ad 
pour  cette  guerre  que  quam  luctam  nos  ar- 
l'Apôtre  nmis  arme,  ^^^  Apostolus,  di- 
en  disant:  Nou«n  a-  ^^^^ .  ^^^  ^^^  ^^^.^ 
vons  pas  a  combattre  i,  ,  .-  i 
contre  la  chair  et  le  cojluctatïo  ndveisus 
sanff,  c'c8t-à  dire,  con-  cariiem  et  sanguincm: 
treles  hommes  que  vous  id  est,  non  advcrsùs 
voyejî;  mais  contre  Ii?s  homines  quos  vidt'lis; 
Principautés  contre  les  ^^.^^  advcrsùs  Uimci- 
Puissance»,  contre  les  nolostatcs  et 
Princes  (lu  monde;  c'est.  P^**;  ^^  pousiatcs,  ei 
à-dire  de  ce  siècle  téi.è-  r^^ctoivs  inundi,  téné- 
breux. Et  de  peur  quV  brarum  harum  Ne 
yant  dit,  du  monde,  vous  forte  cùm  dixisset, 
ne  regardassiez  Ip«  ('é-  mundi,  intelligeres 
nions  comme  les  mattre^  daîmones  esse  recto- 
du  ciel  et  de  la  terrp,  d  ,.  .  . 
ajoute  de  ce  sit^cle  tétiô-  '^^    ^,!^'?   .f  ^  ^^^     ' 

breux:  donc,  ceux  qui  mundi  dixit,  tenebp»- 

aiment  le  mon  le;  parle  mm    liarum  ;    niundi 

mon  le,  il  entend  les  im-  dixit,  aniatorum  Tniin- 

pi«'8&c.  Parlemonde,il  cli  :    mundi  dixit,   im- 

entend  les  impies  et  les  piorum  et  iniquoTum  i 

mechanY  par  le  monde  *      ^   ^.    j^-^j^^j^ 

il  entend  ce  monde  dont  ,,             ,.       '  -,   .^^n^ 

il  est  dit  dans   PlCvan-  t^vangèliuw   dicit   Et 

î;ile:    Et  le  monde   ne  mundus      eum      UOU 

i'a  point  connu.  cognovit. 

n.  Jndkfs,   en  consé-  R.    Judas  mcrcaior 

quenc«deson   iiéiesta-  pessimus  osculo  pcLilt 

ble  marché,  s'approclm  Jr^^jj^ij^^^^.     ^jj^,^     ^^ 

de    son    divin    Maître 

agnus  iniux  e  î8,  non 

nogavit   Jiidae  ^os  u- 

liuii      *  Dcnarioiinn 

uumeruChrisiuui  Ju- 

K2     . 


son 

pour  le  baiser  :  et  le 
Fils  de  Dieu,  coinine 
un  innocent  a"neau,  ne 
se  refusa  point  ù  ce 
baiser  de  Judas.*  L'a- 


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8 


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^  :w 


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196  LE  JEUDI  BAlKt, 

dœts tradidit.  v.  Me-  vare,  pour  quelque» 
«us  illi  erat,  si  natus  deniers,  livra  Jésug. 
nunfuisseU  ♦  Deaa-  ^^^"«*  aux  Juifs,  v  H 
rioruro,  &€.  eÙ   mieux  val»  pour  lui 

"''  ***'•  »     qu'il  ne  fut  jamais  né. 

*  L'avare. 


QUONIAM  vidi 
iniquitaiem  et 
luonuadictionem  in  ci« 
vitate.  Attende  glo- 
riam  crucis  ipsius. 
Jainin  f rente  regum 
crux  illa  fixa  est,  cui 
inimici  insultaverunt. 
EfTectus  probavit  vir- 
futem  •  domuitorbem^ 
non  ferro,  sed  ligno. 
Lignum  crucis  con- 
tmneiiis  dignum  vi- 
«umest  inimicis;  et 
aniè  ipsum  lignuni 
«tantes^  caput.  agita- 
banC,  et  dicebant  : 
6i  Filius  Dei  e^t^  des- 
cendat  de  cruce.  Ex- 
tendebat  ille  nianus 
suas  ad  populum  non 
credentenij  et  contra- 
dicentem.  Si  énim 
justiis  est  qui  ex  iide 
*>rivit^  iniquus  est  qui 
rH>n  habeib  fidem.Quod 


VI.  Leçon. 

J'AI  vu  rJnîcjuité  et 
la  désobéissance 
régiH^r  dans  la  ville. 
Gonftidéi*ez  la  gloire  de 
la  croix  de  Jésus- Christ. 
Cette  croix,  qui  a  été 
Tobjet  des  insultes  ée 
ses  ennemis,  est  main* 
tenant  placée  sur.  le 
front  des  Rois.  L-effet 
en  a  fait  connaître  la 
vertu.  Notre  Sauveur 
à  flonpté  le  monde,  non 
|)ar  le  fbr,  mais  parle 
bois.  Le  bois  de  la 
croix  parut  digne  d'op- 
probre à  ses  eane- 
mis,  lorsque,  considé* 
rant  ce  même  bois, 
ils  secouaient  la  tête,  et 
disaient^  S'il  est  le  Fils 
de  Dieu,  qu'il  descende 
delà  croix.  Et  cepen- 
dant il  étendait  ses 
mains  vers  ce  peuple 
incrédule  et  rebelle. 
Si  celui  qui  vit  de  la 
foi  est  juste,  celui  qui 
ne  croit  pas  est  injuste 
et  méchant.  C'est  pour* 


A   TENEBRES.  !t9f 

quoi,     p*!"    rînjustice  ergô  hic  ait,  iniqulta- 

dont  parle  ici    le  Pro-  i^i^^  perfidiam  inlelli- 
nhète,  il  feiU  entendre  Vjdebat  ergô  Do- 

rinfidélité.      1  ^     Sei-  ^» .  .       ....... 

«„oî*  j«n*.  i»jn     minus  in  civitate  ini- 
eneur  voyait  donc  1  m- 

fusticeet  la  désobéis-  quitatcm  et  contradic- 

fiance  dans  cette  vilk,  tionem,  et  extendebat 

et  il  tendait  ses  maint  A  manus  suas  ad   popu* 

ce  peuple  incrédule  €t  jum   non   credentem^ 

rebelle;  et  néanoioins  et  contradicentem  ;  et 

^.ei«  :S«hÎ*A^„-  tamen  et  ipsosexpec- 

Père,  pardonnes  leur  ;  ^n»*  dicebat  :  Pater, 

cjir  ils  ne    savent   ce  i^nosce  illis,  quia  nés- 

im*i|gfoat.  ciunt  quid  façiunt, 
1.  Un  de^  mes  disciples      r.  Unus  ex  discipu.^ 

netimliira  aujourd'hui  ;  ijg  meis  tradet  me  ho- 

walheur  à^  ui  par  qui  jj^  .  ^^  jhj  per  «uem 

je  serai  trahi  i»  Il  vau-  ^^ïMiare-Q  !   *Meliu«. 

drait  mieux  pour    lui  :'™~ ^» .  '      a«chu« 

qa'U  ne  fHt  jamais  ne.  »*li  erat,  ti  natus  ncwi 

Y.Gelui  c{ui  met  avec  fuisset.  Y.  Qui  intingit 

moi  la  main  au  plat,  est  mecujn  manu  m  iil  par 

celui  oui  doit  me  livrer  ropside,  hic  metcadi- 

^re  les  mains  despé.  ^^^^    g^j   j^    ^^ 

tZTiJ     "  peccaU>rum.Meliu.. 

B.  Un  de  mesdisci^  »•  UnusexdiscipUr 
plei,  &c.  lis^&C. 

AU   III.   NOCTUaNB. 

AaL  JVi  dit  aux  im-»  AnL  Dixi  iniquis  ; 
piej!  Cessez  de  blas-  Noliteloqui  adveRiù» 
»'*'"«''•  Deum  iniquiiatem. 

.  PSEAUMB   74. 

Of  PHaume  ett  m  diato/fue  ettrt  Dieu  et  le.  Prophète,  Le 
ffpkite  commence  au  nom  du  Pt'/pie,  Diru  parle  députa  le  3^. 

K3 


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'ï-   ^ 


à  'Ht 


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il  a 


198 


LE    JEUDI   SAINT, 


1       '!i    i 


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y,  ju8<fu*au  Si,  où  Je  Propkite  reprend  jusqu'à  (afin.  Il  ap. 
prend  aux  impies  à  redouter  la  puissance  de  Dieu,  et  expline 
au  long  tayarole  que  Dieu  vient  défaire  entendre^  déjugerai 
le»  jUHtires  t  en  montrant  sa  séiérité  contre  le»  picheurst  et  ta 
6ofi te'  pour  les  justes. 


NOUS   VOUS  loue- 
rons, mon  Dieu: 


CONFITEBIMUR     ti- 
bi,    Deus  :      ♦ 

coniitebimur,  tt  invo-    »^"«  .'^"^  louerons,  et 

•  •_  t  «pu»  Invoquerons  votre 

cabimus  nomen  tuum.    „;._         ^ 


norn.,, 


Narrabimns    mira-  Nous  raconterons  vos 

bilia  tua  :    *  Cùm  ac-  merveUles.       Lorsque 

ccnero  tempiis,     effo  4'**"'«»  Pf'*  '"«^».  temi 

•  .•«•      •    1      u  ie  ufferailesiustices. 
jusdtiasjndicabc).  j  .»  s    •*       j 

tfiquefactâ  est  ter-  ^"  ^^^^^  s*«st  comme 

ra,  et  omnes  qui  habi-  ^"".^j"^  ^y^^  *^"8  .«^^"^ 

.      .•       A     j.  '  qui  1  habitent;  ninisi en 

faut  m  i-a  ;  •  ego  con-  ^^  „„.„^5  j^^  '^„,^„J^, 

tirmavi  columnas  ejus. 

Dixiiniquis:    No-  J'ai  dit  aux  impies: 

lite  inique  affere  ;   ♦  Cessez  de  faire  le  mal  : 

^         .  I-        ^  ,'i  etaceiixqui  pèchent: 

Noilteexaltare  cornu,  vos  forces. 

Nolite  exaltare  in  Ne     vous      élevez 

altum  cornu  vestrum:  point  si  haut  ;    cesser 

♦  nolite  loquiadyer-  de   blasphémer  contre 
SL8    Deum  iniqdita-  ^*®"' 

tem; 

Quia  ne  que  ab  Ori- 
ente, neque  ab  Occi- 

dente,  neque  à  deser-  ,               , ,     , 

...^         A  montaffnes      désertes: 

tismontibus;   *  quo-  ^^^^,J^  ^.^^  ^^j  ^^^ 

niam  Deusjudexest.  votre  jutre. 

Hune  humiliât,  et  11  humihe  Ton,  et  il 

hune  exaltât  :   *  quia  élève  Tautre;    le  Sei- 

calix  in  manu  Domi-  gneur  tient  en  sa  mm 


Voua  n'avez  rien  à 
attend re,ni  de  l'Orient, 
ni  de  TOccident,  ni  des 


A  TENEBRES.  199 

une  coupe  de  vin  pur   ni  vini   meii   plenus 
mêlé  d'araertume.  mixto. 

Il  en  verse  de  côté  et  Et  inclinavit  ex  hoc 
(Vautre  ;  cependant  la  Jn  hoc  :  YerumtameB 
lie  n'est   pas  épuisée  :    fjexejusnoD  est  exi- 


tous  les  pécheurs  de  la 
terre  en  l>oiront. 


Mais  moi,  j*a  inonce- 
raiet  je  chanterai  àja- 


nanita  ;  *  bibent  om- 
nes  peccatores  tcrrae. 
E^'O  auîeni  annun- 
tiabo  in  çsBi'utum  :  * 
mais  les  louanges    du    tan tabo  Deo  Jacob. 
Dieu  de  Jacob. 

Et  moi  [dit  le  Sei-  Et,  omnia  cornua 
gneur]  je  détruirai  pcccatorum  confrin^ 
toute  la  puissance  des  ^^^^  *  ^^  ^.^^,^^_ 
pécheurs:  et  la    Qflone    T         '  -     ,■ 

fes  justes  s'éleve?a  de    buntur  cornua  justu 

plus  en  plus.  r  ^ 

Ant.    JVi    dit    aux        Ant.  Di.xi  iniquis  r  / 

impies  :     Cessez      de   Nolite  loqui  adversùs 

blasphémer  contre    \^^x3l\xï  iniquitatenu 

Dieu.  *  ^^  ' 

Ant    La     terre     a        ^w^.  Terra  trémiiît  f 
tremblé,  et  elle  est  de-   ^t  quievit,  dum  exuri 

pour  juger. 

PSEAUME   75. 


k  i 


Description  de»  grâce»  accordée»  à,  VEgli»e^  qin  le  Prophète 
représente  sou»  le  nom  deSion.  It  prend  ae^Ià  occasion  d* inviter 
tout  le  monde  à  louer  Dieu, 

JEU  est  connu 
dans  la  Judée  : 
sou  nom  est  grand  dans 
Israël. 

Il  a  établi  son  trône 


D 


NOTUS  in  Jii- 
dω  Deu*  .  * 
lu  Israël  magnum  no- 
men  ejus.  ' 

Et  i'actus  est  in  pa-> 
K4 


i 
i 


M 


200  LE    JECDI    SAINT, 

ce  locu»  ejus  ;   *    et  dans  le  lieu  de  la  paix, et 

habitatio  ejus  in  Sion.  sa  demeure  dans  Sion. 

Ibi    confregît   po-  C*egt  là  qu'il  a  brisé 

tentiasarcuuno,  *  «eu-  les  arcs  les  plus  redou- 

tum,  gladium,  el  bel-  tables,  les  boucliers  et 

J|j,n  les  épées;  et  qu'il  a  loig 

un  à  la  guerre. 

Illuminans   tu   mi-  '    [Seigneur]  vous  nous 

rabiliter  à    montibus  a^^«    miraculeusement 

«ternis  :     ♦     turbati  éclairés    du    haut  des 

sunt  omnes  insipien-  ^t?nS.^l  f^?- ^^^^ 
,                r  et  tous  les  cœurs  insen- 
tes corde.  ^^^  g»  ont  été  troublés. 
Dormierunt    spm-  Tous  ces  hommes  si 
ntîm  suuiri  ;  •  et  ni-  r'cbes,  se  sont  endor- 

hil  inveneruîit  cmnes  "^/^  ^^  leur  sommeil:  et 

......  n  ont  rien  trouvé  dan 

vin  divitiarum  m  ma-  le^^s  mains, 
iiibus  suis. 

Ab      incrépatione  Ces     cavaliers,     A 

tuâ,  Deus  Jacob  ;  ♦  Dieu  de  Jacob»  se  sont 

dormitav^îrunt  qui  as-  «"hormis  soug  lescoupi 

i        ^         n  de  votre  juste  lodiena- 

ccnderuntequos.  j^^^,^^^  ^              * 

Ttt  terribiiis  e^  e|  Vous  êtes   terrible; 
quis  resistet  tibi  ?  ^ 
ex  tune  ira  tua. 


De  rœlo  auditum 
tet\uû  judicium  :  * 
terra  tremuit^  et 
quievit  ; 

CùiD  ex4irgerelf  îq 
judicium  Deus  ;    *  ut 


et  qui  vous  résistera, 
an  nipnient  de  votre 
colère  ? 

Du  haut  du  ciel, 
vous  avec  Atit  entendre 
votre  jugement  :  la 
terre  a  Ireniblé^  et  elle 
e^t  demeurée  d^ns  le  si- 
lence ; 

I^orsque  Dieu  iest 
levé  pour  juffer  et  pour 


«alvQS  faceret  omnes   sauver  tous  les  doux  et 
mansuçtps  (crw,  hui|\bles  d«  la  terre 


A  TENEBRES. 


Alors  tout  le  raison- 
nement de  l'homme  se 
soumetttra  à  vous  ;  et 
tout  ce  oui  lui  restera* 
de  pensées  ne  s'appli- 
quera qo*à  célébrer 
des  fôtes  à  votre  gloire. 

Faites  des  vœux  au 
Seigneur  votre  IWeu, 
et  vous  en  acquit- 
tes ;  vous  tous  qui  en- 
vironnez son  autel^  et 
oui  apportez  vos  of- 
nrandes. 

A  ce  Dieu  tarribte, 
qai  ètfr  I»  vie  aux 
yrinces  ;  à  ce  Dieu 
ledoutabie  à  tous  les. 
Rois  de  la  terre, 

AhL  La  terre  a  trein- 
blé,  et  elle-  est:  de-* 
meiirée  dane  le  «ilence^ 
kirsqoe  Dieu  s'eel  levé 
pour  joeéi^.. 

Ant,  Au  jour  de  mon 
affliction).  J  a4  dierché 
le  Seigneury  en  élevant 
nés  matna  vers  lui. 


Quoniam  oogitatio 
hominis  confitebitu£ 
tibi  :  ♦  et  reliquiœ  co* 
gitationis  diem  festum 
agenttibi; 

Vovet€,  etreddile 
Dmimo  Deo  vestro;*^ 
otnnes^^qui  in  rircultUt 
^ufl  afferlls  munera  :  - 

Tèrribili^.  etei  qui:  ^ 
aiifert  spiritum  prin^  ^ 
cipuin^  *  ierribili  apud 
i^es^terraat 

Ant.  Term  treiii^it  I 
elq^iévît^   diiintxur- 
geret  in  judicîo  Demi*. 

Ant  In  dte4ri)Hila'- 
tionisine»^  Deuiiiex* 
qiiisivi  mantbus  mel»; 


.  kt:  ilJ>. 


FSBAUME  76.. 


I 


tÂmt  rtpritenû  i  ÙUu  let  iîfirenê.naM»  dont  tlUéiiat» 
tailie.  Mite  iiéfai$êfpa»néanmcinê  deiêutr  Din  an^miiim, 
ê$  êjlitti&nê,  mii  ftîbiiefià  gfûndatr  de  HM  mtrv  PUt, 

J'AI  crié  vers  le  Sei-  IITOCE    meft      ad 
gneur  :  j*ai    élevé 
ma  voix  vers  Dieu:  et 
m  a  écouté. 


V 


Domtnitin  c!a« 
mavi  :  *  voce  meâ  a4 
Deiim  ;  «t  i^ileiulit 
mihi.  K5 


H- H. 

II 

l. 


^. 


b'  '  1 


:H  ;(: 


â02  LE  JEUDI 

In  die  tribulationis 
nieae  Deum  exquisivi: 
ipanibus  meis  nocte 
CQiitrà  euin  ;  *  et  non 
8um  (ieceplus. 

Renùit  consolari 
anima  mea  :  *  memor 
fui  Dei,  et  delecratus 
sum^  et  exercitatus 
suiii^  et  defecit  spiri- 
tus  meus. 

Anticipaverunt  vî- 
^ilias  oculi  mei  :  ^tur- 
batus  sunî^  et  non 
8um  locutus. 

Cogitavi  dies  anti- 
ques :  *  et  an  nos  œ- 
ternos  in  mente  habui. 

Et  moditatus  su  m 
nocte  eu  m  corde  meo  : 
♦  et  exercitabar  et 
scopebam  spiritum 
meum, 

Numquid  in  œter- 
num  projiciet  Deus  ;♦ 
aut  non  apponet^  ut 
complacitior  sit  ad- 
huc  ? 
»   Autinânem  mise- 


SAINT. 

Dans  les  jours  ^'e 
mo.i  affliction'  j'ai  ^u 
recours  à  Dieu  ;  j'ai 
tenu  toute  la  nuit  uies 
mains  étendues  vers 
lui  ;  et  je  n'ai  point  été 
trompé. 

Mon  âme  a  refusé 
toute  consolation  ;  je 
me  suis  souvenu  de 
Dieu,  et  la  joie  m'est 
revenue  ;  mais  bientôt, 
agité  par  ces  réflexions, 
mon  esprit  est  retombé 
dans  l'abattement. 

Mes  yeux  ont  préve* 
nu  toutes  les  heures 
des  veilles  ;  j'étais  dans 
le  trouble,  et  je  ne 
parlais  point. 

Je  me  rappellais  le» 
jours  anciens,  et  j'avais 
présentes  à  l'esprit  les 
années  éternelles. 

Et  mon  cœur  s'occu- 
pait de  ces  réflexions 
pendant  la  nait:  elles 
m'agitaient  avec  vio* 
lence,  et  je  retournais 
mon  esprit  de  tous 
côtés. 

Quoi,  disais-je,  Dieu 
me  ,  rejettera-t-il  pour 
toujours  ;  et  ne  me 
donnera-t-il  plus  à  l'a- 
venir des  témoignages 
de  son  amour  ? 

A-t-il  retiré  sa  misé' 


Dieu  oubli 
clcuience  ?  oi 
arrétera-t-elU 
de  ses  miséricc 


A  TENEBRES. 


ricorde  pour  jfamai»  ; 
pour  tous  les  siècles  à 
venir  ? 

Dieu  oubliera-t-il  sa 
clémence  ?  ou  sa  colère 


203 

ricordiam  suam  abs- 
cindet  ;  àfçeneratioiie 
in  gcnerationcm  ? 

Aùt  obliviscetur  mi- 
sereri  Deus  ;'     ♦  aut 


arrètera-t-elle  le  cours    coiitinebit    in  ira  sua 
de  ses  miséricordes  ?         „,  j,,.ricordias  suas  ? 


Etdixi  :  N^nccce- 
pi  :  *  hœc  niutatio> 
dexterafr  Excelsi. 


Mem<Mr  fui  operuin 

« 


Alors  j'ai  dit  en  moi- 
même  :  C'est  mainte- 
nant que  je  commence  : 
ce  chanj^ement  est  l'ou- 
vrage de  la  droite  du 
Très-Haut. 

Je  làie  suis  souvenu 
des œuvresdu  Seigneur:    Domini  ;     *  quia  me- 
je  repasserai  dans  ma    mor  ero  ab  initio  mi- 
mémoire  vos  anciennes   rabiliumtuorum. 
.serveilles. 

Je  ra(îditerai  sur  tontes  Et  meditaborin  om- 
vos  œuvres  :  et  je  m'ap-  nibus  operibus  tuis  ;  * 
plrquerai  à  pénétrer  vos   ^t  in  admVentionibus 

Toieu,    vos  voies   tuis  exercebor.  ' 

sont  toutes  saintes:  Deus  m  sancto  via 
quel  est  le  Dieu  qui  é-  tua  :  ♦  qui«  Deus  ma- 
gale  le  nôtre  en  g^ran-  ^nus  sicut  Deus  nos»- 
deur?  vous  êtes  le  ter?  tues  Deus  qui 
Dieu  qui  faites  les  mi-  f^^jg  mirabilia 
radias. 

Vous  avez  Êiit  con-  Notam  fecisti  in  po- 
naître  votre  puissance  pijjig  virtutem  tuam  : 
parmi  les  peuples,  vous  ♦  redemisti  in  bracbio 
aveï,   par    la  lorce  de    .  i.,„,  *„.,^    fi 

.otr^  Ls,    retiré    de   taopopulunituum.fi- 

captivité  votre  peuple,  lios  Jacob  et  Joseph- 
les  enfans  de  Jacob  et 
de  Joseph. 


I 


204'  LÉ    jEÛDt 

VideiHltit  te  aquce^ 
Deus^  viderunt  lea« 
quse;  *  et  timuerunt: 
et  tuj'batae  sunt  abyssi. 


IVlultitudo    sonitûg 


8     NT^ 

Les  eaux  ont  senti 
vos  reg;ard9,  6  mon 
Dieu  ;  les  eaux  ont  sen* 
ti  voi  regards  ;  et  elles 
en  ont  été  effrajées; 
et  les  abynies  en  ont  été 
agités. 

Jjes  eaux  ont  (ait  un 


aquarum  :   vocem  de-  gt«nd  bruit  ^  les  nuées 
derunt  nubes.  ^"*  ''•^"^"  ^^«  »«»«  <• 


Etenimeagittfle  tua) 
transennt  :  *  vox  to- 
nitrui  tai  in  rotâ. 

IthixerUnt  cortisca- 


pou  van  tables. 

Vos  flèches  passaient 
avec  vtte'sse  :  Ton  en- 
tendait la  voix  de  votre 
tonnerre  qui  brisait  les 
roues  [des  chariots]. 

Vos  éclairs  ont  éblooi 


tîones  taoe  orbt  terrœ  :  toute  la  terre  -.elle  en 

*cowttiotac«t,etcon-  a  ^té  émue,    et  elle  • 

tremuit  terra.  tremblé. 

In  mari  via  tua^   et       Vous  vous  êtes  fôit 

9emitae   tuae  in  aquis.  un  chemin  dans  la  mer) 

intiltis  ?     *  et  vestigia  ^t  des^jentiers  à  travers 


la  maise  des  eaux  :  et 
nul  n*a  pu  reconnaître 
la  trace  de  vos  pas. 

Vous  y  avez  fait  pas» 
ser  votre  peuple  corn- 


tua    noti  cognoscen- 
tur. 

DedoTtistî  sicut  oves 

populum  taum,    *  in  .              ,  , 

miinii  Miwfli  et  Aaron  "*®  ""  troupeau  de  bre- 

manuMoysieiAaron.  ^j^^   ^^^^    j^  ^^^j^.j^ 

.    „  de  Moïse  et  d* Aaron. 

Ant.  In  dieitrrbula-  AnU  Au  îour  d*?  moa 

tionis     mese^     Deum  affli ration,  j*ai  recherché 

exquïsivi        nianibus  Je  Seigneur,  en  élevant 

^yyçjg  mes  mains  vers  lui. 

T.  Exurge^  Demi-  y.  Levez-vousi  Sel* 


^near  ;  «•  Et  juges  m-K  ne  ;  r.  Et  judica  cau- 


caiife. 


sam  iiieam. 


On  ait  Pàler  Nottcr,  Ac.  i»ët  foi«. 

Delà  première  £pUre   De   Epistolft     prima- 
de rApôtre  Saint  Faui       ^eati  Pa*ili  Aposto^ 

Il  ad  Connthios. 

cap.ll. 

Vfl.  Leçon. 


aui  Corinthiens. 


VOfCI  unavertigse- 
mentquej'ai  à  voii» 
I donner;     ne    pouvant 
TOUS  louer    de  ce  que 
V9U8V0118  conduises  de 
telle  sorte  dans  vos  as» 
Itemblées,  qu'elles  vous 
nuisent  plutôt  que   de 
vous  servir  :  Preiniére- 
jinent,    j^apprens     que 
ique  vous   vous  as- 
hemblez  dans  FËglise, 
[il^  a  des  divisions  par- 
Imi  vous  ;  et  je  le  crois 
len  partie  :  car   il  faut 
hu'ii  y   ait  même  des 
Ihérésies,  aiin  que  Ton 
Icoanaisse  ceux  d*entre 
jvous,   qui  sont  fermes 
Napsiafoi.     Lors  donc 
hue  vous  vous    assenn 
Iblez  comme  vous  faites, 
|cen>8t  plus  manger  fa 
iGêne  dur  Seigneur.  Car 
Ichacun  y  iaàtge  le  sou- 
|per  qu'il  y  apporte,  sans 
litèndre  personne  :   Et 


HOC  aatèm  pr»»- 
cipîo^  non  lau- 
dans  quèénon  in  mc- 
lius,  sed  in  deterius 
convenitis  :  Pnmtifn 
quidem^  convenienti- 
bus  vobis  in  Ecclesi- 
ain^  audio  scissuraa 
6996  îater  vos^  et  ex 
parte  credo  :  nam 
oporiet  et  hœreses  es- 
se; ut  qui  probati 
sunt^  manifesti  fiant 
in  vobis.  Conveni- 
entibus  ergo  vobi»  in 
unum^  jam  non  est 
Dominicain  cœr^^n 
manducare.  Un^ 
quisque  enim  suam 
ccÊtiam  prsBsumit  ad 
manducandum  ;  et 
aliiis  quidem  éstirit^ 
alios  àùtemebriiïi  ett- 


.y 


mi  • 


IS06>  LE  JEUDI  SAINTj 

Numquid  domos  non   aiiiHi  les  uns  nVmt  rien 
h8^«tis  admanducan-    à  manger,  jxndant  que 

du         et   bibenduin?   \^  »^^rf«  ^*^"*  ^esex. 
->.  *      j'     i     '  1-*^:    ces.      I\  avez- vous  na^ 

aiit    iiicclcsiam     Dei   „,^„    ««jo^.,.     .      ' 

vos    maisons     pour  y 

conteniniti8,     et  cou-,  boire  et  pour  y  manger' 

funditis    eos  qui   non  Ou  mépriaez-vous  fii 

habent  ?    Quid  dicam  glise  de  Oieu  ;  et  vo»b 

vobis  ?    Laudo    tos?  lez-\ou8    faire     rougir 

In  hoc  non  laudo.         ??"''    ^"»/«"*  V»^"' 

Ei^iie  voua  dirai-ie  ?  nue 
ram  quasiagnus  ]^  ^^,^^  i^^,^  ^  -j^^^^JJ 

innocens:         ductus  cela  je    ne  vous   loue 

sunn  ad  immolandum^  point, 
et  ncHciebam.     Con-       R.  J'étais  comme  un 

siliuiu  fecerunt  inimi-  innocent    agneau,    j'ai 


ei  mei  adversùm  me,  ^^  mené  pour  Ôtreim- 
flirpntps-  *  Vpnitp  .^*  comme  ri  j'eusse 
(iicenles .  venue,    ^        .^  [leurs  desseins] 


mittamus   lignum    in  Mes  enSemis  ont  cm- 

panemcyus;     et  era-  pire  contre  moi,  en  di. 

damus  eum  de   terra  sant  :*  Venez,  mettons 

viventium.  v.  Oinnes  du  bois  dans  son  pain? 

iniinici  mei  adversùm  fa»s«ns  le  disparaître  de 

•i  I       4  I  'a  terre  des  vivans   v. 

me    coftitabant   mala  t^,.»  ^^„  «„„    ":  % 

..  .      o  .    .  lous  mes  ennemis  ior« 

mihi:     verhum     ini-  maient  contre   moi  de 

quum      iuandaverunt  mauvais   desseins:  ils 

adversùm  me,  dicen-  ont  pris  cor^tre  moi  une 

tes  :*  Venite,  &c.  Je-  résolution    injuste,  en 

re97i.il.  disant;*  Venez,  &c. 

VIII.  Leçoic. 

GOenimaccepi    /^AR  c'est  du   Sei- 

à  Domino,  quod  ^  V>  gneur    même  que 

ettradidi  vobis;  quo-  J'»'    appris  ce  que  je 
«.*        rv      •  T  VOUS  ai  aussi  enseigne; 

wam  Dominus  Jésus,  ^^^  k  Seigneur  jl.«s; 


E 


A    TENEBRES.  307 

la  nuit  môme  qu'il  fut  in  quâ  noctetradeba- 
iivré,  prit  du   pain,  et   jy^^    accepit    panem, 

1    f  rompit,  et  dit  [a      ..  ^     .     ,.  9  * 

se^disciples];  Prenez,  et  ff^  ^^  ^ixit;  Ac- 
mangez;  ceci  est  mon  cipitc,  et  mandu- 
corps,  qui  sera  livre  cate  ;  Hoc  vsi  cor- 
pour  vous  :  faites  ceci  pus  meum  quod  pr© 
en  mémoire  de  moi.  De  yj^bjg  (radetur  :  hoc 
même  après  avoir  80U-    ^^^^^  j„   ^  ^^^^^_ 

né,  fn  prit]   Je  calice,  .  ^^ 

in  disant:  Ce  calice  est  «nemorationem.  SitTîi- 
la  nouvelle  alliance  par  liter  et  calicein,  post- 
I mon  sang  :  faites  ceci  quamcœimvit,dicens: 
en  mémoire  de  moi,  Hic  calix  novum  tes- 
[outes  les  fois  que  vous  tamentum  est  in  mea 
Ile  boirez.    Car  toutes   .^riffuine  :    hoc  tacite 

lois  que  vous  man-  ^.  ... 

Iirerez  ce  pain,  et  aue  quotiescunique  bibe-^ 
vous  boirez  ce  calice,  tis^  in  meam  comine- 
T0U8 annoncerez  la  mort  moratione'n.  Quoties- 
du  Seigneur  jusqu'à  ce  cumque  <:nim  mandu- 
Iqu'il  vienne.  cabitis   panem  hunc^ 

et    calicem    bibetis  ; 

mortem  Domini   an- 

nuntiabitis^  donec  ye« 

niât. 

R.  Unâ    harâ  non 

potuistis  vigilape  me- 

;;;. '""^^"V'"7""î   cum,  qui    exhortaba- 
ortiez    1  un  1  autre   h      * .   .'  ^     .  ,  ^ 

îourir     pour     moi  ?*  ™»n>  ^^^  P^^  ™^  ' 

uoi!  ne    voyez-vous  VelJudamnon    vide- 

8  Judas  qui  ne  dort  lis,      quonodô     non 

int,  mais  qui  se  hâté  dormit,!  sed    festiiiat 

me  livrer  entre  les  tradere  me    Judœis  ? 

ams  des  Juifs  ?v.  Le.  „      q^j^    dormitis;? 


B.  Vous    n^avez  pu 
Iveiller  une  heure  avec 
loi,  vous  qui  vous  ex- 


V. 


i'!l 


208  LE  JEUDI   SAlNTj 

Surgite^  et  orate^    ne  vei-vous,  et  priei,  afin 

fntmi»    in    tentatio-  q"evoufn»entrieE  point 

ne».  •  VclJudBm,  SJ"^  jg,;;;»--.     Quoi! 
etc. 

IX.  Lbçow. 

r'AQUE  quicuin-  ^n'est   pourquoi  qui- 

que  manducave-  V^  conque  mangera  « 

rit  panem   hune,  vel  P**"»  ^î*  ^^^  fe  calice 

biberitcalicerr  Domi-  ÎL"  .^JJ^T;.  '"^'^"Î- 

. .    ..      s  ..  ment,  liera  coupable ide 

niindiçne,   reus  erit  la  profenadon]  du  corpi 

corporis  et  sanguinis  ei  du  «ang  du  Seigneur. 

Domini    Pi  obéi  au-  Que  l'homme  donc  s  ^ 

t^m  Beîpsum  homo  ;  pi'ouve  soi-même  ;   et 

et   sic   de    pane  illo  qu'enfuiie  il  inangede 

edat,etde  calice  bi-  Z^'^l^^r' ^'^' 

,    ^      r\  •  calice; car quiconqueei 

bat.     Qui  en»fn  naan-  .^ange,  et  en  boit  ip.| 

ducatetbibit  indigne^  dignement,    mange  d 

judicium  sibi  nandu-  boit  sa  propre  condaa» 

cat  et  bibit,  noodiju-  nation,  neikisaBt  patli 

diaans  corpus  I>omi-  ^iscernement       [qu'il 

ni.  Ideô  intcr  vosmul-  ^^'0  ^"/W  ^"^^^ 

A- •   n      •    .'    V.     •!  gneur.  JJe-la  Vient  OU ill 

ti  infirnuetirobetileR;  J  ^  parmi  vous  beau- 

et   dormiunt      multi,  eoup  de  malades  et  d'inf 

Quôd  si  nosmctipsos  firroeD,  et  qu'il  yen  il 

diiudic&retptts  non  u-  niême     beaucoup    qui] 

tique      iudicaremur.  »«»"^nt-    QuegiiwB 

Duo.  juicampr  au-  :re..-ird:ut;: 

lem,  a  Domino  cor-  ^e  serions    pas  jugé 

^ipimur  ;  ut  non  cum  Mats  lorsque  nou»  m\ 

hoc    mundo   damne-  mes.  jug^  de  la  sort^ 

mur.  Itaqne^   fratres  c'est  ie    Seigneur  qn 

mei,  cùm  conrenitis  ^*®"»  «^^*»«  î  **»**  ^ 

ad  mauducanduto,  in-  T""  T  '*'^''?  '^  nJ 

»u  uiciu«Auv»iiMu«M^  ëamnés  avec  le  mond 


0$  fipif  k 


•'«'.  Seigneur, 
^nnu  fidèle  du 
^"^sesjettriof 
jugemens  qt 
•mes  feront  de 
wqite. 


A   LAUDES.  209 

C'est  pourquoi,  mes  vicem  expeciatc.  Si 
frères,  lorgqiie  vous  qujg  ciurit,  domî 
V0U8  assemWei     pour   ^anducet  ;  ut  non  iii 

r"^'^.'- rùfrer^'si  j^^i^i""^  conveniatis. 
les  uni  les  autre»,     oi  «{^    '  ^ 

quelqu'un  estpreeséde  ^«lera  autem,    cuin 

Langer,  qu'il    mange  veuero^  disponam.    » 

clieziui;  afin  que  vous  ^ 
lae  fous  asseroblies  pas 
là  Totre  condamnation, 
fe  régulerai  1m  autres 
(hoseiP,  lorsqueje  serai 

renut  - 

1.  Les  Anciens    du  r.  Seniores  popu- 

wple  tinrent  conseil  liconsilium  tecerunt, 

««b!e,*  Pour  pren-  ♦  ^^  j^^^  ^oje  te- 

adroitement  Jésus.  .      .        .  i       _. 

.lefiire  mouiir.     lu  «frent,  etoccidereoU 

ioreot  à  cet  effet,  ar-  Cum  gludns  et  fuiU^ 

lii  é'ép^s  et  debA-  bus    exieruat    tanv* 

|oni,  comme  8*il  e&t  été  quam  ad  latrooem,  ^^ 

10  foleur.  Y.  Les  Prin^  Collegeranit    F<Mili&. 

«des  Prêtres  et    es  ^^^  ^^  Pharia»  œa- 

wiBiens    s^assMlbiè-  «i*          a  ttx  f      _ 

!»,•  Pour    prendre»  a'""J>      ^  ^*""* 

Cl€«  jSM,M*  )0tl« 
0s  rry^M  Ir  a.  Seni^ret,  fre.  /utf^fânr» 


A  LAUDES. 

i*»*.  Seigneur,  soj»»      Jnt,     Justififcerisjh 

"lOBnu  fidèle  dan»  vo»  DomincJ  in  sermoni- 

î'1!!»'"''"*"''''!"  btts.  tuis;  et   vincai. 
»  juiremens  que  les      >      .    ,.       . 

ïmes  feront  dévoue  CÙmjudicari?. 
nduitç,  ' 


1 


310 


l'!/'l 


!^;;!| 


LE  JEUDI   SAINT^ 
PsEAUME  50. 


Dav.id  pfeure  ûmirement  son  crime  gu'ii  a  toujoun  devant  In  1 
yeux.  Il  prie  Dieu  de  l'en  purifier  de  pim  tn  plu».  ;  de  lui  d^n,  \ 
ner  son  saint  F.aprir^  ei  un  caur  nouveau»  Le  sacrifice  m  1 
Ditv  demande  est  un  caur  contrit  et  humilié. 


mMl  s  E  R  E  R  E 
Jt^  meîj  Deus^  * 
secumdùm  magnam 
misericordiam  tuasn 

Et  secumdùm  mul- 
titudinem  miseratio- 
num  tuarum/  *  deie 
iniquitatem  meanv. 

Ampliùs  lava  me 
ab  iniquitate  meâ,  * 
et  à  peccato  meo  mun- 
da  me. 

Quoniam  iniquita- 
tem meam  eço  co,- 
gnosco  ;  *  et  pecca- 
tum  meum  contra  me 
est  semper. 

Tibi  8ôH  peccavi^ 
et  mal;]  m  coram  te  fe- 
ci  ;  *  \it  justificeris 
in  sermonibustui^â,  et 
vincas  cum  judicaris, 

Ekcè  enim  m  ini- 
quitatibus  conceptus 
aum  ;  *  et  in  peccatis 
concepit  me  mater 
»iea 

Eccc  cnim  verita- 


A 


YEZ  pitié  de  moi, 
j^Jk.  Tmo»;  Dieu,seloft| 
la  grandeur  de  votre  mi.  f 
séricorde  :  ' 

Et  effacez  mon  ioiJ 
quité  ;  selon  H  muhiJ 
tude  de  vos  bontés. 

Lavez-moi  depîusea 
plus  de  mon  iniquité; 
et  purifiez-moi  do  m^ 
pe'ché* 

Car  je  reconnais  raoïrl 
crime  :  et  mon  pécMj 
m^est  toujours  présent. 

C*est  contre  yontl 
seul  que  j*ai  péché  ;  j'ai| 
commis  le  mal  en  votre 
présence  :  [pardonnez-l 
moi]  afin  que  vouJ 
sovez  reconnu  fidèiel 
dans  vos  promesses,  ctj 
irréprochable  dans  vos| 
juçemens. 

1  Vous  savez  q"e)j'ai| 
été  formé  dans  I  iniqui- 
té j  etq!iema  mère  m'a 
conçu  dans  le  péché. 

M^is  V0U3  avez  mi 


Rendez^tmoi 
(e  votre  assîstau 


A   LAUDES.  211 

[la  vérité:  vous  ça 'avez  tem  dilexisti  :    *  ia- 

çnseigné  au    fond    de  certa  et  occulta  sapi- 

mon  cœur  la  véritable  entiîe  tuœ  manifestas^ 

Uagesse  inconuue  a  tant  .      ... 
[d'autres. 

Vous       m'arroserez  Asperges   me  hys-« 

lavec  l'hjssope,   et    je  gopo,  et  mundabor  :  * 

gérai  purifié;  vous  me  j^^^^jj^           et  isupet 

laverez,  et  le    devien-  .          j     iV   u 

draiplùs  blinc  que  la  mvem  dealbabor. 

[neige. 

Vous  me  ferez   en- 
Itendre   une    parole  de 
Iconsolation  et  de  joie  : 
ti  ma    chair  humiliée   humiliata. 


Auditu*  meo  dabi» 
gaudium  et  lœtitiam  ; 
*  et  exuitabunt  ossa 


tressaillera  d'allégresse. 
Détournez  la  vue  de 
mm  mes  péchés  ;  et 

effacez  toutes  mes  ini« 

luités. 


Mon 
en  moi 


Dieu,     créez 
un  cœur  pur  : 


A  verte  facîem  tu- 
am  à  peccatis  meis  ;* 
et  omnes  iniquitates. 
meas  dele. 

Cor  mumdum  créa» 

in  me,     Deus;  ♦    et 

it renouvelez  dans  mon  spiritum    rectum    in- 

ime  l'esprit  dedroituren^jva     iu     visceribua 
QUI     me     conduisait   ^-^ 

utrefois].    .  ™^*^- 

Ne  me  rejetiez  point       Ne  projicias  me  à. 

le  votre  présence  ;  et  facie  tua  ;  *  et  Spiri- 

«retirez  pas  de  moi  tum  sanctuiu  tuum  ne 

otre  Esprit  Saint.  auferasame. 

Rendez.moi   la  joie  Redde  mihi  lœtîti- 

le  votre  assistance  sa-  ^^  galutaris  tui  ;     et 

itaire  ;    et    soutenez-  ...         •     •     r 

oi  dais    le  bien  par  y""*"  prmcipalicon-. 

e  force  particulière.    "TWi^  *^C»  , 

J'enseignerai      vos       Docebo  iniquo»  vi> 


'If»» 


l''"r<i 


SI9  lE  JEUDI  UlNTj 

as  tuas  :  *  et  impii  ad  voies  aux  méchang  :  et 

te  convertentur.  les  impies  se  converti. 

ront  à  vou8« 

Libéra  me  de  san-  0   ^[^  ^    Dieu  di 

guiuibus,   Deus,  De-  "»0?  .««««^  déchargez. 

u  i!f  1^       *  répandu  î  et  ma  lanpi 

exultabit  lingua   mea  publiera  votre  justk 
justitiam  tuam. 

Domine^  labia  mea  Seigneur,       ouvret 

aperies;*etosineum  J"®»    lèvres  2    et  tut 

annuntiaWt     laudem  f^^*"®  annoncera  m 

tuam.  ^^"''"«••*- 

Quoniani  si  Toluia^  Si  vous  eussiez  vouli 

ses  sacrificium,  dedis^  ""  sacrifice  Je  n'auraii 

cj^MM  ..4.:^..«.  .    «  li^i^  pas    manqué    de  voui 

caiistis   non    délecta-  holocaustes    ne    von 

bertii.  seront  pas  agréables. 

Sacrificium     Dteo,  I>  sacrifice  q^^ue  Diwi 

Éfnrkwcoatrtbulatttsr  demande»  e'èst  un  m<' 

♦cor    conttltum    et  prit  pénétré  de  douleun 

Humiliatum,      Deus,  "**">  T^  ^®"'  ''" 

.on  despicier.  e^^ura^rr^^^^ 

Bénigne  fac  Domi-  Bar  ua  effet  de  votri 

Ee,  iiL  bbnâ  voluntate  ^onH^  répandez^  Sek 

tuâ  Sion  ;  ♦  Ht  œdifi-  «"«"'''  ^?  bénédiction» 

centuîmuri   Jerusa-  •*  vo»  S^-^^f  «»••  S«oni 

^^*^  Jérusalem  soient  bâtis. 

Tune      acceptabis  Vous  agréerez  aloi 

aacrifiicitini    justitiœ^  1«  sacrifice  d*expiatit)n,| 

obiationes    et     bolo-  1«»  offrande»  et  les  hc 

causta:  ♦  tuncimpo-  '««»"8«^8  •  ^  alors  on 

14        \  charerera  votre autelde' 

neftt  super  altere  tu-  ^ç,jS^^ 

amvitulos. 


)e  la  vanité  de  la  vL 


A   LAUDES.  213 

Ânt.  Seia^nenr,  soyez  Ant.      Justificeris/ 

recoiiDu  fidèle dana  vos  Domineiin  sermoni- 

ïromesses,   et    triom-  y^us    tuis,     et  vincas 

jhezdesjugemens  que  îndicaria 

les  hommes   feront  de  ^""™  juaicans. 

^otre  conduite.  , 

Ant.  Le  Seigneur  a  ^nt.  Domii^usjtam* 

>té  mené  à  la    mort  quam    ovis   a4^  victi- 

comme     une      brebis  mam  ductus  est  1    et 

ju'on  va  immoler  ;    et  ^^^  aperuit  os  suum. 

il   n  a    pas  ouvert  la  '^ 

mche. 

PSEAUME   89. 

^elaraniUde  laviede  Phomme,    Dieu  eonsôle  we»  §ertfi^ 
leurs  à  proportion  de*  maux  quUts  eni  toi^erl», 

lEIGNEUR,    vous   T^OMINE,  refu- 
avez  été  notre  re-    J[^  gium  fectus   es 

i^,  dans  la  suite   de   ^^^is,  ♦  à  ffeneratio- 
î  lous  les  teins.  •  ° ,  • 

ne  in  generalionem. 

Arant  que  les  mon*        Priusquàm  montes 

U$ne»  fussent  créées^   fièrent,  aut  formare- 

\i  que    vous     eussiez   ^^^  ^^^^^  g^  o^bis  ;  ♦ 

rme  la    terre    et   le    ;»  «.««„i^    ^*  «««„^  :,. 

.onde,  vous  êtes  Dieu   ^  ^®^*'^^'  f  usquem 

^e  toute    éternité,   et  sœculum,  tu  es  Deus. 

HW  toute  réternité.  Ne  avertas   homi- 

Ne  faites  pas  rentrer  nem  in  humilitàtem^'* 
[homme  dans  le  néant,   et  dixisti  :     Converti- 
ous  qui  avez  dit  :Con^   minj^  filii  hominum, 
rertiBsez-vous,    enuins 
pej  hommes. 

Car   mille    ans,     à       Quoniam  mtUean-^ 
Nre  égard,  sont  corn-   «i  antè  oculos  tuos,  ♦ 

WuT  "*"'  tamquam  aies  hester- 

na,  quœ  prseteriit; 
£t  comme  [la  durée       Et  «ustodia  in  Àoc« 


i 


m 


êI4  LE  JEUDI 

te,  *  quœ  pro  nihilo 
habcntur:  eoruman- 
Tii  erunt. 

Manè  sicut  hèrba 
transeatj  manè  flore- 
at^  et  transeat  :  *  ves- 
perè  décidât^  indurel^ 
et  arescat. 

Quia  defecimus  in 
ira  luâ  ;  et  in  furore 
tuo  turbati  sumus. 

Posuisti  iniquitates 
nostras  in  conspectu 
tuo  :  ssBCulum  nos- 
trum  in  illuminatione 
vu  I tus  tui. 

Quoniam  omnes 
dies  nostri  defece- 
ï*unt  5  *  et  in  ire  tua 
defecimus, 

Anni  nostri  sicut  ara- 
nea  meditabuiîtur  :  * 
dies  annorum  nosti'o- 
rum  in  ipsis  septua- 
ginta  anni. 

Si  autem  in  poten- 
tatibusoctogintaanni; 
*  et  amplius  eorum, 
labor  et  dolor.    : 


SAïNT, 

d'une]  des  veilles  de  la 
nuit  qui  ne  sont  comp^ 
tées  pour  rien  :  leurs 
années  passeront  de 
même. 

li^homme  se  fane  au 
matin  comme  Therbe 
qui  fleurit  au  point  du 
jour,  et  passe  aussi-tôt: 
qui  tpmne  au  soir,  s'en- 
durcit et  !?e  dessèche. 

Votre  colAre  nous  al 
consumés;  et  votre  in* 
di^nation  nous  a  rem* 
plis  de  frayeur. 

Vous   avei  mis  nos 
péchés  devant  vosyeHXi] 
vos  regard»  ont   péné» 
tré  dans  toute  la  suite] 
de  notre  vie. 

C'est  potîr  cf?îa  que 
tous  nos  jours  durent! 
si  peu  :  et  que  votrej 
colère  nous  enlève  si 
promptement  de  ce] 
monde. 

Nos  années  sontsen 
blables  à  la  toile  d  araij 
gi)ée  :    le    cours  ordij 
naire  de  notre  vie  esr 
de  soixante-dix  ans. 


Les  plus  robuste 
vont  jusqu'à  quatre 
vingts  ans  ;  et  ce  qi 
est  au-detci  se  pass| 
dans  la  peine  et  dans î 
douleur. 


À  tÀUDfiS. 


215 


s  de  k 

corap* 
;  leurs 
mt    de 

fane  au 
l'herbe 
oint  du 
issi-tôt  : 
)ir,  s'en- 
ssèche. 
)  nous  a  I 
votre  in- 
j  a  rem* 

mis  nosl 
vosyeuxij 
,nt  péné* 
I  la  suite! 


EtVestpar  un  effet       Quoniam  superve- 

|<ie  votre  tendresse  pa-  ^jt  mansuetudo  ;  ♦  et 

temelle  que  vous  nous  corripieniur. 
— \u^  ^  vous  avant  ^  . 


Qiiis  novit  potesta- 
temirfB  tuœ.  *  etprae 
timoré  tuo,  iram  tuam 
dinumerare? 


lAppellez  a 
ce  tcms-là. 

Qui  conrtatt  la  cran- 
lileur  de  votre  colère  ; 
Bl  qui  peut  dàus  le  sai- 
sissement où  il  est) 
îomprendre  corabien 
slleest   redoubtable  ? 

Faites-nous  connaître  Dexteram  tuam  sic 
otre  puissance  ;  et  ap-  notain  fac  ;  *  et  era- 
reaez-nous  la  vraie  ^ijtos  corde  in  ?api- 
gesse  du  cœur-  ^„^j^^ 

Tournez- vous     vers       Con  verte  re,      Do- 

ous,Seifljneur; jusqu'à  mine;  usquequô  ?  * 

uand  nous    abandon-  ^.^   deprecabilis    este 

erez-vous  ?       Laissez  ^  ^^^.^^^  ^^^^ 

ous  toucher  a  la  prière       * 


irs  durent! 
lue    votre! 
enlève 
de    cei 

sont  se 
)ile  (i  arai 
►urs  ordi- 
hc  vie  ei 
lix  ans. 

robusti 
quatn 


le  vos  servi  te  urs% 
Nous  avons  été  dès 
matin  comblés  [des 
Fets]  de  votre  misé  ri- 
irde;  nous  avons  été 
m 
Kte 

|nt  que  notre  vie. 
iNous   nous   sommes 


Repleti  sumus  ma- 

ne  misericordiâ  tuai; 

*  et  exultavimus,  de- 

ranégreslëj     et  lectatisumus omnibus 

joie    durera  au-  diebus  nostris. 


Lxtati   sumus  pro 
JOUIS   a     proportion  diebus  quibus  nos  bu- 
teras que  vous  nou8  ^iiiag^j .  «  ^^^5g       i. 
'z  atiii'*'"^     '^'     'Iac  .  ...  .     ' 


rez 


uges, 


ei  des 
nées  que  nos  maux 
t  duré. 

|et   ce  »l'Wjette2  les  yeux  sur 
s6  P*^^»  serviteurs  et    sur 
etdausijg  ouvrages,  et  gou- 
mei  Ic^s  enfans. 


bus  vidimus  mala. 


Respice  in  lérvos 
tuos^  et  in  opéra  tua.* 
*  et  dirige  Hlios  ۥ- 
rum. 


■  1"'  ^  Ai-^^ 


Pi  *n 


lA 


âl6  tE  JBUI>I   SAtNt^ 

\,s,Et8il8plendor  Do-  Que    la    clarté  du 

.mini  Dei  nostri  super  Seiarneur    noire   Diey 

nos:  etopemnjanu-  Si^'I^;:^- 

//  um  nostrarum  dirige  nos  mains;  eiUuim 

fiuper  nos  ;   •  et  opus  nos  travaux. 

manuum     nostrarum 


r  ,  Tx      •       là  ^''''  ^®  Seigneur  a 

AnL  Doniinuaftam-  ^xé     mené   à  la  mort 

quamovisadvictimam   comme      une     htm 

ductus   est  ;    et    non   qu'on  va  immoler  ;  et 

aperuit  os  Buum*  j)  »'»   P»»  ouvert  kl 

^•rt.  Corttritum  e8tP**»y'i«- 

_  .  ».         Ant.  Mon  cœur  1 1 

cor  meum  m  medio  ^^.j^^  ^„  ^^jj^^  j^ 

meîf  contremuerunt  corps:  tous  mes  os  on 
omnia  ossa  mea.  été  ébranlés.  Jere.^. 

PSBAUMR  62. 

DëpU  §e  eomiole  iann  êê»  itxil,   en  lùuûnt  Dieu,  «i  ni 
prient  de  le  têutenir.     Ce»t  en  tain  que  ie»  hcmmet  c}ur\ 
ckeni  i  nouêperéret  »i  Dieu  eêt  avec  noui, 

^EUS^Deusme-    1\^on  Seigneur  oia 

us,    *  ad  te  de   -Wl  Dieu,    je  voo 

îuce  vis: ilo.  cherche  dès  le  point  < 

.  .  ,     .  jour. 

Sitivit  in  te  anima       Mon  âme  sent  pog 

mea:  ♦  quàm   multi-    vous  une  soif  ardente] 

pliciter  tibi  caro  mea?  combien  ma  chair  é 
*  même        soupire-t-el 

■  .   -         ^        après  vous  I 

In  terra  déserta,  et       Au  milieu  d'une  ter 

inviâ,  etinaquosâ;  ^    déserte,    sans  route 

«ic  in  sancto  apparu  i   «ans  eau,  je  me  so 

tibi,  ut  viderem  virtu-   présenté    devant  m 

tem  tuam^  et  gloriam  ^^"7^    ^*^"'.,/!. 
.  .  sanctuaire,    pour  co| 

**^'™™*        '  lempler  votre  puissan 

et  votre  g^loire. 


Sic  benedicam  te  in 
vitâ  meâ  :  •  et  in  no- 
mine  tuo  levabo  ma- 
tins meas. 


Que    mon    âme  soît 

linondée  de  délices,  com- 

le  si  elle  éuU  rassasiée 


A   LAUDES.  217 

Parée  que  votre  mi-  Quoniam  melier  est 
Igéricorde  est  préférable  misericordia  tua  8U- 
à  toutes  les  félicités  de      ^  ^-^^    *  j^j^j^  ^^^ 

h  '*'  %"'"  nZZr'  laudabunt  te 

Iblieront  vos  louantes. 

Je  vous  bénirai  ainsi 

tant  que  je  vivrai:    et 

élèverai     mes     mains 

)ur    invoquer    votre 

lom. 

Sicut  adipe  et  pin- 

çuedine        repleatur 

,    ,       ,  anima  mea  :    ♦  et  la- 
ies nets  les  ihus   ex-  ...  .      .  , 
luis:  et   ma    bouche  b"»  exultatioiu»  lau- 

1  louera    avec  des  dabit  os  nicttoa. 
transports  de  joie. 

Si  étant  sur  mon  iJt        Si  mcmor   fui   tui 

ke  me  suis  souvenu  <^^  gyp^r  gtratum  meura, 

^ou6,  j'élèverai    au^i  -^    „^atutinis  médita- 

ion  cœur  vers  vous  des  ,       .     .       u,       •     .-  • 

bor  m  te  ;  *  quia  iuis- 

tiadjutor  meus. 
Et    iu    velamento 

alarum  tuarum  exulta- 

Iboh  âme  s'est  attachée    ^^  .    adhœsit    anima 

Witefjent  à  vous  :  et    ^^^^  ^   ^^  .      «  ^^ 

rotre  droite  m  a  sou-  '^.^  ,     ^ 

g„„  suscepit  dextera  tua. 

c'esten  vain  que  mes  Ipsi  verô  in  vauum 

ennemis  ont  cherché  à  quœsieruut     animam 

leprendre;  ils  descen-  meam  ;       introibunt 

ront  au  plus  profond  in  inferiora  terr»  ;  * 

le  la  terre:  ilfe. seront  tradentur    in    nianus 


iBatm  ;  parce  que 
mus  m'avez  secouru. 

£t  je  me  réjouârsi  à 
lombre  de  vos  ailes  : 


fivrés  à  l'épée   et  de- 
viendront la  proie  des 
Irenards. 
Mais  le  Roi  trouvera 
joie  en  Dieu  :  t#us 


gladiij  partes  vulpium 
erunt. 

Rex  verô  laetabitur 


M 


^18  IF  JEUDI  SAlNT^ 

in  Deo  ;  laudabun-  ceux  qui  jurent  par  lui, 
turomnes  qui  jurant  seront  loués  ;  parce 
in   eo;    «quia  obs-   q«  »1  a  fermé  la  bouche 

tructum  est  Js  lo,uen^  tron^^^^^  '"""^'^ 
tium  iniqua. 

PsEAUIilE  66» 


BaviJ  prie  t>ieu  de  tt  faite  connaître  k  ton 
prédit  tétendue  àt  i*Egtiii  par  toute  le 


toute  latmt,  H 
monde. 


QUE  Dieu  ait  pitié 
de  nous,  et  qu'il 


DEUS    roiserea- 
tur   nostri,  et       ^.  ,  .  ,  . 

benedicat    nobis  :    ♦  «oits  bénisse  :  qu'.l  fas. 

•n       •     M.       u  «e  luire  sur  BOUS  fia  lu* 

lUuminet  vultum  su-  mi^redel   son  vLge; 

um  super  nos,  et  nu-  ^t  qu'il  nous  fesse  misé- 

^ereatur  nostrl  ;  ricorde  ; 

Ut  cognoscamus  in       Afin  que  nous  con. 
terra  viam    tuam  :  ♦ 


in  omnibus  gentibus 
salutare  tuum. 

Confiteantur     tibi 


naissions  vos  voies  et 
votre  conduite  sur  la 
terre^   et  le  salut  que] 
vous  avez  envojé  âtou' 
tes  les  nations. 

O  Dieu,  quelespeu'i 
pies  vous  louent  ;  quel 


populi,  Deus  ;  ♦  con-  ^        ,  ,      . 

Ite^ntur     tibi      po-  îrdel?hfZ,ï.™ 

pull  omnes.  Q^g  içg  nations  soien 

Laetentur   et  exul-  dans    la  joie    et  très 

tent  ffentes;  ♦  quo-  «aillent    d'allégreise 

niamjudicas  populos  r-'-^^ïi:^^!? 
in  aequitate,  et  gentes  ^^^/^^^  ^^^  ^^us  êtesl 
in  terra  dirigis.  guide  de  toutes  lesnaj 

tions  sur  la  terre.     1 
Confiteantur     tibi       O  Dieu  que  les  peu] 
populi,  Deus;   con-   P'es  vous  louent  ;  qu 

Itantur.ibipopuUi^-,iVhS'5e" 


4   LAUDES.  2\9    . 

terre  a  donné  son  fruit,  omnes  :  *    terra  de- 

dit  fructum  suuin. 
Que  Dieu    nous  bé-       Beiiedicat  nos  De- 
Disse,    que  le  Seigneur  ^g    j^^^g  noster,  bc- 
notre  D|eu  nous  co^b^  ^^.        ^^^  ^^^^  ^ 
de  868  bénédictions  »   et  /C^ 

qu»il  soit  craint  jusqu'-  et  metuant  eum  om- //-^ 
aux  extrémités  de  la  nés  fines  terrœ. 

terre.  ^ 

Ant,  Mon  cœur  s'est       Ant.  Contritum  estj 
brisé  au  milieu  de  mon  cor  meum   in   medio 
corps;  tous  mes  os  ont  ^^g^^  contremuerunt 
été  ébranlés.  ^^^^^  ^^^^  ^^^ 

Ant.    Vous  nous  a-       il  n^  Exhortât  us  es  / 
vez  exhortés,  Seigneur^  in  virtute  tuâ,  et  in 
à  mettre  notre  confian-  refectione  sanctâ  tua, 
ce  en  vous  et  dans  votre  Do^jne. 
banquet  sacré. 

Cantiques  de  Moyse.    JËxod,  15.  1. 

Ct  Cantique  composé  par  Moyte,  et  chanté  par  U»  en/ans 
iltrail  auiortif  de  la  mit  rouge ,  est  un  acte  de  reconnaissan- 
u  et  ta  grâce  que  Diiujt  à  ce  peuple,  en  le  sauvant  de  la/»- 
reur  de  Pharaon, 


CHANTONS  un 
cantique  au  Sei- 
gneur) parce  /qu'il  a 
nit  éclater  sa  puissan- 
ce: il  a  renversé  dans 
la  mer  le  cheval  et  le 
j  cavalier. 

LeSeig^nenr  est  ma 
I force,  etle  sujet  de  mes 
louanges  :  parce  qu'il 
est  devenu  mon  Saii- 
Iveur. 

CHtlui  quiest  mon 
|Dieu,  et  je  publierai  sa 


CANTEMUS 
Domino  ;  glo- 
riosè  enimmagnifica- 
tus  est:  ♦  equum  et 
ascensorem  dejecit  in 
mare. 

Portitudô  mea,  et 
laus  '  mea  Dominus  : 
et  factus  est  mihi  in 
salutem. 

Iste  Deus  meus^  et 
h  2 


h 


.  ;  ,t  - 


(ni 


11 


I 


km 


!i20  LE    JÊÛtti  '9k\ST, 

florificabo    etim  :    ♦  pïoire  j  il  etit  hs  Dieu 

>eu8   J^fttns    mèi,  eit  <le  mon  père,   et  je  re» 

exaltabo  eum.  ^®^®****  «»  gran^«ur. 

DominU&  quasi  viir  ^®  Seijjtieura  paru 

puffiiator;    Omnipo-  comme  un  guerrier,  wn 

teriÉ,  ttorten  ^jus  :   *  ,^„^ .   j,    ^          P 

currus  Pftaraônis>    et  dans  Ja  mèr  les  cha- 

exercitum  cjus  proje*  rioU    de     Pharaon  el 

cit  iïi.iD^fé.  toute  son  armée. 

Ëlecti  ptincifèà  ejiiS  I^e«*  pïtis  illustres  de 

sdbrtel^fel  sùtit  \tï  maf ;  »®1   ^^?'^^    «"^  ^»é 

rubro:    *  abysii  ope^  rou^r^ip»  f^     t' 

^  *  a.^L.  "^  1  roug^e,  les  abvmes  les 

i^uerunt  éttfe  ;  descen-  ont  engloutis,  ils  sont 

deruntil^  ()ronltidUm^  descendus,  comme  une 

qUàSi  làpi^.  pierre,au  fond  des  eaux. 
Dextera  tua,    Do-       V^«<«*^   droite,    Sei- 

mine^  magnifieata  est  S:"e"r,a  signalé  sa  force 

;«    «U^^u.i^;.,^  .   ^«*^  invincible;  votre  droite 

m  tortituaine  ;  dex-  e^:«..„..„      jT-ii' 

*  ^   X  c-   f^  ^»  oeigneur,  a  défait  leii. 

tefa  tuU,  Doiftltie,  per-  ,ien,i  ;  et  par  la  gran- 

cusfeit  iniinicum  :  *  et  deur  de  votre  puissance 

in  multitudine  gloriae  et  de  votre  gloire,  vobs 

tuœ  deposuisti  advcr-  avez  terrassé  vosadvef- 

sarios  tuofi.  sajres* 

Misisti  iram  tuam3       ^^î"  ^!f   ^T  11 
,  .^  .'    eux  le  feu  de   votre  co- 

quœ  devoravit  eos  si-  j^re   qui  les  a  dévorés 

eut  stipUlam;    et  m  comme  une  paille  ;  etau 

spiritufuroris  tuicon-  souMe  de  votre  fureur 

gregatœ  sunt  aquœ.  1^  eaux  se  sont  ameii' 

Stetituhdalieris:*  celées. 

lîongrcgatfB         sunt     .^'  ^^^V^^IATo;; 
,    ^  ,  F*  ,.  .     res  auspejdusjet  selsont 

abyssi  in  mcdio  mari.  ^i^X  «^  ^^^^^     jeuï 

moulagnea  au  milieii 

0ixit       inimicus:    lawr, 

^ennenii  jjL  dit  :  J«l 


Im  poursuii 

atteiodrai  :  j 

rai  les  dépoii 

itouvirai    «ur 

vengeance. 

Je  tirerai 

du   faiirreau 

nain  les  ex  ter 

Mais  vous  { 
ûéf  et  la  mer 
gloiitis;  ils  SOI 
au  fond  des  ea 
ne  une  masse  c 
Qui  d'entré 
est  semblable 
Seigneur  qui  es 
bleàvous,  Diei 
fique  en  sainte 
terrible,    et   di 
toute  louanfl^<^, 
les  œuvres  sont 
de  merveilles  ? 
Fous  avez  él 
(re  niain,  et  la 
a  engloutis  ;  da| 
miséricorde,  v< 
^oulu  être  voi. 
le  guide  de  votl 
plp,  que  vous  af 
[livré  de  la  servi 

Vous  l'avez 

par  votre  puissa 

m-àM    lieu    «ai 

ps  ave?  cboil 

l^otre  demeure. 

^es  peuples 

'«'•'•e    en    Tapi 

«ont    levés 


M)uvirai   iUK*   eux    ma 
vens^eance.  ^ 

Je  tirerai  mon  épée 
du  fourreau  ;  et  ma 
main  les  exterminera. 

Mais  vous  ave^  souf- 
flé, et  la  mer  les  a  en- 


1m  pottMuivrai,  je  les  Perseqiiar,  rt  com- 
altfiiodrai  :  je  partage-  prehendam  :  ♦  divi- 
rai  les  dépouille.,  j  as-   ja m  spolia,    implebi- 

tur  anixna  mca. 

Evagindbo  gla^ium 
meum  :  *  interficiet 
C09  manus  mea. 

Fia  vit  spiritus  tuus, 
et  operuit  eos  mare  : 
gloutis;  ils  sont  tombés  ♦gubmersi  sunt  quasi 
au  fond  des  eaux,  corn-  „i.,^u..«»  ;«  ,»\..;- 
me  une  niasse  de  plomb.    pl"mbum       m    aquis 

Qui  d*éntre  les  forts  vehemeiitibus. 
est  semblable  à  vous  ?        Quis  similis  tu!    in 
Seij(neurqui  est  sembla-  fortibus^  i  )oinine?  quis 
bleàvous,  Dieumaçni-    similis  tuî,  *    magni- 
fique en  sainteté,  Dieu   ficus  in  sanctitate,  1er- 

les  œuvres  sont  autant  "«^  laciens  mirabiliaf 
de  merveilles  ? 

Vous  avez  étendu  vo-  Ëxtendisti  inanum 
tre  main,  et  la  terre  les  tuam,  etdevoravit  eos 
a  engloutis  ;  dans  votre  t^^ra  ;  *  duX  fuisti,  in 
mUéricorde,  vous  avez  .  •  j-^  *  a 
voulu  être  Vous-même  «^if  ncorijiâ  tuâ,  pô- 
le guide  de  votre  peu-  P"lo  q»em  redemisti. 
pie,  que  vous  ave?,  dé- 
livré de  la  servitude. 

Vous  l'avez  conduit       Et  portasti  eum  în 

par  votre  puissance, jus-  fortitudine  tua,    ♦  axi 

jQuau    lieu    saint    que  u  u-*       i  i 

Vous  avez  choisi  pour  habitaculum  sanctum 

votre  demeure.  tuum. 

Les  peuples  de  cf tte  Ascenderuntpopu- 
erre  en  Tapprenani,  li^  et  irati  sunt:  *do- 
e  sont    levés     contre  t  q 


!   •'  J 


i 


222  LE  JEUDI 

lores  obtinuerunt  ha- 
bitatores  Philistiini. 

Tune  condirbftti 
fiunt  pi'incipeH  Eiioin; 
robubtos  Moab  obti- 
imit  tremor  :  *  obri- 
^ucrunt  omncs  hubi- 
latores  Chanaan. 

Irruat  super  eos  for- 
mido  et  pavor,.  *  in 
roagnitudine  brachii 
lui. 

Fiant  immobiles 
quasi  lapis^  donec  per- 
transeat  pop  u lus  tu- 
us^  Domine;  *  douce 
perlrauseat  populus 
t4ius  iste,  quexn  pos- 
sedisti. 

In^roduces  ebs^  et 
planta bi»  in  monte 
naereditatis  tuae  :  * 
firmissimo  habitaculo 
tuo,  quod  operatus  es. 
Domine: 

Sanctuarium  tuum. 
Domine,  quod  fîrma- 
verunt  manustuae:  * 
Dominus  regnabit  in 
seternum,  et  ultra 

Ingressus  estenim 
eques    Pharao    cum 


noiiH  Hvec  inrli|^nation, 
et  les  PhiiistiiiB  ont  été 
Baiflis  de  douleur 

Les  Princei  de  l'Idu- 
mée  ont  été  troublés; 
les  CJIief»  des  Moubites 
ont  élo  «saisis  de  crainte: 
tous  lek)  peiiplesde  Cha- 
naan ont  éiH  abattus  et 
découragés. 

Fuites  tomber  gur 
eux  la  terreur  et  l'épou* 
vante,  par  la  puissance 
de  votre  bras. 

Qn*i1sdeviennentim> 
mobiles  comme  une 
pierre,  pendant  que 
votre  peuple  Seigneur, 
ce  peuple  que  vous  vous 
êtes  acquis,  passera  la 
mer. 

Vous  l'introduirez  et 
rétablirez  sur  la  mon- 
tagne de  votre  héritage; 
dans  cette  demeure  tixe 
et  permanente  que  vous 
construirez  vous-mêue 
Seigneur  ; 

Dans  le  sanctuaire 
que  vos  mains,  Sei 
gneur  affermiront:  le| 
Seigneur  régnera  éter- 
nellement et  ao-de  \ï 
de  tous  les  siècles. 

Car  Pharaon  est  en- 
tré dans  la  mer  avec  ses| 
chariots    et  ses   cava< 


A    LAUDES.  S23 

liers;  et  le  Seigneur  a  curribus  et  equitibiia 
fiiit  retourner  •  ir  eux  ejus  in  mare  ;  *  et  re- 
ies  eaux  de  la  mer.  j^j^j^   super  cos    Do- 

roinus  aquas  maris. 
Mais  les  enfkns  d'Is-        Pilii  autem    Israël 
rftcl  Tont  traversée  à   ambulavcrunt  pir sic- 


/ 


o 


pied  sec. 


cum  ;  •  in  inedioeJMs. 


Ant.  Il  a  été  offert, 
parce  qu'il  Ta  voulu  ; 
et  il  a  poi*té  sur  lui  nos 
péchés. 


Jnt.    VoMf»  nous  a-        ^n^  Exhortatus  es/ 

vcz  exhortés,  Seigneur,  in  virtute  tua,    et  in 

à  nous  confier  en  votre  refectione  sanctâ  tuâ^ 

puissance,  et  dans  votre  Poiuiuo. 
banquet  sacré.        _ 

Anf.   Oblaliis    est/ 
quia  ipse   voiuit  ;    et 
peccata    nostra    ipse 
portavit. 

0 

FsEAUME    148.  , 

le  Fropbite,  iam  U\  3  P<ieattmet  $uivaMS,  inviU  le»  An*^ 
gtt,  Ut  hommes,  et  en  générai  touieê  lu  créatures  dén%  le  Cùlt 
tur  ta  H'fre  et  dam  la  mer^  à  rtndre  à  Oieu  des  louange t  ton- 
tiwueUti. 

VO US  qui  êtes  dans    TT    AUDATE   Do- 
les  Cieux,  louez     Ma  minum  de  cœ- 

^«  nî'^"r'^  T^"*^  î»s^*  ïaudate  eum  \n 
aa  plus  haut  du  Firma-  ,  . 

Ment.  excelsis. 

An^es  du  Seigneur,       Laudate  eum  om- 

louez-ie   tous  :    puis-  nes   Angeli   ejus:    * 

sance»   et    armées    du  laudate    eum    omnes 

Seigneur,     bénbsez-^le  ^irtutes  cius. 
toutes.  •* 

Soleil  et  lun€,  louez  Laudate  eunfi  solet 
le  Seigneur  :  étoiles  et  luna  :  ♦laudate   euiu 


lumière,  louez-le  tou- 
pet. 


omnes  stellse  et  lumen.. 


\i 


224  LE    JECDt   «AINT, 

Laudate  eum   cœli       deux  des  Cieux,lott. 

cœlorum  ;  ♦  et  aquae  f  ^-'®  î    ^^  H"®   toutes 

omnes  quae  super  cœ-  i^  ^^"/  ^V*  «^"*  «u. 
,  .    I      1     A  dessus  des  airs  louent  e 

los   sunt,  laudent  no-   „^„  j^  Seigneur. 

men  Domini. 

Quia  ipse  dixit,  et 
facta  sunt  :  ♦  ipse 
mandavit^  et  creata 
sunt. 

Statuît  ea  in  œter- 
num^    et  in    Sfieculum    durer  dans  la  suite  de 
sœculi  :   ♦  preceptum    *o"*  ^^^  siècles  :  il  leur 

posuit,  et  npn  prate-  **  f  ^«^^*  ^"  ^^?f  »  «^ 
r.  .      '         ^    r  cet  ordre  ne  se  uémeo- 


Car  il  a  parlé,  et  tout 
a  cté  fiiit  :  il  a  corn* 
mandé,  et  toutes  choses 
ont  été  créées. 

Il  les  a  établies  pour 


ir'ibit. 


tira  point. 


Laudate  Pominum,  Louez    le  Seigneur, 

de  terra  ;♦  dracones,  vous   quiètes    sur  la 

et  omnes  abyssl.  J*'^»'®»    dragons,   et  a- 

•^  bymes,  lauei-le  tous. 

Igni»,  grando,  nix.  Que  le  feu,  la  grêle, 

glacier,  spirittts    pro-  U  neige,  et  la  glace,  1« 

iellanim;    ♦  quœ  fa-  ^®"*«  impétueux  et  1« 

dunt  ^rbum  ejus.  orages qu, exécutent»» 

Hii      «         A    *^  ordres  ; 

Montes   et    omnes  Quelesmbntagneset 

folles/  ♦  ligna  fructi-  toutes  les  collines,  les 

fera  et  omnes  cedri  ;  arbres  fruitiers  et  tous 

les  cèdres; 

Bestiœ  et  universa  Que   les  bêtes  iiu* 

pecom^      •  serpentes  vages,  et   tous  les  ani- 

et  volucres  pennatœ  ;  ^^^^  domestiques,  le» 

Regcs  terrœ  et  om-  reptiles,  et  les  oiseauji  ; 

^     ,.      «      .     .  Que  les   Rois  de  la 

ncspppuli;  ♦princi-  terre,  et  tous  les  peuples, 

peset   omnes  judices  jes  Prince»  et  tous  les 

térrae  ;  Juges  de  la  terre  ; 

JuYçnes  et  virgines^  Que  les  jeunes  hom- 


1   LAUDES»  2^ 

mes  et  les  filles,     les  scnes  cumjunioribus» 

vieillards  et  les  enf^ns,  laudent  nomen  Domi- 

louent  le  norp  du  Sei-  ^j  .  «  ^^^^^  exaltatum 

gêneur  :  parce  qu  il  est  est  nomenciussolius. 

le  seul  dont  le  nom  soit  ^     "v"«^»»  \j"a  ov/i*i*i». 

grand  et  auguste. 

Sa  gloire  est  au-des- 
sus de  la  terre  et  des 


cienx  même  :  et  il  a  re- 
levé la  puissance  de  9on 
peuple. 
Que  sa  louante  soit 


Canfessio  ejus  su- 
per cœlum  ettcrram; 
*  et  exaltavit  cornu 
populi  6ui. 

^ Hymfittâ    omnibus 

dans  la  bouche  de  tous    SancU«   ejw  :    ♦ftliîs 
les  Saints,    des  enfans    Israël,  populo  appro- 

r«ppro<^er« 

PsfeAUMR    149, 

lANTATE  Do. 

mino  canticum 


CHANTEZ  un  nou- 
veau  cantique  à  la 
g;îoire  du  Sei|^neur  : 
qu'il  «oit  loué  dans  ras- 
semblée des  Saints. 
Qu*Iâraël  se  réjouis 


C 


novum  :    *iau8  ejut 
in  ecclesriâ  Sanctorum. 

Laetetur  Israël  in 
eeen  son  Créatewf  :  que  eo  qui  fecit  eum  :  *  et 
les  enfans  A%  Sion  se  gijj  gi^^  exultent  in 
réjouissent  en  leur  Roi.   j^çg^  g^^ 

Qu^ilsloueotsonnom  Xiaudent      nomen 

per  de  saints  concerts  :  ^j^,   j^  ^horo  :    ♦  in 

qu  Ils  chantent  ses  lau-  j^^^p^no  et  psalt^rkl 

anges  sur  les  tambours  ^    A     ^     -     *- 

et  8ur  la  harpe;  psallant  ei  : 

Parce  que  le  Seigneur        Quia  beneplacitum 
a  mis  son  aflf«ction  dafts   est  Domtno  i«  populo 

IVP''*!'    •*    ^"'^*  «uo:    ♦    et  exakabit 
gionhera  et  sauvera  les  .      .        .   . 

|<loux    et    humbles    de  mansuetos  m  saluteoi. 


|f|: 


236  LE  JEUDI  SAINT^ 

Exuliabunt  Sancti       Les  Saints  tressaille. 
ingloriâ:  ♦lœtabun-   J"ont    d'allégresse  dans 

tur  in  cubilibus  suis.     **    f\f^^  > .  '!»   seront 

comblés  de  joie  dans  le 
lieu  de  leur  repos. 
Exaltationes  Dei  in       ^^s    auront  les  lou. 

autture  eorum  ;    ♦  et  f^S^^  ^^  J>'«»   dans 

°i    !••        '   'i     '  leurs    bouches,   et  deq 

gladuancipitesinma-  ^p^.^^  deux  tianchan! 

nibus  eorum.  dans  leurs  mains  ; 

Ad  faciendaih  vin-       Pour  tirer  vengeance 

diclamin  nationibus,  des  nations,  ^  pour  châ- 

♦  increpationesin  po-  ««^^  et  punir  lea peuples: 
pulis  : 

Ad  alligandos  Reges 
eorum  in  competibus^ 

♦  et  nobiles   eorum 
in  manicis  ferréis; 

^   Ut  faciantineisju-  

dicium  conscriptum  :    eux  les  arrêts  du  fSei 

♦  gloria   haec  est  om-   gneur]  telle  est  la  gloire 

nibtts  Sanctis  ejus.       ^"'  «!*  réservée  à  tous 

"*  ses  Saints. 

PsEAUME   150. 

LAUDATE  Do- 
minum  in  sanc- 
tis ejus  :  laudateeum 
in  firmamento  virtutis 
ejus. 

Laudate  eum  in  vir- 
tutibus  ejus  ;  *  lau- 
date eum  secunclùm 
multitudinem  magni- 
tudinisejus. 


Pour  mettre  leurs 
Rois  dans  les  chaines) 
et  les  plus  nobles  d'en* 
tr'eux  dans  les  fers. 

Pour  exécuter  contre 


LOU£Z  Dieu  dans 
son  sanctuaire  : 
louez-le  dans  le  firroa< 
ment,  où  éclate  sa  puis* 
sance. 

Louez-le*  dans  les 
merveilles  qu^il  a  lai* 
tes  :  louez -le  selon  sa| 
grandeur  infinie. 


A  liAUDES.  22T 

Louez^le  au  son  de  Laudate  eum  in  so-- 
la  trompette  :  louez-le  hq  tubae  :  *  laudate 
sur  le  psalterion  et  sur  ^^^^    jj,    psalterio  et 

Iaha«"P^-  cytharâ. 

Louez-le     avec    les       Laudate    eum    in 

tambour»  et  les    voix  tympano  et  choro  :  ♦ 

mélodieuses  :    louez-le  laudate  eum  ia  chbr-v 

sur  le  luth  et  sur  Vor-  ^jg  ^^  organo. 
gue,  ^  . 

Louez-le  sur  les  cym-        Laudate     eum     m 

baies  harmonieuses,  sur  cymbalis  benesonan-- 

les  cymbales  de  jubila-  ^^^^^  .    jaudate    eum. 

tien  et  de  joie  :     que  .  ^a^jg  iubilatio^ 

tout  ce  qui  respire,  loue  "t    J'  "'*^"''  ,J  ""•»»"" 

le  Seigneur.  n»»'-  *  omnis  spintus 

laudet  Dominum» 
Ant.    Il  a  été  offert,        Ant    Oblatus    est, I 

parce  qu'il  Ta  voulu  ;  quia  ipse  yoluit  :    et 

et  il  a  porté  sur  lui  nos  peccata    nostra    ipse 

péchés.  poriavit. 

Om  ne  dit  ni  Capitaiite  ni  Mytr-^, 

y.  L^homme  que  j'ai-  v,  Homo  pacis  meœ, 

mais  et  en  qui  j'avais  in  quo  speravi;  R.  Qui 

tant  de  confiance  ;    R.  edebat  panes    me08. 

Celui  qui  mangeait  de  ampliavit     adversùm 

mon   pain,    a    siffnale  '^         i     >  ^- 

contre  moi  sa  perfidie.  ^^  supplantationem. 

Ant.  Le  traître  leur  Ant  Tradîtor  au- 
doima  ce  signal.  Celui  tem /dédit  eis  9ignum^ 
à  qui  je  donnerai  un   djcens  :    Quem  oscu- 

ioirU^'VJ'   "'  "^'"^  latus  fuero,  ipse  est  ; 

vous  cherchez,   saisis-    .       .  ^  n/r  ^am. 

liezJe  tenete   eum.   Matth, 

'      *  86; 


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III 


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333  LE  JEUDI   lAlNT^ 

On  if  tient  de  bout  ptnd^nt  le   Benciliclut,  et  on  U  chani'^ 
plut  ••UmntUenunt  çim  Urette  de  l*  Office^ 

Cantique  oe  Zacharie.    Luc,  I. 

VEgltte  a  eboiti  tsgement^  peur  finit  sa  friiredu  point  du 

jwr,  Cf  CaniiqiM  q%i  annonce  le  lever  du  Siieilde  juttkt  \et 

gui  contient  le»  louanges  de  celui  que  t*  Evangile  nom  me  la  lut^e 

et  lejlambeau  gui  de^vait  faire  connaître  ce  Soleil  aux  hommet, 

BENEDICTUS     "DENI  soit  le  Sei. 
Dominus  Deus   -O  ..f "«»[>    *«  Die» 

Israël  ;  ♦  quia  visita-  ^  {««^'^^  *   ^1  .f  ^"'i» 

•a    X  r    «x^  j        *•       *«t    venu    visiter   son 

Vit  et  fecit  redemptio-  |  i^  „cbe. 

Mem  piebis  suae  ;  ter  ; 

Et  erextt  cornu  sa-  £t  nous   a  suscité^ 

lutis  nobis^  *  m  domo  «n     puissant    sauveur 

David  pueri  sui.  «^?"»  '»  maison  de  Da- 

.  vid  son  serviteur. 

Selon  qu*il  Payait 
promis  par  la  bouche  de 
ses  saints  Prophètes, 
qui  ont  prédit  dans  tous 
les  siècles  passés, 

Qu'il  nous  délivrerait 
de  la  puissance  de  ros 
ennemis,  et  de  la  main 
de  tous  ceux  qui  nous 
haïssent  ; 

Pour  accomplir  la 
promesse  qu'il  avait 
iaite  à  nos  pères,  et  nous 
faire  jouir  des- effets  de 
son  alliance  sainte, 

Selon  le  serment  par 
lequel  il  avait  jure  à 
notre     père    Abraham, 

Ju'il    nous    donnerait 
cette  grâce]  ; 


Sicut  locutus  est 
per  08  sanctorun),* 
qui  a  sœculo  sunt^ 
Prophetaram  ejus  ; 

Salutem  ex  inimi- 
cis  Qostris/  et  de 
tai^nq  cMnnium  qui 
oderiiÀt  nos  ; 

Ad  faciendam  mi- 
sericordiam  cum  pa- 
tribus  Tiostris,*  et 
roemorari  testamenti 
sui  sancti  ; 

Jusjurandum^  quod 
joravit  ad  Abraham 
patrem  nostrum^*  âa- 
tiirum  se  nobis  ; 


A  1AUB£S. 


28» 


Afin  qu'étant  délivrés  Ut  fine  timoré^  de 

delà  puissance  de  nos  manu ininn* cor umnos. 

ennemis,   nouf  le  ser-  ^^^^^  Kberati,  ♦  ser- 

▼ions  sans  craint».  «îomM.SIIi 

Dans  la  sainteté  et  la  ViamusUli. 

justice,  nous  tenant  en  lasaactitale^etjas- 

ga  présenee    tiMis  les  titift    coram    ipso>  ^ 

jours  de  notre  vie.  oimiîbiu  dîebuB   nos-' 

Quant  à  vous,  petit  tris, 

enjknt,  voiis  serez  an-  £.   ^                  p^^, 

5e  lé  le    Prophète  du  ,    /    aiV    •    • 

Vè8.haut  :     car  vous  P^eta  Altissiini  voca- 

marcherez    devant     le  oem  :     ♦       praBiDli 


Seigneur,  j^ourlvi  pré- 
parer la  vois, 

£t  pour  donner  à 
son  peuple  la  connais- 
sance du  salut  qu'il  lui 
apportera,    en  1^  '    ac- 


enim  ante  faciem  Do- 
mini  parare  vias  ejus. 


Ad  dandam   scîen- 
tîani      salutis     plebi 

cordant  la  rémisbion  de  «ja».     *  in   remissio- 

8C8  péchés.  nem  peccatorum  eo- 

Par   une   grande  et  rum. 
ineffable  miséricorde  de       p^p  yiscera  miseri- 

notre  Dieu,  par  laquelle  cordi»  Dei    nostfi,  * 

ce  Soleil  levant  nous  est  .         ..         ...     .. 

venu  visiter  du  ciel  :  '"  .1"'**"*  visitavit  n08 

Pour    éclairer   ceux  orie.ns  ex  alto. 
oui    étaient    ensevelis       Illuminare   his  qai 

dans   les    ténèbres   et  ip  tenebris  et  in  um« 

dans     Tombre    de    la  fera  Biortis  sedent,  ♦ 

aort,  et  conduire  nos  ^^j   dirigendos    pedes 
paBdans  le  chemin  tle         .      ^       •       "^     . 

l^p^j^  nostros  m  viam  pacis. 

AnLLe  traître  leur       ^nt.  Traditor  au- 

donna  ce  siffnal  :   Celui  temjdedit  cis  signum^ 

à  qui   je  donnerai   un  dicensl    Quem  oscu- 

baiser,  est    celui   que  latus  jfuero,  ipse   est, 

Se.  ^^^  ^^  "^*''"  tcnetecum. 


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230  LE  JF     )I  SAJMT^ 

Note.— >rn.p«ii  avant  te  le  venet  Ut  ttoe  tiraort  flf«.  /^ 
Clerc  q^li  doit  éteindre  let  cierges^  fait  la  g/nti/tejcion  au  bu 
des  degréêi  et  lunque  tt  verset  e$t  achevé  il  éteint  un  cierge 
de  VJuiel  du  eéti  de  P  Evangile,  et  le  plus  éloigné  de  la  Croix, 
Ilpaete  entuiteau  côlé de  VEpître,  fait  la  génuflexion  iw 
le  marchepied^  et  à  la  fin  du  verget  êuivant,  il  éteint  le  eier^t 
le  plue  éloigné  de  ce  cSté'là%  et  continue  ainei  altemativeiiunt 
de  chaque  côté  aux  autre»  verseU  ;  entorle  que  tous  les  cier. 
geo  eoient  éieints  à  la  ftn  du  Cantique.  Pendant  qu'on  ri 
pite  F  Antienne  de  Benedictui  il  prend  le  cierge  le  plus  éltvi 
du  chandelier  triangulaire^  et  e^ étant  min  à  genoux  tt 
coin  de  VBpitre,  il  le  tient  élevé*  Ensuite  il  va  le  cothn 
derrière  l^ Autel  pondant  que  Von  chante  le  verset  Chni» 
tus  factiu  Sic. 

L*^ntienne  ayant  été  répétée  après  te  Benedictui,  nu 
met  à  génotix  et  oti  cikante  lentement  s 

V.  Chrîstus  I  factus  v.  Jésus-Christ  s'est 
estpronobis  obediens  rendu  pour  nous  obéis- 
usque  ad  niortera.         **"*  J*^^"'^  ^*  ""^'"t- 

Paternuster,  tout  bat  en  entier.  Pvis  ^officiant  étunt  vot» 
médiocre  et  sans  chant ,  commence  /e.Pfeaumef  Miserere  neî 
Deus,  page  a«o  et  les  deux  câiés  du  Ckaur  le  récitent  atiernot 
tivenunt  de  la  messe  manière  la  tête  un  peu  baisnée. 

Ce  Pseaume  Jini^  V Officiant  dit,  san:  Oiemus.  </J» 
même  ton,  POraison  suivant,  ta  téie  un  peux  baissée  dit  &t,  \ 

RESPlCE,qwœ-  TATOUS   vous  8up. 

sumu»    Domi-  X^    plions,  Seig:neiir, 

ne,  super  banc  fami-  ^«  .f 'ter  un  regard  da 

,.        .  "^  _         ^        A  inisericord^e    sur  votre 

liara  tuam,    pro  quâ  foroilk,  pour  laquellal 

Dommus  noster  Jésus  notre  Seigneur  Jésus* 

Cbristus  non   dubita-  Christ  a  bien  voulnêtre 

vit  manibus  tradi   no-  livré  entre    les  mains 

centium,     et    Crucis  des  méchans^  et  souffrir 

subire  tormentum  :  ^®  supplice  de  la  Croix!| 

Iljinitpar  la  conclusion  suivante  qu*il  achève  tovt  bas, 

Quitecum  vivit  et  Lui  qui  étant  Dieal 
régnât  in  nnitate  vit  et  règne  avec  vous 
Spiriùs  Sancti  Deus,   «"  *  ""»^®'  ^"  ^»»"^  ^ 


A    PRIM^. 


prit  dans  tous  les  siècles  per     omnia 
des  siècles.  sœculorum. 


231 
ssccula 


Puhott/kitçuetquehruit,  Auuitât  repayait  U  éteint  alîmnê  qui 
tttrmiêsurif  Chûndètier  et  est  ensuite  tUintet  chacun  se  retire 
ettUence,     Ainn  finiiunt  Us  ixtude»  aujourd'hui  elle»  deuit 

I  jotri  fillMIlM* 


A  PRIME. 

Refl.  Peudani  ces  troii  joun  on  chante  ■  Malina  à  fvoix 
haute,  pour  marquer  que  les  Prêpkète»  de  ^ancienne  loi  ont 
prédit  hautement  et  sans  crainte^  ia  *vemue  du  Mfisie  ;  maiè 
tn  récite  sans  chant  et  d'un  ton  médiocre^  Prime 'et  te»  autret. 
knres  du  jour^  pour  montrer  que  les  Apôtres  n^ osèrent  oe  de'cla» 
I  m  Disciple»  de  celui  qu'il»  T/oyaient  «ï  maUraiti» 

Après  avnr  dit  tout  ba»^é\tTf  Avr»  Credo,  0«  commence 
aisetument  par  le 

PSEAUME     53. 

le  Prophète  implore  le  teeours  de  Dieu  contre  ses  persécuteur» 
tl  promet  de  lui  offrir  avec  Joie  ^U»  »acrijscè»  de  louange»  et 
itctions  de  grâce». 


0 


MON  Dieu  f  au- 
ves-moi  par  votre 
nom  ;  et   faites  éclater 
I  votre  puissance  enju- 
I  géant  en  ma  faveur. 
0  Dieu  exaucez  ma 


D 


EUS-,  in  no- 
mine  tuo  saK 
vurn  me  fac  :  *  et  in 
virtute  tuâ  judica  me. 
Deus^  exaudi  ora- 
prière  :  prêtez  Torielle  tionem  meam  :  ^  ayur 
aux  paroles  de  ma  bpii-  ribus  percipe  verba 
*^^î  orismei: 

Parce  que  des  étran-  Quoniam  aKeni  in« 
gers  se  sont  élevés  con-  surrexenint  adversùm 
tre  moi,  et  que  des  ^e,  et  fortes  quœsi- 
ûomraes    Duissans   ont    ^ ^* i^ 2 


imes    puissans 


erunt  animam  meam 


cherché  à  m'ôter  la  vie  ;  „   . 

U  ils  ne  se  sont  point  *f  ^  "^**  proposuerunt 

proposé   Dieu   devant  Deum  ante    conspec* 

llea  yeux.  tum  suum. 


V    :,. 


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SS2 

Ecce  enim  Dèus 
adjuvat  me  ;  •et 
DominuB  «usceptor 
CBt  animse  mea?. 

Averte  mala  inimi- 


lE  JEUOI  SAINT^ 

Mais  voîcî  mon  Dieu 
qui  vient  à  îTîon  se. 
cours  ;  et  le  Seij;neur 
qui  se  déclare  le  pio. 
teeteur  de  mon  âr^ 

Rejettez  sur  tues  en< 
iMflits  1«8  maux  qaiis 


cîs  mcis;  *  et  in  veri-  , 

tate  tua  disperde  il-  *"?  préparent  :   exter- 

1^1.^   i,ui»   ui  |/viii«.  mmez-Ies  selon  la  véri. 

los. 


té  de  vos  promesses. 

Voluntariè    sacrifi-       «^e  vous  offrirai  vo. 

cabo  tibi  ;  et  confite-   {pntaireinent  des  sacrj- 

bor      nomini      tuo,   ^^«'  ^^»?  *^"^^^* ^^*" 

rx       <  •         nom,   Deieneur;    eom< 

Domine  :      quoniam  ^e  il  est  jkwte  de  le 
bonttm  est  ;  faire. 

Quonian   ex   omn»   ^  Puisque  vous  m'avez 

tribuJatione    eripuist»  ^^l^^  ^^  *?"^^'  "'^' 
^     .  '^  .    .     amietions  ;  et  que  mon 

me  :  •  et  super  ini-  ^,  „  p„  ^^^'^^^  „^, 

micos    meos  despexit  ennemis  avec  assuran» 
oculus  meus.  ce. 

PsEAUME   118. 

le  Prophète  tnieigne  que  ta  véritëkh /flieité  é$  thn 
fwÎHt  éann  Penmctt  eàêeroation  de  la  Coi  de  Dttu^   et 
twet,  ét9ap0ttolet    ik  !>»  précef/ei,  et  dt  ui prdomnaticf* 
témoigne  par  tout  avpc  qutUt  ardeur  U  dttire  d*y   êtrefdik 
tmbien  it  les  aime, 

EATI  immacu- 
kti  in  via;  qui 
ambulant     in     lege 
Domini. 


éri*  Hrirdés  très  exac 


¥ft' 


H 

vent 
voie. 


EUREUX  m\ 

qui  se  conser 
purs  dans  M 
et  qui  marcbet 


dans  la  loi  du  Seig;^eur| 


Li  qui  serutan* 
tmr  testiiftoniaejus  :  * 
in  toto  corde  eiqui-  i7  chTrdiêir  de  to 
runteum.  leur  cœur. 


Heureux  ceux  qti 
«^efforcent  de  connaîtr 
ses  ordonnaces  ;  et  q« 


A  PRIMC.  S33 

Car  ceux  qui  corn-  Non  enim  qui  ope- 
mettent  l'iniquité,  ne  rantur  iniquitatem  ;  * 
marchent  point  dans  ses    j^  ^jjg  ^j^g   arabula- 

Yemnt. 

Tu  mandasti  ;  * 
mandata  tua  custodiri 
nimis. 


I  voies 

Vous  ayez  ordonné, 
jfSeijneur],  que  vos 
coiDinandemens  fussent 
Isardés  très  exactement. 

Puissent  mes  voies 
Itendre  â  Tobservation 
Idt  vos  ordonnances  ! 


Seisîieufl 


U  ne  tomberai  point 


Utinam  dirigantur 
viœ  meœ  ;  *  ad  cus- 
todii^ndas  jus?tificatio- 
nes  tuas  ! 

, Tune  non  confun- 

08  ia  confusion  ;  lors-   dar  ;    *  cùm  perspe* 
|iie  j'aurai  sans  cesse    ^ero  in  omnibus  man- 
dant les  yeux    tous    -jatistuis 
[oscammandemens. 

Je  vous  louerai  avec       Confitebor    tibi  in 
ID  cœur  droit  ;    parce   directione  cordis  ;     ♦ 
inefai  été  instruit  de   in  eoquôd  didici  judi- 
s^uçemens  pleins  dé-    cia  justitiœ  tu». 

Je  garderai  vos  or-  Justificationes  tuaA 
Dnnances  :  ne  m'aban-  custodiam  :  *  non  me 
^onet  pas  un  instant;     derelinquas      ttfqul^ 

quaque. 

In  quo  corrigit  ado^ 

lesceutior  viani  suan^ 

*in  custodi^ndo  ser- 

mones  tuos. 

1^  ^^'^  corde  meo 

itoutinonccDur'rne  exquisivi  te  ;  ♦nere- 

trinettez  pas    que  je  pellag  me  à  mandatia 

[écarte  de  la  voie  de  tuis. 

I  préceptes. 


[Cornaient  rhomme, 
is  sa  jeunesse,  re« 
îra-t-il    sa  voie  ? 

l'est  en  la  ré|;lant  sur 
paroles. 

IJe  vous  ai    cherché 


I:'  m 


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iii; 


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234  LE  JEVDI    SAINT. 

In  corde   meo  ab-  Je  renferme  vos  pa. 

scondi  eloquia  tua  ;  ♦  ^*^'®»  au  fond  de  mon 

ut  non  peccem  tibi.  ^^."';  ^  J^"  ^«  »«  ^^"' 

»^  point  onenser. 

Benedictus  es.  Do-  Vous  êtes   béni,  Soi- 

JiTiine  ;  ♦  dote  meius-  «"^"«*  î  .  enseignez-moi 

•*  votre  loi. 


tii^catione>  tuas. 

In  laUiis  meis  ;  * 
pranunti'dviomniaju- 
diciu  cris  tui. 

In  via  testimonio- 
rum  tuorura  delecta- 
tus  8um;  *  sicut  in 
omnibus  divitiis. 


Mes  lèvrea  ont  pu^ 
blié  tous  les  jnfcemen-i 
sortis  de  votre  bouche. 

J*ai  trouvé  mes  dé- 
lices dansTaccomplisse* 
ment  Oe  vos  volonté;), 
plus  que  d^ns  [ta  pos- 
session de]  toutes  lei 
richesses. 

In  mandatts  tuîs  Je  méditerai  sur  toi 
exereebor  ;  *  et  con-  préceptes,  et  je  consi- 
•iderabo  vias  tuas,  éév^rjaX  vos  voies. 

In  justificationibua       ^^  méditerai  vos  or- 
tuis  meditabor  :  ♦  non .  ^f;!?_"?:"^!li_!*  Jf."'!"' 
obliviscar 
tuos. 


»^..»,^»^0    blierai    point    vos  pa« 

sermones  ^^j^^      ^  M 


RETRIBUE  servo 
tuOj  vivifica  me; 
et  custodiam  sermo- 
nes tuos. 

Révéla  oculos  meos: 
*  et  considerabo  mî- 
rabilià  de  lege  tuâ 

Ihcola  ego  sum  în 
terra  :  *  non  abscon- 
dasà  me  mandata  tua. 

Concupivit   anima 


FAITES  grâce  i 
votre  serviteur  ;| 
vivifiez-moi^  et  faitei 
que  je  garde  vos  coi 
luandeniens 

Dévoilez  lues  jeuxj 
et  je  contemplerai  je 
merveilles  de  votre  loi.  i 

Je  suis  étranger  su^ 
la  terre  ne    me  cacii 
pas  la  connaissance 
vos  préceptes. 

Mon  âme  brûle  sao 


re«ge  du  défi 
plir  votre  loi 

Vous  avez 
Téremeot  les 
mau(Ji(8  sont 
lie  détournent 
de  vos  commt 

Détournez 
moi  iopprob 
méprij,     puig 

cherché  à  acco 
tre  loi. 

Car  les  Pi 
«ont  assembla 
[«ont  assis  poi 
contre  moi  ;  ci 
Totre  servi  te  ui 
pait  à  la  prai 
I  ▼otre  loi. 

Car  vos  ordc 
«ont  le  sujet  de 
dilations;  vos 
*w  sont  mon  ce 

Mon  âme  est 
;ttach(5e  à  la  te 
flonnez-moi  la  v 
^otre  promesse 

Je  vous  ai  ex 
^Joû  je  suis, 

8»  avez  exaucé 
jnez-moi    vos 

nances. 

Instruisez^mf 
f.  pratique    de 

r\^?j«  n«*e. 
\  publier  vos  n 


A   PRIME.  235 

cesse  du  désir  d'acom-  mea  desiderare  jusli* 

plir  rotre  loi.  tîcationes  tuas  ;    *ift 

omni  tempore. 

Vous  avez  repris  se-  Increpasti       super 

tèrement  les  superbes  ;  bos  :  ♦  nialedicti,  qri 

maudiu  sont  ceux  qui  déclinant  à    inandalift 

je  détournent  de  la  voie  ^  • 

de  vos  coiumandemens.  * 

Détournez  de  dessus  Aufer  à  roe  oppro- 

moi  1  opprobre    et   le  ij^ium     et     contemp^ 

méprii,     puisque     j  ai  ^             ,         •      ^^ 

cherché  à  accom pli r  vo-  ^    "  *          M"'"     .  .   . 

\^\q\^  omnia   tua  exquisivi. 

Car  les   Princes  se  Etenim      sederunt 

lont  assemblés,    et  se  principes,    et   adver* 

sont  assis  pour  parler  ^^^  me  loquebantur  : 

contre  moi  ;  cependant  -                 ^  ^         . 

Totre  serviteur  s^occu-  *  «ervus  autem  tuiia 

pait  à  la  pratique  de  exercebatur  m  justi- 

votre  loi.  ficationibus  luis 

Car  vos  ordonnances  Nam  et   testimonia 

lont  le  sujet  de  mes  mé-  ^^  meditatio  mea  est  ; 

nations  ;  vos  précep-  ♦  ^^  consiUum  meum 

tes  sont  mon  conseil.  »     ^-à     ^           ^ 

ju^tincationes  tuse 

Mon  âme  est  comme  Adhaesit  pavimenta 

ittachée  à  la  terre  :  re-  ^^j^^  ^^^  .   ♦    ^j^j. 

donnez^moi  la  vie,  selon  «                           .  j\_ 

votre  promesse.  ^^a     me,    secundùm 

Je  vous  ai  exposé  ré.  verhum  tuum 

tat  où  je  suis,  ei  vous  Vias  meas  enuntia- 

m'avez  exaucé  ;  ensei*  vi^  et  exaudisti  me  :  * 

^nez-moi    vos    ordon-  doce    me  justificatio* 

'"T®'-  .  nés  tuas. 

lia  nrl^nf^'T'  ^T       Viam    justificatio- 

jn  pratique    de    votre  ^       •'        •     ^ 

loi  :  et  je  m'exercerai  ^"^^   tuaruin  instrue 

à  publier  vos  merveii-  ™c  »    *  ^^  exercebor 

m*  in  mirabiiibus  tuis. 


'Ï--A 


V  '.'^ 


'( 


iîîO 


§ 


I<i4 


tii 


236  LE  JlUmi   SAINT^ 

Dorcnitavit    anima     ^  Mon  Ame  B>st  assoit. 

raea   prsB    taedio  :    *  P»^  ^®  laiigeur  :   fcrti- 

confirma  me  in  verbis  [«««-«o»  P»**  ^«^  parc 

.   .  les.  . 

tuif. 

Viam      imquitatis       Eloignes-moi   de  )/ 

amove  à  m€  :   ♦  et  de  voie  de  Tiniquité;  etay. 

lei?etu&  miserere  mel.  ye«  pitié  de  moi  selôii 

°  votre  loi. 

Viam  veritatis  ele-       •'a»  choisi  la  voie  de 

gi  :  ♦judicia  tua  non  ^*  ^f.7*^  î  l®  "'«'  P«'«< 

sumoblitus.  oublie  vosjugemens. 

Adhaesii  testimonîis       Seig^neur  je  meauiil 

tuii^  Domine:  ♦noli  tenu  atlacbéà  voaccai. 


me  confundere. 


mandemens  ;      ne  ml 
laissez  pas  tomber  daii 
laconfuHÎon. 
Viam  mandatorum       •''ai  couru    dans  )i| 

tuorumcucurri;»cùm   ^*^»«  ^®  .^®«  commande 
«i:i«f»«4:  ^^M  »«».,».  mens;    lorsque  vous  g* 

dilatasli  cor  meum.       ,.ez  diUM  mon  c«ur. 

Après  if  FuoÊtmêi  Hut  te  monde  te  met  à  genoux^  et  w  dit, 

y.  Christus  i  factus  t.  Josus-Chriat  %'fA 
e$tpro  nobis  obediens  rendu  pour  nous  ob^is^l 
usque  ad  mortem.         aant  jusqu'^  la  mort,  | 

P.iltf  aoti«r,  tout  ha»  Ensuite  on  dit  d'une  voix  me'JiK... 
lé  Pfeaume  Miserere  (iieî,  Oru8,  Sec,  page  >19,  et  fOraittu 
Reipicc»  quae  um'it,  Sec.  page  430. 


jofiesoBsei 


A  TIERCE. 


Fater  no^ler,  ft<:.^..Ave,  Mt^ria,  ^c^  tout  bai* 
OU    PsAUMB    118. 

EGEM  ppne  T^ONNEZ  -  m 

mihi.   Domine,    A/    pewr   loi,  Seij 


Icœur. 


A  TIERCE.  237 

||neiir,ï*^oiedcft>sconi-  viâm  juêtificationum 
«andeniens  ;  et  je  la  re-  tuarum  ;  *  et  exqui- 
|cberfiherai  sans  cesse.       ^,„  ^^^  semper. 

Donne»-»©!  l'intelli-  Da  mihi  intellec* 
Ijence,  et  j/étttdierat  i^j^^  et  ficrutabr  /  !*;- 
retre  loi  ;  etje  l  obflei.  ^^^      ♦  ^        .^, 

verai    de     tout     mon   ?  ,.         -n'        •     *  ^ 
'  ccfdia  :  HNim   m  loto 

corde  meo, 

Deduc  me  in  sétni- 

tatn  maiWhkterum  tuo- 

f  um  ;     *  ^uk  îpaara 

voiUi. 

Inclina  cor  meum 

in  testimoiiio  tua  ;  *•; 

et  non  in  aYantia«ru 

Averte  oculos  tnH^t 
ne  vidi[^nt  vanitatiem: 
*^in  via  taâ  ViVifica 
ïiie. 


OMdàili«£'>lti&i  Ûànn 

gèMtièr  dé  V^ii  pré- 

^^tés;  càt  c'è^t  tout 
qite  je  désiré» 

Portez    mon  cœur  à 

l'observation  de  Vos  or- 
)D(iaiK:es)    et  nd  Ta- 
inez  pas    A  i'«- 

rarice. 
l>étburnéSié  tuies  j^etlx. 
^ur  t^u'il  i\ë  voient 
vanité:  ViVifier-oioi, 

lli^  que  {ô  marché  danà 

olre  voie. 

Aieriiii8]sèt,|)àt'  votre 
iiité,  votre  pâïrolo 
m  vdtré  ^VVi^ear. 


tuo 
♦  in 


Statae  servo 
elo^iiittmtnaHij 
tinfore  iw>, 

Ainpttia  opi^obri^ 
utn  menais  qnod  fUi* 
até:  puisque  je  m^  pj^atHs  sum;    «aria 
-  -fàiià    vés  Juge,  judiciatuâjucuntov 

Vous  voyee  que  je  ne         Ettce       cdne^jpivi 
re  que  votre   ioi  :    ^tttùnmiaL  ^tttk  :  •  4*  «8- 

f^igneur,  frites  iSes^^        Et  Vé!ftilt  Isûplét^ 
iKire  sur   moi  votre  miseric^ràtt^tUa^  SNî- 


Eloignez  de  moiTop- 
^bre  que  j'ai  tant  re- 


11 


I  ■; 


11 


II!: 


i 


ââS  *      L£  JEUDI  SAINT, 

ïiiine  ;  *  salutare  tu*-  miséricorde,  et  lé  salut 
Mm,  «ecundùm  elo*  <1*;®  ^^"*  ni'avez  pro. 
quiumtmim.  ""'*' 

Et  respondebo  ex-       £t  je    répondrai  à 
probrantibus        mihi  ^^^^  qui  me  font  des 
verbum  ;  ♦  qwîa  spe-  «'eproches^  que  j'espère 
îavî    in    sermonibus  «»  *o«  pa^ûles. 
tuis. 

Et  ne  auferûs  de  E*  ^^  m'ôteas  jamait 
Dre  meo  verbum  veri-  ^®^*,  bouche  la  parole 
tatis  usquequaque  •  •  f^:^  „P-n- 1« 

quia  in  judicus  tui«  dans  vos  jugemens. 

supersperavi. 

'  Et  custodiam  legem       £t  je  garderai  toa< 

tuatn  semper,  *  in  sœ-  jours  votre  loi  s  je  li 

culum  etinsœculum   garderai  éternelleneat 

sœculi.  J'ai    tcirchè  comme  I 

Et  ambuiabam   in  dans  un    chemin  spa- 

Jatitudîne  ;       ♦   quia  «ieui?    parce  que  j'ail 

mandata  tua  exquisi-  «-echerché     vos    pré- 

^  ceptesé 

^**Ti^  i         t.      j   A  «^®  parlais  de  votre 

Et  loquebàr  de  tes-  lo,-  devant  les  Rois  ;  ti 

timoniis  tuis  in  cons*  je  n^en  rougissais  point 

pectu  Begumi    ♦  et 

non  confundebar» 
'     Et  ineditabar     in 
-mandatis  tuis,   ♦  quœ 
-diléxi. 

Et    Icvavi     manus  cuter    vos  command 

in^as  ad  mandata  tua  mens  qui    me  sont 

fuse  dilexî  ;  *  et  exer?  chers  ;  et  je  m*exerç 
rl^ebar  in  justificatio-  à  la  pratique/' de  ^ 
.nibuBtuis.  précepte». 


Je  médita  «s  sur  v( 
çommandemens,  qo 
font  mes  délices. 

Je  travaillais  à  bxH 
vos 


4.»'- 


SOVVEl 
de    la 
vous    avez 
votre  servit 
laquelle  vou 
dé  mon  espé 
Cette  esp 
consolé  dan 
miliation  ;    j 
votre  parole 
la  vie. 

Les     supe 
continué  Â  m 
ter  à  Texcès 
ne  me  suis 
tourné  de  votj 
Je  me  suis 
S«ijfne«r,  des 
que  vous  exe 
pais  le  comme 
du  monde  :    e 
trouvé  toute] 
wlation. 
Je  suis  tomb 

uéraiilaoce  à 
!<««?     qui 

Dàient  voire  lo] 

Vos  pracles 
f«  «"jet  de  nu 
m%  dans  lel 
|n»on  pélerin^g 

Seigneur,  ief 
|w>uvenu  de  vo/ 
"Bndant  la  nuit] 
^'dé  votre  loi. 

^'a    m'est 
""^  que  je 


A  tlEkCl. 

OUVENEi  -  vous 
de    la  parole  que 
Yous    avez    donnée  à   ^^^ 


s 


M 


fotre  serviteur,  et   sur  '  dedisti 

laquelle  ¥ou8  avez  fon-   ®P®™  acttisti. 


g39 

EMOR      esto 
verbi  tui  servo 
in   quo  tnihi 


dé  mon  e8peran<ce> 

Cette  espérance  m'a 
consolé  dftAs  iDon  hu- 
miliation ;  parce  que 
votre  parole  m^a  rendu 
la  vie. 

Les     superbes     ont 


Haec  me  eonsolata 
est  in  humilitate  mea  ; 
*  quià  eloquim  tuum 
vivifîcavit  me. 

Suberbi  inique  âge- 


continué  à  me  persécu-  bant     Usquequaque  i 

1er  à  rexcès  :  mais  je  •  ^    We  autem   tuâ 

ne  me  suis  point  de-  „^-    ,i^„i;-.„,,; 

tournéde  votre  loi.  non  declmavi. 

Je  me  suis  souvenu,  Memor  fui  judicio* 

Seigneur,  des  jugemens  ^^^  tuorum  a  8œculo> 

que  vous  exercez  de-  D^^ine  :  •  et  conw- 

puis  le  commencement  ,  ^                     vwmi^ 

du  monde  :    et  j'j  ai  latUSJUHI. 
I  trouvé  toute  rafl^  con- 
solation. 

Je  suis  tombé  dans  là  Defectio        tenuit 

idéfaillaoce  à  la  vue  de  me,  *  pro  peccatori- 

ce«    qui      abandon^  bus  derelinquentibus 

l«àient  votre  loi.     •  kgem  tuarti 

Vos  Qracles  ont  été  Cantabiles     mihi 

Ile  sujet  de  nies  c^nti-  erant    jUiUificationes 
hues,  dans  le  lieu  de  ^uœ,   *  in  loco  père* 

mon  pelennaeek  •     ^*  - 

I       V  «^"  «^6*^»  grinationis  meœ. 

Seigneur,  je  me  suis        MemOr  fui    nocte 
mvenu  de  votre  nota   nominis  tuL,  Domi'ne  ; 

'"5î"*l^T.^'  «*j'ai  *et  custodivi  legem 
irdé  votre  loi.  ^^^^  •         § 

Cela    m*est     arrivé       Hœc  fi^cti^^stmiili; 
irce  qiie  je  me  sois 


S40 


%Z  J&I70I  «AtNT^ 


*quia  juitifioatioiies  appliquée obierTer?08 


tuas  exqu'ièivi. 

Porti©  mea.  Domi- 
ne^ *  dixi,  ctteitodire 
legem  tuam. 

Deprecatus  sum  fii- 
cieiii  tuam  in  tolo  cor- 
de meo  :  *  miserere 
met   secundùm    elo- 


c<NiiiiiaRdeiDeii8. 

J^ai  dit  :  Seigneur, 
mon  partage  est  de 
garder  votre  loi. 

J*ai  imploré  votre 
assistance  de  tout  moa 
cdeur  ;'  aye^  pitié  de 
moi,  selon  vos  prome^ 
sel. 


J'ai  examiné  mes  ac* 


quium  tuum. 
t7ogitavi  vias  meas; 

*  et    converti    pedes  *»ob8,  et  j'ai  dressé  mes 
meos    iB    testimonia  p^Jj»«^5*^^«^«^<» 

iftimliufe 'ï^'iirft,  et  non       Jfe   suis  ptèt  et  je 
autti    'tutbatos  ;    ♦  «t  *>*fcéBitfe  |)oint  i  accw». 
c^ftt^iatn      mmêktÊL  ^^  ^^  oréomiances. 
tua. 

Funes  peccatorum 
circumplexi  sunt  me  ; 

*  et  legem  ttiam  non 
âuim  tiblitufi;. 

ftfedîânocteisur^é- 
bam  ad  Confitendùnfi  lieu  de  la  nuit,  pour 
tibi;    *  ôuper  jtfdicia  vous  louer  de  k  souvc 
ju.t*cath>ms  tW       Sarer  '^  '"  " 

Pafticeps  égo  sum       Je    suis  de    société 
OHHMUWlimeniiifmte,  a^®<=    ^""^^    ««"fi 
j    ««suMHeiMriUHi  ^^rdcot  VOS  commao 

Kf  isericordiâ    <to&^       Toute  la  terre, 

QtMniB»^     plena    est  «»e^r»  est  remulie 

votre  miséricorde  ;  ' 


Les  fîlets  des  pe* 
cheurs  m'ont  enviros* 
né  ;  €<t  je  n'ai  point  ou* 
blié  votre  -loi. 

Je  me  levais  au  mi' 


Fous  êtes 
[par  votre  bon 
knez-moi     voi 

pances. 

^''niquité  di 

^''ss'estmultip 

'?   n»oi;    nm 

Nserai  pag  d( 

^^  commande 
f°"t  mon  cœur. 

Leur  cœur 

"881  conïrne 

J;70'O''àin, 

^'  ^st  bon   PC 

pevûusttj'aye? 
n  pour  m*a]) 


retfo» 


igneur, 
38t   de 


votre 
mt  moa 
litié  de 
promet 


;  mes  ac* 
ressèmes 
ie  de  vos 

■et  «t  je 

^  accon- 

onances. 

des    pé* 
enviroa» 

point  ou*  I 

as  au  mH 
[uit,  pouf 
Va  80uve«l 

|<le  vos  o^ 

le    société! 
ceux  qi 

ht,  ^ 

lomroattfl 

[ciTc, 
le  oj  plie 

torde  ', 


A   TIERCE.  241 

geignez-moi  la  pratique   terra  :    *  justification 


de  votre  loi* 

SEIGNEUR,  voug 
fcvez  traité  votre 
serviteur  avec  bonté  se- 
lon votre  parole. 

Donnez-moi  du  goût 
pour  le  bien,  pour  la 
correction  et  pour  la 
science  ;  parce  que  j'ai 
une  fois  entière  en  vos 
commandemens. 

J'ai  péché  avant 
I d'être  humilié;  c*est 
pourquoi  je  m'attache  h 
{la  pratique  de  votre  loi. 

Vous  êtes  bon  ;  et 
Ipar  votre  bonté  ensei- 
Ignez-moi  vos  ordon- 
Inances. 

L'iniquité  des  super- 
bp8  s'est  multipliée  con- 
fre  moi  :  mais  je  ne 
laisserai  pas  de  garder 
Vos  commandemens  de 
|out  mon  cœur. 

Leur  cœur    s'est  é- 
aissi  comme   le    lait  ; 
Dur  moi,  j'ai  médit  sur 
Mre  loi. 

Il  est  bon  pour  moi 
lue  vous  m'ayez  bimii* 
l'é,  pour  m^appreiidre 


nés  tuas  doce  me. 

BONITATEM 
fecisti  cun)  ger- 
vo  tuo.  Domine,  ♦  se- 
cundùm  yerbum  tu- 
um. 

Ronitatem,  et  dis- 
ciplinam^  et  scîenti- 
am  doce  me  ;  ♦  quia 
mandatis  tuis  credidi. 

Priusquàm  humili- 
arer,  ego  deliqui  :  * 
pfoptereà  eloquium 
tuuni  custodivi. 

Bonus  es  tu  :  ♦  et 
in  bonitate  tua  doce 
me  justificationes  tu- 
as. 

Multiplicata  est  su- 
per me  iniquitas  su- 
perborum  :  ♦  ego  au- 
tem  in  toto  corde 
meo  scrutabor  tfian- 
data  tua. 

Coagulât u m  est  si- 
eut  lac  cor  eorum  :  * 
ego  verô  legcm  tuam 
méditât  us  sum. 

Bonum^  mihi   quia 
bu!nilia«tî  me  ;    *  ut 
M 


843  LE  JEUDI  SAINT^ 

discam  justiiicationes  à  observer    vos   pré. 

tuas.  ceptes. 

Bonum   mihi     lex  ,   ^^  Idî  sortie  de  votre 

cris  lui,    «super  mil.  l-^  ^^  T.  t 
lia  auri  et  arg^enti. 


grand     bien    que  dei 
millions    d^or  et  d'ar- 


Manus    tuœ  fece- 
runt  me^    ei   psalma- 


gent.    . 

Vos  mains  m'ont  fait 
et  m'ont  formé  ;  don* 
luiumc,  t:  pBai.i.a-  nez-moi  l'intelligence, 
yerunt  me;  *da  mihi  afin  que  l'apprenne  vos 
intellectum^  ut  dis-  commandemens. 
cam  mantlata  tua. 

Qui  timent  te,   vi-       Ceux  qui  vous  crai- 
debunt  me,    et  lœta-  ^?.®''*.  «"«/«"on^  ^t  8e 

buntur  «ouiairiver-   îf.l.""*''?"^*'    parce  que 
uuniur.     quia  m  ver-  j»^,    ^,g   ^^  ^^g 

ba  tua  supersperavi.     messes    une    confiance 

sans  bornes. 
Cognovi,  Domine,       J'ai     reconnu,    Sei. 
quia  SEtqukas  judicia  gneur,    que   vos  juge- 
tua  :     et  in   veritate  "^®"»  ^^"^  Téquité  mê- 
tuâ  humiliasti  me. 


me;  et  que  vous  m'a 
vez  hunnlié  avec  jus- 
tice. 

Que  votre  miséri* 
corde  devienne  ma  coii' 
solation,  selon  la  pro* 
messe  que  .vous  avei 
faite  à  votre  serviteur. 

Répandez  sur  moi  les 


Fiat  misericordia 
tua  ut  consoletur.me, 
*  secutidùm  eloquium 
tuum  servo  tuo. 

Veniant  mihi  mise- 
rationes  tuœ,    et  vi-  effets  de  votre  bonté,  et 

vam  ;    *  quia  lex  tua  J^ ,  ^7?V  '.^^'-Jt 
,.*   ..   ^  a.  vetre  lot  fait  le  sujet  de 

meditatio  mea  est.  ^^^  méditations. 

Confundentur    su-  Que      les     superbes 

perbi,     quia    injuste  soient  confondus,  pour 

iniquitatem    fecèrunt  f»'avoir   persécuté  m- 


A   SEXTE.  043 

justement:  mais  moi,  je  in  me;  *  ego  autem 
m'appliquerai  à  obsçr-  exercebor  in  manda- 
ver  vos  ordonnances.        ^j^  ^^j^ 

Que  ceux  qui   vous       Convertantur  mihi 

craignent,  se  joignent  à  timentes  te  ;  *  et  qui 

moi,  ainsi  que  ceux  qui  noverunt    testimonia 

connaissent  votre  loi.  ^qj^ 

Que  mon  cœur  soit  Fiat  cor  meum  im- 

sans  tache  dans  la  pra-  maculatum  in  justifi- 

tique  (Se  vos  commande-  cationibus    tuis  ;     ut 

mens  ;  afin  que  je  ne  ^^„  confandar. 

SOIS  point  contondu,  ^,    .  ,      in    . 

i    v.Jésus-Christ  s'est  ^.    Christu8|factus 

rendu  pour  nous  obéis-  est  pronobisobediens 

|sant  jusqu'à  la  mort.  usque  ad  mortem. 

Patfr  nosier  tout  bai^  If   Pseaunu  Mherere  mtî,  «lo;  et 
[POraiiotit  Respice,  quae^umus,  u,c.  p,  130. 


miseri* 
ma  cou- 
la pro«| 

0U8  aveill 
rviteur. 

urmpilM 
bonté,  et 

irce   w 

e  sujet  de  I 

ns. 
superbes! 

dus,  po«'| 
cuté 


A  SEXTE, 

Pater  noster, &c. .^..ATe,  Maria, &c. 

Du  PSEAUME     118. 


ON  âme  languit 

dans  l'attente  de 

otre  secours  salutaire, 

t  je  Tespère  sur  votre 

role. 

Mes  yeux  sont  tous 
ïnguissans  à  force  d'at- 
fndre  l>ffet  de  votre 
ïrole  ;  ils  [vous]  di- 
5nt:  Quand  me  cou- 
»l€rez-vou8  ? 


DEPECIT  in  sa- 
lutaretuum  ani- 
ma mea  ;  *  et  in>er- 
bum  tuura  superspe- 
ravi. 

Defeccrunt  oculi 
mei  in  eloquiuiu  tu- 
um^  *dicentes:  Quan- 
do  consolaberis  me  ?  . 

Ma 


r'TTî 


I' 


244  LE  /EUDI  SAINT^ 

Quia  facttis  8um  si-  Je  suis  devenu  anssi 

eut  uter  in  pruinâ  :  ♦  ^^  qu'une  peau  expo. 

j  ustificationês       tuas  ^1^.«  '?  ?«>^^,  ; ,  '"«'s  je 

V»^.,  „.,«,.  ^ui;4»<.  "  ^'  P®'"^  oublie  vos  or- 

non  sum  obhtus,  donuances. 

Quot  sunt  dies  ser-  Combien      reste-t-il 

vi  tui  ?    *  quando  fa-  encore  de  jours  à  votre 

cies  de   persequenti-  serviteurs  ?   quand  me 

busmejudicium?  fcrez-vous    justice   de 


Narraverunt  mihi 
iniqui  ^bulationes;  * 
sed  non  ut  lex  tua. 


ferez- vous    justice 
mes  persécuteurs  ? 

Les  impies  m'ont 
conté  des  fables;  mais 
qu'elles  sont  différentes 
de  votre  loi  l 

Toutes  vos  ordon* 
nances sont  vérité:  mes 


,  Omnia  mandata  tua, 

Veritas  :  ♦  inique  per-  .      ,    . 

....       *      *!•        ennemis  m  ont  persecu- 
secutisuptme,-  adju-   ^.  i„j,„tementi  sec»». 

va  nie.  rez-moi. 

Paul*  minus  con-       Us  m'ont  presque  a* 

summaverunt   me  in   "«»nt\  s""' .  *^   terre  ; 

terra  •    ♦  effo  autem   ?*"  ^®  "  ^'  P"^  ^^'"' 
lerra  .        ego  auicm   ^^^^^  ^^^  nrâc^ntpn, 

non  dereliqui  manda- 
ta tua. 

Secundùm  misefi- 
cordiam  tuam  vivifica 
me  ;  *  et  custodiam 
testimonia  oris  tui. 

In  œtenium.    Do-  . 

mine,  *  verbum  tuum  P^"»*'  «"^«»«/^  ^*f  "''' 
permanetincœlo.         lèvent  dans  le  ciel. 

In  genérationem  et  Votre  vérité  passera 
generationem  veritas  d'âge  en  â^e;  vous  a- 
tua:    ♦fundasti  ter-   vez  affermi  la  terre,  elle 

ram,  et  permanet.        ^^"^*'"'*^  «^«^^^* 
Ordinatione tuâ  per-       c^^gt  par  l'ordre  quei 


•9  1 

donné  vos  préceptes. 

'  Rendez-moi    la    vie 
selon   votre  miséricor- 
de ;    et  je   serai  fidèle  1 
aux    oracles   sortis  dej 
votre  bouche. 

Votre    parole,    Sei* 


vous  aves  éi 
jour  contj 
cours  :  car 
est  soumis. 

Si  votre  Jo 
le  sujet  de  m 
(ions,  il  y  a 
que  j  aurais 
!uon  abaisse» 
Je  n'oublie 
vos   précepte 
que  c'est  par 
vous  m'avez 
vie. 

Sauvez-moi 
je  m'applique 
vation  de  vos  f 


«■lit  :  maiè  votj 

d'unejétendue 

Des. 

^K  j'aii 

e'ieest    tout 

^^  mes  méditai 

Par  la  loi 

.^avez    donn( 
m  avez  rendu 

nue  ines  en^^] 

jJ^  lai  embrass 

jamais» 


A   8EXTE.  245 

VOUS  avc«  établi  que  le  severat  dies  ;    *  quo- 

jour     continua      son  niam  omnia  serviunt 

cours  :    car  tout  vous  xjy 
est  soumis. 

Si  votre  loi  n'eût  été        Nisi    quôd  lex   tua 

le  sujet  de  mes  médita-  meditatio  mea  est  ;   * 

''"''^iL^if  IXZ  t«"c   forte    perii^sem 

nae  i  aurais  peri  dans  .      ,        ••.     .  ^       a 

lion  abaissement.  ^»  humilitate  mea. 
Je  n'oublierai  jamais        j^    sternum      non 

Z  r^TTL^nul  obliviscar  justific^tio- 
que  c  est  par  eux  que  ^  *>  ^       .      . 

îoug  m'avez  rendu  la  P^^  tuas  ;     *  quia    m 

vie.  ipsis  vivificasti  me. 

Sauvez-moi,  puisque        Tuus  su  m  ego,  sal- 

je  m'applique  à  l'obser-  vum  me  fac  ;     *  quo- 

vation  de  vos  préceptes,  niani      j  ustîacatiohes 

tuas  exquisivi. 

Les  pécheurs  m'ojit        Me  expcctaverunt 

épié  pour  me  perdre  ;  peccatore»    ut  pe^de- 

loais  j'ai  compns  toute  ^ent  me  :    *  testimo- 
1  étendue  de  votre  loi.        -    .  a  n     • 

ma  tua  intellexu 

J'ai  vu  la  fin  de  tout        Omnis  consumma- 

cequilyade  plus  par-  ^^^j^    ^j^jj    g^^^^  .   » 

tait  :  mais  votre  loi  est  i   .  j  ^        * 

d'une'^tenduesansbor-  •^*^"^    mandatum  tu- 

ues.  um.  nimis. 


QUE  j'aime  votre 
loi,    Seiçneur  ! 
I  elle  est    tout   le  sujet 
de  mes  méditations. 

Par  la  loi  que  vous 

i  m'avez    donnée,    vous 

m'avez  rendu  plussa^e 

j^ue  ines  ennemis  :    et 

j^  l'ai  embrassée  pour 

I  jamais» 


#^UOMODO   dî- 

%Mj  lexi  legem  tu- 
a«i.  Domine  !  *  totâ 
die  meditatio  mea  est. 
Super inimicos  meos 
prudentem  me  fecisti 
mandato  tue  ;  ;  *  quia 
in  oeternum  mihi  est.. 
M  3 


lu 


246 


LE  JEUDI    SAINT^ 


Je  BUIS  devenu  plui 
intelligent  que  tous  met 
maîtres  ;  parce  que  je 
inédite  votre  loi. 


Je  suis  devenu  pi 


Ui 


Super  omnes  docen- 
tes  me  intellexi;  * 
quia  testimonia  tua 
meditatio  mea  est. 

Super   senes  intel- 
lexi; *  quia  mandata  prudent  que  les  vieil 

tua  quœsivi.  ^^^.^^  >  Pf^^^e  que  je  me 

*  BUIS  applique  à  obser- 
ver vos  commande- 
mens. 

Ab  omniviâ  malâ  «^*?»    détourné   mes 

prohibui  pedes  meos;  P^f  J^  toute  voie  mau- 

£    •          ^*^,.              V  vajse  ;  afin  d  accomplir 

*  ut  custodiam  verba  ^^s  ordonnances, 
tua. 

A  judiciis  tuis  non  Je  ne  me  suis  pointé* 

declinavi  ;    *  quia  tu  carte  de  votre  loi;  parce 

legem  posuisti  mihi.  5"«  y°"8   w^^^z  «f 

°       *     -  donné  de  la  suivre. 

Quàm  dulcia  fauci-  Q"»  vos  oracles  me 

bus  meis  eloquia  tua!  «^"*   ^^"^  i     l.^\  ^« 

*  _  1      •  sont]  plus  à  mon  âme 

*  super  mel  on  raeo.  ^^^  i,  t^j^i  |-„^  ,,,„j  ^ 

ma  bouche. 

A  mandatis  tuis  in-  Vos  préceptes  m'ont] 

tellexi;    *  propterea  donné     rintellis;cnce  : 

odivi  omnem  viam  ini-  c'est  pourquoi  je  hais 

^uitatis.  -ustrce     '''''^'          " 

Lucerna     pedibus  J"Votrê  parole  est  le 

meis  verbum  tuum,  ♦  flambeau    qui    éclaire 

et  lumen  semitis  meis.  mes  pas,  et  la  lumière 

des  sentiers  où  je  màr* 
che» 

Juravi,  et  statui,  *  j'ai  juré  et  résolu  de 

custodire  judicia  jus-  garder  les  règles  de  vo« 

titiœtuaî.  tre  justice. 

Humiliatus      sum  Seigneur,  je  suis  hu- 


A    SEXTE.     .  247 

milié  à  l'excès  :  redon-   usquequaque^   Domi- 


nez-moi   la  vie, 
votre  parole. 


selon  ne  :  ♦  vivifica  me  se- 
cundùm  verbum  tu- 
um. 

Voluntaria  oris  mei 
beneplacita  fac,  Do- 
mine, *  et  judicia 
tuadoce  me. 


Agréez,  Seigneur, 
[les  sacrifices]  volon- 
taires que  ma  bouche 
vous  offre  ;  enseig^nez- 
moi  vos  com mai) dé- 
mens. 

Mon  âme  est  fou-       Anima  mea  in  ma- 

jours  en  mes  mains  ;  et  nibus  meis  semper  ;  * 

je  n'oublie  jamais  votre  et   legem    tuam    non 

^°''  sum  oblitus. 

Les  pécheurs  m*ont        Posuerunt     pecra- 

tendu  un  piège»  ;   mais  tores  laqueum  iiiihi;  * 

je  ne  me  suis  point  écar-  ^j    ^^  mandatis    tuis 

\\q  de  vos  commande-  „^„  ^„^„: 

«»«n»  non  erravi. 

Je  suis  pour  jamais       Hœreditate   acqui- 

I en  possession   de   vos  givi  testimonia  tua  in 

préceptes,  comme  d  un  _.^  «     „„- 

L  héréditaire  ;  parce  sternum  ;       ♦     quia 

qu'ils  sont  la  joie    de  exûltatio    cordis   mei 

Imon  cœur.  sunt. 

J'ai  porté  mon  cœur  Inclinavi  cormeum 
là  observer  éternelle-  ad  faciendas  justifica- 
fteiU  votre  loi,  à  cause  ti^jnej,  tujjg   in  ajter- 

vLVaveTaCér''  ?"?'    P*"^?*^^    '^«^"- 

*      "  butionem,  ■■ 


JE  hais  les  mcchans; 
et  j'aime  votre  loi. 


Vous  êtes  mon  pro- 
|tect€ur  et  mon  appui  ; 


I 


NlQUOSodioba- 
bui  ;    *  et  legem 
tuam  dilexi. 

Adjutor  et  suscep- 
tor  meus  es  tu  ;     *^  et 
M4 


i 


248  LE  J£UDI  SAINT, 

in   ver^um  tuuni  su-  j^attends  l'effet  de  tos 
persperovi. 
Declitiate  a  me^  ma- 
*  et  scrutabor 
luandata  Dei  inei. 


ligni  ; 


promesses. 

£loignez-Tou9      dé 
moi,    niéchans  ;    et  Je 

COIQ* 

moQ 


rechercherai    les 
mandemens    de 
Efieu. 

Suscîpe  me  secun-       Recevez-moi     [Sei. 
dùmeloquium   tuum,   gneur]  selon  votre  pa. 

.    .        ^     .  '    rôle,  faites  que  le  vive' 

et  vivam  ;  et  non  con-  ^^  „;  ^^  ^^^^^^^^^  ^^ ^; 

tundas  me ab  expecta-  ^on  attente, 
tione  meâ. 

Adjuva  me,   et  sal-  Secourez  moi,  et  je 

vus  ero;  'et  médita-  s®**^*  sauvé;    etjemé. 

bor  in  justificationi-  <*itfûi  toujours  sur  vus 

.1       ,   y  ordonnances, 
iiibus  tuis  seroper. 

Sprevisti  omnes  dis-  Vous  rejettez  avec 
cedentes  a  judiciis  tu-  mépris  tous  ceux  qui 
is  ;  *  quia  injusta  co-  s'écartent  de  vos  corn- 
««#«4:^  «^«.,«r  mandemens;  parce  que 

o  •  .  leurs  pensée  sont  injus» 

*>           .  tes. 

Prœvaricantcs    re-  J'ai  regardé  tous  les 

putavi  omnes  peccato-  pécheurs    de    la  terre 

Tes  terrœ  :    *  ideô  di-  comme  des   prévarica- 

lej(i  testiraonia  tua.       ^^"'•«i  «*  J'f  "  ^'™^  '"' 

core  d  avantage  vos  or- 

^      «    '     .  ^        donnances.  1 

Conhge  timoré  tuo       Pénétrez  mes  chair»| 
carnes  meas  ;  ♦  a  ju-   de  votre  crainte  :  cai 
diciis  enim  tuis  timui.  je  suis  saisi  de  frayeur] 

à  la  vue  de  vos  juge* 

.  Pcci   judicium    et  ™®"^-.  ,    .    .  1 

.     ^.^.       **   ^  .  J  ai  ffardé  la  justice 

justitiam  :  ♦  non  tra-  ^^  p^quité  ;     ne  mV 

das  me  calumnianti-  bandonnez  pas  à  ine9| 

bus  me.  calomniateurs. 


A  tEXTE.  9t9 

Affermisiez  votre  Suscipe  servum  tu- 
serviteur  dan»  te  bien  :  um  in  bonum  :  ♦  non 
qw  ieg  luperbe»  M  me  calumnientui^  me  «u^ 
calomnient  plus.  perbi.  * 

Mes  yeux  sont  lan-  Oculi  mei  defece- 
guissans  à  force  d'at-  runt  in  salutare  tuum^ 
tendre    votre  secours»   «  gj  \^  eloquium  jus- 

titia;  iu«. 


et  [l'exécution^  de« 
oracles  de  votre ju&tice. 
Açissea  avec  votre 
«erviteuf  selon  votre 
miséricorde;  et  ensei- 
gnez-mot à  observer 
I  votre  loi» 

Je  suis  votre  servi* 
Iteur:  donnez*moi  Tin- 
telligence,  afin  que  je 
comprenne  vos  pré- 
ceptes. 


Fac  cum  servo  tuo 
secvndùm  misericor- 
diam  tuam  ;  *  et  jus- 
tificationes  tuas  doce 
me. 

Servus  tuus  sum 
ego  :  *  da  mihi  intel- 
lectum,  ut  sciam  tes^- 
timonta  tua. 


Seigneur  il  est  tems  Tempus  faciendî, 
[que  vous  agissiez  :  ils  Domine  :  *  dissipa- 
ient renversa  votre  loi.     ^^^^^^  j^g^j^^  ^^^^ 

C'est  ce  qui  me  porte       Ideô  dilexi  manda- 
i  aimer  vos  préceptes  ta  tua,  ♦super  aurum 
plus  que  ror  et  le  to-  ^t  topazion. 
paze.  •  * 
C*est  pour  cela  que       Proptereà  ad  om« 
me  règle  en  tout  se-  nia  mandata  tua  diri- 
j    vos    commande-       ^ar  :    ♦  omnem  vi- 
inens  :  que  le  hais  tou-  ^     .   .  i<     u 
tes  les  voies  de  l'iniqui-  am  iniquam  odio  ha- 
lte, bui. 
V.  Jésus-Chrlst  s'est        V.  Cbristus  f  factus 
îndu  pour  nous  obéis-  estpro  nobis  obedien« 
"it  jusqu'à  la  mort.  usque  ad  mortem. 

M5 


>i 


n' 


i 


M 


«50 


LE  JEUDI   SAll^T^ 


' 


\ 


Ptter  nniler,  tout  bu»  t    le  Pieaume  Miserere  me\,faee 
SlOi  VOriiBoitt  Respice,  quaeiuroui,  &c.p«ge  230. 


A  NONE. 

Pater  nosteri  ftc. ...  Ave,  Maria,  &c. 
Du  PsBAUME,  118. 


MIRABILIA 
testimonia  tua; 
*  ideô  scrutata  est  ea 
anima  mea. 

Declaratio  sermo- 
num  tuorum  illumi- 
nât, *et  intellectum 
dat  parvulis. 

Os  meum  aperui, 
et  attraxi  spiritum  ;  * 
quia  mandata  tua  de- 
»iderabam. 

Aspice  inme,  et 
miserere  meî,*  secun- 
dùm  judicium  dili- 
gentium  nomen  tuum. 

Gressus  meos  diri- 
ge secundùm  eloqui- 
um  tuum  :  ♦  et  non 
dominetur  meî  omnis 
ÎTijustitia, 

Redime  me  a  ca- 
lumniis  hominum^  * 
ut  custodiam  manda- 
ta tua. 


VOS     ordonnancei  i 
sont  admirables;! 
c*egt  pourquoi  mon  ûmej 
8*applique  à  les  péiié* 
treV. 

Ija  connaÎRsance  del 
vos  oracles  éclaire  lef 
cœurs  et  donne  l'intel'l 
ligenceaux  petits. 

Pressé  que  j'étais  di 
désir  de  votre  loi,  j'ai 
ouvert  la  bouche  pour 
reprendre  haleine. 

Jettez  les  ^eux  sorl 
moi,  et  me  faites  misé*! 
ricorde,  comme,  vous  l»| 
faites  à  ceux  qui  aiffleotr 
votre  nom. 

Dirigiez  mes  pas  dan 
la  voie  de  vos  ^tktA 
tes  ;  et  qu'aucune  ini*| 
quité  ne  domine  en 

Délivrez-moi  descaj 
lomnies  des    horâmesi 
afin  que  je  garde  « 
commandemcns. 


A   NONC.  251 

Paciem  tuam  illu-  Faites  reluire  sur  votre 
mina    super    servum   serviteur  la  lumière  do 

#  ^é  A..^^  ^n.    votre  visajçe  ;  et  appre- 
tuum  :    ♦  et  docc  me   ^^^^^^j  ^^  ^^^^^  »^^  ^^ 

juslificationes  tuas.       ^^^^^  j^j 
Exitusaquarumde-       Mes  yeux  ont  versé 

duxeruul  oculi  mei  ;  ♦   ^^^  torrens  de  larmes  ; 
,„ianonc«stodieru„tP^-T;;l-«.ntpa. 

legcm  tua  m.  ° 

JustuseSj  Domine;  Vous  ôtes juste,,  Sei- 
et  rectum  judiciumgneur,  et  vos  jugemen» 
^^^^  sont  équitables. 

Madasti     justitiam       Vous    avez    recom- 

testimonia    tua,     ♦  et  ""an^^^  ^^®  j'^"  «^»®"*- 

•    •      vftt  vos  lusteg  ordon- 
wUatem  tuam  nimis.   ^„ee8,qui.ant  1.  véri- 

té  même. 

Tabescere   me  fe-       Mou  zèle  me  fait  sé- 

cit  zelus  meus  ;  ♦  quia  ^^^'*  ^^  ^''"^^"'•» .  ^^  ^^ 
:,:"*,    \       que  mes    ennemis 

obliti  sunt  verba  tua  oublié  vos  paroles. 
inimici  mei. 

Ignitum    eloquium  Votre  parole  est  toute 

tuum  vehementer  :    ♦  de  feu  ;  et  votre  servi- 

et  servua  tuus  dilexit  *®^  ®"  ^^^^  ^*®*^®*  ^® 
iljud.  son  amour. 

Adolescentulus  sum  ,  Je  suis  jeune  et  on 
Cffo  et  contemptus  :  ♦  •"«  méprise  ;  mais  je 
justificationes  tuas  "'*.»  P?*"*  ^"*^**^  ^*** 
non  sum  oblttus.  P'-^^^P'^^  ^ 

Justitia  tua,  justi-  Votre  justice  est  la 
tia  in  seternum  :  *   et  justice  éternelle  et  vo- 

lextua,  Veritas.  *«'?   ^®*    es-   ^»    vérité 

rp  .,    I    .  même. 

Inbulatio  et  an-  Les  tribulations  et 
^stia  invenerunt  me:  les  angoisses  sont  ve- 
lu e 


ennemis  ont 


Jl 


^ 


MS 


âSS  lË  JhVUt  f  AlNT^ 

♦  mandata  tua   medi-   nues  fondre  sur  moi  : 


mais  la  méditation  de 
votre  loi  m'a  consolé. 

Eternellement  vog 
ordonnances  seront  l'é- 
quité même  ;  donnez- 
m'en  rinteiligencey  et 
j'e  vivrai. 

J'AI  criéde  tout  mon 
cœur  ;  Seigneur, 
exaucez-moi  :  et  je  re- 


talio  meà  est 

TEquitas,  testimô- 
ni^  tua  in  geternum  :  * 
intellect um  da  mihi^ 
etvivaii). 

CLAMAVI  into- 
to  corde  meo  ; 
exaudi  me^  Domine  ; 

*  iustificationes    tuas  chercherai  la  pratique 

"  de  votre  loi, 
requiram. 

Clarnaviadte^   sal-  J'ai  crié  vers  vous; 

vum  me  fac  ;  *  ut  eus-  sauvez-moi,    afin  que 

todiam  mandata  tua.  j'observe  vos  comman- 

.     Prœveni  in  maturi-  démens.            ^ 

tate     et   clamavi  •  ♦  .  •^»^*  prévenu  le  lever 

laie,    ei  ciamavi  ,  j^  l'aurore,  pour  vous 

quia  m  verbatuasu-  adresser     mes     cris; 

persperavi*,  parce  que  j'ai  mis  en 

vos  promesses  une  es- 

Prevcnerunt    oculi  pérance  sans  bornes. 

mei  ad  te  dilqculo,  ♦  ,  ^^l  3^^"*    ««  T,^ 

«*   ^^AU^*^^  ^1^«.,:«  tournés  vers  vous  dès 

Ut  meditarer  cloquia  ,g  ^^^^^  ^^  j^^^^  ^^^ 

^**^*  de    méditer    sur  votre 

Vocem  meam  audi  loi. 

secundùm   misericor-  Seigneur,  écoutez  ma 
diam  tuam.  Domine  ;.  prière  selon  votre  migé- 

♦etsecuudùm  iudici-  ricorde;  rendez-moi  la 

».««#»».««  ^;»;!:^»  »,»  vie   selon    Ténuité  de 

um  tuum  yivifica  me.  ^os  jugemens. 

Appropmquaverunt  ^*: 

persequentes  me  ini-  ^««  persécuteurs  se 

•*  *•      ^    «.  I-. .,  sont  approches  de  li* 

quitati;  a  ♦  legeau-  niquitéfet  sesontéloi- 

tem   tua  longe  facti  çnés  de  votre  loi. 
ttunt. 


De  tout  temt  j*ai  re- 
connu que  vous  avez 
établi  vos  ordonnances 
pour  durer  éternelle- 
nent. 

Voyez  mon  humilia- 


A  NeNE.  '       353 

Seiçneur,  vous  êtes        Propc  es  tu,  Domi- 
près  [de  moi  ;]  et  toutes   ^e  ;    «et  omnes  vi« 
vos  voies  sont  la  venté  ^^^  yeritas. 
même. 

Initio  cognovi  de 
testimoniis  tuis  ;  * 
quia  in  œternum  fun- 
dasti  ea. 

Vide  humilitatem 
tion  et  délivrez-moi,  rpeam,  et  eripe  me, 
puisque  je  n'ai  point  •  quja  Wem  tuam 
oublié  votr«  loi  ^^^  g^^  ^§lj,^g 

Prononcez  mon  ju-      '  Judica     judicium 

gement  et  rachetez-moi:  meum,  et  redime  me; 

rendez-moi  U  vie  selon  #  propter     eloqaium 

T08  promesses.  ^^^^^  vivifica  me. 

Le  salut  est  loin  des       Longé  a    peccato- 

pécheurs;  parce  qu'ils  ribus     salus  ;    *  quia 

ne  se  sont  point  appli-  :  ustificationes        tuas 

ques  a  1  ot>8ervation  de  ** 

îotre  loi.  non  exquwierunt. 

Seigneur,  vos  miséri-  Misericordiœ    tuas 

cerdes   sont    infinies  ;  multœ.     Domine  :    * 

rendez-moi  la  vie  selon  gecundùm     judicium 

Jâ      de  votre  juge-  ^^^^  vivifica  me. 

Le  nombre  de  ceux  Multiquipersequun* 

qui  me  persécutent  et  turme,      et  tribulant 

qui    m'affligent,     est  ^^^ .     ♦  ^  testiraonii? 

grand  ;  mais  je  ne  me  ^  j           decUnavi. 

8U18  point  écarté  de  vos  u^v*4i.«yi. 

préceptes. 

J'ai  vu  les  prévari-  Vidi  prœvaricantes^ 

wteurs,  et  j'ai  séché  de  et  tabescebam  :  ♦  quia 

douleur  et  d'ennui  de  ^i^«„:«  *-„  „^^  ^,«.*^ 

ce  qu'ils   n'ont  point  eloquia  tua  non  CUit©- 

gardé  vos  ordonnances,  ^lerunt.  .^ 


254  LE  JEUDI 

Vide  quoniam 
mandata  tua  dilexi^ 
Domine  :  *  in  miscri- 
ordiâ  luâ  vivifica  me. 

Principium  verbo- 
rum  tuornm,  verilas  ; 
*  in  seteiiium  omnia 
judiciajustitiaB  tuae. 


PRlNClPESper- 
secuti  sunt  me 
gratis  :  ♦  et  à  verbis 
tuis  formidavitcor  me- 
um. 

Lœtabor  ego  super 
eloquia  tua,  *  sicut 
qui  invenit  spolia 
multa. 

Iniquitatem  odio 
habui,  et  abominatus 
8um  :  *  legem  autem 
tuam  dilexL 

Septiefi  in  die  lau- 
dem  dixi  tibi  ;  *  su- 
per judicia  justitiis 
tuœ. 

Fax  multa  ditigen- 
tibus  }egem  tuam  ;  * 
et  non  est  illis  scan- 
dai um. 

Ëxpectabam  salu- 
tare  tuum.  Domine  :  * 
et  mandata  tua  dillexi. 


SAINT^ 

Voyez  combien  j*ai. 
me  vos  commandemeiis 
Seigneur  :  rendez-moi 
la  vie  par  votre  miséii. 
corde. 

La  vérité  est  le  prin- 
cipe  de  vos  paroles  :  et 
tous  les  décrets  de  votre 
justice  subsistent  éter- 
nellement. 

LES  Princes  m'ont 
persécuté  sans  su- 
jet;  et  mon  cœur  n'a 
été  touché,  que  de  la 
crainte  que  vos  paroles 
m*ont  imprimée. 

Je  me  réjouirai  en 
vos  oracles,  comme  uo 
homme  qui  a  trouvé  de 
riches  dépouilles. 

Je  hais  Piniquité,  et 
je  Vai  en  -  abomination . 
mais  j*aime  votre  loi. 

Sept  fois  le  jour  je 
vous  ai  offert  des  lou- 
anges sur  la  justice  de 
vos  jugemens. 

Ceux  qui  aiment  vo- 
tre lot,  jouissent  d'une  | 
paix  profonde  ;  et  mn 
ne  leur  est  un  sujet  de  j 
chûte.^ 

J*ai      attendu,    Sei* 

Sneur,  le  salut  que  vous  1 
on  nez;    et  j'ai   aiiDé| 
vos  préceptes. 


Mon  II 
cofflmand 
aimés  ard 

J'ai  obs 
et  vos 
vous  con 
sent  k  tou 
tions. 


tirez-moi 
je  suis. 

Mes  lèvre 
teront  un  ca 
que  vous  b 
pris  à  obser 
donnances. 
Ma  langu 
vos  oracles  ; 
tous     vos 
ïnens      sont 
niême. 

Que  voire 
^ne  me  sauv< 
j'ai  choisi  vo 
démens  [pou 
ma  conduite] 

Seigneur, 
avec    ardeur 
que  vous    di 


/A   NONE.  255 

Monlme  agardéyos  Custodivit     anima 

coromandemens,  et  les  a  „,ea  testimonia  tua  ;  * 

aimés  ardemment.  ^^  ^jj^^^i^  ^^  vehemeu- 

ter. 

J»ai  observé  vos  loîx,  Servavi  mandata  tua 

et     vos    ordonnances,  et   testimonia  tua  ;  ♦ 

vous    considérant   pre-  ^„-     ^^^^^  .,:«»  «,^^ 

i  V  ♦^..*«o    .«o=    ««  quia  omnes  viœ  mea; 

sent  a  toutes    mes    ac-  r>                 ^    ^ 

jj^^g^  in  conspectu  tuo. 

Appropinquet  de- 

Que    mon     humble  precatio  mea  in  cons- 

prière    monte  jusau  à  pectus  tuo.   Domine: 

vous,  Seigneur  ;     don-  £  •      .        i        • 

nez-iioi  ^'intelligence  *J"*fa  eloquium  tu- 

selon  la  promesse  que  ""™  A^  ™in*  intellec- 

vous  m*avez  faite*  tum. 

Que  mes    demandes  Intret      postulatio 

pénètrent  jusqu'à  vous;  mea      in     conspettu 

et  selon    votre   parole  ^oo:  ♦  secundùm  tlo- 

tirez-moi   de  i  état  où  •       « 

je  suis.  quiumluumenpeme. 

Mes  lèvres  vous  chan-  Eruct&.bunt    labia 

teront  un  cantique, lors-  mea  hymnum;  ♦  cùni 

que  vous  m'aurez  ap-  docueris  meiustifica- 

pris  a  observer  vos  or-  ♦•  „«„  *„„„     " 

Lnances.  tiones  tuas. 

Ma  langue  publiera  Pronuntiabit  lin- 
V08  oracles;  parce  que  gua  mea  eloquium  ta- 
tous    vos    commande-  ^^        «  «„1^   omnia 

Se.                   "^  mandata  tua,  œquitas. 

Que  votre  main  dai-  Fiat  manus  lua^  ut 

jne  me  sauver  ;  puisque  salvet  me  ;     quoniam 

j'ai  choisi  vos  comman-  mandata  tua  elegi. 

démens  [pour  règle  de  " 
ma  conduite]. 

Seigneur,  je    désire  Concupivi  salutare 

avec   ardeur    le  salut  tuum.  Domine  :    ♦  et 

que  vous    donnez,    et  » 


'  i< 


356  LE    JEUDI   BkïWr, 

lex  tua  meditaiio  mea  votre  loi  6iît  tout  le  su- 
est.  J^^  d«  »0^8  méditations. 
.  Vivet  anima  mea.  Mon  âme  vivra,  et 
et  laudabit  te  ;  ♦  et  "^®"^  '^^ue*"»  î  et  vosju- 
judiciatuaadjuvabunt  f^^^^"»  »®  P''o*ége. 
me. 

Erravi    sfieut    ovis  J'ai  erré  comme  une 

quœ  periit  :   *  quœre  brebis  perdue  :    cher- 

servum   tuum,     quia  ^^?^    ^^*."'®    serviteur, 
«andata  tua  non^^n.'  C^U^  cL^S 

ODiitU8.  meos. 

V.  Christus    factus  v.  Jésus- Christ  s'est 

est  pro  nobis  obediens  ^^^^^  P^^l  "«'"s  obéi». 

usque'ad  mortem.  santjusqua  Jawort. 


Paler  noster,  tout  but  le  Pteaume   MNerere,  &c,  pait 
«10  i  #t  rOraUont  Reipicr,  &c.  poff  «SO. 


257 


A  LA  MESSE. 

Cette  Messe  se  chantt  fort  soiemndlemenlt  parce  qu*en  ce 
jour /ut  institue  if  tris  auguste  Sacrement  de  l*  Autel  :  elle  est 
■même  unique  suivant  le  RU  Romain^  c'est'à  dire^  qu'ii  ne  n'en 
dit  point  de  particulières^     Les   Prêtres  y  communient  de  ta 
min  du  Célébrant  y  pour  représe.-iter  les  Apôtres^  qui  commu' 
nUrtnt  en  ce  jour  pour  la  première  fois  de  la  main  de  Jésus* 
Christ,    C'était  même  autrefois  la  coutume  que  le»  laits  y  com* 
muniassenttous'j  et  c'est  encore  une  sainte  pratique  à  suivre. 
On  prend  à  la  Messe  dericÂe»  ornemenst  Pour  marquer  la  joie 
de  CEgiise  ;  mais  comme  la  mort  de  Jésus.  Christ  est  trop  proche^ 
ttle  aèrige  ses  momens  dejoie^  pour  s*abar.donner  à  la  douleur  ; 
tt  comme  la  joie  est    incompatible  avec  la  tristesze^  elle  cache 
dans  une  chapelle  obscure  le  Sacrement  qui /ait  nos  délices,  ei 
laisse  les  tabernacles  ei  les  autels  dépouillés  de  tous  leurs  orne- 
I  mns.     Il  faut  remarquer  que  la  Messe  de  ce  jour  contient  les 
priniipaax  mystères  dé  notre  rédemption  :car  il  est  parlé  dan» 
F  Evangile  du  lavement  des  pieds  ;  dans  PEpJtr^^des  saint  Sa* 
trement  de  l* Autel;  dans  l* Introït,  delà  CrSFxidans  le  Gra» 
duel,  de  la  mort  du  Fil»  de  Dieu  ;  et  dans  l'Offertoire^  de  sa 
Hisurreition, 

Inîroït.     Galat.  6.  Ps.  66. 

NOUS  devons  met-  Tl^TOS  auteni  glorî- 

tre  notre  gloire  Vm     ^ri  oportet  in 

^ns  la  croix  de  NoUe  ^         j,      j„j    ^^^^^ 

Seiffneur  Jesus-Christ,  ,        /^i    •  ^- 

qui  est  l'auteur  de  notre  Jesu-Christi,     m  quo 

salut,  de  notre  vie,  et  est  salus,      vita,  et  re- 

I  de  notre  résurrection  ;  surrectio  nostra  ;  per 

et  par  qui  nous  avons  quem  salvati,    et  libe- 

été  sauvés  et  délivrés,  f^^i  sunmg. 


Ps,  Que  Dieu  nous 
ime  miséricorde,  et 
qu'il  nous  bénisse;  qu'- 
I  il  fasse  luire  sur  nous 
quelque  rayon  de  sa  lu« 
mière  et  qu'il  ait  pitié  de 
Dous.  Nous  devons,  &c. 


Ps,  Deus  niîserea- 
tur  nostrî^  et  benedi- 
cat  nobis  :  *  illuminet 
vultum  suum  super 
nos,  et  misereatur 
nostrî.  Nos  auteno^ 
&c. 


I! 


858 


LE  J£UD1   SAINT^ 


Kyrie  eleison. 


Seignetir,  ayez  piiié 
dé  nous. 


R.  Kyrie  eleison.  n.  Seigneur,      ayez 

pitié  de  nous. 
Kyrie  eleison.  ,  Seigueur,  ayea  pitié 


R.  Christe  eleison. 
Christie  eleison. 

R.  Christe  eleison. 

Kyrie  eleison 

R.  Kyrie  eleison. 

Kyrie  eleison. 


GLOIRE  à  Dieu 
dans  le  Ciel,  et 
et  paix  sur  la  terre  aitx 
honnines  de  bonne  vo- 
lonté. Nous  vous  lou- 
ons, nous  vous  bénis- 
nons,  nous  vous  ado- 
rons, nous  vous  glori- 
fions, nous  vous 
rendons  grâce  dans  la 
vue  de  votre  gloire  in- 
finie :  Seigneur  Uieu, 
Rof  du  Ciel,  ô  Dieu 
Père  tout  -  puissant. — 
Seigneur  Fils  unique  de 
Dietr,  Jésus-Christ  : 
Seigneur  Dieu,  Agneau 


de  nous. 

H.  Christ,  ayez  pitié 
de  nous. 

Christ,  ayez  pitié  de 
now's. 

H.  Christ,  ayez  pitié 
de  nous. 

Seigneur,  ayez  pitié 
de  nous. 

B.  Seigneur,  ajez 
pitié  de  nous. 

Seigneur,  ayez  pitié 
de  nous. 

GLORIA  in  ex. 
celsis  Dec.  Et 
in  terra  pax  homini* 
bus  bonae  voluntatis. 
Lau  dam  u  s  te .  Bene- 
dicimuste  Adoramusl 
te.  Gloriticamus  te. 
Gratias  agi  mus  tibi^ 
propter  niagnainglo- 
riam  luam.  Domine  1 
De  us,  Rex  cœieslisJ 
Deus  Pater  omuipo-| 
ten8.Domine,Filiuni- 
genite,    Jesu-Chrisle. 


A   JlA    messe» 


fie  DieM,  fil«»  du  Père. 
Vous  (lui  effacez  les 
péchés  du  monde,  ayez 
pitié  de'  nous.  Vous 
qui  effacez  les  pé- 
chés du  monde,  recevez 
notre  humble  prière. — 
Vous  qui  êtes  assis  à  la 
droite  du  Père,  ayez 
pitié  de  nous.  Car 
TOUS  êtes  le  seul  Saint, 
\e  seul  Seigneur,  le  seul 
I  Très- haut,  ô  Jésus- 
I Christ,  avec  le  Saint- 
Esprit,  en  ta  gloire  de 
Dieu  le  Père,  Ainsi 
soit-il. 


.     259 

Domine  Deus^  Agnus 
Dei,  Filius  Patris. 
Qui  tollis  peccata 
mundij  miserere  no- 
bis.  Qui  tollis  pecca- 
ta mundi^  suscipe  de- 
precationem  nostram. 
Qui  sedes  ad  dexte- 
ram  Patris,  miserere 
nobis.  Quoniam  tu 
sol  us  Sanctus^  Tn  so- 
lus  Dominusj  Tu  so- 
lus  AltissimuSj  Jesu 
Christe,  cum  Sancto 
Spiritu^  in  gloriâ  Deî 
Patris.  Amen. 


Pndênt  if  Gloria  in  eicelsii,  on  iùnne  touut  Ut  clacàet,  et 
Unntlet  Monne  plut  jusqu'au  Qloria  in  exceUii  de  la  Mette  t!4 
\Samfdi  Saint.  Cettun  uettige  eTantiqulû^  que  l*EgHteÀ_ 
IvdMlutonterver^  en  n'appeliani  les  fidèle t  à  l" office  pendant  ceir'' 
utuxjnrti  qa*en  la  manière  domt  elle /et  y  appellait  avant 
f»^  Tift/ige  det  clçchet  fut  invente.  Ce  tilence  det  elocheu 
fntauMie ire  regarde  comme  la  marque    d'une  pro/cnde   trie* 


COLLECTE. 


Prions. 


DIEU,  de  qui  Ju- 
das a  reçu  la  pu- 
nition de  son  péché,  et 
larron  la  récompense 


Oremus, 

DEUS,  à  quo  et 
Judas  reatûs 
sui  pœnam,  et  con- 
saconfession:  fixités-  f^ssionis  8U8B  latro 
0118  ressentir  l'effet  de  p^Gîmium  sumpsit  : 
otre  miséricorde  ;  afin  concède  nobis  tuaes 
tie  comme  notre  Ses-  prôpltiationis  effec- 
Jésus-Christ   a  tum  ;   ut  sicut  in  pas- 


leur 


aux  Corinthîpns. 


260  LE    JEUDI    SAINT^ 

sionesuâ  Jésus-Chris-  traité  dans  sa  passion 

tus    Dominus    noster  j'""    «^    l'autre  selo,, 

diversautriusqueintu-  jeuri  mérites,  il  détruise 

i-i     *•         r               •*  tout  ce  que  nous  avons 

ht  stipendia     inento-  j,  vieil  homme,  et  2 

rium  ;  ita  nobis,  abla-  fasse   la    îçrace  d'avoir 

to    vetustatis    errore,  part  à  sa  résurrection 

résurrection is        suœ  glorieuse  :    Lui  qui  é. 

gratiam  largiatur.  Qui  ^^^^  ^i^u  vit  et  règue, 

tecuin  vivit  et  régnât^  ^^' 
&c. 

Lectio  Epîstolae  beati  Lecture  de  TEpître  dt 

Pauli   Apostoli    ad  l'Apôtre    St.    Paul, 
Corinthios, L  c.  IL 
V,  20, 

TJ^RATRES;  Cou- 

Wn    venientibus  vo-  ,.. 

biTin  unum  Jam  non  J^semblez  comme  vous 

est    Dominicam    cœ-  mander  la  Cène  du  W 

nam  manducare.     U-  gneur  ;    car   chacun  i 

nusquisque   enim  su-  mange  le  souper  qu'il 

am  cœnara  prœsumit  ^ppprte,  sans  attendri 

ad  manducandum.  Et  personne.    Et  ainsi  k 

alius   quidem    esurit,  ""«  "  °"*  "f '^  ^  T 

,   ,.        ^,         ,    .          /  ger,    pendant    que  1 

aiusautemebriusest.  litres  font  des  excè, 

rsumquid  domos  non  N'avez-vous     pas  vi 

habetis  ad  manducan-  maisons    pour  y  boii 

dum     et    bibendum?  et  pour  y   manger  ?0i 

Aut     Ecclesiam    Dei  méprisez- vous  i'Eglisi 

contemnitis,    et  con-  de  Dieu,  et  voulez-vo 

-      ,...                   .  faire    rouffir  ceux  q 

funditis  eos  qui  non  „,^„t  ,j^,fp  q.^  vo, 

habent  ?    Qiud  dicam  dirai-je  ?    que  je  vo 

vobis  ?    La^udo    vos  ?  loue  ?  Non,  en  cela 

In     hoc   noi\    laudo.  ne    vous    loue   poioi 


M 


ES  frères:  Lors» 
que    VOU9  vous! 


A   LA 

Car  c'est  du  Seigneur 
même  que  j'ai  appris  ce 
que  je  vous  ai  aussi  en- 
seigné ;  que  le  Sei- 
gneur Jésus  la  nuit  mê- 
me qu'il  fut  livré  [aux 
Juifs]  prit  du  pain,  et 
qu'ajfant  rendu  grâces, 
|il  le  rompit,  et  dit  à  ses 
disciples  :  Prenez  et 
mangez  ;  ceci  est  mon 
corpi,  qui  sera  livré 
Ipour  vous  :  faites  ceci 
en  mémoire  de  moi.  De 
lœême,  après  avoir  sou- 
é,  [il  prit]  le  calice  en 
lissant  :  Ce  calice  est  la 
uvcHe  alliance  en 
ion  gan^  ;  faites  ceci 
mémoire  de  moi, 
tlDte«i  les  fois  que  vous 
|e boirez.  Car  toutes  les 
isque  vous  mangerez 
pain,  et  c^ue  voue 
lirez  ce  calwe,  vous 
ttoncerez  la  mort  du 
ieigneur  jusqu'à  ce  qu'il 
inné.  C'est  pourquoi 
joiconque  mangera 
pain,  ou  boira  le 
&e  du  Seigneur  in- 
lignement,  sera  coupa- 
Ile  [de  la  profanation] 
icorps  et  du  sang  du 
igneur.  Que  l'hom- 
|e  donc  s'éprouve  soi- 
me,  et  qu'ensuite  il 
in^e  de  ce  pain,  et 
)ive  de  ce  calice.  Car 


MESSE.  261 

Ego  cnim  accepi  a 
Domino  auod  et  tra- 
didi  vobis  :  Quoniam 
Dominus  Jésus,  in 
quâ  iiocte  tradebatur, 
accepitpanein,  etg-ra- 
tias  agens  fregit,  et 
dixit  :  Accipite  et 
manducate  ;  hoc  est 
corpus  meum^  quod 
pro  vobis  tradetur  : 
hoc  fa  it:  in  meam 
comm'  morutionenï. 
Similiter  et  calicem^ 
postqua<n  cœnavit, 
dicer  ^  :  Hic  calix  no* 
vurn  testamcntum  est 
in  jneo sanguine;  hoc 
facite,  quotiescumque 
bibetis^  in  meam  corn- 
memorationem  Quo- 
tiescumque enim  manf 
ducabitis  panem  hunc^ 
et  calicein  bibetis^ 
mortem  Domini  an- 
nuntiabitis^  donec  ve- 
niat.  Itaque  quicum- 
que  manducaverit  pa- 
nem hune,  vel  bibe- 
ri  m  calicem  Domini 
indigne,  reus  erit  cor- 
poriset  sanguinis  Do- 
mini.    Probet  autem 


ii^ 


m 


362  LE  JEUDI   SAINT^ 

seipsum  homo  ;  et  sic  quiconçjue  en  mange  et 

de  pane  illo  edat,    et  «»    ^^'^^    indignement, 

de  calice  bibat.      Qui  «»"8«  et  boit  sa  con- 

I       .     .T*  damnation,    ne    faisant 

enim  inanducat  et  bi-  „„.    i.     Iwan^^^^     ! 

,  .,  .    ,.      X    .    ,.  .  pas     le      discernement 

bit  indigne,  judicium  fqi,'ii  joitl  du  corps  du 

sibimanducatet  bibit;  Sei^^neur.     De-lù  vient 

non  dijudicans  corpus  qH'il  y  a    parmi  vous 

Domini.       Ideô  inter  beaucoup  de  malades  et 

vos  multi    infirmi   et  ^®  languissans,  et  qu'il 

.    u     -Il          il        •  y  en  a  même  beaucoup 

imbecilles.    et  dormi-  ::...;   ^^..^^.,*      n..«  • 

u         r\   ^  \     '  ^       meurent,     yue  si 

unt  multi.      Hf^^d  si  nous  nous  jugions  nous- 

nosmetipsos  dijudica-  mêmes,  sans  doute  nous 

remus^  nonutiqueju-  ne    serions   pas  jugés. 

dicaremur.     Dumju-  Mais  lorsque  nous  som- 

dicamurautem,  à  Do-  «je»  jugés  de  la  sorte, 

.  c  est    le  oei£rneur   nui 

mino  corripimur,    ut  «ous  châtie  ;   afin  que 

noncum  hoc  miindo  nous  ne  soyons  pas  con- 

daiunemur.  damnés  avecle  monde. 

Graduel.  Philip.  2. 


CHRISTUS  fac 
tus  est  pro  no- 
bis  obediens  usque  ad 
mortem^  mortem  au- 
tem  crucis. 

V.  Propter  quod  et 
Deus  exaltavit  illum, 
et  *dedit  illî  noinen^ 
quod  est  super  omne 
nomen; 


JESUS-CHRIST  s'est 
rendu  pour  nous 
obéissant  jusqu'à  la 
mort, et  jusqu'à  la  mort 
de  la  croix,  v.  C'est 
pourquoi  Dieu  Ta  élevé, 
et  lui  a  donné  un  noml 
qui  est  au-debsus  de 
tout  nom.  I 


isT  s'est 
ur  nou8 
qu'à  la 
la  mort 
.  C'e*t 
a  élevé, 
un  nom 
ebsus  de 


A    LA   MUSK.  263 

Suite  du  Saint    Evan-   Sequentia    Sancfi  E- 
gile  selon  Saint  Jean,        vang^elii  secundùm 


1» 


AVANT  la  fête  de 
Pdqiie,  Jésus  sa- 
chant que  son  heure  é- 
tait  venue  de  passer  de 
ce  monde  à  son  Père, 
ayant  aimé  les  siens  qui 
étaient  dans  le  monde, 
il  les  aima  jusqu'à  la  fin. 
Et  après  le  souper,  le 
dilibie  ayant  déjà  mis 
dans  le  cœur  de  Judas, 
fils  de  Simon  Iscariote, 
Ile  dessein  de  le  trahir  ; 
squi  savait  que  son 
iPère  lui  avait  mis  toutes 
choses  entre  les  mains, 
Iqu'il  était  sorti  de  Dieu, 
let  qu'il  s'en  retournait 
|à  Dieu,  se  leva  de  table, 
|uitta  ses  habits,  et  a- 
mi  pris  un  lingue,  il  le 
liait  au  tour  de  lui. 
*ui8  ayant  versé  de 
l'eau  dans  un  bassin,  il 
Eommença  à  laver  les 
pieds  de  ses  disciples,  et 
ï  les  essuyer  avec  le 
linge  qu'il  avait  autour 
le  lui.  Il  vint  donc  à 
limon  Pierre,  qui  lui 
lit;  Quoi.  Seigneur, 
[ous  me  lavez  les  pieds? 
lésus  lui  répondit  : 
fous  ne  savez  pas  niain- 
^lant  ce  que  je  fais;  mais 
>U8  le    saurez    dans 


Joannem.  c.  1^. 

ANTEdiem  fes- 
tum     Paschse^ 
8cieiis  Jésus,  quia  ve- 
nit  hora  ejus^  ut  tran- 
seat  ex  hoc  mundo  ad 
Patrem  :  cùm  diiexis- 
set  8U09^  qui  erant  iu 
mundo,    in  finem  di- 
lexit  eos.     Et    cœnâ 
factâ^    cùm    diabolus 
jam  misisset  in  cor,  ut 
traderet   eum    Judas 
Simonis      Iscariotœ  : 
sciens  quia  omnia  de- 
dit  ei  Pater  in  manus, 
et  quia  à  Deo  exivit, 
etadDeumvadit,  sur- 
git a  cœnâ,   et  ponit 
vestimenta  sua:et  cùu) 
accepisset      linteum, 
praecinxit  se.     Dein- 
de    mittit  aquam    in 
pelvim,  et  cœpit  la- 
vare  pedes  discipulo- 
rum,     et     extergere 
linteo,  que  erot  prœ- 
cinctus    Venit     ergô 
ad  Simonem  Petrum. 
Et   dixit  ei  Petrus  : 
Domine,  tu  mihi  la- 


'i  1 

m  I 


■m\ 


Ifi''' 


S64  LE  JEODt  SAINT, 

vas  pedes  ?  Respon-  la    suite.      Pierre   lui 

dit  Jésus,  et  dixitei  :'  ^»^  -    Jamais    vous  ne 

Quod  CffO    facio,    tu  "^f    laverez  les  picdn. 

^  ^      ,x  .  Jésus  lui   répondit-  ^î 

iiescis     modo,     scies  -^  _.  ^^..^  LIT 

A   ^       ï\'«**  J     "®   ^^"^   'ave,  vous 

autem  postea.     Dicit  n'aurez   point  de  part 

ei  Pe^rus  :  Non  la-  avec  moi.  Sinaon  Pierre 
vabis  niihi  pedes  in  lui  dit  :  Seigneur,  non- 
aeternum.      Respon-   seulement  les  pied8,maii 

dit       ei      Jésus:    Si  f"««'    les  mains  et  la 

,  *  ^  tête.      Jésus    lui  dit: 

non    lavero  te,    non  Celui  qui  est  lavé,  n'ai 

habebis    parteoi  me-  besoin  que  de  se  laver 

cum.       Dicit    ei  Si-  les    p'^eds  ;    il  est  pur 

mon     Petrus  :      Do-  dans  tout  1 1«  reste].  Eil 


mine,     non     tantùm  v«»îs>   vous  êtes  purs 

pedes  meos,    sed  et  î?^*»  "«9  P»?,  î?"»-  ^''^'. 

^  :  i.  "  connaissait  bien  ce  ui 

manus.       et     caput.  qui  devait  le  trahir:  et 

DicU  ei  Jésus:  yui  c'est  pour  cela  qu'il  dit: 

lotus  est,     non   indi-  Vous    n'êtes  pas  tous 

get  nisi  ut  pedes  la-  purs.    Leur  a}' a  ut  donc 

vet  ;  sed  est  mundus  lavé  les  pieds,  il  reprit 

totus.     Et  vos    mun-  se»  .*»«}>» ts,    et    s'étanll 

,.      .  ..         j  remis  a  table,   il  leur 

di  est  tis,  sed  non  om-  ^it  :  Savez- vous  ce  que 

nés.      bciebat    eninri  je  viens  de  vous  foire? 

quisnam     esset     qui  Vous  m'appeliez  [vo- 

traderet    eum  :  pro-  tre]  Maître,  et  [votre] 

tereà  dixit  :  Non  es-  Seigneur  :  et  vous  ave^ 

tis       raundi     omnes,  ï,«»f  "  î  ^^"^  J«  ^^  ''''. 

Tfc     .      s  ^    ,     .,  oi  donc  ie  vous  ai 

Postquam  ergo   lavit  jes  pieds,  moi  qui  s. 

pedes  eorum,  etacce-  [votre]     Seigneur, 

pit     vestimenta  sua  ;  [votrej   Maître  ;  vouJ 

cùui  recubuisset  ite-  devez  aussi  vous  Jave^ 

rùra,  dixit  eis  :    Scitis  les  pieds  les  uns  aui 

quii    fecerim   vobis  !  autres.     Car  je  vous 

^  donpe  1  exemple,  afl( 


avd 


0 

LA'  droite 
gneur  a 
^orce  et  sa  ] 
la  droite  du 
in'a  élevé  :  .Je 
rai  pas,  mais 
«t  je  raconter! 
"res  du  Seign- 

FAITES^ 

fére  iftout-pu] 
elernel,  qu^ 
crifîce  vous  se 
Wable,  pan 
l^ewr  Jésus. 
1!''«  i^ils  qui,  , 
iJ^"'';  a  conwnaJ 
/"'s^jples   delel 
r.sa    mémoirj 
TJ,"'  étant    Die 


A    LA    ME8SE.  265 

que  voue  fassiez  envers  Vos  vocatis  me,  Ma- 
ies autres  comme  j'ai  gister  et  Domine  et 
taitenvers  vous.  ^^^^  ^j^^i^i,.  ^^^^^  ^^^. 

nim.  Si  ergo  ego  lavi  pedes  veftros.  Do- 
minus  et  Magister  :  et  vos  debetis  aHer  alte* 
riu3  lavare  pedes.  Exempliim  enitn  dedi 
Yobis,  ut  quemadmodùm  ego  feci  vobis^  it^ 
et  vos  faciatis.     ^  //^>^/<^^^    Ué  pcil--^^'' 

\fA     le  Credo  tomme  au  Dîm,  des  RameauXf  pa;^e  Q6, 

Offertoiue.     Ps.  l\7.'^^'  '^'^'^ 
A"  droite    du   Sel-    T^RXTERA  Do- 


I  l 


LA*  droite    du   Sel-  TT^ 

gneur  a  signalé  sa  ■■mini  fecit  virtu- 

ibrce  et  sa  puisiance  :  ^         ^^^^^^  Oomini 
la  droite  du    Sei^fueur  /.      .. 

iD'aélevé!.Ienemo.ir-  exttlfavit     me:      non 

rai  pas,  mais  je  vivrai;  nioriar,  sed  vivam,  et 

et  je  raconterai  les  œu-?  narrabo  opéra  Domi- 

vres  du  Seigaeur.  ni. 

Secrets.  \ 


FAITES,  s'il  vous 
plaît,  Dieu  saint, 
Fère  <•* tout-puissant  et 
[éternel,  que  notre  sa- 
crifice vous  soit  rendu 
agréable,  par  notre  Sei- 
Iweur  Jésu8«Chriftt  vo- 
||re  Fils  qui,  à  pareil 
pour,  a  commandé  à  ses 
(iiscipies  de  le  célébrer 
|w  sa  mémoire  :  Lui 
lui  étant  Dieu  TÎt  et 
'ègne  &€. 


IPSE  tibi,  qusstt* 
mus^  Domine  sanc* 
te,  Pater  omnipotens, 
œterne  Deus,  sacrifi- 
cium  nostrum  reddat 
açceptum^  qui  disci- 
pulis  suis  in  suî  com- 
memorationeui  hoc 
fieri  hodierna  traditi- 
one  monstravit,  Je- 
sus-Christus  Pilius'u- 
us  Dominas  nosf  ;; 
Qui  tecuni  vivit,  &c.  . 
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LE  JEUDI  SAINT^ 


Si  la  Ciumonie  des  Saintet  Huitet  à  lieu,  voyez  la  nott 
ci  dessous  page,  96g» 

La  Préface  et  le  Sanctus  cùmme  au  Dim*  des  RamauK. 
.page  68. 

On  ne  donne  potnt  le  baiser  de  paix  en  dilettation  duèaiter 
'^e  Judas  donnaà  notre  Seigneur, 

Aujourd'hui  le  Prtire  qui  fait  l'Office  consacre  deux  Hosties, 
4lont  il  consume  Vune^  et  re'serve  r autre  pour  le  jour  suivant, 
aucjuel  on  ne  consacre  point.  H  réserve  aussi  quelques  pttita 
Hosties  sonsacre'es  en  cas  de  besoin  pour  les  malades  :  il  prend 
tout  le  précieux  sang,  et  avant  que  de  se  lancer  les  doigta,  il 
met  PBos/ie  auUl^s  weseriieedans  un^uire  Calict^  que  le  Diacrt 
couvre  de  la  Patine  et  de  la  .PalU^  et  met  le  moile  dessus,  puii 
il  le  pose  au  milieu  de  l'Autel  :  on  donne  ensuite  lu  Commpnicn, 
et  oHacà'i'oe  la  Messe  :  Le  Prêtre  cependant /ait  une  genif 
Jlexion  toutes  tesjbii  qu*il  apùrothe  ou  quHl  se  retire  du  militn 
de  P Autel,  ou  qu*sl  passe  devant  le  Saint  Sacrement  reservi 
dans  le  Calice  ;  tt  hrrs  qtPi/  doit  dire  Doiiûniis  vobisciiai,  il 
ne  se  tourne. point  vers  le  Peuple  au  milieu  de  l* Autel,  de  oevf 
<de  tourner  le  dos  ou  Saint  Sacrement  :  mais  il  le  fait  étant 
retiré  du  côté  de  l* Evangile,  et  à  la  fin  de  la  Messe,  il  donne 
ta  Bénédiction  au  même  lieu,  et  pour  lors  il  ne Jait  pas  tout  le 

tOUTt 

Communion,    Jean  13. 


DOMINUS  Jé- 
sus^ postquàm 
cœnavit  cum  di»cipu- 
lis  suis^  kivit  pedes 
eorum,  et  ait  illis  : 
Scitis  quid  fecerim 
vobis^  ego  Dominus 
et  Magister?  exem- 
plura  dedi  vobis,  ut  et 
vos  ita  faciatis. 


LE  Seifi^neur  Jésus, 
après  avoir  5ou})é 
avec  ses  disciples,  lav» 
leurs  pieds,  et  leur  di)  : 
Savez- vous  -ce  que  je 
viens  de  vous  faire,  moî 
qui  suis  [votre]  Sei* 
gneur^  et  [votre]  Maî- 
tre ?  je  vous  ai  donné 
exemple,  afin  que  vous 
fassiez  aussi  de  même, 


R 


POST-COMMUNION, 

EFECTI  vita-  Tj'AIÏES,    s'il  vous 
libus  alimen- 


plaît,    Seigneur 
noire    Dieu,    qu'ctant 


À    LA    MESSE.  â67 

lïDurris  de  cet'  aliment  tis,     quflBSUmus,    Do- 

qoi  donne  la  vie  à  nos  mine  l>eus  noster:  ut, 
âmes,    nous    recevions  ^j  tempore  nostrae 

par  votre  çrâce  dans  l  é-  2,^-.^i:*j.,^g      exeoui- 

terniié,  ce  que  nous  ce-  moriamaiis      exequi 

îébrons  dans  le  teins  de  ïW"**»      immortalitatis 

notre   vie    mortelle:-^  tuasmiinereconsequa- 

Par  notre  Seigneur,  &c  mur  :    Pef  Dbminunt 

nostrum,  &c. 

On  dit  Ue  Missiest,  fe  Prêtre  se  retire  du  côté  de  PEvan* 
nie,  d^où  il  donne  la  Bénédiction  t  puis  sont  faire  de  génu- 
flexion il  te  tourne  incontinent  vert  r^utel,  où  il  dit  ?Evan  • 
gilt  de  S.  Jean,  sans  faire  ie  signe  de  la  Croix  sur  P Autel 
mais  seulement  sur  lui- 

on  prépare  en  cejonr  un  lieu  dans  fuelgu*  Chapelle  de  PEglhe, 
m  sur -quelque  autre  Autel,  le  plus  proprement  qu*il  sera  fofsiéle 
où  Fon  àttiise  mettre  T Hostie  consacréerésetvée  dans  le  Calite,La 
Messe  étant  donc  f,nie  on  allume  Us  cierges  et  torches,  et  on  fait  la 
Procession  à  P ordinaire,  ayant  toutefois  fait  préparer  un  autre 
Ssnt»  Diacre  qui  portt  la  Croix,  U  Officiwnt  itantrevétu  d*une  Cha- 
pe  blanche,  et  se  tenant  debout  devant  l*  Autel  met  de  P Encens 
dans  les  deux  Encensoirs  sans  donner  la  Bénédiction,  puis  s*étant 
mis  à  genoux  il  en  prend  un,  dont  il  encense  de  trois  coups 
te  triSmSaint  Sacrement,  Ayant  ensuite  reçu  le  Calice  avec 
ûHostie  de  la  main  du  Diacr.,qui  four  lors  est  debout,  et  Payant 
<wvtrt  des  deux  bouts  du  vile  qu'on  lui  a  mis  sur  les  épaules^ 
ilmarche  au  milieu  entre  le  même  ûiacre,qui  est  à  sa  droite,  et  le 
Sous  Diacre  à  la  gauche  sous  le  dais  Deux  Acolytes  encensent 
continuellement  fe  très- Saint  Sacrement,  jusqu'à  ce  qu'ils  soient 
arrives  au  lieu  préparé,  où  il  doit  être  gardé  pour  Ulltndemain^ 
et  pendant  que  Ponfatt  la  Proiession  on  chante  P  Hymne 

CHANTONS,       ma    irmANGE,   lingua, 
langue,  le  Mystère     ^^  gloriofii  Corpo- 

ri 


ma  "jr^. 

langue,  le  Mystère  m^ 

Corps    glorieux    et  f^mvsteWum 

du  précieux  Sans:  que  le  ^*      ^-    •'        ^      >•     • 

Roi  des  nations^  le  fils  Sanguinisquepretiosi. 


du 


d'une  Vierge  de  race 
royale,  a  répandu  pour 
la  rançon  du  monde. 


Quenfi  in  mundi  pre- 
tium, 
Pructus  ventris  geue* 

rosi, 
Rex  effudit  gentium* 


m  II 


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iliiii: 


â6S  LE  JEU 

Nobis  datus^  nobis 
natus^ 
Ex  iiitactâ  Virgine, 
Et  in  mundo  conver- 
sât us^ 
Sparso  verbi  semine^ 
Sîii  moras  incolatûs^ 
IMiro  clausit  ordine. 

In  supremae  nocte 
cœnaB. 
Rc^umbens  cum  fra- 

tribus, 
Observatâ  lege  plenè^ 
Cîbis  in  legalibus^ 
Cibum  turbae   duode- 

cœnaBj 

Se  dat  suis  manibus. 

Verbum   caro^  pa- 
nem  verum, 
Verbo  carnem  efficit  ; 
Pitque  Sanguis  Chris- 
ti  merum  ; 
Et  si  sensus  déficit^ 
Ad    firmandum     cojr 

sinceruni, 
Sola  Mes  sufficit. 

Tantum   ergô  Sa- 

cramentunij 
Veneremur  cernm  ; 
Et    antiquum    docu- 

mentuni;, 
Novo  cedat  ritui  ; 


DI   SAINT, 

Ce  Roi  se  donne  à 
nous  :  et  naît  pour 
nous  d'une  Vierge 
sans  tâclie,  il  a 
vécu  dans  le  monde  ;  et 
après  y  avoir  répandu 
la  semence  de  sa  divine 
parole,  il  a  terminé 
d'une  manière  admira- 
ble le  séjour  qu'il  avait 
fait  sur  la  terre. 

La  nuit  de  sa  dernière 
scène,  étant  à  table  avec 
ses  frères,   après  avoir 

Ïdeinement  accompli  lu 
oi  en  mançeant  l'a- 
gneau Pascal,  il  se 
donna  lui-même  de  ses 
propres  mains  à  ses 
douze  Apôtres,  pour 
être  leur  nourriture 

Le  Verbe  fait  chair 
change  par  sa  parole  le 
pain  en  son  corps  et  le 
vin  en  son  sang.  Si  les 
sens  y  sont  trompés,  la 
foi  seule  suffit  pour  af- 
fermir un  cœur  sincère. 


Prosternons  -  nous 
donc  pour  adorer  un  sa- 
crement si  auguste;  que 
les  ombres  de  l'ancienne 
loi  cèdent  à  la  vérité  de 
ce  mystère  nouveau,  et 


ine  a 
pour 
'^ierge 
l      a 
le;  et 
pan  du 
divine 
erniiné 
dm  ira- 
il  avait 

ernière 
)le  avec 
s  avoir 
)mpii  la 
Mit   Va- 
il     se 
e  de  ses 
5    à    ses 
pour 


A    LA    MESSF. 


S. 


iture 


^it  chair 
jarole  le 
rps  et  le 
Si  les 
ïinpcs,  la 
pour  af- 
sincère. 


-  nous 
^er  un  sa- 
isie ;  que 
'ancienne 

Ivéritè  de 
iveau,  el 


que  la  foi  supplée  au  dé- 
fout des  sens, 


269 

Praestet  fides  supple- 

meiitum. 
Sens  au  m  defectui. 

Genitori,  Genito- 
que  Laus  et  jubilatlo, 
Salus,  bon  or,  virtus 
quoque,  Sit  et  bene- 
dictio  ;  Procedenti  ab 
utroque,  Compar  sit 
laudatio.     Ameu. 


Louanges  et  chant 
d'allégresse,  salut,  hon- 
neur, force  et  béuétlic- 
tion  ai  Père  et  au  Fis  ; 
et  qu'une  même  gloire 
soit  rendue  au  Saint  Ei' 
prit  qui  procède  de  Pun 
et  de  l'autre.  Ainsi  soit- 
il. 

Lcrs  qu'on  est  arrivé  au  lieu  destiné ^  U  Diacre  se  mettant 
à  genouXf  reçoit  du  Pré;re,  étant  encore  debout,  U  Calice 
ûvec  le  Saint  Sacrement,  et  le  pose  premièrement  tur  f  duiel, 
où,  le  Prêtre  s^étant  mis  à  genoux  rencense  comme  ci  dessus. 
Le  Diacre  le  met  d%f%s  le  7 ahernacle,  on  éteint  lex  Cierges 
ou  torches,  eton8*en  retourne  par  le  chemin  le  plus  court  sans 
aucune  cérémonie  }  on  dit  Vêpres  ensuite  sans  les  chanter, 

Jfole, — Lorsque  l'Evêque  fait  !a  Bénédiciion  des  Slei. 
Huiles,  un  peir  avant  le  Pater,  il  laisse  l'Autel  et  se  rend 
au  iié>;e  piéparé  au  milieu  du  Chœur.  Un  Sous. Diacre 
lui  présente  la  fiole  de  f  Huile  des  Infirmes  qu'il  bénit 
Comme  il  est  marqué  au  Pontifical.  Ensuite  il  retourne 
à  l'autel  et  continue  la  Messe 

Après  la  Couimuni  >n,  1  (lesrend  de  nouveau  au  milieu  du 
Chœur  pour  bénir  !e  Saini  Chrême  et  Vflnile  des  Calêchu- 
mènes.  Alors  douze  Prêtres  revêtus  de  Chasubles  et  pré- 
cédés de  la  Croii,  des  Acolytes,  de  deui  Diacres  portant 
le»  fioles,  et  d'un  Sous. Diacre  portant  le  vase  qui  contient 
Se  Beaume  (qui  doit  aussi  être  béni  et  mêlé  au  St.  Chrême) 
«orient  processioneîlcmenl  de  la  sacrittie,  font  le  tour  de 
l'Ejjlist  et  rentrent  au  Chcfôur. 

Penda»it  cette  Procession,  on  chante  les  Versets  suivons  : 
k»  Chantres  commencent  : 

0  Redernptor,  «urne  carmen  temet  coneiocnliuro. 

Le  Choeur  répète  :  O  Rederaptor,  &c. 

Les  Chantres  coutinueal  : 

Audi,  Judex  niortuorum.  nna  spe^  mortaltum,  audi 
Toces  proferenlûm  donutn  pacis  praevium.  O  Redemp, 
tor  àc  > 

Atbor  focta  almâ  iuce  hoc  sacraoduro  protulif  ;  fert  hoc 

N  a 


•il 


mi 

Mb 


i'f.i 


270  LE  JtUJDI   £AI¥T, 

prona  prasieoi  luiba  Saîvafcn  ï«a!;ul«.    0  Rc<î<»inptor4c. 

Slaos  ad  aram  immo  M*p-ph,x  trî'uiatiis  Ponlifex,  debi. 
tum  persoWit  omoe,  consecratQ  Cbnsmate.  0  rederoplor 
&c. 

Coosccrare  tu  dignare,  Rez  perennis  patriar,  boc  Olif 
Tum  signuai  vivum,  jura  contra  dseiuununv*  O  Redeinp. 
tor&C 

VEvêqne  bénit  tes  Huiles  comme  nu  Pontifical;  ensuite  on 
les  porte  à  la  Sacristie  en  faisant  de  nouveau  le  loup  de  l'Eglise 
et  en  chantant  comme  ci-desus  les  f'*ersels  suivons  i 

Ut  novetur  sexus  omnis  unclioiie  Chrisinatif,  ut  lanetar 
sauciata  dignitatis  gloria.     0  Redemptor  &c, 

Lotà  meale  sacru  fonte  aufugantur  crimina  ;  uactl 
fruDte  sacro  8anc*laiofliiutit  charismata.  O  Redemptor  &c. 

Corde  nalus  ex  parenlis  alvum  implens  Tirginis,  pranta 
lucem,  claade  mortem  Chrisinalit  cousortibut.  OHe* 
deptor  &c. 

Sit  hsec  dics  festa  nobis  FgRCul&rum  saeeulis  :  »it  sacrata 
digaà  laude^  uec  senescat  U^»poi>.e«     O  Redemptor  dtc. 


II'  • 


■Ê. 


^^\    f 


'..1  hi-i 


w 


Ml 


A  VEPRES. 

yipri»  avoir  dit  tout  tua  Pater  noiter  et  Ave  Maria,  «a 
commence  sans  ckant  par 

JJJnt.  Calicem/sa-  L'Jnt  Je  prendrai  le 

hi  k.is   accipiam;    et  calice  dii  salut  ;  et  rin- 

nomenDomini   invo-  voquerai  le  nom  du  Sei- 

cabo.  ^^""'^- 

PSEAUME    115. 

4 

Dài>id,  sauvé  de  quelque  grand  danger ^  en  témoigne  â  Die» 
sa  recênnaissance,  et  promet  de  lui  rendre  se*  taux  en  préun* 
es  de  tout  le  peuple  assemblé^ 

CREDEDI,  prop-     yAI  cru,  c'est  pour- 
ter  quod  locutus   J  quoi  j*ai  parlé  :  ce- 
sum  :    *  effo     autem   pendant  j'ai  été  humilié 

humiliatussum  nimis.   ^^\^.^?\^l  ,   ,      ^,     • 
*,         ,.   •  •  J  aidit  dans  xv»oL  itgî- 

bgo  dixi  ift  excès- 


;)rftc. 
debi. 

ic  OU» 
deinp* 


\uitt  on 
l'EglUe 

taiieUir 

;     UDCtà 

itor  &c 
praesla 

t  sacral» 
or&c. 


L 


ariti  w 


jndrai  le 

et  j'in- 

du  Sei- 


rne  à  Dû» 


îst  pour- 
irlé  :  ce- 


A   VF.PU£Ç.  wJ 

t«tio;i  :    Toat    homine  su  ifaeo  .  *  Omnis  ho- 

eit  menteur.  mo  inendax. 

Quelles  action  de  gra-  Qaid  retribuam  Bo- 

ces   rendrai-je  au  Sei-  mino^,  ♦  pro  omnibus 

çneur,    pour  tous    les  quœ  retnbaitmihi? 

biens  qu  il  m  afait»^?  *^ 

Je  prendrai  le  calice  Calicem    salutaris 

dusiiut;  et  j'invoque-  accipiam  ;  *  et  nomen 

rai  le  nom  du  Seigneur,  fy^^i^]  invocobo. 

J'accomplirai  en  pré-        Vota  mea    Domino 

sence  de  tout  le  peuple  leddatn     coram  ©rani 
les  vœux  q«e  j'ai  faits  ,^  ejus  ;  ♦  preti- 

au    Seiffneur  :  la  mort  ^   ^.         «^      '    .  '^  x\^ 

des  SaiSts  du  Seigneur  ««.^  !"  conspectu  Do- 

est  précieuse  à  ses  yeux,  mm i  mors  Sanctorum 

0  Seigneur,  parœ  que        O    Domine^     quia 
je  suis  consacré  à  votre   ego  servus    tuus  ;    * 
service  ;  qpe  je  suis  vo-    ^px)  servus  tUUS,  et  fi~ 
tre  serviteur,,  et  le  tik   ^^^  j^j^^^j^  ^^ 
de  votre  servante  ; 

Vous  avez  rompu  mes  '  Derupisti  încu:a 
lieus:  je  vous  offrirai  mea  :  •  tibi  t'i  rif^^a- 
une  hostie  de  louange;  bo  hostiam  laiidis  ;  et 
et  j'invoquerai  le  nomdu  nomen  Dominl  in^o- 
^'^"""'•-  cabo. 

J'accomplirai  mes  Vota  mea  Dommo 
vœux  fiiits  au  Seigneur^  reddam  in  conspectu 
à  la  viie  de  tout  son  peu*  omnis  populi  ejus  ;  ^ 
rie;  ù  l'entrée  de  la  in atriis  doraûs'Domi- 
maison  du  Seigneur,  au  ^'  i„  j^gdiQ  tuî.  Je- 
milieu  de  t"»  enceinte,  i 

ôJérusaieKv  rusalera. 

AnL  Je  prendrai  le  -^^^-  Cahcem|salu- 
calice  du  salut,  et  j'in-  taris  accipiam,  et  no- 
voquerai  le  nom  du  Sei-  men  Domini  invoca- 
gneur,  |^o..  N  4 


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Mis 

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Mk.:  'itm'-^ 


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lî! 


^â  LE    JE13DI    SAINT^ 

Ant,  C\im  \mjqm       Ant,    Avec  les  enne. 
oderunt  pacem,  eram    ""»  ^®  ^^  P»»»»  Je  gar- 

paci^cus  ;!-  dum     lo-  dais  un  esprit  de  paix: 

^     1       .11-     •  lorsque    le   pcirlui»,    ilg 

quebarilli8,impugna-  g'éieVaienf  contre  moi 

balnt  me  gratis.  gaus  sujeU 

PSEAUME    119. 

Vame  toupin  de  se  voir  étrangère  nur  fa  terres  parmi  desptu. 
pUs  qui  ia  combat tent  :  tlle  prie  Dieu  de  Vert  délivrer. 


D     1  ominum^     T'AI  poussé  mes  cris 


A.cùm(ribularer^   f9    vers   le   Seigneirr, 

1  •     «    é  «««.wi;      lorsque!  étais  dans  lai- 

clamavi,  *  et  exaudi-   ^^^^^^^^  J  ^^  .^  ^,^  ^^^ 

vit  me.  ce. 

Domine,  libéra ani-         Seigneur,     délivrei 

mam    nieam    à  labiis  mon  âme  des  lèvres  in- 

•    •      •      ^     .      !•        A  iustes,  etde  la  langue 

Î,"'^.T'       "^*  •"  ''"S"a  trompeuse.  ^ 

Quel    abri     peut-on 


dolosa. 

Quid  detur  tibi,  aut 
quid  apponatur  tibi,  * 
ad  ling'uam  dolosam  ? 


-  SagîttaB  potentis 
acutse  ;  *  cum  carbo- 
nibiis  desolatoriis.. 


Heu  mihi,  quia  in- 
colatus  meus  prolon- 
gatus  est  !  habitavi 
c«m  habitantibus  Ce- 
iar  :  *  multùm  incola 
luit  anima  mea. 


vous  donner  [ô  mon 
âme  ?]  ou  quel  remède 
vous  procurer  contre 
une  langue  artificieuse  ? 

Ses  paroles  sont  com- 
me des  flèches  aiguës  ti- 
rées par  un  bras  vigou- 
reux, comme  des  char- 
bcjs  ardens,  qui  por- 
tent partout  la  désola- 
tion. 

Hélas,  que  mon  exil 
est  long  î  je  suis  ici 
[comme]  parmi  les  ha- 
bitans  an  Cédar:  mon 
âme  est  trop  longtems 
dans  une  terre  étran- 
gère. 


A   VEPRES. 


n  a  exau* 


273 

Je  suis  pacifique  avec  Cam  his  qui  oderunt 
les  ennemis  de  la  paix  :  pacem,  eràhi  pacifi- 
lorpqueje  leur  parle,  ils  ^^g  .  *  cùm  loquebar 
8*é  ôvent    contre    moi   .„.  .  u     * 

sans  sujet.  '"«'       impugnabant 

me  gratis. 

Ant,  Avec  les  enne-  Ant.  Cmiti  his/qui 
mis  de  la  paix  ie  vivais     .  i  .  *■ 

en  esprit  àe  paix  :  lors-  ^^^î'a"^  P^c^"™,  ^^"^ 
que  je  leur  parlais,  ils  pacihcus|;  dumloque- 
g'élevaieîiit  contre  moi  bar  illis^  iinpugnant 
sans  sujet.  me  gratis. 

AhI.  Délivrez-moi,  .  .^w<.  Ab  hominibug 
Seigneur,  des  hommes  iniquis  libéra  me,  Do- 
injustes.  mine. 

PSEAUME    139. 

Vame  prie  Dieu  de   la  délivrer  des  méchanntt  dei  calomnia» 
teurs^  et  défaire  tomber  twr  eux  sa  vengeance, 

DELIVREZ -moi, 
Seig^neur,     de 
l'hom'ne  méchant  ;  dé-  ?        « 

livre..moi  de  Thomme   "^.^    '"^•^^.  ^   *  ^     ^»^^ 
injuste;  iniquaeripeme. 

[De  ces  hommes]  qui  Qui    cogitaverunt 

forment  dans  leur  cœur  iniquitates  in  corde  :♦ 

de  mauvais  desseins  ;  et  ^^^^  ^j^  constituebant 

qui  me  font  la  guerre  .. 

tout  le»  jours.  prœlia. 

Ils  ont  aiguisé  leurs  Acuerunt  linguas 

langues  comme  [la  lan-  sUas  sicut   serpentis  : 

çnej  du    serpent  :    ils  ♦  vencnum   aspidum 

ont  un  venin    d^ispic  gub  labiis  eorum. 

'ious  leurs  lèvres.  r». 10*^^,1:  ,««    n^«,: 

Gardez  -  moi,      Seî-  ^"f^^^^  "'^^  "^""■ 

?neur,  de  la  main  du  "^^    ^^  "^^"^    P^^^^^" 

pécheuret; délivrez-moi  toris,   *etabhomiui< 

des  horaiiies  injustes  :  bus  iniquis  eripe  me. 

N5 


1 


ERIPE  me.    Do- 
mine, ab  homi- 


'  1 


^'®' 


40i 

/   -.1    i'â'J 


V'mm 


ir 


0. 


274     •  LE  JEUDI  «Anrr> 

Qui    cogitaverunt  Qui  ont   projeté  de 

■upplantare     cressus  "*®  ^^irc  tomber;  ces 

meos,  *abscoiSleiimt  f^iP^f.^^f  J"  *^"  ^^'^ 

',.,                   ...  un  pièffe  en  secret, 

superbilaqueum  mihi.  *^  "* 

Et  funes  cxtende-  n»  m^ont  tendu  des 

lunt  m  laqueum  :    *  filets  pour  m'envelop- 

juxtà  iter   scandalum  per  ;  ils  m*ont  préparé 

posuerunt  mihi.  des  embûches  sur  mon 

efaeoiin* 

Dixi  Domino  :  De-  J'ai  dit  au  Seigneur: 

iismeuse8tu:»exau-  J^î"»  êtes  mon  Dieu. 

di.    Domine,    vocem  iT'lîn^T"*''/"''' 

,  ^          ^.     .  rablement  le  cri  de  ma 

deprecationis  me8&.  prière. 

Domine,   Domine,  Seigneur,    Seigneur, 

virtus  salutis  mcœ,  ♦  ^^^^  <!"*  ^*®»  ">»  force 

obumbrasti  super  ea-  «*  mon8al«t,  yousam 

A              •     j*    1^  11*  D^^  n>a  tête  a  couvert 

put  meum  m  diebelli.  ^u  jour  du  combat. 

Ne  tradafi  me.  Do-  Seigneur,  ne  me  Ji- 

mine,  a  desiderio  meo  vrea  pas,   contre  mon 

peccatori  :    *  cogita-  attente,  entre  les  saios 

verunt  contra  me  :  ne  ^«*  pécheurs  ;   ils  ont 

derelinquas    me,    ne  TaLEr^pasl^S: 

forte  exaltentur.  peur  qu'ils  ne   triera. 

phent. 

Caput  circuitus  eo-  Leurs  détours  artiii' 

rum,  *  labor  labiorum  ci^Jx,  et  leur^  calom. 

ipsorum  operiet  eos.  "^®^  '®^  "'^"'^  ^^^^^' 


Cadent  super   eos 
carbones;    in 


ignem 


dejicies  eos  :  *  in  mi- 
seriis  non  subsistent. 


téeg,    retomberont  sur 
leurs  têtes. 

Des  châibôuâ^  ardsns 
tomberont  sur  eux; 
¥ous  les  précipiterez 
dans  le  ièu  ;  ils  ne  pour* 
ront  subsister  dans  les 
douleurs. 


Seigneur, 
ma  force 
vous  avez 
à  couvert 
»iiibat. 
ire  me  li- 
)iitre  mon 
*  les  sains 
I  ;    ils  ont 
re  moi  ;  ne 
z  pas,  de 
ne    triom- 


À   TEPRES.  275 

L'homme  qui  se  lais-       Vir  linguosus   non^ 
fle  emporter  par  sa  laii-   diri^etur  in  terra  :  ♦^ 
gU8,ne  prospérera  pas   ^irum   injustum  mal» 
sur  la  terre:   les  maux       _.     *•*'•*     •*„ 
«tableront     Ihooime  capient m  intenta. 

injuste  à  Theure  de  la. 

mort;  ,      .    ^    . 

Je  sais  que  le  Sei-       Cognovi  quia  faciet> 

gneur  défendra  la  cause   Dominus       judicium: 

des  tiiibles,  et  qu'il  vcn-   inopis,    et  vindictam 

géra  les  pauvre».  pauperum. 

Cependant  les  justes        Verumtamen  justi: 

iMieront  votre  nom  ;  et  confitebuntur  nominii 

et  ceux  qui  ont  le  cœur  tuo    ;  *  et  habitabunt 

droit  jouiront  de  la  vue  recti  cum  vultu  tuo. 
de  votre  présence. 

Ant.     Délivrez-moi,       Ant.  Ab  hominibîi» 

Seigneur,  des  hommes  iniquis  libéra  me^  Do  - 

injustes.  mine. 

ÂnL  Qlardez-moi  du  ./In^  Cùstodi  me  a 
piège  qu'ls  m'ont  ten-  laqueo  quem  statue- 
do,  et  des  embaches  runt  mihij  et  à  scan- 
desouvriers  d'iniquité.,  ^^lis  operantium  ini- 

quitatem. 

FSEAUME    140.\ 

VtttM affli^h  iémanie  à  Bitu  la paiiince  dans  tes maux^  etia prç*- 
teetion  contre  8e$  ennemis. 

Seigneur;    ^^ii  irmoMiNE,   da- 
crié  vers  vous  ;  dài-    M^    mavi   àd   te; 

!*;;' rpt''*'''*'''  T""*  «xaudi  me  :    ♦  inten- 

attentitiiima  voix.lors-  ■»  •  s 

qae  je  vous  invoquerai,  «^f   ^oci    me»,    cum 

clamavero  ad  te. 
,  Quemaprièremoiïte         Dirigatur     oratia 

josqu'à^  vous    comme  ^ea,  sicut  incensum 
l'a  fumée]  de  Tencens  '    n  a 


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876  LE  JKCDI  «AINT, 

in  conspectu  tuo:  *  et  que  Télevation  de 
elevatio  manuum  me-  "**«  mains  [vous  soit 
arum  «acrificium  ves-   açrfaWe,]  comme  le  m. 

crince  du  soir. 


perlinum 

Pone,  Domine, 
custodiam  ori  meo,  * 
et  ostium  circumstan- 
tiae  labiis  mets. 

Non  dcdines   cor 
meum  in  verba  mali- 


Seigneur,  mettez  une 
garf^e  à  ma  bouche,  et 
une  porte  de  circons- 
pection à  mes  lèvres. 

Ne  permettez  point 
que  mon  cœur  se  kiisfie 

de 


..         4.    j                  ,  aller  à   des    paroles 

tiœ,    ♦adexcusandas  ^^jj^^^   ^^/^  .Percher 

excusationes    in  pec-  ffes  excuses  à  mes  pé- 

catis.  chés. 

Cam     hominibiis  [Comme  font]  ceux 

operantibus  iniquita-  <1"!    commettent   l'ini- 

tem,    *et   non  corn-  q".«te  :    «on,  je  naurai 

.     1                1     ^.  point  de  part  avec  ces 

municabo  cum  electis  ^^^^  j^  J^^^ 

eorum. 

Corripietmejustus  Que  le  juste  me  re- 
in    miserlcordiâ,     et  V^^l\^     avec     bonté; 

increpabit  me  :  *  oie-  ^"  ^^^^  ^''.''^^''  ^^P": 

^  ^                  ^     .  mandes  sévères  :    mais 

um  autem  peccatons  j^  pécheur  ne  ré- 

non  impmguet  caput  pande  point  son  huile 

meum,  anima  tête. 

Quoniam  a<lbuc  et  Car    ma    prière  est 

oratio  meo  in   bene-  jH^Mrs  que  je  ne  me 

placitis  eorum  :  ♦ab-  ^^"^?^   pomt  aUer  aux 

'       ^.         ^  ,        ^.  actions  ou  ils  se  plai- 

sorptisuntjunctipe^  ,e„t .     j^g    principaux 

tiœ  judices  eorum.  d'entr'eux  se  briseront 

Audient verba  «lea^  contré  îa  pierre,  etdis- 

quoniam    potuemnt  ;  paraîtront. 

*  sicut  crassitudo  ter-  ^^  saïu-oot  alors  qoe 

mes  paroles  ont  eu  la 
force  [de  se  faire  eaten* 


A  VETRESr.  2T7 

Hr«  :    [Mais  en  atten-   rae   erupta  est  super 
dantque  ce  moment  ar-    terram  ; 


rive:]  comme  le  mottes 
d'une  terre  grasse  aont 
ronB|.ae9  et  éparses  (^à  et 


Ainsi  nos  os  sont  dis- 


les  yeux  vers  vous,  Sei- 
|rneur;    Seigneur,  J'es- 
père en  vous,  ne  m'ôtez 
pas  la  vie. 
Gardez-moi  du  piège 


Difisipata  sunt  ossa 
nostra    secns     infer- 
num  ;    *  quia  ad  te. 
Domine,   Domine,  o- 
perséa  autour  des  tom-   culi  mei  ;  in  te  spera- 
beaux;  puisque  j'élève   y\^  ^on    auferas  ani- 

mam  meam. 
Custodi  meàlaqueo, 
quem  statuerunt  miiu, 
♦  et  à  scandalisopc ' 
qu'ils  m'ont  tendu,  et  rantium  iniquitatem. 
des  embûches  de  ces  Càdeat  in  relia- 
ouvriers  diniqu.ie.  ^^^^    .^^^  peccatores  : 

Les  pécheurs  tombe-    j.    .     ^*  ,     \ 
ront  dans  leurs  propre   *  smgulanler  sumego 
filets  :  j'aurais  beau  être   donec  transeam, 
seul,  je  les  éviterais  et        Ant  Custodi    me  à 
passerais  outres.  laquco   queui   statue- 

Ant  Gardez-moî  du    ^unt  mihi,  *  et  à  scan- 
mège  qu  ils  m  ont  ten-   ^^j^  operantium  ini- 
du,  et  des  embûches  de        •#  * 
ces  ouvriers  d'itiiquité,    <iuitatem.      .  . 

Ant,    Je  regardais  à       ^«^-  Considerabami 
droite,  et  j'examinais  ;   ad  dexterafin^  et  vide- 
et  il  n'y  avait  personne    bam  ;  et  non  erat  qui 
qui  me  reconnût.  cognosccret  me. 

PsRAUME    141. 

David  lacké  dans  une  caf-ctrnt  implore  le  sêceurde  Dieu,  S/, 
Uilaire regarde  ce  Pueaunu  comme  une  Prophétie  de  J»  Centra 
I  h  mains  de  ses  ennemis. 


J'AI  élevé  ma  voix,  mTOCE    meâ     ad 
et  j'ai  crié  veps  le     ^     Dominum  cla- 
|beign«ur  :  j'ai  élevé  ma    ^^^-^  .  #  ^^^^  ^^g  ^^ 


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278  tE   JEUDI   811NT, 

Dominum  deprecatus  voix,  et  j*ai  prié  le  S^. 

sum.  gneur. 

Effundo  in     cons-  Je  répands  ma  prière 

pectu  eju«  omtionem  ®"  **  présence  ;  et  jVx. 

mcam  ;  *  et  tribula-  p»®    devant  lai  mit 

..                                 .X  trouble, 
tionem    meam    ante 

ipsum  pronuntio. 

In   defici€ndo     e%  '    Mon  esprit  est  près 

me  spiritum  meum  :*  "^  m  abandonner  :  vou» 

et  tu  cocnovisti  semi-  •  ^^  î""""  '^'''"J  ^«" 

ei  lu  co^ovisu  scmi  naissez  la  route  que  û 


tas  meas. 

lii  vift  hâc  quâ  afn«^ 
bulabam^  *  abscon- 
derunt  laqueum  mihi. 

Considerabam  ad' 
dexteram^  et  vidfe- 
bam  ;  *  et  non  erat 
qui  cognosceret  me. 

Pcrîit  fuga  à  me  ;  *" 


dois  tenir. 
Uh  m*ont  tendu  un 

Eièîfe   en  secret,   dans^ 
i  chemin-  où  je  mar- 
chais. 

J'ai;  considéré  à 
droite,  et  j'examinais  : 
mais  si  sy  avait  per- 
sonne qui  méconnût. 

Je  ne  vois  aucun  mo- 


etnon  est  qui  requi-  Jf"  d'échaper:  et  il 
i^tanimam  meam.         ^y,,^  personne  oui  se 

mette  en  peine  de  me 

sauver. 
Clamavi  ad  te.  Do-       Seigneur,   j*ai   crié 

mine  ;  ♦  dixi  :  Tu  es  l^^  ?«««  \  Je  ^o"»  »» 

^^^»  ^^^  ««^*«:r^  w.^»  °*t  î  vousetes  mones- 
spes  raea>  portio  mea  r^^^„^  ,^..  ô,«„^^. 
.«^^      A    •       A»  perance,  vous  êtes  mon 


in  terra  viventium. 

Intende  addepre- 
cationem  meam  :  * 
quia  humiliatus  sum 
nimis. 

Libéra  me  à  perse- 


unique    bien    dans  la 
terre  des  vtvans. 

Sojres  attentif  à  dm 
prière  ;  parce  que  je 
SUIS  humilié  jasquâ 
l'excès. 

DélivTez*moi  de  mes 


J'Cbriitui  faci 

JJf"«... Pater  00 
l*M,  etc.  page 
|«e.  pagtiso, 
J  /»iw**  le  Pré 

Il  «"Per     veiti 
ïneaMme,  Deuf. 


LE  LA 


«»  prattqm 


i'at 


MV  LAV£»f£NT  DES  PIEDS.  270 

persijcuteurs  :  parce  quentibus  me  ;  *'  quia 
qu'ils  sont  deveniM  plu»  confortât!  sunt  super 
^rts  que  moi. 


Tirez  raon   âme    de 
celte  prison,   afin  que 

bénisse  votre  nom  ; 
s  justes  m'^attendent, 
jusqu'à  ce  que  vous  ré^ 
compensiez     ma 
tience 


t 


me. 

Educ  de  custodiâ 
anim»iTi  meam^  ad 
confite  lulu  m  nom  mi 
tuo  :  *  me  expectant 
pâ-  justi,  donec  rétribua» 
mihi. 


loî  de  DM 


AtU.  Je  reg;ardaîs  à       4nl  Considerabam/ 
droite  ;  et  j'examinais,  ^d  dexteram,  et  vide- 

*'?m?connït^"''""''  ^"^'  et  nQneratqui 
^°'  *  cognosceret  me. 

On  ne  dit  %î  Capitule,  ni  Jfymne,  ni  Kereet, 

AnU  Fendant  le  sou-         Anê.  Cœnantibus 
oer,  Jésus  prit  du  pain,   }]lig^;    accepit    Jesu»^ 
k5  bénit,  le  rompit,  et    panem,  et  benedixit, 
le  donna  à  ses  disa-   5^    4?-J«.:i.       a  a- a 
pies.   Matth.m.  ^?   f^^'f^'     deditque 

discipulis  suis. 

Mag>hpicat,  P«g*c85. 

Or  répète  t  Antienne,  CoBnaniibnt  \apri%  ia^uelh  on  diète 

|r.  Chriitui  factus  eft  pro  oobii  obediens  iis(}ue  ad  mor- 

ten.... Pater  oottett  touibae  f  le  Pteaume,  Miserere  meî, 

Deai,etc.  page  810i  et  rOraieen,    Retpier»   quctamnti 

etc.  pege  %30. 

Enmiie  le  Prêtre  avec  $ee  Minietret,  découvre  lee  Jum 
VM»,  en  diinnt  P Antienne  r  DWiierunt  sibi  vettiinenta  mea  i 
Ict  luper  ?eitein  meam  miferunt  tortem  :  evee  le 
ïhtaume,  Deuf,  Deuf  nwu»,  refpice  in  me,  etc.  comme 
Xti^rii,  pege  889. 


LE  LAVEMENT  DES  PIEDS. 

CttU  Cérémonie  ttt  fart  mndeune  \  pui$qu'*au  rapport  i'Origéno, 
1t/f(iil  «n  prattqut  dèi  lu  premiewi  tiieiu  de  VKgliêo,    Ontof^ 


LE  JEUDI  sAnrr^ 

pelle  Mandalmn,  mot  Latin  qui  afgnifie  coramandemcnt,  parti 
qu'elle  nous  a  éli  recommamléà  par  l  exemple  0t  Us  paroles  de  jf 
au$.Chri$t  même»  Ainsi  dans  chaque»  Eglise  le  supérieur  lave  Û% 
pieds  à  ses  in/'érifurs  «ta  un  tertain  nombre  de  pauvres  ;  JLe  Pnot 
et  les  Rois  même  en  font  autant,  et  plusieurs  personnes  riches  /n 
Imitent  pour  se  confoi  mer  en  cela  au  rare  exemple  d'humililé  que  k 
Sauveur  nans.laisse»  On  ne  saurait  donc  trop  recommnndrr  avx 
Chii'iens  une  si  sainte  pratique;  et  on  Vembrasstra  auecpUidi 
ferveur,  si  vn  considère  que  ce  qu'en  fait  aux  paU  vres,  on  Uféi  à 
Jésus» Christ  même  |  et  qu'en  lavant  les  puis  de  ses  frires^  on  pu 
rijie  Vaine  de  ses  taches^  selon  la  belle  remarque  de  St.  AmhroUt, 
ApTfs  que  ks  Autth  ont  éle  découverts,et  le  signal  donni^le  Prfiat 
ouf  Officier  revêtu  d^un  amict  et  d'une  aube  prend  V  étoile  et  la  chau 
v'iollte^  et  sétant  rendu  dans  If  lieu  préparée  pour  cette  té.  émonie^U 
Diarre  et  le  Sous  diacre  revêtus  comme  en  la  Mesie  (h  parement 
blfinis,  l\iss*itent  et  le  servent.  Il  met  riLncens  dans  Veniensoht',  It 
Diacre  ensuite  tenant  le  Livre  des  Evangiles  devant  sa  poitrittt^u 
met  à  genoux  devant  fut,  ot  demande  la  bénédiction.  Après  qu'il  it 
reçeue,  les  Acolytes  étant  à  ses  côtes,  avec  leurs  Chandeliers  et  du 
eier^fs  allumés,  et  le  Sous- Diacre  tenant  le  Livre,  il  fait  k  signe 
de  ta  Crntx  sur  le  Livre^  l'encense  «t  chante  comme  à  Vordinm 
rfe'j'aHiÇiie  Ame  dlem  festuiw  I*H8chiB,  &c.  qui  est  en  la  Même  it 
ce  jour  lequel  étant  fini  f  le  Sous  Diacre  perte  le  Livre  tout  ouvert 
à  l'Officiant  pour  le  lai  faire  baiser,  et  le  Diacre  ftncente  comwt 
de  coutume:  V Officiant  ensuite  quitte  la  chape,  et  le  Dtaert  etk 
Sous'Dincre  le  ceignent  d^unlnige,  et  if  va  ainsi  assisté  des  mima  \ 
Diacre  et  Sons.diacre  faire  le  lavement  des  pieds.  Ceux  àquioU\ 
les  doU  laver  étant  préparés  et  mie  en  rang,  les  Clercs  presenlertl 
U  bassin  et  Ceau  ;  le  Sous- Diacre  tient  le  pied  droit  de  chacurt  d^eniA 
V Ojidant  »é  met  À  genoux*  laoe  à  chacun  d'eux  le  pied,  VessuieA 
le  baise  et  le  Diacre  lui  présentant  le  linge  pour  le»  essuyer  \  tti\s\ 
tant  celte  cérémonie  un  chante  ce  qui  suit. 

Ant.  Mandatum  ^ni.  J©  vous  donne 
novum  do  vobis  ;  ut  wn  commandement  non- 
^:r.nM>'é:a  ;*«»:oAn«      ai     veau  ;     c'est    de  vousl 


aimer  les  uns  les  a*Jtre!,k 
coRiHie  ie  vous  ai  aimésj 
dit  le  Seiffneur. 

Ps.    Heureux  cm 
qui   sont  purs  et  m 


diligaiis  invicem,    si- 
eut  dilexi  vos,    dicit 
Dominus.  Joan.  13. 
P».  118.  Beatlim- 
maculati  in  viâ^   qui 

ambulant  in  lege  Do-   *ac>®  dans  leur  voie, 
^;_ ;  °  qm    m«rchciTt   dans 

loi  du  Seigneur. 

On  ripite  r  Antiennet  M.irrdatum  nôvam,  &  ainsi  de»  A 
tienneê  âui  ant  de»  Pseaumes  et  dt»  FeneH,  et  ée  eàaqut  Pia 
mt  «Il  dit  HuUment  k  premier  ve?sa» 


AU   LAVEMENT   DES   PIEDS.  S81 

y^n/.  Le  Seigneur  8*é-  Anf.  Pos*q«àm  sur- 

(antlevéde  tabl^,  mit  rexit  Dominus  à  ccè- 

deTeau  dans  le  bassin,  ^^      misit  aquam    in 

et  coin  raença  a    laver  ,  .           *     ■      «^   i 

Il  pieds  de  ses  disci-  pelvim     et  cœpit  k- 

pleg:   c'est   l'exemple  ^are  pedes  discipulo- 


i  leur  a  laissé. 


qui 


Ps,   Le  Seigneur  est 
prand,  et  infiniment  di- 


rum  suoruin  :  hoc 
exemplum  reliquit 
eis. 

Ps,  47.  Magnus 
ne'deFou"ange,"dans7a  pominus,  etlaudabi- 
ille  de  notre  Dieu,  et  lis  nimis,  in  civitate 
ur  la  montagne  sainte.   Dei  nostrî^  in  monte 

sancto  ejus. 
Ant.  Le  Seigneur  ^nL  Dominus  Je- 
ésus  ayant  soupe  avec  sus^  postquàm  cœna- 
disciiles,  leur  dit:  vit cum discipulis suis, 
vez-vous  ce  que  je  Javit  pedes  eorum,  et 
n8  de  vous  faire,  ^j^  ^,14^.  s^j^jg  ^^ 
I  qui  SUIS  votre  Sei-    n        -         i*  t> 

2  et  votre  Maître  ?   ^^F^"™  vobis  ego  Do- 
evous   ai  donné  Te-   n*»"""    ^^  Magwterl 
mple,  afin  que  voufi   Exempium    dedi  vo^ 
liez  comme  j'ai  &it.   bii  ;  ut  et  vos  ita  fa- 
-     ^  .  cit^tis.  Joan  13. 

Pi.   Seigneur   vous        p^  34    Benedixis- 
ez  beni  votre  t«rre  :    ..      ta      •  *      ^-« 

«savez  délivré  Jacob  ^'>    Domine,    terram 
captivité.  tuam  :  avertisti  cap- 

tivitatem  Jacob. 

ifl/.  Quoi  Seigneur  !         Ant.  Domine,    tu 

8  me    laverez    les  mihi     lavas      pedes? 

Is?  Jésus  lui  répon-  Respondit   Jésus,    et 

:  Si  je  ne  vous  lave  dixitei:  Si  non  lave- 
ipieds,  vous  n  aurez         .••  •        1  ^^  u« 

»td.'part  avec  moi.  F»  ^ib'  pcdcs,  non  ha- 

bebis  partetu  mecum. 


riens 

noi 

neur 


m 


...Jim  • 


i  ■ 


982  liBJfiUM  SAIKT; 

V.  Venit  ergô  ad  v.    14  vint  donc  ni 

Simonem  Petium,  et  Simon  Pierre;  et  Pierre 

dixit  ei  Petrus.:   Do-  ^^dit:QuoiîSeignettr,| 
mine^  &c. 

V.  Quod  cgofacio,  v.  Yous  ne  savez  ps[«| 

tu  nescis  mode;  scies  maintenant  ce  que  jf| 

autem   posteà.     Da-  ^*»^  *  "»***  ^®"»  ^é  sau. 

mine,  &c.  rez après     Quoi!  Sei. 

'  gneur,  &c. 

V.  Si  ego  Dominus  v;.  Si  je  *ou8  ai  lavj 

et  Magister  vester  la-  les  pieds,  moi  q^ji  suit 

vi  vobis  pedes  ;  quan-  ^o^*"®  Seigneur  et  votri 

tô  magis  debetis  alter  5?*^^,^  -  ^}  *^^«  H 

-             ~  O  hlAn    nllIO     riA    rafannJ.1 

altenus  lavare  pedes  ! 
Joan,  13^ 


bien  plus  de  raison  de 
vez-vous  vous  laverie 
pieds-  les  uns  aux  auj 
Ires  !^ 

Ps,  Peuples,  écoute j 
prête' 


tout     ceci 


Ps.  48.  Audite  hœc, 
omnes  Gentes  :  auri-   „      ... 
bus  percipite  qui  h».   J  oreilK  vx^us  qui  lui 

bitatis  orbem.^  *^*  '^^  ^  "^'"'^ 

AnU  In    hoc  cog^      Anti    G'est  en 

noscent  omnes  ;  quia  que   tous    connaitrci 

discipuli  mel  estis,  si  q.»e  vous  êtes  mes  dii 

dilectionem   habueri^  ciples;  si  vous  avez  ^ 

..       .  .     .  ,  lamour  les  uns  pour 

tis  ad  mvicem.  Joan.  ^^^^^^ 

V*  Dixit  Jésus  dis» 
cipulis  »uis. 

Ant,  Maneaivt  in 
vobis    Pides>     Spes, 


V..  Dit  Jésus  à  I 
disciples. 

AnL    Que  ces  trd 

v«rtu8,,  la.  Foi,  l'Esp 

la:  Charil 


g^t      ..  .  .      ,  -  rance,    et 

Chantas,    tria  Hec  :  aemeirent.  en    vo 

major  autem  horum  mais  la  Charité  ert 

est  Charitas.   1,  Cor,  plus  grande  des  Iroi 

13.. 


AU   LAVEMENT  DES  PIEDS.  283* 

Maintenant  ces  t.  Nunc  autero  niar 
Uis  vertus,  la  Foi,  „^„1  Fides,  Spes, 
l'EsDéraiice^ et  la  uha-   nu^^^u^^      ♦*:«   1,«.^. 


T. 


mais 


Charitas^    tcia  hœc  : 


riié  demeurent  ;  .u».»  ^^-  „  «.,*«^  u»v«,.«» 
ja  Charité  est  la  plus  "^«jor  autem  borura 
excellente  des  troi«.  est  Charrtas. 
Ant*  Bénie  soit  la  Ant.  Benedicta  sit 
laiHte  Trinité,  et  Tin-  sanctaTrinitas.atque 
^fisible  Unité  de  Dieu,  ^divisa  Unitas.  Con- 
ta le  glor^fieroRs,  fitemurei,  quia  fecit 
arce  qu  1!  Rous  a  fait  ,  .  '  ^. 
liséricorde.  nobiscum    œwericor- 

diam  suam. 

T.  Bénissons  le  Père,  v.  Benèdicamus  Pà**^ 

FH8,.  et  le  Saint  Es-  trem  et  Pilium.  cum 

*"*•  Sancto  Spiritu. 

Ps.  Que  vos  taber-  />,.  SJ.  Quàm    di- 

icles  sont    aimables,  lecta  tabemaculatua. 

Dieu  des  vertus:  mon  ri^^;«^       ,,:..é..«»»^  f 

ne  lans^uit  et  se  con-  •     -^    x    j  i»   «j. 

une  du  désir  d'entrer  concupiscit  et   déficit 

18  la  maison  du  Sei-  anima   mea  iii  atcia 

sur.  DominL 

Aiu.  Là   où   est  la  jnt.  Ubi   cbarita» 

«ritfetramour,.Dieu  ^  3^^     Deusibiest. 

est  aussi.  ' 

T.  L'anwup  de  Jésus  y.  Côngregavit  nos 

»  a    assemblés   et  inunumChristiamor. 


IIS. 

r.  Réjouissons-nouF/ 
[lui,  et  louofls«le-av.ec 

égresse.  ' 

[t.  Craî^ôns  et  ai- 
Wle  Dieu  vivant  : 
|V'  Kt    aimons-nous 

uns  les  autres  avec 
icoîiir  sincère. 


T.  Exultemus^  et  in 
ipso  jucundemur. 

V.  Timeamus,  et 
amemusDeum  vivum: 

V.  Et  ex  corde  di- 
li^musnos  siuccro. 


i! 


M 


284  LE  JEUDI   «AïWr, 

On  répète  i\      ,  Ubi  charitai,  àe, 

V.  Simul  ergocùm  'v.  Lors  (ii)nc  que 
in  unum  congrega-  nous  sommes  assembléi 
n^ur-  et  unis  [eeloiî  le  corps]  ;| 

V   Ne    nos    mente       v.  Gardons-nous 
dividamur,  caveamus.    rompre  l'union  de  ne 

esprits. 

V.  Cessent    iiirffia       v.  Qu'il  n;y  ait  pU 

maligna,  cesseiU  lites;   IV^ZT'"  "'  "^"'''"l 
o     '  'ni  procès  ;  ' 

V.  Et  in  medio  noS"  ^^:  ,^*  ,"»"1. '^^'".j 
A  »    •*  i^u  •  X      iS  Christ  notre  Dieu  m 

tri  sit  Christus  Deus.  ^„  ^jji^^  j^  „„„,  "« 

On  r/jpe'le  mcM'ff  VJnL  Ubi  charitai,  &c. 

V  Simul  quoque  y-  Faites  que  non 
cum  beatis  videamus,    puissions  voir  aveci 

bienheureux, 

V.  Glorianter  vul-  ,  \-  y°^iyj^«^.^ 
tum  tuu.,  Christe  ifofi^'Lt^f  "'"^H 
Dens  ; 

V.  Gaudium^  quod  v.  Pour  jouir  d'od 
est  immensutn^  atque  joie  sainte  et  éteraell 
probum^ 

V.  Sœctf la  per  infi-  ^.  Dans  la  suite  i^ 
nita  sîBculorum.  fi"»®  ^^  ♦^"^  *«*  ''^'^ 

R.  Amen.  r.  Ainsi  soit-iL 

»4pri9  le  lavemanl  des  pieds  le  Célébrant  Inve  ses  mai»>\ 
les  essuie.     Ensuite  retournant    aulieu  où  il   était  ««f 
Vantt  il  rejrend  sa  chape  ;  puis  de  bout,  et  la  tête  iècm 
il  dit  : 


Pater  noster,  &c. 

V,  Et  ne  nos  indu- 
cas  in  tentationem. 

R.  Sed  libéra  nos  à 
malo. 


Notr<î  Père,  &c. 
V.  Et  ne  nous  lais 
pas  succomber  ù  la  te 

tation 
R.  Maisdélivrez-no 

du  mal. 


dimc  qae 
assemhléi 
le  corps];! 

ns-nous 
ion  de  no 

[i*y  ait  plu 
ni  querellei 

:|ue  Jésu 
re  Dieu  so 
e  nous. 

Il,  &c. 

iB    que  noi 
voir  avec 

iix, 

•é  visage 

jJésus-Chri 

u; 


jouir  d'oi 
;  et  éterael 

la  suite  ii 
tus  les  siècl 

Isî  soit-il* 

\lfive  ««««'»• 
il    étail  ««i 
\a  léU  dlcw 


jnt  gardés  tiès-exacte- 

jcnt. 

V.  Vous  ave»  lavé  les 
lieds  de  vos  disciples. 
\,  Ne  méprisea  pas 
ouvragei    de    vos 

uns. 

V.   Seigneur,    écoa- 


Ipère,  &c. 
le  nous  lai! 
miberàlat' 

délivrez-no 


*AU  LAVElilENT  DES  F1ED8.  285 

V.  Vous  avez  prdon-  y.  Tu  mandasti  n»anr 
e  Seigneur,  que  vos  ^ata  tua,  Douiiue,  r. 
oinaiandenien8,a.  Fus-    (justodii'i    nimis.  Ps. 

118. 

V.  Tu  lavasti  pedes 
discipuloruin  tuorum. 
R.  Opéra  manuum 
tuarum      ne     despi- 

C\QS, 

V.  Domine,  exaudi 

ma  prière,    r.   £t   orationem  meain.     r. 

mes  cris  s'élèvont    Et  clamor  meus  ad  te 

squ'àvous.  veniat. 

V.  Que  le  Seigneur        y,  Dotninus   vobis- 

cum.    R.  £t  cum  spi- 
ritu  tuo. 

Oremus. 

DESTO,    Do- 

mine,  queesu- 

ttc7  dignemeiU   de    m«s.  officio  servitutis 

«voir  de  notre  ser-    nostrœ  :    et   quia   tu 

de:  et  parce  que    dibcipulis    tui»  pedes 

s  avez  daigné  l&ver    javare  digiatus  es,  ne 

pieds  de  vos  disci-   despicias   opéra   ma- 

8,  ne  méprisez   pas  »        .       ^ 

vrage  de  vos  mains,    ""um^  tuarum     quae 

vous   nous   avez    «obis  retinenda  man- 

mandé  de  retenir  et    dasti  :  ut  sicuthic  no- 

iler;afinqiue,coin-    bis,    et  à  nobis  exte- 

nous  lavons  ici  les   rjora    abîuuntar    in- 

'  '?"'^^'  ^^'   quinamenta  :  sic  à  te 

u   vniia     nniia  niini.        * 


lit  avec  vous.     r.    £t 
|ec  votre  esprit. 

Prions, 

'0U&  vous  prions, 
Seigneur,  de  nous 
re  la  grâce  de  nous  ac- 


A 


)  vous  nou»  pum^  .  j.  \      - 

88itou8  4e«  spuil. ,  ^>m*ïium  nostrûm  m- 
intérieur^is  de  nos   teriora  laventur  pec- 
coDtractéei)  par   cata.  Quod^  ip«e  pffiffii- 


286 


tE  VtNDHfiDI  skivr, 


tare  digncris^  qui  vi-   nos  péihés.   Accordei. 
vis  et  régnas  Deus  :    "o^»»   «'»1  vous  piaitj 

Per  ùrmm  sœcula  sac-  ^f  *^^^  S»"^^«> .  ^^w  quf 

étant  kJieu,  vivez  et  ré«| 
gnez  dans  tous  le»  ni 


cùlorum. 


R.  Amen. 


des.  R.  Ainsi  soit'il. 


A  CO  M  PLIES. 

J prh  ConfiXcor,  Miiereatur,  Indulgenliam,  011  tfii 
de  tuile  le»  quatre  Peeaumes  erdinairet,  page  88  4    ItC 
tique    NuQc  dimittii,    page  9i  les,  Chriitui,  ftc.  hb 
noater,  tout  bat  ;  le  Pteaume  Miaerere,  page  810  âf  FOn 
Reipke,  qucsumua,  &c.  page  8S0. 

Ainêi  finiênent  toute»  le»  heure»  pendant  ce»  troUj 
.ju»qu*aux  y-ipfe»  dm  Samedi  Saint. 


LE  VENDREDI  SAINT. 

A  TENEBRES. 

POUR    LE    JEUDI    AU    SOIR. 

TMtjfez  fB^spHeation  de»  Cérémonie»,    f^  le»  lUjletii»ti 
Jeudi  Saint*  FagelêO. 

'■ ..       VkKet,  Ave.  Credo. 

AU    PREMIER    NOCTURNE. 

Ant  Astiterunt  Re-  Ant,  Les  Rois  del 

ffesterrœ,    et  Princi-  terre  se  sont  élevés/ 

^-»«  0^.«»»»^.»««     ;«  *es  Princes  se  sont 

pes  convenerunt    m  g^és  contre  le  Saigne. 

unum  adversùs  Do-  St  contre  ion  Chnst. 
minuin^    et  advenùft 
ChsiStum  eju«. 


PSBAUME     ie. 


287 


C^ett  en  vain  qnt  ht  Nation»^  U%  Roh  et  let  Prmcet  de  ta 
%'oppour.t  au  régne  de  J.  C,  Clique  c*eti  tui  qutJHeu  ion 
êéiêèii  R9i  de  Punivirt,     *■-'-''*•»♦- -«^-"-♦•— -~« 


Excetlenu  exhortation  aux 


Uii  éeia  terre. 

POURQUOI  les  na- 
tions se  sont-elleii 
^mblées  en  turauhe  ? 
ilt  pourquoi  les  peuples 
int-iU  formé  de  vaifns 

Riois  delà  terre 
sont  élevés,  et  les 
Princes  «e  sont  ligpués 
9ntre  le  Seigneur,  et 
)utre  son  Christ. 


Rofl^pens  leurs  chaî- 
|e8[ont-ils  dit  ;  et  re- 
muons leur  joug  loin  de 

idus. 

Celui  qui  habite  dans 
Ciel,  se  rira  d*eux  ; 
le  Seigneur  se   nro- 
juera  d*eux. 

Alors  il  leur  parlera 
m  sa  colère  ;  il  les 
bublera  dans  sa  fu« 


m. 


Pour  moi,  il  m^a  éta- 
|i  Roi  sur  Sion,  sa 
[ontagne  Sainte,  [oûj 

moncesaloi. 


et  pop 


UâRE  fremue- 
runtgentes^  • 
et  pVpuli  meditati  sunt 
inania  ? 

Âstiterunt  Reges 
terrœ,  et  Principes 
conveneruntin  unum, 
•  adversîis  Dominum, 
et  ad  versus  Christ  um 
ejus. 

Dirumpamus  vîn- 
cula  eorum  ;  ♦  et  pro- 
jiciamus  à  nobis  ju- 
gum  ipsorum. 

Qui  habitat  in  cœ- 
lis^  irridebit  eos  :  *  et 
Dominais  subsanna- 
bit  eos. 

Tufic  loquetur  ad 
eos  in  ira  suâ  ;  *  et 
in  furore  sùo  contur* 
babit  eos.  ' 

Ego  autem  consti* 
tatas  sum  Rex  ab  eo 
super  Sion  montem 
lanctum  ejus^  *  prae- 
ceptum  ejus. 


.IMé 


s  H' 


288  LE  VENDREDI    BAIMT^ 

Dominus   dixit  ad       Le  Seigneur  m'a  dit  : 
me  :  ♦  Filius  meus  es    Vous  êtes  mon  Fils  ;  je  j 

tu,  eso    hodie  geiiui    yo"«?»  .engendré  au- 
'     o  °  jourd  nui. 

'                  V  Demandez;     et    jel 

Postula    a  me,     et  vous  donnerai  [toutes] 

dabo  tibi   gentes  hœ-  les  nations  pour  votre! 

reditatem  tuam,  *  et  héritage,    et   je   vouiJ 

iioweswonem     tuam,  raettrai  en  possession  de 

termines  terrœ.  ^^^y^sllTs^ouve 

Reges  eos  in  virgâ  ^vec  unevfi^l^XM 

ferreâ  ;  *  et  tamquam  et    vous    les    brisem 

vas  figuli  confringes  comme  un  vube  d'argile. 
COS.     ,                             ^       Vous  donc,  ô  Rois, 

Et  nunc,  Reges,  in-  devenez  sages  [etj  inJ 

telligite  :  *  erudimini,  telligens  :     instruisez- 

qui  judicatis  terram.     yo"^  vous  qui  jugez  la 
^     •*  terre.  ■ 

Servite  Domino  in  Servez  le  Seigneur 
timoré  ;  *  et  exultate  avec  crainte  ;  et  réjouii 
ei  cum  tremore.  sez-vous   en  lui  av( 

tremblement. 

Apprehendite  dis-  Soumettez-vous  d 
ciplinam^     nequando   demeurez  attachés  à  d 

ïrascatur  Dominus,  *   '«'»  ^^  P®"^.  ^.f  *«  H 
.  >.    1      -A»         ffneur  ne  8  irrite  cent 

et  pereatis  de  via  jus-  ^^^^^  ^^  ^^^  ^„„, , 

^»»  périssiez  en  vous  ée 

tant  de  la  voie  droite. 
Cùm   exarserit  in       Quand  sa  colère l'i 
bVeviira  ejiis,    heati   luraera,  ce  qui  arrii 

omnes,  qui  çonfidunt   f  »^«^^*^  heureux  ak 
'  *  tous  ceux  qui  met«* 

^^  ^^'  leur  confiance  en  loi. 

AfU.  Âstlterunt  Be-  jfn(.  Les  Rois  de 
ges  teriœ,  et  Priaci-  ■■  terre  se  somt  élevés, 
pes  conveneruBt    ia'les  Princes  se  sont 


1-V0U9     il 

tachés  à  i 
que  le  Seij 
rrite  conlr 
ae  V0U8 
vous  ée 
ie  droite, 
colèrei'i! 
ui  arriva 
ireux  aloij 
lui  raettei' 

je  en  loi* 
Rois  de  1 

élevés, 

86  sont 


A   TBNCBllES,  289 

gués  contre  le  Seigneur,  unuin   adversùs    Do- 

et  contre  son  Christ,  minuiti,    et   adversùs 

Christum  ejus. 
Jnt,    Ils  ont  partagé        Ant,  Diviserant  si- 

entre   eux    mes    vête-  bi    vestimenta   mea/; 

mens,  et  iU  ont  jette  ma  ^t  super  vcstem  meam 

robeau8ort.  miscrunt  sorteni. 

PfEAUMB   2l. 

i'un  di  ptus  frappant  aue  et  Psraufng  où  ton  voit  ta  propm 
f»ote$  it  ta  ptainte  que  /•  C.  fit  nur  ta  eroix^  mine»  dam  tm 
kÊ(ke  par  lePrrpàite,  plus  de  mitle  an»  'Uparj'vant,  Le 
Utttie  f  dectart  que  la  ration  poUr  IcqutlU  li  en  abondonni  à 
h  Huriiion  de  »ea  ennemie^  c*ett  çue  no»  péché»  dont  il  »*e»t 
à«ii%  t'opposent  à  »adêHt^aftce.  JNou»  y  voyon»  ^ue  ce  n'e»t 
fa$at{jour  de  »u  Passion  fM*/7  doit  être  exauce  et  eletfvre^  mai» 
,  d»nt  la  nuit  du  tomàfau»  JNouh  y  voyon»  tn  propre»  ttr/nen  le» 
I  Vûtpkime»  que  le»  Jiiif»  'vomirent  contre  lui  ;  »e»  pieds  et  »e» 
\n»in$  percé»,  se»  o»  ditloqué»^  et  »e»  véiemr^»  paitagé»  :  enfin, 
m  fut  eêt  enore  plut  admirable^  nou»  y  voyons  annonie»  dans  /et 
\tffmuU»plu»ttairst»a  Hésurrectton,  la  préd't<ition  del*E- 
\umgitttCélaffti»iement  de  VE<Tlise,  Cunion  Jt»fiiile^  à  la  même 
Ifii/f,  la  cohver»ion  des  Gentil»,  la  perpétuité  de  la  foi,-  Notre 
ISri^Rntr,  en  citant  sur  sa  Croix  le»  premiiie»  purole»  de  ce 
fuau»Ui  u  donc  prétendu  par  là  nou»  renvoyer  au  Pttaume 
um  ;  pour  nous  apprendre  d'abord  aue  von  abandon  avait  été 
fiditet  luttait  que  l* accomplissement  litté>ai  de  la  Prophétie  \ 
^  n  second  lieu  que  le  frutt  de  cet  abandon  »erait  la  fondation 
i  f  Eglise  et  de  tout  ce  que  nou»  y  voyons  de  piété  et  de 
\sinMe,  Ce  mot  seul  de  notre  Seigneur^  joint  au  rate  du 
^«umt  quUl  »*e»t  lui-même  appliqué^  prouve  la  ditnnité  de  sa 
PtriMffc,  de  ses  Souffrance»,  et  de/a  Religion, 


*0N    Dieu,  mon 

Dieu,  jetiez  les 

|6ux  sur    moi  ;    pour- 

|uoirB*avez-vous  abàn- 

)nné  ?  Le  cri  des  pé- 

jjés  dont  je  suis  char- 

*^  s'oppose  à  ma  déli- 

ince. 


DEUS,  Deu8  me- 
u»,  respice  iii 
nie^:  quare  me  dere- 
liquisti  ?  *  Lon^è  à 
saiute  meâ  verbu  de- 
lictorum  meorum. 

O    • 


/>'4. 


H, 


^•■■m 


mm 


m] 


I 


230  LE  VENDREDI    SAINT^ 

Deus  meus,  clama-      J^I»«  Dieu,  je  crierai 

tout  le  iou 
m'écouiez 


bo  pe.  diem,    et  non   *«»'  *«  i<>"^  «^  ^<>"3  ne 


exùiiV'es  •   ♦  et  nocte     "  «coutei      point  ;  je 
exdua.es  ,      einocie,  ^^.^  ^^^^^  j^  ,^,^j    j^ 

«tuou   ad  insipieuti-    vous  n'y  faites  poiutat- 


am  mihi. 


Tu  autem  in  sanc- 
to  habitas^  *  laus  Is- 
raël. 


In  te  speravtiunt 

patres  nostri  ;  ♦  spe- 

raveruut.  et  libcrasti   péié,  et  vous  les  avez 

délivrés. 


teutiou  :  mais  ce  o  est 
pas  pour  punir  aucuue 
folie  qui  soit  en  moi. 

Pour  vous,  veux  de- 
meurez dans  le  Sanc- 
tuaire, ô  Dieu  qui  êtes 
la  gloire  d'Israël. 

Nos  pères  ont  espéré 
en  vous  :    ils  y  ontesr 


eos. 


Ad  te  clamaverunt,  ,  ^*«  °»^  *^"^  ^®"  ^T» 

etsalvifacti  suiit  ;  *  ?/ vous  les  avez  sauves: 

«^t.  aaiiiiAvvK  ouiii. .  lis  ont  espère  en  vous, 

m  te  spemverunt,    ît  et    ils  n'ont    point  éiéj 

lion  sunt  confusi.  confondus. 

Ego    autem     sum  Mafs  moi,  je  suieua 

V(*rm»s,  etnouhomo:  ver  de  terre,  et  non  un 

♦  opprobrium  homi-  homme:  je  suis  1  opH 

i.    i,-     ^«       1  bre  des  hommes,  et  iel 

num,  et  abjectio  pic-  .^^pris  du  r  uple. 

Dis. 

0.:-nes  videiitcs  me,  Toug  ceux  qui  m'ont 

deriseiuiU  me  :  •  lo-  ^"'.^"  .f°."V"lTi«I 

,.          X     1  1  ••           ^  moi:  i  ai  ete  l  objet  di 

cuti  sunt     labiis,     et  i^^^ra    railleries,  et  il 
moverunt  caput. 

Spcravit  in  Domi- 
no ;  eripiat  eum  ':  * 
salvum  faciat  eum^ 
quoniam  vult  eum. 


Quoniam  tu  es^  qui 


ont  secoué  la  tcte. 

Il  a  mis  [disent-ils] 
son  espérance  dans  ^ 
Seigneur  ;  qu'il  le  dé* 
livre  :  qu'il  le  same 
puisqu'il  l'aime. 

C'est  vous,  Seigneuil 


cxtraxisti  me  de  ven-  q"»  m'avez  tiré  du  ifii 


A   TENEBRES.  2DI 

de  ma  mère:  vous  êtes  ire:     ♦  spes  mea   ub 

mon  espérance  dès  ii»n  uberibus  matriS  meai. 

J'ai  été  jette  entre  ros  ^       ï  »  . 

bras  au  moment  de  ma  exuleio^deventrea.a. 

naissance:  avant  de  voir  ^^^s  meae,    Ulus  intUà 

le  jour  vous  étiez  déjà  es  tu  :  ^  ne  discessens 

mon  Dieu:  ne  vous  éloi-  à  me  ; 
gnez  pas  de  moi  ; 

Parce  que  Taffliction        Quoniam  tribulatio 

est  proche;  et  qu'il  ii*y  proxima  est  ;    *  quo- 

a  personne  pour  me  se-  nia^  u^n  est  qui  ad- 

courir.  ju^gj 

Une    multitude    de      Circumdederunt  me 

jeunes  bœufs  m'ont  en-  yituli   multi  :    *  tauri 

vironné  :  des  taureaux  pi^gues 

fougueux  m  ont  assie^re  ^     ° 

de  toutes  parts.  *"*' 

Ils  ont    ouvert  leur       Aperuerunt    super 

bouche  sur  moi,  comme  me    os  suuin,    *  sicut 

un  lion  ravissant  et  ru-  leo  rapiens  etru^ieis. 

g'ssant»  .     ,      ,  Sicut  aqua  effusus 

Je  me    suis  écoulé  g^^  .     »  ^^   dispersa 
comme  1  eau  ;    et  tous  ^  .  ^ 

m  08  ont  été  dislo-  suntomniaossamea. 
ûué;^.  1^  actum  est  cor  me- 

Mon  cœur  s'est  fondu  um  tamquam  çera  li- 

I comme  la  cire  ;   a«  nii-  quescens^  *  in  medio 

|heu  de  mes  entrailles.  ventris  mei. 

Ma  vigueur  8>8t  des-        Aruit  tamquam  tes- 

héçhée  comme   l'argile  ta  viitusmea;  etliii- 

|cuite  au  feu  ;  et  ma  lart-  gua  mea  adhœsit  fau- 

meis  :     *  et  in 


obsederuut 


{ue s'est  at tachée  à  moa  ^ibus 
lais  ;  vous  m'avez  ré-         ,  .-      , 

uit  à  la  poussière  du  PU^r*^''.^"*    ""^*'^**  ^^* 

Itombeau.  duxisti  me. 

Car  j*ai  été  enviroil-        Quoniam    cireum- 

O  )6 


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i    ni 

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1, 

â92  LE  VENDREDI  SAINT, 

dederant  me  canes  né  par  une  troupe  de 
mimi  t  ♦  concilium.  «***«»»  *  j'a>^*é  aasiégé 
obsedi^e.  P»/^, -«  «•""""<««  de 

Foderunt    manus  Us    ont    pcreé  mes 

«leas  et  pedes  ifieos  :  main»  et  mes  pieds  -.  ils 

'•denumeraveruntom-  ont  compté  toustnesos. 
AÎa  ossa  mea. 

Ipsi  ^ero  conside-  Ik  m'ont  considëré et 

raverunt  et   inspexe-  re^rdé  de  près  :  ils  ont 

runt  me  :  *  drvisierunt  partagé  mes  vêtemeng, 

sibi  vostimenta  mea,  ds  ont  jette  ma  robe  aa 

etsuper  vestem  meam  ^     ' 
^iseruntsortem. 

Tu  autem,    Domi-  Mais  vous,  Seigneur, 

ne,  ne  elongaveris  au-  n'éloignez  point  de  moi 

xilium  tuum  à  me:  ♦  ^^^^  secours  :    so^ei 

ad  defensicmem  meam  «***^"^*^  ^  ""^  ^^^^n^^^- 
conspiœ. 

Erue  àframeft^  De-  Mor,  Dieu,  délivrez- 

118,  animam  meam  ;  ♦  moidePépée:  délivrer 

^t  de  manu^anis  uni-  ^®  1»  rage  des  chiens! 

cam  meam.       '  ""^"  âme  abandonnée. 

Salva  me  ex  t)rc  Hetire^-moi  de  lt| 
leonis  ;  *  et  à  cornt-  gueule  du  lien,  et  sau- 
tus  unicornium  hu-  'vez  -  moi,  dans  moni 
militatem  meam.  .  abaissement,  des  cornei| 

des  licornes. 

Narrabo     nomen       J'annoncerai    votrel 
tuum  fratibus  meis  :  •    ^^o™  *  mes  frères  : 
in    raedio     Ecclesiœ   vous  louerai  au  mihe» 
laudabote.  de  1  Bgl«ie. 

Qui  timetis   Domi-       Louez  le  SeignenrJ 
num,  laudatc  eum  :  *  v^"»  a"»  ie  craignw 


«nfôns  dé  t 
fiez-le  tout 

Que  toi 
d^sraël  J 
parce  qu'i 
méprisé  ni  i 
pr'ère  du  pj 

Il  n'a  poi 
de  moi  ses 
m'aexaucé^ 
erié  vers  lui, 

Vous  serej 
nei  louange 
grande  %Iii 
oomplirai  mi 
préMnce  de 
vous  craignei 
liMpauvn 
wnt,  et  fier 
siés  ;  ceux 
éent  1&  Sej 
ioueront:  le 
vivront  éteri 

Tous  les  L 

^  terre  se  ri 

MrontduSeig] 

I  invertiront. 

Et  toutes 

au  monde  lui 

«urs  adorati 


[""''"«Ile.  qui'el 


à:  TBlWBREfr.  293 

«nfans  de  Jacol»,  glori-  universum  semen  Ja- 

fiez-le  tou8.  cobj  glorificate  eum. 
Que  toute    la   race       Timeat  eum  omne 

d'Israël     le     craigne,  semen  Israël  ;  *qpo- 

parce    q".'»!;"'^  Pf»"*  niam  non  sprevit,  ne- 

•«ér'««,  ':'ttr^  ^^  aue  despexit  depre- 
nr'ère  du  pauvre,  ^^  ^  X 

*^  *^  cationem  pauperis. 

II  n*a  point  détourn^  Nec  avertit  faciem 
de  moi  ses  regards  î  il  guam  à  me  :  *  et  cùm 
m'a  exaucé,  lorsque  j'ai  clamarem  ad  feum, 
crié  vers  lui.  exaudivit  me. 

Vous  ferez  Tobjet  de  Apud^  te  laus  mea 
mei  louanff^9  dan»  la  in  Ecclcsiâmagnâ  :  * 
grande  EgTigc;»  j'ac-  yQta  meareduam  in 
flomplirai  mes  mux  en  ^onspectu  timcntium 
préwnce  de   ceux  qui  '^ 

vous  craignent.  îfîj     *  a 

Les  pauvres  mange-       l^dentpaupcreg,  et 

vont,  et  seront  rasiia-  saturabuntur;  etiau- 

aies:    ceux  qui  cher-  dabuntDominum^qui 

chent  Ifr  Seignenr,    le  requirunt  eum  :  *  vi- 

loueront:  leurs  cœurs  vent  corda  eorum  in 

mront  éternellement,  ^^^^^j^^  ^^^^^.^ 

Tou»  les, peuples  de       Reminiscentnrj    et 

la  terre  se  ressouvien-  convertentur  ad  Do- 

(lrontduSeigneur,^et8e  minum,  ♦  universi  fi- 

«)overtiront.à.lui.  nés  terrœ. 

Et  toutes  les  nations  Et  adorabunt  iii 
du  monde  lui  rendront  conspectuejus,  *  uni- 
leurs  adorations.  versas   familiae    gen» 

tium. 


•  CtsUà^iire,  selon  riniprprétaiioD  des  Pèr«,  dans  l'Eglise 
uirerieUe.aui  est  la  seule  où.Dieuacrée  dos  senrices. 

0  3 


294  LE   VENDREDI   «ATNT, 

Qnoniam    Domini  Car  c'est  au  Sei2;ncMr 

e«^t  regniim  ;  *  et  ipse  H"''*  appartient  cie  ré- 

dominabiturgentium.  ^'"^V    '^V*'  ^^™'"^'"» 

®  sur  leM  na|ions. 

Mandiicaverunt,  et  Tous  leà  riches  et  les 

adora verunt      omnes  g;rands  de  la  terre  ont 

pin^ues  terrae  :    *   in  m^ngé,  et  ont  adoré  : 

conspectu  ejus  cadent  *^^^  '^^  mortels  se  prog- 

*        •  1            1      A  terneront  en     sa  oré- 

irt  lorrain. 

Et  anima   mea  illi  Et  mon  âme    \ivra 

vivet:      ♦  et    semen  P5>"rlui;  et  ma  posté- 

tneum  serviet  ipsi.  ""'^^  *®  servira. 

Annuntiabitur  Do-  Le  peuple  qui  vien- 

mino   generatio  ven-  dra     sera  compté   au 

tura  :    *  et  annontia-  nombre    de    ceux  qui 

bnnt   CObIi     ju^titiam  f^nt  au   Seigneur  ;  et 

ejtis,  populo  qui  nas-  ^^«  .*^'^"^   annoneeront 

*'     *   '    '       i*    M  i-k  sa   mstice  au  p«npleà 

cetur,  quemfecitOo-  ^^J^^  que  le  Seigneur 

minus.  aur^  formé. 

Ânt:  Diviserunt  si-  Jnt,  Ils  ont  partagé 

bi  vestimenta  mea,  et  entr'eux  mes  vêteraens  ; 

super    vestem    meam  et  ils  ont  jeté  ma  robe 

miserunt  fortem.  *"  ^®**^' 

Ant,  Insurrexernnt  jnt.  De  faux  témoins 

in  me   testes  iniqui  ;  se  sont   élevé*   contre 

et  mentita  est  iniqui-  moi,  et  l'iniquité  a  men- 

l2|j5  si|[)i,  ^i  contre  elle-même. 

PSEAUME  26. 

Le  prophile  marque  ici  dan f  quelle  assurance  est  une  <îw*} 

quand  Dieu  la  défend.  Qu*ft  la  met  'dans  le  secret  ée  »« 
rente%  commet  dan»  un  asyle  contre  Ions  ses  ennemis,  W 
décrit  les  sentitn  en»  de  reconnaissance  dont  elle  se  sent  aloti 
animée» 


A    TENEBRES.  295 

E  Seigneur  est  ma  TT^OMINUS    illu- 

lumièrp,  et  mon  §  P  miimtio  mca,  et 

,alut  :    qui    craindrai-  ^^^^^   ^^^  .     «  ^       „ 

je? 


L' 


timebo? 

Dominiîs  protector 
vitœ  meap  :  *  à  quo 
trepidabo  ? 

Dum  appropianf  su- 
per me  noccntes,  *  ut 
edant  carnes  meas. 
Qui  tribulànt  me 

in- 


Le  Seifl^neor  est  le 
protecteur  de  ma  vie  ; 
qui   pourrait     n)*efFra- 

yer  ? 

Lorsque  les  médians 
s'avançaient  vers  moi, 
pour  me  dévorer  ; 

Ces     ennemis       qui 

m'affligeaient  sont  eux.  ,„,^,^.,  , 

mtraes  devenus  faibleg,  /.         ..         ;       ' 

et  Bont  tombés.  firmati  sunt,    et  ceci- 

denint. 

Si  consistant  adver- 
sùm  me  castra,  *  non 
timebit  cor  raeum. 


Quand  une  armée 
lamperait  autour  de 
moi,  mon  cœur  ne 
craindrait  rien. 

Quand  elle  fondrait 
lUr  moi  pour  me  com- 
battre, le  combat  même 
redoublerait  mon  espé- 
rance. 

J*ai  demandé  une 
iieiilff  ckose  au  Sei- 
gneur; et  je  la  lui  de- 
manderai tans  cesse  : 
^est  d'habiter  dans  pa 


Si  exur^çat  adver- 
sùm  me  praeliuin,  * 
in  hoc  ego  sperabo. 

Unam  pctii  à  Do- 
mino, banc  requiram; 
*  ut  inbabitem  in  do-, 
mo  Domini  omnibus 


maison,  tous  les  jours  de   diebus  vitœ  rae». 


ma  vie 


Afindegofiterlesdé-  Ut  vîdeam   volup- 

lices  du  Seigneur,  et  de  tatem    Domini,    *  et 

contempler  les  beautés  visitem  templum  eius. 

08  son  temple.  ■*            ** 

Car    il   me    cachera  Quoniam  abscondit 


18  son    tabernacle 


O  4 


£96;  LE  YENPREBI   SAINT^ 

zne     in.    tabernaculo  il  me  mettra  à  couvert 

8U0  :    *  in  die  malo-  ^*"*  *®    ■®<^"'«*    de  sa 

Tum,    protexit  me  in  ^^."J?'  *"  i<>"^  <^«  ^'^f- 
apscondito    taperna,- 
culi  sui. 

In   petrâ  exaltavit  .^^   ro'élevera  sur  la 

me;  *  et  nunc   exal-  P»«"«^î..et    dès  main- 

^     .'           ^  tenant  il     a  eleve  ma 

tavit  caput  meum  su-  tête  au-desaus  de  mes 

per  inimiçoa  meoa.  çnnemia. 

Curçuivij  etimmo-  J'environnerai     son 

lavi,    in  tabernaculo  »"*«!,  et  je  lui  immo- 

ejus   hostiam  vocife-  ^^^^  ^^^    ^^^  }^^^' 

rationis  ;    #  cantabo,  "^1."^  t'ill  T 

I               ,.       '  compaffnée  de  cris  de 

e,t     psalmum     dicam  ^^ie  :  Te  chanterai  des 
ppmino, 

Bxaudi^  Doinine^ 
yocem  meam^  quâ  cla- 
ipavi  ad  te:    *  mise- 


cantic^uecet des  hymnes 
au  Seig^neur. 

Seigneur,  d^iignez  é- 
coûter  mft  voix  lors- 
quejecrid  vers  vous: 
lere  meî,^  <çt  ^k^Ak  aye»  pitié  de  moi;  et 
me.  m'exaucez. 

Tibi  i\iùt  cor  me- 


um, exquisivit  te  fa- 
i^ies  mea  :  *  faci^m 
t)iam^  Dominj^^,  re- 
quiram. 

Ne  averta^  faciem 


Mon  cœur  soupire 
Yers  vous,  mes  yeux 
TOUS  cherchent  :  iSei- 
gneur,  je  rechercherai 
sans  cesse  votre  visaget 

Ne  le  détournez  pas 
tuam  à  mé  :  ♦  ne  de-  jg  dessus  moi  :  ne  vous. 
cline9  iXK  XKà  à  servo  éloignez  pas  de  votre 
tuo,  serviteur,    dans    votre 

A  j.    .                     .  colère. 

Adjutor  meus  esto.  ^,                      .  ., 

1  «^   1-                     ^  Soyez  mon  appui,  ne 

De  derelinquasm*;,*  ^^^bandonnez   pas,  et 

neque    despicias  me,  ^e  me  rejettez  pas,  ^ 

%m9  i^i^^J:i9  m^^  Dm  mon  Sauveur. 


.^  TENEBRES»  ^97 

Car  mon  père  et  ma     Quoniam  pater  me- 
:«ère  m'oiit  abandonné:    ^g  ^^  ^ater  mea  dcre- 

Dnsflous  sa  protection.       7 

»'  *^  ininucautemassump- 

bit  me. 
Seigneur,  enseignez-        Legem  pone  mihi, 

"'^!?'•Jn«    te   Domine,  in  via  tuâ  :• 
marcuer     dans     votre      .  ,.  . 

voie;et  conduisez-nioi  et  dirige  me  m    semi- 

par  un  sentier  droit,  à  tam  rectam,    propter. 

cause  de  mes  ennemis,  inimîcos  meos. 

Ne  m*abandoiinez  pa«  Ne  tradideris  me  iii': 

à  la  discrétion  de  ceux  animas,  tribulantium . 

K^ueTtux^^^^^^  me;  quoniam    insur-^ 

moinRse    «ont  élevé«  f^xer^nt  m  ihe  teste» 

contre  moi,  et  que  l'ini*  iniqui,  et  mentita  est 

quité   a  menti  contre  miquitas  sibi. 
elle-même«^ 

Jecrois  que  je  verrai  Credo  videre  bona: 

lesbieng  du  Seigneur,  Domini,    ♦  in   terra 

dans  la  terre d«8vi vans,  yiventium. 

Attendez     le     Sei-  Expecta  Dominum  ; 

ffnear;  asrissez  coura-  .  .,*!             \.\        * 
geusement;  que  votre  ^»ri»»ter  âge:  ♦  et  con- 

Icœttr   s'affermisse,    et   fortetur  cortuum,   eti 
attendez    le    Seigneur  su3tine  Domiminn 
I  avec  confiance. 

Ani»  Insurrexerunt 

in   me  testes  iniqui  ; 

et  mentita  est  iniqui- 

tas  sibi. 

T.  Diviserunt  sibi 
vestimenta  mea  :    r. 
Mt  ils  ont  jette  ma   Et  super  vestem  me- 
|wbe  au  sort*  ^^^  miseru nt  sortem . 

Fater  aoiler,  têut  bai*  à  A 


ArU^J^  ùtVLX  témoin» 
lue  sont  élevés  contre 
ffioi:  et  riniquîté  a 
aenti  contre  elle>mê* 
|i&e. 

V.  Ils  ont  partagé  «n-î 
hreeux  mes  vêtemens  ; 


298  LE     VENDREDI   SAINT, 

De    Larnentione   Je-   Des   Lamentations  du 
remiae     Prophetœ,       Prophète  Jéréiuîe. 
c.  %  V.  8. 

Le  Prophète  continue  à  pleurer  la  ruine  de  Je'rmalem, 
.     I.  Leçon.  Ch.  9. 


Helh.^ 


lOGITA 


C' 
VIT  Domi- 

nus  dissipare  murum 

fiHœ   Sion  :    tetendit 

faniculum  suum^    et 

non    avertît  manum 

snafn   à    perditione  ^ 

luxitqae  antemurale: 

et  murus  paritcr  dis- 

sipatus  est. 

Teth.  Defixœ  sunt 
in  terra  portas  ejua  : 
perdidit^  et  contrivit 
vectes  ejus^  Regem 
ejus;,  et.  Principes 
cjusinGentibus.  Non 
est  lex  :  et  ProphetaB 
ejus  non  invenerunt 
visionem  à  Domino. 

Jod^  Sederunt  in 
terra,  conticuerunt 
Senes  fiiiae  8ion  : 
consperserunt  cinere 
capita  sua  ;  accincti 
sunt  ciliciis  :  adjece- 
runt  in  terrain  capita 
sua  virgines  Jérusa- 
lem 


LE  Seigneur  qui  a* 
vait  résolu  de  rui- 
ner le  mur  de  la  fille  de 
Sion,  a  tendu  son  cor- 
desu  ;  et  il  n'a  point 
retiré  sa  inaiiji  que  tout 
ne  fût  renversé  :  IV 
vant-raur  a  été  détruit, 
et  la  muraille  est  tom* 
bée  de  même. 


Ses  portes  sont  en- 
foncées eR  terre  ;  il  eu 
a  rompu  et  brisé  les 
barres;  il  a  livré  son 
Roi  et  ses  Princes  entre 
les  mains  des  Gentihs. 
La  loi  n'est  plus,  et  ses 
Prophètes  n'ont  point 
reçu  de  visioas  du  Sei* 
gneur. 

Les  vieillards  de  la 
fille  de  Sion  sont  assis  1 
sur  la  terre,  et  gardent 
un  morne  silence  :  ils 
ont  couvert  leurs  têtes 
de  cendre  ,*  ils  se  8ont| 
revêtus  de  ci  lices  :  1m 
filles  de  Jérusalem  rien* 
nent  leurs  têtes  baissées | 
vers  la  terre. 


A  TENEBRES.  299 

sont         Caph.  Defeccnint 


Mes    yeux    se  , 

affaiblis  à  force  de  ver  -   p^se    lacrymis     oculi 

nici  :  coiiturbata  sunt 
visceramca.  Etrusum 


ser  de«  larmes  :  m  ^s 
entrailles  se  soniéuiues. 
Mon  cœur  8*cgt  comme 

frtndii  et    répandu  sur  est  m  terrajecur  me- 

hiterre,  à  cause  de   la  utrij  super  contritione 

ruine  de  la  fille  de  mon  iilia}      populi      mei  ; 

peuple;  lorsque  j'ai  vu  cùm  deficeret  parvu- 

les  petits  enfans  et  ceux  jus  et  hctens   in  pla- 

iiiamelle   tomber  morts  *  r 

dans  les  places  de  la  ri  lie.  Jérusalem^   Jeru- 

Jérusalem,     Jérusa-  galem^  convertere  ad 

l«m,  cnnvertisaez-vous  DominUTtt   Deum  tu- 

au      Seigneur     votre  ^^ 

R.  To*<8     mes   amis  K.    Omnes    amict 

m'ont   abandonné;    et  meidereliqueruntme» 


ceux  qui  me  dressaient  ^j  prœvaluerunt  infi- 

des  embûches,  ont  pré-  diantesmihi  ;  tradidif; 

Talu  contre    moi  ;    ce-  ,.,.     , 

lui   que    1  aimais,   m  a  * /i               r> 

trahi  :  •  Et  jettatit  sur  i^t  tCLTibilibus  oculis 

jDoide«  regards  furieux,  piaf»  a  crudeli   percu- 

ils  m'ont   couvert    de  tientes,    aceto    pota- 

plaies  cruelle»,  et  m'ont  bant  me.  v.  Inter  ini- 

abreuvé  de  vinaigre,  v.  proiecerant  me  ; 

Ils  m'ont  mis  au  rang  ^.       '     •  rienerrenint 

desinéchans:  ils  n'ont  «^  "^"    pepercerunt 

point  épargné  ma  vie  :  animœ  meœ.  ♦  Etter- 

*  Et  jettant  «ur  moi,  ribilibus,  &c. 


&c. 


I 


II.  Leçon, 


LS  disaient  à  leurs   LaiHcd 


mères:    Où  est  le 
Via?  «t  ils  tombaient 


M 


ATRIBU9 

suis  di- 

O  6 


m^ .  « 


S99'  CE  TCNDREm  SATlfT;. 

xerdnt  r  Ubi  est  triti-  dan»  lés  rues  de  1»  ville, 

cum  et  vinuni  ?  cùm  '^""me  s'ils  eussent  été 

deficerent  quasi  vul-  ^««/.  ^,  ™°V'  «*  H» 

,^.  .  exuiraieBtsur  leseindt 

nerati  m  platew  civi-  i^^,,  ^^^^^ 

tatis.  cum  exhalarent 

animas   ftuas  in  sinu 

iratrum  suarum.  i  ^„;  ,^,„  ^ 

,^        ^   .  A  qui  ¥ou8  compare- 

Men,  Cui  compa-  rai-je,  fille  de  Jérusa- 

rabo  te  ?  vel  cui  assi-  lem?  à  qui  dirai-jeque 

milabo  te^  filia  Jeru-  vous    ressemblez  ?   A 

rusalem?  Cuiexaequa-  9"»  ^o"»  égaler»i-je,  et 

ho   te,    etconsolabor  «•mment     pouirai-je 

te,  Tirgo,  mia  Sion  î  ^^  TA  '^^ 

Magna  est  enim  velu*  débordement    de    f08 

Hiare    contritio    tuar  maux  est   comme  une 

quÎ8  medebitur  tibi  ?  mer  :  qui  pourra  vou» 

guérir  ? 

Nun.  Prophetœ  ttii  Vos  Prophètes  n*ont 

yiderunt  tibi  falsa  et  eu  pour  vous  que  dei 

stulta  ;     îiec  aperie-  visions  fausses  et  ridi- 

bant  iniquitatem  tu-  cules  ;  ils  ne  vous  de- 

.  ^       j           .  couvraieufc    pas   votre 

am,    ut  te  ad  pœni-  iniquité,  pour  vous  ex- 

tentiam   provocarent.  citer  à  la  pénitence.- 

Viderunt    autem   tibi  Ils  .  n'ynt     vu'    pour 

assumptione»    falsas,  vous,    que  de  fausses^ 

et  ejectiones»  victoires,  et  de  fausses^ 

défaites  [de  vos  enne* 

gais.] 

Sameck,     Plause-  Tout  les  patsàns  ont 

runt  super  te  manibus  frappé    des    mains  en 

oranestranseuntespep  ^.^*?/^^?"*;   l^f  ^"^ 

yiam  :  sibilaverurit  et  Vf^  K*"^  ^""^^'TZ 

_              .          X  lem,  et  ont  secoué  la 

moveruntcaputsuum  tcte%n  disant  :  Est-ce 

super  fiiiam  Jeruaa-  là  c»éC«  ville  que  Ton 


A  TENEdREt»  SOU 

tantaii    comme    étant  )cm  :      Haeccine    est 

d*tme  beauté  parfaite,  ^^bs,   dicenles^    pcr- 

et  comme  faisant  la  joie  ^^^^^  decoris,  gaudium 

de  toute  la  terre  ?  universœ  terr«  ? 

Jérusalem)     Jérusa-        Jérusalem^    Jeru- 

lem,  convertissex-voua  ^^^^    convertere  ad 

ai,  Seigneur  votre  Dieu,  j^^i^um  Deum    tu. 

um« 
a.  Le  voile  du  tem-        f^  Velum     templi 
pie    se     déchira     en   gcissum.  est  ;    Etom- 

f'"'  ;   If.   "??«  1^  »i«  terra  tremuit.  La- 
terre  trembla.     Unlar-  i        u  * 

ron  s'écria  de  la  croix  trodecruceclamabat, 

où  il    était    aitaché:  dicens  :         Mémento 

Seigneur,       souvenez-  meî.    Domine^     dum- 

vous  de  moi,    lorsque  veneris  in  re^num  tu- 

V0U8  serez  entré  dans  ^^.     ^.  Petrse  sciséœ 
votreroyaume.   V  Les  ^^  montimenta 

pierres  §e  fendirent  ;  les  *  , 

ïépulchres  s'ouvrirent,  apertasunt,  et  multa 

et  plusieurs  corps  des  corpora^    Sanctorum, 

Saints,  qui  étaient  dans  quidormierant^  surre- 

le  sommeil  de  la  mort,  xerunt  ;    *  £t  omnis^. 

ressuscitèrent  ;     •    Et  ^^ 
toute,  &c.  *  * 

III.  Leçon.    Ck*  3* 

JirimU,  enpriêom  représente  ici,  parut  toufframes,  aèl^. 

de  Jésui  CbritU 

IGO    vir 

^  »  vidcns 

étant  sous  la  verge  de   paupertatem     mcam, 
lindignatioa    du    Sei-  i„  ^f^ffâ  indignatioiiis 

gneur.  •  ^ 

Il  m'a    conduit    ^     J   Ji^t,  liM^^i^^^Aé 
wnené  dan»  le*  tènè-       ^/«pA;  Me  minavit, 
breg,  et  non  point  dan«  etadduxit  m  tenebrat,. 


JE  suis  un  homme   ^leph,    ■  i^( 
qui  vois  ma  misère,  WuÀ 


la  lumière.. 


et  noB  in  lucem* 


S09  LE  VENDREDI    SAINT^ 

Aleph.  Tantùm  in       Tout  lojnur,  il  four- 
me  vcrtit,  et  convertit 
maniim  duam totâ  die. 


ne  et  retuiiriie  contre 
moi   Ha    luuin  [mii  me 
protégeait  antrtiloig.j 
Il    a    €lesH«*clié     ma 


Beth.     VplaMam 
fecit  pellem  meam,  et  P*^«">  «*  "™*«  *'**'*  ^•''••''r 

rnrn^îm  mAAm  •     ron-    "^«"^  *  H^  '    '»  »  brisé 


mes  08« 


carnem  meam  ;   con- 
trivit  o««a  mea. 

Reth.  .^difîcavit  in  II  m'a  investi  de  ton- 
gyro  meo,  et  circum-  ♦**«  par^S  ^^  environné 
dédit   me  fellc  et  la-   de  peine  et  d'amertume. 

bore. 

Reth,  In  tenebrosis 
côllocavit  me,  quasi 
mortuos  sempiternos. 


Il  m*a  placé  dann  des 
lieux  obscurs  et  téné- 
breux,  comme  ceux  (jiii 
pont  niorla  pour  tou- 
jours. 

11  a  élevé  un  mur  au- 
tour de  moi,  afin  que  je 


GhimeL  Circumœ- 

dificavitadversùm  me^  .1.1 

,.  ne  puisse  échapper:  il 

ut  non  egrediar  :  ap:-  ^  appesanti  meb  fers, 
gravavit     compedem 
meum. 

GhimeL  Sed  et  cùm  Lors  même    que  j« 

clamavero,  et  rogave-  fie  vers  lui,  et  que  je 

ro,çxclu8itorationem  *^P"^'   '^    rejette  n.a 

'  prière. 

GhimeL    Conclusit  ^1  ««'«  ^ermé  tous  le» 

vias    meas  lapidibus  pa^sag^ej  ^  «vec     des 

,.           _•:  pierres  de  tailles:  il  ma 

quadns:  semitasme-  toupé  tous  les  sentier^; 
as  subvertit. 

Jérusalem^  Jerusa-  Jérusalem,  Jérusa- 
lem, convertere  ad  lem,  coHvertissez-veuj 
DoRïinum    Deum  tu-  au  Seigneur  votre  Dieu. 

B.  Vinea  mea  elec-  r.  Ma  vî<rne  bien-ai* 


A  TENEBRES.  30B 

niée  quo    j'a»    plantée  la,  efço  (e  plantavi  :  ♦ 

Bjol-môme,*    Comment  Quoniodo  conversa  es 

ag-tu  changé  pour  moi  j„  amaritudinem,    ut 

ta  <^^^2'A\reZ'  niecrucififçeres^etlk. 

tume,  lusqu  B  me  cru-  .^  .     '      ., 

cifier,  et  à  mettre  Ba-  T^bb^m  (iimitteres  .'  v. 

rabba«  en  liberté  V.  Je  Sepivi   te,  et  lapides 

t'ai  environnée    d*une  eleg;i  ex  te,    et  seuifi- 

haie:     j*ai     Aie     les  cavi  turrim.     ♦  Quo- 


modo,  &c. 


pierres  qui  te  pouvaient 
nuire  :  j'ai  bâti  au  mi- 
lieu de  toi  une  tour 
[pour  ta  défense].  ♦ 
Comment)  &;c. 

On  répitt  Vinea,  jutqu*au  vi 
AV    II.   NOCTURNE. 

Aat.  Ceux  qui  cher-  ^nl.  Vim  faciebantj 
chaient  à  m'ôter  la  vie,  «uî  quœrebaat  awi- 
ne  faisaient  violence.       ^^^  ^^^^ 

PSBAUMB   S7. 

ExctVtnte  deteription  des  plaies  que  h  pickifait  à  Pâme, 
In  boni  nont  abandonné»  de  ùufs  ami§  dans  leurt  ajlutfons» 
Une  âme  pénitente  doit  prendre  tous  les  maux  ae  cette  vie 
(omme  dts  moyens   de  satisfaire  à  Dieit,  et  9*/  tenir  taujoure 

friparée. 


SEIGNEUR,  ne  me 
reprenez  pas  dans 
votre  fureur  ;  et  ne  me 
châtiez  pas  dans  votre 
colère. 

Car  vos  flèches  m'ont 
pénétré  ;  et  vous  ave^ 
appesanti  votre  main 
sur  moi. 

Il  n'y  a  rien  de  fain 
dans  ma  chair,  sous  les 


DOMINE,  ne  in 
fuFore  tuo  ar- 
guai» me  ;  *  neqne  in 
ira  tuâ  corripius  me. 

Quoniam  sagittse 
tufe  infixée  sunt  mihi  ; 
*  et  confirmasti  super 
me  manum  tua  m. 

N«n  est  sanitas  in 


1* 


304"  LE  VENDREDI  SAINT^. 

oarne  meâ^  à  facie  irse  coups  de  votre  colère  i 

tuœ:    ♦non   est  pax  la  vue  de  mes  péchés  a 

ossibuameis,  à  facie  Por^é  le  trouble  jusques 

«««««* .«..«.  .»^^»..».  "ans  la  moelle  de  nies 

peccatorum  meoruin.  ^g                          "'^^ 

Quoniam  iniquitates  Mes  iniquités  se  sont 

meœsupergressaBSunt  élevées  par  dessus  ma 

caput  meum  ;  *  et  si-  tête  ;  elles  sont  comme 

eut  onus  grave  gra-  ""  pea^nt  fardeau  qui 

vatœ  super  me,  ™  accable. 

Putruerujit,  et  cor-  La  pourriture  et  la 

ruptœ  sunt  cicatrice3  corruption   s'est    mise 

meœ,     *  à  fr  ie  in-  dans  mes  plaies  ;  c'est 

sipientiœ  me».  ^^^^^  ^^  ^^  ^^  ^^^^ 

Miser  fat  tus  sum^  Courbé  et  abattu 
et  Gurvatus  sum  us^  sous  le  poids  de  ma  ni- 
que in  fiuem;  ♦  totâ  sère,  je  marche  tout  le 
die  contristatus  ingre-  J^"r^  iceablé    de  tris 

diebar. 


«  Quoniam^  himbi 
meî  impleti  sunt  illu- 
i&ionibus  ;  *  et  non  est 
aanitas  in  carne  meâ. 
Âfflictus  sufn^  et  hu- 
miliatus  sum  nimis  : 


tesse. 

Parce  que  mes  reins 
sont  remplis d^illusions; 
et  qu'il  n'y  a  plus  au- 
cune partie  saine  dans 
mon  corps. 

Je  suis  affligé  et  hu- 
milié jusqu'à   l'excès: 


1 
II 


^ruffiebam  à  ffemitii  les  gémissemens  de  mon 
^^,j?^-  cœur  sont  senr,blable8  à 

cordismeu  des  rugissemens. 

Domine,    aate  te      Seigneur,  vous  con- 
omne  desiderinm  me-   "^'^sez  où  tendent  tous 
um  ;    *   et    gemitua  "»?«  désirs;  et  mesge- 
'\  j.  5V"  *  "«   Riissemens  ne  vous  sont 

meus  a  te  non  est  abs-  point  cachés. 
Gonditus. 

Cor  meum  contur-      Mon  cœur  est  dans 
batum  est  ;  dereli^uit  !•  trouble  :  mes  forcss 


est  dans 
les  forc«s 


nrabandonnent  ;      mes   me  virtus  mea  :    ♦  et 

yeux  sont    presque  é-   lumen  oculorum  me<^- 
teints,  je  SUIS  comme  81  ^^    • 

ie  n  en  avois  plus,  ^.  ™^„r« 

j  ^  est  mecum« 

Mes   arais    et    mea  Amici  m^i  et    prô^ 

proches  se  sont  appro-  ximi.mei,  ♦  adversùm. 

ehé8,.et  se  son t  arrêtés,  ^g      appropinquave-- 

runt  et  stetei^unt. 

Ceux  qui  étaient  au-  Et  q^iii  juxtà    me^ 

près  de  moi^  s'en  sont  erant,  de  Ion  jè  stete- 

éloignés  ;  et  ceux  qui  ^unt  ;   *  et  vim  facie- 

cherchaient  à  m  ôter  1^  ^^^^        •    quœrebant 

vie,    m  attaquaient     a  .      ^      ^ 

force  ouverte,  animam  meam. 

Occupés'de  ma  perte,  Kt  qui  inquirebant 

ils  ont  eu  recours  au  malan)ihi^  locuU  sunt 

mensonge,      et    médi-  yanitates  ;  *  et  dolosk 

talent  tout  le  jour  des  totâdiemeditabantur. 
tromperies  et  des  arti- 

Mais    pour    moi,  je     Egoautem  taraquam. 
suis   resté    comme  un  surdusnonaudiebam; 
sourd     qui      n'cHntend   ^etsicut   mutus  non. 
point:  et  j'étai»  comme  àp^riens  0«  suum. 
un  tnuetj  qui  n*ouvre 
point  la  bouche. 

Je  suis  devenu  com-^       Et  fàctns  8um  sicut 
?îe  un  hpmime  qiii  n'a  homo  non  audienç,  *" 
point  d'oreUle  pour  en-  ^t  non  habens  in  ore 
tendre     m  de    langue     ^  redare-utiones 
pour  répliquer.  *^^  ^^^^  gutiones. 

Puisque  j'ai    espéré      ^^oniam  m  te,  Bo* 
envous,  Seigneur  [vous   rtiina;  speravi  ;.   ♦tu 
répondrez  pour  moi]  ;   exaudies  me.  Domine 
Seigaeur     mon     Dieu,   Deus  meus, 
vous  m'exaucerez.  _*    .     ,.   .     ., 

Car  je  vous  ai  dit  :      Q«»a  dixi  :  JNequan- 

Quejene  sois  un  sHJet  do        supergaudeant 


306  LE   VENDREDI   SAINT, 

mihi  inimici  mei  :  *  et  de  joie  pour  mes  enne. 

dura       commoventur  !"»«  ;  '*8  ont  déjà  parlé 

pedesmei,    super  me  «"«P'^mment        eomre 

^             1       ^-         ^  "^o'j  en  voyant  que  ie 

ma^na  loruti  sunt.  chancelé. 

Quoniamegoinfla-  Cependant    je     suis 

gellaparatus  sum,   *  préparé  aux  cliâtimens; 

et  dolor  meus  in  cons-  et  la  cause  de  mes  maux 

pectu  meo  semper.  ^^^  toujours  présente  d 

mes  yeux. 

Quoniam  iniquita-  Car  je   reconnaîtrai 

tem  meam    annuntia-  publiquement  mon  ini- 

bo  :  «et  coffitabo  pro  ^"î^«  \<^Me  ne  perdrai 

*v««««f«  ^^°           ^  point   le    souvenir    de 

peccatom«o.  îî^on  péché. 

<    Inimici  autem   mei  Cependant  me?  enne* 

vivunt,  et  confirmati  mis  sont  vivans,  et  se 

8unt  super  me;  «et  «^n*     fortifiés    contre 

«%^iiifi««i;o««;  ciiinf    rtx^x  moi  :  ceux  qui  me  nain- 

multipl  cati  sunt,  qui  ^^^^    i„j„B?ement,    «e 

oderunt  me  inique.  sont  muFtipliés. 

Qui  retribuunt  ma-  Ceux  qui  rendent  le 

la  pro  bonis,  detrahe-  mctl  pour  le  bien,  me 

bant  mihi  :    ♦  quoni-  chargent  de  calomnie!», 

am   sequebar  bonita-  P?"*?*  9"?  4®  «"'^  ^» 

X  règles  de  la  justice. 

Ne  derelinquas  me. 
Domine  Deus  meus  : 
♦  ne  discesseris  a  me. 


Seîfifneur  mon  Dieu, 
ne  m'abandonnez  pas: 
ne  vous  éloignez  pas  de 
moi. , 

HâteT-vous  de  me  se- 
meum,  ♦"Do-  courir,  Seigneur,  qui 
Deus      salutis   f  tes  le  Dieu  de  mon  sa- 

lut. 


In  tende  ui  adjuto- 
rium  ~ 

mine 
meœ. 

Ant  Vim  facie-  .^^^  Ceux  qui  cher- 
bant,|qui  quœrebant  chaient  à  m'ôter  la  vie 
animam  meam.  me  fesaient  violence. 


Ant.  Qae 
cherchent  à 
vie,  soient  ( 
honte  et  de  c 


A    TENEBRES. 


ceux 

1  A 


qui 


Ant.   Qae 
cherchent    à   m'ôter  la 
vie,  soient  couverts  de 
honte  et  de  confusion. 


307 

Ant.  Confundantiir,/ 
et    revereantir,    qui 
quaBri>n  tan  imam  me- 
am^  utauferanteam. 

PSEAUME  39. 

Excdtente  actîm  de  grâces  pour  une  âme  que  Dieu  a  dtlwre't 
dt  us  péché».  Elle  prie  Dieu  de  continuer  à  ta  secourir  dans 
une  infinité  de  maux  qui  fenvironntnt,  Vehéisnance  est  prê» 
férable  au  tacrtficty     Ce  Pstaunie  convient  clairement  à  JésuSm 

Ckriit. 


i 


'AI  attendu  le  Sei- 
gneur avec  persé- 
vérance, et  il  m*a  écou- 
té. 

Il  a  exaucé  mea 
prières;  et  mÉi  tiré  du 
Tond  d'un  abtme  de  mi- 
lére  et  de  corruption. 

II  a  affermi  me»  pieds 
•ur  la  pierre;  et  il  a 
condujt  mes  pas. 

Il  m'a  mis  «à  la  bou- 
che un  cantique  noi»- 
vean  ;  un  cantique  de 
louanges  pour  notre 
Dieu. 

Plusieurs  le  verront, 
ils  craindront  le  Sei- 
gneur, et  il  espéreront 
en  lui. 

Heureux  celui  qui 
met  «on  espérance  dans 
le  nom  du  Seigneur;  et 
Hui    n'attend    rien  d«u 


EXPËCTANS 
expectavi  Do- 
miiium  ;  *  et  inten- 
dit mihi. 

Et  exaudivit  pre- 
ces  meas  ;  *  et  edu- 
xit  me  de  lacu  mi- 
ser! œ^  et  de  luto 
fœcis. 

Et  statuit  superpc- 
tram  pedes  meos  ;  ♦ 
et  diréxit  gressus  me* 
os. 

Et  immifit  in  os 
meum  canticum  no- 
vum  ;  *  carmen  Ùeo 
nostro. 

Videbunt  multi,  et 
timebunt  ;  *  et  spe- 
rabwnt  in  Domino. 

Beatus  vir  cnjus 
est  nomen  Domini 
spes  ejus;  *  et  non 


m 


>'li 


Kl 


1 


:<l 


309^  liE  YENP^MEDI  SMNT^ 

respexit  in   vaniiares  mensonge  et  de  la  yanir 

•t  infania9  falfag,  ^^* 

Multa     fecisti    tu,  Seigneur  mon  Dieu, 

Domine  Deus   meus,  ^^"»  ^Y®*  ^»*^  «^^s  mer- 


veilles  innoiyibrables:  et 
nul  ne  vous  ressemble 
en  v^s  pensées. 


mirabilia  tua  :  *  ei 
cog^itationibus  tuis 
non  e«t  qui  similis  fit 
tibi. 

Ann«intiavi,  et  lo^ 
cutu«  8um  :  *  mul- 
tiplicftti  sunt  suger 
numerum. 

Sacrificium  et  ob- 
lationem  noluisti  :  * 
aur^s  autem  perfecis- 
ti  mihi. 

Holocausttim  et  pro 
peccato  non  postu- 
lasti  :  ♦  tune  dixi  : 
Ecce  v^nio. 

Incaçitelibriscrip- 
tum  est  de  me,. ut  fa- 
cerem  Toîuntatem 
tuam  ;  *  Deua  meus, 
yolui,  etlegem  tuam  au'l^nd  de  mon  cqbuf. 
in  medio  cordis  mei» 


Je  Tài  public  et  j^ai 
dk  :  elles  se  multipli> 
ent  jusqu'à  l'infini. 

Vous  n'avez  voulant 
sacrifices  ni  oblation: 
mais  voua  m'avez  on* 
¥ert   las    oreilles. 

Vous  n*avez  point 
demandé  d'holocauste 
pour  le  péché  :  alors  j*ai 
dit).  Me  voici. 

H  a  été;^  écrit  de  moi 
à  la  tête  dti  livre,  que  je 
fçrais  votre  volonté  : 
mon  Dieu,  je  le  désire; 
etj'ai.v^tre  loi  gravée 


Annuntiavi  justitiam 
tuam  in  Ecclesiâ  ma- 
gna :  *  ecce  labia 
meanon  prphibebo  ; 
Domine,  tu  scisti. 

Justitiam  tuam  non 
abscondi    in    corde 


J'ai  annoncé  votre 
justice  dans  l'assetiiblée 
générale  de  votre  peu- 
ple :  je  n'ai  point  tenu 
mes  lèvres  fermées  ; 
Seigneur,  vous  le  savez. 

Je  n'ai  point  caché 
votre  justice  dans  won 


A  TENËfiRES. 

meo 


cœur  ;  j'ai  publié  votre 
vérité,  et  ie  salut  que 

vous  donnez. 

Je  n^ai  peint  dissi- 
mulé devant  la  multi- 
titude,  votre  miséri- 
corde et  votre  vérité. 

N'éloignez  donc 
point,  de  moi  vos  bon- 
tés, Seigneur  ;  que  votre 
laiséricorde  et  votr« 
vérité  me  gardent  tou- 
jours. 

Car  je  suis  environ- 
né de  maux  sans  nom- 
bre :  mes  iniquités  m'as- 
siègent de  toutes  parts  ; 
en  sorte  que  je  ne  puis 


S09 

♦  v^ritutem  tu- 
am  et  salutare  tuuin 
dixi. 

Non  abscondi  mî- 
fiericordiam  tuam^  * 
etveritatem  tuam^  a 
concilio  multo. 

Tu  art«m.  Domi- 
ne^ ne  longé  facîas 
miserationes  tuas  a 
me  :  ♦  miser icordia 
tua  et  vetitas  tua  sem* 
per  susceperunt  me, 

Quoniam  circum- 
deherunt  me  inala 
quorum  non  est  nu- 


merus  :    "     cdmpre>- 

6rdiVceraVr*'ia"murtï-   hcnderunt  me  iniqui- 
tude,  tates  meae,  et  non  po- 

lui  ut  viderem. 
Elles   sont  en   plus       Multiplicatae    sunt 
^rand  nombre  jue  les  super  capillos  capitis 
cheveux  de  ma  tcte  ;  et   ,^ei  ;  ♦    et  cormeum 
mon  cœur  en  est  tombe    ,      v     .. 
dans  la  défaillance.  dereliquit  me. 

Seigneur,  qu'il  vous  Complaceat  tibî, 
plaise  de  me  délivrer:  Domine,  ut  eruas  me  ; 
Seigneur,  soyez  atten-   «  Domine,   ad  adju- 

lit  »  me  secourir.  i  '  •   •' 

vandum  me  respice. 

Q»    1  Confundantur,    et 

ue  ceux  qui  cher-        '^vi"""««"«'"*j    «•- 

chentà  m'ôtel  ïa  vie,  revereantur  simul  qui 

soient  couverts  de  honte  quseruntanimam  me** 

«t  de  confusion.  am  ^  *    ut   auferant 

eam. 


m  i:\ 


^A'- 


310  LE   VENDUEDI   SAINT^ 

Convertantur     re-       Que  ceux  <|ui  cher, 

trorsùui,  et  reverean-  c^^nt  à  me  nuire,  soient 

tur,  *  qui  volant  mi-  'ZLLFiTm:^  '""'• 
ni  mala. 

Ferant     confestim       Que  ceux  qui  crient 

confusioiiem      suam^  après  moi,  il  est  perdu, 

*  qui   dicunt   mihi   :  il    est   perdu,   portent 

Eui»e,  euffe.  promptement   toute  ia 

°  °  confusion  qu'ils  nién- 

tent. 

Exultent  et  lœten-       Quêtons  ceux  qui 

tur  super   te   omnes  ^".^  cherciient,  soient 

Y  «       t  P'®*"s  dailegresse,  et 

quœrentes   te  ;        et  q^'ii^  ^e  réjouissent  en 

dicant  semper  :   Ma-  vous  ;     que  ceux   qui 

g^nificetur    Dominus^  aiment  le  salut  qui  vient 

qui  diligunt  salutare  ^^    vous,   disent   sau» 

tuum.  ^®?^®;  Q"e  le  Seigneur 

soit  galonné. 


Effo  autem   mem- 


SUIS 


_        Pour     moi,    ]e 

elicus  sumTetpaupcr;   paf vreetdénuéde touij 
^    ^      .         ^11- /•^.-_    mais  le  oeismeur  prend 


♦  Doitiinussoilicitus 
est  mei. 

Adjutor  meus,    et 
protector  meus  tues  : 

*  Deus  meus^  ne  tar- 
daveris. 

Jnf.     Confundan- 


soin  de  moi. 

Vous  êtes  mon  soU' 
tien  ;  vous  êtes  mon 
protecteur  ;  mon  Dieu, 
ne  tardez  pas  à  me  se- 
courir. 

Ani.  Que  ceux  qui 
cherchent  à  m'ôter  la 
vie  soient  couverts  de 


tur/et  revereantur  qui 

quairuntanimam  me-  honteTt  de  confusion, 
am,  ut  auferant  eam. 
jint.  Alienilinsur- 
rexerunt  in  me^  et 
fortes  qusesierunt 
anim^m  meain. 


Ant.  Des  étrangers 
se  sont  élevés  contre 
moi.  et  des  hommes 
puissans  eu  veulent  à 
ma  vie» 


Lt  PSIAVM 


A  TENEBRES,  31 1 

Xf  PSB^VMK  53,  Deus  ia    nutnine   tuo,  (3c,  pagei^ï  i 

AnL  Des     étrangers,  Ant.  Alieni,   etc. 
&c. 

V.  De  faui  témoins  ^       Insurrexerunt 

se  sont  élevés    contre  •            .     ,       •    •      • 

„   r*  riiiinintii»    *"  i"c  testes  iniqui. 
Bioi.     fi.  Jtit  I  iniquité  a  * 

menti    contre  eile-niê-    .    R-  .*^t    mentita  est 
oie.  iniquitas  sibi. 

Pater  notter,  tout  la». 

DuTraitédeSt.Augus-    Ex    Tractatu  Sfancti 
tiii  Evêque,     sur  les       Augastini   Episco- 

fprC3.%.3.)  P'^  super  Psaiinos. 

IV.  Leçon. 

MON  Dieu  vous  "«ROTEXISTI 
m'avez  mi»  à  J^  me,  Deus,  à 
couvert  de  la  conspira-  couventu  malii^iianti- 
tiondes  mecuans,  et  de-  n  iX.     i. 

livré  de  rassemBlée  des  ^'"^  ^  multitudine 
hommes  injustes.  Main-  operantium  iiiiquita- 
tenant  jettons  les  yeux  tem.  Jain  ipsum  ca- 
8ur  notre  Chef,  phi-  put  nostrum  intuea- 
sieurs  Martyrs  ont  souf-  inuf.  Multi  martyres 
fertde  semblables  tour-  ^^^jj^  j  3^,^^       ^^^ 

mens;  mais  non  pas  -ii  •  1  . 
aveck  même  éclat  que  »*^^**  sic  elucet  quo- 
le  Chef  des  Martyrs,  en  »nodo  caput  Martyr- 
qui  nous  voyons  bien  ûm  :  ibi  meliùs  intue- 
mieux  ce  qu'ils  ont  en-  mur,  quod  illi  experti 
duré.  Il  a  été  mis  à  sm^t.  ProtectUs  est 
couvert  de  la  conspira-  ^  „iuUitudine  mali- 
lion  (les  mecnans,   par  ..  . 

k  protection  de  bien,  gnaiitmm,  protegen- 
et  par  la  sienne,  proté-  ^^  se  Deo,  protegeute 
géant  lui-même  sa  pro-  carnem  suam  ipso 
pre  chair,  et  la  nature  Filiç,  et  hominem 
tuiuainfi  dont  "il  s'était  ^Qem  gerebat  ;    quia 


•1.V 


:i1 


pouvoir  de  quitter  la 
vie,  et  le  pouvoir  de  la 
réprendre.  Que  lui  ont 
pu  faire  ses  ennemis? 
lis  ont  fait  mourir 


son 


>312  LE   VENDREDI   SAINt^ 

Filius  hominis  est,  et  revêtu  ;  parce  qu'il  est 

Filius  Oei  est  :   Fili-  f «  ™cme  tems  Filg  de 

iisDci,  propter  for-  ™™%.,«* /»»« .  de 

r\  •      Kl-      u  I^ieu  :     Fils    de  D eu 

mam  Dei  ;  Films  ho-  p„  j^  ^.^^  ^^^^^l 

mmis,    propter    for-  ture  de  Dieu  qu'il  a  de 

mam    servi;    habens  toute  éternité;  fils  de 

potestatem       ponere  Thomme,  par  la  forme 

^nimam  suam,    et  re-  «*  J?.  nature  de  serviteur 

cipereeam.     Quid  ei  ^"  **  ?  P^-"®  ^  ^3^*»^'^ 
potuerunt  facere  itii- 
mici  ?        Occiderunt 
corpus^  animamnon 
occiderunt.    Intende, 

ï^arùnv  ergo  erat  Do-  corps  ^    mais   ik  nW 

minum  hortari  Mar-  P?«feiti«ourir8onâaie. 

..                 1           .  .  x*  ladites  attention  a  ceci, 

tyres  verbo    nisi  fir-  C^^tait  donc  peu  que  le 

maret  exemple.  Seigneur   exhortât  les 

Martyrs  par  sa  parole, 
s*il  ne  les  fortifiait  en* 
core  par  son  exemple. 

R.  Tamquam  ad  la-  ?  •  ^«"s  ^  ^^^  ^7"  * 

é..^»<m»«     J^;oé;«   ^««-  moi  comme  a  un  voleur, 

ironem    existis  eu  m  ^„^^   ,^„   '«x„„  «*  jj 

,    ,..         ^    /.    ^.1  avec  des  -epees  et  des 

gladiis     et    fustibus,  Gâtons  pour  me  pren- 

comprehendere  me.  *  dre.  *    J'étais  tous  les 

Quotidiè     apud     vos  jours  au  milieu  de  vous^ 

erain   i«   templo  do-  enseignant  dans  le  tem« 

cens,  et  non  me  tenu-  P^^  «^  ^^,"»  "^  "*'?',^^ 

^fitis     etecce    flagel-  „ant,  après  m'avoir  feit 

latum  ducitis  ad  cru-  g^^ir    une    cruelle  et 

ci^endum.   v.  Cùm-  honteuse     flag     Uion^ 

queiryecissentmanua  vous  m*emm^nez  pour 

in  Jesum^    et  tenuis-  n»e  crucifier,     v.  Les 

«enteum,<lixitadeos:  J"»^^  s'étant  jettes  sur 

JésuS)  «t  s'éUiit  saisn 


délai,  il  leu 
tais  tous  le 
Matth,  26, 


VOUS 
était  1( 
Juifs  pleins 
et  quelle  étai 
titude  de  ge 
àTiniquité.  j 
fut  cette  iniq 
d'avoir  vouli 
rir  notre  Se 
sus-Christ.  J 
db  bonnes  c 
vantvous,  lei 
pour  iaquell 
vous  ra'ôter  i 
effet,   il   a  va! 
tous  leurs  ia 
I  avait  guéri 
malades;  il 
annoncé  le  r< 
I  cie»  ;  il  ne  1 
point  caché  U 
afin  qu'ils  en  c 
de  la  haine,  e 
contre  le  Mé 
voulait    les 
Mais  loin  de  rc 
lebienqu*illei 
Heur  appliquai 
remèdes,     les 
semblables  à 
Mes  qu'une    f 
I dente  a  fait  ti 
iPhréiiésie,  ent 
Iiureur  contre 


A  TENEBRIi^  313 

de  fui,  il  leur  dit:*  J'é-    Quotidiè   apud,    &c. 
tais  tous  les  jours,  &c. 

•  V.  Leçon. 


VOUS  savez  quel 
était  le  dessein  des 
Juifs  pleins  de  malice, 
et  quelle  était  cette  m  u  1- 
titude  de  gens  dévouée 
àTiniquité.  Mais  quelle 
fut  cette  iniquité  ?  C'est 
d'avoir  voulu  faire  mou- 
rir notre  Seigneur  Jé- 
sus-Christ. J'ai  fait  tant 
œuvres 


NOSTISquicon- 
ventus  erat  ina^ 
lignantium  JuJœo- 
rum^  et  quse  mulutu- 
do  erat  operantium 
iniquitatem.  Quam 
iniquitatem?  Quia  vo- 
luerunt  occidire  Do- 
minum  Jesum-Chris- 


db  tonnes  œuvres  de- 

vant  vous,  leur  disait-il;  ^"^n-        *  anta    opéra 

pour  laquelle    voulez-  bona,    inquit,  osteii- 

V0U8  ra'ôter  la  vie  ?   En  di     vobis  ;       propter 

effet,   il  avait  soulagé  q^od  horum  me  vultis 

tous  leurs  infirmes  i    il  occidere?  Periulitom- 
avait  s^ueri  tous   leurs  •    ^ 

malades;  il  leur  avait  nesinhrmo*   eorum  ; 

annoncé  le  royaume  du  curavitomnes  lang^ui- 

cie'  ;  il  ne  leur   avait  dos  eorum:  praîdicavit 

point  caché  leurs  vices,  regnum  cœloruni;non 

afin  qu'ils  en  conçusseàU  tacuit  vitia  eorum,  ut 

de  la  haine    et  non  pas  ^  j^s  eis  displi- 

contre  le  Médecin  qui  ^      \  •  ' 

voulait    les     guérir^-  ^^«^^"^^     ^»»  "^^^»7« 

Mais  loin  de  reconnaître  ^quo  sanabantur.  His 

|lebienqu'illeurfesaiten  omnibus  curationibus 

I  leur  appliquant  tous  ces  ejusing'rati,  taiviquam 

remèdes,     les    ingrats,  multâ  febre  plireueti- 

serablables  à  des  mala-  ^i,  insanientes  in  me- 

aes  quune    fièvre    ar-  ,; ^^ 

dente  a  fait  tomber  en  dicuDl  qui  veaerat  eu- 

phrénésie,  entrè^-ent  en 

fureur  contre  le  Méde-  P 


^1 


•-'  VM 


314  LE     VENDREDI   SAINT^ 

rare  eos,  excogitave-  cin  qui  n'était  venu  que 

runt    consilium  pcr-  pour  les  guérir,  et  for- 

dendi  eum  ;  tamquam  "^*?"^  *®  ^*'»^^'"  ^^  'e 

.1.       ,      .    '         ?  perdre,  comme  pour  é- 

ibi  yolentes  probare,  trouver  s'il  était  véritl 

utrum   verchomosit  blement  un  homme  moi. 

qui  mori   possit^    an  tel,   ou  s'il  était  d'une 

aliquid    super   hqmi-  nature  plus  excellenteet 

nés  sit,  et  mori  se  non  plus  relevée   que  celle 

permittat.       Verbum  des  autres  hommes, en  se 

f  ffarantissant  de  la  mort, 

ipsorum    agnoscimus  Jj^,,.    trouvons    leuri 

in  sapientia  Salomo-  discours  dans  le  livre  de 

nis«     Morte  turpissi-  la  sagesse  de  Solomon. 

ma,    inquiunt,     con-  Condamnons  -  le    di- 

deraneraus  eum  :  in-  s^n^-*!^»    »  '*  ^^\l^ 

tprropvmus  pnm  •  erit  P*"®  infâme:   car  Dieu 
lerrogemu&eum  ,  ent     ^^^^^^  g^in  de  lui,  si 

enim  respectas  m  ser-  J^es  paroles  sont  vérita- 

monibusillius.Sienim  blés.    S'il   est   vérita- 

verè  Filius  Dei  est.  11-  blement  le  Fils  de  Dieu, 

béret  eum.  que  I^»eu  le  délivre. 


rendit  l'esi 


i( 


-  R.  Tenebrœ  factœ 
sunt,  dum  crucifixis- 
sent  Jesum  Judœi  ; 
et  circa  horam  non»  m 
exclamavit  Jésus  voce 
nmgnft  :  Deus  meus, 
ut  quid  me  dereliquis- 
ti  ?  *  Et  inclinato  ca« 
pite,  emisitspiritum. 
V.  Exclamans  Jésus 
voce  magna,  ait  ;  Pa- 
ter, in  manus  tuas 
coauiiendo    spiritum 


R.  Après  que  les  JuiÊ 
eurent  crucifié  Jésus, 
les  ténèbres  couvrirent] 
toute  la  terre  ;  et  8urla| 
neuvième  heure,  Jésus 
jetta  un  grand  cri,  eo 
disant  :  Mon  DieuJ 
pourquoi  m'avez-\ou9 
abandonné  ?*  Ëtajaoj 
baissé  la  tête,  il  rend' 
l'esprit.  V.  Jésus  jcij 
tant  un  grand  cri,  dij 
ces  paroles  :  Mon  Pèr" 
je  remets  mon  âme  eij 
tre  vos  mains.  *  Ein 
yant  baissé  la  tête, 


lu  que 
el  for- 
1  de  \e 
)our  é< 
vérila- 
\e  moï- 
t  d^une 
[lente  et 
je  celle 
es, en  se 
la  mort. 
B    leurs 
\  livre  de 
ioloinon. 

le    di- 

mort  la 
car  Dieu 
ie  lui,  si 
ut  vérita- 
t  vérita- 
g  de  Dieu,  I 
délivre. 

iele8Jui& 
ié  Jésus,! 
couvrirent! 
et  8urla| 
lire,  Jésui 
nd  cri,  ei 
on  Dieu, 
avez-\ou! 
Et  ayanl 
^  il  ren<" 
Jésus  jci- 
nd  cri,  d»! 
Mon  Pèi 
on  âme  t%\ 
8.  *Eta| 
la  tête, 


A    TENEBEES;  315 

rendit  Teaprit.  mcum.  Etinclinato. 

VL  Lbcoh. 


ILS  ont  aîg^uisé  leurs 
lannçuea  coninie   un 
e;laive  tranchant.     Que 
les  Juifs  ne  disent  point  : 
Ce  n^est  pas  nous  qui 
avons  fait  mourir  Jésus- 
Christ;    car  ils  ne  le 
mirent  entr«  les  mains 
du  Jufe    Pilate,    oue 
pour  (aire  croire  au  ils 
étaient  innocens  ae  sa 
mort.    Et  en  effet  Pi- 
late leur  ayant  dit,  Fai- 
tes-le mourir     vous- 
mêmes,  ils  lui  répondi- 
rent :  Il  ne  nous  est  pas 
permis  de  faire  mourir 
personne.  Ils  voulaient 
ainsi    rejetter     Tatro- 
cité  de  leur  crime  sur  la 
personne  du  Juge:  mais 
pouvaient  -  ils  tromper 
Dieu,  qui  est  le  vérita- 
ble Ju^e  ?    Il  est  vrai 
que  le  procédé  de  Pilate 
la  rendu  complice   de 
leur  crime  ;   mais  si  on 
[le  compare    avec    les 
jJuifs,  il  est  bien  moins 
coupable  qu'eux.     Car 
il  fit  tout  ce  qu'il  puf, 
pour  le    tirer    d'entre 
leurs  nains  :  c'est  pour 
[celaou'il  le  leur  montra 
prè^/ lui  avoir  fait  subir 


EXACUERUNT 
tamquam  gladi- 
umlinguassuas  Non 
dicant  Judœi:  Non 
occidimus  Christum. 
Etenim  proptereà 
eum  dederunt  Judici 
Pilato^  ut  quasi  ipsi 
à  morte  ejus  videren- 
tur  irnmunes.  Nam 
cùm  dixîsset  eis  F?Ia- 
tus  :  Vos  eum  occidi- 
te  :  responderunt  : 
Nobis  non  licet  occi- 
dere  quemquam.  Ini- 
quitatem  facinoris  sui 
in  Judicem  hominem 
refundere  volebant  : 
sed  numquid  Deum 
Judicem  fallebant  ? 
Quod  fecit  Pilatus^  in 
eo  ipso  quod  fecit^  ali- 
quantùm  particeps 
fuit  ;  sed  in  compa- 
ratione  illorum  multô 
ipse  innocentior.  In- 
stitit  enim  quantum 
potuitj  ut  illum  ex 
eorum  manibus  libe- 
raret  :    uam  propte-* 

P  2 


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1  #  1 


SIG  LE   VENDREDI    SAINT, 

reà  flagcllatuni    pro-  une  .ruelle  flagellation, 

tluxit   ad  eos.      Noii  f*  "®  ^^  pa«  touetierle 

perseqoendo     Domi-  ^^'IÇ/'eiir,  par  aiiimosiié 

n       ir     •*     ^1  contre  lui,  fhais  pàr  jp 

iium.  nm;eliavit;  Çd  ,„,|  dé.ir  d^ppaller  la 

eoruin   furori  salisfa-  rage  de  8e«  emKîmis;  a- 

cere    volens  ;    ut  vel  Un  que  du  inoin<t  la  vue 

«ic  jain   mitescerent,  degoncofpg  déchiré  de 

et  dt  binèrent  velle  oc-  «««P»,  pût  adoucir  «8 

cidere,  CÙm   flagella-  çœirrs  barbares  et  q«'. 

.  -1         .      ^     .  Ils  ess^ftssedt  de  deman- 

lum  vidèrent     Pecit  dersa^iért.    Il  lit  pins 

et  hoc.     At  Ubl    p^r  encore  :    vd^^anii  cjn'ils 

severaverimt,     nostis  persévéraient  dans  lem 

illum   la  visse  manus,  poii  l'Audi  t^,    vous  savez 

et  dixisse   quod  ipi?e  ^"'**  '"^^  «®s  »*^»'»s  «" 

jion  fecisset,  et  m  un-  t^//  pré8ence,^t  qu'il 

't  ^    %  ■,  leilr    dit  '  qu  il    n  était 

dum  se  esse  a  morte  p-^i^^    ,,^^,|^,„    ^^  ,^ 

ilhus.     Fecit   tanien.  morti  et  Wu*il  en  était 

Sed  si  reus,    quia  fe-  inncyeeUt.  'lllefit  mou  j 

cit  vel  invitus  :     illi  rir   ï>éannfïoin<».     Maisj 

innocentes,  qui   coë-  «*r»p6t  coupable,  pour 

-erunt    ut    faceret  ?  *  ^^o\tj6^d^^;^é  quoi- 

„  >j         o    1   1  n"*    fnalffre    lui  :    les 

ullomodo     Sed  il-  juiftciui    ront  forcéà 

le  dixitm  eumsenten-  le'con damner,  seront-ils 

tiam,    et  jussit    euin  inhbcens?    Nultement.i 

crucifigi,  et  quasi  ip-  Mais  fdira-t-on]  PrIateJ 

seoccidit:   et  vos,    ô  a  prononcé  contre  hilla 

Judœi,  occidistis,  Un^  «^"*^»^fvV  »*»  ^2'^^ 

,x        ',.  ^.    O  Vil  j*  né  qu  il  fut  crucifte;  Il 

deoccidistis?  Gladio  j^^/en  quelque  sorfe 

Jmguœ:  acuistis  enîm  fejt  motirir.    Mais  c'esf 

ling'uas    vestras.     Et  voug-mêine8,ô  Juif$i,q(i 

quandô    percussistis,  Tavez      fait     mourirj 

nisi   quandè   cfamas-  Comment  cela  ?  par  H 

,  glaive  de  votre  langue 

car   vous  avez  aiî 


voii  lang^ues 

épcf».       Et 

de  la  mort, 
ciùei'lej  cr 

n.    J'ai 

moi]  diue  cl 

1rs  mai  ils  dei 

eî  ce  (>rMi))le 

nm  hévtin^i» 

sur  moi  co/n» 

que  Ton  it'nr 

une  forêt      H 

"•'  ;t  cné  cofii 

di^ijt  :  asseni 

et  âîtez-vou8 

pour    le    dév 

mont  mis  dai 

fteuj}es9li,tijde 
la  terre  ni*a  i 
^frcefju'iUçj 
vépejrgooiieqi 
<^«8ût,etqui 
^'^t'    R.    De 

%S  pitié  ^  g( 

mre   mou, 
PQim  épargné 
rarcequ'iiqes 
"«personne  q 
connût  et  qui 
Igeât.  * 


On 


repi 


r\ie\ 


^«^.    Délivrl 
'^'^«eur^  (le 


*A  TENEBRES.  317 

voH  langues  comme  une   tis  ;     Cruci%c,    cru- 

épcp.     liî»    qiiaiïtl    lui   cifi^çe  î 

(iofiiiâteH-voiirt   le    coup         ^  '  *• 

(le  la  mort,    Hiiioii  lorHqn©   vous  criâtes  i    Cru- 
ciliez-le,  criiciHez-le  ? 

B.    J'ai    abaiidomic  b.   An  imam  mcani 

mon  a.oe  cUéne  eutre  ailectam     tiadidi     iii 

les  iDciiiis  des  iiiccliaiis  ;  •    •                        . 

el  ce  peuple,  qui  était  .                ^      -i  •    i 

moi.  li6riia-e,8'eHt  jette  ^^l^^»    est  milii    haore- 

sur  moi  comme  un   lion  ditiis  mou  sicut  leo  in 

que  l'on  rencontre  dans  silvâ.  Dédit  coiUrainc 

une  forêt      Mon  enne-  voces  adversarius  di- 

mi  A  cné  contr^  iq(»i,  en  ^ens  :  CongieaJimln-, 

disait  :  assemblevC'Voutj,      .  »       i   i 

Tr  1  .'   et  properaie  ud  at»vo- 

et  iiitez-voiiH  de  venir        «^,    *^     .,,  ^ 

pour   le    dévorep.     Ils  randuin    illuin.     Po- 

in'oiit  mis  dans  une  af-  suerunt  rae  in  deserto 

fieuée  s9li,tude,  et  tonte  solitudinis  ;     et  iuxit 

la  terre  m'a    pleuré;*  super  me  omnis  terra; 

farce  qu'il  nes^est  trou-  «  ^^j^  ^^^  ^^^  -^^^^^^ 

vepejrgODuequi  me  re-  .    ^       •  ao-nosrp- 

a)Qaat,etquimesoula.  ^^"^  qui  n>e  a^noscc- 

g«iU.    R.   Des  hommes  ret,  etfaceretberie.  v. 

m^  pitié  se  eo^nt  vlevés  Insurrexeruut  in  me 

CjOfttre   moi,    et    n'ont  viri     absque    miseri- 

PQiat  épargné  m^  vie  ;*  cordiâ,  et  non  peper- 

Parcequ'iUes'eattrou.  ^erunt  anim^  meœ  ; 

'ZTT  ^"l™^  i'"   *  Quia  non  est  inven- 
connut  et  oui  me  soula-       ^ 

ge3j,         *  tus   qui  me  agnosce- 

ret  et  faceret  benè. 


On  répète  le  r.  Animaiu,  jusqu'au  ▼.' 
AU    III.    NOCTURNE. 

Ant.  Délivrez -moi,        Ant.  Ab  iiisurgeiv 
Seigneur,  de  ceux  q^y    tibus  in  m4liberà)ne. 


■■■  \\\ 


■m 

'il-'-'' 


■  \'-'v. 


MON  Dieu,  déli. 
vrez-rooi,  de  nés 
ennemis  ;  et  me  dérobez 
à  la  fureur  de  ceux  q 
s'élèvent  contre  moi. 


^iS  LE  VENDREDI    SAINT, 

Domine  j  quia  occu-  s*élèvent  contre  moi 
paveiuiitanimam  me-  P^'^e  qu'ils  ^en  veulent 
am.  â  ma  vie. 

PsEAUME   58. 

Vâme  invoque  h  Seigneur  contre  iestnnemi»  qui  la  perti, 
eulent  injustement»  Mite  te  remercie  de  Ven  avoir  déHvrét. 

ERIPEmedeini- 
micis  meis.  De- 
us  mens;    *etabin-    ,,    «  .        — - 
. ./  ,     .            1-     a  la  tureur  de  ceux  qui 

bera  me, 

Eripe  me  de  ope-  Délivrez-moi  des  oh. 
rantibus  iniquitatera  ;    triera  d'iniquité  :  sau. 

*  et  de  Tiris  sançui-  "^^^^          ' 

num  salva  me.  *** 

Quia  ecce  ceperitnt  Car  vous  voyez  qu'ils 

animam  meam  :   ♦  ir-  ni*entourent  pour  m'Ô- 

nierunt  in  me  fortes.   *^  **  ^^  \}^  P^"«  %*» 

se  sont  jettes  sur  moi. 

Neque    îniquitas       [Cependant,]    Sei- 

mea,  neque  peccatum   gneur,   ce  n'est  point 

meum^  Domine  :  *  si-   ?<>"»•  "»^8  iniquités,  oi 

ne  iniquitatc  cucurri,   P"*""^  mon  péché:  m 

.   ••  ^-  '    course  a  été  sans  tache, 

et  airexi»  ^^^  conduite  inrépro- 

chabte. 
Exurpje   in  oecitr-       Levé»- vous  pour  vé- 
lum   meum,  et  vide;    nir  audevant  demoi;et 
*ettu,DoinineDeus    ^'^^î   Q«.P^''"  ^^/i 
virtutum,     Deu.  la-   ^^^^X^ 

Intende  ad  visttan-  Veness  visiter  tous  lesj 
das  omnes  gentes  ;  *  peuples  :  n'épargnea  au-i 
non  ttiiaerearis  omni-   cun  de  ceux  qui  coni. 


mettent  Vi 

Ils  reviei 
soir;  ils  se 
comme  des 
tourneront 
ville. 

Les  voils 
certent  et  p 
eux  :   le  gli 
leur  lèvres 
Quinoug  a 


voui> 
vous  vous  I 
vous    vous 
de  toutes  cei 

Je  ne  veij 
ma  force  q 
parce  que 
won  protect 
l^ieu  i  il  est 
M  rniséricor 
viendra 

Dieu  me 

punition  de 

n>;8:  mais  n 

W'Hez  pas  c 

»»68  peuples 

*a  justice  q 

aurez  faite. 

l^ispersez. 

rendez  erran 

tre  puissance 

«tez-les,    Sei 

^tesmon  pr 


•e    moi,    I   mettent  Finiquité. 


TENEBRES.  319 

bus  qui  operantur  tnr 

quitatem. 

llg  reyiendront  sur  le         Convertentur     ad 

soir  ;  ils  seront  afTamés   vesperam^  et    famem 

comme  des  ::îiien8  :  ils   patientur  ut  canes  :  * 

tourneront  autour  de  la   gj  circuibunt     civila- 


ville. 


tem. 


TOUS 
VOUS 


Les  voilà  quî  se  cou.  Eccc  loqucntur  in 

certent  et  parlent  entr'-  oie  suo^  et  gladius  in 

eax  :  le  glaive  est  sur  labiis  eorum  :  *  V^^' 

leur  lèvres  :  ils  disent  :  niam  quis  audivi*  f 
Qui  nous  a  entendus  i 

Mais  vous,  Seigneur,  Et  tu.  Domine^  dc- 

IU8  vous  riiez  d'eux  ;  ride^bis  eos  :  *   ad  ni- 

vous    moquerez  hilunti  deduces  omnes 

de  toutes  ces  nations.  rentes. 

Je  ne  veux  attendre  Fortitudinem  meam 
ma  force  que  de  vous,  ad  te  custodiam^  quia 
parce  que  vous  êtes  Deus  susceptor  métis 
non  protecteur,  6  mon  es  :  *  Deus  meus,  mi- 
Dieu  ^  il  est  mon  Dieu  ;  sericordia  ejus  prœ- 
sa  miséricorde  me  pré-  -  .  J  r 
viendra                   ^  vemet  me.       '        ; 

Dieu  me  fera  voir  la  ^^eus  ostendet  mihi 

punition  de  mes  enue-  super  inimicos  meos  : 

mis:  mais  ne  les  ex  ter-  ne    occidas    eos    ne- 

mînei  pas  de  peur  que  quando  obliviscantur 

mes  peuples    n  oublient  '      uli  mei. 

la  justice  que  vous  en  *    * 
aurez  foi  te. 

Dispersez-les  [et  les  Disperse    illos   in 

rendez  errans]  par  vo-  virtute  tua  :    *  et  de- 

tre  puissance,  et  défl:ra-  pone  eos,    protector 

«tez-les,   Seigneur,  qui  „,eus.  Domine, 

«tes  mon  protecteur»  ^  ^ 


Mi 

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■    fl 


4f 


m 


320  LE   VENDREDI    SAINT, 

Delictum  oris    eo-  [Ce  sera  le  châtiment 

rum,  sermonem  labi-  di.]  poché  de  leur  bou- 

orum    ipsorum  ;  *  et  ^h<' <^»  des  paroles  qu'ils 

;        1      .         .  ont      sur     les    lèvres  : 

comprchciulantiir    m  ^^.j,,  ^„j^„t    p,,;^  ^^^ 

supcM'bia  siià.        ^  ip,,|i  propre  orgueil. 

Et  de  cxecmtione  Partout     on  parlera 

et    mcndacio  annun-  de  leur  perfidie,  et  de 

tiabimlur  in  Gonsura-  ^^"'•s        imprécations: 

nratione:    in  ira  con-  vous  les  détruirez  dans 

votre  inan»'natioii  ;  vous 

y-vun  mationis  et   non  j^^  .inuifrez,  et  ils  «e 

eruttit.  st^roiit  plus. 

Et  scient  qnia  Dciis  lis  sauront  alors  que 

doniinabitur  Jacob,  *  t>'eu   rèjçne  sur  Jacob, 

f  t  finium  tçrraï.  ^^  ^ur  toute  la  terre. 

Convertentur     ad  I^s  reviendront  sur  le 

vcsperam,    et  famé  m  soir  ;  ils  seront  affamés 

. .      ,          .                 -  comme  des  chiens  ;  ils 

patientur  ut  canes,  *  tournwoot  autour  de  la 

et   cirtuibunt   civita-  yjHe^ 
lem. 

Ipsi    dispcrgentùr  Us    se    disperseront, 

ad  manducandum  :  *  P^>"»'  [chercher  àj  man- 

81  verù  non  fuerint  sa-  S^**  ^^^  ^'^^f  "^  *'^"'.'"^ 

.        . •        .  pas  de  quoi  se  rassasier, 

turati,   et    murmura-  h^^urmur-eront. 
bunt. 

Ego  autem  canta-        Pour  moi,  je  chante- 

bofortituilinemtuam;  »'«^»  votre  puissance  ;  et 

*  et   exultabo   manè   '^^?  '*^  "^?^î"  i\  P"^.^t 
,.       ^  rai  avec  loie  votre  luisc- 

misericordiani  tuî^m  .  ,,jcorde  • 

Quia  factusessuS'  Parce  que  vous  avez 

ceptor  meus,  *  et  re-  été  mon  protecteur,  et 

fùgium   meum  in  die  mou  refuge  au  jour  de 

trihnlationis  meae.  »"»«  affliction. 

Adjutor  meus,  tibi  o  Dieu,  mon  protcc- 


^..^A    TENEBHE5.  321 

teujT  l  je  cl^autqrai  yos  psalkm  ;    quia  Deus 

louaiijçcs  ;    parce    que  ,„eus;      misericordia 

vous  êtes  moH    unique  ^ 

appui:    V0U8  6^e9  mon  /  .    *,    • 

jJifeu,otniai^îséricoi^de.  .,  ^^?-  Ab  ijisufgen- 

Ant/  Délivrez  -  moi,  til}fjfj  i.n  rae[l>b(^f;a  me, 

Sein;neur,    de  ceux  qpi  Dplfiine  :    qj^i^-OCCU- 

s'éfe vent   contre    moi,  payeruntaniiiiamme- 

parce  qu'ils  en  veulent' aoj. 
à  ma  vie. 

Jnt.  Vous  aVe*  éloi- 
ijnf  de  moi  tous  ceux 
de  ma  connaissance  ?  je 
9ui8  enlermé,  san»poa- 
voir  sortir. 


,,  Antr  IfOngè  fccisti  / 
nQtos  lueosà  me  :  tra- 
ditus    811111^    et    non 
egrediebar. 


PfEAllMp  87. 

VÛM  Jfé^it  de   sf  voir  periicuteg'  par'  »ei  ennemisf  et  ahn^ 
donnée  Èe  ie$  àhtji»    (fjt^ufani  prifT  ^an9  VaMcûon, 

(le.  .mon  ssklut  :  je 
crie  Yjçr^  yptfs  joMir  et 

nuit. 

i$u0  ffie  ptïèfe  tfibrïte 
jupSii  vous  î  pré  tWPôV 


jujjmayousîprc 
reine  à  ^çs  tpâ. 


I^OMINE  Deus 

in'die  ciamavi^  etnoc- 
texoram  te. 

»  Intret  in  conspcctu 
tuo  oratîainea:  *  in- 
clina aureni  tua  m  ad 
precem  meani. 

Quia     repleta   est 
ciblée  de  maux  ;  et  je  malis  anima  mca  ;    * 

»G«8  tout  près  du  tom-  etvitameainfernoap- 

beau.  ,.,!/       -     .  .,  ^ 

propinquavit. 

On  raX  '  xiropi^' aif  ^stimatus  sum  cum 

QQoibre^eoeux  (|uvdes-  descèndentibus  in  la- 

cerident  ^aos  la-rfo^^e;  cum;     *  factus    sum 

je  suis  deveiiiu   coo^nn^e  sicut  homo  sine  atHu- 

un  homme  fuiafi^/i^çpurs^  l>  6 


ÏHV. 

Car  môa  tâme  esl  ac- 


m 


•  li  .-Kir 


M5 


hl! 


S22  LE  TENDHEDI  SAINT^ 

torîo^    inter  mortuos  et  qui  est  libre  parmi 

li))er  *  ^^^  mort». 

Sicut  vulnerati  dbr-  Comoie  ceux  qui  ont 

mientes  in  sepulchris,  ^}^  ^"és-  «*  qui  dorment 

quorum    noues   —  dan»  les  tombeaux  :  oui 

mor  ampliùs  : 


me- 
♦et 

ipsi  de  manu  tuâ  re- 

pulsisunt 

Posuerunt   me   in 


qui 
sont  effacés  de  votre 
mémoire,  et  que  votre 
main  a  rejettes. 


Oo  m*a  rois  dans  une 


lacu  inferiori,  ♦  in  te-  ^^^^  profonde,  dans  des 

nebrosis,  etinumbrâ  «e^x  ténébreux,  et  dans 

inortis.  les  ombres  de  la  moru 

Super  me  confir-  Votre  fureur  s'est  ap* 

matus  est  furor  tuus  ;  pesantiesur  moi, et  vous 

♦  et  omnes  fluctus  tu-  avez  feittom^r  sur  moi 

osinduxisti  super  me.  ^Xe]^''^*  ^     '''*''' 

Longue  fecisti  notos  Vous  avez  élm^éde 

meos  à  me  ;    potu^-  moi  tout  mes  amis  ;  ils 

runt  me  abomkiatio-  na'ont  eu  abomination. 

neiTi  sibi.  . 

Traditus  sum^    et 

non    egrediebar  :    * 


oculi  mei  languerunt 
prae  inopiâ.  '..m\ 

Ckmavi  ad  te.  Do- 
mine, totâ  die  :  *  ex- 
pandi  ad  te  manus 
meas. 

Numquid   mortuis 


Je  suis  enfermé,  sans 
pouvoir  sortir  :  l'excès 
de  ma  douleur  a  renda 
mes  jeux  tout  languis- 
sans. 

Seig^euff^  j  *ai  crié  vdrs 
TOUS  tout  le  jour  :  jai 
étendu  mes  mains  vers 
vous. 

Est-ce  pour  les  morts 


faciès  mirabilk:  «aut  *»"«  yoùsfereï  des  mira- 

j.  .         -^  i_     ^     ^   des?  Seront-ils ressus- 

medici  suscitabunt,  et  ^{^^8  par  les  médecins, 

confitebuntur  tibi  ?       et  publieront-ils  encore 

Tos  louangetf l 


A   TENEBRES.  323 

Quelqu'un  annonce-  Numquid  ïiarmbit 
ra-t-il  votre  miséricorde  aliquis  iii  sepuicliro 
dans  le  tombeau,  et  vo-  misericordiam  tuam  ; 
tre  vente  dans  le  séjour  .^  ^^  ^eritateiii  tuam  in 
dm  Diorta  r  ...        ^ 

perditione  i 

Connaîlra-t-on  vos  Numquid  cognos- 
merveilleadans  les  ténè-  ccntur  in  tenebris  mi- 
bres,  et  votre  justice  j^^ilia  tua,  ♦  et  jus- 
dans  la  terre  d  oubli  î      ^.^^  ^^^  .^^  ^^^^^  ^jj, 

vionis? 

Pour  moî,  Seigneur,  Eteffoadte,  Do- 
je  vous  ai  adressé  mes  mine,  claraavi  ;  ♦  et 
cris  ;  et  ma  prière  se-  s        .- 

lèvera  vers  vous  dès  le  nrnne  oratia  mea  prae- 
matin.  veniette. 

Pourquoi,   Seigneur,       Ut  quid,    Domîtvc, 

la  rejettez-vous  ?  Pour-  jn^        3rationem 

quoi  détour  nez- vous  de       '  «  a-      r 

loi  votre  visage  2  "î^^'"  »  *  ^J^^^'f  ^^ 

ciem  tuaïïi  a  me  : 

Jesuis  pauvre  et  dans  Pauper  sum  ego, 
les  travaux  depuis  ma  et  in  laboribus  àiu- 
«unesse  ;  et  après  mon  ^  ^  ^  ^  ^,. 
élévation,  je  me  suis  vu   '  ^  ^        u       -i^ 

aussitôt  dans  l'abaisse-  ^^^^  autem,  humilia- 
ment  et  dans  le  trouble,  tus  sum,     et  contur- 

batus. 

Tous  les  traits  de  vo-       In  me  transîerunt 
tre  colère  sont  passés  en   {^^  tuœ  ;  ♦  et  terrores 
moi;    et   les   frayeurs  ^  j      conturbaverunt 
que  j'en  ai    ressenties 
m'ont  jette  dans  le  trou-   ™^*    .,. 
We  et  Tagitation.  Circumdederunt 

Elles  m'ont  environ-  me  sicut   aqua    totâ 
Bé  tout  le  jour  comme  die  :      *  circumdede- 
des  eaux  ;   elle»  m'ont  ^unt  me  ^imul. 
enveloppé     de    tontes  „  ^ 

parts.  ^  ^ 


II 


' 


324  LE   VENDREDI   SAINT, 

Elongasti  à  me  ami-       Voua  avez  éloiâ;n{j  de 


cum  et  proximum, 
et  notos  me08  à  mise- 


•A 

na. 


Ant.  Longe  fecisti 


moi  mes  amis  et  mes 
proches  ;  et  ceux  qui 
méconnaissent,  ontpris 
la  fuite  en  voyant  ma 
misère. 

Ant,  Vous  avez  éloi- 
notos  meos  à  me  ;|  tra-  gné  de  moi  tous  ceux 
ditus  sum,  et  non  de  ma  connaissance  :  je 
effrediebar.  ^"'^  enfermé  sans  sortir. 

Ant.  Captabuntjin  -^«^  Ils  poursuivront 
animara  iusti  ;  et  san-  ajuste,  pour  lui  ôterla 
guinem  innccentem  yjejet  ils  condamneront 
o     j  V      .  le  sang  innocent, 

condemnabunt.  ° 

PflEAUMË   93. 

Le  Prophète  prie  Dieu  de  punir  les  orgueilleux  et  les  im" 
pies.  IL  reprend  ceux  qui  croient  que  Dieu  n* a  point  le$ 
ifeux  ouverte  sur  les  crimes  qui  se  comwetteni. 


DEUS  ultionum 
De  minus,  * 
Deus  ullionum^liberè 
egit. 

Exaltare,  quijudi- 
cas  terram  ;  *  redde 
retributionem  super- 
bis. 

Usquequô  peccato- 
res.  Domine,*  usque- 
quô peccatores  glo- 
riabuntur  ? 

Ëifabuntur,  et  lo- 
quentur  iniquitatem  ? 
*  loquentur     omnes. 


L 


E  Seigneur  est  le 
Dieu  des  vengean- 
ces ;  le  Dieu  des  ven- 
geances a  fait  éclater  sa 
puissance.  - 

Vous  qui  jugez  la 
terre,  montez  sur  votre 
tribunal  :  traitez  les  su- 
perbes selon  leurs  mé- 
rites. 

Jusqu^à  quand,  Sei- 
gneur, jusqu'à  quand 
les  pécheurs  triomphe- 
ront-ils ? 

Jusqu'à  quand  feront- 
ils  gloire  de  leur  injus- 
tice h  j  U9qu*à  quand  tous 
ces  ouvriers  d'iniquitc 


piif):ieront-iJs 
/àiiijes  ? 

Seiçne»?r,  i 
primé  votre  p 
\U  ont  désolé 
rilugfe. 


A   TENEBRES.  ^25 

publieront-ils  leurs  in-  qui  operantar  injus- 

tauiies  ?  titiani  ! 

Seiiçnenr,  ils  ont  op-  Populum      tuum, 

primé  votre  peuple  ;  et  Domine,     humiliave-. 

,N  Qflt  désolé  votre  hé-  yy^^  ;    *  et  haeredita- 

"^'^®*                          .  tem  tuam  vexaverunt. 

ils  ont  tué  la  veuve  et  Vtduam  et  advenam 

1  étranger  :    ils  ont  fait  interfecerunt^  *€t  pu- 

in.iirir  les  orphelins.  piu^^g  occiderunt. 

Et  dixerunt  :   Non 

vide  bit    Dominus^    * 

uec    inteiliget    Deus 

Jacob. 

Intelligite^  insipien- 


Et  ils  ont  dit  :  le  Sei- 
peur  ne  le  verra  pas  ; 
le  Dieu  de  Jacob  n  en 
suura  rien. 

Hommes  sans  intelli- 


eeuce,comprenez-leune  tes  \n  populo;     *  et 

bonne  fois:    insensés,  3^^^^  ^iiq„andô    sa- 
devenez  sas^es  enon.            .^     '        ^ 

'  ^  pite. 

Quoi!  celui  qui  a  fait        Qui  planta  vit  au* 
ll'oreille,        n*entendra   rem,    non  audiet?  * 
point?  celui  qui  a  for-  autqui  finxit  ocuhm, 

me  I  œil,  ne  verra  point?  -i       .  7 

1         '  ^  non  considérât  r 

Celui  qui  châtie  les       Quicorripit  gentes, 
Inations,  ne  vous  repren-   «on  arguet  ?  *  qui  do- 
dra  point  ?    celui   qui  Cet   hominem    ëcien* 
donne    la     science     à   tiam  ? 
irhomme,  ne  saura  rien  ? 

Oui,  le  Seigneur  con-        Dominus  scit  cogi- 
Inait    les    pensées    des   tationes  hominum  ;  * 
hommes,  et  il  n'y  voit   quoniam  vanas  sunt. 
|que  vanito.  ^  „  , 

Heureux  celui  que  «eatus  homo,  quem 
pou8  aurez  instruit,  tu  er.udieris^  Domi- 
Seigneur;  et  à  qui  v^ous  ne  :  *  et  de  lege  tuâ 
wz   enseio^né    votre   docueris  eum  ; 

foi;  ■ 


m"; 

;;ii,i 


3S6  LE    VENDKEDI    SAINT^ 

Ut  mitigés  ei  à  die-  ^fi"     d'adoucir   se» 

bus     malis;    *  donec  P*^«»»«*«   dans    ks  jours 

fodiatur  peceatori  fa-  n>«^"vai8;  jusqu'à  ce  que 

*  la  tosse  ou  doit  tomber 

^^^    .                        ,,  l'impie  soit  creusée. 

Quia   non   repellet  Car   le  Seigneur  ne 

Dominas  plebem  su-  rejetierra  point  tsou  peu- 

am  ;      et  haerèditatem  p»e  ;    i*   n'abandonnera 

suam  nonderelinquet;  P^^"^  ^^  héritage: 

Qttoadusque  justi- 

tia   convertaturin  iu-  .T'isqn'à  ce  qu'il  fa«se 

dicium;»   etquijux-  LT^^^^l    11"'*''?"' 

^     -Il                  ^     ^      .  son  trône  ;  et  que  tous 

ta  illam,    omnes    qui  ^^ux   qui  oirt  le  cœur 

recto  sunt  corde:  droit,  s'y  attachent  ir- 

Quis  consurget  mi-  révocablement. 

hiadversù»maiignan-  Q"»     s'élèvera  arec 

tes  ?  ♦  aut  quis  stabit  ""^'  <^?"*''^  ces  méchans, 

mecum  adversùs  epe-  ^"  rThT  ^^  '  '""' 

.    .      .     ,       ',        pour  combattre,  ces 
rantes  miquitatem  »       ^..^^^^  d  iniquité  ? 

Nt»i  quia  I>ominus 
adjuvit   me  ;    •  pau-       Si    le    Seigneur  n 
lùminos  habitasset  in    m'eût  secouru,  j'allai 
inferno  anima  mea.       ^a-hiter  dans  l'horreu 

du  tombeau. 


Si  dicebam^  motus 


Si  je  disais,  mon  pied 


est  pes  meus;    ♦  mi-  chaniel  le  ;  aussitôt,  Sei- 

sericordia  tua,  Domi-  gneur,     votre    miséri-l 

ne^  adjuvabat  me.  corde  me  soutenait. 

Secundùm  multîtu- 

dinem  dolorum  meo-  Vos  consolations  oni 

rum  in  corde  meo,  *  rempli  mon  âmedejeiej 

consolationes  tuas  lœ-  à  proportion  des  oouj 

tificaverunt    anitnanï  leurs  qui  ont   accabK 

meam.  mon  cœur. 

Numquid  adhœret       Comme     ceux    q«| 

siègent  sur  le  tribuna 


^»  Ils  ont  j. 
Itre  moi  avec  ui 

Itrompeusei  R. 

Ij«aquéavecd< 
1«  haine,  et 
futragé   sans 

'eljpitredel 
^raulaux 
^•^«  V.  II, 


îir  ses 
I  jours 
à  ce  que 
tomber 
ipée. 
neuv  ne 
ssoH  peu- 
donnera 
âge: 

if  il  fa«se 
iistice  sur 
que  tous 
le  cŒurI 
ichent  ir- 

U 

rera  afecl 
sméchansJ 
idrii  ?.  înoil 
re.  GC8  ou* 
lité? 


gneur 

u,  j^allais 

rhorreut 


,  mon  pied 
issitôt,  Sei^ 
•e  misérH 
utenait. 


>latiop9  onl 

imedejoie 
des  douj 
nt   accable 


ceux    q«| 
le  tribuna 


A   TENEBRE».  327 

^^riniquité,  pourriez-  tibi  sedes  iniquitatis,  ♦ 

vous  unir  sans   aucun  «ui  fi^gig  laborem  m 

jdouciMen.ert,  la  peine,  pr^eepto? 

l'affliction    et;    le    pré-  ^   r»     K  t       .    • 
j^^                   "^  Laptabunt  in  ani- 

Ilg  coaspireront  con-  wam  justt  ;  *  et  san- 

trelâvie  du  juste;  et  gûineia     innoccr.tent 

Hs   condaianeront     le  condeinnabunt. 
sang  innoacent.  fj^t  £^^^^^  ^gt  ^jj^j 

Mais  le  Seigneur  est  Dominua   in    refugi- 
noo  réfugie  ;    et    mon 
Dieu  est  l'appui  de  uian 
espérance. 


um  ;  ^  et  Deus  m«u» 
in  adJQtorium  s  pet 
mese. 

Il  fera  retomber  sur        Kt  reddet   Ulis  ini- 
enx  leur  iniquité;  il  les    quitiitem  iûsorum  ;  et 


fera  périr  par  leur  pro-  in  malitiâ  eorum  dis- 
premaliee  ;  oui,  le  Sei-    permet  eos  :  ♦  disper- 

!rr;irt^''""'"^'^'»^«i>---^^ 

us  noster 

AïU.  Ils  poursuivront        ^nL  Captabunt  in 

)e juste  pour  lut  ôter  la  animam  justt  ;  et  san» 

fie:  et  ils  coodamne-  guinetn     tnnocentem 

roct  le  sang;  injo^ent.  condemnabunt. 

r  îia  «n»  t^^A  ^««         V.  Locuti  aunt  ad- 
•  Ils  ont  pane  cou-  ^  i*        a  j 

Itre  moi  avec  une  langue  versùm  me  Imguâ  do- 
trompeuse;  a.  Ils  m  ont  'osa;  R«  Et  sermoni* 
attaqué  avec  des  parales  bus  ôdii  cireumdede- 
de  haine,  et  ils  m'ont  runt  me  }    et    expu« 

ïî^ior"*    •"•*®**"~  gnaveruntmegratis. 

Pftler  noster,  tout  bâ», 
ePEpitre  de  l'Apôtre   De  Epistolâ  B.  Pauli 
S,Paul  aux  Hébreux,  Apostoli    ad  Hç- 

brœQs, 


C.4.  V.  II, 


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328 


LE   VENDREDI    SAINT. 
VII.    Leçon. 


FESTIN  EMU  S 
iiii^rediin  ilîam 
requiem:  ut  ne  iu 
idipsum  quis  incidiit 
incredulitalis  exera- 
plum  Vivus  est  eiiim 
sermo  Dei^  et  eflfiGaXi 
et  penetr^bilior  omiû 
gladio  ancipiti  ;  et 
pertingens  usque  ad 
divisiouen^  aiiim^e  ac 
spiritùs,  cppip^um 
quoquç;  aç  niedu|l^- 
rum  ;  et  disçr^tpr  cor 
gitî^tionuni  €jt  inten- 
tionum  cordi«>.  Et 
non  est  ulla  ç  reatura 
invisiDilis  in  conspec- 
tueju^  :  omni^aut^pn 
nuda,  e]t  apertp.  ^ui^t 
ocMliseju»^  ^  quem 
nobis  seiffiQ-  il9i)i^j 
tes  ergp  Pon,tifiçeq[| 
magnum,  iqui  nepe^ 
tria^it  cq^los^.  Jesun^ 
FiliuinDei:  teneamus 
confessionem.  Nort 
enim  habemus  Ponti- 
ficem,  qui  non  po&sk 
compa^iiil^rmi^Ubus 
nostris  ;  tentaiam  au- 


EFFORCONS.nou8 
d'eiklier  dans  ce 
rt  po8,  afin  que  Dieu  ne 
fasse  d'aucun  de  nous 
nn  exemple  nemblableà 
cesiui  qu'il  fit  de  ceg  in* 
crédules.  Car  la  parole 
du  Seigneur  est  vivante 
et  eflficace  ;  et  elle  perce 
plus  qu'une  énce  ù  deux 
tranchans  :  elle  entre  et 
pénètre  jusque  dans  les 
replis  de  l'âme  et  de 
1  esprit,  jusque  dansiez 
jointures  et  dans  les 
moelles  ;  et  elle  dis- 
çdrnej^»  pensées  çt  lesj 
raouvemens  du  cœur.— 
Nulle  créature  lie  lui 
est  caçbé^  :  tout  est  kl 
nu  jst  k  découvert  de* 
vjaut  les  jeux  d«  celui  à 
qui  np|^^  parlpas,— I 
Ajànt  donc'  pour  «çraiull 
Poatlfe  Jjé^us  Fils  de| 
Di^Up  qui  e,8t  monté  ail 
plus  baut  des  Cieuxi 
denoM^juroqs  fermes  dao^ 
la  foi  dont  pous  avoi 
fait  profession.  Ca 
nous  n'avons  pas  ut 
Pontife  qui  soit  iucapaj 
bjie  de  cpmpatjr  à  "o« 
fbiblf  s«e8  ;  il  a  été  tept^ 
comnie  nous  ««  Joutd 


A  TENEBRES. 

Ichoses,  excepté  le  p6-    tem 

ché. 


329 


per  omnia  pro 
siinilitudine  absque 
poccato. 

H.  Ils  m'ont  livré  en-  R.  Tradiderunt  m^ 

treiesi mains  des  impies;  in  itiaiius    impioriinv 

ilj  mont  rejette  entre  et  inter     iniquos  pro- 

esméclian8,et  n'ont  pas  je,;erunt   me,  et  noa 

pargné  ma  vie.     Des  pepcceruiit    animœ. 

oraine><     puissant    ont  '^  '               .           .a 

onspiré  contre  moi  ;  *  ^on-iegati    siint  ad- 

^l  ils  ?e  sont  jettes  sur  versum    me    toiles  ; 

oi  comme  des  géan«.  *  Et     sicut    gigàntes 

.Des  étranger»  se  sont  steterunt    contra  me. 


élevés  contre  moi 


des 
lioiumeg  puissans  ont 
Icberché  à  m'ôter  la  v^ç  i* 
îtiUae  sont,  &c. 


V.    Alieai  insurrexe- 

runt    adversùm     me^ 

et  fortes    quaesierant 

aniraam  meam  ;  *  Etj 

sicut^  Job,  16.  Pu,  53^1 

VIII.  Leçon. 


DEAMOS    et-: 
gô    cum  fidu- 


cia  ad  thronum  gra- 
tlae  ;  ut  misericordiam 


LLONS  donc  nous 

présenter     avec 

intiance     devant      le 

lône  de  sa  grâce  ;  afin 

l'obtenir     miséricorde, 

^d'éprouver  au  besoin   eonsequamur,  etgra- 

leS'etsde  sa  bonté. —  tiam    inveniamus    in 

«r  tout  Pontife  étant   Buxilio       opportuno. 

risd'entre  les  hommes,   Omais  namqiAC  PoU- 

Jtetabli  pour  les  hom.  tifex    ex     hominibus 
leseocequi  reffardele  .  . 

»itede  Dieu;  afin  qu'.  assumptUR,     pro   ho- 

offre  des  dons  et  des  winibus     constituitur 

kifiees  pour   les  pé»  in   iis    quœ    surit    ad 

Ket  qu'il  puisse  être  Deum,  ut  oflerat  do-^ 

khé  d'une  juste  corn-   na   et   sacriftcia  pro> 
■i^ioii  pour  ceux   qui 


m 


K■'^ 


■*1 


f 


l'Ii, 


pi» 

M 


uni 


330  LE   VENDREDI   SAINT^ 

peccaiis;  qui  condo-   pèchent   par  ignorance! 
1ère    possit     iis    qui  ^^  P»""  erreur,   comni»; 

ignorant    et  errant:  ^tanjluj-'Jifmeenviron- 

®       .           .    .           .  né  de  foiblcsse.    Cent 

qnoniam  et  ipsc  cir-  „^..^„„«:  :\  ^  .    V ,.  : 

^       ,  ,          ^  ■    n      '  pourquoi   il  est  obligé 

comdatua  est  infirmi-  a^offrir    des    sacrifices 

taie.     Proptereà   de-  pour  se»  péchés,  ausHi 

bet«     quemadmodum  oien  que  pour  ceux  du 

pro  populo,  itaetiam  peuple» 
et  pro   semetipso  of- 
ferre  pro  peccatis. 

R.  Jesum    tradidit  R.LMmpîe  lifraJésui 

impius  summis  Prin-  aux  Princes  des  Prêtres, 

clpibus   Sacerdotum,  ""[  ""Y 'f'^TvJ^^^'' 

.*^Q     .     ..  *  pie  Juif»    *  Et  Pierre 

et  Senioribus  popu-  fe  suivait  de  loin,  pour 

Il  :  *    PctruB  autem  voir  qu'elle  en  serait  li 

sèquebatur     eum    a  fin.     v.   Ils  menèrent  i 

longé,  ut  Yiderct   fi-  Jésus    à    Caïphe,    le 

nem.  v.  Adduxerunt  Graud-Prêtre,  chez  qui 

autem  eum  ad    Caï-  les  Scribes  et  le  Phar..| 

.         n  •     •  o  Siens    étaient     assen* 

pham  Principem  Sa-  ^^^j^    Et  Pierre,  &c. 

cerdotum,  ubt  ocn- 
bœ  et  Pharisœi  con- 
venerant,  *  Petrus 
autem,  &c. 

IX.  Leçon. 

NEC     quisquam   ^^R  nuî  nes'sttribufi 
sumit  sibi  bo-    V^    ù    lui-même  celj 
iiorem;     sed  qui  vo-   î>«""eur;  mais  ilfaiit.^ 

*      ^11       *     « .««,  ctre    appelé    de    m 

catura  Ueo,  tanquam  ^>,„.„^*^^i„,«„      AinJ 

o-       X  /^u  •  comme    aaron      Ains^ 

Aaron.    Sic  et  Chris-  Jésus-Christ  n'a  poin 

tu»   non    semetipsirm  pris  de  lui-même  la  quai 

clarlBcavit,   ut  Ponti-  lité  glorieuse  de  Punj 

fex  fieret  ;  sed  qui  lo-  tife  ;  mais  il  Ta  reçiH 


A    TENEDRE8.  331 

tle  celui  qui  lui  a  dil  :  cutiis  est  ad    eum  • 

\roug  Ôtes  mon  fils,  je  piiiug     meus    es  tu> 

vous  ai  engendre  au.  ^go  hodiè    gcnui   te: 

lourd  hui  :  selon   nu  il  »                  p 

lui  dit  aussi   dans  un  q^tjemadmodiitn  et  in 

autre  Pseaume  :    Vous  alio  locodicit  :  Tu  e8 

ites  Prêtre   pour  Té-  sacerdos  in  asternum 

ternité,  selon  l'ordre  de  secundum       ordinem 

Melchisédech.        C'est  Melchisedech.       Qui 

pourquoi     pendant    le  in  diebus  camis  8uœ, 

teins  de  sa  vie  mortelle  ,.     ^.  ' 

ayant    offert    avec    un  P^^^^»       supplicatio- 

rrand    cri,     et     avec  nesque   adeum,    qui 

larmes,  ses  priôreii  et  posait  illum     salvum 

tes  supplications  à  ce-  facere  à  morte,   cum 

lui  qui  pouvait  le  déli-  claraore  valide  et  la- 

irerde  la  mort,  il  fut  crymi.  oflferens,  exau- 

eiaucea  cauHC  de  son  •  r           ^              & 

respect.    Car  quoiqu'il  ^*»^"»   «f^  pit)  8uâ  rc- 

fiilleFîlsde  Dieu,  ila  verentiâ.     Etquidem 

appris  Tobéissance  par  cùm  esset  Filius  Dei, 

tout  ce  qu'il  a  souffert  ;  didicit  ex  iîs  qu»  pas- 

etapnt  consommé  son  gy»  est,  obedientiam  ; 

T"   "  i  '''*» ^r^''''  et consummatos,  fac- 

la  cause  du  salut  eter-  ^           ^            «i.         u 

ne!  pour  tous  ceux   qui  *"S    est  ^muibufr  ob- 

)ui  obéissent,  Dieu  Fa-  temperantibu»      sibi, 

>ai]t   déclaré    Pontife  causa  salutis  seternse, 

selon  l'ordre   de  Mel-  appellatus  à  Deo  Pon- 

chisédech.  ^j^^x  juxia    ordinem 

Melchisedech. 

t.  Mes  veux  se  sont  R.     Caligaverunt 

[•bscurcis  "  k    force   de  Qculi  mei  à  fletu  meô 

ileurer;  parce  que  ce-  ^^^^  elon^tus  est  a 

«»  qui    me  consolait,  ^    ^   •  «Jf,„^i«u„*„« 

est'  éloigné   de  moi!  ™«>  qm  consolabatur 

eupîes,  voyez  tous  ;♦  ^^r    Videte,     omne» 

ii  est    une    douieur  populi  ;  *  Si  est  dolor 


m 


».(".'4  1 


333  LE   VLNDHEDI   ÇAINT, 

slmiliis  sîcut  dplor  me-    pareille    d   la  mienne. 


us,  V  (>  vos  omnes 
qui  trausitis  p<^r  viam, 
atleiidite,  et  videte  ;  * 
Si  est  dolor^  &c. 


V.  Vou8t(  usiqui  passez 
par  ici,  coiihitlére/,  et 
voyez  ;  *  S'il  est,  &c. 
Job,  16. 


On  répile  le  r.  Ca)igaverunt,  yctfgti'A»  ¥• 


îi 


A   LAUDES. 


h'eu 


na 


pdi 


Anl  Proprio  Pilio  ArU,    u 

suo  non  pepercit  De-  épargné  son  propre  Fil8; 

usjsed  pro  nobis  om-  '"*^»^,  '^  ^-^  *^*''^f  ^  la 

nibus  tVàdidit   illum.  '«^«^VP*»^"- "0U8  tous. 

Rom.  8. 

PffAuwv  50«  Miiertre,  pa^tf  210;. 

*4?«^  Prpprio,  An^,    Dieu   n  a  pai^ 

,>4n^.  An*i^tus  est  Ant  Mon  esprit  est 
S;Uper  m^>  spiritus  me-  accablé  de  triRtesse  ;  et 
us;  in  me  M^fb^lHii^.  >»^^n  cœ«^r  est  dans  le 
e<4t  cor  HieUBV  trouble  et  l'effroi. 

'  PSÈAUTVIE    142. 

LeProphUe  prie  Dieu  de  ne  pas  le  traiter  selon  la  rigutur 
ie  sa  justice^  mais  d* avoir  seulement  égard  aux  psrséculim 
quHlsnt^re. 

JJP  di  orationera 
Uieam  ;  a;Tribns  per- 
eipe  pbsecrarionein 
meam,  in  veiit'itetuâ: 
*  exaiidi  càe  in  tuâ 
justitia. 


SEirfNEUR,  écoij. 
te 2  ma  prière;  prê- 
tez l'oreille  à  mon  hum- 
ble demande,  .selon  vo- 
tre promesse  :  exaucez- 
moi  selon  votre  justice. 


nienne. 


passez 
,et 
&c. 


ire/ y  et 
51, 


n'a 


pas 
>pre  Fils; 
^ré  à  la 
s  tous* 


na  paS) 

isprit  est 
liesse  ;  et 
|t  dans  le 
Frai. 


la  rigutuT 
hirsécutions 

lll,   écou- 

lère  ;  prê- 

liion  hum- 

!,e\on  vo- 

exaucez- 

re  justice.  I 


â  TENEBRES,  i        333 

.  . .»  .• 

Klaîs  n'entrez  jp'oîrit  Et  noh  întres  in 
en  jusr*iment  avec  votre  juditium  cum  servo 
8ervit(Mii,  parce  que  nul    ^^^     #       -^  ^^^  •    ^^j^ 

homme   vivant   ne  sera    fi^^hitur  in  consnertii 
trouvé  innocent  devant   "^aDitur  m  conspectu 

tuo  omnis  vivens. 


trouve 

VOUH. 

L'ennemi  me  poiir- 
«uit  pour  m'dter  la  vie  : 
déjà  il  m'a  renversé  par 
terre. 

llra*aiait  demeurer 


Quia  persecutus  est 
inimicus  animain  me- 
ain  :  *  huniiliavit  in 
terra  vilain  meam. 

Collocavit     me  in 


dans  des  lieux  obscurs,  obscuris     sicut   mor- 

coinme  es  mort»  ense-  .  r     *    x 

V  il  •  1  ♦  tuos  sœculi  :  ♦  et  an- 
velis  depuis  long-tems  :      .  " 

iDon  esprit  est  accablé  hiatus  est  super  me 
de  tristesse;  mon  cœur  spi  itus  meus  ;  in  me 
est  saisi  cfe  troMbje  et  lurbatum  est  cor  me- 
^'effmV.  .=  um, 

Je  toa  suis  souvenu  Memor  fui  dierum 
desjours  ancieus;  j'ai  antiquoàum  ;  niedita- 
repas.é  dans  mon  es-  ^^,^  g^„,  •„  omnibus 
prit   toutes     vos    mer-  .,         ^    .         -.    . 

veilles;  et  j'ai  médité  «penbus  tuis  :  *  m 
sur  les  œuvres  de  votre   lactis    manuum  tua- 

um  mëditabar. 

Expandi  manus 
meas  ad  te  :  *  ani- 
ma mea  sicut  terra 
sUie  aquâ  tibi. 

Velociter  exaudi 
àeoï'ej^aucér  ;  car  mon  me.  Domine  ;  *  de- 
ejrii  est  dans  rabatte-    f^^it    spiritus     meus. 

Ne  détournez  pas  de  Non  atertas  fàcietti 
Sir/-""  ""'"'^'^  ^""  tuam  à  me:  ♦ctti- 

wementje    serais  sem- 
Wable  à  ceux  qui  des- 


()t»sKanee.. 

J*ai  étendu  les  mains 
vers  vous  :  .  mon  âme 
est  deyaiit  vous  comme 
une  terre  sans  eau. 

Seigneur,  hâtez- vous 


\:i 


Pi 


334  LE  VENDREDI  8AINT> 

milis  ero  descenden-   cendent    dans  le  tom, 
tibus  in  lacum.  beau. 


Audîtam  fac  mihi 
manè  miser  icordiain 
tua  m  ;  ^  quia  in  te 
speiavi. 

Nota  m  fac  mihi 
viam  ïtï  quâ  ambu- 
lera  ;*  quia  ad  te  leva- 
vi  animam  meam. 


Faites-moi   entendre 
dès  le  matin  hi  voix  dei 
votre       miséricordre , 
parce  que  j'ai  espéré  en] 
vous. 

Faites-moi  connaître! 
la  route  par  laquelle  je 
dois  marcher  ;  parcel 
que  je  tiens  mon  ' 
élevée  vers  vous. 


Eripetne  deinimi- 
cis^  Domine^  ad  te 
confugi  :*  doce  me 
facere  voluntatem  tu- 
am^  quia  Deus  meus 
es  tu. 

hpiritus  tuus  bonus 
deducet  me  in  terram 
rectam  :  *  propter  no- 
men  tuum.  Domine, 
vivificabis  me  in  cequi- 
tate  tuâ. 

Educes  de  tribu- 
làtione  animam  me- 
am ;*  et  in  misericor- 
diâ  tuâ  disperdes  ini* 
micos  meo^. 


Seigneur,     délivrez.! 
moi  de  mes    ennemis;! 
j*ai  recours  à  vous  :  en- 
seig^nez-moi  à  faire  vo 
tre   volonté;   car  vous 
êtes  mon  Dieu. 

Que  votre  bon  Esj 
prit  me  conduise  par  uii 
chemin  droit  :  pour  m 
gloire  de  votre  nooj 
Seigneur,  faites-mo 
vivre  selon  les  régie 
de  votre  justice. 

Oui,  Seigneur,  vouj 
tirerez    mon    âme 
l'affliction  ;     et   votr 
miséricorde  vous  p 
tera  à  me    défèiire 
tous  mes  ennemis. 


k  L/kUPEB.  335 

Voos  confondrez  tous        Et    perdes  omnes 

ceux  qui  affligent  mon  qyj  tribulant  animam 

âme;  parce  que  je  suis  „,eam  :*  quoniamego 
votre  serviteur.  .   ^  ** 

*  servus  tuus  su  m. 

Attt.  Mon  esprit  est        Ant.  Anxiatus  cstf 

accablé  de  tristesse,  et  g^pg^  me  spiritus  me- 

moncœur  est  dans  le  „„V  :„ ♦««u«é„w. 


trouble  et  Teffiroi. 


us:  in   me   tnrbatum 


Ant  L'un  des  deux  est  cor  mcum, 
voleurs  dit   à  Tauire  :        Ant.   Ait   latroi  ad 

Nous  souffrons  la  peine  latronem  :  Nos    qui* 

que  nos  crimes  ontmé-  dem  digna  factisreci- 


ntee 


mais 


I  quel    mal 
seigneur, 


*  *^?^*r"?h  P>mu8  ;     hic    autem 

'innv/niV   9«'»^  fccit  ?  Memeuto 
souvenez-    *    »      t^      .  • 

Ivoul  de    moi,   lorsque  met.     Domine,    dum 
IVous  serez  entré  dans  veneris     in    regnum 
votre  royaume.  tuum.  Luc,  23. 

iFiiAVMi   6tf   Deutt  Bea»  meviSf  page  9\6  et  ic  Amiiim 

tuivant, 

Ant,  L'un  des  deux,       Ant,  Ait  latro; 

Ant,  Lorsque    mon        Ant^Cùm    contur- 

âme  sera  dans  le  trou-  y^^^^      ^^^^.j^.  .  ^^^j^^^^ 
Ible,  vous  vous  souvien-  r%      •  •      • 

Urez,  Seigneur,  de  votre  «*^*>.  domine,  miseri- 

niséricorde.  cordiae  memor  eris. 

Cavtiqvb  d^Habacvc,  e,  9, 


SEIGNEUR,      j'ai 
entendu      votre 
hoix:  et  j*ai  été  saisi  de 
ayeur. 

Faites,  Seigneur,  au 
lilieu  des   tems,  l'ou- 
[Yrage  que  vous  avez  ré- 
liolu  de  faire.   . 
Vous  le  feresE  paroi- 


DOMINE,  audi- 
vi    auditionem 
tuam  ;  *  et  timui. 

Domine,  opus  tu- 
um; ^  in  medio  an- 
norum  viviiica  iilud. 

In  medio  annofum 


lis 


336  LE  VENi^Êîh    SAINTj 

norum  faciès  :  *  cum   tre  au  milieu  des  tems: 

iratas  fueris,  miseri-  ^«"<1"®  ^^"^  serez  enl 

j-  1  u.„.:«       colère,   vous  vous  sou- 

cordiœ  recordabens.     tiendrez    de  votre  mi.| 

eéricorde. 
Deus  abaustrove-       Dieu  viendra  du  cô- 
niet:   *   etSanctusde  té     du  midi:  le  Saint 
monte  Pharan.  paroîtra  du  mont  Pha-j 

ran. 

Operiiit  cœlos  glo-  .  Sa  glaire  couvrira  h 

ria   eius;   *  et  laudis  cieux  :  la  terre  est  plei^ 

J,     *       ..  ne  de  ses  louauffes, 

ejus  plena  est  terra,  ® 

Splendor    ejus    ut       Sa     splendeur   ser 
^^rit«    rrtrnuft   in    <^o™"ie   la    lumière  [dii 

soleil]:    les  rayons  pa» 
tiront  de  ses  mainH. 

C'est  là  que  sa  fore 
est  cachée,  la  mort  s'en] 
fuira  de  devant  lui. 


lux  erit  :*    cornua 
manibus  ejus. 

Ibi  abscondita  est 
fortitudo  ejus:*  ante 
faciem  ejus  ibit  mors  : 

Et  egredietur  dia- 
bolus  ante  pedes  e- 
ju9*  stetit,  et  men- 
Bus  *est  terram.  jy.^^^  g^^i  regard 

Aspexit,  etdissolvit  détruira  les  nations, 
gentes  •*  et  contriti  les  montagnes  du  si' 
•unt  montes  saBCulî».       seront  renversées. 

,         Les  collines  du  mo 

InCUrvati  siintcol-  j^  s'abaisseront  po 
les  mundi,*  ab  itineri-  préparer  un   chemin 

1 à. ^a^aIci  aÎiio  CAO     AAnvif^hoa  éif^rat 


Le  diable  éviteras;! 
rencontre    :     mais  [ij 
Seigneur]  s'arrêtera,! 
mesurera  la  terre. 


bus  œternitatis  ejus, 

IPro  inîquîtate  vidi 
tentoria  iEthiopiae  ;* 
turbabuntur  pelles 
tente  Màdian. 


ses   dénmrches  éteroej 

les.  , 

J'ai  vu  le  carapd(j 
Ëtbiopiens  en  désordr 
à  cause  de  leur  iniquj 
té  ;  les  tentes  de  MadJ 
an  ont  été  i^empHei 
confusion» 


ieur    ser 
imière  [dij 
ayons  par^ 
mainii. 
ue  sa  fore 
i  mort  s'en] 
nt  lui. 


Seigneur,  ne  déchar-        Numquid  îti  flumi- 

geâtes-vous  pas   votre  nibus  iratus  es,  Domi- 

colère  contre  les  fleu-  „p  #   ^^  in  flumini- 

ve?.  et  votre  iureur  sur  v       i?         .         ^      i- 

es  rivières  ?  Ne  fîtes-  ^"«  furor  tuas  ?  vel  m 

TOUS  pas  sentir  votre  ""«ri   indignatio  tua  f 
indignation  à  la  mer  ?  .   . 

Quand  vous  montâtes        W"!  ascendes  super 

8ur  vos  chevaux  et  sur  equos  tuos  :  *  et  qua- 

jîoscharriots,  pour  sàu-  drigae  tuœ,  salvatio, 
ver  [votre  peuple.] 

Quand    vous    prîtes        Suscitans  Fuscitabis 

jvotrearcen  main  p'^ur  nrcum  tuuiP,  *  jura'- 

icco.ni)lir  les  promesses  nienta  tribubus,  quœ 

loleranellesquevouèa-  i_,rt„«  p. 

\mi  laites  avec  sermcns  '^tuius  es. 
liax  tribus  d'Israël.  tu      •  •    j 

Vous  fîtes  sortir  des        '^  luvios         scinder 

Iniisseaux  de  la  terre  ;  terrâB:  viderunt  te,  et 

[les  montagnes  vous  vi-  doluerunt    montes  :* 

gurges  aquarum  tran- 
siit. 


Dédit  abyssus  vocem 
suam  :*  altitudo  ma- 
nus  suas  levavit. 


camp  d^ 
[n  désordr 
îur  iniq«j 
ks  de  Mad] 
[ettipli«* 


Ireat,    et  elles  tremblè- 

Itent'.les  eaux  coulèrent 

]en  abondance. 
L'ab!me  en  s'ouvrant 

lit  un  grand  bruit:  les 
lux  se  tinrent  élevées, 
}iDitie  soutenues  avec 
mains. 

Le  soleil  et  la  lune        Sol   et  luna   stete- 
l'arrêtèrent  dans  leur   runt     în      habitaculo 
meure  :  [les  Israëli-    g^o  :*  in  luce  sagitta- 
I  marchèrent   àj    la    ^^^  ^^^^^^  ^^^^^    j 
lew  de  vos  flèches,  et        ,      ,         ^  %         \' 
l'éclat  de  votre  lance   «P^endore  fulgurantis 
idroyante  [contre  les    hastae  tuae, 
morrhéens.J 

Pendant  que  dans  vo-        In  freraitu   concuL- 
colère  vous  fouliez    cabis    terram   ;♦     et 
terreaux  pieds^et  que  Q 


338  LE   VENDREDI  QAINT^ 

in    fiirore*    obstupa-   votre  foreur  jettait  l'é- 
faciès  rentes.  pouvante  parmi  les  na- 

°  tions. 

Vous  viendrez  de 
même  pour  sauver  vo- 
tre peuple,  qui  marche 
à  la  suite  de  votre 
Chriet. 

Vous  frapperai  le 
chef  de  la  maison  de 
riropie  :  vous  renverse- 
rez jusqu^aux  fonde- 
mens  de  son  état. 

Vous  maudirez  son 
sceptre  vous  écraserez! 
la. tête  de  ses  guerrier;,! 
lorsque  comme  un  ora- 
ge ils  viendront  fondre  1 
sur  moi  pour  me  pei-j 
dre  ; 

Avec  une  joie  pareillel 
à  celle  d'un  homme  qui| 
dévore  le  pauvre  en  se- 
cret. 

Vous  avez  ouvert  un] 
passage  à  vos  chevaui 
dans  la  mer,  au  traver 
d'un  abf  me  de  fange. 

Je  vous  ai  entendtiJ 
et  mes  entrailles  en  ooij 
été  émues  :  mes  ièvre^ 
ont  tremblé  au  bruit  d^ 
votre  voix.  . 

La  corruption  a  péj 
nétré  jusque  dans  m 
os  et  la  pourriture  sorj 
de  mes  plaies. 
Faites  quejedemeur 


Egressus  es  in  sa- 
lutem  populi  tui^*  in 
salutem  cum  Christo 
tuo. 

iPercussisti  caput 
de  domo  impii  :*  de- 
nudasti  fundamentum 
ejus  usque  ad  colluin. 

Maledixisti  sceptris 
ejus^  capiti  bellatorum 
eju«,*  venientibus  ut 
turbo  ad  dispergen- 
dum  me. 

Exultatio  eorum  • 
sicutejus  qui  dévorât 
pauperem  iii  abscon- 
dito. 

Viam  fecisti  in  ma- 
ri equis  tuis,*  in  luto 
aquarum  multarum. 

Audivi,  et  contur- 
batus  est  venter  meus: 
*  à  voce  contremue- 
runt  labia  mea. 

Ingrediatur  putre- 
do  in  ossibus  loneis^  * 
et  subter  me  scateat  ; 
Y7t  requiscam   in 


A  LATJDEt.  S39 

tranquille  au  jour  de  die  tribulationis  ;  ♦  ut 

1  affliction  ;    afin    que  ascendamadpopulum 

j'aille  avec  de  nouvefies  accinctum  nostrum.    . 

forces  trouver  mon  peu-  , 

pie  prêt  à  combattre.  . 

Car  [le   malheur  des  Ficus  enim  non  flo- 

«échaiis  sera  si  ^rand  rebit  ;     *  et  non  erit 

lue]  leurs  fifl^uiers  ne  germen  in  vineis. 
fleuriront  point  ;  et  que 
leurs  vignes    nV^ront 

point  de  bourgeons.  -.^ 

L'olivier      trompera  Mentietur  opus  oli- 

l'attentedesonmiître;  vœ  ;    *  et  arva  non 

les  campagnes  ne  pro-  afférent  cibum. 
duiront  point  de  grains. 

Il  n'y  aura  point  de  Abscindetur      de 

brebis  dans  les  berge-    çyj|j  ^     »  ^^  ^^^ 

nés:  et  les  étables  se-        ..    "^  . 

«rit     armentum     in 

prœsepibus* 

Ego  aiite  n  in  Do- 
mino gaudebo  ;  *  et 
exultabo  in   Deo  Je- 


nes 

Iront  sans  troupeau. 

Pour  moi,  je  me  ré- 
Ijouirai  dans  le  Sei- 
gneur; et  j«  serai  ravi 
de  joie  en  Dieu  mon 

ijveur.  su  meo. 
Le    Seigneur     mon 

)ieu  est  ma  force  :    il  Deus  Dominus  for- 

nnera  à  mes  pieds  la  tity^o  mea  ;  ♦  et  po- 

rerete  de    ceux    des        x        i  * 

^^pic  uc   vcujv   ficB   netpedes  meos  quasi 

„*  j  •.    *  :     cervorum.  . 

Il  me  conduira   tri-     «^^.  . 

iphant  sur  mes  mon-  ^^  «"P^r  excelsa  nrea 
^nes,  pendant  que  je  deducet  me  Victor,  * 
banterai  des  hymnes  à   in  psalmis  canentem. 

tr^Lorsque   mon  ^^^'  C""™.  C^"^"^- 

nesera  dans  le  trou-  bâta  tuent amma  mea, 

[le,  vous  vous  souvien-  Domine,      misericor- 

Bz,  Seigneur,  de  vo-  dia3  memor  eris.    - 

miséricorde.  q  9 


340  XE  VENDREDI   SAIMT^ 

Ant.  Mémento  meî,       Ant.  Souvenez-Tow 
©omine,  dum  veneris   ^®  moi,  Seigneur,  lors- 

in  regnum  tuum.  ^"f  ^^"«  f  ^«*  ^«""  '^ 

o  votre  royaume. 

^IBAVME  148,  Laudate  Dominom,    page  823  et  le»  deux 

Psêuume»  iuimnê. 


AnL  Mémento. 

T.  CoUocavit  nie  in 
obscurîs. 

R.  Sicttt    mortuos 
sœculi.  Fs.  i4S. 

Ani.  Posuerunt  su- 
per caputejuBCausam 

Je- 


'  i^ii^  Sou  venez- vous, 
&;c. 

T.  Il  m*a  ptacé  dam 
des  lieux  obscurs  ; 

R.  Comme  ceux  qui] 
sont  morts  depuis  long- 
temps. 

Ant.  Ils  marquèrent 
te  sujet  de  sa  condamna- 
tion par  cette  in8crip-| 
tion  qu'ils  mirent  au- 


ipsius  scriptam  \ 

«us    Nazaremis  Rex   dessus  de  sa  tête  :  Jésus 
Judœorum.  Mail,  S7.    de  Nazareth,  lioi  des 

Juife» 

Lt  Cahtiqub  Beoedictuf ,  Pagt  ns, 
AnL  Posuerunt.  Ant,  Ils  marquèrent^ 

V.  Christus    factus       ^'  Jésus-Christs^es^ 
^  .  r .     ,     ,.         rendu  pour  nous  om%\ 

^stpronobisobediens  ^„^  j»,    ^,,^  ^  ^^ 

ttsqu^    ad     mortem,   et  jusque  la  mort 

mortem  autem  cruels,  la  croix.  ^ 

"^Fhil.  2. 

Lt  ttiîe  €9mme  cm  Jeuii  Sainte  page  830» 

J&0f  jpetiUs  heure*  te  iUent  comme  hier,  avec  te  t.  Cbrii 

erdeutte» 


A   L'OFFICE  DU  MATIN. 


341 

ssssm 


A    L'OFFICE    DÛ  MATIN. 


VEiflise  n*offrt  point  aujourUfkui  le  iûcrifice  du  Corp»  et  du 
Sug  de  7>  ^*  L'Office  quWiie  tubtthue  à  la  place  de  là  MetKt 
mmtnce  par  une  leçon  du  prophète  Oêée  et  par  un  Irait  tiré  du 

fnpkife  Hêtacue  où  Dieu  déclare  qu'il  n'a  cMitié  le»  hmmet 
\fufwr  U»  faire  retourner  à  lui,  etquHlleur  enurra  son  Fil» 
I  ^ir  les  sauver»     Après  ce»  deux  prophétie»  de  Pavéntment  de 
\IC.  VEgine  nou»  prepote  deux  figure»  de  sm  Passion,  la 
iffmiire  est  celle  de  l*  Agneau  Paschal  qui,  ayant  été  tué  pour 
iMwr  de  la  mort  les  premUr»  nés  de»  maiton»  teinte»  dé  so» 
Mf*  représentait  /.  C.  qui  s* immole  aujourd*bUi  sur  Sa  Croix 
[fmrnsks  délivrer  de  la  mort  éternelle.    Le  trait  qui  suit  atte 
\kfnest  pris  du  Ps,  129,  que  David  composa  contre  ceux  qui 
\ktslmniaient  auprès  de  Saiil,     Nous  denjon»  le  regarder  en 
\tûa  comme  la  Jigure  du  Sauveur,  qui  fut  cfucijiéparles 
I Jiii/i  avant  de  Pétre  par  les    main»  de»  »oldat».    On  lit  en^ 
mt  la  Passion,  oi  Von  voit  Paccompiissement  de»  prophétie»  et 
ys  vérité  substituée  aux  Jigures  qui  ont  précédée. 
Après  ces  lectures  V Eglise  demande  à  Dieu  V application  des 
ti  du  mistère   qu\Ue  célèbre  par  Us  prières  qu*eUe  luia- 
tu  pour  toutes  sortes  de  personne»,  mime  pour  te»  Schis» 
[mi^ues,  le»  Hérétique»,  les  Juifs  et  le»  Païen»,     Ce»  prière» 
wif  on  adore  la. Croix.     Celte  cérémonie  e»t   trè»* ancienne  : 
ù»il  ne  faut  pa»  croire  que  cette  adora  tion  se  termine  au  toi» 
f  la  Croix:  elle  »e  rapporte  toute  à  J,  C  qui  y  a  été  attaché 
V  notre  salût.    En  nou»pro»ternant  donc  humblement  devant 
Croix  et  la  balisant  avec  amour,  nou»  demandons  à  notre 
^'m  Sauveur,  crucifié  pour  no»    péché»,  le  pardon  de  ce» 
limes  péchés  t  et  la  grâce  de  notre  gloire  et  notre  joie  dans  le» 
nffrancest  afin  qu*après  avoir  été  se»  fidèle»  imitateurs  eut 
lUrn,  nf>us  soyçns  glorifiés  at^c  lui  dan»  le  Ciel, 


M' 


S4â  LG    VENDREDI  SAINT, 

Si  avant  de  prêcher  ta  Paaion^    va  reçût  Sezte  et  Koocnl 
Chtnf^vojezpage  243* 


■ïi 


VOfice  de  None  étant  fini,  les  Officitr$  viennent  à  VAuttl  i% 
telle  sorte  :  te  Tkuriftraire  marche  te  premier  /an»  Enctnjwj^ 
le»  deifx  Acolytes  aujji  fan»   Chandelier»,     le»  mainajomei  1 
tnfuitt  le  Soudiacre.   ie  Dtaett  et  le  Préire  revêtus  d*ornemu 
noir»,  et  tout  trois  ta  tête  owertâg  étant  arrivé»  à  i'Aukt  ^ 
§* étant  lou»  ravgé»  <n  une  droite  ligne,   il»  Je  meiient  à  /fm 
et  Je  pro^erntnt  pour  prier   un  peu  de  tems        Le  Ptétre^ 
Diacre  et  le  Soud  a^rc  mettent  leur»  bras  et  ta  téttjur  det(tt{i 
net»f   qni  Itur  ^nt  préparés  à  cet  effet,    Jùr  ta  féconde  man\ 
dfl*Auiei.     Le»  Aeolyie»  pendant  te ttmp»f  après  avoir Juiil 
ginvjléxiont  prennent  la  nappe  pofée  Jur  la  crédence  et  ttu 
eieniJurl*Avlel\   le  Prêtre  ayant  prié  quelque  tems,    mmti 
P  Autel  et  le  baje  au  milieu^  ne  dijant  point  COraifon  ordinairï 
Mt  il  Je  retire  au  côté  de  Vtpiire  .'    puis  un  leSeur  mientlirii 
Piaphêtie  au  même  Heu  ttije  lit  l'Epitre,  et  il  la  commemefu 
dire  U  titre.     Le  Piètre  la  lit  en   même  temps  à  voix  haïuî 
PJut  el  au  Coté  de  P  £  pitre.     Le  lecteur  ayant  lu  Vlpitrt  /4 
'/a  ginu0e»ion   et   i*«»   retourm  son»   baiser  la  main 
9rêtt€. 


I.  Leçon.  0«/c,  6,  y.  L 


HiEÇ  dicit  Do- 
minus:  In  tri- 
tiuifttione  sua  manè 
cousurgent  ad  me  : 
Véhite,  revertamur 
ad  Uominum  ;  quia 
ipse  cepit^  et  sanabit 
nos;  percutiet,  etcu- 
rabit  nos.  Vivificabit 
nos  post  duos  dies  : 
in  die  terliâ  buscitabit 


VOICI  ce  que  dit 
Seigneur  :  [Lj 
enfdn§  (Usraël]  dal 
Texcès  de  leur  amictij 
88  lèveront  de  grai 
matin  [pour  venirjj 
moi.  Venez^  [diroD 
ils,]  retournons  au  Sj 

?;iienr  ;  parce  que  c( 
ui  qui  nous  a  fait  c^ 
tifs  et  qui  nous  dé 
vrera  ;  quinousablj 
fiés,  et  qui  nous  %W 
ra.  11  nous  rendra 


VA 


A  L'oFFICÏ  nu  MATIN.  343 

fie  dans  deux  jours  ;   nos,     et  vivemus    in 
eiau  troisième  jour,  il   conspectuejus.    Scie- 
ressuscitera,    ,et    ^^^       sequeinurque, 
vivrons  en  sa  pré-      .  ^  K 

..  Noug  entrerons   "^.  cognoscamus   Do- 

Quasi  dilu- 


minum 


nous    ressuscitera,    ,et 
nous 
sence 

daiH  la  science  du  Sei- 
gneur; et  nous  le  sui-  culum  prœparatus  est 
vroiH  pour  le  connaître,  eçressus  ejus,  et  ve- 
gonlever  sera  sembla-  niet  quasi  iniber  no- 
ble à  celu,  de  l  aurore  ;  ^jg  temporaneus  et 
et  il  viendra  a  nous,  ,.  \  i\  -  i 
comme  les  pluies  de  la  f  rotmus  terrp.  Quid 
première  et  de  Tarrière-  faciam  tibi,  Ephraimf 
laison  tombent  sur  la  Quid  faciam  tibi,  Ju- 
terre.  Que  vous  ferai-  da  ?  Misericordia  ves- 
je,  [peuple]  dVEphra-  tra  quasi  nubes  raatu- 

"^?"1??^    ?V^^  tina:     et    quasi    ros 
peuple  de  [  Juda  ?  Vo-  ^  ^         .   _ 

remiséricirde  ressem-  "J""''      pertransierts. 

bleàune  nuée  du  ma-  Tropter  hoc  dolayiin 

tin,  et  à  une  rosée  qui  Prophetis^   occidi  eos 

lèche  aux  premiers  ra-  in  verbis  oris  met  ;  et 

008  du  soleil.  Témoin,  Judicia  tua  quasi    lux 

persécution     a    la-  egredientur.         Quia 
quelle  mes  rropètes  ont     °.       .        ,•  i    • 

étéexposés,  etia  mort  misericordiam    voiui, 

u'ils    ont     soufferte,  et  non  ïacnficium  ;  et 

ur  [vous  avoir    an-  scientiam    Dei,  plus- 

ncej  les  paroles   de  quàin  holocausta.   • 

a  bouche.  Aussi  nia  justice  ttrera-t-elle  de 
ous  une  vengeance  éclatante  comme  la  lu- 
ière.  Car  c'est  la  miséricorde-  que  je  veni,  et 
on  les  sacrifices,  et  j'aime  mieux  la  connaissance 
Dieu  que  les  holocaustes.  f 

Trait.     Habac,  8. 
EIGNEUR,      j'ai   W^^MINE,  audi- 
FeiUendu  votre  voix,    §§  vi  auditum  t\i^ 
J  ai  été  saisi  de  frajr.  ^j^  ^^  ^imui  :     consi- 


t 


■i'\n 


iw 


|k-     !;•'- 


314 


LE  VENDU£DI  SAJINT^ 


deravi  opéra  tua,    et  eur  :  j*ai  considéré  vos 

cxpavi.      V.  In  medio  œuvres,  et  j'en  ai  été 

duorum      animalium  éP«"v^»tc.     v     Vous 

.         .  .       ,  paraîtrez  au  milieu  uc 

iniiotescen8:  dum  ap-  ^eux  animaux  :  lo,.qu; 

propinquavermt    au-  les   années    seront  ac- 

ni,  cog'nosceris  :  dum  compilas,    vous    vous 

advenerit  tempus,  os-  ferez  connaître  :  quand 

tenderis.  v.  In  eo.duni  *®  ^*^'»»  sera  venu,  vous 

contuibatalncritani-  T"'    "»«"»^^«t;'''*  ' 

.     .  A  JLor^uiie  mon  âme  sera 

ma  raea  ;    in  ira,  mi-  troublée,     vous    vous 

icricordiaî  incuior  souviendrez    de    votre 

eris.  V.  Deus  à  Liba-  miséricorde,  au  milieu 

no  venietj  etSanclus  même  de  votre  colère. 

de  monte  umbroso  et  ^-  Dieu  viendra  du  Li. 

condenso.   v.  Operuit  ^?"v  et  le  Saint  viendra 

,      TiM   '     i        '  ^  ui>e    montaffiie    obs- 

cœlos  Majestas  ejus  ;  ^ure  et  épaisse,  v.  8a 

et    laudis  ejus  plena  Majesté     remplit    leil 

est  teri'^.  cieux  ;  et  la  terre  est 

pleine  de  ses  louanges. 

le  trait  étant  fini,    te  Prêtre  se  tient  au  cité  de  rEpUrenl 


4ii 


Prions, 


Oremus» 


Le  Diatrç, 


Flectamus  genua.  Fléchissons  les  genoux,  | 

Le  .Sof  diacre* 

Levez-vous.  LevateJ 

BEUS,  àquoet    |^  DIEU,  de  oui  Ju- 
Judas    reatûs    vJf  das  a  reçu  la  pn- 
gui  pœnara,    et   con-   nitipn  d&  son  péché,  etj 

fessionis    «uœ    latro   Jf  ^^''''^"  1?  «".^^«Td 

de  sa  confesbion  :  laites 

prasmium  sumpsit:  ^„3  ressentir  l'effet 
concède  nobis  tuœ  de  votre  miséricorde; 
|^i;opiti!^(cioni&     eiec-    afin  que   comme  notre 

Seigneur   «Ié^u8-Cliri9t| 


ItSoudiacre  ch 


▲'  l'office  du  matim*  345 

a  traité  dans  8n  Passion  tum  ;  ut  sicut  in 
l'un  et  l'autre  selon  passione  suâ  Jésus 
leurs  mérites.  Il  détruise  christus  Dominus 
ce  Que  nous  avons  du  ^  ,. 

,ieif  homme,  et  nous  "««^e^:  ^[f^^^^  "t''»»' 
&88e  la  grdce  J'avoir  9"«  intulit  stipen- 
part  à  sa  Rêsu.  section  dia  meritorum  ;  ita 
jçlorieuse.  Lui  qui  nobis,  ablato  vetus- 
étaot,  &c..  tatiserrore^  résurrec- 

tion is  suse  g;mtiam 
larg'iutur^  Qui  tccuni 
Ti vit  et  régnât. 

ItSoudiacre  chante  ta  Leçon  ntivnnU  du  ton  de  VEfiiu 
•an»  dire  le   titrt, 

II.  Leçon.  Exod,  l^,  v.  1. 
T>N  cesjours-Ia  :  Le   "VN  diebusillis  :  Di- 


Seifi'neur    dit   à 


I 


xit  Dominus  ad 


tee^d'L'^'*  t^.  '^'ce  ^^*«y««"  e'  Aaron  in 

IZZ  8era%our  vous  t?''^^  ^S^V^}.  '    ^en- 

le  commencement  des  **?  *ste,    vobis  princi- 

Inois  ;  il  sera  le  premier  pium  mensium  :    pri- 

des  mois    de  Tannée,  mus  erit  in  mensibus 


Parlez  à  toute  rassem- 
blée des  enfans  d'Israël, 
et  dites-leur  :  Qu'au 
dixième  jour  de  ce  mois, 
chacun  ae  vous  prenne 
|iu)  agneau  dans  sa  fa- 
et 


anni.  Loquimini  ad 
universum  cœtum  fi- 
liorum  Israël^  et  dici- 
te  eis  :  Decimâ  die 
mensis  hujus  tollat 
Inûlle',  et  par  chaque  unusquisque  agnum 
maison.    Si  le  nombre   per  familias  et  domoa 

tenpfir'''"''''^^   s^as.     Sinautemmi. 
Ml  trop  petit  pour  man-  .  . 

sr  un  agneau,  il  pren-  "'^^    est  numerus  ut 

ta  de  chez  son  voisin,  sufficerepossitad  ves- 

dout  la  maison  touche  à  cendum  agnum^    as* 

isienae,  autant  de  pre-  sumet  vicinum   suum 


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J*s3I 


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346  LE   VENDREDI   nXïST, 

qui  junctus  est  domui  sonnes    qu'il    en  faut 

suœ,  juxtà  numerum  P*'"''  *«    manger.    Or 

animarum  quœ   suffi-  ^\  «S"f^"  «««"a  «ans 

X     1  tache  ;  et  sera  un  mâle 

cere  possunt  ad  esum  ^^  n  n'ai.m  .^«o    i  ' 

.  *^      «  ..  .  et  II  n  aura   pas  plus 

agni.       Erit     autem  d'un  an  :  vou8  pourrez 

agnus  absque  maciilâj  aussi  prendre  un  che- 

niasculus^  anniculus  :  vreau  qui  ait  les  mêmes 

juxtà  qucm  ritum  toi-  conditions.  Et  vous  le 

Ictis   et   hœdum.    Et  p»derez jusqu'au qua. 

1  •.•  torzieme    lour   de  cei 

scrvabitig  eum  usque  ^^^^   ^J^  ^     r^J'^ 

ad  quartam  decimam  toute  la  multituîle  des 

diem    mensis  hujus  :  er.fans  d'Israël  l'immo- 

immo    labitque^  eum  lera  sur  lesoir;  etpre. 

universa       multitude  «a"t  de  son  8ang,  ils 

filiorum      Israël     ad  en  mettront  sur  les  deujt 

■  17*  poteaux  et  sur  le  haut 

vesperam.       Et    su-  ^^^       ^^^  ^.^  ^,^;^^^^ 

ment     de     sanguine  où    ils  le    mangeront. 

ejus,  ac    ponent  su-  En  cotte  même  nuit,  ils 

per  utrumque  postem  ^n  mangeront  la  chair 

et  in  superliminaribus  «"^'e  au  feu,  avec  des 

domorum,  in  quibus  P^*"%  ?f"»   *«^^'"  '^ 

j     X  -Il  iTii.  «les    laitues   sauvasses. 

comedent  illum.     Et  v„„g    „.g„    ^^„^,^ 

edent   carnes     nocte  rien  qui  soit  'iru  ou  qui 

illâ  assasigni^  etazy-  ait  été  cuit  dans  l'eau, 

mos    panes  cum  lac-  niais  seulement  rôti  a 

tucis  agrestibus.  Non  ]eu  :  vous  en  mangere 

comedetis  exeo  cru-  ^*J  tête,  avec  les  pie 

j  .j  .  et  les  intestins.    Vou 

dumquid.neccoctum  ^.^^    réserverez    riei 

aqua,  sed  tantum  as-  pour  le  lendemain;  e 

sum  igni  :  caput  cum  s'il  en    reste  quelqu< 

pedibusejuset  intes-  chose,  vous  le  brûlere 

tinis  vorabitis.     Née  ^««8  le  feu.    Or  vou 

le    manderez  en  cett 
sorte.     Vous  ceindre 


remanebit  quidquam 


A  l'office  du  matiit.  347 

▼08  reîns;  vous  aurez  ex  eo  usquemane.  Si 
vos  souliers  à  vos  pieds,  qujj  residuum  fuerit, 
et  un  bruort  à  la  main  ;  i^ne  comburelis.  Sic 
et  vous  le  mans^erez  a     ^  .  i  ^*     -i 

Ja  hâte:  car  c'est  la  f^^^'"  comedetis  il- 
Pâque  (c'est-à-dire,  le  l«ni  :  Renés  veslros 
passage)  du  Seigneur,  accingetisj  et  calcea- 
menta  habebitis  in  pedibus^  tenantes  baculo» 
in  manibuSj  et  comedetis festinanter;  est  enim 
Phase  (id  est  transitus)  Dominl. 


Trait.  Ps.  139. 


ît^'V'l 


SEIGNEUR,  déli- 
vrez-moi  de  Thom- 
me  méchant  ;  sauvez* 
moids rhomine  injuste  : 
y.  [De  ce»  hommes]  qui 
ont  formé  de  mauvais 
desseins  dans  leura 
cœurs,  et  qui  me  font 
la  guerre  tout  le  jour. 
V.  Ils  ont  aiguisé  leurs 
langues  comme  [la  lan- 
gue] d'un  serpent  :  ils 
ont  sur  tours  lèvres  un 
venin  d'ai^pics.  ▼.  Pré- 
servez-moi, Seigneur, 
de  la  main  du  méchant, 
et  délivrez-moi  des 
hommes  injustes,  v. 
Qui  ne  pensent  qu'à 
nie  faire  tomber  :  ces 
snperbes  m'ont  dressé 
un  piège  secret,  v.  Ils 
ont  tendu  des  ftlets  sur 
mou  chemin,  et  ils  m'y 


I^^RIPE  me.    Do- 

lli  mine,  abhomi- 
ne  malo  :  à  viro  ini- 
quo  libéra  me  ;  v. 
Qui  cogitaverunt  ma- 
litias  in  corde  :  totâ 
die  eonstituebant 
prselia.  v.  Acuerunt 
ling;uas  suas  sicut 
serpenti»  :  venenum 
aspidum  sub  Jabiis 
eorum.  v.  Custodi  me^ 
Domine,  de  manu 
peccatoris  :  et  ab  ho- 
minibus  iniquis  libé- 
ra me.  V.  Qui  cogi- 
taverunt  supplantare 
gressus  meos  :  abs- 
conderunt  superbi 
laqueum  mihi.  v.  Et 
funes  extenderunt  in 


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34&  '  LE     VENDREBI   SAINT, 

laqueuoi  pedibus  me-  ont  préparé  degembûi 

is  :  iuxta  iter  scanda-  ches.  v.  J'ai  dit  au  Sei- 

1               .,^«„«*  ^:ui  ffneur  :   Vous  êtes  mon 

lum  posuerunt  rnihi.  |)ieu  ;  Seigneur,  écou- 

V.  Dixi  Domino  ;  De-  ^^^  i^  yoix  de  ma  pri } re. 

ns  meus  es  tu  ;  exau-  y.   Seigneur,  Seigneur 

di.    Domine,    vocem  qui   êtes    ma  force  et 

orationis  me».  V.  Do^  mon  »ai...,  mettez  ma 

mine.  Domine  virtus  ^}^^  ^  couvei  t  au  jour 

1  *•«    ^^^      ^K«,»^  du    combat.      v.    Sei- 

salutis   meœ,    obunx-  g„eur,  accordez.moic. 

bra  caput  meum  in  die  ^^^  j^  ^^sire,  et  ne  me 

belli.    V    Ne     tradas  livrez    pas    entre    les 

me  à   desiderio   meo  mains  des  pécheurs  :  ils 

peccatori:    cogitave-  ont   médité  ma  perte: 

ruHtadversùsmerne  »«  m'abandonnez  pas, 

1       r    ««««    ^«     «^   afin   qu  ils  n  aient  la* 
derelinquas    me,    ne  ^.^  \.^^  ^^  ^,  .„J^. 

nnquam     exaltentur.  cueillir,   v.  lieursplus 

V.  Caput  circuitûs  eo-  grands  artifices  et  leurs 

rum  :  labor  labiorum  calomnies    les    mieux 

ipsorum    operiet  eos.  concertées  retomberoat 

V.    Verumtameniusti  sur  leurs  têtes, 

.rmfit.hnntnr  noînini  ^'  M^is  le»  justes  loue- 


eonfitebuntur  nomini 
tuo  :  et  habitabunt 
recti  cum  vulta  tuo, 


ront  votre  nom  ;  et  ceux 
qui  ont  le  cœur  droit, 
jouiront  de  la  vue  àt 
votre  présence. 


i 


Le  trait  étant  ftnii   on  chante  la  Passion  »ur  le*  Pupitre»^ 
nuds  et  le  Prêtre  qui  fait  l'Office  la  dit  à  voix  basse  au  cote 
#  PEpilre, 

Passio  Domini  nostri  La  Passion  (ie  notre 
Jesu    Christi,    se-        Seigneur        Jésus- 


>2iji2(r«» 


«i» 


A  l'office  du  matin.  349' 

Christ,  Relon  Saint       cundùm  Joanuem* 
Jean,  ch.  18. 


EN  ce  tems-là  :  Jé- 
sus sortit  avec  ses 
I disciples  pour  aller  au- 
delà  du  torrent  de  Ce*- 
tdron,  où  était  un  jardin, 
Idans  lequel  il  entra  lui 
let  ses  disciples.      Or 
Ijudas  qui  le  trahissait^ 
IcoDnaissait     aussi     le 
lieu  ;  parce  que  Jésus 
l'y  était  souvent  trou- 
féavec  ses  disciples.-^ 
lyant  donc  pris    une 
{ompagnie  de  soldats, 
^tdes  gens  de  chez  les 
rinces  des  Prêtres  et 
Pharisiens,    Judas 
^int  là  aVec  des  lanter- 
|es,  des  flambeaux,  et 
armes.    Cependant 
lésus  sachant  tout  ce 
nii  lui  devait  arriver, 
[avança,  et  leur  dit  : 
]ui  cherchez -vous  ?  Ils 
iii  répondirent  :  Jésus 
Nazareth.      C^est 
koi,leur  dit  Jésus.    Or 
udas  qui  le  livrait,  é- 
litaussi  avec  eux.  Lors 
au  cSa   wiic  que  Jésus  leur  eut 
[t,  c'est  moi,   ils  tom- 
^rent  par   terre  à   la 
Ferse,    Il  leur  dé- 
cida encore  une  fois  . 
li  cherchez- vous  ?  Ils 
dirent  :   Jésus   de 


notre 

fésus" 


IN   illo  tempore  : 
Egressus  est  Jé- 
sus cumdiscipulis  suis^ 
trans   torrentem  Ce- 
dron^  uhi  erat  hortus,, 
in^quem  introivit  ip- 
se^  ei  discipuli   ejus* 
Sciebat  autem  et  Ju- 
das^ qui  tradebat  eurn^ 
locum  :  quia  frequen- 
ter  Jésus  convenerat 
illue    cum  discipulis. 
sais.  Judas  ergo  cùrn , 
accepisset   cohortem, 
et  à  Pontificibus    et 
Pharisseis    ministros^ 
venit  illuc  cum  later- 
nis,  et  facibus/  et  ar- 
mis.      Jésus    itaque 
sciens     omnia     quas 
Ventura  erant  super 
eum^  processit,  et  di- 
xit  eis  :  Quem  quœri- 
tis  ?  Respanderunt  ei: 
Jesuin     Nazarenum» 
Dicit  eis  Jésus  :  Ego 
sum.  Stabat  autem  et 
Judas^    qui   tradebat 
eum^  cum  ipsis.     Ul 
ergô  dixit  eis  :    Ego 
som  :  abieruntretror- 


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Sbù  LE  TENDRBDI   SAINT^ 

sùm,  et  ceciderunt  in  Nazareth.  Jésug  lenr 
terram.  lèerùm  ergô  répondit  :  Je  vous  ai 
interroffaviteos:quefiî  ^i^  dit  eue  c'est  moi: 
quœritis  .  llli  autem  ^^^^  cherchez,  lais  ez 
dixerunt  :  Jesum  Na-  aller  ceux-cû  Afin  que 
zarenum.  Respondit  la  parole  qu'il  avait 
Jésus:  Dixi  vobis,  e^o  dite,  fut  accomplie  :  Je 
sum  :  Si  ergb  me  ^'^^  perdu  aucun  de 
quœritis,     sinite   hos   «eux  que  vous  m'avez 

flhirp  Ut  imnjprptiir  2,?""«».  Alors,  Simoa 
aDire.    ut  implerelur  pj^^.^^  avant  une  épéc, 

sermo    quem   dixit  :  la  tira,  et  en  frappa  un 

Quia  quos  dedisti  mi-  Serviteur    du  Pontife, 

hi^  non  perdidi  ex  eis  et    lui  ooupa  l'oreille 

quemquam.       Simon  droite  i   or  cet  homme 

erffô   Petrus    habens  s'appellait  Malchus.-^ 

-„i„^:,.«,    ^,1««;*«»^.  Mais  Jésus  dit  d  Pierre 

gladium,  eduxit  eum:  Remettez    votre   épé 

et    percussit  Fontifi-   dans  le  fourreau.  Quoi 
cis   servum  :    et  abs-   ne    boirai-je   point  I 
cidit  auriculatn    ejus  calice  que    nun  Pér 
dexteram.     Erat  au-   'Jlj'a  donné  ?  Aussitôt 
tem      nonien      servo 
M&khus    Dixit  ergo 
Jésus  Petro  :    IVJitle 
gladium  tuum  in  va- 
ginam.Calicem^quem   d'abord    ^hez    AiiDej 
dédit  mihi  Pater,  non    parce  qu'il  étoit  beau! 

bibam  illum  ?  Cohors   P^r*   ^«  ,^^'&i  .f 

X        *     m    u  etoit  Grand-Pretri 

ergô,    et    Tribunu.,   ^^^^  ^,,^ ,^.,,   ^^  ,^,, 

et    ministri    Judœo--  ce  Caïphe  qui  avoit fai 

rum      comprehende-  entendre  aux  Juifs,qa' 

runt  Jesum,  et  liga-  étoit   expédient  qu'u 

verunt  eum  :    et   ad-  homme  mourût  pojr  1 

duxerunt  eum  ad  An-  P«"p!«-  ?%^'*™*'^,  f 

re  suivait  Jésus,  et  u 


Cohorte  et    son  Comj 
mandant  avec   lesoffij 
ciçrs  des  Juifs  se  saisi 
rent  de  Jésus,  et  lelièj 
rent  :  et  ils  le  roenérenj 


A    l'office  du  matin. 


351 


autre  disciple  le  suivait 
avec  lui  ;  et  ce  disciple 
étant  connu  du  Grand- 
Prêtre,  entra  avec  Jé- 
sus dans  la  caur  du 
Grand- Prêtre  ;  mais 
Pierre  demeura  dehors 
à  la  porte.  Alors  cet 
autre  disciple  qui  était 
connu  du  Grand-Prê- 
tre^ sortit  ;  et  parlant 
à  la  portière^  il  fit  en- 
trer Pierre.  La  por- 
tière dit  donc  à  Pierre  : 
N'êtes-vous  point  aussi 
TOUS  des  disciples  de 
cet  homme  ?  Non,  dit'- 
il,  je  n^en  suis  point. 
Cependant  les  servi- 
teurs et  les  officiers 
étaient  auprès  du  feu, 
où  ils  se  chauièiient 
parce  qu*il  faisait  froid  ; 
et  Pierre  était  aussi 
avec  eux,  et  se  chauf- 
iàit.  Alors  le  Grand- 
Prêtre  interrogea  Jé- 
hus  sur  ses  disciples  et 
sur  sa  doctrine.  Jésus 
lui  répondit  :  J'ai  parlé 
publiquement  au  mon- 
de ;  j  ai  toujours  ensei- 
gné dans  le  temple,  où 
tous  les  Junfs  s'assem- 
blent ;  et  je  n'ai  rien 
dit  en  secret.  Pourquoi 
m'inierrogez-vous  ?  In- 
terrogez ceux  qui  ont 
«Qteodu  ce  que  je  leur 


nam  primùm^  erat 
enim  socer  Caïphœ, 
qni  erat  Pontifex  anni 
illius.  Erat  autem 
Caïphas^  qui  eonsili- 
um  dederat  Judaeis  : 
quia  expedit  unum 
horoinem  mori  pro 
populo.  Sequeba- 
tur  autem  Jesum  Si- 
mon Petrus,  et  alius 
Discipulus.  Discipu- 
lus  autem  ille  erat 
notus  Pontiiici  et  in- 
troivit  cum  Jesu  ia 
'atrium  Pontifîcis. 
Petrus  autem  stabat 
ftdostium  foris.  Ex- 
ivit  ergô  discipulus 
alius^  qui  erat  notus 
Pontifici,  et  dixit  os- 
tiariae  :  et  introduxit 
Petrum.  Dixit  erg-o 
Petro  ancilla  ostiaria: 
Numquidet  tu  ex  dis- 
cipulis  es  hominis 
istius  ?  Dixit  ille  ; 
Non  sum.  Stabant 
autem  servi  et  minis- 
tri  ad  prunas^  quia 
frigus  erat  et  calefa- 
ciebant  se.  Erat  au- 
tem  cum  eis  et  Pe- 


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35S-  ££  VENDREDI   tAlNT> 

trus    stans^    et  cale-  ai  dit  :    ceux-là  savent 

faciens     se.      Ponti-  Çe  que   j'ai   enseigné. 

fex    ergô   interroga-  -Lorsquil  eut  dit  cela, 

.,   T  j     1-    •  ""    des    Omciers   qu 

lis  SUIS,  et  de  doctri-  lui  donna  un  foufflet,  en 

nâ  ejus.     Respandit  lui  disant  :  Est-ce  aio. 

ei  Jésus  :  Ego  palàm  si  que  vous   répondez 

lOcutus  sum  mundo  :  ^^  Grand-Prôtre  ?  Je- 

ego  semper  docui   in  «"s  l"i  répondit  :  Si  j'ai 

°  A       .  •     .  parle         nial-a-propos, 

synagoga,  et  m  tem-  ^^^ez    témoignage  du 

plo,  qiiio  omnes   Ju-  mal  [que  j'ai  dit];  mais 

dœi   conveniunt  et  in,  si  j'ai  bien  parlé,  pour- 

occulto    locutus  sum  Quoi  me  frappez-vous  ? 

nihil.     Quid   me  in-  Prenne  l'avait  envoyé 

terrogas   ?        Inter-  ^;^.^,^**ï)?«  ^^p'^f 

^  .  Fretre.    Cependant  Si- 

roga     cos,    qui    au-  mon  Pierre  était  auprès 

dierunt     qujd    locu-  du  feu,  et  se  chauffait 

tus     sim    ipsis  :    ec-  Quelques-uns  donclui 

ce   hi    sciunt^     quae  dirent:  N'êtes- vous  pas 

dixerim     ego.     Hœc  ^"pi  de  ses  disciples  ? 

autem  ciun  dixisset.  J  »«  »»?«»  disant:  Je 

.^  .    /^  n  en  s^uis  point.  Un  des 

unus.  assistens  minis-  gerviteurs  du  Pontife, 

trorura  dédit  alapam  parent   de  celui  à  qui 

Jesu^^   dicens  :      Sic  Pierre     avait      coupé 

respondes  Pontifici  ?  Toreilie,   lui  dit:   Ne 

Responditei  Jésus;  yousai-je  pa^^vu  avec 

Simalè  locutu*  sum,  îu.  dans  le  jardin  ;  Pier- 

.     ..         .  i-i  re  le    ma  encore  une 

testimonium  perhibe  ^jg.  et  aussitôt  le  coq 

de  malo  :     si  autem  chanta.    Ils    menèrent 

benè,  quid  me  cœdis  ?  dont     Jésus   de   chez 

Et  misit  eum  Anna»  Caïphe  au  Prétoire,- 

ligatum  ad  Caïpham  ^J^^^it  le  matin  ;  et  ils 

Pontificem,  Erat  au-  ?  «"tre'-e'it  point  dans 

«  viiuuvi^uM  *-*»!.  OU  1^  piétoire,   de    peur 


A  l'office  du  matin. 


353 


«u'étant  devenus  im- 
purs, ils  ne  pussent 
manger  la  pâq4ie.  Pi- 
late  vint  donc  à  eux  de- 
hors, et  leur  dit  :  Quel 
est  le  crime  dont  vous 
accusez  cet  homme.  Us 
lui  répondirent  :  Si  ce 
n'était  point  un  mal- 
faiteur, nous  ne  vous, 
l'aurions  pas  livré.  Sur 
quoi  Pilate  leur  dit  : 
Prenez-le  vous-mêmes, 
etlejueez  selon  votre 
loi.  Mais  les  J;uifs  lui 
dirent:  Nous  nravons 
pas  le  pouvoir  d&faire 
Biourir  personne  ;  afin 

}ue  sV^omplit  ce  que 
é9U8  avait  dit,  pour 
marquer  de  quelle  mort 
il  devait  mourir*  Pilate 
centra  donc  dans  le  pré- 
toire, et  ayant  fait 
venir  Jésus,,  il  lui  dit  : 
%8-vous  le  Roi  des 
Juifs  ?  Jésus. lui  répon- 
dit :  Dites-vous  cela.de 
vous  même,,  ou  si  d-au- 
tres  vous  Font  dit  de 
moi  ?  Est-ce  que  je  suis 
Juif,  répliqua  Pilate  ? 
C'est  votre  nation  et  les 
Princesses  Prêtres  qui 
vous  ont  livré  entre 
mes  nr.ains  :  Qu'avez- 
Yousfait  ?  Mon  ro3?au- 
me  n'est  pas  de  ce  mon- 
i^y  répondit  Jésus.  Si- 


tem  Simon  Petrus- 
stans,  et  calefaciens 
se.  Dixerunt  ergo  ei: 
Numquid  et  tu  ex 
discipulis  ejus  es  ? 
Negavit  ille^  et  dixit: 
Non  sum^  Dicit  ei 
unus  ex  servis  Pon* 
tificis,  cognatus  ejus, 
cujus  abscidit  Petrus 
auriculam  :  Nonne 
ego  te  vidi  in  horto 
cufli  illo  ?  Iterùm  er- 
go  negavit  Petrus; 
et  statim  gallus  canta- 
vit.  Adducunt  ergô 
Jesum  à  Caïphâ  in 
praetorium.  Ërat  au- 
tem  mane  :  et  ipsi  non 
introierunt  in  praeto- 
rium, ut  non  conta- 
minarentur,  sed  ut 
manducarent  pascha. 
Exivit  ergo  Pilatus 
ad  eos  foras,  et  dixit  : 
Quain  accusationem 
aiFertis^  adversùs  ho- 
minem  hune?  Res- 
ponderunt,  et  dixe- 
runt  ei  :  ^i  non  csset 
hic  malefactor,  non 
tibi  tradidissemus 
eum«  Dixit  ergo  ei& 


«  ^  >î: 


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354  LE  VENDREDI    SAINT^ 

Pilatus:  Accipite  eum  mon  royaume  était  de 

vos,  et   secundùm  le-  «®  iwonde,   mes  soldais 

gem  vestram  iudicate  "^    manqueraient   pas 

®           ,^*         **  .          s  de  combattre,  pour  que 

eum.  ^t)»xerunt  ergo  j^  „^  p„,,^    'J^^  jj'J^. 

ei  Judœi  :  Nobis  non  aux  Juifs;  mais  mon  ro- 

licetinterficerequem-  jaunie  n'est  point  d'ici. 

quam.  Ut  sermo  Jesu  Alors  Pilate  lui  dit: 

impl^'-etur    quem  di-  Vous  ête*   donc   Roi? 

xit,        -nflcans   quâ  Jésus     lui      répondit: 

.       ^         ,          ^  .  Vous   le   dites;    lesiiis 

morte     ess.^      mari-  ^^^  ^'est  pour  rendre 

turus.   Introivit  ergô  témoi^mge  à  la  vérité 

iterùm   in  praetorium  que  je  guis  né,  et  que  je 

Pilatus,  et  vocavit  Je-  suis     venu  au  monde: 

sum,   et    dixitei.-Tu  Quiconque  est  pour  la 

es  Rex  Judœorum  ?  i,^!^' ,^^^"*^  "^?  7^ 

Tfc            j-x  F                i^  Filate  lui    dit:  Qu  est- 

Respondit  Jésus  :     à  ^^            j^  ^^rité  ?  Et 

temetipso    hoc  dicis  î  dès  qu'il  eut  dit  cela,  il 

an  alii   dixerunt  tibi  revint  aux  Juifs  et  leur 


en 


de    me?     Respondit  dit:    Je  ne  trouve 

Pilatus  :  Numquid  e-  Y^  aucun  sujei  de  con- 

ffo      Judœus      sum?  damnation  :  Mais  c  est 

T^  A  é.n     A-a  la  coutume  qu  a  la  tête 

Oens  tua  etPontih-  ^^   Pâque  je  vous  relâ- 

ces  tradiderunt  te  mi-  che  un  prisonnier:  vou- 

îii:  Quid  fecisti  ?  Res-  lez-vous  donc   que  je 

pondit   Jésus  :    Reg-  vous  relâclie  le  Roi  des 

num  meum   non  est  J"»^»?  Tous  s'écrièrent 

de   hoc  mundo.  Si  ex  '^^  T""^^"  Sf  °"Iu 

.  ,  .  cet   homme  -  la,     mais 

hoc  mundo  esset  reg-  Barabbas.    Or  ce  Ba- 

num  meum,   ministri  rahbas  était  un  voleur. 

mei    utique   decerta-  Alors  Pilate  fit  prendre 

rent  ut  nontraderer  Jésus,  et  le  fit  flageller. 

Judœis:   nunc  aulam  Les  soldats  ensuite  fai- 

»«».1»,    ^rwr,  iant  une  couronne  avec 

meum  non  des  épines,  la. luimirent 


regnum 


A  l'office  du  matin. 


355 


sur  la  lête,  et  le  rerêti- 
rent  d*une  robe  de 
pourpre,  et  ils  venaient 
à  lui,  et  disaient  :  Nous 
te  saluons  Roi  des 
Juifs;  et  ils  lui  don- 
naient des  soufHets. — 
Pilate  sortit  encore  une 
fois,  et  leur  dit  :  Voici 
que  je  vous  Tamène  de- 
hors, afin  que  vous  sa- 
chiez que  je  ne  trouve 
en  lui  aucun  sujet  de 
condamnation.  Jésus 
donc  sortit,  portant  une 
couronne  aépines  et 
une  robe  de  pourpre. 
£t  Pilate  leur  dit  :  Y oi- 
làTHonime.  Les  Prin- 
ces des  Prêtres  et  leurs 
officiers  s^écrièrent  dès 
qu'ils  le  virent  :  Cruci- 
fiez-le, crucifiez-le. — 
Pilate  leur  dit  :  Prenea- 
le  vous-mêmes,  et  le 
crucifiez  ;  car  pour  moi, 
je  ne  trouve  en  lui  au- 
cun crime.  Les  Juifs 
lui  répondirent  :  Nous 
avons  une  loi,  et  selon 
cette  loi  il  doit  mourir, 
parce  qu'il  s'est  dit  Fils 
àa  Dieu.  Pilate  ayant 
entendu  ces  paroles, 
craignit  encore  davan- 
tage. Ëkt  étant  entré 
dans  le  prétoire,  il  dit 
à  Jésus  :  D'où  êtes 
vous  ?   Maii  Jésus  ne 


est  hinc.  Dixit  itaque 
ei  Pilatus:  Ergo  Rex 
es  tu  ?  Respondit  Jé- 
sus :  Tu  dicis  quia 
Rex  su  m  ego.  Ego  in 
hoc  natus  suni^  et  ad 
hoc  veni  in  mundum, 
ut  teslimonium  per- 
hibeam  veritati  :  Om- 
nis  qui  est  ex  veritate^ 
audit  vocenfi  meam. 
Dicit  ei  Pilatus  : 
Quid  est  y  e  ri  tas  ?  Et 
cùm  hoc  dixisset^ 
iterùm  exivit  ad  J  • 
dseos^  et  dicit  eis  : 
Ego  nullam  inve- 
nio  in  eo  ^causam. 
Est  autem  consuetu- 
do  vobis^  ut  unuHi  di- 
mittam  vobisin  Pas- 
cha  :  vultis  ergô  di- 
mittam  vobis  Regem 
Judaeorum  ?  Clama* 
verunt  ergô  rursùm 
ocnnes^  dicentes:  Non 
hunc^  sed  Barab- 
bam.  Erat  autem  Ba- 
rabbas  latro.  Tune 
ergô  apprehendit  Pi- 
latus Jesum^  et  fla- 
gellavit.  Et  milites 
pléctentes     corouam 


«  ■*  ■ 


>^  . 


356  ËE   YENDREDI   SAINT^ 

de   spinis,    imposue-  1"»  fit  aucune  réponse- 

runt  capiti  eJQS  ;    et  Pilate  luidit  :  Vousne 

veste    purpureâ   cir-  ""^  P^^'^^  P°"'*  ?  Ne 

I    r     *  .               X  savez- vous  pas  que  Tai 

cumdederunt  eum  et  ,,  p„„„„i,  ^^  ^^^^  ^ 

uicebant  :  Ave,  Kex  crucifier,  et  que  j'ai  le 
Judseorum.  Et  da-  pouvoir  de  vous  déli. 
bant  ei  alapas.  Exi-  vrer  ?  Jésus  rtîpondit  : 
vit  ergô  iterùm  Pila-  V<^"s  n*auriez  aucun 
tusloras,  etdiciteis:  pouvoir  sur  moi,  s'il  ne 
Cl  ij  V.U*  vous  avait  été  donné 
Ecce  adduco  vobis  d'enhauttc'estpourquoi 
eum  foras,  ut  cognoa-  celui  qui  m'a  livré  à 
calis  quia  nullam  in-  vous,  est  coupable  d*un 
venioin  eo  causam.  plus  grand  crime.  De- 
(Exivit  ergb  Jésus  P^i^ce  moment  Pilate 
portans  coronam  spi-  f^e^^f  «'t  un  moyen  de 
*^  ^  *  .  Je  délivrer;  mais  les 
iieam,  et  purpureum  juifg  criaient  ;  Si  vous 
vestimentum.)  Ltdi-  relâchez  cet  homme-là, 
cit  eis  :  Eccé  Homo,  vous  n'êtes  point  ami  de 
Cùm  ergô  vidi$sent  Cé^ar:  car  quiconque 
eum  PontiBces  et  «e  fait  passer  pour  Roi, 
ministri,  clamjibant,  je  déclara  contre  César. 
j.  '  g^  .a  Pilale  ayaflt  ouicespa- 
dicentes:  Crucifîge.  rôles,  /men*  Jésus  et 
cruciftge  eum.  Dicit  s'assit  dans  son  tribu- 
eis  Pilatus  :  AccipiCe  nal,  au  lieu  appelle  [en 
eum  vos,  et  crucifigi-  Grec]  Lithostrotos,  et 

té:    Egoenimnonin-  f^ \    ^^^^\f'y  ,  ^**" 

«««;^  Tr.  ^r.    ^«„o««*  batha*     C  était  le  jour 

venio  in  eo.  causam.  .    ,       ,        .-      /  », 

T»             ,               .    w  de  la  préparation  de  la 

liesponderuni  ei  Ju-  pâq„e,  sur  la  sixième 

dœi:  Noslegem   ha-  heure  [du  jour].    Et  il 

beraus,    et  secundùm  dit  aux  Juifs  :    Voilà 

legem    débet      mori,  votre    Roi,     Mais  ils 

quia  Filium  Dei  sefe-  f  "«i'-ent  à  crier  •  Oteiç, 

/;f        r«,Nr«    ^^^r.  o«  ôtez,    crucifiez-le.   n- 

cit.     Cum^ergpau-  i^te 'leur dit:. Crucifie. 


H  X'OFFICE 

rai-je  votre  Roi  ?  Les 
Princes  des  Prêtres  ré- 
pondirent :    Nous  n'a- 
vons de  Roi  que  César. 
Alors  il  le  leur   aban- 
donna pour  être  cruci* 
âé.  Ils  prirent  donc  Jé- 
sus,  et   remmenèrent. 
Et    portant   sa    croix, 
il  vint  au  lieu  appelle 
Calvaire,    en     Hébreu 
Golgotha;    ils  le  cru- 
cifièrent,   et   deuy  au- 
tres avec  lui,  Tun  d'un 
côté,  l'autre  de  l'autre, 
et  Jésus  au  milieu.   Pi- 
late  fit  aussi  une  ins- 
cription, qu'il  fit  mettre 
au  haut   de  la  croix  ; 
«t  cette  inscription  por- 
tait ;  Jësu-s  dë  Naza- 
reth    XB    Roi    des 
Juifs.    Plusieurs  des 
Juifs  lurent  cette    in- 
scription, parce  que  le 
lieu  où  Jésus  avait  été 
crucifié,    était    proche 
delà  ville;  et  elle  était 
en  Hébreu,  en  Grec,  et 
en  Latin.   Les  Pontifes 
des  Juits  dirent  donc  à 
Pilate  :  Ne  mettez  pa?, 
le  Roi  des  Juifs  ;    mais 
qu'il  a  dit  :  Je  suis    le 
lUoides  Juifs.      Pilate 
I répondit  :   Ce  que  j'ai 
I  écrit,    est  écrit.      Les 
soldats  a^ant    crucifié 
Jésus,  prirent  ses  vête- 


DU  MATIN,  357 

difiset  Pilatus  hune 
sermonenn,  magis  ti- 
muit.  Et  ingressus 
est  praetorium  ite- 
rùm  :  et  dixit  ad  Je- 
sum  :  Undè  es  tu? 
Jésus  autem  ref^pon- 
sum  non  dédit  ei.  Oi- 
cit  ergo  ei  Pilatus  : 
mihi  non  loqueris  ? 
NeBcis  quia  potesta- 
tem  habeo  crucifigere 
te^  €t  potestatem  ha- 
beo dimittere  te?  Res- 
pondit  Jésus  :  Non 
liaberes  potestatem 
adversùm  mé  ullara, 
nisi  tibi  datum  esset 
desuper.  Propterea 
qui  me  tradidit  tibi^ 
majus  peccatum  ha- 
bet.  Et  exindè  quae- 
rebat  Pilatus  dinnitte» 
re  eum.  Judœi  au* 
tçm  clarnabant,  di- 
centes  :  Si  hune  di« 
mittis^  non  es  amicus 
Caesaris.  Omnis  enim 
qui  se  Regem  facit, 
contradicit  Cœsari. 
Pilatus  autem  cùm 
audisset  hos  sermo- 
nes^  adduxit  foras  Je- 


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358  LE  VNDKEDI  SAINT^ 

pum,  et  sedit,  pro  tri-  mens,  et  kg  divisèrent 

bunali,     in   loco  qwi  «"  q"?^»*®    ?»»•<«>   une 

dicitur     LithostrotoB,  pourchaque  8o Mat;  il, 

»11*..       ,        rf-1   u  prirent  an^gi    la  tun- 

HebraiceautemGab-  \^^^     Or  elle  était  «an, 

batha.  Lratautem  pa-  couture,  et  d\in  même 

rasceve  Paschœ,  horâ  tissu    par   tout.      Il, 

quasi  sextâ,    et   dicit  dfrent  donc  entr'eux: 

Judœis:     Ecce    Rex  Ne  la  déchirons  point  ; 

vester.      Illi     autem  mais  tirons  au  sort  à 

1         1       X  m  11  <!"*   laura.      Ann  que 

clamabant:       Toile,  ^ette  parole  de  J'EcrJ. 

toile,    criKifige  eum.  lure  fïit  accomplie:  II, 

Dicit  eis  Pilatus  :  Re-  ont    partagé    entr'eux 

gem  vestrum   crucifi-  mes  vctemens,etil8ont 

ffam?    Responderunt  jette  ma  robe  au  sort. 

Pontifices:    Non  ha-  ^?J*^/®  "if  ,^''"*  ^j' 

1  r»  •  •  soldats.     Or  la  mère  de 

bemus   Regem,    nisi  j^^^^^  ^^  ^^  ^^,,^  ^^  ^^ 

Cœsarem.  Tuncerg^  mère,    Marie  [femme] 

tradidit  eis  illum,    ut  de  Ciéophas  et  Marie 

crucifigeretur.     Sus-  Magdelaine  se  tenaient 

ceperunt    autem  Je-  «"près  de  sa  croix.  Je- 

sum,     et    eduxerunt.  8u«  do«c  voyant  là  sa 

r.^  1    •    I  «u*  mère,     et    le    disciple 

Et  bajulans  sibi  cru-  q^^ii' aimait,  dit  à  sa 

cem,    exmt   in  eum,  nière:    Femme,    voilà 

qui  dicitur  Calvariœ,  votre  fils.     Puis  il  dit 

locum,  Hebraïcè  au-  au  disciple  :  Voilà  vo- 

tem    Golffotha:     ubi  tre  mère.      Et  depuis 

crucifixeruHt  eum,  et  ^?^*^'^^".?:^  f„;  f 

,.        ,  ciple  la  prit  chez  lui.A* 

cum     «o   ahos  duos,  pr*ès  cela,  Jésus  sachant 

bine  et  hinc,  médium  q,j,e   tout    était   aclie- 

autem  Jesum.  Scrip-  vé,  afin  qu'une  parole 

sit  autem   et  titulum  de  l'Ecriture  fût  aussi 

Pilatus  :  etposuitsu-  accomplie,  il  dit:  /aii 

percrucem,  Eratau-  ^'''^\?V\j.rlï\ 

^  un  vase  plein  de  vioai- 


j^re  ;    les    i 
remplirent 
éponge,  et 
tourée  d'hys 
lui  portèreii 
che.    Jésus 
le  vinaig^re, 
efît  consomm 
saut  la  tête, 
l'esprit. 

Grœcè,     et 
Pontifices   J 
Judaeorum  ; 

Judœorum.  I 
si,  scripsi. 
eum,  accepc 
runt  quatuor 
M  et  tuni( 
sutilis,  desuf 
xeruntergô  î 
earn,  sed  sor 
scriptura  imp 

Ivestimentamc 
serunt  sortem 
kunt.  Stabant  î 
ms,  et  soror 
et  Maria  Mag 
sus  matrem,  et 
P'gebat,  dicit  n 

I11U8.  Deinde  d 
P  ex  illâ  horâ 
postea  sciens  * 
fnt,  ut  consi 
mo.    Vas  er^ 


point  ; 
sort  à 
fin  que 
i'Ecri. 
lie;  Ils 
intr'eux 
»t  ils  ont 
ïu  sort. 
rent  les 
mère  de 
!ur  de  sa 
[femme] 
st  Marie 
tenaient 
oix.  Je» 
nt  là  sa 
disciple 
dit  à  sa 
voilà 
il  dit 
oilà  vo« 
depuis 
,  le  dis- 
zlui.A- 
I  sachant 
it   aclie* 
parole 
ût  aussi 
lit:  .Fai 
avait  U 
le  vinai- 


A  l'office  du  matin.  359 

grc;    les    soldats     en  tem  scriptum  :   Jésus 

remplirent    donc     une  ^azarenus,    Rex  Ju- 

éponjçe,  et  1  a>ant  en.  dœorum.    Hune  erffô 

tourée  d  hyssope,  ils  la  ...    ,              i*-   i    j 

irporlôrint  à  la  bon-  ^»^»»""^  "»*^»^»  J"^^^?- 

che.    Jésus  ayant  pris  rum   legerunt  :    quia 

levinai<çre,  dit:    Tout  pn>pc   civitatein  erat 

pfct  consommé  ;  et  bais-  locus,  ubi   crucifixus 

sant  la  tcte,    il  rendit  çgt   Jésus.      Et  erat 

^^*P"*'  scriptum     Hebraïcè, 

Grfficè,  et  Latine.  Dicebant  ergb  Pilato 
Pontifices  Judœorum^  noli  scribere,  Rex 
Judaeorum  ;  sed  quia  ipse  dixit  :  Rex  sum 
Judaeorum.  Respondit  Pilatus  :  Quod  scrip- 
si,  scripsi.  Milites  evgb  cùm  crucifîxi^sent 
eum,  acceperunt  vestimenta  ejus,  (et  fece- 
runt  quatuor  partes  :  unicuique  iniliti  par- 
tem)  et  tunicam.  Fratautem  tunica  incon- 
sutilis,  desuper  contexta  per  totum.  Di^ 
xerunt  ergô  ad  invicem  :  Non  scindamus 
cam,  sed  sortiamur  de  îllâ,  cujus  sit.  Ut 
scriptura  impieretur^  dicens  :  Partiti  sunt 
vestimenta  mea  sibi:  et  in  vestein  meam  mi- 
Iserunt  sortem.  Et  milites  quidem  hœc  fece- 
[runt.  Stabant  autem  juxta  crucem  Jesu  mater 
ejNjs,  et  soror  matris  ejus  Maria  Cleophae, 
et  Maria  Magdalen^^.  Cùm  vidisset  ergô  Jé- 
sus matrem,  etdiscipulum  stantem,  quem  di- 
ligcbat,  dicit  mairi  su^:  Mulier,  ecce  lilius 
tuu8.  Deinde  dicit  discipulo  :  Ecce  mater  tua. 
|Kt  ex  illâ  horâ  accepit  eam  discipulus  in  sua. 
|Postea  sciens  Jésus  quia  omnia  consummata 
wnt,  ut  consummaretur  Scriptura,  dixit  ; 
^itio.    Vas  ergo  erat  positum  aceto  plénum. 


^- 


■A    V- 


r 


éôO  LE  VENDREDI  SAim% 

lUiautem  spongiam  plenam  aceto^  hyssopo 
circumponentes/  obtulerunt  ori  ejus.  Cùm 
ergô  accepisset  Jésus ficetum,  dixit  :  Con- 
summatum  est.  Et  inclinato  capite^  tradidit 
spirituni. 

ici  on  fait  une  paute  et  on  »e  met  à   genoux  ;  ctencemm 

litux  on  bai%€  la  terre^ 

Jùdsei  ergô,   (quo-       Comme  donc  c'était 
niam  parasceve  erat,)    *?  jour  d«  la  prépara- 

ut  non  remanerent  in   *^°"'  «^"  ^"«  ^f  ^««"P? 

c  11        ne  demeurassent  pointa 
cruce  corpora  Sabba-  j^  ^^^j^  j^  j^^,  ^^  g^,^. 

to,    (erat    enim    ma-  bat  [car  ce  Sabbat-là 

gnus  dies  ille  Sabba-  était  un  jour  fort  solem. 

ti)   rô^^verunt    Pila-  nel]  les  Juifs  demandé- 

tum  ut  frasfferentur  rent  à  Pilate  qu'on  leur 

corum  crura,  et  toi-  ^^™P^^  ^«^  J?™^/>  f, 
,  ^     .  ij  .    qu  on   les    enlevât.   Il 

lerentur.  Venerunt  ;;j„t  donc  des  soldats  qui 
ergo  milites  :  et  pri-  rompirent  les  jambes  au 
tià  quidem  fregerunt  premier,  puis  à  l'autre  j 
crurif,  et  alterius  qui  qu'on  avait  crwcifié  a» 
cruciftxufiestcum  eo.  veclui.  Puis  étantve-l 
Ad  Jesumautem  cùm  ^V.^^  Jésus>et  le  voyant 
.       .    .1  ,    deia  mort,    ils  ne  lui 

venissent,  utviderunt   ..o'mpirent     point   les; 
eum  jam    mortuum;  jambes;  mais  l'un  d'eux 
non    fregerunt    ejus   lui  ouvrit  le  côté  avec 
trura  ;    sed  unus  mi-   sa  lance,   et  il  en  sortit 
litumlanceâlatusejus   aussitôt  du  sang:  et  de 

aperuit,     et  continué    ^'^^"-     Celui  qui  la  vu 

' .   .,  .         .  en  a  rendu  témoignage;! 

exivit  sanguis     et   a-   ^^  ^^„   témoignage  «t 

qua.  Et  qd  vidit,  tes-  véritable  :  et  il  sait  qu'^ 

timonium   perhibuit  :  il  dit  vrai,  afin  que  voua 

et  verum  est  testimo-  le  croyiez  aussi.    Car 

nium  ejus.  Et  ille  scit  c«s  «^^^oses  se  sont  bIbs 


ux  i  et  en  certtm 


quia  vcrâ  dîcit  v  tit  et 
vos  crcdatis.  Pactâ 
sunt  enim  hsec^  lit 
Scriptura  implerefur. 
Os  non  coinminoetid 
6x  eo.  Et  iter&in  uhé, 
Scriptura  dicit;  Vi- 
debu.it  in  quemtrans* 
fixerunt. 

Le  Diacre  chante  ce  qui  suit  au  ton  de  VEvetngik^  apri^  avoir 
dit  ieulementf  Manda  cor  meum.  Car  il  ne  demavde  pa^  im 
iiniiiction.  On  ne  porte  ni  cierges  ni  encent  et  te  Prêtre  Ofi» 
(ùnt  ne  baise  point  le  livre  à  la  fin» 


A  r!6tnct 

passée?,  afin  que  cette 
parole  de  l^Ëcriture  fdt 
accomplie  :  Vous  ne 
briserez  aucun  de  ees 
os  II  est  dit  encore 
dans  un  autre  endroit 
de  TËcriture  :  Ils  ver- 
ront celui  qu'ils  ont 
percé. 


AUSSITOT  après, 
Joseph  d'Arima- 
thie,  qui  était  disciple 
de  Jésus,  mais  disciple 
caché  parce  qu'il  crai- 
g[nait  les  Juifs,  pria 
Piiate  de  lui  permettre 
d'enlever  le  aorps  de 
Jésus.  £t  Piiate  le  lui 
ayant  permis,  il  vint,  et 
enleva  le  corps  de  Jé- 
sus. Nicodême,  celui 
qui  la  première  fois  é- 
tait  venu  trouver  Jésus 
durant  la  nuit  vint  aus« 
si  apportant  environ 
I  cent  livres  d'une  compo- 
sition de  mjrrhe  et  d'a- 
ioes.  Ht  prirent  donc 
j)e  corps  de  Jésus,  et 
lenveloppèrent  de  lin- 
ges avec  des  aromateis, 
I selon  1»  manière  d'en- 

R 


T]|OST  hacautem 
B  rogavit  Pilatum 
Joseph  ab  A  ri  ma* 
thaeâ^  (eo  quod  esset 
discipnlus  JesU;,  oc*> 
cultusatttem  propter 
metum  Judaeorum) 
uttoUeret  corpus  Je- 
su.  Et  permisit  Pi- 
latus.  Venit  ergô,  et 
tulit  corpus  Je»u.  Ve- 
nit auteni  et  Nicode- 
mus^  qui  venerat  ad 
Jesum  nocte  primùm^ 
ferensmixturam  myr- 
rhae  et  aloes,  quasi  li- 
bras  centum.  Acce- 
perunt  ergo  corpus 
Jesu^  et  ligaverunt 
illud  liiiteis  cura  ara* 


'Il 

''i'il 

:H1 

'.  ^JêK 

'/  flifl 

^   \ 


36S  XB  VENDREDI  SkiST, 

matibus^  aicut  mos  est  sevelirqui  est  ordinaire 

Judœis  sepeJire.  Erat  aux  Juifs,    Or  il  y  a- 

autem    in    loco,    ubi  l^l[^^'^  ***;"  .«"^.'»  ^"t 

crucîfixus    est,    hor-  /J^^;  ^^  VJ^^in'  ùn'sé! 

tus  :   et  in  horto  mo-  pulchre  tous  neuf,  où 

numenrtum  nevum,  in  personne  n*avait  encore 

quo     nonâum    quis-  e te  mis.     Ce  jour  donc 

quam  positus  erat. —  étant  celui  de  la  prépa- 

Ibi  ergo  propter  pa-  V'^r  "  "^f"  ^''^^'*?  ^ 

T    1  Juif»,   et   ce  gepuichre 

rasceven  Judœorum,  étant  proche,  ils  y  mi- 

quia  juxta  erat  monu-  rent  Jésus, 
jnentum^     posuerunt 
Jesum. 

le  Prttteefistilte  étant  au  tête  de  PEpltre  hs  tnaina  joititet 
chante  ce  qui  suii  comme  il  e$t  noie  au  Mistei* 

Aujourd'hui  le  Préire^  pour  imiter  notre  Seigneur  quipria 
pour  se»  amis  et  ses  ennemis^  .frie.pour  tous  les  'vivam ,  tant 
JfidiUi  qu*irifidiU%. 

TOUR   ïi*EGtiISÈ. 

OREMUS,  dilec- 
tissimi  tiobis, 
pru  Ecciesiâ  isanttâ 
Dei  :  ut  eam  Deus  et 
Domi-nus    noster  pa- 

cificare,  adlinare,  eft.  Ta  maintenir  dans  l'u- 
custodire  "dignetur  nio»,  et  la  conserver 
toto  orbe  terrarum  Pa«*  toute  la  terre,  lui 
subiiciens  «i  princi-  «o"™?»tant  toutes  les 
Z         .       i  Ïa  i  pnncipauwset  lespuis- 

patus,  «t  potestates  :   l^^^J^^  «onde;  de- 

detqne  Hobis  quietam  mandons-Jui  la  grâce 
et  iranquillam  vitam  de  passer  cette  vie  dans 
^egentibus,  glorifi-  le  repos  et  la  tranquil* 
care  Deum  Patrem  jité  et  de  glorifier  Die» 
«mnipotcntem.  ^^  ^^'^  tout-puissant. 


PRIONS,  mes  très- 
chers  frères,  pour 
la  sainte  Eglise  de 
Dieu  ;  afin  que  le  Sel- 
giieiir  notre  Dieu  dai- 
gne lui  donner  la  paix, 


t  ordinaire 
3r  il  y  a- 
où  il  fut 
jardin,  et 
iin    un  sé- 
i   neuf,  où 
vaitencope 
i  jour  doac 
le  là  prépa- 
Sabbat]  des 
î  gépulchre 
?,  ils  y  mi- 


:»  finains  jointet 

(igneur  qui  pria 
r$  'vivans ,  tant 


S,  mes  très- 
frères,  pour 
Eglise     de 
que  le  Sei* 
e  Dieu  dai- 
ner  la  paix, 
ir  dans  Tu- 
\  conserver 
[a  terre,  lui 
1   toutes  les 
Ls  et  les  puis- 

londe  ;  de- 
h  la  grâce 
Itte  vie  dans 
Ba  tranquil* 
[orifier  ÏÏm 

-puissant. 


A   L^OFFICE 

Prions, 
Fléchissons  les  genoux. 
Levez-vous. 

DIEU  tout  -  puis- 
sant et  éternel, 
oHi  par  notre  Seigneur 
Jésus-Christ  aVez  révé- 
lé votre  gloire  à  toutes 
les  nations  ;  conservez 
les  ouvragés  de  votre 
nii«*éricorfîe  ;  afîn  que 
votre  Eglise,  qui  est 
répandue  par  tout  le 
iiioiide,  perstévère  avec 
une  fernmè  foi  dans  la 
confession  de  votre 
Bom  :  Pat  le  mênrie  J, 
C.  N.  S.  &c.  R.  Ain- 
si soit-il. 


DU  MATIN»  Sè"i 

Oremus, 
Flectamus  genua. 
Levate. 

OVINIPOTENS 
sempiterne  Dé- 
us,  qui  gloriam  tuam 
omnfbus  in  Christo. 
geniibus  revelasti  ! 
custodi  opéra  «niséri- 
cordiœ  ta«  :  ut  Ec- 
çlesia  tua  toto  orbe 
diffusa^  stabili  frde  in 
confessione  lui  nomi- 
liis  perseveret  :  Per 
eumdem  Domitiurn 
nostrum  Jesum  Chris- 
tum,  Piliuni  tuum^ 
&c.  R.  Amen. 


Pour  le 

Prions  aussi  pourno- 
Itre  saint  Père  le  Pape 
N.  afin  que  le  Seigneur 
Inotre  Dieu,  qui  l'a  é!  j 
ht  établi  dans  Tordre  de 
jrEpiscopat,  lecoiiséfve 
|en  santé  pour  le  bven 
Ne  la  saintes  Eglise^  et 
Ipour  la  conduite  de  son 
Ipeaple  saint. 


Prions. 
IFIéchissons  les  genoux. 
|I>eve2-vou8, 


Papt.  J 

Oremus  etpro  bea- 
tissimo  Papa  nostro 
N.  ut  Deus  et  Domi- 
nus  noster,  qui  ele- 
git  eu  m  in  ordine 
Episcopatûs,  salvum 
atqweincolumem  eus- 
todiat  Ecclesiœ  suâè 
sanctaj,  ad  reg'endum 
populum  sanctum 
Dei. 

Oremus. 
Pkctamus  ffériua.      ^^ 


jcvate. 


& 


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Et    «• 


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364 


LE  VENDREDI  SAKIT, 


D 


lEU 


qui  KOiUoaez  ei  hiiîc'j 
8ub«i8ter  toutes  choses 
par  votre  sagesse  ;  re- 
cevez       favorablement 


MNIPOTENS 
sempiterne  De- 
us,  cuju8Judicio  uni- 
versa  fundantur  ;  res- 
pice      propitius     ad 

preces  nostras^  et  c-  nos  prières,  et  conser- 

lectum    nobis   Antis-  vez  par  votre  bonté  ie 

titemiuâ pietate  con-  Piélatqui  aéié  choisi 

serva;  ut  Christiana  pour  nous  conduire, a. 

plcbs,     q««    te     eu-  fi"  que  le  peuple  chré- 

t         *     ^  ^         S  ,  tien  qui  e«t  içouverué 

bernatur  auctore,  sub  par  votre  autoi  iié,  sV 

tanto  Pontilice,  cre-  vance  de  plus  en  plus, 

dulitatis  suse  ineritis  sous  un  si  grand  pon- 

augeatiir.      Pcr  Dor  ^*^®'  ^*"^  '^**  uïérite»  de 

miniim      Jirn  1»  ^î  !    Par  N     S,  J   C, 

&c.  R.  Ainsi  sok'ïl 


R.  ÀmeD. 


Four  tout  ht  Ordret  de  l*Eglitt . 

Oremus      et      pro      Prions  aussi  pour  tous 
omnibus     Episcopis,  i^?  ^vêques,   Prêtres, 

Presbyteris,     DiaGo-  Ç'^^f  >      Soudmcres, 

.,       ^      f    uj-  Acolytes,       JfeiXorcites, 

RlbU8>,       bubdiac;.u«  J.ecteurs,  Portiers, 

bus,  ascalythis,   exuU-  Vierges,     Confesseurs, 

cistis,  lectorlèus,  os-  Veuves,  et  pour  tout  le 

tiaf  ils,  coflfe88oribu«,  saint  peuple  de  Dieu, 
virgjnibus^      vidfûs  : 
et   pro  omnî  pojptiilo 
sancto  DeL 


Oremuê. 
Flécha  mus  genua« 
Levate. 


Prions. 
Fléchissons  les  genoux. 
Levez-vous, 


o 


MNIPOTENS  J)  

sempiterne  De-  dont  P^spril  sanctifie 


JEU   tout -puis- 
sant et  éternel, 


A  l'office  du  matin.  S85 

et  g^oiiverne    tout    le  iw,  cujus   spiritil  to- 

corps  de  l'Eglise  :  ex-  tu^  corpus  Ëcclesiae 

aucez  les  tiès-humbles  sanctificatur  et  refti- 

nrières  tiue  nous  vous  .  ,•  ^ 

r         I  ^yp  .  ^»xûuai  no»  pro 

faisons   pour    tous    les  ' 

Ordres;   afin  que,  par  universis      ordinibus 

l'assistance     de     votre  suppJicantes  ;  ut  gra- 

»ike,  ilrt  puissent  tons  lia;  tuae    nninere,    ab 

vou«  servir  fidôlement  :  omn.bustibi  «>radibus 

Par  N.  S.  J.  0.  &c.  (idt  liter        serviatur. 

Il,  Ainsi  soit-il.  Ti      ï^  «.•  jp. 

rer  Dommum^  &c. 

R.  Amen. 


J[     notre    Empereur 


Peur  h  Roi 

URIONS  aussi  pour   ^^REMUS  et  pio 

christianiiisiuio 
d)  re- 
ut  Oeus 
te  toutes    les    nations   et     Dominus    nostef 
barbares,    pour     nous   subditas     illi     faciat 
faire   ouir  d'une  paix   omneç    Barbara»    na* 


o  

H  lloi  très-chrétien,  j^ratore  vei 
N.  afin  nue  H3  Seiffneur  ^  ^  %.t  ^ 
i  notre  Dieu  lui  soumet-   8^  ^2^^^^,   ^- «^ 


I  continuelle. 


Prions» 

I  Levez- vous. 


tiones^    ad     nostram 
perpetuam  paceai, 
Oremua, 


Fléchissons  les  genoux,    piectamus  ffcnua. 
1"\IEU    tout  •  pnis- 


Levate. 

MNIPOTENS 

sant  et  éternel,  ■  ■  sempitemc  De- 
qui  tenez  en  votre  main  ,7*^  «,.;.,«  ^««..  ^„«* 
les  droits  et  les  forceg  us>  m  cujusmanu  sunt 
(le  tous  les  Royaumeg  ;  omnium  potestates  et 
regardez  d'un  œil  favo-  omnium  jura  rer;no-» 
rable  cet  Empire  chré-  rum  ;  respice  ad 
tien,  afhi  v^.k  ,p.i^  na-  Christianum  bcni- 
tions  qui  m.ite  .V    leur   ^^us    imperium  ;    Ht 

ït  3 


t'Uîtiance  eu  5euî>  pro- 


^},u 


i  m 


i.i 


•I,,  !  1- 


Mii 


S6&,  LE  TENDUEDI  8AINT> 

gentes  qnœ  in  sua  près  forces,  soient  ré- 
feritateconfidunt.po-  primées  par  la  puissaii- 
tentiœ    tuœ    dexterâ  S?  t®  TV^^  ^'''' '  ^'^ 

,  T»  IN.  Ot  «I.  U.    <fec. 

compnmantur  :    Per       ^.  Ainsi  soit-il. 
iiommum,  &c. 
R.  Aipen. 


■^pu  y- 


Pour  if  a  Ca.'écàumêne»^ 


OREMUSetpro- 
catechumenis 
nostris  ;  ut  Deii&  et 
Dominus  noster  ad- 
aperiat  aures.praecor- 
diuin  ipgorum^  ja"u- 
amqne  misericordiaî  ; 
ùt,  pcr  lavacrum  re- 
gcnerationis  accepta 
renniis8iotie  omnium 
^eccî^torum^  et  ipsi 
inveniaritur  in  Chris- 
to  Jesu  Domino  nos- 
tro. 

Oremus. 
P^ectanlus  genua. 
Lev^.te. 

1NIP0TENS 

sempitenie  De^ 
V,»,  qui  et«:lesiam  tu- 
àÀïï  nova  senj per  pror 
le  fœcundas  :  auge 
fîd^T)  et  inteliectum 
Catechu^en  is  n  os- 
tris  ;    ut  i'enati  fonte 


PRIONS  aussi  pour 
nos  Catéchumènes, 
et  supplions  le  Seigneur 
notre  Dieu  de  se  faire 
.eu tendre  aux  oreilles 
de  leurs  cœurs,  et  de 
leur  ouvrir  la  porte  de 
sa  miséricorde  ;  alin 
qu'ajant  reçu  la  rémis- 
sion de  tous  leurs  pé- 
chés, par  les  eaux  de 
la,  régénération,  ils 
soient^  incorporés  avec 
nous  en  Jésus-Christ 
notre  Seigneur. 


lirions, 
FîcchissonsJes  genoux.] 
Levez-vous. 


DIEU   t-ont  -  puis- 
sant  et  éternel,! 
qui  doîinez  toujours  de| 
rvotiveaux  enfaus  à  vo- 
tre Ecçlise  ;  faites  croî-l 
tre  ds  plus   eu  plus  la 
foi  et  lintellifi^Mîcedaiiï 
noH  ('atéchuniènes;  alif» 
qu'étant  régénéré»  \m 


A  l'office  du  matin.  367 

l'eau  du  batcme,  ils  baptismatis^  adoptio- 
goient  admis  dans  la  so-  pjg  ty^g  f^IJig  aggre- 
ciété   de  vos  enfaii.     a-  ^^,,1^^^       Pgr  Domi- 

ji.  Ainsi  soit-il. 


àc. 


H.  Amen/ 

Pour. toutes  sorte»  de  Necesaile's. 


PRIONS,  mec  tr«s- 
chers  frères,  Dieu 
le  Père  tout-puissant, 
qu'il  lui  plaise  de  pur- 
ger lé  monde  de  toutes 
sortes  d'erreurs,  de  dis- 
siper les  maladies,  de 
détourner  la  famine, 
d'ouvrir  les  prisons,  de 
rompre  les  liens  des 
captifs,  d'accorder  aux 
voyageurs  un  heureux 
retour^  de  rendre  la 
s9Rté  aux  malades,  et 
de  faire  arriver  ceux 
qui  naviguent,  à.  un 
port  assuré* 

PrionSk 
Fléchissons  les  genoux. 
Levez- vous.. 

BIEU  tout- puis- 
sant  et  éternel, 
quiètes  la  consolation 
des  affligés,  et  la  force 
de  ceux  qui  sont  dans 
la  peine  ;  faites  monter 
jusqu'à  vous  les  cris  et 
ies  prières  de  ceux  qui 
vous   invoquent     dans 

A4. 


OR  EMUS,  difce- 
tissimi  nobis^ 
Deum  Patrem  omni- 
potentem,  ut  cunctis 
mundum  purget  erro- 
ribus  ;  morbos  aufe- 
rat,  faraem  depellat: 
aperiatcarceres  :  vin- 
cula  dissolvat  :  pere- 
grinantibus  reditum  :: 
infirmantibus  sanita- 
tem  :  navigantibus 
portum  salutis  indul- 
«reat. 

Oremus*        ^* 
Flectamus  genuai 
Leva  te. 

OMNIPOTENS' 
sempiterne  De- 
us,  mœstorum  con- 
solatio,  laborantium 
fortitudo  ;  perveniant 
dd  te  preces  de  quâ- 
cumque  tribulatione 
clamantium:  ut  oauic4 


i!  '.-  ' 

i. 


.',t 


1« 


i:^u.i 


36&  |,B   VENDREDI    SAINT, 

sïb\  in  necessitatibus  leurs  afflictrons;  afin 
8uis  misericordiam  lu-  q"'i's  ressentent  tous 
dm  gaudeantadfuisse.    «^.^c  Jo»e  dans  leurs  be- 

Fer  Dominun),  &c.       fr'^^Lwn"!?  ^'  p°' 
.  '  tre    miséricorde  :    Par 

K.  Amen.  n.  S.  J.  C. 

Pour  tel  Hiritique»  ei  Us  ScAismatifun, 

OREMUS  et  pro   ipRIONS  aussi  pour 
llœretieis      et   JJL     les  Héritiques  et 
Schismaticis:  ut  Deus    ^^^  Schismatiques  ;  afin 

et      Dominus    noster  ?"«  ^f  ^fjp^'"',  "«^re 

.  1  -t  Uieu  lesdelivre  de  tou- 

eruateosaben-onbus  tes  leurs  en  eurs,etqu'il 

universis:  etadsanc-  daiiçne  les    faire    ren- 

tam    matrem  Ecclesi-  tref  dans  le  sein  de  no. 

am  Catholicain  atque  tre  sainte  mère  TEglise 

Apostolic^m  revocare  Catholique  çt  Apostoli- 

dignetur,  *î"®* 


Oremtut, 
Plectamus  genua. 
Levate. 

OMNIPOTENS 
sempiterne  De- 
us,  qui  salvas  omnes, 
et  neminem  vis  peri- 
re:  respice  ad  ani- 
inus  diabolicâ  fraude 
deceptas  :  ut  oinni 
haereticâ  pra vitale de- 
posiitâ,  errantium  cor- 
d^  resipiscant  :  et  ad 
veritf^tis  tuae  redeant 
uaitalem.      Per  Do- 


Prîons. 
Fléchissons  les  genoux. 
Xievez^vous. 

BIEU  tout -puis, 
sant  et  éternel, 
qui  sauvez  tous  ieg 
hommes,  et  ne  voulez 
pas  qu'aueun  périsse; 
jettez  les  ^eux  sur  les 
âmes  qui  ont  été  se* 
duites  par  les  artifices 
du  démon  ;  afin  que  les 
cœurs  égarés,  renon- 
çant à  la  malice  et  à 
l'obstination  de  l'héré- 
sie, rentrent  dans  le 
droit    chemin,    et  re* 


À  l'office  dv  matin. 

tournent  à  Tunité  de  minum^  &c. 
votre  vérité  ;  Par  N.  r,  Amen. 
S.  &c.   R.  Ainsi  8oit«il. 

Pour  Ut  Juifs. 


869 


PRIONS  aussi  pour 
les  Juifs  perfides, 
afin  Que  le  Seig;neiir 
notre  Dieu  lève  le  voile 
de  dessus  leur  cœurs  ; 
et  qu'ils  reconnaissent 
avec  nous  notre  Sei- 
gneur Jésus-Christ. 


O REM  US  et  pro 
perBdis  Judœ- 
ift  :  ut  Deos  et  Do« 
minus  noster  auferat 
velaknen  de  cordibus 
eorumiutetipsi  agnos- 
cant  Jesum  Christuin 
Dominum  nostrum. 


On  ne  dit  point  ici  Flectamus  genua. 


DIEU  tout-puis- 
sant  et  éternel, 
qui  ne  refusez  pas  votre 
miséricorde  aux  Juifs 
même  après  leur  perfi- 
die; exaucez  les  prières 
que  nous  vous  faisons 
pour  Taveuglement  de 
cepeupleafin  que  recon- 
naissant la  lumière  de 
fotre  vérité,  qui  est  en 
Jé8us*Christ,  il  sorte 
enfin  de  ses  ténèbres  : 
Par  le  même  J.  C.  N. 
S«  ^c.  R.  Ainsi  soit-11. 


OMNIPOTENS 
sempiterne  De^ 
us^  qui  etiam  Judaï-* 
cam  perfidiam  à  tuâ 
misericordiâ  non  re- 
pellis  :  exaudi  preccs 
nostras,  quas  pro  illi- 
uspopuli  obcœcatione 
deierimus  :  ut  ag^nitâ 
veritatis  tuae  luce^quas 
Cbristus  est^  à  suis 
tenebris  eruantur. 
Par  eumdem,  &c. 
R.  Amen, 


Pour  Us  Païens, 

PRIONS  aussi  pour  ^^REMUS  et  pro 
les  Païens;   ^ûn  \^Paganis  :  ut  De^ 

a  5 


m 


m 


370  LE   VENDREDI  ÇAUiT,  . 

lia  omnipotens  au£p-   que  Dieu  tout-puksaiit 

rat  iniquitatç^  à  cor-  ^*®  l'iniquité  de  leurs 

■  dibus  eoram  :     ut  re-  c^urs,  et.q^e  reoon- 

lictis  idolis  puis,   cou-  Ç^»t  a  leurs  idole.,  iU 

.     i  1    Vk  *^     convertissent     au 

vertantur^ad    Deum  Dieu  vivant  et  venta! 

vivura^,  et  '  verum,    et  ble,  et  à  son  Fils  unique 

uniciuii  Filium    ejus  Jlésus-Christ  notre  8ei. 

Jesum  Christum  De-  gneur  e{  notre  Dieu. 
jxm  et  Domipum  nos- 
trum. 


Or  émus,: 

Pfeçt^rpus  genua» 
Levate. 


lirions. 
Fléchissons  les  genoux. 
Levez-vous. 


Omnip.ote;ns  Tjn|iEu  tout-pui^. 

sempiterne  De-  -i*^    saji.t  et  éternel, 

us,     qui  non  mortem  a"»  ne  désirez  point  Ja 

peccalorum,    sed  vi^  »»«rt  des  pèche urs,  mais 

f-  .         .  .  qui  cherchez  toujours  a 

tani  semper  inquiris  :  f^s  foire  vivre,  recevez 

suscipe  propUius  ora-  favora))l.ement  nos  pri- 

tioneiLi   nostram  :     et  ères;    et  délivrant  les 

libéra    eos  ab   idolo-  Païens  de  leur  idolâ- 

rum  culturâ  :     et  as--  *>^'®>  admettez-les  dans 

grega    Ecclesiœ  tuœ  votre     sainte    Eglise, 

'^     °,  1 1     j  ^  pour  Ihonneur  et  pour 

sanctae,   ad  laudem  et  f^    i^i,^  ^^  ^^tre  nom  : 

gloriara  npminis  tui.   Pa,-     notre     Seigneur 
Per   Domiaum    no$-  Jjésus-Christ,  S^c, 
trum,  &c.      /i/^-^^^t^O'T^'^  "•  Ainsi  soit-iL 
1^.  Amen.    i^^«t/i''.'^    n  )• 

Aprè%  les  Oraifon^,  le  Célébrant  ayant  quitté  sa  chasubif 
se  retira  au  côté  de  l'Epîtreun  peu  derrière  VJutel,  iur.le' 
quel  le   Uiacjre  ayant  pris  la  Croire  couverte  d'un  voUe^  A» ,« 
lui  remfil  entrç  les  muins.     Alors  le. Prêtre  se  iotirnant  vers 
le  Peuple,  découvre  le  haut  de  la  Croix  et  chante  seutt  . 


A   L'ÔKFICE   m   MATIN. 


371' 


Voici  le  bois  de  la 
Groix,  sur  lequel  a  été 
attaché  le  salut  du 
monde.     R.  Yenezi.a- 

dorons-Je. . 


Ecce  lignum  Cru^ 
cis^  (les  Ministres . 
continuent  avec  Im), 
in  quo  salus  mundi 
pependit.  Le  Chœur* 
Vcnite,  adoremus* 


Jlor$  chacun  se  prestfine^  excepte\  If'  Cétéhrant^  qui  »'a- 
vançontjuiqul'à  la  Partie  intérieure  du  coin  de  L'Autel  découvre 
lieras  droit  de  la  CraiXt  en lélevant  un  peu  plus  haut  et  répète 
dun  ton  pivs  élevés  Hoce,  icc.  Les  Mmintres  continuent  avec 
lui,  et  le  Cbceuf  répond.  Chacun  se  prosterne  encore  ;  puis  en 
lUltvant  encore  plus  haut  le  Prêtre  venant  au  milieu  de  PAu. 
ttl  découvre  eniiértmeflt  la  Croix  répétant  (Pun  ton  encore  plus 
ilevé  Kcce  ligiuinii  Le  Célébrant  porte  ensuite  ta  Croix  au 
lieu  préparé  devant  V  Atitil,  en  la  tenant  élevée  et  le  crucijix 
tourné  vers  le  peuple  Py  po%e  en  s^ agenouillant  :  puis  il  se  re» 
lève,  s'éloigne  à  quelque  distance^  et  quitte  ses  souliers  ;  alors 
f approchant  de  la  Croix  pour  Padorer^'il  fait  trois  génuflexion» 
avant  de  la  bai»er.  Cela/ait^  il  va  reprendre  ses  souliers  et 
ta  chasuble.  Les  Ministres  de  l* autel ^  le  Clergé  et  les  laies 
vnt  à  P adoration  de.  la  même  manière.  Pendant  qu'elle  se/ait, . 
9n  chante  les  réponses  suivons f  ou  tout  eu  seulement  une  partie 
nivant  le  nombre  plus  ou  moins  grand  de  ceux  qui  prennent 
fart  à  cette  religieuse  cérémonie^ 

Dxttx  Chantres  du  premier  côté  cbeuttent  au  milieu  du  Chœur* . 

V.   Que   vous  ai- je         v   Popule     meus, 
fait,  ô  mon  peuple  ;   et  quid  feci  tibi,   aut  io 

r-1'?^T'f'"J^''^"  ^"û     contristavi   itt 
triste  ?.  ditestle  moi»        „  i       ... 

V.  C'est  donc  parce   responde  mi-hi. 

que  je  vous  ai  tiré  de        ^^  W "»^  ^""Xi  te  de 

la  terre  d'Kg:ypte,  que  terra  Egypti  :  parasti 

vous  avez  préparé  une  crucem  Saivatori  tuo<, . 

croix  à  votre  Sauveur.  Mie,  6. . 

Us  deux  côtés  du  Cbœur  répondent  alternativement. 


0  Dieu  saint.' 
0' Dieu  saint. 


R  6 


1.  Côté.       Agios  ô 
TheoS. 


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319  liE  VENMIEDI   ÈAUFt, 

2.  Côté.       Sanctus  O  Dieu  saint  et  fort 
Deu9. 

1.  Cùlé.     Agios^  it«  O  Dieu  saint  et  fort. 
chyroB. 

2.  Coté.       Sanctus  ^  Dieu  saint  et  im. 
fortis.  mortel,   ayez  pitié  de 

l.Coté,  Agios^atha- 

natos    eleison  imas.  q  Dieu  saint  et  im- 

4,  Cote.       hanctus  mortel,   ayez  pitié  de 

immortalisa    miserere  nous, 
nobis.   . 

Déyx  ChMifet  du  t  Côti, 

V.  Quia  «daxi  te  per  v.  Parce  que  Hurtnt 

desertum  quadraginta  quarante  ans  ie  vous  ai 

annis:  et  mannâ   ci-  conduit  dans  le  démt, 

u-  :  *         4  •  *  ^j     •  que  je  VOUS  ai  nourri  de 

bayite,    et  mtroduxi  rami„„e,etquejevoug 

te  iH  terram  satis  bo-  ai  feit  entrer  dans  une 

nam^    parasti  crucem  terre  excellente;  voqs 

Salyatori  tuo.  avez  préparé  une  croix 

à  votre  Sauveur. 

*  Agios  ô  Theoi,  Sec»  c»mme  ci'dtsiui. 

V.  2  Chantres    du  v.  Qu*ai-je  dû  foire 

I    Coié,      Quid  ullrà  P<>H«*  ▼ous,  que  je  n'aie 

debui    faceretibi,   et  P^'"!^/*  ^  ^^"'^^'f' 

n    '  a     w?            '  une  belle  viene  que  j  ai 

nonfeci?     Ego  qui-  pj^^^^^   moi-même  de 

dem  plantavi  te  vine-  seps  excellens  ;  et  vous 

am  meam  speciosissi-  n'avez  eu  pour  moi  que 

mam  ;  et  tu  facta  es  de    l^araertume  :    car 

niihi  nimis  amara  :  a-  <*»"»  ™a  soif  vous  m'a- 

ceto    namque     sitim  Tk  ^^""^**"  ^*"*;;!'! 

.  ^..      ^,  a  boire;  et  vous  avez 

meam  potasti  :  et  lan-  p^.^^  ^;^  „„g  j^nee  le 

cea  perforasti    latus  c6t^  de  votre  Sauveir.| 

Salvatori  tuo. 


v.C*e8t( 
de  vous  que 
l'Egypte  av 
miers  nés 
n'avez  livr 
après  m'avG 

TMUCAaurf 

V.  J'ai 
Pharaon  da 
rouflfe,  pour 
de  l'Ëffirpte 
m'avez  livré 
M8  des  Prêl 


V.  Je  vou 
on  passage 
«ner;    et  vol 
ouvert  le  côt 
lance. 

V.  Je  vous 

«n    marchai] 

vous  dans  un 

dénuée: et  v< 

mené   au 

Pilate: 

V.  Je  vouf 

oela  manne  ( 

•ert:   et  voi 

donné     des 

vous  m^avez  i 

«oups  de  foue 

,/•    J*ai    ti 
«»n«  pierre 
>*lutaires 


r  : 


P< 


e  durant 

• 

i  vous  al 
z  désert) 
lourri  de 
le  je  voug 
dans  une 
e;  vous 
me  croix 
Ur. 


A  L'OPFIOS  DV  MATHf .  S73 

AfioaôTheoi&c.  fmme  ti-detiut, 

y.  (Test  pourTaniour  y.  2  Chantres  du  2e. 

de  vous  que  j'ai  frappé  cSté.  Ego  propter  te 

l'Egypte  avec  ses  pre-  q^i{^,    !k-yptum 

miers    nés  :     et    vous  ^       .              •:•        • 

m'avez  livré  à  la  mort  ^^^  primogeni  is  suis 

après  in'avoir  flagellé,  et  tu  me   tlagellatum 

tradidisti. 

TmU  Ckaur  upil«  afri»  ckaqut  verset^  Populcincui,  frc. 

T.  J'ai  ftiit  périr  y.2  Ch,  du  l.  Co- 
Pharaon  dant  la  mer  ^^;  Effo  eduxi  te  de 
roujje  pour  vous  tirer  ^^ypto,  demerso 
delEirypte;  et  vous  «i®-^^  ^  . 
m'avez  livré  aux  Prin-  Pharaone  m  mare  ru- 
«es  des  Prêtres.  brum  :    et  tu  me  tra- 

didisti      Principibus 
Sacerdotum. 

y.  Je  vous  ai  ouvert  y.  %  Ch,  du  2e*  tâtê. 
un  passage  dans  la  Ego  ante  te  aperui 
mer  ;   et  vous  m'avez   ^^^ .  ^^  t„  aperuisti 

ZZ.       *''''''  """^  '*^"<^«^  '*^««  ™««"*- 

V.  Je  vous  ai  conduit,  v.2.  Ch.du  l^côté. 

en    marchant    devant  Effo  ante  te  prœiyi  in 

vous  dans  une  colonne  coiumnft  nubis  :  et  tu 

dénuée:  et  vous  m'avez  me  duxisti  ad  prœto- 

Pillfte***    ^^^^"""^  ^^  num  Pilati. 

V.  Je  vous  ai  nourri  ^  ^'  ,^'  Ch.dul,  côté, 

de  la  manne  dans  le  dé-  Egote  potavi  mannft 

sert:  et  vous  m'avez  perdesertum  :    et  tu 

donné     des    soufflets  ;  me  cecidisti  alapis    et 

TOUS  m'avez  déchiré  de  fla^ellis. 

coups  de  fouet.  ^ 

V.    j;ai   fait   sortir      y.  2.  Ch.dul.  côté, 
rtfc8alté7er:^7t'^   vouî  swutis  de  petrâ;  ettu 


fk 


Ma 


274 


LE  TBNDRBDI   SAfNTy 


me    potasti    felle  et   m'avez  abreuvé  de  fiel 

A     .  <kft     ^<K      ■•■««•«•Ma»» 


aceto. 

y,2:Ch,du2e.cS[é. 
Ego  propter  te  Cha- 
nanseorum  Reges 
percussi  :  et  tu  per- 
cussisti  arundine  ca? 
put  meum. 

\.%Ch.  du  \.  café. 
Ego  dedi  tibi  scep^ 
trum  regale  :  et  tu 
dedisti  capiti  meo  spir 
neanvcoronam. 

V.  2.Ch.  du2e,c6lé. 
Ego  te  exaliavi  ma- 
gna virlute  :  et  tu 
me  suspendisti  in  pa? 
tibulo  crucis. 

Ant.  *'  Cruicem  tu- 
am  adoramus^  Domi- 
ne ;  et.  sanctam  Re« 
surrectionem  tuam 
Jaudamus  et  glorifica- 
mus  :  Ecce  enim 
propter  lignum  venit 
gaudium  liji  universQ. 
inundo. 

Ps,  Deus  misère- 
atur  nostri,    et  bene- 


et  de  vinaigre. 

y  J*ai  frappé  les 
Rois  Chananéens,  ^ 
cause  de  vous  :  et  vous 
m*avez  frappé  U  tête 
avec  un  roseau. 


y«  Je  vous  ai  donné 
un  sceptre  rojal:  et 
vous  ni  avez  mis  sur  la 
tête  une  çouronoe  d*é<* 
pine9.. 


V.  Je  vous  ai  élevé 
à  une  haute  puissance  : 
et  vous  in'aveK  attaché 
au  gibet  de  la  crois. 

Ant.  *  Seigneur>  nous 
adorons  votre  Croix; 
nous  louons  et  glorifi- 
ons «rotre  sainte  Résur- 
rection :  car  c'est  par 
ce  bois  que  la  joie  est 
venue  dans  tout  FuDi* 
veifs. 


Ps,  Que  Dieu  ait  pi- 
tié de  nous  et  qu'il  nous- 


*  Tous  IciJiominageB  que  l'Eglise  Cathulique  rend  à  la  Crois 
ic  rapporieo)  uniquement  à  J.  C.  Ceitt  à  lui  seul  que  n«us  rt» 
dont  le  culte  de  latrie.  **  Tout  le  monde  voit  bien  (dit  Botiuet)^ 
••^.que  devant  la  Croix  J'Egliiie adore  celui  qui  a  porté  nos  crimes 
**  sur  le  bois.'*    Expoêitivn  de  la  Doit»  de  CâgL  Cath^  icdtt  ^ 


de  fiel 

)é  les 

it  vous 
a  tète 


donné 
al:  et 
s  sur  la 
ine  d'é"* 


li  élevé 
ssance  : 
attaché 

rois. 


uryiious 
Croix  ; 
glorifi- 
Résur- 
est  par 
joie  est 
it  l'uni- 


u  ait  pi- 
'*ilnou3' 

lu  Boiiae<> 

I  DOS  crime» 


à.l'opficb  DU  matin;  875 

itémsse  :  qu'il  fasse  dicatnobis  :  illuminet 
luire  tur  nous  la  lu-  vulrum  suum  super 
roièredesonvisag^;  et  ^^     miôereatur. 

qu  il  nous  tasse  luiséri-        ^ 
corde. 


aostri. 


On  ripi te Cruoe m  \\x3im  ;  puiion  chante  : 


OCRPIX,  fidèle 
appui  des  âmes  ! 
seul  arbre  illustre  en- 
tre touç  les  arbres  f  nul 
autre  ne  te  ressemble 
en  feuille^en  fleur^  en 
truit. 

0  bois  aimable^  ô 
elous  précieux  !  o,ui 
souteqez  un  fiirdeau  si 
doux. 


CRUX  fidelis,  in- 
ter  omnes 
Arber  una  nobilis  : 
Nulla  siiva  talem  pro? 

fért. 
Fronde,   flore,    ger- 

mine. 
Dulce  lignuni,  dulces 

clavos, 
Dulce   pondus  susti- 

net. 


Afth  chaque  strophe  ée  T Hymne  suivante    on   répète  alterna* 
tiv/menf  CruxûàcUs  (^  Dulce  lignum. 


PUBIilE,  majan- 
gue,  prbiie  uo 
I  glorieux  combat  :  et  de- 
vant le  trophée  de  la 
Croix, .  chante  un  trir 
omphe  éclatant  :  dis 
comment  le  Rédemp- 
teurdu  monde,  en  s!imr 
motant,  remporta  la 
victoire. 


t 


0  Croix,    fidèle  ap- 

i  des  âmes  !  seul  ar- 

^  illustre!  entre  tous 


-WJANGE     lingua 

m      gloriosi, 
ïîaureani  certaminis  : 
Et  super  Crucis  tro- 

pheeo, 
Djc  triuinpbum    no*- 

bilem  : 
Quaiiter    Redemptor 

orbis 
Immolatus  vicerit» 
Crux    fidelis,,     intet 

omnes 
Arbor  un9,  nobilis  ; .  i 


I,  i 


!    H 


! 


■  :  ii 

■  xi 


^  m:,  i  • 


376  LB  VfiNDWIDI    lAINT^ 

NuHasilvataleinpro-  le«  arbres!  nul  ne  (« 

fert  r^tsemble  en  feaillc,  en 

Fronde,    Rote,    ger-  ^®"''»  ««  fr"'*- 

mine. 

De    parentis    proto-  Le  Créateur  touché 

plasti  ^®  ^^i*^  *e  coup  mortel 

Fraude  Factor   con-  dont  notre  premier  père 

.  ,  séduit  s'était  blessé,  en 

ûoiens,  ,^„j  j^   ^^^^^^ 

Quando   pomi    noxi-  fruîi  fatal,  désigna  dès- 

aiis  lors  le  bois,    pour  ré< 

In  necem  morsu  ruit:  parer  les  maux  que  le 

Ipse  lignum  tune  no-  ^®»  a^*»*  liroduits. 

tavit,  . 

Damna   ligni  ut  sol-  ^P   ^"^   aimable,  ô 

vcret  ^^*^**®     précieux,    qui 

-^  ,      ,:              ,  ,  soutenez  un  fardeau  il 

Dulce  lignum,  dulces  doux  ! 

clavos, 
Dulce  pondus  susti- 

net. 

Hoc  opus  nostrœ  i^a-  L'ordre  de  la  Provi. 

latifi  dence  dans  réconomie 

Ordo  depoposcerat,  **®  "^***^  •^*"^  »  ^^^n 

Mukiformis  prodito.  T"*"''!"'!.!^'"*"' 

•                 '^  nce  confondit  les  roif 

A      \    _^       -„      ,  du  séducteur,  et  fît  Te.| 

Ars  ut  artem  falleret  ;  njr  la  guérison  des  a 

Et  medelam  ferret  in-  mes  mêmes  dont  Vem 

de,  mi  nous  a  vai  t  blesséi. 
Hostis  undè  lasserat. 


Crux  fidelis,  &t.  O  Croix,  &c. 

Qtti^ndo    remt  ergo      q^^^j  ^onc  îô  te 

sacri  marqué  dans  le  conseil 

Plemtttdo  temp<»rt9«  de  Dieu  fbt  arrivé,  M 


À  l'office 

Fils  Créateur  de  riini- 
vers  fut  envoyé  du  trône 
de  son  Père:  et  il  se 
fit  chair  dans  le  chaste 
sein  d'une  Vierge,  et 
1  parut  sur  la  te-re. 


0  Bois,  &c. 

Enfant,  il  pleure  dans 
lune  crèche  devenue  $on 
Iberceau  :  une  Vierge 
iMère  enveloppe  et  lie 

es  petits  membres  :  des 
|!in^s,  une  bande  ser- 

ent   étroitement     les 

lins,   les   pieds  d*un 


0  Croix,  8ce, 

Après  six  lustres  ou 

ente  ans  accomplie,  il 

livre  aux   travaux, 

Riouffrances^  par  un 

NX  volontaire  ;  et  cet 

lu  né    pour   être 

ime  est  élevé  sur 
[ne  Croix  pour  j  être 
Wlé, 


0  Bois,  ^c. 
!lllaDg«it,  il  a  soif, 
Moa  a'offre  aue  du 
N  8%  bouche  altérée. 


DU  matin;  S77 

M  issu  s    esi  ab   arce 

Fatris 
Natus,    orbis  Condi« 

tor; 
Atque   ventre   virgi- 

nali 
Carne  amictus    pro- 

diit. 
Dulce  lignum,  &c. 
Vagit      infans     in- 

ter  arcta 
Conditus     prœsepia: 
iVJembra   pannis    in- 

Toluta 
Virgo     Mater    alii« 

gat: 
Et  Deî   manus,    pe- 

desque 
Stricta  cingit  fascia. 
Cruxftdelis^  &c. 
Lustra  sex  qui  jam 

peregit, 
Tempus  implens  cor* 

poris, 
Sponle    liberft     Re- 

demptor 
Passioni  deditus^ 
Agnus   in  Crucis  le* 

vatur 
Immolandas  stipite. 

Dulce  lignum,  &c. 
Felle  potus  ecce  lau^ 
guet  ; 


i 


>.  il 


'il ,  ■! 


■A. 


1  ll 


i 


I 


I 


O  Croix,  &c. 

Arbre  élevé,  abaisse 
et  plie  tes  branches  ;  a* 
4oucis  ta  dureté  natu- 
relle :    deviens  souple 


378  LE     VENDREDI   SAINT^ 

Spina^  clavi,  i^âiceâ  Les  épines,  les  clous,  h 

Mite    corpus    perfo-  ^^"ce  percent  et  dcchi- 

rarunt  •  rent  sa  chair  sacrée  :  et 

»,     ,  '  .  Ton  en  voit  sortir  eu  a- 

Unda  manat,    et  cru-  hondance    le    san;;   et 

0^5  Teaii  qui  lavent  et  pu- 

Terra,  pontus,  astra,.  rifient  le  monde  eniier.. 
mundus^ 

Quo  lavantur  Quini- 
ne. 

Crux  fidelis,  &c. 

Flecte  ramos,   arbor 
alta> 

Tensa  laxa  viscera  ; 

{it  rig'or  lentescat  ille,    et  flexible  :  amollis^toi, 

Quem  dédit  nativitas  :    pour  soulager  les  mem. 

Et  supterni    membra    bres  du  Roi  des  Rois 
p  ^^  étendu  sur  ton  troue. 

Miti  tende  Qtipite. 
Dulceliçnufni  &c. 
Sola  digna  tu  fuisti 
Ferre     mundi    victi- 

marn  : 
Atque   portuîî)   prjœ- 

parai'c 
Arca   mundo  naufia-    de  ragneaii  les  sauvai 

g.Q  du  naufrage,  et  leur  ou- 

Q      '  ««««.,  ^,.t,r««  v>«     vxît.  un  port  assuré, 
uam  saoer  cruor  pe*-  ^ 

;unxit, 

Pu^us  Agnî  corporç^ 

C.rux.paeiis,  aç.  Gloire    étemelle 

Sempiterna  8it  bentœ    PAugusie  et  Sainte  Tri 
Trijiitati  gloria  ;  nité  :  qu'à  jamais  l'm 


O  boss,  &c. 

Toi  seuî  fut  juiçé  (li- 
gne de  porter  la  victime! 
du    monde,     et  d'étrej 
ainsi  pour  les  hommeii 
une  arche  saiiitaire,  qui 
teinte  du  san£^  adorable 


vfrs  adore 
Dieu  en  U 
Bes,  Père,  ^] 
iispriu    Ai 


Qmnd  on  e$t  „ 
*'w»»iir  taOéilt 
ntttentdi  part  e 

"""H^  lur  Is  seconi 
/'«'A  reçoit  de  sa  n 
I  J^^/'ora/.  Ensuit 
!  ^«cr»»  au  Prêtre. 
"(f. Saint  Sacrer 
*»  h  épaules.  Pui 
'f^:'' (le  dessua   le  i 

[^  doucement  dese 
*^^npeuéùivée,, 

^if^i.ia  Patène  d 


A   l'office  du  matin. 


379 


y  m 

iitjugétli" 

•  la  victime 

et  (i'èlrel 

18  hommes! 

. u taire,  qwf 

i£r  adorable 

les  sauvât 

etleiirou-l 

assuré. 


vers  adore  et  loue  un  iEqua     Patri,    Filio-. 
Dieu  en   trois   person-         gy^  . 

M8,  Père,  Fi Ij.  et  Saint  p^,.  jecus  Paraclito  : 

Lspril,    Ainsi  soil-u.  ^t    •        m  -    • 

'^  Uniu8  Tnnique   no^ 

men 
luaudet  uuiver^itas. 
Amen. 
0  Bois,  &c,  Duke  lignum,  &c, 

Vtulà  fin  de  ^adoration  on  alhume  Us  cierge»  de  V autel:  te 
Diacre  y  étend  le  corporai  auprès  duquel  il  Plaie  le  purificatoire, 
it  aprèt  Padjratfon  il  prend  avec  respect  h  Croix  qii*i/  reporte 
iï'autel.  Le  ^oui-Diacre  porte  le  Misul  du  eôti  de  VEpitr,t  à 
uUi  de l* Evangile.  On  va  ensuite  proce$»}onneUement  au  lieu 
à  le  Saint  Sa*  remt^t  a  £tJ  diponé  la  veille.  Le  Sous  .diacre  porte 
k  Croix  entre  les  deux  acolyte»  cfro/traire»^  et  eut  suivi  du 
Cierge  et  du  Prêtre  tdficiant  accompagné  Hf  ie».miniitze9.  Le$, 
àtrge»  det  acolyte»  {qui  doivent  être  de  cire  jaune  comme 
(eux  de  l  *autel  et  du  clergé)  »ont  allumé».  Quand  on  s»t  arrivé 
an  refoeoir  on  allume  les  Jlambcaux  et  te»  cierge»  que  l*on 
rihdnt  qu*aprii  la  Communion  :  It  Prêtre  i^agenoùille  et  prie 
(jvl(iue  tema  :  cependant  le  Diacre  ouvre  le  tabernacle  oit  e»t  le 
O^pt  Je  notre  Seigneur.  Le  Prêtre  se  lève,  reet  d^n».  deux 
ncentoirs.  »aa»  bénédiition%  l'enctn»  que  te  fiacre  luS  présente, 
ti  mente  à  genoux  le  S.  Sacrement,  j^lor»  le  Diacre  tirant  du 
tihemade  Le  caiice  où.e»t  ta  amnte  Hostie^  te  met  entre  h  i^ 
naim  du  Prêtre^  e*  te  iouvte  de»  extrémités  du  *voile  qu* il  a 
tuT  tes  épaules.  Puis  la  Procession  retourne  à  Pautet  dan%  U 
nint  Cidre  qu*etle  eat  venue;  t.'eux,acolyt4s  encensent  conti» 
welUnentleS,  Sacrement^  que  U  Prêtre  porta  «eus  un  dais; 
Pendant  ce  tem»  enchante  f  hymne  Vcx'iUAf  page  83. 

Qmnd  on  eat  arrit^ ou  Chœurs  les  Açolute»  pqsent  teurschani 
àtllmsur  la  Ciédense  et  les  thuriféraires  et  let  Portemjiambeaux  ae 
ntttentd»  part  et  d^autrt  au  baà  das  de^réa^  La.  Çét^br ont.  étant 
mnii  sur  le  aecond  degrés  le  Diacre  se  met  à  genoux  sur  le  marche* 
;«(<</,  re<:oit  de  sa  m^in  U  Calice  .*/  le  poae  sur  Vctuiel  au  miUen  du 
^rporaU  Ensuite  il  fait  la  génuflexion  ef  descend  pour  présenter 
ftiicfm  au  Prêtre^  qui  U  met  dans  Pencensoir  et  encense  à  genoux 
fttrès.Saint  Sacrement^  le  voUe.lui  ayant  auparavant  été  été  de  des» 
**Hcsépaules.  Puiailmf^te  à  VJutel  ;  le  Diairt  ayant  été  le  pet H 
»'i'e  dedessua  le  Calice,  fait  la  génuflexion  ;  le  Prêtre  prend  et  - 
fut  doucement  deaeendre  VHoatieaur  la.Paififte,  que  le  même  Diaçr^ 
^tun  peu  éùtvécy  et  il  tâche  de  ne  point  toucher  V Hostie,  Receuanl 
ensuit  ta  Patène  de  ta  main  du  Diacre,  il  pose  la  Sainte  iloatie  sur 


> 


1  il 


J:-;  i 

'H'  „ 


I  ;fS 


! 


380 


LE   VENDREDI   SAINT^ 


leCorporal  uê  ibaHt  rien,  SU  touche  le  Saint  Sacrement,  Hkct 
iei  éoifltt  dattM  un  nu/ re  omiuêm»%  ce  pendant  te  Dtnrre  met  ilu  tm 
datiê  le  Ca  ice.  et  le  Soui>mdiatre  de  l\au.  que  ie  Piétrenr  témt  poitUt 
Il  ne  dit  pointeur  elie  VOiaiion  ortlinaire  mnii,  rectvant  ftCalkt 
du  Diëerê^  qui  ne  lui  baiee  puinf  It  main  ni  le  Calice^  il  te  mtttH' 
le  Corporal  $an\  r>.en  dire  et  sunaj'airt  te  signe  de  In  Croix;  fr  hiecn 
le  vouore  à-'-  la  palle.  Le  fié  le  eom  ae  mettre  à  genoux  mrt  tiant 
Venr.'nauir  de  Venrens  aana  h  hé  'ii\  e.t  il  «nerme  ce  qui  ,>t  «fftrt 
ainei  que  VAuIkI  u  la  manière  ordinaire ^  faisënt  la  fiénujiejutn  dr. 
vaut  rt  apria  rt  toute»  ha  fuis  qu'il  ptiaae  dtuant  le  tièë.Haint  ia» 
crament  sans  néanmoins  encenser  ta  croix. 


l«rfyu*il  inctnte  Ir  St.  Sacrement  tt  h  Ca/ia  il  dit  : 

INCKNSUMistucI.  |^UE  cet  encens  y. 

à  te  beitediçtum,  \aC  "»  par  vous  ^'éléve 

ascindat  ad  le.    Do-  j»^M»^iivo,.9, Seigneur; 

.      1  .  ^  et  que  votre  miséiicor* 

et    descendot  de^desceude  Bur  dou.. 
misericor- 


mine  ; 
super  nos 
dia  tua. 


D 


llilU,  en^nceniaut  VAulelt  du.  Pf.  140t 

JRÏGATUR,  /^UE     ma     prière 

Domine,  ora-  V£  ««onte  vers  youi, 

tioTnea    sicut    incen-  ^Jgne"»-,  comme  la  fu- 

.     .  mée  de   1  encens:  que 

siim  m  conspectu  tuo  :  i^^lévation  de  mes  mains  | 

eievatio  manuummea-  vous  soit  agréable,  com»! 

îum^  sacriticium  ves-  me  le  sacrifice  du  soirJ 

pertinuni.  Pone,  Do-  Mettez,  Seigneur,  une 

mine,   custodiam   ori  S^^^^  »  ™a  bouche,  et 

me6|*-et^ium    cir^  une  porte  de   ç.rcoDs. 

\     i'I3s  u**  pection  a    meslèvrei; 

cumstanlicôlabns  me-  j;^^  ^^„  ^œur  ne 

is  ;  ut  non  declinet  cor  se  laisse  point  aller  i 

meum    in  yerba    ma-  des  paroles  de  malicej 

litiae,    ad  excusandas  pour  chercher  des  ex» 

excusaliones  in  pec-  ^"«^^  à  mes  puchéa. 
catis, 


A   L*aFFICB   DU    KATITf. 
//  fine  Pt^.enMT  »u  Dlaere»  m  (/t/ênl  : 


381 


QUE  le  Seigneur 
allume  en  noui* 
leteu  de  son  amour  et 
la  flaniine  de  sou  éier- 
nelie  charité.  R.  Ainsi 
soit*  il.  .^ 


A 


CCKNDAT   in 

nobÎH  Dominus 

igncin  8ui  amoris^    et 

flaminatn  œternse  cha- 

n(ati8. 

R  Amen. 


Onn'tncfnu  point  le  Pri'ft^  qui  fe  rttifnt  un  peu  kùrt  de 
t/linrl  ûu  C'itn  é^  /*  f^' pitre  ti  la  face  tt'Umit  vere  le  peuple  lave 
fttihtgta/^nn  dire  Ir  Pf  awmt  enlinuire,  emuite  Ue* incline  au 
mMiteielAnUi  ei  dit  icu^  èas  iee  maint  jointes  appniitê  fut 

PÂuul 


N' 


V  sphrîttt   bumili- 


tatis^    et    in  ani* 


I 

mo  tontnto  suscipia- 
mar  à  te^  Domine,  et 
sic    fiât     sacrifieium 


OUS  voici  dipvant 
VOI19,  S*  ffifiieur, 
|iveciiii  esprit  htimilié 
eiuncuetir  contrit  :  dai- 
Me/,  nous  recevoir,  et 
lites  que  notre  sacrifS* 
ceseeoniïommeaujour-  nostrum  in  conspecttt 
d'huien  votre  présence  tito  hodie.  Ut  placeat 
de  telle  MOI  te  qu'il  vous  tibi.  Domine  Deos^ 

jsoit  agréable,    a  Sei- 
leur  notre  Dieu. 

fnii  il baife  l*autei,  fait  ta  genufenion  et  Jk  vêtirent  umptu 
liitie  l*kvMfigife,  ilp  tênrne  verg  U  peuple  et  dit 


« 


jRlËZ,  mes  frèret, 
pour  que  mon  sa^ 


o 


RATE,  fratrea, 
ut  me  u  m  ac  vea* 


Wce,  qui  est  aussi  fe   ^^^^  gachûuum 


ae- 


,  soit  aârréable  à  ,  %"à      ^  .  • 

)'ei»lePèretoat.pui8-   «eptabite    fUt    apud 
jut.  Deum  Patrero  omni* 

potentem. 


I 


On  ne  Ini  répond  rien»    S*e'tënt  tifênné  il  eUnte  : 


!Î  M 


^f^ 

l-<^ 


382  LE    VENDREDI  SAlNT^ 

^^  '^'     Oremus,  Prions. 

Preccpti»  salutari-  Averti»  par  le  com- 

bas  inoniti,  et  divinâ  m^^ndement  salutaire  de 

......            r          4.  J.  L.  et  instruits  par  la 

.             ,.                    '  leçon  divine  qu  il  nous 


nous  08ons 


a   laidRée, 
dire  : 

Notre  Père  qui  êtei 
dans  les  Cieux,  que  vo- 
tre nuni  soit  sanctifié: 
que  votre  rè^ne  arrive: 


aiideriuis  dicere  : 

fa  ter  nost;  f,     qui 

es  in  cœlit},    Haiictifi- 

ceiur   nomen  'tuuin  : 

Adveniat  rcfirnum  tu- 

nm  •      lî'iat    volnnta^  que  voire  reiçne  arrive: 

iim  .      IMEt    voiunlas  ^^^^  volonté  loit 

tua  sicut  m  cœlo  et  in  à^^e  en  la  terre  comme 

terra  :     Panem    nos-  au  ciel  :    Donnez-nou» 

trum  quotidianum  da  aujourd'hui  notre  pain 

nobishodie:     Et  di-  de    chaque  jour:    Et 

niitte     lîobis     débita  pardonnez-nous  nosof. 

*.^      «;«..*    «#  «v^-  «enaeft*      comme    iioui 

nostia.    sicut   etnos  pardonnons  à  ceux  qui 

dimittimus    debitori-  nous  ont  offensés;  Et 

bus   nostris  :     Et   ne  ne    nous     abandonne 

nos  inducas  in  tenta-  point  à  la  tentation  ; 
tionem  ;  ^*     Mais     délivrez 

B.  Sed  libéra  nos  à  nousdiimal. 
n)alo. 

.4prii  gut  Pon  a  rtpondu  Sed  libéra  noa  4  roklo,  i7  dît  Aiei| 
tous  batf  &  chante  sut  ie  tonférial  : 

|-    ..EHA  nos,  quœ.  B^^i\\TX 

Jtjsumus,  Domine,  geigtieur,   de  tous  le 

ab  omnibus  raafispfœ^  ,naux  passés,  présensi 

tèritîs,      priEisentibus  à    venir;   et   donnez^ 

et  fUturls  ;    et  inter-  nous  par  votre  bonté 

cedente  beatâ  et  glô-  pa»»  durant  nos  jourj 

riosâ  '-emper  Virgine  P?*"  ['intercession  de  Ij 

Dpi  fl-Pfii^trirP  Maria  bienheureuse       Mari^ 

Uei  genetrice  JVJana,  ^^^^^^^^  yj     e,  mér 

cum  beatis   Apostous 


À  l'office 

de  Dieu  ;  et  par  Icb 
prières  de  vos  Apôtre» 
Saiiit  Pierre  et  Saint 
Paul,  de  i^aint  André, 
et  de  toiiH  \gs  Snint») 
aiiii  (|U*aidé8  du  secours 
(le  votre  miséricorde, 
nous  soyons  toujours 
airaiichiR  de  TeHclavaiçe 
du  péch(5,  et  délivrés  de 
tout  dan<;er  :  Par  l6 
Lême  J.  C.  N.  S.  &Cr 
I.  Ainsi  8ok-iK 


DU    MATIN.  3HS 

tuis  Petro  et  Paulo, 
atquc  And.ω,  et  ou  - 
iiibus  Sanctis^  da  pro- 
pitrus  parem  in  die- 
bu»  nostris  ;  ut  ope 
iiiiscricordise  tuœ  ad- 
juti,  et  à  peccato  si- 
iiius  semper  liberi,  et 
ab  omni  perturbatio- 
ne  securi  :  Fer  eum*- 
dem  Dominum^  &c. 


Lt  Prêtre  ayant  fait  une  profonde  rtwrtnce^  mit  l'^hoitte  mr 

\kpaline  ri  la  prenant  do  la  main  droite  il  i  élevé  tCune  teule  main  en 

rfue  le  peufit*  panne  la  voir  et  Cadorrr  ;    pendant  que.  le  pt  iti  « 

}^Hthoilie^  on  ne  C  encense  point,    elles   Porte  ftumUeaut  otmi  à 

iSurUde,     l'ui.i^  «ans   rim   dire,  il  divine  la  Sainte    Hostie  en 

^M  pertitn  dont  il  met  une  dama  le  ctilite  à  Vordinaoe.     Ennuita 

'itant  tout  te  rente^  il  récite    à  voix    basse  incliné  et  tes  main$ 

i/ei  mr  Cautel, 

IKIGNEUR  Jésus-   TT^KRCEPTIO 

Christ,  que  la  par-  M^  C<»rpori8  tuL 
ïcipation  de  votre  Domine  Je«u  Christe, 
orps,  flue    rose  rece-    ^   ^..        •    ,.  ' 

oïtiimi  iSdigne  que   ^"^^  ^8«  mdignussa- 
8uis,  ne  tourne  point   H'ere  praîsumo,    non 
monjugementetà  ma  niihi  proyeniat  inju- 
damnation  ;      mais  dieium^t  condemna- 
me,  selon  votre  misé-   tionem  ;    sed  pro  tuâ 
rde,  *1  me  serv^  de      i^^^jç     ^^^j^  ^jj^j  ^j 
nse  pour  mon  «me  F .  "T  ^-     ^ 

pour  mon    corps,  tutamentum  mentis  et 
me  aussi  de  remède   «^orporis,  et  ad  mede- 
utaire  ;    Vous    qui  'âm      percipiendam  : 
i  Dieu,  $cc.  Qui  vivis  -et    régnas 

eu  m  Deo  Pâtre  ia 
unitate  Spiritûs  Sanc^ 
ti  Detis  :  per  omnia 
saecula  ràculorum. 


■li 
f 

i 


I  '« 


i  ! 


584 


•< 


LE  tNDREDl  SAINT^ 


Ufnit  la  génuflexion,  prend  la  patène  sur  laquelle  m  /, 
Corps  éc  J.  C.  et  dit  ûvec  la  plu»  profonde  humilité  el  Uphti 
errant/  reipect. 


ANEM    cœles-     TTK  prendrai  le  pain 

i    %jt    céleste:  et  j*invo*| 
querai 
gneur. 


Jb7    lem  accipiam  ;    -  -j 

et  nomen  Domini  in-  ^"l^.^J  '®  »<>"  «»"  ««»• 
vocaba. 


H  /rappt  M  pckfine  en  disant  trêlt  /ot$  : 

DOMINE,     non   OEIGNEUR,  je  mI 
suin  dignus  ut   ^  s"»»  pa»  digne  qw 
îiitiessubteciumme-   ^*^»î»  ®»^"«2  dam  mi 

ma:    8edta«tùm  die  T"!^'    „""''   H 
,  ^  ,  .^        seulement  une  parolej 

verbo,     et   uanabitur  et  mon  âme  sera  guérie! 

»nifna  mea. 

Puit  il  fait  tur  lui  te  êigne  de  U  Crois  avec  le  5/.  i 
ment,  en  dhat  i  : 

iplORPUS   Domi-   |^U£    le  Corps 

\^  ni  nostri   Je»u   VC    "^tre  Seignc 

ChiisU  custodiat  ani-   f ésus-Christ garde m« 

«.,.««    ^^^^  ;«  »;i»».    ame  pour  la  y\tm\ 
mam  meam  m  vitam n^*^  a:--.-—:*  .il 

ftsternam* 
Amen. 

Êil  il  communie^ 
JÊprèo  la  eêmmunloH  hSKuere  aymii  dêcouvtrt  le  ar2lcf,  I»  fn 
prend  ta  parctUt  de  l* Hostie  avec  le  vin  el  Feau,    tons  rien  Un 
êons  faire  h  signe  de  ta  Croix,  pour  faire  voir-  fii«  e»  «m  •'< 
point  consacré  :  paie  le  Saadéaere  verse  du  vin  et  de  Peau  w  ' 
doigts  du  Prêtre^  et  pendant  cette  ablution  en  éteint  les  cisrgt$\ 
U  clergé  avait  à  la  procession,    L§  prêtre  ajfont  pris  eetts  atA 
dit  incliné  au  mikeu  es  P  Autel.         _ 

QUOD  ore  sump-  TTTAITE»,  Seignej^ 

simus.  Domine,  X*  que  nbus  récevi(li«^«Mii4i/ 
avec  un  cœur  pur 

pura  mente  capiâmtis^  q  ue  nous  avons  pri?  i 

et  de  munere  lempO'-  la  bouche,  et  que  du 

rali  ftat  nobis  reme-  présent  tensporel  il  ' 

dium  sem^tmmmi.  vienne  pour  nous  un  i 

^  mède  éternel. 


!»  vinaigre,  di 
' consommé;  e 

l^t^te^ilrend 


nelle.    Ainsi  soit'il. 


^;  Jésus- C 
pdu  poa,.  OQ 

FO'nsquà  la 

^«oortdela 


: 


'«P«»j8 


A  t  ^VFtCM  M  MfAtiN;  «tfe 

le  Mire  te  mire  mvec  m«  w-;.*-  '**'*' 


A  VÊPRES. 

I««nair-e,  dit!  tout  est  «.;  ?""»  «Ccepis. 
«Mommé  ;  e,  baisant  SJ  '"'*'"™'  *«*  ï 
littte»  «Irendit l'esprit  ^""««raniatnm  est-  et 

sKr^  ««Pite,  emi- 
I  ,  sH  spintniii. 


_  ^;  J<«ug-Ciirkt  s'est 

K  P^T  »»"<•  obéi..  ,./•  Cirirtug   fectas 

r     »"  «le  la  croix.      "^we    ad     mortem, 
I  ""rtemautemcnicis. 


fii; 


*««*/ 


A   COMPLIES. 


*»¥i»«W«wr&y.  Chritm., 


«•«iMi*  ctiAfn,, 


:l 


S 


3SS 


fJQ   SAMEDI   SAINT, 


LE  SAMEDI  SAINT, 

A  TENEBRES,        _ 

POUR  LK  VENDKBDI  AU  SOIR. 
L*Exp%  des  Cirimgnieê  tt  le»  Hfi<xtonê  sont  à  la  page  i6«. 

P«»fr*...Avc..,.C  edo.    &c. 
AU  PREMIF.R  NOJTURNE 

AnL    In    pace    in       AnL  Je  dormirai  en 
idipsum  dormiam    et  paix  et  je  jouirai  d 
TAniiîpfirsim  repos   parfait. 


un 


requiescam, 

Pft£AuMB  4.  Cûm  iovocarem,   page  88.    On  tipèU  PAm, 

lu  pace«  ', 

Ant.   HabiUbit   in  ^i?/.  Il  habitera  votiel 

tabernaculo  tuo  :    re-  tabernacle  ;  il  se  repo- 

quiescet    in      monte  ^*^'*  '"''    ^^^*"®  saiuiel 

Bancto  tuo.  montagne, 

PSEAUME    14. 

Il  n'y  a  qut  ceux  dont  la  vu  eatpure^  et  let  acr!§ns  inrwtntt 
^ui  jouiront  du  btmhtur  du  CieL 


SEIGNEUR,    qi 
habitera  dans  voird 
tabernacle  ?    ou  qui  si 
reposçrsu    «ir     voir 
sainte  raontaofne? 

Ce  sera  celui  dontli 


DOiMINE,  <juis 
habitabit  in  ta- 
bernaculo  tuo  ?  *  aut 
quis  requiescet  in 
monte  sancto  tuo  t 

Qui  in^reditur  sine  

macula/  *  ef  opeia-   vie  ebt  sans  tache, et q 
turiustitiam.  pre^tiqueia  justice: 

Qui  lt»quitur  vcri-  Qui  a  la  vérité  da 

tatetn  in  coide  suo  ;  *  le    cœur    et    xiir  I 

qui  non  egitdulum  in  lèvres;  et  dont  la  la 

•lin^uâ  sua  ;  &^^  est  sans  artifice. 


agf  16«. 


rmirai  en 
lirai  duul 


rêpiie  rAnt, 

litera  votie| 
il  se  repo- 
)tre   saiiUel 


A  TENEBRES.  â87 

Qui  ne  feit  du  mal  à  Nec  fecit  proximo 

personne  ;   et  n'écoute  ^^q  malum,    ♦  et  op- 

rlen   au  préjudice    du  probriuiti    non  acce- 

prochain  :  ^j^  adversiis  proxinios 

suos. 

Qui  sait  apprécier  le  Ad  nihiluiH  deduc* 

méchant  et  le  compter  tus  est  in  con  pectu 

pour  rien,  et   honorer  ejug    malignus:    ♦  ti- 

œux  qui  craignent  le  rentes  autem  Domi- 

^•«"^"'•-  num  glorifie at. 

Qui  ne  viole  point  les  Qui  jurât  proximo 

germeus  faits  à  son  pro-  guo,    et  non  decipit  : 

chain;    qui    ne    prête  ♦  qui  pecuniaiiî  suaiu 


point  son  argent  à  u- 
Bure,  et  qui  ne  reçoit 
point  de  présens  pour 
opprimer  Tinnocent. 


/MIS  inrwtm 

UH,     q« 
dans  voird 
ou  qui  si 
ip     sm 
iff  ne  ? 

[elui  dont  il 
^ache,etqu 

justice  : 

Ivéïité  dai 

]t    «"«r 

lont  la  laB 

artifice. 


non  dédit  ad  nsuram, 
et  niunera  super  in- 
nocentem  non  acce* 
pit. 

Qui  facit  hœc,  • 
ainsi  assure  son  bon-  non  movebitur  in  œ* 
heur  pour  Téternité.       ternutn. 

/I«MI  habitera  dans         ^w/.  Habitabit    in 
votre  tabernacle  ;  et  il    tabernaculo  tuo  ;   FC- 


opprimer 
Celui  qui  se  conduit 


se  reposera   sur  votre 


iiaïQte  montagne. 


Ant.  Ma  chair  repo- 
liera  dans  l'espérance. 


monte 


quiesiet     in 
sancto  tuo. 

Ant,  Caro  mea  re- 
quiescct  in  npe.     , 

P8EAI7ME.    15. 


HieufC a  pa»  besoin  de  no»  hien$\     n§tre  bonheur    ett  de 

P'iir  pour  pnrt>tgt'.  :  le  juêti-  qui  rit  en  »'i  pre's  n  e  A  riit 
Uinienant  dans  U  ceeuf  une  jute  qui  recevra  toute  89  p^rfec» 

w  dan$  le  Ci>t,  fé'*  4p6lre  S,  Pierre,  dans  son  jwemier 
htrmm,  lapiiorté  dan»  h»  ^cte»^  apjitiquc  la  fin  de  ve  Pteau» 

tàJétut'Càriti, 

S2 


i^, 


1 


m 


■ } 


i  ■" 


388  UEfAHWI  SAINT, 

CONSERVA  me,   ^ONSERVEZ.i»«i, 
Domine,    quo-   V>' «non  Dieu,  car jw 

niam  speravi  in  te  :  •  lî;:'.?"?  J'jf  ™"'\*'* 

diXi  Dcxmmo  :     DeU»  ^  :'  Vous  êtes  mon 

meus  es  tu,   quoniam  Dieu,  et  vous  nWz 

bonorunn        meoruin  nul     besoin    de    mes 

non  ege*.  bien». 

Sanctis  qui  sunl  in  Mais  il  peuvent  hn 

terrft  e|i|8j  *  mirifica-  «mploj^»  a"»   besoins 

vit  oiimes  voluotatcn  ^^^  »?'"*»  f  **  ^*  ^«7* 

pour  lesquels  vous  m  a* 
Bl^^inei^    ^  vez  donné  une  tendres- 

se admirable. 
MuUipliçatie  sunt       Que  les  autres  mut- 
in fiirniital  es  eorVMn  :  *    tiplient    les    objets  de 
nofiteà.       accfilerave-    je»»!"      foiblesse    (leur» 

idoles]  et  qtiNIs  se  hâ- 
tent de  courir  après  la 
vanité. 

Pour  moi,  je  ne  pren- 
drai point  de  part  à 
leurs  sanglantes  liba-l 
tions  :  et  mes  lèvres  ne| 
prononceront  pas  rnêmi i 


postes^      açcelerave- 


Nen  cofigregabo 
«enventicula  eorum 
de  sanguinibus;  *  nec 
niemor  ero  nominum 
eorum  per  Isdbia  mea.  feurs  noms. 

Dominas  pars  ha&-       Le  Seigneur  est  tout 
reditatis  meœ,  et  cali-   «non  bien  et  le  partaç 

eia  mei;   tues,   qui  q»«  «««8*  *ch"  ;  •«f 
'.         j.*  P       vous-même,     o     moA 

restitues  haraditetaro  Dig^^  ^^i  „e  rétablireîj 
meam  mihi.  d^ns  mon  héritage. 

Piinef  ceciderunt      J^»   P»"**  <l"l  "'"* 
fnihtin  prœclaris:  * 
clenim  hsreditas  mea 
praer-laia  est  nrihi. 

Benedicam  Domi- 


•-"     r"""        -^"-     — 

échue  est  excellente 
et  ma  portion  m*estbiei 
précieuse» 


Je   béoiral  lé  Seii 


M  TEltCBRCS.'  389 

rtieur  qui   me    donne  num^  qui  tribiiit  miht 

Iii»telligence,    et    qui  intellectuin  :    ♦  insu- 
m  instruit    pendant   la  ^^  ^  ^d  noc- 

nut raôine  par  les  uiou-  f  ^  . 

îeraens secrets   démon  tem  increpuerunt  me 

eaiir.  Henes  mei. 

J'ai  toujoiirB  le  Sei-        Providebarn  Domi-^ 

gneur    présent    devant  num,     in     conspeçtd 

moi  ;  car   il  est  à  ma  nieo  semper  ;  ♦  (jao- 

droite,  de   peur  que  je  niain  à  dexIrÎH  est  mi; 

Bc  8018  ébranle.  »•  .     v 

-  ni,  ne  commovear. 

Cest  pour  cela  que         p,opter  hoc  l*tei 

mon  cœur    se  réiouit,  .  /^  . 

aue  ma  langue  chante  tuin  est  cor  meum,  et 

ivec  allégresse,  et  que  exultavit  lingoa  mea  : 

m  chair  reposera  en  *  insuper  et  caro  mea 

Msuraiice.  reijuiescet  in  spc. 

Car  vous  ne  laisserez        Quoniam   non  *B 

point  raon  âme  dans  les  relinquesanimamme- 
tafers  ;  et  vous  ne  per-  -     -  v  4a,    ^^ 

mettre»  point  que  votre  aminmfemo;  *nec 

Saint  éprouve  la  cor-  dabis  Sanctum   tuoiA 

ruption  videre  corruptionenH 

Cousine  découvrirez        Notas  mihi  feci^ti 

ieu  sentiers  de  la  vie  ;  yias  vit»,  adimplebi$ 

jous  rae  remplirez  de  ^e  lœtitiâ  cum    vultU 

jwe  lorsque  le  louirai  ^  j  i     *  *•  '^ 

£  votre    pre'sence,  et  ^^^  >  delectationes  m 

Î0U8  nae  ferez  goAter  à  dexterft  tuâ  usque  U| 

votre  droite  des  délices  finem.  '   r, 

éternelles.  ,  .   , 

,    i4n(.  Caro  mea  re- 

iquiscet  in  spe.  '*  ' 
V.  In  pace  in  îdip- 


Ant,  Ma  chair  fepo- 
|ier  dans  l'espérance, 
y.  Ce  sera  dans  la 

if,  R.  Que  je   pren-  «^        •       *  i 

ai  mon   sommeil    et   s^™?     ^  ^^^r™*^!]?  «^ 


]f   Sei«iM>n  repos. 


requiesqam.^  JP«,  ^  *"" 
3 


-r 


'il' 


"ti 


!      (1 


:;'i 


390  LE  SAMEDI    SAINT, 

Pater  Dostcr,  tout  ba». 

De  Lamentatione  Je-       Oes      Lamentations 
rcraiae     Prophetœ,   ^"  Prophète  Jéiémie. 

c.  3. 

I.  Leçon. 

Jirémte  confidère  ici  Vutiltté  de»  fouffrnneei  ;  ft  dan*  Pide'i 
qu* il  donne  (i\n  homnifpattentt  ii  nom  représente  admira- 
blement  la  paiitnce  de  J,  C. 

Helh.  "M/TISERI-  i^'EST   un  effeî  des 

|Wi|    cordiab  vJ"    miréricordes    du 

Tr\       •    î^*-**"  Seisrneur,      aue     nous 

Dommi,  quianon  su-  ,  »        '    /V'     *Y 

'^        .          .  n  ayons  pas  e te  entière- 

mus  consiimpti  ;  quia  ^^nt    perdus  ;     parce 

non  defecerunt  mise-  que  ses  bontés  ne  sont 

rationesejus.  pas  épuisées. 

Heth,  Novi  dilucu-  Vous  les  renouveliez 
lo  ;     multa  est  fidc*î 
tua. 

Helh.  Pars    mea, 

Dominus,  dixit  anima 

mea  :    proptereà  ex-  c*est  pourquoi  je  l'at- 

pectabo  eum.  tendrai. 

Teth,   Bonus    est  ^s  Seigneur  est  bon 

Dcminus  sperantibus   f  ?«?'53"^  espèrent  en 
^.  lui,  a  1  âme  qui  le  cher* 

in  eum,  animœ  quae-  ^jj^^  ^ 

îrenii  illum. 

'leth.  Boaum  est  i\  est  hon  d'attendre 
praestolari  cumbilen-  en  sileace  le  salut 
tio  salutare  Deî.  que  Dieu  promet. 

Tttk,  Boiitkm    est   -    ^»  est  bon  à  rhommi 

vire,   cura  portaverit  ^^^^^^^''^^J''"^'^^'" 
jugumabadolescentiâ  J®""®* 

r  -I  cî    I  t. «A     l'A  II  demeurera  dansli 

Jorf.  Sedebit  solita-  golitude,  et  dans  lesi 

nus,   et  tacebit  ;  quia  jence  ;  parce  qu'il  a  rai 

levavit  super  se,  ce  jou^^  sur  lui.. 


chaque  jour,  Seigneur: 

Sue    vous     êtes   fidèle 
ans  vos  promesses  ! 
Le  Seigneur  est  mon 
partage,  a  dit  mon  âme: 


il  présentera  la  joue 
à  celui  qui  le  frappera  ; 
il  sera  rassasié  d'oppro- 
bres. 

Jérn^alein,    Jérusa- 


A  TENEBRES.  391 

Il  inetcra  sa  bouche  jQd,  Ponct  in  pul- 

daiis  la  poussière,  pour  yere  os  suum,  si  forte 

voip.'H  y  à  quelque  lieu  sit^p^s. 

d'espérer.             ^  '                    _ 

Jod,  Dabit   perçu- 

tienti    se    maxillani  :. 

saturabitur  opprobri- 

is. 

Jérusalem.  Jerusa- 
lem,  convertissez- vous  lem,  coirvertere  adi 
w8eig«eur  votre  Dieu.    Dominum    Deuin  tu»^ 

um. 
t.  Il  a  été  mené  corn-  R  Sicut  ovig  ad  oc- 
me  une  brebis  à  la  bou-  cisionenv  ductus  est  ;; 
cberie  ;  et  lorsqu'on  le  et  dum  malè  tractare^ 
maltraitait,  il  r'a  pas  ^^^^  ^q^  aperuit  oft 
ouvert  la  bouche,  lia  guum  :  traditus  est  ad 
eteiivré  a  la  mort,    ♦  ^  *  ït*        -c  • 

Pour  rendre  la  v/e  à  niortem,  ♦  Ut  vivifi- 
son  peuple,  v.  11  s'est  caret  populum  suuni.. 
livré  H  la  mort  ;  et  il  a  V.  Tradidit  in  mortem 
élé  mis  au  raog  des  im-  animam  suam,  et  inter 
pie»,  ♦  Pour  rendre  la  gceleratos  reputatu* 
fie  a  wn  peuple.  ^^^ .  ♦  ut  vivificaret. 

II.  IjEÇON.  f,t 

^nicttu  leçon  Te  Prophète  décrit  ia  ruimdutempU^  et  Pex. 
tréme  mi  ère  à  laquelle  fureht  réduit»  Us  babitam  de  Jéi. 
ntalt'n. 


Q 


UOMO- 

do' obs- 
ède aurum^ 


COMMENT      For  Aleph, 
s'est-il   obscurci  ? 

Comment  a- t-il  changé  curatum 
sacoulourqut  était    si  .    .  •       i» 

[belle?    Comment    les  mutatus  est  color  op- 

pierres    du    siunctuaire  timûs,     (ijspersi  sunt 

Mnt-ellés^  d^ispcrséesà  lapides  sanctuarii  in 

I  s  4 


i! 


i 


S99  lE  fàMBDl  SAINT^ 

capite    omnium  pla-  rentrée  de  toutes  I«g 

tearuni  ?  places  publiques  r 

Beth.    Pilii    Sion  ,  CommeniAts   enfana 

.     1  .•      .        '  ,'  de  Sion,  qui   étaient  si 

primo  ;   quomodo  re-  Vor  le  plus  pur,  ont-ils 

putati    8unt   in    vasa  été  réputés  comme  des 

testea^  opus  manuum  vases  de  terre 

figuli?  rouYraar< 


,  comme 
vrage  des  mains  du 
potier  ? 

lies  monstre&les  plus 
cruels  ont  découvert 
leurs  mammelles,  et 
allaité  leurs  petits  : 
naais  la  fille  de  mon  peu- 


GhîmeL  Sed  et  la- 
miae  nudaveruntmam- 
mam,  lactaverunt  ca« 
tulos  SU08  :    filia  po- 

puli     0iei     crudelis,  pie  est  aussi   dénaturée 

quasi  «truthio  in   de-  que  l'autruche  qui  eit 

l^f^Q  dans  le  désert. 

Dahtk.     Adhœsit       l^a  langue  de  Venfiint 

lingua    lactenti,    ad  tÎT^reT^n 'l^^^^^^^^^^^^^^ 

palatum  ejns  in  siti  :  ^  ^^jf  extrême  :    les 

parvttli  petierunt  pa-  en&ns  un  peu  plus  forts 

nem^    et  non  erat  qui  ont  demandé  du  pain, 

!>angeret  eis.  «t  il  n*y  avait  personoe 

pojrleuren  donner. 

ly-  rw,:  «^^^u»»         Ceux  qui  se  nouris^ 

J/e.  Qui  Yesceban-  ^^j^^  ^^  ^j^^^^^  j^ 

tur  YOluptuose»   mte-  pi^      exquises     sont 

rierunt  in  vils  :     qui  morts  [de  faim]  dans 

nutricbantur  in  cro-  les  runs  :  ceux  qui  pre- 

çeis,    amplçx^ti  sunt  "*»««♦  leur    repas  lar 

•tewora.  ^f.'  *^*  ^  pourpre,  ont 

péri  aur  le  ramier. 

Fau,  Et  major  cf-  ,  ^iniquité  de  la  fille 

i?^«#«      ^o*     ;»;^..;*».  de  mon.  r3uple  a  sur- 

feçta     est    iniq^Qitaa  pa^^é  celle  de  Sodôsie, 

tili«e  populi  mei  pec-  q^j  fj,t  détruite  en  un 

ç^oSodomoïura;quaB  instant,   sans  qa«!  1« 


M  TBiriBRES*  39^ 

hommes  y  aient  mis  la  lubveniA  est  io    ino- 
niun*  mento^   et  non  cèpe* 

runtin  eâmanup 
Jérusalem,    Jcrusa-       Jérusalem,  Jer usa- 
lem,  convertissez-vous  '*"*»     conrertere    ad 
au  Seigneur  votre  Dieu.   Dominum  Deuin  tut 

um. 
a.  Levez-vous,   Je-       r,  Jérusalem^   sur- 
rusalem,  et  quittez  voa   p^^  et   exue  te   vesti- 
habitsdejoie réouvrez-    bub jucunditatis  •    in- 

duerecincre  et  cilieio; 
*  Quia  in  te  occisus 
est  Salvator  Israël,  v. 
été  mis  à  mort.  V.  Fai-  Deduc  quasi  torren- 
les  couler  de  vos  yeux  tem  lacrymas  per  di- 
jouret  nuit  un  torrent  ^^  ^^  noctem,  et  non 
de  larmes:  et  ne  cessez   .         .  .■,  .. 

Doint  de  pleurer  ;     ♦  f^^^^^  P"?»*!»  ^  ^^^» 
Parce  que^^c.  *«»  ^   *Quiainte. 

Commencement  de  la   Incipit  Oratio  Jere- 
?riè;e  du  Prophète  Je-       «»«  Prophet»,  c. 
léffiie.  5,  ¥.1. 

III.  Leçok. 


loue  de  cendre,  et  d*un 
cilice  ;  *  Parce  que  c'est 
dans  votre  enceinte  que 
le  Sauveur  d'Israël  a 


DOU  VENEZ- vous, 
\\J  Seigneur,  de  ce  qui 


R 


ECORDARE^ 

Domine,  qujii 

inouB  est  arrivé:  repir-  accident  nabis-  in^ 
lilei  et  considérez  Pop-  f^^*^^"î  ^^°r'  ^^^ 
probreoù  nous  sommes,  tuere  et  respice  op^ 
Notre  héritage  a  passé  probrium  nostrum. 
à  nos  ennemis  et  nos  Haereditas  nostra  v<^r^> 
maisons  à  des  étrangers,  sa  est  ad  alienos,  do- 
Nous  sommes  devenus  myg  nôstrœ  ad  extra- 
«mme  des  orphelins  ^^^  p  yy  f^^^ 
hument  plus  de  père;  ,      *^  . 

V  nos  mères  sont  corn-  «umusabsquc  pâtre; 

s  5 


394  LE  SAMEDI  SAINT^ 

matres  noslrae   quasi  me  des  remmes  yeu?ei. 

viduae.     Aq     m  nos-  Nous  n'avons  bu  notre 

tram     pecun.      bibi-  eau  qu'à  prix  dWent: 

*,.  .  Nous  avons  acheté  chè- 

mus:     iiKna    nostra  rement  le  bois  qui  nous 

pretio  coinparavimu».  appartenait.    On  noug 

Cervicibus  nostris  mi-  traînait  la  corde  au  cou; 

nabamur  :    lassis  non  sans  nous    donner  de 

dabatur  requies.    JE-  '"epos  dans  notre  la«8i. 

gypto   dedimus    ma-  {^ *J^;i^''^'i*£  "' **"^" 

num,    etAssyriis,    ut  a'îirAssyrienfJ^tJÎ 

saturaremur       pane,  avoir    du    pain.    No8 

Patres  nostri   pècca-  pères  ont  péché,  et  ili 

verunt^  et  non  sunt  ;  ne  sont  plus  ;  et  nous 

et  nos  iniquitates  eo-  a^^ns  porté  [la  peine 

rum  portavimus   Ser-  de]  leurs  iniquités.  Des 

.  1  '^  •     ^-         .  esclaves  sont    devenuil 

VI  dominati  sunt  nos-   „^,  ^^         ^^„^     J 

trî  ;    non  fuit  qtii  re-  y  ait  eu  personne  qui^ 

dimeret  de  manu  eo-  nous  délivrât  de  leunl 

rum.       In   animabus  mains.    Nous    allions 

nostris     aflferebamus  chercher  du  pain  pour 

panemnobifi,    à  facie  «?«tenir  notre  vie  au 

1  j"  •    j        *      D  I  risque  de  périr  parlei 

gladii  in  deserto.  Pel-  p^e^^^^^  ^^^^J^  ^^ 

hs  nostra  quasi  cliba-  tre  peau  s'est  brûlée  e 

nus  exusta  esta  facie  s'est  noircie  comme «if 

tempestatum      famis.  four,  àcausedeTextr 

Mulieres  in  Sion  hu-  «"^^  ^e  lafeim.  Ilsonj 

miliaverunt,   etvirgi-  humtliéïes  femmes  dan 

•  '4.  A-u        I  Sion,  et  les  nlles  danl 

nés  m  civitatibus  Ju-  legviUesde  Juda. 
da. 


Jérusalem^  Jérusa- 
lem, convertere  ad 
Dominum    Deum  tu* 


Jérusalem,  &c. 


m. 


^      A  TENEBRES.  395 

I.  Pleurez,  mon  peu-  r.    Pîange-    quasi 

pie,  comme    une    fille  yj^npo,      plebs    mea  : 

affligée.  Pasteur«,pou8.  ^,,J]^^       Pastores,.  ia 

lea  (les  cemissemens  et  .              ^      -i-  •          *. 

descmBe  douleur  dans  ^[^^^^  et   Cllicio  ;     ♦ 

laceiulre  et  le  cilice  ;  Qum  vnniet  dies   Do- 

*  Parce  que  |e  grand  mini  magna^  etamani: 

jour  du    Seigneur,   ce  xMè,       V.  Accingite 

jour  plein  de  douleur  et  yos,   Sacerdotes  ;     et 

taertume    est  pro-  pjj.^   j^e,  Ministri  al- 

che.    V.  Prêtres,  rêve-  •     .  " 


J 


tez^vous  de  cilice  ;  ^^ris,  aspcrgite  voa 
leiirez,  Ministres  de  cinere  ;  ♦  Quia  ve- 
autel,  et  couvrez- vous  nïet.  Joël,  1. 

de  cendre  ;*  Parce  que, 

fcc. 

On  répète  U  s.  Plange,  ju»^*au  v. 

Anl.  £levez-vou8,  Ant.  Elevamini,por- 
lijortes  éternelles;  et  le   tœ  œternales  ;     et  iiir 

î^rée!  """   ^^'^'^  Rexgloriae 

PSEAUMB  35. 

/)>»  règne  iur  toute  la  terre,  Let  omet  mnoeentn  monte» 
mt  dans  le  Ciel,  qui  est  la  montagne  sainte  dont  Josuê-Càriêt' 
M/  a  ouvert  U4  portes  par  $on  triomphe. 

A  terre,  et  tout  ce    Tf^OMINl  est  ter-^ 
qu^elle    contient,     ■■  ^a,  et  plenitu- 
.tau    Seigneur;     le   ^^    -^j    .    *  orbister* 
jonde,  et  tous  ceux  qui.  ^*      \      • 

l'habitent,  [sont  à  lui.]   rarum,  et  universi  qui 

habitant  m  eo. 

Quia  ipse    super 
maria  fundavit  eu  m  ;. 
*  et   super     flumina 
prœparavit  eum, 
Quis    ascendet  in- 
du S  6. 


L 


Car   c^est  lui  qui  à 
Ndé  la  terre  :  et  qui 
l'a  élevée  au-dessus  des 
lers  et  des  fleuves. 

Qui  parviendra   jus-^ 


1 


lu  à  la 


montagne 


II 


S96  iB  sAMCDi  siHirr^ 

nontem     Domini?*  Sein^neur?  ou  qui  U* 

aut  ^uis  stabit  in  loco  ^i^^ra  dang  son  saoc- 

•anctoejus?  *"*•'**' 

Innocens  manibuf,  ,   Celuiquialesmaîni 

et  mundo  corde;    ♦  innocente*  et  le  cœur 

./  .  pur;  quin  a  point  reçu 

qui    non   accepit  in  j;„  '4^,^    en*^  vain/ni 

vatio  animam    suam,  trompé    ton    prochain 

nec   jura  vit  in  dolo  par  un  faux  serment, 
proximo  suo. 

Hicaccipiet  bcnc-       C'est  celui-là  qui  re- 

dictionem  à  Domino,  «evra  la  liénédiction  du 

•et  misericordiam  à  Seigneur,  et  à  qui  bob 

Tx         14-  Sauveur  fera  miséricor- 

Deo  salutari  suo.  ^^ 

Hœe  est  generatio      Voilà   ceux   qui  le 

quœrentiuni'  eum,    *   cherchent,  ceux  qui  ne 

qiiserentium     façiem  soupirent    qu'après  le 

Dei  Jacob.  ^*®"  «*«  Jacob. 

Attoliite  porta8,Prin.     O  Princes,  élevez  m 

cipcR,  vestras  :  et  ele-  P®*^^^»  •  P^""^®*  ^^™^!* 

-.r^Vv,:»:  ^^^^  «é^»r.»     Ic9i  ouvrez  vous  ;  et  le 
vamini  portai  œerna-  jj^-j  j^   ^^^^  ^^^^^ 

les  ;     *  et    introibit  " 

R>6x  firlorifls^ 

Quis   est  îsteRex      Q«i  est  ce    Roi  de 

ffloriœ  ?    •  Dominus  ^^""'^  i  ^  ®**  *?   ^'' 
ffioriœ  r        j^ommus     ^^^j.  ^^^^  ^^  puissant; 

fortis  et  potens.  Do-  cT^gt  jg  Seigneur  puii- 

minus  potens  in  prœ-  sant;  dans   le  combat 

lio. 


Attoliite  portas^Prin-  O  Princes,  élevez  vo» 

cipes,  vestras  :  et  ele-  portes  ;  portes  étemel- 

vamini  portœ  œterna-  les,  ouvrez-vous  ;  et  le 

les  ;     ♦   et    introibit  ^^*  ^^  S^**^*'^  ^"''''** 
Rex  gloriœ. 

Quis   est  iste  Rex  Qui  est   ce  Roi  de 


M  TwnaiKtB 


gloire  ^  Ce  Rai  de  gloi- 
re, c*e8t  l6  Seigneur 
Dieu  des  armées. 

jint.      Elevez-voudy 

Ertet  éternellei  ;-  et  le 
)ï  de  gloire  fera  son 
entrée. 

Ani.  J'espère  ¥oir 
lea  biens  du  Seigneur 
(Uni  la  terre  des  vivans. 


S9T 

gloric  ?  *  Dominui 
virtutum  ipse  est  Rex. 
glori». 

JÊnL  Elevamini  por< 
èee  œternales  ;  ei  in- 
troibit  Rexgloriae. 

Ant.  Credo  videre 
bona  Domini  in  ter- 
Fft  viventiunK 


Pseaume  •6«  Dominas  illuainatio,  &c.  p.  a^ 

Ant.  J^espère  voir^       Ani.  Credo. 

km.  Seigneur,  vous  if  «<• .  Domiae,  ab^ 
ifez  retiré  mon  àme  des  straxjgti  ab  infew 
eofers.  animam  meanu 

PsEitUME  29. 
CtmifVi  iPaetiM  de  grite»  qu^mne  âme  ûdrase  à  Dieu  afrh 
f»'t(r<i  déUvféê  d*9  piriU.     Ce  Pfemumt  ^applifm  à  Je/us, 
Ckriji  refu/ciiê. 

OEIGNEUR,  je  pu-  -M^XALTABO  te, 
ij  blierai  hautement  gij  Domine,  quQ- 
m  louanges,  parce  q*ie  „  j^^^  susccpisti  me  ;♦ 
vous  m  avez  pris  sous  j  i     ^     «•  •   •    • 

Totre  sauvegarde  ;    et   "^    delectasti  inimi- 
que  vous   n'avez   pas  ^^  "1^08  super  me* 
oonné  à  mes  eunemis  la 
joie  de    triompher  de 
moi. 

8eiçneur  mon    Dieu, 
j'ai  crié  vers  vous  ;  et 


m'a- 


vous  ai*avez  guéri 

Seigneur,  vous 

vez  tiré  du  tombeau 

TouaQL*avez  retiré  d'en 


Domine  Deus  meut, 
clamavi  ad  te;  *  et 
sanasti  me. 

Domine,  eduxisti 
ab  inferno  animi^m 
meam  :  *  salvasti  m^ 


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^'^m 


398  LE  SAMEDI   SAINT^ 

à   cJAscendentibua   in   tre  ceux  q^ii  descendent 
JQ^UID;.  dans  la  fosse; 

Pisallite    DomîîîO,       Chantez    des-  canti- 

Sancti  eîufi  •  ♦etcon-    ^"?»  ^"  Seigneur,  vous 
sanctiejus,     elcon-   q^iêtesges   Saints;  et 

htemini        memonœ   célébrez  par  vos  louan. 
sanctiitatis  ejus.  ges   la  mémoire  dé  sa 

sainteté.. 
Quoniam  ira  in  in-       ^^**    ^»"9  «*on  indi» 
diffnatione  ejus.  ♦et   S^^yonii  fait  sentir  sa 
vitain  Y^.lunlale  ejus.   ^^^  j^  ^^^^^  ^^^^^^^^  j^ 

vie. 
Ad  vesperutn  de-       Le  soir  on  sera  dans 
moidbitur  fletus^  *  et   'es  pleurs  ;  et  le  matin 
ad  inatutinum  laBtitia,   ^^"»  ^»  J^*®- 


Ego  autem  dixi  in 
abundantiâ  meâ  ;  * 
non  inoveboc  in  s- 
ternum. 

Domine,  '  in  volun- 
tate  tua,  ♦  prœstitisti 
decori  meo  virtutem. 

Avertisti  facièm  tu- 
am  à  me  ;  ♦et  factus 
sum  conturbatus. 

Ad  le.  Domine, 
clamabo  ;  ♦  et  ad  De- 
um  meum  depreca- 
bor. 

Quasutilitas  in  san- 
guine mep;    ♦  dtim 


Dans  ma  prospérité, 
je  rae  disais  à  moi- 
même  :  je  ne  serai  ja* 
mais  ébranlé. 

C'est  vous,  Seigneur, 
qui  par  votre  bienveil- 
lance m'avez  affermi 
dans  Tétat  florissant  oi) 
j'étais. 

Vous  avez  détourné 
de  moi  vos  regards,  et 
je  suis  tombé  dans  le 
trouble. 

J'ai  crié  vers  vous, 
Seigneur;  et  je  vous  ai 
dit  dans  ma  prière. 


De  quoi  aura  servi  la 
perte  de  mon  Hang  ?  que 
gagnerez-vousy     bî  je 


icenâent 

9-  cant'b- 
ur,  vous 
lints  ;  et 
)8  louan- 
ire  de  sa 

}on  indu 
:  sentir  sa 
a  volonté 
Ion  lier  la 

sera  dans 
l  le  matio 


)rosperité, 

}    à    moi- 

serai  ja- 


Seigneur, 
bienveil* 
z  affermi 
Tissant  où 

détourné 
égards,  et 
;  dans  le 

^ers  vous, 
je  vous  ail 
icre. 


Ira 


servi  la 
bang  ?  que 

si  je 


A  TENEBRES.  399 

descends  dans  le  tom-   descendu  ia  corrup-<^ 
beau  ?  tionem  l 

La  poussière  vous  Numquid  confîte- 
louera-t-elle  ;  ou  an-  ^i^ur  tibi  pulvis  ;  * 
noncera-t-eltevatrevé.  ant  aitnuntiabit  veri- 
"**^  tatemtuam? 

Le  Seigneur  m'a  Audivit  Dominus, 
écoute^  et  a  eu  pitié  de  et  misertus  est  meî  : 
moi  :  le  Seigneur  s'est  *  Dominus  factus  est 
déclaré  naon  protecteur,   adjutor  meus. 

Vous  avez  changé  Convertisti  plane- 
mes  larmes  en  aigres.  ^^^  ireum  in  gaudi- 
se:  vous  avez  déchire  ...       j.   ^ 

le  sac  que  je  portais,  et  "«nniihi  :  ♦  consci- 
\ou8  m'avez  revêtu  d*sti  saccum  meum,  et 
d'un  habit  de  joie.  circumdedisti  me  lae- 

titiâ; 

Afin  que  délivré  de  Ut  cantet  tibi  glo- 
toute  inquiétude  et  de  ^a  mea,  et  non  com- 
toute  affliction,  je  misse  .      *  ^^^^ 

m  gloire  à  chanter  vos   K    °  .        ^ 

louanges  :       Seigneur   Deus  meus     in  aeter- 
mon  Dieu,  je  vous  ren-   "um  contitebor  tibi. 
drai  d'éternelles  action» 
de  grâces. 

Ant.  Seigneur  vous  Ant^  Domine,  abs- 
avez  rétiré  mon  âme  traxisti  ab  inferis 
des  enfers.  animam  meam. 

v.  Mais    vous    Sei-        ^-  "^^  autem.   Do- 

gneur,   ayez    pitié  de  mine,    miserere  meî. 

moi.    v.    Ressuscitez-  R.  Et   resuscita    me  ; 

moi,  et  je  kur  rendrai  et  retribuam  eis.  Fs. 

ce  qui  leur  est  dû.  40^ 

Pater  Nofler,  /oui  bai,  | 

Du  Traité  de  S.  Au-  Ex  Tractatu   Sancti 


MO  LE  SAMEDI  SAHCIV 

Augustini   Episco*-       Justin  Evéqi]e,8urlei 
pi,  super  Psalmof.  " 


Fseaumes,  Ps.6^ 


A 


iy«  Lbçon. 

CCBDET    ho-   T  'HOMME    péné- 
moadcoraltum,   JLi  trera  dans  le  fond 

et  exaUabitur  Deus.  ^"  ^®""''  il*  '^*^"  ««"^ 
«11-      I*  *       rk   •     irloriné.    Ils  ont  dit: 

llli    dixerunt  :    Q^,,  f^^i^,,^,  verra?  11««; 

nos  videbit  f    Uefcce-  sont  épuisés  à  former 

runt  scrutantes  scru-  des  desseins  injustes,  et 

tationes,  consilia  ma-  à  méditer  des  projet» 

la.      Accessit    homo  pl^n»  de  malice.  J.  C. 

ad  ipsa  consilia,  pas-  ^^"f^  *  P^"^**^^  *f"" 
*^    .  *         •      A   oessein»;  et  pour  leur 

sus.  est  se  teneri  ut  j^^^^^  lie«  de  les  exé- 
komo.  Non  eninj  cuter,  il  s'est  laissé 
teneretur  nisi  homo,  prendre  comme  homme, 
aut  videretur  nisi  ho-  Car  on  ne  Taurait  pas 
mo,  aut  caederetur  ni-  P"*>  «il  n  eût  été  bom. 

si  homo,   aut  crucifi-  *"?  ^  ^»  »«  iY^î^j?!! 

,  même  vu»  s  11  n  eût  ete 

geretur    aut  morere-  ^^^^^  ./^„  „3  y^^^^^ 

tur  nisi  homo.  Accesr  p^g  déchiré  à  coups  de 
sit  ergô  homo  ad  iJla«  fouet,  on  ne  Tauroit  pas 
omnes  passiones,  quœ  crucifié  ;  et  enfin  il  ne 
in  illo  nihil  valerent,  serait  pas  mort,  sil 
nisi  esset  homo.  Sed  n,eût^été  homme,  il 
.  .,1  .1  s  est  donc  offert  coronn 

siillenonessethomo,  ^omme  à  toutes  ces 
non  hberareturhoaio.  souffrances,  qui  n'au- 
Accessit  homo  ad  cor  raient  point  eu  de  prise 
altum,  id  est,  cor  se-  sur  lui,  s'il  n'eiU  point 
cretum,  objiciens  as-  «té  homme.  Mais  s'il 
pectibus  humanis  ho-  "^^t  poiatété  homme, 
^ .  .    .>      lamais    Ihomme  neut 

mmem,  servans  mtus  ^^4^  ^^livré.    I/homme 

Deum:  celans  for-  a  pénétré  dans  lefond^ 
xnam  Dei,  in  quft  œ-  c'est-à-dire  dans  le  se- 


â  TENEBRES.  401 

cretdu  coaur;  laissant  qualis  est  Patrie  et 
voir  aux  hommes  son  otïereiis  formait)  servie 
humanité,  et  leur  ca-  auâ  mi nor  est  Pâtre. 
chant  sa  divinité  ;  dero-  * 
baat  à  leurs  yeux  la  forme  et  la  nature  de 
Dieu,  par  laquelle  il  est  é^al  à  son  Père,  et  leur 
nontrant  la  forme  et  la  nature  de  serviteur^ 
selon  laquelle  il  est  moiiidre  que  son  Père. 

B.  Notre  Pasteur,  la  a.  Recessit  Pastor 
source  d*eau  vive,  s'est  poster,  fons  aquae  ri- 
retiré  :  et  à  son  départ  ad  cujus  transi- 

lesoeil  a  perdu  sa  lu-    .     '  i   •'  u  * 

.ièr».    «fceluiqmte-  »"«»     sol    obscuratujt 
Bail  le  premier  honuae  ^st-  Wam  et    lue 

dans  les  liens,  a  été  lui-  captus  est^  qui  capti- 
oêmefait  captif.    Au-  vum  tenebat  primum 
ijourd'hui  notre  Sauveur  hominem.  Hodiepor- 
Iftbrisé les  porteaet  lea  ^^  morttset  seras pa- 

ttrrures de  la  mort.    v.     ..       c«i..«*^«  «^A 

lia  détruit  les  prisons  ^j}^^  Salvator  noster 
deTenfer,  et.ilaren^  diarupit.  Y.  Destruxit 
versé  la  puissance  du  quidem  cl&astra  in- 
I W^.  *  Celui,,  &c.  ferHÎ,  et  subvertit  Do- 
tent ias  diaboU.  *  Nam 
et  ille^  &c. 

V.  Leçon:. 

MAIS  jusqu'à  quel  ^^vd  perduxervtnl 
point  ont-ilspor-  U,  iHas  scrutation 
téœsrecherches^  dans  «pTlf^aa  ouoo  «er- 
lesquélles  ils  se  sont  "^^  ,^^^f'  ,^^*  ^% 
perkus?  jusques-làque  scrutantes defeceruntî 
Ik  Seigneur  étant  mort  Ut  etiam  raortuo  Do- 
etenseveli,  ils  ont  mis  mino  eisepulto^  eus- 
ses gardes  à  son  sèpui-  todes  ponecent  ad  se- 
N.  Car  ils  dirent  à  pulchrum.  Dixerunt 
rcw  \P''-  "^^"^*^"•*•  enim  Pilato  :  Scduc- 

iv/est  ainsi  que  notre 


ii 


402 


LE    SAMEDI  SAINT^ 


I 


tor  ille.     (Hoc  appel-  Seigneur   Jésus-Clirret 

labaturnomine  Donvi-  ^"^  appelle  pour  lacon- 

nus     Jesus-Chrislus,  f^'^^»*'"  Z**'    ses  servi- 

,      ,   ^.  lôiiTM,      lorsqu  on     les 

adsolatiamservorum  nomme  Hcd.i^teur..)  JU 

suoruni,    quaiido  di-  (j.reot  donc  à  Pilate  : 

cuntur     sediictores  )  Ce    séfinctetir     a  dit, 

Erg;o  ilH  PiUno  :    Se-  lorsqu'il  était  encoreen 

ducior  ille,  inquiuiit,  ^'^  -     Je    ressuscitefai 

dixit    adhuc  vivcns  :  *^"'',  ï*'""  ^^'^'  '"» 

P^   .  ,.  mort  ;  commandez 

ost  très  dies  resur-  j^,,^  ^^^    ,^  ^^p^,^^^ 

gam        Jubé     itaque  goit     jçardé     ju8(|u'aa 

custodiri  sepuichrum  troisième  jour;  depeur 

usqueiii  dieintertium^  que   ses    disciples  ne 

ne    forte  veniant  di/i-  viennent  de^  nuit  déro- 

cipuli  ejus  et  turentur  *^^7°"  ^^''P'î  ^^  "^ ^\ 

^        Y  I         *     I  !_•  sent  au  peuple:  Il  eut  j 

eum,  etdicaiitplebi:  ressuscité     S'entre  lei! 

Surrexit  a   mortuis;  morts:  et  ainsi  lader-i 

el  erit  novissimus  er-  nière  erreur  sera  pire 

ror  pejor  priore     Ait  que  la  première.  Pilate 

illis  PilatUii  :   Habetis  ^^'^^  répondit    :    Vous 

custodiam;.    ite,  eus-  avez  des  gardes  ;  alleiJ 

.   j.^      .      ;      .^.       ...r.  faites-ie    /ajarder comme 

todite  sicut  scitis.    Itii  ^^^^    Pentendrez.    llr 

aateni  abeuntes,  mu-  g'en  allèrent   donc,  et| 

nieront   sepulchrum,  pour  s'assurer  du  sépul- 

signantes        lapideoi  ère,  ils  en  scellèrent  ^al 

cuin  custodibus.  P'^rre,  et  y  mirenl  des 

gardes 
V  O  VOS  omnes,  qui       »•  Vous  tous  qui  pas* 

transitis  per  viam  :  at-  ^^l  P»»*  ^f  î,^^"^'"' ^'Jl 

tendite  et  vidcte    *  Si  *«derez  ;*  Et  voyez,!  »1 

lenciiie  ec  viatie,      »i  ^^^  ^^^^^  douleur  pareil^ 

estdolor  similis  sicut  le  à  lu  mienne,  v.  Peui 

dolormeus.  v.  Atten-  pies  de  la  terre,  codi 

diÉe>  univers!  populi,  dérez  tous„  me»  souf 
€t  videte  doiorem  me- 


A  TENEBRES.  40^ 

frances;    *    Et  voyez,   um.       *  Si  est^    &c. 
&e*  Lam,  1. 


VI.  L 

ILS  mirent   des  sol- 
dats    autour     du 
sépulcre,  pour  le  gar- 
der.     Cependant      la 
terre    trembla,     et   le 
Seigneur  ressuscita  :  et 
il  se  fit  à  son  sépulcre 
des  miracles  si  éclata ns, 
que    les  ,  soldats    qui 
étaient   venus  pour  le 
[[arder  eussent    pu  en 
rendre  témoignage,  sMls 
eussent  voulu    dire  la 
vérité,    Mais  Tavarice 
lui  avait  corrompu  un 
cisciplf"  que  J,  C.  avait 
à  sa  suite,   corrompit 
|tU8»   les    soldats  qui 
lardaient  son  sépulcre. 
Voilà  de  Targent,  di- 
lent    les    Princes    des 
Prêtres  avec  leur  Con- 
Beil.     Dites  que  pen- 
dant c^ue  vous  dormiez, 
K8  disciples   sont  ve- 
nus et    l'ont    enlevé. 
En  vérité  ils   se  sont 
tiien  perdus  dans  leurs 
recherches.      Qu'avez* 
vous    dit,^^  finesse  mal- 
Iteureuse  ?      Abandon- 
nez-vous tellement   la 
llumièredu  bon   sens  et 
1^  la  piété  ;    et   vous 
précipitez- vous  si  ave-  • 


EÇOV. 

X^OSUERUNT 

m      custodes  mili- 
tes    ad   sepulchrum. 
Concussâ  terra,   Do- 
minus  resurrexit  :  mi- 
racula  facta  sunt  talia 
circa  sepulchrum^   ut 
et  ipsi    milites,     qui 
custodes  advenerant^ 
testes  fièrent,    si  velr 
lent    vera    nuntiare, 
Sed  avaritia  il  la,  quœ 
captivavit  discipulum 
comitem  Christi^  cap- 
tivavit et  militem  cua« 
todem  sepulchri.  Da- 
mus,  inquiunt,  vobis 
pecuniam,    et  dicite 
quia  vobis  dormienti- 
busveneruat  discip^,* 
li  ejus,  et  abstulerunt 
eum.      Verè  defece- 
runt  scrutaates  scru- 
tationes.      Quid    eât 
quod  dixisti,  ô  infeliic 
astutia?'     Tantumne 
deseris  lucem  consilii 
pietatis,  et  in  prof  un - 
dâversutia  demerge- 
ris,  ut  hoc  dicas  :  Dl- 


m 

mm 

w 

É^S| 

aw' 

IHw^n 

flJMflfc 

m 

404 


LE  SAMKDt  tlINT, 


! 


cite  quia    vobis  dor-  glément  dans  les 
mientibus     venerunt   '»f,  ^'""«  ™»i'ce  décw- 

discipubejus,  etaos-  ♦^*'*??  ^"®  ^^  ^'f^  ^ 
.  ,  '  ^  •»  \  ,.  Publiez  que,  pendant 
tult-runt  eum  ?  |)or-  «ue  vous  ^dormiez,  ses 
mientes  testes  adhi-  disciples  sont  venus,  et 
bes  ?  Verè  tu  ipse  ob-  Tont  enlevé  ?  Voimpro- 
dormisti^  qui  scrutaa*  duise/  des  témoins  en- 
do  taJia  defecistL  dormifi!    Il    faut   que 

tous  soyez  diqh  endor* 
mis  vous-mêmes,  puis- 
que   vous     vous  êtes 
épuisés  en  de  pareilUi 
Fecherches  h 
%,Ecee  quom^dd       b.  C'est  ainsi  que  !• 
Bioritur  justus,  et  ne-  j»8te  «leurt,  et  person- 
'A.        j     '    .    ne  n  Y  fait  assez  de  ré* 
mo  perci^i  corde  ;  et  fl^^J„.    ^^  ^^ 

virijustitolluntur,  et  biensoat  retirés  de  ce 

tiema  Cf>R«iderat  :    à  monde,  et  on  n'y  pense 

£Bu:ieiniquitatis8ubla-  point;     le    juste  est 

tus  est  justus;   *Et  enlevé  par  la   mort,  i 

erit  in  pace  memoria  ?»"»«  **«  J'^^îf  ***'  ^? 

«iii.  •  1«»«A^iior«.  nommes;*  lit  sa  raé- 
cju».       R,  Tanquam   ^j^^  ^^    ^^^^^^^ 

agnuscoram  tondente  en  paix,  v.  Il  denleur^ 
te  obmutuit^  et  noii'  ra  muet  comme  un  a* 
ap^ruit  08  auum  :  de  gfteaja  devant  celui  qui 
angustiâ»  etdejudicio  "«  f«>nd  :  il  est  raôrtau 
8ublatuse8t.*Eterit,  «"l»e«  ^  ^es  douleurs, 
A  '   ajant  été  condamne  par 

^^'  *iui  jagei»en£  iniq^ue»*' 

Al  r^e  Ecce  qiiomodd,  jfitqu'au  ir. 

Av  lU.  NocTuaN£. 
-<^.  Deus  adjuvat       Ant.    Dieu    vient  à| 
t»  ;  et  Dominus  »us-  mon    lecourfl;   «t  wl 


â  TENSBRW. 


405 

est    animas 


Seigneur  est  le  défen-   ceptor 
seurdemofi  âme.  meœ. 

Pabaumb  53,  Deuf  io  nomme  tuo,  &e.pagt9$j. 
Jlnt.  Dieu  vient.  jint.  Deus,  &c. 

I  ^"'*    il  fi^î^?  M-       •^"'-  ï"  Pace  factut 

II  paix;  et  il  *  établi    ^  .  ,  '. 

«demeure  dans  Sion,     ^?^  locus  ejus,    et  m 

»ion  naoïtalio  ejus. 

PsEAUMï-  75,  Nafiisin  Jnd«i  Dru  ,  pagr  199. 

J«/.  Il  habite,  &c.  yint.  In  pace,  4c. 

^«<.  Je  8UI8  devenu        ^^^  p^etus  suin  si- 
comme  un  boinine  sans    ^^.   %,  .• 

secour»,  et  qui  e^t  libre   ^'^^  ^^^'V^  «'"«  «^U"' 
parmi  les  morts.  torio,     inter  mortuos 

iiber. 

PstAUMB  87.  Domine  Deosulotit  ^rrae,  p.  SSl. 
Ant.  Je  suis  devenu,         ^nt.  Factu»  uuïïh 

V.  Sa    demeure   est         „  t^    ^^^    ^    * 

établie    dans    la  paix.       .^   '»    P««^^  ^^^*«« 

I.  fit  il  babite   dans   ®**  *®*^"«  SI"*     »    Et 

in  Sion  haDitatio  ^us. 

P»terao5r«r,  toutes. 

[De rEpItre  de  l'Apôtre  De  EpîstoW  B.  Pauli 
Paul  aux   Hé-      Ap(»8toli   ad     He- 

brœos^  c.  9. 

VII.  Leçon. 

JESUS-Cbrist     le  JT^HRISTUS    as- 
.     Pontife  des   biens  ■y  sistens  Pontife» 

S^rieÇÏ  ':L  *^"""».  bonorun,, 

Relient  et  plus  parfai*,  per   amplms  et  por- 

^ui  Q'a  point  été  i'ou-  feetius  tabernaciiJum 

(rac^idet  t^mi&et^ç'tit-  non  oianu  fisictuai,  14 


8t. 
breux. 


■ 

1 

^Bw3k|R 

■B 

H 

M 

1 

406  LE  SAMEDI  SAINT^ 

est,    non  luyus  créa-  à-dire,  qui  n*c8t  point 

tionis^neque  persan-  »"  «•»"«  dea  créature» 

ffuinem  hircorum  aut  de  ce  monde,  est  entré 

^.,   ,  1  une  lois  dans     e  vrai 

vitulorum,     sed     per  sanctuaire,     non  pS 

proprium         sangui-  avec  le  sang  des  boucn 

nem   introivit    semel  ou  des  taureaux,    mais 

in  sancta^  œternâ  re-  avec  son  propre  saiiç, 

demptione     inventa.  «J'ant    acquis    une  ré- 

«i  enim  sanffuis   hir-  ^lf^P?'^»        éternelle. 

.     P  v^ar  SI  le  santf  des  boucs 

coruin  et    taurorum,  et  des  taureaux,  et  IW 

et  cinis  vituiae  asper-  persion  de  Teau  mêlée 

sus  inquiuatos    sanc-  avec    la   cendre  d'une 

lificat  ad  emunditio-  génisse,  sanctifie  ceux 

nem   camis;    quanto  qui  ont  été  souii!^.  eni 

ma-issacL-uisChristi,  '^"5  ^?!"^^"*  ""\P"i 

P  °    o    •  M  rete  extérieure  et  char- 

qui      per      Spiritug[i  ^^ji^  .  combien  plus  le 

Sanctum  semetipsum  gang  de    Jésus-Christ, 

obtulit  imniacuiatum  qui  par    TEsprit  Saintl 

DeOj  emundabit  con-  s'est  offert  lui-même  à[ 

«cientiaui  nosiram  ab  9'^"  comme  une  vic.[ 

operibus   mortuis,  ad  J.""^  f^"«  ^'f'^  1^""' 

»      .      j  IX  .  nera-t-ii      notre    con* 

fcerviendum  i)eo    Vi-  science      des     œuvrej 

ventl  i  mortes,  afin  que  noui 

servions  le    JDieu   vh 

•  vaut  ? 


R.  Astiterunt  Re- 
ges  terrœ,  et  Princi- 
pes çonve.ierunt  in 
unum.*  Âdvérsùs 
I^oininum,  et*  ad  ver- 
sus Christum  ejus. 
V.  Quare  fremuerunt 
gentes,  et  populi  me- 


R.  Les  Rois  de  II 
terre  se  sont  élevés,  e| 
les  Princes  se  sont  lii 
gué«  *Coîitre  le  Seij 
gneij  ,  et'  contre  soi 
Christ.  V.  Pourquoi  If 
nations  se  sont-ellf 
émues,  et  pourquoi 
peuples    ont-ils  forinj 


ie     vains 
Contre,  Sec, 

C'EST    p 

diaieiir  de  l 

lalirance,  afir 

souffert  la  m 

I  wpit'r     le» 

commises  sot 

testament, 

sont  appelles 

reçoit  eut  l'h< 

|<frnel  qu'il  U 

tak    Car  ou 

testament,    ij 

Ifessaire  quels 

testateur    inte 

parce  que  ie   i 

û'a  Jieu    que 

«ort;  uaj^a nt 

p^^rce,  tant  que 

teiir  est  encon 

C'est  pourquoi 

«ier  même  ne» 

firnié  qu'avec 

^"•Onm'amîî 
jeceuxqni  de 
•tans  la  fosse  : 
«"enu  comme 
"e  saris  secour 
f  Jibre  pa, 
jorts.      V.    Il 

■"dans  une  fo 

Bnde,  dans  les  t( 

r  ^h^  Vomhi 


(t  point 
éatures 
il  entré 

le  vrai 
»n  point 
es  boucf) 
K,  mais 
re  sans;, 

une  ré» 
îternelle, 
des  boucs 
X,  et  IWI 
au  niêlée' 
Ire  d'une  I 
lifie  ceux] 
ju'ù\^'  «ni 
,  une  nu» 
•e  et  char- 
len  plusle] 
?us-Christ, 
spril  Saint 
ui-même  à! 
î  une  vie 

che,  piiri-l 
tre    COQ' 

is     œuvre 

Îue  nou! 
lieu   vH 


de     vains 
Contre,  &c. 


A  TEIKEBIIE8. 

projets  ?♦   ditati 


8  uni 
Vdversùs. 


407 

inania  ? 


VIII.  LEco^r. 
P'EST   pour      ceU    T^T  ideô  novi  tes- 

Wr  iamenii  medi- 
a*oi  est  ;  ut  morte  in- 
tercedentv.,      in     re- 

earum 


\j  qiril     est    le  u)^ 

diaieiir  de  la  nouvelle 

alliance,  afin  qu'aya^it 

gouifert  la  mort-,    pour 

expier     le»     luiquiiés    demptionein 


commises  sous  Taiicien   pr8evaricationum,quae 
testament,      ceux    qui   eraiit  sub  priori  tes- 

taiiiento,  n^proinissio- 
nem  uccipiant,  qui 
vorati  sunt^  eeternss 
haereditatis  Ubi  enim 
(essaire  que  la  mort  du  testamentum  est^nriors 
testateur    intervienne  ;    neces^e  est  intercédai 


sont  ap|)ellé^«  de  Dieu 
reçoivent  l'héritage  é- 
ternel  ({u'il  leur  a  pro- 
miit.  Car  où  il  y  a  un 
I testament,    il     f«t   né- 


parce  que  le  testa  ment 
fi'a  lieu  que  par  la 
mort  ;  u'aj^ant  point  de 
Iforce,  tant  que  le  te^^ta- 
Iteurest  encore  vivant. 


Ifirméquavec  le    sang. 


testatoris.  Testamen- 
tum entm  in  mortuis 
coiifirmatumest  :  alio- 
qtiii  nondum  valet^ 
C'est  pourquoi  le  pre-  dum  vivit  qui  testatus 
nieriuême  ne  fui  cou-    est.      Unde  nec   pri- 

mum     quidem     sine 

sanguine     dedicatum 

est. 

eceux  qui  descendeut        «•  iïlstimatus    8Um 

ns  la  fosse  :  ♦  Je  suis  €um    desi  endentibus 

venu  comme  un  honi-   in  lacum       *   Factus 

esanssecours,  et  qui    sum  sicut   homo   sine 

t   libre     partni     les   adjutorio,  inter  mor- 

TL.  In   f     •"  """^   tuos  liber.    V  Pt^sue- 

Bif  dans  une  fosi^e  pro-        .  ,  .     ,         .    « 

.^     Jnde,dan8  les  ténèbre.,    «"«"^  n^^  '"'acuinfe- 

t-iis  foriuBet  daù^rombre  de  la  riori,  in  tenebrosis^  et 


Lois  ^e  y 

élevés,  el 

se  sont  lij 

tre    le  Seij 

(contre  soj 

fourquoile 

sout-elle 


H.  On 


m  a  mis  au  ran< 


mrqnoi 


le 


!l 


408  LR  BAMftDl  sAivrr^ 

in  umbrâ    mortif»  ♦  ^ort    *JotuiideTt> 

Factu»  «um,  »">  *C'  ^-  ^- 

IX.    Lbçoit. 

LECTO     enim  (f^AR     après    qae 

omni  iralldato  *^  Mojte  eût  lu  tu 

1         X  »«  •     .  peuple    tous  les  corn* 

legi.  a  Moysc  Ufiiycr-  Siandemen»  de  1.  loi, 

so  populo,    accipienR  ji  prjt  ju  sang  des  (aa- 

tanguinem  vitulorum  reaux  et  des  boucs  avec 

«t     hircoram,      cum  de  Teau,   de   la  laine 

ftouâ   et   lunft   cocci-  teinte   en  écarlate,  et 

neâ  et  hissopo,  ipsum  ^^  i'hv'sopo,  et  en  jetti 

ft    ^       Y  sur  le  livre  même  et  sur 

quoque  librum  et  om-  ^^^  ,^  ,^^    ^„  ^^ 

ncm  populum  aspcr-  gant  :  C'est  le  sang  de 

sit,  dicens  :  Hic    san*  l'alliance  que  vous  de* 

guis  testament!,  quod  vez  carder  selon  Tordri 

inandavit  ad  vos  De-  ^®  «ieu  ;  il  jetta  ausii 

us.  Etiam  tabernacu-  **,»  ««»8  •"«•  »«/»»>«'«•• 

r  ^  de  et  sur  tous  les  vaiei 

lum,  et   omnia    vasa       •  servaient  au  culte 

ministerii      sanguine  fje  Dieu.]    Et  selon 

Mmiliter  aspersit.    Et  ta  loi,  presaue  toutiej 

omnia  penè  in  san-  purifie  avec  le  sang; et i 

ffuine    secundùm  le-  il  ne  se  remet  point  de 

gem    mundantur;el  P;^;j»"f  ««"^^^^^^^"^ 
sine  sangttinis  effusi^        *' 
one  non  fit  remissio. 

R.  Sepulto  Domi-       n.  Le  Seigneur  ajfantl 

no»  signature  est  mo*-  été  enseveli,  le  sépulcre 

numentttm  ;  volventes  Ç"*  wellée;    et  ooei 

lapidem    ad    ostium  ^^/^™  ^  *i!^5^  ^T.!; 

••|Muv»  pierre  :•  Puis  on  jmit 

monumenti;    »  ro-  des  soldats  pour  le  fir« 

nentesmilitesquicus*  der.     v.    Les  Priiicei 

Cc4irent  illum.  t.  Ae-  des     Prêtres    vârm 

ceocutcs      principes  trouvsr  f  ilate,  H  m 


es  que 
ftt  lu  au 
les  corn» 
e  la  loi, 
^  des  tao* 
DUCS  avec 

la  laine 
arlate,  et 
et  en  jetti 
èmeetsur 
e,    en  di- 
le  sang  de 
e  vous  de- 
Ion  l'ordre 
jett&  aussi 
le  taberiia- 
18  les  vaiei 
t  au  culte 

Et  selon 
lue  toutee 
le  sang; et { 
et  point  de 
effusion  de  ! 


A  t^UDBf.  409 

firent  leur  demande —   Sacerdotum  ad    pila* 
•Fuis  on  j  mit,  &c       tuin,  petiemiit  iMun» 

•  Poiieutea. 


A  LAUDES. 

AnU  O  mort,  je  serai        Ant*  O  morp,     eri> 
^  mort  :  ej^fer,  j^  serai    ^çyg  tua  :  laui bUS  U- 

^'"*^®-      ~    '  us  ero,  iulvAae, 

FfiAUMB  50,  Miiereie,^af<aia. 

AnU  O  mort,  &c.  ÀnL  O  mors. 

Ant.  On  pleurera  le        ji^L  Plaiicenf  ^um  J 
Seigneur,  ^  comme    on      ^^^j      „„i^„|t„^  . 

Blenre  unnis    uniniie  ;  ^   .    .  ^      tx      •* 

perce  qu41   est    mort  quia  innocens  Domi- 

innocent,  nus  occisus  est. 

PsEAUME   42. 

U  Prophète  prie  Dieu  de  le  têparer  d'avec  Us  t/rfie»:  il  lui 
timoigne  le  dêiir  quUl  a  de  Padorer  dans  son  Temple* 


rnearaynntl 

f^leecpulcrt 
et  oDetl 
^e  avec  une! 
►uisonymitl 

jourlepîfl 
.es  ?vnstn 

•ea    vii>renl| 


JUGEZ  -  moi,  mon 
Dieu,    et  s(5parez 
Ima  cause  d^avec    celle 
de  cette  nation  qui  n*est 
pas  sainte;    délivréz- 
linoide  Thomme  injuste 
ptroiupeur. 


J 


UDICA  me.  De- 

us^  et  discerne 
càusam  meam  de  gen- 
te  non  sanctâ,*  ab 
homine  iniquo  et 
doloso  erue  me. 


Puisque  c'est  vous,  Ô  QuJa   lu  es,  Deus; 

on  Dîeu  !  qui  êtes  ma  f^ftitudo  mea  :*  qua- 

rce:  pourquoi  m  avez  i*  ^'         - 

0U8  rejette  l  et  pour-  ^e   me    repulisti,    et 

■  wàr:;ké-ie  avec  un  q^are  tristis   mcedo/ 


91)01 


mm 


410  LE  SAMEDI  SAINT, 

dùm  aflligit  me  inirâ-  visHge   triste,    lorsi^iie 

eus  ?  ">o"  ennemi  m'aflliut  ? 

•  EmiU«  lucem  luam  Faites  luire  votre  lu- 

et    vcritateni  tnam  :^  mière  et  votre  ^énir; 

ipsamededuxeruiitet  qu'elles   diripent   mes 

adduxeruut  in  mon-  P«^«tqu  elles  m'iniro. 

.                  ,          .  dûment  »ur  votre  mon. 

tem    faiictuni    tuum,  j„^„e  sainte,    et  dan, 

etinlabeinacula  tua  vos  tabernacle». 

Et  introibo  ad  al-  £t  je  m*appiocherai 

tare     Dei,*adDcum  de  Tautel  de  Dieu,  du 

q»ii  lœtiticatiuventu-  P'«"   qui    remplit  ma 

tem  ineam.         •  ^fj(^\'''^  ^  ""«  ««»««« 

Confilebor    tibi  in  Je  chanterai  vos  Wl 

•.1      A     rx          TA  anges  sur  la  harpe,  u 

citbara    Deus,  Deus  ^^^  Seigneur  et^noal 

meus:*  quare  tristis  Diea  :  mon  âme,  pour- 

es,    anima    mea,  et  quoi  êtes-vouH  triste;! 

quare          conturbas  et  pourquoi  me  truu«{ 

ing?  blez-vou»  ? 

Spera  in  Deo,  quo-  Espérez  en  Dieu  ;  cari 

niamadhuc    confite-  f  publierai  encore  ses 

bor    lin  .       saïutdre  ^^^  .^j^  .    j,  ^^^  ^^  i 

vullûs   raei,  et   Deus  Sauveur  et  mon  Dieu.  | 
meus. 

><ne.  Plangent  eum  ^rit.   On  pleurera  le 

quasi      uniû-enitum  ;  S^ig^^eur,    comme  on^ 

^    .        .         ^^         r\  pleure  un  fils  unique;! 

quia     mnocens    Do-  ^arce  qu'il  est  mort  in 

minus  occisus  est.  nocent. 

Ant,  Attendite 
univcrsi  populi  ;  et 
videte  dolore»  me- 
nm. 

?s»Ai]MB  6%,    Deus»  Dcof  meut,  pagf  3l6  et  U  tuivent» 

Ant     Attendite.  -4i?r;  Peuples,  &c. 


Ant,  Peuples,  consi- 
dérez ;  et  voyez  tousl 
quelle  est  ma  douleur. 


k  tkvibm,  411 

Ant.  Seiîrneur,  déii-       ^4nL  A  porta  inferi 

crue,     Domine,  ani* 


}tti  mon    âtne  de   la 


pte  de  i>iifer* 


mam  meam. 


CANTIQUE     D  CZF.CHIAS. 

J'AI 
(i 
U'en  vaid  aux  porlen  du 
tombeau. 


"AI  dit  :  à    la  moi- 
ié   de   ma   vie  je 


E 


Je  perds  ce   qui   me 
iKttait   d'années  à   vi- 
re ;  j'ai  dit  :    Je   ne 
errai  plus  le  Seigneur 


[ir  et  moni 

i  me,  pour- 

)U8   triste; 

me  truu-l 


n  Dieu-,  cari 
encore  seal 
\  est  toute! 
il  est  mouj 
mon  Dieu» 


pleurera  Ici 
comme  m 
ils  unique;! 
est  mort  in-| 

pies,  consi- 
voyez  tou»| 
k)a  douleur. 


gt  U  w/'ya»!' 


upleS] 


&c. 


/s.  38.  V.  10. 

GO  dixi  :     in  Ai* 
midio    dierum 
iiieoitim,    *  vaUain  ad 
portas  infcii. 

Quœsivi    residuum 

annorum  meuruni    ♦ 

D;xi  :      non     vidc^o 

Dominuin    l'duia  in 

on  Dieu  dans  la  terre  terrâ\iventlum. 

vivana. 

Jene  verrai  plus  aucun        Non  aspiciam    ho- 
airae,  aucun  de  ceux    minem  ul;ra,    et   ha- 
hjbitent   en   paix   bitatorem    quietJs. 
8  [Jérusalem.  J  ^ 

Le  tetns  de  mon  se-  Gencratio  n)en  abîa* 
ur  sur  la  terre  est  ta  est,  et  convoluta 
i;  je  suis  comme  la  est  à  me,  ♦quasi  ta- 
«edunberiçer,  que  bernaculum  pasto- 
on  plie    déia     pour  > 

I  J  r  i*iim 

'emporter.  luiu.       ^ 

Le  Seigneur  coupe  Î0       Praacisa  est,   velut 

àe  ma  vie,  comme  un  à  lexente,    vita  mca  ; 

mand  coupe  sa  toile  j^n    adhuc   onlirer, 

dejnM.ssue      [Je  di-  ^^^^^^^-^     „,^ .       ^  ^^ 

i8le  matin  I  Se^ij "pur»  i 

iuterminerezcesoir    *"»"«    "«^"^  ^^  ^*^»- 
coursde  ma  vie.  perain  finies  me 

[Le  soir]   j'espérais        Sperabamijsquead 

plusd'allerjusqn'au  maue:     *  quasi    ko, 

tm:  le  mal,  comme  gic     contrivit    omu.a 

■loii,  brigait  tous  mes  


IQI 


442  LE  SAMEDI  SAINT^ 

De  mane  usque  ad  [£t  le  matin  je  di- 

vesperam    finies  me  :  »»>«  0  V^oua  finirez  ma 

•sicutpullus   Jiirun-  ^'?  «^a»^  >»  «"'t'  je 

dinis,    iic    claiDabo:  uZ^ryZ'T"'' 

,.'  ,           .        ,  le   petit  a  une    hiron- 

meditabor  ut  colum-  delle;jegémai88aiseouu 

ba.  me  la  colombe 

Atténuât!  sont  OCU-  Mes  j'eux  se  sont  af. 

li  itiei,  ♦  suspicientes  fo'î^lis,  à  force  de  regar- 
in  exceisum. 


der  en  haut. 

Domihe^  vim  paii- 
or  ;  responde  pro  me 
^  Quiddicam^  autquid 
rèspondebit  mibi^cùm 
ipse  fecerit? 

Rec^tabo  tibt  ôtn- 
nes  annos  meos,  *  in 
amajritudÎH^  animœ 
mesB. 

Dominé^    sî  isîc  vî- 
vilur,  et  in  (alibus  vi-  "  q"?  ^*®»  ^»*»  s;  c'est 
taspiritûs  méî,    cor-   en  cela  que  consisté  la 

ripiesme^  etvivrfica- 
bis  me.  *  Ecce  in  pa- 
ce  amaritudo  mea 
amarissîma. 


Seigneur,  le  mal  mV 
cable;  répoo4ez  pour 
moi  :  que^  dirai-jc,  ou 
que  me  fépondra-t-if, 
puisque  c^est  lui  qui  me 
le  fait  [souffrir  ?J 

Je  repasserai  devant 
vous  toutes  les  années 
de  ma  vie,  dans  lamer* 
tume  de  mon  unie. 

Seî«;néur,  si  c'est  ain* 


Ta  aut«m  «rursti 


TÎe  de  mon  coeur,  vousj 
me  châtierete,   et  vous 
me    rendrez    la   vie:| 
je    trouverai    la  |)aii 
dans  mon  affliction  li 
plus  amére. 

Mais  vous  avez  reti^ 


animam     meam,     «t  rémon  âmedelaiaortj 

nonpeîiret:»  proje-  '^^'^^''''^^''^^^^11^^ 

Cîsti  post  tergum   tu-  ^<Hi8  4ousmeapéchea.| 

um    omnia    pecieala 
Mea. 

Q  uia  no  a  inférn  ùa  Aussi^  Seîgasurî  IV 


M  Seîg 

considérez  i 
fstonedoul 
«  i«  aiienne. 


Laiidattf 
^/'A  O  voi 

^'  Ma  cha 
'«  espérancJ 
I  "»"8  ne  penJ 

H"e  votre  Sal 
veiacorruptl 

Jnt.     Les 


A   LAUDES.  413 

fer    ne    vous     louera  confitebitur  tibi,  ne*- 

point,  la  mort  ne  celé-  qyg     mors      laudabit 

brera  point  vos  louan-  ^^  .#  ^^^        «xpecta^ 

ges:  ceux  ouj  desceu-  ,       .         •    i        ^      ♦ 

Lt8ouHlate.re,n'at-  !>*»"/'  ^"»  descendunt 

tenriront  point  ia  vérité  ^"  bcum,     veritatem 

de  vos  prorne.^ses  tua  m. 

Ce  sont  les  vivaRs,  Vivens,  vivens    îp- 

cesont  les  vivans   qui  g©    confitebitur    tibi, 

vous  loMerout,  comme  gi^y^  ^^             ^^^^^^  .» 

isTai»  au  ourcl  hui  :    le  .       av          *         r 

ière   apprendra   votre  P?^^^  ^l"»  »«^"™'  ^*- 

'éritc  à  ses  enfans.  ciet  ventatem  tuam. 

Seigneur,      sauvez-  Dominç,     salvum 

Boi  :  et  nous  chante-  me  fac^    *  et  psalmos 

rons  noa  pseaunies  tous  jiostros      cantabimu» 

les  jours  de  notre  vie,  cunctis    diebus    vit^ 

àins  a  maison  du  Se.-  ^             .^  ^^^^  p^. 

mmi. 

in/.  Seigneur,  Aicc  ^n^  A  portft. 

Ant,  O  vous  tous  qui  Ant.  O  Yos  omnet 

yus»'i  par  le  chemin,  qui  transitisperviam^ 

considère*  et  vojrez  s'il  attendite,  et  videte  si 

riTi^Il  "'^'""'^  est  dolor  sicutdolor 

PsEAUM 

Laudate  Domioum,  eflrs 

Ant.  0  VOUS  tous,  &c. 

V.  Ma  chair  reposera 
jM  espérance  :  r.  Et 
V0IJ8  ne  permettrez  pas 
<|ne  votre  Saint  éprou- 
ve la  corruption. 


Ant,     Les     femnic9 


meus. 
E  148. 

Jeux  iuinfanB,  page  «23. 
Ant.  O  VOS,  &C. 

V.  Caro  mea  re- 
quiescet  in  spe  :  r. 
Et  nondabisSanctum 
tuum  videre  corrup- 
tionem. 

Ant,  Mulieres(s£- 
Ta» 


4 14  lE  SAMEDI  SAINTj 

denteâ  ad  monumen-*  étant  dQ^isea  auprès  du 
tuni,     laiiïeutabantur   «sépulcre,       «e    lamen. 

fti^iites  Doiniimm.  Jf^^"*    «"    pleurante 

oeigueur. 


Ant   Mu  lierez. 

V.  Christus  factus 

f^M  pro  iu>bi8  obediens 

UBciue     ad      inoitem^ 

inoit^m  autcm  crucis. 


Jrjt.  Les  femmes,  &c. 

\.  Jc?ns- Christ  sVst 

rend»»  pour  nous  nUh* 

faut  nis(|ii*i!i  la  mort, et 

jusqu'à   la   niort  de  fa 


croix.  C'est  pourquoi 
Fropter  quod  et  De-  Diei  Ta  élevé,  etluia 
VisexaHavit  illum^  et  donné  on  nom  qnie«t 
dedltilU  iioinen  quod  au-deB*us  d«  tout  nom. 
est  s«per  omne  no* 
men» 

F.t  le  reste  comme  au^JenJî  Sahtt  page,  ijo, 
Aux  Pktitksheures,  tout  te  dit  comme  au  jtudi  S^ttt, 
txcepii  le  V.  ci.desauSt  Chrtbtus»  ctc« 


msÊSs 


mm 


A  L'OFFICE  DU  MATIN. 

lifjl.  Tout   roîfice   du  Famedi  Saînl  jusqu'à  la  Mcw, 
est  consacré   à  la   mémoiro  de    la   sépulture  du  Sauveur. 
Miii   à   la.  Me>ye  ou    le   r.t>|)r^8cote  aux  yeux  deft  fidèh 
Borianl  du    (uin()e:)u.  et   trioMiphunt  de   i»    mort  par  ni 
réRurreclion.     C'est  pour  cela  «jti'on  rend   aux   aiileiiloinj 
les  orneiuèqa.d4ant  on  leg  avait  dépouillas   le  Jeudi   Snùit  ; 
que  Pou  béitit    le   f^u    qui   doit  les  éclairer,  el  quei'dQ 
allume  le  rier^e    l'aschal,  apr^s  une  bénédiction  Rolen. 
nelle.     Te  cieijçe  repréieule.  le  Corps  de   noire  ^ei^neurJ 
On  ne  Palluine  pas  d'abord  pour  ^urcr  Jésus-Cbri^tl  inurt.  j 
Les  cinq   crains  d'encens  qn\tu   y   attache  en  forme  de 
croix,  représentent  let  cinq  plaies  dont  ce   Dieu  Suiveur 
a  Toulu  conserver  les  cicatrices  sur  son  corps  gloricuxet 
ressuscité:  la  bonne  odeur  de  l*eucens  peut  signifier  ici 
parf'uiusdonl  on  l'avait  embaumé  avant. de  le  mettre  d*ni 
io  sépulcrti,    Qn  ailutue  «qiuile  ce  cierge  pum  marquer )> 


aVofpice  du  matin.  4Ï5 

tésnrrerlion  àe  Jétus.C  hritt ,  et  enfin  on  ftllumc  le»  lampet 
cl  les  aiitrt>s  ciero^es  pour  non» apprendre  que  U  résurrec* 
tiun  (iu  Chef  doit  être  suivie  de  relie  de  luii>  les  membre»» 
AiiMÏ.  «près  rellf  ccréiuonie,  l'B^^lise  se  piépure-Lell».*  à 
cunsu-rer  l*eau  bapliamale,  qui  rtoil  êire  le  lumbeau  m}'»lé* 
rietix,  où  le  pécheur  rnUe  mort,  pour  en  Horlir  vivant, 
comme  le  sépulcre  rendit  à  la  vie  le  Corps  de  Josjns-Chrisl 
nu'il  avail  reçu  unorl.  On  commence  par  la  Icdurede» 
Projihelies  qui  servent  d'insfruclion  à  ceux  qu'un  dK>il 
baptiser.  Celle  lecture  est  entremêlée  de  prières,  pouf 
deiniinder  à  Dici^  le  fruit  du  Sacrement  qu'un  va  adiui- 
ftitlrer. 

On  procèf^e  ensaîle  à  la  bénédirlion  desFonvS^  Totit 
jet  effets  du  baptême  sont  admirablement  décrits  par  lef 
|irièr«i  qtii  compuseat  cette  biuédiclîon,  et  par  les  térè^ 
munies  qui  raccompagnent*  La  Préire  v  divise  IVau  en 
furmedecroii,  pour  muutrer  que  la  grâce  et  la  sainteté 
Boui  sunt  données  par  iei  mérites  de  ia  croix  et  te  la 

CiiiuD  de  Jésui.Cbrut.  Peu  après  il  louche  l'eau  avee 
maioten  demandant  qu'elle  ne  soit  point  profanée  (  pula 
ilfsi^  trois  fi|{uei  da  ciuix  pour  la  bénir  au  nom  de  ta  trè» 
ninle  Tri!)itè  11  aépare  reau  avec  la  main,  et  en  jette 
queiques  gouttei  tiors  dcifoiili,  vers  iei  quatre  partiel 
du  nit>ndei  pouf  ii^nilier  que  la  g! are  du  Baptême  est' 
répandue  par  tonte  la  terre.  Peu  après  il  aspire  trois  fuis 
tor  l'eau  en  forme  de  croik,  poor  marquer  que  JésuN- 
Cbrisi  par  'es  mérites  de  sa  croix,  communique  son  ^aiut 
Esprit  à  ceux  que  Ton  baptise,  comme  il  le  rommimiqu» 
iiri  Disciples,  après  sa  résurrection,  par  le  souffle  de 
ubuiicbe.  Il  plonge  dans  l'eau  le  cierge  Pascal,  pour 
nuu*  apprendre  que  Jésus  Christ,  dont  ce  i'i<^r>>,e  est  la 
I  figure,  Ciil  celui  qui  donne  aux  eaux  ia  vertu  de  nous 
Uoclifier,  les  ayant  deslinéca  à  cette  fin,  lorsqu'il  fut 
baptisé  lui-même  dans  les  cauX  du  Jourdain.  Enfin  le 
Vféire  méîe  avec  l'eau  baptismale  de  Pbuile  sainte  et  du' 
(bréine  dont  on  oindui  ceux  qui  seront  baptisas,  pour 
nirquer  plus spiécialeiuent  que  le  Baptême,  eu  purifiant 
uocîme,  la  consacre  en  même  temsà  Dieu. 

Après  cette  Hénédiclion  on  baptise  ceux  qui  se  pr^. 
•fm«iit  pour  recevoir  ce  Sacrement,  qu'on  ue  donnait 
jttlfefoissolemnelleuient  qu'en  ce  jour,  et  le  Samedi  veille 
«la  Peutccôte.  Ou  revêtait  donc  rcbe  blanche  ceux 
J»" l'avaient  reçu,  et  ils  portaient  cette  robe  jusqu'au 
«nedi  suiTaAl,  qu'^n  appelle   encore   Hakbt^tum  inuIHt^ 

T4 


416  LE  »AMEDI  SAINTj 

le  Sumedi  de»  kabitt  blanc».  Ils  afsistaieni  pendant  f ei hoit 
jours  à  tout  l'office  de  l'ËgUse  qui  pnratl  n'être  coinpoié 
4|ue  pour  eux,  comme  il  est  facile  de  le  remarquer.  U 
•ér^muDÎe  de  U  Bénédiction  et  du  Baptême  ajrant  été 
longue,  la  Mes^e  est  plus  courte  qu'à  l'ordinaire,  aioii 
que  les  Vêpres.  Autrefois  tout  cet  office  lefaiiailau 
soir,  Us  fidèles  demeurant  dans  l'Ë^lise  jusqu'après  le 
chant  du  coq.  afin  d'honorer  l'heure  inconnue  de  la  ré- 
•tirrcclioD  de  Jésus  Christ, laquelle  arriva  cette  nuit  même. 
Il  ne  faut  donc  pas  regarder  celte  Messe  comme  la  Mine 
011  bamcdi  Saint  :  elle  appartieut  proprement  \  la  nnit  de 
Pâques  I  et  quoiqu'on  la  dise  maintenant  vers  midi,  on 
n'a  point  changé  les  termes  :  nous  j  voyons  encore  le  mot 
4e  nuit,  pour  nous  faire  souvenir  de  Tancien  usage. 

jivjeuri' hiii  on  cowore  fArttel  d*un  patentent  h!anc  xur  U. 
quel  on  attache  légittmtnt  un  pa>f ment  violet.  Onymei$ix 
{handfiiera  garnit  de  cier^iê  de  cire  blanrbe  qu'on  n'aUumt 
que  pour  laGrnnd*  Mtstei  et  la  p  or  le  du  Tabernacle  doit  être 
ouverte^  Onmetsur/a  trédtnce  tout  te  qui  ett  nécefsaire  pour 
M  Grand'  Mtbte,  U  tout  couvert  d^une  érkarpe  b/ancki  et  d'une 
autre  'violette  par  de-  sut.  Ont  met  auprèt  d'elle  troi»  cota 
reaux  violet;  Suf  ieBanc  du  célébrant  sNie  CAatuble  violette 
ppur  iui%  at'ec  un  manipulf  et  celui  du  f^iacre.  Sur  ceux  da 
lî>iacre  et  Seus-'Oiacre  leutê  bonnet».  Lei  i^colytts  mMat 
Mussi  Uurê  càandetier$  atr  la  crédence  tan*  les  iâHumer» 

Ou  pripate  pofir  la  bénédiction  du  feu  nouyean^  dara  k 
metiibule  ou  à  la  porte  de  PEglisCt  une  table  couverte  d'une 
nupe  blencke^  tnr  laquelle  onmet  une  Dalmatique  blanche  ewe 
i'étoU  et  le  manipule  pour  te  Diaire^  un  manipule  violet  pour  h 
^ous»  Diacre  f  un  Mitttl  etunàasiin  dant  lequel  tout  les  ea({ 
gtaint  d'encens  qui  doivent  être  mit  au  cierge  Pascal^  On  met 
tuusti  à  côté  de  cette  table  un  réchaud  plein  de'  cbarbont  aliunh 
de  feu  tir4  de  pierre  à  /u*iU  des  pin'ceitet^  quelques  allumettn 
Cl  delà  bougie.  On  place  aïrprcche  le  cierge  4  troit  brancha 
porté  par  un  roseau  d*unt  longueur  ccnvetiwfle,-  '■ 


BENEDICTION  DU  FEU. 

le  signal  donnée  le  célébrant  en  auhe,  rei'étu  d'une  éloUe  ti 
chabpi  tiotetfesi  et  les  Diacre  et  f^ous- Diacre  en  chasvMfj 
violettes  pliées,  torient  de  la  Sacristie  avec  les  Molytes,  le  Ce- 
réftoniaire  elle»  thuriféraires  dans  l'ordre  suivant  y  l^p^*' 
miet  Acolyte  marche  seul  le  premier^  or  tant  le  Hénilicr,    */"* 


A   l'office  du   BtlTIN.  4lt 

nwiéu  Tkurifirairt  ^i  peru  Vencenioir  xmidi  d'une  mah 
tl  la  navette  de  l'autre.  Le  second  Acolyte  marche  à  fa  gauche 
i^Thurifiraire  le»  mains  jointes.  Le  Sous*  Diam  portt  la 
troix  vient  ensuite  sui*vi  du  Clergé  gui  marche  deux  à  deux  et 
tnfn  du  Célébrant  qui  seul  est  couvert,  le  Diacre  marchant  à 
ta  gauche  le9  mains  jointes  et  *a  tête  nue.  Tous/ont  la  génu» 
pxioM  devant  la  croix  du  grand  Autd^  excepté  le  Soue. Diacre 
tt  le  Célébrant  qui  seul  fait  une  inclination  pr^onde*  Le  ci» 
rimoniaire  marche  au  us: lieu  du  clergé. 

Le  nous- Diacre  arrivé  au  lieu  de  la  Bénédiction  H  place  è'^ 
teppoHÙc  de  celui  où  doit  se  mettre  le  célébrant^  to^t  te  Clergé 
n  arrivant  fait  une  inclinmion  profonde  à  la  croix  et  let  pTtsM 
dignes  fermant  le  cercle  du  côte  du  Célébrant  à  la  droite  du  quêt 
u  plactnt  (près  ds  la  table)  le  Diacre ^  le  Cérémoniaire,  le 
ntcsnd  Acolyte  qui  alors  porte  le  btsssin  des  grains  d*entens^  h 
Thuriféraire  et  enfin  le  premier  Aiiolyte  qui  parte  le  Bénitier, 

le  célébrant  9" étant  découvert  et  ayant  saisie  la  cr»x  avec 
k  Diacre  commence  la  bénédiction  dafi»  nemvaau  en  disant  iaut< 
haut  et  les  main»  jointes  les  trois  oraisoxê  mivanteê  marquées- 
Ami  k  Missel  placé  sur  un  pupitre, 

T.  Que  le  Seigneur  v.  Dominug  vobîfl- 
wit  avec  vous.  r.  Et  cum,  R.  Et  cam  spiri- 
avec  votre  esprit.  ^^  ^^^^  "      . 


Prions. 

ODIEU,  qui  par 
votre  Filsy  la  pier- 
re angulaire  de  votre 
Eglise^     avez    allumé 
hxA  les  qœurs  des  fîdé- 
ï»  le   feu    de    votre 
j  amour  ;    srmetîfiez    ce 
^u  nouveau  que  nous 
Avons  tiré  de  la  pierre 
pour  notre  usage  ;  et 
feites-noxiâ     la    grâce^ 
I  q|ie  durant  ces  fêtes  de 
Pâque  nous  soyons  tel- 
iMoent    embrasés    des 
^sirs  du  ciel,  que  nous 
poisiioos  arrirer  avec 


Oremw. 

DEUS,  qui  per 
Filittin  tuum  an- 
gularem  scilicet  lapi* 
dem,  élaritatîs  tum 
ignen»  6d«Jibus  con- 
tulisti  :  productum  è 
silice^  nostris  profu- 
tiirum  usibus^  novum 
hune  îgnem  eanctif  fî* 
ca  :  et  concède  nobis^ 
ita  per  haecfesta  Pas- 
chalia  cœlestibus  de- 
sideriifi    inflammari; 


m 


Bip 


418  LE  SAMEDI  s^-^rr^ 

ut  îid  perpetuae  clari-   'a  pureté  de  cœur  €t 
tatis,  piuismentibus,    l'esprit    nécessaire,    à 

valeamus    festa    per-   ces  fêtes  éternelles  où 
.•ni  non»  louirons  d  une  In. 

tingere.  Pereumdem   ^j^r^  qui  ne  finira   â- 
Cnristuni    Donnnum.  niais.      Par    le 
nostrum. 
K.  Amen^ 


mais.  rar  le  même 
Jésus-Christ  notre  Sei- 
gneur a^  Ainsi  soit-il. 


Prions* 
NE  un 
Père  tout-puissant» 


QEIGNEUll   Dieu, 


Oramus. 

DOMINE  Dcus, 
'  Pater  omnipo- 

tens,  lumen,  indencir  lumière  éteriielle  et  m- 

ens,    qui  es  conditor  corruptible,     Créateur 

omniuiH      Immnum  :  ^?  toute  lumière:  bé- 

hpnP+Hir  hor  liimpn  "««sez xel]e-ci,.que  vous. 

Denetdic  noc  lumen>  ^^^^   ^^j^     ^^^.^   ^^ 

quod  a  te  sanctitica-  sanctifiée  en  éclairant 

tumatquebened4ctptn  le  mondç  entier  ;  a(ia 

est^    qui     illiUiQinasti  qu'elle  serve  à  enflam- 

ouniem  wnuudum  ;  ut,  ™er  nos  cœurs  et  à  é- 

ab   eo  lumiiie  accen-  clair-r  nos  esprits  du  ."eu 

'iimnr    ataue  illumi-  «^^  votre  divine  clarté,  et 

amui,  aique^iiiumi.  ^,^^^^^  ^^^^  ^^^ 

neiimr  igne  clarUcais  éclair^  Moyse   sortant 

tuaî:  et  sicut  illumi-  de  l Egypte,  vous  celai- 

nasti  JVÎoysen  exeun-  riessde  mçmenoscœurs 

tem   de  ÎEgypto,  ita  et  n  os  sens,  ensorteque 

illumiiiea     corda     ^t  «ouf    pulsions    nous 

sensus 

vitam 

nam  pervt  nire  merea-  nelle  :  Par  J.  C.  N.  S^ 

mur  :    Per  Christuin  ».  Ainsi  soitri!.. 

Domijium  uostrunx. 


iiea     corda     ^t  "°"?    puissions     nous  i 

^^è.,^o      „*iv^  rendre    dignes  de  par* 

inostios;  utad  t|^.  '      «n*'  jour  i  la 

etlucem   œter-  vie  et  à  lumière  éler- 


<,  " 


A  l^OFFICE   DU  MATIN. 


Prions, 

SEIGNEUR,  qui 
èiCfi  la  sainteté 
même,  l^ère  tout-puis- 
gant,  Dieu  éternel,  dui- 


Oremus, 

.OMINE   sanc- 

le,  Pater  omni*- 

potens,  œterne  Dcus, 

benedicentihus  nobis 


d; 


çiiez     co-opérer    avec 

nous,  qui  bénissons  ce  hune  ignem  in  nomi- 

feu  en  votre  nom,  et  au  ne   tuo,  et    unigeniti 

nom  de  votre  Fils  uni-  pili]  tui  Dei  ac  Domi- 

que  Jesus-Christ  notre  ni  nostiUesu-Christi, 

Seia[(ieur  et  notre  [Jieu.  *cj       -x-v    c       *• 

etîu  nom    du  Saint-  et  Spiritus  Sancti,  co- 

Esprit  :  défendez-nous  operari  di^nens  ;    et 

contre  les  traits  euflani-  adjuva     nos     cantrd 

mes  de  Tennerai,  et  ré-  ignita  tela  inimici,  et 

pandez  sur  uous  la  lu-  illustra   ffratiâ  cœles- 

Micre  céleste  de  votre  ^j  .    Q^f  vivis  et  re- 

grâce:    o  Dieu  qui  vi-  ^             ,        n    . 

m  et  réiçnéz  avec  le  &^^^?  cum  eodem  Uu- 

mêraeJ.  C.   votre  FiU  genito  tuo,  etSpiritu 

unique,  et  le  Saint- £s-  sancto      Deus  :     per 

prit,dan8  tous  Içs siècles  omtiia  sœcula  sseculo* 
de^  siècles,     ii.  Ainsi 


8oit-iL 


ruiR. 


11.  Amen. 


Jprèt  In  Rénfdhtion  du  /eu,  Faeotifte  qui  porte  lei  5  grarn» 
tmtns  s'avance  devant  le  céUbrant  qui  te»  bénit  en  ditant  COrai' 
wt  uUoaate^  pendant  lé^uelte  le  Thuriféraire  met  du/eu  béni  dam 

fencensoir. 


NOUS  VOUS  suppiî-  -mj] 
ons,  ô  Dieu  tout-      W 

niiiauun»     An.  C^l^^  — :_  ▼ 


ENIAT,    quœ. 

.    - .  .        sumus,  ouini* 

puissant,  de  faire  venir       T         r.  ^^ 

sur  cet  encens  une  effu-  P^*^";*  ^^^^>     ^P®*^ 

«on  abondante  de  votre  "^^   mcensum    larg-a 

bénédiction:  et, comme  tua;      benefdictioni» 

^ous  régénérejt  iuvisi-  inftisio  :  et  hune  noc- 

Wement  le  monde, allu-  turnum    splendorem, 

«iwvoiis-même  cefeu  invisibilis     régénéra^ 

^'H  nous  doit  éclairer  a  j      ®  a 

|pe»d.nt  cette  nuit;  aûtt  «*''  '«='=*^«*«  •   "^  "«» 


mi 


420  t.E  SAKfEDï 

solùin  sacrificium^ 
quod  hâc  nocte  lijla- 
tum  est^  arcanâ  lii- 
minis  tui  admixtiene 
refulgeat:  sedinqao- 
cumque  locoexhujus 
sanctificationis  inyste- 
rio  aliquid  fujerit  de- 
portatum^expulsâ  dia*- 
bolicae  fraudis  nequi- 
tiâ,  virtus  tuae  Majes- 
latis  assistât  :  Per 
Cfaristum.  Dominum 
nostrum. 
R.  Amea. 


•AINf,  * 

que  non-seuieraeat  le 
mérite  et  la  dijrni*^  ùu 
sacrifice  qui  vous  yeU 
offert  en  soit  plus  re- 
levé par  le  mélange 
secret  de  votre  lumière, 
mais  aussi  qu*en  quel- 
que lieu  quon  porte 
quelque  chose  de  ce  qui 
est  ici  sanctifié,  les 
tromperies  et  la  malice 
du  démon  en  soient 
chassées  par  la  vertu  et 
la  présence  de  votre 
Majesté  :  c'est  ce  que 
nous  vous  demandons 
par  J.  C.  N-S,  a.  Ain- 
si  soit-il. 


L9  Prêtre  met  de  feneena  daHS  rSncetttoir,  <<  V  iénit^  en  ditmt  : 

Ab  illo  bfinef  dicariis.  Daigne^,  6  mon  Dieu, 
in  ciijus  honore  cre-  bénir  cet  encens  qui  va 
maberis.  brûler   en   votre  hon- 


brûler 
neur. 


Il  Jette  trois  fois  d*  tenu  bénite  sur  les  5  grains  d'encens  et  lur  k 
/en  nouveau^  au  milieu,  à  leur  droite,  et  puis  à  leur  gauths 
disant  â  voix  basse  : 

Asperges   me,  Da-  Fous     m'arroserez, 

mine,      hyssopQ,      et  Seigneur,    avec    Thys- 

mundabor  :      lavabis  ««P^»  «*  là  serai  pur: 

X  vous  me  iaverez«  et  16 

T'u-t    '"Çf  "^r™    sert.' Sus  blanc- que  1^ 
deaibabor.  Fs,  50^        neige. 

Ensuite  il  encense  de  trois  coups  les  5  grains  d*encens  et  le  feUf^ 
Cependant  on  éteint  toutes  les  lumières  de  l'Eglise^  afin  de  Its  alla» 
mer  bientôt  ap^is  du  feu  nnuveau.  Ce  qui  nous  représente  que  l'an» 
cienne  loi,  qui  aooit  été  donnée  parmi  tes  éefairs  et  les  tonnerres^ 
ctsne  nujaurd'Aùi,  comme  n'étant  que  la  figure  de  la  loi  Evangéliquif 
qui  prend  son  cmnmmcement  dans  ta  Résurrection  de  Jésus*  Christ. 
Jprii  la  bénédiction  le  Sous'Piacre  prend  un  manipule  «Me/, 
te  Imere  uneétole,   un  manipule  et  un»  dalmiUi  f  ne  blançhif  h 


A  l'oviice  ou  hatim. 


42:11 


tilUrâtU  bénit  Vencens,  et  reprend  ton  bonnet  des  mains  du  Diacre,, 
ifuuite  on  9«  au  chœur  en  tordre  suivant.  Le,  thuriféraire  ajfant 
Itit,  Jcoijf  te  qui  par  te  tes  grains  d*  encens  à  ta  droite^  marche  le 
nrtmier»  Bnsuile  le  SousiJDiaara  qui  porte  la  croix ^  le  Clergé  deux 
i  (kar  au  milieu,  du  quel  te  tient  te  cérémoniaire.  £ri/in  te  Diacre 
«si  perte  le  cierge  à.  *rois  branches,  ayant  à  ta  gauche  te  premier 
tiAlgte  qui  tient  une  bougie  allwnéf.  Le  célébrant  marche  le  dernier 
'a  nuùns  jointes  et  la  té  te  couaerte.  Le  Diacre  étant  entré  dans  /*£. 
êUu,  tAcoljfte  qui  marche  auprès  de  luit  lui  allume  une  des  branthes 
i^derge  qu* il  porte  i_  et  V ayant  ensuite  élevée,  il  fait  avec  tout  le 
dttii^ut  géni^/lexiott  chantant  seul  dluue  jfoix  grave  ei  médiocre  ,<- 

Voici  la  lumière  de        Lumen  Chrisfû 
J.  C«  ' 

Le  Chatur  répond  : 

Rendons     gfrâces    à       Deogratiafi. 
Dieu. 

Uellame  une  teeonde  branche  au  milieu  de  P  Eglise,  et  ta  trsidètM 
in&id  V  Autet^  chantant  la  mime  chose  et  faisant  à  chaque  fois  ta, 
ikf^sion  avec  tout  le  Chttur,  qui  lui  répond  de  la  même  manière, 

Lt  clergé  entre  au  Chœur^  Sansfàir*  dl'autre  génuflexion  que  celle 
pf  il  fuit  avec  le  Diacre  et  se  tient  de  bout  et  tourné  vers  P  Autel, 

Le  Diacre  portant  cet  trois  bougies,  et  chantant  à  haute  voix 
Unen  Cbrittii  aux  deux  extrémités  et  au  milieu  de  l*  Eglise 
»m  représente  h  prUication  des  Apétres,  qui  ont  annoncé  la  foi 
Ctthelique  au  milieu  et  aux  extrémités  de  la  terre.  n 

Le  Diacre  ayant  chanté  pour  laSefots  Lnmen   Chricti   remet  la 
hmm  du  eiergaâtrôis  branches  à  l'Acolyte  (qui  en  arrivant  a    dû 
ftrterpromptempnf  swtacrédenfx  la  bougie  qu*H  tenait,)  se  réunit 
«  téUirant  au  bas  des  degrés  et  se  pLce  À  sa  droite.      Le  cérémom 
lîiire  et  Cacolyte  qui  tient  leRoseau  se  mettent  à  la  droite  duDiacre, 
VJfolytf  qui  porte  les   grsUns    4'etcei»,     ensuite  le       Sbutm. 
Katre  et  enfin  le  Thuriféraire  se  placent  à  la  gaUçhe  du    ciléirant,. 
r«n  (tant  rangés  dans  cet  ordre  font  la.  génufhxian  à  Pexceptiem 
\  tu  Stui- Diacre  et  deVMolyte  qui  porte  lt  roseau.    Le  célébrant 
\jàl  «ne  indinatian  profonde  à  Us/croix  de  V Autel,  Y  montant  ensuite 
I  il  kb^te  et  se  retira,  au  côté  de  V  Bpitre, 

Cependant  le  Diacre  ayant  reçu  le  livre  des  maint  du   Céré* 
[*n\$ire,  monte  tur  lt  marche  pied  et  demitttde  à  genoux  la  bi* 
Mdktivn du  cfU^r^nit endh^nt i 

|ib  père  éonnéiimbï,  &.        Jubé  Dohine,  &c,  ^* 

Le  féUbrant  la  lui  donne  en  disant  : 

Bittéd,  Que  le  Sei-  Bmed.  Domînud 
neur  soit  dans  votre  git  in  corde  tuo  et  in 
jur  et  sur  vos  lèvres,  jabiis  tuis  ;  ut  digne  et 
w  que  vaus  pu^lieai .  «^_^^*^^*  ° 

ifoeoient,  et  comme  U^^"™»®^"^^^   anmia.  . 


5 

■M 

■JW 


^J 


♦22  lE  SAMEDI  SATNT, 

lies    8uum    Paschale  faut,  les  louantes  de  ;>» 

proBconium  :     In  no-  1!?1"®-     ^W^"^  ^^ 

!«;««  Pc.*«o    <kf  CiU;  Pcre,  et  du  Fils,  et  du 

ininc  Pivtns,  et  F  hi,  gaint  -  Esprit.       a:»!! 

f  et  Spiiitus  aancti.  goit-il. 
Amen» 


Ainsi 


On  ft«  UtAl  >«iNf  réticent  I    cor  fii  èénldtetion  faite  â  ihporU 

JL«  Diàere  ayant  reçu  fa  binédiction^  descend  au  bas  des  âtgify 
tntre  Fjécoljftt  qui  lient  le  Jtostau  et  te  eérémoniaire  qui  eut  n  li 
droite  de  Vautre  Acolyte.  Ayant  fait  aoee  tous  les  né  fier  s  la  i.é. 
nujlexion  comme  au  retour  de  la  procession  il  va  au  côte  de  V  Eva». 
gilepréiéde'  du  Cérémoniaife^  du  Thuriféraire  et  de  l*Acolyttqui 
porte  les  grains  d*eneens^  et  du  SouS'l)iacre  à  la  gauc/ie  (1u<jud 
maiCheP Acolyte  qui  porte  le  roseau.  Lorsqu'une  ont  atrivttdt^ 
vaut  le  puptlrcy  ils  se  rangent,  tons  sur  une  même  iigne,  It  Diatrs 
aumilieu^  oy(int  àia  droite  le  tiré moniaire^  le  Sous- Diacre  qui 
tourne  Vimage  du  Crucifix  vers  le  célébrant  et  le  Thuriféraire  ;  tlà 
sa  gauche  VAcofyie  qui  tient  le  to%eau  et  celui  qui  portt  les  grains 
d^enetns.  Le  Diacre  encense  le  livre  comme  à  C Évangile:  ensuittU 
Célébrant  et  tous  ceux  du  Chœur  se  tenant  debout  et  tourné»  vert 
iui^  it  chante  les  mains  jointes  le  Cantique  suivant» 


♦BENEDICTION  DU  CIERGE  PASCAL. 


EXULTET  jam 
Angelicaturba 
cœlorum  :  exultent 
divina  mysteria  :  et 
pro  tantî  Régis  vic- 
toriâj  tuba  insonet 
«ahitaris.    Gaudeat  et 


UE  la  multitude 
des    Angles  qui 


Q 

sont  dans  le  ciel  se  ré- 
jouisse maintenant  : 
Que  les  divins  mystères 
se*  célèbrent  avec  une 
sainte  joie  :  et  que  le 
son  de  la  trompette  sa* 


•  Cette  Béoédiciion  se  fait  p^ir  \e  Diacre,  qootqu^nférirur  n 
Prêlre,  parce  que  la  flésurreciion  de  J.C.  ftété  annoncée  aox 
ApôtrcB  par  8aint«  Marie  Ma^delaine  qui  était  d'an  srxe  inK* 
rieur  :.  mais  N-  S.  l'a  aiesi  \«ouIh,  ntin  que  le  seke  qui  avait  iniro- 
diiii  1^  mort  dans  le  monde,  auBOOÇll  It  prcaicr  î»  vie  et  la  li* 
iCM|^tioB  du  genre  huniaia. 


A   L'OFFfCE 

hrtaire   publie    la  vic- 
toire d*un  si  grand  Roi. 
Que  la  terre  ulaire'e  par 
des  raj'ons  si  brillant, 
soit  remplie  d^allégres- 
sC)  et  qu'au-  mi-lieu  des 
lumières  dont  le  Monar- 
que élernel  se  plaît  à 
l'éclairer,  elle  reconais- 
se  enfin  qu'elle  est  dé- 
livrée des  ténèbres  qui 
couvraient    le     momie 
entier.    Que     l'Egal  i^e 
notre  mère  se  réjouisse 
«usai,  ornée  qu'elle  est 
deTéclat  d'une  si  gran- 
de lumière  :   et  que  ce 
temple    reteu tisse    des 
acclamationa  des  peu- 
ples.   C'est  pourquoi,. 
mes  très-chers    frères, 
vous  (|ui  êtes  éclairés  de 
l'admirable    clarté    de 
cette  sainte  lumière,,  ûi- 
voquez    avec    moi,  je 
vous  prie,la  miséricorde 
de  Dieu  tout-puissant  ; 
afin    qu'ayant    daigné 
n'admettre,        malgré 
Qon  indignité,  au  nom- 
bre de^.  Lévites,  il  ré- 
pande sur  moi  les  rayons 
de  sa  divine  lumière,  et 
m'accorde  la  grâce  de 
Ëiire  dignement  l'éloge 
de  ce  cierge  consacré  à 
ion  nom;    Par  N.  S. 
•1>C.  son  Fils,  qui  étant 
ÏÏm  vit  et  règne  avec 


DU   MATIN.  48â? 

tellus  tantis  irradiala* 
fulgoLibûs  ;  et  œterni 
Régis  spleudore  illus- 
trata^    totius  orbis  8e 
sentiai  a4nisi£6e  cali- 
g'inem.      Lsetetur  et 
mater  Ëcclesia^  tanti. 
luminis  adoniata  i'ul- 
goribus  ;    et    magnis. 
populorum      vocibus 
haîc     aula     resultet. 
Quapropter  adstaiites* 
vos^    fratres  charissi- 
iiiï^  ad  tam  niirain  bu- 
jus  sancti  luminis  cla- 
ritater.i  uȈ    mecuin> 
c^uoîso,    Dei  omnipo-r 
tentis    misericordiaui 
invocate  ;    ut  qui  me,, 
non  meis  merilis^  in- 
trà  Levitarum  nume* 
rum  dignatus    est  ag- 
gregare^    luminis  sui 
claiJtatem  infundens^ 
Cerei  hujus    laudem 
implere  pèi  ficîat:  Fer 
[>ominum      nostrum 
Jesum  Christum  Pi- 
lium  suum  ;  qui  cum 
eo  vivit  et  régnât  in 
unitate  Spirilûs  sanctl 
Deus. 


i 


I.' 


^1 


.*•!♦ 


! 


Per  omnia  ssccula 
ssculorum.  r.  Amen 


4!Nf  ns  SAMEDI  SAINT^ 

lui  en  Tunité  du  Saint* 
ËHorit. 

Dans  tous  les  siècles 
des  siècles,     r.    Aiusi 
8oit-il. 
V.  Dominu»   vobis-       v^  Qw«   le  Seigneur 

CU111.    R.  Et  cum  ipi.  «^'*  «»^f  ^^"»;  *•  ^^ 
..     .  *^      avec  votre  esprit. 

V,  Sureùm  corda.       _  ri^„^.  ^^„    _ 
,,  ,  I    rx  ^'  ^'levez  vos  co&urg. 

R.  Hahcmus   ad   Do-   j^^  jy^us  les  tenons  é- 

mi  nu  m.  levés  vers  l^s  Sei^rneur. 

T.  Gratias  agamus    v.  Rendons  gtvtce»  au 

Domino  Deo  nostro.   Seipjneur   notre    Dieu. 

H,  Dicnum  et  justum  ?*;  ^'®«>  •*"  devoii  bien 

^  -     ^               •*  bien  raisonnable  et  bien 

^»*-  juste. 

Verè    dignum     et  II    est  certainement 

jûstum   est,  inrisibi-  bien  iuste  et  raisonna- 

lem     Deum    Pàtrèm  î»^®  ^«  **'«•«  servir,  de 

^^»:«v^«A»«^*»     l?:i:  t®"t  notre  cœur  et  de 

omnipotentem,    Pili-  ^^^^^  raffectioa  de  no- 

Umqueejus  unigeni-  tre  âme,  le  son  de  notre 

tum  Dominum   nos-  voix     à    célébrer    les 

trutn^JesumChristum  louanges  du    Dieu  in* 

toto  cordis  a€   mentis  visible,  du   Père  tont- 

aflfectu,    et  vocis  mi-  P«i«wn^  et  de  son  Fil» 

.:««^»:^      «^«c^.^»..^  .  unique  notre  Seignear 

nistcrio     personare:  j^sîTchrist  ;  ^Si    s 

Qui  pro  nobis  aeterno  pgy^  p^^  j^^^^j,  go» 

Patri,    Adœ  debitum  Père  éternel    la  dette 

solvît  ;  et  veteri's  pia-  d^Adam^  et  qui  a  effacé 

cuil.    cautionem    pib  P»r  son  sang  lacédule 

cruore  detersit.  Hœc  ^««   P«»?«»  auxquellet 

„♦  ^„;.„  #»  ^4«    r>„„     nous  avait  engagés  1  an* 

sunt  enim  feste   Pas-  ^^^  ^^^^  du  premier 

cîialia,  m  quibus  ve-  homme.  Car  voici  1« 
rus  ille  Agnus  occidi-  f^tes  de  Pdque,  dani 
tuf^    cujus  sanguine  iMqaekleis est  immolé  }• 


A  l'opfice  du  matin 


véritable  Agneau,   dont 
le   san^    consacre     les 
portes  et    les   maisons 
des  fidùles       V^oici,    ô 
mon  Dieu,  la  nuit  dans 
laquelle   vous  avez  fait 
passer  à  pied  sec  la  iner 
rongée  ù  nos  Pères,  les 
enfans    dUsracl,    après 
les  avoir  tirés  de  !*£- 
^jrpte.    C'est  cette  nuit 
r|iii  a  dissipé    les   ténè- 
bres des    péchés  par  la 
lumière  d'une  colomne 
de  feu.  C'est  cette  nuit 
(|ui  remet    aujourd'hui 
ea  g;race  et  remplit  de 
sainteté  ceux  qui   dans 
tout   Puni  vers  croyant 
en  Jésus-Christ,  se  sont 
séparés    des    vices    du 
siècle,  et  des  ténèbres 
du  péché.    C'est  cette 
ouitdans  laquelle    Jé- 
sus-Christ ajant  rompu 
etbris^  les  chaînes  de 
la  moirt,  est    remonté 
victorieux    des  enfers. 
Car  il  nous  e(ii  été  inu- 
tile de  naître,  si   nous 
n'eussions    eu   le  bon- 
^*ir  d'être  rachetés.  O 
effusion    admirable    de 
votre  bonté  sur  nous  t 
0  excès   incompréhen- 
sible de  votre  chanté  ( 
^our  racheter  Tesclave,^ 
vous  avez    livré  votre 
fils  !  a  péché  vd'Adaa 


4â5 

postes   iidelium   con. 

secraïUur.     Uœc  nox 

cst^     in  qiiâ  primùm 

Patres  nostros^   fîlioa 

Israël  eductos  de  ^E- 

gypto^   mare  rubrum 

sicco  vesti^io  transire 

fecisti.      lîaîc  igitur 

nox  est^    quœ  pecca^ 

terum  tenebras^    co* 

lumnse  illuminatione 

purgavit.     Hsec   nox 

est,    quae   hodie  per 

universum    mundum 

in  Christo  credentes^ 

à  vitiis  saeculi^  et  ca« 

ligine  peccatorum  se- 

gregatos^   redditgra-^ 

tiae^   sociat  sanctitati., 

Ilœc  nox  est^    in  qui 

destructis       vinculig 

inortis  Christus  ab  in- 

feris  Victor  ascendi^ 

Nihil  enim  nobis  nas- 

ci  profuit^  nisi  re^iml 

profuisset,      O   mira' 

circa  nos  inm  pietatis^ 

dignatio  !    O  inaesti- 

mabilis  dilectio  chari- 

t£Mis  ^  ut  servum   re. 

dimeres^    Filium  tra^ 

didisti.     O  certè   ne- 

cQssarium  Ada»   P^c,^ 


!i,i 


i^ 

m 


1*^! 


f 


1 


s 


426  LE  SAMEDI  SÀlNt^ 

catum,    qnod  Christi   nécessaire    sans  dontP, 
morte    deletum    est!   Puisqu'il    a   éié  effacé 

.   1                *      *  Christ  î     O     he-ireuse 

talem  ac  tantiim  me-  f^ute,  qui  a  méntédV 

ruithabere  Redemp-  voir  va  si  ^rand  Hé- 

tore  m  !    O  verè  beata  de  r.)  pie  m-  \  O  nuit  vraU 

UoXj  qiîîB  BOÎa  meruit  «ien>      heureuse,     qui 

siretempusethoram,  seule aeu  Tavaivtagedo 

inquâChristusabio-  <^«""a«\''«^J^  ^^J^tle 

«    .*  -^11  moment  auquel  Jésus- 

feris  resurrexit^    Hœc  ^Jhrist  est  ressucité  des 

nox  eât,  de  qua  scrip-  niorts  î    C'est  de  cette 

tam  est  !  Et  noxsicut  nuit  qu*il  est  écrit  :  la 

difi      iiluminabitur  .*  nuit    deviendra  claire 

et    nox     illuminatto  comme  le  jour  ;  et  la 

mea  în  deliciis   mel».   Zr^«?-^rer  ZT 
»Li- •      •  'A^^  A'iî     pour  éclairer  mes  deti* 

Hujtts  igitur  sanctifi.  ^^.  j^^    sainteté   de 

Câtio  noct48  fugat  sce-  cette    nuit    bannit  les 

}etù.f     cuYpas     lavât,  erimés^lave  les  offenses, 

reddit     iniioncetitiôm  rend  Tinnècence  àceiix 

fepsis,  etmOestis  l»ti-  ?»?  Ravalent  pordue,  et 

tiam,  fugat  odia,  eon-  *^? ^^f  aux  affl.giis;  d... 

,.      o  '         ^    sïpe  les  hamefi,  raïuene 

cord*am        pi^rat,    et   p^^i^n  et  la  concorde, 

CUrvat  imperia.  et  soumet  k   Dieti  les 

empires  du  motidé. 

itlle  Diacfémet  tn/arme  de  croix  ks  5  gratm  d'fnctns  aueitrft 

pascal. 

In     bujus       igitur  Recevez  donc,  ô  Père  1 

noctisgratiâ  sustipe,  éterueU   en   laveur  de | 

sancle  Pater  incensi  ^^^«  ""»^  *®  fiacri^ce! 

hujus  eacriticinm  ves-  ^^  f  ^  encens,  q«e  votre 

J  .                      I     xi  •  Lfflise  sainte  vous  ol- 

pertmum  :  quud    tibi  f,|  ^^  ^^^^  ^^r  les  maia» 

inhâcCerei    oblatio-   de  ses  ministres,  dans 

^lesQlemni,   per  Mi-  robiation  aolemnelleè 


18  dontp^ 
ié  effacé 
le  Jésus* 
hc  ire  use 
érité  (Fu- 
rand  Hé- 
nuit  vrai* 
ase,     qui 
aivU».ge(!o 
tenis  et  le 
lel  Jc.^us* 
sucité  des 
t  de  wtle 
écrit  :  la 
dra  ctaire 
>ar  ;   et  la 
lumineuse 
'  mes  déli- 
inteté    de 
bannit  les 
es  offenseS) 
;nce  à  ceux 
perdue,  ft 
ffligés;  àU' 
es,  ramène 
a  concorde, 
f)ioii  les 
noudè. 

fnctns  autUrft\ 

loue,  ô  Père  I 
laveur  de 
le  ftacriSce! 
.s^qnevoue 
te  vous  of- 
ar  les  umiiw 
istres,  dans 
aleuiiielie^^ 


te  Cierge,  dont  le  tra- 
vail des  abeilles  a  four- 
ni la  matière.  Mais 
nous  connaissons  déjà 
l'excellence  de  cette  co 


A    L^OFPICE  DU  MATIN.  42t 

nistrorum  manus  de 
aperibus  apum  sacro- 
saiicta  reddit  Htcle- 
sia.    Sedja.n    colum* 

ionirtedeci^'e,  qu'an  feu  nœ    hiijus     prœconia 

brillant    allume    pour  novimus^  quam  in  ho« 

honorer  la  Majesté  de  norem    Dei    rutilau» 

i^'^u.  igMiis  accendit. 

UiU  Diatri  aUume  h  efergé  pA<!i(il  avec  une  des   trois   branches  du 

ckrgetriuiigulaire,  , 

Quoique    divisé     et        Qui  licètsit  divisu* 
partagé,  ce  feu  ne  perd    jn  partes,  inutuati  ta- 


rien  de  sa  lumière  dans 


men    luminls    detri' 


.V..  «,  «,-  .,..».^ — «..„  j^^j^    luminw    uetri* 

la  communication  qui  ^^^.^    ^^^       ^^'. 

l'en  fait.     Car    il    ge  *Pf.»^    ^^!^     ,.*^^^»^* 

Bdorrit  de  la  cire  fon-  Aïîtur    cniitl  liquan- 

due^queTabeilleapro-  tibus    Ceris,    quas  itl 

duite,    pour  former  la  ôubstantiara  pretiosa& 

lubstance    de  ce  pré-  hujus  lainpadis,    àpU 

cicux  âa.ubeau.  ^^^^^  ^^^^j^ , 

les  Lampet, 

O  vère  beata  nox, 
quœ  expoliavitJEg-yp* 
tios,  ditavit  Hebrseos  !. 
Nox,  in  quâ  teri'enis 
cœlestia,  humanis  di-. 
vinajunguntur.  O- 
ramus  ergo  te.  Do- 
mine, ut  Cereus  isle, 
in  honore ui  tui  nomi- 
nis  consecialus,  ad 
noctis  hujus  caligi- 
nem  destruendam  in- 
deficiens   perscvetet. 


ie/  on  ttlinmt 

0  nuit  vraiment  heu* 
reuse,  qu»  a  dépouillé 
les  Egyptiens,   et  enri- 
chi les' Hébreux  !   Nuit 
UïiH  laquelle   il  Fe  fait 
lune  sainte  alliance  du 
?iei  avec  la  terre,  et  de 
Dieu  avec  les  honinies. 
Nous  vous  prions  donc, 
peij^neur,  de  faire  que 
Ice  Cierfire  consacré  en. 
Il'honneurde  votre  nom, 
prûle    pendant     toute 
iwtte  nuit,  pour  en  dis- 
hper  les  ténèbres,    et 


ni 


m 


428  LE    SAMBDI   SAINT^ 

E^  in  odorem   suavi-  que  sa  lumière  s^élevant 

tatis  acceplus,  super-  co™»"®  ""  parfum  dV 

nis  luminaribiis  mis-  ff^-éable  odeur    «e  mêle 

,^,  .  i^vec  celle  des  flambeaux 

ceatur.  I^lammasejus  ^^lestes.      Que   l'astre 

liUCifer  matutinus  m-  d„  matin  le  trouve  en- 

veniat.  llle^   inquam^  core  allumé:   cet  astre, 

Lucifer  qui  nescit  oc-  dis-je,  qui  n'a  point  de 

casum.    nie,     quire-  couchant;  qui  étant res- 

gressu»  ab  inferis  hu-  8"«cité,et  revenu  des  en- 

P  fers,  a  mit  briller  une 

mano  ^eneri  serenus  j^^i^re    favorable  sur 

llluxit.  Precamur  er-  ^  genre  humain.  Nous 

gh  te.      Domine,    ut  vous    demandons,  Sei- 

nosfamulos  tuos,  om-  gneur,  que    nous  don» 

nemque    Cleruin,  et  ?ant    la  paix    en  nog 


daigniez 


Jevotissimum     popu-  Tn^^  &  ces  fêtes 

lurij  :  una  cum    bça-  golemnelles   de  PAque, 

tusimo  Papa    nostro  nous    conduire  comme 

N.  et  Antistite  nostro  vos     serviteurs,    nous 

N.  quiète  temporura  gouverner  et  nous  con- 

concesuâ,  in  his  Pas-  server  par  une  protec- 

chalibus  gaudiis,  as-  *'«°  continue  le,  com- 

'ji  ù        ?  A-      ^  roe  «ussi  tout  le  Clerfé, 

iiduâ  protectione  re-  et  tout  le  peuple  fidèle, 

gère,    gubernare,  et  avec  notre  S.  Père  le, 

eonservare    digneris.  Pape  N.  et  notre  Pré- 

Re^pice     etiatn      ad  îat    N.     Jettez  aussi 

ChristianissimuiiiRe-  '*^3^^"^  J"»*  .  "*^^îf| 

gem  nostrum  N.  eu-  ^^'  Trôs-Chretien  ^^ 

?     .  ^    r%          j      .1  et  connaissant  les  vœux 

JUS  tu,  Deus,  deside-  ^j   j^^    j^sirs   de  son 

ni  vota  ^  prœnoscens,  cœur,   faites,  ô    Dieu, 

ineffabili    pietatis   et  par  un  don  ineffable  del 

misericordiœ  tu»  inu-  votre  bonté  et  de  votre! 

nere,        tranquillum  ttiiaéricorde^qu' il  jouisse 

perpétua    pacis    ac-  "*"    ff*™?   '^""'.G 

^     «^    "^^  ^  perpétuelle,  et  quavecl 


Aprét  laÈt 

nrie  pupitre 

fimre  ensuiti 

kgeau/fx/çn 

miis  que  le  i 

fyte  fui  porte  l 

iùrge  Pasca/ e 

USoua.ùiacn 

iltuprUidJe 

pris  tlu  Cef/6r 

ftlacAoMtile 

t^ties  uiivanu 

li»Cê  ;  r'eit  po, 

à  Baptême  qu 

I  firtpar  la  prn 

Pndant  que 

f**  iù  au  cch 

\  tiftmt  à  tù  d 

I. 

4  U  con 

-."X  Dieu 

«t  la  terre. 

I  ^lait    sans 

p^nle,et    1 

étaient  répà 

Jjé   de   Pi 

M  Esprit  de 

porté  sur  l^f 


À   L^OFFICB  DU  MATIM. 


iâ9 


tem    victoriam 
omni    populo 


eu  m 
suo  : 
Per  eumdein    Demi- 
nuni    nostrum  Je^urxi 


tout  son  peuple  il  rem-  commoda,  et  cœles- 
perte  une  victoire  cé- 
leste :  Par  le  même  J. 
G.  N.  S.  votre  Fils, 
qui  étant  Dieu  vit. et 
rèzne  avec  vous  en 
ruttité  du  S.  Esprit  Christum  Filiurn  tu- 
dans  tous  les  siècles  des  um  qui  tecum  Tivit 
des  siècles.  ».  Ainsi  ^  régnât  in  unita- 
•<>»^->*-  te     Spiritû»    Sancti 

DeuSj  per  oninia  sae- 
cnlff    fiœculorum.  r. 
Amen 

Afirii  laÊenédictien  du  Ciefge  It  Dnere  iahêe  te  Uvirejifmi 
m  le  pupitre,  U  cérimoniaire  marche  le  premier ^  le  Tkurim 
firtire  ensuiUtfuis  le  Sous.Diacre  et  enfin  le  Diacre,  qui f^t 
kgéaufifxiçn  au  milieu  entre  le  cérénoniaire  et  U  Thurtfàrairt 
tandis  que  le  Sowt.ùracre  se  tient  debout  dàrriire  etix,  t^AtU» 
\fftt  ^tii  porte  la  (aune,  ta  met  dantt  le  pi(d  ^ui  est  proche  dé 
ikrge  Pascal  et  le  Thuriféraire  portf  C encensoir  à  la  SacriéiUm 
U  Sous.  Diacre  quitte  la  croix  et  le  Diacre  «es,  otnemens  hlancé^ 
ittnpnhdde  'violets  :  puis  il  vient  avec  le  Sous-'Diofre  mu» 
fris  4tt  Célébrant  qui  quitte  ea  chape  pour  prendre  U  manipule 
nlttchoMtile  violette.  Ensuite  on  chante  sans  titre  lés  hro^ 
fktYiesouivànteapourVinflriution^de  ceuxqiii  doivent  et  te  otip' 
im  \c^ est  pourquoi  elles  ont  toute»  du  rapport  à  la  cérémonie 
kiaptéme  que  l*on  va  faire*  V  Eglise  Jait  attez  voir  ce  rap» 
fin  par  ta  prière  qui  suit  chaque  Leçon. 

Pendant  que  Von  ckante  ces  Prophéties  astchaurle  citéhrant 
la  lit  au  coin  de  i^Epilre  et  les  Dieicre  et  Seus  Diacre  se 
tiflMn/  à  sa  droite  comme  à  V Introït  de  la  Messf» 

I.  PaoIphrtie.  Gènes,  c.  ]. 

commencement  TN  prtncipio  creft^ 

ùeu  créa  i^jciel  ■    yit    I>eu8  cielum 

et  la  terre.  Or  la  terre  etterrâm.  Terra   au- 

«ait    sans    forme    et  .     .        .  .  . 

•térile,et    les  ténèbres  tem  erai  inams  et  va^ 

étaient  répandues  surU  cua:  et    tenôbrte  «- 

\ké  de   Tabiroe  ;    et  rant  itoper  fadem  a- 

l'Ësprit  de  Dieu ,  était  bfiM  ;  ^  Ssiritât^Dêi 
porté  sur  ifts  eaux,  £l 


il  Di 


b1  i 


llf: 


430  L£  SAMI^I   SAINT^ 

fei'ebatur super  aquas  Dieu   dit:    Que  la  U,- 

Dixitque   Deus  :  Fiat  î^ière  soit  faite  ;  et  ia 

lux;  et  facta  est  lux.  .""'^"^  ^"^  ,^"^  J^ 

j?é,    '  4-1  T\         \  "  V»^    q»e    1*  lumière 

EtviditDeus   lucem,  ^^^-^  bonne,    et    il  la 

quod  esset   bona  ;  et  divisa  d'avec  les  ténè- 

divisit    lucem  à  tene-  bres«    £t  il  appella  la 

bris,      Appellavitque  lumière     du    nora    de 

lucem.     Diem  ;  et  te-  ^«>"»*>  «*  ^^f  ténèbres  du 

nebra»,       Noctem  :  ^'7  ^«  î^"^*-  ^^  'h 

t:^     .                 \  eut  un  soir  et  un  matm 

Factumqueestvespe-  ^^j    formèrent  lèpre- 

re^tmane,  diesunus.  uner    jour.     Dieu  dit 

Dixit  quoque  Deus  :  aussi  :    Que   le  ûriùz* 

Fiat   firmamentum  in  n^ent  soit  fait  au  milieu 

medio     aquarûm  ;  et  ^?»  eaux  ;  et  qu'il  di- 


dividat  aquas  ab  a- 
quis<  Et  fecit  Deus 
firtnaméntum  ;  divi- 
sitque  aquas^  quse  e- 


vise  les  eaux  d'avec  les 
eaux.  Et  Dieu  fit  le 
firmament,  et  divisa  les 
eaux. qui  étaient  bous  le 
firmament,  d'avec  celles 


ratitâdh  ftrmamento^  qui    étaient    au-dessus 

ab  his  qua;    erant  su-  2"  firmament.   Et  cela 

pcrfirmamenturn.  Et  *^^»t  fait  ainsi,     Lt  Dieii 

%     .  ^  .^      «T  nomma     le   tirniament, 

factum  0st  ita.  Voca^  ciel.     Et  il  y  eut  un 

vitque     Deus    firma-  soir   et   un   matin  qui 

inentum,       Cœlum  :  firent   le  second   jour. 

Et  factum  est véspere  Diou  dit  encore;  Que 

ctmane,  dies  secun-  Jes  eaux  qui  sont  sous 

dus.  Dixit  vero  Deus:  ^^^*^^  «^.  rassemblen 

r^  ^  en   un  même  lieu  ;  et 

Congregentur   aquœ  ^^^  j^  sec  paraisse.  Kt 

quae  sub   cœlo  sunt,  cela  fut  fait  ainsi.  Dieu 

in  locum    unum  :  et  donna  au  sec  le  nom  de 

appareat    arida.     Et  Terre,  et  à  l'amas  des 

factum  est  ita.  Etvo-  ??"*!«    P^.»»  ^^  ^^!' 

cavit  Deus     aiidam  ^*   ^*®"  ^*^  *1"®  *^^'* 


A   («'office 

corc  :     que    la      terre 
pousse  de    l'herbe  ver- 
dopnte       qui       porte 
ffraiae  ;     qu'elle     pro- 
aui&e  déâ    arbres    frui- 
tiers,   qui   portent    du 
fruit  chacun  selon  son 
eéipèce,  et  qui  aient  en 
enx-niêraes  leur  semen- 
ce sur  là  terre.     Et  cela 
fui  fuit    atnsh    Et    la 
terre  poussa  de  Therbe 
verdoyante  qui  produi- 
lit  de  la  '^»'aine,    cha- 
cune !;élon  son  espèce  ; 
et  des    arbres   porti^nt 
fruits,  chacun  avec   sa 
semence  selon  son  es- 
pèce.    Et  Dieu  vit  que 
cela  était  bon.     Et  il  y 
eutunsoiret  un  matin 
qui  formèrent  le  iroi- 
sième  jour.     Dieu  dit  : 
Que  des  corps  de   lu- 
mière soient  crées  dans 
le  firmament    du  ciei-; 
et  qu'ils     séparent   le 
jour  et  la  nuit  :  qu'ils 
servent  à  marquer  et  à 
régler  les  tems,  et  les 
jours,   et  ïeà    années  ; 
jii'ils  Itiissent  dans  le 
nrmàment  du    ciel,    et 
Qu'ils  éclaitent  la  terre, 
m  cela  fut  fait  ainsi — 
Et  Dieu  fit  detix  grands 
««très;  l'un  plus  grand, 
jpour  présider  au  jour  ; 
**  l'autre  moiadre,  pour 


DU   MATIN.  43V 

Terram  ;  congrega- 
tionesque  aquarum 
p p pellavit>  Maria  Et 
vidit  Di  us  quod  esset 
bonuin.  l^t  ait  :  ger-^ 
minet  terra,  hirbam 
vi  rente  m,  et  fatien- 
tem  se  .  en  ;  et  lig- 
num  pomiferum  fa- 
tiens  fructum  jnxta 
genu8suum,cujus  se- 
tuen  in  senietipso  sit 
super  tçrrain  Et  fac- 
tu  ni  est  ita.  Et  pro- 
tulit  terra  herbam  vi- 
rentem,  et  facienten: 
semèn  juxta  genus- 
suum  :  lignumque  fa- 
ciens  fructum^  et  ha- 
bens  unumquodque 
sementem^  seciindùm 
speciem  suain.  Et  vi- 
dit Deus  quôd  essct 
bonum.  Et  factum  est 
vespere  et  niane,  dies 
tertius.  Dixit  autem 
Deus  :  fiant  lumi- 
naria  in  firmamento 
cœli^  et  divldant 
diem  ac  noctem^  et 
sintin  signa  et  tempo- 
ra^  et  dies,  et  an  nos  ;; 
ut  luces^nt   in  finna- 


lyi; 


4Si  LE    SAMEDr  l?AIKr, 

tnento  c'cçli  ;  et  iihimi-  prébider  à  la  nuit.   H 

nent  terrain^  et   fac-  fit  aussi  le»  étoiles:  et 

tum  est  ita.  Fecitque  V  J«?"'»*a"  firmament 

r\  A         1       •    ^  :-.  du  Ciel,  pour  luire  sur 

Deus    duo    lummàna  la  terre;  pour  régler k 

magna:  hummare  ma-  jour  et  la  nuit,  et  pour 

Jus^  ut  prsesset  diei  :  diviser  la  lumière  (Ta* 

et  Inminare  itiinus^  ut  yec  les  tcoèbres.    Et 

praetfsiet    nocti  :     et  >ly.^«t  un  soir  et  un 

stellas.    Et  posuit  eaà  watjn  qui  formèrent  le 

-      iî  *^.        _E-  quatrièips  lour.    Dieu 

m    firmamcnto   cœh,  3it  aussi  :  Que  les  eaux 

utlucerent  super  ter-  produisent  des  reptiles, 

ranij  et  pTseessent  diei  qui  aient  une  âme  vi* 

ac  nocti^  et  ëividerent  vante,  et  des  oiseaux 

luccm  ac  tetiebras.  Et  ^">  valent  sur  la  terre, 

viditDeuB  quôdesset  «?"«  ïe    firmament  du 

u^r.,,^    GV#v,^é»^^c«  <^*®'»     Jfc't  Dieu  créa  de 

bonum.  Et  factum  est  grandes     baleines,   et 

vespere  et  in»ne,  dieg  toutes  sortes  de  bêtes, 

quartus.   Dixit  etiam  ayant   vie    et    moufe- 

Deus:     ProduCant  a-  ment,  que  les  eaux  a- 

quœ    reptile     anîmae  y»»®»*  produites  selon 

viventis.et  volatile  su-  \^''''  g^o^t' d'o"/ 

perterram  fiubftrma-  cfcfacutT'srion  so^l' 

inento  cœli.   Creâvit-  pèce.       Et     Dieu  vit! 

que  Deus  Cete  gran-  que  cela  était  bon.   Et 

é'm,   et    oirinetn    ani-  il  leur  donna  sa  béné 

imm   viveutem  atque  diction,     en     disant  :| 

iuotabilem,quam  pi^o-  C'-oissez  et  multiplier 

^  A  .    *^      ,  et  remplissez  les  eaui 

duxerantftquœin  spe-  ^^  j^  ^^r  :  et  que  le 

cies    fiuàs^     et  oAine  oiseaux  se  roultiplien 

volatile       «secundùm  sur  la  terre.    £t  il. 

tenus  suum.  Et  vîdit  eut  un  soir  et  un  mati 

)eus  quôd  esset  bô-  i"|,  formèrent  le  cm 

num.     Bcnedixitquè  H^^^  J??«f-    Dwutl. 


inuit.   Il 
Hoiles:  et 
firmament 
p  luire  sur 
Lir  régler  le 
\iy  et  pour 
umièrc  dfa- 
èbres.    Et 
soir  et  un 
brmèreDtle 
our.    Dieu 
(ue  les  eaux 
des  reptiles, 
Liiîc  âme  vi- 
les oiseaux 
Bur  la  terre, 
rraament  du 
)ieu  créa  de 
)aleine8,    et 
tes  de  bêtes, 
et    moufC' 
les  eaux  a* 
duites  selon 
es,    et  tou- 
d'oiseaux, 
on  son    es- 
t     Dieu  vil 
ait  bon.    E 
na  sa  béné 
il     disant:! 
it  niultipli«2 
,ez  les  eau 
et  que  l 
niultiplien 
re.    Et  il 
et  un  ma^ 
■ent  le  ci» 


pareillement  t  .rQue  la 
erre  produise  des  âni«e 
vivantes,  chacun»  selon 
soo  espèce;    des    ani- 
paax  tant  «ft^Mpiestiques 
que   iiauva§^e»y  et  des 
reptiles,  selon  leurs  ^* 
pèces.  Et  cela  fut  fait 
ainsi.    El  Dieu   fit  les 
atiittau.^  terreatret  tant 
domestique!    que  san- 
rages,   selon  leursi  es- 
pèces;   et  lea  reptiles 
aussi    selon    leurs    es- 
pèces. Et  Dieu  vit  qiie 
cela  était    bon.      Puis 
il  dit:    Faisons  ]*hom- 
ne  à  notre  image,  et  a 
Botre  ressemblance  ;  et 
qu'il   domine    sur    les 
poissons  de  la  mer,  snr 
les  oiseaux  du  ciel,  sur 
l^auimaux,  sur  toute 
jlaterre,  et  sur  tous  les 
reptiles  qui   vivent  sur 
[il  terre.    £t  Dieu  créa 
iJMHinie  H  scm  impige  ; 
"le  créa  à  l'inuige,-  de 
'ieu;  il  les  créa  mule 
tfemelle.  Et  Dieu  leur 
aa   sa   bénédiction, 
le«ir  dit  :    Croi«;sez, 
multipliez,  et  rem- 
li»(«ei  la  terre,  .et  sou- 
iltez-la  à  votre  eni- 
ire.     Exercez    voire 
nvojr    sur   les   pois- 
«18  de  la  mt't*,  sur  les 


«U   MATIN.  4S3 

eis,  tliceu#.  Gre$cite. 
ift  muitiplicamini,  et 
replète  aquas  maris  : 
avesque  multipiicen* 
tur  super  terram.  Et 
factum  est  ve^pere  et 
mase^  dies  quintus. 
Pixit  quoque  JQNms  : 
Producat  terr^  ^ni- 
mani  viventem  in  gé- 
nère suo  :  juinentà^ 
etreptilia^  jst  bestias 
tcrrte^  secumliLmi  spe- 
cies  suas.  Factumque 
est  ita.  Kt  fecit  Dcus 
bestias  terraî  Juxtà 
species  suas,  etju- 
nienta^  etomne  rep- 
tile terrœ  in  génère 
suo.  Et  yidit  Deus 
qudd  esset  bonum^  et 
ait  :  Faci^mus  Homi- 
neoiad  imaginem  et 
siniilitudincm  nos- 
tram  :  et  pr^sit  pis- 
cibu«  maris^  et  .vola.- 
tilibus  cœli^  et  bcstiis^ 
universaeque  terrai 
otiiniqne  reptili  quod 
movetur  m  terra.  Et 
oreavit  Deiis  lioin 
nein  ad  imaginetu  su- 
iim  :  ad i Imaginem  Di&i 


U'-. 


Mi 


<^  il  ïiil 


TJ 


^^S4  '      LE  SAttfEDl  SAINT,  * 

crcâvïl  illum,  niascu-  oiéeaux  du  cie),  et  sur 
'lumet  feminam  cre-  *®"«  les  animaux  qui 
avit  eo8.     Benedîxit-   "*"*  moiiveinent  sur  la 


Ï'ii*    rfc  *-•*.  •e'^re.  Dieu  dit  encore  • 

ae  illis  Dcus,  et  ait  :  Voii^   ^.i«  ;.  ..1      • 

^         K-  ■•  voua   ijue  Je  v«u8  ai 

rescite,  et  multipll-  donné  toutes  les  herbes 

€amini>  etre^tete  ter-  qui  portent  graine  sur 

ram,  etsubjititeeam,  ia    terre,   et    tous  les  | 

et  dominamini  pisci-  ■''**«*®»  9"»   portent  en 

bus  maris,  et   volati-  3»«-««™««  la  semence 

libuscœli  etuniver-  ''^,./**"'    ^*P*'^'   M 
jiDUScœii,  Cl  univer     ^„»,1^  ^^^^  servent  de 

SIS  animantibus,  quae  nourriture  et  à  tons  les 

moventur  super    ter-  animaux  de  la  terre,  et 

ram.  Dixitque  Deus  :  *.  tous  les  oiseaux  du 

Eccc  dedi  vobis  om-  •^'^'»  et  généralement  à 

nemherbam  afferen-  irln?!^**"*  T'.'H 
^  et  animé  sur  la  terre, 

tem  semen  super  ter-  «Hn  qu'ilsaientde  quoi 

ram,  et  univei-sa  ligna  se  nourrir     Et  cela  fut! 

f|US  habeiit  in  semet-  ^lit  ainsi.  Et  Dieu  con* 

ipsis  sementemgene-  **'fléra  toutes  le8cho$« 

rissui,  ut  sint  vobis  T,'''*   ?^»*  f»**««;.« 

in  escam:   et  ciinctis  tlZ  k'*'*""^  ^^ff 
...  ^  ment  bonnes.   Et  il 

animantibus      terrœ,  eut  un  soir  et  unmati 

omnique  volucrî  cœli,  <|ui  formèrent  lesixiérai 

et  universis  quœ  mo-  jour.  Ainsi  donc  fureoi 

venturin  terra,  et  in  achevés  les  cieux  etli 

quibus  est  anima  vi-   '®'*''«  avec    toute  leui 

A   u  L       A     j    beauté.     Et  Oieuacoi 

veiis,  ut  habeantad  ,^    ^^^   ^„^         , 

vescendum.     M  fac-  septième    jour;    eti 
lum  est  ita.    Viditque   se    reposa  ce  jour-li^ 
Deus  cuncta  quœ  fe-  après  tous  les  ouvrai 
cerat  :  et  crant  valdè   fl"'»*  avait  faits. 
bona.     Etfactuin  est  vespere  et  man«,  di 
scxtus.    Igitur  perfecti  suiH  cœli  et  ter: 


fti,  et 
Deus 
centt .' 
opère  < 


Fiéchiss 

f\Dll 

Vf  un 
de  votre  j 
créé  l'bc 
l'«vez  ra 
plus  gra 
encore  | 
vous     pl^ 

tellertjent 
et  n<;tre 
les   attrai 

que  nous  n] 
"ver  un  j[ 

t'tf'paiion 
lices     étei 

wit-il 
'     Il 


\roE 


df 


viïit 


l\ 


pei 


Chain,  et 

9»«  ki  \wi\ 

commencé 
I»lwr  sur 


m 


A  L  OFli-ICE  DU  MAtiK.  435 

ta,  éi  omnis  ornatus  eorum.  Coitiplevitque 
Deus  die  septiino  opus  suum,  qudd  i'c- 
cerat:  etreY|uievlt  die  sepiimo  ab  uiriverso 
opère  c^uod  patrârat. 

Jprii  U  LeçûH,  te  Pttlre  dii  s, 

Prions.  OremuSi 

le  Ûiaete. 

Fléchisson»  le^  |;enoux.     Flectamtss^etiuai 

Le  Soufdiacre, 

Levatci 


Levez- vous* 

ODiEU^  ciiJi  par 
un  effet  admirable 
de  votre  puissance  avez 
créé  l*homiiie^  et  qui 
Tavez   racheté  par  une 


nom  in 


|EUS,  qui  mira- 
bîliler  crêasti 
loininem,  et  mirabi- 
liùs    redemlsti  :     da 


plus   grande  merveille  nobis,        quœsiimus, 

encore;    daignez^    s'il  contra    oblectamenta 

vous     plaît,     fortifier  peccati,   mentis  rati- 

tellement    itotre  esprit  ^ne    perststere  ;     ut 

et  n<ître  raison  contre  .„^i,^.f«^„\,  ...i      , 

le.  attraits  du   péché,  '«ereamur  ad  œterua 

que  nous  méritions  d'ar.  ^"^'^     pervemre  : 

river  un  jour  à  la  par-  Per    Dominum    nos- 

tiiipaiion  de    vos  dé-  ^rum    Jesuin    p)\ris- 

lices    éternellfes.     Par  tum,  .&ç.     ^.  A^iuen. 
J.  C,    &û.   a*    Ainsi  -  ..t 

loit-il  fî»  i^^**^j^«î 

^      II.  PnopHEtiÉ.  Gett.  5,  6j  7  e/ a  '^^ 

\rOE  étant  âgé  de  llkTOE   verè    cùrrt 

iJ/ÏÏre^'^^  S  i^     quitl^tômm 

Gham,  et^f aphei.  Après  ^«f  J^'^^^')^?^    P^' 

que  le*  hômuxes  eurent  "«>*   ^^eiw,   (fJtitimj   et 

coiumencé  à- ce  nuilti-  Jàphetiv.'   '  Cùmque 
^kt  ôiir   la  ierre^  e^   ccepifisent     'hocnifies 


: 


1*  *s 


^J 


436 


lu 


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LE  SAMEDI  8AINT^ 


multiplicari  super  quMIs  eurent  engendré 
terram^   et  filws  pro-   Jes  filles;  lesenfansde 

créassent  ;     vidantes  ?/«"  J^)^*"*    ^"e  les 

£1**    r^  '    i*r       V  tilles    des    hommeg  é- 

filii  Dei  fihas  aomi.  ^.^^^^    ^^,^^^   j,^   ^^^ 

num  quod  essent  pul-  choisirent  parmi  elles, 

chrsPi,  acceperunt  sibi  au'ils  épousèrent.  Dieu 

uxores    ex    omnibus  dit  alors  ;    Mon  esprit 

quas    elegeraat.  JOi^-  "^®  demeurera  plus  dans 

^itqve  a&iis  2     Non  ^^^^^^f    P^i-ce  qu'il 

'  ^         V  •.  •  ..       n  est  que  chair  ;  et    es 

permanebit    spiriius  ^^^^^\  ^^  ^j^',,^  ^,.] 

meus  m  homme  m  tendront  désormais  que 
ffîteraum,  quia  caro  jusqu'à  six  vingts  «m. 
est  :     er unique   dies   Or  en  ce  même  teins 

illius  cei>tttm   viffittti  1*  y  ^^^^^  <*??  i^^^"«  «"'' 

annorum.     Gi^ntes  f  *«**;;«•  ^.^''  '^,«,  «»' 

.  A  w»8    de    Dieu    s  étant 

autem     erant    super  „,^,i^^  ^^^^  j^^  ^u^^ 

terra^i  m  diebus  illis.  d^s  hommes,  elles  furent 

Postquain    enim    in-  mères  de   ces  hommes 

gre/Rsi   sunt  filii  Dei  puissians  qui  ont  été  h 

ajd  tiiias  homioum,  il-  re«pm,resdans  le  mon. 

lœque  gi^nuerunt,  isti  ^^'    <^«r"^"/  ,  ^^'* 
\    ^      .      N    '  vov^ut  rexcesae  lama- 

suntpotentes  ^tsœcu-  jj^^  d^s  hommes  sur  la 

loyirifamosi.   Videns  terre,  et  que  toutes >$ 

autem    Deus^     quod  pensées  de  leur  cœur  se 

multa  malttia   homi-  portaient  sans  cesse  au 

num  esset  in  terra,  et  ^^h  »*  ««  repentit  dV 

di#  intenta  esset  ^  ^^^^^  ^^  lui-même,  il 

^^a^molnDAt|&mp9rf^  dit  :  J'exterminerai  de 

pjpenituit   eum  quod  dessus    la  face    de  is; 

homii^ein^  fecî««et  in  terre  l'homme  que  j'ai 

terr4.     Et  tactus  ^o^  créé,  je  détruirai  mi 

}xni^  cprdis  intfinsc^  ^*'?""    »!'<>«'»«  J^»; 


A  l'office 

pttis    Î69   reptiles  jus- 
(pi'aiix  oiseaux  du  ciel  ; 
car  je  fue  repens  de  les 
avoir  (bits.     Mais  Noé 
trouva     grâce    devant 
le  Siig^neur.     Voici  Té- 
tât    de   m    postérité. 
Noé     fut    un    homme 
juste  et  ]îarfàit   en  «oîï 
téms  ;  et  il   marcha  se- 
lon Dieu.  Il   eût  troi^ 
fit»,    Sem,     Gham,   et 
Japhet.     Cependant  la 
twre   était  toute    cor- 
rompue devant  Dieu,  et 
remplie  d*iniquité.  Dieu 
donc  ayant     vu    eette 
corruption        générale 
(car  toute    chair  avait 
perverti  sa  voie  sur  la 
tfcrre),    il  dit  à  Noé  : 
Letems  est  venu  que 
tonte  chair  doit  finir  en 
I  ma  présence  :    la  terrt 
est   remplie    de    Tini- 
quité  de  céu  \  qui  P ha- 
bitent, et    je  les  per- 
Idrai    avec     la     terre. 
IFaités-vott^  une  arche  , 
dé'bois  travaillé  et  bien 
lutii:  dans  cette  arche 
vous    ferez    de    petits 
loçemeiis,  et  vaus  l'en- 
duirez  de   bitume  pur 
dedans   et  par  dehors. 
jVou&  la  construirez  dé 
Icette     sorte  :  sa    lon- 
w\éit  se  rà  de  trois  éejii  s 


DU  MATIN.  437 

CÙ3  :  delebo,  înquit^ 
hominein  quem  créa-' 
vi,  à  facie  terrœ,  ab 
homine  u^que  ad  ani- 
mantia,  à  reptili  us- 
qtie  ad  volucres  cœli.' 
PcBiiitet  enim  me  fe- 
ciitse  eo».  Noë  verd' 
invenitgratiam  corairii 
Domm«».  IhB  sunt 
generatkîiies  Noë  — 
Noe  vîr  justus  atque 
perfcctus  fiiit  in  ge- 
nerationibus  stii?/ 
cuin  Deo  ambulavii/ 
Et  gcnuit  très  filios^, 
Sem,  Cham^  et.  Ja- 
pheth  Coi  fupta  est 
atitem  terra  coran> 
Deo,  et  repléta  est 
iniquitate.  Cùi^ique 
vidisset  Deiis  terrain 
esse  corruptam,  (om- 
nis  quippe  caro  cor* 
ruperài  viam  suam 
super  tiprt*anl)  diitit  ad 
Nôe  :  Finis  universaî 
Garnis  yénit  cofam 
me  :  repjeta  est  terca 
iniquitate  à  facie  eo- 
rum,  et  ègo  dlsper-*' 
dam  eès  cuw  têrrfi. 
Fac  tibi  arcam  de  lig- 

U3 


s-;  •' 


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11 

[il 


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1 


438  Li;  SAMEDI  5<A1NT^ 

Uès    Is^vin;a|is  :    mail  •  coudéeM,  sa   larjo^eur  de 

•iuucu^tt  iu  Çircâ  fa-  <*inM"«»ute,&sttluiuteiir 

des,  et  bitumint- liniw  t^  ^'T^î;  ^'\*"'  ^*^"^**'»" 

iiitrmsecÙ8  et  extrin-  ^^l     ir^^  r/" 

Becus,     Et  iic  facie«  d'y„e     coudée;     voun 

eç^m:       treçentorum  mettrez    la    porte   an 

cubitorum  crit  longi-  c^ic  dorarche:  &  in 

tudo  Q^rcae,   ciiyiiu^ua-  ba*i  vouslVi-ez  d(»sçham. 

içinift  cubitorum   l.ai-  ^»'**»  i"«n«*à  tioU  Cia. 

tutlo.  et  trii:inta  eu-  ^     i            ■    *   •' 

bitoiumaltUudoillius  ,.^„^    j,^   délu^^e  po„r 

V'çnestram  in  arcîl  fa-  fti^re  mourir  tout? chair 

cieS,  ef  iu  v^bitocon-  qui  a  esprit  de  vie  soiis 

sumfiabik    suinnût^-  le  ciel  i  et  twit  ce  qui 


tntQ  eju^  :.  ostium  au- 
tèm  arçae  pones  ex 
lacère,  i;  dejorsùm  cœ- 
M^çula^  et  tri/sleg-a  fa- 
cLeflL  i,u  câ.    licce  ego 


est  Hur  la  terre,  péri- 
ra. Mais  j'établirai  mon 
alliau,ce  avec  vous  ; 
voîis  entrerez  daiu 
l*aiihr,  vous  et  vcafil", 
votre  t«)iuiiie  et  Içs 
t*eu>nic8  d.e  voa  fils  avec 
von*.  Vous,  y  ferez 
entrer  au8si  une  couple 
de  diaqueespièee  d'pi* 


tvi4uça^vi  a,qua.s  dilu- 
vji  super  tervam^  wt 
iut,erliciam      oiimeni 

éuruem,    in   qua  spj-  ,„atix,'dout    Tuii  sera 

ntîKSvitîiç    est.   sul>ter,  mrile,et  T^utre  temcllc, 

cœlum:  uniyersa  qtJi^  pour  y  vivre  avec  vous. 

ia terra  sunjt,    consu-  Vous  y    mettrez  aim 

Uientur/     Ponaïuquc  »ne  couple  d'oiseftiix de 

ri       '    -  .^  *   ^  chanue  espe.ce,    et  une 

fœdi).8  m^um  tecum  :  couple  de  bates'â  c,uHt.e 

et   ijigriMheris  arca.m  pj^.,!,^    ^^     jj^   tgute* 

tu^    et    tilii  lui,     uxor  sorte»,  de   reptiles  ter- 

tua,    et   uxores  filip-  restres^  selon   leur  es- 

rum  tuoruin     tecum.  pèce.  Tous  ces.animaux 

Et  ex  cunctis  animan-  y-  eut^eroiit.  par,  couples.^ 


i_i  > 


A  l/OFFICG 

ivec  VOUS,  pourjr  être 
conservée  eii  vie.  Vous 
ièrezdoiic  provUiOfi  de 
toutes  8orte8  de  vivres 
que  vout4  porterez  avec 
Touf,  pour  vous  servir 
de  m  irriture,  et  à  eux 
lUM  Noe  fit  tout  ce 
que  Dieu  lui  avait  coni- 
iiiande.  Or  il  était  ^^é 
de  six  cent»  ans,  lors- 
que le»  eaux  du  déluge 
inondèrent  la  terre. 
Toutes  les  sources  du 
j^riiid  abinie  roinpirei^ 
leurg  digues,  et  toutes 
les  cataractes  du  ciel 
furent  ouvertes.  £t  la 
pluietoiubasur  la  terre 
durant  quarante  jours 
et  quarante  nuits. 
Aussitôt    que   ee  jour 

Farut,  Noé  entra  dans 
aréhe  avec  ses  fils, 
Sem,  Chaui^  et  Japhet, 
irecsa  fetnineetlestrois 
tVminesdesesiils.  Tous 
if 8 animaux^  eutrèrent 
au»Hi  avec  eux,  tous  tes 
quadrupèdes  domesti- 
ques et  sauvages  selon 
leur  espèce,,  tout  ce  qui 
se  meut  sur  La  terre  t»e- 
lon  son  espèce,  tout  ce 
«juivoleet  s*élève  dans 
l'air  chacun  setoik  sou 
espèce.  OrTarclie  était 
portée  sur  les  eaux, 
[uelles  cr&rent  pru~ 


DU  MATIN.  439l 

tibu8  universaB  carnis*^ 
bina  iiiduces  in  ar-«*i 
cam,  ut  vivHnttecum:  ; 
masculiiii  sexûset  le- . 
minini.  De  volucribus 
juxtàgeniis  8iium^  et 
de  jiimentis  in  g-enere^ 
8110^  et  ex  oinni  rep- 
tili  tcrrae  secundùm 
^enussijum:  bina  de 
omnibus  ingrédient  ur 
tecum,  ut  possint  vi- 
vcre.  Tulles  i|;^itur  , 
tecum  ex  omnibus  es- 
cis^  quœ  mandi  pos- 
sunt^  et  cqmportabis 
apud  te:  eteiunttam 
tibi^  quàm  illis  in  ci^ 
bum.  Fecit  igitur 
Noë*  omnia  quse  prs- 
ceperat  illi  L)eus. 
Elratque  sexcentorum 
annorum^  quandodi- 
luvii  aquœ  inundave* 
runt  super  terram. 
Ruptlsuntomneii  fon- 
tes abyssi  magnie^  et 
cataractse  ceeh  aper- 
tse  su  ni  :  et  facta  est 
pLuvia  super  terram 
quadrdg'iula  diebus  et. 
quadrag'inta  nbctibus. 

la  articulo  diei  ilUus. 
t;4 


iM 


I  ■ 


lî^ 


lit' 


m 


S 


440  LE   SAMEDI   SÀUrt'v 

injcreesus  est  Noë.   et    tligiensement 


sur    lu 


Séïrt,     et  CImm/    et  tene,  et  cduvrirent  les 

Jâpheth,      filii     ejus,  P*"^  ^«î"^^  monlagnes 

'^      .,/,  .    •;     ^  qui  sont    SCU8  le  cie. 

tixor    ilhus,     et    très  i^ean  «'éleva  de  quinze 

uxores   hiiorum  ejus  cdudées    au-dessus  des 

cuin  eisiharcam:  'ip-  montagnes  qu'elle  cou- 

si,    et   omne   animal  vraiti    Et   uinâi   périt 

fcccùtidùin  genu?  su-  ^^^^*"  «hair   qui  avait 

^m,    universaqaeju-  '"^"vement  et  v.e  sur 

\     '  j      j    -  la  (erre,  tant  des  oiseaux 

menta  m  ^-enere  suo,  ,j„^    des  animaux  do- 

etomuequodniovctur  mestiques;  et  sauvage?, 

super  térram  in  j»ene-  et  de  tous  les  reptiles 

re   suOf    çttnctuiTi'jue  qtWnunpent  sur  fa  terre, 

volatile  secuttdùtnffe-  Ofe  sortie  que  Noè  resta 

nu^siium.    Porrôar-  «f  j  .fvec    ceux    «ui 

n      1    ^       ^   ^  étaient  avec  lui    dans 

ca  ferebatur  ^iiper  a.  j^^^^e.     Et  les  eaux 

quas.     Etaqu8Bpr»-  inondèrent  la  terre  du- 

valuérmitnitnis super  raut    cent     cinquante 

torrarM  :       Ôpertique  joutas;  Cependant  Dieu 

suiit  ètnnès     montes  se  souvenant  de  Noé, et 

ex(^e!si   sub  universo  de  tous  les  animaux  do- 

,^  iTî  -1  •  niestrques  et  sauvages 
cœlt).   Quitidecirncu-        ;  étaient  dans  IVche 

bitiiïi   alnorfutt  aqua  avec  lui,  fit  souffler  le 

supéi*    montes,    quos  vent  srr  la  terre;  et  les 

operucrat.  Corisuiirp-  eaui  diminuèrent.  Les 

taque  est  cmnis  taro,  sources  de   l'abîmo,  et 

quà; movebatiir  super  l^^  ^^J"^^'^ ^\'  ^'f  ^"'^^ 

t      ^  t  '  rennees  ;  et  lespluiesiu- 

terram,voliicrum,ani.  re.it  arrêtées,  teseau^ 

mantium,    bestiarum,  avec  divers  flux  et  reflux 

omniumqiiereptilium  se   retirèrent  de  dessus 

qtjœ     reptant     super  la  terre,  et  cominencè- 

terram.         Remansit  rent  k  diminuer  au  bout 

autem  solus  Noë,     et  de  cent  cinquante  jours. 


A   L'ôfFKÎE   DtJ   MATIN.  44^1^ 

Puis  quarante  jours  a-  qui  CUTïi  co  evatit  in 
près,  Noé  ouvrant  la  arcâ,  Obtinuerunt- 
ienêtre  de  l'arclie  q.u'il  ^y^  ^quaB  terram  cen - 
avait  faite,  lâcha  le  cor-    /,        ''  •    . 

beaii,quisortit,etne  re-  ^»  ^      i^. 

vint  point,  pendant  tout  diebus.  Recordatvis 
le  teins  que  les  eaux  se  autem  Peus  Noe, 
desséchèrent  de  dessus  cunctoniinque  ani- 
la terre.  Il  lâcha  aussi  màntium,  et  Omnium 
la  colombe  après  le  jumentoium,  qua; 
Srsit  tré^r  V  ca.,.  eoiaarcâ. 
taient  déjà  retirées  de  adduxit  spintuin  su- 
dessus  la  face  de  la  terre,  per  terram,  et  immi- 
La  colombe  n'a^^nt  iiutsB  sunt  aquse.  Et 
point  trouvé  où  mettre  clausi  sunt  fontes 
le  pied,  retourna  à  l  ar-  ^byssi,  et  cataractae^ 
cbe  vers  Noe -car   les    ^^y  prohibitœ 

eaux  couvraient  encore  ^^*  •  .  f 
toute  la  terre.  Noé  «"«^  pluYiœ  de  cœlo, 
étendit  la  main,  prit  la  Rreversœqiie  sunt  a- 
colombe,  et  la  remit  quse  de  terra  euntes 
dansFarche;  et  ajant  et  redeuntes  ;  etcœ- 
attendu  sept  autres  «erunt  minui  post 
lours,  il  fit  encore  sor-  î,^^».,^  r.«;«««o/»..««o 
tirla  colombe  de  Tar-  centum  qumquagmta 
che.  Et  elle  revi«l  sur  ^'es.  Cùmque  tran- 
lesoir,  portant  en  son  sissent  quadragmta 
bec  une  branche  d'olî-  di«s,  apefiens  Woë 
vier,  dont  les  feuilles  fenestrâm  arcœ  quaui 
étaient  toutes  vertes,  fecerat,  dimisit  cor- 
Lt  par^là  Noe  connut  .        .  egredieba» 

que  les  eaux   notaient    ^  ^  * 

plussurlateçre.  liât-  ^«C,  et  non  reverte- 
tendit  néanmoins  encore  batur,  donecsiccaren- 
sept  autres  jours,  et  tur  aquae  super  ter- 
lâj^ltolaccJlombe,  quttie  ram.  Emisit  quoque 
rwintpl^à  lui,  Alors  coliimbam  post  eum, 

U5 


442 


•1  ï 


LB    6A9|EDI.  SA1NT>. 


l^lji!''! 


ii!  1> 


P!: 


1 


ut  videret. sijam  ces-  Dieu  parla   à  Nré,  (^t 

sassent    aquœ  super  l""^»t:    sortes  de  IW. 

faciem  terrie.     Quœ  f>^V  ^*  ^^^^  T,«"«  ^«»;<? 

V                  •          •      ^  lemme,  vos  nls,  et    es 

cùm    non  inven^ssct  fe,„^e,     ^^     ^j^  g,^ 

ubi  requiesçeret  pes  Faitçs    en    sartir  tous 

ejus^    reversa  est  ad  les  animaux    qui  sont 

cuminarcam:  aqu^^  avec  vous,  de  quelque 

enim  erant  super  uni-  ?«l'<^?«  qu'ils  soient, tant 

v^rsam  terram:    ex-  les  cseaiixque  les  bêtes 

.      ,.^                            .  domestiques  et  sauva- 

tendîtque  manwip,    ^t  ges,  et  tous  les  reptife 

apprehensam    intn|it  nui  rampent  sur  la  terre: 

in  arcam.      Expects^-  Allez  croissez  et  multi- 

tis  autiem  nltrà9q)ten*  pli?z  sur  ^.terre.  Ain- 

diebus  aliis,    rursùm  si  Noê  sortit  de  l'arche 

dimisit  coiumbam  ex  «>fc  «es  fil.,  sa  feiiuj,e 

A         ;.    .11             .^  et  les  femmes  de  ses  Gis. 

aiTâ.      At  illa   venit  Et  toutes^  les  bêtes,  tous 

ad^umad  vesper^m,  les    animaux   doinesti- 

portans  ramum'olivae  ques   c^t   sauy^^es,  et 

virentihus  folils  n\,qr^  ceux  qui  rampent  sur.la 

suo.     Intellexit  ergo  terre,  chacun  selon  son 

Noëquod  cessassent  ^TO  sortirent,  aussi 

^               .  de  I  arche,    rour  Noe, 

aquœ  suj^er    terratiji..  jj  Pressa  un  autel  a.! 

Expeçt^y^tque     nih\-  Seigneur;    et    prenaut 

loniinùs  sepitem   alios  de   chaque   espèce  de 

diçs  ;  et  emisit  colum-  bêtes  et  'd*oiseaux  qui 

bam,    quçB   non     est  n'étaient  point  immon- 

revers^  ultra  ^d  eum.  f"*»'  *^.^"  offrit  des  ho- 

T        .             ^^       .  locausle»  sur  cet  autel  ; 

LocutUS     est    autcm  ^^    Je    Seigneur  agréa 

Deu?  ad  Noe,  dicens  :  l'odeur  de  ce  sacrifice. 

Egredere  de  arc S^  tu 

etuxortua^  filiituiet  uxores  fîliorum  tuo- 

rum  tecutn.     Cuncta  animantia,  quse  sant 

apud  te^  ex  omni  carne^  tjàin  in.volatilibus, 


A  l'office  du  matin,  443 

quàin  in  bestiis  et  universis  rept'Irbus^  qua: 
reptunt  super  terrain,  educ  tecum,  et  ingrc- 
dtmini  super  teriam  :  crescite,  et  multipli- 
camini  super  eam.  Eg;res8us  est  erp^ô  1^1  oë 
etfiliiejus;  ûxor  ilHus,  et  uxores  filiorutn 
ejus  cuin  eo.  Sed  et  oiunia  animantia,  jn- 
menta,  et  rcptilia  quœ  reptant  super  terrain, 
secundùm  geaus  suum,  eg;res'<a  S4int  de 
arcâ.  iEdificavit  autem.  Noë  altare  Do- 
mino :  et  toUens  de  cunçtis  pecortbus^  et 
volueribus  mundis,  obtulit  holocausta  supei 
allare.  Odomtusque  est  Doiiiiiius  odoreni 
sttftviiatis. 


Orcrrms. 
Plcctamus  genua. 

Lcvate. 

B,K  US,  i  ncoiïim  u*- 
tabilis  virtus  et 
lumen  aeternum  ;.  res- 


Pinons. 
Fléchissons  les  genoux. 
Levez  «vous. 

ODt  KIT,  qui  êtes  la 
forée  iinmuable^et 
la  I  u  mi  è  re  i  ne  r éée-  ;  r e^ 

(^i^de2  d'il n  œil  favora»-  .  ..  .^ 
ble  le  corps  mystique  de^  pice  propitiAis  ad  to- 
Totre  Eglise,  et  par  un  tius  Ecclesif^  tuœ  mi- 
eflpet  de-  votre  éternelle  rabile  Sacramentum  • 
providence,  accOfnpli«-  et  opu«  salutis  huma- 
«ez  dans  une  heureuse  n«  perpetuœdisposi- 
ÎI^T  '*:r  i.^"^"*^^  tioniseffectutranquiU 
mi  gai  u  t  des  hommes  :  . .  n                          ^\ 

faitesq'uetoutlï^monde  '»"»  operare  :.  totus- 
senteet  reconnaisse  que  qwe  mandAls  expena- 
vous.  relevez  ce  qui  est  tur  et  videat,  dejecta 
abattu;  que  voua  re-  euig'i,  iuveterata  re- 
nouvelle»   ce  qui   est  aovari,,  et  per  ipsum. 

rr.^!M-'^'  *"/  V""  redire  omnia  in.  ipte- 
TOUS  rétablissez  toutes  v  a 

•hoM!»  dan»  leur  per-  gwm.  a  quo.8Uinçs«« 


^m 


444  LE  SAMEDI  SAINT^ 

re   principium^    Do-  fection,    par  celui  de 

mifium   nostrum  Je-  q».»  .^»^»  ^^^\  PJ}^  leur 

sum  Christilm  Filiuin  origine,c  est-à-dire  par 

r\  .  .             .  notre  oeitriieur  Jésus- 

tuum  ;  Qui  tecum  vi-  Christ  votre  Fils  :  Qui 

vit  et   régnât  m   uni-  ^taut  Dieu,  àc. 
tate  Spiritûs  Sancti^ 

ÎII.  Prophétie,  Gert.  ^.  v.  1. 

IN  diebus    illis:  XT'N    ces    jours-là: 

Tentavit  Deus  H/Dieu  vottlut/éprou. 

Abraham,  et  dixit  ad  verAbrahafn,etluidit: 

^um:    Abraham,  A-  K.i'fe^*'''^^*'"-.  ^.* 

,      ,              A^..ii  luircpondtt:   Mo  voici. 

braham.     Atilleres-  Dieu  lui  dit:    prenez 

pondit:  Adsuai.    Ait  avec  vous  Isaac  votre 

iili  :  Toile  fiiiura  tir-  fils  unique,  que  vousai- 

um  unigenitUKi  queni  «»«z  [»»  tendrement,]  et 

dili^is,  Isaac,  et  vade  «"ea-vous^Bn  au  pavs 

in  terram    Vistonis  :  l^^^Tli*  r^''^  ^  ^'" 

...    «.  sien  î   et    la,  vous  me 

atque  ibi  offeres  mm  i»offrirez  en  holocauste 

in  holocaustum  super  sur  Tune  des  montagnes 

unum  roontiiim  quem  que  je  vous  montrerai, 

isonstravero  tibi*  Igî-  Abraham  se  levant  r- 

tur  Abi-aham  de  nocte  ^"^  ^^  P«»^"*  ^»  J^^"""' 

^^»«...».^».        <,#»».,:<»  prépara    son     âne*   et 

consurarens»      stravit  \,^^               i  .  ? 

^      *       ,  emmena  avec  Lut  deux 

asmum  suum  :  dueens  jaunes  hommes  et  son 

secum  duos  juvenes,  fiis    Isaac.      Et  ayant 

et  Isaac  Mium  suuih.  eoupé  leboi»qui  devait 

Cùmque     conddisset  servir  à  Tholocauste,  il 

lin-na     in     holocaus-  ?.'«"  «jla  au  lieu  que  le 

tum,     abiit     ad      Jo.  Seigneur  lui  avait  or- 

*'  donne.      Le  troisième 

cumquem   praecepe-  jour,  levant  les  yeux,  il 

rat  ei  Deus»     Die  au-  vit  le  lieu  de  loin,  et  d't 

ttm  tertio^      eleTatis  à  ses  serviteurs  ;Atten- 


A  I^'OFFICE  DO  MATIN.      .  445« 

avec   Tâne  :    oculift,     viclit     locuih 


Aet  icr, 

nous  nous  hâtons  d'al- 
ler ici-près,  mon  fils  et 
moi,  et  apréâ  que  nous 
{aurons  adoré  [le  Sei- 
gneur J  iM>iiS  revien- 
Idrons  aussitôt  à  vous. 


m 

m 


procuV  ;    dixit(]ue  ad 
pueras  suo«  :  expec- 
tatc   hic  cum  asino  : 
ego  et  puer  illuc  us- 
que  propèrJ5iite8,post* 
Il  prit  aussi  le  bois  de   quam    adoraverimus^ 
l'holocauste,  et  en  char-   revertemur    ad    vos. 
ason  fils  Isaaç:  pour   rp^jj^.      ^  jj^^ 

ui,  1*  portait  dans  ses  i  .  .  *•  ♦  • 
mains  lefeu  et  répée.-.  holocausti  et  impo- 
Comnie  \U  marchaieut  suit  super  Isaac  fMium 
ensemble,  Isaàc  dit  à  «uum  :  ip«e  verô  por- 
son  père  :  Mon  père.—  tabat  in  manibus  ig- 
Abrahara  lui*  répon-  nemetglàdiiiul.  Cùïii-^ 
dit;  Que  voulez- vous,  dtto pergererit si- 

non  fils  ?     VOICI,    dit    2.  i    j-    *  t  .  *  • 

te,  le  feu  et  le  bois  :  "^"'^  **i?»^  ^^^?  P«*" 
oùeât  la  victiu.3  de  «"<*  •  rater  m I.  Afe 
rholocauste?  Abraham  ille  respotidit  ;  Qnid 
liai  répartît  :  Dieu  y  vig,  fili  ?  Ecce^  inquit^ 
pourvoira,  rapn  fils,  et  jgnig  et  ligtia  :  ubi  est 
trouvera  lui-même  la  ^ictima  hoioctfusti  ? 
Tictime  qui  doit  lui  être  rt:^'^  *^-*  au 
offerte  eiî  holocauste.-  P»*»^  J?^^^"^  ^biu- 
|lls  continuèrent  donc  "^"^  •  t>eus  pfoviie- 
ieiir chemin,  et  arrivé-  bit  sibr  tictitnatn  hb- 
e«t  au  lieu  que  le  Sei-  locdifâti,  filiiini,  Per^ 
[neur  avait  montré  à  gebâlitérgo  pdriter; 
Abraham,  qui  y  dressjj  ^t  Vetiertittt  ad  lôcutlt 
pn  autel,  sur  lequel  U  ^^^^  A.»*«n.t«,^*  -2 
larmngea  le  bois.  Et  ^^^  ôstenderat  et 
lyantliè  son  fîis  Isaac,  ,  ^^"S'  *"  ^"^  œdift- 
He  mit  siir  lé  boip  catitaltare,  et  des ù- 
u'il  avait  disposç  sur  per  îïgrta  cbtnposuit  : 
«utel  ;  ensuite  il  .ete^-^  cùrtique  alllgassét 
itlam^ân,  et  prit  Té-   l^ae'ftlltitn  syxm^o^ 


^  ^ 


446  LE,  SAMEDI 

suit  eum.  in  altare  su- 
per struem  I  ignora  m« 
Extenditque  manum^ 
et  arri[iuit  g1adiuin> 
ut  i.minoIarei  Êlium 
suum.  Ex  ecce  An- 
gélus Donûni  de  cœlo 
clama wit^  dicèiis  :  A- 
braham,  Abraham. 
Qui  cespondit:  Ad- 
8uin.  Oixitque  ei  : 
Nonextendas  manum 
tuam  super  puecum, 
neque  Ëicias  ilH  quid- 
quam  :.     nunc    cog- 

ëiovi  quod  times 
eum,  etnon.peper- 
cisti  ujiigenito  filio 
tuo  propter  me.  Le- 
vavit  Abjraham  ocu- 
los  SU08,  viditque 
post  tergum  arietem 
inter  vêpres  haeren- 
tem  cornibu9>.  quem 
assumeus  obtul|t|io- 
lacaustum  pro  filio. 
Appellavjiqae  nomen 
Ipci  illius,  Doininus 
videt  IJndè  usque 
hodiè  dicitur:  In 
monte  Domious  vide- 
bit,  Yocavit ,  ajatem 
Axiçelus  Domipi. A- 


RAIKT> 

pée  pour  immoler  son 
fils.  EUoiîàquerAnee 
du  Seigneur  lui  cria  du 
ciel  :   Abraham,  Abra- 
ha  me     II  répondit  :  Me 
\oici.     L'Aiiçeluidii: 
N'étendez  point  la  main 
sur  l'enfant»  et  ne  lui 
faites  poini  de  mal.  Je 
connais  rai ipt&nantque 
vous    craig.jez    Dieu, 
puisque,  pour  l'amour 
de    moi,    vous   n'avez 
point  épargné  votre  fils 
unique.    Abraham  le- 
vant  les  yeux,   vitder-l 
riérelui  un  bélier  eni-| 
barrast^é  par  les  cornes  I 
dans  un  buisson:  ilJe| 
prit^  et  Toffrit  en  kolo 
causie  au  lieu  de  8oihl 
fils.     £t  il.  nomma  ce] 
lieu  [d'un  nom  oui  sif 
gni  fie],     Le    Seigneur 
voit  ;    et  l'on    dit  en- 
core  aujourd'hui  :  Le 
Seigneur    verra  siir  lai 
montagne.  L*Ange  da] 
Seigneur    pour   la  se-l 
conde    fois  appella  dul 
ciel  Abraham,   et  luil 
dit:    Je  l'ai  juré  parj 
moi-itienie,   dit  le  Sei- 
gheur,.  parce  que  vous 
avez  fait  cette  action, 
et  que  pour  l'amour  de 
moi  vous  n'avez  poin^ 
épargné  votre  fils  uni* 
qtie^  je- voua  béiiirai 


A  L'oFCICE.  pu   MÀTItf.  447! 

eljc  multiplierai  votre  braham.  secundo    de 
poilérité,     comme    les  ç(jç|o,     dicens  :     Per. 


ctoilc8diiciel,et  corn.   ,nem.eti|>sum    juravi, 
e  la,  mer.    dicit  Ooniinus,    quU 


me  le  sable  qui  est  sur. 


Klleposséderalesvilles  fecisti  haiic  rem,    et 

de  ses    ennemis;      et  non,   pepeixicti     fillq, 

toutes  les  nations  de  la  tuo  uiiig^enito  propter. 

tprre  seront  bénies  en  me;  benedicam  tibi, 

celui   qni     sortira   de  et multiplicabosemen 

fous,   parce  que  vous  .  '^-     .        .  ,, 

tm  oU  A  ma  voi,.  t«um     sicut.     Stella». 

Abraham  retourna  vers  cœli,     et   velut  ar©- 

m      serviteurs,       et  nam  qua;  Qst.iuiittorQ 

len  alla    avec  eux  à  iparis  :  possidebit  se;- 

Bersabée,  où  il  établit  ,nen  tuuui  portas  iui* 

M  demeure.  miçoruin       suor.uin  ; 

et  benedicentur    in,  setnine     tuo    onines 

pntes  terrœ,  quia  obedisti.  ^ci  mese,, 
lleversus  est  Abraham  ad  pueros  suos, 
abieruntque  Bersabçe    siuml^   Qt   habitavit. 

ibi.                      ^  *    . 

Prions,     '  ,      Or  émus. 

HIéchissous.  les  genoux  Flectamus  genua. 

Levez*  vau8«  L^vate*  . 

ODfE.a,  Pèresou-  "Br^EUS,    fideîium 

verain  dçs  fidèles,  MM^  Pater  3umme> 

QUI  répandant  sur  les  q^j  j^  ^^^^  ^rbe  ter- 

nommes    la    srvaca  ne  ... 

Totre  adoption,  multi-  f^»^""!',.   prom.ssioni. 

pliez  par  toute  la  terre  <«»   ftiios   diftusa   a^ 

feénfans  de  votre  pro-  doptionis  gratiâ  mul- 

ine^se;    et  qui  par  le  tipiica6;fet  per   Pas»- 

inystére    de  la  Pftque  chale  Sacramentum, 

tàites   Abraham   votre  Abraham  puerum  tur 

«emteur    le    père   de  ^^  u^i^er^auam,   sir 


': 


i;"  '1 


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44S  LE  SAMUDI  8AINT> 

eut  jurasti,    gentium  toutes      les      nationg^l 

cfficis      palrem  :     da  corame  vous  le  lui  aviez  f 

populis  tiii5  digne  ad  P*"^»»*  ^^^^  ^**™^"]: 

*    '.           .       ®    ^  rendez  voa  peuples  di. 

tioms    mtroire  :   Fer  g^race  de  votre  vocation: 

Dominum      nostrum  Par  N.  S.  J.  C.  &c. 
Jcsurn^  &c 

IV.  pRorHBTiE,  Exod,  14  et  15. 

Wti     diebus   illis  :  IT'N   ces    jours-là. { 

i    PdCtum  est  in  vi-  JCi  ^*  a»"" va  que  sur 

giiiâ    matutinâ,      et  ^*  ^"  ^^  '*  «"'j  ^«  ^'\ 

°               _.  .          r%_  gneur      reffardant     e 

ecce    respicicns   Do-  Lnp  des  égyptiens  aa 

ttimus    super    castra  travers  de  la  colomoe 

iEgyptiorum  per  co-  de  feu  et  de  auéej  dé-] 

lumnam  igtiis  et  nu-  fit  leur  armée,  et  ren- 

bis,      interfecit    ex-  versa    les     roues  de 

ercitum   eorura  :     et  leurs  chariots  aui  allé- 

u      é'é,        *.       ^.^  rent  au  fond  de  l eau. 

subvertit    rotas  cur-  gur  quoi  les  Egyptien* 

ruum,  ferebanturque  dirent:  Fuyons  les  en- 

in   profundum.     Di-  fkns    d'Israël,    car  le 

xeruntergèiÊgyptiii  Setgneur  combat  pour 

Fugiamus  Israëlem;  eux  contre  nous.    Et 

gnat  pro  eisrcwitia  ^^^-^  ^^^  u  ïner,  aiin| 

nos.    Ltait  Donmnas  que    les   eaux  retour- 

ftd  Moysen  :  Ëxten-  nent  sur  les  Egyptiens,. 

de  manum   iuam  su-  et   enveloppent    Içurs 

par  mare  ut  revertan-  i^^P^}^  «*  1®»"  ^''n 

tur  aqvie  ad   iEgyp^  liers.Moyse  ayant  éten- 

.'  '      ^          ^    ^^^.  du  sa  main  sur  la  mer, 

tioa  aupcr  currus  et  j^^  ^^^^  retournèrent 

equttee  eorum.  Cum-  dèsl©  point  du  jour» 

<^«e  ^Blai|diil#t  May-  leur  première  place.  Et 


A  L'orffCE  DU  MATllt.  449 

Icoilïme  le§  Et^ypiiens  ses  manùm  contfà 
j'enftiyaient,  les  eaux  mare,  reversum  est 
leur  ^|^'^j'^"^J^  ^'i^^l  primo     diluciilo     ad 

tefeiisevelS  au  Tueu.  Vf'^^^^  ««^»^m,-  *«: 
deiflots.    Les  t?atjx  re-   gïeiuibusque  ^g^pti- 

tournèrent  h  leur  place,  is ,  oCcnrrerunt  aquff*  ; 

|et   jiibiiiergèrent     les  et  itivolvit  eos  Domi- 

chariots,  les  cavaliers,  ^us  \\\   mediis  flucti- 

fUoute»  le»  trotipes  de  y^^^          ReverSœûuô 

{Pharaon titii  étaieiU  eu-  .         _      *       ^:^. 

Lsdans    la    mer,  em  s«nt  aquafr,  et  operU- 

Lrsuivant    le  peupte  eruilt  tUtrtis  et  éqtTl»- 

Id'iRraël:  etp«8  iiuseul  teS    ciinCti   eX^  cî  ûs 

héthappa.    Quant  aux  Phalraonîd,     q -ï  ^o- 

les&DS  d'Israël,  ils  a-  qiiètitês  ingressi  fue- 

^at   passé    la  mer  à  ^antmafé  ;  nfeC  anus 

lied lee,  les  eaux  leur  n  ^    *'  a  4>l,u    ^^ 

liaffant  dé   muraille  à  qu»clenV  sUpé  fuit   i-X 

iroiteet  à  ganche.    En  eu.     Jailli  aotiem   18- 

jour-là  donc  le  Sei-  raël  perrexerunt  per 

leurdélivra  Israël  de  la  médium    siccî    tnaris^ 

lin  des  Egyptiens.  Et   et  aqUeè  ehi  el^tfnt  diia- 
virent  les  Egyptiens   ^j     .      ^^^^  s  ^^^^^^y 

^tendus  morta  sur  leri-  .  l    n^i,^-^  .    iil^-»^ 

r»gedelainér,admirant  «t  a  sirtl^ig  .    WWïÈ^ 

lagrandç  punition  que  vltquéf    Doittinus     m 

^euavait  e xeircée  con-  die  illâ  Israël  de  manu 

eux.    Et    le  peuple  iSg^iytiortfm      Et  ti-^ 

%itleSeigneur,etil  clet-UntiEftyptidè  tttOT*' 

ut  eu  lui,  et  ea  Uoyse  ^  ""^  j-^^^,^  ^^^, 

•n  serviteur       Alors  ^  '  >.^ 

oyse,  et    les   enfans  "S,  et    manum  mag- 

llsraël,  chantèrent  ce  nam  quam  exercuerai 

ntique  à  la  gloire  du  Donvinus  conirà  eos  :^ 

'»g«eur:  tiHnfmitqiiè        p^pult»- 

minum^  et  crediderunt  Domitio,  et  Mcwsi 

irvo  ejus,      Tuoc  cechiit  Mo)ses^et  nliî' 


'^'1*  Cj 


h' 


;■ 


':•  1  ; 

14'  * 


i!'i,H' 


I 

il 


4Ô0  tG  SAMEDI    SAINT,  ,    » 

Israël  Carmen  hoc  Domino,    et  dixerunt; 
Trait.    E.vod.  15. 

CHANTONS  les 
louanges  du  Sei- 
ffneiir,  parce  qu'il  a  (ait 
éclater  sa  puissance  :  il 
a  rf^nversé  dans  la  mer 
le  cheval  et  le  cavalier: 
il  a  été  n>on  protecteur, 
noon  appui,  mon  Sau* 
venr.  V.  C'est  lui  qui 
est  mon  Dieti  ;  te  lut 
rer (Irai  le  culte  et  rhon< 
neuf  que  je  lui  dois: 
c*eftt  le  Dieu  de  mon 
Père,  et  je  publierai  sa 
grandeur,  v.  lient  le 
Seigneur,  qui  dissipe  les 
guerres  :  son  nom  est  le 
Seignc^ur.     r 

Pricms* 
Fléchissons  les  genoux. 
Levet-vous. 

ODIË.U,  qui  nousl 
faites  voir  encore 
aujourd'hui  Téclut  des 
mer^'eiltes  que  vous 
avez  'î»ite3  dans  les] 
siècles  ^.dssés,  en  opé- 
rant pour\  le  salut  des 
nations  par  Tenu  de  la 
régénération,  ce  que 
vous  avez  fuit  pourdc» 
livrer  un  peuple  delà 
persécution  des  i'^iÇ^P* 
tiens  :  faites  que  tout 
les  petipleâ  du  monde 


GANTEMUS 
Da.'iiino;  gto- 
riosè  eniin  honorihca- 
tus  est  :  equum  et  as- 
censorem  projecit  in 
mare:  adjutor^  et  pro-' 
tector  factus  e&t  mihi 
in  salutem.  v.  Hic  De- 
us  meus,  et  honorifi- 
cabo  euin  ;  Oeus  pa- 
tris  mei,  et  exaltabo 
eum.  V.  Doniinus  con- 
ter.ens  bella  :  Domi- 
nus  nomen  est  ilii. 

Oremu^, 
Plectamus  genua. 
Levatc« 

DEUS,  cujua  an- 
tiqua  tniracula 
eiiam  iiostris  s^culis 
coFusoare  sentira  us  ; 
dum  quoduni  pkopulo» 
à  persecutione  ^^ 
ji2;'yptiacâ  Iriberando, 
(iexterse  tuœ  potentiâ 
contulisti^  id  in  saiu- 
tem  ^entium  per 
aquam  regenerationis 
operaris:  prœsta^  ut 


\mx  ;  vous 


A   L*OFriCË  DU   MATIN.  45 f 

jvîer»R€iit  les  enfans  in  Abrahae   fîlîosi,     et 

iAbrahani,    et   qu'ils  Uraëlitieain    dignitft^ 

Ure.it  dans  la  partiel-  ^  ^    •  ,^„„^i 

mm  de   la  irraiideur  ^      '      ^        i-     -i.   j^ 

kdes   avaiitajçeâ    du  ^•^«•eat    plenjtuda  2 

iuple  d'Israël  ;    Par  "er  Doinmqoa,  &C. 
l,  S.  &c. 


X"^ 


V.  PnaPHETiE. 

'0.1  Cï  quel  est 
l'héritage  des  ger-i 
riteurs  du  Seigneur,  et 
(ommejit  ils  doivent 
Itrouver     j,uslice      au- 


Isa,  Ô4  et  55. 

TEC  est  hgerc- 

(lit^s  gervorum 

fiii^    et   jusiilia 

eorum  apud  me,  dicit 


jsa,  ôi 
Uoiuin 


près  de  moi,  ditleSei-  Doininu^.         Omnes^^ 

pieur.    Vous  tous  qui  sitientcs^    venite    a4' 

iveï  soif,    venez  aux  aquas  :    et  qui    non 

eiQx  ;  vous  qui  n\ive2  habetis        arffCntum^ 
ppnvt  d  argent,  hât^z-  e^^te,  eSite,   et 

ivoiis,  achetez   et  niau-  ^     ^  x-*  .. 

jez:  venez  achetez  sans  comédie:         vçnite, 

arjentetHansaucuj)  é-  emiteab&queargento, 

change  ie  vin  et  le  lait,  et  absque  uilâ  com-*^ 

Pourquoi      employez-  mutatione,   yinum  et 

vous  votre  argent  à  ce  jj^^^      q^^^^  appen- 

yme  peu.t  vous  noAir-  jitis  ^rçeotum  non  ifi 
inr,  et   vos.  travaux  ii.  ..    ^     \  ,  ,         ^ 

cequinç  peut  vous  ras.  pan^bus,    et  laborem 

8wier  ?    Ecoutez  -  nipi  vestrum  non  in  satur 

avec  attention  :   npur-  ritate  ?     Audite  audi- 

msezvous  de  la  bonne  entes  me,   et  comedit 

nourriture  [que  jp  vous.  ^^  boniiin,  et  délecta- 

donne  :  1   et  votre  ame  ■  -^  u    i: 

on  '.  -'♦  1   J»  l>'tur  m  crassitudine 

en  étant    conime    en:*        .  ■     i- 

graissée,  sera  dans  la  a"»'^^  vestra,  Incli- 
joie.  Prêtez  l'oreille,  »ate  aurem  vestram, 
et  venez  à  moi,  écou.tez  et. venite  ad.  niç  ;  au- 
moij.ei  votre  âjne  vivra  ;  aite,.  et  vivet  anima 
Çi  je  ferai-  avec    vou«, 


'  *.* 


I:  l 


I 


452  ,     LB  9AME01  lAiinv 

vestra^  et  feriam  vo-  une  alliance  éternellf, 
bistum  pactum  sera-  IV*"**  f  ^««•e»'  )•  miné. 
piternum,  mi^ericor-  ncordeque  i  a.pronn^e 
^•  1  %  •  i  c  1  I  G*  it  David.  Je  1  ai  don* 
diaiDavKifidelejj.Ec.  ^^  ^^  peuples  pour  té- 
ce  leslem  populië  de-  moin,  et  aux  nationi 
di  eum,  duccia  ac  pour  chef  et  pour  nwh 
prœceptorem  genti*  tre  Vous  appellerez 
bus.     Ecce   gentein,    ""  peuple  que  vous  ne 

cabis-  et  irpntès  on»  «a^ous  auxquelles  vous 
caoïs  .   ei  génies  q«w  ^jj^^  inconnu,   accour- 

te  non    cognoverunt,  ront  à  vous  ù  cause  do 

ad  te  current  propter  Sr-igneur  notre    Oietr, 

Dominum  Deum   tu-  et  du    Saint    d'Israël, 

um,et8atictuin  Israël,  parce  qu'il  vousàcjlo. 

qlim     ffîonftcavit   te  ^'^^'    Chercher  le  Sei- 

A        'P      t\      •  ffneur,    pendant  qu  oo 

Quante     Dominum,  »^.„j  ,;  ^^^,,^^^ .  \^^ 

dum  inveniri  poti'St:  que».|e,  pendant  qn'il 
invôcate  eum,  dum  est  proche.  Que  rim- 
propê  est.  Dèrelin-  pie  quitte  sa  voie,  et 
quat  intpiiis  viam  su- 
am,  et  vir  iniquus  co- 
gitationes  suas^  et  re- 
vertatur     ad    Domi- 

m  mm  m     -^f  w    m'm0-%^  m    ^»^^      •  »•  "^     ^  -  ■  — 

num,    et  misei^bitur  tourne  à  notre  Diea, 

ejus,  etad  Deùmnos-  parce    qu  il   pst   tout 

trum  •  qùôUiam  mul«  Po»*l^  à  pardonner.  Car 

tus   est  ad    ignosceii-  mes  pensées  «e  sont  pas 

j             x4           •     >.  vos     pensées,    et   vos 

dum       Non  enimco-  ^^ies  ne  sont  pas  mes 

gitàtiones   meseî,    co-  voies,  dit  le  Seigneur. 

gitatione^  vestrœ^  ne-  Autant  le  oiel  eât  élevé 

qtlevifief   vestrae;   viœ  au-dessus  de  la  (erre^ 

me*,   dicit  Dominus.  autant       mes       pen- 

Quiaslcut  exaUantar  »^^*®*  ««^^  ^^'^'  *'"^ 


frm^0  ^m  %«  m  «.  «  ^.r         «^«w         w    ■»»  ■ 

'homme  injuste  m 
pensées  criminellef),  et 
qu'il  retourne  au  Sei- 
gêneur;  et  il  hii  fera 
miséricorde  :  qu'il  re« 


A  l'0ffice  bu  matin.  453 

'ilevéai    andesBUs    dc§  cœli  à  tcrrA,  sic  exal- 

sbim.   Kt   comme   la  ig^^  gypt  via»  nicœ  à 

pluie  et  la  nei^e  toi.i-  ^jj^  ye»ivïs,  el  cogita- 

,  htut  d^u  C10I.  et  II  y  re-  ^.  n         ^  ^. 

!;!«rae«i    plu«;     mai.  Uonc8  meœ  a cogUati^ 

qu'ellM    humectent  et  ©n^bufi     veitrig.       ht 

Lreuvent   la  terre,  et  quo  rûdo      deieeiidit 

llafontgerraer,  et  HuVi-  jmber,  et  nix  de  cœ- 

b  donnent  la  semence  [p^  et  illttc  ultra   non 

pour  semer,  et  le  pain  revertitur,    sed     ine- 

pour  8«  nourrir  :  atrrai  ,    .  .    ,       '  .    • 

M  parole  qui   sortira  ^»-»^  .  ^««'«^'^'^   ^^   '"- 

Ue  ma  bpuche,  ne  re-  i^ndit  eûm,    et    ger- 

Viuroera    point  à  moi  minare  eam  faeit^  et 

m  fruit  ;    mais  elle  dat  semen  ^erenti,  et 

en  tout    ce    que  je  et  i)anem  comedenti  : 

m,  et  elle    produii^i  ^^  ^^^  ^^^,,  .^  ^^^^ 

reffct  pour    lequel    je  ,  ...  , 

kien>V«^,  ditleSêi-  ^1««^    egredietur    de 

{oeur  tout-puissant.  ore  meo  :  non  rever- 

tetur  ad  me  vacuum  ; 
faciet  quœcmuqne  volai,  et  prosperabitur 
hjgad  quœ  misi  illud,  dicit  Domiuuâ  om- 
fipotens, 

Prions.  Oremus, 

léchis 


issons,  les  genoux*  Flectamus  genua. 
"  Lcvatc.  ' 

OMNIPOTENS 
spmpiterne  D«- 
us^  mulçlpiica  in  ho- 
norem  pominis  tui 
quod  pàtruna  fidfi 
spopondisti  :  et  pvp- 
missionis  tilioi  sacra 
i4ec«UciMx>»esse-  ^doptione  dilata:  ut 
que  dèsà présent   ^^^   P^^^^^»  Saiicti 


[«erez-vous. 

|l)S(J  tout  puissant 

^téternel,  muiti-» 

|liespour.  lo  ji|;loire  de 

Ire  nom  celte  pos^té* 

qi*.'  vous  avez  pro- 

Hie  h  ia  foi,    de   nos 

fes;  et  par  une  »• 

ption  soÙBte^aii^nien- 

■  k  iM»iidK«  de«  «n- 


ik 


m 


5  \ 


4^4  LE  SAMfiDl   SAINT> 

4100  dubitav^runt  fu-   votre  Eglise  voie  l'ac] 
turum,    Ecclesia  tua   complissement     d'ur 

inacnâ  iam  ex  parte  ^***"^®  P»*"*»^  ^«8  cht 

*  •       1  î  ses  que  ces    oremip 

cos;noscat  impletum  :    Ca;..**    „♦»     v'^nm 

Pei  .Dommum  nos-  titude  de  voir  arriver 
trum  Jesum  Christum  Par  notre  Seigneur  Je 
Filium  luum^  &c.         sus-Christ,  &c. 

yï.  PAopttEtlE.    Baruchy  3.  V,  9, 

rJk   VDl,     Israël,   ftp  COUTEZ,  hr-èl 

j3^  mandata  vitœ  :    -^*-^     *^«    commandel 

aunbus    percipe,    ut  |"^".»  ®^  'f«  ?«••«!«  ^ 

scias  prudentiam.  r'^I^P!^!?;/^^^^^^^^^^ 
f\  '\  f        1        I        '    P°"*  apprendre  l| 

l^iuia      ®*^>^     Israël,    sagesse.     Pourquoi, 

^uôd  in  terra inimico-  Israël, ctes-vousdans 

rum  es  ?    Inveterasti  pays    de  vos  enneiuisl 

ïn  terra  aliéna;  coin-  ^'^^    vient  que  voij 

quinatus  es  cum  mor-  ^^«,*,  ^'>®'",'  ^^^^  ""«H 

tuis:     deputatus    es  '^  *'^*T^*^''^  ' -If?'"^ 
«.ui»        «t|#ui,«»,u»     ^a    ^Qyg   gjgg  souillé  ave 

pm    descendentibus  les  morts  5  etquevo 

in  infernum.   Dereli-  êtes  devenu  semblab 

quistifontein  sapien-  à  ceux  qui  descendeij 

tiœ.       Nam  si  in  via  dans    l'enfer  ?     C'a 

Deîambulasseg,  habi-  Lparce  que]  vous  av^ 

.  .'         •  quitté   la  source  de 

tassea  utique  in  pace  ,»^^^^^^^    ^ar  si  J 

sempiterna.        Discc  ©tissiez  marché  dans 

ubi  sit  prudentia>  ubi  voie  de  Dieu,  vouseuj 

sit  vihuS,  ubi  sit  in-  sie»   joui    d'une  fM] 

tellectus  ;  ut  scias  si-  éternelle.  Apprenezi 

inul  ubi  sit  longitur-  ««t'a  sagesse,  Iam 

«;focvî*«    «f    Xi...  et  1  intelligence:  ai 


nitas  vitae,  et  victus, 
ubi  ait  1  unie  ri   oculo- 


rum. 


que    vous   sachiez 
même  tems  où  est 

louj 


et  pax.     Quis   longue  durée  des  j 


A  t'OFPfCE  bu   MATIN.  455 

Tabondance  des  choses  invenit  locum   ejus  ? 

fléeessaires  à  la  vie,  la  ^t    quis     inlrairit    jii 

lumière  des  yeux,    et  thesauros  ejus  ?  Ubi 
la  paix.     Qui  a  trouve  .       •      .  ^ 

ie  lieu  où  léside  la  sa-  «unt  principes  g:enti- 

gesse;  et  qui  est  entré  um,et  qui  dominantur 
dans  ses  trésors?  Où  super bcstiasquaBSUiit 
sont  les  Princes  des  na-  super  terrain  ?  qui 
lions,  et  ces  Grands  in  avibus  cœliludunt; 
iim  dominoient  sur  les  ^„;  „.,„«.,*„.^,  *u«««., 
bêtes  de  la  terre,  et  qui  ^"*  «^^^1  tutn  ihesau- 
lejouaient  des  oiseaux  *'»Z'int,  et  aurum  ;  m 
du  ciel?  Où  sont  ceux  9^»  confidunt  homi- 
((ui  amassaient  des  tré-  nes^  et  non  est  finis 
sors  d'or  et  dardent,  acquisitionis  eorum? 
dans  lesquels  les  honi-  Quj  argentum  fabri- 
mes  mettent  leur  con-  ^^^^  ^^  ^^^^^^  ^^^^ 
tiance,  ne  cessant  lamais  '      . 

de  fdiœ  de  nouvelles  "^^  ^^^  mventio  ope 
acquisitions?  Où  sont  r"/"  ijlorum ?  Exter 
ceux  qui  prenoient  tant  minati  sunt^  et  ad  in 
de  peine  à  fondre  Tar-  feros  dcscendcrunt 
ge.t,  sans  trouver  ce  et  aliiloco  eorum  sur 
q«  Ils  cherchaient  par  rexerunl.  Juvenes  vi- 
leur  travail?  lis  ont  etc     ,  ^,  ^u 

exterminés  ils  8(crnt  des-   derunt  lumen,  et  ha- 

bitavcrunt  super  ter- 
ram  :  viam  autem 
disciplinée  ignora ve- 
runt,  rieque  iRtelle- 
xerunt  semitas  ejus  ; 
neque  filii  eorum  sus- 
vraie  science  :  ils  n'ont  cepeniiit  eam.  Afa- 
poitucoria  uses  sentiers,  cie  ipsorum  lôngè 
etleurs  enfhns  ne  Tout  facta  est:  noii  estau- 
joint  reçue.    Elle  s'est   dita  in  terra  Chaiiaan, 


cendus  dans  les  enters  ; 
|«t  d'autres  ont  pris  leur 
placé.  Dans  leur  jeu- 
I liesse,  ils  ont  vu  la  lu- 
hnière,  et  ils  ottt  habité 
sur  la  terre  ;  jiiais  ils 
[ont ignoré  la  voie  de  la 


bien  éloignée  d'eux.  On 


neque  visa  est  in  The- 


il 


h, 


tl>l|; 


456  K^liMEDI  SAINT^. 

nian.       Filii    quoque  n'en  a  point    entendnl 

Agar,    qu!  exquirunt  parler  dans  Ja  terre  de 

prudentiam    quœ  de  ^'«^naan  ;    on    ne  rj 

i       A        ^         ^    ,.  ^  point  vue  dans  rheman 

tcria   est     pegt)tiato.  Ls  enfans  même  d' J 

res    Merrhœ  et  The-  gar  qui    cherchent  k 

tl>an,    et  fabulatores^  prudence  delà  terre,le8 

et     exquisîtoreg  pru-  négociateurs  de  Merrba 

dentiae  et  intelligen-  «^    ^«    Theman,    la 

;tiiB  ;     viamautem  sa-  ^r*"^«  parleurs,  et  cet 

.    \.  .  philosophes  qui  recher> 

pientiœ      nescierunt,  ^,,^^^  avec  tant  de  curiJ 

neque     commemprati  osité  la  prudence  et  la 

si^pt  semitas  ejus.     O  science  du  siècle,  n'ont 

JUiii^èX  C{iàm    magna  point  connu  le  chemin 

estdomus  Dei,  et  in-  de  la  sagesse,  et  ils  ont 

^ens  locus  possessio-  l««^J««e8  sentiers.   0 

*.      .       I  n^*  ■  Israël,  que   la  maison 

niBejus  !  Magnusest,  du  Seigneur  est  grande! 

et  non  habet  tinem  :  et  que  Je  lieu  qu'il  pos- 

excelsus  et  icnniensi;i3.  scde  a  d'étendue  !  Il  c<it 

Ibi  fuerunt  gigantes  vaste;  il  est  sansbor- 

lïpminati  iUi,    qui  ab  ?*^«  =   il  est  élevé,  il  est 

initio  fuerunt,    sutu-  »™"»?"5^-    C'est  là  qu. 

A  A  •      .  ont  ete  ces  ffeans  8!  la* 

ra     n.agiiS,    scientes  nieux  qui  étaient  dès  le 

beMmn.  Non  nos  ele-  commeniceinent,  ces  gé- 

^it  D,ominil9  ;    neque  ans  d'une  si  haute  taille, 

viam  disciplinte  inve-  et  si   habiles   dans  U 

aerunt  :       ptppterej.  guerre.    Et  cependant 

perierunt.   Et  qmni'  "^  "/^  f  P^  P«^"'  fi 

^     ^      u  \  J,  que  le  Seiffiieur  achoj» 

am  non  babperunt  sa-  ,»i,  .    -^^  \.^^^  ^,J 

ptejntiî^m^  jnterierunt  trouvé  la  voie  delà  sa- 

propter  suain  insipi-  gesse;  et  cVstpource* 

«Utittm.     Quib  ascen-  Ta  qn*ils  se  sont  perdus. 

4jtin  cœliinb    etaç-  Et  comme  ilsn'ont  point! 

cjçpkeara,    et  eduxit  ««  Jasagf^sse,  ilsontp 

^*^  '  .  ri  a  cause  de  leur  folie. 


îsse,  et  ils  ont] 
8  sentiers.  0 
|ue  la  maison 
Bur  est  grande! 
j  Heu  qu'il  pos- 
étendue!  Il  est 

est  bansbor 
st  élevé,  il  est 
C'est  là  qu' 
es  géan«  «i  ia* 

étaient  dès  le 

entent,  ces  gé- 
si  haute  taille, 
biles    dans  1« 
Et  cependant 
nt   point  «ux 
ligueur  achoi* 
n'ont   point 
voie  de  la  sa- 
c'est  pour  ce- 
ie  sont  perdus. 
ilsn'ont  point 
sse,  ilsontpé- 
de  leur  folie- 


A    L*OFFICE 

Qui  est   monté  au  ciel 
pour  y  aller  prendre  la 
sage-ise;  et  (pii  l'a  fait 
descendre     des    nues  ? 
Qui  a  traversé  la    mer, 
eiqii  l'a  trouvée  ;  et  a 
mieux  aimé    l'apporter 
(jue  le  H  II  or  ?  Il   n'y  a 
personne  qjî  puisse  cia- 
nuître  ses   voies,  et  qui 
ii;  mette  en  peiiie   d'on 
rechercher  les  sentiers. 
Mais  celui  qui  sait  to  sî, 
laconnait  et  il  Ta  trou- 
vée par  sa    prudence  : 
lui  qui    a    tait    la  terre 
pour  durer  à  jamais,  et 
qui  l'a   remplie   d'ani- 
maux :Uii  qui  envoie  la 
lumière,etelle  part  aus- 
sitôt;   qui  l'appelle,  et 
eilelni  obéit  aveccraiii- 
ile  et  respect.     J^es  é- 
toiles,     chncune     à   sa 
place,  ont  répandu  leur 
lumière  sur  la  terre,  et 
elles  ont  éuî  'anslajoie; 
Dieu  les  a  appel lées,   et 
elles  (YAi  dit:  Nous  voi- 
iCi:et  elles  î^ont  ravies  de 
iiire  devuut  la  Alujesté 
(i(^ celui  qui  les  a  créées. 
|("est  lui  qui  est  notre 
Dieu,   et    il    n  y   en  a 
[point  d'autre  ([ulpuis- 
^  lui  êire  coni[)aré. — 
Cist  lui  qui  a   trouvé 
'Oites  les   voicH  de    la 


ririlable     sagesse  ;    et 


DU   MATIN.  45t 

eand  de  nubibus?  Quia 
transfretavit  mare,  et 
invenit  illam,  etattU- 
lit  illam  super  àurum 
electunfi  ?      Non    est 
qui  possit   scire  vias 
ejus,   néqne  <[ui   ex- 
quirat    seiiiitas    cjus» 
Scd  qui  scit  universa, 
novit  eam,  et  adinve- 
nit      eaiii    prudeiiliâ 
sua,  :   qui   pi  a^paravit 
tcrra.a      in      a}terno 
te  m  pore,   et    roplevit 
eam  pecudibnsrtqua- 
drupedibiis:  qui  émit- 
lit  lufïîen,  et  vadit  ;  et 
vocabit   iliud,  et  obe- 
dit    ilîi    in     tic  more. 
Stella;    auteui    dede- 
runt  lumen  in    rusto- 
diis  suis,,    et    laîtalui 
sunt  ;    vocata;    sunt^ 
et   dixerunt  :     Adsu- 
mus  ;     et  luxernnt  ei 
cuni jucuiulitate,    qui 
fecit     illas.     HiC   est 
De  us  noster  ;    et  non 
testiinai.)itur  abus  ad- 
vei'iiiis  eum.    Ilicad- 
invenit  onmem    via.ii 
disciplina,  et  tradid:t 
illaniJatobpuerosuo, 


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II 


j:  lit'' 


I  11 


IflIlV 

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m. 


W' 


WK  SAMEDI   SAïNT^ 

et  Israël  dilçcto  suq.  q^i»  ^'a  ôonnl*  à  Jacoi» 
ifost  haeç  in  terris  vi-  ^^^  »*  !''^u^:'_  !^  ^*»' 
SU3  est  ;    et  eu  m  ho- 


raei  son  bien-aimé.— 
Après  cela,  il  a  été  vu 
sur  la  terre  ;  et  il  acon- 
Versé  avec  les  hommes. 

Prions, 
Fléchissons  les  genoux. 

Levez-vous. 

D1£U,  qui  don- 
nez sans  cesse  de 
nouveaux  enfans  à  vo* 
tre  Ëglise  par  la  voca- 
tion des  Gentils  :  accor* 


o 


ininibus..  conversatus 

est^ 

Oremus. 
Plectamusgenua. 
l«evate. 

ËUS,qui  Eccle- 
_^_^  eiam  tuam  no- 
va  '  sémper  Gentium 
vocatiohe      niultipli- 

cas  :  concède  propi-  ^ez,  s'il  vous  plaît,  vo. 
tins,  ut  quos  aqua  tre  protection  continu- 
Baptismatis  abluis^  elle  à  ceux  que  vous 
continua  protectione  purifiez  par  l'eau  du 
tuearis:  Per  Domi-  f  ^\teme  «.  Par  notre 
num  nostrum.  &c.         ^««gneur  Jesus-Chr.st, 

VII.  Prophétie. 

IN  '^"^bus  ilUs  : 
pptfv/i  est  su- 
per me  manus  Domi- 
ni,  et  eduxkt  me  in 
spiritu  Domini  ;  etdi- 
misit  me  in  medio 
campî>  qui  erat  ple- 
fius  ossibus  ;  et  cir- 
cumduxit  me  per  ea 
in  gyro  :  erantautem 
multa  valdè  super  fa- 
ciemcampi,  siccaque 
v^ihcmenter.   Etdixit 


Ezech.  37.  v,  1. 

IFTIN  ces  jours-là  ;  Le 
jM2jà  Seigneur  étendit 
sa  main  sur  moi  ;  et 
m'ayant  transporté  en 
esprit,  il  me  laissa  dans 
un  champ  qui  était 
plein  d'os  ;  il  me  fit 
tourner  autour  de  ces 
os  qui  étaient  tout  des- 
séchés en  grande  quan* 
tité  sur  tout  ce  champ, 
et  il  me  dit  :  Fils  de 
l'homme,  pensez-vouf 
que  ces  os  doivent  revi- 
vra ?  Je  lui  répondis: 


■X  mA 


r)  !«  à  Jacut) 
ur,  et  à  U" 
tMcn-aimé.— 
,  il  a  été  vu 
i  ;  et  ilacon- 
tes  hommes. 
ions, 
â  les  genoux. 

18. 

U,  q«i  don- 
gans  cesse  de 

enfans  à  vo* 
e  par  la  voca* 
rentils  :  accor» 
fou9  plaît,  vo- 
ction  continu- 
îux  qne  vous 

par  l'eau  du 
Par     notre 

Jésus-Christ, 


37.  «•  1. 

s  jours-là  ;  Le 
gneur  étendit 
sur  moi  ;  et 
transporté  en 
me  laissa  dans 
rap     qui  était 
os  ;    il   me  fit 
autour  de  ces 
aient  tout  des- 
grande quan- 
tout  ce  champ, 
dit:    FiUde 
pensez-vouî! 
Ds  doivent  revî- 
lui  répondw 


Seignettf  mon  Dieu, 
vous  le  savCâi»  Et  ïl 
me  dit  :  Prophétisez 
sur  ces  os,  et  dites-leur  : 
Os  secs  et  arides,  écou« 
tez  la  parole  du  Sei- 
»neuk\  Voici  ce  que 
le  Seigneur  Dieu  rÀit  à 
ces  os  :  Je  vou»  ai  en- 
voyé uft  esprit  en  vous, 
ti  vous  vivrez  :  je  vous 
donnerai  des  nertti;  je 
vous  revêtirai  de  chair  ; 
je  vous  couvrirai  de 
peau;  je  vous  rauiuie- 
rai,  et  vous  vivrez, 
et  vous  saurez  que  je 
suis  le  Seiâ^neur.  Je 
prophétisai  donc  comme 
lo  Seigneur  me  l'avait 
commandé.  Et  pendant 
que  je-  prophétisais,  il 

fit  un  grand  bruit,  et 
uu  grand  remuement. 
IGes  os  s^approchèrent 
jles  uns  des  autres,  et 

Lcun   se   plaça   à    sa 

uture^  .le  vis  tout 
jd'uu  coup  <^|ue  des  nerfs 
|iefornièrent  sur  ces  os, 

i  chairs  les  environ- 
jnèrent  et  de  la  peau 
«étendit  par  dessus; 
Iniairi  ils  n'étaient  point 
leticore  animés.  Alors 
p  Stfi^neur  me  dit  : 
puphétisez,  tils  do 
.  i*?j     et    dite»  ,à 


DU    MATIN.  iht 

ad  «le  :  Fi!i  hoirtiaii^ 
putasne  vivent  'oss» 
iëta?  Etdixi:  Domi* 
ne  Deus,  tu  nosii.  El 
dixit  ad  me  :  V  atici* 
uare  de  ossibus  istis  ; 
et  dices  eis:  Ossa 
arida,  audite  verbum 
Domini.  Haec  dicit 
Dominus  Deus  ossi- 
bus  his  :  Ecce  ego. 
intromittam  in  yo&t 
spiritual^  et  vivetis, 
Et  dabo  super  vos 
nervos,  etsuccrescere 
faciam  supei  vos  car- 
nes, et  superexten- 
dam  in  vobis  cutem  ; 
et  dabo  vobis  spiii- 
tum,  et  vivetis,  et 
scietis  quia  ego  Do- 
minus. Et  prophe- 
tavi  sicut  praiccperat 
mihi  :  factus  <»st  hu- 
tem  sonitus,  piophe- 
tante  me^  et  ecce 
couunotio.  Et  acces- 
seruiit  ossia  ad  ossa,*' 
un  uni  quodque  ad 
juncturam  suam.  Et 
vidi,  et  ecce  super  oa 
nervi  et  carne*^  ascen- 
deruut;     et    e:^tenta 

X2  •      • 


•■'..  .^'1% 


W:  18 


■ 


I 


%; 


460  Lft  SAMËD)  SAINt^ 

«stin  ers  Cutis  desu-  l'esprit  :  Voici  ce  que 
per  ;  et  spiritum  non  ^i^  *e  Seigneur  Dieu  : 
'  habebant  Et  dixit  /^sp"»,  venez  des  qua- 
ad  me-  Vaiicinare  ad  ^»**^  ^ents  du  monde,  et 
aame.  valicinareao  soufflez  sur  ces  moris  a- 
spiritum,  vaticinare,  fi„  ^„»11«  revivent.  Je 
fin  honiinis  ;  et  dices  prophétisai  donc  suj. 
ad  spiritum  :  Haec  di-  vaut  le  commandement 
cit  DomFnus  Deus  :  qu*<i  m'en  avait  fait;  et 
A  quatuor  ventis  ve-  ^  ''«"«tant  Tesprit  entra 
.   *       ...  .    •        dans  ces  os  ;  ils   devin- 

m  spintus;  et  in-  ^ent  vivans  et  animé., 
suffla  super  interfec^  ils  s'élevèrent  sur  leurs 
tos  istos  :  gt  reviVis-  pied?*,  et  ils  s'en  forma 
cant.  Et  prophetavi  uite  grande  armée.  Alors 
sicut  praeceperat  mi-   le8eigneur«ie dit:  Fils 

îii:    etinû-ressus    est  ^^  *>'""' ^' *?"*  *^^««^ 

•  .?  .       .      représentent  la  maison 

m  ea  spiritus,  et   vi-  j,|^,.^..,    ^^^  i^,,^,..^;^^^ 

xerunt  ;  steteruntque  disent:  Nos  os  sont  des- 

Fuperpedessuosexer-  sèches;  il  ne  nous  reste 

citus    grandis     nimis  plus  d'espérance  ;  nous 

yrùdè.       Et    dixit   ad  sommes     perdus    sans 

me  :      Fili     hominis,  ^j^s^ource  :  prophétisez 

,  .  donc,      et    ditt^s-ieiir  : 

^ssa    h|ec     universa,  y^-^?  ^^  ^^j  ^-^  ,^  ^^j. 

domus  Israël  est.  Ip-  gneur  Dieu  :  Mon  peiK 

«i  dicunt  :     Aruerunt  pie,  j'ouvrirai  vos  fom. 

.  ossa  Rostra,    et  periit  beaux,  et  je  v«us  ferai 

«pe8  nostra.etabsrissi  sprtirde  v  .svépulchies, 

sumus.  Froptereàva-  ^J   J^   vous  ramènera. 

;   ,.  ,  dans  la  terre d  Ifirael.— 

KîCîr.are     i  t  dices  ad  Et  vous  saurez,  ô  mou 

eos  :     llœc  dicit  l)o-  peuple,  que  Je  suis  le 

minus    Deus:      Ecce  Seigneur,  quand  j'aurai 

eg   aperiam  tumulos  ouvert    vos  tombeaux, 

vestros,  eteducamvos  M'J^  je   vows  aurai  le. 

de  sep'iichris   vestris, .  ^«"«^  ^^  ''^  ^"  ''Z'' 
*  daut    eu  vous  me  a  es- 


prit; ( 
vivre  ei 
tre  paji 
tout-pti 

aperue, 
de  tun 
ro  Spii 
requiesc 
Irain^  c 


F]échisg( 
Lçvez-v 

K)    les 

i'aucieii   < 

Tegtamen 
jifjiez  coni 
célébrer  •  1 
de  la  P; 
nous  cou 
desseins  d 
ricorde  ;  al 
sidérât  ion 
9"e  vousl 
dans    cetti 

fe^seattenl 

ferme 

tiens   quel 

préparez 
|lé;  Par 


Ê 


un 


Vil 

iVce 

feinmj 
i^omnu 


A  l'office  du  matin.  461 

prit;  et  je  vous  ferai  populus  meus  ;  et  in- 
vivre en  repos  dans  vo-  ducam  vos  in  terram 
tre  pays,  dit  ie  Seigiieur  j^^^-,^  ^t  scietis  quia 
tout-pussant.  ^^^   Damiiius,     cùm 

aperuero  sepulchra  vewra,  et  eduxero  vos 
(le  tumulis  vestris.  popuie  meus  ;  et  dede- 
ro  Spiritum  meutn  in  vobis,  et  vixeritis  ;  et 
requiescere  vos  tkciain  super  hulnum  ves« 
train^  dicit  Dominus  omnipotens. 

Prions,  (h^emus. 

Fléchissons  les  genoux.   Flectamus  genua. 
Lçvez-vous.  Levate. 

ODIEU,  qui    par  TTkEUS,     qui  nos 

les  Ecritures  de  p  ^adcelebraiidurn 

l'ancien  et  du  nouveau  Pastimie    Sacramen- 

Testament,  nous  enseï-  ^          utrluftc^ue  Tes. 

rnez  comment   il   taut  ^       '     .          \    .      . 

céldbrer    les    mystères  ^amenti    paginis   ins- 

de   la   Paque:    faites-  truis  :  dan4)bis  intelli- 

nous    comprendre    les  gère      misericordiam 

desseins  de  votre  misé-  tuam  ;  ut  ex  percep- 

ricorde  ;  afin  que  la  con-  tione  praesentium  mu- 

Mdération    des    grâces  ^^              fir.ua  sit  ex- 

que    vous    nous    luites  .    ,.       «  , 

da..s  cette    vie,    nous   pectatio    futurorum  : 

fà^se  attendre  avec  une    P^r     Dou.inum    nos- 
feiine     espérance      les    trum^  &tj 
biens   qiie    vous     nous 
préparez   clans  l'éterni- 

Ité:  Par  N.  S.  &c. 


Vni    Prophétie,     /s.  4.  t.  1. 

PPREHEN- 


EN  ce  jour-là,  sept 
femmes  prendront 
lun  homme,  et    lui   di- 
X3 


A' 


DENT     sep  te  m 
niuueres  virum  unum 


El-, 


'tW 


.  „ . 


It  ■  i 

m 


1 


40S  ^t,E  MMBm  «Aiyr^ 

in  die  lllâ,    dicentes;  ront:  Nous  Tifronsde 

Pane.ïi    nostrum   co-  notrefmin,et  nousnoui 

mede.nu«,      et  ve«ti.  ^"i'*'**'!?^!"?      ""f 

'     .  mêmes  d  habits  ;  agréez 

mentis  nostris  operie.  seulement     que    non, 

tnnr  ;  tantummodô  in-  portions  votre  norti  :  et 

vocetur  nomen  tuum  délivrez-nous  de  lop- 

tnpm*     nos;       aiifer  probreoùnouRsommen. 

opcrobrium  no^triim.  Alors    le    rejetton    da 

In  dieiilàeritffermen  Seigneur  sera  dans  la 

,v  '^       .«  magnificence     et    dang 

Dommi     in  mapifi-  ,^  ^j^j,^  ,  ,^  f^^jj  j^,^ 

centia    et  çloria.     et  tene  sera  élevé  en  hon- 

fructns  terra;  sublimis  nenr:  &  ceux    d'entre 

et    c^ultatK)   his^4iii  le  peuple    d'israël  qai 

îalvati    fuerint  de  i«-  ^^^^^  été  sau%-és  ««• 

taël.    Et  ont:  Oroifig  ^J^''^   ^^"*^^^**   ^"^••; 

,.  ^      ^      .^    .  -lous    ceux    qui  seront 

qui   reSictns  twent  m  resté. d»nsS.oi,,«t  qai 

hion,    et  resiHmis    in  geront    demeurés  dam 

JernsHlem,      Sanctus  Jérusalem,  seront  ap- 

▼ocabitwr  ;  omnis  qui  pelles  Saints:  tons cenx 

scriptus  est  in  vilâ  in  î»"    auront  été  écrit» 

Jeru^alem.   -Siablue-  dans  Jérusalem  an  rang 

■  rv  .  .  des  Vf  vans  :  après  q»ie 
m  Domvnus  sordes  ^  Sei-neur  aura  lavé 
iiiiarnui  Sion,  elsan-  les  taches  des  filles  de 
guinein  Jenisaleni  la-  Sion,  et  qu'il  aura  pu- 
vent  de  medio  tjus.  rifié  Jérusalem  du  sanijl 
insniritu  judicii,  et  ""P"''n"»  «»*  «u  milieu 
spiiitn    ardoris.       Et  d>|!e,  par  un  espnt  de 

'      ,  ..   Tx  lusticeet  un  espntti  ar«| 

creabit  Dommns   su-  -"^^^.^^     j^j  |e  Seigneur 

per     omncm     locum  fera  naître    une    niiéei 

montis  Sipn,  etubi  in-  obscure  durant  le  jour, 

vocatUB    est,     nubeni  et  l'éclat  d'une  flamme 

perdiem,     et  fumum  ardente  durant  la  nuit 

et   splendorem   iguis  7»'^?"^«  ^*  r"?Î!f' u 

*^  ^  de  Sioii,  au  heu  ou  u 


•sra  été  invoqué  :  car  flàmntahtis  îh  hocfc  : 

il  protéffera  de  tontes  goper    «mnem    cnirti 

parts  le  len  de  sa  g^loi-  ojorlam  pidteclia    Et 

re.  Son  tabernacle  non»  T  i_               i            :*    -^ 

défendra  par  son  ombre  labernaculuni  erit  irt 

eon^re  la  chaleur  pen-  uiîibiTaculum    diei  ab 

dant  le  jour  ;  et  il  sera  œstU,et  in  secaritatem 

une    retrèifte     a»Riirée  etabsconsinnemàtuir 

poi.r    nous    mettre    à  |ji„e  et  à  pluvià. 
couvert  de  1  orage  et  de 

k  pluie*  ;. 

Trait.    Is,  5. 


MON  bien-aimé  a 
une  vigne  sur  iin 
lieu  élevéy  gras  et  fer- 
tile. V.  11  Ta  environ- 
née d%in  mur  et  d*un 
fossé;  il  ra  plantée  de 
seps  très-exquis  ;  et  il 
a  bâti  une  tour.au  mi- 
lieu. T.  Il  y  a  fait  un 
pressoir  ;  la  vigne  du 
6ei|rneur  des  ariréés  est 
ia  maison  d* Israël. 


Prions. 

Fléchissons  les  genoux. 
Lpvez-vons. 

ODIKU,  qui  avez 
déclavé  paria  bou- 
che de  vos  saints  Pro- 
phètes, que  dans  totis 
lesj  lieux  de  votre  em- 
pire, c'est  vous-même 
qui  semez  le  bon  grain 
dans  tous  les  enfaus  de 


VINEA  fectaeti 
dilecto  in  cornu» 
in  loco  uberi.  v.  Êi 
tnaceriàiti  circumde» 
dit  et  ciFCuntfodit^  et 
plantavit  veneam  Ser 
rec»  et  sdificavit  tur* 
rim  In  medioejuM.  y* 
Ettorcular  fodit  in  eàt 
vinea  enitn  Domini 
Sabaoth^  domus  Ism* 
ëi  est 

Oremuê. 
Flectamus  genua. 
Levate, 

EUS>quiinom« 

nibus  Ecclesiœ 

tu  se   fîliis    sanctorum 
Prophetarum       voee 
inanifesta^ti   in  omni  ' 
loco  dominationis  tnèe 
satoreni    te  bonorum. 

X4 


jfî'  .( 


464  LE  SAMEDI  SAINT, 

•eininum,  et  cI«'Cto-  votre  Eglise,  qui  cnlii. 
mm  palmitum  esse  vez  le  pian  choisi  :  «c- 
«ultoreriï  :  tribue  po-    <^o«*dez    à    vos  peuples 

pulis  luis,  qui  et  vi-  TJ""''^  "^^'"''  ''' 
"^  ^1  .  vit;ne8  et  vos  moissons, 

nearum  apud  te  no-  j^  tr.r.ce  d'airucher  1« 
niiue  censeutur  etse-  épines  et  les  ronces  du 
getuitt  ;  ut,  ^pina-  champ  de  leur  cœur,  a* 
rum  et  tribulorum  ^"  .<^e  produire  de  bons 
squalore  resecato,  f'"^*^  en  abondance: 
di-nâ  efficiantur  fru-  ^^^^  notre  Se.gueur,&c 
ge  fecundi  :   Per  Doinihum,  &c, 

IX.  PiiorHETiE.     Exod,  12,  u.  I, 

IN  diebus  illis  :  Dixit  DomiRUs  ad  Mo^eenet 
Aaron,  &c.  page  345. 


Oremus» 
Plectamus  genua. 
Levate. 

OMNIPOTENS 
sempiterne  De- 
us,  Vjui  in  omnium  a- 
peinm     tuorum    dis- 


Prions» 

Fléchissons  les  genoux. 
Levez-vous. 

DIEU  tout  puissant 
et  éternel,  qui 
êtes  admirable  dans  l'é- 
conomie de  toutes  vos 
•  Li-  œuvres,  faites  compreii" 
pensahone  mirabilis  dre  à  ceux  que  vous  a- 
es  :  inteliigant  re-  vez  rachetés,  que  la 
dempti  tui,  non  fuis-  création  du  monde  au 
se  exccllentius    quod    commencement  des tems 

initiofactusest  mun-  »'^   P««  ^^^    "'1«  P'"^ 

,  s  NI'  ffraude    luerveille  qno 

dus,    quam    quod    in  ^el le  qui  a  paru  à  la  fin 

fine  sœculorum    Pas-  des  siècles,  lorsque  Je- 

c  ha  nos^trum  immola-  sus-Christ,  qui  est  no- 

tus      est      Christus  :  tre  P;ique,  a  été  immo- 

QiU    tecum     vivit   et  ^é:  iuiqui  étant  Dieu, 

legiiat,  &c.  ofc. 


eur  cœur,  a- 


A  l'office  du  matin.  465 

X.  Phophetie.     JonaSy  S.  t.  I. 

EN  cei»  jours-là  ;  le    IfiV      diebus     illis  ; 
Seigneur  parla  mie    J|^   Factuni  est  ver- 
,.ecoude    fois    au    Pro-    ^^^^  Doniini   ai    Jo- 


phète  JonasïjCt  lui  du  :  r>  u  . 
Levez-vous,  allez.vo.,8  na.Ti  Prophetam  se- 
eiiilaii»  la  grande  ville  CUildô,  diceus  :  hur- 
de  iNinive,  et  prêcliez-y  g^e,  et  vade  iii  Nini- 
ceqtie  je  vousdis.  Jo-  yen  civitatem  mag- 
nas se  leva,  et  s'en  alla  „am,  et  prœdica  in 
àiViMive,  selon  la  pa-  ^a  praedicationem, 
rôle  du  aeiuneur.  Or  ^  ,  , 
Niniveétait'uue  grande  q»arn  ego  loquor  ad 
ville  qui  avait  trois  ^e.  Lt  sunexit  Jo- 
journé*^8  de  chemin.—  nas^  et  abiitinNini- 
Jit  Jonas  y  étant  entré  ven,  juxtà  verbum 
marcha  un  jour  entier,  Oomini  Et  Ninive 
et  cria  à  haute  voix  :  ^^.^j  ^^^-^^^  ^^^ 
£< a core  quarante  lours,  ...  ,.  .  .^ 
et  Ninive  sera  détruite.  it«nere  dierum  trium. 
Les  Niuivites  crurent  ^^  cœpit  Jonas  in- 
en  Dieu,  publièrent  un  troire  in  civitatem  iti- 
jeûne,  et  se  couvrirent  nere  diei  unius  ;  et 
de  sacs  depuis  le  plus  clamavit,  et  dixit  :. 
,»rand  jusqu'au  plus  pe-  ^dhac  qviadraginta 
tit.  La  nouvelle  en  e-  i.  *  vc  •  u 
tant  parvenu  jusqu'au,  d'^»'  ^^  ^»"!,^®  8"^" 
oreillesduRoideNini-  vertetur.  Et  credi- 
vft,  il  se  leva  de  son  derunt  viri  Ninivitae 
t'-ône  quitta  son  vcte-  in  Deum,  et  praedi- 
ment  royal,  se  couvrit  caverunt  ieiunium,  et 
d'un  sac,  et  s'assit  su  ^^g^i^-  ^^^^  ^^^^-g  ^ 
laoendre.  Il  nt  cner  , 
partout  et  publier  dans  ^^J^'^^  usque  ad  mi- 
Ninive  cet  ordre  cottiiue  "Orem.  Et  perveuit 
venant  de  la  bouche  du  verbum  ad  Regem 
Roi  et  de  ses  Prince^  :  Ninive:  et  surrexit 
Que  les   hommes,   les  de  solio  suo^    et  abjc- 

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A66  •  1b  samedi  baimt^^ 

eit  vestimentnm  suum  ch«va«x,  le«  •iMpnfn,  et 

i  se,    et  indutus    est  *?«  ^^^^^  "«  «rangent 

*acco,    etseditin  ci-  rien    qu  on  ne  les  mène 

et  dixlUn  Ninive  ex  Jean.  Que  le» hoinn.eH 

ore  R^is  et    Princi-  et  les  bêten  soient  cot». 

piim    ejus,      dicens  :  verts  de  saes  et  qu'ils 

Homines  et  juint-nta,  <^"ent  au  Seifçneur  île 

et  boves.    et  pecora  <?"*«  **"«•  ^•^«-   9^ 

A     *  'j  chacun  se  convertisse, 

non     giMent     quid-  ^«'il  quitte  sa  mauvaise 

quam;necpa8cantHr,  yoje  et  Tiniquité  dont 

et  aquam  non  bibant.  ses  mains  sont  «oui liées, 

Et  operiantur   saccis  Qui  sait  si  Dieu  ne  se 

homines,  etjumenta,  tournera     point    vers 

et  clament  ad  Domi-  5«"»    pour  noua  par. 

r  -l'x  .  j*   -  donner,     et  s  il  n  an- 

num   in  fortitndme  ;  paigera  point  sa  fun^ïr 

•et  convertatur  vir  a  et  sa  colère,   afin  qne 

via   suâ   malâ,   et  ab  nous  ne  périssions  pas? 

/iniquitate,  quœestin  Dieu    considéra   lenr? 

manibus  eorum.  Quis  œtfvres,   et  vit   qu'ils 

scit,    si  conrertatur,  "étaient   convertis,  et 

i.i.A  •  S,  r\  ,^i  avaient     quitté    leurs 

etignoscatDeus;  et  ^^^^  déréglées;  et  le 

revertatur  àfuroreip»  Seigneur  notre  Dieu  fit 

i(U9B,    et  non   peribi-  miséricorde  à  son  peu* 

tf^s  ?  Et  fidit   Deus  pie. 

ôpera    eorom,    quia 

convetsi  sunt  de  via  suft  mala  ;    et  miser- 

tui^  est  populo  stto  Dominus  Deus  nosfer. 

.     Oremus.  Priom. 

Flectamus  genua.  Fléchissons  lesgenoMx. 

Levate.  Levez-vous. 

^EUS,  qui  diver-  J^  DIEU,  quiafei] 


sitatem  genti- 


réuiii  tant  de  lia- 


tîofi§  '4\Wittenie9   dans  irm  in  conf^ssfonie  tili 

1t  eonfémitM  ée  totHs  itft^mn  adunasti  :  dit 

iwjn  :  dannee-noM  la  «obis  et  veHe  et  posfc 

toiôuré  et  le    proovott  ^_              .   .        '. 

^  faife  ce  que    vôtis  ^ï*«  praecipis  ;  ut  po- 

tmtntknèez  ;    afin  <\ûe  P*^^<>  «d    se^ernitateAr 

totfe  peuplé    qtiî  est  Vocato^  tina  ait   fidefê 

appelle    à  lu    partiel-  mentitim,     et    ptètato 

l»{fondelagloireé<er-  actronum:    Per    l>o- 

jèlle,   ait    uire   même  tniimm  nostrûm,  &c. 

m   dans    re«pi*it,     et  ' 
wie  même  piété  dans  les  actions  :  Par  N.  S.  &c. 

XI.  PadraBTiE.  l^etit.  $1.  v.  22. 


\S  ces  j«ers*là  ; 
If oyse  écrivit  on 
cantique,  et  Tapprit 
aux  eiifins  dUsraël. 
£t  le  Seis^neiir  donna 
•68  ordre»  à  Josué  fils 
de  Nun,  et  lui  dit  : 
ihyez  totijoiirs  ferme 
«t  inéforanlable  ;  car 
TOUS  co'iduirez  les  en- 
fiins  d'Israël  dans  la 
tsrreque  je  leur  ai  pro* 
■isey  et  )e  serai  avec 
vous.  Après  donc  que 
Moyse  eut  achevé  d'é- 
crire dans  un  livre  les 
paroles  de  la  Loi, 4 1  dit 
aux  Lévites  qui  iior- 
taient  l'arche  de  l'al- 
liance du  8eî|fneur  : 
Prenez  ce  Hvre,  et  le 
««ttez  à  odré  de  l'ar- 
die  de  l'allianee  du 
Seigneur    YX^tre  Dieu;. 


IM  diebus  illis  ; 
.Scripait  Moyse^» 
cauticum^  et  docujt 
âlios  Israël.  Frai- 
cepitque  Donninus 
Josue  fUio  Nuo^  et 
ait  :  Ck)nlbrtare,  et 
esto  robustus  :  ta 
enim  introduces  filios 
Israël  in  terrain^  qua,in 
pollicitus  suni^  et€^< 
ero  tecum.  Postquàm 
ergo  scripsit  Moysea^ 
verba  Legis  hajus  in 
Violumiiie,  atque  cqid- 
plevit  ;  prœcepit  Le- 
vitis^  qui  portabaqt 
aream  foderis  Domi- 
ni^    dicens  :  Tollite 

librum  istum.el  petite 
X6 


468  LE  SAMJËD!  sAurr^    * 

eum  in  latere  arcœ  afin  qu'il  serre  un  jour 

fœderis  Domini   Dei  <*«  témoignage   contre 

vcBtri  ;  ut  sit  ibi  con-  JJ^}»»^    Ç^f^i®  .^«"«aj» 

tra  te  m  lestimoiiiuin.  L°i^'5"e 'v^/avez  'une 

Ego  emm   scio   con-  tête  dure  et  inflexible, 

tenllonein    tr.aiii,    et  Pendant  tout   le  (emg 

eervicem  tuam  duris-  que  j'ai  vécu  avec  vous, 

•imam.  Adhucviven-  «t  q.ue  je  vous  ai  con- 

te  me,  et  ingredientc  ?"".»'    vous  _  avez  élé 

1  •  ^  touiours     rebelles   au 

vobiscum.        semper  c^:*'  «..„  .       «^   u- 

„*•     ^         ^-:r«*  oeigneur  ;        combien 

^  ^        .«  ^j^^^      ^^    serez  -  vous 

après  ma  mort  ?  Fai- 
tes assembler  devant 
moi    tous    les   anciens 


egistis 


tontentiose 

contra      Dominum  : 

quantô   magis,    cùm 

roortuus  fuero  ?  Con- 

ffreffate  ad  me  omnes  ^*    ^o"»   les   docteurs 

«,«:tL««  ««♦.,   «^«  ♦«:  o^     vos       tribus  :    ie 

majores  natu  per  tri-  ,^„^  ^^^^j  ^,^^^,^^^^  j^ 

bus     vestras,     atque  paroles,  et  je  prendrai 

Doctores  ;  et  loquar  le  ciel  et  la  terre  à  té- 

audientibus    eis  ser-  moins  contre  eux.    Car 

mones  istos,  et  invo-  je  prévois  qu'après  ma 

cabô  contra   eos  cœ-  ^^^  r^"^  commettrez 

Inm  et  terram       No-  ^^^  crimes,  et  que  vous 

lumeiierranr      ino-  vous  détournerez  bien- 

VI  enim    quod    post  tôt  de  la  voie  oue  je 

mortem  meam  inique  .  vous  ai   commandé  de 

ag*e(isj   et  declitmbi-  suivre  :    mais  à  la  fiii 

tis  citôde  via,  quam  vous  serez  accablés  de 

prœcepi     vobis:     et  mau:^  quand  vous  au- 

*    ,^u-          1  ' rez  péché  en  la  presen- 

occurrent  vobis  mala  ^^  ..\  «„•  „^„^  Vêtiront 

ce  du  seigneur,  attirant 

m  extremo  tempore  ;  ga  colère  sur  vous  par 

quaiido  feceritis  ma-  vos  actioi;s  criminelles, 

lum  in  conspectu  Do-  Après  ce  discours,  Mo)- 

mini,  ut  ifFitetis  eum  «^    récita  ce    cantique 

per  opéra    inanuum  tout  entier,  devant  l'as- 


>  ^ 


A  L^OEFICE  DU  MATIN.  451^ 

gemblée     de»     enfaas  vestrarum.      Locutua 
d'Israël  :  est  ergo  Moyses  ;  au- 

diente  universo  cœtu  Israël,  verba  carmi- 
inis  hujus,  et  ad  dnem  usque  complevit: 

Trait.    Deui.  32. 

CIEUX,    écoutez  ;     ATTENDE, 
et  je  parlerait  que    jt^  cœlum  ;  et  lo- 
la  terre  entende  les  pa-    quar  et   audiat  terra 

t'  t^At^nn^^Jl   verba  ex  ore  meo.  y. 
Que  mon  discours  soit    -^  ^  ,        •     .    i 

attendu,  comme  [la  ter-  t-xpectetur  sicut  plu- 
re^^ècheatte^dJlap^uie;  via  eloquium  meum  ; 
et  qu*il  pénétré  [les  et  descendant  sicut 
cœurs,!  comme  la  rosée  ros  verba  rhea.  v.  Si- 
pénètre  [la  terre.]  y.  ^ut  imber  super  ffra- 
Que  mes  paroles  se  re-  ^^  «icut  nix  su- 
pendent  comme  la  pluie,  '  ^ 
etcorame  les  bruines  et  P^r  fœnum  ;  quia 
laneige  qui  tombent  sur  nomen  Domini  invo- 
l'herbe;  parce  que  j' in-  cabo  v.  Date  ma- 
voquerai  le  nom  du  Sei-  gnitudinem  Deo  nos- 
jneur.  y.  Rendez  hom-  ^.,^.  Deus,  veraopc- 
Hiagea  la  grandeur  de  j.^  .  etomnesvi® 
notre  Dieu  ;  ses  œuvres  .**.',..  ^^ 
wnt  fondées  sur  la  ^é-  «jus  J'idicia.  v.  Deus 

rite,  et  toutes  ses  voks    tidelis, 

lontla  justice  même.  v. 

Dieu  est  fidèle  en  ses 

promesses,     et    il   n'y  ' 

I  point    en  lui  d'iniquité  :    Le  Seigneur  est 

[juste  et  saint. 

Prions.  ^  Oremus, 

Fléchissons  les  genoux.   Plectmnus  genua. 
Levez-vous.  Levate. 

QDI£U,rélévation    'J^EUS,  celsitudo 


in  quo  non 
e&t  iniquitas  :  justua 
e^  sanctus    Dominus. 


des  humble»,  et 


humilium,    «t 


II 


'4 


470  LE    tAMBBI  ïïklftr, 

fortitttdo  rectonifli  -;  ïa  forte  des  justes  ;  «jQi  i 
^m  per  Bftnctvm  «^^^  voulu  que  vtxri 
Moysen  p«erum  tm-  !«•"*  .serviteHr  Mo^ge 

lum  tuuin  sacn  car-  tique     sacré,    ensorte 

niinis    tui     décanta-  que  cette  répétition  de 

tione  VoKiifiti,  ut  illa  la  loi  servU-aimgiftoir 

legis    iteratro     iteret  ^^^  coudai  le  ;  (kitès 

etiam  nostra  directio:   ^^^^  ^*"*,  putsiance 
*.     •  Mir  toutes  tes  natiom 

.n     ^  .V  _  ^«e  vous  avez  jmtifiéei; 

lificataram    gentium  et  tempérez  le urfrayew 

plenitudinem   poten-  par    one    sainte  joieJ 

tiam  tùam  ;  et  (la  l«e«  ain  que  les  péchés  ()i| 

titiam,  niitigando  ter-  *o»»8 1«8  hommes  étant 

Torem;    ut    omnium  •ffacé^^  par  votre  mitéri- 

pecctistuâ  remi.,i-  -'j^;,  •^,**^*-; 

one  ddctiis,  quodde-  «vez  menacés,   contn. 

nunliatum  est  in    ul-  buent  à  lear  salut  : 

tionem,    transeat  in  N.  S.  J.  C.  &c. 
saltitein  :  Fer  Domi- 
ivum  nostrum^  &c« 


i^/.'^'^ 


XII.  Proi»h£tib.  Dan.  3,  v,  I. 


EN   ces     joars-la 
Le  Roi  Nabucbfl 


INtlîebiisilli8:Na- 

bucodônosor  rex  ,  ^  ^  . 

iecit  statuamauream,  donosorfitfe.reunesu 

,^.^    ..  t..         '  tue  d  or,  haute  de  soi 

altitudine    cubitomm  «ante  coudées,  et  larJ 

•exagmta,    lalitudine  desix;etillamit^n8l 

cubitorum  tex  ;  et  sta-  champ  de  Dura  qui éuj 

tuit    eam    in    eampo  dans  la  province  de  " 

Dura   provinciœ  Ba-  Hy'one.    Il  envoya  en 

bylojm.    luque  Na-  ^  ^u^UePiS^ 
tbucliodoiiosor      itx  •"«»»»« 


A  L'omee  «v  mahn,  471 

trapçi,  les  magistrats,  misit  ad  cangregan- 
len  joges,  les  officiers  ^^  satrapes,  inagis- 
d«  l'armée,  les  sei-  ^^^  et  jttdiccs,  du- 
eneurii,   les  grands,   et  *  *  •*  * 

toss  1^  princes  de  ses  ce»  et  tyran  nos,  et 
profinces;  .in  qu'ils  prœfertos,  omnesque 
le  trouvassent  à  la  dédi*  principes  Tegionuin, 
cace  de  la  statue  qu'il  ut  convenirent  ad  dé- 
mit dressée.  Alors  dicilionem  stataaf^ 
iMsatrapes,  les  raagis.  ^^^  erexerat  Nabu- 
tpatfl,  les  j uses,  les  ca-      u  j  rn 

pitaines,  \Â  s^igneon.  chodonosorrex.Tunc 
qui  étaient  en  charge,  congregati  suntsatm- 
tttoiis  les  princes  des  pee^magistratufl^etju- 
provinces  s'assemble-  dices^  duces,  et  tyran- 
fent  pour  assister  à  la  ^i^  ^t  optimates  qui 
consécration  de  la  iga-  ,^„^  in  potestatibui 
tae  que    le  Rot      Na-  ...    ..  '^. 

budiidonosor  avait  fait  «on^ituti,  et  universi 
élever.  Ils  étaient  donc  pnncipes  regionutn^ 
déout  devant  cette  sta-  Ut  convenirent  ad  de 
tae  que  le  Roi  Nabu-  dicationein  statu», 
chodonosor  avait  éri-  quant  erexerat  Nabu- 
çée,  pendant  qu'un  hé-  chodonosor  rex.  Sta- 
raut  criait  a  haute  voix  :  «^  . 
Peuples,  tribus  et  aati.  ^^^^  ^"^^*"  '"  «^"8- 
ons  qui  parlez  difieren-  P^^tù  statuee^  quam 
tes  langues,  écoutez  posuerat  Nabuchodo- 
Tordrequi  vousestdon-  nosor  rex  :  et  praico 
ic;  dès  que  vous  en-  claraabat  valenter  : 
tendrez  le  son  de  la  v^^^i^  dicitur  pop4ili8, 
trompette,  de  la  flûte,    .  -i    •  .  f  *^. 

4elalyre,duhaut.bois  t^ib^ibus,  et  imguis  : 
[4e  la  harpe,  et  des  con-  1"  ^^^^  quâaudierilis 
ttrtsde  toute  sorte  de  sonitum  tubœ,  etiie- 
*««iciens,  vous  vous  tukft,  et  eithars,  sam- 
Ifostenierez  en  terre,  bucœ,  etpwlterii,  et 
-KtorewMBlaslatuad'er  «ymphoniaî,    et  uni- 


472  LE  SAMEDI   lAINT^ 

versi  generis  mueico-  que  le  Roi  Nabuchodo.! 

rum      cader*'>.s    ado-  "«-«or  a  élevée.  Siq,ie|( 

rate  statuam  auream,  ^"'""  '*^f'^  P^^^H 

.-.    -^    ivi  pas  pour  1  adorer,  il  seJ 

quain   constituit   Na-  Ta  jette  à  l'heure  m  J 

bnchodoiiosor  rex.  Si  dan^  une  fournaise  arl 

quis  autem  non  pros-  dente.     Aussitôt  donc 

tratus  adoraverit,   eâ-  qu'ils  entendirent  le 


a; 


m 


dem  horâ  mittetur  in  2«  la  trompette^,  de  Ij 

fomacem  ignisarden-  Aûte^fe  alvre,duM 

r»    A  i  •    -x  bois,  de  la  harpe,  et  (iei 

tis.      PorX  Uœc   Igitur  concerts  de  toute  gorS 

statim    ut    audierunt  du  musiciens,  tous,  dJ 

omnespopuli  sonitum  quelque  nation,  de  quel] 

tubsB,   fistulœ>    et  ci-  que  tribu  et  de  qnelquj 

tharse,  sambucaî,     et  'angue  qu'ils  fussent, s| 

psalterii,  et  sympha-  Pr"^^»^;;»*^.  f^  ado^ 

*^.  '       .   «^     »      .  rerent  cette  statue  doi 

niœ,  et  omnis  generis  ^^^  ,^  ^^^  NabuchodJ 

musicorum  ;  cadentes  uosor  avait  érigée.  aJ 

omues  populi^  tribus^  même  instant,  dea  Cbal) 

et  lingu».    adora ve-  déens  «'approchant  d| 

runt  siatuam  auream,  ^^^    Nabuchodonosor' 

»..»rv«        ^»>«ot:fi,A..of  accusèrent  les  Juifs,  0 

quam       constituerat  j^j  ^j^.^„^  ^  ^  ^^^j  '  . 

Nabuchonosor     rex,  ^^z   à    jamais:    Vou 

Slatimque     in     ipso  avez  fait    une  Ordonj 

ietnpore     accedentes  nance,  ô  Roi,  que  tonl 

viri   ChaldaBÎ>     accu-  homme  qui  entendra  IJ 

saverunt         Judœos,  f «»  ^^  la  trompette,  d^ 

dixeruntque     Nabu-  if^îf '^^vj^  ,1^^ 

chodonosor       regi  :  et  des  concerts  de  touti 

Rex,  in  œternum  vi-  sorte  de  musicien?, 

ve  :  tu  Rex^    posuis-  pros îerne  et  adore  \otr 

ti   decreturo^  ut  om-  «tatue  d'or  ;  et  que 

nis  homo  qui  audierit  quelqu'un  ne  se  pra 

•onitumtub»,    fistu-  terne  pas  pour  1  adore 


A  l'office 

il  soit  jette  dans  une 
Ifounuiise    ardente  :  or 
jil  y   a  (les    Juifs   que 
vous  avez  préposés  aux 
louvrai^es  de  la  province 
[de  Babyloiie,  Sidrach, 
iMisach    et    Abdenago, 
Iqui  ont  méprisé    votre 
lordonnance,      ô     Roi  ; 
lils   n'honorent     point 
ljro9  dieux,  et  n'adorent 
[point  la     statue    d'or 
[que  vous  avez  faitdres- 
Ixr.    Alors    Nabucho- 
[lionosor  plein  de  fureur 
ïtde  colère  commanda 
lu'on  lui   amenât   Si- 
drach,  Miaacli  et  Ab- 
denago  ;     qui     furent 
lussitôt  amenés  devant 
iRoi.  £t  le  Roi  pre- 
lot  la    parole,     leur 
dit:  Ëst-il  donc  vrai, 
Sidrach,  Misach  et  Ab- 
denago,   que    vous   ne 
eiidr  '    aucun  culte  à 
nés  dieux,  et  que  voes 
efugez  d'adorer  îa  sta- 
jtue  d'of  que  j'ai   fait 
dresser  ?     Maintenant 
donc  si  vous  êtes  dis- 
ses   à   m 'obéir;    au 
Doment     même      que 
l^ous  entendrez  le  son 
la  trompette,  de  la 
fûte,  du  ha  ut- bois,  de 
i  harpe,  et  des  concerts 
toute  sorte  de  uiuri- 


DU  MATIN.  473 

lae  et  citliarae,  sam- 
bucce,  etpsalterii^  et 
symphonise^  et  uni- 
verst  generis  inusico* 
rum^  prosternât  8e> 
et  adofet  statuam  au- 
ream  ;  si  qnis  autem 
non  procidens  adora- 
verir,  mittatur  in  for- 
nacem  ignis  ardentisu 
Sunt  ergô  \iri  Ju- 
dœi^  quos  constituisti 
sup«3r  opéra  regionis 
Babylonis^  Sidrach^ 
Misfacb.et  Abdenago; 
viri  isti  contempse- 
runt,  Rex,  decretum 
tuum;  deostuos  nom 
coluht^  et  statuam  lu* 
reain^  quam  erexistî^ 
non  adorant.  Tune 
N  abuchodonosor  in 
-furore  et  in  ira  prœ- 
cepil  ut  adducerentur 
Sidrach^  Misach  et 
Abdenago  ;  qui  cou- 
festim  adducti  suiU 
in  conspéctu  Régis. 
Pronuntianvsqûe  Na^ 
buchodoiiosor  rex, 
ait  eis  :  Verène,  Si- 
diachj  Misach^  et 
Abdenago,  deos  meos 


WÊt  LE  SAWEDI  nAXltf, 

non  colttis^  et  statu-  ctens,  proBternez.Toni 
ftm    auream,     quam   ft  adorez  la  «tatue  qn«| 

constitui,  non  adora-  J  »'  ™'f  ^^*"*®-  ^i  vo», 
M'    t    -Kl  \      .    ne   1  adorez   pas,  voui 

esti»  parati/quâcum-  mcinedang  la  foiimaiw 
que  horâ  audieritis  ardente.  £tqiiele«tlt 
sonitum  tubœ.   fi»tu-    Dieu  qui   pourra  vou 

te.  citharte.  sambu-  «"*racher  de  me»  mainii 
^,  et  psalterii,  et  »«drach,  MwachetAt 
i.  u  •-.  -.  «•  denaipo  répondirent  i 
«ymphoniœ,  omnw  ^^j  'kabuihodonôw 
•que  geneiw  musico-  i|  ^'e^t  pas  besoin, 
#uni,  prosternite  vos^  Roi,  que  nous  v 
«et  adorate  statuain  fanions  sur  cela  ancu 
quam  feci  :  qudd  ê\  i^éponse  :  car  le  Oi 
non  adoraYferi^is,  eâ-  q«e  ^^o"?  «dorong, 

j        Ui.  û        -4*       •    •  nous  retirer  de  la 

^em  hôrâ    niittemim  ^aiseardente,  et  n, 

in^tornadera  ignis  ar-  délivrer  de  vos  mii 

«dentis  :    et  'quis  est  Mais  si  ce  Vest  pas 

-Deas,  quicripiet  Vus  voibnté,  Bachea,'ôl 

de  manu  raeâ  ?  Res-  ^"«  "o""    n^adôrer 

.pondentes     Sidrach,  )«*•"«"  vos  dieu,, 

V,.      L     A  Al  j  votre  statue d  or.    Ni 

^^lisach  et  Abdenago,  bachodonosôrfuttran 

dnteruntregi   Nabu-  porté  décolère;  il  chu 

tshonosor  :     Non    o-  gea  devisace,  et  jetiâ 

^portet  nos  de  hâc  re  des  regards  de  fure 

irespondere  tibi  :  0C-  sur  Sidrach,  Misach 

ceenim  DeiM  noster  Abdenago,  il  ordon 

__  _,|. .  ^é^^i.  tiu  on  embrahut  la  foui 

^quem  cdlimus,  potest  ^^.^^         ^^j^  p,„^  ^ 

^ripere  nos  de  cami-  ^^  coutume:  Il  w 
ao  lignr»  ardentis  ;  et  msnfda  ensuite  aux  p 
-de  ittanibus  tuis^  ô  forts  de  son  ar^ée, 
JRex,  liberare,  Quôd  *«««'  Je»  pie^»  ^  Sidra 
%i    notaerit.     nctum  Misach  et  Abdenago, 


lie  1w  jetter  ainsi  dans   git   tibi,    Rex,     quia 
U  fournaise  ardente.—   je^g  ^^Qg    „^j„   ^^Ij, 

llii  tu  milieu  des  flam-  ream,  quam  crexiiti, 

Ibm,  comme  iU  étaient,  >ion  addramus.  Tune 

ree  leurs  chaussures,  Nabu^hodonosOr  n^- 

1  tous  leurs  vêtemens;  pletus  egt   furôre,  et 

ireeque  Tordre  près-  aspectas  faciei    illiUB 

il  du  Roi  ne  souffrait  ;.„'„*«♦„„    «„♦   «..^^« 

uxi.:       o-   1«  iinmutatus  est  super 

laeun    délai.       Or    la  q;..^  .      \>i'  ^  u        * 

«rntise  était  extrême.  7'«<^ch,   Misach,     et 

wtembrAsée;  et  ceux    Abdtïnago:etpr»ceplt 
li  avaient  jette    Si-   Ut  âUCCetiderettir  for- 

îh,  Misach,  et  Abde-  nax  septuplùtn  quàYn 

^0,  furent  tué»  parla   «uccendi  conBUfeVefrat, 

■^^n^es^htr^^^  Etvirisfartlssirt,isde 

imch,  Minaeh  etAb-  e-xercitU  lUO  îusëit.  Ut 

^o.  tombèrt-enftout  Hgaftîs      pedîbtts    Si- 

ês  dans  la   fournaise  draCh,  Miàach  K  Ab« 

snte.    Et  \\9   mar-  dénago,  mrttefent  ëô^ 

lient  au   milieu  des  in  4ornacein  imismr- 

inmes,    louant  Oieu,  ,^-^^;o      w^  ^iLxw^'*^ 

Ibéaissant  leSeijcneyr!  ^^^»;;,.  ^}  ^5"^«^'« 
•  Vin  tlli  vincti^    oum 

bracci»  tvtin,  et  tklife;» 
calceamentis^  et  vestibus,    inissi  erynt  ïtk 
llium  fornacis  ignis  ardentîs  :  ifam  jutsio 
ps  nr^ëbât  :    fornax    autem    sntcettvai 
it   nimi:<.      Porrô  viros  rllot,  qui  mise- 
intSidmch^  Misach^   et  Âbdenago^    inter- 
dit 'flamttm  ignis.     Viri  ^tftem  iii  trea,  id 
*  Sidrach,  Misach,    et  Abcfenago,    eeci- 
mt   in    medio    caruino    'ignis   ardentis^ 
^liigati.     Et  ambalnbant  in  ttieàtù  flammâe, 
'  intes  Deuin^  et  4)enedicentc«f  Domino. 


¥i\ 


476  LEfAMEDI  SAINT^ 

fci  ^  ne  dit  point  Flectamuf  genuR,  en  deteitatUn  h\ 
eêmmandirment  impie  qu*  avait  fait  le  roi  Na6ufkodono$or,  de  ni 
proêterner  fenr  adeftf  ia  ttatue  d*eir  qu'ail  avait  érigtt»         I 


Prions, 


DIEU  tOQt  puissant 
et  éternel,  uniquel 
rance    du    niondeJ 


Oremu8. 

OMNIPOTENS 

sempiterne  De-  -^^ 

U8,  spes  unica mundi,  *'||  ^^,„, ^^^^  „^,,i  ,,^ ,^ 

quiProphetarumtUQ-  voix  de  vos  Prophèin 

tum   prst^conio^  prse-  pour  annoncei*  les  my«. 

sentiuin       temporum  tères  de  ces  tenm  :  lait 

declarasti     my-teria;  »«z;v««»8  fléchir  an 

auge  populi  tui    vota,  pnères  de  votre  peuple, 

o     r   r  1  et  auirnientez  .  es  booi 

placatus;  quia  m  nul-  j^^j^'^j  p„,^^  ,,„,  „„, 

lo  ndelium,  nisiextua   de  vos   fidèles  ne  peui 
inspiratione  pjroveni-    «^avancer  dans  la  vert 
unt   quaruinlihet    in-   que  par  Tinspiration 

crementa  virtutum  :  ^®  "^^''"r?  ^^  \°^Jf '!* 
Per    Domiaum   aos-    ce:  ParN.  S>.  J.C.& 

trum    Jesum    Cliristum,  &c, 

*  Apri»  la  demiirt  Oraison,  le  Célébrant  deêcend  à  *nn  l'ièf, 
êù  il  quitte  ea  ikfteuhle  et  ten  manipulé,  et  prend  une  chuffi 
vieffttf,  aidé  de  se»  OJidern  qui  quittent  am$»i  leurs  mampuin 
i,^  Son Sm Diacre  prend  rnsnite  la  Croix  et  ayant  à  se»  fôittit 
dcêlyte»  perlant  leure  ciergee  allumé»,  il  marche  vrr»  /rt/oKJ 
Baptiemaux  à  la  tête  ^u  Clergf  et  précédé  du  Tburifé'OtH 
qui  porte  le  eîergê  Pascal  allumé  Cette  Precessinr  st  /« 
comme  celle  de  la  Bénédiction  du  feu  ntmveaut  et  quand  tA 
eommence  à  ,Marci/r»  l^t  Chantre»  entwneni  le  Trait  »uiv»il\ 

.*     Trait.    Ps.  41. 

SICUT  cervus  de     /^OMM  E  le  cerf  so 
sidcrat  ad  fontes    V^  pif^  avec  arde 

aquarum  ;     ita   desi-   après 

eaux  ' 
derat  anima  inea  ad  ^^    .,g  ^^^^  ^^^,^ 

Deum  vivum.   Quan-  mon  Dieu.     v.  AIoJ 


a    sources  de 
eaux  ;   ainsi  mon  lii 


A   L'OFFICE  DtJ   MATIlf.  477 

lime  a  une  «oif  ardente   do    venium,    etappa- 
|po.ir  le  Du  u  vivant.  ^    ,.ebo  onte  faciem  Dei? 
^..and  irai,,e  paraître    ^    Puerunt    mihi    la- 
jfTant  mon  Dieu  ?     v.  .. 

rrymce  niesepanesdie 

Hc  nocte,  dum  dicilur 
mihi  per  sii.gulos  di- 
es  :  Ubiebt  Oeus  tu« 
us? 


Ui  larmes  hOiU  deve- 
giiefi  mon  |>ain  le  jour 
la  iHiit,  pendant  qu'- 
in  me  dit  à  toute  heure: 
lu  est  ton  Dieu  ? 


Le  îcu»  D'êcu  n  U»  Âiofytu  étant  arrives  avx  /onti  Ëap^ 

kfiubjr  if  fiiacfvt  de  mantên  <jue  lr%  fm*'^  *oi  nf  entre  eux  et 

'CiUera-^i  qui  doit  avoir  le  image  tourni  vers  l* Autel  tt  f»l 

im ^t  dapproikei  des  Jmte,  ait: 


r.  Q(ie  le  Seii^nenr 
itavec  l'eus.  R,  Kt 
lec  votre  esprit- 

Prions. 
JEU    tout  •  puis- 
sant et    éternel, 
^gardez  favorablement 
dévotion    de  votre 


Dominus  vobis» 
K,     ÏU    cum 


V. 

ru  tu 


spintu  tuo. 


(hrimitt 


^MMi'OT^NS 


seni  pi  terne  De- 
us,  respice  pi*opitiu8 
_p7erV|ui  cherJhanI  «^  devotionem  popu- 
ic  nouvelle  naissance,  1»  reuascetltis,  qui  Si- 
pire  cnmtiie  un  cerf  cut  cervus  aquarum 
fré  après  la  source  tuaru;ii  expelit  fon- 
V08  eaux  salutaires  :  (em  :  et  concède  pro- 
feitespar  votre  bon-  j^j^  ut  fidei  ipsiun 
qnec^tteKoirardente  ^-^-  t»  *•  .-  ^ 
mil  hrûle  po.r  le  don   sîti8,Bapti8.i.ati8  myg- 

la  foi,  sanctifie  son  ^erio      aiiimam    cor- 

«  et  son  çoruspar  le  pusque     sanctificet  : 

tére  sacré   du  Bap-  Fer    DoHiinum    nos- 

epar  N.S.J.  C.  &c.  trum  &c. 

BENEDICTION  DEJ|  FONTS* 

l  Célébrant  9* étant  approché  des  fants^  et  le  Diacre  tt  ta 
fj/traire  qutportt  U  Cnrge  PoiceU  éfftt  à  m  droite,  U 


47» 


IiB  tAMBDI  siLiirr, 


A^^l  Htipiu  à.fê  gOMfkt  {êuprit  dÊiçtui  kCMm9niâ{n, 
mt)  et  tout  le  Clirgi  aux  tttvirmi  de^/ontê^  U  di$,  in  mtu 


y.  Que  le  Seigneurj 
Boit  avec  voun.  a, 
avec  votre  esprit. 

Prions 


DIEUtout-puiiiant 
et  éternel,  fa^ 
risea  de  votre  préseik. 
ces  grands  mystère»)  et 
C\?s  Sacreroens  de  votra 
infinie    bonté;    et  enl 


Vf  Dominuf  vobls.- 
cum,  R.  Et  cuà() 
flj^intu  tuo. 

OMNIPOTENS 
sempitenie  De- 
U8>  a^^sto  mag-nœ 
tuieplelatis  mysleriis^ 
adesto  &acranientis  ; 
et  ad  recreandos  no-  voyez  l'Esprit  de  voi 
\m.  populojS>  quoB  adoption,  pour  ré, 
tibi  Pons  Baptismatia.  ^^^^\    «es     nouveau 

parturit,       Spirituin  ^"P*^»  ^"«  ^«;  fo»< 

•^,     ...         *    ...  baptismaux  vont  vq 

adoptipius      emitte  ;  enfanter  ;    afîn  que 

Utquod  noaiœ     hu-  qui  doit  se  faire  par 

roilttatU      gerendum  ministère  de  notre  l 

C8t  nil^nisterio^  virtu-  sesse,  s'accompligse  pa 

ti9  tuœ  impleatur   ef-  l'opération  invisible  d 

fecta:  Per  Doitiinum  "^^^  /."c!"'""'''    '''' 


noatruinJesum  Chria-  qui°sta*nt^biirvit^' 

tum      nlium      laum,    règne  avec  vous  en  1 
qui    tecam  viyit    ft  nité  du  Saint  Esprit, 
râgaat  in  unhate  Spi-, 
ritUAi  Sancti  Djeus. 

le  CtVêrant  prenant  if  ton  dt  la  Prifûctt  H  ayant  m;> 
ier  main»  j4inUê,  pounuù  .* 

PER  cmnia  sas-  TT^ANStoos  1er 

cula  sœculoruin.  JLjr^clti  des  siècle 

R.  Amen.  a.  Ainsiaoi^il. 
^  V.  Dominât  Tobi»-      ^^W¥#cM 


A  L  OFF&CB. 

)i(avec  vous*     ii.  Et 
ivec  votre  eiprit. 

V,  Elevés  vos  ccetirs. 
i.  Nous  les  tenont)  éle- 
éi  vers  le  Seigneur. 

T.    Rendons    grftces 
^Q  Seigneur  notre  Dieu. 
K.  il  est  bien  junte  et 
lisonable  de  le  faire. 

Oui,   sai^s    doute  il 
stbian  juste  et  raiHon- 
ibie.  il  etit  équitable 
Miutaire,  que  nous 
fous  rendions    grâces 
(outt«3iDs  et  en  tout 
eu,  Seiffneur  qui  èie^ 
lint|  Pore    tout-puis- 
lpt|  Dieu  éternel,  qui 
ir  une  puistiànce  invi- 
te, opérez  d^une  ma- 
cère merveilleuse  Pef- 
li   de     vos      f^acre- 
m\  et  q^uoique  nous 
jfons  indignes   d*être 
iministres  decesmys- 
ts  si  relevés,  néan- 
tinR  comme  vous  ira-* 
idonnex  pas  les  dons 
ivoire  grâce,  vous  a- 
bz  aussi  la  bonté  d*é* 
mr    favorablement 
prières.     O   Dieu, 
^nt  Tesprit    au  com- 
NKemcnt  du  mond<?| 
fit^orté  su  ries  elux, 
ir  imprimer  dèii-iors 
H  élément  1«  tertu 


DU  MA131V.  47fr 

cum.  R.  Et  cum  api- 
ritu.tuo. 

▼.  Sursùm  corda, 
R.  Hab  .nus  ad  Do-* 
luinum. 

V.  Gratiat  agamus. 
Domino  Dec  iiostro. 
R.  Dignum  et  juniuin 
est. 

Verè  dignum  et 
juslum  est,  œquum 
et  9alu!are«  nos  tibi 
semperet  ubiquegra- 
tias  agere^  Domine 
sancte^  Pater  omni- 
potens^  œterneDeus, 
qui  invisibili  potentift 
Sacramentorum  tuo- 
rum  mirabiliter  o« 
peraris  efiectum  :  Et 
iicèt  nos  tantis  myt- 
teriis  exequendis  su* 
musindigni:  tutamen 
li^ratiœ  tuœ  dona  non 
deserens,  etiam  ad 
nostras  preces  aures 
tuœ  pietatis  inclinas. 
Deus^  cujus  Spiritus 
super  aquas  inter  ipsa, 
mundi  primordia  fere- 
batur;  ut  jam  tufç 
viitiitem  sanctificalich-, 
nis  aouarum    nàtum 


m 


4S0  LE  SAMEDI    8AINT> 

conciperet.    .  •  Deus,  de  sanctifier  les  âme«:j 
qui    nocentis    mundi.  ^  ^.'e">  ^"«  ,«"  Savant 

crimina     per     aquas  P^*"  *^«  f  "^  *^^  f/^M 

,  ,  '  \  du  monde criniinei.titeil 

ablueiis,  regeneratio.  voir  dans  le  déluge  mêJ 

nis  speciem   in    ipsa  me  un  i.nage  de  la  rcJ 

diluvii     effusione    si-  génération  ;  afin  qu'uni 

gnasti  ;  ut  unius  ejus-  seul  et  même  élément/ 

demqueelementimys-  ""  mystère  admirable] 

terio,  et  finis  essetvi-  fût  la  fin  de»  vice.,  et 

...      .  î  *   4U  I  oriffine    des    vertus  J 

titsetongovlrtutibus.  j^^^f^  j^^  ^ 

Respice,   Domine,  m  gneur,  sur  la  face 

iaciem  Ecclesiœ  tuœ,  votre  Eglise,  et  mulii] 

et    multiplica   in    eâ  pfiez  en  elle  votre  iés[é| 

refi-enerationes    luas,  r.ération,  vous  qui  comf 

qui  gratiœ  tuae  afflu^  *^'?^,^^  J«'«  ^«^'«,    . 

^  ^.°.         ^     ,    ..n  sainte  par  le  cours aboM 

entis  impetu  lœtificas  ^ant  de  vos  grûces,  A 

civitatem  tuam  ;  Fon-  qui  ouvrez  les  fonts  dij 

temque      Baptismatis  baptême   par  toute  l| 

aperis  toto  orbe  ter-  terre,  pour  renouvellej 

rarum  ffentibusinno-  '^s  nations  qui  VhM 

vandis;  ut   tuœ  ma-  ^^'l^^fj"  n^»^«^''^»[ 

.     ,   ^.   .  .  A  volonté  toute-puissantl 

jestatisimperio.sumat  ^^  ^.^^^^  ^^/^^.^  ^„j 

Unigeniti  tui  gratiam  reçoive  la  grâce  devo 

de  Spiritu  Sancto.  tre  Fils  unique,  pari 

vertu  du  S.  Esprit. 

Là   Prêtre  divise  l*eau  en  forme  de  eroix  avec  la  ««| 

yu*t7  essuie  auiêitSt  avec   un  iinge^  et  il  continue  ; 

Qui    banc  aquam        Q"e  cet  Esprit  sainj 

régeneiandis      homi-  par  rimpression  secrej 

iiibu8prœparatam,ar-  ^^  ^  f'""  ""T^"  mpI! 

A    '  .     *       .    .    '   ,  rende  féconde  cette  ei| 

canasui  nummis  ad-  qui  est  destinée  pouri 

mixlone     fœcundet  ;  rég,énération  des  boii 

Vt  sancti  fiicatione  con-  lues  ;  afin  que  ceux  q| 


tifiés  dans  leseiapurçie  ^  ^ivÂ^i  fpnti»  jutéro,  |n 

ces  çaux  jliYMies,    dç-  oqy^  renat^creatu- 

vjejineiit  .de  np.u villes  ^^^'^^  ^.      •**>' 

créatur^a  par  une  nais.  W  .^rç^enieg  c^- 

8ancecéMe;  etciue|a  1)^?^    ^Çf»»t  :     Jplt 

lerâceqiii  en  est  lanière  quos,      aut  aejMis  in 

leur  donne  à  tous  une  corpore^  aut  aetaB.dis* 

vienouve4Je  dans  une  cei*nit     in     tenagorej 

Uême  enfance,  fians  dif-  ^^^^^^  j^  ^^^^  p^^^j^t 
vrence  m  du  sexe,  ^ni  *•     _  ^       •  r  i.*- 

Ïb  rage  qui  lesdistin.   S''^^^  ^*"  ^"^  'fu^*^*" 
Ue  selon  le  corps,  et   air.  Frocul  ergôninc, 

UloR  le  t€»ms.     Coro-  jubente   te^  Domio^e^ 

[wMidez  don€)JSeiçneur|  omnis  apiritus  immiin- 

|tte  tout  esprit  impur  dus  abscedat  :  procul 

r  retire  loin  d'ici;  et  tôta  nequitia  diaboFi. 

ïtoutela'mfficetf;  ^«    f^a^udis    absislat. 

)a8  les  artifices  du  dé-  Nihil  liîc  loci  habeat 

Qu'aucune  puis-  contrarias  virtutisad- 

Koçe  ennemie  q'ait  lieu  mixtio  ;  non  inûdian* 

s'y  mêler  ni  de  tour-  do  circum volet  ;    non 

Bf-à  l  eiitour,x>u  de  s  y  j^^endo  sùbrépat;  non 

rrJ;;i;;:œ^S  infidendacoiïumpat. 

a  tmche  Vtan  W9C  ta  maùt. 

Que  cette  sainte  et  Sit  haec    sancta  et 

Bnocente  crçature  soit  Jn^ocens  creatuja  li- 

couvert  de  Routes  les  be^fib^uini    ^ropu- 

Rtreprises  de  1  ennemi t  *1^-     :              "^   . 

[qu'elle    soit    puri-  gna^OEi»  inçursu,    et 

(ée  par  l'éJoign^mfBnt  ^«^»^8  nequitiae  pur- 

i   toute    niaijignité  :  gâta     di^cesi^u.      SU 

li'ellesoit  une  source  Tons  yivus^  aqua  re- 

ï»ie,  qnç  eau  4e  re-  geperans^    ^pda  pn- 

«sfançe,  ^ii.eei|u.pu.  t\&^^^ê  :     ut    QOlAei 


; 


m 


-t83  LE  SAMEDI  SkiSt, 

hôc  lavacfo  salutifero  ceux  qui  seront  lavésl 
tiiluendi,  opérante  in   «ïansce  bain  salutaire, 

*is    SpiritiT  Sancto,  r?^'''!!^^'  /'"H 

^  i?    r  ^     ..      .  tion   secrette  du  Sanfi 

;  pérfectae  purgaiioiHS  Esprit  la  jçrâce  d'une 

indulgentiam    conse-  par&ite  pureté. 

quantur, 

'  •  1    '■  ■  ■     '        .. 

Il /ail  troin  êf'gmt  dexroix 

Unde  benedico  te, 

creatura   aquae,    per 

Deum  t  viyum,  per 
*'Deuraf  verum,    per 

Deum     +    sanctum, 

per  I>eum  qui  te 
.  in   prjnc i pio,    verbo 

separavit  ab     aridâ  ; 

çujus  Spiritus  super 

te  ferebalur  ; 


iur  Ut  Jbnttt  en  disant  : 

C*e8t  pourquoi  ie  t^ 
bénis,  créature  d*eaol 
par  le  Dieu  vivant,  paj 
ie  Dieu  véritable,  pal 
le  Dieu  qui  dès 
commencement  dumofil 
de,  te  sépara  d*avecl 
terre  par  une  seuii 
parole,  et  dont  1*£^ 
prit  était  porté 
toi  i 


Le  Préire  divise  Veau  avec  h  main,  et  en  jette  vers  l(içm\ 
parties  éM  mondef  en  ditant  : 

Qui  te  de  F^urftdi-       Qui  te  fit  conlet 

si  fonte  manare  fccit,  l*  ^<^Vr?  ^"   ^^'^^ 

et  in  quatuor   flumi-  ^*  te  divisant  en  quai 

.,       \   .  .  neuves,    te  commaiiq 

nibus    totain    terram  d'arroser  tout  la  terrj 

rigare  prœcepit    Qui  Qui     dans   le   désej 

te  in  deserto  amaram^  adoucissant  ton  aniej 

suavitate   iriditâ  tecit  tume,  té  rendit  bonii 

esse  potabilem,  et  si-  à  boire,  et  te  fit  sonj 
tientipopulo^epetrâJ^i^Pj-^^^^^ 

produxU.     Bène  tdi-  peuple  altéré      Je 

co  te   et  per  Jesum  bénis  aussi  parJésui 

Cbristum  Filium  ejus  Christàon  Fils  uniq( 

unicum        Dominum  «otre  Sei^heur,  leqiij 

nostrum  ;    qui  te  in  V^  »»»  »««g»^  mirac 


\î 

le 


A  t*01^FlCÉ 

de  sa»  toute-puissance, 
te  changea  en  Virt  à 
Cana  en  Galilée  ;  qui 
marcha  sur  toi  à  pied 
gec  ;  qui  fut  baptisé  en 
toi  par  Saint  Jean  dftns 
le^  Jourdain  ;.  qui  te  fit 
couler  de  spn  côlé  avetc 
du  sang  ;  et  qui  com- 
mandant à  ses  disciples 
de  baptiser  en.  toi  ceux 
lui  croiraient  en  lui, 
ur  dit  :  Allez,  ensei- 

Î[nez  toutes  l«s  nations, 
es  baptisant  au  nom 
du  Père,  et'  du  fils,  et 
du  âaint  Esprit. 


Le  Prêtre  dit 

ET  Vous,  Diéii  tou- 
puissantj  assistez- 
nous  de .  votre  bonté, 
muinteriant  que  nbiis 
I accomplissons  ce  Com- 
mandement, et  donnez- 
nous  le  souille  de  votre 
esprit, 

U  ioùfie  ttêhfait  fmr  t*fau 

BéniiiseZ'  vous-même 
■de  votre  bOuche  'ces 
simples  eaux  ;  afin  qu'- 
outre la  vertu  naturelle 
'({n'eltesont  de  nettoyer 
'i8  eorpg,  «lies  reçoi- 
vent encore    la    vertu 


OU  MAtlN. 

Canâ  Calife»,  signo 
ndir.irabti,  suâ  po- 
tentiâ  convertit  ih 
vinum  :  Qui  pedibus 
super  te  ambulavit  : 
et  à  Joanne  in  Jpr* 
dane  in  te  baptizatus 
est.  Qui  teiink  cuin 
sanguine  de  latere 
suo  produxit  ;  et  dis- 
cipulis  suisju^Mt, .  ut 
credentes  baptizaren- 
tur  io  te,  dicçns  :  Ite, 
doçete  omnes  gantes^ 
baptizantes  eos  in  not- 
mine  Pat  ris,  et  Pilii, 
etSpiritûs  Sancti. 

$ans  chanter  : 

HJEC  nobis  prœ- 
çepta  servan- 
tit^ptiij,  tu  Ûeus  omni- 
potens,  clemens  ades- 
>)  :  tu  benignus  ad- 
spira. 

en  firme  de  croix,  en  dinant: 

Tu  bas  simplices 
aquas  tuo  ore  bene- 
dicito  ;  ut  praeter  na- 
turalem  emundatio- 
nem,  quani  lavandis 
posaunt  adbibere  con}- 
Y3  - 


fV'~^) 


481  I«E  lAMSDI  aAAfT^ 

j>oribvii,    «inl    etiam   surnaturelle  de  purifier] 
j[>urificandi8  laentibus  ^^^  âmes. 
fifficcKres. 

^^Pfétnpimgt^  tiffgt<dÊMt  Vtau  tt  âii^tmét  U  Pnjêft: 

Descenidat  ki  bSLvrc  ^Q«<e]a>vertu  duliaint 
plenitudinem  fonlis.  Esprit  deRceivde  >nr 
virtug  Spiritûs  Sanc-  ^««te  cette  eau  ; 

Bnitùtert/irmif  h  <im,  t7  lirepêonge  m  peu  phs  aidant,  i 
rfpite  d*un  t9n  phi  étevé,  De>cendat,  &c.     //  retire  k  àettt\ 
*ée  «MivMf,  et  te  npbngetint pnqu^au^fmi  de  Peau,  il  eketnA 
■^•krlm  trêitiime/éUmdkoêitiemeareie  ton,  D«ïceiKl«i,i" 

Pyi»  èi)ufiani  troit/ois  imrPmn,  ilpoufuit: 

To(ainqu€  hujtis  a-      ^t  q u'e)|e  rende  toa*! 

quœ  subâtantiani^   re    *®  '*  substance  de  cette! 

çenérandi    tecundet  f"  f^^,^^«  ***^^   " 
effectia.      v  régénérer. 

1>  /*n?/w  r^e  le  derge  de  Vtaut  tt  cwtirute: 
Htc  omnium     pec-       Qu'ici  toutes  lesk^ 
catorum  maeuke^-  cjies  dea  péchés  soient 
leanttir  :  hic    natura  «Oa^ées  :  qu'ici  la  m 
^A    >».»<»:»«»«     4.,i«sL.    ture  nuînaine  qui  aét 

^^  Au^?^^    J  ""^^    ^«^e    à    votre  iiD^eJ 
COndtta,  €t  ad    hoito-   étant  rétablie  dans  M 

rem     «ui     reformata  dignité  de  son  origine] 

prîncipiî,  cunclis  ve-  soit  purifiée  de  toute 

tv»teiis    squaloTïbtls,  J«8  souiMures  du  vieil 

.«mundetur  :  Ut  omnis  ^^^^^   a6nqm*qui 

homo    Sac.»«e«tum  -:^-/^^^ 

lioc  regtmerationig  m-  tion,  renaisse  dan» 

^resBUfi.îftveWB  iWH)-  nouvelle  enfiince  i^ 

ceHtiaenovam   tnfttn-  vériiable  kmoeence: 
liùmi  iMMiflcalttr: 


A  L*OtTtCfe  tfft  MiÉThf.  4S7 

JR'dii  fe ^i  iUTt  umi  ekânter  :        <»? 

Pif  notre   Seigneur        Ptor  ik)imiHiin  IH>»^< 

Jésus-Christ  voire  Fii»,  trum   Jesum    Chri«* 

qui  viendra   juger  les   ^^^  Piliumtuum,  qui 

jv  vans  et  les  morts,  et  .  ^^  ..    ,/ ^ 

Lèclepariefeu.    a.   ''enturus  fHKjuchcare 

lAiosi »oit-ik  ^»vo8    et  moitiios,  et 

saeculum  per  ignenW 

».  Amen» 

Après  ta  Fr/faee  un  Prêtre  nyant  prit  une  eioiê  vioktte  «# 
l^r  accontpagné  <Ptm  Cdert^  Jait  Panptrnon  de  cette  tau  iwr  U 
Wnifêtlf"^  ptuple  ean^  rten  dire,  et  0»  m  emporte  dans  It^ 
\tuùn$,  Emuitele  CJU'6rant  vine  de  C huile  de$  CaïAhHWtinÊi^ 
\ii0tt  i  Va»  die  fonte  en  forme  de  croix ,  dteàm  : 


QpÊ  ces  Font* 
soient  sanctifiés^^  et 
Irèiidu^  fécomis  par  Firr- 
|(feiiori  de  cette  hitiU  de 
Inlut,  pour  donhei*  la 
uie  éternelle  à  ceux  qui 
\j  seront  régénérés.  B» 
\lsm  soit^il. 


SANCTIPICE- 
tur,  et  fœcun- 
dëtur  fons  iâte  ôlèd 
salutis  renafteentibu# 
ex  eo^  in  vitam  ^tet- 
nam.  K.Ameiu. 


u 


fm  il  *verte  àe  St,  Chrême  de  là  mhu  maii^te^  et  éh  :■ 

UE  l'infusion    du   iTNPUSl'O    Chrift- 
^  Chrême  de  ijotre     ■      matis      Dominî 
Wur  Jésus^Clrnst,  ^^^^  j^^  christi  et 
1  du  Saint  Esprit  cou-   q   •  •.^    c       a*  t\ 

^-  apiritus  Sancti  Para- 

cfiti^  fiât  in  nomine 
Sanctœ  Trinitatis.  r. 
Amen. 


ilateur^  soit  faite  au 
)ni  dé  la  Sainte  Tri- 
lé.  A.  Ainsi  8oit-il. 


Ufin  U  verse  de  l^vn  et  de  Vautre  tout  emimhlê^  et  dit  .* 

IQUE  «9  mélange  du       ^OMMIXTIO 
p»  CMme  de  «ane-      •*      Chnsraatis 

Cw  "'    1%    ^'"'*'  sanctififiatio»i»,etolei 
Honction,   et  de  leau       ■ 


II 


4ê$  LE  SÀMEÛl  SAINT^ 

uiictionis^     et    aquce  du   Baptême, 
Baptisma^'s,     pariter  au  nom  du  Père,  ot  du 

fiatijinominePatrist,   „jîf'/^?.":^!!y^,^^- 
et  Filiif,  et  Spiritûttf 
Saticti.  R.  Amen. 


>>ik  fuit 


prit.  A.  Ainsi  6oit-iL 


'  Éhrsi*ity  a  quelqu\n  à  baptàer,  U  célébrant  h  baptise  enU 
mon  en  tfdinaire,  Emutte  le  (Itrgi  retourne  au  Cbaur  danx 
/f ,  même  ordre  qu'il  est  venu  f  et  tes  Cbmnire»  tmonncnt  Ut 
Liiauiet  êuivanttMt  le  Ckrgé  répétant  chaque  verset  : 

Dans  le»  Eg/isei  cù  if  n^y  «pas  t/e/ondt  Bapti$maux  aprètk 
/krniire  oraison  on  chai  te  tout  de  $uite  tes  f.itaniee.,  ptndant 
ie^quelUt  ie  Célébrant  ayant  quiné  sa  (htnsvile,  ^e  prositrnt 
muec  se»  Miniêfrei  devant  l  *  /tuiei.  Le  Thuriféraire  en  arhvm 
Ait  Choeur  remet  le  cierge  pascal  sur  son  chandelier ^  et  Ut 
Jcof^tt^  Iturs  chandeliers  sur  la  i\éd*ncei  «/  après  en  a<i/wr 
éifint  tes  àergtfs,Hsm^iênt^  avec  li  Thur/Jéràire,  sur  Us  ierd» 
dià marche  pieéd,  et  à  égéf*  diuance^  le»  trsiscarréaùit  vioUtt 
Auf^  tesauels  If  Cilébrunt^  après  avoir  été  sa  ckappe  et  tahi 
l^4i»tel,  se  proslérns  avH  te  Diacre  et  le  Sousutiacre  qui^  a 
arrivant,  a  dû  mettre  la  Croix  proche  de  la  ctédence.  Touile 
Clergé  4^mure  à  genoux  pendant  le  reste  des  t^tanift^ 
d'tand  on  chante^ ^CKAX'ur^t  le  Célébrant  et  sis  iAinistre»  u 
lèvent,  et  tes  Acolytes  (^ans  chandeliers J  le  TbtiiifiruifettU 
Cérênsniaire  s*éiant  unis  à  eux,  ils  font  la  tévétence  à  l'Auid 
et  s*én  vont  à  ta  Sacristie  oà  tls  prennent  dos  ornemens  h'.ana 
psur  l0  Meuse  qui  doit  être  cbaniét  avec  beaucoup  de  soltmnhtt 
Pendant  que  l*on  chante  posément  le  reste  dés  Litanies^  on  ôt{ 
de  t*Autei  et  de  la  crédence  ce  qui  né  doit  point  ser*uir  à  la  Meiu, 
on  découvre  les  tableaux-  on  a  If  urne,  tes  citrges  de  f  Autel  et  Ut 
Aiofytes  ceux  df  Uur*  chandelitrs  qi^,ils retournent  chenher  4  l<t 
crédence»/  ,      /.  t*  '     *4     y     - 

tlTANÏES^ES  SAINTS. 


R 


r^^ 


YRÎE,  eleïioo.  ^^'^^  (^Eir^NEUH,  aje?t  pijié  de 


SEIjGNEU 
de  ijous. 


Chrinte,  eleison»  Chrisl,  ayez  pilié  de  nou». 

Kvri^.  tleï^oiu.  Scijçn^iir,  ^>ex  pitié  denouii 

ChrÎHle,  9udi  noi.  Christ,  écouler  noua. 

ChVifrte,  exiiiidi  i\a(u  Christ,  exaucez  nous. 

Pater  de  coerit  I^eus,  inisçr6>  Père  céietie,  qnr  êtes  DifU> 
ire  Dubis.  iij^s;  pilié  4(e  oyui, 


A  l'office  du  matin.  487 

iliBédemptr^ur  du  mofiHc,    Fili  Redemplor  mundi  Dt» 
qui  éif •  Oieii,  ajea  pitié.         u«,  niiierrre  nobif* 
jti^ril  taiiit,  qui  élei  Dieu,    Spiritiit  lancle  Deut,  idîm*' 

ayez  pitié  de  nom  rere  nobii 

fr '*iléiiwiile,   qui   4*cg  un    Sancia  Triiiitaf  unut    Dcuf| 

iciil  Dieu,  «y».        Miserere  ao6it. 

Isainle  Mirile,  priez  poui  n.     Sancla  Maria, 
SaiHte  Mè'e  de  Dieu,  Sancla  Dei  t;enîtrii,  Ç 

Sainte  Vierge  det  Vierges,       Sancta  Virgo  Vtrgiuum,     * 

Sancie  MiihaeL  *S 

Snocte  Gabriel,  ^ 

Sancte  Ka^hael, 


haiot  Mi<  htl, 
ISaini  Gabriel, 

Nnt  Hiphacl,  5» 

Isaiiiis  Alltel  et   Arrban-  H' 

ISiivIi  Ordrei  dei  Esprits 
bienhfureuJi,  *§ 

|S»i.nl  J'iin  Baptise,  Ç 

jSaint  J>i8('|>h 

Isamlt     k'rtriarcbes      et  ^^ 
jaiotn  Prophèles,  g 

ISainl  Pi<'rre,  • 

Siinl  Pa  il, 

ISiinl  Aii'l'é, 

Isaini  Jean, 

ISaintt    Aiioirft,     ei    Saintt 
fivsni;diM"ii 


OmiK'H  Snncti  Anseli,.  et  Ar« 

ch<)ngeii,  ornie  pro  9, 
Onutu:»  r.incti  beatgrum  Spi- 
riluum  Ordines,  orale, 
^ancte  Joane»  Bapli  la, 
Sancle  Jouet  h, 
Omnes  banrl^  .Palrigrrhee| 

Pro|;he>»,  ^''^^•t. 

Sanrte  Fet;é,  O* 

Suucte  Haule,  S 

Sanctè  Aiid<ara,,  "^o 

Saucie  Joitniies,  ?,^ 

OmiieH    Sanrii    ApostoU  et^ 


Rvan;i:eli8iae,  oraie  prh      . 
Siiulii  Disciples  du  Seigneur,    Onine'«  Sancli  UiscipuI;   pv» 


l»riei  pour  août, 
ISaint  h(ieni<e, 
Saint  Laurent, 
Saint  Vincent, 
Saiola  Mariera,. 

Saint  Sylvestre, 
[Saint  Gréj;oire, 
[Saint  Augustin, 
[Sainti  Pontifei  et 

Confesseurs, 
[Saint  Docteurs, 


n 

M 

O 

c 
■» 
o 
o 


Saints  S 


Saint  Antoine, 
Saml  Benoît, 
Saint  Dominique, 
Saint  François, 
Sàiàis  Prêtres,  et  Sainli? 
UfitcH 


N 

o 


niiiii,  orale 
J-oiuMe  Ste  hatie, 
hande  Lnureui, 
Sî'nV't    Vini  eut»,  . 
Oaii  es  hai.rd  Martyres,  €»rft« 
tt*  pronubi».  ' 
Sancte  ^3;lT^s^er,  O 

Sun»  te  Oregori,  •■ 

w 'xticie  AutiMttine,  ts 

Onmes    saiicti    Pt>nt>£ices9 

et      oitfossores.    orale,  s 
Oir^its    sant-ti    Doctoies.  |^ 
oratepro.?* 
Sanrte  Antoni, 
Sancte  B^'oedicte, 
Sancle  Dominice, 
Sancle  Francisée, 
Ornnet  sancti  Sacerdotes  et 

Levit»,  orale  pro« 

Y4  ; 


1 

N 

•0 


4^9  LE  sAKiteiii  tiÂmT, 

0(Alf6f    laneîi    MoAHicbi  et  S«)nlf  Reli|C«i>f,  el  StinU 

Çremile,           ur«l«  pro.  Hcrraitei» 

SAncI»  Marift  M«|{dd«bia,  Sainte  Marie  Magdeleioe, 

Saiicla  Ai^nei,                     O  Sainte  Af^nid,                   *i 

!>aiicta  Cccilin,                  9  Sainte  Cfcife* 

Sancla  ratharina,             '^  Sainte  Catherine» 

Sanvta  A^aiba,    .               o  Sainte  AK^athe,                  e 

Snncta  AnaitAtiiàf                 P  Suinte  Anai^otie,               ^ 

Omneu    l 'nelie   Virgines  et  Sainiei  Vlerj^ei,  et  laintei* 

ViduflB,  oiale  pru  niibis.  Vcuvei« 

Omnei  sancti  cl  lanct»  i)ei,  Saints  et  Saintei  de  nien, 

intejTcedlte  pru  nobis.  intercédez  uOiir  noui. 

Profit  lui  eéto,  parce  nohia,  Soyei-noiii  ffl(Vo^abl(-,  pat* 

Domine.  donnes  noua,  Seii(neur. 

PropUiui  eato,  ezbudi  i^oa,  Soyez- noua    favoVaUle,   th 

Domine.  aucez  noua,  Seij^fieur. 

Ab  'oniÀi   mato,  libéra  noa,  De  tout  nAl,  défit rez.Ddui| 

Domine. 
Ab'  omni  p^ccaltb, 
A  inerte  perpelurl^ 

Per  mysièrium  lancta^  In< 

cacnalionis  tutf, 
Per  Adyçntum  luum, 
Per  ltavii.iitemtiiani, 
Per  .Baptiimum  et  fane 

ttfin  jèjunium  tuum. 


S 


^ 


Sei|^neur. 
De    tout    péché,    délifrei* 
noua,  Sëi^nénr^  0 

De    la    mort    éternene,s 
Far  le  mystère  dé  votre ï 
sainte  locArnatibn,        J 
Par  votre  Avènement,      b 
Psr  votre  Naissance,        S 
Par  votre  Baptême,  et  par* , 
votre  saint  Jeûne. 
PerCrTicera  et  I^aasiojieuif^    Fat   voire  Croiji^,  et  pir|^ 
tiiam,  ,      „    -         !•        voire  Passion,  05* 

Per  ^orlem' ei  Sepultu.?     Par  voire   MoH,   et  parg 
ram  liiain,  votre  SépiiUdre,  ^ 

Ptr  MUDclam  Remurrectio'        Par   volte  aainte  itéiar. 

.  nem  tiiam  rectioii^ 

Per  admirabilem  Ascensio-    Par  votre  admirable  Au 

nem  tiiam,  cension, 

Fer  a^yeixtufii  S|Mrilî)s  iaoc«    Pai- i 'avènement  de  votre 
ti' l'araclili,  Sàibt    Ëaprii    Consola- 

leuc, 
|o  die  Jtidicii,   libéra  todp    Au  j^onr  du  jd^cmént,  i&U 

Dornitiè,  vrez-noua«  Sf iu;neur. 

Peccatores,  te  roganxua  au,    Ciuoii|ue   nous  soyons  pi* 

di  nos.  («heurs,  exauces;. nous, 

{Le  CéUàriuti  el  ses  M^mtstKft  s»  lèifent  et  «oui  ^  là.  Saiv^ie  s$n»  j 
viiir  dehors  ornfimknst  jfoitl*  4  Mêsu,'^  j 

Ût  nobisparcas^  tecogaonif^    Nouf  vous  prions  de  oaoi 
iaudiaoi^  pard^ftlne  ri2èzat|^z.i|ou^  { 


A  l'office  m  MATIM.  489' 

Ut  Bccleiitm  tuam  tiDCiam 
repère  ei  conierf  are  dU 
goerii. 

Ul  Doinoum  Apoitolicitm, 
tt  OUI  11« s  Bcclctiailicof  ;|4 
Ordincf  in  aaortl  Reit«  - 
giooe  conierf  are  digne- jf 


TMf  prioaa  d«  f  au- 

vernar  ai  d«  conaerter 

votre  Bf  liaa  «ainlA, 

llottivouf  prions  de  roain- 

teairdani  votre  aainle 

Poniite  et  tuua  lei  Or  ^ 


drei  de  ia    Hiérarchie  e 
Bcct<^).1atli(f(ie,  J 

Lui  «oui  prions  d'abaii-^ 
\w  lei  eimemit  de   la  g 
wiale  t^f^ite,  • 

Il  voua  priofia  d'éta* 
iMir  nnd  paix  «H  wie 
(ODcorde  f  érilable  entre 
lei  Roii  et  les  Priacee 
Icbrélieni, 

I  «OUI  priofl»  de  noua 
Iforlifier,  et  nnuf  main" 
teiir  dam  la  laioteté  d» 
|t6tre  lei  ▼!*»•» 

foua  priona  de  ré.  ^ 
lionipensar  .   toiia     nos  m 
jbieDfdilttura,     eo     l^ro 
léMnant  lea  bicoa  éter-  S 

IS.  I 

iKoofa  priona  de  nooif 
lioMièi  et  de  nom  coa-* 
|ie»*«r  lea-frifila  de   Ia 

I  Tou*  priona  d'aceoa- 

Ikt  le  i'ep<ri  éieMêl  h 

iflMfidèteaqttiioflil 

«eua  prioea  d'dtoa* 
Ile  00»  YOBux»  exauce». 

d)or  Dieu»   <iui   èU 

lea     i^eliéa     du 

iJe^  pftrd^BMl-ÉeiÉS 

ciu  de  DieUf    <|M>   ^ 
lea    p^^hés      di» 
idt,       eaaucevnoua, 
[Dcur.  .  <v.'       ^ 

de  Bieii»  «ni  ei&ict»  il«rnuB  Dei}  qiù  iolii»  petf* 

Y5 


Ut  iniiDÎcoaaeiicla  Bcele'* 
ai*  hifittlliere  digncrit*  8 

Ut  Re^bira  et  PHncipibui  » 
Clniîitiiattlv^iacmli  et  v^.  • 
ram  concordii^   doDart; 
ikigeeria, 

Ut-noaaaetipioain  tuo  Mne» 
to  servitio  eoitforrare  et 
conaervare  digneiis» 

Ut  onnnibui  benefaclorî.  Jjf- 
b(i«  noslrif  sempiterna  ^ 
bofti  retrttniaav  ^ 

e  ' 
Ut  fiructua  terra»  direet'2*' 

eoAaeraare   dif^aerii».    g 

Vt  onmilNif  ftddibut  de«. 
fotactia  requiem  artereaiHc 
dooare  digoerla^ 

VI  iHue  esaudire  digeevâe», 
t»  rogaiBua,  audi  doi, 

JjglHifc  IM,  ifuî  totKa  peft. 
cata  roundl»  parce  uefaM», 
Demiiie^. 

A^M»  Dei,  f|ui  tolli»  pet^ 
catm  œuodi,.  exaudl  noa^ 
DomiiilB« 


I 


ir 


f90 

caU  muodi,  mîiercre  nu> 

bit. 
Ch'Mie,  •udi  no». 
Cbritlei  exiiudi  no». 


LE  CIAMBDI   SAINT, 

leii    |)éch('t    du    BoDdeJ 
ûjtn  |Mlié  de  noai. 
Chtiat,  écoutez  noui, 
Chrift  ci«ocei.ooM. 


f.tf  Lit^ntet  finies,  on  chante  toUmfitUemfnt  mu  Chttur  kKyn 
ejelKOD  4»  la  Mnse,  pmgt  868. 

Opundênt  te  Célébrant ^  accompagné éa  M  Minîttm^  vUnii 
bfs  dt;  t  Jutel  dirt  le  l't,  Jqdic»  me  avec  le  Ciloriu    Pairi.    U\ 
y  irrtoant.  tt  ne /mit  qu*une  Inclination  profonde  à  VAutel^  ptnit^ 
qni^  Ife  minietres  font  la  génuflexion.     Pui$  il  monte  à  PAuttl, 
èniee  et  fait  le$   eneemrmtne   ordinaire»  %  et  $ans  dire  d'intnii  i 
CitminencelaUeme  par  te    Kyrie  rtr'itoo   quieeleuivi   du  Glori^ 
in  exceiflii»  page  858,  peiMtenl  lequel  on  sonne  toutçs  les   (hcktt. 


Collecte* 


Oremtts. 


Prions, 


DEUS,  qui  ha  ne 
sacratissîmam 
noctem  g^loriâ  Domi- 
nicae  Resurrectionis 
illustras  :  conservaiiii 
nova  fafniliœtuaBpro- 
gcnie^  adoptionis  Spi- 
ritum  quein  dedisti  ; 
ut  corpore  et  mente 
renovati,  puram  tibi 
exhibeant  servituteni: 
Per  eumdem  Domi- 
nu  m  ttostrum  Jesuov^ 
Christum  Filium  tu- 
\im,  qui  tecuni  Vivit 
et  re»  Uat  in  unkate 
ejusdem  SpîritÛs 

Sadicii  Deus^  &c. 


ODIEU,  qui  real 
dez  celte  nuitilf 
lustre  et  Bolemnellepi| 
la  gloire  de  la  Résur 
rection   de    notre  Se] 
ffneur  :  conservez  dan 
leR  nouveaux  enfans  i 
votre    Ëg^lise    Tespr 
d'adoptioil     que    vod 
let^r  avez'  donné  ;  af 
qu:^tant  renouvelléiri 
corps  et  d'esprit,  il  voi 
servent  avec  une  grand 
pnretë*  de  cdeur; 
la'rn^me  J.  C.  N.  S.  H 
tre  fi^.qui  éitant  Di^ 
vit  ei  règne  avec  vo^ 
en    Tnnité    du    mêi 
Saint  E^prh^  4'c. 


■^f» 


A  l'office  du  matin.  491 

Lecture  de  rEpitre  de  Lcclio  Epistolœ  beati 
TApôtre  S.  Paul  aux  Pauli  Apostoli  ad 
Colossiena,  c.  3.  v.  I .        Colosscnsea. 

M  ES  frères;  81  vous    TT^^aATRES  ;      Si 
et«8  resHuscitc.    Ji       consurrexistia 

\''\  ?l''n^.i  P«1a«n^  aTuChristo.quaî  siu^ 
chercKei  cequi  est  dans      .  ^      ^  ,.        i. 

le   ciel,     où    [.JéflUH]  8Um  sunt  quacritc,  ubi 

Christ   est    assis  à   la  Christus  est  in  dexte- 

droite  de  Dieu  :  [n*]  a-  râ  Dei  sedens  :    quaj 

yei  [d'J  affection  quel  gursùtn    sunl    sapite^ 

pour  les  choses  du  cief,  ^^^^  ^  ^^^^ 

et  non  pour  celles  de  la  ^^^   ^^^^^.    ^^.^^ 
terre.    Car    vous  êtes 

morts,  et  votre  vie  e^  estis,   et  yita   vestra. 

cachée  en    Dieu    avec  est     abscondita    cucn 

[Jé^  Christ.    Lors-  Christo  in  Deo.  Cùnk 

que  [JéuusJ  Christ,  qui  ^Unstus    apparaerit« 

I est  votre  vie,  paraîtra  ^ita  vestia  ;    tune  et 
[alors     vous    paraîtrez  u,^nnrphiti«i   cnnt 

iQssi  avec  lui  daiu  la  7^  apparebiUs  cunt 

lyloire.  ipsoing;loria, 

Ver$  la  fin  àetEpitrt^  h  premier  Chantre  à  FiHoUation  âu  C/« 
[lémoniaire  $e  rend  auprès  du  Crlébrant.  W  EpUrefiniey  le  célébrant 
\itMU  la  binidictiwÊi au  Som» Diacre.  EneuHt  se  tournant  aoecses 
\9i%uLf»ivet$leChantret  pendant  quHllui  annonce  Ailrluia*  ;  t< 
Utchantt  trois  fois  hatuaant  la  voix  d'an  ton  à  chaque  fois.  Le 
Hkaar  dt  boiU  et  tourné  aersVAuttllt  répète  autant  de  fois  et  am 
\mtmt  ton  que  le  prêtre  Va  cAetUé.  BnsuÛt  la  ckrgé  encore  deAout: 
laaii!  tourné  en  chœur,  chante:  /^,  ,  ,/y^A.r     "•*  ,',>, 


V.  Louez  le  Seigneur, 
jfarce  qu'il  est  bon  ; 
|f»rte  que  sa  miséfi- 
leorde  est  éternelle. 


V.  Cônfîtemini  Do- 
mino^   quoniam  bo- 
nus :  quioniam  In  sœ^ 
culuoi      misericocdiai 
.. ejus,   P8.   117. 

*  Ce  mot  Hébreu  est  une  excimnàtion  de  joie,  qu'on  peut  ren» 
ire  en  Français  pur'  Louêt  Dieu^  Oa  le,coDfeerfe  par  t04U  tel 
"^'il  est  dam  la  Uuig«e  orifioale» 


M 


ùveraet  toui  U  chœur  s'aisied  et  ekaâté  r, 

Trait.    Ps.  116, 


AUDATE  Do- 

minum^    omnes 


NATIONS,    ]ouea 
toutes  le  Seigneur; 


gSSsiet  collaudate  P^^fe  louez-le  touj. 
^        .  .1?  _-     V.  rarce  quç  sa  iwiserK 


8ur 


nous  ;  et  que  1&  vérilé 
au  Seigneur  demeure 
^terneilemenU 


eum  omnes  pupuli.  V.  ^^^^^  est  affermie 
QiLoniani  connrmata 
est  super  nos  iniserî- 
cordia  ejus,  et  Ve- 
ritas Dominimanet  in 
seternum. 

Om,%  /orie  point  de  cierges  à  rÈv'êngife,  pweeqùe^  J.  C,  i 
vraie  lumière  ne  s'était  point  encore  inanif enté ^  qmiqu'ii  fûtdéji 
reesuaciié.    On  y  porte  ieulement  dt^  Vencene,  «  l'ordinaire. 


Seqnentià  Sancti  E- 
vangelii  secundùm 
IWatihœum, 

Vh:SPî:RE  àTï- 
temSabbati.quas 
lacéscit  in  prima  Sab- 
bati,venil  Maria  Mag- 
dala ne^  et  altéra  Ma- 
ria, videre'  sepul- 
chrum.  Et  eccejcr- 
rœ  motas  fac.tus  est 
majçnus  :  Angelus 
énim  Doniini  descen- 
dit de  ccélQ  ;  et  accè- 
dens  revolvit  lapideiri, 
et  sedebat  super  éuiris 
erat  auto  m  aspectus 
cjus  sicut  felgur,  et 
ùstfmentum  ejus  si- 


lia  suite  du  Saint  j^- 
vangile  selon  Saint  I 
Matthieu,  c.  28,  u.  J. 

A  La   fin  du  Sabbat  I 
lorsque  le  premier 
jour   de  la  semaine  ne| 
faisait  que  c(e  commen* 
cer,  Marie-Magdeleinel 
avec  Tautre  Mi^rie  alla 
voir  le    sépulcre.    £t| 
tout-à>coup  il  se  fit  ui 
gratid  trembilenient  del 
terre  :   car  un  Ange  du| 
Seigneur   descendit 
ciel,  vint  renverser  la| 
pierre  [qui  était  devant 
rentrée    du  sépulcrejj 
et  8*asRit  dessus.    Soi 
visage  était   [brillaot] 
cotnine  un  éclair,  et  se 
vêtemens  [blancs]  con^ 
me  la  neige.    I^es 


^Jk  l'offîcb 

I  iés  fiiirent  saisis  d*une 
telle  frayeur,,  qu'ils  de- 
vinrent comme    morts. 
Haix  l'A.iige  s^adressi^nt 
jaqx  kiinmeê,  letif  dif  : 
Ipour  vous,  ne  crai|^ék 
point;  car  je  sais  que 
vous     cherch^x    Jésus 
Uai  a  été:   crucifié.    Il 
n'est  point  ici.,    lient 
ressuscité,     conume    il 
rrâvaii  dit,     Yène/  et 
voyet  le   lieu  où  Ton 
avait  mis  le  Seigneur  ; 
étaliez  vite  dire  à  ses 
léiciples  (fa' il   éat  res^ 
suscité*    11  ôera  avant 
jToas  eu  Galilée,^  c'est 
laque  vous  le  verrez  : 
|je  vous  en  avertis  «f  a« 
Ifapce*  é'^ 


DU  MATIN.  ^9^? 

cutnix.    Prœ  timoré* 
autem.  ejus    exicriitt 
sivnt  custodes,  etf  cti 
suntvelut  mortai.KeST 
pbarfèiis   amétù  l^rft 
gelttô,   dixit   ntuiieri- 
bus:     Nolite   tirrteré 
VOS;  scïo  Hiîtt   ^6d 
Je^utn,    qtifi   cl'iîtcifi^ 
xusest,  quaerftis.  Non 
est  htc  ;  surrexit  eniftï 
sicut  dixit.  Venite,  ett 
videte  locum,  ubi  po- 
sitifs   emt  I>omthud. 
Et  cité  eùntês^  diciCé 
dJscipulià    ejtt$    quié 
surrexit:  et  ecce  prœ- 
cedit  vos  ïti  G  ililsB- 
ain  ;  ibi  euin    videbi- 
tis,        Ecce  praedixi 
vobis. 


(kiu  iâk  lit  Cfedo,  ni  49fértoit^ef  mais  imèiifiita^iik  àspi^ik 
\HnajUi  h  Priire  dit  :  Domiouf  lébitcum,  et  Oreinus. 

Sëcà 

RECEVEZ,  s'il 
vous  plaît,  Sei* 
Igoeur,  les.  .prières  dé 
votre  peuple  avec  les 
obligions  d(i  «es  hostie^ 
ifiil  que  les  mystères 
pla  Pâque  que  mous 
Ifélébrons,  nous  servent 
mr  votre  assistance 
iBour  et)  tenir  la  vie  é.tei;: 


ETTÉ.  ' 

preces  popiili  tiii^cùni 
dblatiotiibus  hôstîâ-t' 
rurh;  ut  (làsch^Iibuér 
initiàtà  mjsteriis^  ad 
seternitâtië  lidbis  nie- 
delairi    te    opérante 


■  M 


■ii!M 


Il  'Jîiî 

m 

m 

i 


li 


.494  LE  SAMEDI  tfAlNT> 

proficiant  :    Per  Do-  nelle  :  Par  N.  S.  J.  c. 
ininum.  &c.  ^^* 

Préface..       .       ' 


PER  om  n  la  sœcu- 
la  saBculorum.— 
R.  Amen. 

Dominus  yobLscum. 
B.  Et  cum  spiritu  tuo. 

Sursùm  corda,  r. 
HabemuB  ad  Domi- 
Éum» 

<jrratîas  agamus  Do- 
mino Oeo  nostro  r* 
Dignum  et  justumest. 

Verè  dïgpium  et  jus- 
tum  est^  sequùm  et 
salutare/  te  quidem. 
Domine^  omni  tein- 
pore,  sed  in  hâc  poti- 
^simum  nocte  ♦  glori- 
osiùsprasdieare^  càtcn 
Pascha  nostrum  im- 
molatus  est  Christus. 
Ipsè  enini  verus  est 
Agnus  qui  abstulit 
peccata  mundi  :  ^ui 
mortem  nostram  mb- 
riendo  destruxit^  et 
vitam  resurgendo  re- 


DANS  tous  les  siè. 
clés  de»  siècles.-- 1 
A.  Ainsi  soit- il. 

Que  le  Seigneur  soit 
avec  vous,  r.  Ëtavec 
votre  esprit. 

Elevez  vos  coeurs  en  i 
haut.  R.  Nous  lesa<j 
vons  élevés  vers  le  Sei*| 
gfiieur. 

Rendonft   g;râcea  aul 
Seigneur  notre  Dieu.-^| 
R.  Il  e»t  juste  et  raj< 
sonnable  de  le  faire. 

Oui,  sans^  doute  il  est  1 
juste  et  raisonnable»  ilj 
est  équitable  et  satutai< 
re^  Seigneur^  que  nous.! 
publiions  vos  louanges 
en  tout  tems,  mais  par- 
ticulièrement  et   avecl 
plus  de  magnificence ei> 
cette  nuit  *,  où  J.  C.f 
notre  Agneau  Paschaia 
été  immolé.     Car  c'est 
lui  qui  est  le  véritable 
Agneau  qui  a  effacé  ied 
péchés  du  nH>nde:  quil 
en   mourant  a  détruit 
notre  mort,  et  en  res- 
suscitant nous  a  rendu 


*  Demain  <t  pendant  I^Octave,  on  dit  in  boG....diè,  eii  ce  joui; 


A  L*)()ff:nCG  OP   MATIN.  495t 

fa  vie..    C'est  pourquoi   paravit.    Etideôcura 
BOUS  anwsant  avec  les   Angelis  et  Archange- 

inin^ions,  et  avec  toute  Dominati04iibus,cum-' 

la  milice  de  Cannée  çé-  que  OBWli  iwiliti^  Ç|K- 

leste,    nous^  chantons  lestis  exercitûs,  îiym- 

l'hymne  de  vitre  gloire,  num  glorisB  tuœ  cani- 

disant  saiis  fia  :     ^  ^^^^^  gj^e  fine  dicen- 

tes  : 
Saint,    Saint,  Saint,        Sanctus,    Sanctus^. 
est  le  Seigneur  le  Dieu   Sanctus,        Dominus 
desarmées.     Lescieux    Deus  Sabaoth.     Pie- 

feïorKVor  ni  sunt  cœli  et  terra 

«i  [salut  et  gloire]  au  gioria  tua.    Hosar^na 

Éns  lia«t  des  cieux.—  in  excelsis.    Benedic- 

^oi  soit  celur  qui  vient  tus  qui  venit  in  nomi-- 

ao  nom  du   Seigneur,  ne  Doiiiirti,  Hosanna 

Ho8anna,&ci  in  excelsîi*. 

On  ne  dit  point  Agnus  Dei^  et  Pon  ne ,  donne  ftoint  fe  hitiaer  de 
pl*\  jipris  Im  Communion f  le  Cérémoniaire  tond  it  te  premier 
Chantre  au  prêtre  le  plus  digne  duChaenr,  poût.  lui  annoncerTanm 
HtMe  de  Véprei  : 

Alleittia,  alléluia,,  alléluia». 

Aprè$  là  qutUf  bs  thantres  tntonfMut  U  Pseaume  iuiuant  : 

PsEAUME    116. 

Le  prophète  exhorte  tou$  loi  peuples  à  louer  Dieu^  et  prédit  la- 
mntiondes  Qentihy  comme  nous  V apprend  St,    Paul.   Ilom.  15. 


IV 


ATIONS,    louez 
toutes    le    Sei- 


L 


AUDATE   Do, 

minniTij    cannes 


weur:  peuples,  louez-  r^tès:  laudate  eura, 
le  tous.  °  f.  ■ 

omnes  populi« 

Parce  que  sa  misçri-        Quoniaoi    confir- 


:ip 


t 


I' 


I 


I 


II 


ttititi  est  ^\iper  liO»  corde  est  a^ermie  sur 
misiericordia  ^jus  ;  et  »<>"»;  .^^  %^»^^  vérité 
teritâs  Dbmini  Aanet^  f/  Seigneur  demeurg 
•-.  ^*^      .^  éternellement» 


jtfnf.  Alteluia,.Blteltii^iiIM«im, 

€épenàant  It  àUfft'aM  rtiite  Vêpres  mu  coiÀ  âè  PBjfttlre  avwt» 
ministres  qui  sont  à  in  riroiif  K.omme  â  f  Introït,  Le  thuriféraire 
va  chtrcher  Vencensoir  ;  et  te  premier  chaUtre  conduit  par  le  cétf. 
mnniaire^  comme  «pir'èa  l'Efifre^  vieM  omionc^r  âik  'éléb  faut  l'An' 
tienne  $uivamtf,  qu^il  ent'tnne  el  Continué  ensuite  à  mIjB  Aotis,  d 
éprès  lavette  il  réaile  ^  IMaj|[|nllcat  avec  ses  ministreg. 

Ant  A  lu  findu  Sab* 
bat,  lorsque  le  premier 
iour  de  m  ««entai ite  m 
faisait  If «le  decoiirnien« 
cer,  Marie  Mfts^deleine^ 
avec  une  autre  Marie^ 
alla  voir  le  sépuidiréy 
alléluia. 


Ant.  V  espère  au  te  m 
ëabbatij  quae  lucescit 
in  prima  Sabbat i,  ve- 
BÎt  Maria  Magdaleiie:, 
et  altéra  Maria,  vide- 
re  sepurchrum.  Aile* 
luia.  Malih.  âS. 

On  fait  la  héniâfCtiên  deVeneins^  et  Ventenaem^nt  dé  fautel,  dw 
clergé'  et  des  ministres  comme  à  F  ordinaire^  jiprès  quoi  le  thurù 
firaire  reporte  C encensoir  à  la.  sacristie  et  revient  à  lairédencê. 

Jprès  le  MaKmlicat,  pt^^9S,ét  h  répAiitoh  dêl'Ant.  kCélé, 

branidit: 


Dominus  vobigGiini^ 
R.  Et  cuia  spiritu  tuo. 

SPIRITUM  no- 
bis,  Domiàë,  ti|| 
tharit&tis  idftitld<^;  m 
^dsSacranlfèntis  Pas- 
cbalibus  sà^iàsti^    tuâ 


Que  le  Seigneur  soit 
avec  vous.  R.  £t  avec 
votre  e9prlt« 

Prions, 

SEIGNb:UR,répaii* 
dez  ftiir  tM)ufl  Téi^ 
prit  de  votre  ëharité^ 
Afin  qtie  iftiiiA  fites^z  par 
votre  bonté,  que  cettX 
Que  vous  avez  ra^nasiè» 
des  Sacrèménsqu'ils  re- 


me  BUT 
i  vérité 
lemeure 

LU  Père, 


tdre  avec  m 

thurilértin 
var  II'  ciié' 

ÛJt  boiie^  cl 


k(to  Sab* 
B  pf  èmiet 
nt»ine  m 
comnien» 

re  Marie^ 


quoi  U  thuTÙ 
tridene*. 

Ant.  îtCéli* 


rnent  soit 
„  Et  avec 

Itioufl  ^^ 
éharité^ 

ssîez  pa* 
ique  cett* 


•oivent  dans  cette  so-  des  :    Per  Doitiinum 

lemnité       de      PAque  nostrum  JésuiA  thriâ- 
ioient  unis  entr'eux  par  ^  p,ij^j^    ^y„n^^ 

m  même  cœilr  et  une  r\  •*  .• -•*  ^* -^ 

"ème  volonté  ;  Par  N.  Q"»  ^^F""?  r»^»^  ^^Z^- 

}.  J.   votre   fils,    qui  gnàt  m  tfrtitôte  ejus- 

itant  Dieu  vit  et  règne  dem    SjpinlÛ8   Sanctl 

ivec  vous  en  l'unité  du  DeU^,  péf  ômnia    S8B- 

lème  Saint  Esprit  dans  culfil  ^jecularuini. 

....    Ïao  otAfioa  noua   ciA_  * 


U  les  siècles  des  siè-        ^    4  „jen. 
[les.    R.    Ainsi  soit-il.  ' 

Que  le  Seigneur  soit 
vec  vous. 

R.  Et  avec  votre  es- 
prit. 

Allez,  il  y  a  péniih 


Dominus  vobiscum. 
R«  Et  cum  spiritu 


tUQ. 


.*.t^«,  -.  ^  «  r—  ^— '        Ite,  Missa  est,  aile- 

m  de  sortir,  alléluia,  \^[^^  alléluia. 

illeluia.  #v.  ..î         i 

R.  Grâces  soient  ren*        R   Bk*o  grattas,    al* 

Ws  à  Dieu^  alleliiia,  leluia,  alleiuià. 

illeluia.  / 


*te 


rqu 


ibre- 


A  COMPLIES. 

ifnrtiB  di/.Q»mtiie«ii,  A'fèofKi/k*  Je»  Rtimeaux^  j^ti  8Ti  excepté' 
Ifùsmt,    Après  Cooyerir  aus  ,  cm,  d«  Alléluia  mU  Uik  de  L%vii 
[i,  ke,  et  toitt  de  suite  tarin  Ant,  les  Pteaumu  ordinaires^  mveOi 
^m  ?Q\t\  i  làjim  de  éhaquit  Fe,    Gn  m  dit  ni  Capitutet  ni 
Ijfiimc, 

Kttncdimlltis.    AiU'  Vespcre  aoleiiii,  cjmImsm*',*^  I^OMson,. 
[ûta,  qjnèsumus,  page  9t 

ANTIENHB    A    hA   ftAlKTE    VIEReS. 

lEINEduciel,  i*é- 
)  jouissez- vous,  al- 
ima: 

8que    celui    que        Quiu  quem  meriiis^ 
ui  avez  mérité   de   ti  poKtare^.alleluia^.. 

vterdangvos  chaste^^ 
ûUes,  alleluiaji, 


REGINA.    cœli,. 
lœtare,  alléluia: 


iî*'.;«i 


':m 


498  LE  SAMEDI  SAINT, 

Resurrexit,     sicut       Est  reswisctté  comme 


I' 


dixit^  alléluia. 

Ora  pro  nobis  De- 
tim,  alléluia. 

v.Gaudeet  lœtare, 
Virgo  iVJaria,  alléluia, 
R.  (Juia  Murrexit  Do- 
minus  verè^  alléluia* 


Oremui. 

DEUS,  qui  per 
RoRurrectionem 
Fini  tui  Dointui  nos- 
tiiJesu  hiisti  mun- 
d\im  laet^fit  are  digna- 
tus  es  :  prae^ta,  quse- 
sumus,  ut  per  ejus 
genetriceitt  V  irgtnem 
Mariain  perpétuas  ca- 
capiamus  gaadia  vi- 
tae  :  per  eundeni 
Christum  Dominum 
Hotftrum.  R  Amen. 

T.  Diviffum  auxili- 
um  maneat  semper 
nobiscum.  r.  Amen. 


ilTavait  dit,  alléluia. 

Priez  Dieu  pour  noui, 
alléluia. 

V.  Réjouif^sez-vouset 
tressaillez  de  joie,  Ma- 
rie toujours  Vierge, 
alléluia;  a.  Parce  que 
le  Seigneur  est  vérita- 
blement ressuscité,  aile- { 
luia. 

Prions, 

ODIKU,   qui  avei 
daigné  réjouir  le| 
monde    par  la   Résur- 
rection   de  votre  Fili 
notre    Seigneur  Jé^^us 
Christ  :   fàiieH^s'ilvou 
plaît,  que   par   l'iuler^ 
cesHion    de    sa     MiiiilJ 
mère  la   Vierge  Marie) 
nous  goûiion»  les  joie 
d'une   vie  éternelle 
bienfaeuretiRe  :    Par 
même  Jésus-Christ  no 
tre  Seigneur,  b.  AIe 
soit-il. 

V  Que  le  secours  (il 
Dieu  demeure  toiijouif 
avec  nous,  ii.  Alflj 
soit-il. 


Pater.    Ave.    Credo« 


>our  noui, 


A   MATTfn. 


499/ 


LE  SAINT  JOqR  DE  PAQUE. 

R^fl.  fjg  fête  lie  Pâqué  est  la  première  et  ta  plui  augutt»  de  tou^ 
\Us(rleH  de  la  ttetigioitrCkrélienna^  comme  la    Pàque  de»  J»if$ 
fiùtUplus  grande  de  tomtas'  leun .  tohmnitin      i'ette  fête  était 
\lakU*  «hez  eux  en  mémoire  du  passage  de  t^Ange,  qui  extermina 
i premiers  nia  des  Egtfp^itns  et  sauva  ceux  des   Hébreux,   Parmi 
I Chrétieiu  flte  se  célèbre  en  mémoire  d«  tu    Hésurrection  de  J,  C» 
Mie  tems  pascal  se  passe  dani  des  chants  d^all /presse  t  les  jeùneg 
\l  la  outres  mortijitations  sont  interrompues,    J/Uglise  ne  voulant 
que  célébrer  le  mystère  de  la  liésun  ection,  entre  dé, à  en  esprit 
\  la  céleste  Jérusalem,     Elle  ne  vuf  plus  lowr  son  Dieu  par  It»^ 
^panu ordinaires,  ni    »*inetruire  comme.  ,its autres  jours  par  les 
fitules  ;  mais  elle  répète  sans  cesse,  au  Uiu  d*  Hifmne,,  f  AlU-luia 
'les  Bienheureux  chantent  éternellement  dans  la  gfoire,     Çuoim,  - 
'.  Dieu  ait  fait  tous  les  iemsy  et  qu'il  n^y  en  wt  aucun  qui  ne  sub* 
tper  son  ordre  et  pour  sa  gloire^  VEglise  dit  néanmoins  du  jour 
\tt  Résurrettion  :   Osi  iu  të^Jourautr  je  S**!);!»**!!!  ii  tH  *  :  et 
\U  répète  dans  tous  ses'offces.  '  En  ''fffèt  cejanr  tst  par  exeellen» 
\kJ9itr  d^  Seigneur. .   Tous  les  jours  d'-  la   vie  de    .-.().   qui  ont 
^éicehlde  sa   BênurrecUon^  n'ont   été  quo    les  J^urs.  de  tt<ii 
lifttfiMi  OM  Uou  que  celui-ci  tst  p'opremenl  le  jour  d   so  gloire.^ 
rt*ttt  par  sa  résurrection  que  tes  maximeo  ée  ton  Evangile  sont 
!i/e(,  ses  prodiges  conJirmés\  sa  mission  prouvés^  et  tous  sfê 
is  couronnée*    En  un  mot ^  l.i  Religion  toute  entière^  avec  leà 
h  qu'elle  MMwne^  est  fondée  sur^ta  résurrection  de  J.  C^ 
\làee  qui  fait  V  objet  de   ta  joie  que  t^  Eglise  témoigne  aujnurm 
J,    Sous  aoons  droit  4  cette  joie^  si  nous  sommes  ressuscites 
(/,  C.  <i,  morts  au  féché^  nous  vivons  de  la  vie  de  la  grêfiU  f 
Vi^r*ssuscilé  no  meurt  plus.     Tel  e^t  notre   modèle». 


,  A  MATINES. 


Pater.    Ave^    Credo*  ! 

jEIGNEUR,    vous   "■^OMINE,  febk 
ouvrirez    me?  je-    JL^miea  aperies;  ifc. 

f^!^^.  50.^*      ^^'  tiabU  kudera  tuattiu 

.    -i    i,.     . 


6i'*l 


I 


m 


fW 


n  il 

m 


V.  Oeus,  in  adjttto- 
rium  meum  intende. 
B.  Domine,  ad  aUju- 
vactidtim  me.feMiiitf. 

Gloria  Patri,  et  Fi- 
lio^et  Spiritui  Sancto. 
Sieut  crat  in  priuci- 
pio,  et  nunc^  et  sem,- 
per,  et  in  saecala  sae- 
colorum.  Aipaen,  Al- 
leiliiia. 


Y.  O  Dieu,  ¥ênea  | 
mon  aide.  a.  Seig^ietr^ 
hâtez- VOUA  de  me  se- 
courir.   ^5.  69. 


ùloïre  soit  au  Père^ 
et  au  F'\\»y  et  au  Saint 
fisprit,  maintenant,  et 
toujours^  et  .dan»  les 
siècteg  des  gièclesr 
comme  elle  était  dèii  ie 
commencement,  et  dans 
toute  réternité.  AiDii| 
soit-il.  Alléluia. 


vèrè. 


Snrrexit   Dominut      Le  Seîfneur  est  wi.| 
*  ÀÙeluià-  "*"*  rewuaeité.  •  AU 


r' 


luia» 


ExcettmU  exkortêtitm  à  huer  et  à  adorer  Dieu*  à  le  rtii 
naître  peur. le  f^igneur  «<  le  âoi  de  tout  Punivere^.  et  à  nq 
if endurcir  à  ta  voix,  comme  i*ffht^féii'iei  Juift^  ^ue  Dim 

rejette*  du  refos  de  ton  Royaume». 

* 

VENEZ,  réjouit. 
sons-nous  dans  11 
Seigneur;  poussonsda^ 
cris  de  ')oké  vefs  m 
notre  S  veur  :  bâtonj 
nous  de  lous  présentj 
devant  Ibi  pour  célr 
brer  se»  louange», 
chaniont  avec  al 
gresse  dea  eaûtt^oeM 


VENITE^éxuîle- 
mus  Domino-j 
jubileraus  Deo  salu- 
tari  nostro  :  prœoc- 
cafietnus  ikeieiti  ejui 
in  con€es8ione>  et  iH 
p€almiaj«ibileiiio»  ei% 
Survexit  Dtominua  vi- 
ré. ♦  Alléluia. 


Quoniam  Deusmà- 
gnuH  i/ominus^et  Hex 


igi||l<Hft.  lie  >8eîgn«ur 

cité*  Aileluia, 
Car  )e  Seifoeiir  #«t 

le  ^raqd    Dieij,  et   (e 

I  gnnà    Roi    élevé  au-  ^ 

Ws    il«    u>u.     Jes  îl^Snus  «"per  omnes 

DJeuJc  :  le^SeigReur  ne  ^^^^      quoniam  non 

Ujettem  piMjit  son  peu  >  repcHctDominus  ple- 

||le  :  il  tient  en<  8ft  main  bem    8uam  ;    quid  in 

■•(oate  retendue   de  la  mana  ejussantonones 

Snr^,.otle8plu8:haute8  fines  terrœ,  et  altitu- 

conspicit.  *  Alieluia. 
La  mer  laî  «appar-       Quoniam  ipsius  est 
Itienr,  car  ii  l'a  faite  ;    mare,  et  ipse  fecit  t^ 
heg  mains  ont  aufifii  for-   Jud  ;    etaridam    fun- 
SeJa  pierre.     Y^er.   daverunt  matius  ejus: 
'^nc,  adocons-ie,  prog-  •.        j  •'     ! 

nons .  nous     devant   ^^"'^.^'  adoreraus,   et 
:  pleurons  devant  ie   P'*o<^*««^™^^  a»te 

ei^neur  <  qui    nous  a   Deum  :        «ploremus 
fcits;  car  il  est  le  Sei-  coram     Domino   qai 

'"'^î!!!.??.!!"''^®"^  fecit  nos;    quia  ipae 

^^^    Dominus    Deus 

noster;'    nos  .autem 

populufi  ejus^ etoves 

payeuse  ejus,     *  Sur 

-rexit. 

.     .      ,„    .  Hodie  si  vorem  ejus 

0'J^V*:f>"»^.*;;«»f-  aydieritis,    noiite  ob- 
rendurcisgez  point  vos  ^  '    . 

I|UT8,  comihé  au  iour  "."*^*'y   ^^'^^^   vesira, 
Vipotniure  et  de  la  ««eut  m  exacerbatione 
station    qui     àrr'vi^  secundùm  diem  ten"^ 
le  désert,  où  vos  tationis    in   4e^er(o: 


DUS,  nous  soiBoies  son 


Z 


le,   et    les  brebis 
U  nourrit  dans   ses 
turage*.  *    Le  JSei- 
leur,  &c. 


'Si  donc  vous  epten- 


f 

'S02  LE  socà 

ubi  tentaverunt  me 
patres  vestri,  proba- 
verunt/  et  vidwunt 
opéra  inea.  *  Allé- 
luia. . , 

Quadraginta'  aônis 
prqxiinus  t\ii  généra- 
tion! huic^  et  dixi  : 
Semper  hi  errant  cor- 
de :  ipsi  verô  non  co- 
gnoverunt  vias  meas  ; 
(jufbus  juravï  in  ira 
meâ,  si  introibunt  in 
requiem  meam.  Sur- 
re^itit. 

•^  <jloria  Patri,  et  Fi- 
lio^  et  Spiritut  Sanc- 
to;  sicut  erat  in  prin- 
^cipio,  et  nu  oc,  et 
semper^  et  in  sœcula 
âseculorum.  Amen. 
*  Alléluia. 

Surrexit  Dominus 
vcrè,  AUeluia. 


pères  me  tentèrent,  et| 
où^  iift  éprouvèrent  mal 
piiÎHHance,  et  virent  le«| 
merveilles  que  j*y  opé* 
rai.  *  AUeluia. 

Pendant  qnamnteaii 
je  me  sois  tenu  prési 
ce  peuple,  et  j'ai  dits 
Leur  cœur  est  de 
toujours  dans  Tégar 
ment  :  ils  n*ont  poin 
connu  ires  voies  ;  et 
leur  ai  juré  dans 
colère  qu'ils  «'entrpl 
ront  point  dans  leiicj 
de  mon  i-epos.  LeSej 
gneur,  &c. 

Gloire  soit  au  F^d 
et  au  Fils,  et  au  Sai 
Esprit  :  maintenant 
toujours,    coiiime  ei| 
était  dès  le  conimen 
ment,  et  dans  toute  l'j 
ternité.     Ainsi  soit-ilj 
Alléluia. 

Le  Seigneur  est  vr 
ment  ressuscité,  AE 
luia. 


il Ê*y a  devrai 


AU   TRXMIBR    NOCTURNE. 


Ant^  Ego  sum  qui 
mm,  etconsilium  me- 
um  non  est  cum  im- 
piis;  sedin  li^ge  Do^ 
.mlnij  vbluQtas  mea 
est.  AUeluia. 


Ant.  Je  suis  celui ( 
#uis  et  mon  conseil  n'4 
point  avec  les  impM 
mais  toute  mon  af 
tion  est  dans  la  loi 
Seigneur.    Allelui8.| 


A  MTJlTIirBI. 
PsBAUME    !• 


503 


I 

//  i>  «  dt  vrai  bonheur  ^fne  pour  ie$  gent  d»  iUn.    Le  maL 
àeitr  est  fe  partûgr  tU$  impùs. 


EATUSvirqui 
non 


me -c|ui.rH  point  ^    n^„     ^^iit    in 

SUIVI  le  conseil  des  iiu-  "^^^i 

pies,  qui  iies^eM  point  ^^".'!*'^  impiorum,  et 

arrêté  dans  la  voie  des  '"  viapeccatorura  non 

péclieurs,  etqiii  nes'est  stetit^     *  et  in   cathe- 

point assis  dans  lâchai-  drâ     pestilentise   non 

[re  de  contagiqn  ;  sedit  ; 

Mais  qui  au  contraire        fcjed  in  loge  Dora i- 
met  toute  son  affection    ^j  yoluntas  ejus  ;  *  et 
daiisla  loi  du  beiffneur,    •  ,  1««.^  ^-       *'     ..,  ,. 
Lquila  médite  jour  et   «»  l^ge  ejU8  meditabi- 
Iniiit.  .  tuï*  die  ac  nocte. 

Il  sera  semblable  à        Et  erit  tamauam  li- 

iiin  arbre  planté  sur  le  gnumquodplaniatum 

bord  des  eaux  couran-   »        ^  s        decursn^ 

hesjquiporterason  fruit  *^^^     secus     aecursus 

U  80U  tem»,  aquarum,  *quod  fruc- 

tutn     suum  dabit   in 
tempore  suo 
El  dont  la  feuille  ne        ^t  folium  eius  non 
lloinbera  point  i  et  tout   j^a.,^*      ♦    «.   ^ 
Uu'il  fera,  sera  cou-   ^^"**^^^  ^'  ^i"1'* 

iTODrté  du  succès.  quaecumque        fociet 

prosperabuntur. 

Non  sic  impii,  non 
sic  ;     *  sed  tamquam 

inbleulàlapoussicre    P^^^»^   3f"^    P^^^Û'^i^ 
ue  le  vent  eniporte  de   ventus  a  tacie  terrœ. 

bsus  Ja  terre. 
Aussi  ne  pourront-ils      Ideô  non  résurgent 

(soutenir  ^ujour  du *  -      ' 

tenieut;    et    les  pé- 


II  n*en  est  pas  ainsi, 
Ides  impies,  il  n'en  est 
pas  ainsi  :  mais  ils  res- 


impiiin judiçio;  ♦ne- 


11.Î 


*:  :i.'i 


SOI  LE  JOWJWI  P^<Q[tJC, 

que  peccatore»  in  coa-  cheure  o^uront  poiot 
cili«ju8loru.n-  .  JrA*jS",. '•'*"• 

Quoniam  novit  Do-       Farce  que  te  Seigneur 

minus  viamjystorum;   connaît  et  aime  liToie 

'^  ti  iter   impior^m  ^*?  J?«**?  L,«*  3^  jf 

peribit. 

Gloria  Patri, 

.4nt.  Ëço  SURI.. 

jl^'  Postula viPa- 
tiem  meum^  Alléluia; 
4edit  Riihi  gentes^  Al- 
léluia, in  h«i:editatem^ 
Alléluia. 


voie  deH  impies  aboutit| 
à  la  perdition. 

Crloire  soit  au  Pére,| 
&c. 

Ant,   Je  suis  celui,| 
&c. 

Aai.  J*ai  demandé  i 
mon  Père,  Alieluia  ; 
il  m*a  donné  toutes 
nations,  Alléluia,  pc 
mon    héritage,    Aile 
luia. 


FiBAVMB  t.    Qaare  fremuerupt^  ^ge  S8T. 

J*ai   deman 


Jnt    Postulavi. 

4nL  IÇgo  dormivi, 
et  somnuin  cepi  :  4^ 
exurJrexi^  quoniam 
Dominus  susc^pit  me: 
^AUeJiuia  Alléluia. 


Jni. 

4*c. 

Ant  Je  me  suis  cot 
ché,  et  je  me  suis  eni 
dormi  :    et  je  me  suil 
réveillé,   parce  que 
Seigneur  a  pris  soin 
moi,    Alléluia,    Aile 
luia. 


-PSEAUME  S. 

JExcellente  prière  d'une  imtfui  se  trouvé  hçuîetie  ptti 
wntatiêt  et  qui  impltre  U  tecourâ  de  DieUt  <«  reco»naii 
Htàikii^y^afÊuUuiêeÊtt  qui  puisse  la  ^VfT» 

OMINE,  ,q4iid  jCJÉIGNEUR,  quel 
multiplicatïsunt  '™  nombre  de  mj 
tribû&nt    nié?»  P^'^^^^^f^^^^'^n 


ont  YN>iAl| 
ë  \  asseu*! 
es.  . 

le  Seigneur 
me  Itfoiel 
et  que  lai 
lies  aboutit! 

II. 

Ai  au  Pèif,! 

suis  celi% 

i  demandéi 
AUeluia 
é  toutes 
lleluia,  pc 
tage,    Aile 


tage  £87. 

^i   demanj 

me  6UÎ8  coflj 
me  suis  enj 

ie  me  suij 
>arce  que 

pris  soin 
kluia,    Aile 


contre  moi  I 


s^ièfwK  jMiIti  iiiMtif^nt  «A- 
versùtn  me/ 
Plusieirrs    dwimt  en        Multi   dicunt    ani- 
ma   pré^ience:    IP  ne    ^œ   mçœ:  *  Nuii  est 

Mais,  Seigneur,  TtMis  Tu   autem,  Domî- 

étesinon  rédige;  v«u8  ne,    susceiUor    meus 

Iles  ma  gloire:    c'est  ^    ♦    ..j^^ia    mea,    at 

TOUS  qui  me  fait«fl  mar-  ,.  ^             i 

cher  avec  assurance.  exaltaiis  caput  uicum. 

J'ai  poussé  des  cris        Voce    mol  od  Do- 
rers  le  Seigneur  ;  et  il   ^^^^^    clank.iri;*  et 

D a  exaucé  dosa   mon-       „  ,j- .•»  i 

exaudivit  me  de  mon- 


inifuiitéi  Pf^ 


re     de 
irBÇfitgnofl 


tagne  sainte. 

Je  me  suis  couche  et 
lie  me  suis  endormi  ;  et 
Ije  me  suis  réveillé, 
l'inrce  que  le  Seigneur  a 
'pria  soin  de  moi. 

Je  ne  cra^idrai  point 
Iles  milliers    d'hommes 


te  sancto  suo. 

Ego  dormivi,  et 
soporatus  sura  :*  et 
exurre:ii,  iquLa  .'Do- 
minais suscepit  me. 

Non  Uffiebo  iniiiia 


popuU  circumdantts 
qui  m'assiègent  de  tou-  «ei^exuriçe^Damine; 
les  parts:    ievez-vous,  ^^,,,.,^  ^»^^     r^„. 

sauvez-moi, 
bon  Dieu. 

Parce  que  vous  avez 
frappé    ceux    qui   '  me 


Ip^éc'Jtaient  '«ans  hu- 

ict:    vous    avez    brisé 

es  (lents  «des  pécheurs 

[et  anéanti  leur  force] . 

C'est     du     Seigneur 

)u'il  faut    attendre  ie 

lut  ;  et  o'eiit  snr  votce 

llei    ô.mon  ^0ieu, 


salviKn  mefac^   Deus 
meus. 

Qiioniam  tu  per- 
cnssisti  omnes  ad  ver- 
santes mrhi  sine  cau- 
sa: ♦dentés     peccato- 

TUin  cfïntrivisli. 

i 
Domini    e^itsahis  ; 

*  et  stjper  popiuli^im 

z 


't 


lh« 


$06  tfi  JOUR  DB  PAQUE, 

Cuum  benediçtio  tua,  que  vous  répandez  votre 

bénédiction. 

Gloria  Patrî.  Gloire  soit  au  P^re, 

>     &c; 
AnX,  EffO  dormivi.       Jnt.  Jeme  suig,  &c 

V,  Surrexit  Domi-  /•  ^f.  ^.^'«^"j;  *»* 

,            ,  ,            1  ressuscité  du  tombea», 

nus  de  sepulchro,  al-  alléluia;  r.  Lui  quii 

leluia;    a.    Qui    pro  été  attaché  pour  nous 

nobiâ  pependit  ia  li-  à  Tarbre  de  la  Croix, 

çnOj  alléluia.  alléluia* 

Paterno8ter« /^ii<5«i. 

.V.  Et  ne  nos  indu-       v.  Et  ne  nous  laissez! 

cas  in  tenlationem.  a.   P^'^.  succomber  à  la  ten. 

Sed  libéra  nos  à  ma^   *^**_^"_l..^-    ^'^''  ^'^'^ 

la. 


vrez-noUsdu  mal. 


ABSOLUTION. 


Exaudi,  Domine 
Jesu  Christe,  preces 
«eryorum  tuorum^  et 
miserere  nobis  ;  qui 
cuin  Pâtre  et  Spirita 
iBancio  vivis  et  reg'nas 
in  saecula  saBCulorum. 
R.  Âmen. 

V  Jubé,  Domne, 
beuedicere. 

JBened.  Evangelica 
lectio  fiit  nobis  salws 
et  protectio. 

R  Amen. 
Lectio  Sancti  Evan- 

ffelii      secundùm 
Maicum. 


Seigneur  Jésus-ChristJ 
exaucez  les  prières 
vos  serviteurs  ;  et  aje 
pitié  de  nous  ;  vous  (|u| 
vi\ez  et  réo^nez  avecla 
Père  et  le  8aiut  Esprij 
daTm  tous  les  siècles  de 
siècles,  R.  Ainsi  soit-il 

V.  Mon  Père,donneï| 
moi  votre  bénédiction.] 

Bénéé.  Que  lalectt 
re  du  saint  Evan/p^ 
soit  notre  salut  et  notr 
protection.  R.  Aioi 
soit-il. 
Lecture  du  Saint  Eti 

gile  selon  Sit 

C.  1«. 


iQéz  votre 
au  Père, 

81119,  &c< 

gneuc  est 

I  tombeau, 

Lui  quia 

pour  notn 

la  Croix,' 


nous  laissez  I 

►er  à  la  ten* 

Mais  déli«| 

iu  mal* 


} ,. 


IN  iîlo   tempore  : 
Maria  Magdalene, 


V 


fésus-ClirisI 
j  prières 
urs  ;  et  ay< 
U8  ;  vous  qui 
grnez  avecli 
Saint  Esprii 
es  siècles  d« 
/linsi  soit-il 

^èrc,donneij 
}énédiction.| 
jue  la  lectii 
irit  Evangi^ 
selut  et  notij 
R.    Ainj 

Saint  Etii 
m  SI* 


^  -^ï^  MATiïfia.    '^  50T 

I.  liEçonr. 

EN  cetems-là  :  Ma- 
rie   Magdeleine, 

Marie  mère  de  Jacques,    eTlVlaria  Jacobi,    et 

et  Salomé,    achetèrent    c  i  _  . 

de.  Pe:rum8,  pour  ve-    Salomé,  emeruiit  aro- 

nir  eoibauuier  Jéaus.—  ^^^>     «^    venientes 

Et  le  reste.  ungerent  Jesum.    Et 

reliqua 

Homélie  de  S.  Gréa^oire  Homilia  Sanctî   G^jre- 

Pape.  {Hom.  21.)     ^  gorii  Pap§e^ 

OUS  venez  d'en-  ^    UDISTIS,  fra- 

tendre,  mes  très-  /m     .        charissimî 

I chers  frères,    que   les  -^^*-           ciiarissimi, 

Inintes  femmes  qui  a-  quùd  santtœ  mulieres 

iTaientsuivi  le  Seigneur,  qu*  Dominum     fue- 

allèrent  à  gon  sépulcre  rant  secutse^  cum  aro* 

aïec  des  parfums,     et  malibus     ad     monu- 

Iqu'elles  vinrent  rendre  nientum  vcnerunt  ;  et 

à  celui  qu  elles  avaient  ^j             viventeiû  di- 

aime  durant  sa  vie,  les  ,    ^ 

devoirs  d'humanité  a-  ^exerant,   etiam  nior- 

près  sa  mort.    Mais  ce  tuo,  studiO  huaianita- 

uelles    firent     alors,  tis  obsequuntar.    Hed 

lOMs  marque    quelque  res   gesta  aliquid  in 

[diosedece  qui  se  doit  saiicta  Ëccleaiâ  signât 

ire  ^maintenant   dans  ..ereiuium.   Sic  qMip- 

ia  sainte   £«:!ise.    Car  ^                       .    7    * 

o„8devon8  écouter  les  P.«  "«^^««^  ««^  "\.  ^^' 

its    rapportés     dans  diamus      quae     facta 

Evangile,  pour  y  re-  su  lit,  q  lia  te  hum  cogU 

arquer   ce  que   nous  tetitu;»  eùainq^;»    no- 

voiis  imiter  par  nos  jjijj     g^i^t   ex     eoruiw 

ifous.  Nous  donc  q.i  i.^^iiatione     faiieiida. 

oyons  en  ce! iM  qui  est  ,^  v   . 

ort    pour    nous    si  ^^''"^    ergo  !n  euRi, 

leifw  de  la  bonne  odeur  qui  est  lûorUius,  ^crc- 
verius.  uotis  cher*  Z  3 


II 


508  LB  JOUB 

dentés,  si  odore  virtu- 
tum  referti,  cum  opi- 
niotils  bbndnitti  'ope- 
riiih  'Dbttiitibiti  qulë- 
Timiis^  ûid  montjriien- 
ttth)  '(^roféctô  ilirtbs 
Gumieiroitiatlbus  '^éhi- 
ttnis.  illfe^iitfeb  mu- 
lieres  A  ngrelos  Vident^ 
^esî  cum  arotn'dtibàs 
Tenerant;  quîa'videli- 
cët  illiàe'iAéntes  éutAr- 
riôs  éii^  lâéi^tcrtÉtit, 
l^iiœ  ^m  Viftumth 
odotibii^'àd  Dominum 
per  "sancta  deâi'dët4a 

S^toficiscuhtur.Tu  'àii- 
em/Dôihihe/Wifeéi'è- 
réhi^iîs.*».  Dèo 'ifirâ. 
Cicis 

It^Ttiiè^l^s  Dômîiiî 
dèscenldit  de  cœlo  ;  et 
àccedefi8')reT0lvlt  la- 
pjdem^  et  super  eum 
fiedii;  étdixttniulieri- 
Ims:  *  Nèlîte  ittitére; 
écib^enim^quia  cru- 
cifixùmt^uœrïtis:  jam 
fiurrexît.  Venite,  et 
tidete  locUfli  ubi  po- 
sfias  ei^t  Ddmitius- 
AUehiia.  v.  Et  intro- 
etintes  'te  monttàèn- 


chons  le  Seigneur  avec 
îe  mérite  des  bonnes 
œuvres;  noUs  allons li 
son  éépulére  avec  [lég 
parfums.  'Or  ces  fera. 
mes  qui  'vinrent  avec 
des  parfums,  virew 
des  Anges;  parce  que 
les  citoyens  du  ciéi 
ne  sont  vus  que  par 
ces  âilMils  f^rv^nteg,  qui 
étant  toutes  remplies! 
de  la  bonne  odeur  des 
vertus,  8*élèvent  M 
cesse  \érs  le  Seigneur 
j^r  léur^  saints  désiri, 
EX  vous^  Sepgne ur,  ayei 
pitié d^  nous.,  a.  Ren. 
dons  gr&ees  à  Dieu. 


'R.'l%Anfftedu  Sek 
ghëtit  descendit  du  C\é\ 
et  s^pprocbànt  du 
Mjîcrè,   fl'en  rènver^ 
fa  pierre,  et  s^dssit  dé 
ëùs;    p'tiis    fl    dit  di^ 
ftftnitiës  :  *  Ne  craigne 
point  ;  je' sais' bien  qt 
vous    therch>K    Séài 
qui  a  été  tHMé  ; 
est  ressUscit^ft.      Vénei 
et  voyez  le  lieu  DÙ 
Seigneur  aVait  été'  hiiil 
Alléluia,    v.   Et  éim 
«titl^eft*diitifl^lèsé'pû!é)f 


A  atÉftÈÈB. 


so» 


eHês   virent  un  jeune  (um,    vîderunt  jotc- 

boinme    asslp   au  côté  nem  8edentem  in  de:^- 

droit,vêtu  dune  robe  ^^jg     coopertum  stolft 

b anche,  et  elles  furent  ',. ,«   *  .     u  * 

IneSÀyée..     Mais  il  candidâ:  e  obstiipuc. 

ileur  dit  :   ♦  N,e  crai-  runt:  qui  dixit  illis  :^ 

gnez,  &c.  Nolite. 

i    Gloire  soit  ai|  Pèr^,  Gloria  Pfttri» 

Qm  répèit^Jf,  Rj.  Aogelus,  jusqu*au  y, 

t.  lV|on   Père,   don-  y    Jubç,    I^omn^^^ 

Inéz-rtïoi  yptre  béiiçdic-  l^f^ndicerç.  ' 
Itipn. 

BrVrf.  Que  ïe  spcojirB  Bened,      Divinunj 

lée  Çieti  soit  toujours  auxiliurà  maneatsem^ 

lirec    nous.    r.    Ainsi  ^er  nobiscum.  '     '''^^ 


îoit-ii. 


m 


II.    JÇiEÇGN. 

Aïs  iV  feut  bien  T^0.TAN  DU  M 
remarquer  ici,  V^  yerô  nobis  esll 
.rquoU'An|asefait  q,i,diiaiii  eit  q«W  iri 
ir  assis  au  caté  droit.  1  .  •  ^  i  ^  a 
«e  nous  marque  la  î***^"»  «^.^««"^  ^«S?; 
iche,  Binon  la  vie  ^^»  cemitor.  Quid 
ésente  ?  et  que  nous  namque  per  sinislram 
r^ lie  la  droite,  sinon  nisi  vita  peesensT 
vie  éterneUe  ?^  Aussi   qui(j  yerô  per   dexte*» 

ram,  nisi  perpétua  vi- 
ta designatur  1  Undd 
m  Caiiticifi  Canticon 
mm  scriptum  esti 
IsBva  ej^is  sub  captte 
meo  :  4^  dextera  iÛîus 


•ij  écrit  dans  le  Can- 
ii()U€    des   Cantiques  : 

main  gauche  soutient 
tête,    et    sa    main 

Mte  m^embrassera. 
rais    donc   que    notre 

ivetir  était  alars  hor- 


4lacorriq)t4oiidela   auipiWabitur 
pFeëQntoj  e-elait  a-        ^      Z3 


6^10  LE  JOUR   DB  PÀQUE» 

Quia  ergç  Redemptor   vec  raison  que  l'Ange, 
nosterjam   prœsentis   q"»  venait  annoncer  sa 

vitae       corruptionem    ^  ^*'^?/^^'*?;  ^^l'  "^^•» 
*  ^s    4         au  coté  droit.     Il  parut 

transierat  ;  lecte  An-  yêtud'une  robe  blanche, 
gelus,  qui  nuntiare  parce  qu'il  annonçait  la 
perennem  cjus  vitam  joie  de  la  fête  que  nous 
venerat,  in  d^xterâ  célébrons.  Car  la  blan. 
«edebai.  Qui  stolâ  c^^ur  de  son  vêtement 
candidâ  coopertus  ap-  ;;eprésente  la  splendeur 
.«^^  .  y  de  notre  solemnite.  Di- 
paruit,  quia  festivita-  rona-nous  que  cette  w 
ti8  nostrae  gaudia  lemnité  est  la  nôtre  ou 
nuntiavit.  Canuor  et  la  sienne?  Mais  pour 
eniin  vestis  splen-  parler  avec  plus  de  vé- 
dorera  no&trœ  denun-  r»^^>.  «^»»^"»  aue  c'est 
«:»«  «^i»r»»:*»*:o  m,,^»  'a  sienne  et  la  notre, 
tiat  solemnitatis.Nos-   ^^^^^  résurrection  dt 

trœ  dicamus,  an  suœ?  ^^^^^  Rédempteur  est 

Sed   utfateamur  ve-  notre  fête,  puisqu'elle 

riùs^  et  suœ  dicamu6>  nous  a  fait  rentrer  dans 

et  nostrœ,    Illa  qiiip-  chemin   de    Tl^eureme 

pe  Redemploris  nos-  immortalité  ;  et  elle  a 

un    resuriiitio,       ^i  M  xin^  iè\^  ^omv  \,i 

■         *;  *.  V  '  c    *  Anjres,  puisqu  en  nom 

npstra  festivitas  fuit,  remettant  en  posses&iot 

quia  nos  ad  imnçiorla-  ^u  ciel,  elle  a  rempli  le 

litatem    reduxit;     et  nombre   de  ces  espriti 

Ang-eiorum  festivilaa  célestes.     Et  vous, Sel 

extitit,  quia  nos  revo-  g:"^"»'»  «J.^^  P^»«  ^' 
cando  ad  cœlestia^ 
eorum  numerum  im- 
plevit  .  Tu  autem, 
pouline,  miserere  no- 
bis.  R.  Deo  |2^mtias. 

/     K.   Cùin  transisset  «  ?;  H'»^*"®^®!    m  i 

Sabbatum,       Maria-  ^ah^^  ^f,  P^^"^;,  ^"^ 
'  ne-Ma§deieine,  et 


nous.    R.  Rendons grâ^ 
ces  à  Dieu. 


A   MATINES.  51  li 

Iriemérede  Jacques,  et  Magdalene    et  Maria. 
SaloHié,  achetèrent  deg  Jacobi,  et  Salome,  e- 
parfum* ;  ♦Pour  venir  ^eruiit    arom.ita  ;    » 
einbautïier  le  corps  de  ,t.         .      .  „  ^T 
Jés«s,Alleluia,alleluia.  Ut venientesungerent 
V.  Et  le  premier  jour  Jesum,   Aileluia,    ai- 
de la  semaine,  étant  par-  ieluia       V.    El    valdè 
Ities  de  s^rand    matin  el-  maiie    unâ    Sabbato*^ 
lie»  arrivèrent  au  sépul-  ^wn,  veniunt  ad  mo* 
cre,  le  soleil  étant  déjà  „y^g„^          ortO  laiïl 

levé;  *  rour  venir.  •      ^  m.  -  -« 

■      '  sole;  ♦  Ut  venier.*e8. 

Gloria  Pairi. 
♦Ut  venientes. 

V.    Jubé,  Domné, 
benfîdicere. 

Bened.  Ad  societa* 


Gloire  soit  an   Père 
♦  Pour  venir. 

X.  Mon  père,  donnez- 
loi  votre  bénéciiction. 


Bfnid,    Que  le    Roi 


d«Bk  Allées  nous    fanse  ^em  Civium  guperno- 


intrer  en-  société  avec 


rum 


nos* 


les  Citoyens  du  Ciel.—   ^"»'      perducat     «u, 
LAinsi8oit.il.  Rex    /i.ftgelorum,  B. 

Amen. 

III.  LEÇON. 

'ANGE    donc  en    "■">[    suâ    Crg5    ac 

cette  fête,  qui  est    ■    nostrà  festivitate, 

sienne  et   la   nôtre,    Anu-elua   in  albis  ves- 
rut   vêtu  de  blanc;    f>^*KeiU8  in  aiDis  ves- 

rce  que  la  résurrec-  ^»*^^»  appaniit  ;  quia 

«    du   Seigneur,  en  dum    nos  per    resur- 

us.rappeiiant  à  la  cé^  rectionein      Domini- 

«te  patrie,  réparc  les  cam  ad    supema  re- 

rtes  qu'elle  a  fuites*  ducimur,         cœlestis. 

iai8  écoutons  ce  que    «^*..;™*.    A^^^r^   «.««^ 
i,.««  ^*        c     '       patriaB    damna  repa- 

Aiiçe   dit  aux  femmes  ^     ^         «    ,  x*^ ^ 

lui  viennent  au  sépul-  ^^^^^"^     Sed  quid  ad. 

:  Ne  craiiçnez  point,  venientes  feminas  af- 

ioniine  s'il   leur  disait  fatur^  audiamus:  No- 
iremeat  :  Que  ceux-  Z  4 


filB'  LE  JOUIT  DS^Pi^U?' 

lite  exjHivescere.  Ac   là  waifçnwnt,  qui  i>**i* 

8^  aiHM'to  dicat  :  Pa-  "^"^  P»»  >  X^^'}^  ^^^ 

veaa  iili    qui  noua-  Ctu^enn  du  Cjel  :  que 

j  ^  ^  ceux-là  tremblent,  qui 

itt»nt     advifiitum  mi-  ^^^^^^  remplis  de  déin. 

p«iuoruin    Givium    :  charnelfi,     désespèrent 

p^rtimciicant  qui  car-  de  pouvoir  i  a  mais  ani- 

naiibuB         desideriis  ver  à  la*  société  de  ces 

pfessi>    adr  eoriwn.  se  Ksp"<«  oélBstes.   Mais 

Bocietattem  pcriinffer^  "^"''>  ô  saintes  femmes, 

1  ^    vt  pourquoi     craindre  en 

posse  despcmjit    Vo*  Vovaiit  vos  concitoveniJ 

ûutem,  cur  perti    ee-  De-là  vient  que  8.  MaU 

citis^      qii»     VPStitôti  thieu,    faisant   la  des-i 

caiUïi\i«U»vid«ti»?  Ull-  criptionde  l'Ange   qii 

de   et  Mathœtw  Am-  apparut,  dit:  Son  visage! 

œlliini        annarniftfiP  était  brillant  comme  un 

descmbeiw,    ailr.  Huât  i3,^^,^,g  comme  la. ntig* 

an^ctUii    ejtl8     sictlft  Cai;  l'éclair  inspire  !a 

fii%un,  et  ^{Hîmenla  irayeur  ett  i'épouvauteJ 

cju8  sicut  nix.  Irt  ftll»-  et  la  neige   par  sa  bluD.| 

içure     etenim    terror  cîieup  marque    les  aU 

timoris   est;   in    nive  traits  de  la  douceur.  Et | 

_-^   ^  ^i^    j»         *  vous,.  SetgnQut\  &e, 

candbrts.    Tu   mima,  DQinio«>    miserwôl 
iYi>bis.  R.  ]>eogratiaà. 

BYjniiB  de  Sf  Àmkrofsff  et  de  S,  Ayguitin. 

OU^  vouti  louond 
grand  Dieu  ;  wml 
vous  reconfiaiKSon»poH^ 
notre    80u<verain  Mat 
tre 
Te»  «téHfHiïri    Pa-       Toute  la  terre  voii 
tllrtit,  ilA^ith  lerrA  te-   révère  comme  le  Péi 
îî^ratUf,     ^  f  *«  Principe  éle 


TË  Deun»  Ywaâx- 
im»»  :  te  Domi- 
IHU»  cttofiteniar. 


N 


X 


\ 


'^  MATlNEt. 


5Vii 


foiw  les  Ange«,  les       Tibi  otnnes  Ange- 
Cieux    et     toutes    les   ij^  tibi   cœli,    et  uni^ 


94|i)iMinceS] 


vers»  potes tate»  : 


heti  Chérubin?  et  les        Tibi  Cherubim   elf 

Séraphins  vo.is    crient  Seraphim,  incessabili. 

wn»  cesse  dans  leurs  ^^^^  proclamant  :  ' 
coricertij  :  ' 

^\\\\\t,    Saint,  3aint,        SanctuSj    Sancttis,, 

est  le  Seigneur  le  DicM  Sanctus,        Doinirius. 

ées  années.  Dçus  Sabaoth. 

Les  ciaux  et  la  terre         Pleni  sunt  cœli  eè 

sont  remplis  de  la  Ma-  terra>  maj^slatis  glof 

jjisté  do  votre  gfloire/  rise  tuas» 

Le   ch(pur  çlprieui;       Te  gjoriows  Apofy 

|de»  Apôtres,  tolorum  chorus,, 
La  troupe  vénérable         Te   iProplietarumi 

laudabili»  numerus  ;; 
Te  jyjp.f tyruip  c^n- 


{det  Prophètes, 
LViuoe    vîptoriçuse 


i 


^trwoiçii^nte^eslUar-   di^tus   laudat  execr 
-rj,    yetus    de   robe»   ^^y,. 

\ 
i 

Të  per  orbem  ter* 
raruni),  '  s^stMota.  con|l^ 
tetur  Ecciesia,. 


[|inches,.cl|^.njteot  toi^s 
lensemble  vos  louan^e^.^ 

I^^ininte  Eglise  fé- 
ppdup  p^  tou;te  1* 
jerce,  V0Û9  r.^coanait 
Ipour  son  DieM». 

Vousj.pè^re,  dont  la 

[|i]esté'e^  i(i6^/M9^ 


P^trem  imrajsosaL' 
rayufÉ^s^taitis  :  ^ 

V:otr3    véritftble    et        Yeiier^ndMJiii  tJ9timi 
nique  Fils,    digne  de   verum,      et    uniciMpi 
|SQ8    hoipmages    et  de    pHium  ; 

San^ti^in  qilQqp^^ 
paracletum  SipirUun)è 

Tu  %*.  sJpriaBi, 
Christs», 


nos  adorations-  : 

et  le  Saint  Bsprit 
iCùnsolateur. 

Yoiis  êtes  le  Roi  ^e 
gloire,,$Jédtta431irtBt. 


î'*5* 


5?  4  LE  JOUR  DE  PA^UE^ 

Tu  Patris  sempiter-  Voug  êtes  le  Fîlaé. 

BUS  es  FiHus.  *®«*n«*  «*"  **ère. 

Tu  ad  liberandum  Vous    n*avez    point 

tuscepturus        homi-  dédaigné  d'entrer  dans 

nem  :    non   horruisti  */  »«»»  <**""«.  tierce,  et 

Virginis  uterura,  ^^^;!*""  ^  ^«'^  ^r'"'» 

^  pour  sauver  les  hom. 

mes. 

Tu   dcvicto  mortis    ,  En  brisant  raiguillon 

aculeo;  aperuisti  cre-  ^^  '*  ,'"^'*^'  ^"?f,  «^« 
j     .••        "^  I       ouvert  aux    fidèles  e 

dentibus  régna  cœlo.  ^^  ^„„^  j^,  ^ieux. 

rum.  ^         I 

Tu    ad  dexteram  Vous  êtes  à  la  droite 

Dei  sedes/  in  gloriâ  de  Dieu,  dans  la  gloire 

Patris.  de  votre  Père. 

Judex  credecis esse       Nous    croyons  quel 
venturus%  ..     vo"»     viendrez    juger | 

1*  univers. 
Te  ergô,  quœsumaa,       Nous  vou».  supplionj 

tuis  famulis  subveni  :   ^«"^:,  ^^    s^^^"''"'  "^ 

serviteurs,  que  vous 
quos  pretioso  sangai-  «vez  rachetés  pa-"  votre 
ne  reaemisth  san^  précieux. 

iÈternâ   fac  cum    ,,  Faîtes-nous  la  grâce 

Sanctis  tuis,  in  gloriâ  i  êt«\«^o™Pt^?  «»  ^f' 

_         .     ^       ^  bre  de  vos  Saints,  em 

numerari.  ,^  ^^^^^  éternelle. 

Salvum   fac  popu-  Sauvez  votre  peuple, 

lum  tuum.    Domine  :  Seigneur,    et  bénisseï 

.  1         ,.    •          ,..   ,.  «eux    que    vous    ave 

et  benedic  hœreditati  ehoisis  pour  votre  héri 

tu»:  tage. 

Et   rege  eos  :    et  Conduisez-les,  et  lei 

extollé  iltos  usque  in  élevez  jusque  dans  Té 

œternum.  *  tcrnité. 

Pér  éingulos   dîes,  ^Nouii  vous  béniswi 

benedicimus  te.  chaque  jour. 


À  LAUDES»  513 

Et  nous  louons  votre  Et  laudamus  nomen 

tiom  à  jamais,  et  pour  tuum  in  sœculum,   et 

la    «u.te    de    tous  les  j^^  g^culuiii  sœculi. 

Daisnez,    Seigneur,  Dienare,  Domine, 

pendant     ce  lour  nous  ,.     .  7          '                  ' 

préserver  de   tout  pé-  ^'^  '«t»  =  ""e  Pecca- 

c^é.  to  nos  custodire. 

Ayez  pitié  de  nous,  Miserere     nostrt,' 

Seigneur,  ayex  pitié  de  Domine:       miserere 

nous. 


Répandez  sur^  nous. 
Seigneur,  votre  miséri- 
corde, selon  Tespér^n- 
ce  que  nous  avons  mise 
en  vous. 

J*ai  espéré  en  vous, 
Seigneur  ;  que  je  ï  e 
sois  jamais  confondu. 


Tiostrî.  * 

Fiat  misericordia 
tua^  Domine^  âupef 
nos  ;  quemadmodum 
cperavimus  in  te. 

In  te.  Domine,  spe- 
Tàvi  :  non  confundar 
in  aeternum. 


A  LAUDES. 

Y.  O    Dieu,  venez  à  v.  Deus,  inadjutO'^ 

aoa  aidi?.  i-iu^i,  &c.      , 

itfft/.  UnAn^duSeî-  dnt,  Angelus  au^ 

gneur  descendit  du  ciel;  tem  Domini  descendit 

et  8  approchant  du  se-  de  cœlo  ;  et  accedens 

pulcre,  il   en  renversa  1    *    1     •  1             ». 

ia  pierre  et  s'assit  des-  revoJTit   lapidem,    et 

ras,  Alléluia,  alléluia.  *edebat   «uper   eum. 

Alléluia^  Alléluia. 

KSBAUMlS  9â. 

le  Prophète  yelivè  P excellence  du  lla^^ûuim  de  JisuèfChriti 
ii»JaiHiàiliitdefeiêrêtlis  etia  iàintete'de  fmëis^iy  qui  t»t' 
m  Eglise» 

Z6 


il'6'  ].fi  jQim 

WOMINUS  ra- 
j^narit,  décore  m 
iiiduios  c9i  :  *  indu* 
tuH  est  Dominus  for- 
tiludinem,  et  prie- 
cinxtt  te. 

Etenim  (irmavrt  or^ 
bem  tci  rae^  *  qui  non 
cominovebitur. 

Parata    sedcs  tua 
éx  tune  :    *  à  sœculo^ 
tu  es. 

0 

Elcvaverunt  flumi- 
na.  Domine,  *  eleva- 
veriint  flumina  vocem 
suam. 

EUevaverunt  JSumiT 
na  tiuctus  suos,  ♦  à 
vocibusaquarum  mul- 
tarum. 

Mtrabiles  eifttiones 
maris:  *  mirabiUs  in 
altÎB  Dominus. 


Teètimonià  tuà  crc- 
dibiiia  faeta  sunt  tii- 
mis  :  *  domuni  tuam 
decet  sanctitudo.  Do- 
mine, in  longitudi- 
Aem  diejrum» 

Gloria  Patri. 

"4  .>  ■ 


LE  Seigneur  a  ré- 
gné, il  fCetii  revê- 
tu de  gloire  :  le  Sel* 
gneur  8*e8i  revêtu  de 
8tt  force,  et  arné  de  son 
pouvoir. 

Il  a  établi  la  terre 
sur  de  Rolides  fbnde- 
meiiS'!  i&tnais  elle  ne 
sera  ébranlée. 

Votre  trûne,  ô  mon 
Dieu,  est  établi  de 
toute  éternité  :  vous 
êytes  avant  tojs  les 
tenus. 

J^es  fleuves.  Seigneur, 
se  sont  élevés  :  les  fleu- 
ves se' sont  élevés  avec 
bruit. 

Us  ont  élevé  leurs 
flots  par  Tagitation  tu- 
multueuse des  grandes 
eaux. 

Les  soulèvemens  de 
la  mer  soiil  admirables: 
mais  le  Seigneur  qui 
est  dans  le  ciel  est  bien 
plus  admirable  encore. 

Vos  oracles  sont  in> 
faillibles,  et  dignes  d» 
toute  croyàncf^  :  il  est 
juste,  Seigneur,  que  la 
sainteté  soit  Tornement 
de  voire  maison,  dans 
toute 4a  durée  des  ten». 

Gloire  soit  au  ¥ér^ 


A  tmmm. 


5ïf 


AnL  Et  totit-à-coup 
ge  fit  lin  grand  tre^ti- 
*ment  de  terre  ;  car 
M  Aligne  du  Sfeifl^netir 
cenditdtt  Ciel.  Ai- 
luit. 


Ant.  Angi^Ius  wê- 
tenr» 

Ant.  Ex  ccce  ter- 
rse  motus  factus  est 
magnufr;  An  gel  m  e- 
ni  m  Domim  deneen- 
dit  d^  cœla.  Alletuia. 


VSCAUMB  99. 


!  Prophète  invite  touê  te»  komme»  à  ae  tomffitp  ntrt  Diêu^  à>  h 
Imr  et  à  l^a dorer  comme  leur  Créateur  et  leur  Paoteyr, 

ftiUPLCS  de  toute 
la  terre,  louez  Dieu 
108  des  transj^orts  de 
lie:  servez  le  Seigneur 
Ivec  alcgresse. 
Présentez- vous  de- 
mi lui,  anim^  d*\ine 
liatejoie. 


Reconnaissez  que  le 
eig^aeur  est  Dieu.:  c*«st 
oiqui  nous  a  faits,  et 
DUS  ne  nous  sommes 

>  frits  ftéfts-mèmes. 

Nous  sommes  son 
euple,  et  les  brebis  de 
on  troupeau  :  entr«z 
ans  ses  parvis    en  le 

liant,  entrez  dans  son 
lie  en  lui  chantant 
^8  hymnes  ;     rendez- 

i  àe  solennelles  acti^ 
18  de  grâces. 

Louez  son  non,  parée 
P  ie  Seigneur  «si 
lein  de  bonté;  sa  mi- 
pricorde  sera  éternelle  ; 


fUBlLATE  Deo, 
,,^^  omiiis  terni  :  ♦ 
servit^  Domino  in 
lietiti&. 

Introite  in  conspec- 
tu  ejus,*  in  exulta- 
tione. 

Scitote  qnonîam 
Domifuis  ipse  est 
Deus*.*  ipse  fecit  nos, 
et  non  ipsi  nos. 

Populus  ejus,  et 
ores  pascuœ  eju8  ;* 
introite  p^wlas  ejas 
in  contL*s6lo»ej,  Miûi 
dus  in  h)franis  ;  coq- 
iiemini  iiii. 

Laudate  .nomen  e«- 

est  Dominus  :  in  ceter- 
num  misericordiai^us; 
^  «t  usque  Ia  fKMf 


P 

I  ; 


I     I 


fitô  LE  JOUR 

rationem  et  genera- 
tionem  verita»  ejus. 
Gloria  Patri. 

Ant.  Et  ecce. 

•/^n/.  Erat  autem 
aspectus  ejus  sirut 
fuigur  ;  Testimeiita 
autem  ^jus  sicut  nix, 
AUeluia^  alléluia. 

FiBAUMB  62.  Deut,  Deu»t  page  il 6  ei 
PiBAVMB  66.  Deui  miiereatur,  ^tf^r  SI8 

-  t 

^nt,    Erat   autem.  Ant.  Sonvh^^s^e^kt 

^nt'     Prœ   timoré  Ant.    Les  Éçardese 

autem    ejus  exteriiti  furent     tellement 

$unt  custodes,  et  facti  fr«y^»>  q»^'»]»  devî 

sunt    velut    mortui^ 

Alléluia^ 


DE   PAQUB^ 

et  sa  vérité   subsiM^j 
dans  tous  les  sièclon. 

Gloire  soit  au  Père  1 
&c. 
jfnt.  Et  tout-il.coupJ 
Ant.  Son  viRao:e  était! 
brillaat  comme  ui] 
éclair,  et  Res  vctemen 
blancs  comme  la  neiffe.l 
Alléluia,  alelluia. 


vinrea 
comme  nâorts.  Alleluii 


Cantique   de»  trois  jeunes  hommes. 

Dan.  3. 

Trtis  jeunet  tirai'liUa  /eurent  jeUet  dant  unefoumaitt 
dente  pour  n^ avoir  pa»  vculu  adorer  le  Hafue  de  NabuchdmjÀ 
Mait  un  Ange  du  Seigneur  descendit  dam   la  fournaift  < 
iux  I    et  ces  trois  jeuneê  hommes  man hâtent  au  mluu 
Jiammest  pnjmfnt  et  bénissant  le  Seigneur, 

ENEDICITE,    OUVRAGES    dj 

Seigneur,  béni 


B 

Domi 


ompia     opéra 
Domino  :* 


G 


sez-le  tout  :  célébrez 
'omini,     LFommo:-   .^^^j^  ^^^  j  ' 

laudate    et    superex-  relevez   sa  gloire  a« 
altate  eum  in  sœcula.   dessus  de  tout. 


•  Voyez  ci-dostts,  pii|e  47Q,  t'oot  le  'délaU  de  leur  féiiér 
CoDftiploD. 


^t:      A   LAVDIt.       i^  519 

I  An^ei  du  Swiçiieur,        Benedicite,  Angeli 
be.ii.sezU  Sei^iieur;    Domiiii,      Domina:* 


benedicite^   cœli  Do* 
mino. 

fienedicite^   aquae 


lcieuX)  béuisëez  le  Sei 
]goeur« 

£aux    qui    êtes  au- 

esius   deg  airg,  beiiin-    ^^_._.  «.,„„..,^0-  ^.^ 

-  é«..»—  u  â«;..»«..«     omneH,quœ super  cœ- 

■92  toutes  le  seiirneur  :    ,  ?   rv       •  m. 

puissances  et  vertus  du  **^«  »"n^'  Domino  :    • 

ISeigiicur,   bénissez    le  benedicite.omne»  vir- 

jSeigneur;  tûtes  Domini^    Doinin 

no. 

Soleil  et  lune,  bénis-  Benedicite,     sol  et 

lezle  Seigneur;  étoiles  luna.  Domino  :  •  be- 

duc^l,béiiisGezle^Sei.  ^^^j^j^      gtellœ  cœli, 

^  Domino. 

Pluies  et  rosées,  bé-        Benedicite^    omnis 
Bissez    toutes   le  Sei-   imber  et  ros.   Domi- 
no :      *     benedicite^ 
omnes    spiritu»  Dei, 
Domino. 
Feux  et  chaleurs  de        Benedicite,  ignis  et 
''été,  bénissez  le  Sei-    sestus.      Domino  :    * 
froids  et    ri-   benedicite,   frigus  et 

aestus.    Domino. 

Benedicite,  rores  et 
pruina.  Domino  :  bc- 


(neur  ;   vents  impétu- 
eux, bénissez  tous   le 
eigneur. 


;neur  :  froids  et  ri- 
gueurs d^  Thiver,  bé- 
lisnez  le  Seigneur. 

Brouillards  et  brui- 
nes,   bénissez  le  Sei- 

neur  :  gelées    et  fri 


ts,  bénissez   le  Sei-   nedicite,  gel u  et   fri- 
Bur.  gus.  Domino. 

Benedicite,  glacîes 
çt  nives.  Domino:  ♦ 
benedicite,  •  noctes  et 
dies,  Domino. 

BQnedicitej,  lux  et 
tenebrce,  Domiao:  f 


Glaces  et  neiges,  bé- 
lissez  le  Seiffneur  : 
^ttitset Jours,  bénissez 

Seigneur» 

Lumière  et  ténèbres, 
baissez  le   Seigneur  : 


v^i 


Lfi  JOtM 

benedéciti^,  MgUFa  et 
nuhe»,  Dk>miB04 

B^neéicat  terr*  Do- 
ininum  :  *  laudel  et> 
superexâllet  eum  in 
sœcuki. 

i>en«dicH?p,  monter 
et  colles,  Dumino  :  ♦* 
benedicite,  wniversa 
germinantia  in  terr&^ 
j&oTnino; 

Benedicite,  fxmtes, 
Domino:  *benedicitiB, 
iiQaria  et  fjumina^  Oo- 
niino. 

Benediqîte^  cete  et 
Omnia  quse  moventur 
in  aqttis^  Domino  :  * 
benedicite,  omnes  vo- 
lucre»  cœlij  Domi- 
no. 

Benedicite,  omneé 
bestiœ  et  pecorèi.  Do- 
mino: *  banedioît«^ 
fiUihmninM«,  D^mir 

BenedifCet  IsrofS 
j9ïN«iiimfo  :  .*  ibittdet 
et  6iiper»xaliet(  <eiM» 

Beneâioîte^  Socei^ 


éokifr»«t  II  imites,  bénis* 
gCZ  le  Seigneur. 

Que  la  terre  bénîsee 
le  Seigneur  :  qu'elle  ce* 
l^bre  à  jamiU»  ses  lonJ 
angeeetpelève  lia  gloiitl 
aurdessne  de  tout. 

Mj(Niiai|!VB6  et  coiiiJ 
nOfny  béaiMea;  le  Seii. 
gneur:  herbes,  et  plan» | 
tes  qui  naissez  de  iJ 
terre,,  bu^^sf^  )e  Spi.] 

le   Seigneur  :  mer^ 
fleuves,      bénibsez   le| 
sueurs 


Que  les  baleines  e^ 
tout  ce    qui   se  meii 
dans  tes  eaux,    béni8 
sent  le  Seigneur  :  oi*| 
s^a,^x  de  V^iir»  hpfi\^«Ji 
tfîijo  le  Sejgjdfîttp. 

Pêjtei  sauwge^i 

anim4U3(    dcMpie$tiqu.e« 
M^issesi    t^Mis    le  ^\\ 
l^e^ir  :  en|$ias4es  h( 
loes,  béois^^ï    le  &^i\ 
gn^un 

Qu'Israël  bénisse 
Sieigae^ir  s.   qii'ii  céi^ 
bce  4  j^ti^ais.  ses  \w 
angjB^et  c.x^Me  ita  g\m 
au-dessus  4e  tout. 

Prêtrçs  dp  Sejjnwil 


Af  LAVDBr.  581s 

lutrf itteurs cht  Seig^new,   no;  *beirtclieite,  ser- 
(bénissez  80ii  saint  nom.    yj  Domini,  Domino. 

E^pritH  et  âVnes  des  Benedicitt^spiritttS 

[juiUes,  bénÎBëess   le  Sci-  et    aniinœ  juHtorum> 

,eur  ^  saints  et  hum-  Dorai  no  :      *  benedM 

Se- r  lur"^^"^  bénisse*  ^1^^^    ^„^^-  ^^  ^^^^^^ 

Jebeigne^ir,  j^^  corde.  Domino. 

Ananie,    Azarie,    et  Benedicite^Anania, 

lisacl,  bénisse*  le^Seï-  j^^^^       M\%^ël    De 

leur  :  célébrez    eter-  .            *  i       i  *          * 

miiio  :    *  iaudate    et 


superexaUate  euniiil]^ 
s«3cula^ 

Benodica/ï)Uf    Pï^î^ 
(rem  et  Filium^    cum 


llement  ses  louanges 

réle'vez  sa  gloire  au- 

8U8  (le  tout. 

BéqissohB  le  Pèfe,  et 

Fil^,.  avec  le  Stiint 

brit:  célébrons  éter-    g^^^j^      g   j^j^,,  . 

llement  ses  louanges,    i^^j^^,,-  A  «unerex- 
relevonsaurdessus  de   'auaemus  ei  superex 
ut  la  gloire  de  notre  altemu«»eum  m  saectt- 

II»  la. 

i)ei^near,    voas  êt^s        Beuedictus  es^  I)o« 
d&ii9  les   €i«u«c  :   mine,,  in.  fti'mamenta 

,8  êtes  dig^e  d  etea  c^eli  :  *  ei  ïàudabîlis^. 
ue,  d  être  »loria«,  ei  .  «.Inrinsim  et  suner- 
être  hqiHH-étau  dessus  ®'  g»oriosiLs,  ei  super- 
^dout^dans  i'éternjtérw  exaJUatUS  m  éwb»  ttléji,  ^j 

&c. 
Ant  Wèk%  TAngesV         Anl,    UespondeQjS^, 
eseant   aux    femnres^  autem  AngeUiS,  dixit^ 
ur  dit:  Ne  çrai^ea   mulieribus  :  NolitetU 

Iftkia.  Jesumciuaentw.    aX^ 

lejiiia. 

kVMi  841;  Laudàte  DominiuD  da  CGBiii«  f^fÊ^ÙK^t 
la  deux  tuivam. 


i 

''  '    i. 


-^ 


'1 


&@2  £E  JOUE  DE  PAI^UE^ 

AnL  Respondens.         Ant»     Mais 

&c. 


l'AoR 


Om  ne  dit  ni  Capitule,  ni  Hymne t  maii  Ventienne  êuivanltt 

Anf,  Hœc  dies^quam  Ant,  Voici  le  jour 
fecit  Dominus  ;  exul-  n"»  *«  Seigneur  a  fait; 
temus,  et  lœtemur  in   réjoufs^ons  -  nous     et 

A       '  1  tressaillons    d  allègres*  i 


efi. 


se. 


»4  Benedictui,  Antienne» 

EtValdè  manè  unâ  Les  femmes  étant 
iSabbaiorUift,  veniunt  parties  de  grand  matin,] 
ad  monumentum.orto  *®  P»'.©""©'^  j?»*"  de  ii 

J^„^ -^1.     Al,  I  semaine,  arrivèrent  1« 

ani  sole,  AUeluia.  sépulcre;  lorsque  Je  J 

îeil    était    déjà    levé.' 
Alléluia* 

ÇAMTt(^us   Benedictui,  pege  fiSS. 


AnL  Et  valdè. 
y.  Dominas  vobiâ- 
ctim.    R.  Et  cum  spi- 
Yitu  tuo. 

Oremm, 

"■^RLîS,  qui  hodi- 
■  m  ernâ  die  per 
Ltii^enitum  tuiim  ae- 
ternitatis  nobis  adi* 
tum,  devictâ  morte^ 
rfeserasti;  yptanostra, 
qu^  praeveniendo  as- 
piras^ etianr  adjuvan- 
do  prosequere:  Per 
euadem      Dominum 


Ant,     Les    femm%] 
&e.i  *^ 

Ànt,  Que  le  Sei<i;neur| 
soit  avec  vou^.     a.  £tl 
avec  votre  esprit. 
Prions, 

ODIEU,  «iui  au* 
jourd'hui  nous  a* 
vez  ouvert  Tentrée 
Téiernité,  par  la  m 
toire  que  votre  Fild 
unic|ue  a  remjiortée  sur| 
la  mort  :  secondez  ^ 
votre  divin  secours  le 
prières  et  les  vœux  qua 
vous  nous  avez  vous 
même  inspirés,  en  non 
^révepant     par   vcti 


à  >ÉllMi.  583 

race  ;  Par  le  même  J.  nostrutn^  &c, 
E;.  N.  S.,  &c.  . 

V.  Que  \&  Seig^neur       v.  Dominus    vobis- 

)it  avec  vous.   r.  Et  cuin.   k.  Etcum  spi- 

ivec  votre  esprit.  ritu  tuo. 

V.  Bénissons  le  Séi-  y.     fienedicamus 

roeur^alleluia, alléluia.  Domino,  alléluia,   al-. 

'   Rendons    «  faces  à  leluia.  R.  Deo  gratias,  * 


;ieu,  alléluia,  allé- 
luia. 

V.  Que,  par  la  misé- 

^orde    de    Dieu,    les 

Imov  des  fidèles  défunts 

eposent    en    paix.   b. 

josi  soit-il. 


alléluias  alléluia. 

V.  Fidelium  animi» 
per  tnisericordiani 
Dei  requiescant  iA 
p^ce.  R«  Amen. 


Si  If»  LauJe»  me  S99t  pat  immédiatement  êuivifê  th  Pfime% 
xiitici  Pater  oofier  tout  iat  i  puiià  haute  'voitt  : 

▼.  Que  le  Seij^neur  y.  Dominus  detno- 
m  donne  sa  paix.  a.  ^jjg  guan^  pacem.  E. 
Etlavieéternene.Ain.    g^    ^^^^^    »ternam. 

180lt-ll«  . 

Amen. 

Et  tnfin  PAnî,  Ke^ina  eœii,  avec  le  t.  et  VOfaitoH^  ^ui^ 
tetumineparlew»  Oiviium  auzilium,  page»  4^7' 


A  PRIME. 

Pater..  •.Ave..  ..Credo. 


J 


V.  Deus,  in  adjutorium,  &c.  Les  Puaumte^  etmme  au 
'iii Saintt  page  9Z^,  A  la  fin  de  chaque  P»taume,  an  dit^ 
Uria  Pat  ri.  Aprit  les  Pteaumn,  on  dit  l*  antienne  »uivame3 

Ant  Voici  le  jour  ^nr  Hœcdics,  quani 
jele  Seigneur  a  fait  :     fecit  Dominus  :  exul- 

nauloiM  d  allégireste.     a 


i 


'Ivj 


r 

M 

là 
m 


m 


LE  JOlMîm'PA/l^VE, 


y.  Dominna  vobis^ 
cum.    R.  ËtcanAspi- 


Qiife  lé  âëiarncHtI 
R.  Ei 


ad  pri 


V. 

soit  avec   vous* 
aV'ec  v^tr^  esprit. 

ETGNEUR    Dictt 

Uot>t*pHiHsant,   qui 

ném  aveé-  ùtii  arriver- { 

841    oommerrcement 

ce  ,our  :    flallV«^-nou»j 


s 


rttu  tuo. 

Otemusr, 
OJVllNE    Deiis 

imnipotiMi».  qui, 
aa  prihcipium  hqjus, 
diei  hc!iî  pt^rvenire  f*;- 

cif»ti  ;  U\&  nos  hfOdfè'*  aujourd'hui  par  votre 
salva.  vJnluie  ;  ut  iti  puifsaitce  ;  afin«  que, 
h&Q  aie  ad  nuUum  de-    durant  1«  cours  de  cette 

diiieraiia  pfccatum  ;  .\^»^^i  "o"»  «^"««e 
oA^i  <.o.A^«.»l.  ..A  ♦.».,«*  la*BSM»ii«  aller  a  auenii 
•  j.'.'  ^  t*^^  X  *  péché;  mais  que  toutei 
justitiain      faciendam   \,^^  paroles,   nos  peu- 

noséra  procedanl  eîo»  sées  et  nos  actions  étpj; 

quia^     cîirigaïUur  C<>-  conduites     par     votre 

gkatiQn«a  e4  ^ei^  :  a«?âf5^  »•  tencienl  q«'i 

fer    Downfti^  nq»-  açccHp|^r,liî%  iièçlead« 

V.  Dominus  yobÎB^  v  Que  le  Seigneur 
çujn,  B^E^cunvspi-  «<>«*  ^veç  vquf.  r.  Et 
ritu  tu^  aw?  votiçe  è?8fit. 

JE.  BeaedLcajaUâ.  ^Bénissons  le-Sei- 
Domino,  r.  Reoffra-  gneur,  r.  Rendons^râ-i 
tias.  ?        «et  àr  Dieu.  ' 

Oii/t<  le  Map^fr»lêginèi  ensuite  B^fficiant  dit  : 

Vi  Prefîoaa  in  cons-       t.  La  mort  des  Saiji 
pectu  OorttiMi^n  M^ri  i^;^?^!^^^   «- 

lanctoruni  élus.  preciemf^  à  ses^eux^ 

S ANCTA  Mariai  ^¥g:i^i«rinteV^ 
et  omines  Sancti  ,W  S«  ^."^  ®^ 
intercédant  pro  aoiiiii  *•*"  6|^»  laàw 


toi 


p^,  41CHI9.  auprès  du  e4  Oominuin  ; -ut  n  « 

Seigneur; Jifin que  nous  mereamur  abeo  ad- 

méritions  dôire  secou-  j^ari  et  salvari,   qui 

ifilg et  sauve»  trtir'éelui  •* .   .       ^             /:*    ^  " 

qui  vit  et  rèffte  ♦daits  vivit   et  régnât  m  sœ- 

tous   les     «fèdes    df>8  cula    éaBCUlOfum.     b, 

nècl68«  b.  ^^htsi  ^oit-  'Amen. 

Ifl.  '  ' 

V.  Mon  Dhtij  vedéz 

linÉduaîde. 


R.  Seigneur,  liâtéz- 
IVdus  dé  me  secourir. 

èloire  soft  &u  iPére, 
Itc* 


9eignc/iir,  vfez  pitié 
notis. 
Christ,  àjéz  j^îHé  de 

118. 

Séigfneur^  ajréz  )pitié 
riotts. 

Paler'nbster,  t|0«|  ^lif  • 


3  /Ms  :  y.  Deu8>ia 
adjutorium'ttieam  mi- 
te nde. 

«t.^DoAiiiie^  adjtt^ 
^^nduM  tnefestina. 

\  fois  :  Gloffia  Ps- 
tt\. 

Kyrie;  eleison. 
Christe,  elei^n. 
*yrie,  eieisiMi. 


T.  Et  ne  nous  laissez 
18  sucomfoer  à4a  teo- 
ition.R.Mais  délivrez- 
du  mai. 


T.  Sèîgrtèfttr,^  jèttez 

jreox  sur  vos  àfervi- 
jiursetsur  les  ôuVi*a- 

^de  vos  "tAtâtifi  ;  et 
iduisez  leurs  erifkhs. 
I'  Que  la  hîrmièfe  du 

lear  ^liotre  'lM|n 
Elate  bur  ^ous  ;  ct>h- 
v«ta  las  OQvra^Mr  >dè 

nainsy   en  veillant 


V  Et  ne  nos  indu- 
cas  in  tentationem.  r. 
Sed  libéra  nos  à  ma- 
lo.     ,  » 

v.ïlêspicein  servos 
tûos,  Uortiine,  et  in 
ô'pera  fUa,  et  di^rige 
filios  eorum.  r.  Etsit 
splendor'Domini  Dei 
H'ostri  super  nos  :  >^t 
opéra  «manuuin  it<E|B- 
trarum  dirige   su|MHr 


M 


536 


nos^  etopusmanuam 
nostrarum  dirige. 
v.Gioria  Patrie  &c. 


LE  JOUR  DE  IPAQUE^ 

sur  nous  :  réglez  voQi|i| 
même  nos  actions. 


Oremus» 

DlRltiERE  et 
sanctifîcare,  re- 
gere  et  gAibertiare  di- 
gnare^  Domine  Deus, 
Kex  cœli  et  terrœjio- 
die  corda  et  corpora 
nostra^  scnsus^  ser- 
mones,  et  açtus  nos- 
tros  in  lege  tua,  et  in 
operibiiâ  mandatorum 
tuorum  ;  ul  hîc»  et  in 
œternuHi,  te  aaxilian- 
te,  «alvi  et  Iiberi  esse 
niereamur,  Salvator 
mundi  :  Qui.vivis  et 
régnas  in  sœcula  sœ- 
culorum.  r.  Amen. 

V.  Jubé,  Domne^ 
benedicere. 

Bernd,  Dies  et  ac- 
tus  nostios  in  suâ  pa- 
ce  disponat  Dominus 
pmnipolens.  r.  Amen. 

,  Capitule 

SI  çonsurrexistis 
eu  m      Christo 
^lue  sursùm  sun  t  quœ- 


T.    Gloire   soit  aj 
Père,  &c. 

Prions» 

SEIGNEUR   Diei 
Roi  du  ciel  etdel 
terre,  daignez  conduiii 
et  sanctifier^   régler  i 
gouverner   en  ce  jou 
nos  cœurs  et  corpf", 
sens,  nos  discours  et  no 
actions,  en  nous  faiuii 
garder  votre  loi,  eti 
complir  les  œuvresqii 
vous    nous   avez  ce 
mandées;  afin  quMeil 
et  pour  Téternité  non 
mérii  ions  d'être  délivra 
et  sauvés  par  le  secoi 
de  votre  grâce,  ôSa^ 
veur  du  monde  :    QJ 
vivez  et   régliez 
les  siècles  des  siècle 
R.  Aini<;i  soit-il. 

v.  Mon  Père, donncJ 
moi  votre  bénédictionj 

Bénéd.   Que  le  Sa 
gneur       tout  -  puissaij 
établisse  nos  jours 
nos    actions     dans 
sainte  paix.     n.  Aio 
soit-il 
Coloss,  80 

SI  vous  êtes  resFiit 
tes    avçc  [Jéso 
Christ^   recliercliei 


I'  Tierce,  Si 
tant,  page  2S6 


^lez  ?OQiii| 

ions. 

s   soit  aal 


A   PRIMB.  527 

iw  est  dan»  le  ciel,  où  rite^    ubi  Christus  est 

[Jésus!  Christ  est  assis  indexterâ  Deisedens: 

,  **  rfî*^^  **?   ^*^"'  qurosursùm   sunt  «a- 

kvez  de  i  aifection  pour  ^-^ 

rchoses  du  Ciell,  et  P«^^>    non  quœ  super 

ion  pour  celles  de  la  terrain,      lu    autero, 

erre.    Et    vous,    Sei-  Domine,  miserere  po- 

meur,   ajrez    pitié   de  bis.  R.  Deo  gratias, 

I0U8.    a.  Heodousgrâ- 


B8  à  Dieu. 

T.  Notre  secours  est 
ins  le  nom    du   Sei- 

joeur  ;  a.  Qui  a  fait  le 

liel  et  la  terre. 

y.  Bénissez.    R.  Que 

)ieu  bénisse. 
Béned.    Que  le  Seî- 

iur  nous  bénisse,  et 

|ou8  préserve  de   tout 

lil  :    qu'il    nous  con- 

[uise  à  la  vie  éternelle, 

tqueparsa  miséricor- 

ips  âmes  den  fidèles 


^tes  re8?n« 
scherchei 


V  Adjutorium  nos« 
trum  in  nomine  Do* 
mini  ;  r.  Qui  fecit 
cœlum  et  terram, 

V.  Beniedicite.     r. 
Deus. 

Bfned.  Dominus 
nos  benedicat^  et  ab 
omni  malo  defendat^ 
et  ad  vitam  perdiicat 
aeternani  :  et  fideltum 
animas  per  misericor- 
i  sont  morts  Reposent  diam  Dei  requiescant 
paix.    u.  Ainsi  soit-    j^  ^^^'^  ^  ^^^^ 


Pàlernoiter  et  Ave  maria,    huibat, 

[iTiCRCB,  SixTK  BT  NoNB,  apvê»  les  Pie^umeneim 
ttntfpageZ^    bfc    on  dit  l*  Antienne  Buivante. 

IVoici  le  jour   que  le  Hœc  dies,  quam  fe- 

igneur  a  fait:  rtjouis-  ^jt  Uominus  ;  exulte- 

fD8-nous  et    tressail-  ^„_    '    ^  »*«#«.„„.'«  :^ 

«d'allégresse.  ""*'    *'  teteiimiMn 

[VOnison,  Deu«,  qui  hod<eraâ,  ^i-^rvan/^j^^ff  514,  ^'l 
\U mtedt ta  SfimàiHie,  lt$  petita  heure i  te  dfmt^  ^«vM^ 
avet  Cwraiten  ât  im  Meue  du  jwr» 


m 


I 

vil 

4 


m 


I 


m 


LE  JOUR  OftPAQUB^ 

-    -  •  -  * |T~* * r- 


A    L*APER8I0N   DE    l'eau    BBMITE. 

On  ne /ait  point  aujourd'hui  la  Biniiittion  de  Veân, 
heùkmini  t*^sfitrtion  avec  ciUe  (fui  fut  bénite  hitr^  en  ' 
tjmitnne  ^iti  êuit, 

"^TlDIaquamegre-  T'At    vu    sorlir 

W    dientemdetem-  «    l'eau  du  côté  dro 

ploàlateredextro^al-  fu  temple,  alléluia: 

r ,   .           \              '     ,  tous   ceux  qui  en  onl 

Iduia  :    €t  omiies  ad  ^^^    arrosés      ont  él 

.qjU08!pervenitaq«ais-  sauvés,  et  ils  iliront 

4a/8aWi  facti  8unt^  et  Alléluia^  alléluia,  alli 

dicent:   Alléluia,  al-  luia. 
leluia,  allekiia. 

P«.  Confitemini  Dd-  >**.  Louez  le  Si 

^iiio,    îqudniam  bo-  f  »•"'•'  1^*"^*^  ^"»^ 
'      ^   .  bon:  parce ^ue  sa 

^us;  quoniamms».    géricorde  est  éternelle 

culum      EHsericordta 

,     Gloria  Patrie  &€.  Gloire  soit  au  Pè 

On  répète  i*'dnt.  f\âi  9f\UAmtjuggu*attPs. 
Apriti^i^ Aspersion  te  Ce'iétrant  debout  m  pied  de  i*  Juttt iiti 
verseti  et  VOtaison  marqués  page  20. 

A  LA  MESSE. 
Inthoït.     Ps,  138. 


iJLw 


Esuis  ressuscité, 
suis  ■'  encore  an 
voue,     alleluîa  :   m 


ESURREXI, 

cum  suip,    alléluia:  ,.     ,       . 

...  ^^       avez  étendu  voire»» 

««m  tamo .   ttttehiia,  : 


Lfeigeê'ett  Éilt  «dmi^ 
itf,  ailehiiâi  ttUëliiia 
Ps.  Seigfnéur;  v6u«  ntV 
Iftt  é^roMvéy  et  TOUS 
U^av^z  eonnù  :  TùÈn 
aVet  connu  ma  Aiôrt'ét 
Ua  résurrection.  Gloire 
LitauFèré,  «ttj.*'^^^':^^ 


'•  .1 


mii^HiB  9MÊt  m 
(liéiënUtt  tift,  afMà«^ 
tfk^râi  Pê.  Dortiitté; 

néViftii  Mè  ;  îûtkg- 
novisii  sè^fMieM  Éne^» 
ftm,  et'iré^tiii^tibflérii^ 

'    tri,  &c.       .U'-H^K.>vly 

^  frf>#/«  T^tittf^îil,  &c»  jusqu'au  fi. 

KYKIt   BLKISOII   BT  G&OR^A    IR    r,Xc£t.tIt|  |^^/«  «it*     . 

QIE0, 

>ar4' 

I.'.     '.A      ■*"^^®r*  Uiuiienitum  tuùm  ib,\ 

1  éternité,   par  la    vie-  ^       ^.    .        ,  .      i  .      * 

totreque  voUFifè  uhi-  tornitati.  u<^]is*dit^ai 

()ue  a   remportée  sur  la  tlevicta    morte,   resK^^ 

linort:  dai^ez    secon-  rasii  :     \;ot4 ,7i<^sU:ajj 

rfêrct  accotnpHr  lés  dé*'  ^^ua;  preeve^iéfidô  as,!^ 

sirs  et   les   vam*^  <fuè  ^^^^^  eijmv^9àin\mi 

vous  nous  avez     vous-  ^o  pmeequei^     M 

même  inspirer  en   nous  *  ,             r^      •  ^    *^ 

prévenant     par     votre  CUni4^      Pomiiiçm 

grâce:  Par  le  mlifte  J»  n<»UiwaJe*lM«  Gî^^- 

C.  N.  8.  ftc,  tum,  &c.             I      ,j* 

Lecture  de  TEpître  de  Lectio  Êpistolae  bëali 

S  Paul  Apôtre,  aux  Pauli   Apostoli  ad 

torinthiens    1.  c.  3.         ^^ :^*u:t^ 


lez  ouvert 


Ov;i|^  au-    m^t^ttS^^m^ 


'>i 


Cpriatbios. 


1 


•-fi?.--  ■.--  *, 

ËS&è#es,Pi^^ 

i.ez* ventât  vieuso 

llc»amv  afîa  que  vofaid  ^  ,..n^^„*,.«.      „♦     ^,.*,^ 

Boyez  une  pute  nouv»Miai  .       .     , 

l<tî  tlnile^«(W^  i:6lotne   »wa^ç«*>^^e«s*o,  «Hj^ut 

voun  devez   être  purs^  A  a 


m 


'm 


Lfi  jointHB  wiqxm, 


«iCls^^ymi      Ëtenim  [et]  ^pins  aucun  levtii 
BmçNi  noatrum  itor  a;ipiquité.  Car{Jé»uiJ 

molatu»  egtCliriliu..  J^^\^^^|,^t  a"t 
It^ftU,C45pu|e.nur,no'^  imwlè  pour  non».  Fai. 
fà|çrraentoveterine-  ^«na  donc  notre  ban. 
que  ia  fennento  mii-  qu«t^  non  avec  le  vieux 
liti»  l^i nequitiae  ;  sed  levain,f.«^  avec  le  le. 
io  izymw  «inccritatia.  vain  de  la  malice  et  de 
fît  VcrWis,  **    çorraption  ;     ma.. 

^  ^  avec  le«  pains  sans  le» 

,n  .  '  vain  de  la  «inoérité  et 

^  de  la  vérité. 

Ps  iir. 

Voici  le  jour  nue  le 


Seig^ne^y affrii  réjouis* 
Bons-nmjH)  et  tresi&il* 
Ions  d*allégreine. 

T.  Louez  le  Seigneur, 


LB  tBRADtJEL 

Haep  dies,  q^uam  fe- 
tit  Oomintis  :  exul- 
temus,  et  lastemur  Ui 

eâ. 

V  Confiteipînî  Do-  ,.,       _, 

mino,     «tioAiaiii  W  P»»*^    S»»*  ^^}J^^'^ 

*      ^    .        .  parce  qire  sa  mifléricor» 

nus;  quoniam  m  sœ-  Je  est   éternelle,  aile- 

culum      misencordia  i^i^  alléluia, 
ejué,    attetàfà,     àlle- 

ïuia 

V,  Pàè*Aa,  noslrum       t.    [Jésus]    Christ, 

imitiolatirt  est  Chrfc-  X"'  *?'   ""l^?  ^^"'u 
»iiA     I   Cor  5  Pascal,  a  été    immolé 

lus,  I,C or.  il,  pouraaus. 

^-  Prose. 


VICTIME  Pas. 
ctrali  laudes  im- 
molent Ctiricrtiani.     ' 

A|^nu8  redêmiteves: 


^^UE  les  Chrétiens 
\tJ^  offrent  im  sacrifi- 
cède  louange  à  Jésus* 
Christ  leur  Agneau 
Pascal. 
L'Agneau  a  racheté 


)m    lirèbis  s      Jésus-  ChristO!!  innocens  P». 

Cliriit,  l'iniioceiice  mé^  tn    recortciliavit  pce- 

me,ar6coric.liéle.p^.  Câtorct.                  ...   . 

chea^â  avd^fld'i  rcrd.  ., 

Il  s'e,t  Hrré  un  mer-  ^^„  ^j  ^jj^  ^^„; 

veiileun  ccnbat  entre  ^     à*   ^                  i 

I0ur  de  la  vie  qui  a  bien  ^^^     vit»     mOiUuè 

teiiltt  s'aMttjettir  à  ia  regaat  vivu*.  , 
idorl^     reprend      une 
nouvelle  vie^  «t  triom* 
phe  de  la  moit* 

Oites-noui^Marie,  es  m^,   ^^^n^i      j^jg^a, 

que  vous  avez  vu  en  ai-  _   •  i     •  r  a*  •        -a  4 

L au  sépulcre.  q»»*!  vidisti  m  via? 

J'ai  va  le  tombeau  Sepuichrum  Cfarîs- 

Tuide  de  Jésus-Christ  ti  viventis,  et  fflqriatn 

qui  est  vivant  :  j'ai  vu  ^i^j  re^urgeiitis  ;  .       . 

la  jçloire  de  sa  résur*»  ^ 

rectioii,    ,  *'• 

Angelîcos    testes, 
siidariùcn  et  vestes. 


J'ai  vu  les  Ang^s  qui 
euéntété  les  témoins; 
jfaivu  son  suaire  et  ses 
Knceuls^ 

Jésus  mon  espérance 
lest  ressuscité  :  il  ira 
I devant  vous  en  Galilée. 

Nous  savéns  que  Jé- 


Surrekît  Cbrîslus^ 
spes  mea  :  prcecedet 
vos  in  Gaiiléèa^. 
Sciqdus  Christuin 
sus-Christ  est  véritable-^  siirrexisse  a  mortuis 
ment  ressuscité  d'entre  ^erè.  Tu  nobis,  ric^ 
les  morts.  O  Roi,  vain-  ^        j^  mîsèi-ere 

qneur  de  la  mort,  ayea  ^^^    i^ex,     misereie. 

piMé  dç  nous.'   Ai/isi  Amen.,.AU|;lma.     .^ 
8o^t-il.    Alléluia.  ^ 

Suite  du  Saint  Evangile   Sequej^tia  Sanctl  E-- 
selon  ^iaiht  Miirc.-^       vangelii  secundùm 
C.  IQ.  V.  L  JVlaj^uiii. 


I^  iUo  lempore  ; 
MtiriiiM«|i;dfikiie^ 
et  Maria  Jacobin  et 
Salome^  emerant^ro- 
mata  ;  ut  veniçntes 
vtisrei'ent  Jesum.  El 
vkllè  manè  unâ  Stb- 
batorum  veniuat  ad 
monuntentum^  orto 
Jam  so\e.  Et  dicebant 
ad  inviçem  :  Qui»  re- 
volvet  nobis  lapidiem 
ab  ostio  monam^nti  f 
Et  Fespicientes^  vide- 
mnt  revolutam  hpi- 
deni«  &ra(  quippe 
inagnuB  valdè.  ^£t  in- 
troeuntes  in  mona- 
meotiim^  viderunt  ju- 
veiiém  sedentem  in 
dex^risj;  coopertum 
stoiâcandidâ:  et  obs« 
tupuerunt.  Qi|i  dicit 
illis  :  Noiite  expa- 
vescere  ;  Jesum  quae- 
ritis  Nazareni^m  <ru- 
cifixum  ;  surrexit^  non 
est  bîc;ec€e  locus  ubi 
posuerunt  eum.  Sed 
ite^  dicite  discipulîs 
^us^  et  Petro,  qaia 

Sriecedetvea  hp  Cia- 
œam  :   ibi  eu»  i$ir 


EN  ce  tems  là  ;  Ma^ 
rie  MasdeWine,  et 
Marie  uière  oe<lacqiieR, 
et  Salomé,  aehetèrent 
deapariutiis,  pour  venir 
emlMiunier  Jésus  ;  et  de 
l^raid  luatiu,  le  premier 
jour  d*af|nè»  te  Kabbat^ 
elles  arrivèrent  au  i«. 
pulcre^  kimque  le  soleil 
venait  de  8e  lever.  Or 
elles  disaient  outre  eU 
1(M  :  Qui  nous  ôtera  la 
pierre  Lm^ï  ferme  )  l'en- 
trée du  f>épulere  l  Mais 
en  regardant,  ellet  vi- 
rent que  eette  pierre 
c^ui  était  tort  grande,  en 
avait  été  ôtée.  Etant 
en  t rées  dans  le  ^  p  u  1ère, 
elles  virent  un  jeune 
boBice  assis  du  côté 
droit*,  vêtu  d'une  robe 
blanche,  et  elles  Airent 
fort  eCra^ées.  Mais  il 
leur  dit  :  Ne  vous  ef- 
frayez point  ;  vous 
cherchea  Jésus  de  Na- 
zareth qui  a  été  cruci- 
fié :  Il  est  ressuscité  ; 
il  n*est  plus  ici  ;  voici  le 
lieuoà  on  Tavait  içis*! 
AHe^dire  à  se^  disci- 
ples, et  à  I^ierre,  qu'il  1 
s'en  va  devant  vous  en 
GaUlée  s  ç^est  U  que 
TQU8  le  varceZ)  ainsi  I 
qo'il  Yousj'a  dijt, 


éebkîs,  ai 
ht 

LA  teri 
i   et  e 

ians  le  niU 
ïe  Seifuei 
your  oxerc 
«ent^  Alk 


J18Ug.i 
tra  Affi 
t  été  immo 
Faisons  don 
quet  avec  le 
levain  de  la 
<te  la  vériu 
aUelai»!  ^i* 


I|A   rMT'COMM^ 


1 

l^s  Anttfnnet 
mncke  éit  ûam 


Y 


Au  lie 

OICl  le 

le  Seigni 


éMtiA,  Mcol  dîxit  ^bia*  it  >,êmm%)êu4tf 

Li  Cbioo  cowne  ti  itvanêt  pëgt  66 • 
Ol^»B«ITOfRÈ. 

A  UrM  ilreonblé,   fW^RRA  rremuit^ 

Mt  demeurée      ■      etquifvit^  dù«[i 

ëans  le  silence  Jor.qi»   y^.«^rfft»ret  in  Udici«> 
k    Seigneur  s  est  levé    i\^«.**MUi|.io  "^ 
pour  exercer  son  jafpe-    Lie»»*  Wieiu»* 

sent)  Alléluia. 

La  Secrctc,  Suteipe^  &c. 


LA  U 
i   et 


La  ^AtfAC8,  cftWM^  4lrf,  |.  494* 
Communs  :>N. 


■  ^ 


J£SUS-ebr4st«  no- 
tre AffQetu  FaRc«4y 
t  été  immolé,  alléluia. 
FaÎBone  donc  notre  ban- 
quet avec  les  paing  sans 
levain  de  la  sincérilé  et 
de  la  vérité,  alléluia, 
aUelsi»!  »ll«lui«« 


PASCHA  no8r 
irutn  tmmolv 
iU8  estCbrisius^  allé- 
Ittta.  lta(]iie  eptrieimir 
in  asymis  sinceritatis 
et  verilatis,  alléluia, 
alléluia,  alleloia. 


iiA  rokT' COMMUN  ION,  SpîrUum.  Ae.  et  le  uUt  comme  kier% 

ptfge  496 


«MP«« 


»»   II" 


A  VEPRES.  1 

Pater  fio»ter....Avt  MarU, 

lêi  Antiennei  ie  Lnudts^  pa?c  515*  *f  ^''  Pfeatmet  du  Dt« 
manche  tUs  tiameafix,  pago  7$  On  dûuhU  VAnt.  à  ckêfue 
Pseattmé* 

Au  Hrm  ie  CapituU  ei  d*tiynmn^  on  dit  : 


X70ICÏ  le  iQur^que    1^1" /EC  die»,  quam 


H. 
fefeH  Oominw . 

A.  a  3 


I  I 


"a 

m 


iSl  IM  JOUR  VË  PA^VE) 

exukemas.,  eiloetemur  réluiaftons^nàus^etireii. 

iQç$.  sailloBs  d*«ll^gre88e. 

■  '.    -  ■','■.  ,       ... 

%4nL  Et  r68pielente«      4ni.  Et  en  ps^ardMifc 
Tiderunt     revolvUum  «î'«»    T'^ent     que    la 

]»agnusvald«,anel«iB.  ^^n  4,4  ^^^  ^,;i„j^ 

VQraùon  Deuf  qui  dodiemA,  «I  /«  rei/c  <«mii/  à  lauàtf 

A  COMPLVEf.  <'j^'^#«  JtUBB,   Ac.  fHagtZj^  M|  i^/l  /Ml  4r  ««tVi 
kf  quatre  Pieéumtt  ùrdinaireit  page  88  e<  auivàntei\  pute  l*AnU 
Alléluia,  AltelUift,  AH^jtuk,  AJI^Iiii». 
il|^f/j  'I^unc'dinilitii»  page  ^^^^   m  di^t^t,  Hlie.dîeif 

rc^U,  tfr.  ^^e  497. 


MM^ 


frmr* 


AU  SALUT. 

Anr  Sapienlja  iT^ific(i?i(  sibi  4ooijuPt  miieuH  «ioain  et 
j^çsuit  nieuMm.'    Alleiuiaf 


AHeluia,^  AlleluiOi  AMi^luta. 


'•  st-1»0S^1|«.' 


REJOUISSEZ -TOUS  fi. 
,déles  <fe  tQpt  &;;e  er  diB 
totfi  sexe  :  te  Roi  du  ciel,  le 
R0i  d^  gloire  est  reaiuscilé 
aujourd'hui.     Alleluiat 


OFILII  et  6li», 
j^ex  ccBlestfs,  R>cx  g!lQ< 
rise 
Morle  surrexU  faodié. 
Alléluia. 

AlteInU,  Alléluia,  Alléluia. 
£1  manè  prima  Sabbati,  -  Lé  Diniar  çhe  au  matin,  le» 
Ad  ostium  mouuinentl,  '  disciples  allèrent  ik  Teotréç 
i^ceesserunt  discipuli.  du  aépîtlcre.     A|Muia. 

Alléluia.  :;^ 

Alléluia»  Alléluia,  AHeluià.    vv 

Et  Maria  Ma^dalrqe,  Marie  Maf deleioe»  Marjc 

Et  Jarobit  et  Salome,  mère  de  Jac^quet  et  Salomé 

Venerunt  corpua  ungere.        y  Tinrent  ausfi  pqnr  emfcau- 

Alleluia.  mer  le  corps  du  Scigoettr.** 

Alléluia. 
Alkliii»»    Aileluia,   AlleUia.. 


i 


4 


AV  ftàLVT;  bSS^ 

0te»y  trouvèrent  on  Ange  Iti  alMi  §eâênir  àni^\uê^  ^ 

*nii,  Vétn  d'une  rdbe  Wttdr.  Prsdiiii  mulie^buai-  ^  v  • 

^he,  qui  lear4U;   li9  Sel«  In  Gslilaeàeit  Oominul. 

peur  en  en  Galit^e.    Aile.  Alléluia. 

AUeluie,  AlletuU.  AbeiHui, 

L'ApdtfeSl  Je<ta.d««ao-        Bt     Joanoei<    .Apoi|o|i|tt 
(^St  Pierre  et  arrive  le  pr»     Cuirurrii  Petro  ciliùsp  ^ 

aier  au  sépulcre.    Allai ui^f)   Munumento'teoitpriiki^^ 

Ailelula  .j 

Alléluia,  Alléluia,  Alléluia» 

teadifiriptei  étant  assem.        Diicipiilit  aatiintibuf, 
Wéi,  J*  G.  parut  au  milieu    la  medio  itelit   Chrisiiif^ 
(Peul,   et  leur  dit:  La  paix    Diceiit  i  Pnk  Viibii  oàîlfiâik 
ipit  ave»;  »ou»  tous.     Aile*  AHeluia. 

^  A!lelui»t  Alléluia^  AUeluia.. 

Tbomaa  turnomnaé  Dj-  Ut  intell^sit  D3r.dtiiiuf^ 
lime,  apprenant  aue  Jéiut  Quia  aurrexerat  Jeius, 
étpit  reiaiiiicilé.  ne  le  voulut  Remansit  ferèdubiut« 
I p>iot  eroite.    Alléluia.  AlleluU 

Alletuit^  Alléluia,  Al'eiuia. 

Thdmai.  voyex  mon  côté,    Vide,  Tboma,    vide  faHi»|| 
jtnf'a  mf>s  piedii,  voyez  rfict    Vide  {ledeii,  vide  manui|     J 
B^in»,  tft  ne  luvesB^  pluiln*    NuJiease  incredutui» 
Icrédiile.     Alléluia.  Alléluia. 

AlIt'Uiia,  AlNiiia,  Allelfia. 

kf^è.*  we  Tb.<*inas  eut  vu    Quando  Tbcroai  vidit  Cbr ii^ 
U   •  aprji  qu'il  eut  conudé«  tum, 

ré  •(>•  maint  ef  ton  côté,  il    Redet,  manus,    lalut  aiiuni^ 
l'éc'ia  ^    Voua   été»     mon    Diiit  t;  Tu  ea  Oeua  meua* 
iBico.    AUeluia.  Alléluia. 

AUeluia,  A^leluo,  Alléluia.  ^ 

Heureux; ceuxi^ui. croient    Beaii  qui  nue  «iderunt, 
||ermenient   laot  avoir  vu  1    El  ^roniter  ciediderunt  t 
[iliaurobt  t&vie  élernelle.—    Viiam  asternam   babebuoV 

"luia»v»*.»>  AUeluia» 

^  AJIeluia,  Alléluia,  Alléluia. 

(ti%4*f^l»  n*ent«nde,  dant    In  hoc  fealownctisiimo 
lloe  fvte  as  aainte,  que  des    sit  laus  et  jubilatio, 

lâDj^ei,  et  dea  cantiquea.   Benedicamua.  Domino». 
Ifeioiei.   b^niatona  le  Sei^        AUeluia^ 
Ipeur..    AjteUiia. 

Alléluia,  AUeluia,  A-lleloia. 
_  Reodona  j^  Dieu   avec  le    Ex  quibui  noa  homilliinag, 
IléTOQttfQeat    et   la   recon.    Devolas,  at(|ue  débitas 
|HiMnee  ^ei  lui  aunt  d&v,  a       a 

'  trèa-biimblei  actioul  de  A  a  4 


4i;l' 


U 


9«Q  di««wut  graliM*  gfAcff  pour  tooi  M« 

Alfeluift.  tailt*    ÀUeluiii. 

Jtll^Uiia,  AUelui^i^  44|9»lu'ui^    . 

Jvanf  U  BéMWmm   du  7V2t.54iii«  SitfftmMk 
TaQtuni  ergo,  pagf  s$t. 
T,.  pan^m  de;  cœlo  pri«iti- 
ffctlein,  AtleluÎH.    R*  Omkie 
(^laclame^lum  In  <e  baben- 
tem,  AlletiitA.        .     , 
DomiouA  Tobiscumi  &c. 


V .  You s  ^ur  a  ey  donné 
le  pain  dii  cicr^  Alielnià,— 
R.  Rempli  de  loiifei  lortei 
ded     rM.    AHelliis. 

due  le  8c  If^neur,  &c.  ' 


Oremus,  Prions. 

BEUS,  qui  nobîs  f\  DIEU,  qui  noH» 

sub  Sac^-ameiito  VL^^^  ?"' p  ""  "^' 

Li«r»      •      •  .  moire  de  votre  Passion 

mimbiliPassiomsluaB  daii^s  cet  admirable  Sa- 

HiÇKît>rîam  're)iq4iisti  :  cremenf,    c^ue   nous  a- 

tribuc\  quaesumujtj  itri  (lonon<i  :  futlen-noui  iiv 

nos  Corporis  et  Sftti -  S'îîcc d'honow  de  telle 

gl*iui«  tui^aimmvs-  -oftf  i**»  «acTÔa  Mystô- 

^erift  Yener«M,    «Me-  ^otre  S»ng»  que  noua 

demptioms  tui©  fruc-  ressentionS    iZns  cesse I 

tutn   in  nobis  jiigntev  dansnea âmes  les  fruits! 

trèittiianius  :    Qui  vivis  de  la  rédemption  eue 

elr  reenai  in  sœfiula,  voub  nous  avez   roéri- 

aœ€uterum.  a .  Amen,   ^f  •  ^'«;««  ^»/  ^'^?*  •J 

*       régnez  dans  les  8i^clet| 

des  sièclcf).    a.  A\M\  soit*!?* 

ApfPéfà  Bfnedtciicn»     Pspaitme,  115. 

•  geiilcg;  page  ^5, 


i 

.«M 


Ii,aii|iate  dominuin  omnc 


■îWBHBi 


tmmmm 


t^ 


tE  l^yNDI  DE  PAQUE. 


A  LA  MESSE. 

NTRODUXIT     T   E  Seisi..mr  «ou. 


VOS,  Dohjinus  in 


iWil  #Mi'er    (J«ni 


itiM  terte  où  coulenl  le  terrain  fluentèfi»    lac 

laitetleraieLAUelMia;  ^tmel.    AUclum  :     et 

aan  que  la  loi  du^Seï-  utlex  Domini3emper 

eneur  soit  toujours d^ns  .^  .               \        aY, 

Cotre  bouche.  AUeluia,  ?*^.  >»  ore  vwtre,  Alle- 

Alleluia,   ps.houm  le  Wa.     Alleluia..    P*^ 

Seisi^ar,   «t  invoquer  Confiiemini  Domino^ 

gan  nom.:   Publies  ses  ^    invocatQ     noificfi 

merf eilleft  piirmi  le^  na-  ^^j,.  Aaiiuntiate  inter 

Uoas-    Gloire,  &c.  gçnte»  opcra  eju|-    > 

Gloria  Pj^iri.     ^r 

(slorîa  io  eiceltin,  page  258. 
ooLLBCTE,  OU   Oraison, 

ODI  EU,  oui  par  la  "■^EUS^qui  soUta- 
solennité  4e  Pâ*  «Jt  ^j^^t^  p^scbali. 
Que  avez  donné  ai^  J^^  rAmflriia  coa 
noQde  le  remèùe  sou-  f*^,^  ïeinadia  CW- 
iitraindetouslesiiiaux;  ^»*'»»^  •  populum  t?- 
^igne?^  combler  voire  unn  çjugegiinaus,  dé- 
peuple de  vos  dpiis  çé-  lestidpnP'^ijro^equere: 
lfi8tes>«âa  qu'il  mérite  ut  ef;  perfectao^  iU)eir- 
ifobtenir  de    vous   Ja  tajteroconjBequl  niera- 

tram  j^ài^MH,   Çhri^r 

Lecture  des  Actes   dès  ]l4^cti(>ÂI?tminft]A|l^ 

Apdtresj  e.  10«  t7.5^.  tojiiPfungil* 

ces   jours-!*;  "WNdiebu»illis:Stans 

Pierre  s'étant  leva  ■     p^*^^  :„   medi» 

m  milieu   de  Tassem-  #-u-     l'^^    v-?  fti 

Wée,  dit  ces   paroles:  plebw,  diKit;  Vtfi  fra- 

f  ous  savc»  ce  âui  a  été  très,  hq%  ««iHft  quod 
M  oublie  dane  toute  la  iictIUA  W%  f/^vjmm 
ludée^àcommeDcerpac  Aiaft     . 


EH 


839  ^^  vomi 

per  uniVersam  Judas- 
am  .•  inci|iien8  enim  à 
Galtlfl^â  post  Bapti»- 
mam  quod  prœdtciavit 
Joannes,  J^esui»  à 
Nazareth.:  q^uomodp 
unxit  eu  m  Deus  Spi- 
ritu  Sancta^  et  M'imi' 
te,  qui  pertrajusttt  b^^ 
nefaciendo^  etsanaii'* 
do  omne8  oppresses  à 
diabolo,  quoniam  De- 
us  çrat  cum  illo.  Et 
nos  testes  isumu#  om- 
nium^ quse  fecit  in  Fc^ 
Îione  Juil£^oru.m.  et 
erUs^leni^  quem  oç- 
cidii^run  tsuspendefi  tes 
iïi  Hgno.  Utinc  Deus 
suscitavit  tertrft  die  ei 
ded  i  t  eu  m  n)apif<K9tum 
fieri^  upn  omnr  popi^- 
lo,  «ed,  i^stibuis  pr^- 
ordinatis.à  O^o  : /no- 
brs^  qui^  manduçayi- 
mus  et  bibimus  cum 
ilÎQ,  pestqu^na  FesHP- 
rexit  à  martuis.  Et 
jprœcepit  nobis  pr^r 
dicare  populo,  et  te^- 
iificari^  quia  Ipse  ^st, 
qui  conttitutus  est  î 


la  Galilée,'  B|9rè8  i]«e 
Jean  eut  prêché  le  bop- 
têiue  ;  CQmnieiit  Dieu  a 
oint  du  Saint  Esprit  et 
dé  ga  vertrt  Jésus  de 
Naa^iretb,  qui;  allatnt 
d'uD  lieu  à  un  autre, 
faisait  du  bien  Lp^^r- 
iQut],  et  gttéris^oit;  tous 
ceux  que«  le  démon 
tenait  dans.  Toppres- 
sion  ;  parce  que  Dieu 
était  avec  lui.  Nou» 
somn^es  témoins  de  tou- 
tes les  choses  qu^il  a 
faites  dans  la  Judée  et 

pendant,  ils  Ton^  fait 
mourir,  Fattachant  à 
iiiieèrôni,.  Mais  Dieu 
l'a  i*e89H«cité-  le  troi- 
sième ^ur>  et  a  vpulu 
qu*ît  se  montl>â^ vivant, 
noii  à  tout  le  peuple, 
mais,  ajix  témoms  que 
Qieu  avait  choisis  avant 
touftles  Ums,  Ânousqui 
avonamangé  et  bu  avec 
lui  depuis. qu'il e^t  res*. 
suscité;  et  à  qui  il  a 
cdramaudé  de  prêcher 
ei  de  témoigner  au  peu- 

È le,  que  c'e^t  lui  quel 
fieà  a  ^tat^li  jug^dés] 
vlvans  et  dps  niort8.-Tj 
C*^  à  lui  que  tous  le? 
P^dpl^ètfs  ,i;enâent  téri 
mQigQa^e|4ii^  tous  ceux 


'^. 


^^  %  ËA  messe;  &39> 

foi*  cfohpont  en  Ifii  rece-  roortuonim.  Hiiic  om- 
vftmt  pafsort  nom  k  r(^-  ne*  Prophetae  testi- 
miidèn  de^leifr^  péohéâ.  moniui»  perWbent, 
cemisaioruîip  p€ccaU>rain  accipere  pcr  na- 
men  ej^  onmes^  qui  credunt  \n  eiun.*        ^ 

OAA.DUEL.    Ps»  ,lït. 

VOIGf  le  jour  que  "gW/EC  dies^  quamt 
le  Seigneur afkir  :   J(J^  fecit  Dorainus: 
réjouissan^Miottsettres.  ^xniteaius,  etiœteinuiî 

tenant  ique  ie  Seigneur  '^rael,.   quoniam,  bo- 

est  bon,  et  que  8»  misé-  n*i8  :  quooiara  m  sap- 

ricorde  est  étemelle^^-^  culuia      mi»ericoi'dia 

AJleluiB>  alléluia.  ejus.     Alléluia,  .allé- 
luia. 
'  y.  Un-  Ange  du  $ei  "V.  Angélus  Domi- 

gneur  descendit  du  ciel,  f^l  descendit  de  cœlo  ;; 

et    i?iiu    renverser   la  ei    accedens  revolvit 

'  aupec  euro. 

La  Pr$te%  Vietimae  paschaK,  Pfige  530» 

Suite  du  St.  Evangile  Sequentia  Sancti    E-^ 


selon  St«  Luc.  c4. 24t>. 
«.  13* 

EN  ce  tems-là  i deux 
d^s  disciples  de 
Jéaus  s*en  allaient  ce 
bufrlà  même»  à.  un 
bourg  npiumé  JSraroaiisy 
éloigné  de  soixante  sta-  .         1.    t 

des  de  Jérusalem^  p^r-  sexaginta  ab  J.eruàa- 
iant  ensemble  de  tout  ce  lem^noniî ne  Etllttiaif s, 
qui  s'ésaU  passé.,  11  ar-  Et  Ipsî  lotHtdbsmtUt 
riva  pendant  qu  ils  pac*^  Aj^^ 


vangelii  secunctùia 
liucam.. 

I'N  ijlo  temporel 
[  Dnù  et.  di»cipulis^ 
Jesu  ibant  ips&diè  ia 
cinsteUum;  qùod  erat 
ùi    Mpktio  stadiorùm 


adîfnvîreni  de  his  om*  laiem  ttcoH  iraient  en*. 
iriWquaeacîciderant.    semble,  que  Jésus  a é- 

Et  fectttm  est  cbr»  ^*"*  •PP^*^^»  ^*^^!* 
^  .    ,         ^      •      .  aussi  avec  eux  :     mais 

ffibularentuç,  et  se-  lei»^  yeux  élaient  rete- 
cum  quaererent:  et  nus,  entorte  «yi'ib  m 
ipse  Jésus  appropin-  purent  le  reconnaître, 
qnans  ibat  cum  iilis  :  "  Jcuc  dit:  De  quoi 
octtli  autem  illcNruia  ^**"*  entreteiiejt-yottR 
tenebantur,    ne  eum   ««  «\«*»«^»^  «^  P«"^; 

\   t?A    -A     1  quo*  êtes- VOUS  tristes? 

agnolK^erent.  Etaitad  liors  im  d'eux  nommé, 

illoê  :  Qui  sunt  hi  sef-  Cléopha^» lui  répondit: 

mones  quos  confeitis  Èie»- vous  seul  si  étran-^ 

ad  in  vice  m  ambulant  g^v    dans    Jérusalem^ 

tes,  et  estiatristes?  Et  que  i^ua  ne  sodiiez  pas 

re^pondens  uiius,  cui  ?«  qui.  s >  est  passé  ce* 

^       ^,        u         »•  lours-ci  ?  kti  quoi,  leur 

nomen,  Cleophas.  di.  ^àit-il  ?  Us  répondirent; 

xii  ei  :    Tu  solug  pe-  'JJotichant  Jésus  dé  Na- 

regrtnits    es.  in    Je->  zareth,   qui  a  été  un 

rusàlem,        et      non  Prophète    puissant  en 

coçnotisti    qu»  fac^  œuvres  ^t  en    parolei 

la  sunt  in  illâ  iiisdie*  f *^7"f  ^^'  f  ^^j;?* 
V  Q  r\  u  -1!  1-  tout  le  peuple  ;  et  la 
bus?  Quibua  ille  di-    ^^^^^  ^„^  i^g  Prin- 

xit  :  Qiiœ  ?  Et  diXiB-  œs  des  Prêtres,  et  no« 

runt  :  De  Jf^U  Naza-  magioti-ats    Tout  livré 

reno,  qui  fuiltYirPro-  pour  être  condamné  à 

pheta,  pptens  in  o»e-  "V^t,  et  l'ont  crucifié. 

re  et  sermons  ooimi  ^^"«  ^'^f '"l^^lTha 
Vk        ^  m        autres,  que  ce  serait  ivi 

Deo  et  omnj  ppputo  :  j  rad?eterait  Israël:  i 
etquoiflodo  euro  tm-  et  néanmoins  c'est  an- 
diderunt  siimmii  ^-  jcHird*hai  ie  troisième 
cerdotea,et  I^r^ncip^a  "jour  depuis  que  ces  cho- 
iioatri.  m.  daœnatiar  >^^  *^'!*  ^rri^^^;  jH 


léUMntft««<^ti«ii8vr«ua  zcruni  euro.  Nobil««« 
oot  «wrt  «*onné8;  Mr.  Utti  «eriJbamu*  qu» 

Lt  paiit  twLivé.  le  bracl  :  «i  n«nc  super 
eorfiideJàiUB|i»ik0EaoAt  h«c  ompia,  tert»  di- 
te veûsea^  dbani  mène  es^esàkoéièquodhie^ 
WeWa»  aweat  eq  une  factai  MinU  SeU  et  Wtt' 
Ifision  d'An^w^  qui  dn  y^,^  quawlam  ex  no»- 

jsBt  qa  II  est  vivMto-  ^^^    tecruemnt    »0», 
ûuelques'uos  au88i  des  1*.»^»«. -• 

Lô(rei  sont  allés  au  séH  9»«  antè  lucew    fue- 

pulcte,  et  ont   troufé  «"^ï**  admoaumeijtum,. 

que  ce    que  les  femines  et  non  invento  corpor 

ivaient  dit  était  vérita-»  reejii8>  venerimt  dU 

i>U;maHpourliii,n»iie  ccnt«B  ae  ftiatii  visior 

rt  tardili  de  cœur   à  ^î^se,  qui  diciint  euna 

croire  luut  ce  que  iee  vivere.      M  amerunt 

Prophètes  oat  prédit!  quidam  ex^  «oatrbed. 

wfiillaii»i4  pas  que  le  monnmentam  :  ^  ûsl 

Gkristao^iffihlttQiiteeW  inyeneioat  wul  TOi^ 

M  rii*4l   FUS  livrée  dixeruaMiiaiiiii 

Linanf  lut  par  Mo^,  Jf*^  ««".  inveneruoi. 

U  par   tout  les  Fro-  Et  îpsedixit  ^aa  «0»2 

Ukètee,  il  ieiir  intexprè^  O  sloki   et  taitli  cae- 

tiit  oe  qui  était  dit  de  de  ad    orecb^ndiiQi»  ia 

bi  dana^toetes  les  éart-  oainibu*  qu«    loculi 

pi»8  dii;  b&arff  ou  us  al-         .  *^     ...    ^^.. 

Lient,  il  feignit  de  pae-  ne  bawî  opprtait  pali 

1er  outre.     Mais  ils  le  Cbristmn,  etitaiotra- 

lontraigfiirent  de  s^-  re  In  ^oriam  snam  ? 

literi  «H mIuî  diiaati  Et  inciplens  à  Moyie 

UJwneur^^  av^ç^  notts.;  et  omnibue  PfodielÂe,. 

F  **  ^1?!^  ^*'^'  ^^il^  iaterprelabator    iUku 


:i..; 


m  omnibui  8ccif»tu^  ol«»«  ;  ii  •«<«  donc  avet 
râ.quiedetpsofrant.  ?»»•  ^^  comme  il» 
iiV  ^««.«..^J^.nMititfA.    «talent  eiiMm 

^:.  •p?™?  rrt'f;;  .w«.  «pn»  dupai»,  le 


étaient  eiiMmble  à  ta- 
runt    "iwiiHa   '^ui)  bé^iaî^e'roïprêt  le 


ibaïUi  :  et  ipse  se  fin-  leur  présent».     Aussi- 

Xitlongpiùsire.  Ëtcoë-  tôl  leurs,  yeux   furent { 

SruiU  illuin,dicenteM:  ou  vert»,  et  île  le  recon. 

ane  ^tobiscum,  qudp  nnrent;  mais  il  dispa*! 

«tei^i^  Adfeuperttiicit,   Z^  J^.  ^«^i»"^  ^«jH 
_,,     ,,  1  .        ,.     Alors  lisse  diraient  I  un 

«titi  iiT.À  %  est  jantdi.   ^  v^^^^.    ri'est-il  pa» 

es.  Lt  inti  > Tit  cum  il-  vrai    que  notre,  cœurj 

Hs.  Et  faetum.  est;  dum  brûlait  en  nous»  lors^l 

recumbetet  cum  eis,  qu'il  nous  parlait  dans 

accepit      panera,    et  1«  chemin,  et  qu'il  noua 

benedixit,  ac   fregit,  ^*pliqua»t  le.4c..tu.re8Î 

•     u  X  «11-      cl   *»^  8®  levant  a  1  heure 
et  porrigebat  illis.  Et  „^^^    .,,    ^^i„^g„, 

aperti  suât  ocuU  eo  ^  Jérusalem}  où  ih 
lUHi,  et  cognoTeruol  tsotrvereitt  les.  onze 
•am,  et  ipse  eicanuii  Apôtres  assemblés,  ei 
ex^oculia  eomm.  Et  ««»»  5."»  ^^«^nt  aveJ 
dixerunt  adinvicem:  ®"*'  l'f"]^  \^  H 

T^T  ,  irneurest  vériiablemen 

Nonne    cor  nostnwn  Ressuscité,  et  il  est  aJ 

ardens  emi  m  iwibis,  paru    à    Simon.     Le 

dum  lOqùeretur  in  ^i&  deux    disciples    raconj 

«taperiretnobisJScrip-  taientaussice  qui  leuj 

turas?    Et  surgentes  ^*»»*  arrivé  en  chemin 

eâdemhdrâ,   i^^rcssi  ^IT™"'*!^'!* V^T" 
t  I  reooniKi  dans  la   fraci 

sunt  m    Jérusalem     44^  d^  pain. 

et  inveneruni  congre- 

gatos  undficiin,  et  ees  qui  cam  iUis    erani 

dicentes  :  ^ucMl^  siurreir^  Doininus  yerè, 

lippariiit  Simoni.  Et  ipsi   natrabant    qu< 

gésta  ecani   tm  yiiê.:  et^^quoij^oçlçi  cqgnov< 

runt  eum  in  fractione  panis. 


ti  Credo,  pêg^%6»  i' 

IfnAngeduSeigineiir  ^<M>t.Ang€lu8  Domini 
descenrfit  du  d€l,  et  dît  descendit  cte  cœlô,  et 

wicité,   comme  il  Ta.   ^»?™.  q«»f »tw.  «Jjr- 
fiit  dit,  alléluia.  rcxit  sicui  dixit,  aile- 

PHf  493«  ... 

COMMUMON.      Xt/C,  24. 

te  Seigneur  eat  res-  Surrexit  DoiDinun, 
Iroscité^  et  il  est  anpa-  et  apparuit  Petro,  h.-^ 
Itu  à  Pierre,  atlelufa.       leluia. 

'      -     km  Po%tcm'mmoitS^\ùtumrP<iÂ*  ^96* 
A  VipHS  tout  f#  Jii  comme  hitr^  pagt  h%% 

De  q.M«4  vtwrs  ent^e-  Qui  sunjt  hi  afermol* 
(loez  -  votti    en  ^  mar*   nés  qiws  CQiifertjs  ad 

^ustriites^Xlteluia,     ^^  esti3  ,riftes:?  AIl^ 


1    up  ,'V»' 


liltft. 


ÇOr.  l)cai,  qui  «olemtliMtet  r^iniivr  il  la  Meêi$t  p^gesZh 

*'■*'  Compilée  èémmt  hier^  page  i^7' 


.>.-f 


S 


kt-»   ■.  t. 


T 


¥" 


•JT/i^l 


LE  MA'^m  De'pAQUE:, 


* 


>2 


E  Sefâiïeifr    les 

frés     &^éc 


à      À     QU'A  sapièntiffe 


i 

I 


;    I 
I 


u\ 


ï 


w 


leluia  :  Aimabitur  io 
illis,  et  non  flectelur^ 
nlleluia  :  et  exaliabit 
eus  in  aeterniiiu^  nMt" 
luia,  alléluia»  P«. 
CunfUemiiii  Domino* 
ot  invocato  nomen 
eju8  :  anauntiate  in* 
tergeiUeA  oj^raeJ^u«#^ 
Gloria  Patrt 


Teau  àe  la  sagesse,  al- 
Muia:  il  les  affermU 
m,  ft  ne  les   laissera 

rintébr«nler,alleluiai 
les  (élever*  à  uns 
f;loire  éteroelle,  aile. 
uia,  alleluip..  Fs, 
Louez  l(^  Seigneur,  et 
invoquez  son  nom  :  an< 
noncez  sag  ioerveil« 
le%  j)armi  les  nations. 
Cloire  mi  au  P^re. 


Gloria  la  eaceltif,  pa§9  tM. 

coLLsora  ou  OaAiSQtff^i^ 


DBUS,  qui  Ec- 
^leaiam  tuam 
novo  éemper  foetu 
multiplÎQas  :  corçede 
ihmuiis  tuis,  utaacra- 
Hientum  viVendo  tc- 
hçant^  quod  Ade  per- 
ceperunt.  Per  Do- 
minum  nostcum  Je- 
sum  ChnaliMm  Filinm 
tuum*  ^ 

liectiô  Açtuum  Apbs- 
l^onlm:     \ 

IN  diebus  illis  ; 
Surgens  PiyJus^ 
et  manu  silentium  in- 
dîcens,  ai|t  :.  Yiri  fra- 
tres  :      filii    çençris 


o 


DIEU|,  qui  M 
no  u  vêliez  sans 
cesaevotr^  ICg^ise,  pai 
les  nouveaux  enfant 
qa9  %(m»,  ]u\  donnsz 
mt/^y  8*il  «PUS  plali 
quAVQs  fvBrviieura  cpr 
servent  p^^  u^e  vi| 
vraiment  chrétienne 
la  ffrâce  du  Baptênij 
ou'ila  ont  reç.u«  par  il 
roi;  Jtar  notre  Sei 
Ipneur^  &o« 

Lecture  des  Actes  d( 

EN  ces  jour8«la 
Paul  se  levanj 
fit  signe  de  la  mai 
pour  obtenir  du  silem 
et  dit  :  Mes  frères,  el 
{ai|sde)a  ra^e  d-ÂI 
hmr  «i  t^i^^  d*f n| 


A   MS98K.  54â. 

VOUS  qui  avez  la  crainte  vobig  tifne«t    Deuin/ 

de  Dieu,  c'est  à  vous  vobU  verbum  balutis 

que  8  adresse  cette  pa-  u..;„.^:„«„^  ««*    r*.« 

?olede.aIu.t.     Carceux  hujusmissum  est.  Oui 

qui  habitaient  Jérusa-  ^*^»"™   habilab^nt   Je^ 

lera,  et    ceux   qui  en  rusalecn,  et  Principes 

étaient    les    chef*!,    ne  ejua   ignorantes    Je- 

reconnaisaant  point  Je-  sum,  et  voces  Prophe- 

«ig,  ont  acconinli  eu  le  t^rum  qu»  per  omne 

I  rôles  des  Prophètes  qui  Ç^^baimn     leguntur, 

le  lisent  chaque  jour  de  J««i»cante8      inipleYC- 

Sabbat  :    et   sans  rieu  ^^"^  •  ^^  nullam  eau-* 

trouver  en  lui  qui  mé-  sam  mortia  invenien* 

riiât  la  moft,  ib  wit  iea  in   eo^    petiemnl 

demandé  àPilate  de  le  ^  piiato,  lU  intecfice- 

l&ire    mourir.      Aprè«  ^               Ci^qUO 

Me    toutes  les  choses  ^^v^u^s 

\m  étaient   frites  de  «onsummMseut    om- 

lui  furent  accomplies  "ia*  q«»  de  ea  scfij^ 

ili  Toat  deècendii  de  la  ta  erant»   déponentes 

liroii,  et  Pont  mis  dans  tiitn  de  IjgQO,  poBtt6* 

M     tombeau.      Mais  ,uat  ettp  ia   monu* 

oisieme   jour,    Jvt  il  «^     ..  v 

été  vu  pendant  plu-  wscitavil  eam  a  mor- 

ejurs  iours,   de  ceux  tiMS  tçrtMl   die  :    qui 

ui  Pavaient  suivi  de  la  visusest  per  dies  Oiul- 

lilée    à   Jérusalem,^  tns  bis,  qui  si  mal  as- 

ils  rendent    témoi-  cenderant  cum  eo  de 

b^^r^rLSi::  <ialil«ârnaerusaîe^: 

ods  aussi,  neuVvVus  <*«*  usque  n.Mnc  spt 

iiwn^ons  l'effet  de  k  testeç^tisad  plebéip. 

omesse  quiaété  âûte  Rt   nos  vobis  annun-' 

nos   pères.     Ce  t   à  tiamus   eaui,    qua^ad 

us  qui  sommes  leurs  pjitres  postro^  rçpro* 

»ns,  que  Dieu  en  a  n^issip  ^Cta  ès(  :  quQ. 


i46 


LE  MARDI  DE  PAQt/E^ 


rtîâmhan<*Deu8ttdiin.  fait  voir  l  nccomplisw. 
*.u»;*  H^liîo  ÉWikftrrifl  ment,  en  rensuwitant 
pIcYit    fthii    ûoM^,   Jé.u».Chmt  Notre  Siû. 

Christura    Dominuiu  ^ 

H«c  die»,  quam  fe-  ^.  Voici  le  jo.ir  qi»  I» 

•*  rk  ^:^.  -...!»«  Seifirnewr  a  tait;  rcjouM- 

Citr>omiûU«.;  exulte.  ,^^tnou.,    et  trinnail. 

mttfl,    et  la^iemur  m  ^„g    d'»llégre8»e.     v. 

eâ,     V.  Dicant  uunc.  Que  ceux  q<ue  le  $<>U 

qui    ivdempti   suiU  à  gêneur  a  rachetés,  qu'il 

DiiinJno,    qiiOH  re^ie-   a   tirén    deii   maina  de 

^  -.  -j_ :_i    !_:     r«nnernf,  et  qii*il  aras» 

Hembics  de  divernes  ré^j 
^ton«,  chantent  a nj(Mir* 
d'hni  :    Atleliiià^  atie- 
iuia 
V    Le  Sei^ne^ip  qnr 


mit  de  maïui  int^iici» 
et  de  le^iouibus  con-< 

(l'ivgavit  t'oft  :     Aile-* 
Uia,  ai  If' Iuia. 

^^^.y^ajTi  xit  Uomi*      _^ ,^ 

nus  de  sepiilchro^  qui  «  été  attaché  pour  iiou 
pro  nobis  pepeudit  in  à  «f  croix,   est  rcbsiu 

i-  «    T   .  M  té  dui  tAin  beau. 

tJguo 


oité  du»  tombeau. 
X#fn0|«»  Yiclim«  Paicbaii,  pd^tf  ^o» 


S^^UénUa  Sancti   E-   S«i<e  du  Saint  Evangii 


gel  on  Saint  iu>u€. 
S4  1».  3.6. 


-Ci   8' 


vang;elit  secuhdûm 
Lacaii, 

IN"  illo,  tempore  : 
"Sietit   Jésus   in 
in<'dio.     discipAitorum 
subhim,    et  dixit  eis: 
Pat  vobis.:  Ego  sum,   pu„u  ;  ^  ^«,  „.„..  .„a. 
roUtetimete,  Coiitur-   éiant  toul  troublés  e 
bâti  vérft^  et  con terri-'  épouvantes,    ils   çroy 
li^      e^isUmabant    se   aient  voir  un  eëprit.  i! 


ce    tems-U  J«* 

^  tu»  piM'ut  a.u  roi* 

lieu  de  ses  desciplt's^el 
leui:  dit  :  la,  paix  soi^ 
avec  v.ou».  ;^  ne  craignez 
point  ;  c'est  moi.   Mais 


A  tA 

lenrditi  Pourquoi  voim 
tronbiez-voiiH,  «t  d*ui& 
TMimeNt  ce»  peiiKéeH^ 
iqui  s*é'6vent  ùnê  vom 
icflearft  ?  Voyez  mes 
BMiNel  mespiecJsy  c'est 
Boi-méme  >  toiiehetf,  et 
re^rdez  ;  un  esprit  n*a 
li  chair  ni  oh,  comme 
voiH  voyea  que  j*tti*— 
jiyan(  dit  cela^  il  leur 
Lotit ra  sek  piedii  et  ses 
Inains,  Mailla  joie  et 
Ile  ravisieineat  bù  ils 
liaient,  ne  lédr  pertneN 
iDt  pas  encore  de 
)ire,  il  leur  demanda  < 
(Vvez- VOULU  point  ici 
|ilelque  chose  à  n^n-» 
i  Ils  lui  présente- 
toi  utv  morceau  de  poi». 
onr5ti,  et  un  rayon  dç 
liel.  Après  qn  il  eut 
iiioféen  leur  présente, 
Drit  ce  qui  restait^ 
le  leur  donna.  Puis 
leur  dît  :  Voilà  ce 
^«je  TOUS  disais  étaat 
ncore  avec  vous  ;  Qu'« 
Ifalisût  q^ue  t.oujt  cc^  qui 
lit  écrit  dfi  nie  i  dans 
loi  de  lV(pyse^  dans 
Prophètes,  et  dans 
ppseaumes,  s^accom'» 
li.  Alors  i!  leur  qù- 
Sit  Tesprit,  pour  en- 
idre  les  Ecritures.— 
liiitç   il    leur   dit: 


5« 

spiriittm  videre.  Kt 
dixit  eia  :  Quid  turbar 
tî  eslifl^  e4  cogitatio«f 
nesascenduiU  ii^cor* 
da  vestra  }-  Viiiet« 
nmiiiuB  ip^ea»  et  pedes 
quia  ego  ipae  sunn  : 
pal  pâte,  t*t  videte  : 
quta  8piritu0  cdruem 
et  ossa  non  babet»  sir 
eut  me  videtis  i  abere.. 
Et  cùm  hoc  dixisst't^ 
ostendit  eia  inanus  et 
pedes.  AdhAc  autem 
illit  non  credentibus^ 
et  niirantibus,  prai 
ludio^dixit;  Habetis 
lie  alic^id»quod  i«i4m?t 
ducetur?  ÂtîHi  obtulet 
runt  ei  partem  piscia. 
assî^  et  favusn  mellis. 
Et  cùm  raaiiducasset 
cor^m  eisy  ,8uno[cnA 
reliqiMas»  dédit  eia. 
Et  dixit  ad  eos  ;  Hœc 
suniverbaquas  Ipctk^ 
tii3  fium  ad  vos,  cùm> 
adhuce^cin  vobiscum 
qupniam  necesse  est 
iippleri,  omnia,  quœ 
scripta  sunt  iu  Jege- 
Moysij,  et  Prophétie, 


est 
«crity  et  c'est  auisi  qu'il 
fallait  que  le  Christ 
soufffk,  et  qu'il  res4 
auBcitàt  le  troisièin»! 
jowr;  ei  qi*e  la  pém* 
teoce  <^t   la   rénaissic 


Md        LEMAR»tB&7âgiUB^   A   lA  MESSE. 

et  PsalmU    de    me.    C'est   ainsi   qu  il 

Vntic  a|)eriiU  illiasen* 

num,  ut  iiiieUtgereni 

Scri|)tturas.     Et  dixit 

eis  :     Qaoniam     sic 

scriptuin  est^    e^t   sic 

Dportebat      Cbriatuwi    ^^  péchés  fussent  pr 

pativ    etresurgere  à   chées  en  son  noro  par 

L  ^  •   A  ^-  '^-  ?        4    wi  toutes  les  nations. 

inmtuis  tertta  che  ;  el 

praedicari  in  nomine   ejus  pcenitentlam 
reaiiBSLOfiem  peccalorum  in  omnes  gentes. 

OFFBRTOIRR.      Ps,  17. 

Intonuit  de    cœlo  Le  Seigneur  du  ba 

DMninus,    et  AltUsi-  du  ciel  a  feit  retentir 

>•.••.  A^Aià  «^.^»%    o.«  oPuit  de  SUR  tonnerre 

nusdedit  vocem   su-  ,e  Très-Haut  a  fait  •, 

AiA  :    et  apparuerufit  ^endr**  sa  voix  :  et 

fontM  ai(Uaf ttO^  idi^-  sources  d*eau  ont 

iuia.  alléluia.. 


USCIPE»  Domi- 
ne, fidelium  pre- 


Tl  ECEVEZ, 


SI 

ne,  fidelium  pre-  J-l»  gneur,  les  prier 

cescum   obîalionibus  f  vos  fidèlea  avec  c 

,      ..  ,         ,  hosties  que  nous  vr 

iiostiarum.  utperhaîC  offrons, 2fi noue  par, 

piae  devotionis  officia  devoirs    d'une  sincél 

ad  cœlestetiv  g;1oriani  piété  nons  arrivions  à] 

tranâeaiDUs.  Per,  &c.  vse  éternelle.    Par 

.i*ti.  -,  S,  Sec. 

X«  Préface  d-destus,  page  4^4. 
COMMUN  ion.     Colûss,  3. 

\v.»  Sî:,  GQns.urrejtiêtls       Si  vpufiêtesresaiisj 

feymCliristcqoaBSur.  tés  avec  Jésus-ClirJ 

SUBI  sunt  quœrite,  ubi  «l^erchez  le^  choses 


,  MESSE. 

8t    quU    esll 

e»t  awsi  qu'il! 

je    le   Christ 

ai  qu'il  res- 

le     iroisièin»! 

<^  la  péui< 

la   réroissi( 

^  fu98W\tprl 

gon  noio  par^ 

a  \e%  nations. 

îemtcntiaro 
itie»  génies. 

17. 

Mgneuf  do  liât 
a  feitreieniir 
e  60R  tonnerre] 
^-Httut  a  fctU  «I 
sa  voin  .*  et  "*' 
)  d*eavi  ^^^^^ 


ItMit  en  kaiit,  où  J.  G.  <3krt8t«8  e«t   in  dex< 
|tft  a9«i8  à  la  droite  de  ^erl  Dei  seciens,  aile* 

laift  ;     (|ii»     «lursmé^ 
8itnt  sapite^   alk^kita. 

POSTCOMHUNION. 


m^.    ^lilelai^. 


lAlTES,  s'il  vous 
plait,  Dieq  iout- 
Byiiis&nt,  que  la  vertu 
la  Sacrement  «(e  \^  Fâ- 
lue,  que  nous  avons  re- 


C 


ONCEBE.quœ- 

sumus,  omnipD« 
tens  Deu»^  ut  Paçcha- 
lis  peixeptio  Saira.. 
àememre  toujours  nventicon.tii[iu^in  QiOi,% 
na  nos  ânes.  Par  |S!*  ti;is  wentib^s  ptrsf  ^ 
J>C.  veret.  Pçr. 


Vépret,  «Mnmr  à  /a  p&f(e  533. 

Voyez  mes  mains  et       Videte  manus  mea;^ 
8  pieds,  et  reconnais-   ^^  pedcs    meos,    quia 

'.'•"alleiuîa"'"''  """  eK«ipsesum,  ^llelui^; 
'  aileiuia. 

D9f.  ik  lu  Mf»ft  544  ;  C<wl|?JiVn,  584*. 


ICEVEZ,      _ 

meor,  les  prièri 
*  ftdèles  aveccj 
que  nous  vo| 
u  afin  que  pan 

fg    d'une   smcèl 
Lus  arrivions  à] 

lernelle.    Par 

fss,  3. 

rous.etesres9«^ 
rec  Jéaus-CnrJf 
lez  leâ  choses 


[E  DIMANCHE  DE    04^ 

MQDO 

wâ.  Cefottt  tefpremiirei  par^ft  4f  l^If^ro'if^  fftf  ^fff 
fappeiitrajouf,  ie  Dimanche  4f  Qu^ii  modo  1  rt  aut$em 
ylapluspari  éf  Dimàncàf$  de  Pannie  ttaitnt  ainsi  dhtint 
|m  /<«  vot  4t»  autu9  par  Ut  premltrt  mat»  dt  C  Intru^ 

^  ijtii  aif^tent  ét{àaptis*s  ta  vrHfe  de  féquen^  quittaient 
Ume.ii  tuivaat  la  rebe  hanche  dont  ils  avaient  it^  teviiys  i 
hcommenfaientaitjourd*kui à  n'être  piut  diÈtinguis  det  a»- 
tfiièlef,  U  Eglise  ne  laitu  pas  de  U$  inttruirz  encore  er* 
|'KW%K4w»AlA(«*»«<<C«l>"r.     Cettauxneuveaux  àap- 


;! 


t;sù 


LK  mMAVCtlÊ  VE  QrrJiTf /  MôDÔ. 


iif/n,  et  em  mémt  tems  â  /on  ceux  $ui  ont  ncm/vré  ^innocence  ie 
tfur  èa^^émt  par  U  ^anêmeni  Ut  Pénnenct*  «fu*eùe  m' preste, 
m  l'Uf  représentant  avec  toute  la  foiUcitude  d'une  mire  uh' 
(ttts  que,  comffie  de9  en/0f^  nouveaux  net,  il»  d->ivént  ditim 
a'voc  ardeur  U  tau  npifituel-^  la  parole  de  Duu,  qui  enmtitn. 
dra  ei/ortifera  tn  eux  ia  <>iédc  la  gfdce  qu*ili  viennent  de  tf  \ 
eevoir.  v     <  ' 


■Ublàita 


•Mb 


A  LA  MtSSE. 
Introït.    I.  Pier.  f. 

QUASI  modo  ge-   |^OMME  des  en^ni 
mi       kr^Utes,    V^  «oiiveUement  nés 

ai.t.uia:   ratîonabiïe,  '''i"*"S^.l?,T'''*^d 
.   ,      ,  '    mont  le  lait  raisonnabid 

sinedolo   lac   conçu-  ^t  tout   por,    alléluia 

piscil€,  aileluia,  aile-  allei.  ail.  Ps    RéjouisJ 

iuia,  alléluia.  /  «.  80,  sez^-vous  en  Dieii  qn 

ÉxuitateDeOft4jutori  est  notre    prolecteur 

nastro  :  jubilate  Deo  lo'ie»  avec  allégresse' 

Jacob.  Gloria patri.  ^'^«^  ^^  *^^^^^-  ^^'^' 

Kyrhe  et  Gloria  io  ezceUii^  page  858* 
CoLtEiCtËé 

PR^STA,  quœ-  TlTIAlTES,  s^iJ  toJ 
suraus,  omûipo-  ^,  V^^^i    Pf  \^ 
leii8     Deus  :  ut    qui   ^'^f^'^orde,    ô     M 

Pu  r.     r^^    *.  tout-puissant,  qiia^J 

gimus;  h»c,  le  ht-  jour»  consacrés  au  wj 
çiente,  morîbus  et  vi*  tère  de  la  Pâquc,  noi 
t&  teneamus  :  Per  Do- 


toi 


inmum^  etc. 


'^U^ 


en     conservions, 
jours  l^éspriit  dans 
actions^    et  dans  toi 
la  conduite  de  notre  vi 
Par  ]!^otre  Seiifûeun 


itké.    Cai 

"'«quirenr 
^S^  dans 
le    Vei 

pi»  sont 
fse.  Et  i\y 

[rendent  téi 
ïa  tftrre 

JM  el  le  sun;s 
fiont    ui 

^-  Si  no 
'e  témoii 

'o»es  celui 

Hus  g;rand 


Rnioi 


â:rand, 


?nage 


qm 


Dd.  I  ^^^ 

j^eotate  de  l^Epitre  de 
l'Apôtre  S.  Jean  f  c. 

MES  Kîen-aiinés  ; 
Quiconque    est 
né  de   Dieu,    eët  vain- 
queur da,  monde  ;  et  ce 
qui  remporte     la     vic- 
toire sur  1«  monde,  c'est 
notre  foi.     Qui  est  vie- 
torieu/v  du   monde,    si- 
[BOfi celui  que  croit  que 
S  des  enfanfljéâus    esi   le    ¥iU  de 
ïUemeni  nés,|Dieu  ;    C'est   ie  même 
«8  Christ    qui      est 
mu  avec  remi  et  avec 
saiiff  ;  ce  n'a  pan  ^^té 
d'eau   seule,    mais 
Peau    et   avec   le 
inç.     Et  c'est  l'Esprit 
^    rend     t>émoif^nage 
Jésus* Christ  est  la 
rite.    Car  il  y  en  a 
lis  qui  rendent  témoi- 
la^  dans  ie  ciel  )  le 
re,  le    Verbe,    et  le 
int    Esprit  :    et     .^s 
sont   nn«    mê^i^ 
le.  Et  ily  e;ia  trois 
rendent  témoignage 
la  terre;    Pesprit, 
lu  et  îe  s^nç  :  et  ces 
sont    une  même 
le.    Si    nous   rece- 
lé témoiçna^e  des 
me^,  celui  de.  Dieu 
lus  grand  ;  or  c'est 
|ténïoignage  ajsi  est 
grand,  que  Dieu  a 


p«j8. 


par 

ô 

Isant,  qw  a)« 
célébrer 

l§acrd8  au  w) 
Paquc,  n«l 

[servions,   <oj 

tprit  dans») 
et  dans  lo« 

Ite  de  notre  vi| 

rcSeisû««f» 


MESSF^.  5âl 

Lectio  Epîstolee  bea- 
û    Joannis   Apostoli. 

CHARISSIMI    ; 
Omive  cfuod  na- 
tum  est  ex  Deo,  vincit 
mundtitii  ':  et  haec  est 
Victoria,   quae     vincit 
muiuldin,  ndesnostra. 
Qijis    est,   qui   vincit 
munduiii,  nm  qui  cré- 
dit quoniam  Jésus  est 
Fil i us  Dei  ?  hic  est, 
qaivenitper    aquam 
et  san«;ninein,  Jésus 
C'hris'us  :   non    in  a* 
quâ  solùin,  s«  d  in  a- 
quâ  et  sanguine.      Et 
Spiritus  est,  qui  testi- 
fialur  quoniam  Cbris- 
tus  est  Veritas.     Quo- 
niam très  Runt,     qui 
testimonium    dant  in 
ccelo:  Pater»  Verbura, 
et  Spivitus  Sanctus  : 
etlii  très  unum   sunt« 
Et  très  sunt  qui   tes^ 
timonium  dant  in  ter*- 
râ  :  Splritus^  et  aqua^ 
et  san^^'uis:  et  h  i  très 
unum  sunt.     Si  testi^ 
monium        hominum 
accipimuSj  testimoni* 
um  Dei    inajus    eft: 


i 


LB  DIMAUCHB  UE  iÇt^J/    Are  >*, 

«uoniamhoc  est  tes-   rendude  ^cu  Fi!^,  Ce- 
timoninm   Dei,  quod   \\'  ^"»  ^'  j>'^  ''''  ^''\  de 

waju»  est:    quomam   ,e  témoignage  de  Dieu, 
teauncaifus  eatdet«i-  ^ 

tio  suo.     Qui  crédit  in  Filiutn    Dei^  habetj 
testimoBium  Dei  in  se. 

GRADtJE^.    Marc^  14.    Jfa»,  20. 

Alléluia^   «Heluia.       AHeluia,  alléluia,  v. 

V.    In   die    resurrec-   Le  jour  de  ma  résurrec 

tionis     meœ,        dicit   !:^">    *^  «e   Seigneur 
«v      .  'a         1  irai    devant 

ros  m  Galileeam. 

Alieluia.  v,  Post 
4ies©cto,  januis  clau- 
sw,  stetit  Jésus  in 
medio  discipulorutti 
«uorum,  et  dixit:  Fax  jU^j^ix  Uit  avec  v 
vobis.   Alléluia.  AUeiuia, 

SequentÎpL  Sancti   E- 

vangelii  s     ^vi'dùrft 

Joantiein. 
"■TN    illo  temporc  : 
■'   Cura   serô   esset 
«eiHâ,  iinâ  Sabbato-  jo"»**  _fl»i  était  le  p 

rum,     et  kwe,  esseiit   ""^^  ^^  j^  '^l^'''2 
,     '  y .  ,   ..       portes    du   lieu  ou 

clausœ,  ubi  erantdis-    bisciples  étaient  ass 
cipuH  congrcgatl    blés  étant  fermées,  pa 

propter  metumJudsB-    qu'ils     craignaient 

wum:  venlt  Jesii^,  et  J"*^>   *^é^'»^  P^'"^, 
stefit  in  medio,    etdt-   milieu  d'eux,  et  1 

L      '    îr,  •    voua.    Et  ayant  dite 


VOUS 


Alleluî^v,      V.     Iluij 
jours  aprù^i,  les  porte 
étant    iermées,    Jésii| 
parut  a^i  milieu  de  se 
disciples,  et  biir  ditl 

(OUI 

Suite  du   St.   Evar>{fi| 
selon  St.  Jean. 

m.  «.  la 


E 


N  te  teras-là  :  Sj 
le  soir  de  ce  mêc 


■MvV'.^ 


sm 


/>T, 


FiU^  Ce* 
as  i'ils  de 
goi-iuême 
î  de  Dieu. 


\t\y 


habet 


,  20. 

alléluia.  v.| 
na  ré«urrecJ 
e  SeignewJ 
tut   vous  er 


V. 


liuil 
Js.,  Ie8  porte 
mées,     Jc*^ 
niiliew  de  se 
et  lfc»r  ti»M 
^\i  avec  voul 

St.  Evaivgij 
I.  Jean. 
19. 

tems-Vd  :  ^i 
oir  (le  ce  raêi 

était  le  pi 
ia  semaine. 

lu  lieu  où 
rétaientassi 

tfermées,^)»! 
craig»^^*^"^ 

>ux,  et  l 
paix  soit  a 
t^y^udilc» 


A  lU 

il  lenr  montra  ses  mains 
«taon  côté.  Les  i>is- 
ciples  doRC  ayant  vu  le 
Seigneur,  furent  rem- 
plis de  joie.  Il  leur  dit 
encore  :  La  paix  soit 
avec  vous.  Comme  mon 
Père  m'a  envoyé,  ainsi 
je  vous  envoie.  Apr^s 
ces  paroles,  il  souffla 
sur  eux,  et  leur  dit  : 
Recevez  le  Saint  Es- 
prit: les  péchés  seront 
{«mis  à  ceux  à  qui 
vous  les  remettrez;  et  ils 
fieront  retenus  à  ceux  à 
qui  vous  les  retiendreas. 
Thomas  Tun  des -douze, 
appelé  Didyme^  n'était 
point  en  leur  compa- 
gnie, quant  Jésns  vint. 
C'est  pourquoi  les  au- 
tres Disciples  lui  di- 
rent ;  Nous  avons  vu  le 
Seigneur.  Il  leur  ré- 
partit ;  Si  je  ne  vois  la 
Marque  des  clous  dans 
ses  mains  :  si  je  ne 
porte  mon  doigt  sur  les 
Mroits  de  son  corprt, 
où  il  a  été  cloué,  et  si 
ene  mets  ma  main  dans 
on  côté,  je  n'çn  croirai 
ien.  Huit  jours  après 
mme  les  Disciples 
talent  encore  dans  la 
îaison,  et    Thomas  a- 


eux 


'■Ué  entra. 


Et  cùtn  hoc  dixisset» 
Oi<tendit  eis  luanus,  et 
iatus.  <j»avisi  Mint 
ergô  disCipuli^  viso 
Domino.  î  >'i\it  ergè 
eis  iterùm  :  Pax  vo« 
bta.  Sicat  misit  tne 
Pater,  et  egc»  niitto 
vos,  HfBC  rxxm  -di- 
xisset^  in^ufflavit  :  et 
dixit  eis  :  Ac(  ipite 
Spiritum  Sanctum  : 
quorum  reanseritis 
{>eccata,  remittuivtur 
eis  ;  et  quorum  reti- 
nucritis,  retenta  sunt 
Thomas  autem,  un  us 
exduodecim,  qui  di- 
citur  Didyrou*,  non 
erat  cum  eis,  quando 
venit  Jésus.  iJixe- 
runt  ergô  ei  alii  disci- 
puli:  Vidimiis  Domi- 
num.  llle  autem-  di- 
xit eis  :  Nisi  videro 
in  maiiibus  ej  us  ûxu- 
ram  clavorum,  et  mit- 
tam  digitum  meum  in 
locum  clavorum,  et 
mittam  manum  meam 
in  latus  ejus,  non 
credam.  Et  postdies 
octo,    iterùm     «ran<: 

B  b 


I  H 


S&if  LE  DIMAKCHK  DE  Qir^if/ AfODd, 

discipuli  ejus  intùe,  et  1«»  portes  étant  fermées, 

Thomas  cum  ei8   Ve-  «t  «5  tenant  debout  au 

nit  Jésus  januis  clau-  ™''*«".^  «"*'  '^  *^"«'  ^'^  : 

.    .  .V.  .  1.  l<a  paix  8oit  avec  vous. 

et  dixit  :    Pax^  vobis.  Porte  ici  ton  doigt,  et 

Deindedicit  Thomas:  regarde     mes    mains; 

Itifer   digitam    tuutn  mets  ta  main  dans  mon 

hùc,   et  vide    manus  côté,  et  ne  sois  point  in- 

meas,  et  affer  manuffl  ^'^^"^^'  ma.s  fidèle^ 

'    .       *^    •     I  *  i  homas  répondit,  et  lui 

tliaro,  et  mitte  m  latus  ^it  :  Mon  Seigneur,  et 

ineum:    et   noli  esse  mon  Dieu.    Jésus  lui 

incredulus^  sed  fideUs,  dit  :  Thomas,  parce  que 

Respondit     Thomas^  tu  m'asi  vu,  tu  as  cru  : 

et  dixit  ei  :   Dominus  ™«"8  bienheureux  ceux 

meus,  etDeusmeus.  ^"'  ^T"*  «^?/  ""''^ 

XX.   ...   1  /^  •  VU.     Jésus  a  fait  encore 

Dixit  ei  Jésus  :   Quia  ^  la  vue  de  ses  Disciples, 

vidïsti  me,     Thoma,  beaucoup  d'autres  mi- 

credidisti  :  beati   qui  racles  qui  ne  «ont  pas 

non  Vîderunt,   et  crc-  écrits    dans  ce   Livre. 

diderunt,    Multaqui-  Mais  ceux-ci  sont  écrits, 

dem  et  alia  siffua  fecit  ^^"  ?"«  ^°"«  ^Jf;'*^, 

ï  *^    ^    j-  que  Jésusest  le  Christ 

Jesusmcouspectudis-  f^^^^^  qj^^,^  ^^  ^„,^0 

cipulorum      suorura,  croyant  vous    ayez  la 

quce  non  sunt  scripta  vie  en  son  nom.* 

in  Hbro  hoc,  Haec  au- 

teni  scripia    sunt,  ut  credatis,    quia  Jcsusj 

esiChritus  Filius  Dei  et  ut  credentes,  vitaml 

lia*  eaûs    in  ncmine  ejus.  * 

Le  Crbdo,  pi^ge  66. 


*  L*aD  96  de  N.  S.  Saiot  Jean,  resté  seul  den  Apôtres,  écrifij 
«on  Evungilf  à   lu  prière  des    Evèques  d^ Asie,  pour  réfui^rl 
licrétiques  de  ce  teL>8-ll,  qui  prétendaient  que  J.  C.  n^était  qu'oij 
uf  domine.     Aussi  te  Saint  Ap6trefl'aaa«iîie>tH)  principalen 


f 


rapf  orier  tes  pBii<>lft  io  Sauveur,  qui  prouvMl  m  divioitil* 


SEIGN 
notre 
b"eies  saini 
!y stères  qui 
l^^z  donné-/ 
Jortifîer  dai 
"»    notre 
^ou8  soient 


s, 

?, 

fermées, 
çboui  au 
leur  dit: 
ycc  vous. 
Thomas  : 
doigt,  et 
i    mains  ; 
dans  mon 
9  point  in- 
s  fidèle.- 
ndit,etlui 
ieneur,  et 
Jésus  lui 
t,  parce  que 
tu  as  cru  ; 
jreux  ceux 
sans  avoir 
31  fait  encore 
es  Disciples, 
['autres  mi- 
ne «ont  pas 
j  ce    Livre, 
i  sont  écrits, 
^U8   croyiez 
\%i  le  Christ 

u,  et  qu'eu 
U8    ayei  la] 

om.* 

quia  «' 
lentes,  viiftwl 


À   LAMB88E.       .  556 

Offehtoirb. 
Un    Ang;e    do    Sei-        An^elug       Domini 
yneur  descendit  du  ciel,  descendit  de  cœlo,  et 

est  reasuscité,  comme  il   V»?"^  .  qwœritis,  sur- 
Pavait  dit,  ÀUeluîa.         rexït  sieat    dixit,  al- 
léluia. 

Secrète. 

SUSCIPE  irtune- 
ra.  Domine  quœ. 

16.  aon«   que    voirez-  ^^  exuitantlS  Ec- 

irlige  vous  offre  dans  sa  ^i     •  . 

iote:    et    eomn^e  vous  clesiœ  ;  etqui  causam 

êtes  le  sujet  d'une   si  ^?"^»  gaudii  prœstitis- 

grande  allégresse,   ac^  i'i,  perpétuas  fi  uctum 

eordez-lui    encore     le  concède        laèlitiae 

fruit 

nelie 


s 


EIGNEUR,    recè- 


de la  joie    éter-   Per  etc. 
Par  N.  S. 


la  Pré/ace,  pûge  4^4,  tn  iuPfirimànî  le  mot  dîe* 
COMMUNION.     Jearty   20. 

Mettezici  voire  main,  Mitle    manum   tu- 

et  reconnaissez  la  placé  am,  etco«nosce   loca 

des  clous,  alléluia  :  et  clavorum;     alléluia  : 

point  incré-  x       i-          .          ,  , 

fidèle,  allé-  ^^  "®" «»»^  increduius 


ne  soyez 
dale,  mais 


ittia,  aileluia. 


POSTCOM 

SElGNEURquiêtes 
notre  Dieu,  faites 
Igue  les  saints  et  sacrés 
lyslères  que  vous  nous 
ivez  donnés  pour  nous 
fortifier  dans  la  grâce 
i»  notre  réparation, 
ïous  soient  un  remède 


sed    fidelis     alléluia^ 
alléluia. 


lU  D  11  4  V>  j 

nosTer 


MUNION. 

U.^StJMUS, 

Domine    Deus 

r,  ut  sacrosanc- 

tà  mysteria  qua^    pro 

reparationis     nostras 

muniniine    contulisti^ 

BbS 


!l 


S86  liB  DIMANCHI    Dl     QUjiSI  MODO, 

et  prssens  nobis  re-  pour  le  présent  et  pour 
médium  esse  facias,  l'avenir.  Nous  vous  en 
et.futurum  :perDo-  ^^UZ£T 
minum. 


A   VEPRES. 

ttê  Pieaums  du  Dim,  dt9  Rsm,  page  73,  «rat  U  tente  Ânu 
Alléluia,  Alléluia,  Alléluia»  qui  se  dit  en  entier  devant  a 
Sprdi  if 9  Puêumef» 

Capitule. 
j^HARISSlMI  ; 

^^omne  quod  na- 
tumestexDeo  vin- 
cit  mundum  :  et  hœc 


1.  Jean,  6. 


IkM ES    bien-aimés  ; 


Tout  ce  qui  est 

n<|  de  Dieu  est  victo* 
rieux  du  monde  j  et  ce 
qui  remporte  la  victoire 

est  Victoria  quœ  vin-   sur  le  monde,  c'est  ne 

cit     mundum^    fides   trefoi. 

iiostra. 

A.  Deo  gratias.  r.     Nous     rendons  | 

grâces  à  Dieu. 

HYMNE, 

Dcœnam  Agni   ■pREPARONS-nous 
-,  M  Providi,  ^  au  souper  de  1  A- 

fr-w-V       ,,  f  1.      ffrieau.etrevetons-n 

Et  stolis  albia  candi-  g^   ,^'  ^^y^^   blancî 

dî,  ^      après  avoir  passé  la  meri 

Post  transitum  maris    rouge,  chantons  la  vie 
Hubri,  toire   de    J.   C.    noir 

Christo         canamus   R»!,;     ...      .     ^^ 

■  jj  .      .   *  C  estluidontîecorp 

rrincipi.  très-saint    immolé   sui 

CujUsCorpUftSanc-  pautel   de   la  croix,  ei 

tisftimum,    '  baigné  de  son  sang  pré 

In  arâ   Crucif  torri-  cieux,  nous  feit  viv~ 
duma 


Jésus-Chri 
faut  du  toiiib] 
C'eut  victoriel 
^'';  il  enchal 

^0  et  nous 
ïei. 


^I>îei,,  Cri 
>"tes  choses, 
»«e  aaijite  de 


pour  Dieuylorsque  nous  Cruore   perfttsumsa* 
y  participons»  ci-q^ 

Gustanda^      irivimua 
Deo. 

C'est  ici  la  Pflinue  qui        Protecti      PaschsB 
nous  met  véritablement        vespere 

à  couvert  de  l'Ange  ex-  ^  dévastante  Angclo, 

tenniimteur*et  nou«dé-  r*  •      .     •    • 

livre  de  la  cruelle  t^-  Erepu  de  dunssimo 

wiiriie  de  Pharaon.  Piiaraoni»  imperjo. 

JéHU4  Christ e»t  donc       Jani  Pascha    non* 
lui-même l'Aifnt«aiiPaM-       trum  Chri>*lUi  cfctj^ 

cal  cfui  a  éié  iiunioîd  Qui  i.nmoialu»  AgllU» 

pour  nom  ;  et  m  clitfir  "      i  • 

innocent©    e*i   1«  puni  r,.      *.,  ,. 

iin«  U*v»in  di.  iHniiicô.  SincoiitaU«  assyma, 

rifé  H'i'^i  «  om^rt  /i  ion  tiàw  rju»  ul^lata  eit» 


0  victima  d'un  prix 
infiiîi,  j)Hr  laquelle  lei^ 
mu^a  de  Tenter  ont  été 
lfiri^»h»H,  |(*n  captif  ra» 
eheré'j  oi  ia  vie  rer^due 
aux  pécheurs  ! 


O  verè  digna  Hoi» 

tin, 
Per  (jUBm  fracta  gant 

tattaraj 
Redempta  plebscap^ 

tivata, 
Reddila  vitae  praenifa. 

Consurgit  Christuîj 

tutnuk), 
ieut  victorieux  de  Peu-   Victor  redit  de  bara* 

thro, 
Tyrannum      trudens^ 

vinculo. 
Et    paradisum   rese- 
ran*. 
O  Dieti,  Créateur  de   Qnaesuinus,       auctor. 
utes  choses,  dans  cette        omnium 

B  b  3 


Jésus-Christ  çort  vi- 
JTant  dti  tombeau  :  il  re-^ 


Br;  il  enchaine   le  ty- 
m  et  nous  ouvre   le 


)ie  saijtte  de  la  fête  de 


55S  LE  DIMANiSfrfe  DK  QUASIMODÔ, 

In  hoc  Paschali  gau-    Pftque,  défendez,  nous 

dio, 
Ab  omni  inortis  iii> 

pet< 
Tuum  défende  popu- 


VOU8  en  conjuroni»,  dé* 
fendez  votre  peuple 
contre  touten  les  atta- 
ques de  la  mort* 


lum. 
.   Gloria  tibi)  Domi- 

Qui  surrexisti  à  mor- 
tuis, 


Gloire  à  vous,  Soi- 
gneur^^qui  êtes  ressusci- 
té d'entre  les  morts  ; 
«çloîre  î\n  Père  et  au 
Saint  Esprit   dans    les 


y. 

nous, 
luia. 


Demeurez   avee 
Seigneur,    aile- 


R.  Parce  qu'il  se 
tard^  alléluia*. 


fait 


Cum  Paire  et  Sancto   siècles  éteruela.    Ainsi 

Spiritu^  soit-il. 

In  sempiterna   sœcu- 
la.  Amt^n. 
v.  Mane  nobiscum^ 
Domine^       allé- 
luia. 
B.  Quoniam  adves- 
perascit^  alléluia, 

A    MAGNIFICAT* 

Ant.  Post  dies  octo.       Ant.  Huit  jours  après 

ia.nui»clau!?i8,  inffres-  sa   résurrection,  Jésus 

sus  Dominus  dixit  eis  vintle«  partes  fermée., 

J/  ,  .       Ail  1   •  et  dit   a  ses  disciples: 

Fax    Yobis.  AUelum,  j^^  paix  soit  avec  vous, 

alléluia,  alléluia,  alléluia. 

Canùifue  Magnificiit,  fag€  ts» . 

Ani^  Post  diés  oc-      AnU  Huit  jours  après, 
to,  etc.  &c. 

QRAISON. 

/ESTA    qu8B- 

sumus,  omnipo-   ~r  ,  .•      ,-    -  .     njpn 
-'^      rk  „*  !^„:   uijisençorde.     a    l/Wï 

^tns  De  us  :    ut  qui  "'^"     ^  ^    * 


à   eOMPUEta 


loot-puissanty  qu*ajant 
achevé  de  célébrer  ces 
jours  consacrés  au  mys- 
tère de  la  Pâque,  noi  s 
en  conservicMis  toujours 
l'esprit  dans  nos  ac« 
tien»,  et  dans  toute  la 
conduite  de  notre  vie. 
Par.  &c.     ' 


65» 

Paschalia  fcsta  père- 
ginaus  :  haec,  te  lar- 
giente,  movibus^  et  vi- 
tfi  teneamus.  Pter  Do- 
miiium  nostrum  Je- 
sum  Christum. 


rez   avec 


A  COMPLIES. 

Tout  se  dît  eomme  au  Dimanche  de$  Rameaux,  pa/fe  S7,  r«.. 
ttpté  et  qui  iuh  i  au  lieu  de   i*Ant.  Miserere,  on  dit   i*Ant- 
Alléluia,  Alléluia»  Alléluia. 

Au  lieu  de  la.  dernière  strophe  de  l* Hymne  Te  lueif,  01»  dit 
Glof iik  tibi  Domine,     comme  ci^deetui  «  V Hymne  dt  Vêpree^ 

à  la  fin  de  l*Ant.  Salva  nos,  aprit  Nunc  dimitiii,  on  ajoute 
àlieliua  ',.  puis  i^ Oraison  V\%wz,  page  97  il  PAnt,  Re^jina 
coeli,  page  igj. 


^ 


LES  PSEAUMES 

DE  LA  PENITENCE. 

Ant.  Ne  vaus  louve-  c/4nf»  Ne  reminU- 
Bez  pas.  caris» 

PsEAUME  6. 

L*dme  languitsante  et  troubUe  t'adretie  à  Dieu,  cûmme  tin 
mtadt  à  ton  médecin.  Elk  souptte  et  pleure  devant  lui,  et  il 
exauce  »a  prière. 


SEIGNEUR^  ne  me 
reprenez  pas  dans 


DOMINE,  ne  in 
tuioretuoargtt- 


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&60  us  PtEAUMEâl 

*s  me  ;  neque  in  ira  votre  fureur  ;  et  ne  ne 

tuâ  corripias  me.  châtiez  pas  dans  votre 

'^  colère. 

Miserere  meî.  Do-  ^  ^yez   pitié  de   moi, 

Mine,  quoniam   infir-  ^^Î^^TkÎ  P*'''^^^"*'  J^ 

''  ^  8UI8  raible  :  guerissezr 


sana   me,    ,„ç,i^    Seigneur,    parce 


mus  sum: 

Domine,        quoniani   que  me  mei  os  sont  é- 
conturbata  sunt  ossa  branles; 
tnea  : 


Et  anima  nica  tur- 
baia  est  valdé.  sed  tu. 
Domine^  ugquequù  ? 


Et  que  mon  âme  est 
dans  un  grand  trouble: 
mais  vcMig,  Seigneur, 
jusqu^à  quand  ff^rejs- 
vous  filurer  eott@  épreu- 
ve? 

Havente  à  moi,  Sei- 
iq;neur,  et  délivr^ss  mnn 
ame;  sauvez-moi  h  cmi* 
se  de  votre  mi>»4ricor- 
do,. 

Car  nul   ne   se  sou- 


Convf  ricro,  Domi- 
meam ;  falvum  me  fac 
propter  miisericédi' 
am  luam. 

Quoniam  non  est 
in  morte,  qui    memor   vient  de  vo^ls  parmi  let 

«ittnîtininfernoau.    I"*''*'^    f    ^"^    ^««^ 
.        ^    •  a^  \  'A        louera    oans    le    tom* 

tem  quis  confitebitur   ^^^^^  ^      '^  y 

(ibi  ? 

Laboravi  in  ^cmîtu       Je  m'épuise  à  force 

meo:  lavabo  per  sin-    de    gémir:    .fe  baigne 

fiulas   nocrcs    lectnm   "^^^»  '»*  ^«  ™^f  P^fT^ 
°  toutes    les   nuitn,  et  je 

Tarrose  de  mes  larmes. 


meum  :  lacrymis  meis 
stratum  mcum  rigabo. 
T urbains  est  a  fu- 
rore  oc  ni  us  meus  : 
inveteravi  inter  om- 
îtes. iiUunicQ»  meo*. 


L'indignation  et  la 
douleur  ont  ob8curci 
mes  yeux  :  j'ai  vieilli 
au  milieu,  de  tous  weft 
ennemis. 


DE   LA  BENITENCE.  561 

Retirez-vous  de  moi,       Discediie  a  me  om« 
vou8toiw  ouvrierad'i-   nés  qui  operamini  ini- 
niquité;  parce  que    e   quitatem  ;     cjuoniam 
Seiffueur  a    eco4ité   la   ^        ,     •/     i\ 
wik  de  mes  pleurs.  exaudivit  ^   Dominus 

voce  m  ne  tus  mei. 

Leâeig»neur  a  écou-  ExaudivitDominus 
té  ma  prière  ;  le  Sei-  depreciitionem  me- 
griieur  a  exaucé  mes  a«i  :  Dominus  oratio- 
^^^^'  neni;    meain      susce* 

pit. 

Que  tous  mes  enne-  Erubescant  et  con- 
mis  rougissent,  et  soient  turbentur  vehementcr- 
saisis  de  frayeur  :  qju'ils.  amnes  inimici  mei  ;. 
prennent  promptement  conv^rtantur  et  eru- 
^fuite  et  qu'ils  soient  j^g^^^^  valdè  velo^ 
couverts  de  hoate  et  de  . 
confusion.^  citer. 

PSEAUME    31.. 

Retour  vers  Diêu  par  une  sincère  ronveraian.  î)ieu  est  no^ 
ire  refuge  dans  tous  non   maux.    Affliction  des  mécbans  :  joie' 


iisjitstei» 

HEUREUX 
dont 


ceux 
;es  iniqui- 
|tés  sont  pardonnées  ;  et 
dont  les  péchés  sont 
effacés. 


Heureux  l'hommo'  à 
|q.ui     le    Seigneur    n'a 


EATL  qaorunv 
remissaî  sunk 
iniquitates  ;,  et  quoi^ 
rum  tecta  sunt  pec* 
cata. 

BeatusTircuî  n^Xk 


t^ui    .c    o^jçncu.    na  j^p,;^tavit     Domînus. 

point  impute  SO&  pèche;  »«"!'»'"'''      -^v/^mmu^is 

et  dont  Pesprit  est  ex-  peccatum  ;  nec  estlOi 

|empt  de  dissimulation.,  spiritu  ejus  dolup. 

Parce     que   je    n'ai  Qnoniam  tacui^  il»- 

point  avoué  ma  feute,  yeteraverunt         ossa* 

le  mal    s^ést    invétéré  j^ea,  dum  clamaremi 

dans  mes  os,  et  je  pous-  ^^^^  jj^^ 

Isaisdes  cris  la  nuit  et  «•^»^'*  "*^* 


■  )i 


, 


!     I 

\  '  I 


: 

i 


562  U:8   P8EAU  MES  . 

Quoniam  dieac  Car  votre  main  B>8t 
nocte  gravata.est  su-  appesantie  sur  moi  du- 
per me  inai\u$  tua;  [anl  le  jour  et  durant 
'^  .  _  la.  nuit  :mon<  péché  me 
conversus  sum  in   œ-  ,        Jj^  jana  la  cC! 

rumna,  dum   coiifigi-   nièrè  affliction;  c'était 
tur  spina..  pour    moi     une  épine 

q<ui  me  causait  les  dou- 
leurs les  plus  cuisantes. 
PelictummeumiCO-    «  Enfin  je  vous  ai  con- 

m  ^  4-u*  V  •  4.  tessé  ma  laute,  et  ie  ne 
fçnituin  tibi  leci  ;  et.  „^„^^.  •„.'•/  "^ 
P  .       .,.  '        vous  ai  point  cache  mon 

uijustitiatn  meav  non   iniquité. 

ab&condi. 

Dixi.;     ConfUebor       J'ai  dit  :  Je  confes- 
adversuinme    injusti-   ?erai    moi-même   mon, 
Uammoî^m  Domino;    '"J"^^'^^  «",  Seigneur: 
7.  •  •  .•   •       •       et   vous  nvavez  remis 

et  tu  remisisti  impie-   l'impiété  de  mon  crime, 
tatem  peccati  mei., 

Pro  hâc  orabit  ad 
teomnis  Sanctus^  in 
tempor.e    ogportuno* 


Yerumtafnen  in  di- 


C*est  pour  cela  que 
tous  le»  Saints  vous 
adresseront  leurs  priè- 
res, dans  le  tems  pro- 
pre à  trouvçr  miséri- 
corde. 

Et  lors  même  que  les 


luvio  aquarun^     mul-  grandes  eaux  déborde- 

tarum,  ad    eum   non  ""ag^^f  u^l  "ï"'"'^"*'"*' 

approximabunt  pasjug'iu 

Tue»       refuglum  Voug  êtes    mon  re- 

meum  à   tribulaiione  fuge  contre  l'affliction! 

qua;  circumdedit  me  :  ^}  ™®  ^f  presse  î   0 

i«»u»«:^     r«««     ^^..^  Dieu,  qui  êtes  ma  loie, 

exultatiA    mea,<   erue  a^i-         ^  '  ^      *^    J' 

V     .           j     .-1  delivrez-moi  des  enne- 

me  a  circumdantibiw  mig  quimlenvironusnt. 
me. 

Intellectum        tibi  Je  vous  donnerai  Tinr 

d^bo,  et  iastruam   te  telligence,    [me  ditçs- 


MB  tÀ   PSHTTENCE. 


ses 


tous]  et  je  vousemei-   in  via  hâc  quâ  gra- 
gnerai  Ift  voie  par  la-   tijeris  :  firmabo  auper 

\".     w<.f  "^**  ■""■   te  ocirio»  meos. 
cher  :  j  arrêterai  mes  re* 


^rds  sur  vous. 

Ne  devenez  pas  sem- 
blables au  cheval  et  au 
mulet,  animaux  sans 
raison. 

Serrez  avec  le  mords 


Nollte  fieri  sicut  e^ 
quusetmulus  quibus. 
non  est  intellectuss 

In  camo  et  frœno 


et  la  bride  la  bouche  de   maxiIJas  eoruin  conB^ 
ceux  qui   ne    sappro-   4^:..,,^  .    ^.  •   „^^  .,^ 
chent  ?a8  de  vous.*^*^         ^'»"S«  '    ?**\  ^^^  **P- 

Les  fléaux  préparés       Mulia  flag,ella  pec» 

au   pécheur    sont     en  catoris  :      speranteni' 

g^rand  nombre  :  mais  la  ^^^^^  j^  Domino  mi- 
mnéricorae  environne-         •       j»         •  j 

ra  celui  qui  espère  dans  «Çncordia    circumda- 

lé  Seig^neur.  •^*^* 

Justes,,     réjouissez-        Laetaminî  in    Do^ 

vous  dans  le  Sei|çneur,  ^ino,  et  ex.wlt^te,ju8^ 

et     tressaillez     d  allé-  .;      ^  g|oriamini,  om- 
gresse  ;     et    glorifiez-       *      ^   .         ,    ' 

vous  en  lui,   vous,  tous  nes,  reçu  coraCé 

qui  avez  le  cœur  droit. 

PiBAUMB  S7.  Domioe  ne  ia  ^rore^  page  303« 
¥.%MMJHj*  00«.  Miierere  nei,.  Oeui,  page  SKI. 

PSEAUME  101. 

Le  Prophète  $* afflige  devant  Dieu  à  la  tme  de  le^  maux»  et 
ht  en  demande  la  guériton  :  exultent  modèle  pour  une  om* 
pénitente.     Prière  pour l*Egiite. 

SEIGNEUR,^  écou-  "M^OMINE,  exauc 
tez  ma  prière,  et  JJJp  di  orationeift 
jue  mes  cris  s'élèvent  ^^am  ;  etclamor  me- 
jusquàvous.  usadtQveniat. 

Ne  détournez  pas  de      Non  avertaa  fecieia 
moi  votre  visage:  ea  BbC 


,  I 


iQ4  LIS  PgfiAUMBS 

tuam  à  iT^e:    in   qua-  quelque  jour  que  je  sois 

cumquedie    tiibulor,  clan»  rafflict ion,  prêtez 

inclina  ad  me  aurcia  l'oreille  à  ma  voix, 
tuam. 

In  qiiâcumque  die  En  quelque  jour  que 

invocavero  te,    velu-  je  vous  invoque,  Imtez- 

citer  exaudi  me.  vous  de  u.  exaucer. 

Quia  dffecerunt  si-  Car  mes  jours  se  sont 
eut  fumus  dies  mei,  et  évanouis  comme  la  fu- 
ossa  raea  sicut  cre-  ""^^  ;  et  mes  os  sont 
miuin  aruer.unt.  devenus  secs  conrme  le 

bois   dont  on    se    sert 
pour  allumer  le  feu. 
Percusçus   sum   ut       J'ai  été  frappé  com- 
fœiuim,    et  aruit  cor    me  l'herbe  qui  tombe 

ineum  ;    quia  oblitus    ««"«  la  fiiulx    et  mon 

\  cœur    8  est    dessécher 

sum  comedeiepanem   p^^^^  ^^^  j.^;  ^^^yj^  j^ 

meum.  .  ^  manger  mon  pain. 

A    vocq     geraifûs        Mes  os  tiennent  à  ma 

mei,    adhaesit  Qs  me-  peau,  â  force  de  crier  et 

um  carni  mpae.  de  gémir. 

Similis  taetus  sum  ,  .'{^,  s"'^ -d^^^n»  se™- 

,,.  ,.,     ,.    •  blable  au    pélican    des 

pelhcano  s^olitudinis  :  ^^serts,  et  au  hibou  qui 

foetus  8um  sicut  nyc-  fait  sa  retraite  dans  une 

ticorax  in  domiçilio'.  maison  solitaire  et  rui- 
née. 

Viiiilavi  ;  et  factus  ,  «^^  P^sse  la  nuit  sans 

sum  sicut  passer  soli-    ^'''"''''  etjesuiscom- 
^,  me  un  passereau  qui  est 

lariu»  m  tecto.  tout  seul  sur  un  toit. 

Totâ  die  exprobrr-  Tout  le  jour  mes  en- 

bantmihiinimici  mei;  n?™is  me  couvrent  dop- 

.         .  ,      ,  ,_      .  probres  :    et  ceux  qui 

et  quijaudabant  me,  |„^   ,^„^-^„4  autrefois, 

advet-suiï);    me   jiua-    œe^  chargent  à  présent 


DE   fcà   PBMITENOE.  BCS 

Fliroe  que  je  mange  Quia  cinerem   tan- 

Is^  cendre    comme    ie  quam  panem  mandu- 

pain  ;    et  que  je  mêle  ^^^^^          ^^      ^^Uj^^ 

mes   larmes   avec  mon  n  /   _.. 

breuvage.  «'^^  ^""^  "^*^"  ™'*- 

cebam. 

Je  sens  le  poids  de        A  facie  irae  et  indi« 

votre  colère  et  de  votre  grmtionis  tuœ  ;     quia 

indignation  ;  parce  qu'-  eîevans  allisisti  me. 
en  m'éle  vaut,  voua  m  a- 
vez  laissé  tomber  avec 
plus  de  violence.  ^   ^ 

Mes  jours    se    sont        Dies  mei  sicut  um* 

évanouis  comme  Tom-  ][)ra      decIinaveriHit  ; 

bre  ;  et  je  suis  devenu  ^^  gj^^m   fenum 

sec  comme  Iherbe.  „  _•  ° 

Pour  vous,  Seigneur  Tu  autetn,  Domi- 
Kous  demeurez  éternel-  ne,  in  œternum  pér- 
iment, et  la  mémoire  niajies  ;  et  memoriale 
de  votre  nom   passera^^jy^    in     generatio- 

dâge  en  âge.  .         °    .. 

^  ®  nem  etgenerationem. 

Vous  vous  lèverez  en-»  ^l  u  exurgens^  rai- 
I  fin,  et  vous  aurez  pitié  sereberis  S  ion  ;  quia 
deSion;  puisque  le  tems  tempus  raiserendi  e- 
d'avoir  compassion  d'-  jus,  quia  venit  tenir 
elle,  le  tems  que  v<>"*  pug 
ayez  marqué,  est  venu.    " 

Car  les  pierres  de 
Sion  sont  chères  à  vos 
serviteurs  ;  et  ils  s'at- 
tendrissent sur  ses  rui- 
Ues 

Les    nations    crain- 
Idront  votre  nom,   Sei- 

Sneur  ;  et  tous  les  Rois 
e    U.    terre  rendront 
komoia^<3  à  votre.gloiret 


Quoniam  placue- 
runtservistuis  lapides 
ejus  :  et  terra;  ejur 
miserebunlur. 

Et  Umebunt  gente» 
nomen  tuum,  Domi- 
ne ;  et  amnes  reges 
terrée  gloriam.  tuanié 


il 


M 

i 

I: 


1     i 


Quta        œdifica ,  .t  Parce  que  Te  Seigneur 

Dominus  Sion  ;  et  vi-  wbjltira  Sion  ^  et  quMl 

debîtur  in  glorift  «^^g^*  ^^»*-  ^«"«  «•  ™a. 
suâ.                        ^      ' 

Respexit  in  oratio-  II  a  eu  égard  à  la 

ncm    humiiium;     et  prière  des  humbles  ;  et 

Hon    sprcTÎt  ppecem  >J  n'a  point  méprisé  leur 

^^^.,^  demande, 
eorum. 

Scribantur  hœc  in  ^  9"^  «^«^  ""^^^  ««'««^ 

..              I*  «fi  écrites  pour  en    trans- 

generatione     altéra  ;  ^^^^^^  j»;  ^^^^^^^  ^  ,^ 

et  populus  qui    créa-  postérité  ;  et  le  peuple 

bitur,    iaudabit    Do-  qui  sera  créé^  louera  le 

minum  ;  Seigneur  ; 

Quia  prospexît  de  Parce  que  du  haut  de 


son  trône  saint  il  a  jeté 
(es  yeux  sur  nous:  le 
Seigneur,  du  haut  du 
ciel,  a  regardé  sur  la 
terre. 

Pour  écouter  le  gé- 


excelâo   sancto  suo 
Dominus  de  cœlo  in 
terram  aspexit  ; 

Ut  audiret  gemitus 

connpeditoruinj         ut  missemens  des  captifs,  et 

solveret    filioa     inte-  tirer  des  liens  les  enfcns 

remptorum  ;  f  *^««*  ^"'  ^"*  ^^^  "" 

wK             *..      .    ..  à  mort. 

Ut   annuntient   in  ^^^  ^„»ji^  célèbrent 

Sionnomen  Domini,  le  nom  du  Seigneur  dans 

et  laudera  ejus  in  Je  Sion,  et   se»  louanges 

Tusalem  ;  dans  Jérusalem  ; 

In  conveniendo  po*  •              ,            , 

1       .                     '    .  Lorsque  les  peïiples 

pulos  in    unum  ;    et  et  les  Roia  se  réuniront 

peges,  ut  serviant  Do-  dans  son  (înceinte,  pour 

inino«  servir  le-  Seigneur. 

Respondit  ei  in  via  Yotre  serviteur  vous 

Tirtutis  sucB  ;    pauci"  a  dit  a:  milieu  de  sa 

^temdierumaiegruin  ^^^^^  -  Faites-moi  voir 

uuntia  miku  i» brièveté  de  mesiouïs. 


>8  soient 
\  trans- 
nir  à  la 
e  peuple 
[ouera  le 


DE  LA  PENITENCE  56T 

Né  me  retirez  pas  du  Ne   revoces  me  in. 

monde   au    milteii    de  dimidio   dierum  meo^ 

mes  jours:   vos   années  •      o-4Mierati.i- 

dareront  d^ns  la  suite  ^^"^  '  ,  '"   S^"eratiu. 

de  tous  Us  Ûges.  "«""  «^  geuerationenk 

anni  tui. 

Seigneur,    au    Qom-  Iiiilio  tu>  Dominei 

mencement  vous   avez  terrain    fundasti  ;    et 

créé  la  terrer    et  les  opéra    manuuni 

«eux    sont    1  ouvrage  ^„^  „„„*  ^^i; 


tua- 


do  vos  mains. 

Ils  périront,  maift 
vous  demeurerez  ;  ils 
vieilliront  toua  comme 
un  vêtement* 

Vous  les  changerez 
comme  un  manteau,  et 


célèbrent 

Ineur  dans 

louanges 

Il  y 

Is  périples 
Iréuuiroflt 

inte,  pouF 

Heur. 

teur  voua 
i\x  de  sa] 
•moi  voir! 
lesjcMiïs^i 


ils 


Ipsi  peribunt,  tu 
autem  permanes  ;  et 
omnes  sicut  vesiiiDen-* 
tum  veterascent. 

£t  sicut  opertori.- 

um    iputabis  eos,   et 

changeront  de  for-    mutabnntur  :    tu  au- 


me:    pour  vous,    vous  *        *i         •  * 

êtes  toujours,  le  même,  teip  idem  ipsees,    tt 

et  vos  années  ne  finiront  ^^^^  ^^^  "^^n  defacient. 
point. 

I/çs    enfans    de  vos       Pilii  servorum  tuo- 

serviteurs  auront  enfin  rum  habitabunt  ;     et 

une  demeu-e  fixe  ;   et  gç^^^n  ^^rum  in  sœcu- 

leur  postérité  sera  éter-  i,^  ^;*:«.«f„« 

ûellement  heureuse.  ^""^  dirigetur. 

PSASUMB    129. 

Excellente  prière  pour  demander  à  Dieu  le  pardon  it»eê 
I  pkhés  :  exhortation  à  mettre  %a  cên fiance  dane  la  nûtéricorde  du. 
Seigneur, 


DU  fond  de  l'abîme 
Seigneur,  je  pous- 
Ise  des  cris   vers  vous  : 
{Seigneur,  écoutez    ma 
voix. 


DE  profMndis  clà- 
iiiavi  ad  te.  Do- 
mine; Domine^  exau- 
di  vGcem  meam. 


QuQ    vos     oreilles      Fiant    aures    tu» 


1 


I  I 


I 


Ml 


568         LKS   PSEAI/ME8  DE  PENITENCE 

intiMiiJente«,in  vocem    wient  attentives 
deprecationis  ineae. 

Si   iiiiquitates    ob- 
servavcris^   Domine  ;    inmez  noa 
Domine^    qui»  suiti- 
Qebit  ? 


Quia  apud  te  pro- 


à  la 
voix  de  mu  prière. 

Sei<2^neur,8i  vous  exa- 
minez noH  inicjuitcs  à 
la  rigueur  :  q^ui  pourra 
subsister  devant  vous, 
Seigneur  ? 

Mais  vous  êtes  plein 

pitiatioest;  et  prop^  demiséricorde  ;  etj'es- 

f       I             A      J:     .«  pere  en  vous,  Seigneur,. 

ter   legem   tuam  sus-  ^«ause  de  vJtreloi.     ' 
tinui  te,  Uomme. 

Sustinuit      anûna  Mon  âme  attend  Tef- 

mea   in    verbo  ejus  ;  ^^^  ^^  vos  promesses  : 

speravit  anima  rtieaia  "»«« '^™®  a  mis  toute  sa 

T\      •  contiance   dans  le  Sei- 

Dommo.  ç„eur. 

A  custodlâ  matuti-  ' ,  9"^  ^«P»*'«  Y  P""'"/ 

.                  ,         ,  dujouriusfiju  a  la  nuit, 

nâ  usque  ad  noctem  :  Israël  .espère  au  Sei- 

speret  Israël   ia  Dor  gneur  : 
mino. 

Quia  apud   Domi-  Car  le  Seigneur  est 

num  misericordia,    et  P]«'»  ^®  miséricorde  : 

^*         •  «^   «.^.wi   ^»1,.*,  et  nous  trouvons  en  lui 

etcopiosa  apud  euia  „„^  rédemption    sura- 

redemptio.  bondante. 

Et  ipse  redimet  Ift-  C*esx    lui-môme  qui 

i:aël,  ex  v^mnibus  ini-  rachètera  Israël  de  tou« 

quitatibus  ejus.  tes  ses  iniquités. 
PfBAUHK  I4$i.    Domioe,  exaudi,  page  338. 

-4w<.  Nereminiîïca-  Ant.     Seigneur,    ne 

JUS,   Domine,    deli«ta  vous^souvenez  point  de 

Bos..a.  vel  paremuo.  r/Coch",t  ^T^l 

nostrorum  i       n«qu€  ji^ez  plis  vengeance  de 

vuidictam:  «umaa   de  nos  pèches^ 
Beficatis  aoslrib 


icme   qui 
il  de  tou- 

is. 

leur,    ne 

point  de 

de  eelles 

et   ne 

:eaQce  de 


LES   LITAKIIii^  DU  SAINTS.  509> 

Les  Litanibs  obs  Saints,  ci  devant,  f»ge,  ASi* 
Aprii  i*  Agmii  Dei»  on  dit  x 

Christ  écoutez- nouf).  Christe,  audi  nos. 

Christ,  exaucez-nous.  Christe,  exaudi  no». 

Seigneur,  ayez  pitié  Kyrie  eleison, 
de  non». 

Christ  ayea  pitié  de  Christe  eleison» 
nous. 
Seigneur;  ayez  pitié  Kyrie  eleison. 

V.  Et    m   nous  laîs-       v.  Et  ne  nos  indn« 
\m  pas    succomber    d  cis  in  tentationein.  v^ 
a  <cfi(ot.o«  H.  Mali  dé.  ^^  j^^,  4      j 

|llvrez-nou»i  du  mal.  ••m^.i»  uv*  •  luntv, 

^i#«iiiii«tf9.  Dtfui  in  idjiiforluif.  fi«f<r  lél, 

V.  Mon  Dieu,  a^uve^  y,  îàttlvos  facservoi 
|?«8  serviteur»,  «  Qui  tuo»,  r.  J)eus  meus, 
Iwpèrent  ea  vous.  .perant.s  in  te. 

V.  Seigneur,    soyez-  V.  Esta  nobis.    Do- 

lious  une   tour  forte  et  mine^  turrÏH  fortitudi" 

Lprer.able,  a.   Contre  nU.  R.  A  facie  inimH 

p  atta(^ues  de  Tenue-  ç\ 
li. 

V.  Qu'il   ne    pukse  V  Nihilprociatini- 

fien  gagner  contre  nous,  micus  in  nobis.  r.  Kt 

i.  Et  que  le  méchant  ne  fiijug  iniquitatis    non 

apponat    nocere  no- 
bis, 
V.  Seigneur,  ne  nous        V,  Domine,  non  se» 
bitez    pas   selon  nos   cundùm  peccata  nos- 
échés.  R.  Et  ne  nous  ^^^  f^^  j^s    nobis.     R. 
lunissez  pas   comme  le    ivr  0  _  :„: 

quttates  nostias*  retri* 
buasnobis. 


puisse  nous  faire  aucun 
lal. 


içritent  nos  iiiiq^uités. 


â 


570 

V.  Ore.Tfiug  pro  Pon- 
tifice  nostro  N.  r. 
Dominus  conseivet 
euin^  et  beatuiii  fariat 
eum  iii  terrâ,  et  non 


PRI1KK8. 

V.  Prîoni  pour  notre 
Pontife  N.  r.  Que  le 
Seigneur  le  conserve, 
el  qu'il  lui  donne  une 
vie  sainte  et  heureuse 
Bur  la  terre,  et  qu'il  ne 


tradat  euin  inanimam  l'abandonne  point  à  la 

inimicorumiMUS.  discrétion  de  se»  enne- 
mis. 
V.  Oremus  probe-        v.   Prions  pour  nos 

nefactoribus    nostris.  bienfaiteurs,     r.    Dai- 

n  «Ptrlhiierediffiiarc  ?"**'  ^eijfneur,  donner 

».Ketimiieieagiiare,  f^   ^.^    éternelle    pour, 

Domine,  omnibus  no-  récompense,      à     ceux 

bis    bona   facientibus  q„i  nous  font  du  bien 

propter  nom>'n  tuum,  pour  la  gloire  de  votre 

vitam   aîteniam.      A-  Nom.  Ainsi  soit-il. 
inen. 

.  V.  Oremus  pro  ft- 
delibus  dcfunctis     r. 


Y.  Prions    pour   les] 

fidèles  défunts,  r    Sei- 

u  .  1  irneur,  donnez-leur  vo- 

Requiem  œleruam  do.  »^  ^;         ,^^^„^| .   ,, 

naeis.    Domine;     et  ^j„e   ^otre   lumière  le 

hix   perpétua    luceat  éclaire  éternellement, 
eis. 

V.  Requiescant  in        v.  Qu'ils  reposent  ei 

pace.  a.  Amen.  P»^*  *•  ^»"^*  ««»^-»'- 

V.    Pro     fratpibus        v.   Prions   pour  noi 

nostris  absentibus.  &•  frères  absens.  r.  Moi 

Salvosfac  serves  tues,  P»«"»  ^«".^«^  \''^  «^«^ 

Deusmeus,    speran-  viteursqm  espèrent  e^ 

.      .     ,  ^  vous, 

tes  iR  te, 

V.   Mitte  eis,    Do-     ▼.  Seîj^near,  envoyez! 

mine,     auxilium    de  *«">•   votre  secours  dj 

Sancto.  R.  Et  de  Sion  ^^V'®  sanctuaire,  r 

Uiereeos.  iZl     ^' 


excè 
1'"    vous 
ItestoujfMi 
l^rAceet  à 
recevez    f., 

Botre  prier 
■''1  vous 
Jes  chat  ne 
Mu  péché,  f 
âmes  et  c 
autres  servi 
•nfin  rom, 
puissance 
léricorde* 

EXAU( 
ffueur 
humbles  pri 
qwi  s'adress 
jet  remettez; 
de  ceux  qui' 
fessent;  a  fi 
recevions  ei 
Ue    votre 
J pardon  et  la 

S  LIGNE 
parottn 
'es  effets  de 
«éricorde  in 
UPUi.  délivra 


ir  notre 
Que  le 
onHeive, 
une  «nie 
tieureuse 
qu'il  ne 
>int  ù  la 
es  enne- 


PRIERE!.  Bni 

T.    Soijçrieur,    exaii-  v.  Domine,  oxaudi 

eez  ma  prière,     r.    Et  oraliouein    meam.    R« 

(,ue  meH  crin  sY-lôvent  Etclanior  meU8  ad  te 

lusqu  a  vous.  .   . 


o 


Pour  demêHdep  le  pardon  de  ut  pêchh. 

Prions.  Oremiis, 

DifHi,  qui  par  un  TT^EUS,    cui  pro- 

excèt)     (le    bonté  ■  ■                   «      :,^ 

qui    vous    est   propre,  -■-^   * 

êtes  toujours  prêt  à  fkire  i'en  scMiipet  et  parce- 

grace  et  h  pardonner  :  re,    suscipe  depreca- 

recevez    favorablement  tionein    iiostram  ;    ut. 

Botre  prière;  et  faites,  nos  et  omnes  famulos 

•'il     vous    plaît,    que  jy^^g    qu^,^  delictorutn 

ïfn/  »!!;     '  •  r'V^"""  <^atena       constrin^nt, 

du  pèche,  qui  lient  nos  •        ..     ^          •  P^- 

âmes  et   celles  de  vos  miseratio  tuœ  pietatis 

autres  serviteurs,  soient  clemeiiter  absolvat. 
enfin     rompues   par  la 
puissance   de  votre  mi- 
léricorde» 


pour  i\oi 
is.  II.  Moï 
\z  vos  sen 
îspèrent  ei 

-,  envoyez! 
Igecours  d| 
liaire*  R 
Itectioa 


EXAUCEZ,  Sei- 
gneur, les  très- 
I  humbles  prières  de  ceux 
qui  s'adressent  à  vous, 
et  remettez  les  péchés 
de  ceux  qui  vous  leseon* 
I fessent;  afin  aue  nous 
recevions  en  marne  tems 
Ide  votre  bonté  et  le 
pardon  et  la  paix. 

SEIGNEUR,  faites 
parottre  sur    noua 
lien  effets  de  votre  mi- 
séricorde ineffable  ;  et 
nous,  délivrant  de  tous 


EX  AUDI,  quœ- 
sumuN^  Domine, 
supplicum  preces^  et 
Gonfitentium  tibi  par- 
ce  peccatis  ;  ut  pari- 
ter  iiobis  indulgentiand' 
tribuas  benignus,  et 
paceiR.. 

INEPPABILEM 
nobis.  Domine, 
misericordiam  tuam 
clementer  ostende  ,^ 
utsimuLnoB  elà.  pec^ 


j^  Ji 


572  pmiKif. 

tatif  omnibus   exuas,   nos   péchés,    délivrez. 

et  à  pœiiis  qua»   pro  "O"»  *"»»*  ^®»  P^»"^» 
t  .      *^  •    •    .     que  nous   avons  mért- 


DEUS,  qui  culpâ 
oflienderis,  pœ- 
iiteiitid  placariSj  pie- 
ces  popuii  tui  suppli- 


o 


DIË  J     que     les 
_     péché!4  ofreiisent^ 
et  que  la  pénilence  ap« 
paise  ;  écoutez  favora* 
blement  les  prières  de 


cœurs    { 

appliqué 
tion  de  i 
mens,  e 
de  la  c 
ennemis, 
siens  dur 
lité  S0U8 


canlispropitius  respi-  votre  peuple  piosterné 

ce  ;    et  flagella    tuœ  devant  vou$^;  et  détour* 

iracundiœ,    quae  pro  ne«  de  deusus  nos  têtei 

pi^ccatiH  no  tris  mcre-  !^«  fl^"»»  <*«  ^«^^6  co- 

«iUf,  averte.  lèro,   qi.^  iioui  «von» 

Four  h  Papf , 

MNIPOTEN»  Ty^EU  ti»4it.puis8iiftt 


o 


-p.  i*empiierni»l)e-  -^/^  ^^^*'"^'^  ^^^^ 

iiB^i«iooi»Ai.«  fûmiilrt  p*<<édi*  votre  S^rviieiir 

US,    miserere  famulo  j;^^   ^^^^^^^    p^^^^j^.     ^^ 

tuo  Pontiaci  nostro  conduise-le  8elon 
N.  ei  dirige  eam  se-  votre  volonté  dan»  U 
cuu<lùa)tuarncktnen-  voie  du  saiut  éternel, 
tiam  m  viam  salutis  aftn  qu'aspisttS  de  votre 
aelern»;  ut  te  donan-  grâce,  il  i.é«ire  et  ac- 
te, ^'bi  pla^.tacupiat,  compl.sse  de  tout  soa 
*  X  /a'  .  .  ;  *  n  pouvoir  ce  qui  vous  e»l 
et  tota  Yirtute  perfi-  agréable.. 

ciat. 

Ptur  demander  U  Pain* 

DEUSàquosanc-  |^V  DIEU,    q,ul  êtea 

U  desideria,  rec-  >/  l'auteur  des  ^-aints 

♦«.      ..,:!:«*•     *  à.  désire,  des   lustes   des- 

taiDiisiiiaetiustasufit  \  a     ï.  wûur^^^    .. 

ji    çvc^uiiv  geins  et  des  bonnes  ac- f*"'^  «^««nA-r 

opéra  ;  da  servis  tuis  ^i^ns,,  donnez  à  vos  ser^ 

iHam,  quam  mundus  viteurs  cette  paix  que 

dare    non  poteét   pa-  le  monde  ne  peut  don- 

cem:  ut  et€ordanog«  ner  :    afin    q^ue     nos 


Pour 

SEIG? 
lezd 
Esprit  sai 
et  nos  ccBij 
«ervant  da 
chaste,  no 
jons  aussi  a 
la  pureté 
cœur. 

le  Cn 

Rédempteu 

fidèle»,     ac 

âmes  de  voi 

et  de  vos  s< 

Iréniission  d< 

Ipéchés,     af 

^tiennent 

[humbles  pri, 

pon   quVlle! 

ours  souhai 


MGNl 


élivret- 

peines 
is  niéri- 
tnettant. 

lue  les 
ffeiisent, 
»nce  ap- 
;  favora- 
rières  de 
pjosternt 
»i  détour* 

1109     tèt«i 

votre  co« 

Serviteur 

outitl'»   et 
^elon 

d«n»  U 
t  cler»»*»', 
Ide  votre 
ire  et  ac* 
tout  sou 
i  vouse»! 


des  maints 
lustes  des- 
[pnnes  ac- 

d  vos  ser* 

paix  quej 
Ipeut  don-l 

o  ue      nos  1 


PRIERES.  573 

cœurs  soient  toujours  tra  mandat is  tuis  de- 
appliqués  à  l'observa-  djta,  et  hostium  sub- 
tioude  vos  commande-  latâ  ti^rm'lirie,  tempo- 
mens,    et  que  délivrés  ^  .    a  .     :• 

de   là    crainte   de  nos   ra  «nt  lua   protectio- 
ennemis,     nous    jouis-    '^^  tranquiUa. 
eions  durant  nos  jours  d'une  heureuse  tranquil- 
lité sous  \otre  protection. 

Pour  demander  la  pureté  de  PAme  et  du  Corpt, 

SEIGNEUR,   brû-  TTRE  igné  Sancti 

lez  du  feu  de  votre  ^J    Spintus   renés 

Esprit  saint  nos  reins  ny^tros  ctcor  nostrum 

et  nos  cœurs  ;  alin  que  pw                 ,*  4;u:  «««4^ 

iM.-».^»*  ^«„o  ....  «^  r.^  Domine  :  ut  tibi  caslo 

servant  dans  un  corps  '       . 

ichaste,  nous  vous  soy-  corpore  serviamus.  et 

ions  aussi  agréables  par  mundocorde    placeai- 

la     pureté     de      notre  mus. 
leœur. 

Pour  If.»  dmet  des  Fiditea  d/fUntt, 

OOIEU,  qui  êtes  -W^IDELIUM  De- 
le  Créateur  el  le  li  us  omnium  ton- 
Rédempteur  de  tous  les  ^^^  ^^  Redemptor, 
Ddeles,  accordez  aux  .  ,  ..  i*^ 
âmes  de  vos  serviteurs  an^mabus  famuloi  um 
et  de  vos  servantes,  la  famulofumque  tua- 
Iréniission  de  tous  leurs   rum  rcmissionem 

Ipéchés,  afin  qu'elles  cunctorum  tribuepec- 
Dbtiemient  par  nos  catorum,  ut  indul- 
jumbles  prières  le  par-  gentiam,  quam  sem- 
Ion   quelles  ont    tou-    "  .     ^       . 

per  optaveruiit^    pus 

Buppiicutionibus  cou- 
sequantur. 

our  demander  ta  grâce  de  bien  commencer  tt  finir  toute*  nof 

acUone. 

AIGNEZ,      Sei- 

gneur,    prévenir 

ioutes  nos  œuvres   par 


[ours  souhaité. 


A 


CTIONES  nos. 
trasj  qusesumuft 


t  I 


j 
i 


B'7%  TRIERES. 

Domine/     aspira ndo  vos  inspirations, -et  le« 

prœveni,  et  atMuvan-  conduire  ensuite  par  le 

do    prosequere:     ut  «ecouni continuel aevo- 

'  ^^  ..  tre  flrrflce  ;  afin  que  tou- 

xuncta  nostraoratio  tes  nos  actions  viennent 

et  operatip  a  te  sem-  de  vous  comme  de  leur 

per   tncipiat^    et  per  principe  et  se  rapport 

te  cœpta  finiatur.  tent  à  vous    comme  à 

leur  unique  fin. 

Pêur  le»  Vivgn»  et  pour  tet  Mortt. 

OMNIPOTENS 
sempiterne  De- 
us^  qui  vivorum  do- 
ipinaris  simal  et  mor^- 


DIËUtout-puissànt 
et  éternel,  qui 
êtes  le  souverain  mai*' 
tre  des  v^'vans  et  desl 
morts,  et  qui  faites  mi* 


tuorum^    omnitimqne  séricorde  à   tous  ceux 
misereris^  quos    tuos   Q«e     vous    connaissez 
fide  et  opère  futuros  i^^^'^  â*/®  ^"  ?*""*?*! 
essepraenoscis.  lesup.  ^^  j^,.^,  y^^^^^^  œuvres:! 
plices   exoramus,    ut  ^j^g  ^^  Tintercession 
pro      quibus     effun-   de  tous  vos  Saints,  nou 
dere       preces       de-   supplions  très  humble 
crevimus,       quosqiie   ment  votre  infinie  boni 
vel  pnesens  sœculum    d'accorder  la  rémission 

adhucincameretinet,   ^«*°"«  ^^"'•«  P^^««  ^ 
,  «  ^  '   ceux    pour    qui    nou 

velfuturumjaiïi  exu-   ^^^^  ^"^^^^^  ^^os  pri 

los  corpore  «uscepit,  ères,  soit  qu'ils  por 
intercedentibus  omni-*  tent  encore  en  ce  mond 
busSanctistuis^pieta-  le  poids  d'une  chai 
lis  tuœ  clementiâ  cm-  "^^^\^W  ?"  <l»e  dé 
nium  deliclonim  suo^   pouillés  de  leur  corp 

ils  soient  passes  a  un 
rum    veniara    coRse-   ^^t^e  vie.    Par  N. 
quantur:  Per  Domi-    j.c.    r.  Ainsi  soit-i 
num  nostnim  Jesum  Christum,  &c.  b» 
men. 


I 


dieux  nous  exauce. 
Ainsi  spit^il. 


H. 


PRIERES.  575 

V.  Que    Dieu  tout-       v.     Exaiidmt     noi 

C!!!!^^"L.5^ ."J.'.ll"*"!'   omnipotens  etmiseri- 

cors  Dominus.  r.  A* 
men. 

▼.  Et  que  par  la  mi«  v«  Et  fidelium  ani- 
séricorde  de  Dieu  les  mœ  per  misericordiani 
âmes  des  fidèles  défunts  jy^i  requiescant  in 
[reposent   en   paix.     R.  ^     * 

lAinsi  soitMl.  P*^^*     **  -^™®"' 


t-puîssànt  j 

mel,     qui] 
irain  mai* 
ins  et  desl 
i  feites  mi- 
tous  ceux! 
connaissez! 
iu  nombre! 
par  leur  foil 
les  œuvres:! 
ntercessionj 
laintS)  nour 
g  humble- 
ifinie  bonU 
rémissior 
g  péchés  il 
qui    nour 
nos  priî 
ju'ils    porj 
m  ce  roondi 
i'une   chaii 
ou  que  déj 
leur  corps" 
issés  à  unj 
Par  N. 
insi  soit-i^ 

l&C.  R> 


>, 


^^^K^s^ 


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Hge  %9,  Ri 

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87.  5tf 
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*i80.   16c 
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349.  lnK 

971    «e, 

870    4e, 
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StO.  7e 
genv 
ceu] 

S8S.  4e. 
etlet 
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Pfvr 
p|ec( 

386.  Apr 


FAUT£S  A  CORRIGER. 


Hge  Sf.  Rubrique,  et  Aprèf  le  mot  Célébrant  «joutes  ^imU 
Ctficem» 
41«  Avftut  Oremut,  ejoutez  Kine  eleison  plui  bai^ 

ptfre  968. 
87.  6t}.  ii|j;ne  aulieu  de  Domiitr  Wztz  Domnê. 

flSO.  Dant  la  Rubrique  qui  luit  le  v  Chriitua&c  après 
cet  rauif  mêmr  manière  retrancbcB  ceux  ci  :  ia 
tiU  un  pt>n  baiiÊtée.  letquelf  doivent  él<e  placé» 
dan*  ia  lif  ae  «aivante  aprè»  le  mot  OffieimnU  Re<* 
tranchez  également  les  lis  raots  placé»  immcdia- 
tement  avant  POraison  Hetpice. 

280.  16e.  ligue  aprè»  cet  inoii  et  le  êervent  ajoute^ 
//  monte  à  i*<Jutel  et  le  haiie. 

849«  1  me.  ligne  lices  «i'«  avant  que  de  prêcher» 

871    9e,  ligue  de  la  Rubrique  lises  partie  ante'riemre, 

870  4e«  ligne  delà  Rubrique  retranches  If  t  raota  s 
Le  Ssof-Dùcrr  port<t  ;  et  lises  ;  tV  trantporte  au$$i, 

880.  7e  ligne  retranch^'S  cet  niutt  :  tans  êe  mettre  à 
geneutt,  et  lizeK  let  dant  la  ligne  tuivante  avant 
ceujuci  :  i/  encente  ce  qui  ett  offtft, 

888.  4e.  ligne  de  la  Rubrique.  Hetranche s  cet  motft 
tt  Ut  Pûfte.Jlambeaux  vont  à  ia  Sattistie,  Bt  ajou- 
tes let  a  prêt  ceux-ci:  que  te  Clergé  avëft  à  l€ 
Procetsiouy  page  tniVante  ée  ligne  de  la  Rubriquo 
p^cée  avant  Quod  ore  tumptimut  ■ 

386.  Aprèt  le  v.  Chrittut&c.  ajoutes'}  Paiernottef  0§» 
conme  k  la  page  980. 


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JOSEPH  OCTAVE  PLESSIS, 

EvEQUB  DE  Québec,  &c.  &c. 

JS^ous  ajypTOUvom  la  présente 
édition  de  TOffice  de  la  Semaine  SÀiimli 
et  en  recommandons  tusage  anx  Fidèles  de 
ce  ihocèse,  comme  un  excelltnt  moyen  de  se 
bien  pénétrer  de  l* esprit  des  grands  mi/S' 
tères  que  t*on  célèbre  dans  ces  saints  jours, 

iji  J.  O.  Ev.  DE  Québec. 

Québec^  20  Mars,  1816. 


é  !