IMAGE EVALUATION
TEST TARGET (MT-3)
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Hîotngraphic
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23 WEST MAIN STRIIT
WEBSTER, N.Y. MStO
(716) S72-4S03
4^
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CIHM/ICMH
Microfiche
Séries.
CIHM/ICMH
Collection de
microfiches.
Canadien Instituts for Historical IVlicroreproductions / institut canadien de microreproductions historiques
Tachnical and Bibliographie Notaa/Notes tacliniquas et bibliographiquas
Tha Inatituta haa attamptad to obtain tha baat
originai copy availabla for filming. Faaturaa off thia
copy which may IM bibliographically uniqua,
whicli may altar any of tha îmagaa in tha
raproductïon, or which may aignificantiy changa
tha uaual mathod of filming. ara chacicac! balow.
□
D
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D
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D
Coiourad covara/
Couvartura da couiaur
I I Covara damagad/
Couvartura andommagéa
Covara raatorad and/or laminatad/
Couvartura raatauréa at/ou pallicuiéa
I I Covar titia miaaing/
Le titra da couvartura manqua
□ Coiourad mapa/
Cartaa géographiquaa an couiaur
Coiourad init (i.a. othar than blua or biack)/
Encra da couiaur (i.a. autra qua blaua ou noira)
I I Coiourad piataa and/or iliuatrationa/
Planchaa at/ou illustrations an couiaur
Bound with othar matariai/
Ralié avac d'autras documenta
Tight binding may causa shadowa or distortion
along intarior margin/
La re liura sarréa paut cauaar da l'ombra oc da la
diatortion la long da la marge intérieure
Blank ieavea addad during reatoration may
appaar within tha text. Whenever possible, thèse
hava been omitted from filming/
Il se peut que certainea pages bianchea ajoutéaa
lors d'une restauration apparaiaaant dana la texte,
mais, lorsque cela était possible, ces pagea n'ont
pas été fiiméaa.
Additional commenta:/
Commentaires supplémentairea,-
L'Institut a microfilmé la meilleur exemplaire
qu'il lui a été poaaibia de ae procurer. Les détails
de cet exemplaire qui sont peut-être uniques du
point de vue bibliographique, qui peuvent modifier
une image reproduite, ou qui peuvent exiger une
modification dana la méthode normale de fiimage
aont Indiqués ci-dessous.
I I Coloured pagea/
D
D
Pagea de couleur
Pagea damagad/
Pages endommagées
I I Pages restored and/or laminatad/
Pages restaurées et/ou peilicuiées
Pages discoloured, stained or foxet
Pages décolorées, tachetées ou piquées
Pages detached/
Pages détachées
Showthroughy
Transparence
Ûuality of prir
Qualité inégale de l'impression
Inciudes suppiementary materit
Comprend du matériel supplémentaire
Only édition availabla/
Seule édition disponible
r~Ti Pages discoloured. stained or foxed/
I I Pages detached/
["71 Showthrough/
I I ûuality of print variée/
|~~1 Inciudes suppiementary matériel/
I — I Only édition availabla/
Pages wholly or partially obacurad by errata
slips, tissuea, etc., hava been refilmed to
ensure the best possible image/
Les pages totalement ou partiellement
obacurcies par un feuillet d'errata, une pelure,
etc., ont été filmées A nouveau de façon A
obtenir la meilleure image possible.
This item is filmed et the réduction ratio checked below/
Ce document eat filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous
10X 14X 18X 22X
26X
aox
y
12X
16X
aox
24X
28X
32X
slaire
M détails
iques du
nt modifier
xiger une
de f ilmage
The copy fiimed hère has been reproduced thanks
to the generosity of :
National Library of Canada
The images appearing hère are the beat quality
possible considering the condition and legibility
of the original copy and in iceeping with the
filming contract spécifications.
L'exemplaire filmé fut reproduit grflce à la
générosité de:
Bibliothèque nationale du Canada
Les Images suivantes ont été reproduites avec le
plus grand soin, compte tenu de la condition et
de la netteté de l'exemplaire filmé, et en
conformité avec les conditions du contrat de
filmage.
id/
quées
Original copies in printed paper covers are fiimed
beginning with the front cover and ending on
the lest page with a printed or iliustrated impres-
sion, or the back cover when appropriate. AH
other original copies are fiimed beginning on the
f irst page with a printed or Iliustrated impres-
sion, and ending on the last page with a printed
or Iliustrated Impression.
Les exemplaires originaux dont la couverture en
papier est imprimée sont filmés en commençant
par le premier plat et en terminant soit par la
dernière page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'Illustration, soit par le second
plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires
originaux sont filmés en commençant par Ir
première page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'illustration et en terminant par
la dernière page qui comporte une telle
empreinte.
The last recorded frame on each microfiche
shall contain the symbol — ^ (meaning "CON-
TINUED"), or the symbol V (meaning "END"),
whichever appiies.
Un des symboles suivants apparaîtra sur la
dernière image de chaque microfiche, selon le
cas: le symbole — ^ signifie "A SUIVRE", le
symbole V signifie "FIN".
taire
Maps, plates, charte, etc.. may be fiimed et
différent réduction ratios. Those too large to be
entirely included in one exposure are fiimed
beginning in the upper left hand corner, left to
right and top to bottom, as many f rames as
required. The foilowlng diagrams illustrate the
method:
Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent être
fiimés è des taux de réduction différents.
Lorsque le document est trop grand pour être
reproduit en un seul cliché, il est filmé è partir
de l'angle supérieur gauche, de gauche è droite,
et de haut en bas, en prenant le nombre
d'images nécessaire. Les diagrammes suivants
Illustrent la méthode.
I by errata
med to
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, une pelure,
I façon è
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1
2
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IMAINE SAINTE,
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CELLE DE PÂQUEî
EN LATIN ET EN FRANÇOIS :
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MISSEL ET BRÉVIAIRE ROMAIN.
AU qVEL OM A AJOUTE.
lUN EXERCICE POUR ENTENDRE LA MESSE;
V EXPLICATION DES CEREMONIES i
|S REFLEXIONS ; ET LES PSEAUME8 DE LA
PENITENCE,
NOUVELLE EDITION.
k QUEBEC:
Imprimé à la Nouvelle Imprimerie.
M. DGCC XVI.
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AVIS SUR L'OFFICE
DE LA
SEMAINE SAINTE.
^UOIQCJE l'intention del'Eglîse, pendant
_ le saint temsde Carême, ne soit autre que
le disposer les Chrétiens à ressusciter véritable-
ment avec Jcsus-Christ, et que pendant le cours
delà Quanintaine vîlle fasse tous ses efforts pour
les exhorter à enît*asser avec joie la Pénitence,
juiest Tunique planche sur laquelle ils puissent
[se sauver après leur naufrage : elle les redouble
|néaninoins dans cette dernière Semaine: et, pour
réussir, elle leur repréeente ce Dieu fait hom-
[îue, dans tous les différens états de sa passion,,
lafin de les engager par-là plus fortement à lui en
[demander le fruit, quin^est autre que la mort du
[péché, et la grftce de ne plus vivre que pour ce-
|lui qui est mort si généreusement pour eux.
Le Fidèle qui entrera dans cet esprit, et qui
[s'occupera des grandes vérités qu'on lui propose,
jugera sainement de lénormité de son péché, en
jconsidérant la grandeur de la réparation, et du
remède qu'il y a fallu appliquer. Voyant Jé-
sus-Christ, qui doit être le modèle de sa vie,
|tout nud, tout déchiré de coups, et attaché vo-
lontairement à la Croix, il apprendra qu'il doit
être intérieurement et devant Dieu, tel que Jé-
bU8-Christ est extérieurement à ses jeux ; que
son cœur doit mourir au monde, aux plaisirs,
aux richesses, et aux vanités de ce siècle cor-
1,
! i
S AVIS SUR l'office^ &C,
rompu, et r*^'il n'a point de part à espérer dans
l'héritage de Jéâus-Christ, 8*il n'aime ses dou-
leurs, sa pauvreté et ses opprobres : en un mot,
qu'il faut nécessairement souffrir avec lut, pour
être glorifié avec lui.
On nomme cette Semaine, la Semaine Sainte,
à cause des grands et augustes Mystères que
Notre Seigneur a accomplis dans ces saintsjours,
I)arce que de touttems les Chrétiens les ont so-
emnisés avec plus de dévotion et de piété, et
qu'ils se sont applioués aux exercices de la Pé-
nitence avec plus ae ffTveur, que pendant Icj
reste du Carême, priakit et veillant plus que de
coutume, faisant des aumônes plus abondantes,
et pratiquant toutes les autres bonnes œuvres
caj^ables de fléchir la colère de Dieu, de satis-
&ire à sa justice, et d'attirer sa miséricorde.
Anciennement même on cessait toutes les fonc-
tions publiques, pour vaquer avec plus de loisir!
à la célébration des plus grands, des plus saîntsl
et des plus importans Mystères de la Religion.]
Ce sont les exemples que les premiers Chrétiens]
nous ont laissés, et qu'il faut notis efforcer dej
suivre, malgré notre lâcheté ; puisque nous pro-
fessons la même Foi, et que nous espérons les]
mêmes récompenses.
se
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S£ se 5S
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Si
EXERCICE
POUR BIEN ENTENDRE
LA SAINTE MESSE.
PRIERE AVANT LA MESSE.
T£ me présente^ ô mon Dieu, devant vos
saints Autels, pour as^.ister à Tadorable Sa-
Icrifîce de la Messe. Je désire de Tentendre
lour obtenir le pardon do mes péchés, pour
endre l'honneur qui est dû à votre souveraine
[ajesté, pour vous demander tout ce qui m'est
lécessaire, et pour vous remercier de tous vos
lienfiiits. Je désire d'entrer dans les sentiraens
le vôtres sainte Mère et de toutes les saintes Ames
jui assistère.ât au Sacrifice du Calvaire, qui va
lêtre renouvelle sur C9t Autel, et dans ceux que
[j'aurais dû avoir, si j'y avais assisté moi-même*
T'unis mon intention à celle du Prêtre qui va
célébrer la saiide Messe, et à celle de toute
l'Eglise. Je vous prie, Seigneur, d'éclairer
ion esprit, de purifier mon cœur^ d'enflammer
|ma volonté, de régler tous mes sens ; afin que
ie retire pour moi et peur \e:i autres, de ce
jrand Sacrifice, tous les précieux fruits que vous
kvez dessein de nous communiquer. .
B2
EXERCICE
'
I. La Messe est un Sacrifice de Propiiinlion, afin
de satisfaire à Dieu pour nos péchés,
ODIEU de miséricorde, qui m'avez tant
aime, et que j*ai tant offensé ! je me pré-
Rente à vous comme une victime d'expiation, ciue
j'unis à la Victime sainte qui va être immolée
sur l'Autel, après l'&voir été sur le Calvaire,
pour satisfaire à votre Justice.
Faites le ligne de la Croix avec le Prêtre, pour té.
moif^ner que vous voulez enteodie la Messe, comme il va
la célébrer, au nom de la très sainte Trinité : In nomine
Patrie t et FUii, et Spiritus Sancti» ,4inen,
Iniroibo ad AUare Deit Con/tteor, Ifc.Le Prêtre in«
cliné au pied de l'Autel.... Jésus prosteraé au Jardin des
Olives.
O DIVIN Jésus ! oui, chargé des péchés du
monde, avez voulu les expier par une sueur
dd san^ ; donnez-mot une contrition qui s'u-
nissant à votre douleur, m'excite à verser au
moins quelques iarmes pour effacer les miens.
Pour les détester comme je dois, inspiree-moi
les sentimens d'horreur que vous en avez vous-
même. Que l'abime de mes misères attire sur
moi l'abîme de vos bontés. Plus mes péchés
sont grands, plus votre miséricorde éclatera à
me les pardonner.
Biles lé ConfiteoT avec un cœur contrit et homilfët
Au/crànobit, êçc. ...Oraimis !<;, &c,
C'EST vous, Seigneur, que je regarde prin-
cipalement dans la personne du Prêtre qui
monte a l'Autel : je vous considère dans lui,
vous levant api'ès 'votre prière au Jardin des
Olives, pour aller au devant de vos ennemis
qui approchent. Je me joins à vous, pour vous
accompagner dans les différentes circonstances
Ghria in
POUR LA MESSE. &
Ide votro douloureuse Passion, pour compatir ù
Ivoi^ souffrances, pour nroflVir avec vous en Sa-
crifice ; du moins pour mourir ù moi-mC'me, uu
inonde, au péclié, et à tout ce qui peut vous
lé plu ire.
Prêtre baiie TAutel. Jésoi reçoit le baiser de Judas.
NDJGNE que je suis d'approcher du Sanc-
tuaire où sont les Reliques des Siiiutr*, je
le sens encore plus indigne d'être admis n lu
Table sacrée où Ton reçoit le Saint des Saints.
Peut-être, héla;!! ! lui donnerais-je un baiser
)areil à celui de Judas. Ah ! Seigneur, mb-
»ervez-moi d'une si noire perfidie. Ln purinant
ion cœur de toute tache du péché, ûtez tout ce
]ui dans moi pourrait mcUre obstacle au fruit de
îe Mystère.
Dirigez Totre iatention pour obtenir quelque i^rtce
tarliculiére kla Meue.
Introït, Kifrif elehon efc... Le Prêtre au iBiiieu de
l*Autel, aprèf l'lDtioït....Jéittf eolre lei Soldalf, qqi
l'outrageut.
DOUX Sauveur ! quels biens n'avez-vous
pas faits aux hommes ! Mais quels maux
les hommes ne vous ont-ils pas rendus! Ahl
^oici le plus ingrat, le plus coupable de tout,
^'en suis confus ; j'en suis contrit. Daignez me
>ardonner. Compatissez à ma misère. Père
Eternel, qui m'avez créé à votre image, ayez
Ipitié de moi. Verbe incarné, qui m'avez ra-^
Ichelé par votre mort, ayez pitié de moi.. Esprit
Saint, qui ni*avez sanctifié par vos grâces, ayez
Ipitié de nM>i. Trinité adorable, de qui j'ai reçu
et à qui je dois tout ce que.j'ai et tout ce que j^
[suis, ayez pitié de moi. :à
t
Touché de tor oifenseï, rép&tez avec le Célébrant ^e
|cri de douleur, Kprie eli'ïson, tfc,
Ghria in exctlsi» ûco, (se Le Prêtre se joint aux
BS
f'
6 EXERCICE
At*%ti, pour exalter I» Tout PuiMant....J^iuf, couvert
d'opprabrei. n*â recours qu'à Dieu ion Père.
QUEL pro(li<çe de patience, 6 doux Jésus !
après avoir été oiitrngé, soiiffieté chez
i'a'i|jlic ; vous vous laissez encore insulter
jusque dans vos Teinplen, où vous retient votre
uniour pour nous. Ah ! que j'apprenne delà,
moisi criminel, à souffrir avec vous et comnne
vouR, sans plainte, en silence, tout ce quini*arri-
vera d^humiliantet de fâcheux.
Soyez altenlif au Cantique, Gtsria in exeeUii De#, 9çe<,
quund on le dit.
GL01RFJ H Diou au plus haut des Cieux, eti
Paix sur la terre aux hommes de bonne'
volonté. Nous vous louons. Seigneur ; noii8|
vous bénissons, nous vous adorons, nous vous^
glorifions, nous vous rendons de très-humblesi
actions de grAces dans la vue de votre grande^
gloire, vous qui êtes le Seigneur, le souverain!
Monarque, le Très>Haut, le seul vrai Dieu, lej
Père tout-puissant. Adorable Jésus, Fils uni*
que du Père, Dieu et Seigneur de toutes choses!
^ Agneau envoyé de Dieu pour etfacer les péchés!
du monde, ayez pitié de nous; et du haut du|
Ciel, où vous régnez avec votre Père, jettez un|
regard de compassion sur nous. Sauvez-nous,]
TOUS êtes le seul qui le puissiez, Seigneur Jésus ;
parce que vous êtes le seul infiniment saint, infi*
niment puissant, infiniment adorable, avec lej
Saint Esprit, dans la gloire du Père. Aiusij
8oit-il. ^
Domiuua vobitium^ 9fe,., .Le Prêtre te tourne pour don.l
oer le lalut >^u People....Jéiuf jette les yeux lar Pierre,|
■près ta chute.
CHARITABLE Sauveur,qui par un favorable!
regard excitâtes votre premier Disciple àl
pleurer son infi(iélité; daignez encore, de cel
Tabernacle, me regarder d un œil propice^ alial
éêu», couvert
lis et comme
POUR LA ME88E. T
le me toucher et de me conrertir. Vous a^ant
)lu8 souvent renié que votre Apôtre, j*ai plus
)e8oin que lui d'un tendre regard de votre grande
liséricorde.
Joi<;nez en union d'esprit toi Friêrei à cellei do Prêtre
|oi Tuus y invile.
Le Prêtre va dire l*Oraiion et lire l'Epître «u côlé de
*Aulel....Jéiui eit traîné de Caïphe à Piiate.
GNEAUsans tache, qui avez permis qu'on
vous noirctt de calomnies atroceR, pour
accomplir les Oracles de TEcriture; faites que
j'imite votre innocence dans mes mœurs, et votre
>atience dans mes afflictions.
Après les Oraisons, tâches d'entendre le aens de TEpître ,
tour en tirer da fruit.
Munéa cor meumy Jre ....Le Prêtre vient i l'astre côté
lirerEYangile....Jéaui est mené du Prétoire ches Hé.
rode. ;
VERBE incarné, dont rEvanffile enseigne
aux Rois même à pratiquer la douceur et
irhumilité; faites que ces deux aimables vertus
lautrefois inséparables de votre vie naturelle, et
jqui le sont encore de votre vie eucharistique, le
soient pareillement en moi de la vie chrétienne.
Faites que je pénètre tellement le sens de vos
paroles, qu'elles soient toujours et 1 objet de ma
{croyance, et la règle de ma conduite*
En vous levant à rBvant^ilc, animez.vons à le suivre
hautement tans en rougir devant les hommes } afin que
Jésus -Christ ne rougisse pas de vous devant son Père.
Credo in unum Deum, 5fe....Le Prêtre fait une solem.
nclle profeifliou de foi... Jésus, quoiqo*opprimé, se déclare
FiU de Dieu.
OUI, mon Sauveur, je reconnais avec une
vive fo;, votre grandeur imm«;Qse parmi les
ignominies du Prétoire, aussi bien que dans l'obs-
curité du Tabernacle ; et je crois, avec tout lo
'B4
1
i!
,;
•i
8 EXERCICE
monde chrétien, que comme alors vous cachiez
votre Divinité sous les tristes dehors de la Pas-
sion, vous cachet encore votre humanité sous- les
ibibles espèces du Sacrement.
Kécitez le Symbole, en louraeltanl votre raispo i tcas
ses articles.
J£ crois en un seul Dieu le Pore tout-puis-
sant, créateur de Tunivers^ en Notre Sei-
n^neur Jésus-Christ, son Fils unique, parfaite-
juent semblable à lui ; Saint, Puissant, Eternel,
Dieu comme lui. Je crois que ce Fils ador-
able s'pst tait homme pour Tamour de nous,
qu'il a souffert, qu'il est mort, qu'il est ressusci-
té, qu'il est monté au Ciel, qu'il en descendra
pour juger les hoiuuiies, et qu'ensuit« il conti-
nuera un règne éternellement heureux. • . «Je
crois au S. Esprit, Dieu comme le Père et le Fils,
procédant: de Tun et de l'autre et partageant la
même gloire avec eux ; source dévie, auteur de
îa sanctification des hommes, et la lumière des
Prophètes. . • .Je crois une Eglise sainte, catho-
lique, apostolique ; un B^ptôme institué poiîr la
rémission des péchés ; et plein de confiance en la
miséricorde de Dieu, j'attends la Résurrection
des morts, et la vie éternelle. Ainsi soit-il.
IL Le Mesffe est un Sacrifice éC Holocauste^ pout\
rendre à Dku U Culte suprême,
ODIËU de Majesté, à qui je dois la souye*
raine adoration, souiFrea qu^je vous la
rende par ce divin Holocauste, qui renouvèl
celui de la Croix ; afin qu'une oblation si parfaite
supplée à PiriperfectioD de la mienne.
Suncipe^ Stfhcle Pater^ ^'c... Le Prélre découvre le Ca-
Yicef pour o#rir le pain. Jéiui est dépouillé, paur «ouflTrir
la flas^ellatiua.
ESTANT pécheur, ô mon Jésus ; je veux m'at-
4 tacher p^r la pénitence à votre colonne.
raison â toas
O
FOUR LA MESSE. 9
Me voilà prêta subir tous les fléaux que j*ai mé"
rites, et je dévoue à Dieu ma vie avec la vôtre?
pour en mire .un holocauste (|ui lui soit agréable.
Comme le pain, que vous tfre le Prêtre, va être
changé en votre Corps adorable, le vin en votre
précieux Sang ; que mon cœur soit tout change
{en un cœur nouveau. Qu'il devienne un mémo
cœur avec le vôtre, pour devenir moi-même une
I même victime avec vous.
PeodaDt roffiertoire» vffrei-TOUi roui. même â Dieu
I laos réaer.ve.
Offerimustibi, Dhmine, Caltcêm^ Sfe te Prêtre coavre
'le Calice aprèf roblatioD...,JéfiiaoouroBoéd*épiDes aprèa
la flagellaiion.
FiLS.de Dieu^ que Fimpiété n^a traité aue
^^ comme un roi de théâtre ; mais que la Re-
ligion honore comme lé Roi du Ciel ; c^ue ne
puis-je vous rendre ici tout Thonneur qui vous
est du ! Je désire d*avoir maintenant part à
votre couronne d*épines, pour avoir part un jour
à votre couronne de gloire.
Rétt(;iKS<voiit)i toutei lei peints V4)4ootairef ou iavo*
loniairef qu'il faut souffrir.
Lavabê inter innocentée^ ifCi,,, .Le Préire lave ses mains
à côté de l'Autel^... Jésus justifié par Pilale qui lave aussi
ses mains.
O Jésus, Dieu de pureté, qui nous avez ap*
pris combien il faut d'innocence pour ap-
procher de vous ; lavez nous, non simplement les
pieds et les mains^ mais bien plus le cœur et Tâme,
et rendez-nous dignes de vos redoutables Mys-
tères : qu*ilne nous reste des plaies du péché que
les cicatrices, pour nous faire toujours ressouve-
nir de Tétat affreux d*où vous nous avez retirés
par votre grande miséricorde.
Priei Dieu de vous purifier de plus eoplof ii proporlibn
que s'avucelei sacris Mvatéres.
B5
!■?.'
li
10 EXERCICE
CratCt Fraîrn$,hfc Le Prêtre te tourne Teri le Peu-
ple.. J^ sus sur la Tribune : Voilà l'Homine.
SEIGNEUR, puisque vous êtes THomme-
Dieu réparateur de l'homme pécheur, ac-
complissez sa réparation dans ce Mystère, où
vous allez être Prêtre et Victime, Sacrificateur
et Sacrifice, pour réconcilier pleinement le Ciel
avec la Terre, THoinmeavec Dieu. Que j'entre
parfaitement dans votre intention, et danè celle
de TËglise notre commune Mère, qui s'intéresse
pour le bien de tous ses enfans, et qui souhaite
ardemment que les fruits de votre Mort leur
soient appliqués à tous.
Au répons, Suaeipiat Dotninui, etc, redoublez votre
déyotion avec tous les Assistans.
Per omnia stecuta, etc. Suraum eortfa.... Le Prêtre dit!
la Préface à haute toîx ... .Jésus entend TArrét de sa
mort.
ANGES de paix, qui pleurâtes la mort san-
glante du Messie, venez ici le voir soufiî'ir
une mort mystique pour notre salut. Bénissez
avec nous Dieu son Père, à qui nous Tofirons en |
holocauste; et publions tous ensemble (ju'il est
Saint, Saint jpar excellence, et souverainement
Saint, aussi bien que ce Fits unique qui va des-
cendre invisiblement sur TAutel, aussi bien gue
TEsprit Divin qui les unit d*un amour éternel.
Que dans nos actions nous portions d'heureux
traits de ressemblance avec ces trois Personnes
adorables, comme nous les avons reçus dans
notre création.
La Préfnce étant pleine d'onction, on ne peut mieux
faire que d'y attacher son atlenlion.
VOICI l'heureux moment où le Roi des
Anges et des hommes va paraître. Sei-
gneur, remplissez-moi de . votre Esprit ; que
POUR U MIBSIE.
W
)ublez Yotre
non cœur, dégagé de la terre, ne pense qu'à
/ous. Quelle obligation n'ai-je pas de vous
iénir et de vous louer en tout tems et en tout
lieu, Dieu du Ciel et de la terre, Maître infini-
Ipent grand. Père tout-puissant et éternel ! Riea
rest plus juste, rien n'est plus avantageux que
le nous unir à Jésus-Christ pour vous adorer
lontinuellement. C'est par lui que tous les
esprits bienheureux rendent leurs hommages à
|otre Majesté ; c'est par lui que toutes les Vertus
lu Ciel saisies d une frajeur respectueuse
'unissent pour vous glorifier. Souffrez, Sei-
[neur, que nous joignions nos foibles louanges
j celles de ces saintes Intelligences, et que dé
loncert avec elles nous disions dans un transport
le joie et d'admiration : Saint, Saint, Saint est
e Seigneur, le Dieu des armées. Tout l'univers
Ist rempli de sa eloire. Béni soit celui qui
\o\i9 vient du Ciel sur la Terre, Dieu et Sei-
l^ntur comme celui qui l'envoie !
Teigilùr, clcmeutistimet etc.,. Le "Prêtre se préparée
^arle Canoo, à coniacrer l'Hoiiie.... Jésus se dispose à
lonrirea Croix.
IHARITABLE Sauveur, qui voulez être
' immolé sur cet Aiitel, après l'avoir été sur
le Calvaire ; communiquez, je vous prie, lei
irtiits de cette divine immolation à l'È^lise, â
Etat, au Pape, au Roi, à mes Supérieurs, à
fies Parens, à mes Amis, à mes Ennemis, h tous
:eux pour qui la justice, la reconnaissance et la
:harité m'obligent de prier. Que chacun, se-
lon son besoin, en ressente les heureux effets.
)ommes vous êtes mort pour tous, comme vous
ronB sacrifiez pour tous ; que tous participent
lux fruits précieux de votre Mort et de votre
{Sacrifice.
B6
i'iàtu^''
h
If i
wmtLcisii
n
Mémento, ife,
SOUVENEZ-VOUS singulièrement df' moi, d
mon Dieu, dans cet instant favorable ou
voua allez encore souffrir une Mort mystique
λour tous les hommes. Vous pensiez à moi sur
e Calvaire, en répandant votre précieux San^
pour me racheter ; pensez-y encore aujourd'hui!
sur cet Autel, pour me convertir. Vous allezl
obéir à la voix du Prêtre, pour vous trouver suri
TAutel; que j obéisse à celle de votre g^râceJ
pour me convertir.
Soavenez-TODf aussi det perionnef vivaatef , pour quil
TOUS Toulcs offrir le lacrifice»
A LA CONSECRATION.
Qui pridii quàm pateretur, i;c Le Prêtre élève|
THotlie consacrée. . . .Oo élève Jésus crucifié.
DIVIN Jésus ! au travers des plaies qi
vous défiguraient dans la Passion, et deii
apparences qui vous vx>ilent dans ce Sacrement!
je vous adore avee une humble foi, comme uni
Dieu mourant, qui si dévoue au Dieu vivant/
pour être une hostie digne de Lui. Vous avez!
dit, qu'élevé en Croix vous attireriez tout àf
vous; élevé dans le Sacrement de votre amour!
attirez Tattention de tous les esprits, l*àffection|
de tous les cœurs, l'adoration de tous les hoisu'l
mes. Je voudrais être le maître de toutes les!
créatures^ pour vous les offrir avec moi en sa-
crifice.
Ahtmsez vous par une adJbmtîon profonde^devanlvotrel
Dieu aujourd'hui voire Sauveur, et qui sera bien idt votre!
Juge ) et parlez de cœur et de bouche, Entre les deuxl
Clevations, demandez tout i^equi v.ous peut être néceij
saire.
5ïmt7» modo, pottquàm cœnatum est, (i^c«— Le Pr£lri|
, c4î
G
vtts exei
tel, pour qui!
Prélre élève
noi en sa<
POUm Lik MESSE, 13
tjrftntcooMcré le Tio, élève U Calice... .Jéiot Terie par
lei plaiei des roisMaux de nng.
OSANG précieux ! coulez jusqu'à moi, pour
me servir d'un second Baptême. Père
£ternel, écoutez la voix de ce Sang^ que tous
demande grâce, et qui parie plus haut pour sol-
liciter vos miséricordes, que tous mes péchés
pour m'attii*er vos vengeances : que ce Sang
précieux n'ait pas été inutilement pour moi ré-
{>andu sur le UaWaire, et tant de fois offert sur
es saints Autels.
AppliqueB^Tout ce Sanc; verift poar tous, et craignez
qu*ea le profanaat il oe a^élève coatre vou».
III. La Messe est un Sacrifice d* Tmpétration^
pour obtenir les secours nécessaires.
O DIEU de bonté! puisque la mort de Jé-
sus votre Fils, nous a mérité toutes les
grâces; accordez-moi celles dont j'ai besoin,
en vue de ce môme Fils, qui s'immole encore ici
pour me les «btenir. Faites que je ne mett«
plu»d*obstacle à vos bontés et à> ses mérites.
Undi etmemoreêf içc. Mémento ^M,,Le pr£tre offre à
Dieu l'Hoflie pour tout.«..Jé8Ui le livre pour tous à U
mort.
J'OSE vous demander, Seigneur, que ce
Sacrifice si salutaire aux vivans le soit en-
core aux Fidèles défunts, et les fasse passer du
lieu de souffrances au lieu de reposet de joie.
RecoramaDdezi Dieu les âmes affligées du Furgatoireb
Deprofundii, &c«
Nohii quoque peecatoHbuSt ftc Le Prêtre s*unii I loui
leiSainti....Jésui souffrant anime à toutes les Vertus*
rriOUT pécheur que je suis, j'eRpère^ Sei-
.1 gneur, que vous me ferez miséricorde, ainsi
qu'au Don larron ; que vous m'aiderez à suivre
ves exemples,, et ceux des Saints ; et q^'enfîa
je parviendrai au souverain bonheur quA vous
projaetteK à vos fidèles imitateurs,
Il I
14 EXEBCICE
Demandez la griee de corriger toi Ticep, d'af^uérir lei
Tertukcontrairet.
Per omnia »œcuUt &C' Pater noHer, ^r— Récites
J'OraisoD Oomiuicale, pesant uo peu lur chaque root.
SI nous sommes si pauvres, Seigneur Jésus,
c'est notre faute. Nous avons, dans la
prière que vous nous avez apprise, un moyen
infaillible pour obtenirtout ce qui est nécessaire.
Que pouvons-nous souhaiter 'On effet qui ne soii
compris dans cette excellente prière ? Tous les
désirs que nous devons former pour nous et pour
les autres, tous les biens que nous pouvons de-
mander y sont exprimés. Je vous prie donc, ô
mon Père, puisque vous voulez bien me per-
mettre de vous appeller de ce doux Nom,
je vous prie de m'accorder une parfaite ré-
concilation avec vous, une solide concorde
avec le prochain, une )>aix inaltérable avec moi-
même. Je vous prie d'éclairer tous les esprits
des lumières de la toi, de toucher tous les cœurs
Î>ar Ponction de votre g^râce; afin que tous
es hommes de concert vous connaissent, vous
bénissent, vous glorifient, vous adorent, vous
aiment dans une parfaite union de pensées, de
désirs, de volantes et d'actions ; et afin que tous
les peuples ne fassent plus qu'une Nation sainte.
Le Prêtre divise !asaiate Hôiliet— L*Ame de Jëius §e
sépare de son corps.
OPere incomparable, qui nous avez donné
la vie par votre mort, ayant vouli* vivre
et mourir pour nous; faites-nous aussi vivre et
mourir pour vous.
Demandes la grâce de mourir ao monde, à toutes les
créatures, et i vous>méme. pourne vivre désormais qu'en
Dieu et pour Dieu.
Pa» Dominft fSc, Agnus Deif &c... Le Prêtre met une
parcelledel*Horftic dans le Calice... L'Ame de Jésus des-
cend aux Limbes.
AGNEAU de Dieu, doux Rédempteur dont
Fâme bienheureuse tira des Limbes les
POUR LA MESSE. 15
[mes captives ; délivrez la mienne de resclavage
lu péché: et faites que je jouisse à Taveiiir de
'heureuse liberté des enfans de DieUi.
Répétez troif fois comme le Prélre, Jgnui Dei% etc. ea
Irappaot votre poitrine.
Domine, non *um dignut, etc. ...Le Prêtre fmppe m
rcitrioe, et consume l'Hostie.... Jéiuf est détaché de la
!roix, etenscTeli.
|S£RAIS-je vous demander la grâce, ô Ver-
' be Incarné, de vous recevoir dans mon
;(Bur ? j*en suis indigne, et très-indigne : les
choses saintes ne sont que pour les Saints ; mais
Il ne faut qu'une parole pour m'y disposer.
?arlez donc et me purifiez, afin que vous rece-
lant en esprit, je puisse bientôt vous recevoir
m effet. £n attendant ce bonheur, que je
n'unisse à vous par une foi vive, par une espé?
rance solide^ par un amour ardent, par une
idoration profonde, par un attachement invio-
lable. Que je participe au moins à votre esprit
d'humilité, cle aouceur, de patience, de morti-
jfication, d'obéissance, de charité, Sec.
I Communiez spirituellement, et marquez«en l'ardent
Idésir par les paroles du Centenier, Domine, etc,
IV. ZéO Messe est un Sacrifice de Louanges pour
remercier Dieu de ses bienfaits.
ODIËU de bonté ! ne pouvant répondre à
vos bienfaits par aucun juste retour, j'ose
vous présenter ce Sacrifice, non plus sanglant,
mais pacifique, et dont le prix égal à votre
grandeur immense, vous honore autant que vous
devez être honoré.
Q,uid retribuam Domino pro omnibut, ef^.... Le Prêtre
prend le précieux Sanj^ dans le Calice. . .Jésus est embaumé
dans le Sépulchre.
QUE vous rendrai-je, ô grand Dieu, pour
tousies biens dont vous m'avez comblé?
I
7'M )
I
I' >
19 £XERCiCE
Héla*: ! je n^ai que l^inijpuissaiice en partage,!
Mais agréez que votre Fils immoié sur le ChlJ
vaircet surTAutely s'offre à vojs pour moi 7t|
avec moi en sacrifice d'actions de grâces.
Coniidérez lei bieoi que Dieu toui a ftiti, pour reo|
remercier avec la |>lut vive reconnaiuance*
Qttod ore sumptimui, Domine^ ete Le Prêtre ayaotl
communié, ramaiie let parcelle!.... Le C4»r|ti de Jenni»!
Chriit repoie daos le tombeau.
LAmoindr'^ de vos grâces, Seigneur, est d'uni
prix iniini; que je n'eu néglige, que jel
n'en perde aucune ; mais qu'y, correspondanti
fidèlement, je mérite toujours d'en recav'^ir d<j
nouvelles.
Faîtes pluf d'eitime de la moindre des gr&cei de Dieu,
que de la posseiiiur du mumlë entier.
Corputtuum quoi iumpH, elc....Le FrêtrefaitlaPu.
rification et rÂblutioo....Jéiut élaut refiuicilé» confolej
•ei Diiciplei
SOYEZ à jamais loué, Seigneur, d'avoir vi<
site lei» Apôtres dans l'éclat de votre Résur-
rection, et de Touloir bien encore nous visiterl
sous les voiles de votre Sacrement, avec l'insigne
avantage, non plus d'y toucher vos plaies, mais|
d'y manger votr^b Corps p^ur nous unir intime-
ment à vous.
Promettez à Notre Seigneur dMmiler ta Réturreetioa
{lar la vôtre, en menant une irie non?elie, et conforme i|
a tienne.
Dominât voàiicum, etc lie JHiua ttl, . elc. . . .Le Prêtre,
prèi de finir la Mené, salue les Fidèlei.... Jésus, prés d"
monter au Ciel, exhorte ses Disciples.
HA V^fô dé vous voir monté au Ciel, ô mon
I Sauveur, nous avons encore le bonheur de
TOUS posséder ici bas, et notre foi vous adore
fiur le Trône de votre amour dans FËuchariitie,
POUR LA MESSE. 17
iu»si bien que sur le Trône de votre gloire dans
le Paradis.
Porlez loules vo« peoiéei ven le bonheur du ParaJiss
tour vaut dca:ager des ▼aiiitég du siècle.
Phceai libif tancta Trinilat^ de. Beniéicat t>os, &c
jC Prêtre douoeîa béaédiclton au peuple.... Jéiut en?oio
le Si. Esprit aux Apôtres dans 1« Céuacle.
DIVIN Esprit, qui animâtes toujours la vie
de Jésus ! venez encore animer la nôtre ;
ifinque pleins de lun ère pour reconnaître ses
Kintés, et de zèle pour imiter ses actions, nous
léritions ses récompenses. Que la bénédiction
|du Prêtre soit un gage de la vôtre pour le corps
»tpour Pâme, pour la vie et pour la mort, pour
le teras et pour l'éternité, au Nom du Père et
\du Filsy et dm Sl Kspril, Ainsi soit-il.
Priez Dieu d'accorder la même bénédictioo l voirai
Ifamille, et à toutes les Persounos pour lesquelles vous
IdeTCZ vous intéresser.
In prineipio erat f^erbum . , , ,FerbHm earofaelum eit, eîc,
jLe Prêtre récite PËvani;i!w, et chacun se relire.... Jétui
létablit sa Loi, et le monde se convertit.
G^l RACES immortelles vous soient renduea,
if adorable Sauveur, d'avoir assujetti le
I monde à votre sainte Loi. Mais faites que mon
cœurs*y sobmette parfaitement; afin qu'après
'vous avoir obéi sur la terre, je règne un jour
lavec vous dans le Ciel.
Finissez eo rtndaot gloire à Dieu, par le Te Deum^ ou
parle Pseaume Benedifiie &mniaépera, ou autre prière %
I et remportez d'un ai grand Mvstèro une oBCliou de piété»
qui se fdsse sentir tout le jour, et qui répande la bonne
vdeur de Jétua.Cl|rist, par uae couduite édifiaate.
!
i
14 EXERCICE POUR LÀ MESSES
Pri?re après la Messe*
JE vous lercie, ô mon Dieu, de m' avoir
procuré le bonheur d^assister aujourd'hui j
au saint Sacrifice de la Messe; faveur inestimable
quen'ontpas eue tant d'autres, qui en auraient;
mieux profite que moi. Faites qu*à l'avenir
j'j apporte de meilleures dispositions, que je
m'y entretienne dans une dévotion plus fer-
vente, que je m'en retourne plus pénétré dcl
componction, plus embrasé d'amour pour vous
et de charité pour le prochain, plus repentant
de mes péchés, plus touché du désir de mon
salut, plus zélé à accomplir vos volontés et mes
devoirs, plus vigilant à éviter tout ce qui pour*!
rait vous offenser. Que je porte par-tout rim*!
pression et la bonne odeur du grand Sacrifice où
je viens d'assister. '
Comme c*eti par le Signe de la Croix que voui avez dfll
commencer ce pieux Exercice, c*eit par le Signe délai
Croix que tohi devez le finir. [
Au Nom du Père, et du Fils, et du Saint
Esprit. Ainsi soit-il.
■TrniiiiBiiiiw^rT /^♦■^■*'*» ^*^^
/.
:A-HiN<»
(^^^ '^t^^rU^ -^ ''^/Wîtf
LE
-<d<^WHj
0
I/NCIIE^;^
DES RAMEAU
Ctf Dimanche aê»emhle le» fidèles pour une cérémonie par»
^ieuliire. On fait aujourd huila bénédiction de» Hameaux,
)u branche» de buis, que P on porte à la Procesaîon^ en mi*
loire de ce que fit le Peuple J uift lorsque, »ix jour» avant
ta pa»»ton, J. C.fit »on entrée triomphante dan» Jérusalem,
htistons à cette procession avec tout le recueillement et
\tetUe la piété dont nous »ommes capables, et tenant à la main
lie rameau bénit tâchons d* entrer dan» le» eentimen» de ce
\peupte fidèle, et de ce» disciple» qui reçurent, J. C, avec de»
yaeelamalion» et une joie qai partaient du fond du cœur»
]Craignen» de ressembler à ceux qui font couler les larme»^
\et attirent les reproches du Sauveur au milieu de cette poinjMt
iparee que n*ayant pas connu le temps de Uur visite, il» ée»
mandèrent, quelques jour» aprè», Im mort de celui Jiltrt*
çoivent aujouréthui avec de »i grand» applaudi»»en en»*
Jprè» la Bénédiction de F Eau, te Célébrant revêtu dune
chape, fait Pmepereion sur f Autel, »ur le Clergé, et sur le
Peuple, après Mvoir entonné F Antienne suivante.
VOUS m'arroserezy
Seigneur, avec
Fhyssope, et je serai
purifié : vous me lave-
rez, et je deviendrai
plus blanc c][ue la neig^e.
Ayez pitié de moi :
mon Dieu, selon votre
grande miséricorde.
ASPERGES me.
Domine, hy»-
8opo, et mundabor :
lavabis me^ et super
nivem dealbabor.
Ps. Miserere mer,
Deus^secundùm mag-
nam misericordiam
tuam. On répète :
Asperges me, &c.
f
m
T
i
Prions,
20 LA BENEDICTION
Jprit ratpéniom U CêU'àrsut ital dthui au pùd dâ VAé
tef , dit let i^ern n qui suivtnt,
V. Ostcndc nobis^ v. Seigneur, faites
Domine, inisericor- paraître sur nous le«
diain tuam. ^^"-f ^® ^«^''® '"''^^'•
11. Et salutare tu- 'lu j
M^i. oaïuiai^ iM ^j j^^ donnez-nous
am (la iiobis. votre becours salutaire,
V. Domine, exau- v. Seigneur, exau-
di orationem m'eam. cez ma prière.
R. Et clamormeus «• ^^ q"© "™a voix
ad te veniat. s'élève jusqu'à vous.
V. Dominus vo- T* ^""^ ^^'^"'"'
j^wiijii.uo TV gQ^ ^y^jj vous.
o'scum. j^^ Et ayec votre es-
n. Et cum spiritu prit,
tuo.
Oretnuê.
IxAUDj nos. Do- lFT^XAUCEZ-»ouS)j
.^ mine sancte, f^^ ^ei^neur très-
pr^ . Saint, Père toutfpui&-
Wr omnipotens, œ- ^^nt, Dieu éterne*!, et
terne Deua; et miUô- daignez envoyer du
re diffiiare sanctum Ciel votre saint Ange,
Angelum tuum de afin qu'il garde, qu'il
cœlis, qui custodiat, 8outienne,qu'il protège,
foveat, protegat, visi- ^''} ^»^/^^' «^ ^" '* ^H
. . * j r j * fende tous ceux qui
tet, atque defeadat ^^^^ ^„ ^^ ^j„^ uJ*, J
omnes habitantes m Par Jésus-Christ Notre
hoc habitaculo : Per Seigneur. R. Ainsi
Christum Dominum soit-il.
nostcum R. Anven.
LA BENEDICTION DES RAMEAUX.
Apyië PA*per^ion de;i*Eauh'nitSt le Célébrant revêtu d*une
Eioleet d'une Chape v'f'Ute^ ou même tans Chape, accompa-
gné du Diacre et du Sâus-rdiacre revêtu de la même ctuleurt va
( uu pied dii'Aé
DR8 RAMBAUX. 21
Jiirht Rûfeaux pripéfi% au militu dt i* Autel, eu è eiti dt
\PEpiiu» Pendant et temst ie Ckctur chante :
osANNA, Balut et TWosAWNA Filio
_ gloire au Fils de J|fJ[ David. Benc-
ivid. Béni 80it celui ^^^^^^^ | ^^^^j^ j^ ^^^
Il vient au nom du ^V • • /^ ■>
Meneur. O Km d'Is- mine Domini. O Uex
ici ! salut et gloire Is^'ael ! Hosanna in
»us soit rendue au plus excelsis. Matth, 21.
lut des Cieuk.
iHoMnnt aituM significations : Pune^ en h prenant en deun
)ti^ HoiiaDua; qui veulent dire, Sauvez, je vou» prie \
\utrt, dam un seul mot, qui signijie branche i d*arbres ripan-
jtetfÀ et làt pour marque d*honneur^ comme ies Juifs le fuir
lient dans te Temple à quelques-unes de Iturt Fêtes, où mût*
tnt processionnellemenl àVentour, ils portaient de l*Hotanne,
rs'à'dire, des branches d'arbres . Mais ils crièrent si vivement :
los^Rna Filio David ; sauvez ce fils de David, comblez- le
loire et de prospérité ; ou, donnons de» Rameaux au Fil» de
favid; que depuis personne ne /ut re(u avec ces Rameaux i
^1 te cérémonie étant rétervée aux Jours de Fétet, et ayant Dieu
il pour wàjet,
le Ce'tibrant lans $e humer iférs te Peuple, chante du
}n/ériaL
V. Que le Seigneur
>itavec Vous.
R. £<t avec votre es-
»rit.
Prions,
jDiEU, qu*il eët si
juste et si raison-
lable d'aimer, répandez
V. Dominns vobîs-
cum.
R. Et cum spiritu
tuo.
Oremus,
ÉVs, quem dîli-
gere et atntire
D
e plus en plus surnous justitia est ; ineffabl-
es dons de votre ffrace |- «-«a:^ a,^^ ;*♦, iw^
nafl^ui^ . ^* -™^ ^ lis ffratiœ tuie'm'iio-
nettable : et comme * . ®^ - . ,.
la mort de votre ^^^ «^?"^ multfpkca :
, vous nous avez ^^ ^^i fecfisti Tit/n ïn
it espérer eequc nous moî^ftePilii tili 8)ptrà««
)ar
5'
22 LA BENEDICTION
re quae credimus ; fac croyons, faites-nous ar.
nos eodem resurgen- [iverà la gloire étemeM
te pervenire quô ten- ^?' ^^ *7^«"î "^» ^Ç.
V ^ rk • *i Sirs, parla Uésurrect.
dimus ; Qui tecum vi- ^^ ^^^^^^^ ^g^^ pj,^ ..
vit et régnât m uni- Qui étant Dieu vit et
tate Spiritus Sancti^ règne avec vous.
&c.
Lf Sous'diacre chante au ton de PE^Ître la Leçon qui sm
et va ensuite baiser la main du Prtire.
Liectio libri Ëxodi. Lecture du Livre deï
FExode.
•JNdiebusillisrVe. "ri^i^'te;* jU^s-làl
JL nerunt filii Israël j£^ Les enfans d'Isral
in Elim, ubi erant ël vinrent a Elim, oil
duodecim fontes a- il y avait douze fcti'l
quarum^etseptuagin- ta>nes> et soixante e
ta palmsB : et castra- **'* palmiers, et il
^ A* . • .% campèrent auprès der
metati sunt juxta ^aux. Toute la raultil
aquas. Frofectique tude des enfans d'Israël
sunt de Elim, et ve- étant partie d'EliraJ
nit omnis multitudo vint au désert de SinJ
filiorum Israël in de- q"» «st entre Elim et
sertum Sin, quod est ?*"^'> , ^® quinzième
;«<««!?];►««♦ c; » 3^^^ "" second moisi
mter Elim et Smai : ^Ji^p^j^ j^^^ ^^^^j^ ^,^ I
qumto decimo die gjpte. Et les enfans
mensis secundi, post- d'Israël étant dans ce
quàm egressi sunt de désert, murmurèrent
terra -^gypti. Et ^®"» contre Moyse et
murmuravit omnis 4*^?"' ®" ^»«^"* • ^M
.' i«i- a Uieu que nous fus-
congregatio fihorum ,io„s ma?ts en Egypte
Israël contra Moysen par la main du Sei-
et AaroQ ia solitudi- gaeur, lorsque noui
l^
DES RAMEAUX.
sert de SinJ
iions assis près des
[armites pleines de
[andes, et que nous
ang^ions du pain tant
le nous voulions !
»urquoi nous avez-
)B8 amenés dans ce
îsert pour y faire
lourir de faim tout le
;uple ! Alors le Sei-
leur, dit à Moyse r,
vais vous faire pleu-
)ir des pains du ciel ;
ue le peuple aille en
lasser ce qui lui suf-
|ra pour chaque jour,
In que j'éprouve s'il
larche, ou non, dans
la loi. Qu'ils en ré-
îrvent le sixième jour
iour garder chez eux,
it qu'ils en recueillent
jeux fois autant qu'un
lutre jour. Alors Moyse
|t Aaron dirent à tous
*s enfans d'Israël :
/ous saurez ce soir,
[ue c'est le Seigneur
[ui vous a tirés d'E-
hpte, et vous verrez
lemain matin éclater sa
:loire.
loyses et Aaron ad
^esperè scietis quôd
le terra iEgypti ; et
)omini.
23
ne. Dixeruntque fi-
lii Israël ad eos : U-
tinàm mortui essemus
per manum Domini
in terra iEgypti,
quandô sedebamus
super ollas carnium^
et comedebamus pa-
nem in saturitate !
Cur eduxistis nos in
desertum istud^ ut
occideretis omnem
multitudinem famé ?
Dixitautem Dominus
ad Moysen : Ecce,
ego pluam vobis pa-
nes de cœlo * egredi-
atur populus, et col-
ligat quae sufficiunt
per singulos dies : ut
tentem eum utrùm
ambulet in lege meâ^
an non. Die autem
sexto parent quod in-
ferantj et fit duplum
quàm colligere sole-
ban t per singulos
dies. Dixeruntque
omnes filios Israël :
Dominus eduxerit vos
manè videbitis gloriam
24 LA WMtSACTiOS
On chanta un de cet deux Ripant,
R. Collegerunt R. Les Pontifes et y
Pontificés et Phari- Pharisiens ag8emblèren|
sœi concilium, et di- je conseil contre JéauJ
L /-i • 1 r • et se dirent run « lauJ
xerunt : Quid fac:- ^^e : Que faisons-nousl
mus, quia hic homo cet homme fait beau!
mulfa signa facit ? Si coup de miracles :
dimittimus eum sic, noiis le laissons agir d^j
la sorte, toot le monc
croira en lui. * Et le
Romains viéndror
nous ôter cette ville, e|
ruiner notre nation.
V. Mais tin d*ed
nommé Caïphe, qu
omnes credent in
eum : * * Et venient
Romani, et tollent
nofltrum locum^ et
gentem.
V. Unus autem ex
îllis,Caïphasnomine, étoit Pontife cette an
cùm esset Pontifex née-là, prophétisa, el
atini illius, propheta- ^®"'' ^^ • ^^ ^<*"« «i
vit dicens: Expedit rr/ruA^oCr?::
vobis, ut unus moria- i^ peupi^^ ^^ ^^^ ^^^^
tur homo pro populo, la nation ne périsse pai
€t non tota gens pe- Dès ce jour-là donc il
reat. Ab îllo ergô die ne songèrent plus qui
coffitaverunt intèrii- le faire mourir, disant
^J^^ ««^ j:»»r.4»» . Jcit les Romains vieiv
cere eum, dicentes : j-q.,* al.
* Et venient Romani, p T^o.,lfl*««**««j
T Tv>r A r\\' It. Jésus nt cette pw
« In Monte OU- ^^^ ^ son 'Père sur li
vëdi oravit ad Patfem: Montagne des Oliviers
Pater, si fieri potest. Mon Père, s'il est po
transeat à me Calix sîble, faites que ce Ca^
i»te. * Spiritus qui- V''® P?'^f %\ **^^?'^"'
^m.pTomptusest,ca- J,,^;|; ;iT chlll
ro autem infirma : est foible .• que %otr
fiât voluntas tua, " volonté «oit faite.
DES RAMEAUX. 25
V. Veillez et priez, y. Vigilate et ora-
in que vous ne tom- te, ut non intretis in
iez point dans la ten- tentationem ♦ Spi^
btion. * L esprit est .. . , ^
Irompt, mais la chair "tus quidetn promp-
,t foible : que votre tus est, caro aiUem
lolonté soit faite. infirma : fiât voluutas
tua.
Pendant que Pon chante U Rêpon», le Diacre met le livre e/ei
vangilet sur V Autel, le Prêtre met Pemens que le Oiacre lui
\êunu dans Pencensoif, le Diacre dit à genoux, Muiida cor
ieum, &c. demande et reçoit la bénédiction du Prêtre ^ et va
}anter P Evangile suivant au lieu ordinaire,.
Suite du saint £van« Sequentia sanctî
le selon Saint Mat- Evangelii secundùra
ieu. ch. 21, V. 1. Matthœum,
»^'* R. Gloria tibi. Do-
mine.
N illo tempore :
Cùm appropin-
vé à JBetiiphagé. près quasse£ Jésus Jeroso-
la montagne des O- lymis, et venisset
viers, il envoya deux Éethphage ad mon-
|e ses Disciples, et leur tem Oliveti : tune mi-
Il : Allez a ce village gj^ ^„^g discipulos
ui est devant vous, vous ,. . "^ *.
trouverez en arrivant ?"<^s, dicens eis : Ite
ne ânesse liée, et son i" castellum/ quod
non auprès d'elle ; dé- contra vos est, et sta-
ez-la, et l'amenez, tim invenietis asinam
i quelqu'un vous dit alligatara, et pulluin
«elque chose, dites-lui ^^^ ^g^ ^^^y^^^^ ^^^^.
ducite mihi ! et si quis
vobis aliquid dixerit,
dicite quia Dominas
C
B. Gloire vous
mdue, Seigneur.
IN ce tems-là, Jé-
sus étant près de
[érusalem, et étant ar-
I
lue le Seigneur en a
fesoin ; et aussitôt il
i9 laissera emmener.
^r tout ceci s*est fait,
26
.? if
1 '
If
LA BENEDICTION
'5
his opus habet : et afin que cette parole dui
confestim dimittet Prophète mt accomplie:;
eos. Hoc autem to- ^'^^^. ^ *\fi^*« ^^ ?»^"
4 n ^. . . VOICI votre lloi quil
tim factuin est, u ^j^^^ , vous plei.i dJ
adimpleretur quod douceur, monté sur uiiel
dictum est per Pro- ânesse, et sur l'ànon de
phetaui dicentem : celle qui est sous k
Dicite filiœ Sion : J?"8:- ^^» Disciples ser^
Ecce Rex tuus ve- «"èreat donc, et firem
.. .., . . ce que Jésus leur avo«
nit tibi mansuetus, commandé. Et apm
sedens super asmam, amené l'âncsse et 1'^
et pullum filium sub- non, ils les couvrireii
jugalis. Euntes au- de leurs vêtemens, etli
tem di«cipuli, fece- îfl'ent monter dessu
runt skut piœcepit ^"^ ^^"^f "î"*^»^"*
.,,. , *^r«. 1 de peuple étendit ausi
îllis Jésus. Et ad- ggg»^^^^„,en8lelongdi
duxerunt asmana et chemin : les autres cou
pullum : et impo- paient de» branchi
Ruerunt super eos d'arbres, et les jettaicDi
veslimentâ sua, et P»"^ ^^ >l passait; ^
eum desiinèr sedere ^®"^ ensemble, ta
cum uesuper seaere ceux qui allaient devai
fecerunt. Plunmaau- lui, que ceux qui le su
temturba stmverunt vaieut, criaient; Hi
Testimenta sua in via: sanna, salut et gloire ai
alii autem cœdebant fils de David: béni soi
ramos de arboribus, *celiii qui vient au noi
et sternebant in via : ^" Seigneur.
Turbœ autem, quae sequebantur, clama
bant, dicentes : Hosanna filio David : ben
dictus qui venit in nomine Domlni.
^prèt f Evangile U Célébrant haiie le livre et e»t enanuf^
le Diacre ; ensuite m tenant debout à V Autel du cdié de i*fjp^
et 9an$ se tourner ver» le peuple, il chante du tvn/énat:
DES RAMEAUX.
27
V. Que le Seigneur
)it avec vous.
R. Et avec votre es-
Irit.
Prient,
UGM ENTEZ la
foi de ceux qui
spèrent en vous, ô
A
V. Dominus vobis-
cum
R. Etcum spiritu
tuo.
UGE iidem in
te sperantium.
on Dieu, et daignez l^eus, et supplicum
[aucer nos très-huni- preces clementèr ex-
es prières : répandez audi : veniat super
ir nous avec abon- nos multiplex miseri-
ince les dons de votre ^^^^-^ ^^^ . 1,^^^^ .
isericorde, et benis- ,. . » • i -^
z ces rameaux de ^'can^ur hi palmites
Imier et d'olivier : et palmarum, seu oli-
mme pour donner une varum : et sicut in
ure (les grâces que ftgurâ Ecclesiae mul-
U8 répandez sur voire tiplicasti Noe egredi-
g^lise, vous avez béni ^„^^01 de arc\ et
oe sortant de 1 arche tv« ^,. * j
Mojse sortant de ^^^^^" exeuntem de
Egypte avec les en^ ^gypto cum filiis
ns d'Israël : faites Israël : ità nos por-
ssi qu'en portant ces tantes pa^mas^ et ra-
[ranches, nous puis- tnos olivarum, boni#
ons chargés des fruits actibus occurramus
s bonnes œuvres aller 1 • ^^i • ^
-devant de J. C. et «^^\^»^ ^1"^'^^^ ;. ^^
trerpar lui dans le per ipsum mgaudium
Kjour de la félicité introeamusœternum :
ernelle : Lui qui Qui tecum vivit et
ant Dieu vit et règne régnât in unitate Spi-
rec vous en l'unité du ^itûs Sancti Deus.
aint Esprit.
kilf Putu éiève lu voix et chante tur U mime tonférial :
Dans tous les siè 'es
Per omnia
C2
sascula
i
TA
m
% LA BENEDICTION
88eculorum. r. Amen, des siècles, r. Arns
V. Dominusvobiscum* soit-il.
R. Etcumspiritutuo. v-Q^e^e Seigneur soi
V. Sursum corda.
R. HabemusadDo-
minum.
V. GratiasagamusDo-
avec vous.
R» £t avec votre es
prit.
V. Elevez vos cœurs.
R. Nous les avoi
élevés au Seigneur.
mino Deo nostro. _ ,
R. Dignum et jus- l Rendons grâces a,
. . ° •* Seigneur notre Dieu,
tum est. ^
Verè diffnum etîus- »• IJ, «ft juste
tum est, œquum et sa- "-aisonable de le faire.
1 . ' ^ Il est vraiment lus
lutare, nos tibi sem- ^^ raisonnable, il e
per, et ubique gratias équitable et avant
agerc. Domine sanc- geux pour nous de yo
te, Pater omnipotens, rendre grâces en toi
seterne Deus ; Qui ♦«""s et en tout lie
gloriaris in concilio f®'?"®".*' Saint, Pè
g . . tout-puissant. Dieu ^
feanctorum tuorum. ^^^J^ . .'^^^ .^ .1
1 ibi enim serviunt fi^ dans rassemblée i
creaturœ tuœ : quia vos Saints. Car tout
te solum Auctorem et vos créatures vous soi
Deum cognoscunt : et soumises, parce qu'ell
omnis factura tua te "^ reconnaissent qi
collaudat, et benedi- vous pour leur auteur
"" ^_ Mv.itvwi igyjj. ^),g^ Tous V
cunt te bancti tui : ouvrages publient v
quia illud magnum louanges : vos Sain
Unigeniti tui nomen vous bénissent et cor
coram regibus et po- fessent hautement lau
teslatibus huius sœcu- g^"?*« "T ^VT*''^ ^\
1; i;u^^â ««^« ^r^«fi unique devant les roi
I, hbera voce confi- ^^ {^^ puissances de d
tentur, Cui assistunt giède. Les Anges «
Angtli et Archangeli, les Archanges, le
DES RAMEAUX. 29
'rônes et les Domina- Throni et Dominatio-
ions sont continuelle- ^gg . cumque omni
lent en rotre présence, ^^ij-^ji^ cœlestis exer-
t avec toute la milice «.au i •
e l'armée céleste, ils ^»^^8, hymnum gloriœ
[hantent sans cesse tuœ concinunt sme
lette hymne à votre fine dicentes :
lloire.
Le Chaur chantt:
Saint, Saint, Saint, Sanctus^ Sanctus,
|8t le Seig:neur, le Sanctus, Dominus
lieu des armées. Les Deus Sabaoth. Pie-
lieux et la terre sont . i- p x
emplis de votre gloire: "| sunt cœli& terra
losanna, salut et gloire glona tua : Hosanna
lu plus haut des cieux. in excekis. Benedic-
léni soit celui qui vient tus qui venit in nomi-
lunom du Seigneur: neDomini: Hosanfta
[osanna, salut et gloire j^ excelsis.
V. Dominus vobis-
cum.
R. Etcum spiritc
tuo.
Oremus.
ETIMUS, Do.
mine ^ancte^ Pa-
p
u plus haut des cieux.
V. Que le Seigneur
oit avec vous.
R. £t avec votre es-
rit.
Prions.
OUS vous sup-
plions, Seigneur,
rès-saint, Père tout- ^ . .
uissant, Dieu éiernel, ter omnipotens, œter-
e bénir et sanctifier ne Deus, ut hanc crê-
tes branches d*olivier aturam olivae^ quam
ui sont votre ouvrage, ex lig^ni materiâ pro-
t dont autrefois la co- dire jussisti, quamque
lombe pojta un rameau columba rediens ad
lans son bec en re-
ournantdans Tarche ; arcam proprio pertu-
fin que tous ceux à qui "^ ore, benefdicere,
n distribuera ces bran- & sanctif ficare digne-
C3
il
-
II
lîl I.--
fiO LA BENEDICTION
ris : ut quicumque ex ches, reçoivent de voui
eâ receperiut, etacci- «" *«» portant une pro.
piant sibi protectio- {faction puissante pour
^ . * . lame et pour le corps;
nem animœ et corpo- ^^ ^^^^ ^^^ ,^ ^J„.
ns : iiatqup. Domine, bole de votre grâce,
nostra? salutis reme- nous devienne un re-
dium, tiiae g^ratiie sa- niède pour le salut;
cramcntum : per Do- P«"" "^tre Seigneur
Jésus Christ.
R, Ainsi soit-il.
Prions.
Tr|EUS,quidii.per. QniEUquirassem:
ininum.
R. Amon.
OrrmUff,
EUS^quidisper-
^lei
ce (\w est
sa congregata di^er^;êt quf le con- 1
conservas: qui popu- servez, après Pa voir as.
lis obviam Jesu ra- semblé : comme vou*
mos porta ntibus bene- avez béni le peuple qi
(îixisti; bene f die po^tah des rameaux au.
etiam hos ramos pal- ^!^?"* ^^ Jésns.Chrd
^ .. ' . bénissez aussi ces brani
mœetohvœ, quos tui ^^^^^^ palmier et d'
famuliadhonorem no- livier que vos fidèle
minis tui fîdelitèr sus- serviteurs portent ei
cipiunt: ut in quein- 1 honneur de votre nomj
cumque locum intro- ^^P 5!"'®" quelque lief
ducti fuerint, tuara q" elles soient prdéej
. .... u u-i ceux qui y habitent r«
benedictionem habita^ ^^-^^^^^ ^^^.^ ^énédH
tores loci lihus conse- tion, et que votre mai(
quantur ; et omni ad< protège et délivre àé
versitateeflTugatâ, dex- tous maux ceux qui odJ
tera tua protegat quos ^f. »"• ^^tés par votr
redeinit JesusChristus ^""8 m>tre Seigneur Je
i^... . r\ 8u«-Ohri8t ; qui etanfl
Films tuus Dominus dj^,,^ ^j^ ^[ ,^ ^,,\
noster ; qui tecum vi- vous en l'unité du Sair
vitet régnât in unitate Ëtprit, dans tous le
DES RAMEAUX. »^l
lôclcsdee siècleî». R. SpiritûsSançti Dcus,
Imen. per, &c.
Prions, ,1. Amen.
DïEU^qnipar un Oremus.
ordre merveilleux "M^EUS, qui miro
votre providence ■■ disposition is or-
^ez voulu vous servir -"-^^ ' . ..
j« choses même insen- ?'"^^ 5*;..''^^"^.*^^»^"'
les pour faire con- insensibilibus, dispen-
ître Péconomic ad- sationem nostra3 salu-
irable de notre salut ; tis ostendere voluisti :
lairez, nous vous en j^, quœsiimus, ut de-
ppHons, les esprits de vota tuorum corda fi.
s ndèles serviteurs, , .. i i -^^ •
faites-leur compren- ^^'^^ salubriter m-
e les mystères que telligant,quid mystice
>us avez von lu repré- désignes in facto, quod
nter dans raction de hodiè cœlesti lumine
peuple, nui .lousjé ^fflata, Redemptori
br une inspiration du ^^, pruceurr.g,
lel, futen ceiouraude- , \ ,. '
bnt du rédempteur, et palmarumatqueoliva-
►uvrit de branches de rum ramo? vcstigiis
limier et d*olivier le ejiis turba substravit.
lerain par où il devait Palmarum igitur rami
isser. Les branches jg mortis principe
palmier annonçaient triumnhos exnertant •
victoire qui devait ^«^«"""Pnos expecianl .
tre remportée sur le ««rcuii vcro olivarum
[rince de la mort : et spiritualemunctionem
îs branches d'olivier advenisse quodammo*
jubliaient en quelque dô clamant Inteilexit
brteque Tonction spi- eniin jam tunc illa ho-
«tuelle de votre ffrace • u * u .
ftait descendue sur la """""^ ^^*^^^ ?^«*^'^"-
îrre. Cette heureuse ^« piQehgurari, quia
lultitude comprit dès- Hedemptor nostar hu-
>rs que cette céiçaionie rua»)is condolens mi-
C4
32 LA BENEDICTION
seriisj pro (otius mun- était une figure du corn.
di vitâ cuin mortis bat que notre Rédemp.
principe esset pugna- teur, touché des miserez
Y ^ » .^ de 1 homme, allait li.
luriLs, ac monenclo ^.g, ^„ ^^-^^^ ^^ ,^
triumphaturus. Et mort pour rendre la vie
ideô talia obscquens au monde entier, corn-
administravit, quœ in me aussi de Ja victoire
illo et triumphui vie- «1"''^ devait remporter
toriœ, et misericordiœ en mourant. C est dans
' ,. , , cet esprit qu elle porta
pinguecJinem déclara- au-devant de lui ce,
rent. Quod nos qu.o- branches d'arbres qui
que pienâ fide^ et tac* représentaient son tri>
tum et signilicalum omphe glorieux et l'a-
retinentes, te. Domine boudante effusion de sa
coo^é^ D»4»»^.»»irx^ miséricorde. C est aussi
fancte. Peter omnipo- en vue de cette action,
lens, œterne Deiis, ^t des mystères que la
per eumdem Demi- ~
nosirum Jesum
•oi noua y uccv^u vitï^quc!
nous vous 6upplion9|
Christum supplicitèr humblement, Seigneur
'^' .-A --•-. Père tout.
exoramus: ut in ipso, trèssamt, Père tout-
• puissant. Dieu éterne ,
atqueperipsum^cujus P^^ ,^ >„g^^ j^^J
nos membra fieri vo- christ notre Seigneur,
luisti, de mortis impe- dootvousavezvouluque
rio victoriain repor- nous fussions les meni*
tantes, ipsius gloriosœ bres, de nous faire tri<
Resurrectionis partici- ^'"R^*^*' ^» ^4' f P*"^ *"'
pes esse mereamur; ^e 1 empire de la^mort,
y ^ m.^.v«iiiui, afin que nous méritions
qui tecum vivit et re- de participer à la gloire
gnat in unitate Spiri- de sa résurrection ; lui
tus Sancti Deus, per qui étant Dieu vit "-t
omnia sœcula sœculo- règne avec vous en 1 u-
j.|]^^ nité du Saint Esrmt
Ni ! dans tous les kiècles des!
siècles. Ainsi soit-il.
MEAVX. 33
Oremus.
DEUS, qui pcr
olivœ Pàmum
pacem terris coliim-
bam nuntiare ju8§isti:
prcesta> quœsumus^ ut
lios olivai, ceterarum-
que arborum ramos
cœlesti benedictione
fsanctifices : utcunc-
to populo tuo profi*
ciant ad salutem. Per
Christum Dominum
nostrum.
Oremus.
BENEfDic, qute-
sumus^ Domine^
hos palmarum^ seu
olivarutn ramos ; et
prœsta, ut quod popu-
lus tuus in tui vene-
rationem hodiernâ die
corporalitèr agit, hoc
spiritualitèr summâ
devotione perficiat,
de hoste victoriam re-
portando, et opus n\;-
sericordiae summope-
re diligendo. Fer
Dominum nostrum
Jesum Christum.
le CHîbrant jette iroU foU de Veau bénite sur ie» Rameaux,
en disant :
C5
DES KA
Prions»
^DIEU, qui avez
voulu qu'une co-
jMibe annonçât autre-
)is la paix à la terre
[ar une branche d'oli-
lier, daignez aujour-
JMuii sanctifier par
jotrc bénédiction cé-
•ste ces rameaux d'o-
ivier, et d'autres ar-
Ires, afin qu'ils servent
I tout votre peuple
|our le salut : Par Jë-
U!)-Christ, Notre Sei-
hieur.
Prions,
lENISSEZ, s'il
voua plaît, Sei-
gneur, ces branches de
>almier ou d'olivier, et
laites que votre peuple
[riomphant de renne-
li du salut, et s'appli-
luantavec ardeur aux
mvres de miséricorde,
|l accomplisse en esprit
ivec la plus grande
)iété, ce qu'il fait exté-
rieurement en l'hon-
leur de votre nom. Par
fésus Christ^ N. S.
l
M !
I
I..,
y-
34 LA i£NT.DlCTION
jint. Asperges me, ^nt. Vous m'arrose.
Domine, hyssopo, et f^z, Seigneur, aveci
raundabor : lavabis 1 «y wope, et je serai pu.
rifié ; VOU8 me laverez,
me et super nivem ^t je serai plus blanJl
Uealbabor. que U neige.
Itiei encente auiii troi» foit^ fuit ilptmrêuif :
V, Dominas vobis- y. Que le Seig;neur|
cum.
R. Et cum spiritu
tuo.
Oremus.
DEUS, quiPili-
um tuum Je-
o
soit avec vous.
R. Et avec votre es*|
prit.
Prions,
DIEU, qui avez!
envoyé en ce mon*
de votre fils notre Sei-I
sum Christum Domi- gneur Jésus-Christ pour
num nostrum, pro sa- notre salut, aiin qu'enl
lute nostrâ in hune s'abaissant jusqu'à noug|
mundum misisti, ut se *^ "^»« ^** retourner à
humiliarèt ad nos, et f''"' ' ^ "*"* ""T '''' -il
uiiMiiai^i. «1« ■■v/o, ^w jj ^^ lorsqu il venait
nos revocaret ad te: à Jérusalem pour ac-
cuietiam, duniJeru- complir les Ecritures,
salem venit, ut '^dim- une troupe de peuple
pIeretScripturas,cre- fidèle animée d'une
dentium populorum piété sincère étendît ses
4.,^u« fi i^iicoi^'^ A vetemens et lettat
turba, fideissima de- j^^ branches de\al.
votionevestimentasua ^iers sur son chemin:
cum ramis palmarum faites, noua vous en
in via sternebant: supplion?», que notre
prœsta, quaesumus, ^"i '"» prépare une voie
ut illi fidei viam pra;- ^>" ^",*^ ,^^^® *^"*«
naremnq de niiâ rp P'®*^**^ ^ achopement et
paremus, ae qua re- j^ scandale, afin que
moto lapide offensio- portant devant vous les
nis, et petrâ scandali, rameaux spirituels de
n chemin :
VTM RAMEAUX» 35
justice, coiivî^rtsdes fiondcant apud te
liitf (le nos bonne» ^jpera nostra justitia;
•uvres no»« iné.i- ^^- ut eius vestigia
lorH (le suivre les pas . *f o .
leceh.i qui étant DÏeu «c^"» niere(>niur : qui
lit et règne, &c. tecum, &c.
La tene'diction étant achevée, le plu» comidirahU de ceux
i nom au caur^ l'ientàPAutel, et il donne un rameau béni
^ritre Officiant^ qui ne fait point de ginufiexion^ et ne balte
I la main de celui qui le lui donne ; fntuite étant deiout devant
Antft tourné vert le peuple^ il dt»ttibuelet Rameaux : pre.
ièrement au plut difine de qui il en avait reçu, puii au Diacre
au Soui-diacre revéïut^ et autrfs CLtct à chat un par ordre^
dtrnier lieu aux ptmonnes La'iquet toutjîécbitr nt le genou
baiiani la main du Prêtre^ excepté les frétatt a' il y en a.
k quand on commence la dittribution^ le chœur chante Ut
niitnnet suivaatet.
Ant, Les enfans des Ant. Pueri Hebrœo-
lébreux allèrent au- rum portantes ramos
evant du Seigneur olivarum obviaverunt
vec des branches d oli. t\ • i .
ier, en criant :Hosan. I^^niino, clamantes,
a au plus haut des etdicentes: Hosanna
ieux. in excelsis.
Ant, Les enfans des Ant. Pueri Hebrœo-
lébreux étendaient rum vestimenta pros-
eurs vêtemens le long ternebantin viâ,et cla-
'il chemin, et criaient ; ^abant direntP^- Hn
'osanna au Fils de ^aDant aicentes . Ho-
avid: béni soit celui «anna l^ilio David;
ni vient au nom du bencdictus qui venit
in nomine Domini.
V Dominus vobis-
cum. .
R. Et cum spîritu tuo.
Oremus.
MNipoTENs sem-
piterne De us,
C6
seigneur.
y. Que le Seigneur
^oit avec vous.
n . Et avec votre es-
)rit. '
Prions.
|iBu tout-puissant
et éternel, qui
o
^1
I
] \.,i'
t; " ■
36 LA BENEDICTION
.qui Dominum nos- avez voulu que notre
trum Jesum Christum Seigneur Jésus-Chrisi
<,iir^^» *x»iiiirv« 00;^«! ait ete as8i8 sur Je pou* t
super pullum asmae 1 • •» * r '^
», r. • X- j. u. lain d une anesse.et qu
sedere fecisti, ettur- ^^^^ ^ -^^^ l ^
baspopulorum vesti- grande foule de peupl«|
menta, vel ramos ar- d'étendre fies habits^^l
borum in via sternerC;, et de jetter des branchei
et Hosanna décanta- d'arbres par où il pas.
re in laudem ipsius 8ait,en chantant a sa ou.
j . ^- 1 ^ anffe Hosanna ; faite?
docuisti ; da, quœsu- „^^,^ ^^j, ^^^^ ^.
mus, ut illoruni mno- la grâce d'imiter l'inl
centiam imitari pos- nocence de ce peuple;
simus, et eorum meri- et d'avoir part à se
tum consequi merea- ™f"*® î , P.**" ^® ™^'".
mur. Per eundem Jesus^Chnst notre Seil
Christum Dominum ^"^ Ainsi soit-il.
nostrum. r. Amen.
On fait ensuite la Procession, et premièrement ^Officiant
l*encens dans l'encensoir^ puis U Diacre dit a haute t
se tournant vers U peuple :
Procedamus in pace. Allons en paix.
R, In nomine Christi. b. Au nom de Jésus!
Amen. Christ. Ainsi soit-ill
Celui gui porte Pencens avanre le premier avec Pencenu
fumant, puis le Sous-Jiacre qui porte la Croix ayant à ses cêr
les deux Acolytes avec leurs cierges allume's, U Clergé suit .
ordrct en dernier lieu POfficiant avec U Diacre à sa gauà
ayant tous des Rameaux à l^ main, et on chante PAntinti
Suivante :
Ant, Cùm appropin- " Ant. Jésus sappr»
quaret Dominus Je- chant de Jérusalem, en
losolymam.misitduos voja deux de ses did
, *^ • 1- • j- pies, et leur dit: Allel
ea. discipuhs SUIS di- l ce village qui est vi
v»A
■■ ■,ti
DES RAMEAUX. S7
à-vis de vous, vous y^ cens : Ite in castellum
trouverez wn ânon qui q^od contra vos est,
est attaché, que person- ^^ invenietis puUum
ne na encore monte: . n- *
etachez-leetmeraine' ^sinae alligatum, su-
ez. Si quelqu un vous per quem nullus ho-
it quelque chose, dites minum sedit ; solvite^
que le Seigneur en a et adducitc mihi. Si
besoin. Les disciples qujg vos interrogave-
ayant détaché i'ânon ^.j^ dicite : Opus Do-
ramenèrent a Jésus, lis . * q i *
e couvrirent de leurs "^'"^ ^^^' SoWentes
anteaux, et Jésus adduxeruntad Jesum,
ontades^'us: les uns et impesuerunt illi
étendoient leurs vête- vestimenta sua, et
meiis sur le chemin; gedit super eum : alii
d'autres le couvraient expandebant vesti-
de branches d arbres: ^ ^ -a i-
ceux qui suivaient menta sua m viâ, alii
criaient tous: Hosan- mmos de arboribus
na; béni soit celui qui stemebant : et qui
vient au nom du Sel- sequebantur, clama-
gneur; béni soit le règne bant : Hosanna, be-
de David notre Père, nedictus qui venit in
lloqanna au plus haut t\ • • u
des cieux: fils de David, nomme Doinini ; be-
ayez pitié de nous. nedictum regnum pa-
\ ( ' :^4 ^i^w^^*^ '^< tris nostri David. Ho-
[ .i- .A^A^^ fXé '^-^""^ sanna in excelsis :
miserere nobis, fili
Au retour de la PHcestioftp deux ou ^atre Chantres entrent
dantVEglÎHt tt ayant Jermi la porte^ le ^visage tourné *ver»
la Proce»9i9n^ ils commencent : Gloria; laus, &c. jusqu'à
Iirael ei tu Rex. Lt Ptiire et les autres qui sont hors de
V Eglise, répètent % Ensuite ceux qui sont dedans chantent les
vers suivatiSf ou tous, oi. en partie ; et ceux de dehors lépon-
dcni, Gloria, laui. J^^^^^ ^ o^^c^^J^-^ ilo-.^ -
I^'
S8 LA PROCESSION
T^éû.-^Theodulpbe, Evéque d'Orléans, etanf retenu prison-
nier à Angert^ sous te rigne de Louis^ fils de tharUmagnt^
supplia et Roi de permettre que la Procession fit une pau^e
devant la prifon où il était af rite sans l'avoir mérité, pour lui
entendre dire i* Hymne suivante, quUly avait composée. Ce qui
plut tellement au Roi, quUl le fit délivrer^ et rétablit dans sa
dignité: delà son Diocèse prit la coutume de chanter cette
Hymne à pareil jour, et successi'vement toute la Chrétienté,
Les uns chantant dan^ l'fglise qui est fermée, et les autres ré-
pondant du dehors^ représentent le Ciel fermé aux hommes^ où
les Anges, avant la Résurrection et le triomphe de Jésus Christ,
louaient Dieu, le priant de réparer les nalheurs arrivés par la
chute des Anges: à quoi le* fidèles répondent, en élevant leurs
*voix, et en priant le Très. Haut de les rendre, avec les Anges,
citoyens du Ciel,
LOIUA, lauset /GLOIRE, louange,
__ honor tibi sit, viï et honneur, vous
Uex Christe Redemp. soient rendus, o Christ
. ^ *^ notre souverain Ke-
^^À . •! j dempteur; dont les en-
Cui puérile decus fans ont célébré rentrée
prompsit Hosanna pi- glorieuse par leurs
um. chants innocens.
Israël es tu Rex, Vous êtes le Roi d'Is-
Davidis et inclita racl, et de l illustre race
1 ^ .de iJavid : Vous êtes
proies : . . ' ce Roi béni qui tieiU au
Nomme qui m Do- nom du Seigneur,
mini, Rex benedicte, j^g ^nges dans les
venis. R. Gloria. cieux, les hommes sur
Cœtus in excelsiij la terre^ et toutes les
te laudat cœlicus om- créatures chantent con-
tinuellement vos lou-l
G
nis
anges.
Et mortalis homo^
etcunctacreatasimul. ,^^ Peuple Hébreul
R Gloria ^'"^ au-devant de vous
Plebs Hebrœatibi ^^ec des palmes ; Nous
1 V^"*";" ""* nous joignons à lui par
cum palrais obvia ve- nos prières, nos vœuxj
ï^it î et nos chants.
DES RAMEAUX. 39
Il ne vous honoroit Cum prece^ voto.
Lue dans votre huma- hymnis, îulsumiiseccc
|mté, qu'il de voit cruci- ^^^^ ^ Gloria.
1er : mais nous vous ir. .., • ,
tdorons dans la gloire ^^i tibi passuro sol-
i vous réo-nez. vebant munia laudis :
Lesvœuxetlesaccla- Nos tibi regnanti
mations de ce Peuple pangimus ecce melos.
^ous plurent : Recevez r. Gloria.
lussi favorablement les
lôtres, Roi de bonté,
toi de clémence, à qui
lout ce qui est bon est
toujours agréable.
tu prison '
arUmagne,
t une pauif
«, pour lui
>. Ce qui
fit dans sa
hanter cette
Chrétienté'»
$ autres ré'
hommes^ où
éius Christ,
rive' s par la
levant leurs
c Us Anges,
louange,
eur, vous
ô Christ
rain Hé*
înt les en-
ré rentrée ■/}/r«, tn chantant ce gui suit :
ar leurs! r. Comme le Seigneur r. Ingrediente Domi-
l"^« .j»r r.^"^*^ ,^»"8 i* ^*|*® no in sanctam civita-
^^♦''Irnrll-K^' *''' enfans.des tem, Hebrœorumpue-
lustre race Hébreux annonçaient . „' ,. *^ .
Vous êtes Kr avance la résurrec- n Resurrectionem vi-
uivieiUauiiondelavie ♦ avecdes tœ prœnuntiantes, *
leur. Branches de palmier à Cum ramis palmarum^
dans les» main, et criaient ; Hosanna cl&mabantin
mmes gurfosanna au v\m haut excelsis. V. Cùmque
scieux. y. Lepeuple audÎRsetpopulus, quia
antappris que Jésus i *^/^ » /*i
lii placuere tibi ;
placeat de votio nostra:
Rex bone, Rex dé-
mens^ cui bona ciinc-
ta placent. .
R. Gloria.
Ce Cantique étant achevé Jt^ Sous-diacre frappe avec h bâton de
Croix à la porte de t* Eglise : elle ê^ouvre, et la Proceggim
lioutes les
Intent con-
vos lou*
naitàJérusllum,9or. Jésus venit Jerosoly-
t au devant do lui * niam, exierunt obvi-
ée des branches de am ei^ * Cum ramis.
e Hébreu||^,ier ^ 1^ ^ain, et
t de vou8|iait . Hosanna, &c.
es ; Nou9|j^jjl _^,^^^^^^ j^^^ Froctêùon dans VEglîse repréuntt eelU
à lui p&f If Jituê'Ckrist fit dan» Jiruiatemf et son entrée mu Ciel ; où
nos \œi\^)% Chrétien» doivent s* unir avec Us Anges et Us Saints^ et mi.
utmmt eux de remporter dtt palmes de triomphe et degUire^
!>*
40
f'
i^>
W.K
--M
^
A LA MESSE.
/'
4*' .
M*'
La itf este de ce jour eat la vraie mémoire de la mort it\
notre Sauveur : elle nous représente Jêiuf'Christ entran
dans Jérusalem Sç s'approchunt du lieu de son Sacrifieil
comme l* Agneau Pascal qui devait être dans la maison dti
Hébreux cinq jours avant d*élre immolé.
L'Introït nous exprime la douleur & F abandon de J. Cj
durant sa Passion,
VOraison demande à Dieu la grâce d'imiter la patient^
de J« C, pour arriver à la gloire de sa Résutrection,
VEfitre est une exhortation tive et touchante à suivre Vh»
milité de J C. qui s*est anéanti sous la forme d^un esclave, i
qui n*est entré dans la gloire que par les douleur d: sa mort.
On lit la Passion^ pour effrapet le pécheur en lui découvre^
le châtiment dû àfe trimes^ fef pour le rassurer en lui montrai
les mérites du Sauveur y qui doivent animet sa confiance*
V offertoire nous marque que ta douleur la plus sensible de ^
C, & dans laquelle il n*a point trouvé de consolation^ a étét
voir qu*un nombre infini de pécheurs se tendraient indignes ^ pt
leur impinitence, de recevoir le fruit de sa Paffion \ & qu'ai
lieu de la reconnaissance du talut qu*il leur procurait^ il n'^
recevrait que des outrages mille fois plus amers pour lui, qutl
Jiel & le vinaigre qu*on lui présenta sur la Crei>, Gc,
introït. Fi. 21.
DOMINE, ne
longé facias au-
xilium tuum à me : ad
4lefensionem meamas-
pice. Libéra ipe de
ore leonisj et à corni-
bus unicornium hu-
militatem meain«
P3. Deusj Deus
SEIGNEUR, n'éloij
gnez point de mo
votre secours ; et soje
attentif à ma défense
Déiivrez-moi de 1|
g^ueule du lion ; et danj
mon abaissement saii
vez-moi des cornes de
licornes.
Mon Dieii
Ps.
n^on
i)i
leu,
jette
Hdon de J, Cj
LE DIM. DES RAMEAUX, 41
ir moi vos regards : meus, respicé in me •
)urquoi m'avez- voua quare me dereliquis-
landonné ? Le cri de 4:? * i ^„„a ;i «»1.,*^
loi. Seigneur, n'éloi-
lez point de nnoi, &c.
Priona.
|IËU tout-puissant
et éternel, qui,
»ur donner aux hom-
les un exemple d*hu-
Ulité à suivre, avez
indonne i lue cri ae ^ 7 * Loïiffè à salute
TJi:'%.t^Z^ meâverbaWum
meorum. Domine>.
&c.
Oremus.
OMNipoTENs sem-
piterne Deus^
qui humanogeneriad
imitandum humilitatis
alu que notre Sau- exeiiplum, Salvato-
ur se revêtit de notre rem nostrum carnem
laîr, et souffrît le sup- sumere^ et crucem
lice de la Croix; fei- subire fecisti : conce-
«-nous la grâce de IV ^ onitiua utetna-
iter dans sa patience, f^ 1 . opitius, ut et^pa-
"tt que nous méritions "*^""«^ »P«»*"» nnutaé
participer à saglo- documenta, et.resur-
euse résurrection ; par rectionis consorda
C. &c. mereamur : Per eum-*
ecture de TEpttre de dem Dominum, &c
l'Apôtre S. Paul aux Lectio Epistolœ Beati
Phdippiens. [cA. 2. PauU Apostoli ad
Philippenses.
FRATRES; Hoc
enim sentite in
vobis^ quod et in
té Jésus-Christ, qui Christo Jesu ; qui
lyant la forme et la na- cùm in forma Dei es-
ure de Dieu, n a point get, non rapinam ar-
iruque cefdtpour lut ,.. . \
ne\surpation d'être b»'"^^"» ^»*; ««^e se
gai à Dieu: mais il œqualem Deo, sed
'est anéanti lui-même^ semetipsum exinâni-
V. 5g
ILS Frères, soyez
dans la même
îsposition et dans le
sentiment où a
lême
;
43 LE DIM. DES RAMa:..««JX.
vit formam servi acci- en prenant la formée-
piens, in similitudi- la nature d»un escla.
w»««, k^».:»»»v^»^*..« en 9e rendant seniblahlr
nem nominum tactus^ . _^ . ,,
^,,.^ ^ ^aux hommes, et étant
et habitu myentus ut reconnu pour feomm
homo. HumiliavU se- par tout ce quia pan
metipsum, factus obe- de lui au-dchors. Il s'en
diens usqae ad mor- rabaissé lui - mêrat
tem, mortem autem ^ rendant obéissam
»»,.^:« D»^^«^» ^»^«1 iusqu a la mort, et lu^
crucis Propter quod ^ ^ ,^ ^^^> ^^J ^
et Deus exaltavit il- èroix. C'est pourq«o
lum ; et donavit illi Dieu Ta élevé, et luii
noiren^ quod est su- donné un nom qui e«
per omne nomen • ut au-dessus de tout nom
in nomine Jesu * om- «^" î"'»" "«" <*« i^.
ne genu ueia- ^y^.^^ ^^^^ ,^ ^j^, ^
tur, cœlestium, ter- la terre et dan» lèse
restrium et inremo- fer»; et que iouie îa
rum ; et omnis lingua gue confesse que le S'**)
confîteatur, quia Do- gneur. J. C. est da
minus Jesus-Christus ^gloire de Dieu *,
loriâest Dei Patris. ^^^*"®'
• Ici m fléchit Uj^enàu.
Ce qui tuil »*appeife Graduel^ parce qu'on le êhail «<
ciennem'ênt $ur tes défères df. rAïUel, apparemment pour n
faire entendre que^ par ta pratique de» vertu» recommanda
dans V lipilre qui vient d'être lue nous devons nous étevrr
degré en d^gre à ta perfection Chrétienne^ afn d'arriver à
gloire du Ciel qui en est le terme.
Graduel, Ps. 72.
TENUISTI ma.
nu m dexteram
meam; et in volunta-
te tuâ deduxisti . me :
ctcum gloriâ a?8ump- giolre] en mé" recevan
sisti me. entre vos bras*
ing
VOUS m^avez te
nu par la maii
droite ; vous m*ave
conduit selon votre v
lonté ; et combié à
LE DIM. DES
Iv. O que le Dieu
Israël est bon à ceux
|i ont le cœur droit !
08 pieds ont chancelé
ont pensé me man-
pr ; parce que j*ai
ému d'un zèle d'in-
fnation, en voyant la
ix des pécheurs.
TRAIT.
ON Dieu, mçn
Dieu, regardez
»i : pourquoi ni*a-
^z-vQus abandon-
? V. Le ci'i de mes
fchés fait aue le salut
|t bien éloigné de moi.
Mon Dieu, je crierai
jour, et vous ne
'exaucerez pas : je
fierai la nuit, et vous
[y fere2 point atten^
m ; mais ce n'est pas
>ur punir quelque
|ute qui me soit per-
uinelle. v. Pour vous,
lus habitez dans le
inctuaire, ô Dieu, qui
tes la gloire d'Israël.
'. Nos pères ont espé^ré
vous ; ils y ont es-
|éré, et vous les avez
îlivrés: Y. Ils ont crié
[ers vous, et ils ont été
luvés : ils ont espéré
In vous, et ils n'ont
fointété confondus, v.
RAMEAUX. 43
V, Quàm bonus Is-
raël Deus rectis cor-
de ! Mei autem penè
moti suiit pedes^ penè
effusi sunt gressus
mei : quia zelavi' in
peccatoribus^ pacem
peccatorum videns.
P«. 21.
»EUS, Deus me-
us^ respice in
me : quare me dere-
liquisti? v. Longé à
sainte meâ verba de*
lictorum meorum. v.
Deus meus, clamabo
per ûfem, nec exau*
dies : in nocte et non
ad in6ipie*^:tiam roihi«
V. Tu autem in sanc-
to habitas^ laus IsraeK
V. In te speraverun^
patres nostri : »pera«
verur.t, et liberastt
eos. V. Ad te clama*
verunt^ et salvi facti
sunt: in te sperave*
runt, et non suiU con-
fusi. V. Ego autem
su m ver mis, et non
homo ; opprobrium
hominum, et abjcctio
44 LE OIM . DES RAMEAUX.
plebis, V. Omnes qui Mais pour moi, je s; is
videbant me, asperna- "" Y^^ déterre, et non
bantur me : locuti 2" '*J"""^ ' * ^PP^^^^*
, , , .. ^ des hommes, et le re^
sunt labiis et move- but du peuple, y. Tous
runt caput v. Spe- ceux qui me voyaient,
ravit in Domino, eri- se moquaient de moi;
piat cum : salvum fa- i's ont parlé de moi
ciat eum, quonium ^««îf ^«"«"^ entretiens,
«r.iU ^.,.» ., !««: .,« et Ils ont secoue la tête,
vult eum V. Ipsi ve- ^^„ jj^^„^. ^ ^ ^^
rô consideravcrunt, et ^^ré au Seigneur ; que
conspexerunt me : di- le Seigneur le délivre:
viseruntpibivestimen- quMl le sauve, puisa u'il
ta mea, el super ves- l'aime, v. Ils m ont
tem meam miserunt """"""^'H'i* *i^ .T^'^"!
«ortem T. Libem me -?j:Jf :„PSux ''r!
de ore leonis; et a vêtemenp, et ils ont
cornibus unicornium jette ma Vobe au sorti
humilitatem meam. V. v. Sauvez-moi de li|
Quitimetis Dominum, g»eule du lion ; et dé-
laudate eum : univer- i«vrez-moi, dans m(
TV abaissement, des cornes
sum semen Jacob, jes licornes v. Vous
magnificate eum v. qui craignez le Sei.
Annuntiabitur Demi- gneur, louez-le tous:
no generatio ventura, glorifiez-le, vous tousl
et annuntiabunt cœli enfensde Jacob, v. La
justitiamejus. v. Po- po^ténté qui doit vem
•^ , ••' . sera déclarée lappar*
pulo qui nascetur, tenir! au -Seigneur; e
quem fecit Dominus. les Cieux annonceront
sa justice, v. Au peuple
qui naîtra, et que le!
Seigneur a fait.
On commence la Panion absolument, sam dire, MundiH « g^ Matihié
Cor roeum, ian* demander la bénidicUon^ êom lumière »lni après la nor
icent. On r
croix ne êe
ifve auiti ah
roit Diacre»
J^ciioH comme
\ui Kout iomt
fergeit la vi
hncenit pour
Utrei, repris
\y dit point E
ton que Judai
Ibi, Domine,
traitèrent t
lorifier. La
\ueUes se cha
t$ Juifs, &c^
files de VMsli
Passion et V£
ja Passion
ISeJgneur «]
iselon St. I
|cb. 26, et i
IN ce te
susdit
|iples : Vou
Pâque se
[eux jours ;
ils de rhor
[ré pour et
^11 ce même
Vinces des
îs Anciens
I assemblère
die du 6i
jppellé Caïp
lent conseil
jour trouvei
le saisir adn
LE DIM. DES RAMEAUX. 45
ieen$. On ne dit point Dom\n»§ \uh\§cum : Leiignede
croix ne te fait^ ni eur le tivre^ ni mr soi ; ce qui f'ob*
irve auiti aux aulret jourit quand on lit la Pa9»ion, Le»
rois Diacrts qui la chantent ne demandent point la béné^
\iclioti comme aux autres Evangilts ; parce que P^utcurde
\ui r.ous sommée hinis^ nous eut ôiê. On n'y porte point de
Mergest la vraie lumière étant itrinle. On n'y sert point
fencenst pour montrer que la ferveur et la prière des A»
Ulrest représentée par Vencens^ fut comme étouffée. On
K ill;i0/fif Duminuir yobiscum, en horreur de ta salut a»
\an que Judas fit à Jésus.Ckrist* On omet aussi le Gloi'^a
ibi, Domine, le Sauveur ayant été bafoué parles Juifs^ qui
traitèrent comme Popprobrt des hommes^ au lieu de le
lorifier. La f marque les paroles de JésusChristf /ft.
\uelles se chantent dCun ton trèa-bas t la lettre j, celleê
rt Juifs, acquise chantent d'un ton très-élevés ; etth,
files de V historien évangélique. Pendant qu'on chante la
fait/on et V Evangile on doit tenir le» Hameaux à la main.
ia Passion de Notre-
ISeigneur Jésus-Christ
selon St. MatthieU| *
|cb. 26, et 27.
IN ce tems-là ; Jé-
susdit à ses Dis-
|iples : Vous savez que
Pâque se fera dans
leux Jours ; et que le
''ils de rhomme sera li-
[ré pour être cruçiGé.
iiice même tems, les
Vinces des Prêtres et
ss Anciens du peuple
I assemblèrent dans la
die du Grand- Prêtre
jppellé Caïphe ; et tin-
lent conseil ensemble
|our trouver moyen de
le saisir adroitement de
Passio Domini nos-
tri Jesu-Christi se-
cuiidùm Matthae-
um.
IN illo tempore ; h
Dixit Jésus Dis-
cipulis suis : f Scitis,
quia post biduum
Pascha fiet ; et Piliu»
hominis tradetur^ ut
crucifigatur. A Tune
congregati sunt Prin-
cipes Sacerdotum et
Seniores populi^ in
atrium Principis Sa-
cerdotum, quidiceba-
tur Caïphas ; et con-
• St. Matthieu écrivit son Evangile l'an 41, «'«uWdire, icpl
Diaprés la nort de notre Seigocttr»
(
' I
Ifr
I
H'
'i
Si
k \i
46
siliumfeccrunt, utJe-
sum dolo tenerent, et
occiderent. Dicebant
autem : .; Non in die
festo, ne forte tumul-
tus fieret in populo.
h Cùm autem esset
Jésus in Bethaniâ^ in
domo Simonis lepro-
tî^ accessit ad eum
mulier habens alabas-
trum ung;uenti pre-
tiosij etetTudit super
caput ipsius reçum-
bentis. Videntes au-
tem Discipulij indi-
fnati 8unt dicentes : j
h quid perditio hœc ?
Potùit enim istud ve-
numdarimulto^ etdari
pauperibus. h Sciens
autem Jesus^ ait illis :
f Quid molesti estis
huie mulieri ? Opus
enim bonum operata
est in me : Nam sem-
per pauperes habetis
vobiscum ; me autem
non semper habetis.
Mittens enim hœc un-
guentum hoc in cor-
{)us meum/ ad sepe-
iendum me fecit. A-
LE DIM. DES RAMEAUX.
Jésus, et de le taire mon
rir. Mais ils disaieoij
Il ne faut pas que qi
soit pendant la Fête, i,
de peur qu^il ne g^exciii
quelque émotion paru
le peuple. Or pendaii
que Jésus était à Bétl
nie dans la maison
Simon le lépreux, un
femme vint a lui ave
un vase d'albâtre pleo
d'une huile de parfu^
de grand prix, qu'ell
lui répandit sur la têu
lorsqu'il était à tabl^
Ce que voyant ses Dii
ciples, ils dirent ave
indignation : A quo
bon celte perte ?
on aurait pu vendre
parfum bien cher, et<
donner l^areeiit aui
pauvres. Mais Jésus i
chant (ce qu'ils peo
saient) leur ait : Pour
quoi inquiétez-vou
cette femme ? Elle
fait une bonne œuvr
envers moi. Car von
avez toujours des pav
vresavec vous
mai
moi, vous ne m av(
pas toujours. C'e^
pour prévenir ma séput
ture qu'elle a rèpandj
ce baume sur mon com
Je vous dis en ' véritl
que par toute la teirej
L£ DIM. DES RAMEAUX. 47
dans touâ les lieux men dico vobis^ ubi"
sera prêché cet E- cumque prtedicatum
ngrile, on pMierB, f^^^-^^ j^^c Evangeli-
ctioii quelle vient ' . '
faire. Alors Tun des <iicetur et quod hœc
uze, appelle Judas fecit in memoriam
icariote, s'en alla trou- ejus. h Tune abiit
r les Princes des Prc- unus de duodecim^
|B8, et leur dit j Que q^j dicebatur Judas
ulez-vous medonner, j^^^notes, ad princi-
1 le vous le livrerai ? ^ % ^ '^
t ils lui promirent P^s Sacerdotum ; et
5nte pièces d'argent, ait illis : j Quid vultis
: depuis ce moment il mihi dare^ et ego vo-
lerchait une occasion bis euin tradan* / h At
Ivorabîe pour le leur inj constituerunt ei
u^desïzjLr*'";:; tn^inta argentées. Et
isciples vinrent trou- ^xinde quœrebat ap-
br Jésus, et lui dirent: portunitatem ut eum
[ù voulez-vous que traderet. Prima au-
busvous apprêtions à tem die azymorum,
langer la Pûque ? Je- accesserunt Discipuli
hsleur répondit: Allez ^d Jesum, dicentes :
ans la ville chez un -rTi • • .-t •
[l, et lui dites: Le J Ubi vis paremus tibi
laître vous envoie comedere Pascha f h
ire: Mon tenis est At Jésus dixit : flte
toche: je viens faire la in civîtatem ad quem-
âque^chez vous avec dam, et dicite ei : Ma-
|es Discipies. Les -^^^ ^j^j^ . Tempus
lisciples firent ce que ° n x j
[csus leur avait ordon- meumpropeest; apud
et préparèrent la tefacio Pascha cum
faque. Le soir étant Discipulis meis. h Et
* C*e»t.à.dire, des pains sacs levain.
.-'rt
48 LE DIM. DBS RAMEAUX.
fecerunt Discipuli, venu, il se mit à tablt
sicut ronstituit illis ayec ses douze Disc
Tpsiiff- et naraverunt P*®"* Et pendant qui^
Jesug. etparaveruni .rangeaient, il leur pa,J
Pascha. Vespereau- la ainsi : Je vous dise
tem facto, discumbe- vérité que l'un de voi
bat cum duodecim doit me trahir. Ceqi
Discipulih suis. Et ïes ayant fort attristé
edentibui illis, dixit : f^?cun d'eux se mit
+ Amen dico vobis ; L^^^'^^U n r'fnnnT
' . ^ ^ Seiirneur ? 11 répondu
quia unus vestrûm me Celui qui met avec r
traditMfUS est.^ h ht la main dans le plat,
Gontristati valdè, cœ- celui qui me trahir
perunt singuli dicere ; Pour ce qui est du FH
/NumquideffO sum, de l'homme, il s'en u
rk^««;«i? A A* ;.^o^ selon ce qui a été éci
Domine? A At ipse ^^^^., \^.^ ^^jj^,
respondens, ait : f à celui par qui le Fil
Qui intingit mecum de l'homme fera trah]
manu m in paropside, c'eût été un bien po«
hic me tradet. Pilius cet homme-là de n ctij
quidem hominis vadit. J'avais né. Judas, q
«:»»^ or.«:,xéiir» ^fi« A^ tut celui qui le traliil
sicut scriptum est de .^ . ,^ _. ri
.„ ,r *^ ^ , prenant la parole. diU
illo. Yœ autem ho- jjjaître. est-ce moil
mini illi, pcr quem Vous Tavez dit, réoli
Filius hominis trade- qua Jésus. Or pendai
tur. Bonum erat ei, qu'ils soupaicnt, Jési
si natus non tuisset prit du pain ; et l'ajai
homoiUe. /iRespon- S^"'' i le rompit, et
, . ,*^, donna a ses Disciple
deris autem Judas en disant: Prenez (
qui tradidit eum^ di- mangez: ceci est me
xit : j Numquid ego corps. £t prenant
sum, Rabbi? A Ait calice, il rendit grâr
iUe : t Tu dixisti. h «* ^^ leur donna, en
Cœnantibus autem ^^"^cî .^^«0 Z
car ceci est mon saD,'
LE DIM. DES RAMEAUX, 49
saniç] de la nouvelle eis, acceplt Jésus pa-
iaiice^qui aéra ré- ,^cm^ çt biuedixit. ne
ndu p^r^l.isieurs, f j^ ^leditquc Dis-
ur a rémission des • °i ' •* i
hé.. Or jevouHdé. C'pulis suis, et ait: f
re que je ne boirai Actipitc, etcomedite ;
i» (l<î ce fruit delà Hoc cstcorpus moum.
ne, jusqu'à ce jour h Et accipiciis cali*
[uel je le boirai ^^em, gratias cgit ; et
nouveau avec vou« ^^^^^^ mi ^^^^^^^ . j.
18 le liovaume ni-. i '
mon Père. Et ayant ?/.^*^^ ^"^ ^'^"^ ''"'"''?•
l'hymne, iU sVn >"^ <?st cnim sangui»
è<-ent pur la mon- meus uovi Testatiicii-
ne des Olivi«rs. ti, qui pro multis cf-
»r8 Jésus leur dit : fundetur in rcmissio-
U8 V0U8 gcandalise. ^^^^ peccatorum. Di-
tOHs cette nuit a \ . •
n sujet. Car il est co autem vobis j non
it : Je frapperai le D>"am amodo de hoc
iteur, et lea brebis gcniànine vitis usquc
troupeau seront dis- in diem illum, cùm il-
sées. Mais après lud bibam vobiscum
je serai ressuscité, ^^y^jj^ ;„ ^^ p^^^^,;^
al avant vous en • i r>*i r *
lilée. Pierre prenant "^^»- /*t.tb> mnodicto,
arole, lui dit: Quand cxierunt in montcni
8 les autres se seau- Oliveti. Tune dicit
iaeraient à votre su- illis Jésus : f Omnes
; pour moi, je ne vos scandalum palie-
scandahserai jamais, n^j^j - j„ j^^^
us lui repartit i Je ^ . c^ • ♦ *
jsdisen vérité que "«cte Scnptum est
te nuit même, avant ^"»"™ • Percutiam pas-
le coq chante, vous toiem, etdispergen-
renoncerex trois tur ovesgregis. Host-
Pierre lui répon- quàin auicm rcsurrc-
Quand même, il xcro, prnccdam vos
■Mi
50 LE DIM. DES RAMEAUX.
in Galilacam. h Res- me faudrait mourir avec
pondons autein Fe- vous, je ne vous renoii.
trus, aitilli: /Et si ^^*;** P°î"^ /*^"? ^^
' 1 1- X- autres Disciples dirent
omnes scandalizati ^^^.j ,^ „,^„,3 ^^^^^^
fiierint^ in te, ego Après cela, Jésus s'en
numquàm scandaliza- vint avec eux dans ug
bor. h Ait illi Jésus : tieu appeîîé Gethsema.
t Amen dirotibi, quia ni ;^ et il dit à ses Dis.
in hâc nocte, ante- copies r Demeure, ici,
„ * . . pendant que le ra en
quam g-allus cantet, f^^j j^ auprès pour
termenegabis. AAit prier. Et ayant prii|
illi Petrus : j Etiamsi avec lui Pierre, et ki|
oportuerit me mori deux Fils de Zébédée,
îecum, nontenegabo. il. commença à être!
ÀQ.i.^\\'u^« «4 »^n^« triste, et a 8 altliâfer.
oimiliier et omnes ., '.,1 ... »«3
^. . ,. ,. ^ Alors lUeur dit : Mon
Djscipuh dixerun*. ^me est triste jusqu'il
Tune venit Jésus la mort, Demeurez ici,!
cum illis in villam, et veillez avec moi. £t
quae dicitur Gethse- s'étaut un peu avancé,
mani, et dixit Disci- il se prosterna le visagi
pulis suis : t Sedete ^:*"*^^ ^^''^^ P"f " V'
f . , ' , ., ces termes : IVloii l'ère,
liîc, donec vadam il- g^jj ^^^ pogsiUe, que
Jùc, et orem. h Et calice se détourne
assumplo Petro, et moi j naais néanmoin
duobus filiis Zebedœi. Cqu*ii en soit], noi
cœpit cpntristari et commejele veux, mai
♦ «««-» a^,i«« comme vous le voulei
mœs us esse;. Tune p^j^ jj ^j^^ ^^^ ^^
aitilhs: + Irifitwest Disciples; et les trou
anima mea usque ad vant endonnis, il dit^
mortem : Sustinete Pierre: Quoil vousii'a
hîc^ et vigilate me- vezpu veiller une hem
cum. AEtprogressus avecmoi? V^eiUezetpn
•11. Jr«^«;ji» ;« e^j *»« que vous n e»
pusillum, prpcidU m tp^, poi„\ e« tentation;
h:l
LE DIM. DES RAMEAUX. 51
'esprit «st prompt, maïs faciem suam, orans,
achair est toibie. Il s'en et dicens : f Fater mi,
'^^ TnLpn'CI!?'' Si po88ibiie est, (mn-
OIS, et pria en disant : ■, ^ i- . .
Won Père si ce calice ^^* » me calix iste :
le peut passer sans que verumtamen non sicut
|e le boive, que votre ego volo, sed sicut tu.
volonté soit faite. Il AEtvenit ad Disci-
gyint encore rvers ses pubs suos, et invenit
/eux étaient appesantis ^^^ ■ ^^^^ - t ^ic non
de sommeil]. Il les potuistis unâ horâ
aissa et s^en alla prier virilare mecum ? Vi-
ïour la troisième fois, giîate et orate, ut non
épétant les mêmes pa- j^tretis in tentatio-
roies. liinnn il revint c • •* -j
ses Disciples, et leur ^*^"™ * ^P»"^"* ^"'^^"^
lit: Dormez mainte- promptus est, caro
lant, et v«a8 reposez : autem infirma. A Ite-
klci rheure qui est rùm secundo abiit, et
roche, et le tils de oravit, dicens: f Pa-,
homme va être livré ^^^ „,; ^^^^^ ^^^^^
ntre les mains des • :^ .^i- * •
écheurs. Levez.vous, hiccalix transi re, nisi
lions ; celui qui me oïoam i»um, nat vo-
loit trahir, est bien luntas tua. /t Et venit
Irès d'ici. Comme il iterùm, et invenit eos
arlait encore, voilà dormientes ; ciunt
ue Judas luri des enim oculi eorurnsçra-
ouze arriva, et avec ,. i-., ••,. ^,.
A une grande troupe ^"^^ l^t relictis iliis,
Ugens armé» d'épées iterunrabiit, et oravit
tde bâtons, qui étaient tertio, eumdcm ser-
mvovés par les P/inces monem dicens. Tune
|e8 prêtres, et par les venit ad Discinuios
l^^jciens du peuple. Or et dicit illig :
jeim qui le trahissait, i ia
I ^ ^ f Dormite jam, u
1)2
>\':
m
.i'i
52 LE DIM. DES RAMEAUX.
requiescite : ecce ap- le»»»* avait âonné ce
propinquavit hora, fiiç"»»^. ^«^*"» M"« .je
et filius homini» tm- ^'^^^^h . pren^z-l.,
detur in naanus pee-
catorum. Surgite^ ea-
mus : ecce appKoptn-
cest lui. Aussitôt,
s'approche nt de Jé9ii««,
il lui dit : Je vous
salue, Maître ; et il le
quavit qui me tradet. baisa. Jésus lui répon.
n AdbMC eo loquente ^«^ • >*«" »""» » q"^'
ecce Juda« uniW' de "esnewi êtes- vous venu?
duodecim venit^ et
Alors tous 8^lvancéren^
mîreut les niai us «ur
cum eo turba inulta^ Jésus, et se saisirent
cum gladflis et fueti^ de |ui. Un de ceux
btfflj miss* à Prineifrî» qvi étaient avec Jésus
buâ Sacerdotui», et ">e«a"t iamaiuiV son
Senioribtt* popuH.t ^B^** »h tirve.>frap,)a
Qtti autem tp»iid*t' p^,^e. et im ooupa
euro, dedlt llliiS SI§H PoretUe. Mai^ Jésus
nu«i dicens: / QiketB- lui dit: Hemetle^z votre
c unique o«culatuiettae<? épée dans le fbureau;
ro, ipseest, tenete ^»«" ^**"^ Ç^ux q^i se
eum» A Et confe«tim ^?"?"^ T'^^'l^ti it
, j w perirontparrepèe. l^n-
aceedens ad Jesum, gez^vous. je ne puisse
dkxit : j> Ave, Uabbi« pas prier mon Pèi^, et
h /Et ohculatus est qu'il ne m^envoyrit pm
eum. Dixitque iHi aussitôt plus de douze
Jésus: tAmice, ad *««">"«. ^'^^"^^^^ • ^oni;
quidvenisti? A Tune ment donc «accompl..
•- . , ronJt 1^8 iscrituresk qui
accesserant : et ma- j^îolarent qu'il faut que
11U8 injecerunt m Je- cela se fawse ainsi ? FÀ
sum, et tenuerunt même teuis Jésus dit à
cuiîi. Et ecce unus cette troupe de gens.
ex bis qui erant cum ^^o"8 êtes venus ici
Jesu, extendens ma- ^^^*' ^^ ^'i^^' ^^ ^'"^i
Lfi DIM. DBB RAMEAUX.
53
^fitonfl pt>ur me pren-
jie, cwiime hi j'étais
[il voleur ; jM<ai« tous
is jourti assis parmi
[ous, enHei^nftrtl dans
temple, et vous ne
Tavez point arrêté.
Im totit eela 8*est fait,
[en que tout ce qui e^t
;rit dans les Prophètes
it aeeom|)li. Alors
^8 Disetpleft Tabatidon-
bent tous, et 8*en-
iirent« Lu troupe ce-
mdant tenant JésDS)
Remmena cbee Caïphe,
Gi*«nd- Prêtre, oa les
[ci'ibes et les Sénateurs
rétaieot asseaiblés. Or
^erre le suivit de loi»,
iisque dans la cour
|u Grand-Prêtrcf; où,
ant entré, H e^assit
rec les domestiques
[ourvoir la fin [de tout
Bci]. Cejienduiit les
Silices des Prêtres, el
>ut le Coliseil, cher-
iiaient quelque futix
mioignage contre Je-
as, pour le taire mou-
|ir. Mais iU n*en trou*
^rent point, qiujrique
[lusieiirs taux témoins
fussent [déjàj p^ré-
îiités. Kiiiin il vint
letixfauK témoins, qui
fireut : li^t homme a
num^ exemlt gladium
stiam ; etpercutiens
servum Principis Sa-
cerdotum^ amputavit
anriculom ejus. Tune
ait illi Jésus: f Con-
verte gladiuni tauin iii
locMm suum : omnes
enhn qui acceperint
gladium^ gladiopcri-
bunt. An putas quia
non possum rogare
Patrem meun»^ et ex-
hiiiefoit rtdhk modft
plusquam duodeoim
iegi^mes Angelorum ?
Quomodè eif;o impie-
btfntur Scriptnrs?^
qmia sic opoitet fieri ?
h In ma horâ, dixit
Jésus turbis: f Tam-
quam ad latroniem
exifitls cum gladiis et
fustiDus coiïiprehen-
dere me : Quotidiè
apud vos sedebam,
doce^m ih tcmplo j et
non me tenuistis. Hoc
autein totum factum
est, ut adittiiderentut
Scriptnfîe Propbeta-
rum. h Tune E>i8cipu-
li omne«, relicto eo-
54 LE DIM. DES RAMEAUX.
fugerUnt. Atilll te- dit: Je puis détruire I«|
nentes Jesum, diixe- temple de Dieu, et le
runt ad Caïpham rebâtir dans trois jours.
Principes Saf do. Knllf^î^X^^^^^^
tum, ubi hcribœ et répondez rien à ce que
Seniores populi con- ceu; ci déposent con-
vénérant. Petrusau- tre vous? Mlirs Jésui
tem sequebatureum à demeurait danè teéilen^
loii"è, usquein atri- f:, ?Vl* Graïid-Prê^
,. .« P ..: .» J .. : . G . «^« ^^^ • "» dit : Je votis cén.
uin.Pniicipi« Sucer- j„re'f)ar leDieu viVan^
4Qtiim. Ltiugreisus denousdiresi vo«wêtei|
»ntv<), sedebat cum lè Christ, le Fils ë
iriinibtrisr, lit viderèt Dieu. Jésus lui répod
fifiem Principes au- dit .-"rdus le dites : tonij
If m Sacerdotum, et *®^"*» j^ vous déclâm
««.„ . ^-r «^ «iwc vous verrea m
quœrebant fakum '^^^i^ ^^. j^ droite deb
testimonium contra puissance de Dieu, q«i|
J esum^ ut eiim morti viendra sur les n uées di
traderent: et non in- ^'»^1- Alors le Gran
venerunt^ cùm muUi
faisi testes aceessis-
sent Notissimè au-
tem venerunt duo fai-
si testes, et dixeriint: vous-mêmes d*entendi
; Hic dixit : Possum son blasphème Qu'i
destruere templum pcnse^-vous? Ils i
XX . . AA 'ï pondirent: il mérite
Dei etposttriduum {^^^^ ^^^gi^^t onL
reœdificare iliud. h cracha au visage, on 1
EtAur^ns Princeps fiappaècoupadepoini
Sacer^^unii ait ilH : ; et d'autres lui donné
Nihilrtgpondesad ea rent des souflets, en di
ame isti adversùm te sant : Prophétise-noi
^ Christ ; qui est ce qi
Prêtre déchira ses vête*!
mens, en disant t II II
blasphômé : qu'avon»
nous encore besoin
témoins : Vous ven«
LE PIM. DES
l'a frappe ? Pierre ce-
)enda i( était dehors as-
iis dans la Cour ; et
une servante s*appro-
iliant, lui dit : Vous
létiez aussi avec Jésus
le Galilée ? Mais il le
lia devant toHs le mon-
le, eu disant : Je po
»ais ce que vous voulez
lire ; et comme il pas-
sait la porte, (^ le autre
'rvante Tayaut apper-
;U) dit à ceux qui se
trouvaient là : Celui-ci
btait aussi avec Jésus de
Nazareth. Pierre le uia
>our )a seconde fois, et
jura qu*il ne connaissait
>oint cet homme. Peu
iprésj ceux qui étaient
là 8*approchaiit de Pier-
re, lui dirent ; Assuré-
^u«nt vous êtes aussi de
ces g^ens-U ; car votre
langage vous fait assez
coQnaitre. Alors il se
^QÎt à détester et à jurer
|u'il ne .connaissait
)oint cet homme. Et
lussiiôt le coq chanta,
Jt Pierre se ressouvint
te la parole que Jésus
lui avait dite : Avant
|ue le coq chante, vous
luie renoncerez t rois fois.
lËt étant sorti dehors
lil pleura ?iméremept^
RAMEAUX. 55
testificantur? A Jésus
aiitetn tarebat : et
Friiiceps Sacerdotum
ait, illi: j Adjuro te
per Deum vivum, ut
dicas nobis si tu es
Christus Filius Dei.
h Dicit illi Jésus : f
Tii dixisti. Yeruni-
tanien dico vobis,
amodè videbitis Fili-
uin hominis sedentem
à dextris virtutis Efei,
et Vf nienteni in nubi-
bus cceli. h Tune
Pjinceps Sacerdotum
sçidit vestimenta sua^
dlcens : ; Blasphéma-
vit : Quid adliuc. ege-
mus teMibus ? Ecce
nuncaudistis blasphc-
niiam. Quid vobis
videtur? h Aï illi res-
pondeutes, dixerunt ;
; Reus est mortis. h
Tune . expuerunt in
facietn.ejus^ et coJa-
pliis eum ceçiderunt.
Alii autem palinaj in
faciem ejus dederunt,
dicentes : j Propheti-
za nobis, Çhriste;
quis est ({ui te per(;i|8-
P4
h^
i
SI
56 LE DIM. DES
«it? h Petrus vero se-
debat foris in atrio.
Et aciesMit ad eiim
iina aiuiUcij dicens: ;
("^ttucuni JesuGali-
lœo eras. A At il le ne-
gavit corani omnibu^^
dicen« : / Nescio quid
dicis A Exeuiit<>au-
tem illo januans vidit
eoin ulia ancilia ; et
ait his qui erantibi : ;
Et hic nut cutn Jesu
Nazurruo, h VX ite-
rù**i n<*gavil cueh ju-
ramento : Quia luin
novi homînfm. Et
postpusillum accesKc-
runt qui stabafi^ ei
dixerunt Petio: j Verè
ei i\ï ex illift e« ; nam
tft loquela (ua iiiani-
festum te fucit ? h
Tuncrœpit detc^lari^
et jurare quia non no-
'vi^set hoininem : et
continué galtus canta-
vit. Et recordatus est
PetPiis verbi Jesu,
quod dixerat : Prius-
quàtn gallus cantet,
ter me negabis. Et
^grçssua foiàs, flevit
RAMEAUX.
Le matin étant veniij
tous les Princes dt
Prêtres, et lei; Anciei
du peuple, tinrent cod>|
seil contre «lésus, pouf
le faire mourir. Et i(
remmenèrent lié, et
livrèrent à Ponce Pilate
leur Gouverneur. C«
pendant Judas quiTi
vait livré, le vojantl
condamné, tut touché \
repentir, et reporta]
aux Princes des Preti
et aux ^ Ancien», lei|
trente pièces d'argentj
en disant : J*ai péchéj
en livrant le sang innihl
ceikf . Mais ils lui réj
pondirent : Que nouil
importe ? C'est votrij
affaire. Alors [Judas]
ayant jétté cet argent
dans le temple^ se reti<i
ra, ^t alla se pendre,!
Les Princes des Prêtred
prenant 1 argent, dirent:!
11 n'est pas permis di!!«|
mettre dans le trésor,]
parce que c'est le prix
du sang. Et ayant dé*
libéré là-dessus ; ils enj
achetèrent le champ
d'un Potier, ponr la se*
piiltuTe de» étrangers.!
C'est pourquoi ce champ
est appelle encore au*
jourd'ntii Ha^eldama,
ç'ç3t-^-4»Te| le champ
te mm. dss ttAHZAvx. 57
sanç. Ainsi fui oc- amai-é. Mane auttem
inplk} cette parol« du fo^to consilium inic-
o^hète Jérémie ; Ik ,^„1 onmes Principe»
treç'i les trente piè- ca i *^ ■ ^ c •
dViiçent qui étaient Sacerdoinm et bemo-
prix do oeini qui a ^eê popali adrertùs
i nm à prÎKet vendu Jc»UM, ut enm martl
rleseiifans c^^Israèl ; traderent. El vinc-
jls le« ont données, tom adduxérimt ctti»,
'- chtfMp; djin et tradidumtït Pontio
\e
Mir
utiefi comme le Set*- ii:i_.._ r> • i- ni ^^
leur me Ta ordonné. Plj^tO Pi^sidi. TnùC
^H» parut donc devant videirt Judas» ^m
Gouverneur; et ie «"Uiti tradidit^ quod
urerneur i*interro* dampatus esspt ; pœ-
en ces ter sues : niteiitiâ ductu», relu-
es.voiw le ïloi des lit tniriitta ar«ntc«>»
ut accitt é par les ^"«* «^ befwonbus, di*
inces dei Prêtres et cer» : / Peocavi, tra»
Séiiataurs, il ne réw dens sanguinem jus-*
«dit rien. Alors Pi- tum. . k MM dixcr
e lui dit : N enten- ^^^^^ . Q^^y ^^i ^^^ ^
wons pa.de coni. rp j^ j y^ k^ ^ro-
n de erimes ils vous . « '■«^■•«« '• ■-•* i*»»'
geni? ^i^i8il nelui jectis argentcismtem-
ondit sur aucun chef; plo, reces9it;et abiens,
èorte que le Goiiver- faqueo se suspendit.
ur en était extrême- Principes auteni Sa-
nt étonné. Or le Gou- cerdotum, acceptis
oeur avait coutume " ««^„4 •„ -1:.,-.«..!,* .
jour solemnel de argenteis dixerunt :
livrer au peuple ce- J Nonlicet eosmittare
i des pri3onnier8 qu'il »» corbonaiïi, quia
»ulait. Et il y en pretiu il sanguin is est.
^ait alors un insigne, À Cousilio autein inito
►mmé Barabbas. Corn- emeronl ex illisagruia
D5 .
i,;ff.
l; ti'
58 LE DIM. DES RAMEAUX.
figuVi, in sepulturam me iU étaient donc
pere^inormn. Prop- 8emWes,Pifciteleuri
ter hoc vocatus est ^^V®* voulez-vo
agerille,Haceldama, KJ^^^^^^^^^^^^
hoc est, ager sangui- qui est appelle Chri]
j
nis, usque in hodier- Car il savait bien
numdiem. Tuncim- c'étoit par envie q
pletum est, qaod die- ^® ï"» avaient livil
tum est per Jeremiam Pendant qujil était
Prophetim,dicentèm: iTlnwn" '^•'' ^'"!
r»^ '^ ' A ^ • *"* envoya dire: l
Et acceperunt tri- voua engagez po^
ginta argenteos pre- dans raffaire de
tium appretiati quem juste ; car j'ai été
appretiavcrunt à fi* jourd/hui étrangeme
liis Israël; etdederunt tourmenlée dans
eoainagrunjfiguli^i. mXw PrLe:"^
catconstituttinihiDo. patres et les Ancie
minus. Jésus autem persuadèrent au peuf
stetitantè Praesidem. de demander .Barabb
Et interrogavit eum et de faire périr Jéso
Prœses, dicens : ; Tu ^« Gouverneur lo
es Rex Judœorum ? h î^^^"^ ,^^"* t™*"'^^
rw- .1 11- I i-m l^«q.«ei des deux va
Dicit illi Jésus : f Tu lez.vous que je vo
dicis. A Et eùm accu- délivre ? ils lui rép«
saretur à Principibus dirent : fiarabbas. 1
ftacerdotum etSenio- late leur dit : Q^
ribus, ttihil respondit. ^»'?»-Je donc de Jéso
Tune dicit illi Pilalus: ?"' «!* ^Pg?^'^ ,^H
ifc,T 1- A «Ils re pondirent tousl
Non audis quanta ad- Q„^ii g^it crucifié. Ma
versum te dicunt tes- q.,el mal a-t-il doJ
tiinonia ? Et non res- fait ? ajouta le Goil
pondit ei ad ullum ver- verneur. Et ils se r
Ibum ; i(a ut mirare- ^«"t à crier encore pli
tort : Qu il soit crue
tic DIM. DES RAMEAUX. 59
f. Pilate voyant q,u'il tur Prœses vehcmen-
( oragnait rieii^ mais tèr. Per dicm autem
|e le tumulte s aug. solcmiiemconsueverat
t'e fifappfier L" P-ses populo dimit-
au; et se lavant les tere unum vinctum,
lins devant tout le qUem Voluissent. Ha-
luple, il leur dit : Je bebatantemtuncvinc-
18 iunocent du sang tum insignem, qui di-
ce juste : Voirez, cebatur Barabbas.
us autres ce que g^ «• n 'ii*^
us avez a taire J. lui .. .^^.7. ^^ '
tle peuple répondit: dixit Pilatus \j Quem
eson sang retombe vultis^ dimittam vobi»
nous et sur nos en- Barabbam^ an Je-
s. Alors il.leur de- sum, quidiciturChris-
ra Barabbas ; et j^g p ^ Sciebatenim
ires avoir iait fouetter • • -j* *
, il le leur alian- ^^«^,. F"^ mvidiam
nna pour être cruci- tradidissent eum. oe-
. Aussitôt, les soldats dente autem ilîo pra
Gouverneur ayant tribunali, misit ad
né Jcsus dans le eumuxorejus, dicens:
étoire, lU rassenj- •Njhiltibi.etjustoilli;
rent autour de lui la "^ u . «^ ^'
01 te entière. Et """'^* ^"*"™ P^***^^ ^""™
aiit dépouillé de ses hodiè per visum prop-
its, ils le couvrirent ter eum. h Principes
n manteau d'écarla- autem Saccrdotum e|
Puisentrelaçantdës Seniores persuaserunt
nés, Ils en firent une populis, ut pcterent
nonne, et la lui nii- fe * . i t
it sur la tête, avec Barabbam, Jesum
roseau dans la main vero pcrderent. Res-
ite ; et fléchissant pondens autem Prœ-
enou devant lui, ils ses, ail i lis: 7 Quem
disaient en se mo- vultis vobis de duobus
ant : Nous vous sa- ^,^-^^^^ p /, ^t JiU di-
D6
[ '
If
M
^'■[i
il
t
. ii
!'!• ,,
60 tË DIM. 0ËS
xerunt : j Barabbuiu.
h Dlcit illis Pilatus - j
Quid igitur faciaiu de
Jesu, qui dicitur
Christus ? h Dicunt
omnes: ;Cruci(iga-
tur. h Ait illis Pite-
ses : j Quid eiiim rnali
fecil ? h Xi ilii magij
clainabant, dicentes :
j Crucifigatur. h Vi-
dens autein Pilatus
quia nihil proficeret^
sed magis tumuitus
fieret ; accepta aquâ,
lavit manus coràm po-
pulo, dicens : j Inno-
ceus ego su m à sau-
guifiejusti hvijus: vos
videritis. h Et respou-
denâ universus popu-
lus, dixit : ; Sanguis
ejus super nos, et su-
per tilios nostros. h
Tune dimisit illis Ba-
rabbam : Jesum au-
tem Hagrllatum tia-
didit eis ut ctucifige-
retur. Tune milites
Praesidis suscipientes
Jesum in Praelorium,
conjçregaverunt ad
cum uiHversara cohor-
RAMEACX.
luons, Roi des Juif^
Et lui crachant, au vi^j
ge, ils prenaient so;
roseau, et lui en doi^
naient des coups surli
têle. Après lui avot
fait soutfrir tous ce
outragei>, ils lui ôtèrei
le manteau d'écarlatp,.
lui remirent ses hubik
et remmenèrent pon^J
lecruciiier. Comme ii-F
sortaient [de la ville.
ils rencontrèrent i-^
homme de Cyrh^
nommé Simon, qu'il
contraignirent de 11
porter sa Croix. Eti
arrivèrent au lieu a
pelle (jrolîçotha, c'es
à-dire, le lieu du Ci
vaire. Là ils lui prîi
sentèrent à boire du
mêle de fieL Mais
ayant goûté, il iii
voulut point boire.i
près qu'ils l'eurent cr
ci fié, ils partagcieJ
entr eux ses vêtemeiii
le-: jettant au sort ; ai
que cette parole
Prophète fftt accoii
plie : lis ont divi
eutr'eux mes vêtemen
et ont jette ma robe à
sort. Et s'éiant assif
ils le gardaient,
avoit luis aussi au-dfi
sus de sa tète cette in
:ause [de sa mon] :
»8t Jésus lb Uoe
18 Juifs. En même
H, on crucifia avec
deux voleurs, Tun
Iroite, et l'autre à
LB PIM. DES RAMEAUX. GA
ption çiui marquait tem. Et exucDlea
eum, chlamydein coc-
ciiieam circumdede-
runt ei ; Et piectetites
coroaam de spinia,
posuerunt super caput
ucUe. Et les passans ejus ; et aruiidiiiein
sphémaient contre jn dexterâ ejus. Et
eu secouant la tôle, genuflexo âiitè eum
disaut : loi qui de- ^t i u i. r
,U le temple di Die., 'ii"<lt^bant ei, dicen-
le rebâtis eu trois tes : j Ave. rex Ju-
irs, sauve-toi toi- daeorum. h Et expu-
ime! Situ es le Fils ente» in eum. accepe*
Dieu, descends de la runt arundiiiem, et
roix. Les Princes des perculiebant caput
rêtres aussi se mo- '^. i,^. . \
lant de lui, avec les T' ^^ P^S^"»"»
îribeset les Anciens, iHusenintei, exuerunt
paient: Il a sauvé les eum chiamyde ; et
itres, et il ne peut se indueraut eum vesli-
luver ^"»-;nêine. S'il mentis ejus, etduxe-
it le lloi d Israël, runt eum ut crucifme-
I il descende mainte- a. t? * ®
Lit de la Croix, et "^^»^' . *-x<»nt«8 au-
»U9 croirons en lui, ^^f"* mvenerunt ho-
met sa confiance en minem Cyrenaeum,
'ieu ; si Dieu Taime, nomine tSiinonem :
i*il le délivre main- hdnc angariaverunt,
i'"^"*' I *^'. '^* rv'* ' uttolleretcrucem ejus.
e SUIS 1er ils de Dieu. 17. ^- 1 **
.es voleurs qui étaient Et veneruntm locum,
ucifiés avec lui, lui ^"» dicitur Golgotha,
lisaient \e^ mêmes re- quod est Calvariœ lo-
|roche8. Or depuis la eus. Et dedetunt ei
uxième heure du jour, vinum bibere eum
isqu'à Ja ncuTième^ fejie mistum : Et cùrii
-i[
hi^
I J
62 tE DIM. DES RAMEAUX.
ffustassct, noliiit bi- * toute la terre fur cou.
bere. Postquàm au- ^«^te ^^ ténèHres. Ki
i ^ ^»»^:A^A,Mi.ié vers la neuvième heii-^e,
(cm crucinxerunt ,. ...
.. . ^ Jésus letla un jrraiiil
euiîi, diviserunt ves- ^^i, endisant: Kli, Eli,
timenta ejiis, sortem lammasabactani ? c'est,
miltcntes: ut impie- à-dire, mon Dieu, mon
relur quod dictum est I>ie«, pourquoi m'avez,
ner Pronhetam di- vouh abandonné ? Quel.
de ceux qui
ceux
rose n s,
pcr Prophetam
* . i-v • A. auesuns (J<
centem: Diy.scrunt Lient présens, I n^aml
sibi vestimenta mca, entendu, dirent : Cei
et super vestem meam homme appelle Elie. m
niiserunt sortem. Et aussitôt I un d'eux cou.
sedentes, servabant rut emplir une éponge
eum. Etimposuerunt de vinaigre ; et ravam
super caputeius eau- ""«^« au bout du.
^ i j roseau, il lui en
sam ipsius scriptam : présenta à boiie. LeJ
Hic est Jésus Kex autres disaient : Atten-I
JuDiEORUM. Tune dez,vojonssiKlie vien*
crucifixisunt cum eo dra le délivrer. Maisl
duo latrones; unus Jésus jettant encore un
à dextris et unus à |;^^^"'''' ''^"^*^ ^'^*
sinistris. Prœtereun- ^
tes autem blaspbemabant eum, moventes ca-
pita sua, et dicentes: j Vah qui destruistein-
plum Dei, et in triduo illud rcœdificas : saival
temetipsum : Si filius Dei es, descende (le|
cruce./i Similitcr et Principes Sacerdotum il-
ludentes cum Scribis et Senioribus, dicebaiit;!
j Alios salvos fecit, seipsum non poiest
salvum facere : si Rex Israël est, descendat
nune de cruce, et credimus ei : coniidit
in Deo : liberet nune, si vult eum. Dixit
* C'eiui.()ire, depuis midi jusqu'à trois heures.
*
LE DIM. DES RAMEAUX. 63
tnim ; quia filius Dei sum. h Idipsum aii-
tcm etlatrones, qui cruciiixi erant cum
^o, improperabant ei. A sextâ autem horft
[encbrœ la ta; sunt super universam ter-
rani usq le ad horam nonain. Et
;irca horam nonam clamavit Jésus vo*
ïe mag^fi^ dicens : f VA\j ËJi, lamma sa-
>actani t hoc est ; Deus meus^ Deus
ncus, ut quid dereliquisti me ? h Quidam
Lutem illic stantcs^ et audientes^ dice-
mnt : Ëiiam vocat iste. h Et continua
lurrens unus ex eis, acceptam spongiam
jmplevit aceto> et imposuit arundini^ et
ibat ei bibere. Cœteri verô dicebant : Sine,
rideamus an veniat Elias liberans eum. Je-
lus autem iterùm damans voce magna,
imisit spiritum.
ti on fait une pautc^ et on te met à genoux ; et en certain»
lieux on baise la terre.
Et à l'instant, le Et ecce vélum tem-
loile du temple se dé- ^\\ scissum est in duas
hiraendeux,depuH e j^g à summo us-
laut lusqueii bas: la *^ » -.
^rre trembla, les pier- que deorsum: et terra
îs se fendirent, les i^ota est, et petraî
mibeaux s'ouvrirent ; scissae sunt, et monu-
[t les corps de plusieurs menta aperta sunt ; et
[aints, qui étaient multa corpora Sanc-
Sorts, ressuscitèrent ; ^^ j ^ormie-
sortant de leurs toni- ^ ^ x i-»x
îaux après sa réaur- ^"^^ surrexerunt. Et
îction, ils vinrent dans exeuntes de monu-
viile sainte, et appa- mentis post resurrec-
lurent à plusieurs per- tionem ejus, venerunt
Snnea. Le Centenier, Jr sanctam civitem, et
i
Kl''
t i
j 1
i-'-
.; f.t
terre, et toutj
todientes Jesuin, viso ^^ , ,^ |^^ ^^
terrae motu et nis quaî saî-io -i'„«* «.run^.
6^ LE DIM. D£S RAMEAUX.
apparuerunt multis. et ceux quictaientavet
Centiirio autem, et iui, pour garder Jésu^
quicunieoerant,cus- «yant vu le trembleJ
/ ,. . 1 ' . meut de \
VI80
quaî saisis d^ui«« gr^^ndil
iiebant^ timuerunt crainte, et dirent: Ceii
valdè, dicentes : ; homine était vraimejnj
Verè Pilius Dei erat *'»*« ^® C)»©"- Il y avait
iste, A Erant auteiu ''* «"««î plusieurs ïm
•1 . 1. u > mes qui se tenaient dloi
ibi mulieres raultœ a ^„^6^^ ^^ j ^^^j^
longe, qaae secutœ smsx Jésus depuis
emnt Jesum à Gali* Galilée, pourvoyant
lœâ, ministrantes ci: ses besoins ; «ntre le
inter quas ei-at Maria 3i*^**f * f ^a^^nt Marii
MagdaleincetMarift -^^^^leine, Mari
1 ^'i . . f I mère de Jacques et i
Jacobi et Josepb mj|. jo8eph,et la mère de
ter, et mater fihorum fils de îîébéd^e. Suri
Zebedœi. Cùm FiUtem soir, un honioie rici
serô factum esset, ve- d'Arimathie, nomnifl
nit quidam horao di- Joseph, oui était ausi
vesab Arimathiâ, no- p»sciple de Jésus, ail
T u ^ * * trouver Pila te ; et 1
mine Josepb qui et demanda le corps de J.
jpse Discipulus erat sus, et Pilate comraan
Jesa. Hic acces&it ad da qu'on k lui remitj
Pil«um, et petiit cor-, Joseph ayant reçu
pus Jesu. Tune Pila- corps, l'enveloppa da
tusiussitreddicorpuB. «n linceul blanc et
r%y . ^ niit dans un se pu cri
Et accepto corpore ,^^^ „^„f ,^1 K,^
Joseph mvolvitiUud fait tailler dans le roc
in sindone mundâ ; et et après avoir roulé u
posuit illud in monu- grande pierre à 1 entr
mento suo novo, quod 3u sépulcre, îj^se retj
cxciderat in petrâ. Et
Mais Marie-MagdekH
LE DIM. DBS RAMEALIX.
65
Tautre Marie advolvit saxum mag-
lii, assises vis-
et
iient là, assises vis- .lum adostium monu-
^is Ju sépulcre. ^^^^^ établit, Erat
lem ibi Maria Magdalene, et altéra
tria, sedentei contra sepulcbruui
[I le Diacre dil Munda cor nieuoit £$£• et demande U
triiction. On porte t'encenêofr^ g ans cierge ^ et sans dire
linns voblicuin ; maii il chante^ nu tonde F Evangile,
\ui «tftV, tanê faire de signe de crùix ni sur lui ai tnr ie
On se sert de femccnst purce quon en umH aux
ûiurestes Anciew^ et qu'il est parle ici de la sépulture
UsusChrist Si on n*^ porte point les cierges, c'est que
Il ,lfanhieu vient de dire que Jétuê-Chriitt vraie lumiire
tonde, est mort et ensivtli. L'officiant baise le l^vre à
i,«f on f encense. Toutes ces cérémonies s*oiservent qusmd
inte les autres Fassions^ exeepté au f^endrediSsUnt*
.R le second jour A LTERA auteiii
après celui delà M^die, quœestpost
r PrL'retZ ^-ven, . conve-
iridens ailèaant an- "^^unt Principes Sa-
[ble trouver Pilate cerdotum et Pharisœi
li dirent : Seigneur, ad Pilatum, dicentes :
\s nous sommes sou- Domine, recordatisu-
us que ce séducteur ^us, quia seductor
MorsquiUtaiteu- j„ ^. ^^ ^^j^^,^ ^-
fe virant : Je ressus- n . ^ i-
[rai trois jours après ^ens : Post très dies
mort]. Coiu.imu- resurgam. Jubé ergo
jdoncquele f^^juÎ- custodiri sepulcbrum
[soit gardé jusqu'au usque in diem terti-
sièraejour, depeur ^^^^ ne forte veniant
disent au peuple : rentur euni, etdicant
it ressuscite» d'entre plebi : Surrexit à mor-
'Vii à>dire, suivant nuire manière de compter, le Suincdi
heures du soir.
■ éMÂ
m
66 LE DIM DES
tuis. Et erit novissi-
mus eiTor p<*jor pri-
ore. Ait iltis Pilatus :
Habetis custodiam ;
ite^ cusiodite sicut
scitis. Illi autem
abeunteSj munierunt
sepulcrum^ signantes
lapidem^ cum custo-
dibus.
IREDO in unum
peum^ Patrem
omuipotentem^ facto-
reiii cœli et terrce,
visibilium omnium^ et
invisibilium. Et ' in
unum Dominum Je-
sum Christum^ Filium
Dei uni^enituin^ et ex
Pâtre natum antè onri-
nia sœcula : Deiim de
Deo^ lumen de lu mi-
ne, Deuin verum de
Deo vero : Genituni,
non faclum, consub-
stantialem Patri : per
quem omnia faeta
8unt. Qui proptcr
nos homines, et
propter nostram salu-
tem descendit de cas-
lis. Et incarnatus est
de Spiritu Sancto^ ex
RAMEAUX.
les morts. Et ainsi
dernière erreur ser^
pire que la premièn
Piiate leur réponditi
Voue avez des gare
i. 'oz, faites-le gard
comme vousPentende
Ils s'en allèrent doiK
et pours^assurer dui
pulcre, ils scellèrent |
pierre, et y mirent
gardes.
JE crois en un
Dieu Père te
puissant ; qui a faitj
ciel et la terre, et te
tes les choses vihiblj
et invisibles. £t
seul Seif^neur Jéa
Christ, Fils unique
Dieu, et né du P^
avant tous les siècle
Dieu de Dieu, lumiè
de lumière, vrai Dij
de vrai Dieu : quiol
pas été fait, mais e|
g^endrc, coi^Fubstant
au Père, et par qui te
a été fait. Qui est de
cendir des cieux poj
nous autres homme^j
pour notre salut,
s^est incarné de la Vie
ge Marie par Popéii
tioD du Saint £sprit,i
qui s'est FAIT HoMMI
Qui a été' aussi criici(
pour nous ; qui a 80U
lertsous Ponce PiM
LÉ DIM. DES RAMEAUX. 67
a été mis dans le Maria Virgine, et
beau. Qui est res- Homo factus est.
cité le troisièmemir Cnicifixus etiam pro
on les Ecritures. Qui , . i « ♦• o*
monté au Ciel, où il "^^»«' «"^ P«"^'« ^ "
assis à la droite du *^to passus, et sepul-
re. Qui viendra de tus est. Et resurrexit
veau plein de gloire, tertiâ die seciindùin
rjuçerles viVanset Scripturas». Etascen-
tnorts. Et dont le jijjn ^^^^^ . g^^j^j
"'î".?nU retint ad dexteram Pafris.
Je crois au hamt ri* •* n
tH duî est àusâi Séi- Et iterum venturus
ur,etqui dôhhe là est eu m gloriâ judi-
>i qui procède dd cafë vivos et ttiortuos :
reetduFiUl qtil est cujus regni non erit
are et glorifié çoh- fi^jg ^^ j^, Spiritum
i'^^r"**';^;^ n«tu Sanctum Dominum,
le Fils; quia parlé . . -c . .
les Prophètes. Je etvivificantem : qm
is FEglise qui e»t ex Pâtre Pdioque
e, sainte^ Gatholiquei procedit ; qui cum
Apostoliqtie. Je con- Pâtre et Pilio siinul
se un Baptême pour adoratur, et conglo-
reraission de. péchés ; rificatur : qui locutus
1 attends la resurrec- . iï u *
des morts ; et la «?^ P««^ Prophètes.
du siècle à venir. Et unam sanclam Ca-
nsisoit-il. tholicam et Apostoli-
V. Que le Seigneur cam Ecclesiam. Con-
it avec vous. ii. Et fiteorunum Baptisma
ec votre esprit. j^^ remissionem pec-
torum. Et éxpecto resurrectionefti mor-
lorum, Etvitam venturi saeculi. Amen.
V. Dominus vobiscum. r. Et cum spt*
utuo.
ii
I
08 le dim. des rameaux.
Offertoire.
Orewus. Prions,
MPKOnERlUM Ti/fON cœur I,
expectavit cor i-^A préparé à tout
iïi^um, et iniseriam : Boriesa'opçrobr^set,
Ltsustinui^iui simul que «««1«,» ui. prît
mecum contristarctur à ma douleur, etniii
et non fuit: consblaa- Ta fail : J*aî eher«|
tem me quœsîvi^ et quelqu'un qui ni« ««
non inveni: et dede- »<>*^*î et je n'ai trot
runt in escam meam P^rgonne. ^Ils m'o
ftl, et m siti meâ po- nourriture; éÂumi
taverunt me açeto. ^oif, \u m'ont préseï
du Yinaigre à boire.
Skcretr.
ONCEDE,qua- T71AITES, •'il n
sûmus Domine, M} jriatt, SeignM
UtoCàUstuaî Màîes- quecedoo^qmestof
i_<i< -V ti _ ««x yeux de votre !■
tatis munus oblaïucp, j^^ „^„3 ^^.^ J
et gmliam nobis de- grâce d'une sincère i
Votionis obtineat^ et votionyetnousacqaij
effectumbeatBBperen- VeSei de l'éternj
nitatis acquirat : Per bienheureuBe : r
Domînum nost^ura "ûtrc Seigneur Jé«
-f ni ' i -et- Onrist votre ¥m*
Jesum^Chnstum Fl- étant Dien,yitetrèj
liumtuum, quitecum
vivit et régnât, in
unitate Spiriiùs Sanc-
ti^ De us.
PREFACE, J
PER omnia sae- Ï\ANS tous les ni
culasa?culorum. JL/ clesdessiècM
avec vous en l'unité 1
Saint Esprit.
culasaîculorum.
R. Ameu.
A. Ainsi soit-il.
"V ?/ î
»C VOUS.
|Et avec votre esprit.
Hevez vos cceurs.
Nous les avons
fs le Seigneur,
tendons fiprâces au
[«rneur notre Dieu.
Il efet juste et
gonablè.
[l eçjt véritablement
le et raisonnable,
iitable et salutaire
)us les sil
les biècles.!
îoit-H.
Lt tn^î DtS RAMEAUX. 69
ne le Seigneur soit Dominus vobiscum.
R. Et cura spiritu
tuo.
Sursum corda.
R. Habemus ad
DoiTiinum.
Gratias ag-amus Do-
mino Oeo nostro.
R. Dignum et jus-
tum est.
Verè dîgnum et
ous rendre grâces justum e&t^ a^quum
out teins et eu tout et satutare, uos tibi
, Seigneur saint, ^emper, et ubique
to^t-puissant, ti.^g g Domf--
[u éternel: qui avez ^ t° n\
,H le salut du genre "« sancle, Pater om-
lain dans rarbre de nipotens, aeterne
Uroix, afîa que oe Lrens-: Qui salutem
[ayait causé la n^rt huiuani generifi in
.|]W)iiime,d^vint ppur li«„o cruci* constitut^
T"'et e*1eT* "'^*' ut uiide mors
. qui av^irv^pct o**eb^^«r, i«de yita
Ile fruit d*un arbre resargeret ; et qui in
msBi vaincu sor .un %UQ vincebat^ in
re;par Jé^us^Christ ligno quoque vince-
;e Seigoeia,r. C'©^ retur*. per Clwriatin»
lui c|ue l^s Ang«i Domiaum nostrum,
ht votre maieste. r> ^ - . .
les Domi4tions P*^^'^?^«l*''*^?^^,'?
>rent, que les Puis- ^^^^ laudaut Aaigehii-^
les tremblent de- adorant Uominatio-i|
elle, et que les nes, tremunt Potei^^
tua des Gieux et. le^. ta tes; coçji cœl^^nmN
Tieureux Sérapïiins, qûeVirtui<i;»,i^ob«ato,
»rent tous cus^mble ^ M^'*^^*i *»!« »<1W>%
jij
1
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vMI
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'le'
70 LE DIM. PES RAMEAVX, .
Serapliira, sociâexul- votre gloire 4ani I
^atione concélébrant, transports d'une saigj
^^Cum quibus et nos- 4»'.«- Oaigaex souffd
I tras voces ut admiui ^«'f ^e"^ q»« ««'
V . , , unissions nos voix,
jubeas deprecamur. celles de ces esprJ
supplici confessione bienheureux, poi
dicentes : Sanctus^ chanter avec eux, prci
Sanctus^Sanctua, Do- ternes devant vow
minus Deus sabaoth. ?*»?*'. ^amt, Saint,«^
Pleni sunt cœli et il^^Tm^i vî?
1 «A ^ A t fles armées. Voli
terra gloriâ tuâ, ho- gloire remplit les ciej
sanna in exelsis. Be- et la terre, hosana
nedictus qui venit in salut et gloire au û
notnine Domini, ho- haut des cieux. m
sanna in excelsis. soit celui qui vient
nom du Seigpeur,
sanna, sulut etgloirti
plus haut des cieux.
Matth. 26.
M
ON Père, si
Calice ne
Communion.
PATER, sinon
potest hic Calix
transire, nisi bibam P^f^^** «^"« ^"f J*
•Il 'n . \ . boive ; que votre
illum ; $at voluntas j^^^^ soit fiiite.
tua..
Postcommunion.
Oremus. Prions.
PERhujus, Do- CJEIGNEUR, <,ue
mine ooera- O vertu de ce mjsti
\ .y ^ nous purifie, de
tionem mysterii, et ^,^^^^ ^^^ „^,^8 fi
vitia nostra purgen- obtenir l'accomplisi
tur, etjusta desideria mept de nos justes
compleantur : Fer siçs : Par notre
Dominum nostmm gneurJéius-Christ,
Jesum-Christum*
LE DIM. DES RAMEAUX. 71
X Messeï Basses^ le dernier Evangile «e lit comme ii
' ia Page S6 Cutn appropinquaaêet jfr,
ue le Seigneur soit Uominus vobiscum.
vous. K. Et
. Et avec votre es- ^^^
*• ^j Initium sancti E-
rLv5-eîo"nt^ vangelii secuudùin
cum spiritu
m,
;. Gloire soit à vous,
Igneur.
U commencement
était le Verbe, et
'erbe était en Dieu,
le Verbe était Dieu.
Joannem,
R. Gloria tibi^ Do-
mine.
IN prîncipio er^
Verbum, et Ver-
bumeratapud Deum,
tait dès le commen- et Deuserat Verbum.
enten Dieu. Toutes Hoc erat in principio
ses ont été faites apud Deum. Omnia
lui : et rien de ce p^^ Ipsum facta sunt:
'i • *!'„' Uï^uil et sine ipso factum est
s lui. tiU lui était la .... «^ i i? *
et la ne était la lu- "»^»'^ 9"»^ . ^a^tum
re des hommes : et la est. lû ipso vita erat,
icre luit dans les té- et vita erat lux homi-
et les ténèbres niim : et lux in ténè-
bres
l'out point comprise, bris lucet, et tenebrœ
eut un homme en- .,„^ „^^ «^«,r>««i,««
é de Dieu appelle f". "^" comprehen-
n. Il vint pour ser- derunt.^ Fuit homo
de témoin, pour misSus a Deo, cui no-
Idre témoignage à men erat Jôaniies.
[lumière, afin que Hic venit in testîmo-
8 crussent par lui. uju^^ ut testimôniuitt
était pas la lum.cre: pe,hiberet de luminc.
js il vint pour rendre '^^ j I
oignage^ celui qui ^^ ?["»«« crederent
t la lumière. La per illum. Non erat
|ière véritable était ilie lux ; sed ut teiti*-
m,
. Gloire soit à vous,
igneur.
U commencement
était le Verbe, et
erbe était en Dieu,
ï
LE DIM. DES RAMEAUX. 71
X MesKf Basses, le dernier Evangile se lit comme li
ia Page S6 Cum appropinqunnet içc,
ue le Seigneur soit Uoininus vobiscum.
^vo\ï8. ^^^i cui^ spiritu
. Et avec votre es- ^^^
y ., Initium sanctî E-
Le commencement du ... «v
„t Evangile selon S. ^,»"8«^" seciindum
ch.L Joannem,
R. Gloria tibi^ Do-
mine.
N principio en#
Verbum, et Ver-
e Verbrétai't oieu! bumeratapud Deum,
tait dès le comme»- et Deuserat Verbum.
enten Dieu. Toutes Hoc erat in principio
ses ont été faites apud Deum. Omnia
*"l;/^"^" .ff .^.t per ipsum facta sunt:
V- %?„?! !in« et sine ipsofactum est
s lui. tjïi lui était la ., ,, " • j? *
et la vie était la lu- "'""' A^^^ . tactum
re des hommes : et la est. lû ipso vita erat,
icre luit dans les té- et vita erat lax homi-
>res, et les ténèbres num ; et lux in tene-
l'out point comprise, bris lucet, et tenebrœ
eut un homme en- ^„^ „^„ „,^^^„^u^^
é de Dieu appelle f" "^" comprehen-
n. Il vint pour ser- derunt. Fuit homo
de témoin, pour misSus à Deo, cui no-
[Ire témoignage à men erat Jôaniies.
lumière, afin que Hic venit in testimo-
8 crussent par lui. ^^^^^ ut tesUmÔnium
était pas la lumière: »^«,u:u^„«* ^^ i„«.;^^
8 il vint pour rendre Pf *^»b«ret de lumine.
loignageàcelui qui ^^ ^^^^^ crederent
t la lumière. La per iHum. Non erat
ière véritable était ilie lux ; sed ut teiti-
!*;
72 LE DIM. DES RAMEAVX.
îYioniumperhiberetde celle qui éclaire tootl
lumine. Eratluxve- l»«mnie venant en
ra, qu» illuminât ^^^^^^, ^» ^^/a«^ <^a«
' » , . le monde, et le mondd
omnem hominem ve- a été fait par lui, et
nienleminnuncmun- monde ne Fa poii
dum. In nHindo erat^ connu. Il est vend
et mundus per ipsuni chez lui, et leg siens
factusest, et mundus ï ont point reçu. Ih
e^.nonco^ovit.InfcJ^P^^^^^^
pr rïK. venit, etsui tous ceux qui l'ont re
eunk noïï ;*îceperwnfe& çu et qui ont cru
Quotquotautem rece- son nom, et qui ne roi
perunt eum, dédit eis point nés du sang, J
potestatem filios Dei <*?« ^^^^^\^ ^^ }^ chdirl
fieri, bis qui credunt "' ^^ ^''-''^T't^
' . ^ . .. Ihomme, mais de Dieu
innomme ejus; qui ^j j^ y^^^^ ^ ,,,
non ex sanguinibus, fa,t chair, et ili
neque ex voluntate habité parmi nous («
carnis^ neque ex vo- nous avons vu sa gloin
luntate viri sed ex «^'s-J®» comme du Fii
Deo nati sunt. Et ^m^^/^^ere): éi,i
xr i-» ri. plein de i^race et
YëRbum Caro FAc* vérité.
TUM est, et habitavit r. Rendon» grâcij
in nobis, (et vidimus à Dieu,
gloriani ejus^ gloriam
quasi Unig^eniti à Pa- _^
tre) plénum gratiae et O^ ^ /^ ^^^^^
ventatis. .^ „ (^, y
nuDep gratias; '^ ^^^^ ^^^^.,.
73
A VEPRES.
Pater noster, &c.
DIEU, venez
mon aide.
a
Ave, Maria, &c.
EUS, in adju-
Seigneur, hâtez-voim
me secourir. Ps. 69.
Gloire soit au Père.
Louang^e à vous, Sei-
lorium meum
inieiide.
Domine, ad adju-
vanduni me festina.
Gloria Pat ri, &c.
Laus tibi. Domine
neur, Uoi d'éternelle r^^ œternœ gloriœ.
Aiit, Le Seigneur a ^nt. Dixit Domi-
it. nus.
PSEAUMB 109.
Ce Pseaume que J, C. g* est lui-même appliqué^ est une
\ophétie de sa s;loire^ La royauté du Fit» de Dieu, sa gê^
ïralioH étemeite, son Sacerdoce, sa puissance, et ses sot^f'
fances, y sont clairement marquées.
DIXIT Dominus
Domino meo :
* hedeà dextrismeis;
Donec ponam ini-
micos tuos, * scabel-
lum pedum tuorum.
Virgam virtutis tuae
Le Seigneur fera emiltet Detninus ex
)rur de Sion 1q sceptre g|^^ . ^ ^ominare in
votre puissance : re- ,. ...
lez souverainement "^^^''^ innnicorum
milieu de vos cnne- tuorum.
lis. Tecum princinium
E
E Seigneur a dit à
mon Seigneur :
[sseyez-vous à ma
roite ;
Jusques à ce que je
fduise vos ennemis à
ms servir de marche-
M*
li J
est
exter-l
74 LE DIM. DES RAMEAUX
in (lie virtutis tuae, in Mai» la rojrauté qui e^t
splendoribus Sancto- eji vous, éclatera prin.
rum: * ex utero antù ^«Palemeiit au jour de|
, .« . . votre puissance, au mi.
luciferuni genui te. ij^.^ de la^rloire [quien-,
Juravit Dommus, vironnerà] vos Saints :
et non pœnitebit Je vous ai engendré de i
eum : * Tu es Sacer- nion sein avant l'étoilel
dos in œternum se- ^" ™^^j"; .
cundùmordinemMel- ,f;^ Seigneur 1 a. ,uré,,
. . , . et il ne rétractera poiiiil
cnisedecn. .son serment : Voujl
Dominus a dextris êtes le Prêtre éternel
tuis : * confregit in selon Tordre de Meij
die irae suae Reges, chisédech.
Judicabit in natio- '^^ Seignei
«;Ktio . ;r«^T^i/iK:f iMi: votre droite: i
niDus : impieDit lui- _. ï o • • ■
'^ *^ 1 .. minera les Kois au lourl
nas : * conquassabit jg g^^ colère. I
capita, in terra mul- n exercera sa iustic
torum. sur les nations ; il renij
De torrente in via plira tout de ruines :
bibct: * proptcreà orisera sur la terre
exaltabitcaput. '%t£ZTïe .,
Gloria Patri, &c. min. de Teau du toi^
rent, et par-là il s'élç
Ant. Dixit Dominus véra dans la gloire.
Domino meo: Sede Gioire soit au Pèr
> , . . -4w/. jLe ISeiifiieur adi
a dextns rneis. ^ „,„„ Seignlur : As*
jez-vous à ma droite.!
Ant, Fidelia. Jnt. Tous ses oracle
PSEAUME 110,
te Prophète rend ici grâces à liieuy et le loue «un
perfections^ sur ses ouvrages et sur les prodiges qu'il a
ris en faveur de son peuple. Ces prodiges n"* étaient qut\
figure de ceux qui ont été depuis opérés en faveur de ÏJ^sH
A VEPRES.
EIGNEUR, . je
vous loHcrai de
. 75
lONPITEBOR
tibi. Domine,
it mon cœur, aans ^^ ^^^^ ^orde meo : *
.reT^fnérffie"; "« concilie justorum
jçg ° et congregatione.
[.es œuvres du Séi- Magna opéra Do-
* exquisita ia
voluntates
leur sont grandes : mini ;
les sont excellemment omiies
jportionnées à toutes -^^
rlTÎ:- qu'il fait, . Confessio et mag-
)liese8 louanges et mncentia, opusejus:
rraiideur : et sajus- * et justitia ejus ma-
subsiste dans tous net in sseculum sae-
Isiècles. culi.
.e Seigneur qui est Memoriam fecit mi-
et miséricordieux, , ...
tternisé la mémoire rabihum suorum, mi-
Ises merveilles : il a sericors et miserator
mé une nourriture
[iraculeusej à ceux
le craignent.
Il se souviendra éter-
lement de son alli-
ii ferra voir à
peuple la puissance
^es œuvres ;
!ii lui donnant l*hé-
Dominus : * escam
dédit timentîbus se .
Memor erit in sae-
culum testamenti sui :
* virtutem operum
suorum annuntiabit
populo suo ;
Ut det iliis liœre-
redes nations : les ditatem çentium : *
rages de ses mains, ^„^,,„ rYi?»«,iiirr, «î,io
I ' li A i • opeia nuinuum eius,
ia venté et la lus- * .. ^ • ,. . ^*
^g^e^ ** ventas et judicium.
[ous ses oracles sont Fideliaomnia mau-
illibles : ils âont im- data ejiis ; confirmafa
Ibles dans tous les in saeculum sœculi: *
les : ils sont établis facta in veritate et
a vente et sur Te. ^quitate.
n
\\ ^
i
76 LE DIM. DES RAM BAUX
Redemptionem mi- lia retire son pei
sit populo 8U0 * mail- P^? ^^ re«cîavago : i!
davit in œternum tes- ^^'^ avec Im une ;,l
ance pour toute l cterj
tamentum suum, nité. 1
Sanctum, et terri- Son r.om est s<iint e|
bile nomen ejus: * redoutable: la craini
initium sapientiie, ti- du Seigneur est lecoo
morDomini. mencement de la
Intellectus bonus g^J^e.
., r. • x«i CJuiconque la nm
omnibus facientibus ^^^{^ j^ ^^^
eum : * laudatio ejus tions, est doué de
manet in sasculum véritable iiitelligenc
le Seigneur sera io
dans toMte rélerniU'.i
Gloire soit au Péj
A fit. Tous ses oracll
sœculi.
Gloria Patri, Ac.
Anf. Pidelia omnia
mandataejus; confir- sont intaiÎHbles
mata in sœculum sae- sont immuables et a
£>^]i^ mis dans la succès
de tous les siècles.
Ant. Inmandatis. jnL 11 se plait.
PSEAUMB 111,
Rvconnnh9on$ dans ce Pseaume combien ceux qui iw
Dieu seront heureux^ et que la perte élernelle de» imfivi\
inévitable
HEUR]
me
BEATUS vir qui
timet Domi-
num : * in mandatis
ejus volet nimis.
Potens in terra erit
semen ejus : * géné-
rât io rectoru m bene- la postérité des j
dicetur. "®ra bénie.
EUX rh«
qui craint!
Seigneur : qui se pl[
souverainement à
der ses commandenfl
Ses descendans seil
puissans sur la ter^
A VEPREG. 77
I/a gloire et les ri- Gloria et divitiaB in
sseasont dans 8u mai- domo ejus ; * etjus-
, : et su justice bub- ^j^j^ • ^^^^^^^^ j^^ ^^^
de dans tous les sic- , *^ ,.
PB
Une liimrère s'est Exortum est in te-
vée sur les justes pour nebris lumen rectis ;
8 éclairer au milieu * misericors, et mi-
58 ténèbres : c'est le gerator, et iustus.
jigneur m.sericor. J^cundus homo qui
leux, clienient, et . ^ ^ ^
L^ç^ miserctur, et corn-
Heureux et aimable modal; disponet ser-
llui nui donne et qui mones su os i'i judi-
kte [aux pduvres] : il cio : * quia in œter-
[gleia ses discours par ^^j^ n^j,j commove-
prudence et la dis- ^.
jétion : aussi ne sera- "■*'"*•
il jamais ébrauîé. I» memoriâ œternâ
La mémoire du ^utte erit justus : ab audi-
Ira éternelle : il ne tione malâ non time-
[aindra point les dis- bit *
mr* désavantageux. Paratum cor ejus
bon cœur est touiours „ „ « • r^ • ^*
rêt à espérer au*' Sei^ ^P^^^^"" '" ^^^™»"^ ^
leur; son cœur est dans tontirmatum est cor
le parfaite assurance : ejus ; * non commo-
Ine sera point ébranlé, vebitur, donec despi-
squ'à ce qi^il sof i en ciat inimicos suos.
[at de mépriser ses en-
jmis.
[Comme] il a répan- Dispersit, dédit
ses biens avec libé- pauperibus ; justitia
ilité sur les pauvres, -^ ^^^^^^^ j^ g^^^^.
ustice subi^istera i*' i.
tns tous les siècles; ^^'" sœculi : cornu
tête sera devée dans ejus exaltabitur in
gloir*.
gloria.
ES
;.fl
mil \i
lé,:!''!
\^"l^^
;.:} ..s
l Vi
78 LE DIM. DES RAMEAUX
Peccator videbit, et I^e pécheur le vcrr;
et en sera irrité ;
grincera les dents,
séchera de dépit; [maifl
la mauvaise volonté
pécheurs périra.
(jrloire soit au Pè
&c.
Jnt. Il se plaît goi
veraineinent à
ses coMimandemens.
^ni. Que le nom
Seigneur.
irascetur ; dentibiis
suis fremetj et tabes-
cet : * desiderium
peccatorum peribit.
Gloria Patri, &c.
Ant. In mandatis
ejus cupit ni mis.
Ant, Sit nomen
Domini.
gardîi
PSEAUM» 112,
I.e Proph^le nous eorharic à louer Dieu^ quittant injinmi
éUvé îte laisse pas if avoir soin des moindres choses,
V AUDATE.pue-
H -J rij Dominnm :
* laudate nomen Do-
mini.
Sit nomen Domini
benedictum : * ex hoc
nunc, et usque in sa>
culum.
A solis ortu usque
ad occasum : * lauïla-
bile noir.en Domini.
Excelsus super om-
nes gentes Dominus :
* et super cœlos glo-
lia ejus.
Quissicut Dominus
Deus noster^ qui in
ttltis habitat. * et hu-
LOUEZ le
gneur,enfans: h
ez le nom du Seigneie
Que le nom du ^
gneur soit béni : depii
le tems présent jii«(||
dans l'éternité.
IjB nom du Seignd
doit être loué, depij
l'orient jusqu'à i'oci]
dent.
Le Seigneur est éle
au-dessus de toutes
nations : et sa gloij
est au dessu» des cieii
Qui est semblable^
Seigneur notre Dia
qui habite les lieux
plus élevés, et qui
baisse ses regards
tout ce qu'il y a
Qui donne à celle qui
tait stérile dans sa
lison, la joie de se
)ir mère de plusieurs
ifans.
A VEPRES. 79
llus bas dans le ciel et milia respicit in caelo,
jur la terre? et in terra?
Qui tire rindigent de Suscilans à terra
i poussière, et qui re- • • *et de stcr-
Wele pauvre de des- "'"F^"»/ cl ut. mu
lus le fumier; core erigcus paupc-
Pour le placer avec rem.
;s princes; avec les Ut Collocct eum
[rinces de son peuple: cum principibns ; *
cuni principibus po-
puli sui :
Qui habitare facit
stçrilem, in domo; *
matrem filiorum lœ-
Gloiresoit au Père, tantem.
^^' Gloria Patrie &c.
AnL Que le nom du _.^!*^v Sit nomen
îignenr soit béni dans Diminibenedictumin
>us les siècles. ssBCula.
Ant. Nos qui vivi-
^w/. Nous qui vivons. ïyjus.
FSEAUME 113.
I David expose ici le» merveilles que Dieu a f ailes en tirant
\n peuple de l*Egt/pti\ Il y fait vêir la vanité des idoles,
^que Dieu protège ceux qui sont à lui.
0 R S Q U ' Israël WN exitu Israël de
sortit de l'Egypte; ■ ^«ypto ; * do-
la maison de Jac«)b mus Jacob de populo
milieu d un peuple , i ^ ^
irbare :
La Judée fut consa-
[éo au 8eia;neur : Isra-
(lev'int son domaine.
Là mer le vit, et elle
baj'baro ;
Facta est Judaea
sauctificatio ejus, *
Israël potestas ejus.
Mare vidit, et fu-
E4
0S ^
m
i;j^
1 "^sy
I ?
fc .'
■
vers ta source ?
Montagnes, pourqii
bondissiez-vous coniiDei
des béliers ; et voo
collines, comme de
agneaux ?
La terr6> a tremblées
80 LE DIM. DES RAMEAUX
g'it : * Jordanis con- s'enfuit : le Jourdaii
versus estrestrorsùm. letourna en arrière.
Montes exultave- Les montagnes bon-i
runtutarietes; * et ^*."'^"^ comme des 1
colles sicut agni ovi- ^'^'' ' ^\ ^^' ^"'^'"^»'1
o comme des a^jneaux,,
um. ^
Quid est tibi mare, . ^ ^^^»*' pourquoi %.!
quod fiunsti : * et tu, ^•^•*" * ^.' to.,Jourdaii,
7 , >> -v ' pourquoi reriuais-tiil
Jordanis, quia cou-
versus es retrorsùm ?
Montes, exultastis
sir ut arietes: * et
colles sicut ai^ni ovi-
um :
Afacie Domini mo-
ta est terra: * àfacie P^'ésence du SeiçneurJ
Dei Jacob: en présence du Dieu èf
^ . ^.^ Jacob ;
Qui convertit pe- Q^i ^ changé la pieM
tram in stagna aqua- re en des torrens d'eauJ
ru m ; * et rupera in et le rocher en des foii|
tontes aquarum. taines.
Non nobis, Domi- Ne nous [en] doo
ne, non nobis ; * sed "e^ ipo'mi^ Seigneur, nel
nomini tuo da -lori- "«"^ C^".] ^«"^»«z ?n
, ^ la gloire ; mais donne»
' . . la toute à votre Nom
buper misericor Pour faire éclate
diâ tua, et veritate votre miséricorde,
tuâ : * nequando di- votre fidélité dans vo
cant gentes : Ubi est promesses : depeurqtifl
Deus eorum ( l^t "^V?"' ïv '^*f "^
rv , X Ou est leur iJieu ?
Deus autem noster ^^^.^ ^ieu est on
m cœlo: *omnia quœ- le ciel : tout ce qu'il
çumque Yoluit, fecit. voulu, il Ta fait.
s [ne]
r et (le
A VEPRES. 81
Les Idoles des nati- Simulacra géntium^
art^entum et aurum ;
* opéra manuuin lio-
miiium.
Os habént, et non
loquentur : * oculos
|es "ont des j^eux, et habent, et non vide-
verront point. bunt
[Elle, ont des oreil- ^^^,^,,^ |,^^^,^^^ ^^
non audient : * nares
habent, et non odo-
rabunt.
Manus habent^ et
le toucheront point ; n^n palpabunt ; pe-
îs ont des pieds, et ^^^^ ^^^^^^^^ ^^ ^^^
anibulabuiit : * non
clamabunt in gutturc
siio.
Si miles illis fiant
sont (que] de
>r ei ae Targuent ; et
tj ouvrages des mains
^s hommes.
Elles ont une bouche,
ne parieront point
et n'entendront
int : elles ont des aa-
les et seront sans odo-
Elles ont des mains.
pourront marcher :
X le gosier qu'elles
elles ne pourront
îr.
[ue ceux qui les font,
r deviennent sembla- q^[ faciunt ea : * et
' avec tous ceux omnes qui confidunt
mettent en elles leur . ^
ilîance.
ia maison d'Israël a
\éré dans le Sei-
mr : ii est son soi^-
et son protecteur.
iE Maisqn d'Aaron
|spéré dans le Seig-
ir : il est son sou»
et son protecteur
m eis.
Domus Israël spe-
ravit in Domino ; *
adjutoreorum et pro-
tector eorum est.
Damus Aaroii spe-
ravit in Domino : ^
adj utor eorum et pro-
'euxquicavignont le tector eorum est.
gneur, ont mis leur Qui timent Donii-
erance en lui ; ii est i^nm, speraverunt in
rappuietleur pro- jj^^^jj. * adj utor
ir appui
Itcur.
H'ii!
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82
LE DIM. DES RAMEAUX
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Le Séisme if
souvena de ntys
nous a bénis.
Il a béni la maii
d'Israël : il a béni!
eorum et protector
eorum est.
Dominus memor
fuit nostri : * et be-
nedixit nobis,
Benedixit domui maison d'Aaron.
Israël : * benedixit
domui Aaron. Il a béni ceux qui
Benedixit omnibus cf-aignent ; les plus
1 Tx tits comme les
qui timent Domi- ^^„j^
num ; * pusilhs cum
majoribus. Que le Seigneur m
Adjiciat Dominus tiplie ^jur vous
super vos ; * super grâces, sur vous et
vos, et super filios vosenfans!
vestros. Soyez bénis du
„ ,. ^. V T-k gneur ; qui a faille
Benedictivos a Do- l^ la terre.
mino ; * qui fecit Le Ciel îe plus é
cœlum et terram. est pour le Seignei
Cœlum cœli Domi- mais il a donné la ti
no : * terram i, u m aux enfans deshoin
deditfiliis horaini..ri. ^^' 7^*^' ^^'S"'
T^T .-Il ne vous loueront p
Non mortui lauda- ni tous ceux qui dei
Dunt te, Domine : * "
neque omnes qui des-
cendunt in infernum.
Sed nos qui vivi-
nms, benedicimus
Domino : * ex hoe
nunc, et us que in sae-
culam.
Gloria Patri, &c.
dent dans le toinl
Mais nous qui vivij
nous bénissons le
gneur : dès mainten
et dans tons les sied
Gloire soit au PJ
&c.
Ant, Nous qui vivj
nous bénissons U
gneur.
Ant, Nos qui vivimus, benedicimus Domij
Ml-
'^^■mw^'f
A VEPRES.
Capit. Philîpp. 2.
83
'ES frères : Soy-
ez dans la même
jpositibn et dans le
hue sentiment où a
Jcsus-Chrisî, qui
fan t la forme et la na-
FRATRES : Hoc
enimsenHte in
vobiSj qiiod et in
Christo Jesu : qui
cùm in forma Dci
Ire de Dieu, n'a point esset, non rapinam
In que ce fût pour lui arbitratus est esse se
le usurpation d'être aequalem Deo ; sed
kl à Dieu : toute-fois gemetipsum exinani.-
s est anéanti, en pre- .. formam servi ac-
Lit la forme et la natu- ^!^\ ^^^^^^ .servi dc
] de serviteur, en se cipiens, m similitudi-
[ndant saroblable aux nemhominum factus,
unines; et étant recon- et habitu inventus ut
pour homme par homo
jut ce qui a paru de
liau-dehors; R. Ren- R. Deo gratias.
MIS grâces,
&c.
HYMNE.
'oici Tétendard du
Roi des Rois : le
lyatère de la Croix qui
'présente à notre foi
Créateur des hommes
l'immolant pour eux
mr le bois auquel il a
fQuluêtre attaché.
C'est là, qu'après
lant de tourmens, il
reut encore être percé
lu fer d'une lance,
)our fa?.re sortir de son
fôté ouvert h? sang et
eu a qui d iiveïU jious
VEXILLARcgi*
prodeunt ;
Fulgct crucis mys-
teriutn.
Quo carne carnis
conditor^
Suspensus est pati-
bulo^
Quo vulneratus in-
super.
Mucrone diro lan-
ceœ ;
Ut nos lavaret cri-
minCj
E6
m
î/'
^rii
ifvm< ''
'H-
4i
;^i ti' 1'
:if
.i'fn^i
*..r
8é LE DIM. I>Efi HAIf EAUX
Manavit undâ et purifier d^ nos crime!
sanguine.
Impiété fiunt quae Ainiji s'aceomplit
concinit. prophetie4epav,d,q,
r%. 'j i*A t' dans ses poésies sacri
David, fideli car- ^^^^ ^^^^^^ ^^^ ^^
mine. par le bois, régne
Dicens: Iq nationi- sur les nations.
bus.
Régna vit à lignp
Deu9.
Arbor décora et
fuigida,
Oi'nata Régis pur-
pura;
Ëlecta digno stipi-
le.
Tam sancta mern-
bra tan gère,
Beata cujus bra-
chiis.
Arbre éclatant et gl»
rieux, enrichi de
pourpre sanglante
notre Roi, vous î>ve
été choisi entre tous Iq
arbres, pour toucha
des membres si sainkl
Arbre heureux, mi
branches duquel a éli
suspendue la rançon d^
monde, vous êtes
balance où a été pes
Smr^i i pependit pre- cette rançon qui par s
tium
Statera facta cor-
poiis^
Fraedamque tuiit tar-
poids a enlevé à l'eaj
fer sa proie.
Nous vous saluons,
Croix, notre uniqi
espérance ! Que pi
vous, en ce tems consa-l
cré au souvenir de lai
tari.
0 CruXy ave^ spes
un a a i
Hoc Passionis tem- Passion de THomme-
pOJY Dieu, les justes reçoi
Auffe Diis lustiliam ^^"* ^^ accroissent'
%3 ■ ^ *\ 'de ffrâce et de piété, rf
Rewque dona ve- les pécheurs !c pardoD
ï^ï^'ïj'» de leurs offenses.
ifc'
crucis
^ Difv, TriBité su^ Te sumina Deus
Jme, qu« toufi le» es- Triûitas,
jts vou» louent de Collaudet oinnis
ncert : Conduisez :-:* g .
.r..lIemeot ceux que 'P'ï^^ '
m sauvez par le inys* %if u"» pci
re de la Croix. Ainsi mystenum
Salvas^ rege per
3eecula. A ai en.
V. Eiipe me, Do-
mine^ ab homine
malo.
R. A viro iniquo
eripe me. Ps. 139.
!Ant, Scriptum est
^nt. Car 11 est écrit, enim.
)antique DE LA Sainte Vierge. Luc, 1.
ïl faut entrer dant le» mêmes aenttmens que fa SaPtle
'rfrgf lonqiielle a proféré ce Cantique } reconnaître avec
les grandes miséricordes de DieUf et s'humilier prof on.
tent devant sa divine Majestés
T. Délivrez-moi, Sei-
leur, de Thomme mê-
lant.
[r. Délivrez-moi de
tomme injuste.
MAGNIFICAT
* anima iiiea
Dominum ;
Et exulta vit spiri-
tus meus *in Deo
"ON âme glorifie
le Seigneur,
jEt mon esprit est ravi
joie en Dieu mon
mveur ;
sain tari meo ;
Parce qu'il a regardé Quià rcspexit hu-
bassessedesa servan- militatem dncillse
• car voilà mie désor- suœ : * ecce enira
is on rappellera ex hoc beatam me di-
eiiheureuse dv^ns la ^^„^ ^^,r.^c «,^«.»-«
:*« j^ . . I . , cent omnes o^enera-
ite ae tous les siècles: ,. °
tioncs :
î^arce que le Tout- Quia fecitmihima-
y
\
l
ii.i
ni.i;i:
\i
,'" i t:
OH
86 LE BIM. DES RAMEAUX
gna qui potens est : puissant a fait en m
* et sanctum nomen ^® grandes choses ; 1.
' . «ont le nom est saint.
Jt^^' • • j- • Et dont la raiséricor
Etmisericordiaejus ge répand d'âge en
à pragenie in prog'î- sur ceux qui le c
nies, * timentibus ^nent.
eum. ^^^ déployé la for
Fecit potentiam in ?® «^" b»*?» : il a dissi
brachio suo: ♦dis- l^Llfrv^^^^ft^''^
, . gueiUeux lormaie
persit superbes mente jans leurs cœurs.
cordis sui. Il a renversé les îiL
Deposuit potentes narques de leurs Tri>
de sede, ♦ et exaltavit nés ; et il a élevé '
humiles.
Esurientes imple-
vit bonis ; * et divites
dimisitinanes.
Suscepit Israël pue- étaient riches
rum suum ; * recor- Il » pris [sous
datus misericordiœ sauve-garde] Israël.
_„_^ . serviteur, se ressouTi
Sicut locutus est
ad Patres nostros ; *
Abraham, et semini
ejus^ in saecula.
Gloria Patri, &c.
petits.
Il a rempli de biei
ceux qui étaient affîj
mes ; et a renvoyé v«
des et pauvres, ceux q^
M . • .mm ■
nant de sa miséricordtj
Selon la parole qui
en avait donnée à no
Pères ; à Abraham,
à sa postérité, pour toi{
toujours.
Gloire soit au Pér
&c.
Ant. Scriptum est
enim : Percutiam
postorem, et disper-
se ntur oves ffreffis.
Postquam autem re- Mais après que je se
fiurrcxero, praecé- ressuscite, j'irai devai
Ant, Car il est écrill
Je frapperai le pastey
et les brebis du troi
peau seront dispersée
A COMPLTES. 87
fous en Galilée ; c'est dam vos in Galilseanv;
jk que vous me venez, jbî me videbitis, dicit
lit le Seigneur. Dominus. Marc.U.
VOraiton comme à U Mesie, page 41.
'■■■■* 4.1 .- • „
A COMPLIES.
y. Mon Père, don-
ez-moi votre bénédic-
ion.
Bénédid. Que le
eigneur tout-puissant
ous accorde une nuit
ranquille, et une lin
ienheureuse. a. Ain«
li soit-il.
Leçon brete.
ES frères Soyez
sobres, et veil-
ez ; parce '^ue le dc-
on votre ennemi tour-
16 autour de vous corn-
ue un lion rugissant,
herchant quelqu'un
ju'il puisse dévorer :
jrésistez-lui donc,en de-
meurant fermes dans la
foi. Et vous, Seigneur
ayez pitié de nous.
R. Rendons grâces à
Dieu.
V. Notre secours est
dans le nom du Sei-
gneur. R. Qui a fait le
ciel et la terre.
V. Jube^ Domine,
benedicere.
Benedict. Noctem
quietam, et linera
perfectum concédât
nobis Dominus omni-
potens.
R. Amen.
1 S. Pierre y 5.
FRATRES; So-
brii estote^ et
vigilate ; quià adver-
sarius vester diabolus
tanquam leo rugient^
circuit^quaerens quem
devoret ; cui resistite
fortes in fide. Tu
autem. Domine, mi-
serere nobis.
R. Deogratias.
V. Adjutorium nos-
trum in nomine Do-
mini. R. Qui fecit
cœlum et terram.
F"
'^ .; ri
' ' M* ï-
,'i
'•'Il
,1
"si
Pater nottet^ Conjiteor, Miserclur^ Induit &e%
*;r •]ii
S8
LE DIM. DES RAMEAUX
!f i;>,-
I! I h
lONVERTKiios piONVERTISSE^
Deu» falutarU V^
DeuH falutarU S^ "^us, ô Dieu, (|i
nosUi. H, lA avciit j^,^ détournez voiroco
iram tuam à nobia. lôre de dessus nous.
jPs. 84. y. () mou Dieu, vt'
V D(Mis^ in adjuto- nez ti mon aide, ij
rium nioiim intendc. S«i8;nour hiUez-vousi
R. Domine, ad adju- "lenfcourir.
vandum me festina : ^f *«'••« «"*^ «^" ^^'^!
Gloria Patri, &c. Louange à vous, Se^
Laus tibi Domine, gêneur; Roi d*éteriielli
Rex aîternie i»;Ioriœ. gloire;
Ant. Ayez pitié i)e|
An(. Miserere. noi.
PSEAUME 4.
Davtd dons et Pseûumt exhorte If» principaux partUam
d" Absalom à reionnattre celui que Dieu teur avait donne pn\
JRoi i et ceux qui ne s*é!aient point séparés de iui, à auppointl
partiemment /tut» ajlictions.
C-Tit* . TE Dieu de ma iiis-i
UM invocarem, |^ tj^e m»a exauce!
cxaudivit
tice m'a
me lorsque je l'invoquais;
Deus justitia; meœ : [Oui, «ion Dieu], v
* in tribuiatione di- "^' ''
latasti mihi.
Miserere meî; *
et exaudi oralionem
meam.
ou»
m'avez ouvert un clieJ
min pour sortir de moD|
affliction.
Ayez pitié dû moi, et|
exaucez ma prière.
Enfans des liommestl
Filii homînum, us- jusqu'à quand aurez
quequô gravi corde? vous le cœur appesanti?
* Ut quid diligitis va- Pourquoi suivez-vous
nitatem, et quœritis de vains projets, et
mendacium ? ^^"«"^^ ^^f «P"*^' ^^
Et scitotc quoniam '"^"achefque le Sel-
A C0MPLIE8. 89
Mir a glorifié celui inirificarit Dominus
[il s'est choisi : le gancturn 8uum : * I)o-
Lnu.ur mVxttiicera, ,^;,jyj, cxttddict
me,
|s,,«e je criera, veri ^j^^ clanmvcio ad
•
J!t VOUS [mes amis,] eum.
î^!it'/-vouH contr'eiix, Irascimini ; et no-
]is non pas jusqu'à lite peccare : * qua;
;!icr: répentèz-vous dicitis in cordibus ves-
vo. lits dos mouve- ^^- in cubilibus ves-
ns de vos cœurs. . • ...
Paites-cn au Seigneur tris comnungimini
sacrilice de justice, feacnficate sacnfi-
espérez en lui : ciunijustitiœ, et spe-
isieurs d*entr*eux rate in Domino : *
lent: Qui nous mon- Multi dicunt : Quis
ka le bon parti ? ostendit nobis bona ?
La lumière de votre o- ^ ^
[âge, Seigneur, est Signatum est super
iez marquée sur ^os lumen vultûs tui,
[us ; ce qui fait naître Domine: ♦ dedisti
[joie dans mon cœur. Itetitiam in corde meo.
Ils ont, à la vérité, A fructu frumcnti,
1 froment, de 1 huile ^-^^- ^^ ^j^j ^^j «
du vin en abondance. il- r *• .
Mais je ne laisserai multiplicati sunt-
8 de dormir, et de re- I» P^ce in idipsum,
)ser en paix ; * dormiam, et requi-
Parce que vous m'a- escam ;
\z aifermi, Seigneur, Quoniaî \ tu. Do-
msjjie espérance sin- ,^1^^, singulaiiter in
GloTresoitau Père, spe *constituisti me.
ic. Uloria Patn^ &c.
PSBAUME 30,
îme invoque ie secours de Dieup ti te remet entre iu
mains»
.11
P
IMAGE EVALUATION
TEST TARGET (MT-3)
1.0
l.l
IS LS. 12.0
M
|L25 |,U ,L6
<
6"
»
Photographie
Sdenœs
Corporation
23 WeST MAIN STXeET
WIBSTIR.N.Y. USSO
(716) •72-4503
^^^>/^
^.v^
Si
^
I
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S'
RAMEAUX.
EIGNEUR, j,
mis mon éi>péran
en vous; q»e je iieso
jamais confondu : sai
vcz-moi selon votij
justice.
Prêlez roreiîle 5 msil
90 LE DIM. DES
IN te. Domine^
speravi ; non con-
fundar in œternum :
* in justitiâ tua libéra
me.
Inclina ad me aurem
tiiam : * accéléra ut prières: hatez-vous
eruasme. venir me délivrer.
Esto raihi in Deum Soyez-moi" un Di
protectorem, et m protecteur et un asjli
domum refugii ; * ut afin que vous me sai
salvum me facias. viez.
Quoniam fortitudo Car vous êtes
mea^ et refugium me- force et mon refuge
um es tu : * et prop- vous mo conduirez,
ter nomen tuuin de- vous me nourrirez,poi
duces me, et enutries ^^S^^'^^ de votre noi
me.
Educes me de la- Vous me délivrerez di
queo hoc quem ab- piè^e caché que [
sconderunt mihi ; * ennemis] m'ont tendu
quoniam tu esprotec- parce que vousêtesm
tor meus.
In manus tuas com-
mendo spiritum me-
um ; * redfemisti me,
Domine Deus verita-
tis.
Gloria Patri, &c.
protecteur.
Je remets mon âi
entre vos mains : voa
m'avez racheté, Seij
gneur Dieu de vérité.
Gloire soit au Père]
&c.
PSEAUME 90
Que ceux qui sont sous la protection de Dieu^ »ont à cnuw
de toute» tort es de péril h ^ parce que Us *4n^ei ont ordm
'veiller sur eux pour let Jé/endre,
A COMPLIES. i)l
ELUI qui se repo- ^^ UI habitat inad-
se sur le TrÔ8- ^Ê. jutorio Altissi-
aut, demeurera tou- mL^#in protectione
urs S0U8 la protection jy . ,j ,^^^^^rabi-
u Dieu du Ciel.
tur.
Il dira au Seigneur : Dicet Domino: Sus-
ous êtes mon protec- ceptor meus es tu^ et
ur et mon refuge :jl refugium meum : De-
us meus, sperabo in
eum.
Quoniam ipse li-
beravit medelaqueo
venantium, * et à
|st mon Dieu ; j'espère
li en lui ;
{Parce que c'est lui qui
Ta délivré du filet des
lasseurs, et des traits
e la calomnie.
[Mon âme,] il vous verbo aspero.
lettra comme à l'om- Scapulis suis obum-
re sous son bras ; et brabit tibi ; * et sub
0U8 espérerez sous ses pennis ejus sperabis.
o •* • ' * • Scuto circumdabit
Sa vente vous envi- ^ -^ • m
nnera comme un bon- *? tentas ejus : ♦ non
ler : vous ne crain- timebis a timoré noc-
rez plus ce qui effraie turno ;
endant la nuit ; A eagittâ volante in
Ni la flèche qui yole ^jg^ àneffotio peram-
irant le jour ; m les ^^^^^^^ P tenebris ;
mplots qui se trament j. , . ^ , *
ns les ténèbres, ni * ab incursu et dae-
s attaques du démon monio meridiano.
u midi. Cadent à latere tuo
Mille tomberont à mille, et decem millia
otre gauche, et dix à dextris tuis ; ad te
nlle a votre droite : ^^^^^^ ^^^ appropin-
liais le mal n approche- ,., ii i
point devons. quabit.
Seulement vous le Verumtamen ocu-
oiitemplerez de vos lis tuis considerabis;
v^
m-
ÉHli
1^
%
Seigneur
pour
92 LE DIM. DES RAMEAUX
♦ et retributionem yeux, et voue verrez le
peccatorum videbis. châtiment des péchouri.
Quoniam tu es^ Parce que [voiiuavei
Domine^ spes mca ; ditj: Vous êtes moo
♦ Altissimum posuis- espérance,
4: «rvAw»:..»» 4.,.,«, et que vous avez
ti refugium tuum. ,^ ^ Très-Haut
Nonaccedetad te votre refuge,
malum ; * et flagel- H ne vou» arrivpn
lum non appropin- point de mal ; et k
quabit tabernaculo fléaux n'approcheroDtj
^IIQ point de votre tente.
Quoniam Angelis Car [le Sei^nenrjj
suis mandavit de te ; ^^^^ ^ recommandé il
"* ut custodiant te in
omnibus viis tuis.
In manibus porta-
buntte; ♦ ne forte
offendas ad lapide m peur que vous ne vo
pedem tuum. blessiea le pied conti
C3 .1 . quelque pierre.
Super aspidem et Vous marcherez »
basiliscumambulabis; l'aspic et le basilic;
♦ et conculcabis leo- vous foulerez aux pli
nem etdraconem. ^® l*<>n et le dragon. ^
Quoniam in me spe- , i^}^ délivrerai,!
avit, liberabo eum : 1^ Seigneur, parce (joi
* ^ a espère en moi : je'
protegam eum, protégerai, parce qu
quoniam cognovit a connu mon nom.
nomen meum.
Claniabit ad me, et
exaudiam eum ;
ses Anges, afin qum
vous gardent das
toutes vos voies.
Ils vous porteroH
dans leurs mains
ravit
«
ego
eum
Il criera vers mon
je I exaucerai ; je su
avec lui dans hafflictioi
ipso sum m jeTen tirerai, et jei
tribulatione : eripiam glorifierai.
vouM avet
ion nom.
A COMPLIES. 93
Je le comblerai de eum, et glorificabo
lovrs: et je lai ferai gum.
oir le salut que je lui Longitudine die-
li promis. j.^^ repicbo eum ; *
Gloire 8oit au Père, et ostendam illi salu-
ç tare meum.
Gloria Patrie &c.
PSRAUME 133.
Prophète txhortt le» Primn et les servmurs de Dieu à U
louer et à le bénir.
KNISSEZ main-
leiiaiit le Seigneur,
^ous tous qui êtes les
serviteurs du Seigneur.
Vous qui demeurez
^ans la maison du Sei-
gneur, et dans les por-
fiques de la maison de
lotre Dieu ;
Elevez vos mains du-
rant les nuits devant le
sanctuaire : et bénissez
le Seigneur.
Que le Seigneur vous
énisse de Sion / lui
ui a fai^. le ciel et la
erre.
Gloire soit au Père,
c.
Ant, Ayez pitié de
ci, Seigneur; et ex-
ucez ma prière.
CREATEUR de ru-
nivers, nous vous
ECCE nunc bé-
nédicité Domi-
num ; * omnes servi
Domini.
Qui statis in domo
Domini. ♦ in atriis
domûs Dei nostrî ;
In noctibus extol-
lite manus vestras in
sancta ; * et bénédi-
cité Dominum.
Benedicat te Domi-
nas ex Sion ; ♦ qui
fecit cœlum et ter-
rain.
Gloria Patrie &c.
Ant, Miserere mihi^
Domine; et exaudi
orationem meam.
MNE.
TE lucis antè tel-
minum^
Ht-ml
'M^:L
m
m.
m
Accordez-nous cettel
grâce, ô Père Tout-
94 LE DIM. DES RAMEAUX
Rerum Creator pos- prions avant la fin do
cimus, jour, d'être gardien i
Utsolitâclementiâ, P^^ ^®^*® ^«"*^. ^««
.,. , , ^ nous ne cessons de reg*
bis prœsulad custo- g^^ji^ les effets.
diam.
Procul recédant Eloignez de nous les]
somnia. vains songes, et les dan*
Et noctium phan- gereux phantômes delà
tasmata, ""»* • réprimez les ef.|
Hostemque nostrum ^*^^*« ^® ".^''•« ^»»«!J,'.,
. * afin que rien ne souille
compriine, j^ ^^^^^ j^ „^jg ç^,
Ne polluantur cor-
pora.
Praesta, Pater om-
nipotens,
Per Jesum-Chris- puissant, par Jésus-
tum Dominum. ^^"1* "^5f ^^'F"'"';
r\ ' . • qui rèff ne éternellement
Qui tecum m per- ^^^^ ^^„, ^t avec le
petuum. Saint Esprit. Ainsi
Régnât cum sancto soit-il.
Spiritu. Amen.
Capit. Jt-rém, 14.
TU autem in no- TJOUR vous, Sei-
bis es, Domi- -mT gneur, vous êteil
ne; et nomen sanc- ^^^f nous ; et nou.
. ' . . . . portons votre saint
tum Wum invocatum |;„„^ „„^„,g ^,
est super nos : ne partenant : ne nouji
derelinquas nos. Do- abandonnez point, vou!|
raine Deus noster. qui êtes notre Dieu.
V. Deo gratias. 7- liendons grâces»!
R. br. In raanus ^*^"'
tuas. Domine, cpm- r, br. Je remets,!
laendo spiritum vb^- Seigneur, mon Cvm
M
A COMPLIES.
«
V.
* Je remet &c.
!v. Gardez-nous, Sei-
leiir, comme Ja pru-
[lle de l'œil, n. î*ro-
rez-nous sous l'om-
(Iti vos ailes.
Int. Sauvez-nous.
95
tre vos mains. " Je um. In manus tuas^
ets, Seigneur, mon Domine, comraendo
e entre vos mains. spiritum meum.
ir. Vous nous avez ^ Redemisti nos,
heté.. Seigneur Dieu jy^^^^^ Deus verita-
* '* ^* tis. ♦ Commendo.
R. In manus, &c.
y. Custodi nos. Do-
mine, ut pupillam
oculi. R. Sub umbrâ
alarum tuarum pro-
tège nos.
Ant. Salva nos.
Ca.vtique de St. Simson. Luc, 2.
EST maihteniant, T^^UNC dimittis
Seigneur, que vous j]^ servum tuum,
sserez mourir en Uomine, ♦ secundùm
;or pa^rr"-' verbum tuun.. in
uisque mes yeux ont P^^ > ^
le Sauveur, que vous Quia viderunt ocu-
us donnez ; li mei * saluiare tu-
t que vous destinez um ;
rêtre exposé à la Qu^^i parasti ; *
ntLTl^'^lZrri a"tè faciem omnium
omme la lumière ,
éclairera les nati- populorum ;
; et la gloire de Lumen ad revela-
re peuple d'Israël, tionem gentium ; *
'loiresoit au Père, etgloriam plebis tuœ
Israël
/„i'„. ^^'"'«''-"°"«' Gloria Patri, &c.
gneur, lorsque nous a ^ c i
mea éveillés; et ^^^ balva nos,
dez-nous, lorsque Domine, vigilantes;
~ dormons ; afia custûdi nos dormien-
IX
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niftifi;:;
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96 LE DIM. DES RAMEAUX
tes ; ut vigilemus eu m que nous veillons avQ
Christo, et rc ^uies- Jésus-Christ, et aj
camus in pace. "^"''^ reposions en pa,i
Prières.
EÏGNEUR, ai
KYRIE, eleison,
Christe, elei-
son, Kyrie, eleison.
Pater noster, &c.
Et ne nos inducas
in tentationem. r.
Sed libéra nos à malo. sez pas succomber à
Credo in Deum, tentation.
&c.
V, Garnis resurrec-
tionem. r. Vilam œ-
ternam. Amen.
V. Benedictus es.
Domine, Deus pa-
trum nostrorura.
Si
pitié de no»
Christ, ayez pitié
nous. Seig^neur, av
pitié de nous.
Notre Père, &c.
Y. Et ne nous laîl
délivre
R. Mais
nous du mal.
Je crois en Dieu,
y. La résarrectii
delà chair, r. La
éternelle. Ainsi soit<|
V. Vous êtes
Seigneur, Dieu de
« T^*. 1 1 u'i* X Pères. R. Vous i
R. Etlaudabihs et ^igne d'être loué
gloriosus m ssecula. glorifié dans tous
V. Benedicamus siècles.
Patrem, et Filium, v. Bénissons le Po
cum Sancto Spiritu. et le Fils, avec le Sa
R. Laudemusetsu- E*P"*'
_^ 1. _ . R. l«ouons-le et m
perexaltemus eum m g j^ ^^„3 ^^;^
ssBCUia. siècles.
V. Benedictus es,
Domine, in firma- ^ y- Vous êtes
mento cœli; r. Et Sfu?neur, au plus
1 j u*r * 1 des Cieux. r. Ltvflt
laudabihs, et glorio- ^.^^^ ^| ^.^.^^^ i^
sus, et superexaitatus glorifié et exalté
ifi fiSCUla. toas les i>iècles.
A COMPLIES. 97
V. Que le Seigneur v. Benedicat et cus-
todiat nos omnipotens
et misericors Domi-
nus. R. Amen.
V. Dignare^ Domi-
ne^ nocte istâ. r.
mt-puissant &; luiséri
jrciieux nous bénÎBse
|t nous garde, n. Ain-
soit'il*
V. Seigneur, daignez,
mdant cette nuit, r.
fous préserver de tout Sine peccato nos cus-
todirc.
V. Miserere nostrî.
Domine, r. Miserere
nostrî.
V. Fiat misericor-
ricorde. r. Selon dia tua. Domine, su-
spérance que nous pgr nos. R. Quem-
admodum speravimus
in te.
V. Domine, exaudi
orationem meam. r.
Et damor meus ad te
léché.
T. Ayez pitié de
Kis Seigneur^ R.
|jez pitié ae nous.
V. Seigneur, répan-
»z sur nouo votre mi-
rons mise en vous.
V. Seigneur, écou-
|z ma prière, r. £t
le mes cris s'élèvent
3qu*à vous.
Iv. Que le Seigneur
it avec vous. r. Et veniat.
[ec votre esprit. v. Dominus vobis-
cum. R. Ëtcumspi-
ritu tuo.
Prions,
'OUS vous sup-
plions, Seigneur,
\ visiter cette demeure,
d'en éloigner tous
pièges de Tennemi ;
je vos saints Anges y
[bitent, pour nous y
iserver en paix; et
^e votre bénédiction
Oremus.
VISITA, qujp-
sumus. Domi-
ne, habitation em is-
tam ; et omnes insi-
di^s inimici ab eâ loa^
gè r^pelle : Angeli
tui sancti habitent in
eâ, qui nos in pace
F
;':ifiR,
U M
ffil
Ht ^
:!-VJli
lfâ./»;:'>'i
08 LE DlM. DES HAMEAUX
custodiant j et bene- demeure toujours gur
dictio tua sit super »«»8 : Par notre Sei-
1108 scmper. Por ff"^"***
Dominum iiostrum. ^ 1 o •
V. Dominus vobis- 7- Q"« *« Seigneur
,^^ . soit avec vous, r
cum. H. t,t cum spi- ^^^^ ^^^,^ ^^ j^^
ritu tuo,
V. Benedicamus v. Bénissons le Seil
Domino, r. Deo gra- gêneur, r. liendoitl
lias. . grâces à Dieu.
Benedic. Benedlcat Bénéd. Que leSei.[
etcustodiat nos om« gne^jr tout-puissant et|
«ipotensetmisencors -^-^^^^^^^^^
Dominus, Pater, et gaint Esprit, nous b.
F1I1US4 .et Spiritus nigse, et nous cousen^
Sanctus.
R. Amen* r. Ainsi soit-il.
ANTIENNE.
AVE^Regînacœ-
lorum ;
Ave, Domina An-
geîorum ;
Salve, radix; sal-
ve, porta.
Ex quâ mundo lux
est orta.
Gaude, Virgoglô-
riosa.
Super omnes spe-
ciosa,
Vale, ô valdè dé-
cora ;
JE voussalue^ein
des Cieux ;
vous salue Reine H
Anges ; Je vous sain
tige sacrée, porte saii
de laquelle est sortielj
lumière du monde.
Réjouissez-vous,
Vierge, qui surpas
en beauté toutes
Vierges : Jouissez
votre gloire, et deui^
dez grâce pour nou^l
J. C. votre fils.
y. Daignez açreer,
lô Viorge sainte, que
je publie vos louanges.
«"OMPLIES. 99
Etpronobis Chris-
tuin exora :
V. Dignare me lau-
n. Obtenez-moi la
force (le résiëter à vos
Minemis.
Prions,
JEU de miséri-
corde, donnez à
dare te, Virgo sacrata.
R. Damihi virtuiem
contra hostes tuos.
Orcrnu^.
CONCEDE, mi-
sericors Deus,
oire loiDiesse un ap- fraiçiUlati nostrœ praî-
ai ; et comme nous ^-^f^^ ^^ | ^^^^^^^
lonorons la mémoire rx • •. • •
la sainte Mère de ^^i gcnitricis mémo-
lieu, faites que par le riam agimus, luter-
^ecourà de son interces- cession is ejus auxilio
(ion nous sortions du à nostris iniquitatibus
iorabeau de nos iniqui- resur<>*amus * Per
[éspour ressusciter à eumdem "Christuin
me Vie toute nouvelle : ,x *
Dominum nostrum.
R. Amen.
Pater, Ave, Credo.
^ar la même J. C. N.
Ainsi 6oit-iL
PROSE £lf L HONNEUR DE LA STBé VIERGE.
A Mère de Jésus ^TABAT Mater
plongée dans la î^ dolorosa.
ouleur et /ondant en j^^ià crucem lac-
irmes, était debout au
ieddela Croix, pen- ryjnosa,
ant que son Fils y était L)"™ pendcbat Fi
ttaché. lius.
C'est là que son âme ^»J«s animam gc-
[ercée de ce glaive de roentem,
jouleur (prédit par Si- Contristatam etdo-
léon) se répandait en lenteiii,
F 2
li
I
i
J'^
m
•i
100 PROSE EN
Pertransivit gla-
dius.
O quàm tristîs et
afUicta,
Fuit illa benedicta.
Mater Unigeniti ?
Quse mœrebat et
dolebatj
Et tremebat^ cum
videbat^
Nati pœnas incly-
ti.
Quis est homo qui
non fleret.
Christi Matrem si
videret.
In tanto supplicio ?
Quis posset non
contristari^
Piam Matrem con-
tcmplari^
Dolentem cum Filio?
Pro peccatis suœ
gentis^
Vidit Jesum in tor-
mentis^
Et fiagellis iubdi^
tum.
Vidit suum dulcem
Natum,
Morientem^ deso-
latum^
Dum emiâitspiritum.
LHONNEUa
soupirs et en gétnisse.]
Qu^elle était privi
fonde la tristesse et hd
flictioii de la Mère il
jamais bénie de ce Filil
unique !
Ëplorée, désolérj
elle tremble, elle frémii
à la vue des souiFrai
d'un Fils, qu'elle
être le Dieu de gloire.|
Quel homme pon^
rait retenir ses larme
en voyant la Mère
Jésus souffrir un si do
loureux supplice ?
Qui ne serait pasi
vré de douleur, en co
sidérant la plus tend
des Mères plongée aTtj
son Fils dans un abto
d^aniertume ?
Ses yeux virent Jéi
dans les tçurmens po
les péchés de sa natifl
ils le virent soumis
rignominie d'une en
elle flagellation.
Ce Fils qui fais
toute la douceur dei
vie, elle le voit mouij
et expirer sur
croix, sans la moinii
consolation •
DE LA SAINTE VIERGE. 101
O Mère pleine d*a- Eia Mater, fons
)ur, failes-moi sentir amoris^
trait de douleur qui j^i^ gentire vim do-
0U8 perce, ahn que je , .
FsLCj ut tecum lu-
larmes aux
geam,
Fac ut ardeat cor
meum,
In amando Chris-
HÇne mes
nôtres.
Faites par vos pri-
|re8, que mon cœur
'embrase cVamour pour
lésus-ClirisI mon Dieu,
in oue j'aie le bonheur . •••""■
!lu%Iaire. lum Deum,
Obtenez-moi cette ^t sibi compluceam.
râcp, o sainte Mère de Sancta Mater istud
^9U8 : que les plaies de agas,
\?\ ?t"^;?"!.. ""««f t'rucifixî fige plagas
««« Cordi meo valide.
Tui iNati vulnerati^
Jam dignati pro
me pati^
Pœnas mecum di-
vide.
r » ^ •« „«™ I^ac me verè tecum
Faites que je verse r, ^
^ec vous des larmes "^^f®*
fiiétrent jusqu'à mon
iur.
Que je partage avec
)U8 les blessures de cet
iorable Fils, qui a
li^iié souflfrir pour
loi des tourmens si ri-
mreux.
jncères, etquejeconi-
itisse, toute ma vie,
IX douleurs de ce Dieu
Itaché à la Croix
Mon désir le plus ar-
int est de me tenir
[ec vous auprès de la
roix, et d'être asso-
Crucifixo condolere^
Donec ego vixero,
Juxtà crucem te-
cum stare^
Te libenter sociare.
Inplanctudefidero.
Virgo virginum
t à votre affliction. • „
0 Vierge la pluB P-^^f^'f™'.
ire des ViergeR, ne me Mihi jam non sis
fusez pas la grâce que amara^
F3
102
PROSE EN
f;f
m A
Mi
il.
Facmetecum plan-
ât* re.
Fac ni portcm,
( lîiisli innrtem, Pas-
sioïiis pjus sortein.
Et plagas recolere.
Fac me plagis vul-
nerari,
Ciuceh^cincbriari.
Ob amorcm Filii
Tiifiammafiis et ac-
re n su «j,
Per le Vi 'go si ni
defensus,
in die judicii.
Fac me cruce cus-
todiri,
Morte Christi prœ-
muniri,
Confoveri gratiâ.
Quando corpus mo-
rietur,
Fac ut animas do-
netur,
Varadisi gîoria.
Amen.
V. Ora pro nobis,
Virgo dolorosissima.
L HONNEUR
je vous demande ; faite?!
que je mêle mes pleun]
aux vôtres.
Faites que je r^J
sente en mon cœur h^
mort de Jésus-Chriq.
et quQ le souvenir de q
passion me donne parti
ît sa douleur.
Faites que je soiil
moi-même atteint ét\
ses blessures, et qui
son amour me ïml
boire comme un vindé-l
licieux les amertume
de sn Croix.
Que je sois enflanm|
et embrasé de zèlepoorl
son service, et qy
votre puissante inter]
cession me protège ai
jour de son redoutât
juîj^ement.
Faites que la Croiil
de votre Fils soit
défr'«se ; que sa m(
soit ma sûreté, et qo
sa grâce soit ma cons»
lation et mon appui.
£nfin, au momenti
ma mort, obtenez
mon âme la gloire
la félicité du Ciel.
Ainsi soit-il.
V. Priez pour nouJ
Vierge Mère accabltj
de douleur.
R.
Afin
DE LA SAINTE VIERGE 103
que nous a Ut diffni efficia-
['hrist.
Prions,
Dieu, dans la
_ Passion de qui,
ielon la prophétie de
;im(îon, Vaine très-
sainte de la çlorieuse
B Marie, votre
lendre Mère, fat percée
l'un glaive de douleur ;
iccordez ù nos humbles
D
soyons rendus diijnes pf,ur promissionlbus
]<'s promesses de Jésus- (jj^pjgi^i
^ElJS, iii cujns
Passione se-
cuiiaùm Simconis
prophetiam, dulcissi-
mam animam glorio-
sai Virg'ini?, et Ma-
tris Ma ri SB doloris
gladius pertransivit :
)ricres, que, célébrant concède propilius ; ut
ivecune religieuse vé- quilranjjfixi n_^nHM\!s,
néiation la mé.noire des ^^ passionen. veneiaii-
douleurs et des sout- . ' i. , .
fiances de cette Mère «>« recolimus, glorio-
compatissante, nous ^^^ mcr»liSj et prcci-
obtenions les heureux bus omnium Sancto-
effets de votre Passion, rum cruci fideliter as-
par les glorieux mérites tantium inteicedenti-
etr.ntercessiondetous ^ l>assionis tuœ
les saints qui se tien- ir . r t-
nent fidèlement au pied effectum felicem con-
de votre Croix : Vous sequamur : Qui vivis.
Iqui vivez, 6I5C.
Autre,
v. Unfflaivede dou- v. Tuam
ipsius
leur a transpercé votre animam doloris gladi-
^"*® • us pertransivit.
u. 4finqueles pen- R Ut r. vclentur ex
?CH»» de plusieurs cœurs inultis cordibus cogi*
soient manifestées. tationts.
F 4
104 LE LUNDI DE LA SEM.
OremuFt.
INTKRVENIAT
pro nobiSj qufp-
81111)11», Doniine JesM
Christe, mine et in
horâ moitis nostrae
SAINTE
Prions.
SFAGNEUR J. C
fuites, 8* il vous
plaît, que I«i bienheu*
quf
reuse Vi
votre Mère, Tdont ramé
très-sainte, à l'heure
lerge Marie,
apud tiiaui clt^menti- de votre Passion, fut
ain, beata Virgo Ma- Percee d;un glaive de
ria mater tua; cujus ^""^^"'•' ""P'*^[? P°«
^. . . »* nou3 votre clémence,
sacratissimamanimain maintenant et à l'heur;
m hora tusB Passionis je notre ^mort : Vous!
doloris gladius per- qui étant Dieu. &c,
transivit: Quivivis,
LE LUNDI
DE LA SEMAINE SAINTE.
A LA MESSE.
Introït.
JUDlC\,Domine
nocentes me, ex-
pugna impugnantes
me : appréhende ar-
ma et scutum, et
exurge in adjutorium
meum, Domincv, vir-
tus salutis meae. Ps,
Erïunde frameam, et
conclude adversùs eos
Ps, 34.
JUGEZ, Seigneur,
ceux qui me persé-
cutent ; désarmez ceux
qui combattent contre
moi : prenez vos armei
et votre bouclier, et
levez-vous pour venir
à mon secours, Sei-
o^neur, qui êtes ma
iforce et mon salut.
Ps, Etendez votre
lance et fermez le pas*
¥
J. c
s.
R
'il vous'
bienheu*
e Marie,
iont rûme
à rheiire
5sion, fut
glaive de
lore pour
clémence,!
t à l'heure I
)rt : Vous!
NTE,
Seigneur,
me perse* i
•mez ceui
it contre
vos armeil
nclier, et
jour venir]
iiirs, Sei-
êtes mal
»n salut.
îz votre
|z le pas*
A LA MESSE, 105
Lrrc à ceux quî me qui persec(uuiilur me;
Voiirsuivent : dites à ^[q animse meœ : Sa-
,on fime : Je suis ton i^g ^^^ ^^^ gu„, j„.
aut. Jugez, &c. ^.^^^ ^^
COLLECTE.
Prions,
JEU tout-puis-
_ sant, qui voj^ez
16 par notre foiblesse
)us succombons à tant
maux qui nous acca-
nous.
Oremus,
DX, quœsumus,
'omnipotens De-
us^ ut qui in tôt ad<
versis ex nostrâ infir-
lent ; faites nous, sil mitate deficimus ; in-
)us plaît, respirer par tercedente uni^eniti
[s mérites de la Pas- pjiij juj Passione res-
."^ûuî vft &c ""'" Pife'""»- Quitecorn
le . wui VI , , ^j^j^ ^^ régnât, &c.
POUR L'EGLISE.
Prions
"OUS vous supplî*
Oremus,
ECCLESliE tua^,
qusesumus^ Do-
mine, preces placatus
admitte : ut/ destruc-
fès a^oir surmonté les tis adversitatibus et
Iversités qui l'affli- erroribus universis,
[nt, et détruit toutes ge^urâ tibi serviat li-
bertate : Per Domi-
num noâtrum, &c.
ons, Seigneur,
recevoir favorable-
;nt les prières de vo-
Ëglise ; afin qu'a-
erreurs qui i'atta-
lent, elle vous serve
iec une pleine et en-
?re liberté : Par J. C. '
S.
ou Pour le pape.
ni^n''""* . - Oremus.
UlbU, souverain -^rm nrii^
Pasteur et con- T|^;,^^f omnium
jeteur dé tous les JLF "d^*»«»i Pastop
èles, jetez un regard et rector, famulum
idl
ma
il:- :n
'r
( ;
106 LE LUNDI DE LA
tuum N. quem pasto-
rem EcclesiîE tuœ
prœesse voluisti^ pro-
pitius respice : da ei,
quaesumus^ vcrbo, et
exemple, quibusprae-
est, proficere ; ut ad
vitam unà cum grege
sibi credito/perveniat
sempi'ernam : Per
Domiiium^ &c.
Lectio Isaïae Prophe-
tœ.
IN diebus illis, Di-
xît Isaïas : Domi-
nus Deusaperuit mihi
aurem, egoautem non
contradico : retror-
sum non abii. Cor-
pus memn dedi per-
cotientibuSj et gênas
meas vellentibus : fa-
ciem meam non aver-
ti ab increpantibus
et conspuentibus in
me. Dominus Deu«
auxiliator meus ; ideô
non sum confusus :
Ideô posui faciem me-
am ut petram durissi-
mam, etscio quoniam
non confundar. Jux-
SEMAINE SAINTE
des miséricorde gufi
votre serviteur N. qu'il
vous a plu élever à lil
dignité de chef et md
tcur de votre Eglise,
faites-lui la grâce ét\
contribuer, par ges pil
rôles et ses exemple
au salut de ceux qu'il
gouverne ; afin qui
puisse arriver à la vi^
éternelle, avec le troi
peau que vous lui ave
confié : Par, &c.
Lecture du Prophèlj
Isaïe. ch. 50, v.5.
EN ces joiire-l
Isaïe dit : Le Se
gneur [mon] Dieu lA
ouvert l'oreille, et jeil
lui ai point contredit,/
ne me suis point relii]
en arrière. J'ai al
donné mon corps à ceil
qui me frappaient,
mes joues à ceux
m'arrachaient lepoili
la barbe : je n'ai poil
détourné mon vis
de ceux qui me
vraient d'injures et|
crachats. Le Seigiie
[mon] Dieu est
protecteur : c'est poJ
quoi je n'ai point (|
confondu ; et j'ai
sente mon visage fal
coups] comme
A LA MESSE. 107
lierre ti è^-dure ; car je ta est quijusJtificatme»
lais que je ne rouiçirai quiscontradicet mihi?
^,oiiit de confusion, st^mus simul : quis
;elni qui "J^ J"«/»fi^? est adversarius meus ?
st auprès de moi : qui i . i l^
st ce qui se déclarera Accédât ad me. Lcce
ontre moi ? Picsen- Dominus Deus auxi-
Dns-nou3 ensemble liator meus : quis est
devant le Juge] : Qui qui condemnet me ?
,t mon advj'^saire ^ ^^^^^ ^^^^^ q^j^gj ^^^^
'• ^o^^n^'^mnn^^'ni^n tlmeutum conteren-
îigneur mon Liieu
lient à mon secours ; *"«" • tmea comedet
ni est-ce qui me coii- eos, Quis ex vobis ti-
amnera ? [Mes enne- mens Dominum, au-
is?] Je les vois dejii djens vocem servi sui?
ourir comme un vête- q^j ambulavit in te-
eat : ils seront man- „ i^- ^* „^„ ^0*1.,
1 ^ r\ • ncbris, et non est lu-
des vers. Qui "^^^^"y ^" """ v.oi. 1«
'entre vous craint "^en ei, speret in no-
ieu : qui entend la mine Domini, et in-
)ix de son serviteur ? nitatur super Deum
lue celui qui marche guuni,
ms les ténèbres, et
lin'apointde lumière, espère au nom du Sei-
|ieur, et qu'il s^appuie sur son Dieu.
GRAUiUEL. Ps, 3*.
EXURGE, Do-
minej et in tende
b taire justice: mon judicio meo, Deus
)ieuetmon Seigneur, 'meus, et .Dominus
Irenez la défense de ma meus, in causam me-
am.
V. Effunde frameam,
et conclude ad versus
EVEZ-vous Sei-
gneur,
luse.
V. Etendez
votre
Iras, et arrêtez ceux
lui me persécutent.
eos qui me persequ-
untur. ^ ^
r o
108 LE LUNDI DE LA
TRAIT. Ps*
DOMINE, non
secundùm pec-
cata iiostra, quee fe-
cimus nos ; neque
secundùm iniquitates
nostras rétribuas no-
bis. V. Domine, ne
niemineris iniquita-
tum nostrarum anti-
quarum : citô antici-
j>entnos Tàiisericordice
tueci^ qnià pauperes
facti sumus nimis. v.
Adjuva nos, Deus sa-
lutaris noster: et prop-
ter gloriain nominis
im. Domine, libéra
nos : et propitius es-
to peccatis nosiris,
propter nomen tuum.
Sequentia Sancti
Evangelii secvindùm
Joannem.
ANTE sex dies
Paschœ, vepit
Je^us Beibaniam, libi
Lazarus fuerat mor-
tuus^ quem suscitavit
Jésus Pecerunlau-
tem ei cœnam ibi : et
Martha ministrabat ;
Lazarus^ v^rô unus
SEMAINE SAINTE
10g. et 78.
SEIGNEUR,
nous traitez
selon les péchés
nous avons commis ;
ne
pas
que
et
ne nous punissez
selon la grandeur de 1
nos otrenses. * v. Ou-
bliez, Seiçneur, nos
iniquités passées : La*
tez-vous de nous pré*]
venir par vos miséri-
cordes ; parce que nouil
so.nmes réduits à une!
extrême misère, v,
Aidez-nons, ô Dieil
notre Sauveur: <
vrez-nous, Seigneur,!
pour la gloire de volrej
nom ; et pardonnez-
nous nos péchés potiri
l'amour d*un nom a|
saint.
Suite du Saint Evangile
selon Saint Je'Aix, Ci
12. tJ. 1.
SIX jours avant Ps
que, Jésus vint
Bcthanie où était moi
Lazare, qu*il avait r
suscité. On lui a|
prô'ta là à souper ; fl
Marthe servait, et La<
zare était un de ceu
quiétaitàtaMeavcclui.
neur, m\
A LA
Jarie prit donc «ne
[ivre d'huile de parfum
le nard d*épi de grand
mx, qu'elle répandit
kur les pieds de Jésus,
^tles essuya avec ses
meveux : et la ri ai-
Ion fut toute remplie de
rôdeur de ce parfum.
llors un de ses disci-
pples, Judas Iscariote,
[elui qui devait le tra-
hir, se mit à dire :
'ourquoi n'a-t-on pas
[endu ce parfum, trois
}nts deniers qu'on au-
lit donnés aux pau-
|res? Il disait ceci,
ton qu'il se souciât des
lauvres, mais parce que
[était un larron ; et
ju'ayant la bourse, il
[ortait Targent qu'on
mettait. Mais Jésus
li dit : Laissez-la
carder, et l'em-
lloyer pour le jour de
^a sépulture :* Car
)U9 avez toujours des
luvres avec vous ;
[ais moi, vous ne m'a<
n pas toujours. Une
rande multitude de
juifs ayant appris qu'il
MCS8E. 109
crat ex discumbenti-
bus cum eo. Maria
ergo accepit libram
unguenti nardi pistici
pretiosi^ et unxit pe-
des Jesa, et extersit
pedes ejus capiilis
suis : et domus imple-
ta est ex odore un-
guenti. iJixit ergo
unus exdiscipulisejus^
Judas Iscariotes^ qui
erat eu m traditurus :
quare liocunguentum
non veeniit trecentis
denariis^ etdatun\est
egenis P Dixit autem
hoc, non quia de ege-
nis pertinebatadeum ;
sed quia fur erat ; et
loculos habens^ea quce
mittebantur, porta-
bat. Dixit ergo Jé-
sus : Sinite illam^ ut
in diem sepulturœ
meœ servet iUud.
Pauperes enim scm-
per habetis Yobiscum:
me autem non semper
r C*e$t comme sUl disait : Souffrez que ce parfum qu'elle a gar-
' aa lieu de le vendre au profit des pauvres, elle l'emploie pour
oit maintenant au lieu du jour de ma sépulture. Laissez-la pré-
voir le jour de ma sépulture, et embaumer mon corps tuodis qu«
vis, parce qu*eli« ne pourra rembuumrr après ma mort.
,|p1 \
%
ii'M
110 LE LUNDI DE LA SEMAINE SAINTE
habetrs. Coonovit était là, y vint non-
erffo turba multa ex seulement à cause de
Judœis, qulaillicest: Jésus, mais[au8Bil pour
\ ^ voir Lazare, qu'ilavai
etveneruiU,nonprop- ressuscité d'entre le!
te» Jesumtaiitum, «eu morts,
ut Lazarum vidèrent,
quem suscitavità mor-
tuis.
OFFERTOIRE. Ps. 142.
ERIPEmedeini- "p|ELI 7R EZ-moi
micis meis, Do- JL/ de mes ennemie
mine, ad te confugi : ^^^S}]^^^^ c est à vo«,
1 r 1 quel ai recours ; ensci.
doce me facerevolun- ^neï-moi à faire votre
tatcm tuam ; quia volonté, parce que vouî|
Deus meus es tu, êtes mon Dieu..
H
8ECRETTE.
lEC sacrificia TRAITES, 6 DieD}
omnipo- JÇ, l®!*Jr/,"*^^A"/' ^"'H
nos,
tens Deus, potenti tant puriftw par la vert,
... 1 * • puissante de ces sacrifi'
virtute mundatos. ad ^^^^ „^«8 soyons pi.
suum faciant puriores purs pour arriver à leur
venire principium. source et à leur princi-
Per Dominum nos- pe - Par notre Seigneur
truni. Jésus-Christ.
POUR L EGLISE.
PROTEGE nos, T>l?.OTEGEZ, Sei-
Domine, tuis MT gneur, ceux m
mysteriis servientes ; «célèbrent vos sa.nu
/ ,. . . V • mystères; anuquenoui
ut divims rébus m- attachant avec ardeJ
naerentes, et corpore aux choses divines, nouji
tibi famulemur, et vous servions de corpi]
mente. Per Domi- et d'esprit : Par, &c.
num, &c.
A LA MESSE.
OU POUR LE PAPE.
m
Pfîoiîs
TAISSEZ-V01I8 flé-
, ^ ichir, Seigpp*ir,par
cette oblatioii ; et aai-
gnez gouverner par une
protection continuelle,
votre serviteur N. que
{vous avez élevé à la di-
ignité de Past<^ur et
Chef (le votre Eglise
Par notre
Jésus- Christ.
Seig^neur
OBLATIS, qiiœ-
sumus Domine;
p.lacare muneribus :
et famulum tuuin N.
quem pastorem Ec-
clcsise tuœ prœessc
voluisti> assiduâ pro-
tectioneguberna. Per
Dorninum nostruin
Jesum-Christum^ &c.
La f réface comme au Dimamhe des Rameau» f page 68.
COMMUNION. Ps, 34.
QUE ceux qui se ré-
jouissent de mes
maux, rougissent, et
soient saisis de crainte.
Que ceux qui parlent
malicieusement contre
moi, soient couverts de
confusion et de honte.
ERUBESCANT
et levereantur
simula quigratulantur
malis mois : induan-
tur pudore et re veren-
tiâj qui maligna lo-
quentur adversùs
me.
POST-COMMUNION.
p
FAITES, Seigneui,
que vos saints mys-
tères nous inspirent une
ferveur toute divine ;
afin qu'en les célébrant, . ,
nous en goûtions les dé- pariter et actu delec-
lices, et en recevions les temur, et fructu Per
fruits : Par notre Sei- Dominum nostrum^
jneur Jésus-Christ. &c.
IR^BEANT nobis^
Domine, divi-
num tua sancta fer-
vorem ; quo eorum
14
w il
iP
li
112 LE LUNDI DE LA 8EM. SAINTE
POUIl L*£GL18E.
Oremua. Prions.
U.>ESt MUS TVTOUS V0U8 suppii.
Domine )eus ^^ «-"«> -^^'^neur
H
nosTei
' ji- • ù notre Dieu, de ne pas
ir, utquosdiymà i^^^^^j. succomber auj
tnbuis participatione périls qui assiègent la
^udere ; humanis foiblesse humaine, ceux
non sinas subjacere à qui vous donnez la
periculis. Per Do- J^'^ de participer à vo,
• • ^«é»..». divins mystères ; Par
ininum nostrum. jy g j; q^
ou FOUR LE PAPE.
Oremus,
HJEC noSj quœ-
sumus Domi-
ne, divini sacramenti
perceptio protegat, et
famulum tuum A/.
quem pastorem Ec-
des^iiee tuse prœesse
voluisti, unà jcùm
commisso sibi grege
fitalvet semper et mu-
niat. Per Dominum.
SUR LE
Oremus,
Humiliate capita ves-
tra Deo.
Jk DJUVA nos,
/^ Deus salutarii»
noster ; et ad béné-
ficia recolenda, qui-
bus nosinstauraredig-
Prions,
FAITES, s'il voui
plait, Seigneur,
aue la réception de ce
ivin Sacrement nom
protège, et qu'elle sauve
et fortifie sans cesse
votre serviteur N. quel
vous avez choisi pour
Chef et Pasteur de
votre Eglise, avec le
troupeau confié à ses
soins : Par notre Sei*|
gneur Jésus-Christ.
PEUPLE.
Prions,
Humiliez-vous devant |
Dieu, et. baissez la tête.
ODIEU oui êtes
notre salut, dai*
gnez nous secourir ; et
faites que nous puissions
célébrer avec joi^ la mé-
moire des bienfaits, par
A LA MESSE. I l3
Lqiiels vous avez dai- natus es, tribue ve-
licnoiis rétablir dans nire gaudentes. Per
ttre grûce. Par, &c. Dominum.
laine, ceui
LE MARDI
DE LA SEMAINE SAINTE.
A LA MESSE.
Introït. Galat, 6,
'OUS devons nous
g^lorifier en ia
j-oix de Notre Sei-
leur Jcsus-Clirist, en
)i est notre salut, notre
i, et notre résurrecti-
pt par qui nous
)n3 été sauvés et dé-
[réà. Ps. Que Dieu
pitié de nous, et
fus comble de ses bé-
iictions : qu'il iksse
|re 8ur nous son visa-
et nous fasse mÎFé-
[orde, Nous, &c.
Prions,
JEU tout-puissant
et éternel, faires-
lus la grâce de célé-
îr tellement les Mys-
(•esde la Passion de
)tre Seigneur, que
NOS autem glo-
riari oportet in
Cruce Domini nostri
Jesu-Christi, in quo
est salus, vita, et n -
surrectio nostra ; per
quem salvati et libe-
rati sumus. Fs. 66,
Deus misereatur nos-
trî^ etbenedicat no*
bis : illuminet vultum
suum super nos^ et
misereatur nostrî.
Nos.
Oremua,
OMNIFOTENS
sempiterne De-
us, da nobis ita Do-
minicse Passionissa-
cramenta peragere ;
■ilf?fM'^
114 LE MARDI DE L
Ut iiululgcutiani pcr-
ciperemereamur. Per
Dominum nostrum
Jesum-Christum, &c.
La Cotlecte, Eccletioe, 104,
Lectio Jereniia; Pro-
phetaî.
INdiebusillis: Di
xit Jcremias :
Domine, dcmoiistras-
ti mihi, et cognovi ;
tune ostendisti mihi
studiaeorum. Et ego
quasi agn us mansue-
tiis, qui portatur ad
victimam : et non
cognovi quià cogita-
verunt super me con-
silia, dicentes : Mit-
tamus lignum in pa-
nem ejus, et erada-
mus eum de terra vi-
ventium ; et nomen
ejus non memoretur
ampliùs. Tu autem.
Domine Sabadth, qui
judicas juste, et pro-
. bas ren^s et corda ;
videam ultitionem tu-
am ex eis : tib enim
revelavi causam me-
am. Domine Deus
meus.
A SEM. SAINTE
nouH méritioiiH de rt(.f\
voir la léiiiiHsion dei
péchés : Par Jcjs
Christ, &c.
ou Deiii omnium, pageH
Lecture du Prophr
J<îréinie. Chap. J|,|
18.
EN ces jours-làj Jj
rémie dit : Vo]
m'avez hiit voir,
^neur, quelles sont h
pensées, et je les aica
nues : vous m'avez
couvert leurs maim
desseing.Pour moi,j'éi
comme un a<;noau pl<
de douceur, qu*on po
pour en faire une vici
me ; et je n'avais po
su }es entreprises qu'ij
avaient formées con
moi, en disant : ^lij
tons du bois dans
pain ; externiinon»
de la terre des vivai
et que son nom
effîicé pour jamais dej
mémoire des homr
Mais vous, ô Dieu
armées, qui jugez
Ion réfiuiié, et
sondez les reins et!
cœurs, faites-moi vJ
la vengeance que vo
devez tirer d'eux,
ce que j'ai remis
cause entre vos luains.!
ium, page m
A LA ME88F. 115
Graduol. Ps, 34.
jOTIR moi, lorsque "M^GOautem, dum
me» ennemis m'af- [ij miln molcsti C8-
Ijreiiienf, je me révô- jjç,jj jnducbam nie
is d'un cihcc : j hu- ^j,j^j ^^ humiliabam
iliam mon urne par le . . '. .
rtno, et je priais dans >" J^J""'^> animam
secret de mon cœur, meam ; et oratio inea
.liiîçei. Seifçneur, in siiiu meo conver-
iix qui me persécu- tetur. V. Judica, Do-
mine, noccnles me ;
expugna impugnan-
tes me : appréhende
arma et scutum, et
exurge in adjutorium
.a Passion de Noire ")"**: ' • •
Seiiïneur Jésus- rassio Dommi nostri
Jesu-Christi secun-
dùm Marcum.
N ce tems-là ;
Deux Jours a-
rès, ce devait être la t — * u- i ^
âque et la fête des Azyma post biduum :.
zymes. Et les Prin- et quœrebant summi
les des Prêtres, avec Sdcerdotes et Scribïe^
es Scribes, cherchaient qnomodo Jesum dolo
le moyen de se saisir tenerent, et occide-
'^^roitement de Jésus, ^^^^ Dicebant au-
!i de le taire mourir. , xr • i- r -
lais ils disaient î Une ^em : Non in die fes-
Ht pas que ce soit to : ne forte tnmul U9
endant la Fête ; de fieret in populo. Et
* L'an 45 de Noire Seigneur, S. Marr étant à Rome avec S»
f^i'Tre, les fidèles le prièrent de mettre en Latin ce que le 8t«
apôtre leur avoit dit des uclions du Sauveur. Il compo»;t donc
encfUe Inogie son Kvan^ile, qui fut confirmé |iar S. Pierre e|
ipMblié par tonte rKgrue.
^nt ; combattez ceux
Lii me combattent.
Irenez vos armes et
)tre bouclier; et levez-
)iis pour venir à mon
^cours.
Christ selon S.
Marc* ch, 11. v: l.
I
N illo tempore :
Erat Paso ha et
m
I Ha
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■ ■il
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MHMHH-,,'».! .
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L
116 LE MARDI DE LA SEM. SAINTE
cùm esset Jésus Be- peur qu'il ne s*exciià
thaniœ in domo Si- ?»«^n"^ *""L"**«
. , • * «^ le peuple. Or nenda«
monis leprosi, et re- J^^ j^^^^ ^j^j» ^ jj
cumberet ; venitmu- ^^^^^ cj,ez Simon J
lier habens alabas- Jépreux, et qu il éiaitJ
trum unguenti nardi taole, il vint uneteraiJ
spicati pretiosi; et avec un vase d'albàiw
fracto alabastro, effu- plein d'un parfum dy,
dit super caput ejus. |^ ^^^^ ^^.^^? . ^^ ^J
Erant autem quidam rompu le vase, elle rJ
indigné ferentes in- pandit le parfum surJ
tra semetipsGS, et tête. Il y eut quelque$|
dicentes : Ut quid «"s [Je ses disciples!
perditio ista ungenti ^J»^^. ^"^^j^^^^^'^^^ j
facta est? Poterat diTaiL^nUire"u'x-mêmeT
enim unguentum is- A quoi bon perdre ainà
tud venumdari plàs ce parfum ? On pouvait|
quàm trecentis dena- le vendre plus de troii
riis, et dari pauperi- c®»*^ deniers ; et ili
bus. Et fremebant murmuraient fort contre
T ^ el'e. Mais Jésus lew
m eam. Jésus autem ^^ . 1^^;^^^^ ^^„5 f
dixit : Sinite eam ; me en paix. Pourquoi
Quid illimolestiestis? lui faites-vous de iJ
Bonum opus operata peine? Ce qu'elle vieni
est in me. Seniper ^e me faire est un»
enimpaupereshabetis bo»ne œuvre. Cai vous!
1 . ' *^ .V avez touiours des naii»
vobiscum ; et eum ^,,^^ •^ ^^„^^ ^^ » ,„.
VulueriUs, potestis il- pouvez leur faire du
lis benefaceie : me bien quand vous vou-
autem non semper lez; mais moi, vous ne
habetis. Quod babuit m'avez pas toujours.!
liœc, fecit: prœvenit ^''^^^:''.JV.\!'^ "^'n ,
' * pendait d elle ; elle a
ungere corpus meum l,^^^^^^ ,J^ corps
A LA MËSSÉ.
ir avance, pour [pré-
jnir] ma sépulture.
Lussi] Je vous le dis
j vérité ; par-tout où
ira prêché cet Evan-
Eie, [qui le doit être]
bas tout le inonde, on
fcontera à la louange
) cette femme ce
l'elle vient de faire.
ludas Iscariote, Tun
»8 douze; s'en alla
[•uverles Princes des
[rêtres, pour leur ti-
rer Jésus. Ils [en]
irent beaucoup de joie,
ils lui promirent de
^ donner de l'argent ;
dès-lors il ne cher-
jiait plus qu'une acca-
lon favorable pour le
Ivrer entre leurs mains.
^r le premier jour des
izyoïes, auquel on
DiDûlait l'Agneau Pas-
il, ses disciples lui di-
ent : Où voulez-vous
je nous allions vous
[réparer ce C[u'il faut
lour manger la pâque ?
|l envoya deux d'en-
r'eux fà Jérusalem,]
t leur dit : Allez à là
[ille; vous y rencon-
rerez un homme por*
ant une cruche d'eau,
luivez-le; et en quel-
luv^ lieu qu'il entre,
lites au Maitre de la
117
insepulturam. Amen
dico vobis ; ubicu ni-
que prasdicatum fue-
rit Evangelium istud
in universo mundo, et
quod fecit hœc, nar-
rabitur in memoriam
ejus. Et Judas Isca*
riotes, unus de duo-
decim^ abiit ad sum-
mos Sacerdotes, ut
proderet eum illis.
Qui audientes^ ^visi
sunt ; et promiserunt
ei pecuniam se datu-
ros. Et quaerebat
quomodo illum op-
portune traderet. Et
primodie Âzymorum^
quandô pascha immo-
labant^ dicunt ei disci-
puli : Quô vis eamus^
et paremus tibi ut
manduces pascha ? Et
mittit duos ex disci-
pulis suis^ etdiciteis:
Ite in civitatem, et
occurret vobis homo
lagenam aquse baju«
lans^ sequimini eum;
et quôcumque intro-
ierit, dicite Domino
domûs, quia Magister
fSI'(j
r^ïirï
LE MARDI DE LA 8EM. SAINTE
118
dicit : Ubi est refec-
tio mea^ ubi pascha
cum discipulis meis
manducem? Et ipse
vobis demonstrabit
cœnaculutn grande,
stratum : et illic pa-
rate nobis. Et abie-
runtdiscipuli ejus, et
venerunt in civitatem;
et invenerunt siciit
dixerat illis, et para-
verunt pascha. Ves-
pere autem facto, ve-
nîtcum duodecim. Et
discumbentibus eis,
et manducantibus, ait
Jésus : Amen dico
vobis, quia unus ex
vobis tradet me, qui
manducat mecum. At
illi cœperunt contris-
tari, et dicere ei sin-
gulatim. Numquid
^S^ol Qui ait illis :
Unus ex duodecim^
qui intingit mecum
manum in catino. Et
Filius quidem homi-
nis vadit, sicut scrip-
tum est de eo : Vœ
autem homini illi, per
quem Filius hominis
maison : Le Maître
vous envoie dire: Ci
est le lieu où je doiil
prendre mon repas, et
manger la pâque avJ
mes disciples ? Il voul
montrera une granJ
chambre haute, parsl
de se$i tapis ; prépare»!
nous j [ce qu'il fautlj
Ses disciples partirent
et allèrent dans la vilk
où ils trouvèrent toyj
comme il le leur avi
dit, et ils préparcreM
la pâque. Le soin
tant venu, ii se renii
là avec les douze,
lorsqu'ils étaient
table, et qu'ils mai
geaient, Jésus leur diij
Je vous dis en vér
que Tun de vous,
mang;e avec moi,
trahira. lU comr
cèrent [tous] à s'all
eer ; et chacun d'ei
lui demandait : EiU
mo» ? Jésus leur y6^
dit : C'est Tun de v«
douze, qui met la ini
au plat avec moi. Po
ce qui est du Filsi
rhomme, il s'en va,
Ion ce qui a été écrit i
lui. Mais malheur!
celui par qui le Fi\i\
r homme sera trahi :i
serait un bien pour
A LA MESSE. 119
jnme-là de n'être ja- tradetur. Bonum erat
aisné. Pendantqu'ils q\^ g, non esset natii9
an-eaient, Jésus prit ^^^^ i„g jg^ ^^^^^^
1 pain; et l ayant be- ducantibus illis -iccp.
il le rompit, et ie aucaniiDUS nus, acce-
ur donna, en disant: pit Jésus panem ; et
•enez ; ceci est naon benedicens fregit, et
rps. Puis prenant le dédit eis, et ait : Su-
lice, et ayant rendu mjte^ ^qc ^^^ corpus
ûce8,ille leur donna; ^^^^ ^^ *
, ils en burent tous. ,. ,. *
t il leur dit t Ceci est cahce, gratias agen»
Ion san^, [le sang] de «edit eis : et biberunt
nouvelle alliance qui ex iUo oinnes. Et
ra répandu pour plu- ait illis : Hic est san-
lurs. Je vous le dis guis meus novi testa-
vérité, que je ne ^^^^- j ^^^^-^
irai plus de ce truit ir j ? *^a j.
la vigne, jusqu'à ce eflfundetur. Amen di-
ur où je le boirai co vobis, quia jam
uveau dans le Roy- non bibam deliocge-
me de Dieu. Et après nimine vitis, usque in
oir dit rhymne, ils diem illum, cùm illud
în allèrent sur la mon- u:u«^„^„„»v, .« »,.»»,».
1 rk\: r' A I bibam novum :n reffno
.tfnede Oliviers. Alors ^^ . ^^ , ^.
?8us leur dit : vous ^^' ^t hymno dic-
rez tous scandalisés to, exierunt in mon-
tte nuit à mon sujet.: tem Olivarum. Etait
r il est écrit : Je trap- eis Jésus: Omnes
rai le pasteur, et les scandalizabimini in
^rebisseront dispersées. •„ ^^^^^ .^^a
"ais après q ue le se- / . ^ ^ '
i ressuscité, j'irai 3"»^ scriptum est:
ivant vous en Galilée, rercutiam pastorem,
ierre lui dit : Quand et dispergentur oves,
0U8 seriez pour tous Sed postquam resur-
8 autres un sujet de rexero^ praecedam vos
1 i'„'i„r!î^..r"l„l'' in Galileeatn. fetrus
Tez point pour moi. ~
S,^t'i«''î
m> il
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120 LE MARDI D£
siutem ait iili : Et si
omnes scandalizati
fuerint im te, sed non
egO: Etait iili Jésus:
Amen iHco tibi, quia
tu hodiè irAnoctehâc^
priusquàm gallus vo-
cem bis dederitj ter
me es negaturus. At
ille ampliùs loqueba-
tur : Et si oportuerit
me simulcommori ti-
bi, non te negabo.
Similiter autem et om-
nes dicebant. Et ve-
niunt in prœdium^
cui nomen Gethsema-
ni ; et ait Discipulis
suis : Sedete hîc^ do-
necorem. Etassumit
Petrum, etJacobum^
et Joannem secum :
et cœpit pavere, et
tsedere. Et ait illis :
Tristis est anima mea
usque ad mortem :
sustinete hic^ et vigi-
late. Et cùm proçes-
sisset paululùm^ pro-
cidit super terram :
et orabat^ ut si fieri
posset^ transiret ab
eo hora ; et dixit :
LA SËM. SAINTE.
Jésus lui répartit : Je|
vous dis en vérité
vous-même aujourd'hui,!
cette nuit, avant que kl
coq ait chanté deuxfoiJ
vous me renoncereil
trois lois. Mais Pier
insista encore : Quaoil
même il me faudraitl
mourir avec vous, J
ne vous renoncen
point. £t tous les aut
en dirent autant,
suite ils allèrent da
un lieu appelle Geths
mani, où il dit â
Disciples : Demeur
ici pendant que je pri»
rai. Et ayant pris a?(i
lui, Pierre, Jacques
Jean, 11 commença
être saisi de frayeur,
accablé d^ennui. AIo
il leur dit : Mon an
est triste jusau'à
mort : Attenaez-i
ici, et veillez. £t s'éta
avancé un peu plusloij
îl se prosterna en ter
demandant que,
était possible, cetti
heure 8*éloig;nât de lut]
Et il disait: Mon m
mon Père, tout voi
est possible ; éloigne^
de moi ce calice ; ma
néanmoins que votn
volonté s'accomp
et non pat la mienii
Il revint ensuite vers
îs Diaciples ; et les
trouvés endor-
k»"^,
118
limon,
dit à Pierre :
vous dormez ?
A LA MESSE. 121
Abba, Pater, omnia
tibi possibilia sunt,
transfer calicem hune
à me ; sed non quod
uoi'ï vou7 n'Tve'z'pu eg'O volo, sed quod tu.
uleiiient veiller une Et venit, et invenit
eure avec moi ? Veil- eos dormientcs. Et
z, et priez, afin que ait Petro : Simon,
[ous n'entriei point en ^^^^-^ 7 ^^^ ^^j^,
entation. li esprit est .. a 1 a • -i ^
fronipt ; mais la chair W}^^'' ^^^^ vi-ilare ?
ht foible. Il s'en alla Vigilate, et orate, ut
our la seconde fois, non intretis in tenta-
ire la même prière : tionem : Spiritus qui-
tétant revenu, il les ^^^^ promptus est,
ouve encore endormis ^^^,^ ^^^.v j^^^^,^^ ^^
tar leurs veux étaient . ^ ,.
ppesantis de sommeil); Uerura abiens oravit,
itils ne savaient que eumdem sermonem
i répondre. Enfin il dicens. Et reversus,
vint pour la troisième denuôinvenit eos dor-
is, et il leur dit : niientes, (erant enim
ormez maintenant, et ^^^,- eorum gravati,)
^n^ reposez : 0 est ^ . , ° /-:
z ; Theure est ve- ^* ignorabant quid
ue ; le Fils de 1 hom- responderent ei. Et
e va être livré entre venit tertio, était illis :
s mains des pécheurs. Dormitejam, et re-
eyez-vous, allons : quiescite : Sufficit :
eluiqui doit me livrer ^g^jt lîora : ecce Fi-
stbien près d ici. Il ,. , . . ^ , ,
[arlait encore, lorsque 1»"^ homims tradetur
udas Iscariote, Tun in manuspeccatoruni.
es douze, vint accom- Surgite, eamus : ecce
d'une ér*i"^6 qui me tradot, propè
roupe de gens armés ^^^ Et adhuc eo lo-
lr'.n!LAnr IpI ^l^^Ute, VCUit JudaS
Bs, envoyée par les * o
N:^'t^r
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W'iM
ISâ LG MARDI DE LÀ SEMAINE SAINTE
Iscariotcâ unlis de Princes des Prêtres
duodecim ; et cum eo pa** les Scribes et par
turbamalta, cumgla- ^e» anciens. Or celui
j.. ... . N o qui le livrait, leur
diis et îi-nis, a sum- J,,^;^ jonné ce signal,
tnis Sacerdotibus et Celui, dit il, que je
Scribis, et Senior i- baiserai, c'est celui-là
bus. Dederat autem même que vous cher.
traditor ejus siûiium chez: Saisissez- vous en,
eis, dicens: Quem- •^ 1 emmenez avec
, . ^ grande précaution. Des
£umqueosculatusfue- ^u'il fut arrivé, il s'ap.
ro, ipse est, teiiete procha de Jésus, et lui
.eum, et ducite cautè. dit : Maître, je voui
Et cùm venisset, sta- salue ; et il le bala
tim accedens ad eum. Aussitôt ils mireut la
ait: AveRabbi. Et "'?*!^ sur Jésus, et se
, ^ ^ .^ saisirent de lui. un as
oscttlatus est eum. At ^^,^^ ^^i étaient avec
illi manus injeceruiit lui, tirant son épée, en
in eum, et tenuerunt frappa un domestique
eum. Unus autem de du Grand Prêtre, et
circumstantibus edu- ^"^ coupa l'oreille. Je-
«rv«o «.i«ri:«r« wx^««i,c sus leur dit: Vous etei
cens grlaaium, perçus- ,
., o .*^ . Cl venus me prendi-e coni-
rsit servum summi Sa- „,e „„ yoiJu^, avec de*
.cerdotis : et amputa- épée» et des bâtons.
yitAllJauriculam. Et J'étais tous les jouri
re^pondens Jésus, ait parmi vous, enseignant
ilUs : Tamquam ad d»'>«,*« '^'"P>» ^^ T
gladiis et lig^nis .com- i:critures soient iicco.ii.
prehendereme: Quo- pijes. Alors ses dii-
tidiè ,apud vos emm >eiples Tabandonnèrent,
in tcmplo docens, et <2t s'enfuirent tous. Or
non me tenuistis ; sed '^^ ^^^^^ un.jeuneho™.
nf imnlpinhir Srrin- P)e qiu le suivait, cou-
Ut impleantur Scrip- ^^^^^ seulement d'ua
A LA MESSE. 133
nceul. Et ils se 8ai- turœ. Tune discipuli
r«nt de lui; mais il ejusrelinquenteseum
ur laissa son linceul, omiiesfu-e.unt Ad)-
8*enfuit tout nud de , ^ o, . ,
,ur9 mains. Ils me- lescensautcn quidani
èrent ensuite Jésus sequebatur euiiiiu-
ez le Grand Prêtre, tus siivloi e . ^ r
ù s'assemb èrent tous nudo : et tî^îuu* ^ t
s Prêtres, les Scribes e^^ At ille rej( ctâ
les Sénateurs. Pierre gj^^i^^e, iiadus pio-
suivitdeloin, jusque « ., ,' ^.' ,
.nsla cour du Grand- fug"! ab eis Et ad-
rôtre ; où s'étant assis duxerunt Jesum ad
près du feu avec les summum ^acerdo-
rae8tic|ues,ilsechanf- tem : et conveiuTunt
it. Cependant les omnes Sacerdote», et
rincesdes Prêtres et g^^^^ et Seniores.
'ut le Conseil^ cher- „ . ^ ni n
aient des dépositions Petrusautem a longe
mtre Jésus pour le secutus esteumu:;que
ire mourir/ et ils intro inatrium summi
en trouvaient point .- Sacerdotis : et sede-
r plusieurs déposaient bat cum ministris ad
ussement contre lui ; • ^^ calefacie-
leurs temoiârnaiijres ne ,o ' cy • v
ccordaient pas En- ^^^ «e. Summi vero
quelques-uns se le- Sacerdotes et omne
rent, et portèrent un concilium quaerebant
iix témoignage contre adversùs Jesum tes-
ces termes ; timonium, ut eum
Bë\'^~
lu en
ous lui avons ouï dire: ^* « i t.
AAk...:^..- ^ . 1 morti tiaderent : nec
détruirai ce temple . . , , i%* , .
li par la main des niveniebant. Muiti
miues, et j'en rebâ- enim tcstimonium
' * * faisum dicebant ad-
rai, en trois jours, un
jitieqiii ne sera point
lit de la main des hom-
|s8. Mais ce témoi-
«age-lù mêuK! n'était
versus eum : et cou-
venienlia iestimonia
non eruut. Et qui-
i^'i'fi
iïMê
G'^
'mm'^
■4
»24
LE MARDI DE LA SEMAINE SAINTE
dam surgcntcs^ fal- point encore suffisant.
sum testimonium fe- ^^^»''» ^^ ^«"and Prêtre
rebant adversùseum, «élevant au milieu de
j. , n. ' 1 assemblée, interroirea
dicentes: Quoniam j^s^s^ ^t lui dit : Ye
nos audivimus euin répondez-vous rien à
dicentem : Ego dis- ce que ceux-ci déposent
solvam ternplum hoc contre vous ? Mais Je-
inanufectuin ; et per ^us demeura dans le
triduum aliud non
silence, et il ne
repon-
c . ,.« dit rien. Le Grand 1
manufactum œdifica- p^ètie l'interrogea en-
bo. Et non erat con- core, et lui dit : Etet
veniens testimonium vous le Christ, FUsdej
illorum. Etexurgens Dieu*:éni [à jairaislî
summus Sacerdos in ;^ésu8 lui répondu : Je
««>o<i;iim ;*^«»»..rx»o,r;é le suis: et vous verrei
médium interrogavit r ^J^ . ,^ pj,^ ^
Jesum dicens ; Non bhomme assis à la droite
respondes quidquam de la majesté de Diey,|
adeaqueetibi objici* et venant sur les nuéa
unturab bis? lïleau- du ciel. Aussitôt le
tem tacebat, et nîhil ^rand- Prêtre, déchi.
respondit. Rursùm 7?"* ^\ ^""^'^^^ M
*^ Cl 1 • dit : Qu avons-noufiCM
summus Sacerdos m- core besoin de témoinîî
terrogabat eum, et Vous venez d'entendu!
dixit ei : Tu es Chris- le blasphème : que vo»|
tus, Pilius Deibene- en semble? Tous "
dicti? Jésus autem condamnèrent, conw
dixit illi: Ego sum; «j,^^"^ ^d.gne de mot
^ . 1 1 -^- r\>î' 1 -fc-n même tems, qoel-
et videbitis Pilram ho- queg.uns se mirent ï
minissedentem àdex- lui cr her au vlsagej
tris virtutis Dei, et et lui ajant bandé 1«
Tcnientem cum nubi- yeux, ils lui donnèt«rt
bus ccéli.Summus au- ^?» c?"ps de poing, «
4^^ c««^«j^« „«:« disant : Devnie [quit
tem Sacerdos, scm- ^appé?] Et wV
A LA
hiii donnaient des souf-
liiots : cependant, com-
liiie Pierre était en bas
Jans la cour, une des
servantes du Grand-
»*rêtre ^ vint : et l'ayant
ni qui se cbaiiffait,
iprès l'avoir considéré,
'Ile lui dit : Vdus étiez
lussi avec Jésus de Na-
zareth. Muis il le nia,
îR disant : Je ne le
tonnais point, et je ne
lis ce que vous me
lites. Puis il sortit
lebors à Pentrée du
vestibule, et le coq
Chanta. La servante le
royant de nouveau, dit
ceux qui étaient pré-
ns : Celui-ci est de
bs gens'là. Il le nia
)our la seconde fois.
li peu de tems après,
keux qui étaient pré-
leos dirent à Pierre :
''ous êtes assurément
le ces gens-là ; car vous
[tes aussi de Galilée.
[1 8e mit alors à faire
les imprécations, à dire
^n jurant i Je ne cou-
lais point cet homtue
ioiit vous me pariez
^t aussi- tôt le coq
ihanta pour la seconde
fois ; et Pierre se res-
jouvint de la parole
lue Jésus lui avait dite :
MESSE. 12S
dens vestlmenta sua^
ait : Quid adliuc de-
sideramus testes? Au-
distis blasphemiam.
Quid vobis vidctur?
Qui oranes condem-
naverur.* eum esse
reum inortis. Et cœ-
perunt quidam cons-
puere eum, et velare
faciem ejus, et cola-
pliis eum cœdere^ et
dicere ci : Propbe-
tiza. Etmlnistri ala-
pis eum cœdcbant £t
cùm esset Petrus in
atrio deorsùm venit
una ex ancillis sura-
mi Sacerdotis: et cùm
vidisset Petrum ca^-
lefacientem se, as-
piciensillum ait: Et
tu eum JesuNazare-
no eras. At ille ne-
gavit^ dicens : Neque
scio, neque novi quid
dicas Et exiit foras
aiite atrium; etg-ailus
cantavit. Rursùs au-
tomne iim vidisset illum
ancilla, cœpit diceve
circumstaniibus: Quia
hic ex illis est. At ille
Q3
t'''
i.i;
1
LE MARDI DE LA SEMaINB SAINTE
I
0
y
.i.^
ileriim ncgavit. Et
po8t pusillum rnrsùs
quiastabant, dicebant
Petro : Verè ex il lis
es ; nam et Galilaeus
es. IMe auteincœpit
anatlicmatizare, et
jurare, quia nescio
homiîiem istiim, quein
dicitis. Et slatim
gallus itervim canta-
vit. Et recordatus
est Petrus verbi quod
dixerat ei Jésus :
Priusquàm ^llus
cantet Ims, ter me ne-
^bis. Etcœpitflere.
ht confestim manè
fonsilium facientes
j^iimini Sacerdotes,
eu m Senioribus, et
Scribis, et universo
concilio, vincientes
JcRuiti, duxerunt, vt
iradiderunt Pilato. Et
interrogavit eu m Pi-
latus : Tu esRex Ju-
dœorum? At ille res-
pondens, aititfi; Tu
dicis. Et acrusabant
eum summi Sacerdo-
tes in multis. Pilatus
autem ruisùm inter-
Avant que le coq aji
rhaiHc deux Ton
vous me renoncprpij
troifj fois. Kt il t<ei ..
ù pleurer. AuHsi-iôJ
que le nmtin ftit venu
)e8 Princes des PrêtreJ
avec les Séiiateuin, le{|
Scribes, et tout le Cod.
st'il, a^ant d<^ libéré en.
ppinble, lièrent Jésiu,.
IVnimenèrent et le li.
vrèront à Pilate. Pilaul
l'inter'Oîçea [aitwi];
Kte.-j-vons Je Roi tfal
Juif»? Jésus luirépoQ*
dit : Vous le dites; [je
le RiiisJ. Et [conin»]
les Princes des Prêtrei
formaient diverses acJ
cusations contre loi,!
Pilate 1 interrogeant (kl
nouveau, iui dit : M
répondez-vous rien!
Voyez de combien ikl
choses ils vousaccuseotl
Mais Jésus ne répon(!it|
plus rien ; de sorte qi
Pilate en éttit ImII
étonné. Or il avaiti
coutume de délivrer il
laFête[dePrique]celiii|
des prisonniers que le
peuple lui demandait
Il y en avait un alon
nommé Barabbas, qii
était en prison avfi
[d'autres] séditie i
parccq
mis
dans
un
mie
A LA MESSE. 127
avait com- rogavil eum, dicens :
meurtre ]^Qp respondt^ji qiiid
/édition, «uaj^p Vide m
Le oeup e étant donc ' .• ,
? ' . r^rAé^ir^ rj*» quantis te arciisant.
monte au prétoire, de- ^
manda à Pilate la grâce J<*sus aiitcm i^ mplius
rnril avait coutume de nihil respondir : ifa lit
leur faire. Ilieurrépon- mirart'tur PilaUis.
(lit: Voulex.vou«queje Per diem autein fes-
V0U9 délivre le Roi des ^^^ soirbat dimittere
Jufs? Car il savait .„. . ,.
bien que c'était par en- l"»^ unum ex vmctis,
YJe que Ie8 Princes des quemciimque petis-
Prêtres le lui avaient sent. Erat uu(eiii qui
mi<) entre les mains, direbatur Baiabbas^
Mais les Princes des qui cum^cdiliosis ciat
Prêtres excitèrent le ^,^^ • j^ ^^,^.,
peuple \îi demander . /• ^ . i
on'illeur délivrât plu- tione fecerat homici-
tôt Barabbas. Pilate dium. Lt cuni ascen-
leur dit encore. Que disset turba^ cœpit
voulez-vous donc que rogare, sicut semper
je fasse du Roi des faciebat iilis. Pilatus
Juifs? Mais ils crièrent ^^^^^ respjndit eis,
de nouveau: Crucifiez- . , ,. .. ./ ,^. ,. .'
le. Pilate leur dit: et dicit : Vultisdimit-
Quel mal a-t-ildonc iam vobis Regem Ju-
fait ^ Mais ils criaient dasorum ? Sciebat
encore plus fort : Cru- enim, quod per invi-
cifiez-le. Enfin Pilate ^iam tradidissent eum
voulant contenter le ^,.„ ^? g..«««,i^«„„
„ • 1 i.i. sun tni oaceruotes.
euple, leur délivra r» .«c
larabbas; et ayant Porttlfices autem
con-
feit fouetter Jcsi's/ille citaverunt turbam, ut
leur livra pour être cru- magis Barabbam di-
cifié. Alors les soldats milteret eis. Pilalus
le menèrent dans la autem iterùm respon-
.alle du prcto.re, et lU ^ j^ juj K^
assemblcient toute la * g 4
iU
.ïlJ'iï
i,ï
•ri Ç*
•^1
128 LE MARDI DE LA SEMAI VF, SAINTE
erg6vuUi»facianï Rj- f'^fTPa^»»» [autour de
gi Judaîorum ? Ai illi
ilerùm clamuverunt :
Crucifiée cum. Pila-
tus vcrô dicebat eis :
Quid enim mali fecitr
Al illi mag'is clama-
bniit : Cjucifmv t'iim
lui]. El l'a^'ant révéla
d*uii manieaii crécnr-
late, ils lui mirent une
couronne d'épines aw.
trela88(<eg. Puis il^
commencèrent à le sa^
lurr, [en lui disanri;
Salut au Jloî des ,luif^
Pilatusau(e..r volons /;'/•«'"' f-n|'paientl.
, . -, , tfcloavecun roseau : pt
populo satis(acere,di- i„i nachaient [au vi.
inis.t lili^ Barabbarn, j^^o^] ; et se mettant i
et tradidit Jesum fla- genoux, iU radoraient.
gellis cœsutn, ut cru- -Après s'être ainsi joués
cifigeretur. Milites ^® ^"^ '^^ lui ôtereoi
aiUein duxerunt cum «on manteau d'ccarlate;
, .. et lui avant remis sei
in atrium prœtoj:ii, et habit*, ils remmenèrent
con votant lotam co- pour le crucifier. Et
hortein : et induunt un homme de Carène,
cum purpura, cl im- nommé Simon, père d'.
ponuiU ei plectentes Alexandre et de Rufu?,
«pineam coronam. Et 'i"' T^l^'^ ^^ '^" ""*';
^ . . , s<>n des champs, passant
cœperunt ^halutnre p^r-là ; ils les coiitraJ.
eum : Ave Rex Ju- gnirent de porter la
dœorum. Et perçu- Croix. Et ils condui-
tiebant cnput ejus sir^nt Jésus ^jusqu^au
arun "
bant
genua, adorabant {jj^i^e du vin mêlé avec
eum. Kt postquam de la myrrhe. Maisil
illuserunt ei, exuerunt n'en voulut point boire.
illum purpura, et in- Et après l'avoir crucifié,
duemnt eum vesti- \^f partagèrent ses ha-
n)enti88uis;eteducunt ^'^'' les jetant au sort,
' pour savoir ce que cha-
ant cnput ejUS sireni jesus jusquau
lîdine: et conspue- '««u appelle Golgotha,
t eum; etponentes ^ f^*:^"? ".'^'/^ ^?'^7^i !
' ', . . ou ils lui donnèrent i
^ A LA
cttfiefi aurait. Or il éiait
la troi«iièine heure du
jour, quand ils le cruci-
fièrent. £t la cause de sa
mort était marquée par
ette inscription: Le Koi
DBS Ju iFî*. Ils cruci-
fièrent ausKÎ avec lui
deux voleurs ; Tuii à sa
droite, et l'autre à na
gauche. Ainsi fut accom-
plie cette parole de TE-
criture : lia été niis
au ran{^ des méchans.
Ceux qui passaient par-
là blasphéma ienty en
secouant la tête et lui di-
sant : Toi qui détruis
le temple de Dieu, et
qui le rebâtis en trois
jours, sauve-toi toi-
mèine, et descends de
la croix. Les Princes
des Prêtres, avec les
Scribes, se moquant
ausgj [de lui] se dirai-
ent Tun à Tautre : Il a
sauvé les autres ; et il
ne peut se sauver .lui-
môme. Que ce Christ,
ce Roi d'Israël, des-
cende maintenant de la
croiX| afin que nous
voyions [sa puissance],
etque nous crojions [en
lui]. Et ceux qui étaient
crucifiés avec lui, le
chargeaient aussi d'in-
jures. Or depuis la
MC9SB. 1S9
illuin tit cnicififçerent
eum. Et angariave-
runt preetereuntem
quempiam Simoneiii
Cyrenœum venientem
devtNâ, patremAlex-
andri ef. Hutî^ ut tof-
lei*et crucem ejus. Et
perducunt illum in
Golgt)tha locum; quoil
est interpretatum^Cal-
variae locus. Et da-
bant ei bi jere myr-
rhatum vinum; et non
accepit. Et crucifi-
gentes euin^ divise-
ru nt vestimeinta Cfirs,
niittentes sortem su-
per eis/quis quid tol-
ieret. Erat autem
hora tertia : et ciuci-
fîxerunt eum. Et erat
titu us causœ eiùs
inseiriptos : Rex Jii-
dfieprum. Et eum eo
erucifigunt duos la-
trônes ; unum à dex-
trid^ et alium à sinis-
tris. Et impleta est
scriptura^ quœ dicit :
Et eum iniquis repu-
tatus est. Et prœte-
réunies blasphcmn-
G5
m
■^;s/l
l'i-1
m
130 LE MARDI DE LA SEMAINE SAINTE.
bant cum, inoventes sixième heure du jour
capita sua, et dicen- jusqu'à la neuvième les
tes: Vah qui destruis ténèbres coiivriremiou.
, ^ . , . te la terre, ht a la neu-
templum Dei, c^t in ^i^^^ heure, Jésus
tribus diebus reœuin- cria à haute voix:
cas« salvum fae te- £loi', £Ioï, lamma sa.
Aietipsum descendens bacthani ? c'est-à-dire,
de cruce. Simili- Mon Dieu, mon Dieu,
ter et siimmi Sa- Pourquoi m avez-vous
ter et sumini 2>a- abandonné ? Quelques,
cerdotes lUudentes, „„3 ^e ceux qui étaient
ad alterutrum cum prégen*, ayant entendu
Scribis diccbant : Ali- Pces paroles,] disaient:
os salvQS fecit, seip- Voilà quiUppelle Elie.
«um.non potest sal- ^^^ 1>« d'eux comant
vum facere. Chris- ïZ^iV'"/'*^' ^r?^^' ^!
. r% T u Vinaigre; et 1 ayaot
tus Rex Israël descen- „û^I^^ bout d'un ro.
dut imnc de Cruce, geau, lui Dréseutait i
ut videamuB et creda- boire en disant : Ai-
jdus. Et qui cum eo tendez, voyons si Elie
-crucifix! erant, con- viendra le détacher de
v:«.:oka.^«.i.. «: v* Ja Croix. Mais Jésug
ffiZâ settirt '^''' ""«"'"'''^'
nebr^ factœ sunt per
totam terraip, usque ad horam nonam. Et
horfi nonft exclaipavit Jésus voce magnt,
dicens: Eloî, Ëlc^, lamma sabacthani !
quod est interpretatun^ : Deus roeus,
Deus meus, ut qiijd derèllquisti me ? Et
quidam de cirçumslàntibus audienteS;
dicebant : Ëcce Ëliam vocat. Cunens
autem unuF, et ifiiplens spongiam aceto,
circumponensque calamo, potum dabat
ei^ diceiis : Sinite ; videâmns si veniat
o
A LA MËSSS. 131
Elias ad deponendum eum. Jésus autem^
emissâ voce magnâ expiravit.
r/fi on fait une pauae, tt on se met A genoux ; et en certains li'eiiir,
^ an bttiit ta tcrfe.']
Ai>^3i-tôt le voile du Et vélum templi
temple fut déchiré en gcissum est in duo, à
deux, depuis le haut gummo usque deor-
jusqu^en bas. Et le ^^^ yj^^^^^ ^^^^^
Cenlenier, qui était la . ,
présent visrà.vis de Je- ^enturio qui ex ad-
sus, voj^ant qu'il avait verso stabat, quia siC
expiré en jettant ce clamans expirasset,
grand cri; dit : Ger- ait : Verè hic homo
tainement cet homme piliusDeierat. Erartt
était le Fils de Dieu. ^^^^^ et inulières de
Il y avait aussi Ja des , v • • « <
femmes qui regardaient ^^^ë^ aspicientes ;
de loin, entre lesquelles mter quas erat Manà
était Marie Magdeleine, Magdalene, et Maria
Marie mère de Jacques Jacol^i minoris et Jo-
le mineur et de Joseph, gçpfj Mater, etSald-
et SalcHué, qui le 8«i- ^^e : et cùm esset iti
valent lorsqu il était en. ^ ,., a i. a i
Gar.lcè,et;pourvoyaient Gahlœâ, 8et|uebant^r
à ses besoins; ily en eum> et ministrabant
avait encore beaucoup et; et aliœ multCÇ,
d'autres, qui étaient quee simul cùm eo
venues avec lui à Jéru- asccnderant. Jerosu-
"^^*"*' lymam.
Lei Ce'rémoniei iobiervenl ici comme au Dimaneki éêi
Hameaux, Pê%e 65.
LE soir étant venu, TTTIT cùm jam sera
parce que c'étaitle gii essel factum,
jpurde la préparation, ,»uia erat parasceVe,
G est-ardire,. la veille i?.^,i -..,4 ^Lt^ duuu
du Sabbat ; Joseph ?"«^^^ «". ^ ^^^**;
'^ tuinj verni Josepu
G6
^i'ti
f|''i«f 1«;
M:
mi
1 -.!^ J'»r
fi?
m
f",ir
n
132 I/E MARDI DE LA 9EM. SAINtK
ab Arimathœâ nobilis d'Arimathie, oui était
Decurio, quiipseerat ".» Sénateur fort
con*
expectans regnum «'^éré, et qui attendait
Dei, et audacter in. ?.H««; i?,/^^^"r .*
A • «A j r»i i A ^*euj 8 en vint hardi.
troivit ad Pilatura, et ment trouver Pilate, et
petiit corpus Jesu. lui demanda le corps de
Pilatus autem miraba^ Jésus. Pilate s'éton.
tur si jam obiisset. Et nant qu'il tût mort sitôt,
accersito Centurione, ^!; ^?".*'' *f Centenier,
• a -a. • et lui demanda si
interrogavit eum si .^^-^ j^, ^^^^* '^
jara mortuus esset. Et Gentenier Ten ayant]
cùm cognovtsset à assuré, il donna le corpj
Centurione, donavit à Joseph. Joseph ayant |
corpus Joseph. Jo- acheté un linceul, des*
sephautem mercatus fendit Jésus delà Croii,
sindonem,etdeponens LT^hZ fn!! I
f .^ T , ceul, le mit dans un se*
cum mvolvit sindouff, pulcre qui était taillé
et poâuit la mono- dans le roc, et roula
ment'J quod erat ex- une pierre à l'enti^e
cisum de petrâ, et du sépulcre,
advolvit lapidem ad ostium monument!.
Offertoire. Ps, 139.
CUSTODI, me TJ RESERVEZ -moi,,
Domine, de ma- i7 Seigneur, de la
nupeccatoris; etab "*î»f» P^^5^"Vn™*
, ^. ., *. . . déilvrez-moi des hom*
hominibus iniquis ^es injustes,
eripe me.
StCRETTE.
|;^ACRIPICIA TJIAITES, Seigneur,
CT nos, quresuiflus JC q"e ces sacrificei
f^-^ . ^ •>„ que nous célébrons par
pomme, propensius 2«« sainte institution
îsta restaurent, quœ ^^vec des jeûnes salu-
medicinalibus sunt taires^ réparent notre
A LA MESSE. 133
nature. Par J. C. N. S. instituta jejaniis. Per
Dominum.
Vautre Secrette Protège ffuOblatii, page 110»
Communion. Ps, 68.
LES Ju^es 8ur leurs A DVERSUMme
tribunaux par- ^^ exercebantur,
laient contre moi, et • ge^ebant in por-
cenxqui buvaient du vin A .• nu*
m'ont pris pour le sujet tâ,etin me psallebant,
de leurs chansons ; mais qu» bibebant vinum :
moi, Seig:neur, je vous ego verô orationem
ai offert ma prière : meam ad te Domine :
voici le tems, 6 mon Tempus benepLciti
Dieu, de faire éclater j^^ j^ multitudine
votre bonté ; exaucez- . . i» .
moi selon la grandeur misericordiœ tuœ.
de votre miséricorde.
Post-Communion.
FAITES, Ô Dieu .^ ANCTIPICA -
tout-puissant, qu'é- JJ^ tionibus tuis,
tant sanctifiés par vos omni^tens Deus, et
sacremens, nous y trou- ... ^ . \
vions des Remèdes, ponr vitia nostr^^curentur,
laguérison de nos âmes et remédia nobis sem-
et pour ie salut étwnel. piterna proveniant.
ParN,S.J. C. Per,&c.
\Vautte Poat-Comm^ Quselumot, 9» Hvctios, page 119.
Prions, Sur le Peuple. Oremus;
iHumiliez-vous devant Htimiliate capita ves-
Dieu et baissez la tête.
QUE votre miséri-
corde, ô mon
JDieu, nous purifie de
lia corruption du vieil
IhoiDnie qui est en nous,
tra Deo.
lUA nos miséri-
cordia^ Deus^
et ab omni eubrep-
ti one vétMtatis ex^«ff-
Tl
et nous ren4e capables get^ etcapaees 8(ànc-
d'une sainte oouveauté. t» novitativ tfficiat*
l^'^) &«• Per, &c.
> I
134
II'
LE MERCREDI
DE LA SEMAINE SAINTE.
A LA MESSE.
Héfl. JTof re Seigneur est mort te Fendredi^ pour ntu I
donner la vie ; et mvjourdthui il est vendu par un de sa hit
ciplest pour nous racheter dfi V esclavage ok nous avait tnft^l
gis ta désobéissance de noire premier pire. Et parce ^\
r Evangile de ce jour dit iiu'ilfit sa prière à genoux^ fFgVa
chante cat Introitt afin d'inviter toutes les créaturts à ptm
le gfnan au nom de Jésus : hs Saints Anges, parce quehl
hommes sont admit à Vhéritage eéteitCf et y remplirostlnl
places devenues vacantes par la ehûte des Anges rébeHtt\\t\
hommes eux-mêmes, parce que leurs péchés sont effam\i\
lésâmes des justes détenues dans les Limbes, parce qu'dlA
sont délivrées de cette prisêu, ft ce n'est pas sans raiton fN
Ton 0m#( fil oronis lingua confiteatiir; puisque les Jt^A
an lieu de confesser et de bénir ce saint Nom, vomirent m- ,
ire lui mille blasphème».
iNTBOiT. Philip, 2.
IN nomine Jeau
omue genu ftec-
tatur^ cœiestium^
terrestriuiDj et in-
fernorum : quia Dô-
minus faetus est
obediéns usque ad
mortein^ niortera au*
tém crucis : ideô. Do-
minus Jesus-Christus
in glorifi est Dei Pa-
tris, Ps. 101. Domi-
\Jj 8(/8 tout genM
fléchisse dari^ le ciel,
sur la terre, et dans lai
enfers ; parce que k
Seigneur â^est rendi,
obéissant jusqu^à 11
mort, et ti la mort deè
croix r c'est pourquoi
notre Seigneur, J. €
est dans la gloire dej
Dieu son père. Vs, Sei-
gneur, écoutez nii|
prière ; et que mes crii
A LA MESSE, 135
^'élèvent jusqu^â vous, ne^ exaudi orationem
[u'auiioin, &c. meam : etclamorme-
i ad te venîat. In nomine.
COLLECTE.
lei VâH ne éil point Doraioui Toblieuni.
Prions»
Fléchissons le
H. Levez-vous*
lAlTES, s'il
plah, Dieu
tuissanî, ^ue
Dyons délivrés
Oretnus.
ge- Y^ Flectamus genua.
R Levate.
vous TTJIR/ESTA, qu*-
tout- H^^
«« -M^ sumus omnipo-
nous ;^ w^ . . »
jgg tens Deus^ ut qui pro
lux que nous souf- nostr^i excessibus Ju-
rons sans cesse à cause ces&ianter affligimur^
le nos péchés, par la per unigcnti Filii tui
kassion de votre Fils passioiiem liberemur:
Une ; Qui étant Dieu, Jj^^j ^^^^ ^^
ïture du Prophète Lectio Isaî» Prcphe-
Isaïe. 1^^
01 CI ce que dit le ÏT ^^ ^»^'^ ^^^
Seigneur Dieu : ^ [P minus Deus :
)ites à la fiile de Sion : Dicite iilise Sion : Eè-
Totre Sauveur vient; ce Savator tuus venit;
porte avec ^ lui les ecce uierces ejus cum
)uronne8 et la recoin- /< . , m . _ .
mse qu'il veut donner. ^0. Qj"» «ft «te, qui
li est celai-ci qui venit de bdom^ tinc-
rient d'Edom, [qui tis vestibus de Bosri?
^ient] de Bosra avec sa Iste formosus in stolâ
fobe teinte de rouge ? guâ; gradiens in mul-
ftui éclate dans labeau- titudine fortitudinis
Itde ses veteoiens, et . « _^ • i^_..^
Sî marche avec une ?^«; ^go q"» H^or
fcrce toute-puissante t' Jtistitiam, et propU-
'^Vst moi, dont les gtiator sum ad salvàn-
IM\ u
Srai
m'i'jm
tilt
«■■
I
t<v
^\ -m
r
136 LE MERCRIiDI DE LA SEM. SAINTE
dum. Quare er- par '^s sont des parole,
go rubruiii est in ^^ Justice, qui viii,i
dumentum tuum et P^"»* défeqdre et po,
vestimenta tua ai- ^*"'^*'- l^*'"''^"^' H
vesiimenia lua, si ^^^^^ robe est-elle tooii'
eut calcantium in tor- range ? et pourquoi»,
culari ? Torcular cal- vêtemens sont-ils co»
tavi aolus ; et de g'en- me [les habits de] ceml
tibus non est vir me- qui foulent le viu daJ
cum: calcavi ços in '® pressoir? J'ai é«|
furore meo ; etci|i-
culcavi eosinirâmeiâ:
et aspersus est san-
guis eorum super ves-
seui à fouler le vin,fiiK
qu'aucun homme dwl
tre tous les peuples m
avec moi. Je leg «1
foulés dans ma iurenr;
timenta mea, et cm- J« ]^« «' foulés ià|
nia indumenta tnea P'^f^dafis ma colèw
' ' r\' .et leur sans a reiai
mqumavi. Dies enim --- ««^^ ^\j
,1 . . , sur ma rofte, « toiiL
ultionis m corde tnco, mes vêtemens en ioii|
annus rederapiionis tachés: car j'ai duil
venit. CSrcumspexi, mon cœur le jour de
etnoneratauxiMalar: venjèance ; le temsuj
Haœ^ivi, et nm lait ^^^^^% !«« »"»7 ,
A ' r 4, *.* i-.4 venu. J'ai regarde «il
^ui adjuvaret : lîtsal- ^^^^ j^ ^^j^^^ jj ,,
¥avit mihi bracbium avait personne
meuni> et indignatio m'aider ; )*ai cherd
mea ipsa auxilitjita est du secours, et je b^
mihi Elrconculcavi «» point trouvé. Aii
populos in furore ""^".^^'f M
'^ ^ X • 1. • • sauvé; et ma colère I
meo, et inebriavi ew soutenu. J^ai foulée
u» indignatione mefi^ pieds les peuples di
>6t deiraxi in terrain ma fureur; je les
virtutem eor^rni. Mi- enivrés [de leur m
serationum Domini dans ma colère ? et |i
morflldiar, laudem '^^^"^^*»' ^"^^
A L.4 MESSE, 137
Itcrre. Je me soiivien- Doniini super oniiii-
[drai des miséricorde» bus, quai reddidit no-
du Seiijnenr : [Jeclian- ^^jg Domiiius Deus
Itérai] les louanges du __._
[seigneur notre Dieu, ^^^s^^^'
our toutes les grâces qu'il nous a faites.
Graduel. Ps. 68.
£ détournez point
votre visage de
otre serviteur ; parce-
ue je suis accablé d'af-
iction : hàtez-vous de
'exaucer.
V. Mon Dieu, sauvez-
oi ; parce aue les eaux
nt pénétré jusque dans
■ion âme, et je suis en-
foncé dans le uoton d'un
bjme sans fond,
rofundi, et iioa est
NEavertasfaciem
tuam à puero
tuo, quoniam tribu-
lor ; velociter exaudi
me.
V, Salvum me fac,
Deus, quoniam intra-
verunt aquse usque
ad animam meam :
infixus sKOi in limo
subiM>ant.ia.
Ici on dit DoipiniTS vobiscuili.
Prions.
|DIELJ, qui avez
voulu que votre
•*ils souffrit pour nous
supplice de la Croix,
D
Oremus,
^EUS, qui prd
nobis Filin m
tuum crucis patibu-
[fiiiîe^novisdéHvrêr de lum subire voluisti, Bt
puissance de notre inimici à nobig expeU
Innemi : accordez îi vos leres pote-ntatem: con-
îrviteurs la grâce de eede nobis lamulis tu-
articiper à la gloiire j ^^ Resurrectionis
Ifc sa liesurrection : ' ^.
tarie môme J.C.&c. gratiam consequa-
mur: Ver eiundem
Hîiinum nostrum. u, j.
L:i^
;H K?
1 i«i
138 LE MERCREDI DE
Voraiaon Ecclciinc, ou
Lectio Isaïae Prophe-
tœ, cap. 5ii.
IN diebus illis : Di-
xit, Isaïas : Do-
mine, quis credidit
aiiditui nostro P et
brachium Oomini cui
revelatum est? Et as-
çendetsicut virgultuir.
coram eo, et sicut ra-
(Jix de terra sitienti :
non estspecies ei, ne-
que décor; et vidimus
eum,el nonerat aspec-
tus^ et desideravimus
eum : despectum
et novissimum viro-
rum, virumdolonim^
et scientem infirmita-
tem et quasi abscon-
ditus viiltus ejus^ et
despectus, unde nec
reputavimus eum.
Verè languores nos-
tros ipse tulit, et do-
lores nogtros ipse por-
tavit : et nos puiavi-
mus eum quasi lepro-
sum, et perciissum à
i)eo, et humiiiatum.
Ipseaulem vulneratus
estpropler iniquitutes
L\ SEMAINE SAINTE
Deui omnium, page 105
Lecture du Prophèu
Isaïe..
EN ces jours-là;
Isaîe dit: 8ei.
gêneur, quia cru à notre
parole ; et à qui le bra;
du Seigneur a-t-il élc
révélé? Et il s'éléven
devant le Seigneur
comme un arbrisseai,
[qui sort] d'une terre
sôclie. "Il est sau
beauté, et sans éclat!
Nous Tavons vu ; et
n^avait rien qui attirîtl
Tœil : ainsi nousTavon
méconnu. 11 nousi
Ïmru un objet de mépriJ
e dernier des hommes,
un hommo de douleun,!
aui sait ce que c'est qix|
e souffrir. Son vi
était comme caché, il
paraissait méprisable;!
et UOU9 ne 1 avonspoii
reconnu. II a pris 4
ritablement nos lai
gueurs sur lui ; et
s'iest chargé lui-mêa
de nos douleurs. Non
Tavons considéré cou
me un lépreux, coinii
un homme frappé
Dieu et humilié,
cependant il a été pert]
de plaies pour nos ipif
quiiés ; et il a éiébril
?âOU8 nouj
A L4 MES9E. 139
pour nos crimes. Le nostra^ atiritus est
châtiinent qui devait proptersceleranostra:
nous procurer la paix, disciplina paci« nos-
r»fit tombé sur lui ; et . "^ * . |.
L „i x*z „*A^u tfœ super eum, et Ji-
JI0U8 avons été guéris ! \.
JI0U8 avons uic g
ar ses meurtrissures, vorc ejus sanaii su-
Î0U8I10U8 étions tous mus. Omnes nos
égarés comme des bre- quasi ov's erravimus,
bii; chacun s'était dé- unusquisque in viam
tourné fde la voie du ^^.^^^ declinavit : et
Seigneur,] PO"r suivre j^ Dominus in
sa propre voie; et ." . . .
Dieu Fa chargé lui ^0 iniquitatem omnî-
|.8eulj de l'inifiuité de um nostrûm. Oblatu*
nous tous. Il a été est^ quia ipse voluit^
oflfert, parce que lui- et non âperuit os su-
même l'a voulu ; et il ^j^ . gi^ut ovis ad oc-
r rtcr/'^'in'' cisionem ducetur, et
bouche; il sera mené a . '
laraortcomme un bre- ^"»8» agnus coram
bis qu'on va égorger; tQndmte se obmutes-
il demeurera dans le si- cet, et non aperiet os
lence sans ouvrir la suum. De angustiâ
bouche, comme un ^^ ^i^ judicio sublatus
agneau qui est muet de- ,. •* «.pnpr«tiont»m
Ivant celui qui le tond. ^^ ' generationem
Il est mort au milieu ^i^^ q"»» enarrabit ?
des douleurs, ayant été quia abscissus est de
condamné par des Juges terra vi vent iu m: prop-
[iniqueg]. Qui racon- ter scclus populi mai
tera sa génération ? percussi eum, Etda-
Car d a été retranche bit impios pro sepuN
de la terre des vivans. . a ' * J- „ ^
Je Vai frappé, à cause t"»"»' et dmtem pro
des crimes de mon «"orte suâ : eo quod
Ipeuple ; et il donnera iniquitatem non iece-
lies impies pour [prix rit^ neque dolus fuerit
dej sa sépulture, et les in ore ejus. Et Do-
riches pour [la récom-
V,.i,
P'V^lfcl
im
M
il
If
140 LE MERCREDI DE LA SEMAINE SAINTE
minus volu it conterere pense de] sa mort ; par.
euminiiifirmitate: si «e/iu'i! ii a point cou,.
posuerit pro peccato î"'« ^ miquité, et que
^ . * • 1 UM le mensonore n a lamais
animam suam, videbit ^té dans .a bo.icbe. Et
semen lon^-aevum, et le Seigneur l'a vouln
yoluntas Doiriini in briser dans son infir.
manu ejus dirigetur. naité. S'il livre son âme
Pro eo quod laboravit P^^"»* le péché, il verra
»»:r»» «;..o ,>M^u:* r»* sa race durer lonff-tejnt
anima ejus, yidebitet ^^ ^^ ^^^^^^^. ^ ^.^
saturabitur: inscien- s'exécutera heureuse-
tiasuajustificabitipse ment par sa conduite,
justus servus meus II verra le fruit de ce
multos, et iniquitates que son âme r ura souf.
eorum ipse portabit. ^^^\} et il en sera m
Ideô disperiiam ci ^^^f' ^^™™* '".^" ''\
, . * . r ^- viteur est luste, il
plunnios: et fortium justifiera par sa doc.
dividet spoha, pro eo trine un grand nombre
quôd tradidit in mor- d'hommes, et il porten
tem animam suam, et sur lui leurs ini(|uité«.
cum sceleratis reputa- Ç*««^ pourquoi ]e lui
tus est : et ipse pec- ^^""«''^' /^"-^ ^^Jl'l
,, ^ *^, une fifrande multitude
cata multoruni tu- ^e personnes ; et il di^
lit, et pro transgres- tribuera les dépouilla
soribus rogavit. des forts, parce qu'il i
livré son âme à la mort» et qu^il a été mk at|
nombre des scélérats, qu'il a porté les pfîcb»
de plusieurs, et qu'il a prié pour le^ violateunl
de la Loi, ' *
Trait. Ps\ 101.
DOMINE, exau- CJEIGNEUR, écou-
di orationem ^ ^^^ "'*. P'\^'r. ' *!l
meau), et clamor meus
que mes cris s'élèventl
.. jusqu'à voua v. iN«|
ad te veniat. v. JNe détournez point votre
avertas faciem tuam visage de dessus moil
A LA MESSE. 141
lEii quelque jour que je à me ; in quficumque
me trouve affligé, ren- f\[^^ tribuloi, inclina
dez-vous attentif à ma ^^ ^^^^ ^^^^j^ ^^^^ y
vnix. V. Ln quelque i a i- •
. :« ,,^..0 in lu quacnmque die in-
our que je vous m- ^ /^
ivoquc, exaucez-moi vocavero te, vdociter
prompteraent.v.Carmes exaudi me. v. Quià
'jours se sont évanouis de fecerunt sicut fu-
comme la fumée ; et f^r^^ dieg ^ei ; et ossa
mes 08 sont devenus ^^^^ ^j^.^^^ -^^ frixorio
ussisecs que le bois ^..^c-^ ç,.„* ^ p^-,
estiné à allumer le feu. ^^"^* ^^^ ^^^\ ^ Vr
. J'ai été frappé com- ciissus aum sicut tœ-
le rherbe, et mon num, et aruit cor
œiir s'est desséché, meum ; quia oblitus
arce que j'ai oublié su m manducare pa-
le manger mon pain, ^p^ ^^^^^^ v.Tuex-
^. Vous vous lèverez, t\
•1«,. «♦ «^.1= o., uriçens. Domine, mi-
seiflfneur, et vous au- ^, - o-
ei pitié de Sion : parce serebens Swn, quia
uele teins d'en avoir venittempus miseran-
'ompassion est arrivé. di ejus.
a Passion de Notre Passio Domfni nostri
Sciçneur Jésus- Jesu-Christi secun-
Ghrist. selon Saint ,x^ r .,^^^
Luc. * C//. 22 ^ 23, dumLucam.
N ce tems-là ; la
Fête des azymes,
ppellée la Pfique, était ^J^^^^ festisazymorum,
roche, lit les Princes ^„- ,i;^;x„„ jL^^u^ . ..♦
M Prêtres, avec les qui dx.tur pascha : et
ribe», cherchaient les quœrebant Principes
* Lorsque les Apôtres parcouraient le mnntfe pour aiiaonrer'
fRvaosilr, S. Luc ■Uani dans lu Grèce, Tao 48 de Notre SA»
|wur, avec Saiot Paul, y trouva beauroupde fausses traditions,
vbllées par 1«9 Hérétiques, avi népris de te Foi. lUécrlvIt
M€ loa Evangile ea Grec pour faire voir la vérité à ces peuplef,
||al nVnteadaient pas i'Evangile dtf Saint Matthieu en Bébreti, i^
ilttt de Saint M»rc en LatiD,
IN k^lo tempore :
Âppropinquabat
i><
t -u
r-^nivii
s '1
14â LE MERCREDI DE LA SEM. SAINTE
SaccrdotumetScribae moyens de faire mourir
quoinodo Jcsum in- «JéHus : mais ils apprd.
tcrficercnt ; timcbant Jf "d«»e'U le peuple.
V . , w . i)v l^atan entra dans
verùplebem. Intra- Jadas, surnommé ter.
Vit auteni Satanas m jote, l'un des douze
Judam, qui cog;no- [Apôtres,] qui s'en alla
minabatur iscariotes^ trouver les Princes des
unum de duodecim. Prêtres, et les Magis-
Et abiit, et locutus l'\*'v ?^ "^""r!"* Y""
n • • -1 ^ux de la manière dont
est cum Principibus ^ ,eur Uvreroit Jésus.
Sacerdotum etMagis- Ilg ©n furent fort aises;
tratibuf^ quemadmo- et ils convinrent de lui
dum illum traderet donner une somme d'ar.
eis. Et içavisî sunt : §«"*•, Il promit donc
eipaciisunt pecuni- ^^ cherchait plus que
amilhdare. Lt spo- Toccasion de le faire en
pondit. Et quaerebat l'absence du peuple.
opportnnitatem^ ut Or le jour des azymes
traderet illum sine arriva, auquel il fallait
turbis. Venit autem >mmo»erla pâque. Je-
dies azy^orur,. in ^^^t% ZTJ'Z
quâ necesse erat occi- Allez nous préparer la
di pascha. Et misit pâque, afin que nous li
Petram et Joamiem, mangions. Ils lui dirent:
dicens : Euntes pa- ^^ voulez-vous que
rate nobis pascha, ut ?,^"^ la préparions?
manducemus At illi Jl./- 'ZTI,
aixerunt . Ubi vis vous rencontrerez un
paremus? Etdixitad homme portant une
€08 : Ecce introeun- cruche d*eau ; suivez-
tibus vobis in civita- 1« dans la maison où il
tem, occurret vobis «ntrera, et dites au père
homo quidam arapho. ^^ Emilie; L« Maître
A LA
[oas demande : Où est
lieu où je manderai
L pûque avec mes dis-
Uet ? Et il vous mon-
tera une grande cha 111-
re toute meublée :
[réparez-y [ce au'il
^ut.] S'en dlant donc
Iles, iU trouvèrent tout
qu'il leur avait dit,
ils préparèrent la
tique. Quand Theure
\i venue, il se mit à
kble, et ie;8 douze Apô-
[eàBvecltîi. £t il leur
tt : Jai désiré avec
rdeur de manger cette
Ique avec vous, avant
I souffrir : car je vous
t'clare que je ne la
|anj;;erai plus, jusqu'à
qu'elle ait eu son ac-
ïQipliHsement dans le
|)yauiue de Dieu. Et
^antpris la coupe, il
inàii o;rrice8, et dit :
[reliez ceci, et le distri-
iâz entre vous. Car
vous dis que je ne
)irai plus du /"uit de
vigne, jusqu'à ce que
règne de Dieu soit
rrivé. Ensuite ajant
ris le pain, il rendit
Irâces, le rompit^ eft le
liir donna, en disiuut :
[eci^st mon corps qui
^i donné pour vous ;
MESSE. H3
rain aqitœ portons :
sequiinini cum in
domum^ in qnani
intrat, et dicetin
pat ri i'a mi lia s domûs ;
Dicit tibi Mag'ister :
Ubi est diversorium,
ubi pasclia cum dis-
cipulis meis mandu-
cem ? Et ipse osten-
det vobis cœnaculuni
magnum stratum^ et
ibi parate. Euntes
autem^ invenerunt si-
eut dixit illis^ et pa-
1 avérant pascha. Et
cùm facta esset hora,
discubuit^ et duode-
ci m Âpostoli cum eo.
Etait illis: Desiderio
desideravi hoc pascha
manducare vobiscum^
antequam patiar. Di-
co enim vobis^ quia
ex hoc non niandu-
cabo illud, donec im^
pleatur in regno Dei.
accepto calice gratiati
egït, et dixit : Acci-
pite, et dividite inter
vos. Dicoenim vo-
bis quod non bibara
de generatk>ne vitis^
:;j
-L."i
'.
lll
n
!'■
144 LE MERCREDI DE
m
donec rc^^num Dei
veniat. Et accepte
pane^ gratias egit, et
fregit, et dédit eis,
dicens : Hoc est Cor-
j)i> 3 meum^ quod pro
vobis datur : Hoc fa-
cite in mcam conîme-
morationem, Simili-
ter et calicem post-
er uam cœnavit^ di-
cens : Hic est calix
novum testamentiim
in sanguine meo^ qui
pro vobis fandetur.
Verumtamen ecce
ms^nus tradentis me
inecum est in mensâ.
Et quidem Filius ho-
minis^secundùm quod
definitum est^ vadit:
venimtamen vœ ho-
mini illi^ pei quem
tradetur. Et ipsi cœ-
perunt quaerere inter
se^ quis esset ex cis^
qui hoc fki^cturus es-
set. Fa^ta est autem
etcoTitcntio inter eos,
tjuis eorum videretur
esse major. Dixitau-
lem eis : Reges gen-
ttum domiiiautur eo-
LA SEMAINE SAINTE
faites ceci en mémoire
de moi. 11 prit de même
la coupe après avoir
soupe, en disant : Ce
calice çst la nouvelle
alliance en mon san»
qui sera répandu pour
voîia. Cependant ce.
iui qui me trahit, est ici
à table avec moi. Il e«t
vrai que le Fils de
rhomme s^en va selon
ce qui a été détertniné.
Mais malheur à cet
homme, par qui il lenj
trahi. Et ils commencé*
rent d s'entredemander |
qui étai t celui d^entr'eiul
qui devait faire cette
action. Mais il s'excita!
parmi eux une contesta*
tion, lequel dentr'euil
devoit passer pour le
plus grand. Et Jésus]
leur dit : Les liois dei
Nations les traitent aveel
empire ; et ceux quii
autorité sur elles, gootl
appelles bienfaiteun.]
Il n*en doit pas êtit
ainsi parmi vous ; iuaii|
que celui qui est le plo
^rand parmi vous,
vienne comme le ptid
petit ; et que celui qu|
est le premier, soit con
me le serviteur. Ca
qui est le plus grandi
celui qui est à table,
A LA MESSE. 1^5
deceiuiquisert? N'est- rum : et qui potesta^
ce pas c*î^"* ^"^ ®®^ ^ tem habent super eos,
table? Et moi cepen- ^eneaci vocantur.
dant je SUIS parmi vous ^^^ .^,
comme celui qui sert. .
C'est vous qui êtes tou- sed qui major est m
jours demeurés fermes vobis, fiât sicut mi-
avec moi dans mes çei- nor ; et qui prœi essor
lies : c'est pourquoi je gg^, sicut ministrator.
TOUS prépare mon roy- ^^^ -^ -^^^^ ^^^
aume, comme mon . i * ^*
Pôre'me la préparé, qui reçu mbit, au qui
afin que vous y mangiez, ministrat? Nonne qui
et que vous y buviez à recumbit? Ego autem
ma table, et que vous in medio vestrûm sum,
soyez assis sur des trô- gjcut qui ministrat :
nés pour luger les douze ^^^ ^^^^^ ^^j j
tribus d Israël* Le Sei- ... ' ^
gneur dit ensuite : Si- permansistis mecum
mon, Simon, Satan a m tentationibus meis.
demandé à vous cribler Et ego dispono vobis
comme le froment. Mais sicut disposuit mihi
[j'ai parlé pour vous, p^ter meus recnura,
Pierre, afin que votre ut edatis et bibatis su-
(bine manuuat point.
Lors donc que vous au- P^r mensam meam
Irez été converti, ayez inregnomeo: et se-
soin d'affermir vos frè- deatis super thronos^.
res. Pierre lui répon- judicantes duodecim
dit : Seigneur, je suis Vribug Israël. Ait
prêtdalTer avec vous, autem Dominus : Si-
et en prison, et u la ^- a
mort. Mais Jésus lui mon, Simon, eçce S»-
dit: Pierre, je vous dé- tanas expetivit vos
clarequelecoq nechaii- ut cribavet sicut tri*
tera point aujourd'hui, ticum : ego autem
que vous n'ayez nié ,.ocçavi i)ro te ut non
|tro,sfo.s que vous me deficiat tides tua : et
II
Km ■
146 LE MERCREDI DE LA SEMAINE SAINTP.
tu aliquando conver- connaissez. Fuis i)
sus, confirma fra très lenr dit: Quand je vous
tuos. Qui dixit ei: »» env03.es sans bourbe,
r\ ' s. ^ sans sac et sans souliers-
Domine, tecum para- avoz-vou^ manqué cî;
tussumetm carce- quelque chose? De rien
rem et in mortem ire. lui dirent-ils. Jésus
At ille dixit : Dico ti- ajouta : Mais mainte-
bi, Petre, non canta- "»"* que celui qui a uo
bit hodie ffallus, do- «^^' ^" ""f bourse h
. .° prenne: et que ceui
nec terabneges nosse ^^j „,^^ „ p^..^^ ^.^^^
me. rit dixit ers: sa robe pour acheter une
Quando misi vos sine épée. Car je vousas-
sacculo, et perâ, et sure qu'il faut encore
calceamentis, num- ^^^^ voie s'accomplir
quid aliquid defuit ^" . "^^;. ^^ ,?"» ? ^'é
u* 7 4* -ir 1* écrit : 11 a été mis au
.Tobis? At ilh dixe- rang des scélérats. Car
runt: Nihil, Dixit Jes choses qui on élé
ergo ers : Sed nunc, [prophétisées] de moi,
qui habct sacculum, sont sur le point de
tollat similiteret pe- s'accomplir. Ilsluiré-
ram: et qui non ha- P^"^"'®"* • ^Sfigneur.
X . 1 A. . • VOICI deux epees. lit
bet, vendat tunicam j.^^^ ,^,,^ ^/^ ^ ^'cst
suam, et emat gladi- assez. Puis étant sorti,
um Dicoenimvobis, il s'en alla, selon sa
i^uoniam adhuc hoc, coutume, sur la monta-
<JU0d scrip um est, g:"© des Oliviers : et ses
Qportet impleri in ^"cinies le suivirent.
17* ^ -5 • '^ • I»o/8au il fut arrive en
deputatus est; Et- Pr\eE, afin que vous
enim ea^ quœ sunt n'entriez point en ten-
de me, finem habeiit. lation. Lnsuite il s'é-
At illi dixerunt : Do- ^«igna d'eux environ
mine, ecce duo gladii ^l^J" if* ^^ r''"" '' ^^
* .. ° 8 étant mis a genoux,
ïl priait, en disant :
[Mon] Père, si vous
voulez, éloignez ce ca-
lice de moi ^, néanmoins
X LA MESSE. Ï47
hîc. At nie dixit eis ;
Satis est. Et esrrcs-
sus ibat seTcundum
^^ oÂî* nna ma consûctudinem in
que ce ne soit pas m%
ïolonté qui se fasse Uïontem Olivarum.
mais la vôtre. Alors il aecuti sunt aûtem il-
lui apparut un Anjçe du lum et disciptili. Et
ciel, pour le fortifier; cùm pervenisset ad
et étant tombé en a^^o- ^^ ^^ j„jg.
me, il priait avec plus r\ . • >i. *•
d'instance. Et M *^lui ^^-^te ne intietis m
vint ane sueur comme tentationem. Etipse
des gouttes de sang, qui avulsus est ab eis
découlaient jusqu^à quantum jactus est
terre. Il se leva ensuite lapidis : et pbsitis ce*
du lieu où il.pnait; nibus orabat, dicenti :
il vint a ses disciples, *% . • • V p
qu'îl trouva endormis de -^^^^r^\ vis, transfer
tristesse. Et il leur dit : calitîcm isturti a me :
Quoi! vous dormez ? verumtamennôti mea
Levez-vous, et priez, votuntas, ^ed tUa fiât,
afin que vous n;entriez Apparuit autem illi
Pair iTcoT w ^T'r '' '^"ï'
qu'ime troupe de gens <^0!ifortans eum. Et
parut; ètlléur tête fatîtus in agoniâ, pro-
marchaît un des doU^e, ïixiùs orabat. Et tac-
appelle Judas, q\ii «'ap- tus est sudor ejus, si-
Dfochade Jésuâ^ourle eut guttae sanguinis
baiser, et Jésù^lni dit: ,i^^ ^ *• • -.^
Quoi, Judas^ vous tra. decurrentism terram.
hissez lê^iis de l'houime M^"^^ surrexisset
par un buisef ? Pôiir ^^ oratione/ et ve-
lors ceux qui étaient nisset ad discipulos
autour de lu?, voyant sUos, invenit eos dor-
Z T w*"'''''^ ^"*'m **' mientes prœ tristitiâ.
I •■''■
148 LE MERCREDI DE LA SEMAINE SAINTE
É
m
K,'
ii
mitis ? Surgite, ora-
le^ ne intretis in ten-
tationera, Adhuc eo
loquente^ ecce turba ;
et qui vocabatur Ju-
das, unus de duode-
cim^ antecedebateos:
Et appropinquavit
J esu^ ut oscularetur
eum. Jésus autem
dixit illi : Juda, oscu-
lo Filium, hominis
tradis ? * Yidentes au-
tem hi, qui circa ip-
sum erant^ quod fu-
tuFum eratj dixeruni
ei ; £k)inine, si per-
cutimus in gladio ? Et
percussit unus exilli^
servum Principis Sa<-
cerdoti) m^ et amputa-
vit auriculam ejus
dexteram. Hespon-
dens autem Jesus^ ait:
Smite usque hue. Et
cùm tetigisset auricu-
lam ejus sanavit eum.
Dixit autem Jesujs ad
eos^ qui vénérant ad
te. Principes Sacer-
dotum, etMagistratus
Templi, et Seniores;
Quasi ad latronem ex-
péç ? Et Tun d'eux
frappa un serviteur du
Grand- Prêtre, et lui
coupa i*oreille droite.
Mai8 Jésus leur dit:
Demeurez -en là. £t
ayant touché IVreiilede
cet homme, il le guérit.
Puis s'adressant aux
Printiij des Prêtres,
aux Officiers des Gardes
du Temple, et aux ao«
ciens qui étaient venus
pour le prendre, il leur
dit : Vous êtes venus
[à moi] comme a un
voleur avec des épées
et des bâtons. J*élaig
tous les joMi^s avec vous
dans le Temple ; et
VOU9 nem'kvex point
arrêté : mais c'est main-
tenant votre hjeure, et
[celle dej la puissance
des ténéibres. Aussitôt
ils se saisirent de lui,
et remmenèrent en la
maison du. Grand-
Prêtre : et Pierre le
suivait de loin. Ces
ffens ayant allumé du
feu au milieu de la
cour, et 8\HaQt assis
autour, Pierre s'assit
aussi parnsi eux. £t
une servante qui le vit
assis devant le feu, le
considéra attentive-
ment, et dit: C«lui-ci
A LA
était aussi avec cet
homme* Mais Pierre
le renonça^ en disant :
F«muie, Je ne le connais
point. Un peu aprè^,
un autre le voyant, lui
dit : Vous êtes aussi de
ces gens-là, Pierre lui
dit : ô homme, je n>n
Hiiis point. Environ
«me heure après, tin
mitre assurait [la même
chose,] en disant : Ce-
lui-ci était cert.p«inement
avec lui ^ car il est de
Galilée. Pierre répon-
dit : Je ne sain ce que
vous dites. Et à Pbeure
iQ^roe, conitne il parlait
encore, le ooq chanta.
Et le Seigneur se re-
tournant, regarda
Pierre, qui se souvint
de cette parole que le
Seigneur lui avait dite :
Avant que le coq ait
chanté, vous me renon-
cerez trois fois. En
même tems Pierre sor-
tit dehors, et pleura
amèrement Cependant
ceux qui tenaient Jésus,
se hioquaient de lui,
en le frappant. Eî lui
ayant bandé le^ yeux,
ils lui donnaieot dea
coups sur le visa^ge, en
lui disant : Detine qui
t'a frappé. Et ils di-
MES8E. 149
istis cum gladiis et
fustibus? Cùm quo-
tidie vobiscum fuerim
intemplo^non exteii-
distis manus in' me.
Sedhaecest hora ves-
tra^et potestastenebra
rura. Comprehenden-
tes autem eum, duxe-
runt addomum Priii-
cipis Sacerdotum :
Petrus verô sequeba-
tur à longé. Accenso
autem îgne in medio
atriij et circumseden*
tibuB illis^ erat Petrus
in medio eorum.
Quem cùm vidisset
ancilla quaedam se-
dentem ad lumen^ et
eum IHiisset intuita
dixit : Et hic cum illo
eràt. Ai ille liegavit
eum^dicens: Mulier^
non novi iUûm. Et
|ioSït pustllum alius
videns ^Kn^ dixit : Et
tu de itiis es. Petrus
verdàft: O hom^^
non mm* £t inter-^
fflllo fi^tô quasi horie
uni(i8> Alius quidam
uffirmabi^^ diceas :
Ha
K'
'■' j>"
1 ! !.
i-
£t]
ir;0 LE MERCIlblDI DE
Verè et hic cuin illo
eruf ; nam et Galilœ-
iis est. Et ait Petrus :
Hoiïio, nescio qurd
diris, Et continua^,
adhnc ilio loqueiite»
c'HTitnvit gallus. Et
con versus Doininus
reppexil Petriim. Et
rrcordntus est FiHrus
veibi Domini, siciU
flixerat : quia priufii-
quàiQ |]^allu8 cantct^
ter rae negabis. Et
egrcssus foras Petrus
flevit amaiè Et vïri
qui tenebant illum^
iiiudebant ei, csBden-
tes. Et velaverunt
■fum, et percutiebant
facieip ejiis : et inter-
rogabant eum. dicen-
tes : Prophetiza, quis
est, quke percussit ?
Etaliamulta blasphé-
mantes dicebani in
eu m. Et ut factus est
(lies, convenefiint Se-
niores plehis> ei Prin*
cipes Saceidotum« et
8crtbjBs« et duxeirunt
iUuin in coBcitimn su-
um, 4icente8 : iS^ ut
LA 6EM. SAINTE
salent encore beaucoup
de choses contre lui^eii
blasphémant. Des qu'il
fut jour, les Anciens du
peuple, les Princes des
Prêtres et les Scribes
s'assemblèrent ; et l'ay.
ant fait amener devant
Jeur Conseil, ils lui
dirent : Si vous êtes le
Christ, dites-le nou«.
Il leur répondit : Si je
vous le dis, vous ne me
croirez point. £t si je
vous interroge, vous ne
me répoadirez point, ni
vous ,ne nie laisserei
point allei^. Cependant
bientôt le Fils de rhooi-
me sera assis à la droite
de la Puissance de Dieu.
Ils lui dirent tous:
Vous êtes donc le Filg
de Dieu ? Il leur ré-
pondit : Vous le dites ;
oui, je le suis* Alors
ils dirent : Qu'avons-
nous encore besoin de
témoiris, puisoue nous
Tavons entenau nous-
mêmes de sa propre
bouche ? Toute l'assem-
blée s'étant levée, ils
le menèrent à Pilate;
et ils commencèrent à
Taccuser, en disant :
Voici an homme que
nous avons trouvé p^r*
. vertisBaot notre natioO}
A LA
empêchant de pa^rer le
tribut à César, et se
disant le Christ, [et] le
jloi [d'Israël]. Pifate
l'interrogea donc, et lui
demanda ; Etes- vous le
Koi de» Juifs ? Jésus
lui repondit : Vous le
dites (je le sjîis] Alors
Pilate du aux Princes
des Prêtres et au peu-
ple : Je ne trouve rien
de condamnable en cet
Lomme. Mais eux in-
sistant de plus en plus,
ajoutèrent : Il soulève
le peuple par la doe-
trine q u il a répand ue
dans ioute la Judée, de-
puis la Galilée, où il
a commencé, jusqu'ici.
Pilate entendant parler
de la Galilée, demanda
s'il était Galiléen. £t
aj'ant appris qu'il était
de la jurisdiction d'Htî-
rode, il le renvoya à
ce Prince, qui était
aussi alors à Jérusalem.
Jiérode eut une grande
joie de voir Jésus ; car
ilyavait lonu^tétUvS qu'il
le souhaitait, parce-
qu'il avait ojiï dire
beaucoup de choses de
lui, et qu'il espérait de
lui voir foire quelque
uiiritcle. Il lui fit donc
MESSE. 151
esChrislus, dicnobis.
Etait illis : Si vobis
dixcro^ n(Hi credetis
niihi : si autcm et in-
terrog'avero, non ros-
pondebiîis mibi^ ne-
que dimittctis. Ex
hoc autcm erit Filius
hominisscdens à dcx-
tris virtuvis Dei. Di-
xerunt aufem omne^ :
Tu ergo es Filius
Dei ? Qui ait : Yoç
dicitifz^ quia egûHum.
Atillidixerunt: Quid
adhuc dcsideramus
testimoniuna ? Ipsi
enim audiviitius de ore
ejus. Et surgens om-
nis multitudo eorum^
duxerunt illum ad Pi-
latuni. Cœperuntau-
tem illum ace usare di-
centes : tel Hune in -
veniniussubverlentem
gentem nostraiii, po-
bibentem tributa dari
Çaesari, et dicentem
se Chrisîura Regeni
esse Pilatus autem
interroiiavit euu», di-
cens: J u es Rex Ju-
d^orum ? At ille re«
H 4
':;l' IM
I:
;'
152 LE MERCREDI DE
pondens, ait : Tu
dicis. Ait autem Pi-
latusad Principes Sa-
cerdolum, et tiirbas :
Nihil invcnio causas
in hochonmine. At ilii
irivalescebant, dicen-
tes : Commovit po-
pulum^ docens per
universam Judseam,
incipiens à G;tliiœâ
usqne hue. Pilatus
aucilens Galilaeam^
ih(eirogavit si homo
GaJilœus esset. Et
ut cognovit quod de
Herodis potestate esset
remi«it eum ad Hero-
dem, qui et ipse Je-
rosolymis erat illis
diebus. Herodes au-
tenn vi*o Jesu gavisus
est valdè. Erat enim
cupiens exmuitotem-
pore videre illum, ep
quod andicrat multa
de iilo ; et sperabat
signumaliquod videre
ab eo fierL Interro-
gabat autem illum
multis sermonibus.
At ipsc nihil illi res-
pondeUat. Stabant
LA 8EM. SAINTE
mais Jésus ne lui ré-
f)ondit rien. Cependan
ca Princes des Prêtres
et les Scribes étaient lî,
qui persistaient opini-
/itrément à Taccuser.
Hérode avec toute sa
suite le méprisa ; et
Payant fait revêtir par
dérision d^une rob«
blanche, il le renvoya
à Fdate. £t dès ce
jour-là mCme, Hérode
et Pilate devinrent amiS)
d^ennemis qu^il étaient
auparavant. Pilate
a^nnt donc fait venir
les Princes des Prêtres,
les Sénateurs et le
peuple, il leur dit:
V^ous m*avez présenté
cet homme comme por-
tant le peuple à la ré-
volte ; et néanmoins,
l'ayant interrogé en
votre présence, je ne
l'ai trouvé coupable
d*aucun des crimes dont
vous l'accusez, ni Hé-
rode non plus. Car je
vous ai renvoyés à lui;
et vous voyez qu'on ne
lui a rien iait [qui mar-
que] qu'il soit jugé di-
gne de mort. Je m'en
vais donc le renvoyer,
après l'avoir ihit châtier.
Or il était obligé, à la
Fête [de PâqueJ de leur
A L4 ines9Bw \69't
ilétirrer un [prîaon- i^atem Prilicipes Sa-
nier.j MaU tout U cecéoluiR et Scrib»
peuple à la fci» 8'écri% çonalanleiT ac€«(sante8,
donnez Bawbta^ qui »»'«m Herodeft eu»
•vait été mis ea prihon, exercitte «lO : et iliV'
A eaaae d'une «édition, «it indutam veste al-
qo'îl avait excit^ dans M çt remisit ad Pi-
la «lie, et d'un weurtre Yj^fy Etfactisttnt
îï,ie.%r:Srdl- ^tiOer^f^et Pi-
livrer Jésua^ leur parla »tU8 mipsâ die ; nam
de nouveau. Mais Us ^nteâ înimici eria,nt a4
ge toirent à cHer : Cru- invicem^ Pili^tuSiatt-
ciÇeile, ctûti^ezA^. |^„|, convocatis Prin-
II leur dit pour la tr<^. ^. .^^ Sacèrdotuin,
sième fois : quel mal J^ nm ^- \^A'i. . J*.
«,t.il donc (kit? Je ne «* ^Magjstratibus, é%
trouve rien en lui qui p»ehe, aii^it a4 Vm \
mérite la mort. Je QbIfuUêtië iftiHi hu.i|C
lÉiVfi vais donc lecorrf- hoiÀiiiem, quasi aver-
ger, et après je le ren- jeiitem populum, et
demandant «vec^ de mterrogans, nullam
grands çrU qu'il ffit Càuèam invemin hi<>-
crucifié; et leurs cla- iiiine isto ex hiSj^ if^
meurs redoutaient, quibiis enm accusi^tifi.
^oQn Pilate ordonna ged neque Herodes:
3ue ce qu lU deman- ^^^ «™:«: ««^ ««^ ;i
aient fet exécuté, fam remiw vos M rf-
Ainsi il leur délivra se- *"""* et ecce nihil di-
lon leurs désirs, celui gm^n^ morte actuiï^
qui avait été mis en est ei. Emendatun^
prison pour crime de ^rgo illum dimittam.
•édition et de meurtre, Necesse autem habe-.
flïor"^lX et! batdimittereeis^pe,
r
|i
in'
*f- p(, i'
:
154 LE MERCREDI DSLA SEMAINE SAINTE.
dieiii festUH)3 unum. me ilf le, menaient
Exclamavit jaiikte;,4 ri- [po"»* ^^ crucifierj i|g
niul ttniver*^ turbc», RT»»*?"* »"> {««""ne de
dicens; Toile hiinc, ^^^^*L\^^^^
, ,. ... u- li <1M» revenait de sa mai.
et diiïiiUe npbsn B^ «on des champs ; et «
rabbam^ qui erat, lecWjçèrentdelacroii,
propter sedilionena la lui faisant porter
quamdain façtam in ap»*^» Jésus. Or il était
civitate et homiçidi- f!"vjdW grande mu|.
Uin, missHs in carce- L";?!^.? u^ ^' ^- ^!
i^ N ^ lemmes qui le pleuraient
reni. Iterum autenfi avec de>ran^e8 mar.
Filatu» loçutus est ad quesde douleur. Mais
eos^ voleps dimitter^ Jésus se tournant verg
Jesuai. At iUi suc- 5**<^«> 1«"^ dit : Filles
clat^abant, dicentes: de Jérusalem, ne pieu-
umçinge, crucingp pleurez sur vons-mc-
çnm. Uieawtemter- mes, ei sur vos enfans.
ti^dixitadiios: Quid Car le tems s'approche,
eniip nialj fecit iste? auquel on dira : Heu-
Nullam «ausam mor- fe»se«» les femmes »té-
tis inv^nio in eq: cor- *''?^» ^\ ^«». entrailles
ripiam erê-o ilM,^^t ^;'f ^"^ pomt conçu,
diiuiuain. Ai itii Î!l-
fital^a^t vocibus onagr-
es mainmelles qui
iront point al^ité. Alors
il commenceront à dire
ni8pa8tuia.pte8?itcru- *'^x montagnes, Ton)
cifigeretair- Et inva- ^^^ sur nous ; et aux
lescebant vo( es eg- J?"»".e«» Couvrez-nous.
E^* ui * j Oarsile bois verd est
Xim. Et Pilatus ^d- ai,„i j,,,i,é, q,,e sera-ce
judit^vit fienpetUiO- duboissec? On menait
neii) eorum. Dimisit au8si avec lui deux cri-
autem illis eum, qyi ininels pour être misa
propter homicidium JP^»**- *!* lorsqu'ils
(.t seditionem missus furent arrivés au lieu
appelle Calvaire^ ils j
A LA MnsB. 155
erucifièrent Jésus, et fuerat in carcerem^
ces deux voleurs, l'un quem petebant : Je-
8 droite, et {'autre à ^^^^^ ^^^0 tradidit vo-
^ll'%S\pLTptr^ luntatieorum Etcùm
Tonnez leur; car ils ne ducerenteu.n, apprc-
naveiit ce qu^iU font, hendi-runt Simonent
Ils partaiçèreiit ensuite quemdam Cyrenerir
ges vêtemeiis, et les gem, venieiitem de
jetèrent au sort. Ce- vilIâ : et imposueruiit
pendant «^ P;"P « j;^ i|]i ,.rucem portarc
tenait lu,.pt le regardait: ^ ^ *r,
et les principaux delà postJesum. bequc-
ville, aussi bien que le batur autein illum
peuple, se moquaient niulta turba populi^
de lui, en disant : Il a et inulierum : qu»
gauré les autres; qu'il plangebant, et lamen-
sesauve maintenant lui- : 1 °. r^
même, s'il est leChrist, tabantur euin. ^CoiL*
élu de Dieu. Les sol- versus aulem ad lila»
dats aussi Tinsultaient, Jésus dixit: Fili»
en s'approchaiit de lui; Jérusalem^ nolite
et ils lui présentaient flei^e super me,
duyinaigre, en lui di. ^^ ^ vos ip-
sant: Si tu es le Koi a * *
des Juifs, sauve-toi toi. 1^? "«'«> «^ «"P^^
même. On avait mis "[«^S vestfOS. Quo-
aussi cette inscription nia m ecce venient
an-dessus de lui, en die* in quibu» dicent;
lettres o^r«:«<jfies, lati- Beat» stériles, et
nés et hébraïques :Cb. y^^^^es qui non ffe-
LUI-CI EST LE Kol DES . ^ . .^
Juifs. Or l'un de ces "^erunt et ubera
voleurs qui étaient cru- ^^^ »9» lac ta ve nuit :
ciliés, blasphémait con- Tunc iiicipient dicere
tre lui, en disant : Si raontibus, Cadite su-
tu es le Christ, sauve- per nos ; et collibus,
toi toi. même, et nous nnt^vUf* «/xa n..;«
[aus.ij. MaisVautre le "P*"'° "°'h , Q"'*
ix
\b6 LE MKRCUEm Ml LA SEMAINE SAINTE
î*i in viridi ligno hœc reprenant, lui disait :
faciunt, in arido qiiid Quoi! vous n'avez point
fiet? Ducebauturmu. ?C P*"' ^! ^"^" ^
^ ... , liieu. vous nui vous
tem et alii duo ne- t^uve» condamné au
quam tuin eo, ut in- même supplice ? Pour
têi'ficerentur. Ëtpott- nous, c*estavec ju»ticr,
quam venerunt in k)- puisque nous souffroDi
cum, qui votalur Cal- *« peine qu« nos crimn
- ---^ :u; »..^:4;»» ont méritée : mais ce-
variai, ibi crucilixe- i.,; • „»„feu„.,^„„^,i
' , lui*ci n arait aucun mal.
runteum ;et latrones p^j^ n ^it à Jésm.
vmuin à dextri», et Seigneur, souvenez-
nUeruiii à sinistrit. voys de moi, lorsque
Jésus autcm dicebat : ^owi «ères arrivé dans
Pater, dimitte illis ; ^"^y, rojaume. Jésus
nonenim «ciunt quid "•. r^po»^'] : J« ^«-
' . JX. * ^" le dis en vérité; voui
iaciunt. Dwidentes gère» aujourd'hui avec
verô vestimenta ejus moi dans le Paradit^. Il
miserunt sortes. Et était environ la sixième
stabat populus spec- heure du jour, et toute
tans, et deridebant 1« terre fut couverte de
D * .' ténèbres, jtigqu a la neu*
eum Principes cnm ^.^^^ ^^^^^"^ ^e soleil
eis, dicentes: Alios fm obscurci, et le voile
salvos fecit, se salvum du temple se déchira par
faciat, si bic estChris- le milieu. Alors Jésus
tus Déi electu». Mlu- «riant à haute voix dit:
debantautemeietmi- [Mon] Père, je remets
1.. , .^^ . mon ame entre vos
htes accedentes, et „^^j„^ ^^ ^„ .
acetum offerentes ei^ çant ces parole, il ex-
et dicentes : Si tu es pira.
Rex Judœoru m, salvum te fac.Erat autem et
superscriptio scripta super eum litteris grs-
cis, et latinis, et Jiebraïcis ; Hic est IXu
A LA lltflMI. l&^
Jndmomm. Unu« autem de hk, qui pen-
debaiit, latronibus^ blasphema-at eum, dî-
cens : Si tu es Christus^ talvum fac terne t-
ipsum, et nos. Respondens autem alter in-
crêpai it eum^ dicens : Neque tu times L)e-
um, 41 ^ ii^ eâdem damnatione es ? Et nos
quidem justè^ nam di|cna factis recipimus :
hic verè nihii mali gessit. Et dicebat ad Je*
8um : Domine, mémento met, cùm venerîs
in regnum tuum. Et dixit îlli Jésus : Amen
dico tibi ; hodie mecum erîs tn Paradiso.
Ëiut autem ferè hora sexta, et tenebrse fac-
ts sunt in universam terram usque in bo«
ram nonam. Et obscuratus est sol : et vé-
lum templi scissum est médium. Et clamant
Jésus voce magnâ, ait : Pater in roanus
tuas commendo spiritum meum. Etheec di^
cens, expiiavit. /
Ici QufaU mne pêuêe et tm te mtî A genomx ftêtn nrfcfil*
enérêiii »m baiêe la ierrê.
Or le Centeniar ayant
vu ce qui était arrivé,
glorifia Dieu, en disant:
Uertainement cet hom-
me était j uste. Tout le
peuple même qui avait
été présent à ce spec-
tacle, voyant ce qui se
faisait, s en retournait
en se frappant la poi-
trine. Tous ceux de la
connaissance de Jésus,
et les femmes qui Ta-
Videns autem Cen*
turioquod factumfue-'
rat, giorificavit Deum>
dicens : Verè hic hô-
mojustus erat. Et
omnis turba eorum>
qui simul aderant ad
spectaculum istud, et
videbant quœ fiebant,
percutientes pectora
âua revertebantur.
i ■■■ ':
i\
f
168 LE MERCRISDI BB LA SEMAINE SAINTE
Stabant autem omnes vaient suivi de Galilée,
noti ejiw à longé, e^ «»**'j^»> ^^ »"««^. et re^
eu m erant a Oaliiœa^ ^ ^
haec videiites.
Ce qué^ «»/f» teehënte au ton de FEvangite, et te retie cim,
'me au JUimanche fie» Hameaux*
-, K '. î •'f!*i*'y^>h l'A •' ■
ET ccce Vîr^ no- TT^ANScemêmeteing
mine i Joseph, JL' "" Décurionap.
qui erat Decurio, vir P«» lé Joseph, dAHma.
tT , . , . . thie, ville de Judée.
bonus et justus: hic ^^^'„3 vertueux et
non consenserat con- juste, qui h'avait point
siiioetactibuseorum, conseati au dessein des
abArimathœâcivitate autre», ni à ce qu'il»
Juda?œ, qui.expecta- avaient feit, et qui a(.
bat et ipse regnum tendait aussi le royau«e
rw • u» ®* j «e Dieuji vint trouver
Dei. Hic accessit ad PHate, et lui demanda
Pilatum, etpetiitcor- i© corps de Jésus. Et
pus JFesu : Kt depor l'ajant descendu [de la
situm ' involvit sindo- Croixl, il l'enveloppa
ne, etposuiteum in ^'"" Jinceul, et le mit
monumento éxcîso, ^»"» ^n^*P«icre taillé
, ; -^ dans le rôc, ou per«
m quo nondum quis- sonne n'avait encore été
qîiaiii positus fuerat.
nus.
OFPEBTOIRB. Ps. 101
DOMINÉ, exau- QEidNEUR, exau-
di Ojrationen(i i3 <^ez ma prière ; et
meam, et clamor me- S"® "î!» cris s^é'ôvent
us ad te perveniat; T*»" * ^^V^^ ^^ ^^.
T^7 1 i • ^ tournez point de moi
Ne avertas taciem tu- votre visage.
am à me. » * i
R
Secrète, j
ECEVEZi non» ^USCIPB> qiiœ-
_ voiw en ïîup- J^ jumus Domine,
plions, S«irn«ur, le ,„^„^, oblatum, et
don qui vous ent osert ; ■• .
et faites pftr rotré bo»! <l«Snanter opéra re :
té, qu'une tendre piété «^ quod passionis Fi-
nous obtienne Teffet de lii lui iJomini nostri
la Passion de N. S J. mysteriogerimus, piis
C. votre FiUy que nous affectilKi» conseqim,^
célébrons dans ce %^. ^^^ . p^^ eumdeA
lérj: Nons vous le rv • p
demandonsparleniêine ^ominum, &c,
J» C» -.• \'\, -, .>,^/ '•■
USeeritet Protège, |^.i IlO, 0u Obfalit, &c^ p. lit.
I^ PrtfÊteêcêmmeMu hiàianclie i9$ Hameaux^ p, 63.
coMMtrNiorN, Ps, JOI.
rE mêlai» mes larmep TT^OTUM meum
à mon breuvage^ Jt cûm flfitu tem-
parce au en in élevant r^bam • aitia pIi».
TOUS mVveibriîié: ^t P«^^»m ; 5»«» «le-
je nie suis deskMjé ^**«» ailisisla me : et
conime r^erbe. PcMir egoisicutfœnumarui:
vous, Sfigi^enrf, vous Tu auteni^ Domine^
l^^l^^sjste^ct^rnielleaient: in aîternum perma-
voi» letejezy^t ^gg. tii exurgens mi-
,. v'e'îêtems «^^rcberis Sioii, quia
st venu de lui faire ^^^^\ tempus mise-
Imiséiicorde. readi eius.
POST'COMMUBflOif.
FAITES, s'il voûi -M- ARGIREsensi-
plaît, Dieu tout* Iji bus nostris, oni-
ne ferme confiance, P®/ temporalem Pilii
ue vous ndu;i ayez ^^î morte mi quam
ITOIIS
jvous aurea
|8ion, parce q
I
160 LB lCtn>i 9kÛt9,
mysteria vener»nda donné ia vîe éternelle
testantdr, vitam te P«^*» rooit teiDjiotiBlle
nnhift dpfHfMf» n^^e- **® ^®*"^® Fila» q«ectt
taam coafidamiw : Pcr r/pf éseatent Par k
eumdem Dominum. même J. C N. S.
lu Pûsumm. Quviomus, o» Ukc nost ftc f. 119.
ORAISON SUR L^ fÇUPLC.
Oremus. Prions.
Httxniliate capîta vea* Humiliez-^vouB devant 1
tra Deo. Dieu^jetbaissetllatili;
RESlPlcÊ,quaB- ^EIGNEUR» tiofi
sumus Domine, O viius snpplionstrèfr
super hatie fertiilmm lH"«d>le«ent^de Jiter
tuara, pro qnâ I>ortii- «orde fur votre km4
nostçir Jésus pQ,',r laquelle notre^i»
nus
Christuii non 4abi|ft- peur J, C.a bien m
vit manibuf tradV q|>- Tu être livré entre ki
ceatium, el Criicis maînsdés pécheurg,ii
«qbbe 4orinenl«in: T^^^^'T ^"^ i^^"^?! î
ifv . . . •. . la Croix ; 1411 qui étail
Qui tecum vivit et ^y^ ^.^ ^^^ J„, J
régnât in onitote s^pi- ^p^^ ^^ l'unit/du m
ritàsSancti Dean^ per £«prit tendant tousl
omnia sœçula sœça- «ièciés déà aièclés;
msit
[j
^É..jLai.
LÉ JEUDI SAINT.
k HATINES,
Commanêiieat T«« i br b*« qui te Ciaent 1 a TeiHe lo i
' lût. Cêê MàHi^ um $ppelléu Tinibr^i, i^tuffai
yffM( êMtr^Ê h a«ifl, mm «iitr« lumife 4an» ^JEglàt r
Irt ft|«jr« rMr#«s f <iW j^ 1«^^! «P^c «%ii^< !■> Mi
A TENEBRES. 161
Ifiangtilaiff pUcé drivant ou dfrriire PauUt, Apria chaque
^ttautie OH éteint un de ces cierges, pour marquer C abandon dtê
)iuipies du Sauveur, qui étant te» étoiUê de ton Egiiie, disfa^
tnnt prexque tous au moment de sa Passion ; on veut aussi
umarquer par-Ià tes Ténèbres qui couvrirent toute ta terre à
W msrt du Fits de Dieu. On conserve un seut de ces cierges al*
iuni% qse Pon cacA^' sous Vautel ou ailleurs après PAnt. de
BeDcdictiH : ce qui signifie qve JésusCktist, quoique mort et
(RMOi/t. vivait encore d une *vie cacJkis en Dieu ; car la mort
natsnlle qui ava't séparé son âme de son corpsy n* avait pu sépa^
tria Divinité ni du corps^ ni de Pdmev ausêi se réumrent'it»
)ien'it après par ta résurrection glorieuse de C Homme' Dieu *
^etten témoignage de cette Rétutrection qu^ on fait reparaL
\ft te cier/fe allumé après l*orai»»n de Laudet. i
Pendant eei trois jours l* Eglise ne commence et ne finit pluê
sofces par leo invocations et les prière ordinaires^ parce que,
^esU occupée de Jésus crucifié ^ elle sexfble oublier us fUrofUêtn
m» pour pleurer la mort 4e ton dio^n Epoux et enemte plu»
fpe'hésquien sent la cause : elle ne J Ait plus entendre te
k«M de us Hymnes : elle ne rend fbu gloire à la très.tainte
Trhùté par k Gicni Pain ; pour nous faite entendre que cette
Isin, qm était p^ unité iteisence en J^tus Christ, a été comme
\d:^e dans ses Patsion : elle ne demande plue la bénédictien
\uir celui qui va lire tes le(oni : elle ne fais fhà dhe eu Céth
fsnt le Capitule^ qui est une courte instruction ', afin de noué •
}rtunter par ce siknct du Prêtre, k silence presque continuel
' Noire Seigneur dans tout te court de sa Passick, et sur Ht
^éfùt ok il expire. Enfin, si t Eglise Jinit toutes ses HeuHsspett,
-^mimeprièVe, en suppliant le Père Céleste de regarder cip
ié ceux pour qui son fils « daigné f>ubir le supplice de ià
m» ; Veu sans avertir les fidèles de if unir è eUe, pur Pint
nation ordinaire Oreinus (IViors), et sans attendre iecoumnr
tmeni sotemnel qifils tut donnent on tout autre temspar-Pacilai
uiott usitée. Amem. {Ainoisoit.il),
Me récite au premier Nocturne de Ténèbres tes Lamtntat^mp
Je'rémie, c*e»t'à dire, tes accens lugubres par lesquels ce Pro'
fkite déplorait autrtfois la chute de Jérusalem et la captiviti
^e ut kabaans à Babylone, U intention de t Eglise en ceci est de
'tprocher à ses en fans les crimes dont ils te sont eux-mêmes ren-
ia roupabtes, et de leur faire voir dans les malheurs d'un peu*
Itingtatet rebelle, Pétut diptorabb d^une âme dans resctavagn
itifêchè.
l-i petit bruit qui te fait à la fin de Laudes représente cette
isten qui parut aan» toute fa nature à la mort de ton Auteur,
hsqsela tern trembla, que les pitrres se fendirent, que tes tmtt^
émut i^osk*t;rirentt &e, U n*y eut que les futfs , dit St. Léon,
>"i plut durs que les rocAert, ne *tféuturtnt point écouter la
162 LE JEUDI 8AI>%
voix di ta nature^ et persistèrent opiniâtrement iam Uurlu,
tre'duiitt. Evitons nous- mimes cet rnd/rchsemenl des Juift ;
imitons plu'ôt le ctntenier et le peuple gui, à la vue detenij»
prodiges, ^'en retournaient eo le frappant la poitrine, ei tn
disant : Ceitainc.ment cet bamroe (tait juste ; il était virj.
tablement Fits âf Uieo.
Àpris avoir dit tout èkis- Pater, A ve, Credo, on commentt fa
l* Antienne du premier Pseaume qîu Con doubie ainsi <jue tmia
les autres,
AU PREMIER NOCTURNE^
4/^7lf. Zelus domùs ^/i/. Le zèle de votre
tuœcomedit me: et maison mV dévoré, et
opprobria exprobran. ^^. o»»»'"^^? \^^i
tmm tibi ceciderunt ?ont retombés sur »oL
saper me.
P8EAUMB 68.
De^vid Aéompùsici Pseaume àan» ta vue anticipée iik
Pevi»ùm(l^,!3léiUiC/trim, dePùaHisoement de PEgHte.aé
ta ruimt dî» Sm^t- On peut emein Peemenèet 4e Vâmiajlgèt fi
reprétente à Otru le§ injuêtes vioteueet fof^Ue épreuve delà fat
deêeieaneMis, à eajuee du xéle dent eJUe eu di'norie psvli
glaire de sa majsoa, et qui UpriedePmdiUvrer,
S
AUVEZ-moi, noi
Die^: : car les eaax
SALVUM mefac,
Deu8 ; * quo-
nianv intraverunt ««^ Pénétré jusqu'à moi
aquas usque ad aui-
matn meam.
Infixas sum in li-
mo prqfundi ; ♦et
nonest BubstÀntia.
Veni inahitudinem , _ , ,
maris * et tempestas la profondeur de amer;
, .. ^ et ia tempêle m a sub*
Laboravi damans^ j'aj feitdegrandsff-
irà^cee factœ sunt fau- f(»t tsen criant ; luonn^o-
Cesinese : * dtrfece- 8iereneKtde8h-éché:iDn
^ ■• yeux se sont lassée) M
âne.
J*enfonce dans 1eli<
mon d'un abyme, dontj
je ne trouve point
fond.
Je 8ui8 descendu danil
A TENEBRES. 16S
force de le» tenir élevés rurit oculi mei, dun|
Ivera mon Dieu, en qui speroLii Deummeum.
[j'espère.
Ceux q:ui toe ba'isseni
ms sujet, sont en plus
rrand nombre que les
;heveux de ma tète.
Mes ennemie,, qui me
. Multiplicati sunt
super capillos capitis
mei, * qui odcruut
me gratis.
CtMîfortatt sunt qui
persécutent injuste- persecuti suftt me
Iment. sont devenus ? . . • ' • . ^^ «
^mmm ; et m'o^t alors ^»^»"^'*^^ °^«' '"J?«^^ ' *
[fait payer ce que ié quœ non raf^ui, tune
[»ravaiâ pas pris. * <Ç45Çlvebam.
Mon Dieu, vous con» Deus^ tu scis insi-
lissez les, feutes4pnt pientîam^ meam : ♦
pe 8^i8 ppupabVi, e^ ^t ^elicta mea à te
P^^chS. '^" nonsuntabscondita.
I Sei^eur, Dieu des Non erubescaiU in
Années, que eeux qui me, qui expectantte^
mettent en vous leur Domine, ♦Domine
attente,, ne soient point „;-♦,,♦„'
[scvsdalisés de moi: virtutum.
Que ceux qui tous Non Gonfiindàntur
me
qtti
cherchent, ô Dieu d'Is- super
raël, ne rougissent point quœrunt te, Deus Is-
à mon sujet. rael. -'
Car c'est pour vous Quoniam proptér
Todl 'ifZr^ Tn tesustinui o/probri-
probre; et que mon ^ fl _,_ir..
visaiçe est couvert de
confiai on.
Mes frères
gardent
um
me rc-
comiue un in-
conKu, et les ciiiaus ce
ma mère comaie un
étranger.
Pareeque le zèle de
* operuit confu-
sio faciem meam.
Extraneus factus
sura fratribus .meis^
* et peregrinus fiiiis
matris meœ :
Quoniam zelus do-
1
■ulter.
J*ai pri» t»n cilice
pour vêtemeut ; et iti
D'ont to^urné en ridi.
cule.
Le« Jaffeg assis ili
164 LE JJeViyi 9AINT.
mus tuœ comedit me : votre maison m^a ^
* et opprobria expro- ^«»^5 «* ^"«.'^» »»«^
brantium tibi cecide- fL^U''LT\'^
tnureaient, sont retoo*
runt super me béei éwr moi.
Et operni lajeja- J*ai affligé mon ftw
nio animam meam: * parlejeAne ; etToneii
et factum est in op- a pris occasion de m'ÎQ.
probrium mihi.
Et posai vestimen-
tum meiim i^Kciiim ;
* et factus aum iliift
in parabolam.
Adversùm me lo-
quebantur^ qui sedc- porte [de la vi\\é\ ^
hmutîn porlâ ; ♦ etm ^»'^"* <^?"*f« ™*': f
me psallebaat, qui ^?»« 9«» biivaient di
«MO pMEiit^Y^wi., »j«» vin,n|e»prenaientpamrH
bihebattt vinum. sujet de leurs chansoni.
Ego verd oratkh Four mor, Seigneur,
nem meam ad te> Do- je vous offre ma prière:
mine : ♦ Tempus be- J'oie» le tems, 6 root
neplaciti, Deus. ^'tl'\^^ H? ^'^^^
^ . , votre bien veriiance.
In muUiludiiie nu- Exaueez^rnoi selon
tericordiçe tuas exim- toute i^étendué'dè votr« |
di me ; f in veritate miséricorde, et selon li
«alutis tuœ. ^*"*^ ^* "^^ ^
messes. i
Eripemede luto, Retires^moi de h
ùtnoninftgar : * II- boue,, aHn que je ii'yl
bem me ab tia qui d^meore point enlbncé:
odecunt rae, et de délivrea.moi de eeiix
profandis .quarum. ;!;';:Sb!mt
-* * J. t by me où je suis.
V ^on ure demé%at Que jô ne sois point J
ÏS.
▲ tzs^BnE&. 165
Lhmergé p^r Timpé- tcmpestas aqusD^ ne-
[uosiié de ces eau» ; que absorbeat me
ue je ne seis pointen- profunduHi : • nequë
Çt^ p'itf nf •,; •"•g.at super me pu-
Lrme point sar moi. teusossuuni.
Exaucez-moi, Sci- Jcixaudi me, Domi-
neiir, puisque votre ne^ quoniam benig'na
iséricorde est si bien- ^st misericordia tua :
isante, et jettez les ♦ gecundùm mulUtu-
^illtX r vStoï ^i-m misemt|onum
j tuarum respice m me.
Et ne détournez pas Et ne avertis fa-
ire visage de dessus ciein tuam à puero
tre serviteur ; hâtez- tuo : * quoniam tri-
ug de ns'exaucerj ^^i^j, velociter çx-
Prene;^ soin de nM)n Intende ammae
e, et délivrez-la : mesB, et libéra eam ;
rez*moi de cet étal * propter iniiaîços
mèos erîpe me.
Tu scis imprope-
EFobre«| la coafuaion riutti mettiii> et coa-«
ilMNiisqiie je souf- fusionem meani> * et
< reverenliam meam.
Tous ceux qui nie In conspectu tuo
rsécutent sont sôqs g^|^ ^^^^8^ qui tri-
8 yeux; màti cceur u«L..* ««^. » 7«««.«^
t préparé aux injure» ^ufe^t me: ♦ impro-
auxSfflictions. ' pçifium expectavit cor
^ meumj ejt miseriaœ.^
J'aiattPiidiiqttequel- Et 6U«tinui qui d«
un prit part à mtf mul contri»taretur, et
uleur, et mil ne Vm ^^tt fuil: *^t qui
i: qu0qu«lqii'uni»i^ ^
)ur confondre mes
inemis.
Vous connaissez les
Jf^
Ï66 LE JEUDI SAÏNt.
Gonsolaretur^ el non consolât, et je n*aî trou.
inVeni. . vé personne.
Et dcderuTit in es- .[A« contraire] il,
cafti meam fel : * et ""'«"* ^^^^^ . <^« fiel
iu .itimeâpotaverunt L^^rr^Xt:;:
me aceto. présenté du vinaigrei
poire.
Fiat itien^a eonim Que leur table soit
tbîim ipsisin laque- P^HÎ^ «"x un filet; et
ûrh, • et în retribu- V^^> ^ trouvent leur
ti^^^m «# :« 0..»*«^» chatiraeBt et leurco»
tiones, et m scanda* fusion.
lum.
' Obsctfrentur oculi Quéîeùrsyeuxsoieiiij
eôruh), ne vMeant : ♦ obscurcis, de<nianiére|
et dorsum eorum sem- ««£<>»"* r^^f^ : et faitei î
»*«« • ^„^..^ . . qu'ils soient toujoun
^ L^ Courbés vers la terre. '
Ëffunde supef eos RëpanJez sur eoii
îram tuàm : ♦ et furor jotre colère; etauelil
irœtuœ comiirehen- fureur de votre intfigna.
xlateos.' tion les enveloppe. I
Fiat habitfttio eo- Que leur démeoRl
rofmdcàertà'î' '* et in devienne déserte : d
tabérnaciilifli ^' eôrum 9"© personnéP'fi^habitf
Honslt qui inhabitet. pius dans leurs raaisoBi
Quoniam quem ^ tu Parce qu'ils ont pe^
pèfcussisti^ j^erseenti sécuté celui que vovi
sunt: * et super 'ido- aviez frappé; et qu'ik
loremTulnertiiri Riéo- ««* ajouté à lafdoulci|
rum addidèriint. de mes plaies.
Appone iniquitàtem - Laisse^-ree accnnMKi
iupermiqmtatem co- 1er i"iqaité sur iniq«
m5r.^**ein<«Hiiti%nl ^^* l^l^rlirl
. . ^.^. ^ point cuind' j les von
in justitiam tuam. Se] votre justice.
i
A TÉNÊ6RE6. 167
Qu'ils soient effaces Deleanturde libro
u livre dea vivans ; et viventium : ♦ et cura
uc leurs noms ne soient j^^^jg „^„ scribantur.
nint écrits au ranff des <*
Ego sum pawper et
doyens ; * shIus tua,
Deus^ suscepit me.
Laudabo
nomen
)oint écrits au rang
iustes.
Je suis pauvre et dans
do'jleur : mais votre
Recours, ô mon Dieu,
l'a relevé.
Je louera le nom de
pieu oar dcn cantiques ; Hei cum cantico : * et
Itji 4e gloriBerai par magnificabo eum in
,Pi louanges. j^^^^
£t elles seront plus Et placebit Deo
[greables à IWeu que guper vitulum uovel-
offrande d un jeune ^ ^^^^^^ ^^.^^^^
[eau, dont les cornes ; .S
Il \n ongles commen- ««'em et ung las.
înt à paraître.
Que les pauvres en Videant pauperes,
)ient témoins et qVils et lîfetentur ; * quœ-
en refouisseivt : cher- .. rw «^ ^* «:««♦
Dieu, et votre "^? '^^'^'"^ «^ ^^^«^
ivra. anima vestra*
le Seigire^ a Quaniam exaudivjt
aucé les pauvres ; et pàupeies Dominiis ;*
n'a pas méprisé ceux çt vinctos suos pon
ui sont captifs poirr despexit.
Que les cieux, la Laudent illum câeliî
rre, et la mer, et tout et terra/raare, etom-
qu ils contiennent
animé, céi^breii^t ses
nia reptiiia in eis.
manges.
Car Dieu sauvera
^on : et \ei villes de
luda seront bâties :
Quouiatt) Deussal'<
vam faciet Sion ; * et
âédtficabunlur civita-
tes Juda.
168 LE JEUDI SAINT.
Et inhabitabunt Set serviteurs y fe.
ibi;»et hœrcditate font leur demeure ; et
acquirent eam. teaT'^^P*^^-^
Et semen servonim Leurs enfiins en se.
eius possidebit eam ; ""«^"^ possesseurs ; et
eiquTdiliçunt nomen -« \"',i= "
ejusy habitabunt in ' *^
"i. Zelus domus J^'i^î^^L^fS
tuœ comeditni2; et le» outrages de cm
opprobria exprobran- qui vous insultaient
tium tibi ceciderunt sont retombés sur moi.
super me.
Ant Avertantur
retrorsùm^ et eru-
bescant^ qui cogitant
mihi mala.
An, Que ceux qai
cherchent à me nuire se
retirent honteusemeot
en arrière.
PSEAUME 69.
Ce Pieaume est urne prière par laquelle Vame implore le n.
ceure de Dieu, et le conjure de fnfondre, see enuemk,
BEUS, in adjuto- TU'ONDieu, venwj
rium meum in- i-vX h mon aide;S«'J
tende ; ♦ Domine, ad ^"^^ hâtez-vous è
j. ' • '- me secourir, '
adjuvandum me fes-
tina.
Confundantur et re-
vereantur, ♦quiquœ-
Tunt animam meam.
Avertantur^ retror-
Que ceux qui cber-
chent à m'ôter la n
soient confondus
couverts de honte.
Que ceux qui ci
•ùm, et erubescant, ♦ chent à me nuire se
tirent h '
arrière.
qui voiunt mihi maJa. **"*"* honteusement
I Qu«eeuY qui disent
de moi: Qa'il périsse,
^A TENEBRES. J69
Avertantur siatim
erubescentesj ♦ qui
qu'il périMe, soient dicunt mihi : Euge,
aussitôt réduits à fuir 6
lavec confusion. "Çf '
Que tous ceux qui Multent, et lœten
Ivous cherchent, très- tur in te omnes qui
[saillent d'allégfresse, et quaerunt te ; ♦et di-
se réjouissent en vous; «antsemper; Magni-
Bt que ceux qui aiment ^ ^ Dominus ! qui
e salut que vous don- .... * r . 7
ne», disent sans cesse : ^H^^^ salutare tu-
]ue le Seigneur soit ^^'
rlorifié ! Ego verô egenus
Pour moi, qui suis etpaupersum:*Deus,
)auvre et dénué de tout, ^lÛ] uva me
noDDieu,secourez-moi. ''Adjutor' meus et li..
Vous êtes mon appui . ^*' . m
K mon libérateur ;Sei. berator meus es tu : ♦
fneur, ne différez pas Domine, nemoreris.
ioire secours. ^nt, Avertantur re-
Ant. Que ceux qui trorsiimeterubescant,
Perchent à me nuire, q^i cogitant mihi
retirent honteuse- ^^U
lent en arrière. maïa.
Ani. Mon Dieu, dé- ,^^^- ^^^^ ^^"«'
fvrez-moi des mains du eripe me de manu
lécheur. peccatoris.
PSEAUME 70.
i Daiudi dam ce Puât/me^ repasse en son esprit toutes les
^icts qu'il a reçues de Dieu depuis son enfance, il le prie de
pas Fabandonner dans sa vieillesse.
[EIGNEUR, j'ai
mis mon espérance
vous; que je ne sois
mis confondu : déli--
rez-moipar votre jus-
te. Domine^
speravi; non con-
indar in œteVnum :
* in justitiâ tuâ libéra
I
KO LE JEUDI
me, et eripe me.
Inclina ad me au-
rem tuam ; * et salva
me.
Esto mihi in Deuin
protectorem, et in lo-
cum munitum ; * ut
salvum me facias.
Quoniam fîrmamen-
tum meum^ * et re-
fugium meum es tu.
I)eu8 mfus, eripe
me de manu peccato-
ris : ♦ et de manu
contra legera agentis^
et iniqui.
Quoniam tu es pa-
tientia mea^ Domine;
* Domine, spes mea
ajuventutemeâ.
In te conlirmatus
sum ex utero ; * de
ventre matris mea?, tu
es protector meus.
In te rantatio mea
Semper ; * tamquàm
prodigium factus sum
mnltis : et tu adjulor
fortisj
SAINT,
tice, et tirox-moi du
péril où je suis.
PrdleK Poreille à ma
prière, et sauvez-moi.
Sovez pour moi on
Dieu protecteur, et une
place forte pour œ
mettre en sûreté.
Car vou^ êtes mon
soutien et mon refuife.
Mon Dieu, tirez-moi
des mains du pécheur,
des mains de Tinfracteur
de votre loi, et du mi-
chant.
Car c'est vous, Sei'j
gneur, qui êtes moil
attente ; Seigneur, vom
êtes mon espérance dùj
ma jeunesse.
C'est en vous quel
j'ai trouvé dès le seiol
lie ma mère ma force etl
mon appui : vous »vfsj
été mon protecteur (iti|
le moment de ma nais
«ance.
Vous avez toujour
été le sujet de mes eau
tiques; je suis deveol
pour plusieurs un suj(
d'étonnement: niaii
vous êtes un puissan
secours*
oi du
! àroa
•moi,
toi on
et une
iir ne
8 mon
efuge.
rez-moi
Dccheur,
fractear
du Ole
>U8, Sei*
es mol
ur, VOMI
aiice dès
rou» q«M
le m\
force eti
ous ?vttl
cteuv dcil
nia nai»
loujoup
niescatt
s devep^
3 un suje
) puissaa
A TEÎItiBRES. 171
Que ma bouche soit Replcaturosmeum
remplie de [vosj lou- |aude, ut cantem gio-
anges; afin que je riam tuam, ♦ totâ die
chante vot^-é J^oive: n^agnitudinem tuam.
que tout lejoiirje chante &
vos ffrandèur». ...
Ne me rejettez pas, Ne projicias me in
dans le tems de ma tempore senectiitis ;
vieillesse I ne m'abaii- * cùm defecerit virtus
donnez pas lorsque les ^qe^ ne dereliuout/i
forces me manqueront. „^ *
Car mes ennemis Quia dixerunt i:ii-
Iparlent contre moi : et mici liici inilii ; * et
Icmqui en veulent à qui cil toOiebaiit ani-
'■ffia vie, ont tenu con- j^^^^^, ^^ conHili-
il ensemble. ^ i-
um receruht in unum;
En disant: Dieu l'a Dicentes: Deusde-
labandonné. pour«uivez- rcliquit eum, perse-
le, et le saisissez : parr« quimini, et coinpre-
qu'il nV a personneq«i hendite e»m ; * quia
1(3 tire [de vos mainBj;
non est qui eripiat.
Deus, ne elongcris
à me : * Deus meus,
in auxilium nieuui
respice.
Confundantur, et
dcficiant detrahentcs^
animaî meaé : * ope-
riantur confusione et
ouverts de honte et pudore qui quierunt
ignominie. niala mihi.
Pour moi, je ne ces- Eg*o autcm semper
rai jamais d'espérer, gperabo : * et adiici-
j enchérirai toujours J^ o„w^o.v,^,.,„«„\ u..
0 Dieu, ne vous é-
|oij3;nez pas de moi : ô
)on Dieu, soyez atten-
lifà me secourir.
Que ceux qui me ca-
lomnient soier' confon-
lus, et qu'ils périssent :
Itieceiix «, ni cherchent
mefairedu mal, soient
lerai
am superomnem lau-
I 2
172
dem tiiam.
Os meum
LE JCVDI SAINT^
annun-
sur toutes voslouan^f!(|.
Ma bouche annoncera
tiabitjustitiamtuani; ^ptre justice elle pu-
* totâ clip «aliiifflrp ^i'^^* tout le jour les
iota aje saïutare ^^^^ ^^ ^^^^^
tuum. tion.
Quoniam oon co- Comme j'ignore la
gnovî litteraturam, prudence humaine, îe
introibo in potentias "^. J-éfugierai sous la
Domini: * Domine, P^^S^aJ^'e^^lè;
m«morabor justitiae yeux, Seigneur, que le
tuffî solius. souvenir de votre jus-
tice.
Deus, docuisti me Mon Dieu, vous mV
àiuventutemeâ: *et ve» instruit dès ma jeu.
, ** nesse : et je publierai
usqae nunc pronun- j^, ^^-^^^^^^ ^^^
tiabo mirabilia tua :
vous
moi
avez faits pour
jusqu'à ce jour.
Je le» publierai dans
ma vieillesse, et jusqu'à
Te^tréniité de ma vie.
Jusqu'à ce gue j'aie
Cfl
Et usque in senec-
tain et senium : ♦
Deus, n«derelinquas
me :
Danec annuntiem » ^ .,
brachiumtuum, *ffe- fait connaître [la for
neraUoni omni, quœ f^^ "^?^',^ ^J^' ^ l^^
^ ^ les ffeuerations a venir
Ventura est ; =*
Potentiam tuam, et Jusqu'à ce que j'aie
lustitiam tuam, Deus, fait retentir votre puis-
usque in altissimaquœ ?^"^^ «^ ^^^''^ ^ff
« 1 ^. V jÊt lusqu au plus haut des
fecisti magna lia : * ^{^j^J^^ ^} ^^^ ^^^^^,,
Deus, qui similis tibi: choses que vous avez
faites : ô Dieu, qui est
égal à vous ?
Quantas ostendisti Combien m'avez-vqus
A TEkEBHES. 173
fait essuyer d'a/ftictions mihi tribulationes
fréquentes et pénibles ? multas, et malas ? *
Vous voug êtes tourné ^^ conversus, vivifi-
versmoi, e vous ma- ^^^^. ^g; etdeabyssis
vezranioie; vous ma- -. \ i • .•
vez retiré des abîmes terrae iterum reduxisti
de la terre. me.
Vous avez fait écîa- Multiplicasti îra-
ter votre magnificence . gnificentiam tuani ; *
et jettant les yeux sur ^^ conversas, conso-
mo,,vous mavezcon. i^t„,^,„,^^
sole.
Aussi louerai-je votre
vérité sur des instru-
menâ de musique : je
vous elmnterai des can-*
tiques sur ma harpe,
Nam et ego conli-
tebor tibi in vasis
psalmi veritatem tii-
am : * Deus, psailam
ô moB Dieu qui êtes le tibi incitharâ Sanctus
Israël.
Exultabunt labia
mèa, cùm cantavero
tibi; * et anima mea,
quam redemisti.
Saint dlsraë'L
Mes lèvres feront
éclater ma joie, lorsque
Ije chanterai Votre
gloire: et mon âme,
que vous avez rachetée,
tressaillera d'allégres-
se.
Ma lang^ue aussi an-
Sed et lingua mca
iioneera votre Justice totâ die meditabitur
pendant tout le jour : justitiam tuam; * cum
11"!.'^* "^"^ """ confusi et reveriti
fliteiit ma perte, rouffi- n - ^ -
ront de honte et de fuerint, qui quaBrunt
[confusion. mala mihi.
M. Mon Dieu, dé- Anf. Deus meus^
livrez-moi des mains du cripe me de manu
<i
pécheur.
V. Qi»e ceux-là
se
peccatons.
V. Averiantur
13
re-
l'74 LE JEUDI SAINT,
trorsùm^ et erubes- retirent honteusement
cant. *^" arrière.
R. Qui cogitant mi- n. Qui méditent ma
hi niala. perte.
CcHt nuit et Us deua; svivanlcs., on dit tout bas Pater noi.
ter ; et tout oV ftuilfy sans absolution, ni tténêdlction, on chanlt
les I (çons, à la fin desquelles on ne dit point Tu auiem.
Dans les trois Leçons de ce jYocturne, te Prophète pleure la
ruine de Jérusalem^ et lu captivité des Juîjs.
I. Lkçon,
Incipit Lamentatio Le commencement
Lamentation* du
Prophète Jérémie.
COMMENT est-elle
solitaire et déserte
cette ville autrefois si
Jeremia3 Prophetœ,
cap. \. V, \,
Aleph.£\\]OMQ-
sola civiiab pleiia po- i- , t
I 'i f-' . . peuplée ? L«a maîtresse
pulo i lacta est qua- Ses nations est devem-e
M vidua, (loiîiina gen- comme une veuve : celle
tium : princep? Pro- qui commandait à tant
vintiarutn facta est de Provinces, est ré-
sub tributo. d"»^« ^ payer tribut.
Jhth, Plorans plo- Elles pleuré toute la
Tavit in nocte ; et la- nuit ; et ses joues sont
crymaBeiiis: non est trempées de ses larmes:
«.!: «««*l^i«*„« r...r^ de tous ceux quelle
qjii consoletur eam . •. i i „ * „,»
* ., , . aimait, il n en est pas
ex Oiunibus chans un qui la console. Tous
ejus. Omnes amici ,«e3 amis Tout méprisée,
ejus spreveruj.t eam^ et se sont déclarés m
et factisunteiinimici. ennemis.
Ghimel. Migravit Pour éviter TaiBic'
Judas propter afflic- tion et la rigueur de la
tionem et niultitudi- servitude, Juda est sor.
nem
servitutis : ha- *' ^^ ««" P^^«
il est
» yifeph, Beth&v^Hout àat kiTfs de l'cl^hibrl Héoi.'tt.qM
Irs Sepiane ont Hjouléeiaujt ver>eU de cei LumeataiionSt P^^ur
leui tervir de litre.
l'if
A TENEBRES* 175
allé demeurer parmi les bitavit inter gentep^
nations, sans y trouver n^c invenit requiem,
le repos qu'il cherchait. Qj^neg persecutores
Tous ceux qui le pour. ^.^^ apprehenderunt
eam inter angustias.
suivaient, l'ont atteint
et surpris dans des dé-
jilés.
Les chemins qui con-
duisent à Sion se la-
mentent ; parce qu'il
Daleth. Viae Sion
logent ; eo quod non
sint qui veniant ad
Wy a plus personne qui golemnitatein. Om-
vienne àses soleninites. ...
M \. r.r.M^^ a^r^i ^^^8 portœeius des-
ioiitesses portes sont i J
abattues; ses Prêtres tiuctœ ; sacerdolcs
ne font que gémir, ses ejus gementes ; virgi-
vierges sont dans le nés ejus squalidse^ et
deuil et la désolation, jpga oppressa amari-
et elle est eUe-même ^^^^i^^^
plongée dans i amer-
tume.
Ses ennemis sont de- He. Facti sunthos-
veiius ses maîtres, et se tes ejus in capite ;
sont enrichis de ses dé- inimici ejus locuple-
pouilies ; parce que le ^^^j ^^^^ . -^ ^^^^^^j.
Seigneur en a porte , . ^ ,
l'arrêt, k cause de la ""» locutus est super
multitudcde.es crimes, eam propter muititu-
Ses petits tnfans ont dinem iniquitatuni
éié meré-} en captivité ejus. Parvuli ejus
par ses persécuteurs ^\^^(.x\ gu^t in captivi-
qu.. les ont chassés de- ^^^^^^^ ^^^^ ^^^-^^
vaut eux [comme un vil
troupeatjj.
Jérusalem, Jérusa-
lem, convertissez-vous
au Seigneur votre
Dieu.
R. Jésus fit cett«
tribulantis.
Jérusalem, Jérusa-
lem, convertere ad
Dominum Deum tu-
um.
R. In monte Olivcti
14
'■ 1-1
m
176 LE JEUDI SAINT,
oravH ad Patrem :
Pater, si ficri potest,
iranseat â me calix
iste. * Spiritus qui-
C
sur
rièrô à se i Pl'e,
a mon ta g ^îe ùeg oli.
viers : Mon Père, s'il
est possible, faites que
ce calice passe et s'é-
(lem promptus est, joigne de moi, * Les-
caro autem infirma, prit est prompt; mais
V. Vigilate et orate^ la chair est fuible. v.
ut non intretisinten- V^eillez et priez, afin
tationem. * Spiritus, q"? vous ne tombiez
f» ^ point dans la tentation.»
L'esprit est prompt, &c.
II. Leçon;
PlttU.
E'
IT egressus
est à filiâ
Sion omnis décor
ojus : facti sunt prin-
cipes ej us velut arietes
non invenientes pas-
rua, et abierunt abs-
f^pie fortitudfn antè
faciemsubseq. . .tis.
Zain, Recordataest
Jérusalem dierum
afflittionis suae et
praBvaricationis om-
nium desiderabilium
suorum, quae habue-
rat à diebus antiquis;
cùm caderet populus
rjus in manu hostili,
et non esset auxiliator,
Viderunt eam ho^es;
LA filîe de Sion a
perd'j tout son é>
clat et toute sa beauté :
ses Princes sont devenus
comme des béliers qui ne
trouvent point depâtu*
rages : sans courage et
sans force, il» se sont
laissés tïmmener par
ceux qui les conaui-
saient :
Jérusalem s*est sou*
venue des jours de son
affliction, et de sa dé*
sobéissance : elle [s'est
souvenue] de tout ce
qu'elle possédait autre-
fois de plus précieux,
lorsqu'elle a vu son
peuple tomber sous ia
main ennemie, sans
qu'il y eût personne
pour le secourir. Ils
i*ont considérée en cet
r.,-1
prisée, en voyant son
ijçnominie; et file a
détourné la tête en gé-
oiissant.
A TiaïEBRE». 17?
état, et 8« sont moquée et deriseru\it Sabbat ij
de ses Sabbats [e^ de cju3.
Jérusaiein a péché, Hetk. Peccaturti
et se« crimes ont attiré peccavit Jérusalem ;
sa chute. Tous ceux qui proptereà iastalwlis
k louaient, Tont iné- lacta est. Ortines qut
glorificabant eam.
spreverunt illam; quia
viderunt ignominiam
ejus. Ipsa aaitem ge-
mens, conversa esC
ïetrorsùm,
Ses pieds son cou- Teth. Sordes ejus
verts de ses souillures ; in pedibus ejus ; nec
et elle ne s'est point recarda)ta est finis sui.
souvenue de sa fin. Jb*lle n^^^ •. ^„* ,,^u^
estto.nbéedansun ex- I>epi>sifei est vehe-
trôrae abaissement, sans tenter, non haben*
trouver de consolateur: eonsolatorem. Vide,
Seigneur, vojôï mon Domine, afflictioneiii
affliction; car mon en- nieàm; q-uoniamerec*
nertn s'est éîevé inso- tus estinimicus
lemment contre moi.
Jérusalem, Jérusa- Jérusalem/ Jérusa-
lem, convertissez-vous lem, cônvertere ad
*a Seigneur votre Dieu. Dominum Deum tu-
um.
R. Mon âme est triste k. TrisLis est ani-
[jusqu'à la mort. De- ma meausqueadmor-
nieurez
avec moi : Vous allez
ici, et veillez ^em. Sustinete hîc,
1 : Vous allez -* • -i *
voir une troupe de sens ^^ ^'d'*^^^ mecum :
m'entourer : Vo js nuncvidebitisturbam,
^renâr^t la fuite ; et Quaî cirCuindabit nie.
«*^ ; j tVai: m'immôlei* * Vos fagaai capictis :
i5
^ÊÊài
'U.^%
St
mme sera
livré entre les mains
des pécheurs.* Voua
prendrez la fuite, &c.
L'ENNEMI s'est
emparé de tout ce
1Î8 LE JEUDI SAINT,
et ego vadam immo- pour voua. v. Voici
lari pro vobis. v. Ec- l'^ï^ure qui approche, et
cè appropinquat ho- '^ ^'*» ^^ i*homme «p^
ra, et Filius hominis
tradetur in manus
peccatorum. * Vos
fugam &c,
III. Leçon.
Jod. IjLVr ANUM SU-
ITB am misit
hostis ad omnia desi- H" elle avait de plus
derabiliaejus ; quia f^^'^ ^^["^ ^ ^" ^»*':^^
. ,., t • oans votre sanctuaire
vidit gentes m-ressas te« imtious que vous
san€tuariumtuiim,de lui aviez défendu d'a^.
quibus prœceperas mettre dans les asoem-
ne intrarentin Ëccle- blées de vos fidèles,
siamtuar^n.
. Ca/j/i. Omnis popu- Tout son peuple gé-
lus ejus gemens, et "'^^ ^^ cherche son
qusprens panem. De- P^'"* ''" ont donné
1 . ' . tout ce nu ils avaient
derunt pretiosa quœ- ^^ ^^^^ Vécieux pour
queprocibo, ad refo- avoir de quoi se nour-
cillaïKJam animam. rir. Voyez, Seigneur,
Vide^ Domine, et *^t considérez quel est
considéra quoniam nion avilissement.
fuc(ii sum vilis.
Lamed. O vos om- O vous tous qui pas-
ses qui transitis per ^f ^- P^^ ^e chemin, ccn-
,;.^ ,.<*/^.wi:#« «* sidérez, et voyez sii
viam. attendite. et ^ i i "^ il
., / . ^ , es^t une douleur paieille
yfxdtiQ, 81 est do- à la juienne. L'enne-
lor si( ul dolor meus : mi m'a dépouillée, coni-
quouiam viodemia- me une vigne que Ton
comme \
rr>
A TENEBRES.
vend^ins^e,
17)
ainsi' que le vit me, ut locii-
Seigneur m'en avait tus est Dominus iii
menacée au jour de sa jj^ -^^^ f^^^^-^^ ^^-^
redoiilabie colère. ^ t^ ,
Du haut des Cieux, Mem, De excelso
il a lancé te feu dans mes misit ignem in ossibus
châtiée, meis, et erudivit me:
** expandit rete pedibus
0«. et il
ma
Il a tendu un file
mes pieds, et m*a fait '^'^r**"****' "^""^ i*'^^'""'^
tofnber en arrière. H ««^««^ ^convertit me
m'a jettée dans la dé- retrorsum : posuit
solation : je suis acca- mé desoîatam ; totâ
blée de douleur pendant die mœrore confec-
toutlejour. ta m.
jennn, con-
Le joug de mes ini-
quités est venu fondre
sur moi. La main du
Seis^neur en a feit une
chaîne qu*il m'a mise
au cou : ma force est
comme anéantie. Le
Seigneur m'a abattue
80US la main d'un en-
nemi si puissant, que
je ne pourrai me re-
lever.-
Jérusalem, Jérusa-
lem, convertisaez-voua
au Seigneur votre
Dieu.
u. Nous l'avons vu
sans bearité et sans
éclat, et il n'éloit plus
reconnaissable : c'ej^t
lui qui a porté nos pé-
Nun. Vig'ilavit ju-
guminiquitalum mea-
rum In manu eju;^
coîivolutsB sunt, et ;
impositaB collo meo : ]
inBrmata est virtus
mea. Dédit me Do-
minus in manUj de
qaâ non potero sur-
gère.
Jérusalem, Jéru-
salem, convertere ad
Dominum Ûei in tu-
um.
R Ecce vidimus
eum non habentera
speciem, neque de^
corem : aspectiisejus
in eo non est. Mie ^
186 tÊ JEUDI
])eccatà nosira porta-
TÎt^ et pro nobis doLet:
ipseauteni vuineratus
est propter iniquita-
tcs nostras ; ♦ Cujus
livore sanati sumus.
V. Verè languores
nostros ipse tulit^ et
dolores nostros ipse
porta vit : * Cujus li-
vore.
chéëL et c*e&t pour nouè
qu'il souffre ton» ce»
maux: il a été percé
de plaies pour nos ini-
quités.* Et nous avons
été guéris par ses
meurtrissures. v. l\
a pris véritablement
nos longueurs sur
lui, et il s'est charfi;é
lui-^même de nos dou<
leurs** Et nous avons,
Cfi répiu le K. Eccè vidimuf juiçu*au r.
A9' II. KOCTURNB»
4nt iiiberavit/Do- ^nt. Le Seigneur t
minus pattpefem i ^^f'^^é des maina de
potente; et inopem, ^^^""™^ P.T-u' •
' . ' . .. •\ pauvre, et le foible qui
cui non erat adjutor. i;.,^,^' personne pour
le secourir.
PSBAUME 71.
^Picntmt tit tovf prophétique II priait te Rofaunu futur
dt Jeun» Chriity qui $era jmttef,pac\figue, Jlorittiant et AtufCM,
ff auquel t^ut sera asmjetti^
O
DEUS, judiet-
um tu uni Rep-
da, * et j ustitiam tu-
ani filio Régis :
Judicare populiim
tuum in justitiâ ; * et cer yoire peuple selon
pan pères tuojs in ju- I» justice; et vos
âicia pauvres avec équité.
DIEU, donnez
au Itoi votre dis-
cernement dans lés
juîçenieas : et votre
jtfêlice ju fîls du Roi.
fDonnez-lui] de ju«
Que 1m dnmtaffiies Su^eipîûnl monte§
apportent au P^^^ '• paeem pofmlo ; * eî
pan: et Iw coilwM, coltesjiwtkiam.
la)oiticé.
Il fera jiwtfcc' afjotx Judicabit pauperes
pauvres du peuples il populi^et aarvos faciet
sauvera »«««"»»». °«« ftlios pauperum ; * et
rrcilo^Uiau::!"- ^-^^ calumnia.
tore m.
Il subsi^tara de géné-
ration en génératûxn^
autant que le soleil, et
plus que la lune.
Il descendra comme
Et permanebit cum
sole^ et antè lunam ;
♦ in génération e et
generationem.
une pluie douce sur un , I>e8cendet «icut
pré nouvellement fau- Pï^Vlà in vellus ; * et
ché.; et comme la ro. sicut stilllcidia sUllan-
sée qui tombe imper- tia super terram.
ceptiblement sur la
terre.
La justice fleurira Ôrietùr irt diebtté^
ioui son règne,, et la g^^ j^stilia, et abun-
paisyréirnerat avec a- j* ,v ^_ . ^,
Ldince; tant que la ^a»^»^ P^^'» > * ^"^C
lune subsistera, auteratur luna.
Sa domination s'éten» Et dtmiinabituir à
dra d'une mer à l'autre; rtïari usque ad mare,
etdepu.s le fleuve jtis- # et à fiUmine usqué
qu aux extrémité» de la , . u- IL^ .
Je„^ ad terni mosorbis ter-
raranr.
Les Ethiopiens se Coram ilfo proci-
prosterneront deirani dent JEthiopes ; * et
hii; et ses euneiwis jnimid eiuâ terram
baiseront la terre fen i- -.^«*
«présence.] *• ''"8«"«-
LetRois de Tbarai* Reges Thassis, et
4
Mm
1. 1
182 LE JEUDI SAINT^
Insulae munera offe- et des contrées mariu-
rem : * Reges Ara- ™«; P»»»] offriront deg
bum et Saba dona P'-ch^hh ; les Uoi« d'A.
aaauceni apporteront des dons. ^
Et adorabunt eum Tous les Rois IV
oiîines Reges terrœ ; doreront : Uiwieg \^^
* omnes pentes ser- nations lui scrora assii-
\ientei; .i^^^»««^
Quialiberabitpau- • Parce qu'il délivrera
perem à potente ; * ^^ pauvre de l'oppres-
^, *^ . * won de Ihonime pu s.
et pauperem, cui non sa^j . ,^ pauvre qui
non erat adjutor. était sans appui.
Parcet pauperi et 11 aura compassion
inopi ; * et animas «bi pauvre et de l'indi-
pauperum salvas fa- ë:?"^ ; et il sauvera la
*• * vie aux pauvres.
w^ • ^i • • Il les affranchira des
Ex USUriS, etini- usures et de rinjUHtice;
quitate redunet ani- et leur nom sera en
mas eorum : * et ho- honneur à ses yeux,
norabile nomen eo- H vivra, et on lui ap.
ium corain illo. portera de l'or de l'A-
Etvivet,etdabitur '***'^; «"«era dan^de
. , Al perpétuelles adorations
ei de auroArabiœ; Lon sujet ; on le béni-
et adorabunt de ipso ra tout le jour,
semper: * totâ die [Le froment] le sou-
benedicent ei. , tien [de la vie] viendra
Et erit firmamen- S"»' ^» *^>'»*e des pins
tum in terra, in sum- hautes monta-nes: son
fruit s élèvera, au-des-
inis montium ; super- g„g [des cèdres dn]
extolletur super Li- Liban ; ei î?s habitans
banumfructusejus: * des ville? [se multiplie-
et florebuntde civita- ront et] fleuriront com-
te sicut fœnum terrœ. m® l'herbe de la terre.
jiii
A TENEBRES.
183
Que non nom soit bé- Sit nomen ejus beue
ni dans loua les siècles : nedictum in sœcula : ♦
son nom subsistera plus antè soletn permaiiet
long.tems que le Soieil. ^^^^^^^ ^.^^^
toutes les tribus de Et benedicentur in
Id terre seront bénies ipso omnes tribus ter-
en lui ; toutes les na-
tions le g^lorifieroiit.
Béni soit le Seigneur
le Dieu d'Israël, qui
seul opère des nier-
veilles.
Que son auguste
Nom, soit béni dans
tous les siècles : toute
la terre sera remplie de
sa majesté' : Ainsi soit-
il, ainsi soit-il.
Ani. Le Seigneur a
délivré de Toppression,
le pauvre, et le faible
qui n'avait personne
pour le secourir.
Ant, Les pensées et
rae: * omnes contes
magnificabunt eum.
Benedictus Domi-
nas Deus Israël^ ♦
qui facit mirabilia so-
lus.
Et benedictum no-
men majestàtis ejus
in œternum ; * etre-
plebitur majestate
ejusomnis terra: fiat^
liât.
UnL Liberavit/Do-
minus pauperem à
potente ; et inopem,
cui non erat adjutor.
„ ,_ ^ _ Ant, Cogitaverunt
les paroles des impies impjijet locuti sunt
n'ont respiré que la nequitiam ; iniquita-
«ahce: ils ont proféré tem iii excelso locuti
hautement 1 iniquité. .
PsEAUME 72.
De la tentation df»ju9les^ lorqu^iU considèrent U bonheur de$
mtcbam. Pour w consoler alors^ et éviter te murmure^ ii n*ont
fii'à en prévoir la fin. Qest dans c^tte vuê que David te tourne
Vfr» Dieut et lui témoigne d* une manière touchante lei unti*
"itn» de ton cœur»
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lE JI3091 SAINT.
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UAM bonus Is-
raël Detis, *
hisTjui recto sunt
corde !
Mei autém penè
moti sunt pedes :
Q
ceux
droit !
UEIe Dieu d%
raè'i est
qui ont
bon à
le cœur
Cepiendant mes pieds
ont été presque ébraii-
lés : et me» pas ont
penè effusi sunt grçs- f^jj/j ^^ jettei- hors
sus mei ,
Quia zelavi super
ini^os^ * pacem pec-
catorum videns.
de
la voie;
Parce que j'ai porté
envie aux méchans, lors-
(|ue j'ai vu la paix dont
jouissent les pécheurs.
Car ils n ont point
leur mort devant les
yeux ; et leurs plaies
u*ont pe^nt de durée.
Us ne eont point su-
Quia non est rès-
pectus morti eorum^
* et firmamentum in
plagâ eorum.
In labore hominum
non sunt ; ♦ et cura/ j®*» aux misères hu-
hominibuR «on fkffel- '"*»"^« ' ^* »'<>"* F'»»
labufttur. ^^ P^"? T^ ^''"'
• qui affligent le reste
des hommes.
Ideô tenuit eos su- C'est ce ^ui les rend
ôerbia: * opcrti sunt superbes : ils séparent
inîquitate, et impie- ?f *®"." ?";«?«» «l de
««él'««ô leur - impiété comme
^^*®«**^; d'un riche bêtement.
ProdKt qiiasi et Leur iniquité parait
adipe iniquitas eo* ^" dehors, comme [si
rum : * transierunt f"^ sortait] de leur em-
in affectum cordis. ^^ZZù.'l^,!Z
déréglés de leur cœur.
Cogitavertint, et Leurs pensées et leurs
loculi sunt nequitiam: P^^o^^^ "f respirent que
' le mal ; ils se vantent
A TENEBUES. ISb
hautement de leurs ex- * iniquitatem in ex-
cès, celso locuti sunt.
J.eur bouche à atia- Posuerunt in cœ-
quéle Ciel même ; et lum 08 suum ; * et
leur langue n'a rien [jngua eorum transi-
épargné sur la terre. ^j^ j^ ^^^^g
Voilà pourquoi mon Ideô convertetur
peuple en revient tou
fours, à cette pensée :
Ëtces méchans coulent
des jours pleins et
heureux,
lia même osé dire :
populus meus hic ; *
et dies pleni rnveni-
entur in eis.
Et dixenînt ; Qtio-
Est-il possible qae Dieu mode seit Deu»? ♦ et
en ait connaissaiwe ? ,j ^^^ scientia in Ex-
04 est donc la science ^ i n
du Tfès-Haiit ? ^^^^^ •
Voilà certainement Ecce ipsi pcccato-
des pécfceurs ; et ce- res^ etabundantes^ in
pendant ils nageiH dan« 8»culo, «obtinuerunt
Tabondanoe, et les n- ^i^m^^
chcsses de cette vie sont
pour eux.
C'est donc en vain, Et dix» : Br^à Hin«
ai-je dit, que j*ai pré- causa justificavi cor
serve mon cœur de toute meum * * lavi intef
iniquité, et que j'ai lavé innocentes manus
mes mams dans la corn- ^^
pajnie des personnes '"^® •
innocentes.
Pui^ue les fléaux Et fui flagellatui
tombent sur moi tout le totâ die; * et casti-
jour, et que les châti- gatio mca in matuti-
tnens m'assaillent dès ^^g
Mais je disais ensuite, Si dicebam: Nar*-
en parlant de la eorte; rabo sic ; * eccc na-
I
186 LE JEUDI SAINT,
tionem filiorum tuo- jjar-là même je ccn.
rum reprobavi.
Existimabam ut co-
damnerais tous vos en.
fans.
J*ai cru pouvoir pé.
nétrer ce secret :
Donec intrem in
sanctuariuni Dei; *
gnoscerem hoc : * la- P^^»"*»' «^«. «^.^«"^^ '' "»«'»
? . ,s je ne vois devant moi
bor est ante me ; que difficultés et travail
inutile.
Jusqu'à ce que j'entre
dans le sanctuaire de
. ^ ... . Dieu; et que j'aie corn-
et intelligam in no- pris quelle est la fin des
vissimis eorum. impies.
Verumtamen prop- 7 ^»» 1» '^ur avez
ter dolos poBuisti eis : ŒJ^VréHraS
♦ dejecisti eos, dum ^^^^ j^^ ^^,^^ précipités,
allevarentur. au moment même de
leur élévf tion.
Quomodôfactisunt Dans quelle désola-
in desolationem ! su- *'«« ''» ««",* *o«n^.^''
bitô defecerunt: * '»» ont tout-a-coup d.s.
M11.V «v-*wvv.»« , paru: ils ont pen »
perierunt propter ini- ^^^^^ j^ leur iniquité.
quitatein suam.
Velutsomnium 8ur« Comme un songe s'é-
gentium. Domine, * vanouit au moment du
in civitate tuâ imagi- '*^^^>* î ^® ^»^?**» ^'"
-1 -u- ffneur, vous aneanMrez
lum rédiges. lacre de leur grandeur.
Quia inflammatum II est vrai que mon
est cor meum, et re- «œur a pris tfeu, et que
nés luei commutati mes reins ont é^é boule-
, ^ t. • versés : le me suis
sunt : * et egoad m- tr^uvécomme annéanti;
iiilum redactus sum, et je n*ai su [que peu-
et nescivi : ser j.
A TENEBRR8.
187
Je suis devenu de-
vant vous comnne une
néanmoins me séparer
de vous.
Vous avez soutenu
Ut jumentum fac-
tus sum apud te ;
bcîe de somme, sans » ^^ ^^^ semper te-
cum.
Tenuisti manum
ma main droite, vous dexteram meam^ et
m'avez conduit selon in voluntate tuâ de-
votie volonté, et mV Juxisti me; * et curu
sei comblé de gloire, 1^^.^. susccpisti me.
en rtie recevant danà vos ° ^
bras»
Qay a-t-il pour mor Quid enim mihi est
dans le ciel, et que dé- iri cœlo ? * et à te
Biré-je sur la terre que quid ViVlui super ter-
vousseul ? ram ?
Ma chair et mon éceur Defecit caro mea^
lan^çuissent [d'amourj et cor meum: ♦ Deua
pour vous, 6 le Dieu de cordis mei, et parg
mon cœur, ô Dieu qui ^^^ jj^^^ j^ ^^^^^
ftes mon partage pour
Téternité num.
Car je le vois, ceux Quia eccè qui elon-
qni s't.-!gnent de vous, gant se â te, peribunt:
périront; vous perdrez * perdidisti omnes
trns ceux nui vous quit- quifomicautur abste.
k it pour s attacher atix *
créatures.
Pour moi, mon bien
est de me tenir uni à
Dieu ; et de mettre mon
espérance dans le Sei-
gneur mon f^ieu.
Afin de pjubîier tou-
tes vos louanges, aux
portes de la fi lie de Sion.
Mihi autem adhse-
rere Deo bonum est:
* ponere in Domino
Deo spem meam
Ut annuntiem om-
nes prœdicatiônes tu-
as^ * in portis filiee
Sion.
il
W:,
w
S''
my-.
188 LE JEUDI SAINT^
^"^ Ant. Cogitaverunt -^/te. Les pensés e le,,
^ impii/«( locuti sunt paroles des impies n'ont
•«ttr«.i;«i'»iY%* inmitifo respire que la malice.-
tcmmexcelso locuti on ouverte de Wniquité.
sunt.
dnt.JExvLTge, Do* Ant, Levei-voos,
mine : /et judica eau- Seigneur ; et jugez ma
sam meam.
cause.
PSEAUMÉ 73.
Le fr^phite iipldte te» impufii aue lit tnntmii de Diium
gênmisei centre »ùn tempie, <f eontreu ptupte fui lui éjoit tome»
cri. Il te prit de le tecourir comme autre/çii. Il Ctu enjm
pat aér0mreraiiupiiifianee, qu*il décrit admirablement.
UT quîd, Deus,
repulisti in (i-
nem ? * i ratas est fu-
ror tuus super oves
pascuœ tuae.
Klemor esto con-
greg^tionis tuœ ; *
quam possedisti ab
initio.
Redemisti virgam
haBreditatis tuœ ; *
mons Sion^ in quo
habitasti in eo/
Leva manus tuas
in superbias eorum
in finem ; * quanta
malignatus est inimi-
cus in sancto !
ODIEU^ pourquoi
nouerejettez-voui
éternellement ? pour*
quoi votre fureur est*
elle allumée contre les
brebis de votre pâtura-
gej
Souvenez-vous de
votre troupeau, dont
vous êtes en possèssiod
dès le commencement.
Vous avez racheté
cette portion de votre
héritage, la montagne
de Sion où vous aves
établi votre demeure.
Levez votre bras pour
confondre à jamais l'or-
gueil de ces impies :
que de profanations
votre ennemi n'a-t-il
pas commises dans votre
sanctuaire !
A TENSBRES. 189
Ceux qui vous haïs- Et gloriati sun ,
8eiit»e8ont fait g^loire q^[ oderunt te; * in
de vous insulter au mi- ^^j|^ soleranitatis
lieu de vos solemnités. .
Ilg ont arboré leurs Posuerunt signa
étendards en forme de sua, $igna ; * et non
trophées; et sans sa- cognoverunt, sicut in
voircequis faiGaient, exitu super summum.
ils les ont places sur le *
fiomroet du Temple,
comme dans un carre-
four.
Tous, la hache à la Quasi in silvâ li-
mam, comme s us eus- gnorum securibus ex-
.entélédans une forêt, ciderunt januas ejus
lisent mis ?n pièces les • .j- •' * • •*
portes du Tcîpple; ils m idipsum ;^ * in se-
en ont abattu la prin- curi et ascia dejece-
icipalf avec la scie et la runt eam.
T^ont brûlé votre Incenderunt ignj
gartctuaire : ils ont sanctuarium tuum : *
profané et renversé par in terra polluerunt
terre le tabernacle où labernaculum norai-
l'on révère votre nom. ^is tui.
Dixerunt in corde
suo, cognatio eorum
simul : * Quiescere
faciamus omnes dies
festos Dei à terra.
Signa nostra non
vidimus ; Jam non est
Propheta; * et nos
non coguoscet ara^
pliùs.
Ils ont tous uRani-
Imement dit dans leur
cœur : Faisons cesser
lnur la terre tous les
jours de fêtes consa^
Icrés d ce Dieu.
Nous ne voyons plus
He miracles ; il n'y a
jplusde Prophète par-
jnii nous ; il n*y aura
Iplus personne qui nous
Icounaisse,
m
!'!
Ï4
m
Ift) LE JEUDI 8A1NT,
Usquequo, Deus, O Dieu, jusqu'à
improperabit inimi- qwand notre ennemi
CU8? * irritât adver- 5?^ msultera-t-il?
. JVotre adversaire blas.
sariusnomentuumin phémera-t-il toujo!!;,
""em r votre nom ?
Ut quid avertis ma- Pourquoi votre muin
num tuam et dexte- cesso-i-elle de nous
ram tuam, * de me- Protéger ? et pourquoi
dio sinu tuo iii fiiiem? tenez-vous toujours
votre droite dans votre
sein ?
Cependant Dieu est
notre Roi depuis tant
de siècles : il a opéré
notre salut au milieu
de la terre.
C'est vous qui par
votre puissance avez
contribulasti capita I?"^" '* T^ ^^^'J^'
j . .^ et renverKC dans les
draconum m aquis. eaux les têtes des dra-
gons.
Tu confreg'isti ca- Vous avez écrase les
pita draconis : * de- *^^es du [grand] dra-
disti eumescampopu- S^*"" * ^'^^!» *'**^'«z donné
Hs^thiopum. T'T{?T^'''''^'"''
, *^ pies d Ethiopie.
Tu dirupisti fontes Vous avez fait sortir
et torrentes : * tu de la pierre des Ton-
siccasti fluviosEthan. <àines et des torrens:
vous avez desséché leî
-_- ,. fleuves d'Ethan.
Tuusest dies, et Lejourest à vous;
tua est nox.: *tufa- Jauuit vous appartient:
bricatus es auroram c'est vous qui avez fait
et solern l'aurore et le soleil.
Tu fecjsii omnes Toute la terre est
Deus aiitem Rex
noster antè secula, *
operatus est salutem
in medio terras.
Tu confirmasti in
virtute tua mare : *
A TENEBRES. 101
l'onvrasfe de vos main» ; terminos terrœ : * ces-
et vous avez réglé Télé tatem et ver tu psal-
et le printenia. ^j^sti ea.
Souvenez-vous-en ; JMemor esto hujus;
l'enuemi a outragé le inimicus inipropera-
Seigneur, et un peuple yit Domino; *etpo-
: .A a blasphémé pu|yjj insipiens iiici*
inseuse a
/otre nom.
tavit nomeu tuum.
N'abandonnez pas à
cesbetes féroces, la vie
de ceux qui confessent
votre nom :; et n'ou-
bliez pas pour toujours
les iiuies de vos servi-
teurs opprimes.
A^ez égard à votre
alliance ; parcj que les
hommes les plus vils et
les plus obscurs de la
terre se sont emparés
de nos maisons, contre
toute justice.
Que i'h jmble, chargé
de tant <\e contusion,
Ne tradas bestiis
animas confîtentes ti-
bi^ * et animas pau-
perum tuorum ne
obliviscaris in finero.
Respice in tcsta-
mentum tuum; * quia
repleti sunt qui obs-
cuiatisiint terra;, do-
mibus iniquitatum.
Ne avertatur hu-
. milis factus confusus:
nesoit pas rejette: le * pauper et inops lau-
pauvre et 1 indigent , *, \ /
' * dabuutnomentuum.
loueront votre nom.
Levez-vous, ô Dieu,
jiig' z votre cause :
souvenez- vous des ^ ou-
trages que les insensés
vous foht tout le jour.
N'oubliez pas les
ctis insolens de vos
Exurj^e, Deus ;ju-
dica causam tuam : ♦
niemor esto imprope-
riorum tuorumy eo^
rum quœab insipien-
te sunt totâ die.
Ne obliviscaris vo-
ces inimicorum tuo-
ir 1
M
m
i
lî
li! ,(
m
PI
! ■
Ji02 IX JEUDI fAlNT^
rHiïi; * Sirpcrbia eo- ennemie: ror^^uil de
luin qui te oderunt^ ^®"* ^"* vous haîggent
ascendit semper. ^^ toujours croissant.
Ant. Kxurge, Do- -<^/?/.Levez-vouR,Sei.
ruine, / et judica eau- gn^ur, et jugez ma
sam meain. cause.
V. Deus meus, eii*- y» Mon Dieu, tivei-
pe me de manu pec- T' ^® ** !?^'." ?" ™«-
catoris; n. et de ma- L^r^.".^îu^' ^^ P"''*
! V , sance de Ihomme m-
nu contra legem a- ju^te, et du violateur
gentis, et iniqui, de votre loi.
On Ht tout bas, Pater Doiirr, &r.
Ex tractatu Sancti Du traité de Saint Au-
Augustini Episco- gru«tin Evoque, sur
pi^ super Psalmos. ^e» Pseaumes.
^ '^ (Pseaume 64. v, 1.)
IV. Leçon.
EXAUDI, Deus, 1%/rON Dieu, écou-
orationem me- -LtX tez ma prière;
am, et ne despexeris ®^ "? méprisez point
deprecationem me- "»«" ^«™ble demande :
wv.^.^v«vivnciii tiic gQyejj attentif à raes
am : mtende mihi, et paroles, et exaucez-
exaudi me. Satagen- moi. Ces paroles sont
tis, soUiciti, in tribu- celles d'un homme qui
latione positi, verba est dans l'inquiétude, le
suntista: Orat mul- V;''"^»^ et l'affliction:
4^ ^^.: 1 _ 1 1! prie dans 1 excès de
a patiens de malo ^^^ .ouifrarices dont il
Iiberari desiderans. désire d'être délivré.
Superest utaudiamus Ecoutons maintenant
in quo malo sit: et quel est le mal qui le
cùm dicere cœperit, presse ; et, quand il
agnoscamus ibi nos "°."« ^'«««"^ ^'*' ^**"""'
^ naissons que aous bom-
i
!i .1
A TElitBRBS. l^
nt)t dans la même peine; esse; ut communica-
aânque, prenant part ta tribulatione, con-
à «on affliction, nou« jungamus orationem.
joijcnions nos prières tontristatus sum, in-
aux siennes. Je suis» x^vuii iow^ub aum,
dit-il, accablé de tris- qu»t, m exercitatione
tesfle clans la peine qui meft^ et coiiturbatua
mVxerce; et je suis sum. Ubi C()iUriî>lu-
troublé. Où a-t-ilété tug? Ubi coiUurba-
accablé de tristesse? ^^^ j In exercitalione
Oùa-t-il été trouble 2^ a . ^ u *
C'est, dit.il, dans la «"«»' '"^"'^- "«^^î^
peine qui m'exerce. 11 nés malos quos pati*
parle des méchans qui tur, coinmemoratus
le font souffrir : et cette est ; eamdemque pas-
peine qu'il éprouve de gionem malorum lio-
t part des méchans, il minum, exercitatio^
l'appelle son exercigs. ' ,. . ^
Ne pensez pas que les "e"™ suam dixit. Ne
méchans soient inutile» putetis gratis esse ma-
rnent en ce monde, et los in hoc mundo^ et
que Dieu n'en tire au- nihil boni de illis age-
cun bien : car tout ^e Deum. Omnii
homme méchant Vit afin ^alus aut idée vivit,
î)ieu le%arssë^8ir k ut corrigiitur; aut idcà
terre pour exercer la vivit, utper illuni bo-^
vertu de l'homme de itU9 exerceatar»
bien.
R. Mon ami m'a tra- r. Amicus meus
hi par le signal d'un osculi me tmdidit si-
baiser, [en disant :J Q^^m osculatug
Ului oHe le baiserai, ?, • * * *
est celui que vous ^^^^^ ^Pf/^^ > ^^^^
cherchez; saisissez-le. eum. Hoc malam
Tel fut lé détestable fecit sig-num, qui per
signal de celui qui par osculum adiniplevit
UQ baiser commit un Jiomicjidium. ♦ Infe-
K
•i
i
194 LE JEUDI SAINT,
lix prœtermisit preti- homicide.» Ce misé»
nm sanguinis^ et in ^*"*^*© rejetta le prix du
linclaqueo sesuspeii- «*"«^n"'«» avait livré, et
d-A i> ' . il la hii il se t)pii(iit v
it. V. Honum erat /'«r.» /.»^ .... \ -, *•
. . , « . , O eut ete un bien pour
ei,8inatU8Uonfui8set cet homme de n'être
liomo ilie. * Infelix, jamais uc. Ce misé*
&ۥ rabie, &c.
V. L
UTINAM crgo
qui nos modo
exercent, convertan-
tur, et nobiscumexcr-
ccantur ! Tamcn,
Eçoy.
p
LUT à Dieu que
ceux qui exercent
maintenant notre pa-
tience, se convertissent;
et que la leur fût exer»
cée comme la nûtre.
quamdiù ità sunt Néanmoins nous ne de-
ut exerceant, non vofns pa^ les haïr pen-
eos oderimus ; quia ^^^^ i\yi'iU nous exer-
in eo quod malus est ^^"^ *'^ '^ ^«»***^ ^ ^'''''
^ . ^ que nous ne savons pas
QUis eorum, utrum %•! ^ » , -^
%l«ia wiuiii, uiiutii g lia persévéreront pis-
usque m tinem perse- q^'â la lin dans leur
veraturus sit, ignora- méchanceté. Ei il ar-
mus. Et plerumque rive ordinairement que,
cùin tibi videris odis- «»"» 1« savoir, c'est un
s^inimicum, fratrem ^^^re que vous haïssez,
,. .. . . r\. quand vous croyez ne
odisti, et nescis Dia- g,., ,,„„ /„„,„,.
bolusetangeliejusin L'Ecriture Sainte nous
Scripturis sanctis ma- apprend clairement que
nifestati sunt nobis, le Dîlable et ses Anges
quôd ad ignem œter- ®®"^ condamnés au feu
mm sint destinati. j'^'*"*'*-, , ^^ , "^"/ ?
T A A^ 1 devons désespérer de la,
Ipsorum tantum des- conversion que deceux-
perandaestcorrectio, Jà, contre qui nous
contra quos habemus avons à soutenir une
A tENEÔnÈS. I9S
2<ierre invisible. C'est occulUni luctam : ad
pour cette guerre que quam luctam nos ar-
l'Apôtre nmis arme, ^^^ Apostolus, di-
en disant: Nou«n a- ^^^^ . ^^^ ^^^ ^^^.^
vons pas a combattre i, , .- i
contre la chair et le cojluctatïo ndveisus
sanff, c'c8t-à dire, con- cariiem et sanguincm:
treles hommes que vous id est, non advcrsùs
voyejî; mais contre Ii?s homines quos vidt'lis;
Principautés contre les ^^.^^ advcrsùs Uimci-
Puissance», contre les nolostatcs et
Princes (lu monde; c'est. P^**; ^^ pousiatcs, ei
à-dire de ce siècle téi.è- r^^ctoivs inundi, téné-
breux. Et de peur quV brarum harum Ne
yant dit, du monde, vous forte cùm dixisset,
ne regardassiez Ip« ('é- mundi, intelligeres
nions comme les mattre^ daîmones esse recto-
du ciel et de la terrp, d ,. . .
ajoute de ce sit^cle tétiô- '^^ ^,!^'? .f ^ ^^^ '
breux: donc, ceux qui mundi dixit, tenebp»-
aiment le mon le; parle mm liarum ; niundi
mon le, il entend les im- dixit, aniatorum Tniin-
pi«'8&c. Parlemonde,il cli : mundi dixit, im-
entend les impies et les piorum et iniquoTum i
mechanY par le monde * ^ ^. j^-^j^^j^
il entend ce monde dont ,, ,. ' -, .^^n^
il est dit dans PlCvan- t^vangèliuw dicit Et
î;ile: Et le monde ne mundus eum UOU
i'a point connu. cognovit.
n. Jndkfs, en consé- R. Judas mcrcaior
quenc«deson iiéiesta- pessimus osculo pcLilt
ble marché, s'approclm Jr^^jj^ij^^^^. ^jj^,^ ^^
de son divin Maître
agnus iniux e î8, non
nogavit Jiidae ^os u-
liuii * Dcnarioiinn
uumeruChrisiuui Ju-
K2 .
son
pour le baiser : et le
Fils de Dieu, coinine
un innocent a"neau, ne
se refusa point ù ce
baiser de Judas.* L'a-
m
8
I
^ :w
f
f
m
m
196 LE JEUDI BAlKt,
dœts tradidit. v. Me- vare, pour quelque»
«us illi erat, si natus deniers, livra Jésug.
nunfuisseU ♦ Deaa- ^^^"«* aux Juifs, v H
rioruro, &€. eÙ mieux val» pour lui
"'' ***'• » qu'il ne fut jamais né.
* L'avare.
QUONIAM vidi
iniquitaiem et
luonuadictionem in ci«
vitate. Attende glo-
riam crucis ipsius.
Jainin f rente regum
crux illa fixa est, cui
inimici insultaverunt.
EfTectus probavit vir-
futem • domuitorbem^
non ferro, sed ligno.
Lignum crucis con-
tmneiiis dignum vi-
«umest inimicis; et
aniè ipsum lignuni
«tantes^ caput. agita-
banC, et dicebant :
6i Filius Dei e^t^ des-
cendat de cruce. Ex-
tendebat ille nianus
suas ad populum non
credentenij et contra-
dicentem. Si énim
justiis est qui ex iide
*>rivit^ iniquus est qui
rH>n habeib fidem.Quod
VI. Leçon.
J'AI vu rJnîcjuité et
la désobéissance
régiH^r dans la ville.
Gonftidéi*ez la gloire de
la croix de Jésus- Christ.
Cette croix, qui a été
Tobjet des insultes ée
ses ennemis, est main*
tenant placée sur. le
front des Rois. L-effet
en a fait connaître la
vertu. Notre Sauveur
à flonpté le monde, non
|)ar le fbr, mais parle
bois. Le bois de la
croix parut digne d'op-
probre à ses eane-
mis, lorsque, considé*
rant ce même bois,
ils secouaient la tête, et
disaient^ S'il est le Fils
de Dieu, qu'il descende
delà croix. Et cepen-
dant il étendait ses
mains vers ce peuple
incrédule et rebelle.
Si celui qui vit de la
foi est juste, celui qui
ne croit pas est injuste
et méchant. C'est pour*
A TENEBRES. !t9f
quoi, p*!" rînjustice ergô hic ait, iniqulta-
dont parle ici le Pro- i^i^^ perfidiam inlelli-
nhète, il feiU entendre Vjdebat ergô Do-
rinfidélité. 1 ^ Sei- ^» . . .......
«„oî* j«n*. i»jn minus in civitate ini-
eneur voyait donc 1 m-
fusticeet la désobéis- quitatcm et contradic-
fiance dans cette vilk, tionem, et extendebat
et il tendait ses maint A manus suas ad popu*
ce peuple incrédule €t jum non credentem^
rebelle; et néanoioins et contradicentem ; et
^.ei« :S«hÎ*A^„- tamen et ipsosexpec-
Père, pardonnes leur ; ^n»* dicebat : Pater,
cjir ils ne savent ce i^nosce illis, quia nés-
im*i|gfoat. ciunt quid façiunt,
1. Un de^ mes disciples r. Unus ex discipu.^
netimliira aujourd'hui ; ijg meis tradet me ho-
walheur à^ ui par qui jj^ . ^^ jhj per «uem
je serai trahi i» Il vau- ^^ïMiare-Q ! *Meliu«.
drait mieux pour lui :'™~ ^» . ' a«chu«
qa'U ne fHt jamais ne. »*li erat, ti natus ncwi
Y.Gelui c{ui met avec fuisset. Y. Qui intingit
moi la main au plat, est mecujn manu m iil par
celui oui doit me livrer ropside, hic metcadi-
^re les mains despé. ^^^^ g^j j^ ^^
tZTiJ " peccaU>rum.Meliu..
B. Un de mesdisci^ »• UnusexdiscipUr
plei, &c. lis^&C.
AU III. NOCTUaNB.
AaL JVi dit aux im-» AnL Dixi iniquis ;
piej! Cessez de blas- Noliteloqui adveRiù»
»'*'"«''• Deum iniquiiatem.
. PSEAUMB 74.
Of PHaume ett m diato/fue ettrt Dieu et le. Prophète, Le
ffpkite commence au nom du Pt'/pie, Diru parle députa le 3^.
K3
'ih
'ï- ^
à 'Ht
H
il a
198
LE JEUDI SAINT,
1 '!i i
:l
y, ju8<fu*au Si, où Je Propkite reprend jusqu'à (afin. Il ap.
prend aux impies à redouter la puissance de Dieu, et expline
au long tayarole que Dieu vient défaire entendre^ déjugerai
le» jUHtires t en montrant sa séiérité contre le» picheurst et ta
6ofi te' pour les justes.
NOUS VOUS loue-
rons, mon Dieu:
CONFITEBIMUR ti-
bi, Deus : ♦
coniitebimur, tt invo- »^"« .'^"^ louerons, et
• •_ t «pu» Invoquerons votre
cabimus nomen tuum. „;._ ^
norn.,,
Narrabimns mira- Nous raconterons vos
bilia tua : * Cùm ac- merveUles. Lorsque
ccnero tempiis, effo 4'**"'«» Pf'* '"«^». temi
• .•«• • 1 u ie ufferailesiustices.
jusdtiasjndicabc). j .» s •* j
tfiquefactâ est ter- ^" ^^^^^ s*«st comme
ra, et omnes qui habi- ^"".^j"^ ^y^^ *^"8 .«^^"^
. .• A j. ' qui 1 habitent; ninisi en
faut m i-a ; • ego con- ^^ „„.„^5 j^^ '^„,^„J^,
tirmavi columnas ejus.
Dixiiniquis: No- J'ai dit aux impies:
lite inique affere ; ♦ Cessez de faire le mal :
^ . I- ^ ,'i etaceiixqui pèchent:
Noilteexaltare cornu, vos forces.
Nolite exaltare in Ne vous élevez
altum cornu vestrum: point si haut ; cesser
♦ nolite loquiadyer- de blasphémer contre
SL8 Deum iniqdita- ^*®"'
tem;
Quia ne que ab Ori-
ente, neque ab Occi-
dente, neque à deser- , , , ,
...^ A montaffnes désertes:
tismontibus; * quo- ^^^^,J^ ^.^^ ^^j ^^^
niam Deusjudexest. votre jutre.
Hune humiliât, et 11 humihe Ton, et il
hune exaltât : * quia élève Tautre; le Sei-
calix in manu Domi- gneur tient en sa mm
Voua n'avez rien à
attend re,ni de l'Orient,
ni de TOccident, ni des
A TENEBRES. 199
une coupe de vin pur ni vini meii plenus
mêlé d'araertume. mixto.
Il en verse de côté et Et inclinavit ex hoc
(Vautre ; cependant la Jn hoc : YerumtameB
lie n'est pas épuisée : fjexejusnoD est exi-
tous les pécheurs de la
terre en l>oiront.
Mais moi, j*a inonce-
raiet je chanterai àja-
nanita ; * bibent om-
nes peccatores tcrrae.
E^'O auîeni annun-
tiabo in çsBi'utum : *
mais les louanges du tan tabo Deo Jacob.
Dieu de Jacob.
Et moi [dit le Sei- Et, omnia cornua
gneur] je détruirai pcccatorum confrin^
toute la puissance des ^^^^ * ^^ ^.^^,^^_
pécheurs: et la Qflone T ' - ,■
fes justes s'éleve?a de buntur cornua justu
plus en plus. r ^
Ant. JVi dit aux Ant. Di.xi iniquis r /
impies : Cessez de Nolite loqui adversùs
blasphémer contre \^^x3l\xï iniquitatenu
Dieu. * ^^ '
Ant La terre a ^w^. Terra trémiiît f
tremblé, et elle est de- ^t quievit, dum exuri
pour juger.
PSEAUME 75.
k i
Description de» grâce» accordée» à, VEgli»e^ qin le Prophète
représente sou» le nom deSion. It prend ae^Ià occasion d* inviter
tout le monde à louer Dieu,
JEU est connu
dans la Judée :
sou nom est grand dans
Israël.
Il a établi son trône
D
NOTUS in Jii-
dω Deu* . *
lu Israël magnum no-
men ejus. '
Et i'actus est in pa->
K4
i
i
M
200 LE JECDI SAINT,
ce locu» ejus ; * et dans le lieu de la paix, et
habitatio ejus in Sion. sa demeure dans Sion.
Ibi confregît po- C*egt là qu'il a brisé
tentiasarcuuno, * «eu- les arcs les plus redou-
tum, gladium, el bel- tables, les boucliers et
J|j,n les épées; et qu'il a loig
un à la guerre.
Illuminans tu mi- ' [Seigneur] vous nous
rabiliter à montibus a^^« miraculeusement
«ternis : ♦ turbati éclairés du haut des
sunt omnes insipien- ^t?nS.^l f^?- ^^^^
, r et tous les cœurs insen-
tes corde. ^^^ g» ont été troublés.
Dormierunt spm- Tous ces hommes si
ntîm suuiri ; • et ni- r'cbes, se sont endor-
hil inveneruîit cmnes "^/^ ^^ leur sommeil: et
...... n ont rien trouvé dan
vin divitiarum m ma- le^^s mains,
iiibus suis.
Ab incrépatione Ces cavaliers, A
tuâ, Deus Jacob ; ♦ Dieu de Jacob» se sont
dormitav^îrunt qui as- «"hormis soug lescoupi
i ^ n de votre juste lodiena-
ccnderuntequos. j^^^,^^^ ^ *
Ttt terribiiis e^ e| Vous êtes terrible;
quis resistet tibi ? ^
ex tune ira tua.
De rœlo auditum
tet\uû judicium : *
terra tremuit^ et
quievit ;
CùiD ex4irgerelf îq
judicium Deus ; * ut
et qui vous résistera,
an nipnient de votre
colère ?
Du haut du ciel,
vous avec Atit entendre
votre jugement : la
terre a Ireniblé^ et elle
e^t demeurée d^ns le si-
lence ;
I^orsque Dieu iest
levé pour juffer et pour
«alvQS faceret omnes sauver tous les doux et
mansuçtps (crw, hui|\bles d« la terre
A TENEBRES.
Alors tout le raison-
nement de l'homme se
soumetttra à vous ; et
tout ce oui lui restera*
de pensées ne s'appli-
quera qo*à célébrer
des fôtes à votre gloire.
Faites des vœux au
Seigneur votre IWeu,
et vous en acquit-
tes ; vous tous qui en-
vironnez son autel^ et
oui apportez vos of-
nrandes.
A ce Dieu tarribte,
qai ètfr I» vie aux
yrinces ; à ce Dieu
ledoutabie à tous les.
Rois de la terre,
AhL La terre a trein-
blé, et elle- est: de-*
meiirée dane le «ilence^
kirsqoe Dieu s'eel levé
pour joeéi^..
Ant, Au jour de mon
affliction). J a4 dierché
le Seigneury en élevant
nés matna vers lui.
Quoniam oogitatio
hominis confitebitu£
tibi : ♦ et reliquiœ co*
gitationis diem festum
agenttibi;
Vovet€, etreddile
Dmimo Deo vestro;*^
otnnes^^qui in rircultUt
^ufl afferlls munera : -
Tèrribili^. etei qui: ^
aiifert spiritum prin^ ^
cipuin^ * ierribili apud
i^es^terraat
Ant. Term treiii^it I
elq^iévît^ diiintxur-
geret in judicîo Demi*.
Ant In dte4ri)Hila'-
tionisine»^ Deuiiiex*
qiiisivi mantbus mel»;
. kt: ilJ>.
FSBAUME 76..
I
tÂmt rtpritenû i ÙUu let iîfirenê.naM» dont tlUéiiat»
tailie. Mite iiéfai$êfpa»néanmcinê deiêutr Din an^miiim,
ê$ êjlitti&nê, mii ftîbiiefià gfûndatr de HM mtrv PUt,
J'AI crié vers le Sei- IITOCE meft ad
gneur : j*ai élevé
ma voix vers Dieu: et
m a écouté.
V
Domtnitin c!a«
mavi : * voce meâ a4
Deiim ; «t i^ileiulit
mihi. K5
H- H.
II
l.
^.
b' ' 1
:H ;(:
â02 LE JEUDI
In die tribulationis
nieae Deum exquisivi:
ipanibus meis nocte
CQiitrà euin ; * et non
8um (ieceplus.
Renùit consolari
anima mea : * memor
fui Dei, et delecratus
sum^ et exercitatus
suiii^ et defecit spiri-
tus meus.
Anticipaverunt vî-
^ilias oculi mei : ^tur-
batus sunî^ et non
8um locutus.
Cogitavi dies anti-
ques : * et an nos œ-
ternos in mente habui.
Et moditatus su m
nocte eu m corde meo :
♦ et exercitabar et
scopebam spiritum
meum,
Numquid in œter-
num projiciet Deus ;♦
aut non apponet^ ut
complacitior sit ad-
huc ?
» Autinânem mise-
SAINT.
Dans les jours ^'e
mo.i affliction' j'ai ^u
recours à Dieu ; j'ai
tenu toute la nuit uies
mains étendues vers
lui ; et je n'ai point été
trompé.
Mon âme a refusé
toute consolation ; je
me suis souvenu de
Dieu, et la joie m'est
revenue ; mais bientôt,
agité par ces réflexions,
mon esprit est retombé
dans l'abattement.
Mes yeux ont préve*
nu toutes les heures
des veilles ; j'étais dans
le trouble, et je ne
parlais point.
Je me rappellais le»
jours anciens, et j'avais
présentes à l'esprit les
années éternelles.
Et mon cœur s'occu-
pait de ces réflexions
pendant la nait: elles
m'agitaient avec vio*
lence, et je retournais
mon esprit de tous
côtés.
Quoi, disais-je, Dieu
me , rejettera-t-il pour
toujours ; et ne me
donnera-t-il plus à l'a-
venir des témoignages
de son amour ?
A-t-il retiré sa misé'
Dieu oubli
clcuience ? oi
arrétera-t-elU
de ses miséricc
A TENEBRES.
ricorde pour jfamai» ;
pour tous les siècles à
venir ?
Dieu oubliera-t-il sa
clémence ? ou sa colère
203
ricordiam suam abs-
cindet ; àfçeneratioiie
in gcnerationcm ?
Aùt obliviscetur mi-
sereri Deus ;' ♦ aut
arrètera-t-elle le cours coiitinebit in ira sua
de ses miséricordes ? „, j,,.ricordias suas ?
Etdixi : N^nccce-
pi : * hœc niutatio>
dexterafr Excelsi.
Mem<Mr fui operuin
«
Alors j'ai dit en moi-
même : C'est mainte-
nant que je commence :
ce chanj^ement est l'ou-
vrage de la droite du
Très-Haut.
Je làie suis souvenu
des œuvresdu Seigneur: Domini ; * quia me-
je repasserai dans ma mor ero ab initio mi-
mémoire vos anciennes rabiliumtuorum.
.serveilles.
Je ra(îditerai sur tontes Et meditaborin om-
vos œuvres : et je m'ap- nibus operibus tuis ; *
plrquerai à pénétrer vos ^t in admVentionibus
Toieu, vos voies tuis exercebor. '
sont toutes saintes: Deus m sancto via
quel est le Dieu qui é- tua : ♦ qui« Deus ma-
gale le nôtre en g^ran- ^nus sicut Deus nos»-
deur? vous êtes le ter? tues Deus qui
Dieu qui faites les mi- f^^jg mirabilia
radias.
Vous avez Êiit con- Notam fecisti in po-
naître votre puissance pijjig virtutem tuam :
parmi les peuples, vous ♦ redemisti in bracbio
aveï, par la lorce de . i.,„, *„.,^ fi
.otr^ Ls, retiré de taopopulunituum.fi-
captivité votre peuple, lios Jacob et Joseph-
les enfans de Jacob et
de Joseph.
I
204' LÉ jEÛDt
VideiHltit te aquce^
Deus^ viderunt lea«
quse; * et timuerunt:
et tuj'batae sunt abyssi.
IVlultitudo sonitûg
8 NT^
Les eaux ont senti
vos reg;ard9, 6 mon
Dieu ; les eaux ont sen*
ti voi regards ; et elles
en ont été effrajées;
et les abynies en ont été
agités.
Jjes eaux ont (ait un
aquarum : vocem de- gt«nd bruit ^ les nuées
derunt nubes. ^"* ''•^"^" ^^« »«»« <•
Etenimeagittfle tua)
transennt : * vox to-
nitrui tai in rotâ.
IthixerUnt cortisca-
pou van tables.
Vos flèches passaient
avec vtte'sse : Ton en-
tendait la voix de votre
tonnerre qui brisait les
roues [des chariots].
Vos éclairs ont éblooi
tîones taoe orbt terrœ : toute la terre -.elle en
*cowttiotac«t,etcon- a ^té émue, et elle •
tremuit terra. tremblé.
In mari via tua^ et Vous vous êtes fôit
9emitae tuae in aquis. un chemin dans la mer)
intiltis ? * et vestigia ^t des^jentiers à travers
la maise des eaux : et
nul n*a pu reconnaître
la trace de vos pas.
Vous y avez fait pas»
ser votre peuple corn-
tua noti cognoscen-
tur.
DedoTtistî sicut oves
populum taum, * in . , ,
miinii Miwfli et Aaron "*® "" troupeau de bre-
manuMoysieiAaron. ^j^^ ^^^^ j^ ^^^j^.j^
. „ de Moïse et d* Aaron.
Ant. In dieitrrbula- AnU Au îour d*? moa
tionis mese^ Deum affli ration, j*ai recherché
exquïsivi nianibus Je Seigneur, en élevant
^yyçjg mes mains vers lui.
T. Exurge^ Demi- y. Levez-vousi Sel*
^near ; «• Et juges m-K ne ; r. Et judica cau-
caiife.
sam iiieam.
On ait Pàler Nottcr, Ac. i»ët foi«.
Delà première £pUre De Epistolft prima-
de rApôtre Saint Faui ^eati Pa*ili Aposto^
Il ad Connthios.
cap.ll.
Vfl. Leçon.
aui Corinthiens.
VOfCI unavertigse-
mentquej'ai à voii»
I donner; ne pouvant
TOUS louer de ce que
V9U8V0118 conduises de
telle sorte dans vos as»
Itemblées, qu'elles vous
nuisent plutôt que de
vous servir : Preiniére-
jinent, j^apprens que
ique vous vous as-
hemblez dans FËglise,
[il^ a des divisions par-
Imi vous ; et je le crois
len partie : car il faut
hu'ii y ait même des
Ihérésies, aiin que Ton
Icoanaisse ceux d*entre
jvous, qui sont fermes
Napsiafoi. Lors donc
hue vous vous assenn
Iblez comme vous faites,
|cen>8t plus manger fa
iGêne dur Seigneur. Car
Ichacun y iaàtge le sou-
|per qu'il y apporte, sans
litèndre personne : Et
HOC aatèm pr»»-
cipîo^ non lau-
dans quèénon in mc-
lius, sed in deterius
convenitis : Pnmtifn
quidem^ convenienti-
bus vobis in Ecclesi-
ain^ audio scissuraa
6996 îater vos^ et ex
parte credo : nam
oporiet et hœreses es-
se; ut qui probati
sunt^ manifesti fiant
in vobis. Conveni-
entibus ergo vobi» in
unum^ jam non est
Dominicain cœr^^n
manducare. Un^
quisque enim suam
ccÊtiam prsBsumit ad
manducandum ; et
aliiis quidem éstirit^
alios àùtemebriiïi ett-
.y
mi •
IS06> LE JEUDI SAINTj
Numquid domos non aiiiHi les uns nVmt rien
h8^«tis admanducan- à manger, jxndant que
du et bibenduin? \^ »^^rf« ^*^"* ^esex.
->. * j' i ' 1-*^: ces. I\ avez- vous na^
aiit iiicclcsiam Dei „,^„ ««jo^.,. . '
vos maisons pour y
conteniniti8, et cou-, boire et pour y manger'
funditis eos qui non Ou mépriaez-vous fii
habent ? Quid dicam glise de Oieu ; et vo»b
vobis ? Laudo tos? lez-\ou8 faire rougir
In hoc non laudo. ??"'' ^"»/«"* V»^"'
Ei^iie voua dirai-ie ? nue
ram quasiagnus ]^ ^^,^^ i^^,^ ^ -j^^^^JJ
innocens: ductus cela je ne vous loue
sunn ad immolandum^ point,
et ncHciebam. Con- R. J'étais comme un
siliuiu fecerunt inimi- innocent agneau, j'ai
ei mei adversùm me, ^^ mené pour Ôtreim-
flirpntps- * Vpnitp .^* comme ri j'eusse
(iicenles . venue, ^ .^ [leurs desseins]
mittamus lignum in Mes enSemis ont cm-
panemcyus; et era- pire contre moi, en di.
damus eum de terra sant :* Venez, mettons
viventium. v. Oinnes du bois dans son pain?
iniinici mei adversùm fa»s«ns le disparaître de
•i I 4 I 'a terre des vivans v.
me coftitabant mala t^,.» ^^„ «„„ ": %
.. . o . . lous mes ennemis ior«
mihi: verhum ini- maient contre moi de
quum iuandaverunt mauvais desseins: ils
adversùm me, dicen- ont pris cor^tre moi une
tes :* Venite, &c. Je- résolution injuste, en
re97i.il. disant;* Venez, &c.
VIII. Leçoic.
GOenimaccepi /^AR c'est du Sei-
à Domino, quod ^ V> gneur même que
ettradidi vobis; quo- J'»' appris ce que je
«.* rv • T VOUS ai aussi enseigne;
wam Dominus Jésus, ^^^ k Seigneur jl.«s;
E
A TENEBRES. 307
la nuit môme qu'il fut in quâ noctetradeba-
iivré, prit du pain, et jy^^ accepit panem,
1 f rompit, et dit [a .. ^ . ,. 9 *
se^disciples]; Prenez, et ff^ ^^ ^ixit; Ac-
mangez; ceci est mon cipitc, et mandu-
corps, qui sera livre cate ; Hoc vsi cor-
pour vous : faites ceci pus meum quod pr©
en mémoire de moi. De yj^bjg (radetur : hoc
même après avoir 80U- ^^^^^ j„ ^ ^^^^^_
né, fn prit] Je calice, . ^^
in disant: Ce calice est «nemorationem. SitTîi-
la nouvelle alliance par liter et calicein, post-
I mon sang : faites ceci quamcœimvit,dicens:
en mémoire de moi, Hic calix novum tes-
[outes les fois que vous tamentum est in mea
Ile boirez. Car toutes .^riffuine : hoc tacite
lois que vous man- ^. ...
Iirerez ce pain, et aue quotiescunique bibe-^
vous boirez ce calice, tis^ in meam comine-
T0U8 annoncerez la mort moratione'n. Quoties-
du Seigneur jusqu'à ce cumque <:nim mandu-
Iqu'il vienne. cabitis panem hunc^
et calicem bibetis ;
mortem Domini an-
nuntiabitis^ donec ye«
niât.
R. Unâ harâ non
potuistis vigilape me-
;;;. '""^^"V'"7""î cum, qui exhortaba-
ortiez 1 un 1 autre h * . .' ^ . , ^
îourir pour moi ?* ™»n> ^^^ P^^ ™^ '
uoi! ne voyez-vous VelJudamnon vide-
8 Judas qui ne dort lis, quonodô non
int, mais qui se hâté dormit,! sed festiiiat
me livrer entre les tradere me Judœis ?
ams des Juifs ?v. Le. „ q^j^ dormitis;?
B. Vous n^avez pu
Iveiller une heure avec
loi, vous qui vous ex-
V.
i'!l
208 LE JEUDI SAlNTj
Surgite^ et orate^ ne vei-vous, et priei, afin
fntmi» in tentatio- q"evoufn»entrieE point
ne». • VclJudBm, SJ"^ jg,;;;»--. Quoi!
etc.
IX. Lbçow.
r'AQUE quicuin- ^n'est pourquoi qui-
que manducave- V^ conque mangera «
rit panem hune, vel P**"» ^î* ^^^ fe calice
biberitcalicerr Domi- ÎL" .^JJ^T;. '"^'^"Î-
. . .. s .. ment, liera coupable ide
niindiçne, reus erit la profenadon] du corpi
corporis et sanguinis ei du «ang du Seigneur.
Domini Pi obéi au- Que l'homme donc s ^
t^m Beîpsum homo ; pi'ouve soi-même ; et
et sic de pane illo qu'enfuiie il inangede
edat,etde calice bi- Z^'^l^^r' ^'^'
, ^ r\ • calice; car quiconqueei
bat. Qui en»fn naan- .^ange, et en boit ip.|
ducatetbibit indigne^ dignement, mange d
judicium sibi nandu- boit sa propre condaa»
cat et bibit, noodiju- nation, neikisaBt patli
diaans corpus I>omi- ^iscernement [qu'il
ni. Ideô intcr vosmul- ^^'0 ^"/W ^"^^^
A- • n • .' V. •! gneur. JJe-la Vient OU ill
ti infirnuetirobetileR; J ^ parmi vous beau-
et dormiunt multi, eoup de malades et d'inf
Quôd si nosmctipsos firroeD, et qu'il yen il
diiudic&retptts non u- niême beaucoup qui]
tique iudicaremur. »«»"^nt- QuegiiwB
Duo. juicampr au- :re..-ird:ut;:
lem, a Domino cor- ^e serions pas jugé
^ipimur ; ut non cum Mats lorsque nou» m\
hoc mundo damne- mes. jug^ de la sort^
mur. Itaqne^ fratres c'est ie Seigneur qn
mei, cùm conrenitis ^*®"» «^^*»« î **»** ^
ad mauducanduto, in- T"" T '*'^''? '^ nJ
»u uiciu«Auv»iiMu«M^ ëamnés avec le mond
0$ fipif k
•'«'. Seigneur,
^nnu fidèle du
^"^sesjettriof
jugemens qt
•mes feront de
wqite.
A LAUDES. 209
C'est pourquoi, mes vicem expeciatc. Si
frères, lorgqiie vous qujg ciurit, domî
V0U8 assemWei pour ^anducet ; ut non iii
r"^'^.'- rùfrer^'si j^^i^i""^ conveniatis.
les uni les autre», oi «{^ ' ^
quelqu'un estpreeséde ^«lera autem, cuin
Langer, qu'il mange veuero^ disponam. »
clieziui; afin que vous ^
lae fous asseroblies pas
là Totre condamnation,
fe régulerai 1m autres
(hoseiP, lorsqueje serai
renut -
1. Les Anciens du r. Seniores popu-
wple tinrent conseil liconsilium tecerunt,
««b!e,* Pour pren- ♦ ^^ j^^^ ^oje te-
adroitement Jésus. . . . i _.
.lefiire mouiir. lu «frent, etoccidereoU
ioreot à cet effet, ar- Cum gludns et fuiU^
lii é'ép^s et debA- bus exieruat tanv*
|oni, comme 8*il e&t été quam ad latrooem, ^^
10 foleur. Y. Les Prin^ Collegeranit F<Mili&.
«des Prêtres et es ^^^ ^^ Pharia» œa-
wiBiens s^assMlbiè- «i* a ttx f _
!»,• Pour prendre» a'""J> ^ ^*""*
Cl€« jSM,M* )0tl«
0s rry^M Ir a. Seni^ret, fre. /utf^fânr»
A LAUDES.
i*»*. Seigneur, soj»» Jnt, Justififcerisjh
"lOBnu fidèle dan» vo» DomincJ in sermoni-
î'1!!»'"''"*"''''!" btts. tuis; et vincai.
» juiremens que les > . ,. .
ïmes feront dévoue CÙmjudicari?.
nduitç, '
1
310
l'!/'l
!^;;!|
LE JEUDI SAINT^
PsEAUME 50.
Dav.id pfeure ûmirement son crime gu'ii a toujoun devant In 1
yeux. Il prie Dieu de l'en purifier de pim tn plu». ; de lui d^n, \
ner son saint F.aprir^ ei un caur nouveau» Le sacrifice m 1
Ditv demande est un caur contrit et humilié.
mMl s E R E R E
Jt^ meîj Deus^ *
secumdùm magnam
misericordiam tuasn
Et secumdùm mul-
titudinem miseratio-
num tuarum/ * deie
iniquitatem meanv.
Ampliùs lava me
ab iniquitate meâ, *
et à peccato meo mun-
da me.
Quoniam iniquita-
tem meam eço co,-
gnosco ; * et pecca-
tum meum contra me
est semper.
Tibi 8ôH peccavi^
et mal;] m coram te fe-
ci ; * \it justificeris
in sermonibustui^â, et
vincas cum judicaris,
Ekcè enim m ini-
quitatibus conceptus
aum ; * et in peccatis
concepit me mater
»iea
Eccc cnim verita-
A
YEZ pitié de moi,
j^Jk. Tmo»; Dieu,seloft|
la grandeur de votre mi. f
séricorde : '
Et effacez mon ioiJ
quité ; selon H muhiJ
tude de vos bontés.
Lavez-moi depîusea
plus de mon iniquité;
et purifiez-moi do m^
pe'ché*
Car je reconnais raoïrl
crime : et mon pécMj
m^est toujours présent.
C*est contre yontl
seul que j*ai péché ; j'ai|
commis le mal en votre
présence : [pardonnez-l
moi] afin que vouJ
sovez reconnu fidèiel
dans vos promesses, ctj
irréprochable dans vos|
juçemens.
1 Vous savez q"e)j'ai|
été formé dans I iniqui-
té j etq!iema mère m'a
conçu dans le péché.
M^is V0U3 avez mi
Rendez^tmoi
(e votre assîstau
A LAUDES. 211
[la vérité: vous ça 'avez tem dilexisti : * ia-
çnseigné au fond de certa et occulta sapi-
mon cœur la véritable entiîe tuœ manifestas^
Uagesse inconuue a tant . ...
[d'autres.
Vous m'arroserez Asperges me hys-«
lavec l'hjssope, et je gopo, et mundabor : *
gérai purifié; vous me j^^^^jj^ et isupet
laverez, et le devien- . j iV u
draiplùs blinc que la mvem dealbabor.
[neige.
Vous me ferez en-
Itendre une parole de
Iconsolation et de joie :
ti ma chair humiliée humiliata.
Auditu* meo dabi»
gaudium et lœtitiam ;
* et exuitabunt ossa
tressaillera d'allégresse.
Détournez la vue de
mm mes péchés ; et
effacez toutes mes ini«
luités.
Mon
en moi
Dieu, créez
un cœur pur :
A verte facîem tu-
am à peccatis meis ;*
et omnes iniquitates.
meas dele.
Cor mumdum créa»
in me, Deus; ♦ et
it renouvelez dans mon spiritum rectum in-
ime l'esprit dedroituren^jva iu visceribua
QUI me conduisait ^-^
utrefois]. . ™^*^-
Ne me rejetiez point Ne projicias me à.
le votre présence ; et facie tua ; * et Spiri-
«retirez pas de moi tum sanctuiu tuum ne
otre Esprit Saint. auferasame.
Rendez.moi la joie Redde mihi lœtîti-
le votre assistance sa- ^^ galutaris tui ; et
itaire ; et soutenez- ... • • r
oi dais le bien par y""*" prmcipalicon-.
e force particulière. "TWi^ *^C» ,
J'enseignerai vos Docebo iniquo» vi>
'If»»
l''"r<i
SI9 lE JEUDI UlNTj
as tuas : * et impii ad voies aux méchang : et
te convertentur. les impies se converti.
ront à vou8«
Libéra me de san- 0 ^[^ ^ Dieu di
guiuibus, Deus, De- "»0? .««««^ déchargez.
u i!f 1^ * répandu î et ma lanpi
exultabit lingua mea publiera votre justk
justitiam tuam.
Domine^ labia mea Seigneur, ouvret
aperies;*etosineum J"®» lèvres 2 et tut
annuntiaWt laudem f^^*"® annoncera m
tuam. ^^"''"«••*-
Quoniani si Toluia^ Si vous eussiez vouli
ses sacrificium, dedis^ "" sacrifice Je n'auraii
cj^MM ..4.:^..«. . « li^i^ pas manqué de voui
caiistis non délecta- holocaustes ne von
bertii. seront pas agréables.
Sacrificium Dteo, I> sacrifice q^^ue Diwi
Éfnrkwcoatrtbulatttsr demande» e'èst un m<'
♦cor conttltum et prit pénétré de douleun
Humiliatum, Deus, "**"> T^ ^®"' ''"
.on despicier. e^^ura^rr^^^^
Bénigne fac Domi- Bar ua effet de votri
Ee, iiL bbnâ voluntate ^onH^ répandez^ Sek
tuâ Sion ; ♦ Ht œdifi- «"«"''' ^? bénédiction»
centuîmuri Jerusa- •* vo» S^-^^f «»•• S«oni
^^*^ Jérusalem soient bâtis.
Tune acceptabis Vous agréerez aloi
aacrifiicitini justitiœ^ 1« sacrifice d*expiatit)n,|
obiationes et bolo- 1«» offrande» et les hc
causta: ♦ tuncimpo- '««»"8«^8 • ^ alors on
14 \ charerera votre autelde'
neftt super altere tu- ^ç,jS^^
amvitulos.
)e la vanité de la vL
A LAUDES. 213
Ânt. Seia^nenr, soyez Ant. Justificeris/
recoiiDu fidèle dana vos Domineiin sermoni-
ïromesses, et triom- y^us tuis, et vincas
jhezdesjugemens que îndicaria
les hommes feront de ^""™ juaicans.
^otre conduite. ,
Ant. Le Seigneur a ^nt. Domii^usjtam*
>té mené à la mort quam ovis a4^ victi-
comme une brebis mam ductus est 1 et
ju'on va immoler ; et ^^^ aperuit os suum.
il n a pas ouvert la '^
mche.
PSEAUME 89.
^elaraniUde laviede Phomme, Dieu eonsôle we» §ertfi^
leurs à proportion de* maux quUts eni toi^erl»,
lEIGNEUR, vous T^OMINE, refu-
avez été notre re- J[^ gium fectus es
i^, dans la suite de ^^^is, ♦ à ffeneratio-
î lous les teins. • ° , •
ne in generalionem.
Arant que les mon* Priusquàm montes
U$ne» fussent créées^ fièrent, aut formare-
\i que vous eussiez ^^^ ^^^^^ g^ o^bis ; ♦
rme la terre et le ;» «.««„i^ ^* «««„^ :,.
.onde, vous êtes Dieu ^ ^®^*'^^' f usquem
^e toute éternité, et sœculum, tu es Deus.
HW toute réternité. Ne avertas homi-
Ne faites pas rentrer nem in humilitàtem^'*
[homme dans le néant, et dixisti : Converti-
ous qui avez dit :Con^ minj^ filii hominum,
rertiBsez-vous, enuins
pej hommes.
Car mille ans, à Quoniam mtUean-^
Nre égard, sont corn- «i antè oculos tuos, ♦
WuT "*"' tamquam aies hester-
na, quœ prseteriit;
£t comme [la durée Et «ustodia in Àoc«
i
m
êI4 LE JEUDI
te, * quœ pro nihilo
habcntur: eoruman-
Tii erunt.
Manè sicut hèrba
transeatj manè flore-
at^ et transeat : * ves-
perè décidât^ indurel^
et arescat.
Quia defecimus in
ira luâ ; et in furore
tuo turbati sumus.
Posuisti iniquitates
nostras in conspectu
tuo : ssBCulum nos-
trum in illuminatione
vu I tus tui.
Quoniam omnes
dies nostri defece-
ï*unt 5 * et in ire tua
defecimus,
Anni nostri sicut ara-
nea meditabuiîtur : *
dies annorum nosti'o-
rum in ipsis septua-
ginta anni.
Si autem in poten-
tatibusoctogintaanni;
* et amplius eorum,
labor et dolor. :
SAïNT,
d'une] des veilles de la
nuit qui ne sont comp^
tées pour rien : leurs
années passeront de
même.
li^homme se fane au
matin comme Therbe
qui fleurit au point du
jour, et passe aussi-tôt:
qui tpmne au soir, s'en-
durcit et !?e dessèche.
Votre colAre nous al
consumés; et votre in*
di^nation nous a rem*
plis de frayeur.
Vous avei mis nos
péchés devant vosyeHXi]
vos regard» ont péné»
tré dans toute la suite]
de notre vie.
C'est potîr cf?îa que
tous nos jours durent!
si peu : et que votrej
colère nous enlève si
promptement de ce]
monde.
Nos années sontsen
blables à la toile d araij
gi)ée : le cours ordij
naire de notre vie esr
de soixante-dix ans.
Les plus robuste
vont jusqu'à quatre
vingts ans ; et ce qi
est au-detci se pass|
dans la peine et dans î
douleur.
À tÀUDfiS.
215
s de k
corap*
; leurs
mt de
fane au
l'herbe
oint du
issi-tôt :
)ir, s'en-
ssèche.
) nous a I
votre in-
j a rem*
mis nosl
vosyeuxij
,nt péné*
I la suite!
EtVestpar un effet Quoniam superve-
|<ie votre tendresse pa- ^jt mansuetudo ; ♦ et
temelle que vous nous corripieniur.
— \u^ ^ vous avant ^ .
Qiiis novit potesta-
temirfB tuœ. * etprae
timoré tuo, iram tuam
dinumerare?
lAppellez a
ce tcms-là.
Qui conrtatt la cran-
lileur de votre colère ;
Bl qui peut dàus le sai-
sissement où il est)
îomprendre corabien
slleest redoubtable ?
Faites-nous connaître Dexteram tuam sic
otre puissance ; et ap- notain fac ; * et era-
reaez-nous la vraie ^ijtos corde in ?api-
gesse du cœur- ^„^j^^
Tournez- vous vers Con verte re, Do-
ous,Seifljneur; jusqu'à mine; usquequô ? *
uand nous abandon- ^.^ deprecabilis este
erez-vous ? Laissez ^ ^^^.^^^ ^^^^
ous toucher a la prière *
irs durent!
lue votre!
enlève
de cei
sont se
)ile (i arai
►urs ordi-
hc vie ei
lix ans.
robusti
quatn
le vos servi te urs%
Nous avons été dès
matin comblés [des
Fets] de votre misé ri-
irde; nous avons été
m
Kte
|nt que notre vie.
iNous nous sommes
Repleti sumus ma-
ne misericordiâ tuai;
* et exultavimus, de-
ranégreslëj et lectatisumus omnibus
joie durera au- diebus nostris.
Lxtati sumus pro
JOUIS a proportion diebus quibus nos bu-
teras que vous nou8 ^iiiag^j . « ^^^5g i.
'z atiii'*'"^ '^' 'Iac . ... . '
rez
uges,
ei des
nées que nos maux
t duré.
|et ce »l'Wjette2 les yeux sur
s6 P*^^» serviteurs et sur
etdausijg ouvrages, et gou-
mei Ic^s enfans.
bus vidimus mala.
Respice in lérvos
tuos^ et in opéra tua.*
* et dirige Hlios ۥ-
rum.
■ 1"' ^ Ai-^^
Pi *n
lA
âl6 tE JBUI>I SAtNt^
\,s,Et8il8plendor Do- Que la clarté du
.mini Dei nostri super Seiarneur noire Diey
nos: etopemnjanu- Si^'I^;:^-
// um nostrarum dirige nos mains; eiUuim
fiuper nos ; • et opus nos travaux.
manuum nostrarum
r , Tx • là ^'''' ^® Seigneur a
AnL Doniinuaftam- ^xé mené à la mort
quamovisadvictimam comme une htm
ductus est ; et non qu'on va immoler ; et
aperuit os Buum* j) »'» P»» ouvert kl
^•rt. Corttritum e8tP**»y'i«-
_ . ». Ant. Mon cœur 1 1
cor meum m medio ^^.j^^ ^„ ^^jj^^ j^
meîf contremuerunt corps: tous mes os on
omnia ossa mea. été ébranlés. Jere.^.
PSBAUMR 62.
DëpU §e eomiole iann êê» itxil, en lùuûnt Dieu, «i ni
prient de le têutenir. Ce»t en tain que ie» hcmmet c}ur\
ckeni i nouêperéret »i Dieu eêt avec noui,
^EUS^Deusme- 1\^on Seigneur oia
us, * ad te de -Wl Dieu, je voo
îuce vis: ilo. cherche dès le point <
. . , . jour.
Sitivit in te anima Mon âme sent pog
mea: ♦ quàm multi- vous une soif ardente]
pliciter tibi caro mea? combien ma chair é
* même soupire-t-el
■ . - ^ après vous I
In terra déserta, et Au milieu d'une ter
inviâ, etinaquosâ; ^ déserte, sans route
«ic in sancto apparu i «ans eau, je me so
tibi, ut viderem virtu- présenté devant m
tem tuam^ et gloriam ^^"7^ ^*^"'.,/!.
. . sanctuaire, pour co|
**^'™™* ' lempler votre puissan
et votre g^loire.
Sic benedicam te in
vitâ meâ : • et in no-
mine tuo levabo ma-
tins meas.
Que mon âme soît
linondée de délices, com-
le si elle éuU rassasiée
A LAUDES. 217
Parée que votre mi- Quoniam melier est
Igéricorde est préférable misericordia tua 8U-
à toutes les félicités de ^ ^-^^ * j^j^j^ ^^^
h '*' %"'" nZZr' laudabunt te
Iblieront vos louantes.
Je vous bénirai ainsi
tant que je vivrai: et
élèverai mes mains
)ur invoquer votre
lom.
Sicut adipe et pin-
çuedine repleatur
, , , anima mea : ♦ et la-
ies nets les ihus ex- ... . . ,
luis: et ma bouche b"» exultatioiu» lau-
1 louera avec des dabit os nicttoa.
transports de joie.
Si étant sur mon iJt Si mcmor fui tui
ke me suis souvenu <^^ gyp^r gtratum meura,
^ou6, j'élèverai au^i -^ „^atutinis médita-
ion cœur vers vous des , . . u, • .- •
bor m te ; * quia iuis-
tiadjutor meus.
Et iu velamento
alarum tuarum exulta-
Iboh âme s'est attachée ^^ . adhœsit anima
Witefjent à vous : et ^^^^ ^ ^^ . « ^^
rotre droite m a sou- '^.^ , ^
g„„ suscepit dextera tua.
c'esten vain que mes Ipsi verô in vauum
ennemis ont cherché à quœsieruut animam
leprendre; ils descen- meam ; introibunt
ront au plus profond in inferiora terr» ; *
le la terre: ilfe. seront tradentur in nianus
iBatm ; parce que
mus m'avez secouru.
£t je me réjouârsi à
lombre de vos ailes :
fivrés à l'épée et de-
viendront la proie des
Irenards.
Mais le Roi trouvera
joie en Dieu : t#us
gladiij partes vulpium
erunt.
Rex verô laetabitur
M
^18 IF JEUDI SAlNT^
in Deo ; laudabun- ceux qui jurent par lui,
turomnes qui jurant seront loués ; parce
in eo; «quia obs- q« »1 a fermé la bouche
tructum est Js lo,uen^ tron^^^^^ '"""^'^
tium iniqua.
PsEAUIilE 66»
BaviJ prie t>ieu de tt faite connaître k ton
prédit tétendue àt i*Egtiii par toute le
toute latmt, H
monde.
QUE Dieu ait pitié
de nous, et qu'il
DEUS roiserea-
tur nostri, et ^. , . , .
benedicat nobis : ♦ «oits bénisse : qu'.l fas.
•n • M. u «e luire sur BOUS fia lu*
lUuminet vultum su- mi^redel son vLge;
um super nos, et nu- ^t qu'il nous fesse misé-
^ereatur nostrl ; ricorde ;
Ut cognoscamus in Afin que nous con.
terra viam tuam : ♦
in omnibus gentibus
salutare tuum.
Confiteantur tibi
naissions vos voies et
votre conduite sur la
terre^ et le salut que]
vous avez envojé âtou'
tes les nations.
O Dieu, quelespeu'i
pies vous louent ; quel
populi, Deus ; ♦ con- ^ , , .
Ite^ntur tibi po- îrdel?hfZ,ï.™
pull omnes. Q^g içg nations soien
Laetentur et exul- dans la joie et très
tent ffentes; ♦ quo- «aillent d'allégreise
niamjudicas populos r-'-^^ïi:^^!?
in aequitate, et gentes ^^^/^^^ ^^^ ^^us êtesl
in terra dirigis. guide de toutes lesnaj
tions sur la terre. 1
Confiteantur tibi O Dieu que les peu]
populi, Deus; con- P'es vous louent ; qu
Itantur.ibipopuUi^-,iVhS'5e"
4 LAUDES. 2\9 .
terre a donné son fruit, omnes : * terra de-
dit fructum suuin.
Que Dieu nous bé- Beiiedicat nos De-
Disse, que le Seigneur ^g j^^^g noster, bc-
notre D|eu nous co^b^ ^^. ^^^ ^^^^ ^
de 868 bénédictions » et /C^
qu»il soit craint jusqu'- et metuant eum om- //-^
aux extrémités de la nés fines terrœ.
terre. ^
Ant, Mon cœur s'est Ant. Contritum estj
brisé au milieu de mon cor meum in medio
corps; tous mes os ont ^^g^^ contremuerunt
été ébranlés. ^^^^^ ^^^^ ^^^
Ant. Vous nous a- il n^ Exhortât us es /
vez exhortés, Seigneur^ in virtute tuâ, et in
à mettre notre confian- refectione sanctâ tua,
ce en vous et dans votre Do^jne.
banquet sacré.
Cantiques de Moyse. JËxod, 15. 1.
Ct Cantique composé par Moyte, et chanté par U» en/ans
iltrail auiortif de la mit rouge , est un acte de reconnaissan-
u et ta grâce que Diiujt à ce peuple, en le sauvant de la/»-
reur de Pharaon,
CHANTONS un
cantique au Sei-
gneur) parce /qu'il a
nit éclater sa puissan-
ce: il a renversé dans
la mer le cheval et le
j cavalier.
LeSeig^nenr est ma
I force, etle sujet de mes
louanges : parce qu'il
est devenu mon Saii-
Iveur.
CHtlui quiest mon
|Dieu, et je publierai sa
CANTEMUS
Domino ; glo-
riosè enimmagnifica-
tus est: ♦ equum et
ascensorem dejecit in
mare.
Portitudô mea, et
laus ' mea Dominus :
et factus est mihi in
salutem.
Iste Deus meus^ et
h 2
h
. ; ,t -
(ni
11
I
km
!i20 LE JÊÛtti '9k\ST,
florificabo etim : ♦ pïoire j il etit hs Dieu
>eu8 J^fttns mèi, eit <le mon père, et je re»
exaltabo eum. ^®^®**** «» gran^«ur.
DominU& quasi viir ^® Seijjtieura paru
puffiiator; Omnipo- comme un guerrier, wn
teriÉ, ttorten ^jus : * ,^„^ . j, ^ P
currus Pftaraônis> et dans Ja mèr les cha-
exercitum cjus proje* rioU de Pharaon el
cit iïi.iD^fé. toute son armée.
Ëlecti ptincifèà ejiiS I^e«* pïtis illustres de
sdbrtel^fel sùtit \tï maf ; »®1 ^^?'^^ «"^ ^»é
rubro: * abysii ope^ rou^r^ip» f^ t'
^ * a.^L. "^ 1 roug^e, les abvmes les
i^uerunt éttfe ; descen- ont engloutis, ils sont
deruntil^ ()ronltidUm^ descendus, comme une
qUàSi làpi^. pierre,au fond des eaux.
Dextera tua, Do- V^«<«*^ droite, Sei-
mine^ magnifieata est S:"e"r,a signalé sa force
;« «U^^u.i^;.,^ . ^«*^ invincible; votre droite
m tortituaine ; dex- e^:«..„..„ jT-ii'
* ^ X c- f^ ^» oeigneur, a défait leii.
tefa tuU, Doiftltie, per- ,ien,i ; et par la gran-
cusfeit iniinicum : * et deur de votre puissance
in multitudine gloriae et de votre gloire, vobs
tuœ deposuisti advcr- avez terrassé vosadvef-
sarios tuofi. sajres*
Misisti iram tuam3 ^^î" ^!f ^T 11
, .^ .' eux le feu de votre co-
quœ devoravit eos si- j^re qui les a dévorés
eut stipUlam; et m comme une paille ; etau
spiritufuroris tuicon- souMe de votre fureur
gregatœ sunt aquœ. 1^ eaux se sont ameii'
Stetituhdalieris:* celées.
lîongrcgatfB sunt .^' ^^^V^^IATo;;
, ^ , F* ,. . res auspejdusjet selsont
abyssi in mcdio mari. ^i^X «^ ^^^^^ jeuï
moulagnea au milieii
0ixit inimicus: lawr,
^ennenii jjL dit : J«l
Im poursuii
atteiodrai : j
rai les dépoii
itouvirai «ur
vengeance.
Je tirerai
du faiirreau
nain les ex ter
Mais vous {
ûéf et la mer
gloiitis; ils SOI
au fond des ea
ne une masse c
Qui d'entré
est semblable
Seigneur qui es
bleàvous, Diei
fique en sainte
terrible, et di
toute louanfl^<^,
les œuvres sont
de merveilles ?
Fous avez él
(re niain, et la
a engloutis ; da|
miséricorde, v<
^oulu être voi.
le guide de votl
plp, que vous af
[livré de la servi
Vous l'avez
par votre puissa
m-àM lieu «ai
ps ave? cboil
l^otre demeure.
^es peuples
'«'•'•e en Tapi
«ont levés
M)uvirai iUK* eux ma
vens^eance. ^
Je tirerai mon épée
du fourreau ; et ma
main les exterminera.
Mais vous ave^ souf-
flé, et la mer les a en-
1m pottMuivrai, je les Perseqiiar, rt com-
altfiiodrai : je partage- prehendam : ♦ divi-
rai les dépouille., j as- ja m spolia, implebi-
tur anixna mca.
Evagindbo gla^ium
meum : * interficiet
C09 manus mea.
Fia vit spiritus tuus,
et operuit eos mare :
gloutis; ils sont tombés ♦gubmersi sunt quasi
au fond des eaux, corn- „i.,^u..«» ;« ,»\..;-
me une niasse de plomb. pl"mbum m aquis
Qui d*éntre les forts vehemeiitibus.
est semblable à vous ? Quis similis tu! in
Seij(neurqui est sembla- fortibus^ i )oinine? quis
bleàvous, Dieumaçni- similis tuî, * magni-
fique en sainteté, Dieu ficus in sanctitate, 1er-
les œuvres sont autant "«^ laciens mirabiliaf
de merveilles ?
Vous avez étendu vo- Ëxtendisti inanum
tre main, et la terre les tuam, etdevoravit eos
a engloutis ; dans votre t^^ra ; * duX fuisti, in
mUéricorde, vous avez . • j-^ * a
voulu être Vous-même «^if ncorijiâ tuâ, pô-
le guide de votre peu- P"lo q»em redemisti.
pie, que vous ave?, dé-
livré de la servitude.
Vous l'avez conduit Et portasti eum în
par votre puissance, jus- fortitudine tua, ♦ axi
jQuau lieu saint que u u-* i i
Vous avez choisi pour habitaculum sanctum
votre demeure. tuum.
Les peuples de cf tte Ascenderuntpopu-
erre en Tapprenani, li^ et irati sunt: *do-
e sont levés contre t q
! •' J
i
222 LE JEUDI
lores obtinuerunt ha-
bitatores Philistiini.
Tune condirbftti
fiunt pi'incipeH Eiioin;
robubtos Moab obti-
imit tremor : * obri-
^ucrunt omncs hubi-
latores Chanaan.
Irruat super eos for-
mido et pavor,. * in
roagnitudine brachii
lui.
Fiant immobiles
quasi lapis^ donec per-
transeat pop u lus tu-
us^ Domine; * douce
perlrauseat populus
t4ius iste, quexn pos-
sedisti.
In^roduces ebs^ et
planta bi» in monte
naereditatis tuae : *
firmissimo habitaculo
tuo, quod operatus es.
Domine:
Sanctuarium tuum.
Domine, quod fîrma-
verunt manustuae: *
Dominus regnabit in
seternum, et ultra
Ingressus estenim
eques Pharao cum
noiiH Hvec inrli|^nation,
et les PhiiistiiiB ont été
Baiflis de douleur
Les Princei de l'Idu-
mée ont été troublés;
les CJIief» des Moubites
ont élo «saisis de crainte:
tous lek) peiiplesde Cha-
naan ont éiH abattus et
découragés.
Fuites tomber gur
eux la terreur et l'épou*
vante, par la puissance
de votre bras.
Qn*i1sdeviennentim>
mobiles comme une
pierre, pendant que
votre peuple Seigneur,
ce peuple que vous vous
êtes acquis, passera la
mer.
Vous l'introduirez et
rétablirez sur la mon-
tagne de votre héritage;
dans cette demeure tixe
et permanente que vous
construirez vous-mêue
Seigneur ;
Dans le sanctuaire
que vos mains, Sei
gneur affermiront: le|
Seigneur régnera éter-
nellement et ao-de \ï
de tous les siècles.
Car Pharaon est en-
tré dans la mer avec ses|
chariots et ses cava<
A LAUDES. S23
liers; et le Seigneur a curribus et equitibiia
fiiit retourner • ir eux ejus in mare ; * et re-
ies eaux de la mer. j^j^j^ super cos Do-
roinus aquas maris.
Mais les enfkns d'Is- Pilii autem Israël
rftcl Tont traversée à ambulavcrunt pir sic-
/
o
pied sec.
cum ; • in inedioeJMs.
Ant. Il a été offert,
parce qu'il Ta voulu ;
et il a poi*té sur lui nos
péchés.
Jnt. VoMf» nous a- ^n^ Exhortatus es/
vcz exhortés, Seigneur, in virtute tua, et in
à nous confier en votre refectione sanctâ tuâ^
puissance, et dans votre Poiuiuo.
banquet sacré. _
Anf. Oblaliis est/
quia ipse voiuit ; et
peccata nostra ipse
portavit.
0
FsEAUME 148. ,
le Fropbite, iam U\ 3 P<ieattmet $uivaMS, inviU le» An*^
gtt, Ut hommes, et en générai touieê lu créatures dén% le Cùlt
tur ta H'fre et dam la mer^ à rtndre à Oieu des louange t ton-
tiwueUti.
VO US qui êtes dans TT AUDATE Do-
les Cieux, louez Ma minum de cœ-
^« nî'^"r'^ T^"*^ î»s^* ïaudate eum \n
aa plus haut du Firma- , .
Ment. excelsis.
An^es du Seigneur, Laudate eum om-
louez-ie tous : puis- nes Angeli ejus: *
sance» et armées du laudate eum omnes
Seigneur, bénbsez-^le ^irtutes cius.
toutes. •*
Soleil et lun€, louez Laudate eunfi solet
le Seigneur : étoiles et luna : ♦laudate euiu
lumière, louez-le tou-
pet.
omnes stellse et lumen..
\i
224 LE JECDt «AINT,
Laudate eum cœli deux des Cieux,lott.
cœlorum ; ♦ et aquae f ^-'® î ^^ H"® toutes
omnes quae super cœ- i^ ^^"/ ^V* «^"* «u.
, . I 1 A dessus des airs louent e
los sunt, laudent no- „^„ j^ Seigneur.
men Domini.
Quia ipse dixit, et
facta sunt : ♦ ipse
mandavit^ et creata
sunt.
Statuît ea in œter-
num^ et in Sfieculum durer dans la suite de
sœculi : ♦ preceptum *o"* ^^^ siècles : il leur
posuit, et npn prate- ** f ^«^^* ^" ^^?f » «^
r. . ' ^ r cet ordre ne se uémeo-
Car il a parlé, et tout
a cté fiiit : il a corn*
mandé, et toutes choses
ont été créées.
Il les a établies pour
ir'ibit.
tira point.
Laudate Pominum, Louez le Seigneur,
de terra ;♦ dracones, vous quiètes sur la
et omnes abyssl. J*'^»'®» dragons, et a-
•^ bymes, lauei-le tous.
Igni», grando, nix. Que le feu, la grêle,
glacier, spirittts pro- U neige, et la glace, 1«
iellanim; ♦ quœ fa- ^®"*« impétueux et 1«
dunt ^rbum ejus. orages qu, exécutent»»
Hii « A *^ ordres ;
Montes et omnes Quelesmbntagneset
folles/ ♦ ligna fructi- toutes les collines, les
fera et omnes cedri ; arbres fruitiers et tous
les cèdres;
Bestiœ et universa Que les bêtes iiu*
pecom^ • serpentes vages, et tous les ani-
et volucres pennatœ ; ^^^^ domestiques, le»
Regcs terrœ et om- reptiles, et les oiseauji ;
^ ,. « . . Que les Rois de la
ncspppuli; ♦princi- terre, et tous les peuples,
peset omnes judices jes Prince» et tous les
térrae ; Juges de la terre ;
JuYçnes et virgines^ Que les jeunes hom-
1 LAUDES» 2^
mes et les filles, les scnes cumjunioribus»
vieillards et les enf^ns, laudent nomen Domi-
louent le norp du Sei- ^j . « ^^^^^ exaltatum
gêneur : parce qu il est est nomenciussolius.
le seul dont le nom soit ^ "v"«^»» \j"a ov/i*i*i».
grand et auguste.
Sa gloire est au-des-
sus de la terre et des
cienx même : et il a re-
levé la puissance de 9on
peuple.
Que sa louante soit
Canfessio ejus su-
per cœlum ettcrram;
* et exaltavit cornu
populi 6ui.
^ Hymfittâ omnibus
dans la bouche de tous SancU« ejw : ♦ftliîs
les Saints, des enfans Israël, populo appro-
r«ppro<^er«
PsfeAUMR 149,
lANTATE Do.
mino canticum
CHANTEZ un nou-
veau cantique à la
g;îoire du Sei|^neur :
qu'il «oit loué dans ras-
semblée des Saints.
Qu*Iâraël se réjouis
C
novum : *iau8 ejut
in ecclesriâ Sanctorum.
Laetetur Israël in
eeen son Créatewf : que eo qui fecit eum : * et
les enfans A% Sion se gijj gi^^ exultent in
réjouissent en leur Roi. j^çg^ g^^
Qu^ilsloueotsonnom Xiaudent nomen
per de saints concerts : ^j^, j^ ^horo : ♦ in
qu Ils chantent ses lau- j^^^p^no et psalt^rkl
anges sur les tambours ^ A ^ - *-
et 8ur la harpe; psallant ei :
Parce que le Seigneur Quia beneplacitum
a mis son aflf«ction dafts est Domtno i« populo
IVP''*!' •* ^"'^* «uo: ♦ et exakabit
gionhera et sauvera les . . . .
|<loux et humbles de mansuetos m saluteoi.
|f|:
236 LE JEUDI SAINT^
Exuliabunt Sancti Les Saints tressaille.
ingloriâ: ♦lœtabun- J"ont d'allégresse dans
tur in cubilibus suis. ** f\f^^ > . '!» seront
comblés de joie dans le
lieu de leur repos.
Exaltationes Dei in ^^s auront les lou.
autture eorum ; ♦ et f^S^^ ^^ J>'«» dans
°i !•• ' 'i ' leurs bouches, et deq
gladuancipitesinma- ^p^.^^ deux tianchan!
nibus eorum. dans leurs mains ;
Ad faciendaih vin- Pour tirer vengeance
diclamin nationibus, des nations, ^ pour châ-
♦ increpationesin po- ««^^ et punir lea peuples:
pulis :
Ad alligandos Reges
eorum in competibus^
♦ et nobiles eorum
in manicis ferréis;
^ Ut faciantineisju-
dicium conscriptum : eux les arrêts du fSei
♦ gloria haec est om- gneur] telle est la gloire
nibtts Sanctis ejus. ^"' «!* réservée à tous
"* ses Saints.
PsEAUME 150.
LAUDATE Do-
minum in sanc-
tis ejus : laudateeum
in firmamento virtutis
ejus.
Laudate eum in vir-
tutibus ejus ; * lau-
date eum secunclùm
multitudinem magni-
tudinisejus.
Pour mettre leurs
Rois dans les chaines)
et les plus nobles d'en*
tr'eux dans les fers.
Pour exécuter contre
LOU£Z Dieu dans
son sanctuaire :
louez-le dans le firroa<
ment, où éclate sa puis*
sance.
Louez-le* dans les
merveilles qu^il a lai*
tes : louez -le selon sa|
grandeur infinie.
A liAUDES. 22T
Louez^le au son de Laudate eum in so--
la trompette : louez-le hq tubae : * laudate
sur le psalterion et sur ^^^^ jj, psalterio et
Iaha«"P^- cytharâ.
Louez-le avec les Laudate eum in
tambour» et les voix tympano et choro : ♦
mélodieuses : louez-le laudate eum ia chbr-v
sur le luth et sur Vor- ^jg ^^ organo.
gue, ^ .
Louez-le sur les cym- Laudate eum m
baies harmonieuses, sur cymbalis benesonan--
les cymbales de jubila- ^^^^^ . jaudate eum.
tien et de joie : que . ^a^jg iubilatio^
tout ce qui respire, loue "t J' "'*^"'' ,J ""•»»""
le Seigneur. n»»'- * omnis spintus
laudet Dominum»
Ant. Il a été offert, Ant Oblatus est, I
parce qu'il Ta voulu ; quia ipse yoluit : et
et il a porté sur lui nos peccata nostra ipse
péchés. poriavit.
Om ne dit ni Capitaiite ni Mytr-^,
y. L^homme que j'ai- v, Homo pacis meœ,
mais et en qui j'avais in quo speravi; R. Qui
tant de confiance ; R. edebat panes me08.
Celui qui mangeait de ampliavit adversùm
mon pain, a siffnale '^ i > ^-
contre moi sa perfidie. ^^ supplantationem.
Ant. Le traître leur Ant Tradîtor au-
doima ce signal. Celui tem /dédit eis 9ignum^
à qui je donnerai un djcens : Quem oscu-
ioirU^'VJ' "' "^'"^ latus fuero, ipse est ;
vous cherchez, saisis- . . ^ n/r ^am.
liezJe tenete eum. Matth,
' * 86;
L6
m
M
m
si
I
' 'v
il K^
^li
III
mt
m
m.
333 LE JEUDI lAlNT^
On if tient de bout ptnd^nt le Benciliclut, et on U chani'^
plut ••UmntUenunt çim Urette de l* Office^
Cantique oe Zacharie. Luc, I.
VEgltte a eboiti tsgement^ peur finit sa friiredu point du
jwr, Cf CaniiqiM q%i annonce le lever du Siieilde juttkt \et
gui contient le» louanges de celui que t* Evangile nom me la lut^e
et lejlambeau gui de^vait faire connaître ce Soleil aux hommet,
BENEDICTUS "DENI soit le Sei.
Dominus Deus -O ..f "«»[> *« Die»
Israël ; ♦ quia visita- ^ {««^'^^ * ^1 .f ^"'i»
•a X r «x^ j *• *«t venu visiter son
Vit et fecit redemptio- | i^ „cbe.
Mem piebis suae ; ter ;
Et erextt cornu sa- £t nous a suscité^
lutis nobis^ * m domo «n puissant sauveur
David pueri sui. «^?"» '» maison de Da-
. vid son serviteur.
Selon qu*il Payait
promis par la bouche de
ses saints Prophètes,
qui ont prédit dans tous
les siècles passés,
Qu'il nous délivrerait
de la puissance de ros
ennemis, et de la main
de tous ceux qui nous
haïssent ;
Pour accomplir la
promesse qu'il avait
iaite à nos pères, et nous
faire jouir des- effets de
son alliance sainte,
Selon le serment par
lequel il avait jure à
notre père Abraham,
Ju'il nous donnerait
cette grâce] ;
Sicut locutus est
per 08 sanctorun),*
qui a sœculo sunt^
Prophetaram ejus ;
Salutem ex inimi-
cis Qostris/ et de
tai^nq cMnnium qui
oderiiÀt nos ;
Ad faciendam mi-
sericordiam cum pa-
tribus Tiostris,* et
roemorari testamenti
sui sancti ;
Jusjurandum^ quod
joravit ad Abraham
patrem nostrum^* âa-
tiirum se nobis ;
A 1AUB£S.
28»
Afin qu'étant délivrés Ut fine timoré^ de
delà puissance de nos manu ininn* cor umnos.
ennemis, nouf le ser- ^^^^^ Kberati, ♦ ser-
▼ions sans craint». «îomM.SIIi
Dans la sainteté et la ViamusUli.
justice, nous tenant en lasaactitale^etjas-
ga présenee tiMis les titift coram ipso> ^
jours de notre vie. oimiîbiu dîebuB nos-'
Quant à vous, petit tris,
enjknt, voiis serez an- £. ^ p^^,
5e lé le Prophète du , / aiV • •
Vè8.haut : car vous P^eta Altissiini voca-
marcherez devant le oem : ♦ praBiDli
Seigneur, j^ourlvi pré-
parer la vois,
£t pour donner à
son peuple la connais-
sance du salut qu'il lui
apportera, en 1^ ' ac-
enim ante faciem Do-
mini parare vias ejus.
Ad dandam scîen-
tîani salutis plebi
cordant la rémisbion de «ja». * in remissio-
8C8 péchés. nem peccatorum eo-
Par une grande et rum.
ineffable miséricorde de p^p yiscera miseri-
notre Dieu, par laquelle cordi» Dei nostfi, *
ce Soleil levant nous est . .. ... ..
venu visiter du ciel : '" .1"'**"* visitavit n08
Pour éclairer ceux orie.ns ex alto.
oui étaient ensevelis Illuminare his qai
dans les ténèbres et ip tenebris et in um«
dans Tombre de la fera Biortis sedent, ♦
aort, et conduire nos ^^j dirigendos pedes
paBdans le chemin tle . ^ • "^ .
l^p^j^ nostros m viam pacis.
AnLLe traître leur ^nt. Traditor au-
donna ce siffnal : Celui temjdedit cis signum^
à qui je donnerai un dicensl Quem oscu-
baiser, est celui que latus jfuero, ipse est,
Se. ^^^ ^^ "^*''" tcnetecum.
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230 LE JF )I SAJMT^
Note.— >rn.p«ii avant te le venet Ut ttoe tiraort flf«. /^
Clerc q^li doit éteindre let cierges^ fait la g/nti/tejcion au bu
des degréêi et lunque tt verset e$t achevé il éteint un cierge
de VJuiel du eéti de P Evangile, et le plus éloigné de la Croix,
Ilpaete entuiteau côlé de VEpître, fait la génuflexion iw
le marchepied^ et à la fin du verget êuivant, il éteint le eier^t
le plue éloigné de ce cSté'là% et continue ainei altemativeiiunt
de chaque côté aux autre» verseU ; entorle que tous les cier.
geo eoient éieints à la ftn du Cantique. Pendant qu'on ri
pite F Antienne de Benedictui il prend le cierge le plus éltvi
du chandelier triangulaire^ et e^ étant min à genoux tt
coin de VBpitre, il le tient élevé* Ensuite il va le cothn
derrière l^ Autel pondant que Von chante le verset Chni»
tus factiu Sic.
L*^ntienne ayant été répétée après te Benedictui, nu
met à génotix et oti cikante lentement s
V. Chrîstus I factus v. Jésus-Christ s'est
estpronobis obediens rendu pour nous obéis-
usque ad niortera. **"* J*^^"'^ ^* ""^'"t-
Paternuster, tout bat en entier. Pvis ^officiant étunt vot»
médiocre et sans chant , commence /e.Pfeaumef Miserere neî
Deus, page a«o et les deux câiés du Ckaur le récitent atiernot
tivenunt de la messe manière la tête un peu baisnée.
Ce Pseaume Jini^ V Officiant dit, san: Oiemus. </J»
même ton, POraison suivant, ta téie un peux baissée dit &t, \
RESPlCE,qwœ- TATOUS vous 8up.
sumu» Domi- X^ plions, Seig:neiir,
ne, super banc fami- ^« .f 'ter un regard da
,. . "^ _ ^ A inisericord^e sur votre
liara tuam, pro quâ foroilk, pour laquellal
Dommus noster Jésus notre Seigneur Jésus*
Cbristus non dubita- Christ a bien voulnêtre
vit manibus tradi no- livré entre les mains
centium, et Crucis des méchans^ et souffrir
subire tormentum : ^® supplice de la Croix!|
Iljinitpar la conclusion suivante qu*il achève tovt bas,
Quitecum vivit et Lui qui étant Dieal
régnât in nnitate vit et règne avec vous
Spiriùs Sancti Deus, «" * ""»^®' ^" ^»»"^ ^
A PRIM^.
prit dans tous les siècles per omnia
des siècles. sœculorum.
231
ssccula
Puhott/kitçuetquehruit, Auuitât repayait U éteint alîmnê qui
tttrmiêsurif Chûndètier et est ensuite tUintet chacun se retire
ettUence, Ainn finiiunt Us ixtude» aujourd'hui elle» deuit
I jotri fillMIlM*
A PRIME.
Refl. Peudani ces troii joun on chante ■ Malina à fvoix
haute, pour marquer que les Prêpkète» de ^ancienne loi ont
prédit hautement et sans crainte^ ia *vemue du Mfisie ; maiè
tn récite sans chant et d'un ton médiocre^ Prime 'et te» autret.
knres du jour^ pour montrer que les Apôtres n^ osèrent oe de'cla»
I m Disciple» de celui qu'il» T/oyaient «ï maUraiti»
Après avnr dit tout ba»^é\tTf Avr» Credo, 0« commence
aisetument par le
PSEAUME 53.
le Prophète implore le teeours de Dieu contre ses persécuteur»
tl promet de lui offrir avec Joie ^U» »acrijscè» de louange» et
itctions de grâce».
0
MON Dieu f au-
ves-moi par votre
nom ; et faites éclater
I votre puissance enju-
I géant en ma faveur.
0 Dieu exaucez ma
D
EUS-, in no-
mine tuo saK
vurn me fac : * et in
virtute tuâ judica me.
Deus^ exaudi ora-
prière : prêtez Torielle tionem meam : ^ ayur
aux paroles de ma bpii- ribus percipe verba
*^^î orismei:
Parce que des étran- Quoniam aKeni in«
gers se sont élevés con- surrexenint adversùm
tre moi, et que des ^e, et fortes quœsi-
ûomraes Duissans ont ^ ^* i^ 2
imes puissans
erunt animam meam
cherché à m'ôter la vie ; „ .
U ils ne se sont point *f ^ "^** proposuerunt
proposé Dieu devant Deum ante conspec*
llea yeux. tum suum.
V :,.
■ -.M
:ii .1
i
\
'J
i
'I
mi
■'îii
Mi
m
. ail'l
P
i
'I >,\
m
in
SS2
Ecce enim Dèus
adjuvat me ; •et
DominuB «usceptor
CBt animse mea?.
Averte mala inimi-
lE JEUOI SAINT^
Mais voîcî mon Dieu
qui vient à îTîon se.
cours ; et le Seij;neur
qui se déclare le pio.
teeteur de mon âr^
Rejettez sur tues en<
iMflits 1«8 maux qaiis
cîs mcis; * et in veri- ,
tate tua disperde il- *"? préparent : exter-
1^1.^ i,ui» ui |/viii«. mmez-Ies selon la véri.
los.
té de vos promesses.
Voluntariè sacrifi- «^e vous offrirai vo.
cabo tibi ; et confite- {pntaireinent des sacrj-
bor nomini tuo, ^^«' ^^»? *^"^^^* ^^*"
rx < • nom, Deieneur; eom<
Domine : quoniam ^e il est jkwte de le
bonttm est ; faire.
Quonian ex omn» ^ Puisque vous m'avez
tribuJatione eripuist» ^^l^^ ^^ *?"^^' "'^'
^ . '^ . . amietions ; et que mon
me : • et super ini- ^, „ p„ ^^^'^^^ „^,
micos meos despexit ennemis avec assuran»
oculus meus. ce.
PsEAUME 118.
le Prophète tnieigne que ta véritëkh /flieité é$ thn
fwÎHt éann Penmctt eàêeroation de la Coi de Dttu^ et
twet, ét9ap0ttolet ik !>» précef/ei, et dt ui prdomnaticf*
témoigne par tout avpc qutUt ardeur U dttire d*y êtrefdik
tmbien it les aime,
EATI immacu-
kti in via; qui
ambulant in lege
Domini.
éri* Hrirdés très exac
¥ft'
H
vent
voie.
EUREUX m\
qui se conser
purs dans M
et qui marcbet
dans la loi du Seig;^eur|
Li qui serutan*
tmr testiiftoniaejus : *
in toto corde eiqui- i7 chTrdiêir de to
runteum. leur cœur.
Heureux ceux qti
«^efforcent de connaîtr
ses ordonnaces ; et q«
A PRIMC. S33
Car ceux qui corn- Non enim qui ope-
mettent l'iniquité, ne rantur iniquitatem ; *
marchent point dans ses j^ ^jjg ^j^g arabula-
Yemnt.
Tu mandasti ; *
mandata tua custodiri
nimis.
I voies
Vous ayez ordonné,
jfSeijneur], que vos
coiDinandemens fussent
Isardés très exactement.
Puissent mes voies
Itendre â Tobservation
Idt vos ordonnances !
Seisîieufl
U ne tomberai point
Utinam dirigantur
viœ meœ ; * ad cus-
todii^ndas jus?tificatio-
nes tuas !
, Tune non confun-
08 ia confusion ; lors- dar ; * cùm perspe*
|iie j'aurai sans cesse ^ero in omnibus man-
dant les yeux tous -jatistuis
[oscammandemens.
Je vous louerai avec Confitebor tibi in
ID cœur droit ; parce directione cordis ; ♦
inefai été instruit de in eoquôd didici judi-
s^uçemens pleins dé- cia justitiœ tu».
Je garderai vos or- Justificationes tuaA
Dnnances : ne m'aban- custodiam : * non me
^onet pas un instant; derelinquas ttfqul^
quaque.
In quo corrigit ado^
lesceutior viani suan^
*in custodi^ndo ser-
mones tuos.
1^ ^^'^ corde meo
itoutinonccDur'rne exquisivi te ; ♦nere-
trinettez pas que je pellag me à mandatia
[écarte de la voie de tuis.
I préceptes.
[Cornaient rhomme,
is sa jeunesse, re«
îra-t-il sa voie ?
l'est en la ré|;lant sur
paroles.
IJe vous ai cherché
I:' m
r:ik}
hï
fel
iii;
i\\
•"'a 1
""':')
234 LE JEVDI SAINT.
In corde meo ab- Je renferme vos pa.
scondi eloquia tua ; ♦ ^*^'®» au fond de mon
ut non peccem tibi. ^^."'; ^ J^" ^« »« ^^"'
»^ point onenser.
Benedictus es. Do- Vous êtes béni, Soi-
JiTiine ; ♦ dote meius- «"^"«* î . enseignez-moi
•* votre loi.
tii^catione> tuas.
In laUiis meis ; *
pranunti'dviomniaju-
diciu cris tui.
In via testimonio-
rum tuorura delecta-
tus 8um; * sicut in
omnibus divitiis.
Mes lèvrea ont pu^
blié tous les jnfcemen-i
sortis de votre bouche.
J*ai trouvé mes dé-
lices dansTaccomplisse*
ment Oe vos volonté;),
plus que d^ns [ta pos-
session de] toutes lei
richesses.
In mandatts tuîs Je méditerai sur toi
exereebor ; * et con- préceptes, et je consi-
•iderabo vias tuas, éév^rjaX vos voies.
In justificationibua ^^ méditerai vos or-
tuis meditabor : ♦ non . ^f;!?_"?:"^!li_!* Jf."'!"'
obliviscar
tuos.
»^..»,^»^0 blierai point vos pa«
sermones ^^j^^ ^ M
RETRIBUE servo
tuOj vivifica me;
et custodiam sermo-
nes tuos.
Révéla oculos meos:
* et considerabo mî-
rabilià de lege tuâ
Ihcola ego sum în
terra : * non abscon-
dasà me mandata tua.
Concupivit anima
FAITES grâce i
votre serviteur ;|
vivifiez-moi^ et faitei
que je garde vos coi
luandeniens
Dévoilez lues jeuxj
et je contemplerai je
merveilles de votre loi. i
Je suis étranger su^
la terre ne me cacii
pas la connaissance
vos préceptes.
Mon âme brûle sao
re«ge du défi
plir votre loi
Vous avez
Téremeot les
mau(Ji(8 sont
lie détournent
de vos commt
Détournez
moi iopprob
méprij, puig
cherché à acco
tre loi.
Car les Pi
«ont assembla
[«ont assis poi
contre moi ; ci
Totre servi te ui
pait à la prai
I ▼otre loi.
Car vos ordc
«ont le sujet de
dilations; vos
*w sont mon ce
Mon âme est
;ttach(5e à la te
flonnez-moi la v
^otre promesse
Je vous ai ex
^Joû je suis,
8» avez exaucé
jnez-moi vos
nances.
Instruisez^mf
f. pratique de
r\^?j« n«*e.
\ publier vos n
A PRIME. 235
cesse du désir d'acom- mea desiderare jusli*
plir rotre loi. tîcationes tuas ; *ift
omni tempore.
Vous avez repris se- Increpasti super
tèrement les superbes ; bos : ♦ nialedicti, qri
maudiu sont ceux qui déclinant à inandalift
je détournent de la voie ^ •
de vos coiumandemens. *
Détournez de dessus Aufer à roe oppro-
moi 1 opprobre et le ij^ium et contemp^
méprii, puisque j ai ^ , • ^^
cherché à accom pli r vo- ^ " * M"'" . . .
\^\q\^ omnia tua exquisivi.
Car les Princes se Etenim sederunt
lont assemblés, et se principes, et adver*
sont assis pour parler ^^^ me loquebantur :
contre moi ; cependant - ^ ^ .
Totre serviteur s^occu- * «ervus autem tuiia
pait à la pratique de exercebatur m justi-
votre loi. ficationibus luis
Car vos ordonnances Nam et testimonia
lont le sujet de mes mé- ^^ meditatio mea est ;
nations ; vos précep- ♦ ^^ consiUum meum
tes sont mon conseil. » ^-à ^ ^
ju^tincationes tuse
Mon âme est comme Adhaesit pavimenta
ittachée à la terre : re- ^^j^^ ^^^ . ♦ ^j^j.
donnez^moi la vie, selon « . j\_
votre promesse. ^^a me, secundùm
Je vous ai exposé ré. verhum tuum
tat où je suis, ei vous Vias meas enuntia-
m'avez exaucé ; ensei* vi^ et exaudisti me : *
^nez-moi vos ordon- doce me justificatio*
'"T®'- . nés tuas.
lia nrl^nf^'T' ^T Viam justificatio-
jn pratique de votre ^ •' • ^
loi : et je m'exercerai ^"^^ tuaruin instrue
à publier vos merveii- ™c » * ^^ exercebor
m* in mirabiiibus tuis.
'Ï--A
V '.'^
'(
iîîO
§
I<i4
tii
236 LE JlUmi SAINT^
Dorcnitavit anima ^ Mon Ame B>st assoit.
raea prsB taedio : * P»^ ^® laiigeur : fcrti-
confirma me in verbis [«««-«o» P»** ^«^ parc
. . les. .
tuif.
Viam imquitatis Eloignes-moi de )/
amove à m€ : ♦ et de voie de Tiniquité; etay.
lei?etu& miserere mel. ye« pitié de moi selôii
° votre loi.
Viam veritatis ele- •'a» choisi la voie de
gi : ♦judicia tua non ^* ^f.7*^ î l® "'«' P«'«<
sumoblitus. oublie vosjugemens.
Adhaesii testimonîis Seig^neur je meauiil
tuii^ Domine: ♦noli tenu atlacbéà voaccai.
me confundere.
mandemens ; ne ml
laissez pas tomber daii
laconfuHÎon.
Viam mandatorum •''ai couru dans )i|
tuorumcucurri;»cùm ^*^»« ^® .^®« commande
«i:i«f»«4: ^^M »«».,». mens; lorsque vous g*
dilatasli cor meum. ,.ez diUM mon c«ur.
Après if FuoÊtmêi Hut te monde te met à genoux^ et w dit,
y. Christus i factus t. Josus-Chriat %'fA
e$tpro nobis obediens rendu pour nous ob^is^l
usque ad mortem. aant jusqu'^ la mort, |
P.iltf aoti«r, tout ha» Ensuite on dit d'une voix me'JiK...
lé Pfeaume Miserere (iieî, Oru8, Sec, page >19, et fOraittu
Reipicc» quae um'it, Sec. page 430.
jofiesoBsei
A TIERCE.
Fater no^ler, ft<:.^..Ave, Mt^ria, ^c^ tout bai*
OU PsAUMB 118.
EGEM ppne T^ONNEZ - m
mihi. Domine, A/ pewr loi, Seij
Icœur.
A TIERCE. 237
||neiir,ï*^oiedcft>sconi- viâm juêtificationum
«andeniens ; et je la re- tuarum ; * et exqui-
|cberfiherai sans cesse. ^,„ ^^^ semper.
Donne»-»©! l'intelli- Da mihi intellec*
Ijence, et j/étttdierat i^j^^ et ficrutabr / !*;-
retre loi ; etje l obflei. ^^^ ♦ ^ .^,
verai de tout mon ? ,. -n' • * ^
' ccfdia : HNim m loto
corde meo,
Deduc me in sétni-
tatn maiWhkterum tuo-
f um ; * ^uk îpaara
voiUi.
Inclina cor meum
in testimoiiio tua ; *•;
et non in aYantia«ru
Averte oculos tnH^t
ne vidi[^nt vanitatiem:
*^in via taâ ViVifica
ïiie.
OMdàili«£'>lti&i Ûànn
gèMtièr dé V^ii pré-
^^tés; càt c'è^t tout
qite je désiré»
Portez mon cœur à
l'observation de Vos or-
)D(iaiK:es) et nd Ta-
inez pas A i'«-
rarice.
l>étburnéSié tuies j^etlx.
^ur t^u'il i\ë voient
vanité: ViVifier-oioi,
lli^ que {ô marché danà
olre voie.
Aieriiii8]sèt,|)àt' votre
iiité, votre pâïrolo
m vdtré ^VVi^ear.
tuo
♦ in
Statae servo
elo^iiittmtnaHij
tinfore iw>,
Ainpttia opi^obri^
utn menais qnod fUi*
até: puisque je m^ pj^atHs sum; «aria
- -fàiià vés Juge, judiciatuâjucuntov
Vous voyee que je ne Ettce cdne^jpivi
re que votre ioi : ^tttùnmiaL ^tttk : • 4* «8-
f^igneur, frites iSes^^ Et Vé!ftilt Isûplét^
iKire sur moi votre miseric^ràtt^tUa^ SNî-
Eloignez de moiTop-
^bre que j'ai tant re-
11
I ■;
11
II!:
i
ââS * L£ JEUDI SAINT,
ïiiine ; * salutare tu*- miséricorde, et lé salut
Mm, «ecundùm elo* <1*;® ^^"* ni'avez pro.
quiumtmim. ""'*'
Et respondebo ex- £t je répondrai à
probrantibus mihi ^^^^ qui me font des
verbum ; ♦ qwîa spe- «'eproches^ que j'espère
îavî in sermonibus «» *o« pa^ûles.
tuis.
Et ne auferûs de E* ^^ m'ôteas jamait
Dre meo verbum veri- ^®^*, bouche la parole
tatis usquequaque • • f^:^ „P-n- 1«
quia in judicus tui« dans vos jugemens.
supersperavi.
' Et custodiam legem £t je garderai toa<
tuatn semper, * in sœ- jours votre loi s je li
culum etinsœculum garderai éternelleneat
sœculi. J'ai tcirchè comme I
Et ambuiabam in dans un chemin spa-
Jatitudîne ; ♦ quia «ieui? parce que j'ail
mandata tua exquisi- «-echerché vos pré-
^ ceptesé
^**Ti^ i t. j A «^® parlais de votre
Et loquebàr de tes- lo,- devant les Rois ; ti
timoniis tuis in cons* je n^en rougissais point
pectu Begumi ♦ et
non confundebar»
' Et ineditabar in
-mandatis tuis, ♦ quœ
-diléxi.
Et Icvavi manus cuter vos command
in^as ad mandata tua mens qui me sont
fuse dilexî ; * et exer? chers ; et je m*exerç
rl^ebar in justificatio- à la pratique/' de ^
.nibuBtuis. précepte».
Je médita «s sur v(
çommandemens, qo
font mes délices.
Je travaillais à bxH
vos
4.»'-
SOVVEl
de la
vous avez
votre servit
laquelle vou
dé mon espé
Cette esp
consolé dan
miliation ; j
votre parole
la vie.
Les supe
continué Â m
ter à Texcès
ne me suis
tourné de votj
Je me suis
S«ijfne«r, des
que vous exe
pais le comme
du monde : e
trouvé toute]
wlation.
Je suis tomb
uéraiilaoce à
!<««? qui
Dàient voire lo]
Vos pracles
f« «"jet de nu
m% dans lel
|n»on pélerin^g
Seigneur, ief
|w>uvenu de vo/
"Bndant la nuit]
^'dé votre loi.
^'a m'est
""^ que je
A tlEkCl.
OUVENEi - vous
de la parole que
Yous avez donnée à ^^^
s
M
fotre serviteur, et sur ' dedisti
laquelle ¥ou8 avez fon- ®P®™ acttisti.
g39
EMOR esto
verbi tui servo
in quo tnihi
dé mon e8peran<ce>
Cette espérance m'a
consolé dftAs iDon hu-
miliation ; parce que
votre parole m^a rendu
la vie.
Les superbes ont
Haec me eonsolata
est in humilitate mea ;
* quià eloquim tuum
vivifîcavit me.
Suberbi inique âge-
continué à me persécu- bant Usquequaque i
1er à rexcès : mais je • ^ We autem tuâ
ne me suis point de- „^- ,i^„i;-.„,,;
tournéde votre loi. non declmavi.
Je me suis souvenu, Memor fui judicio*
Seigneur, des jugemens ^^^ tuorum a 8œculo>
que vous exercez de- D^^ine : • et conw-
puis le commencement , ^ vwmi^
du monde : et j'j ai latUSJUHI.
I trouvé toute rafl^ con-
solation.
Je suis tombé dans là Defectio tenuit
idéfaillaoce à la vue de me, * pro peccatori-
ce« qui abandon^ bus derelinquentibus
l«àient votre loi. • kgem tuarti
Vos Qracles ont été Cantabiles mihi
Ile sujet de nies c^nti- erant jUiUificationes
hues, dans le lieu de ^uœ, * in loco père*
mon pelennaeek • ^* -
I V «^" «^6*^» grinationis meœ.
Seigneur, je me suis MemOr fui nocte
mvenu de votre nota nominis tuL, Domi'ne ;
'"5î"*l^T.^' «*j'ai *et custodivi legem
irdé votre loi. ^^^^ • §
Cela m*est arrivé Hœc fi^cti^^stmiili;
irce qiie je me sois
S40
%Z J&I70I «AtNT^
*quia juitifioatioiies appliquée obierTer?08
tuas exqu'ièivi.
Porti© mea. Domi-
ne^ * dixi, ctteitodire
legem tuam.
Deprecatus sum fii-
cieiii tuam in tolo cor-
de meo : * miserere
met secundùm elo-
c<NiiiiiaRdeiDeii8.
J^ai dit : Seigneur,
mon partage est de
garder votre loi.
J*ai imploré votre
assistance de tout moa
cdeur ;' aye^ pitié de
moi, selon vos prome^
sel.
J'ai examiné mes ac*
quium tuum.
t7ogitavi vias meas;
* et converti pedes *»ob8, et j'ai dressé mes
meos iB testimonia p^Jj»«^5*^^«^«^<»
iftimliufe 'ï^'iirft, et non Jfe suis ptèt et je
autti 'tutbatos ; ♦ «t *>*fcéBitfe |)oint i accw».
c^ftt^iatn mmêktÊL ^^ ^^ oréomiances.
tua.
Funes peccatorum
circumplexi sunt me ;
* et legem ttiam non
âuim tiblitufi;.
ftfedîânocteisur^é-
bam ad Confitendùnfi lieu de la nuit, pour
tibi; * ôuper jtfdicia vous louer de k souvc
ju.t*cath>ms tW Sarer '^ '" "
Pafticeps égo sum Je suis de société
OHHMUWlimeniiifmte, a^®<= ^""^^ ««"fi
j ««suMHeiMriUHi ^^rdcot VOS commao
Kf isericordiâ <to&^ Toute la terre,
QtMniB»^ plena est «»e^r» est remulie
votre miséricorde ; '
Les fîlets des pe*
cheurs m'ont enviros*
né ; €<t je n'ai point ou*
blié votre -loi.
Je me levais au mi'
Fous êtes
[par votre bon
knez-moi voi
pances.
^''niquité di
^''ss'estmultip
'? n»oi; nm
Nserai pag d(
^^ commande
f°"t mon cœur.
Leur cœur
"881 conïrne
J;70'O''àin,
^' ^st bon PC
pevûusttj'aye?
n pour m*a])
retfo»
igneur,
38t de
votre
mt moa
litié de
promet
; mes ac*
ressèmes
ie de vos
■et «t je
^ accon-
onances.
des pé*
enviroa»
point ou* I
as au mH
[uit, pouf
Va 80uve«l
|<le vos o^
le société!
ceux qi
ht, ^
lomroattfl
[ciTc,
le oj plie
torde ',
A TIERCE. 241
geignez-moi la pratique terra : * justification
de votre loi*
SEIGNEUR, voug
fcvez traité votre
serviteur avec bonté se-
lon votre parole.
Donnez-moi du goût
pour le bien, pour la
correction et pour la
science ; parce que j'ai
une fois entière en vos
commandemens.
J'ai péché avant
I d'être humilié; c*est
pourquoi je m'attache h
{la pratique de votre loi.
Vous êtes bon ; et
Ipar votre bonté ensei-
Ignez-moi vos ordon-
Inances.
L'iniquité des super-
bp8 s'est multipliée con-
fre moi : mais je ne
laisserai pas de garder
Vos commandemens de
|out mon cœur.
Leur cœur s'est é-
aissi comme le lait ;
Dur moi, j'ai médit sur
Mre loi.
Il est bon pour moi
lue vous m'ayez bimii*
l'é, pour m^appreiidre
nés tuas doce me.
BONITATEM
fecisti cun) ger-
vo tuo. Domine, ♦ se-
cundùm yerbum tu-
um.
Ronitatem, et dis-
ciplinam^ et scîenti-
am doce me ; ♦ quia
mandatis tuis credidi.
Priusquàm humili-
arer, ego deliqui : *
pfoptereà eloquium
tuuni custodivi.
Bonus es tu : ♦ et
in bonitate tua doce
me justificationes tu-
as.
Multiplicata est su-
per me iniquitas su-
perborum : ♦ ego au-
tem in toto corde
meo scrutabor tfian-
data tua.
Coagulât u m est si-
eut lac cor eorum : *
ego verô legcm tuam
méditât us sum.
Bonum^ mihi quia
bu!nilia«tî me ; * ut
M
843 LE JEUDI SAINT^
discam justiiicationes à observer vos pré.
tuas. ceptes.
Bonum mihi lex , ^^ Idî sortie de votre
cris lui, «super mil. l-^ ^^ T. t
lia auri et arg^enti.
grand bien que dei
millions d^or et d'ar-
Manus tuœ fece-
runt me^ ei psalma-
gent. .
Vos mains m'ont fait
et m'ont formé ; don*
luiumc, t: pBai.i.a- nez-moi l'intelligence,
yerunt me; *da mihi afin que l'apprenne vos
intellectum^ ut dis- commandemens.
cam mantlata tua.
Qui timent te, vi- Ceux qui vous crai-
debunt me, et lœta- ^?.®''*. «"«/«"on^ ^t 8e
buntur «ouiairiver- îf.l.""*''?"^*' parce que
uuniur. quia m ver- j»^, ^,g ^^ ^^g
ba tua supersperavi. messes une confiance
sans bornes.
Cognovi, Domine, J'ai reconnu, Sei.
quia SEtqukas judicia gneur, que vos juge-
tua : et in veritate "^®"» ^^"^ Téquité mê-
tuâ humiliasti me.
me; et que vous m'a
vez hunnlié avec jus-
tice.
Que votre miséri*
corde devienne ma coii'
solation, selon la pro*
messe que .vous avei
faite à votre serviteur.
Répandez sur moi les
Fiat misericordia
tua ut consoletur.me,
* secutidùm eloquium
tuum servo tuo.
Veniant mihi mise-
rationes tuœ, et vi- effets de votre bonté, et
vam ; * quia lex tua J^ , ^7?V '.^^'-Jt
,.* .. ^ a. vetre lot fait le sujet de
meditatio mea est. ^^^ méditations.
Confundentur su- Que les superbes
perbi, quia injuste soient confondus, pour
iniquitatem fecèrunt f»'avoir persécuté m-
A SEXTE. 043
justement: mais moi, je in me; * ego autem
m'appliquerai à obsçr- exercebor in manda-
ver vos ordonnances. ^j^ ^^j^
Que ceux qui vous Convertantur mihi
craignent, se joignent à timentes te ; * et qui
moi, ainsi que ceux qui noverunt testimonia
connaissent votre loi. ^qj^
Que mon cœur soit Fiat cor meum im-
sans tache dans la pra- maculatum in justifi-
tique (Se vos commande- cationibus tuis ; ut
mens ; afin que je ne ^^„ confandar.
SOIS point contondu, ^, . , in .
i v.Jésus-Christ s'est ^. Christu8|factus
rendu pour nous obéis- est pronobisobediens
|sant jusqu'à la mort. usque ad mortem.
Patfr nosier tout bai^ If Pseaunu Mherere mtî, «lo; et
[POraiiotit Respice, quae^umus, u,c. p, 130.
miseri*
ma cou-
la pro«|
0U8 aveill
rviteur.
urmpilM
bonté, et
irce w
e sujet de I
ns.
superbes!
dus, po«'|
cuté
A SEXTE,
Pater noster, &c. .^..ATe, Maria, &c.
Du PSEAUME 118.
ON âme languit
dans l'attente de
otre secours salutaire,
t je Tespère sur votre
role.
Mes yeux sont tous
ïnguissans à force d'at-
fndre l>ffet de votre
ïrole ; ils [vous] di-
5nt: Quand me cou-
»l€rez-vou8 ?
DEPECIT in sa-
lutaretuum ani-
ma mea ; * et in>er-
bum tuura superspe-
ravi.
Defeccrunt oculi
mei in eloquiuiu tu-
um^ *dicentes: Quan-
do consolaberis me ? .
Ma
r'TTî
I'
244 LE /EUDI SAINT^
Quia facttis 8um si- Je suis devenu anssi
eut uter in pruinâ : ♦ ^^ qu'une peau expo.
j ustificationês tuas ^1^.« '? ?«>^^, ; , '"«'s je
V»^., „.,«,. ^ui;4»<. " ^' P®'"^ oublie vos or-
non sum obhtus, donuances.
Quot sunt dies ser- Combien reste-t-il
vi tui ? * quando fa- encore de jours à votre
cies de persequenti- serviteurs ? quand me
busmejudicium? fcrez-vous justice de
Narraverunt mihi
iniqui ^bulationes; *
sed non ut lex tua.
ferez- vous justice
mes persécuteurs ?
Les impies m'ont
conté des fables; mais
qu'elles sont différentes
de votre loi l
Toutes vos ordon*
nances sont vérité: mes
, Omnia mandata tua,
Veritas : ♦ inique per- . , .
.... * *!• ennemis m ont persecu-
secutisuptme,- adju- ^. i„j,„tementi sec»».
va nie. rez-moi.
Paul* minus con- Us m'ont presque a*
summaverunt me in "«»nt\ s""' . *^ terre ;
terra • ♦ effo autem ?*" ^® " ^' P"^ ^^'"'
lerra . ego auicm ^^^^^ ^^^ nrâc^ntpn,
non dereliqui manda-
ta tua.
Secundùm misefi-
cordiam tuam vivifica
me ; * et custodiam
testimonia oris tui.
In œtenium. Do- .
mine, * verbum tuum P^"»*' «"^«»«/^ ^*f "'''
permanetincœlo. lèvent dans le ciel.
In genérationem et Votre vérité passera
generationem veritas d'âge en â^e; vous a-
tua: ♦fundasti ter- vez affermi la terre, elle
ram, et permanet. ^^"^*'"'*^ «^«^^^*
Ordinatione tuâ per- c^^gt par l'ordre quei
•9 1
donné vos préceptes.
' Rendez-moi la vie
selon votre miséricor-
de ; et je serai fidèle 1
aux oracles sortis dej
votre bouche.
Votre parole, Sei*
vous aves éi
jour contj
cours : car
est soumis.
Si votre Jo
le sujet de m
(ions, il y a
que j aurais
!uon abaisse»
Je n'oublie
vos précepte
que c'est par
vous m'avez
vie.
Sauvez-moi
je m'applique
vation de vos f
«■lit : maiè votj
d'unejétendue
Des.
^K j'aii
e'ieest tout
^^ mes méditai
Par la loi
.^avez donn(
m avez rendu
nue ines en^^]
jJ^ lai embrass
jamais»
A 8EXTE. 245
VOUS avc« établi que le severat dies ; * quo-
jour continua son niam omnia serviunt
cours : car tout vous xjy
est soumis.
Si votre loi n'eût été Nisi quôd lex tua
le sujet de mes médita- meditatio mea est ; *
''"''^iL^if IXZ t«"c forte perii^sem
nae i aurais peri dans . , ••. . ^ a
lion abaissement. ^» humilitate mea.
Je n'oublierai jamais j^ sternum non
Z r^TTL^nul obliviscar justific^tio-
que c est par eux que ^ *> ^ . .
îoug m'avez rendu la P^^ tuas ; * quia m
vie. ipsis vivificasti me.
Sauvez-moi, puisque Tuus su m ego, sal-
je m'applique à l'obser- vum me fac ; * quo-
vation de vos préceptes, niani j ustîacatiohes
tuas exquisivi.
Les pécheurs m'ojit Me expcctaverunt
épié pour me perdre ; peccatore» ut pe^de-
loais j'ai compns toute ^ent me : * testimo-
1 étendue de votre loi. - . a n •
ma tua intellexu
J'ai vu la fin de tout Omnis consumma-
cequilyade plus par- ^^^j^ ^j^jj g^^^^ . »
tait : mais votre loi est i . j ^ *
d'une'^tenduesansbor- •^*^"^ mandatum tu-
ues. um. nimis.
QUE j'aime votre
loi, Seiçneur !
I elle est tout le sujet
de mes méditations.
Par la loi que vous
i m'avez donnée, vous
m'avez rendu plussa^e
j^ue ines ennemis : et
j^ l'ai embrassée pour
I jamais»
#^UOMODO dî-
%Mj lexi legem tu-
a«i. Domine ! * totâ
die meditatio mea est.
Super inimicos meos
prudentem me fecisti
mandato tue ; ; * quia
in oeternum mihi est..
M 3
lu
246
LE JEUDI SAINT^
Je BUIS devenu plui
intelligent que tous met
maîtres ; parce que je
inédite votre loi.
Je suis devenu pi
Ui
Super omnes docen-
tes me intellexi; *
quia testimonia tua
meditatio mea est.
Super senes intel-
lexi; * quia mandata prudent que les vieil
tua quœsivi. ^^^.^^ > Pf^^^e que je me
* BUIS applique à obser-
ver vos commande-
mens.
Ab omniviâ malâ «^*?» détourné mes
prohibui pedes meos; P^f J^ toute voie mau-
£ • ^*^,. V vajse ; afin d accomplir
* ut custodiam verba ^^s ordonnances,
tua.
A judiciis tuis non Je ne me suis pointé*
declinavi ; * quia tu carte de votre loi; parce
legem posuisti mihi. 5"« y°"8 w^^^z «f
° * - donné de la suivre.
Quàm dulcia fauci- Q"» vos oracles me
bus meis eloquia tua! «^"* ^^"^ i l.^\ ^«
* _ 1 • sont] plus à mon âme
* super mel on raeo. ^^^ i, t^j^i |-„^ ,,,„j ^
ma bouche.
A mandatis tuis in- Vos préceptes m'ont]
tellexi; * propterea donné rintellis;cnce :
odivi omnem viam ini- c'est pourquoi je hais
^uitatis. -ustrce '''''^' "
Lucerna pedibus J"Votrê parole est le
meis verbum tuum, ♦ flambeau qui éclaire
et lumen semitis meis. mes pas, et la lumière
des sentiers où je màr*
che»
Juravi, et statui, * j'ai juré et résolu de
custodire judicia jus- garder les règles de vo«
titiœtuaî. tre justice.
Humiliatus sum Seigneur, je suis hu-
A SEXTE. . 247
milié à l'excès : redon- usquequaque^ Domi-
nez-moi la vie,
votre parole.
selon ne : ♦ vivifica me se-
cundùm verbum tu-
um.
Voluntaria oris mei
beneplacita fac, Do-
mine, * et judicia
tuadoce me.
Agréez, Seigneur,
[les sacrifices] volon-
taires que ma bouche
vous offre ; enseig^nez-
moi vos com mai) dé-
mens.
Mon âme est fou- Anima mea in ma-
jours en mes mains ; et nibus meis semper ; *
je n'oublie jamais votre et legem tuam non
^°'' sum oblitus.
Les pécheurs m*ont Posuerunt pecra-
tendu un piège» ; mais tores laqueum iiiihi; *
je ne me suis point écar- ^j ^^ mandatis tuis
\\q de vos commande- „^„ ^„^„:
«»«n» non erravi.
Je suis pour jamais Hœreditate acqui-
I en possession de vos givi testimonia tua in
préceptes, comme d un _.^ « „„-
L héréditaire ; parce sternum ; ♦ quia
qu'ils sont la joie de exûltatio cordis mei
Imon cœur. sunt.
J'ai porté mon cœur Inclinavi cormeum
là observer éternelle- ad faciendas justifica-
fteiU votre loi, à cause ti^jnej, tujjg in ajter-
vLVaveTaCér'' ?"?' P*"^?*^^ '^«^"-
* " butionem, ■■
JE hais les mcchans;
et j'aime votre loi.
Vous êtes mon pro-
|tect€ur et mon appui ;
I
NlQUOSodioba-
bui ; * et legem
tuam dilexi.
Adjutor et suscep-
tor meus es tu ; *^ et
M4
i
248 LE J£UDI SAINT,
in ver^um tuuni su- j^attends l'effet de tos
persperovi.
Declitiate a me^ ma-
* et scrutabor
luandata Dei inei.
ligni ;
promesses.
£loignez-Tou9 dé
moi, niéchans ; et Je
COIQ*
moQ
rechercherai les
mandemens de
Efieu.
Suscîpe me secun- Recevez-moi [Sei.
dùmeloquium tuum, gneur] selon votre pa.
. . ^ . ' rôle, faites que le vive'
et vivam ; et non con- ^^ „; ^^ ^^^^^^^^^ ^^ ^;
tundas me ab expecta- ^on attente,
tione meâ.
Adjuva me, et sal- Secourez moi, et je
vus ero; 'et médita- s®**^* sauvé; etjemé.
bor in justificationi- <*itfûi toujours sur vus
.1 , y ordonnances,
iiibus tuis seroper.
Sprevisti omnes dis- Vous rejettez avec
cedentes a judiciis tu- mépris tous ceux qui
is ; * quia injusta co- s'écartent de vos corn-
««#«4:^ «^«.,«r mandemens; parce que
o • . leurs pensée sont injus»
*> . tes.
Prœvaricantcs re- J'ai regardé tous les
putavi omnes peccato- pécheurs de la terre
Tes terrœ : * ideô di- comme des prévarica-
lej(i testiraonia tua. ^^"'•«i «* J'f " ^'™^ '"'
core d avantage vos or-
^ « ' . ^ donnances. 1
Conhge timoré tuo Pénétrez mes chair»|
carnes meas ; ♦ a ju- de votre crainte : cai
diciis enim tuis timui. je suis saisi de frayeur]
à la vue de vos juge*
. Pcci judicium et ™®"^-. , . . 1
. ^.^. ** ^ . J ai ffardé la justice
justitiam : ♦ non tra- ^^ p^quité ; ne mV
das me calumnianti- bandonnez pas à ine9|
bus me. calomniateurs.
A tEXTE. 9t9
Affermisiez votre Suscipe servum tu-
serviteur dan» te bien : um in bonum : ♦ non
qw ieg luperbe» M me calumnientui^ me «u^
calomnient plus. perbi. *
Mes yeux sont lan- Oculi mei defece-
guissans à force d'at- runt in salutare tuum^
tendre votre secours» « gj \^ eloquium jus-
titia; iu«.
et [l'exécution^ de«
oracles de votre ju&tice.
Açissea avec votre
«erviteuf selon votre
miséricorde; et ensei-
gnez-mot à observer
I votre loi»
Je suis votre servi*
Iteur: donnez*moi Tin-
telligence, afin que je
comprenne vos pré-
ceptes.
Fac cum servo tuo
secvndùm misericor-
diam tuam ; * et jus-
tificationes tuas doce
me.
Servus tuus sum
ego : * da mihi intel-
lectum, ut sciam tes^-
timonta tua.
Seigneur il est tems Tempus faciendî,
[que vous agissiez : ils Domine : * dissipa-
ient renversa votre loi. ^^^^^^ j^g^j^^ ^^^^
C'est ce qui me porte Ideô dilexi manda-
i aimer vos préceptes ta tua, ♦super aurum
plus que ror et le to- ^t topazion.
paze. • *
C*est pour cela que Proptereà ad om«
me règle en tout se- nia mandata tua diri-
j vos commande- ^ar : ♦ omnem vi-
inens : que le hais tou- ^ . . i< u
tes les voies de l'iniqui- am iniquam odio ha-
lte, bui.
V. Jésus-Chrlst s'est V. Cbristus f factus
îndu pour nous obéis- estpro nobis obedien«
"it jusqu'à la mort. usque ad mortem.
M5
>i
n'
i
M
«50
LE JEUDI SAll^T^
'
\
Ptter nniler, tout bu» t le Pieaume Miserere me\,faee
SlOi VOriiBoitt Respice, quaeiuroui, &c.p«ge 230.
A NONE.
Pater nosteri ftc. ... Ave, Maria, &c.
Du PsBAUME, 118.
MIRABILIA
testimonia tua;
* ideô scrutata est ea
anima mea.
Declaratio sermo-
num tuorum illumi-
nât, *et intellectum
dat parvulis.
Os meum aperui,
et attraxi spiritum ; *
quia mandata tua de-
»iderabam.
Aspice inme, et
miserere meî,* secun-
dùm judicium dili-
gentium nomen tuum.
Gressus meos diri-
ge secundùm eloqui-
um tuum : ♦ et non
dominetur meî omnis
ÎTijustitia,
Redime me a ca-
lumniis hominum^ *
ut custodiam manda-
ta tua.
VOS ordonnancei i
sont admirables;!
c*egt pourquoi mon ûmej
8*applique à les péiié*
treV.
Ija connaÎRsance del
vos oracles éclaire lef
cœurs et donne l'intel'l
ligenceaux petits.
Pressé que j'étais di
désir de votre loi, j'ai
ouvert la bouche pour
reprendre haleine.
Jettez les ^eux sorl
moi, et me faites misé*!
ricorde, comme, vous l»|
faites à ceux qui aiffleotr
votre nom.
Dirigiez mes pas dan
la voie de vos ^tktA
tes ; et qu'aucune ini*|
quité ne domine en
Délivrez-moi descaj
lomnies des horâmesi
afin que je garde «
commandemcns.
A NONC. 251
Paciem tuam illu- Faites reluire sur votre
mina super servum serviteur la lumière do
# ^é A..^^ ^n. votre visajçe ; et appre-
tuum : ♦ et docc me ^^^^^^j ^^ ^^^^^ »^^ ^^
juslificationes tuas. ^^^^^ j^j
Exitusaquarumde- Mes yeux ont versé
duxeruul oculi mei ; ♦ ^^^ torrens de larmes ;
,„ianonc«stodieru„tP^-T;;l-«.ntpa.
legcm tua m. °
JustuseSj Domine; Vous ôtes juste,, Sei-
et rectum judiciumgneur, et vos jugemen»
^^^^ sont équitables.
Madasti justitiam Vous avez recom-
testimonia tua, ♦ et ""an^^^ ^^® j'^" «^»®"*-
• • vftt vos lusteg ordon-
wUatem tuam nimis. ^„ee8,qui.ant 1. véri-
té même.
Tabescere me fe- Mou zèle me fait sé-
cit zelus meus ; ♦ quia ^^^'* ^^ ^''"^^"'•» . ^^ ^^
:,:"*, \ que mes ennemis
obliti sunt verba tua oublié vos paroles.
inimici mei.
Ignitum eloquium Votre parole est toute
tuum vehementer : ♦ de feu ; et votre servi-
et servua tuus dilexit *®^ ®" ^^^^ ^*®*^®* ^®
iljud. son amour.
Adolescentulus sum , Je suis jeune et on
Cffo et contemptus : ♦ •"« méprise ; mais je
justificationes tuas "'*.» P?*"* ^"*^**^ ^***
non sum oblttus. P'-^^^P'^^ ^
Justitia tua, justi- Votre justice est la
tia in seternum : * et justice éternelle et vo-
lextua, Veritas. *«'? ^®* es- ^» vérité
rp ., I . même.
Inbulatio et an- Les tribulations et
^stia invenerunt me: les angoisses sont ve-
lu e
ennemis ont
Jl
^
MS
âSS lË JhVUt f AlNT^
♦ mandata tua medi- nues fondre sur moi :
mais la méditation de
votre loi m'a consolé.
Eternellement vog
ordonnances seront l'é-
quité même ; donnez-
m'en rinteiligencey et
j'e vivrai.
J'AI criéde tout mon
cœur ; Seigneur,
exaucez-moi : et je re-
talio meà est
TEquitas, testimô-
ni^ tua in geternum : *
intellect um da mihi^
etvivaii).
CLAMAVI into-
to corde meo ;
exaudi me^ Domine ;
* iustificationes tuas chercherai la pratique
" de votre loi,
requiram.
Clarnaviadte^ sal- J'ai crié vers vous;
vum me fac ; * ut eus- sauvez-moi, afin que
todiam mandata tua. j'observe vos comman-
. Prœveni in maturi- démens. ^
tate et clamavi • ♦ . •^»^* prévenu le lever
laie, ei ciamavi , j^ l'aurore, pour vous
quia m verbatuasu- adresser mes cris;
persperavi*, parce que j'ai mis en
vos promesses une es-
Prevcnerunt oculi pérance sans bornes.
mei ad te dilqculo, ♦ , ^^l 3^^"* «« T,^
«* ^^AU^*^^ ^1^«.,:« tournés vers vous dès
Ut meditarer cloquia ,g ^^^^^ ^^ j^^^^ ^^^
^**^* de méditer sur votre
Vocem meam audi loi.
secundùm misericor- Seigneur, écoutez ma
diam tuam. Domine ;. prière selon votre migé-
♦etsecuudùm iudici- ricorde; rendez-moi la
».««#»».«« ^;»;!:^» »,» vie selon Ténuité de
um tuum yivifica me. ^os jugemens.
Appropmquaverunt ^*:
persequentes me ini- ^«« persécuteurs se
•* *• ^ «. I-. ., sont approches de li*
quitati; a ♦ legeau- niquitéfet sesontéloi-
tem tua longe facti çnés de votre loi.
ttunt.
De tout temt j*ai re-
connu que vous avez
établi vos ordonnances
pour durer éternelle-
nent.
Voyez mon humilia-
A NeNE. ' 353
Seiçneur, vous êtes Propc es tu, Domi-
près [de moi ;] et toutes ^e ; «et omnes vi«
vos voies sont la venté ^^^ yeritas.
même.
Initio cognovi de
testimoniis tuis ; *
quia in œternum fun-
dasti ea.
Vide humilitatem
tion et délivrez-moi, rpeam, et eripe me,
puisque je n'ai point • quja Wem tuam
oublié votr« loi ^^^ g^^ ^§lj,^g
Prononcez mon ju- ' Judica judicium
gement et rachetez-moi: meum, et redime me;
rendez-moi U vie selon # propter eloqaium
T08 promesses. ^^^^^ vivifica me.
Le salut est loin des Longé a peccato-
pécheurs; parce qu'ils ribus salus ; * quia
ne se sont point appli- : ustificationes tuas
ques a 1 ot>8ervation de **
îotre loi. non exquwierunt.
Seigneur, vos miséri- Misericordiœ tuas
cerdes sont infinies ; multœ. Domine : *
rendez-moi la vie selon gecundùm judicium
Jâ de votre juge- ^^^^ vivifica me.
Le nombre de ceux Multiquipersequun*
qui me persécutent et turme, et tribulant
qui m'affligent, est ^^^ . ♦ ^ testiraonii?
grand ; mais je ne me ^ j decUnavi.
8U18 point écarté de vos u^v*4i.«yi.
préceptes.
J'ai vu les prévari- Vidi prœvaricantes^
wteurs, et j'ai séché de et tabescebam : ♦ quia
douleur et d'ennui de ^i^«„:« *-„ „^^ ^,«.*^
ce qu'ils n'ont point eloquia tua non CUit©-
gardé vos ordonnances, ^lerunt. .^
254 LE JEUDI
Vide quoniam
mandata tua dilexi^
Domine : * in miscri-
ordiâ luâ vivifica me.
Principium verbo-
rum tuornm, verilas ;
* in seteiiium omnia
judiciajustitiaB tuae.
PRlNClPESper-
secuti sunt me
gratis : ♦ et à verbis
tuis formidavitcor me-
um.
Lœtabor ego super
eloquia tua, * sicut
qui invenit spolia
multa.
Iniquitatem odio
habui, et abominatus
8um : * legem autem
tuam dilexL
Septiefi in die lau-
dem dixi tibi ; * su-
per judicia justitiis
tuœ.
Fax multa ditigen-
tibus }egem tuam ; *
et non est illis scan-
dai um.
Ëxpectabam salu-
tare tuum. Domine : *
et mandata tua dillexi.
SAINT^
Voyez combien j*ai.
me vos commandemeiis
Seigneur : rendez-moi
la vie par votre miséii.
corde.
La vérité est le prin-
cipe de vos paroles : et
tous les décrets de votre
justice subsistent éter-
nellement.
LES Princes m'ont
persécuté sans su-
jet; et mon cœur n'a
été touché, que de la
crainte que vos paroles
m*ont imprimée.
Je me réjouirai en
vos oracles, comme uo
homme qui a trouvé de
riches dépouilles.
Je hais Piniquité, et
je Vai en - abomination .
mais j*aime votre loi.
Sept fois le jour je
vous ai offert des lou-
anges sur la justice de
vos jugemens.
Ceux qui aiment vo-
tre lot, jouissent d'une |
paix profonde ; et mn
ne leur est un sujet de j
chûte.^
J*ai attendu, Sei*
Sneur, le salut que vous 1
on nez; et j'ai aiiDé|
vos préceptes.
Mon II
cofflmand
aimés ard
J'ai obs
et vos
vous con
sent k tou
tions.
tirez-moi
je suis.
Mes lèvre
teront un ca
que vous b
pris à obser
donnances.
Ma langu
vos oracles ;
tous vos
ïnens sont
niême.
Que voire
^ne me sauv<
j'ai choisi vo
démens [pou
ma conduite]
Seigneur,
avec ardeur
que vous di
/A NONE. 255
Monlme agardéyos Custodivit anima
coromandemens, et les a „,ea testimonia tua ; *
aimés ardemment. ^^ ^jj^^^i^ ^^ vehemeu-
ter.
J»ai observé vos loîx, Servavi mandata tua
et vos ordonnances, et testimonia tua ; ♦
vous considérant pre- ^„- ^^^^^ .,:«» «,^^
i V ♦^..*«o .«o= «« quia omnes viœ mea;
sent a toutes mes ac- r> ^ ^
jj^^g^ in conspectu tuo.
Appropinquet de-
Que mon humble precatio mea in cons-
prière monte jusau à pectus tuo. Domine:
vous, Seigneur ; don- £ • . i •
nez-iioi ^'intelligence *J"*fa eloquium tu-
selon la promesse que ""™ A^ ™in* intellec-
vous m*avez faite* tum.
Que mes demandes Intret postulatio
pénètrent jusqu'à vous; mea in conspettu
et selon votre parole ^oo: ♦ secundùm tlo-
tirez-moi de i état où • «
je suis. quiumluumenpeme.
Mes lèvres vous chan- Eruct&.bunt labia
teront un cantique, lors- mea hymnum; ♦ cùni
que vous m'aurez ap- docueris meiustifica-
pris a observer vos or- ♦• „«„ *„„„ "
Lnances. tiones tuas.
Ma langue publiera Pronuntiabit lin-
V08 oracles; parce que gua mea eloquium ta-
tous vos commande- ^^ « «„1^ omnia
Se. "^ mandata tua, œquitas.
Que votre main dai- Fiat manus lua^ ut
jne me sauver ; puisque salvet me ; quoniam
j'ai choisi vos comman- mandata tua elegi.
démens [pour règle de "
ma conduite].
Seigneur, je désire Concupivi salutare
avec ardeur le salut tuum. Domine : ♦ et
que vous donnez, et »
' i<
356 LE JEUDI BkïWr,
lex tua meditaiio mea votre loi 6iît tout le su-
est. J^^ d« »0^8 méditations.
. Vivet anima mea. Mon âme vivra, et
et laudabit te ; ♦ et "^®"^ '^^ue*"» î et vosju-
judiciatuaadjuvabunt f^^^^"» »® P''o*ége.
me.
Erravi sfieut ovis J'ai erré comme une
quœ periit : * quœre brebis perdue : cher-
servum tuum, quia ^^?^ ^^*."'® serviteur,
«andata tua non^^n.' C^U^ cL^S
ODiitU8. meos.
V. Christus factus v. Jésus- Christ s'est
est pro nobis obediens ^^^^^ P^^l "«'"s obéi».
usque'ad mortem. santjusqua Jawort.
Paler noster, tout but le Pteaume MNerere, &c, pait
«10 i #t rOraUont Reipicr, &c. poff «SO.
257
A LA MESSE.
Cette Messe se chantt fort soiemndlemenlt parce qu*en ce
jour /ut institue if tris auguste Sacrement de l* Autel : elle est
■même unique suivant le RU Romain^ c'est'à dire^ qu'ii ne n'en
dit point de particulières^ Les Prêtres y communient de ta
min du Célébrant y pour représe.-iter les Apôtres^ qui commu'
nUrtnt en ce jour pour la première fois de la main de Jésus*
Christ, C'était même autrefois la coutume que le» laits y com*
muniassenttous'j et c'est encore une sainte pratique à suivre.
On prend à la Messe dericÂe» ornemenst Pour marquer la joie
de CEgiise ; mais comme la mort de Jésus. Christ est trop proche^
ttle aèrige ses momens dejoie^ pour s*abar.donner à la douleur ;
tt comme la joie est incompatible avec la tristesze^ elle cache
dans une chapelle obscure le Sacrement qui /ait nos délices, ei
laisse les tabernacles ei les autels dépouillés de tous leurs orne-
I mns. Il faut remarquer que la Messe de ce jour contient les
priniipaax mystères dé notre rédemption :car il est parlé dan»
F Evangile du lavement des pieds ; dans PEpJtr^^des saint Sa*
trement de l* Autel; dans l* Introït, delà CrSFxidans le Gra»
duel, de la mort du Fil» de Dieu ; et dans l'Offertoire^ de sa
Hisurreition,
Inîroït. Galat. 6. Ps. 66.
NOUS devons met- Tl^TOS auteni glorî-
tre notre gloire Vm ^ri oportet in
^ns la croix de NoUe ^ j, j„j ^^^^^
Seiffneur Jesus-Christ, , /^i • ^-
qui est l'auteur de notre Jesu-Christi, m quo
salut, de notre vie, et est salus, vita, et re-
I de notre résurrection ; surrectio nostra ; per
et par qui nous avons quem salvati, et libe-
été sauvés et délivrés, f^^i sunmg.
Ps, Que Dieu nous
ime miséricorde, et
qu'il nous bénisse; qu'-
I il fasse luire sur nous
quelque rayon de sa lu«
mière et qu'il ait pitié de
Dous. Nous devons, &c.
Ps, Deus niîserea-
tur nostrî^ et benedi-
cat nobis : * illuminet
vultum suum super
nos, et misereatur
nostrî. Nos auteno^
&c.
I!
858
LE J£UD1 SAINT^
Kyrie eleison.
Seignetir, ayez piiié
dé nous.
R. Kyrie eleison. n. Seigneur, ayez
pitié de nous.
Kyrie eleison. , Seigueur, ayea pitié
R. Christe eleison.
Christie eleison.
R. Christe eleison.
Kyrie eleison
R. Kyrie eleison.
Kyrie eleison.
GLOIRE à Dieu
dans le Ciel, et
et paix sur la terre aitx
honnines de bonne vo-
lonté. Nous vous lou-
ons, nous vous bénis-
nons, nous vous ado-
rons, nous vous glori-
fions, nous vous
rendons grâce dans la
vue de votre gloire in-
finie : Seigneur Uieu,
Rof du Ciel, ô Dieu
Père tout - puissant. —
Seigneur Fils unique de
Dietr, Jésus-Christ :
Seigneur Dieu, Agneau
de nous.
H. Christ, ayez pitié
de nous.
Christ, ayez pitié de
now's.
H. Christ, ayez pitié
de nous.
Seigneur, ayez pitié
de nous.
B. Seigneur, ajez
pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié
de nous.
GLORIA in ex.
celsis Dec. Et
in terra pax homini*
bus bonae voluntatis.
Lau dam u s te . Bene-
dicimuste Adoramusl
te. Gloriticamus te.
Gratias agi mus tibi^
propter niagnainglo-
riam luam. Domine 1
De us, Rex cœieslisJ
Deus Pater omuipo-|
ten8.Domine,Filiuni-
genite, Jesu-Chrisle.
A JlA messe»
fie DieM, fil«» du Père.
Vous (lui effacez les
péchés du monde, ayez
pitié de' nous. Vous
qui effacez les pé-
chés du monde, recevez
notre humble prière. —
Vous qui êtes assis à la
droite du Père, ayez
pitié de nous. Car
TOUS êtes le seul Saint,
\e seul Seigneur, le seul
I Très- haut, ô Jésus-
I Christ, avec le Saint-
Esprit, en ta gloire de
Dieu le Père, Ainsi
soit-il.
. 259
Domine Deus^ Agnus
Dei, Filius Patris.
Qui tollis peccata
mundij miserere no-
bis. Qui tollis pecca-
ta mundi^ suscipe de-
precationem nostram.
Qui sedes ad dexte-
ram Patris, miserere
nobis. Quoniam tu
sol us Sanctus^ Tn so-
lus Dominusj Tu so-
lus AltissimuSj Jesu
Christe, cum Sancto
Spiritu^ in gloriâ Deî
Patris. Amen.
Pndênt if Gloria in eicelsii, on iùnne touut Ut clacàet, et
Unntlet Monne plut jusqu'au Qloria in exceUii de la Mette t!4
\Samfdi Saint. Cettun uettige eTantiqulû^ que l*EgHteÀ_
IvdMlutonterver^ en n'appeliani les fidèle t à l" office pendant ceir''
utuxjnrti qa*en la manière domt elle /et y appellait avant
f»^ Tift/ige det clçchet fut invente. Ce tilence det elocheu
fntauMie ire regarde comme la marque d'une pro/cnde trie*
COLLECTE.
Prions.
DIEU, de qui Ju-
das a reçu la pu-
nition de son péché, et
larron la récompense
Oremus,
DEUS, à quo et
Judas reatûs
sui pœnam, et con-
saconfession: fixités- f^ssionis 8U8B latro
0118 ressentir l'effet de p^Gîmium sumpsit :
otre miséricorde ; afin concède nobis tuaes
tie comme notre Ses- prôpltiationis effec-
Jésus-Christ a tum ; ut sicut in pas-
leur
aux Corinthîpns.
260 LE JEUDI SAINT^
sionesuâ Jésus-Chris- traité dans sa passion
tus Dominus noster j'"" «^ l'autre selo,,
diversautriusqueintu- jeuri mérites, il détruise
i-i *• r •* tout ce que nous avons
ht stipendia inento- j, vieil homme, et 2
rium ; ita nobis, abla- fasse la îçrace d'avoir
to vetustatis errore, part à sa résurrection
résurrection is suœ glorieuse : Lui qui é.
gratiam largiatur. Qui ^^^^ ^i^u vit et règue,
tecuin vivit et régnât^ ^^'
&c.
Lectio Epîstolae beati Lecture de TEpître dt
Pauli Apostoli ad l'Apôtre St. Paul,
Corinthios, L c. IL
V, 20,
TJ^RATRES; Cou-
Wn venientibus vo- ,..
biTin unum Jam non J^semblez comme vous
est Dominicam cœ- mander la Cène du W
nam manducare. U- gneur ; car chacun i
nusquisque enim su- mange le souper qu'il
am cœnara prœsumit ^ppprte, sans attendri
ad manducandum. Et personne. Et ainsi k
alius quidem esurit, ""« " °"* "f '^ ^ T
, ,. ^, , . / ger, pendant que 1
aiusautemebriusest. litres font des excè,
rsumquid domos non N'avez-vous pas vi
habetis ad manducan- maisons pour y boii
dum et bibendum? et pour y manger ?0i
Aut Ecclesiam Dei méprisez- vous i'Eglisi
contemnitis, et con- de Dieu, et voulez-vo
- ,... . faire rouffir ceux q
funditis eos qui non „,^„t ,j^,fp q.^ vo,
habent ? Qiud dicam dirai-je ? que je vo
vobis ? La^udo vos ? loue ? Non, en cela
In hoc noi\ laudo. ne vous loue poioi
M
ES frères: Lors»
que VOU9 vous!
A LA
Car c'est du Seigneur
même que j'ai appris ce
que je vous ai aussi en-
seigné ; que le Sei-
gneur Jésus la nuit mê-
me qu'il fut livré [aux
Juifs] prit du pain, et
qu'ajfant rendu grâces,
|il le rompit, et dit à ses
disciples : Prenez et
mangez ; ceci est mon
corpi, qui sera livré
Ipour vous : faites ceci
en mémoire de moi. De
lœême, après avoir sou-
é, [il prit] le calice en
lissant : Ce calice est la
uvcHe alliance en
ion gan^ ; faites ceci
mémoire de moi,
tlDte«i les fois que vous
|e boirez. Car toutes les
isque vous mangerez
pain, et c^ue voue
lirez ce calwe, vous
ttoncerez la mort du
ieigneur jusqu'à ce qu'il
inné. C'est pourquoi
joiconque mangera
pain, ou boira le
&e du Seigneur in-
lignement, sera coupa-
Ile [de la profanation]
icorps et du sang du
igneur. Que l'hom-
|e donc s'éprouve soi-
me, et qu'ensuite il
in^e de ce pain, et
)ive de ce calice. Car
MESSE. 261
Ego cnim accepi a
Domino auod et tra-
didi vobis : Quoniam
Dominus Jésus, in
quâ iiocte tradebatur,
accepitpanein, etg-ra-
tias agens fregit, et
dixit : Accipite et
manducate ; hoc est
corpus meum^ quod
pro vobis tradetur :
hoc fa it: in meam
comm' morutionenï.
Similiter et calicem^
postqua<n cœnavit,
dicer ^ : Hic calix no*
vurn testamcntum est
in jneo sanguine; hoc
facite, quotiescumque
bibetis^ in meam corn-
memorationem Quo-
tiescumque enim manf
ducabitis panem hunc^
et calicein bibetis^
mortem Domini an-
nuntiabitis^ donec ve-
niat. Itaque quicum-
que manducaverit pa-
nem hune, vel bibe-
ri m calicem Domini
indigne, reus erit cor-
poriset sanguinis Do-
mini. Probet autem
ii^
m
362 LE JEUDI SAINT^
seipsum homo ; et sic quiconçjue en mange et
de pane illo edat, et «» ^^'^^ indignement,
de calice bibat. Qui «»"8« et boit sa con-
I . .T* damnation, ne faisant
enim inanducat et bi- „„. i. Iwan^^^^ !
, ., . ,. X . ,. . pas le discernement
bit indigne, judicium fqi,'ii joitl du corps du
sibimanducatet bibit; Sei^^neur. De-lù vient
non dijudicans corpus qH'il y a parmi vous
Domini. Ideô inter beaucoup de malades et
vos multi infirmi et ^® languissans, et qu'il
. u -Il il • y en a même beaucoup
imbecilles. et dormi- ::...; ^^..^^.,* n..« •
u r\ ^ \ ' ^ meurent, yue si
unt multi. Hf^^d si nous nous jugions nous-
nosmetipsos dijudica- mêmes, sans doute nous
remus^ nonutiqueju- ne serions pas jugés.
dicaremur. Dumju- Mais lorsque nous som-
dicamurautem, à Do- «je» jugés de la sorte,
. c est le oei£rneur nui
mino corripimur, ut «ous châtie ; afin que
noncum hoc miindo nous ne soyons pas con-
daiunemur. damnés avecle monde.
Graduel. Philip. 2.
CHRISTUS fac
tus est pro no-
bis obediens usque ad
mortem^ mortem au-
tem crucis.
V. Propter quod et
Deus exaltavit illum,
et *dedit illî noinen^
quod est super omne
nomen;
JESUS-CHRIST s'est
rendu pour nous
obéissant jusqu'à la
mort, et jusqu'à la mort
de la croix, v. C'est
pourquoi Dieu Ta élevé,
et lui a donné un noml
qui est au-debsus de
tout nom. I
isT s'est
ur nou8
qu'à la
la mort
. C'e*t
a élevé,
un nom
ebsus de
A LA MUSK. 263
Suite du Saint Evan- Sequentia Sancfi E-
gile selon Saint Jean, vang^elii secundùm
1»
AVANT la fête de
Pdqiie, Jésus sa-
chant que son heure é-
tait venue de passer de
ce monde à son Père,
ayant aimé les siens qui
étaient dans le monde,
il les aima jusqu'à la fin.
Et après le souper, le
dilibie ayant déjà mis
dans le cœur de Judas,
fils de Simon Iscariote,
Ile dessein de le trahir ;
squi savait que son
iPère lui avait mis toutes
choses entre les mains,
Iqu'il était sorti de Dieu,
let qu'il s'en retournait
|à Dieu, se leva de table,
|uitta ses habits, et a-
mi pris un lingue, il le
liait au tour de lui.
*ui8 ayant versé de
l'eau dans un bassin, il
Eommença à laver les
pieds de ses disciples, et
ï les essuyer avec le
linge qu'il avait autour
le lui. Il vint donc à
limon Pierre, qui lui
lit; Quoi. Seigneur,
[ous me lavez les pieds?
lésus lui répondit :
fous ne savez pas niain-
^lant ce que je fais; mais
>U8 le saurez dans
Joannem. c. 1^.
ANTEdiem fes-
tum Paschse^
8cieiis Jésus, quia ve-
nit hora ejus^ ut tran-
seat ex hoc mundo ad
Patrem : cùm diiexis-
set 8U09^ qui erant iu
mundo, in finem di-
lexit eos. Et cœnâ
factâ^ cùm diabolus
jam misisset in cor, ut
traderet eum Judas
Simonis Iscariotœ :
sciens quia omnia de-
dit ei Pater in manus,
et quia à Deo exivit,
etadDeumvadit, sur-
git a cœnâ, et ponit
vestimenta sua:et cùu)
accepisset linteum,
praecinxit se. Dein-
de mittit aquam in
pelvim, et cœpit la-
vare pedes discipulo-
rum, et extergere
linteo, que erot prœ-
cinctus Venit ergô
ad Simonem Petrum.
Et dixit ei Petrus :
Domine, tu mihi la-
'i 1
m I
■m\
Ifi'''
S64 LE JEODt SAINT,
vas pedes ? Respon- la suite. Pierre lui
dit Jésus, et dixitei :' ^»^ - Jamais vous ne
Quod CffO facio, tu "^f laverez les picdn.
^ ^ ,x . Jésus lui répondit- ^î
iiescis modo, scies -^ _. ^^..^ LIT
A ^ ï\'«** J "® ^^"^ 'ave, vous
autem postea. Dicit n'aurez point de part
ei Pe^rus : Non la- avec moi. Sinaon Pierre
vabis niihi pedes in lui dit : Seigneur, non-
aeternum. Respon- seulement les pied8,maii
dit ei Jésus: Si f"««' les mains et la
, * ^ tête. Jésus lui dit:
non lavero te, non Celui qui est lavé, n'ai
habebis parteoi me- besoin que de se laver
cum. Dicit ei Si- les p'^eds ; il est pur
mon Petrus : Do- dans tout 1 1« reste]. Eil
mine, non tantùm v«»îs> vous êtes purs
pedes meos, sed et î?^*» "«9 P»?, î?"»- ^''^'.
^ : i. " connaissait bien ce ui
manus. et caput. qui devait le trahir: et
DicU ei Jésus: yui c'est pour cela qu'il dit:
lotus est, non indi- Vous n'êtes pas tous
get nisi ut pedes la- purs. Leur a}' a ut donc
vet ; sed est mundus lavé les pieds, il reprit
totus. Et vos mun- se» .*»«}>» ts, et s'étanll
,. . .. j remis a table, il leur
di est tis, sed non om- ^it : Savez- vous ce que
nés. bciebat eninri je viens de vous foire?
quisnam esset qui Vous m'appeliez [vo-
traderet eum : pro- tre] Maître, et [votre]
tereà dixit : Non es- Seigneur : et vous ave^
tis raundi omnes, ï,«»f " î ^^"^ J« ^^ ''''.
Tfc . s ^ , ., oi donc ie vous ai
Postquam ergo lavit jes pieds, moi qui s.
pedes eorum, etacce- [votre] Seigneur,
pit vestimenta sua ; [votrej Maître ; vouJ
cùui recubuisset ite- devez aussi vous Jave^
rùra, dixit eis : Scitis les pieds les uns aui
quii fecerim vobis ! autres. Car je vous
^ donpe 1 exemple, afl(
avd
0
LA' droite
gneur a
^orce et sa ]
la droite du
in'a élevé : .Je
rai pas, mais
«t je raconter!
"res du Seign-
FAITES^
fére iftout-pu]
elernel, qu^
crifîce vous se
Wable, pan
l^ewr Jésus.
1!''« i^ils qui, ,
iJ^"''; a conwnaJ
/"'s^jples delel
r.sa mémoirj
TJ,"' étant Die
A LA ME8SE. 265
que voue fassiez envers Vos vocatis me, Ma-
ies autres comme j'ai gister et Domine et
taitenvers vous. ^^^^ ^j^^i^i,. ^^^^^ ^^^.
nim. Si ergo ego lavi pedes veftros. Do-
minus et Magister : et vos debetis aHer alte*
riu3 lavare pedes. Exempliim enitn dedi
Yobis, ut quemadmodùm ego feci vobis^ it^
et vos faciatis. ^ //^>^/<^^^ Ué pcil--^^''
\fA le Credo tomme au Dîm, des RameauXf pa;^e Q6,
Offertoiue. Ps. l\7.'^^' '^'^'^
A" droite du Sel- T^RXTERA Do-
I l
LA* droite du Sel- TT^
gneur a signalé sa ■■mini fecit virtu-
ibrce et sa puisiance : ^ ^^^^^^ Oomini
la droite du Sei^fueur /. ..
iD'aélevé!.Ienemo.ir- exttlfavit me: non
rai pas, mais je vivrai; nioriar, sed vivam, et
et je raconterai les œu-? narrabo opéra Domi-
vres du Seigaeur. ni.
Secrets. \
FAITES, s'il vous
plaît, Dieu saint,
Fère <•* tout-puissant et
[éternel, que notre sa-
crifice vous soit rendu
agréable, par notre Sei-
Iweur Jésu8«Chriftt vo-
||re Fils qui, à pareil
pour, a commandé à ses
(iiscipies de le célébrer
|w sa mémoire : Lui
lui étant Dieu TÎt et
'ègne &€.
IPSE tibi, qusstt*
mus^ Domine sanc*
te, Pater omnipotens,
œterne Deus, sacrifi-
cium nostrum reddat
açceptum^ qui disci-
pulis suis in suî com-
memorationeui hoc
fieri hodierna traditi-
one monstravit, Je-
sus-Christus Pilius'u-
us Dominas nosf ;;
Qui tecuni vivit, &c. .
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LE JEUDI SAINT^
Si la Ciumonie des Saintet Huitet à lieu, voyez la nott
ci dessous page, 96g»
La Préface et le Sanctus cùmme au Dim* des RamauK.
.page 68.
On ne donne potnt le baiser de paix en dilettation duèaiter
'^e Judas donnaà notre Seigneur,
Aujourd'hui le Prtire qui fait l'Office consacre deux Hosties,
4lont il consume Vune^ et re'serve r autre pour le jour suivant,
aucjuel on ne consacre point. H réserve aussi quelques pttita
Hosties sonsacre'es en cas de besoin pour les malades : il prend
tout le précieux sang, et avant que de se lancer les doigta, il
met PBos/ie auUl^s weseriieedans un^uire Calict^ que le Diacrt
couvre de la Patine et de la .PalU^ et met le moile dessus, puii
il le pose au milieu de l'Autel : on donne ensuite lu Commpnicn,
et oHacà'i'oe la Messe : Le Prêtre cependant /ait une genif
Jlexion toutes tesjbii qu*il apùrothe ou quHl se retire du militn
de P Autel, ou qu*sl passe devant le Saint Sacrement reservi
dans le Calice ; tt hrrs qtPi/ doit dire Doiiûniis vobisciiai, il
ne se tourne. point vers le Peuple au milieu de l* Autel, de oevf
<de tourner le dos ou Saint Sacrement : mais il le fait étant
retiré du côté de l* Evangile, et à la fin de la Messe, il donne
ta Bénédiction au même lieu, et pour lors il ne Jait pas tout le
tOUTt
Communion, Jean 13.
DOMINUS Jé-
sus^ postquàm
cœnavit cum di»cipu-
lis suis^ kivit pedes
eorum, et ait illis :
Scitis quid fecerim
vobis^ ego Dominus
et Magister? exem-
plura dedi vobis, ut et
vos ita faciatis.
LE Seifi^neur Jésus,
après avoir 5ou})é
avec ses disciples, lav»
leurs pieds, et leur di) :
Savez- vous -ce que je
viens de vous faire, moî
qui suis [votre] Sei*
gneur^ et [votre] Maî-
tre ? je vous ai donné
exemple, afin que vous
fassiez aussi de même,
R
POST-COMMUNION,
EFECTI vita- Tj'AIÏES, s'il vous
libus alimen-
plaît, Seigneur
noire Dieu, qu'ctant
À LA MESSE. â67
lïDurris de cet' aliment tis, quflBSUmus, Do-
qoi donne la vie à nos mine l>eus noster: ut,
âmes, nous recevions ^j tempore nostrae
par votre çrâce dans l é- 2,^-.^i:*j.,^g exeoui-
terniié, ce que nous ce- moriamaiis exequi
îébrons dans le teins de ïW"**» immortalitatis
notre vie mortelle:-^ tuasmiinereconsequa-
Par notre Seigneur, &c mur : Pef Dbminunt
nostrum, &c.
On dit Ue Missiest, fe Prêtre se retire du côté de PEvan*
nie, d^où il donne la Bénédiction t puis sont faire de génu-
flexion il te tourne incontinent vert r^utel, où il dit ?Evan •
gilt de S. Jean, sans faire ie signe de la Croix sur P Autel
mais seulement sur lui-
on prépare en cejonr un lieu dans fuelgu* Chapelle de PEglhe,
m sur -quelque autre Autel, le plus proprement qu*il sera fofsiéle
où Fon àttiise mettre T Hostie consacréerésetvée dans le Calite,La
Messe étant donc f,nie on allume Us cierges et torches, et on fait la
Procession à P ordinaire, ayant toutefois fait préparer un autre
Ssnt» Diacre qui portt la Croix, U Officiwnt itantrevétu d*une Cha-
pe blanche, et se tenant debout devant l* Autel met de P Encens
dans les deux Encensoirs sans donner la Bénédiction, puis s*étant
mis à genoux il en prend un, dont il encense de trois coups
te triSmSaint Sacrement, Ayant ensuite reçu le Calice avec
ûHostie de la main du Diacr.,qui four lors est debout, et Payant
<wvtrt des deux bouts du vile qu'on lui a mis sur les épaules^
ilmarche au milieu entre le même ûiacre,qui est à sa droite, et le
Sous Diacre à la gauche sous le dais Deux Acolytes encensent
continuellement fe très- Saint Sacrement, jusqu'à ce qu'ils soient
arrives au lieu préparé, où il doit être gardé pour Ulltndemain^
et pendant que Ponfatt la Proiession on chante P Hymne
CHANTONS, ma irmANGE, lingua,
langue, le Mystère ^^ gloriofii Corpo-
ri
ma "jr^.
langue, le Mystère m^
Corps glorieux et f^mvsteWum
du précieux Sans: que le ^* ^- •' ^ >• •
Roi des nations^ le fils Sanguinisquepretiosi.
du
d'une Vierge de race
royale, a répandu pour
la rançon du monde.
Quenfi in mundi pre-
tium,
Pructus ventris geue*
rosi,
Rex effudit gentium*
m II
< !
lij
» J' il
y. f
'1%. "'
\l ..
NS
iliiii:
â6S LE JEU
Nobis datus^ nobis
natus^
Ex iiitactâ Virgine,
Et in mundo conver-
sât us^
Sparso verbi semine^
Sîii moras incolatûs^
IMiro clausit ordine.
In supremae nocte
cœnaB.
Rc^umbens cum fra-
tribus,
Observatâ lege plenè^
Cîbis in legalibus^
Cibum turbae duode-
cœnaBj
Se dat suis manibus.
Verbum caro^ pa-
nem verum,
Verbo carnem efficit ;
Pitque Sanguis Chris-
ti merum ;
Et si sensus déficit^
Ad firmandum cojr
sinceruni,
Sola Mes sufficit.
Tantum ergô Sa-
cramentunij
Veneremur cernm ;
Et antiquum docu-
mentuni;,
Novo cedat ritui ;
DI SAINT,
Ce Roi se donne à
nous : et naît pour
nous d'une Vierge
sans tâclie, il a
vécu dans le monde ; et
après y avoir répandu
la semence de sa divine
parole, il a terminé
d'une manière admira-
ble le séjour qu'il avait
fait sur la terre.
La nuit de sa dernière
scène, étant à table avec
ses frères, après avoir
Ïdeinement accompli lu
oi en mançeant l'a-
gneau Pascal, il se
donna lui-même de ses
propres mains à ses
douze Apôtres, pour
être leur nourriture
Le Verbe fait chair
change par sa parole le
pain en son corps et le
vin en son sang. Si les
sens y sont trompés, la
foi seule suffit pour af-
fermir un cœur sincère.
Prosternons - nous
donc pour adorer un sa-
crement si auguste; que
les ombres de l'ancienne
loi cèdent à la vérité de
ce mystère nouveau, et
ine a
pour
'^ierge
l a
le; et
pan du
divine
erniiné
dm ira-
il avait
ernière
)le avec
s avoir
)mpii la
Mit Va-
il se
e de ses
5 à ses
pour
A LA MESSF.
S.
iture
^it chair
jarole le
rps et le
Si les
ïinpcs, la
pour af-
sincère.
- nous
^er un sa-
isie ; que
'ancienne
Ivéritè de
iveau, el
que la foi supplée au dé-
fout des sens,
269
Praestet fides supple-
meiitum.
Sens au m defectui.
Genitori, Genito-
que Laus et jubilatlo,
Salus, bon or, virtus
quoque, Sit et bene-
dictio ; Procedenti ab
utroque, Compar sit
laudatio. Ameu.
Louanges et chant
d'allégresse, salut, hon-
neur, force et béuétlic-
tion ai Père et au Fis ;
et qu'une même gloire
soit rendue au Saint Ei'
prit qui procède de Pun
et de l'autre. Ainsi soit-
il.
Lcrs qu'on est arrivé au lieu destiné ^ U Diacre se mettant
à genouXf reçoit du Pré;re, étant encore debout, U Calice
ûvec le Saint Sacrement, et le pose premièrement tur f duiel,
où, le Prêtre s^étant mis à genoux rencense comme ci dessus.
Le Diacre le met d%f%s le 7 ahernacle, on éteint lex Cierges
ou torches, eton8*en retourne par le chemin le plus court sans
aucune cérémonie } on dit Vêpres ensuite sans les chanter,
Jfole, — Lorsque l'Evêque fait !a Bénédiciion des Slei.
Huiles, un peir avant le Pater, il laisse l'Autel et se rend
au iié>;e piéparé au milieu du Chœur. Un Sous. Diacre
lui présente la fiole de f Huile des Infirmes qu'il bénit
Comme il est marqué au Pontifical. Ensuite il retourne
à l'autel et continue la Messe
Après la Couimuni >n, 1 (lesrend de nouveau au milieu du
Chœur pour bénir !e Saini Chrême et Vflnile des Calêchu-
mènes. Alors douze Prêtres revêtus de Chasubles et pré-
cédés de la Croii, des Acolytes, de deui Diacres portant
le» fioles, et d'un Sous. Diacre portant le vase qui contient
Se Beaume (qui doit aussi être béni et mêlé au St. Chrême)
«orient processioneîlcmenl de la sacrittie, font le tour de
l'Ejjlist et rentrent au Chcfôur.
Penda»it cette Procession, on chante les Versets suivons :
k» Chantres commencent :
0 Redernptor, «urne carmen temet coneiocnliuro.
Le Choeur répète : O Rederaptor, &c.
Les Chantres coutinueal :
Audi, Judex niortuorum. nna spe^ mortaltum, audi
Toces proferenlûm donutn pacis praevium. O Redemp,
tor àc >
Atbor focta almâ iuce hoc sacraoduro protulif ; fert hoc
N a
•il
mi
Mb
i'f.i
270 LE JtUJDI £AI¥T,
prona prasieoi luiba Saîvafcn ï«a!;ul«. 0 Rc<î<»inptor4c.
Slaos ad aram immo M*p-ph,x trî'uiatiis Ponlifex, debi.
tum persoWit omoe, consecratQ Cbnsmate. 0 rederoplor
&c.
Coosccrare tu dignare, Rez perennis patriar, boc Olif
Tum signuai vivum, jura contra dseiuununv* O Redeinp.
tor&C
VEvêqne bénit tes Huiles comme nu Pontifical; ensuite on
les porte à la Sacristie en faisant de nouveau le loup de l'Eglise
et en chantant comme ci-desus les f'*ersels suivons i
Ut novetur sexus omnis unclioiie Chrisinatif, ut lanetar
sauciata dignitatis gloria. 0 Redemptor &c,
Lotà meale sacru fonte aufugantur crimina ; uactl
fruDte sacro 8anc*laiofliiutit charismata. O Redemptor &c.
Corde nalus ex parenlis alvum implens Tirginis, pranta
lucem, claade mortem Chrisinalit cousortibut. OHe*
deptor &c.
Sit hsec dics festa nobis FgRCul&rum saeeulis : »it sacrata
digaà laude^ uec senescat U^»poi>.e« O Redemptor dtc.
II' •
■Ê.
^^\ f
'..1 hi-i
w
Ml
A VEPRES.
yipri» avoir dit tout tua Pater noiter et Ave Maria, «a
commence sans ckant par
JJJnt. Calicem/sa- L'Jnt Je prendrai le
hi k.is accipiam; et calice dii salut ; et rin-
nomenDomini invo- voquerai le nom du Sei-
cabo. ^^""'^-
PSEAUME 115.
4
Dài>id, sauvé de quelque grand danger ^ en témoigne â Die»
sa recênnaissance, et promet de lui rendre se* taux en préun*
es de tout le peuple assemblé^
CREDEDI, prop- yAI cru, c'est pour-
ter quod locutus J quoi j*ai parlé : ce-
sum : * effo autem pendant j'ai été humilié
humiliatussum nimis. ^^\^.^?\^l , , ^, •
*, ,. • • J aidit dans xv»oL itgî-
bgo dixi ift excès-
;)rftc.
debi.
ic OU»
deinp*
\uitt on
l'EglUe
taiieUir
; UDCtà
itor &c
praesla
t sacral»
or&c.
L
ariti w
jndrai le
et j'in-
du Sei-
rne à Dû»
îst pour-
irlé : ce-
A VF.PU£Ç. wJ
t«tio;i : Toat homine su ifaeo . * Omnis ho-
eit menteur. mo inendax.
Quelles action de gra- Qaid retribuam Bo-
ces rendrai-je au Sei- mino^, ♦ pro omnibus
çneur, pour tous les quœ retnbaitmihi?
biens qu il m afait»^? *^
Je prendrai le calice Calicem salutaris
dusiiut; et j'invoque- accipiam ; * et nomen
rai le nom du Seigneur, fy^^i^] invocobo.
J'accomplirai en pré- Vota mea Domino
sence de tout le peuple leddatn coram ©rani
les vœux q«e j'ai faits ,^ ejus ; ♦ preti-
au Seiffneur : la mort ^ ^. «^ ' . '^ x\^
des SaiSts du Seigneur ««.^ !" conspectu Do-
est précieuse à ses yeux, mm i mors Sanctorum
0 Seigneur, parœ que O Domine^ quia
je suis consacré à votre ego servus tuus ; *
service ; qpe je suis vo- ^px) servus tUUS, et fi~
tre serviteur,, et le tik ^^^ j^j^^^j^ ^^
de votre servante ;
Vous avez rompu mes ' Derupisti încu:a
lieus: je vous offrirai mea : • tibi t'i rif^^a-
une hostie de louange; bo hostiam laiidis ; et
et j'invoquerai le nomdu nomen Dominl in^o-
^'^"""'•- cabo.
J'accomplirai mes Vota mea Dommo
vœux fiiits au Seigneur^ reddam in conspectu
à la viie de tout son peu* omnis populi ejus ; ^
rie; ù l'entrée de la in atriis doraûs'Domi-
maison du Seigneur, au ^' i„ j^gdiQ tuî. Je-
milieu de t"» enceinte, i
ôJérusaieKv rusalera.
AnL Je prendrai le -^^^- Cahcem|salu-
calice du salut, et j'in- taris accipiam, et no-
voquerai le nom du Sei- men Domini invoca-
gneur, |^o.. N 4
m
Mis
"m
ii
il
I
ï
Mk.: 'itm'-^
■m
%\
•* ?
L
lî!
^â LE JE13DI SAINT^
Ant, C\im \mjqm Ant, Avec les enne.
oderunt pacem, eram ""» ^® ^^ P»»»» Je gar-
paci^cus ;!- dum lo- dais un esprit de paix:
^ 1 .11- • lorsque le pcirlui», ilg
quebarilli8,impugna- g'éieVaienf contre moi
balnt me gratis. gaus sujeU
PSEAUME 119.
Vame toupin de se voir étrangère nur fa terres parmi desptu.
pUs qui ia combat tent : tlle prie Dieu de Vert délivrer.
D 1 ominum^ T'AI poussé mes cris
A.cùm(ribularer^ f9 vers le Seigneirr,
1 • « é «««.wi; lorsque! étais dans lai-
clamavi, * et exaudi- ^^^^^^^^ J ^^ .^ ^,^ ^^^
vit me. ce.
Domine, libéra ani- Seigneur, délivrei
mam nieam à labiis mon âme des lèvres in-
• • • ^ . !• A iustes, etde la langue
Î,"'^.T' "^* •" ''"S"a trompeuse. ^
Quel abri peut-on
dolosa.
Quid detur tibi, aut
quid apponatur tibi, *
ad ling'uam dolosam ?
- SagîttaB potentis
acutse ; * cum carbo-
nibiis desolatoriis..
Heu mihi, quia in-
colatus meus prolon-
gatus est ! habitavi
c«m habitantibus Ce-
iar : * multùm incola
luit anima mea.
vous donner [ô mon
âme ?] ou quel remède
vous procurer contre
une langue artificieuse ?
Ses paroles sont com-
me des flèches aiguës ti-
rées par un bras vigou-
reux, comme des char-
bcjs ardens, qui por-
tent partout la désola-
tion.
Hélas, que mon exil
est long î je suis ici
[comme] parmi les ha-
bitans an Cédar: mon
âme est trop longtems
dans une terre étran-
gère.
A VEPRES.
n a exau*
273
Je suis pacifique avec Cam his qui oderunt
les ennemis de la paix : pacem, eràhi pacifi-
lorpqueje leur parle, ils ^^g . * cùm loquebar
8*é ôvent contre moi .„. . u *
sans sujet. '"«' impugnabant
me gratis.
Ant, Avec les enne- Ant. Cmiti his/qui
mis de la paix ie vivais . i . *■
en esprit àe paix : lors- ^^^î'a"^ P^c^"™, ^^"^
que je leur parlais, ils pacihcus|; dumloque-
g'élevaieîiit contre moi bar illis^ iinpugnant
sans sujet. me gratis.
AhI. Délivrez-moi, . .^w<. Ab hominibug
Seigneur, des hommes iniquis libéra me, Do-
injustes. mine.
PSEAUME 139.
Vame prie Dieu de la délivrer des méchanntt dei calomnia»
teurs^ et défaire tomber twr eux sa vengeance,
DELIVREZ -moi,
Seig^neur, de
l'hom'ne méchant ; dé- ? «
livre..moi de Thomme "^.^ '"^•^^. ^ * ^ ^»^^
injuste; iniquaeripeme.
[De ces hommes] qui Qui cogitaverunt
forment dans leur cœur iniquitates in corde :♦
de mauvais desseins ; et ^^^^ ^j^ constituebant
qui me font la guerre ..
tout le» jours. prœlia.
Ils ont aiguisé leurs Acuerunt linguas
langues comme [la lan- sUas sicut serpentis :
çnej du serpent : ils ♦ vencnum aspidum
ont un venin d^ispic gub labiis eorum.
'ious leurs lèvres. r». 10*^^,1: ,«« n^«,:
Gardez - moi, Seî- ^"f^^^^ "'^^ "^""■
?neur, de la main du "^^ ^^ "^^"^ P^^^^^"
pécheuret; délivrez-moi toris, *etabhomiui<
des horaiiies injustes : bus iniquis eripe me.
N5
1
ERIPE me. Do-
mine, ab homi-
' 1
^'®'
40i
/ -.1 i'â'J
V'mm
ir
0.
274 • LE JEUDI «Anrr>
Qui cogitaverunt Qui ont projeté de
■upplantare cressus "*® ^^irc tomber; ces
meos, *abscoiSleiimt f^iP^f.^^f J" *^" ^^'^
',., ... un pièffe en secret,
superbilaqueum mihi. *^ "*
Et funes cxtende- n» m^ont tendu des
lunt m laqueum : * filets pour m'envelop-
juxtà iter scandalum per ; ils m*ont préparé
posuerunt mihi. des embûches sur mon
efaeoiin*
Dixi Domino : De- J'ai dit au Seigneur:
iismeuse8tu:»exau- J^î"» êtes mon Dieu.
di. Domine, vocem iT'lîn^T"*''/"'''
, ^ ^. . rablement le cri de ma
deprecationis me8&. prière.
Domine, Domine, Seigneur, Seigneur,
virtus salutis mcœ, ♦ ^^^^ <!"* ^*®» ">» force
obumbrasti super ea- «* mon8al«t, yousam
A • j* 1^ 11* D^^ n>a tête a couvert
put meum m diebelli. ^u jour du combat.
Ne tradafi me. Do- Seigneur, ne me Ji-
mine, a desiderio meo vrea pas, contre mon
peccatori : * cogita- attente, entre les saios
verunt contra me : ne ^«* pécheurs ; ils ont
derelinquas me, ne TaLEr^pasl^S:
forte exaltentur. peur qu'ils ne triera.
phent.
Caput circuitus eo- Leurs détours artiii'
rum, * labor labiorum ci^Jx, et leur^ calom.
ipsorum operiet eos. "^®^ '®^ "'^"'^ ^^^^^'
Cadent super eos
carbones; in
ignem
dejicies eos : * in mi-
seriis non subsistent.
téeg, retomberont sur
leurs têtes.
Des châibôuâ^ ardsns
tomberont sur eux;
¥ous les précipiterez
dans le ièu ; ils ne pour*
ront subsister dans les
douleurs.
Seigneur,
ma force
vous avez
à couvert
»iiibat.
ire me li-
)iitre mon
* les sains
I ; ils ont
re moi ; ne
z pas, de
ne triom-
À TEPRES. 275
L'homme qui se lais- Vir linguosus non^
fle emporter par sa laii- diri^etur in terra : ♦^
gU8,ne prospérera pas ^irum injustum mal»
sur la terre: les maux _. *•*'•* •*„
«tableront Ihooime capient m intenta.
injuste à Theure de la.
mort; , . ^ .
Je sais que le Sei- Cognovi quia faciet>
gneur défendra la cause Dominus judicium:
des tiiibles, et qu'il vcn- inopis, et vindictam
géra les pauvre». pauperum.
Cependant les justes Verumtamen justi:
iMieront votre nom ; et confitebuntur nominii
et ceux qui ont le cœur tuo ; * et habitabunt
droit jouiront de la vue recti cum vultu tuo.
de votre présence.
Ant. Délivrez-moi, Ant. Ab hominibîi»
Seigneur, des hommes iniquis libéra me^ Do -
injustes. mine.
ÂnL Qlardez-moi du ./In^ Cùstodi me a
piège qu'ls m'ont ten- laqueo quem statue-
do, et des embaches runt mihij et à scan-
desouvriers d'iniquité., ^^lis operantium ini-
quitatem.
FSEAUME 140.\
VtttM affli^h iémanie à Bitu la paiiince dans tes maux^ etia prç*-
teetion contre 8e$ ennemis.
Seigneur; ^^ii irmoMiNE, da-
crié vers vous ; dài- M^ mavi àd te;
!*;;' rpt''*'''*''' T""* «xaudi me : ♦ inten-
attentitiiima voix.lors- ■» • s
qae je vous invoquerai, «^f ^oci me», cum
clamavero ad te.
, Quemaprièremoiïte Dirigatur oratia
josqu'à^ vous comme ^ea, sicut incensum
l'a fumée] de Tencens ' n a
m <
i > ' >
^;r !
i 'i
■^^1
i
-m
i
m
876 LE JKCDI «AINT,
in conspectu tuo: * et que Télevation de
elevatio manuum me- "**« mains [vous soit
arum «acrificium ves- açrfaWe,] comme le m.
crince du soir.
perlinum
Pone, Domine,
custodiam ori meo, *
et ostium circumstan-
tiae labiis mets.
Non dcdines cor
meum in verba mali-
Seigneur, mettez une
garf^e à ma bouche, et
une porte de circons-
pection à mes lèvres.
Ne permettez point
que mon cœur se kiisfie
de
.. 4. j , aller à des paroles
tiœ, ♦adexcusandas ^^jj^^^ ^^/^ .Percher
excusationes in pec- ffes excuses à mes pé-
catis. chés.
Cam hominibiis [Comme font] ceux
operantibus iniquita- <1"! commettent l'ini-
tem, *et non corn- q".«te : «on, je naurai
. 1 1 ^. point de part avec ces
municabo cum electis ^^^^ j^ J^^^
eorum.
Corripietmejustus Que le juste me re-
in miserlcordiâ, et V^^l\^ avec bonté;
increpabit me : * oie- ^" ^^^^ ^''.''^^'' ^^P":
^ ^ ^ . mandes sévères : mais
um autem peccatons j^ pécheur ne ré-
non impmguet caput pande point son huile
meum, anima tête.
Quoniam a<lbuc et Car ma prière est
oratio meo in bene- jH^Mrs que je ne me
placitis eorum : ♦ab- ^^"^?^ pomt aUer aux
' ^. ^ , ^. actions ou ils se plai-
sorptisuntjunctipe^ ,e„t . j^g principaux
tiœ judices eorum. d'entr'eux se briseront
Audient verba «lea^ contré îa pierre, etdis-
quoniam potuemnt ; paraîtront.
* sicut crassitudo ter- ^^ saïu-oot alors qoe
mes paroles ont eu la
force [de se faire eaten*
A VETRESr. 2T7
Hr« : [Mais en atten- rae erupta est super
dantque ce moment ar- terram ;
rive:] comme le mottes
d'une terre grasse aont
ronB|.ae9 et éparses (^à et
Ainsi nos os sont dis-
les yeux vers vous, Sei-
|rneur; Seigneur, J'es-
père en vous, ne m'ôtez
pas la vie.
Gardez-moi du piège
Difisipata sunt ossa
nostra secns infer-
num ; * quia ad te.
Domine, Domine, o-
perséa autour des tom- culi mei ; in te spera-
beaux; puisque j'élève y\^ ^on auferas ani-
mam meam.
Custodi meàlaqueo,
quem statuerunt miiu,
♦ et à scandalisopc '
qu'ils m'ont tendu, et rantium iniquitatem.
des embûches de ces Càdeat in relia-
ouvriers diniqu.ie. ^^^^ .^^^ peccatores :
Les pécheurs tombe- j. . ^* , \
ront dans leurs propre * smgulanler sumego
filets : j'aurais beau être donec transeam,
seul, je les éviterais et Ant Custodi me à
passerais outres. laquco queui statue-
Ant Gardez-moî du ^unt mihi, * et à scan-
mège qu ils m ont ten- ^^j^ operantium ini-
du, et des embûches de •# *
ces ouvriers d'itiiquité, <iuitatem. . .
Ant, Je regardais à ^«^- Considerabami
droite, et j'examinais ; ad dexterafin^ et vide-
et il n'y avait personne bam ; et non erat qui
qui me reconnût. cognosccret me.
PsRAUME 141.
David lacké dans une caf-ctrnt implore le sêceurde Dieu, S/,
Uilaire regarde ce Pueaunu comme une Prophétie de J» Centra
I h mains de ses ennemis.
J'AI élevé ma voix, mTOCE meâ ad
et j'ai crié veps le ^ Dominum cla-
|beign«ur : j'ai élevé ma ^^^-^ . # ^^^^ ^^g ^^
^.
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V-i
278 tE JEUDI 811NT,
Dominum deprecatus voix, et j*ai prié le S^.
sum. gneur.
Effundo in cons- Je répands ma prière
pectu eju« omtionem ®" ** présence ; et jVx.
mcam ; * et tribula- p»® devant lai mit
.. .X trouble,
tionem meam ante
ipsum pronuntio.
In defici€ndo e% ' Mon esprit est près
me spiritum meum :* "^ m abandonner : vou»
et tu cocnovisti semi- • ^^ î"""" '^'''"J ^«"
ei lu co^ovisu scmi naissez la route que û
tas meas.
lii vift hâc quâ afn«^
bulabam^ * abscon-
derunt laqueum mihi.
Considerabam ad'
dexteram^ et vidfe-
bam ; * et non erat
qui cognosceret me.
Pcrîit fuga à me ; *"
dois tenir.
Uh m*ont tendu un
Eièîfe en secret, dans^
i chemin- où je mar-
chais.
J'ai; considéré à
droite, et j'examinais :
mais si sy avait per-
sonne qui méconnût.
Je ne vois aucun mo-
etnon est qui requi- Jf" d'échaper: et il
i^tanimam meam. ^y,,^ personne oui se
mette en peine de me
sauver.
Clamavi ad te. Do- Seigneur, j*ai crié
mine ; ♦ dixi : Tu es l^^ ?««« \ Je ^o"» »»
^^^» ^^^ ««^*«:r^ w.^» °*t î vousetes mones-
spes raea> portio mea r^^^„^ ,^.. ô,«„^^.
.«^^ A • A» perance, vous êtes mon
in terra viventium.
Intende addepre-
cationem meam : *
quia humiliatus sum
nimis.
Libéra me à perse-
unique bien dans la
terre des vtvans.
Sojres attentif à dm
prière ; parce que je
SUIS humilié jasquâ
l'excès.
DélivTez*moi de mes
J'Cbriitui faci
JJf"«... Pater 00
l*M, etc. page
|«e. pagtiso,
J /»iw** le Pré
Il «"Per veiti
ïneaMme, Deuf.
LE LA
«» prattqm
i'at
MV LAV£»f£NT DES PIEDS. 270
persijcuteurs : parce quentibus me ; *' quia
qu'ils sont deveniM plu» confortât! sunt super
^rts que moi.
Tirez raon âme de
celte prison, afin que
bénisse votre nom ;
s justes m'^attendent,
jusqu'à ce que vous ré^
compensiez ma
tience
t
me.
Educ de custodiâ
anim»iTi meam^ ad
confite lulu m nom mi
tuo : * me expectant
pâ- justi, donec rétribua»
mihi.
loî de DM
AtU. Je reg;ardaîs à 4nl Considerabam/
droite ; et j'examinais, ^d dexteram, et vide-
*'?m?connït^"''""'' ^"^' et nQneratqui
^°' * cognosceret me.
On ne dit %î Capitule, ni Jfymne, ni Kereet,
AnU Fendant le sou- Anê. Cœnantibus
oer, Jésus prit du pain, }]lig^; accepit Jesu»^
k5 bénit, le rompit, et panem, et benedixit,
le donna à ses disa- 5^ 4?-J«.:i. a a- a
pies. Matth.m. ^? f^^'f^' deditque
discipulis suis.
Mag>hpicat, P«g*c85.
Or répète t Antienne, CoBnaniibnt \apri% ia^uelh on diète
|r. Chriitui factus eft pro oobii obediens iis(}ue ad mor-
ten.... Pater oottett touibae f le Pteaume, Miserere meî,
Deai,etc. page 810i et rOraieen, Retpier» quctamnti
etc. pege %30.
Enmiie le Prêtre avec $ee Minietret, découvre lee Jum
VM», en diinnt P Antienne r DWiierunt sibi vettiinenta mea i
Ict luper ?eitein meam miferunt tortem : evee le
ïhtaume, Deuf, Deuf nwu», refpice in me, etc. comme
Xti^rii, pege 889.
LE LAVEMENT DES PIEDS.
CttU Cérémonie ttt fart mndeune \ pui$qu'*au rapport i'Origéno,
1t/f(iil «n prattqut dèi lu premiewi tiieiu de VKgliêo, Ontof^
LE JEUDI sAnrr^
pelle Mandalmn, mot Latin qui afgnifie coramandemcnt, parti
qu'elle nous a éli recommamléà par l exemple 0t Us paroles de jf
au$.Chri$t même» Ainsi dans chaque» Eglise le supérieur lave Û%
pieds à ses in/'érifurs «ta un tertain nombre de pauvres ; JLe Pnot
et les Rois même en font autant, et plusieurs personnes riches /n
Imitent pour se confoi mer en cela au rare exemple d'humililé que k
Sauveur nans.laisse» On ne saurait donc trop recommnndrr avx
Chii'iens une si sainte pratique; et on Vembrasstra auecpUidi
ferveur, si vn considère que ce qu'en fait aux paU vres, on Uféi à
Jésus» Christ même | et qu'en lavant les puis de ses frires^ on pu
rijie Vaine de ses taches^ selon la belle remarque de St. AmhroUt,
ApTfs que ks Autth ont éle découverts,et le signal donni^le Prfiat
ouf Officier revêtu d^un amict et d'une aube prend V étoile et la chau
v'iollte^ et sétant rendu dans If lieu préparée pour cette té. émonie^U
Diarre et le Sous diacre revêtus comme en la Mesie (h parement
blfinis, l\iss*itent et le servent. Il met riLncens dans Veniensoht', It
Diacre ensuite tenant le Livre des Evangiles devant sa poitrittt^u
met à genoux devant fut, ot demande la bénédiction. Après qu'il it
reçeue, les Acolytes étant à ses côtes, avec leurs Chandeliers et du
eier^fs allumés, et le Sous- Diacre tenant le Livre, il fait k signe
de ta Crntx sur le Livre^ l'encense «t chante comme à Vordinm
rfe'j'aHiÇiie Ame dlem festuiw I*H8chiB, &c. qui est en la Même it
ce jour lequel étant fini f le Sous Diacre perte le Livre tout ouvert
à l'Officiant pour le lai faire baiser, et le Diacre ftncente comwt
de coutume: V Officiant ensuite quitte la chape, et le Dtaert etk
Sous'Dincre le ceignent d^unlnige, et if va ainsi assisté des mima \
Diacre et Sons.diacre faire le lavement des pieds. Ceux àquioU\
les doU laver étant préparés et mie en rang, les Clercs presenlertl
U bassin et Ceau ; le Sous- Diacre tient le pied droit de chacurt d^eniA
V Ojidant »é met À genoux* laoe à chacun d'eux le pied, VessuieA
le baise et le Diacre lui présentant le linge pour le» essuyer \ tti\s\
tant celte cérémonie un chante ce qui suit.
Ant. Mandatum ^ni. J© vous donne
novum do vobis ; ut wn commandement non-
^:r.nM>'é:a ;*«»:oAn« ai veau ; c'est de vousl
aimer les uns les a*Jtre!,k
coRiHie ie vous ai aimésj
dit le Seiffneur.
Ps. Heureux cm
qui sont purs et m
diligaiis invicem, si-
eut dilexi vos, dicit
Dominus. Joan. 13.
P». 118. Beatlim-
maculati in viâ^ qui
ambulant in lege Do- *ac>® dans leur voie,
^;_ ; ° qm m«rchciTt dans
loi du Seigneur.
On ripite r Antiennet M.irrdatum nôvam, & ainsi de» A
tienneê âui ant de» Pseaumes et dt» FeneH, et ée eàaqut Pia
mt «Il dit HuUment k premier ve?sa»
AU LAVEMENT DES PIEDS. S81
y^n/. Le Seigneur 8*é- Anf. Pos*q«àm sur-
(antlevéde tabl^, mit rexit Dominus à ccè-
deTeau dans le bassin, ^^ misit aquam in
et coin raença a laver , . * ■ «^ i
Il pieds de ses disci- pelvim et cœpit k-
pleg: c'est l'exemple ^are pedes discipulo-
i leur a laissé.
qui
Ps, Le Seigneur est
prand, et infiniment di-
rum suoruin : hoc
exemplum reliquit
eis.
Ps, 47. Magnus
ne'deFou"ange,"dans7a pominus, etlaudabi-
ille de notre Dieu, et lis nimis, in civitate
ur la montagne sainte. Dei nostrî^ in monte
sancto ejus.
Ant. Le Seigneur ^nL Dominus Je-
ésus ayant soupe avec sus^ postquàm cœna-
disciiles, leur dit: vit cum discipulis suis,
vez-vous ce que je Javit pedes eorum, et
n8 de vous faire, ^j^ ^,14^. s^j^jg ^^
I qui SUIS votre Sei- n - i* t>
2 et votre Maître ? ^^F^"™ vobis ego Do-
evous ai donné Te- n*»""" ^^ Magwterl
mple, afin que voufi Exempium dedi vo^
liez comme j'ai &it. bii ; ut et vos ita fa-
- ^ . cit^tis. Joan 13.
Pi. Seigneur vous p^ 34 Benedixis-
ez beni votre t«rre : .. ta • * ^-«
«savez délivré Jacob ^'> Domine, terram
captivité. tuam : avertisti cap-
tivitatem Jacob.
ifl/. Quoi Seigneur ! Ant. Domine, tu
8 me laverez les mihi lavas pedes?
Is? Jésus lui répon- Respondit Jésus, et
: Si je ne vous lave dixitei: Si non lave-
ipieds, vous n aurez .•• • 1 ^^ u«
»td.'part avec moi. F» ^ib' pcdcs, non ha-
bebis partetu mecum.
riens
noi
neur
m
...Jim •
i ■
982 liBJfiUM SAIKT;
V. Venit ergô ad v. 14 vint donc ni
Simonem Petium, et Simon Pierre; et Pierre
dixit ei Petrus.: Do- ^^dit:QuoiîSeignettr,|
mine^ &c.
V. Quod cgofacio, v. Yous ne savez ps[«|
tu nescis mode; scies maintenant ce que jf|
autem posteà. Da- ^*»^ * "»*** ^®"» ^é sau.
mine, &c. rez après Quoi! Sei.
' gneur, &c.
V. Si ego Dominus v;. Si je *ou8 ai lavj
et Magister vester la- les pieds, moi q^ji suit
vi vobis pedes ; quan- ^o^*"® Seigneur et votri
tô magis debetis alter 5?*^^,^ - ^} *^^« H
- ~ O hlAn nllIO riA rafannJ.1
altenus lavare pedes !
Joan, 13^
bien plus de raison de
vez-vous vous laverie
pieds- les uns aux auj
Ires !^
Ps, Peuples, écoute j
prête'
tout ceci
Ps. 48. Audite hœc,
omnes Gentes : auri- „ ...
bus percipite qui h». J oreilK vx^us qui lui
bitatis orbem.^ *^* '^^ ^ "^'"'^
AnU In hoc cog^ Anti G'est en
noscent omnes ; quia que tous connaitrci
discipuli mel estis, si q.»e vous êtes mes dii
dilectionem habueri^ ciples; si vous avez ^
.. . . . , lamour les uns pour
tis ad mvicem. Joan. ^^^^^^
V* Dixit Jésus dis»
cipulis »uis.
Ant, Maneaivt in
vobis Pides> Spes,
V.. Dit Jésus à I
disciples.
AnL Que ces trd
v«rtu8,, la. Foi, l'Esp
la: Charil
g^t .. . . , - rance, et
Chantas, tria Hec : aemeirent. en vo
major autem horum mais la Charité ert
est Charitas. 1, Cor, plus grande des Iroi
13..
AU LAVEMENT DES PIEDS. 283*
Maintenant ces t. Nunc autero niar
Uis vertus, la Foi, „^„1 Fides, Spes,
l'EsDéraiice^ et la uha- nu^^^u^^ ♦*:« 1,«.^.
T.
mais
Charitas^ tcia hœc :
riié demeurent ; .u».» ^^- „ «.,*«^ u»v«,.«»
ja Charité est la plus "^«jor autem borura
excellente des troi«. est Charrtas.
Ant* Bénie soit la Ant. Benedicta sit
laiHte Trinité, et Tin- sanctaTrinitas.atque
^fisible Unité de Dieu, ^divisa Unitas. Con-
ta le glor^fieroRs, fitemurei, quia fecit
arce qu 1! Rous a fait , . ' ^.
liséricorde. nobiscum œwericor-
diam suam.
T. Bénissons le Père, v. Benèdicamus Pà**^
FH8,. et le Saint Es- trem et Pilium. cum
*"*• Sancto Spiritu.
Ps. Que vos taber- />,. SJ. Quàm di-
icles sont aimables, lecta tabemaculatua.
Dieu des vertus: mon ri^^;«^ ,,:..é..«»»^ f
ne lans^uit et se con- • -^ x j i» «j.
une du désir d'entrer concupiscit et déficit
18 la maison du Sei- anima mea iii atcia
sur. DominL
Aiu. Là où est la jnt. Ubi cbarita»
«ritfetramour,.Dieu ^ 3^^ Deusibiest.
est aussi. '
T. L'anwup de Jésus y. Côngregavit nos
» a assemblés et inunumChristiamor.
IIS.
r. Réjouissons-nouF/
[lui, et louofls«le-av.ec
égresse. '
[t. Craî^ôns et ai-
Wle Dieu vivant :
|V' Kt aimons-nous
uns les autres avec
icoîiir sincère.
T. Exultemus^ et in
ipso jucundemur.
V. Timeamus, et
amemusDeum vivum:
V. Et ex corde di-
li^musnos siuccro.
i!
M
284 LE JEUDI «AïWr,
On répète i\ , Ubi charitai, àe,
V. Simul ergocùm 'v. Lors (ii)nc que
in unum congrega- nous sommes assembléi
n^ur- et unis [eeloiî le corps] ;|
V Ne nos mente v. Gardons-nous
dividamur, caveamus. rompre l'union de ne
esprits.
V. Cessent iiirffia v. Qu'il n;y ait pU
maligna, cesseiU lites; IV^ZT'" "' "^"'''"l
o ' 'ni procès ; '
V. Et in medio noS" ^^: ,^* ,"»"1. '^^'".j
A » •* i^u • X iS Christ notre Dieu m
tri sit Christus Deus. ^„ ^jji^^ j^ „„„, "«
On r/jpe'le mcM'ff VJnL Ubi charitai, &c.
V Simul quoque y- Faites que non
cum beatis videamus, puissions voir aveci
bienheureux,
V. Glorianter vul- , \- y°^iyj^«^.^
tum tuu., Christe ifofi^'Lt^f "'"^H
Dens ;
V. Gaudium^ quod v. Pour jouir d'od
est immensutn^ atque joie sainte et éteraell
probum^
V. Sœctf la per infi- ^. Dans la suite i^
nita sîBculorum. fi"»® ^^ ♦^"^ *«* ''^'^
R. Amen. r. Ainsi soit-iL
»4pri9 le lavemanl des pieds le Célébrant Inve ses mai»>\
les essuie. Ensuite retournant aulieu où il était ««f
Vantt il rejrend sa chape ; puis de bout, et la tête iècm
il dit :
Pater noster, &c.
V, Et ne nos indu-
cas in tentationem.
R. Sed libéra nos à
malo.
Notr<î Père, &c.
V. Et ne nous lais
pas succomber ù la te
tation
R. Maisdélivrez-no
du mal.
dimc qae
assemhléi
le corps];!
ns-nous
ion de no
[i*y ait plu
ni querellei
:|ue Jésu
re Dieu so
e nous.
Il, &c.
iB que noi
voir avec
iix,
•é visage
jJésus-Chri
u;
jouir d'oi
; et éterael
la suite ii
tus les siècl
Isî soit-il*
\lfive ««««'»•
il étail ««i
\a léU dlcw
jnt gardés tiès-exacte-
jcnt.
V. Vous ave» lavé les
lieds de vos disciples.
\, Ne méprisea pas
ouvragei de vos
uns.
V. Seigneur, écoa-
Ipère, &c.
le nous lai!
miberàlat'
délivrez-no
*AU LAVElilENT DES F1ED8. 285
V. Vous avez prdon- y. Tu mandasti n»anr
e Seigneur, que vos ^ata tua, Douiiue, r.
oinaiandenien8,a. Fus- (justodii'i nimis. Ps.
118.
V. Tu lavasti pedes
discipuloruin tuorum.
R. Opéra manuum
tuarum ne despi-
C\QS,
V. Domine, exaudi
ma prière, r. £t orationem meain. r.
mes cris s'élèvont Et clamor meus ad te
squ'àvous. veniat.
V. Que le Seigneur y, Dotninus vobis-
cum. R. £t cum spi-
ritu tuo.
Oremus.
DESTO, Do-
mine, queesu-
ttc7 dignemeiU de m«s. officio servitutis
«voir de notre ser- nostrœ : et quia tu
de: et parce que dibcipulis tui» pedes
s avez daigné l&ver javare digiatus es, ne
pieds de vos disci- despicias opéra ma-
8, ne méprisez pas » . ^
vrage de vos mains, ""um^ tuarum quae
vous nous avez «obis retinenda man-
mandé de retenir et dasti : ut sicuthic no-
iler;afinqiue,coin- bis, et à nobis exte-
nous lavons ici les rjora abîuuntar in-
' '?"'^^' ^^' quinamenta : sic à te
u vniia nniia niini. *
lit avec vous. r. £t
|ec votre esprit.
Prions,
'0U& vous prions,
Seigneur, de nous
re la grâce de nous ac-
A
) vous nou» pum^ . j. \ -
88itou8 4e« spuil. , ^>m*ïium nostrûm m-
intérieur^is de nos teriora laventur pec-
coDtractéei) par cata. Quod^ ip«e pffiffii-
286
tE VtNDHfiDI skivr,
tare digncris^ qui vi- nos péihés. Accordei.
vis et régnas Deus : "o^»» «'»1 vous piaitj
Per ùrmm sœcula sac- ^f *^^^ S»"^^«> . ^^w quf
étant kJieu, vivez et ré«|
gnez dans tous le» ni
cùlorum.
R. Amen.
des. R. Ainsi soit'il.
A CO M PLIES.
J prh ConfiXcor, Miiereatur, Indulgenliam, 011 tfii
de tuile le» quatre Peeaumes erdinairet, page 88 4 ItC
tique NuQc dimittii, page 9i les, Chriitui, ftc. hb
noater, tout bat ; le Pteaume Miaerere, page 810 âf FOn
Reipke, qucsumua, &c. page 8S0.
Ainêi finiênent toute» le» heure» pendant ce» troUj
.ju»qu*aux y-ipfe» dm Samedi Saint.
LE VENDREDI SAINT.
A TENEBRES.
POUR LE JEUDI AU SOIR.
TMtjfez fB^spHeation de» Cérémonie», f^ le» lUjletii»ti
Jeudi Saint* FagelêO.
'■ .. VkKet, Ave. Credo.
AU PREMIER NOCTURNE.
Ant Astiterunt Re- Ant, Les Rois del
ffesterrœ, et Princi- terre se sont élevés/
^-»« 0^.«»»»^.»«« ;« *es Princes se sont
pes convenerunt m g^és contre le Saigne.
unum adversùs Do- St contre ion Chnst.
minuin^ et advenùft
ChsiStum eju«.
PSBAUME ie.
287
C^ett en vain qnt ht Nation»^ U% Roh et let Prmcet de ta
%'oppour.t au régne de J. C, Clique c*eti tui qutJHeu ion
êéiêèii R9i de Punivirt, *■-'-''*•»♦- -«^-"-♦•— -~«
Excetlenu exhortation aux
Uii éeia terre.
POURQUOI les na-
tions se sont-elleii
^mblées en turauhe ?
ilt pourquoi les peuples
int-iU formé de vaifns
Riois delà terre
sont élevés, et les
Princes «e sont ligpués
9ntre le Seigneur, et
)utre son Christ.
Rofl^pens leurs chaî-
|e8[ont-ils dit ; et re-
muons leur joug loin de
idus.
Celui qui habite dans
Ciel, se rira d*eux ;
le Seigneur se nro-
juera d*eux.
Alors il leur parlera
m sa colère ; il les
bublera dans sa fu«
m.
Pour moi, il m^a éta-
|i Roi sur Sion, sa
[ontagne Sainte, [oûj
moncesaloi.
et pop
UâRE fremue-
runtgentes^ •
et pVpuli meditati sunt
inania ?
Âstiterunt Reges
terrœ, et Principes
conveneruntin unum,
• adversîis Dominum,
et ad versus Christ um
ejus.
Dirumpamus vîn-
cula eorum ; ♦ et pro-
jiciamus à nobis ju-
gum ipsorum.
Qui habitat in cœ-
lis^ irridebit eos : * et
Dominais subsanna-
bit eos.
Tufic loquetur ad
eos in ira suâ ; * et
in furore sùo contur*
babit eos. '
Ego autem consti*
tatas sum Rex ab eo
super Sion montem
lanctum ejus^ * prae-
ceptum ejus.
.IMé
s H'
288 LE VENDREDI BAIMT^
Dominus dixit ad Le Seigneur m'a dit :
me : ♦ Filius meus es Vous êtes mon Fils ; je j
tu, eso hodie geiiui yo"«?» .engendré au-
' o ° jourd nui.
' V Demandez; et jel
Postula a me, et vous donnerai [toutes]
dabo tibi gentes hœ- les nations pour votre!
reditatem tuam, * et héritage, et je vouiJ
iioweswonem tuam, raettrai en possession de
termines terrœ. ^^^y^sllTs^ouve
Reges eos in virgâ ^vec unevfi^l^XM
ferreâ ; * et tamquam et vous les brisem
vas figuli confringes comme un vube d'argile.
COS. , ^ Vous donc, ô Rois,
Et nunc, Reges, in- devenez sages [etj inJ
telligite : * erudimini, telligens : instruisez-
qui judicatis terram. yo"^ vous qui jugez la
^ •* terre. ■
Servite Domino in Servez le Seigneur
timoré ; * et exultate avec crainte ; et réjouii
ei cum tremore. sez-vous en lui av(
tremblement.
Apprehendite dis- Soumettez-vous d
ciplinam^ nequando demeurez attachés à d
ïrascatur Dominus, * '«'» ^^ P®"^. ^.f *« H
. >. 1 -A» ffneur ne 8 irrite cent
et pereatis de via jus- ^^^^^ ^^ ^^^ ^„„, ,
^»» périssiez en vous ée
tant de la voie droite.
Cùm exarserit in Quand sa colère l'i
bVeviira ejiis, heati luraera, ce qui arrii
omnes, qui çonfidunt f »^«^^*^ heureux ak
' * tous ceux qui met«*
^^ ^^' leur confiance en loi.
AfU. Âstlterunt Be- jfn(. Les Rois de
ges teriœ, et Priaci- ■■ terre se somt élevés,
pes conveneruBt ia'les Princes se sont
1-V0U9 il
tachés à i
que le Seij
rrite conlr
ae V0U8
vous ée
ie droite,
colèrei'i!
ui arriva
ireux aloij
lui raettei'
je en loi*
Rois de 1
élevés,
86 sont
A TBNCBllES, 289
gués contre le Seigneur, unuin adversùs Do-
et contre son Christ, minuiti, et adversùs
Christum ejus.
Jnt, Ils ont partagé Ant, Diviserant si-
entre eux mes vête- bi vestimenta mea/;
mens, et iU ont jette ma ^t super vcstem meam
robeau8ort. miscrunt sorteni.
PfEAUMB 2l.
i'un di ptus frappant aue et Psraufng où ton voit ta propm
f»ote$ it ta ptainte que /• C. fit nur ta eroix^ mine» dam tm
kÊ(ke par lePrrpàite, plus de mitle an» 'Uparj'vant, Le
Utttie f dectart que la ration poUr IcqutlU li en abondonni à
h Huriiion de »ea ennemie^ c*ett çue no» péché» dont il »*e»t
à«ii% t'opposent à »adêHt^aftce. JNou» y voyon» ^ue ce n'e»t
fa$at{jour de »u Passion fM*/7 doit être exauce et eletfvre^ mai»
, d»nt la nuit du tomàfau» JNouh y voyon» tn propre» ttr/nen le»
I Vûtpkime» que le» Jiiif» 'vomirent contre lui ; »e» pieds et »e»
\n»in$ percé», se» o» ditloqué»^ et »e» véiemr^» paitagé» : enfin,
m fut eêt enore plut admirable^ nou» y voyons annonie» dans /et
\tffmuU»plu»ttairst»a Hésurrectton, la préd't<ition del*E-
\umgitttCélaffti»iement de VE<Tlise, Cunion Jt»fiiile^ à la même
Ifii/f, la cohver»ion des Gentil», la perpétuité de la foi,- Notre
ISri^Rntr, en citant sur sa Croix le» premiiie» purole» de ce
fuau»Ui u donc prétendu par là nou» renvoyer au Pttaume
um ; pour nous apprendre d'abord aue von abandon avait été
fiditet luttait que l* accomplissement litté>ai de la Prophétie \
^ n second lieu que le frutt de cet abandon »erait la fondation
i f Eglise et de tout ce que nou» y voyons de piété et de
\sinMe, Ce mot seul de notre Seigneur^ joint au rate du
^«umt quUl »*e»t lui-même appliqué^ prouve la ditnnité de sa
PtriMffc, de ses Souffrance», et de/a Religion,
*0N Dieu, mon
Dieu, jetiez les
|6ux sur moi ; pour-
|uoirB*avez-vous abàn-
)nné ? Le cri des pé-
jjés dont je suis char-
*^ s'oppose à ma déli-
ince.
DEUS, Deu8 me-
u», respice iii
nie^: quare me dere-
liquisti ? * Lon^è à
saiute meâ verbu de-
lictorum meorum.
O •
/>'4.
H,
^•■■m
mm
m]
I
230 LE VENDREDI SAINT^
Deus meus, clama- J^I»« Dieu, je crierai
tout le iou
m'écouiez
bo pe. diem, et non *«»' *« i<>"^ «^ ^<>"3 ne
exùiiV'es • ♦ et nocte " «coutei point ; je
exdua.es , einocie, ^^.^ ^^^^^ j^ ,^,^j j^
«tuou ad insipieuti- vous n'y faites poiutat-
am mihi.
Tu autem in sanc-
to habitas^ * laus Is-
raël.
In te speravtiunt
patres nostri ; ♦ spe-
raveruut. et libcrasti péié, et vous les avez
délivrés.
teutiou : mais ce o est
pas pour punir aucuue
folie qui soit en moi.
Pour vous, veux de-
meurez dans le Sanc-
tuaire, ô Dieu qui êtes
la gloire d'Israël.
Nos pères ont espéré
en vous : ils y ontesr
eos.
Ad te clamaverunt, , ^*« °»^ *^"^ ^®" ^T»
etsalvifacti suiit ; * ?/ vous les avez sauves:
«^t. aaiiiiAvvK ouiii. . lis ont espère en vous,
m te spemverunt, ît et ils n'ont point éiéj
lion sunt confusi. confondus.
Ego autem sum Mafs moi, je suieua
V(*rm»s, etnouhomo: ver de terre, et non un
♦ opprobrium homi- homme: je suis 1 opH
i. i,- ^« 1 bre des hommes, et iel
num, et abjectio pic- .^^pris du r uple.
Dis.
0.:-nes videiitcs me, Toug ceux qui m'ont
deriseiuiU me : • lo- ^"'.^" .f°."V"lTi«I
,. X 1 1 •• ^ moi: i ai ete l objet di
cuti sunt labiis, et i^^^ra railleries, et il
moverunt caput.
Spcravit in Domi-
no ; eripiat eum ': *
salvum faciat eum^
quoniam vult eum.
Quoniam tu es^ qui
ont secoué la tcte.
Il a mis [disent-ils]
son espérance dans ^
Seigneur ; qu'il le dé*
livre : qu'il le same
puisqu'il l'aime.
C'est vous, Seigneuil
cxtraxisti me de ven- q"» m'avez tiré du ifii
A TENEBRES. 2DI
de ma mère: vous êtes ire: ♦ spes mea ub
mon espérance dès ii»n uberibus matriS meai.
J'ai été jette entre ros ^ ï » .
bras au moment de ma exuleio^deventrea.a.
naissance: avant de voir ^^^s meae, Ulus intUà
le jour vous étiez déjà es tu : ^ ne discessens
mon Dieu: ne vous éloi- à me ;
gnez pas de moi ;
Parce que Taffliction Quoniam tribulatio
est proche; et qu'il ii*y proxima est ; * quo-
a personne pour me se- nia^ u^n est qui ad-
courir. ju^gj
Une multitude de Circumdederunt me
jeunes bœufs m'ont en- yituli multi : * tauri
vironné : des taureaux pi^gues
fougueux m ont assie^re ^ °
de toutes parts. *"*'
Ils ont ouvert leur Aperuerunt super
bouche sur moi, comme me os suuin, * sicut
un lion ravissant et ru- leo rapiens etru^ieis.
g'ssant» . , , Sicut aqua effusus
Je me suis écoulé g^^ . » ^^ dispersa
comme 1 eau ; et tous ^ . ^
m 08 ont été dislo- suntomniaossamea.
ûué;^. 1^ actum est cor me-
Mon cœur s'est fondu um tamquam çera li-
I comme la cire ; a« nii- quescens^ * in medio
|heu de mes entrailles. ventris mei.
Ma vigueur 8>8t des- Aruit tamquam tes-
héçhée comme l'argile ta viitusmea; etliii-
|cuite au feu ; et ma lart- gua mea adhœsit fau-
meis : * et in
obsederuut
{ue s'est at tachée à moa ^ibus
lais ; vous m'avez ré- , .- ,
uit à la poussière du PU^r*^''.^"* ""^*'^** ^^*
Itombeau. duxisti me.
Car j*ai été enviroil- Quoniam cireum-
O )6
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1,
â92 LE VENDREDI SAINT,
dederant me canes né par une troupe de
mimi t ♦ concilium. «***«»» * j'a>^*é aasiégé
obsedi^e. P»/^, -« «•""""<«« de
Foderunt manus Us ont pcreé mes
«leas et pedes ifieos : main» et mes pieds -. ils
'•denumeraveruntom- ont compté toustnesos.
AÎa ossa mea.
Ipsi ^ero conside- Ik m'ont considëré et
raverunt et inspexe- re^rdé de près : ils ont
runt me : * drvisierunt partagé mes vêtemeng,
sibi vostimenta mea, ds ont jette ma robe aa
etsuper vestem meam ^ '
^iseruntsortem.
Tu autem, Domi- Mais vous, Seigneur,
ne, ne elongaveris au- n'éloignez point de moi
xilium tuum à me: ♦ ^^^^ secours : so^ei
ad defensicmem meam «***^"^*^ ^ ""^ ^^^^n^^^-
conspiœ.
Erue àframeft^ De- Mor, Dieu, délivrez-
118, animam meam ; ♦ moidePépée: délivrer
^t de manu^anis uni- ^® 1» rage des chiens!
cam meam. ' ""^" âme abandonnée.
Salva me ex t)rc Hetire^-moi de lt|
leonis ; * et à cornt- gueule du lien, et sau-
tus unicornium hu- 'vez - moi, dans moni
militatem meam. . abaissement, des cornei|
des licornes.
Narrabo nomen J'annoncerai votrel
tuum fratibus meis : • ^^o™ * mes frères :
in raedio Ecclesiœ vous louerai au mihe»
laudabote. de 1 Bgl«ie.
Qui timetis Domi- Louez le SeignenrJ
num, laudatc eum : * v^"» a"» ie craignw
«nfôns dé t
fiez-le tout
Que toi
d^sraël J
parce qu'i
méprisé ni i
pr'ère du pj
Il n'a poi
de moi ses
m'aexaucé^
erié vers lui,
Vous serej
nei louange
grande %Iii
oomplirai mi
préMnce de
vous craignei
liMpauvn
wnt, et fier
siés ; ceux
éent 1& Sej
ioueront: le
vivront éteri
Tous les L
^ terre se ri
MrontduSeig]
I invertiront.
Et toutes
au monde lui
«urs adorati
[""''"«Ile. qui'el
à: TBlWBREfr. 293
«nfans de Jacol», glori- universum semen Ja-
fiez-le tou8. cobj glorificate eum.
Que toute la race Timeat eum omne
d'Israël le craigne, semen Israël ; *qpo-
parce q".'»!;"'^ Pf»"* niam non sprevit, ne-
•«ér'««, ':'ttr^ ^^ aue despexit depre-
nr'ère du pauvre, ^^ ^ X
*^ *^ cationem pauperis.
II n*a point détourn^ Nec avertit faciem
de moi ses regards î il guam à me : * et cùm
m'a exaucé, lorsque j'ai clamarem ad feum,
crié vers lui. exaudivit me.
Vous ferez Tobjet de Apud^ te laus mea
mei louanff^9 dan» la in Ecclcsiâmagnâ : *
grande EgTigc;» j'ac- yQta meareduam in
flomplirai mes mux en ^onspectu timcntium
préwnce de ceux qui '^
vous craignent. îfîj * a
Les pauvres mange- l^dentpaupcreg, et
vont, et seront rasiia- saturabuntur; etiau-
aies: ceux qui cher- dabuntDominum^qui
chent Ifr Seignenr, le requirunt eum : * vi-
loueront: leurs cœurs vent corda eorum in
mront éternellement, ^^^^^j^^ ^^^^^.^
Tou» les, peuples de Reminiscentnrj et
la terre se ressouvien- convertentur ad Do-
(lrontduSeigneur,^et8e minum, ♦ universi fi-
«)overtiront.à.lui. nés terrœ.
Et toutes les nations Et adorabunt iii
du monde lui rendront conspectuejus, * uni-
leurs adorations. versas familiae gen»
tium.
• CtsUà^iire, selon riniprprétaiioD des Pèr«, dans l'Eglise
uirerieUe.aui est la seule où.Dieuacrée dos senrices.
0 3
294 LE VENDREDI «ATNT,
Qnoniam Domini Car c'est au Sei2;ncMr
e«^t regniim ; * et ipse H"''* appartient cie ré-
dominabiturgentium. ^'"^V '^V*' ^^™'"^'"»
® sur leM na|ions.
Mandiicaverunt, et Tous leà riches et les
adora verunt omnes g;rands de la terre ont
pin^ues terrae : * in m^ngé, et ont adoré :
conspectu ejus cadent *^^^ '^^ mortels se prog-
* • 1 1 A terneront en sa oré-
irt lorrain.
Et anima mea illi Et mon âme \ivra
vivet: ♦ et semen P5>"rlui; et ma posté-
tneum serviet ipsi. ""'^^ *® servira.
Annuntiabitur Do- Le peuple qui vien-
mino generatio ven- dra sera compté au
tura : * et annontia- nombre de ceux qui
bnnt CObIi ju^titiam f^nt au Seigneur ; et
ejtis, populo qui nas- ^^« .*^'^"^ annoneeront
*' * ' ' i* M i-k sa mstice au p«npleà
cetur, quemfecitOo- ^^J^^ que le Seigneur
minus. aur^ formé.
Ânt: Diviserunt si- Jnt, Ils ont partagé
bi vestimenta mea, et entr'eux mes vêteraens ;
super vestem meam et ils ont jeté ma robe
miserunt fortem. *" ^®**^'
Ant, Insurrexernnt jnt. De faux témoins
in me testes iniqui ; se sont élevé* contre
et mentita est iniqui- moi, et l'iniquité a men-
l2|j5 si|[)i, ^i contre elle-même.
PSEAUME 26.
Le prophile marque ici dan f quelle assurance est une <îw*}
quand Dieu la défend. Qu*ft la met 'dans le secret ée »«
rente% commet dan» un asyle contre Ions ses ennemis, W
décrit les sentitn en» de reconnaissance dont elle se sent aloti
animée»
A TENEBRES. 295
E Seigneur est ma TT^OMINUS illu-
lumièrp, et mon § P miimtio mca, et
,alut : qui craindrai- ^^^^^ ^^^ . « ^ „
je?
L'
timebo?
Dominiîs protector
vitœ meap : * à quo
trepidabo ?
Dum appropianf su-
per me noccntes, * ut
edant carnes meas.
Qui tribulànt me
in-
Le Seifl^neor est le
protecteur de ma vie ;
qui pourrait n)*efFra-
yer ?
Lorsque les médians
s'avançaient vers moi,
pour me dévorer ;
Ces ennemis qui
m'affligeaient sont eux. ,„,^,^., ,
mtraes devenus faibleg, /. .. ; '
et Bont tombés. firmati sunt, et ceci-
denint.
Si consistant adver-
sùm me castra, * non
timebit cor raeum.
Quand une armée
lamperait autour de
moi, mon cœur ne
craindrait rien.
Quand elle fondrait
lUr moi pour me com-
battre, le combat même
redoublerait mon espé-
rance.
J*ai demandé une
iieiilff ckose au Sei-
gneur; et je la lui de-
manderai tans cesse :
^est d'habiter dans pa
Si exur^çat adver-
sùm me praeliuin, *
in hoc ego sperabo.
Unam pctii à Do-
mino, banc requiram;
* ut inbabitem in do-,
mo Domini omnibus
maison, tous les jours de diebus vitœ rae».
ma vie
Afindegofiterlesdé- Ut vîdeam volup-
lices du Seigneur, et de tatem Domini, * et
contempler les beautés visitem templum eius.
08 son temple. ■* **
Car il me cachera Quoniam abscondit
18 son tabernacle
O 4
£96; LE YENPREBI SAINT^
zne in. tabernaculo il me mettra à couvert
8U0 : * in die malo- ^*"* *® ■®<^"'«* de sa
Tum, protexit me in ^^."J?' *" i<>"^ <^« ^'^f-
apscondito taperna,-
culi sui.
In petrâ exaltavit .^^ ro'élevera sur la
me; * et nunc exal- P»«"«^î..et dès main-
^ .' ^ tenant il a eleve ma
tavit caput meum su- tête au-desaus de mes
per inimiçoa meoa. çnnemia.
Curçuivij etimmo- J'environnerai son
lavi, in tabernaculo »"*«!, et je lui immo-
ejus hostiam vocife- ^^^^ ^^^ ^^^ }^^^'
rationis ; # cantabo, "^1."^ t'ill T
I ,. ' compaffnée de cris de
e,t psalmum dicam ^^ie : Te chanterai des
ppmino,
Bxaudi^ Doinine^
yocem meam^ quâ cla-
ipavi ad te: * mise-
cantic^uecet des hymnes
au Seig^neur.
Seigneur, d^iignez é-
coûter mft voix lors-
quejecrid vers vous:
lere meî,^ <çt ^k^Ak aye» pitié de moi; et
me. m'exaucez.
Tibi i\iùt cor me-
um, exquisivit te fa-
i^ies mea : * faci^m
t)iam^ Dominj^^, re-
quiram.
Ne averta^ faciem
Mon cœur soupire
Yers vous, mes yeux
TOUS cherchent : iSei-
gneur, je rechercherai
sans cesse votre visaget
Ne le détournez pas
tuam à mé : ♦ ne de- jg dessus moi : ne vous.
cline9 iXK XKà à servo éloignez pas de votre
tuo, serviteur, dans votre
A j. . . colère.
Adjutor meus esto. ^, . .,
1 «^ 1- ^ Soyez mon appui, ne
De derelinquasm*;,* ^^^bandonnez pas, et
neque despicias me, ^e me rejettez pas, ^
%m9 i^i^^J:i9 m^^ Dm mon Sauveur.
.^ TENEBRES» ^97
Car mon père et ma Quoniam pater me-
:«ère m'oiit abandonné: ^g ^^ ^ater mea dcre-
Dnsflous sa protection. 7
»' *^ ininucautemassump-
bit me.
Seigneur, enseignez- Legem pone mihi,
"'^!?'•Jn« te Domine, in via tuâ :•
marcuer dans votre . ,. .
voie;et conduisez-nioi et dirige me m semi-
par un sentier droit, à tam rectam, propter.
cause de mes ennemis, inimîcos meos.
Ne m*abandoiinez pa« Ne tradideris me iii':
à la discrétion de ceux animas, tribulantium .
K^ueTtux^^^^^^ me; quoniam insur-^
moinRse «ont élevé« f^xer^nt m ihe teste»
contre moi, et que l'ini* iniqui, et mentita est
quité a menti contre miquitas sibi.
elle-même«^
Jecrois que je verrai Credo videre bona:
lesbieng du Seigneur, Domini, ♦ in terra
dans la terre d«8vi vans, yiventium.
Attendez le Sei- Expecta Dominum ;
ffnear; asrissez coura- . .,*! \.\ *
geusement; que votre ^»ri»»ter âge: ♦ et con-
Icœttr s'affermisse, et fortetur cortuum, eti
attendez le Seigneur su3tine Domiminn
I avec confiance.
Ani» Insurrexerunt
in me testes iniqui ;
et mentita est iniqui-
tas sibi.
T. Diviserunt sibi
vestimenta mea : r.
Mt ils ont jette ma Et super vestem me-
|wbe au sort* ^^^ miseru nt sortem .
Fater aoiler, têut bai* à A
ArU^J^ ùtVLX témoin»
lue sont élevés contre
ffioi: et riniquîté a
aenti contre elle>mê*
|i&e.
V. Ils ont partagé «n-î
hreeux mes vêtemens ;
298 LE VENDREDI SAINT,
De Larnentione Je- Des Lamentations du
remiae Prophetœ, Prophète Jéréiuîe.
c. % V. 8.
Le Prophète continue à pleurer la ruine de Je'rmalem,
. I. Leçon. Ch. 9.
Helh.^
lOGITA
C'
VIT Domi-
nus dissipare murum
fiHœ Sion : tetendit
faniculum suum^ et
non avertît manum
snafn à perditione ^
luxitqae antemurale:
et murus paritcr dis-
sipatus est.
Teth. Defixœ sunt
in terra portas ejua :
perdidit^ et contrivit
vectes ejus^ Regem
ejus;, et. Principes
cjusinGentibus. Non
est lex : et ProphetaB
ejus non invenerunt
visionem à Domino.
Jod^ Sederunt in
terra, conticuerunt
Senes fiiiae 8ion :
consperserunt cinere
capita sua ; accincti
sunt ciliciis : adjece-
runt in terrain capita
sua virgines Jérusa-
lem
LE Seigneur qui a*
vait résolu de rui-
ner le mur de la fille de
Sion, a tendu son cor-
desu ; et il n'a point
retiré sa inaiiji que tout
ne fût renversé : IV
vant-raur a été détruit,
et la muraille est tom*
bée de même.
Ses portes sont en-
foncées eR terre ; il eu
a rompu et brisé les
barres; il a livré son
Roi et ses Princes entre
les mains des Gentihs.
La loi n'est plus, et ses
Prophètes n'ont point
reçu de visioas du Sei*
gneur.
Les vieillards de la
fille de Sion sont assis 1
sur la terre, et gardent
un morne silence : ils
ont couvert leurs têtes
de cendre ,* ils se 8ont|
revêtus de ci lices : 1m
filles de Jérusalem rien*
nent leurs têtes baissées |
vers la terre.
A TENEBRES. 299
sont Caph. Defeccnint
Mes yeux se ,
affaiblis à force de ver - p^se lacrymis oculi
nici : coiiturbata sunt
visceramca. Etrusum
ser de« larmes : m ^s
entrailles se soniéuiues.
Mon cœur 8*cgt comme
frtndii et répandu sur est m terrajecur me-
hiterre, à cause de la utrij super contritione
ruine de la fille de mon iilia} populi mei ;
peuple; lorsque j'ai vu cùm deficeret parvu-
les petits enfans et ceux jus et hctens in pla-
iiiamelle tomber morts * r
dans les places de la ri lie. Jérusalem^ Jeru-
Jérusalem, Jérusa- galem^ convertere ad
l«m, cnnvertisaez-vous DominUTtt Deum tu-
au Seigneur votre ^^
R. To*<8 mes amis K. Omnes amict
m'ont abandonné; et meidereliqueruntme»
ceux qui me dressaient ^j prœvaluerunt infi-
des embûches, ont pré- diantesmihi ; tradidif;
Talu contre moi ; ce- ,.,. ,
lui que 1 aimais, m a * /i r>
trahi : • Et jettatit sur i^t tCLTibilibus oculis
jDoide« regards furieux, piaf» a crudeli percu-
ils m'ont couvert de tientes, aceto pota-
plaies cruelle», et m'ont bant me. v. Inter ini-
abreuvé de vinaigre, v. proiecerant me ;
Ils m'ont mis au rang ^. ' • rienerrenint
desinéchans: ils n'ont «^ "^" pepercerunt
point épargné ma vie : animœ meœ. ♦ Etter-
* Et jettant «ur moi, ribilibus, &c.
&c.
I
II. Leçon,
LS disaient à leurs LaiHcd
mères: Où est le
Via? «t ils tombaient
M
ATRIBU9
suis di-
O 6
m^ . «
S99' CE TCNDREm SATlfT;.
xerdnt r Ubi est triti- dan» lés rues de 1» ville,
cum et vinuni ? cùm '^""me s'ils eussent été
deficerent quasi vul- ^««/. ^, ™°V' «* H»
,^. . exuiraieBtsur leseindt
nerati m platew civi- i^^,, ^^^^^
tatis. cum exhalarent
animas ftuas in sinu
iratrum suarum. i ^„; ,^,„ ^
,^ ^ . A qui ¥ou8 compare-
Men, Cui compa- rai-je, fille de Jérusa-
rabo te ? vel cui assi- lem? à qui dirai-jeque
milabo te^ filia Jeru- vous ressemblez ? A
rusalem? Cuiexaequa- 9"» ^o"» égaler»i-je, et
ho te, etconsolabor «•mment pouirai-je
te, Tirgo, mia Sion î ^^ TA '^^
Magna est enim velu* débordement de f08
Hiare contritio tuar maux est comme une
quÎ8 medebitur tibi ? mer : qui pourra vou»
guérir ?
Nun. Prophetœ ttii Vos Prophètes n*ont
yiderunt tibi falsa et eu pour vous que dei
stulta ; îiec aperie- visions fausses et ridi-
bant iniquitatem tu- cules ; ils ne vous de-
. ^ j . couvraieufc pas votre
am, ut te ad pœni- iniquité, pour vous ex-
tentiam provocarent. citer à la pénitence.-
Viderunt autem tibi Ils . n'ynt vu' pour
assumptione» falsas, vous, que de fausses^
et ejectiones» victoires, et de fausses^
défaites [de vos enne*
gais.]
Sameck, Plause- Tout les patsàns ont
runt super te manibus frappé des mains en
oranestranseuntespep ^.^*?/^^?"*; l^f ^"^
yiam : sibilaverurit et Vf^ K*"^ ^""^^'TZ
_ . X lem, et ont secoué la
moveruntcaputsuum tcte%n disant : Est-ce
super fiiiam Jeruaa- là c»éC« ville que Ton
A TENEdREt» SOU
tantaii comme étant )cm : Haeccine est
d*tme beauté parfaite, ^^bs, dicenles^ pcr-
et comme faisant la joie ^^^^^ decoris, gaudium
de toute la terre ? universœ terr« ?
Jérusalem) Jérusa- Jérusalem^ Jeru-
lem, convertissex-voua ^^^^ convertere ad
ai, Seigneur votre Dieu, j^^i^um Deum tu.
um«
a. Le voile du tem- f^ Velum templi
pie se déchira en gcissum. est ; Etom-
f'"' ; If. "??« 1^ »i« terra tremuit. La-
terre trembla. Unlar- i u *
ron s'écria de la croix trodecruceclamabat,
où il était aitaché: dicens : Mémento
Seigneur, souvenez- meî. Domine^ dum-
vous de moi, lorsque veneris in re^num tu-
V0U8 serez entré dans ^^. ^. Petrse sciséœ
votreroyaume. V Les ^^ montimenta
pierres §e fendirent ; les * ,
ïépulchres s'ouvrirent, apertasunt, et multa
et plusieurs corps des corpora^ Sanctorum,
Saints, qui étaient dans quidormierant^ surre-
le sommeil de la mort, xerunt ; * £t omnis^.
ressuscitèrent ; • Et ^^
toute, &c. * *
III. Leçon. Ck* 3*
JirimU, enpriêom représente ici, parut toufframes, aèl^.
de Jésui CbritU
IGO vir
^ » vidcns
étant sous la verge de paupertatem mcam,
lindignatioa du Sei- i„ ^f^ffâ indignatioiiis
gneur. • ^
Il m'a conduit ^ J Ji^t, liM^^i^^^Aé
wnené dan» le* tènè- ^/«pA; Me minavit,
breg, et non point dan« etadduxit m tenebrat,.
JE suis un homme ^leph, ■ i^(
qui vois ma misère, WuÀ
la lumière..
et noB in lucem*
S09 LE VENDREDI SAINT^
Aleph. Tantùm in Tout lojnur, il four-
me vcrtit, et convertit
maniim duam totâ die.
ne et retuiiriie contre
moi Ha luuin [mii me
protégeait antrtiloig.j
Il a €lesH«*clié ma
Beth. VplaMam
fecit pellem meam, et P*^«"> «* "™*« *'**'* ^•''••''r
rnrn^îm mAAm • ron- "^«"^ * H^ ' '» » brisé
mes 08«
carnem meam ; con-
trivit o««a mea.
Reth. .^difîcavit in II m'a investi de ton-
gyro meo, et circum- ♦**« par^S ^^ environné
dédit me fellc et la- de peine et d'amertume.
bore.
Reth, In tenebrosis
côllocavit me, quasi
mortuos sempiternos.
Il m*a placé dann des
lieux obscurs et téné-
breux, comme ceux (jiii
pont niorla pour tou-
jours.
11 a élevé un mur au-
tour de moi, afin que je
GhimeL Circumœ-
dificavitadversùm me^ .1.1
,. ne puisse échapper: il
ut non egrediar : ap:- ^ appesanti meb fers,
gravavit compedem
meum.
GhimeL Sed et cùm Lors même que j«
clamavero, et rogave- fie vers lui, et que je
ro,çxclu8itorationem *^P"^' '^ rejette n.a
' prière.
GhimeL Conclusit ^1 ««'« ^ermé tous le»
vias meas lapidibus pa^sag^ej ^ «vec des
,. _•: pierres de tailles: il ma
quadns: semitasme- toupé tous les sentier^;
as subvertit.
Jérusalem^ Jerusa- Jérusalem, Jérusa-
lem, convertere ad lem, coHvertissez-veuj
DoRïinum Deum tu- au Seigneur votre Dieu.
B. Vinea mea elec- r. Ma vî<rne bien-ai*
A TENEBRES. 30B
niée quo j'a» plantée la, efço (e plantavi : ♦
Bjol-môme,* Comment Quoniodo conversa es
ag-tu changé pour moi j„ amaritudinem, ut
ta <^^^2'A\reZ' niecrucififçeres^etlk.
tume, lusqu B me cru- .^ . ' .,
cifier, et à mettre Ba- T^bb^m (iimitteres .' v.
rabba« en liberté V. Je Sepivi te, et lapides
t'ai environnée d*une eleg;i ex te, et seuifi-
haie: j*ai Aie les cavi turrim. ♦ Quo-
modo, &c.
pierres qui te pouvaient
nuire : j'ai bâti au mi-
lieu de toi une tour
[pour ta défense]. ♦
Comment) &;c.
On répitt Vinea, jutqu*au vi
AV II. NOCTURNE.
Aat. Ceux qui cher- ^nl. Vim faciebantj
chaient à m'ôter la vie, «uî quœrebaat awi-
ne faisaient violence. ^^^ ^^^^
PSBAUMB S7.
ExctVtnte deteription des plaies que h pickifait à Pâme,
In boni nont abandonné» de ùufs ami§ dans leurt ajlutfons»
Une âme pénitente doit prendre tous les maux ae cette vie
(omme dts moyens de satisfaire à Dieit, et 9*/ tenir taujoure
friparée.
SEIGNEUR, ne me
reprenez pas dans
votre fureur ; et ne me
châtiez pas dans votre
colère.
Car vos flèches m'ont
pénétré ; et vous ave^
appesanti votre main
sur moi.
Il n'y a rien de fain
dans ma chair, sous les
DOMINE, ne in
fuFore tuo ar-
guai» me ; * neqne in
ira tuâ corripius me.
Quoniam sagittse
tufe infixée sunt mihi ;
* et confirmasti super
me manum tua m.
N«n est sanitas in
1*
304" LE VENDREDI SAINT^.
oarne meâ^ à facie irse coups de votre colère i
tuœ: ♦non est pax la vue de mes péchés a
ossibuameis, à facie Por^é le trouble jusques
«««««* .«..«. .»^^»..». "ans la moelle de nies
peccatorum meoruin. ^g "'^^
Quoniam iniquitates Mes iniquités se sont
meœsupergressaBSunt élevées par dessus ma
caput meum ; * et si- tête ; elles sont comme
eut onus grave gra- "" pea^nt fardeau qui
vatœ super me, ™ accable.
Putruerujit, et cor- La pourriture et la
ruptœ sunt cicatrice3 corruption s'est mise
meœ, * à fr ie in- dans mes plaies ; c'est
sipientiœ me». ^^^^^ ^^ ^^ ^^ ^^^^
Miser fat tus sum^ Courbé et abattu
et Gurvatus sum us^ sous le poids de ma ni-
que in fiuem; ♦ totâ sère, je marche tout le
die contristatus ingre- J^"r^ iceablé de tris
diebar.
« Quoniam^ himbi
meî impleti sunt illu-
i&ionibus ; * et non est
aanitas in carne meâ.
Âfflictus sufn^ et hu-
miliatus sum nimis :
tesse.
Parce que mes reins
sont remplis d^illusions;
et qu'il n'y a plus au-
cune partie saine dans
mon corps.
Je suis affligé et hu-
milié jusqu'à l'excès:
1
II
^ruffiebam à ffemitii les gémissemens de mon
^^,j?^- cœur sont senr,blable8 à
cordismeu des rugissemens.
Domine, aate te Seigneur, vous con-
omne desiderinm me- "^'^sez où tendent tous
um ; * et gemitua "»?« désirs; et mesge-
'\ j. 5V" * "« Riissemens ne vous sont
meus a te non est abs- point cachés.
Gonditus.
Cor meum contur- Mon cœur est dans
batum est ; dereli^uit !• trouble : mes forcss
est dans
les forc«s
nrabandonnent ; mes me virtus mea : ♦ et
yeux sont presque é- lumen oculorum me<^-
teints, je SUIS comme 81 ^^ •
ie n en avois plus, ^. ™^„r«
j ^ est mecum«
Mes arais et mea Amici m^i et prô^
proches se sont appro- ximi.mei, ♦ adversùm.
ehé8,.et se son t arrêtés, ^g appropinquave--
runt et stetei^unt.
Ceux qui étaient au- Et q^iii juxtà me^
près de moi^ s'en sont erant, de Ion jè stete-
éloignés ; et ceux qui ^unt ; * et vim facie-
cherchaient à m ôter 1^ ^^^^ • quœrebant
vie, m attaquaient a . ^ ^
force ouverte, animam meam.
Occupés'de ma perte, Kt qui inquirebant
ils ont eu recours au malan)ihi^ locuU sunt
mensonge, et médi- yanitates ; * et dolosk
talent tout le jour des totâdiemeditabantur.
tromperies et des arti-
Mais pour moi, je Egoautem taraquam.
suis resté comme un surdusnonaudiebam;
sourd qui n'cHntend ^etsicut mutus non.
point: et j'étai» comme àp^riens 0« suum.
un tnuetj qui n*ouvre
point la bouche.
Je suis devenu com-^ Et fàctns 8um sicut
?îe un hpmime qiii n'a homo non audienç, *"
point d'oreUle pour en- ^t non habens in ore
tendre m de langue ^ redare-utiones
pour répliquer. *^^ ^^^^ gutiones.
Puisque j'ai espéré ^^oniam m te, Bo*
envous, Seigneur [vous rtiina; speravi ;. ♦tu
répondrez pour moi] ; exaudies me. Domine
Seigaeur mon Dieu, Deus meus,
vous m'exaucerez. _* . ,. . .,
Car je vous ai dit : Q«»a dixi : JNequan-
Quejene sois un sHJet do supergaudeant
306 LE VENDREDI SAINT,
mihi inimici mei : * et de joie pour mes enne.
dura commoventur !"»« ; '*8 ont déjà parlé
pedesmei, super me «"«P'^mment eomre
^ 1 ^- ^ "^o'j en voyant que ie
ma^na loruti sunt. chancelé.
Quoniamegoinfla- Cependant je suis
gellaparatus sum, * préparé aux cliâtimens;
et dolor meus in cons- et la cause de mes maux
pectu meo semper. ^^^ toujours présente d
mes yeux.
Quoniam iniquita- Car je reconnaîtrai
tem meam annuntia- publiquement mon ini-
bo : «et coffitabo pro ^"î^« \<^Me ne perdrai
*v««««f« ^^° ^ point le souvenir de
peccatom«o. îî^on péché.
< Inimici autem mei Cependant me? enne*
vivunt, et confirmati mis sont vivans, et se
8unt super me; «et «^n* fortifiés contre
«%^iiifi««i;o««; ciiinf rtx^x moi : ceux qui me nain-
multipl cati sunt, qui ^^^^ i„j„B?ement, «e
oderunt me inique. sont muFtipliés.
Qui retribuunt ma- Ceux qui rendent le
la pro bonis, detrahe- mctl pour le bien, me
bant mihi : ♦ quoni- chargent de calomnie!»,
am sequebar bonita- P?"*?* 9"? 4® «"'^ ^»
X règles de la justice.
Ne derelinquas me.
Domine Deus meus :
♦ ne discesseris a me.
Seîfifneur mon Dieu,
ne m'abandonnez pas:
ne vous éloignez pas de
moi. ,
HâteT-vous de me se-
meum, ♦"Do- courir, Seigneur, qui
Deus salutis f tes le Dieu de mon sa-
lut.
In tende ui adjuto-
rium ~
mine
meœ.
Ant Vim facie- .^^^ Ceux qui cher-
bant,|qui quœrebant chaient à m'ôter la vie
animam meam. me fesaient violence.
Ant. Qae
cherchent à
vie, soient (
honte et de c
A TENEBRES.
ceux
1 A
qui
Ant. Qae
cherchent à m'ôter la
vie, soient couverts de
honte et de confusion.
307
Ant. Confundantiir,/
et revereantir, qui
quaBri>n tan imam me-
am^ utauferanteam.
PSEAUME 39.
Excdtente actîm de grâces pour une âme que Dieu a dtlwre't
dt us péché». Elle prie Dieu de continuer à ta secourir dans
une infinité de maux qui fenvironntnt, Vehéisnance est prê»
férable au tacrtficty Ce Pstaunie convient clairement à JésuSm
Ckriit.
i
'AI attendu le Sei-
gneur avec persé-
vérance, et il m*a écou-
té.
Il a exaucé mea
prières; et mÉi tiré du
Tond d'un abtme de mi-
lére et de corruption.
II a affermi me» pieds
•ur la pierre; et il a
condujt mes pas.
Il m'a mis «à la bou-
che un cantique noi»-
vean ; un cantique de
louanges pour notre
Dieu.
Plusieurs le verront,
ils craindront le Sei-
gneur, et il espéreront
en lui.
Heureux celui qui
met «on espérance dans
le nom du Seigneur; et
Hui n'attend rien d«u
EXPËCTANS
expectavi Do-
miiium ; * et inten-
dit mihi.
Et exaudivit pre-
ces meas ; * et edu-
xit me de lacu mi-
ser! œ^ et de luto
fœcis.
Et statuit superpc-
tram pedes meos ; ♦
et diréxit gressus me*
os.
Et immifit in os
meum canticum no-
vum ; * carmen Ùeo
nostro.
Videbunt multi, et
timebunt ; * et spe-
rabwnt in Domino.
Beatus vir cnjus
est nomen Domini
spes ejus; * et non
m
>'li
Kl
1
:<l
309^ liE YENP^MEDI SMNT^
respexit in vaniiares mensonge et de la yanir
•t infania9 falfag, ^^*
Multa fecisti tu, Seigneur mon Dieu,
Domine Deus meus, ^^"» ^Y®* ^»*^ «^^s mer-
veilles innoiyibrables: et
nul ne vous ressemble
en v^s pensées.
mirabilia tua : * ei
cog^itationibus tuis
non e«t qui similis fit
tibi.
Ann«intiavi, et lo^
cutu« 8um : * mul-
tiplicftti sunt suger
numerum.
Sacrificium et ob-
lationem noluisti : *
aur^s autem perfecis-
ti mihi.
Holocausttim et pro
peccato non postu-
lasti : ♦ tune dixi :
Ecce v^nio.
Incaçitelibriscrip-
tum est de me,. ut fa-
cerem Toîuntatem
tuam ; * Deua meus,
yolui, etlegem tuam au'l^nd de mon cqbuf.
in medio cordis mei»
Je Tài public et j^ai
dk : elles se multipli>
ent jusqu'à l'infini.
Vous n'avez voulant
sacrifices ni oblation:
mais voua m'avez on*
¥ert las oreilles.
Vous n*avez point
demandé d'holocauste
pour le péché : alors j*ai
dit). Me voici.
H a été;^ écrit de moi
à la tête dti livre, que je
fçrais votre volonté :
mon Dieu, je le désire;
etj'ai.v^tre loi gravée
Annuntiavi justitiam
tuam in Ecclesiâ ma-
gna : * ecce labia
meanon prphibebo ;
Domine, tu scisti.
Justitiam tuam non
abscondi in corde
J'ai annoncé votre
justice dans l'assetiiblée
générale de votre peu-
ple : je n'ai point tenu
mes lèvres fermées ;
Seigneur, vous le savez.
Je n'ai point caché
votre justice dans won
A TENËfiRES.
meo
cœur ; j'ai publié votre
vérité, et ie salut que
vous donnez.
Je n^ai peint dissi-
mulé devant la multi-
titude, votre miséri-
corde et votre vérité.
N'éloignez donc
point, de moi vos bon-
tés, Seigneur ; que votre
laiséricorde et votr«
vérité me gardent tou-
jours.
Car je suis environ-
né de maux sans nom-
bre : mes iniquités m'as-
siègent de toutes parts ;
en sorte que je ne puis
S09
♦ v^ritutem tu-
am et salutare tuuin
dixi.
Non abscondi mî-
fiericordiam tuam^ *
etveritatem tuam^ a
concilio multo.
Tu art«m. Domi-
ne^ ne longé facîas
miserationes tuas a
me : ♦ miser icordia
tua et vetitas tua sem*
per susceperunt me,
Quoniam circum-
deherunt me inala
quorum non est nu-
merus : " cdmpre>-
6rdiVceraVr*'ia"murtï- hcnderunt me iniqui-
tude, tates meae, et non po-
lui ut viderem.
Elles sont en plus Multiplicatae sunt
^rand nombre jue les super capillos capitis
cheveux de ma tcte ; et ,^ei ; ♦ et cormeum
mon cœur en est tombe , v ..
dans la défaillance. dereliquit me.
Seigneur, qu'il vous Complaceat tibî,
plaise de me délivrer: Domine, ut eruas me ;
Seigneur, soyez atten- « Domine, ad adju-
lit » me secourir. i ' • •'
vandum me respice.
Q» 1 Confundantur, et
ue ceux qui cher- '^vi"""««"«'"*j «•-
chentà m'ôtel ïa vie, revereantur simul qui
soient couverts de honte quseruntanimam me**
«t de confusion. am ^ * ut auferant
eam.
m i:\
^A'-
310 LE VENDUEDI SAINT^
Convertantur re- Que ceux <|ui cher,
trorsùui, et reverean- c^^nt à me nuire, soient
tur, * qui volant mi- 'ZLLFiTm:^ '""'•
ni mala.
Ferant confestim Que ceux qui crient
confusioiiem suam^ après moi, il est perdu,
* qui dicunt mihi : il est perdu, portent
Eui»e, euffe. promptement toute ia
° ° confusion qu'ils nién-
tent.
Exultent et lœten- Quêtons ceux qui
tur super te omnes ^".^ cherciient, soient
Y « t P'®*"s dailegresse, et
quœrentes te ; et q^'ii^ ^e réjouissent en
dicant semper : Ma- vous ; que ceux qui
g^nificetur Dominus^ aiment le salut qui vient
qui diligunt salutare ^^ vous, disent sau»
tuum. ^®?^®; Q"e le Seigneur
soit galonné.
Effo autem mem-
SUIS
_ Pour moi, ]e
elicus sumTetpaupcr; paf vreetdénuéde touij
^ ^ . ^11- /•^.-_ mais le oeismeur prend
♦ Doitiinussoilicitus
est mei.
Adjutor meus, et
protector meus tues :
* Deus meus^ ne tar-
daveris.
Jnf. Confundan-
soin de moi.
Vous êtes mon soU'
tien ; vous êtes mon
protecteur ; mon Dieu,
ne tardez pas à me se-
courir.
Ani. Que ceux qui
cherchent à m'ôter la
vie soient couverts de
tur/et revereantur qui
quairuntanimam me- honteTt de confusion,
am, ut auferant eam.
jint. Alienilinsur-
rexerunt in me^ et
fortes qusesierunt
anim^m meain.
Ant. Des étrangers
se sont élevés contre
moi. et des hommes
puissans eu veulent à
ma vie»
Lt PSIAVM
A TENEBRES, 31 1
Xf PSB^VMK 53, Deus ia nutnine tuo, (3c, pagei^ï i
AnL Des étrangers, Ant. Alieni, etc.
&c.
V. De faui témoins ^ Insurrexerunt
se sont élevés contre • . , • • •
„ r* riiiinintii» *" i"c testes iniqui.
Bioi. fi. Jtit I iniquité a *
menti contre eile-niê- . R- .*^t mentita est
oie. iniquitas sibi.
Pater notter, tout la».
DuTraitédeSt.Augus- Ex Tractatu Sfancti
tiii Evêque, sur les Augastini Episco-
fprC3.%.3.) P'^ super Psaiinos.
IV. Leçon.
MON Dieu vous "«ROTEXISTI
m'avez mi» à J^ me, Deus, à
couvert de la conspira- couventu malii^iianti-
tiondes mecuans, et de- n iX. i.
livré de rassemBlée des ^'"^ ^ multitudine
hommes injustes. Main- operantium iiiiquita-
tenant jettons les yeux tem. Jain ipsum ca-
8ur notre Chef, phi- put nostrum intuea-
sieurs Martyrs ont souf- inuf. Multi martyres
fertde semblables tour- ^^^jj^ j 3^,^^ ^^^
mens; mais non pas -ii • 1 .
aveck même éclat que »*^^** sic elucet quo-
le Chef des Martyrs, en »nodo caput Martyr-
qui nous voyons bien ûm : ibi meliùs intue-
mieux ce qu'ils ont en- mur, quod illi experti
duré. Il a été mis à sm^t. ProtectUs est
couvert de la conspira- ^ „iuUitudine mali-
lion (les mecnans, par .. .
k protection de bien, gnaiitmm, protegen-
et par la sienne, proté- ^^ se Deo, protegeute
géant lui-même sa pro- carnem suam ipso
pre chair, et la nature Filiç, et hominem
tuiuainfi dont "il s'était ^Qem gerebat ; quia
•1.V
:i1
pouvoir de quitter la
vie, et le pouvoir de la
réprendre. Que lui ont
pu faire ses ennemis?
lis ont fait mourir
son
>312 LE VENDREDI SAINt^
Filius hominis est, et revêtu ; parce qu'il est
Filius Oei est : Fili- f « ™cme tems Filg de
iisDci, propter for- ™™%.,«* /»»« . de
r\ • Kl- u I^ieu : Fils de D eu
mam Dei ; Films ho- p„ j^ ^.^^ ^^^^^l
mmis, propter for- ture de Dieu qu'il a de
mam servi; habens toute éternité; fils de
potestatem ponere Thomme, par la forme
^nimam suam, et re- «* J?. nature de serviteur
cipereeam. Quid ei ^" ** ? P^-"® ^ ^3^*»^'^
potuerunt facere itii-
mici ? Occiderunt
corpus^ animamnon
occiderunt. Intende,
ï^arùnv ergo erat Do- corps ^ mais ik nW
minum hortari Mar- P?«feiti«ourir8onâaie.
.. 1 . . x* ladites attention a ceci,
tyres verbo nisi fir- C^^tait donc peu que le
maret exemple. Seigneur exhortât les
Martyrs par sa parole,
s*il ne les fortifiait en*
core par son exemple.
R. Tamquam ad la- ? • ^«"s ^ ^^^ ^7" *
é..^»<m»« J^;oé;« ^««- moi comme a un voleur,
ironem existis eu m ^„^^ ,^„ '«x„„ «* jj
, ,.. ^ /. ^.1 avec des -epees et des
gladiis et fustibus, Gâtons pour me pren-
comprehendere me. * dre. * J'étais tous les
Quotidiè apud vos jours au milieu de vous^
erain i« templo do- enseignant dans le tem«
cens, et non me tenu- P^^ «^ ^^,"» "^ "*'?',^^
^fitis etecce flagel- „ant, après m'avoir feit
latum ducitis ad cru- g^^ir une cruelle et
ci^endum. v. Cùm- honteuse flag Uion^
queiryecissentmanua vous m*emm^nez pour
in Jesum^ et tenuis- n»e crucifier, v. Les
«enteum,<lixitadeos: J"»^^ s'étant jettes sur
JésuS) «t s'éUiit saisn
délai, il leu
tais tous le
Matth, 26,
VOUS
était 1(
Juifs pleins
et quelle étai
titude de ge
àTiniquité. j
fut cette iniq
d'avoir vouli
rir notre Se
sus-Christ. J
db bonnes c
vantvous, lei
pour iaquell
vous ra'ôter i
effet, il a va!
tous leurs ia
I avait guéri
malades; il
annoncé le r<
I cie» ; il ne 1
point caché U
afin qu'ils en c
de la haine, e
contre le Mé
voulait les
Mais loin de rc
lebienqu*illei
Heur appliquai
remèdes, les
semblables à
Mes qu'une f
I dente a fait ti
iPhréiiésie, ent
Iiureur contre
A TENEBRIi^ 313
de fui, il leur dit:* J'é- Quotidiè apud, &c.
tais tous les jours, &c.
• V. Leçon.
VOUS savez quel
était le dessein des
Juifs pleins de malice,
et quelle était cette m u 1-
titude de gens dévouée
àTiniquité. Mais quelle
fut cette iniquité ? C'est
d'avoir voulu faire mou-
rir notre Seigneur Jé-
sus-Christ. J'ai fait tant
œuvres
NOSTISquicon-
ventus erat ina^
lignantium JuJœo-
rum^ et quse mulutu-
do erat operantium
iniquitatem. Quam
iniquitatem? Quia vo-
luerunt occidire Do-
minum Jesum-Chris-
db tonnes œuvres de-
vant vous, leur disait-il; ^"^n- * anta opéra
pour laquelle voulez- bona, inquit, osteii-
V0U8 ra'ôter la vie ? En di vobis ; propter
effet, il avait soulagé q^od horum me vultis
tous leurs infirmes i il occidere? Periulitom-
avait s^ueri tous leurs • ^
malades; il leur avait nesinhrmo* eorum ;
annoncé le royaume du curavitomnes lang^ui-
cie' ; il ne leur avait dos eorum: praîdicavit
point caché leurs vices, regnum cœloruni;non
afin qu'ils en conçusseàU tacuit vitia eorum, ut
de la haine et non pas ^ j^s eis displi-
contre le Médecin qui ^ \ • '
voulait les guérir^- ^^«^^"^^ ^»» "^^^»7«
Mais loin de reconnaître ^quo sanabantur. His
|lebienqu'illeurfesaiten omnibus curationibus
I leur appliquant tous ces ejusing'rati, taiviquam
remèdes, les ingrats, multâ febre plireueti-
serablables à des mala- ^i, insanientes in me-
aes quune fièvre ar- ,; ^^
dente a fait tomber en dicuDl qui veaerat eu-
phrénésie, entrè^-ent en
fureur contre le Méde- P
^1
•-' VM
314 LE VENDREDI SAINT^
rare eos, excogitave- cin qui n'était venu que
runt consilium pcr- pour les guérir, et for-
dendi eum ; tamquam "^*?"^ *® ^*'»^^'" ^^ 'e
.1. , . ' ? perdre, comme pour é-
ibi yolentes probare, trouver s'il était véritl
utrum verchomosit blement un homme moi.
qui mori possit^ an tel, ou s'il était d'une
aliquid super hqmi- nature plus excellenteet
nés sit, et mori se non plus relevée que celle
permittat. Verbum des autres hommes, en se
f ffarantissant de la mort,
ipsorum agnoscimus Jj^,,. trouvons leuri
in sapientia Salomo- discours dans le livre de
nis« Morte turpissi- la sagesse de Solomon.
ma, inquiunt, con- Condamnons - le di-
deraneraus eum : in- s^n^-*!^» » '* ^^\l^
tprropvmus pnm • erit P*"® infâme: car Dieu
lerrogemu&eum , ent ^^^^^^ g^in de lui, si
enim respectas m ser- J^es paroles sont vérita-
monibusillius.Sienim blés. S'il est vérita-
verè Filius Dei est. 11- blement le Fils de Dieu,
béret eum. que I^»eu le délivre.
rendit l'esi
i(
- R. Tenebrœ factœ
sunt, dum crucifixis-
sent Jesum Judœi ;
et circa horam non» m
exclamavit Jésus voce
nmgnft : Deus meus,
ut quid me dereliquis-
ti ? * Et inclinato ca«
pite, emisitspiritum.
V. Exclamans Jésus
voce magna, ait ; Pa-
ter, in manus tuas
coauiiendo spiritum
R. Après que les JuiÊ
eurent crucifié Jésus,
les ténèbres couvrirent]
toute la terre ; et 8urla|
neuvième heure, Jésus
jetta un grand cri, eo
disant : Mon DieuJ
pourquoi m'avez-\ou9
abandonné ?* Ëtajaoj
baissé la tête, il rend'
l'esprit. V. Jésus jcij
tant un grand cri, dij
ces paroles : Mon Pèr"
je remets mon âme eij
tre vos mains. * Ein
yant baissé la tête,
lu que
el for-
1 de \e
)our é<
vérila-
\e moï-
t d^une
[lente et
je celle
es, en se
la mort.
B leurs
\ livre de
ioloinon.
le di-
mort la
car Dieu
ie lui, si
ut vérita-
t vérita-
g de Dieu, I
délivre.
iele8Jui&
ié Jésus,!
couvrirent!
et 8urla|
lire, Jésui
nd cri, ei
on Dieu,
avez-\ou!
Et ayanl
^ il ren<"
Jésus jci-
nd cri, d»!
Mon Pèi
on âme t%\
8. *Eta|
la tête,
A TENEBEES; 315
rendit Teaprit. mcum. Etinclinato.
VL Lbcoh.
ILS ont aîg^uisé leurs
lannçuea coninie un
e;laive tranchant. Que
les Juifs ne disent point :
Ce n^est pas nous qui
avons fait mourir Jésus-
Christ; car ils ne le
mirent entr« les mains
du Jufe Pilate, oue
pour (aire croire au ils
étaient innocens ae sa
mort. Et en effet Pi-
late leur ayant dit, Fai-
tes-le mourir vous-
mêmes, ils lui répondi-
rent : Il ne nous est pas
permis de faire mourir
personne. Ils voulaient
ainsi rejetter Tatro-
cité de leur crime sur la
personne du Juge: mais
pouvaient - ils tromper
Dieu, qui est le vérita-
ble Ju^e ? Il est vrai
que le procédé de Pilate
la rendu complice de
leur crime ; mais si on
[le compare avec les
jJuifs, il est bien moins
coupable qu'eux. Car
il fit tout ce qu'il puf,
pour le tirer d'entre
leurs nains : c'est pour
[celaou'il le leur montra
prè^/ lui avoir fait subir
EXACUERUNT
tamquam gladi-
umlinguassuas Non
dicant Judœi: Non
occidimus Christum.
Etenim proptereà
eum dederunt Judici
Pilato^ ut quasi ipsi
à morte ejus videren-
tur irnmunes. Nam
cùm dixîsset eis F?Ia-
tus : Vos eum occidi-
te : responderunt :
Nobis non licet occi-
dere quemquam. Ini-
quitatem facinoris sui
in Judicem hominem
refundere volebant :
sed numquid Deum
Judicem fallebant ?
Quod fecit Pilatus^ in
eo ipso quod fecit^ ali-
quantùm particeps
fuit ; sed in compa-
ratione illorum multô
ipse innocentior. In-
stitit enim quantum
potuitj ut illum ex
eorum manibus libe-
raret : uam propte-*
P 2
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f'I:!
VF
1 # 1
SIG LE VENDREDI SAINT,
reà flagcllatuni pro- une .ruelle flagellation,
tluxit ad eos. Noii f* "® ^^ pa« touetierle
perseqoendo Domi- ^^'IÇ/'eiir, par aiiimosiié
n ir •* ^1 contre lui, fhais pàr jp
iium. nm;eliavit; Çd ,„,| dé.ir d^ppaller la
eoruin furori salisfa- rage de 8e« emKîmis; a-
cere volens ; ut vel Un que du inoin<t la vue
«ic jain mitescerent, degoncofpg déchiré de
et dt binèrent velle oc- «««P», pût adoucir «8
cidere, CÙm flagella- çœirrs barbares et q«'.
. -1 . ^ . Ils ess^ftssedt de deman-
lum vidèrent Pecit dersa^iért. Il lit pins
et hoc. At Ubl p^r encore : vd^^anii cjn'ils
severaverimt, nostis persévéraient dans lem
illum la visse manus, poii l'Audi t^, vous savez
et dixisse quod ipi?e ^"'** '"^^ «®s »*^»'»s «"
jion fecisset, et m un- t^// pré8ence,^t qu'il
't ^ % ■, leilr dit ' qu il n était
dum se esse a morte p-^i^^ ,,^^,|^,„ ^^ ,^
ilhus. Fecit tanien. morti et Wu*il en était
Sed si reus, quia fe- inncyeeUt. 'lllefit mou j
cit vel invitus : illi rir ï>éannfïoin<». Maisj
innocentes, qui coë- «*r»p6t coupable, pour
-erunt ut faceret ? * ^^o\tj6^d^^;^é quoi-
„ >j o 1 1 n"* fnalffre lui : les
ullomodo Sed il- juiftciui ront forcéà
le dixitm eumsenten- le'con damner, seront-ils
tiam, et jussit euin inhbcens? Nultement.i
crucifigi, et quasi ip- Mais fdira-t-on] PrIateJ
seoccidit: et vos, ô a prononcé contre hilla
Judœi, occidistis, Un^ «^"*^»^fvV »*» ^2'^^
,x ',. ^. O Vil j* né qu il fut crucifte; Il
deoccidistis? Gladio j^^/en quelque sorfe
Jmguœ: acuistis enîm fejt motirir. Mais c'esf
ling'uas vestras. Et voug-mêine8,ô Juif$i,q(i
quandô percussistis, Tavez fait mourirj
nisi quandè cfamas- Comment cela ? par H
, glaive de votre langue
car vous avez aiî
voii lang^ues
épcf». Et
de la mort,
ciùei'lej cr
n. J'ai
moi] diue cl
1rs mai ils dei
eî ce (>rMi))le
nm hévtin^i»
sur moi co/n»
que Ton it'nr
une forêt H
"•' ;t cné cofii
di^ijt : asseni
et âîtez-vou8
pour le dév
mont mis dai
fteuj}es9li,tijde
la terre ni*a i
^frcefju'iUçj
vépejrgooiieqi
<^«8ût,etqui
^'^t' R. De
%S pitié ^ g(
mre mou,
PQim épargné
rarcequ'iiqes
"«personne q
connût et qui
Igeât. *
On
repi
r\ie\
^«^. Délivrl
'^'^«eur^ (le
*A TENEBRES. 317
voH langues comme une tis ; Cruci%c, cru-
épcp. liî» qiiaiïtl lui cifi^çe î
(iofiiiâteH-voiirt le coup ^ ' *•
(le la mort, Hiiioii lorHqn© vous criâtes i Cru-
ciliez-le, criiciHez-le ?
B. J'ai abaiidomic b. An imam mcani
mon a.oe cUéne eutre ailectam tiadidi iii
les iDciiiis des iiiccliaiis ; • • .
el ce peuple, qui était . ^ -i • i
moi. li6riia-e,8'eHt jette ^^l^^» est milii haore-
sur moi comme un lion ditiis mou sicut leo in
que l'on rencontre dans silvâ. Dédit coiUrainc
une forêt Mon enne- voces adversarius di-
mi A cné contr^ iq(»i, en ^ens : CongieaJimln-,
disait : assemblevC'Voutj, . » i i
Tr 1 .' et properaie ud at»vo-
et iiitez-voiiH de venir «^, *^ .,, ^
pour le dévorep. Ils randuin illuin. Po-
in'oiit mis dans une af- suerunt rae in deserto
fieuée s9li,tude, et tonte solitudinis ; et iuxit
la terre m'a pleuré;* super me omnis terra;
farce qu'il nes^est trou- « ^^j^ ^^^ ^^^ -^^^^^^
vepejrgODuequi me re- . ^ • ao-nosrp-
a)Qaat,etquimesoula. ^^"^ qui n>e a^noscc-
g«iU. R. Des hommes ret, etfaceretberie. v.
m^ pitié se eo^nt vlevés Insurrexeruut in me
CjOfttre moi, et n'ont viri absque miseri-
PQiat épargné m^ vie ;* cordiâ, et non peper-
Parcequ'iUes'eattrou. ^erunt anim^ meœ ;
'ZTT ^"l™^ i'" * Quia non est inven-
connut et oui me soula- ^
ge3j, * tus qui me agnosce-
ret et faceret benè.
On répète le r. Animaiu, jusqu'au ▼.'
AU III. NOCTURNE.
Ant. Délivrez -moi, Ant. Ab iiisurgeiv
Seigneur, de ceux q^y tibus in m4liberà)ne.
■■■ \\\
■m
'il-'-''
■ \'-'v.
MON Dieu, déli.
vrez-rooi, de nés
ennemis ; et me dérobez
à la fureur de ceux q
s'élèvent contre moi.
^iS LE VENDREDI SAINT,
Domine j quia occu- s*élèvent contre moi
paveiuiitanimam me- P^'^e qu'ils ^en veulent
am. â ma vie.
PsEAUME 58.
Vâme invoque h Seigneur contre iestnnemi» qui la perti,
eulent injustement» Mite te remercie de Ven avoir déHvrét.
ERIPEmedeini-
micis meis. De-
us mens; *etabin- ,, « . — -
. ./ , . 1- a la tureur de ceux qui
bera me,
Eripe me de ope- Délivrez-moi des oh.
rantibus iniquitatera ; triera d'iniquité : sau.
* et de Tiris sançui- "^^^^ '
num salva me. ***
Quia ecce ceperitnt Car vous voyez qu'ils
animam meam : ♦ ir- ni*entourent pour m'Ô-
nierunt in me fortes. *^ ** ^^ \}^ P^"« %*»
se sont jettes sur moi.
Neque îniquitas [Cependant,] Sei-
mea, neque peccatum gneur, ce n'est point
meum^ Domine : * si- ?<>"»• "»^8 iniquités, oi
ne iniquitatc cucurri, P"*""^ mon péché: m
. •• ^- ' course a été sans tache,
et airexi» ^^^ conduite inrépro-
chabte.
Exurpje in oecitr- Levé»- vous pour vé-
lum meum, et vide; nir audevant demoi;et
*ettu,DoinineDeus ^'^^î Q«.P^''" ^^/i
virtutum, Deu. la- ^^^^X^
Intende ad visttan- Veness visiter tous lesj
das omnes gentes ; * peuples : n'épargnea au-i
non ttiiaerearis omni- cun de ceux qui coni.
mettent Vi
Ils reviei
soir; ils se
comme des
tourneront
ville.
Les voils
certent et p
eux : le gli
leur lèvres
Quinoug a
voui>
vous vous I
vous vous
de toutes cei
Je ne veij
ma force q
parce que
won protect
l^ieu i il est
M rniséricor
viendra
Dieu me
punition de
n>;8: mais n
W'Hez pas c
»»68 peuples
*a justice q
aurez faite.
l^ispersez.
rendez erran
tre puissance
«tez-les, Sei
^tesmon pr
•e moi, I mettent Finiquité.
TENEBRES. 319
bus qui operantur tnr
quitatem.
llg reyiendront sur le Convertentur ad
soir ; ils seront afTamés vesperam^ et famem
comme des ::îiien8 : ils patientur ut canes : *
tourneront autour de la gj circuibunt civila-
ville.
tem.
TOUS
VOUS
Les voilà quî se cou. Eccc loqucntur in
certent et parlent entr'- oie suo^ et gladius in
eax : le glaive est sur labiis eorum : * V^^'
leur lèvres : ils disent : niam quis audivi* f
Qui nous a entendus i
Mais vous, Seigneur, Et tu. Domine^ dc-
IU8 vous riiez d'eux ; ride^bis eos : * ad ni-
vous moquerez hilunti deduces omnes
de toutes ces nations. rentes.
Je ne veux attendre Fortitudinem meam
ma force que de vous, ad te custodiam^ quia
parce que vous êtes Deus susceptor métis
non protecteur, 6 mon es : * Deus meus, mi-
Dieu ^ il est mon Dieu ; sericordia ejus prœ-
sa miséricorde me pré- - . J r
viendra ^ vemet me. ' ;
Dieu me fera voir la ^^eus ostendet mihi
punition de mes enue- super inimicos meos :
mis: mais ne les ex ter- ne occidas eos ne-
mînei pas de peur que quando obliviscantur
mes peuples n oublient ' uli mei.
la justice que vous en * *
aurez foi te.
Dispersez-les [et les Disperse illos in
rendez errans] par vo- virtute tua : * et de-
tre puissance, et défl:ra- pone eos, protector
«tez-les, Seigneur, qui „,eus. Domine,
«tes mon protecteur» ^ ^
Mi
i
■ fl
4f
m
320 LE VENDREDI SAINT,
Delictum oris eo- [Ce sera le châtiment
rum, sermonem labi- di.] poché de leur bou-
orum ipsorum ; * et ^h<' <^» des paroles qu'ils
; 1 . . ont sur les lèvres :
comprchciulantiir m ^^.j,, ^„j^„t p,,;^ ^^^
supcM'bia siià. ^ ip,,|i propre orgueil.
Et de cxecmtione Partout on parlera
et mcndacio annun- de leur perfidie, et de
tiabimlur in Gonsura- ^^"'•s imprécations:
nratione: in ira con- vous les détruirez dans
votre inan»'natioii ; vous
y-vun mationis et non j^^ .inuifrez, et ils «e
eruttit. st^roiit plus.
Et scient qnia Dciis lis sauront alors que
doniinabitur Jacob, * t>'eu rèjçne sur Jacob,
f t finium tçrraï. ^^ ^ur toute la terre.
Convertentur ad I^s reviendront sur le
vcsperam, et famé m soir ; ils seront affamés
. . , . - comme des chiens ; ils
patientur ut canes, * tournwoot autour de la
et cirtuibunt civita- yjHe^
lem.
Ipsi dispcrgentùr Us se disperseront,
ad manducandum : * P^>"»' [chercher àj man-
81 verù non fuerint sa- S^** ^^^ ^'^^f "^ *'^"'.'"^
. . • . pas de quoi se rassasier,
turati, et murmura- h^^urmur-eront.
bunt.
Ego autem canta- Pour moi, je chante-
bofortituilinemtuam; »'«^» votre puissance ; et
* et exultabo manè '^^? '*^ "^?^î" i\ P"^.^t
,. ^ rai avec loie votre luisc-
misericordiani tuî^m . ,,jcorde •
Quia factusessuS' Parce que vous avez
ceptor meus, * et re- été mon protecteur, et
fùgium meum in die mou refuge au jour de
trihnlationis meae. »"»« affliction.
Adjutor meus, tibi o Dieu, mon protcc-
^..^A TENEBHE5. 321
teujT l je cl^autqrai yos psalkm ; quia Deus
louaiijçcs ; parce que ,„eus; misericordia
vous êtes moH unique ^
appui: V0U8 6^e9 mon / . *, •
jJifeu,otniai^îséricoi^de. ., ^^?- Ab ijisufgen-
Ant/ Délivrez - moi, til}fjfj i.n rae[l>b(^f;a me,
Sein;neur, de ceux qpi Dplfiine : qj^i^-OCCU-
s'éfe vent contre moi, payeruntaniiiiamme-
parce qu'ils en veulent' aoj.
à ma vie.
Jnt. Vous aVe* éloi-
ijnf de moi tous ceux
de ma connaissance ? je
9ui8 enlermé, san»poa-
voir sortir.
,, Antr IfOngè fccisti /
nQtos lueosà me : tra-
ditus 811111^ et non
egrediebar.
PfEAllMp 87.
VÛM Jfé^it de sf voir periicuteg' par' »ei ennemisf et ahn^
donnée Èe ie$ àhtji» (fjt^ufani prifT ^an9 VaMcûon,
(le. .mon ssklut : je
crie Yjçr^ yptfs joMir et
nuit.
i$u0 ffie ptïèfe tfibrïte
jupSii vous î pré tWPôV
jujjmayousîprc
reine à ^çs tpâ.
I^OMINE Deus
in'die ciamavi^ etnoc-
texoram te.
» Intret in conspcctu
tuo oratîainea: * in-
clina aureni tua m ad
precem meani.
Quia repleta est
ciblée de maux ; et je malis anima mca ; *
»G«8 tout près du tom- etvitameainfernoap-
beau. ,.,!/ - . ., ^
propinquavit.
On raX ' xiropi^' aif ^stimatus sum cum
QQoibre^eoeux (|uvdes- descèndentibus in la-
cerident ^aos la-rfo^^e; cum; * factus sum
je suis deveiiiu coo^nn^e sicut homo sine atHu-
un homme fuiafi^/i^çpurs^ l> 6
ÏHV.
Car môa tâme esl ac-
m
• li .-Kir
M5
hl!
S22 LE TENDHEDI SAINT^
torîo^ inter mortuos et qui est libre parmi
li))er * ^^^ mort».
Sicut vulnerati dbr- Comoie ceux qui ont
mientes in sepulchris, ^}^ ^"és- «* qui dorment
quorum noues — dan» les tombeaux : oui
mor ampliùs :
me-
♦et
ipsi de manu tuâ re-
pulsisunt
Posuerunt me in
qui
sont effacés de votre
mémoire, et que votre
main a rejettes.
Oo m*a rois dans une
lacu inferiori, ♦ in te- ^^^^ profonde, dans des
nebrosis, etinumbrâ «e^x ténébreux, et dans
inortis. les ombres de la moru
Super me confir- Votre fureur s'est ap*
matus est furor tuus ; pesantiesur moi, et vous
♦ et omnes fluctus tu- avez feittom^r sur moi
osinduxisti super me. ^Xe]^''^* ^ '''*'''
Longue fecisti notos Vous avez élm^éde
meos à me ; potu^- moi tout mes amis ; ils
runt me abomkiatio- na'ont eu abomination.
neiTi sibi. .
Traditus sum^ et
non egrediebar : *
oculi mei languerunt
prae inopiâ. '..m\
Ckmavi ad te. Do-
mine, totâ die : * ex-
pandi ad te manus
meas.
Numquid mortuis
Je suis enfermé, sans
pouvoir sortir : l'excès
de ma douleur a renda
mes jeux tout languis-
sans.
Seig^euff^ j *ai crié vdrs
TOUS tout le jour : jai
étendu mes mains vers
vous.
Est-ce pour les morts
faciès mirabilk: «aut *»"« yoùsfereï des mira-
j. . -^ i_ ^ ^ des? Seront-ils ressus-
medici suscitabunt, et ^{^^8 par les médecins,
confitebuntur tibi ? et publieront-ils encore
Tos louangetf l
A TENEBRES. 323
Quelqu'un annonce- Numquid ïiarmbit
ra-t-il votre miséricorde aliquis iii sepuicliro
dans le tombeau, et vo- misericordiam tuam ;
tre vente dans le séjour .^ ^^ ^eritateiii tuam in
dm Diorta r ... ^
perditione i
Connaîlra-t-on vos Numquid cognos-
merveilleadans les ténè- ccntur in tenebris mi-
bres, et votre justice j^^ilia tua, ♦ et jus-
dans la terre d oubli î ^.^^ ^^^ .^^ ^^^^^ ^jj,
vionis?
Pour moî, Seigneur, Eteffoadte, Do-
je vous ai adressé mes mine, claraavi ; ♦ et
cris ; et ma prière se- s .-
lèvera vers vous dès le nrnne oratia mea prae-
matin. veniette.
Pourquoi, Seigneur, Ut quid, Domîtvc,
la rejettez-vous ? Pour- jn^ 3rationem
quoi détour nez- vous de ' « a- r
loi votre visage 2 "î^^'" » * ^J^^^'f ^^
ciem tuaïïi a me :
Jesuis pauvre et dans Pauper sum ego,
les travaux depuis ma et in laboribus àiu-
«unesse ; et après mon ^ ^ ^ ^ ^,.
élévation, je me suis vu ' ^ ^ u -i^
aussitôt dans l'abaisse- ^^^^ autem, humilia-
ment et dans le trouble, tus sum, et contur-
batus.
Tous les traits de vo- In me transîerunt
tre colère sont passés en {^^ tuœ ; ♦ et terrores
moi; et les frayeurs ^ j conturbaverunt
que j'en ai ressenties
m'ont jette dans le trou- ™^* .,.
We et Tagitation. Circumdederunt
Elles m'ont environ- me sicut aqua totâ
Bé tout le jour comme die : * circumdede-
des eaux ; elle» m'ont ^unt me ^imul.
enveloppé de tontes „ ^
parts. ^ ^
II
'
324 LE VENDREDI SAINT,
Elongasti à me ami- Voua avez éloiâ;n{j de
cum et proximum,
et notos me08 à mise-
•A
na.
Ant. Longe fecisti
moi mes amis et mes
proches ; et ceux qui
méconnaissent, ontpris
la fuite en voyant ma
misère.
Ant, Vous avez éloi-
notos meos à me ;| tra- gné de moi tous ceux
ditus sum, et non de ma connaissance : je
effrediebar. ^"'^ enfermé sans sortir.
Ant. Captabuntjin -^«^ Ils poursuivront
animara iusti ; et san- ajuste, pour lui ôterla
guinem innccentem yjejet ils condamneront
o j V . le sang innocent,
condemnabunt. °
PflEAUMË 93.
Le Prophète prie Dieu de punir les orgueilleux et les im"
pies. IL reprend ceux qui croient que Dieu n* a point le$
ifeux ouverte sur les crimes qui se comwetteni.
DEUS ultionum
De minus, *
Deus ullionum^liberè
egit.
Exaltare, quijudi-
cas terram ; * redde
retributionem super-
bis.
Usquequô peccato-
res. Domine,* usque-
quô peccatores glo-
riabuntur ?
Ëifabuntur, et lo-
quentur iniquitatem ?
* loquentur omnes.
L
E Seigneur est le
Dieu des vengean-
ces ; le Dieu des ven-
geances a fait éclater sa
puissance. -
Vous qui jugez la
terre, montez sur votre
tribunal : traitez les su-
perbes selon leurs mé-
rites.
Jusqu^à quand, Sei-
gneur, jusqu'à quand
les pécheurs triomphe-
ront-ils ?
Jusqu'à quand feront-
ils gloire de leur injus-
tice h j U9qu*à quand tous
ces ouvriers d'iniquitc
piif):ieront-iJs
/àiiijes ?
Seiçne»?r, i
primé votre p
\U ont désolé
rilugfe.
A TENEBRES. ^25
publieront-ils leurs in- qui operantar injus-
tauiies ? titiani !
Seiiçnenr, ils ont op- Populum tuum,
primé votre peuple ; et Domine, humiliave-.
,N Qflt désolé votre hé- yy^^ ; * et haeredita-
"^'^®* . tem tuam vexaverunt.
ils ont tué la veuve et Vtduam et advenam
1 étranger : ils ont fait interfecerunt^ *€t pu-
in.iirir les orphelins. piu^^g occiderunt.
Et dixerunt : Non
vide bit Dominus^ *
uec inteiliget Deus
Jacob.
Intelligite^ insipien-
Et ils ont dit : le Sei-
peur ne le verra pas ;
le Dieu de Jacob n en
suura rien.
Hommes sans intelli-
eeuce,comprenez-leune tes \n populo; * et
bonne fois: insensés, 3^^^^ ^iiq„andô sa-
devenez sas^es enon. .^ ' ^
' ^ pite.
Quoi! celui qui a fait Qui planta vit au*
ll'oreille, n*entendra rem, non audiet? *
point? celui qui a for- autqui finxit ocuhm,
me I œil, ne verra point? -i . 7
1 ' ^ non considérât r
Celui qui châtie les Quicorripit gentes,
Inations, ne vous repren- «on arguet ? * qui do-
dra point ? celui qui Cet hominem ëcien*
donne la science à tiam ?
irhomme, ne saura rien ?
Oui, le Seigneur con- Dominus scit cogi-
Inait les pensées des tationes hominum ; *
hommes, et il n'y voit quoniam vanas sunt.
|que vanito. ^ „ ,
Heureux celui que «eatus homo, quem
pou8 aurez instruit, tu er.udieris^ Domi-
Seigneur; et à qui v^ous ne : * et de lege tuâ
wz enseio^né votre docueris eum ;
foi; ■
m";
;;ii,i
3S6 LE VENDKEDI SAINT^
Ut mitigés ei à die- ^fi" d'adoucir se»
bus malis; * donec P*^«»»«*« dans ks jours
fodiatur peceatori fa- n>«^"vai8; jusqu'à ce que
* la tosse ou doit tomber
^^^ . ,, l'impie soit creusée.
Quia non repellet Car le Seigneur ne
Dominas plebem su- rejetierra point tsou peu-
am ; et haerèditatem p»e ; i* n'abandonnera
suam nonderelinquet; P^^"^ ^^ héritage:
Qttoadusque justi-
tia convertaturin iu- .T'isqn'à ce qu'il fa«se
dicium;» etquijux- LT^^^^l 11"'*''?"'
^ -Il ^ ^ . son trône ; et que tous
ta illam, omnes qui ^^ux qui oirt le cœur
recto sunt corde: droit, s'y attachent ir-
Quis consurget mi- révocablement.
hiadversù»maiignan- Q"» s'élèvera arec
tes ? ♦ aut quis stabit ""^' <^?"*''^ ces méchans,
mecum adversùs epe- ^" rThT ^^ ' '""'
. . . , ', pour combattre, ces
rantes miquitatem » ^..^^^^ d iniquité ?
Nt»i quia I>ominus
adjuvit me ; • pau- Si le Seigneur n
lùminos habitasset in m'eût secouru, j'allai
inferno anima mea. ^a-hiter dans l'horreu
du tombeau.
Si dicebam^ motus
Si je disais, mon pied
est pes meus; ♦ mi- chaniel le ; aussitôt, Sei-
sericordia tua, Domi- gneur, votre miséri-l
ne^ adjuvabat me. corde me soutenait.
Secundùm multîtu-
dinem dolorum meo- Vos consolations oni
rum in corde meo, * rempli mon âmedejeiej
consolationes tuas lœ- à proportion des oouj
tificaverunt anitnanï leurs qui ont accabK
meam. mon cœur.
Numquid adhœret Comme ceux q«|
siègent sur le tribuna
^» Ils ont j.
Itre moi avec ui
Itrompeusei R.
Ij«aquéavecd<
1« haine, et
futragé sans
'eljpitredel
^raulaux
^•^« V. II,
îir ses
I jours
à ce que
tomber
ipée.
neuv ne
ssoH peu-
donnera
âge:
if il fa«se
iistice sur
que tous
le cŒurI
ichent ir-
U
rera afecl
sméchansJ
idrii ?. înoil
re. GC8 ou*
lité?
gneur
u, j^allais
rhorreut
, mon pied
issitôt, Sei^
•e misérH
utenait.
>latiop9 onl
imedejoie
des douj
nt accable
ceux q«|
le tribuna
A TENEBRE». 327
^^riniquité, pourriez- tibi sedes iniquitatis, ♦
vous unir sans aucun «ui fi^gig laborem m
jdouciMen.ert, la peine, pr^eepto?
l'affliction et; le pré- ^ r» K t . •
j^^ "^ Laptabunt in ani-
Ilg coaspireront con- wam justt ; * et san-
trelâvie du juste; et gûineia innoccr.tent
Hs condaianeront le condeinnabunt.
sang innoacent. fj^t £^^^^^ ^gt ^jj^j
Mais le Seigneur est Dominua in refugi-
noo réfugie ; et mon
Dieu est l'appui de uian
espérance.
um ; ^ et Deus m«u»
in adJQtorium s pet
mese.
Il fera retomber sur Kt reddet Ulis ini-
enx leur iniquité; il les quitiitem iûsorum ; et
fera périr par leur pro- in malitiâ eorum dis-
premaliee ; oui, le Sei- permet eos : ♦ disper-
!rr;irt^''""'"^'^'»^«i>---^^
us noster
AïU. Ils poursuivront ^nL Captabunt in
)e juste pour lut ôter la animam justt ; et san»
fie: et ils coodamne- guinetn tnnocentem
roct le sang; injo^ent. condemnabunt.
r îia «n» t^^A ^«« V. Locuti aunt ad-
• Ils ont pane cou- ^ i* a j
Itre moi avec une langue versùm me Imguâ do-
trompeuse; a. Ils m ont 'osa; R« Et sermoni*
attaqué avec des parales bus ôdii cireumdede-
de haine, et ils m'ont runt me } et expu«
ïî^ior"* •"•*®**"~ gnaveruntmegratis.
Pftler noster, tout bâ»,
ePEpitre de l'Apôtre De Epistolâ B. Pauli
S,Paul aux Hébreux, Apostoli ad Hç-
brœQs,
C.4. V. II,
' ■<■■ u\
n ^
;■ H !
H
■î^f
f
.Il
328
LE VENDREDI SAINT.
VII. Leçon.
FESTIN EMU S
iiii^rediin ilîam
requiem: ut ne iu
idipsum quis incidiit
incredulitalis exera-
plum Vivus est eiiim
sermo Dei^ et eflfiGaXi
et penetr^bilior omiû
gladio ancipiti ; et
pertingens usque ad
divisiouen^ aiiim^e ac
spiritùs, cppip^um
quoquç; aç niedu|l^-
rum ; et disçr^tpr cor
gitî^tionuni €jt inten-
tionum cordi«>. Et
non est ulla ç reatura
invisiDilis in conspec-
tueju^ : omni^aut^pn
nuda, e]t apertp. ^ui^t
ocMliseju»^ ^ quem
nobis seiffiQ- il9i)i^j
tes ergp Pon,tifiçeq[|
magnum, iqui nepe^
tria^it cq^los^. Jesun^
FiliuinDei: teneamus
confessionem. Nort
enim habemus Ponti-
ficem, qui non po&sk
compa^iiil^rmi^Ubus
nostris ; tentaiam au-
EFFORCONS.nou8
d'eiklier dans ce
rt po8, afin que Dieu ne
fasse d'aucun de nous
nn exemple nemblableà
cesiui qu'il fit de ceg in*
crédules. Car la parole
du Seigneur est vivante
et eflficace ; et elle perce
plus qu'une énce ù deux
tranchans : elle entre et
pénètre jusque dans les
replis de l'âme et de
1 esprit, jusque dansiez
jointures et dans les
moelles ; et elle dis-
çdrnej^» pensées çt lesj
raouvemens du cœur.—
Nulle créature lie lui
est caçbé^ : tout est kl
nu jst k découvert de*
vjaut les jeux d« celui à
qui np|^^ parlpas,— I
Ajànt donc' pour «çraiull
Poatlfe Jjé^us Fils de|
Di^Up qui e,8t monté ail
plus baut des Cieuxi
denoM^juroqs fermes dao^
la foi dont pous avoi
fait profession. Ca
nous n'avons pas ut
Pontife qui soit iucapaj
bjie de cpmpatjr à "o«
fbiblf s«e8 ; il a été tept^
comnie nous «« Joutd
A TENEBRES.
Ichoses, excepté le p6- tem
ché.
329
per omnia pro
siinilitudine absque
poccato.
H. Ils m'ont livré en- R. Tradiderunt m^
treiesi mains des impies; in itiaiius impioriinv
ilj mont rejette entre et inter iniquos pro-
esméclian8,et n'ont pas je,;erunt me, et noa
pargné ma vie. Des pepcceruiit animœ.
oraine>< puissant ont '^ ' . .a
onspiré contre moi ; * ^on-iegati siint ad-
^l ils ?e sont jettes sur versum me toiles ;
oi comme des géan«. * Et sicut gigàntes
.Des étranger» se sont steterunt contra me.
élevés contre moi
des
lioiumeg puissans ont
Icberché à m'ôter la v^ç i*
îtiUae sont, &c.
V. Alieai insurrexe-
runt adversùm me^
et fortes quaesierant
aniraam meam ; * Etj
sicut^ Job, 16. Pu, 53^1
VIII. Leçon.
DEAMOS et-:
gô cum fidu-
cia ad thronum gra-
tlae ; ut misericordiam
LLONS donc nous
présenter avec
intiance devant le
lône de sa grâce ; afin
l'obtenir miséricorde,
^d'éprouver au besoin eonsequamur, etgra-
leS'etsde sa bonté. — tiam inveniamus in
«r tout Pontife étant Buxilio opportuno.
risd'entre les hommes, Omais namqiAC PoU-
Jtetabli pour les hom. tifex ex hominibus
leseocequi reffardele . .
»itede Dieu; afin qu'. assumptUR, pro ho-
offre des dons et des winibus constituitur
kifiees pour les pé» in iis quœ surit ad
Ket qu'il puisse être Deum, ut oflerat do-^
khé d'une juste corn- na et sacriftcia pro>
■i^ioii pour ceux qui
m
K■'^
■*1
f
l'Ii,
pi»
M
uni
330 LE VENDREDI SAINT^
peccaiis; qui condo- pèchent par ignorance!
1ère possit iis qui ^^ P»"" erreur, comni»;
ignorant et errant: ^tanjluj-'Jifmeenviron-
® . . . . né de foiblcsse. Cent
qnoniam et ipsc cir- „^..^„„«: :\ ^ . V ,. :
^ , , ^ ■ n ' pourquoi il est obligé
comdatua est infirmi- a^offrir des sacrifices
taie. Proptereà de- pour se» péchés, ausHi
bet« quemadmodum oien que pour ceux du
pro populo, itaetiam peuple»
et pro semetipso of-
ferre pro peccatis.
R. Jesum tradidit R.LMmpîe lifraJésui
impius summis Prin- aux Princes des Prêtres,
clpibus Sacerdotum, ""[ ""Y 'f'^TvJ^^^''
.*^Q . .. * pie Juif» * Et Pierre
et Senioribus popu- fe suivait de loin, pour
Il : * PctruB autem voir qu'elle en serait li
sèquebatur eum a fin. v. Ils menèrent i
longé, ut Yiderct fi- Jésus à Caïphe, le
nem. v. Adduxerunt Graud-Prêtre, chez qui
autem eum ad Caï- les Scribes et le Phar..|
. n • • o Siens étaient assen*
pham Principem Sa- ^^^j^ Et Pierre, &c.
cerdotum, ubt ocn-
bœ et Pharisœi con-
venerant, * Petrus
autem, &c.
IX. Leçon.
NEC quisquam ^^R nuî nes'sttribufi
sumit sibi bo- V^ ù lui-même celj
iiorem; sed qui vo- î>«""eur; mais ilfaiit.^
* ^11 * « .««, ctre appelé de m
catura Ueo, tanquam ^>,„.„^*^^i„,«„ AinJ
o- X /^u • comme aaron Ains^
Aaron. Sic et Chris- Jésus-Christ n'a poin
tu» non semetipsirm pris de lui-même la quai
clarlBcavit, ut Ponti- lité glorieuse de Punj
fex fieret ; sed qui lo- tife ; mais il Ta reçiH
A TENEDRE8. 331
tle celui qui lui a dil : cutiis est ad eum •
\roug Ôtes mon fils, je piiiug meus es tu>
vous ai engendre au. ^go hodiè gcnui te:
lourd hui : selon nu il » p
lui dit aussi dans un q^tjemadmodiitn et in
autre Pseaume : Vous alio locodicit : Tu e8
ites Prêtre pour Té- sacerdos in asternum
ternité, selon l'ordre de secundum ordinem
Melchisédech. C'est Melchisedech. Qui
pourquoi pendant le in diebus camis 8uœ,
teins de sa vie mortelle ,. ^. '
ayant offert avec un P^^^^» supplicatio-
rrand cri, et avec nesque adeum, qui
larmes, ses priôreii et posait illum salvum
tes supplications à ce- facere à morte, cum
lui qui pouvait le déli- claraore valide et la-
irerde la mort, il fut crymi. oflferens, exau-
eiaucea cauHC de son • r ^ &
respect. Car quoiqu'il ^*»^"» «f^ pit) 8uâ rc-
fiilleFîlsde Dieu, ila verentiâ. Etquidem
appris Tobéissance par cùm esset Filius Dei,
tout ce qu'il a souffert ; didicit ex iîs qu» pas-
etapnt consommé son gy» est, obedientiam ;
T" " i '''*» ^r^'''' et consummatos, fac-
la cause du salut eter- ^ ^ «i. u
ne! pour tous ceux qui *"S est ^muibufr ob-
)ui obéissent, Dieu Fa- temperantibu» sibi,
>ai]t déclaré Pontife causa salutis seternse,
selon l'ordre de Mel- appellatus à Deo Pon-
chisédech. ^j^^x juxia ordinem
Melchisedech.
t. Mes veux se sont R. Caligaverunt
[•bscurcis " k force de Qculi mei à fletu meô
ileurer; parce que ce- ^^^^ elon^tus est a
«» qui me consolait, ^ ^ • «Jf,„^i«u„*„«
est' éloigné de moi! ™«> qm consolabatur
eupîes, voyez tous ;♦ ^^r Videte, omne»
ii est une douieur populi ; * Si est dolor
m
».(".'4 1
333 LE VLNDHEDI ÇAINT,
slmiliis sîcut dplor me- pareille d la mienne.
us, V (> vos omnes
qui trausitis p<^r viam,
atleiidite, et videte ; *
Si est dolor^ &c.
V. Vou8t( usiqui passez
par ici, coiihitlére/, et
voyez ; * S'il est, &c.
Job, 16.
On répile le r. Ca)igaverunt, yctfgti'A» ¥•
îi
A LAUDES.
h'eu
na
pdi
Anl Proprio Pilio ArU, u
suo non pepercit De- épargné son propre Fil8;
usjsed pro nobis om- '"*^»^, '^ ^-^ *^*''^f ^ la
nibus tVàdidit illum. '«^«^VP*»^"- "0U8 tous.
Rom. 8.
PffAuwv 50« Miiertre, pa^tf 210;.
*4?«^ Prpprio, An^, Dieu n a pai^
,>4n^. An*i^tus est Ant Mon esprit est
S;Uper m^> spiritus me- accablé de triRtesse ; et
us; in me M^fb^lHii^. >»^^n cœ«^r est dans le
e<4t cor HieUBV trouble et l'effroi.
' PSÈAUTVIE 142.
LeProphUe prie Dieu de ne pas le traiter selon la rigutur
ie sa justice^ mais d* avoir seulement égard aux psrséculim
quHlsnt^re.
JJP di orationera
Uieam ; a;Tribns per-
eipe pbsecrarionein
meam, in veiit'itetuâ:
* exaiidi càe in tuâ
justitia.
SEirfNEUR, écoij.
te 2 ma prière; prê-
tez l'oreille à mon hum-
ble demande, .selon vo-
tre promesse : exaucez-
moi selon votre justice.
nienne.
passez
,et
&c.
ire/ y et
51,
n'a
pas
>pre Fils;
^ré à la
s tous*
na paS)
isprit est
liesse ; et
|t dans le
Frai.
la rigutuT
hirsécutions
lll, écou-
lère ; prê-
liion hum-
!,e\on vo-
exaucez-
re justice. I
â TENEBRES, i 333
. . .» .•
Klaîs n'entrez jp'oîrit Et noh întres in
en jusr*iment avec votre juditium cum servo
8ervit(Mii, parce que nul ^^^ # -^ ^^^ • ^^j^
homme vivant ne sera fi^^hitur in consnertii
trouvé innocent devant "^aDitur m conspectu
tuo omnis vivens.
trouve
VOUH.
L'ennemi me poiir-
«uit pour m'dter la vie :
déjà il m'a renversé par
terre.
llra*aiait demeurer
Quia persecutus est
inimicus animain me-
ain : * huniiliavit in
terra vilain meam.
Collocavit me in
dans des lieux obscurs, obscuris sicut mor-
coinme es mort» ense- . r * x
V il • 1 ♦ tuos sœculi : ♦ et an-
velis depuis long-tems : . "
iDon esprit est accablé hiatus est super me
de tristesse; mon cœur spi itus meus ; in me
est saisi cfe troMbje et lurbatum est cor me-
^'effmV. .= um,
Je toa suis souvenu Memor fui dierum
desjours ancieus; j'ai antiquoàum ; niedita-
repas.é dans mon es- ^^,^ g^„, •„ omnibus
prit toutes vos mer- ., ^ . -. .
veilles; et j'ai médité «penbus tuis : * m
sur les œuvres de votre lactis manuum tua-
um mëditabar.
Expandi manus
meas ad te : * ani-
ma mea sicut terra
sUie aquâ tibi.
Velociter exaudi
àeoï'ej^aucér ; car mon me. Domine ; * de-
ejrii est dans rabatte- f^^it spiritus meus.
Ne détournez pas de Non atertas fàcietti
Sir/-"" ""'"'^'^ ^"" tuam à me: ♦ctti-
wementje serais sem-
Wable à ceux qui des-
()t»sKanee..
J*ai étendu les mains
vers vous : . mon âme
est deyaiit vous comme
une terre sans eau.
Seigneur, hâtez- vous
\:i
Pi
334 LE VENDREDI 8AINT>
milis ero descenden- cendent dans le tom,
tibus in lacum. beau.
Audîtam fac mihi
manè miser icordiain
tua m ; ^ quia in te
speiavi.
Nota m fac mihi
viam ïtï quâ ambu-
lera ;* quia ad te leva-
vi animam meam.
Faites-moi entendre
dès le matin hi voix dei
votre miséricordre ,
parce que j'ai espéré en]
vous.
Faites-moi connaître!
la route par laquelle je
dois marcher ; parcel
que je tiens mon '
élevée vers vous.
Eripetne deinimi-
cis^ Domine^ ad te
confugi :* doce me
facere voluntatem tu-
am^ quia Deus meus
es tu.
hpiritus tuus bonus
deducet me in terram
rectam : * propter no-
men tuum. Domine,
vivificabis me in cequi-
tate tuâ.
Educes de tribu-
làtione animam me-
am ;* et in misericor-
diâ tuâ disperdes ini*
micos meo^.
Seigneur, délivrez.!
moi de mes ennemis;!
j*ai recours à vous : en-
seig^nez-moi à faire vo
tre volonté; car vous
êtes mon Dieu.
Que votre bon Esj
prit me conduise par uii
chemin droit : pour m
gloire de votre nooj
Seigneur, faites-mo
vivre selon les régie
de votre justice.
Oui, Seigneur, vouj
tirerez mon âme
l'affliction ; et votr
miséricorde vous p
tera à me défèiire
tous mes ennemis.
k L/kUPEB. 335
Voos confondrez tous Et perdes omnes
ceux qui affligent mon qyj tribulant animam
âme; parce que je suis „,eam :* quoniamego
votre serviteur. . ^ **
* servus tuus su m.
Attt. Mon esprit est Ant. Anxiatus cstf
accablé de tristesse, et g^pg^ me spiritus me-
moncœur est dans le „„V :„ ♦««u«é„w.
trouble et Teffiroi.
us: in me tnrbatum
Ant L'un des deux est cor mcum,
voleurs dit à Tauire : Ant. Ait latroi ad
Nous souffrons la peine latronem : Nos qui*
que nos crimes ontmé- dem digna factisreci-
ntee
mais
I quel mal
seigneur,
* *^?^*r"?h P>mu8 ; hic autem
'innv/niV 9«'»^ fccit ? Memeuto
souvenez- * » t^ . •
Ivoul de moi, lorsque met. Domine, dum
IVous serez entré dans veneris in regnum
votre royaume. tuum. Luc, 23.
iFiiAVMi 6tf Deutt Bea» meviSf page 9\6 et ic Amiiim
tuivant,
Ant, L'un des deux, Ant, Ait latro;
Ant, Lorsque mon Ant^Cùm contur-
âme sera dans le trou- y^^^^ ^^^^.j^. . ^^^j^^^^
Ible, vous vous souvien- r% • • •
Urez, Seigneur, de votre «*^*>. domine, miseri-
niséricorde. cordiae memor eris.
Cavtiqvb d^Habacvc, e, 9,
SEIGNEUR, j'ai
entendu votre
hoix: et j*ai été saisi de
ayeur.
Faites, Seigneur, au
lilieu des tems, l'ou-
[Yrage que vous avez ré-
liolu de faire. .
Vous le feresE paroi-
DOMINE, audi-
vi auditionem
tuam ; * et timui.
Domine, opus tu-
um; ^ in medio an-
norum viviiica iilud.
In medio annofum
lis
336 LE VENi^Êîh SAINTj
norum faciès : * cum tre au milieu des tems:
iratas fueris, miseri- ^«"<1"® ^^"^ serez enl
j- 1 u.„.:« colère, vous vous sou-
cordiœ recordabens. tiendrez de votre mi.|
eéricorde.
Deus abaustrove- Dieu viendra du cô-
niet: * etSanctusde té du midi: le Saint
monte Pharan. paroîtra du mont Pha-j
ran.
Operiiit cœlos glo- . Sa glaire couvrira h
ria eius; * et laudis cieux : la terre est plei^
J, * .. ne de ses louauffes,
ejus plena est terra, ®
Splendor ejus ut Sa splendeur ser
^^rit« rrtrnuft in <^o™"ie la lumière [dii
soleil]: les rayons pa»
tiront de ses mainH.
C'est là que sa fore
est cachée, la mort s'en]
fuira de devant lui.
lux erit :* cornua
manibus ejus.
Ibi abscondita est
fortitudo ejus:* ante
faciem ejus ibit mors :
Et egredietur dia-
bolus ante pedes e-
ju9* stetit, et men-
Bus *est terram. jy.^^^ g^^i regard
Aspexit, etdissolvit détruira les nations,
gentes •* et contriti les montagnes du si'
•unt montes saBCulî». seront renversées.
, Les collines du mo
InCUrvati siintcol- j^ s'abaisseront po
les mundi,* ab itineri- préparer un chemin
1 à. ^a^aIci aÎiio CAO AAnvif^hoa éif^rat
Le diable éviteras;!
rencontre : mais [ij
Seigneur] s'arrêtera,!
mesurera la terre.
bus œternitatis ejus,
IPro inîquîtate vidi
tentoria iEthiopiae ;*
turbabuntur pelles
tente Màdian.
ses dénmrches éteroej
les. ,
J'ai vu le carapd(j
Ëtbiopiens en désordr
à cause de leur iniquj
té ; les tentes de MadJ
an ont été i^empHei
confusion»
ieur ser
imière [dij
ayons par^
mainii.
ue sa fore
i mort s'en]
nt lui.
Seigneur, ne déchar- Numquid îti flumi-
geâtes-vous pas votre nibus iratus es, Domi-
colère contre les fleu- „p # ^^ in flumini-
ve?. et votre iureur sur v i? . ^ i-
es rivières ? Ne fîtes- ^"« furor tuas ? vel m
TOUS pas sentir votre ""«ri indignatio tua f
indignation à la mer ? . .
Quand vous montâtes W"! ascendes super
8ur vos chevaux et sur equos tuos : * et qua-
jîoscharriots, pour sàu- drigae tuœ, salvatio,
ver [votre peuple.]
Quand vous prîtes Suscitans Fuscitabis
jvotrearcen main p'^ur nrcum tuuiP, * jura'-
icco.ni)lir les promesses nienta tribubus, quœ
loleranellesquevouèa- i_,rt„« p.
\mi laites avec sermcns '^tuius es.
liax tribus d'Israël. tu • • j
Vous fîtes sortir des '^ luvios scinder
Iniisseaux de la terre ; terrâB: viderunt te, et
[les montagnes vous vi- doluerunt montes :*
gurges aquarum tran-
siit.
Dédit abyssus vocem
suam :* altitudo ma-
nus suas levavit.
camp d^
[n désordr
îur iniq«j
ks de Mad]
[ettipli«*
Ireat, et elles tremblè-
Itent'.les eaux coulèrent
]en abondance.
L'ab!me en s'ouvrant
lit un grand bruit: les
lux se tinrent élevées,
}iDitie soutenues avec
mains.
Le soleil et la lune Sol et luna stete-
l'arrêtèrent dans leur runt în habitaculo
meure : [les Israëli- g^o :* in luce sagitta-
I marchèrent àj la ^^^ ^^^^^^ ^^^^^ j
lew de vos flèches, et , , ^ % \'
l'éclat de votre lance «P^endore fulgurantis
idroyante [contre les hastae tuae,
morrhéens.J
Pendant que dans vo- In freraitu concuL-
colère vous fouliez cabis terram ;♦ et
terreaux pieds^et que Q
338 LE VENDREDI QAINT^
in fiirore* obstupa- votre foreur jettait l'é-
faciès rentes. pouvante parmi les na-
° tions.
Vous viendrez de
même pour sauver vo-
tre peuple, qui marche
à la suite de votre
Chriet.
Vous frapperai le
chef de la maison de
riropie : vous renverse-
rez jusqu^aux fonde-
mens de son état.
Vous maudirez son
sceptre vous écraserez!
la. tête de ses guerrier;,!
lorsque comme un ora-
ge ils viendront fondre 1
sur moi pour me pei-j
dre ;
Avec une joie pareillel
à celle d'un homme qui|
dévore le pauvre en se-
cret.
Vous avez ouvert un]
passage à vos chevaui
dans la mer, au traver
d'un abf me de fange.
Je vous ai entendtiJ
et mes entrailles en ooij
été émues : mes ièvre^
ont tremblé au bruit d^
votre voix. .
La corruption a péj
nétré jusque dans m
os et la pourriture sorj
de mes plaies.
Faites quejedemeur
Egressus es in sa-
lutem populi tui^* in
salutem cum Christo
tuo.
iPercussisti caput
de domo impii :* de-
nudasti fundamentum
ejus usque ad colluin.
Maledixisti sceptris
ejus^ capiti bellatorum
eju«,* venientibus ut
turbo ad dispergen-
dum me.
Exultatio eorum •
sicutejus qui dévorât
pauperem iii abscon-
dito.
Viam fecisti in ma-
ri equis tuis,* in luto
aquarum multarum.
Audivi, et contur-
batus est venter meus:
* à voce contremue-
runt labia mea.
Ingrediatur putre-
do in ossibus loneis^ *
et subter me scateat ;
Y7t requiscam in
A LATJDEt. S39
tranquille au jour de die tribulationis ; ♦ ut
1 affliction ; afin que ascendamadpopulum
j'aille avec de nouvefies accinctum nostrum. .
forces trouver mon peu- ,
pie prêt à combattre. .
Car [le malheur des Ficus enim non flo-
«échaiis sera si ^rand rebit ; * et non erit
lue] leurs fifl^uiers ne germen in vineis.
fleuriront point ; et que
leurs vignes nV^ront
point de bourgeons. -.^
L'olivier trompera Mentietur opus oli-
l'attentedesonmiître; vœ ; * et arva non
les campagnes ne pro- afférent cibum.
duiront point de grains.
Il n'y aura point de Abscindetur de
brebis dans les berge- çyj|j ^ » ^^ ^^^
nés: et les étables se- .. "^ .
«rit armentum in
prœsepibus*
Ego aiite n in Do-
mino gaudebo ; * et
exultabo in Deo Je-
nes
Iront sans troupeau.
Pour moi, je me ré-
Ijouirai dans le Sei-
gneur; et j« serai ravi
de joie en Dieu mon
ijveur. su meo.
Le Seigneur mon
)ieu est ma force : il Deus Dominus for-
nnera à mes pieds la tity^o mea ; ♦ et po-
rerete de ceux des x i *
^^pic uc vcujv ficB netpedes meos quasi
„* j •. * : cervorum. .
Il me conduira tri- «^^. .
iphant sur mes mon- ^^ «"P^r excelsa nrea
^nes, pendant que je deducet me Victor, *
banterai des hymnes à in psalmis canentem.
tr^Lorsque mon ^^^' C""™. C^"^"^-
nesera dans le trou- bâta tuent amma mea,
[le, vous vous souvien- Domine, misericor-
Bz, Seigneur, de vo- dia3 memor eris. -
miséricorde. q 9
340 XE VENDREDI SAIMT^
Ant. Mémento meî, Ant. Souvenez-Tow
©omine, dum veneris ^® moi, Seigneur, lors-
in regnum tuum. ^"f ^^"« f ^«* ^«"" '^
o votre royaume.
^IBAVME 148, Laudate Dominom, page 823 et le» deux
Psêuume» iuimnê.
AnL Mémento.
T. CoUocavit nie in
obscurîs.
R. Sicttt mortuos
sœculi. Fs. i4S.
Ani. Posuerunt su-
per caputejuBCausam
Je-
' i^ii^ Sou venez- vous,
&;c.
T. Il m*a ptacé dam
des lieux obscurs ;
R. Comme ceux qui]
sont morts depuis long-
temps.
Ant. Ils marquèrent
te sujet de sa condamna-
tion par cette in8crip-|
tion qu'ils mirent au-
ipsius scriptam \
«us Nazaremis Rex dessus de sa tête : Jésus
Judœorum. Mail, S7. de Nazareth, lioi des
Juife»
Lt Cahtiqub Beoedictuf , Pagt ns,
AnL Posuerunt. Ant, Ils marquèrent^
V. Christus factus ^' Jésus-Christs^es^
^ . r . , ,. rendu pour nous om%\
^stpronobisobediens ^„^ j», ^,,^ ^ ^^
ttsqu^ ad mortem, et jusque la mort
mortem autem cruels, la croix. ^
"^Fhil. 2.
Lt ttiîe €9mme cm Jeuii Sainte page 830»
J&0f jpetiUs heure* te iUent comme hier, avec te t. Cbrii
erdeutte»
A L'OFFICE DU MATIN.
341
ssssm
A L'OFFICE DÛ MATIN.
VEiflise n*offrt point aujourUfkui le iûcrifice du Corp» et du
Sug de 7> ^* L'Office quWiie tubtthue à la place de là MetKt
mmtnce par une leçon du prophète Oêée et par un Irait tiré du
fnpkife Hêtacue où Dieu déclare qu'il n'a cMitié le» hmmet
\fufwr U» faire retourner à lui, etquHlleur enurra son Fil»
I ^ir les sauver» Après ce» deux prophétie» de Pavéntment de
\IC. VEgine nou» prepote deux figure» de sm Passion, la
iffmiire est celle de l* Agneau Paschal qui, ayant été tué pour
iMwr de la mort les premUr» nés de» maiton» teinte» dé so»
Mf* représentait /. C. qui s* immole aujourd*bUi sur Sa Croix
[fmrnsks délivrer de la mort éternelle. Le trait qui suit atte
\kfnest pris du Ps, 129, que David composa contre ceux qui
\ktslmniaient auprès de Saiil, Nous denjon» le regarder en
\tûa comme la Jigure du Sauveur, qui fut cfucijiéparles
I Jiii/i avant de Pétre par les main» de» »oldat». On lit en^
mt la Passion, oi Von voit Paccompiissement de» prophétie» et
ys vérité substituée aux Jigures qui ont précédée.
Après ces lectures V Eglise demande à Dieu V application des
ti du mistère qu\Ue célèbre par Us prières qu*eUe luia-
tu pour toutes sortes de personne», mime pour te» Schis»
[mi^ues, le» Hérétique», les Juifs et le» Païen», Ce» prière»
wif on adore la. Croix. Celte cérémonie e»t trè»* ancienne :
ù»il ne faut pa» croire que cette adora tion se termine au toi»
f la Croix: elle »e rapporte toute à J, C qui y a été attaché
V notre salût. En nou»pro»ternant donc humblement devant
Croix et la balisant avec amour, nou» demandons à notre
^'m Sauveur, crucifié pour no» péché», le pardon de ce»
limes péchés t et la grâce de notre gloire et notre joie dans le»
nffrancest afin qu*après avoir été se» fidèle» imitateurs eut
lUrn, nf>us soyçns glorifiés at^c lui dan» le Ciel,
M'
S4â LG VENDREDI SAINT,
Si avant de prêcher ta Paaion^ va reçût Sezte et Koocnl
Chtnf^vojezpage 243*
■ïi
VOfice de None étant fini, les Officitr$ viennent à VAuttl i%
telle sorte : te Tkuriftraire marche te premier /an» Enctnjwj^
le» deifx Acolytes aujji fan» Chandelier», le» mainajomei 1
tnfuitt le Soudiacre. ie Dtaett et le Préire revêtus d*ornemu
noir», et tout trois ta tête owertâg étant arrivé» à i'Aukt ^
§* étant lou» ravgé» <n une droite ligne, il» Je meiient à /fm
et Je pro^erntnt pour prier un peu de tems Le Ptétre^
Diacre et le Soud a^rc mettent leur» bras et ta téttjur det(tt{i
net»f qni Itur ^nt préparés à cet effet, Jùr ta féconde man\
dfl*Auiei. Le» Aeolyie» pendant te ttmp»f après avoir Juiil
ginvjléxiont prennent la nappe pofée Jur la crédence et ttu
eieniJurl*Avlel\ le Prêtre ayant prié quelque tems, mmti
P Autel et le baje au milieu^ ne dijant point COraifon ordinairï
Mt il Je retire au côté de Vtpiire .' puis un leSeur mientlirii
Piaphêtie au même Heu ttije lit l'Epitre, et il la commemefu
dire U titre. Le Piètre la lit en même temps à voix haïuî
PJut el au Coté de P £ pitre. Le lecteur ayant lu Vlpitrt /4
'/a ginu0e»ion et i*«» retourm son» baiser la main
9rêtt€.
I. Leçon. 0«/c, 6, y. L
HiEÇ dicit Do-
minus: In tri-
tiuifttione sua manè
cousurgent ad me :
Véhite, revertamur
ad Uominum ; quia
ipse cepit^ et sanabit
nos; percutiet, etcu-
rabit nos. Vivificabit
nos post duos dies :
in die terliâ buscitabit
VOICI ce que dit
Seigneur : [Lj
enfdn§ (Usraël] dal
Texcès de leur amictij
88 lèveront de grai
matin [pour venirjj
moi. Venez^ [diroD
ils,] retournons au Sj
?;iienr ; parce que c(
ui qui nous a fait c^
tifs et qui nous dé
vrera ; quinousablj
fiés, et qui nous %W
ra. 11 nous rendra
VA
A L'oFFICÏ nu MATIN. 343
fie dans deux jours ; nos, et vivemus in
eiau troisième jour, il conspectuejus. Scie-
ressuscitera, ,et ^^^ sequeinurque,
vivrons en sa pré- . ^ K
.. Noug entrerons "^. cognoscamus Do-
Quasi dilu-
minum
nous ressuscitera, ,et
nous
sence
daiH la science du Sei-
gneur; et nous le sui- culum prœparatus est
vroiH pour le connaître, eçressus ejus, et ve-
gonlever sera sembla- niet quasi iniber no-
ble à celu, de l aurore ; ^jg temporaneus et
et il viendra a nous, ,. \ i\ - i
comme les pluies de la f rotmus terrp. Quid
première et de Tarrière- faciam tibi, Ephraimf
laison tombent sur la Quid faciam tibi, Ju-
terre. Que vous ferai- da ? Misericordia ves-
je, [peuple] dVEphra- tra quasi nubes raatu-
"^?"1??^ ?V^^ tina: et quasi ros
peuple de [ Juda ? Vo- ^ ^ . _
remiséricirde ressem- "J""'' pertransierts.
bleàune nuée du ma- Tropter hoc dolayiin
tin, et à une rosée qui Prophetis^ occidi eos
lèche aux premiers ra- in verbis oris met ; et
008 du soleil. Témoin, Judicia tua quasi lux
persécution a la- egredientur. Quia
quelle mes rropètes ont °. . ,• i •
étéexposés, etia mort misericordiam voiui,
u'ils ont soufferte, et non ïacnficium ; et
ur [vous avoir an- scientiam Dei, plus-
ncej les paroles de quàin holocausta. •
a bouche. Aussi nia justice ttrera-t-elle de
ous une vengeance éclatante comme la lu-
ière. Car c'est la miséricorde- que je veni, et
on les sacrifices, et j'aime mieux la connaissance
Dieu que les holocaustes. f
Trait. Habac, 8.
EIGNEUR, j'ai W^^MINE, audi-
FeiUendu votre voix, §§ vi auditum t\i^
J ai été saisi de frajr. ^j^ ^^ ^imui : consi-
t
■i'\n
iw
|k- !;•'-
314
LE VENDU£DI SAJINT^
deravi opéra tua, et eur : j*ai considéré vos
cxpavi. V. In medio œuvres, et j'en ai été
duorum animalium éP«"v^»tc. v Vous
. . . , paraîtrez au milieu uc
iniiotescen8: dum ap- ^eux animaux : lo,.qu;
propinquavermt au- les années seront ac-
ni, cog'nosceris : dum compilas, vous vous
advenerit tempus, os- ferez connaître : quand
tenderis. v. In eo.duni *® ^*^'»» sera venu, vous
contuibatalncritani- T"' "»«"»^^«t;'''* '
. . A JLor^uiie mon âme sera
ma raea ; in ira, mi- troublée, vous vous
icricordiaî incuior souviendrez de votre
eris. V. Deus à Liba- miséricorde, au milieu
no venietj etSanclus même de votre colère.
de monte umbroso et ^- Dieu viendra du Li.
condenso. v. Operuit ^?"v et le Saint viendra
, TiM ' i ' ^ ui>e montaffiie obs-
cœlos Majestas ejus ; ^ure et épaisse, v. 8a
et laudis ejus plena Majesté remplit leil
est teri'^. cieux ; et la terre est
pleine de ses louanges.
le trait étant fini, te Prêtre se tient au cité de rEpUrenl
4ii
Prions,
Oremus»
Le Diatrç,
Flectamus genua. Fléchissons les genoux, |
Le .Sof diacre*
Levez-vous. LevateJ
BEUS, àquoet |^ DIEU, de oui Ju-
Judas reatûs vJf das a reçu la pn-
gui pœnara, et con- nitipn d& son péché, etj
fessionis «uœ latro Jf ^^''''^" 1? «".^^«Td
de sa confesbion : laites
prasmium sumpsit: ^„3 ressentir l'effet
concède nobis tuœ de votre miséricorde;
|^i;opiti!^(cioni& eiec- afin que comme notre
Seigneur «Ié^u8-Cliri9t|
ItSoudiacre ch
▲' l'office du matim* 345
a traité dans 8n Passion tum ; ut sicut in
l'un et l'autre selon passione suâ Jésus
leurs mérites. Il détruise christus Dominus
ce Que nous avons du ^ ,.
,ieif homme, et nous "««^e^: ^[f^^^^ "t''»»'
&88e la grdce J'avoir 9"« intulit stipen-
part à sa Rêsu. section dia meritorum ; ita
jçlorieuse. Lui qui nobis, ablato vetus-
étaot, &c.. tatiserrore^ résurrec-
tion is suse g;mtiam
larg'iutur^ Qui tccuni
Ti vit et régnât.
ItSoudiacre chante ta Leçon ntivnnU du ton de VEfiiu
•an» dire le titrt,
II. Leçon. Exod, l^, v. 1.
T>N cesjours-Ia : Le "VN diebusillis : Di-
Seifi'neur dit à
I
xit Dominus ad
tee^d'L'^'* t^. '^'ce ^^*«y««" e' Aaron in
IZZ 8era%our vous t?''^^ ^S^V^}. ' ^en-
le commencement des **? *ste, vobis princi-
Inois ; il sera le premier pium mensium : pri-
des mois de Tannée, mus erit in mensibus
Parlez à toute rassem-
blée des enfans d'Israël,
et dites-leur : Qu'au
dixième jour de ce mois,
chacun ae vous prenne
|iu) agneau dans sa fa-
et
anni. Loquimini ad
universum cœtum fi-
liorum Israël^ et dici-
te eis : Decimâ die
mensis hujus tollat
Inûlle', et par chaque unusquisque agnum
maison. Si le nombre per familias et domoa
tenpfir'''"''''^^ s^as. Sinautemmi.
Ml trop petit pour man- . .
sr un agneau, il pren- "'^^ est numerus ut
ta de chez son voisin, sufficerepossitad ves-
dout la maison touche à cendum agnum^ as*
isienae, autant de pre- sumet vicinum suum
tti
a
k ^^'-'^
' 1
t f:
J*s3I
!
r!
346 LE VENDREDI nXïST,
qui junctus est domui sonnes qu'il en faut
suœ, juxtà numerum P*'"'' *« manger. Or
animarum quœ suffi- ^\ «S"f^" «««"a «ans
X 1 tache ; et sera un mâle
cere possunt ad esum ^^ n n'ai.m .^«o i '
. *^ « .. . et II n aura pas plus
agni. Erit autem d'un an : vou8 pourrez
agnus absque maciilâj aussi prendre un che-
niasculus^ anniculus : vreau qui ait les mêmes
juxtà qucm ritum toi- conditions. Et vous le
Ictis et hœdum. Et p»derez jusqu'au qua.
1 •.• torzieme lour de cei
scrvabitig eum usque ^^^^ ^J^ ^ r^J'^
ad quartam decimam toute la multituîle des
diem mensis hujus : er.fans d'Israël l'immo-
immo labitque^ eum lera sur lesoir; etpre.
universa multitude «a"t de son 8ang, ils
filiorum Israël ad en mettront sur les deujt
■ 17* poteaux et sur le haut
vesperam. Et su- ^^^ ^^^ ^.^ ^,^;^^^^
ment de sanguine où ils le mangeront.
ejus, ac ponent su- En cotte même nuit, ils
per utrumque postem ^n mangeront la chair
et in superliminaribus «"^'e au feu, avec des
domorum, in quibus P^*"% ?f"» *«^^'" '^
j X -Il iTii. «les laitues sauvasses.
comedent illum. Et v„„g „.g„ ^^„^,^
edent carnes nocte rien qui soit 'iru ou qui
illâ assasigni^ etazy- ait été cuit dans l'eau,
mos panes cum lac- niais seulement rôti a
tucis agrestibus. Non ]eu : vous en mangere
comedetis exeo cru- ^*J tête, avec les pie
j .j . et les intestins. Vou
dumquid.neccoctum ^.^^ réserverez riei
aqua, sed tantum as- pour le lendemain; e
sum igni : caput cum s'il en reste quelqu<
pedibusejuset intes- chose, vous le brûlere
tinis vorabitis. Née ^««8 le feu. Or vou
le manderez en cett
sorte. Vous ceindre
remanebit quidquam
A l'office du matiit. 347
▼08 reîns; vous aurez ex eo usquemane. Si
vos souliers à vos pieds, qujj residuum fuerit,
et un bruort à la main ; i^ne comburelis. Sic
et vous le mans^erez a ^ . i ^* -i
Ja hâte: car c'est la f^^^'" comedetis il-
Pâque (c'est-à-dire, le l«ni : Renés veslros
passage) du Seigneur, accingetisj et calcea-
menta habebitis in pedibus^ tenantes baculo»
in manibuSj et comedetis festinanter; est enim
Phase (id est transitus) Dominl.
Trait. Ps. 139.
ît^'V'l
SEIGNEUR, déli-
vrez-moi de Thom-
me méchant ; sauvez*
moids rhomine injuste :
y. [De ce» hommes] qui
ont formé de mauvais
desseins dans leura
cœurs, et qui me font
la guerre tout le jour.
V. Ils ont aiguisé leurs
langues comme [la lan-
gue] d'un serpent : ils
ont sur tours lèvres un
venin d'ai^pics. ▼. Pré-
servez-moi, Seigneur,
de la main du méchant,
et délivrez-moi des
hommes injustes, v.
Qui ne pensent qu'à
nie faire tomber : ces
snperbes m'ont dressé
un piège secret, v. Ils
ont tendu des ftlets sur
mou chemin, et ils m'y
I^^RIPE me. Do-
lli mine, abhomi-
ne malo : à viro ini-
quo libéra me ; v.
Qui cogitaverunt ma-
litias in corde : totâ
die eonstituebant
prselia. v. Acuerunt
ling;uas suas sicut
serpenti» : venenum
aspidum sub Jabiis
eorum. v. Custodi me^
Domine, de manu
peccatoris : et ab ho-
minibus iniquis libé-
ra me. V. Qui cogi-
taverunt supplantare
gressus meos : abs-
conderunt superbi
laqueum mihi. v. Et
funes extenderunt in
. 'A
- \^
("à
m
iP
34& ' LE VENDREBI SAINT,
laqueuoi pedibus me- ont préparé degembûi
is : iuxta iter scanda- ches. v. J'ai dit au Sei-
1 .,^«„«* ^:ui ffneur : Vous êtes mon
lum posuerunt rnihi. |)ieu ; Seigneur, écou-
V. Dixi Domino ; De- ^^^ i^ yoix de ma pri } re.
ns meus es tu ; exau- y. Seigneur, Seigneur
di. Domine, vocem qui êtes ma force et
orationis me». V. Do^ mon »ai..., mettez ma
mine. Domine virtus ^}^^ ^ couvei t au jour
1 *•« ^^^ ^K«,»^ du combat. v. Sei-
salutis meœ, obunx- g„eur, accordez.moic.
bra caput meum in die ^^^ j^ ^^sire, et ne me
belli. V Ne tradas livrez pas entre les
me à desiderio meo mains des pécheurs : ils
peccatori: cogitave- ont médité ma perte:
ruHtadversùsmerne »« m'abandonnez pas,
1 r «««« ^« «^ afin qu ils n aient la*
derelinquas me, ne ^.^ \.^^ ^^ ^, .„J^.
nnquam exaltentur. cueillir, v. lieursplus
V. Caput circuitûs eo- grands artifices et leurs
rum : labor labiorum calomnies les mieux
ipsorum operiet eos. concertées retomberoat
V. Verumtameniusti sur leurs têtes,
.rmfit.hnntnr noînini ^' M^is le» justes loue-
eonfitebuntur nomini
tuo : et habitabunt
recti cum vulta tuo,
ront votre nom ; et ceux
qui ont le cœur droit,
jouiront de la vue àt
votre présence.
i
Le trait étant ftnii on chante la Passion »ur le* Pupitre»^
nuds et le Prêtre qui fait l'Office la dit à voix basse au cote
# PEpilre,
Passio Domini nostri La Passion (ie notre
Jesu Christi, se- Seigneur Jésus-
>2iji2(r«»
«i»
A l'office du matin. 349'
Christ, Relon Saint cundùm Joanuem*
Jean, ch. 18.
EN ce tems-là : Jé-
sus sortit avec ses
I disciples pour aller au-
delà du torrent de Ce*-
tdron, où était un jardin,
Idans lequel il entra lui
let ses disciples. Or
Ijudas qui le trahissait^
IcoDnaissait aussi le
lieu ; parce que Jésus
l'y était souvent trou-
féavec ses disciples.-^
lyant donc pris une
{ompagnie de soldats,
^tdes gens de chez les
rinces des Prêtres et
Pharisiens, Judas
^int là aVec des lanter-
|es, des flambeaux, et
armes. Cependant
lésus sachant tout ce
nii lui devait arriver,
[avança, et leur dit :
]ui cherchez -vous ? Ils
iii répondirent : Jésus
Nazareth. C^est
koi,leur dit Jésus. Or
udas qui le livrait, é-
litaussi avec eux. Lors
au cSa wiic que Jésus leur eut
[t, c'est moi, ils tom-
^rent par terre à la
Ferse, Il leur dé-
cida encore une fois .
li cherchez- vous ? Ils
dirent : Jésus de
notre
fésus"
IN illo tempore :
Egressus est Jé-
sus cumdiscipulis suis^
trans torrentem Ce-
dron^ uhi erat hortus,,
in^quem introivit ip-
se^ ei discipuli ejus*
Sciebat autem et Ju-
das^ qui tradebat eurn^
locum : quia frequen-
ter Jésus convenerat
illue cum discipulis.
sais. Judas ergo cùrn ,
accepisset cohortem,
et à Pontificibus et
Pharisseis ministros^
venit illuc cum later-
nis, et facibus/ et ar-
mis. Jésus itaque
sciens omnia quas
Ventura erant super
eum^ processit, et di-
xit eis : Quem quœri-
tis ? Respanderunt ei:
Jesuin Nazarenum»
Dicit eis Jésus : Ego
sum. Stabat autem et
Judas^ qui tradebat
eum^ cum ipsis. Ul
ergô dixit eis : Ego
som : abieruntretror-
■M
ré
P
fi;
' ■•,'• ''H
•'-:r*i
! :■.
m
I
i
Sbù LE TENDRBDI SAINT^
sùm, et ceciderunt in Nazareth. Jésug lenr
terram. lèerùm ergô répondit : Je vous ai
interroffaviteos:quefiî ^i^ dit eue c'est moi:
quœritis . llli autem ^^^^ cherchez, lais ez
dixerunt : Jesum Na- aller ceux-cû Afin que
zarenum. Respondit la parole qu'il avait
Jésus: Dixi vobis, e^o dite, fut accomplie : Je
sum : Si ergb me ^'^^ perdu aucun de
quœritis, sinite hos «eux que vous m'avez
flhirp Ut imnjprptiir 2,?""«». Alors, Simoa
aDire. ut implerelur pj^^.^^ avant une épéc,
sermo quem dixit : la tira, et en frappa un
Quia quos dedisti mi- Serviteur du Pontife,
hi^ non perdidi ex eis et lui ooupa l'oreille
quemquam. Simon droite i or cet homme
erffô Petrus habens s'appellait Malchus.-^
-„i„^:,.«, ^,1««;*«»^. Mais Jésus dit d Pierre
gladium, eduxit eum: Remettez votre épé
et percussit Fontifi- dans le fourreau. Quoi
cis servum : et abs- ne boirai-je point I
cidit auriculatn ejus calice que nun Pér
dexteram. Erat au- 'Jlj'a donné ? Aussitôt
tem nonien servo
M&khus Dixit ergo
Jésus Petro : IVJitle
gladium tuum in va-
ginam.Calicem^quem d'abord ^hez AiiDej
dédit mihi Pater, non parce qu'il étoit beau!
bibam illum ? Cohors P^r* ^« ,^^'&i .f
X * m u etoit Grand-Pretri
ergô, et Tribunu., ^^^^ ^,,^ ,^.,, ^^ ,^,,
et ministri Judœo-- ce Caïphe qui avoit fai
rum comprehende- entendre aux Juifs,qa'
runt Jesum, et liga- étoit expédient qu'u
verunt eum : et ad- homme mourût pojr 1
duxerunt eum ad An- P«"p!«- ?%^'*™*'^, f
re suivait Jésus, et u
Cohorte et son Comj
mandant avec lesoffij
ciçrs des Juifs se saisi
rent de Jésus, et lelièj
rent : et ils le roenérenj
A l'office du matin.
351
autre disciple le suivait
avec lui ; et ce disciple
étant connu du Grand-
Prêtre, entra avec Jé-
sus dans la caur du
Grand- Prêtre ; mais
Pierre demeura dehors
à la porte. Alors cet
autre disciple qui était
connu du Grand-Prê-
tre^ sortit ; et parlant
à la portière^ il fit en-
trer Pierre. La por-
tière dit donc à Pierre :
N'êtes-vous point aussi
TOUS des disciples de
cet homme ? Non, dit'-
il, je n^en suis point.
Cependant les servi-
teurs et les officiers
étaient auprès du feu,
où ils se chauièiient
parce qu*il faisait froid ;
et Pierre était aussi
avec eux, et se chauf-
iàit. Alors le Grand-
Prêtre interrogea Jé-
hus sur ses disciples et
sur sa doctrine. Jésus
lui répondit : J'ai parlé
publiquement au mon-
de ; j ai toujours ensei-
gné dans le temple, où
tous les Junfs s'assem-
blent ; et je n'ai rien
dit en secret. Pourquoi
m'inierrogez-vous ? In-
terrogez ceux qui ont
«Qteodu ce que je leur
nam primùm^ erat
enim socer Caïphœ,
qni erat Pontifex anni
illius. Erat autem
Caïphas^ qui eonsili-
um dederat Judaeis :
quia expedit unum
horoinem mori pro
populo. Sequeba-
tur autem Jesum Si-
mon Petrus, et alius
Discipulus. Discipu-
lus autem ille erat
notus Pontiiici et in-
troivit cum Jesu ia
'atrium Pontifîcis.
Petrus autem stabat
ftdostium foris. Ex-
ivit ergô discipulus
alius^ qui erat notus
Pontifici, et dixit os-
tiariae : et introduxit
Petrum. Dixit erg-o
Petro ancilla ostiaria:
Numquidet tu ex dis-
cipulis es hominis
istius ? Dixit ille ;
Non sum. Stabant
autem servi et minis-
tri ad prunas^ quia
frigus erat et calefa-
ciebant se. Erat au-
tem cum eis et Pe-
- ^
^
')A!
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II
\\ rmM
.i... -
35S- ££ VENDREDI tAlNT>
trus stans^ et cale- ai dit : ceux-là savent
faciens se. Ponti- Çe que j'ai enseigné.
fex ergô interroga- -Lorsquil eut dit cela,
., T j 1- • "" des Omciers qu
lis SUIS, et de doctri- lui donna un foufflet, en
nâ ejus. Respandit lui disant : Est-ce aio.
ei Jésus : Ego palàm si que vous répondez
lOcutus sum mundo : ^^ Grand-Prôtre ? Je-
ego semper docui in «"s l"i répondit : Si j'ai
° A . • . parle nial-a-propos,
synagoga, et m tem- ^^^ez témoignage du
plo, qiiio omnes Ju- mal [que j'ai dit]; mais
dœi conveniunt et in, si j'ai bien parlé, pour-
occulto locutus sum Quoi me frappez-vous ?
nihil. Quid me in- Prenne l'avait envoyé
terrogas ? Inter- ^;^.^,^**ï)?« ^^p'^f
^ . Fretre. Cependant Si-
roga cos, qui au- mon Pierre était auprès
dierunt qujd locu- du feu, et se chauffait
tus sim ipsis : ec- Quelques-uns donclui
ce hi sciunt^ quae dirent: N'êtes- vous pas
dixerim ego. Hœc ^"pi de ses disciples ?
autem ciun dixisset. J »« »»?«» disant: Je
.^ . /^ n en s^uis point. Un des
unus. assistens minis- gerviteurs du Pontife,
trorura dédit alapam parent de celui à qui
Jesu^^ dicens : Sic Pierre avait coupé
respondes Pontifici ? Toreilie, lui dit: Ne
Responditei Jésus; yousai-je pa^^vu avec
Simalè locutu* sum, îu. dans le jardin ; Pier-
. .. . i-i re le ma encore une
testimonium perhibe ^jg. et aussitôt le coq
de malo : si autem chanta. Ils menèrent
benè, quid me cœdis ? dont Jésus de chez
Et misit eum Anna» Caïphe au Prétoire,-
ligatum ad Caïpham ^J^^^it le matin ; et ils
Pontificem, Erat au- ? «"tre'-e'it point dans
« viiuuvi^uM *-*»!. OU 1^ piétoire, de peur
A l'office du matin.
353
«u'étant devenus im-
purs, ils ne pussent
manger la pâq4ie. Pi-
late vint donc à eux de-
hors, et leur dit : Quel
est le crime dont vous
accusez cet homme. Us
lui répondirent : Si ce
n'était point un mal-
faiteur, nous ne vous,
l'aurions pas livré. Sur
quoi Pilate leur dit :
Prenez-le vous-mêmes,
etlejueez selon votre
loi. Mais les J;uifs lui
dirent: Nous nravons
pas le pouvoir d&faire
Biourir personne ; afin
}ue sV^omplit ce que
é9U8 avait dit, pour
marquer de quelle mort
il devait mourir* Pilate
centra donc dans le pré-
toire, et ayant fait
venir Jésus,, il lui dit :
%8-vous le Roi des
Juifs ? Jésus. lui répon-
dit : Dites-vous cela.de
vous même,, ou si d-au-
tres vous Font dit de
moi ? Est-ce que je suis
Juif, répliqua Pilate ?
C'est votre nation et les
Princesses Prêtres qui
vous ont livré entre
mes nr.ains : Qu'avez-
Yousfait ? Mon ro3?au-
me n'est pas de ce mon-
i^y répondit Jésus. Si-
tem Simon Petrus-
stans, et calefaciens
se. Dixerunt ergo ei:
Numquid et tu ex
discipulis ejus es ?
Negavit ille^ et dixit:
Non sum^ Dicit ei
unus ex servis Pon*
tificis, cognatus ejus,
cujus abscidit Petrus
auriculam : Nonne
ego te vidi in horto
cufli illo ? Iterùm er-
go negavit Petrus;
et statim gallus canta-
vit. Adducunt ergô
Jesum à Caïphâ in
praetorium. Ërat au-
tem mane : et ipsi non
introierunt in praeto-
rium, ut non conta-
minarentur, sed ut
manducarent pascha.
Exivit ergo Pilatus
ad eos foras, et dixit :
Quain accusationem
aiFertis^ adversùs ho-
minem hune? Res-
ponderunt, et dixe-
runt ei : ^i non csset
hic malefactor, non
tibi tradidissemus
eum« Dixit ergo ei&
« ^ >î:
r
!? *
354 LE VENDREDI SAINT^
Pilatus: Accipite eum mon royaume était de
vos, et secundùm le- «® iwonde, mes soldais
gem vestram iudicate "^ manqueraient pas
® ,^* ** . s de combattre, pour que
eum. ^t)»xerunt ergo j^ „^ p„,,^ 'J^^ jj'J^.
ei Judœi : Nobis non aux Juifs; mais mon ro-
licetinterficerequem- jaunie n'est point d'ici.
quam. Ut sermo Jesu Alors Pilate lui dit:
impl^'-etur quem di- Vous ête* donc Roi?
xit, -nflcans quâ Jésus lui répondit:
. ^ , ^ . Vous le dites; lesiiis
morte ess.^ mari- ^^^ ^'est pour rendre
turus. Introivit ergô témoi^mge à la vérité
iterùm in praetorium que je guis né, et que je
Pilatus, et vocavit Je- suis venu au monde:
sum, et dixitei.-Tu Quiconque est pour la
es Rex Judœorum ? i,^!^' ,^^^"*^ "^? 7^
Tfc j-x F i^ Filate lui dit: Qu est-
Respondit Jésus : à ^^ j^ ^^rité ? Et
temetipso hoc dicis î dès qu'il eut dit cela, il
an alii dixerunt tibi revint aux Juifs et leur
en
de me? Respondit dit: Je ne trouve
Pilatus : Numquid e- Y^ aucun sujei de con-
ffo Judœus sum? damnation : Mais c est
T^ A é.n A-a la coutume qu a la tête
Oens tua etPontih- ^^ Pâque je vous relâ-
ces tradiderunt te mi- che un prisonnier: vou-
îii: Quid fecisti ? Res- lez-vous donc que je
pondit Jésus : Reg- vous relâclie le Roi des
num meum non est J"»^»? Tous s'écrièrent
de hoc mundo. Si ex '^^ T""^^" Sf °"Iu
. , . cet homme - la, mais
hoc mundo esset reg- Barabbas. Or ce Ba-
num meum, ministri rahbas était un voleur.
mei utique decerta- Alors Pilate fit prendre
rent ut nontraderer Jésus, et le fit flageller.
Judœis: nunc aulam Les soldats ensuite fai-
»«».1», ^rwr, iant une couronne avec
meum non des épines, la. luimirent
regnum
A l'office du matin.
355
sur la lête, et le rerêti-
rent d*une robe de
pourpre, et ils venaient
à lui, et disaient : Nous
te saluons Roi des
Juifs; et ils lui don-
naient des soufHets. —
Pilate sortit encore une
fois, et leur dit : Voici
que je vous Tamène de-
hors, afin que vous sa-
chiez que je ne trouve
en lui aucun sujet de
condamnation. Jésus
donc sortit, portant une
couronne aépines et
une robe de pourpre.
£t Pilate leur dit : Y oi-
làTHonime. Les Prin-
ces des Prêtres et leurs
officiers s^écrièrent dès
qu'ils le virent : Cruci-
fiez-le, crucifiez-le. —
Pilate leur dit : Prenea-
le vous-mêmes, et le
crucifiez ; car pour moi,
je ne trouve en lui au-
cun crime. Les Juifs
lui répondirent : Nous
avons une loi, et selon
cette loi il doit mourir,
parce qu'il s'est dit Fils
àa Dieu. Pilate ayant
entendu ces paroles,
craignit encore davan-
tage. Ëkt étant entré
dans le prétoire, il dit
à Jésus : D'où êtes
vous ? Maii Jésus ne
est hinc. Dixit itaque
ei Pilatus: Ergo Rex
es tu ? Respondit Jé-
sus : Tu dicis quia
Rex su m ego. Ego in
hoc natus suni^ et ad
hoc veni in mundum,
ut teslimonium per-
hibeam veritati : Om-
nis qui est ex veritate^
audit vocenfi meam.
Dicit ei Pilatus :
Quid est y e ri tas ? Et
cùm hoc dixisset^
iterùm exivit ad J •
dseos^ et dicit eis :
Ego nullam inve-
nio in eo ^causam.
Est autem consuetu-
do vobis^ ut unuHi di-
mittam vobisin Pas-
cha : vultis ergô di-
mittam vobis Regem
Judaeorum ? Clama*
verunt ergô rursùm
ocnnes^ dicentes: Non
hunc^ sed Barab-
bam. Erat autem Ba-
rabbas latro. Tune
ergô apprehendit Pi-
latus Jesum^ et fla-
gellavit. Et milites
pléctentes corouam
« ■* ■
>^ .
356 ËE YENDREDI SAINT^
de spinis, imposue- 1"» fit aucune réponse-
runt capiti eJQS ; et Pilate luidit : Vousne
veste purpureâ cir- ""^ P^^'^^ P°"'* ? Ne
I r * . X savez- vous pas que Tai
cumdederunt eum et ,, p„„„„i, ^^ ^^^^ ^
uicebant : Ave, Kex crucifier, et que j'ai le
Judseorum. Et da- pouvoir de vous déli.
bant ei alapas. Exi- vrer ? Jésus rtîpondit :
vit ergô iterùm Pila- V<^"s n*auriez aucun
tusloras, etdiciteis: pouvoir sur moi, s'il ne
Cl ij V.U* vous avait été donné
Ecce adduco vobis d'enhauttc'estpourquoi
eum foras, ut cognoa- celui qui m'a livré à
calis quia nullam in- vous, est coupable d*un
venioin eo causam. plus grand crime. De-
(Exivit ergb Jésus P^i^ce moment Pilate
portans coronam spi- f^e^^f «'t un moyen de
*^ ^ * . Je délivrer; mais les
iieam, et purpureum juifg criaient ; Si vous
vestimentum.) Ltdi- relâchez cet homme-là,
cit eis : Eccé Homo, vous n'êtes point ami de
Cùm ergô vidi$sent Cé^ar: car quiconque
eum PontiBces et «e fait passer pour Roi,
ministri, clamjibant, je déclara contre César.
j. ' g^ .a Pilale ayaflt ouicespa-
dicentes: Crucifîge. rôles, /men* Jésus et
cruciftge eum. Dicit s'assit dans son tribu-
eis Pilatus : AccipiCe nal, au lieu appelle [en
eum vos, et crucifigi- Grec] Lithostrotos, et
té: Egoenimnonin- f^ \ ^^^^\f'y , ^**"
«««;^ Tr. ^r. ^«„o««* batha* C était le jour
venio in eo. causam. . , , .- / »,
T» , . w de la préparation de la
liesponderuni ei Ju- pâq„e, sur la sixième
dœi: Noslegem ha- heure [du jour]. Et il
beraus, et secundùm dit aux Juifs : Voilà
legem débet mori, votre Roi, Mais ils
quia Filium Dei sefe- f "«i'-ent à crier • Oteiç,
/;f r«,Nr« ^^^r. o« ôtez, crucifiez-le. n-
cit. Cum^ergpau- i^te 'leur dit:. Crucifie.
H X'OFFICE
rai-je votre Roi ? Les
Princes des Prêtres ré-
pondirent : Nous n'a-
vons de Roi que César.
Alors il le leur aban-
donna pour être cruci*
âé. Ils prirent donc Jé-
sus, et remmenèrent.
Et portant sa croix,
il vint au lieu appelle
Calvaire, en Hébreu
Golgotha; ils le cru-
cifièrent, et deuy au-
tres avec lui, Tun d'un
côté, l'autre de l'autre,
et Jésus au milieu. Pi-
late fit aussi une ins-
cription, qu'il fit mettre
au haut de la croix ;
«t cette inscription por-
tait ; Jësu-s dë Naza-
reth XB Roi des
Juifs. Plusieurs des
Juifs lurent cette in-
scription, parce que le
lieu où Jésus avait été
crucifié, était proche
delà ville; et elle était
en Hébreu, en Grec, et
en Latin. Les Pontifes
des Juits dirent donc à
Pilate : Ne mettez pa?,
le Roi des Juifs ; mais
qu'il a dit : Je suis le
lUoides Juifs. Pilate
I répondit : Ce que j'ai
I écrit, est écrit. Les
soldats a^ant crucifié
Jésus, prirent ses vête-
DU MATIN, 357
difiset Pilatus hune
sermonenn, magis ti-
muit. Et ingressus
est praetorium ite-
rùm : et dixit ad Je-
sum : Undè es tu?
Jésus autem ref^pon-
sum non dédit ei. Oi-
cit ergo ei Pilatus :
mihi non loqueris ?
NeBcis quia potesta-
tem habeo crucifigere
te^ €t potestatem ha-
beo dimittere te? Res-
pondit Jésus : Non
liaberes potestatem
adversùm mé ullara,
nisi tibi datum esset
desuper. Propterea
qui me tradidit tibi^
majus peccatum ha-
bet. Et exindè quae-
rebat Pilatus dinnitte»
re eum. Judœi au*
tçm clarnabant, di-
centes : Si hune di«
mittis^ non es amicus
Caesaris. Omnis enim
qui se Regem facit,
contradicit Cœsari.
Pilatus autem cùm
audisset hos sermo-
nes^ adduxit foras Je-
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358 LE VNDKEDI SAINT^
pum, et sedit, pro tri- mens, et kg divisèrent
bunali, in loco qwi «" q"?^»*® ?»»•<«> une
dicitur LithostrotoB, pourchaque 8o Mat; il,
»11*.. , rf-1 u prirent an^gi la tun-
HebraiceautemGab- \^^^ Or elle était «an,
batha. Lratautem pa- couture, et d\in même
rasceve Paschœ, horâ tissu par tout. Il,
quasi sextâ, et dicit dfrent donc entr'eux:
Judœis: Ecce Rex Ne la déchirons point ;
vester. Illi autem mais tirons au sort à
1 1 X m 11 <!"* laura. Ann que
clamabant: Toile, ^ette parole de J'EcrJ.
toile, criKifige eum. lure fïit accomplie: II,
Dicit eis Pilatus : Re- ont partagé entr'eux
gem vestrum crucifi- mes vctemens,etil8ont
ffam? Responderunt jette ma robe au sort.
Pontifices: Non ha- ^?J*^/® "if ,^''"* ^j'
1 r» • • soldats. Or la mère de
bemus Regem, nisi j^^^^^ ^^ ^^ ^^,,^ ^^ ^^
Cœsarem. Tuncerg^ mère, Marie [femme]
tradidit eis illum, ut de Ciéophas et Marie
crucifigeretur. Sus- Magdelaine se tenaient
ceperunt autem Je- «"près de sa croix. Je-
sum, et eduxerunt. 8u« do«c voyant là sa
r.^ 1 • I «u* mère, et le disciple
Et bajulans sibi cru- q^^ii' aimait, dit à sa
cem, exmt in eum, nière: Femme, voilà
qui dicitur Calvariœ, votre fils. Puis il dit
locum, Hebraïcè au- au disciple : Voilà vo-
tem Golffotha: ubi tre mère. Et depuis
crucifixeruHt eum, et ^?^*^'^^".?:^ f„; f
,. , ciple la prit chez lui.A*
cum «o ahos duos, pr*ès cela, Jésus sachant
bine et hinc, médium q,j,e tout était aclie-
autem Jesum. Scrip- vé, afin qu'une parole
sit autem et titulum de l'Ecriture fût aussi
Pilatus : etposuitsu- accomplie, il dit: /aii
percrucem, Eratau- ^'''^\?V\j.rlï\
^ un vase plein de vioai-
j^re ; les i
remplirent
éponge, et
tourée d'hys
lui portèreii
che. Jésus
le vinaig^re,
efît consomm
saut la tête,
l'esprit.
Grœcè, et
Pontifices J
Judaeorum ;
Judœorum. I
si, scripsi.
eum, accepc
runt quatuor
M et tuni(
sutilis, desuf
xeruntergô î
earn, sed sor
scriptura imp
Ivestimentamc
serunt sortem
kunt. Stabant î
ms, et soror
et Maria Mag
sus matrem, et
P'gebat, dicit n
I11U8. Deinde d
P ex illâ horâ
postea sciens *
fnt, ut consi
mo. Vas er^
point ;
sort à
fin que
i'Ecri.
lie; Ils
intr'eux
»t ils ont
ïu sort.
rent les
mère de
!ur de sa
[femme]
st Marie
tenaient
oix. Je»
nt là sa
disciple
dit à sa
voilà
il dit
oilà vo«
depuis
, le dis-
zlui.A-
I sachant
it aclie*
parole
ût aussi
lit: .Fai
avait U
le vinai-
A l'office du matin. 359
grc; les soldats en tem scriptum : Jésus
remplirent donc une ^azarenus, Rex Ju-
éponjçe, et 1 a>ant en. dœorum. Hune erffô
tourée d hyssope, ils la ... , i*- i j
irporlôrint à la bon- ^»^»»""^ "»*^»^» J"^^^?-
che. Jésus ayant pris rum legerunt : quia
levinai<çre, dit: Tout pn>pc civitatein erat
pfct consommé ; et bais- locus, ubi crucifixus
sant la tcte, il rendit çgt Jésus. Et erat
^^*P"*' scriptum Hebraïcè,
Grfficè, et Latine. Dicebant ergb Pilato
Pontifices Judœorum^ noli scribere, Rex
Judaeorum ; sed quia ipse dixit : Rex sum
Judaeorum. Respondit Pilatus : Quod scrip-
si, scripsi. Milites evgb cùm crucifîxi^sent
eum, acceperunt vestimenta ejus, (et fece-
runt quatuor partes : unicuique iniliti par-
tem) et tunicam. Fratautem tunica incon-
sutilis, desuper contexta per totum. Di^
xerunt ergô ad invicem : Non scindamus
cam, sed sortiamur de îllâ, cujus sit. Ut
scriptura impieretur^ dicens : Partiti sunt
vestimenta mea sibi: et in vestein meam mi-
Iserunt sortem. Et milites quidem hœc fece-
[runt. Stabant autem juxta crucem Jesu mater
ejNjs, et soror matris ejus Maria Cleophae,
et Maria Magdalen^^. Cùm vidisset ergô Jé-
sus matrem, etdiscipulum stantem, quem di-
ligcbat, dicit mairi su^: Mulier, ecce lilius
tuu8. Deinde dicit discipulo : Ecce mater tua.
|Kt ex illâ horâ accepit eam discipulus in sua.
|Postea sciens Jésus quia omnia consummata
wnt, ut consummaretur Scriptura, dixit ;
^itio. Vas ergo erat positum aceto plénum.
^-
■A V-
r
éôO LE VENDREDI SAim%
lUiautem spongiam plenam aceto^ hyssopo
circumponentes/ obtulerunt ori ejus. Cùm
ergô accepisset Jésus ficetum, dixit : Con-
summatum est. Et inclinato capite^ tradidit
spirituni.
ici on fait une paute et on »e met à genoux ; ctencemm
litux on bai%€ la terre^
Jùdsei ergô, (quo- Comme donc c'était
niam parasceve erat,) *? jour d« la prépara-
ut non remanerent in *^°"' «^" ^"« ^f ^««"P?
c 11 ne demeurassent pointa
cruce corpora Sabba- j^ ^^^j^ j^ j^^, ^^ g^,^.
to, (erat enim ma- bat [car ce Sabbat-là
gnus dies ille Sabba- était un jour fort solem.
ti) rô^^verunt Pila- nel] les Juifs demandé-
tum ut frasfferentur rent à Pilate qu'on leur
corum crura, et toi- ^^™P^^ ^«^ J?™^/> f,
, ^ . ij . qu on les enlevât. Il
lerentur. Venerunt ;;j„t donc des soldats qui
ergo milites : et pri- rompirent les jambes au
tià quidem fregerunt premier, puis à l'autre j
crurif, et alterius qui qu'on avait crwcifié a»
cruciftxufiestcum eo. veclui. Puis étantve-l
Ad Jesumautem cùm ^V.^^ Jésus>et le voyant
. . .1 , deia mort, ils ne lui
venissent, utviderunt ..o'mpirent point les;
eum jam mortuum; jambes; mais l'un d'eux
non fregerunt ejus lui ouvrit le côté avec
trura ; sed unus mi- sa lance, et il en sortit
litumlanceâlatusejus aussitôt du sang: et de
aperuit, et continué ^'^^"- Celui qui la vu
' . ., . . en a rendu témoignage;!
exivit sanguis et a- ^^ ^^„ témoignage «t
qua. Et qd vidit, tes- véritable : et il sait qu'^
timonium perhibuit : il dit vrai, afin que voua
et verum est testimo- le croyiez aussi. Car
nium ejus. Et ille scit c«s «^^^oses se sont bIbs
ux i et en certtm
quia vcrâ dîcit v tit et
vos crcdatis. Pactâ
sunt enim hsec^ lit
Scriptura implerefur.
Os non coinminoetid
6x eo. Et iter&in uhé,
Scriptura dicit; Vi-
debu.it in quemtrans*
fixerunt.
Le Diacre chante ce qui suit au ton de VEvetngik^ apri^ avoir
dit ieulementf Manda cor meum. Car il ne demavde pa^ im
iiniiiction. On ne porte ni cierges ni encent et te Prêtre Ofi»
(ùnt ne baise point le livre à la fin»
A r!6tnct
passée?, afin que cette
parole de l^Ëcriture fdt
accomplie : Vous ne
briserez aucun de ees
os II est dit encore
dans un autre endroit
de TËcriture : Ils ver-
ront celui qu'ils ont
percé.
AUSSITOT après,
Joseph d'Arima-
thie, qui était disciple
de Jésus, mais disciple
caché parce qu'il crai-
g[nait les Juifs, pria
Piiate de lui permettre
d'enlever le aorps de
Jésus. £t Piiate le lui
ayant permis, il vint, et
enleva le corps de Jé-
sus. Nicodême, celui
qui la première fois é-
tait venu trouver Jésus
durant la nuit vint aus«
si apportant environ
I cent livres d'une compo-
sition de mjrrhe et d'a-
ioes. Ht prirent donc
j)e corps de Jésus, et
lenveloppèrent de lin-
ges avec des aromateis,
I selon 1» manière d'en-
R
T]|OST hacautem
B rogavit Pilatum
Joseph ab A ri ma*
thaeâ^ (eo quod esset
discipnlus JesU;, oc*>
cultusatttem propter
metum Judaeorum)
uttoUeret corpus Je-
su. Et permisit Pi-
latus. Venit ergô, et
tulit corpus Je»u. Ve-
nit auteni et Nicode-
mus^ qui venerat ad
Jesum nocte primùm^
ferensmixturam myr-
rhae et aloes, quasi li-
bras centum. Acce-
perunt ergo corpus
Jesu^ et ligaverunt
illud liiiteis cura ara*
'Il
''i'il
:H1
'. ^JêK
'/ flifl
^ \
36S XB VENDREDI SkiST,
matibus^ aicut mos est sevelirqui est ordinaire
Judœis sepeJire. Erat aux Juifs, Or il y a-
autem in loco, ubi l^l[^^'^ ***;" .«"^.'» ^"t
crucîfixus est, hor- /J^^; ^^ VJ^^in' ùn'sé!
tus : et in horto mo- pulchre tous neuf, où
numenrtum nevum, in personne n*avait encore
quo nonâum quis- e te mis. Ce jour donc
quam positus erat. — étant celui de la prépa-
Ibi ergo propter pa- V'^r " "^f" ^''^^'*? ^
T 1 Juif», et ce gepuichre
rasceven Judœorum, étant proche, ils y mi-
quia juxta erat monu- rent Jésus,
jnentum^ posuerunt
Jesum.
le Prttteefistilte étant au tête de PEpltre hs tnaina joititet
chante ce qui suii comme il e$t noie au Mistei*
Aujourd'hui le Préire^ pour imiter notre Seigneur quipria
pour se» amis et ses ennemis^ .frie.pour tous les 'vivam , tant
JfidiUi qu*irifidiU%.
TOUR ïi*EGtiISÈ.
OREMUS, dilec-
tissimi tiobis,
pru Ecciesiâ isanttâ
Dei : ut eam Deus et
Domi-nus noster pa-
cificare, adlinare, eft. Ta maintenir dans l'u-
custodire "dignetur nio», et la conserver
toto orbe terrarum Pa«* toute la terre, lui
subiiciens «i princi- «o"™?»tant toutes les
Z . i Ïa i pnncipauwset lespuis-
patus, «t potestates : l^^^J^^ «onde; de-
detqne Hobis quietam mandons-Jui la grâce
et iranquillam vitam de passer cette vie dans
^egentibus, glorifi- le repos et la tranquil*
care Deum Patrem jité et de glorifier Die»
«mnipotcntem. ^^ ^^'^ tout-puissant.
PRIONS, mes très-
chers frères, pour
la sainte Eglise de
Dieu ; afin que le Sel-
giieiir notre Dieu dai-
gne lui donner la paix,
t ordinaire
3r il y a-
où il fut
jardin, et
iin un sé-
i neuf, où
vaitencope
i jour doac
le là prépa-
Sabbat] des
î gépulchre
?, ils y mi-
:» finains jointet
(igneur qui pria
r$ 'vivans , tant
S, mes très-
frères, pour
Eglise de
que le Sei*
e Dieu dai-
ner la paix,
ir dans Tu-
\ conserver
[a terre, lui
1 toutes les
Ls et les puis-
londe ; de-
h la grâce
Itte vie dans
Ba tranquil*
[orifier ÏÏm
-puissant.
A L^OFFICE
Prions,
Fléchissons les genoux.
Levez-vous.
DIEU tout - puis-
sant et éternel,
oHi par notre Seigneur
Jésus-Christ aVez révé-
lé votre gloire à toutes
les nations ; conservez
les ouvragés de votre
nii«*éricorfîe ; afîn que
votre Eglise, qui est
répandue par tout le
iiioiide, perstévère avec
une fernmè foi dans la
confession de votre
Bom : Pat le mênrie J,
C. N. S. &c. R. Ain-
si soit-il.
DU MATIN» Sè"i
Oremus,
Flectamus genua.
Levate.
OVINIPOTENS
sempiterne Dé-
us, qui gloriam tuam
omnfbus in Christo.
geniibus revelasti !
custodi opéra «niséri-
cordiœ ta« : ut Ec-
çlesia tua toto orbe
diffusa^ stabili frde in
confessione lui nomi-
liis perseveret : Per
eumdem Domitiurn
nostrum Jesum Chris-
tum, Piliuni tuum^
&c. R. Amen.
Pour le
Prions aussi pourno-
Itre saint Père le Pape
N. afin que le Seigneur
Inotre Dieu, qui l'a é! j
ht établi dans Tordre de
jrEpiscopat, lecoiiséfve
|en santé pour le bven
Ne la saintes Eglise^ et
Ipour la conduite de son
Ipeaple saint.
Prions.
IFIéchissons les genoux.
|I>eve2-vou8,
Papt. J
Oremus etpro bea-
tissimo Papa nostro
N. ut Deus et Domi-
nus noster, qui ele-
git eu m in ordine
Episcopatûs, salvum
atqweincolumem eus-
todiat Ecclesiœ suâè
sanctaj, ad reg'endum
populum sanctum
Dei.
Oremus.
Pkctamus ffériua. ^^
jcvate.
&
Rt
m
1^5
V
fî k
■J]i
ri A
'> > 'M^ ^
Et «•
i-lt;
364
LE VENDREDI SAKIT,
D
lEU
qui KOiUoaez ei hiiîc'j
8ub«i8ter toutes choses
par votre sagesse ; re-
cevez favorablement
MNIPOTENS
sempiterne De-
us, cuju8Judicio uni-
versa fundantur ; res-
pice propitius ad
preces nostras^ et c- nos prières, et conser-
lectum nobis Antis- vez par votre bonté ie
titemiuâ pietate con- Piélatqui aéié choisi
serva; ut Christiana pour nous conduire, a.
plcbs, q«« te eu- fi" que le peuple chré-
t * ^ ^ S , tien qui e«t içouverué
bernatur auctore, sub par votre autoi iié, sV
tanto Pontilice, cre- vance de plus en plus,
dulitatis suse ineritis sous un si grand pon-
augeatiir. Pcr Dor ^*^®' ^*"^ '^** uïérite» de
miniim Jirn 1» ^î ! Par N S, J C,
&c. R. Ainsi sok'ïl
R. ÀmeD.
Four tout ht Ordret de l*Eglitt .
Oremus et pro Prions aussi pour tous
omnibus Episcopis, i^? ^vêques, Prêtres,
Presbyteris, DiaGo- Ç'^^f > Soudmcres,
., ^ f uj- Acolytes, JfeiXorcites,
RlbU8>, bubdiac;.u« J.ecteurs, Portiers,
bus, ascalythis, exuU- Vierges, Confesseurs,
cistis, lectorlèus, os- Veuves, et pour tout le
tiaf ils, coflfe88oribu«, saint peuple de Dieu,
virgjnibus^ vidfûs :
et pro omnî pojptiilo
sancto DeL
Oremuê.
Flécha mus genua«
Levate.
Prions.
Fléchissons les genoux.
Levez-vous,
o
MNIPOTENS J)
sempiterne De- dont P^spril sanctifie
JEU tout -puis-
sant et éternel,
A l'office du matin. S85
et g^oiiverne tout le iw, cujus spiritil to-
corps de l'Eglise : ex- tu^ corpus Ëcclesiae
aucez les tiès-humbles sanctificatur et refti-
nrières tiue nous vous . ,• ^
r I ^yp . ^»xûuai no» pro
faisons pour tous les '
Ordres; afin que, par universis ordinibus
l'assistance de votre suppJicantes ; ut gra-
»ike, ilrt puissent tons lia; tuae nninere, ab
vou« servir fidôlement : omn.bustibi «>radibus
Par N. S. J. 0. &c. (idt liter serviatur.
Il, Ainsi soit-il. Ti ï^ «.• jp.
rer Dommum^ &c.
R. Amen.
J[ notre Empereur
Peur h Roi
URIONS aussi pour ^^REMUS et pio
christianiiisiuio
d) re-
ut Oeus
te toutes les nations et Dominus nostef
barbares, pour nous subditas illi faciat
faire ouir d'une paix omneç Barbara» na*
o
H lloi très-chrétien, j^ratore vei
N. afin nue H3 Seiffneur ^ ^ %.t ^
i notre Dieu lui soumet- 8^ ^2^^^^, ^- «^
I continuelle.
Prions»
I Levez- vous.
tiones^ ad nostram
perpetuam paceai,
Oremua,
Fléchissons les genoux, piectamus ffcnua.
1"\IEU tout • pnis-
Levate.
MNIPOTENS
sant et éternel, ■ ■ sempitemc De-
qui tenez en votre main ,7*^ «,.;.,« ^««.. ^„«*
les droits et les forceg us> m cujusmanu sunt
(le tous les Royaumeg ; omnium potestates et
regardez d'un œil favo- omnium jura rer;no-»
rable cet Empire chré- rum ; respice ad
tien, afhi v^.k ,p.i^ na- Christianum bcni-
tions qui m.ite .V leur ^^us imperium ; Ht
ït 3
t'Uîtiance eu 5euî> pro-
^},u
i m
i.i
•I,, ! 1-
Mii
S6&, LE TENDUEDI 8AINT>
gentes qnœ in sua près forces, soient ré-
feritateconfidunt.po- primées par la puissaii-
tentiœ tuœ dexterâ S? t® TV^^ ^'''' ' ^'^
, T» IN. Ot «I. U. <fec.
compnmantur : Per ^. Ainsi soit-il.
iiommum, &c.
R. Aipen.
■^pu y-
Pour if a Ca.'écàumêne»^
OREMUSetpro-
catechumenis
nostris ; ut Deii& et
Dominus noster ad-
aperiat aures.praecor-
diuin ipgorum^ ja"u-
amqne misericordiaî ;
ùt, pcr lavacrum re-
gcnerationis accepta
renniis8iotie omnium
^eccî^torum^ et ipsi
inveniaritur in Chris-
to Jesu Domino nos-
tro.
Oremus.
P^ectanlus genua.
Lev^.te.
1NIP0TENS
sempitenie De^
V,», qui et«:lesiam tu-
àÀïï nova senj per pror
le fœcundas : auge
fîd^T) et inteliectum
Catechu^en is n os-
tris ; ut i'enati fonte
PRIONS aussi pour
nos Catéchumènes,
et supplions le Seigneur
notre Dieu de se faire
.eu tendre aux oreilles
de leurs cœurs, et de
leur ouvrir la porte de
sa miséricorde ; alin
qu'ajant reçu la rémis-
sion de tous leurs pé-
chés, par les eaux de
la, régénération, ils
soient^ incorporés avec
nous en Jésus-Christ
notre Seigneur.
lirions,
FîcchissonsJes genoux.]
Levez-vous.
DIEU t-ont - puis-
sant et éternel,!
qui doîinez toujours de|
rvotiveaux enfaus à vo-
tre Ecçlise ; faites croî-l
tre ds plus eu plus la
foi et lintellifi^Mîcedaiiï
noH ('atéchuniènes; alif»
qu'étant régénéré» \m
A l'office du matin. 367
l'eau du batcme, ils baptismatis^ adoptio-
goient admis dans la so- pjg ty^g f^IJig aggre-
ciété de vos enfaii. a- ^^,,1^^^ Pgr Domi-
ji. Ainsi soit-il.
àc.
H. Amen/
Pour. toutes sorte» de Necesaile's.
PRIONS, mec tr«s-
chers frères, Dieu
le Père tout-puissant,
qu'il lui plaise de pur-
ger lé monde de toutes
sortes d'erreurs, de dis-
siper les maladies, de
détourner la famine,
d'ouvrir les prisons, de
rompre les liens des
captifs, d'accorder aux
voyageurs un heureux
retour^ de rendre la
s9Rté aux malades, et
de faire arriver ceux
qui naviguent, à. un
port assuré*
PrionSk
Fléchissons les genoux.
Levez- vous..
BIEU tout- puis-
sant et éternel,
quiètes la consolation
des affligés, et la force
de ceux qui sont dans
la peine ; faites monter
jusqu'à vous les cris et
ies prières de ceux qui
vous invoquent dans
A4.
OR EMUS, difce-
tissimi nobis^
Deum Patrem omni-
potentem, ut cunctis
mundum purget erro-
ribus ; morbos aufe-
rat, faraem depellat:
aperiatcarceres : vin-
cula dissolvat : pere-
grinantibus reditum ::
infirmantibus sanita-
tem : navigantibus
portum salutis indul-
«reat.
Oremus* ^*
Flectamus genuai
Leva te.
OMNIPOTENS'
sempiterne De-
us, mœstorum con-
solatio, laborantium
fortitudo ; perveniant
dd te preces de quâ-
cumque tribulatione
clamantium: ut oauic4
i! '.- '
i.
.',t
1«
i:^u.i
36& |,B VENDREDI SAINT,
sïb\ in necessitatibus leurs afflictrons; afin
8uis misericordiam lu- q"'i's ressentent tous
dm gaudeantadfuisse. «^.^c Jo»e dans leurs be-
Fer Dominun), &c. fr'^^Lwn"!? ^' p°'
. ' tre miséricorde : Par
K. Amen. n. S. J. C.
Pour tel Hiritique» ei Us ScAismatifun,
OREMUS et pro ipRIONS aussi pour
llœretieis et JJL les Héritiques et
Schismaticis: ut Deus ^^^ Schismatiques ; afin
et Dominus noster ?"« ^f ^fjp^'"', "«^re
. 1 -t Uieu lesdelivre de tou-
eruateosaben-onbus tes leurs en eurs,etqu'il
universis: etadsanc- daiiçne les faire ren-
tam matrem Ecclesi- tref dans le sein de no.
am Catholicain atque tre sainte mère TEglise
Apostolic^m revocare Catholique çt Apostoli-
dignetur, *î"®*
Oremtut,
Plectamus genua.
Levate.
OMNIPOTENS
sempiterne De-
us, qui salvas omnes,
et neminem vis peri-
re: respice ad ani-
inus diabolicâ fraude
deceptas : ut oinni
haereticâ pra vitale de-
posiitâ, errantium cor-
d^ resipiscant : et ad
veritf^tis tuae redeant
uaitalem. Per Do-
Prîons.
Fléchissons les genoux.
Xievez^vous.
BIEU tout -puis,
sant et éternel,
qui sauvez tous ieg
hommes, et ne voulez
pas qu'aueun périsse;
jettez les ^eux sur les
âmes qui ont été se*
duites par les artifices
du démon ; afin que les
cœurs égarés, renon-
çant à la malice et à
l'obstination de l'héré-
sie, rentrent dans le
droit chemin, et re*
À l'office dv matin.
tournent à Tunité de minum^ &c.
votre vérité ; Par N. r, Amen.
S. &c. R. Ainsi 8oit«il.
Pour Ut Juifs.
869
PRIONS aussi pour
les Juifs perfides,
afin Que le Seig;neiir
notre Dieu lève le voile
de dessus leur cœurs ;
et qu'ils reconnaissent
avec nous notre Sei-
gneur Jésus-Christ.
O REM US et pro
perBdis Judœ-
ift : ut Deos et Do«
minus noster auferat
velaknen de cordibus
eorumiutetipsi agnos-
cant Jesum Christuin
Dominum nostrum.
On ne dit point ici Flectamus genua.
DIEU tout-puis-
sant et éternel,
qui ne refusez pas votre
miséricorde aux Juifs
même après leur perfi-
die; exaucez les prières
que nous vous faisons
pour Taveuglement de
cepeupleafin que recon-
naissant la lumière de
fotre vérité, qui est en
Jé8us*Christ, il sorte
enfin de ses ténèbres :
Par le même J. C. N.
S« ^c. R. Ainsi soit-11.
OMNIPOTENS
sempiterne De^
us^ qui etiam Judaï-*
cam perfidiam à tuâ
misericordiâ non re-
pellis : exaudi preccs
nostras, quas pro illi-
uspopuli obcœcatione
deierimus : ut ag^nitâ
veritatis tuae luce^quas
Cbristus est^ à suis
tenebris eruantur.
Par eumdem, &c.
R. Amen,
Pour Us Païens,
PRIONS aussi pour ^^REMUS et pro
les Païens; ^ûn \^Paganis : ut De^
a 5
m
m
370 LE VENDREDI ÇAUiT, .
lia omnipotens au£p- que Dieu tout-puksaiit
rat iniquitatç^ à cor- ^*® l'iniquité de leurs
■ dibus eoram : ut re- c^urs, et.q^e reoon-
lictis idolis puis, cou- Ç^»t a leurs idole., iU
. i 1 Vk *^ convertissent au
vertantur^ad Deum Dieu vivant et venta!
vivura^, et ' verum, et ble, et à son Fils unique
uniciuii Filium ejus Jlésus-Christ notre 8ei.
Jesum Christum De- gneur e{ notre Dieu.
jxm et Domipum nos-
trum.
Or émus,:
Pfeçt^rpus genua»
Levate.
lirions.
Fléchissons les genoux.
Levez-vous.
Omnip.ote;ns Tjn|iEu tout-pui^.
sempiterne De- -i*^ saji.t et éternel,
us, qui non mortem a"» ne désirez point Ja
peccalorum, sed vi^ »»«rt des pèche urs, mais
f- . . . qui cherchez toujours a
tani semper inquiris : f^s foire vivre, recevez
suscipe propUius ora- favora))l.ement nos pri-
tioneiLi nostram : et ères; et délivrant les
libéra eos ab idolo- Païens de leur idolâ-
rum culturâ : et as-- *>^'®> admettez-les dans
grega Ecclesiœ tuœ votre sainte Eglise,
'^ °, 1 1 j ^ pour Ihonneur et pour
sanctae, ad laudem et f^ i^i,^ ^^ ^^tre nom :
gloriara npminis tui. Pa,- notre Seigneur
Per Domiaum no$- Jjésus-Christ, S^c,
trum, &c. /i/^-^^^t^O'T^'^ "• Ainsi soit-iL
1^. Amen. i^^«t/i''.'^ n )•
Aprè% les Oraifon^, le Célébrant ayant quitté sa chasubif
se retira au côté de l'Epîtreun peu derrière VJutel, iur.le'
quel le Uiacjre ayant pris la Croire couverte d'un voUe^ A» ,«
lui remfil entrç les muins. Alors le. Prêtre se iotirnant vers
le Peuple, découvre le haut de la Croix et chante seutt .
A L'ÔKFICE m MATIN.
371'
Voici le bois de la
Groix, sur lequel a été
attaché le salut du
monde. R. Yenezi.a-
dorons-Je. .
Ecce lignum Cru^
cis^ (les Ministres .
continuent avec Im),
in quo salus mundi
pependit. Le Chœur*
Vcnite, adoremus*
Jlor$ chacun se prestfine^ excepte\ If' Cétéhrant^ qui »'a-
vançontjuiqul'à la Partie intérieure du coin de L'Autel découvre
lieras droit de la CraiXt en lélevant un peu plus haut et répète
dun ton pivs élevés Hoce, icc. Les Mmintres continuent avec
lui, et le Cbceuf répond. Chacun se prosterne encore ; puis en
lUltvant encore plus haut le Prêtre venant au milieu de PAu.
ttl découvre eniiértmeflt la Croix répétant (Pun ton encore plus
ilevé Kcce ligiuinii Le Célébrant porte ensuite ta Croix au
lieu préparé devant V Atitil, en la tenant élevée et le crucijix
tourné vers le peuple Py po%e en s^ agenouillant : puis il se re»
lève, s'éloigne à quelque distance^ et quitte ses souliers ; alors
f approchant de la Croix pour Padorer^'il fait trois génuflexion»
avant de la bai»er. Cela/ait^ il va reprendre ses souliers et
ta chasuble. Les Ministres de l* autel ^ le Clergé et les laies
vnt à P adoration de. la même manière. Pendant qu'elle se/ait, .
9n chante les réponses suivons f ou tout eu seulement une partie
nivant le nombre plus ou moins grand de ceux qui prennent
fart à cette religieuse cérémonie^
Dxttx Chantres du premier côté cbeuttent au milieu du Chœur* .
V. Que vous ai- je v Popule meus,
fait, ô mon peuple ; et quid feci tibi, aut io
r-1'?^T'f'"J^''^" ^"û contristavi itt
triste ?. ditestle moi» „ i ...
V. C'est donc parce responde mi-hi.
que je vous ai tiré de ^^ W "»^ ^""Xi te de
la terre d'Kg:ypte, que terra Egypti : parasti
vous avez préparé une crucem Saivatori tuo<, .
croix à votre Sauveur. Mie, 6. .
Us deux côtés du Cbœur répondent alternativement.
0 Dieu saint.'
0' Dieu saint.
R 6
1. Côté. Agios ô
TheoS.
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319 liE VENMIEDI ÈAUFt,
2. Côté. Sanctus O Dieu saint et fort
Deu9.
1. Cùlé. Agios^ it« O Dieu saint et fort.
chyroB.
2. Coté. Sanctus ^ Dieu saint et im.
fortis. mortel, ayez pitié de
l.Coté, Agios^atha-
natos eleison imas. q Dieu saint et im-
4, Cote. hanctus mortel, ayez pitié de
immortalisa miserere nous,
nobis. .
Déyx ChMifet du t Côti,
V. Quia «daxi te per v. Parce que Hurtnt
desertum quadraginta quarante ans ie vous ai
annis: et mannâ ci- conduit dans le démt,
u- : * 4 • * ^j • que je VOUS ai nourri de
bayite, et mtroduxi rami„„e,etquejevoug
te iH terram satis bo- ai feit entrer dans une
nam^ parasti crucem terre excellente; voqs
Salyatori tuo. avez préparé une croix
à votre Sauveur.
* Agios ô Theoi, Sec» c»mme ci'dtsiui.
V. 2 Chantres du v. Qu*ai-je dû foire
I Coié, Quid ullrà P<>H«* ▼ous, que je n'aie
debui faceretibi, et P^'"!^/* ^ ^^"'^^'f'
n ' a w? ' une belle viene que j ai
nonfeci? Ego qui- pj^^^^^ moi-même de
dem plantavi te vine- seps excellens ; et vous
am meam speciosissi- n'avez eu pour moi que
mam ; et tu facta es de l^araertume : car
niihi nimis amara : a- <*»"» ™a soif vous m'a-
ceto namque sitim Tk ^^""^**" ^*"*;;!'!
. ^.. ^, a boire; et vous avez
meam potasti : et lan- p^.^^ ^;^ „„g j^nee le
cea perforasti latus c6t^ de votre Sauveir.|
Salvatori tuo.
v.C*e8t(
de vous que
l'Egypte av
miers nés
n'avez livr
après m'avG
TMUCAaurf
V. J'ai
Pharaon da
rouflfe, pour
de l'Ëffirpte
m'avez livré
M8 des Prêl
V. Je vou
on passage
«ner; et vol
ouvert le côt
lance.
V. Je vous
«n marchai]
vous dans un
dénuée: et v<
mené au
Pilate:
V. Je vouf
oela manne (
•ert: et voi
donné des
vous m^avez i
«oups de foue
,/• J*ai ti
«»n« pierre
>*lutaires
r :
P<
e durant
•
i vous al
z désert)
lourri de
le je voug
dans une
e; vous
me croix
Ur.
A L'OPFIOS DV MATHf . S73
AfioaôTheoi&c. fmme ti-detiut,
y. (Test pourTaniour y. 2 Chantres du 2e.
de vous que j'ai frappé cSté. Ego propter te
l'Egypte avec ses pre- q^i{^, !k-yptum
miers nés : et vous ^ . •:• •
m'avez livré à la mort ^^^ primogeni is suis
après in'avoir flagellé, et tu me tlagellatum
tradidisti.
TmU Ckaur upil« afri» ckaqut verset^ Populcincui, frc.
T. J'ai ftiit périr y.2 Ch, du l. Co-
Pharaon dant la mer ^^; Effo eduxi te de
roujje pour vous tirer ^^ypto, demerso
delEirypte; et vous «i®-^^ ^ .
m'avez livré aux Prin- Pharaone m mare ru-
«es des Prêtres. brum : et tu me tra-
didisti Principibus
Sacerdotum.
y. Je vous ai ouvert y. % Ch, du 2e* tâtê.
un passage dans la Ego ante te aperui
mer ; et vous m'avez ^^^ . ^^ t„ aperuisti
ZZ. *'''''' """^ '*^"<^«^ '*^«« ™««"*-
V. Je vous ai conduit, v.2. Ch.du l^côté.
en marchant devant Effo ante te prœiyi in
vous dans une colonne coiumnft nubis : et tu
dénuée: et vous m'avez me duxisti ad prœto-
Pillfte*** ^^^^"""^ ^^ num Pilati.
V. Je vous ai nourri ^ ^' ,^' Ch.dul, côté,
de la manne dans le dé- Egote potavi mannft
sert: et vous m'avez perdesertum : et tu
donné des soufflets ; me cecidisti alapis et
TOUS m'avez déchiré de fla^ellis.
coups de fouet. ^
V. j;ai fait sortir y. 2. Ch.dul. côté,
rtfc8alté7er:^7t'^ vouî swutis de petrâ; ettu
fk
Ma
274
LE TBNDRBDI SAfNTy
me potasti felle et m'avez abreuvé de fiel
A . <kft ^<K ■•■««•«•Ma»»
aceto.
y,2:Ch,du2e.cS[é.
Ego propter te Cha-
nanseorum Reges
percussi : et tu per-
cussisti arundine ca?
put meum.
\.%Ch. du \. café.
Ego dedi tibi scep^
trum regale : et tu
dedisti capiti meo spir
neanvcoronam.
V. 2.Ch. du2e,c6lé.
Ego te exaliavi ma-
gna virlute : et tu
me suspendisti in pa?
tibulo crucis.
Ant. *' Cruicem tu-
am adoramus^ Domi-
ne ; et. sanctam Re«
surrectionem tuam
Jaudamus et glorifica-
mus : Ecce enim
propter lignum venit
gaudium liji universQ.
inundo.
Ps, Deus misère-
atur nostri, et bene-
et de vinaigre.
y J*ai frappé les
Rois Chananéens, ^
cause de vous : et vous
m*avez frappé U tête
avec un roseau.
y« Je vous ai donné
un sceptre rojal: et
vous ni avez mis sur la
tête une çouronoe d*é<*
pine9..
V. Je vous ai élevé
à une haute puissance :
et vous in'aveK attaché
au gibet de la crois.
Ant. * Seigneur> nous
adorons votre Croix;
nous louons et glorifi-
ons «rotre sainte Résur-
rection : car c'est par
ce bois que la joie est
venue dans tout FuDi*
veifs.
Ps, Que Dieu ait pi-
tié de nous et qu'il nous-
* Tous IciJiominageB que l'Eglise Cathulique rend à la Crois
ic rapporieo) uniquement à J. C. Ceitt à lui seul que n«us rt»
dont le culte de latrie. ** Tout le monde voit bien (dit Botiuet)^
••^.que devant la Croix J'Egliiie adore celui qui a porté nos crimes
** sur le bois.'* Expoêitivn de la Doit» de CâgL Cath^ icdtt ^
de fiel
)é les
it vous
a tète
donné
al: et
s sur la
ine d'é"*
li élevé
ssance :
attaché
rois.
uryiious
Croix ;
glorifi-
Résur-
est par
joie est
it l'uni-
u ait pi-
'*ilnou3'
lu Boiiae<>
I DOS crime»
à.l'opficb DU matin; 875
itémsse : qu'il fasse dicatnobis : illuminet
luire tur nous la lu- vulrum suum super
roièredesonvisag^; et ^^ miôereatur.
qu il nous tasse luiséri- ^
corde.
aostri.
On ripi te Cruoe m \\x3im ; puiion chante :
OCRPIX, fidèle
appui des âmes !
seul arbre illustre en-
tre touç les arbres f nul
autre ne te ressemble
en feuille^en fleur^ en
truit.
0 bois aimable^ ô
elous précieux ! o,ui
souteqez un fiirdeau si
doux.
CRUX fidelis, in-
ter omnes
Arber una nobilis :
Nulla siiva talem pro?
fért.
Fronde, flore, ger-
mine.
Dulce lignuni, dulces
clavos,
Dulce pondus susti-
net.
Afth chaque strophe ée T Hymne suivante on répète alterna*
tiv/menf CruxûàcUs (^ Dulce lignum.
PUBIilE, majan-
gue, prbiie uo
I glorieux combat : et de-
vant le trophée de la
Croix, . chante un trir
omphe éclatant : dis
comment le Rédemp-
teurdu monde, en s!imr
motant, remporta la
victoire.
t
0 Croix, fidèle ap-
i des âmes ! seul ar-
^ illustre! entre tous
-WJANGE lingua
m gloriosi,
ïîaureani certaminis :
Et super Crucis tro-
pheeo,
Djc triuinpbum no*-
bilem :
Quaiiter Redemptor
orbis
Immolatus vicerit»
Crux fidelis,, intet
omnes
Arbor un9, nobilis ; . i
I, i
! H
!
■ : ii
■ xi
^ m:, i •
376 LB VfiNDWIDI lAINT^
NuHasilvataleinpro- le« arbres! nul ne («
fert r^tsemble en feaillc, en
Fronde, Rote, ger- ^®"''» «« fr"'*-
mine.
De parentis proto- Le Créateur touché
plasti ^® ^^i*^ *e coup mortel
Fraude Factor con- dont notre premier père
. , séduit s'était blessé, en
ûoiens, ,^„j j^ ^^^^^^
Quando pomi noxi- fruîi fatal, désigna dès-
aiis lors le bois, pour ré<
In necem morsu ruit: parer les maux que le
Ipse lignum tune no- ^®» a^*»* liroduits.
tavit, .
Damna ligni ut sol- ^P ^"^ aimable, ô
vcret ^^*^**® précieux, qui
-^ , ,: , , soutenez un fardeau il
Dulce lignum, dulces doux !
clavos,
Dulce pondus susti-
net.
Hoc opus nostrœ i^a- L'ordre de la Provi.
latifi dence dans réconomie
Ordo depoposcerat, **® "^***^ •^*"^ » ^^^n
Mukiformis prodito. T"*"''!"'!.!^'"*"'
• '^ nce confondit les roif
A \ _^ -„ , du séducteur, et fît Te.|
Ars ut artem falleret ; njr la guérison des a
Et medelam ferret in- mes mêmes dont Vem
de, mi nous a vai t blesséi.
Hostis undè lasserat.
Crux fidelis, &t. O Croix, &c.
Qtti^ndo remt ergo q^^^j ^onc îô te
sacri marqué dans le conseil
Plemtttdo temp<»rt9« de Dieu fbt arrivé, M
À l'office
Fils Créateur de riini-
vers fut envoyé du trône
de son Père: et il se
fit chair dans le chaste
sein d'une Vierge, et
1 parut sur la te-re.
0 Bois, &c.
Enfant, il pleure dans
lune crèche devenue $on
Iberceau : une Vierge
iMère enveloppe et lie
es petits membres : des
|!in^s, une bande ser-
ent étroitement les
lins, les pieds d*un
0 Croix, 8ce,
Après six lustres ou
ente ans accomplie, il
livre aux travaux,
Riouffrances^ par un
NX volontaire ; et cet
lu né pour être
ime est élevé sur
[ne Croix pour j être
Wlé,
0 Bois, ^c.
!lllaDg«it, il a soif,
Moa a'offre aue du
N 8% bouche altérée.
DU matin; S77
M issu s esi ab arce
Fatris
Natus, orbis Condi«
tor;
Atque ventre virgi-
nali
Carne amictus pro-
diit.
Dulce lignum, &c.
Vagit infans in-
ter arcta
Conditus prœsepia:
iVJembra pannis in-
Toluta
Virgo Mater alii«
gat:
Et Deî manus, pe-
desque
Stricta cingit fascia.
Cruxftdelis^ &c.
Lustra sex qui jam
peregit,
Tempus implens cor*
poris,
Sponle liberft Re-
demptor
Passioni deditus^
Agnus in Crucis le*
vatur
Immolandas stipite.
Dulce lignum, &c.
Felle potus ecce lau^
guet ;
i
>. il
'il , ■!
■A.
1 ll
i
I
I
O Croix, &c.
Arbre élevé, abaisse
et plie tes branches ; a*
4oucis ta dureté natu-
relle : deviens souple
378 LE VENDREDI SAINT^
Spina^ clavi, i^âiceâ Les épines, les clous, h
Mite corpus perfo- ^^"ce percent et dcchi-
rarunt • rent sa chair sacrée : et
», , ' . Ton en voit sortir eu a-
Unda manat, et cru- hondance le san;; et
0^5 Teaii qui lavent et pu-
Terra, pontus, astra,. rifient le monde eniier..
mundus^
Quo lavantur Quini-
ne.
Crux fidelis, &c.
Flecte ramos, arbor
alta>
Tensa laxa viscera ;
{it rig'or lentescat ille, et flexible : amollis^toi,
Quem dédit nativitas : pour soulager les mem.
Et supterni membra bres du Roi des Rois
p ^^ étendu sur ton troue.
Miti tende Qtipite.
Dulceliçnufni &c.
Sola digna tu fuisti
Ferre mundi victi-
marn :
Atque portuîî) prjœ-
parai'c
Arca mundo naufia- de ragneaii les sauvai
g.Q du naufrage, et leur ou-
Q ' ««««., ^,.t,r«« v>« vxît. un port assuré,
uam saoer cruor pe*- ^
;unxit,
Pu^us Agnî corporç^
C.rux.paeiis, aç. Gloire étemelle
Sempiterna 8it bentœ PAugusie et Sainte Tri
Trijiitati gloria ; nité : qu'à jamais l'm
O boss, &c.
Toi seuî fut juiçé (li-
gne de porter la victime!
du monde, et d'étrej
ainsi pour les hommeii
une arche saiiitaire, qui
teinte du san£^ adorable
vfrs adore
Dieu en U
Bes, Père, ^]
iispriu Ai
Qmnd on e$t „
*'w»»iir taOéilt
ntttentdi part e
"""H^ lur Is seconi
/'«'A reçoit de sa n
I J^^/'ora/. Ensuit
! ^«cr»» au Prêtre.
"(f. Saint Sacrer
*» h épaules. Pui
'f^:'' (le dessua le i
[^ doucement dese
*^^npeuéùivée,,
^if^i.ia Patène d
A l'office du matin.
379
y m
iitjugétli"
• la victime
et (i'èlrel
18 hommes!
. u taire, qwf
i£r adorable
les sauvât
etleiirou-l
assuré.
vers adore et loue un iEqua Patri, Filio-.
Dieu en trois person- gy^ .
M8, Père, Fi Ij. et Saint p^,. jecus Paraclito :
Lspril, Ainsi soil-u. ^t • m - •
'^ Uniu8 Tnnique no^
men
luaudet uuiver^itas.
Amen.
0 Bois, &c, Duke lignum, &c,
Vtulà fin de ^adoration on alhume Us cierge» de V autel: te
Diacre y étend le corporai auprès duquel il Plaie le purificatoire,
it aprèt Padjratfon il prend avec respect h Croix qii*i/ reporte
iï'autel. Le ^oui-Diacre porte le Misul du eôti de VEpitr,t à
uUi de l* Evangile. On va ensuite proce$»}onneUement au lieu
à le Saint Sa* remt^t a £tJ diponé la veille. Le Sous .diacre porte
k Croix entre les deux acolyte» cfro/traire»^ et eut suivi du
Cierge et du Prêtre tdficiant accompagné Hf ie».miniitze9. Le$,
àtrge» det acolyte» {qui doivent être de cire jaune comme
(eux de l *autel et du clergé) »ont allumé». Quand on s»t arrivé
an refoeoir on allume les Jlambcaux et te» cierge» que l*on
rihdnt qu*aprii la Communion : It Prêtre i^agenoùille et prie
(jvl(iue tema : cependant le Diacre ouvre le tabernacle oit e»t le
O^pt Je notre Seigneur. Le Prêtre se lève, reet d^n». deux
ncentoirs. »aa» bénédiition% l'enctn» que te fiacre luS présente,
ti mente à genoux le S. Sacrement, j^lor» le Diacre tirant du
tihemade Le caiice où.e»t ta amnte Hostie^ te met entre h i^
naim du Prêtre^ e* te iouvte de» extrémités du *voile qu* il a
tuT tes épaules. Puis la Procession retourne à Pautet dan% U
nint Cidre qu*etle eat venue; t.'eux,acolyt4s encensent conti»
welUnentleS, Sacrement^ que U Prêtre porta «eus un dais;
Pendant ce tem» enchante f hymne Vcx'iUAf page 83.
Qmnd on eat arrit^ ou Chœurs les Açolute» pqsent teurschani
àtllmsur la Ciédense et les thuriféraires et let Portemjiambeaux ae
ntttentd» part et d^autrt au baà das de^réa^ La. Çét^br ont. étant
mnii sur le aecond degrés le Diacre se met à genoux sur le marche*
;«(<</, re<:oit de sa m^in U Calice .*/ le poae sur Vctuiel au miUen du
^rporaU Ensuite il fait la génuflexion ef descend pour présenter
ftiicfm au Prêtre^ qui U met dans Pencensoir et encense à genoux
fttrès.Saint Sacrement^ le voUe.lui ayant auparavant été été de des»
**Hcsépaules. Puiailmf^te à VJutel ; le Diairt ayant été le pet H
»'i'e dedessua le Calice, fait la génuflexion ; le Prêtre prend et -
fut doucement deaeendre VHoatieaur la.Paififte, que le même Diaçr^
^tun peu éùtvécy et il tâche de ne point toucher V Hostie, Receuanl
ensuit ta Patène de ta main du Diacre, il pose la Sainte iloatie sur
>
1 il
J:-; i
'H' „
I ;fS
!
380
LE VENDREDI SAINT^
leCorporal uê ibaHt rien, SU touche le Saint Sacrement, Hkct
iei éoifltt dattM un nu/ re omiuêm»% ce pendant te Dtnrre met ilu tm
datiê le Ca ice. et le Soui>mdiatre de l\au. que ie Piétrenr témt poitUt
Il ne dit pointeur elie VOiaiion ortlinaire mnii, rectvant ftCalkt
du Diëerê^ qui ne lui baiee puinf It main ni le Calice^ il te mtttH'
le Corporal $an\ r>.en dire et sunaj'airt te signe de In Croix; fr hiecn
le vouore à-'- la palle. Le fié le eom ae mettre à genoux mrt tiant
Venr.'nauir de Venrens aana h hé 'ii\ e.t il «nerme ce qui ,>t «fftrt
ainei que VAuIkI u la manière ordinaire ^ faisënt la fiénujiejutn dr.
vaut rt apria rt toute» ha fuis qu'il ptiaae dtuant le tièë.Haint ia»
crament sans néanmoins encenser ta croix.
l«rfyu*il inctnte Ir St. Sacrement tt h Ca/ia il dit :
INCKNSUMistucI. |^UE cet encens y.
à te beitediçtum, \aC "» par vous ^'éléve
ascindat ad le. Do- j»^M»^iivo,.9, Seigneur;
. 1 . ^ et que votre miséiicor*
et descendot de^desceude Bur dou..
misericor-
mine ;
super nos
dia tua.
D
llilU, en^nceniaut VAulelt du. Pf. 140t
JRÏGATUR, /^UE ma prière
Domine, ora- V£ ««onte vers youi,
tioTnea sicut incen- ^Jgne"»-, comme la fu-
. . mée de 1 encens: que
siim m conspectu tuo : i^^lévation de mes mains |
eievatio manuummea- vous soit agréable, com»!
îum^ sacriticium ves- me le sacrifice du soirJ
pertinuni. Pone, Do- Mettez, Seigneur, une
mine, custodiam ori S^^^^ » ™a bouche, et
me6|*-et^ium cir^ une porte de ç.rcoDs.
\ i'I3s u** pection a meslèvrei;
cumstanlicôlabns me- j;^^ ^^„ ^œur ne
is ; ut non declinet cor se laisse point aller i
meum in yerba ma- des paroles de malicej
litiae, ad excusandas pour chercher des ex»
excusaliones in pec- ^"«^^ à mes puchéa.
catis,
A L*aFFICB DU KATITf.
// fine Pt^.enMT »u Dlaere» m (/t/ênl :
381
QUE le Seigneur
allume en noui*
leteu de son amour et
la flaniine de sou éier-
nelie charité. R. Ainsi
soit* il. .^
A
CCKNDAT in
nobÎH Dominus
igncin 8ui amoris^ et
flaminatn œternse cha-
n(ati8.
R Amen.
Onn'tncfnu point le Pri'ft^ qui fe rttifnt un peu kùrt de
t/linrl ûu C'itn é^ /* f^' pitre ti la face tt'Umit vere le peuple lave
fttihtgta/^nn dire Ir Pf awmt enlinuire, emuite Ue* incline au
mMiteielAnUi ei dit icu^ èas iee maint jointes appniitê fut
PÂuul
N'
V sphrîttt bumili-
tatis^ et in ani*
I
mo tontnto suscipia-
mar à te^ Domine, et
sic fiât sacrifieium
OUS voici dipvant
VOI19, S* ffifiieur,
|iveciiii esprit htimilié
eiuncuetir contrit : dai-
Me/, nous recevoir, et
lites que notre sacrifS*
ceseeoniïommeaujour- nostrum in conspecttt
d'huien votre présence tito hodie. Ut placeat
de telle MOI te qu'il vous tibi. Domine Deos^
jsoit agréable, a Sei-
leur notre Dieu.
fnii il baife l*autei, fait ta genufenion et Jk vêtirent umptu
liitie l*kvMfigife, ilp tênrne verg U peuple et dit
«
jRlËZ, mes frèret,
pour que mon sa^
o
RATE, fratrea,
ut me u m ac vea*
Wce, qui est aussi fe ^^^^ gachûuum
ae-
, soit aârréable à , %"à ^ . •
)'ei»lePèretoat.pui8- «eptabite fUt apud
jut. Deum Patrero omni*
potentem.
I
On ne Ini répond rien» S*e'tënt tifênné il eUnte :
!Î M
^f^
l-<^
382 LE VENDREDI SAlNT^
^^ '^' Oremus, Prions.
Preccpti» salutari- Averti» par le com-
bas inoniti, et divinâ m^^ndement salutaire de
...... r 4. J. L. et instruits par la
. ,. ' leçon divine qu il nous
nous 08ons
a laidRée,
dire :
Notre Père qui êtei
dans les Cieux, que vo-
tre nuni soit sanctifié:
que votre rè^ne arrive:
aiideriuis dicere :
fa ter nost; f, qui
es in cœlit}, Haiictifi-
ceiur nomen 'tuuin :
Adveniat rcfirnum tu-
nm • lî'iat volnnta^ que voire reiçne arrive:
iim . IMEt voiunlas ^^^^ volonté loit
tua sicut m cœlo et in à^^e en la terre comme
terra : Panem nos- au ciel : Donnez-nou»
trum quotidianum da aujourd'hui notre pain
nobishodie: Et di- de chaque jour: Et
niitte lîobis débita pardonnez-nous nosof.
*.^ «;«..* «# «v^- «enaeft* comme iioui
nostia. sicut etnos pardonnons à ceux qui
dimittimus debitori- nous ont offensés; Et
bus nostris : Et ne ne nous abandonne
nos inducas in tenta- point à la tentation ;
tionem ; ^* Mais délivrez
B. Sed libéra nos à nousdiimal.
n)alo.
.4prii gut Pon a rtpondu Sed libéra noa 4 roklo, i7 dît Aiei|
tous batf & chante sut ie tonférial :
|- ..EHA nos, quœ. B^^i\\TX
Jtjsumus, Domine, geigtieur, de tous le
ab omnibus raafispfœ^ ,naux passés, présensi
tèritîs, priEisentibus à venir; et donnez^
et fUturls ; et inter- nous par votre bonté
cedente beatâ et glô- pa»» durant nos jourj
riosâ '-emper Virgine P?*" ['intercession de Ij
Dpi fl-Pfii^trirP Maria bienheureuse Mari^
Uei genetrice JVJana, ^^^^^^^^ yj e, mér
cum beatis Apostous
À l'office
de Dieu ; et par Icb
prières de vos Apôtre»
Saiiit Pierre et Saint
Paul, de i^aint André,
et de toiiH \gs Snint»)
aiiii (|U*aidé8 du secours
(le votre miséricorde,
nous soyons toujours
airaiichiR de TeHclavaiçe
du péch(5, et délivrés de
tout dan<;er : Par l6
Lême J. C. N. S. &Cr
I. Ainsi 8ok-iK
DU MATIN. 3HS
tuis Petro et Paulo,
atquc And.ω, et ou -
iiibus Sanctis^ da pro-
pitrus parem in die-
bu» nostris ; ut ope
iiiiscricordise tuœ ad-
juti, et à peccato si-
iiius semper liberi, et
ab omni perturbatio-
ne securi : Fer eum*-
dem Dominum^ &c.
Lt Prêtre ayant fait une profonde rtwrtnce^ mit l'^hoitte mr
\kpaline ri la prenant do la main droite il i élevé tCune teule main en
rfue le peufit* panne la voir et Cadorrr ; pendant que. le pt iti «
}^Hthoilie^ on ne C encense point, elles Porte ftumUeaut otmi à
iSurUde, l'ui.i^ «ans rim dire, il divine la Sainte Hostie en
^M pertitn dont il met une dama le ctilite à Vordinaoe. Ennuita
'itant tout te rente^ il récite à voix basse incliné et tes main$
i/ei mr Cautel,
IKIGNEUR Jésus- TT^KRCEPTIO
Christ, que la par- M^ C<»rpori8 tuL
ïcipation de votre Domine Je«u Christe,
orps, flue rose rece- ^ ^.. • ,. '
oïtiimi iSdigne que ^"^^ ^8« mdignussa-
8uis, ne tourne point H'ere praîsumo, non
monjugementetà ma niihi proyeniat inju-
damnation ; mais dieium^t condemna-
me, selon votre misé- tionem ; sed pro tuâ
rde, *1 me serv^ de i^^^jç ^^^j^ ^jj^j ^j
nse pour mon «me F . "T ^- ^
pour mon corps, tutamentum mentis et
me aussi de remède «^orporis, et ad mede-
utaire ; Vous qui 'âm percipiendam :
i Dieu, $cc. Qui vivis -et régnas
eu m Deo Pâtre ia
unitate Spiritûs Sanc^
ti Detis : per omnia
saecula ràculorum.
■li
f
i
I '«
i !
584
•<
LE tNDREDl SAINT^
Ufnit la génuflexion, prend la patène sur laquelle m /,
Corps éc J. C. et dit ûvec la plu» profonde humilité el Uphti
errant/ reipect.
ANEM cœles- TTK prendrai le pain
i %jt céleste: et j*invo*|
querai
gneur.
Jb7 lem accipiam ; - -j
et nomen Domini in- ^"l^.^J '® »<>" «»" ««»•
vocaba.
H /rappt M pckfine en disant trêlt /ot$ :
DOMINE, non OEIGNEUR, je mI
suin dignus ut ^ s"»» pa» digne qw
îiitiessubteciumme- ^*^»î» ®»^"«2 dam mi
ma: 8edta«tùm die T"!^' „""'' H
, ^ , .^ seulement une parolej
verbo, et uanabitur et mon âme sera guérie!
»nifna mea.
Puit il fait tur lui te êigne de U Crois avec le 5/. i
ment, en dhat i :
iplORPUS Domi- |^U£ le Corps
\^ ni nostri Je»u VC "^tre Seignc
ChiisU custodiat ani- f ésus-Christ garde m«
«.,.«« ^^^^ ;« »;i»». ame pour la y\tm\
mam meam m vitam n^*^ a:--.-—:* .il
ftsternam*
Amen.
Êil il communie^
JÊprèo la eêmmunloH hSKuere aymii dêcouvtrt le ar2lcf, I» fn
prend ta parctUt de l* Hostie avec le vin el Feau, tons rien Un
êons faire h signe de ta Croix, pour faire voir- fii« e» «m •'<
point consacré : paie le Saadéaere verse du vin et de Peau w '
doigts du Prêtre^ et pendant cette ablution en éteint les cisrgt$\
U clergé avait à la procession, L§ prêtre ajfont pris eetts atA
dit incliné au mikeu es P Autel. _
QUOD ore sump- TTTAITE», Seignej^
simus. Domine, X* que nbus récevi(li«^«Mii4i/
avec un cœur pur
pura mente capiâmtis^ q ue nous avons pri? i
et de munere lempO'- la bouche, et que du
rali ftat nobis reme- présent tensporel il '
dium sem^tmmmi. vienne pour nous un i
^ mède éternel.
!» vinaigre, di
' consommé; e
l^t^te^ilrend
nelle. Ainsi soit'il.
^; Jésus- C
pdu poa,. OQ
FO'nsquà la
^«oortdela
:
'«P«»j8
A t ^VFtCM M MfAtiN; «tfe
le Mire te mire mvec m« w-;.*- '**'*'
A VÊPRES.
I««nair-e, dit! tout est «.; ?""» «Ccepis.
«Mommé ; e, baisant SJ '"'*'"™' *«* ï
littte» «Irendit l'esprit ^""««raniatnm est- et
sKr^ ««Pite, emi-
I , sH spintniii.
_ ^; J<«ug-Ciirkt s'est
K P^T »»"<• obéi.. ,./• Cirirtug fectas
r »" «le la croix. "^we ad mortem,
I ""rtemautemcnicis.
fii;
*««*/
A COMPLIES.
*»¥i»«W«wr&y. Chritm.,
«•«iMi* ctiAfn,,
:l
S
3SS
fJQ SAMEDI SAINT,
LE SAMEDI SAINT,
A TENEBRES, _
POUR LK VENDKBDI AU SOIR.
L*Exp% des Cirimgnieê tt le» Hfi<xtonê sont à la page i6«.
P«»fr*...Avc..,.C edo. &c.
AU PREMIF.R NOJTURNE
AnL In pace in AnL Je dormirai en
idipsum dormiam et paix et je jouirai d
TAniiîpfirsim repos parfait.
un
requiescam,
Pft£AuMB 4. Cûm iovocarem, page 88. On tipèU PAm,
lu pace« ',
Ant. HabiUbit in ^i?/. Il habitera votiel
tabernaculo tuo : re- tabernacle ; il se repo-
quiescet in monte ^*^'* '"'' ^^^*"® saiuiel
Bancto tuo. montagne,
PSEAUME 14.
Il n'y a qut ceux dont la vu eatpure^ et let acr!§ns inrwtntt
^ui jouiront du btmhtur du CieL
SEIGNEUR, qi
habitera dans voird
tabernacle ? ou qui si
reposçrsu «ir voir
sainte raontaofne?
Ce sera celui dontli
DOiMINE, <juis
habitabit in ta-
bernaculo tuo ? * aut
quis requiescet in
monte sancto tuo t
Qui in^reditur sine
macula/ * ef opeia- vie ebt sans tache, et q
turiustitiam. pre^tiqueia justice:
Qui lt»quitur vcri- Qui a la vérité da
tatetn in coide suo ; * le cœur et xiir I
qui non egitdulum in lèvres; et dont la la
•lin^uâ sua ; &^^ est sans artifice.
agf 16«.
rmirai en
lirai duul
rêpiie rAnt,
litera votie|
il se repo-
)tre saiiUel
A TENEBRES. â87
Qui ne feit du mal à Nec fecit proximo
personne ; et n'écoute ^^q malum, ♦ et op-
rlen au préjudice du probriuiti non acce-
prochain : ^j^ adversiis proxinios
suos.
Qui sait apprécier le Ad nihiluiH deduc*
méchant et le compter tus est in con pectu
pour rien, et honorer ejug malignus: ♦ ti-
œux qui craignent le rentes autem Domi-
^•«"^"'•- num glorifie at.
Qui ne viole point les Qui jurât proximo
germeus faits à son pro- guo, et non decipit :
chain; qui ne prête ♦ qui pecuniaiiî suaiu
point son argent à u-
Bure, et qui ne reçoit
point de présens pour
opprimer Tinnocent.
/MIS inrwtm
UH, q«
dans voird
ou qui si
ip sm
iff ne ?
[elui dont il
^ache,etqu
justice :
Ivéïité dai
]t «"«r
lont la laB
artifice.
non dédit ad nsuram,
et niunera super in-
nocentem non acce*
pit.
Qui facit hœc, •
ainsi assure son bon- non movebitur in œ*
heur pour Téternité. ternutn.
/I«MI habitera dans ^w/. Habitabit in
votre tabernacle ; et il tabernaculo tuo ; FC-
opprimer
Celui qui se conduit
se reposera sur votre
iiaïQte montagne.
Ant. Ma chair repo-
liera dans l'espérance.
monte
quiesiet in
sancto tuo.
Ant, Caro mea re-
quiescct in npe. ,
P8EAI7ME. 15.
HieufC a pa» besoin de no» hien$\ n§tre bonheur ett de
P'iir pour pnrt>tgt'. : le juêti- qui rit en »'i pre's n e A riit
Uinienant dans U ceeuf une jute qui recevra toute 89 p^rfec»
w dan$ le Ci>t, fé'* 4p6lre S, Pierre, dans son jwemier
htrmm, lapiiorté dan» h» ^cte»^ apjitiquc la fin de ve Pteau»
tàJétut'Càriti,
S2
i^,
1
m
■ }
i ■"
388 UEfAHWI SAINT,
CONSERVA me, ^ONSERVEZ.i»«i,
Domine, quo- V>' «non Dieu, car jw
niam speravi in te : • lî;:'.?"? J'jf ™"'\*'*
diXi Dcxmmo : DeU» ^ :' Vous êtes mon
meus es tu, quoniam Dieu, et vous nWz
bonorunn meoruin nul besoin de mes
non ege*. bien».
Sanctis qui sunl in Mais il peuvent hn
terrft e|i|8j * mirifica- «mploj^» a"» besoins
vit oiimes voluotatcn ^^^ »?'"*» f ** ^* ^«7*
pour lesquels vous m a*
Bl^^inei^ ^ vez donné une tendres-
se admirable.
MuUipliçatie sunt Que les autres mut-
in fiirniital es eorVMn : * tiplient les objets de
nofiteà. accfilerave- je»»!" foiblesse (leur»
idoles] et qtiNIs se hâ-
tent de courir après la
vanité.
Pour moi, je ne pren-
drai point de part à
leurs sanglantes liba-l
tions : et mes lèvres ne|
prononceront pas rnêmi i
postes^ açcelerave-
Nen cofigregabo
«enventicula eorum
de sanguinibus; * nec
niemor ero nominum
eorum per Isdbia mea. feurs noms.
Dominas pars ha&- Le Seigneur est tout
reditatis meœ, et cali- «non bien et le partaç
eia mei; tues, qui q»« «««8* *ch" ; •«f
'. j.* P vous-même, o moA
restitues haraditetaro Dig^^ ^^i „e rétablireîj
meam mihi. d^ns mon héritage.
Piinef ceciderunt J^» P»"** <l"l "'"*
fnihtin prœclaris: *
clenim hsreditas mea
praer-laia est nrihi.
Benedicam Domi-
•-" r""" -^"- —
échue est excellente
et ma portion m*estbiei
précieuse»
Je béoiral lé Seii
M TEltCBRCS.' 389
rtieur qui me donne num^ qui tribiiit miht
Iii»telligence, et qui intellectuin : ♦ insu-
m instruit pendant la ^^ ^ ^d noc-
nut raôine par les uiou- f ^ .
îeraens secrets démon tem increpuerunt me
eaiir. Henes mei.
J'ai toujoiirB le Sei- Providebarn Domi-^
gneur présent devant num, in conspeçtd
moi ; car il est à ma nieo semper ; ♦ (jao-
droite, de peur que je niain à dexIrÎH est mi;
Bc 8018 ébranle. »• . v
- ni, ne commovear.
Cest pour cela que p,opter hoc l*tei
mon cœur se réiouit, . /^ .
aue ma langue chante tuin est cor meum, et
ivec allégresse, et que exultavit lingoa mea :
m chair reposera en * insuper et caro mea
Msuraiice. reijuiescet in spc.
Car vous ne laisserez Quoniam non *B
point raon âme dans les relinquesanimamme-
tafers ; et vous ne per- - - v 4a, ^^
mettre» point que votre aminmfemo; *nec
Saint éprouve la cor- dabis Sanctum tuoiA
ruption videre corruptionenH
Cousine découvrirez Notas mihi feci^ti
ieu sentiers de la vie ; yias vit», adimplebi$
jous rae remplirez de ^e lœtitiâ cum vultU
jwe lorsque le louirai ^ j i * *• '^
£ votre pre'sence, et ^^^ > delectationes m
Î0U8 nae ferez goAter à dexterft tuâ usque U|
votre droite des délices finem. ' r,
éternelles. , . ,
, i4n(. Caro mea re-
iquiscet in spe. '* '
V. In pace in îdip-
Ant, Ma chair fepo-
|ier dans l'espérance,
y. Ce sera dans la
if, R. Que je pren- «^ • * i
ai mon sommeil et s^™? ^ ^^^r™*^!]? «^
]f Sei«iM>n repos.
requiesqam.^ JP«, ^ *""
3
-r
'il'
"ti
! (1
:;'i
390 LE SAMEDI SAINT,
Pater Dostcr, tout ba».
De Lamentatione Je- Oes Lamentations
rcraiae Prophetœ, ^" Prophète Jéiémie.
c. 3.
I. Leçon.
Jirémte confidère ici Vutiltté de» fouffrnneei ; ft dan* Pide'i
qu* il donne (i\n homnifpattentt ii nom représente admira-
blement la paiitnce de J, C.
Helh. "M/TISERI- i^'EST un effeî des
|Wi| cordiab vJ" miréricordes du
Tr\ • î^*-**" Seisrneur, aue nous
Dommi, quianon su- , » ' /V' *Y
'^ . . n ayons pas e te entière-
mus consiimpti ; quia ^^nt perdus ; parce
non defecerunt mise- que ses bontés ne sont
rationesejus. pas épuisées.
Heth, Novi dilucu- Vous les renouveliez
lo ; multa est fidc*î
tua.
Helh. Pars mea,
Dominus, dixit anima
mea : proptereà ex- c*est pourquoi je l'at-
pectabo eum. tendrai.
Teth, Bonus est ^s Seigneur est bon
Dcminus sperantibus f ?«?'53"^ espèrent en
^. lui, a 1 âme qui le cher*
in eum, animœ quae- ^jj^^ ^
îrenii illum.
'leth. Boaum est i\ est hon d'attendre
praestolari cumbilen- en sileace le salut
tio salutare Deî. que Dieu promet.
Tttk, Boiitkm est - ^» est bon à rhommi
vire, cura portaverit ^^^^^^^''^^J''"^'^^'"
jugumabadolescentiâ J®""®*
r -I cî I t. «A l'A II demeurera dansli
Jorf. Sedebit solita- golitude, et dans lesi
nus, et tacebit ; quia jence ; parce qu'il a rai
levavit super se, ce jou^^ sur lui..
chaque jour, Seigneur:
Sue vous êtes fidèle
ans vos promesses !
Le Seigneur est mon
partage, a dit mon âme:
il présentera la joue
à celui qui le frappera ;
il sera rassasié d'oppro-
bres.
Jérn^alein, Jérusa-
A TENEBRES. 391
Il inetcra sa bouche jQd, Ponct in pul-
daiis la poussière, pour yere os suum, si forte
voip.'H y à quelque lieu sit^p^s.
d'espérer. ^ ' _
Jod, Dabit perçu-
tienti se maxillani :.
saturabitur opprobri-
is.
Jérusalem. Jerusa-
lem, convertissez- vous lem, coirvertere adi
w8eig«eur votre Dieu. Dominum Deuin tu»^
um.
t. Il a été mené corn- R Sicut ovig ad oc-
me une brebis à la bou- cisionenv ductus est ;;
cberie ; et lorsqu'on le et dum malè tractare^
maltraitait, il r'a pas ^^^^ ^q^ aperuit oft
ouvert la bouche, lia guum : traditus est ad
eteiivré a la mort, ♦ ^ * ït* -c •
Pour rendre la v/e à niortem, ♦ Ut vivifi-
son peuple, v. 11 s'est caret populum suuni..
livré H la mort ; et il a V. Tradidit in mortem
élé mis au raog des im- animam suam, et inter
pie», ♦ Pour rendre la gceleratos reputatu*
fie a wn peuple. ^^^ . ♦ ut vivificaret.
II. IjEÇON. f,t
^nicttu leçon Te Prophète décrit ia ruimdutempU^ et Pex.
tréme mi ère à laquelle fureht réduit» Us babitam de Jéi.
ntalt'n.
Q
UOMO-
do' obs-
ède aurum^
COMMENT For Aleph,
s'est-il obscurci ?
Comment a- t-il changé curatum
sacoulourqut était si . . • i»
[belle? Comment les mutatus est color op-
pierres du siunctuaire timûs, (ijspersi sunt
Mnt-ellés^ d^ispcrséesà lapides sanctuarii in
I s 4
i!
i
S99 lE fàMBDl SAINT^
capite omnium pla- rentrée de toutes I«g
tearuni ? places publiques r
Beth. Pilii Sion , CommeniAts enfana
. 1 .• . ' ,' de Sion, qui étaient si
primo ; quomodo re- Vor le plus pur, ont-ils
putati 8unt in vasa été réputés comme des
testea^ opus manuum vases de terre
figuli? rouYraar<
, comme
vrage des mains du
potier ?
lies monstre&les plus
cruels ont découvert
leurs mammelles, et
allaité leurs petits :
naais la fille de mon peu-
GhîmeL Sed et la-
miae nudaveruntmam-
mam, lactaverunt ca«
tulos SU08 : filia po-
puli 0iei crudelis, pie est aussi dénaturée
quasi «truthio in de- que l'autruche qui eit
l^f^Q dans le désert.
Dahtk. Adhœsit l^a langue de Venfiint
lingua lactenti, ad tÎT^reT^n 'l^^^^^^^^^^^^^^
palatum ejns in siti : ^ ^^jf extrême : les
parvttli petierunt pa- en&ns un peu plus forts
nem^ et non erat qui ont demandé du pain,
!>angeret eis. «t il n*y avait personoe
pojrleuren donner.
ly- rw,: «^^^u»» Ceux qui se nouris^
J/e. Qui Yesceban- ^^j^^ ^^ ^j^^^^^ j^
tur YOluptuose» mte- pi^ exquises sont
rierunt in vils : qui morts [de faim] dans
nutricbantur in cro- les runs : ceux qui pre-
çeis, amplçx^ti sunt "*»««♦ leur repas lar
•tewora. ^f.' *^* ^ pourpre, ont
péri aur le ramier.
Fau, Et major cf- , ^iniquité de la fille
i?^«#« ^o* ;»;^..;*». de mon. r3uple a sur-
feçta est iniq^Qitaa pa^^é celle de Sodôsie,
tili«e populi mei pec- q^j fj,t détruite en un
ç^oSodomoïura;quaB instant, sans qa«! 1«
M TBiriBRES* 39^
hommes y aient mis la lubveniA est io ino-
niun* mento^ et non cèpe*
runtin eâmanup
Jérusalem, Jcrusa- Jérusalem, Jer usa-
lem, convertissez-vous '*"*» conrertere ad
au Seigneur votre Dieu. Dominum Deuin tut
um.
a. Levez-vous, Je- r, Jérusalem^ sur-
rusalem, et quittez voa p^^ et exue te vesti-
habitsdejoie réouvrez- bub jucunditatis • in-
duerecincre et cilieio;
* Quia in te occisus
est Salvator Israël, v.
été mis à mort. V. Fai- Deduc quasi torren-
les couler de vos yeux tem lacrymas per di-
jouret nuit un torrent ^^ ^^ noctem, et non
de larmes: et ne cessez . . .■, ..
Doint de pleurer ; ♦ f^^^^^ P"?»*!» ^ ^^^»
Parce que^^c. *«» ^ *Quiainte.
Commencement de la Incipit Oratio Jere-
?riè;e du Prophète Je- «»« Prophet», c.
léffiie. 5, ¥.1.
III. Leçok.
loue de cendre, et d*un
cilice ; * Parce que c'est
dans votre enceinte que
le Sauveur d'Israël a
DOU VENEZ- vous,
\\J Seigneur, de ce qui
R
ECORDARE^
Domine, qujii
inouB est arrivé: repir- accident nabis- in^
lilei et considérez Pop- f^^*^^"î ^^°r' ^^^
probreoù nous sommes, tuere et respice op^
Notre héritage a passé probrium nostrum.
à nos ennemis et nos Haereditas nostra v<^r^>
maisons à des étrangers, sa est ad alienos, do-
Nous sommes devenus myg nôstrœ ad extra-
«mme des orphelins ^^^ p yy f^^^
hument plus de père; , *^ .
V nos mères sont corn- «umusabsquc pâtre;
s 5
394 LE SAMEDI SAINT^
matres noslrae quasi me des remmes yeu?ei.
viduae. Aq m nos- Nous n'avons bu notre
tram pecun. bibi- eau qu'à prix dWent:
*,. . Nous avons acheté chè-
mus: iiKna nostra rement le bois qui nous
pretio coinparavimu». appartenait. On noug
Cervicibus nostris mi- traînait la corde au cou;
nabamur : lassis non sans nous donner de
dabatur requies. JE- '"epos dans notre la«8i.
gypto dedimus ma- {^ *J^;i^''^'i*£ "' **"^"
num, etAssyriis, ut a'îirAssyrienfJ^tJÎ
saturaremur pane, avoir du pain. No8
Patres nostri pècca- pères ont péché, et ili
verunt^ et non sunt ; ne sont plus ; et nous
et nos iniquitates eo- a^^ns porté [la peine
rum portavimus Ser- de] leurs iniquités. Des
. 1 '^ • ^- . esclaves sont devenuil
VI dominati sunt nos- „^, ^^ ^^„^ J
trî ; non fuit qtii re- y ait eu personne qui^
dimeret de manu eo- nous délivrât de leunl
rum. In animabus mains. Nous allions
nostris aflferebamus chercher du pain pour
panemnobifi, à facie «?«tenir notre vie au
1 j" • j * D I risque de périr parlei
gladii in deserto. Pel- p^e^^^^^ ^^^^J^ ^^
hs nostra quasi cliba- tre peau s'est brûlée e
nus exusta esta facie s'est noircie comme «if
tempestatum famis. four, àcausedeTextr
Mulieres in Sion hu- «"^^ ^e lafeim. Ilsonj
miliaverunt, etvirgi- humtliéïes femmes dan
• '4. A-u I Sion, et les nlles danl
nés m civitatibus Ju- legviUesde Juda.
da.
Jérusalem^ Jérusa-
lem, convertere ad
Dominum Deum tu*
Jérusalem, &c.
m.
^ A TENEBRES. 395
I. Pleurez, mon peu- r. Pîange- quasi
pie, comme une fille yj^npo, plebs mea :
affligée. Pasteur«,pou8. ^,,J]^^ Pastores,. ia
lea (les cemissemens et . ^ -i- • *.
descmBe douleur dans ^[^^^^ et Cllicio ; ♦
laceiulre et le cilice ; Qum vnniet dies Do-
* Parce que |e grand mini magna^ etamani:
jour du Seigneur, ce xMè, V. Accingite
jour plein de douleur et yos, Sacerdotes ; et
taertume est pro- pjj.^ j^e, Ministri al-
che. V. Prêtres, rêve- • . "
J
tez^vous de cilice ; ^^ris, aspcrgite voa
leiirez, Ministres de cinere ; ♦ Quia ve-
autel, et couvrez- vous nïet. Joël, 1.
de cendre ;* Parce que,
fcc.
On répète U s. Plange, ju»^*au v.
Anl. £levez-vou8, Ant. Elevamini,por-
lijortes éternelles; et le tœ œternales ; et iiir
î^rée! """ ^^'^'^ Rexgloriae
PSEAUMB 35.
/)>» règne iur toute la terre, Let omet mnoeentn monte»
mt dans le Ciel, qui est la montagne sainte dont Josuê-Càriêt'
M/ a ouvert U4 portes par $on triomphe.
A terre, et tout ce Tf^OMINl est ter-^
qu^elle contient, ■■ ^a, et plenitu-
.tau Seigneur; le ^^ -^j . * orbister*
jonde, et tous ceux qui. ^* \ •
l'habitent, [sont à lui.] rarum, et universi qui
habitant m eo.
Quia ipse super
maria fundavit eu m ;.
* et super flumina
prœparavit eum,
Quis ascendet in-
du S 6.
L
Car c^est lui qui à
Ndé la terre : et qui
l'a élevée au-dessus des
lers et des fleuves.
Qui parviendra jus-^
1
lu à la
montagne
II
S96 iB sAMCDi siHirr^
nontem Domini?* Sein^neur? ou qui U*
aut ^uis stabit in loco ^i^^ra dang son saoc-
•anctoejus? *"*•'**'
Innocens manibuf, , Celuiquialesmaîni
et mundo corde; ♦ innocente* et le cœur
./ . pur; quin a point reçu
qui non accepit in j;„ '4^,^ en*^ vain/ni
vatio animam suam, trompé ton prochain
nec jura vit in dolo par un faux serment,
proximo suo.
Hicaccipiet bcnc- C'est celui-là qui re-
dictionem à Domino, «evra la liénédiction du
•et misericordiam à Seigneur, et à qui bob
Tx 14- Sauveur fera miséricor-
Deo salutari suo. ^^
Hœe est generatio Voilà ceux qui le
quœrentiuni' eum, * cherchent, ceux qui ne
qiiserentium façiem soupirent qu'après le
Dei Jacob. ^*®" «*« Jacob.
Attoliite porta8,Prin. O Princes, élevez m
cipcR, vestras : et ele- P®*^^^» • P^""^®* ^^™^!*
-.r^Vv,:»: ^^^^ «é^»r.» Ic9i ouvrez vous ; et le
vamini portai œerna- jj^-j j^ ^^^^ ^^^^^
les ; * et introibit "
R>6x firlorifls^
Quis est îsteRex Q«i est ce Roi de
ffloriœ ? • Dominus ^^""'^ i ^ ®** *? ^''
ffioriœ r j^ommus ^^^j. ^^^^ ^^ puissant;
fortis et potens. Do- cT^gt jg Seigneur puii-
minus potens in prœ- sant; dans le combat
lio.
Attoliite portas^Prin- O Princes, élevez vo»
cipes, vestras : et ele- portes ; portes étemel-
vamini portœ œterna- les, ouvrez-vous ; et le
les ; ♦ et introibit ^^* ^^ S^**^*'^ ^"''''**
Rex gloriœ.
Quis est iste Rex Qui est ce Roi de
M TwnaiKtB
gloire ^ Ce Rai de gloi-
re, c*e8t l6 Seigneur
Dieu des armées.
jint. Elevez-voudy
Ertet éternellei ;- et le
)ï de gloire fera son
entrée.
Ani. J'espère ¥oir
lea biens du Seigneur
(Uni la terre des vivans.
S9T
gloric ? * Dominui
virtutum ipse est Rex.
glori».
JÊnL Elevamini por<
èee œternales ; ei in-
troibit Rexgloriae.
Ant. Credo videre
bona Domini in ter-
Fft viventiunK
Pseaume •6« Dominas illuainatio, &c. p. a^
Ant. J^espère voir^ Ani. Credo.
km. Seigneur, vous if «<• . Domiae, ab^
ifez retiré mon àme des straxjgti ab infew
eofers. animam meanu
PsEitUME 29.
CtmifVi iPaetiM de grite» qu^mne âme ûdrase à Dieu afrh
f»'t(r<i déUvféê d*9 piriU. Ce Pfemumt ^applifm à Je/us,
Ckriji refu/ciiê.
OEIGNEUR, je pu- -M^XALTABO te,
ij blierai hautement gij Domine, quQ-
m louanges, parce q*ie „ j^^^ susccpisti me ;♦
vous m avez pris sous j i ^ «• • • •
Totre sauvegarde ; et "^ delectasti inimi-
que vous n'avez pas ^^ "1^08 super me*
oonné à mes eunemis la
joie de triompher de
moi.
8eiçneur mon Dieu,
j'ai crié vers vous ; et
m'a-
vous ai*avez guéri
Seigneur, vous
vez tiré du tombeau
TouaQL*avez retiré d'en
Domine Deus meut,
clamavi ad te; * et
sanasti me.
Domine, eduxisti
ab inferno animi^m
meam : * salvasti m^
■'1
■ iï
i
I -M
ë
^'^m
398 LE SAMEDI SAINT^
à cJAscendentibua in tre ceux q^ii descendent
JQ^UID;. dans la fosse;
Pisallite DomîîîO, Chantez des- canti-
Sancti eîufi • ♦etcon- ^"?» ^" Seigneur, vous
sanctiejus, elcon- q^iêtesges Saints; et
htemini memonœ célébrez par vos louan.
sanctiitatis ejus. ges la mémoire dé sa
sainteté..
Quoniam ira in in- ^^** ^»"9 «*on indi»
diffnatione ejus. ♦et S^^yonii fait sentir sa
vitain Y^.lunlale ejus. ^^^ j^ ^^^^^ ^^^^^^^^ j^
vie.
Ad vesperutn de- Le soir on sera dans
moidbitur fletus^ * et 'es pleurs ; et le matin
ad inatutinum laBtitia, ^^"» ^» J^*®-
Ego autem dixi in
abundantiâ meâ ; *
non inoveboc in s-
ternum.
Domine, ' in volun-
tate tua, ♦ prœstitisti
decori meo virtutem.
Avertisti facièm tu-
am à me ; ♦et factus
sum conturbatus.
Ad le. Domine,
clamabo ; ♦ et ad De-
um meum depreca-
bor.
Quasutilitas in san-
guine mep; ♦ dtim
Dans ma prospérité,
je rae disais à moi-
même : je ne serai ja*
mais ébranlé.
C'est vous, Seigneur,
qui par votre bienveil-
lance m'avez affermi
dans Tétat florissant oi)
j'étais.
Vous avez détourné
de moi vos regards, et
je suis tombé dans le
trouble.
J'ai crié vers vous,
Seigneur; et je vous ai
dit dans ma prière.
De quoi aura servi la
perte de mon Hang ? que
gagnerez-vousy bî je
icenâent
9- cant'b-
ur, vous
lints ; et
)8 louan-
ire de sa
}on indu
: sentir sa
a volonté
Ion lier la
sera dans
l le matio
)rosperité,
} à moi-
serai ja-
Seigneur,
bienveil*
z affermi
Tissant où
détourné
égards, et
; dans le
^ers vous,
je vous ail
icre.
Ira
servi la
bang ? que
si je
A TENEBRES. 399
descends dans le tom- descendu ia corrup-<^
beau ? tionem l
La poussière vous Numquid confîte-
louera-t-elle ; ou an- ^i^ur tibi pulvis ; *
noncera-t-eltevatrevé. ant aitnuntiabit veri-
"**^ tatemtuam?
Le Seigneur m'a Audivit Dominus,
écoute^ et a eu pitié de et misertus est meî :
moi : le Seigneur s'est * Dominus factus est
déclaré naon protecteur, adjutor meus.
Vous avez changé Convertisti plane-
mes larmes en aigres. ^^^ ireum in gaudi-
se: vous avez déchire ... j. ^
le sac que je portais, et "«nniihi : ♦ consci-
\ou8 m'avez revêtu d*sti saccum meum, et
d'un habit de joie. circumdedisti me lae-
titiâ;
Afin que délivré de Ut cantet tibi glo-
toute inquiétude et de ^a mea, et non com-
toute affliction, je misse . * ^^^^
m gloire à chanter vos K ° . ^
louanges : Seigneur Deus meus in aeter-
mon Dieu, je vous ren- "um contitebor tibi.
drai d'éternelles action»
de grâces.
Ant. Seigneur vous Ant^ Domine, abs-
avez rétiré mon âme traxisti ab inferis
des enfers. animam meam.
v. Mais vous Sei- ^- "^^ autem. Do-
gneur, ayez pitié de mine, miserere meî.
moi. v. Ressuscitez- R. Et resuscita me ;
moi, et je kur rendrai et retribuam eis. Fs.
ce qui leur est dû. 40^
Pater Nofler, /oui bai, |
Du Traité de S. Au- Ex Tractatu Sancti
MO LE SAMEDI SAHCIV
Augustini Episco*- Justin Evéqi]e,8urlei
pi, super Psalmof. "
Fseaumes, Ps.6^
A
iy« Lbçon.
CCBDET ho- T 'HOMME péné-
moadcoraltum, JLi trera dans le fond
et exaUabitur Deus. ^" ^®""'' il* '^*^" ««"^
«11- I* * rk • irloriné. Ils ont dit:
llli dixerunt : Q^,, f^^i^,,^, verra? 11««;
nos videbit f Uefcce- sont épuisés à former
runt scrutantes scru- des desseins injustes, et
tationes, consilia ma- à méditer des projet»
la. Accessit homo pl^n» de malice. J. C.
ad ipsa consilia, pas- ^^"f^ * P^"^**^^ *f""
*^ . * • A oessein»; et pour leur
sus. est se teneri ut j^^^^^ lie« de les exé-
komo. Non eninj cuter, il s'est laissé
teneretur nisi homo, prendre comme homme,
aut videretur nisi ho- Car on ne Taurait pas
mo, aut caederetur ni- P"*> «il n eût été bom.
si homo, aut crucifi- *"? ^ ^» »« iY^î^j?!!
, même vu» s 11 n eût ete
geretur aut morere- ^^^^^ ./^„ „3 y^^^^^
tur nisi homo. Accesr p^g déchiré à coups de
sit ergô homo ad iJla« fouet, on ne Tauroit pas
omnes passiones, quœ crucifié ; et enfin il ne
in illo nihil valerent, serait pas mort, sil
nisi esset homo. Sed n,eût^été homme, il
. .,1 .1 s est donc offert coronn
siillenonessethomo, ^omme à toutes ces
non hberareturhoaio. souffrances, qui n'au-
Accessit homo ad cor raient point eu de prise
altum, id est, cor se- sur lui, s'il n'eiU point
cretum, objiciens as- «té homme. Mais s'il
pectibus humanis ho- "^^t poiatété homme,
^ . . .> lamais Ihomme neut
mmem, servans mtus ^^4^ ^^livré. I/homme
Deum: celans for- a pénétré dans lefond^
xnam Dei, in quft œ- c'est-à-dire dans le se-
â TENEBRES. 401
cretdu coaur; laissant qualis est Patrie et
voir aux hommes son otïereiis formait) servie
humanité, et leur ca- auâ mi nor est Pâtre.
chant sa divinité ; dero- *
baat à leurs yeux la forme et la nature de
Dieu, par laquelle il est é^al à son Père, et leur
nontrant la forme et la nature de serviteur^
selon laquelle il est moiiidre que son Père.
B. Notre Pasteur, la a. Recessit Pastor
source d*eau vive, s'est poster, fons aquae ri-
retiré : et à son départ ad cujus transi-
lesoeil a perdu sa lu- . ' i •' u *
.ièr». «fceluiqmte- »"«» sol obscuratujt
Bail le premier honuae ^st- Wam et lue
dans les liens, a été lui- captus est^ qui capti-
oêmefait captif. Au- vum tenebat primum
ijourd'hui notre Sauveur hominem. Hodiepor-
Iftbrisé les porteaet lea ^^ morttset seras pa-
ttrrures de la mort. v. .. c«i..«*^« «^A
lia détruit les prisons ^j}^^ Salvator noster
deTenfer, et.ilaren^ diarupit. Y. Destruxit
versé la puissance du quidem cl&astra in-
I W^. * Celui,, &c. ferHÎ, et subvertit Do-
tent ias diaboU. * Nam
et ille^ &c.
V. Leçon:.
MAIS jusqu'à quel ^^vd perduxervtnl
point ont-ilspor- U, iHas scrutation
téœsrecherches^ dans «pTlf^aa ouoo «er-
lesquélles ils se sont "^^ ,^^^f' ,^^* ^%
perkus? jusques-làque scrutantes defeceruntî
Ik Seigneur étant mort Ut etiam raortuo Do-
etenseveli, ils ont mis mino eisepulto^ eus-
ses gardes à son sèpui- todes ponecent ad se-
N. Car ils dirent à pulchrum. Dixerunt
rcw \P''- "^^"^*^"•*• enim Pilato : Scduc-
iv/est ainsi que notre
ii
402
LE SAMEDI SAINT^
I
tor ille. (Hoc appel- Seigneur Jésus-Clirret
labaturnomine Donvi- ^"^ appelle pour lacon-
nus Jesus-Chrislus, f^'^^»*'" Z**' ses servi-
, , ^. lôiiTM, lorsqu on les
adsolatiamservorum nomme Hcd.i^teur..) JU
suoruni, quaiido di- (j.reot donc à Pilate :
cuntur sediictores ) Ce séfinctetir a dit,
Erg;o ilH PiUno : Se- lorsqu'il était encoreen
ducior ille, inquiuiit, ^'^ - Je ressuscitefai
dixit adhuc vivcns : *^"'', ï*'"" ^^'^' '"»
P^ . ,. mort ; commandez
ost très dies resur- j^,,^ ^^^ ,^ ^^p^,^^^
gam Jubé itaque goit jçardé ju8(|u'aa
custodiri sepuichrum troisième jour; depeur
usqueiii dieintertium^ que ses disciples ne
ne forte veniant di/i- viennent de^ nuit déro-
cipuli ejus et turentur *^^7°" ^^''P'î ^^ "^ ^\
^ Y I * I !_• sent au peuple: Il eut j
eum, etdicaiitplebi: ressuscité S'entre lei!
Surrexit a mortuis; morts: et ainsi lader-i
el erit novissimus er- nière erreur sera pire
ror pejor priore Ait que la première. Pilate
illis PilatUii : Habetis ^^'^^ répondit : Vous
custodiam;. ite, eus- avez des gardes ; alleiJ
. j.^ . ; .^. ...r. faites-ie /ajarder comme
todite sicut scitis. Itii ^^^^ Pentendrez. llr
aateni abeuntes, mu- g'en allèrent donc, et|
nieront sepulchrum, pour s'assurer du sépul-
signantes lapideoi ère, ils en scellèrent ^al
cuin custodibus. P'^rre, et y mirenl des
gardes
V O VOS omnes, qui »• Vous tous qui pas*
transitis per viam : at- ^^l P»»* ^f î,^^"^'"' ^'Jl
tendite et vidcte * Si *«derez ;* Et voyez,! »1
lenciiie ec viatie, »i ^^^ ^^^^^ douleur pareil^
estdolor similis sicut le à lu mienne, v. Peui
dolormeus. v. Atten- pies de la terre, codi
diÉe> univers! populi, dérez tous„ me» souf
€t videte doiorem me-
A TENEBRES. 40^
frances; * Et voyez, um. * Si est^ &c.
&e* Lam, 1.
VI. L
ILS mirent des sol-
dats autour du
sépulcre, pour le gar-
der. Cependant la
terre trembla, et le
Seigneur ressuscita : et
il se fit à son sépulcre
des miracles si éclata ns,
que les , soldats qui
étaient venus pour le
[[arder eussent pu en
rendre témoignage, sMls
eussent voulu dire la
vérité, Mais Tavarice
lui avait corrompu un
cisciplf" que J, C. avait
à sa suite, corrompit
|tU8» les soldats qui
lardaient son sépulcre.
Voilà de Targent, di-
lent les Princes des
Prêtres avec leur Con-
Beil. Dites que pen-
dant c^ue vous dormiez,
K8 disciples sont ve-
nus et l'ont enlevé.
En vérité ils se sont
tiien perdus dans leurs
recherches. Qu'avez*
vous dit,^^ finesse mal-
Iteureuse ? Abandon-
nez-vous tellement la
llumièredu bon sens et
1^ la piété ; et vous
précipitez- vous si ave- •
EÇOV.
X^OSUERUNT
m custodes mili-
tes ad sepulchrum.
Concussâ terra, Do-
minus resurrexit : mi-
racula facta sunt talia
circa sepulchrum^ ut
et ipsi milites, qui
custodes advenerant^
testes fièrent, si velr
lent vera nuntiare,
Sed avaritia il la, quœ
captivavit discipulum
comitem Christi^ cap-
tivavit et militem cua«
todem sepulchri. Da-
mus, inquiunt, vobis
pecuniam, et dicite
quia vobis dormienti-
busveneruat discip^,*
li ejus, et abstulerunt
eum. Verè defece-
runt scrutaates scru-
tationes. Quid eât
quod dixisti, ô infeliic
astutia?' Tantumne
deseris lucem consilii
pietatis, et in prof un -
dâversutia demerge-
ris, ut hoc dicas : Dl-
m
mm
w
É^S|
aw'
IHw^n
flJMflfc
m
404
LE SAMKDt tlINT,
!
cite quia vobis dor- glément dans les
mientibus venerunt '»f, ^'""« ™»i'ce décw-
discipubejus, etaos- ♦^*'*?? ^"® ^^ ^'f^ ^
. , ' ^ •» \ ,. Publiez que, pendant
tult-runt eum ? |)or- «ue vous ^dormiez, ses
mientes testes adhi- disciples sont venus, et
bes ? Verè tu ipse ob- Tont enlevé ? Voimpro-
dormisti^ qui scrutaa* duise/ des témoins en-
do taJia defecistL dormifi! Il faut que
tous soyez diqh endor*
mis vous-mêmes, puis-
que vous vous êtes
épuisés en de pareilUi
Fecherches h
%,Ecee quom^dd b. C'est ainsi que !•
Bioritur justus, et ne- j»8te «leurt, et person-
'A. j ' . ne n Y fait assez de ré*
mo perci^i corde ; et fl^^J„. ^^ ^^
virijustitolluntur, et biensoat retirés de ce
tiema Cf>R«iderat : à monde, et on n'y pense
£Bu:ieiniquitatis8ubla- point; le juste est
tus est justus; *Et enlevé par la mort, i
erit in pace memoria ?»"»« **« J'^^îf ***' ^?
«iii. • 1«»«A^iior«. nommes;* lit sa raé-
cju». R, Tanquam ^j^^ ^^ ^^^^^^^
agnuscoram tondente en paix, v. Il denleur^
te obmutuit^ et noii' ra muet comme un a*
ap^ruit 08 auum : de gfteaja devant celui qui
angustiâ» etdejudicio "« f«>nd : il est raôrtau
8ublatuse8t.*Eterit, «"l»e« ^ ^es douleurs,
A ' ajant été condamne par
^^' *iui jagei»en£ iniq^ue»*'
Al r^e Ecce qiiomodd, jfitqu'au ir.
Av lU. NocTuaN£.
-<^. Deus adjuvat Ant. Dieu vient à|
t» ; et Dominus »us- mon lecourfl; «t wl
â TENSBRW.
405
est animas
Seigneur est le défen- ceptor
seurdemofi âme. meœ.
Pabaumb 53, Deuf io nomme tuo, &e.pagt9$j.
Jlnt. Dieu vient. jint. Deus, &c.
I ^"'* il fi^î^? M- •^"'- ï" Pace factut
II paix; et il * établi ^ . , '.
«demeure dans Sion, ^?^ locus ejus, et m
»ion naoïtalio ejus.
PsEAUMï- 75, Nafiisin Jnd«i Dru , pagr 199.
J«/. Il habite, &c. yint. In pace, 4c.
^«<. Je 8UI8 devenu ^^^ p^etus suin si-
comme un boinine sans ^^. %, .•
secour», et qui e^t libre ^'^^ ^^^'V^ «'"« «^U"'
parmi les morts. torio, inter mortuos
iiber.
PstAUMB 87. Domine Deosulotit ^rrae, p. SSl.
Ant. Je suis devenu, ^nt. Factu» uuïïh
V. Sa demeure est „ t^ ^^^ ^ *
établie dans la paix. .^ '» P««^^ ^^^*««
I. fit il babite dans ®** *®*^"« SI"* » Et
in Sion haDitatio ^us.
P»terao5r«r, toutes.
[De rEpItre de l'Apôtre De EpîstoW B. Pauli
Paul aux Hé- Ap(»8toli ad He-
brœos^ c. 9.
VII. Leçon.
JESUS-Cbrist le JT^HRISTUS as-
. Pontife des biens ■y sistens Pontife»
S^rieÇÏ ':L *^"""». bonorun,,
Relient et plus parfai*, per amplms et por-
^ui Q'a point été i'ou- feetius tabernaciiJum
(rac^idet t^mi&et^ç'tit- non oianu fisictuai, 14
8t.
breux.
■
1
^Bw3k|R
■B
H
M
1
406 LE SAMEDI SAINT^
est, non luyus créa- à-dire, qui n*c8t point
tionis^neque persan- »" «•»"« dea créature»
ffuinem hircorum aut de ce monde, est entré
^., , 1 une lois dans e vrai
vitulorum, sed per sanctuaire, non pS
proprium sangui- avec le sang des boucn
nem introivit semel ou des taureaux, mais
in sancta^ œternâ re- avec son propre saiiç,
demptione inventa. «J'ant acquis une ré-
«i enim sanffuis hir- ^lf^P?'^» éternelle.
. P v^ar SI le santf des boucs
coruin et taurorum, et des taureaux, et IW
et cinis vituiae asper- persion de Teau mêlée
sus inquiuatos sanc- avec la cendre d'une
lificat ad emunditio- génisse, sanctifie ceux
nem camis; quanto qui ont été souii!^. eni
ma-issacL-uisChristi, '^"5 ^?!"^^"* ""\P"i
P ° o • M rete extérieure et char-
qui per Spiritug[i ^^ji^ . combien plus le
Sanctum semetipsum gang de Jésus-Christ,
obtulit imniacuiatum qui par TEsprit Saintl
DeOj emundabit con- s'est offert lui-même à[
«cientiaui nosiram ab 9'^" comme une vic.[
operibus mortuis, ad J.""^ f^"« ^'f'^ 1^""'
» . j IX . nera-t-ii notre con*
fcerviendum i)eo Vi- science des œuvrej
ventl i mortes, afin que noui
servions le JDieu vh
• vaut ?
R. Astiterunt Re-
ges terrœ, et Princi-
pes çonve.ierunt in
unum.* Âdvérsùs
I^oininum, et* ad ver-
sus Christum ejus.
V. Quare fremuerunt
gentes, et populi me-
R. Les Rois de II
terre se sont élevés, e|
les Princes se sont lii
gué« *Coîitre le Seij
gneij , et' contre soi
Christ. V. Pourquoi If
nations se sont-ellf
émues, et pourquoi
peuples ont-ils forinj
ie vains
Contre, Sec,
C'EST p
diaieiir de l
lalirance, afir
souffert la m
I wpit'r le»
commises sot
testament,
sont appelles
reçoit eut l'h<
|<frnel qu'il U
tak Car ou
testament, ij
Ifessaire quels
testateur inte
parce que ie i
û'a Jieu que
«ort; uaj^a nt
p^^rce, tant que
teiir est encon
C'est pourquoi
«ier même ne»
firnié qu'avec
^"•Onm'amîî
jeceuxqni de
•tans la fosse :
«"enu comme
"e saris secour
f Jibre pa,
jorts. V. Il
■"dans une fo
Bnde, dans les t(
r ^h^ Vomhi
(t point
éatures
il entré
le vrai
»n point
es boucf)
K, mais
re sans;,
une ré»
îternelle,
des boucs
X, et IWI
au niêlée'
Ire d'une I
lifie ceux]
ju'ù\^' «ni
, une nu»
•e et char-
len plusle]
?us-Christ,
spril Saint
ui-même à!
î une vie
che, piiri-l
tre COQ'
is œuvre
Îue nou!
lieu vH
de vains
Contre, &c.
A TEIKEBIIE8.
projets ?♦ ditati
8 uni
Vdversùs.
407
inania ?
VIII. LEco^r.
P'EST pour ceU T^T ideô novi tes-
Wr iamenii medi-
a*oi est ; ut morte in-
tercedentv., in re-
earum
\j qiril est le u)^
diaieiir de la nouvelle
alliance, afin qu'aya^it
gouifert la mort-, pour
expier le» luiquiiés demptionein
commises sous Taiicien pr8evaricationum,quae
testament, ceux qui eraiit sub priori tes-
taiiiento, n^proinissio-
nem uccipiant, qui
vorati sunt^ eeternss
haereditatis Ubi enim
(essaire que la mort du testamentum est^nriors
testateur intervienne ; neces^e est intercédai
sont ap|)ellé^« de Dieu
reçoivent l'héritage é-
ternel ({u'il leur a pro-
miit. Car où il y a un
I testament, il f«t né-
parce que le testa ment
fi'a lieu que par la
mort ; u'aj^ant point de
Iforce, tant que le te^^ta-
Iteurest encore vivant.
Ifirméquavec le sang.
testatoris. Testamen-
tum entm in mortuis
coiifirmatumest : alio-
qtiii nondum valet^
C'est pourquoi le pre- dum vivit qui testatus
nieriuême ne fui cou- est. Unde nec pri-
mum quidem sine
sanguine dedicatum
est.
eceux qui descendeut «• iïlstimatus 8Um
ns la fosse : ♦ Je suis €um desi endentibus
venu comme un honi- in lacum * Factus
esanssecours, et qui sum sicut homo sine
t libre partni les adjutorio, inter mor-
TL. In f •" """^ tuos liber. V Pt^sue-
Bif dans une fosi^e pro- . , . , . «
.^ Jnde,dan8 les ténèbre., «"«"^ n^^ '"'acuinfe-
t-iis foriuBet daù^rombre de la riori, in tenebrosis^ et
Lois ^e y
élevés, el
se sont lij
tre le Seij
(contre soj
fourquoile
sout-elle
H. On
m a mis au ran<
mrqnoi
le
!l
408 LR BAMftDl sAivrr^
in umbrâ mortif» ♦ ^ort *JotuiideTt>
Factu» «um, »"> *C' ^- ^-
IX. Lbçoit.
LECTO enim (f^AR après qae
omni iralldato *^ Mojte eût lu tu
1 X »« • . peuple tous les corn*
legi. a Moysc Ufiiycr- Siandemen» de 1. loi,
so populo, accipienR ji prjt ju sang des (aa-
tanguinem vitulorum reaux et des boucs avec
«t hircoram, cum de Teau, de la laine
ftouâ et lunft cocci- teinte en écarlate, et
neâ et hissopo, ipsum ^^ i'hv'sopo, et en jetti
ft ^ Y sur le livre même et sur
quoque librum et om- ^^^ ,^ ,^^ ^„ ^^
ncm populum aspcr- gant : C'est le sang de
sit, dicens : Hic san* l'alliance que vous de*
guis testament!, quod vez carder selon Tordri
inandavit ad vos De- ^® «ieu ; il jetta ausii
us. Etiam tabernacu- **,» ««»8 •"«• »«/»»>«'«••
r ^ de et sur tous les vaiei
lum, et omnia vasa • servaient au culte
ministerii sanguine fje Dieu.] Et selon
Mmiliter aspersit. Et ta loi, presaue toutiej
omnia penè in san- purifie avec le sang; et i
ffuine secundùm le- il ne se remet point de
gem mundantur;el P;^;j»"f ««"^^^^^^^"^
sine sangttinis effusi^ *'
one non fit remissio.
R. Sepulto Domi- n. Le Seigneur ajfantl
no» signature est mo*- été enseveli, le sépulcre
numentttm ; volventes Ç"* wellée; et ooei
lapidem ad ostium ^^/^™ ^ *i!^5^ ^T.!;
••|Muv» pierre :• Puis on jmit
monumenti; » ro- des soldats pour le fir«
nentesmilitesquicus* der. v. Les Priiicei
Cc4irent illum. t. Ae- des Prêtres vârm
ceocutcs principes trouvsr f ilate, H m
es que
ftt lu au
les corn»
e la loi,
^ des tao*
DUCS avec
la laine
arlate, et
et en jetti
èmeetsur
e, en di-
le sang de
e vous de-
Ion l'ordre
jett& aussi
le taberiia-
18 les vaiei
t au culte
Et selon
lue toutee
le sang; et {
et point de
effusion de !
A t^UDBf. 409
firent leur demande — Sacerdotum ad pila*
•Fuis on j mit, &c tuin, petiemiit iMun»
• Poiieutea.
A LAUDES.
AnU O mort, je serai Ant* O morp, eri>
^ mort : ej^fer, j^ serai ^çyg tua : laui bUS U-
^'"*^®- ~ ' us ero, iulvAae,
FfiAUMB 50, Miiereie,^af<aia.
AnU O mort, &c. ÀnL O mors.
Ant. On pleurera le ji^L Plaiicenf ^um J
Seigneur, ^ comme on ^^^j „„i^„|t„^ .
Blenre unnis uniniie ; ^ . . ^ tx •*
perce qu41 est mort quia innocens Domi-
innocent, nus occisus est.
PsEAUME 42.
U Prophète prie Dieu de le têparer d'avec Us t/rfie»: il lui
timoigne le dêiir quUl a de Padorer dans son Temple*
rnearaynntl
f^leecpulcrt
et oDetl
^e avec une!
►uisonymitl
jourlepîfl
.es ?vnstn
•ea vii>renl|
JUGEZ - moi, mon
Dieu, et s(5parez
Ima cause d^avec celle
de cette nation qui n*est
pas sainte; délivréz-
linoide Thomme injuste
ptroiupeur.
J
UDICA me. De-
us^ et discerne
càusam meam de gen-
te non sanctâ,* ab
homine iniquo et
doloso erue me.
Puisque c'est vous, Ô QuJa lu es, Deus;
on Dîeu ! qui êtes ma f^ftitudo mea :* qua-
rce: pourquoi m avez i* ^' -
0U8 rejette l et pour- ^e me repulisti, et
■ wàr:;ké-ie avec un q^are tristis mcedo/
91)01
mm
410 LE SAMEDI SAINT,
dùm aflligit me inirâ- visHge triste, lorsi^iie
eus ? ">o" ennemi m'aflliut ?
• EmiU« lucem luam Faites luire votre lu-
et vcritateni tnam :^ mière et votre ^énir;
ipsamededuxeruiitet qu'elles diripent mes
adduxeruut in mon- P«^«tqu elles m'iniro.
. , . dûment »ur votre mon.
tem faiictuni tuum, j„^„e sainte, et dan,
etinlabeinacula tua vos tabernacle».
Et introibo ad al- £t je m*appiocherai
tare Dei,*adDcum de Tautel de Dieu, du
q»ii lœtiticatiuventu- P'«" qui remplit ma
tem ineam. • ^fj(^\'''^ ^ ""« ««»«««
Confilebor tibi in Je chanterai vos Wl
•.1 A rx TA anges sur la harpe, u
citbara Deus, Deus ^^^ Seigneur et^noal
meus:* quare tristis Diea : mon âme, pour-
es, anima mea, et quoi êtes-vouH triste;!
quare conturbas et pourquoi me truu«{
ing? blez-vou» ?
Spera in Deo, quo- Espérez en Dieu ; cari
niamadhuc confite- f publierai encore ses
bor lin . saïutdre ^^^ .^j^ . j, ^^^ ^^ i
vullûs raei, et Deus Sauveur et mon Dieu. |
meus.
><ne. Plangent eum ^rit. On pleurera le
quasi uniû-enitum ; S^ig^^eur, comme on^
^ . . ^^ r\ pleure un fils unique;!
quia mnocens Do- ^arce qu'il est mort in
minus occisus est. nocent.
Ant, Attendite
univcrsi populi ; et
videte dolore» me-
nm.
?s»Ai]MB 6%, Deus» Dcof meut, pagf 3l6 et U tuivent»
Ant Attendite. -4i?r; Peuples, &c.
Ant, Peuples, consi-
dérez ; et voyez tousl
quelle est ma douleur.
k tkvibm, 411
Ant. Seiîrneur, déii- ^4nL A porta inferi
crue, Domine, ani*
}tti mon âtne de la
pte de i>iifer*
mam meam.
CANTIQUE D CZF.CHIAS.
J'AI
(i
U'en vaid aux porlen du
tombeau.
"AI dit : à la moi-
ié de ma vie je
E
Je perds ce qui me
iKttait d'années à vi-
re ; j'ai dit : Je ne
errai plus le Seigneur
[ir et moni
i me, pour-
)U8 triste;
me truu-l
n Dieu-, cari
encore seal
\ est toute!
il est mouj
mon Dieu»
pleurera Ici
comme m
ils unique;!
est mort in-|
pies, consi-
voyez tou»|
k)a douleur.
gt U w/'ya»!'
upleS]
&c.
/s. 38. V. 10.
GO dixi : in Ai*
midio dierum
iiieoitim, * vaUain ad
portas infcii.
Quœsivi residuum
annorum meuruni ♦
D;xi : non vidc^o
Dominuin l'duia in
on Dieu dans la terre terrâ\iventlum.
vivana.
Jene verrai plus aucun Non aspiciam ho-
airae, aucun de ceux minem ul;ra, et ha-
hjbitent en paix bitatorem quietJs.
8 [Jérusalem. J ^
Le tetns de mon se- Gencratio n)en abîa*
ur sur la terre est ta est, et convoluta
i; je suis comme la est à me, ♦quasi ta-
«edunberiçer, que bernaculum pasto-
on plie déia pour >
I J r i*iim
'emporter. luiu. ^
Le Seigneur coupe Î0 Praacisa est, velut
àe ma vie, comme un à lexente, vita mca ;
mand coupe sa toile j^n adhuc onlirer,
dejnM.ssue [Je di- ^^^^^^^-^ „,^ . ^ ^^
i8le matin I Se^ij "pur» i
iuterminerezcesoir *"»"« "«^"^ ^^ ^*^»-
coursde ma vie. perain finies me
[Le soir] j'espérais Sperabamijsquead
plusd'allerjusqn'au maue: * quasi ko,
tm: le mal, comme gic contrivit omu.a
■loii, brigait tous mes
IQI
442 LE SAMEDI SAINT^
De mane usque ad [£t le matin je di-
vesperam finies me : »»>« 0 V^oua finirez ma
•sicutpullus Jiirun- ^'? «^a»^ >» «"'t' je
dinis, iic claiDabo: uZ^ryZ'T"''
,.' , . , le petit a une hiron-
meditabor ut colum- delle;jegémai88aiseouu
ba. me la colombe
Atténuât! sont OCU- Mes j'eux se sont af.
li itiei, ♦ suspicientes fo'î^lis, à force de regar-
in exceisum.
der en haut.
Domihe^ vim paii-
or ; responde pro me
^ Quiddicam^ autquid
rèspondebit mibi^cùm
ipse fecerit?
Rec^tabo tibt ôtn-
nes annos meos, * in
amajritudÎH^ animœ
mesB.
Dominé^ sî isîc vî-
vilur, et in (alibus vi- " q"? ^*®» ^»*» s; c'est
taspiritûs méî, cor- en cela que consisté la
ripiesme^ etvivrfica-
bis me. * Ecce in pa-
ce amaritudo mea
amarissîma.
Seigneur, le mal mV
cable; répoo4ez pour
moi : que^ dirai-jc, ou
que me fépondra-t-if,
puisque c^est lui qui me
le fait [souffrir ?J
Je repasserai devant
vous toutes les années
de ma vie, dans lamer*
tume de mon unie.
Seî«;néur, si c'est ain*
Ta aut«m «rursti
TÎe de mon coeur, vousj
me châtierete, et vous
me rendrez la vie:|
je trouverai la |)aii
dans mon affliction li
plus amére.
Mais vous avez reti^
animam meam, «t rémon âmedelaiaortj
nonpeîiret:» proje- '^^'^^''''^^''^^^^11^^
Cîsti post tergum tu- ^<Hi8 4ousmeapéchea.|
um omnia pecieala
Mea.
Q uia no a inférn ùa Aussi^ Seîgasurî IV
M Seîg
considérez i
fstonedoul
« i« aiienne.
Laiidattf
^/'A O voi
^' Ma cha
'« espérancJ
I "»"8 ne penJ
H"e votre Sal
veiacorruptl
Jnt. Les
A LAUDES. 413
fer ne vous louera confitebitur tibi, ne*-
point, la mort ne celé- qyg mors laudabit
brera point vos louan- ^^ .# ^^^ «xpecta^
ges: ceux ouj desceu- , . • i ^ ♦
Lt8ouHlate.re,n'at- !>*»"/' ^"» descendunt
tenriront point ia vérité ^" bcum, veritatem
de vos prorne.^ses tua m.
Ce sont les vivaRs, Vivens, vivens îp-
cesont les vivans qui g© confitebitur tibi,
vous loMerout, comme gi^y^ ^^ ^^^^^^ .»
isTai» au ourcl hui : le . av * r
ière apprendra votre P?^^^ ^l"» »«^"™' ^*-
'éritc à ses enfans. ciet ventatem tuam.
Seigneur, sauvez- Dominç, salvum
Boi : et nous chante- me fac^ * et psalmos
rons noa pseaunies tous jiostros cantabimu»
les jours de notre vie, cunctis diebus vit^
àins a maison du Se.- ^ .^ ^^^^ p^.
mmi.
in/. Seigneur, Aicc ^n^ A portft.
Ant, O vous tous qui Ant. O Yos omnet
yus»'i par le chemin, qui transitisperviam^
considère* et vojrez s'il attendite, et videte si
riTi^Il "'^'""'^ est dolor sicutdolor
PsEAUM
Laudate Domioum, eflrs
Ant. 0 VOUS tous, &c.
V. Ma chair reposera
jM espérance : r. Et
V0IJ8 ne permettrez pas
<|ne votre Saint éprou-
ve la corruption.
Ant, Les femnic9
meus.
E 148.
Jeux iuinfanB, page «23.
Ant. O VOS, &C.
V. Caro mea re-
quiescet in spe : r.
Et nondabisSanctum
tuum videre corrup-
tionem.
Ant, Mulieres(s£-
Ta»
4 14 lE SAMEDI SAINTj
denteâ ad monumen-* étant dQ^isea auprès du
tuni, laiiïeutabantur «sépulcre, «e lamen.
fti^iites Doiniimm. Jf^^"* «" pleurante
oeigueur.
Ant Mu lierez.
V. Christus factus
f^M pro iu>bi8 obediens
UBciue ad inoitem^
inoit^m autcm crucis.
Jrjt. Les femmes, &c.
\. Jc?ns- Christ sVst
rend»» pour nous nUh*
faut nis(|ii*i!i la mort, et
jusqu'à la niort de fa
croix. C'est pourquoi
Fropter quod et De- Diei Ta élevé, etluia
VisexaHavit illum^ et donné on nom qnie«t
dedltilU iioinen quod au-deB*us d« tout nom.
est s«per omne no*
men»
F.t le reste comme au^JenJî Sahtt page, ijo,
Aux Pktitksheures, tout te dit comme au jtudi S^ttt,
txcepii le V. ci.desauSt Chrtbtus» ctc«
msÊSs
mm
A L'OFFICE DU MATIN.
lifjl. Tout roîfice du Famedi Saînl jusqu'à la Mcw,
est consacré à la mémoiro de la sépulture du Sauveur.
Miii à la. Me>ye ou le r.t>|)r^8cote aux yeux deft fidèh
Borianl du (uin()e:)u. et trioMiphunt de i» mort par ni
réRurreclion. C'est pour cela «jti'on rend aux aiileiiloinj
les orneiuèqa.d4ant on leg avait dépouillas le Jeudi Snùit ;
que Pou béitit le f^u qui doit les éclairer, el quei'dQ
allume le rier^e l'aschal, apr^s une bénédiction Rolen.
nelle. Te cieijçe repréieule. le Corps de noire ^ei^neurJ
On ne Palluine pas d'abord pour ^urcr Jésus-Cbri^tl inurt. j
Les cinq crains d'encens qn\tu y attache en forme de
croix, représentent let cinq plaies dont ce Dieu Suiveur
a Toulu conserver les cicatrices sur son corps gloricuxet
ressuscité: la bonne odeur de l*eucens peut signifier ici
parf'uiusdonl on l'avait embaumé avant. de le mettre d*ni
io sépulcrti, Qn ailutue «qiuile ce cierge pum marquer )>
aVofpice du matin. 4Ï5
tésnrrerlion àe Jétus.C hritt , et enfin on ftllumc le» lampet
cl les aiitrt>s ciero^es pour non» apprendre que U résurrec*
tiun (iu Chef doit être suivie de relie de luii> les membre»»
AiiMÏ. «près rellf ccréiuonie, l'B^^lise se piépure-Lell».* à
cunsu-rer l*eau bapliamale, qui rtoil êire le lumbeau m}'»lé*
rietix, où le pécheur rnUe mort, pour en Horlir vivant,
comme le sépulcre rendit à la vie le Corps de Josjns-Chrisl
nu'il avail reçu unorl. On commence par la Icdurede»
Projihelies qui servent d'insfruclion à ceux qu'un dK>il
baptiser. Celle lecture est entremêlée de prières, pouf
deiniinder à Dici^ le fruit du Sacrement qu'un va adiui-
ftitlrer.
On procèf^e ensaîle à la bénédirlion desFonvS^ Totit
jet effets du baptême sont admirablement décrits par lef
|irièr«i qtii compuseat cette biuédiclîon, et par les térè^
munies qui raccompagnent* La Préire v divise IVau en
furmedecroii, pour muutrer que la grâce et la sainteté
Boui sunt données par iei mérites de ia croix et te la
CiiiuD de Jésui.Cbrut. Peu après il louche l'eau avee
maioten demandant qu'elle ne soit point profanée ( pula
ilfsi^ trois fi|{uei da ciuix pour la bénir au nom de ta trè»
ninle Tri!)itè 11 aépare reau avec la main, et en jette
queiques gouttei tiors dcifoiili, vers iei quatre partiel
du nit>ndei pouf ii^nilier que la g! are du Baptême est'
répandue par tonte la terre. Peu après il aspire trois fuis
tor l'eau en forme de croik, poor marquer que JésuN-
Cbrisi par 'es mérites de sa croix, communique son ^aiut
Esprit à ceux que Ton baptise, comme il le rommimiqu»
iiri Disciples, après sa résurrection, par le souffle de
ubuiicbe. Il plonge dans l'eau le cierge Pascal, pour
nuu* apprendre que Jésus Christ, dont ce i'i<^r>>,e est la
I figure, Ciil celui qui donne aux eaux ia vertu de nous
Uoclifier, les ayant deslinéca à cette fin, lorsqu'il fut
baptisé lui-même dans les cauX du Jourdain. Enfin le
Vféire méîe avec l'eau baptismale de Pbuile sainte et du'
(bréine dont on oindui ceux qui seront baptisas, pour
nirquer plus spiécialeiuent que le Baptême, eu purifiant
uocîme, la consacre en même temsà Dieu.
Après cette Hénédiclion on baptise ceux qui se pr^.
•fm«iit pour recevoir ce Sacrement, qu'on ue donnait
jttlfefoissolemnelleuient qu'en ce jour, et le Samedi veille
«la Peutccôte. Ou revêtait donc rcbe blanche ceux
J»" l'avaient reçu, et ils portaient cette robe jusqu'au
«nedi suiTaAl, qu'^n appelle encore Hakbt^tum inuIHt^
T4
416 LE »AMEDI SAINTj
le Sumedi de» kabitt blanc». Ils afsistaieni pendant f ei hoit
jours à tout l'office de l'ËgUse qui pnratl n'être coinpoié
4|ue pour eux, comme il est facile de le remarquer. U
•ér^muDÎe de U Bénédiction et du Baptême ajrant été
longue, la Mes^e est plus courte qu'à l'ordinaire, aioii
que les Vêpres. Autrefois tout cet office lefaiiailau
soir, Us fidèles demeurant dans l'Ë^lise jusqu'après le
chant du coq. afin d'honorer l'heure inconnue de la ré-
•tirrcclioD de Jésus Christ, laquelle arriva cette nuit même.
Il ne faut donc pas regarder celte Messe comme la Mine
011 bamcdi Saint : elle appartieut proprement \ la nnit de
Pâques I et quoiqu'on la dise maintenant vers midi, on
n'a point changé les termes : nous j voyons encore le mot
4e nuit, pour nous faire souvenir de Tancien usage.
jivjeuri' hiii on cowore fArttel d*un patentent h!anc xur U.
quel on attache légittmtnt un pa>f ment violet. Onymei$ix
{handfiiera garnit de cier^iê de cire blanrbe qu'on n'aUumt
que pour laGrnnd* Mtstei et la p or le du Tabernacle doit être
ouverte^ Onmetsur/a trédtnce tout te qui ett nécefsaire pour
M Grand' Mtbte, U tout couvert d^une érkarpe b/ancki et d'une
autre 'violette par de- sut. Ont met auprèt d'elle troi» cota
reaux violet; Suf ieBanc du célébrant sNie CAatuble violette
ppur iui% at'ec un manipulf et celui du f^iacre. Sur ceux da
lî>iacre et Seus-'Oiacre leutê bonnet». Lei i^colytts mMat
Mussi Uurê càandetier$ atr la crédence tan* les iâHumer»
Ou pripate pofir la bénédiction du feu nouyean^ dara k
metiibule ou à la porte de PEglisCt une table couverte d'une
nupe blencke^ tnr laquelle onmet une Dalmatique blanche ewe
i'étoU et le manipule pour te Diaire^ un manipule violet pour h
^ous» Diacre f un Mitttl etunàasiin dant lequel tout les ea({
gtaint d'encens qui doivent être mit au cierge Pascal^ On met
tuusti à côté de cette table un réchaud plein de' cbarbont aliunh
de feu tir4 de pierre à /u*iU des pin'ceitet^ quelques allumettn
Cl delà bougie. On place aïrprcche le cierge 4 troit brancha
porté par un roseau d*unt longueur ccnvetiwfle,- '■
BENEDICTION DU FEU.
le signal donnée le célébrant en auhe, rei'étu d'une éloUe ti
chabpi tiotetfesi et les Diacre et f^ous- Diacre en chasvMfj
violettes pliées, torient de la Sacristie avec les Molytes, le Ce-
réftoniaire elle» thuriféraires dans l'ordre suivant y l^p^*'
miet Acolyte marche seul le premier^ or tant le Hénilicr, */"*
A l'office du BtlTIN. 4lt
nwiéu Tkurifirairt ^i peru Vencenioir xmidi d'une mah
tl la navette de l'autre. Le second Acolyte marche à fa gauche
i^Thurifiraire le» mains jointes. Le Sous* Diam portt la
troix vient ensuite sui*vi du Clergé gui marche deux à deux et
tnfn du Célébrant qui seul est couvert, le Diacre marchant à
ta gauche le9 mains jointes et *a tête nue. Tous/ont la génu»
pxioM devant la croix du grand Autd^ excepté le Soue. Diacre
tt le Célébrant qui seul fait une inclination pr^onde* Le ci»
rimoniaire marche au us: lieu du clergé.
Le nous- Diacre arrivé au lieu de la Bénédiction H place è'^
teppoHÙc de celui où doit se mettre le célébrant^ to^t te Clergé
n arrivant fait une inclinmion profonde à la croix et let pTtsM
dignes fermant le cercle du côte du Célébrant à la droite du quêt
u plactnt (près ds la table) le Diacre ^ le Cérémoniaire, le
ntcsnd Acolyte qui alors porte le btsssin des grains d*entens^ h
Thuriféraire et enfin le premier Aiiolyte qui parte le Bénitier,
le célébrant 9" étant découvert et ayant saisie la cr»x avec
k Diacre commence la bénédiction dafi» nemvaau en disant iaut<
haut et les main» jointes les trois oraisoxê mivanteê marquées-
Ami k Missel placé sur un pupitre,
T. Que le Seigneur v. Dominug vobîfl-
wit avec vous. r. Et cum, R. Et cam spiri-
avec votre esprit. ^^ ^^^^ " .
Prions.
ODIEU, qui par
votre Filsy la pier-
re angulaire de votre
Eglise^ avez allumé
hxA les qœurs des fîdé-
ï» le feu de votre
j amour ; srmetîfiez ce
^u nouveau que nous
Avons tiré de la pierre
pour notre usage ; et
feites-noxiâ la grâce^
I q|ie durant ces fêtes de
Pâque nous soyons tel-
iMoent embrasés des
^sirs du ciel, que nous
poisiioos arrirer avec
Oremw.
DEUS, qui per
Filittin tuum an-
gularem scilicet lapi*
dem, élaritatîs tum
ignen» 6d«Jibus con-
tulisti : productum è
silice^ nostris profu-
tiirum usibus^ novum
hune îgnem eanctif fî*
ca : et concède nobis^
ita per haecfesta Pas-
chalia cœlestibus de-
sideriifi inflammari;
m
Bip
418 LE SAMEDI s^-^rr^
ut îid perpetuae clari- 'a pureté de cœur €t
tatis, piuismentibus, l'esprit nécessaire, à
valeamus festa per- ces fêtes éternelles où
.•ni non» louirons d une In.
tingere. Pereumdem ^j^r^ qui ne finira â-
Cnristuni Donnnum. niais. Par le
nostrum.
K. Amen^
mais. rar le même
Jésus-Christ notre Sei-
gneur a^ Ainsi soit-il.
Prions*
NE un
Père tout-puissant»
QEIGNEUll Dieu,
Oramus.
DOMINE Dcus,
' Pater omnipo-
tens, lumen, indencir lumière éteriielle et m-
ens, qui es conditor corruptible, Créateur
omniuiH Immnum : ^? toute lumière: bé-
hpnP+Hir hor liimpn "««sez xel]e-ci,.que vous.
Denetdic noc lumen> ^^^^ ^^j^ ^^^.^ ^^
quod a te sanctitica- sanctifiée en éclairant
tumatquebened4ctptn le mondç entier ; a(ia
est^ qui illiUiQinasti qu'elle serve à enflam-
ouniem wnuudum ; ut, ™er nos cœurs et à é-
ab eo lumiiie accen- clair-r nos esprits du ."eu
'iimnr ataue illumi- «^^ votre divine clarté, et
amui, aique^iiiumi. ^,^^^^^ ^^^^ ^^^
neiimr igne clarUcais éclair^ Moyse sortant
tuaî: et sicut illumi- de l Egypte, vous celai-
nasti JVÎoysen exeun- riessde mçmenoscœurs
tem de ÎEgypto, ita et n os sens, ensorteque
illumiiiea corda ^t «ouf pulsions nous
sensus
vitam
nam pervt nire merea- nelle : Par J. C. N. S^
mur : Per Christuin ». Ainsi soitri!..
Domijium uostrunx.
iiea corda ^t "°"? puissions nous i
^^è.,^o „*iv^ rendre dignes de par*
inostios; utad t|^. ' «n*' jour i la
etlucem œter- vie et à lumière éler-
<, "
A l^OFFICE DU MATIN.
Prions,
SEIGNEUR, qui
èiCfi la sainteté
même, l^ère tout-puis-
gant, Dieu éternel, dui-
Oremus,
.OMINE sanc-
le, Pater omni*-
potens, œterne Dcus,
benedicentihus nobis
d;
çiiez co-opérer avec
nous, qui bénissons ce hune ignem in nomi-
feu en votre nom, et au ne tuo, et unigeniti
nom de votre Fils uni- pili] tui Dei ac Domi-
que Jesus-Christ notre ni nostiUesu-Christi,
Seia[(ieur et notre [Jieu. *cj -x-v c *•
etîu nom du Saint- et Spiritus Sancti, co-
Esprit : défendez-nous operari di^nens ; et
contre les traits euflani- adjuva nos cantrd
mes de Tennerai, et ré- ignita tela inimici, et
pandez sur uous la lu- illustra ffratiâ cœles-
Micre céleste de votre ^j . Q^f vivis et re-
grâce: o Dieu qui vi- ^ , n .
m et réiçnéz avec le &^^^? cum eodem Uu-
mêraeJ. C. votre FiU genito tuo, etSpiritu
unique, et le Saint- £s- sancto Deus : per
prit,dan8 tous Içs siècles omtiia sœcula sseculo*
de^ siècles, ii. Ainsi
8oit-iL
ruiR.
11. Amen.
Jprèt In Rénfdhtion du /eu, Faeotifte qui porte lei 5 grarn»
tmtns s'avance devant le céUbrant qui te» bénit en ditant COrai'
wt uUoaate^ pendant lé^uelte le Thuriféraire met du/eu béni dam
fencensoir.
NOUS VOUS suppiî- -mj]
ons, ô Dieu tout- W
niiiauun» An. C^l^^ — :_ ▼
ENIAT, quœ.
. - . . sumus, ouini*
puissant, de faire venir T r. ^^
sur cet encens une effu- P^*^";* ^^^^> ^P®*^
«on abondante de votre "^^ mcensum larg-a
bénédiction: et, comme tua; benefdictioni»
^ous régénérejt iuvisi- inftisio : et hune noc-
Wement le monde, allu- turnum splendorem,
«iwvoiis-même cefeu invisibilis régénéra^
^'H nous doit éclairer a j ® a
|pe»d.nt cette nuit; aûtt «*'' '«='=*^«*« • "^ "«»
mi
420 t.E SAKfEDï
solùin sacrificium^
quod hâc nocte lijla-
tum est^ arcanâ lii-
minis tui admixtiene
refulgeat: sedinqao-
cumque locoexhujus
sanctificationis inyste-
rio aliquid fujerit de-
portatum^expulsâ dia*-
bolicae fraudis nequi-
tiâ, virtus tuae Majes-
latis assistât : Per
Cfaristum. Dominum
nostrum.
R. Amea.
•AINf, *
que non-seuieraeat le
mérite et la dijrni*^ ùu
sacrifice qui vous yeU
offert en soit plus re-
levé par le mélange
secret de votre lumière,
mais aussi qu*en quel-
que lieu quon porte
quelque chose de ce qui
est ici sanctifié, les
tromperies et la malice
du démon en soient
chassées par la vertu et
la présence de votre
Majesté : c'est ce que
nous vous demandons
par J. C. N-S, a. Ain-
si soit-il.
L9 Prêtre met de feneena daHS rSncetttoir, << V iénit^ en ditmt :
Ab illo bfinef dicariis. Daigne^, 6 mon Dieu,
in ciijus honore cre- bénir cet encens qui va
maberis. brûler en votre hon-
brûler
neur.
Il Jette trois fois d* tenu bénite sur les 5 grains d'encens et lur k
/en nouveau^ au milieu, à leur droite, et puis à leur gauths
disant â voix basse :
Asperges me, Da- Fous m'arroserez,
mine, hyssopQ, et Seigneur, avec Thys-
mundabor : lavabis ««P^» «* là serai pur:
X vous me iaverez« et 16
T'u-t '"Çf "^r™ sert.' Sus blanc- que 1^
deaibabor. Fs, 50^ neige.
Ensuite il encense de trois coups les 5 grains d*encens et le feUf^
Cependant on éteint toutes les lumières de l'Eglise^ afin de Its alla»
mer bientôt ap^is du feu nnuveau. Ce qui nous représente que l'an»
cienne loi, qui aooit été donnée parmi tes éefairs et les tonnerres^
ctsne nujaurd'Aùi, comme n'étant que la figure de la loi Evangéliquif
qui prend son cmnmmcement dans ta Résurrection de Jésus* Christ.
Jprii la bénédiction le Sous'Piacre prend un manipule «Me/,
te Imere uneétole, un manipule et un» dalmiUi f ne blançhif h
A l'oviice ou hatim.
42:11
tilUrâtU bénit Vencens, et reprend ton bonnet des mains du Diacre,,
ifuuite on 9« au chœur en tordre suivant. Le, thuriféraire ajfant
Itit, Jcoijf te qui par te tes grains d* encens à ta droite^ marche le
nrtmier» Bnsuile le SousiJDiaara qui porte la croix ^ le Clergé deux
i (kar au milieu, du quel te tient te cérémoniaire. £ri/in te Diacre
«si perte le cierge à. *rois branches, ayant à ta gauche te premier
tiAlgte qui tient une bougie allwnéf. Le célébrant marche le dernier
'a nuùns jointes et la té te couaerte. Le Diacre étant entré dans /*£.
êUu, tAcoljfte qui marche auprès de luit lui allume une des branthes
i^derge qu* il porte i_ et V ayant ensuite élevée, il fait avec tout le
dttii^ut géni^/lexiott chantant seul dluue jfoix grave ei médiocre ,<-
Voici la lumière de Lumen Chrisfû
J. C« '
Le Chatur répond :
Rendons gfrâces à Deogratiafi.
Dieu.
Uellame une teeonde branche au milieu de P Eglise, et ta trsidètM
in&id V Autet^ chantant la mime chose et faisant à chaque fois ta,
ikf^sion avec tout le Chttur, qui lui répond de la même manière,
Lt clergé entre au Chœur^ Sansfàir* dl'autre génuflexion que celle
pf il fuit avec le Diacre et se tient de bout et tourné vers P Autel,
Le Diacre portant cet trois bougies, et chantant à haute voix
Unen Cbrittii aux deux extrémités et au milieu de l* Eglise
»m représente h prUication des Apétres, qui ont annoncé la foi
Ctthelique au milieu et aux extrémités de la terre. n
Le Diacre ayant chanté pour laSefots Lnmen Chricti remet la
hmm du eiergaâtrôis branches à l'Acolyte (qui en arrivant a dû
ftrterpromptempnf swtacrédenfx la bougie qu*H tenait,) se réunit
« téUirant au bas des degrés et se pLce À sa droite. Le cérémom
lîiire et Cacolyte qui tient leRoseau se mettent à la droite duDiacre,
VJfolytf qui porte les grsUns 4'etcei», ensuite le Sbutm.
Katre et enfin le Thuriféraire se placent à la gaUçhe du ciléirant,.
r«n (tant rangés dans cet ordre font la. génufhxian à Pexceptiem
\ tu Stui- Diacre et deVMolyte qui porte lt roseau. Le célébrant
\jàl «ne indinatian profonde à Us/croix de V Autel, Y montant ensuite
I il kb^te et se retira, au côté de V Bpitre,
Cependant le Diacre ayant reçu le livre des maint du Céré*
[*n\$ire, monte tur lt marche pied et demitttde à genoux la bi*
Mdktivn du cfU^r^nit endh^nt i
|ib père éonnéiimbï, &. Jubé Dohine, &c, ^*
Le féUbrant la lui donne en disant :
Bittéd, Que le Sei- Bmed. Domînud
neur soit dans votre git in corde tuo et in
jur et sur vos lèvres, jabiis tuis ; ut digne et
w que vaus pu^lieai . «^_^^*^^* °
ifoeoient, et comme U^^"™»®^"^^^ anmia. .
5
■M
■JW
^J
♦22 lE SAMEDI SATNT,
lies 8uum Paschale faut, les louantes de ;>»
proBconium : In no- 1!?1"®- ^W^"^ ^^
!«;«« Pc.*«o <kf CiU; Pcre, et du Fils, et du
ininc Pivtns, et F hi, gaint - Esprit. a:»!!
f et Spiiitus aancti. goit-il.
Amen»
Ainsi
On ft« UtAl >«iNf réticent I cor fii èénldtetion faite â ihporU
JL« Diàere ayant reçu fa binédiction^ descend au bas des âtgify
tntre Fjécoljftt qui lient le Jtostau et te eérémoniaire qui eut n li
droite de Vautre Acolyte. Ayant fait aoee tous les né fier s la i.é.
nujlexion comme au retour de la procession il va au côte de V Eva».
gilepréiéde' du Cérémoniaife^ du Thuriféraire et de l*Acolyttqui
porte les grains d*eneens^ et du SouS'l)iacre à la gauc/ie (1u<jud
maiCheP Acolyte qui porte le roseau. Lorsqu'une ont atrivttdt^
vaut le puptlrcy ils se rangent, tons sur une même iigne, It Diatrs
aumilieu^ oy(int àia droite le tiré moniaire^ le Sous- Diacre qui
tourne Vimage du Crucifix vers le célébrant et le Thuriféraire ; tlà
sa gauche VAcofyie qui tient le to%eau et celui qui portt les grains
d^enetns. Le Diacre encense le livre comme à C Évangile: ensuittU
Célébrant et tous ceux du Chœur se tenant debout et tourné» vert
iui^ it chante les mains jointes le Cantique suivant»
♦BENEDICTION DU CIERGE PASCAL.
EXULTET jam
Angelicaturba
cœlorum : exultent
divina mysteria : et
pro tantî Régis vic-
toriâj tuba insonet
«ahitaris. Gaudeat et
UE la multitude
des Angles qui
Q
sont dans le ciel se ré-
jouisse maintenant :
Que les divins mystères
se* célèbrent avec une
sainte joie : et que le
son de la trompette sa*
• Cette Béoédiciion se fait p^ir \e Diacre, qootqu^nférirur n
Prêlre, parce que la flésurreciion de J.C. ftété annoncée aox
ApôtrcB par 8aint« Marie Ma^delaine qui était d'an srxe inK*
rieur :. mais N- S. l'a aiesi \«ouIh, ntin que le seke qui avait iniro-
diiii 1^ mort dans le monde, auBOOÇll It prcaicr î» vie et la li*
iCM|^tioB du genre huniaia.
A L'OFFfCE
hrtaire publie la vic-
toire d*un si grand Roi.
Que la terre ulaire'e par
des raj'ons si brillant,
soit remplie d^allégres-
sC) et qu'au- mi-lieu des
lumières dont le Monar-
que élernel se plaît à
l'éclairer, elle reconais-
se enfin qu'elle est dé-
livrée des ténèbres qui
couvraient le momie
entier. Que l'Egal i^e
notre mère se réjouisse
«usai, ornée qu'elle est
deTéclat d'une si gran-
de lumière : et que ce
temple reteu tisse des
acclamationa des peu-
ples. C'est pourquoi,.
mes très-chers frères,
vous (|ui êtes éclairés de
l'admirable clarté de
cette sainte lumière,, ûi-
voquez avec moi, je
vous prie,la miséricorde
de Dieu tout-puissant ;
afin qu'ayant daigné
n'admettre, malgré
Qon indignité, au nom-
bre de^. Lévites, il ré-
pande sur moi les rayons
de sa divine lumière, et
m'accorde la grâce de
Ëiire dignement l'éloge
de ce cierge consacré à
ion nom; Par N. S.
•1>C. son Fils, qui étant
ÏÏm vit et règne avec
DU MATIN. 48â?
tellus tantis irradiala*
fulgoLibûs ; et œterni
Régis spleudore illus-
trata^ totius orbis 8e
sentiai a4nisi£6e cali-
g'inem. Lsetetur et
mater Ëcclesia^ tanti.
luminis adoniata i'ul-
goribus ; et magnis.
populorum vocibus
haîc aula resultet.
Quapropter adstaiites*
vos^ fratres charissi-
iiiï^ ad tam niirain bu-
jus sancti luminis cla-
ritater.i uȈ mecuin>
c^uoîso, Dei omnipo-r
tentis misericordiaui
invocate ; ut qui me,,
non meis merilis^ in-
trà Levitarum nume*
rum dignatus est ag-
gregare^ luminis sui
claiJtatem infundens^
Cerei hujus laudem
implere pèi ficîat: Fer
[>ominum nostrum
Jesum Christum Pi-
lium suum ; qui cum
eo vivit et régnât in
unitate Spirilûs sanctl
Deus.
i
I.'
^1
.*•!♦
!
Per omnia ssccula
ssculorum. r. Amen
4!Nf ns SAMEDI SAINT^
lui en Tunité du Saint*
ËHorit.
Dans tous les siècles
des siècles, r. Aiusi
8oit-il.
V. Dominu» vobis- v^ Qw« le Seigneur
CU111. R. Et cum ipi. «^'* «»^f ^^"»; *• ^^
.. . *^ avec votre esprit.
V, Sureùm corda. _ ri^„^. ^^„ _
,, , I rx ^' ^'levez vos co&urg.
R. Hahcmus ad Do- j^^ jy^us les tenons é-
mi nu m. levés vers l^s Sei^rneur.
T. Gratias agamus v. Rendons gtvtce» au
Domino Deo nostro. Seipjneur notre Dieu.
H, Dicnum et justum ?*; ^'®«> •*" devoii bien
^ - ^ •* bien raisonnable et bien
^»*- juste.
Verè dignum et II est certainement
jûstum est, inrisibi- bien iuste et raisonna-
lem Deum Pàtrèm î»^® ^« **'«•« servir, de
^^»:«v^«A»«^*» l?:i: t®"t notre cœur et de
omnipotentem, Pili- ^^^^^ raffectioa de no-
Umqueejus unigeni- tre âme, le son de notre
tum Dominum nos- voix à célébrer les
trutn^JesumChristum louanges du Dieu in*
toto cordis a€ mentis visible, du Père tont-
aflfectu, et vocis mi- P«i«wn^ et de son Fil»
.:««^»:^ «^«c^.^»..^ . unique notre Seignear
nistcrio personare: j^sîTchrist ; ^Si s
Qui pro nobis aeterno pgy^ p^^ j^^^^j, go»
Patri, Adœ debitum Père éternel la dette
solvît ; et veteri's pia- d^Adam^ et qui a effacé
cuil. cautionem pib P»r son sang lacédule
cruore detersit. Hœc ^«« P«»?«» auxquellet
„♦ ^„;.„ #» ^4« r>„„ nous avait engagés 1 an*
sunt enim feste Pas- ^^^ ^^^^ du premier
cîialia, m quibus ve- homme. Car voici 1«
rus ille Agnus occidi- f^tes de Pdque, dani
tuf^ cujus sanguine iMqaekleis est immolé }•
A l'opfice du matin
véritable Agneau, dont
le san^ consacre les
portes et les maisons
des fidùles V^oici, ô
mon Dieu, la nuit dans
laquelle vous avez fait
passer à pied sec la iner
rongée ù nos Pères, les
enfans dUsracl, après
les avoir tirés de !*£-
^jrpte. C'est cette nuit
r|iii a dissipé les ténè-
bres des péchés par la
lumière d'une colomne
de feu. C'est cette nuit
(|ui remet aujourd'hui
ea g;race et remplit de
sainteté ceux qui dans
tout Puni vers croyant
en Jésus-Christ, se sont
séparés des vices du
siècle, et des ténèbres
du péché. C'est cette
ouitdans laquelle Jé-
sus-Christ ajant rompu
etbris^ les chaînes de
la moirt, est remonté
victorieux des enfers.
Car il nous e(ii été inu-
tile de naître, si nous
n'eussions eu le bon-
^*ir d'être rachetés. O
effusion admirable de
votre bonté sur nous t
0 excès incompréhen-
sible de votre chanté (
^our racheter Tesclave,^
vous avez livré votre
fils ! a péché vd'Adaa
4â5
postes iidelium con.
secraïUur. Uœc nox
cst^ in qiiâ primùm
Patres nostros^ fîlioa
Israël eductos de ^E-
gypto^ mare rubrum
sicco vesti^io transire
fecisti. lîaîc igitur
nox est^ quœ pecca^
terum tenebras^ co*
lumnse illuminatione
purgavit. Hsec nox
est, quae hodie per
universum mundum
in Christo credentes^
à vitiis saeculi^ et ca«
ligine peccatorum se-
gregatos^ redditgra-^
tiae^ sociat sanctitati.,
Ilœc nox est^ in qui
destructis vinculig
inortis Christus ab in-
feris Victor ascendi^
Nihil enim nobis nas-
ci profuit^ nisi re^iml
profuisset, O mira'
circa nos inm pietatis^
dignatio ! O inaesti-
mabilis dilectio chari-
t£Mis ^ ut servum re.
dimeres^ Filium tra^
didisti. O certè ne-
cQssarium Ada» P^c,^
!i,i
i^
m
1*^!
f
1
s
426 LE SAMEDI SÀlNt^
catum, qnod Christi nécessaire sans dontP,
morte deletum est! Puisqu'il a éié effacé
. 1 * * Christ î O he-ireuse
talem ac tantiim me- f^ute, qui a méntédV
ruithabere Redemp- voir va si ^rand Hé-
tore m ! O verè beata de r.) pie m- \ O nuit vraU
UoXj qiîîB BOÎa meruit «ien> heureuse, qui
siretempusethoram, seule aeu Tavaivtagedo
inquâChristusabio- <^«""a«\''«^J^ ^^J^tle
« .* -^11 moment auquel Jésus-
feris resurrexit^ Hœc ^Jhrist est ressucité des
nox eât, de qua scrip- niorts î C'est de cette
tam est ! Et noxsicut nuit qu*il est écrit : la
difi iiluminabitur .* nuit deviendra claire
et nox illuminatto comme le jour ; et la
mea în deliciis mel». Zr^«?-^rer ZT
»Li- • • 'A^^ A'iî pour éclairer mes deti*
Hujtts igitur sanctifi. ^^. j^^ sainteté de
Câtio noct48 fugat sce- cette nuit bannit les
}etù.f cuYpas lavât, erimés^lave les offenses,
reddit iniioncetitiôm rend Tinnècence àceiix
fepsis, etmOestis l»ti- ?»? Ravalent pordue, et
tiam, fugat odia, eon- *^? ^^f aux affl.giis; d...
,. o ' ^ sïpe les hamefi, raïuene
cord*am pi^rat, et p^^i^n et la concorde,
CUrvat imperia. et soumet k Dieti les
empires du motidé.
itlle Diacfémet tn/arme de croix ks 5 gratm d'fnctns aueitrft
pascal.
In bujus igitur Recevez donc, ô Père 1
noctisgratiâ sustipe, éterueU en laveur de |
sancle Pater incensi ^^^« ""»^ *® fiacri^ce!
hujus eacriticinm ves- ^^ f ^ encens, q«e votre
J . I xi • Lfflise sainte vous ol-
pertmum : quud tibi f,| ^^ ^^^^ ^^r les maia»
inhâcCerei oblatio- de ses ministres, dans
^lesQlemni, per Mi- robiation aolemnelleè
18 dontp^
ié effacé
le Jésus*
hc ire use
érité (Fu-
rand Hé-
nuit vrai*
ase, qui
aivU».ge(!o
tenis et le
lel Jc.^us*
sucité des
t de wtle
écrit : la
dra ctaire
>ar ; et la
lumineuse
' mes déli-
inteté de
bannit les
es offenseS)
;nce à ceux
perdue, ft
ffligés; àU'
es, ramène
a concorde,
f)ioii les
noudè.
fnctns autUrft\
loue, ô Père I
laveur de
le ftacriSce!
.s^qnevoue
te vous of-
ar les umiiw
istres, dans
aleuiiielie^^
te Cierge, dont le tra-
vail des abeilles a four-
ni la matière. Mais
nous connaissons déjà
l'excellence de cette co
A L^OFPICE DU MATIN. 42t
nistrorum manus de
aperibus apum sacro-
saiicta reddit Htcle-
sia. Sedja.n colum*
ionirtedeci^'e, qu'an feu nœ hiijus prœconia
brillant allume pour novimus^ quam in ho«
honorer la Majesté de norem Dei rutilau»
i^'^u. igMiis accendit.
UiU Diatri aUume h efergé pA<!i(il avec une des trois branches du
ckrgetriuiigulaire, ,
Quoique divisé et Qui licètsit divisu*
partagé, ce feu ne perd jn partes, inutuati ta-
rien de sa lumière dans
men luminls detri'
.V.. «, «,- .,..».^ — «..„ j^^j^ luminw uetri*
la communication qui ^^^.^ ^^^ ^^'.
l'en fait. Car il ge *Pf.»^ ^^!^ ,.*^^^»^*
Bdorrit de la cire fon- Aïîtur cniitl liquan-
due^queTabeilleapro- tibus Ceris, quas itl
duite, pour former la ôubstantiara pretiosa&
lubstance de ce pré- hujus lainpadis, àpU
cicux âa.ubeau. ^^^^^ ^^^^j^ ,
les Lampet,
O vère beata nox,
quœ expoliavitJEg-yp*
tios, ditavit Hebrseos !.
Nox, in quâ teri'enis
cœlestia, humanis di-.
vinajunguntur. O-
ramus ergo te. Do-
mine, ut Cereus isle,
in honore ui tui nomi-
nis consecialus, ad
noctis hujus caligi-
nem destruendam in-
deficiens perscvetet.
ie/ on ttlinmt
0 nuit vraiment heu*
reuse, qu» a dépouillé
les Egyptiens, et enri-
chi les' Hébreux ! Nuit
UïiH laquelle il Fe fait
lune sainte alliance du
?iei avec la terre, et de
Dieu avec les honinies.
Nous vous prions donc,
peij^neur, de faire que
Ice Cierfire consacré en.
Il'honneurde votre nom,
prûle pendant toute
iwtte nuit, pour en dis-
hper les ténèbres, et
ni
m
428 LE SAMBDI SAINT^
E^ in odorem suavi- que sa lumière s^élevant
tatis acceplus, super- co™»"® "" parfum dV
nis luminaribiis mis- ff^-éable odeur «e mêle
,^, . i^vec celle des flambeaux
ceatur. I^lammasejus ^^lestes. Que l'astre
liUCifer matutinus m- d„ matin le trouve en-
veniat. llle^ inquam^ core allumé: cet astre,
Lucifer qui nescit oc- dis-je, qui n'a point de
casum. nie, quire- couchant; qui étant res-
gressu» ab inferis hu- 8"«cité,et revenu des en-
P fers, a mit briller une
mano ^eneri serenus j^^i^re favorable sur
llluxit. Precamur er- ^ genre humain. Nous
gh te. Domine, ut vous demandons, Sei-
nosfamulos tuos, om- gneur, que nous don»
nemque Cleruin, et ?ant la paix en nog
daigniez
Jevotissimum popu- Tn^^ & ces fêtes
lurij : una cum bça- golemnelles de PAque,
tusimo Papa nostro nous conduire comme
N. et Antistite nostro vos serviteurs, nous
N. quiète temporura gouverner et nous con-
concesuâ, in his Pas- server par une protec-
chalibus gaudiis, as- *'«° continue le, com-
'ji ù ? A- ^ roe «ussi tout le Clerfé,
iiduâ protectione re- et tout le peuple fidèle,
gère, gubernare, et avec notre S. Père le,
eonservare digneris. Pape N. et notre Pré-
Re^pice etiatn ad îat N. Jettez aussi
ChristianissimuiiiRe- '*^3^^"^ J"»* . "*^^îf|
gem nostrum N. eu- ^^' Trôs-Chretien ^^
? . ^ r% j .1 et connaissant les vœux
JUS tu, Deus, deside- ^j j^^ j^sirs de son
ni vota ^ prœnoscens, cœur, faites, ô Dieu,
ineffabili pietatis et par un don ineffable del
misericordiœ tu» inu- votre bonté et de votre!
nere, tranquillum ttiiaéricorde^qu' il jouisse
perpétua pacis ac- "*" ff*™? '^""'.G
^ «^ "^^ ^ perpétuelle, et quavecl
Aprét laÈt
nrie pupitre
fimre ensuiti
kgeau/fx/çn
miis que le i
fyte fui porte l
iùrge Pasca/ e
USoua.ùiacn
iltuprUidJe
pris tlu Cef/6r
ftlacAoMtile
t^ties uiivanu
li»Cê ; r'eit po,
à Baptême qu
I firtpar la prn
Pndant que
f** iù au cch
\ tiftmt à tù d
I.
4 U con
-."X Dieu
«t la terre.
I ^lait sans
p^nle,et 1
étaient répà
Jjé de Pi
M Esprit de
porté sur l^f
À L^OFFICB DU MATIM.
iâ9
tem victoriam
omni populo
eu m
suo :
Per eumdein Demi-
nuni nostrum Je^urxi
tout son peuple il rem- commoda, et cœles-
perte une victoire cé-
leste : Par le même J.
G. N. S. votre Fils,
qui étant Dieu vit. et
rèzne avec vous en
ruttité du S. Esprit Christum Filiurn tu-
dans tous les siècles des um qui tecum Tivit
des siècles. ». Ainsi ^ régnât in unita-
•<>»^->*- te Spiritû» Sancti
DeuSj per oninia sae-
cnlff fiœculorum. r.
Amen
Afirii laÊenédictien du Ciefge It Dnere iahêe te Uvirejifmi
m le pupitre, U cérimoniaire marche le premier ^ le Tkurim
firtire ensuiUtfuis le Sous.Diacre et enfin le Diacre, qui f^t
kgéaufifxiçn au milieu entre le cérénoniaire et U Thurtfàrairt
tandis que le Sowt.ùracre se tient debout dàrriire etix, t^AtU»
\fftt ^tii porte la (aune, ta met dantt le pi(d ^ui est proche dé
ikrge Pascal et le Thuriféraire portf C encensoir à la SacriéiUm
U Sous. Diacre quitte la croix et le Diacre «es, otnemens hlancé^
ittnpnhdde 'violets : puis il vient avec le Sous-'Diofre mu»
fris 4tt Célébrant qui quitte ea chape pour prendre U manipule
nlttchoMtile violette. Ensuite on chante sans titre lés hro^
fktYiesouivànteapourVinflriution^de ceuxqiii doivent et te otip'
im \c^ est pourquoi elles ont toute» du rapport à la cérémonie
kiaptéme que l*on va faire* V Eglise Jait attez voir ce rap»
fin par ta prière qui suit chaque Leçon.
Pendant que Von ckante ces Prophéties astchaurle citéhrant
la lit au coin de i^Epilre et les Dieicre et Seus Diacre se
tiflMn/ à sa droite comme à V Introït de la Messf»
I. PaoIphrtie. Gènes, c. ].
commencement TN prtncipio creft^
ùeu créa i^jciel ■ yit I>eu8 cielum
et la terre. Or la terre etterrâm. Terra au-
«ait sans forme et . . . . .
•térile,et les ténèbres tem erai inams et va^
étaient répandues surU cua: et tenôbrte «-
\ké de Tabiroe ; et rant itoper fadem a-
l'Ësprit de Dieu , était bfiM ; ^ Ssiritât^Dêi
porté sur ifts eaux, £l
il Di
b1 i
llf:
430 L£ SAMI^I SAINT^
fei'ebatur super aquas Dieu dit: Que la U,-
Dixitque Deus : Fiat î^ière soit faite ; et ia
lux; et facta est lux. .""'^"^ ^"^ ,^"^ J^
j?é, ' 4-1 T\ \ " V»^ q»e 1* lumière
EtviditDeus lucem, ^^^-^ bonne, et il la
quod esset bona ; et divisa d'avec les ténè-
divisit lucem à tene- bres« £t il appella la
bris, Appellavitque lumière du nora de
lucem. Diem ; et te- ^«>"»*> «* ^^f ténèbres du
nebra», Noctem : ^'7 ^« î^"^*- ^^ 'h
t:^ . \ eut un soir et un matm
Factumqueestvespe- ^^j formèrent lèpre-
re^tmane, diesunus. uner jour. Dieu dit
Dixit quoque Deus : aussi : Que le ûriùz*
Fiat firmamentum in n^ent soit fait au milieu
medio aquarûm ; et ^?» eaux ; et qu'il di-
dividat aquas ab a-
quis< Et fecit Deus
firtnaméntum ; divi-
sitque aquas^ quse e-
vise les eaux d'avec les
eaux. Et Dieu fit le
firmament, et divisa les
eaux. qui étaient bous le
firmament, d'avec celles
ratitâdh ftrmamento^ qui étaient au-dessus
ab his qua; erant su- 2" firmament. Et cela
pcrfirmamenturn. Et *^^»t fait ainsi, Lt Dieii
% . ^ .^ «T nomma le tirniament,
factum 0st ita. Voca^ ciel. Et il y eut un
vitque Deus firma- soir et un matin qui
inentum, Cœlum : firent le second jour.
Et factum est véspere Diou dit encore; Que
ctmane, dies secun- Jes eaux qui sont sous
dus. Dixit vero Deus: ^^^*^^ «^. rassemblen
r^ ^ en un même lieu ; et
Congregentur aquœ ^^^ j^ sec paraisse. Kt
quae sub cœlo sunt, cela fut fait ainsi. Dieu
in locum unum : et donna au sec le nom de
appareat arida. Et Terre, et à l'amas des
factum est ita. Etvo- ??"*!« P^.»» ^^ ^^!'
cavit Deus aiidam ^* ^*®" ^*^ *1"® *^^'*
A («'office
corc : que la terre
pousse de l'herbe ver-
dopnte qui porte
ffraiae ; qu'elle pro-
aui&e déâ arbres frui-
tiers, qui portent du
fruit chacun selon son
eéipèce, et qui aient en
enx-niêraes leur semen-
ce sur là terre. Et cela
fui fuit atnsh Et la
terre poussa de Therbe
verdoyante qui produi-
lit de la '^»'aine, cha-
cune !;élon son espèce ;
et des arbres porti^nt
fruits, chacun avec sa
semence selon son es-
pèce. Et Dieu vit que
cela était bon. Et il y
eutunsoiret un matin
qui formèrent le iroi-
sième jour. Dieu dit :
Que des corps de lu-
mière soient crées dans
le firmament du ciei-;
et qu'ils séparent le
jour et la nuit : qu'ils
servent à marquer et à
régler les tems, et les
jours, et ïeà années ;
jii'ils Itiissent dans le
nrmàment du ciel, et
Qu'ils éclaitent la terre,
m cela fut fait ainsi —
Et Dieu fit detix grands
««très; l'un plus grand,
jpour présider au jour ;
** l'autre moiadre, pour
DU MATIN. 43V
Terram ; congrega-
tionesque aquarum
p p pellavit> Maria Et
vidit Di us quod esset
bonuin. l^t ait : ger-^
minet terra, hirbam
vi rente m, et fatien-
tem se . en ; et lig-
num pomiferum fa-
tiens fructum jnxta
genu8suum,cujus se-
tuen in senietipso sit
super tçrrain Et fac-
tu ni est ita. Et pro-
tulit terra herbam vi-
rentem, et facienten:
semèn juxta genus-
suum : lignumque fa-
ciens fructum^ et ha-
bens unumquodque
sementem^ seciindùm
speciem suain. Et vi-
dit Deus quôd essct
bonum. Et factum est
vespere et niane, dies
tertius. Dixit autem
Deus : fiant lumi-
naria in firmamento
cœli^ et divldant
diem ac noctem^ et
sintin signa et tempo-
ra^ et dies, et an nos ;;
ut luces^nt in finna-
lyi;
4Si LE SAMEDr l?AIKr,
tnento c'cçli ; et iihimi- prébider à la nuit. H
nent terrain^ et fac- fit aussi le» étoiles: et
tum est ita. Fecitque V J«?"'»*a" firmament
r\ A 1 • ^ :-. du Ciel, pour luire sur
Deus duo lummàna la terre; pour régler k
magna: hummare ma- jour et la nuit, et pour
Jus^ ut prsesset diei : diviser la lumière (Ta*
et Inminare itiinus^ ut yec les tcoèbres. Et
praetfsiet nocti : et >ly.^«t un soir et un
stellas. Et posuit eaà watjn qui formèrent le
- iî *^. _E- quatrièips lour. Dieu
m firmamcnto cœh, 3it aussi : Que les eaux
utlucerent super ter- produisent des reptiles,
ranij et pTseessent diei qui aient une âme vi*
ac nocti^ et ëividerent vante, et des oiseaux
luccm ac tetiebras. Et ^"> valent sur la terre,
viditDeuB quôdesset «?"« ïe firmament du
u^r.,,^ GV#v,^é»^^c« <^*®'» Jfc't Dieu créa de
bonum. Et factum est grandes baleines, et
vespere et in»ne, dieg toutes sortes de bêtes,
quartus. Dixit etiam ayant vie et moufe-
Deus: ProduCant a- ment, que les eaux a-
quœ reptile anîmae y»»®»* produites selon
viventis.et volatile su- \^'''' g^o^t' d'o"/
perterram fiubftrma- cfcfacutT'srion so^l'
inento cœli. Creâvit- pèce. Et Dieu vit!
que Deus Cete gran- que cela était bon. Et
é'm, et oirinetn ani- il leur donna sa béné
imm viveutem atque diction, en disant :|
iuotabilem,quam pi^o- C'-oissez et multiplier
^ A . *^ , et remplissez les eaui
duxerantftquœin spe- ^^ j^ ^^r : et que le
cies fiuàs^ et oAine oiseaux se roultiplien
volatile «secundùm sur la terre. £t il.
tenus suum. Et vîdit eut un soir et un mati
)eus quôd esset bô- i"|, formèrent le cm
num. Bcnedixitquè H^^^ J??«f- Dwutl.
inuit. Il
Hoiles: et
firmament
p luire sur
Lir régler le
\iy et pour
umièrc dfa-
èbres. Et
soir et un
brmèreDtle
our. Dieu
(ue les eaux
des reptiles,
Liiîc âme vi-
les oiseaux
Bur la terre,
rraament du
)ieu créa de
)aleine8, et
tes de bêtes,
et moufC'
les eaux a*
duites selon
es, et tou-
d'oiseaux,
on son es-
t Dieu vil
ait bon. E
na sa béné
il disant:!
it niultipli«2
,ez les eau
et que l
niultiplien
re. Et il
et un ma^
■ent le ci»
pareillement t .rQue la
erre produise des âni«e
vivantes, chacun» selon
soo espèce; des ani-
paax tant «ft^Mpiestiques
que iiauva§^e»y et des
reptiles, selon leurs ^*
pèces. Et cela fut fait
ainsi. El Dieu fit les
atiittau.^ terreatret tant
domestique! que san-
rages, selon leursi es-
pèces; et lea reptiles
aussi selon leurs es-
pèces. Et Dieu vit qiie
cela était bon. Puis
il dit: Faisons ]*hom-
ne à notre image, et a
Botre ressemblance ; et
qu'il domine sur les
poissons de la mer, snr
les oiseaux du ciel, sur
l^auimaux, sur toute
jlaterre, et sur tous les
reptiles qui vivent sur
[il terre. £t Dieu créa
iJMHinie H scm impige ;
"le créa à l'inuige,- de
'ieu; il les créa mule
tfemelle. Et Dieu leur
aa sa bénédiction,
le«ir dit : Croi«;sez,
multipliez, et rem-
li»(«ei la terre, .et sou-
iltez-la à votre eni-
ire. Exercez voire
nvojr sur les pois-
«18 de la mt't*, sur les
«U MATIN. 4S3
eis, tliceu#. Gre$cite.
ift muitiplicamini, et
replète aquas maris :
avesque multipiicen*
tur super terram. Et
factum est ve^pere et
mase^ dies quintus.
Pixit quoque JQNms :
Producat terr^ ^ni-
mani viventem in gé-
nère suo : juinentà^
etreptilia^ jst bestias
tcrrte^ secumliLmi spe-
cies suas. Factumque
est ita. Kt fecit Dcus
bestias terraî Juxtà
species suas, etju-
nienta^ etomne rep-
tile terrœ in génère
suo. Et yidit Deus
qudd esset bonum^ et
ait : Faci^mus Homi-
neoiad imaginem et
siniilitudincm nos-
tram : et pr^sit pis-
cibu« maris^ et .vola.-
tilibus cœli^ et bcstiis^
universaeque terrai
otiiniqne reptili quod
movetur m terra. Et
oreavit Deiis lioin
nein ad imaginetu su-
iim : ad i Imaginem Di&i
U'-.
Mi
<^ il ïiil
TJ
^^S4 ' LE SAttfEDl SAINT, *
crcâvïl illum, niascu- oiéeaux du cie), et sur
'lumet feminam cre- *®"« les animaux qui
avit eo8. Benedîxit- "*"* moiiveinent sur la
Ï'ii* rfc *-•*. •e'^re. Dieu dit encore •
ae illis Dcus, et ait : Voii^ ^.i« ;. ..1 •
^ K- ■• voua ijue Je v«u8 ai
rescite, et multipll- donné toutes les herbes
€amini> etre^tete ter- qui portent graine sur
ram, etsubjititeeam, ia terre, et tous les |
et dominamini pisci- ■''**«*®» 9"» portent en
bus maris, et volati- 3»«-««™«« la semence
libuscœli etuniver- ''^,./**"' ^*P*'^' M
jiDUScœii, Cl univer ^„»,1^ ^^^^ servent de
SIS animantibus, quae nourriture et à tons les
moventur super ter- animaux de la terre, et
ram. Dixitque Deus : *. tous les oiseaux du
Eccc dedi vobis om- •^'^'» et généralement à
nemherbam afferen- irln?!^**"* T'.'H
^ et animé sur la terre,
tem semen super ter- «Hn qu'ilsaientde quoi
ram, et univei-sa ligna se nourrir Et cela fut!
f|US habeiit in semet- ^lit ainsi. Et Dieu con*
ipsis sementemgene- **'fléra toutes le8cho$«
rissui, ut sint vobis T,'''* ?^»* f»**««;.«
in escam: et ciinctis tlZ k'*'*""^ ^^ff
... ^ ment bonnes. Et il
animantibus terrœ, eut un soir et unmati
omnique volucrî cœli, <|ui formèrent lesixiérai
et universis quœ mo- jour. Ainsi donc fureoi
venturin terra, et in achevés les cieux etli
quibus est anima vi- '®'*''« avec toute leui
A u L A j beauté. Et Oieuacoi
veiis, ut habeantad ,^ ^^^ ^„^ ,
vescendum. M fac- septième jour; eti
lum est ita. Viditque se reposa ce jour-li^
Deus cuncta quœ fe- après tous les ouvrai
cerat : et crant valdè fl"'»* avait faits.
bona. Etfactuin est vespere et man«, di
scxtus. Igitur perfecti suiH cœli et ter:
fti, et
Deus
centt .'
opère <
Fiéchiss
f\Dll
Vf un
de votre j
créé l'bc
l'«vez ra
plus gra
encore |
vous pl^
tellertjent
et n<;tre
les attrai
que nous n]
"ver un j[
t'tf'paiion
lices étei
wit-il
' Il
\roE
df
viïit
l\
pei
Chain, et
9»« ki \wi\
commencé
I»lwr sur
m
A L OFli-ICE DU MAtiK. 435
ta, éi omnis ornatus eorum. Coitiplevitque
Deus die septiino opus suum, qudd i'c-
cerat: etreY|uievlt die sepiimo ab uiriverso
opère c^uod patrârat.
Jprii U LeçûH, te Pttlre dii s,
Prions. OremuSi
le Ûiaete.
Fléchisson» le^ |;enoux. Flectamtss^etiuai
Le Soufdiacre,
Levatci
Levez- vous*
ODiEU^ ciiJi par
un effet admirable
de votre puissance avez
créé l*homiiie^ et qui
Tavez racheté par une
nom in
|EUS, qui mira-
bîliler crêasti
loininem, et mirabi-
liùs redemlsti : da
plus grande merveille nobis, quœsiimus,
encore; daignez^ s'il contra oblectamenta
vous plaît, fortifier peccati, mentis rati-
tellement itotre esprit ^ne perststere ; ut
et n<ître raison contre .„^i,^.f«^„\, ...i ,
le. attraits du péché, '«ereamur ad œterua
que nous méritions d'ar. ^"^'^ pervemre :
river un jour à la par- Per Dominum nos-
tiiipaiion de vos dé- ^rum Jesuin p)\ris-
lices éternellfes. Par tum, .&ç. ^. A^iuen.
J. C, &û. a* Ainsi - ..t
loit-il fî» i^^**^j^«î
^ II. PnopHEtiÉ. Gett. 5, 6j 7 e/ a '^^
\rOE étant âgé de llkTOE verè cùrrt
iJ/ÏÏre^'^^ S i^ quitl^tômm
Gham, et^f aphei. Après ^«f J^'^^^')^?^ P^'
que le* hômuxes eurent "«>* ^^eiw, (fJtitimj et
coiumencé à- ce nuilti- Jàphetiv.' ' Cùmque
^kt ôiir la ierre^ e^ ccepifisent 'hocnifies
:
1* *s
^J
436
lu
•')
f|
k
(''
|i
LE SAMEDI 8AINT^
multiplicari super quMIs eurent engendré
terram^ et filws pro- Jes filles; lesenfansde
créassent ; vidantes ?/«" J^)^*"* ^"e les
£1** r^ ' i*r V tilles des hommeg é-
filii Dei fihas aomi. ^.^^^^ ^^,^^^ j,^ ^^^
num quod essent pul- choisirent parmi elles,
chrsPi, acceperunt sibi au'ils épousèrent. Dieu
uxores ex omnibus dit alors ; Mon esprit
quas elegeraat. JOi^- "^® demeurera plus dans
^itqve a&iis 2 Non ^^^^^^f P^i-ce qu'il
' ^ V •. • .. n est que chair ; et es
permanebit spiriius ^^^^^\ ^^ ^j^',,^ ^,.]
meus m homme m tendront désormais que
ffîteraum, quia caro jusqu'à six vingts «m.
est : er unique dies Or en ce même teins
illius cei>tttm viffittti 1* y ^^^^^ <*?? i^^^"« «"''
annorum. Gi^ntes f *«**;;«• ^.^'' '^,«, «»'
. A w»8 de Dieu s étant
autem erant super „,^,i^^ ^^^^ j^^ ^u^^
terra^i m diebus illis. d^s hommes, elles furent
Postquain enim in- mères de ces hommes
gre/Rsi sunt filii Dei puissians qui ont été h
ajd tiiias homioum, il- re«pm,resdans le mon.
lœque gi^nuerunt, isti ^^' <^«r"^"/ , ^^'*
\ ^ . N ' vov^ut rexcesae lama-
suntpotentes ^tsœcu- jj^^ d^s hommes sur la
loyirifamosi. Videns terre, et que toutes >$
autem Deus^ quod pensées de leur cœur se
multa malttia homi- portaient sans cesse au
num esset in terra, et ^^h »* «« repentit dV
di# intenta esset ^ ^^^^^ ^^ lui-même, il
^^a^molnDAt|&mp9rf^ dit : J'exterminerai de
pjpenituit eum quod dessus la face de is;
homii^ein^ fecî««et in terre l'homme que j'ai
terr4. Et tactus ^o^ créé, je détruirai mi
}xni^ cprdis intfinsc^ ^*'?"" »!'<>«'»« J^»;
A l'office
pttis Î69 reptiles jus-
(pi'aiix oiseaux du ciel ;
car je fue repens de les
avoir (bits. Mais Noé
trouva grâce devant
le Siig^neur. Voici Té-
tât de m postérité.
Noé fut un homme
juste et ]îarfàit en «oîï
téms ; et il marcha se-
lon Dieu. Il eût troi^
fit», Sem, Gham, et
Japhet. Cependant la
twre était toute cor-
rompue devant Dieu, et
remplie d*iniquité. Dieu
donc ayant vu eette
corruption générale
(car toute chair avait
perverti sa voie sur la
tfcrre), il dit à Noé :
Letems est venu que
tonte chair doit finir en
I ma présence : la terrt
est remplie de Tini-
quité de céu \ qui P ha-
bitent, et je les per-
Idrai avec la terre.
IFaités-vott^ une arche ,
dé'bois travaillé et bien
lutii: dans cette arche
vous ferez de petits
loçemeiis, et vaus l'en-
duirez de bitume pur
dedans et par dehors.
jVou& la construirez dé
Icette sorte : sa lon-
w\éit se rà de trois éejii s
DU MATIN. 437
CÙ3 : delebo, înquit^
hominein quem créa-'
vi, à facie terrœ, ab
homine u^que ad ani-
mantia, à reptili us-
qtie ad volucres cœli.'
PcBiiitet enim me fe-
ciitse eo». Noë verd'
invenitgratiam corairii
Domm«». IhB sunt
generatkîiies Noë —
Noe vîr justus atque
perfcctus fiiit in ge-
nerationibus stii?/
cuin Deo ambulavii/
Et gcnuit très filios^,
Sem, Cham^ et. Ja-
pheth Coi fupta est
atitem terra coran>
Deo, et repléta est
iniquitate. Cùi^ique
vidisset Deiis terrain
esse corruptam, (om-
nis quippe caro cor*
ruperài viam suam
super tiprt*anl) diitit ad
Nôe : Finis universaî
Garnis yénit cofam
me : repjeta est terca
iniquitate à facie eo-
rum, et ègo dlsper-*'
dam eès cuw têrrfi.
Fac tibi arcam de lig-
U3
s-; •'
''i
11
[il
m
1
438 Li; SAMEDI 5<A1NT^
Uès Is^vin;a|is : mail • coudéeM, sa larjo^eur de
•iuucu^tt iu Çircâ fa- <*inM"«»ute,&sttluiuteiir
des, et bitumint- liniw t^ ^'T^î; ^'\*"' ^*^"^**'»"
iiitrmsecÙ8 et extrin- ^^l ir^^ r/"
Becus, Et iic facie« d'y„e coudée; voun
eç^m: treçentorum mettrez la porte an
cubitorum crit longi- c^ic dorarche: & in
tudo Q^rcae, ciiyiiu^ua- ba*i vouslVi-ez d(»sçham.
içinift cubitorum l.ai- ^»'**» i"«n«*à tioU Cia.
tutlo. et trii:inta eu- ^ i ■ * •'
bitoiumaltUudoillius ,.^„^ j,^ délu^^e po„r
V'çnestram in arcîl fa- fti^re mourir tout? chair
cieS, ef iu v^bitocon- qui a esprit de vie soiis
sumfiabik suinnût^- le ciel i et twit ce qui
tntQ eju^ :. ostium au-
tèm arçae pones ex
lacère, i; dejorsùm cœ-
M^çula^ et tri/sleg-a fa-
cLeflL i,u câ. licce ego
est Hur la terre, péri-
ra. Mais j'établirai mon
alliau,ce avec vous ;
voîis entrerez daiu
l*aiihr, vous et vcafil",
votre t«)iuiiie et Içs
t*eu>nic8 d.e voa fils avec
von*. Vous, y ferez
entrer au8si une couple
de diaqueespièee d'pi*
tvi4uça^vi a,qua.s dilu-
vji super tervam^ wt
iut,erliciam oiimeni
éuruem, in qua spj- ,„atix,'dout Tuii sera
ntîKSvitîiç est. sul>ter, mrile,et T^utre temcllc,
cœlum: uniyersa qtJi^ pour y vivre avec vous.
ia terra sunjt, consu- Vous y mettrez aim
Uientur/ Ponaïuquc »ne couple d'oiseftiix de
ri ' - .^ * ^ chanue espe.ce, et une
fœdi).8 m^um tecum : couple de bates'â c,uHt.e
et ijigriMheris arca.m pj^.,!,^ ^^ jj^ tgute*
tu^ et tilii lui, uxor sorte», de reptiles ter-
tua, et uxores filip- restres^ selon leur es-
rum tuoruin tecum. pèce. Tous ces.animaux
Et ex cunctis animan- y- eut^eroiit. par, couples.^
i_i >
A l/OFFICG
ivec VOUS, pourjr être
conservée eii vie. Vous
ièrezdoiic provUiOfi de
toutes 8orte8 de vivres
que vout4 porterez avec
Touf, pour vous servir
de m irriture, et à eux
lUM Noe fit tout ce
que Dieu lui avait coni-
iiiande. Or il était ^^é
de six cent» ans, lors-
que le» eaux du déluge
inondèrent la terre.
Toutes les sources du
j^riiid abinie roinpirei^
leurg digues, et toutes
les cataractes du ciel
furent ouvertes. £t la
pluietoiubasur la terre
durant quarante jours
et quarante nuits.
Aussitôt que ee jour
Farut, Noé entra dans
aréhe avec ses fils,
Sem, Chaui^ et Japhet,
irecsa fetnineetlestrois
tVminesdesesiils. Tous
if 8 animaux^ eutrèrent
au»Hi avec eux, tous tes
quadrupèdes domesti-
ques et sauvages selon
leur espèce,, tout ce qui
se meut sur La terre t»e-
lon son espèce, tout ce
«juivoleet s*élève dans
l'air chacun setoik sou
espèce. OrTarclie était
portée sur les eaux,
[uelles cr&rent pru~
DU MATIN. 439l
tibu8 universaB carnis*^
bina iiiduces in ar-«*i
cam, ut vivHnttecum: ;
masculiiii sexûset le- .
minini. De volucribus
juxtàgeniis 8iium^ et
de jiimentis in g-enere^
8110^ et ex oinni rep-
tili tcrrae secundùm
^enussijum: bina de
omnibus ingrédient ur
tecum, ut possint vi-
vcre. Tulles i|;^itur ,
tecum ex omnibus es-
cis^ quœ mandi pos-
sunt^ et cqmportabis
apud te: eteiunttam
tibi^ quàm illis in ci^
bum. Fecit igitur
Noë* omnia quse prs-
ceperat illi L)eus.
Elratque sexcentorum
annorum^ quandodi-
luvii aquœ inundave*
runt super terram.
Ruptlsuntomneii fon-
tes abyssi magnie^ et
cataractse ceeh aper-
tse su ni : et facta est
pLuvia super terram
quadrdg'iula diebus et.
quadrag'inta nbctibus.
la articulo diei ilUus.
t;4
iM
I ■
lî^
lit'
m
S
440 LE SAMEDI SÀUrt'v
injcreesus est Noë. et tligiensement
sur lu
Séïrt, et CImm/ et tene, et cduvrirent les
Jâpheth, filii ejus, P*"^ ^«î"^^ monlagnes
'^ .,/, . •; ^ qui sont SCU8 le cie.
tixor ilhus, et très i^ean «'éleva de quinze
uxores hiiorum ejus cdudées au-dessus des
cuin eisiharcam: 'ip- montagnes qu'elle cou-
si, et omne animal vraiti Et uinâi périt
fcccùtidùin genu? su- ^^^^*" «hair qui avait
^m, universaqaeju- '"^"vement et v.e sur
\ ' j j - la (erre, tant des oiseaux
menta m ^-enere suo, ,j„^ des animaux do-
etomuequodniovctur mestiques; et sauvage?,
super térram in j»ene- et de tous les reptiles
re suOf çttnctuiTi'jue qtWnunpent sur fa terre,
volatile secuttdùtnffe- Ofe sortie que Noè resta
nu^siium. Porrôar- «f j .fvec ceux «ui
n 1 ^ ^ ^ étaient avec lui dans
ca ferebatur ^iiper a. j^^^^e. Et les eaux
quas. Etaqu8Bpr»- inondèrent la terre du-
valuérmitnitnis super raut cent cinquante
torrarM : Ôpertique joutas; Cependant Dieu
suiit ètnnès montes se souvenant de Noé, et
ex(^e!si sub universo de tous les animaux do-
,^ iTî -1 • niestrques et sauvages
cœlt). Quitidecirncu- ; étaient dans IVche
bitiiïi alnorfutt aqua avec lui, fit souffler le
supéi* montes, quos vent srr la terre; et les
operucrat. Corisuiirp- eaui diminuèrent. Les
taque est cmnis taro, sources de l'abîmo, et
quà; movebatiir super l^^ ^^J"^^'^ ^\' ^'f ^"'^^
t ^ t ' rennees ; et lespluiesiu-
terram,voliicrum,ani. re.it arrêtées, teseau^
mantium, bestiarum, avec divers flux et reflux
omniumqiiereptilium se retirèrent de dessus
qtjœ reptant super la terre, et cominencè-
terram. Remansit rent k diminuer au bout
autem solus Noë, et de cent cinquante jours.
A L'ôfFKÎE DtJ MATIN. 44^1^
Puis quarante jours a- qui CUTïi co evatit in
près, Noé ouvrant la arcâ, Obtinuerunt-
ienêtre de l'arclie q.u'il ^y^ ^quaB terram cen -
avait faite, lâcha le cor- /, '' • .
beaii,quisortit,etne re- ^» ^ i^.
vint point, pendant tout diebus. Recordatvis
le teins que les eaux se autem Peus Noe,
desséchèrent de dessus cunctoniinque ani-
la terre. Il lâcha aussi màntium, et Omnium
la colombe après le jumentoium, qua;
Srsit tré^r V ca.,. eoiaarcâ.
taient déjà retirées de adduxit spintuin su-
dessus la face de la terre, per terram, et immi-
La colombe n'a^^nt iiutsB sunt aquse. Et
point trouvé où mettre clausi sunt fontes
le pied, retourna à l ar- ^byssi, et cataractae^
cbe vers Noe -car les ^^y prohibitœ
eaux couvraient encore ^^* • . f
toute la terre. Noé «"«^ pluYiœ de cœlo,
étendit la main, prit la Rreversœqiie sunt a-
colombe, et la remit quse de terra euntes
dansFarche; et ajant et redeuntes ; etcœ-
attendu sept autres «erunt minui post
lours, il fit encore sor- î,^^».,^ r.«;«««o/»..««o
tirla colombe de Tar- centum qumquagmta
che. Et elle revi«l sur ^'es. Cùmque tran-
lesoir, portant en son sissent quadragmta
bec une branche d'olî- di«s, apefiens Woë
vier, dont les feuilles fenestrâm arcœ quaui
étaient toutes vertes, fecerat, dimisit cor-
Lt par^là Noe connut . . egredieba»
que les eaux notaient ^ ^ *
plussurlateçre. liât- ^«C, et non reverte-
tendit néanmoins encore batur, donecsiccaren-
sept autres jours, et tur aquae super ter-
lâj^ltolaccJlombe, quttie ram. Emisit quoque
rwintpl^à lui, Alors coliimbam post eum,
U5
442
•1 ï
LB 6A9|EDI. SA1NT>.
l^lji!''!
ii! 1>
P!:
1
ut videret. sijam ces- Dieu parla à Nré, (^t
sassent aquœ super l""^»t: sortes de IW.
faciem terrie. Quœ f>^V ^* ^^^^ T,«"« ^«»;<?
V • • ^ lemme, vos nls, et es
cùm non inven^ssct fe,„^e, ^^ ^j^ g,^
ubi requiesçeret pes Faitçs en sartir tous
ejus^ reversa est ad les animaux qui sont
cuminarcam: aqu^^ avec vous, de quelque
enim erant super uni- ?«l'<^?« qu'ils soient, tant
v^rsam terram: ex- les cseaiixque les bêtes
. ,.^ . domestiques et sauva-
tendîtque manwip, ^t ges, et tous les reptife
apprehensam intn|it nui rampent sur la terre:
in arcam. Expects^- Allez croissez et multi-
tis autiem nltrà9q)ten* pli?z sur ^.terre. Ain-
diebus aliis, rursùm si Noê sortit de l'arche
dimisit coiumbam ex «>fc «es fil., sa feiiuj,e
A ;. .11 .^ et les femmes de ses Gis.
aiTâ. At illa venit Et toutes^ les bêtes, tous
ad^umad vesper^m, les animaux doinesti-
portans ramum'olivae ques c^t sauy^^es, et
virentihus folils n\,qr^ ceux qui rampent sur.la
suo. Intellexit ergo terre, chacun selon son
Noëquod cessassent ^TO sortirent, aussi
^ . de I arche, rour Noe,
aquœ suj^er terratiji.. jj Pressa un autel a.!
Expeçt^y^tque nih\- Seigneur; et prenaut
loniinùs sepitem alios de chaque espèce de
diçs ; et emisit colum- bêtes et 'd*oiseaux qui
bam, quçB non est n'étaient point immon-
revers^ ultra ^d eum. f"*»' *^.^" offrit des ho-
T . ^^ . locausle» sur cet autel ;
LocutUS est autcm ^^ Je Seigneur agréa
Deu? ad Noe, dicens : l'odeur de ce sacrifice.
Egredere de arc S^ tu
etuxortua^ filiituiet uxores fîliorum tuo-
rum tecutn. Cuncta animantia, quse sant
apud te^ ex omni carne^ tjàin in.volatilibus,
A l'office du matin, 443
quàin in bestiis et universis rept'Irbus^ qua:
reptunt super terrain, educ tecum, et ingrc-
dtmini super teriam : crescite, et multipli-
camini super eam. Eg;res8us est erp^ô 1^1 oë
etfiliiejus; ûxor ilHus, et uxores filiorutn
ejus cuin eo. Sed et oiunia animantia, jn-
menta, et rcptilia quœ reptant super terrain,
secundùm geaus suum, eg;res'<a S4int de
arcâ. iEdificavit autem. Noë altare Do-
mino : et toUens de cunçtis pecortbus^ et
volueribus mundis, obtulit holocausta supei
allare. Odomtusque est Doiiiiiius odoreni
sttftviiatis.
Orcrrms.
Plcctamus genua.
Lcvate.
B,K US, i ncoiïim u*-
tabilis virtus et
lumen aeternum ;. res-
Pinons.
Fléchissons les genoux.
Levez «vous.
ODt KIT, qui êtes la
forée iinmuable^et
la I u mi è re i ne r éée- ; r e^
(^i^de2 d'il n œil favora»- . .. .^
ble le corps mystique de^ pice propitiAis ad to-
Totre Eglise, et par un tius Ecclesif^ tuœ mi-
eflpet de- votre éternelle rabile Sacramentum •
providence, accOfnpli«- et opu« salutis huma-
«ez dans une heureuse n« perpetuœdisposi-
ÎI^T '*:r i.^"^"*^^ tioniseffectutranquiU
mi gai u t des hommes : . . n ^\
faitesq'uetoutlï^monde '»"» operare :. totus-
senteet reconnaisse que qwe mandAls expena-
vous. relevez ce qui est tur et videat, dejecta
abattu; que voua re- euig'i, iuveterata re-
nouvelle» ce qui est aovari,, et per ipsum.
rr.^!M-'^' *"/ V"" redire omnia in. ipte-
TOUS rétablissez toutes v a
•hoM!» dan» leur per- gwm. a quo.8Uinçs««
^m
444 LE SAMEDI SAINT^
re principium^ Do- fection, par celui de
mifium nostrum Je- q».» .^»^» ^^^\ PJ}^ leur
sum Christilm Filiuin origine,c est-à-dire par
r\ . . . notre oeitriieur Jésus-
tuum ; Qui tecum vi- Christ votre Fils : Qui
vit et régnât m uni- ^taut Dieu, àc.
tate Spiritûs Sancti^
ÎII. Prophétie, Gert. ^. v. 1.
IN diebus illis: XT'N ces jours-là:
Tentavit Deus H/Dieu vottlut/éprou.
Abraham, et dixit ad verAbrahafn,etluidit:
^um: Abraham, A- K.i'fe^*'''^^*'"-. ^.*
, , A^..ii luircpondtt: Mo voici.
braham. Atilleres- Dieu lui dit: prenez
pondit: Adsuai. Ait avec vous Isaac votre
iili : Toile fiiiura tir- fils unique, que vousai-
um unigenitUKi queni «»«z [»» tendrement,] et
dili^is, Isaac, et vade «"ea-vous^Bn au pavs
in terram Vistonis : l^^^Tli* r^''^ ^ ^'"
... «. sien î et la, vous me
atque ibi offeres mm i»offrirez en holocauste
in holocaustum super sur Tune des montagnes
unum roontiiim quem que je vous montrerai,
isonstravero tibi* Igî- Abraham se levant r-
tur Abi-aham de nocte ^"^ ^^ P«»^"* ^» J^^"""'
^^»«...».^». <,#»».,:<» prépara son âne* et
consurarens» stravit \,^^ i . ?
^ * , emmena avec Lut deux
asmum suum : dueens jaunes hommes et son
secum duos juvenes, fiis Isaac. Et ayant
et Isaac Mium suuih. eoupé leboi»qui devait
Cùmque conddisset servir à Tholocauste, il
lin-na in holocaus- ?.'«" «jla au lieu que le
tum, abiit ad Jo. Seigneur lui avait or-
*' donne. Le troisième
cumquem praecepe- jour, levant les yeux, il
rat ei Deus» Die au- vit le lieu de loin, et d't
ttm tertio^ eleTatis à ses serviteurs ;Atten-
A I^'OFFICE DO MATIN. . 445«
avec Tâne : oculift, viclit locuih
Aet icr,
nous nous hâtons d'al-
ler ici-près, mon fils et
moi, et apréâ que nous
{aurons adoré [le Sei-
gneur J iM>iiS revien-
Idrons aussitôt à vous.
m
m
procuV ; dixit(]ue ad
pueras suo« : expec-
tatc hic cum asino :
ego et puer illuc us-
que propèrJ5iite8,post*
Il prit aussi le bois de quam adoraverimus^
l'holocauste, et en char- revertemur ad vos.
ason fils Isaaç: pour rp^jj^. ^ jj^^
ui, 1* portait dans ses i . . *• ♦ •
mains lefeu et répée.-. holocausti et impo-
Comnie \U marchaieut suit super Isaac fMium
ensemble, Isaàc dit à «uum : ip«e verô por-
son père : Mon père.— tabat in manibus ig-
Abrahara lui* répon- nemetglàdiiiul. Cùïii-^
dit; Que voulez- vous, dtto pergererit si-
non fils ? VOICI, dit 2. i j- * t . * •
te, le feu et le bois : "^"'^ **i?»^ ^^^? P«*"
oùeât la victiu.3 de «"<* • rater m I. Afe
rholocauste? Abraham ille respotidit ; Qnid
liai répartît : Dieu y vig, fili ? Ecce^ inquit^
pourvoira, rapn fils, et jgnig et ligtia : ubi est
trouvera lui-même la ^ictima hoioctfusti ?
Tictime qui doit lui être rt:^'^ *^-* au
offerte eiî holocauste.- P»*»^ J?^^^"^ ^biu-
|lls continuèrent donc "^"^ • t>eus pfoviie-
ieiir chemin, et arrivé- bit sibr tictitnatn hb-
e«t au lieu que le Sei- locdifâti, filiiini, Per^
[neur avait montré à gebâlitérgo pdriter;
Abraham, qui y dressjj ^t Vetiertittt ad lôcutlt
pn autel, sur lequel U ^^^^ A.»*«n.t«,^* -2
larmngea le bois. Et ^^^ ôstenderat et
lyantliè son fîis Isaac, , ^^"S' *" ^"^ œdift-
He mit siir lé boip catitaltare, et des ù-
u'il avait disposç sur per îïgrta cbtnposuit :
«utel ; ensuite il .ete^-^ cùrtique alllgassét
itlam^ân, et prit Té- l^ae'ftlltitn syxm^o^
^ ^
446 LE, SAMEDI
suit eum. in altare su-
per struem I ignora m«
Extenditque manum^
et arri[iuit g1adiuin>
ut i.minoIarei Êlium
suum. Ex ecce An-
gélus Donûni de cœlo
clama wit^ dicèiis : A-
braham, Abraham.
Qui cespondit: Ad-
8uin. Oixitque ei :
Nonextendas manum
tuam super puecum,
neque Ëicias ilH quid-
quam :. nunc cog-
ëiovi quod times
eum, etnon.peper-
cisti ujiigenito filio
tuo propter me. Le-
vavit Abjraham ocu-
los SU08, viditque
post tergum arietem
inter vêpres haeren-
tem cornibu9>. quem
assumeus obtul|t|io-
lacaustum pro filio.
Appellavjiqae nomen
Ipci illius, Doininus
videt IJndè usque
hodiè dicitur: In
monte Domious vide-
bit, Yocavit , ajatem
Axiçelus Domipi. A-
RAIKT>
pée pour immoler son
fils. EUoiîàquerAnee
du Seigneur lui cria du
ciel : Abraham, Abra-
ha me II répondit : Me
\oici. L'Aiiçeluidii:
N'étendez point la main
sur l'enfant» et ne lui
faites poini de mal. Je
connais rai ipt&nantque
vous craig.jez Dieu,
puisque, pour l'amour
de moi, vous n'avez
point épargné votre fils
unique. Abraham le-
vant les yeux, vitder-l
riérelui un bélier eni-|
barrast^é par les cornes I
dans un buisson: ilJe|
prit^ et Toffrit en kolo
causie au lieu de 8oihl
fils. £t il. nomma ce]
lieu [d'un nom oui sif
gni fie], Le Seigneur
voit ; et l'on dit en-
core aujourd'hui : Le
Seigneur verra siir lai
montagne. L*Ange da]
Seigneur pour la se-l
conde fois appella dul
ciel Abraham, et luil
dit: Je l'ai juré parj
moi-itienie, dit le Sei-
gheur,. parce que vous
avez fait cette action,
et que pour l'amour de
moi vous n'avez poin^
épargné votre fils uni*
qtie^ je- voua béiiirai
A L'oFCICE. pu MÀTItf. 447!
eljc multiplierai votre braham. secundo de
poilérité, comme les ç(jç|o, dicens : Per.
ctoilc8diiciel,et corn. ,nem.eti|>sum juravi,
e la, mer. dicit Ooniinus, quU
me le sable qui est sur.
Klleposséderalesvilles fecisti haiic rem, et
de ses ennemis; et non, pepeixicti fillq,
toutes les nations de la tuo uiiig^enito propter.
tprre seront bénies en me; benedicam tibi,
celui qni sortira de et multiplicabosemen
fous, parce que vous . '^- . . ,,
tm oU A ma voi,. t«um sicut. Stella».
Abraham retourna vers cœli, et velut ar©-
m serviteurs, et nam qua; Qst.iuiittorQ
len alla avec eux à iparis : possidebit se;-
Bersabée, où il établit ,nen tuuui portas iui*
M demeure. miçoruin suor.uin ;
et benedicentur in, setnine tuo onines
pntes terrœ, quia obedisti. ^ci mese,,
lleversus est Abraham ad pueros suos,
abieruntque Bersabçe siuml^ Qt habitavit.
ibi. ^ * .
Prions, ' , Or émus.
HIéchissous. les genoux Flectamus genua.
Levez* vau8« L^vate* .
ODfE.a, Pèresou- "Br^EUS, fideîium
verain dçs fidèles, MM^ Pater 3umme>
QUI répandant sur les q^j j^ ^^^^ ^rbe ter-
nommes la srvaca ne ...
Totre adoption, multi- f^»^""!',. prom.ssioni.
pliez par toute la terre <«» ftiios diftusa a^
feénfans de votre pro- doptionis gratiâ mul-
ine^se; et qui par le tipiica6;fet per Pas»-
inystére de la Pftque chale Sacramentum,
tàites Abraham votre Abraham puerum tur
«emteur le père de ^^ u^i^er^auam, sir
':
i;" '1
ï
i
44S LE SAMUDI 8AINT>
eut jurasti, gentium toutes les nationg^l
cfficis palrem : da corame vous le lui aviez f
populis tiii5 digne ad P*"^»»* ^^^^ ^**™^"]:
* '. . ® ^ rendez voa peuples di.
tioms mtroire : Fer g^race de votre vocation:
Dominum nostrum Par N. S. J. C. &c.
Jcsurn^ &c
IV. pRorHBTiE, Exod, 14 et 15.
Wti diebus illis : IT'N ces jours-là. {
i PdCtum est in vi- JCi ^* a»"" va que sur
giiiâ matutinâ, et ^* ^" ^^ '* «"'j ^« ^'\
° _. . r%_ gneur reffardant e
ecce respicicns Do- Lnp des égyptiens aa
ttimus super castra travers de la colomoe
iEgyptiorum per co- de feu et de auéej dé-]
lumnam igtiis et nu- fit leur armée, et ren-
bis, interfecit ex- versa les roues de
ercitum eorura : et leurs chariots aui allé-
u é'é, *. ^.^ rent au fond de l eau.
subvertit rotas cur- gur quoi les Egyptien*
ruum, ferebanturque dirent: Fuyons les en-
in profundum. Di- fkns d'Israël, car le
xeruntergèiÊgyptiii Setgneur combat pour
Fugiamus Israëlem; eux contre nous. Et
gnat pro eisrcwitia ^^^-^ ^^^ u ïner, aiin|
nos. Ltait Donmnas que les eaux retour-
ftd Moysen : Ëxten- nent sur les Egyptiens,.
de manum iuam su- et enveloppent Içurs
par mare ut revertan- i^^P^}^ «* 1®»" ^''n
tur aqvie ad iEgyp^ liers.Moyse ayant éten-
.' ' ^ ^ ^^^. du sa main sur la mer,
tioa aupcr currus et j^^ ^^^^ retournèrent
equttee eorum. Cum- dèsl© point du jour»
<^«e ^Blai|diil#t May- leur première place. Et
A L'orffCE DU MATllt. 449
Icoilïme le§ Et^ypiiens ses manùm contfà
j'enftiyaient, les eaux mare, reversum est
leur ^|^'^j'^"^J^ ^'i^^l primo diluciilo ad
tefeiisevelS au Tueu. Vf'^^^^ ««^»^m,- *«:
deiflots. Les t?atjx re- gïeiuibusque ^g^pti-
tournèrent h leur place, is , oCcnrrerunt aquff* ;
|et jiibiiiergèrent les et itivolvit eos Domi-
chariots, les cavaliers, ^us \\\ mediis flucti-
fUoute» le» trotipes de y^^^ ReverSœûuô
{Pharaon titii étaieiU eu- . _ * ^:^.
Lsdans la mer, em s«nt aquafr, et operU-
Lrsuivant le peupte eruilt tUtrtis et éqtTl»-
Id'iRraël: etp«8 iiuseul teS ciinCti eX^ cî ûs
héthappa. Quant aux Phalraonîd, q -ï ^o-
les&DS d'Israël, ils a- qiiètitês ingressi fue-
^at passé la mer à ^antmafé ; nfeC anus
lied lee, les eaux leur n ^ *' a 4>l,u ^^
liaffant dé muraille à qu»clenV sUpé fuit i-X
iroiteet à ganche. En eu. Jailli aotiem 18-
jour-là donc le Sei- raël perrexerunt per
leurdélivra Israël de la médium siccî tnaris^
lin des Egyptiens. Et et aqUeè ehi el^tfnt diia-
virent les Egyptiens ^j . ^^^^ s ^^^^^^y
^tendus morta sur leri- . l n^i,^-^ . iil^-»^
r»gedelainér,admirant «t a sirtl^ig . WWïÈ^
lagrandç punition que vltquéf Doittinus m
^euavait e xeircée con- die illâ Israël de manu
eux. Et le peuple iSg^iytiortfm Et ti-^
%itleSeigneur,etil clet-UntiEftyptidè tttOT*'
ut eu lui, et ea Uoyse ^ ""^ j-^^^,^ ^^^,
•n serviteur Alors ^ ' >.^
oyse, et les enfans "S, et manum mag-
llsraël, chantèrent ce nam quam exercuerai
ntique à la gloire du Donvinus conirà eos :^
'»g«eur: tiHnfmitqiiè p^pult»-
minum^ et crediderunt Domitio, et Mcwsi
irvo ejus, Tuoc cechiit Mo)ses^et nliî'
'^'1* Cj
h'
;■
':• 1 ;
14' *
i!'i,H'
I
il
4Ô0 tG SAMEDI SAINT, , »
Israël Carmen hoc Domino, et dixerunt;
Trait. E.vod. 15.
CHANTONS les
louanges du Sei-
ffneiir, parce qu'il a (ait
éclater sa puissance : il
a rf^nversé dans la mer
le cheval et le cavalier:
il a été n>on protecteur,
noon appui, mon Sau*
venr. V. C'est lui qui
est mon Dieti ; te lut
rer (Irai le culte et rhon<
neuf que je lui dois:
c*eftt le Dieu de mon
Père, et je publierai sa
grandeur, v. lient le
Seigneur, qui dissipe les
guerres : son nom est le
Seignc^ur. r
Pricms*
Fléchissons les genoux.
Levet-vous.
ODIË.U, qui nousl
faites voir encore
aujourd'hui Téclut des
mer^'eiltes que vous
avez 'î»ite3 dans les]
siècles ^.dssés, en opé-
rant pour\ le salut des
nations par Tenu de la
régénération, ce que
vous avez fuit pourdc»
livrer un peuple delà
persécution des i'^iÇ^P*
tiens : faites que tout
les petipleâ du monde
GANTEMUS
Da.'iiino; gto-
riosè eniin honorihca-
tus est : equum et as-
censorem projecit in
mare: adjutor^ et pro-'
tector factus e&t mihi
in salutem. v. Hic De-
us meus, et honorifi-
cabo euin ; Oeus pa-
tris mei, et exaltabo
eum. V. Doniinus con-
ter.ens bella : Domi-
nus nomen est ilii.
Oremu^,
Plectamus genua.
Levatc«
DEUS, cujua an-
tiqua tniracula
eiiam iiostris s^culis
coFusoare sentira us ;
dum quoduni pkopulo»
à persecutione ^^
ji2;'yptiacâ Iriberando,
(iexterse tuœ potentiâ
contulisti^ id in saiu-
tem ^entium per
aquam regenerationis
operaris: prœsta^ ut
\mx ; vous
A L*OFriCË DU MATIN. 45 f
jvîer»R€iit les enfans in Abrahae fîlîosi, et
iAbrahani, et qu'ils Uraëlitieain dignitft^
Ure.it dans la partiel- ^ ^ • ,^„„^i
mm de la irraiideur ^ ' ^ i- -i. j^
kdes avaiitajçeâ du ^•^«•eat plenjtuda 2
iuple d'Israël ; Par "er Doinmqoa, &C.
l, S. &c.
X"^
V. PnaPHETiE.
'0.1 Cï quel est
l'héritage des ger-i
riteurs du Seigneur, et
(ommejit ils doivent
Itrouver j,uslice au-
Isa, Ô4 et 55.
TEC est hgerc-
(lit^s gervorum
fiii^ et jusiilia
eorum apud me, dicit
jsa, ôi
Uoiuin
près de moi, ditleSei- Doininu^. Omnes^^
pieur. Vous tous qui sitientcs^ venite a4'
iveï soif, venez aux aquas : et qui non
eiQx ; vous qui n\ive2 habetis arffCntum^
ppnvt d argent, hât^z- e^^te, eSite, et
ivoiis, achetez et niau- ^ ^ x-* ..
jez: venez achetez sans comédie: vçnite,
arjentetHansaucuj) é- emiteab&queargento,
change ie vin et le lait, et absque uilâ com-*^
Pourquoi employez- mutatione, yinum et
vous votre argent à ce jj^^^ q^^^^ appen-
yme peu.t vous noAir- jitis ^rçeotum non ifi
inr, et vos. travaux ii. .. ^ \ , , ^
cequinç peut vous ras. pan^bus, et laborem
8wier ? Ecoutez - nipi vestrum non in satur
avec attention : npur- ritate ? Audite audi-
msezvous de la bonne entes me, et comedit
nourriture [que jp vous. ^^ boniiin, et délecta-
donne : 1 et votre ame ■ -^ u i:
on '. -'♦ 1 J» l>'tur m crassitudine
en étant conime en:* . ■ i-
graissée, sera dans la a"»'^^ vestra, Incli-
joie. Prêtez l'oreille, »ate aurem vestram,
et venez à moi, écou.tez et. venite ad. niç ; au-
moij.ei votre âjne vivra ; aite,. et vivet anima
Çi je ferai- avec vou«,
' *.*
I: l
I
452 , LB 9AME01 lAiinv
vestra^ et feriam vo- une alliance éternellf,
bistum pactum sera- IV*"** f ^««•e»' )• miné.
piternum, mi^ericor- ncordeque i a.pronn^e
^• 1 % • i c 1 I G* it David. Je 1 ai don*
diaiDavKifidelejj.Ec. ^^ ^^ peuples pour té-
ce leslem populië de- moin, et aux nationi
di eum, duccia ac pour chef et pour nwh
prœceptorem genti* tre Vous appellerez
bus. Ecce gentein, "" peuple que vous ne
cabis- et irpntès on» «a^ous auxquelles vous
caoïs . ei génies q«w ^jj^^ inconnu, accour-
te non cognoverunt, ront à vous ù cause do
ad te current propter Sr-igneur notre Oietr,
Dominum Deum tu- et du Saint d'Israël,
um,et8atictuin Israël, parce qu'il vousàcjlo.
qlim ffîonftcavit te ^'^^' Chercher le Sei-
A 'P t\ • ffneur, pendant qu oo
Quante Dominum, »^.„j ,; ^^^,,^^^ . \^^
dum inveniri poti'St: que».|e, pendant qn'il
invôcate eum, dum est proche. Que rim-
propê est. Dèrelin- pie quitte sa voie, et
quat intpiiis viam su-
am, et vir iniquus co-
gitationes suas^ et re-
vertatur ad Domi-
m mm m -^f w m'm0-%^ m ^»^^ • »• "^ ^ - ■ —
num, et misei^bitur tourne à notre Diea,
ejus, etad Deùmnos- parce qu il pst tout
trum • qùôUiam mul« Po»*l^ à pardonner. Car
tus est ad ignosceii- mes pensées «e sont pas
j x4 • >. vos pensées, et vos
dum Non enimco- ^^ies ne sont pas mes
gitàtiones meseî, co- voies, dit le Seigneur.
gitatione^ vestrœ^ ne- Autant le oiel eât élevé
qtlevifief vestrae; viœ au-dessus de la (erre^
me*, dicit Dominus. autant mes pen-
Quiaslcut exaUantar »^^*®* ««^^ ^^'^' *'"^
frm^0 ^m %« m «. « ^.r «^«w w ■»» ■
'homme injuste m
pensées criminellef), et
qu'il retourne au Sei-
gêneur; et il hii fera
miséricorde : qu'il re«
A l'0ffice bu matin. 453
'ilevéai andesBUs dc§ cœli à tcrrA, sic exal-
sbim. Kt comme la ig^^ gypt via» nicœ à
pluie et la nei^e toi.i- ^jj^ ye»ivïs, el cogita-
, htut d^u C10I. et II y re- ^. n ^ ^.
!;!«rae«i plu«; mai. Uonc8 meœ a cogUati^
qu'ellM humectent et ©n^bufi veitrig. ht
Lreuvent la terre, et quo rûdo deieeiidit
llafontgerraer, et HuVi- jmber, et nix de cœ-
b donnent la semence [p^ et illttc ultra non
pour semer, et le pain revertitur, sed ine-
pour 8« nourrir : atrrai , . . , ' . •
M parole qui sortira ^»-»^ . ^««'«^'^'^ ^^ '"-
Ue ma bpuche, ne re- i^ndit eûm, et ger-
Viuroera point à moi minare eam faeit^ et
m fruit ; mais elle dat semen ^erenti, et
en tout ce que je et i)anem comedenti :
m, et elle produii^i ^^ ^^^ ^^^,, .^ ^^^^
reffct pour lequel je , ... ,
kien>V«^, ditleSêi- ^1««^ egredietur de
{oeur tout-puissant. ore meo : non rever-
tetur ad me vacuum ;
faciet quœcmuqne volai, et prosperabitur
hjgad quœ misi illud, dicit Domiuuâ om-
fipotens,
Prions. Oremus,
léchis
issons, les genoux* Flectamus genua.
" Lcvatc. '
OMNIPOTENS
spmpiterne D«-
us^ mulçlpiica in ho-
norem pominis tui
quod pàtruna fidfi
spopondisti : et pvp-
missionis tilioi sacra
i4ec«UciMx>»esse- ^doptione dilata: ut
que dèsà présent ^^^ P^^^^^» Saiicti
[«erez-vous.
|l)S(J tout puissant
^téternel, muiti-»
|liespour. lo ji|;loire de
Ire nom celte pos^té*
qi*.' vous avez pro-
Hie h ia foi, de nos
fes; et par une »•
ption soÙBte^aii^nien-
■ k iM»iidK« de« «n-
ik
m
5 \
4^4 LE SAMfiDl SAINT>
4100 dubitav^runt fu- votre Eglise voie l'ac]
turum, Ecclesia tua complissement d'ur
inacnâ iam ex parte ^***"^® P»*"*»^ ^«8 cht
* • 1 î ses que ces oremip
cos;noscat impletum : Ca;..** „♦» v'^nm
Pei .Dommum nos- titude de voir arriver
trum Jesum Christum Par notre Seigneur Je
Filium luum^ &c. sus-Christ, &c.
yï. PAopttEtlE. Baruchy 3. V, 9,
rJk VDl, Israël, ftp COUTEZ, hr-èl
j3^ mandata vitœ : -^*-^ *^« commandel
aunbus percipe, ut |"^".» ®^ 'f« ?«••«!« ^
scias prudentiam. r'^I^P!^!?;/^^^^^^^^^^
f\ '\ f 1 I ' P°"* apprendre l|
l^iuia ®*^>^ Israël, sagesse. Pourquoi,
^uôd in terra inimico- Israël, ctes-vousdans
rum es ? Inveterasti pays de vos enneiuisl
ïn terra aliéna; coin- ^'^^ vient que voij
quinatus es cum mor- ^^«,*, ^'>®'",' ^^^^ ""«H
tuis: deputatus es '^ *'^*T^*^''^ ' -If?'"^
«.ui» «t|#ui,«»,u» ^a ^Qyg gjgg souillé ave
pm descendentibus les morts 5 etquevo
in infernum. Dereli- êtes devenu semblab
quistifontein sapien- à ceux qui descendeij
tiœ. Nam si in via dans l'enfer ? C'a
Deîambulasseg, habi- Lparce que] vous av^
. .' • quitté la source de
tassea utique in pace ,»^^^^^^^ ^ar si J
sempiterna. Discc ©tissiez marché dans
ubi sit prudentia> ubi voie de Dieu, vouseuj
sit vihuS, ubi sit in- sie» joui d'une fM]
tellectus ; ut scias si- éternelle. Apprenezi
inul ubi sit longitur- ««t'a sagesse, Iam
«;focvî*« «f Xi... et 1 intelligence: ai
nitas vitae, et victus,
ubi ait 1 unie ri oculo-
rum.
que vous sachiez
même tems où est
louj
et pax. Quis longue durée des j
A t'OFPfCE bu MATIN. 455
Tabondance des choses invenit locum ejus ?
fléeessaires à la vie, la ^t quis inlrairit jii
lumière des yeux, et thesauros ejus ? Ubi
la paix. Qui a trouve . • . ^
ie lieu où léside la sa- «unt principes g:enti-
gesse; et qui est entré um,et qui dominantur
dans ses trésors? Où super bcstiasquaBSUiit
sont les Princes des na- super terrain ? qui
lions, et ces Grands in avibus cœliludunt;
iim dominoient sur les ^„; „.,„«.,*„.^, *u«««.,
bêtes de la terre, et qui ^"* «^^^1 tutn ihesau-
lejouaient des oiseaux *'»Z'int, et aurum ; m
du ciel? Où sont ceux 9^» confidunt homi-
((ui amassaient des tré- nes^ et non est finis
sors d'or et dardent, acquisitionis eorum?
dans lesquels les honi- Quj argentum fabri-
mes mettent leur con- ^^^^ ^^ ^^^^^^ ^^^^
tiance, ne cessant lamais ' .
de fdiœ de nouvelles "^^ ^^^ mventio ope
acquisitions? Où sont r"/" ijlorum ? Exter
ceux qui prenoient tant minati sunt^ et ad in
de peine à fondre Tar- feros dcscendcrunt
ge.t, sans trouver ce et aliiloco eorum sur
q« Ils cherchaient par rexerunl. Juvenes vi-
leur travail? lis ont etc , ^, ^u
exterminés ils 8(crnt des- derunt lumen, et ha-
bitavcrunt super ter-
ram : viam autem
disciplinée ignora ve-
runt, rieque iRtelle-
xerunt semitas ejus ;
neque filii eorum sus-
vraie science : ils n'ont cepeniiit eam. Afa-
poitucoria uses sentiers, cie ipsorum lôngè
etleurs enfhns ne Tout facta est: noii estau-
joint reçue. Elle s'est dita in terra Chaiiaan,
cendus dans les enters ;
|«t d'autres ont pris leur
placé. Dans leur jeu-
I liesse, ils ont vu la lu-
hnière, et ils ottt habité
sur la terre ; jiiais ils
[ont ignoré la voie de la
bien éloignée d'eux. On
neque visa est in The-
il
h,
tl>l|;
456 K^liMEDI SAINT^.
nian. Filii quoque n'en a point entendnl
Agar, qu! exquirunt parler dans Ja terre de
prudentiam quœ de ^'«^naan ; on ne rj
i A ^ ^ ,. ^ point vue dans rheman
tcria est pegt)tiato. Ls enfans même d' J
res Merrhœ et The- gar qui cherchent k
tl>an, et fabulatores^ prudence delà terre,le8
et exquisîtoreg pru- négociateurs de Merrba
dentiae et intelligen- «^ ^« Theman, la
;tiiB ; viamautem sa- ^r*"^« parleurs, et cet
. \. . philosophes qui recher>
pientiœ nescierunt, ^,,^^^ avec tant de curiJ
neque commemprati osité la prudence et la
si^pt semitas ejus. O science du siècle, n'ont
JUiii^èX C{iàm magna point connu le chemin
estdomus Dei, et in- de la sagesse, et ils ont
^ens locus possessio- l««^J««e8 sentiers. 0
*. . I n^* ■ Israël, que la maison
niBejus ! Magnusest, du Seigneur est grande!
et non habet tinem : et que Je lieu qu'il pos-
excelsus et icnniensi;i3. scde a d'étendue ! Il c<it
Ibi fuerunt gigantes vaste; il est sansbor-
lïpminati iUi, qui ab ?*^« = il est élevé, il est
initio fuerunt, sutu- »™"»?"5^- C'est là qu.
A A • . ont ete ces ffeans 8! la*
ra n.agiiS, scientes nieux qui étaient dès le
beMmn. Non nos ele- commeniceinent, ces gé-
^it D,ominil9 ; neque ans d'une si haute taille,
viam disciplinte inve- et si habiles dans U
aerunt : ptppterej. guerre. Et cependant
perierunt. Et qmni' "^ "/^ f P^ P«^"' fi
^ ^ u \ J, que le Seiffiieur achoj»
am non babperunt sa- ,»i, . -^^ \.^^^ ^,J
ptejntiî^m^ jnterierunt trouvé la voie delà sa-
propter suain insipi- gesse; et cVstpource*
«Utittm. Quib ascen- Ta qn*ils se sont perdus.
4jtin cœliinb etaç- Et comme ilsn'ont point!
cjçpkeara, et eduxit «« Jasagf^sse, ilsontp
^*^ ' . ri a cause de leur folie.
îsse, et ils ont]
8 sentiers. 0
|ue la maison
Bur est grande!
j Heu qu'il pos-
étendue! Il est
est bansbor
st élevé, il est
C'est là qu'
es géan« «i ia*
étaient dès le
entent, ces gé-
si haute taille,
biles dans 1«
Et cependant
nt point «ux
ligueur achoi*
n'ont point
voie de la sa-
c'est pour ce-
ie sont perdus.
ilsn'ont point
sse, ilsontpé-
de leur folie-
A L*OFFICE
Qui est monté au ciel
pour y aller prendre la
sage-ise; et (pii l'a fait
descendre des nues ?
Qui a traversé la mer,
eiqii l'a trouvée ; et a
mieux aimé l'apporter
(jue le H II or ? Il n'y a
personne qjî puisse cia-
nuître ses voies, et qui
ii; mette en peiiie d'on
rechercher les sentiers.
Mais celui qui sait to sî,
laconnait et il Ta trou-
vée par sa prudence :
lui qui a tait la terre
pour durer à jamais, et
qui l'a remplie d'ani-
maux :Uii qui envoie la
lumière,etelle part aus-
sitôt; qui l'appelle, et
eilelni obéit aveccraiii-
ile et respect. J^es é-
toiles, chncune à sa
place, ont répandu leur
lumière sur la terre, et
elles ont éuî 'anslajoie;
Dieu les a appel lées, et
elles (YAi dit: Nous voi-
iCi:et elles î^ont ravies de
iiire devuut la Alujesté
(i(^ celui qui les a créées.
|("est lui qui est notre
Dieu, et il n y en a
[point d'autre ([ulpuis-
^ lui êire coni[)aré. —
Cist lui qui a trouvé
'Oites les voicH de la
ririlable sagesse ; et
DU MATIN. 45t
eand de nubibus? Quia
transfretavit mare, et
invenit illam, etattU-
lit illam super àurum
electunfi ? Non est
qui possit scire vias
ejus, néqne <[ui ex-
quirat seiiiitas cjus»
Scd qui scit universa,
novit eam, et adinve-
nit eaiii prudeiiliâ
sua, : qui pi a^paravit
tcrra.a in a}terno
te m pore, et roplevit
eam pecudibnsrtqua-
drupedibiis: qui émit-
lit lufïîen, et vadit ; et
vocabit iliud, et obe-
dit ilîi in tic more.
Stella; auteui dede-
runt lumen in rusto-
diis suis,, et laîtalui
sunt ; vocata; sunt^
et dixerunt : Adsu-
mus ; et luxernnt ei
cuni jucuiulitate, qui
fecit illas. HiC est
De us noster ; et non
testiinai.)itur abus ad-
vei'iiiis eum. Ilicad-
invenit onmem via.ii
disciplina, et tradid:t
illaniJatobpuerosuo,
ë
■ ti
i Z
lï' l
i
II
j: lit''
I 11
IflIlV
I'
m.
W'
WK SAMEDI SAïNT^
et Israël dilçcto suq. q^i» ^'a ôonnl* à Jacoi»
ifost haeç in terris vi- ^^^ »* !''^u^:'_ !^ ^*»'
SU3 est ; et eu m ho-
raei son bien-aimé.—
Après cela, il a été vu
sur la terre ; et il acon-
Versé avec les hommes.
Prions,
Fléchissons les genoux.
Levez-vous.
D1£U, qui don-
nez sans cesse de
nouveaux enfans à vo*
tre Ëglise par la voca-
tion des Gentils : accor*
o
ininibus.. conversatus
est^
Oremus.
Plectamusgenua.
l«evate.
ËUS,qui Eccle-
_^_^ eiam tuam no-
va ' sémper Gentium
vocatiohe niultipli-
cas : concède propi- ^ez, s'il vous plaît, vo.
tins, ut quos aqua tre protection continu-
Baptismatis abluis^ elle à ceux que vous
continua protectione purifiez par l'eau du
tuearis: Per Domi- f ^\teme «. Par notre
num nostrum. &c. ^««gneur Jesus-Chr.st,
VII. Prophétie.
IN '^"^bus ilUs :
pptfv/i est su-
per me manus Domi-
ni, et eduxkt me in
spiritu Domini ; etdi-
misit me in medio
campî> qui erat ple-
fius ossibus ; et cir-
cumduxit me per ea
in gyro : erantautem
multa valdè super fa-
ciemcampi, siccaque
v^ihcmenter. Etdixit
Ezech. 37. v, 1.
IFTIN ces jours-là ; Le
jM2jà Seigneur étendit
sa main sur moi ; et
m'ayant transporté en
esprit, il me laissa dans
un champ qui était
plein d'os ; il me fit
tourner autour de ces
os qui étaient tout des-
séchés en grande quan*
tité sur tout ce champ,
et il me dit : Fils de
l'homme, pensez-vouf
que ces os doivent revi-
vra ? Je lui répondis:
■X mA
r) !« à Jacut)
ur, et à U"
tMcn-aimé.—
, il a été vu
i ; et ilacon-
tes hommes.
ions,
â les genoux.
18.
U, q«i don-
gans cesse de
enfans à vo*
e par la voca*
rentils : accor»
fou9 plaît, vo-
ction continu-
îux qne vous
par l'eau du
Par notre
Jésus-Christ,
37. «• 1.
s jours-là ; Le
gneur étendit
sur moi ; et
transporté en
me laissa dans
rap qui était
os ; il me fit
autour de ces
aient tout des-
grande quan-
tout ce champ,
dit: FiUde
pensez-vouî!
Ds doivent revî-
lui répondw
Seignettf mon Dieu,
vous le savCâi» Et ïl
me dit : Prophétisez
sur ces os, et dites-leur :
Os secs et arides, écou«
tez la parole du Sei-
»neuk\ Voici ce que
le Seigneur Dieu rÀit à
ces os : Je vou» ai en-
voyé uft esprit en vous,
ti vous vivrez : je vous
donnerai des nertti; je
vous revêtirai de chair ;
je vous couvrirai de
peau; je vous rauiuie-
rai, et vous vivrez,
et vous saurez que je
suis le Seiâ^neur. Je
prophétisai donc comme
lo Seigneur me l'avait
commandé. Et pendant
que je- prophétisais, il
fit un grand bruit, et
uu grand remuement.
IGes os s^approchèrent
jles uns des autres, et
Lcun se plaça à sa
uture^ .le vis tout
jd'uu coup <^|ue des nerfs
|iefornièrent sur ces os,
i chairs les environ-
jnèrent et de la peau
«étendit par dessus;
Iniairi ils n'étaient point
leticore animés. Alors
p Stfi^neur me dit :
puphétisez, tils do
. i*?j et dite» ,à
DU MATIN. iht
ad «le : Fi!i hoirtiaii^
putasne vivent 'oss»
iëta? Etdixi: Domi*
ne Deus, tu nosii. El
dixit ad me : V atici*
uare de ossibus istis ;
et dices eis: Ossa
arida, audite verbum
Domini. Haec dicit
Dominus Deus ossi-
bus his : Ecce ego.
intromittam in yo&t
spiritual^ et vivetis,
Et dabo super vos
nervos, etsuccrescere
faciam supei vos car-
nes, et superexten-
dam in vobis cutem ;
et dabo vobis spiii-
tum, et vivetis, et
scietis quia ego Do-
minus. Et prophe-
tavi sicut praiccperat
mihi : factus <»st hu-
tem sonitus, piophe-
tante me^ et ecce
couunotio. Et acces-
seruiit ossia ad ossa,*'
un uni quodque ad
juncturam suam. Et
vidi, et ecce super oa
nervi et carne*^ ascen-
deruut; et e:^tenta
X2 • •
•■'.. .^'1%
W: 18
■
I
%;
460 Lft SAMËD) SAINt^
«stin ers Cutis desu- l'esprit : Voici ce que
per ; et spiritum non ^i^ *e Seigneur Dieu :
' habebant Et dixit /^sp"», venez des qua-
ad me- Vaiicinare ad ^»**^ ^ents du monde, et
aame. valicinareao soufflez sur ces moris a-
spiritum, vaticinare, fi„ ^„»11« revivent. Je
fin honiinis ; et dices prophétisai donc suj.
ad spiritum : Haec di- vaut le commandement
cit DomFnus Deus : qu*<i m'en avait fait; et
A quatuor ventis ve- ^ ''«"«tant Tesprit entra
. * ... . • dans ces os ; ils devin-
m spintus; et in- ^ent vivans et animé.,
suffla super interfec^ ils s'élevèrent sur leurs
tos istos : gt reviVis- pied?*, et ils s'en forma
cant. Et prophetavi uite grande armée. Alors
sicut praeceperat mi- le8eigneur«ie dit: Fils
îii: etinû-ressus est ^^ *>'""' ^' *?"* *^^««^
• .? . . représentent la maison
m ea spiritus, et vi- j,|^,.^.., ^^^ i^,,^,..^;^^^
xerunt ; steteruntque disent: Nos os sont des-
Fuperpedessuosexer- sèches; il ne nous reste
citus grandis nimis plus d'espérance ; nous
yrùdè. Et dixit ad sommes perdus sans
me : Fili hominis, ^j^s^ource : prophétisez
, . donc, et ditt^s-ieiir :
^ssa h|ec universa, y^-^? ^^ ^^j ^-^ ,^ ^^j.
domus Israël est. Ip- gneur Dieu : Mon peiK
«i dicunt : Aruerunt pie, j'ouvrirai vos fom.
. ossa Rostra, et periit beaux, et je v«us ferai
«pe8 nostra.etabsrissi sprtirde v .svépulchies,
sumus. Froptereàva- ^J J^ vous ramènera.
; ,. , dans la terre d Ifirael.—
KîCîr.are i t dices ad Et vous saurez, ô mou
eos : llœc dicit l)o- peuple, que Je suis le
minus Deus: Ecce Seigneur, quand j'aurai
eg aperiam tumulos ouvert vos tombeaux,
vestros, eteducamvos M'J^ je vows aurai le.
de sep'iichris vestris, . ^«"«^ ^^ ''^ ^" ''Z''
* daut eu vous me a es-
prit; (
vivre ei
tre paji
tout-pti
aperue,
de tun
ro Spii
requiesc
Irain^ c
F]échisg(
Lçvez-v
K) les
i'aucieii <
Tegtamen
jifjiez coni
célébrer • 1
de la P;
nous cou
desseins d
ricorde ; al
sidérât ion
9"e vousl
dans cetti
fe^seattenl
ferme
tiens quel
préparez
|lé; Par
Ê
un
Vil
iVce
feinmj
i^omnu
A l'office du matin. 461
prit; et je vous ferai populus meus ; et in-
vivre en repos dans vo- ducam vos in terram
tre pays, dit ie Seigiieur j^^^-,^ ^t scietis quia
tout-pussant. ^^^ Damiiius, cùm
aperuero sepulchra vewra, et eduxero vos
(le tumulis vestris. popuie meus ; et dede-
ro Spiritum meutn in vobis, et vixeritis ; et
requiescere vos tkciain super hulnum ves«
train^ dicit Dominus omnipotens.
Prions, (h^emus.
Fléchissons les genoux. Flectamus genua.
Lçvez-vous. Levate.
ODIEU, qui par TTkEUS, qui nos
les Ecritures de p ^adcelebraiidurn
l'ancien et du nouveau Pastimie Sacramen-
Testament, nous enseï- ^ utrluftc^ue Tes.
rnez comment il taut ^ ' . \ . .
céldbrer les mystères ^amenti paginis ins-
de la Paque: faites- truis : dan4)bis intelli-
nous comprendre les gère misericordiam
desseins de votre misé- tuam ; ut ex percep-
ricorde ; afin que la con- tione praesentium mu-
Mdération des grâces ^^ fir.ua sit ex-
que vous nous luites . ,. « ,
da..s cette vie, nous pectatio futurorum :
fà^se attendre avec une P^r Dou.inum nos-
feiine espérance les trum^ &tj
biens qiie vous nous
préparez clans l'éterni-
Ité: Par N. S. &c.
Vni Prophétie, /s. 4. t. 1.
PPREHEN-
EN ce jour-là, sept
femmes prendront
lun homme, et lui di-
X3
A'
DENT sep te m
niuueres virum unum
El-,
'tW
. „ .
It ■ i
m
1
40S ^t,E MMBm «Aiyr^
in die lllâ, dicentes; ront: Nous Tifronsde
Pane.ïi nostrum co- notrefmin,et nousnoui
mede.nu«, et ve«ti. ^"i'*'**'!?^!"? ""f
' . mêmes d habits ; agréez
mentis nostris operie. seulement que non,
tnnr ; tantummodô in- portions votre norti : et
vocetur nomen tuum délivrez-nous de lop-
tnpm* nos; aiifer probreoùnouRsommen.
opcrobrium no^triim. Alors le rejetton da
In dieiilàeritffermen Seigneur sera dans la
,v '^ .« magnificence et dang
Dommi in mapifi- ,^ ^j^j,^ , ,^ f^^jj j^,^
centia et çloria. et tene sera élevé en hon-
fructns terra; sublimis nenr: & ceux d'entre
et c^ultatK) his^4iii le peuple d'israël qai
îalvati fuerint de i«- ^^^^^ été sau%-és ««•
taël. Et ont: Oroifig ^J^''^ ^^"*^^^** ^"^••;
,. ^ ^ .^ . -lous ceux qui seront
qui reSictns twent m resté. d»nsS.oi,,«t qai
hion, et resiHmis in geront demeurés dam
JernsHlem, Sanctus Jérusalem, seront ap-
▼ocabitwr ; omnis qui pelles Saints: tons cenx
scriptus est in vilâ in î»" auront été écrit»
Jeru^alem. -Siablue- dans Jérusalem an rang
■ rv . . des Vf vans : après q»ie
m Domvnus sordes ^ Sei-neur aura lavé
iiiiarnui Sion, elsan- les taches des filles de
guinein Jenisaleni la- Sion, et qu'il aura pu-
vent de medio tjus. rifié Jérusalem du sanijl
insniritu judicii, et ""P"''n"» «»* «u milieu
spiiitn ardoris. Et d>|!e, par un espnt de
' , .. Tx lusticeet un espntti ar«|
creabit Dommns su- -"^^^.^^ j^j |e Seigneur
per omncm locum fera naître une niiéei
montis Sipn, etubi in- obscure durant le jour,
vocatUB est, nubeni et l'éclat d'une flamme
perdiem, et fumum ardente durant la nuit
et splendorem iguis 7»'^?"^« ^* r"?Î!f' u
*^ ^ de Sioii, au heu ou u
•sra été invoqué : car flàmntahtis îh hocfc :
il protéffera de tontes goper «mnem cnirti
parts le len de sa g^loi- ojorlam pidteclia Et
re. Son tabernacle non» T i_ i :* -^
défendra par son ombre labernaculuni erit irt
eon^re la chaleur pen- uiîibiTaculum diei ab
dant le jour ; et il sera œstU,et in secaritatem
une retrèifte a»Riirée etabsconsinnemàtuir
poi.r nous mettre à |ji„e et à pluvià.
couvert de 1 orage et de
k pluie* ;.
Trait. Is, 5.
MON bien-aimé a
une vigne sur iin
lieu élevéy gras et fer-
tile. V. 11 Ta environ-
née d%in mur et d*un
fossé; il ra plantée de
seps très-exquis ; et il
a bâti une tour.au mi-
lieu. T. Il y a fait un
pressoir ; la vigne du
6ei|rneur des ariréés est
ia maison d* Israël.
Prions.
Fléchissons les genoux.
Lpvez-vons.
ODIKU, qui avez
déclavé paria bou-
che de vos saints Pro-
phètes, que dans totis
lesj lieux de votre em-
pire, c'est vous-même
qui semez le bon grain
dans tous les enfaus de
VINEA fectaeti
dilecto in cornu»
in loco uberi. v. Êi
tnaceriàiti circumde»
dit et ciFCuntfodit^ et
plantavit veneam Ser
rec» et sdificavit tur*
rim In medioejuM. y*
Ettorcular fodit in eàt
vinea enitn Domini
Sabaoth^ domus Ism*
ëi est
Oremuê.
Flectamus genua.
Levate,
EUS>quiinom«
nibus Ecclesiœ
tu se fîliis sanctorum
Prophetarum voee
inanifesta^ti in omni '
loco dominationis tnèe
satoreni te bonorum.
X4
jfî' .(
464 LE SAMEDI SAINT,
•eininum, et cI«'Cto- votre Eglise, qui cnlii.
mm palmitum esse vez le pian choisi : «c-
«ultoreriï : tribue po- <^o«*dez à vos peuples
pulis luis, qui et vi- TJ""''^ "^^'"'' '''
"^ ^1 . vit;ne8 et vos moissons,
nearum apud te no- j^ tr.r.ce d'airucher 1«
niiue censeutur etse- épines et les ronces du
getuitt ; ut, ^pina- champ de leur cœur, a*
rum et tribulorum ^" .<^e produire de bons
squalore resecato, f'"^*^ en abondance:
di-nâ efficiantur fru- ^^^^ notre Se.gueur,&c
ge fecundi : Per Doinihum, &c,
IX. PiiorHETiE. Exod, 12, u. I,
IN diebus illis : Dixit DomiRUs ad Mo^eenet
Aaron, &c. page 345.
Oremus»
Plectamus genua.
Levate.
OMNIPOTENS
sempiterne De-
us, Vjui in omnium a-
peinm tuorum dis-
Prions»
Fléchissons les genoux.
Levez-vous.
DIEU tout puissant
et éternel, qui
êtes admirable dans l'é-
conomie de toutes vos
• Li- œuvres, faites compreii"
pensahone mirabilis dre à ceux que vous a-
es : inteliigant re- vez rachetés, que la
dempti tui, non fuis- création du monde au
se exccllentius quod commencement des tems
initiofactusest mun- »'^ P«« ^^^ "'1« P'"^
, s NI' ffraude luerveille qno
dus, quam quod in ^el le qui a paru à la fin
fine sœculorum Pas- des siècles, lorsque Je-
c ha nos^trum immola- sus-Christ, qui est no-
tus est Christus : tre P;ique, a été immo-
QiU tecum vivit et ^é: iuiqui étant Dieu,
legiiat, &c. ofc.
eur cœur, a-
A l'office du matin. 465
X. Phophetie. JonaSy S. t. I.
EN cei» jours-là ; le IfiV diebus illis ;
Seigneur parla mie J|^ Factuni est ver-
,.ecoude fois au Pro- ^^^^ Doniini ai Jo-
phète JonasïjCt lui du : r> u .
Levez-vous, allez.vo.,8 na.Ti Prophetam se-
eiiilaii» la grande ville CUildô, diceus : hur-
de iNinive, et prêcliez-y g^e, et vade iii Nini-
ceqtie je vousdis. Jo- yen civitatem mag-
nas se leva, et s'en alla „am, et prœdica in
àiViMive, selon la pa- ^a praedicationem,
rôle du aeiuneur. Or ^ , ,
Niniveétait'uue grande q»arn ego loquor ad
ville qui avait trois ^e. Lt sunexit Jo-
journé*^8 de chemin.— nas^ et abiitinNini-
Jit Jonas y étant entré ven, juxtà verbum
marcha un jour entier, Oomini Et Ninive
et cria à haute voix : ^^.^j ^^^-^^^ ^^^
£< a core quarante lours, ... ,. . .^
et Ninive sera détruite. it«nere dierum trium.
Les Niuivites crurent ^^ cœpit Jonas in-
en Dieu, publièrent un troire in civitatem iti-
jeûne, et se couvrirent nere diei unius ; et
de sacs depuis le plus clamavit, et dixit :.
,»rand jusqu'au plus pe- ^dhac qviadraginta
tit. La nouvelle en e- i. * vc • u
tant parvenu jusqu'au, d'^»' ^^ ^»"!,^® 8"^"
oreillesduRoideNini- vertetur. Et credi-
vft, il se leva de son derunt viri Ninivitae
t'-ône quitta son vcte- in Deum, et praedi-
ment royal, se couvrit caverunt ieiunium, et
d'un sac, et s'assit su ^^g^i^- ^^^^ ^^^^-g ^
laoendre. Il nt cner ,
partout et publier dans ^^J^'^^ usque ad mi-
Ninive cet ordre cottiiue "Orem. Et perveuit
venant de la bouche du verbum ad Regem
Roi et de ses Prince^ : Ninive: et surrexit
Que les hommes, les de solio suo^ et abjc-
J8L 5
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A66 • 1b samedi baimt^^
eit vestimentnm suum ch«va«x, le« •iMpnfn, et
i se, et indutus est *?« ^^^^^ "« «rangent
*acco, etseditin ci- rien qu on ne les mène
et dixlUn Ninive ex Jean. Que le» hoinn.eH
ore R^is et Princi- et les bêten soient cot».
piim ejus, dicens : verts de saes et qu'ils
Homines et juint-nta, <^"ent au Seifçneur île
et boves. et pecora <?"*« **"«• ^•^«- 9^
A * 'j chacun se convertisse,
non giMent quid- ^«'il quitte sa mauvaise
quam;necpa8cantHr, yoje et Tiniquité dont
et aquam non bibant. ses mains sont «oui liées,
Et operiantur saccis Qui sait si Dieu ne se
homines, etjumenta, tournera point vers
et clament ad Domi- 5«"» pour noua par.
r -l'x . j* - donner, et s il n an-
num in fortitndme ; paigera point sa fun^ïr
•et convertatur vir a et sa colère, afin qne
via suâ malâ, et ab nous ne périssions pas?
/iniquitate, quœestin Dieu considéra lenr?
manibus eorum. Quis œtfvres, et vit qu'ils
scit, si conrertatur, "étaient convertis, et
i.i.A • S, r\ ,^i avaient quitté leurs
etignoscatDeus; et ^^^^ déréglées; et le
revertatur àfuroreip» Seigneur notre Dieu fit
i(U9B, et non peribi- miséricorde à son peu*
tf^s ? Et fidit Deus pie.
ôpera eorom, quia
convetsi sunt de via suft mala ; et miser-
tui^ est populo stto Dominus Deus nosfer.
. Oremus. Priom.
Flectamus genua. Fléchissons lesgenoMx.
Levate. Levez-vous.
^EUS, qui diver- J^ DIEU, quiafei]
sitatem genti-
réuiii tant de lia-
tîofi§ '4\Wittenie9 dans irm in conf^ssfonie tili
1t eonfémitM ée totHs itft^mn adunasti : dit
iwjn : dannee-noM la «obis et veHe et posfc
toiôuré et le proovott ^_ . . '.
^ faife ce que vôtis ^ï*« praecipis ; ut po-
tmtntknèez ; afin <\ûe P*^^<> «d se^ernitateAr
totfe peuplé qtiî est Vocato^ tina ait fidefê
appelle à lu partiel- mentitim, et ptètato
l»{fondelagloireé<er- actronum: Per l>o-
jèlle, ait uire même tniimm nostrûm, &c.
m dans re«pi*it, et '
wie même piété dans les actions : Par N. S. &c.
XI. PadraBTiE. l^etit. $1. v. 22.
\S ces j«ers*là ;
If oyse écrivit on
cantique, et Tapprit
aux eiifins dUsraël.
£t le Seis^neiir donna
•68 ordre» à Josué fils
de Nun, et lui dit :
ihyez totijoiirs ferme
«t inéforanlable ; car
TOUS co'iduirez les en-
fiins d'Israël dans la
tsrreque je leur ai pro*
■isey et )e serai avec
vous. Après donc que
Moyse eut achevé d'é-
crire dans un livre les
paroles de la Loi, 4 1 dit
aux Lévites qui iior-
taient l'arche de l'al-
liance du 8eî|fneur :
Prenez ce Hvre, et le
««ttez à odré de l'ar-
die de l'allianee du
Seigneur YX^tre Dieu;.
IM diebus illis ;
.Scripait Moyse^»
cauticum^ et docujt
âlios Israël. Frai-
cepitque Donninus
Josue fUio Nuo^ et
ait : Ck)nlbrtare, et
esto robustus : ta
enim introduces filios
Israël in terrain^ qua,in
pollicitus suni^ et€^<
ero tecum. Postquàm
ergo scripsit Moysea^
verba Legis hajus in
Violumiiie, atque cqid-
plevit ; prœcepit Le-
vitis^ qui portabaqt
aream foderis Domi-
ni^ dicens : Tollite
librum istum.el petite
X6
468 LE SAMJËD! sAurr^ *
eum in latere arcœ afin qu'il serre un jour
fœderis Domini Dei <*« témoignage contre
vcBtri ; ut sit ibi con- JJ^}»»^ Ç^f^i® .^«"«aj»
tra te m lestimoiiiuin. L°i^'5"e 'v^/avez 'une
Ego emm scio con- tête dure et inflexible,
tenllonein tr.aiii, et Pendant tout le (emg
eervicem tuam duris- que j'ai vécu avec vous,
•imam. Adhucviven- «t q.ue je vous ai con-
te me, et ingredientc ?"".»' vous _ avez élé
1 • ^ touiours rebelles au
vobiscum. semper c^:*' «..„ . «^ u-
„*• ^ ^-:r«* oeigneur ; combien
^ ^ .« ^j^^^ ^^ serez - vous
après ma mort ? Fai-
tes assembler devant
moi tous les anciens
egistis
tontentiose
contra Dominum :
quantô magis, cùm
roortuus fuero ? Con-
ffreffate ad me omnes ^* ^o"» les docteurs
«,«:tL«« ««♦., «^« ♦«: o^ vos tribus : ie
majores natu per tri- ,^„^ ^^^^j ^,^^^,^^^^ j^
bus vestras, atque paroles, et je prendrai
Doctores ; et loquar le ciel et la terre à té-
audientibus eis ser- moins contre eux. Car
mones istos, et invo- je prévois qu'après ma
cabô contra eos cœ- ^^^ r^"^ commettrez
Inm et terram No- ^^^ crimes, et que vous
lumeiierranr ino- vous détournerez bien-
VI enim quod post tôt de la voie oue je
mortem meam inique . vous ai commandé de
ag*e(isj et declitmbi- suivre : mais à la fiii
tis citôde via, quam vous serez accablés de
prœcepi vobis: et mau:^ quand vous au-
* ,^u- 1 ' rez péché en la presen-
occurrent vobis mala ^^ ..\ «„• „^„^ Vêtiront
ce du seigneur, attirant
m extremo tempore ; ga colère sur vous par
quaiido feceritis ma- vos actioi;s criminelles,
lum in conspectu Do- Après ce discours, Mo)-
mini, ut ifFitetis eum «^ récita ce cantique
per opéra inanuum tout entier, devant l'as-
> ^
A L^OEFICE DU MATIN. 451^
gemblée de» enfaas vestrarum. Locutua
d'Israël : est ergo Moyses ; au-
diente universo cœtu Israël, verba carmi-
inis hujus, et ad dnem usque complevit:
Trait. Deui. 32.
CIEUX, écoutez ; ATTENDE,
et je parlerait que jt^ cœlum ; et lo-
la terre entende les pa- quar et audiat terra
t' t^At^nn^^Jl verba ex ore meo. y.
Que mon discours soit -^ ^ , • . i
attendu, comme [la ter- t-xpectetur sicut plu-
re^^ècheatte^dJlap^uie; via eloquium meum ;
et qu*il pénétré [les et descendant sicut
cœurs,! comme la rosée ros verba rhea. v. Si-
pénètre [la terre.] y. ^ut imber super ffra-
Que mes paroles se re- ^^ «icut nix su-
pendent comme la pluie, ' ^
etcorame les bruines et P^r fœnum ; quia
laneige qui tombent sur nomen Domini invo-
l'herbe; parce que j' in- cabo v. Date ma-
voquerai le nom du Sei- gnitudinem Deo nos-
jneur. y. Rendez hom- ^.,^. Deus, veraopc-
Hiagea la grandeur de j.^ . etomnesvi®
notre Dieu ; ses œuvres .**.',.. ^^
wnt fondées sur la ^é- «jus J'idicia. v. Deus
rite, et toutes ses voks tidelis,
lontla justice même. v.
Dieu est fidèle en ses
promesses, et il n'y '
I point en lui d'iniquité : Le Seigneur est
[juste et saint.
Prions. ^ Oremus,
Fléchissons les genoux. Plectmnus genua.
Levez-vous. Levate.
QDI£U,rélévation 'J^EUS, celsitudo
in quo non
e&t iniquitas : justua
e^ sanctus Dominus.
des humble», et
humilium, «t
II
'4
470 LE tAMBBI ïïklftr,
fortitttdo rectonifli -; ïa forte des justes ; «jQi i
^m per Bftnctvm «^^^ voulu que vtxri
Moysen p«erum tm- !«•"* .serviteHr Mo^ge
lum tuuin sacn car- tique sacré, ensorte
niinis tui décanta- que cette répétition de
tione VoKiifiti, ut illa la loi servU-aimgiftoir
legis iteratro iteret ^^^ coudai le ; (kitès
etiam nostra directio: ^^^^ ^*"*, putsiance
*. • Mir toutes tes natiom
.n ^ .V _ ^«e vous avez jmtifiéei;
lificataram gentium et tempérez le urfrayew
plenitudinem poten- par one sainte joieJ
tiam tùam ; et (la l«e« ain que les péchés ()i|
titiam, niitigando ter- *o»»8 1«8 hommes étant
Torem; ut omnium •ffacé^^ par votre mitéri-
pecctistuâ remi.,i- -'j^;, •^,**^*-;
one ddctiis, quodde- «vez menacés, contn.
nunliatum est in ul- buent à lear salut :
tionem, transeat in N. S. J. C. &c.
saltitein : Fer Domi-
ivum nostrum^ &c«
i^/.'^'^
XII. Proi»h£tib. Dan. 3, v, I.
EN ces joars-la
Le Roi Nabucbfl
INtlîebiisilli8:Na-
bucodônosor rex , ^ ^ .
iecit statuamauream, donosorfitfe.reunesu
,^.^ .. t.. ' tue d or, haute de soi
altitudine cubitomm «ante coudées, et larJ
•exagmta, lalitudine desix;etillamit^n8l
cubitorum tex ; et sta- champ de Dura qui éuj
tuit eam in eampo dans la province de "
Dura provinciœ Ba- Hy'one. Il envoya en
bylojm. luque Na- ^ ^u^UePiS^
tbucliodoiiosor itx •"«»»»«
A L'omee «v mahn, 471
trapçi, les magistrats, misit ad cangregan-
len joges, les officiers ^^ satrapes, inagis-
d« l'armée, les sei- ^^^ et jttdiccs, du-
eneurii, les grands, et * * •* *
toss 1^ princes de ses ce» et tyran nos, et
profinces; .in qu'ils prœfertos, omnesque
le trouvassent à la dédi* principes Tegionuin,
cace de la statue qu'il ut convenirent ad dé-
mit dressée. Alors dicilionem stataaf^
iMsatrapes, les raagis. ^^^ erexerat Nabu-
tpatfl, les j uses, les ca- u j rn
pitaines, \Â s^igneon. chodonosorrex.Tunc
qui étaient en charge, congregati suntsatm-
tttoiis les princes des pee^magistratufl^etju-
provinces s'assemble- dices^ duces, et tyran-
fent pour assister à la ^i^ ^t optimates qui
consécration de la iga- ,^„^ in potestatibui
tae que le Rot Na- ... .. '^.
budiidonosor avait fait «on^ituti, et universi
élever. Ils étaient donc pnncipes regionutn^
déout devant cette sta- Ut convenirent ad de
tae que le Roi Nabu- dicationein statu»,
chodonosor avait éri- quant erexerat Nabu-
çée, pendant qu'un hé- chodonosor rex. Sta-
raut criait a haute voix : «^ .
Peuples, tribus et aati. ^^^^ ^"^^*" '" «^"8-
ons qui parlez difieren- P^^tù statuee^ quam
tes langues, écoutez posuerat Nabuchodo-
Tordrequi vousestdon- nosor rex : et praico
ic; dès que vous en- claraabat valenter :
tendrez le son de la v^^^i^ dicitur pop4ili8,
trompette, de la flûte, . -i • . f *^.
4elalyre,duhaut.bois t^ib^ibus, et imguis :
[4e la harpe, et des con- 1" ^^^^ quâaudierilis
ttrtsde toute sorte de sonitum tubœ, etiie-
*««iciens, vous vous tukft, et eithars, sam-
Ifostenierez en terre, bucœ, etpwlterii, et
-KtorewMBlaslatuad'er «ymphoniaî, et uni-
472 LE SAMEDI lAINT^
versi generis mueico- que le Roi Nabuchodo.!
rum cader*'>.s ado- "«-«or a élevée. Siq,ie|(
rate statuam auream, ^"'"" '*^f'^ P^^^H
.-. -^ ivi pas pour 1 adorer, il seJ
quain constituit Na- Ta jette à l'heure m J
bnchodoiiosor rex. Si dan^ une fournaise arl
quis autem non pros- dente. Aussitôt donc
tratus adoraverit, eâ- qu'ils entendirent le
a;
m
dem horâ mittetur in 2« la trompette^, de Ij
fomacem ignisarden- Aûte^fe alvre,duM
r» A i • -x bois, de la harpe, et (iei
tis. PorX Uœc Igitur concerts de toute gorS
statim ut audierunt du musiciens, tous, dJ
omnespopuli sonitum quelque nation, de quel]
tubsB, fistulœ> et ci- que tribu et de qnelquj
tharse, sambucaî, et 'angue qu'ils fussent, s|
psalterii, et sympha- Pr"^^»^;;»*^. f^ ado^
*^. ' . «^ » . rerent cette statue doi
niœ, et omnis generis ^^^ ,^ ^^^ NabuchodJ
musicorum ; cadentes uosor avait érigée. aJ
omues populi^ tribus^ même instant, dea Cbal)
et lingu». adora ve- déens «'approchant d|
runt siatuam auream, ^^^ Nabuchodonosor'
»..»rv« ^»>«ot:fi,A..of accusèrent les Juifs, 0
quam constituerat j^j ^j^.^„^ ^ ^ ^^^j ' .
Nabuchonosor rex, ^^z à jamais: Vou
Slatimque in ipso avez fait une Ordonj
ietnpore accedentes nance, ô Roi, que tonl
viri ChaldaBÎ> accu- homme qui entendra IJ
saverunt Judœos, f «» ^^ la trompette, d^
dixeruntque Nabu- if^îf '^^vj^ ,1^^
chodonosor regi : et des concerts de touti
Rex, in œternum vi- sorte de musicien?,
ve : tu Rex^ posuis- pros îerne et adore \otr
ti decreturo^ ut om- «tatue d'or ; et que
nis homo qui audierit quelqu'un ne se pra
•onitumtub», fistu- terne pas pour 1 adore
A l'office
il soit jette dans une
Ifounuiise ardente : or
jil y a (les Juifs que
vous avez préposés aux
louvrai^es de la province
[de Babyloiie, Sidrach,
iMisach et Abdenago,
Iqui ont méprisé votre
lordonnance, ô Roi ;
lils n'honorent point
ljro9 dieux, et n'adorent
[point la statue d'or
[que vous avez faitdres-
Ixr. Alors Nabucho-
[lionosor plein de fureur
ïtde colère commanda
lu'on lui amenât Si-
drach, Miaacli et Ab-
denago ; qui furent
lussitôt amenés devant
iRoi. £t le Roi pre-
lot la parole, leur
dit: Ëst-il donc vrai,
Sidrach, Misach et Ab-
denago, que vous ne
eiidr ' aucun culte à
nés dieux, et que voes
efugez d'adorer îa sta-
jtue d'of que j'ai fait
dresser ? Maintenant
donc si vous êtes dis-
ses à m 'obéir; au
Doment même que
l^ous entendrez le son
la trompette, de la
fûte, du ha ut- bois, de
i harpe, et des concerts
toute sorte de uiuri-
DU MATIN. 473
lae et citliarae, sam-
bucce, etpsalterii^ et
symphonise^ et uni-
verst generis inusico*
rum^ prosternât 8e>
et adofet statuam au-
ream ; si qnis autem
non procidens adora-
verir, mittatur in for-
nacem ignis ardentisu
Sunt ergô \iri Ju-
dœi^ quos constituisti
sup«3r opéra regionis
Babylonis^ Sidrach^
Misfacb.et Abdenago;
viri isti contempse-
runt, Rex, decretum
tuum; deostuos nom
coluht^ et statuam lu*
reain^ quam erexistî^
non adorant. Tune
N abuchodonosor in
-furore et in ira prœ-
cepil ut adducerentur
Sidrach^ Misach et
Abdenago ; qui cou-
festim adducti suiU
in conspéctu Régis.
Pronuntianvsqûe Na^
buchodoiiosor rex,
ait eis : Verène, Si-
diachj Misach^ et
Abdenago, deos meos
WÊt LE SAWEDI nAXltf,
non colttis^ et statu- ctens, proBternez.Toni
ftm auream, quam ft adorez la «tatue qn«|
constitui, non adora- J »' ™'f ^^*"*®- ^i vo»,
M' t -Kl \ . ne 1 adorez pas, voui
esti» parati/quâcum- mcinedang la foiimaiw
que horâ audieritis ardente. £tqiiele«tlt
sonitum tubœ. fi»tu- Dieu qui pourra vou
te. citharte. sambu- «"*racher de me» mainii
^, et psalterii, et »«drach, MwachetAt
i. u •-. -. «• denaipo répondirent i
«ymphoniœ, omnw ^^j 'kabuihodonôw
•que geneiw musico- i| ^'e^t pas besoin,
#uni, prosternite vos^ Roi, que nous v
«et adorate statuain fanions sur cela ancu
quam feci : qudd ê\ i^éponse : car le Oi
non adoraYferi^is, eâ- q«e ^^o"? «dorong,
j Ui. û -4* • • nous retirer de la
^em hôrâ niittemim ^aiseardente, et n,
in^tornadera ignis ar- délivrer de vos mii
«dentis : et 'quis est Mais si ce Vest pas
-Deas, quicripiet Vus voibnté, Bachea,'ôl
de manu raeâ ? Res- ^"« "o"" n^adôrer
.pondentes Sidrach, )«*•"«" vos dieu,,
V,. L A Al j votre statue d or. Ni
^^lisach et Abdenago, bachodonosôrfuttran
dnteruntregi Nabu- porté décolère; il chu
tshonosor : Non o- gea devisace, et jetiâ
^portet nos de hâc re des regards de fure
irespondere tibi : 0C- sur Sidrach, Misach
ceenim DeiM noster Abdenago, il ordon
__ _,|. . ^é^^i. tiu on embrahut la foui
^quem cdlimus, potest ^^.^^ ^^j^ p,„^ ^
^ripere nos de cami- ^^ coutume: Il w
ao lignr» ardentis ; et msnfda ensuite aux p
-de ittanibus tuis^ ô forts de son ar^ée,
JRex, liberare, Quôd *«««' Je» pie^» ^ Sidra
%i notaerit. nctum Misach et Abdenago,
lie 1w jetter ainsi dans git tibi, Rex, quia
U fournaise ardente.— je^g ^^Qg „^j„ ^^Ij,
llii tu milieu des flam- ream, quam crexiiti,
Ibm, comme iU étaient, >ion addramus. Tune
ree leurs chaussures, Nabu^hodonosOr n^-
1 tous leurs vêtemens; pletus egt furôre, et
ireeque Tordre près- aspectas faciei illiUB
il du Roi ne souffrait ;.„'„*«♦„„ «„♦ «..^^«
uxi.: o- 1« iinmutatus est super
laeun délai. Or la q;..^ . \>i' ^ u *
«rntise était extrême. 7'«<^ch, Misach, et
wtembrAsée; et ceux Abdtïnago:etpr»ceplt
li avaient jette Si- Ut âUCCetiderettir for-
îh, Misach, et Abde- nax septuplùtn quàYn
^0, furent tué» parla «uccendi conBUfeVefrat,
■^^n^es^htr^^^ Etvirisfartlssirt,isde
imch, Minaeh etAb- e-xercitU lUO îusëit. Ut
^o. tombèrt-enftout Hgaftîs pedîbtts Si-
ês dans la fournaise draCh, Miàach K Ab«
snte. Et \\9 mar- dénago, mrttefent ëô^
lient au milieu des in 4ornacein imismr-
inmes, louant Oieu, ,^-^^;o w^ ^iLxw^'*^
Ibéaissant leSeijcneyr! ^^^»;;,. ^} ^5"^«^'«
• Vin tlli vincti^ oum
bracci» tvtin, et tklife;»
calceamentis^ et vestibus, inissi erynt ïtk
llium fornacis ignis ardentîs : ifam jutsio
ps nr^ëbât : fornax autem sntcettvai
it nimi:<. Porrô viros rllot, qui mise-
intSidmch^ Misach^ et Âbdenago^ inter-
dit 'flamttm ignis. Viri ^tftem iii trea, id
* Sidrach, Misach, et Abcfenago, eeci-
mt in medio caruino 'ignis ardentis^
^liigati. Et ambalnbant in ttieàtù flammâe,
' intes Deuin^ et 4)enedicentc«f Domino.
¥i\
476 LEfAMEDI SAINT^
fci ^ ne dit point Flectamuf genuR, en deteitatUn h\
eêmmandirment impie qu* avait fait le roi Na6ufkodono$or, de ni
proêterner fenr adeftf ia ttatue d*eir qu'ail avait érigtt» I
Prions,
DIEU tOQt puissant
et éternel, uniquel
rance du niondeJ
Oremu8.
OMNIPOTENS
sempiterne De- -^^
U8, spes unica mundi, *'|| ^^,„, ^^^^ „^,,i ,,^ ,^
quiProphetarumtUQ- voix de vos Prophèin
tum prst^conio^ prse- pour annoncei* les my«.
sentiuin temporum tères de ces tenm : lait
declarasti my-teria; »«z;v««»8 fléchir an
auge populi tui vota, pnères de votre peuple,
o r r 1 et auirnientez . es booi
placatus; quia m nul- j^^j^'^j p„,^^ ,,„, „„,
lo ndelium, nisiextua de vos fidèles ne peui
inspiratione pjroveni- «^avancer dans la vert
unt quaruinlihet in- que par Tinspiration
crementa virtutum : ^® "^^''"r? ^^ \°^Jf '!*
Per Domiaum aos- ce: ParN. S>. J.C.&
trum Jesum Cliristum, &c,
* Apri» la demiirt Oraison, le Célébrant deêcend à *nn l'ièf,
êù il quitte ea ikfteuhle et ten manipulé, et prend une chuffi
vieffttf, aidé de se» OJidern qui quittent am$»i leurs mampuin
i,^ Son Sm Diacre prend rnsnite la Croix et ayant à se» fôittit
dcêlyte» perlant leure ciergee allumé», il marche vrr» /rt/oKJ
Baptiemaux à la tête ^u Clergf et précédé du Tburifé'OtH
qui porte le eîergê Pascal allumé Cette Precessinr st /«
comme celle de la Bénédiction du feu ntmveaut et quand tA
eommence à ,Marci/r» l^t Chantre» entwneni le Trait »uiv»il\
.* Trait. Ps. 41.
SICUT cervus de /^OMM E le cerf so
sidcrat ad fontes V^ pif^ avec arde
aquarum ; ita desi- après
eaux '
derat anima inea ad ^^ .,g ^^^^ ^^^,^
Deum vivum. Quan- mon Dieu. v. AIoJ
a sources de
eaux ; ainsi mon lii
A L'OFFICE DtJ MATIlf. 477
lime a une «oif ardente do venium, etappa-
|po.ir le Du u vivant. ^ ,.ebo onte faciem Dei?
^..and irai,,e paraître ^ Puerunt mihi la-
jfTant mon Dieu ? v. ..
rrymce niesepanesdie
Hc nocte, dum dicilur
mihi per sii.gulos di-
es : Ubiebt Oeus tu«
us?
Ui larmes hOiU deve-
giiefi mon |>ain le jour
la iHiit, pendant qu'-
in me dit à toute heure:
lu est ton Dieu ?
Le îcu» D'êcu n U» Âiofytu étant arrives avx /onti Ëap^
kfiubjr if fiiacfvt de mantên <jue lr% fm*'^ *oi nf entre eux et
'CiUera-^i qui doit avoir le image tourni vers l* Autel tt f»l
im ^t dapproikei des Jmte, ait:
r. Q(ie le Seii^nenr
itavec l'eus. R, Kt
lec votre esprit-
Prions.
JEU tout • puis-
sant et éternel,
^gardez favorablement
dévotion de votre
Dominus vobis»
K, ÏU cum
V.
ru tu
spintu tuo.
(hrimitt
^MMi'OT^NS
seni pi terne De-
us, respice pi*opitiu8
_p7erV|ui cherJhanI «^ devotionem popu-
ic nouvelle naissance, 1» reuascetltis, qui Si-
pire cnmtiie un cerf cut cervus aquarum
fré après la source tuaru;ii expelit fon-
V08 eaux salutaires : (em : et concède pro-
feitespar votre bon- j^j^ ut fidei ipsiun
qnec^tteKoirardente ^-^- t» *• .- ^
mil hrûle po.r le don sîti8,Bapti8.i.ati8 myg-
la foi, sanctifie son ^erio aiiimam cor-
« et son çoruspar le pusque sanctificet :
tére sacré du Bap- Fer DoHiinum nos-
epar N.S.J. C. &c. trum &c.
BENEDICTION DEJ| FONTS*
l Célébrant 9* étant approché des fants^ et le Diacre tt ta
fj/traire qutportt U Cnrge PoiceU éfftt à m droite, U
47»
IiB tAMBDI siLiirr,
A^^l Htipiu à.fê gOMfkt {êuprit dÊiçtui kCMm9niâ{n,
mt) et tout le Clirgi aux tttvirmi de^/ontê^ U di$, in mtu
y. Que le Seigneurj
Boit avec voun. a,
avec votre esprit.
Prions
DIEUtout-puiiiant
et éternel, fa^
risea de votre préseik.
ces grands mystère») et
C\?s Sacreroens de votra
infinie bonté; et enl
Vf Dominuf vobls.-
cum, R. Et cuà()
flj^intu tuo.
OMNIPOTENS
sempitenie De-
U8> a^^sto mag-nœ
tuieplelatis mysleriis^
adesto &acranientis ;
et ad recreandos no- voyez l'Esprit de voi
\m. populojS> quoB adoption, pour ré,
tibi Pons Baptismatia. ^^^^\ «es nouveau
parturit, Spirituin ^"P*^» ^"« ^«; fo»<
•^, ... * ... baptismaux vont vq
adoptipius emitte ; enfanter ; afîn que
Utquod noaiœ hu- qui doit se faire par
roilttatU gerendum ministère de notre l
C8t nil^nisterio^ virtu- sesse, s'accompligse pa
ti9 tuœ impleatur ef- l'opération invisible d
fecta: Per Doitiinum "^^^ /."c!"'""''' ''''
noatruinJesum Chria- qui°sta*nt^biirvit^'
tum nlium laum, règne avec vous en 1
qui tecam viyit ft nité du Saint Esprit,
râgaat in unhate Spi-,
ritUAi Sancti Djeus.
le CtVêrant prenant if ton dt la Prifûctt H ayant m;>
ier main» j4inUê, pounuù .*
PER cmnia sas- TT^ANStoos 1er
cula sœculoruin. JLjr^clti des siècle
R. Amen. a. Ainsiaoi^il.
^ V. Dominât Tobi»- ^^W¥#cM
A L OFF&CB.
)i(avec vous* ii. Et
ivec votre eiprit.
V, Elevés vos ccetirs.
i. Nous les tenont) éle-
éi vers le Seigneur.
T. Rendons grftces
^Q Seigneur notre Dieu.
K. il est bien junte et
lisonable de le faire.
Oui, sai^s doute il
stbian juste et raiHon-
ibie. il etit équitable
Miutaire, que nous
fous rendions grâces
(outt«3iDs et en tout
eu, Seiffneur qui èie^
lint| Pore tout-puis-
lpt| Dieu éternel, qui
ir une puistiànce invi-
te, opérez d^une ma-
cère merveilleuse Pef-
li de vos f^acre-
m\ et q^uoique nous
jfons indignes d*être
iministres decesmys-
ts si relevés, néan-
tinR comme vous ira-*
idonnex pas les dons
ivoire grâce, vous a-
bz aussi la bonté d*é*
mr favorablement
prières. O Dieu,
^nt Tesprit au com-
NKemcnt du mond<?|
fit^orté su ries elux,
ir imprimer dèii-iors
H élément 1« tertu
DU MA131V. 47fr
cum. R. Et cum api-
ritu.tuo.
▼. Sursùm corda,
R. Hab .nus ad Do-*
luinum.
V. Gratiat agamus.
Domino Dec iiostro.
R. Dignum et juniuin
est.
Verè dignum et
juslum est, œquum
et 9alu!are« nos tibi
semperet ubiquegra-
tias agere^ Domine
sancte^ Pater omni-
potens^ œterneDeus,
qui invisibili potentift
Sacramentorum tuo-
rum mirabiliter o«
peraris efiectum : Et
iicèt nos tantis myt-
teriis exequendis su*
musindigni: tutamen
li^ratiœ tuœ dona non
deserens, etiam ad
nostras preces aures
tuœ pietatis inclinas.
Deus^ cujus Spiritus
super aquas inter ipsa,
mundi primordia fere-
batur; ut jam tufç
viitiitem sanctificalich-,
nis aouarum nàtum
m
4S0 LE SAMEDI 8AINT>
conciperet. . • Deus, de sanctifier les âme«:j
qui nocentis mundi. ^ ^.'e"> ^"« ,«" Savant
crimina per aquas P^*" *^« f "^ *^^ f/^M
, , ' \ du monde criniinei.titeil
ablueiis, regeneratio. voir dans le déluge mêJ
nis speciem in ipsa me un i.nage de la rcJ
diluvii effusione si- génération ; afin qu'uni
gnasti ; ut unius ejus- seul et même élément/
demqueelementimys- "" mystère admirable]
terio, et finis essetvi- fût la fin de» vice., et
... . î * 4U I oriffine des vertus J
titsetongovlrtutibus. j^^^f^ j^^ ^
Respice, Domine, m gneur, sur la face
iaciem Ecclesiœ tuœ, votre Eglise, et mulii]
et multiplica in eâ pfiez en elle votre iés[é|
refi-enerationes luas, r.ération, vous qui comf
qui gratiœ tuae afflu^ *^'?^,^^ J«'« ^«^'«, .
^ ^.°. ^ , ..n sainte par le cours aboM
entis impetu lœtificas ^ant de vos grûces, A
civitatem tuam ; Fon- qui ouvrez les fonts dij
temque Baptismatis baptême par toute l|
aperis toto orbe ter- terre, pour renouvellej
rarum ffentibusinno- '^s nations qui VhM
vandis; ut tuœ ma- ^^'l^^fj" n^»^«^''^»[
. , ^. . . A volonté toute-puissantl
jestatisimperio.sumat ^^ ^.^^^^ ^^/^^.^ ^„j
Unigeniti tui gratiam reçoive la grâce devo
de Spiritu Sancto. tre Fils unique, pari
vertu du S. Esprit.
Là Prêtre divise l*eau en forme de eroix avec la ««|
yu*t7 essuie auiêitSt avec un iinge^ et il continue ;
Qui banc aquam Q"e cet Esprit sainj
régeneiandis homi- par rimpression secrej
iiibu8prœparatam,ar- ^^ ^ f'"" ""T^" mpI!
A ' . * . . ' , rende féconde cette ei|
canasui nummis ad- qui est destinée pouri
mixlone fœcundet ; rég,énération des boii
Vt sancti fiicatione con- lues ; afin que ceux q|
tifiés dans leseiapurçie ^ ^ivÂ^i fpnti» jutéro, |n
ces çaux jliYMies, dç- oqy^ renat^creatu-
vjejineiit .de np.u villes ^^^'^^ ^. •**>'
créatur^a par une nais. W .^rç^enieg c^-
8ancecéMe; etciue|a 1)^?^ ^Çf»»t : Jplt
lerâceqiii en est lanière quos, aut aejMis in
leur donne à tous une corpore^ aut aetaB.dis*
vienouve4Je dans une cei*nit in tenagorej
Uême enfance, fians dif- ^^^^^^ j^ ^^^^ p^^^j^t
vrence m du sexe, ^ni *• _ ^ • r i.*-
Ïb rage qui lesdistin. S''^^^ ^*" ^"^ 'fu^*^*"
Ue selon le corps, et air. Frocul ergôninc,
UloR le t€»ms. Coro- jubente te^ Domio^e^
[wMidez don€)JSeiçneur| omnis apiritus immiin-
|tte tout esprit impur dus abscedat : procul
r retire loin d'ici; et tôta nequitia diaboFi.
ïtoutela'mfficetf; ^« f^a^udis absislat.
)a8 les artifices du dé- Nihil liîc loci habeat
Qu'aucune puis- contrarias virtutisad-
Koçe ennemie q'ait lieu mixtio ; non inûdian*
s'y mêler ni de tour- do circum volet ; non
Bf-à l eiitour,x>u de s y j^^endo sùbrépat; non
rrJ;;i;;:œ^S infidendacoiïumpat.
a tmche Vtan W9C ta maùt.
Que cette sainte et Sit haec sancta et
Bnocente crçature soit Jn^ocens creatuja li-
couvert de Routes les be^fib^uini ^ropu-
Rtreprises de 1 ennemi t *1^- : "^ .
[qu'elle soit puri- gna^OEi» inçursu, et
(ée par l'éJoign^mfBnt ^«^»^8 nequitiae pur-
i toute niaijignité : gâta di^cesi^u. SU
li'ellesoit une source Tons yivus^ aqua re-
ï»ie, qnç eau 4e re- geperans^ ^pda pn-
«sfançe, ^ii.eei|u.pu. t\&^^^ê : ut QOlAei
;
m
-t83 LE SAMEDI SkiSt,
hôc lavacfo salutifero ceux qui seront lavésl
tiiluendi, opérante in «ïansce bain salutaire,
*is SpiritiT Sancto, r?^'''!!^^' /'"H
^ i? r ^ .. . tion secrette du Sanfi
; pérfectae purgaiioiHS Esprit la jçrâce d'une
indulgentiam conse- par&ite pureté.
quantur,
' • 1 '■ ■ ■ ' ..
Il /ail troin êf'gmt dexroix
Unde benedico te,
creatura aquae, per
Deum t viyum, per
*'Deuraf verum, per
Deum + sanctum,
per I>eum qui te
. in prjnc i pio, verbo
separavit ab aridâ ;
çujus Spiritus super
te ferebalur ;
iur Ut Jbnttt en disant :
C*e8t pourquoi ie t^
bénis, créature d*eaol
par le Dieu vivant, paj
ie Dieu véritable, pal
le Dieu qui dès
commencement dumofil
de, te sépara d*avecl
terre par une seuii
parole, et dont 1*£^
prit était porté
toi i
Le Préire divise Veau avec h main, et en jette vers l(içm\
parties éM mondef en ditant :
Qui te de F^urftdi- Qui te fit conlet
si fonte manare fccit, l* ^<^Vr? ^" ^^'^^
et in quatuor flumi- ^* te divisant en quai
., \ . . neuves, te commaiiq
nibus totain terram d'arroser tout la terrj
rigare prœcepit Qui Qui dans le désej
te in deserto amaram^ adoucissant ton aniej
suavitate iriditâ tecit tume, té rendit bonii
esse potabilem, et si- à boire, et te fit sonj
tientipopulo^epetrâJ^i^Pj-^^^^^
produxU. Bène tdi- peuple altéré Je
co te et per Jesum bénis aussi parJésui
Cbristum Filium ejus Christàon Fils uniq(
unicum Dominum «otre Sei^heur, leqiij
nostrum ; qui te in V^ »»» »««g»^ mirac
\î
le
A t*01^FlCÉ
de sa» toute-puissance,
te changea en Virt à
Cana en Galilée ; qui
marcha sur toi à pied
gec ; qui fut baptisé en
toi par Saint Jean dftns
le^ Jourdain ;. qui te fit
couler de spn côlé avetc
du sang ; et qui com-
mandant à ses disciples
de baptiser en. toi ceux
lui croiraient en lui,
ur dit : Allez, ensei-
Î[nez toutes l«s nations,
es baptisant au nom
du Père, et' du fils, et
du âaint Esprit.
Le Prêtre dit
ET Vous, Diéii tou-
puissantj assistez-
nous de . votre bonté,
muinteriant que nbiis
I accomplissons ce Com-
mandement, et donnez-
nous le souille de votre
esprit,
U ioùfie ttêhfait fmr t*fau
BéniiiseZ' vous-même
■de votre bOuche 'ces
simples eaux ; afin qu'-
outre la vertu naturelle
'({n'eltesont de nettoyer
'i8 eorpg, «lies reçoi-
vent encore la vertu
OU MAtlN.
Canâ Calife», signo
ndir.irabti, suâ po-
tentiâ convertit ih
vinum : Qui pedibus
super te ambulavit :
et à Joanne in Jpr*
dane in te baptizatus
est. Qui teiink cuin
sanguine de latere
suo produxit ; et dis-
cipulis suisju^Mt, . ut
credentes baptizaren-
tur io te, dicçns : Ite,
doçete omnes gantes^
baptizantes eos in not-
mine Pat ris, et Pilii,
etSpiritûs Sancti.
$ans chanter :
HJEC nobis prœ-
çepta servan-
tit^ptiij, tu Ûeus omni-
potens, clemens ades-
>) : tu benignus ad-
spira.
en firme de croix, en dinant:
Tu bas simplices
aquas tuo ore bene-
dicito ; ut praeter na-
turalem emundatio-
nem, quani lavandis
posaunt adbibere con}-
Y3 -
fV'~^)
481 I«E lAMSDI aAAfT^
j>oribvii, «inl etiam surnaturelle de purifier]
j[>urificandi8 laentibus ^^^ âmes.
fifficcKres.
^^Pfétnpimgt^ tiffgt<dÊMt Vtau tt âii^tmét U Pnjêft:
Descenidat ki bSLvrc ^Q«<e]a>vertu duliaint
plenitudinem fonlis. Esprit deRceivde >nr
virtug Spiritûs Sanc- ^««te cette eau ;
Bnitùtert/irmif h <im, t7 lirepêonge m peu phs aidant, i
rfpite d*un t9n phi étevé, De>cendat, &c. // retire k àettt\
*ée «MivMf, et te npbngetint pnqu^au^fmi de Peau, il eketnA
■^•krlm trêitiime/éUmdkoêitiemeareie ton, D«ïceiKl«i,i"
Pyi» èi)ufiani troit/ois imrPmn, ilpoufuit:
To(ainqu€ hujtis a- ^t q u'e)|e rende toa*!
quœ subâtantiani^ re *® '* substance de cette!
çenérandi tecundet f" f^^,^^« ***^^ "
effectia. v régénérer.
1> /*n?/w r^e le derge de Vtaut tt cwtirute:
Htc omnium pec- Qu'ici toutes lesk^
catorum maeuke^- cjies dea péchés soient
leanttir : hic natura «Oa^ées : qu'ici la m
^A >».»<»:»«»« 4.,i«sL. ture nuînaine qui aét
^^ Au^?^^ J ""^^ ^«^e à votre iiD^eJ
COndtta, €t ad hoito- étant rétablie dans M
rem «ui reformata dignité de son origine]
prîncipiî, cunclis ve- soit purifiée de toute
tv»teiis squaloTïbtls, J«8 souiMures du vieil
.«mundetur : Ut omnis ^^^^^ a6nqm*qui
homo Sac.»«e«tum -:^-/^^^
lioc regtmerationig m- tion, renaisse dan»
^resBUfi.îftveWB iWH)- nouvelle enfiince i^
ceHtiaenovam tnfttn- vériiable kmoeence:
liùmi iMMiflcalttr:
A L*OtTtCfe tfft MiÉThf. 4S7
JR'dii fe ^i iUTt umi ekânter : <»?
Pif notre Seigneur Ptor ik)imiHiin IH>»^<
Jésus-Christ voire Fii», trum Jesum Chri«*
qui viendra juger les ^^^ Piliumtuum, qui
jv vans et les morts, et . ^^ .. ,/ ^
Lèclepariefeu. a. ''enturus fHKjuchcare
lAiosi »oit-ik ^»vo8 et moitiios, et
saeculum per ignenW
». Amen»
Après ta Fr/faee un Prêtre nyant prit une eioiê vioktte «#
l^r accontpagné <Ptm Cdert^ Jait Panptrnon de cette tau iwr U
Wnifêtlf"^ ptuple ean^ rten dire, et 0» m emporte dans It^
\tuùn$, Emuitele CJU'6rant vine de C huile de$ CaïAhHWtinÊi^
\ii0tt i Va» die fonte en forme de croix , dteàm :
QpÊ ces Font*
soient sanctifiés^^ et
Irèiidu^ fécomis par Firr-
|(feiiori de cette hitiU de
Inlut, pour donhei* la
uie éternelle à ceux qui
\j seront régénérés. B»
\lsm soit^il.
SANCTIPICE-
tur, et fœcun-
dëtur fons iâte ôlèd
salutis renafteentibu#
ex eo^ in vitam ^tet-
nam. K.Ameiu.
u
fm il *verte àe St, Chrême de là mhu maii^te^ et éh :■
UE l'infusion du iTNPUSl'O Chrift-
^ Chrême de ijotre ■ matis Dominî
Wur Jésus^Clrnst, ^^^^ j^^ christi et
1 du Saint Esprit cou- q • •.^ c a* t\
^- apiritus Sancti Para-
cfiti^ fiât in nomine
Sanctœ Trinitatis. r.
Amen.
ilateur^ soit faite au
)ni dé la Sainte Tri-
lé. A. Ainsi 8oit-il.
Ufin U verse de l^vn et de Vautre tout emimhlê^ et dit .*
IQUE «9 mélange du ^OMMIXTIO
p» CMme de «ane- •* Chnsraatis
Cw "' 1% ^'"'*' sanctififiatio»i»,etolei
Honction, et de leau ■
II
4ê$ LE SÀMEÛl SAINT^
uiictionis^ et aquce du Baptême,
Baptisma^'s, pariter au nom du Père, ot du
fiatijinominePatrist, „jîf'/^?.":^!!y^,^^-
et Filiif, et Spiritûttf
Saticti. R. Amen.
>>ik fuit
prit. A. Ainsi 6oit-iL
' Éhrsi*ity a quelqu\n à baptàer, U célébrant h baptise enU
mon en tfdinaire, Emutte le (Itrgi retourne au Cbaur danx
/f , même ordre qu'il est venu f et tes Cbmnire» tmonncnt Ut
Liiauiet êuivanttMt le Ckrgé répétant chaque verset :
Dans le» Eg/isei cù if n^y «pas t/e/ondt Bapti$maux aprètk
/krniire oraison on chai te tout de $uite tes f.itaniee., ptndant
ie^quelUt ie Célébrant ayant quiné sa (htnsvile, ^e prositrnt
muec se» Miniêfrei devant l * /tuiei. Le Thuriféraire en arhvm
Ait Choeur remet le cierge pascal sur son chandelier ^ et Ut
Jcof^tt^ Iturs chandeliers sur la i\éd*ncei «/ après en a<i/wr
éifint tes àergtfs,Hsm^iênt^ avec li Thur/Jéràire, sur Us ierd»
dià marche pieéd, et à égéf* diuance^ le» trsiscarréaùit vioUtt
Auf^ tesauels If Cilébrunt^ après avoir été sa ckappe et tahi
l^4i»tel, se proslérns avH te Diacre et le Sousutiacre qui^ a
arrivant, a dû mettre la Croix proche de la ctédence. Touile
Clergé 4^mure à genoux pendant le reste des t^tanift^
d'tand on chante^ ^CKAX'ur^t le Célébrant et sis iAinistre» u
lèvent, et tes Acolytes (^ans chandeliers J le TbtiiifiruifettU
Cérênsniaire s*éiant unis à eux, ils font la tévétence à l'Auid
et s*én vont à ta Sacristie oà tls prennent dos ornemens h'.ana
psur l0 Meuse qui doit être cbaniét avec beaucoup de soltmnhtt
Pendant que l*on chante posément le reste dés Litanies^ on ôt{
de t*Autei et de la crédence ce qui né doit point ser*uir à la Meiu,
on découvre les tableaux- on a If urne, tes citrges de f Autel et Ut
Aiofytes ceux df Uur* chandelitrs qi^,ils retournent chenher 4 l<t
crédence»/ , /. t* ' *4 y -
tlTANÏES^ES SAINTS.
R
r^^
YRÎE, eleïioo. ^^'^^ (^Eir^NEUH, aje?t pijié de
SEIjGNEU
de ijous.
Chrinte, eleison» Chrisl, ayez pilié de nou».
Kvri^. tleï^oiu. Scijçn^iir, ^>ex pitié denouii
ChrÎHle, 9udi noi. Christ, écouler noua.
ChVifrte, exiiiidi i\a(u Christ, exaucez nous.
Pater de coerit I^eus, inisçr6> Père céietie, qnr êtes DifU>
ire Dubis. iij^s; pilié 4(e oyui,
A l'office du matin. 487
iliBédemptr^ur du mofiHc, Fili Redemplor mundi Dt»
qui éif • Oieii, ajea pitié. u«, niiierrre nobif*
jti^ril taiiit, qui élei Dieu, Spiritiit lancle Deut, idîm*'
ayez pitié de nom rere nobii
fr '*iléiiwiile, qui 4*cg un Sancia Triiiitaf unut Dcuf|
iciil Dieu, «y». Miserere ao6it.
Isainle Mirile, priez poui n. Sancla Maria,
SaiHte Mè'e de Dieu, Sancla Dei t;enîtrii, Ç
Sainte Vierge det Vierges, Sancta Virgo Vtrgiuum, *
Sancie MiihaeL *S
Snocte Gabriel, ^
Sancte Ka^hael,
haiot Mi< htl,
ISaini Gabriel,
Nnt Hiphacl, 5»
Isaiiiis Alltel et Arrban- H'
ISiivIi Ordrei dei Esprits
bienhfureuJi, *§
|S»i.nl J'iin Baptise, Ç
jSaint J>i8('|>h
Isamlt k'rtriarcbes et ^^
jaiotn Prophèles, g
ISainl Pi<'rre, •
Siinl Pa il,
ISiinl Aii'l'é,
Isaini Jean,
ISaintt Aiioirft, ei Saintt
fivsni;diM"ii
OmiK'H Snncti Anseli,. et Ar«
ch<)ngeii, ornie pro 9,
Onutu:» r.incti beatgrum Spi-
riluum Ordines, orale,
^ancte Joane» Bapli la,
Sancle Jouet h,
Omnes banrl^ .Palrigrrhee|
Pro|;he>», ^''^^•t.
Sanrte Fet;é, O*
Suucte Haule, S
Sanctè Aiid<ara,, "^o
Saucie Joitniies, ?,^
OmiieH Sanrii ApostoU et^
Rvan;i:eli8iae, oraie prh .
Siiulii Disciples du Seigneur, Onine'« Sancli UiscipuI; pv»
l»riei pour août,
ISaint h(ieni<e,
Saint Laurent,
Saint Vincent,
Saiola Mariera,.
Saint Sylvestre,
[Saint Gréj;oire,
[Saint Augustin,
[Sainti Pontifei et
Confesseurs,
[Saint Docteurs,
n
M
O
c
■»
o
o
Saints S
Saint Antoine,
Saml Benoît,
Saint Dominique,
Saint François,
Sàiàis Prêtres, et Sainli?
UfitcH
N
o
niiiii, orale
J-oiuMe Ste hatie,
hande Lnureui,
Sî'nV't Vini eut», .
Oaii es hai.rd Martyres, €»rft«
tt* pronubi». '
Sancte ^3;lT^s^er, O
Sun» te Oregori, •■
w 'xticie AutiMttine, ts
Onmes saiicti Pt>nt>£ices9
et oitfossores. orale, s
Oir^its sant-ti Doctoies. |^
oratepro.?*
Sanrte Antoni,
Sancte B^'oedicte,
Sancle Dominice,
Sancle Francisée,
Ornnet sancti Sacerdotes et
Levit», orale pro«
Y4 ;
1
N
•0
4^9 LE sAKiteiii tiÂmT,
0(Alf6f laneîi MoAHicbi et S«)nlf Reli|C«i>f, el StinU
Çremile, ur«l« pro. Hcrraitei»
SAncI» Marift M«|{dd«bia, Sainte Marie Magdeleioe,
Saiicla Ai^nei, O Sainte Af^nid, *i
!>aiicta Cccilin, 9 Sainte Cfcife*
Sancla ratharina, '^ Sainte Catherine»
Sanvta A^aiba, . o Sainte AK^athe, e
Snncta AnaitAtiiàf P Suinte Anai^otie, ^
Omneu l 'nelie Virgines et Sainiei Vlerj^ei, et laintei*
ViduflB, oiale pru niibis. Vcuvei«
Omnei sancti cl lanct» i)ei, Saints et Saintei de nien,
intejTcedlte pru nobis. intercédez uOiir noui.
Profit lui eéto, parce nohia, Soyei-noiii ffl(Vo^abl(-, pat*
Domine. donnes noua, Seii(neur.
PropUiui eato, ezbudi i^oa, Soyez- noua favoVaUle, th
Domine. aucez noua, Seij^fieur.
Ab 'oniÀi mato, libéra noa, De tout nAl, défit rez.Ddui|
Domine.
Ab' omni p^ccaltb,
A inerte perpelurl^
Per mysièrium lancta^ In<
cacnalionis tutf,
Per Adyçntum luum,
Per ltavii.iitemtiiani,
Per .Baptiimum et fane
ttfin jèjunium tuum.
S
^
Sei|^neur.
De tout péché, délifrei*
noua, Sëi^nénr^ 0
De la mort éternene,s
Far le mystère dé votre ï
sainte locArnatibn, J
Par votre Avènement, b
Psr votre Naissance, S
Par votre Baptême, et par* ,
votre saint Jeûne.
PerCrTicera et I^aasiojieuif^ Fat voire Croiji^, et pir|^
tiiam, , „ - !• voire Passion, 05*
Per ^orlem' ei Sepultu.? Par voire MoH, et parg
ram liiain, votre SépiiUdre, ^
Ptr MUDclam Remurrectio' Par volte aainte itéiar.
. nem tiiam rectioii^
Per admirabilem Ascensio- Par votre admirable Au
nem tiiam, cension,
Fer a^yeixtufii S|Mrilî)s iaoc« Pai- i 'avènement de votre
ti' l'araclili, Sàibt Ëaprii Consola-
leuc,
|o die Jtidicii, libéra todp Au j^onr du jd^cmént, i&U
Dornitiè, vrez-noua« Sf iu;neur.
Peccatores, te roganxua au, Ciuoii|ue nous soyons pi*
di nos. («heurs, exauces;. nous,
{Le CéUàriuti el ses M^mtstKft s» lèifent et «oui ^ là. Saiv^ie s$n» j
viiir dehors ornfimknst jfoitl* 4 Mêsu,'^ j
Ût nobisparcas^ tecogaonif^ Nouf vous prions de oaoi
iaudiaoi^ pard^ftlne ri2èzat|^z.i|ou^ {
A l'office m MATIM. 489'
Ut Bccleiitm tuam tiDCiam
repère ei conierf are dU
goerii.
Ul Doinoum Apoitolicitm,
tt OUI 11« s Bcclctiailicof ;|4
Ordincf in aaortl Reit« -
giooe conierf are digne- jf
TMf prioaa d« f au-
vernar ai d« conaerter
votre Bf liaa «ainlA,
llottivouf prions de roain-
teairdani votre aainle
Poniite et tuua lei Or ^
drei de ia Hiérarchie e
Bcct<^).1atli(f(ie, J
Lui «oui prions d'abaii-^
\w lei eimemit de la g
wiale t^f^ite, •
Il voua priofia d'éta*
iMir nnd paix «H wie
(ODcorde f érilable entre
lei Roii et les Priacee
Icbrélieni,
I «OUI priofl» de noua
Iforlifier, et nnuf main"
teiir dam la laioteté d»
|t6tre lei ▼!*»•»
foua priona de ré. ^
lionipensar . toiia nos m
jbieDfdilttura, eo l^ro
léMnant lea bicoa éter- S
IS. I
iKoofa priona de nooif
lioMièi et de nom coa-*
|ie»*«r lea-frifila de Ia
I Tou* priona d'aceoa-
Ikt le i'ep<ri éieMêl h
iflMfidèteaqttiioflil
«eua prioea d'dtoa*
Ile 00» YOBux» exauce».
d)or Dieu» <iui èU
lea i^eliéa du
iJe^ pftrd^BMl-ÉeiÉS
ciu de DieUf <|M> ^
lea p^^hés di»
idt, eaaucevnoua,
[Dcur. . <v.' ^
de Bieii» «ni ei&ict» il«rnuB Dei} qiù iolii» petf*
Y5
Ut iniiDÎcoaaeiicla Bcele'*
ai* hifittlliere digncrit* 8
Ut Re^bira et PHncipibui »
Clniîitiiattlv^iacmli et v^. •
ram concordii^ doDart;
ikigeeria,
Ut-noaaaetipioain tuo Mne»
to servitio eoitforrare et
conaervare digneiis»
Ut onnnibui benefaclorî. Jjf-
b(i« noslrif sempiterna ^
bofti retrttniaav ^
e '
Ut fiructua terra» direet'2*'
eoAaeraare dif^aerii». g
Vt onmilNif ftddibut de«.
fotactia requiem artereaiHc
dooare digoerla^
VI iHue esaudire digeevâe»,
t» rogaiBua, audi doi,
JjglHifc IM, ifuî totKa peft.
cata roundl» parce uefaM»,
Demiiie^.
A^M» Dei, f|ui tolli» pet^
catm œuodi,. exaudl noa^
DomiiilB«
I
ir
f90
caU muodi, mîiercre nu>
bit.
Ch'Mie, •udi no».
Cbritlei exiiudi no».
LE CIAMBDI SAINT,
leii |)éch('t du BoDdeJ
ûjtn |Mlié de noai.
Chtiat, écoutez noui,
Chrift ci«ocei.ooM.
f.tf Lit^ntet finies, on chante toUmfitUemfnt mu Chttur kKyn
ejelKOD 4» la Mnse, pmgt 868.
Opundênt te Célébrant ^ accompagné éa M Minîttm^ vUnii
bfs dt; t Jutel dirt le l't, Jqdic» me avec le Ciloriu Pairi. U\
y irrtoant. tt ne /mit qu*une Inclination profonde à VAutel^ ptnit^
qni^ Ife minietres font la génuflexion. Pui$ il monte à PAuttl,
èniee et fait le$ eneemrmtne ordinaire» % et $ans dire d'intnii i
CitminencelaUeme par te Kyrie rtr'itoo quieeleuivi du Glori^
in exceiflii» page 858, peiMtenl lequel on sonne toutçs les (hcktt.
Collecte*
Oremtts.
Prions,
DEUS, qui ha ne
sacratissîmam
noctem g^loriâ Domi-
nicae Resurrectionis
illustras : conservaiiii
nova fafniliœtuaBpro-
gcnie^ adoptionis Spi-
ritum quein dedisti ;
ut corpore et mente
renovati, puram tibi
exhibeant servituteni:
Per eumdem Domi-
nu m ttostrum Jesuov^
Christum Filium tu-
\im, qui tecuni Vivit
et re» Uat in unkate
ejusdem SpîritÛs
Sadicii Deus^ &c.
ODIEU, qui real
dez celte nuitilf
lustre et Bolemnellepi|
la gloire de la Résur
rection de notre Se]
ffneur : conservez dan
leR nouveaux enfans i
votre Ëg^lise Tespr
d'adoptioil que vod
let^r avez' donné ; af
qu:^tant renouvelléiri
corps et d'esprit, il voi
servent avec une grand
pnretë* de cdeur;
la'rn^me J. C. N. S. H
tre fi^.qui éitant Di^
vit ei règne avec vo^
en Tnnité du mêi
Saint E^prh^ 4'c.
■^f»
A l'office du matin. 491
Lecture de rEpitre de Lcclio Epistolœ beati
TApôtre S. Paul aux Pauli Apostoli ad
Colossiena, c. 3. v. I . Colosscnsea.
M ES frères; 81 vous TT^^aATRES ; Si
et«8 resHuscitc. Ji consurrexistia
\''\ ?l''n^.i P«1a«n^ aTuChristo.quaî siu^
chercKei cequi est dans . ^ ^ ,. i.
le ciel, où [.JéflUH] 8Um sunt quacritc, ubi
Christ est assis à la Christus est in dexte-
droite de Dieu : [n*] a- râ Dei sedens : quaj
yei [d'J affection quel gursùtn sunl sapite^
pour les choses du cief, ^^^^ ^ ^^^^
et non pour celles de la ^^^ ^^^^^. ^^.^^
terre. Car vous êtes
morts, et votre vie e^ estis, et yita vestra.
cachée en Dieu avec est abscondita cucn
[Jé^ Christ. Lors- Christo in Deo. Cùnk
que [JéuusJ Christ, qui ^Unstus apparaerit«
I est votre vie, paraîtra ^ita vestia ; tune et
[alors vous paraîtrez u,^nnrphiti«i cnnt
iQssi avec lui daiu la 7^ apparebiUs cunt
lyloire. ipsoing;loria,
Ver$ la fin àetEpitrt^ h premier Chantre à FiHoUation âu C/«
[lémoniaire $e rend auprès du Crlébrant. W EpUrefiniey le célébrant
\itMU la binidictiwÊi au Som» Diacre. EneuHt se tournant aoecses
\9i%uLf»ivet$leChantret pendant quHllui annonce Ailrluia* ; t<
Utchantt trois fois hatuaant la voix d'an ton à chaque fois. Le
Hkaar dt boiU et tourné aersVAuttllt répète autant de fois et am
\mtmt ton que le prêtre Va cAetUé. BnsuÛt la ckrgé encore deAout:
laaii! tourné en chœur, chante: /^, , ,/y^A.r "•* ,',>,
V. Louez le Seigneur,
jfarce qu'il est bon ;
|f»rte que sa miséfi-
leorde est éternelle.
V. Cônfîtemini Do-
mino^ quoniam bo-
nus : quioniam In sœ^
culuoi misericocdiai
.. ejus, P8. 117.
* Ce mot Hébreu est une excimnàtion de joie, qu'on peut ren»
ire en Français pur' Louêt Dieu^ Oa le,coDfeerfe par t04U tel
"^'il est dam la Uuig«e orifioale»
M
ùveraet toui U chœur s'aisied et ekaâté r,
Trait. Ps. 116,
AUDATE Do-
minum^ omnes
NATIONS, ]ouea
toutes le Seigneur;
gSSsiet collaudate P^^fe louez-le touj.
^ . .1? _- V. rarce quç sa iwiserK
8ur
nous ; et que 1& vérilé
au Seigneur demeure
^terneilemenU
eum omnes pupuli. V. ^^^^^ est affermie
QiLoniani connrmata
est super nos iniserî-
cordia ejus, et Ve-
ritas Dominimanet in
seternum.
Om,% /orie point de cierges à rÈv'êngife, pweeqùe^ J. C, i
vraie lumière ne s'était point encore inanif enté ^ qmiqu'ii fûtdéji
reesuaciié. On y porte ieulement dt^ Vencene, « l'ordinaire.
Seqnentià Sancti E-
vangelii secundùm
IWatihœum,
Vh:SPî:RE àTï-
temSabbati.quas
lacéscit in prima Sab-
bati,venil Maria Mag-
dala ne^ et altéra Ma-
ria, videre' sepul-
chrum. Et eccejcr-
rœ motas fac.tus est
majçnus : Angelus
énim Doniini descen-
dit de ccélQ ; et accè-
dens revolvit lapideiri,
et sedebat super éuiris
erat auto m aspectus
cjus sicut felgur, et
ùstfmentum ejus si-
lia suite du Saint j^-
vangile selon Saint I
Matthieu, c. 28, u. J.
A La fin du Sabbat I
lorsque le premier
jour de la semaine ne|
faisait que c(e commen*
cer, Marie-Magdeleinel
avec Tautre Mi^rie alla
voir le sépulcre. £t|
tout-à>coup il se fit ui
gratid trembilenient del
terre : car un Ange du|
Seigneur descendit
ciel, vint renverser la|
pierre [qui était devant
rentrée du sépulcrejj
et 8*asRit dessus. Soi
visage était [brillaot]
cotnine un éclair, et se
vêtemens [blancs] con^
me la neige. I^es
^Jk l'offîcb
I iés fiiirent saisis d*une
telle frayeur,, qu'ils de-
vinrent comme morts.
Haix l'A.iige s^adressi^nt
jaqx kiinmeê, letif dif :
Ipour vous, ne crai|^ék
point; car je sais que
vous cherch^x Jésus
Uai a été: crucifié. Il
n'est point ici., lient
ressuscité, conume il
rrâvaii dit, Yène/ et
voyet le lieu où Ton
avait mis le Seigneur ;
étaliez vite dire à ses
léiciples (fa' il éat res^
suscité* 11 ôera avant
jToas eu Galilée,^ c'est
laque vous le verrez :
|je vous en avertis «f a«
Ifapce* é'^
DU MATIN. ^9^?
cutnix. Prœ timoré*
autem. ejus exicriitt
sivnt custodes, etf cti
suntvelut mortai.KeST
pbarfèiis amétù l^rft
gelttô, dixit ntuiieri-
bus: Nolite tirrteré
VOS; scïo Hiîtt ^6d
Je^utn, qtifi cl'iîtcifi^
xusest, quaerftis. Non
est htc ; surrexit eniftï
sicut dixit. Venite, ett
videte locum, ubi po-
sitifs emt I>omthud.
Et cité eùntês^ diciCé
dJscipulià ejtt$ quié
surrexit: et ecce prœ-
cedit vos ïti G ililsB-
ain ; ibi euin videbi-
tis, Ecce praedixi
vobis.
(kiu iâk lit Cfedo, ni 49fértoit^ef mais imèiifiita^iik àspi^ik
\HnajUi h Priire dit : Domiouf lébitcum, et Oreinus.
Sëcà
RECEVEZ, s'il
vous plaît, Sei*
Igoeur, les. .prières dé
votre peuple avec les
obligions d(i «es hostie^
ifiil que les mystères
pla Pâque que mous
Ifélébrons, nous servent
mr votre assistance
iBour et) tenir la vie é.tei;:
ETTÉ. '
preces popiili tiii^cùni
dblatiotiibus hôstîâ-t'
rurh; ut (làsch^Iibuér
initiàtà mjsteriis^ ad
seternitâtië lidbis nie-
delairi te opérante
■ M
■ii!M
Il 'Jîiî
m
m
i
li
.494 LE SAMEDI tfAlNT>
proficiant : Per Do- nelle : Par N. S. J. c.
ininum. &c. ^^*
Préface.. . '
PER om n la sœcu-
la saBculorum.—
R. Amen.
Dominus yobLscum.
B. Et cum spiritu tuo.
Sursùm corda, r.
HabemuB ad Domi-
Éum»
<jrratîas agamus Do-
mino Oeo nostro r*
Dignum et justumest.
Verè dïgpium et jus-
tum est^ sequùm et
salutare/ te quidem.
Domine^ omni tein-
pore, sed in hâc poti-
^simum nocte ♦ glori-
osiùsprasdieare^ càtcn
Pascha nostrum im-
molatus est Christus.
Ipsè enini verus est
Agnus qui abstulit
peccata mundi : ^ui
mortem nostram mb-
riendo destruxit^ et
vitam resurgendo re-
DANS tous les siè.
clés de» siècles.-- 1
A. Ainsi soit- il.
Que le Seigneur soit
avec vous, r. Ëtavec
votre esprit.
Elevez vos coeurs en i
haut. R. Nous lesa<j
vons élevés vers le Sei*|
gfiieur.
Rendonft g;râcea aul
Seigneur notre Dieu.-^|
R. Il e»t juste et raj<
sonnable de le faire.
Oui, sans^ doute il est 1
juste et raisonnable» ilj
est équitable et satutai<
re^ Seigneur^ que nous.!
publiions vos louanges
en tout tems, mais par-
ticulièrement et avecl
plus de magnificence ei>
cette nuit *, où J. C.f
notre Agneau Paschaia
été immolé. Car c'est
lui qui est le véritable
Agneau qui a effacé ied
péchés du nH>nde: quil
en mourant a détruit
notre mort, et en res-
suscitant nous a rendu
* Demain <t pendant I^Octave, on dit in boG....diè, eii ce joui;
A L*)()ff:nCG OP MATIN. 495t
fa vie.. C'est pourquoi paravit. Etideôcura
BOUS anwsant avec les Angelis et Archange-
inin^ions, et avec toute Dominati04iibus,cum-'
la milice de Cannée çé- que OBWli iwiliti^ Ç|K-
leste, nous^ chantons lestis exercitûs, îiym-
l'hymne de vitre gloire, num glorisB tuœ cani-
disant saiis fia : ^ ^^^^^ gj^e fine dicen-
tes :
Saint, Saint, Saint, Sanctus, Sanctus^.
est le Seigneur le Dieu Sanctus, Dominus
desarmées. Lescieux Deus Sabaoth. Pie-
feïorKVor ni sunt cœli et terra
«i [salut et gloire] au gioria tua. Hosar^na
Éns lia«t des cieux.— in excelsis. Benedic-
^oi soit celur qui vient tus qui venit in nomi--
ao nom du Seigneur, ne Doiiiirti, Hosanna
Ho8anna,&ci in excelsîi*.
On ne dit point Agnus Dei^ et Pon ne , donne ftoint fe hitiaer de
pl*\ jipris Im Communion f le Cérémoniaire tond it te premier
Chantre au prêtre le plus digne duChaenr, poût. lui annoncerTanm
HtMe de Véprei :
Alleittia, alléluia,, alléluia».
Aprè$ là qutUf bs thantres tntonfMut U Pseaume iuiuant :
PsEAUME 116.
Le prophète exhorte tou$ loi peuples à louer Dieu^ et prédit la-
mntiondes Qentihy comme nous V apprend St, Paul. Ilom. 15.
IV
ATIONS, louez
toutes le Sei-
L
AUDATE Do,
minniTij cannes
weur: peuples, louez- r^tès: laudate eura,
le tous. ° f. ■
omnes populi«
Parce que sa misçri- Quoniaoi confir-
:ip
t
I'
I
I
II
ttititi est ^\iper liO» corde est a^ermie sur
misiericordia ^jus ; et »<>"»; .^^ %^»^^ vérité
teritâs Dbmini Aanet^ f/ Seigneur demeurg
•-. ^*^ .^ éternellement»
jtfnf. Alteluia,.Blteltii^iiIM«im,
€épenàant It àUfft'aM rtiite Vêpres mu coiÀ âè PBjfttlre avwt»
ministres qui sont à in riroiif K.omme â f Introït, Le thuriféraire
va chtrcher Vencensoir ; et te premier chaUtre conduit par le cétf.
mnniaire^ comme «pir'èa l'Efifre^ vieM omionc^r âik 'éléb faut l'An'
tienne $uivamtf, qu^il ent'tnne el Continué ensuite à mIjB Aotis, d
éprès lavette il réaile ^ IMaj|[|nllcat avec ses ministreg.
Ant A lu findu Sab*
bat, lorsque le premier
iour de m ««entai ite m
faisait If «le decoiirnien«
cer, Marie Mfts^deleine^
avec une autre Marie^
alla voir le sépuidiréy
alléluia.
Ant. V espère au te m
ëabbatij quae lucescit
in prima Sabbat i, ve-
BÎt Maria Magdaleiie:,
et altéra Maria, vide-
re sepurchrum. Aile*
luia. Malih. âS.
On fait la héniâfCtiên deVeneins^ et Ventenaem^nt dé fautel, dw
clergé' et des ministres comme à F ordinaire^ jiprès quoi le thurù
firaire reporte C encensoir à la. sacristie et revient à lairédencê.
Jprès le MaKmlicat, pt^^9S,ét h répAiitoh dêl'Ant. kCélé,
branidit:
Dominus vobigGiini^
R. Et cuia spiritu tuo.
SPIRITUM no-
bis, Domiàë, ti||
tharit&tis idftitld<^; m
^dsSacranlfèntis Pas-
cbalibus sà^iàsti^ tuâ
Que le Seigneur soit
avec vous. R. £t avec
votre e9prlt«
Prions,
SEIGNb:UR,répaii*
dez ftiir tM)ufl Téi^
prit de votre ëharité^
Afin qtie iftiiiA fites^z par
votre bonté, que cettX
Que vous avez ra^nasiè»
des Sacrèménsqu'ils re-
me BUT
i vérité
lemeure
LU Père,
tdre avec m
thurilértin
var II' ciié'
ÛJt boiie^ cl
k(to Sab*
B pf èmiet
nt»ine m
comnien»
re Marie^
quoi U thuTÙ
tridene*.
Ant. îtCéli*
rnent soit
„ Et avec
Itioufl ^^
éharité^
ssîez pa*
ique cett*
•oivent dans cette so- des : Per Doitiinum
lemnité de PAque nostrum JésuiA thriâ-
ioient unis entr'eux par ^ p,ij^j^ ^y„n^^
m même cœilr et une r\ •* .• -•* ^* -^
"ème volonté ; Par N. Q"» ^^F""? r»^»^ ^^Z^-
}. J. votre fils, qui gnàt m tfrtitôte ejus-
itant Dieu vit et règne dem SjpinlÛ8 Sanctl
ivec vous en l'unité du DeU^, péf ômnia S8B-
lème Saint Esprit dans culfil ^jecularuini.
.... Ïao otAfioa noua ciA_ *
U les siècles des siè- ^ 4 „jen.
[les. R. Ainsi soit-il. '
Que le Seigneur soit
vec vous.
R. Et avec votre es-
prit.
Allez, il y a péniih
Dominus vobiscum.
R« Et cum spiritu
tUQ.
.*.t^«, -. ^ « r— ^— ' Ite, Missa est, aile-
m de sortir, alléluia, \^[^^ alléluia.
illeluia. #v. ..î i
R. Grâces soient ren* R Bk*o grattas, al*
Ws à Dieu^ alleliiia, leluia, alleiuià.
illeluia. /
*te
rqu
ibre-
A COMPLIES.
ifnrtiB di/.Q»mtiie«ii, A'fèofKi/k* Je» Rtimeaux^ j^ti 8Ti excepté'
Ifùsmt, Après Cooyerir aus , cm, d« Alléluia mU Uik de L%vii
[i, ke, et toitt de suite tarin Ant, les Pteaumu ordinaires^ mveOi
^m ?Q\t\ i làjim de éhaquit Fe, Gn m dit ni Capitutet ni
Ijfiimc,
Kttncdimlltis. AiU' Vespcre aoleiiii, cjmImsm*',*^ I^OMson,.
[ûta, qjnèsumus, page 9t
ANTIENHB A hA ftAlKTE VIEReS.
lEINEduciel, i*é-
) jouissez- vous, al-
ima:
8que celui que Quiu quem meriiis^
ui avez mérité de ti poKtare^.alleluia^..
vterdangvos chaste^^
ûUes, alleluiaji,
REGINA. cœli,.
lœtare, alléluia:
iî*'.;«i
':m
498 LE SAMEDI SAINT,
Resurrexit, sicut Est reswisctté comme
I'
dixit^ alléluia.
Ora pro nobis De-
tim, alléluia.
v.Gaudeet lœtare,
Virgo iVJaria, alléluia,
R. (Juia Murrexit Do-
minus verè^ alléluia*
Oremui.
DEUS, qui per
RoRurrectionem
Fini tui Dointui nos-
tiiJesu hiisti mun-
d\im laet^fit are digna-
tus es : prae^ta, quse-
sumus, ut per ejus
genetriceitt V irgtnem
Mariain perpétuas ca-
capiamus gaadia vi-
tae : per eundeni
Christum Dominum
Hotftrum. R Amen.
T. Diviffum auxili-
um maneat semper
nobiscum. r. Amen.
ilTavait dit, alléluia.
Priez Dieu pour noui,
alléluia.
V. Réjouif^sez-vouset
tressaillez de joie, Ma-
rie toujours Vierge,
alléluia; a. Parce que
le Seigneur est vérita-
blement ressuscité, aile- {
luia.
Prions,
ODIKU, qui avei
daigné réjouir le|
monde par la Résur-
rection de votre Fili
notre Seigneur Jé^^us
Christ : fàiieH^s'ilvou
plaît, que par l'iuler^
cesHion de sa MiiiilJ
mère la Vierge Marie)
nous goûiion» les joie
d'une vie éternelle
bienfaeuretiRe : Par
même Jésus-Christ no
tre Seigneur, b. AIe
soit-il.
V Que le secours (il
Dieu demeure toiijouif
avec nous, ii. Alflj
soit-il.
Pater. Ave. Credo«
>our noui,
A MATTfn.
499/
LE SAINT JOqR DE PAQUE.
R^fl. fjg fête lie Pâqué est la première et ta plui augutt» de tou^
\Us(rleH de la ttetigioitrCkrélienna^ comme la Pàque de» J»if$
fiùtUplus grande de tomtas' leun . tohmnitin i'ette fête était
\lakU* «hez eux en mémoire du passage de t^Ange, qui extermina
i premiers nia des Egtfp^itns et sauva ceux des Hébreux, Parmi
I Chrétieiu flte se célèbre en mémoire d« tu Hésurrection de J, C»
Mie tems pascal se passe dani des chants d^all /presse t les jeùneg
\l la outres mortijitations sont interrompues, J/Uglise ne voulant
que célébrer le mystère de la liésun ection, entre dé, à en esprit
\ la céleste Jérusalem, Elle ne vuf plus lowr son Dieu par It»^
^panu ordinaires, ni »*inetruire comme. ,its autres jours par les
fitules ; mais elle répète sans cesse, au Uiu d* Hifmne,, f AlU-luia
'les Bienheureux chantent éternellement dans la gfoire, Çuoim, -
'. Dieu ait fait tous les iemsy et qu'il n^y en wt aucun qui ne sub*
tper son ordre et pour sa gloire^ VEglise dit néanmoins du jour
\tt Résurrettion : Osi iu të^Jourautr je S**!);!»**!!! ii tH * : et
\U répète dans tous ses'offces. ' En ''fffèt cejanr tst par exeellen»
\kJ9itr d^ Seigneur. . Tous les jours d'- la vie de .-.(). qui ont
^éicehlde sa BênurrecUon^ n'ont été quo les J^urs. de tt<ii
lifttfiMi OM Uou que celui-ci tst p'opremenl le jour d so gloire.^
rt*ttt par sa résurrection que tes maximeo ée ton Evangile sont
!i/e(, ses prodiges conJirmés\ sa mission prouvés^ et tous sfê
is couronnée* En un mot ^ l.i Religion toute entière^ avec leà
h qu'elle MMwne^ est fondée sur^ta résurrection de J. C^
\làee qui fait V objet de ta joie que t^ Eglise témoigne aujnurm
J, Sous aoons droit 4 cette joie^ si nous sommes ressuscites
(/, C. <i, morts au féché^ nous vivons de la vie de la grêfiU f
Vi^r*ssuscilé no meurt plus. Tel e^t notre modèle».
, A MATINES.
Pater. Ave^ Credo* !
jEIGNEUR, vous "■^OMINE, febk
ouvrirez me? je- JL^miea aperies; ifc.
f^!^^. 50.^* ^^' tiabU kudera tuattiu
. -i i,. .
6i'*l
I
m
fW
n il
m
V. Oeus, in adjttto-
rium meum intende.
B. Domine, ad aUju-
vactidtim me.feMiiitf.
Gloria Patri, et Fi-
lio^et Spiritui Sancto.
Sieut crat in priuci-
pio, et nunc^ et sem,-
per, et in saecala sae-
colorum. Aipaen, Al-
leiliiia.
Y. O Dieu, ¥ênea |
mon aide. a. Seig^ietr^
hâtez- VOUA de me se-
courir. ^5. 69.
ùloïre soit au Père^
et au F'\\»y et au Saint
fisprit, maintenant, et
toujours^ et .dan» les
siècteg des gièclesr
comme elle était dèii ie
commencement, et dans
toute réternité. AiDii|
soit-il. Alléluia.
vèrè.
Snrrexit Dominut Le Seîfneur est wi.|
* ÀÙeluià- "*"* rewuaeité. • AU
r'
luia»
ExcettmU exkortêtitm à huer et à adorer Dieu* à le rtii
naître peur. le f^igneur «< le âoi de tout Punivere^. et à nq
if endurcir à ta voix, comme i*ffht^féii'iei Juift^ ^ue Dim
rejette* du refos de ton Royaume».
*
VENEZ, réjouit.
sons-nous dans 11
Seigneur; poussonsda^
cris de ')oké vefs m
notre S veur : bâtonj
nous de lous présentj
devant Ibi pour célr
brer se» louange»,
chaniont avec al
gresse dea eaûtt^oeM
VENITE^éxuîle-
mus Domino-j
jubileraus Deo salu-
tari nostro : prœoc-
cafietnus ikeieiti ejui
in con€es8ione> et iH
p€almiaj«ibileiiio» ei%
Survexit Dtominua vi-
ré. ♦ Alléluia.
Quoniam Deusmà-
gnuH i/ominus^et Hex
igi||l<Hft. lie >8eîgn«ur
cité* Aileluia,
Car )e Seifoeiir #«t
le ^raqd Dieij, et (e
I gnnà Roi élevé au- ^
Ws il« u>u. Jes îl^Snus «"per omnes
DJeuJc : le^SeigReur ne ^^^^ quoniam non
Ujettem piMjit son peu > repcHctDominus ple-
||le : il tient en< 8ft main bem 8uam ; quid in
■•(oate retendue de la mana ejussantonones
Snr^,.otle8plu8:haute8 fines terrœ, et altitu-
conspicit. * Alieluia.
La mer laî «appar- Quoniam ipsius est
Itienr, car ii l'a faite ; mare, et ipse fecit t^
heg mains ont aufifii for- Jud ; etaridam fun-
SeJa pierre. Y^er. daverunt matius ejus:
'^nc, adocons-ie, prog- •. j •' !
nons . nous devant ^^"'^.^' adoreraus, et
: pleurons devant ie P'*o<^*««^™^^ a»te
ei^neur < qui nous a Deum : «ploremus
fcits; car il est le Sei- coram Domino qai
'"'^î!!!.??.!!"''^®"^ fecit nos; quia ipae
^^^ Dominus Deus
noster;' nos .autem
populufi ejus^ etoves
payeuse ejus, * Sur
-rexit.
. . ,„ . Hodie si vorem ejus
0'J^V*:f>"»^.*;;«»f- aydieritis, noiite ob-
rendurcisgez point vos ^ ' .
I|UT8, comihé au iour "."*^*'y ^^'^^^ vesira,
Vipotniure et de la ««eut m exacerbatione
station qui àrr'vi^ secundùm diem ten"^
le désert, où vos tationis in 4e^er(o:
DUS, nous soiBoies son
Z
le, et les brebis
U nourrit dans ses
turage*. * Le JSei-
leur, &c.
'Si donc vous epten-
f
'S02 LE socà
ubi tentaverunt me
patres vestri, proba-
verunt/ et vidwunt
opéra inea. * Allé-
luia. . ,
Quadraginta' aônis
prqxiinus t\ii généra-
tion! huic^ et dixi :
Semper hi errant cor-
de : ipsi verô non co-
gnoverunt vias meas ;
(jufbus juravï in ira
meâ, si introibunt in
requiem meam. Sur-
re^itit.
•^ <jloria Patri, et Fi-
lio^ et Spiritut Sanc-
to; sicut erat in prin-
^cipio, et nu oc, et
semper^ et in sœcula
âseculorum. Amen.
* Alléluia.
Surrexit Dominus
vcrè, AUeluia.
pères me tentèrent, et|
où^ iift éprouvèrent mal
piiÎHHance, et virent le«|
merveilles que j*y opé*
rai. * AUeluia.
Pendant qnamnteaii
je me sois tenu prési
ce peuple, et j'ai dits
Leur cœur est de
toujours dans Tégar
ment : ils n*ont poin
connu ires voies ; et
leur ai juré dans
colère qu'ils «'entrpl
ront point dans leiicj
de mon i-epos. LeSej
gneur, &c.
Gloire soit au F^d
et au Fils, et au Sai
Esprit : maintenant
toujours, coiiime ei|
était dès le conimen
ment, et dans toute l'j
ternité. Ainsi soit-ilj
Alléluia.
Le Seigneur est vr
ment ressuscité, AE
luia.
il Ê*y a devrai
AU TRXMIBR NOCTURNE.
Ant^ Ego sum qui
mm, etconsilium me-
um non est cum im-
piis; sedin li^ge Do^
.mlnij vbluQtas mea
est. AUeluia.
Ant. Je suis celui (
#uis et mon conseil n'4
point avec les impM
mais toute mon af
tion est dans la loi
Seigneur. Allelui8.|
A MTJlTIirBI.
PsBAUME !•
503
I
// i> « dt vrai bonheur ^fne pour ie$ gent d» iUn. Le maL
àeitr est fe partûgr tU$ impùs.
EATUSvirqui
non
me -c|ui.rH point ^ n^„ ^^iit in
SUIVI le conseil des iiu- "^^^i
pies, qui iies^eM point ^^".'!*'^ impiorum, et
arrêté dans la voie des '" viapeccatorura non
péclieurs, etqiii nes'est stetit^ * et in cathe-
point assis dans lâchai- drâ pestilentise non
[re de contagiqn ; sedit ;
Mais qui au contraire fcjed in loge Dora i-
met toute son affection ^j yoluntas ejus ; * et
daiisla loi du beiffneur, • , 1««.^ ^- *' .., ,.
Lquila médite jour et «» l^ge ejU8 meditabi-
Iniiit. . tuï* die ac nocte.
Il sera semblable à Et erit tamauam li-
iiin arbre planté sur le gnumquodplaniatum
bord des eaux couran- » ^ s decursn^
hesjquiporterason fruit *^^^ secus aecursus
U 80U tem», aquarum, *quod fruc-
tutn suum dabit in
tempore suo
El dont la feuille ne ^t folium eius non
lloinbera point i et tout j^a.,^* ♦ «. ^
Uu'il fera, sera cou- ^^"**^^^ ^' ^i"1'*
iTODrté du succès. quaecumque fociet
prosperabuntur.
Non sic impii, non
sic ; * sed tamquam
inbleulàlapoussicre P^^^»^ 3f"^ P^^^Û'^i^
ue le vent eniporte de ventus a tacie terrœ.
bsus Ja terre.
Aussi ne pourront-ils Ideô non résurgent
(soutenir ^ujour du * - '
tenieut; et les pé-
II n*en est pas ainsi,
Ides impies, il n'en est
pas ainsi : mais ils res-
impiiin judiçio; ♦ne-
11.Î
*: :i.'i
SOI LE JOWJWI P^<Q[tJC,
que peccatore» in coa- cheure o^uront poiot
cili«ju8loru.n- . JrA*jS",. '•'*"•
Quoniam novit Do- Farce que te Seigneur
minus viamjystorum; connaît et aime liToie
'^ ti iter impior^m ^*? J?«**? L,«* 3^ jf
peribit.
Gloria Patri,
.4nt. Ëço SURI..
jl^' Postula viPa-
tiem meum^ Alléluia;
4edit Riihi gentes^ Al-
léluia, in h«i:editatem^
Alléluia.
voie deH impies aboutit|
à la perdition.
Crloire soit au Pére,|
&c.
Ant, Je suis celui,|
&c.
Aai. J*ai demandé i
mon Père, Alieluia ;
il m*a donné toutes
nations, Alléluia, pc
mon héritage, Aile
luia.
FiBAVMB t. Qaare fremuerupt^ ^ge S8T.
J*ai deman
Jnt Postulavi.
4nL IÇgo dormivi,
et somnuin cepi : 4^
exurJrexi^ quoniam
Dominus susc^pit me:
^AUeJiuia Alléluia.
Jni.
4*c.
Ant Je me suis cot
ché, et je me suis eni
dormi : et je me suil
réveillé, parce que
Seigneur a pris soin
moi, Alléluia, Aile
luia.
-PSEAUME S.
JExcellente prière d'une imtfui se trouvé hçuîetie ptti
wntatiêt et qui impltre U tecourâ de DieUt <« reco»naii
Htàikii^y^afÊuUuiêeÊtt qui puisse la ^VfT»
OMINE, ,q4iid jCJÉIGNEUR, quel
multiplicatïsunt '™ nombre de mj
tribû&nt nié?» P^'^^^^^f^^^^'^n
ont YN>iAl|
ë \ asseu*!
es. .
le Seigneur
me Itfoiel
et que lai
lies aboutit!
II.
Ai au Pèif,!
suis celi%
i demandéi
AUeluia
é toutes
lleluia, pc
tage, Aile
tage £87.
^i demanj
me 6UÎ8 coflj
me suis enj
ie me suij
>arce que
pris soin
kluia, Aile
contre moi I
s^ièfwK jMiIti iiiMtif^nt «A-
versùtn me/
Plusieirrs dwimt en Multi dicunt ani-
ma pré^ience: IP ne ^œ mçœ: * Nuii est
Mais, Seigneur, TtMis Tu autem, Domî-
étesinon rédige; v«u8 ne, susceiUor meus
Iles ma gloire: c'est ^ ♦ ..j^^ia mea, at
TOUS qui me fait«fl mar- ,. ^ i
cher avec assurance. exaltaiis caput uicum.
J'ai poussé des cris Voce mol od Do-
rers le Seigneur ; et il ^^^^^ clank.iri;* et
D a exaucé dosa mon- „ ,j- .•» i
exaudivit me de mon-
inifuiitéi Pf^
re de
irBÇfitgnofl
tagne sainte.
Je me suis couche et
lie me suis endormi ; et
Ije me suis réveillé,
l'inrce que le Seigneur a
'pria soin de moi.
Je ne cra^idrai point
Iles milliers d'hommes
te sancto suo.
Ego dormivi, et
soporatus sura :* et
exurre:ii, iquLa .'Do-
minais suscepit me.
Non Uffiebo iniiiia
popuU circumdantts
qui m'assiègent de tou- «ei^exuriçe^Damine;
les parts: ievez-vous, ^^,,,.,^ ^»^^ r^„.
sauvez-moi,
bon Dieu.
Parce que vous avez
frappé ceux qui ' me
Ip^éc'Jtaient '«ans hu-
ict: vous avez brisé
es (lents «des pécheurs
[et anéanti leur force] .
C'est du Seigneur
)u'il faut attendre ie
lut ; et o'eiit snr votce
llei ô.mon ^0ieu,
salviKn mefac^ Deus
meus.
Qiioniam tu per-
cnssisti omnes ad ver-
santes mrhi sine cau-
sa: ♦dentés peccato-
TUin cfïntrivisli.
i
Domini e^itsahis ;
* et stjper popiuli^im
z
't
lh«
$06 tfi JOUR DB PAQUE,
Cuum benediçtio tua, que vous répandez votre
bénédiction.
Gloria Patrî. Gloire soit au P^re,
> &c;
AnX, EffO dormivi. Jnt. Jeme suig, &c
V, Surrexit Domi- /• ^f. ^.^'«^"j; *»*
, , , 1 ressuscité du tombea»,
nus de sepulchro, al- alléluia; r. Lui quii
leluia; a. Qui pro été attaché pour nous
nobiâ pependit ia li- à Tarbre de la Croix,
çnOj alléluia. alléluia*
Paterno8ter« /^ii<5«i.
.V. Et ne nos indu- v. Et ne nous laissez!
cas in tenlationem. a. P^'^. succomber à la ten.
Sed libéra nos à ma^ *^**_^"_l..^- ^'^'' ^'^'^
la.
vrez-noUsdu mal.
ABSOLUTION.
Exaudi, Domine
Jesu Christe, preces
«eryorum tuorum^ et
miserere nobis ; qui
cuin Pâtre et Spirita
iBancio vivis et reg'nas
in saecula saBCulorum.
R. Âmen.
V Jubé, Domne,
beuedicere.
JBened. Evangelica
lectio fiit nobis salws
et protectio.
R Amen.
Lectio Sancti Evan-
ffelii secundùm
Maicum.
Seigneur Jésus-ChristJ
exaucez les prières
vos serviteurs ; et aje
pitié de nous ; vous (|u|
vi\ez et réo^nez avecla
Père et le 8aiut Esprij
daTm tous les siècles de
siècles, R. Ainsi soit-il
V. Mon Père,donneï|
moi votre bénédiction.]
Bénéé. Que lalectt
re du saint Evan/p^
soit notre salut et notr
protection. R. Aioi
soit-il.
Lecture du Saint Eti
gile selon Sit
C. 1«.
iQéz votre
au Père,
81119, &c<
gneuc est
I tombeau,
Lui quia
pour notn
la Croix,'
nous laissez I
►er à la ten*
Mais déli«|
iu mal*
} ,.
IN iîlo tempore :
Maria Magdalene,
V
fésus-ClirisI
j prières
urs ; et ay<
U8 ; vous qui
grnez avecli
Saint Esprii
es siècles d«
/linsi soit-il
^èrc,donneij
}énédiction.|
jue la lectii
irit Evangi^
selut et notij
R. Ainj
Saint Etii
m SI*
^ -^ï^ MATiïfia. '^ 50T
I. liEçonr.
EN cetems-là : Ma-
rie Magdeleine,
Marie mère de Jacques, eTlVlaria Jacobi, et
et Salomé, achetèrent c i _ .
de. Pe:rum8, pour ve- Salomé, emeruiit aro-
nir eoibauuier Jéaus.— ^^^> «^ venientes
Et le reste. ungerent Jesum. Et
reliqua
Homélie de S. Gréa^oire Homilia Sanctî G^jre-
Pape. {Hom. 21.) ^ gorii Pap§e^
OUS venez d'en- ^ UDISTIS, fra-
tendre, mes très- /m . charissimî
I chers frères, que les -^^*- ciiarissimi,
Inintes femmes qui a- quùd santtœ mulieres
iTaientsuivi le Seigneur, qu* Dominum fue-
allèrent à gon sépulcre rant secutse^ cum aro*
aïec des parfums, et malibus ad monu-
Iqu'elles vinrent rendre nientum vcnerunt ; et
à celui qu elles avaient ^j viventeiû di-
aime durant sa vie, les , ^
devoirs d'humanité a- ^exerant, etiam nior-
près sa mort. Mais ce tuo, studiO huaianita-
uelles firent alors, tis obsequuntar. Hed
lOMs marque quelque res gesta aliquid in
[diosedece qui se doit saiicta Ëccleaiâ signât
ire ^maintenant dans ..ereiuium. Sic qMip-
ia sainte £«:!ise. Car ^ . 7 *
o„8devon8 écouter les P.« "«^^««^ ««^ "\. ^^'
its rapportés dans diamus quae facta
Evangile, pour y re- su lit, q lia te hum cogU
arquer ce que nous tetitu;» eùainq^;» no-
voiis imiter par nos jjijj g^i^t ex eoruiw
ifous. Nous donc q.i i.^^iiatione faiieiida.
oyons en ce! iM qui est ,^ v .
ort pour nous si ^^''"^ ergo !n euRi,
leifw de la bonne odeur qui est lûorUius, ^crc-
verius. uotis cher* Z 3
II
508 LB JOUB
dentés, si odore virtu-
tum referti, cum opi-
niotils bbndnitti 'ope-
riiih 'Dbttiitibiti qulë-
Timiis^ ûid montjriien-
ttth) '(^roféctô ilirtbs
Gumieiroitiatlbus '^éhi-
ttnis. illfe^iitfeb mu-
lieres A ngrelos Vident^
^esî cum arotn'dtibàs
Tenerant; quîa'videli-
cët illiàe'iAéntes éutAr-
riôs éii^ lâéi^tcrtÉtit,
l^iiœ ^m Viftumth
odotibii^'àd Dominum
per "sancta deâi'dët4a
S^toficiscuhtur.Tu 'àii-
em/Dôihihe/Wifeéi'è-
réhi^iîs.*». Dèo 'ifirâ.
Cicis
It^Ttiiè^l^s Dômîiiî
dèscenldit de cœlo ; et
àccedefi8')reT0lvlt la-
pjdem^ et super eum
fiedii; étdixttniulieri-
Ims: * Nèlîte ittitére;
écib^enim^quia cru-
cifixùmt^uœrïtis: jam
fiurrexît. Venite, et
tidete locUfli ubi po-
sfias ei^t Ddmitius-
AUehiia. v. Et intro-
etintes 'te monttàèn-
chons le Seigneur avec
îe mérite des bonnes
œuvres; noUs allons li
son éépulére avec [lég
parfums. 'Or ces fera.
mes qui 'vinrent avec
des parfums, virew
des Anges; parce que
les citoyens du ciéi
ne sont vus que par
ces âilMils f^rv^nteg, qui
étant toutes remplies!
de la bonne odeur des
vertus, 8*élèvent M
cesse \érs le Seigneur
j^r léur^ saints désiri,
EX vous^ Sepgne ur, ayei
pitié d^ nous., a. Ren.
dons gr&ees à Dieu.
'R.'l%Anfftedu Sek
ghëtit descendit du C\é\
et s^pprocbànt du
Mjîcrè, fl'en rènver^
fa pierre, et s^dssit dé
ëùs; p'tiis fl dit di^
ftftnitiës : * Ne craigne
point ; je' sais' bien qt
vous therch>K Séài
qui a été tHMé ;
est ressUscit^ft. Vénei
et voyez le lieu DÙ
Seigneur aVait été' hiiil
Alléluia, v. Et éim
«titl^eft*diitifl^lèsé'pû!é)f
A atÉftÈÈB.
so»
eHês virent un jeune (um, vîderunt jotc-
boinme asslp au côté nem 8edentem in de:^-
droit,vêtu dune robe ^^jg coopertum stolft
b anche, et elles furent ',. ,« * . u *
IneSÀyée.. Mais il candidâ: e obstiipuc.
ileur dit : ♦ N,e crai- runt: qui dixit illis :^
gnez, &c. Nolite.
i Gloire soit ai| Pèr^, Gloria Pfttri»
Qm répèit^Jf, Rj. Aogelus, jusqu*au y,
t. lV|on Père, don- y Jubç, I^omn^^^
Inéz-rtïoi yptre béiiçdic- l^f^ndicerç. '
Itipn.
BrVrf. Que ïe spcojirB Bened, Divinunj
lée Çieti soit toujours auxiliurà maneatsem^
lirec nous. r. Ainsi ^er nobiscum. ' '''^^
îoit-ii.
m
II. JÇiEÇGN.
Aïs iV feut bien T^0.TAN DU M
remarquer ici, V^ yerô nobis esll
.rquoU'An|asefait q,i,diiaiii eit q«W iri
ir assis au caté droit. 1 . • ^ i ^ a
«e nous marque la î***^"» «^.^««"^ ^«S?;
iche, Binon la vie ^^» cemitor. Quid
ésente ? et que nous namque per sinislram
r^ lie la droite, sinon nisi vita peesensT
vie éterneUe ?^ Aussi qui(j yerô per dexte*»
ram, nisi perpétua vi-
ta designatur 1 Undd
m Caiiticifi Canticon
mm scriptum esti
IsBva ej^is sub captte
meo : 4^ dextera iÛîus
•ij écrit dans le Can-
ii()U€ des Cantiques :
main gauche soutient
tête, et sa main
Mte m^embrassera.
rais donc que notre
ivetir était alars hor-
4lacorriq)t4oiidela auipiWabitur
pFeëQntoj e-elait a- ^ Z3
6^10 LE JOUR DB PÀQUE»
Quia ergç Redemptor vec raison que l'Ange,
nosterjam prœsentis q"» venait annoncer sa
vitae corruptionem ^ ^*'^?/^^'*?; ^^l' "^^•»
* ^s 4 au coté droit. Il parut
transierat ; lecte An- yêtud'une robe blanche,
gelus, qui nuntiare parce qu'il annonçait la
perennem cjus vitam joie de la fête que nous
venerat, in d^xterâ célébrons. Car la blan.
«edebai. Qui stolâ c^^ur de son vêtement
candidâ coopertus ap- ;;eprésente la splendeur
.«^^ . y de notre solemnite. Di-
paruit, quia festivita- rona-nous que cette w
ti8 nostrae gaudia lemnité est la nôtre ou
nuntiavit. Canuor et la sienne? Mais pour
eniin vestis splen- parler avec plus de vé-
dorera no&trœ denun- r»^^>. «^»»^"» aue c'est
«:»« «^i»r»»:*»*:o m,,^» 'a sienne et la notre,
tiat solemnitatis.Nos- ^^^^^ résurrection dt
trœ dicamus, an suœ? ^^^^^ Rédempteur est
Sed utfateamur ve- notre fête, puisqu'elle
riùs^ et suœ dicamu6> nous a fait rentrer dans
et nostrœ, Illa qiiip- chemin de Tl^eureme
pe Redemploris nos- immortalité ; et elle a
un resuriiitio, ^i M xin^ iè\^ ^omv \,i
■ *; *. V ' c * Anjres, puisqu en nom
npstra festivitas fuit, remettant en posses&iot
quia nos ad imnçiorla- ^u ciel, elle a rempli le
litatem reduxit; et nombre de ces espriti
Ang-eiorum festivilaa célestes. Et vous, Sel
extitit, quia nos revo- g:"^"»'» «J.^^ P^»« ^'
cando ad cœlestia^
eorum numerum im-
plevit . Tu autem,
pouline, miserere no-
bis. R. Deo |2^mtias.
/ K. Cùin transisset « ?; H'»^*"®^®! m i
Sabbatum, Maria- ^ah^^ ^f, P^^"^;, ^"^
' ne-Ma§deieine, et
nous. R. Rendons grâ^
ces à Dieu.
A MATINES. 51 li
Iriemérede Jacques, et Magdalene et Maria.
SaloHié, achetèrent deg Jacobi, et Salome, e-
parfum* ; ♦Pour venir ^eruiit arom.ita ; »
einbautïier le corps de ,t. . . „ ^T
Jés«s,Alleluia,alleluia. Ut venientesungerent
V. Et le premier jour Jesum, Aileluia, ai-
de la semaine, étant par- ieluia V. El valdè
Ities de s^rand matin el- maiie unâ Sabbato*^
lie» arrivèrent au sépul- ^wn, veniunt ad mo*
cre, le soleil étant déjà „y^g„^ ortO laiïl
levé; * rour venir. • ^ m. - -«
■ ' sole; ♦ Ut venier.*e8.
Gloria Pairi.
♦Ut venientes.
V. Jubé, Domné,
benfîdicere.
Bened. Ad societa*
Gloire soit an Père
♦ Pour venir.
X. Mon père, donnez-
loi votre bénéciiction.
Bfnid, Que le Roi
d«Bk Allées nous fanse ^em Civium guperno-
intrer en- société avec
rum
nos*
les Citoyens du Ciel.— ^"»' perducat «u,
LAinsi8oit.il. Rex /i.ftgelorum, B.
Amen.
III. LEÇON.
'ANGE donc en "■">[ suâ Crg5 ac
cette fête, qui est ■ nostrà festivitate,
sienne et la nôtre, Anu-elua in albis ves-
rut vêtu de blanc; f>^*KeiU8 in aiDis ves-
rce que la résurrec- ^»*^^» appaniit ; quia
« du Seigneur, en dum nos per resur-
us.rappeiiant à la cé^ rectionein Domini-
«te patrie, réparc les cam ad supema re-
rtes qu'elle a fuites* ducimur, cœlestis.
iai8 écoutons ce que «^*..;™*. A^^^r^ «.««^
i,.«« ^* c ' patriaB damna repa-
Aiiçe dit aux femmes ^ ^ « , x*^ ^
lui viennent au sépul- ^^^^^"^ Sed quid ad.
: Ne craiiçnez point, venientes feminas af-
ioniine s'il leur disait fatur^ audiamus: No-
iremeat : Que ceux- Z 4
filB' LE JOUIT DS^Pi^U?'
lite exjHivescere. Ac là waifçnwnt, qui i>**i*
8^ aiHM'to dicat : Pa- "^"^ P»» > X^^'}^ ^^^
veaa iili qui noua- Ctu^enn du Cjel : que
j ^ ^ ceux-là tremblent, qui
itt»nt advifiitum mi- ^^^^^^ remplis de déin.
p«iuoruin Givium : charnelfi, désespèrent
p^rtimciicant qui car- de pouvoir i a mais ani-
naiibuB desideriis ver à la* société de ces
pfessi> adr eoriwn. se Ksp"<« oélBstes. Mais
Bocietattem pcriinffer^ "^"''> ô saintes femmes,
1 ^ vt pourquoi craindre en
posse despcmjit Vo* Vovaiit vos concitoveniJ
ûutem, cur perti ee- De-là vient que 8. MaU
citis^ qii» VPStitôti thieu, faisant la des-i
caiUïi\i«U»vid«ti»? Ull- criptionde l'Ange qii
de et Mathœtw Am- apparut, dit: Son visage!
œlliini annarniftfiP était brillant comme un
descmbeiw, ailr. Huât i3,^^,^,g comme la. ntig*
an^ctUii ejtl8 sictlft Cai; l'éclair inspire !a
fii%un, et ^{Hîmenla irayeur ett i'épouvauteJ
cju8 sicut nix. Irt ftll»- et la neige par sa bluD.|
içure etenim terror cîieup marque les aU
timoris est; in nive traits de la douceur. Et |
_-^ ^ ^i^ j» * vous,. SetgnQut\ &e,
candbrts. Tu mima, DQinio«> miserwôl
iYi>bis. R. ]>eogratiaà.
BYjniiB de Sf Àmkrofsff et de S, Ayguitin.
OU^ vouti louond
grand Dieu ; wml
vous reconfiaiKSon»poH^
notre 80u<verain Mat
tre
Te» «téHfHiïri Pa- Toute la terre voii
tllrtit, ilA^ith lerrA te- révère comme le Péi
îî^ratUf, ^ f *« Principe éle
TË Deun» Ywaâx-
im»» : te Domi-
IHU» cttofiteniar.
N
X
\
'^ MATlNEt.
5Vii
foiw les Ange«, les Tibi otnnes Ange-
Cieux et toutes les ij^ tibi cœli, et uni^
94|i)iMinceS]
vers» potes tate» :
heti Chérubin? et les Tibi Cherubim elf
Séraphins vo.is crient Seraphim, incessabili.
wn» cesse dans leurs ^^^^ proclamant : '
coricertij : '
^\\\\\t, Saint, 3aint, SanctuSj Sancttis,,
est le Seigneur le DicM Sanctus, Doinirius.
ées années. Dçus Sabaoth.
Les ciaux et la terre Pleni sunt cœli eè
sont remplis de la Ma- terra> maj^slatis glof
jjisté do votre gfloire/ rise tuas»
Le ch(pur çlprieui; Te gjoriows Apofy
|de» Apôtres, tolorum chorus,,
La troupe vénérable Te iProplietarumi
laudabili» numerus ;;
Te jyjp.f tyruip c^n-
{det Prophètes,
LViuoe vîptoriçuse
i
^trwoiçii^nte^eslUar- di^tus laudat execr
-rj, yetus de robe» ^^y,.
\
i
Të per orbem ter*
raruni), ' s^stMota. con|l^
tetur Ecciesia,.
[|inches,.cl|^.njteot toi^s
lensemble vos louan^e^.^
I^^ininte Eglise fé-
ppdup p^ tou;te 1*
jerce, V0Û9 r.^coanait
Ipour son DieM».
Vousj.pè^re, dont la
[|i]esté'e^ i(i6^/M9^
P^trem imrajsosaL'
rayufÉ^s^taitis : ^
V:otr3 véritftble et Yeiier^ndMJiii tJ9timi
nique Fils, digne de verum, et uniciMpi
|SQ8 hoipmages et de pHium ;
San^ti^in qilQqp^^
paracletum SipirUun)è
Tu %*. sJpriaBi,
Christs»,
nos adorations- :
et le Saint Bsprit
iCùnsolateur.
Yoiis êtes le Roi ^e
gloire,,$Jédtta431irtBt.
î'*5*
5? 4 LE JOUR DE PA^UE^
Tu Patris sempiter- Voug êtes le Fîlaé.
BUS es FiHus. *®«*n«* «*" **ère.
Tu ad liberandum Vous n*avez point
tuscepturus homi- dédaigné d'entrer dans
nem : non horruisti */ »«»» <**""«. tierce, et
Virginis uterura, ^^^;!*"" ^ ^«'^ ^r'"'»
^ pour sauver les hom.
mes.
Tu dcvicto mortis , En brisant raiguillon
aculeo; aperuisti cre- ^^ '* ,'"^'*^' ^"?f, «^«
j .•• "^ I ouvert aux fidèles e
dentibus régna cœlo. ^^ ^„„^ j^, ^ieux.
rum. ^ I
Tu ad dexteram Vous êtes à la droite
Dei sedes/ in gloriâ de Dieu, dans la gloire
Patris. de votre Père.
Judex credecis esse Nous croyons quel
venturus% .. vo"» viendrez juger |
1* univers.
Te ergô, quœsumaa, Nous vou». supplionj
tuis famulis subveni : ^«"^:, ^^ s^^^"''"' "^
serviteurs, que vous
quos pretioso sangai- «vez rachetés pa-" votre
ne reaemisth san^ précieux.
iÈternâ fac cum ,, Faîtes-nous la grâce
Sanctis tuis, in gloriâ i êt«\«^o™Pt^? «» ^f'
_ . ^ ^ bre de vos Saints, em
numerari. ,^ ^^^^^ éternelle.
Salvum fac popu- Sauvez votre peuple,
lum tuum. Domine : Seigneur, et bénisseï
. 1 ,. • ,.. ,. «eux que vous ave
et benedic hœreditati ehoisis pour votre héri
tu»: tage.
Et rege eos : et Conduisez-les, et lei
extollé iltos usque in élevez jusque dans Té
œternum. * tcrnité.
Pér éingulos dîes, ^Nouii vous béniswi
benedicimus te. chaque jour.
À LAUDES» 513
Et nous louons votre Et laudamus nomen
tiom à jamais, et pour tuum in sœculum, et
la «u.te de tous les j^^ g^culuiii sœculi.
Daisnez, Seigneur, Dienare, Domine,
pendant ce lour nous ,. . 7 ' '
préserver de tout pé- ^'^ '«t» = ""e Pecca-
c^é. to nos custodire.
Ayez pitié de nous, Miserere nostrt,'
Seigneur, ayex pitié de Domine: miserere
nous.
Répandez sur^ nous.
Seigneur, votre miséri-
corde, selon Tespér^n-
ce que nous avons mise
en vous.
J*ai espéré en vous,
Seigneur ; que je ï e
sois jamais confondu.
Tiostrî. *
Fiat misericordia
tua^ Domine^ âupef
nos ; quemadmodum
cperavimus in te.
In te. Domine, spe-
Tàvi : non confundar
in aeternum.
A LAUDES.
Y. O Dieu, venez à v. Deus, inadjutO'^
aoa aidi?. i-iu^i, &c. ,
itfft/. UnAn^duSeî- dnt, Angelus au^
gneur descendit du ciel; tem Domini descendit
et 8 approchant du se- de cœlo ; et accedens
pulcre, il en renversa 1 * 1 • 1 ».
ia pierre et s'assit des- revoJTit lapidem, et
ras, Alléluia, alléluia. *edebat «uper eum.
Alléluia^ Alléluia.
KSBAUMlS 9â.
le Prophète yelivè P excellence du lla^^ûuim de JisuèfChriti
ii»JaiHiàiliitdefeiêrêtlis etia iàintete'de fmëis^iy qui t»t'
m Eglise»
Z6
il'6' ].fi jQim
WOMINUS ra-
j^narit, décore m
iiiduios c9i : * indu*
tuH est Dominus for-
tiludinem, et prie-
cinxtt te.
Etenim (irmavrt or^
bem tci rae^ * qui non
cominovebitur.
Parata sedcs tua
éx tune : * à sœculo^
tu es.
0
Elcvaverunt flumi-
na. Domine, * eleva-
veriint flumina vocem
suam.
EUevaverunt JSumiT
na tiuctus suos, ♦ à
vocibusaquarum mul-
tarum.
Mtrabiles eifttiones
maris: * mirabiUs in
altÎB Dominus.
Teètimonià tuà crc-
dibiiia faeta sunt tii-
mis : * domuni tuam
decet sanctitudo. Do-
mine, in longitudi-
Aem diejrum»
Gloria Patri.
"4 .> ■
LE Seigneur a ré-
gné, il fCetii revê-
tu de gloire : le Sel*
gneur 8*e8i revêtu de
8tt force, et arné de son
pouvoir.
Il a établi la terre
sur de Rolides fbnde-
meiiS'! i&tnais elle ne
sera ébranlée.
Votre trûne, ô mon
Dieu, est établi de
toute éternité : vous
êytes avant tojs les
tenus.
J^es fleuves. Seigneur,
se sont élevés : les fleu-
ves se' sont élevés avec
bruit.
Us ont élevé leurs
flots par Tagitation tu-
multueuse des grandes
eaux.
Les soulèvemens de
la mer soiil admirables:
mais le Seigneur qui
est dans le ciel est bien
plus admirable encore.
Vos oracles sont in>
faillibles, et dignes d»
toute croyàncf^ : il est
juste, Seigneur, que la
sainteté soit Tornement
de voire maison, dans
toute 4a durée des ten».
Gloire soit au ¥ér^
A tmmm.
5ïf
AnL Et totit-à-coup
ge fit lin grand tre^ti-
*ment de terre ; car
M Aligne du Sfeifl^netir
cenditdtt Ciel. Ai-
luit.
Ant. Angi^Ius wê-
tenr»
Ant. Ex ccce ter-
rse motus factus est
magnufr; An gel m e-
ni m Domim deneen-
dit d^ cœla. Alletuia.
VSCAUMB 99.
! Prophète invite touê te» komme» à ae tomffitp ntrt Diêu^ à> h
Imr et à l^a dorer comme leur Créateur et leur Paoteyr,
ftiUPLCS de toute
la terre, louez Dieu
108 des transj^orts de
lie: servez le Seigneur
Ivec alcgresse.
Présentez- vous de-
mi lui, anim^ d*\ine
liatejoie.
Reconnaissez que le
eig^aeur est Dieu.: c*«st
oiqui nous a faits, et
DUS ne nous sommes
> frits ftéfts-mèmes.
Nous sommes son
euple, et les brebis de
on troupeau : entr«z
ans ses parvis en le
liant, entrez dans son
lie en lui chantant
^8 hymnes ; rendez-
i àe solennelles acti^
18 de grâces.
Louez son non, parée
P ie Seigneur «si
lein de bonté; sa mi-
pricorde sera éternelle ;
fUBlLATE Deo,
,,^^ omiiis terni : ♦
servit^ Domino in
lietiti&.
Introite in conspec-
tu ejus,* in exulta-
tione.
Scitote qnonîam
Domifuis ipse est
Deus*.* ipse fecit nos,
et non ipsi nos.
Populus ejus, et
ores pascuœ eju8 ;*
introite p^wlas ejas
in contL*s6lo»ej, Miûi
dus in h)franis ; coq-
iiemini iiii.
Laudate .nomen e«-
est Dominus : in ceter-
num misericordiai^us;
^ «t usque Ia fKMf
P
I ;
I I
fitô LE JOUR
rationem et genera-
tionem verita» ejus.
Gloria Patri.
Ant. Et ecce.
•/^n/. Erat autem
aspectus ejus sirut
fuigur ; Testimeiita
autem ^jus sicut nix,
AUeluia^ alléluia.
FiBAUMB 62. Deut, Deu»t page il 6 ei
PiBAVMB 66. Deui miiereatur, ^tf^r SI8
- t
^nt, Erat autem. Ant. Sonvh^^s^e^kt
^nt' Prœ timoré Ant. Les Éçardese
autem ejus exteriiti furent tellement
$unt custodes, et facti fr«y^»> q»^'»]» devî
sunt velut mortui^
Alléluia^
DE PAQUB^
et sa vérité subsiM^j
dans tous les sièclon.
Gloire soit au Père 1
&c.
jfnt. Et tout-il.coupJ
Ant. Son viRao:e était!
brillaat comme ui]
éclair, et Res vctemen
blancs comme la neiffe.l
Alléluia, alelluia.
vinrea
comme nâorts. Alleluii
Cantique de» trois jeunes hommes.
Dan. 3.
Trtis jeunet tirai'liUa /eurent jeUet dant unefoumaitt
dente pour n^ avoir pa» vculu adorer le Hafue de NabuchdmjÀ
Mait un Ange du Seigneur descendit dam la fournaift <
iux I et ces trois jeuneê hommes man hâtent au mluu
Jiammest pnjmfnt et bénissant le Seigneur,
ENEDICITE, OUVRAGES dj
Seigneur, béni
B
Domi
ompia opéra
Domino :*
G
sez-le tout : célébrez
'omini, LFommo:- .^^^j^ ^^^ j '
laudate et superex- relevez sa gloire a«
altate eum in sœcula. dessus de tout.
• Voyez ci-dostts, pii|e 47Q, t'oot le 'délaU de leur féiiér
CoDftiploD.
^t: A LAVDIt. i^ 519
I An^ei du Swiçiieur, Benedicite, Angeli
be.ii.sezU Sei^iieur; Domiiii, Domina:*
benedicite^ cœli Do*
mino.
fienedicite^ aquae
lcieuX) béuisëez le Sei
]goeur«
£aux qui êtes au-
esius deg airg, beiiin- ^^_._. «.,„„..,^0- ^.^
- é«..»— u â«;..»«..« omneH,quœ super cœ-
■92 toutes le seiirneur : , ? rv • m.
puissances et vertus du **^« »"n^' Domino : •
ISeigiicur, bénissez le benedicite.omne» vir-
jSeigneur; tûtes Domini^ Doinin
no.
Soleil et lune, bénis- Benedicite, sol et
lezle Seigneur; étoiles luna. Domino : • be-
duc^l,béiiisGezle^Sei. ^^^j^j^ gtellœ cœli,
^ Domino.
Pluies et rosées, bé- Benedicite^ omnis
Bissez toutes le Sei- imber et ros. Domi-
no : * benedicite^
omnes spiritu» Dei,
Domino.
Feux et chaleurs de Benedicite, ignis et
''été, bénissez le Sei- sestus. Domino : *
froids et ri- benedicite, frigus et
aestus. Domino.
Benedicite, rores et
pruina. Domino : bc-
(neur ; vents impétu-
eux, bénissez tous le
eigneur.
;neur : froids et ri-
gueurs d^ Thiver, bé-
lisnez le Seigneur.
Brouillards et brui-
nes, bénissez le Sei-
neur : gelées et fri
ts, bénissez le Sei- nedicite, gel u et fri-
Bur. gus. Domino.
Benedicite, glacîes
çt nives. Domino: ♦
benedicite, • noctes et
dies, Domino.
BQnedicitej, lux et
tenebrce, Domiao: f
Glaces et neiges, bé-
lissez le Seiffneur :
^ttitset Jours, bénissez
Seigneur»
Lumière et ténèbres,
baissez le Seigneur :
v^i
Lfi JOtM
benedéciti^, MgUFa et
nuhe», Dk>miB04
B^neéicat terr* Do-
ininum : * laudel et>
superexâllet eum in
sœcuki.
i>en«dicH?p, monter
et colles, Dumino : ♦*
benedicite, wniversa
germinantia in terr&^
j&oTnino;
Benedicite, fxmtes,
Domino: *benedicitiB,
iiQaria et fjumina^ Oo-
niino.
Benediqîte^ cete et
Omnia quse moventur
in aqttis^ Domino : *
benedicite, omnes vo-
lucre» cœlij Domi-
no.
Benedicite, omneé
bestiœ et pecorèi. Do-
mino: * banedioît«^
fiUihmninM«, D^mir
BenedifCet IsrofS
j9ïN«iiimfo : .* ibittdet
et 6iiper»xaliet( <eiM»
Beneâioîte^ Socei^
éokifr»«t II imites, bénis*
gCZ le Seigneur.
Que la terre bénîsee
le Seigneur : qu'elle ce*
l^bre à jamiU» ses lonJ
angeeetpelève lia gloiitl
aurdessne de tout.
Mj(Niiai|!VB6 et coiiiJ
nOfny béaiMea; le Seii.
gneur: herbes, et plan» |
tes qui naissez de iJ
terre,, bu^^sf^ )e Spi.]
le Seigneur : mer^
fleuves, bénibsez le|
sueurs
Que les baleines e^
tout ce qui se meii
dans tes eaux, béni8
sent le Seigneur : oi*|
s^a,^x de V^iir» hpfi\^«Ji
tfîijo le Sejgjdfîttp.
Pêjtei sauwge^i
anim4U3( dcMpie$tiqu.e«
M^issesi t^Mis le ^\\
l^e^ir : en|$ias4es h(
loes, béois^^ï le &^i\
gn^un
Qu'Israël bénisse
Sieigae^ir s. qii'ii céi^
bce 4 j^ti^ais. ses \w
angjB^et c.x^Me ita g\m
au-dessus 4e tout.
Prêtrçs dp Sejjnwil
Af LAVDBr. 581s
lutrf itteurs cht Seig^new, no; *beirtclieite, ser-
(bénissez 80ii saint nom. yj Domini, Domino.
E^pritH et âVnes des Benedicitt^spiritttS
[juiUes, bénÎBëess le Sci- et aniinœ juHtorum>
,eur ^ saints et hum- Dorai no : * benedM
Se- r lur"^^"^ bénisse* ^1^^^ ^„^^- ^^ ^^^^^^
Jebeigne^ir, j^^ corde. Domino.
Ananie, Azarie, et Benedicite^Anania,
lisacl, bénisse* le^Seï- j^^^^ M\%^ël De
leur : célébrez eter- . * i i * *
miiio : * iaudate et
superexaUate euniiil]^
s«3cula^
Benodica/ï)Uf Pï^î^
(rem et Filium^ cum
llement ses louanges
réle'vez sa gloire au-
8U8 (le tout.
BéqissohB le Pèfe, et
Fil^,. avec le Stiint
brit: célébrons éter- g^^^j^ g j^j^,, .
llement ses louanges, i^^j^^,,- A «unerex-
relevonsaurdessus de 'auaemus ei superex
ut la gloire de notre altemu«»eum m saectt-
II» la.
i)ei^near, voas êt^s Beuedictus es^ I)o«
d&ii9 les €i«u«c : mine,, in. fti'mamenta
,8 êtes dig^e d etea c^eli : * ei ïàudabîlis^.
ue, d être »loria«, ei . «.Inrinsim et suner-
être hqiHH-étau dessus ®' g»oriosiLs, ei super-
^dout^dans i'éternjtérw exaJUatUS m éwb» ttléji, ^j
&c.
Ant Wèk% TAngesV Anl, UespondeQjS^,
eseant aux femnres^ autem AngeUiS, dixit^
ur dit: Ne çrai^ea mulieribus : NolitetU
Iftkia. Jesumciuaentw. aX^
lejiiia.
kVMi 841; Laudàte DominiuD da CGBiii« f^fÊ^ÙK^t
la deux tuivam.
i
'' ' i.
-^
'1
&@2 £E JOUE DE PAI^UE^
AnL Respondens. Ant» Mais
&c.
l'AoR
Om ne dit ni Capitule, ni Hymne t maii Ventienne êuivanltt
Anf, Hœc dies^quam Ant, Voici le jour
fecit Dominus ; exul- n"» *« Seigneur a fait;
temus, et lœtemur in réjoufs^ons - nous et
A ' 1 tressaillons d allègres* i
efi.
se.
»4 Benedictui, Antienne»
EtValdè manè unâ Les femmes étant
iSabbaiorUift, veniunt parties de grand matin,]
ad monumentum.orto *® P»'.©""©'^ j?»*" de ii
J^„^ -^1. Al, I semaine, arrivèrent 1«
ani sole, AUeluia. sépulcre; lorsque Je J
îeil était déjà levé.'
Alléluia*
ÇAMTt(^us Benedictui, pege fiSS.
AnL Et valdè.
y. Dominas vobiâ-
ctim. R. Et cum spi-
Yitu tuo.
Oremm,
"■^RLîS, qui hodi-
■ m ernâ die per
Ltii^enitum tuiim ae-
ternitatis nobis adi*
tum, devictâ morte^
rfeserasti; yptanostra,
qu^ praeveniendo as-
piras^ etianr adjuvan-
do prosequere: Per
euadem Dominum
Ant, Les femm%]
&e.i *^
Ànt, Que le Sei<i;neur|
soit avec vou^. a. £tl
avec votre esprit.
Prions,
ODIEU, «iui au*
jourd'hui nous a*
vez ouvert Tentrée
Téiernité, par la m
toire que votre Fild
unic|ue a remjiortée sur|
la mort : secondez ^
votre divin secours le
prières et les vœux qua
vous nous avez vous
même inspirés, en non
^révepant par vcti
à >ÉllMi. 583
race ; Par le même J. nostrutn^ &c,
E;. N. S., &c. .
V. Que \& Seig^neur v. Dominus vobis-
)it avec vous. r. Et cuin. k. Etcum spi-
ivec votre esprit. ritu tuo.
V. Bénissons le Séi- y. fienedicamus
roeur^alleluia, alléluia. Domino, alléluia, al-.
' Rendons « faces à leluia. R. Deo gratias, *
;ieu, alléluia, allé-
luia.
V. Que, par la misé-
^orde de Dieu, les
Imov des fidèles défunts
eposent en paix. b.
josi soit-il.
alléluias alléluia.
V. Fidelium animi»
per tnisericordiani
Dei requiescant iA
p^ce. R« Amen.
Si If» LauJe» me S99t pat immédiatement êuivifê th Pfime%
xiitici Pater oofier tout iat i puiià haute 'voitt :
▼. Que le Seij^neur y. Dominus detno-
m donne sa paix. a. ^jjg guan^ pacem. E.
Etlavieéternene.Ain. g^ ^^^^^ »ternam.
180lt-ll« .
Amen.
Et tnfin PAnî, Ke^ina eœii, avec le t. et VOfaitoH^ ^ui^
tetumineparlew» Oiviium auzilium, page» 4^7'
A PRIME.
Pater.. •.Ave.. ..Credo.
J
V. Deus, in adjutorium, &c. Les Puaumte^ etmme au
'iii Saintt page 9Z^, A la fin de chaque P»taume, an dit^
Uria Pat ri. Aprit les Pteaumn, on dit l* antienne »uivame3
Ant Voici le jour ^nr Hœcdics, quani
jele Seigneur a fait : fecit Dominus : exul-
nauloiM d allégireste. a
i
'Ivj
r
M
là
m
m
LE JOlMîm'PA/l^VE,
y. Dominna vobis^
cum. R. ËtcanAspi-
Qiife lé âëiarncHtI
R. Ei
ad pri
V.
soit avec vous*
aV'ec v^tr^ esprit.
ETGNEUR Dictt
Uot>t*pHiHsant, qui
ném aveé- ùtii arriver- {
841 oommerrcement
ce ,our : flallV«^-nou»j
s
rttu tuo.
Otemusr,
OJVllNE Deiis
imnipotiMi». qui,
aa prihcipium hqjus,
diei hc!iî pt^rvenire f*;-
cif»ti ; U\& nos hfOdfè'* aujourd'hui par votre
salva. vJnluie ; ut iti puifsaitce ; afin« que,
h&Q aie ad nuUum de- durant 1« cours de cette
diiieraiia pfccatum ; .\^»^^i "o"» «^"««e
oA^i <.o.A^«.»l. ..A ♦.».,«* la*BSM»ii« aller a auenii
• j.'.' ^ t*^^ X * péché; mais que toutei
justitiain faciendam \,^^ paroles, nos peu-
noséra procedanl eîo» sées et nos actions étpj;
quia^ cîirigaïUur C<>- conduites par votre
gkatiQn«a e4 ^ei^ : a«?âf5^ »• tencienl q«'i
fer Downfti^ nq»- açccHp|^r,liî% iièçlead«
V. Dominus yobÎB^ v Que le Seigneur
çujn, B^E^cunvspi- «<>«* ^veç vquf. r. Et
ritu tu^ aw? votiçe è?8fit.
JE. BeaedLcajaUâ. ^Bénissons le-Sei-
Domino, r. Reoffra- gneur, r. Rendons^râ-i
tias. ? «et àr Dieu. '
Oii/t< le Map^fr»lêginèi ensuite B^fficiant dit :
Vi Prefîoaa in cons- t. La mort des Saiji
pectu OorttiMi^n M^ri i^;^?^!^^^ «-
lanctoruni élus. preciemf^ à ses^eux^
S ANCTA Mariai ^¥g:i^i«rinteV^
et omines Sancti ,W S« ^."^ ®^
intercédant pro aoiiiii *•*" 6|^» laàw
toi
p^, 41CHI9. auprès du e4 Oominuin ; -ut n «
Seigneur; Jifin que nous mereamur abeo ad-
méritions dôire secou- j^ari et salvari, qui
ifilg et sauve» trtir'éelui •* . . ^ /:* ^ "
qui vit et rèffte ♦daits vivit et régnât m sœ-
tous les «fèdes df>8 cula éaBCUlOfum. b,
nècl68« b. ^^htsi ^oit- 'Amen.
Ifl. ' '
V. Mon Dhtij vedéz
linÉduaîde.
R. Seigneur, liâtéz-
IVdus dé me secourir.
èloire soft &u iPére,
Itc*
9eignc/iir, vfez pitié
notis.
Christ, àjéz j^îHé de
118.
Séigfneur^ ajréz )pitié
riotts.
Paler'nbster, t|0«| ^lif •
3 /Ms : y. Deu8>ia
adjutorium'ttieam mi-
te nde.
«t.^DoAiiiie^ adjtt^
^^nduM tnefestina.
\ fois : Gloffia Ps-
tt\.
Kyrie; eleison.
Christe, elei^n.
*yrie, eieisiMi.
T. Et ne nous laissez
18 sucomfoer à4a teo-
ition.R.Mais délivrez-
du mai.
T. Sèîgrtèfttr,^ jèttez
jreox sur vos àfervi-
jiursetsur les ôuVi*a-
^de vos "tAtâtifi ; et
iduisez leurs erifkhs.
I' Que la hîrmièfe du
lear ^liotre 'lM|n
Elate bur ^ous ; ct>h-
v«ta las OQvra^Mr >dè
nainsy en veillant
V Et ne nos indu-
cas in tentationem. r.
Sed libéra nos à ma-
lo. , »
v.ïlêspicein servos
tûos, Uortiine, et in
ô'pera fUa, et di^rige
filios eorum. r. Etsit
splendor'Domini Dei
H'ostri super nos : >^t
opéra «manuuin it<E|B-
trarum dirige su|MHr
M
536
nos^ etopusmanuam
nostrarum dirige.
v.Gioria Patrie &c.
LE JOUR DE IPAQUE^
sur nous : réglez voQi|i|
même nos actions.
Oremus»
DlRltiERE et
sanctifîcare, re-
gere et gAibertiare di-
gnare^ Domine Deus,
Kex cœli et terrœjio-
die corda et corpora
nostra^ scnsus^ ser-
mones, et açtus nos-
tros in lege tua, et in
operibiiâ mandatorum
tuorum ; ul hîc» et in
œternuHi, te aaxilian-
te, «alvi et Iiberi esse
niereamur, Salvator
mundi : Qui.vivis et
régnas in sœcula sœ-
culorum. r. Amen.
V. Jubé, Domne^
benedicere.
Bernd, Dies et ac-
tus nostios in suâ pa-
ce disponat Dominus
pmnipolens. r. Amen.
, Capitule
SI çonsurrexistis
eu m Christo
^lue sursùm sun t quœ-
T. Gloire soit aj
Père, &c.
Prions»
SEIGNEUR Diei
Roi du ciel etdel
terre, daignez conduiii
et sanctifier^ régler i
gouverner en ce jou
nos cœurs et corpf",
sens, nos discours et no
actions, en nous faiuii
garder votre loi, eti
complir les œuvresqii
vous nous avez ce
mandées; afin quMeil
et pour Téternité non
mérii ions d'être délivra
et sauvés par le secoi
de votre grâce, ôSa^
veur du monde : QJ
vivez et régliez
les siècles des siècle
R. Aini<;i soit-il.
v. Mon Père, donncJ
moi votre bénédictionj
Bénéd. Que le Sa
gneur tout - puissaij
établisse nos jours
nos actions dans
sainte paix. n. Aio
soit-il
Coloss, 80
SI vous êtes resFiit
tes avçc [Jéso
Christ^ recliercliei
I' Tierce, Si
tant, page 2S6
^lez ?OQiii|
ions.
s soit aal
A PRIMB. 527
iw est dan» le ciel, où rite^ ubi Christus est
[Jésus! Christ est assis indexterâ Deisedens:
, ** rfî*^^ **? ^*^"' qurosursùm sunt «a-
kvez de i aifection pour ^-^
rchoses du Ciell, et P«^^> non quœ super
ion pour celles de la terrain, lu autero,
erre. Et vous, Sei- Domine, miserere po-
meur, ajrez pitié de bis. R. Deo gratias,
I0U8. a. Heodousgrâ-
B8 à Dieu.
T. Notre secours est
ins le nom du Sei-
joeur ; a. Qui a fait le
liel et la terre.
y. Bénissez. R. Que
)ieu bénisse.
Béned. Que le Seî-
iur nous bénisse, et
|ou8 préserve de tout
lil : qu'il nous con-
[uise à la vie éternelle,
tqueparsa miséricor-
ips âmes den fidèles
^tes re8?n«
scherchei
V Adjutorium nos«
trum in nomine Do*
mini ; r. Qui fecit
cœlum et terram,
V. Beniedicite. r.
Deus.
Bfned. Dominus
nos benedicat^ et ab
omni malo defendat^
et ad vitam perdiicat
aeternani : et fideltum
animas per misericor-
i sont morts Reposent diam Dei requiescant
paix. u. Ainsi soit- j^ ^^^'^ ^ ^^^^
Pàlernoiter et Ave maria, huibat,
[iTiCRCB, SixTK BT NoNB, apvê» les Pie^umeneim
ttntfpageZ^ bfc on dit l* Antienne Buivante.
IVoici le jour que le Hœc dies, quam fe-
igneur a fait: rtjouis- ^jt Uominus ; exulte-
fD8-nous et tressail- ^„_ ' ^ »*«#«.„„.'« :^
«d'allégresse. ""*' *' teteiimiMn
[VOnison, Deu«, qui hod<eraâ, ^i-^rvan/^j^^ff 514, ^'l
\U mtedt ta SfimàiHie, lt$ petita heure i te dfmt^ ^«vM^
avet Cwraiten ât im Meue du jwr»
m
I
vil
4
m
I
m
LE JOUR OftPAQUB^
- - • - * |T~* * r-
A L*APER8I0N DE l'eau BBMITE.
On ne /ait point aujourd'hui la Biniiittion de Veân,
heùkmini t*^sfitrtion avec ciUe (fui fut bénite hitr^ en '
tjmitnne ^iti êuit,
"^TlDIaquamegre- T'At vu sorlir
W dientemdetem- « l'eau du côté dro
ploàlateredextro^al- fu temple, alléluia:
r , . \ ' , tous ceux qui en onl
Iduia : €t omiies ad ^^^ arrosés ont él
.qjU08!pervenitaq«ais- sauvés, et ils iliront
4a/8aWi facti 8unt^ et Alléluia^ alléluia, alli
dicent: Alléluia, al- luia.
leluia, allekiia.
P«. Confitemini Dd- >**. Louez le Si
^iiio, îqudniam bo- f »•"'•' 1^*"^*^ ^"»^
' ^ . bon: parce ^ue sa
^us; quoniamms». géricorde est éternelle
culum EHsericordta
, Gloria Patrie &€. Gloire soit au Pè
On répète i*'dnt. f\âi 9f\UAmtjuggu*attPs.
Apriti^i^ Aspersion te Ce'iétrant debout m pied de i* Juttt iiti
verseti et VOtaison marqués page 20.
A LA MESSE.
Inthoït. Ps, 138.
iJLw
Esuis ressuscité,
suis ■' encore an
voue, alleluîa : m
ESURREXI,
cum suip, alléluia: ,. , .
... ^^ avez étendu voire»»
««m tamo . ttttehiia, :
Lfeigeê'ett Éilt «dmi^
itf, ailehiiâi ttUëliiia
Ps. Seigfnéur; v6u« ntV
Iftt é^roMvéy et TOUS
U^av^z eonnù : TùÈn
aVet connu ma Aiôrt'ét
Ua résurrection. Gloire
LitauFèré, «ttj.*'^^^':^^
'• .1
mii^HiB 9MÊt m
(liéiënUtt tift, afMà«^
tfk^râi Pê. Dortiitté;
néViftii Mè ; îûtkg-
novisii sè^fMieM Éne^»
ftm, et'iré^tiii^tibflérii^
' tri, &c. .U'-H^K.>vly
^ frf>#/« T^tittf^îil, &c» jusqu'au fi.
KYKIt BLKISOII BT G&OR^A IR r,Xc£t.tIt| |^^/« «it* .
QIE0,
>ar4'
I.'. '.A ■*"^^®r* Uiuiienitum tuùm ib,\
1 éternité, par la vie- ^ ^. . , . i . *
totreque voUFifè uhi- tornitati. u<^]is*dit^ai
()ue a remportée sur la tlevicta morte, resK^^
linort: dai^ez secon- rasii : \;ot4 ,7i<^sU:ajj
rfêrct accotnpHr lés dé*' ^^ua; preeve^iéfidô as,!^
sirs et les vam*^ <fuè ^^^^^ eijmv^9àin\mi
vous nous avez vous- ^o pmeequei^ M
même inspirer en nous * , r^ • ^ *^
prévenant par votre CUni4^ Pomiiiçm
grâce: Par le mlifte J» n<»UiwaJe*lM« Gî^^-
C. N. 8. ftc, tum, &c. I ,j*
Lecture de TEpître de Lectio Êpistolae bëali
S Paul Apôtre, aux Pauli Apostoli ad
torinthiens 1. c. 3. ^^ :^*u:t^
lez ouvert
Ov;i|^ au- m^t^ttS^^m^
'>i
Cpriatbios.
1
•-fi?.-- ■.-- *,
ËS&è#es,Pi^^
i.ez* ventât vieuso
llc»amv afîa que vofaid ^ ,..n^^„*,.«. „♦ ^,.*,^
Boyez une pute nouv»Miai . . ,
l<tî tlnile^«(W^ i:6lotne »wa^ç«*>^^e«s*o, «Hj^ut
voun devez être purs^ A a
m
'm
Lfi jointHB wiqxm,
«iCls^^ymi Ëtenim [et] ^pins aucun levtii
BmçNi noatrum itor a;ipiquité. Car{Jé»uiJ
molatu» egtCliriliu.. J^^\^^^|,^t a"t
It^ftU,C45pu|e.nur,no'^ imwlè pour non». Fai.
fà|çrraentoveterine- ^«na donc notre ban.
que ia fennento mii- qu«t^ non avec le vieux
liti» l^i nequitiae ; sed levain,f.«^ avec le le.
io izymw «inccritatia. vain de la malice et de
fît VcrWis, ** çorraption ; ma..
^ ^ avec le« pains sans le»
,n . ' vain de la «inoérité et
^ de la vérité.
Ps iir.
Voici le jour nue le
Seig^ne^y affrii réjouis*
Bons-nmjH) et tresi&il*
Ions d*allégreine.
T. Louez le Seigneur,
LB tBRADtJEL
Haep dies, q^uam fe-
tit Oomintis : exul-
temus, et lastemur Ui
eâ.
V Confiteipînî Do- ,., _,
mino, «tioAiaiii W P»»*^ S»»* ^^}J^^'^
* ^ . . parce qire sa mifléricor»
nus; quoniam m sœ- Je est éternelle, aile-
culum misencordia i^i^ alléluia,
ejué, attetàfà, àlle-
ïuia
V, Pàè*Aa, noslrum t. [Jésus] Christ,
imitiolatirt est Chrfc- X"' *?' ""l^? ^^"'u
»iiA I Cor 5 Pascal, a été immolé
lus, I,C or. il, pouraaus.
^- Prose.
VICTIME Pas.
ctrali laudes im-
molent Ctiricrtiani. '
A|^nu8 redêmiteves:
^^UE les Chrétiens
\tJ^ offrent im sacrifi-
cède louange à Jésus*
Christ leur Agneau
Pascal.
L'Agneau a racheté
)m lirèbis s Jésus- ChristO!! innocens P».
Cliriit, l'iniioceiice mé^ tn recortciliavit pce-
me,ar6coric.liéle.p^. Câtorct. ... .
chea^â avd^fld'i rcrd. .,
Il s'e,t Hrré un mer- ^^„ ^j ^jj^ ^^„;
veiileun ccnbat entre ^ à* ^ i
I0ur de la vie qui a bien ^^^ vit» mOiUuè
teiiltt s'aMttjettir à ia regaat vivu*. ,
idorl^ reprend une
nouvelle vie^ «t triom*
phe de la moit*
Oites-noui^Marie, es m^, ^^^n^i j^jg^a,
que vous avez vu en ai- _ • i • r a* • -a 4
L au sépulcre. q»»*! vidisti m via?
J'ai va le tombeau Sepuichrum Cfarîs-
Tuide de Jésus-Christ ti viventis, et fflqriatn
qui est vivant : j'ai vu ^i^j re^urgeiitis ; . .
la jçloire de sa résur*» ^
rectioii, , *'•
Angelîcos testes,
siidariùcn et vestes.
J'ai vu les Ang^s qui
euéntété les témoins;
jfaivu son suaire et ses
Knceuls^
Jésus mon espérance
lest ressuscité : il ira
I devant vous en Galilée.
Nous savéns que Jé-
Surrekît Cbrîslus^
spes mea : prcecedet
vos in Gaiiléèa^.
Sciqdus Christuin
sus-Christ est véritable-^ siirrexisse a mortuis
ment ressuscité d'entre ^erè. Tu nobis, ric^
les morts. O Roi, vain- ^ j^ mîsèi-ere
qneur de la mort, ayea ^^^ i^ex, misereie.
piMé dç nous.' Ai/isi Amen.,.AU|;lma. .^
8o^t-il. Alléluia. ^
Suite du Saint Evangile Sequej^tia Sanctl E--
selon ^iaiht Miirc.-^ vangelii secundùm
C. IQ. V. L JVlaj^uiii.
I^ iUo lempore ;
MtiriiiM«|i;dfikiie^
et Maria Jacobin et
Salome^ emerant^ro-
mata ; ut veniçntes
vtisrei'ent Jesum. El
vkllè manè unâ Stb-
batorum veniuat ad
monuntentum^ orto
Jam so\e. Et dicebant
ad inviçem : Qui» re-
volvet nobis lapidiem
ab ostio monam^nti f
Et Fespicientes^ vide-
mnt revolutam hpi-
deni« &ra( quippe
inagnuB valdè. ^£t in-
troeuntes in mona-
meotiim^ viderunt ju-
veiiém sedentem in
dex^risj; coopertum
stoiâcandidâ: et obs«
tupuerunt. Qi|i dicit
illis : Noiite expa-
vescere ; Jesum quae-
ritis Nazareni^m <ru-
cifixum ; surrexit^ non
est bîc;ec€e locus ubi
posuerunt eum. Sed
ite^ dicite discipulîs
^us^ et Petro, qaia
Sriecedetvea hp Cia-
œam : ibi eu» i$ir
EN ce tems là ; Ma^
rie MasdeWine, et
Marie uière oe<lacqiieR,
et Salomé, aehetèrent
deapariutiis, pour venir
emlMiunier Jésus ; et de
l^raid luatiu, le premier
jour d*af|nè» te Kabbat^
elles arrivèrent au i«.
pulcre^ kimque le soleil
venait de 8e lever. Or
elles disaient outre eU
1(M : Qui nous ôtera la
pierre Lm^ï ferme ) l'en-
trée du f>épulere l Mais
en regardant, ellet vi-
rent que eette pierre
c^ui était tort grande, en
avait été ôtée. Etant
en t rées dans le ^ p u 1ère,
elles virent un jeune
boBice assis du côté
droit*, vêtu d'une robe
blanche, et elles Airent
fort eCra^ées. Mais il
leur dit : Ne vous ef-
frayez point ; vous
cherchea Jésus de Na-
zareth qui a été cruci-
fié : Il est ressuscité ;
il n*est plus ici ; voici le
lieuoà on Tavait içis*!
AHe^dire à se^ disci-
ples, et à I^ierre, qu'il 1
s'en va devant vous en
GaUlée s ç^est U que
TQU8 le varceZ) ainsi I
qo'il Yousj'a dijt,
éebkîs, ai
ht
LA teri
i et e
ians le niU
ïe Seifuei
your oxerc
«ent^ Alk
J18Ug.i
tra Affi
t été immo
Faisons don
quet avec le
levain de la
<te la vériu
aUelai»! ^i*
I|A rMT'COMM^
1
l^s Anttfnnet
mncke éit ûam
Y
Au lie
OICl le
le Seigni
éMtiA, Mcol dîxit ^bia* it >,êmm%)êu4tf
Li Cbioo cowne ti itvanêt pëgt 66 •
Ol^»B«ITOfRÈ.
A UrM ilreonblé, fW^RRA rremuit^
Mt demeurée ■ etquifvit^ dù«[i
ëans le silence Jor.qi» y^.«^rfft»ret in Udici«>
k Seigneur s est levé i\^«.**MUi|.io "^
pour exercer son jafpe- Lie»»* Wieiu»*
sent) Alléluia.
La Secrctc, Suteipe^ &c.
LA U
i et
La ^AtfAC8, cftWM^ 4lrf, |. 494*
Communs :>N.
■ ^
J£SUS-ebr4st« no-
tre AffQetu FaRc«4y
t été immolé, alléluia.
FaÎBone donc notre ban-
quet avec les paing sans
levain de la sincérilé et
de la vérité, alléluia,
aUelsi»! »ll«lui««
PASCHA no8r
irutn tmmolv
iU8 estCbrisius^ allé-
Ittta. lta(]iie eptrieimir
in asymis sinceritatis
et verilatis, alléluia,
alléluia, alleloia.
iiA rokT' COMMUN ION, SpîrUum. Ae. et le uUt comme kier%
ptfge 496
«MP««
»» II"
A VEPRES. 1
Pater fio»ter....Avt MarU,
lêi Antiennei ie Lnudts^ pa?c 515* *f ^'' Pfeatmet du Dt«
manche tUs tiameafix, pago 7$ On dûuhU VAnt. à ckêfue
Pseattmé*
Au Hrm ie CapituU ei d*tiynmn^ on dit :
X70ICÏ le iQur^que 1^1" /EC die», quam
H.
fefeH Oominw .
A. a 3
I I
"a
m
iSl IM JOUR VË PA^VE)
exukemas., eiloetemur réluiaftons^nàus^etireii.
iQç$. sailloBs d*«ll^gre88e.
■ '. - ■','■. , ...
%4nL Et r68pielente« 4ni. Et en ps^ardMifc
Tiderunt revolvUum «î'«» T'^ent que la
]»agnusvald«,anel«iB. ^^n 4,4 ^^^ ^,;i„j^
VQraùon Deuf qui dodiemA, «I /« rei/c <«mii/ à lauàtf
A COMPLVEf. <'j^'^#« JtUBB, Ac. fHagtZj^ M| i^/l /Ml 4r ««tVi
kf quatre Pieéumtt ùrdinaireit page 88 e< auivàntei\ pute l*AnU
Alléluia, AltelUift, AH^jtuk, AJI^Iiii».
il|^f/j 'I^unc'dinilitii» page ^^^^ m di^t^t, Hlie.dîeif
rc^U, tfr. ^^e 497.
MM^
frmr*
AU SALUT.
Anr Sapienlja iT^ific(i?i( sibi 4ooijuPt miieuH «ioain et
j^çsuit nieuMm.' Alleiuiaf
AHeluia,^ AlleluiOi AMi^luta.
'• st-1»0S^1|«.'
REJOUISSEZ -TOUS fi.
,déles <fe tQpt &;;e er diB
totfi sexe : te Roi du ciel, le
R0i d^ gloire est reaiuscilé
aujourd'hui. Alleluiat
OFILII et 6li»,
j^ex ccBlestfs, R>cx g!lQ<
rise
Morle surrexU faodié.
Alléluia.
AlteInU, Alléluia, Alléluia.
£1 manè prima Sabbati, - Lé Diniar çhe au matin, le»
Ad ostium mouuinentl, ' disciples allèrent ik Teotréç
i^ceesserunt discipuli. du aépîtlcre. A|Muia.
Alléluia. :;^
Alléluia» Alléluia, AHeluià. vv
Et Maria Ma^dalrqe, Marie Maf deleioe» Marjc
Et Jarobit et Salome, mère de Jac^quet et Salomé
Venerunt corpua ungere. y Tinrent ausfi pqnr emfcau-
Alleluia. mer le corps du Scigoettr.**
Alléluia.
Alkliii»» Aileluia, AlleUia..
i
4
AV ftàLVT; bSS^
0te»y trouvèrent on Ange Iti alMi §eâênir àni^\uê^ ^
*nii, Vétn d'une rdbe Wttdr. Prsdiiii mulie^buai- ^ v •
^he, qui lear4U; li9 Sel« In Gslilaeàeit Oominul.
peur en en Galit^e. Aile. Alléluia.
AUeluie, AlletuU. AbeiHui,
L'ApdtfeSl Je<ta.d««ao- Bt Joanoei< .Apoi|o|i|tt
(^St Pierre et arrive le pr» Cuirurrii Petro ciliùsp ^
aier au sépulcre. Allai ui^f) Munumento'teoitpriiki^^
Ailelula .j
Alléluia, Alléluia, Alléluia»
teadifiriptei étant assem. Diicipiilit aatiintibuf,
Wéi, J* G. parut au milieu la medio itelit Chrisiiif^
(Peul, et leur dit: La paix Diceiit i Pnk Viibii oàîlfiâik
ipit ave»; »ou» tous. Aile* AHeluia.
^ A!lelui»t Alléluia^ AUeluia..
Tbomaa turnomnaé Dj- Ut intell^sit D3r.dtiiiuf^
lime, apprenant aue Jéiut Quia aurrexerat Jeius,
étpit reiaiiiicilé. ne le voulut Remansit ferèdubiut«
I p>iot eroite. Alléluia. AlleluU
Alletuit^ Alléluia, Al'eiuia.
Thdmai. voyex mon côté, Vide, Tboma, vide faHi»||
jtnf'a mf>s piedii, voyez rfict Vide {ledeii, vide manui| J
B^in», tft ne luvesB^ pluiln* NuJiease incredutui»
Icrédiile. Alléluia. Alléluia.
AlIt'Uiia, AlNiiia, Allelfia.
kf^è.* we Tb.<*inas eut vu Quando Tbcroai vidit Cbr ii^
U • aprji qu'il eut conudé« tum,
ré •(>• maint ef ton côté, il Redet, manus, lalut aiiuni^
l'éc'ia ^ Voua été» mon Diiit t; Tu ea Oeua meua*
iBico. AUeluia. Alléluia.
AUeluia, A^leluo, Alléluia. ^
Heureux; ceuxi^ui. croient Beaii qui nue «iderunt,
||ermenient laot avoir vu 1 El ^roniter ciediderunt t
[iliaurobt t&vie élernelle.— Viiam asternam babebuoV
"luia»v»*.»> AUeluia»
^ AJIeluia, Alléluia, Alléluia.
(ti%4*f^l» n*ent«nde, dant In hoc fealownctisiimo
lloe fvte as aainte, que des sit laus et jubilatio,
lâDj^ei, et dea cantiquea. Benedicamua. Domino».
Ifeioiei. b^niatona le Sei^ AUeluia^
Ipeur.. AjteUiia.
Alléluia, AUeluia, A-lleloia.
_ Reodona j^ Dieu avec le Ex quibui noa homilliinag,
IléTOQttfQeat et la recon. Devolas, at(|ue débitas
|HiMnee ^ei lui aunt d&v, a a
' trèa-biimblei actioul de A a 4
4i;l'
U
9«Q di««wut graliM* gfAcff pour tooi M«
Alfeluift. tailt* ÀUeluiii.
Jtll^Uiia, AUelui^i^ 44|9»lu'ui^ .
Jvanf U BéMWmm du 7V2t.54iii« SitfftmMk
TaQtuni ergo, pagf s$t.
T,. pan^m de; cœlo pri«iti-
ffctlein, AtleluÎH. R* Omkie
(^laclame^lum In <e baben-
tem, AlletiitA. . ,
DomiouA Tobiscumi &c.
V . You s ^ur a ey donné
le pain dii cicr^ Alielnià,—
R. Rempli de loiifei lortei
ded rM. AHelliis.
due le 8c If^neur, &c. '
Oremus, Prions.
BEUS, qui nobîs f\ DIEU, qui noH»
sub Sac^-ameiito VL^^^ ?"' p "" "^'
Li«r» • • . moire de votre Passion
mimbiliPassiomsluaB daii^s cet admirable Sa-
HiÇKît>rîam 're)iq4iisti : cremenf, c^ue nous a-
tribuc\ quaesumujtj itri (lonon<i : futlen-noui iiv
nos Corporis et Sftti - S'îîcc d'honow de telle
gl*iui« tui^aimmvs- -oftf i**» «acTÔa Mystô-
^erift Yener«M, «Me- ^otre S»ng» que noua
demptioms tui© fruc- ressentionS iZns cesse I
tutn in nobis jiigntev dansnea âmes les fruits!
trèittiianius : Qui vivis de la rédemption eue
elr reenai in sœfiula, voub nous avez roéri-
aœ€uterum. a . Amen, ^f • ^'«;«« ^»/ ^'^?* •J
* régnez dans les 8i^clet|
des sièclcf). a. A\M\ soit*!?*
ApfPéfà Bfnedtciicn» Pspaitme, 115.
• geiilcg; page ^5,
i
.«M
Ii,aii|iate dominuin omnc
■îWBHBi
tmmmm
t^
tE l^yNDI DE PAQUE.
A LA MESSE.
NTRODUXIT T E Seisi..mr «ou.
VOS, Dohjinus in
iWil #Mi'er (J«ni
itiM terte où coulenl le terrain fluentèfi» lac
laitetleraieLAUelMia; ^tmel. AUclum : et
aan que la loi du^Seï- utlex Domini3emper
eneur soit toujours d^ns .^ . \ aY,
Cotre bouche. AUeluia, ?*^. >» ore vwtre, Alle-
Alleluia, ps.houm le Wa. Alleluia.. P*^
Seisi^ar, «t invoquer Confiiemini Domino^
gan nom.: Publies ses ^ invocatQ noificfi
merf eilleft piirmi le^ na- ^^j,. Aaiiuntiate inter
Uoas- Gloire, &c. gçnte» opcra eju|- >
Gloria Pj^iri. ^r
(slorîa io eiceltin, page 258.
ooLLBCTE, OU Oraison,
ODI EU, oui par la "■^EUS^qui soUta-
solennité 4e Pâ* «Jt ^j^^t^ p^scbali.
Que avez donné ai^ J^^ rAmflriia coa
noQde le remèùe sou- f*^,^ ïeinadia CW-
iitraindetouslesiiiaux; ^»*'»»^ • populum t?-
^igne?^ combler voire unn çjugegiinaus, dé-
peuple de vos dpiis çé- lestidpnP'^ijro^equere:
lfi8tes>«âa qu'il mérite ut ef; perfectao^ iU)eir-
ifobtenir de vous Ja tajteroconjBequl niera-
tram j^ài^MH, Çhri^r
Lecture des Actes dès ]l4^cti(>ÂI?tminft]A|l^
Apdtresj e. 10« t7.5^. tojiiPfungil*
ces jours-!*; "WNdiebu»illis:Stans
Pierre s'étant leva ■ p^*^^ :„ medi»
m milieu de Tassem- #-u- l'^^ v-? fti
Wée, dit ces paroles: plebw, diKit; Vtfi fra-
f ous savc» ce âui a été très, hq% ««iHft quod
M oublie dane toute la iictIUA W% f/^vjmm
ludée^àcommeDcerpac Aiaft .
EH
839 ^^ vomi
per uniVersam Judas-
am .• inci|iien8 enim à
Galtlfl^â post Bapti»-
mam quod prœdtciavit
Joannes, J^esui» à
Nazareth.: q^uomodp
unxit eu m Deus Spi-
ritu Sancta^ et M'imi'
te, qui pertrajusttt b^^
nefaciendo^ etsanaii'*
do omne8 oppresses à
diabolo, quoniam De-
us çrat cum illo. Et
nos testes isumu# om-
nium^ quse fecit in Fc^
Îione Juil£^oru.m. et
erUs^leni^ quem oç-
cidii^run tsuspendefi tes
iïi Hgno. Utinc Deus
suscitavit tertrft die ei
ded i t eu m n)apif<K9tum
fieri^ upn omnr popi^-
lo, «ed, i^stibuis pr^-
ordinatis.à O^o : /no-
brs^ qui^ manduçayi-
mus et bibimus cum
ilÎQ, pestqu^na FesHP-
rexit à martuis. Et
jprœcepit nobis pr^r
dicare populo, et te^-
iificari^ quia Ipse ^st,
qui conttitutus est î
la Galilée,' B|9rè8 i]«e
Jean eut prêché le bop-
têiue ; CQmnieiit Dieu a
oint du Saint Esprit et
dé ga vertrt Jésus de
Naa^iretb, qui; allatnt
d'uD lieu à un autre,
faisait du bien Lp^^r-
iQut], et gttéris^oit; tous
ceux que« le démon
tenait dans. Toppres-
sion ; parce que Dieu
était avec lui. Nou»
somn^es témoins de tou-
tes les choses qu^il a
faites dans la Judée et
pendant, ils Ton^ fait
mourir, Fattachant à
iiiieèrôni,. Mais Dieu
l'a i*e89H«cité- le troi-
sième ^ur> et a vpulu
qu*ît se montl>â^ vivant,
noii à tout le peuple,
mais, ajix témoms que
Qieu avait choisis avant
touftles Ums, Ânousqui
avonamangé et bu avec
lui depuis. qu'il e^t res*.
suscité; et à qui il a
cdramaudé de prêcher
ei de témoigner au peu-
È le, que c'e^t lui quel
fieà a ^tat^li jug^dés]
vlvans et dps niort8.-Tj
C*^ à lui que tous le?
P^dpl^ètfs ,i;enâent téri
mQigQa^e|4ii^ tous ceux
'^.
^^ % ËA messe; &39>
foi* cfohpont en Ifii rece- roortuonim. Hiiic om-
vftmt pafsort nom k r(^- ne* Prophetae testi-
miidèn de^leifr^ péohéâ. moniui» perWbent,
cemisaioruîip p€ccaU>rain accipere pcr na-
men ej^ onmes^ qui credunt \n eiun.* ^
OAA.DUEL. Ps» ,lït.
VOIGf le jour que "gW/EC dies^ quamt
le Seigneur afkir : J(J^ fecit Dorainus:
réjouissan^Miottsettres. ^xniteaius, etiœteinuiî
tenant ique ie Seigneur '^rael,. quoniam, bo-
est bon, et que 8» misé- n*i8 : quooiara m sap-
ricorde est étemelle^^-^ culuia mi»ericoi'dia
AJleluiB> alléluia. ejus. Alléluia, .allé-
luia.
' y. Un- Ange du $ei "V. Angélus Domi-
gneur descendit du ciel, f^l descendit de cœlo ;;
et i?iiu renverser la ei accedens revolvit
' aupec euro.
La Pr$te% Vietimae paschaK, Pfige 530»
Suite du St. Evangile Sequentia Sancti E-^
selon St« Luc. c4. 24t>.
«. 13*
EN ce tems-là i deux
d^s disciples de
Jéaus s*en allaient ce
bufrlà même» à. un
bourg npiumé JSraroaiisy
éloigné de soixante sta- . 1. t
des de Jérusalem^ p^r- sexaginta ab J.eruàa-
iant ensemble de tout ce lem^noniî ne Etllttiaif s,
qui s'ésaU passé., 11 ar- Et Ipsî lotHtdbsmtUt
riva pendant qu ils pac*^ Aj^^
vangelii secunctùia
liucam..
I'N ijlo temporel
[ Dnù et. di»cipulis^
Jesu ibant ips&diè ia
cinsteUum; qùod erat
ùi Mpktio stadiorùm
adîfnvîreni de his om* laiem ttcoH iraient en*.
iriWquaeacîciderant. semble, que Jésus a é-
Et fectttm est cbr» ^*"* •PP^*^^» ^*^^!*
^ . , ^ • . aussi avec eux : mais
ffibularentuç, et se- lei»^ yeux élaient rete-
cum quaererent: et nus, entorte «yi'ib m
ipse Jésus appropin- purent le reconnaître,
qnans ibat cum iilis : " Jcuc dit: De quoi
octtli autem illcNruia ^**"* entreteiiejt-yottR
tenebantur, ne eum «« «\«*»«^»^ «^ P«"^;
\ t?A -A 1 quo* êtes- VOUS tristes?
agnolK^erent. Etaitad liors im d'eux nommé,
illoê : Qui sunt hi sef- Cléopha^» lui répondit:
mones quos confeitis Èie»- vous seul si étran-^
ad in vice m ambulant g^v dans Jérusalem^
tes, et estiatristes? Et que i^ua ne sodiiez pas
re^pondens uiius, cui ?« qui. s > est passé ce*
^ ^, u »• lours-ci ? kti quoi, leur
nomen, Cleophas. di. ^àit-il ? Us répondirent;
xii ei : Tu solug pe- 'JJotichant Jésus dé Na-
regrtnits es. in Je-> zareth, qui a été un
rusàlem, et non Prophète puissant en
coçnotisti qu» fac^ œuvres ^t en parolei
la sunt in illâ iiisdie* f *^7"f ^^' f ^^j;?*
V Q r\ u -1! 1- tout le peuple ; et la
bus? Quibua ille di- ^^^^^ ^„^ i^g Prin-
xit : Qiiœ ? Et diXiB- œs des Prêtres, et no«
runt : De Jf^U Naza- magioti-ats Tout livré
reno, qui fuiltYirPro- pour être condamné à
pheta, pptens in o»e- "V^t, et l'ont crucifié.
re et sermons ooimi ^^"« ^'^f '"l^^lTha
Vk ^ m autres, que ce serait ivi
Deo et omnj ppputo : j rad?eterait Israël: i
etquoiflodo euro tm- et néanmoins c'est an-
diderunt siimmii ^- jcHird*hai ie troisième
cerdotea,et I^r^ncip^a "jour depuis que ces cho-
iioatri. m. daœnatiar >^^ *^'!* ^rri^^^; jH
léUMntft««<^ti«ii8vr«ua zcruni euro. Nobil«««
oot «wrt «*onné8; Mr. Utti «eriJbamu* qu»
Lt paiit twLivé. le bracl : «i n«nc super
eorfiideJàiUB|i»ik0EaoAt h«c ompia, tert» di-
te veûsea^ dbani mène es^esàkoéièquodhie^
WeWa» aweat eq une factai MinU SeU et Wtt'
Ifision d'An^w^ qui dn y^,^ quawlam ex no»-
jsBt qa II est vivMto- ^^^ tecruemnt »0»,
ûuelques'uos au88i des 1*.»^»«. -•
Lô(rei sont allés au séH 9»« antè lucew fue-
pulcte, et ont troufé «"^ï** admoaumeijtum,.
que ce que les femines et non invento corpor
ivaient dit était vérita-» reejii8> venerimt dU
i>U;maHpourliii,n»iie ccnt«B ae ftiatii visior
rt tardili de cœur à ^î^se, qui diciint euna
croire luut ce que iee vivere. M amerunt
Prophètes oat prédit! quidam ex^ «oatrbed.
wfiillaii»i4 pas que le monnmentam : ^ ûsl
Gkristao^iffihlttQiiteeW inyeneioat wul TOi^
M rii*4l FUS livrée dixeruaMiiaiiiii
Linanf lut par Mo^, Jf*^ ««". inveneruoi.
U par tout les Fro- Et îpsedixit ^aa «0»2
Ukètee, il ieiir intexprè^ O sloki et taitli cae-
tiit oe qui était dit de de ad orecb^ndiiQi» ia
bi dana^toetes les éart- oainibu* qu« loculi
pi»8 dii; b&arff ou us al- . *^ ... ^^..
Lient, il feignit de pae- ne bawî opprtait pali
1er outre. Mais ils le Cbristmn, etitaiotra-
lontraigfiirent de s^- re In ^oriam snam ?
literi «H mIuî diiaati Et inciplens à Moyie
UJwneur^^ av^ç^ notts.; et omnibue PfodielÂe,.
F ** ^1?!^ ^*'^' ^^il^ iaterprelabator iUku
:i..;
m omnibui 8ccif»tu^ ol«»« ; ii •«<« donc avet
râ.quiedetpsofrant. ?»»• ^^ comme il»
iiV ^««.«..^J^.nMititfA. «talent eiiMm
^:. •p?™? rrt'f;; .w«. «pn» dupai», le
étaient eiiMmble à ta-
runt "iwiiHa '^ui) bé^iaî^e'roïprêt le
ibaïUi : et ipse se fin- leur présent». Aussi-
Xitlongpiùsire. Ëtcoë- tôl leurs, yeux furent {
SruiU illuin,dicenteM: ou vert», et île le recon.
ane ^tobiscum, qudp nnrent; mais il dispa*!
«tei^i^ Adfeuperttiicit, Z^ J^. ^«^i»"^ ^«jH
_,, ,, 1 . ,. Alors lisse diraient I un
«titi iiT.À % est jantdi. ^ v^^^^. ri'est-il pa»
es. Lt inti > Tit cum il- vrai que notre, cœurj
Hs. Et faetum. est; dum brûlait en nous» lors^l
recumbetet cum eis, qu'il nous parlait dans
accepit panera, et 1« chemin, et qu'il noua
benedixit, ac fregit, ^*pliqua»t le.4c..tu.re8Î
• u X «11- cl *»^ 8® levant a 1 heure
et porrigebat illis. Et „^^^ .,, ^^i„^g„,
aperti suât ocuU eo ^ Jérusalem} où ih
lUHi, et cognoTeruol tsotrvereitt les. onze
•am, et ipse eicanuii Apôtres assemblés, ei
ex^oculia eomm. Et ««»» 5."» ^^«^nt aveJ
dixerunt adinvicem: ®"*' l'f"]^ \^ H
T^T , irneurest vériiablemen
Nonne cor nostnwn Ressuscité, et il est aJ
ardens emi m iwibis, paru à Simon. Le
dum lOqùeretur in ^i& deux disciples raconj
«taperiretnobisJScrip- taientaussice qui leuj
turas? Et surgentes ^*»»* arrivé en chemin
eâdemhdrâ, i^^rcssi ^IT™"'*!^'!* V^T"
t I reooniKi dans la fraci
sunt m Jérusalem 44^ d^ pain.
et inveneruni congre-
gatos undficiin, et ees qui cam iUis erani
dicentes : ^ucMl^ siurreir^ Doininus yerè,
lippariiit Simoni. Et ipsi natrabant qu<
gésta ecani tm yiiê.: et^^quoij^oçlçi cqgnov<
runt eum in fractione panis.
ti Credo, pêg^%6» i'
IfnAngeduSeigineiir ^<M>t.Ang€lu8 Domini
descenrfit du d€l, et dît descendit cte cœlô, et
wicité, comme il Ta. ^»?™. q«»f »tw. «Jjr-
fiit dit, alléluia. rcxit sicui dixit, aile-
PHf 493« ...
COMMUMON. Xt/C, 24.
te Seigneur eat res- Surrexit DoiDinun,
Iroscité^ et il est anpa- et apparuit Petro, h.-^
Itu à Pierre, atlelufa. leluia.
' - km Po%tcm'mmoitS^\ùtumrP<iÂ* ^96*
A VipHS tout f# Jii comme hitr^ pagt h%%
De q.M«4 vtwrs ent^e- Qui sunjt hi afermol*
(loez - votti en ^ mar* nés qiws CQiifertjs ad
^ustriites^Xlteluia, ^^ esti3 ,riftes:? AIl^
1 up ,'V»'
liltft.
ÇOr. l)cai, qui «olemtliMtet r^iniivr il la Meêi$t p^gesZh
*'■*' Compilée èémmt hier^ page i^7'
.>.-f
S
kt-» ■. t.
T
¥"
•JT/i^l
LE MA'^m De'pAQUE:,
*
>2
E Sefâiïeifr les
frés &^éc
à À QU'A sapièntiffe
i
I
; I
I
u\
ï
w
leluia : Aimabitur io
illis, et non flectelur^
nlleluia : et exaliabit
eus in aeterniiiu^ nMt"
luia, alléluia» P«.
CunfUemiiii Domino*
ot invocato nomen
eju8 : anauntiate in*
tergeiUeA oj^raeJ^u«#^
Gloria Patrt
Teau àe la sagesse, al-
Muia: il les affermU
m, ft ne les laissera
rintébr«nler,alleluiai
les (élever* à uns
f;loire éteroelle, aile.
uia, alleluip.. Fs,
Louez l(^ Seigneur, et
invoquez son nom : an<
noncez sag ioerveil«
le% j)armi les nations.
Cloire mi au P^re.
Gloria la eaceltif, pa§9 tM.
coLLsora ou OaAiSQtff^i^
DBUS, qui Ec-
^leaiam tuam
novo éemper foetu
multiplÎQas : corçede
ihmuiis tuis, utaacra-
Hientum viVendo tc-
hçant^ quod Ade per-
ceperunt. Per Do-
minum nostcum Je-
sum ChnaliMm Filinm
tuum* ^
liectiô Açtuum Apbs-
l^onlm: \
IN diebus illis ;
Surgens PiyJus^
et manu silentium in-
dîcens, ai|t :. Yiri fra-
tres : filii çençris
o
DIEU|, qui M
no u vêliez sans
cesaevotr^ ICg^ise, pai
les nouveaux enfant
qa9 %(m», ]u\ donnsz
mt/^y 8*il «PUS plali
quAVQs fvBrviieura cpr
servent p^^ u^e vi|
vraiment chrétienne
la ffrâce du Baptênij
ou'ila ont reç.u« par il
roi; Jtar notre Sei
Ipneur^ &o«
Lecture des Actes d(
EN ces jour8«la
Paul se levanj
fit signe de la mai
pour obtenir du silem
et dit : Mes frères, el
{ai|sde)a ra^e d-ÂI
hmr «i t^i^^ d*f n|
A MS98K. 54â.
VOUS qui avez la crainte vobig tifne«t Deuin/
de Dieu, c'est à vous vobU verbum balutis
que 8 adresse cette pa- u..;„.^:„«„^ ««* r*.«
?olede.aIu.t. Carceux hujusmissum est. Oui
qui habitaient Jérusa- ^*^»"™ habilab^nt Je^
lera, et ceux qui en rusalecn, et Principes
étaient les chef*!, ne ejua ignorantes Je-
reconnaisaant point Je- sum, et voces Prophe-
«ig, ont acconinli eu le t^rum qu» per omne
I rôles des Prophètes qui Ç^^baimn leguntur,
le lisent chaque jour de J««i»cante8 inipleYC-
Sabbat : et sans rieu ^^"^ • ^^ nullam eau-*
trouver en lui qui mé- sam mortia invenien*
riiât la moft, ib wit iea in eo^ petiemnl
demandé àPilate de le ^ piiato, lU intecfice-
l&ire mourir. Aprè« ^ Ci^qUO
Me toutes les choses ^^v^u^s
\m étaient frites de «onsummMseut om-
lui furent accomplies "ia* q«» de ea scfij^
ili Toat deècendii de la ta erant» déponentes
liroii, et Pont mis dans tiitn de IjgQO, poBtt6*
M tombeau. Mais ,uat ettp ia monu*
oisieme jour, Jvt il «^ .. v
été vu pendant plu- wscitavil eam a mor-
ejurs iours, de ceux tiMS tçrtMl die : qui
ui Pavaient suivi de la visusest per dies Oiul-
lilée à Jérusalem,^ tns bis, qui si mal as-
ils rendent témoi- cenderant cum eo de
b^^r^rLSi:: <ialil«ârnaerusaîe^:
ods aussi, neuVvVus <*«* usque n.Mnc spt
iiwn^ons l'effet de k testeç^tisad plebéip.
omesse quiaété âûte Rt nos vobis annun-'
nos pères. Ce t à tiamus eaui, qua^ad
us qui sommes leurs pjitres postro^ rçpro*
»ns, que Dieu en a n^issip ^Cta ès( : quQ.
i46
LE MARDI DE PAQt/E^
rtîâmhan<*Deu8ttdiin. fait voir l nccomplisw.
*.u»;* H^liîo ÉWikftrrifl ment, en rensuwitant
pIcYit fthii ûoM^, Jé.u».Chmt Notre Siû.
Christura Dominuiu ^
H«c die», quam fe- ^. Voici le jo.ir qi» I»
•* rk ^:^. -...!»« Seifirnewr a tait; rcjouM-
Citr>omiûU«.; exulte. ,^^tnou., et trinnail.
mttfl, et la^iemur m ^„g d'»llégre8»e. v.
eâ, V. Dicant uunc. Que ceux q<ue le $<>U
qui ivdempti suiU à gêneur a rachetés, qu'il
DiiinJno, qiiOH re^ie- a tirén deii maina de
^ -. -j_ :_i !_: r«nnernf, et qii*il aras»
Hembics de divernes ré^j
^ton«, chantent a nj(Mir*
d'hni : Atleliiià^ atie-
iuia
V Le Sei^ne^ip qnr
mit de maïui int^iici»
et de le^iouibus con-<
(l'ivgavit t'oft : Aile-*
Uia, ai If' Iuia.
^^^.y^ajTi xit Uomi* _^ ,^
nus de sepiilchro^ qui « été attaché pour iiou
pro nobis pepeudit in à «f croix, est rcbsiu
i- « T . M té dui tAin beau.
tJguo
oité du» tombeau.
X#fn0|«» Yiclim« Paicbaii, pd^tf ^o»
S^^UénUa Sancti E- S«i<e du Saint Evangii
gel on Saint iu>u€.
S4 1». 3.6.
-Ci 8'
vang;elit secuhdûm
Lacaii,
IN" illo, tempore :
"Sietit Jésus in
in<'dio. discipAitorum
subhim, et dixit eis:
Pat vobis.: Ego sum, pu„u ; ^ ^«, „.„.. .„a.
roUtetimete, Coiitur- éiant toul troublés e
bâti vérft^ et con terri-' épouvantes, ils çroy
li^ e^isUmabant se aient voir un eëprit. i!
ce tems-U J«*
^ tu» piM'ut a.u roi*
lieu de ses desciplt's^el
leui: dit : la, paix soi^
avec v.ou». ;^ ne craignez
point ; c'est moi. Mais
A tA
lenrditi Pourquoi voim
tronbiez-voiiH, «t d*ui&
TMimeNt ce» peiiKéeH^
iqui s*é'6vent ùnê vom
icflearft ? Voyez mes
BMiNel mespiecJsy c'est
Boi-méme > toiiehetf, et
re^rdez ; un esprit n*a
li chair ni oh, comme
voiH voyea que j*tti*—
jiyan( dit cela^ il leur
Lotit ra sek piedii et ses
Inains, Mailla joie et
Ile ravisieineat bù ils
liaient, ne lédr pertneN
iDt pas encore de
)ire, il leur demanda <
(Vvez- VOULU point ici
|ilelque chose à n^n-»
i Ils lui présente-
toi utv morceau de poi».
onr5ti, et un rayon dç
liel. Après qn il eut
iiioféen leur présente,
Drit ce qui restait^
le leur donna. Puis
leur dît : Voilà ce
^«je TOUS disais étaat
ncore avec vous ; Qu'«
Ifalisût q^ue t.oujt cc^ qui
lit écrit dfi nie i dans
loi de lV(pyse^ dans
Prophètes, et dans
ppseaumes, s^accom'»
li. Alors i! leur qù-
Sit Tesprit, pour en-
idre les Ecritures.—
liiitç il leur dit:
5«
spiriittm videre. Kt
dixit eia : Quid turbar
tî eslifl^ e4 cogitatio«f
nesascenduiU ii^cor*
da vestra }- Viiiet«
nmiiiuB ip^ea» et pedes
quia ego ipae sunn :
pal pâte, t*t videte :
quta 8piritu0 cdruem
et ossa non babet» sir
eut me videtis i abere..
Et cùm hoc dixisst't^
ostendit eia inanus et
pedes. AdhAc autem
illit non credentibus^
et niirantibus, prai
ludio^dixit; Habetis
lie alic^id»quod i«i4m?t
ducetur? ÂtîHi obtulet
runt ei partem piscia.
assî^ et favusn mellis.
Et cùm raaiiducasset
cor^m eisy ,8uno[cnA
reliqiMas» dédit eia.
Et dixit ad eos ; Hœc
suniverbaquas Ipctk^
tii3 fium ad vos, cùm>
adhuce^cin vobiscum
qupniam necesse est
iippleri, omnia, quœ
scripta sunt iu Jege-
Moysij, et Prophétie,
est
«crity et c'est auisi qu'il
fallait que le Christ
soufffk, et qu'il res4
auBcitàt le troisièin»!
jowr; ei qi*e la pém*
teoce <^t la rénaissic
Md LEMAR»tB&7âgiUB^ A lA MESSE.
et PsalmU de me. C'est ainsi qu il
Vntic a|)eriiU illiasen*
num, ut iiiieUtgereni
Scri|)tturas. Et dixit
eis : Qaoniam sic
scriptuin est^ e^t sic
Dportebat Cbriatuwi ^^ péchés fussent pr
pativ etresurgere à chées en son noro par
L ^ • A ^- '^- ? 4 wi toutes les nations.
inmtuis tertta che ; el
praedicari in nomine ejus pcenitentlam
reaiiBSLOfiem peccalorum in omnes gentes.
OFFBRTOIRR. Ps, 17.
Intonuit de cœlo Le Seigneur du ba
DMninus, et AltUsi- du ciel a feit retentir
>•.••. A^Aià «^.^»% o.« oPuit de SUR tonnerre
nusdedit vocem su- ,e Très-Haut a fait •,
AiA : et apparuerufit ^endr** sa voix : et
fontM ai(Uaf ttO^ idi^- sources d*eau ont
iuia. alléluia..
USCIPE» Domi-
ne, fidelium pre-
Tl ECEVEZ,
SI
ne, fidelium pre- J-l» gneur, les prier
cescum obîalionibus f vos fidèlea avec c
, .. , , hosties que nous vr
iiostiarum. utperhaîC offrons, 2fi noue par,
piae devotionis officia devoirs d'une sincél
ad cœlestetiv g;1oriani piété nons arrivions à]
tranâeaiDUs. Per, &c. vse éternelle. Par
.i*ti. -, S, Sec.
X« Préface d-destus, page 4^4.
COMMUN ion. Colûss, 3.
\v.» Sî:, GQns.urrejtiêtls Si vpufiêtesresaiisj
feymCliristcqoaBSur. tés avec Jésus-ClirJ
SUBI sunt quœrite, ubi «l^erchez le^ choses
, MESSE.
8t quU esll
e»t awsi qu'il!
je le Christ
ai qu'il res-
le iroisièin»!
<^ la péui<
la réroissi(
^ fu98W\tprl
gon noio par^
a \e% nations.
îemtcntiaro
itie» génies.
17.
Mgneuf do liât
a feitreieniir
e 60R tonnerre]
^-Httut a fctU «I
sa voin .* et "*'
) d*eavi ^^^^^
ItMit en kaiit, où J. G. <3krt8t«8 e«t in dex<
|tft a9«i8 à la droite de ^erl Dei seciens, aile*
laift ; (|ii» «lursmé^
8itnt sapite^ alk^kita.
POSTCOMHUNION.
m^. ^lilelai^.
lAlTES, s'il vous
plait, Dieq iout-
Byiiis&nt, que la vertu
la Sacrement «(e \^ Fâ-
lue, que nous avons re-
C
ONCEBE.quœ-
sumus, omnipD«
tens Deu»^ ut Paçcha-
lis peixeptio Saira..
àememre toujours nventicon.tii[iu^in QiOi,%
na nos ânes. Par |S!* ti;is wentib^s ptrsf ^
J>C. veret. Pçr.
Vépret, «Mnmr à /a p&f(e 533.
Voyez mes mains et Videte manus mea;^
8 pieds, et reconnais- ^^ pedcs meos, quia
'.'•"alleiuîa"'"'' """ eK«ipsesum, ^llelui^;
' aileiuia.
D9f. ik lu Mf»ft 544 ; C<wl|?JiVn, 584*.
ICEVEZ, _
meor, les prièri
* ftdèles aveccj
que nous vo|
u afin que pan
fg d'une smcèl
Lus arrivions à]
lernelle. Par
fss, 3.
rous.etesres9«^
rec Jéaus-CnrJf
lez leâ choses
[E DIMANCHE DE 04^
MQDO
wâ. Cefottt tefpremiirei par^ft 4f l^If^ro'if^ fftf ^fff
fappeiitrajouf, ie Dimanche 4f Qu^ii modo 1 rt aut$em
ylapluspari éf Dimàncàf$ de Pannie ttaitnt ainsi dhtint
|m /<« vot 4t» autu9 par Ut premltrt mat» dt C Intru^
^ ijtii aif^tent ét{àaptis*s ta vrHfe de féquen^ quittaient
Ume.ii tuivaat la rebe hanche dont ils avaient it^ teviiys i
hcommenfaientaitjourd*kui à n'être piut diÈtinguis det a»-
tfiièlef, U Eglise ne laitu pas de U$ inttruirz encore er*
|'KW%K4w»AlA(«*»«<<C«l>"r. Cettauxneuveaux àap-
;!
t;sù
LK mMAVCtlÊ VE QrrJiTf / MôDÔ.
iif/n, et em mémt tems â /on ceux $ui ont ncm/vré ^innocence ie
tfur èa^^émt par U ^anêmeni Ut Pénnenct* «fu*eùe m' preste,
m l'Uf représentant avec toute la foiUcitude d'une mire uh'
(ttts que, comffie de9 en/0f^ nouveaux net, il» d->ivént ditim
a'voc ardeur U tau npifituel-^ la parole de Duu, qui enmtitn.
dra ei/ortifera tn eux ia <>iédc la gfdce qu*ili viennent de tf \
eevoir. v < '
■Ublàita
•Mb
A LA MtSSE.
Introït. I. Pier. f.
QUASI modo ge- |^OMME des en^ni
mi kr^Utes, V^ «oiiveUement nés
ai.t.uia: ratîonabiïe, '''i"*"S^.l?,T'''*^d
. , , ' mont le lait raisonnabid
sinedolo lac conçu- ^t tout por, alléluia
piscil€, aileluia, aile- allei. ail. Ps RéjouisJ
iuia, alléluia. / «. 80, sez^-vous en Dieii qn
ÉxuitateDeOft4jutori est notre prolecteur
nastro : jubilate Deo lo'ie» avec allégresse'
Jacob. Gloria patri. ^'^«^ ^^ *^^^^^- ^^'^'
Kyrhe et Gloria io ezceUii^ page 858*
CoLtEiCtËé
PR^STA, quœ- TlTIAlTES, s^iJ toJ
suraus, omûipo- ^, V^^^i Pf \^
leii8 Deus : ut qui ^'^f^'^orde, ô M
Pu r. r^^ *. tout-puissant, qiia^J
gimus; h»c, le ht- jour» consacrés au wj
çiente, morîbus et vi* tère de la Pâquc, noi
t& teneamus : Per Do-
toi
inmum^ etc.
'^U^
en conservions,
jours l^éspriit dans
actions^ et dans toi
la conduite de notre vi
Par ]!^otre Seiifûeun
itké. Cai
"'«quirenr
^S^ dans
le Vei
pi» sont
fse. Et i\y
[rendent téi
ïa tftrre
JM el le sun;s
fiont ui
^- Si no
'e témoii
'o»es celui
Hus g;rand
Rnioi
â:rand,
?nage
qm
Dd. I ^^^
j^eotate de l^Epitre de
l'Apôtre S. Jean f c.
MES Kîen-aiinés ;
Quiconque est
né de Dieu, eët vain-
queur da, monde ; et ce
qui remporte la vic-
toire sur 1« monde, c'est
notre foi. Qui est vie-
torieu/v du monde, si-
[BOfi celui que croit que
S des enfanfljéâus esi le ¥iU de
ïUemeni nés,|Dieu ; C'est ie même
«8 Christ qui est
mu avec remi et avec
saiiff ; ce n'a pan ^^té
d'eau seule, mais
Peau et avec le
inç. Et c'est l'Esprit
^ rend t>émoif^nage
Jésus* Christ est la
rite. Car il y en a
lis qui rendent témoi-
la^ dans ie ciel ) le
re, le Verbe, et le
int Esprit : et .^s
sont nn« mê^i^
le. Et ily e;ia trois
rendent témoignage
la terre; Pesprit,
lu et îe s^nç : et ces
sont une même
le. Si nous rece-
lé témoiçna^e des
me^, celui de. Dieu
lus grand ; or c'est
|ténïoignage ajsi est
grand, que Dieu a
p«j8.
par
ô
Isant, qw a)«
célébrer
l§acrd8 au w)
Paquc, n«l
[servions, <oj
tprit dans»)
et dans lo«
Ite de notre vi|
rcSeisû««f»
MESSF^. 5âl
Lectio Epîstolee bea-
û Joannis Apostoli.
CHARISSIMI ;
Omive cfuod na-
tum est ex Deo, vincit
mundtitii ': et haec est
Victoria, quae vincit
muiuldin, ndesnostra.
Qijis est, qui vincit
munduiii, nm qui cré-
dit quoniam Jésus est
Fil i us Dei ? hic est,
qaivenitper aquam
et san«;ninein, Jésus
C'hris'us : non in a*
quâ solùin, s« d in a-
quâ et sanguine. Et
Spiritus est, qui testi-
fialur quoniam Cbris-
tus est Veritas. Quo-
niam très Runt, qui
testimonium dant in
ccelo: Pater» Verbura,
et Spivitus Sanctus :
etlii très unum sunt«
Et très sunt qui tes^
timonium dant in ter*-
râ : Splritus^ et aqua^
et san^^'uis: et h i très
unum sunt. Si testi^
monium hominum
accipimuSj testimoni*
um Dei inajus eft:
i
LB DIMAUCHB UE iÇt^J/ Are >*,
«uoniamhoc est tes- rendude ^cu Fi!^, Ce-
timoninm Dei, quod \\' ^"» ^' j>'^ '''' ^''\ de
waju» est: quomam ,e témoignage de Dieu,
teauncaifus eatdet«i- ^
tio suo. Qui crédit in Filiutn Dei^ habetj
testimoBium Dei in se.
GRADtJE^. Marc^ 14. Jfa», 20.
Alléluia^ «Heluia. AHeluia, alléluia, v.
V. In die resurrec- Le jour de ma résurrec
tionis meœ, dicit !:^"> *^ «e Seigneur
«v . 'a 1 irai devant
ros m Galileeam.
Alieluia. v, Post
4ies©cto, januis clau-
sw, stetit Jésus in
medio discipulorutti
«uorum, et dixit: Fax jU^j^ix Uit avec v
vobis. Alléluia. AUeiuia,
SequentÎpL Sancti E-
vangelii s ^vi'dùrft
Joantiein.
"■TN illo temporc :
■' Cura serô esset
«eiHâ, iinâ Sabbato- jo"»** _fl»i était le p
rum, et kwe, esseiit ""^^ ^^ j^ '^l^'''2
, ' y . , .. portes du lieu ou
clausœ, ubi erantdis- bisciples étaient ass
cipuH congrcgatl blés étant fermées, pa
propter metumJudsB- qu'ils craignaient
wum: venlt Jesii^, et J"*^> *^é^'»^ P^'"^,
stefit in medio, etdt- milieu d'eux, et 1
L ' îr, • voua. Et ayant dite
VOUS
Alleluî^v, V. Iluij
jours aprù^i, les porte
étant iermées, Jésii|
parut a^i milieu de se
disciples, et biir ditl
(OUI
Suite du St. Evar>{fi|
selon St. Jean.
m. «. la
E
N te teras-là : Sj
le soir de ce mêc
■MvV'.^
sm
/>T,
FiU^ Ce*
as i'ils de
goi-iuême
î de Dieu.
\t\y
habet
, 20.
alléluia. v.|
na ré«urrecJ
e SeignewJ
tut vous er
V.
liuil
Js., Ie8 porte
mées, Jc*^
niiliew de se
et lfc»r ti»M
^\i avec voul
St. Evaivgij
I. Jean.
19.
tems-Vd : ^i
oir (le ce raêi
était le pi
ia semaine.
lu lieu où
rétaientassi
tfermées,^)»!
craig»^^*^"^
>ux, et l
paix soit a
t^y^udilc»
A lU
il lenr montra ses mains
«taon côté. Les i>is-
ciples doRC ayant vu le
Seigneur, furent rem-
plis de joie. Il leur dit
encore : La paix soit
avec vous. Comme mon
Père m'a envoyé, ainsi
je vous envoie. Apr^s
ces paroles, il souffla
sur eux, et leur dit :
Recevez le Saint Es-
prit: les péchés seront
{«mis à ceux à qui
vous les remettrez; et ils
fieront retenus à ceux à
qui vous les retiendreas.
Thomas Tun des -douze,
appelé Didyme^ n'était
point en leur compa-
gnie, quant Jésns vint.
C'est pourquoi les au-
tres Disciples lui di-
rent ; Nous avons vu le
Seigneur. Il leur ré-
partit ; Si je ne vois la
Marque des clous dans
ses mains : si je ne
porte mon doigt sur les
Mroits de son corprt,
où il a été cloué, et si
ene mets ma main dans
on côté, je n'çn croirai
ien. Huit jours après
mme les Disciples
talent encore dans la
îaison, et Thomas a-
eux
'■Ué entra.
Et cùtn hoc dixisset»
Oi<tendit eis luanus, et
iatus. <j»avisi Mint
ergô disCipuli^ viso
Domino. î >'i\it ergè
eis iterùm : Pax vo«
bta. Sicat misit tne
Pater, et egc» niitto
vos, HfBC rxxm -di-
xisset^ in^ufflavit : et
dixit eis : Ac( ipite
Spiritum Sanctum :
quorum reanseritis
{>eccata, remittuivtur
eis ; et quorum reti-
nucritis, retenta sunt
Thomas autem, un us
exduodecim, qui di-
citur Didyrou*, non
erat cum eis, quando
venit Jésus. iJixe-
runt ergô ei alii disci-
puli: Vidimiis Domi-
num. llle autem- di-
xit eis : Nisi videro
in maiiibus ej us ûxu-
ram clavorum, et mit-
tam digitum meum in
locum clavorum, et
mittam manum meam
in latus ejus, non
credam. Et postdies
octo, iterùm «ran<:
B b
I H
S&if LE DIMAKCHK DE Qir^if/ AfODd,
discipuli ejus intùe, et 1«» portes étant fermées,
Thomas cum ei8 Ve- «t «5 tenant debout au
nit Jésus januis clau- ™''*«".^ «"*' '^ *^"«' ^'^ :
. . .V. . 1. l<a paix 8oit avec vous.
et dixit : Pax^ vobis. Porte ici ton doigt, et
Deindedicit Thomas: regarde mes mains;
Itifer digitam tuutn mets ta main dans mon
hùc, et vide manus côté, et ne sois point in-
meas, et affer manuffl ^'^^"^^' ma.s fidèle^
' . *^ • I * i homas répondit, et lui
tliaro, et mitte m latus ^it : Mon Seigneur, et
ineum: et noli esse mon Dieu. Jésus lui
incredulus^ sed fideUs, dit : Thomas, parce que
Respondit Thomas^ tu m'asi vu, tu as cru :
et dixit ei : Dominus ™«"8 bienheureux ceux
meus, etDeusmeus. ^"' ^T"* «^?/ ""''^
XX. ... 1 /^ • VU. Jésus a fait encore
Dixit ei Jésus : Quia ^ la vue de ses Disciples,
vidïsti me, Thoma, beaucoup d'autres mi-
credidisti : beati qui racles qui ne «ont pas
non Vîderunt, et crc- écrits dans ce Livre.
diderunt, Multaqui- Mais ceux-ci sont écrits,
dem et alia siffua fecit ^^" ?"« ^°"« ^Jf;'*^,
ï *^ ^ j- que Jésusest le Christ
Jesusmcouspectudis- f^^^^^ qj^^,^ ^^ ^„,^0
cipulorum suorura, croyant vous ayez la
quce non sunt scripta vie en son nom.*
in Hbro hoc, Haec au-
teni scripia sunt, ut credatis, quia Jcsusj
esiChritus Filius Dei et ut credentes, vitaml
lia* eaûs in ncmine ejus. *
Le Crbdo, pi^ge 66.
* L*aD 96 de N. S. Saiot Jean, resté seul den Apôtres, écrifij
«on Evungilf à lu prière des Evèques d^ Asie, pour réfui^rl
licrétiques de ce teL>8-ll, qui prétendaient que J. C. n^était qu'oij
uf domine. Aussi te Saint Ap6trefl'aaa«iîie>tH) principalen
f
rapf orier tes pBii<>lft io Sauveur, qui prouvMl m divioitil*
SEIGN
notre
b"eies saini
!y stères qui
l^^z donné-/
Jortifîer dai
"» notre
^ou8 soient
s,
?,
fermées,
çboui au
leur dit:
ycc vous.
Thomas :
doigt, et
i mains ;
dans mon
9 point in-
s fidèle.-
ndit,etlui
ieneur, et
Jésus lui
t, parce que
tu as cru ;
jreux ceux
sans avoir
31 fait encore
es Disciples,
['autres mi-
ne «ont pas
j ce Livre,
i sont écrits,
^U8 croyiez
\%i le Christ
u, et qu'eu
U8 ayei la]
om.*
quia «'
lentes, viiftwl
À LAMB88E. . 556
Offehtoirb.
Un Ang;e do Sei- An^elug Domini
yneur descendit du ciel, descendit de cœlo, et
est reasuscité, comme il V»?"^ . qwœritis, sur-
Pavait dit, ÀUeluîa. rexït sieat dixit, al-
léluia.
Secrète.
SUSCIPE irtune-
ra. Domine quœ.
16. aon« que voirez- ^^ exuitantlS Ec-
irlige vous offre dans sa ^i • .
iote: et eomn^e vous clesiœ ; etqui causam
êtes le sujet d'une si ^?"^» gaudii prœstitis-
grande allégresse, ac^ i'i, perpétuas fi uctum
eordez-lui encore le concède laèlitiae
fruit
nelie
s
EIGNEUR, recè-
de la joie éter- Per etc.
Par N. S.
la Pré/ace, pûge 4^4, tn iuPfirimànî le mot dîe*
COMMUNION. Jearty 20.
Mettezici voire main, Mitle manum tu-
et reconnaissez la placé am, etco«nosce loca
des clous, alléluia : et clavorum; alléluia :
point incré- x i- . , ,
fidèle, allé- ^^ "®" «»»^ increduius
ne soyez
dale, mais
ittia, aileluia.
POSTCOM
SElGNEURquiêtes
notre Dieu, faites
Igue les saints et sacrés
lyslères que vous nous
ivez donnés pour nous
fortifier dans la grâce
i» notre réparation,
ïous soient un remède
sed fidelis alléluia^
alléluia.
lU D 11 4 V> j
nosTer
MUNION.
U.^StJMUS,
Domine Deus
r, ut sacrosanc-
tà mysteria qua^ pro
reparationis nostras
muniniine contulisti^
BbS
!l
S86 liB DIMANCHI Dl QUjiSI MODO,
et prssens nobis re- pour le présent et pour
médium esse facias, l'avenir. Nous vous en
et.futurum :perDo- ^^UZ£T
minum.
A VEPRES.
ttê Pieaums du Dim, dt9 Rsm, page 73, «rat U tente Ânu
Alléluia, Alléluia, Alléluia» qui se dit en entier devant a
Sprdi if 9 Puêumef»
Capitule.
j^HARISSlMI ;
^^omne quod na-
tumestexDeo vin-
cit mundum : et hœc
1. Jean, 6.
IkM ES bien-aimés ;
Tout ce qui est
n<| de Dieu est victo*
rieux du monde j et ce
qui remporte la victoire
est Victoria quœ vin- sur le monde, c'est ne
cit mundum^ fides trefoi.
iiostra.
A. Deo gratias. r. Nous rendons |
grâces à Dieu.
HYMNE,
Dcœnam Agni ■pREPARONS-nous
-, M Providi, ^ au souper de 1 A-
fr-w-V ,, f 1. ffrieau.etrevetons-n
Et stolis albia candi- g^ ,^' ^^y^^ blancî
dî, ^ après avoir passé la meri
Post transitum maris rouge, chantons la vie
Hubri, toire de J. C. noir
Christo canamus R»!,; ... . ^^
■ jj . . * C estluidontîecorp
rrincipi. très-saint immolé sui
CujUsCorpUftSanc- pautel de la croix, ei
tisftimum, ' baigné de son sang pré
In arâ Crucif torri- cieux, nous feit viv~
duma
Jésus-Chri
faut du toiiib]
C'eut victoriel
^''; il enchal
^0 et nous
ïei.
^I>îei,, Cri
>"tes choses,
»«e aaijite de
pour Dieuylorsque nous Cruore perfttsumsa*
y participons» ci-q^
Gustanda^ irivimua
Deo.
C'est ici la Pflinue qui Protecti PaschsB
nous met véritablement vespere
à couvert de l'Ange ex- ^ dévastante Angclo,
tenniimteur*et nou«dé- r* • . • •
livre de la cruelle t^- Erepu de dunssimo
wiiriie de Pharaon. Piiaraoni» imperjo.
JéHU4 Christ e»t donc Jani Pascha non*
lui-même l'Aifnt«aiiPaM- trum Chri>*lUi cfctj^
cal cfui a éié iiunioîd Qui i.nmoialu» AgllU»
pour nom ; et m clitfir " i •
innocent© e*i 1« puni r,. *., ,.
iin« U*v»in di. iHniiicô. SincoiitaU« assyma,
rifé H'i'^i « om^rt /i ion tiàw rju» ul^lata eit»
0 victima d'un prix
infiiîi, j)Hr laquelle lei^
mu^a de Tenter ont été
lfiri^»h»H, |(*n captif ra»
eheré'j oi ia vie rer^due
aux pécheurs !
O verè digna Hoi»
tin,
Per (jUBm fracta gant
tattaraj
Redempta plebscap^
tivata,
Reddila vitae praenifa.
Consurgit Christuîj
tutnuk),
ieut victorieux de Peu- Victor redit de bara*
thro,
Tyrannum trudens^
vinculo.
Et paradisum rese-
ran*.
O Dieti, Créateur de Qnaesuinus, auctor.
utes choses, dans cette omnium
B b 3
Jésus-Christ çort vi-
JTant dti tombeau : il re-^
Br; il enchaine le ty-
m et nous ouvre le
)ie saijtte de la fête de
55S LE DIMANiSfrfe DK QUASIMODÔ,
In hoc Paschali gau- Pftque, défendez, nous
dio,
Ab omni inortis iii>
pet<
Tuum défende popu-
VOU8 en conjuroni», dé*
fendez votre peuple
contre touten les atta-
ques de la mort*
lum.
. Gloria tibi) Domi-
Qui surrexisti à mor-
tuis,
Gloire à vous, Soi-
gneur^^qui êtes ressusci-
té d'entre les morts ;
«çloîre î\n Père et au
Saint Esprit dans les
y.
nous,
luia.
Demeurez avee
Seigneur, aile-
R. Parce qu'il se
tard^ alléluia*.
fait
Cum Paire et Sancto siècles éteruela. Ainsi
Spiritu^ soit-il.
In sempiterna sœcu-
la. Amt^n.
v. Mane nobiscum^
Domine^ allé-
luia.
B. Quoniam adves-
perascit^ alléluia,
A MAGNIFICAT*
Ant. Post dies octo. Ant. Huit jours après
ia.nui»clau!?i8, inffres- sa résurrection, Jésus
sus Dominus dixit eis vintle« partes fermée.,
J/ , . Ail 1 • et dit a ses disciples:
Fax Yobis. AUelum, j^^ paix soit avec vous,
alléluia, alléluia, alléluia.
Canùifue Magnificiit, fag€ ts» .
Ani^ Post diés oc- AnU Huit jours après,
to, etc. &c.
QRAISON.
/ESTA qu8B-
sumus, omnipo- ~r , .• ,- - . njpn
-'^ rk „* !^„: uijisençorde. a l/Wï
^tns De us : ut qui "'^" ^ ^ *
à eOMPUEta
loot-puissanty qu*ajant
achevé de célébrer ces
jours consacrés au mys-
tère de la Pâque, noi s
en conservicMis toujours
l'esprit dans nos ac«
tien», et dans toute la
conduite de notre vie.
Par. &c. '
65»
Paschalia fcsta père-
ginaus : haec, te lar-
giente, movibus^ et vi-
tfi teneamus. Pter Do-
miiium nostrum Je-
sum Christum.
rez avec
A COMPLIES.
Tout se dît eomme au Dimanche de$ Rameaux, pa/fe S7, r«..
ttpté et qui iuh i au lieu de i*Ant. Miserere, on dit i*Ant-
Alléluia, Alléluia» Alléluia.
Au lieu de la. dernière strophe de l* Hymne Te lueif, 01» dit
Glof iik tibi Domine, comme ci^deetui « V Hymne dt Vêpree^
à la fin de l*Ant. Salva nos, aprit Nunc dimitiii, on ajoute
àlieliua ',. puis i^ Oraison V\%wz, page 97 il PAnt, Re^jina
coeli, page igj.
^
LES PSEAUMES
DE LA PENITENCE.
Ant. Ne vaus louve- c/4nf» Ne reminU-
Bez pas. caris»
PsEAUME 6.
L*dme languitsante et troubUe t'adretie à Dieu, cûmme tin
mtadt à ton médecin. Elk souptte et pleure devant lui, et il
exauce »a prière.
SEIGNEUR^ ne me
reprenez pas dans
DOMINE, ne in
tuioretuoargtt-
abi
IMAGE EVALUATION
TEST TARGET (MT-3)
1.0
1.1
I^IM 125
ta
ut ^
■ 2.2
^ 1^ 12.0
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*s me ; neque in ira votre fureur ; et ne ne
tuâ corripias me. châtiez pas dans votre
'^ colère.
Miserere meî. Do- ^ ^yez pitié de moi,
Mine, quoniam infir- ^^Î^^TkÎ P*'''^^^"*' J^
'' ^ 8UI8 raible : guerissezr
sana me, ,„ç,i^ Seigneur, parce
mus sum:
Domine, quoniani que me mei os sont é-
conturbata sunt ossa branles;
tnea :
Et anima nica tur-
baia est valdé. sed tu.
Domine^ ugquequù ?
Et que mon âme est
dans un grand trouble:
mais vcMig, Seigneur,
jusqu^à quand ff^rejs-
vous filurer eott@ épreu-
ve?
Havente à moi, Sei-
iq;neur, et délivr^ss mnn
ame; sauvez-moi h cmi*
se de votre mi>»4ricor-
do,.
Car nul ne se sou-
Convf ricro, Domi-
meam ; falvum me fac
propter miisericédi'
am luam.
Quoniam non est
in morte, qui memor vient de vo^ls parmi let
«ittnîtininfernoau. I"*''*'^ f ^"^ ^««^
. ^ • a^ \ 'A louera oans le tom*
tem quis confitebitur ^^^^^ ^ '^ y
(ibi ?
Laboravi in ^cmîtu Je m'épuise à force
meo: lavabo per sin- de gémir: .fe baigne
fiulas nocrcs lectnm "^^^» '»* ^« ™^f P^fT^
° toutes les nuitn, et je
Tarrose de mes larmes.
meum : lacrymis meis
stratum mcum rigabo.
T urbains est a fu-
rore oc ni us meus :
inveteravi inter om-
îtes. iiUunicQ» meo*.
L'indignation et la
douleur ont ob8curci
mes yeux : j'ai vieilli
au milieu, de tous weft
ennemis.
DE LA BENITENCE. 561
Retirez-vous de moi, Discediie a me om«
vou8toiw ouvrierad'i- nés qui operamini ini-
niquité; parce que e quitatem ; cjuoniam
Seiffueur a eco4ité la ^ , •/ i\
wik de mes pleurs. exaudivit ^ Dominus
voce m ne tus mei.
Leâeig»neur a écou- ExaudivitDominus
té ma prière ; le Sei- depreciitionem me-
griieur a exaucé mes a«i : Dominus oratio-
^^^^' neni; meain susce*
pit.
Que tous mes enne- Erubescant et con-
mis rougissent, et soient turbentur vehementcr-
saisis de frayeur : qju'ils. amnes inimici mei ;.
prennent promptement conv^rtantur et eru-
^fuite et qu'ils soient j^g^^^^ valdè velo^
couverts de hoate et de .
confusion.^ citer.
PSEAUME 31..
Retour vers Diêu par une sincère ronveraian. î)ieu est no^
ire refuge dans tous non maux. Affliction des mécbans : joie'
iisjitstei»
HEUREUX
dont
ceux
;es iniqui-
|tés sont pardonnées ; et
dont les péchés sont
effacés.
Heureux l'hommo' à
|q.ui le Seigneur n'a
EATL qaorunv
remissaî sunk
iniquitates ;, et quoi^
rum tecta sunt pec*
cata.
BeatusTircuî n^Xk
t^ui .c o^jçncu. na j^p,;^tavit Domînus.
point impute SO& pèche; »«"!'»'"''' -^v/^mmu^is
et dont Pesprit est ex- peccatum ; nec estlOi
|empt de dissimulation., spiritu ejus dolup.
Parce que je n'ai Qnoniam tacui^ il»-
point avoué ma feute, yeteraverunt ossa*
le mal s^ést invétéré j^ea, dum clamaremi
dans mes os, et je pous- ^^^^ jj^^
Isaisdes cris la nuit et «•^»^'* "*^*
■ )i
,
! I
\ ' I
:
i
562 U:8 P8EAU MES .
Quoniam dieac Car votre main B>8t
nocte gravata.est su- appesantie sur moi du-
per me inai\u$ tua; [anl le jour et durant
'^ . _ la. nuit :mon< péché me
conversus sum in œ- , Jj^ jana la cC!
rumna, dum coiifigi- nièrè affliction; c'était
tur spina.. pour moi une épine
q<ui me causait les dou-
leurs les plus cuisantes.
PelictummeumiCO- « Enfin je vous ai con-
m ^ 4-u* V • 4. tessé ma laute, et ie ne
fçnituin tibi leci ; et. „^„^^. •„.'•/ "^
P . .,. ' vous ai point cache mon
uijustitiatn meav non iniquité.
ab&condi.
Dixi.; ConfUebor J'ai dit : Je confes-
adversuinme injusti- ?erai moi-même mon,
Uammoî^m Domino; '"J"^^'^^ «", Seigneur:
7. • • .• • • et vous nvavez remis
et tu remisisti impie- l'impiété de mon crime,
tatem peccati mei.,
Pro hâc orabit ad
teomnis Sanctus^ in
tempor.e ogportuno*
Yerumtafnen in di-
C*est pour cela que
tous le» Saints vous
adresseront leurs priè-
res, dans le tems pro-
pre à trouvçr miséri-
corde.
Et lors même que les
luvio aquarun^ mul- grandes eaux déborde-
tarum, ad eum non ""ag^^f u^l "ï"'"'^"*'"*'
approximabunt pasjug'iu
Tue» refuglum Voug êtes mon re-
meum à tribulaiione fuge contre l'affliction!
qua; circumdedit me : ^} ™® ^f presse î 0
i«»u»«:^ r««« ^^..^ Dieu, qui êtes ma loie,
exultatiA mea,< erue a^i- ^ ' ^ *^ J'
V . j .-1 delivrez-moi des enne-
me a circumdantibiw mig quimlenvironusnt.
me.
Intellectum tibi Je vous donnerai Tinr
d^bo, et iastruam te telligence, [me ditçs-
MB tÀ PSHTTENCE.
ses
tous] et je vousemei- in via hâc quâ gra-
gnerai Ift voie par la- tijeris : firmabo auper
\". w<.f "^** ■""■ te ocirio» meos.
cher : j arrêterai mes re*
^rds sur vous.
Ne devenez pas sem-
blables au cheval et au
mulet, animaux sans
raison.
Serrez avec le mords
Nollte fieri sicut e^
quusetmulus quibus.
non est intellectuss
In camo et frœno
et la bride la bouche de maxiIJas eoruin conB^
ceux qui ne sappro- 4^:..,,^ . ^. • „^^ .,^
chent ?a8 de vous.*^*^ ^'»"S« ' ?**\ ^^^ **P-
Les fléaux préparés Mulia flag,ella pec»
au pécheur sont en catoris : speranteni'
g^rand nombre : mais la ^^^^^ j^ Domino mi-
mnéricorae environne- • j» • j
ra celui qui espère dans «Çncordia circumda-
lé Seig^neur. •^*^*
Justes,, réjouissez- Laetaminî in Do^
vous dans le Sei|çneur, ^ino, et ex.wlt^te,ju8^
et tressaillez d allé- .; ^ g|oriamini, om-
gresse ; et glorifiez- * ^ . , '
vous en lui, vous, tous nes, reçu coraCé
qui avez le cœur droit.
PiBAUMB S7. Domioe ne ia ^rore^ page 303«
¥.%MMJHj* 00«. Miierere nei,. Oeui, page SKI.
PSEAUME 101.
Le Prophète $* afflige devant Dieu à la tme de le^ maux» et
ht en demande la guériton : exultent modèle pour une om*
pénitente. Prière pour l*Egiite.
SEIGNEUR,^ écou- "M^OMINE, exauc
tez ma prière, et JJJp di orationeift
jue mes cris s'élèvent ^^am ; etclamor me-
jusquàvous. usadtQveniat.
Ne détournez pas de Non avertaa fecieia
moi votre visage: ea BbC
, I
iQ4 LIS PgfiAUMBS
tuam à iT^e: in qua- quelque jour que je sois
cumquedie tiibulor, clan» rafflict ion, prêtez
inclina ad me aurcia l'oreille à ma voix,
tuam.
In qiiâcumque die En quelque jour que
invocavero te, velu- je vous invoque, Imtez-
citer exaudi me. vous de u. exaucer.
Quia dffecerunt si- Car mes jours se sont
eut fumus dies mei, et évanouis comme la fu-
ossa raea sicut cre- ""^^ ; et mes os sont
miuin aruer.unt. devenus secs conrme le
bois dont on se sert
pour allumer le feu.
Percusçus sum ut J'ai été frappé com-
fœiuim, et aruit cor me l'herbe qui tombe
ineum ; quia oblitus ««"« la fiiulx et mon
\ cœur 8 est dessécher
sum comedeiepanem p^^^^ ^^^ j.^; ^^^yj^ j^
meum. . ^ manger mon pain.
A vocq geraifûs Mes os tiennent à ma
mei, adhaesit Qs me- peau, â force de crier et
um carni mpae. de gémir.
Similis taetus sum , .'{^, s"'^ -d^^^n» se™-
,,. ,., ,. • blable au pélican des
pelhcano s^olitudinis : ^^serts, et au hibou qui
foetus 8um sicut nyc- fait sa retraite dans une
ticorax in domiçilio'. maison solitaire et rui-
née.
Viiiilavi ; et factus , «^^ P^sse la nuit sans
sum sicut passer soli- ^'''"'''' etjesuiscom-
^, me un passereau qui est
lariu» m tecto. tout seul sur un toit.
Totâ die exprobrr- Tout le jour mes en-
bantmihiinimici mei; n?™is me couvrent dop-
. . , , ,_ . probres : et ceux qui
et quijaudabant me, |„^ ,^„^-^„4 autrefois,
advet-suiï); me jiua- œe^ chargent à présent
DE fcà PBMITENOE. BCS
Fliroe que je mange Quia cinerem tan-
Is^ cendre comme ie quam panem mandu-
pain ; et que je mêle ^^^^^ ^^ ^^Uj^^
mes larmes avec mon n / _..
breuvage. «'^^ ^""^ "^*^" ™'*-
cebam.
Je sens le poids de A facie irae et indi«
votre colère et de votre grmtionis tuœ ; quia
indignation ; parce qu'- eîevans allisisti me.
en m'éle vaut, voua m a-
vez laissé tomber avec
plus de violence. ^ ^
Mes jours se sont Dies mei sicut um*
évanouis comme Tom- ][)ra decIinaveriHit ;
bre ; et je suis devenu ^^ gj^^m fenum
sec comme Iherbe. „ _• °
Pour vous, Seigneur Tu autetn, Domi-
Kous demeurez éternel- ne, in œternum pér-
iment, et la mémoire niajies ; et memoriale
de votre nom passera^^jy^ in generatio-
dâge en âge. . ° ..
^ ® nem etgenerationem.
Vous vous lèverez en-» ^l u exurgens^ rai-
I fin, et vous aurez pitié sereberis S ion ; quia
deSion; puisque le tems tempus raiserendi e-
d'avoir compassion d'- jus, quia venit tenir
elle, le tems que v<>"* pug
ayez marqué, est venu. "
Car les pierres de
Sion sont chères à vos
serviteurs ; et ils s'at-
tendrissent sur ses rui-
Ues
Les nations crain-
Idront votre nom, Sei-
Sneur ; et tous les Rois
e U. terre rendront
komoia^<3 à votre.gloiret
Quoniam placue-
runtservistuis lapides
ejus : et terra; ejur
miserebunlur.
Et Umebunt gente»
nomen tuum, Domi-
ne ; et amnes reges
terrée gloriam. tuanié
il
M
i
I:
1 i
Quta œdifica , .t Parce que Te Seigneur
Dominus Sion ; et vi- wbjltira Sion ^ et quMl
debîtur in glorift «^^g^* ^^»*- ^«"« «• ™a.
suâ. ^ '
Respexit in oratio- II a eu égard à la
ncm humiiium; et prière des humbles ; et
Hon sprcTÎt ppecem >J n'a point méprisé leur
^^^.,^ demande,
eorum.
Scribantur hœc in ^ 9"^ «^«^ ""^^^ ««'««^
.. I* «fi écrites pour en trans-
generatione altéra ; ^^^^^^ j»; ^^^^^^^ ^ ,^
et populus qui créa- postérité ; et le peuple
bitur, iaudabit Do- qui sera créé^ louera le
minum ; Seigneur ;
Quia prospexît de Parce que du haut de
son trône saint il a jeté
(es yeux sur nous: le
Seigneur, du haut du
ciel, a regardé sur la
terre.
Pour écouter le gé-
excelâo sancto suo
Dominus de cœlo in
terram aspexit ;
Ut audiret gemitus
connpeditoruinj ut missemens des captifs, et
solveret filioa inte- tirer des liens les enfcns
remptorum ; f *^««* ^"' ^"* ^^^ ""
wK *.. . .. à mort.
Ut annuntient in ^^^ ^„»ji^ célèbrent
Sionnomen Domini, le nom du Seigneur dans
et laudera ejus in Je Sion, et se» louanges
Tusalem ; dans Jérusalem ;
In conveniendo po* • , ,
1 . ' . Lorsque les peïiples
pulos in unum ; et et les Roia se réuniront
peges, ut serviant Do- dans son (înceinte, pour
inino« servir le- Seigneur.
Respondit ei in via Yotre serviteur vous
Tirtutis sucB ; pauci" a dit a: milieu de sa
^temdierumaiegruin ^^^^^ - Faites-moi voir
uuntia miku i» brièveté de mesiouïs.
>8 soient
\ trans-
nir à la
e peuple
[ouera le
DE LA PENITENCE 56T
Né me retirez pas du Ne revoces me in.
monde au milteii de dimidio dierum meo^
mes jours: vos années • o-4Mierati.i-
dareront d^ns la suite ^^"^ ' , '" S^"eratiu.
de tous Us Ûges. "«"" «^ geuerationenk
anni tui.
Seigneur, au Qom- Iiiilio tu> Dominei
mencement vous avez terrain fundasti ; et
créé la terrer et les opéra manuuni
«eux sont 1 ouvrage ^„^ „„„* ^^i;
tua-
do vos mains.
Ils périront, maift
vous demeurerez ; ils
vieilliront toua comme
un vêtement*
Vous les changerez
comme un manteau, et
célèbrent
Ineur dans
louanges
Il y
Is périples
Iréuuiroflt
inte, pouF
Heur.
teur voua
i\x de sa]
•moi voir!
lesjcMiïs^i
ils
Ipsi peribunt, tu
autem permanes ; et
omnes sicut vesiiiDen-*
tum veterascent.
£t sicut opertori.-
um iputabis eos, et
changeront de for- mutabnntur : tu au-
me: pour vous, vous * *i • *
êtes toujours, le même, teip idem ipsees, tt
et vos années ne finiront ^^^^ ^^^ "^^n defacient.
point.
I/çs enfans de vos Pilii servorum tuo-
serviteurs auront enfin rum habitabunt ; et
une demeu-e fixe ; et gç^^^n ^^rum in sœcu-
leur postérité sera éter- i,^ ^;*:«.«f„«
ûellement heureuse. ^""^ dirigetur.
PSASUMB 129.
Excellente prière pour demander à Dieu le pardon it»eê
I pkhés : exhortation à mettre %a cên fiance dane la nûtéricorde du.
Seigneur,
DU fond de l'abîme
Seigneur, je pous-
Ise des cris vers vous :
{Seigneur, écoutez ma
voix.
DE profMndis clà-
iiiavi ad te. Do-
mine; Domine^ exau-
di vGcem meam.
QuQ vos oreilles Fiant aures tu»
1
I I
I
Ml
568 LKS PSEAI/ME8 DE PENITENCE
intiMiiJente«,in vocem wient attentives
deprecationis ineae.
Si iiiiquitates ob-
servavcris^ Domine ; inmez noa
Domine^ qui» suiti-
Qebit ?
Quia apud te pro-
à la
voix de mu prière.
Sei<2^neur,8i vous exa-
minez noH inicjuitcs à
la rigueur : q^ui pourra
subsister devant vous,
Seigneur ?
Mais vous êtes plein
pitiatioest; et prop^ demiséricorde ; etj'es-
f I A J: .« pere en vous, Seigneur,.
ter legem tuam sus- ^«ause de vJtreloi. '
tinui te, Uomme.
Sustinuit anûna Mon âme attend Tef-
mea in verbo ejus ; ^^^ ^^ vos promesses :
speravit anima rtieaia "»«« '^™® a mis toute sa
T\ • contiance dans le Sei-
Dommo. ç„eur.
A custodlâ matuti- ' , 9"^ ^«P»*'« Y P""'"/
. , , dujouriusfiju a la nuit,
nâ usque ad noctem : Israël .espère au Sei-
speret Israël ia Dor gneur :
mino.
Quia apud Domi- Car le Seigneur est
num misericordia, et P]«'» ^® miséricorde :
^* • «^ «.^.wi ^»1,.*, et nous trouvons en lui
etcopiosa apud euia „„^ rédemption sura-
redemptio. bondante.
Et ipse redimet Ift- C*esx lui-môme qui
i:aël, ex v^mnibus ini- rachètera Israël de tou«
quitatibus ejus. tes ses iniquités.
PfBAUHK I4$i. Domioe, exaudi, page 338.
-4w<. Nereminiîïca- Ant. Seigneur, ne
JUS, Domine, deli«ta vous^souvenez point de
Bos..a. vel paremuo. r/Coch",t ^T^l
nostrorum i n«qu€ ji^ez plis vengeance de
vuidictam: «umaa de nos pèches^
Beficatis aoslrib
icme qui
il de tou-
is.
leur, ne
point de
de eelles
et ne
:eaQce de
LES LITAKIIii^ DU SAINTS. 509>
Les Litanibs obs Saints, ci devant, f»ge, ASi*
Aprii i* Agmii Dei» on dit x
Christ écoutez- nouf). Christe, audi nos.
Christ, exaucez-nous. Christe, exaudi no».
Seigneur, ayez pitié Kyrie eleison,
de non».
Christ ayea pitié de Christe eleison»
nous.
Seigneur; ayez pitié Kyrie eleison.
V. Et m nous laîs- v. Et ne nos indn«
\m pas succomber d cis in tentationein. v^
a <cfi(ot.o« H. Mali dé. ^^ j^^, 4 j
|llvrez-nou»i du mal. ••m^.i» uv* • luntv,
^i#«iiiii«tf9. Dtfui in idjiiforluif. fi«f<r lél,
V. Mon Dieu, a^uve^ y, îàttlvos facservoi
|?«8 serviteur», « Qui tuo», r. J)eus meus,
Iwpèrent ea vous. .perant.s in te.
V. Seigneur, soyez- V. Esta nobis. Do-
lious une tour forte et mine^ turrÏH fortitudi"
Lprer.able, a. Contre nU. R. A facie inimH
p atta(^ues de Tenue- ç\
li.
V. Qu'il ne pukse V Nihilprociatini-
fien gagner contre nous, micus in nobis. r. Kt
i. Et que le méchant ne fiijug iniquitatis non
apponat nocere no-
bis,
V. Seigneur, ne nous V, Domine, non se»
bitez pas selon nos cundùm peccata nos-
échés. R. Et ne nous ^^^ f^^ j^s nobis. R.
lunissez pas comme le ivr 0 _ :„:
quttates nostias* retri*
buasnobis.
puisse nous faire aucun
lal.
içritent nos iiiiq^uités.
â
570
V. Ore.Tfiug pro Pon-
tifice nostro N. r.
Dominus conseivet
euin^ et beatuiii fariat
eum iii terrâ, et non
PRI1KK8.
V. Prîoni pour notre
Pontife N. r. Que le
Seigneur le conserve,
el qu'il lui donne une
vie sainte et heureuse
Bur la terre, et qu'il ne
tradat euin inanimam l'abandonne point à la
inimicorumiMUS. discrétion de se» enne-
mis.
V. Oremus probe- v. Prions pour nos
nefactoribus nostris. bienfaiteurs, r. Dai-
n «Ptrlhiierediffiiarc ?"**' ^eijfneur, donner
».Ketimiieieagiiare, f^ ^.^ éternelle pour,
Domine, omnibus no- récompense, à ceux
bis bona facientibus q„i nous font du bien
propter nom>'n tuum, pour la gloire de votre
vitam aîteniam. A- Nom. Ainsi soit-il.
inen.
. V. Oremus pro ft-
delibus dcfunctis r.
Y. Prions pour les]
fidèles défunts, r Sei-
u . 1 irneur, donnez-leur vo-
Requiem œleruam do. »^ ^; ,^^^„^| . ,,
naeis. Domine; et ^j„e ^otre lumière le
hix perpétua luceat éclaire éternellement,
eis.
V. Requiescant in v. Qu'ils reposent ei
pace. a. Amen. P»^* *• ^»"^* ««»^-»'-
V. Pro fratpibus v. Prions pour noi
nostris absentibus. &• frères absens. r. Moi
Salvosfac serves tues, P»«"» ^«".^«^ \''^ «^«^
Deusmeus, speran- viteursqm espèrent e^
. . , ^ vous,
tes iR te,
V. Mitte eis, Do- ▼. Seîj^near, envoyez!
mine, auxilium de *«">• votre secours dj
Sancto. R. Et de Sion ^^V'® sanctuaire, r
Uiereeos. iZl ^'
excè
1'" vous
ItestoujfMi
l^rAceet à
recevez f.,
Botre prier
■''1 vous
Jes chat ne
Mu péché, f
âmes et c
autres servi
•nfin rom,
puissance
léricorde*
EXAU(
ffueur
humbles pri
qwi s'adress
jet remettez;
de ceux qui'
fessent; a fi
recevions ei
Ue votre
J pardon et la
S LIGNE
parottn
'es effets de
«éricorde in
UPUi. délivra
ir notre
Que le
onHeive,
une «nie
tieureuse
qu'il ne
>int ù la
es enne-
PRIERE!. Bni
T. Soijçrieur, exaii- v. Domine, oxaudi
eez ma prière, r. Et oraliouein meam. R«
(,ue meH crin sY-lôvent Etclanior meU8 ad te
lusqu a vous. . .
o
Pour demêHdep le pardon de ut pêchh.
Prions. Oremiis,
DifHi, qui par un TT^EUS, cui pro-
excèt) (le bonté ■ ■ « :,^
qui vous est propre, -■-^ *
êtes toujours prêt à fkire i'en scMiipet et parce-
grace et h pardonner : re, suscipe depreca-
recevez favorablement tionein iiostram ; ut.
Botre prière; et faites, nos et omnes famulos
•'il vous plaît, que jy^^g qu^,^ delictorutn
ïfn/ »!!; ' • r'V^""" <^atena constrin^nt,
du pèche, qui lient nos • .. ^ • P^-
âmes et celles de vos miseratio tuœ pietatis
autres serviteurs, soient clemeiiter absolvat.
enfin rompues par la
puissance de votre mi-
léricorde»
pour i\oi
is. II. Moï
\z vos sen
îspèrent ei
-, envoyez!
Igecours d|
liaire* R
Itectioa
EXAUCEZ, Sei-
gneur, les très-
I humbles prières de ceux
qui s'adressent à vous,
et remettez les péchés
de ceux qui vous leseon*
I fessent; afin aue nous
recevions en marne tems
Ide votre bonté et le
pardon et la paix.
SEIGNEUR, faites
parottre sur noua
lien effets de votre mi-
séricorde ineffable ; et
nous, délivrant de tous
EX AUDI, quœ-
sumuN^ Domine,
supplicum preces^ et
Gonfitentium tibi par-
ce peccatis ; ut pari-
ter iiobis indulgentiand'
tribuas benignus, et
paceiR..
INEPPABILEM
nobis. Domine,
misericordiam tuam
clementer ostende ,^
utsimuLnoB elà. pec^
j^ Ji
572 pmiKif.
tatif omnibus exuas, nos péchés, délivrez.
et à pœiiis qua» pro "O"» *"»»* ^®» P^»"^»
t . *^ • • . que nous avons mért-
DEUS, qui culpâ
oflienderis, pœ-
iiteiitid placariSj pie-
ces popuii tui suppli-
o
DIË J que les
_ péché!4 ofreiisent^
et que la pénilence ap«
paise ; écoutez favora*
blement les prières de
cœurs {
appliqué
tion de i
mens, e
de la c
ennemis,
siens dur
lité S0U8
canlispropitius respi- votre peuple piosterné
ce ; et flagella tuœ devant vou$^; et détour*
iracundiœ, quae pro ne« de deusus nos têtei
pi^ccatiH no tris mcre- !^« fl^"»» <*« ^«^^6 co-
«iUf, averte. lèro, qi.^ iioui «von»
Four h Papf ,
MNIPOTEN» Ty^EU ti»4it.puis8iiftt
o
-p. i*empiierni»l)e- -^/^ ^^^*'"^'^ ^^^^
iiB^i«iooi»Ai.« fûmiilrt p*<<édi* votre S^rviieiir
US, miserere famulo j;^^ ^^^^^^^ p^^^^j^. ^^
tuo Pontiaci nostro conduise-le 8elon
N. ei dirige eam se- votre volonté dan» U
cuu<lùa)tuarncktnen- voie du saiut éternel,
tiam m viam salutis aftn qu'aspisttS de votre
aelern»; ut te donan- grâce, il i.é«ire et ac-
te, ^'bi pla^.tacupiat, compl.sse de tout soa
* X /a' . . ; * n pouvoir ce qui vous e»l
et tota Yirtute perfi- agréable..
ciat.
Ptur demander U Pain*
DEUSàquosanc- |^V DIEU, q,ul êtea
U desideria, rec- >/ l'auteur des ^-aints
♦«. ..,:!:«*• * à. désire, des lustes des-
taiDiisiiiaetiustasufit \ a ï. wûur^^^ ..
ji çvc^uiiv geins et des bonnes ac- f*"'^ «^««nA-r
opéra ; da servis tuis ^i^ns,, donnez à vos ser^
iHam, quam mundus viteurs cette paix que
dare non poteét pa- le monde ne peut don-
cem: ut et€ordanog« ner : afin q^ue nos
Pour
SEIG?
lezd
Esprit sai
et nos ccBij
«ervant da
chaste, no
jons aussi a
la pureté
cœur.
le Cn
Rédempteu
fidèle», ac
âmes de voi
et de vos s<
Iréniission d<
Ipéchés, af
^tiennent
[humbles pri,
pon quVlle!
ours souhai
MGNl
élivret-
peines
is niéri-
tnettant.
lue les
ffeiisent,
»nce ap-
; favora-
rières de
pjosternt
»i détour*
1109 tèt«i
votre co«
Serviteur
outitl'» et
^elon
d«n» U
t cler»»*»',
Ide votre
ire et ac*
tout sou
i vouse»!
des maints
lustes des-
[pnnes ac-
d vos ser*
paix quej
Ipeut don-l
o ue nos 1
PRIERES. 573
cœurs soient toujours tra mandat is tuis de-
appliqués à l'observa- djta, et hostium sub-
tioude vos commande- latâ ti^rm'lirie, tempo-
mens, et que délivrés ^ . a . :•
de là crainte de nos ra «nt lua protectio-
ennemis, nous jouis- '^^ tranquiUa.
eions durant nos jours d'une heureuse tranquil-
lité sous \otre protection.
Pour demander la pureté de PAme et du Corpt,
SEIGNEUR, brû- TTRE igné Sancti
lez du feu de votre ^J Spintus renés
Esprit saint nos reins ny^tros ctcor nostrum
et nos cœurs ; alin que pw ,* 4;u: «««4^
iM.-».^»* ^«„o .... «^ r.^ Domine : ut tibi caslo
servant dans un corps ' .
ichaste, nous vous soy- corpore serviamus. et
ions aussi agréables par mundocorde placeai-
la pureté de notre mus.
leœur.
Pour If.» dmet des Fiditea d/fUntt,
OOIEU, qui êtes -W^IDELIUM De-
le Créateur el le li us omnium ton-
Rédempteur de tous les ^^^ ^^ Redemptor,
Ddeles, accordez aux . , .. i*^
âmes de vos serviteurs an^mabus famuloi um
et de vos servantes, la famulofumque tua-
Iréniission de tous leurs rum rcmissionem
Ipéchés, afin qu'elles cunctorum tribuepec-
Dbtiemient par nos catorum, ut indul-
jumbles prières le par- gentiam, quam sem-
Ion quelles ont tou- " . ^ .
per optaveruiit^ pus
Buppiicutionibus cou-
sequantur.
our demander ta grâce de bien commencer tt finir toute* nof
acUone.
AIGNEZ, Sei-
gneur, prévenir
ioutes nos œuvres par
[ours souhaité.
A
CTIONES nos.
trasj qusesumuft
t I
j
i
B'7% TRIERES.
Domine/ aspira ndo vos inspirations, -et le«
prœveni, et atMuvan- conduire ensuite par le
do prosequere: ut «ecouni continuel aevo-
' ^^ .. tre flrrflce ; afin que tou-
xuncta nostraoratio tes nos actions viennent
et operatip a te sem- de vous comme de leur
per tncipiat^ et per principe et se rapport
te cœpta finiatur. tent à vous comme à
leur unique fin.
Pêur le» Vivgn» et pour tet Mortt.
OMNIPOTENS
sempiterne De-
us^ qui vivorum do-
ipinaris simal et mor^-
DIËUtout-puissànt
et éternel, qui
êtes le souverain mai*'
tre des v^'vans et desl
morts, et qui faites mi*
tuorum^ omnitimqne séricorde à tous ceux
misereris^ quos tuos Q«e vous connaissez
fide et opère futuros i^^^'^ â*/® ^" ?*""*?*!
essepraenoscis. lesup. ^^ j^,.^, y^^^^^^ œuvres:!
plices exoramus, ut ^j^g ^^ Tintercession
pro quibus effun- de tous vos Saints, nou
dere preces de- supplions très humble
crevimus, quosqiie ment votre infinie boni
vel pnesens sœculum d'accorder la rémission
adhucincameretinet, ^«*°"« ^^"'•« P^^«« ^
, « ^ ' ceux pour qui nou
velfuturumjaiïi exu- ^^^^ ^"^^^^^ ^^os pri
los corpore «uscepit, ères, soit qu'ils por
intercedentibus omni-* tent encore en ce mond
busSanctistuis^pieta- le poids d'une chai
lis tuœ clementiâ cm- "^^^\^W ?" <l»e dé
nium deliclonim suo^ pouillés de leur corp
ils soient passes a un
rum veniara coRse- ^^t^e vie. Par N.
quantur: Per Domi- j.c. r. Ainsi soit-i
num nostnim Jesum Christum, &c. b»
men.
I
dieux nous exauce.
Ainsi spit^il.
H.
PRIERES. 575
V. Que Dieu tout- v. Exaiidmt noi
C!!!!^^"L.5^ ."J.'.ll"*"!' omnipotens etmiseri-
cors Dominus. r. A*
men.
▼. Et que par la mi« v« Et fidelium ani-
séricorde de Dieu les mœ per misericordiani
âmes des fidèles défunts jy^i requiescant in
[reposent en paix. R. ^ *
lAinsi soitMl. P*^^* ** -^™®"'
t-puîssànt j
mel, qui]
irain mai*
ins et desl
i feites mi-
tous ceux!
connaissez!
iu nombre!
par leur foil
les œuvres:!
ntercessionj
laintS) nour
g humble-
ifinie bonU
rémissior
g péchés il
qui nour
nos priî
ju'ils porj
m ce roondi
i'une chaii
ou que déj
leur corps"
issés à unj
Par N.
insi soit-i^
l&C. R>
>,
^^^K^s^
^#"
'■^;***''
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StO. 7e
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ceu]
S8S. 4e.
etlet
lez
Pfvr
p|ec(
386. Apr
FAUT£S A CORRIGER.
Hge Sf. Rubrique, et Aprèf le mot Célébrant «joutes ^imU
Ctficem»
41« Avftut Oremut, ejoutez Kine eleison plui bai^
ptfre 968.
87. 6t}. ii|j;ne aulieu de Domiitr Wztz Domnê.
flSO. Dant la Rubrique qui luit le v Chriitua&c après
cet rauif mêmr manière retrancbcB ceux ci : ia
tiU un pt>n baiiÊtée. letquelf doivent él<e placé»
dan* ia lif ae «aivante aprè» le mot OffieimnU Re<*
tranchez également les lis raots placé» immcdia-
tement avant POraison Hetpice.
280. 16e. ligue aprè» cet inoii et le êervent ajoute^
// monte à i*<Jutel et le haiie.
849« 1 me. ligne lices «i'« avant que de prêcher»
871 9e, ligue de la Rubrique lises partie ante'riemre,
870 4e« ligne delà Rubrique retranches If t raota s
Le Ssof-Dùcrr port<t ; et lises ; tV trantporte au$$i,
880. 7e ligne retranch^'S cet niutt : tans êe mettre à
geneutt, et lizeK let dant la ligne tuivante avant
ceujuci : i/ encente ce qui ett offtft,
888. 4e. ligne de la Rubrique. Hetranche s cet motft
tt Ut Pûfte.Jlambeaux vont à ia Sattistie, Bt ajou-
tes let a prêt ceux-ci: que te Clergé avëft à l€
Procetsiouy page tniVante ée ligne de la Rubriquo
p^cée avant Quod ore tumptimut ■
386. Aprèt le v. Chrittut&c. ajoutes'} Paiernottef 0§»
conme k la page 980.
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JOSEPH OCTAVE PLESSIS,
EvEQUB DE Québec, &c. &c.
JS^ous ajypTOUvom la présente
édition de TOffice de la Semaine SÀiimli
et en recommandons tusage anx Fidèles de
ce ihocèse, comme un excelltnt moyen de se
bien pénétrer de l* esprit des grands mi/S'
tères que t*on célèbre dans ces saints jours,
iji J. O. Ev. DE Québec.
Québec^ 20 Mars, 1816.
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