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Full text of "Grammaire française [microforme] : cours élémentaire, cours moyen et cours supérieur"

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IMAGE  EVALUATION 
TEST  TARGET  (MT-3) 


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Photographie 

Sciences 

Corporation 


23  WEST  MAIN  STREET 

WEBSTER,  N.Y.  14580 

(716)  87i2-4S03 


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CIHM/ICMH 

Microfiche 

Séries. 


CIHM/ICMH 
Collection  de 
microfiches. 


Canadian  Institute  for  Historical  Microreproductions  /  Institut  canadien  de  microreproductions  historiques 


Technical  and  Bibliographie  Notas/Notas  tachniquaa  at  bibliographiquas 


Tha  Instituta  has  attamptad  to  obtain  tha  bast 
original  copy  availabla  for  filming.  Faaturas  of  thit 
copy  which  may  ba  bibliographically  uniqua. 
which  may  altar  any  of  tha  imagaa  in  tha 
raproduction,  cr  which  may  significuntly  changa 
tha  usual  mathod  of  filming.  ara  chackad  balow. 


a 


Colourad  covars/ 
Couvarture  de  couleur 


I      I    Covars  damagsd/ 


Couvarture  endommagée 


□    Covars  rastored  and/or  laminated/ 
Couverture  restaurée  et/ou  pelliculée 

□    Cover  tit^e  missing/ 
La  titra  de  couvarture  manqua 


I      I    Colourad  maps/ 


D 


Cartes  géographiques  en  couleur 

Coloured  inl<  (i.e.  other  than  blue  or  black)/ 
Encre  de  couleur  (i.e.  autre  que  bleue  ou  noire) 


□    Coloured  plates  and/or  illustrations/ 
Planches  et/ou  illustrations  en  couleur 


□ 


n 


D 


Bound  with  other  material/ 
Relié  avec  d'autres  documents 

Tîght  binding  may  cause  shadows  or  distortion 
along  interior  margin/ 

La  re  liure  serrée  peut  causer  de  l'ombre  ou  de  la 
distorsion  le  long  de  la  marge  intérieure 

B!anl(  leaves  addad  during  rastoration  may 
appear  within  tha  text.  Whenever  possible,  thèse 
hâve  been  omitted  from  filming/ 
Il  se  peut  que  certaines  pages  blanches  ajoutées 
lors  d'une  restauration  apparaissent  dans  le  texte, 
mais,  lorsque  cela  était  possible,  ces  pages  n'ont 
pas  été  filmées. 

Additional  commenta:/ 
Commentaires  supplémentaires: 


L'Institut  a  microfilmé  ta  meilleur  exemplaire 
qu'il  lui  a  été  possible  de  se  procurer.  Les  détails 
de  cet  exemplaire  qui  sont  peut-être  uniques  du 
point  de  vue  bibliographique,  qui  peuvent  modifier 
une  image  reproduite,  ou  qui  peuvent  exiger  une 
modification  dans  la  méthode  normale  de  filmage 
sont  indiqués  ci-dessous. 


D 
D 

n 
n 

D 
D 

n 

n 


Coloured  pages/ 
Pages  de  couleur 

Pages  damaged/ 
Pages  endommagées 

Pages  restored  and/or  laminated/ 
Pages  restaurées  et/ou  pelliculées 

Pages  diitcoloured,  stained  or  foxed/ 
Pages  décolorées,  tachetées  ou  piquées 

Pages  detached/ 
Pages  détachées 

Showthrough/ 
Transparence 

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Qualité  inégale  de  l'impression 

Includes  supplementary  matériel/ 
Comprend  du  matériel  supplémentaire 

Only  édition  available/ 
Se^jle  édition  disponible 

Pages  wholly  or  partially  obscured  by  errata 
slips,  tissues,  etc.,  hâve  been  refilmed  to 
ensure  the  best  possible  image/ 
Les  pages  totalement  ou  partiellement 
obscurcies  par  un  feuillet  d'errata,  une  pelure, 
etc..  ont  été  filmées  à  nouveau  de  façon  à 
outenir  la  meilleure  image  possible. 


This  item  is  filmed  at  the  réduction  ratio  checked  below/ 
Ce  document  est  filmé  au  taux  de  réduction  indiqué  ci-dessous. 
^OX  14X  18X  22X 


y 


12X 


16X 


20X 


■iXiX 


30X 


aéx 


28X 


: 


32X 


The  copY  filmed  hère  has  been  reproduc«d  thanks 
to  the  genarosity  of  : 

Seminary  of  Québec 
Library 


L'exemplaire  filmé  fut  reproduit  grflce  à  la 
générosité  de: 

Séminaire  de  Québec 
Bibliothèque 


The  images  appearing  hère  are  the  beat  quality 
possible  considering  the  condition  and  legibility 
of  the  original  copy  and  in  keeping  with  the 
filming  contract  spécifications. 


Original  copies  in  printed  paper  covers  are  filmed 
beginning  with  the  front  cover  and  ending  on 
the  last  page  with  a  printed  or  illustrated  Impres- 
sion, or  the  back  cover  when  appropriate.  Mil 
other  original  copies  are  fili.ied  baginning  on  the 
first  page  with  a  printed  or  illustrated  impres- 
sion, and  ending  on  the  last  page  with  a  printed 
or  illustrated  impression. 


The  last  recorded  frame  on  each  microfiche 
shall  contain  the  symbcl  — ►(meaning  "CON- 
TINUED"),  or  the  symbol  V  (meaning  "END"), 
whichever  applies. 

ly^aps,  plates,  charts,  etc.,  may  be  filmed  at 
différent  réduction  ratios.  Those  too  large  to  be 
entîrely  included  in  one  exposure  are  filmed 
beginning  in  the  upper  left  hand  corner,  left  to 
right  and  top  to  bottom,  as  many  frames  as 
required.  The  following  diagrams  illustrate  the 
method: 


Les  images  suivantes  ont  été  reproduites  avec  le 
plus  grand  soin,  compte  tenu  de  la  condition  et 
de  la  netteté  de  l'exemplaire  filmé,  et  en 
conformité  avec  les  conditions  du  contrat  de 
filmage. 

Les  exemplaires  originaux  dont  la  couverture  en 
papier  est  imprimée  sont  filmés  en  commençant 
par  le  premier  plat  et  en  terminant  soit  par  la 
dernière  page  qui  comporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'illustration,  soit  oar  le  second 
plat,  selon  le  cas.  Tous  les  autres  exemplaires 
originaux  sont  filmés  en  commençant  par  la 
première  page  qui  comporte  une  empreinte 
d'impression  ou  d'illustration  et  en  terminant  par 
la  dernière  page  qui  comporte  une  telle 
empreinte. 

Un  des  symboles  suivants  apparaîtra  sur  la 
dernière  image  de  chaque  microfiche,  selon  le 
cas:  le  symbole  —*»»  signifie  "A  SUIVRE  ",  le 
symbole  y  signifie  "FIN". 

Les  cartes,  planches,  tableaux,  etc.,  peuvent  lître 
filmés  à  des  taux  de  réduction  différents. 
Lorsque  le  document  est  trop  grand  pour  être 
reproduit  en  un  seul  cliché,  il  est  filmé  à  partir 
de  l'angle  supérieur  gauche,  de  gauche  à  droite, 
et  de  haut  en  bas,  en  prenant  le  nombre 
d'images  nécessaire.  Les  diagrammes  suivants 
illustrent  la  méthode. 


1 

2 

3 

1 

2 

3 

4 

5 

6 

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GR^lkMAIRE 

FRANÇAISJ^S^ 


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196* 


'«^/re  ô« 


COURS  ELEMENTAIRE,  COURS  MOYEN 
ET  COURS  SUPERIEUR 


PAR 


LD5  FRERES  DES  ECOLES  CHRETIEW/SES 


MONTREAL, 
44,  rue  Coté,  44. 


^ 


KnreKistrée.  confinement  à  l'Acle  du  Parlement  .lu  Canada, 
en  1  année  mu  hmt  cent  quatre-vingt-seixe,  par  Jkan 
RouTHiKR,  au  ])ureau  «lu  .Ministre  de  l'Agriculture. 


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IV31  JC»:iT"s::^-Tftv:v*3",'r' 


■sjaasaaMOMiMMiiH  .j 


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V 


II 


AVERTISSEMIÎNT 


:ia(la, 
Jkan 


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Cfct  ouvrage  est  divisé  en  trois  parties  :  la  première 
contient  la  Classification  et  V Ortlw}r>aphc  des  diverses 
parties  du.  discours,  et  les  principales  règles  de  syntaxe 
A^VAdjecliJ\  du  Wrbe  et  du  Participe;  la  deuxième 
comprend  divers  petits  traités  relatifs  aux  Si^(r7ies 
orthographiques,  à  la  Ponfluaticn,  à  la  Prononciation,  à 
': Orthographe  d'usage  et  à  X Analyse  grammaticale  et 
logique  :  enfin  la  troisième  est  spécialement  destinée  à 
la  Syntaxe  des  dix  parties  du  discours. 

Cette  édition,  mise  en  rapport  avec  le  nouveau  Dic- 
tionnaire de  r  Académie,  est  imprimée  avec  trois  sortes 
de  caraélères  ;  en  général,  le  petit  texte  est  employé 
pour  des  chapitres  et  des  articles  moins  importants  ; 
mais  cette  distinélion  ne  suffisant  pas  pour  régulariser 
l'étude  de  la  grammaire,  on  a  subdivisé  l'ouvrage  en 
trois  cours  distincts  : 

1°  Le  cours  élémentaire,  qui  se  compose  à  peu  près 
des  numéros  précédés  d'un  astérisque,  et  qui  a  été 
imprimé  à  part,  sous  le  titre  de  Extrait  de  la  Grani- 
viaire  française. 


—  IV  — 

f  I.e  cours   moya,,    qui   comprend,  outre  le  coun 

rirûc^''''''  '"""  '''  ""'"'■'■°"  '""''"^■'*  <''••  <'">^  «■'^t':-- 

3°  Kufiu.  le  ««/-.v  snpMvur,  destiué   aux  C-lèves  les 

pliu*  avances,  et  con.preuant  tonte  la  granuuaire    '       ' 

Nons  avons  jx-nsé  qu'il  serait  a^ré-ahle  aux'c.Ièves 

e  trouver,  dans  ce  livre,  h  si^uificatiou  éty„,ologi,,ne 

e    pnncpaux  tern.es  de  granuuaire  ;   nous  l'avons 

nicliquce  dans  des  renvois. 

Nous  avons  CKalement  placé  au  bas  de  chaque  pa<^e 
^  questions  relatives  aux  nun.éros  qu'elle  contilm  ; 
cette  d,^  sera,  il  nous  semble,  plus  comnuxle 
pour  los  maîtres  et  pour  les  élèves. 

Nous  donnons  aussi,  dans  un  appendice  placé  à  la 
fin  de  cet  ouvrage,  un  résumé  de  l'historique  de  la 
I^angue  française  et  un  traité  de  l'Elymologie 


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GRAMMAIRE  FRAXÇAISli 


* 


I. 


NOTIONS  PRÛLIMINAIRKS 

..  U  Gra?;i;,iaty(^  (a)  est  l'art  d'exprimer  ses 
Idées  par  la  parole  et  par  l'écriture,  conformément  à 
I  usage  et  aux  règles  établies  (â). 

ARTICLE    U'!-.  — UU    LAXGAGK    PARLÉ 

*-  2.  Pour  exprimer  les  idées  par  la  parole  ou  par 
écriture,  on  emploie  des  mots.     Ainsi  les  mots  sont 
les  signes  de  nos  idées. 

Les  mois  dans  le  langage  parlé  sont  formés  de  sons. 
Ives  mots  écrits  sont  formés  de  lettres. 

***  3.  Un  Son,  considéré  comme  élément  du  lan- 
gage, est  une  émission  distincte  d'air  vocal. 

miilfiT"/''^  produit  principalement  dans  le  larynx;  il  est 
modifié  plus  ou  moins  par  les  autres  organes  de  la  parole  •  îes 
lej^res,  les  dents,  la  langue,  le  palais,  le  pharynx  ou  goskr  et7e 


** 


4.  Il  y  a  deux  sortes  de  sons,  les  sons  simples  ou 


inarticulés  et  les  sons  articulés"^ 


** 


5-  Ou  appelle  sons  simples  ou  inarticulés  ceux 
qui  ne  sont  pas  sensiblement  modifiés  par  les  organes 
de  la  parole  ;  on  les  appelle  encore  sons  purs,  élémen- 
taires, fondamentaux,  primitifs,  ou  même  simplement 


^*  I.  Qii' est-ce  que  la  Grammaire  ? 

***  l'  ^^'l^"^f'^^  ^-^'P'-i^ne-t-ou  ses  idées  paf  la  parole  f 
j,,^  3-  l/«  est-ce  qu'un  son  vocal  ? 

*i  ^'  ^^^l^^^^^  y  "^-f-il  de  sortes  de  sons  ? 
5-  Qt''^ est-ce  qu' un  son  simple  f 


n.ïï^[;rï;;;':'?r;,;;^;^VeA;-''"-^'"""''''''  ^°'"-  ^•'•— '/'-,  formé  un 

l-'l^'J'"^  Ki-ainiMaire  générale  oit  th.'orin,,,. ,  st  la  ■ 
la.Si^è         ""'  '  '   '"'^'"^  particulière  est  I<,;  /  d, 


science  du  lanjjage  ;  mais 
e  parler  et  décrire  cette 


2  NOTIONS    PRfaiMINAIRKS 

*  *^  6.^  Il  y  a  en  français  treize  sons  simples,  savoir  : 

(I,  f,  i\  t',  /,  (),   //,  ,//,  ,)/^_  ,i„    jf,     ^^„     1^,1 

*■*=  7.   l'n  son  aKin</r  est  relni  (|ui  est  inoclific  par 
(inehjn  un  des  orKancs  de  la  parole. 

'■^■^  .S  Nons  avons  en  fram^-ais  dix-neuf  artienlations 
ou  tuodilieations  (lésons,  savoir  (i)  :  /»,  c  (dur)  <i  f 
A'  ulnr  )//,/.  /.  „/,  „,  />,  ,.  ,.,  /^  ,.  -,;./,  (doux'),  x-/; 
(dt)nx).  //(mouillées).  ^ 

•■•^••^  i).  Ou  appelle ////>///<)//;.//,•(„)  tien X  .sons  simples 
distmet.s,  (pti  se  pronoueont  en  nue  seule  émission  de 
voix,  comme /<f.  À»,  ,./,  ,,/;/.  dans //ar/r,  //(»/<•.  foison,  foin 


.V  UT  11  1.1  : 


l'i    1.a.\i;m;i.;   kcuit 


*  U).  On  exprime  .ses  pensées  par  l'écriture  au 
moyen  de  certains  caractères  de  convention  qu'on 
appelle  Iftltcs  olfhabt'tiijue.x.  ' 

■'■*'  ii)/v.s-.  î,es  A7/;v.s-  .«^out  des  signes  ou  caractères 
conventiotuicls  (pii  ivpré.sentetit  le  .son  de  la  voix 

**  11.  Ou  appelle  alphabet  {b)  la  li.ste  des  carac- 
tères nece.ssaues  pour  représenter  les  sons  d'une 
lanj;ue. 

*  i  J.   I/alphabet  français  a  vingt  .six  lettres,  savoir  : 

Minu.siMilos  :  <,.  f>,  <■.  J,  c\/,x\  h,  /.  /,  X',  /.  ,„,  //.  ,.  /,  ,;  ,    ,  / 
«,  :\  .V.  .1.  r.  ~.  .    ./  ,  y.  /,.N.  ^ 

iMaJiisoule.^  ;  . /.   /,'.   r,    />,    /;,    F.   (,////    A"    /      ]/     \- 

a/U>  A-.X  /:/,/•,  ,/,  V.  >-.^.  \'i .!^^^ti Lnvà 

qiu>  tout  l'utuT  (Us  R»uiiains.  *  ^ 

*  i;>.   Il  y  a  deux  .sortes  de  Untres,   les  vovelles  et 
les  con.s(Mmes. 


**    6.   Coinl^ic-n  a:vns-nous  ifr  sons  sitnpU's  / 

_     vS.   (  omhien  avons-nous  if\ir/nu/a/ioNs  en  naNcai,  .' 

g.  On  af>pc-iiC-i-on  diphto'n^ur  / 
^  lo.   (  \wun,-nt  ex  t>ri„u--t.on  ses  pensées  par  Vêcrituyc  * 
*'^  \obîs.  OH\ippelU:t-on  lettres  ' 
•^^^  11.   On\ippeHe-t-on  alphabet  / 

^  i.v  Combien  l\xlphat>et  français  a-t-il  de  lettres  ' 
I  .^   c  ombien  y  a-t-il  de  sortes  de  lettres  / 

(O  PM>t»oiu-rv  S;  W,  (/<•,  r;-.  »..,.,■■,  /;<-,  /V-  /c-   wc   nr 
^^  W)  /  V..^M,.,,<,,  a<-  ac.v  mots  >:uvs  ./;\  .t  MM.-.;,.v  ,,„;  vn.U-nt  .H;o  ./<•«  , 

ttuS^î;::,;;;:;;::^''-  "''^-  wu.K,..t.is  r^  ne,  a..  ..o^.  .ui.  tu:.s  ,:;'^.^i^,.. 


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NOTIONS   PRÊLIMIXAIRK9  3 

*  14.   Les  7v\r//rs  (a)  sont  des  lettres  qui.  pronon- 
cccs  seules,  produisent  une  voix,  un  son. 

Il  y  a  en  français  six  voyelles  simples,  ce  sont  :  a, 
(\  i\  y,  o,  fi  (I  ). 

'*  15.  <>M  .listiii^Mu-  trois  sortes  dV.-   i"  Vr  muet,  nm  ue  se 
fnit  pas  ou  i)res(|ut'  i)as  eutundre.     Ivx.  :  "  joi,-,  homnw  '•  •   2  '  iv- 
U-rmC',  (|ui  se  piououce  la  bouche  i)res(|m- "fcruiée.     Ivx.  :'"  v/'ri- 
ie'-  "  ;  ,V'  !''•  ouvi'tt,  ([ui  SI'  j)rououce  la  bouche  presciue  ouverte 
l".x.:  "sui"c<\s,  arn't,  rcgnt". 

•'■  16.  Les  consonnes  {/>)  sont  des  lettres  qui  n'ex- 
priincMit  un  son  ((u'avec  le  seœurs  des  v()\cl!es. 

'^'■^  16  />/s.  IVaprès  le  principal  organe'qui  sert  à  les 
prononcer,  on  divise  ordinairement  les  consoinies  en 
quatre  classes  principales  :  les  labiales,  les  dentales, 
les  palatales  et  les  ji^utturales. 

Les  labiales  (n  sont  celles  qui  se  prononcent  sur- 
tout au  moyen  dQ.^  lèvres  ;  ce  sont  :  />,  ù,  — /,  v,—7?t. 
— Kx  :   Pht\  bonté ,-  force,  vue  ;  mère. 

Les  dentales  {d  )  sont  celles  qui  se  prononcent  en 
appuyant  la  lan^nie  contre  les  dents  ;  ce  sont  :  i,  d, — 
"'*''  ^'       "•  —  l^x.:    Terre,  dent  :  sens,  zéro  :  nord. 

Les  palatales  {/)  sont  celles  qui  se  luononcent  en 

portant  la  langue  vers  le  palais  ;  ce  sont  :    ch,j, gn, 

—ill,  /,  /•.  —Ivx.  :    Chose,  joie  :  agneau  .•  feuille,  lait,  roi. 

Les  gutturales  (./  )  sont  celles  qui  se  prononcent  du 
gosier  ;  ce  sont  :  c  (k,  q).  g.~\W.  :    Coq,  kilo,  gare. 

•^  14.  Ou' est-ce  que  tes  voyettes  et  combien  en  avons-nous  / 
*^"  15.   (ODibien  itistiniiiie-ton  de  sortes  it'e  ? 

*  16.   Ou'cst-ee  (/ur  tes  consonnes  / 

^'^  16  bis.  En  ioinbicn  de  classes  divise-t-on   ordinairement 
tes  consonnes  f 

s\\u\.ut^7^7}nx!''  ''^"''  '""'  "'"'''"""  '^'''  ''''''-'''"'-"•  leprcscntcr  aussi  les  sons 

I//  1 1  Vv  icprO.-ontfut  lo  mOme  son. 

Pour  u-piL'SfiiUr  ks  autics  sons  simples,  on  emploi,-  plusieurs  lettres 
formant  oe  qu'on  appcUo  des  voyelles  eomposé.s    vA  a».  )u.  ,:,.  on.  ou    uu 

I,es  voye  les  ont  aussi  des  équivalents.  Ainsi  /  pont  être  représt-nté  par 
,/.  .:;.v.  ,u,;tt....-  <!,/.  par  u,„,  <•//,  ,•;«...,•   /,/,  par  ï,,,,  eni,  ai»,...;   „,  par  an,  J.:u, 

Wi)   ''<'.i<7/(-.r,  du  mot  franç.iis  rv)/), 

^f')  (■|>«.v(. ;/«,•,    -k-  tltnx  mots  l.itms  .lui  veulent  dire  somierarrc 

(Cl  /..:/>/,.'/.  du  latin /..•(^.•■.;,  livres. 

(li)   A'vAf/,  d- (/*•>/ ,v,  , /,;,/'/>,  dent. 

{!•)   /i;A;/,7/,  >.\v  p,th;tii»i.  i)alais. 

(y)  iiuttural,  dvxi'Uur,  gosier. 


NOTIONS    l'RKLIMINAiRES 


* 


17.  Nous  avons  en  français  dix -neuf  consonnes 
savoir  :  b,  c,   d,  /.  g,  h,  j\   /•,  /.   m,  n,  p,  ./,  r.  s,  /,  v, 
{w),  .r,  2.      Plusieurs  de  ces  lettres   représentent   la 
même  articulation.  ICx.  w-,  /•,  ^,  dans  nuj,  coke  (i). 

iH.  La  lettre  h  est  viuctte  quard  elle  est  nulle 
pour  la  prononciation.  Ex.:  Saint  Thomas  était  nu 
nabi/e  tWo/ogicn. 

Klle  est  aspirée  quand  elle  empêche  la  liaison  de  la 
lettre  précédente  avec  la  suivante.  Ex.  :  Un  héros  doit 
s'enhardir  contre  les  hasards  de  la  guerre, 

ARTICLE  3. — DEH  HYLLABES  ET  DES  MOTS 

*  19.  On  nomme  syllabe  (a)  une  ou  plusieurs  lettres 
qu'on  prononce  en  une  seule  émission  de  voix. 

Ainsi  pas  n'a  qu'une  syllabe  ;  passer  en  a  deux 
(passer)  ;  dépasser  en  a  trois  (dé-pas-ser)  ;  outrepasser 
en  a  quatre  (pu-ire-pas-ser)  (2). 

**  20.  Un  mot  est  une  syllabe  ou  une  réunion  de 
syllabes  employées  comme  si^ne  d'une  idée. 

^'f"  21.  On  appelle  monosyllabe  (b)  un  mot  qui  n'a 
qu  une  syllabe,  et  polysyllabe  {c)  celui  qui  en  a 
plusieurs. 

***  22.  Une  idée  est  la  notion  ou  la  représentation  clans  notre 
esprit  (1  un  objet  quelconque  :  les  mots  Dieu,  bon,  arbre,  repré- 
sentent des  idées.  ^ 


17.  Combien  avons-nous  de  consonnes  f 


*  y^.  Quand  est-ce  que  la  lettre  h  est  muette?  Ouand est- 
elte  aspirée  ? 


19.  Qu'est-ce  qu'une  syllabe  ? 

20.  Qu'est-ce  qu'un  mot  ? 

QW appel le-t-on  monosyllabe  et  polysyllabe  ^ 
Qu'est-ce  qu'une  idée  ? 


2X 

22 


^t^\l,^°v^r°'''' '^'°'':  -'l'-ticiilatioMS  qui  n'ont  pas  de  consonnes  sp<:.cialos 

JU•;^^//;;y,"'.'' "''"''  ''''"■  '•'"•^'^■"■'^  leUrcs/  Cesont./.,^«,  nJ'-Jl^, 

Ceitjiines  consonnes  ont  aussi  des  équivalents.    Ainsi   l'articulalion  C 

ia)  SvHahe,  ;)e  deux  mots  ^recs  qui  sigruifient  je pmtds  arec. 

iÀ  UilZ'i)  h^'\     *"  1'  "•'^'^'"'^  ">?t«  Krecs  qui  signifient  seule  ,yUahe. 
\,c)  J^otysyltabe,  de  mots  grecs  (jui  veulent  dire  plusieurs  svlhihes 


Si 


,1 


1 


/ 


doit 


V 


■if. 


NOTIONS   PitfaiMINAlRKS  5 

ex^p!^  '/;U':ï!^iir  "'  ^'-P-^^^"  ^•""  -«--m  =   par 
y-*  24.  On  notmne ///,vr,w.  (a)  une  ou  plusieurs  propositions 

ph:::e^%^'^;ïïss:n^^r;;.^^^:,.^'^^p°^'^    °"  ^^^ 

*  26.  Us  mots  (le  la  lan^nic  française  sont  groupés 
<n  dix  classes,  qu'c^i  appelle  les  parties  du  discours  • 
ce  sont  :  le  nom,  Vartidc,  Vad/cciif,  \q pronom,  le  verbe 
i^  participe,  V adverbe,  la  Préposition,  la  conjonction  et 
1  interjection. 

*  27.  Les  mots,  relativement  à  leur  orthographe  (<5) 
sont  divisés  en  mots  variables  et  en  mots  invariables! 

*  28.  Les  mots  variables  sont  ceux  qui  peuvent 
subir  quelques  changements  ;  ce  sont  :  le  710m  V ar- 
ticle, Y  adjectif,  \q  pronom,  le  verbe  Qi  \c  participe.  ' 

*  29.  I,es  mots  invariables  sont  ceux  qui  s'écrivent 
toujours  de  la  même  manière;  ce  sont  :  V  adverbe,  la 
préposition,  la  conjonction  et  V interjection. 

■•**  23.  Qu'est-ce  qu'une  proposition  ? 
.V**  24.  Qu'est-ce  qu'une  phrase  .^ 
*-*  25.  Qu'est-ce  qu'un  discours  ? 
çaise  f'  ^""'''"'^"^  ^°"^  groupés  les  mots  de  la  Iruguefran- 

ortho^rài^y''''''^  ^""''^  '^''^''''  ^''  ^''^''  '''^"^'"'""''^  '^  ^''-^ 
■'  28.  Quels  sont  les  mots  variables  ? 
*  29.  Quels  sont  les  mots  invariables  ? 

Îa^  n'T''  ''IV"  'V"*  errecM'-^-.'^  rpii  vent  dire  jr  par!.- 
/ÏJ/Xr''^'"' ''-'  '''-■"-"  '■''"  ^'■■^■^''^  '^^^''^  -^^-/'''»  <l"i  veulent  dire 


I 

I 


m' 


■  6 


KOM 


PREMIÈRE   PARTIE 

CL  vssn  rc  V Tiox  i:t  oitTiioau aphe 


l'i, 


CIIAPITRIv   PRKMIIvR 

]>r    NOM    ov   .SI'I'.STAN  riK 

*  ?,n.  Pour  fain-  cotinaitie  les  Ctres.  «u  knu-  a  donné  .les 
(l(:'nonnnat,ons  parUculières.  An.si  ou  a  appelé  /  7-  "tiôbe 
quenoushahaons  ;   v.Av7,  l'astre, , ni  préside  au  jour  ;   J);«.;  >^ 

);/'",!  ^"''  ^';'"'''n  "'^"•'^  """^  rappelons  quelque  chose  /o- 
loUr,  ce  lepnrla.iuelleuousa-issonsin.reneut,  etc  •  ces  mots 
hrrr,  so/rt/,vumoi,r,  ro'onfr^  sont  des  noms 

rexïslenc^"  on?  1  ''"?  ""'"  ''''^''"''  ^^'  ^^""^  """^  connaissons 
1  existence,  ont  .L-  nionie  reçu  un  nom  particulier. 

ARTICLE    !'''■. —CLASSIFICATION    DU    NOM 

*  31.  Le  7iom  ou  substanfif  e^t  m\  mot  qui  sert  à 
desi-ncr  une  personne,  un  animal  ou  uue  chose  1< x  • 
CiiAMPLAiN  Jonda  la  vit,LR  de  QuKbkc  ;  ces  mots 
Unwiplain,  ville  et  Québec  sont  des  noms. 

^  32.   Il  y  a  deux  sortes  de  noms,  le  nom  commun 
et  le  nom  propre. 

*  p.   Le  nom  connu lui  est  celui  qui  convient  à  tous 
les  êtres  de  la  même  espèce,  comme  le  nom  eu  faut 
qui  convient  à  tous  les  enfants  ;  le  nom  ville,  qui  con- 
vient a  toutes  les  villes. 

*^  34-  Le  nom  propre  est  celui  qui  ne  s'applique 
qu  a  un  être,  ou  a  une  réunion  d'êtres  que  l'on  veut 
desio-ncr  en  particulier,  comme  Ounupiaiu,  qui  désiL-ne 
nue  certaine  i)ersotine  ;  Québec,  q„i  désigne  une  cer- 
taine ville  ;  Canadieus,  qui  déisigne  un  certain  peuple 
etc.  ^     ^    ' 

^v.i  première  lettre  des  :iotns  propres  est  une  majuscule. 
;■  ,^i .  On'est-e.^  que  Je  nom  ou  siibslan/iY  ^ 


Conbien  v  a-til  di 


3,v   Qu'est-ce  que  h 
34-   Qu'est-ce  que  h 


e  sorte  i  de  noms 


e  nom  ùvutnuii 


e  no  tu 


propn 


PROPRIÉTÉS  DU  NOM  7 

**  35.  On  appelle  collectifs  certains  noms  communs 
qui  tout  en  restant  au  singulier,  présentent  à  l'esprit 
tion  ^  '''''^"'■^  ^^""^^  formant  i:n  tout,  une  collec- 

rni*ilHr*  ^"^  ,^'^t''«^^Uf  deux  sortes  de  collectifs,  les 
collectifs  généraux  et  les  collectifs  partitifs 

.'*  ^^7.  I^es  collectifs  ^hiéraux  sont  ceux  qui  ex- 
priment  l'idée  d'une   coilection    complète      Kx  •  la 

T.^lif:',  '""""'"^    c'est  à-dire   tous  les'  humaine; 
'  ^à     f  f'  ^^^«^/«/^,  c'est-à-dire  tous  les  ennemis 

_      3«.  -Ues   collectifs  pat  fin/s  sont   ceux   qui    ex- 
priment une  collection  partielle.     Kx.:  Une  foui.k  ^de 
pcrsonnes^  c'est-à-dire  un  certain  nombre  de  personnes 
cette  TROUPE  de  soldats  ;  la  plupart  des  homm^ltc 
Ar.   -^^i*  ^,^.^PPe"e  nom  cotnposê  une  réunion  de  mots 

*  40.  Les  mots  distincts  formant  un  nom  composé 
sont  ordinairement  joints  par  le  trait  d'union     Kx 
avant-garde,  Hôtel-Dieu, 

ARTICLE    2.— PROPRIJ5TÉS   DU  NOM 

.  r  i^'  -^^^  ""^"""^  """^  d^^^^  propriétés  principales 
celle  du  genre  et  celle  du  nombre.  mcipaies, 

cnli.^ll  ^l;î'y  a.que  deux  genres  en  français,   le  vms- 
culin  et  iQjeminni. 

*  43;   Ùs  noms  lion,  bœuf,  cheval...  sont  du  renre 
masculin.  ^^^^^c 


«• 


^^*  37. 
**  3S. 

•'  39. 
•••  .!o. 

'•'  -M 


Qirappctlr-t-oii  collectifs  ? 


Combien  distiu,q:ue-t-oii  de  sortes  de  collectifs  ^ 
ihi  est-ce  que  les  collectifs  qéaérau  v  * 
ijii  est-ce  que  les  collectifs  partilifs  / 
Qn'appelle-t-on  nom  co)nfiosé  / 
Par  quoi  sont  ordinairement  ioi 


I 

compos 


Joints  les  viols  formant 


■  "i^  fi' '''"'-  'y  principales pr,,  ■iélisdunom: 
2.  Combien  y  a-t-it  de  genres  en  français  / 
4o.  Litcz  des  noms  qui  soient  du  genre  masculin  f 


8 


NOM 


*  44^  Les  noms  lio7mc,  vache,  jument...  sont  du 
genre  leminin. 

*  45-  Les  noms  des  êtres  inanimés  sont  considérés 
comme  étant  du  genre  masculin  ou  du  genre  féminin 
d  après  1  usage  :  par  exemple,  soleil,  livre,  tableau,  sont 
du  genre  mascuhn  ;  lime,  montre,  table,  du  ffenre 
lemmin.  s^"^-- 

*  46.  On  reconnaît  généralement  qu'un  nom  est  du 
genre  masculin  quand  l'usage  permet  de  le  faire  pré- 
céder des^mots  le  ou  nn.     Ivx.:  LK/^r.>,  un  livre. 

47.  On  reconnaît  qu'un  nom  est  du  genre  féminin 
quand  1  usage  permet  de  le  faire  précéder  des  mots  la 
ou  7ine.     Ex.:  I^a  mère,  une:  table. 

***  Un  petit  nombre  de  no.ns  ont  au  féminin  une 
termmaison  particulière  : 


autocrnlc,      au/on atrice  Ik'ios, 
c:'.:\v,  i.aiiite       '     loi, 

fil'^.  Jillfi  .serviteur, 

Uou\ftrnG\\r,  goHveinafite 


hi'rohie 

rrinc 

servante 


chevreuil,      chertctte 
K'vricr,  Imiitte 

pcritKiuet,    perruche 


îH** 


Une  trentaine  de  noms  ont  un  mot  différent  txjur 
correspondant  fiminin  ;  ^ 


frère, 

sa'iir 

jï-'irçou, 

fille 

K<.  ndre, 

b>  Il 

hoiuiue, 

le  III  me 

bélier, 

hirhis 

IXEUf, 

'■aclie 

cerf. 

biche 

cheval, 

j  mur  lit 

co<i, 

poule 

mnri,  femme 

luousieur,  iinulame 

neveu,  inWe 

oncle,  tante 


jars, 
lièvre, 
lu  aie, 
pigeon, 


ote 
hase 
f  nulle 
colombe 


papa, 
parrain, 
père, 
seigneur, 

porc, 
sanglier, 
singe, 
taureau, 


maman 
marraine 
mère 
(la  me 

truie 
laie 

guenon 
vache 


***  Les  noms  des  professions  ou  actions  exercées 
ordinairement  par  des  hommes  ne  s'emploient  pas  au 
féminin  ;  tels  sont  : 


artisan 

assassin 

avocat 

chailaLan 


chef 

éciivain 

géonièlre 

médecin 


partisan 

pei.lre 
l)liilosophe 


potier 
.soki.it 
témoin 


•   44-  Citez  des  noms  qui  soient  du  i^enre  féminin  ^ 

45.  Qticl genre  ont  reçu  les  noms  d'êtres  inanimés  ? 

46.  Coii,nievt  reeo'tnaft-oTi  qu'un  nom  est  du  maseulin  ? 

47.  Comment  reeonnait-on  qu'un  nom  est  du  féminin  ?' 


PROPRIÉTÉS   DU  NOM 


sont  du 

nsidérés 
féminin 
au,  sont 
.1   genre 

ti  est  du 
lire  pré- 
re. 

féminin 
mots  la 


nn  une 


eTi-itte 
'I  et  te 
^  ruche 


ntpour 


■  man 

i  raine 
re 

'lie 

ie 

'>/i>n 
hc 


:ercees 
3as  au 


%** 


*  Noms  sur  le  gc7ire  desquels  on  hésite  quelquefois. 


Aoiiis  masculitis. 


ai'ime 

arcaiie 

fii<il)it 

argent 

acrosliche 

ai  inistice 

acte 

artifice 

n<la!;e 

astérisque 

â^e 

astlitne 

air 

atonie 

a'ainbic 
alhrilie 

augure 

ansiiice 

alvéole 

autel 

aiuadoii 

antoniate 

aiiialjj;aiiie 

automne 

ambre 

halustre 

amiante 

cancre 

anatliènie 

centiine 

anchois 

cigare 

ancile 

cloporte 

anévrisnie 

concombre 

aninialcnle 

crabe 

a  11  n  i  Vf  I. sa  ire 

décombres 

antidote 

dialecte 

antipode 

éclinuge 

antre 

éclair 

apanage 

ellébore 

apologue 

éloge 

abside 

absinthe 

agrafe 

alarme 

alcôve 

amnistie 

amorce 

auagrainnie 

aiicie 

auicioche 

ankj-lose 

antichambre 

a])Othéose 

arabesque 

ai  été 


* 


argile 

armoire 

arrhes 

artère 

astuce 

atmosphère 

attache 

avant-scène 

clovisse 

dinde 

tlrachme 

ébène 

écarlate 

échapiiatoire 

écharde 


emblème 

émétique 

empiritre 

encombre 

entr'acte 

épidémie 

éi)ilogiie 

épisode 

épithalame 

équilibre 

équiiioxe 

éi  vsi])èle 

esclandre 

escompte 

étage 

évangile 

éventail 

exemple 

exorde 

girofle 

liéli<}tiope 

hémisphère 

hémistiche 

hiéroglyphe 

holocauste 


hôpital 

horoscope 

hos]iice 

hôtel 

hyméiiée 

imposte 

incendie 

indice 

interligne 

intermède 

intervalle 

interstice 

isthme 

ivoire 

légume 

leurre 

limbe 

losange 

mânes 

midi 

minuit 

monticule 

naplite 

obélisque 

obstacle 


Noms  féminins. 

écritoire 

enclume 

éphéniérides 

épigraphe 

épitaphe 

épithète 

équerre 

équivoque 

estompe 

extase 

fibre 

fourmi 

horloge 

huile 

hj-die 


idole 

idylle 

image 

immondice 

impasse 

insulte 

jujube 

nacre 

oasis 

obsèques 

offre 

omoplate 

once 

opale 

orange 


omnibus 

ongle 

o|)probre 

opuscule 

orage 

orbe 

orchestre 

organe 

orifice 

ouvrage 

P'irafec»//  ..plie 

pétale 

platiiu(  métal) 

i^lenr 

quadrige 

quine 

leboiirs 

stade 

tubercule 

ulcère 

uniforme 

ustensile 

vestige 

vi.scère 

vivres 


orbite 

oriflamme 

ouïe 

outre 

paroi 

iiatère 

iiédale 

prémices 

réglisse 

sanda raque 

sentinelle 

ténèbres 

varice 


48.  Le  nombre  est  la  propriété  qu'ont  les  noms 
d'indiquer  l'unité  ou  la  pluralité. 

*  49.  Il  n'y  que  deux  nombres  en  grammaire  :  le 
singulier  et  le  pluriel. 

*  50.  Un  nom  est  au  singulier  quand  il  ne  désigne 
qu'un  seul  être.     Ex.:   Un  homme,  une  table. 


lin  ? 
nf 


*  48.  011' est-ce  que  le  nombre  ? 

*  49.  Combien  y  a-t-il  de  fwmbres  en  français  ? 


i< 


50.  Quand  est-ce  qu'un  nom  est  au  singulier  f 


lO' 


JIOM 


î 


*  51.  Un  nom  est  an  plnriel  qnand  il  désitrne  plu- 
sieurs êtres.     \\y..\  Des  hovuncs,  des  tables. 

**  52.  Ia's  noms  ont  une  troisiC-ine  ])ropriété,  appelée  Vélcu- 
duc  (1  après  ]a(,nelle  ils  sont  pris  dans  un  sens  ïïv.v-;;//>;.^  ou 
dans  un  ?ens  uuifterniiuc, 

***  53;  T'i  nom  déterminé  a  trois  degrés  d'étendue,  car  il 
peut  (lésij,r„er  ou  un  genre,  ou  une  espèce,  ou  un  individu 

•  54-  I.e  nom  désigne  ww^cnrc  (piand  il  comprend  tous  les 
êtres  de  même  nature  :  Z'hommk  a  été  arc  à  I  imairede  Dieu  • 
ici.Je  nom  hommk,  désignant  tout  le  genre  humain,  ^^^génc- 

*>**  55..I.e  nom  désigne  une  esphe  lorsqu'il  est  restreint  à 
une  certaine  classe  d'êtres  :  Les  hommhs  vertueux  sont  esti- 
mes :  ICI,  le  iioin  hommiùs,  ne  désignant  qu'une  espèce 
d'iiommes.  est  spécifique.  ^  c^pcce 

^**  56.^  Le  nom  désigne  un  individu  lorsqu'il  est  restreint  à 
un  seul  être  ou  a  des  êtres  isolés.  Ex.:  Cet  hommk  est  vertu- 
eux; ces  MOMMKS  sont  vertueux:  ici,  les  noms  hommk  et 
HOMMRS  sont  individuels,  parce  qu'ils  ne  désiguent  quelles 
hoini  les  isolés  (r).  &  1         ^^ 

**  57.  Un  nom  commun  est  pris  dans  un  .sens  indé- 
tcrmnié  qiiand  l'être  n'est  pas  désigne  d'une  manière 
précise.  Ivx.:  "/'«/  vu  une  montre  en  or,"  ici  le 
nom  montre  reste  indéterminé,  parce  qu'on  ne  dit  pas 
quelle  montre  on  a  vu  ;  et  de  même  le  nom  or,  parce 
qu'il  ebt  employé  d'une  manière  vague. 


ART.   .'î.— FORMATION    DU    PLURIEL    DANS    LES    NOMS 

*  58.   La  règle  générale,  pour  former  le  pluriel  d'un 
nom  au  .singulier     st  d'ajouter  une  .y.  Ex.:  Un  enfant, 


*  51.  Quand  est-ee  qu'un  nom  est  au  pluriel  ? 
*■*  52.  Les  noms  n'ont-ils  pas  une  troisième  propriété  ^ 
**^  ^'>3-   Combien  le  nom  a-t-il  de  degrés  détendue  ? 

vS4.  55.  5^^-    Quand  est-ee  que  le  nom  désigne  un  trenre  ? 
une  espéee  .''...  un  individu  .^ 

"''*  57-   Quand  est-ce  qu'un  nom  commun  est  pri<;  dans  jin 
sens  indéterminé  ? 

^-  5S.    Quelle  est  la  régie  générale  pour  formel  le  pluriel 

d  un  nom  .■'  '  ^ 


})îi!  l'iptlcU'simpU-;  Kx.:  " /V,-// a  oné /■hnnniu' ;\  son  inia<-?." 


les   ,ii;tu\s   noms   sont    oiiliiKiiremeiit    «tétti  tiiinôs 


i^  par   nu   înlieotif: 


/WfrJitit-^-sl  1111  ^'_«  flèye:    '    2^  par  un   nom  on  nn  infinitif:  ■'Leclu-- 
valiei  Hi!\.i>d  t'tail  aiinne  du  désir  de  coinb.titre  les  plus  redoutables  advei- 


aaues:  " 


?.    par  nne  pvppositioii  :  "  L'iioiuuie  qui/ait  le  bien  est  estimé, 


\0^^iLo-\ 


treint  à 

)ut  csfi- 

espôce 


FORMATION    DU    PLURIEI, 

des  C7ifa7it^  :    loi  verrou,  des  verrous,  ;    un  éeiJffu 
écureuiU  ;  un  hosuf,  des  bœufs. 

Celte  règle  donne  lieu  à  une  remarque,  et  présenta 
exceptions.  ^^^^//T^dil 

*  59.  Les  noms  terminés  au  singulier  par  s,  .r,^.,^- 
cliangent  pas  au  pluriel,  parce  qu'ils  en  ont  dcjà  la 
marque.  Kx.:  Un  palais,  des  palais  ;  un  crucifix,  des 
crucifix  :  un  nez,  des  nez. 

*  60.  Les  noms  terminés  au  sincruHer  par  au  ou  par 
eu  prennent  un  x  au  pluriel.  Kx.:  Un  tableau,  des 
tableaux  ;  un  cerceau,  des  cerceaux  ;  un  feu,  des /eux  ; 
un  neveu,  des  neveux. 

Il  n'y  a  exception  que  pour  landau  et  bleu,  qui 
doivent  prendre  une  s.  Ex  :  Les  landaus  sont  des  voi- 
tures légères  ;  les  BLEUS  de  Prusse  sont  estiynês. 

*  61.  Les  noms  en  ^«  suivent  la  règle  générale.  Kx.: 
Un  clou,  des  clous  ;  un  bambou,  des  bambous. 

Cependant  bijou,  caillou,  chou,  genou,  hibou,  joujou 
ai  pou  prennent  un  x  au  pluriel.  Kx.:  Des  b\}ovx  pré- 
cieux ;  de  jolis  CAihhovx  ;   mets- toi  à  genoux,  etc. 

*  62.  Les  noms  en  al  forment  leur  pluriel  en  auv. 
Ex  :  Le  général,  les  généraux  ;  un  hôpital,  des  hôpitaux. 

Il  y  a  exception  pour  les  suivants,  qui  prennent  une 
s  :  aval,   bal,   bancal,  cal,  carnaval,  cérémonial,  festival 
nopal,  pal,  régal  et  sandal.    Ainsi  l'on  écrit  :   Un  aval, 
des  avals  ;  un  bal,  des  bals,  etc. 

Il  .va  aussi  une  exception  pour  les  noms  d'animaux  en  al. 
iix.  :  /  e  chacal,  les  chacah  ;  le  narval,  les  narvals  ;  on  dit 
cependant  le  cheval,  les  chevaux  ;  l'orignal,  les  orignaux. 

63.  Les  noms  en  ail  prennent  ordinairement  une 
.y  au  pluriel  :  Un  portail,  des  portails  .-  le  détail,  les 
détails. 


*  59-  Quel  esl  le  pluriel  des  noms  terminés    au  sin<rulier 
par  s,  X,  /,  ?  A       t- 

■"■■  60.  Que  prennent  au  pluriel  les  1:0. ns  terminés  au  singu- 
ner  par  au  ou  par  eu  ?  * 

^61.  Quel  esl  le  pluriel  des  noms  en  ou  .' 

•  62.  Comment  /es  noms  en  al  forment- ils  leur  hluricl  '' 
■■  ^^c,.  Connnenl  Içs  noms  en  !i\\  forment -il s  leur  pluriel  ^ 


12 


NOM 


Cependant  bail^  corail,  émail,  soupirail,  travail  (a)_ 
vantail {Aki  porte),  vcntail{i\(t  casque)  et  wVra// changent 
ailç:\\aux.  Kx.:  Des  \\k.\5X  de  neuf  ans  ;  des  coraux. 
trêcicux  ,-  d'anciens  vitraux  peints,  etc. 

Ail  fait  ails  ou  aulx  ,-  détail  n'a  pas  de  pluriel  ;  on 
se  sert  du  mot  bestiaux 

**  64.  Aieul  fait  aieux  lorsqu'il  s'aj,nt  d'ancêtres  en 
général,  et  aieuls  quand  il  s'agit  seulement  des  grands- 
pères  et  des  grand'mères.  Ivx.:  Mes  aïruls  (mes 
grands-pères)  vie  disaient  beaucoup  de  bien  de  mes 
aïeux  (de  mes  ancêtres). 

On  emploie  aussi  aïeuls  pour  les  autres  ascendants  à  un  degré 
déterminé  :  "  Mes  bisaïeuls,  mes  trisaïeuls. 

**  65.  Ciel  îâxi  deux,  excepté  lorsqu'il  désigne  des 
climats,  de-i  dessus  de  lit,  des  hauts  de  tableau  ou  de 
carrière.  Kx.:  Des  ciELS  de  lit,  des  cip;ls  de  tableau^ 
de  carrière  ;  la  France  est  sous  im  des  plus  beaux  ciELS 
tempérés.  \ 

**  66.  Œil  fait  yeux  au  pluriel,  excepté  quand  iî 
entre  dans  un  nom  composé.  Kx.:  Les  ykux  sont  le 
miroir  de  Viune  ;  la  géographie  et  la  chronologie  sont  les 
deux  yeux  de  V histoire  ;  les  cEihS-Bn-BCEiJF  éclaire?i/ 
les  greniers. 


Tableau  du  pluriel  dans  les  noms. 


Prennent  l'^  finale 


e  lO 


l5^ 


Rt:Gi.B; 

les  noms  en  général  ; 

landau  et  bleu  ; 

la  plupart  des  noms  en  ou  ; 

certains  noms  eu  al  ;  aval,  bal,  etc. 

la  plupart  des  noms  en  ail. 


**  64.   Oîicl  est  le  pluriel  du  mot  aïeul  ? 
**  65.  Quel  est  le  pluriel  du  mot  ciel  ? 
**  66.  Quel  est  le  pluriel  du  mot  œil  ? 

(.a)  Travail  îaM  tra7  ails  :  1°  quand  il  désigne  les  comptes  que  rend  un 
Chefd'adnunistratiou;  2°  quand  il  .s-applu|uc  à  certaines  écntuies,  à  cer- 
taines operntions  (ie  cabinet;  3°  enfin  qnand  il  désigne  des  machines  en 
bois  auxquelles  ou  attache  le;,  chevaux  vicieux  pour  les  ferrer  ou  les  pauser 


WS 


on 


RKMARQUR 
Restent  invariables  les  noms  en  s,  x,  z. 


13 


Prennent  l'^r 


EXCEPTIONS 

1°  les  noms  en  au  ; 
2°  les  noms  en  eu  ; 
l  3°  quelques  noms  en  ou  :  bijoux,  cailloux,  etc. 
Changent  al  en  aux  :  la  plupart  des  noms  en  al 
Changent  a//  en  aux  :   cjnekines  noms  en  ail:   bail,  corail,  etc. 
Irois  noms  ont  deux  formes  pour  le  pluriel  :  aïeul,  ciel  et  icil 


CHAPITRK  II 

DK    I,'aUTICLE 

*  67.  Devant  les  noms  communs  employés  dans  un  sens 
dé  ermine  on  place  ordinairement  le  s'ils  sont  du  masculi.i  si"! 
guher,  Ai  s  ils  sont  du  fennnin  singulier,  /^.y  s'ils  sont  du  pluriel 

Le  mot  (jui  prend  amsi  les  trois  formes  le  la  les  1  <'^f*'^ 
^ppelê  arl^ele.  Il  a  pour  fonctions  :  1°  d'indiquer  iegcnîe  et 
e  nombre  des  noms  ;  2°  de  les  déterminer  s'ils  sont  pris  da," 
morfel  -  ^'"l^""  '^^  signification.  Ex.  :"  Z..  hom\nes  sont 
trlTrîf  •  V  '  /^^  concourir  à  les  déterminer  si  leur  sens  est  res- 
esUmé? '"'''''•     ^^-^"^^^   ^^«"^"^es   verlueux  sont 

vl  ^^- yf'''^^'^' ^^)  est  un  petit  mot,  le,  la,  les,  que 
1  on  met  devant  les  noms  pour  en  indiquer  le  renre  et 
le  nombre  et  servir  à  les  déterminer.     Ex  ■  \,y  mêriic 
-L^  vertu,  i,es  talents  doivent  être  modestes 

■'  69.   r^'article   singulier   perd   ou    élide  IV  ou  Va 

/7.!lfr''f;'-7^^^^  ""''  ""''^  ''  '""^tt^-  O"  dit  Venfant^ 
hZ  '  ^l[''^'''''^  f^^  l'eu  de  le  enfant,  la  amitié,  la 
Histoire.  On  remplace  par  une  apostrophe  la  lettre 
supprimée  ou  élidée.  ^         ï^        <^  icure 

,////!»'"/''"  r'""  P^s  îieu  dans  les  expressions /^  ^/^;  le  onze  le 
tchkut^J^tagan,  la  yole,  et  quelques  autres  d'un  u^age  rare 


*  6S.  Qu'est-ce  que  r article  ? 

*  69.  Quand  est-ce  que  r  article  sifi^jdicr  ùcrd  /'e  ou  /'a  ? 

(«)  Article  du  mot  lati,,  articnlun,,  q,,;  r.ignifie/r/;V  membre. 


H 


l'adjectip 


*  70.  I^orsque  «-<■  et  <)  prccôi.nt  l'article/,-  ils  se 
comb.„e„t  avec  lui  devant  t,„e  am,so„„e  „u  '„  e  1 
aspirée.     A.n.s.  r„„  <,it  ;    /.,•/„/„/,  „„^,,„,,,    „^,/! 

rf;//n  A  Lie  hasard.  -^ 

On  cliaiigo  également  de  hs  en  r/r.,  et  à  /,,  en  ^,m- 
devant  les  mots  ph„-iels.  Ainsi  l'on  dit  :  /'./v/.s-  aux 
anrjes  DKS  s:o'r.rniaos,   au   lieu  de  :    /'oâr/s   a   A^ 

co^rl!^^''  '^"^  ""''•   '''"'  ''^  ^'^"^  '^"^  ^'^I^P^^'^'-^  '-^^ti^^l^'S 

tid:s^\.SI?SKïïs^,;!;?î;r^"^  ^-^  -^^-  ^^•- 

agissent  sur  sou  amiiloin'.  >^ -^  k^^i^s  ami  oiatuu, 

I/article  ///./.y/;//  //„,  une,  du,  de  la,  de-  /',  des,  se  met  devant 

les  noms  nuléterm  nés.     ICx  •  Tn  miKri/  i  m,     --a   f"^'^  ^f ^^"'^ 

en  reaiiie  que  des  adjatifs  ludejinis  ;  et  les  mots  </«  >/'  A,  dr^ 

CHAPITRE  III 

DE    L'AUJECTn-' 

*  72.  Les  êtres  sont  susceptibles  ^e  différentes  qualités    soit 
bonnes,  soit  mauvaises  :  par  exemple,  un  enfant  es   âoii   doc7/l' 
studieu.v;    un   autre  sera  méehanf,    volage,   paresseuv       l^t^^ 
noms  peuvent  aussi  porter  à  l'esprit  uneS  éf  X  oi  '  nio^ns 

sont  des  adjechjs  qualijkatijs;  et  les  mots  eet^^toTtaue^ 
qui  font  prendre  le  noni  hounnc  dans  un  sens  plus  «rnS 
déterminé,  sont  des  adjeetifs  détenniuatifs. 

ARTICLE    1  •''•.— CLASSIFICATIOX    DE  l'aDJECTIP 

*  'J^'   V(i(fjecfif{a')   est   un  mot  que  l'on  joint  au 

/  .c  \  ^'*I'  ^f/''*''l^''-!<'^'  pâsTis  mots  en  uuissauf  aVec  I\irtkle 
lesj^repositwns  â  et  de,  et  eomment  tes  appel te-t-on  ^ 

*  l\'  ^''^f'!"''^''-^-''l^';{^^!^^  i^^définis  ou  articles  partitifs? 

*  73-  Qu'est-ee  que  r  adjectif?  ^  "^ 
(a)  AdjWhf,  de  deuv  mots  latins  q,.i  veuletit  àhej.U  auprès. 


ê 


^m&m-m^^mmmÊm^mt: 


FORMATION   DU  FÉMININ 


15 


nom  pour  le  qualifier  OU  pour  le  déterminer.  Kx.:   Un 
cn/ant  xnwwun  ;  cks //<>ww6\y  savants, 

*  74.   On  reconnaît  qu'un  mot  est  adjectif  quand  on 
peut  y  joindre  les  mois pnso?me  et  chose  ,-  ainsi  habile 
agréable,  sont  des  adjectils,  parce  qu'on  peut  d'ire  hcr- 
sonne  iiamiuî,  r//i;.sv' agrkabi.e. 

r  V",>^-f/ y ''^^l-"^,«^^rtes  d'adjectifs,  l'adjectif  quali- 
ficatif et  I  adjjciifdctenninatif 

='^  7<'>-  I/aij.'ctif  qualificatif  est  celui  qui  exprime 
une  qualité  de  l'clre  nommé.  Kx.  :  /^/«  .v/^^^^aimabi  F  • 
des  honnncs  oiujciRANTs  ;  aimable  et  obligeants  sont 
des  adjectif-;  qualific^itifs. 

77.  Les  adjectifs  varient  dans  leur  terminaison 
pour  exprimer  leur  rapport  avec  le  nom  auquel  ils  sont 
joints,  c  est-a-dire  qu'ils  en  adoptent  le  L^enre  et  le 
nombre. 


ARTICLE    2. 
FORMATION   DU    FÉMININ    DANS    LES   ADJECTIFS 

f  7«-   La  rc<;le  générale  pour  former  le  féminin  d'un 
adjectif  masculin  c.t  d'ajouter  un  e  muet.  Jvx  ■  Grand 
grande  ;  général,   générale;    circonspect,    circonspecte) 
prejix,  préjixe.  ^ 

exception?^''  "^"''"^  ^'^"^  ^  ^"^^^"^'  remarques  et  présente  des 

*  79-  hes  adjectifs  terminés  au  masculin  par  un  e 
muet  ne  changent  pas  au  féminin.  Kx.  :  l/n  mot  utile 
une  leçon  VTiu<:  ;  un  goéit  agkP.able,  une  odeur  AC.Jit' 
ARUC,  etc.  Cependant  les  adjectifs  maître  et  traire  font 
maîtresse  et  traîtresse. 


74  Conwicnt  reconvatt-on  qu'un  mot  est  adicctif  ? 

*  75.  Combien  y  a-l-il  de  sortes  d'adjectif  y.  ? 

;    76.  Qu'est-ce  que  l'adjcetif  qualificatif  } 

'"•■  77.  Les  adjectifs  varient-ily  / 


l^-,Q'<fJ^<^  ('st  la  règle  générale  pour  former  le  fémini» 
d'un  adjectif  masculin  ?  ^        J  "«^'  le  jeminin 

Par^J^nneff  ^'•^'"'""'  ^'^  '^"^^^^  ^'^"'^^^s  au  masculin 


ï6 


ADJKCTIF 


*  So.  Les  adjectifs  terminés  pas  ^.9,  el,  eil,  en  et  07i 
doublent   la  derinère  consonne  avant  de   prendre  IV 
muet  du  fc^mi^nin.      Ivx.:  Gras,  }:: russe  :    crud.  cruelle; 
pareil,  pareille  •  ancim,  ancienne  :  bouffon,  bouffonne 

II  n  y  a  d'exception  que  pour  ras,  qui  f.iit  rase. 

"■  81.  Les  adjectifs  terminés  par  el  doublent  égale- 
ment la  consonne  finale.  Hx.:  J/uel,  viuelle  ;  violet 
VI ou  lie.  ' 

Cependant  compiel,  concret,  discret,  inquiet  ref>let 
secret,  font  complète,  concrète,  discrète,  inquiète,  reùlltè 
secrète.  ^     r     ^^ 

1  *îi''^^:  ,"  l  ""  .^^"^°^^  quelques  autres  adjectifs  qui 
doublent  la  dernière  consonne  ;  tels  sont  :  épai,  gen- 
til, gros,^  nul,  pn'san,  bJlot,  pâlot,  sot  et  vieillot,  am 
lont  épaisse,  gentille,  grosse,  nulle,  paysanne,  etc. 

•  <S3.  Les  adjectifs  beau,  nouveau^  fou,  mou,  vieux 
f>nt  au  masculin  bel,  nouvel,  fol,  mol,' vieil,  devant  une 
voyelle  ou  une  //  muette.  Ex.:  V>%\Jiomine,  nouvel 
appartement,  Kor.  espoir,  etc.  Ils  forment  leur  féminin 
de  cette  terminaison,  en  doublant  la  dernière  consonne 
Ex  :  Belle  armoire,  NOUVEi<i.E  mode,  foi.i,e  ùrodi 
galitê,  etc.  ^ 

^  *  84.  Les  adjectifs  terminés  par /chargent  au  fémi- 
nin cette  con;onne  en  v  ;  ainsi  ^r^/  naïf,  neuf  font 
brève,  naïve,  neuve. 

*  85.  Les  adjectifs  terminés  par  eux  changent  \x 
fitnl  en  s  avant  de  prendre  IV  muet.  Ex.:  Une  per- 
sonne PARKSSRUSE  est  toujours  MALHEURKCTSE 

Jaloux   fait   :k\x^\  jalouse  ;  mais  doux,  roux,  faux, 
font  douce,  rousse,  fausse. 

86.   Les  adjectifs  ammoniac,  caduc,  franc  (de  la 


.   ''  ^o    Oitel  est  le  fcminin  des  adjectifs  terminés  par  sls,  el, 

**  l^'  Q'n^  ''^f  {^/''"^^n^'^  des  adjectifs  terminés  par  et  ? 
ladep^hrc^>n^uLf'  ""''"''  '''''''  adject  f s  qiù  doublent 
•^  83.  De  quelle  iinnièrc  les  adjectifs  beau,  nouveau   fou 
v^o\\,\\^xx^,  forment-Us  leur  fhuiniii  ?  "^cau,  lou, 

t  84.   Quel  est  le  fémhrin  des  adjectifs  terminés pa?  f> 

;    o,v   Quel  est  le  féminin  des  adicctifs  iermiff/-^  hn^  c.^^  ? 

féminhi  f-''''''*''''^  ^^^  adjectifs  ammoniac,  caduc,... /^«/-//^  "au 


1 


Mi" .  .f'V^ 


n  et  on, 
îiidre  IV 
cruelle  / 
mffounè. 
ose. 

it  dgale- 
/   vi'olel, 

\    replet, 
,  replète, 

:lifs  qui 
77>,  gen- 


FORMATION   DU   FEMININ 


17 


Ilot, 


qui 


c. 

,  vieux, 

ant  une 

VOUVEI, 

féminin 
nsonne. 
î  prodi- 

lu  fénii- 
?f/',  font 

ent  l'jtr 
hie  per- 

fauXy 

(delà 

^'as,  el, 

•et? 
doublent 

au,  fou, 

f? 

f?"  eux  ? 
t-ils  au 


féminin 
'uh'iqne, 
blamhe. 


nation  des  Francs),  frrec,  publie,  turc  font  ai 
ammomague,    eaduque,   fran<jue,    grecque, 

j tanche,  sèche. 

"■*  «7.   Les  adjectifs  «/w,^^,  ^^r^,,^,  wz/jm/  tiers  et 
aissout.,  muscade,  tierce,  J miche 

<         A^eyiA-/  et  r^/,   qui  font  Umçrue  et  ../V^;/^.,,^,   bêniLme  et 
»ialig/ie,Javoriteacoi/e.  ^i'^^ci 

**  88.  Les  adjectifs  en  ^a-  prennent  au  féminin  un 
nccent  grave  sur  IV  qui  préc  ède  IV,  Premier,  pr^^re- 
amer,  amhe,  eic.  ,/^tmuf(, 

^       ^,>r!  •^"•••^''  P^nnent  un  tréma  sur  IV  du  féminin  : 
A/,iru,  aigue  :  ambigu,  ambiguë  etc 

Enfin  ceux  e,w'.  perdent  l'accent  grave  et  doublent 

;*     ^'    '  ''^'^''''''  •  P''^/^^'^  professe, 
fAnÎni^?    ^'^^  adjectifs  en  ^«r  ont  cinq  terminaisons  au 
leminui  :  eiue,  eiise,  eresse,  rice  et  eur  (invariable). 

90.   T.es  adjectifs  eu  eur  qui  font  eure  sont  tous 
ceux  qui  sont  terminés  en  ^/-/r^/r,  et  de  plus  majeur 
m.uur  ..meilleur.  Ex.  :  Une  joie  INTÉRIKURE  .    M^  C 
I.EURE  qu  unejoie  Extérieure. 

*  91.  Ees  adjectifs  en  eur  qui  font  euse  sont  ceux 
dans  lesquels  on  peut  changer  .;^^en  ant;  ainsi  /""L 
peur,  joueur,  querelleur,  feront  trompeuse,  Joueuse  Z. 
n^cse,  parce  qu'on  peut  dire  troi!:pant,%Ji7,  que- 

t^^s    utHr;  ^"^^««f.,^-^-^^^^''-^-^^.  inspectriee,  inventriee 
tipostcutnce,  quoiqu'ils  viennent  d'un  mot  en  a?it 


n'ont  ils  pas  aussi  un 


/•/*•  ^'^-  ^^^  adjectifs  absous,  dissous, 
féminin  irrégulicr  f 

«'I«/'^v   f'^"^  adjectifs  en  er.  ainsi  que  ceux  en  eu  et  en  c^.^ 
n  <mt.ihpns  guet  que  clwse  de  particulier  au  féntinfn  ?  '  ' 

aufè;^iJin?    '''  ^''  "''^''"'■^''  '"  ""'''  ^«^-^'^^  ^^'  /..;;//;/a/.ç^;,. 
91.  Qne/s  sont  tes  adjectifs  en  eur  qui  font  euse  ? 


tS 


APJKCTIP 


**  02.   Les  adjectifs  en  vur  qui  font  crcssc  sont  : 

i"  l'iuchantcur,  fxr/irurQi  -'CNi^rur,  dans  tous  les  cas  ; 

2*^  liai/Icitr,  défendeur,  dcitiandiur  et  xrndcur,  mais 
îeulcment  en  style  de  jialais  ou  des  tribunaux  ; 

3"  Chasseur,  en  style  niytliolo^ique. 

Ivxemples  :  {/^;/r  rorv  Knciiantkrkssk  ;  cette  fcni me 
est  HAir.LKKKSSK,  DKKKNDiCRKSSK  de'  SCS  bic::s  /  Diane 
CHASSKKKSSE. 


Tàblaa'-t  pouf  le  fémînîn  dans  les  adjectifB. 

ui'Ci.iî 
FiTiincKi.  W'  innet  fmal  :  la  gcncralitC-  des  a(îjcctir4. 

RICMAROUKS   ICT  i:xCKrTlONS 

\ 

RrMrn'  i„varial>lc.s  :    [    '"  'f  «'^J^'^V'"'  '""  "^  '')'  '""^^'"1'"  ' 

\  2'^  chat.iui,  tcmoin,  ehr/,  cl.-. 

J'  i°ceiix  tMi  as,  cl,  cil,  eti,  on,  tx  xpld 
Doublent  la  lU-niière   )    2°  la  j)lui)art  de  ceux  eti  et  ;  |  ras  ; 

consonne  :  j   3°  éfyais,  _Qenti/,  gros,  nul,  />aysafi,eic.  ; 

4°  t)e/,  nouvel,  fol,  tnol,  vieil. 

f  1°  ceux  en/ ; 
Modifient  (   2°  ceux  en  ^v/.r/ 

leur  tlernière  con-      {   ,^°  ceux  en  e  ; 

Konr.c  :  |   4°  absous,  dissous,  niuscal,  licrs,jyais  ; 

i  5°  tong,  oblong,  bénin,  malin. 

Prennent  te  :  favori,  eoi. 


l'KMixiN  HKS  ADjKCTii-s  l'X  eur, 

r.  Prennent  siniplenient  Vc:  \  \l  ^'^"^  ^"  ^''f"''  •         .„ 

^  \  2°  majeur,  mineur,  meilleur,- 

2.  Tout  euse,  la  plupart  de  ceux  où  l'on  peut  clianj^er  tur 
e:i  ani  ; 

3.  l'ont  eresse  •  euchanleur,  pcehenr,  <  te.  ; 

4.  l'ont  riee,  ctUN:  ">.^  l'on  lient  chantier  <?«;•  en  ant  ; 

5.  Restent   inv  r,;-Mcs,    eux   qui    désigneut    des    fonctions 
pro]ires  aux  honviius 


**  92.  Quels  sont  les  adjectifs  en  eur  qui  font  eresse  ? 


A 


it  : 

L's  cas  : 
•,   mais 


frniDic 
Diane 


KOIi.MATlON  DU  l'Mîkll'X 


19 


"*  93.  Les  adjectifs  eti  nir  qui  fout  rice  sont  ceux  en 
leur  dans  lesquels  ou  ne  peut  pas  changer  eur  en  ant  ; 
■A\\\<\  corniptcur,  adorateur^  i^w'- corruptrice,  adoratrice, 
parce  qu'on  ne  peut  pas  dire  corruptaiit,  adoratant. 

*'*^  ')?>  ^f'f'  Ivcs  adjectifs  en  eur  qui  restent  invariables 
au  féminin  sont  ceux  qui  dcsij;ncnt  des  qualités,  des 
professions  propres  aux  honnnes.  Kx.:  Cette  fcmwc  est 
AUTKUR  spirituel,  habite  DKSSiNATiCUR,  ancien  POSSKS- 
SICUR.  PRÉCURSEUR,  PRl-DKCESSKUR,  PROKKSSKUR,  etc. 

♦**  94.  Il  y  a  quelques  autres  adjectifs  qui  ne  s'em- 
ploient pas  au  féminin  ou  qui  n'y  changent  pas  ;  ainsi 
l'on  dit:  C h  eve/ure  i:\i\rx\N\  //////f  rosat  ;  personne 
TiîMOlN  ;  femme  AC.kksskur,  CHJ<;f,  iHSPOJi,  l'CCRi- 
VAIN,   IMPOSTJvUR,  MICDKCIN,  CtC. 


ARTICI.i;   3. 


,J>ais  : 


illenr  ; 
i,a'r  eur 

notions 


l'OHMATIOX    \)\i    IM.UKIKL    DANS    IJOH    ADJECTIFS 

*  95.  Le  pluriel,  dans  la  plupart  des  adjectifs,  se 
forme,   connue  dans  les  noms,   par  l'addition  de  V s. 

Kx.:    CR  SAVANT  //iJ/Z/wr,  CKS  SAVANTS  //^WWrj.    Cette 
règle  présente  quelques  exceptions. 

*  96.  Les  adjectifs  terminés  au  singulier  par  j,  x, 
ne  changent  pas  au  pluriel.  ICx.  :  Un  habit  gris,  des 
habits  GRIS  ;   un  joyeux  enfant,  de  joyeux  cnfa7its. 

*  97.  Les  adjectifs  terminés  au  singulier  par  au 
prennent  un  .r  au  pluriel  ;  il  en  est  de  même  de  hébreu. 
Ivx.:  Le  mot  alléluia  n  est  pas  nouveau,  c  est  un  mot 
IIFÎBREU  ;  ces  mots  ne  sont  pas  NOUVEAUX,  ce  sont  des 
mots  HÉBREUX. 

*  98.  Les  adjectifs  en   al  forment  leur  pluriel  en 


*  93'  Quels  sont  les  adjectifs  en  enr  qui  fotit  rice  ? 

•^•*  93  bis.  Quels  sont  les  adjectifs  en  eur  qui  restent  inva- 
riables au  féminin  ? 

■  •*  94.  N\v  a-til  pas  quelques  adjectifs  qui  ne  s'emploient 
pas  au  féminin  / 

*  95.   Comment  se  forme  le  pluriel  dans  les' adjectifs  ? 

*  96.   Quel  est  le  pluriel  des  adjectifs  terminés  an  singulier 
par  s  ou  X  ?  ^ 

■'■'  97.  Quel  est  le  pluriel  des  adjectifs  terminés  par  ati  ? 

*  98.  Quel  est  le  pluriel  des  adjectifs  en  al  ? 


20 


AI)J1<;CTIK 


aux.     Ex.  :    Ihi  partage  iîgal,   des  partages  lîGAUx  ; 
////  eonie  morai.,  des  eoulcs  imoraux. 

Cependant  on  admet  K^^Miéralenient  qne  les  snivants  prennent 
sinii)lenient  1'^-  iîiial  :  ' 


Amical. 

Haneal. 

Dental. 

l'atal. 

iMlial. 

l'inal. 


l'Vugal. 

(ilaeial. 

Initial. 

Jovial. 

Jyabial. 

I/ingnal. 


IMatinal. 

M6Iial 

rȔcn.t?0 

Monacal. 

Na.sal,  natal. 

Naval. 


Palatal. 

Papal. 

Pascal. 

Pénal. 

vSenliniental. 

Théâtral. 


Les  médecins  disent  les  muscles  l^AïUAtTx,  les  nerfs  nv- 
SAUX,  etc. 

Ain-ICLE    4.  — ACCOHl)    1)H    l' ADJECTIF    AVEC    LE    NOM 
AUl^UEL    IL    «E    UAITOUTE 

*  99.  I/adjeclif  doit  être  au  même  genre  et  au 
même  nombre  que  le  nom  auquel  il  se  rapporte.  I^x.  : 
l  '>i  homme  iNSTRtTiT,  u)ie  femme  instruite  :  des 
hommes  instruits,  des  femmes  instriiitks. 

*  100.  Quand  un  adjectif  se  rapporte  à  plusieurs 
noms  sini^uhers,  ou  le  met  au  pluriel.  Ainsi  l'on  dit  : 
Le  savant  et  l ignorant  sont  KGAUx  après  la  mort  (et 
non  pas  i'cgal.)  '  ^ 

*  ïoi-  Quand  tm  adjectif  se  rapporte  à  des  noms  de 
différents  genres,  on  le  met  au  masculin  pluriel.  }':x.  : 
Le  eiel  et  la  terre  sont  pi^eins  de  merveilles,  (et  non  pas 
PLEINES  de  merveilles.') 

**  T02  Le  nom  commnn  peut  devenir  adjectif  qualificatif  et 
radjectil  quahlicatif  devenir  nom  commun. 

*^  103.  Le  nom  commnn  devient  adjectif  qualificatif  quand 
il  est  ajoute  à  un  autre  nom  pour  le  qualifier.  Ivx.:  Louis  X II' 
Jut  toujours  K(u  par  autorité  et  vmKpar  tefulressc. 

*  99.  .•/  quel  oenre  et  à  quel  no^rthre  doit  être  radjeetif  / 

*  100.  Oudud  un  adjectif  se  rapporte  à  plusieurs  noms  siuou- 
tiers,  eojnment  l'éci  it-on  /  ""^ 

*  loi .  Onand  un  ad /cet  if  se  rapporte  à  des  noms  de  dilfcyents 
genres,  coin  ment  l'écrit  ou  / 

*-  102.  Le  nom  et  Padjectif  ne  changent-ils  pas  quelquefois 
de  nature  ?  ^       i       1    j 


qua 


*',.'."-^-  .Qii'^'^d  est-ce  que  le  nom  commun  devient  adjectif 
'lahjicatij  /  "^      •' 


1 
0 


CI.ASSIFICATION 


21 


est  ..,;,?j'  ^f  J^^Y-'^"'''^'^'''''^'^*^^"''^"^  """^  commun  nuan.l  il 
/?^^"^^.ry^  pour  designer  un  être.     l-x.  :  La  uaturc  Jcmamie 

./  .li    /•?''"''••    '''   7"""    ''"'^  '"'''^'^^^'    Pamou, -.propre    re- 
ihnchc  l  AC.RivAiu.K,  la  passion  cxii^c  le  supicki-i.u  (  i  ). 

AIITICLIÎ    5 DM    l'adjectif    DÉTKUMIXATIF 

*  i<^5-  Iv'adjectif  ./.'Av-w/Vm/Z/cst  celui  qui  sert  à 
limiter,  à  préciser  la  signification  du  nom  auquel  il 
est  joint.  ^ 

,.  *v  ^^\  ^\  y  ""  "1"^^^^  «Oï'tes  d'adjectifs  déterminatifs  : 
1  adjectif  démonstratif,  les  adjectifs  possessiis,  les 
adjectifs  numéraux  et  les  adjectifs  indéfinis  (2). 

*  107.  1/ adje  et  i  f  ^//w(w^-/r«///- est  celui  qui*  déter- 
mine le  nom  en  y  ajoutant  une  idée  d'indication  de 
(los^-nation  ;  il  n'y  en  a  qu'un,  qui  prend  (|uatre 
lornies  ditTerentes,  savoir  :  ce  ou  cet  au  masculin  sin- 
gulier; cette,  au  féminin  singutier;  et  rr.ç,  au  ])Iuriel 
des  deux  genres.  Ivx.:  Ck  hameau,  CKT  homme,  eicTTF 
halutatwn,  CKS  hilwux,  CES  hirondeltes. 

*  108.  On  met  r6' devant  les  mots  masculins  singu- 
liers qui  commencent  par  une  consonne  ou  une // aspi- 
rée.  Ivx.:  Cr  beau  château  dépend  de  CK  hameau. 

■    109.  On  met  cet  devant  les  mots  masculins  singu- 
itrs  qui  commencent  par  une  voyelle  ou  une  //  muette 
Ivx.:  Cet  enfant  est  le  fils  de  CET  hemnéte  ciillivateur. 
no.   I,es  adjectifs /<7.yr^.?/7>  sont  ceux  qui  déter- 
minent le  nom  en  y  ajoutant  une  idée  ô.^ possession    de 
propriété  ■  ce  sont  : 


-X* 


eommnil'  fi"'""^  '''^"'''  '^"''  ^^''^^J^'^'i/ l'^'-'^iM^tif  devient  nom 

105.  Qu'est-ce  que  Vadjectif  détermiaatif  r 

106.  toi)i/)ieii  ya-t-it  de  sortes  d'adject'ifs  déterminatifs  / 


■X- 

-X- 


IO-; 


(hr est-ce  que  Padjeetf  déinoustrat'if  ? 


'"  108.  Jh'î'ont  quels  mots  uiet-ou  ce  ? 
^'   109.  DexHiut  quels  mots  met-ou  cet  ? 

1 10.  Qu'est-ce  que  tes  adjectifs  possessifs  ?  et  quels  sont-ils  / 

.1.1  nmir'et  dlSr'^o;''!;;^^  ^  li"'it^->- 1^'  si^niflo.tion 

iîens  vntHOix:^  vciUablc  ckUt  luinatif.     l.;x.:   '•  oii  estime  le.s 


22 


AnjKCTiK 


iiil 


.SINGULIER 
Masculin.  Féminin.     Des  deux  genres. 
Mon.  Ma.  Noire. 


Ton. 
Son. 


Ta. 
Sa. 


Votre. 
I,eur. 


PI.URIKI, 

Des  deu.v  gcîtres. 

Mes.  Nos. 
Tes.  Vos. 
Ses.        L,eurs. 


111.  Par  euphonie  («),  c'est-à-dire  pour  la  dou- 
ceur de  la  prononciation,  ou  emploie  vion,  ton,  son,  au 
lieu  de  ma,  ia,  sa,  devant  un  mot  féminin  qui  com- 
mence par  une  voyelle  ou  une  /^  muette. 

Ainsi  l'on  dira  :  Mon  â?;fe,  pour  ma  dme  ■  ton 
aimable  incre,  pour  "tK  aimable  vie rc  ;  ^o^  humeur  bi- 
zarre, pour  SA  humeur  bizarre. 

(cmXîé^^er)  °^  *^'^  '  ^^  -^''-'^'''^  ««»^'^.  l'A  ouate,  sa  yole 

112.  Les  adje(5life  numéraux  sont  ceux  qui 
ajoutent  au  nom  utie  idée  de  nombre  ou  de  rang. 

*  113.  Il  y  a  deux  sortes  d'adjeétifs  numéraux,  les 
cardinaux  et  les  ordinaux. 

*  1 14.  Les  adjeélifs  numéraux  cardifiaux  sont  ceux 
qui  désignent  simplement    le    nombre,    la   quantité 
comme  U7i,  deux,  trois,  quatre,  etc.  ' 

*  115.  Les  adjeélifs  numéraux  ^r^/;^a?/jf  sont  ceux 
qui  déterminent  le  nom  en  désignant  le  rang,  le  nu- 
méro d'ordre,  la  place,  comme  premier,  deuxihîie, 
troisième,  etc.  Ex.  :  Clotaire  premi£;r  était  le  quatri' 
UMU/ils  de  Clovis. 

*  116.  Les  adjeélifs  numéraux  cardinaux  sont  inva- 
riables. Ex.  :  Les  prières  des  QuARANTK-//eures  ont 
commencé  à  Milan  en  quinzk  Cent  Trente-quatre  • 
pourquoi  vos  un  ressemble?tt  ils  à  des  sept  ? 


*  HT.  Par  euphonie,  n' emploie-t-on  pas  mon,  ton,  son  pouf 
ma,  ta,  sa  ?  ^ 


■'■  112. 

*  113. 

*  114. 

*  115. 

*  116. 


Qu'est-ce  que  les  adjectifs  numéraux  ? 
Combien  y  a-t-if  de  sortes  d' adjectifs  numéraux  ? 
Qu'est-ce  que  les  adjectifs  numéraux  cardinaux  ? 
Qu'est-ce  que  les  adjectifs  numéraux  ordinaux  ? 
Les  adjcFtifs  numéraux  cardinaux  peuvent-ils  varier  f 


(a)  Euphonie,  de  deux  i^'q's  grecs  (itii  veulent  dire  bon  son. 


•«pam 


CI.ASSIFICATION 


23 


*  117.  Vmgi  et  ce7it  prennent  la  marque  du  pluriel 
lorsque,^  étant  multipliés,  ils  sont  suivis  d'un  nom 
exprimé  ou  sous-entendu. 

Kx.  :  Moïse  vécut  six  vingts  ans,  c'est-à-dire  CENT 
VINGT  ans  ;  nous  étions  en  tout  SEPT  cents,  do7tt  six 
CENT  VINGT  Ca?iadie7is  et  quatre-vingts V/z-a/^^^A-j. 

**  II 8.  ^////^  employé  comme  adje(5lif  numéral  ou 
comme  nom  de  nombre  ne  prend  point  la  marque  du 
pluriel.  Ex.:  Cette  rnaison  a  coûté  vingt  milice 
piastres;  la  colonne  des  mille  occupe  le  quatrième 
rang  ;  les  Dix  milice  se  sont  illustrés  par  leur  retraite. 

On  écrit  quelquefois  ?«z7pour  la  date  des  années  dé 
l'ère  chrétienne,  quand  ce  mot- commence  la  date  et 
qu'il  est  suivi  de  centaines.  Ex.  :  Le  Canada  fut 
découvert  en  Mil,  cinq  cent  trente-quatre. 

Ee  nom  commun  mille,  mesure  de  longueur,  varie 
au  pluriel.  Ex  :  Trois  milices  de  longueur  font  une 
lieue  du  Canada. 

**  119.  hts  mois  fnillion,  billion,  milliard,  trillion, 
etc.,  sont  des  noms  communs,  tout  comme  les  mots 
douzaine,  centaine,  millier.  Ex.  :  On  a  dit  cela  des  CEN- 
TAINES, des  milliers,  des  millions  défais. 

*  120.  Ees  adjedlif^  indéfinis  sont  ceux  qui  ajoutent 
au  nom  une  idée  vague  de  nombre  ou  de  qualité.  Ces 
adjecftifs  sont  :  aucun,  autre,  certain,  rhaque,  mai?it, 
même,  nul,  pas  un,  plusieurs,  quantième,  quel  (i)' 
quelconque,  quelque,  tel,  tout  et  un. 


*  117.  Quand  vingt  et  cent  prennent- ils    la    marque   du 
pluriel  / 

*'^  118.  Qn'v  a-t-il  à  observer  sur  le  mot  mille  ? 

**  1^9-  Q'i'y  a-t-il  à   remarquer  sur  les  mois  million   bil- 
lion, etc.? 

*  120.  OiC est-ce  que  les  adjeRif s  indéfinis  ? 

(il  I/adj«c5lif  indéfini  y//c/ pent  Ctrc  en  niùme  temps  adjecflifconjondlif 
cest  Idisiiu'il  lie  l.i  ])ro))osili()n  dont  il  fait  partie  à  celle  dont  elle  dépend' 
î''^.k-"  J''  -f"^  '7'"'''''  él:nciit  vos  i)i<ijet>i."  0'"'''''  icniplit  ici  nue  double 
iotVtion  :  il  est  attr, but  de /''•"/' Av,  et  il  joint  la  deuxième  proposition  à  la 
l)^«»Mieie.  -  ^ 


^«^ 


24 


PRONOM 


CTIAPITRK  IV 


l'i'  J'i:n\oM 

/-^.v  ICI.»: VKS  c^i/  ênm/T)  .  .        ^^'^''^-     ^'"'''»'  '"^  1'^"  ^le  dire  • 
^^///  trout:'  Ir^  I  vco^^,  ,f,iî  ^^l'^ONS  ;  on  dira  :   A.-.y  ki^hvks 

lun  des  mots}.'  Jf '^W  /?>  Î^V^^  ^l'exprimer,  on  emploie 
prononm.  Kk  '' Tf  Jm,;  rl,^'-  ^"J'  'J"'  '°"^  f^'alement  des 
connais  pas  Toi-///.'w  -         ^''''''«'-^/«■^  moi-;;..v//^.     Tu  ;/.-  tk 

ARTICLE    !'''•. -CLASSIFICATIOX    DU    riîOXOM 

^^  ie.„ot.7,  ,„i  tient- , a ';;::;  ^"i,,c:-„'„^ 

avic°1-ASLt:'<n,eTeTc;„r'r':  ^""'"''''"^-  'lî-n'. 
])lace  du  non..  '  '      "°"'   "^"'  ""  «'  '""«''  &«;>  là 

de  phrase  '  ""^  P^Pos'tion  ou  un  membre 

vouh:,.;;.'?!!-}:":;';:'!-,'-^.^  'f  «««.-Pouve. 


122  bts.  Le  pronom  ne  s^cmpioict-il  gue  pour  un  nom  ^ 

(«)  /^-...v,,  de  deux  „u.s,a.i„s, ni  ve„,.„tdi,.  A..  ,.,,,,, 


CLAS.SIFICATION 


25 


*  ^^^'  ■^"^.  pronom  doit  toujours  être  au  même 
genre,  au  même  nombre  et  à  la  même  personne  que  le 
nom  dont  il  tient  la  place. 

1 24.  Il  y  a  cinq  sortes  de  pronoms  :  les  pronoms 
personnels,  les  pronoms  possessifs,  les  pronoms  dé- 
monstratifs, les  pronoms  conjon(5lifs  et  les  pronoms 
indéfinis. 


ARTICLE    2. — DES    PRONOMS    PERSONNELS 


* 


.  ^^5-  I^es  pronoms  personnels  sont  ceux  qui 
désignent  le  plus  ordinairement  les  personnes  gram- 
maticales. 

*'^  126.  On  appelle /tf;'^^;^;/^^^mwwrt//V«/<î'.ç  les  dif- 
férents rôles  que  les  êtres  peuvent  remplir  par  rapport 
à  l'aae  de  la  parole. 

*  127.  Il  y  a  trois  personnes  grammaticales.  La 
première  est  celle  qui  parle  ;  ses  pronoms  sont  :  je,  vie, 
moi,  pour  le  singulier  (i),  et  nous,  pour  le  pluriel. 
i/X.:  JK  M^^  flatte,  moi,  que  nous  réussirons. 

*  128.  La  deuxième  personne  est  celle  à  qui  l'on 
parle;  ses  pronoms  sont:  tu,  te,  toi,  pour  le  singulier 
(ou  vous  par  politesse),  et  vous,  pour  le  pluriel.  Kx.  : 
lu  TEy7a//d'^,  TOI,  que  vous  réussirez. 

*  129.  La  troisième  personne  est  celle  de  qui  l'on 
V)arle  ;  ses  pronoms  sont  :  il,  ils,  elle,  elles,  le,  la,  les, 
lui,  leur,  eux,  se,  soi,  en,  y  {a). 


,    *,l^^-,^  quel  genre,  à  quel  nombte  et  à  quelle  personne 
doit  être  le  pronom,  f 

'■'  124.   Coinbien  y  o-t-il  de  sortes  de  pronoms  ? 
2f,  ^^^'   Q^^'f^^-^^  Q"t^  If^s prono)ns personnels  f 
■"■^  126.  Qu'appelle-t-on  personnes granunaticales  ? 
'    12  7.   Combien  y  a-t-il  de  personnes  grammaticales  ?  Quelle 
est  la  première,  et  quels  en  sont  les  pronoms  f 

*  128.   Ouclle  est  la  deuxième,  et  quels  en  sont  les  pronoms  ? 
129    Quelle  est  ta  troisième,  et  quels  en  sont  Its  pronoms  ? 

<;im?„H!!,''^"-,*^'^"*f>°,"  P''^»- Convenance,  on  emploie  quelquefois  ;/o?«  pour  le 
sniKulitt.     t,x.:    '  Ac;//i  Préfet  de.  ..  avons  aritlccf  qui  suit.  .." 

rlnml.H""'''"'''  ^"^''^  ""  •''''"^'  ^''"'^  ^''^  ptonoms  .Soient  f^rrsonnrh,  on  ne 
HrèÀem.WT?  '^'i  ''  '■'*'"''  '""-■  """■'  ^-^"""^  <1'-  citer,  parce  «ru'ils  représentent 
ilirectenient  le.s/,îrio«wt'i£-/-rt/;/;//<(//V.<j/«. 


^.»«âfe. 


1 


26 


PRONOM 


nom  'v'^^^'i  i"":  ^'''  ^'*^'^^''  annoncent  toujours  uu 
nom.     Ivx  :  I.H  pain,  i^xpâfe,  i.v.^  i>â tenu x 

PvV  /'  P'^^^?'"'^'  tiennent  U  place  d'un  nom. 
Ex. .  Ernest  amnaU  cette  ville  ,  je  le  />r/.ra/  de  me  la 
/«/;-^  t'^/r  .•  cest-à-dire,yV /.;/,;-«/ JvKNKST^','  me  fahe 
voir  CKTÏR  VILLE.  "^ 


i|^! 


AHTICLE  3. — DKS  PUONoMS  PO.SSE.SSn''.S 

*  131-   Us  pronoms  possessifs  sont  ceux  qui  tiennent 
a  place  dos  noms  en  y  ajoutant  une  idée  de  i)os.session 
de  propriété  ;    ils  sont  toujours  précédés  de  l'article.' 


.SINGULIER 
Masculin.  Féminin. 


Le  mien. 
IvC  tien. 
Le  sien. 
Le  nôtre. 
Le  vôtre. 
Le  leur. 


La  mienne. 
La  tienne. 
La  sienne. 
La  nôtre. 
La  vôtre. 
La  leur. 


rr.uRiEL 
Jfasculin,  Féminin. 


Les  miens. 
Les  tiens. 
Les  siens. 
Les  nôtres. 
Les  \'ôtres. 
Les  leurs. 


'l< 


Les  miennes. 
Les  tiennes. 
Les  siennes. 
Les  nôtres. 
Les  vôtres. 
Les  leurs. 


I  '\2. 


.,      Les  adjectifs  possessifs  sont  toujours  suivis 
a-un  nom  au'ils  déterminent,  au  lieu  que  ks  prom^^^^ 
ï^^e^fs  tiennent  la  place  d'un  noni  précédemnie;;? 

Ex.  :  XoTim  maison  est  plus  belle  que  la  nôtri<^ 

sif,  parce  qu'H^ieut  ll^aràe^'^t^t  '  '"'  ""  ^""°"^  i^^"^^" 

*  133-  On  met  un  accent  circonflexe  sur  Va  de 
notre,  votre,  pronoms  possessifs,  et  jamais  sur  celui  de 
notre,  votre,  adjec5lifs  possessifs:  Notre  maison  st 
moins  belle  qne  la  vôtre. 

*  131.  Qu'est-ce  çne  les  pronoms  possessifs,  et  queh  sout-il,  9 

r/Jj.^      ^''""^''^'i Pfl^f-on  distinguer  les  adje/ijs  passe  s^/ s 
des  pronoms  possessifs  .'  -/y-'  /^t/^Mii/yà 

vôtre ?^'  ^^''^'"^ '''''^•'^"  »"  accent  cinonjlexe  sur  l'o  de  nôtre, 


mmÊÊmmmKmm': 


CLASSIFICATION 


27 


ARTICLE  4.  —  DES    PRONOMS    DÉMONSTRATIFS 


*  134.  Les  pronoms  démonstratifs  sont  ceux  qui 
tiennent  la  place  des  noms  en  y  ajoutant  une  idée  de 
démonstration  ou  d'indication.     Ces  pronoms  sont  : 


SINGUIJKR 


Masculin 

Celui. 

Celui-ci. 
Celui-là. 


PI.URIEI, 


135- 


Féminin.    Des  2  genres.    Masculin.        Féminin. 

Celle.  Ce.  Ceux.  Celles. 

Celle-ci.         Ceci.        Ceux-ci.         Celles-ci. 
Celle-là.        Cela.        Ceux-là.        Celles-là. 

^^    <^<?  est  adjecftif  démonstratif  quand  il  déter- 
mine un  nom.   Kx.:  Ck  livre,  CK  bon  livre. 

Ce  est  pronom  démonstratif  quand  il  est  employé 
comme  sujet,  connue  attribut  ou  comme  complément. 
Ex.  Cr  sera  CE  que  vous  voudrez.  Il  a  vole,  et  pour  CK, 
//  a  été  mis  en  prison. 

Ça  s'emploie  par  contraélion  pour  cela,  mais  seulement  dans 
le  langage  familier.  e;x.  :  Domiez-moi  ça  ;  il  y  a  longtemfos 
de  ÇA.  *       ^ 

Le  pronom  ça  n'a  pas  d'accent  ;  on  ne  doit  pas  le  confondre 
avec  l'adverbe  ou  l'interjecflion  çà.     Kx.  :  //  n'y  a  pas  de  mal  à 
ça.     Viens  çà  (ici);  tous  les  meubles  étaient  çà  et  là  ;  a/i  çà 
venez-vous  f  ' 

ARTICLE    5. 
DES    rKONOMS    CONJONCTIFS    OU    RELATIFS 

*  136.  Les  pronoms  conjo^iflifs  (a)  ou  relatifs 
sont  ceux  qui  joignent  au  nom  ou  au  pronom  dont  ils 
tiennent  la  place,  une  proposition  qui  sert  à  l'expliquer 
ou  à  le  déterminer.  Kx.  :  Dieu,  qui  sait  tout,  co7maU 
nos  plus  secrètes  peiisêcs.  Des  tragédies  de  Raciiie, 
Athalie  est  celle  (^%  je  préfère. 


*  ;34.  Qu'est-ce  que  les  proioms  démonstratifs,   et  auels 
sont-ils  f 

**  135.  Quand  est-ce  que  ce  est  adjectif  démonstratif ,  ou  pro- 
nom démonstratif:^ 

*  136.  Qu'est-ce  que  les  pronoms  conionclifs  oh  relatifs  et 
quels  sont-ils  f  "         ' 

Etyin.— (a)  Co„Jonni/.~-ryn  latin  conjunaivus,  de  coujungeye,   foiiné  de 
cww,  avec;  _;/<«i'f;<\  joiiidro,  y      ^       ,     w, .  ic   uc 


28 


PRONOM 


M 


I<es  pronoms  conjonctifs  sont 

SINGUI.riîR 

Féviiuiu. 

Laquelle. 
De  laquelle. 
A  laquelle. 


Masculin. 

Lequel. 

Duquel. 

Auquel. 


ri.i'Rria, 
Masculin.  Féminin, 

Lesquels.  Lesquelles. 

Desquels.  Desquelles. 

Auxquels.         Auxquelles. 
Des  deux  genres  et  des  deux  nombres. 
Qui,  que,  quoi,  dont,  où  (i). 

•    ^'\.\^'''  ^^  "l^t  auquel  se  rapporte  le  pronom  con- 
jonelif  est  appelé  Vantéeêdent  {a)L  ee  proîiom 

L  anteeedent  est  ainsi  appelé  parce  qu'il  est  ordinni 
rement  placé  avant  le  pronom  ^ 

r./W,;//^"" '"'  exemple:  Il  y  a  des  personnes  qui 
<nliquent  l  ouvrage  quk  Z'^...  lise,  ;  personnes  est  l'anté- 
cédent du  pronom  qui,  et  ^..^r^.^.,  celui  de  que. 
oM  «  -^'^^      Le  pronom  conjonctif  est  au  même  trcnre 
au  même  nombre  et  à  la  môme  personne  que  son^antl: 

Ainsi,  dans  cette  phrase:  Les  choses  dont  vous 
parle,  sont  fausses;  dont  est  au  féminin,  au  plurielet 
a  la  troisième  personne^œmme  son  antécédent  choses. 

le7roLrioi;;ot5^7'  '  '"''  '^''"''-^  -^  ^^  ^'-^^  personne  est 

l>ln^onli,,aTrtMnci.tprono7ns//A     ;J  /',^/   V^  7v<v/A//y    ()„   les  appelle 
cdent  S'analyse  ausLi  connlIVafî^ér  ^(^.  i^:;;;;;:;'"'^''^>'^  ''^^  -''- 


'mmmm 


ÂJimS^^'a 


pwmrwi 


l*«w** 


CLASSIFICATION 
ARTICLE  G.  —  DES   PRONOMS   INDÉFINIS 


29 


"^  139.  Les  pronoms  ijldcjînis  sont  ceux  qui  tien- 
nent la  place  du  nom  sans  le  faire  connaître  d'une 
numiere  précise.  Kx.  :  On  ne  doit  pas  nuire  à  autrui 

Ce  sont  :  autre  chose,   autrui,   chacun,   Vun,    Vautre 
on,  personne,   quelque  chose,   quelqu'un,    quiconque,   qui 
que,   qui  que  ce  soit,   quoi  que,  quoi  que  ce  soit,  et  rien 
sekm  qnehjues  auteurs.  ' 

**  140.  Aucun,  certain,  nul,  pas  un,  plusieurs,  tel 
tout,  sont  scnéralement  regardes  connue  pronoms 
quand  ils  ne  sont  pas  joints  à  un  nom.  Aucun  ne 
sortira  ;  nui.  71e  sera  exempté  de  cette  dé/aise  ■  tous  v 
seront  soumis.  "  -^ 

Ils  sont  adjecflifs  quand  ils  déterminent  un  nom  ou  un 
pronom.  Aucun  homme,  ^vj.lh puissance  n'a  le  droit 
de  commander  une  injustice  ;  tous  les  esprits  doivent  se 
soumettre  à  Dieu.      Voilà  tout  ce  qu'on  m'a  doimê. 

On  peut  regarder  comme  des  expressions  pronominales  indé- 
finies les  locutions  qui  que  ce  soit,  quoi  que  ce  soit.  Ex  •  N'en 
parle::  a  i^ui  que  ck  soit. 


CHAPITRE  V 

BF  VEUBB 

*  141.  l'ouï- exprimer  l'existence,  l'adion  OU /état  d'une  oer- 
sonne  ou  d  une  chose,  ou  pour  faire  rapporter  un  attribut  à  un 
sujet,  on  se  .sert  d'un  mot  qu'on  appelle  z'^r<^^ 

Amsi,  quanti  on  dit  :  Dieu  EST  de  toute  éternité  il  a  créé 

ex(  S  en  ^'  '"V  ''  ''^"^-''  '■'  ^""^  ^'^'  q"*  exprime  que  Dieu 
s^at  desV.X.'''  ^  '^^^'  ^"^  ^-P"«^-t  V.m^n  qu'iî  a  faite. 

Il  en  est  de  même  de  sont  dans  :  Les  justes  sont  heureux. 
ARTICLE  Ic"!'. — CLASSIFICATION  DU  VERBE 

*  ^42.  l^^verbe  (a)  est  un  mot  qui  exprime  l'exis- 

**  ;39.  O'^'^^lf^  <îue  les  pronoms  indéfinis  ?  et  quets  sont-ils  ? 
140.  ijuand  est-ce  que  les  mots  aucun,  certain   nul   etc' 
soutpronoins  indéfinis,  ou  adienifs  indéûnis?  '         ' 

142.  Qu'est-ce  que  le  verbe  "f 

{a)  Verb?,  du  mot  -afin  verbum,  qui  veut  dire  barole 
2  * 


30 


VKRBR 


m 


tence,  1  aclion  ou  l'état  crime  personne  ou  d'une  ehose 
Kx.:  L  /lomme  v,^'v  sur  la   terre  pour  (;i.(,kikikk 
Dieu  /  Il  jc:n(.k,.:  ht  durée  de  sa  vie  ;  les  mots  est,  P-lon'- 
A^  jr^/^/-^,  sont  des  verbes,   parce  qu'ils  expriment 
1  existence,  1  aelion,  l'état  de  V homme 

On  d<:-fi,nt  encore  le  verbe  :  "  un  mot  variable  >,ui 
unit  attribut  au  sujet  ".  Ivx.:  Dans  r /^omwe  J<^ 
moriel,     le   verbe  est   unit  l'attribut  monel  au   suiet 

*  I43-  On  reconnaît  (lu'un  mot  est  verbe  quand  on 
peut  le  placer  après  les  mots  ne  pas,  ou  entre  les  mots 
ne  et  pas. 

Ainsi   nVr,  Parler,  sont  des  verbes,  parce  qu'on  peut 

'^""l  -    J-J^'ï^^""''    "'"'''    '"    rARLKREZ  pas;    H  est 
par/ozs  difficile  de  ne  pas  kire,  de  ne  pas  parler  > 

*  144.  Il  y  a  deux  sortes  de  verbes,  le  verbe  sub- 
stantit  et  les  verbes  attributifs  ou  adjet^ifs. 

^  *  145.  Le  verbe  ^/^Av/^;^///- est  le  verbe' /^/rr,  ou  un 
equivalcMit,  employé  i>our  faire  rapporter  l'attribut  au 
sujet  L.x  :  "  Dieu  est  bon.  Vous  paraisses  con- 
tents  (  i). 

*  146.  Les  \'err)es  attributifs  ou  adjeilifs  ne  sont 
autre  chose,  dans  le  fond,  que  le  verbe  substantif  com- 
bme  avec  un  attribut. 

Ainsi,  faîine,  je  lisais,  f  aurai  fini,  équivalent,  ius- 
qu  a  lin  certain  point,  à  je  suis  aimant,  fêtais  lisant, 
f  aurai  ête finissant.  ' 

1*  ^i/-  ^}  ^'  ^  ''"''1  ^"""^^^^  ^^  ^'erbes  attributifs  ou 
adjectifs:  le  verbe  transitif,  le  verbe  passif,  le  verbe 
intransitif,  le  verbe  pronominal  ou  réfléchi  et  le  verbe 
unipersonnel. 

*=^*  147  bis.  Les  verbes  avoir  et  être  sont  appelés 

*  143.  Comment  reconnait-on  qu'un  mot  est  un  verbe  ?■ 
^  144.  (-ombien  y  a  t-il  de  sortes  de  verbes  f 

145-  Qu'est-ce  que  te  verbe  substantif  2* 
■    146.  Qf  est-ce  que  les  verbes  attributifs  ou  adje^ifs  ^ 
*^.,  '^'- ,^'"''J^'-^'' y  ^'-f-^^  de  sortes  de  verbes  attributifs  ^ 
•■    14/  bis.  Comment  les  verbes  ,xyo\x  et  être  sontils  appelés  ? 


'm 

\ 


CLASSIFICATION 


3ï 


inc  chose. 

il.OKIl'IKK 

est,  frlori- 
-'xpriment 

riablf  .jui 
mine  j';sT 
au   vSujct 

riuaiid  ou 
-  les  mots 

l'on  peut 
is  :   il  est 

.ER  ? 
îrbc  sub- 

r,  ou  un 
tribut  au 
•sez  con- 

ne  sont 
itif  corn- 
ent, jus- 
is  lisant^ 

)Utifs  ou 
le  verbe 
le  verbe 

appelés 

rhe  ?■ 


ifs? 
ifs? 
appelés  ? 

l'aUrih.it. 
steitoe.  Li 
I  ibiit  dans 


\^^xh^9,  auxiliaires  (fi)  lorsqu'ils  servent  îl  conju^nier 
les  autres  verl)es  dans  leurs  temps  composés,  ^x  • 
Iherre  a  travaillé  ;   il  ksT  parti. 

Dans  les  autres  cas,  avoir  est  R^iéralenvnt  verbe 
transitif,  et  être,  verbe  substantif.  ICx.:  Dieu  lisT 
pathut,  il  A  r  éternité  pour  lui. 

Lorscine  être  est  synonynio  ^Vcxistcr,  aller,  rhidcr,  il  est 
aUnb„t,f     Ivx.:  /;>/^«  ,,ST.    Atcxamirc  le  Cramt  a   K n  y/,' 
qu'aux  Indes.  Le  J'ape  kst  à  Komc. 

ARTICLE  2.— FORMES  GRAMMATICALES  MM  YER-E 

""  ^^l-  ^''\  '^'^^^^^^  ''^^  «"J<^'t  ^  Plusieurs  changements 
ou  mochhcatioiis,  pour  exprimer  son  rapjx^rt  avec  la 
personne,  lo  nombre,  le  temps,  le  mode  et  la  voix 

■^  149.  l^a  persotme  est  la  forme  que  prend  le  verbe 
sdoii  cpie  le  sujet  est  de  la  première,  de  la  deuxième 
ou  (le  la  troisième  personne  Rrammatical.}.  Kx  •  Je 
SUIS,  tu  ES,  il  KST  ;  710US  ALLONS,  VOUS  ALLEZ  ils 
VONT.  '-'^    , 

*  150.  Le  nombre  est  la  forme  que  prend  le  verbe 
selon  que  le  sujet  est  du  singulier  ou  du  pluriel.  Kx  • 
Je  CROIS,  nous  croyons. 

*  1.5  f.  Le  temps  est  la  forme  que  prend  le  verbe 
pour  indiquer  à  quel  point  de  la  durée  se  rapportent 
1  existence,  1  aélion  ou  l'état  exprimés. 

*  152.  La  durée  se  divi-,-  en  trois  époques  distinctes 
qu  on  appelle /m/^^////,-rt//.v/  ce  sont:    ^  présent   le 
passe,  et  le  futur  eu  avenir.  ^  ' 

*  153.  Le  présent,  dans  \\n  verbe,  exprime  l'exis- 
tence, 1  aélion  ou  l'état  comme  ayant  lieu  à  liir. -art 
de  la  parole  ou  habituellement  :  Tu  veux  que  je  le 
FASSE  beaucoup  voyager.     Le  soleil  préside  ^«  jovr. 

î  \f:  {\'}'Z^^''^''^-^P'''''^l'i  à  plusieurs  chnnr^eui^T' 
^  149.  Qii  est-ce  que  la  personne  dans  le  verbe  .^    '' 
^  150.  Qu'est-ce  que  le  nombre  da7is  le  verbe  ? 

-  -  • ,  Qu'est-ce  que  le  temps  davs  le  verbe  ? 
"  i'5'.   Comment  se  dinise  ta  durée  ^ 
ou  P élit  f  ""'"'"'' ^  /^/;'/^.v;/  expHme.t-il  l'existence,  iaaion 

(b)  Auxiliaiye.—Hu  latin  auxtlians,  qui  aide. 


I 


5*.ïli^^Bl*tt 


32 


VKRHR 


,,/t  l^-^-  ^'"^   ^^^^^  exprime   rcxisteiice,    l'adioii   ou 
1  état  coinine  ayant  eu  lion  dans  un  temps  passé 

coinprend  :  l'imimrfait  :  /.•  msais  ;  le  passé" déter- 
l'une  :  Je  i.rs  ;  le  passe  indéterminé  :  r ai  II)  ;  le  pas^é 
an  eneur  :  /'kus  i.u  ;  le  plns-,,ne-parfait  :  /'avais  Lr. 
•  155.  U'  futur  exprime  l'existence,  l'aclion  ou 
1  état  connue  clevant  avoir  lieu  dans  un  temps  à  venir 
11  comprend:  le  futur  simi,le  :  y/cTUDiKKAi  ;  et  le 
lutur  antérieur.  J'aukai  i'ctudii'c. 

poscus.  simples  l()rs(|ue  le  verbe  est  eu  un  seul  mot  (  ;>• //\  /« 
/<^/.//'.m,5),  rr.;y/A.wV,v  lorsque  le  verbe  est  enmloyV  avec  un 
auxilunre  {fui  in,  vous  sommes  arrivé,)  ^  ^  " 

comiiôsé'*^Ahi"s]t  ''^''''^"^  ^'""^''  ''"'^''''  correspond  un  temps 
Au  présent  correspond  le  passé  indéfini  :  j'ai,  Pat  eu 
An  ""P'r?'^  le  Plus:-que-parfait  : /ae'«/.,  pavais  en. 
Au  passé  dc-fini,  le  i>as>é  antérieur  :  feus,  feus  eu 
Au  futur  simple,  le  futur  antérieur:  f  aurai,  f  aurai  eu 
Au  présent  du  conditionnel,  le  passé  :  f  aurais,  j'aurais  eu 
Au  présent  et  à  l'imparfait  du  snbjonaif.  le  pa^sé  e      e  pl«- 

que-parfait  :  que /aie,  que  f  aie  eu  ,-çuef  eusse,  quefeusFeeu. 

*  157-  Le  mode  (a)  est  la  forme  que  prend  le  verbe 
pour  expnmer  de  quelle  manière  sont  présentés  l'exis- 
tence, l'aétion  ou  l'état  :  /e  ne  travaille  pas  auiant 
qu  on  DKSIRKRAIT  que  je  travaillassk.  Apprknds  à 

TRAVAILLER. 

*  15S.   On  compte  cinq  modes  :  l'infinitif,  l'indicatif 
le  conditionnel,  rimpcratif  et  le  suhjonélif. 

1^  159.  L'infinitif  est  appelé  mode  ?;;//)^r.ww?zr/ parce 
qu  11  n'a  pas  de  personnes  ;  il  n'a  pas  non  plus  de  nom- 
bres (i).  -^ 


ou 


ou 


llàf:^^''""""'^  /^/«55f  exprimct-il  Vexistence,   Vacîion 
l'étl%  ^^''^^^^^^^^^  ^'^  f^^^"^  exprime-t-il  Vexistence,  t' action 
verbe  f'  ^'"''''''^''^  peuvent   être    les  différentes  formes   du 

*  157-  Qu'est-ce  que  te  mode? 

*  158.  Combien  compte-t-on  de  modes  '? 

*  159-  Pourquoi  l'infinitif  est-il  appelée  mode  impersonnel? 

le  iioi.ibie,  de  son  Mij.t."'  ^  ^^îrluula  personne  K,a..u.,aticale  et 

Kx.:  "Je  vais  partit  ,-  tu  ya'i /.,!,//> ,-  il  va  panir... 
VXym.~{a)  Mnae.—nM.  latin  modus,  manière. 


% 


CLASSIFICATION 


action   ou 
ssc. 

ussc  détcr- 
r  ;  le  pas'-é 
AVAIS  hw 
'déi'um  ou 
s  à  venir. 
AI  ;  et  le 

les  ou  com- 
IJj'e-  /is,  tu 
é   avec   uii 

uu  temps 

en. 
en. 

.u  eu. 
uirais  en. 
et  le  pluv- 
f  eusse  eu. 

le  verbe 
es  l'exis- 
%s  autant 
'RKNDS  à 

indicatif, 

tel  parce 
de  nom- 


,  VaRion 
',  V  action 
'rmes   du 


'r sonnet  f 

niaticale  et 


33 


1 


1 


*  i6o.   U\s.'::itres  modes,  indi{|uant  ord.'nnirenient 
Vxv    cur  terminaison.   la   pcrs(mne  et  le  nombre,  sont 
appelés  \\\()(\(<> personnels. 

*!• '■/'!•  ,^■'V/■'"■^'>>)  C'xprime  l'existence,  Tadion 
<M  letat  d  une  manière  Rcnérale,  sans  indiea  iou  do 
noînhre  ni  de  i;er.-.(  une. 

\W.  :  Une  faut  pas  VANïiiu  ce  que  l'on  fait  ni  se 
ii.viKK^)  PAKi.KU  de  soi.  j      ,    il  ^( 

'^,]^^'y'^'^^^^''i(ià)  exprime  rexis'ence,  l'adi.),, 
<»u  1  e'at  d  nae  n^ar.icre  alîirmalive,  di  eelecm  posuive 

hK.:  /.'  travaille^je  travai/fans.  je  travaillai' f  ai  tra- 
vaille^ /eus  fravaillé^  /avais  tnivaillé,  Je  travaillerai, 
j  aurai  travaillé.  ' 

'^-^  163  Ler.;;/^///c;A'?/^/(^)exi)rii!iereyisience  I'pc- 
tioii  on  l'état  comme  dépendant  d'i.ne  condition  ' 
-if  ■  '/^  ""'^^'^  ALMKRAis  si  vous  êticr.  plus  doùle^ 
"■'  164.  i:  impératif  {d)  exprime  l'existence,  ladion 
ou  leat  comme  devant  on  pouvant  avoir  lieu  ix.r 
snite  d  un  commandement,  d'une  exhortation,  d'un- 
prière.  ' 

ét!^s'  ^^^^^^  ''''^'''  ^'^'^''''   SO^'^^^  APPi.iQui;S  .î  r'^.y 

tiJf.^f  ^' '^';  '''^'f'^'^^'f  ^'\  ^^^Pnme  l'existence,  l'ac- 
daiit  """"  manière  subordonnée  et  dépen- 

Kx.  :  //  ne  faut  rien  pro?neltre  qu'on  ne  puisse  tenir. 


,,j;  160.  Gwnnent  sont  appelés  les  antres  modes  ? 
on'l^Ê]'/  ^'""''"''^''i^>f"'''il'^^^pnnie.t.U  t^e.vistenee,  VaRion 

onlé^'f^''''""'"'  ^'''''^''^^^f'^-'^P'-i''^e-t.ilVexistenee,  l^aRhn 
l'aRi^onvI^l''  ''  ^-«'//.^«..V  e.vprime-t-il  Ve.vistenee. 
thn^i^R^lT'''  ^'^-'P^nrtif  exprime  tn  t'e.ristenee,  l'ae- 


34 


VKRBE 


ARTICLE  3. — COyJUGAISON  OU  VEI113E 


,,  *  '^'\  Conjuguer  [a)  vn  verbe,  c'est  le  réciter  ou 
1  écrire  dans  tous  ses  modes,  ses  temps,  ses  nombres  et 
ses  jK'rsoiuies. 

On  appelle  ^t7;//>/^v.^w^  l'ensemble  des  formes  aux- 
(luelles  le  verbe  est  soumis  dans  une  lan-rue 

On  api)elle  aussi  co^fj^^a/so^ts  les  dilïéreiites  classes 
lenniJu d;!"»""  "^  ''^  ""^^^^  '^'  ^^^^  ^-'ant  leur 
''^   167     Un  français,  il  y  a  qu^^tre  ronyuj^aùcis,  nue 
on  distniKnie  yav  la  terminaison  du  prisînt  de  l'infi- 
Htit.      Les  verbes   de    la    première    conjugaison    sont 
ternnnes  par  rr,  connue  a/„^er  ;    ceux  de  la  deuxième 
par  //-,   comme //;//>,  ceux  de   la  troisième,   par  o/r 
Tel^Z'™'''    "'"''  '^'^  ^''  quatrième,  par  r./ connue 
*  i6S()n  distingue  deux   parties   dans   le   verbe- 
1  une  ordinairement  invariable,  c'est  le  r«^/r^/,.  Pautre 
variab  e,   suivant  la  p.ersonne,   le  nombre,  le  temps  et 
le  mode,   c  est  la  ^er,„/,myscw.     Ainsi,  dans  fin-ir   7e 
i;ix-is,  ;/.v.^  FiN-iRONS,  le  radical  esty/«,  les  terminai- 
sons sont  :  /r,  7s,  irons. 

Pour  conjuguer  un  verbe,  il  suffit  généralement 
d  ajouter  au  radical  les  terminaisons  de  la  conjugaison 
modèle.  Ainsi  on  conjuguera  chanter  en  ajoutant  au 
radical  chant  les  terminaisons  du  verbe  aimer. 


*  166.  Qi/ed-cr  que  coiijnguerun  verbe  ^ 
co„nnJ;/}l  ?'"/'^'^«/''  <o^U'^.K^aLso„s  r/asse-t-on  1rs  verbes  ?    et 
7p:tJlri:fi':Uifi  '''''"'  -'^'<^---  --^-^^  ^erunués  au 

-^  16S.  Combien  disihigue-t-o)i  départies  dans  le  verbe  ? 

vn^nLpavc^  q,  -oi      km  t  c^^erT^/'^^-''''"''   •'^""^   •-' "Pelées   co„j„,çaîsons 


Ni 


f 


(a)  Conjuguer,  du  latin  anijugatr,  cl 


c  r//w,  avec  ;  j'ugum,  joiig. 


'«WWK*-:f(1W,1(R«»»Wi|^^ 


CONJUGAISON 


35 


éciter  on 
nibres  et 

lies  aiix- 

s  classes 
ant  leur 

o?is,  que 
:1e  l'infi- 
«n  sont 
nxiènic, 
par  oir, 
connue 

verbe  : 

l'antre 

enîps  et 

N-IR,  ;> 

•rniinai- 

ilement 
iiK^aison 
tant  au 


bes  ?   et 
litiés  au 

e  ? 


peu  ji'ins 
lièie  cou- 

iipaîsoiis 
Il  />.  I.a 
'il  |j»  •« 


•^  169.  T.es  deux  verbes  «m>  et  .'/yr  servent  à  conin- 
'<uer  tons  les  antres  dans  leurs  tenii)s  composés  •  ils  se 
tiomnienl.  pour  cette  raison,  verbes  auxuhiirrs  '      '  ' 

Lorsque  ces  verbes  ne  sont  pas  auxiliaires,  ./2w>  est 
généralement  verbe  transitif,   et  .V.v,    verbe    substan- 


CONJIK^ATSONS     M()I)J>Ll.:s 


Conjugaison  du  verbe  AVOIR. 


MODK   INFINITII'' 

Tc))lpS   l'RRSKNT 

Avoir. 

PASSK  {première forme.) 
Avoir  ei!. 

PASSi'c  {dcuxihne forme  ) 
Ayant  eu. 

PARTicri'K  1'rksi;nt 
Ayant. 

l'ARTlCII'H  l'ASSK 

Ku,  eue. 

MODK  INDICATri^ 

l'RKSI'XT 

y  ai. 

'i'ii  as. 

Il  ou  elle     a. 
Nous  avon.s. 

Vous  avez. 

nsr;«  elles  ont. 


IMPARF 

VIT 

J' 

avais. 

Tu 

avais. 

II 

avait. 

Nous 

avions. 

Vous 

aviez. 

Ils 

avaient 

l'ASSi;  Dl'CTKRMINlî 

J' 

eus. 

Tu 

eus. 

II 

eut. 

Nous 

eûmes. 

Voui 

eûtes. 

Ils 

eurent. 

I 

•ASSft  INDÉTl 

;rmini': 

J'ai 

eu. 

Tu  as 

eu. 

Il  a 

eu. 

Nous 

avons 

eu. 

Vous 

avez 

eu. 

Ils  on 

t 

eu. 

l'ASSiî  ANTKRIKUR 

J'eus 

eu. 

*  169.  A  quoi  servent  tes  deux  verl>es  avoir  et  être  ? 

^/^  eu  Cri.n.c  ;  j  "iï;^a.'Sj  ^L'^hail S?  '"  """""  ^"^  '"'''  '"'•     ^'"^ 


KSIWWiKtt 


36 

Tu  eus 
Il  eut 

Nous  eûmes 
Vous  eiites 
Us  eurent 


VERBR 


eu. 
eu. 
eu. 
eu. 
eu. 


PI.US-QUK-PARFAIT 

J'avais 
'J'u  avais 
Il  avait 
Nous  avions 
Vous  aviez 
Ils  avaieut 


eu. 
eu. 
eu. 
eu. 
eu. 
eu. 


FUTUR  SIMPI^IC 


J'        aurai. 
Tu       auras. 
Il         aura. 
Nous  aurons. 
Vous  aurez. 
Ils       auront. 


FUTUR  ANTKKIiU'it 


eu, 
eu. 
eu, 
eu. 
eu, 
eu. 


J'aurai 
Tu  auras 
Il  aura 
Nous  aurons 
Vous  aurez 
Ils  auront 

MODE  CONDITIOXXKI, 

PRl'tSFNT  OU  FUTUR 

T'  aurais. 
Tu  aurais. 
Il  aurait. 
Nous  aurions. 
Vous  auriez. 
Us       auraient, 

PAS.sÉ  {previih-e  forme.) 

J'aurais  eu. 

Tu  aurais  eu. 

Il  aurait  eu. 

Nous  aurions  eu, 

V^ous  auriez  eu. 

Us  auraient  eu, 

PAS.SÉ  {deuxième  forme. ) 
J'eusse  eu. 

Tu  eusses  eu. 


Il  eût 

Nous  eussions 
Vous  eussiez 
Ils  eussent 


eu. 
eu. 
eu. 
eu. 


MODE  IMPÉRATIF 

Poini  de  premih-e  personne 
an  singulier,  ni  de  troisième 
aux  deîix  nombres. 

PRÉSENT  ou  FUTUR 

Aie. 

Ayons. 

Ayez. 

MODE  SUBJONCTIF 

PRÉSKNT  ou  FUTUR 

Qiiej'  aie. 

Oue  tu  aies. 

L)"'il  ait. 

yue  nous  ayons. 

Que  vous  ayez, 

Qu'ils  aient, 

IMPARFAIT 

Quej'  eusse. 

Oue  lu  eusses. 

Qu'il  eût. 

Que  nous  eussion.s. 

Que  vous  eussiez. 

Qu'ils  eussent. 


PASSÉ 

Que  j'aie 
Que  tu  aies 
Qu'il  ait 
Que  nous  ayons 
Que  vous  ayez 
Qu'ils  aient 


eu. 

eu. 
eu. 
eu. 
eu. 
eu. 


PI.US-OUE-PARFAIT 

Que  j'eusse  eu. 

Que  tu  eusses  eu. 

Qu'il  eût  eu. 

Que  nous  eussions  eu. 

Que  vous  eussiez  eu. 

Qu'ils  eu.sseut  eu. 


mmmm^'mmmmÊim^A 


C0^7UGAIS0N 


37 


Conjugaison  du  verbe  ^TR:^. 


TIF 

ber sonne 
roisic'Dic 


UR 


riF 

JR 


MODE  INFINITIF 

Ce  mode  exprime  P existence 
d'une  manii'ye  i;:éuérah\  sans 
indication  de  nombre  ni  de  per- 
sonnne. 

PRÉSENT 

Être. 

PASSÉ  {premih-e  forme. ) 
Avoir  été. 

PASS K  {deuxième  forme.  ) 
Ayant  été. 

PARTICIPE  PRÉSENT 

Ftant. 

PARTICIPE  PASSÉ 

:eté. 

MODE  INDICATIF 

Ce  mode,  qui  co})iprend  huit 
temps,  exprime  V  existence 
d'une  manière  affirmative,  di- 
reFlc  et  positive.  \ 

PRÉSENT 

Ce  temps  expiimr  rexistcucc 
comme  ayant  lifii  à  riii,sl.;iit  de  la 
parole  ou  Iiahitiiellemeiit. 

Maintenant, 

Je  sr:s. 

Tu  es. 

Il  ou  plie     est. 
Nous  sommes. 

Vous  êtes. 

Ils  ou  elles  sout. 

IMPARFAIT  ou  PASSÉ 

SIMULTANÉ 
Il  exprime  un  passé,  mais  piésent 
relativeiueiit   à   un    autre,    <jui    scst 
accompli  eu  môme  temps. 

Pendant  que  tu  lisais, 

J'  é^flio 

Tu  étais'. 
Il  était. 
Nous  étions. 


Vous  étiez. 
Ils        étaient. 

PASSÉ  DÉTERMINÉ 
Il     exprime     l'existence     omuie 
ayant  eu   lieu  clans  un   temps  déter- 
miné et  entièrement  écoulé. 

Hier,  l'an  passé, 
Je        fus. 
Tu       fus. 
Il         fut. 
Nous  fûmes. 
Vous   fûtes. 
Ils        furent, 

PASSÉ  INDÉTlsRMINÉ 

Il  ex])iim  e  l'exi-tence  comme 
ayant  eu  litu  dans  un  temps  passé 
<iuelc(ju<iue. 

Ce  matin,  cette  année, 


J'ai 

été. 

I  u  as 

été. 

lia 

été. 

Nous  avons 

été. 

Vous  avez 

été. 

Ils  ont 

été. 

PASSÉ  ANTÉRIEUR 

Il  expiime  l'existence  comme 
ayant  eu  lieu  immédiatement  avant 
uu  fait  ou  \u\ii  acflion. 

Nous  partîmes  lorsque. 


T'eus 
Tu  eus 
Il  eut 

Nous  eûmes 
Vous  efites 
Ils  eurent 


été. 
été. 
été. 
été. 
été. 
été. 


PI.US-OUIv- PAR  FAIT 
Il     exprime     l'existence     comme 
ay.mt  eu  lieu  dans  un  temps  ((uel- 
comiue,  avant  un  fait  ou  une  acflion. 

Quand  vous  arrivâtes. 
J'avais  été. 

Tu  avais  été. 

Il  avait  été. 

Nous  avions     été. 


I 


■  «liiéii  tiikm. 


h 


38 

Vous  aviez 
Ils  avaient 


VERBE 


été. 
été. 


FUTUR  SIMPI.K 

Il  exi)nine  rtxisteiice  coinnie  de- 
vant avoir  lieu  clans  un  teiuDs  ;\ 
venir. 

Dcmahi,  Van  prochain^ 

Je        serai. 
Tu       seras, 
n         sera. 
Nous  serons. 
Vous  serez. 
Ils       seront. 

FUTUR  ANTKRIKUR 

Il  exprime  l'existeuc-e  connue  de- 
vant avoir  lieu  avant  un  fait  ou  une 
action. 

Quand  vous  arriverez, 

J  aurai  été. 

Tu  auras  été. 

Il  aura  été. 

Nous  aurons  été. 

Vous  aurez  été. 

Ils  auront  été. 

mode:  CONDITlONNEIv 

//  exprime  /'  existence  cont  me 
dépendant,  d'tme  condition. 

PRÉSENT  ou  FUTUR 

Il  exprime  que  l'existence  aurait 
lieu  SI  unt  condition  était  remplie, 

Si  Je  voulais, 

Je  serais. 
Tu  serais, 
Il  serait. 
Nous  serions. 
Vous  seriez. 
Ils       seraient. 

PASSÉ  {première  forme. ) 

Il  exprime  que  l'existeiu-e  aurait 
eu  heu  si  une  condition  avait  été 
remplie. 

Si  VOUS  Vavie::  voulu. 


J'aurais 
Tu  aurais 


été. 
été. 


Il  aurait  été. 

Nous  aurions  été. 

Vous  auriez  été. 

Ils  auraient  été. 

PASSÉ  {deuxième J'oriue.  ) 
J'eusse  été. 

Tu  eusses  été. 
Il  eût  été. 

Nous  eussions  été. 
Vous  eussiez  été. 
Ils  eussent        été. 

MODE  IMPÉRATIF 

!l  exprimer  existence  comme 
devant  ou  pouvant  avoir  lieu 
par  suite  d'un  commandctnent, 
d'une  exhortation  ou  d'une 
prière. 

PRÉSENT  OU  FUTUR 

Aujourd'hîii  et  toujours; 
Sois. 
vSoyons. 
Soyez. 

FUTUR  ANTÉRIKUR 

Ce   temps   e>t   ])(u    usité. 

Demai)!,  à  deux  li cures, 
Aie         été. 
Ayons    été. 
Ayez      été. 

MODE  SUBJONCTIF 

Ce  mode  exprime  l'existence 
d  une  manière  subordonnée  et 
dcpe?idantc. 

PRÉSENT  ou  FUTUR 

Il  faut,  il  faudra. 
Que  je      sois. 
Que  tu      sois. 
Qu'il         soit. 
Quenousso3ons. 
Que  vous  sovez. 
Qu'ils       soient. 

IMPARFAIT 

n  fallait,  il  faudrait, 
\  Que  je       fusse. 
I  Que  tu       fusses. 


M^'amwiWiWKiiwiilujii.igiiPt 


CONJUGAISON 


39 


Qu'il         fût. 
Que  nous  fussions. 
Que  vous  fussiez, 
yu'ils        fussent, 

PASSÉ 

Il  faut,  il  faudra  y 

Que  j'aie  été. 

(jue  tu  aies  été. 

Qu'il  ait  été. 

Oue  nous  avons  été. 


Que  vous  ayez  été. 
Qu'ils  aient  été. 

PI,US-OUE-PARFAlT 

Il  fallait,  il  faudrait, 

Que  j'eusse  été. 

Que  tu  eusses  été. 

Qu'il  eût  été. 

Que  nous  eussions  été. 
Que  vous  eussiez  été. 
Qu'ils  eussent         été. 


-s 
'i 


PRIvMIIvRI.:  C0^7U0AIS0X 
Verbe  AIMIÎR  ;    le  radical  est  AIM. 


MO  DR  INFINITIF 

Ce  mode  exprime  VaHioti.  ou 
l'état  d'une  manière  générale, 
sans  indication  de  nombre  ni 
de  personne. 

PRÉSENT 
Aim  er. 

PASSÉ  {première forme.) 
Avoir  aimé. 

PASSÉ  {deuxième forme.) 
Ayant  aimé. 

PARTICIPE  PRÉSENT 
Aim  ant. 

PARTICIPE  PASSÉ 

Aim  é,  aim  ée. 

MODR  INDICATIF 

^  A  ce  mode,  le  verbe  exprime 
V  ail  ion  ou  Pétat  d'une  manière 
alhi  uiative,  dircile  et  positive. 

PRÉSENT  j 

Dans  ce  tetnps,  le  verbe  exprime  ' 
I  action  ou  l'ctat  comme  avant  lien  à 
1  instant  de  la  parole  ou  iinhitu^n.     i 
iiit  tu. 

Maintenant,  chaque  jour, 
y         aim  e. 


Tu       aim  es. 
Il         aiui  e. 
No'js  aim  ons. 
Vous  aim  ez 
Ils       aim  eut. 

IMPARFAIT  (?//  PASSÉ 

SIMUI.TANÉ 

II  exprime  une  adtion  passée,  mais 
présente  relativement  à  un  f.iit,  qui 
s'est  accompli  en  même  temps. 

Quand  fêtais  malade, 

J'  aim  ais. 
Tu  aim  ais. 
Il  aim  ait. 
Nous  aim  ions. 
Vous  aim  iez. 
Ils       aim  aient. 

PASSÉ  DÉTERMINÉ 

Il  exi)rinie  l'acflion  on  l'état  comme 
ayant  tu  lieu  dans  un  temps  com- 
plètement écoulé  tt  déterminé. 


Hier,  Van  passé. 


y  aim  ai. 
Tu  aim  as. 
Il  aim  a. 

Nous  aim  âmes. 
Vous  aim  dtes. 
Ils       aim  èrent. 


mm::. 


40 


VKRBH 


TASSÉ  INDKTKRMINK 


Cr  niatiu,  cctlr  anucc. 


j;ai 

'i'ii  as 
lia 

Nous  avons 
Vous  ave/, 
Hs  ont 


aiui  <?. 
aitu  é. 
aiui  C\ 
aini  é. 
aiin  é. 
aini  é. 


I  Jii       aîin  eras, 
I  "         aini  era. 

Nous  aini  crous. 
i  Vous  aim  erez. 

Us       aim  front. 


l'ASSKANTJCKiHiiR 

y-^A-T  heureux  lorujrr 

J>"«  ain.  é. 

//'  t^"s  aiju  é. 

[eut    ^  ain.  c. 

Nous  euint's  aini  C- 

Vous  eûtes  aiiu  é 

Ils  curent  aim  (?. 

l'ASSK  ANTKRucnu  SUKCOM 
rosÉ 

J,!'"^^  ^"  aim  (5. 

i  u  as  eu  aim  é. 

Il*'^"  aim  (5. 

Nous  avons  eu   aimé 
Vous  avez  eu 
Ils  ont  eu 


Quand  :v 
T'aurai 


■■f  'f-'i'rcz 


'  /,"  -'"nis  ai.  , 

I|  aura  aim  é.' 

•Nous  aurons  aim  é. 

vous  aurt/  aim  é. 

Ils  auront  aim  é," 

MODIC  CONDlTlONNKr, 

/'  ^'yprinu-l'aniou  ou  /'//af 

PKKsPNToiT  inrrnR 


aitu  6. 
aim  é. 


MvUS-QlJK-PARK.\IT 

I'  ^'-^l'Miiu'r.ioUoii  01.  p  •( ., 

n.vant  en  li,,,  ,L     J         '/   ''^''""""^ 

t^z/a;/^/  rv^/^v  aniicUcs, 
J'avais  aim  é. 

lu  avais  aim  é. 

Il  avait  aim  é. 

Nous  avious  aim  é 
Vous  aviez  aimé. 
Ils  avaient       aimé. 

l'i^TUR  snrpr.K  ,1- 


Demain,  rau  M-ochain 
J  aim  erai. 


'^'./V  voulais, 

]\  aim  erais. 

I  II        aim  erais. 
I  II         aim  émit. 
I  Noua   îiim  erions. 
'  Vous  aim  ericz. 

Ils        rtim  ei aient. 

^'^^^^'^Kpycniiac  formel 

Si  vous  l'aviea  voulu, 
['aurais  aim  é 

lu  aurais  «im  é. 

I    aurait  aim  é. 

Nous  aurions  aim  é 
Vous  auriez  aim  é 
Ils  auraient       aim  é. 

l'ASSi'c  {dcuxic),ic  forme  ) 
J'eusse  aim  é. 

aim  é. 
aim  é 


•Nous  eussions  aim  é. 
Vous  eussiez  aim  é* 
Ils  eu.ssent        aim  é." 


M 


% 

I 

î 

t 
s 


I 


St^^m^m-^m^i^tf^ii^tiimmm^ 


CON7UGAISOX 


41 


I    l'KIlIllll. 

"■  .■llltlf 


■(\7, 


foudi- 


Otait 


IVlat 
avait 


MODI-:  lAIl'ÉîîATTP 

I!  rxf^yime  railion  ou  l'état 
COI  finir  claiit  l'objet  d'un  coiii- 

iiia)iclc'inent,d'  uuc  exhortation, 
ou  d'une  prière. 

]'U/;Si;nT  ou  FrTUR 

TU'xpi  iiiic  laotioii  ou  lôtat  comme 
(levant  nu  ix.uvaiit  avoir  lieu  i,,,! 
^ulU•  (riiii  <oitniiaml<iii<-nt,  d'iiiu- 
cxlioi  tatioii  ou  d'une  i)rièie. 

ylujourd'hui  et  toujours, 
Aim  e. 
Ai  m  oiis. 
Aim  t'z. 

FUTUR  ANTKKIlvUR 

Tl<'X])iinu  l'acftion  ou  l'.'tat  comme 
«Icvaut  ou  ])ouvaul  avoir  lieu  avant 
une  autre  par  suite  d'un  cniumande- 
incnt... 

Avant  que  je  vienne, 
Aie        aim  é. 
Ayons   aim  é. 
Ayez      aim  é. 

MODIi  SUBJONCTIF 
Ce  VI ode  exprime  l'aRion  ou 
Vétat  d'une  manière  subordon- 
née et  dépendante. 

TRKSKNT  OU  FUTUR 

Il  faut,  il  faudra, 
Quej'         aime, 


Que  tu        aim  es. 
Qu'il  aim  e. 

Que  nous  aim  i(,ins. 
Oue  vous  aim  i-  x. 
Qu'ils         aim  eut. 

m  l'A  RI- AIT 

Il  fallait,  il  faudrait, 

Quej'         aim  asse. 
Que  lu        aim  asses. 
Qu'il  aim  ât. 

Que  nous  aim  assions. 
Que  vous  aim  .'!s=ic/,. 
Qu'ils         aim  asscnt. 

PASf"^ 

Il  faut,  il  faudra. 


Que  j'aie 

aim  c. 

Que  lu  aies 

aim  é. 

Qu'il  ait 

aim  é. 

Que  nous  ayons 

aim  é. 

Que  vous  ayez 

aim  é. 

Qu'ils  aient 

aim  é. 

PI,US-QUE-PARFAIT 

Il  fallait,  il  faudrait. 

Que  j'eusse  aim  é, 

Que  tu  eusses  aim  é. 

Qu'il  eût  aim  é. 

Que  nous  eussions  aim  é. 
Que  vous  eussiez  aim  é. 
Qu'ils  eussent  aim  é. 


Ainsi  se  conjuguent  la  généralité  des  verbes  en  er,  comme 
cfianter,  jouer,  créer,  naviguer,  mortifier,  exténuer,  etc.  Aller 
et  envoyer  sont  les  seuls  irréguliers.  ^\  oir  page  75.) 

*  1 70.  I,es  verbes  en  cer  prennent  une  cédille  sou.s 
le  c  final  du  rad.cal  devant  les  lettres  a  et  o,  afin  de  lui 
conserver  la  prononciation  douce  du  présent  de  l'infi- 
nitif.   Ex.:  /,?  LANÇAI,  ?W^.y  TRAÇONS. 

"^  171.  Les  verbes  en^^;-  prennent  un  e  euphonique 
après  le  g  final  du  radical  quand  il  doit  être  suivi  de  a 
ou  de  ^,  et  cela  pour  lui  conserver  sa  prononciation 
primitive.   Ex.  :  Je  jugeai,  nous  arrangeons. 


J  170.  Que  remarquez-vous  sur  les  verbes  en  cer  ^ 
*  17 1.  Que  remarquez-vous  sur  les  verbes  en  ger  ? 


42 


VBRBE 


font  :  >  „■.;„„,  ^„  ^i.^,,^^^^  '""«^"^  .  •"■•■•".  sa,u'^,  maur. 
ouvert  dev.,u''„„es^,l.;!etu;rfi',;,':.  ^"""^'^^"  "'  '" 


conservent  î>  dan'^tontoTT''  'T'"'  ^^"-'"''-  '^^-/-'^'^''- 
àa/ayeras.       ^  ^"""^^^  ^'^"^"'^  ^««-'"es  :  /.  paye,   tu 

DEUXIÈME  CONJUGAISON 
Verbe  FINIR  ;    le  radical  est  FIN. 

PA  ss  É  {deuxième  forme.  ) 
Aj-ant  fin  i. 

PARTICIPE  PRÉSENT  (l) 

Fin  iss  ant. 


MODIÎ  INFINITIF 

_.      .  PRÉSENT 

Fin  ir. 

PASSÉ  (première forme.) 
Avoir  fin  i. 


*  m.  Que  remarque^.vcus  sur  /«  verbes  en  ye,  î 


iîS»*#Wfv;sa«««HSii»>«(gis^^ 


COi\7îIGAISON 


43 


PARTICÎPK  PASSÉ 

Fin  i 

,  fin  ie. 

MODE  iNDICATir 

PRÎÎSKXT 

Je 

fin  îs. 

Tu 

fin  is. 

II 

fin  it. 

Nous 

fin  iss  ons. 

\'ou.s 

fin  iss  ez. 

Ils 

fin  ïss  en  t. 

IMPARFAIT 

Je  fin  iss  ais. 

Tu  fin  iss  ais. 

Il  fin  iss  ait. 

Nous  fin  iss  ions. 

Vous  fin  iss  ie/. 

Ils  fin  iss  aient. 

PASSÉ  DÉTERMINJ.; 

Je  fin  is. 

Tu  fin  is. 

Il  fin  it. 

Nous  fin  îiues. 

Vous  fin  îtes. 

Ils  fiu  irent. 

PASSÉ  INDÉTERMINÉ, 
fin  i. 


J'ai 

Tu  as 

lia 

Nous  avons 

Vous  avez 

Ils  ont 


fin  i. 
fin  i. 
fiu  i, 
fin  i. 
fin  i. 


PASSB  ANTÉRIEUR 

J'eus  fin  i. 

Tu  eus  fin  i. 

Il  eut  fin  i. 

Nous  eûmes  fiu  i. 

Vous  eûtes  fin  i. 

Ils  eurent  fin  i. 

PASSÉ  ANTÉRIEUR 
SURCO.MPOSÉ 


J'ai  eu 
Tu  as  eu 
Il  a  eu 


fin  i. 
fin  i. 
fin  i. 


Nous  avons  eu  fin  i. 
Vous  avez  eu  fin  i. 
Ils  ont  eu  fin  i. 

PI,US-2UE-PARFAIT 

J'avais  fin  i. 

Tu  avais  fin  i. 

Il  avait  _  fin  i. 

Nous  avions  fin  i. 

Vous  avi(  z  fin  i. 

Ils  avaient  fin  i. 

FUTUR  SIMl'l.K 

[e  fin  irai. 

Tu  fin  iras. 

Il  fiu  ira. 

Xous  fin  irons. 

Vous  fin  irez. 

Ils  fin  iront. 

EL'TUR  ANTÉRIEUR 

J'aumi  fin  i. 

Tu  auras  fin  i. 

Il  aura  fin  i. 

Xous  aurons  fiu  i. 

Vous  aurez  fin  i. 

Ils  auront  fiu  i. 

MODB  CONDlTlONNEIy 

PRÉSENT  OU  FUTUR 


Je 

Tu 

II 

Nous 

Vous 

Ils 


fin  irais, 
fiu  irais, 
fiu  irait, 
fin  irions, 
fin  iriez, 
fin  iraient. 


PASSÉ  Kpreniicre  forme.  ) 

J'aurais  fin  i. 

Tu  aurais  fin  i. 

Il  aurait  fin  i. 

Nous  aurions  fin  i. 

Vous  auriez  fin  i. 

Ils  auraient  fin  i. 

PASSÉ  {deuxième forme.) 
fiu  i. 
fin  i. 
fin  i. 


J'eusse 
Tu  eusses 
Il  eût 
Nous  eussions 
Vous  eussiez 
Ils  eussent 


fin  i. 
fin  i. 
fin  i. 


44 


VKKH« 


MODK  IMPj'vRATlI' 
pri';.si;nt  ou  futur 


l'in  is. 
Im'ii  m  ons. 
l'in  tss  ez. 


FUTUR  ANTl'CRIIvUR 


Aie  fin  i. 
Ayons  fin  i. 
Ayez      fin  i. 


MODE  SCnjONCTlF 
PRÉSENT  ou  FUTUR 


Que  je 
Que  tu 
Qu'il 
Que  nous 
Que  vous 
Qu'ils 


fin  iss  e. 
fin  /s s  es. 
fin  jss  e. 
fiu  7SS  ions, 
fin  iss  iez. 
fin  ïss  ent. 


IMPARFAIT 

Que  je 

fin  isse. 

Uue  tu 

fin  issc's. 

Qu'il 

fin  ît. 

Que  nous 

fin  issions. 

Que  vous 

i'Mi  issiez. 

Qu'ils 

fin  issent. 

l'ASSi'-: 

Que  j'aie 

fiu  i. 

Que  tu  aies              fin  i 

Qu'il  ait 

fin  i. 

Que  nous 

ayons      fin  i. 

Que  vous 

fiyez         fin  i. 

Qu'ils  aient             fin  i. 

PI.US-OUE-I'ARKAIT 

Que  j'eusse  fi,,}. 

Que  tu  eusses  fin  i. 

Qu'il  tût  fin  i. 

Que  nous  eussions  fin  i. 
Que  vous  eussiez  fini. 
Qu'ils  eussent         fin  i. 


**  175-  ^^''">  «'écrit  au  participe  passée/;///  drnù'r 
lorsqttU  exprime  l'état,  la  qttalité  des  choses 'consa 
crées  par  les  prières  de  r%lise.  Dans  totts  les  autres 
cas.  Il  s  ecnt  ôé.r,  bénie.  Ex.:  Voici  du  pain  bkMt  ^^ 
Jtîl^^"!^  ^^^/«^;«..r  BfîNiTS;  l/s  drapeaux  ont 
de  m^n^s^/anmK^on  du  Juste  est  bénie  du  ciel;  bfvis 
soîe7it  nos  bienfaiteurs.  «^vAib 

^,  **.^76.   Fleurir,    lorsqu'il   est   employé   au   figuré 

V"^.'^;^;,".^  ^^'^^^l'^l  ^^i^^ifie  prospérer,  a  pour  radical 
>m.  a  l'itnparfait  de  l'indicatif  et  au  participe  présenf 

Fi^'oRiiAv^'J'r'''''^^^  FtORissAiT.  /..  lettZ  y  étaient 
FLORISSANTES  SOUS  Aug7iste. 


** 
** 


Î76    ^t?'jf ''^  '^^'"^'^  au  participe  passé  le  verbe  bénir? 
176.  Qiie  remarquez-voîis  sur  le  verbe  fleurir  ?        ^      " 


CONJUGAISON 


45 


TROISIIvMK  CONJUGAISON 
.Verbe  RECEVOIR  ;  le  radical  est  R^C. 


modp:  im-ixitip 

l'Rl'CSKNT 

Rec  evoir. 

l'ASS H  ( pretnihr forme. ) 
Avoir  reç  u. 

l'AssH  (  deuxihne forme.  ) 
Ayant  rey  u. 

rARTiCIl'K   PRKSKN'r 

Rec  evant. 

l'ARTICri'K  PASSlî 

Reç  n,  rey  ue. 

MODIv  INDICATIF 

PRÛSiCNT 

Je  reç  ois. 

Tu  rec;  ois. 

11  reç  oit. 

N'ous  rec  evons. 

Vous  rec  evez. 

Ils  reç  oiveiit. 

IMPARFAIT 

Je  rec  evais. 

Tu  rec  evais. 

Il  rec  evait. 

Nous  rec  evious. 

Vous  rec  eviez. 

Ils  rec  e valent. 

PASSK  DÉÎTKRMINÉ; 

Je  reç  us. 

Tu  reç  us. 

Il  reç  ut. 

Nous  reç  ilmes. 

Vous  reç  ûtes. 

Ils  reç  urent. 


pas.sk  indktkrmink 


Il  a 

Nous  avons 
Vous  avez 
Ils  ont 


reç  n. 
reç  u. 
reç  n. 
reç  u. 

PA.SSK  ANTl'CRIKUR 


J'eus 
Tu  eus 
Il  eut 

Nous  eûmes 
\'ous  eûtes 
Ils  eurent 


J'ai 
Tu  as 


reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 

PASSÎO  ANTHRIKUR 
SURCOMPOSH 

rai  eu  reç  u. 

Tu  as  eu  reç  u. 

Il  a  eu  reç  u. 

Nous  avons  eu  reç  u. 
V^ous  avez  eu  reç  u. 
Ils  ont  eu  reç  u. 

PI.US-QUK-PAKI'AIT 

J'avais  reç  u. 

Tu  avais  reç  u. 

11  avait  reç  u. 

Nous  avions  reç  u. 

Vous  aviez  reç  u. 

Ils  tivaietitr  reç  u. 

FUTUR  SIMPIvR 

Je        rec  evrai. 
Tu       rec  evras. 
II         rec  evra. 
Nous  rec  evrons. 
Vous  rec  evrez. 
Ils       rec  ovront. 

FUTUR  ANTKRIKUR 


leç  u. 
reç  u. 


J'aurai 
Tu  auras 
Il  aura 


reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 


46 


VKRBR 


El      ' 


Nous  Aurons 
Vous  aurez 
Ils  auront 


reç  u. 

rc(;  u. 
reç  u. 


MODH  CONDITIONNICI. 
l'RlvSKNT  OU  FUTUR 


Tu 

II 

Nous 


rec  evrais. 
rec  cvruis. 
rec  evrait. 
rec  evrious. 


Vous   rec  evriez. 
Ils       rec  evraient. 

PASSiî  ( prcmihefonne.) 

J'aurais 
Tu  aurais 
Il  aurait 


Nous  aurions 
Vous  auriez 
Ils  auraient 


reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 


p Assi'i  {deuxième forme. ) 

J'eusse  reç  u. 

Tu  eusses  reç  u. 

Il  eût  reç  u. 

Nous  eussions  reç  u. 
Vous  eussiez  reç  u. 
Ils  eussent         reç  u. 

MODR  IMPl'CRATiF 

PRKSKNT  OU  FUTUR 

Reç  ois. 
Rec  evous. 
Rec  evez. 


Aie 
Ayons 
A  vez 


FUTUR  ANTICRIKt;» 

reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 

MODi.:  sunjoxcT^K 

PRÏÎSKNT  OU  'UTUR 

Que  je  reçoive. 

Û»«  lu  reç  oives. 

Qu'il  reç  oive. 

Que  nous  rec  evions. 

Que  vous  rec  eviez. 


Qu'ils 


reç  oivent. 

IMPARFAIT 


Que  je        reç  usse. 
Que  lu        reç  usses. 
Qu'il  reç  ut. 

Que  nous  reç  ussions. 
Que  vous  reç  ussiez. 
Qu'ils         reç  ussent. 

PASSÉ 

Que  j'aie 
<  )ue  tu  aies 
Qu'il  ait 
Que  nous  ayons 
Que  vous  ayez 
Qu'ils  aient 

PlyUS-QUH-PARFAIT 

Quej'eu.sse  reçu. 

Que  tu  eusses  reç  u. 

Qu'il  eût  reç  u. 

Que  nous  eussions  reç  u. 
Que  vous  eussiez  reç  u. 
Qu'ils  eussent 


reç  \\. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 
reç  u. 


reç  u. 

Apercevoir,  concevoir,  décevoir,  percevoir,  devoir  V  redevoir 
sont  les  seuls  qui  se  conjuguent  comme  recevoir 

La  céclille^  devant  o,  u,  a  ynur  but  de  conserver  partout  au 
radical  la  même  prononciation. 

*  177.  hcii  verhos  devoir,  redevoir  et  moHZ'o/r  prcimQut 
l'accent  circonflexe  seulement  au  participe  passé  mas- 
culin singulier  •  Dû,  rcdu,  viù. 

*  178.  I^es  XQ-rhe^  pouvoir,   valoir,   vouloir  et  leurs 


*  177.  QiCya-t-ilà  remarquer  sur  les  verbes  ^^vo\x,  redevoir 
et  niouvuiî" .' 

*  178.  Que  remarquez-vous  sur  ^o\\vo\r,\a\o\x  et  vo\x\o\r'i 


1»^mat:mx^^miÊmmiimm^ 


mÊk. 


CONJUGAISON 


;r 


47 


1  iiuiicatit.   h\.'.  Jr  vicrx,  fu  viux,  (u  vaix. 


devoir 
out  au 

nient 
mas- 
leurs 

levoir 

ir? 


QUATRIÙM 

Verbe  RI^NDHIJ 

MODIC  INI'IXITII.' 
l'KKSIvNT 
Ruid  re. 

l'ASsè  {prernihy/oriHc. ) 
Avoir  rend  u. 

l'A' SI?  {deuxU^meJ'oniic.  ) 
Ayant  rend  u. 

PARTrcri'i.;  im<h;si.;nt 
Rend  ant, 

PARTrCIPK  PASSK 

Rend  u,  rend  ne. 

MODE  INDICATIF 

PRÊSICXT 

Je         rend  s. 
'J'ii       rend  s. 
Il         rend. 
Nous  rend  on.s. 
Vous  rend  ez. 
Ils       rend  eut. 

IMPARFAIT 

Je  rend  ais. 

l'u  rend  ais. 

Il  rend  ;iit. 

Nous  rend  ions. 

Vous  rend  iiz. 

Ils  rendaient. 

PASSÉ;  dktkrminh; 

Je  rend  is. 
Tu  rend  is. 
Il         rend  it. 


Iv   COXjr(;AlS(;x\ 

;    le  radical  est  R;eND. 

j  Noms   rend  îmes. 
I  V'diH    rend  îtt-s. 
I'^        retid  iient. 


PA.SS/î  INnKTKKMIM'î 


J'ai 

rend  n. 

Tu  as 
lia 

rend  u. 
rend  n. 

Xous  avons 
Vous  avtz 
Ils  ont 

rend  n. 
rend  u. 
rend  u. 

PASSÉ  ANTl'CUIKUR 

T'eus  rend  u. 

Tu  eus  rend  u. 

II  eut  rend  u. 

Xous  exltnes  rend  u. 
Vous  eiltes  rend  u. 
Ils  eurent       rend  u. 

P.\SSÉ;  ANTlvRIKUR 
SURCOMl'OSiî 

J'ai  eu  rend  u. 

Tu  as  eu  rend  u. 

II  a  eu  rendu 

Xous  avons  eu  rend  u. 
Vous  avez  eu  rend  u. 
Ils  ont  eu  rend  u. 

Pr,US-QUE- PAR  FAIT 

F^'^va^s  rend  u. 

Tu  avais  rend  u. 
Il  avait  rend  u. 

Nous  avions  rend  n. 
Vous  aviez  rend  u. 
Ils  avaient     rend  u. 


;^___ 


48 


VKKHIC 


rt'iid  rai. 
tond  ras. 


Tu 

H  rend  -a. 

Nous  rend  rons. 

\'()us  rend  re/.. 

Ils  rend  ront. 

KUTUR  ANTKRIKUR 

J^Hurai  rend  u. 

Tu  auras  rend  u. 
Il  aura  retul  11. 

Nous  aurons  rend  u. 
Vous  aurez  rend  u. 
Ils  auront       rend  n. 

MODK  CONI)ITl()NM.;i, 

PRKSICNT  Ol!   ITTIIR     • 

rend  rais. 

retul  rais. 

rend  rait. 
Nous  retul  rions. 
Vous    retul  riez. 
Ils        rend  raient. 

l'AvSSK  \f>r<')iiihY fot inr.) 


Je 
Ti 
11 


J'aurais 
Tu  aurais 
11  aurait 
Nous  aurions 
\'ous  auriez 
Ils  auraient 


retul  u. 
rend  u. 
rend  it. 
rend  it. 
rend  it. 
rend  u. 


TASSlv  {dfii.vihnr/ot  w,\) 


J'eusse 
'l'u  eitsses 
Il  eiU 

Nous  eussions 
Vous  eussiez 
Ils  eussettt 


reitd  u. 
rettd  u. 
rend  u. 
rend  u. 
rend  u. 
reiul  u. 


MODK  IMPI'CRATIK 

l'KlvSl'.NT  on  i-'UTUR 

Rettd  s, 
Rettd  ous. 
Rend  ez. 

lai'niR  AN'n'vkiia'K 

Aie  rend  u. 
Ayons  rend  u. 
Ayez     retul  u. 

I^IODlv  vSUHJONCTlI'^ 

l'KKSlvNToU  KUTTR 

OiU'  je  rend  e. 

One  lu  rettd  es. 

Ow'd  rettd  e, 

Oiie  nous  rend  ions. 

Oue  vous  rend  iiz. 

(Ju'ils  rend  eut. 

IMI'AKl.Air 

One  je  rend  isse. 

One  tu  itMtd  isses, 

Oti'il  rettd  ît. 

(Jue  itous  rettd  issiotts. 

One  voits  rettd  issiez. 

Ou'ils  rettd  issetit. 

l'ASSFC 

Que  j'aie  rendu. 

Oue  tu  aies  rettd  u. 

On'ilait  rendu. 

Que  nous  ayoiis  rend  u. 

Que  vous  ayez  rend  it. 

Qu'ils  aietit  rettd  u. 

i-i,rs-oi'i;-i'AKi.'AiT 

Que  j'eus-e  rend  u. 

Que  lit  eusses  rettd  u. 

Qu'il  eût  rend  u. 

Que  tious  eussions  retid  u. 

Om  volts  eussiez  rend  u. 

Qu'ils  eussent  rend  u. 


Ainsi  se  conjnuiuMit  attc)n!i;\  x'f^andi ,\  siispouftr,  perdre 
lordrt\  vendre  et  tous  les  verbes  eu  endre  excepté  prendre  k-V 
ses  dérives.  ^ 

■^f  170.  T.es  verbes  011  indpr  et  en  sandre,  coimne 
craindre,  peindre,   résoudre,  ne  coiis.nveiit  le  ci  qii'ati 

**  179.  Que  remarquez-vous  sur  les  verbes  en  iiulre  et  en 
soudre  ? 


f 
V 


V'^»»m^mmmyiii^mmmimmàU',\m 


CONJUGAISON 


49 


^*0 


futur  simple  et  au  présent  du  conditionnel     Ivx  •    Te 
naïudrai,  tu  résoudrais.  ' 

Dans  les  autres  tenii)s  on  supprime  cette  lettre    I'\x  • 
Jcpcws,  fn  peins,  il  peint ,-  je  craignais,   in  craignais 
il  craignait  ;  Je  résolus,  tu  résolus,  il  résolut. 

Les  verbes  coudre,  moudre  et  leurs  coiuposc's  ti'étatit  nas  eu 
n^Vonn!:":  7"^''^";.P"'"t  ,lans  cette  rùgle.  Jvx.  :  ./.•  eoi:i,.s  et  Je 
DHcorns  ;  te  juouhn  moud  et  rkmold. 

*  iSo.  I,es  verbes  terminés  i)ar  altre  et  ixir  olfre 
comme  naître,  paraître,  croître,  conservent  l'accent  cir- 
conflexe sur  Vi  du  radical  toute  les  fois  qu'il  doit  être 
SUIVI  d'un  /.  J.:x.:  //  i>araÎt  qu'il  te  connaît-  cet 
arbre  ckoÎt  tous  les  Jours  ;  nous  connaissons  ceuv  nue 
vous  PARAissJ'Z  mépriser. 

*  iSoôis.  Par  motif  de  clarté,  le  ver])e  r;yv7;^  con- 
s.'rve  encore  l'accent  circonllexe  toutes  les  f  )is  que  sa 
conjnoa^oii  le  i)ourrait  faire  confondre  avec  le  verbe 
croire.  Ex.:  Je  crois  que  tu  croîs  lentement;  en  a  cru 
que  la  rivière  avait  crû  de  six  pieds. 

AIITICLE  4. — DU  SUJLT 

=!=  i8i.  Le  sujet  {a)  du  verbe  est  la  î)ersonne  ou  la 
chose  dont  on  expnnie  l'existence,  l'aélion  ou  l'état 

On  définit  encore  le  sujet  "  l'être  dont  on  exprime 
une  (luahté  ou  une  action."  Ex.:  L'noynm  est  mortel  • 
le  sujet  lionimc  désigne  l'être  dont  on  exprime  la 
(luahté  de  mortel.  La  tkrrk  tourne;  le  sujet  teire 
désio;„e  l'être  dont  on  exprime  l'action  de  tourner 

■^  1^2.  On  trouve  le  sujet  en  plaçant  avant  le  verbe 


ou  laroh?é^-f  ''^""^'V/'' ~-î'^/^-y  sur  tes  verbes  terminés  par  aître 

•■••  1 8o  bis   Le  verbe  croître  ne  cou  serve -l-il  r  accent  circoufte  ve 
que  devant  le  t  du  radical  /  •' 

'^  i8i.  Qu'est-ce  que  le  sujet  du  verbe  f 
^  182.  Comment  trouve-t-on  le  sujet  d un  verbe  ? 


;;îl.sd'éuLlucr''  ^'^'^  ^""  '^'""'""-  '^°"^  •^'  -unification ^ra.o':Unafr 


et 
e 


50 


VKRBB 


la   question  j7/./  est-ce  gui?    pour  les  personnes,    et 
qu  est-ce  qui  f  pour  les  choses 

Par  exemple  :  /.-  //.,  /,,  .^iudies,  le  fruit  tombe  ,-  (,ui 
est-ce  qui  lu  ?  /,.,  peur  mol;  qui  est-ce  qui  étudie? 
^N.  pour  tôt  •  qu'est-ce  qui  toin])e  ?  /.e  fruit 

/6-  est  donc  le  sujet  de  lis;  tu,  celui  de //«^/V^ ,-  et 
puit,  celui  lie  tombe. 

.[c^ic  j^^^  yç^^^^  ^.^^^^^  .^  ^^^^  ^^^^^^^^  personnel  doit  avoir 
im  sujet  énoncé  ou  sous-entendu,  avec  lequel  il 
s  accorde  en  personne  et  en  nombre. 

Le  verbe  qui  est  au  mode  impersonnel  a  aussi  un  suiet  nnisi 
Il  u  en  subit  pas  la  loi  d'accord  connue  dans  les  autres  Ses  ('o' 

**>!<  183  bis.  U\s  mots  (pii  peuvent  être  sujets  sont  • 
le  nom,  le  pronom  et  le  verbe  à  l' infinitif.  Fx  •  Pat^t 
joue;  jK  Ils;  trop  PAKi.KK  nuit.  

n  lVJ,?,P'"*?î'"'r^^""  ^''""^  ''"'''  quebiuefois  servir  de  sujet    ce  nui 

f  184.  Le  verbe  doit  être  au  même  nombre  et  à  la 
même  personne  (pie  son  sujet. 

Ivx.:  Je  Ils:  Ils  est  au  sinj-ulier  et  à  la  première 
personne,  parce  (pie  son  sujet  /e  est  du  singulier  et  de 
la  première  personne.  [  ^ous  lise,  .-  Usez  est  au  pluriel 
et  a  a  deuxième  personne,  parce  que  son  sujet  ro us  i,st 
du  plurid  et  de  la  deuxième  per.sonne. 

'^  l'^^.v   Q"î^"cl  "11  verl)e  a  pour  sujet  plusieurs  sinmi- 
liers,  (m  le  met  au  pluriel,  parce  que  deux  singuliers 
forment    un    pluriel  :     Le  ciel  et  la    terre   puhiiknt 
ANNONCENT,  ciçiJyiiRKXT  Ics  j:raucleurs  de  Dieu,      ^ 

*r*  ^ ^'^^•/  '^"''''  ^''^^'^^  ^^-^■''^  ""  ^"M  ? 

-    iS  j  bis    One/s  so„f  Irs  mots  qui  peuvent  être  sujets  '» 
*    ^i*  n  '^'''V''''''^''''\''^'^'J'''^^''P'''''''''''''^^'ii^tn'le  verbe  ^ 
co,nm:^'s^a""u7'  "'""'  ''  ^'"''  '"'''  ^'"'^'''''  ^'"SuHers. 

Malile:  a',!!/!-'"^  ï'i'»P«:-'atii  a  pour  sujet  uu  prouoin  sous-enteudu.    V.x.: 


hcs. 

e 

on 


"m 


WWSp*»  iilJlëlM|NM|HMi«|i.si#<9i>^'^ 


COMPI^^MKNT 


51 


^ 


'  186.  Si  les  mots  formant  le  sujet  sont  de  diOe- 
rentes  personnes,  on  met  le  verbe  au  pluriel,  et  on  le 
fait  accorder  avec  la  personne  qui  a  la  priorité  ;  la  pre- 
mière a  la  priorité  sur  la  deuxième/et  la  deuxième 
sur  la  troisième  :  /Cn^esi  et  mol  ficrons  notre  devoir  • 
toi  et  ton  Jnre  tr a VAiiXKRKz  demain 

hn  général,  lorsque  les  sujets  sont  de  différentes 
personnes,  on  les  résume,  pour  plus  de  précision,  i)ar 
le  pronom  p  uriel  de  la  personne  qui  a  la  priorité.  Wx.: 
^/jred,  laiU  et  moi,  nous  travaillons  avec  ardeur. 

ARTICLE  T).— COMPLÉMENTS  DU  VERBE 


1S7.   On-Ax^yycW^  wmplêment  {a^,  <,xx  '^(,^^(,^^\^  tout 
qui  achevé,  complète  l'idée  coinmaicée   par   un 


mot 
autre  mot. 

Kx.:  Dleuveutle^\om\VA^^der\io^\^ni'  ici  le  bon- 
heur complète  l'idée  commencée  par  veut\  et  de 
l  homme  1  idée  commencée  par  le  bonheur ,  ces  mots 
bonheur  et  homme  sont  donc  des  compléments 

U  ver])e  a  ti  )is  sortes  de  compléments  :  le  complé- 
ment direa  le  complément  indirecl  et  le  comi.léii  eut 
circonstanciel.  ^ 

*  1S8.  On  appelle  complément  direfl  (b)  celui  oui 
ccniqtoe  diredement  l'idée  commencée  par  un  aiUrë 

*  189.  U  complément  direA  du  verbe.  siçr„ifiaiit 
1  objet  même  de  l'aclion,  vient  en  réponse  à  la  (iuestion 
çin  ou  çuoi,  placée  après  le  verbe,  gui  pour  es"  per- 
sonnes et  quoi  pour  les  choses.  ^ 

I{x.  :  faimr  les  enfants  sages  :  f  étudie  la  (grammaire 
L^_.^^^      ''  "'f''''^'  '''^^''  ■    ^'«i^à  le  complément 

*  186.  Si  les  mots  Jormant  le  sujet  sont  de  diiïêrent^T^ 
sonne,^  comment  s\xceorde  le  verbe  f  aijjoemes  per- 

^c«'  0''\'^PP('^^'^-t-ofi  complément  ou  réoime  f 


^  is«.  (Ju  appelle-t-on  complémenl  dired  ^ 
1^9-  ^l  quoi  vient  en  réponse  le  compiéme. 


nt  dired  ^ 

comSétS"-   ^''"■•'  ■'''^"•"/  -""  l.'tin  co,„picma,tu,n.  .\. co,„pU-rc^  accomplir, 
1*J  /V/r"(7.-Du  latin  diicHus,  droit,  qni  ne  dcvie  pas. 


52 


VERBE 


I  i 
il  I: 


I  i' 


I    : 


^tf^I^Ie.  -^'^^^-^^  la,ran.nairc:    voilà 

Les  mots  qui  peuvent  être  compléments  diref?,  sont  • 
le  nom,  le  pronom  et  le  verbe  à  l'infinitif       Kx  ■    C071 
nais  km  dicvoir,  accompiis-j^i^.     Sachez  qhfik 

Le  c(.mplément  direct  peut  encore  être  une'proposi- 
tion.   l^,x.  :  Je  crois  gnc  diku  kst  bon. 

'"^  190.   On  appelle  complément  iiidireH  (a)  celui  oui 

ne  complète  qu'indiredement  l'idée  connnencée  par  le 

mot  auquel  il  se  rapporte  ;    il  vient  en  réponse  à  la 

cpiestion  cm  ou  quoi,  précédée  d'une  préposition    ou 

encore  aux  questions  ^;m;^t/f  ^/>  f  «"^i;^  .^ 

Ex  :  /^ai  parlé  à  votre  père  de  vos progi^ès  en  ortho- 
graphe. 

J'ai  parlé  à  qui  ?  A  votre  p^re  ;  f  ai  parlé  de  que  i  > 
De  vos  progrès;  de  vos  progrès  ui  quoi  ?  ZV^  ortho- 
graphe. 

A  votre  père  de  vos  progrès,  en  orthographe,  sont 
donc  des  compléments  indirects  de  ''j'ai  parlé  " 

Les  mots  qui  peuvent  être  compléments  indiren'^ 
sx)nt  :  le  nom,  le  pronom  et  le  verbe  à  l'infinitif  Ex  • 
l.es  pauvres  sont  soutenues  par  /'aumône  ;  souvenez- 
vous  d'm-x ,  Pensez  à  les  secourir. 

Quelquefois  le  complément  indireél  peut  encore  être 
une  proposition  :  Ex.:  Certai?is  doutent  encore  que  les 
aeronantesparvie7tnent  jamais  à  diriger  les  ballons  •  on 
doute  de  quoi  f  que  les  aéro7iautes  parviennent,  etc  ' 

';"'  190^;/^.  Le  complément  circonstanciel  {b)  est  celui 
qui  exprime  une  circonstajice  de  temps,  de  lieu  de 
manière,  de  moyen,  de  motif,  etc.   Ex.f 

C.^ir.  de  temps.      Travaillez  petidant  la  jeunesse. 
ne  heu.  H  se promè^ic  C7i  \\\^\,^ 

—  de  manière.  Il  parle  avec  aisance.  * 
de  moyeu.     //  vovaze  en  voiture 

—  de  cause.       Mourir  de  vw^i. 


^.*  ^^-  Q^^^"PMlc-t'0n  complément  iftdireR  ^ 

190  ôîs.  QW appellc-t-ou  compliment  circonstanciel  ? 

diSS'"-~^"^  ^'^'■'-^-  -D-  1^'ti"  indircaus,  for.né  de  in,  négatif,  direclu. 


. 


C 

c 


F 

r^ 


(*.  C/'rrousfancr'c-l.-De  deux  mots  latins; 


bout 


circum,  autour,  stare,  être  de.. 


' 


compi,é;mknt 


voilà 


sont 


53 


e.  Cir.  de  motif.        Vo}'a£'er/>our  s'msTRviRn 
~      fjf  mesure.    S'éloigner  de  cent  pas. 

—  (robstacle.    Se  promenernialgréfavi^vm 

—  de  matière.  Fait  de  bronze.  Tvinet  TDiastre«!^ 

—  de  pnx.         Cette  montre  coûte  vingt  pll^fngn^^'uV 
Le  tableau  suivant  pourra  aider  à  saisir  la  différence  (ui'il  v  -, 

entre  le  complément  indire^  et  le  complément  drconstàncfel 

COMPLÉMENTS    INDIRECTS  COMPLÉMENTS  CIRCONSTANCIELS 

Penser  à  la  mort.  Tremhlpr  A  ^■^  ,„^.*  i 

Etre  éimi  dr  ml  V^  c-    "^*^f'""l  '^  mois  (  pr, niant).  ' 

iiire  e.mi  de  colcie.  s'en  aller  de  colère  (  par  ,uitc  de  la). 

.^L  ?"  ^'""T^^}^  complément  circonstanciel  en  faisant 
après  le  verbe  les  questions  quand?  oh  f  Comment^ 
avec  quoi  ?  poicrquoi  ?  en  quoi  f  combien  f  de  combien  '^? 
^v  •  -^'^-i  /  ^''^''^  ^'Sne  da7is  /'univers  ;  l'ordre 
règne  ^...^  da^is  /'univers.  Lise,  avec  attention 
lisez  comment  ?  avec  attention. 

***  Les  mots  qui  peuvent  être  compléments  circons- 
tanciels  sont  :  le  nom,  le  pronom  et  le  verbe  à  l'infinitif 
ou  le  participe  présent.    Ex.  :   Un  père  vit  plus  pour  ses 

Spondh/"/""-  ^^-}^^     RêflcckiL  Lut  de 
repondre.     On  s'instruit  en  voyageant. 

tion'  FT-^z?/;.^â''5:;ï'"t^  ^^^^  ^"^^^^  ^^^^  ««^  p^oposi. 

non.    r.x  .   /.£>^^0/^^5^//a;/ç-^;wf  QUAND  ON  viEli,i,i'r. 

v^rt!lf"   ^""^"'^   '^'^   ''""   ^°^^'^^^^-    l'adverbe    est    un 
en  able  complément  circonstanciel,  puisqu'il  équivau 
e  plus  souvent  à  un  nom  précédé  d'une  prép>sitio 
\^.^.-  Parlez  clairement  {avec clarté).      Il  Jf^ro^^re 
ICI  (^..^... //..),  ALENTOUR  ià  Pentour),  Aujoukd  hui 
(a/^y^^r^"///./),  parfois  (>;>/,).     ^'      ^  ^^^'^^  «^i 

Dans  la  pratique,  on  dit  simplement  que  l'adverbe  ntnd!/;. 

*  191.  Le  complément  direa  est  quelquefois  anipii^ 
par  à  ou  de  Ex.:  "  L'enfant  aime  àjouer.l  n  aUre 
recommande  a" //«(//«•>-.•'  "- maure 


^i^i,u^i?"&l''  "■""•'"' P'«'i  "Pr'-^  à  on  de,  n'esl-il 


!ir 


54 


VKRBK 


lui  cfïvt,  à  four rvt  ir<</u(//rr  vépoudvut  ici  i\  la 


tioii  çuo/  faito  sans  i)rci)osit 


A  JoiJKR  ;    le  maître   r 


lOll, 


qilGS- 


Iv'c'iifaiit  aiino  quoi  f 


Ce  st)nt  ilonc  d 


cconiinaiule  quoi  f    d'iVu-di 


es  comploiiiciits  (liivcl 


KK. 


Dans  ce   cas   les 


fuiployées  par  euphon 


prépositions  à  et  de  sont  cxpldt 
)nie.  *^ 


ives  ou 


^^ 


iy2.   vSepl  csiiccvs  (le  mots  peuvent 


nvon-  un  coni- 
c   verbe,    le 


plcment  :    le  m;///,    Xadjettit\    W  f>ro,uw,,    \ 
parttn/ye,  1  adverbe  et  la  pK'fosition 

U  a)m,)lément  du  nom,  ou  du  pronom,  est  appelé 
c^'/rr.n^a/.;  s'A  est  nécessaire  pour  en  préciser  ou  en 
InnUer  le  sens,  et  rr///..///" dans  le  cas  amtraire. 

I.  mljeéli  et  1  adverbe  ne  peuvent  avoir  qu'un  com- 
plément inchred  ou  modifieatif.  ^ 

Le  verl)e  é/re  n'a  pas  de  complément  direél  :  ce  qui 
se  présente  après  lui  sous  cette  forme  est  l'attribut  du 
sujei, 

Les  verbes  intransitifs,  passifs  et  unipersonnels  ne 
IK'Uvent  pas  avoir  de  complément  direol. 

Dans  les  verbes  unipersonnels.  ce  qui  se  présente 
sous  forme  de  complément  direOl  est  le  sujet  réel  Fx  • 
arii^N-Jlît'.''''   '^'''   ^-'^''^-Vw/;-.,"    pour:     "  lies  7v,.^^.7.;; 

tiem    ^''"'^^'^'^'^^  *^"^^  ^'^^^  ^'''^  ^^"  :'^^»*'^^'  ^i"q»^^l  il  appar- 

La  préposition  a  uti  complément  dired,  mais  elle 
tonne  avec  lui  un  com])lément  indired. 


sorte 


e  d'aUriiniu'  'H'^'T-^  """"^  ^^«  co,npléuients  o//n/,;^/(f, 


la 


pix.posilio„.    soit  à   un   con,plé„;^[:  i;.r'^,,;^^^^,,^ 


192.  Combien  d\'s/>c\rs  de  mots  peuvent  avoiy  u„  rn,„i.n. 

afMb\ît]Ji''}'  ^^'  ""'^"'^  ^""^   """''    '^''   compléments   appelés 


i 


■:î^™<9Nf|iii«»«l»*«waéS5 


1 

CLASSIFICATION  -- 

AUTIGLK  Ck—DU  VEUUK  TRANSITIF  OU  ACTIF 

*  193.   Le  verbo  /ra„s////- (,,)  ou  ..////est  celui  (,ui  'i 

mise  du  SMjct  ^  un  objet.   Ivx,:  A..  Ao-./.^L  •   1  '^^^^s^^^ 

194.   On  reconnaît  qu'un  verbe  est  transitif  lors 
que     unmediatenient    après   lui.    on   peut    «^1^^ 
mots  quelqu'un  ou  quelque  ilwse 

tr^milnk  't;;''^'  ■^'"''   "''"'''^  '^"^^'  ^'^"t  (les  verbes 
transitifs,    paice   ciu'on   peut  dire:  /' hiuv  ouclau'u» 
je  FINIS  quelque  eliose,  etc  '^      ^  ' 

.;ifî^  ''^^^*   ?•?'  '>'"'''-'  transitif  est  aeeidentellemeut  inlran- 
s  tif  lorsqu  11  n'a  pas  de  conipléiuent  direct.   J  "      /, 

l'S.jeludlC.  ^^'-     J-.A..  y(? 

AKTICLK  7.— DU   VKKIJK  l'ASSlF 

*   196.    I,e   verbe  passif  (fi)   est   celui    qui    exi)riine 

.:!  ""''^"^^^f^^  SKKONT  PUNIS.  ^^i'^.b, 

'■'•';   i97-   Ia' verbe  passif  se  forme  du  verbe  transitif 

;lo..t  o„  p,e,ul    lo   eo„,pIé„K.nt   «li.e.^    pour   S" ml 


*  193-   C^/<V.y/-r/'  que  le  verhe  tranùtifou  aRif 


ntran- 


■x- 


1 96.  Oirest  ce  que  le  vet  be  passif  ^ 

197.  J)e  quoi  se /orme  le  verbe  passif  ? 


»i«<-  lo  o„n,pU-.„u„t  ^  '  '  "■  '"^  '^-''"^'  ^'""t  l'"<^io"  passe  dû  sujet 

^0  /'.'.v.,v  d'un  n.ot  latin /«../.,«,  <^ui  .u,.^..,  ,,,^;,,,,,^  ,„,,,,,^^ 


•i 


56 


VKRBE 


If  ' 
H 


il 


Ainsi,  pour  traduire  par  le  msoif-  r  ^  j,       ,    j 
passif lorslf^p;^'s1o  r'.'^"''"""""  '1"'""  -"l«--  »* 

l'auxiliaire  >'/,■■  f    wi  i  *''"'  .^. '""«  '^-'s  temps,   avec 
.•on  vent  eU' i,,^," ?.  ^I^  CiT ,luS'"  ^■^'^'"^  "'"^ 


MODI-:  INI-'INITIP 
PKKSKNT 
Ktre  aimé  o/^  aimée. 

PASSÎî 

Avoir  été  aimé  on  aimée. 
■  Ayant  été  aimé  ou  aimée. 

PARTICIPE  PRKSKNT 

Ivtaut  aimé  ou  aimée. 

PARTICIPA  PASSÉ 

Kté  aimé  ou  aimée. 

modp:  indicatif 

PRÉSENT 

Je  suis  aimé. 

Tu  es  aimé. 

Il  est  aimé. 

Nous  sommes  aimés. 

Vous  êtes  aimés. 

Ils  sont  aimés. 

IMPARFAIT 

J'étais  aimé. 
Tu  étais  aimé. 


Il  était  aimé. 
Nous  étions  aimés. 
Vous  étiez  aimés. 
Ils  étuieïit  aimés. 

PASSÉ  DKTKRMINIC 
Je  fus  aimé. 
Tu  fus  aimé. 
Il  fut  aimé. 
Nous  fûmes  aimés 
Vous  fûtes  aimés. 
Ils  furent  aimés. 

PASSÉ  INDÉTERMINÉ 

J'ai  été  aimé. 

Tu  as  été  aimé. 

Il  a  été  aimé. 

Nous  avons  été  aimés 

Vous  avez,  été  aimés. 

Ils  ont  été  aimés. 

PASSÉ  ANTÉRIEUR 

J'eus  été  aimé. 
Tu  eus  été  aimé. 
Il  eut  été  aimé. 
Nous  eûmes  été  aimés 
Vous  eûtes  été  aimés. 
Ils  eurent  été  aimés. 


passifs/  ^    ""'^'^  ^'  conjugaisons  pour  les  verbes 

dJrn^x!£i;i?!C''Ft"S:^^^:'y7'"-^^P--f-"«  qn-il  V  ait  emploi 
"pour  être  louée,  pom  CHre  vendue:-''"''^^'  '"""'"'  «  ^^^r^^l  c'est  àXè 


CONJUGAISON 


57 


rATSK  la 

>U(C. 

Tl)e  est 
.'S  mots 

'un,  par- 
us). 

)Ur  les 
s  avec 
be  que 


!•: 


'erbes 


m  plot 
à-dire 


PI*US-aUK-PARFAlT 

J'avais  été  aimé. 
Tu  avais  été  aimé. 
Il  avait  été  aimé. 
Nous  avions  été  aimés. 
Vous  aviez  été  aimés. 
Ils  avaient  été  aimés. 

FUTUR  simpi^b; 

Je  serai  aimé. 
Tu  seras  aimé. 
Il  sera  aimé. 
Nous  serons  aimés. 
Vous  serez  aimés. 
Ils  seront  aimés. 

FUTUR  ANTÉRIEUR 

J'aurai  été  aimé. 
Tu  auras  été  aimé. 
Il  aura  été  aimé. 
Nous  aurons  été  aimés. 
Vous  aurez  été  aimés. 
Ils  auront  été  aimés. 

MODK  CONDITIONNEL 

PRÉSENT  OU  FUTUR 

Je  serais  aimé. 
Tu  serais  aimé. 
Il  serait  aimé. 
Nous  serions  aimés. 
Vous  seriez  aimés. 
Ils  seraient  aimés. 

PASSÉ  {premih-e forme.) 

J'aurais  été  aimé. 
Tu  aurais  été  aimé. 
Il  aurait  été  aimé. 
Nous  aurions  été  aimés. 
Vous  auriez  été  aimés. 
Ils  auraient  été  aimés. 

PASSÉ  {deuxième  forme.  ) 

J'eusse  été  aimé 
Tu  eusses  été  aimé. 
Il  eût  été  aimé. 
Nous  eussions  été  aimés. 


Vous  eussiez  été  aimés. 
Ils  eussent  été  aimés. 

MODE  IMPÉRATIF 

PRÉSENT  OU   FUTUR 

Sois  aiiîié. 
vSoyons  aimés. 
Soyez  aimés. 

FUTUR   ANTÉRIEUR 

Aie  été  aimé. 
Ayons  été  aimes. 
Ayez  été  aimés. 

.AIODR  SUBJON'CTIF 

PRÉSiONT  ou  FCTtTR 

Que  je  sois  aimé. 
Que  tu  sois  aimé. 
Qu'il  soit  aimé. 
Que  nous  soyons  «Mné.-i. 
Que  vous  fîayez  aimé.s. 
Qu  ils  soient  aimés. 

IMPARFAIT 

Que  je  fusse  aimé. 
Que  tu  fusses  aimé. 
Qu'il  fût  aimé. 
Que  nous  fussions  aimés. 
Que  vous  fussiez  aimés. 
Qu'ils  fussent  aimés. 

PASSÉ 

Que  j'aie  été  aimé. 
Que  tu  aies  été  aimé. 
Qu'il  ait  été  aimé. 
Que  nous  ayons  été  aimés. 
Que  vous  ayez  été  aimés. 
Qu'ils  aient  été  aimés. 

PI.US-QUE-PARFA1T 

Quej'eusse  été  aimé. 
Que  tu  eusses  été  aimé 
Qu'il  eût  été  aimé. 
Que  nous  en.'îsions  été  aimés. 
Que  vous  eussiez  été  aimés. 
Qu'ils  eussent  été  aimés. 


58 


VKRB« 


1 


ARTICLE   8.  —  DU  VEUBE  INTRANSITIF  OU  NEUTRE 


*  20I.   On   reconnaît   qu'un    verbe    est    intransitif 
quand  on  ne  peut  pas  mettre  innnédiatement  àpr^  h 
les  mots  quclqii^un  ou  quelque  chose.  ^ 

qu^r^f^  r •  ^toX'"  r '^^  -^^r..^^^^^^  parce 
A^5^,  etc.  ^  i^ouiiiR    quelqu'un,    kirk    -//i/^w^ 

*";  ^"^r-   ^^  y^^^'^^^  intransitif  peut   quekiuefois  être 

Ex.:   6>;^  «zW  ^^  VA^i^^^  la  la7igue  française  •  dans 
ce    exeinple,  /.,/...  est  employé  tfansitiv.înent;  j' r ce 

203.   Les  verbes  nitransitifs  suivent  en  tout  les 
quatre  conjugaisons  modèles. 

Cependant  quelques-uns  prennent   l'auxiliaire  //r^ 
.  dans  leurs  temps  composés  ;    tels  sont  :    lomber^  lariir 

tombée  parti  ou  partie,  devenu  ou  devenue.  •  Voici  u 
modèle  de  verbe  intransitif. 


MODE  INFINITIF 

PRÉSENT 

Tomber. 

PASSÉ 

lître  tombé  ou  tombée, 
Etant  tombé  oît,  tombée. 

PARTICIPE  PRÉSENT 
Tombant. 


PARTICIPE  PASSÉ 
Tombé,  tombée. 

MODE  INDICATIF 
PRÉSENT 
Je  tombe,  tu  toml)es,  etc. 

IMPARFAIT 

Je  tombais,  etc. 


*  200.  Qu'est-ce  que  le  verbe  intransitif  9 

201.  Comment  reconnaU-on  quUm  verbe  est  intransitif  ? 
sZ^,ff  '"'-''  ^«^--'^'/-  ^-^--^  P^s  être  en^^an. 

*  203.  Comment  se  conjuguent  les  verbes  intransitifs  ? 

(fl)  Inh-ansHi/.-Hxx  latin  ,«,  négatif  ;  transivitmn,  transitif 
(b)  .\ei,tre.  d  un   mot  latiu  ,icu(,ius\nxx  veut  dire  ;///•;„•/• ,    / 
donne  ce  nom  à  ces  vei b.-.s  parce  qu'ils  n'e  sont  îxi  àdti^s  ni  passifs?  *^" 


PASSÉ  ANTICRIETTR 

Je  fus  tombé. 
Tu  fus  tombé. 
Il  fut  tombé. 
Nous  fiînies  tombés. 
Vous  fiites  tombés. 
Ils  furent  tombés. 

PI^US-QUIÎ-PARFAIT 

J'étais  tombé. 
Tu  étais  tombé. 
Il  était  tombé. 
Nous  étions  tombés. 
Vous  étiez  tombés. 
Ils  étaient  tombés. 

FUTUR  SIMPI^K 

Je  tomberai,  etc. 

FUTUR  ANTÈRIRUR 

Je  serai  tombé. 
Tu  seras  tombé. 
Il  sera  tombé. 
Nous  serons  tombés. 
Vous  serez,  tombés 
Ils  seront  tombés. 

MODE  COXDITlONNEIv 

PKÉSENT  OU  FUTUR 

Je  tomberais,  etc. 

PÀSSii  {pyonièrefo:  me.) 

Je  serais  tombé. 
Tu  serais  tombé. 


CONjtîGAISOrf 
PASSfe  DÊTH.xMINÉ 

Je  tombai,  etc. 

PASSÉ  INDBTKRMINl'î 

Je  .suis  tombé. 

Tu  es  tombé. 

Il  est  tombé. 

Nous  sommes  tombés. 

Vous  êtes  tombés. 

Ils  sont  tombés. 


59 


Il  serait  tombé. 
Nous  serions  tombés. 
Vous  seriez  tombés. 
Ils  seraient  tombés. 


PASSK  (dcHxihne foftne.) 


Je  fusse  tombé. 
Tu  fusses  tombé. 
Il  fût  tombé. 
Nous  fu.ssions  tombés. 
Vous  fussiez  tombés. 
Ils  fussent  tombés. 

MODE  IMPÉRATIF 

i'KHSKNT  ou  FUTUR 

Tombe,  etc. 

FUTUR  ANTÉRIEUR 

Sois  tombé. 
Soyons  tombés. 
Soyez  tombés. 

MODE  SUBJONCTIF 

PRÉSENT  OU  FUTUR 
Que  je  tombe,  etc. 

IMPARFAIT 

Que  je  tombasse,  etc. 

PASSÉ 

Que  je  sois  tombé. 
Que  tu  sois  tombé. 
Qu'il  soit  tombé. 
Que  nous  soyons  tombés. 
Que  vous  soyez  tombés. 
Qu'ils  soient  tombés. 

PIvUS-QUE-PAR  l'A  IT 

Que  je  fusse  tombé. 
Que  tu  fusses  tombé 
Qu'il  fût  tombé 
Que  nous  fussions  tombés. 
Que  vous  fussiez  tombés. 
Qu'ils  fussent  tombés. 


6o 


VKRB^ 


Aimru,:  a._Du  vmuK  pronominal  ou  uÉvUcm 

,>  ,,,  ,,, ,'„,/     ,;  ■'••^■;  /<•  "'<■  KLATTii,  c'est-à-dire 

<l>u.ul  les  sujets  .-.«issent  l'„„  sur  l'au'tle      A^Zn? 


s'accorder 
s'accoster 
s"agacer 
s'allier 
s'attaquer 
s'attendre 
se  battre 
se  brouiller 


se  chamailler 
se  chercher 
se  cho(juer 
se  colleter 
se  concerter 
se  contrarier 
se  contredire 
se  disputer 


s'écrire 
s'embrasser 
se  haïr 
se  lier 
se  nuire 
se  réunir 
se  séparer 
se  voir,  etc. 


s'entr'aider 
s'entre-choquer 
s'entre-croiser 
s'entre -déchirer 
s'entre-détruire 
s'entre-donner 
s'eiitre-nuire 
s'entre-tuer,  etc. 


veril's'réfllH';?"''™'"'""  '"^  ^"^  <li«tinK..ent  e„  rien  'de. 

-^'^  205.   Us    verbes    esscniiellemcnt    réfléchis    soi.f 

V^'^- je  rcpcns.f  enfuis.  'J^^^r,   on   ne   dit 

Dans  les  ^•erbes  essentiellement  réfléchis    le  nrotiom 
clirea,  excepte  pour  le  verbe  s'arroger    dans  himV  1 


•se- 


205.  l/«  cifp^le.t-07i  verbes  essentiel le,>Sft  réjlèchis  ? 


être  :  y,,  me  iu.ksse,  /«  /^  hlpss'es  P>ouoms  représentant  le  niÊmi-. 

pa,  ;4  S-il^l^xpHmâi^î;?^  ^^;;>-f,  ;^;:"  q-  veut  dire,  revenant  sur  soi, 

(r)  Les  verhc-s  nrZn.n'i';  Jn^L^:^:,  ^rj^^V""!  ^"'  •'^"'''  ^^'^^■'^^' 
siijçt  est  un   eti-e  qui  n'agirnas     k^''.^ /:";^''''"'''',''''''''-r  A'"'>"^' f]"and  le 

»»a2^0«  S'ACHÈVE.  *"       P      •      ■^•*-  •  ^'«  <"""?  s  USE,  /'/i^^iJ^  SE  FANE,  In 


CONJUGAISON 


6i 


chiT*  ^^"^  ^''''^^'^'''  «uivants  sont  essentiellement  réflé- 


s'absenter 

s'abstenir 

s'accouder 

s'accroupir 

s'acharner 

s'acheminer 

s'adonner 

s'agenouiller 

s'aheurter 

s'arroger 

se  blottir 

se  cabrer 

se  carrer 

se  dédire 

se  démener 

se  désister 

s'ébahir 


s'ébattre 

s'ébouler 

s'écrier 

s'écrouler 

s'efforcer 

s'embusquer 

s'emparer 

s'empresser 

s'en  aller 

s'enfuir 

s'enquérir 

s'enqucter 

s'en  retourner 

s'ensuivre 

s'envoler 

s'escrimer 


s'évader 

s'évanouir 

s'évaporer 

s'évertuer 

s'extasier 

se  formaliser 

se  gargariser 

se  gendarmer 

s'immiscer 

s'ingénier 

s'ingérer 

se  mécompter 

se  méfier 

se  méprendre 

se  mo(juer 

s'opiuiatrer 


se  parjurer 
se  prosttruer 
se  ratatiner 
se  raviser 
se  rebeller 
se  rebifler 
se  récrier 
se  rédimer 
se  refrogner 
se  réfugier 
se  remparer 
se  rengorger 
se  repentir 
se  soucier 
se  souvenir 
se  targuer 


**  206.  On  appelle  verbes  accidentelleme^it  réflêchh 
ceiix  qui  peuvent  se  conjuRutr  sans  un  pronom  com- 
plément comme  se  défendre,  se  louer;  on  peut  dire  L 
défends,  je  loue.  i-v,  u  t  un  c  y t 

*:l.*  Le  verbe  accidentellement  réfléchi  e.t  Iransitif 
qnand  il  a  ini  complément  direct  ;  et  alors  ce  complé- 
ment est  représenté  par  le  second  pronom  ou  par  un 
nom.  Ex  :  fe  mk  blesse  ;  Il  se  eoupa  le  doigt  •  c'est-à- 
dire  je  blesse  moi  ;  //  coupa  le  doigt  à  lui  (se  pour  à 

Le  verbe  réfléchi  est  /«/ra;/^//;/lorsqu'il  n'a  pas  de 
comp.ement   direcl  ;    et   alors   le   second   pronom   es? 

nonrT.'/ '^""Ç^'"' •  "'   '''^'''^'    ^''■'' ^'   '^'  ^^"'^   ^^l 
poury  ai  nui  à  moi.  ' 

Les  verbes  réfléchis  intransitifs  sont  : 


se  convenir 
se  nuire 
s'entre-nuire 


se  plaire 
se  déplaire 
se  complaire 


se  parler 

se  ressembler 

se  rire 


se  sourire 
se  succéder 
se  suffire 


**-K  Quelquefois  les  verbes  pronominaux  ont  le  sens 

tZ7l""-f^''^^'  '  ^1'  ^''''^''''  '-^^^^^^  s'appeler /..«.^"? 
naux passifs.   Ex.  :  Le  verre  SK  coups  avee  le  dia.nant 


**  206.  Ou^appclle-t-on  verbes  accidentelk^Z^ù^tïfléchis  f 
3 


ëJ 


Vff^mi^ts^.: 


■^-«^^^I^, 


6^ 


VKRHK 


'  I 


pour  /e  zrnr  v.sT  COUPÊ  avtr  le  diamant.   Cela  se  voit 
s'entend,  se  remarque.  ' 

*^';*  yiiekliios  verbes  accidentellement  réfléchis  sont 
consuleres  comme  essentielUmcnt  réiîéchis,  lorsqneienr 
signilication  est  tonte  diricrente  de  celle  (in'ils  ont  sons 
la  forme  snnple.  Ils  sont  f(^rm<fs.  les  uns  de  verbes 
ncntres.  les  antres  de  verlies  transitifs.      Tels  sont  : 

*  207.  Les  verbes  rénédiis  se  conjn^nient  dans  lenrs 
temps  composés  ave:  l'anxiliaire  être,  employé  i)()nr 
lanxiluure  avoir.  Kx.:  /^-  ;w  suis //«//,-.  pour  /-ai 
flatte  moi. 

***  Le  verbe  réfléchi  étant  >x  la  fois  actif  et  passif,  la  lanirue  ' 
exprime,  jusqu'à  un  certain  point,  ce  clonhle  nMe  en  (loin  int 
au  verbe  rélléclii  Tanxiliaire  ^V;r  au  lieu  de  l'anxllSre  "r^  > 


MODK  iNFixrni-^ 

PRKSHXT 

Se  repentir. 

l'ASSK 

S'être  repenti  ou  repentie. 
S'étant  repenti  ou  repentie. 

PARTICIIMC  l'RKSl-.XT 

Se  repentant. 

r.VRTiCIPE  PASSÉ 

Repenti,  repentie. 

MODIv  IXDICATIF 

PRKSENT 

Je  me  repens. 

Tu  te  rep,;?ns. 

Il  se  repent. 

Nous  nous  repentons. 

Vous  vors  repente/,. 

Ils  se  repentent. 


IMPARFAIT 

Je  me  repentais,  etc. 

PA.SSK  DHTKRMINl'.; 

Je  me  repentis,  etc. 

PASSÉ  INDKTKRMINK 

Je  me  suis  repenti. 

Tu  t'es  repenti. 

Il  s'est  repenti. 

Nous  nous  sommes  renentis. 

Vous  vous  êtes  repentais. 

Ils  .se  sont  repentis. 

PASSÉ  ANTÉRIEUR 

Je  me  fus  repenti. 

Tu  te  fus  repenti. 

Il  se  fut  repenti. 

Nous  nous  fûmes  repentis. 

Vous  vous  fûtes  repentis. 

Ils  se  fu-ent  repentis. 

PI,US-OrK-PARKAIT 

Je  m'étais  repenti. 


I 


207,  Avec  quel  au.x  iUanr  .s  •  eonjuguent  les  verhcs  t  éttéoiis  / 


\     !< 


■S 


i  se  voil, 

liis  sont 
que  leur 
ont  sous 
î  ver])es 
ont  : 


ns  leurs 
c  ])()ur 
ur  y  AI 

a  langue 
donnant 
■e  a-'oir. 


<\', 


m; 


ïntis. 


Lis. 
s. 


I 


l 


ï 


CON-JUGAISOX 


Tu  t'étais  repenti. 

n  s'était  repenti. 

Nous  nous  étions  repentis. 

Vous  vous  étiez  rej^entis. 

Ils  s'étaient  repentis. 

FUTUR  SIMI'IJC 

Je  me  repentirai,  etc. 

•      KUTCR  ANTKRii.;uR 

Je  nie  serai  repenti, 
'l'u  te  seras  repenti. 
Il  se  fera  repenti. 
Nous  nous  ferons  repentis 
Vous  vous  .-erez  re])entis. 
Ils  se  .seront  repentis. 

MODIÎ  CONDITlONNKIv 

IMUCSIÎNT  ou  FUTUR 

Je  nie  repentirai'-,  etc. 

l'AS.sic  {prcuiicrc  forme.  ) 
Je  nie  serais  repenti. 
Tu  le  serais  repenti. 
Il  se  serait  repenti. 
Nous  nous  serions  repentis 
Vous  vous  seriez  repentis. 
Ils  .se  seraient  repentis. 

i'--»  ssi'c  {deuxiciiie  forme.  ) 
Je  me  fus.se  repenti. 
Tu  te  fusses  repenti. 


63 


\  Il  .se  fût  repenti. 
Nous  nous  fussions  repentis 
Vous  vous  fu;v,icz  repentis 
Ils  .se  fussent  repentie. 

MODIC  niPl'vRATlF 
l'RiCSEXT  OU  l-UTUR 
I  Repen.s-toi. 
'  Kepentons-nou«. 
^  Repentez-vous. 

I  MODiC  vSUiyONCTlI- 

'  ''Kl'îSKNTOU  l-UTUR 

I  Que  je  me  repente,  etc. 

I  IMP.\K  l'Air 

^  Que  je  me  repentisse,  etc. 

!  l'ASS  H 

Que  je  me  .sois  repenti. 
Que  tu  te  sois  repenti. 
Qu'il  se  soit  repenti. 
Que  nous  nous  sdvous  repentie 
Que  vous  vous  soyez  repentis. 
Qu  Us  se  soient  repentis. 

PI^US-QUC-PARFAIT 

Que  je  me  fusse  repenti 
Que  tu  te  fus.;es  reijeuti 
Qu'il  se  filt  repenti. 
Que  nous  nous  fussions  repentis 
Que  vous  voii.s  fussiez  repentis 
Qu  Ils  se  fussent  repentis. 


ARTICLE    \().  -_  ou  VERBE  UNIPEliSOXNEL 

v.mL  ■  '^  ''•^•''"<'^"'  '/«•'■/ Pt/?/,  clnonpasqi-il 

sîtU*  rtr™',if:':r"'n -"/•'^^■'  'l"^'I<l>"-«vu-I)e.s  tra„- 

c',.i.,.  .  '■     ■■•■•^-  ■  ''  J^ST  '""V  .■  //  PARAÎT  nji-ll 

S  KVr  IN  I-KODIIT  des  volcurs  ici.  ^ 


Uchis  .* 


meut 


-Cvi    (Ju  tsr-i-t' 

209.    jV'v   (7- 


-t-U  pas  ifes  ra-ô'-s  cmpiovés 


'ployés  unipersouncUe- 


^^f 


VERHK 


De  incmc,  ks  vorhcs  tiniixTsoiukls  ]k'UvciiI  <iuc1(iuo- 
fois  tvssor  (le  Icliv.  Ivx.:  (',s  arbres  (;Î;i,i:k()XT  ;  les 
//?'<■// 1  s  iM.i-.rvAiKNT  fftJ  ton /(S  paris. 

'■'•'■^  J(h;  bis.  On  tlislinj^m.-  dans  les  verbes  imi])er- 
siMUK'ls  le  sujet  K'-nniniatical  ou  apparent,  ([ui  est  tou- 
jours //  enii)lo\é  eonuue  ])r()noni  iiulélini,  et  le  sujet 
rcel,  (jui  se  iM'és.'Ute  onlinairenient  sous  forme  de 
roinplénient. 

Ainsi,  dans  "il  est  îiéeessaire  de  travailler,"  //est 
le  sujet  Kramniaiieal  et  travailler  le  sujet  réel. 

•l^:fî;fî  I,e  sujet  réel  ]ieut  être  exprimé  par  un  nom. 
im  pronom,  tui  verhe  i\  rinlinitif  ou  une  jn-oposition. 
\W.:  H  y  a  eu  de  y^}  an  des  pkuiics  qui  ont  détruit  la 
réeolte.  Les  jurandes  elialeurs  yr '  1 1.  r  «  eu  ont  amené  la 
séeheresse.  Il  est  néeessaire  de  I'Artiu.  //  importe  yr'oN 
SOIT  A\KRTI  à  temps, 

*^^»  20C)  fer.  {i)  Ri.:MAKyiii{s.  — Il  n'y  a  qu'un  petit  nombre 
de  wrhcs  (jui  soient  es^eutielknient  uuipcrsonnels.  ICxccpté 
le  verbe  /(^//(>/;-,  ils  expriment  tous  un  i)li(rMunnène  do  la  nature. 
Ce.sDut:  hruiiur,  d/^e/er,  ^e/e?;  ^i:n7er,  li résilier,  neiger, 
pleuvoir,  tonner,  :\-///e/\ 

[2)  (Juebpies  verbes  essentiellenienl  unipersonnels  s'em- 
ploient parfois  connue  simples  vtrbis  intrausitifi*.  Ils  i)rennciit 
alors  un  sujet  déterminé.  Ivx.:  Les  fi^c/us  it.kuvaiknt  de 
^ous  eo'es.     IVieu  tonm-:  du  plus  haut  des  eirux. 

(3)  l'n  grand  notnl)re  de  verbes  intransilifs,  ]>asFifs.  réfléchis, 
•peuvent  être  ettipbnés  Ouidrulellrineiil  connue  unipersonnels! 
Il  en  est  de  même  du  verbe  tire.  V.\.  : 

h'irii  i,»>i»i,->hYr  tir  svKK , r  /...w.  //  „,•  sri-rir  ^;,^  ,/,■  hi.n  .oniiitrinrr 

Ju.»  ,f,s  /;/>/.)/;  ,vv  ONT  K  ri-;  kckiti-s.        //  a  htic  kcrit  A/,'//  ,irs  lu^loii  ,.v 

Vf    ,t;>,ui,l^    <7/.j/;.4.'<".'.//Av    .w    sont    Jl  ^u^t   ovkkk  tùjii.ituis  c/nint:,- 

I  ov,ijiY>  KST  agrAiNr  et  util,-.  Jl  ks r  ngièubU  et  utile  de  voyager. 

^4)  Les  verbes  unipersoittiels  sont  intrajisitifs  de  leur  nature  ; 
ils  n'ont  donc  jamais  tle  complément  direct  ;  uuiis  ils  peuvent 
avoir  un  complément  indirecl.  Ivx.:  Les  elialeurs  \^\f' il  a  fait 
ont  été  e.\-eess!i(S  ;  le  mot  (fue  est  le  sujet  réel  de  a  fait,  if  mk 
plaît;  il  \ovii  impoli  :  il  i.v.vM.  sied  de  part//:  Les  pronoms 
mt\  vous,  leur,  sont  des  complémenls  indirects. 

us)  Les  verbes  essentiellement  unipersonnels  se  conjuguent 
avec  l'auxiliaire  avoir  dans  leurs  temps  composés. 


"■  20")  bis.  Ouel  est  le  f;ujrt  des  verbrs  unipersonnels  .' 
209 /<v.  O.'uiles  remarques  y  u-l-il  à  fairr  sur  les  verbes 
unipet  .sonnets .' 


■xx-x- 


S( 


■'  ^«^f^ 


I 


s 


ORTIKXÎKAPIIK  i)i,;s  V'KRRKS 


65 


..Se^sti^sl^SiC!^  'î^r;  ''''-'''''  ^-^^  ^'>"^-  ^- 


Ti  .iiisitir. 

Iiitiimsitif. 

l'.issit'. 


//a  i-.\it  SOI!  ti  avai! 

Il  A  iii.tl  l'Air. 

/.('  lia; <ii/  i.sr  i-AiT. 

//  S'ICST  l'A  II    /;/,;/. 


7«   DIS  /,/  li'tll,\ 

Tu  AS  /;/,v/  urp 

(  1"/.:  A  ib'jà  iVi'K  DIT. 

/'•  w^'  Ir  sns  iMT. 


''f=  210.  Voici  la  conjui-aisoii  (rim  verbe  esscntielle- 
im-nt  uin|,crs,«„ncl,  c'est-:\-c!ire.  ,;„{  „e  peut  i.„Js 
cire  cini)]()yc  autreiiicnt.  " 


MODK  TXriXiTl]' 

l'RKSICNT 

Falloir. 

PASS/î 
Avoir  fallu. 

(I/'  participe  piY'sciit  <  .,1  inii^M.' 

PARTicri'j.;  pAssic 
I^'allu. 

MODK  INDICATII' 

J'Kl'CSlsXT 

Il  faut. 

IMPARI'AIT 

Il  fallait. 

l'ASSïC  DKTKRMIN'K 

Il  fallut. 

l'ASSH  INDKTKRMINK 
Il  a  fallu. 

l'ASSK  ANTKRIKUR 
Il  eut  fallu. 

ri.US-QUK-PARFAir 

Il  avait  fallu. 


KCTUR  SIM  PI, K 
II  fau.lra. 

'•'l'Tl'K  AXTKRIKUR 
Il  aura  fallu. 

MODE  CONDITlONNEIv 
PRi>sj.:.\Tou  inrrcK 

Il  faudrait. 

l'A ss  1':  { prem icrc forme. ) 
Il  aurait  fallu. 

PASSK  {(icuxicuic  forme  ) 
Il  eût  fallu. 

(r.e  11,0,1,.  /VVr,,/,.-„'av,.,„t  poiiil 
cU-  tmisiC-nie  p-.-,  s,.i,u,'  nj  p,  ut  C'  <• 
"s.to<Ia,,slesvorbrs„,n,,,./s,,„„els.) 

MODE  vSUnjONCTiF 

PRtCSlvNT  OU  ruTUR 

Qu'il  faille. 

IMPARFAIT 

Qu'il  fallût. 

PA.SSIÎ 

Qu'il  ait  fallu. 

PI^US-gUR-PARKAiT 

Qu'il  eût  fallu. 


f 


ARTICLE    ll.—ORTlIOGRAniE  DES  VERBES 

c«  t  ""  " ■   '^'''1  ^'7^'''  ^'''''  rapport  à  la  manière  de  s'écrire 
se  compose  de  deux  parties  :    l'une  généraleî'^mS^ir: 


'■^'•m''%. 


66 


VERBR 


riable,  c'est  le  radical  :  l'autre  variable  selon  la  per- 
sonne, le  nombre,  le  temps  et  11-  mode,  c'est  la 
i('nnî)iaisû7i. 


[  aimer 


Dans    -I 


'     finir 


pouvoir 


[  rendre 


le  radical       fin  ^^  ^^7""^,V^«^  ^.".  J  ,> 

est        j  fonrv  |   P''^^''^"^  de  rinfinitif     J/.^. 
l  rend  j  *^st  I  ^^^ 

'''  2  12.  Pour  conjuguer  la  plupart  des  verbes  régu- 
liers, il  suffit  d'ajouter  au  radical  les  terminaisons  de 
la  conjugaison  modèle. 

Ainsi  on  conjuguera  le  verbe  c/ianfer  ^\\  ajoutant  au 
radical  cha7it  les  terminaisons  du  verbe  aimer. 

Terminaisons.— Présent  de  l'indicatif. 

SINGULIER 

**  213.  Le  singulier  du  présent  de  l'indicatif  se  ter- 
mine par  e,  es,  e  : 

1°  Dans  tous  les  verbes  de  la  première  conjugaison  ; 
2°  Dans   assaillir,    couvrir,    cueillir,    offrir,    ouvrir, 
souffrir,  et  quelques  autres  de  la  deuxième. 

Ex.:  "J'étudie',  tu  étudi^^,  il  étudia.-  j'ouvr<?,  tu  offr^-^,  il 
tressaillt'." 

Il  se  termine  par  x,  x,  t,  dans  les  verbes /^/^zwV,  " 
valoir  et  vouloir. 

Ex.:  "Je  veu.r,  tu  vau.r,  il  peu/." 

Il  se  termine  par  s,  s,  t  ou  d  dans  tous  les  autres 
A'erbes. 

Ex.:  "Je  fini5,  lu  reçois,  il  romp/,  il  ren^'." 

On  met  d  au  lieu  de  /  .• 

1°  Dans  le  verbe  s'asseoir  : 

2°  Dans  les  verbes  en  dre,  excepté  ceux  en  iiidre  et 
en  soudre. 

Ex.:  "Il  s'assie^/,  il  ven^;  il  pein/,  il  dissouA" 


*  2T2.  Que  faut-il  faire  pour  rofjjuguer  la  plupart  des  verbes 
réguliers  f 

**  213.  Comment  se  termine  le  simrnlier  du  présent  de  Vin- 
dicatif f 


t 
if 


oir 
re 


ORTirOGKAPHE  D^S  VERBES  67 

KXCKPTION,      Ces   rècrinc    ^^\.Çt^    ^     1, 

pour  les  trois  verbes  ./i'     aoÎ''l     '^'''''''^'''''''   ^1"^ 
^xuL.s  aac},  ac'oir  et  vaincre,  qui  font  : 


Je  vais. 
Tu  vas. 
Il  va. 


J'ai. 
1  u  as, 
lia. 

I'I,URIEi:, 


Je  vaincs. 
Tu  vaincs. 
Il  vainc. 


rem?;;/;,s''vo^,!i,T™;;,T  '■""'""■■  ™-  -^"i---.  vous 


Imparfait. 


4-;^,  n-L'croyS'"  """""^  ■'  "°>""'''  -o"^  "°y'<"«,  vous 


Passé  déterminé. 


De  la  quatre  séries  de  terminaisons.   Ex.  : 


J'allrt/ 
Tu  aWas. 
Il  alla. 
N.  aWânies. 
V.  all^/«. 
Ils  all/v-,?«À 


Vohéis. 
Tu  obé/j.   ■ 
Il  ohéit. 
N.  obé/;«^.y. 
V.  ohéUes. 
Ils  ohéireni. 


Je  conn/w. 
Tu  conn/«. 
Il  conn?//. 
N.  conn«///^5. 
V.  connûtes. 
Ils  connurent. 


Je  v/«.y. 
Tu  vz>/.y. 
Il  v/';//. 
N.  iîftmes. 
V.  ihites. 
Ils  Xinrent. 


^^On  emploie  ■  °  «' pour  tous  les  verbes  de  la  première  conju- 

e..\e;;j  Pr  c"uir  LT^^^  "^  '^^  ^""««^  coujugaisous, 
4°  tus  pour  les  verbes  eu  enir. 


** 
*-:•:- 


** 


,^214.  Comment  se  termine  le  pluriel? 


à'  SlrTont  /f  7'''"  ^'i^^^Pc^rfait  de  Vindicatif  ^ 
Uuetlrs  sont  les  hnmnarsons  du  passé  déterminé  f 


68 


il 

i  v 


il 

I  !■ 
if  !• 


VKRBH 

Futur  sîmple. 


**  217.   Le  futur  simple  se  tenniiie  para/,  as,  a,  ans, 
ez,  ont,  ajoutés  à  la  terminaison  de  l'infinitif. 
Ex.  :  "J'us^ra/,  lu  usé-m.v,  il  usfra,  nous  fw irons  " 
Dans  les  verbes  de  la  4e  conjugaison,  on  supprime  IV  de  l'iu- 
finitif  :  "Je  rendra/"  au  lieu  de  "je  rendrrai." 

Présent  du  conditionnel. 

_**  218.   Ce  temps  se  termine  par  aw,  rt/V,  mis,  iez, 
aient,  ajoutés  à  la  terminaison  de  l'infinitif. 
Ex.  :  "Je  rtmnerais,  tu  r^m\xerais,  il  x^nmerait  " 
Dans  le.s  verbes  de  la  4e  conjugaison,  on  supprime  également 
1  e  de  rmfinitif  :  "Je  vendra/.?,"  au  lieu  de  "je  vendrrais." 

Présent  de  l'impératif. 

SINGULIER 

**  219.  Au  présent  de  l'impératif,  la  deuxième 
personne  du  singulier  est  semblable  à  la  première  du 
présent  de  l'indicatif. 

Ex.:  "J'aime,  aimé"/  je  ne  me  pTév«7/.r  pas,  ne  te  préva/M- 
pas  ;  je  r^^ois,  reçois." 

ExcKPTioNS.  Sont  exceptés  al/er,  avoir,  être  et  savoir,  qu: 
font  va,  aie,  sois,  sache. 

Vouloir  fait  aussi  exception  lorsqu'on  dit  veuille  au  lieu  de 
veux. 

PI.URIEL 

Les  terminaisons  du  pluriel  de  l'impératif  sont  géné- 
ralement les  mêmes  que  leurs  correspondantes  du 
présent  de  l'indicatif,  excepté  pour  aîwV,  être,  savoir. 
Ex.:  ^"  Nous  avons,  ayons;  nous  sommes,  .soyons; 
vous  êtes,  soyez  ;  nous  savons,  sachons." 

Présent  du  subjonctif. 

**  220.  Le  présent  du  subjonél if  .se  termine  toujours 
par  e,  es,  e,  ions,  icz,  ent. 


**  217.  Quelles  aont  celles  du  futur  simple  ? 

**  218.  Comment  se  termine  le  présent  du  conditionnel 

219.  Quelles  sont  les  terminaisons  de  IHmpératiff 

220.  Quelles  sont  celles  du  présent  du  subjonRif^ 


I 


djcrivatiox  dks  temps 


éc. 


Kx. 


que^us8:£^uMSS/--  ^"'"'  ^'"'"  ^°^^'  ^^"^  "-^  "--. 
KxcKi'TioNS    Les  verbes  avoir  et  .Vr^  font  seuls  exception  • 
Que  f  aie,  que  tu  aus,  ^«';7  ait  çue  vous  ayons,  çue  vo7,ayu7 
çu'z/s  aient:  que  je  sois,    que  tu   sois.  qu'/tsoiTauelou, 
SOYONS,  (7//^  r.o//,v  soY£z,  ^//'//.v  soieut.  ^ 

Imparfait  du  subjonctif. 

^"^^  221.  L'imparfait  du  subjoncflif  a  quatre  séries  de 
terniiiiaisons.  qui  corresi^ondent  à  celles  du  passé 
tletermnic  :  assc,  use,  ussc,  i?isse. 


(j;ie  je  ^a^dassc. 
Que  tu  [ya^^cassis. 
Qu'il  iX.àiTi'^àt. 
Q.  11.  iiWassioHS. 
Q   V   nWassirz. 
Qu'ils  -AWas^cHl. 


Que  y  obéisse 
Que  tu  ohé/.ur 
Qu'il  ohé/A 
Q-  11.  \^^■C^^\issi(>n^. 
Qii.  V.  pré(]/.s.v/>^. 
Qu'ils  \n(:<.\issnit. 


I  Que  jf  co\\ui4ssfi. 
Que  tu  couii«ijt'j. 
Qu'il  cowuùt. 
Q.ii.apeiç/rvvww.v. 
Q.  V.  a])eiç«v,v/Xr. 
Qu'ilsapeiç/z^w^;// 


Que  je  \ lusse. 
Que  lu  Musses. 
Qu'il  v/«/. 
Q.  II.  il  fissions. 
Q.  V.  tinssiez. 
Qu'ils  iiiissent. 


ARTICLE    12. —FORMATION    DES    TEMPS    DES    VERBES 
PAR   LES    TEMFS    PRIMITIFS 

*-  222.  On  divise  les  temps  des  verbes  en  temp,. 
primitifs  et  en  temps  dérivés.  ^ 

Les  temps  primitifs  sont  ceux  avec  lesquels  on  peut 
former  tous  les  autres. 

h^^  temps  dérivés  sont  ceux  qui  se  forment  des  temps 
primitifs.  ^ 

i--*ï  223.  Il  y  a  cinq  temps  primitifs:  le  présent  de 
1  infinitif,  le  participe  présent,  le  participe  pas.sé,  le 
singulier  du  présent  de  l'indicatif  et  le  passé  déterminé. 

**  224.  Tableau  de  dérivation  des  temps. 

Le  présent  de  l'infinitif  forme    /  ^°  ^^  ^"^"'"  simple  ; 

I.  2°  le  présent  du  conditionnel. 
I  °  le  pluriel  du  présent  de  Pindica- 
2°  l'imparfait  de  l'indicatf  ;    [tif  • 
3°  le  pluriel  du  présent  de  l'impé- 
T^         ...  ,  ,  14  le  présent  du  subionétif  •  fratif' 


Le  participe  présent  forme 


** 


termiuah^s'f'''  ^'^"'P^>'Mt  dU'  subjonRif  a-t-il  de  séries  de 

!!  ^^2-  (Comment  divise-ton  les  temps  des  verbes  ? 

22.V   Combien  y  a-t-il  de  temps  primitifs  ? 
**  224.  Quels  dérivés  forment-ils  ? 


^^^mmmF^Êm. 


:'ô 


VKRHK 


catif 


Formation  des  dérivés. 

^i^^i;  225    I,ei)résentde  l' indicatif  se  forme    Donr  1.. 

Le  passe  indoUTininé  et  tous  lus  autres  temns  co  f 
poses  sont  fonnés  de  l'un  des  temps  dt^'auxilh  rc" 
Muvi  du  ,,art,cipe  passé  du  verbe  qui  l'o.i  coX^^     ' 

>  ajoittaiit  «/,  as,  a,  ous,  ez,  ont 

I.e  présent  du  conditionnel  se  forme  du  présent  de 
J  infinitif  en  y  ajoutant  ah.  ais,  ait,  ions,  iÀZtT 

I.e  présent  de  Tinipéraif  se  form'e,  po  ir  ^  Sn^  nlier 
vie  la  prenncre  personne  du  présent  de  rindcatf  en 
Mippriinaiit  le  pronom  sujet  •  mcucatit  en 

Pour  le  pluriel,  il  se  fon'iie  du  participe  présent  en 

'iL  r  '  '"""'  ^''  ^'''''''  de  1-indiLtFf  r;:;! 

I.e  présent  du  subjondif  se  forme  du  participe  nré- 
vent  par  le  changement  de  ant  en  .,  ..,  .,  L  ,  T  IZ 

I.;niparfait  du  subjondif  se  forme  du  passé  dét^r 
muie  en  chan,^eant,  selon  les  terniinaisons^c^nXéL 


(1/       en  <7,v>?^ 
<>■■<       en  its.scs. 
<i         en  <}/. 
âwfs  en  assioi/s 
à/rs     en  (r.v.v/V'i. 
/"■/l'iif  tn  (i.Mfn/. 


/■$        en  i.ssf. 
I  '>■        en  /.vA^'.v. 
I  {■'^        en  ?/. 

ÎM^s  en  l'usions. 

i/rs      en  issi'r-, 

iicut  en  m<';//. 


"V       en  //.v.v. 
"v       en  ?rv.s^'j. 
iij       en  «/. 
/>w/^.?  en  ussion: 
iitei     en  ussie-. 
iirent  en  usseut. 


'"S      en  7V/5.V. 
/'■"v       en  tusses. 
'_>'t       en  /«/. 
/«w«  en  hissions, 
hi/rs     en  ïnssiez. 
nn  riit  i^n  inssml. 


ARTICLE    13. —  CONJUGAISON    INTERROGATIVE 


**  ll^f-  ^V^'^^'T^f  ^a formation  des  temps  dérivés 
226.  ./  ^«^//^  /,;,  ,v,,;>^,>./.„«  la/oruw  int!rro> 


1 


'ogative  ? 


CONjUCiAISON  IXTKKROGAl'lVlC  7I 

'•**  226 /;/.y.  Il  n'y  a  que  les  temps  de  l'indicatif  et 
du  conditionnel  qui  ])uissent  se  conjuguer  interrogati- 
venient  ;  cependant  certains  temps  du  subjonclif  ])ren- 
nent  quelquefois  la  même  forme,  mais  sans  avoir  le 
sens  de  l'interrogation  proprement  dite.  Kx.:  PnssÊ- 
JK  réussir  I  dût- 11,  mourir. 


AIODK  TXDîrATIL'' 

l'KÉSENT 

Aimé-je  ? 
Aimes-tu  ? 
Aiine-t-il? 
Aimons-nous  ? 
Aimez-vous  ? 
Aiment-ils  ? 

IMI'ARI-.VIT 

Aimais-je  ? 
Aimais-tu  ? 
Aimait-il  ? 
Aimions-nous  ? 
Aimiez-vous  ? 
Aimaient-ils? 

PASSÉ  DÉTEUMINK 

Aimai-je  ? 
Aimas-tu  ? 
Aima-t-il  ? 
Aimâmes-nous .' 
Aimâtes-vous  ? 
Aimèrent-ils  ? 

PASSK  INnÉTRRSriXÉ 

Ai-je 

As-tu 

A-t-il 

Avons-nous 

Avez- vous 

Ont-ils 

PASSK  ANTÉRIEUR 

Eus-je  1 

Eus-tu 

Eut-il 

Eûmes-nous 

Eûtes-vous 

Eurent-ils 


a 


I    VU 

!-  S 


PLUS  QUE-PARKAir 

Avais-je 
Avais-tu 

Avait-il  ^1» 

Avions-nous     j"  .^ 
Aviez-vous  ^ 

Avaient-ils       J 
ruTL-R 

Aimerai-je? 
Ainieras-tu  ? 
Aimera-t-il  ? 
Aimerons-nous  ? 
Aimerez-vous  ? 
Aimeront-ils  ? 

l'UTUR   ANTÉRIEUR 

Aurai-je  ^ 

I  Auras-tu  |  „. 

i  Aura-t-il  |  ^u 

,  Aurons-nous  .2 

I  Aurez-vous  "^ 
■  Auront-ils 

MODE  COXDÎTIONXKL 

I        PRÉSENT  OT'   FUTUR 

Aimerais-je? 

Aimerais-tu  ? 
;  Aimerait-il? 

Aimerions-nous? 

Aimeriez-vous  ? 
I  Aimeraient-ils? 
,  PASSÉ  i pi e)iiit'i  e fonite.) 

I  Aurais-je  ] 

Aurais-tu  |  ^. 

Aurait-il  |  ^jj 

Aurions-nous  .5 

Auriez-vous  '^ 
Auraient-ils 


a 


PASSÉ  (cfi'll.llînif  fOlllli!  ) 

Eussé-je  ] 

Eusses-tu  I  rt.. 

Eût-il  (  s^ 

Eussions-nous  j  S 
Eussiez-vous 

Eussent-ils  J 

MDÏÏiriNDlCATIl'^ 

PRÉSENT 
•       '••■•«• 

Rends-tu  ? 
Rend-il  ? 
Rendons-nous? 
Rendez- vous? 
Rendent-ils? 

IMPARFAIT 

Rendais-je  ? 
Rendais-tu  ? 
Rendait-il  ? 
Rendions-nous? 
Rendiez- vous? 
Rendaient-ils? 

PASSÉ  DÉrKR:\IINR 

Rendis-je  ? 
Rendis- tu  ? 
Rendit-il  ? 
Rendîmes-nous  ? 
Rendîtes-vous? 
Rendirent-ils  ? 

PASSÉ   INDÉTERMINÉ 

Ai-je  I 

As-tu  I    rL 

A-t-il 

Avons-nous 
Avez- vous 
Ont-ils 


-a 
a 

4J 


gai. 


*■=•  226  bis.  Quels  sont  les  temps  qui  se  conjuguent  interro- 
itivcment  / 


7-' 


VKUIIK 


i  I 


**   227.     Kl-MAKOfKS.     l'Iorw,!,,.    1.,    r 

I.ro,««itio„      "'"''•  ""  ''"'""•■  ""  ••'•'l>-^'  t..„ràla 

pcu^près  R.  se..,,  ,„i.K,  /^^i^:-;  ^;;^;, ^'  '-KC  est  à 

...•on,.n:r^,r  n-r-ill^J  imerro,a.ive„,e„t,  ,es 
<  ans  les  tennis  sinM>l,.«      ,         x  '  •''"■'■'*  '^'  ^-■'l'^' 

"V/f.;'' r^'-  "rl;^'r.r«^;r-■'- 
Ainsi  011  nécrra  in«  ■    Ai,...  ."-'■' l"-nsee. 
la  forme  inten-OKat  «  <a  aura  t""'-  7'  w^'"  "''ir"^'""-^ 

«W/«/r«««/.     /AIME    ,»,/•  Zv       ■  -^  -'^''yAI  OU/AIMAIS 

'lire.      Il   £;„■(   hÔLo  .""/"•^?'-'.  ••     -^e  «H"  "e  petit  pas  ,se 

ARTICLE    11. -VERBES    UÉGULIERS,    ÎRRÉOULIKHS 
ET    ])KFECTIF8 

gaisons  ".odèles    ?  "eux  i  î  sa ns^t'  ''T'  '"">"- 
_        ^"-^  '"i"''  -^'"i'^  être  conformes  à  la 

^*  22eS.  Q:rappii!r-f-on  7'rrbrs  n^n/in-sf 


VKKHKS  RKGIIJKRS 


/•3» 


conjuKaison  nindèlc,  ont  cependant  leurs  temps  dérivés 
en  rapport  avec  leurs  temps  ])rimitifs  respeaifs 

leJnn  I^V''^  ^^"  ^iPl^'He  xerbes  inê^^ruUos  ceux  dans 
Icsqiie  ..  les  temps  dérives  ne  se  Toruient  pas  exacte- 
ment d  après  leurs  temps  primitifs  ;  et  verbes  déù-tlifs 
ceux  qm  manquent  de  certains  temps  ou  de  certaines 
personnes,  ([ue  !' usage  n'admet  pas  (m  que  le  bon  troût 
rc])rouve.  ^ 


SKUl.KMKNT   Ql-ANT   A    I.A    DERIVATION 


Nous  lit  H 


leniaf* 


...Mon.H  en  taM..,u  1.-s  cinq  tfnn.H  i.,i,„itif.,  .-t  et.  notes  les  re 
qucs,  loiMiu'il  y  a  lien  ifLU  faiit 

PRl-MlivRi;    C0N7U(iAIS0N 

I':xceplé  aller  K.'\.  ritroyrr.  (lui  sont  irréiriiHer^    'ous  les  verhf.4 
eu  cr  se  conjuguent  comme  aimer.  ^^^®* 


D£:uXIt:MIi    CON'jrOAISON 


Asservir 

Bouillir 

Couvrir  (i) 

Dormir 

Fuir 

Haïr 

Mentir 

(  )fl"rir 

Ou 'tir 

Partir 

Repentir  (se) 

Sentir 

Servir 

Sortir 

Souffrir 

Tressaillir 

Vêtir 


Asservissant 

Houillant 

('ouvrant 

iJorman 

Fuyant 

Haïssant 

Mentant 

Offrant 

Ouvrant 

Partant 

Repentant 

vSentant 

Servant 

vSorf     it 

SouliratiL 

Tressai  liant 

\'ctant 


Asservi 

Pouilli 

t  ouvert 

J  )onni 

1-ui 

Haï 

Menti 

Offert 

Ouvert 

Parti 

Repenti 

Senti 

Servi 

Sorti 

Souffert 

Tressailli 

Vctu 


J'asservis 

Je  bous 

Je  couvre 

Je  dors 

Je  fuis 

Je  liais 

fe  mens 
J'olfre 
J'ouvre 
Je  pars 
Jeinerepens 
Je  sens 
Je  sers 
Je  sors 
J(^  souffre 
Je  tressaille 
Je  vêts 


J'asservis 

Je  bouillis 

Je  couvris 

Je  dormis 

Je  fuis 

Je  haïs  (2) 

'^  mentis 

offris 
j  'Hivris 
Je  partis 

i^e  me  repentis 
je  sentis 
Je  servis 
Je  sortis 
Je  souffris 
Je  tressaillis 
Je  vêtis 


*■?{• 


fcRiflV''''  ^"''^^'^^  ^-^'^   '^-^  ''-^  irrl'guUcrs  et    verbes   dé- 


simJlS''^;;;;;i'i;^V>^;,r':"^:;  •?,,''"   '"'''"  ^"    '--"JnSHent  comme  leur 
'-'  A'^A*">^ /'•'"    tons.ive   1-  tréma  au  pnss.         lui  tt  il  l'immrr-,it  r1„ 
Nous  liaimts,  vou.  haïtes,  qu'i    liaïi  ""Pailait  du 


subjondlif 


VliKUK 


TROISlil.MlC    CONjniAISOX 


i.  : 


Tourvoir 
Siirsi'oii- 


Circoiiciro 

Conduire  (r) 

Coiiiiiv 

Ct)iiiiaî(re 

Construire 

Coudre 

Craindre  (2) 

Croire 

Croître 

Cuire 

lÙTJre 

l'exclure 
Joindre 

Lire 

Mauilire 

Médiie  (t,) 

Mettre 

IMoudre 

Naître  {4) 

Nuire 

Oindre 

Paraître 

riaire  i^) 

Prendre 

Re])aîlre 

Résoudre 


l'«>urv()vaut 

Prévoyant 

Sursoyant 


Pour\  u 

l'révu 

Sursis 


Je  pourvoi- 
j>^'  ]>révois 
Je  sursois 


Je  pourvus 
J-'  prévis 
J<-'  sursis 


OrATRlivMlC    CONJUGAISON 


icln 


iViltant  Hattu  |t.  1,ats 

Ureoncisant  Cireonsis  "le  circoncis 

Conduant      Conclu  'je  ronclus 

Conduisant    Conduit  Je  conduis 

Conhsint       Confit  Je  confis 

Connaissant  Connu  Je  connais 
Construisant  Construit  Je  construis 

Cousant  Cousu  je  couds 

Craignant      Craint  Je  crains 

Cru 

Crû 

Cuit 

Ivcrit 

i;\ 

Joint 
I,u 

Maudit 
Médit 
IMis 
INIoulu 
Né 
Nui 
Oint 
Paru 
Plu 
l'ris 
Kopu 
RJ^olu, 
1  ésous ( 


Croyant 
Croissant 
Cuisant 
Jvcrivant 
l'Nchiant 
Joi,-,Miant 
Usant 
Maudissant 
Médisant 
Mettant 
^huilant 
Naissant 
Nuisant 
<>i<;nant 
Paraissant 
Plaisant 
Prenant  (6) 
Repaissant 
Késolvant 


i-) 


Je  crois 
Je  croîs 
Je  cuis 
J'écris 
J'exclus 
Je  joins 
Je  lis 
Je  maudis 
Je  médis 
Je  mets 
Je  mouds 
Je  nais 
Je  nuis 
J'oins 
Je  parais 
Je  plais 
Je  prcr.ds 
Je  ivpr.i". 
Je  résons 


Je  battis 
Je  circoncis 
Je  conclus 
Je  conduisis 
Je  couds 
Je  connus 
Je  conslruisis 
Je  cousis 
Je  craij^M.is 
Je  crus 
Je  crûs 
Je  cuisis 
J'écrivis 

J 'exclus 

Jejoi^Miis 

Je  lus 

Je  maudis 

Je  médis 

Je  mis 

Je  moulus 

Je  naçiuis 

Je  nuisis 

J'oignis 

Je  ])arus 

Je  plus 

Je  pris 
Je  repus 
Je  résolus 


i|   ! 


pJ<C.  ^"*""'  "'^^  ''"^-    ^'^  compose  rcuuUre  n'a  pj,i„t  de  participe 

antrolnis  avec  un  . ,  ■•  ,|  pi,,i.       "J  co,„ .(n/i  ',  ^'^<-<'"'7>'uU...,  qu'on  écrivait 

«M  Ou  double  1/,  devant  Vr  mut    Kv      •  v 
,  (7)  Om  emploie  r,:.,„s  pou.^s  -  '  ,iier';  A\„p.  T'.?  ^^"^f;  ils/'r„  ;,.„/.•• 

-;n  y  s„pplée  par  ceini  ^^t-' >^o/u^  'ïi"^^]^],l!;:J''^\'^l  !' ,^  P^'«  'ie  fc.nini,,  ; 


ipe 


Rire 

K<)iupre 

vSuflire 

Suivre  (i) 

laire 

Teindre 

Vaincre 

Vivre 


VKKBHS  IRRftclUIJKRS 


Jo  ris 
je  romps 
Je  t,ufils 
Je  suis 
Je  lais 
Je  teins 
Je  vaincs 
Je  vis 


75 


Uiant 

RI 

Rompant 

Rompu 

Suffisant 

Sufii 

vSn!vnnt 

Suivi 

Taisant 

Tu 

'Il  i)^iiant 

Teirt 

\'iin(|nant 

Vaii'cu 

\'ivant 

Vécu 

Je  ris 
Je  rompis 
Je  sullis 
Je  sui\  is 
Je  lus 
Je  tcigi:is 
Je  vniiMii.is 
Je  vécus 


VERBieS    IRR^GUI^Il^RS 


HT  VKR1]I.S  DûriXTirs 


N....S  Muployons  l.s  i.î.is  ,„.tits  c;,:;u'lC..s  po,,,-  les  v.tIk's  ,l,-.f,  aifs. 

rREMIIvRIv    C(JN-JUGAISOX 

Aller;  y/ra/,   y/,a/s.    Allant;   nous  allons,    voii^ 
aie/     Ils  ro;^/-  j'alkns  ;  allons    alk-/.  ;  ciuc  jVz.y/^,  qtu 

u  Ils  «///.-;./.     Aile,  e  ;  je  suis  allé.    Je  vais,  tu  vas 
il  va  ;  va  ;  j  "allai  ;  que  j  "allasse. 


A  l'impératif  il  s'écrit  va-fm  et  non  va-(.rn,  parce  nue  /'  est 
nus  pour  te  ou  hn,  et  ainsi  n'est  pas  une  lettre  euphonique. 

Envoyer;  ye7ivrrrai,  ye7ivcrrais.  Envovant  • 
nous  envoyons,  ils  envoient  (2);  j'envovais  ;  envovons' 
que  j  envoie  ;  que  nous  ein-o3-ions.  Envové  é'-  i'nJ 
envo3-c.    J'envoie,   envoi.    J'envoyai  ;   que  Veiï 


(l)  Oîi   cotijn-n.-  de   iiicMio  poinsuirr,'  ot  vV;/v«/-,v.  •  .v  ,1^,...-  .      , 


'i 


'6 


VERBE 


DliUXliiMP,    CON7UGx\ISOX 


Acquérir  ;  j  ' acquerrai,  j  ' acquerrais.  Acquérant  • 
lous  acquérons,  ils  acquièrent  ;  y  nQ^némis  ;  acquérons  • 
que  J  acquière,  que  tu  acquihrs,  qu'il  acquière  que 
nous  acquérions,  que  vous  acquériez,  qu'ils  acquièrent 
Acquis,  e;  J'ai  acquis.  J'acquiers;  acquiers.  T'ac- 
quis, que  j'acquisse.  >       i  J  CIC 

II  en  est  de  même  de  conquérir,  s'enquérir,  requérir, 

Comit';  ]q  courrai,  ^<i  courrai,.  Couraut  ;  nous 
courons  ;  je  courais  ;  courons  ;  que  je  coure.  Couru,  e  • 
J  ai  couru.  Je  cours  J  cours.  Je  COUrus;  que  je  cou' 
russe. 

Cueillir;  je  cueillerai,  je  cueillerais.  Cueillant' 
nous  cueillon.s  ;  je  cueillais  ;  cueillons  ;  que  je  cueille.' 
\.UeilH,  e  ;  J  ai  cueilli.  Je  cueille  ;  cueille.  Je  cueil- 
US  ;  que  je  cueillisse. 

Faillir  ;  je  faillirai,  :re  faillirais.  Faillant  ;  nous 
faillissons;  :i<i/aillissais;  i^xiQ  '^q faillisse.  Failli  e- 
J  ai  failli.  Je  faillis  (autrefois  on  disait  Je  faux,  nous 
J  aillons).     Je  faillis  ;  que  je  faillisse. 

.I^Sf/T"^""!-  ^^  ""'^T  ^'^^'■''^^>.  n^ais  en  employant  pour  les 
dérivés  du  participe  présent  les  formes  régulières  '  no^Fs  défait 
''ons,2Qaifaillaîs,(iuQy^  défaille."  ^^  ucjaii 

fEh^'^^'~^^^  ï-^'^f'"'^  "1^^  ^^""^  l'expression  "sans  coup 
/>/  // ,     c  est-a-dire  '  sans  con^^  frapper,  ss^ns  frapper  un  coup  •  ' 

T1?h'VI'^'T-~^'^^"*;  r«"«  gisons;  je  gisais  ;  qu'il  gise. 
^if'l'eigVènL^  ""'     '"'P^^'"  ^""^'^  ^^"  ^^"^  1^^  expressin^ 

Mourir;  je  mourrai;  \^  mourrais.  Mourant* 
nous  mourons,  ils  meurent;  je  mourais  ;  mourons  •  que 
je  meure,  que  tu  meures,  qu'il  meure,  que  nous  mou- 
rions, que  vous  mouriez,  qu'ils  meurent  Mort  e» 
je  SUIS  mort.  Je  meurs;  meurs.  Je  nicurus,'qué 
je  mourusse,       .  .  ^ 

Ouïr;    j'ou-rai;   j'ouïrais.-Que  j'ouïsse.     Ouï;    i'ai  ouï - 
J  OUÏS,  nous  ouïmes,  vous  ouïtes;  que  j'ouïssJ,  qu'il  ouït 
On  ne  l'emploie  guère  qu'à  l'infinitif  et  au'x  temps  Composés 

Quérir  (chercher).  Ne  s'emploie  qu'au  présent  del'infinitif 

■?i^*V^^-î'^^Pif  •^'■^  =    '^  '"'^^^^'''^  î    '^  saillirait.     Saillant  •    ils 
saillent  ;  Il  saillait  ;  qu'il  saille.     Sailli  :  il  a  saHIi     H  saille 
Il  sailht  ;  qu'il  saillît.  sauie. 


\ 


i 


VERBES  IRRÊGULIERS  77 

ce,>e,.da„t  on  dit  aussi  ;>  /V,L:'/^,,  ^^  ,  X™''"""''  ' 
ils®wl'.;^y;::;';i:V;„J.<:„;-tt^'.^  Portant;  «ous  sortons; 

-'-/,■,  c,„e  nins  .sortioi^r^™;/»'  oiii::;*'' ^iL^  "v^f '^sri' 

e^y^a,  „,  je  s„,s  sort,.    Je  so.s,  sor:^^Z^s,  ^^^ 

Relloîtir  fS^'Jlf  nouvean)  se  co„ju„ne  comme  sor/ir. 
commey°«'    '     '  ''"  '"'""'■  "^^  '^  J^idiaion)  se  conjugue 

Tenir;  je  tiendrai:  je  tiendrais.  Tenant-  nous 
tenons  ;  ,1s  tiennent  .■  je  tenais  ;  tenons  ;  que  je  'tiaZ 
que  tu  //,•.«..  qu'il  //,      ,  „„^^  ténions.^m,evou; 

iè  :■  Tè«„t""'"'-  T^""'  ^'  J''->'  "-'""•  J*^  tiens 

liens.     Je  tins;  que  je  tinsse.  ' 

venon?-''iî.-^^/  ^^''^rî'  J^  ^vW/^'r../..  Venant  ;  nous 
menons,  Ils  rv.v/;/,-;// ,  je  venais;  (venons),  vencv  •  eue 
je  7.nn^e,  que  tu  rf.nn.s,  qu'il  r/.v.;.  que  no  s 
venions,  que  vous  veniez,  qu'ils  r/an^,;,/      Venu    e  • 

ilns'ëf  ''"'*     ^'  ^'"^''   ^'^"^■'^-     J^   Vins;    que  le 
TROISIEME  CON7UGAIS0N 
Asseoir  ;  j'assoirai  ;  j'assoirais  ;  oh  yass/Mr/  ■  Vas^ 

Tasso^^ïn  ^'^'"^-"^'''-•'-  J'-5--A  Asseyant 
^.^  assoyant;  nous  asseyons;  ils  asseyent  ou  nous 
a  soyons  ;  ils  assoient  ;  j'asseyais  ;  assevonL,.  assovons' 
que  j  asseye   ou  que  j'assoie.      Assi^    f- -   i-ôTo 

J'assois  ..  j'assieds;  as.:;is  „ied;  '  Va^s 
que  J'assisse.  <'»»ilu.,.     j  assis, 

«-.^'"??'' '  ' ''/'"■".'■'  j '.""'■''"■  ^yant  ;  nous azvns,  vous 
«.■<■.-,    Ils  «/,■  fatms,   etc.;  ayons  ;  que  j'aie  Tii    o ,  o 

Choiw,   '  K  \^  ?'  ""•    J^'  •■  "'■'■■  J'««S;  que  j'eusse. 

^^S:;n^^^\^^^^}^  ^c"-  "  échoit  ou  if 

(I)  Voir  la  ji-  .te  du  verbe  envoyer,  page  75. 


^^^mm^^^l^'. 


78 


VKRnK 


El: 


-,  Ç'a^oîf  ;  il  ^//'/a'?  '■  ^y^""<^'<^'/-    fParticipi^  présent  înusitd  ) 

Il  allait  <,u',l  ya/7/.'.  Fallu  ;  il  a  lallu.  11  faut.  11  fallut' 
qu  il  lalliil.  *«*t*i.     -l'xctixui., 

Mouvoir;  je  mouvrai ,-  je  mouvrais.     Mouvant* 

nous  mouvons,  ils  wr//;vv// .•  je  niouAais  ;  mouvons  ;  (^ue 
je  in,uvt\  (jue  lu  viruvcs,  (|u'il  vuicr^  (|ue  nous  mou- 
vions, <iue  vous  mouviez.  (|u'ils  niciivnif.  Mu,  e  ;  j'ai 
mu.  Je  meus  ,•  meus.  Je  mus  ,*  (lue  je  musse.  ' 

Promouvoir  ne  s'emploie  (;ir;\  rinfinitifet  aux  temps  corn, 
poses  :   "On  vous  </  promus  a-.i  Kiade  d.-  eapit;iine." 

Pleuvoir;  il  f^Icnvra  :  il  ph'uvralf.   Pleuvant*  il 

pleuvait;  qu'il  i.le.ive.  Plu;ilaplu.  Jlpleut.  'jl 
plut;  ([u  il  ])luL 

Pouvoir  ;  je  pouna!  .•  je  ponrnus.    Pouvant  ;  nous 
pouvons,    ils  ^7^-v7//.-  je   ],ouvais   (pouvons);    (lue   je 
puissr,  etc.    Pu  ;  j"ai  pu.    Je  peux  ou  je  puis  (peux). 
JepUS;  (]ueje])usse.  ^        ^ 

Savoir;  je  saurai ,-  je  saurais.  Sachant;  n<nis 
savons,  \o\x^  savez,  ils  .svrrvv// .•  je  savais,  etc.;  sachons, 
sache/.  ;  cpie  je  sache.  Su,  e  ;  j 'ai  su.  Je  sais  ;  saolw. 
Je  SUS  ;  que  je  susse. 

Seoir   ^ètre  convenable)   n'admet  (pie  les  formes  suivantes 
iNDiCATi;.'  i-KKSKNT.  11  sied,  ils  siéent      Impak  LAir     II  sevdt' 
Ils  seyaient    Fittcr.    Il  siéra,  ils  siéront,    Coxuitionnki,  privI 
SKNT.  11  siérait,  ils  siéraient.  ' 

Seoir  (être  situé)  ne  s'emploie  ([u'aux  deax  participes  •  "Ta 
cour  des  comptes  séant  à  l'aris.  11  y  avait  une  ferme" modèle 
Sise  il  Rambouillet." 

Valoir;  je  7vr//r/;v?/.-  je  vaudrais.  Valant;  iiou.'^ 
valons  ;  je  valais  ;  valons;  que  je  vaillc\  (jue  lu  vaillis, 
qu'il  raHI(\  cpic  nous  valions,  que  \-ous  valiez,  (|u'il.s 
vaillvut.  Valu;  j'ai  valu.  Je  vaux  (.vaux);  je  valusî 
q'ie  je  valu.s.se. 

On  conjugue  de  tncme /-/vru/,»/;-.  excepté  au  subjouaiC  où  il 
fait  "queje  j'Ri.;vAi,i.;...,  qu'ils  I'RKvai.kxt." 

Voir;  je  vvm?/.' je  rv77v?/V.  Voyant;  nous  voyons, 
ils  voient  (i):  je  voyais  ;  vovons  ;  (pie  je  voie,  (pie  noufi 
voyions.  Vu,  e;  j'ai  vu.  je  vois;  voi.s.  Je  vis;  (uic 
je  VLsse. 


• 

i 


(l)  Voir  la  note  Uu  verbe  c>i:o\;:i-  page  75. 


it 


VKRHES  iKKl'CGUIJKRS 


79 


1 


y<Z^     !f  '  jcy  v;/,./,v,/  ,  je  vo^,^/ra/s.     Voulan.  ;  nous 
A  <>iil<  a.s,  Ils  rvv./.v//  ;  je  voulais  ;  voulons  ;  (,ne  je  r  v///" 
qtie  Ut   .VV.//..V,    cu'il   rru///r,   .|ue  uous  voul  o„       ine 
<>us  ^■oulK•..   cju'ils  rv7.///.v//.     Voulu,  e  •  i''i'   vm   n 
Je  veux;  veux.  J.  voulus  ;  que  je  vc/uhtssi  "^"• 

CrATRiiCMIÎ    CO\7uaAISON 
,  Absoudre;   j'al.soudn.i  ;    i'.-ibsoiulrais      Ah<îoW^«f.    , 
'//>sou/r.-  yni  absous.     J'absous-   -.1    /.^,.-'      v  ^A^^^"^» 

.l-nlcrrri;";;!:.';;^::::.,^?^^^^^  1  résoudre;   n,ai.ce 
sul.joi.aïf:  '^jue    ërc^^o  p^^^^^^^^       f  résolus;   à  rnuparlait  du 

(réioute),  Pm.r  ^e/H;;!;;^^,.;^  HelirSir  u^  ""'^T^ 
choses  nu.rales  et  aussi  pour  les  du,ses  nmfSelIe.'        '  ^""'  ^'' 

/'^v  V  s-   qu  ,1  /.v:v,  (,ue  nous  ])uvious.  <jue  Vous 'l     vie/ 

;i;;  ;  s /.v:vv./.  Bu,e;j-aibu.  jebois-borjebus: 

que  Je  buss'j.  "^     ""5*» 

vaU  (^;,^f,  1  ■'.lef.'ïi'i;;!;™'""-     B"ya«t  ;  ils  l,raie„t  ;  il  ,,ra. 

,///""'m  •  J  r'"''"  •  ^'  '"''''''"■  I>*sant  ;  „oi,.s  disons  >-ous 
un,  e,  j  ai  dit.  Je  dis;  dis.  Je  dis;  que  je  di.sse 

«.iné  ni  imparfait  du  subjo.u  tif  )  ^*'^^*-  ^^'  P^^'^^  ^^^^e'-- 

^^/.^^îh'iw'T''r-'''''''"  :Etant;  nous  ...... .^.  vo«s 

Eté  ,  j  ai  ete.  Je  suis  ;  sois.  Je  fus;  que  jo  fus«e 


8o 


PARTICIPA 


m 

rii 

11: 
If  I  a 


Faire  ;  je>vïr/  •  jc/n-a/s.    Faisant  ;  nous  faisons 

(on  prononce  >;sw/.s-),  vous  /li/à's.  ils  /o;// ,■  je  faisais- 
faisons, >//r,v/  que  jc/?.9.sv',  etc.  Fait,  c;  j'ai  fait,  jè 
fais;  lais.  Je  fis;  que  je  fisse. 

Forfaire  n'est  usité  qu'à  l'iufiuitif  et  aux  temps  composés  ; 
"11  A  FoRF\iïa  riiouueur."  f    ^    - 

Frire;  je  frirai  ;  je  frirais.    Frit,  e  ;  j'ai  frit.    Je  fris,  fris 
On  supplce  aux  autr.s  temps  par  lo  mo>eu  du  vc-be  faire  :  "  fe 
faisais  fnre  ;  qu'il  fasse  frire,  t.tc" 

I/Uire  ;  je  luirai  ;  je  luirais.     I^uisant  ;  nous  luisons  •  i  •  1-i- 
"'■•'■■""'•  •"'■■'"'^■'  nit('^  P-ei>  1  lis.^      J.Û.     l'nii    i      jè  fuis 
(  Pas  de  passé  déterminé  ni  d'imparfait  du  subjonaif  ) 

n.9îif''^.  ^l"^''^  "'est  usité  qu'à  l'infinitif,  au  participe  passé 
OCCIS,  e  ;  et  aux  temps  composés  :  "J'ai  occis.'' 

Paître  ;  je  paîtrai  ;  je  paîtrais,  Paissant  ;  nous  paissons  •  v^ 
paissais  ;  paissons  ;  que  je  paisse.    Pu  (usité  seulement  en  terme 
de  fauconnerie;   point  de   temps   composés).     Je  «ais  '    oais 
(Point  de  passé  déterminé  ni  d'imparfait  du  subjonSffO  ' 

Repaître  se  conjugue  à  tous  .sts  temps  :  Repu,  e  ;  j'ai  repu 
Je  repus,  que  je  repusse.  i^w,  c  ,  j  ai  repu, 

Poindre  (commencer  à  paraître).     Ce  verbe  ne  s'emploie 

ri.XnlV"  r.T^-'  '^^  l'i"f"^-:^i^.  «u  présent  et  au  futur  de 
1  indicatif:  'Le  jour  ne  point  pas  encore,  il  commence  à 
POINDRF,  il  POINDRA  bientôt,"  ^ummeuce  a 

,  ^?."^^r,^  (^^rf  ir  de  terre).  Ce  verbe  ne  s'emploie  qu'au  présent 
de  l'infinitif  et  de  indicatif:  "L-  Rbôneet  le  Rhin  souRDpS^r 
au  mont  Saint-Gotbar  1  ;  l'un  sourd  à  l'est,  et  l'autre  à  l'ouest  " 
Traire  ;  je  trairai,  je  trairais  Trayant  ;  nous  trayons,  vous 
trayez,  Ils  traient  ;  je  trayais  ;  trayons  ;  cjue  je  traie.  Trait  e  • 
j  ai  trait.  Je  trais  ;  trais.  (Point  de  passé  déterminé  ni  d'im' 
parfait  du  subjonétif  ) 


1 

1 


I  ' 


CHAPITRI"   VI 

DU  PARTICIPE 

*  229.  Le  discours  contient  certains  mots  qui  non  seulement 
expriment  une  qualité,    mais  encore  portent  à  l'esprit  PMée 

dl^r.^;^'""  ^^^^%P^^'-.'l^^^!^i"'^"  °"  par^quelque  chose    comme 
dans  :  Jr  s:as  aimK,  jrs-;us  rkçu,  etc.;  ces  mots  awu;  reçu   qui 


# 


9 


Il 

! 


J 


1 


CIvASSlKlCATlON 
ARTICLE    l 'T.  — CLASSIFICATION    DU    PAUticIPJ-j 


8i 


Il  tient  du  verbe  en  ce  qu'il  en  a  la  signification  et 
le  coniplenient      Kx.  :  Un  c./aui  aimaixt  /.  ^U 
des  clcvcs  AIMKS  de  leurs  maîtres  ^ra.au , 

Il  tient  de  l'adjeélif  en  ce  qu'il  qualifie  le  mot  auquel 
Il  .se  rapporte  et  qu'il  en  adopte  ordinairement  le  <^enre 

IprouvTk    '•  ^''  ''"''''  ''''''''^'   "^''^'^'^ 

nrtju,'\^l  ^'  ""  f^'-''  '''''^^•?  ^"^  participes  :  le  participe 
présent  et  le  participe  i)assc.  ^ 

*  232.  Le  participe />;r.sYv// est  une  forme  du  verbe 
termuiee  par  an/,  et  qui  reste  toujours  invariable-    Vx  • 

êXh  wr  7-^"'/  ^''^^^^^^"^^  '^'  ^^^^on;  voyc.  ecs  a^J^nis 
WvviDW^'t  leiDs  lcçu)is. 

*  233.  Le  participe  passé  est  une  forme  du  verbe 
appartenant  au  mode  infinitif,  et  qui  est  susceptible  da 
§:enre  et  du  nombre.  Ex.  :  [  ^oUà  une  leçon  bien  appkisk'- 
vos  fables  ont  été  bien  suKS,  bien  Ki- ciTiCES.  ' 

.'Î34-  Le  participe  />;yV;//  est  ainsi  nommé  mrce  nn'il 
marque  un  temps  présent  par  rapport  à  un  auïc  fen^;'       '^''  '^ 

235.  J,e  participe  ^^6%  est  ainsi  nommé  parce  nue' 
employé  avec  un  auxiliaire,  il  4xprime  ordinairemenïïn  temps 

ARTICLE    2. —ACCORD    DU    PARTICIPE    PASSÉ   AVEC    LE    MOT 
AUQUEL   IL   SE   RAPPORTa 

*  .,236.  Rkmarquk.  Le  participe  passé  employcS  sans 
au.vi]iaire  n'est  au  fond  qu'un  simple  adjectif  ckù  s'ac' 
corcle  en  Keiire  et  en  nonUiro  avec  le  mot  qu'il  modifie 
T.r,n  ■  'V  ^^^^"^^1;^^  P^^^-  l'expérience,  les  vieillards  sont 
prudents.  Il  y  a  des  sottises  bien  habii.lKKS,  comme  il 
y  a  des  .9^/^  bien  VKTus." 


** 


*-x- 


230.  Qu'est-ce  que  le  participe  !> 
^^  231.  Combien  y  a-t-il  de  participes? 
^  232.  Qu'est-ce  que  te  participe  prisent  ? 
'    233.  Qu'est-ce  que  te  participe  passé  ^ 

234.  Pc- -■  ''-•••     ^    ■' 


\mrqnoi  le  pa rf ici t>e  prlseiu  est-il  ainsi  novinié  ■? 
ourquoi  te  participe  passé  est-il  ainsi  nommé  /  ' 


*  VU:  {^""''^""'J'''P"''^''^'P^'h-^-^'--esr-!ia?ns!  nommé/ 
mj^r^'"'"'"^  '"'''"^'■'  ^'  ^'''^'''^'  /--^^  ^-'''P'-oyê  sans 


xmm». 


82 


PARTICIPA 


ll-li 


1,  "  ^.^7:  i*""  RSGLE.  Le  participe  passé  conjugale  avec 
1  auxiliaire  é^n',  non  eiiiplové  pour  azv/r,  s'accorde 
avec  le  sujet  de  la  proposition. 

Ex.:  "La   irr/u   obscure    est    souvent    méprisée 
guekiue  CORROMPUES  que  soient  les   mœurs,   le   z'/cc 
n'en  est  pas  moins  décrié." 

*  2^^'^  2«  RÉGijc.   Le  participe  passé  conjugué  avec 
1  auxiliaire  ^îwr  s'accorde  a\-ec  le  complément  direci 
mais  sjulement  lorsqu'il  en  est  précédé. 
^   Ex.:  "Voici  les  lettres  çue  vous  m'avez  écrites* 
je  ^v  ai  REÇUES  hier." 

Ainsi  le  i)articii)e  reste  invariable  quand  il  est  suivi  du 
complément  dired.  Kx .  :  '  '  \'ous  avez  Écrit  deux  /cV/ns-  '  ' 
11  reste  é-alcment  invariable  lorsque  le  ver])e  n'a  ras 
de  complément  direct.     Ex.  :  "  Nous  leur  avons  ^cnL 
et  ils  11  ont  pas  ?/;^^//iî'//."  ' 

■^  239.  Remarque.    Le  participe  passé  des  verbes 
accidentellement    rédéciiis   suit   la   règle    prccédente 
parce  que,  dans  la  conjugaison  de  ces  verbes,  l'auxi- 
liaire ^//-^  est  empbvé  pour  l'auxiliaire  az'o/r:  il  s'ac- 
corde avec  le  complément  direét  s'il  en  est  précédé 

Ainsi  on  écrira  avec  accord  :  "  Elle  ^'est  coupée  • 
VOICI  les  lettres  ^/^'ils  se  sont  écrites,"  parce  que  les 
participes  ro^^/  V  et  r^rr/fcs  sont  précédés  des  complé- 
ments directs  se  pour  e//f,  et  ç/œ  pour  ài/rcs. 

Au  contraire,  on  dira  sans  accord:  "Elle  s'est 
r^/^,V  la  iiiain  ;  ils  se  sont  érr/l  des  lettres,  parce  que 
les  participes  roi^p^'  et  /'rnf  sont  suivis  des  compléments 
ûiVQàïs  la '/^ni/^/,  drs  A//;rs." 

Le  participe  passé  des  verbes  essentiellement  réflé- 
chis, excepté  s'arroj^rr,  s'accorde  avec  le  sujet     ''/'7/cs 

se  sont  REPENTIES  (  I  ).  " 


*  2-i7.Comm^Nf  s\ucordc  le  participe  passé  eouJH<rué  avec 
Vaiixiliaire  Qtrc  mm  ewplové pour  avoir-' 

JvHr"!^"^^^'''^*^''^'^^"'^>  ^'^  ^^'^^  ^"t'-'^''  î-«  verbes  essentiellement 
féllcchis  d;iiis  ui  picmicie  iè,:;ie  :    ci.r,  1°  ,  i,ii  n'établit  cnir  l'-,nl--  i-   ?     v 
y  so,t  nus  pour  Tanxiliaire  alon  ,  ..o  '„.   n.      è  ,t    sa    s^s^iis  m^^   f^^^^ 
question  du  com,,lément  dire  t.  et  dire   par  evcmnle  •  '' M!.^«  A,,'»  ,  .'■ 

qmî-  tandis  n-  n.  l-eut  toujours  faire  lalTiîJdoîXsuja!^^^^ 


c< 

en 
df 


m 


CLASSIFICATION- 


83 


CHAPITRK  VII 


I 


t 


KE    L  ADVElUiE 

*  240.   Les  verbes  et  les  adjedlifs  peuvent  être  t^lus  ou  moînc 
tuod.hes  dans  l'étendue  ,1e  ijur  signification       on  eL    on  dt 
Il  parle;  il  parle  ^xi^-  il  parle  HunyvKMUK^r  ■   cT^     ,ui^ 
sa,<rr  mn^  sa^r  Trks  .sv.^..  ,•    les  mot^  mal  et  .-.^//A  /;;;.       en  i 

ARTICLE  1 '■'■,— CLASSIFICATION  DE  l'aDVER]5E 

/"=  241.  V Adverbe  {a)  est  un  mot  invariable  (iiie  l'on 

ajoute  au  verbe,  à  l'adjeclif  ou  à  un  autre    adverbe 

pour  en  modifier  la  sii^nification.  "     ' 

Kx.  :   "Le  rossicriîol  chante  aurM^lemcnt  ;  vous  êtes 

vite  (t"'!!^"""  '    ^''  bégayes,  parée  que  tu  parles  trop 

*r  241  his    On  distingue  parmi  les  adverbes  ♦ 
0°  ^Z""  f  f^''^^^}^^--  Ainsi,  Ineu^  mal,  poli  me,,  t ,  .  . 
2     Ceux  de  tenu  .^  Kx.  :    Jlmani,  hier,  toujours,  eusuiîe 
?°  Ceux  de  l.eu.   Rx  Mei ,  là.  là-has  ./..v  .^'afc^/onr  .  *  * 

4     Ceux  de  <iiiantitc.    Kx  :  Peu,  beaueu   ;    ,„oi»s,  untaul 


*  241.   Ou' est-ee  que  r adverbe  :> 

'■"  241  hn.  .\e  distiuo:ue-t-ou  pas  diverses  surles  d adverbes? 

o-«/A/,-«,:hH-   d^,„n       t'^et:      V.  ■■       .,'"."'"m"     ,'!-•  •^'V'-t  de  "  suffit  "  : 

«anï  '•'gens'":"^"  '  -^r.leiu.ut  ;  ..«.6,<^«  <|^.  ex;r.«iiou  jiut..^-.l.  dé-rmî- 

muaiii<:i-  uu  w*xb<-  '  '  '    ^^  "  "  ''^    '"  i*'"'*  ortlmaire  est  de 


U' 


ht 


,J;, 

I. 


«4 


ADVKKMK 


5"  Cnix  (riinittimtioti.  .Ir  mV.»li(»ii.  dr  douti- cl  d'iiiti'iroKa- 
ItoM.    l-;x.   (f/(/,   ,rr/,s,  i:i,i,iniih>i/,   (/,»//<,   ii<\   luoi,  iiuilrinnii 

/^<  14 1 -(,')(•,  /('.V/V/.V,'/  ...  ' 

'■^  2.|j.  V\w  ivunion  .K>  mots  (lui  jour  Ir  iÔUmPiuI- 
vcrhc  s*.'  iiomiiK'  i,uu//o>i  iit/r<  i/>/ii/<\ 

\\\.:  "  \'i)us  tniVMilkv,  ,)/'(//;■/,  ;\  (|ui  />//<-u.v  w/rux, 
et  pourtant  \ous  Oti\s  toujours  (/'ûcv;,/." 

•'•  2.\:^.  Certains  adjc-olifs  sont  »incl(|Ut'fois  cMni)lovi.'s 
connue  îulvorlu's  ;  r\-st  lors(|n'ils  niodifuMit   un  vciIk'. 

\'.s.:  (liiDitn-  jfSTi<,  voir  ci.MK.  sntf:)-  hox  ;  ors 
mots  ///\A-,  ^/,///-  cL  kvi  sont  d-.s  atlvorlvs,  ;\  cause  de 
V\\\  ionoliou. 


lUMu.-otip  ,U<  iioin^  ahslraits.  n\t;is  i>.ir  les  picpositioiis 
J.v<«>\i /-„•/,  IoiiiumU  «K's  l.uuliotis  é(juiv.ilcntes  à  dos  advcrlns 
«lo  manirtv;  ainsi  ,/,v.-  f-<iti,\  ■/,>■,■  \,'///.  so  disiMil  \w\w  f^hiihlc- 
»i,-!if.  soic''<-Ns,-fi!ri!f  :  /.„•/• /a/.v,//,/,  j^.ir  n/, '■:::, i,\/<\  uoxn  foituHi-. 
DU'ut,  i!i:oloii/i}n<-i>i<ut. 


n 

\^K  Oottaiiis  advorlvs  s«>iit  tMiiplovcs  aivi(U<ntclleiiiciit 
connue  nouis  ;  t'tst  loiMprils  eu  remplissent  la  loiKHiou  ;  alors 
ils  pemenl  èlre  i>réoédés  d'une  i)rcpositiou.  et  uiêine  d'un 
artiele  et  il'uu  adjectif,  l-x.  :  Uwm  fut  un  brou  jour;  /\iffrnds 
MCMAiN  ,;,,v  nnp,7/:riUY  :  ,\s/  uuxi'covv  \  il  est  m\i  •  A-v 
honmirs  </' autriikois  ;  /.w /;.//' /7/aA\  </' au ms  ;  //;/  :rtcwnit  dr 
nKssoes;  A-  i>KSsis  Jr  la  tabh-  A'/// .uioiRn'mii  ;  uv  cnwl 

JAMAIS. 

m 

^"^^  Certains  adverbes    adutettent    les    de.urés    <!e    sîj^niricii- 
lioti.   qui  se  mai\pienl  comme  ceux  des  adjeclifs  ;    tels  sont  ; 
/.',•;/.  piTs,  faiif,  /,)■/.  souirtit,  Ion,cfri)ips,  et  la  jiiuiiart  des  adverbes 
de  m.uiicre  :  /'/r//.  ;//,//,  .v.j.c.wr;//,  Joua-iurn/,  etc.     ICx.: 
l\>siiit  :  /..',v/.  A;/-,/,  sai^tn/c^///. 

Coui]xiratil"  :  .  luss!  loin,  />/us  fanf,  moins  saQruicnK 
Superlatif:   /"'.V  A'/v.  /r/>/us  /arj,  /,■  //i<>/;/ssui;ri/i('>;.\ 
Tro'.s  ;î  Iverbes  fonuent  irrégulièrement  leur  comiiaratif.  tltj 
lueme  ipie  les  adjeClifs  auxquels  ils  corres]iondcnt  ;  ce  hout  : 
/>;rw,  j>u!/\/ru.  (pii  font  v/iruy,  pis  (plus  man.  »/oi;!S, 


*  ::4^.  ioiin>/(-;!f  so  vointuo  }t;:r  irunion  dr  mofs  oui  Jour  !û 
yolo  d\ui:rrbo  f 

*  2.\^    C-riûins  i7Jj\\7i/:i  ne  so}i{-îh  f>as  anàlorh  <omme 

Oul't'fOi  s  i  *      '  ■  • 


I 
I 


f 


^ 


CUASSIKICATION 


85 


U'ur  suiuMlatif  relatif  se  r.)rnie  (lirt'Lqcnu'nt  du  co.niKiratif  •  /r 
////.7M.  /././S.  /,•  ,„on,s.-  luiiis  le  superlatif  absolu  se  f.îrnie  r(:-vru- 
licrcn.ent  «lu  positif  :  /n's  hir„,  /n\s  mal,  très  peu.  ^ 

IV 

*•<-  V,  ,  ^<^xx(:xix\  Ks  a.lverhes  n'ont  pas  <le  conipldincnt 
parce  «pi  ils  équivalent  A  un  nom  prée61é  «l'une  prépoM'iio, 

Çepen.lant  plusieurs  a.lverhes. le  in.-.niùie  n'ont  pas  un  sens 
achevé  par  eux-inenies,  et  prennent  ,K s  eoniplcr-inents  aves  les 
prei.osilions  a  et  </.•,  eoninie  len  adjetHifs  .lonl  ils  dérivent  !•  x  • 
(onforwrwnit  à   la   loi,   anlhir,un„n,t  an   d'hinr,    i.ùléN-u. 

a,  nuu-f>('iulaiil  iU\ 

^^M,es  adverhes  i\v  qiiaiitilc  sont  souvent  aussi  suivis  d'un 
con.pK^nuMit  avec  la  préposition  de.      Dans  ee  ras.  on  les  e   us 
<  ùre  connue  des  noms  eolleélifs.     l^-.  :  r,cauco„f>  d^rnlcr^u 
ilr  sotii,  motus  d\i^rnl,  lomhirn  dr  ,^r//s.  ""  ,  r^  u 

«Jnclqiicfois  le  cnniplriiUMif  <'.s(  sniis ciitciKlu.     l.^-    ; 

Conibion  i\  ott  cvucil  .se  s.. m  ,Kj;\  i„  i.sOs.     (Coknkii.i.k.) 

AllTICLrj  L\  — I-OIJMATION  DRS  ADVKHIUIS   KS   mniL 

,."'*  -if  J'^''^  ndvcrbc-s  eu  mr>t/  se-  f<.riiK-nt  chacmi 
tl  un  adjcolir  qualificalif,  aiuiucl  on  ajoute  cette  tcr- 
liiiiiaison. 

La  leniiinaîson  mnil  vient  du  mot  latin  ninis,  moitié 
qui,    ajM-cs  avoir  exprimé  esprit,    inicilioiK   a'sionifié 
maiitrtr.  "^ 

^  -^  24>   Quand   l'adjeaif  est  terminé  au   masculin 
snio-ulier  par  luie  voyelle,  on  v  ajoute  sim])lement  la 
ternnnaison    vuut.     \W.:   Ihum'lr,    honurlnncut  ■   joli 
joln)init  :  absolu,  absolumcuL  '  ' 

Il  y  a  exception  ; 

J;//^'"'  ''"'^"'''  ""^  ^"'''"'  '^'''  ^''"^  >»'P'"umc'Nl  et  Iraflrrusc 
2°  l>our/„y/,    ,iou:rau,/ou  et  mou,  qui  font,  par  le  moven 
<^-\i  ^^^niunn Julloiirnl,  nouvi'lh'mn/l,  ^ic  ;  ^e  moyen 

,  3°  Vont  air N^lr,  commode,   cotiformr,'  htormr,    incommode 

'T''T  T"'"^!'''  "'  ''"^>'''-'"'-.  q"i  changent  Vcr^^^^^ 
i'  AM-mé  :  .hru^lcmcnl,  commodcmcf,  op-niotiémcn^^       " 
4     1  our  assidu,  couhuu.  cru,  ^ai,  nu  et  quelques  autres'  nui 
prennent   un   accent  circonflexe  ;  .-/.s.svVW;;/.-vA   athlnT  ?aî 
■iih -ni  yon  écrit  aussi  gaie  ment) .  '  "^'"^ 


,.  ;it   ^'^'^''^'^'"^  .^^/v-;;/,.;//  .v;  ..-v^./.vv;/  1rs  adverbes  en  ment  ? 
.0/  /     ■^^^•"  f  1'"""'''"^  -w-.Avv;/,-  /  adverbe  en  meut  quand  P ad jeRif 
est  termine  par  une  voyelle  f  ^    ^^laujunj 


1fï*llftlH,: 


^^■'m^^^^^im- 


86 


ADVKRim 


li 


!! 


'M 


II 


*=i^  246.  Quand  l'adjectif  est  termine  i)ar  une  con- 
sonne, on  le  met  au  teniinin  avant  (rajouter  la  termi- 
naison .;r./  l^x.  :  yK,,v,  douce,  douanuut  :  /rais, 
Jniu/ic,  /ran/icii/c/if,  etc. 

Ce||>en.lantA'vv///7  fait  .;.,•;//////,;//,•  u  owinniH,  confus,  diiïus 

î*';;'^".   T''  '"''  ''':  '^"  '^"""''^-     ^-  ■'  Con>>^'nncJc}:    ?^l 
sciHcn t,  c.\f>rcssctnc)it,  t:ic.  -^ 

•-!"!^  247.    I,es  adjectifs  en  auf  et  en  01  f  changent  ces 
tcrnunaisons  en  animent  et  en  cnnncnt.     Kx.  :  Mcchant 
nicc/ianinicnt  :  impatient,  impatiemment. 

/cI/nnr!^/'''T''''T''''"';  '°  ^^^  ^'"^'  /"''•^'■''A  et  rc/ument  fon, 
liu  inufil    p,rse„tcment,    vclu'inrntrnirut  ;    2"    ,|iie    eounnnit 

^un7u%rTT'''  ''    .r/Vv...../    ne    corte^pom  en  '  , 
aucnii  adjeétifacluellement  usité. 

LISTK  DEH  ADVERBES  SIMPLES 


((h/  a  expliqué  f^iu 
essentiellement  advet 
Ailleurs. 
Ainsi  soit-il. 
Alentour. 
Alors. 
Après(//r/V7/^//v/...). 


Arrière  les  lâe/ies . 

Assez. 

Aujourd'hui. 

Auparavant. 

AujM-ès  {tout ..'). 

Aussi  (// )'  rv/v/...). 

Autant. 

Autoxir(//7'rt: /(?«/... V 

Autrefois. 

Avant  (pas  si..,}. 

Beaucoup. 

Bien. 

Bientôt. 

Bis. 

Çà  {:'iens  çà). 

Céans  {le  maître  de). 

Ce  jourd'hui. 


de  petits  e.ve/j/ples  h 
■hes  ;  on  a  omis  les  ad 

Certes. 

Ci  {ci-Joinf,  etc.). 

Combien. 

Comme  il  y  Z'a  / 

Comment. 

Contre  {appuyé::...). 

Davantage. 

Debout. 

Deçà  {reste  en.,.). 

Dedans. 

Dehors. 

Déjà. 

Demain. 

Denn- /;/<;/-/. 

Depuis  (/V/\?/e7/...) 
Derechef. 

Derrière  _(w,?;r//«'~..) 
Désormais. 
Dessous  {éci  ;-i'e -...). 
Dessus  {o;i  lien.  .). 
Devant  {tna reliez...). 
Dorénavant. 


■.S"  mots  qui  ne  sont  pa., 
verbes  en  ment.) 


{ress('rre,z- 


Kncore 

le...). 
Iviilin. 
ensemble. 
]Cn.suite. 
Ivnviron. 

]vxprès(/«  le  fais...) 
l'orce  {curieux  arri 

valent). 
Franco  {écrire..,), 
Crratis. 
Guère. 
Hier. 
Ici. 
Incognito. 

Incontinent. 

Jadis. 

Jamais, 

Là  {restons-en,.,), 

Ivoin, 

I/ongtemp.s. 

Lors. 


/ 


**  246.  Quand  radjeilif  est  terminé  par  une  consonne,  qu^ 
ait-on  avant  d  ajouter  ment  ^  '' 


n^^,  V^'  ^  ^'"""":''^  ^''''  ^"^y^v7//:v  en  ant  et  en  ent  forment-ils  ké 
aaz'eroes  eu  ment?  ■■ 


Cl^ASSlilCATlON 


8- 


f 


i 


Muinteii      i. 

Mal  M/ 

Môin.  t/.  courant 

Mieu 

Moin 

Moiti       10,  ' 

>  tguCrc. 

Nou,  oui. 

Où  vas-tu .' 

Outre  {il pa.sxa...) 

Parfois. 

Partout. 

Pas. 

Peu. 

Piano. 

D'après  leur  éty 
latin   iibi  et   ihh. 
c()njon<5lif  ([uaud  i 
pronom  personnel 


V\>  (/(•  mal  en...). 

Plus. 

Plutôt. 

P«'inl  </<•_..  /  àcc. 

près  \H csl  trop...). 

P.>.S(jll 

Proclu  ^ 

Puis. 

Ouanrl/u// 

Quasi. 

(Jue  de  livres  ! 

Quehjue  ,S(xj  ans. 

Quel  (jue  fois. 

Recta. 

Si  (//  est  si  ho}i\. 

vSitôt. 


Soudain. 

Souvent. 

Suhito. 

Surtout. 

Tant. 

Tantôt. 

Tard. 

Tôt. 

Toujours, 

Tout  aimable 

Très. 

1  rop. 

Vite. 

Voire. 

Volontiers. 

Y  {Ju  y  vas). 


nio]o;.,ne,  oh       y  sont  dt  .  adverbes  de  lieu  (du 
Cependant  oit.  est  regardé  connue  pronom 
1  est  mis  pour  lequel.,  laquelU      le  même  j' est 
quand  il  signifie  </  ////',  à  r'ie. 


Principales  locutions  adverbiales 


A  bout 
A  couvert 
A  demi 
A  januiis 
A  loisir 
A  moitié 
A  part 
A  partie 
A  ])eine 
A  présent 
A  pro])os 
A  regret 
A  témoin 

A  l'amiable 

A  l'envi 

A  rimi)rovistc 

A  la  fois 

A  la  bonne  heure 

A  cœur  ouvert 

A  contre-cœur 

A  coup  sûr 

A  peu  près 

A  tort  et  à  travers 

Au  dedans 


Au  dehors 

Au  delà 

Au-dessous 

Au-dessus 

Au-devant 

Au  fur  et  à  mesure 

Au  ha.sard 

Au  moins 

Au  plus 

Au  reste 

Au  surplus 

Après  demain 

Après  tout 

Avant-hier 


Çà  et  m 


Ci-après 

Ci  contre 

Ci-dessous 

Ci-dessus 

Ci-devaut 

Ci-inclus 

Ci-joiut 

Coup  sur  coup 
I)e(;a  et  delà 


D'abord 

D'accord 

D'ailleurs 

D'emblée 

D'ici 

D'ordinaire    ' 

D'où 

Delà 

De  la  sorte 

De  même 

De  nuit 

De  plain-pied 

De  plus 

De  suite 

De  jour  en  jour 

De  proche  eu  jjroche 

De  temps  en  temps 

Du  moins 
Du  reste 
Du  tout 

Dès  demain 

Dès  lors 

4>ès  maintenant 


■ 


IMAGE  EVALUATION 
TEST  TARGET  (MT-3) 


1.0 


l.l 


1.25 


«f  làâ    12.2 
1^  E^ 


1^ 


1.4 


2.0 


1.6 


6' 


Photographie 

Sciences 
Corporation 


23  WEST  MAIN  STREET 

WEBSTER,  N.Y.  14580 

(716)  87i2-4503 


% 


k'' 


'%'■ 


II! 


88 

Kn  arrière 

En  avant 

îCn  contre-bas 

En  deçà 

En  elFet 

lîn  face 

En  quelque  sorte 

En  sus 

En  tout 

En  vain 

Franc  de  port 
Jusque-là 

I^  à-bas 
Là  dedans 
Là  dehors 
Là-dessous 
Là  dessus 
Là  haut 

Mal  à  propos 
Mot  à  mot 


PROPOSITION 

Ne  plus 

Ne  point 

Ne  que  {seulement) 

Ni  plus 

Ni  moins 

Ni  plus  ni  moins 

Non  seulemeuL 


Nulle  part 

Par  conséquer.t 
Par  hasard 
Par  ici 
Par  là 

Par-ci  par-là 
Par  mégarde 
Par  trop 
Pêle-mcle 
Petit  à  petit 
Peu  à  peu 
Plus  loin 
Plus  près 
Plus  tard 
Pour  ainsi  dire 


Quelque  part 

Sans  cesse 

vSans  doute 

vSens  dessus  dessous 

Somme  toute 

Sur-le-champ 

Tant  mieux 
Tant  pis 
Tant  soit  peu 

Tôt  on  tard 
Tour  à  tour 

Tout  à  coup 
Tout  à  fait 
Tout  à  l'heure 
Tout  de  bon 
Tout  de  même 
Tout  de  suite 
Tout  d'un  coup 

Vaille  que  vaille 
Vis-à-vis 


Ne  pas 

^o^nTrF  ^""""'^  P^""?"^  ^^'  locutions  adverbiales  • 

I     Certaines  expressions  familières  ou  peu  usitée^  t^llMc 

P^ane,  ru-u-ru,   tout  de  ,^o,   .ison-visu,  .' t^ïï^t'.^;:!- 


2°  Un  certain  nombre  de  locutions  latines,  telles  que 


a  fortiori,  h.  plus  forte  laisoti 

a  posteriori,  selon  ce  qui  suit. 

a  priori,  avant  exauieu. 

iib  iiiito,  en  colère. 

ud hoc,  expre.ssénient. 

ad  honores,  pour  riioimeur. 

ad  libitiitn,  à  volonté, 

ex  abrupto,  biusquenicnt. 


ex  professa,  en  honinie  instruit 
in  extenso,  dans  louic  .son  élei,(iiie 
tn  extremis,  à  l'article  de  la  nioit  ' 
iHlra-m,n-os,    dans   l'enceinte  d'une 
'psofafîo,  par  le  fait  même.       fvi    e 
»>otu  pr„prio,ûe  .son  propre  nfouvel 
sine  qi,a  non,  mdisp.n.sable.      [nient 
l'/CtfZfritz,  réciproquement. 


CHAPITRE  VIII 


I)E   LA  niÉPOSITION 

'  '4''  huJÎ-lTlJ}}''  ^''^'  P^^vent  avoir  entre 


CI.ASSIFICATION 


89 


*  249-  \.^  préposition  (^)  est  un  mot  invariable  qui 
sert  a  indiquer  les  différents  rapports  des  mots  entre 

Ex.  :  Je  vais  avant  vous  ;  je  vais  AVEC  V07is  •  firai 
APRES  t'^...,  les  mots  «.-«;./,  avec^  aprh,  qui  indiquent 
les  rapports  qui  existent  entre  Je  vais,  firai  et  vous, 
sont  des  prépositions. 

Cn  définit  aussi  la  préposition   "un  mot  invariable  qui  lie  ou 
fait  rapporter  un  mot  complément  au  mot  complété ''^ 

rortr^r^^'^::^^:^^^  ^^'  '^'  prépositions  sont 
//.'/.;r?  ^""^'-     ^''••'  "  ^''^^'^-^  ^^'^^^^'^  ^"''^'''  P^^i'-  I>ÎÎS  ./,r 

?o  ;Î!  l'^?"/"^-  •  ^/''''~''  V''  campac:nc;  entrez  dvns  /^/a;-^/;/ 
;rL;>         '       ^"*  ^^-  =  ^''«^'«^■^^^'"~  POUR  Dieu; priez  Lm  ds 

4°  de  moyen.  Ex.  :  /'/fr/.y  avec  //;/  erayon  ;  je  me  sers  n'un 
poinçon  ;  venez  par  Pexpt-ess  "^ 

/^/^at'^Î;?^''^^'     ^'''  •    -^'''''^^  ^""^^^^  ^^  ^'''''^'    NONOBSTANT 

7°  de  compagnie.  Ex  :   Vovagez  avkc  moi. 
S    de  motif.  Ex  :  Attendu /.? /./«;>,  ;/t7/^^  ;/r.çor//;w/ç;^«^ 
J^^le  conformité.    Ex.:   Se  vé/ir  sm.:-.^',  lU^sage" s^lot^  la 

Une  même  préposition  peut  exprimer  plusieurs  rapports 
Ex.  :  Venir  de  J^ome,  parler  de  P Italie,   nn  pont  dr  hJ^^  là 

unZiL^  '''"''  ''''"^'    ^'''^^'^'^^-''  ^VEC  joieUravaiiler%^l 

**  250.  La  préposition  n'offre  pas  par  elle-même  un 
seiLS  achevé  ;  le  mot  qui  en  complète  la  signification  en 
est  le  complément. 

Ainsi   dans  :  utile  à  /'homme,  .9^  réjouir  avec  ses  amis   Ira 

m^u£r  f '^  ^''  '^^'^  ^'^"^"'^'  ^"'"'  ^-^  sont  leîcomp  I: 
ments  des  mots  à,  avec,  pour.  ^ 


^*  2\ci.  Qu'est-ce  que  la  préposition  ? 

*-.  or?    /•  ^'l'^i  '-^[Pports  les  prépositions  expriment-elles? 
aciievi?'  P'''P"''i'^''  offre-t-etle  par   elle-même    un    sens 


d5^:^,«  î^^àcS'^"^'''"''-""  '^""  /'-V^-/V.V,„.,.,  lor,né  de  .,v..  nvnnt.  et 


90 


PRl'CPOSlTlON 


lii  ' 
ir  : 


H  r  ■'. 


Ainsi,  dans  les  exemoles  ci-flpQQnc   A   /w 
"lent  indirea  de  n///r  ;^r^,^^^n^  L       {"""  ^•'5*.  ^^  ^""'P^^' 
•vrv/,  celui  de  travailler.  "'  ''^^''*  ^^  '^'"  '-^onir ;  pour 

"";  252    Une  réunion   de  mots  qui  ioue  le  rAlo  ri. 
preposihon  se  nonnne  /....//..,  /.vyivy/z^    telle      ont 
Cl  cause  de,  autour  de,  auprès  de,  etc.  '  ' 

LISTE  DES  PRIXCIPALES  PRÉmsiTIOXS  SIMPLES 


A  {Allons jx  Québec).  Devant  /VV/Z^r 
Apres /é?^//;/,v-.  Devers 

Attenant /r  r//^?/'^rt//.   Durant 
Attendu  sv.  w,;r/.         ij^  Allnnacmc 
Avant  /i......  g.tre  ....'./.;•,, 

^^^^-  Knvers. 

r;       •  Ks  ('//.'?/7;r  ôs  aj-fs) 

Concernant  .sy;;/  ,V.//.  Kx-;///;;/,-/;r  ^ 

Contre  le  mur. 
Dans.  pors. 

}^-  .  ,     ,  Hormis. 

i->eça  1rs  J.aureniides  Hors. 

In  {lin  m-folio). 

n.rwv,  /  V   J<^^gûant /^  A/Ar. 

D.Ia  (/a;-...  A?  ;;/rr).  Jusque 

Depuis  ;./;>//.  ^.ez     (>/m/.y  -  lez 

Derrière  les  arbres.         7 ours) 


Dès. 


Dessus  et  dessous  la  Mo/ennant 
^^'''''-  Nonobstant 


OnivG  sa  peusiofi. 
Par. 

Parmi. 

Pendant. 

Plein  un  pa7iicr. 
Pour. 

Près  ^r  la  fontaine. 
-u-         .e  ,     ;  Proche  de  la  ville 

gxcepté  les  ba^Q:ages.  Rez  terre. 

bans. 

Sauf  votre  respeFî. 

Selon, 

Sous. 

Suivant  Vus,  :<rc. 

Supposé  le  fait. 

Sur. 

vSus. 

Touchant  vos  intérêts. 


MaWré. 


\''u  ses  chagrins 


*  253.  Les  locutions  prépositives  sont  !rén(^raIpn,P„t 
ter,nn,ce.  par  une  préposition  simple  ;  il  n  y  a  eùère 
except,„u  que  pour  à  Innrrs.  non  con,pns")Kol,f^^'' 


A  cause  de 
A  côté  de 
A  défaut  de 


I^ocutîons  prépositives 


A  fleur  de 
A  force  de 
A  moins  de 


A  raison  de 
A  l'abri  de 


A  l'égard  de 
A  l'eucoutre  de 
A  l'envi  de 

^  2S2'  %^£^-nfJî'^'''^'''''''''  '''"^''<^'^  eom^Iément  ? 
rôlpep!^::;!-:^r ''''''''-''''''  ^---^on  de  mots  çuifnce  le 

■'  253.  J'^^>- 9'^oi  sont  terminés  les  locutions  prépositives  ? 

po,ir  cette  raiso,,;   ■  r.Urihnt  ,),%', ôsitf-'  Sv'^Px/"^"  '^i'"  '^'^"'"'t  '''PP-'lé, 
poil.  '•  nous  C.tioti.s  drcour.,g/l'\^      ^'^-      ^'■^-  '     ^°"''  ^''«''^  ^««i"  courage/' 


CI<ASSIFICATlON 


\  l'exception  de  Au  travers  de 
i  l'exclusion  de 
A  l'insu  de 


91 


'V  la  faveur  de 
.''.  la  merci  de 
A  la  mode  de. 

Au  dedans  de 
Au  dehors  de 
Au  défaut  de 
Au-dessous  de 
Au-dessus  de 
Au  delà  de 
Au-devanl  de 
Au  lieu  de 
Au  milieu  de 
^u  péril  de 
Au  prix  de 


De  façon  ri 
.         ,.  l>e  manière  ;\ 

Aux  dépens  de    De  peur  de 

Aux  environs  de  Du  côté  de 


Afin  de 
Auprès  de 
Autour  de 
Avant  de 

D'après 
D'avec 
D'entre 
De  chez 
De  dessus 
De  derrière 
De  devant 
De  par 


Kn  deçà  de 
Kn  dépit  de 
ICn  dehors  de 
Kn  face  de 
I''n  faveur  de 
Kn  sus  de 

Faute  de 

Hors  de 

^race  a 
Jusqu'à 
Jusques  à 
Jusqu'en 
Jusque  dans 


Jusque  fur 
Ivoiu  de 


Par  deçà 
Par  delà 
Par-dessous 
Par-dessus 
Par  derrière 
Par  devant 
Par-devant 
Par-devers 
Par  rapport  à 

Près  de 
Proche  de 
Quant  à 
vSauf  à 
Sus  à 
Vis-à-vis  de 


CHAPITRE  IX 

DK  LA  (.'ONJONX'TION 

254.   Tu  discours  est  formé  de  r)hisirn,-«  t^v^^^.-c 
f,/,'s  ^         -^  "■  "'  """■'■'""'s-'-om  bicH  iivi/  ne  nvia,dra 

rA-inHimplu,         '  ^        '-^"'''  »<"'î"""«-''««  Mai,  il  ne 

^A  ^m-;  ces  mots,  à  cause  de  leur  foncfliou,  .o^^^Z^iih;::^ 

Jri  ^"^r  ^''  'o^Vonnhm  (a)  est  un  mot  invariable  qui 
sert  a  lier  les  propositions,  ou  les  parties  semblables 
d  une  même  proposition.  ^"iuiaoïes 

Ivx  :  //  fau^  aimer  à   étudier  kt  à    réjîcrhir,    car 
îciude  rend  savant ^  et  la  réjlexion  rend  sa^e  ;   lei  mots 
c^^-^  qui  hent  les  différents  membres  de  cette  phrase 
sont  des  conjonaions.  ^  ' 


255-  Qu'est-ce  que  ta  conjonction  ? 

,erl,  SS;',?""'  ''"  '^^'"  -'^'"7,0,...,,  j,,„t  avec  ;  de  .«.,.  nvec.   et  ju„. 


i 


I  t, 

1    '': 


92 


CONJONCTION 


.,;h;s  2:.  m:::.rs^:,  t  "'"'■""•"'""  -"- 


attributs,  deux  complétives  diredes.  etc 
terre  glorifient  Dieu." 

•  n!;' w??!"^   coujonaions  de  .v,/Ar;;v//,/a//V;;/   celles 


t  deux  sujets,  deux 
Kx.;    "I.e  ciel  c/  la 


l-lunt  TSS      'v,r"J°'"^'°"^  •''^    subordination    sont    .«. 
Ives  coujonaions  de   subordination   expriment    un    r.nr.o.f 

^^//^/r.r  I  AVANT  (^U'.;/>... /,,^/,/.    W;vVe.„~  AVANT  A^^^^^^^ 

,    '•  _256.  Une  réunion  de  mots  qui  joue  le  rôle  de  con 
jonaion  se  nomme  locuiion  co^ljo^ihi^c ;    telles   son    • 
ainsi  que,  de  même  que,  paire  que,  etc.  ' 

LISTE  DES  COXJOXCTIOX.S  SIMPLES 
jondions.  '      '   ^  '-^   ''"'   '"-    ^""t    'l"'acci<U,,ittllenitiu    con- 

Lorsque         QuandyV  /t-  dirais 
*Mais  -Que 

^Néanmoins   Quoique 

Ni  *Savoir  :  /<-//^'  ^//^w 

Or  *si 

Ou  Sinon 

Partant         *Soit  vous,  soit  /.v/ 

-,...  *^°"7""/        ï'-^^tôt  /■//;/,  tantôt  /'«;./;r 

^  , .,  '^Pourtant        Touiours 

■^xcoxe  s  il  vir  croyait   Puisque        ^Toutefois 


Ainsi  vous partc^ 
Aussi  il  vous  aime 
Bien 
Car 

Cependant 
*Coml)ien 
Comme  son  fih 
Comment 
Donc 


•X- 


257-  l/ocutions  conjonctives 


A  condition  que 
Afin  que 
Aiissi  que 
Alors  que 


A  moins  que 
Après  que 
ALteiidu  qi:e 
Au  lieu  que 


Aussi  bien  que 
Aussitôt  que 
Avant  que 
Bien  que 


r6ÙIf;o«fo:Z:V' ''""'"''' "'•'''"•"'''"  *  """'  "•"joue  le 


rc 


Bien  entendu  (|ue 
De  crainte  que 
De  layon  que 
De  manière  que 
De  niônie  que 
De  jjeur  que 
Depuis  que 
De  sorte  que 
Dès  que 
Kncore  que 
Jusqu'à  ce  que 
IvC  plus  tôt  que 
Loin  que 
Non  plus  que 
Outre  que 


CI.ASSIPICATION 

Parce  que 

l'eiulant  que 

l'iutôt  que 

l'our  que 

Pourvu  que 

Puisque  c'est  que 

.Sans  que 

Selon  que 

vSi  ce  n'est  que 

vSinon  (jue 

.Si  peu  (]ue 

vSi  tant  est  que 

.Soit  que 

.Sitôt  que 


93 


Sup])os<î  que 
Tandis  que 
Vu  que 

A  savoir 
Au  moins 
C'est-à-dire 
C'est  à  savoir 
C'est  pourquoi 
D'ailleurs 
Du  moins 
Or  donc 
Ou  bien 
Quand  même 
Sans  quoi 


Suivant  que  ^,„,,  ,^^^^ 

sicSs  Suër^;rl^:^S^^"r--'J-^'ves  les  e^pres. 
locutions  adverbiales  :  "^  ^"'"^  ''^''^^^^  parmi   h  s 

surplus        De  plus  Par  conséquent 


CHAPITRE  X 

DK  L'INTEIÎJKCTIOX  Oir  EXCLAMATION 

malluur!  Ho  '  cette  foilll^nf^ r  ^^^^^^^"^tions  :  Ah  !  quel 
et  ceu.  qui  jo„e.ffc^SeïS;:tïï  <i:r;iS;Sr^'  ''  "" 
*  259  1,' intcrjeami  («)  oti  excIamatio7i  est  im  mc^^ 
nwanable  que  l'on  jette  stibitement  dan^le  d  co^s 
pour  faire  connaître  une  émotion  vive  de  Pâme  Ex 
Ah  !  que  je  souffre  f  mai\    w^r  ac  1  '^^•■ 

me  plaindre!  '   ^^^^  '  ^'''  ""'^  ''^^-^^  de 

jecnon  se  nomme  ^r/^//t?;^  2;//^;y^^r,-^  .    telles  sont  •    Ah 
ça  !  oui-da  !  Jl  donc  !  eh  bien  !  "  ^  "   ^"^ 


*  259.  Qu'cst^ce  que  linterjemon  ou  exclama  tînt,  9 
4 


î7  il 


'  i 


94 


INTICRJKCTION 


*  26 r.   Une  foule  de  mots  peuvent  devenir  interjec 
lions  :  des   noms,  connue  Jhcii  !  ciel  !  paix  !  silence  ! 
etc.  ;  des  adjectifs,  conmie  alerte  !  bon  !  tout  doux  !  dt  s 
verbes,    connue   allons  !    gare  !    viarche  !  tiens  !  etc.  ; 
des  adverbes,  conmie  là  !   comment  !  etc. 

On  peut  diviser  les  interjections  d'après  les  sentiments  rt  les 
mouvements  qu'elles  expriment. 


LISTE  DES  INTERJECTIONS 


Ah! 

Chut! 

1-i! 

Hein  ! 

Iluhau  ! 

Oh! 

Pouf! 

Ahi! 

Crac! 

Ha! 

Hélas  ! 

Hourra  ! 

Ohé! 

Quoi? 

Aïe  ! 

Da! 

Hahé  ! 

Hem! 

Là! 

Ouais  ! 

St! 

Bah! 

Dame  ! 

Haro! 

Ho  ! 

Las  ! 

Ouf! 

Sus! 

Raste  ! 

Dia  ! 

Hai  ! 

Holà  ! 

Malepeste  ! 

Pan  ! 

Tarare  ! 

Bravo  ! 

Kh  ! 

Haïe  ! 

Hom  ! 

Motus  ! 

Patatras  ! 

Vivat  ! 

Çà! 

Euh  ! 

Hé! 

Hue  ! 

0! 

Pouah  ! 

Zest  ! 

]Vocutions  interjectives 


Ah  ça  ! 
Eh  bien  ! 


Grand  Dieu!  Hi  hi  ! 

Ha  ha  !  Ho  ho  ! 

j-vu  quui  :       Hé  bien  !       Juste  ciel  ! 
Fi  donc  !        Hé  quoi  !       Là  là  ! 


Or 


ça 


\ 


Eh  quoi 

T-*  r        _-î I 


Or  sus  ! 
Oui-da  ! 
Nenni-da  ! 


Quoi  donc  ! 
Ta  ta  ta  ! 
Tout  beau  ! 
Tout  doux  ! 


*  261.  Beaucoup  de  mots  ne  peuvent-ils  pas  deveiùr  interjec- 
tions ? 


i 


\ 


f 


m 


FIN  1)K  LA  PULMUORK  PARTIE. 


tM 


interjcc 
s/Iain'  ! 
>?f.v  !  (U  s 
is  !  etc. ; 


nts  rt  les 


.7  kurde  ! 
'  bon  Dieu 


:  Iljii  :o  1  '  i 
■.Hi'iii?c-iti: 


Pouf! 
Quoi? 
St! 
Sus! 
Tarare  ! 
!  Vivat  ! 
Zest  ! 


loi  donc  ! 
ta  ta  ! 
ut  beau  ! 
ut  doux  ! 


r  interjec- 


DEUXIÈME  PARTIE 

I>IVEKS  PETITS  TRATTi:S 

RKI.ATIKS  A  I/ORTIIOOKAPIIH.  A  I.A  PONCTUATION 

ET  A  I/AXAI.y.sjC 


CIIAPITRK  PRKMIKR 

SKiXKS  ORTIIOGHAPIIIQUES  ET  MAJL:,SCUIJ.;.s 

*  262.   \.^s>  silrnc,  ortJui^rraphùjucs  sont:  les  accents 
î  apostropiie,  le  tréma,  le  trait  d  union  et  la  cédille       ' 

ARTICLE  1<''.  — DES  ACCENTS 

1.C*  ^^3-   Les  ^rr.7/A.  sont  des  si-nes  que  l'on  met  sur 
les  voyelles  pour  en  faire  connaître  la  prononciation 
oti  pour  empêcher  de  confondre  certains  mots 

On   en   distingue   trois,   savoir:    l'accent  "«/>/^    (.-\ 
l'accent  ^>-;^:..  (.)  et  l'accent  circonflc.re  (!)        ^      ^  ^' 

*'-  264.  On  met  l'accent  aigu  sur  Vc  fermé  qtii  ter- 
mine une  syllabe,  ou  qui  n'est  suivi  que  de  .,  de  /ou 
de  es.  signes  du  genre  et  du  nombre.  '«Ex  Les 
fr!Ss'"'^  ^^''"'''  ^"'""  ''  enseign/es  ont  port/leuS 

On  l'emploie  aussi  sur  Ve  final  de  quelques  verbes 
suivis  deye' .-   "Donn^-je?  duss/-je?"  ^      ^"^^^  ^^^^^^ 

^  m^ns  ce  dernier  cas,  quelques  auteurs  emploient  Paccent 

On  ne  met  pas  Paccent  sur  Ve  fermé  qui  précède  le  p 
Iretle^ls.  Kx.:    "  Ven.z  à  pi.d  ch.z  le  fermi^/' 

**  ^^'  K^  ^^^<e  que  les  accents  f  '  ■ 

264.  Ou  viet-on  l'accent  aigu  f 


9r, 


SIGXKS  ORTlIOGRAl'HiyUKS 


li 


'-f'"^  265.  On  met  un  accent  pravc  sur  le  preniicr  ruîcs 
terminaisons  en  t^'f:   "  ColU-ge,  l)i^ge,  tu  abr^K^es." 

'i'*  266.  On  met  l'accent  grave  :  1°  sur  If  ouvert 
qui  précède  une  syllabe  nuiette.  Kx.:  "  Je  révne  les 
écrits  des  prophètes,  et  j'y  adhère  compl^'tenicnt." 

2°  Sur  Vc  final  suivi  de  j-  quand  cet  c-  doit  être 
ouvert.  Kx.:  "Les  extrs  causent  des  déc<\s  trrs  pré- 
maturés." 

Cependant  les  monosyllabes  virs,  tes,  ses,  Ic^,  drs,  ces,  es,  foi't 
exception. 

3"  Sur  <),  dès,  h,  prépositions.  Ex.:  "  Ce  docleur 
h  sciences  se  rend  à  Montréal  d^s  le  matin." 

4°  Sur  Vu  final  des  adverbes  et  de  (luelques  inter- 
jeélions,  et  sur  Vu  de  où,  adverbe  ou  pronom  conjonétif. 
Kx.:  "  Ah  çà  /  oublies-tu  déj«  qu  o/>  finit  la  vertu,  là 
commence  le  vice  ?  " 

**  267.  L'accent  circonfiexe  (a)  est  généralement 
le  signe  d'une  lettre  supprimée,  connue  dans^^r,  ôof/e, 
rôle,  piqûre,  voûte,  apôtre,  etc.,  qu'on  écrivait  jadis 
"a^ge,  bo('te,  ro^^le,  j^iqu/^re,  Vvni/te,  apo.rtre." 

**  268.  On  met  l'accent  circonflexe  sur  l'avant- 
dernière  voyelle  des  deux  premières  personnes  du 
pluriel  du  passé  déterminé,  et  sur  la  dernière  voyelle 
de  la  troisième  du  singulier  de  l'imparfait  du  subjonétif. 
Kx.:   "  Nous  e/îmes,  vous  v/utes,  qu'il  f//t." 

Dans  le  nôtre  et  le  vôtre,  pronoms. 

Dans  les  verbes  en  aitre  et  eu  oître,  quand  1'/  est  suivi  d'uu 
/.•  il  paraît,  il  décroît)  a. 

Dans  le  verbe  croître,  aux  foniits  homonymes  de  croire  :  je 
croîs,  tu  croîs,  il  a  crû. 

Dans  il^ît,  il  clôt,  il  plaît  et  ses  dérivés  comp'aît,  déplaît. 

Dans  les  participes  dû,  redû  tt  mû.  au  masculin  sinjiïulier. 

Dans  les  adverbes  rt.9.?/V////;/<?;^/,  coutiuûuieut,  crûment,  dûment, 
gaîment. 

Il  y  a  exception  pour  les  verbes  ha'ir  et  ouïr,  qui  cousorvent 
le  tréma  :  Nous  /mîmes,  vous  ouïtes,  qu' il  haït. 


**  265.  Quel  accent  met-on  sur  le  previier  e  des  terminaisons 
en  ège  ? 

**  266.  Oîi  met-on  V accent ^ravc  ? 

**  267.  De  quoi  l'accent  circonflexe  est-il  le  sÎQ-ne  ? 

**  268.  Ou  met-on  l  accent  circonflexe  ? 

(a)  Circonflexe  de  doux  mots  l.itius  qui  veulent  dire  coinhc  aii/our. 


IliiiJ. 


eiiiior  r'  cics 

1 V"  ouvc'il 
;  rùxhc  les 
.eut." 

doit   ôtrc 
s  trrs  prc- 

a\s,  es,  fort 

Ce  docleur 

[jucs  inter- 
conjonétif. 
a  vertu,  là 

léralement 

ài^^i',  boUc, 

ivait  jadis 

r  l'avant- 
■ionnes  du 
re  voyelle 
lUbjoncftif. 


it  suivi  d'un 

croire  :  je 

dé  pi  ait. 
inii^ulier. 
ni,  dûment, 

couscrvent 
nninaisons 


\ 


\ 


SIGNES  ORTHOGRVPHiQrKs 

**  269.  On  n'accentue  jamais  1' 


97 


liste  des  principaux  mots  ayant  ««  accent  cltcon- 
flexe  dans  leur  terminaison 


lltlie 

àiiie 
à  ne 
''>f>re 
i'U 

t'ii're 

ti.  .  . 


~  lj.Vh<;    «aclie,  lAclif,  mAche, 

—  <;llâlf,  hâle,  iiiAle,  pilk-,  lâli' 

-(li"<%  l.lAmt-,  in/Anic 

--aiic,  ciA.it.,  luâucd. 
-  apif,  cApif. 

-;'!)p.lt,l,At.  dégât,  ,„ftt. 

—  "aie,  i)âtf. 

~  "'eto  7,')  '''^''^'■'''^''•^.    l^lewAtie. 

—  cablt  ;  «I  Ace  ;  liAve. 


ff,e  -a.icôtres      1,ie,.-C(,e,     ohani- 
l'çiif,  Cti-f,  ftMiCtif.  KiiCtre 
hcti-e.  piClie,  hulpCiie. 

lOvc,  tiC'VC. 


<V/!i?   


tic 
âne 


rue   — 


et 


Ne     — 


Wc-Iie     c-iinpOclie,    d.'pôclif 
l'erhe,  p.Ochc,  rLvtclK-        ' 

iG,.-.  j-rOk-,  pOle.  i.C-U-iiiCle. 
Iwptcme,  l.aiCiiif,  l.lCiiif,   ca- 
'ûnie,   cliiOn.f,   ciêiae,   t.v- 
neiiif.  siipiÊiiu^. 
cliCiie.    frCue,   halÊtie,    pCne. 

It'IICS.  ' 

crCpf',  Kiiêpe. 

acquêt,  ai)p,ot,  nrrCt.  bcnCl 

l>iotot,  tet,  *       ' 

ariCte    hC-'e>,  ciOtc,  honnOte 
tfiiipCle. 


>. . . 

ùlc 
o:ne 

Ôllt' 

(l'-e 
ùt 

Nfl  ■ 
àti  e  - 
ùie    - 

fd-Jie  — 
III  (•   — 

ùt      — 
aie    — 


—  île  ;    n!)îiiie,    cUiiie  ;    ofte    • 

ei)ltre;iaitf;l)uîte;duUic,' 
Cloître. 

-contrôle,  drôle,  geôle,  môle, 

l>o,f,  lôlc   tôle. 
-Uùuie,     dii,Iôuie,     fantôme, 

''.viiijjtoiiie. 
-aumône,  cône,  prôiie,  trône, 

Klione,  S.iûne,  Ancône. 

-  itivôse,  liluviôse,  ventôse. 
-ile])ot,  entrepôt,  impôt,   pré- 
vôt   rôt,  .suppôt,  tôt. 

-cO!e,  Jiote,  Pentecôte. 

-  iiôlre.  vôtre,  patenôtre. 

-  alcôve. 

-  bûche,  embadie 
"ifire,  i>i(iare. 
.•itTfit,  fût. 
llfite. 


ARTICLE  2 

i^E  L'apostrophe,  du  tré.ma  et  de  la  cédille 
'''■''  271.  Ônélidel'^>,     1°  de;>   mr   fr    ..   i 


iitoiii-. 


271.  Uaus  quels  mots  élidc-t-on  /'e  ? 
1^^:^^:^:^^:^Sr^''--^^  ^--  '----t  circonflexe,  excepté 
(«)  Apostrophe  de  deux  mots  grecs  nui  veulent  dire.;,  ..V...„.. 


J 


98 


SIGNKS  ORTHOGRAPHE  ^UKS 


fU 


2°  De  quelque  et  (K^  presque  ;  mais  seulenieiit  dans 
quelqu' un,  quelqu' uue,  presqu'île,  presqu'otnbre. 

3""  De  lorsque,  puisque  et  quoique,  devant  //.  ils,  elle, 
elles,  on,  un,  une,  et  la  i)lupart  des  invariables. 

4°  De  entre  dans  entr'afle,  et  dans  les  verbes  ([ui 
commencent  par  entre  suivi  d'une  voyelle.  iCx.: 
'*  S\ntr' aider,  en t réouvrir.'' 

5""  De  l'adjectif  féminin  grande  daiiîî  grand' m^re, 
grand' messe,  grand' elasse.    (  Voir  n°  574.  ) 

6°   Dans  les  moi'A prud' /lonune  et  prud' liomie. 

**  272.  Iv'/  ne  s'élide  que  dans  si,  et  seulement 
devant  //et  ils.  Ivx  :  "  iSi  Irénce  y  consent,  ou  plutôt 
j.' il  le  veut,  nous  partirons." 

*  273.   On  met  le  tréma  (^0  sur  1'/.- 

1°  Dans  toutes  les  formes  du  verbe  hair,  excepte  au 
singulier  du  présent  de  l'indicatif  et  de  l'impératif. 
Ivx.  :/«'■  /tairais,  7ious  /laissions.  Je  /lais,  tu  /tais,  il  /lait  ; 
/lais. 

2°  Dans  baionnette,  faïence,  pa'ien,  bisea'ien,  ga'iae, 
(bois  d'Amérique). 

3°  Dans  les  mots  aieul,  glaïeul,  caïcu,  camaïeu, 
naïade,  maïs,  naïf,  ïambe  ;  et  dans  les  interjetions 
aïe  !  haïe  !  taïaut  ! 

4""  Dans  certains  mots  étrangers  :  caïd,  caïman, 
caraïbe,  caraïte,  etc. 

5°  Dans  It  s  suffixes  aïquc,  aïsme,  oïsme,  oïste,  oïque, 
oïne,  oïde,  oïdal.  Ivx.  :  Prosaïque,  archaïsme,  hîroïsme, 
égoïste,  stoïque,  /léroïne,  astéroïde,  rhomboïdal ;  et  dans 
le  nom  oïdium. 

6°  Dans  plusieurs  noms  pro]-)res  étranj^ers  :  Adouaï, 
Altaï,  Ifaïti,  Taïti,  Moïse,  Isaïe,  Naïm,  Caïphc,  Zaïre, 
Danaïdes,  Caïn,  Caïnan,  Laïus,  Zoïle,  etc. 

7°  Dans  ambiguïté,  exiguïté,  contiguïté. 

On  nu  t  le  tréma  sur  1'^'  .• 

1°  Dans  les  noms  ciguë,  bisaiguê,  et  les  adjeélifs 
féminins  en  ,(^/^t'.  Kx.:  Aiguë,  ambiguë,  coïitiguë,  exi- 
guë, suraiguë. 


** 


272.  Quand  est-ce  qiC on  élidc  Vil  . 
*  273.  Ou  nui -on  Ictrânaf 

(rt)  Trima,  d'un  mot  grec  qui  veut  dire  trous. 


t 


I 


ment  dans 

il,  ils,  clic, 
s. 

'erbes  i[\\\ 
Ile.     Kx.: 

afid'  mtrc, 

lie. 

seulement 
ou  i)lutùV 


xcei)tc  au 
impératif. 
's,  il  liait  ; 

";/,  gaïac, 

ca  maie  II, 
erjeolions 

caiman, 

"itc,  oi(juc, 
li('roisi)n\ 
/et  clans 

Ado)i(ù\ 
)c,   Zairc, 


adjecftifs 
'guï\  cxi^ 


SIONfùSORTHOGRAnirOlBS  9ç 

/  ^''■.?''n^  f^l'î^'^"';^  ""'"«  propres.  Ex.  :  Kocl,  /ocl 
hracl  kaplHU'l,  Azacl,  Cads,  (hcte,  Gaétan,  Lahtc 
(trociifamt,  (  aniorns,  Jùrro'è  ou  lùrroc  ' 

,  J,V^"  ;V^'^  ^^"r^!^^;'-*;';'''^  --"r  !•/.  (hins  quelques  noms 
propieb.   ]<.x.:  ^aul,  Caplumiaum,  Antinoïis,  Jfaiïy. 

*  274.  On  ne  fait  pas  usn^rg  fî„  tr»5nia  lorsqnMl  peut  être  rem 
pljicé^,par  un  accent;    ainsi  ou  <icrit  ;   pocsic/poctc,  pJii^, 

*^  275.  On  emploie  la  ccdillc  (a): 

i^  Dans  les  verbes  eu  cr^  devant  les  voyelles  a,  0 
r,x.:  Ao//s  la/iço/fs,  t/i  perçais,  il  traça. 

2°  pans  les  verbes  en  rr:w>et  les  noms  fini  en  déri- 
vent devant  les  voyelles  0,  u.     I<  x.  ;  Jl  reçoit, /aperçu, 
il  conçut,  tu  es  déçu.  ^      'J    J''i'(\ 

3°  Dans  les  monosyllabes  çH,  adverbe,  et  ça,  contrac- 
tion du  ])rononi  cela. 

4°  Dans  une  vingtaine  de  noms  en  ço»  : .  Irçon   façon 
maçon,   leçon,   soupçon,   etc.;  et  dans  (p.ielques  autre-' 
elsque:  J-orçat,  placage,  cnfonçure,  gerçure,  rinçurè, 
balançoire,  aniorçoir,  suçoir,  perçoir. 

5°  J^ans  quelques  noms  propres,"  tels  que:  Français, 
Provençal,  Açores.  *      ' 

ARTICLE  3.— DU   TUAIT   d'u.^IOX 

*  276.   Le   irait  d'union   sert  à  marquer  la  liaison 
qu  n  y  a  entre  quel(iues  mots.   Ou  l'emploie  • 

i^  Lntre  les  diverses  i)artics  de  certains  mo^s  com- 
poses, .bx.:  Lau-dc-vie,  tout-puissant,  eontrc-balaneer 
vis-a-vis.  ' 

pP^°;.T*^7"  ^'^^t^V.^'^Postrophe  remplace  le  trait  d'union 
Kx.  :  EnVraete,  grand' mère,  priai' Iiomnu, 

2°  Entre  le  verbe  interro-atif  et  le  pronom  sujet 
nx.  :    l  lendrai-je  f  partirons  nous  ?  s  en  iront-elles  .^ 

fri?/^ v^  '  •  ^  ^""  ''  ^"P^io«îq"e,  on  met  cette  lettre  entre  deux 
traits  d'umon  (page  72).  V.^.:  Arrivcra-f-i/ /  a-f-oii  Jini/ 


l  lli'  n''";  '^r/  ""'"  ^'cdoit-ou  pas  faire  nsaoc  du  fn'-ma  ? 
^  275.  Quel  est  P  usage  de  ta  cédille  / 
276.  A  quoi  sert  le  trait  d'union  f 

(fl)  Cidillc,  d'mi  mot  espagnol  crdiUa  qui  veut  dire  M>t  c. 


il 


r 


100 


SIGNES  ORTHOGRAPHIQUES 


yi 


n/c^^lr   '*"  T""'''^  ^  !'i">P'mtîf  et  le  pr„„o,„  perso,,- 

ne^-m?nl^.''^Pr"°.°1-''"-^  compléments  du  verbe  q„i  suit,  il 
"L/'/^li         *"  ^'""'^  cl  union.    Kx.:  /?/.///,■  ~  /,.  /,,/  L/>n',u/,r - 

^nl^7^a;;^r-:f/'"''Y  ''^"^  ce.se..emples,  /.,  /,./,  sonfcomplé'- 
meuts  de  appiendre,  et  ;;/6'  est  complément  de  voir. 

nS  ^"^'^/^^  cHverses  parties  d'un  adjcc5lif  miiiKl-ral 
qm  sont  chacune  moindre  que  cent.  1< x.  •  Dix-scM 
mille  cnxj  cnit  soixante  dix-huil  piastres  quatre-xinH- 

"^^nlrfr^'  ^'"'r^  ''  ^'^  ^'''''-  ^  '^''■^^'^-  On  excepte 
t  /  /r  ^'"!^''^J^":  ^^^■'  ^I^n^^s  ksqiiels  la  conjonc- 
tion tient  hei.  de  trait  d'union. 

5°  Entre  les  particules  r/,  /.>,  et  les  mots  qu'elles 
accoinpaonent;  toutefois  /,>  joint  à  un  verl^e  nj  prend 
pas  de  trait  d'union,  li^.  :  Cet  honnue-ei^  eeux-ei^le. 
deux-ei  :  e^joinf   ei-^^if,  ei-devaut ;  eet  lionnue-là^  eeux-là 

m  t^     i  ^'t''  f^r^'  ^""-'''"''^  Messo.;,j.sçu^ 
ta ,  par-ei ,  pa r-là  ;  aile-  là.  ^ 

t.rf  m^^^'t^  ^^  mot  ;y/.y;..'  et  le  pronom  personnel  qui  le 
précède.  Ex  :  Lui.,néme,  mus-nié,nes,  cnx-,ue,ues 

7  _  Uans   les   mots   composes  commençant   i)ar   mi 
tZVf'''''  "'''  ^'''■- ^^^^'>^^' ^^'<'''^\  semi-double,  Ji-partie, 

s  agit  dune  cghse    d'une  rue.   d'une  époque,   d'une 
lett,  etc.,  mais  non  du  saini  lui-même.     Kx  •  /  'éolisr 

fjT'^Tfr'  ^''  ''/'  Saint-Paul,  la  Saiut-Melwl,  la  ville 
de  Saïut-IIyaeiuthe. 

,,f./^'î;;%l^^^  P/énoms.      Kx.   :    Marie-Marquerite 
d  Uuville,  Louis-Joseph  de  Montealm. 

Il  en  est  de  même  dans  Cliarles-Ouint.  Sixte-Ouinf 
lo    Entre  certaines  locutions  invariables.  Kx  '^.iprè^- 
demain,    avant-liier.    au-dessus,   au-devant,   e\:i-à-dire 
couei-eouei    oui-da,  pêle-mêle,  peut-être,  piane-piane,  riè- 
à-ric,  sur-le-eliamp,  vis-à-vis. 

{Voir  I^istes  des  locutions  adverbiales,  pages  87). 


i 


MAjUSCUmci 


TOI 


Oii  ne  met  pas  de  trait  d'unini  : 

o  ifar^'v  ^"-'-^  V""  VroprL'^  siiMs  d'un  article  et  d'un 
adjeaif,   Ivx  :  /ou/s  le  Grand ^  J^ichard  Onu-  de  Lion 

dnà  ?./"%'"  ^""fy'^T^  ^^^'■'"'^'•^  '^^-^'C  dedans,  de/io'rs, 
Ko  A  V  V--'  ^'"'^''^^'"'^  ^^"^^'J'ors.endcçà^pardcli 
3     Apres  le  mot  tout  dans  i.s  locutions  adverJMales 

lix.j    Jont  à  coap,  tout  à  fait. 

4°  Dans  ;/.w  .sv7//.v;/.v//,  ;/r;/  ^7r;//^  ;/,?;^  j^/7-^/,/,.    jjon 

;rr..v.M.,   ,u  ai>res  l'advcroe  /;r.v,   si   ee  n'est  diiKS /. 

Jr<.s-J/aiit,  nom  compose  .lésignant  Dieu. 

ARTirij.;  .i._r.:M"Loi  des  majuscules 

^rrld/^Il  ^"^Pl^^'J^^  nyusfulcs  ou  capilalcs  certaines 
grandes  lettres  qui  ont  Mue  forme  différente  des  autres 
appelées  par  oppoMliou  viinuscui  s  ou  pdilc^  IcUrcs     '  ' 
'•-27s.  On  met.xnie  majuscule:    i°au  conunence- 
mcnt  de  tout  dis.ou/s,  ou  de  toute  phiase  qui  suit   un 

2°  A])rès  les  poMits  d'interroo-ation,  d'exclamation 
M   de  su.pensun     quand  ce  qui  suit  n'est  ])as   une 
hra.^e  de  la  même  espèce,   ou  -bien  qu'elle  n'est  pas 
piononcee  par  V  même  personne. 

^tramrers'-^')!; -?»■''"'*'■  ''^"'  î^^"'''^'^^l«i  J>-  ^Voiis  sommes  des 
(tran-ers.  Ox^n]  vous  ose/,  l'avouez  !  .\  e  craiiniex-vous  n- ^^ 
J/ais  non,  ne  craignez  rien."  '^''i'i,nez  vous  pas i 

nî.^^I- ^^T?'''  •''■'^  '^'^^"''  P""^^^'  ^1"''^"^^  ce  qui  suit  est  la 
citation  d'un  texte  ou  les  propres  paroles  l  quc.hiu'un 

^^x^:^   Oanlons-nous  de  dire:  A    demain    les    araires   sé- 

f  Au  commencement  de  chaque  vers,   quelle  que 
.-^^  -  ^"  --XMic^ualion  précédente.    Kx.: 

Il  est  sur  le  sol  d'Amérique 

T'u  doux  pays  aimé  des  cieux, 

Où  la  nature  ina,t(nifi(|ue 

Prodigue  ses  doiis  merveilleux, 

Ce  sol  fécondé  par  la  I-rance 

Qui  règne  sur  ses  bords  fleuris, 

C'est  notre  amour,  notre  esjjéràuce, 

"^  Canadiens  c'ist 'l'itre  î)avs  fw^fo^r^r»  ' 

'^l''v"'  ^'<-i-ave  Cremazie. 


^  277.  Ou\ïp/)e//e-/-on  ina/nsrtdes  P 
27s.   /)a/,s  quels  eas  niel-on  une  tnajusenle? 


i  ■•! 


'.  i 


ill 


Î02 


MAjrSCUI.ES 


[I 

I  r    ■ 


n' 


5°  A  tous  les  noms  cni])loyés  pour  désigner  Dieu 
les  trois  personnes  divines,  Jésus- Christ.    Ivx  •  /  .  sJ/' 

\t/    w     "■■  '^''  ^*'  '''■  ■'-'"■'"'■^V'vy.  /<..!/,  ,v/,., 

Il  y  a  cependrnt  exception  pour  le  mot  r/V/      Kx    • 

mcnts   etc.     Kx  :/>.,../.  >Mv-,  y>W/>/..,/.,   /.  r.;,.../.,, 

7°  Aux  noms  connnuns  devenus  par  antonomase  ( r) 
de  veri  abk  s  noms  propres.  Ivx.  :  La  AH  c  de  Din 
^otrc-nau>cdcnou-Sramrs^  la  sainte  Vu, -or  pour  /j 
vierge  Manc  ;  le  Sa_^e,  pour  Sa/o;.o.  ;  le  DoèÀr  ^éra- 
Pluquc.  pour  saint  Bon  aventure  ;  l  '  Orateur  ro>nain  pour 
lieeron.  i"^ui 

8°  Aux  noms  de  fêtes.     Kx.  :  L\lnnondation,    la 
Joussa/nt,  Aoel.  ' 

dv?,!^"""  noms  propres  de  peuples,   de  fann'lles.   de 
dyuasties.   I^.:Aesy:uro/>éens,  /es  (;rees,  un  Françah 
deshspci^nols^  les  Anglo-Saxons  ;  les  J/érovln^len      t's 
yjoass/des.  -^       ■>,  ^^^ 

'//u,   un  soldat  Jrauçais,   une  danse  eshaonole    ta  rarr  Àoi\ 
saxonne,  ta  dynastie  eapétienne.  '  '"'-^^'^' 

io°  Aux  noms  propres  des  sociétés  relio-ienses  poli- 
tiques ou  savantes,  des  ordres  de  clle^•alede  ete  '  K x  • 
^^:J^M^ise,J^J^tat  r.leadanle  française  l^rdirt'. 
J^roneiseanisja  JJoion  d'honneur. 

Il'  Aux  noins  désignant  des  êtres  personnifiés.  Kx  • 
Les  Parquesjaj^le  Mort,  les  Soucis  dévorants,   la  Jahfe 


I 


MAjUSCUÎJsS 


îo;? 


\ 


du  Chcnc  et  le  Roseau,  le  eoute  de  Peau  d'Aue.  Auster 
Borec  (i).  ' 

U's  noms  aauels  (les  vents  sont  regardés  comme  noms  com- 
mun.    i'<x  :  L'aquilon,  le  zéphvr  etc 

cnî;'"'  "k l"'  '}'''  I""'''  ''^-^  ^"^^^  s'écrivent  aussi  avec  la  minus- 
cule.    i;x.  :  Le  preuncr  lundi  de  janvier. 

12°  Aux  noms  de  points  cardinaux  lorsqu'ils  sont 
employés  pour   dési-ner   une   contrée,    un    pays,    un 

^n'^)f''\  v'^-  •  ^^''  ^'"^^''  ^^'  ^  '  ^^'-^'^"^>  f<'s  provinees  de 
l  Ouest;  il  a  ses  ùnus  da,is  te  Midi;  le  Afidi  est  fertile 

Mais  on  écrira  sans  majuscule  :  ce  pays  est  à  l'est  •  // 
a  voyage  dans  le  nord  de  l  \ïwérique. 

13°  Aux  titres  d'ouvrajres,  de  tableaux,  etc.  Ex  • 
Les  Oraisons  funèbres  de  Bossuet  ;  le  Jugement  dernier  'de 
Mieliel-Ange. 

Dans  un  titre  d'ouvrage,  l'adjeaif  ne  prend  une 
majuscule  que  lorsqu'il  précède  le  nom.  Ex.  :  L'Ancien 
lestament  ;  la  Jérusalem  délivrée. 

14°  Aux  adjeaifs  joints  à  un  nom  propre,  de 
manière  a  ne  faire  avec  lui  qu'un  seul  nom  Ex  •  la 
rue  Sanite-Catheriue,  le  Palais-Royal,  le  Pont- Victoria, 
la  Seme-Lnferieur,  Pouis  le  Grand. 

15°  Aux  adjeaifs  formés  d'un  nom  propre  et  qui 
sont  appliqués  à  un  monument  en  souvenir  de  son 
tondateurou  du  personnage  en  l'honneur  duquel  ce 
monument  a  été  érigé.  Ex.  :  Pa  bibliothèque  Mazarine, 
la  colonne^  P-ajane,  la  chapelle  Sixtine. 

De  même  aux  adjeclifs  qui  ne  sont  plus  considérés 
comme  simples  qualificatifs,  mais  qui  sont  employés 
comme  noms  i)roi)res  de  mer,  d'île,  de  golfe,  etc.  Ex  • 
J.a  merAouge,  le  golfe  Persique,  le  lac  Majeur,  les  îles 
Ioniennes. 

16°  Aux  titres   honorifiques   que   l'on   donne   aux 
souverains,  aux  princes,   aux  ministres,   aux  évêques 
etc.     Ex.:    Sa  Sainteté,  Peurs  Afaf'stés,    \'otrc  Excel- 
lence,  l  otre  Grandeur. 

Les  personna-es  élevés  en  dignité  disent  Nous,  Notre     Vo^ 

ScTv/""-';-''"/^^-'^;;.'''^'"^'  ^^"--^"'1  «^^  leur  écrit,  on^dit ; 

ions,  l  otre,  l  os,  J^m,  /Jà-. 


f  1 


m 


^1  • 


du  noir''''' ""'''''"^''■'^'•■'^'''''■"■'''^''^•'^^  •'"'  ^^"^  'I''  >"!■•!• 


Jlnr, 


vent 


to4 


PONCTUATION 


li: 


ff 


J.ec    mots   A/omr/i>,fnn;    Jl/ous/no;    nfadawe     etc 
s  écrivent  aussi  avec  une  majuscule  lorsqu'on  s'adresse 
direcftement  à  la  personne. 

On  met  aussi  la   majuscule  aux  noms  des  dionités 
quand  on  s'adresse  à  la  personne  qui  en  est  rc'vctue.' 
li.x.:  Monsieur  le  Ilfairc,  Monsieur  riusprclcur 

Us  titres  honorifiques  peuvent  se  mettre  en"  abréîré 
lorsqu  ils  sont  suivis  d'un  autre  titre.    Kx.: 

S.  S.  (Sa  vSainteté)  le  pape  Léon  XIII 

S.  M.  (Sa  M.-.jesté)  rtinpereiir  d'Autriche. 

b.  A.  (hoti  Altesse)  le  prince  de  (ialles 

e'  S"  ^*'^?."  ^"""ence)  le  cardinal  Taschereau 

S.  I^^xc    (bon  ]-:xce]lence)  le  lieutenant-gouverneur. 

vS.  G.  (Sa  (rrandeur)  l'évêque  de  Nicolet 

IJv.  MM.  (Leurs  Majestés) 

km''c;q  %^^-  ^^^  ^'J^?^^'  impériale  et  royale). 

i\N.  bb.  (Nosseigneurs)  les  évêques. 

S.  H.  (Son  Honneur)  le  maire  de  Québec 

^  De  même  les  mots  :  Monseigneur^  Monsieur,  Mes- 
sieurs, Madame,  Mademoiselle,  s'abrègent  ordinairement 
ainsi  :  M&',  M.  ou  W,  MM.  ou  M'«,  M'"^  M"'-' 

Les  noms  des  points  cardinaux  et  collatéraux  s'écri- 
vent quelquefois  par  leurs  initiales  et  avec  majuscules 

M  ■iIt;^ ''"'''  S-  ''"'!'  ^-  '""'^^  ^-  ^'^^'-  S.-K.   sud-est, 
N.-N.-O.  nord-nord  ouest. 


CHAPITRE  II 

DE   LA   roxcrrATION 

*  ^'i^^.  \,'^  poneluation  {a)  est  l'art  de  carac<lériser 
par  certains  sio;„cs  les  divers  éléments  du  discours  et 
d  indiquer  les  panses  à  faire  dans  la  lec^ture. 

-i^  280.  Les  signes  de  ponéluation  sont  au  nombre  de 
douze,  savoir:  la  virgule  (,),  le  point  virgule  (;),  les 
deux  points  (:),  le  point  simple  (.).  le  point  d'interro- 
gation Ç?),  le  point  d'exclamation  (!),  les  points  de 
suspension  (...)>  le  trait  d'union  (-),  le  tiret  (— ) 
les  parenthèses  0,  ou  crochets  [].  les  guillemets  ("  '') 
et  r alinéa.  ^ 


(rt)  PomluatioH,  du  mot  \. 


\i\n  piniHus,  qui  veut  d\\c pniut. 


PONCTUATION 


If^ 


ARTICLE  ln-._DE  LA  VIRGULE  (,) 

'î'*  281.  La  viriTidc  (a)  est  le  moindre  et  le  plus  îrc- 
queiit  de  tous  les  signes  de  ponc^uatioii  ;  elle  exprime 
la  pins  petite  pause.  On  l'emploie  : 

i^  Pour  séparer  les  sujets  d'un  même  verbe. 
Kx  :  "  Le  français,  l'an<rlais,  l'alleinand,  l'italien  et  le  russe 
sontjes  langues  les  plus  répandues  de  l'Europe  " 

2°  Pour  séparer  les  compléments  de  môme  nature 
dépendant  d'un  môme  mot. 

Kx.:  "C'est  dans  la  terre  que  l'on  trouve  les  métaux  Ips 
pierres,  la  houille,  le  sable,  etc."  métaux,  les 

^"^^^^^^-^^P^^'^^l^^^^livers  attributs  ou  les  adiedifs 
qiialihcatifs  qui  se  rapportent  au  môme  sujet. 

Kx.  :  "Je  v^ais  vous  mander  la  chose  la  plus  étonnante  la  olus 

,  4°  Pour  séparer  les  différents  verbes  et  participes 
ainsi  que  les  propositions  qui  dépendent  d'un  même 
■  ^  ' J  e  L . 

dé?idP  "aV-^"^^  '^"^^  ^^V^""'^  ^^'  ^^^^^'  Pe"se,  examine,  juge, 
décide.   A  -je  jamais  pensé,  parlé,  agi  autrement  ?  Je  suis  venu 

baîailîre.''  ^'   ''^'"'"'    ^'"'^'^  ^^'''''  ^"   '^"^^"^  ^«"^P^^  ^'^^è 

5°  Pour  séparer  les  incidentes  ou  dépendantes  expli- 
catives et  les  compléments  explicatifs. 

mé^rUass?ons  pTs'''''  ''  ^°"'  '''''''  "  '"""^^'  ^^^^^^"^  "°"^  "^  ^^ 

6^  Pour  séparer   les  mots  mis  en   apostrophe  ou 
répètes  par  pléonasme. 

"on,''jamats/'  ''^''''  ^^  ^'''''"'^'  '"^^'  ^"^  *"  "^  réussiras  jamais, 

7°  Pour  marquer  la  suppression  d'un  verbe  ou  de 
tout  autre  mot  exprimé  précédemment 
^^^^''j  "  ^^^^^"^^a  produit  des  bois  et  des  céréales  •  l'Anele- 
?han%i%Tc''""''^'''  '^°"^^'''  '^  ^^°^^^°^^'  ^^  îi°^"  du 

8°  Après  toute  part-'e  de  phrase  qui,  par  inversion, 
se  trouve  placée  avant  ,2  sujet  de  la  proposition  dont 
elle  dépend. 


(«)   Firq-it/e,  d'iui  mot  latin  qui  vent  (lite/^W<.  baguetU. 


106 


PONCTUATION 


t 


0 


I' 


"  it? 


■I  se  rendit  A  nos  vœux.°  '^     '        l"''-'''  '1"''<|U<-  résistance, 

<Ic*rc''n;e,?ts  llni'r,''-'"  """  •^■'>"''^  pour  ,s^.parer 
vatits  :  •      ''  '"'  ''•^'■''^l"'-'  <'■■"'«  l^'-s  trois  cas  s„i- 

cl.âq„?r;,;'.    ^'•"   -""io-'liofs   so„t   rép^,<5es  .levattt 

Tu'n.aV:f^,'u",,f;:;^-'p^^;:':''';;e.^;n;;  Turquie,  j'ai  tout  visité, 
cahier,  on  des  plumes?  "  '    ^^"-^-tu  "n  livre,  ou  uu 

virgules.  ^    '^  ^^J^  ^^^^i-'^e  par  d'autres 

ju|^;e;;/^s:^^  :j''^:^'^r  ;!f  i;;^^^"^^^-  ^-  --  ave.  .i 

d'éviter."  '         ^  "■  ^''"''  "^  ^'^us  mettez  poiut  en  peine 

chantait  u^nerSuc;.'-  '"  ''"^  ^'^^''-     ^'  ^^-'^  «u  bien  on  lui 

ARTIC.E  2.-nu  POINT-VIRGULE  (;) 

2h3    l^e    point-vi rouir   c^\    t,,,^    ^  , 

.n>rcemi'i.:î""J„t-'  propositions  principales  qui  ont 
est'^rexpi'a'u^^,^!'.'"^''^  "'  '<=  ^>'*'™™t  du  crin.e  ;  ,e  repentir  en 

la  virgule.     °P°""™  '  ''°"«  ''hacune  est  subdivisée  par 

snm  :■  Qul-blcrïaïs'î:  pSvCrde^.t'^  '""''^T^  "»  ^-^d'' 
!  Ontano:  Haiift,,  dan?  la  Nouvelle  Ecosse  ;'ët'."""'™'°'  "^"^ 


f 


>• 


I 


PONCTUATION 
AUTICLB  3. — DES  DEUX-rOINTS  (:) 


107 


**  284.  On  emploie  les  deux  points  : 
1°  Pour    amioncer   un   discours,    une   citation,    les 
propres  paroles  de  quelqu'un. 

Ex.:  "Tout  le  moiule  connaît  cette  liaranj:,nie  de  Henri  IV; 
l'ous  êtes  français,  je  suis  votre  roi,  voilà  l'ennemi  /  " 

2°  Pour  indiquer  une  cnumération,  et  alors  les  deux^ 
points  sont  toujours  entre  cette  énuniération  et  Tan- 
nonce  que  l'on  en  fait. 

Kx.:  ''L'exercice,  la  diète  et  le  //'azy?//.- voilà  trois  garants 
de  santé  et  de  longue  vie.  Il  n'y  a  (jue  quatre  empires  en 
Ivurope  :  l'Autriche,  V Allemagne,  la  Russie  et  la  Turquie:' 

3°  Devant  une  proposition  ([ui  est  évidemment  l'ex- 
plication ou  l'application  de  la  précédente. 

Ex.:  '^  Obligeons  tout  le  monde:  on  a  souvent  besoin  d'un 
plus  petit  que  soi.'' 

ARTICLE  4. — DU  POINT  (.) 

**  285.  I,e  pû/f/t  est  la  plus  forte  de  toute  les  ponc- 
tuations ;  on  l'emploie  : 

1°  A  la  fin  d'une  phrase  qui  offre  un  sens  complet, 
et  qui  est  énoncée  avec  tous  ses  accessoires. 

2°  Après  chaque  mot  qui  est  écrit  en  abrégé  ;   et. 
alors  ce  mot  doit  toujours  comprendre  au  moins  une 
syllabe,    plus   la   première   articulation   de  la  syllabe 
suivante.     Ex.:  Bonne  fortune.  Bonne,  adj.  quai,  fé m. 
sing. ,  inod.  fortune. 

ARTICLE  5. — DU  POINT  d'iNTERROGATION  (?) 

■'i'*  286.  Le  point  d'interrogation,  comme  son  nom 
r  indique,  se  place  après  une  question,  après  une  inter- 
rogation :   Qui  êtes-vousf  d'où   venez-vous?   oh   allez- 


vous  ; 


î> 


Il  peut  arriver  qu'une  phrase  soit  construite  interrogati- 
vemeut  sans  qu'elle  prenne  pour  cela  un  point  d'interrogation. 
Kx.  :  J/interrojret-on,  il  se  tait  ;  me  vois-tu  venir,  tu  t'e^ifms. 
Ces  phrases  équivalent  à  celles-ci  :  Si  on  l'interroge,  il  se  tait  ; 
si  tu  me  vois  venir,  tu  t'enfuis. 


io8 


P<itsCTUATlON 


Vl 


[  , 
1  * 


1     , 


ce  po.t  .„ïï  se  ,;,— ^SSï  ^^^l 
ARTICLE  G—DU  roiXT  d'exclamatiox  (!) 

t*  W<^\'  "^'"^'^^'"^  ^^.P^^'"^  cl'exclaniation  : 
//.  /  /t'  /.>-^l;?"'  -terjedion.  Kx.  :  M  f  rous  voUà  ! 

Cependant  ou  écrit  :  ah  çà  !  eh  bien  / 

2"  Après  chaque  plirase  exclaniative       Fv  •  n,,    v 

3     Apres  une  plirase  non  exclaniative    nVnif ,     7 
mant  un  fait  presque  incroyable  '  '""^^'■ 

de    milles    de    latrrcnT  ''  '"'^^  '^'^-"''  "  ^o  /r///, 


ex- 

illons 


ARTICLE  7.-DES  roiXTS  DE  SUSPENSION  (  ..      ) 

laisser   „aohe,-és,  dont  il  faut  taiSTe  lenT  ou  ni  rôf 
de.s.re  fa.re  remarquer  d'une  manière  particulière 
il.'^Ùt.  '.'  eî™  ÏWÎI»];!'""';"'  '•'"'•  '^f  faîtres?  Ah  !  mon  fils 

ARTICLE  8.  — DU  TRAIT  D'lnION  (_) 

e„iié^r?sttTmS%s''?.:gt";rdr.>r,'r"^p-'^*"^"^^ 

ARTICLE  9 nn  TIRIÎT  (— ) 

**  291.  Le  tiret  ou  trait  de  sénar-ition  „<:t  „       .• 
horuontale  plus  longue  que  le  trS  u  ,iô\r  i  '  :f, '^"^ 
diquer  le  ehangen.ent  d'interloeuteur  dans  u,'  d^SogÙl" 


% 


^H 


1] 


C' 


PONCTUATION 


ÏO9 


tion,  sous 
ie,  où  l'on 
|iie  inipos- 
habitants. 
î  le  doute. 


s  voilà 


Que  de 

Hb/inic  ! 

rcnfer- 

its  d'ex- 
)  trillons 


t  après 
1  veut 
le  l'on 
e. 

a  fils,.., 
"gé  un 


lie  de 
5  lie  le 
sieurs 

'llabes 


ligne 

à  in- 

)gue. 


Par  lui,   vw  évite  la  répétition  fatigante  des  incises 
ait-îl^  rt'pondit-clU\  ajouta-t  on,  etc. 

nAf;""' v^''"''",^  ''''V''/  "'PPolyte.-Je  le  veux  bien,  mon 
père.-^o^s  allons  a  la  ferme. -Vous  êtes  bien  bon. -Tu 
mangeras  du  from.ige  frais,  et  tu  boiras  du  lait.-Oh!  t-^nt 
nneux ! ' 

ARTICLE  10.— DES  PARENTUÈiES  (  )  OU  CROClILTo  [  ] 

**  292.  l,QS parcut/iescs  (a)  sont  destinées  à  renfer- 
mer des  remarques,  des  citations,  des  dates,  qui  11e 
doivent  pas  faire  partie  du  texte  ;  dans  ce  cas,  les 
si.-rnes  de  ponéluation  se  renvoient  ji\squ'aprè.s  l^s 
parenthèses  ou  les  crochets. 

Ex.:  "Les  Gaulois,   sous  la  conduite  d'un  chef  intrépide 
(Kreunus),  prirent  Rome  [390  ans  avant  J.-C.].- 


Un  sotîfre  (me  devrais-je  inquiéter  d'un  song-e?) 
Ivntretieu  dans  mou  eœur  uu  cliagi  in  qui  le  ronge. 

ARTICLE  11 DES  GUILLEMETS  ("  ") 


(Racine). 


^^^i'  293.  On  emploie  les  );>umemcis  {b)  pour  distin- 
guer les  propres  termes  d'un  auteur  que  l'on  cite  mot 
pour  mot  ;  ils  se  placent  au  commencement  et  à  la  fin 
de  la  citation,  de  manière  à  la  mettre  comme  entre 
parenthèses. 

^^  Ex.  :  Voici  ce  que  dit  Chateaubriaud  du  cri  de  la  conscience  • 
J-'^t'Vam  voudrait-on  r étouffer;  sa  voix  puissante  ne  eesse  de 
ulentirà  notre  eœur,  d^ abord  effrayé,  puis  troublé,  mais  ensuite 
presque  insensible  à  V  audit  ion  de  ce  remords.  " 

Quelquefois  ou  répète  le  guillemet  au  commencement 
de  chaque  ligne  de  la  citation. 

ARTICLE  12.— DE  l'alIN^A 

,  ^=*  294.  On  appelle  al/ne'a  (e)  le  passage  d'une  ligne 
inachevée  à  la  ligne  suivante  ;  ce  qui  a  lieu  surtout 


i  commencer  une  autre. 


I 

u 


m 
il 


il 


uo 


PONCTUATION 


1 


relalivLs'îu.  n.^.ro(^.^'  ^'"P"'^'"""-^  ""  ''^  ^'-- 

ARTICLE  13.— AUTRES  SFGNKS  DE  POXCTUATIOX 

ne  vent  pas  £  ''  cnumcrat.on  qu.  l'o,, 

etc.  elc."        ^  Livou.e,  duc  de  Lorraine  et  du  l!ar, 

*!*  ^"^7.  Vas/A;-sj,^e  (*)  s'emploie  : 

mnoV^"^;  L'"'-'-'''"*  (~^)   sert   à  embrasser  d'un 
coup  d  œ.l  u„  certain  nombre  de  faits  qui  dcpenden 

iit-^ririis;""^^''  °"  ''"'  -^^  -"--■'  ^^^ 

***  300.  Enfin,   le  j«,%„/   consiste   en    tn  tnif 

.on.o,nal   tracé  sous  les   mots"  que   ro:r\x.'t   fTe 

leiiiarqiier.  ^  »    ^(^i.l   laire 

aiel1^i::V!^,:''^'''  •'"  ^^'^■•'  "^^'-'-s  P^t.t.  éu,::o,  cl^,*..  „.i.„,,„.ede 


PONCTUATION 


ux 


pi  1  rases 


i.",i:es  de 
^graphe, 

a' ion  de 
ra"s  et  le 

que  l'on 


iinnie.  (le 
tlo  ]5ar. 


'[WC  soit 
1  parti- 

1  milieu 

n'écrit 

enferme 

qui  est 
li  indi- 
,   d'un 

r  d'un 

endent 

niênie 

1  trait 
t   faire 


Ce  signe  n'est  guôje  usité  que  dans  les  manuscrits,  car,  dans 
les  nnpnmés,  ou  y  supplée  ordinairement  par  des  caraélères 
penchés,  appelés  italiques. 

niixciPEs  gi;:ni?;raux  ri^ihumant  les  iii-:GLES  de  la 

ruNCTUATlOX 

-^^^  U'S  éléments  du  discours  caradérisés  par  la 
ponéluation  sont  : 

1°  La  plira'^e  :  on  la  fait  suivre  du  point  ou  du  point  et  virgule. 

2  l^es  ternies  ou  les  propositions  semblables  :  on  les  séuaie 
p;ir  la  virgule.  ^ 

3°  Les  explicatifs,  soit  adjectifs,  soit  noms,  soit  propositions  : 
on  Us  place  entre  deux  virgules. 

4°  Los  déterminatifs  qui  sont  des  propositions  ou  des  complé- 
ments d'une  certaine  longueur  :  on  les  fait  suivre  de  la  virgule 

5  I.cs  noms  mis  en  apostrophe:  ou  les  place  entre  deux 
virgules. 

6°  Les  propositions  jetées  en  incises  :  on  les  place  entre  deux 
virgules. 

7°  Les  inversions:  on  les  place  ordinairement  entre  deux 
virgules. 

8°  Les  pléonasmes  :  on  les  place  ordinairement  entre  deux 
virgules. 

9°  Les  ellipses  :  on  met  une  virgule  à  la  place  du  mot  sous- 
entendu. 

io°  Les  propositions  synthétiques  ou  générales  et  celles  qui 
en  sont  le  développement,  l'analyse  ou  la  preuve  :  ou  les  sépare 
par  les  deux  points. 

11°  Les  citations  textuelles  et  les  discours  directs,  lorsqu'ils 
suivent  les  propositions  qui  les  annoncent  :  on  met  les  deux 
points  en  tête  de  la  citation. 

12°  Les  propositions  ou  les  phrases  interrogatives  :  on  les 
termine  par  le  point  interrogatif. 

13°  Les  exclamations  :  on  les  termine  par  le  point  exclamatif. 

14°  Les  parties  d'un  dialogue,  lorsqu'il  y  a  changement  d'in- 
terlocuteur :^  ou  les  sépare  par  le  tiret. 

15°  Les  réticences  :  on  les  indique  par  des  points  de  suspen- 
sion. ^ 

]6°  Les  explicatifs  d'un  sens  très  éloigné,  ou  les  citations 
qui  ne  doivent  pas  faire  partie  du  texte  :  on  les  place  entre 
parenthèses. 


nême  de 
nif,',  I  is 


112 


l'KONONClATlOM 


Mi 


CHAPITRE  iir 

l'hTIT  TIIAITÉ  DK   l'UONOXCIATlOX 

La  prononciation  est  la  manière  d'articuler  de  f-iire 
eutendre  les  lettres,  les  svllabes  et  les  mots.    ' 

Le  seul  moyen  d'apprendre  la  bonne  prononciation 
est  d  écouter  cl'Ux  qui  prononcent  bien  et  de  s'habituer 
a  prononcer  comme  eux.   (Acad.) 

Toulefois  quelques  indications  spéciales  sont  utiles  surtout 
pour  certams  mois  moins  connus.  '  '"""^"'• 


ni( 


IMil 
In 


r^?l:,  ^\'\  ^«t  nul  dans  aoû/,   ao>ish;  curaçao,   Saôrn-,  iaof,, 
Craon,  et  les  dérives  ;  on  prononce  ou/,  oristc,  airaio 

302.  Al  se  prononce /'  ou  .\  à  inoins  que  1'/  ne  so,t  affedld  du 

Les  syllabes  ahn    ain,  ein,  se  prononcent  7V/ .• /«m,  a/«^/ 
éteindre    I.e  parUcipe.A//.w«/  se  prononce /i'^aw/  ' 

303,  Ay  se  j^n^'once  t\-  J'ipernav,  Stenav,  etc 
Cependant  r;/;W,/,^,-.v,/^ivv,  métayer, /avei/e,  balayer  etc 

di&çni  Jhiiarct,  Ji/a-te,  Luca-ir  .'«^  ...,  bc 

aTÀu!''  ''''  ^""""^  ^^""^  sy\\:^hes.  Ex. :  Isaac,  Jiaal,  Naaman, 

B 

à""^'^/^  7  prononce  dans  club,  radoub  et  rurnb,    mais  non 
aaus/>/o//io,  aplomb,  ' 

U  sonne  égalcnu  ut  à  la  fin  des  noms  propres  :  A'adab   Caleb 
luianb  Jacob,  etc.  ;  excepté  dans  Colomb,  Doub,  ' 

^^^^V^éi\in\^gîbheux,gtbbon,gibbosite. 

o 

705    C  est  nul  à  la  fin  dts  mots  accroc,  amict,  blanc,  broc 
caoutchouc,  cotignac,  cle,c,  escroc,  estomac,  Jlanc,  franc    ionc 
lacs  (lacets),  .......  (de  café),  talmc,  tronc,  à  moins  que  ccl  nS 

ne  soient   suivis  d'une  voyelle  ou  dune  //  muette  :   J'ran^- 
étourdi,  taou.- c' poudre. 

306.  <^'i  V'-'-nonrc  comme  .9  devant  les  voyelles  r  /  v  Fx  • 
Don7ie  ecn  eu  agne.  Mais  il  a  le  son  de /•  de vailt  les  autres 
voyclk^s  6-,  r;,  -a,  a  moins  qu'il  ne  soit  affecté  d'une  cédille  Fx  • 
Cacao,  Coraoue,  curieux,  il  recommença  la  leçon.  •    ^  •• 


jtf 


PRONONCIATION 


113 


tic  faire 

nciation 
liabitiiLT 

3,  surtout 


'/<;  iaoti, 

fledlc  (lu 
f,   et  haï 

«,  ainsi. 


ver,  etc., 
y  es...,  bc 


ais  nou 

',  Calcb, 

sabbat. 


w,  broc, 

c,  jonc, 

îs  mots 

l'ninc 

'.  Kx: 
4  autres 
e.  ïlx.: 


n  est  i-Kalement  dur  devant  une  consonuf  :  C/attde,  Cnide, 
Cra/t's,  (  it'stpfioN,  etc. 

307.  Le  c  a  le  sou  de/r  <1  tis  second,  czar,  et  leurs  dérivés. 

308.  Cha.  Kéuéraleuieut  le  son  doux  devant  une  voyelle  Kx  • 
La  chante,  Michel,  chimie,  chuchoter,  etc. 

Dans  les  mots  pris  des  langues  étraii^rères,  il  est  ordinairement 
dur:i  devant  une  consonne  :  Achmct,  chlore,  Arachné,  tech- 
nique ; 

2"  A  la  fin  des  uiots  :  Laybach,  Lamcch,  Roch  (excepté  Auch, 
punch);  ^         ^  ' 

3°  Dans  les  syllabes  chir,  chor,  chus,  et  dans  les  mots  qui  en 
dérivent  :  cinromancie,  choriste,  JJacchus  (excepté  chiruruie  et 
lia  chique)  :  v         jr  .-, 

4^*  pans  les  mots  suivants  :  archaïstne,  archanire,  archéologie, 
"IVj'.y^''^  afcfi'î'piscopal,  archonte,  brachial,  chaos,  cheirop'the, 
che/nlonie,  chœur,  choléra,  écho,  épichérhne,  lichen,  malachite, 
orchestre,  orchis,  trichine,  trochaïque,  trochanter  ;  Achat  e,  Ana- 
charsis  C/ialcédoni'',  Chaldéc,  Charybde,  Chrrubini,  Chersonése, 
Machahcc,  Melchisédcch,  Michel-Antre,  Machiavel,  Nabucho- 
doNosor.*  t  i)liisieurs  autres  moins  usités. 

309  Ch  est  nul  dans  ahnanach,  et  il  se  prononce  xr/^  dans 
drachme. 

D 

310.  n  est  nul  à  la  fin  des  uiots  :  Un  ^rand  blond,  elle  ùrend 
ce  rond,i,ic  ;  excepté  éphod,  sud,  Yalmud. 

310  bis.  J)  t-st  uiuet  à  la  fin  dis  noms  propres:  .ïrntand, 
hcrnard,  Samt-Cloud,  etc.;  à  moins  mi'il  ne  soit  iMécédé  de 
I  une  des  voyelles  a,  e,  i,  o,  u  :  Conrad,  Alfred,  David,  Aod, 
JUîiid:  ce])endant  Madrid,  Sirod  (Jura),  se  diseut  Madri, 
iiiro.  ' 

311.  D  final  fait  liaison  en  prenant  le  son  du  /.  Ex.  :  Pied-à- 
terre,  de  fond  en  comble,  orand  ami,  quand  il  partit.  Mais  il  ne 
faut  pas  dire  :  quant'  je  partis. 

311  bis.  />>  redoublé  se  prononce  double.  V,yi.\.\ddition,  adduc- 
teur, quidditè,  reddition  ;  Adda,  Jùlda. 

E 

3T2.  yr  a  le  POU  de  a  ([^ns  femme,  hennir,  indemniser,  nennî 
rouennerie,  solennel,  et  leurs  dérivés. 

i5"  placé  entre  le.;»-  et  l'une  des  voyelles  a,  o,  u,  donne  au  <r  le 
son  duy.  Ivx.  :  Ceai,  ^^eôlicr,  }:;aoeure. 

E  ne  se  prononce  pas  dans  dîfv/,ym;/,  .Staël,  Meunir  (mun). 
SLjeun.  *  ^         ■" 

313.  >^/ et  ^7  final  se  prononcent  6\  Ex.:  Reine,  dey.  Cepen- 
tlant  lulnskey  se  prononce  ouiski, 

314.  Eu  se  prononce  toujours  comme  dans  feu.  Ex,  :  Europe, 
Eufféne,  heureux  ;  ne  dites  donc  pas  :  l  yopl\  l  Yt'dc,  etc. 

Cependant  on  prononce  u  dans  le  verbe  avoir,  J\iieu,  tu 
çusses  ^  ^tdsins^affeure,  mangeure,  vergeure. 


m 


m 


lii 


(IL 

t." 

•I! 


114 


PRONONCIATION 


Les  mots  Mcuntr  et  ^jeim  se  disent  3Tun,  â  /un  { i) 
3 ï5. y- '^^  se  prononce  de  trois  manières  • 

^pruaament),  precedemmcut^  apparenimeut. 

Mccklnnbour^,  /^^'^^-/^v/z^.v.-ir,  et  autres  de  ce  genre  ^      ' 

rcliàlir'  è^"^  l^i  "'"l''^^  cas    Kx.  :  Kmma<rasU,cr,  emmener^ 
oû  J  ^  et  1  m  gardent  leur  valeur  propre. 

31^.  /^'/niilial  se  prononce  <///.    Kx  :  Enorgucillîi-  enivrer 
etiharmonique,  ennoblir.  "^  ",cuiufer, 

fefie  '/;ti/ w~ V^T?"''^  généralement  ^-v.    Kx  :  .///.v/û'r^, 
/^«/<?,  C  où/en f-,  Con/olens,  Ccntilly  ' 

z-^*./^,,^?''"''"'^^/"'.^''"?  «i'r;/.^,,,  appendirr,  hevirali,  benjoin 

spenar     tender  ;    Avitens,     L\ndcr,     JU-no-ale      Jienianun 
Lavwens,  Odensée,  Fenees/as,  et  quekjues  auJrc/  '     '""^''''''"' 
J'^n  final  se  dit  généralement  ?;/.  Kx.  :  liien,  rien, 

propres  ;  qui  font  ahdomène,  amène,  adène  etc 
^l,f,îJN    f  ^''  ^'.'g^"i^  se  prononce/.-  spleen  (spliue).  /fv.A^^'/v 
et  SïcH  '  'bfp'l^  (  "'^tinug).  De  mêm^  /,.,/.X/-  .e  p.o^nce 
(Bè?ov'")      -^^  allen.and    se    prononce  .\-    kelhoven 

^tlm^u^'i'.'^JtVi"^^'''''''/^''?"''"^^ ''''''  ^^"^  '-'T^'^/^v-,  steamer 

S  o^fi    ^  '  ^  '"  '^^"^<?''^^-'''  a"e  l'Académie  écrit  aussi  ^;.«f,v), 
et  quelques  autres.  ^  "«i^'c;, 

F 

SmP'r^JT^'^''  presque  toujoiys,   même  â  la  fin  des  mots  : 
i<'/'0  "'*^  œuf,suij,  (lu  ;/^//,  .y^;/ (esclave),  etc. 


examen. 


*s 


^    \      —  —  j-..^.,    ...1  "t'y  wc  cuiif,  iCH  lieras 
,320.  Le  mot  w^///se  prononce  Wtv^  devnnt  une  consonne- 
Aen/f:ih!rra,nme<!;  venv  devant  une  vovelle  :  Neufarf^ent^  '■ 
m'uf}nT^  o)    «^'-'^t  huai  ou  mis  pour  7ieuviêmt'  :    J/s  sont  ,u-nj\  'e 


Js-'/v.';,'î/';,';;.!-7""'r  "'";■  '""!  "■-»'  j""""!»  '""'I"--;  "«  «ii'i»  donc 


PRONONCIATION 


115 


ifl 


idcinment 

HfcDiphh, 

evnncner, 
iudetn)u\, 

',  cuivrer, 

Atlcndre, 

,  brfijoin, 
xicndioii, 
'enjamin, 

examen, 

S    qui  se 

,  hymen, 
res  noms 

J^ccpsake 
r)'.ononce 
\ethoven 

steamer 
\quacre). 


s  mots  : 

011s  sui- 
vre,  clef, 
A-. 

tisonne  : 
irpenta  ; 


ncitj, 


K' 


itfs  donc 
■  ne  dites 

fr/if,  dix 
■4  coiiiiiie 
^aiis  faire 


> 


320  bis.  F  redoublée  se  prononce  comme  une  seule.  Ex.  : 

Affaire  difficile. 

Ouel(iues-uns  cependant  font  sentir  les  deux  y"  dans  effusion, 
diffusion,  diJ)ainatio7i,  diffraction. 

G 

%2\.  T.e  ,7'  final  est  nul  dans  eoitio-,  ctaui^;  hareuff^  Loitijr 
(rivière),  loujii,  7'ie7tx  oing,  orano-oiitauo;,  parpaing,  poing, 
rang,  sang,  seing,  sterling,  et  tous  les  mots  en  herg  et  eu 
bourg:  lia  h!  herg,  Strasbourg. 

Le  .«,»■•  est  également  nul  (\iu\%  doigt,  legs,  vingt,  et  leurs  com- 
posés Sclietling,  monnaie  anglaise  valant  environ  25  centins, 
se  ]ironoucc  clielin. 

322.  h^  g  est  dur  devant  a,  o,  v,  et  doux  devant  e,  /,  y.  Kx.  : 
Ciâeliis,  gogo,  guttural,  gelée,  giboulée,  gymnastique. 

Cependant  /.eigoi  (en  Norwège),  et  GV^v/r/- (poète  allemand), 
se  disent  Jh'rgaine,  Caisse-nère. 

323.  Le  g  est  toujours  dur  devant  une  consonne  :  ylgde, 
ghiniel,  stigmate,  g n astique,  grasseyer. 

Il  est  également  dur  à  la  fin  des  mots  quand  il  doit  se  pronon- 
cer :  .Igag,  Poeg,  zigzag,  pouding,  joug. 

324.  Cili,  dans  les  mots  venus  de  l'italien,  se  prononce  à  peu 
près  conmie  nos  //  mouillées  :  Cagliari,  imbroQlio,  de  Broulie 
O^roiin. 

325.  Cn  représente  un  son  mouillé  que  l'on  remarque  dans 
agneau,  compagnie,  désigner,  iiJiprég)ter,  incognito.  Mais 
l'articulation  est  dure  au  commencement  des  mots  :  Gneiss, 
gnose,  gnomon,  etc.;  ainsi  que  dans  agnat,  agnus,  cognai, 
eognitioH,  diagnostic,  géognosie,  igné,  rgnieote,  imprégnation, 
inexpiignabte,  magnat,  -magnificat,  inagnolier,  physios:no}no- 
nie,  pignoratif,  Progné,  récognition,  regnicole,  stagnant,  et 
leurs  dérivés. 

325  bis.  G  redoublé  se  prononce  simple,  excepté  devant  e, 
où  il  a  le  son  de  gj  ;  c'est-à-dire  que  le  premier  est  dur  et  le 
deuxième  doux  .  ylggée,  suggérer,  suggestion. 

_  (r  est  doux  (je)  devant  e,  i,  y.   p'x.  :  Gelée,  giboulée,  gymnas- 
tique.    Excepté  dans  ks  mots  allemands  :   Jlcrgen,'  Ch'ssner 
(poète  allemand),  ^'<;^l'^<">',  qui  se  prononcent 
nére,  gaisère. 

G  final  faisant  liaison  s'articule  I;.     Ex. 
liumiiin,joug  impérieux. 

C;  finaUst  nul  dans  coing,  étang,  ginseng  (plante),  hareng, 
long,  oiHi^,  orang-outang,  par/^aing,  poing,  rang,  sang,  seimr, 
sterling,  schetling  (clielin),  J.oing  (rivière),  Voujroini;;  et  tous 
les  noms  propre:^  en  ùcrg  et  eu  bourg,  comme  JJamôerg, 
Stras/^ourg. 

G  est  également  nul  dans  doigt,  legs,  sangsue,  signet,  vingt, 
Régna ud,  A'egna/d. 


bcrgainey  gaisse- 


Jvang  élevé,  sang 


r- 


zi6 


PRONONCIATION 


< 


326.  //,  après  une  consonne,  est  toujours  nulle.  K\-.  :    Copcu- 
hagiw,  IJiomond  ;  rythme,  saulu'iirin,  ilnse.   Il  faut  en  excepter 


ch  i^tpli,  (jui  ont  une  prononciation  propre,  (loir  C  et  I'.) 

//  aspirée  empêche  toute  liaison  avec  la  vovelle  qui  suit. 
Ex.  :  La  haine,  le  haricot,  cohue,  s'ahenrter,  éhonté,  s'enhardir. 

327.  I/// est  aspirée  : 

1°  Dans  la  plupart  des  noms  de  ville  et  de  pavs.  Ex.:  La 
Havane,  le  J Faire,  la  LIotlaile,  les  Hongrois,  les  Jlottentots. 

2°  ])ans  les  interjeélious  :  Ex.:  lié!  hein!  holà!  hahé ! 
Excepté  hélas  ! 

3°  J)ans  tous  les  mots  commençant  par //(;«.  Ex.:  Houille, 
houx. 

4°  Dans  tous  les  mots  suivants  et  leurs  dérivés  ; 

lulhler 
liacli<-r 

lia^aid 

lia  ha 

haillon 

haine 

haïr 

h  a  ire 

haie 

liala^e 

Iialbraii 

haler 

liâltr 

lialcler 

halle 

hallebarde 

liallier 

halo 

h.'iloir 

ha  lot 

halolechiiie 

halte 

32S.  Les  mots  cotmnençant  par  ha,  hl,  hos,  hx  ne  s'aspirent 
jamais  ;  J/enri  et  vses  dérivés,  excepté  la  Ilenriade^  ue 
s'aspirent  (j^tie  dans  le  langage  soutenu. 


hahiiijie 

harem 

hautbois 

hile 

hois-d'œu 

hamac 

hareiii;- 

llantehse 

hisser 

vie 

hameau 

liaijîiuux 

liàve 

hobereau 

hotte 

liaïupe 

haricot 

liavre 

hoc 

ho)-aii 
hiiard 

Il  an 

haridelle 

havresac 

hoca 

hanap 
hanche 

harnais 

heaume 

hoche 

hublot 

haro 

heier 

hocher 

huche 

liangar 

haipe 

hennir 

hochet 

liiuher 

hanneton 

harj>er 

héraut 

ho<;ner 

liuer 

hanse 

harpie 

hère 

hollander 

hiiette 

hanter 

harpon 

hérisser 

homard 

hiicruenot 

liappe 

h  art 

liernie 

honchtts 

huit 

happclourdo  hasard 

héron 

honfrt-(. 

hulan 

liai)per 

hase 

héros 

lion<;royeur  hulotte 

haqiienée 

haste 

herse 

honnir 

liunier 

hatinet 

hâte 

liêtre 

lionte 

hune 

harangue 

hâtier 

heurt 

liocpiet 

huppe 

haras 

hanban 

hibou 

ho(ineton 

liure 

harasser 

haubei  t 

hic 

hoide 

hurler 

harceler 

hausse 

hideux 

horion 

hiis'^ard 

hardes 

haut 

hie 

hormis 

hutte 

hardi 

hautain 

hiérarchie 

hors 

329.  L'/  marqué  de  l'accent  circonflexe  a  le  même  sou  que 
Vi  ordinaire  :  huître,  île,  Nîmes,  épître,  gîte. 

330.  L'/  est  nul  dans  empoigner,  moignon,  oignon,  poignant, 
poig)iard,  poignée,  poignet,  ainsi  que  dans  les  noms  propres 
.lignan,  Cavaignac,  Montaigne, 


33T.  Le/  est  toujours  doux  :  Jadis,  je.,  Jockey,  joujou,  justice. 
Daus  les  noms  propres  allemands,  russes  et  autres  des  languCvS 


PRONONCIATION 


« 


117 


(lu  Nord,  le  y  se  prononce  généralement  comme  un  i  simple  • 
Jarosfajc,  Jassy,  etc.,  se  disent  et  s'écrivent  même  commuué- 
ment,  /aroshiîv,  lassy. 


.^32  Le  /c,  venues  des  langues  étrangères,  est  entré  dans  un 
grand  nomijre  de  mots  français  ;  il  se  prononce  toujours  rie  la 
même  manière  :  képi,  kiosque,  Aléber,  knout,  kyrielle,  A'œni,rs. 
berg. 


333.  ^'  finale  ne  se  fait  pas  entendre  dans  les  noms  suivants  • 
t>aril    t'/ieml,  coutil,  eul-de-sac,  fournil,  fraisil,  fusil,   nevtil 
gril,  nombril,  nutil,  persil,  soûl,  sourcil. 

334.  L  est  égakment  nulle  dans  Arnould,   Fellre,  fih  de^ 
Menlils/winmes,   pouls  ,-    Lons-le-Sanhiier,    Sainte-Menehould 
(nienou),  Saulx,  l'esoul,  ainsi  que  dans  les  terminaisons  auld 
ault:  Arnauld,  Hérault. 

335-  F  est  mouillée  : 

1°  Dans  les  syllabes  rtz7,  ^z7,  ceil,  euil,  oiiil,  suivies  ou  non 
dune  autre/  Ex.  :  Bail,  Versailles;  vermeil,  oreille;  œil, 
aillet;  seuil,  fe  utile  ;   fenouil,  grenouille. 

2°  Dans  les  terminaisons  z7/^r,  illard,  illet,  i'ion,  lllot,  illy 
l.x:  Auriliac,  nasillard,  billet,  IMassillon,  billot,  Chantillv. 

3  Dans  la  terminaison  îV/é-.  V.^.:  .liguille,  cédille,  va'niile 
Excepte:  codicille,  fibrille,  idylle,  mille,  myrtille,  puùille 
sulnlle,  tranquille,  ville;  Achille,  Cvrille,  Cille,  Lille  ' 

4°  Dansy.v///,  ;////  (millet),  péril;  babil,  grésil.  Semoule  SQ 

prononce  semouillc. 
336.  A  redoublée  et  non  mouillée  se  prononce  double  • 
1°  Dans  les  mots  commençant  par  ///.  Ex.  :  Illustre,  illimité 

tu  égal.  ' 

2°  Dans  la  plupart  des  mots  terminés  par  llaire,  llation.  Ex  • 
JMaxillaire,  médullaire  ;  appellation,  oscillation. 

3°  Dans  les  verl)es  instiller,  osciller,  scintiller,  titiller,  vaciller 

4  Dans  la  plupart  des  mots  commençant  par  rc»//.  Ex  'Colla- 
borer,  collision,  colloque.     Excepté  les  mots  usuels  colie,  collet 
collège.  ' 

f,°  Datis  les  nio' s  suivants:  allégorie,  ali:gre,  allégro  ail  ité- 
ration, allobroge,  allocation,  nllocutici,  allodial,  allusion  altu- 
z'iOH,  belligciaut,  belliqueux,  bulle,  tollation  (i),  décollation, 
cquipollenceflagcl'cr,  intelleR,  intelliirencc,  interpeller,  li  n'iler 
malléable,  malléole,  millénaire,  millésime,  milliuùire,  mollali 
palladium,  palliatij,  paltinm,  pusillanime,  pellicule,  pénicillé 
pollen,  stellaire,  syllabus,  irlléilé. 

6"  Dans  les  noms  propri-s  Allah,  Alléluia,  Apollon,  Betlone 
Caracalla,  Bellim,  Lucullus,  Magellan,  Otiiello,  J'ellas,  Poilu  v 
i>ylla,  etc.  '  ' 


I 


(i)  Dan&çollaHon  (repns)  on  ne  fait  entendre  qu'un  /.   (ACAD.) 


lis 


PRONONCIATION 


I 


AW/Ï  ^i/'J/ll  ^'^""^'^^"^^  '^^  ^'''  "^  «^  inouillent  jamais.      J-x.  : 

337.  y,//,  dans  (luelqucs  noms  propres  dn  midi,  a  une  certaine 
analogie  avec  k-s  //  monillces.  S^x.  :  J/Ma.,  /-n^nV/u^c  11^ 
est  de  même  a<t  in'ntillioiiinie  au  singulier. 

M 

338.  M  finale  se  prononce  : 

1°  Dans  les  terminaisons  latines  nm  (o,nc\  cm  et  ////  J'x  ■ 
AUyum,  genimum,  pcusum,  ultimatum,  idem,  requiem;  iutê^ 

'   l  rit'  « 

2°  Dans  la  ]ilupart  des  noms  propres  (étrangers.  V.k.  •  .hnster- 
jTrùsalem         '''    ^'^"""'    ^^"''^""'    ^'^''"^   KpJnaim,  Ep/irem, 

3°  Dans  les  mots  :  tam-tam  ,•  rlium,  of)ium. 

339;  vî/  finale   ne  se   fait  pas  sentir  (juand  elle  forme  une 
voyelle  nasale.    Kx.:  /Ar;.^,    çuidam,    (kulan),    vom    pa^f^m 
Mom  ''''0^>"J^^"n;  -htam,  Joachim  ;  J.'Htom,  Condom, 

autimmt^^^^^  "^"^^^  ^"^"'^  ''''^""''''''   '^"^^'>^>^^\  "'.'li^  non   dans 

340.  J/ redoublée  .se  fait  .sentir  • 
Su^^lZ::^  conunençant  par  /....    Kx.  :  /.......,  /,.. 

2°  Dans  les  noms  propres.  Ex.  :  Ammou,  Emma,  Emmanuel 
F.mmausjemmape^,  Symmaque.  uuniuua, 

3°  Dans  jiemviation,  mammaire,  mammifère  sommité  ■ 
enmmemoraiHm,  commensal,  eommensurable,  commentaire 
comminatoire,  commisération,  commotion,  commuer  etc 

Moàis.  yî/ iedonbleene.se  fait  pas  senlir  dans  :  abondamment 
prudemment:  commode,  commenter,  commission,  commissaire 
commerce. -grammaire,  grammairien;  sommaire,  sommation 
sommer.  '  »"c^'t, 

N 

r;?;.;:./^^^.^^^^^^^^  ^'^'-^'^    ^--  (-^-Pté  dans 

L'Académie,  au  mot  mo^isieur,  dit  :  "  On  ne  fait  sentir  ni  Vn 

m  1  r.     On  prononce  donc  ino-sieu,  mais  souvent  aussi  me-cieu 
342.  vV  finale  sonne  dans /«;/^/,? ///,//,,/;/,  Abcrdeen  (abeurdine)' 

et  dans  abdomen,  amen,  etc.  (  l'oir  ICn  final,  2°  ) 

342  bts.  fn  a  le  son  nasal  dans  in-folio,  in-quarto  iin-A°)    in- 

douze  {in-\2\,  etc.  ;  mais  non  datis  tn-aclaio  (/;/-8°)  ' 

343-  A^  redoublée  se  fait  sentir  : 

.S:J!^'^f  les  mots  commençant  par  /;/;/.    Ex.:   Inné,  inner- 

cation.  Excepte  innocent,  innombrable 
2°  Dans  la  terminaison  ennal.  Ex.  :  Biennal,  triennal 
3    Dans  les  mots  isolés  :  annales,  annexe,  annihiler,  annoter 

annuel,  annuité,  annuler,  canné,  ennéagone,  hosanna  ;cauù 

pale,  connexion  connivence,  • 


rRONONCIATlON 


119 


4"  Dans  les  noms  propres.  Kx.  :  Aniiibal,  Apcnnitis,  Britritts, 
Cinna,  Cincinuatns,  lùtniiis,  J'orsania. 
iV  redoublée  n'est  jamais  nasale,  excepté  dans  ennui. 


I 

(l'I 


344.  1/(7  est  nul  dans//^>,7,  Zr?*^?;/, />(?(?//,  et  leurs  composés  ; 
prononct/.  (lowc/au,  /.an,  pan. 

345.  LV;  se  prononce  avec  une  espèce  d'aspiration  dans  les 
mots  suivants  :  onze,  ouate,  oui,  ouïr,-  on  dit  :  J.e  onze  ;  de  la 
ouate  ;  ee  oui  est  fort  ;  des  ouï-dire. 

346.  Les  lettres  oa  font  entendre  deux  sons  distincts:  /.a 
Dalniatie  et  la  Croatie  s'étaient  coalisée.;. 

Cependant  le  mot  toast  se  prononce  toste. 

347.  Oé  final  forme  aussi  deux  sons  :  A'oé,  Zoé,  eto.  ;  mais,  au 
milieu  d'un  mot,  oc  a  quelquefois  le  même  eon  que  <>/.•  Art 
moelle,  desvtoello!!  s,  une  poêle,  un  poêlier-fuiuisfe  ;  prononcez 
moi  le,  moi  Ions,  poile,  etc. 

(E  liés  enseml)le  ont  la  même  valeur  que  l'^'.-  Jfa  sœur  a  lu 
Clùlipe,  ehefifœuvre  du  poète  Sophocle. 

348.  Deux  00  de  suite  sj;  prononcent  j°  comme  un  seul  o  dans 
T>ero:op-Zoom,  J)étiioplioom,  épizootie,  Laoeoon  ;  i°  comme  ou, 
dans  schooner,  sloop,  Cook,  JJverpool,  tt  autres  mots  anglais  ; 
3°  séparément  partout  ailleurs  :  coordonner,  zoologie,  etc. 


349.  P  est  nul  dans  baptême  (mais  non  dans  baptismal),  cep 
de  vigne,  cheptel,  compte,  corps,  coup,  dompter,  drap,  exempter, 
(mais  non  duns  exemption),  loup,  pro)iipt,  sept,  sculpteur,  sirop, 
temps,  trop. 

P  initial  se  prononce  toujours.  Ex.:  Pneumonie,  psaume, 
psycholog  ie,  Plolémais. 

y'finai  est  nul.  Ex.:  Coup,  beaucoup,  camp,  c-p,  trop,  ^alop. 
Exrepté  dans  cap,  croup,  group,  jalap,  julep  ;  Alep,  Cap'. 

P  final  fait  ordinairement  liaison  daiis  beaucoup  et /rc/ suivis 
d'une  voyelle,  Ex.  :  Beaucoup  amélioré  ;  trop  éloiqné. 

P  redoublé  se  prononce  simple,  excepté  dans  appétence, 
appendre,  hippique,  et  autres  mots  en  hipp. 


Q 


351.  Q  a  la  même  valeur  que  le  /[■  ou  le  c  dur,  mais  il  est  ton- 
jours  suivi  d'uu  u,  à  moins  qu'il  ne  suit  final,  comme  dans  r/;/^, 
coq. 


Il  est  nul  dans  coq-d'Tnde,  ainsi  que  dans 
consonne  :  Nous  avons  cinq  coqs-d  Inde, 


cinq  suivi  d'une 


m 


n 


l'Kf^NONClATlON 

R 

^■"-'KXTé"?/^™"'^^^-   ''-■■  ^^«-.  /«■/.«•,  .^v.' 

353-  A   ne  se  pronoiipf»  iiao  a         \ 

.  A^  finale  non  prononcée  fni>  ni     '  ;"''^"/^''^,  exercer. 
MitifsetlesadjeélifrFx    7w?P>'!:^'^^^     ^'^'««"  dans  les  i,.fi 
^353  /^«.  A^rilonbiéetnnren^é^fé'rT'  '"'  ''<^-'-^/^/'-V 

On  articule  les  deux  ;■  • 

rX.^^iX?,.^r^-'i^  par  „.,,  ,^,  ,„,,.  j,^  .  ^^_ 

raient.  ''       '"ounas,  tl  acquerrait,  ils  accouii 

3°  Dans  les  mots  suivants  •    Trrt-ru,-    •   ,       ^ 
aberratum,  concurrence,  corrode     nàrr''^''''-  P'"->-^^^^ion  ; 
occurrence,  torride.  '"'oat,,  nancr,  narration,  inyrr/iis, 

S 

354.  ►S' prend  deux  sons  dilTérents  •  T„»  r    * 

C,  l'autre  doux  comme  celui    e  ~     L        /  ^^  ''""""^^  ^^^"i  de 
le  mot  saisir.  ^  '^^  ~  '  °"  ^^s  trouve  tous  deux  dans 

355.  ►S'est  forte  • 

-J.^,^^..^T"""^"^"^  ^-  -ots  :  I,.,  Sa,.,  scabreux,  spé- 

W.^;v.^a/,    ôalsamineTtn.   le 'nr7^'  '^^"'  ^^^^^''-  ^•^'■■^'^'•^^ 
voyelle:  transaction   trau.UnL       ^       :'''  '^'"''''•^  «"i^'i    ^'nnè 
„3°  A  la  fm  des  n,o{s  nnmW.  fj'"^         /'vr;..s7>et  /m;/.ç^;^/). 
Blocus,, ratis,  J'IsciZ^^Î^^^  "^  '^"^'^  ^^^^  ^^^^  "uiette^ £;x. : 

356.  .S  est  douce  lorsqu'ellf^Pcf-  ^.w        1 
^/-sr^«,  maison,  Pusillal}i^^ne%ll:^>\l  '^'''7^  voyelles.     Ex.  : 


,(0  On  écrit  pins  o:di„,-u,e,ne„t  (5./,,V/<:7, 


PRONONCIATION 


121 


or,  no;  ir, 
•^  ou  d'il,]/, 

''•   ^^\'cepté 
i«  le  sit'ur. 


'"■'I' ;  Gers, 
^';   ^'l'^er, 

'irccfrr  {i)^ 
^nagister, 

terminés 
'es.  Jvx.: 
vr. 

s  les  irrfi. 

'i'ie.  Kx.  : 


Ex.  :  Ij:r. 

mourir, 
's  accour- 

"rcilioi  ; 
viyrr/iis. 


celui  de 
ux  dans 


ux,  spé- 

e.  Ex  : 

clrsarc, 
d'une 

e.  Ex.: 

Ex.: 
n posés 
i>fiqiic, 
rasol  : 


S 


préséance,  prcxHppo~cr  ;  résection,  trisection,  vivisection  ; 
monosyllabe,  polysyllabe  ;  havresac,  soubresaut,  t  )urnvsol, 
vraisemblable  ;  et  dans  asymptote,  désuétude,  Mclchisédech. 

357.  S  est  muette  : 

1°  Dans  les  syllabes  sce,  sci,  scy,  sc/i.  Ivx.  :  Sceptique,  scieur, 
scJiistne,  schiste,  Scitlie  ;  deuendu,  disciple. 

2°  Dans  queUiues  noms  propres  :  ylisite,  .Ivesne,  Cosne, 
Descartes,  Du  (iuesclin,  Duquesue,  d'Estrées,  Le  Nostre, 
Vllospital,  Mesinui,  Xesle,  \'osp;es,  etc. 

358.  .V  finale  est  généralement  nulle.  Ex.:  Chasselas,  damas, 
aiirès,  paradis,  chaos,  perclus  ;  je  rez'ieus,  J'arrivais,  que  tu  aies 

Il  y  a  d'assez  nombreuses  e\cepti(ns  dont  voici  les  princi- 
pales :  as,  atlas, ^  vasistas  ;  aloés,  cortés,  Jlorès,  kermès  ;  bis 
(adv.\  cassis,  éléphautiasis,  i^ratis,  ibis,  iris,  jadis,  lis  (mais 
non  dansy/c7//-  (/^'  lis),  mais,  métis,  myosotis,  7'is  ;  albinos, 
mérinos,  rhinocéros,  pathos  ;  an^rélus,  anus,  blocus,  fucus, 
hiatus,  omnibus,  orémus,  obus,  papyrus,  rébus,  rhus,  sinus,  us  ; 
laps,  relaps,  mars,  blockhaus,  burnous,  cens,  sens. 

35<S  bis.  S  finale  des  noms  propres  se  prononce  dans  les  ter- 
minaisons suivantes: 

AS.       —  Arras,   Assos,   Ezéchias.     Excenté  :  Arvas,  Carpen- 
Iras,  Judas,  Lucas,  J' rivas,  Thomas,  etc. 

—  Ai^nés,  Déjocès,  J'ériclès. 

—  .inacharsis,  Clovis,  Médicis.  Excepté  :  Ancenis, 
Andelys,  Alexis,  Denis,  Montargis,  Taris,  Tlessis, 
et  quelques  autres. 

—  Argos,  Carlos,  Lesbos,  Calvados.  Excepté  quelques 
noms  tout  à  fait  français  :    J)uclos,  Dubos,  etc. 

—  Bélus,  Crésus,  Pleurus,  A'cgulus.  Excepté  :  C/îalus, 
'J  ou  ni  us. 

—  ^Irgens,   Lens,   Sens,    Camoëns,    Flourens,    Liubens. 

Excepté  A)niens. 

S  sonne  aussi  dans  les  noms  propres  suivants  :  Alais,  Ars, 
Jl/ons,  Jxcims. 

L'usage  seul  peut  indiquer  les  autres  cas. 

359.  kV  redoublée  se  prononce  simple.  Ex.  :  Assurance,  entas- 
ser. 

359  bis.  Sh  anglais  et  sch  allemand  équivalent  au  eh  français. 
Ex.  :   Shetland,  shérif,  shako,  Schiller,  Shakespeare'  (cliekspire). 
Sch  italien  se  prononce  sk  :  scherzo  (skert/.o). 


360.  Le  t  se  prononce  toujours  au  commencement  et  au 
milieu  des  mots,  excepté  quelquefois  dans  ceux  qui  sont  formés 
de  mont  et  à^  pont  :  Montpellier,  Montréal,  Montchartrain. 

361.  T  sonne  également  à  la  fin  d'un  certain  nombre  de 
mots  : 

1°  Dans  ceux  qui  sont  terminés  par  cl  :  Contact,  strict,  etc.  ; 
excepté  amicl  et  les  mots  en  spect.  Ex.  :  Aspect,  respect. 


is. 


OS. 


us. 


ENS. 


'Mi 


n 


iii 


122 


PRONONCIATION 


2°  Haiis  les  tnots  vu  s/  cl  <lans  ///  .•  T,o  (7,ns/.  /!,rs/,  le  c/v/  ot 

3"  Ihiiis  uiiL'  (|iianinlaine  de  Jîiots  isolC-s,  «loiit  voici  les  plus 
rcinaniiiahlcs:  uorss//,  /,////,  /v//,  ,yV><,//.  ,//^y,  ,i c fw i I /j ol , 
r^rru  ,  uu/jn/,/„/,j^n,/,u/,  hcuri,  i»(>vit,  J„p/ni,  Josap/nr/,  mat. 

.V.2.  Daiis.sv/)/,  ///aV,  et  r/;/;./.  le  /  est  nul  «levant  une  con- 
sonne; il  se  prononce  <lans  les  autres  cas  :  Pix  srhl  houniics  • 
huit  volumes  :  ils  sont  r'iui;t.  (Voir  la  jiote  p;x^,'  i  i  i  i 

On  «ht  cepcMidant  quatir-i'inj^t,  sans  laiie  sonner  le  A  tandis 
<iu  on  le  i)rononce  dans  7'iii,iit-(ifUA\  ri::L;t-t/o/\. 

MV-,.  ///  sî  ])ron()nce  en  (ranyais  comme  le  simple  /.•  /'/•  >mas 
rst  uu  mahcmcl^uiru.  Cependant  ces  deu.v  lettres  soi.t  mdles 
\\\\\\^  asilime,  istlnuc. 

VU.  />'sci)rononcer/;  i"  dans  la  svllahe //a  .•  V.k.:  Miltiadc 
.yaitiatr,  ct^  ;  excepté  datis  /.'astia,  ùutian;  il,  luit  la,  llchlmn- 

S,.  '*•'!».«  '^'«.  U'rtninaisons  atir,  i'tir,   itir  :    nihIou,atit\   hrn- 
Mir   .\i,i:ntir.    Il  en  est  de  même  de  ari^utir,   /U'vtlr,   inrhfir 
uirrtu\  mi,iutu\  s,ot/\\  et  des  verbes  /h!tt>u//\r  et  iu/t/tr 

.^;'  Dans  les  Urininais;.ns  t/rt,  t/ru.v,  tiou,  tiuiu,  tius  ■  '/\trtir! 
Jc!rt,rui;/,>;/,lu>u,  .//////;//,    Miuutius  ;  excellé   le  cas  où   ces 
-syllabes  seraient  i)r«:'cédéi  s  de  .von  d^  a  :   Diorstiou,   mixtion  • 
excepte  aussi  les  verbes  nous  sentions,  nous  montions  et  autres' 

.}  Dans  la  terminaison  tirn,  ainsi  que  dans  les  mots  isolés 
totunt,</uoti,-nt.  satiété.  Ilv  a  exception  j)onr  les  m^ns  en 
stirn,  connue  \-/Histn-n.  ainsi  «lue  pour  r///vV/V;/,  cntirtit  n,  main- 
tii  n,  sout/t-n,  le  tirn. 

Retnanpie/  «pie  les  mots  Critias,  épizootic,  s'élioln;  /{'lion 
tutir,  doivent  avoir  le  /  dur. 


V 

3(\S.   \:ii,    combiné   avec   a.    r,    o,    foriîie   des   sons   mixtes  • 

-  lièvre,  rur/mrL^tn-,  ou rrur :  à  moms  iivi'û  ne  soit  nurqué  du 
Irenui  :  Asau.  .Intinoits.  i  ^      ^ 

366.  La.^vllabe  ..•//,/ se  prononce A'v^//,/  ihm^  ali:ua~il,  Cuadc- 
loupc  Ituiiual.  hnouatutc  (insecte»,  ainsi  (lue'dans  les  noms 
propres  elran.uers.  l'artcmt  ailleurs,  dans  les  mots  français  elle 
.se  prononce  .,■</  .•  //  navigua,  nous  nous  liouàmrs  ' 

3,67.  Oua  se  prononce  quoua  :  1°  dans  les  mois  commençant 
par  quiutr.  aqua,  ùjua  :  Ououtiaoésimr,  aquatique,  équateur  • 
excepte  quad/ature  (terme  d'horlosrerie^  et  quadrille  ;  2°  dans 
les  mots  suivants  :  desquamation,  in-quarto,  liquation.  loquaee 
quafcer,  quanquam.  quart::,  quaternaire,  quatuor,  et  un  petit 
nombre  d'autres. 

36S.   du  se  i)rononce  de  manière  à  faire  sentir  1'//  .• 

1"  Devant  une  consonne  :  I-lireen^ure.  s;utte  ; 

2°  A  la  fiii  des  mots  en  i.-//.  dans  le  verbe  an^uer.  et  dans  tous 
leurs  dérivés  :  .hgu,  ambiguïté,  il  arguëra,  aiguiser,  etc.j 


PRONONCIATION 


123 


3.  r)ans  les  mots  cou  sa  h  i:;  n  in  i  lé,  inrxfingiiiMr,  liniruistioiu' 
^.iti.st;  nom  pr..  iiuus  non  pas ^'-// Av.  nom  comiimn  (  -j/iisr). 

3)9-  (.  //  se  i>rononce  de  manière  à  faire  entendre  Vu  dans  les 
.nots  isoles  suivants  :  cu/ui/ain-,  âjncshr,  âjniau,^ri,  (et  autres 
ern.es  de  nKitl.^Mnati(,ucs  en  âjuh,  vqnihthn,  luiucfartum 
(mais  non  liqncfirr),  q,t,-sln\  ,}iii,u]nai^rsi„n\  quinquennal 
qinnqnenm,-,qun,l,(/i,  quinlil,  quiulnplr,  i)ui„lr-Cun  ■  Ouiù- 
hlhcn,  uluquislc  et  leurs  dérivés. 

Datis  les  autres  nu.ts,  1'//  des  syllabes  x'"/^  et  qu  ne  se  prononce 
pas.  niais  il  rend  le^r  dur  U)rs(|iril  est  suivi  <le  r  on  de  /.  Jvx  • 
ijualili\  quiproquo  ;  saujruiu,  aiouirrc,  (lî^nnuil/i; 


V 


37<>-   Ia>   r-  se   })r()nonce   toujours,    et   toujours   r 
anicre  :    /  t'suvr,  valvulvc,  î'ivi/icr,  loux'olvulus,  e 


nmnie 


le  la 
ele. 


niônie 


W 


371.  ^rse  prononce  comme  :'  siini)le  dans  les  mots  français 
ou  allemands.   I.:x.:    U  ailly,   Uurlrmhnx,   Wrstphalir         ^ 

//se  prononce  .;//  dans  les  mots  anglais.  Jvx.:  Windsor, 
(tr.inom^'r''   ''     ■^''  ^""'^'"*-'*'   a'///.s-/.v:)'  (ouiski).   7vhisl,    tnirnuKiy 

W  a  la  valeur  de  u  dans  nreslaiv,  Nezv-  York,  Nezvtou 
Il    équivaut  a  deux  ss  dans  /.arc  ^lass).  il  est  nul  dans  C/as- 
i^oîc,  /()u/alowsA-/. 

U  '  final  se  prononce  /  dans  les  mots  russes  et  polonais  • 
•rtout'aroîc.  ^  '  " 


j%-i 


es 


372.  A  se  prononce  comme  : 

-  1°  A  la  fin  des  mots,  quand  il  s'articule.  Ivx  •  /  vn  v 

pluin.v,  ,S7i'.r,  h'ox.  '        ' 

2°  yuand  il  est  entre  deux  voyelles.    Ex.:  J/a.viwc 

lu.vi',  .lli'.vis,  .hia.vagore.  ' 

3°  pans  la  syllabe  c.v  suivie  d'une  consonne.   Ex.: 

hxpansioii,  exquis,  exlincliou,  inexpéncuce. 

373.  (VA  —  1°   Au  commencement  des  mots.    Ex.:    Xavier, 

Atixès,  Xiiiiciu's. 

Plu.sieurs  prononcent  kimùnh.     Xérès  se  prononce 
kcri's.  ^ 

2°  pans  la  syllabe  ex  suivie  d'une  voyelle.    Ivx.: 
l'.xercice,  exiger,  inexorable,  liexas^one. 
S  dure.  —  Dans  soixante  et  ses  dérivés,  six  et  <//.i- isolés 
.luxerre,  Auxonne,  Bruxelles.  ' 

—  Devant  .sou  r  doux.  ICx.:  E.xsuclalion,  excès,  exciter. 

—  Dans  deuxième,  sixième,  dixième,  et  leurs  dérivés.  ' 


m 


374- 

C  dur. 
z. 


ri  ■ 


Ml 


124 


PRONONCIATION 


1 


Hi 


'1  1  ' 
i  i 


lî 


^'i   I 


375.  A  final  est  Kéncraleiiieiit  muet.  Kx.  :  Crucifiv  fîiiv 
piU.W  jaloux  Juiinux.  J^xcepté  dans  borax,  onii' v  '  jûli  v 
index,  larynx,  lynx,  onyx,  pharynx,  pliniix,  hrétix,  sUcx, 
sp/nnx,  thorax;  Aix-la-Chapelle,  Ajax,  Félix,  hox,  y'<,/„  ;,.,- 
/'ollnx,  ►S/)'.r,  etc. 

Pour  ^lix  (en  Provence)  et  Aix-le.s-nains,  Vx  se  prononce 
es  dans  le  pays  même.  Quelques  auteurs  cependant  i-  diciuent 
1  articulation  s. 


376.  )  '  a  la  valeur  de  deux  ;  .• 

1°  Kntredeux  voyelles  I-x  :  Abbaye,  bruyère,  nous  broyons 
payement.  J-;xcepté  dans  liiseaye,  'h'tave,  La  Haye  (son  è) 
tayenne  (son  a-ie\  et  (|uel(jues  autres.    (  /  'o:r  A  v  pai'e  112)        ' 

2°  Dans^n.v,  Jx  Fays,  et  leurs  dérivés. 

Partout  ailleurs,  Vy  écjuivaut  à  un  /  simjjle. 

377.  rmar(|ué  du  tréma,  ce  qui  est  extrêmement  rare,  se 
détache  de  la  voyelle  précédente  •  ^lonsieur  tle  Jfoy  (auteur 
français),  A' />//;/ a' ^t' éVcj^ 


378.  Le  ~  a  lin  son  très  doux  ;  il  se  fait  toujours  sentir  au 
commencement  et  au  milieu  des  mots  :  Zizanie,  le  cist  et  le 
zest. 

379.  A  la  fin  dts  mots  français,  le  z  est  ordinairement  nid  • 
Aez-de-ehaussee,  assez,  le  riz,  un  nez,  etc.;  excepté  i^az,  raz  et 
ranz  ;  excepté  ausM  les  noms  propres,  où  il  fait  entendre  le 
son  de  l'.v  forte  :  Foclez,  Corlez,  Siuz;  toutefois  il  est  nul  dans 
Vuprez,  Aalehes^  Fiez,  Saint-Tropez  et  Séez 

380.  La  terminaison  de  tz  a  trois  valeurs  diflérentes  •  1°  elle 
est  nulle  dans  Fetz  (cardinal  de)  ;  2°  e  le  pq  prononce  comme 
.v.sv'  dans  Austerlitz,  Coblentz,  Metz,  Sedlitz,  Seltz  ;  3°  eD- 
équivaut  à /-s- partout  ailleurs  :  (iaritz,  Olinutz. 

T,8o  bis.  xi"  redoublé  se  prononce  c/.v,  ts,  dans  les  mots  italiens 
non  francisés  :  mezzo-terminc  (metso),  Jhzzi  (patsi). 


De  la  I/iaison  des  mots 

On  appelle  liaison  l'union  de  la  consonne  finale  d'un  mot 
avec  la  voyelle  initiale  du  mot  suivant. 

La  liaison  n'a  pas  toujours  lieu  entre  toutes  les  consonnes  et 
toutes  les  voyelles.  L'usa^^e  est  le  seul  guide  dans  un  grand 
nombre  de  cas. 

_  Aujourd'hui,  par  suite  de  la  tendance  à  conformer  la  pronon- 
ciation à  l'écriture,  les  liaisons  sont  bien  plus  fréquentes 
qii'autrefois.  Cet  abus  donne  à  la  langue  quelque  chose  d'em- 
phaticpie  et  de  guindé  qui  lui  ôte  une  partie  de  sou  charme  et 
de  son  naturel. 

Voici  les  règles  les  plus  ordinaires. 

L— Kn  faisant  liaison,  certaines  consonnes  changent  de  pro- 
nonciation :  *■ 


i 


elle 


vS  é(iuivaut  à  7, 


X 

D 
G 
C 


Z 

T 
K 
K 


T'RONONCIATION 

/as  amis  se  prononce  lè-zaniis. 
Jhux  enfants      —      deii-zunfants. 


125 


j,'ran-tarl)re. 
san-k  innocent, 
a-vèkeux. 
neii-vans. 


(îrand  arhi  c 
Saui;-  innoaiil 
ylzuri'N.v 

V:  Nrii/aHs  „„^_ 

TI.— Us  liaisons  les  plus  fréquentes  se  font  entre  les  mots 
etroitcnient  unis  par  le  sens  : 

1°  Ivntre  l'article  et  le  nom.  Rx.  :  T.ts-::-arbre5,  anx-'-cnfant^ 
2°  I-ntre  l'adjeétif  et  le  nom.    Ivx.:  (hvs-z.arhn\  pctlt-t-cn. 
cnci\  d'I-t-ouiroit,  sfs-z-ainis,  sofi-ti-oitvrai^e. 

3°  lîntre  le  verbe  et  le  pronom.  Cx.:  IVoiis-z-iroits,  je  voits- 
z-af!tv/(/s,  app()r/i'~-::-r//,  pr/(/  /-i/  r 

4"  Ivnlre  l'adverbe  et  le  mot  (lu'il  modifie.  Ex.  :  7;vV^- 
aimablc,  bicn-n-avancé,  allons---fiisft>ib/c,  vcncz-z-ici, 

5°  Entre  la  préposition  et  son  régime.  Kx. :  Jhvant  t-cllc 
chi'z-z-CH.v,  pi')uhvit-t-it)i  cxciriic,  en  soiis-za'urre.  * 

6°  Ktitre  l'auxiliaire  et  le  participe.  Kx.:  .\;;//.v  ax'on';-"-éU' 
îls  ont-t  en,  vous  ètes-z-allés,  jfs  aiironl-t-appiis.  "       ' 

Iir.  — Il  y  a  désaccord  entre  les  grammairiens  touchant  la 
liaison  (les  voyelles  na.sales  :  les  uns  veulent  que  la  liaison  laisse 
subsister  le  son  nasal  :  anciev-n-anii,  divin-n-enfant  •  d'autres 
enseignent  (lue,  dans  le  cas  de  liaison,  la  imsalité  disparaît- 
aneie-n-ain/,  diri-n-oifant . 

Dans  la  prali(iue,  on  admet  gén(5ralement  les  distinaions 
suivantes  : 

1°  Les  monosyllabes  en,   on,    un,    et  certains    adjecf^ifs   ou 
adverbes  souvent  employés  conservent  la  nasalité  en  faisant 
liaison.  Ex.  :  c>i-n-avant,  on-n-arrive,  nn-n-onire,  aueun-n-autre 
aneien-n  auteur,  bien-n-étre,  ne  rien-n-avoir,  vain-n-espoir.        ' 

2°  Quelques  adjeclifs  terminés  par ///,  on  perdent  ia  nasalité 
en  fai.sant  liaison.  \W  : /A;// r?;/// (bo-iiami),  diviii  enfant  (divi- 
nenfant),  certain  auteur  (  certai-nauteur),>«  ^;;-  (fi-nor). 

3°  Les  substantifs  terminés  par  une  voyelle  nasale  ne  font 
pas  liaison  au  singulier.  Kx.  :  Rutnxn  uni,  vin  ordinaire,  parfum 
exquis,  marcIuDid  intègre,  teint  olivâtre. 

IV.— Dans  les  mots  terminés  par  rd,  rs  (sing.),  rt,  c'est  l'rqui 
fait  liai.son.  \K^.\  .ïlHvd  aoréable  (abo-ragréable\  discours  inté- 
ressant (discou-nntéressant),  part  entière  (pa-reiiti(ire). 

V.— L //  aspirée  empêche  la  liaison  dans  tous  les  cas.  Ex  • 
l  «  héros,  les  hauteurs,  aux  halles. 

Vl.—'Ve  muet  final  n'empcche  pas  la  liaison.  Ex  •  Votre 
habit  {vo-irahiX),  petite  alcôve  (peti-talcôve),  riche  offrande  (ri- 
choframle).  ^ 

VIL— Quand  une  liaison  est  trop  dure,  il  faut  l'éviter  ou 
l'adoucir  en  y  passant  légèrement.  Kx.:  Ils  étaient  attentifs 
(étaient'attentifs).  -^ 

VIII.— Il  ne  faut  jamais  faire  de  liaison  après  un  repos  queî- 
conqiie.  Ne  dites  donc  pas,  comme  plusieurs  :  .  . ,  et  du  Saint- 
Esprit-t-Ainsi  soit-il. 

6 


126 


OKTHOr.KAPIlK  n'rSAfîJC 


} 


CHAPlTRIi:  IV 


]ti:MAi;qrK?s  sru  L  «hitiiocuai'HK  i»  isA(iK 

'î*  381,  f.'ortlu\<^mphc  est  l'art  d'ctrc  corrccl  dans 
l'emploi  des  lettres  et  des  autres  signes  du  lans^^age 
écrit. 

AllTICLK   l'i".  —  DK   l/i:.MIM.()I   DMS  LKTTllKS 

'1'  382.  On  reconnaît  ordinairement  la  consonne 
finale  des  mots  ])riniitifs  ])ar  la  dérivation.  Ainsi  on 
voit  que  les  consonnes  /;,  (\  </,  etc.,  terminent  les  mots 


Plomb, 

Accroc, 

Marchand, 

Inisil, 

Parfum, 

Brun, 

Drap, 

Boulanger, 

Repos, 

Profit, 

Flux, 


par 
les  dérivés 


IMomher. 

Accrocher. 

Marchander. 

Ranger. 

lùisiller. 

Parfumer. 

Brunir. 

Draper, 

Boulangerie. 

Reposer. 

Profiter. 

Fluxion. 


*  383.  Cette  règle  est  sujette  à  un  grand  nombre 
d'exceptions:  ainsi  souris  a  pour  dérivé  sourie  icrc  ,- 
dix,  dizaine;  dépôt ^  déposer;  legs,  léguer;  discuter, 
discussion  ;  convertir,  conversion,  etc. 

ARTICLE  2. — LU  DOUULElIi;:,!  DES  LETTRES 

384.  Les  consonnes  b,  d,  g  ne  5e  doublent  guère 
que  dans  les  mois  abbé,  gibbosité,  rabbin,  sabbat  ;  addi- 
tion, adducteur,  reddition  ;  agglomérer,  agglutiner, 
aggraver,  suggérer,  et  leurs  dérives, 

385.  C"  se  double  dans  les  mots  qui  commencent  par 
oc  :  Occasion,  occident,  occuper,  etc.  ;  excepté  dans 
océan,  oculiste,  et  leurs  dérivés. 


oKTirfKjRAi'in",  D'rsAcnc 


127 


et   dans 
laiiicage 


onsonne 
Ainsi  on 
les  mots 

ber. 

)clicr. 

Iiander. 

er. 

ier. 

mer. 

r. 

IV. 

ngerie. 
ser. 
er. 
on. 

nombre 
irkicrc  ; 
discuter^ 


it  guère 
/  /  addi- 
ç^lutincr, 

cent  par 
)t6   dans 


i 


dans  le  corps  des  mois  où 
J'\innUt\  boitilliy^  etc. 


1 


3.sr).  y-' se  double:  1°  dans  ks  mots  <|  m' commencent 
V^r  bouj  dij,  o/\  su/:  rnwjjon,  dijjicilc,  effort,  oùuc, 
sujjin\  etc.;  »    yy      «    .y     1 

2°  Dans  ceux  (pii  connnenceiit  ])ar  <?/ et  par  .w//*  • 
.[fanr,  sou(fln-,  soujjrir,  etc.  ;  excepté  ' a/ïlagc»-  a/lu, 
ajisfo/n-,  Ajnquc,  sou/rn;  et  leurs  dérixés       '^     '    -^     ' 

3'^7-  ^^   «ti  double  :    i" 
cette  lettre  est  mouillie  :  .  _ , 

2°  I)answ//Aets.sdérivcs  :  Milli:;iiuc[m]n^uai,r^  etc.  ; 

?^  Dans  les  mots  qui  commencent  par  // .•  nichai 
illnuitc  :  excei)té  dans  Ile,  ilcou,  Iliade,  Jliou,  lloh .'       ' 

3SS.  J/s.^  dcmble  :  1°  dans  les  mots  qui  connnenccnt 
parr^w;  Comuicuf,  connu uuiqucr,  etc.;  excepté  dans 
coma^  courcdic  comestible,  comète,  comice,  comité.  Cornus, 
et  leurs  dérives  ;  ' 

2°  Dans  ceux  qui  commencent  par  ////  .•    Tmi-ense 
immnieut,   etc.;  excepté  dans  imai^r,   imiter  o.  leurî 
dérives. 

3°  Dans  tous  les  ad\-erbes  formés  des  adjeC~cifs  en 
ant  et  eut  .•  Jl/écliammeut,  cloquemmeut. 

3^9-  A'  se  double  toujours  après  la  svllalje  co  qui 
commence  un  mot  :  Couuaître,  couuiver,  etc  •  exceiJté 
conc  et  ses  dérivés.  '     '      ^ 

390.   Dans  les  mots  qui  commencent  par  ///,  Vu  ne  se 
double  que  dans  iuuc\  iuuoceut,   iuuombrablc,  innomé 
luuoirr  et  leurs  dérivés. 

*  391.  A^se  change  en  m  devant  b,  m,p  :  Emblème 
cmmeuer  empire,  etc.;  excepté  dans  boubou,  boubou- 
uièrc,  cmboupoiiit,  uéaumoius. 

392.   /'se  double  :    1°  dans  les  mots  qui  commencent 
par  ap  lorsqu'il  est  suix'i  de  la  lettre  r .-    Apùreudrc 
approclier,  etc.  ;  excepté  âpre,  après,  et  les  dérivas  ;      ' 

2  _  Dans  ceux  qui  commencent  par  op  lo  squ'il  est 
smvi  d'une  des  lettres  t?,  r.-   Opportuu,  opprimer,  eic.  ; 

3  Dans  les  mots  qui  commencent  par  sup  lor-que  le 
P  est  SUIVI  de  l'une  des  lettres  de  la  svllabe  roui  .-Suà- 
Pnmer,  support,  supputer,  supplice,  etc.;  excepté 
supreuie  et  ses  dérivées. 

.  393-  A'  se  double  dans  les  mots  qui  commencent  par 
ir  .-Irréductible,  irréi^nlier,  etc.;  excepté  dans  ire 
(colère),  iris,  i  rouie,  et  leurs  dérivés. 


I  2 'A 


OK'IMloC.KAI'Hlv   D'rSAC.lC 


li 


Oïl  m'  double  jamais  la  consoiiiu' apivs  uiw  iuirI, 
après  MU-  xoncIIc  nasak-  ni  après  une-  vowlk'  sitnnon- 
toc  d" un  accent.    I{x.:   S(/i/(i\  <i//aii/,  nniir. 

(  )n  double  raRMiktit  une  consonne  entre-  deux  voyelles 
svtnblables.    Ivx.:   SaUuii\  ho)ioi(-f\ 

.MM'Ki.i;  ;>. 
nu  M>N  ,///  AT  commi;n(  i:mi;nt  i>i:s  mui's 

.•^t).}.    I,e  s  >n  o)i  initial  s'écrit  de  plusieurs  manières  : 

r'  o)K  dar.s  les  mots  où  il  est  sui\i  de  //.  ]\x.:  .  /////- 
(/('/.'•,  a  ),'/.■<!/<<■.  Ivxcepté  :  (iiticlit-r,  ciititr,  et  leurs  dérives. 

j'^  rai  d'.'N'ant  /;/  .•  (iiinitiu)-,  (nniiaoasiiit)-  :  et  de\-ant 
/'  e!  Z',  «piand  du  mot  on  i)eut  faiiv  un  verbe.  Ivx.: 
/■'n.'lunnas,  inif^rdntr  :  on.  pr.nt  dire  <n//>arr(iss(>\ 
(■,i!/yr(i>i(/'r.  Il  faut  en  excepter  :  aii/h/fiointcr,  ani/^/rr, 
ii/K'hrrr,  anipHjtrr^  (r»//^!(f</\  et  leurs  déri\-és. 

.'>''  (/.' ,  ilans  les  cas  sui\ants  : 

l)e\-:int  /",  /,  /.  )/ .  </,  /.  .-•.  ]Cx.:  I-Ji/,j>hi<>\  rnjnmlur, 
('f:/;-ri/\  (:r,iiiy()\  <  ih/urr'r,  oniihi)^  (iii'alii) .  J'excepte  : 
air idlU'U  \\  a///) (uiNosi/r. 

J)c\ant  ji,'.  (juauil  du  mot  on  peut  laire  un  verbe. 
l\x.:  /•jionj^CDicN^,  iii^i^rnidr,-  ;  on  peut  dire  oi^i^Oi^rr, 
nii^  )(>itr. 

Devant  </  suix'i  di'  l'une  des  voyelles  <•,  /,  t\  u.     Ivx.  : 

l\lldiitC}\  t)l:{il)ia>lilu  )\   c  Niùhf /■/)/(  >\  i)ldilil\\ 

Devant  r  ou  .V.  ]'!x.:  Jînravcr,  o/Sii'i lui-.  b'xcepté  : 
tr/nr/r(\\\  <r//r//(\  aiic/iois,  afuitii,  (ii/(/t\  (r//S(\  et  tiuel(!Ues 
autres  tl'riU  usai;e  rare. 

Devant  /r.  l{x.:  J^.)î{)ahin\  infrûvrr.  Kxccptc 
tiu/fY  (  caverne). 

Ri'MAKovK.  Les  voyelles  nasales  f/;/,  ni,  /;/,  <>;/,  //;/, 
s'éeri\-ent  avec  une  »i  tlevanl  />.  m,  p.  l.{x.  :  ^hi/po/i/i\ 
i'nih!('ni(\  i))ii)i(iL<!\  omhfw  lnDubh'. 

Sont  exceptés  :  bonboii,  honhotniu'ir,  tn;bo)ipo/>it, 
fii^anniolus,  ci  la  lerniinai^on  hinns  des  verbes:  /ions 
t'nnut'S,  NO!/s  ihinics. 

On  met  une  //  aux  t'.iots  commençant  : 

i"^  Par  les  ;.ons  ,'■::  \  /,-/,  un/,  ip.  Ivx.  ;  I [oiuo^:^lHi\ 
huUrc,  humeur^  Iuppodroinr,  /npoZ/uy/ic.  Kxeepté 
omopIafi\ 


n 


L'S 


OKTIIOCÎKAPIIE  D'rSAGR 


120 

Kx.:    /frdro- 


2     l'ai-  les  sons  idr,  ii>r,  i^,\  }^rr  (a) 
P"li'<\  hyorouùirr,  //yM'riir.  /lyprrho/r. 
^    i.;i   ktliv  /.   en  IclV  on  dans  le  corps  d'nn  mot    n'est 
jania.s  placée  devant  nn  /on  nn  y.     Jvx  •     ^  /,   '  "y,/ 


AUTICI.K 


l'X. 


-TEUMIXAisoXs  DM  CKHT.MXs  M()T,S 


395.    ■  //  t 


V^'"*/*'    ^'  '  '""'^"^  termine  : 

TTnC  )!/"''  ^'"'  "*■'"'  ^'^'"^^"'"^  ^l'>"t  î^'  son  r.nal  est  ai .- 
Vn^j/air,  une  r<uf^  etc.;  excepté  A^/i    • 

2     Leux    dont    le    son    est    /.-    /a/onsir,   nivir    etc  • 
excep  e  l.rl.^^  j.,u;ni .   la  nu  ni ^  inni,  prniri.^  ^^^^i) 

>     Ceux  („nt  le  scm  est  u  :    ].a  rnc.  la  rue.  la  .>vv/r 
ctc.^  excepte  /vv/,  .<>//,,  /y//,,,,  ,,.,/,,  .  •     ^^  ' ''^ 

,.tc^;  ^^'""-^  ^^^'^^  ^^  ''^"  ^'-^^  '■^^•-   ^^"^' '7'^^v.^-,  nne//Vv/r, 

5"  Ceux  dont  le  son  est  ai  on  ])ien  .v/ .•  I.a  M-   la 

^S.  ^^^^"'^  ^^^>"t  le  son   est  r  :    Croisrr,   penser,    idée. 
%i<i  lie  """"''  ""''  ^'""^  ""''  '''■'   ^^^''  '^^"^'^>'^fi 

Ces  derniers_s'écrivent  néanmoins  avec  IV-  nuiet  final 


<o„  f  '\  ^^^•\"^'"i-;^>'i>  ^'/^  qni  font  entendre  le  même 
son  final  an  sin.^nlier  et  an  pinriel.  s'écrivent  par  eau. 
i'.x..  bureau,  iai^ieau.  etc. 

Sont    exceptés:     i°    Fléau,   préau,    fabliau.     <rluau 
vol^Ue  ;    -''"^'    '^    '^^^^^^'    ''^    '''^    -t'  précédé 'd-n,^ 

//X/'''^'''''''''''  '^''''  ^'■''''''"'  ^^''^^''^''''  i"^^''^'^  '""'''^^^^ 


//S':i;^:^c';^;^:,  ::;;.r::;„;:;r,.r-- ^-;,;|;'  -.c  ;;::;::';~;;i: 


«fi 


^4 1 


130 


ORTHOGRAPHE  d'uSAGK 


l! 


398.  On  écrit  par  oir  :  1°  les  noms  masculins  aspcr- 
soir,  boudoir,  bougeoir^  dortoir,  dragcoir,  espoir,  manoir, 
ostensoir,  soir  ; 

2°  Tous  ceux  où  l'on  peut  chanp^er  cette  finale  en 
ant :  Dévidoir,  dévidant,  etc.;  excepte  eowpiilsoire  et 
eonsistoire,  qui  s'écrivent  avec  un  e,  quoiqu'on  dise 
eo  ni  pli  Isa  nt,  eonsista  n  t. 

On  écrit  de  même  les  verbes  :  Devoir,  recevoir,  etc.  ; 
excepté  hoi)-e  et  croire. 

On  écrit  par  oire  :  1°  les  autres  noms  masculins  dont 
on  ne  peut  changer  la  finale  oir  en  ant .-  Réfectoire, 
ciboire,  Qtc;  2°  les  noms  féminins  :  armoire,  irtissoire, 
etc.;  3°  enfin,  les  adjeaifs  des  deux  genres.  Ex.:  /ttn- 
soire,  provisoire,  etc. 

399  La  terminaison  ciou  s'écrit  de  quatre  manières  :  1°  par 
cioH,  dans  sc/oii  (petit  rejftoii)  et  siispido)!  ; 

2°  Vax  sioit,  (\ain^  appré/ii'Hsioii,  ascension,  dimension,  exten- 
sion, expansion,  pension,  suspension,  tension,  ainsi  que  dans  les 
antres  niots  où  cette  finale  est  précédée  de  /,  /-,  es,  mis,  eus  : 
Conz'ulsion,  com'ersion,  procession,  démission  percussion  ; 
excepté  assertion,  désertion,  insertion,  portion  ; 

3°  Par  tion,  dans  la  plupart  des  mots  on  cette  finale  est  précé- 
dée de  l'une  des  leUres  du  mot  coupai:  Ex.:  ^létion,  potion, 
abtutton,  réception,  nation,  acquisition  ; 

4°  Var  xion,  dans  les  mots  suivants:  annexion,  complexion, 
connexion,  Jtexion,Jtuxion,  et  leurs  dérivés. 

400.  Oa  écrit  par  ^.y  .•  1°  les  adjeélifs  féminins  basse, 
casse,  grasse,  fasse; 

2°  Les  mots  auxquels  la  terminaison  sse  donne  une 
acception  peu  favoral)le,  connue  /lomasse,  bonasse,  vil- 
lasse,  savantasse,  cocasse,  mollasse,  etc.  ; 

3°  Les  mots  bécasse,  brasse,  calebasse,  carcasse,  classe, 
chasse,  crasse,  crevasse,  cuirasse,  culasse,  échasse,  impasse, 
liasse,  masse,  nasse,  paillasse,  paperasse,  potasse,  terrasse 
et  quelques  autres  ; 

4°  Les  noms  en  esse  comme  adresse,  caresse,  messe, 
etc.  ;  excepté  espèce,  nièce  et  pièce  ; 

5°  Les  mots  terminés  par  le  son  osse,  connue  bosse, 
brosse,  etc.;  excepté  atroce,  féroce,  négoce,  noce,  précoce, 
sacerdoce,  véloce. 

401 .  On  écrit  par  c  :  \°  les  adjeélifs  des  deux  genres  : 
Efficace,  vorace,  vivace,  tenace,  etc.; 


1 


i 


)» 


IIOMONYMKS 


etc.; 


2  Les  noms  suivants  :  audace,  honace,  dédicace,  face, 
glace,  irriiuacc,  menace,  race,  fosace,  trace; 

3°  Les  mots  en  ice,  comme  appendice,  calice,  etc.; 
excepté  coulisse,  écrevisse,  esquisse,  génisse,  réglisse  et 
saucisse. 

4°  Les  mots  en  7ice,  comme  astuce  ;  excepte  amnussc, 
Prusse,  russe. 


', 


CHAPITRE  V 

HOMONYMES,   Hi.M()(;UAPIIKS,  rAliOWME,-,  SYXONY.MKS,  OXOMATO- 
l'ÉF.S,    NÉIM.OGISMES,   LOCUTIONS   \  ICIErsF-.S 

ARTICLE  1 DES  HOMONYMES 

402.  On  appelle  Jwmonymes  (a)  des  mots  qui  ont  la 
même  prononciation  et  qnelqnefois  la  même  ortlio- 
^Vraphe,^  mais  qui  expriment  des  choses  différentes. 
Ivx.:  Coin  (à  fendre  du  bois),  coi?i  (du  feu),  coim^- 
(fruit  du  cogna.ssier). 


Agate,  pierre  précieu.se. 
Agate,  (.sainte),  mart^-re. 

Amande,  fruit  de  l'amandier. 
Amende,  peine  pécuniaire. 
Amende  (.s'),  verbe. 

Anche,  bec  plat  d'instrument   Bas,  vêtement. 


Ho,  OH,  interjections. 
Os,  partie  dure  du  corps. 

Autan,  vent. 
Autant,  adverbe. 
Otant,  verbe  oUr. 


(le  musique. 
Hanl.ie,  partie  du  corps. 

AxTÉE,  géant  (mythologie). 

IvNTER,  greffer. 

Hanter,  fréquenter  (vieux). 

Are,  mesure  agraire. 
Arrhes,  gage  d'un  marché. 
Art,  méthode,  talent. 
Hart,  lien  d'osier. 

Aulx,  plur.  de  ai/. 
Aux,  art.  contradlé. 
IvAU,  liquide. 
Haut,  élevé. 


Bas,  peu  élevé,  vil. 

Bat,  selle. 

Bah,  interjecl;ion. 

Cahot,  saut  de  voiture. 
Chaos,  confusion. 

Can?:,  oiseau  de  basse-cour. 
Canne,  bâton. 

Cannes,  ville  des  Alpes-Mari- 
times. 

CiîNE,  repas  de  Jésus-Christ. 
vSafnE,  bonne. 
vScî<:ne,  partie  de  théâtre. 
Seine,  fleuve. 


1110 


Etyin.-(rt)  /rof>w>nwc.~-Dc  deux  mots  grecs  :  /io>noios,  semblable  ;  oiwfua, 


tp 


i 


132 


HOMONYMES 


Seine,  filet. 

Chair,  muscles. 
Chairk,  tribune. 
Chkk,  rivière,  département. 
Cher,  aimé,  coûteux. 
Chère  (faire  bonne). 

Dans,  préposition. 
Dam,  peint"  éternelle. 
Dent,  petit  os  de  la  mâchoire. 
D.\N,  cinquième  fils  de  Jacob. 

DiFKÉRKND.  débat. 
Différent,  autre. 
Différant,  verbe  dijfcrer. 

Echo,  son  répété. 
KcoT,  quote-part. 

FÊTE,  solennité. 
Faîti-;,  sommet. 
Faites,  y^xh^  faire. 

FOT,  vertu  cardinale. 

Foix,  ville  de  l'Ariège. 

Fois,  nombre. 

Foie,  viscère  sécrétant  la  bile. 

Fond,  base. 
Fond,  y ^xhç.  fondre. 
Fonds,  sol,  argent. 
Font,  verbe/a/'/v'. 
Fonts,  où  l'on  baptise. 

Geai,  oiseau. 

J'ai,  verbe  avoir. 

Jais,  bitume  noir  et  luisant. 

Jet,  act.  de  jeter. 

Grâce,  secours. 
Grasse,  fém.  àç.  gras. 
(iRASSE,  ville  des  Alpes-Mari- 
times. 

Haute,  élevée. 
HÔTE,  celui  qui  loge. 
Hotte,  panier. 
Ote,  verbe  ôter. 

Loch,  instr.  (marine). 
Looch,  potion. 
Locke,   philosophe  du 

siècle. 
Loque,  guenille. 


Mai,  mois. 
IVIais,  conjonction. 
i\Ii';s,  adj.  poss. 
MivTS,  aliment. 
]\Ii<;ts,  verbe  victtrc. 

Maur  (saint),  bénédiain. 
ÎNIaure  ou  MoR);,   de   Mauri- 
tanie. 
Mord,  verbe  mordre. 
Mors,  fer  de  bride. 
Mort,  fin  de  la  vie. 

Mou,  poumon  de  veau. 
Mou,  flasque. 
]\I()TJE,  grimace. 
iNIoÛT,  vin  doux. 

Pan,  partie  de  mur,  de  vête- 
ment. 

Pan,  mesure. 

Pan,  onomatopée,  1)ruit  sou- 
dain. 

Paon,  oiseau. 

Pend,  xnrhe pendre. 

Poids,  pesanteur. 
Pois,  légume. 
Poix,  résiue. 
Pouah,  interjecftion. 

Roue,  machine  circulaire. 
Roup:,  verbe  rouer. 
Roux,  couleur. 

Sain,  non  gâté,  salubre. 

Saint,  élu. 

Sein,  partie  de  la  poitrine. 

SeinCt,  signature. 

Ceint,  entouré. 

Cinq,  nombre. 

Taie,  linge,  pellicule. 
Tais,  tait,  verbe  taire. 
Ti  ,  fourneau,  règle  eu  T. 
Tjis,  adj.  possessif. 
TÊT,  débris  de  vase. 
Thé,  boisson. 

Tain,  étain  sur  une  glace, 
xviie   Tain,  ville  de  la  Drôme. 
TkinT,  couleur,  teinture. 
Teins,  teint,  verbe  teindre. 


IIOMOORAPIIES 


133 


ti. 
Mauri- 


vète- 


t    GOll- 


Tknd,  TiiNDS,  verbe  tendre. 

TnoN",  poi^sou. 
Ton,  adj.  possessif. 
Ton,  degré  de  voix. 
Tonds,  verbe  tondre. 

VoiK,  chemin. 
Vois,  verl)e  voir. 
Voix,  parole. 


Thym,  plante  odoriférante. 
Tin,  morceau  de  bois. 
Tins,  tînt,  verbe  tenir 

Tan,  écorce  de  chêne 

Tant,  tellement. 

Taon,  mouche. 

TioiPS,  époque,  température. 

T'iCN,  locut.  pour  te  en. 

**  402  b'u.  Voici,  comme  exercice,  les  homonymes  des  cinq 
voyelles  :  a,  <•,  7,  o,  u. 

./— Faites  un  a  majuscule  ;  il  a  tort  ;  Ro^suet  est  né  à  Dijon  ; 
j'ai  péché  dans  VA  près  de  Chanibord  {Loir-et-Cher);  ah  !  que 
je  soulTre  !  tu  as  raison  ;  ha  !  vous  voilà  ! 

/-" — Le  mot  soierie  a  deux  e  muets,  y  ai  acheté  et  payé  ce 
livre  hier  ;  hé  !  quelle  perte  !  eh  bien  !  qu'est-il  arrivé  ? 

/—Mets  les  points  sur  les  i;  si  tu  y  penses,  tu  r  passeras  ; 
hi  !  hi  !  hi  !  il  m'a  battu  ;  je  hie,  tu  hies,  ils  hient.'c\i-A<i  dire 
que  nous  enfonçons  des  pavés  avec  la  hie ;  Amsterdam  est  bùli 
sur  r  }',•  Saint-./ 1'  (prononcez  /)  est  près  d'Orléans. 

(^^— Rond  comme  un  o  :  souviens-toi,  d  honnne  ! .  .  .  oh  /  tu 
ronges  les  os  !  où  croissent  les  aulx  f  il  y  a  des  eaux  thermales 
an  haut  de  cette  1)utte  ;  lio  !  que  c'est  drôle  ! 

^'— Voici  un  tul)e  en  // ,•  hu  !  disait  ce  charretier  ;  destine 
'•Cens  fini  ;  j'ai  eu  soin  de  lui  ;  (iuV7?/-il  fait  sans  moi  ?  tu  Iiues 
ceux  qui  te  huent. 


le. 


dre. 


AllTICLE    '1. — DES  IIOMOGIIAI'IIES 

403.  On  appelles  Jwmoirraphes  (a)  des  mots  qtii  ont 
exactement  le  même  orthographe,  mais  qui  ont  un 
sens  différent,  et  qtielqtiefois  aussi  une  prononciation 
différente.  Kx.  :  //  lavE  (de  laver)  et  la  i.AVK  (d'un 
volcan);  ils  pkionent  (du  v.  peindre~)\  et  /7.9  phignent 
(du  V.  peigner)',  AFFi.UENT  (substantif;  et  ils  AF- 
FLUENT (verbe). 

Acceptions  d'un  mot. 
Affections,  sentiments. 
As,  carte  à  jouer. 
Bis  (pain),  entre  brun  et  blanc. 
Content,  ils  eonteut 
Convient,  ils  eonvient, 
Est,  point  opposé  à  l'ouest. 
Expédient,  ils  expédient. 


Acceptions,  nous  acceptions. 
Affections,  nous  affections. 
As,  tu  as. 

Bis,  une  seconde  fois. 
Content,  je  suis  content. 
CoNviiCNT,  il  convient. 
Est,  il  est. 
Expédient,  moyen. 


Fier, 


arrogant. 


FiiCR,  scy/t'. 


Etyiii. — (rt)    IfoiHoiiiaplii'. — De  deux   mots   grecs  :    hovw'ios,  semblable 
^rfl///(),  j'écris. 


m 


i 

Ma 


«! 


It 


^H 


PARONYMKS 


rii.S,  enfant. 
(iuiSK  fantaisie. 
iNTKNTioKS,  projctu,  (lesseifls. 
I/ACS,  pièces. 
Ni':gl,igent,  paresseux. 
0:!jECTioxs,  prétextes. 
Parent,  de  même  famille. 
Portions,  parts. 
Pui'vSiDi'NT,  chef. 
RÉSIDENT,  celui  qui  réside 
SkNvS,  raison,  les  cinq  sens. 
VloivRNT,  emporté. 
Vis,  pièce  tournée  eu  spirale. 


Fils,  pluriel  de 7?/. 
Guise,  le  duc  de  (iuisr. 
Intentions,  du  verbe  intenter. 
lyACS,  étan<^s. 

NÉCriviGENT,  du  verbe  )iéy;li_s;er. 
OBJECTIONS,  du  verbe  objèeler. 
Parent,  du  xerhc parer. 
Portions,  du  xerhc  porter. 
PRÉSir>--'-T,  du  vQihe préside/: 
RÉsir     >        '5  résident. 
vSrng,  t. 

Vioi^EN'/,  lis  violent  la  loi. 
Vis,  tu  vis. 


ARTICLE  3.  —  DES  PAIiONYMES 

404.  On  appelle  paronymes  (a)  des  mots  (pii,  sans 
avoir  la  même  orthoj^raplie  et  la  même  prononciation, 
ont  tme  certaine  analogie  entre  eux  par  leur  ét\inolo- 
gie  ou  par  leur  forme.  ICx.:  .[planir  et  aplatir, 
az'è?icnicut  et  événement,  sectaire  et  sectateur. 

Accident,  événement  fortuit,  Incident,   événement    secon- 

malheur.  daire,  inattendu. 

AÊROMirrRH,  instrument  pour  Aréomètre,  pèse-liqueur. 

mesurer  la  densité  de  l'air. 

Akeiler,  aijj^uiser.  Effiler,  défaire  un  tissu 

Amnistie,  pardon  général.  Armistice, suspension  d'a.mes 

Anoblir,  donner  des  litres  de  P^nnoulir,  rendre  plus  élevé, 

noblesse.  plus  méritoire. 

Apurer,    vérifier,    régler    un  Kpurer,  rendre  pur  ou  plus 

compte.  pur. 

Biographie,   récit  de  la    vie  Eirliographie,  connaissance 

d'une  personne.  des  livres. 

ChanTettr,    habile     dans     le  Chantre,   qui  fait  profession 


chant  ordinaire. 


de  chanter  à  l'église. 


Coasser,  se  dit  en  parlant  du  Croasser,   se  dit  eu  parlant 

cri  des  grenouilles.  du  cri  des  corbeaux. 

Colorié,  où  l'on  a  appliqué  Coloré,    qui  a  des    couleurs 

des  couleurs.  vives. 

CoNji'.cTURE,    jugement   pro-  Conjoncture,  circonstance. 

bable. 

Conso:mmer,  achever,  détruire  Consumer,  user,  détruire  sans 

par  l'usage,  utilement.  avantage. 

Discuter,  débattre  le  pour  et  Disputer,  contester,  rivaliser. 

le  contre. 

EcLAiRCiR,  rendre net,évident.  Eclairer,  jeter  de  la  lumière. 


Etym.— (rt)  Paronyme— De  ckux  mots  grecs  :  />ara,  auprès  ;  ononia,  mot. 


« 


{5YX0NYMR.S 


135 


I 


Kcai,Iv<îe;r,  ne  se  dît  que  des  Egai^kr,  se  dit  des  personnes 

chose.  et  des  choses. 

EminenT,  haut,  élevé.  Immixknt,  menaçant  et  pro- 
chain. 

Eruption,  sortie  prompte.  Irriptiox,  entrée  soudaine. 

Kvooup:r,  faire  apparaître.  Invooukr,  appeler  à  son  aide. 

Exportation,  action  de  porter  Importation    action  de  faire 

(les  marchandises  hors  d'un       entrer  des  marchandises  dans 

pays.  un  pays. 

GRAm'-:,  qui  a  un  grade  mili-  (Vraduk,  (jui  a  obtenu  un  grade 

taire.  dans  une  facndté. 

Infecter,  gâter  communifjuer  Infkstkr,  ravager,  désoler  par 

(jnelque  chose  de  puant,  de        des  actes  de  brigandage. 


contagieux. 

MatinaIv,  qui  s'eç^tlevé  matin, 
sans  en  avoir  l'habitude. 

Puer,  mettre  en  double  par 
plis. 

Recouvrer,  rentrer  en  pos- 
session. 

Repartir,  répliquer. 

Temporel,  matériel,  péris- 
sable 

Venimeux,  qui  a  du  venin. 


Matineux,  qui  a  l'habitude  de 
se  lever  u'atiu. 

Pi.ovER,  courber,  mettre  en 
forme  d'arc. 

Recouvrir,  couvrir  de  nou- 
veau. 

RÉPARTIR,  partager. 

Temporaiui;,  qui  n'est  que 
pour  un  temps. 

Véné>;eux,  qui  contient  du 
poison. 

Une  connaissance  imparfaite  de  la  langue  c>:poso  à  employer 
les  paronymes  Its  uns  pour  les  autres,  et  à  faire  ainsi  des  fautes 
grossières. 

ARTICLE  4. — DES  SYNONYMES 


D" 


I   '^ 


405.  On  appelle  synonymes  (a)  des  mots  qui  ont  à 
peu  près  la  même  signification.  Ii^x.:  Jùnpoitcmoit, 
colère  et  courroux  ;  fort,  robuste  ^\.  vigoureux  ;  souhaiter, 
vouloir,  désirer  et  convoiter,  etc. 

405  bis.  Il  n'y  a  pas,  à  vrai  dire,  de  mots  qui  soient 
parfaitement  s>non3'mes.  Ainsi,  les  cinq  adjeclifs  : 
indoltnt,  nonchalant,  négliçrent,  paresseux,  fainéant, 
expriment  tm  défaut  contraire  à  l'amour  du  travail. 
C'est  là  l'idée  commune  qui  permet  de  les  employer 
l'un  pour  l'autre,  lorsqu'on  veut  blâmer  en  j2;-éiiéral  ce 
défaut.  Mais  si  l'on  veut  préci.ser  le  sens  de  ces  termes, 
chacun  d'eux  se  présente  avec  une  nuance  spéciale. 
On  est  INDOLKXT  par  défaut  de  sensibilité  ;  noxcha- 


Etym.— (i7)  Sy>iouyme.—'Dii  deux  mots  g:  tes  :  siiii,  ensemble  ;  onoma,  mot, 


i 


136 


N  l-X)  I,0  (  i  IS  M  R ,  A  K  C  H  A  ï S  M  Iv 


if  :: 


.,}  Il 


il 


LANT  par  défaut  à'ardntr  :  xftGLTOKXT  par  défaut  de 
soin  :  pARj'.ssKrx  par  défaut  d'aclioi;  kainkant  par 
antipatJiic  de  la  peine. 

ARTK'l.i:  n, — DES  ONOMATOPÉES 

406.  On  ai:)pelle  onomatopées  (a)  des  mots  (lui  iniiteut, 

par  la  pronouciatiou,  certains  bruits  particuliers  de  la 

nature  ou  de  la  vie  extérieure.   Ex.:  Claque,  ^i>/oi(o/oH, 

tic  tac. 

Imité  dxi  cri  du  cliieii, 

Formé  du  cri  de  la  brebis. 

Formé  du  mugissement  du  bœuf, 

Bruit  confus  de  diverses  choses. 

Imité  du  bruit  de  bouche  de  ceux  qui  parlent  bas. 

Tiré  du  bruit  produit  par  Tagilation  lé^^èrc  des 

Imité  du  bruit  que  font  les  armes.  [vagues. 

Ivxprime  le  chant  du  coq. 

Tiré  du  cri  de  l'oiseau  de  ce  nom.  [effort. 

Imité  du  bruit  d'une  chose  qui  se  rompt  avec 

ICxprinie  le  bruit  (jue  fait  une  chose  en  se  déchi- 

vSe  dit  (luehiuefois  d'un  mauvais  violon       [rant. 

Tiré  du  son  grave  des  instruments  en  cuivre. 

Orand  bruit  résultant  de  rupture  violente. 

Rappelle  le  cri  prolongé  du  loup. 

l'ornié  du  cri  du  chat. 

Imité  du  bruit  d'un  corps  qui  tombe  avec  fracas. 

Formé  du  cri  de  la  tourterelle. 

Fxprime  un  bruit  réglé  qui  se  renouvelle  à  temps 

Bruit  éclatant  et  confus.  [égaux. 


AnOYRR. 
BivUKR. 

BlîUGLER. 

Brouhaha. 

CinTCHOTi';R. 

Clapotagi-;. 

ClJQUETlvS. 
COQUERICO. 

Coucou. 

Cra(2UKR 

Cric  crac. 

Crincrin. 

Fanfarjc. 

Fracas. 

IIuri.i<:r. 

MlAUIvKR. 

Patatras, 
roucout.kr. 
Tac  tac. 
Tintamarre 


ARTICLE  G. — DU  NÉOLOGISME. DE  l' ARCHAÏSME 

407.  On  appellk  néologisme  {U)  une  expression  nou- 
velle. 

Le  néolo<?i.sme  est  bon  quand  il  est  nécessaire  pour 
exprimer  une  idée  nouvelle,  et  qu'il  est  heureusement 
formé.  Ainsi  :  Invalidation,  communisme,  locomotive, 
nihilisme,  etc.,  ont  été  pendant  un  certain  temps  des 
néologismes  ;  aujourd'liui  l'usage  les  a  adoptés,  et 
l'Académie  les  a  môme  reçus  dans  son  Dictionnaire. 

407  bis.  \S areliaismc  (r)  consiste  dans  l'emploi  de 
mots  anciens  et  de  locutions  surannées.   Ex.:  Moult 


ptyni.— 'rt)  Oitomaiopâ'. — De  deux  mots  precs  :  (»i/>ina,  nom  ;  poi:'o.]e  fais. 
(b)  X/oInf^ismr.—Hfi  deux  mots  giecs  :  véos,  nouveau  ;  loi^os,  langage. 
(0  .Il  ihàisnir — Du  grec  arka'ios.  ancien. 


i.ocrTioxs  vici]':usKS 


137 


pour    beaucoup;  oncqucs,    ^qwx  jamais  ;   à    cause   que, 
pour  parce  que. 

On  nu  doit  user  des  archaïsuies  qii'avec  une  sj;^rande 
réserve. 

ARTICLE  7.  —  UE8  LOCUTIONS  VICIEUSES 

407  ter.  Les  deux  fautes  les  iilus  opi)osées  à  la  cor- 
reélion  du  langage  sont  :  le  barbarisme  et  le  solécisme. 

Le  barbarisme  (a)  consiste  à  se  servir  d'un  mot  qui 
n  existe  pas  dans  la  langue,  ou  à  remployer  dans  un 
sens  inusité.  Ex.:  l'isai^e  rébarbara/i/' pour  rébarbatif, 
une  ville  conséquente  pour  une  ville  importante. 

Le  néolooisme  vicieux  peut  être  considéré  comme  un 
vrai  barbarisme. 

Le  solécisme  (b)  consiste  à  violer  una  règle  de  la 
S3-ntaxe.  Ex.:  Le  livre  qvik  vous  ni  averj parlé,  pour /^ 
lurc  DONT  vous  )>i' avez' parlé. 


LOCUTIONS  VICIEUSES 


.'m 


jye  dites  pas  : 

Abîmer  son  habit. 
A  bonne  Iieiire. 
AiTouiscr  ()i\\\]\\x^?,. 
Allé  (je  me  suis  en). 
Après  (la  clef  est)  la  porte. 
Aréonautc,  aréostal 
A    revoir    (eu    quittant    quel- 
qu'un). 
Attention  (une  faute  d"). 
Avec  Viw  poulet  (j'ai  déjeuné"!. 
Bo7i  rnaniié  (acheter,  vendre). 
Cacophonie. 
Centaure  (voix  de). 
Chrétièneté. 
Colaphane. 
Cotidor. 
Combien  (le)  du  mois  ? 

Comme  û't' juste. 
Compte  {]^)  de  partir. 


DiU 


es 


Salir,  froisser,  gâter  son  habit. 

De  bonne  heure. 

Accabler  d'injures. 

Je  m'en  suis  allé. 

La  clef  est  à  la  porte. 

Aéronaute,  aérostat. 

Au  revoir. 

Une  faute  d'inattention. 
J'ai  déjeuné  d'un  poulet. 
Acheter,  vendre  à  bon  marché. 
Cacophonie. 
Voix  de  stentor. 
Chrétienté. 
Colophane. 
Corridor. 

Quel  quantième  du  mois  avons- 
nous  ? 
Comme  il  est  juste. 
Je  compte  partir. 


Etym. — ((?)  Batbaiistue. — Du  hitiii  b^irbarisnius.  de  barbayns,  barbare. 

(b)  Soli'cii»U'. — Du  latin  .^olariM/ius.  1"  riné  d'un  mot  gicc  signitiatit 
eiii]3loyer  des  locutions  vicieuses  comme  les  habitauls  de  Solt:s"(SoIoij, 
Cjlouit;  athciiicuuc  île  Cilicie. 


Ml 


ii;41 


I3« 


n 


■I*   ! 


'y., 


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.  t 

1  î 


i 


II':! 


LOCUTIONS  VICIKUSKS 


Confusionnc::  (vous  me). 

i'o)i  si  gueule  (aflaire). 

Contre  (être  placé)   quclciu'un. 

CoH/mrutioii. 

Couvé  (œuf)  (j^'âté^. 

r/-(?////d' qu'il  se  fâche. 

(^urer  la  vai'iselle. 

Pi'comuuDuier. 

Donander  excuse. 


Deviens  (j'en) 
disputent  (ils  se). 

/■'.  inhâter. 

l''inl)rouilIaniiiii. 

^'-nJ/aiiDnatio)/. 

l'n  outre  de  cela. 

JCspère   {-y)   que  j'ai   bien   tra- 
vaille. 

I-lspérer:  un  peu. 

/•./puis  après  vous  viendrc/. 

/•j//;v  à  la  balle. 

/•Ij'/'/v  jr.y  embarras. 

('isier  ou  ^i^i^^-ier. 

Jouir  d'une  mauvaise  sauté. 

I.inceuil. 

Aféiirdi. 

Montent  ici  (clans  ce). 

Observerai  (je  vous)  (lUf 

/V;-^(tanl). 

/*/7.y  (l'idée  lui  rt\ 

Promener  (allons). 

Promets    (je    vous) 

vrai. 
Quoique  cela. 
Rappelle  (je  m'en). 


que    c'est 


Vou.s  me  couvrez  de  confusion. 

Affaire  iin]K)riantt'. 

Jvtre  jjlacé  près  de  quelqu'un. 

Contravention. 

(Iviif  couvi. 

De  crainte  qu'il  ne  se  fâche. 

Kcurer  la  vaisselle. 

Contremander. 

l'aire  des  excuses,    demander 

l)ardon. 
J'en  viens. 

Ils  se  querellent. 

IClixir. 

Ivtinuyer. 

]?rouiilamini. 

Inflammation. 

Outre  cela. 

J'aime  à  croire  que  j'ai   bien 

travaillé. 
Attendez  un  peu. 
Puis  vous  viendrez. 
Jouer  à  la  balle. 
I-'aire  de  l'embarras. 
Gésier. 

Avoir  une  mauvaise  santé. 

Iviuceul. 

Mercredi. 

Dans  ce  moment  ci. 

Je  vous  ferai  observer  que. 

Tant  pis. 

L'idée  lui  est  veime. 

Allons  nous  promener. 

Je  vous  assure  que  c'est  vrai. 


Rébarharatif. 

Rcci pissé. 

Recouvert  (il  a)  la  santé. 

Saigner  au  nez. 

Semaitie  (la)  qui  vient. 

Se  changer  de  vêtements. 

Se  suhstanter. 

Sont  (trois  et  deux)  cinq. 

Soupoudrer. 

Sourd  et  muet. 

Sucres-vous. 

fSuis  été  (je)  le  voir. 


Malgré  cela. 

Je  m'en  souviens,  je  me  le  rap- 
pelle. 
Rébarbatif. 
Récépissé. 

Il  a  recouvré  la  santé. 
Saigner  du  nez. 
La  semaine  prochaine. 
Changer  de  vêtements. 
Se  sustenter. 
Trois  et  deux  font  cinq. 
Saupoudrer. 
vSourd-muet. 
Prenez  du  sucre. 
Je  suis  allé  le  voir,  au  Vax  été 
le  voir. 


i 


CONSTRUCTION 


139 


on  fusion, 
elqn'iiii. 

fâche. 

Icniander 


Trésor  i$er. 

l  H  diiu/t'  rôti. 

/  n  <|Uekiu'iui,  un  chacun. 

/  'fnni(/i('//t\ 

l 'fssica/oirr  ou  Z'isicatoirc. 

l 'iolouchcllc. 


Thésauriser. 
Une  (UimIc  rôlie. 
Ouel(|u'un,  chaciiti. 
Vermicelle. 
Vésicatoire. 
Violoncelle. 


m 


CIIAI'ITRIC  M 


DK    LA     CONSTUl'CTIOX 


'ai   bien 


itd. 


ue. 


vrai. 


le 


râp- 


ai été 


'!"'■'  410.  La  construction  {a')  n'est  autre  cho.S'j  que 
l'ordre,  l'arraii^enieut,  la  duspo.sition  que  l'on  donne 
aux  mots  dans  le  discours. 

••'■•'  411.  Ou  distingue  cin({  sortes  de  constructions  : 
la  con-îtruction  directe,  l'inversion,  Tel  ipse,  le  pléo- 
nasme et  la  syllep.se.  Les  quatre  dernières  sont  appe- 
lées //i,'7^/rvS'  de  i^faninniirc. 

■''"''  412.  La  construction  directe  est  celle  dans  laquelle 
les  mots  sont  ])lacés  .selon  l'ordre  naturel  des  opéra- 
tions de  notre  esprit  ;  alors  le  sujet  se  présente  le  pre- 
mier avec  ses  compléments,  le  verbe  ensuite  ou  l'attri- 
but, avec  leurs  compléments  :  Les  fameuses  mines  d'or 
de  la  Californie  et  de  IWustralic  vSONT  maintenant 
CONNUES  de  tout  te  monde. 

'i^*  413.  \S inversion  {b)  est  la  construction  dans 
laquelle  les  mots  ne  .se  pré.sentent  pas  dans  l'ordre  natu- 
rel :    Vive  le  TRAVAIL  !  disent  lks  ki.Èves  studieux. 

**'^  414.  L'inversion  est,  dans  bien  des  cas,  une  loi 

imposée  par  l'u.sage  ;  souvent  au.ssi,  .sans  qu'elle  soit 

de   rigueur,  elle   donne   au   style   plus   d'élégance   et 

d'énergie. 

Ex.  :  Xoits  écoutons  volontiers  les  conseils  que  nous  donnknt 
CEUX  qui  sont  préposes  à  notre  éducation.  Ici  la  construction 
directe  ôterait  à  la  phrase  toute  son  élégance. 


Il 


**  410.  Qu'est-ce  que  la  construction  ? 
**  411.  Combien  distinn^ue-t-ou  de  sortes  de  constructions  ? 
**  412.  Qu'est-ce  que  la  construction  directe  .^ 
**  413.  Qu'est-ce  que  l'inversion  ? 
*"^  414.  l^ourquoi  eniploie-t-on  V inversion  ? 

(((")  Colist)  itctioii,  de  deux  mot.s  latins  qui  veulent  dire  hàtir  atec. 
{b)  Inveiiioit,  d'un  mot  latiu  qui  veut  dire  leiivfir^einçni. 


m 


!w 


r 

i 


140 


CONSTKLTTION 


••"■  415.  î.  <////.sr  (a)  est  une  construction  dans  la- 
quelle, i).)ur  rendre  le  discours  i)his  concis  et  plus  vif 
on  suppi-niie  quchines  mots  (pie  la  Kraininaire  re-ar- 
(krait  connue  nécessaires.  Ux.  :  /,r  brave  sk  connaît 
iians  le  combat  ;  le  sa^i^e,  dans  la  eolh'-  ,■  l'ami,  <iaNs  le 
besoin. 

*=•'-  416.  Pour  que  l'ellipse  soit  permise,  il  tant  <pie 
les  niots  sous-entendus  pnissent  être  facilement  sup- 
1)1  ces.  '■ 

D'après  ce  principe,  les  vers  suivants  sont  vicieux  : 
y'Ki'SST^  KTiy;vV  du  (/iiNi^r  rsr/<ar  ihs  faux  diru  r. 
C  linticnne  dans  /'uns,  iiiusulinanc  en  ces  lieux. 

Le  verbe  que  sous-entetul  l'auteur  devant  vitisnlniaue  i,-,i  je 
SUIS,  tandis  que,  selon  la  grammaire,  ce  devrait  êtreyVvmv  été. 

^**_4i7-  l^^  pléonasme  (b)  n'est  autre  chose  que  la 
Jcpetition  d'une  idée,  pour  donner  à  la  phrase  plus  de 
clarté  ou  i>lus  d'énergie  -.Je  l'ai  vu,  vu  de  mes  propres 
yeux.  ^     ^ 

**  418.  Le  pléonasme  est  vicieux  quand  il  ne  donne 
m  plus  de  clarté,  ni  plus  d'énergie  au  discours. 

En  voici  quelques  exemples  :  Vovoxs  voir  votre  montre  • 
onra  vo^cH  d'entrer  mai.crè  lui  ;   voye,  ce  CAnAVRÎ/  ina'- 

\^l\hd  t  ''^''^  ^^^^'  '"''  ^'  '''^^''  K«cur.EZ  un  peu  icn 
ARRIhRh;  j  etc. 

**4i9-  Uisyllepse  (r)  con.siste  à  faire  accorder  un 
mot  avec  l'idée  qui  domine  dans  l'esprit  plutôt  ({u'avec 
le  mot  de  la  phrase  auquel  il  se  rapporte  granuiiatica- 
lement. 

.>5f.  .^/:/^^''A^'-''^'-^^^//V.?/;r..  ç'occupaiE7:t  de  travaux  ma- 
nuels te  uste  se  i  ivraiknt  à  ta eontemptatiou.  La  rèjjle  jréné- 
rale  demanderait  ici  les  verbes  au  sin^mlier,  à  cause  de  le  rs 
sujets  grammaticaux  n.  plupart,  te  reste;  mais  par  svllepse  ou 
fait  accorder  avec  le  complément  déterminatif  so'itâires. 

**  4 r  5.  Qu'est-ce  que  l'ellipse  ? 
***  416.  Que  faut-il  pour  que  Peltipsc  soit  permise  ? 
*^  417.  Qu'est-ce  que  le piconasuie  / 

418.  Quand  est-ce  que  le  piéonaswe  est  vicieux  ? 
*  419-  ^'i  ijuot  consiste  la  svllepse  .^ 

S  Wn^""'  '^■"" '"'•^t  ^Trc  qui  v^ut  dire  owiss,n„.  ,na,uju, 

(a  Syllepsr,  de  deux  n.oLs  grecs  qui  v.n.kut  .lire ./.  ccup^J^dl^j,  p,cnds 


'S. 

i 


•Il  clans  la- 
t  plus  vif, 
lire   rc'i^ar- 

K  CONNAÎT 
w/,  dans  le 

il  faut  (juc 
ment  suj)- 

i:  vicieux  : 

fiiii.v, 
t.v. 

^ Diane  est  je 
if  eusse  été. 

Dse  que  la 
ise  plus  de 
'les  propres 

l  ne  donne 

rs. 

'v  montre  ; 

tXVHK    INA- 

'ifi  peu    i.;n 

corder  un 
)t  qu'avec 
immatica- 


az'aux  ma- 
règle  genè- 
se de  leurs 
ivllepse  ou 
lires. 


'li'in , 

'"'■*'>  Je  prends 


( 


f 


CIIAPITRlv  \1I 

NnTKiNS  Ii'aNAI.YsK  OIîAMMAlICAI.K. 
ARTICLE    !'■'■. — XOTIUNS  IMIKI.IM  IN'AIIUS 


'^'^  420.  yhia/yser  (a),  c'est  décomposer  un  tout  eu  ses  par- 
îs,   pour  les  examiner   l'une  après  l'autre.    Nous  nous  occu- 


lies,   pour   les  examiner   lune  après 

perons  d'abord  dj   Vaualyse  ,i(raminatieale  puis  de   Vaua/yse 

logique. 

*  42 r.  }/(i/iii/vse  j^nnuu/atieu/e  consiste  à  décomposer  les 
phrases,  pour  en  étudier  séparément  tous  les  mots  exprimés, 
ou  nécessairement  sous-entendus. 

*  422.  Tour  analyser  grammaticalement  les  mots  d'une  i)hrase, 
il  faut  dire  de  chacun  la  nature,  l'espèce,  les  modiUcations  et  la 
fonction. 

*423.  Dire  la  uatured'im  mot.  c'est  faire  connaître  à  (pielle 
partie  du  discours  il  appartient  ;  c'est  indiquer  .si  ce  mot  est  un 
fioifi,  un  adjeetif,  \\\\  pronom,  etc. 

*  434.  Dire  Vespèce  d'un  mot,  c'est  indirpier  la  suhdivi.sion  à 
laquelle  il  appiirtient  dans  chaque  partie  du  discours  ;  c'e.st  dire, 
par  exemple,  .si  ce  mot  est  un  nom  co)ninun  ou  un  nom  propre, 
un  adjectify/^a////Vvi'///ou  un  adjectif  ««////vv//,  etc. 

*  425.  Dire  les  inodijieations  d'un  mot,  c'est  en  faire  con- 
naître les  divers  accidents,  tels  que  le  _i^C)ire  et  le  noinl)re,  dans 
le  nom  ;  X^i^enre,  le  no»du-e  ^{.Va personne,  dans  le  ])roiioin,  etc. 

*  426.  Dire  enfin  h\fonetion  d'un  mot,  c'e.st  indiquer  le  rôle 
qu'il  remplit  dans  la  phra.se  oii  il  se  trouve  ;  c'e^t  dire,  par 
exemple,  pour  le  nom,  s'il  est  su/et,  attril^ut,  eowpiément 
direef,  conip/étnent  indirect,  etc.;  pour  l'adjectif,  s'il  explique 
ou  s'il  détennine,  etc. 

AllTICLE  2. — ANALYSE  DL'  X().\[ 

*  427.  Pour  analyser  le  nom,  il  f^.ut  dire  quatre  choses  :  1°  si 
c'est  uu  nom  comumn  ou  un  nom  propre  ;   2^  s'il  est  du  mas- 


*'^  420.  QiC est-ce  qu'analyser  ? 
*  421.  Ii)i  quoi  consiste  Vanaly^e  i^rammaticale  ? 


422.  Ou\v  a-t-il  à  dire  pour  analyser  les  mot<;  d'une  phrase  ? 


*  423.  Qu'est-ce  que  dire  la  nature  d  un  mot  f 

*  424.  Qu'est-ce  que  dire  l'espèce  dun  mol  .^ 

*  425-  Qu'est-ce  que  dire  les  modifications  d'un  mot  ? 
■*  42^.  Qu'est-ce  que  dire  la  fonction  d  un  viol  / 


427,  Que  faut-il  dire  pour  analyser  le  nom  f 
(a)  Analyser,  de  deu.x  mot.s  grecs  qui  veulent  dire  dissoudre  de  nouveau. 


■V. . 


->Ht'. 


14.2 


ANAI^YSK 


'i.  ? 


il". 


culin  ou  du  féuiiuiu  ;  3°  s'il  est  au  singulier  ou  au  pluriel  • 
4°  s'il  est  sujet,  attribut,  complément  déterminatif  ou  explica- 
tif, complément  direct,  complément  indirect,  ou  mis  en  apos- 
ii  ophe. 

Pierre  donne  V aumône  aux  pauvres. 

Pierre  Nom  propre  d'homme,  masc.  sing  ,  suj.  de  donne, 

aumône         Nom  coni.  fém.  sing.,  conipl.  direct  de  donne, 
pauvres        Nom  com.  masc.  plur.,  compl.  indirect  de  donne. 

*  428.  Un  nom  est  mis  en  apostrophe  ou  employé  au  vocatif 
quand  on  le  prononce  simplement  pour  appeler  la  personne  à 
qui  l'on  s'adresse.  Ex.:  Mes  enfants,  venez  ici. 

*  429.  Le  nom  peut  aussi  être  employé  comme  attribut, 
c'est-à-dire  qu'il  peut  exprimer  la  manière  d'être  du  sujet  '; 
alors  il  joue  le  rôle  d'un  adjectif.  Kx.:  Le  mensonge  est  unxic^. 

vice  Nom  comm.  masc.  sing  ,  attribut  de  mensonge. 

ARTICLE  3. — ANALYSE   DE  l'aRTICLE 

*  430.  Pour  analyser  l'article,  il  faut  dire  :  1°  s'il  est  simple 
ou  contracté  ;  2°  s'il  est  au  masculin  ou  au  féminin  ;  3°  s'il  est 
au  singulier  ou  au  pluriel  ;  4°  quel  nom  il  détermine. 

Pierre  donne  l'aumône  aux  pauvres. 

V  pour  la     Art.  simp.  fém.  sing.,  détermine  aumône. 

aux  Art.  contr.  pour  à  les. 

les  Art.  simp.  masc.  plur  ,  à^XxtxTxànç.  pauvres. 

ARTICLE  4. ANALYSE  DE  l'aDJECTIP  QUALIFICATII.' 

*43i.  Pour  analyser  l'adjectif  qualificatif,  on  dira  :  t°  s'il 
est  au  masculin  ou  au  féminin  ;  2°  s'il  est  au  singulier  ou  au 
pluriel  ;  3°  quel  mot  il  qualifie,  ou  de  quel  mot  il  est  attribut. 

Ce  bon  pire  et  rette  tendre  vii:re  sont  heureux, 
bon  Adj.  quai,  masc.  sing.,  qualifie /«^V^. 

tendre  Adj.  quai,  fém,  sing.,  qualifie  mère, 

heureux       Adj.  quai.  masc.  plur.,  attr.  àupère  et  de  mère. 

**  432.  L'adjectif  qualificatif  peut  être  quelquefois  employé 
comme  substantif.  Ex.:  Le  superflu  n'est  pas  le  nécessaire. 

superflu        Adj.  quai.  empl.  subst.  masc,  sing.,  suj.  de  est. 
nécessaire     Adj.  quai.  empl.  subst.  masc.  sing,  attr.  de  superflu. 


*  428.  Quand  est  ce  qu'un  nom  est  mis  en  apostrophe  f 

*  429.  Le  nom  ne  peut-il  pas  être  employé  comme  attribut  ? 

*  430-  Qitejaut-il  dire  pour  analyser  V article  f 

*  45 1  •  Que  faut-il  dire  pour  analyser  P  adjectif  qualificatif  ^ 
**  432.  L'adjectif  qualiflcatif  ne  peut-il  pas  être  "mpioyé  sub- 
stantivement f 


i  pluriel  ; 
i  exi^lica- 
>  en  apos- 


de  donne, 
'on  ne. 
le  donne. 

m  vocatif 
îrsonue  à 

attribut, 
;lu  sujet  ; 
t  un  vice. 

ongc. 


st  simple 
3°  s'il  est 


TIF 

;     T°   s'il 

ier  ou  au 

attribut. 


Hère. 

employé 
lire. 

t  est. 

SUpC!-JIu. 
■  ? 

ribut  ? 

^catif? 
"iloyé  sub- 


Aiiiun 

ces 

vingt 

ma 
seconde 


GRAMMATICALE  I43 

ARTICLE    5. ANALYSE    DE    l'aDJECTIF    DÉTERMIXATIF 

*  433  Pour  aualyser  l'adjectif  déterminatif,  on  dira  :  1^  s'il 
est  démonstratif,  possessif,  indéfini  ou  numéral  ;  et,  dans  ce 
dernier  cas,  s'il  est  cardinal  ou  ordinal  ;  2°  s'il  est  au  masculin 
ou  au  fémiiiin  ;  3°  s'il  est  au  singulier  ou  au  pluriel  ;  4°  enfin, 
quel  mot  il  détermine,  ou  de  quel  mot  il  est  attribut. 

Aucun  de  ces  vingt  volumes  ne  manque  dans  ma  seconde  col- 
lection. 

Adj.  ind.  masc.  sing.,  dét.  volume  sous-entendu. 

Adj.  démoust.  masc.    ])lur.,  dét.   volumes. 

Adj.  num.  card.  masc.  plur.,  dét.  volumes  (par  une 

idée  de  nombre). 
Adj.  poss.  fém.  sing  ,  dét  collection. 
Adj.  nuni.   ordin.   fém.  sing.,  dét.    collection    (par 
une  idée  d'ordre). 

ARTICLE    G. ANALYSE  DU  PRONOII 

*  434.  Tour  analyser  le  pronom,  on  dira  :  1°  s'il  est  person- 
nel, possessif,  démonstratif,  conjonctif  ou  indéfini  ;  2°  s'il  est 
de  la  première,  de  la  deuxième  ou  de  la  troisième  personne  ; 
3°  s'il  est  au  masculin  ou  au  féminin  ;  4°  s'il  est  au  singulier  ou 
au  pluriel  ;  s""  s'il  est  sujet,  complément  déterminatif,  explica- 
tif, direct,  indirect,  attribut,  ou  mis  en  apostrophe. 

Quelqu'un  :n'a  dit  que  ta  maison  et  la  mienne  sont  celles  que 
tu  aimes  le  plus. 

Quelqu'un  Pron.  {a)  indéf.  3e  pers.  masc.  sing.,  suj.  de  a  dit. 
Pron.  pers.  i"-'  pers.  masc.  sing.,  c.  indir.  de  a  dit. 
Pron.  {a)  poss.  3e   pers.  fém.  sing  ,  sujet  partiel  de 

sont. 
Pronom  déni.  3e   pers.  fém.  plur.,  att  de  maison  et 

de  la  mienne. 
Pron.  conj.  3^  pers.  fém.  plur.,  compl.  dir.  ûq aimes. 
Pron.  pers.  2^  pers.  masc.  sing.,  sujet  de  aimes. 

**  435.  Le  mot  il,  employé  dans  la  conjugaison  des  verbes  uni- 
personnels,  n'est,  suivant  l'a  plupart  des  gram  mai  rien  •••,  cju'un 
sujet  apparent,  (|ue  l'on  classe  parmi  les  pronoms  indéfinis.  Le 
sujet  réel  se  présente  sous  forme  de  complément  direct. 

Il  faut  qu'il  pleuve. 

il    Pron.  indéf.  3'"    pers.  masc.  sing  ,  suj    apparent  Ac/aut. 


m    pour  me 
la  mienne 

celles 

que 
tu 


il    Pron.  indéf.  3^   pers. 


masc.  sing. 


sujet  apparent  (le  pleuve. 


*  433-  Qiii'fant-il  dire  pour  analyser  V  adjectif  déterminatif  f 

*  434.   Que  faut-il  dire  pour  analyser  le  pronom  / 

*'*  435-  Quelle  est  la  fonction  du  mot  M  dans  les  verbes  uni- 
personnels  f 


•  ''4 


rî" 


f .  ' 


144 


ANALYSE 


m 


»! 


Le  sujet  réel  de  /au/,  c'est  çii'i/  pleuve  ;  et  celui  de  pleuve 
c'est  un  nom  sous-entendu  ou  implicitement  renfermé  dans  le 
verbe  {de  l'eau,  de  la  pluie,  etc.). 

ARTICLE    7. — ANALYSE  DU  VERBE 

*  436.  Pour  analyser  le  verbe,  on  doit  dire  :  1°  s'il  est  subs> 
tantif,    transitif,    passif,  iutransitif,    réfléchi  ou   unipersonnel  ; 


a  été  mise 

est 

venez 
voir 


futur  ;  5°  s'il  est  à  la  i'^^,  à  la  2e  ou  à  la  3e  personne  ;  6°  enfin, 
s'il  est  au  singulier  ou  au  pluriel. 

Quand  il  s'agit  d'un  temps  de  l'infinitif,  à  la  place  de  ces 
deux  derniers  articles,  on  dit  si  le  verbe  est  sujet,  complément 
ou  attribut. 

Il  faudrait  que  je  m'iiufortuasse  du  prix  de  la  ferme  qui  a 
été  mise  en  vente  hier  ;  elle  est  très  belle  ;  venez  la  voir  avec 
ifioi. 

Faudrait      Verbe  unip.,  3e  conj.,  prés,  du  condit.,  3e  pers.  du 

edng. 
imf armasse  Verijc  réfl.,  i^e  conj  ,  imparf.  du  subj.,  l'e  pers.  du 
sing. 
Verbe  pass.,  4e  conj.,  passé  indét.,  3e  pers.  du  sing. 
Verbe  sul)st.,  4e  conj.   prés,  de  l'ind.,  3e  pers.  dv 

sing.,  lie  l'attribut  belle  au  sujet  elle. 
Verbe iutr.  2«^  conj.,  prés,  de  l'impér.,  2e  pers.  dt* 

plur.  (lia  pour  sujet  vous  sous-entendu.) 
Verbe  trans  ,  3e  conj  ,  prés,  de  l'inf.,  conipl.  ind. 
de  venez  {venez  pour  la  voir). 
Mépriser  n" est  pas  répondre. 
Mépriser    Verbeintr.,  l'f  conjug.,  prés,  de  l'inf.,  sujet  de  est. 
répondre     Verbe  iutr.,  4e  conj.,  prés,  de  1  inf.,  attr.de  mépriser. 

ARTICLE  8, — ANALYSE  DU  PARTICIPE 

*  437.  Le  participe  présent  s'analyse  comme  un  verbe  au 
mode  infinitif  Le  participe  passé  employé  avec  avoir  ou  être, 
se  joint  à  l'auxiliaire,  et  1  ou  analyse  la  forme  veibale  qui  en 
résulte  ;  lorsqu'il  est  employé  seul  on  l'analv.se  comme  un 
simple  adjectif  qualificatif,  en  "le  dénommant /-^rr/zV//)*?  adjectif. 

Excités  par  V émulation  et  travaillant  avec  ordre,  ces  élèves 
ont  ob terni  des  succès. 

Excités  Part,  adj.,  masc.  plur.,  c.  explicatif  dV'/i"^j'^.9. 

travaillant      Verbe^  iutr.,    v-^   coi,j  ,    part.    pr.   c.    explicatif 

A'  élèves. 
ont  obtenu      Verbe  trans.,  i'-  conj.,  passé  ind.,  3e  pers.  du  plur. 

*  436.  Que  faut  il  faire  pour  analyser  le  verbe  f 

*  437.  Comment  s'analysent  les  deux  participes  f 


)i 


GRAMMATICALE 
ARTICLE    9. — ANALYSE  DES    IXVARLVBLES 


145 


*  438.  Pour  analj'ser  l'adverbe,  il  faut  dire  :  1°  si  c'est  un 
adverbe  ou  une  locution  adverbiale  (de  lieu,  de  manière,  de 
quantité,  etc.)  ;  2°  quel  mot  il  modifie  ou  complète. 

Vous  viendrez  sans  doute  ici  demain. 

Sans  doute  Loc.  adv.  (de  doute),  modifie  viendrez. 

ici  Adv.  (de  lieu),  c.  circonstanciel  de  viendrez. 

demain        Adv.  (de  temps),  c.  circonstanciel  de  viendrez. 

**  439.  Certains  adverbes,  tels  que  beaucoup,  peu,  autant, 
pins,  etc.,  peuvent  quelquefois  être  employés  comme  noms  col- 
lectifs, et  être  sujet'*,  compléments  ou  attributs  ;  alors  ils  ne 
sont  pas  censés  modifier. 

Ils  étaient  trop  peu  ;  beaucoup  de  inonde  s'en  aperçut. 

peu  Adv.  (de  quantité),  empl.  comme  nom,  attrib.  de  ils. 

beaucoup    Adv.  (de  quant.),  empl.  comme  nom,  suj.  (grammat.) 
de  aperçut. 

*  440  Pour  analyser  la  préposition,  il  faut  dire  :  1°  si  c'est 
une  préposition  ou  une  locution  prépositive  ;  2°  quels  mots 
elle  met  en  rapport. 

Pour  aUcr  de  Montréal  à  Québec,  ne  passc-t-on  pas  près  de 
3/askinongé  ^ 

Pour 
de 
a 
près  de 


Prép.  fait  rapporter  aller  à  passe. 

Prép.  fait  rapporter  Montréal  à  aller. 

Prép.  fait  rapporter  Québec  à  aller. 

lyoc.  prép.  fait  rapporter  Maskinoui^é  à  passe. 


441.  Pour  analyser  la  conjonction,  on  dit  :  1°  si  c'est  une 
conjonction  ou  une  locution  conjonctive  ;  2°  quels  éléments  du 
discours  elle  joint. 

Pour  l'interjedlion  on  dit  seulement  si  c'est  une  interjedtion 
ou  une  locution  interjedtive. 

A/i  !  s'ils  me  voyaient,  je  serais  à  V amende. 

Ah  !  Interjeélion. 

5'  pour  si  Conjonélion  qui  unit  deux  propositions. 


*  438.  Que  faut-il  dire  pour  analyser  V  adverbe  ? 

*"■  439.  Certains  adverbes  ne  peuvent-ils  pas  être  employés 
comme  noms  collectifs  :^ 

^  440.  Que /aut-il  dire  pour  analyser  la  préposition  ? 

*  44r,  Que  faut-il  dire  pour  çinalyser  la  conjonction  et  IHn- 
terjf.  •  .v7/  ,^ 


li'i. 


!  * 


I  '\'t 


L 


146  ANALYSE 

ARTICLE    10. — ANALYSE  DES  FIGURES  DE  GRAMMAIRE 

**  442.  On  appelle  Jîgures  de  grammaire  certaines 
coiistruc5tioiis  ou  certaines  manières  de  s'exprimer  qui 
s'écartent  des  règles  ordinaires  ;  ce  sont  :  l'inversion, 
l'ellipse,  le  pléonasme  et  la  syllepse. 

**  443.  \,' inversion  est  le  changement  dans  l'ordre 
naturel  des  mots.  Kx.  :  Bénis  sois  nos  bienfaiteurs  ! 
disaient  ces  orphelins,  pour  :  Ces  orpliclins  disaient  : 
Que  nos  bienfaiteurs  soient  bénis  ! 

**  444.  \,Uilipse  n'est  autre  chose  que  la  suppres- 
sion de  certains  mots  dans  une  phrase.  Dans  la 
pratique,  on  n'analyvSe  pas  les  mots  ellipses  ;  on  se 
borne  à  les  mentionner.  Ex.  : 

1°  Se  sauve  qui  peut  équivaut  à  :  Il  faut  que  celui  oui  le 
PEUT  SE  SAUVE. 

2°  Je  vous  aime  comme  mon  père,  peut  se  compléter  de  deux 
manières  : /t'  vous  aime  comme  mon  père  vous  aime;  ou 
bien  :  Je  vous  aime  comm^ j'aime  mon  piiRE. 

3°  Jl/outréat,  rue  Ste-Catheri?u\  754;  ce  qui  peut  se  rendre 
par  A  IMontréaly  dans  la  rue  du  nom  de  Ste-Catheria'E,  au 
miméro  754. 

**  445.  Le  pléonasme  n'est    autre    chose    que    la 

répétition  d'une  idée  pour  donner  à  la  phrase  plus  de 

clarté   ou   plus   d'énergie.      Les   mots  employés   par 

pléonasme  s'analysent  connue  les  autres. 

Moi-même,  j'en  suis  sûr,  très  siir. 
Moi  même    Loc.  pron.  pers.  ii^  pers.  maso,  sing.,  suj.  de  suis, 

employé  par  pléon. 
sûr  Adj.  quai.  masc.  sing.,  attr,  de/r,  répété  par  pléon. 

'î'*  446.  La  syllepse  est  une  figure  par  laquelle  un 
mot  s'accorde  avec  l'idée  qui  domine  dans  l'esprit, 
plutôt  qu'avec  le  mot  de  la  phrase  auquel  il  se  rapporte 
grammaticalement 

Pour  l'analyser,  il  faut  indiquer  cesdeux  particularités. 

La  plupart  des  lioinmes  ne  vivent  que  pour  te  temps. 
Pli'J)art  Nom  com.  fcui.  sing.,  sujet  j^ramni.  de  vivent. 
/iomnu'S  Kom  comm.  masc.  plur.,  compl.  dét.  de  la  plupart,  et 
{•uj.  sylitptique  de  vivent. 

*■*  442.  Qu'est-ce  que  tes  p^Qures  de  grammaire  '/ 

**  443.  Qu'est-ce  que  Vitiversion  .^ 

**  444.  Qu'est  ce  que  l'etlipse  et  comment  Vanalyse-t-on  ? 

**  415-  Qu'est-ce  que  le ptéonasme  et  comment  l'anatyse-t-on  f 

**  446.  Qu'est-ce  que  ta  syllepse  et  comment  Vanalysc-t-on  f 


1 

I 

à 


GRAMMATICALE 


147 


TABLEAU  SYNOPTIQUE  d' ANALYSE  GHAMMATICALE 


Nom , 


f  conitii. 
\  propre. 


f 

f  inasc.  f  sing.      j 
\  féin.    \  plur.      "^ 


sujet  de... 

coin  pi.  dét.  ou  c.  explic. 


Article.  . 


(  simple, 
(cont.  pr. 


Adjeélif.     qualifie. 

f  démonst. 
I 
Adje(5lif.  1  possess. 

[indéfi 


fini. 


Adjedtif.  j  numér. 


Pronom. 


f  personn. 
I  possess. 
-]  démonst. 
I  conjon6l. 
(^indéfini. 


r 


Verbe 


l 


subst. 

transit, 

passif. 

intrans. 

réfléchi. 

unipers. 


Verbe  ,.  .  ]  infinitif 


Adverbe. 
(Locution  adv.) 


Préposition 
(Locut.  prép.) 


f  masc.  f  sing. 
(_  fém.    \  plur. 

f  masc.  f  S'\ng. 
\  fém.    \  plur. 

f  masc.  r  sing. 
\  fém.    \plur. 


{ 


compl   dir.  de., 
compl.  ind.  de., 
attribut  de... 
au  vocatif. 

détermine... 


[de. 


/  qualifie... 
\  attribut  de 


f  détermine... 
\  attribut  de... 


f  card. 
\ord. 


f  îiiasc. 
\  fém. 


f  sing. 
\  plur. 


lie  p. 


f  masc. 
\  fém. 


{ 


plur. 


\  détermine. 


sujet  de... 
c. dét. c. exp.de. 
c.  direct  de... 
c.  indir.  de... 
attribut  de... 
au  vocatif. 


l'ecg. 

2^  cg. 
1  3^*  cg. 
l  4^^  cg. 


indic. 
cond. 

1  impér. 
[  subj. 


f  prés. 

i  imparf. 

!  p.  dét. 

I  t).  ind. 


p.-q.-p. 
etc. 


fir. 

r 


[  fut.e 


re  pers.  ^  . 

P^^^    \plur; 

pers. 


3^ 


f  (de  temps.) 
I  (de  lieu.) 
-]  (de  inanière.) 
I  (de  quantité.) 
t(de,  etc.) 


{part.  pr. 
présent, 
passé. 


sujet  de... 
c.déterm.de.. 
c  dir.ouin.de. 
attribut  de... 


f  modifie... 

I  (sujet  de.  .) 

"1  (compl.  dir.  de...) 

I  (compl.  indr.  de...) 

Uattrib.  de...) 


(  fait  rapporter...  à... 

\  (^employé  par  euphonie.) 


Conjonélion.  (Locution  conj.) 
Interjeélion.  (Locution  interj.) 


m 


■It 


il 


148 


ANAI^YSE 


h 


I 


J     :! 


TTtuirii.x 
auJoun/'/m 

Jfeurciix 
et 

/'  pour  /e 

enfant 


ARTICLE   11 
MODÈLE    d'analyse  GRAMMATICALE 

■et  sûi^-r  Vcv.fant  qui  dit  en  s'éveillant:  ''Je  veux  être 
i  meitlcur  que  je  n'étais  liier.'' 


Adj.  quai.  maso,  sinf,^,   i^r  attr.  de  enfant. 

Conj.  liant  deux  attrilnits. 

Adj    quai,  uiasc.  sing  ,  2<-  attr.  A^  enfant. 

Art.  simp.  masc.  sing.,  dét.  enfant. 

Nom  coni.  masc.  sing.,  suj.  de >.s7  sous-entendu. 

Pron.  conj.  3e  pers.  masc.  sing.,  suj.  de  dit. 

Vt  rbe  trans  ,  4^^  conj.  prés,  de  l'ind.,  3'-  pers.  sing., 

il  a  pourcompl.  direct  :  Je  veux  être  aujourdhui 

nii'itteur  que  je  n'étais  liier. 
Prép.  fait  rapp.  éveillant  à  dit. 
Pron.    pers.  3e  pers.    masc.    sing.,    compl,    dir.   de 

éveillant. 
Verbe  réfl  ,  l'e  conj.  part,  prés.,   compl.  ind.  de  dit. 
Pron.  pers.,  l'e  pers.  masc.  sing.  sujet  de  veux. 
Verbe  trans.,  3*--  conj.  prés,  de  l'ind.,  Ke  pers.  sing. 
Verbe  subst.,  4e  conj.   prés  de  l'infiu.,  compl.  dir. 

«le  veux. 
/  Adv.  (de  temps)  mod.  être  meilleur. 
Adj.  quai.  masc.  sing.,  attr.  de/t'. 
Conj.  liant  deux  propositions, 
Pron.  pers.,  iie  pers.  masc.  sing.,  suj. 
Adv.   (de  nég  1  \\\o^\.  étais. 
Verbe  subst.,  4^^  conj.  imp.  de  l'ind. 
Adv.  (de  temps)  mod.  bon  sous-ent. 

ARTICLE    12.— DU    GALLICISME 

"^^  447.  Le  gallieismc  (a)  est  une  tournure,  une 
locution,  une  manière  de  parler  propre  à  la  langue 
française.  Pour  l'analyser,  ce  qui  est  généralement 
très  difficile,  il  faut  le  ramener,  autant  que  possible,  à 
une  construction  régulière. 

Voici  ([uclques  exemples  de  gallicismes  : 
//  est  arrivé^  un  incendie  (Un  incendie  est  arrivé). 
//  est  arrivé  des  vovai^eurs  (Des  voyageurs  sont  arrivée) 
Il  lui  faut  eette  place    (Cette  place  lui  faut,  c-à-d. /;</  manque. 
Il  convient  que  je  parle  moi-même    (Que  je  parle  moi-même 

convient. 
//  a  beau  se  débattre  (Il  a  hQ.a.\xjeu  pour  se  débattre). 


dit 


en 

s'  pour  se 

éveillant 
Je 
veux 
être 

aujourd'hu 

}ueilleur 

que 

je 

n'  pour  ne 

étais 

/lier 


de  étais. 

l'e  pers.  sing. 


mi 


***  447.  Qu'est-ce  que  le  gallicisme  ? 

(rt)  GaUi:ùmr,  d'un  mot  \i\i\n  gai  lie  us  ijui  veut  cli-.e  crprcssion  gauhùe. 


GRAMMATICAI.E 


149 


veux  aire 


:tulu. 


?rs.  sing-., 
iourd  hui 


(îir.    de 

(1.  de  dit. 
eux. 
ers.  sing. 
nipl.  dir. 


ai  s. 

irs.  sing. 


'e,    une 

langue 

ileinent 

sible,  à 


manque. 
3i-meme 


Si  tant  est  qu'il  ait  voulu  nous  tuer  (Si  cela,  qu'il  ait  voulu 

nous  tuer,  est  tant). 
//  eu  impose,  il  m'en  veut  {fin,  pron.  pers  3e  pers.  masc.  sing.. 

employé  d'une  manière  absolu  [eU'st-à-dire  ne  se  vapportaitt 

à  rieu  d'exprimé'],  compl.  ind.  de  impose,  de  veut). 
Il  y  allait  de  mon  honneur  (CV  qui  dépend  de  mon  honneur  y 

allait  ;  1',  pron.  pers.  y  pers   masc.  sing.,   empl.  d'une  mani- 
ère absolue,  compl.  ind.  de  allait), 
ï'oilà  la  eliose  la  plus  iniportaute  {Tois  là  la  chose  qui  est  la 

plus  importante  chose). 
C'est  à  vous  qu'il  a  écrit  (C'est  rra/ qu'il  a  écrit  à  vous,  ou  sim- 
plement "  il  vous  a  écrit"  ) 
X  est-ce  pas  une  honte  de  mentir  {De  mentir,  n'est-ce  pas  [nUst- 

il  l'as]  une  honte)  ? 
Il  fut  laissé  comme  mort  (Il  fut  laissé  comme  tm  homme  mort 

est  laissé). 
Il  les  a  vus  mourir  {Les,    pron...,    compl.   direct  de  a   vus  ; 

mourir,  verbe  iutr...,  attribut  de  les  ;  il  a  vu  eux  mourant, 

qui  ihouraieut). 
I^u  ne  fais  que  courir  (Xe  que,  \oc.  &.r\\.    [de  restriction]   mod. 

fais  ;  courir,  verl)e  intr....  compl.  dir.  de  /a /.s). 
Ch'st  une  parole  célèbre  que    celle-ci   {Celle-ci,   pron.   dém...., 

sujet  de  est,  rép.  par  pléon.:  Celle-ci,  c'est  une  parole  célèbre). 
Il  y  a  deux  ans  qu'il  est  parti  (  Il  y  a,  il  est,  cela  est,  deux  ans 
sont  {écoulés  depuis]  qu'il  est  parti). 

Gallicismes  formés  par  les  verbes  nnipersonnels. 


Il  faut  une  réponse. 

Il  faut  répondre. 

Il  faut  (pic  vous  répondiez. 

Il  est  ni  rivé  de  p;rands  malheurs. 
11  est  doux  de  paidonuer. 
Il  est  utile  que  vous  partiez. 


Il  {cela),  \\\\^  réponse  faut  {est  ncces- 
saiie). 

Il,  répondre  faut  {esl  vicessaire). 

Il,  (lue  vous  répondiez  faut  {^est  néces- 
saire). 

Il,  de  <;rands  malheurs  sont  arrivés. 

Il,  (de)  pardonner  est  doux. 

Il,  que  vous  partiez  est  utile. 


Gallicismes  formés  par  le  pronom  ck  suivi  du  verbe  être. 


C'est  \in  honnête  homme. 

C'était  merveille  de  l'entendre. 
C'est  vous  il  (pii  je  parle. 
C'est  à  vous  que  je  parle. 


Ce     {cet    homme)    est    un    honnête 

homme. 
Ce,  (df)  l'entetulre  était  merveille. 
Ce  {celui)  à  qui  je  parle  est  vous. 
Ce  {cela)  que  je  parle  à  vous  est  ï'rai. 

Les  expressions  c'est...  qui,  c'est...  que.  c'était...  qui,  c'était...  que.  sont  d^s 
Sfallicismirs  très  fié(|uents  cpii  s'emploient  pour  attirer  l'attenlion  sur  le 
terme  placé  en  tête  de  la  phrase. 


Gallicismes  particuliers. 


luloise. 


J'ai  de  bonnes  raisons  à  lui  donner. 

Il  a  beau  ptotester. 

Il  l'a  écluippé  belle. 

Il  fut  laissé  pour  mort. 

On  lui  parle  encore  qu'il  est  parti. 

Il  ne  fait  que  .sortir. 

Il  ne  fait  que  de  sortir, 


J'ai  à  donner  à  lui  de  bonnes  raisons. 

Il  a  beau  y*'//  pour  protester. 

Il  l'a  échappé  d'une  belle  manière. 

11  fut  laissé  pour  un  ho»ime  mort. 

On  lui  parle  encore   lors<.\\\ç.  déjà  il 
e.st  parti. 
/Il  ne  fait  rieri  autre  que  .«ortir. 
i  ou  II  sort  continuellement. 


fil  \\&  i-Xxt  maintenant  que  l'action  de 

<  sortir,  ou  /, 

(4  l'instqnt, 


Il  sort  (ou  il  vient  de  sortir) 


ri 
i 

if  1 


! 


!  Il  fl 


I50 


ANALYSE 


,  .il 

■  ;  ils 

il 


i*i' 
i*'i 


î 


i    il 


II 


A¥^ 


CIIAPITRlv  Vlir 

NOTIONS  d'aNAI.YSK   l,(i(il(irK 
ARTICLE    l''i". — NOTIOXS    rUKLIMINAIIlK.S 

**  448.  h'a?ia/j'sc  Ioo/q/(c  consiste  à  décomposer  les 
I)lirases,  pour  en  étudier  toutes  les  parties,  relative- 
ment à  la  i)ensée  et  aux  divers  fonctions  granmiaticales. 

***  449.  Une />^7/.s7V,  c'est  un  ensemble,  une  suite  d'idées. 
Une  iih\\  c'est  la  représentation  dans  notre  esprit  d'un  objet 
quelconque  ;  Dieu,  hou,  di/ips,  beau  :  voilà  des  idées. 

***  450.  Quand  l'esprit  à  conçu  deux  idées,  s'il  établit  le 
rapport  on  le  non-rap])ort  qu'il  v  aentre  elles,  il  forme  ce  (lu'on 
appelle  im/u^r//it'fi/.  Diku  es/  isoN  ;  /c-  tkmi'S  //\-s/  pas  hhau  ; 
voilà  des  juirements. 

-xx-x-  ^^j,  j^j^  après  avoir  formé  ce  jut^fement  dans  l'esprit,  on 
l'exprime  par  la  parole,  par  l'écriture  ou  par  des  signes,  cet 
énoncé  se  nonnwfi  proposition. 

**  452.  Toute  pro]wsition  se  compose  csscutielle- 
ment  de  trois  termes,  exprimés  ou  sous-entendus  :  le 
sujet,  V attribut  Qt  le  irrùc  substantif. 

ARTICLE    2. — DU  SUJET 

**  453.  Le  sujet  (a)  du  verbe  est  l'être  dont  on 
exprime  une  qualité  ou  une  action.  Kx.  :  A'iioMxMB 
est  mortel  :  le  sujet  hoDinie  dési.^ue  l'être  dont  on 
exprime  la  qualité  de  mortel.  I. a  r^ERiSiif^  tourne  ;  le 
sujet  terre  désigne  l'être  dont  on  exprime  l'aélion  de 
tourner. 

***  454.  La  fonélion  du  sujet  est  plus  ordinairement  remplie 
par  les  mots  qui  représentent  les  êtres,  comme  le  nom  et  le 

Eu  quoi  consiste  t'auatyse  toQ;iquc  ? 

Qu'est-ce  qu'une  peu  sec  f— Qu'est-ce  qu'une  idée  ? 

Quand  est-ce  que  V  esprit  forme  u)i  jui^cment  f 

Comment  s'cippelle  l'énoncé  d' un  juoeuient  ? 

Dr  cnuihien  de  termes  se  compose  toute  proposition  ? 

Qu'est-ce  que  te  sujet  .^ 

Quets  sont  tes  mots  qui  peuvetit  devenir  sujets  ? 

(a)  5njct,—^n  latin  suhjcctitm  :  de  sub,  sous  ;  factits,  jeté, 


*-x- 

448. 

*-X"A- 

449. 

*** 

450. 

**■» 

45  r. 

-X* 

452. 

** 

453- 

*-x-x- 

454- 

LOGIOUK 


151 


pronom 
devoir. 


ICx.  :    Diiiu  est  bon  ;  \i,  nous  a  crccs  ;  /'aim^r  est  un 


T°    cjuand  il  ne  désigne  qu'un 
2"  quand  il  ne  désigne  que  des  êtres 
colleêtivement  :    Les    hommes    sont 


455.  Le  sujet  est  siiiif>h 
seul  être  :   Diku  est  hou 
de    même    nature    pris 
mortels. 

**  456.  Le  sujet  est  eouiposé  on  multiple  :  1°  quand  il  désigne 
des  êtres  d'espèces  différentes  :  /.e  l,ion  et  le  ticvrh  sont 
eniels  ;  2°  ([uand  il  désigne  des  êtres  de  même  natnre  pris 
séparément  :  Cet  hommk-<7'  et  cet  hom.mic-A)  sont  étrani^crs. 

**  457.  Le  sujet  est  eoinple.re  quaiul  il  est  complété  ou 
modifié  ])ar  ([uelque  mot,  à  moins  que  ce  ne  soit  par  l'article, 
ou  par  un  adjcc5lif  dénunistratif  {a)  :  'J on  petit  ijVRic  de  prières 
est  perdu. 

*'^  45S.  Le  sujet  est  ineoiiiple.ve  lorsqu'il  n'est  pas  modifié, 
ou  bien  qu'il  ne  l'est  que  par  l'article,  ou  par  les  adjeélifs 
démonstratifs  :  Ce  LiVRic  est  à  moi. 

■^*  459.  On  appelle  sujet  ^i^rammafical  le  mot  même  qui 
représente  l'être  sur  leciuel  on  porte  un  jugement,  et  sujet 
loi^ique,  ce  mot  avec  tous  ses  compléments. 


I 


ARTICLE  3. DE  l'aTTRIBUT 


**  460.  1^' attribut  (ô)  est  la  qtialité  011  l'acftion  que 
l'on  exprime  du  sujet.  lix.:  Les  étoiles  sont  bril- 
lantes ;  l'attribut  brilla  nies  désigne  la  qualité  du 
sujet  étoiles.  Le  soleil  éclaire  (pour  est  t'xlairant)  ; 
l'attribut  éclairant  dcsif^iie  Vaélion  du  sujet  soleil. 

**"*  461.  Les  mots  qui  peuvent  être  attribut  sont  :  le  nom, 
l'adjeclif,  le  pronom,  le  verbe  à  l'infinitif,  le  participe  et  quel- 
quefois l'adverbe  :  Léon,  n'est  qu'un  ]<;nk.\nt  ;  il  a  été  mala- 
droit ;  IGNORK-/-//  que  rire  n'est  pas  riîI'ondrk?  Une  piastre 
est  trop  l'Ku. 

**  462.  L'attribut  est  simple  quand  il  n'exprime  qu'une 
seule  uianiêre  d'êire  du  sujet  :  L' hiver  et  le  printemps  sont 
passés. 


y  'îl 


Quand  est-ce  que  le  sujet  est  simple  ? 

Ouaiid  est-ce  que  le  sujet  est  composé  ? 

Ijuand  est-ce  que  le  sujet  est  complexe  ? 

Quand  est-ce  que  le  sujet  est  incomplexe  ? 

Ou'appelle-t-on  sujet  ,i>ram)uatical  et  sujet  lo_^iq7ie  .^ 

Qu'est-ce  que  l'attribut  .^ 

Quels  sont  les  mots  qui  peuvent  devenir  attributs  f 

Quand  est-ce  que  l'ait)  ibut  est  simple  ^ 

(a\  Selon  la  plupart  des  auteurs  l'adjicflif  possessif  leii  1  le  sujet  com- 
plexe. 
^b)  Attribut.— Jiw-  latin  attribidum,  qui  est  attribué,  rapporté, 


-x-* 

455. 

*-x- 

456. 

-»* 

457- 

** 

45«- 

*-x- 

459- 

** 

460. 

*»x- 

461. 

*^ 

462. 

't. 

I 

rrif 


^;<!l 


152 


ANAI^YSE 


Il  ! 


Il' 


;Ui 


■''11; 
I 

ii'i 


w 


nt 


*'^  463  V attribut  est  a) wpûsé  ou  multiple  quand  il  exprime 
plusieurs  manières  d'être  du  sujet  :  L'hyhocritc  est  méprisable 
et  Miîi'KisK. 

**  464.  L'attribut  est  complexe  quand  il  est  modifié  par 
quehiue  complcnient  :  Moutcalmfut  vainqueur  a  i.a  uaïaii  i  v 

DlC  CaKIL,I,()N,  KN  1758. 

**  465.  L'attribut  est  /wr^/;//>/r.tY  quand  il  n'est  pas  modifié, 
quand  il  n'a  aucune  espèce  de  complément  :  Vous  êtes  hku- 
RErx. 

*"  466.  V attribut ffmwmatieal esi\e  mot  même  qui  exprime 
la  qualité,  la  manière  d'être  du  sujet  ;  tandis  que  Vattrihut 
logique,  c'est  ce  mot  avec  tous  ses  compléments. 

ARTICLE  4. — DU  VEUDE  SUBSTANTIF 

**  467.  Le  vrrbc  sîibstantîf  est  le  mot  (iiii  exprime 
l'existence  du  sujet  et  de  l'attribut,  et  leur  liaison 
entre  eux. 

**  468.  Il  n'y  a  suère  que  le  verbe  être  qui  soit 
substantif,  qui  exprime  réellement  l'existence  du  sujet 
et  de  l'attribut,  et  leur  liaison. 

Cependant  les  verbes  devenir,  sembler,  paraître...  ont 
avec  lui  de  grands  traits  de  ressemblance,  et  pour- 
raient, jusqu'à  un  certain  point,  le  remplacer  :  Tu 
SKRAS  laborieux,  et  tu  DEVIENDRAS  un  habile  ouvrier. 

**  469.  Tous  les  autres  verbes  s'appellent  verbes 
attributifs,  parce  qu'ils  renferment  en  eux-mêmes  le 
verbe  être  et  un  attribut. 

11^  faut  les  décomposer  avant  de  les  analyser.     Pour  cela 
après  avoir  nus  le  verbe  cire  au  même  temps  et  à   la  même 
personne  que  le  verbe  attributif,  on  le  fait  suivre  du  particioe 
présent  de  celui-ci.  ^ 

Ex  :  Je  marche  équivaut  à^V  suis  marchant  ;  il  aura  fini  à 
//  aura  ete  finissant  ;  venez,  à  soyez  venant;  qu'ils  travail- 
lassent,  à  qu'ils  fussent  travaillant. 


*^-  463. 
**  464. 

*"  465. 
**  466. 
loi^ique. 
'  **  467. 
**  468. 
^*  469. 


Quand  est-ce  que  i  attribut  est  composé  ? 
Quand^  est-ce  que  V attribut  est  complexe  ? 
Quand  est-ce  que  V attribut  est  incomplexe  ? 
Définissez     Vattribut    grammatical    et     Vattribut 

Qu'est-ce  que  le  verbe  substantif  f 
Combien  y  a-t-il  de  verbes  substantifs  ? 
Comment  s'appellent  tous  les  autres  verbes  f 


LOGIQUE 


153 


exprime 

'RISAHLE 

lifié    par 

ATAII.I.E 

modifié, 
'/es  iiiiv- 

exprime 
'attribut 


xpriine 
liaison 

[ui  soit 
iii  sujet 

c...  ont 
:  poiir- 
r  :  Tu 
vricr. 
verbes 
:mes  le 

ur  cela, 
i  même 
»articipe 

■  fini,  à 
travail- 


attribut 


***  470.  ;.e  verbe  être  peut  (lUeUiuefois  être  em- 
ployé lui-même  comme  verbe  attributif:  Pint  KST 
partout,  mis  pour  Dieu  est  présent,  existant,  KTANT 
partout. 

***  471.  Le  verbe  substantif  ne  peut  avoir  de  complément 
direct.  Il  n'est  ^uère  modifié  que  par  la  négation  et  par  des 
compléments  circonstanciels  de  temps.  Kx.  :  Je  NV/a/5  l'AS  un 
hou  élève  ;  mais  je  i.K  serai  nèsoRMAiS. 

ARTICLE    5.— DE  LA    moPOSlTION 

**  472.  ^3vi(l  proposition  (i<X  l'expression  d'tm  juge- 
ment, soit  de  vive  voix,  soit  par  écrit,  soit  même  par 

signes.  ,  .  ,   ,       ^     . . 

'M  473.  Une  préposition  e.st  pleine  quand  les  trois 
parties,  le  sujet,  le  verbe  et  l'attribut,  y  sont  expri- 
mées en  entier  :  L'été  est  agréable  :  il  plaU. 

*-l'  474.   Une    proposition   e.st    elliptique  quand  ^les 

termes  qui  la  composent  ne  sont  pas  tous  exprunes  : 

Viens  me  voir  (ellipse  du  sujet)  ;  lui  ingrat  !   (ellipse 

du  verbe)  ;  ou  êtes  vous  :'  (ellipse  de  l'attribut)  ;  silenee  ! 

(ellipse  du  sujet  du  verbe  et  de  l'attrilnit). 

***  475.  Une  proposition  est  cxplétive  ou  surcibon- 
dante  quand  quelqu'un  de  ses  termes  est  répété  par 
pléonasme  :  Moi,  JE  suis  sûr,  très  sûr  de  cela. 

***  476  Une  proposition  est  explicite  :  to  quand  les  trois 
termes  essentiels  y  sont  distincts.  Ex.:  "  c;/,a/eaubrunuf  est 
mort  en  1848  ;  "  2^  quand  le  verbe  attributif  y  est  employé 
dans  sa  forme  propre.  Kx.  :  "  Tout  passer 

***  477  Une  proposition  est  implicite  quand  le  verbe  n  y  a 
plus  sa  forme  propre.  Ex.:  "Voila  une  belle  voiture.  Woici 
V ennemi.  '  '  Voilà  est  mis  pour  '  '  voyez  là  "  et  voici  pour     voyez 


ici.' 


*-*  470.  Le  verbe  ^\x&  ne  peut- il  pas  quelquefois  être  employé 

comme  verbe  attributif  f  i.t,„nf9 

***  471.  Quels  eomplénients  peut  avoir  le  verbe  substantij  .^ 
^*  472'  Qu'est-ce  qu'une  proposition  .^ 
**  47S.  Ouand  est-ce  qu'une  proposition  est  pleine  / 
**  474    Quand  est-ce  qu'une  proposition  est  eUtptiqne  / 
***  475    Quand  est-ce  au' une  t^roposition  est  expletive  / 
***  476.  Quand  est-ce 'qu' une' proposition  est  explicite  / 
*m  477.  Quand  est-ce  qu'unepioposition  est  implicite  ï 


fwi 

'r 


i 


154 


ANALYSE 


s? 
il 


IP 


11' 


r...,  ^^\      t  ne  proposition  esU//;vvA-  quand  se.^   tenues  sont 
raïK^'S  ,  huis  l'onlre  loKicjue  ;  alors  le  sujet  se  présente  le  premië 
axeetous  ses  complCMuents.  le  verbe  ensuite,   et  enfui    l'attribut 
avec   tous  ses  c.m.plénients  :  /.,s  Ja„>vusrs  m.m..s  VorTia 
(  ahjonne  c  de  r.lusha/ie  sonf  connuks  dr  (ou/  h  monde 
■     4/9-   i^"e  proposition  est /W/m//-  (|uan(l  ses  termes  no 

la  capiia/c  du  (  anada. 

v^Ù  f '•.^'"*'  proposition  est  pHncif^alc  (piand  elle  renferme 
1  objet  principal  de  la  pensée,  ou  du  moins  qu'elle  ne  renii  lit 
aucune  fonction  de  complément  par  rapport  à  une  autre  J .!;^  k 
CRAINS,  p,inr  qu  il  ur  craint  /)(^^  Dieu. 

Certains  auteurs  distinguent  deux  sortes  de  principales    la 
principale  absolue  et  la  principale  rrlalive.  ^  "'^^P-^^^^   ^^ 

^^2.  Une   principale  est    absolue  quand    elle   a   sons  sa 
dépendance      eûtes    les    autres    propositfo.is    de    la    phrase 

***  4.S^^.  i;ne  principale  est /W<///r'^  quand  elle  dépend  de  la 

navatt  pu  elre  batte  qu'en  un  sièe/e  et  demi  :  v\iv  larr 
i.KTRinri.;  kn  un  jour  par  t.ks  nHRiVriyuns. 

4«4.  On  appelle  proposition  sulH)rdonnée  ou  dépendante 
celle  (iui  se  rattache  à  une  autre  proposition  ou  à  l'un  de  ses 
termes  pour  le  déterminer,  l'expliquer  ou  le  compléter. 

4«5.  iva  subordonnée  qui  se  rattache   à  un  nom   ou   nn 

nZ?l".ll  W  î^^'î^^  '"^''^'"''  «"  <^^^J<rtive.  Ivlle  est  détenu inafive 
quand  elle  est  nec'vssaire  ])our  le  sens  de  la  phrase.  I-N  •  Jiéni 
so/t  eelui   QUI  SKCOURT  i/iNniGKNT.     Dans  le    cas  contriire 

-•*  4H6  l.a  subordonnée  qui  se  rattache  soit  au  verbe,  soit  à 
1  ensemble  de  la  proposition  dont  elle  dépend,  est  appelée 
complet:: e.  Klle  esUZ/mV^,  indireete,  cireonstancielle  on^modt 

Quand  esl-ee  qu' une  proposition  est  directe  .^ 
Quand  esl-ee  qu'une  proposition  est  indirecte  ^ 
Quand  est  ce  qu'une  proposition  est  isolée  ^ 
Quand  est-ce  qu' une  proposition  est  principale  "<' 
Quand  est-ce  qW une  principale  est  absolue  ^ 
Quand  est-ce  qu'une  principale  est  relative  ^ 
Qu\ippelle-t-on    proposition   subordonnée  ou  dépcn- 

Comment  s'appelle  la  subordonnée  qui  se  rattache  à 
't  quand  est-elle  dctcrminatire  ou  e.vplicativc  ^ 

Comment  s'appelle  la  subordonner  qui  se  rattache  <•) 
et  quand  est-elle  directe,  eirconstancielle  ou  modifia 


***      .^Q 


*«« 


478. 
479. 

**  4«o. 

**  481. 
*"*  4S2. 
***  4.S3. 

**  484. 
danle  / 

**  4S5. 
//;/  nom,  t 

**  486. 

//;/  verth', 

cative  ? 


\ 


LOGIQUE 


155 


nies  sont 
;  premier 

l'iittrihut 
of"  lit'  la 
onde. 
îriiies  110 

LANCKS  ! 

nile,  elle 
itaîi'ii  est 

renferme 

remplit 

-'  :  JK  M-; 

3ales,   la 

sous  sa 
il  1  rase  : 
l'.rx  ;    // 

(1  de  la 

(Ivcosse) 

.I,l«:    FUT 

^eudan/e 
(le  SCS 

ou   un 
liuative 

.:  lie  ni 
intraire, 

OURAIT 

,  soit  à 
ippelée 
i   iiiodi- 


diprn- 
Uache  à 


< ai  lie  il 

inodiji-. 


/native  selon  qu'elle  remplit  la  fonction  de  complément  direct, 
indirect,  circonstanciel  ou  modilicatif.  V.\.:  Pieu  veut  kj^vv.  ]V, 
1,'AiMK.  i.hi  est  heureux  yuAND  on    i'ait   i.k   hikn.    Prions 

COMMIC  l'KIAlKNT  M'iS  SAINTS. 

^*  4S7,  Les  incidentes  ou  adjectives  sont  atnen<?es  par  un 
pronom  conionctif.  Les  complétives  sont  gciKÎralement  amenées 
])ar  une  conjonction  de  subordination. 

Les  conjonctions  aussi,  doue,  néanmoins,  or,  en  effet  annon- 
cent une  ])rincipale.  Les  conjonctions  et,  ou,  ni,  mais,  peuvent 
lier  indilTéreJument  soit  deux  principales,  soit  deux  subor- 
données. 

'f"l-  4SS.  lùi  oé-iiéral,  il  y  a  dans  une  phrase  autant  de- 
propositions  que  (le  ver])es  à  un  mode  ])ersonnel, 
exprimes  ou  sous-entendus  ;  mais  il  n'est  pas  toujours 
nécessaire  de  sup])léer  les  veri)es  sous-entendtis  :  autre- 
•.iient  on  nutltiplierait  les  propositions  presque  indéfi- 
niment. 

ARTICLE  6. — DES  CO.MPLÉMKNTS 

**  4S9.  Les  compléments  ne  jouent,  dans  la  proposition, 
t^u'un  rôle  secondaire.  Ou  en  distingue  'généralement  de  six 
sortes  :  le  déterminatif,  l'explicatif,  le  direct,  l'indirect  appelé 
aussi  circonstanciel,  le  modilicatif  et  l'attributif. 

Le  complément  déterininalif  est  celui  qui  sert  à  préciser,  à 
limiter  la  signification  d'un  nom  ou  d'un  pronom  :  On  réeotn- 
pensera  Véliivc  laborieux  et  eelui  qui  KST  TuivS  assidu. 

Le  complément  explieatif  est  celui  qui  se  rapporte  au  nom, 
mais  qui  n'est  pas  nécessaire  pour  en  fixer  le  sens  :  Montréal, 
QUE  J'AI  VISITÉ  niîRNiiîRKMENT,  cst  pi  US  pcuplé  qu'Ottaiva, 

CAPITALE  DU  CANADA. 

Le  complément  direet,  dans  l'analyse  logique,  n'est  autre 
chose  que  le  complément  direct  grammatical  '.Je  sers  Dieu,  ear 
IJC  servir  e' est  régner. 

Le  complément  indireet  est  celui  qui  est  précédé  d'une  pré- 
position, ou  qui  en  renferme  une  en  lui-même  ;  en  d'autres 
termes,  c'est  le  complément  indirect  grammatical  :  J'ai  parlé 
Di-:  CKi.A  A  VOTRE  PÎCRE,  parle.z-J^vi-v.'iSi  aussi.  Il  s'appelle 
complément  eireonstaneicl  lorsqu'il  exprime  quelque  circons- 
tance se  rattachant  au  sujet  ou  à  l'attribut.  Ainsi,  il  y  a  des 
compléments  circonstanciels  de  temps,  de  lieu,  de  quantité, 
etc.: // ?'/;// Tci  HIER  MATIN. 


**  487.  J\ir  quels  mots  liens  sont  avienées  les  diverses  subor- 
données f 


4S8.  Combien  y  a-t-il  de  propositions  dans  u)ie  phrase  ? 
/jSq,   Ouel  rôle  jouent  les  eoinpléme)its  dans  la  proposition 


et  eombien  en  disting7ie-t-on  de  sortes  f 


156 


ANALYSlv 


Ih 


,,  I 


m 


Blf, 


Le  coiiipléuK-iit  ;y/(v////V<////"c'xj)rime  iim*  manière  d'ilre  (rmio 
action   ou    (l'une    (|ualilé,   ou    bien    une   ncj^ation  ;     .\/ti)(/it'z 

IH)llCKMKN'l\  t//('(>fl    NIC  ZUUIS  (•ll/tHtir  PAS. 

Iveeonii)léinent  attributif  joue  dans  la  ])roposition  une  fonction 
•Vattrihnt  par  rapport  an  sujet  ou  à  un  cotnplétnent.  l'^x.:    (  Ysii/ 

I  si  >'/'/>// /c'  KH    l'I.l'S    (iRANl)    l.IlCRUll'K.     ihl  nous  a  Î'IIS    SORTIR. 
TMU.KAU    d'aNM.VSK    Î.OCilQUK 


a  r  r 

.2      jileine.  |  itnjilieite. 

•5    I  ellii)lit|ne.  | 
2^     e\j)l(.'ti\e.      explicite. 


o 


7\i  tiiot. 
Tt  l  }itot. 
T(I  )ih)/. 


(lirecle. 
indirecte.  ! 


ist)k'e. 

(  al)solue. 
pnnc.    ,      ,  .• 
'  (  relative. 

(  .         )  déter. 

,  me.    ,         ,• 

snnor.   ,  {  explic. 

(  complétive. 


sujet  (  simple.  (  complexe. 

(sujet  elliptiiiue.')       \  composé.        (.  incomplexe. 


I     verbe. 

\    (^verbe  ellipti(|ne.') 

(     iittribut.  \    simjtle 


(modillé  par  A7/r  /u'xa/idf/.) 


\    complexe. 
(    (^attribut  ellijjt.)       \    comjH)sé.       \     iucomj)lexe. 


AKl'iri.K     I.        ANAI.YSK  liAlS()NN|.;K   D  l'NH  IMl  K  ASK 

d'ap^ks   i,v  MKriioiti',  i'i;i':fi';i)i;N  l'K 

Ct'  niisérohlt-  auiour-l^rof^re,  d.^itt  ihaciiii  dr  nous  a  sa  hontil 
part  y  tst  la  taiist'priiuipaU'  de  ioits  nos  di/aiits  ;  aunbal/ons-h 
donc  sans  kssc. 

Cette  phrase  renferme  trois  ])roposilions,  parce  cpril  y  a  trois 
verbes  à  un  mode  jiersounel. 

Ce  iniséraùlr  ainour-ptoprc  est  la  principale  cause  de  tous  nos 
défauts, 

iifrn)p.  ;  pleine,  parce  (prelle  renferme  les  trois  parties; 
explicite,  parce  cpie  les  trois  paities  sont  développées  ;  directe, 
parce  (pie  les  trois  parties  .sont  t. ..ij^ées  dans  l'ordre  logi(iue  ; 
principale,  p.irce  ([u'elle  renferme  l'oljjet  j)riiicip.il  de  la  ])(.  usée  ; 
absolue,  parce  (prelle  a  toutes  les  autres  sous  sa  dépendance. 

Autour-propre,  sujet  ;  simple,  pirce  qu'il  ne  désij^iie  (pi'un 
seul  être  ;  coinplc.vc,  ]iarce  ([u'il  a  ])oiir  compléments  explicatifs 
le  (|ualificatif ////.sr/ (//'/<•,  et  la  deuxième  proposition. 

f''sf,  verbe  substantif 

La  cause,  attribut  ;  simple,  parce  qu'il  n'exprime  qu'une 
manière  d'être  du  sujet  ;  conplexe,  parce  (pi'il  a  ]ioiir  coniplé- 
uient  déterminatif  pt incipale,  et  pt)ur  ct)niplément  indirect  dt' 
nos  dépauis,  qui  a  lui  même  j)Our  complément  déierminati/ 
tous. 


y 


H 

ri 


GRAIMMATICAI,].:  J<;T  hOC.lQVB,  157 

A>///  chacun  de  nous  a  sa  hounc  part. 
2e  Proposition   ;    pleine,    i)arce    ciuV-lle    rcnfcnne    les    trois 

a  t    I)utif  et  (luc  rc-lui-ci  s'y  présente    «luns  sa   forme  propre  • 
//<///vvA-,  parce  (|iie  les   trois  parties  ne  sont  pas  ranimées   <lans 

Vn'n  m  Vr^"''  ',.  '""i ''''''  <-yp^i^-"^r,r,  parcequV-lle  se  rattache 
a  un  nom  pour  1  e\])li(jner. 

r/uuii„,   sujet;   siinp/r,    i)aree  (p.'il    ne  désii^nie  qu'un  seul 
être  ;  complexe,  parce  (pi'il  a  pour  complément  déterminatif 

(/('  ll(>IIS. 

/■'s/,  verbe  sul)stantif. 

./ivr;//   attribut  ;  snnp/c,  ])arce  cpi-il  n'exj)rime  qu'une  seule 
aniere  .1  être  ,Iu  sujet  ;  n>wp/oAr,  parce  qu'il  a  pour  complé- 
mu  t  direct  sa  par/,  .pii  a  lui-même  pour  complément  détermi- 
uatil  i/o///,  et  pour  complément  exi^licatif /w///<'. 

Coml)a//ons-lc  donc  sans  ccss, 

r  Proposition  ;  c///p//\///c,  parce  qu'il  y  a  ellipse  du  suiet  • 
rxplici/c,  parce  (pie  le  verbe  s'y  i)résente  sous  sa  forme  propre  ' 
iincc/c,  parce  que  les  trois  parties  sont  ranirées  dans  l'ordre- 
loguiue  ;  pn //Cl pair,  parce  qu'elle  renferme  l'objet  principal 
absolue'"''''"''  '  "■^"^'''■'  P'"'"'-'^  '1"'*^"^  déi)end  de   la  principale 

Xoiis,  sujet  elli])tique  ;  si/nplc,  parce  qu'il  ne  désiLnie  (.ne 
com'JléTiient"'^"'"'''  ''^^'''''"''  '  ^'"'""P'''''^^  V^^^^^  qu'il  u'a  pas  de 

Soyons,  verbe  substantif. 

Coinha//a///,  attribut  ;  si/npic,  parce  qu'il  n'exprime  qu'une 
seule  inaniere  d'être  du  sujet  ;  co/npLxc,  parce  qu'il  a  pour 
com]ilemeiit  curect  le,  et  pour  complément  modificatif  .w;«  ccs^c 


CIIAIMTRK  IX 

NOTIONS   li'ANAl.VsIÎ  GKA  M  MATIC  Al.K   KT  LOUIQUIS 

AIM'ICI.E     l^T 
Oli.IET  DE  l'analyse  GRAMMATICALE  ET  LOGIQUE 

*■''  490.  I^' analyse  i^^rammaticalc  et  logique  décom- 
pose la  phrase  en  propositions,  et  la  proposition  en  ses 
ternies,  et  indique  de  chaque  mot  1°  la  nature,  et,  s'il 
y  a  lieu,  l'espèce  et  les  propriétés  ;  2°  la  fonàion 
grammaticale. 


*'^  490.  Que  fa//  V  analyse  ^^ratnma/icalc  et  loiriquc  ? 


^ii 


158 


ANAI.YSE 


^"■'^  49  î.  On  distingue  dix  fonélions  grammaticales  : 

1.  Sujet.  6.  Coiiijv     flir,  ou  objectif. 

2.  Alirlbut,  7.  C.iud. ou  circonstanciel. 

3.  Verbe  substantif.  8.  Modificatif. 

4.  Déterminatif  )        d'un  nom  9.  Conjon(5l.  ou  mot  lien. 

5.  Explicatif       J  ou  d'un  pronom.  10.  Vocatif  ou  mis  en  apost. 


ARTICLE    2.— DEFINITION  DES  JONCTIONS  GRAMMATICALES 

^-*  492.  Le  s?fjf/  est  l'être  dont  on  exprime  mie 
qualité  ou  luie  action.  Ex.;  ''^ Jii/cs  César  vainquit 
Pompée.'* 

\S attribut  est  la  qualité  ou  l'action  que  l'on  exprime 
du  sujet.   Ex.:  "  Vo\\\\)kiti\\\.  malliciirciix.'' 

Ee  verbe  si(bsta)itif  <f^\.  le  verbe  être  ou  un  équivalent, 
employé  pour  unir  l'attribut  au  sujet.  Ex.:  "  Sylla 
fut  crtiel  ;  l'arbrisseau  devient  un  arbre." 

On  appelle  déterminatifs  les  mots  employés  potir 
préciser,  limiter  la  signification  du  nom  ou  du  pronom. 
Ex.  :    "  lya  patience  de  Job  ftit  admirable," 

On  appelle  exptieatijs  les  mots  qui  .se  rapportent  ati 
nom  ou  au  pronom,  mais  qui  ne  .sont  pas  nécessaires 
pour  en  préciser  la  signification.  Ex.;  "  Ea  patience, 
cette  hérdique  vertu,  est  prescrite  à  tous  les  hommes." 

Remarques.  i°  On  reconnaît  les  déterminatifs  :  1°  en  ce 
qu'on  ne  peut  pas  les  retrancher  sans  altérer  le  sens  de  la 
phrase  ;  2°  en  ce  qu'i's  «joutent  au  nom  une  idée  qui  en  fixe, 
qui  en  limite  l'étendue,  Kx.:  "  I/homme  de  bien  est  estimé." 

2°  On  reconnaît  les  explicatifs  :  1°  en  ce  qu'on  peut  les 
retrancher  sans  altérer  le  sens  de  la  phrase  ;  2°  en  ce  qu'ils 
expriment  une  idée  déjà  renfermée  implicitement  dans  le  nom 
ou  précédemtnent  énoncée.  Ex.  :  "  L'homme,  créé  à  Viinagc  de 
Dieu,  doit  se  respeéler." 

Le  complément  direFî  ou  objeetif  signifie  l'objet 
même  de  l'action,  et  vient  en  réponse  à  la  question 
^^^/ .^  ou  ^z^^»/ .^  faite  sans  préposition.  Ex.:  "J'aime 
Dieu,  et  j 'observe  sa  toi.  '  ' 

Le  complément  iudirefî,  appelé  aussi  cireonstanciel, 
exprime,  par  rapport  à  un  verbe,  le  ternie,  le  motif  ou 
toute  autre  circonstance. 


'^*  491.  Quelles  sont  les  dix  /Mutions  jiirafninaticales  / 
**  492.  Définissez  les  différentes  fonetions  gratninaiicales. 


icales  : 

objeolif. 
stanciel. 

lot  lieu, 
en  apost. 

CALES 

ne  une 
ainquit 

exprime 

iraient, 
"Sylla 

fs  pour 
)rononi. 

'tent  au 
efc.saires 
atience, 
nimes.  '  ' 

1°  en  ce 
tis  de  la 
en  fixe, 
stinié." 
peut  lefî 
ce  qu'ils 
=5  le  nom 
image  de 

l'objet 
[uestion 
'  J  ■  aime 

stanciel, 
notif  ou 


'cales. 


1 


I 


GRAMMATICALE  ET  LOGIQUE  I59 

Il  vient  en  réponse  à  qui?  ou  q7(oi?  précédé  d'une 
préposition,  ou  bien  à  l'une  des  questions  oh?  quand? 
Ex.  :  "  De  Frontenac  succéda—^  M.  de  Courccllcs—cn 
Van  1672." 

Le  modijicatif  exprime  une  négation,  un  doute  ou 
une  manière  d'être  par  rapport  à  un  adje^if,  un  verbe 
ou  un  adverbe. 

Il  vient  généralement  en  réponse  à  la  question  com- 
ment? Ex.:  "  Parlez. ///^^  haut  :—ox\  ne  vous  entend 
pas.  '  ' 

On  appelle  conjoncti/s  ou  mots  liens  les  mots  qui 
unissent  entre  eux  les  propositions  ou  les  termes  de 
proposition. 

Après  le  verbe  substantif,  qui  unit  l'attribut  au  Fuiet  le-; 
coujonaifs  sont  :  1°  la  préposiiion,  qui  fait  rapporter  ùu 'mot 
complément  au  mot  complété.    Kx.:  "  Travaillons  ;>^«r  Dieu  " 

^•.  ^^  conjonaion  de  simple  liaison  ou  de  coordination,  qui 
unit  deux  éléments  semblables.  Ivx.  :  "Le  ciel  et  la  te?re 
louent  et  bénissent  la  sagesse  et  la  bonté  du  Créateur." 

3°  La  conjonélion  de  subordination,  qui  lie  deux  propositions 
dont  la  seconde  est  complément  ou  sujet  de  la  première  Fx  • 
tude'"        ^''"^  ^"^  t'éveilles  :   il  faut  que  tu  en  contrades  l'habil 

,  4°  Le  pronom  conjonaif,  qui  joint  à  son  antécédent  une 
deternimative  ou  une  explicative.  Kx.  :  "  Craignez  celui  qui  ne 
craint  pas  Dieu."  ^       ^^ 

5°  T/adje(5lif  conjonaif,  qui,  tout  en  modifiant  un  nom  ioint 
une  proposition  dépendante  à  celle  dont  elle  dépend      Fx  • 

J'ignore— ,7//^'/.?  sont  vos  desseins."  "" 

•  ^°  L'^^V'^rbe  conjonaif,  qui,   tout  en   modifiant  un  verbe 
joint  également  une  proposition  dépendante  à  celle  dont  elle 
Se""  ""^^  "^  sais-r.?/«;;/^;//  le  grain  germe  dans  la 

Le  vocatif  oM  mot  en  apos'.rophe  est  un  nom  ou  un 
pronom  employé  pour  appeler  la  personne  à  qui  l'on 
sadres.se.  Ex.:  "Vous  êtes,  cliers  enfants,  au  prii> 
temps  de  la  vie.  " 

Le  nom  au  vocatif  est  toujours  à  la  deuxième  personne 
grammaticale.   Ex.  :   "  Notre  Père,  qui  aies  aux  cieux     " 

Il  n'est  généralement  pas  considéré  comme  terme  d'une 
proposition,  mais  il  s'analyse  à  part.  Ex.  :  "  Enfants,  écoutez- 
moi  On  dir.H  rv^vfs  n.  c.  m.  pi.  au  vocatif  ou  mis  eu  apos- 
trophe ;  -eoiis  s-e...  sujet  de  "  écoutez,  ". 


V., 


I 


i6o 


ANAI^YS^ 


ARTICLE  3, — FONCTIONS  ET   CLASSIFICATION   DES  PROPOSITIONS 


if- 

ii'r 


*""  493-  La  plupart  des  fonctions  grammaticales 
que  remplissent  les  mots  peuvent  être  remi:)lies  par  des 
propositions. 

Les  fonctions  grammaticales  les  plus  ordinairement 
remplies  par  des  propositions  sont  celles  : 

1°  De  dcterminatif  d'un  nom  ou  d'un  pronom.  Ex.: 
•'  On  occupe  volontiers  I'ouvkihr  qui.  csf  assidu  à  sou 
travail,  tandis  que  l'on  renvoie  à  la  première  occasion 
Cf:lui  qui  ne  lest  pas.'' 

2°  D'explicatif  d'un  U'^m  ou  d'un  pronom  : 
"  L'ho.mmk,  que  Dieu  à  crée  à  son  iinaj'r,  est  la  p'us 
excellente  des  créatures  visil)les.  O  Dieu,  vous  qui 
m'avez  crée,  faites  que  je  sois  digne  de  vous  " 

3°  De  complément  direct  :  "  Mon  père  DiîsiRK  que 
f  apprenne  2in  état.'" 

4^"  De  complément  indirect  ou  circonstanciel  ;  "Vous 
VIENDREZ  quand  je  vous  appellerai." 

5°  De  complément  modificatif  :  "  Je  Travaille 
autant  que  je  puis.  '  ' 

6°  De  sujet  réeld'un  verbe  unipersonnel  :  "  Il  faut 
que  la  vertu  soit  récompensée ,  '  ' 

**  494.  Les  propositions  qui  ne  remplissent  pas  une 
de  ces  fonctions  grammaticales  sont  appelées  princi- 
pales.   Celle   qui   en  remplissent  une   sont   apj^elées 

SUBORDONNÉES  OU  DÉPENDANTES. 

Dans  'I  Dieu  veut  que  nous  l'aimions  ",  la  première  propo- 
sition Dieu  veut  est  principale  ;  la  deuxième  que  nous  V aimions 
est  subordonnée  ou  dépendante  de  la  première  ;  elle  est,  en 
effet,  le  complément  direct  de  veut. 

La  principale  n'est  amenée  ni  par  un  pronom  con- 
jonctif  ni  par  une  conjonction  de  subordination. 

Remarque.  La  principale  peut  commencer  :  10  par  une  con- 
jonction de  coordination  ou  le  simple  liaison  (n"  487)  ;  2"  par 
qui,  que,  oîi...  employés  comme  pronoms  indéfinis. 


■X"» 


493.  Quelles  fonctions  ^grammaticales  peuvent  être  remplies 
par  des  propositions  ? 

**  494-  Connn^nf  c'asse-f-on  les  propositions  considérées  sous 
le  raùJ)ort  de  la/onction  gramuiaticale  .^ 


% 


Grammaticai,k  et  logique  i6i 

oul^'seri'fef  n'^'V'"''  ^^^°-"  ?''  J^  ^^  '■^^it^^^^-    Qui  suis-je,  et 
gueillir ?''  trouverais-je  donc  en  moi  sujet  de  m'enor- 

I.es  dépendantes  sont  généralement  amenées  •  i^nar 
un   pronom   conjonctif  ;    2"   par   une   conjonction   de 

joncïifs"''^'''"  '  ^    ^'^^  '"'  adjectif  ou  un  adverbe  con- 
Ex.  "  Celui  QUI  îr/^/  /,>  ô/nf  peut  l'accomplir.  Te  sais 
QUE  je^  mourrai,   mais  j'ignore    à    quel    moment    ie 
mourrai  et  comment yV  mourrai.  "  "^ 

Remarques,    r.    Après  une  phrase  citative    la  t)ronom-tin« 
qui  est  coniplémeut  direct  n'est  considérée  comme  d^Zdant^ 

I<vlle  serait  principale  si  la  citation  était  textuelle  •    "  I  p«5 

crains,  «'/.«//  nu  sa^r,  que  ceux  qui  ne  craignent  pas  Dieu '' 

I.a  dépendante  qui  se  rapporte  à  un  nom  est  appelée 
adjccin'c  ou  encore  incidaife  ;  celle  qui  se  rapporte  soit 
a  im  verbe  soit  à  l'ensemble  d'une  pro'^osition,  est 
appelée  compldivc  si  elle  est  complément,  suhjccHve  si 
elle  est  sujet. 


m 
m 


TABLEAUX    POUR 

Principal^!;. 

On  estime  celui 
J'adore  Dieu, 
Rappelle- toi 
Prie  beaucoup 
Jules  travaille 
Il  faudrait 


LA    CLASSIFICATIOX    DES    rROPOSITIOXS 

Subordoiluccs. 

qui  est  probe,  délenniuative. 

qui  m'a  crée,    explicative. 

que  tu  es  faible,     c.  directe. 

quand  tu  souffres,  c.  circoùstanciclle 

mieux  qu'il  ne  faisait,  c.  nwdificative 

qu  il  progressât,  subjective. 


Proposition    \ 


'  principale 

fadjective         f  déterminative 
subordonnée  |  ^^  '"cidente  i  explicative 

f  directe 
indirecte  ou 

circonstancielle 
modificative 


ou 


c'/.pc>.dante  ' 


complétive 
.  subjective 


l62 


ANALYSE 


Pli 


Dans  la  pratique,  on  peut  n'employer  que  trois  de 
ces  dénominations  :  dctcnniiiativc,  explicative,  subor- 
donnée. 

Kx.  :  "  Celui-là  est  fort  qui  prie  bien",  qui  prie  bieti,  déter- 
tninative  du  pronom  celui-là. 

"Adore  Dieu,  qui  est  tout-puissant",  qui  est  tout-puissant 
explicative  du  noni  Pieu. 

"  Aiine  qu'on  t'avertisse  ",  qu'on  tarertisse,  subordonnée, 
remplissant  la  fonction  de  complément  direct  de  aime. 

ARTICLE    4. — ANALYSE    DES    l'HUASES 

^">=  495.  Pour  analyser  mie  phrase,  surtout  si  elle 
est  d'une  ceiUiine  étendue,  on  peut  faire  utilement  les 
opérations  que  nous  allons  indiquer. 

1°  Séparer  par  un  trait  vertical  les  mots  consécutifs 
qtti  n'appartiendrait  pas  à  une  même  proposition, 

Ivx.  :  Faites  du  bien  |  pendant  que  vous  êtes  en  santé  |  car  | 
quand  vous  serez   malade  |  je    ne    sais  j  de    quoi    vous    serez 
capable. 

TRINCIPES  POUVANT  AIDER  A  FAIRE  CETTE  SÉrARATION  : 


,  .1 


a.  Deux  verbes  à  mode  personnel  n'appartiennent  générale- 
ment pas  à  une  même  proposition. 

l).  Le  pronom  conjontftif  commence  ordinairement  une  pro- 
position ;  mais,  dans  tous  les  cas,  il  n'est  jamais  de  la  même 
proposition  que  son  antécédent. 

e.  La  conjonction  de  subordination  annonce  toujours  une 
proposition  ;  celle  de  coordination  en  annonce  également  une 
quand  elle  ne  lie  pas  des  termes  d'une  même  proposition. 

d.  Un  mot  qui  n'a  point  de  fonélion  dans  la  proposition  qui 
précède  immédiatement  appartient  à  une  autre  proposition. 

2°  Ecrire  a  ou  A  stir  le  premier  mot  de  la  phrase,  b 
ou  B  sur  le  premier  mot  de  la  deuxième  proposition, 
e  ou  C  sur  le  premier  mot  de  la  troi  •  'ème,  et  ainsi  de 
suite. 

Si  la  proposition  est  principale  on  emploie  une  majus- 
cule. Si  elle  ne  l'est  pas,  on  la  caractérise  par  une 
minuscule,  suivie  du  chiffre  indiquant  la  fondlion 
grannnaticale.     Ex.  : 


**  495-     Quelles  opérations    successives  peut-on  faire  pour 
analyser  une  phrase  / 


GRAMMATICAT^E  KT  I^OOIQUR 


163 


A 

Le  ver 


qui  rauipe 


A 

et  l'aigle 


un  sujet  de  glorifier  Celui    qui  les  a  créés 


d' 


qui  vole  si  haut  j  uous  sont 


// 


que    tu    fais    fausse    route, 


C 
remercie 


et 


Si   l'on   t'avertit 
change  de  direclion 

RKMAR(auES.  I.  Si  une  proposition  a  des  parties  séparées,  on 
en  répète  la  lettre  ou  le  numéro  sur  le  premier  mot  de  chacune 
de  ces  parties. 

2.  Une  proposition  coupée  par  une  autre  ne  se  continue  que 
lorsque  celle-ci,  avec  ces  dépendances,  est  entièrement  terminée. 

3°  Knoncer  sépa-cmeiit  les  propositions,  en  expri- 
mant, s'il  y  a  lieu,  Ijs  termes  ellipses  ou  sotis-entendus. 

Rkmarouk.  On  ne  considère  une  proposition  comme  avant 
des  termes  sous-entendus  que  lorsqu'on  ne  pourrait  sans  ce 
moyen,  se  rendre  compte  de  la  fonaion  des  mots  exprimés. 

4°  Reprendre  chaqtie  proposition  :  en  désigner  la 
nature,  et,  s'il  y  a  lieu,  la  fonction,  en  indiquer  le 
sujet  avec  ses  déterminatifs  et  ses  explicatifs,  puis  le 
verbe  avec  l'attribut  et  les  compléments. 

5°  Analyser  granmiaticalement  les  mots,  et  princi- 
palement les  verbes,  les  pronoms  conjonélifs,  les  pré- 
positions, les  conjonctions. 


M 


vin 


0  îl 


APPLICATION  DE  LA  MÉTHODE 


A 
Paris, 


b'' 


A 

n'a 


été 


.     qui  est  maintenant  la  ca])itale  de  la  France 
longtemps  qu'une  bourgade  des  Oaules. 

Cette  phrase,    renfermant  deux  verbes  à   mode  personnel 
tornie  deux  propositions.  ' 

La  première  "  Paris  n'a  été  longtemps..."  est  principale. 

La  deuxième  "  qui  est  maintenanl  la  capitale  de  la  France  " 
est  une  adjec1;ive  explicative  de  Paris. 

Tkrmh:s  :  Le  sujet  de  la  première  est  /\iris,  qui  a  pour  expli- 
catif la  deuxième  proposition  ;  le  verbe  substantif  est  a  cté  • 
l'attribut  est  hourgadr,  déterminé  par  une  et  par  dc^  (ùru/vs  • 
m^  que  est  un  modificatif  et  louolcmps.  un  complément  circons- 
tanciel de  a  ett'  une  bouroadc. 

Le  sujet  de  la  deuxième  proposition  est  qui  ;  le  verbe 
su1)stantif  est  est;  l'attribut  est  capitale  déterminé  par  la  et  par 
de  la  l'i-ance  ;  maintenant  est  un  complément  circonstanciel  de 
est  ta  capitale. 

ordin-'ire.''^"'^  ^"^"'^^  ^'''''^''^  '"°*'  ^^  '''"   ^'''^  l'analyse  grammaticale 


pi 

V- 


:1|: 


II 


I! 


164  ANALYSE  GRAMMATICALE  ET  LOGlQuE 


Quand  celui  |  que  l'on  avertit 

clouter    (ju'il  ait  boiiue  volonté. 

Cette 


a 


ne  se  corrige   pas 


C 

on 


peut 


TAUr^EAU 
Dli  SUIJOKDINATION 

C 


qu 


and 


a' 


que 
r/7 


qu 


b* 


phrase  renfennant  quatre 
verbes  à  mode  personnel  forme  qnatre 
propositions. 

La  i)rincipale  est  on  peut  douter. 
La  première  quand  celui  ne  se  cor- 
riii^e    pas  est   une  subordonnée   rem- 
])lissant   la   fonction    de    complément 
circonstanciel  àe  peut. 

La  deuxième  que  l'on  aî'ertit  Qst  ime 
déterminative  de  eelui. 

La  quatrième  est  une  subordonnée, 
remplissant  la    fonction    de    complé- 
ment indireél  de  douter. 
Tkrmrs  :  Le  sujet  de  la  principale  est  on,  simple  et  incom- 
plexe ;  le   verbe   est   est;  l'attribut  pouvant,    complexe   parce 
(ju'il  a  pour  complément  direct  douter,   et  pour  complément 
circonstanciel  la  première  proposition. 

Le  sujet  de  la  ])reinière  ])roposition  est  celui,  complexe  parce 
qu'il  a  pour  comj)lément  déterminatif  la  deuxième  proposition  ; 
le  verl)e  est  (".?/ /  l'attribut  corrigeant,  complexe  parce  qu'il  a 
pour  complément  direct  se,  et  pour  modificatif  ;/<'-/)(rs\ 

Le  sujet  de  la  deuxième  proposition  est  on  ;  le  verbe  est  est  ; 
l'anribut  avertissant,  complexe  parce  qu'il  a  pour  complément 
direct  que. 

Le  sujet  de  la  quatrième  est // ;  le  verbe  est  .w// ;  l'attribut 
ayant,  complexe  parce  qu'il  a  pour  complément  direct  bonne 
volonté. 


;' 


I 


w 


\  ; 


FIN'  DE  LA  DEUXIÈME  PARTIE. 


\ 


I 


;  i;t 


TROISIÈME  PARTIE 


SYNTAXE 


I 


'■;"^*  496.  La  Svfi/axc  {a)  est  la  partie  de  la  gram- 
maire qui  s'occupe  de  l'ordre  ou  de  l'arrangement  des 
mots  dans  le  discours,  et  de  l'orthographe  particulière 
qui  en  résulte  pour  chacun. 


CHAPITRE  PREMIER 


1 


DIT  NOM 
ARTICLE    l'T. — xovis    QUI   ONT    LES    DEUX    GENRES 

'^='=  497.    ^'//^''    est  du    féminin  lorsqu'il    signifie 

secours,  assfsfa}ia\  ou  qu'il  désigne  ui:e  femme.    Ex.: 

Unr    aide   PKOMPTK  ci  ASSURKK  ;  UNK   aide   infir- 
mière. 

Il  est  du  masculin  lorsqu'il  désigne  un  homme.  Ex.: 
Un  aide  de  camp. 

^**  49S.    Aiirle  est  du  masculin  quand  il  désigne  : 
1°  l'oiseau  de  proie.   Ex.:  Un  aigle  fort. 

2°  Un  homme  d'un  talent  '  supérieur.  Ex.:  Cet 
homme  là  est  un  aiirle. 

3°  Un   pupitre 'd'église.    Ex.:    //  chante  à   V aiçrlc 

METROPOLITAIN. 

4°  Le  papier  du  plus  grand  format.  Ex.:/'^/  acheté 
DU  GRAND  aigle. 

5°  La  décoration  d'un  ordre  de  chevalerie.  Ex.: 
L'aio-lc  NOIR  de  Prusse,  l'aigle  blanc  de  Pologne. 


***  496.  Qu'est-ce  que  ta  syntaxe  .^ 
**  497-  f^^  quetgoirc  est  te  mot  aide  ? 


*  498.  De  quel  genre  est  te  mot  aigle  ? 
i^S-t^ui'^eavc^^  ''''"''  '""*^S'^"'  ■"'"•  •'^^''^^  ;  /"-i'"-  o'J'-e  ;  qui  veulent  dire 


Ij     II 
».   ' 


166 


SYNTAXK 


•:i 


.4/V/festcUi  féminin  :  i»  s'il  désigne  évidfniment 
loi^au  fc  nielle.  Ex.:  /.•„«/<„/  l'i.l..NK  *  /<J"'« 
pour  ses  atQ;lous. 

2"  Dans  le  .sens  tl'eiiscigue  militaire,  d'étencLircl, 
<  armornes   <le  >K.,se.      lix.:  /,,.  „,,/,,  komainks 

impériÂlk        '"'■"""'■'"  "''"'  "•'•"'''  ''■'''•°"-"'  =  ''"'■'^''•= 
***  499.  ^/w„«,est  chi  masculin  au  singnlier  et  du 

l'ATALKS  auioios. 

Il  est  quelciuefois  féminin  an  singulier  en  i^oésie  • 
et^  masculin  an  pluriel,  quand  on  parle  d'affections 
.uenereuses.   I^x.  : 

L'amoTir  ^7  plus  tendre  est  la  plu.s  malheureuse.  (R^cink  \ 

J^.Tie:.;::ir^T  ^^^^^^  '^"'^'^'^•-  ^'--- ^^^^  ^-  ^^ 

.-'/;;/^./rnoni  d'une  divinité  delà  Fable,  est  touiours 
du  mascuhn  î^x.:  Pnndn  de  vv.rvï-.  Amours.  (Acvd  ) 
/'-f'  500.  0;//M'  est  du  fuiinin  quand  il  sit^nifie 
simplement  le  nombre  «'r.^.v.  Ex.:  Nous  avons  Ln.ê 
a  notre  dcjauicr  unk  couple  de  pigeons  rôtis  et  UNE 
couple  d'œujs  frais. 

Couple  est  du  masculin  quand  il  désigne  deux  per- 
sonnes unies  par  le  mariage,  par  l'amitié,  par  l'intérêt, 
etc  Ex.:  Ln  hkureux  couple;  un  couple  d^amis,  de 
fripons.  ^  ' 

Couple  est  encore  du  masculin  quand  il  désigne  le 
maie  et  la  femelle  des  animaux.  Ex.:  Un  coiïple  de 
pigeons  suffit  pour  peupler  un  colombier. 

Couple  ce  remplace  par  le  mot  paire  quand  il  s'amt  de  deux 
choses  de  même  espèce  qui  sont  nécesiurement  ou  ordinaire^ 
ment  ensemble.  U^.Tue  PAinn  de  souliers,  de  ôa  s,  défauts 
etc.,  et  lion  uue  couple  de  souliers,  eic  ^i^,  ci(  gauis, 

Par  suite  on  dit  aussi  :  utievAm^  d'anns,  une  paire  ^/t-  hœuf^ 
Se  în^"'  '^""'^  ""'^^  inséparables,  deux  bœufs  attachés  au 

^  5QI-   Dcfice  est  du  masculin  au  singulier  et  du 

**!  499-  ^^e  çuelffenre  est  le  mot  amour  ?  " 

L  5o«-  ^^''  quel  genre  est  le  mot  couple  ? 
*••  501-  i^c  quel  genre  est  le  mot  délice  ? 


i 


S 


NOM 


167 


le 
de 


féminin  an  pluriel.  Kx.  :  QuEL  délice  f  ai  GOUTfC  !  Les 
délias  du  cœur  sont  plus  TOUCiiANTKS  que  CKLLKS  de 
l'esprit. 

Cependant  si,  dans  mie  môme  plirase,  le  mot  délice 
paraissait  avec  les  deux  nombres,  il  faudrait  préférer 
Je  masculin.  Ex.:  Un  de  mes  plus  ç^Vi^^H'ë, délices,  c'est 
de  revoir  n/rs  parents  chaque  soir. 

*  502.  Elevé  et  eufaut  sont  du  masculin  quand  ils 
désignent  un  petit  garçon,  et  du  fcuMuin  quand  ils 
désignent  une  petite  fille.  Ex.:  Cet  l'cve  a  obtenu 
plusieurs  prix.  Faire  de  bons  élevés,  de  bonnes 
élhes.    (A  CAD  ) 

Un  enfant  odéissant  ;  pleurer  comme  tn  enfant.  La 
PAUVRE  enfant,  une  aimable  enfanl.  (ACAD.) 

**  503-  Foudre  est  féminin,  mais  seulemi  tit  dans 
.son  sens  propre,  c'est-à-dire  quand  il  désigne  le 
tonnerre.  Ex.  La  foudre  a  éclaté  ;  mm  est  tombîîE 
sur  le  clocher  de  V église. 

■fi  est  masculin  dans  toutes  ses  autres  acceptions. 
Ex.:  effondre  contient  1000  i^allotis  :  QvmhS  foudres 
d'éloquence  que  Bossuet  et  Massillon  !  D' Iberville  fut  un 
FOUDRE  de  guerre. 

**  504.  darde  est  toujours  du  féminin  excepté 
quand  il  désigne  un  homme.  Ex.:  Vous  êtes  de  la 
garde  naTIO.n'ALE,  allez  donc  monter  1,X  garde  ;  CETTE 
garde-malade  s^est  endormie  ;  CE  garde  champêtre  a 
arrêté  un  braconnier. 

'^*  505.   Gent(i^i  du  féminin  au  si  igulier,  et  signifie 
alors  nation,  race,  espèce.    Ex.:  Ea       u?    VOLATILE    ; 
I,A  gent  SOURICIÈRE. 

Le  pluriel  gens  est  du  masculin  ;  mais,  par  euphonie 
et  clarté  a),  on  donne  la  terminaison  du  féminin  à 
radjectif  qui  le  précède  immédiatement,  ainsi  qu  à 
ceux  qui  l'accompagnent,  si  cet  adjectif  ne  se  prononce 
pas  au  féminin  connue  au  masculin.   Ex.:    Ces  bonn:  ' 


*  502.  Jh'  quel  genre  snnt  les  mots  élève  et  enfant  ? 
**  503.  De  qut  :  genre  est  le  mol  foudre  ? 
**  504.  De  quel  /,  enre  est  le  mot  ^arde  ? 
**  505.   QiCy  a-i'-il  de  particulier  sur  les  mots  gcnt  et  gens  ? 

(a)  Pour  le  distinguer,  quant  à  la  pioii'      '  ii  ion,  du  nom  propre  Jean. 


% 


m 


I68 


SYNTAXK 


et  PiEusKs  ^çrcm.  oh  soni-ih  allés  f  Quels  (rai^  mir  Af 
usuriers  !  l  o/là  de  bons  et  h  on  uê  léserais     "^        ^      ^'' 

ciuf  ne'leS^i"  '';  ^^  '"''*  :'•'''''''  '^^"t  a"  masculin  les  aflieotifs 

.,**,-5°6- //!■«/«'•  est  fcniinin  (luaiid  il  dcsimio  lo  cirait 
dcgise  dc..s,B„é  ,s<n,,s  ce  titre.'    Kx.:    /.Vc'-      i    ' 

au    etc"'    tr™/';"''?  '  ^'""■'",'''  ^•'"""■'  Dans  \Z 
autres  cas,    1  est  toujours  niascul  ii.    Ex.  :  ,.//,,•«  ^w/^ 

Ex  **/^v^:  /'''^'"''■''  ''■"'  '°"J""''"  '•"  f'^"'"""  «"  pluriel 
Au  s,„K„l,or,  ce  mot  est  généralement  du  féminin  • 

u  «msculni  quand   il  désigne  le  recueil   des  comnoti 
t.ons  d'un  graveur  d'estampes  ou  d'un  œnZsUeur 
de  n„,s,que,  ou   a  recherche  de  la  pierre  phS,  halè 
T'CainZ"-     T"'''  ™«°Rf  El.  de  MoLrl  ou  'cEtUI 

fémini^r^u'nCr'r  "  '"?""''"'  ^"  -'"'S»""-  et  du 


.«.  ■'"!•  /}  1"-'lKemr  est  le  mot  hymne  ? 

••  £s'  /t  l""'',''''''"'''  "'  /'•  m't  œuvre  ? 
5o!>.  J)e  quel  Mcitre  est  le  mot  orgue  > 


f'^l'-n.",!''"'";''!'^»  «pérnie.it  t 


en  or.   Ilsl'appelaieiit  1 


rouyer  le  tijoyeii  de  changer  1 


pierre  philosopliale 


es  métaux 


NOM  169 

***  5oH/>/s.  Orar  est  fc^niiiiin  de  sa  nature.  Kx.  ■ 
iJf  lofxe  bini  î.kvhk.   Dr  BELMCS  o>\i^es. 

Il  n'est  du  niaseulin  que  d;ins  les  deux  expressions  : 

Ot\irC  (l)    MOXDK,  Oti^C  I'KKI.K. 

**  509.  Pàquc,  siKHiifiant  la  fête  des  Juifs,  est  du 
tcmniin.  Ivx.:  Notn -Seigneur  Jit  i.a  Pâqnc  avec  ses 
aise/p/es. 

J\hji(es,  fête  des    chrétiens,  est  nu  masculin.   Ex.- 
/  oyez  eonnnc  Pâques  est  TAki.iK  eette  année. 

Dans  tout  autre  cas,  il  est  féminin  pliu-iel.  l{x.:  Il  a 
fait  SKS   Pâques  •    Pâques   i'i.kukiks  (dimanclie   des 

j  Kameaux).    /^«(///r.?  ci.oshs  (dimanche  de Ouasimodo). 

!  -*^-f^  510.  Parallèle  est  du   féminin  en  terme  do  ^éo- 

nictne  et  en  ternie  de  fortifications,  Kx.:  Ces  parallèles 
sont  mal  Tïi\Qv.v,^.  Il  e.st  du  ma.sculin  dans  les  autres 
cas.  Kx.:  Quia  parallèle  injukikux  !  Neic-York  et 
Constant/nople  sont  plaeés  presque  sous  i,k  inême 
parallèle. 

**  511.  Personne,  employé  comme  nom  commun, 
est  du  féminin  ;  alors  il  e.st  ordinairement  précédé 
d'un  déterminat.f.    Kx.  :    Qb^tt^  personne  parait  bien 

CONTKNTK. 

Kmpl(j>é  comme  pronom  indéfini,  ce  mot  est  du 
masculin,  à  moins  qu'il  ne  .se  rapporte  évidemment  à 
un  nom  féminin.  Kx.:  Personne  n  est  venu  ;  personne, 
dans  la  pension,  n'est  ^?/<6-.57  studikusr  que  votre  steur. 

'"*  512.  Quelque  chose,  pronom  indéfini,  si  cru  i  fiant 
1  opposé  de  -icn,  est  du  masculin.  Kx.  :  Pour  savoir 
quelque  chose  il  faut  V  avoir  appris. 
^  Quand  \\  sio^nifie  quelle  que  soit  la  chose,  il  est  du 
féminin.  Kx.  :  Quelque  chose  que  je  lui  aie  jji'i  E,y<?  nai 
pu  le  convaincre. 


***  508  bis.  Que  remarque  t-on  sur  le  mot  orge  ? 
^"  5f'9-  Qu'y  a-t-ilde  particulier  sur  le  ///(?/  Pâque  ? 
^^  510.  De  quel  genre  est  te  mol  parallèle  ? 
**  51  r.  De  quel  genre  est  le  mol  pensoiuie  ? 
**  512.  De  quel  genre  est  l'expression  quelque  chose  ? 

{i)  Orne  woM.f A  grains  d'orge  dépoiiilU's  de  leur  pellicule  011  première 
enveloppe.— O/y^  A-;  ;/  giains  d'oigo  dOpuuillés  de  toutes  leurs  enveloppes 
et  arrondis  p..r  la  meule.  ^^ 


r:! 


i\' 


r  î   (F 


'V 


ifl 


ufe 


170 


SYNTAXE 


513.    Autre  chose,    employé   sans   déterminatif 
est  du  masculin.    Ex.  :    Demmidez-Iui   autre  chose,   il 
mus   I.K   donnera.     Dans   le   cas   contraire,  il   est   du 
iemmm.   Ex.:   //  s'agit  ^'une  autre  chose  bien  diffé- 
rente. 

*"*"  513  bis.  Témoin  est  toujours  du  masculin,  même 
quand  il  se  dit  d' une  femme.  Ex.  :  Cette  femme  est  un 
BON  témoin.     Ces  gens  sont  des  témoins  SUSPECTS. 

Ce  mot  ne  varie  pas  dans  l'expression  à  témoin,  et  lorsqu'il 
est  employé  sans  déterminatif  au  commencement  d'une  pl-?asè 
I^x.:  Je  imis  prends  tous  a   tkmoin     (Acad.)-Témoin  le\ 
blessures  dont  1/  est  eiiœre  couvert.  ( Acad  )  n^uiN   us 

Mais  on  dira:  Vous  vidâtes  tous  témoins  que..,  parce  que 
dans  ce  cas,  le  mot  témoin  n'est  point  pris  adv4rbiaiement.  ^ 

Noms  qui  changent  de  genre  en  changeant 

de  sens 

ITn  certain  nombre  de  noms  changent  de  genre  en 
changeant  de  sens.  Plusieurs  ne  sont  d'ailleurs  que 
des  homonymes  qui  ont  des  racines  différentes 


Masculin. 


Féminin, 


Aune,    arbre    (quelques-uns  Ancienne  mesure  de  lonLmeur 

écrivent  aulne).  fewcur. 

Cartouchk,      ornement      de  Charge  d'arme   à   feu:   coneé 

sculnture  ou  de  p-raviirf^  ^'„„  „^i.i„.^                     '    '-'-'"6^: 


sculpture  ou  de  gravure. 
Cravatk,  cheval  de  Croatie. 
Crîîpe,  étoffe  très  claire. 
Critiqiik,  personne  qui  juge, 
Echo,  son  répercuté. 

Enseigne,  officier  de  marine 

porte-drapeau. 
Fourbe,  trompeur.  ..wu.wcne. 

^'îniw   ^''^■^^^"'    surveillant;    Aolion  de  garder  ;  femme  nu, 
®    "'^^-  Ri^i-de  ;  troupe  armée  ;  partie 

de  l'épée  qui  sert  à  couvrir 
Ja  main   ;    garniture  de   ser- 
^  ...  ,  l'wre,  etc 

Greffe,  heu  ou  sont  déposées   Branche  que  l'on  ente  sur  un 

les  pièces  des  procès.  arbre  ;   action  de  greffer 

Guide,  conducteur.  Lanière  de  cuir  pour  conduire 

les  chevaux, 


d'un  soldat. 
Etoffe  qui  se  met  autour  du  cou. 
vSorte  de  pâtisserie. 
Art  déjuger. 
Nymphe.   (Il  s'écrit  avec  un^ 

majuscule.) 
Marque,  tableau,  draperie. 

Tromperie. 


Il  y-},.  Que  remarçur  (-on  sur  r expression  autre  chosr  ? 
^M  V^h  A'  qu^t genre  est  tf  mot  témoin  } 


NOM 


171 


\ 


1 


Laque,     beau     vernis    de    la  Résine    qui    vient    des    Indea 

Chine  noir  ou  rouge.  orientales 

Livre,  ouvrage  imprimé.  Ancien  poids  de  seize  onces  ; 

monnaie. 

Manche,   partie  d'un   instru-  Partie  de    vêtement    où    l'on 

nient    par     laquelle    on    le  met  le  1)ras  ;  espace  étroit  de 

tient.  mer. 

Manceuvre,     ouvrier    subal-    Mouvement,  évolution, 
terne. 

MÉMOIRE,     écrit    sommaire  ,  Faculté  de  se  souvenir  •  repu- 

état  de  sommes  dues.  tation.                            * 

Mode,  terme  de  grammaire  et  Usage  passager. 

de  musique  ;  manière  d'être. 

MouIvE,  objet  creux  qui  sert  à  Coquillage  de  mer. 

donner  une  forme. 

Mousse,  jeune  apprenti  mate-  Plante,  écume. 

lot. 

Office,  devoir,  fouclion  ;   ser-  Lieu  oii  l'on  garde  le  dessert 

vice  d'église.  la  vaisselle.                               ' 

pACiE,  jeune  homme  au  service  Côté  d'un  feuillet. 

d'un  prince. 

Paiij,AvSSE,    bateleur,     saltini-  Sac  rempli  d.-  paille  pour  les 

banque.  Hts. 

PARAi.i.Èr,E  ,       comparaison  ;  Lignes    également    distantes  • 

cercle  de  la  sphère  terrestre.  tranchée.                                    ' 

PENDUI.E,  poids  qui  fait  des  os-  Horloge  à  poids  ou  à  ressort 

dilations  régulières. 

Physique  ,       la     constitution  vScience  cpii  étudie  les  proi^frié- 

naturelle  de  l'homme.  tés  générales  des  corps 

P1.ATINE,    métal    grisâtre,    le  Ustensile     pour    repasser    du 

plus  inaltérable  de  tous.  linge  ;  ]iièce  d'arme  ô  feu 

Poîîijî,   fourneau  ;   drap  nior-  Ustensile  de  cuisine  pour  frire 

tuaire  ;  voile  nuptial. 

Poste,  lieu  où  se  tiennent  les  Relais  ;  bureau  pour  les  lettres. 

soldats. 

Pourpre,  rouge  foncé  ;  mala-  Couleur  extraite  d'un   coquil- 

^^^'  îage  ;  dignité  royale,  cardi- 
nalice. 

Soi.de,  complément  d'un  paye-  Paye  des  soldats, 

ment. 

vSoMME,  sommeil.  Total  ;  quantité  d'argent  ;   far- 
deau. 

Souris,  sourire.  Petit  quadrupède  rongeur. 

Tour,  mouvement  circulaite  ;  Bâtiment  élevé  rond  ou  carré. 

machine  de   tourneur  ;  trait 

d'habileté. 

Trompette,   celui   qui   sonne  Instrument  â  vent, 

de  rinstrumcnt. 

Vase,  ustensile  pour  contenir  Limon  qui  est    nu    fond    des 

les  liquides.       -     '    •    •  fleuves.  '   '   ' 


!^' 


Ui  1 


i  1 


172 


SYNTAXE 


!•!  ■;  ^^1. 


l  »1 


H 


Voii.K,  étoffe  qui  sert  à  cou^   TnUe-  <■.'„» 
vrir;  apparences.  même        '''''''^^"'  ^^  "^'''^'^ 

qx^id^nSSentr  C^i^^^f^"?^"^"-  -"^  «lins 
cas  •  iPle  co,;r.  !:  •  ■  "0'"me,  et  du  feminm  dans  les  antr,.c 
cas,  tels  sont  :  cn/u/ur,  ensague,  garde,  manœuvrl^ S.I 

ARTICLI-;  2.— DU  xNOMlillE  DES  NOMS  EN  GÉNÉRAL 

tclHom?'   ^""^"i"''  ^'""^^  ^°"t  inusités  au  singulier  j 


Accordailles. 

Affres. 

Agrès. 

Aguets. 

Alentours. 

Annales. 

Archives. 

Arrérages. 

Arrhes. 

Atouis. 

tels  sont  : 


Besicles. 

Hestiaux. 

IJroussailles. 

Catacombes. 

Confins. 

Décombres. 

Dépens. 

Doléances. 

Rcrouelles. 

lîntrailles. 


Kpousailles. 
Fiançailles. 
Fonts. 
Frais. 

Funérailles. 
Hardes. 

Immondices. 
Mânes. 
Matériaux. 
Matines. 


mineurs. 

Mouchettes. 

(obsèques. 

Finceltes.  ■  " 

l 'leurs. 

Prémices. 

Primeurs. 

Ténèbres, 

Vêpres. 

Vivres. 


Quelques  autres  sont  inusités  au  pluriel  ; 

4    Quelques  noms  relatifs  à  l'homme  moral  et  A  vi 
physique  :  ^adolescence,   /'ardeur    /a  hi/T/\       1  ^'^.  l/^omme 

ARTICLE  3. -XO.MS  TIHÉS  DES  LANGUES  tni.vXGÈIlES 

**  516-  Les  noms  composés  tirés  des  laneues  étr»„ 
gères  ne  preiment,  pour  la  plupart,  ni  la  maroul  d  i 
Plune^n^le^accentsfe^is.  ^Ainsi  l'onS     ]3es 

**  We    Otitel^j'J  ^P-^lciues  noms  iuusités  au  piurieU  " 
langues  ét^^^^^f,-'  ^^''-''^  ^''^  ''"^'  <^o,npo£s  ttrés  des 


NOM 


173 


Posi-smpium    des  ccce  homo^  des  in-folh  (i)    des  in 
quarto^  C^Q^in-odavo.  '  ^^^'   ^^^^  ^^^• 

On   écrit   cependant:    Des  fac-^îmiJr^    A,.-^    ^'     , 
consHltes^  des  flih-pianos         ^  '    '^^^  '''"'^'''- 

=«,*  518.  Les  noms  latins  fréquemment  usités  suivent 
les  règles  des  noms  français.  Ainsi  Ion  écrit  Des 
<^n,d„,  des  albunn,  des  „////„/„,,  des  LS'  des 
&•«.«■,„/«,    des  d^ficils,   des  /«././„,„,   def/S      es 

yI/«.r/V«««  et    «/«./,„„„    f„„t   a„    pU.riel    „M:r«;/^ 
««««««  ■•  desideratum  fait  ,/,./rf,v,,/«  (3)  '""■*^"'"'. 

'•-•    5 '9-   Les  noms  tirés  des  autres  langues  étnn 
gères  prennent  la  marque  du  pluriel.    Ainsf  Ion  éeri 
Des  aulodajcs,   des  Mftecks,  des  frncnllas,   des  /X/ 
des  macaroni,  des  roM/s,  des  loasis,  des  tinnnli      ^  ' 

Les  noms  anglais  A/r/r,  miladv,  h)rv  n    font  an  î.1nr,-.i  /  ^• 
nii/adu's,  tories.  ^~  '  "  pluriel  /a^/,rj,-, 

'''*  520.   Les    adverbes,    les    Drénnm'tmnc   ci 
mots  invariables  de  leur'  nature^^S'^r  kt  ,x  '>  « 
sH.ns  que    Ton    rapporte    textuellement    ne    pen  -cm; 
jama>^,reudre  la  n,arque  du   pluriel    qu^lï.d' où    les 

que  du.  latin  i^  '■^  "  ^^^t'es  laugues 

mbIt^l.£:::;T"  '"''"'""  '■'  """'  '"■-"•■MIcs  employa 

plus  sonv.Mit  in-^o,  /v-so_  ,,,.,^e,   ,>,.p,'  %]'^  ^^-^  '^'»^'  '-^"t'^  i'^M.ial.s.     On  écrit 


!  *i'  •  I 


174 


SYNTA^fTÎ 


H 


a^emhi 
iilhiiMi 
alcali 
alKiiazil 

biiirdicité 
bennidi 

bifU-ck 
boa 

exaintii 
faélotnu» 
i'ac^linn 
falbala 

alibi 

boni 

fôinur 

alinéa 

bravo 

folio 

allOliiia 

alto 

aiidanté 

canit-lia 
concei  lo 
dahlia 

Knôrilla 

lli<l:ilj;() 

hortensia 

apaitc 
antoiiafé 

<ioniiiio 
<luo 

lionna 
imbiofilio 

aviso 

éciio 

iniuioiuDt 

(luidani 

filbnry 

(iniiittttf 

tn:(St 

<inii)t()(|iio 

lory 

<lii<)libft 

trio 

i(  i."t])issé 

ultra 

I  cci])ô 

Vfi  tii;o 

itli<inat 

viila 

icnioia 

vivat 

Sofa 

wliiKT 

solo 

zébu 

spahi 

zéro 

Spt-CllUt  II 

zijïzag 

emploie  siibstanti veinent.     Ex.:  Les   pourquoi    cl  les 
COisniENT,  h's  OUI  ii  /(S  NON  lo/i/  courts  sont  peu  hon- 

7lêtcs  ;   les  JK  VOUS  KN  PKIK,  les  DK  GRACK,  les  PARDON, 

Monsieur  ,  sont  plus  convenables. 

Celte  rèj^le  n'offre  jj^uère  comme  exceptions  que  les  mots 
aratit,  arrière,  (leraut,  derrière,  (jui  peuvent  varier. 

Voici  la  liste  des  mots  d'origine  étrangère  que  l'Académie 
écrit  avec  une  .v  au  pluriel. 

lord 
inai-.iionl 

lllUSK'O 

nnniéio 

opéia 

oi  atorio 

])P!cha 

l)anoiania 

])aria 

ptiisnm 

piano 

plactt 

Par  analogie,  on  peut  joindre  à  eette  liste  les  mots 
suivants:  bill,  diorama,  lavabo,  )}ieetiuii\i)iéiuora)idi())i , 
inuséiim,palliiim,  ratafia,  recto,  shako,  ténor,  tibia,  verso, 
visa. 

Quidam  fait  au  jiluriel  quidams  :  au  féminin  <ir///V/<;?;/^', 
quidancs. 

ARTICbE  4, — NOMS  PIlorRKS 

*'i'  521.  Les  noms  propres  désignant  des  individus 
uniques,  mais  employés  par  élégance  au  pluriel,  ne 
peuvent  pas  en  prendre  la  marque.  Kx.  :  Quels  foudres 
d'éloquence  que  les  BossuKT,  les  Massii^i^on,  les  Bour- 

DALOUK  ! 

'i'*  522.  Les  noms  propres  de  famille  employés  au 
pluriel  n'en  prennent  pas  la  marque,  parce  qu'on  ne 
doit  pas  dénaturer  leur  orthographe  :  Les  deux 
SÊnkque  étaient  nés  à  Cordoue  ;  Rouen  est  la  patrie 
des  deux  Cornkillk. 

Font  exception  :  i»  Les  noms  de  dynastie  ;  on  dit  :  Les 
Bourbons,  les  Capets,  les  Césars,  les  Pharaons,  les  Stuarts,  etc. 

20  Les  noms  de  certaines  familles  célèbres  ;  telles  sont  celles 
des  Anionins,  des  Sapions,  des  Condés,  des  Guises... 


il  .1  i 


**  521.  Les  noms  propres  employés  par  éllxance prennent-ils 
la  marque  du  pluriel  f 

*-'^  522.  Comment  s'écrivent  au  pluriel  tes  noms  t>rof>res  dû 
famille  f  ^     ^ 


i 

i 
i 

i 


NOM 


175 


*=f^  523.  Les  noms  propres  cnii^loyés  connue  noms 
.^nnuns    prennent    sans     difficnlté    ta    n.arque    du 

p:x.  :  Les  IIoMÎîRKS,  les  VracaRs  et  les  Racines  sont  rare<:  - 
etc.,  ce   qui  veut  dire  des  pertes  comme   UomhrVh^it 

i^uuZ  fâ:^T'  ''  '^^  '''-'''  ^""'«^^  ^^^^-«^^-  '■  ^-  o^^- 

^'^*  524.  Ivnfin,  les  noms  propres  d'auteurs,  employés 
pour  designer  des  ou vra^^es  d'art,  prennent  également 
la  marque  du  ])Iuriel. 

Ex  :  On  ad,ni,e  dntx  RArnAëi/^  dans  ce  musée  ■  c'est- Vdire 
deux  tableaux    de  Raphaël;    voici  les  I'mnkS   qùcvouVavX 


I 

i 

i 

i 


ARTICLE    5, XOMâ    COMPOSÉS 

**  525.  Dans  les  noms  composés,  il  n'y  a  Ynie  le 
nom  et  l'adjectif  qui  puissent  varier  ;  les  autres  mots 
s  écrivent  toujours  de  la  même  manière 

Us  syllabes  initiales  in,  ex,  co,  ?,n,  demi,  hêmi,  semi 
vice,  archi,  trcgi  et  autres  de  ce  genre,  sont  toujours 
invariables.  -^ 

**  526.  I.es  noms  composés  s'écrivent  au  sinirulier 
ou  ail  pluriel  de  la  môme  manière  qu'on  les  écrirait 
s  Ils  etaieiu  considérés  isolément,  et  que  la  phrase  fût 
ccmpletee  par  l'addition  des  mots  sous-entendus. 

Ainsi  on  écrit  :  Vn  abat-jour,  des  abat-joicr,  iustruinent  avec 
lequel  on  abat  le  y.;..r.  la  lumière  ;  un  irc-eh-cie!,desarcTcn- 
ce,c  est-a-d.re  uu  arc,  àe^arcs,  que  i'o.i  aperçoit  dans  le  cle  ■ 
un  chasse-mouches,  des  chasse-mouches,  instrument  avec  leq  ai 
on  chasse  les  mouches.  iequLi 


■X-» 


523.  CommniL  s  c'  rivent  les  noms  propres  employas  comme 
noms  communs  /  -^      /-  /^   jcoiu/n/nc 

/,/,!.^^.'î'  ^""T"''''  •^'/^'''■'V'-'^  ^'-^  '^oms  propres  d\ruteurs,  cm- 
ployes  pour  designer  leurs  ouvrares  ^  ' 

co^nf^k  f"'''    '""'^    ''"''    '"'^''^^^''    ^'^-^'-'^^'^t  dans    les  noms 

**  526.  Comment  s  écrivent  en  général  les  noms  composés  f 


11 


f' 
Siii 

m 


176 


SYNTAXE 


W 


fil 


1   1'  ' 


liii  ■! 


ill 


***  527.  Quand  un  nom  composé  est  formé  d'un 
nom  commun  et  d'un  adjectif  qualifiant  ce  nom 
commun,  ils  varient  tous  les  deux.  Ex.:  Des  coffres- 
forts,  des  plates- bandes,  des  loups-garous,  des  basses- 
cours.  ■•' 

Par  analogie,  on  écrit  de  même  :  Des  choux-JIeurs,  des  chiens- 
loups,  etc.,  c'est-à-dire  des  choux  qui  sont  en  Jhiirs,  des  chiens 
qui  ressemblent  à  des /(.v//».v.  Mais  on  écrira  :  Des  tetre-plcins^ 
parce  qu'ici  l'adjectif  ne  qualifie  pas  le  nom  terre. 

**=i'-  528.  Les  noms  composés  formés  d'un  nom 
commun  et  d'un  mot  invariable  de  sa  nature  prennent 
la  marque  du  pluriel  à  ce  nom  connnun.  Ex.:  Des 
avant-coureurs,  des  arrière-pensées,  des  contre  vérités, 
des  de?ni-kilos. 

Il  y  a  exception  pour  ;  des  après-midi,  des  contre-jour,  des 
demi-carême,  des  nu-tête,  des  sans-cœur,  des  sous-pied,  et  autres 
analogues. 

***  529.  L,eB  tioms  composés  formés  de  deux  noms 
unis  par  une  préposition  prennent  la  marque  du 
pluriel  au  premier  de  ces  noms.  Ex.  :  Des  chefs-d'œuvre, 
des  eaux-de  vie,  des pots-au-feu,  etc. 

Ou  dit  pourtant  :  Des  coq-à-Vâne,  des  pied-àterre,  des  tête-à- 
têle. 

***  -30.  Les  noms  composés  entièrement  formés  de 
verbes  ou  de  mots  invariables  de  leur  nature,  s" écrivent 
au  pluriel  comme  au  singulier.  Ex.:  Des  passe-passe, 
des  brûle  tout,  des  qu' e7i-dira-t-on ,  des  ouï-dire,  des 
sot-l  y  laisse,  etc. 

***  531-  Un  certain  nombre  de  noms  composés 
s'écrivent  au  singulier  comme  au  pluriel.  Leur  forme 
invariable  s'explique  par  les  mots  sous-entendus  ou 
par  le  sens.  Tels  sont  : 


***  527.  Comment  s'écrit  un  nom  compjsé  formé  d'un  num  et 
d  un  adjectif  f 

^vc%  528.  Comment  s'écrivent  les  noms  composés  formés  d'un 
nom  et  d'un  mot  invariable  de  sa  nature  f 

***  529.  Comment  s'écrivent  les  noms  comfyosés  formés  de 
deux  noms  unis  par  une  préposition  f 

**^'  530-  Comment  s' écrivent  les  noms  composés  CHliirement 
formés  de  verbes  ou  d^  mots  invariables  f 

***  531.  Indijnez  l'orthographe  de  quelques  autres  noms 
çom/>oses  ? 


i 


'i 


■.3^^'i^yB^). 


NOM 


177 


Un  oii  des  chasse-mouches, 
f'ti  ou  des  coq-à-ràiir. 
Un  ou  des  Jîer-à-dias. 

Un  ou  des gohe  tnouchr% 
Un  ou  des  hatit-le-œi  h^ 
Un  ou  despicd-à-terre. 

Un  ou  des  setre-papiers. 
Un  ou  des  pot- a  u  -Jeu . 

T^n  on  des  rose-ctnix 

Un  ou  des  tMe-à-ttte.  ' 
Un  ou  des  va-nu-pieds. 
Un  ou  des  vol-au-rent. 


A  cette  liste  011  doit  joindre  les 
le  substantif  demeure  invariable, 
dans  un  sens  abstrait  ou  absolu,' 
organe,  un  membre  unique  du  cor 


Des  abat-jour. 
D^s  apiès-niidi. 
Ues  chasse-marée. 
Des  coutre-joiii. 
Des  couvre-feu. 
Des  ga.çne-])ain. 
Des  gâte-métier. 


^\|,;'';,^^'^-^oJ  ''ou  saute  du  coq  à  Pane,  c'est-à-dire 
Faufarou   (,ui   ^^;/ (i)  (frappe)  <i  tour    de  bras, 

Milmuvs '*" ''"''  ^■'"'*^'*'^  '"'''^  craindre  par  ses 
Oiseau  qui.iro^-  ,'es  mouches  pour  s'en  nourrir 
Mouvement  (jui  porte  /,■  <,>//.;  t-u  haut 
I,ogement  ((u'on  n'occiii)e  ([u'eu  passant,  où  l'on 

^terr       *^"  'l"^'^"^  sorte  que  poser  le  pied  à 
Aniere-cabinet  où  l'on  serre  \i!«,  papier'; 

%/"''"'^'^^  ^'«^  viande  destinée  à  Être'nii.se  an 
Dignitaire  qui  a  ,)our  signe  la  ro^e  et  la  croir 

''ëu';iiafr;r{^:ftéer' '''-'"^' ^^^'^"«'^ --'^ 

mots  composes  dont 
parce  (pi'il  est  pris 
ou  qu'il  désigne  un 
■ps  humain.  Kx  : 

Des  casse-cou. 
Des  casse-tête. 
Des  coupe-gorge. 
Des  couvre-chef. 
Des  crève-cœur. 
Des  sans-cœur. 
Des  serre-tête. 


Des  grippe-.son. 
Ile.s  perce  neige. 
Des  p  ie-Dieu. 
Des  rabat-joie. 
Des  réveille-matin. 
Des  serre- fi;»". 
Des  .songe-malice. 


Il  faut  ajouter  encore  les  noms  où  entre  le  verbe 
porte,  que  l'Académie,  conformément  au  sens  écrit 
au  singulier  comme  au  pluriel. 

Elle  écrit  sans  s  : 


Desporte-aigiiille. 
Des  î)orte-l)0!igie. 
Des  porte-d  i  a  pea  u . 


Des  porte-ép^t 
Des  i)orte-éte     ia 
Des  porte-niallicui 


Et  avec  une  s,  même  au  singulier  ; 


Des  porte-monnaie. 
Des  potte-montre. 
De»  p.)rte-resi)ect,  etc. 


Vn  porte-allumettes 
l'n  porte  barres 
l"n  {jorte-cigaies. 


l'n  porte-cîefs. 

l'ii  P'M  te-i'  liers. 
V\\  porte  eaivières. 


TTn  porte-liqueuis. 
Vn  ])•  >■  te-ni.)ntrfs. 
l'n  puiie-niouchrites. 


pn  cent  en  un  seul  mot  ertains  conipo.scs  qui 
s  ecnvïuevf  autrefois  en  deux  mots  unis  par  un  trait 
dutuon.  Ils  iorment  leur  pluriel  .suivant  la  règle 
QOimwnne:  aes  acom p.    ^  ék^s  b,r/igins  chtvrcfenilhs 

des portunantcauw  ^t\.Q.  ' 

Par  exception  gentilhomme  et  bonhomme  font  au 
pluriel  :  iicntilshomme$,  bonshommes. 


'f.h\ 


fe-- 


(Tj  Du  verbe/c7»- qui  aigniSe/»  afffer. 


178 


SYNTAXK 


1:  .1      ' 

W      1 


in 


acompte 

autodafé 

boiittfeii 

coacciisô 

co;ic<jiiéi  cur 

coassocié 

contrehfiiule 

contrebasse 

contredanse 

contrefaçon 

coiitrefaction 

contrtfoft 

contreniaitie 

contr'  ii)ri:rlu' 


contremarque 

contreijoids 

contifpoiiit 

contrt])ois(in 

contreseing 

contresens 

contictenips 

contrevent 

copiopnétaire 

core'iijiionnaire 

coiirle])ointe 

enln  côte 

entiefib  t 

enli  eL.cs 


entremets 

entrepont 

entrej)6t 

eutiesol 

entrevue 

havresac 

mainlevée 

mainmise 

mainmorte 

malaj)pris 

ontrt.  passe 

passavant 

passe])oil 

paShCl»)!  t 


porteballe 

})ortcchape 

portecoUet 

portecrayoa 

portefaix 

i)ortefenille 

portemanteau 

pourboire 

pourparler 

tirelire 

toui nebroche 

tounievent 

tournevis 

ti  i(|ncbn'le 


De  même  rAcadéiiiie  .'-iipprime  le  trait  d'union  qui 
Hait  autrefois  les  diverses  parties  de  certains  noms  com- 
posés. Leur  pluriel  se  forme  d'après  les  règles  qui 
régissent  les  autres  noms  :  Des  agents  voycrs,  des  aides 
de  ca?np^  etc. 


agent  voyer 
aide  de  camp 
arc  de  triomphe 
ayant  causée  ; 

ayant  droit 
bachelier  es  lettres 
bachelier  es  sciences 
ballon  d'essai 
bas  breton 
bien  diie 
bien  faire 
blanc  sijfiié 
bcjenf  fjras 
bonne  aventure 
but  en  blanc 
Champs  Klysées 
chai  à  h.incs 
clulteau  d'eau 
château  fort 
chien  marin 
cire  vier<;e 
clin  d'œil 
canij)  volant 
chamii  clos 
Colle  forte 
commis  gif  ffic-r 
commis  voyageur 
compte  courant 
compte  de  retour 
compte  rendu 
Cl  (|  tii  pûte 
COI  don  bleu 
ct)rps  de  «jarde 
corps  de  logis 
coup  de  poing- 
coup  d'œil 
courte  paille 
cousin  germaiu 
diable  à  quatre 
directeur  gérant 
esprit  fort 


expert  juré 
fausse  clef 
faux  titre 
femme  de  chambre 
fer  à  cheval 
ferme  modèle 
franc  parler 
giude  cliam])êtie 
garde  foiestier 
garde  des  sceaux 
garde  du  corps 
garde  général 
garde  mobile 
garde  municipale 
gaide  nationale 
gardes  françaises 
gomme  laque 
grand  aigle 
grand  cordon 
grand  aumônier 
grand  maître 
haute  cour 
haut  fourneau 
haute  justice 
haut  mal 
haute  mer 
huis  clos 
jet  d'eau 
laisser  aller 
lait  de  poule 
lettre  de  change 
lettre  patente 
loup  marin 
main  basse 
main  courante 
maître  d'hôtel 
maître  es  arts 
maître  es  sciences 
maître  maçon 
maréchal  (les  logis 
maréchal  ferrant 


mère  branche 
moi  t  aux  rats 
nid  il  rats 
nouveau  venu 
nu  i)ropriété 
(L'il  de  perdrix  (i) 
on  dit 
petit  four 
petite  vérole 
pied  bot 
i^ied  de  bœuf 
l)ied  plat 
pis  aller 
plein  cintre 
porte  cochère 
jîot  ;\  beurre 
pot  à  l'eau 
pot  ])ourri 
î)rjnce  régent 
prix  courant 
procureur  généraj 
professeur  adjoinj 
qiiait  de  cercle 
quart  de  rond 
quart  d'heure,  et(t, 
rat  de  cave 
rat  d  eau 
rat  d'église 
rédacteur  gérant 
reine  mère 
ronde  bosse 
rose  pompon 
rose  pivoine 
saint  chrême 
sainte  nitouche 
sans  façon 
sans  gène 
semaine  sainte 
secrétaire  adjoiiit 
secrétaire  général 
sens  dessus  dessous 


{i)Qo\i\t\xY  œil  de  prrcinx.  Ne  pas  confondre  avec  œil-dt-perdrix,  cox  niTi 
survient  entre  les  doigts  du  pied  ;  cette  dernière  ei^pression  prend  des 
traits  d  umou,  r  •»-- 


1? 


NOM 


179 


lie 
;ipo 
let 
lyoïi 

X 

lille 
uitcau 
re 
1er 

roche 
eut 

is 

l'ie 

ion  qui 
ns  coni- 
:les  qui 
es  aides 


(I) 


éraï 

3Ui\ 


et*, 


mr 


iut 
îial 

3SOU» 


\  cor  qui 
)rend  des 


serre  chaude 

subn^j^ô  tuteur 
tac  lac,  tic  tac 
tierce  iiinjfitre 
tiers  aihilie 


tîers  ^jtat 
tiers  oui  10 
titre  courant 
\eiiic'  i)orte 
vendredi  saint 


ver  il  soie 
ver  luisant 
ver  sf)litaire 
vieille  nnîtistache 
vigne  vierge 


ARTICLE  G. 
NOMS  MIS  EN  RArrORT  PAU  UNE  PUÉrOSITION 

*'''^*  532.  Lorsque  deux  noms  sont  mis  en  rapport 
par  une  préposition,  on  met  le  second  au  singulier  s'il 
n'exprime  qu'un  sens  vague,  indéfini.  Ex.:  Des  têtes 
rt'' HOMME  ;  des  côtelettes  de  mouton  ;  des  troncs 
rt"ARBRK,  etc. 

■  Mais  si  ce  nom  est  déterminé,  modifié  par  quelque 
circonstance,  il  prend  la  marcjue  du  pluriel.  Ivx.:  Des 
têtes  rt'  'hommes  coupables  ;  des  peaux  de  lapins  blancs  ; 
des  troncs  «f 'arbres  morts,  etc. 

**f  533-  Quelquefois  cependant  le  sens  de  la  phrase  exige  le 
pluriel,  quoique  le  second  nom  ne  .soit  nullement  modifié.  P'x.  : 
L'H  plat  (7"kcrkvissh;s  ;  une  assiettée  d 'ogives  ;  un  marchand 
de  1'l.UMKS  (à  écrire),  etc. 

**-;v  2^,j^_  Y\  y  a  des  expressions  qui  amènent  tantôt  le  singu- 
lier, tantôt  le  pluriel  ;  dans  ce  cas,  on  met  les  noms  au  nombre 
où  ils  figurent  le  plus  habituellement.  Ex.  :  C^n  sac  de  blé  ;  «« 
sac  de  haricots  ;  un  panier  de  chrishs  ;  un  panier  de  raisin  ; 
un /mit  à  NOYAU  ;  «////v^/V  <>  tkpins,  etc. 

*'•■*  535-  Par  analogie  avec  les  règles  précédentes,  on  écrira  ; 
Cet  homme  vH  de  poisson  ;  cet  oiseau  se  nourrit  de  poissons. 
One  de  pkinp:  tui  a  causée  cette  mort  !  que  de  pkinks  il  a  eues 
dans  sa  vie  !  Le  papillon  vole  de  fleur  en  flkur.  Je  n\ii ptus 
de  CHAPKAU,  de  .souliers,  «"habit,  etc. 

Prépositions  qui  servent  à  joindre  les  noms 

Les  compléments  des  noms  sont  ordinairement  joints 
à  ces  noms  par  les  prépositions  de  et  «,  et  souvent  aussi 
par  d'autres  prépositions,  telles  que  :    en,  envers,  sans, 

**^<-  15.^2.  Lorsque  deu.v  noms  sout  mis  en  rapport  par  une 
préposition,  cojnincnt  s'écrit  le  second  / 

***  533-  Le  sens  delà  phrase  nU\vi;yc-t-il  pas  quelquefois  le 
pluriel  dans  les  noms  amenés  par  une  préposition  / 

***  534-  ^'^''.1'  a-t-il  pas  des  expressions  qui  a)néneni  les  deux 
nombres  f 

*"■*  535'  Donnes  quelques  exemples  analogues  aux  précé- 
dents. 


m 


t 


i8o 


SVNTAXR 


! 

1 

i 
( 
fi 


Ki  K 


sur,  pour,  fiar,  ^^c.  Ex.:  Unfim/Aai^-.mr^nuoisrmi 
DK  proir,  vu  voya<r,  hn  bateau,  les  devoirs  kxvkR'. 
Du'u  le  dévouement  pour  la  patrie,  la  peinture  sur 
poreela/ne,  un  l/on/we  SAss  fortune. 

I/ciiiploi  du  singulier  oii  du  i^Iuriel  après  la  prdno- 
.sition  a  ou  «'.^  est  souvent  difficile  à  déterminer.  \'oid 
une  li.ste  de  quelques  locutions  avec  la  forme  la  plus 
gcneralement  adoptée.  ^ 

COMPLÉMENTS  PLACÉS  APRfoS  LA  PRÉPOSITION'  à 


SINCH  LIER 

ITii  iiislniniort  à  <7iir/tt' 
Des  niriiiclics  à  /ui/ai. 
Vu  pMvs  à  M'. 
Dt's  cartons  à  chaprati. 

T'UC  l>OI  tr  ;\  loitlissfi. 

Dts  dons  hcKii  /ift. 
D(-'s  camus  A  //>,'<■. 
Des  ai  nus  à  frii. 
Un  toit  il  /oui- 
D(.'S  hetes  i\  /((/;/^. 
Desvent's  à  liqueuy. 
Des  nionliiis  Ik  papirr. 
Des    nionties    îI    ;v/,7/. 

lion. 
Des  cadenas  il  ivrrc/'. 
Des  vers  i\  soir. 
Des  rejristies  il  souche. 
Des  bateaux  i\  Tapeur, 


PI.fKII-.L 


Dn  R-enCt  h  Kihiis. 

Vn     discours    h    bâtons 

rompus. 
La  halle  aux  h!,'s. 
lies  sonlicis  i\  houdrs. 
D<--s  Innettes  i\.  hi  anches. 
l'n  i'onr  il  briques. 
Une  boîte  îi  charuiires. 
Vn  lit  à  colonnes. 
Vn  in-^tninienl  il  cordes. 
Une  hête  à  cornes. 
Une  hoîtc  i\  couleurs. 
Vn  lioninu-  il  façons. 
Du  damas  îijieurs. 
Vn  marché  nwxjleurs. 
l'ne  épaulettc  à  crains 

d'épiuard. 
Un  pot  àjle/n-s. 


I>u  pai)ier  il  /,.//;>.,?. 
1   iieciive  il  liqueurs. 
\  ne  coitk-  il  mend^ 
Vn  i);iys  il  pâturages. 
Vn  conu-t  il  pistou\ 
Une  chaise  il  parleur.'; 
Une  personne  k  préten- 

lions. 
Vn  lit  il  roulelles. 
Une  montre  h  secondes. 
Vn  seri)ent  îisonnelles. 
Un  homme  ;1  svsli'iues 
Vn  homme  à/alenls.  ' 
Un  nuMihle  il  liroirs. 
Du  verre  il  lilres. 
Un  lioninie  il  vues  éle- 

vées. 


COMPLÉMENTS  RLACÉS  APRÈS  LA  PRÉPOSITION  de 


Un  nid  iVaigle. 
Des  bouts  d'aile. 
Du  hiil  iVaiuande. 
Des  toiles  iValaiirnée, 
Des  corjjs  iVaruit'e 
Des  triiViiux  d'ir// 
D  s  feux  d'à;  li/ice. 
Des  compagnies  d'assii^ 

rance. 
Des  chefs  (.Valelier. 
Des  chani])s  dt-  balaillc. 
Des  C(n-ps  de  bàtinienl. 
Du  sucre  de  belterare. 
Des  j)eaux  de  /;,';7(/'. 
Des  jeux  de  boule. 
Des    «ï.'tiéiaux    de   i^;-/- 

Des  chefs  de  oureau. 
Des  piliers  de  café. 
Du  sucre  de  canne. 
Des  coups  de  canon. 
Des  chefs-lieux  de  C(e«- 

ton 
Des  filets  de  chevreuil. 


SINGULIER 

Des  salades  de  chicorée. 
Des  noix  de  coco. 
Du  papier  de  coniple. 
Des  salles  de  concert. 
Des    htties    de    Ctfwfifo- 

léance. 
Des  chantiers  de  io«5- 

tiuclion. 
Des  robes  de  couleur. 
Des  htmes  defv*//Mï«, 
DescoM),s  de  r/^';i//. 
Des  que  .tions  dt-  détail. 
Des  che:''s  de  diiiiou. 
Des  mar  :hands  dr  (^^  <;/,. 
Des  maî'.res  d'école. 
Des  Ciiisses  d'épargne. 
Des  laines  d'épée. 
litr^  l)ains  d'épice. 
Des  coui)s  d'épiuQ-le. 
Des  rampes  d'e.^calier. 
Des  cliefs  d'escadron. 
Des  ni.iîtres  d'étude. 
Des  voies  de  /wrt. 
Des  nids  d^i  fauvette. 


Ues  lettres   de  félicita- 

tion. 
Des  cochers  de  ^7or 
Des  termes  de  finance. 
Des  coups  dey/<A7V. 
Des  clous  dfi  girofle. 
Des  coups  de  tr' v//;- 
Des  toutTesd'/(,';,6^., 
Des  habits  dV/www^', 
Des  tables  d 7/ r)A'. 
Des  maîtres  dV/rVt'/. 
Des  barils  d'huile 
Des  peaux  de  lapin. 
Des  ciels  de  ///. 
Des  projets  de  /«/ 
Des  poignées  de  main, 
Vn    étui    de    mathéma- 
tique. 
Des  gens  de  métier. 
Des  chaînes  de  montre. 
Des     extraits    de    ««/> 

jvj  nce. 
Des  jintfes '^'/v■■• 
Pes  plumes  u  oi%. 


NOM 


iSl 


istaît 
VKRs 
'  SUR      s 

rcpo- 

^oici 

plus 


s, 

(fis. 

is. 

"14 IS. 


lit,- s. 

'lies. 

ts. 

"S. 

'S  éU- 


'l'cita' 
>ue. 


•in, 
éiiia- 


liiïi^ 


lies  î        .s-*d'<;/v««/i. 
Des  I         i\  itisf<i'i 
De!.;ii,      ,iv;/,   , 
U^'s  umnéios  d'on/rr. 
T     <     ''oiiKlomieiiuiil 
/,■. 

Dt       )eii  Mfsd(/i(n'Wi 

Des  leiIX  ih-  ftfloloH, 

Des  coiips    le  /./Vv/. 
Dfs  lits  il.    '  hiiiir. 


"h. 


Vue  coHi]).  Af  (V, 

l'ii  ayt-iit      ,///,(/ 

Des  lieux  ■l'ii/MiiKTf. 

Dfs  biscuits  d'aiii(jii<fr<i. 

l>f     Pli  ni  le     û'aiiiainirs 
i/o  II  ir  s. 

Un  iiiaîtie  iVatiiifs. 

Une  sa  11.^  li'^rwrv. 

l'iie  hoitf  iVaiihhiiiits. 

Vw  plat  (\'(7s/>fr,c;rs. 

l'ile  C(jiii  fl'rt.vvAw. 

l'M  pont  de  f>(i/i'(iu.v. 

Vn  entrepreneur  de  ^î- 

Innrttt'i. 
Des  peaux  de  W/av. 
l'ne     salade    de     hrtte- 

ra-iCs. 
l'ne    corbeille   de     bis- 
cuits. 
T'ne  levée  de  houclirrs. 
Un  jeu  de  boiilrs. 
Vn  monceau  de  irndics. 
Des  noj-atix  de  ceri\rs. 
Des  honts  de  cfiainfrl/rs. 
V\\  état  de  r/in\rs. 
Une  conserve  de  fitrom. 
Un  mélange  de  ron/ritrs. 


Des  coups  de/oA/c^, 
Des    peintres     île     /««i»-- 

/;ï7//. 
Mille  francs  de  irnfr. 
Des  i    "is  de  ;//,■. 
Des  lits  de  .san^/r. 
Des  livies  d'     rirticc 

!)«■        tritsi'  ,/,•,., 

U  '  de  tam- 


PI.IKIKL 

V\\  mal  de  dents. 

Un  jeu  de  d('\. 

Un  jeu  de  domino':. 

V\\  collier  de  diamants. 

Une  ville  dV'(;«.r. 

Un  carnet  d'(V//Af//r«"5. 

V\\  manque  iVifrards. 

Vn  peintre  (Vrii^i'i,i^nirs. 

Vn  li;t      sèment  û/f^aii- 

Irs. 
Une  i        onnt  (V/'pines. 
Vn  camarade  (\  études. 
Vn  conte  de  Av'.v. 
Des  coups  de  flèches. 
Un  ])ot  de  //rurs. 
Vn  siiop  de  fraises. 
Vna  corbeille  de/ruit^. 
Vn     voleur    de  firnuds 

chnnius. 
De  la  ])âte  de  ffro.'!t'i.7rs. 
Du  jus  d'//rr/>r\. 
l'ue  couronne  d' iiiDiior- 

Irllrs. 
Vn     marchand     de    //- 

queuis. 
Une  cotte  de  inaillrs. 
Vn  battement  de  mains. 


Des  coups  de  tffr. 
Des  coups  (le  th/'itrf. 
Des  capitaine       le      r/\. 

.(A  7//. 

Des  iCtes  de  irait. 
Des  h('>t<ls  de  :  itlr. 
Des  marchands  de  7v'«. 
Des  cai  tes  de  i  isilc. 
Des  1(  tties  de  Toi/uir. 
Des  points  de  :/<<». 


Un  pays  de  montagnes. 

Vn  siroj)  de  mùirs. 

Vn   maichand  de  non- 
vcauti's. 

Vn  baril  d'olirrs. 

Une  salade  d'in anirrs. 

Des  pendants  d'oirit/ri 

Vn  b.-iiii  de /i/'/y/v. 

Un  balai  dv  /tlumrs. 

Vuf  coni])ote  d-  poires. 

Fécule    de   pommes    de 
^•rre. 

l  a  livre  de  prihrs. 

Une   marmelade   de 

prunes. 
Vn  jeu  de  quilles. 

Vn  cotite  de  irrenants. 
Vn  bouquet  de  roses. 
l'ne  essence  de  roses. 
Un   crocheteur    de    jr;-- 

rures. 
Vn  esprit  de  trni'bres. 
Vn  temps  de  troub/es. 
Vn  pAté  de  truites. 
Vn    marchand  de   zins 

fins. 
Du  sirop  de  violettes. 


ARTICLE  7. 
BEMxVRQUE  SUR  L'eMPLOI  DE  QUELQUES  N0M9 


hiVn'l'^r  f-f''^  P'''^5  '^"^^  ^^'''^'^-'''  ""  P^^"^^  ""  ^"tre  tour,  ou 
CUiTK     ^"'^^=  °"  ^''■^'^  ""^"-^  •  ^^^^^'  /^'«^«^  «  /'^^>  dV'/re 

c»^rî"/!^^^-^'"'^?^'  APRÈS-SOUPER,  APRÈS-MIDI.  Aùrh-dîftcr 
se  dit  du  temps  qui  est  entre  le  dîuer  et  le  souper  ;  aùrh-sotller 

fa%?.rtl'^"r-''"'''-^^'^?"P^f  et  le  coucher,  ^et  a/HZ^dta^ 
la  partie  du  jour  qui  s'étend  depuis  midi  jusqu'au  soir  •  ces 
noms  sont  du  masculin  (Académie,  édit.  1877),   ^  ' 


I 


ÏMAGE  EVALUATION 
TEST  TARGET  (MT-3) 


Y 


/ 


^ 


1.0 


l.l 


M    il  2.0 


11:25  II  1.4 


2.2 


1.6 


1  llUUjgiUpilIL, 

Sciences 
Corporation 


A 


f\> 


# 


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■f'. 


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a? 


o^ 


23  WEST  MAIN  STREET 

WEBSTER,  N.Y.  14580 

(716)  872-4503 


I82 


SYNTAXE 


f^ 


538.  ATTENTION  {faute  d').  Faute  d'attention  est  une  locution 
adverbiale  qui  signifie  inattentivement.  Ex.:  It  a  imlUit 
aus^J''  P,';'^'^7TiON,  par  vurnçue  d'attention.  On  peut  ^re 
ITL  ,S  t  .''«^^^'^UTR  d'inattention;  ici  le  rnot  faute 
déterminatif      ^^"        ''^''''''' '  "^^"^  ''^  ^^''  ^^  "'^  précédé  d'un 

539-  But.  On  dit  :  Atteindre  te  but,  quand  on  y  vise  •  attein^ 
IZ'plir'tafT'"^  ^"  ^  '""'''  "'  J^"-i^  ''^-'/^'> ''-  ^'^ '/'  ou  d(t 

540.  Campagne  (  ^«  ou  à  la  ).  Ce  mot,  avec  l'article  est  pris 
yf,"!  ^'"}f^})f.VJovr^,^t  désigne  l'opposé  de  la  ville    Ex  •  /e 
passerai  l  ete  a  ta  campagne  ;  en  campagne  signifie  en  marche 
en  mouvement  pour  une  affaire  quelconque  f  LeslvT^e    se 
mettront  en  campagne  au  mois  1'  mars  ^ 

541.  CoixEGUE,  coNFRiîRE.  I.e  premier  ne  se  dit  que  des 
personnes  qu,  agissent  ensemble  etde  concert  ;  le  second  s'étend 
a  tous  les  individus  d'un  corps,  dune  société    Ex.:   À  4  S 

cor?^  nf  '  •■    "''''  '''''  '"'"  ^o^^''«È^R>  ^nais  noi pas  mon 
Evrn;/^''?''/'^'  ^-'^^o^'-  9"  «edoit  pas  dire  -.Je  vous  demande 

PARDON, ^f  VOUS  prie  de  recevoir,  d'airréer  mes  excuses 

543.  Eruption,  irruption.  I,e  premier  se  dit  d'une  évacu- 
ation subite  Ex.  :  Le  Vésuve  est"^ souvent  en  ÉRUi'noN  e 
second  se  dit  d'une  arrivée  soudaine,  imprévue  Ex  •  //-ç 
iRRUP-noNS  des  hordes  du  Nord...;  /'irruption  des  ea^iv  ' 

544.  FOND,  FONDS,  FONTS.  Le  premier  signifie  l'endroit  le 
p  us  bas  ou  le  plus  éloigné  de  l'abord.  Ex.  :  Le  fond  d'un  puits, 

fédée  n'„''wr'p''''^T--  ^^  r^°"^  ^^^^^"^^  ""^  chose' pos! 
tlxf^ô  !?.  1  ";  ^"^••J'""'^  valoir  ses  fonds,  avoir  un  grand 
FONDS  d  esprit,  vendre  son  fonds  de  Iwutique.  Le  troisième 
signifie  un  bassin  contenant  de  l'eau  pour  les  baptêmes  Ex  • 
Les  FONTS  baptismaux.  ^  '  " 

6'45.  Martyre,  martyr.  Le  premier  exprime  le  supplice  le 
tourment.  Ex.:  Tes  chrétiens  souffrent  coura creusement  le 
MARTYRE  ;  le  second  se  dit  de  celui  ou  de  celle  qui  souffre  Ex  • 
Ccst  ««MARTYR  de  la  charité;  sainte  Cécile  est  honorée  comme 
vierge  et  martyre.  ^^'n,nt 

546.  Raii^t^erie.  Entendre  raillerie,  c'est  ne  se  point  fâcher 
des  paroles  piquantes  ;  entendre  la  raillerie  c'est  savoir  railler 
avec  finesse. 

547-  Sang-froid,  sens  froid.  De  sansr.froid  signifie  posé- 
ment, avec  tranquillité.  Ex.:  (^n  avertissement  doit  être  fait 
de  sang-froid.  De  sens  froid  ne  se  dit  généralement  pas  -on 
eir.ploie  de  sens  rassis,  qui  veut  dire  sans  trouble  intérieur  Ex  • 
Cet  homme  est  souvent  en  colère,  et  par  suite  rarement  û'^'sens 

R  A  SSIS. 

54«.  Soir,  matin.  On  ne  doit  pas  dire  :  Un  jour  au  soir  au 
MATIN  ;  mair-  ?^;/  soir,  un  matin.  On  dit  plus  ordinairement 
d^^"fitn  soir,  demain  matin,  que  demain  au  soir,  demain  au 


ARTICLE 


183 


le 


chapitre;  II 

DE  i/aUTICLE 
ARTICLE  l'^i',— EMPLOI  DE  l'arTICLE  EX  GENERAL 

'";*  549.  Iv' article  ne  s'emploie  que  devant  les  noms 
qui  désignent  un  genre,  une  espèce  ou  un  individu. 
Kx.:  I^E  lion  a  été  V emblème  de  i,a  force  chez  presque 
tous  i,ES  peuples. 

On  dira  donc  sans  article  :    Voyager  à  pied  ;  demari- 
/^z- JUSTICE  ;   voici  un  fil  de  fer  ;   parce  que 'les  mots 
pied,  justice  et  fer  ne  désignent  ni  un  genre,  ni  une 
espèce,  ni  un  individu. 

On  dit  cependant,  mais  seulement  par  euphonie  àot 
à  Peau,  pot  à  V huile.  '  ^ 

***  550  On  supprime  presque  toujours  l'article 
dans  les  inscriptions,  les  expressions  proverbiales,  les 
énumérations,  et  devant  les  noms  mis  en  apostrophe. 

Ex.:  Maison  à  louer,  «z^*?/:  cour  <-/ jardin  ;  expé- 
rience passe  science  ;  ofi  res,  prières,  menaces 
rien  71' ébranlait  les  martyrs  ;  ô  homme!  songe  d'où  tu 
viens  et  011  tu  vas  ! 

**  551.  L'article  se  supprime  également  après  les 
expressions  auta7it  de,  assez  de,  beaucoup  de,  coni  nen  de 
peu  de,  quantité  de,  que  de,  taiit  de,  suivies  d'un  nom 
indéterminé.  Ex.:  Nous  7i'avo?is  pas  assez  de  place 
pour  ta7it  DE  7no7ide  ;  je  vois  peu  de  si7icêrité  da7is  cette 
FOUI.E  de  flatteurs  (i). 

**  552.  On  met  l'article  après  les  expressions  bien 
de,  la,  plupart  de,  et  ordinairement  après  les  colleétifs 
généraux. 


**  549-  ï^evant  quels  noms  s'eviploic  l'article  ? 
***  550-  ^^««-î    quelles    expressions   supprime-t-ofi    prélevé 
toujours  l'article  ?  j     •'• 

**  551-  ^pn's  quelles  expressions  l'article  se  supbrimc-t-il 
encore  f  ^^ 

**  552-  Apres   quelles    expressions    exprime-t-on    toujours 
l  article  f 

fi)  Mnis  on  dira  :  J\n  encore  nu  peu  nu  vi„  d'hier,  fat  assez  de  la  bart 
qxu  m  eu  faite  ;  parce  que  les  mots  vin  et  part  sont  déienuiués. 


:ii 


.■rifl 


^1 

i 


184 


SYNTAXK 


m 


LA  peine  à  les  dissuader  "  '  ""  "  '>""■  >^K 

exgtISiTcate  règle'''"'""  ^^'  P^"'-'-   '^   -"'e 

Jou.«  ,e  sens  L^^^^  C^Zt^^^^  '- 

^"t"^"^'  '"ais  appartenant  aTrd         '^"'  ""^'"'''" 
exprnne  ime  comparaison  entre  des  ê  res  H?^"' 

re^:ira~:i:;;s"i.f^^     'ê.-œr-  - 

d'/na  que  ces  êtoile<:   m,,/  t  ,.,  ,    '         "  aujoiir- 

visibles.  '"  '•^  ''^"^  oisacres,  i.e  moins 

ARTICLE  2. 
EMPLOI  DE  L'ARTICLE  d„,  dc,,  de  la 

les*tiin'if  •  q^w'doH^^r'exprim/;  ""^  "  ""'  "î^-  <1--' 
tandi.  qu-o^n  ,„et  se«  LeiftT:  eès'n^n":,'^'^""':"^' 
pris  dans  un  sens  vague,  indéfini  "■'^'"  ^^'^ 

^**  556-  Le  nom  pris  dans  un  sens  mrtiiif  »=.      .,■ 
'^■"ent  préoéde^del^rticl^X!  K!     eI.  •  Du 

mo  Jf^L^'""'"'"'-^^?"''"'  <•"'/''<"■'•  lo,  la,  les,  «■«„„,  „,ie„,, 
/«,/4l'-  '•""  '-"'""V'^-^™.  sur  le  non,  /.liXl'^^L, 


DKS 

et  la 


Ar'Tici.^ 


185 


4 


pain  ne  stiffit  pas  pour  dîner;  donnez-nous  dk  5A  viande 
avec  DES  légumes. 

Exceptions.  On  emploie  seulement  de-  1°  si  le 
nom  est  complément  direa  d'un  verbe  réellement 
negatit.  lix.  :  Je  ne  vous  do?inerai pas  DE  louanges,  mais 
je  ne  vous  ferai  pas  de  reproches. 

2°  S'il  est  précédé  d'un  adjeAif.  Kx.  :  De  mauvais 
pam jie  sujfit  pas  pour  dhier  ;  doimez-nous  de  bonne 
viayide  et  de  bons  légumes. 

.  i:^P^"?ant,  si  l'adjeaif  formait  avec  le  nom  un  sens 
nidivisible,  une  espèce  de  nom  composé,  on  laisserait 
1  article  du,  des,  de  la. 

Ainsi  ou  dit  :  Dks  60ns  mots,  r>%s  grands  tiommes,  dks  jeunes 
Sén'^ïf.^elc^'^''  ^^^^■^'■^-^^^■^'  ^ Pctites-maisl^ns  (maisons 

JlWr^  .même  quelc(uefois  qu'on  emploie  l'article  devant  un 
adjeclf  qui  n'est  pas  intimement  lié  au  nom;  c'est  lorsqu'on 
veut  attirer  l'attention  sur  la  q:  Mité  exprimée  par  cet  aSif 
£?;■;  /'"'^^ -^-'/^^'^  ï'K  I.A  belle  musique  .■fac/tèteminv.  i.a  irrosse 
toile  pour  faire  des  sacs.  ^'uài,t 

^***  557-  Le  verbe  conjugué   négativement   rejette 
généralement  l'article, 

^^^^Pffi"'^^'!-'  ^''  M^'r"^  ^"  employant  une  négation,  on  exprimait 
une  affirmation,  il  faudrait  rétablir  l'article  :  Ex.  •  fe  ,rai  /Jç 
r>aigcnt:  voila  une  négation  ;  donc  on  a  dû  supprimer  l'article 
Je  n  ai  pas  mi  V  argent  pour  le  dépenser  follement  :  voilà  au 
contraire,  une  phrase  où  l'affirmation  domine;  donc  on  a  dû 
employer  l'article.  ^  un  ^  uu 

*^*  558.   Quand  le  verbe  négatif  est  conjugué  inter- 
rogativement,  on  doit  employer  ou  supprimer  l'article 
suivant   que   c'est   l'affirmation   ou   la    négation    qui 
domine. 

Ainsi  :  N^avez-vous  point  n'argeiit?  veut  dire  :  J^aiUeu  de 
croire  que  vous  manquez  Xihirgent  ;  la  négation  domine  ;  donc 
point  d'article.  iWivez-vous pas  de  ^argent  dans  votre  bourse  9 
signihe,  au  contraire  -Je  sais  que  vous  avez  de  Varient  ■  l'affir- 
mation domine  ;  donc    emploi  de  l'article. 


*** 


l'articfe'^y  '^    conjugué     négativement     dcmande-t-il 

***  55<*^-  Quand    le   verbe  négatif  est  conjuoue  interrosTati- 
ventent,  doiton  employer  V  article  /  ^ 


r86 


SYNTAXB 


•'Il 


I     l;t 


•       ARTICLE  3.— RÉPÉTITIOX  DE  l'arTICLE 

**  559-   L'article  doit   être   rAi^MA   ,i^,      4.     , 
nom.     On  ne  dira  donc  Lf  14^11;  ^?,",/''''''"^ 

P^^!^^ZnJ'^!^'^:;!,^':''lfj^:'ff'^^  fns  M/res  et 
W.  et  ,n,,r  *  ..,  .iZ'.^ii/L-^r^'.sT.^^^-^r ''•'•^■• 

.Aitjf^'  ■°"  ""^P^'^  toujours  l'article  devant  clnonp 
adjeaif  q„,  ne  se  rapi«rte  pas  au  même  nom  Ex  Tï 
grand  et  ^n  petit _  bâtiment  menaeent  nci,Tl^^„i^l 
■LP.  fausse  ntonnaie  se  ressemblent  beaucoup  " 

qu?L":d  :a;}f,!:  s^^f^p^v^sr'^^"-^'  '  '"°'"^ 

tion;ains  on  dira  égale,ne,?^■^ /w  ^^  ""''  ~"J°"<^- 
et  fertiles  plaines  df^aBefuJ.  S  Z  T-  ^'"" 
belles,  ^^  fertiles  plaines  de  a  Beauee  ^  "' "''""'■^  ^^^ 


^,^^    562.  Ne  , epe,e.t.on pas  aussi  f  article  devant  chague adjec. 


ADJKCTIP  QUALIÏ^ICATII? 


187 


CHAPITRE  III 

DE  L'ADJFCTIF  yUAMFICAl  if 
ARTICLE  l'i". ACCORD  DE  l/ ADJECTIF 

*  563.  L'adjeolif  s'accorde  en  genre  et  en  nombre 
avec  les  mots  auxquels  il  se  rapporte  :   Ce  bon  p^re  et 

^^I-S  ^^^^^^  ''^^^^  ^^^^^  CHÉRIS  de  TOUS  LKUKS  enfants. 

^'i^*  564.  Quand  les  noms  auxquels  se  rapporte  un 
adjeaif  sont  de  différents  genres,  on  rapproche  cet 
adjecflif  du  nom  masculin,  si  l'euphonie  l'exige. 

Ainsi  on  dit  :  Heurkux  les  peuples  et  les  nations  qui 
ont  des  lois  et  un  gouvernement  forts  et  SAGES  !  et  non 
pas  :  HivUREUx  les  nations  et  les  peuples... 

Cependant  la  convenance  doit  être  consultée  à  cet  é^ard  Ex  • 
//  trouva  son  père  et  sa  mère  morts.  * 

**  565.  I^orsque  l'adjectif  se  rapporte  à  plusieurs 
noms  qui  ne  sont  pas  unis  par  la  conjonction  et,  il  se 
met  au  pluriel  s'il  y  a  idée  d  addition.  Kx.  :  Le  cheval, 
fe  bœuf  l  âne,  sont  UTILES  à  l'homme. 

Mais  il  ne  s'accorde  qu'avec  le  plus  rapproché  de 
ces  noms  si  ceux-ci  ont  entre  eux  une  espèce  de  syno- 
nymie, Ex.:  Turen7ie  viontrait  une  intrépidité,  un 
courage  Étonnant  ;  un  eourage,  une  intrépidité  Éton- 
nante ;  TE1.1.E  était  sa  résolution,  son  dessein  ;  tei, 
était  son  dessein,  sa  résolution. 

**  566.  Quand  les  noms  sont  joints  par  la  conjonc- 
tion ou,  l'adjectif  ne  s'accorde  qu'avec  celui  dont  il  est 
le  plus  rapproché,  parce  que  cette  conjonction  donne 
l'exclusion  à  tous  les  autres.  Ex.:  Sa  conduite  ne  peut 
être  que  V effet  d'une  patience,  d  2m  stoïcisme  ou  d'u7ie 
insensibilité  TRÈS  grande. 


*"*  563.  Comment  s'accorde  V adjectif  ? 
***  564.  Que  fait-on  lorsque  les  noms  auxquels  se  rapporte 
un  adjectif  sont  de  différents  genres  f 

**  565.  Lorsque  les  noms  ne  sont  pas  joints  par  Qt,  comment 
s  accorde  l'adjectif  qui  s'y  rapporte  f 

**  566.  Quand  les  710ms  sont  joints  par  la  conjonction  ou, 
comment  s'accorde  l'adjectif  f 


'î^a 


m 
m 


i88 


vSVNTAX'K 


& 


W' 


^•■•"si  „„  écrit  :  /v/i    '     ',  V.'^  ,''''".'V'  -^^^  ™l"'""rt^'  ; 

**  Sfi.,.   r„  , ,      V  hI^p"^,^,"^-;"  ',''""  "Kl"./!.-:,  etc. 

a..c.„,o  i„iU,o,'cc  sur  le        .^      "'  V'''j«'"f ."■-xcroe 
A//,-,-  /.■ar.lll.f  ./  /,■  p,///  c„„,^.    ■'•  ""■'  '/""    '"  /'•fl/.c/,^//,-  ,. 

Ccpondam  l'usage  penuet.le  dire  •    T  es   /,,■      -> 
'■/ <'//.w««,/,-  (,1,..     '    •'■"  '-"'^''UM  ,A„„(V,„,.    „„^,./„/,,^, 

/<'",  ^/^^  demi,  f/rande 

ne  var,e  que  «p.aud  il  procède  immà  H?  ''''''',"'"  P'^"^ 
>  ,r«te  invariable  daus  les  aut  "  èa  '  .^'"  W '''  ""'"  ' 
maf,ni,/s.  ^  ""'  ''  ""'■>'  l'Eus  w/,/<vç 

_*•^^7 ..  L'adjeetif  .„  reste  invariable  .uatHl  il  for,„e 


AnjlvCTlI.'  giîAMi'iCATrif 


t'iiit  (|Ut'I- 
Jt'  (U'.sirc 

(h air  c/ 

•'«dation, 
'avtc  le 
l'isprit. 

'^fcs,     SOI/ 

fie  pi  11- 
IV,  o'i'St 
[)j)()rte  ; 

(/(•  S(l//ff 

'CK,  etc. 
(Ijectifs 
'exerce 
r  rf  la 

'urc  cf 
'fi^/aisc' 


r89 


■5  peu) 

nom  ; 

votre 

ouclcs 

orme 

in  lent 
fiants 
ic-t-it 


avec  le  nom  (pril   i)récè<l 


îilors  il   se  joint  ;\ 


e    itiie  locntion    adverbial 


t'e   nom   i)ar  un  trait  d'nni.Mi.   \\ 


c  } 


i  rsmnutiants  rlaiait  mufrtr^  ,t  kv  /,/nts 

I^n.s  les  cintres  (VIS,  il  suit  les  relies  ordinaires.  Kx  . 
//    st  sani  ^tr  caiulin  trtr   nm',.;.  mais  , nu,   ,f^at/rr  fuats 

■'■  57-'-  /Vw/ reste  invariable  (jiiand  il  î,ré(vde  le 
;;:;>  -,uH  ,1  ..  nM>porU  et  i,  s^j<,nu  p;;\.n^^^^^^^ 
•'  i'"i<>n.     Ivx.:  /  >"\nim-/narrfiu-asH//ih„Hrra„/a,ntrr 

v.den'ent")'"'^'  "'    t"^^  ''''^''  '''  '"""•  '>   -"    I--^^ 
s  Ukment   le  ^vmv  :    /Wis   a   trn,lr-ln,it  Idlamrtrrs  et 

1)1  MI  il,  nrcanjnrmr  .•  ,t  Jamlrait  luut  heures  et  dhmw 
pour  en  Jane  le  tonr.  ^'^'^^y^u. 

^'=^573.  Le  nom  ecnnnnn  demie  prend  la  man|ne  i\xx 
pl  iicl.  unsi  que  denn,  ternie  d'aritlimé-ticine  Cette 
Imlo^e  f.ul.lnjue  earittonne  an  v  „..,MrKS  ;  ,/natre  „km,s 
JouUrnv  entiers  juste.  (Dictionn.  de  l'Académie  ) 

57  I-  Hace  devant  un  nom  commençant  iKir  une 
consonne,  Tadjectif  féminin  ,,rande  élide  1'  -  n  et 
<l"and  on  veut  exprimer  une-  certaine  supériorité  nis 
;;|mj- jand  il  s..Kit  siinp,^^^^^ 

AllTICLF':  .3. 

NOMS     COMMUNS     EMPLOYA     ADJECTIVEMENT 

ADJECTIF.^  EMPLOYÉS  ADVERBIALEMENT 

nntrti  -^'  ^'''''  """"''  Communs  emplo>  es  adjectivement 
pour  designer  certaines  nuances  de  couleur  sont  géné- 
ralemeut  invariables.    Kx.:  /;..  rubans  aurork  ;  des 


*•!<■ 


•;<•*  "L-     f.       . •/•"---'•^'"  o/</  i  (lujrcnr  demi  .-• 

...-<.  574-  ^/^  a  deparhculin  l\utjrctiffcunnw  jurande  ' 

Us  f    ^'^-  ''  "'""■''  '^'  '''"''''"'  '^'^Pl'^y^^  adjectivement  varient^ 
7 


IÇO 


SYNTAXK 


W^' 


I 


j  ;!; 


I'   ■" 


so<;nu.r  '  '^'^'■'    ■'«""•'•«■'«"«TE  ;    ,/,-,   ^,,,/s 

**  57^'-    Les    adjectifs    modifies    ruii    inr   r->„tr„ 
restent  ordiiiniremcnt  invariables.  '  ^ 

**  578-    L'adjectif    employé     adverbialement     est 
tonjours  invariable.     Ex.  :  Ces  livns  coùfa"^  ■  ces 

comme  dans  le  premier  cas        '  "^  "^"""^  P^"  adverbes, 

579.   <:/-y^////,  r/-/;^r//^^,  ne  restent  invariables  aue 
lorsqu  Ils  commencent  la  phrase  ou  qu'ils  accc^Z- 
gnent  un  nom  employé  sans  déterminatif .        '^"^^""'P'^ 
Ainsi  l'on  dira  :  Ci-ioiy;r  ro/>ir  r/u  hin„  .  .-, 

ÇeslMrcs  et  ces paguels  .««  "L ancs   ,"TÔ„?  ■''  ""  .' ^  ''■'=■  ^ 


l'aZl^-  ^'"""""'  ''"'''"""  '«  «*W^  "'Odijih  l'un  par 
*«  "f  :5'"'''-'"'/';^'?"C/''">rf«f'«fîra.r  châtains  clairs  rf^  » 

-*  ^  S?'   ^':;"'''f "V'^^'-'^  /'.vr/; v'.ç«j'«  franc  de  port  ? 
58  r .  Quand  est-ce  que  possible  est  adverbe  f 


ADJECTIF  QUAIJFICATIP 


(frs  taches 
'es    gants 

t   rost'  qui 

1'   l'autre 


■lair,  d'un 

CHÛTAINS 

sou  dési- 
'irs  sur  la 
le  tissu. 

eut  est 
iiRR  ;  CCS 
uilicu  de 

'es   éfoj^es 

COURTHS 

;t  courtes 
adverbes, 

bles  que 
ccompa- 

^niniande 
^rs  uéces- 

ribut,  ou 
fie.  Ex.: 
':evez  que 
n'envoie 

quand  il 
,  commç 

^'un  par 

lirs,  etc.? 
hment  9 


191 


dans  celle-ci  :  Les  plus  beaux  systhnes  posstrt.k  en  ahharencc 
uposent  quelquejois  sur  les /théories  les  plus  /lu^es  %ssnu  « 

S.  '^'"  ""''''  '^"'''''  '""'^  ^•ossimjiH  à  celui  qui 

*'î^=!=  5«2.  Le^moiHc/ro/t,  /cn,n\/astc,  //r/,  et  ciuchiucs 
autres,  sont  tantôt  adjectifs  et  tantôt  adverbe.s  ;  toute 
la  différence  provient  du  point  de  vue. 

,./î:w'   ^^'  '"'"''"''  ^>'^^rche  pas  droit  (devant  elle)  •   elle   ue 
viarclie  pas   duoitk  (mais  courbée).     Vou^  tene-  zvm-  .v/a»/ 
nçKMK  (sévèrcme„t)  ;  vous  teue,  ces  M^u'^lZ^t^^ 
lins   solides).    Je  ,ira,irne  wille  f raves  justl-  (evariement         /; 
ne  prendra,  tn.s  des  souliers  /r^/jusTR,:!  (étroi    )    /)    ^  j  Jf, 
f^ML^^"^'"^^'   ^/ .-../..  laœnsc^::::^^ 

ARTICLPJ  4.— ADJKCTn.\S  COllPO.SÉS 

^1^-  5«:v  Dans  les  adjectifs  cfmipo'^c'-s,  comme  dans 
les  noms  composés,  l'adjectif  et  le  nom  .sont  les  seuls 
mots  qui  puissent  vaiiei-. 

Quand  aux  préfixes  in,  co,  nn\  demi,  anti,  etc  ils 
sont  toujours  invariables.  .   ^l^.,  hs 

f-^  5«4-  Quand  un  adjectif  compose  est  formé  d'un 
adjectif  qualificatif  et  d'un  mot  invariable  de  sa  nature 
ladjedif  qualificatif  .seul  varie  en  genre  et  en  nombre' 
B,x.:  Dans  tes  AVANT-DERNiîîRKs^^7^r;7r.y,  tes  succès  des 

^ïïf 'T  S?-'^'"?'''^''^'-''  ""'^  '*'  CONTRE-BA1.ANCÉS. 

.^^  585.  Quancl  un  adjectif  composé  est  formé  de 
deux  adjectifs  qui  qualifient  chacun  séparément  le  mot 
auquel  ils  se  rapportent,  ils  s'accordent  tous  les  deux 
avec  ce  mot  Ex.:  Ces  buveurs  sont  iyx,y.?.-^i:,^^'^  .  .•.^,- 
connu  deux  femmes  soukdks-mukttes  de  naissance 


seTollesèn?:?'^'"''"  ''"'^'  '''  sont-ils  pas  adjectifs  ou  adverbes 

sésl  ^^^'  ^"'^'  '^nots  peuvent  varier  dans  les  adjectif  cowpo- 

***  584.   Comment  s'écrit  V  adjectif  composé  formé  dîin  adi^r 
ttfH  dun  mot  invariable  de  sa  nature  ^  -^  '' 

adjectfs^}  ^"''""'"^  '^'''''^  '"'  ^^>-''?/  ^-O'nposé  formé  de  deux 


H 


192 


SYNTAXK 


Pi  ■ 
! 


if 


'  ;r 


*^'*  5S^>.  Si  le  premier  des  deux  adjectifs  qui 
forment  un  atljectif  composé  était  employé  adverbiale- 
Jiieiit,  le  second  seul  varierait. 

Kx. :  C'(S  vioissofDKHrs  soif  i.fîGKR-vfvTL'S,  pour 
"  légèrement  vctus  ".  /  'oici  des  vins  nouvkau-ttkks, 
pour  "  nouvellement  tirés  ".  .Idrcssc-hi  à  des  personnes 
irAUT-n.ACKKS,  pcmr  "  hautement  placées." 

Knfin,  par  euphonie,  frais-euniH  et  tout-puissant 
font  au  ii^n\\\\\\\J'raiehe  eueillie.  toutc-puissaute. 


ARTICLI:  5. — PLACE  DES    ArjECTU'S 


***  587. 


307-  K'i  français,  le  goût  et  l'usage  peuvent  seuls  fixer  la 
place  des  adjectiis. 

Ou  met  généralement  après  le  nom  : 

10  Les  participes  passés  employés  adjectivement.  Tvx  • 
Homme  instruit,  vertu  éprouvkk,  of>inion  REym;.  Néan- 
moins on  (ht  :  Fêle  du  sacré  Cœur,  signai,^  biev/aileur, 
MAUDITK.  oreasion. 

2<>  Les  participes  présents  employés  adjectivement.  Ex.  • 
J  tante  grimpante,  inrts  rafraîchissant,  eau.v  croupis- 
SANTKS.  On  dit  cependant  :  IvTonnantk  A'^/V//d',  abondantes 
recolles,  charmant  A^w///<^'/,  hrili^ant  ^//rrAç,  etc. 

30  Les  adjectifs  formés  d'un  nom  propre.  Kx.:  Lan^-ue 
i-RANÇAiSK,  l/iéâlre  itaijkn,  rire  homérique,  secte  i^uthé- 
rienne. 

40  La  plupart  des  adjectifs  qui  expriment  des  qualités  phv- 
sicjues,  extérieures,  accidentelles.  Ivx.  :  Bas  ni^EUS,  yeux  noirs 
o^/^v^;' iNKECTi-:,  etc.  ' 

On  place  ordinairement  avant  le  nom  :  i"  les  adjectifs  qui 
expriment    des    qualités    générales,   communes,     ordinaires  : 
Gros  arbre,  petite  e/iauiiiière,  grand  z'cnl,  forte  secousse 
BEIJ.E  'eue,  bon  usa^sre,  jeune  lioinme,  viEiivi^E  mode,  etc. 

20  Les  adjectifs  qui  expriment  des  qualités  inhérentes,  habi- 
tuelles, inséparables  :  lUssE  jalousie,  sombre  forêt,  épaisses 
têuehres,  fidèmî  ami,  rusé  compère,  etc. 

*=''*  588.  Il  n'est  pas  indifférent  de  mettre  l'adjectif 
avant  ou  après  le  nom  ;  souvent  il  n'a  pas  la  même 
signification  dans  les  deux  cas. 

Ex.:  Un  GRAND  Jionime  (homme  célèbre)  ;  im 
homme  grand  (homme  de  haute  taille).  Un  pauvre 
poète  (poète  médiocre)  ;  un  poète  pauvre  (poète  sans 
fortune). 


**  5S6.  Si  le  premier  des  deux  adjectifs  était  employé  adver- 
Diatcineut  qu'arriver  ait-il  f  ' 


ADjnCTIF  QUAIJFICATIF 


cJ^^'lvr!  '^'■'^■^';;^'"'^e  existe  entre  les  expressions  suivantes  • 
MiJNK.     nue    cuMMi'NK    voix  ;    i!c    xouvk;^it    ri„     du    -L 

«ON     \,\uTu\i        1  AirssB  A;//.-  ;  /.;/  noN  /nmime,  un  homme 
uox  ,  NUI.I.H  lai.son,  raison  mjij.k,  etc. 

PKCÎHÉS    DE   SICiMFICATION   T)AX8  LES  ADJECTIFS 
ET    LES   ADVEKUES 

^^  5.^9.  pli  distingue,  dans  les  adjectifs  et  les  adver- 
.^iifT''   l'^T.-'^''  signification:  le/.;.////,  le  campa- 

'V^^  7''?":;^'^«t  ladjcctif  ou  l'adverbe  simple- 
^8?//.'"-'    ^^'^^     '""'''   "^^'^''^"^^l^-^-''trv../.,.  ce  travail 

2°  U   COMPAKATIK,    c'est   l'adjectif  ou   l'adverbe 
avec  comparaison.  Kx.  :  •'  IV  Améri<itie  est  plus  grande 

Za}^^T  '  "'"^  ï^"^^^  "'"^'    l^^'"^    ^'^''^  ^''''^    4ue 
celle-la.      Dans  ce  cas,  on  emploie  l'un  des  adverbes 

natif'  ''  ^      '  ''''''"''  "°''  précédés  d'un  détermi- 

d•TV^rfi:^'"^'"^  ^'?'''  '^'■^^'  ^^  comparatifs  :  celui 
a  IVGA1.1TIV ,   marque    par   aussi  ou   aiifa/it .-  celui   de 

marque  par  ;//<?///..  ' 

Pvnri^^  Superlatif,  c'est  l'adjectif  ou  l'adverbe 
exprimant  la  qualité  ou  la  modification  à  un  très  haut 

^r«c  î   '^^   ''^'^^^''^'  ""'^  ^"^^^^  ^^Pl^i«  haut  ou  au 

S  n  w'f  '^^^'^'  ^^"'  ^^  P^^^^^^^  ^a*^  on  rappelle 
super  a  if  absolu,  et  dans  le  second  on  l'appelle 
superlatif  relatif.  ^ti^pcue 

t.,n^!fi'''"P^'"]^v^'^/^'''^'''  l'adjectif  ou  l'adverbe  est 
modifie  par  ùrs,fo,i,  ou  un  équivalent.  Ex.  :  "  Je  suis 
tu's  heureux  dans  ma  position.  On  est  fort  satisfait  de 
votre  conduite.  Cette  étoffe  a  été  achetée  bien  cher  '' 
Au  stiperlatif  relatif,  l'adjectif  ou  l'adverbe  est 
modifie  par />/;/.ç  ou  par  ;;/^/;a9  précédé  d'un  détermi- 
nant, iix.:   "  I.e  mois  de  février  est  LK  w^///.  long  de 


il 


aàj^s  H'ZZ^rlT'"'''  '"  '"'•'''  *  -S'^fi^^^<^^^ 


194 


SYNTAXB 


l'année.  Mon//«,v  Ih;i„  jour  fut  celui  de  ma  première 
2'"";""".";     '''^''  -'Jo-d-hui  que  je  n,e  trmn-e  ,.r 


II 


TABLEAU  DES  DEGKÉS  DE  SIGXÎFICATIOX 

Positil 

*    '*■/  'i  ■■',•.'.  -^  •••    •  l)eau. 

n  .-.  (  <le  supériorité  .    .    .  T)lim  h^fin 

\v-H:..\, aussi  l)eau. 

r-ibsolu  ^'''"^^'""nte moins  beau. 

^"1^-^^^^^     relatif  j  ^|-uWnorité  .'.•;.:::      le  ^fi  J::;;; 

Remakoiks.  io  Xouk  avons  trois  adjectifs  et  deuv  adver])e«î 
qm  renferment  nnplieitenient  los  ad^  erhes // J  o  ^;'/.  ,'  '^ 
?e  s'olitV        '"''"'•  '^"'  ""  comparatif  ou  au'superlatif  réîatif  ^ 

iVnllnir,  i^owr plus  bon,  qui  ne  se  dit  pas  • 

iMointhe,  ^oxxr  moim  bon,  moins  grand,  Mus  Mi/  • 

y //v,  qui  signifie////.? /w//rv?/.s-,  '^       / 

Mieux,  \m\\Tplus  bien,  qui  ne  se  dit  pas  • 

J'is,  pour////,v  ;;/<?/.  -^      ' 

2"  Nous 


ARTICLE  G.— REMARQUES  SUR  l'eMPLOI    DE 
QUELQUES   ADJECTIFS 

590.  Bon.  On  doit  dire  :  yvr/ /?r//.'/.'- /v  r//t'rwZ  a  iion  mare/u- 
et  non  pas  ik)n  niarc/ié.  iniucnc, 

591-  Conséquent  ne  se  dit  que  des  personnes,  et  ne  doit  oas 
e  repris  pour  constdérable,  important,  ^^^.  Un  loin  ne  est  rf. 
sequent  lorsque  ses  actions  et  ses  paroles  sont  constaninen  en 
rapport  Un  emploi  est  important';  une  ville  est  œ^h^l^- 
une  maladie  est.i.';v^rv^  sérieuse  i-onsiatraou  , 

..^''^-  yÊi'LORAHLEsedit  ordinairement  des  choses  •  /■:rne- 
ment  deploral^le;  mais  quelquefois  aussi  des  personnes  • 
luxmtUe  depJora/>le,  déplorahlc  vietime.  Personnes  . 

59?>.  Kminrnt,    imminent,    l'n   danger,    un   péril  êniinent 
Inén  tre^ToutT""''  -  ""Z-'^^-'   -•  P-il  /./..W  e^ 

cette  accentionff'^^^^^  "^  a-    ^'^'''^   ^^^"^   ^''^''^   '^^^^ 

cette  acception.  Il  .signifie  plus  ordinairement  éJe^'é'^t  %e  dit 
d'une  dignité,  d'un  poste,  d'un  lieu,  etc.  •   •  '  -t  se  Uit 

594.    KnnUYANT,    ENNUYEUX.     I 


cause  une  contrariété   d'un  moment;   et  1 


e  premier  se  dit  de  ce 


qui 


1;  i 


e  second,  de  ce  qui 


r)eau. 
I)eau. 


aussi 


ADJ KCTI V  QVAU r ICATIF 


Ï95 


prorluit  un  ennui,  un  dégoût  continuel.  Kx.:  Jou^  îte^  bien 
KNNUVANT  aujonnVhui,  mon  ami  ;  qiw  la  Ur/nrc  de  ce  'poème 
est  KNNUYKL'SK,  insipide  !  ^ 

595.  Fra(;iij.:,  casuki,,  j'cventui;!,.  Un  événenieut  peut  être 
casiiei  ;  uu  traitement  est  fixe  ou  anud  ;  des  profits  sont  /'^v;/- 
//<f^v.- une  bouteille  est.//-rt,i,'7/t',-  une  promesse  n'est  ni  fraoilc 
m  easnelle,  elle  est  x'niie  ou  /'ansse,  sûre  ou  douteuse.  '"" 

596.  LAMKN'rAïu.K,  ixc()Nsoi.A!ir,K.  I,e  premier  se  dit  des 
choses,  et  le  secoml  des  pLTsonnes.  Kx.  :  Cet  le  mort  es/  bien 
T,AMKNTAiu,K  ;  aussi  en  sommes-nous  ixcoxsoi.ahm's 

597-  Matixai.,  matinkux.  Mutinais^  dit  de  celui  qui  s'est 
levé  matm  par  extraordinaire,  et  inatineu.v,  û^  celui  cuii  est 
dans  1  habitude  de  se  lever  matin.  Quant  à  matmier,  il  ne  s'est 
conservé  que  dans  cette  locuLion  :    L'étoile  imatiniÎvkiî 

^o,'!^.  IMi'ir.-LKUR,  MoiNDRK.  Mei/teur  s'emploie  au  "lieu  de 
plus  hou,  qui  ne  se  dit  pas.  si  ce  n'est  dans  les  expressions  plu^ 
bona  nen,  ptusou  moins  bon.  K x.  :  La  vertu  est  uvmivukk 
que  ta  science.  . .  <vj«.x^ 

.Voindre  signifie  plus  petit  ou  moins  bon  :  L'Afriouc  e^t 
MorxDUK  (plus  petite)  que  tWsie ;  le  vin  nouveau  .•./MoiXDRe 
(moins  bon)  que  le  vin  vieux. 

599-  PiRK  PIS.  Le  premier  est  adjectif  et  signifie,  />///? 
mauvais  :  Les  hommes  seraient  pirks  s'ils  n'avaient  des 
r.v/,s77/;-,s-./ /.y  est  adverbe  et  signifie  l'opposé  de  mieux:  C'est 
son  PIS  aller  ;   il  va  de  mal  en  pis  ;  A^///  pis  pour  lui 

600.  SuscKPTiBi  H  veut  dire  qui  peut  sub-'r  certaines  modifi- 
cations,  certains  changements.  ICx.  :  La  plupart  des  annuauv 
sont  svscKi>ruu.usd-être  apprivoisés.  Au  figuré,  .susceptibeo^t 
nu^  pour  facile  à  blesser:  homme  susc^n-niii,!.^  Cm'ahik 
signifie  qm  est  apte  à.  qui  a  les  qualités  nécessaires  pour  '  ' 
L  homme  est  CAi'AHr.i')  deorandcs  choses.  ^ 

6or.  Tous  DKux,  Tors  I.KS  dkux.  (Généralement  parlant  le 
premier  signifie  .'■/^;/ ^/  rautre  ensem/de,  tandis  (,ue  le  second 
v;eut  (ure  /•//;/  et  l'autre  sans  être  ensemble  ;  mais  cette  distinc- 
tion n'est  pas  toujours  observée.  "isunc 

602  Vknimkux,  viîX'CXKux.  Ces  deux  adjectifs  signifient 
qui  renjenne  du  venin  ;  mais  le  premier  ne  se  dit  oue  des 
animaux,  et  le  second  que  des  plantes  :  /,,-  Camida  a  peu  de 
plantes  viînkxeuslis,  et  encore  moins  d'animau  v  VFNniiiux 


1  ; 

196 

SYNTAXE 

CHAPITRI-:  TV 

I  ] 


lift 


1)K  l'adJIX'TIF  DÉTKllMlN-ATIl-' 
AIITICLE  1'''. — ADJECTIF  DÉMONSTIIATIK 

*'';  ^3.  L'adjectif  démonstratif  se  répète,  comme 
1  article,  devant  chaque  nom  et  devant  chaque  adjectif 
qui  ne  se  rapporte  pas  au  même  nom.  Kx.  :  Ce  jardin 
et  QiK'i-^^  promenade  font  nn  bel  effet,  au  milien  de  CKS 
grandes  et  de  CES  petites  rues. 

*=^  604.    On  ne  répète    pas  l'adjectif  démonstratif 
devant  un  second  nom  qui  n'est  que  la  redite  ou  l'ex- 
plication du  premier,  et  qui  s'y  lie  par  une  conjonction. 
Ex.  :  Cfs  lois  on  déerets Jurent  abolis pa  -  CE  seigneur  et 
inaitre  absolu. 

Si  l'on  ne  fait  pas  usagée  de  la  conjonction,  on  répète  l'adjectif 
démonstratif,   dans  quelque  cas  que  ce  soit  :  Cettk  résolnlion 
cktTk:  dcteynnuafiou  est-elle  sérieuse  f  Admirons  cks  belles 
CES  riches,  Qiisjeyiiles  contrées.  '  ' 


ARTICLE  2. — ADJECTIF  POSSESSIF 

**  605.  L'adjedif  possessif  se  répète  ou  se  sup- 
prime devant  chaque  nom  ou  chaciue  adjeélif ,  absolu- 
ment de  la^  même  manière  que  l'article  et  lès  autres 
déterminatifs.  Ex.  :  Tout  pour  mon  Dieu  et  ux  patrie  ; 
I.EURS  esclaves  ou  serfs  sont  bien  malheureux  ;  où  dcnieù- 
7'ent  VOS  père  et  vière,  YOS/rères  et  sœurs  f 

**  606.  L'adjectif  possessif  a  pour  but  de  déterminer 
en  exprimant  un  rapport  de  possession,  de  propriété  ; 
on  ne  doit^  ])as  l'employer  quand  ce  rapport  est  suffi- 
samment établi,  soit  par  une  incidente,  soit  par  le  sens 
de  la  phrase. 


603.  Quaud  est-ce  que  radjectif  démonstratif  se  répète  f 

604.  (Juand  est-ce  qu'on    ne  répète  pas  l\idjectif  démons- 
tratif / 

605.  Quand  est-ce  que  P  adjectif  possessif  se  répète  ? 

606.  Quels  sont  le  Imt  et  l'emploi  de  l'adjectif  possessif? 


ADJECTIF  DE;'rKRMINATlF 


î9!7 


Ainsi  l'on  dira  :  Oh  est  la  lettre  que  tu  as  écrite  f  ce 
cheval  a  pris  i,k  viors  aux  dents  ;  je  me  ferai  la  barbe 
demain  ,-  et  non  pas  :  Où  est  TA  lettre  que  tu  as  écrite  ? 
ce  cheval  a  pris  son  mors  à  ses  doits  ;  Je  me  ferai  ma 
barbe  denumi. 

^  •"*  607.  Il  n'y  a  ^whxQ  que  deux  cas  où  l'on  emploie 
l'adjeaif  possessif,  quoique  le  sens  de  la  phrase  indique 
assez  le  sujet  possesseur  : 

^  1°  Pour  parler  d'une  chose  habituelle  et  connue. 
Ex.:  Sa  goutte  l'a  pris,  et  il  n'a  pas  quitté  SON  /// 
depuis  trois  jours. 

2°  Pour  donner  plus  d'énergie  à  l'expression,  ou 
pour  attirer  davantage  l'attention.  I<:x.:  Je  suis  resté 
deux  heures  debout  sur  mks  Jambes  ;  vous  avez  perdu 
VOTRE  temps,  paresseiix  ! 

^  *>!<:!<  6o<S.  Leur  reste  au  singulier  quand  il  se  rapporte 
a  des  unités  prises  distributivement,  une  à  une  ;  mais  il 
exige  le  pluriel  quand  il  se  rapporte  à  plusieurs  êtres 
pris  collectivement. 

D'après  ce  principe,  on  écrira  :  Les  ne^rrcs  diffcrejit 
beaucoup  des  blancs  :  lkur  tête  est  ronde,  et  leur  nés 
court;  LEURS  pmnmettes  sont  saillantes,  et  LEURS  che- 
veux noirs  et  laineux. 

**-^  609.  I,a  distiiidliou  entre  leur^t  leurs  est  assez  difficile  à 
établir  ;  on  met  ordinairement  leur  quand  on  parle  des  choses 
en  général,  et  leurs,  quand  on  en  parle  en  particulier  :  Les  sau- 
z'offes  (en  général)  ornent  leur  tête  de  plumes  ;  ces  sauvages 
(ceux-là  en  particulier)  avaient  oniè  leurs  têtes  de  plumes. 

**  610.  Son,  sa,  ses,  leur,  leurs  doivent  générale- 
ment se  rapporter  à  des  personnes  et  non  à  des  choses. 
Kx.  :  "  Que  chacmi  garde  so7i  rang." 

Si  le  possesseur  n'est  pas  une  personne,  on  déter- 
mine le  nom  par  l'article  et  le  pronom  en.  Ex.  :  "J'ad- 
mire le  soleil,  mais  je  ne  puis  en  soutenir  l'éclat." 


**  607.  Dans  quel  cas  emploie-t-on,  par  exception,  V adjectif 
possessif. 

***  608.  Quelle  est  V  orthographe  de  \^\xr,  adjectif  possessif  '^ 
***  60Q.  La   distinction   enhe   leur  /■/  1pur«  /'v?-/-///-  facile  à 
établir  f  -  -/     > 

**  610.  Avec  quoi  son,  sa,  ses,  leur,  leurs  doivent-ils  être  en 
rapport  f 


198 


SYNfAXIC 


!    (■ 


m,  li' 


Son,  sa   scsjncr,  leurs  peuvent  être  en  rapport  avec 
des  noms  de  choses  :    i°  quand  ils  se  trouvent  dans  h 

AcTa  ^^i'Tr'"''^  '^T  Lf  ""J^^^  possesseur.  Kx.  :  Œag^u^ 
AGiv  «  si^.^  défauts  ;  la  Skink  a  sa  source  en  Bour^oine 
et  SON  embouchure  en  Norviaiidie.  ^^ 

2°  Quand,  étant  dans  une  autre  proposition   on  ne 
peut  cependant  pas  les  remplacer  par  l'article  siinpk  et 
le  pronony;^      Ex.  :  Montréal  est  une  ville  ma^nltinue 
j  adnure  la  beauté  de  SES  monuments.     Ici  on  ne  nour 
rait  pas  dire  :  /'en  adnure  i.a  beauté  des  monumnî)^ 

AllTlCI.E  3.— APJECTiFj)    NUMÉRAUX 

**  6i  r  Lesadjeaifsnmnérauxcanlinaux  précèdent 
toujours  le  nom  qu'ils  détenninent,  à  nioins^u  £  i^ 
soient  en,ployés  coninic  adjeftifs  numéraux  o?di  laux 
Ces  QUATKK  vo/umrs  contiennent  crnt  Trente  Z; 
c^cs;,es  cnapU.es  om.zE,  QUATre-vL^t  ^  ?bkt 
Divux  sont  tes  meilleurs. 

**  6i2.  Lç,,  adjeélifs  numéraux  cardinaux  s'em- 
ploient pour  les  adjedifs  numéraux  ordinaux  w"  après 
les  noms  de  certains  .souverains,  que  Ion  veut  dîstïn- 

f  P«  IX  "7vZ";^''"^-  -  ^^-^  LÉON  XIII  LtS^. 

IX  ,  2  dans  1  enumeration  des  jours  du  mois  et 
des  années  d'une  ère  :  Nafiolêon  est  mort  le  5  ,««1821 
3  dans  les  expressions  el,afiitre  cinq,  artiele  rm 
verset  vingt,  etc.,  quoiqu'il  .soit  mieux  de  ûLehalfre 
"^  |«. -'-/''^.THKi.iiCMK,  verset  viNoS'^'"^' 
«  613.  Les  adjeflifs  premier  et  uniime  secondât 
fu^n;me,  .sont  synonymes,  mais  ils  ne  s'emploTentpal 
nidiffercnnnent.  -^^Fi^ient  pas 

,,.,?"  '^'^1  ^"^"f"'  P""'"'  commencer  l'énumération    et 
.;...w  dans  les  expressions  composées:    Non^^elks 
tous,  depuis  le  FRJiMiJtRjusç?,^au  ckxt  unième 
^   On  emploie  de  préférence  .^.wz^  quand  if  n-;  a  que 


ADJKCTIK  DÊTKRMINATIi'  I99 

deux  objets  en  tout,  et  deuxième  quand  il  en  a  davan- 
taj^e  :  J'ai  lu  le  deuxième  et  le  troisième  chapitre  de 
cette  .SECONDE  et  dernière  partie. 

ARTICLE  4. ADJECTIFS  INDEFINIS 

*^*  614.  ^^/^7^7^  est  généralement  du  singulier.  Kx.: 
AUCUN  livre,  aucune  lecture  ne  lui  convient  tnieux. 

Cependant  ce  mot  prend  la  marque  du  pluriel  devant  un  nom 
qui  ne  peut  pas  être  au  singulier.  Kx.  :  Ofi  ne  lui  fit  aucunes 
funérailles.  Ce  même  adjedlif  se  place  quelquefois  après  le 
mot  auquel  il  se  rapporte  :  //  n'a  reçu  de  faveur  aucune  ;  sans 
exception  aucune. 

***  615.  Autre  précède  ordinairement  le  nom,  mais  il  se 
place  quelquefois  après  ;  il  peut  aussi  être  ou  non  précédé  d'un 
détermi natif.  Ex.:  Vos  autrics  raisons  ne  valent  rien  ;  aile-ci 
a  une  valeur  autre,  tout  autre  ;  autre  temps,  autres  juœurs. 

***  616.  Certain,  placé  avant  le  nom,  est  l'équivalent  de 
quelque  ;  mais  placé  après  le  nom,  il  est  adjedlif  qualificatif  et 
sigm^Q  assuré  :  Certaines  révélations  que  je  pourrais  faire 
vous  couvriraient  de  confusion  ;  c'est  une  cliose  certaine. 

***  6 1 7.  Chaque  ne  s'emploie  qu'au  singulier  et  pré- 
cède toujours  le  nom.  Il  ne  faut  donc  pas  dire  :  Ces 
journaux  m' ont  coûté  cinq  centimes  chaque  ;  mais  :  ces 
journaux  ni' ont  coiité  cinq  ceiitimes  chacun  ;  ou  bien  : 
Q.ii\Q\]'E  journal  via  coûté  cinq  centimes. 

***  618.  3Tai}it,  qui  signifie  divers,  plusieurs,  précède  tou- 
jours le  nom  qu'il  détermine  ;  il  a  cela  de  particulier  qu'il  peut 
se  répéter  deux  fois  devant  le  même  nom,  et  qu'il  a  autant  de 
force  au  singulier  qu'au  pluriel  :  J^ai  eu  mainte  occasion  (ou 
MAINTES  occasions)  de  lire  ces  ouvrages  ;  maint  et  mmui^ géné- 
ral s'est  rendu  célèbre  ;  maints  et  maints  généraux  se  sont 
résidus  célèbres. 

**  619.  Même  peut  être  adjectif  ou  adverbe. 

**  620.  Même  est  adje(5lif  et  varie  quand  il  exprime 
V  identité  on  la  ressemblance  ;  il  modifie  alors  un  nom  ou 
un  pronom,  et  peut  se  remplacer  par  :  qui  n  est  pas 
différent,  qui  est  semblable,  pareil. 


**-x- 

614. 

*-x-;<- 

615. 

*x-x- 

616. 

TV*^ 

617. 

*** 

618. 

** 

619. 

** 

620. 

Que  i-etnary.'-z'oiis  sur  le  uiol  aucun  ? 
Que  remarquez-vous  sur  le  mot  autre  ? 
Que  renuirqurz-vous  sur  le  mot  certain  ? 
Que  remarquez-vous  sur  le  mot  cli-nque  ? 
Que  renmrquez-vous  sur  le  mot  maint  ? 
Que  remarquez-vous  sur  le  mot  même  ? 
Quand  est-ce  que  même  est  adjectif  '/ 


20O 


SYNTAXE 


***  Même  exprime  l' identité  ou  la  ressemblance,  et 
par  suite  est  adjectif: 

1°  Immédiatement  avant  un  nom;  il  est  alors  sou- 
vent précédé  de  l'article.  Kx.:  Relisez  soiivent  les 
MÊMES  livres  (identité).  Racine  nous  offre  souvent  les 
MÊMES  beautés  que  Corneille  (ressemljlance). 

2°  En  général,  après  un  seul  nom,  et  dans  ce  cas  il 
désigne  les  personnes  ou  les  choses  d'une  manière  plus 
expresse.  Ex.:  Les  Romains  71' ont  vai?icu  les  Grecs  que 
par  les  Grecs  Mtsms.  (Acad.)  Nous  sommes  éclairés 
des  astres  MÊMES  qui  éclairaient  le  premier  homme. 

3°  Après  un  pronom  personnel  auquel  il  se  joint  par 
un  trait  d'union,  et  alors  aussi  il  précise  davantage. 
Ex.:  y?/(?/-MÊME,  /«/-MÊME,  7/(?/^ç-MÊMES,  cllcs-^\%^^^. 
Que  peuvent  contre  Dieu  les  monarques  ^v^r-MÊMES  ? 

JMÎ'uie  reste  au  singulier  dans  //(^/«-même,  Z'o/<5-même,  quand 
il  ne  s'agit  que  (Tj'une  seule  personne. 

'i'*  620  bis.  Même  est  adverbe  et  invariable  quand  il 
exprime  une  idée  di'eA'.cnsion  ;  alors  il  modifie  un 
verbe,  un  adjeélif  ou  un  adverbe,  et  peut  se  remplacer 
par  :  a ussi,  de  plus,  encore ,  jusqu  '  à . 

^oi<^  j\f^,f2c  exprime  l'extension,  et  par  conséquent 
est  adverbe  : 

i''  Après  un  verbe.  Pix.  :  Aimons  même  nos  ennemis. 
Exempts  de  maux  7'éels,  les  hommes  sUvi  forgent  mÊimE 
de  chimériques. 

2°  Avant  ou  après  un  adjectif.  Ex.:  Évitons  les 
fautes  MÊME  légères. —  A^os  méthodes  savantes  nous 
cach(  7/  les  vérités  naturelles  connues  même  des  simples 
bergers.  (B.  DE  Saint-Pierre.) 

3^  Avant  ou  après  lui  superlatif  relatif.  Ex.:  Les 
sciences  mÊimE  les  plus  élevées  ne  peuvent  entièrement 
satisfaire  notre  soif  de  connaître.  Les  plus  beaux  monu- 
ments MÊME  ont  des  défauts. 

4°  Avant  ou  après  un  adverbe.  V^y;^.-.  L' ingrat  oublie^ 
quelquefois  imÊme  //  hait  son  bienfaiteur. 

5°  Après  plusieurs  noms  formant  une  sorte  de  gra- 
dation.   Ex.:  Les  animaux,   les  plantes  mv^we,  étaient 


**  620  bis.  Quand  est-ce  que  même  est  adverbe  f 


ADJRCTIF  DÊTKR.MINATIF 


20I 


ance,  et 

ors  sou- 
vent  les 
'ivcnt  les 

ce  cas  il 
ère  plus 
-recs  que 
éclairés 
me. 

oint  par 
•antage. 

MÊMES. 

:es? 

E,  quand 

:iiiaiicl  il 
iifie  im 
inplacer 

scqiient 

imcmîs. 
't  MÊME 

'tons  les 

'es   no2(s 

simples 

X.:    Les 

'ère  m  eut 
'  inonii- 

t  oublie, 


des  dieux  en  Ei^ypfe.  Les  guerres  civiles  sont  funestes 
non  seulement  aux  vaincus,  mais  aux  vainqueurs  même. 
6°  Après  un  seul  nom  qui  en  suppose  d'autres  sous- 
entendus  avant  lui.  Alors  vu- me  rentre  dans  le  cas 
précédent.  Ivx.  :  .SV.ç  ennemis  ivrÊME  l'estiment,  c'est-à- 
dire  ses  parents,  ses  amis,  ses  ennemis  MÊMi?,  l'estiment. 
Cliacun  a  fait  son  offrande  ;  les  enfants  MÊME  ont  parti- 
cipé à  cette  bonne  œuvre;  c'est-à  dire  les  riches,  les 
pauvres,  les  enfaiits  iviême,  ont  participé  à  cette  bonne 
œuvre. 

Remarquhs.— I.  Dans  beaucoup  de  phrases  où  même  est 
placo  après  un  seul  nom,  on  peut,  suivant  le  point  de  vue 
auquel  on  se  place,  considérer  ce  mot  comme  un  adjectif  ou 
connue  un  adverbe.  Kx.  :  Je  puis  citer  leurs  expressions  m  îcmks 
I.e  sens  admet  également  leurs  mêmes  expressions  et  même 
leurs  expressions. 

^  Lorsque  même  est  adverbe,  il  peut,  dans  la  plupart  des  cas 
être  changé  de  place  sans  altérer  le  sens.    Ex.  :  On  admire  ses 
j^estes  MKMiî  (o;/  oc/mire  mhmh  ses ^^-^s /es).   Leurs  vertus,  leurs 
noms  MiCMK  étaient  ignorés  {leurs  vertus  et  mîcme;  leurs  noms). 

II.  Même,  placé  devant  l'article,  est  toujours  adverbe.  Ex  • 
IMKmic  les  rois  sont  sujets  à  la  mort. 

***■  621.  A  «/est  adjectif  indéfini  devant  le  nom,  et  qualifica- 
tif après:  Wms  ir obtiendrez  nui^i^h  récompense,  parce  que  vos 
efforts  sont  nuls. 

***  622.  Pas  un  est  encore  plus  exclusif  que  nul qï  aucun  ;  on 
lie  l'emploie  que  devant  un  singulier,  exprimé  ou  sous-entendu  • 
Ils  n'ont  PAS  UN  ami,  pas  unr  consolation  ;  ils  sont  aussi  mal- 
heureux que  PAS  UN,  que  pas  une. 

■^^**  623.  Plus  d'un,  quoique  portant  à  l'esprit  l'idée  de 
pluralité,  demande  au  singulier  le  verbe  dont  il  est  le  sujet  : 
P.  us  d'un  grand  homme  a  honoré  ce  pavs. 

Mais  on  met  le  verbe  an  pluriel  s'il  y  a  réciprocité  :  Plus  d'un 
fripon  se  sont  dupés. 

***  624.  Quaniième  équivaut  à  combien,  et  désigne  l'ordre 
général,  la  place  numérique  dans  une  colleélion,  dans  une 
série  :  Le  quantiiîmr  éticz-vous  dans  la  composition  ?  Le 
QUANTIEME  du  mois  sommes-nous  aujourd'hui  f 


111 


II, 


de  gra- 
étaient 


***  621.  Que  remarquez-vous  sur  le  mot  nul  ? 
***  622.  One  reuiarquez-vous  sur  r expression  pas  un  ? 
^**  623.  Que  remarquez-vous  sur  le  mot  j^lusieurs  ? 
***  624.  Que  remarquez-vous  sur  le  mot  quantième  ? 


202 


SVNTAXl^ 


**>'  625.  (?//<'Aw//^//r  se  place  toujours  après  U>  nom  auduel  il 
se  rapport.,  a  s^acco^lc  avec  lui:  >;.,,,,,].;,,./  ,,  ^z^'^^,[ 

AiiTicLr:  r>.--iii.:.MAiUiri;s  srij  'nicUpic 

^^-i^  626.  6>/.r/^«r,  qu'il  ,1..  faut  pas  coufondro  avec 
la  locution  tjur/  que  écrite  en  dcnx  mots,  peut  ctrc 
adjedit  ou  adverbe.  ^ 

^=*  627.  O^/^/,^  e.st  adje(<lif  quand  il  sl^  rapporte  à 
un  nom  ;  alors  il  s'accorde  toujours  avec  ce  nom 

Kx.:  n  nous  raamfaii  Q\jHU2\Jh^  /lisfohrs  êd'ifmjitc^ 
QUiii<QUKS  beaux  traits  de  vertu,-  quki.ouks  richesses 
que  vous  ayez,  vous  ne  devez  pas  vous  enonruei/lir 

adjeait  ou  un  adverbe  ;  il  est  alors  invariable 

IVK.:  Les  hommes,   gnci.Qnc  puissants  qu'ils  soient 
ne  doivent  pas  o^dylier  qu'ils  sont  mortels;    nous  avoiis 
/^/QUlîLQUK  cinq  eents  pas  (c'est-à-dire  r;/77-;v,y/ r/;/^ 
eentspas)  ;  QUEi.QrK  adroitement  qu'Us  s'y  prennent 
zts  échoueront.  ' 

Dans  le  premier  exemple,  quelque  m,^CC^?i^  puissants  • 
daiis  le  deuxième,  il  modifie  cinq  cents;  dans  ié 
troisième,  il  \\\ÇiC(\ï\<i  airoitement. 

J^-^  629.  Quelque,  placé  devant  un  qualificatif  suivi 
d  un  nom,  .se  rapporte  au  nom  et  varie  quand  celui-ci 
e.st  sujet  ou  complément. 

l'x.:  Zr^  QUKLOUKS  bons  chrétiens  de  l'endroit  ont 
foule  aux  pieds  le  respect  humain,  Qukloi'K-,  .v  iva^it" 
docteurs  que  vous  ayez  consultés,  ils  7i'ontp7i  cclaircir  vos 
doutes. 

Quelque  .se  rapporte  au  nom  et  à  l'adjeélif  réunis 
quand  ces  mots  jouent  le  rôle  d'attribut,  et  alors  il  est 
adverbe  et  reste  invariable. 

Ex.:  (^VV:U2\JT.  savaf ils  docteurs  que  soient  vos  amis 
îlsjn^nt  pu  éclaircir  vos  doutes.     Ki,  quelque  est  l^ien 

'*•  I  ^r'I'  G^'^^'f^'"^''Q'i''~-'^'ons  sur  te  mot  quelconque  ? 

^';*  626.  Quelle  est  ta  nature  du  mot  quelque  ? 

""'  '^27.  Quand  est-ce  que  quelque  esf.  ndjcRif? 

^v  62S.  Quand  est-ce  que  quelque  est  adverbe  ^ 

**  ■  '^Z-?'   ^''!^P'\"¥i  »>->-r^'er  au  sujet  de  quelque  placé  devant 
VU  quahficatit  suivi  d'un  nom  "^        -  ^      ^  '"^  "^"^'"' 


aïKjuel  il 
'rc  oiJKi,- 


Irc  avec 
uit  être 

>porte  à 
1. 

'f/ianlcs, 

n'c/iessfs 

'r. 

lifie  un 

î  soient, 
'S  avons 
on  cijiq 
muent, 

ssants  : 
ans    le 

if  suivi 
celui-ci 

oit  ont 

ycir  vos 

réunis 
■^  il  est 

amis, 

st  h/ien 


ADJlîCTir  DKTKRMINATIP 


203 


adverbe  ;  en  elTet.  on  U'-  i^ourrait  le  remplacer  que  par 
d'autres  adverbes  écpiixalents,  connue  .sv,  tout. 

**  630.  I/i  locution  quel (jne,  composée  de  l'adjectif 
quel  et  de  la  conjonction  que,  est  toujours  suivie  du 
verbe  substantif;  alors  quel  s'accorde  avec  le  sujet,  et 
que  reste  in\-ari;ible  connue  conjondioii. 

]\x.:  QuHi.  giH  soit  votre  pou-eoir,  quels  qvh  soient 
vos  moyens,  gUKij.iî  ovn  soit  votre  fortune,  ouiaj.KS 
QUK  soient  vos  qualités,  vous  ne  ileve:: pas  vous  en  préva- 
loir ,•  c'est-à-dire:  (^iie  votre  pouvoir  soit  guEi.  (ou 
tel),  que  votre  fortune  .swV  yinCLLE  (ou  TELLE),  ctc  , 
vous  ne  deve."  pas  vous  en  prévaloir. 

AUTICLR  0. — lUlMAIUiUKS  SUIl  \.V.  MOT  lout 


un   nom.  un 


devant 


^"^  631.    Tout  iK'Ut  être,   selon  le  cas, 
pronom,  \\\\  adjectif,  ou  un  adverbe. 

'!"!=  632.  7(^///est  un  nom  connnun  (piand  il  signifie 
unechose  considérée  en  son  entier.  11  est  alors  pré- 
cédé de  l'article  ou  d'un  autre  déterniinatif. 

Kx..  Le  TOUT  est  plus  grand  que  sa  partie  ;  les 
plantes,  les  animaux  sont  des  TouTS  eomplets,  qui  rézùi- 
lent  la  puissanee  du  Créateur. 

*'^^633.  Tout  <i<X  pronom  indéfini  lorsqu'il  est  em- 
ployé dans  un  sens  vénérai,  pour  rappeler  l'idée  des 
personnes  ou  des  choses. 

Kx.  :  Dieu  a  TorT  eréé :  il  est  notre  ptre  à  tous  ; 
f  avais  invité  vingt  personnes,  TOUTics  ne  sont  pas 
venues. 

**  634.  71??^/  est  adjeétif  quand  il  se  rapporte  à  tni 
nom  ou  à  un  pronom  pour  les  déterminer  ;  alors  il  en 
prend  le  K^'ure  et  le  nombre. 

Kx.:  Tout  le  monde,  toute  rassemblée  applaudit  â 
TOUvS  vos  sueeès  ;  TOUT  ee  que  f  ai  dit  est  vrai. 

Quelquefois,  l'afljectif  tout  se  place  après  le  nom  ou  le 
pronom  :  Cette  facture  se  monte,  soviine  Toute,  à  trois  cent  dix 
piastres  ;  c'est  à  eux  Tous  qu'il  eu  vent. 

**  630.  Que  remarquez-vous  sur  ta  locution  quel  que.' 
■^'^  631,  Quelle  est  ta  uaturc  du  mol  tout .? 
**  632.  Quand  est  ce  que  tout  est  nom  commun  ? 
**  ^i7>-  Quand  est-ce  que  lout  est  pronom  indéfini? 
**  634.  Quand  est-ce  qu        it  est  adjeRiff 


!:  li 
II 


204 


SYNTAXB 


irf 


li 


**  635.  Tout  est  adverbe  quand  il  iiiodifie  nn 
adjectif  ou  u.i  adverbe  ;    alors  il  signifie  tout  à  fait, 

Kx.:  Ils  sont  tout  surpris,  c'est-à-dire  tout  à  fait 
surpris  :  elles  ctaieut  TOUT  étonnées,  c'est-à-dire  tout  à 
Ja II  étonnées  ;  ees  sommes  sont  tout  entières  ;  mare/ions 
Toi'T  doueement. 

Mais,  si  1  on  voulait  dire  que  toutes  les  personnes 
sont  étonnées,   que  toutes  ks  sonnnes  sont  entières 
etc. ,  tout  serait  adjectif  et  varierait.   Kx.  :  Ils  sont  Tous 
surpris  ;  elles  étaient  lonr^ii  étonnées  ;  ees  sommes  sont 
TOUTK.S  entihrs  ;  mare/ions  Tous  doueement. 

^  636.    Tout,  quoique  adverbe,  varie  par  euphonie 
quand  il  est  suivi  d'un  adjectif  féminin  conunençant 
par  une  consonne  eu   une  //  aspirée.   Kx.:   J':iles  sont 
TouTiis  stupéjaites,  toutes  déeoneertées,  TOUTics  /lon- 
teuses. 

**  637.  Toul,  suivi  c\i^  autre,  e.st  adjectif  ou  adverbe. 
11  est  adjectif  quand  il  modifie  un  nom  exprime  ou 
sous-Lntendu,^ct  alors  on  peut  placer  autre  après  le 
nom.  Kx.:  J\aeontez-moi  TouTK  autre  ciiosF  TouTF 
autre  histoire,  on  peut  dire  ^ov'T^eliose  autre,  toutk 
histoire  AUTRE. 

Il  est  adverbe  quand  il  modifie  le  mot  autre  ;   alors 
\\    est   généralement   accom])agné   d'un   déterminatif 
Kx.:  Raeontez-moi  une  Tout     autre  chose,  de  tout 
AUTRES  histoires. 

*>i<*  638.  Tout,  placé  devant  un  nom  de  ville,  est 
adjectif,  mais  il  reste  au  masculin  singulier  parce 
nn'il  détermina  lo  Tiom  Peuple  (sous-entendu  ),  ou  tout 
autre  mot  équivalent.  Kx.  :  Tout  Marseille  fut  ravagé 
par  la  peste  en  1721  ;  TOUT  AVw.-  acclama  César,  d èst^ 
à-dirc  tout  le  peuple. 

***  639.    Tout,  adverbe,  signifiant  tout  à  fait,  entih 


**  635  Quand  est-ce  que  tout  est  adverbe  ? 

**  636.  Tout,  adverbe,  ne  varie-t-il  jamais  / 

**  637.  Que  remarquez-vous  sur  le  mot  tout,  suivi  de  autre  > 

638.  Que  remarquez  vous  sur  le  mot  tout,  placé  devant 
nn  nom  de  ville  f 

***  639.  Tout,  adverbe,  ne  peut-il  pas  se  trouver  devant  un 
nom  ? 


Il  \ 


PRONOM 


205 


)n>i(,i/,  s."  iiict  f|ueî(inef()i.s  devant  un  nom  ;  niais  alors 
Il  ne  varie  jamais  même  par  en])lionie.  I^x  •  /a 
rclii^wu  est  Tout  .v/r,///,-  'ïo\}'v^  compassion  pour  If,  wal- 
licurcux  ;  elles  étaient  TOUT  jeux,  TOUT  oreilles  à  cette 
séance. 


CHAPITR]:  \' 


itu  ri;oN(tM 

« 

AUTICLK  l'i'. — (U';.\H1{ALITI^:,S  KI'U  T,K  ^ROXO^[ 

"'  640.  Le  pronom  doit  toujours  être  au  même  genre 
au  même  noii'bre  et  à  la  même  personne  que  le  mot 
qu  il  renij)laee. 

Ainsi  on  dira  :  Le  devoir  AUQUKL  je  travaille  ;  la 
personne  a  LAOuki.t.K  /e  m  adresse  ;  les  livres  avec  i  i.\s- 
L)lTRi.S  fé-tudie  ;  les  /leurs  AUXc^uKl^i^ivS  Je  donne  la 
prejereuce. 

'i'-i'  641.  Le  pronom  ne  peut  généralement  tenir  la 
place  (|ue  d'un  nom  déterminé,  et  même  précédé  de 
1  article  ou  d'un  adjectif  déterminatif 

On  ne  doit  donc  pas  dire  :  S'il  a  pickmission  de 
partir,  qui  j.\  lui  a  donnée  f  ils  ont  fait  fortune,  et 
I.A  doivent  à  leur  industrie  ;  quand  nous  J unies  \)i 
VOITurr,  Ri.LK  se  brisa. 

Mais  on  dira  :  .V  il  a  la  permission  de  partir,  qui 
TA  ////  a  donnée  ?  ils  ont  fait  lrur  i-ortunk,  et  la 
doivent  à  leur  industrie  ;  quand  nous  fû:nes  dans  CKTTK 
VoiTr-RE,  Fij.K  se  brisa. 

**  642.  On  ne  doit  pas  employer  plusieurs  fois  le 
même  pronom  dans  une  phrase,  s'il  ne  rappelle  pas 
l'idée  du  même  nom. 


,   .  *  ^4'''-  -'  quel  ^einr,  à  quel  nonbre  et  à  quelle  pcrson7ie 
ctott  toujours  être  le  pronom  / 


:*    (^ 


/'<■  quel  nom  le  pronom  peut-il  tenir  la  place  ? 


642.  J etif-ou  employer  le  même  pronom  plusieurs    fois 
dans  une  même  phrase  /  t  j 

7* 


îo6 


SYNTAXIC 


i 


Ainsi  l'du  11-.'  i)()iina"l  pas  diiv  :  Sti/omoH  o/J'n'f  son 
sarri/Kr  à  /)/,/(.  et  \ultii  Jut  s/  ai^riin'»/,  >///  il,  (.\ai(ça 
la  prière  qu'u,  lui  avait  ailrtsst'r. 

Pour  éviter  ces  rcpclitioiis  du  nicint'  ])r()ii()iii  avec 
des  rajjports  différeiils,  il  faut  i)iendre  i.n  autre  tour  ; 
ou  pourrait  dire  ici  :  Salonio>i  0(1  rit  son  sacrifur ;  Piiti 
lUmri'a  et  cvaii^n  la  prirrr  dr  cr  prime. 

-'"''  643.  ly'eiuploi  du  pn^noni  uo  doit  donner  lieu  h. 
aucune  cquivo(pie.  Ne  dites  pas  :  .Ibel  offrit  son 
sacrifice  à  /)ien,et  H.  lui  fut  ao;réabJe  :  1j  pronom  // 
fait  équivociue.  Dites  :  Abel  ojjrit  à  J^ieu  u)i  sacrifice 
qui  lui  fut  ajiiréable. 

Il  vaut  inioinr  rcl-pdtt  r  le  nom  f|iiaiul  l'emploi  du  ])roiiom 
personnel  ptnil  doiiin  i  lit- 11  à  nue  Cc(uivo(iue.  Ainsi,  au  lieu  de 
dire:  J.o  l'oittaiiie  a  itiii/é  JVtcdre  en  tout  ce  qiCw,  a  de  Iwaii, 
dites  :  La  fontaine  a  imité  l'Iièitre  en  tont  ee  que  l'niciiRi':  a  de 
beau,  ou  mieux,  encore  :  en  tout  ce  que  eui,ui-ci  a  de  beau. 


iî    I 


lit 


AUTICLK    -. — PRONOMS  PERSONNELS 

*•!•  644.  Lorsque  plusieurs  pronoms  de  différentes 
personnes  doivent  ctre  énoncés  de  suite,  la  politesse 
veut  qu'on  j-e  nomme  le  dernier,  et  que  l'on  commence 
par  ceux  à  (jui  l'on  s'adresse.  I{x.:  Toi  ^7  moi,  nous 
partirons  ensemble  ;  f  ai  des  livres  pour  voUvS,  pour  vxx. 
et  pour  MOI. 

*  645.  Par  politesse  ou  par  convenance,  les  \»xq- 
noms  nous  et  vous  s'emploient  souvent,  en  parlant 
d'une  seule  personne,  au  lieu  de  je  et  de  tu  ;  alors  le 
verbe  se  met  au  pluriel,  mais  les  antres  mots  restent 
au  singulier. 

Kx.:  Loi)}  de  nous  croire  VS'tW,  o  e^ux  g-  !  nous  eut 
PRKCKnfC,  nous  sommes  1.1c  pkrimiRr  a  ieco)ina1tre  notre 
intériorité  ;  IMON  ami,  vous  serez'  toujours  cru  .s/  z'ous 
êtes  VRAI. 


*x-x- 


■■■  646.  Ou  ne  doit  i):issous-er.tcndre  les  pronotns  personnels 


■■"*  ^1,5.  J)e  quelle  manière  doivent  être  disposh  tes  pronoms? 
■■'*  644,  Jhins  quel  ordre  é/ionec-t-on  t^lnsieiirs  pronoms  de 
différentes  persomies  / 


6.:-,.  (; 


*«-x- 


lesf 


i-(>nonis  nous  et  vous  ? 


u.,j.   (j.Li:  ,  cmaïqinz-i'ous  sur  /es  pronoms  nous  et  vous  f 
646.  J'ent-on   sniis-rrfrndjv  Ls  j.: onoms  ^ur^onnels  cm 


ployés  comme  eomp'émen/s  / 


ojj'rit  son 
^,  iwaitça 

OUI  avec 
trc  tour  ; 
(■(' ;  Pieu 

cr  lieu  à 

\lfrit  son 

roiioin   // 

sac  ri  fur 


u   ])r()iiom 
au  lieu  (le 

îvDRK  (I  (fr 

heait. 


ifférciites 
politesse 
Duiinence 
lor,  nous 
^onr  VXK 

les  pro- 

j)arlant 

alors  le 

s  restent 

vous  eut 
Urc  uohi' 
u  si  vous 

;5ersoniic's 


provoiiis  ? 
'ONO}iis  lie 

et  vous  ? 

Il  lui  s    cUl- 


l'RONOM 


207 


eniplovds  comme  coniplc-nieiils  .Tuii   verhe  evoriuid  •   on    .„■ 
<l.ra  doue  pas  :  y.  ,,„  auius  et  réeere  ;  //.v?.  ,T     v,«/"// •/ 

j/r\'         ""'  '"f^i-'^'r"  ■•  <^^n>t>.cl«nt  (,n  j,eut  «lire  -Je  Ik  Us 
li  relis;  on  mi^njuj^és  et  eo,ui',m„és.  ^^^^  ■  Jt  IM  lis 

^''■*  r,47.  Les  pronoms  te,  h,  irs  s'accordent  en  ireiire 
et  en  nomhre  avec  le  nom  dont  ils  tiennent  la  place. 
V^:  Mcuonie^Jtes-vons  ,.  v  mai.adk  dont  \n  a 
parie  ^~~(hnj^  ^,X  ,7^/,.  A/essienrs,  rtes-zvus  ils 
M AcwsTHATs  d,  eetic  vilic  /  -Nou,   nous  ne  ,.ks  sonnnes 

Jr^^A^'  INnir  représenter  i:n  adjeelif.  nn  nom  pris 
ad  eciivemeni.  ou  uu  u,en,!,re  û,  piu-a.e,  <.n  emp Li. 
v.ulen.vnt   ie.      I-x.:     A/adanie,    i^ies-vons   malad,!:  ^^ 

//'</'f '/'■•  -^^'''"''''''^  ries-2'ous  MAtnsTHATs"  ./.- 
ntt^.7',iie/~Aon,  nous  ne  i.ic  soniwes />as.  vS'iisont 
Kl'.lJSSi,  //.v  ij.;  do/ l'eut  à  votre  protection 

^l^*  649.  U-s  pronoms  /.-,  /.,.  /,,,  emploNés  connue 
nttnimts,  ne  se  disent  Kcnéralemcnt  que  clcs  choses- 
pour  les  pcrs',nncs,  on  emploie  lui,  elle,  eux,  elles  '       ' 

hx.:hst-eelà  ton  livre  ^'^Ce  Vest,  et  non  pas  rV.sV 
LUI      Sonf.eefavosln'resf-Ce  li.:s  sont,  et  non  pas  rv 
sontnvx.     htait-ee  ton  phr  gui  arrivait  f-C était  m 
J^tonnit-ec  aussi  tes  amis  ^—Celaient  jcux-.mkmks     ^     ' 

''"^  650.  I,es  ])r()noms  lui,  elle,  eux,  elles,  '  leur 
employés  comme  compléments  indirecls,  ne  se  disent 
^Généralement  que  des  personnes. 

/•!^A  ^':''V^'''  "'''  votre  fnrè,  mais  r  ai  pensé  à  LUI, 
/>o,le.      I  o/là  d  honnêtes, i^en s,  fiez-vous  à  HUx    eonfu-- 

je  ne  ur\'/iepas,je  /v^'ejn  uufie.  -^■^■^/>u/ , 

t^î^l'  y'""/^^''^'^  ■'''''^'''''»'^''''l  l'-s  />rouo;us  h^,  la,  los  ^ 
///•  w,  <>~i'"''P>-'"''>'>\<-»'Moie-l-onpourrcprésenler  un  adjee- 

**  6,i9.   av,7'  r.v/    '• ' 

coin  tue  attributs  f 

**  650.  Dans  quel  cas  emptoie-t-on  lui,  elle    eux   elles   leur 
fomme  compléments  indirects  ^  '         '  '  ^^ 


.vj-.?;>6'  des  pronoms   le,    la,    les  employés 


2o8 


vSYNTAXlv 


|l 


\m 


m 

i 

m 

» 

m 

il  ^ 

m 

1 

Î>H 


•'•■-i-  r\si.  Ces  inciiK'S  pronoms,  ////,  r//,\  ci/x,  «//es, 
I('i(>\  lie  (loivcf.t  .-o  cliiv  (Ls  choses  (iiic  lors(iu'()n  ne 
peut  pas  ks  reiiiiilaeer  ])ar  (H  ou  v. 

iXinsi,  au  \'w\\  de  diie  :  /  oilà  un  lil^  n /H)S('::-ro/(s  sur 
IJ'I  ;  <<s  (nb)(S  soi/f  hc^/y  cii'di/d's,  (Viipcz:  \Mir  /es 
l>raii(fi(  s  :  d Hr  st  it  /,■,•,■  lui  f^la'il ,  <  /  // s'<  \/ lu/ouz/ri)  KMJ<:  ; 
on  (lira  :  l 'ci/i)  uit  lit,  t\l->os<-':  vous-\  \  ers  a/iu(S  seul 
//v'/)  nvainrs,  à'.'f/^rzv.N  l<s  l'/duclits  :  ccl/r  scicihc  lui 
plu//,  il  s'y  (sl  (!<l(>uur. 

Au  contraire,  on  di-a  ])ien  :  (V  t^/uu/d  veut  oïlraiiw 
avec  LUI  lout  ((•  au  il  itiuo):hr  ;  j'aiuir  Irs  livres,  car 
c  csl  eu  par/ir  à  ici'X  (///<•  /c  dvis  ce  tjue  je  sais  :  la  verlu 
est  si  aimable,  (jue  nous  devous  toul  sacrifier  pour  vaa.v.  ; 
parce  (|u'iei  t)n  uj  i)eut  l'àire  usa,L;e  des  pronoms  «-v/.  )■. 

'•-■'^  652.  Appli([ué  aux  ])Lrsonnes,  le  pronom  soi  ne 
doit  cire  en  ra|)port  (pi'avec  une  expression  vaj;ue, 
comme  un  infinilif,  ou  les  mots  ou,  eliacuu ,  ce,  quicou- 
que,  etc.,  (Ui  l)i<.n  pour  c\iter  une  cciuixo'iue. 

iCx.:  Cliacuu  so/zj^c  ù  soi  ;  .'/  aimer  qu(-  ^o\,  ces/  tire 
(Xois/e  ,•  eu  aeeouipUssau/  la  velouté  de  sou  uiaitre,  cet 
élevé  travaille  pour  <.(M  :  pour  lui  ^:\-a\\.  C([ui\'0(iue. 

Applicpié  aux  choses,  il  p^-ut  se  rapporter  à  un  nom 
(luelcon(iue.    Ivx.:  I  .a  paix  est  bo)iue  r/Vsoi. 

•XXX  ct^^  I,e  proiiotn  eu  e^^t  (|urLiti-.  fois  einployc  (Vtiiie 
maiiièiv  al)S()liK'  ;  o\sl  Inrscin'il  ne  se  rapporte  à  rien  d'exprimé 
])rccc(lennnent.  [{x.:  L  ui'\\^  coûte  de  te  dire,  uiais  je  ne  -0(Uis 
l'.N  eonti'  pas  ;  it  Ju'K^s  a  tant  fait,  que  je  /V'i'iN  puis  ptus  ;  il 
faut  v.\  finir. 

Celte  consti  notion  attache  prc?(|tie  toujours  au  verbe  un  sens 
défavorable. 

■;;x-x-  5-_^_  I,e  pronom  y  e.' t  aussi  (pielcp.iefois  emjjloyé  d'une 
manière  absohie.  eotnme  dans  ees  jiln-ases  :  //  %■  a  l)eàneonfy  de 
i^ens  gui  dis,  nt  :  "  //  v  va  de  )non  tnimu-nr,"  et  its  n'ont  ptus 
d  //onne//r. 

*-!"!-  C,--.    j^^>  prvr.iom     y  préccde  toujours  le  verbe, 


■'^""'  65 1 .   Onaïut  esf-<e  que  les  pror.ouis  hii,  elle,  eux,  elles,  leur 
pCKZ'oit  se  dire  des  elioses  .' 

**  652.   One  leinarqnez  vous  sur  le  hrvuini  soi  ? 

•y-x-»  z;  _  -      r  \.    _ . .  . _    -    .  _ ;      . 


•X--X-; 
*-x-* 


^53-    Q'ic  remarquez-vous  sur  le  pri 


)}!0)n  en  .-' 


absolue  .^ 


654.  J.e  pronom  y 


\iuploie-t-il  pas   d" 


//;/( 


vnere 


*»* 


655.  Ou  se  place  le  pronom  y  ? 


..^tv^"*^^^^'*',- . 


ru.v,  r//<s, 
itiu'oii   ne 

'j-To/is  sur 
MCI  R  A.v 
>'()  KMJ<:  ; 

sc/ci/ic  lui 

(  ciihaînc 
livres,  car 
la  viiln 
ur  iCM.i".  ; 
)nis  c)i .  y, 
(MU  soi  ne 
n  vaj^iie, 
v,  qiiicoii- 

rrsf  ///>• 
tiailir,  cet 

L   un  nom 


)yc     (Ttiiie 

(l'f  xiniinc 

je  tic  vous 

is  p!i(s  ;  il 

be  \\\\  sens 

!oyé  crniie 

'ratiroiip  de 
n'ont  plus 


le  verbe, 


,  elles,  leur 


'('   VLt);icre 


PRONOM 


209 


excepté  à  rinipé-ralil".    I-:x.  :  //  ne  eonvieut  pas  que  vous 
V  ai/ierj,  e)reoye.z-\-  (jueliju' uu. 

Cependant,  devant  le  futur  simple  et  le  ])résent  du 
conditionnel  du  \\.^xW  aller,  on  supin-ime  Keiiéralement 
ce  pronom.  ]':x.:  l'onlez-vo/is  aller  à  OUaica  f  /'irais 
volonliers,  mais  Je  ne  le  puis  pas  aujoiinV lud';  /  irai 
plus  tard  :  et  non  jjasy  v  irais,  J'\  irai  pd us  laid. 

Airi'ici  1;  ;5. — ruoxoMs  i-ossehsikh 

='"'=  U^G.  Les  ])ronoms  possessifs  doivent  toujours  se 
rapporter  à  l'un  des  mots  exprimés  ])récédemment. 
Ivx.  :  /  '(;.v  talenjs  sont  supérieiDs  aux  sn;.\s  ;  cette  mai- 
SO!'  ''<l  hl/f\-  fhri-r  m/r  \  \   vô'pl'i". 

Il  fr.ut  donc  éviter  de  dire,  au  connuencemcnt  d'une 
lettre  :  J'ai  reçu  l.A  vôTrk  en  date  du  trois  courant  :  on 
dit  :  J'ai  reçu  voTkk  lettre  en  date  du  trois  du  courant. 

*■•':■*  657.   Les  expressions  du   mien,  du  tien,  dn  sien,  dn  nôbe, 
du   votre,   du  leur  sont   (lUthiiRlois  ciiii)l()yccs  iruiie  iiiaiiièrè 
absolue,    comme    des    u.ius  eouniiuns  ;    alors  elles  signifient 
l'avoir,  le  talent  de  chacun.    Ivx.  :  Our  chacun  y  vu-Ile  nu  sifîN 
uuilons-y  tous  vtVi  mvï\i.v.,  et  eela  ira  bien.  ' 

•xx-x-  6,^,c.  /^,^.  ,„j^.f,^^  1^.^  tiens,  les  siens,  etc.,  s'emploient  aussi 
d'une  manière  absolue  au  masculin  ])luriel,  pour  si^r„inpr  les 
partisans,  les  amis  ou  les  alliés  de  (|uel(iu"un.  J^x.  :  Ce  iiénéral 
se  î'it  abandonné  mes  siicxs  ;   veux-tu  être  dks  nôtr}<;s  .-' 

*■'■'"  659.  Les  pronoms  possessifs  perdent  f|uelquefois  l'article 
et  deviennent  adjectifs  possessifs;  on  dit,  par  exemple:  Ihi 
MIKN  ami^;  une  sii-Nxi-;  maison;  ee  livre  est  tiicn  ;  nous 
sounnes  vdrRy.i^,  o  mon  Dieu,  etc.  Mais  ce'^  expressions  ont 
vieilli  et.  ne  sont  plus  s;uère  d'usrii;e. 

AliTICI.K    1.-   IMÎOXOMS   |)|';.M()NST|{  VTIFS 


■XXX-    ^j(^,,_ 


Le  pronom  ce  ]  eut  ^t  jilaccr  devant  tous  les  temps 
du  verbe  ^V;v.  Ivx.:  C\sl,  dU-lail,  cic  sont,  cic  Purent,  c'a  été, 
etc. 


**  656.  .  /  (jHoi  doivent  se  rapporter  les  pronoms  possessips  ? 

**-x-  5^-._  j^^  „,j^,„_  j^,  ^j^^jj^  j^,  sien,...  ne  s'emploient  ifs' pas 
d'une  manière  absolue  f 

***  658,  Les  miens,  les  tiens,  les  siens,...  ;/,-  s'emploient-ils 
pas  d'une  manière  absolue  / 


•x-x-x- 
-x-x-x- 


pronom  c 


659    /-'■'«"  pronoms  possess  ifs  ne  perdent-ils  pas  r article  ? 
660.   Devant  quel  temps  du  verbe  être  peut  se  placer  Iç 


i 


■il 


2IO 


vSYNTAxK 


11 


!ii 


n' 


</,:s, ■«,„■,,„>.  On  ,lit  eucore  :  Ck  mr  „■,„/,.',:  clY/J  ' 

//!-.    /       •     !  "ï^'"'^' pronom  r.^  peut  égalenienl  se  mettre  acres 

Mais  11  serait  disgracieux  de  dire  :    /'/m.v/Aci.;  /y/^v  awfs  ^ 

*662    Le  pronom  re  est  moins  fort  que  le  nronoin   r.A/' 

KÏ"  A-'^^^-V'"^.X'""'"''  '^<l-.virbes   t/ni^ïïënm  ^i 

■^f*  663.  Le  pronom  cr  commençant  une  phrase  se  réoM^ 
;^  ir;X"/..'"  K^^  f^""'^  '"7   '^-'^  cJJui^î'cœnmi^^i 

bb4.  Lette  répétition  du  pronom  ce  n'est  pas  ordinaire- 

ne"  ':;rr";;.T"'  '^^  ir""'',"'^"'^''-^  ^  Peu'^l-étendû"';; 
que  le  \erbe,//,- du  second  membre  est  suivi  d'un  nom  Fx  • 
Lv  ç,n  plaii  ..:sT  toujours  ce  que  IW,  préfère  '  la  Mus  belle 
vertu  d'un  chrétien  kst  {ou  c'4r)  la  charité.     '        ^  ' 

^*  665.  CV//^/V/,  r.7/.w7,  .vr/,  ci  s'emploient  pour 
desipitr  ce  qui  est  le  plus  proche,  ce  dont  on  a  parlé 
en  dernier  heu.  ou  ee  ciui  ^•a  suivre  ;  celui-là.  celle-là 
ce  a.  la^  s  emplo.ent  pour  désigner  ce  qui  est  le  i)lus 
cloigne,  ce  dont  on  a  parlé  en  premier  lieu,  ou  ce  qui 
piecede.  ^ 

lix  :   Je  uaime  pas  CKn  (que  je  tiens),  do?nie.,-nioi 
Chi.A  ((pie  je  montre),    //éraclife  et  J)émocnte  étaient 
d  un   caractère    bien    différent:   CKLUi-ci    (Démocrite 
nomme   en  dernier   lieu)   riait  toujours   des   folies  des 
honnnes.  ciclui-lâ  (Heraclite,  nommé  en  premier  Heu) 
plc-nrait  sans  cesse  de  leurs  traeers.   Jm  charité  ■   nuelle 
vertu  que  Qmx-^-\X  !    Quelle  vertu   que  CEI  i  k-ci  •    la 
charité  !  '^^ 


m  J?2-   0''''^^cesf  la  valeur  des  pronoms  il,  ce   cela  > 
**^  Te]    r'',/     'tVf'^''''l  ''' P>-''"''''^  ce  dans  une  phrase  ? 


'péfifiou  de  ce  a-f-elle  /, 


665 .  (^?//r//r  différence  v  a-i-it  entre  cel 


vi/ours  lieu 


n-ci..,i-/ celui-là,..? 


f! 


,,##i^. 


.: 


PRONOM 


21  I 


***  666.  Celui  et  celle  peuvent  se  dire  des  persotiiies  et  des 
choses  ;  mais,  quand  ils  se  disent  des  choses,  il  faut  (juMls  aient 
un  antécédent  exprimé  l'ix.  :  Cki.ui  qui  court  après  l'esprit 
athape  souveul  la  sottise  ;  voici  deux _i^ra-eures,  prcuez  Ci':ivi<K 
que  vous  z'oudrez. 

'"**  667.  Celui-là,  employé  d'une  manière  absolue,  doit 
toujours  être  suivi  de  qui,  soit  immédiatement,  soit  médiate- 
ment  :  Celui-là  oci  eraiut  Dieu  est  heureux  ;  celui-là  est 
heureux  oui  eraiut  Pieu. 

îi"-!"!^  668.  Dans  les  phrases  proverbiales,  sentenci- 
euses, OTi  omet  S()U\-int  le  ])ron()ni  celui  devant  le 
jn-ononi  qui,  afin  d'éviter  les  lon.^ueurs  :  Qui  hop 
embrasse  ma/  lird/il  ;  pardonne  à  (jui  le  hait, 

AKTiei.r:  5.— nioxoMs  cox.roxcTiFS 

*  669.  Le  jirononi  conjonctif  s'accorde  toujours  en 
trente,  en  nombre  et  en  ])ers()nne  avec  son  antécédent. 

On  doit  donc  dire  :  A  foi  qui  AI  vu.  ;  toi  qui  AS  v}(  ; 
nous  qui  avons  vu,  etc.;  et  non  jxis  :  Mci  qui  a  vu, 
etc.  On  dira  de  même  :  Ce  ne  sera  pas  nioi  qui  me 
FKKAI  reprendre,  et  non  qui  se  fkra  reprendre. 

**  670.  1/ adjectif,  ou  tout  autre  mot  employé 
coinme  tel,  ne  peut  servir  d'antécédent  au  pronom 
conjonctif. 

On  ne  dira  donc  pas  :  N'ous  sommes  deux  qui  ,?'rNTÊ- 
KKSSKNT  à  VOS  ai/'a/res,  mais  qui  nous  intÉrkssons,  en 
prenant  le  pronom  nous  pour  antécédent  du  pronom 
qui. 

'i-"i=  671,  Les  iM'onoms  qui,  que,  quoi  s'emploient 
souvent  dune  manicre  al)solue,  c'est-à-dire  (ju'ils  ne 
se  rapportent  à  aucini  mot  énoncé  précédemment. 

Kx.:  On  va  là  .^  ouR  veux-tu  .^  à  qi'i  désires-tu 
parler  /     oroi  de   beau  comme  la    vertu  !    Ils  prirent 


*"■*  666.   Quel  est  remploi  de  c<'iui  et  d'  cel  le  ? 
-X--X-X-  (',5j_   (^jii^,  )()uorque::-vo:iS  sur  le  pronoui  celui  1;\  ? 
*'"^y  66S.   Ouand  sut-pritur-l-ov.   le  pro^ioui  celui  deeaul  qui  ? 
*  669  A'//  q/ioi  le  prouoiu  conJoiieHP  s  aceorue-t-il  avec  son 
autéecdeul  / 


•■■■*  670.  L'adjee'if  prul-il  servir  d'autéerd.  ■,'//  au  pn 


jouet  if  f 

■"■■■'''  671.  Les  pi  () ri) lus 
particulier  f 


•uniiii  COU' 


(jui,  que,  quoi   ii'oul-ils  p: 


s  un 


cniph 


01 


m 


212 


SYNTAXrC 


m 


iouf  ce  qui  Jeu,  plut  .-   qui  uur  bourse,  a^yi  de  raroent 
gri  //;/  lornuim,  etc.  '^       ' 

''"  ^!r--   ^^'V'  ^'"^''Oy*^'  comme  compléiiieiit  indirect 
ne  sc"  (ht  pas  des  elu,ses mais  seulement  des  personnes 
ou  des  choses  jK-rsonnifiées. 

Ainsi  on  ne  (hra  ])as  :  Les  sc/euces  a  qt'I  /e  m'aphli- 
.///.■  mais  Auxc.UKLLics  Je  ur  applique,-  tandis  cm 'on 
dira  trcs  bien  :   La  persouue  a  ^,  ou  a  ^.^^v^jc 

'^'  673.   Lequel ^  laquelle  remplacent   qui.   que    dout 
lorsque  I  emploi  de  ces  derniers  mots  rendrait  la  phrase 
équivoque.  puia^,^ 

l^^^^nlr'r'^  T  fiV^  /.^  Provideuce,  l.AQUJiUM  attire 
/  adunatnm  de  tout  le  monde,  et  non  jxas  ovi  attire 
l'cidmiratum  de  tout  le  monde.  u^aïun 

^'"^f  674.  On  fiiit  souvent  des  fautes  dans  la  cors- 
truction  et  dans  le  choix  des  pronoms  conjonctils  •  irn 
exemple  lorsqu'on  dit  :  '^ 

Qu'r.sV  là  f  pour  on  est  là  '^ 

Donne  lui  ce  qi^ il  a  besoin.  ]K,nr  ce  dont  il  a  besoin  • 

Les  habits  ouV;/  ;;;\r  ./.,// .v../.v7/..  pour  dont  on  n/a 
fait  cadeau  ; 

Cest  tout  ce  oir//  s'aoit^  p„nr  tout  ce  dont  //  saoif  . 

moi  OUK  tu  aui-as  a/Jaur  ,■ 

La  fart  dont  nous  étions  aupirs.  pour  la  fo,'cf  p,ès 
BU  -..AOiiF.LLF.  nous  étions.  '      (^^/us 

Voilà  le  monsieur  AT'Qina.  nous  devons  ces  livres  à  ui 
bonté,  pour  à  la  bonté  duouki.  noic  devons  ces  livres,  etc. 

ARTICLE    G.  —  PHOXOMS    IXDÉFIXIS 

^•"•^■•-  675.   .////;-///  est  toujours  iuvariabU^,  et  s'etimloie  mirtnnt 
connue  ccnplen.ent  :  ^/''/v/.;;^v-;/<;;..s-./V;/e:/,v  //S  ./  Au?Rm 
^/v;,w;/.v  AUTRUI  çaoud  autrui  ./  ;v//.sv;;/.  autrui  , 


dout?  '■  ^-"''"'^''^-^^•'l"^-^^^i^^^y  laquelle  ;r;///>A..,v// qui,  que, 
^^^674.  (?/..//.■.  fautes  fait-on  dans  Pewpioi  des  pronoms  cou- 
■-<■*  675.  Qiw  remarqiu--voiis  sur  te  pronom  autrui  ? 


,^«S*8foii« 


PRONOM 


213 


•'■*  676.  Chacun  est  cs^eiitiolleinciit  du  singulier  •  il 
(k'inandc  .■Yv/,  sa ^  srs  :  1°  (,uaiHl  il  est  sujet  ou  co'ni- 
l'IeiiH^it  (1  un  verbe  expiinié.  ]vx.:  (V/aani  de  vous  a 
Si'.s  dcjauts,  Du'u  rendra  à  chacun  sc/on  SKS  œuvres. 

2^  Quand  il  tst  placé  a])rcs  une  proposition  énoncée 
complètement,  et  alors  il   fait  partie  de  la  proposition 
sun\ante.  I-x.  :    //s  ouf  c/>u/sc  leurs  ressources,  chacun  {a 
cpuise  /es  s/en  nés)   à  .sa  Janlaisie  ;    /es  Juoes  ont  oh/né 
chacun  (a  o/)/ué)  sc/on  si-:s  /nniieres. 

*-'' 677.  Chacun  deinatide  /eur,  /eurs  (juand  il  est 
entre  les  diverses  ])arties  d'une  même  proposition  et 
(pi  on  peut  le  retrancher  sans  altérer  le  sens  de  celle- 
ci  Ivx.  :  //s  ont  épuisé,  chacun,  ij.:rKS  ressources  à  LKVR 
fantaisie  ;  /es juo es  ont  donné,  chacun,  \.vvk  avi^  ^e/on 
iia-KS  lumières.  Ici,  il  est  i)réréîal)le  de  mettre 
chacun  entre  deux  \irnules. 

**  678.  I:ii)i  et  r autre,  tes  uns  et  tes  autres,  iii(li(|uent  seule- 
ment la  plm-ahté.  Kx.  :  Ou  tes  a  récompensés  t^un  et  k,///;r  Â  v 
uns  et  U  .V  autres  ont  raconté  des  a  needotes. 

/^'unt\iutre.  tesunstes  autres,  iudiciuent  tio:i  seulement  la 
pluralité  mais  encore  la  réciprorité.  J.;x.  :  Ces  deux  é/èvcK  se 
iienssent  t  un  t^  autre;  nous  nous  sommes  raconté  des  anecdotes 
/es  uns  aux  aut/ys. 

''"'•  679.  Les  pronoms  indéfinis  f?;/, /j^v-.^^^;/;/^-  et  çu/- 
conçue  sont  du  masculin  sin-ulicr  ;  cependant,  (piand 
Ils  se  ra])portent  évidemment  à  des  êtres  féminins  ils 
en  adoptent  le  j^ciire. 

Ex.  :  On  est  ii].:rKKrsK  quand  ou  est  mÎcrk  c/c  fawi//e 
cl  qu'on  est  ciiiCRiic  de  ses  enfants  ,-  je  /damerais  qui- 
conque (i)  d'entre  -vous,  mksdamivS,  'serait  assez'  Mft- 
CHANTR  pour  médire  des  ahscnts  .■  personne,  dans  la 
pensum,  n  est  instruit ic  connue  votre  SdîUR. 


*  676.  Quand  est-ce  que  chacun  druiande  sou,  pa,  ses  > 
Zl  ^"7-   (Juand  est-o'  que  chacun  il,iinvnle  leur,  leurs  -^ 

67.S    Ouette  dijférenee  y  a-t  it  entre  l'un  et  l'autre  ^7  l'un 


^*  67 
l'autre  ? 

•^•■'  679.   Que  ronarquez-vou 


V  .s7/r  on,  quiconque,  personne  ? 


fil  Quiconque  (i(^\\\\\;k\\\.  à  cri  ni  qui,  cellr 
(toux  ])'<)i)(isili()iis.     Ainsi,  il 


'jel.lû 


llis  cet   excli 


'/.v/,  et   ri]>p.-n  tient  tout   iMa  fois  A 


incrais"  cl  snict  de  "  sf-rail 


■lianU 


il  est 


il)l(.'nunt  diifcl  dt; 


5S, 


1,1 


fei 


214 


SYNTAXIC 


**  680.  Le  iH'onoiii  indéfini  ou  adopte  aussi  quel- 
quefois le  i^luriel  et  le  communique  à  ses  attributifs 
mais  non  au  ver])e.  Ivx.:  On  v' eut  pas  amis,  ^;^  n'est 
pas  FKÎ^RLiS  pour  n'eu  ;  o)i  r.?/ coxtkxTS  quand  on  est 
bien  unIvS. 

**  681.  Souvent  on  fait  ])récéder  le  pronom  indéfini 
on  de  la  lettre  euplioni(jue  /  ,  surtout  a])rcs  les  mots  et, 
ou,  si,  que.  Kx.:  .SV  \J  on  me  voit,  ou  que  l'on  apprenne 
que  je  suis  venu  ici,  l  on  me  orondera. 

Mais  on  ne  d(jit  i)as  en  faire  usatj^e  au  commencement 
d'une  phrase,  ni  ^quand  le  mot  on  est  placé  devant /c, 
la,  les,  lui,  etc.,  à  cause  de  la  consonance  désa.i^réablè 
qui  en  résulte.  Ivx.  :  Ox  dit  qu'os  l  a  vu  ;  et  non  pas  : 
ly'ox  dit  que  /'ox  la  vu. 


\ 


w 


CHAPiTRii:  \r 

lU'  vi:i;i;ic 
AUTici.K  I''''. — PhACE  ];r  lîKPKiiTio.v  \)\:  hij.nrr 

^-1^  682.  Le  sujet,  s  )it  nom,  soit  ]M-onom,  se  place 
ordinairement  avant  le  verbi  :  Dikt  est  bon  ;  u,  récom- 
pensera l  honnne  Qi'i  aura  fait  le  bien. 
'''*  683.  On  met  le  sujet  après  le  verbe  : 
1°  Dans  la  plupart  des  i^hrascs  iuterrog-atives  ou 
exclamatives.  ICx.:  "  ]'oule'j-\ov^  être  heureux  ? 
Puissent  vos  VCEUx  être  exaucés!  Vivent  les  gens 
de  bien  !" 

2°  Dans  une  proposition  qui  indiciue  ime  citation. 
Ex.:  "  La  vie,  ^/A^rt//^ocKATK,  n'est  que  la  prépara- 
tion à  la  mort." 

^3"  Aprcs^^  les  verbes  unipersonnels,  pour  le  sujet 
réel,  et  après  les  expressions  ai)isi,  tel,  quel.  Ivx.  :  "Il 
est  arrivé  un  imalhivuk  ;  ainsi  va  le  MoxuK  ;  telle  est 
sa  COXDUiTic  ;  voilà  quelles  sont  mes  idkks."' 


•^"*  6S0.  /e  prou  (VU  on  cst-il  toKJows  du  si;!^^nlirr  ^ 

**  68  r .  Quand  i  si  ce  qu'on  fait  précéder  ou  de  la  lettre  eupJio- 
niqnc  1  ? 

*  6S2.  Oh  se  place  le  sujet  du  7'crhc  ? 

**  6S;v  .AV  uid-   7  /)7.v  quelquefois  le  sujet  après  le  -eerhe  f 


VERHR 


215 


4"^  Iviifin  dans  (luelqucs  autres  cas  où  cette  coustruC' 
tioii  n'est  réclamée  que  par  l'éléj>:ance.  Kx.:  "  Pensons 
comme/^;^5^?leSACiic  ;  suivez  les  conseils  qu^  vous 
donnent  vos  parExXTS  ;  oixjinil  la  vkrtu,  là  conriotcc 
le  VICE,  etc." 

**  6S4.  On  ré]K^te  quelquefois  le  sujet  pour  donner 
plus  de  force  à  l'expression,  ou  pour  la  rendre  plus 
claire. 

Ex.:  "  Cet  enfant,  qui  jusqu'à  présent  faisait  le  bon- 
heur de  son  père  ;  cet  enfant,  qui  annonçait  tant  pour 
l'avenir;  cet  e?ifant,  hélas!  ust  devenu  la  proie  du 
mauvais  exemple." 

'i"i'  6S5.  La  répétition  du  sujet  n'est  ])as  autorisée 
quand  elle  n'ai^jx^rte  au  discours  ni  plus  de  netteté  ni 
plus  d'énergie.  ' 

On  ne  dira  donc  pas  :  ''Joseph,  plein  de  zèle  pour 
son  instruction,  arrivant  de  la  cam])a<;ne,  il  monta  à  sa 
chambre  pour  étudier  ;  "  nia^s  :  ''Joseph,  ])lein  de  zèle 
pour  son  instiuction,  arrivant  de  la  eampa^nie,  mou- 
la... ;  "  stipprimant  ainsi  le  ])ronom  il  qui  figure',  avec 
le  \\o\\\  Joseph,  comme  sujet  du  \-erbe  monta. 

ARTICLE  2. 

ACCORD  J)U  YERJÎE  AVKC  «oX    SUJET 

'"-''  686.   Quoique  le  sujet  soit  composé  de  i)lusieurs 
noms,   le  verbe  se  met  cependant  au  sin<;iilier  quand 
ces  noms  sont  renfermés  dans  une  expression  colleelive 
conime  tout,  rien,  personne,  chacun,  ce 

Ex.:  ''Paroles,  actions,  conseils,  TOUT  en  lui  res- 
pire l'amour  de  l'ordre  ;  le  temps,  V éternité,  rtkn 
n'EFERAYE  l'impie  ;  voisins,  parents,  amis,  persowk 
11  a  pris  .sa  défense. 

-'"'^  687.   Ivoi.sque  deux  sujets  .sont  joints  par  l'une 

^;;"  6S4.  Ouaiul  est-ce  qu'on  répète  te  sujet  du  verbe  ? 
.*;'  6.S5.  Quand  e^t-ee  que  la  n  petit  ion' du  sujet  n'est  pas  auto- 
risée .- 

*-■  6S6.  Qiiainlte  sujet  est  eoiuposé  de  plusirurs  nnw^  te  vcrf)e 
se  viet-il  toujours  au  pluriel  /  ' 

.  ""  ^}'~:  ^^("'•'^'/"c  'fc'u.v  sujts  s<)!;t  joints  par  une  des  erôres- 
îous  ainsi  que,  aussi  bien  que,  etc.,  eotnment  s'accorde  le  verbe  f 


2l6 


SYNTAXrî 


ii 


I 


!  = 


1     ■! 
't'i 


(les  exprcssi(Mis  ainsi  qui\  aussi  bien  que,  autant  que, 
comme,  de  mrme  que,  non  moins  que,  le  ])rcinier  déter- 
miiie  l'accord  du  \cii)c,  et  le  second  appartient  à  un 
verbe  j-ous-enteudu. 

Ainsi  Ton  dira  :  "Le  rie/ie,  com.mk  V^  pauvre,  est 
sujet  à  la  mort  ;  cette  erreur,  aixsi  quh  nulle  autres, 
n'est propa^Qée/'  C  est  connue  s'il  y  avait  :  "  Le  rie/ie 
est  sujet  à  la  mort  connue  le  pauvre  est  suiet  à  la 
mort." 

=!"•■  68S.  Quand  les  mots  formant  le  sujet  ont  à  peu 
près  la  môme  signification,  ou  qu  ils  sont  placés  par 
gradation,  le  verbe  s'accorde  avec  le  dernier  s'il  y  a 
unité  dans  la  jK-nsée. 

Ainsi  l'on  écrira:  "Son  courage,  sa  bravoure,  now 
.'•V/'r//)/^'/// nous  KXTiiousiASM AIT  ;  X-àfamille,  hi patrie, 
\ii genre  humain,  s'iioxoRic  d'un  tel  génie." 

Mais,  s'il  y  avait  pluralité  dans  la  i)ensée,  le  verbe 
se  mettrait  an  pluriel.  Kx.  :  "  La /t?/V',  le />/«/«>,  la 
richesse  de  ce  n:(;nde,  ne  sauraikxt  durer." 

*'^  689.  Lorscpie  plusieurs  sujets  de  la  même  per- 
sonne .sont  joints  par  ou,  le  ver])e  s'accorde  générale- 
ment avec  le  dernier,  parce  que  l'effet  ordinaire  de  cette 
conjonction  est  d'exclure  ce  qui  la  précède.  Kx. :  "Ta 
perte  ou  ton  salut  est  v^^unouDoxxfî  à  ta  conduite." 

Exceptions.  i°  L'accord  peut  .se  faire  avec  le  pre- 
mier .sujet  par  convenance  P^x.:  "  Mon /^r^  ou  ma 
m'ère  SERA  ixviTiî  ;  Sa  Majesté  ou  le  Dauphin  ÉTAIT 
ATTENDUE  au  camp.  '  ' 

2°  Le  verbe  se  met  au  pluriel  dans  des  propo.sitions 
générales  où  la  conjonction  ou  est  évidemment  em- 
ployée non  pour  exclure  un  des  sujets,  mais  seulement 
pour  indiquer  qu'ils  n'agissent  pas  en.semble  dans  les 
cas  particuliers.  Kx.  :  "  h^  fortune  ou  le  talent  ATTI- 
RENT des  honneurs.  '  ' 

D'après  ce  principe,  on  écrira:  ''^:  amour-propre  ou  le  res- 
pcR  humain  gouvkrnf.  ce  jeune  homme,  car  V amour-propre 
ou  le  rcspcR  humain  gouvernent  bien  des  jeunes  gens." 


**  6S8.  Quand  les  mots  formant  le  sujet  ont  à  peu  près  la 
mâne  s/]o-/////ration,  comment  se  met  te  verbe '^ 

_  **  6S9.  Lorsque  plusieurs  sujets  de  la  même  personne  sont 
joints  par  la  conjonRion  ou,  comment  s'accorde  le  vçrbef 


VKRlifî 


2t7 


■^atis  la  première  proposition  la  conjoiiclîon  est  disjondive  : 
il  n'y  a  qu'un  sujet  (jui  ajj;isse  ;  dans  la  deuxième  elle  est  alter- 
native :  les  sujets  a.i^Mssent  tous  les  deux,  tantôt  l'un,  tantôt 
l'autre.     On  y  peut  même  remplacer  on  par  cl. 

**  690.  vSi  les  sujets  unis  par  la  conjonolion  ou 
n'étaient  pas  de  la  même  ])ers()nMe,  on  mettrait  le 
verbe  au  pluriel,  et  alors  il  s'aecorderait  avec  la  per- 
sonne (lui  a  la  priorité. 

Ivx.:    Vous  ou    moi  SERONS   appdcs  ;    toi  ou   Paul 

DK.'MKURERKZ  Ici . 

Dans  ce  cas,  il  est  mieux  d'employer  ou  de  répéter 
le  pronom  ])lin-iel,  et  de  dire  :  Vous  ou  vioi,  nous 
scro7is  appelés,  etc. 

^  -''*  691.  Deux  sujets  sin<2:uliers  joints  par  la  conjonc- 
tion ;//*  veulent  le  verbe  au  ])luriel,  à  moins  ([ue  l'attri- 
but ne  puisse  alisolument  se  rai)ix)rter  ([u'à  un  seul. 

Ainsi  l'on  dira  :  "  Nr  Pinre  m  /.ouis  ne  sickonT 
couROxxîCS  au  concours,"  car  ils  pourraient  l'être  tous 
les  deux. 

Mais  on  dirait  :  "Ni  Pierre  ni  Louis  n'or/riKNDRA 
le  ^rand  prix,"  car  il  ne  pourra  être  obtenu  (jue  par 
un  seul. 

*'i^  692.  Quand  le  sujet  se  compose  d'un  collectif 
suivi  d'un  nom,  le  verbe  s'accorde  de  préfcrence  avec 
le  collectif  s'il  est^/wtVrt/,  et  avec  le  nom  si  le  collectif 
n'est  qwQ  partitif. 

On  écrira  donc  :  "La  Foui.R  des  Iturnains  oubijr 
Dieu,"  parce  i\\\it  foule  est  un  collectif  j^.'néral  ;  et 
"une/^/^/<?  de  voyageurs  encombraient  la^are," 
parce  <^\^  foule  n'est  plus  ici  qu'un  colleêl  f  partitif. 

'■"'-  693.  Il  arrive  c[uelquefois,  surtout  avec  le  col- 
lectif partitif,  que,  sans  avoir  égard  aux  rê,<J-les  ordi- 
naires, on  fait  accorder  le  verbe  avec  le  nujt  qui  exprime 
l'idée  dominante. 


1 


**  690    SI  les  sujets  iDiis  par  la  conjonction  ou  n'étaient  pas 
de  ta  même  personne,  comment  se  mettrait  te  irrite  / 
_  '^^  691.  .-/  qiiet  nomtnr  ventent  te  verbe  deux  sujets  siugutiers 
joints  par  ta  conjonction  ni  ? 

"■•'■  692.  i'omment  s  accorde  te  verbe  qui  a  pour  sujet  to^^iqne 
un  cotlcctif  suivi  d'un  non  / 

*"  693.  N'arrivc-t-it  pas,  surtout  avec  un  collectif  partiti/t 
que  le  verbe  s'accorde  az'cc  l'idée  do)ninantc  .^ 


2l8 


pif 


l- 

M 

H 

■! 

1 

i 

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SVNTAXR 


.'■■.-"i-i  !'i;a,„brj'  dc."c:;,'r  '''"""""■  "•«•"■'  «^'•^■<.^ 

i.c.if/t%^i ./•;':.„[ ;;:,''^-  ''1'=""'"'  ■•""- '/"^' '*•  -I. 

'1»  ;  S"., soient  s,nvis,l',„,„rsC 
■'•cnv,.:N-r  êl,-'.  ,1 ',i  .W,";:  ."""-^  '""  "■•'^■aic•n.  ;    .. 

Af /./,%.«/■■„;,...••  '"^.'rial'les,  rr  sont  .-  /adv„/u; 


,„/-''*,'''-•!    '■"'"'"""•'"'    s\:r.vj,/,-  le  t.erh 
"a.Yil:,-  ,1,-  ananl  le  ■■■  " 

.:oirA-,vvV//,w/'ce?    ''"^^^^'^^'^'^  ^'-^    '''vA'.v    ctre,    devoir   et 


verbe  qui  a  pour  sujet  nu 
pouvoir/)/AvV//,w/rce  ^ 


VKRIUÎ 


219 


11*1; 


iflS  HNTRA 
(le  /miis 
ttaiits  ;  la 
lort  (I)." 
jiic  le  col- 
à  moins 

aiiite  ;    la 
;  tant  de 

prcccdcs 
pc-rsoiine 

lioinnics  ; 
eut  ;    ce 

^fion  (|iii 
x-icloire  ; 

iiniiiéra- 
[iioiqu'il 
)ersoiiiic 
îùirope  ? 
.  Il  y  a 
adverbe^ 

1rs  iiifi- 

•"(/>/  //;/ 
evoir  et 
'■bc  être, 
lusiiurs 


iiitifs  se  met  jçcndralemcnt  an  pluriel  ;  parfois  on  le 
fait  précéder  du  ])r()n()m  a\  (\\\\  eu  détermine  l'accord. 
P'.x.:  ''  Anéan/ir  et  iréer  .sont  des  actions  surhu- 
maines, ce  SONT  des  œuvres  de  Dieu  ;  rfrc  né  j^rand  et 
vivre  en  chrétien  n'ONT  rien  d'incompatible." 

ARTICLE  3. — DES  COMPU';.MFXTS  DU    VEU15E 

*''=  698.  Un  même  verbe  ne  peut  avoir  deux  sortes 
de  compléments  directs,  paice  qu'une  action  ne  peut 
avoir  (pi' un  objet  inunédiat. 

On  ne  dirait  donc  point:  "  \'euille/,  vous  informer 
CiC  (pie  l'(jn  dit  de  nous  ;  "  car  on  aurait  pour  com])lé- 
ments  directs  A" informer  \{i  ])roiiom  ])ers()nnel  vous  ^li  le 
pronom  démonstratif  ce.  11  faut  ;  "  W'uillez  vous 
informer  de  ce  (pie  Ton  dit  de  nous  " 

**  C99.  Un  verl)e  ]>eut  avoir  plusieurs  com])léments 
indirects,  soit  avec  la  même  i)répositi(jn,  soit  avec  des 
prépositions  différentes. 

Kx.  :  "J'/r<?/  A  la  ;//^'.v.sr  A  wçwnieinrR  \\^  eatliédrale  WMC 
ma  iiiLif  ;  vous  i'!iS  Div  reioiir  DiC  bonne  bi/treuK  \iieiii///)ai>/u'." 

Il  serait  fautif  de  dire  :  "  C'est  à  vous  à  (////je  parle  ; 
c'est  de  lui  doiit  il  s'ai-it."  car  on  donnerait  deux 
formes  à  un  même  complément  et  l'on  exi)rnnerait 
deux  fois  le  même  rap])ort.  Il  faut  :  "  C'est  à  vous  (JUK, 
c'est  de  lui  (JUK  ;  "  ou  bien  :  "  C'est  vous  a  (jui,  c'est 
lui  DONT.  '  ' 

-l"'-  7(jo.  Ue  même  mot  peut  servir  de  complément  à 
plusieurs  verbes  à  la  fois,  pourvu  (pie  ces  \erbes  ne 
demandent  pas  chacun  un  complément  différent. 

Kx,:  "  On  aime,  on  estime  et  l'on  récompense  les  EN- 
FANTS saj^es  et  studieux  ;  je  me  suis  informé  et  je  suis 
convenu  du  prix  de  cette  propriété." 


f 


it  niialy- 
é  de  l);û- 

surent "; 
f-'  "  rava- 

l'if  :  Une 
rs,  n.  c, 


"""''■  698.  /"//  vicinc  vef-be  peut-il  avoir  plusieurs  sortes  de  coni- 
plcuicuts  directs  / 

*■■■  699.  l 'il  verbe  peut-il  avoir  plusieurs  coutpléiucuts  indi- 
rects "/ 

*■■■  700.  Le  vieille  mot  peut  il  servir  de  complément  à  plusieurs 
verbes  / 


220 


SVNTAXIÎ 


w 


*»"'•  7<)r.  vSi  ])liis'ciirs  vcHks  (ic-ir.aïuk-m  (ks  romple- 
niuits  (lillOrcnts,  il  faut  donner  à  cluicun  d'eux  celui 
qui  lui  cun\ic'Ut. 

()u  ne  dira  (loue  jias  :  "Que  de  curieux  arrivaicnl, 
viaïUitoil  ^i  s  en  fctoumait  ni  mc  i/t.xi'osiTiux,  eliar- 
niés  de  ce  k\\\  ils  y  avaient  vu  !  "  car  uytiiaUnt  \[:\\^ 
un  e()nii)lénieul  indireel  amené  par  <>.  et  visitaient^  un 
complément  direct.  Mais  on  di:a  :  "  Oue  de  curieux 
arrivaient  A  i.'KXi'osiTiox,  i.A  visitaienTet  >ri;x  retour- 
naient charmés  île  ce  ((u'ils  y  avaient  vu  !  " 

■'"''  702.  Une  même  i)rei)osition  ne  peut  faire  rap- 
porter un  complément  à  plusieurs  nu)ts,  lors([ue  ceux- 
ci  ai)i)ellent  des  préi)ositit)ns  diliértutes. 

On  ne  dira  donc  i)as  :  "  Cet  liounne  est  utile  et  eliéri 
DE  SA  I-A.-\1IM,K,"  pas  plus  (|ue  :  "  Cet  luMunie  o7r//r/7 
et  utile  A  SA  lAMNj.K."  Pour  être  correct,  il  faut 
dire:  "Cet  lionune  est  utile  a  sa  fa.miluk  et  j:x  est 
chéri,"  ou  bien  :  "Cet  homme  est  cAéri  m-:  ^a  ka.mii,i,e 
et  LUI  est  utile.  '  ' 

-•"!'_  703.  tes  mots  employés  connue  compléments, 
et  joints  par  l'une  des  conjonctions  d7,  ou,  v'^  doivent 
être  de  môme  nature. 

Ainsi  l'on  dira  :  "Il  aime  I'ictudr  et  le  travail  ; 
il  ne  s  applique  ni  à  ijuk  ni  à  i:ckiki?  ;  et  non  pas  :' 
"  Il  aime  l'iVrrDK  et  à  Tkavailler  ;  il  ne  s'applique 
m  à  i.iRK  ni  à  ri';cKiTUKi<;.  " 

'•"''  704-  Quand  un  verbe  a  lui  conq^lément  direct  et 
U71  conii)lément  indirect,  l'usa^^e  veut  que  le  plus  court 
soit  placé  le  i)rcuiier. 

Kx.:  "  Krnest  a  donné  A  rx  pauvri;  le  meilleur  de 
ses  habits.  '  ' 

''"■'  705.  Si  les  deux  compléments  sont  d'égale  lon- 
gueur, on  énonce  le  direct  le  premier. 


•^*  701.  Si  plusieurs  X'ei  bcs  deinaiulenl  des  eoiiihliifiei'fs  dilïc- 
rents,  que Jaiit-il faire  /  ■'■' 

■•:■*  702.  (ne  iiiéiiie  préposition  peut-elle  faire  rapporter  tiii 
eojiiplénieiil  à  pfnsieiirs  mots  / 

*•'■  70,-^.  /h'  (/nette  natnre  doivent  être  tes  mots  eiiiplovés 
counne  eoii/pléinenfs  et  Joints  par  une  des  eon/oneti()n>;  et  ou  iii  ? 

^*  yo.].   One/te  est  ta  p/are  des  coiuplé;nents  .^  '      ' 

^*  705.  .SV  tes  deux  eoui plument  s  sont  d'égale  lom^ueur  quel 
est  celui  qu'on  énonce  te  premier  .^  •  >  ./ 


VKRBR  221 

Ex.:  "Nous  (levons  sacrifier  nos  plaisirs  à  nos 
devoirs:  porte/-LH-//./..  (l<,nnez-i,KS-/.,.r.''  '' 

...,  •      -?^"   ^^  y ''^  ^l'^'ii't  c-us  où  le  complément  direct 
qnoH,„  .1  „e  soit  pas  le  plus   on,r,  se  met  le  dernier       ' 

I     lv()rs(iue  cela  doit  faire  éviter  une  é(iuivo(iue. 

_      repos ,  mais  .  Lalmcz par  le  repos  vos  espkits  agités. 

2°  Lorsque  le  cotnplénient  indircd  est  exprimé  par 
y.  et  le  direc^t  par  le,  la,  nwi,  toi.  ^  ^ 

de  .lire  .  1  lacez-moi  là,  prèseute-loi  dans  ce  lieu,  -nl'neTle'à 

AHTICLK  i I.Ml'l.Ol   US  AUXI.J.U.HHS 

*  707-   Nous  n'avons  en   frai,rai.s  ou-  deux    -inxi- 
ha^es   aroir  et  êlrc.     Kn  ,énérai:ies  4roe  ■Voniugués 

ment    oi/T'?^^''  expnment  l'adion  ;  les  outres  expri- 
ment  soit  1  acT:ion,  soit  létat. 

**  708.   L'auxiliaire  avoir,  qui  sert  à  se  conjuguer 

f   2'?o^;:r  'T  ^  '^}')^^^   ^°  le  verbe  subftan- 
.11.,.     f    les  verbes  transitifs  ;  3°  tous  les  verbes  essen- 
tiellement   unipersonnels  ;    4°  enfin    presque   tous  les 
verbes  intransitifs,  quoique  plusieurs  expriment  l'état 
eo^ne  exister,  dépendre,  sympathiser. 

*  709.  Iv'auxiliaire  ^7r^  sert  à  conjuguer-   1°  tous 
les  verbes  passifs  ;  2°  tous  les  verbes  réfléchis  ■  3°  queT 
ques  verbes  mtransitifs.   quoiqu'ils  expriment  presque 
tous  laa.on;  ce  sont:  aller,  arriver,   décéder,   deve^r 
ccltoir,  eclore,  e?itrer,  mourir,  naître,  partir,  sortir  tom- 

^^r'""'  '^  ^'^  P^^^P^"^^  "^^  ^^'''^  composés. 

710.  Il  y  a  quelques  autres  verbes  intransitifs 


soVlnl^'h  /^""f  ^"''^■'  '"'  ^^  compliment  direct,  quoiquHl  ne 
soit  pas  te  plus  ton<r,  se  met  il  le  dernier  /  y  *  »  w«r 

707.  Combien  avons-nons  d'auxiliaires  en  français  "? 
7o«.  A  quoi  sert  V auxiliaire  avoir  ? 
709-  ^"^  quoi  sert  Pm/  viHo'''-^  Atr«^  3 

ettanlmh^Ure  auxiliaire  f  '''"^''  ^'^  ^'''''''''^  ^"'^^^  ^''^« 
8 


* 

•X-** 


222 


SYNTAXK 


lil 


qui  prennent  tantôt  l'auxiliaire  ctn\  tantôt  l'auxiliaire 
avoir,  selon  qu'ils  expriment  un  état  ou  une  aélion. 

Ex.:  "y'Ai  rtrr<7//;7/ chaque  fois,  je  surs  acconrii  à  vos  cris. 
La  rivière  A  crû  rapi(ltim;nt  ;  comme  elle  JCST  crue,  grossie 
depuis  hier  !  " 

^"f^*  711.  Les  verbes  convenir,  demeurer,  échapper,  et 
^.v/>/;rr  ehangent  d'auxiliaire  en  ehangeant  de  signi- 
fieatinn. 

Ex.:  "Celte  niaisou  m'A  couvchk,  et  je  suis  couvcnu  de 
l'acheter.  Il  A  doncurc  à  Chicago,  mais  il  kst  (/r ///<■// rt^  affec- 
tiouné  au  Canada.  Votre  nom  m'A  Irhappl'  ;  une  inconvenance 
lui  KST  hhapptc.  Ils  ont  expiré  dans  de  beaux  sentiments  ; 
votre  bail  KST  expire.''' 

ARTICLE  5. — EMPLOI  DE  l'iNEIMTIF 

'"^  712.  \S infinitif  y)^wx  être  employé  comme  sujet, 
comme  complément  ou  connue  attribut. 

lîx.:  "LiKK,  ÉCKiRK,  ÉTUDiKR,  J^w/ des  plaisirs  pour  l'élève 
laborieux.  On  pourrait  i-wirk  le  tour  du  globe  eu  un  mois. 
pROTi'CGKR  les  méchants  serait  nuire  aux  bons" 

**  713.  On  peut  employer  deux  infinitifs  de  suite; 
alors  le  second  est  ordinairement  complément  du  pre- 
mier. 

Ex.:  "Je  suis  sorti  Y>o\\r  faire  faire  des  souliers.  Voulez-vous 
venir  l'oir  notre  uiaisou  ?  "  (Daus  ce  dernier  exemple,  la  prépo- 
sition/o///'  est  sous-entendue  entre  les  deux  inliniufs.) 

Un  trop  grand  nombre  d'infinitifs  rend  le  style  diffus. 

Ainsi  on  ue  dirait  point  :  "  Ne  croyez  pas  pouvoir  atter  voir 
vetuianiicr ;"  mais:  "Ne  croyez  pas  que  l'on  vous  permette 
d'aller  voir  les  vendanges." 

**  714.  Les  infinitifs  employés  comme  compléments 
doivent  se  rapporter  sans  équivoque  à  leurs  sujets  res- 
peélifs. 

***  711.  A'\v  a-t-il  ^as  de;  verbes  qui  changent  d'auxiliaire 
en  changeant  de  signification  / 

*  712.  ConDuent  l'infinitif  peut-il  être  employé  ? 
**  713.  Peut-on  employer  plusieurs  infinitifs  lie  suite  f 
**  714.  Comment  doivent  être  disposés  les  injinitifs  employés 
comme  compléments  f 


.«0<ébtmm, 


iiixiliaire 
lélion. 

l  vos  cris. 
fîc,  grossie 

\apf)er,  et 
de  signi- 

ouvcnu  de 
\curé  affec- 
onveiiance 
îininients  ; 


lie   vSUJet, 

our  l'élève 
Il  un  mois. 

ile  suite  ; 
t  du  pre- 

oulez-vous 
,  la  prépo- 

le  diffus. 

■  aller  voir 
\  permette 

plémeiits 
Lijets  res- 


mx  il  taire 

ilc  f 

$  employer 


VRRBR 


223 


On  ne  dira  donc  pas  :  i:eau  nom  est  donnée  pour  roirr  • 
le  jour  est  Ira/)  avancé  pour  commknckr  vion  devoir  ■  car' 
à  n'examiner  que  la  construction,  il  semble  que  c'est  l'eau  fuii 
doit  Imire,  et  (jne  c'est  le  jour  qui  ne  commencera  pas  le  devoir 
Dites  :  A  eau  nous  est  donnée  pour  que  nous  la  nu  vions  ■  le  jour 
est  trop  avance  pour  que  je  commicnch  mon  devoir.  ' 

'^*  715.  Quand  l'iiifinilif  ne  présente  aucune  équi- 
voque, il  faut  le  ]iréférer  à  tout  autre  mode,  parce 
qu'il  rend  la  diélion  ]iius  vive. 

Ainsi  l'on  dirait  :  Je  suis  heureux  de  te  savoir  bien  placé  ■  et 
non  pas  :  Je  suis  heureux  de  ce  que  jh  sais  que  tu  es  bien  placé. 

Emploi  de  la  préposition  devant  l'infinitif 
complément 

L'infinitif,  complément  d'un  autre  verbe,  s'emploie 
tantôt  sans  préposition,  tantôt  avec  la  préi)osition  à, 
tantôt  avec  la  préposition  de.  Ex.:  Il  prétend  imposer 
son  opiîiion.     Il  cherche  A  tromper.     //  désespère  DE 

RÉU.SSIR. 

^  Parmi  les  verbes  qui  ne  demandent  pas  de  préposi- 
tion devant  un  infinitif  complément,  il  faut  signaler  : 


aimer  inieux  (laijïiicr 

iUltM-  <ifv()ir 

«compter  entetidie 

croire  f.-.iie 


fMlIoir 

pouvoir 

sentir 

s'iniriî^itier 

l)icttii(lre 

v.'il(jii  1 

laisser 

S.TVOlf 

voir 

OSt  T 

ïfinbler 

vouloii 

ni  eux 


Parmi  ceux  qui  demandent  la  préposition  à  : 


s'abaisser 

aboutir 

s'abuser 

s'accorder 

s'acharner 

aguerrir 

s'aguei  rir 

aimer 

aiilei- 

s'animei 

s'apj)li(|iier 

apprendre 

s  a])j);Cter 

aspiier 

assigner 

assujettir 


s'assujettir 

s'attacher 

autoi  is(  r 

s'avilir 

avoir 

liah'inrer 

se  borner 

cherchei 

se  conii)1aire 

concoiii  ir 

ciiiuiamner 

se  condamner 

cous(  ntir 

consister 

oonsi)irer 

se  consumer 


coiitiibuer 

se  liécider 

se  détci  miner 

se  d('vou<.r 

dis]>i)si-r 

se  dis])oser 

donner 

dresser 

employer 

s'em|)loyer 

encourager 

s'encoui.'iger 

eugauei 

enseigner 

s'eiit^ndie 

exceller 


exciter 

s'exciter 

exiioi  ter 

s'exiKjser 

se  fatiguer 

s'habituer 

se  hasarder 

hésiter 

inviter 

se  mettre 

nionter 

nécessiter 

s'obstiner 

parvenir 

l)enclier 

l)ersévérer 


persister 
se  plaiie 
se  plier 
prépaier 
se  i)répaier 
provoquer 
léduiie 
se  refuser 
reiHîucer 
ré])ugnei- 
se  résigner 
léussir 
servir 
.Songer 
travailler 
viser,  etc. 


«# 


715.  L' injinitif  est-il  préférable  aux  autres  modes  f 


224 


SYNTAXE 


l*< 


lil 


s'abstenir 

«cciiser 

."•'accuser 

cTchever 

îifftctfr 

-s'afilig-er 

aiiihiiioiiiier 

s'appl.-Huiir 

appiéheiulei 

avertir 

s'aviser 

blâmer 

brûler 

cesser 

se  charger 

commander 

conjurer 


Parmî  ceux  qui  demandent  la  préposition  de. 


conseiller 

se  contenter 

convenir 

ciaindie 

dédaijjner 

défendre 

désespérer 

différer 

disconvenir 

se  devoir 

entreprendre 

eniagei- 

s'étonner 

éviter 

excuser 

s'excuser 

discontinuer 


dispenser 

se  disculper 

dissuadei- 

empêcher 

feindre 

féliciter 

se  fl.'itter 

frémir 

ïe garder 

.yéniir 

Se  glorifier 

se  hâter 

imaginer 

iniputer 

s'indigner 

s'ingérer 

imposer 


jnrer 

méditer 

se  mêler 

menacer 

méiiter 

négliger 

nier 

ordonner 

pardonner 

parler 

permettre 

se  permettre 

proi)OHer 

se  proposer 

prott-ster 

punir 

se  rappeler 


recommander 

regretter 

se  réjouir 

se  repentir 

reprocher 

se  reprocher 

rire 

rougir 

sommer 

se  souvenir 

soujjçonner 

suggérer 

supplier 

tenter 

trembler 

se  vanter,  etc. 


11  y  a  un  certain  nombre  de  verbes  après  lesquels  on  oeut 
employer  mdifféremment  à  ou  de  devait  l'infi2k'f  qu"  S 
Tels  sont  :  s^attendrc,   eontinver,  contraindre,  s^efforTr   Tet 

tuer,  etc      C  est  l'oreille  et  le  goût  qui  détermineut  l'emploi  de 

iine  ou  de  l'autre  préposition.     ^1  :  S'emuver  K  atla^re    t 

ZT^'l'^^f'''\^''e.  On  se  tue  bu  lui  remhntrer  son  devoir  ■ 

il  se  tue  A  étudier  les  langues.  ut: cuir, 

^  Quelques  verbes  changent  de  sens  suivant  qu'on  les 
lait  suivre  de  la  préposition  à  ou  de  la  préposition  de. 
Voici  quelques  exemples  : 

CoMMHNciiK  A  désigne  iinel  Commencer  de  désigne  une 
action  qui  aura  du  progrès,  de    action   qui  aura  de  la  durée 


l'accroissement.    Ex.  :  O/  en- 
fant commence  a  écrire. 

DÉCIDER  A  signifiefaire pren- 
dre un  parti.  Ex.:  C  est  par 
votre  frère  que  fai  été  décidé 
A  partir. 

Demander  a  c'est  l'expres- 
sion d'un  désir.  Ex.  :  Tous  de- 
mandent A  voir  la  maison. 
(La  Bruyère.) 

S'occuper  a  indique  un  sim- 
ple emploi  du  temps.  Ex.  :  // 
2'aut  mieux  ^'occuper  k  jouer 
qu'à  médire.  (Boii^eau.) 

Venir  a  indiqne  un  fait  qui 
peut  se  produire.  Ex.  :  A  Rome, 
lorsqu'on  menait  au  supplice 
un  coupable,  il  était  absous  si 
une  vestale  venait  a  passer 
(B.  DE  Saint-Pierre.) 


Ex.  :  Louis  A'/^'commença  de 
régner  en  1643. 

Décider  de  signifie  prendre 
soi-même  un  parti.  Ex.  :  Nous 
DÉCIDÂMES  DE  partir  sur-le- 
champ. 

Demander  de  c'est  une  exi- 
gence, un  ordre.  Ex.:  On  ne 
vous  DEM.\NDE/a.î  DE  VOUS  ré- 
crier :  C'est  un  chef-d'œuvre! 
(La  Bruyère.) 

S'occuper  de  indique  une 
occupation  à  laquelle  on  donne 
tous  ses  soins.  Ex  :  A^ous  nous 
sommes  occupés  de  vous  bien 
recevoir.  (Sévigné.  ) 

Venir  de  indique  un  fait  ré- 
cemment accompli.  Ex.  :  Nous 
VENONS  DE  voir  le  rè"-ne  /.-• 
plus  long,  le  plus  glorieux  de 
la  monarchie,  finir  par  des  re- 
vers. (Massii<i,on.) 


VERBIÎ 


n  de: 

îcoiti  mander 
?gtetter 
i  réjouir 
î  repentir 
^procher 
!  reprocher 
re 

mgir 
mimer 
'  souvenir 
lujjçonner 
iggérer 
ipplier 
uter 
embler 
vanter,  etc. 

S  on  peut 
r  qui  suit. 
^rcer,  s'en^ 
wuffrir,  se 
'emploi  de 
Hendre  ;  je 
m  devoir; 

lu'on  les 
sitiou  de. 


isigoe  une 
la  durée. 

iViENÇADÊ; 

ie  prendre 
3x.  :  Nous 
'ir  sur-le- 
st une  exi- 
c.  :  On  ne 
E  vousré- 
■d' œuvre  ! 

[ique  une 
on  donne 
Vous  nous 
vous  bien 

un  fait  ré- 

îx.  :  Nous 

r'>ffve  !r 

orieux  de 

ir  des  re- 


225 


ARTICLE  6.— EMPLOI   DE  l'jNDICATIP 


*  716.  I.e  présent  de  l'indicatif  s'emploie  pour 
exprimer  une  chose  qui  a  lieu  à  l'instant  de  la  parole  ou 
habituellement.  Kx.:  /^  paki^e  à  mes  élèves;  k  leur 
DEMONTRE  que  la  terre  tourne  autour  du  soleil 

o  V^'  ^^  emploie  encore  le  présent  de  l'indicatif  • 

I  Pour  expri^mer  un  futur  avec  plus  d'assurance.* 
t,y..'^Je  SUIS  îei  dans  un  moment  ;  il  part  demain 

2°  Pour  exprimer  un  passé  avec  plus  d'énerene  ou 
plus  de  grâce.   Ex.  :  Turenne  meurt,  tout  se  confond 
lajortime  chancei^i^E.  ' 

Dans  ce  cas,  il  faut  que  les  verbes  qui  se  rapportent  à  la  même 
Idée  soient  au  même  temps  ;  on  ne  dirait  donc  pas      T^emu> 

MOURUT  ;  tout  se  CONFOND...  ^        '    ^ '''^^^^^"^ 

**  718.  Vimparfait  s'emploie  pour  exprimer  une 
chose  passée,  mais  considérée  comme  présente  relati- 
vement a  une  autre.  Ex.  :  /étudiais  quand  il  écri- 
vait, et  je  lisais  quand  il  ^oxi^^r  du  piano 

Si  la  chose  dont  on  parle  est  toujours  vraie,  ou  si 
elle  a  heu  a  l'instant  même,  on  emploie  le  présent  au 
heu  de  l'imparfait  ;  à  moins  qu'on  ne  veuille  faire 
remarquer  l'époque  dont  il  s  agit. 

Ainsi  l'on  peut  dire  :  //  nous  assurait  que  Dieu  veut  (et  non 
voulait)  nous  rendre  heureux  ;  fai  appris  que  votre  pure  es? 
(et  non  était  )  préfet  depuis  quinze  joun  ^ 

^J^^i^-  °^  '!^'^'^  ;  ^^<''['^d^''-ant  SCS  maux,  je  sentis  que  Dieu 
^KVt juste  a  son  égard p^r^^  q^^iei  ou  veut  tout  pardculière 
ment  faire  remarquer  l'époque  de  l'événement. 

**  719.  Le  passé  déterminé  s'emploie  pour  marquer 
une  chose  faite  dans  un  temps  déterminé,  et  entièrement 
écoule.   Ex.:     Je   peignis   hier,  la  semaine  dernière 
l  an  passe,  auti'ef ois,  Q.\.Q.  ' 

On  ne  pourrait  pas  dire  :  /e  peignis  aujourd'hui 
cette  semaine,  parce  que  les  espaces  de  temps  dont  on 
parle  ne  sont  pas  enlièrenient  écoulés. 


716. 

717. 
718. 

719. 


Pour  quoi  s'emploie  le  présent  de  l  indicatif  :^ 
Four  quoi  cncor^' cmploic-t-on  le  présent  de  Pindicatif^ 
Quand  est-ce  qu'on  emploie  l'imparfait  de  Vindicatif'^ 
Quand  eniploie-t-on  le  passé  déterminé  f  ' 


f  *" 


4? 


Wl 


ï\l  ' 


r^ 


226 


SYNtA>Cl5 


*  720.  Le/)a^^^'/?/fl'//^v-w/;/t',  que  l'on  pourrait  appeler 
passé   gênerai,   s'emploie    pour   désigner    une    chose 
comme  ayant  eu  lieu  dans  un  temps  passé  quelconque 
déterminé    ou  indéterminé.    p:x.    J'ai  peint  aujoiir- 
d'/iui,  ce  matin,  /licr,  cette  semaine,  /'an  passé,  autrefois 
etc.  ' 

**  721.  On  se  sert  aussi  quelquefois  du  passé  indéterminé 
pour  exprimer  un  futur  autérieur,  et  réciproquement  du  futur 
antérieur  pour  exprimer  un  passé  indéterminé,  afin  de  rendre 
l'expression  plus  douce. 

Ex.:  Attends,  nous  avons  fini  dans  un  moment  ;  c'est-à- 
dire  :  Attends,  nous  aurons  fini  dans  un  moment  ■  je  pré- 
sume qu'ils  AURONT  mal  PRIS  teurs  mesures,  et  voilà  pourquoi 
tts  n'ont  pas  réîcssi  ;  c'est-à-dire  :  Je  présume  qu'ils  ont  mal 
pris  teurs  mesures,  etc. 

*^  722.  "Lq  passé  antérieur  s'emploie  pour  exprimer 
une  chose  faite  immédiatement  avant  une  autre  déjà 
pas.sée.  P^x.:    Quand  il  m' eut  i^^zo^-^x]^  il  m' embrassa. 

**  723.  Le  passé  antérieur  surcomposé  s'emploie  presque  dans 
le  même  cas  que  le  passé  antérieur  ;  on  n'admet  généralement 
entre  ces  deux  temps,  d'autre  différence  que  celle  qu'il  y  a  entre 
le  passé  déterminé  et  le  passé  indéterminé. 

Ainsi  on  dit  :  Hier,  quand  il  jn'nvT  reconnu,  //  me  salua  • 
et  :  //ler,  aujourd'hui,  quand  je  l'ai  bu  reconnu,  je  l'ai 
salue.  -^ 

**  724.  hQ  phis-queparfait  s'emploie  pour  exprimer 
une  aaion  faite,  dans  un  temps  quelconque,  avant  une 
autre  déjà  passée.  Ex.:  f  a.w ais  écrit  7na  lettre  avant 
votre  arrivée. 

On  ne  doit  pas  faire  usage  de  ce  temps  pour  expri- 
mer un  simple  passé  ;  dites  :  fai  su  que  votre  fr'ère  A 
VOYAGÉ,  et  non  avait  voyagé, 

*  725.  1,Q  futur  simple  s'emploie  pour  exprimer  une 
chose  qui  doit  avoir  lieu  dans  un  temps  à  venir.  Kx.  : 
ye  B.nssvsciT'E'RAi  a  >/  dernier  Jour. 


^*  720.  Quand  emploie-ton  le  passé  indéterminé  f 
**  721.  Ar  se  sert-on  pas  du  passé  indéterminé  au  lieu  du 
futur  antérieur  ? 

**  722.  Quand  s'emploie  le  passé  antérieur? 

723.  Quel  est  l'nsai^c  du  passé  antérieur  surcomposé  f 

724.  Quand  emploie-t-on  le  plus-que-parfait  de  l'indicatif  f 


725.  Quel  est  l'emploi  du  futur  simple  f 


•itJlWWte 


V^RBK 


227 


^ 


726.  \^Q  fuUir  antérieur  s'emploie  pour  exprimer 
qu'une  chose  à  venir  aura  lieu  avant  une  autre.  Ex.: 
Quand  vous  aurez  finc,  vous  viendrez  me  trouver. 

ARTICLE    7. 
EMPLOI  DU    CONDITIONNEL  ET  DE   L'IMPÉRATIF 

*  727  Le  temps   simple    du  condiiionnel  s'emploie 
pour  exprimer  une  clioss  î)résenle  ou  future,  dépen 
dante  d'une  condition.   Kx.:  Sans  le  7'espect  humai,^, 
y  IRAIS  le  trouver,  et  je  lui  demanderais  pardon. 

*  728.  Les  passés  du  conditionnel  s'emploient  le 
plus  ordinairement  pour  exprimer  qu'une  chose  aurait 
été  faite  si  une  condition  avait  été  remplie.  Ex.:  // 
SERAIT  ai^lÉ  à  la  campagne  si  tu  ne  V avais  pas  occupé; 
y  EUSSE  FINI  à  temps  s  il  n  avait  pas  plu. 

**  729.  On  ne  doit  pas  employer  le  passé  du  condi- 
tionnel pour  le  pré.sent  ;  dites  :  fêtais  persuadé  que 
vous  VIENDRIEZ,  et  non  que  vous  SERIEZ  venus. 

**  730,  Pour  donner  à  la  phrase  plus  d'énergie,  on 
remplace  quelquefois  les  temps  du  conditionel  par  ceux 
de  l'indicatif.  Ex  :  .S7  f  avais  fait  un  pas  de  plus, 
/ÉTAIS  MORT,  au  lieu  de  :  fe  serais  mort  si  j  avais 
fait  U7i  pas  de  plus. 

***  731  Quand  il  y  a  une  condition  exprimée  ou  souseateu- 
due,  si  l'on  veut  dire  qu'une  chose  aura  certainement  lieu,  c'est 
le  futur  de  l'indicatif  qu'on  emploie  ;  au  contraire,  si  l'on  doute, 
si  l'on  ne  prévoit  pas  la  possibilité  de  l'accomplissement,  c'est 
le  présent  du  conditionnel. 

Ainsi  on  dira  :  /'ferai  V  aumône  si  je  suis  riche  (car  on 
espère  bien  le  devenir)  ;  et  :  Je  ferais  l'aumône  si  j'étais 
riche  (  on  ne  s'attend  pas  à  le  devenir  )  ;  //  m'a  promis  qu'il 
VIENDRA  (  il  en  était  sûr)  ;  il  m'a  promis  qu'il  viendrait 
(il  u'en  était  pas  certain,  il  eu  doutait). 


*  726.  Quel  est  l'emploi  du  futur  antérieur  ? 

*  727.  Quand  cuiploic-t-on  le  présent  du  conditionnel  f 

*  728.  Qu'expriment  les  divers  passés  du  conditionnel  f 

**  729.  Peut-on  employer  le  passé  pour  le  présent  du  condi- 
tionnel f 

**  730.  AV  reniplace-t-on  pas  quelquefois  le  conditionnel  par 
Vindicatif  f 

***  731.  Dans  quel  cas  emploie-t-on  le  futur  simple  pour  It 
présent  du  conditionnel  ? 


ti  11 


!ii 


•I 
à 

pi 

I 


mail 


228 


** 


SVNTAXIÎ 


,    732.  Pour  exprimer  nn  soulmit/tine  prière   un 
d<:-sir,    on   .^e   sert   du   conditionnel.    Ex  •  OsKRlis  Z^- 

traoaillat  a  se  J  or  mer  l  esprit. 

Dans  CCS  cas  on  pourrait  emi.lover  un  temps  de  l'indicatif- 
mais  alors  l'expression  perdrait  quelque  chose  de  sa  douceur.     ' 
"  733-   U /;-.-sr/.-/ ou  >//.r  de  l'impératif  s'emploie 
pour  expnmer  une  cho..  ..i  doic  avoir  lieu  par  S 
d  un  commandement  or.   :  exhortation.   Kx     ÏÏ' 

cette  lettre  maintenant  ;    i..-    a  encore  demain 
"^•^  734-   U  Jutur  antérieur  à^  l'impératif  exprime 
une  cho.se  comme  devant  avoir  lieu  avant  une  Tu  re 
par  suite  d'un  commandement,  d'uneexhortation   Ex  : 

HONORKRAS,  au  lieu    de      HoVopii^lf  I^-   ^^^  ^V^  ^'^  '«^'^-^' 
ARTICLE    8.— EMPLOI    DU   MODE    SUBJON'CTIP 

''  735-  Le  subjonctif  appartient  toujours  à  une 
proposition  subordonnée  à  une  autre.   On  "emploie 

I  yuaiid  la  proposition  dont  celle-là  déoend 
pX^ruH^r'?'  "^^^^  ''  ^^'^'^'  '■'  -^-'é  a 
nTs^pas  po!if.  '^  "^"^^^^''  '''  ^^"  "-^'  ^-^^  -  q- 

Ainsi  on  en  fait  usage  : 

«.Après  les    verbes   unipersonnols    et   autres   oui 

Tx"-'/;^'"/'"'-^'  --"^-.  1^  dé.sir,  la  volonté   e'tc 
li.x^.  Je  doute,  je  veiix^  je  prétends,  il  faut,  il  convient 

tl  importe....  que  vous  TXRTmz.  ^^'^-leni, 

à.  Après  les    expressions  il  'est  utile,  il  serait  bon   il 

devint  urgent,  et  beaucoup    d'autres,   qui    expriment 

également  des  idées  de  désir,  de  nécessité,  ^f^^^'""^"^ 

Nmp^à^T       '"''''   ^""'  ''''^^'^'  ''P'-^^'^f  ou  Mur  de 
735.  Dans  quel  cas  emploie-t-on  le  subjonctif? 


,<»<^i0ljB^Kf*ii 


vkrbk 


229 


"lere,  un 
KRAisyt' 
que  Pon 

indicatif; 
»uceur. 

emploie 
ar  suite 
)x  :  1,1s 

-xpriine 
^  antre, 
>n.  Ex.  : 
nd  cinq 

ï  sert  du 

l'I  mère 

c.     Vous 

'i  quand 


a   une 
loie  : 
dépend 
nté,   la 
ce  qui 


es  qui 
é,  etc. 
nvlcnl, 

bo7i^  il 
riment 


hait  ? 
itur  de 


Ex.:  //  est  expédient,  il  sera  nécessaire,  il  devint 
urgent....  çne  l'ons  ilTUDiiEZ. 

c.  Aprè.s  la  plupart  des  propositions  interrogatives 
ou  négatives,  à  moins  que  l'un  n'nit  à  exprimer  un 
fait  positif. 

Ex.:  Crois  tn,  penses-tu,  soupçonnes-tu  qu'il  y  ait 
des  habitants  dans  la  lune  ?  Je  ne  crois  pas,  je  ne  croirai 
jamais  qu'il  pnssK  y  en  avoir.  L'impie  sait  il,  croit  il 
qu'  il  y  a  un  Dieu  f 

2°  Apres  les  locutions  conjonctives  suivantes,  ou 
après  la  conjonction   que  emplo)  ée  pour  une  d'elles: 


Afin  que 
A  moins  que 
Au  cas  que 
Avant  que 
Bien  que 
De  crainte  que 
De  peur  qiie 


Pour  peu  que 
Pour  que 
Pourvu  que 
Quoique 
Sans  que 
vSi  tant  est  que 
Soit  que 


P)u  cas  que 
Encore  que 
Jusqu'à  ce  que 
Loin  que 
Nonobstant  que 
Non  pas  que 
Non  que 

Ex.:  Venez,  A  moins  qu'o7i  ne  vous  DISE  le  contraire 
ou  QUE  vous  ne  puissiez  sortir. 

3°.  Après  les  expressions  quelque,  quelque...  que, 
qui  que,  quoi  que,  et  si...  que. 

Quant  à  l'expression  tout...  que,  elle  veut  plutôt 
l'indicatif.  Ex.:  7^out  savant  que  vous  ÊTES,  vous 
pouvez  vous  trompez. 

Ex.:  Qui  que  vous  s,0\RZ,  quoi  que  vous  FASSIEZ,  si 
savant  que  vous  vous  croyiez,  vous  pouvez  errer. 

4°  Presque  toujours  après  les  expressions  //  n'y  a,  il 
?i'y  a  pas,  il  ?i'y  a  que,  il  n'est,  il  n  est  pas,  il  n  est  que, 
etc.,  suivies  d'un  nom  ou  d'un  pronom. 

Ex.:  Il  n'y  a  presque  personne,  il  est  peu  -^'hommes,  il 
n'en  est  guère  qui  soip:nt  conséquents  dans  leur  conduite. 

5°  Après  les  pronoms  conjondlifs,  quand  ils  sont 
précédés  soit  d'un  superlatif,  soit  d'un  équivalent, 
comme  le  seul,  l'unique,  le  premier,  etc.,  à  moins  que 
l'on  ne  veuille  affirmer  ab.solument  la  cho.se. 

Ex.:  Voilà  la  plus  belle  maiso7i  dont  on  AIT  parlé  ; 
vous  êtes  le  dernier  qui  ^ovi  venu  ;  c  est  peut  être  le  seul 
livre  que  je  puisse  vous  prêter.  Co7i?iais-tu  le  dentier 
qid  EST  VENU?  il  m'a  prêté  le  seul  livre  qu'il  AVAlt» 


m 


v 


liiii 


230 


SYNTAXE 


***  736.  On  sous  entend  quelquefois  non  seulement 
le  verbe  qui  veut  le  subjonaif,  mais  même  1(  (/uc  qui 
précède  ce  dernier  ;  cela  n'a  lieu  que  dans  certaines 
exclamations,  où  le  be-.oin  d'être  court  fait  que  l'on 
supprime  tout  ce  qui  n'est  pas  absolument  nécessaire. 

Ex  :  Fasse  /<■  Cie/  !  pi.ÛT  à  Dieu  !  adviennk  que  pourra  ' 
Viva  le  Sn^ueur  /  Ces  phrases  sont  l'abrégé  de  celles-ci  •  Je  dé- 
sire que  le  Ciel  kassr  ;  je  voudrais  bien  qu'il  vxmï  ii  Dieu  etc 

***  737-  Ivesubjonctif  s'emploie  (l'une  manière  absolue  dans 
quelques  expressions  très  singulières  constituant  des  gallicis- 
mes Kx.:  //  n'a  rien  pris,  que  Je  sache  ;  Je  ne  sache  pas 
qu  il  ait  rieii  pris  ;  qui  vive  ! 

'Lableau  des  principaux  cas  ou  le  verbe  s'emploie 

au  subjonctif. 

10  Après  les  verbes  exprimant  le  doute,  la  eraiule,  le  désir  la 
volonté,  etc.; 

2<>  Après  les  verbes  uuipersonnels  ou  employés  unipersonnel- 
lement  ;  .     ^  r- 

30  Après  les  verbes  interrogatifs  ou  accompagnés  d'une  néea- 
lion  ;  ^  °  6 

40  Après  un  pronom  conjouctif,  quand  on  exprime  un  résultat 
éventuel  ; 

50  Après  les  locutions  superlatives /^' ////.y, /t'  mieuv  le  seul 
Punique,  ç:ic.,  suivies  du  pronom  conjouctif  ;  '  ' 

60  Après  les  expressions  quel  que,  qui  que,  quoique,  si  que  et 
après  certaines  locutions  conjonaives  :  afin  que,  à  moins 
que,  etc. 

Dans  la  plupart  de  ces  cas,  ou  met  l'indicatif  si  l'on  exprime 
uu  fait  positif,  ^ 

ARTICLE  9.— EMPLOI    DES    TEMPS    DU   SUBJONX'TIF 

Règles  de  concordance 

**  738.  Quand  le  verbe  de  la  première  proposition 
est  au  présent  ou  au  fiitur  de  1' indicatif  ou  de 
l'iMPÊRATiF,  on  met  celui  de  la  dépendante  2i\\ présent 
ou  2i\i  passé  du  subjonctif.   Ex.  : 


***  736.  -A^^  sous- entend  on  pas  quelquefois  le  verbe  qui  veut 
le  subjonctif  f 

***  737-/''?  présent  du  subjonctif  ve  s'emploie-t-il pas  d'une 
manière  absolue  f  -r  y 

*^  738.  Quand  le  verbe  de  la  première  proposition  est  au 
présent,  ou  au  futur  de  Vindicatif,  ou  à  V impératif,  à  auel 
temps  du  subjonctif  met-on  celui  de  la  dépendante  ? 


VERBi> 


2.1t 


îcuîcnient 

.  que  ([ui 

certaines 

que  l'on 

écessaire. 

e  pourra  ! 
i-ci  :  Je  dé- 
Dieu,  etc. 
solue  dans 
?s  jçallicis- 
>ACHp;  pas 

mploie 

(c  désir,  la 

personnel- 

'une  néga- 

\n  résultat 

r,  le  seul, 

si  que,  et 
à    moins 

1  exprime 
3TIF 


^position 
^  on  de 
Li  présent 


'<!'  qui  veut 

pas  d'une 

on  est  au 
if,  à  quel 


Il  faut  ]  que  vous  veniez  tout  de  suite. 

Il  faudra  j  que  vous  VENIEZ  demain. 

Il  faut  \^  que  vous  SCVEZ  REVENUS,  que  vous 

Il  faudra  \      AWïiz  in^i  az'aut  di/uauelie. 

Ordonue::  \-q'f('  Ion  me  VIENNE  en  aide. 

**  739  Quand  le  verbe  de  la  première  proposition 
est  à  y  imparfait  de  I'indicA-Tie,  ou  à  un  îiwix^  passé 
de  ce  mode,  ou  encore  à  l'un  quelconciue  des  temps  du 
CONDITIONNEL,  OU  met  celui  de  la  dépendance  à 
\ imparfait  Q>\\  2i\\ plus-que-parfait (\\x  SUBJONCTIF.  Ex.: 

Il  fallait 

que  vous  vinssiez  tout  de  suite, 
que  vous  YiNSSlHZ  p.'us  tard. 


.■fil 


que  vous  fussiez  revenu,  que 
vous  EUSSIEZ  FINI  tout  de  suite. 


Il  fallut 
Il  a  fallu 
Il  avait  fallu 
Il  faudrait 
Il  aurait  fallu 

***  740.  Exceptions,  i.  Quoique  le  verbe  de  la  pre- 
mière proposition  soit  au  présent  ou  au  futur  de  l'in- 
dicatif, on  met  celui  de  la  deuxième  à  l'imparfait  ou 
au  plus-que-parfait  du  subjonc5lif,  s'il  est  suivi  d'une 
expression  conditionnelle  qui  soil  à  l'imparfait  ou  au 
plus-que-parfait  de  l'indicatif. 

Ex.:  fe  DOUTK  que  vous  fissiez  cela  si  je  vous  le  disais  ;  je 
ne  CHOIRAI  jamais  que  7>ous  vvii^iKZ  DEMHVi<ks  dons  si  vous 
Aviifz  FRÉoi^'îNTÉ  ce  jeune  homme. 

2.  Bien  que  le  verbe  de  la  première  proposition  soit 
à  l'un  des  passés  de  1  indicatif,  on  met  celui  de  la 
deuxième  au  présent  ou  au  passé  du  su1)jonclif  : 

i"^  Quand  on  parle  d'une  chose  qui  est  vraie  à 
l'instant  même. 

Kx.  :  Dieu  a  voulu  que  nous  soyons  mortels. 

2^  Lors:iue,  après    les  locutions   conjondlives  ajifi 

que,  bien  que,  de  crainte  q2ie,  de  peur  que,  encore  que, 

pour  que  et  quoique,  on  veut  exprimer  un  futur. 

Ex.  :  Tu  as  été  trop  né^liffcnt,  trop  insouciant,  pour  que  je  te 
CROIE  capable  de  faire  ^rand  chose. 

**  739-  Qxand  le  verbe  de  la  première  proposition  est  à 
Vimparj'ait,  à  l'un  des  passés...,  à  quel  temps  du  subjonctif  met- 
on  celui  de  la  dépendante  f 

***  740.  Les  deux  règles  précédentes  s'observent-elles  lou^ 
jours?        .  ,  . 


332 


SYNTAXK 


Règle  de  correspondance  ou  de  substitution 

:■:,  ,iss::rr.^ïïi^r3  Sri' ï 

respondant,  en  s'aidant  du  tableau  ci  après  . 

Tableau  de  correspondance  des  temps 

l.hCptéseutchl    StiHJONCTIF 

conespomf 


Ji°  Au  présent  de  l'iiKlicntif  ; 

j2     Au  (utur  simple  de  ri.id.catif  ■ 

(3    Au  présent  ou  futur  de  l'unpé'ratif. 

Ji     A  l'imparfait  de  l'indicatif  • 
<  2°  Au  passé  déterminé  ;  ' 

13    Au  présent  ou  futur  du  conditionnel, 
(  1     Au  passé  indéterminé  ; 
1  ^o  t"  f"V"' '""'■' '^•"'- ''^  "'i"^icatif  • 
(3°  Au  futur  antérieur  de  l'impératif 
^1°  Au  passé  antéiieur  • 
2    Au  plus-que-parfait  de  l'indicatif  • 
3°  Aux  deux  passés  du  conditionuel' 


2.  \;iinparfait  correspond 

3.  I.e  >flw^  correspoiul 

4.  I,e  plus -que -parfait 

corresi)ona 

,  -  ,-"..  ,^.,  V.,,  >.iMnniionuel. 

^^r/V'^  pas  vcuu  si     >'  '  '  '      J^  ^"'«  «"''  4"^  vous  ne 

parfait  du  subjonctir^lXa  do"  c  :  "*''P°"^"^'  ^^    P^"-^"-- 
.^2"^:^^'"''''^''''^''^   --^  -^'on  ne  VOUS  y 

ARTICLE    lO.-KEMARQUES   SUR   QUELQUES     VERRES 

pas  :y'ABÎMKC//IfôT    n,«        '/^-^'•^"•'^'7  "^  ^^^es  donc 
je  détériore  nuwVbU      '  "^^'^  '  J' '^^'^'^  Je  froisse,  je  gâte, 

siJ^^e^^^^;./^ri.;^^S;^,;^--^-  ^'' 


AIDER  gtceig^i;;;;^  -^'e^lt  V^Si^er  ^'f^T  '^  Porter  re/a.  "     ' 
^^  ;««  ôourL,  de  meseorS  '  "^  ^'  ^''''^  ^^  domestique 


VKRBS 


233 


tioti 

onctif    à 

se,  exi^e 

le  verbe 

son  cor- 


f; 
ératif. 

ioniiel. 

tif; 

atif. 

ilif; 
iiel. 

VOUS  y 

je  doute, 
vous  ne 

u  condi- 
)lus-que- 

i'ous    y 


38 

'nie,  ne 
;S  donc 
•e  gâte, 

effiler 
msoir  ; 

atigue, 

a. 

estiqus 

aller  : 
s  auto- 
fe  suis 


alUy  j'étais  allù.  On  emploi  le  premier  quand  la  chose  est 
achevée,  et  le  second  ([uand  elle  dure  encore  Kx.:  fl  k  HTR  ^ 
Toronto  hier  ;  il  EST  Ai,r,îî  à  Toronto,  et  n\st  pas  encan' 
revenu. 

746.  APFr.AUDïR.  Ou  ne  dit  pas  applaudir  les  efforts,  mais 
applaudir  aux  efforts  ;  au  contraire,  on  dira  applaudir  un 
orateur,  applaudir  les  lauréats,  les  premiers  prix. 

747.  Risquer,  ra(;;k,  sont  des  termes  populaires  ;  on  dit  : 
Il  Va  fait  pester,  endéver,  mettre  de  mauvaise  luuneur,  et  uou 
pas  bisquer ,  rager. 

748.  BossKM<R  se  dit  du  travail  en  bosse  sur  l'argenterie  : 
KOSSUK  se  dit  des  bosses  que  l'on  fait  en  laissMut  tomber  quelque 
chose.  Ex  :  Mon  gobelet  iji'AiT  uossia.iî  ;  je  t'ai  uossufî  en  le 
laissant  tomber. 

749.  Coi.ORHR  signifie  fl^(;;/;/rr^^ /rt!  couleur.  Kx  :  Le  safran 
coi,oRn  l'eau.  Cui.orikr  signifie  appliquer  des  couleurs.  Kx.: 
C/n  enlumineur  couoHiK  les  eslujupes. 

750.  CoNSOMMi'R  signilie  achever,  parfaire,  mettre  dans  la 
perfection,  ou  r;///>Ajvrr  une  chose  dans  son  eutier.  Kx.:  On  ne 
C(JNSOMMK  pas  en  /'Yance  tout  le  vin  qui  s'y  recueille.  Con- 
sumer signifie  détruire  entièrement.  Kx.:  Le  Jeu  consume 
tout. 

751.  DÎNER,  DHJKUNRR.  Ces  ver1)es  veulent  avec  devant  un 
nom  de  personne,  et  de  devant  un  nom  de  chose.  Kx.;  y  ai 
DÎ.NÉ  avec  un  ami  ;  f  \\  déjeuné  d  un  poulet  ;  et  non  pas  : 
/'ai  déjkuné  avec  un  poulet. 

752.  Dispi;tf;k.  On  doit  éviter  d'employer  le  verbe  se  dis- 
puter pour  se  quereller,  se  chamailler  ;  mais  on  dit  très  bien 
dans  le  sens  de  controverser,  discut<-r,  rivaliser  :  ^"i^z/.v  disputez 
vivement  ;  vous  vous  êtes  disputé  les  p)  ix,  les  charges,  les 
places. 

»  753.  Donner  (se).  Ou  dit  se  donner  de  la  peine,  et  non  des 
.w/;/5,  dans  le  seus  de  s'occuper  de  quelque  chose.  Kx.  :  Votre 
mère  s'est  donné  t)ien  des  peines  pour  -vous  élever.  Mais  oti 
dira  dans  un  au'.re  sens  :  //  se  donne  des  soins  particuliers 
pour  sa^santé. 

754.  Égaliser,  ÉGALER.  Egaliser  r\Q  se  dit  que  des  choses. 
Kx.  :  On  iiG\hiSKR A  les  partages,  /t'galerse  dit  des  personnes 
et  des  choses.  Kx.  :  Virgile  égalait-jl  Homère?  Une  livre 
tournois  égalait  vingt  sous. 

755.  F^NNOBijR  signifie  rendre  plus  excellent,  plus  élevé,  plus 
méritoire  ;  anoblir  siguida  donner  à  quelqu'un  des  lettres,  des 
titres  de,  noblesse. 

756.  Éviter,  épargner.  On  ^z'/V^  les  mauvaises  compagnies, 
les  périls  ;  mais  on  n'évite  pas  la  peine  à  quelqu'un  ;  ne  dites 
donc  pas  :  Je  vous  éviterai  cette  peine,  ce  désagrément  ;  mais  : 
Je  vous  épargnerai. 

757.  FixEP-  signifie  re^idre  stable  :  on  ne  doit  donc  r>as  dire  : 
/'ai  fixé  cette  pendule  ;  mais  :  J'ai  regardé  fixement  cette 
pendule  ;  ou  bien  ;  /'ai  fixé  les  yeux  sur  cette  pendule. 


234 


SVNTAXIÎ 


l 

'I   - 

1 


75S.  Fi.ArRKR,  Fi.EùRr.R.  F/ahrr  r'esl  sefifir  nu  moyen  de 
1  odorat  :  /r  ki.aikk  cr//,'  iiirojUr.  Fin„rrc\i.i  nbaudre  de 
l  odeur  :  La  rose  et  la  violette  fijcurent  bon. 

759-  IMI'OSKR,  KNiMi'osKR.  U' premier  signiflo /;/,s7.//r/-  du 
f-w^r/,  l'autre  siKuifie //vw/^<7-.  Ivx.:  Ce  vieillard  v.w^^i^v.  f)ar 
ses  eheveux  blancs  ;  l'/iyponite  //'i<;n  imi'osk  A/v  /(»/i;tefn/>s 

760.  INFKCTRR,  INKFSTF.R.  I  „•  premier  siKiiifie.  tant" au 
propre  qu'au  figuré,  ^<//e;-,  corrompre ,-  le  second  MKnifie  au 
propre /)///<7-,  rai'axer,  et  au  figuré,  incommoder,  tourmenter 

761.  Instruire,  knskignkr,  montkhr  c)n  instruit  les 
personnes,  on  enseijine  les  choses,  on  montre  ce  (ini  regarde  la 
pratique  des  arts.  Instruisez  cet  enfant  ;  ensek.n* /.-/«/ 
l  orthographe,  ^/montrj:/.  ////  /,•  rt'.i.v/;/.  n  celait  fautif  de  dire  • 
V  ous  AVEZ  bien  instruit  cet  enfant. 

762.  iNSUi/rKR.  iNSUi/i'ER  A.  Insultcr  quelqu'un,  c'est  lui 
dire  ou  lui  faire  des  injures.  Insultera  quelqu'un,  c'est  maïuiuer 
aux  égards  qui  lui  .sont  du.s.  Ivx. :  Ce ^rrossier  la  INSU1.TÉ  ;  cet 
orgueilleux  lui  a  insulte  par  sa  fierté. 

763.  Jouir.  Ce  verbe  doit  toujours  s'employer  pour  parler  de 
choses  agréables  ;  on  ne  dirait  donc  pas  :'(\'l  homme  jouit 
d  une  triste  réputation,  d  une  bien  mauvaise  santé  •  mais"-  Cet 
homme  a  une  triste  réputation,  il  rossivDE  une  bien  mauvaise 
santé. 

764.  MÉFIER  (se),  DÉFIER  (se).  Se  méfier  procède  d'une 
crainte  habituelle  d'être  trompé  ;  .v.' o'^/rr  procède  d'un  doute 
fondé  sur  1  idée  peu  avantageuse  qu'on  se  forme  de  la  volonté 
d  une  personne. 

765.  Observer,  remarquer.  On  ne  doit  pas  dire  •  Je  vous 
OBSERVE,  je  vous  REMARQUE,  mais  :  Je  vous  fais  obsfrvfr 
REMARQUER  ;  ou  \  Je  VOUS  /i/vVc/ observer,  de  remaroufr' 

766.  Plier,  plovek.  Plier ^ç:  dit  le  plus  ordiuairemeirt  des 
choses  qu'on  peut  mettre  en  un  ou  plusieurs  plis.     ICx  •  Pi  iez  • 
votre  serviette,    /'^jr/- se  dit  généralement  des  corps  raides  et 
élastiques.    ICx.:   Ces  branches    d'art» e  sent    plovkfs  •    il  a 
PLOYH  son  épie,  la  lame  de  son  couteau.  "  '    ' 

767.  Prier  a  dîner,  prier  de  dîner.  Priera  dîner  c'est 
m  VI ter  de  dessein  prémédité  ;  prier  de  dîner  n'est  autre  chose 
qu'une  invitation  de  circonstance  imprévue. 

768.  Rappeler  (se),  formé  du  verbe  actif  rappeler,  veut  un 
compléments  rect  ;  on  ne  doit  pas  dire  :  Je  ?«£?  rappelle  de 
cette  personne,  je  m'en  rappellerai  toujours  ;  ma.s  '•  Je  me 
rappelle  cette  personne,  je  me  la  rappellerai  toujours. 
Il  D  est  permis  de  mettre  de,  par  euphonie,  que  devant  un 
infinitif  ou  certains  pronoms  :  Je  me  rappelle  de  l'avoir 
entendu  ;  «/ 5^  rappellera  longtemps  v>v,  vous. 

769.  Saigner.  Saigner  du  v'ez  .se  dit  au  propre  comme  au 
figuré  ;  la  construction  du  discours  suffit  pour  lever  l'équivociue 
Saigner  au  nez  se  dit  d'une  blessure  extérieure.    Sai\ruer  t>ar 

770.  -Servir    de    rien,  servir  a  rien.    Servir  de   tien 
exprime  uue  nullité  absolu,  Kx.  :  //  ne  3ERT  PE  v.1^^  de  mur^ 


„ 


II 


^^ÊtKÊkmt-^. 


rARTic:riî 


235 


uioyeti  (le 
paiidie  de 

'ispircp-  du 
H'OalC  pat 
liicnips. 
.',  tant  au 
«iK"ifie  au 
iiiiiitt-r. 
tslruit  les 
rej^arde  la 
CI(;n>  /.-lui 
ii  de  dire  : 

c'est  lui 

t  nnuujuer 
ULTi;  ;  cit 

parle»-  de 
me  JOUIT 
liais  :  C^ei 
mauvaise 

ide  d'une 
'un  doute 
1  volonté 

:  Je  vous 

HSKRVICR, 
[AROUKR. 

ment  devS 
f .  :  l'rjEz  • 
raides  et 
Ks  ;    il  a 

fier,  c'est 
Lre  chose 

veut  un 
•Ei^LK  de 
5  :  /c  me 
toujours. 
?vant  un 
i  l'avoir 

tnme  au 
uivoque. 
''ucr  par 

de  7  ien 
de  niur- 


il 


viurer contre  la  Provideiire.   Servira  rien  se  dit  d'une  inutilité 
momentanée.  \'.\.:  tel  homme  a  des  talents  ;  tuais  il  ne  lui 

SKKVKNT   A    UIKN. 

771.  vSui'i'MCKR,  Si'Pi'i.KKR  A.  .S///)/>//v7,  C'est  Ajouter  ce  qui 
manque  ;\  une  chose  pour  être  comi)lète.  1\\  :  Ce  sar  doit  con- 
tenir cinq  cents  francs  ;  s'il  va  moins,  />• /r  Si:im>i,Hi:rai.  Sup- 
pléer i\  une  chose,  c'est  la  remplacer  par  une  autre.  Ivx.:  I.e 
courage  sn-i'Uvi';  ou  nom/>re.  Cepeiidaiit  on  ne  dit  jamais 
su/>/>tà'r  <1  (/uel(/u'un,ma\Hsu/>/>/érrt/uc/(/u'un. 

772.  Tt)MHi;R  A  TKUKfî,  ToMniCR  l'AR  TKRRK.  /omôer  a 
/i';vv' se  dit  (le  ce  qui  n"v  toiuhait  pas.  Ex.:  J.es  Jruits  trop 
;;//?;-.v  TomhknT  à  terre.  '  yoml)er  p<ir  terre  he.  (V\t<V\me  chose 
(lui,  tourliant  la  terre,  viiM'.t  à  tomber.  ICx.:  Cet  enfant  est 
TOMHi'î  PAR  terre  ;  cet  arbre  est 'ïoyiwi'.  par  terre. 


CITAPITRK  VII 
nu  rAuncii'i'. 

AUl'lCLB    l'T.— PAUTICIPE   PRÉSENT 

Mî  yy3.  Le  parlicipe  présent,  quoique  ayant  la  forme 
d'un  attribut,  exprime  une  action  connue  le  verbe 
auquel  il  appaniait  et  peut  avoir  les  mêmes  complé- 
ments. Ivx.:  Des  perso/i lies  oiiiACRANT  loHl  le  monde. 
Des  voyaiieurs  ALLANT  à  Frascryille. 

Le  participe  présent  est  invariable. 

*  774.  L'adjectif  verbal  diffère  du  participe  présent 
dont  il  est  formé,  en  ce  (pi' il  exprime  une  qualité,  un 
êlat.  Comme  tout  adjectif,  il  s'accorde  en  genre  et  en 
nombre  avec  le  mot  auquel  il  S2  rapporte.  Kx.:  Des 
personnes  obligkantks  envers  tout  le  monde.  Ces 
orphelins  sont  intlrkssants. 

*  775.  Un  mot  en  ant  est  participe  présent  quand  il 
exprime  une  action  passay.cre.  ICx.:  Nous  les  avons 
vus  RRVKNANT  du  couibat,  cl  se  FfaTCiTANT  â'^  leurs 
succts  ;  ces  personnes,  obligkant  tout  le  mo7ide,  se  font 
estimer  même  des  méchants. 


*  773.  Comment  s'écrit  le  parlicipe  présent .' 

*  774.  Faut  il  confondre  le  participe  présent  avec  certains 

fld/ecttfs  terminés  en  ant  ?  •  •      x   '      y  « 

V*  775.  Quand  est-ce  qu'un  mot  en  d^\\\.  est  participe  présent  7 


fl 


536 


SYNTAXE 


PI 


'l'i 


il 


i 


*  776.  TTii  mot  en  ^;//est  adjectif  quancl  il  exDrime 

elat.  rinenuinière  d'être,  une  quai  té  :  /    s  ^w     a 

^^ ../  INTKKHSSANTS  ^.rn/r./  /-,,/4,  ^,  leur   lu Xr^ 

^'^[^^•f  'fU'tuv  des  uurhauts.  '      ^   '^ 

nnrft  /"''■   V^^""^^    qiK^'lques    moyens  de  distinguer   le 
pai  icii)e  présent  de  l'adjeelif  verbal  ^ 

Un  mot  en  ^;// est  partieipe  présent  : 
.  I     S^uand  il  a  un  complément  direct    Kx  •  "Te  vnnc 
ai  vus  cu€i7/auf  des  fruits  "  Je  vous 

les  a  trouxes  s  amusant,  nk  :r///aul  point  à  l'ordre  " 

3     guand  û  est  précédé  de  la  proposition  .^^  Kx  • 

lÎN^/nrrv?///^?;// lums  réussirons  "  ^*""  ^^^.    i^x.. 

-.,£.  ?"''"'^""  ^\"^  le  traduire  par  l'infinitif  ou  une 

autre  forme  du  ver  )o    ]*v  •    "  o.,  „  . 

On  Dctit  d,rr       ..  o  ^-^"  """"^  ^  vusy^//r?;//." 

nouS^^Ï.-'      On  nous  a  vus  >.v-,  "  ou   "  lorsque 

adCtlf"  Kx  ''"' r  ""^  "^^'"'  I?''^'^  ^^  ^^'"l^^'-^^^^'-  P'-^^  "" 
aujecut.  i^x..  Ces  récits  lutércssaut  beaucoun  nous 
les  recommeneerons."  ^«-'lucoup,  nous 

Au  contraire,  le  mot  en  aut  est  adiectif  verlnl  ni,n,iH 
on  peut  le  remplacer  par  un  adjectirc^ull  fictif' Kx 

Ces  élevés  sont  n^thrssauts   (anuablcs)  comme"  v^ui" 
^%.'',!f  :i"''r'/^'^^^^(-^---^'/^--0  peintures.' 

.  778.  Certains  adjectifs  dérivés  des  verbes  ne 
s  écrivent  pas  exactement  de  la  même  niairlèrrque  les 
parucipes  présents  correspondants  ;  tels  scmt      ^ 

I     w^/mW//,  adhhcut,  coiucidcnt,  diffhcut    divcrocut 

on\\sî^p;r/r;;.'' ■^'''«''''''  "'"'^'^'""'  ''--  '-i»-'» 

3°  Enfin,     r««.<,/„r«„/,     fabrif-ant,     suffoquant    et 
«  ??^'  ^nn,!'.f.  "'-'', 1"'""  "">'  "'  ant  «/  ^ayrr/i/-? 


>. 


gi8»^^ni%i'  ^■■'^B»_ 


"PARTlCIPlt 


:   "On 
.    Kx.  : 


I, 


237 


l'ara»/. 


;/,  qui  ont  pour  participes  corrclatirsr^?;/^/;^/^//^;//' 
Jabncant,  SKjjoquant,  et  vaquant. 

Les  dérivés  de  ces  adjectifs  subissent    les  mêmes 
modifications  :  résidence,  ex/ravai>ance,  vacance   etc 


AUTICLE    L\  — PARTICIPE    PASSl!: 

réelleVe.ff*';'î.''^"^'r^'  d'acconl  ch,  participe  passé  u'ont  pas 
rtcllenient  d  exceptions  ;  mais  elles  douneut  lieu  à  queluues 
remarques,  dans  l'applicatiou.  quelques 

*  779.  Le  participe  passé  employé  avec  l'auxiliaire 
cire  s  accorde  avec  I2  suj"t  du  verbe.  lùnployé  avec 
1  auxiliaire  avoir,  il  s'accorde  avec  son  complément 
direct  quand  il  en  est  précédé,  et  reste  invariable  dans 
les  autres  cas. 

Ces^  règles  n'ont  pas  réellement  d'exceptions,  mais 
elles  donnent  lieu  à  quelques  remarques. 

V'^  lîEMAUQUB 

^^^  780.  Employés  sans  auxiliaire,  et  suivis  du  mot 
qu  ils  modifient,  les  particii)cs  attendu,  compris,  excepté 
oui,^  passé,  supposé,  vu,  et  autres  semblables,  sont  de.s 
espèces  de  prépositions,  (pii  par  conséciuent  restent 
invariables.  Il  y  a  alors  de  sous-entendu  avant  ces 
mots  r auxiliaire  avoir. 

Ex.:  Passîî  la  semaine,  on  se  remettra  au  travail  • 
OUI  les  conclusions  de  V avocat,  le  iribmial  déliblrc'- 
c  est-a-dire  :  Ayant  passi'C  la  semaine,  on  se  remettra 
ail  travail  ;  AYANT  OUI  les  conclusions  de  l'avocat,  le 
tribunal  déUbl'rc, 

**  781.  Ces  mêmes  participes  sont  variables,  lors- 
qu'ils suivent  le  mot  qu'ils  modifient,  ou  qu'ils  ne  le 
précèdent  que  par  inversion,  parce  qu'alors  c'est 
1  auxiliaire  êtrea^in  est  sous  entendu. 


^^  779-  Comment  s'accorde  le  participe  passé  ? 

.    ^     7«o.  Q'ie  remaigucz  vous  sur  tes  participes  &.ii&nàvi,com' 
pris,  excepté,  etc.  f  »       "* 

**  7fii.  Quy  a-t-il  à  remarquer  sur  ces  mêmes  Mrticihei 
lorsqu 'tls  sut  z rut  le  mot  qu  ' ils  modifient  ? 
8» 


^^^^^^B^-fjk^ 


^3.8 


v«ÎYNTAXl$ 


Ex.:  Vos  rai'soji s  svp-posims  vraies,  vous  êtes  nêan-^ 
rnoins  blâmable  ;  pASSiCi^  dans  le  travail,  la  semaiiie 
serabo7ine ;  c'est-à-dire  :  Vos  raisons  ÉTANT  SUPPOSÉES 
vraies  ;  la  semaine  étant  PASSÉK  dans  le  travail, 

ne  REMARQUE 

*'-!'  78?,  Le  participe  passe  suivi  d'un  infinitif  a  pour 
complément  dirtct  le  pronom  qui  précède,  ou  bien 
l'infinitif  lui-même.  C'e.^t  le  pronom  quand  l'être  qu'il 
représente  fait  l'action  exprimée  par  l'infinitif,  et  dans 
ce  cas  il  y  a  accord.  C'est  l'infinitif  quand  cet  être  ne 
fait  pas  l'action,  et  alors  le  participe  reste  invariable. 

Ainsi  on  écrira:  "Les  musiciens  que  y  ai  enteftdus 
chanter  (1)  s'accordaient  bien."  On  a  entendu  les 
musiciens  chanter,  chantant,  faisant  l'aélion  :  accord 
avec  Ç2ie  pour  musiciens. 

Mais  on  écrira:  "Les  hymnes  que  fat  entendu 
CHANTER  sont  très  belles  ;  "  car  les  hymnes  ne  faisant 
pas  l'aélion  de  chanter,  c'est  cet  infinitif  et  non  le  pro- 
nom que  qui  est  complément  direc5l.  On  a  entendu 
quoi  ?  chanter.  Chanter  quoi  ?  les  hymnes,  ou  plutôt 
que  pour  hymnes  :  pas  d'accord  puisque  le  complément 
est  après. 

On  reconnaît  que  le  complément  se  rapporte  au  participe 
lorsqu'on  peut  remplacer  l'iufinitifpar  le  participe  présent;  ou 
bien  encore  lorsqu'on  peut  placer  entre  le  participe  et  l'infinitif 
le  nom  représenté  par  le  pronom  complément.  Ex.  :  Les  musi- 
ciens Qvmfai  KNTKNDUS  chanter  ;  on  peut  dire  :  que  f  ai  «ntbn- 
DUS  chantanf,  on  f  ai  entendu  les  musiciens  chanter. 

Dans  le  cas  contraire,  le  pronom  se  rapporte  à  l'infinitif. 
Ainsi  on  ne  peut  pas  dire  :  Les  musiciens  que  fai  e;nT£;ndu 
louant,  pas  plus  que,  y  a/  entendu  les  musiciens  louer. 

**  783.  Le  participe  fait,  suivi  d'un  infinitif,  est 
toujours  invariable,  parce  que  ce  n'est  pas  seulement 
au  participe  que  se  rapporte  le  complément  direét,  mais 

**  782.  Que  remarquez-vous  sur  le  participe  passé  suivi  d'un 
infinitif  f 

**.783-  Q^^'y  ci-t-îl  à  remarquer  au  sujet  du  participe  fait 
suivi  d'un  infinitif  f^ 

,  ^^,\  ^^}"^^^''V  ^^*  'cî  l'attribut  de  que  ;  ce  mot  que  est  eu  même  temps  sujet  I 

ce  1  iiifuuL  1  et  coinplciiient  ilircCt  du  ijarticipe.  ,,  B 


Participa 


250 


es  neaU" 
se  m  aille 
PPOSÊES 
y  ail. 


if  a  pour 
ou  bien 
tre  qu'il 
,  et  dans 
être  ne 
v^ariable, 
entendus 
sndu  les 
:  accord 

NTENDU 

e  faisant 
1  le  pro- 
entendu 
Li  plutôt 
plément 

participe 
ésent  ;  011 
l'infinitif 
Lesmusi- 

i «NTBN- 

.'infinitif. 
b;nt£;ndu 

itif,  est 
ulenient 
€i,  mais 

livi  d'un 
icipe  fait 

;inps  sujet 


à^ ridée  exprimée  par  le  participa  et  l'infinit-f  réunis. 
Ex.:  "  Les  ouvriers  ^«^ /'a/ FAIT  tkavai'^i^hr  j^  sont 
FAIT  PAYKR  chèrement.  " 

Le  pronom  que  est  complément  direc^l  de  la  locution 
veibale  '  '  ai  fait  travailler  " .  et  .y^  de  "  sont  fait  payer.  ' 

**  784.  Après  les  participes  passés  des  verbes  rrt7/r^, 
devoir,  pouvoir  et  vouloir,  1  infinitif  est  quelquefois 
suppiimé;  dans  ce  cas,  le  participe  re^te  invariable, 
parce  quil  a  pour  complément  direc5t  l'infinitif  sous- 
entendu.  Kx.  :  Je  lui  ai  fait  tous  les  reproches  que  fat 
CRU  (.sous  entendu  devoir  lui  faire),  que  faiv\5  {lui 
faire),  quefaivovhV  {lui  faire). 

Mais  on  écrira  avec  accord  :  Je  vous  remets  la  somme 

que  vous  m'avez  Yivn  jusqu'  à  présent  ;  la  cliQse  qiCil  ne 

pouvait  pas  hier,  il  l  a  pue  aujourd  hui  ;  il  lui  faut  les 

Jivres  qu'il  avait  d'abord  VOULUS;  car  le  pronom  y  w^ 

est  le  complément  diredl  de  ces  participes. 

me    REMARQUE 

**  785.  Les  verbes  coûter,  valoir  et  peser  sont  géné- 
ralement regardés  comme  transitifs,  de  sorte  que  leurs 
participes  passés  suivent  la  régie  générale. 

Ainsi  l'on  écrit  :  Que  de  peines  votre  instrunion  m'a 
COÛTÉES  !  Je  regrette  les  cent  piastres  et  les  longs 
voyages  que  ce  procès  m'a  coûtés  :  il  ne  les  a  jamais 
VALUS.  Ce  ballot,  livré  pour  cent  livres,  ne  les  a  jamais 
PESÉES  (l). 

ive   REMARQUE 

Participe  passé  des  verbes  vivre,  dormir,  régner 

**  785  bis.  Le  participe  passé  des  verbes  vivre,  dor- 
mir, régner,  est  toujours  invariable,  parce  que  ces 
verbes  sont  intransitils  de  leur  nature.    Le  pronom  qui 

**  784,  Que   remarquez-vous  sur  les  participes    des   verbes 

croire,  devoir,  pouvoir  et  vouloir  ? 

■**  785.  Les  verbes  coûter,  valoir  et  peser  sovt-Us  transitifs  f 
.**  785  bis.-  Que  remarquez-vous  sur  les  participes  passés  des 

Vcf'i/es  Vivre,  uortnir,  régner  ? 

(!)  Ccpendrnt  l'Académie  écrit  toujours  coâ/(?  Invatiabk, 


^40 


SYNTAXE 


II 


ijt   « 


i'i! 


«'! 


paraît  être  coniplémetit  dire^  n'est  en  réalité  aii\m 
complément  circonstanciel,  équivalant  àpenJZ^J^ 
7  •  ^-''Jf^f^'^fe-quatre  années  çu^a\tGN^  iaint 
Loms  ont  été ^/onmses pour /a  France;  c'est-à-dire T 
a7inees  pcnda7it  lesquelles  il  a  régné. 

I.es  jours  que  j'ai  vtcn  sans  vous  avoir  servi.      (CoRNrai.i.E.) 

VC  REMAHQUB 

rnlt  ^^fl  '  l""  P^^^'^iP-  passé  des  verbes  essentielle- 
ment réfléchis  a  toujours  pour  complément  d  red  le 
second  pronom.  Ex.:  "Us  ..  sont  moqi^Ïs  de  vos 
menaces,  et  ne  ..  sont  pas  souvenus  de  vos^promeLs   ' 

Il  y  a  exception  pour  le  verbe  s^ arroger  qui  a  un 
complément  dire^  autre  que  le  second  ifronom      Ex 

Nous  ne  nous  sommes  pas  arrogé;  z'os  droits  ■  aueîs 

oTm/j  nous  SOMMES-noUS  ARROGÉS?"  ^ 

On  peut  également  poser  en  principe  que  "dans  les 
verbes  essentiellement  réfléchis  le  participe  sWde 
avec  le  sujet  excepté  pour  le  verbe  s^anog^r  an\ 
rentre  dans  la  deuxième  règle  (i)."  -"^'og^^r,  qui 

**  787.  Le  participe  passé  des  verbes  réfléchis  for 
niés  d'un  verbe  intransitif,  comme..  nuirTTpilire 
se  rire,  se  succéder,  est  nécessairement  invariable     Ex 
Il  se  sont  J^.^,  à  vous  contrarier  ;  vous  vous  êtes  m  de 

*^*  788    En  général,  le  second  pronom  d'un  verbe 
réfléchi  est  regardé  comme  complément  direc     quand 
Il  ne  peut  pas  se  changer  évidemment  en  un  comp  é 
ment  indirect.  compie- 

Ex  :  Nous  nous  sommes  amusés  de  lui  •   elle  s'e,/ 
DEFIEE  ^.  ..,  tumièrcs;  vous  vous  êtes  aperçus   X 

NOUS,  elle  a  dejie  a  ei.i,e,  vous  avez  aperçu  a  vous. 

meZlmck'f'  ''''""''^"'  ^  ^'^"'^  '^^^  '^'  ^^>'^^s  essentielle, 
est  L^:/?::^:^^i/?  -'^"  '^^^  'ont  te  participe  passé 

*rZ?|L,?''','''^''^.'.r^^«««^_^-^«  Que  le  second  4>rn,,Qn^  ^.,,« 
v€} c/c  /  cjtccrii  CSC  complément  direct  f  mt'  -  ■^■'-  ^  un 

(ï)  Voir  la  note  du  11°  239. 


■,.,.;nW. 


t 


, 


t 


. 


PARTICIPE 

vie   REMARQUE 


241 


**  789.  Le  participe  passé  des  verbes  uiiipersonnels 
ou  employés  uiiipersoniiellement  ne  varie  point,  parce 
qu'il  n'a  pas  de  complément  direct.  Ex.  :  Les  chaleurs 
qu'il  a  FAIT  ;  les  grandes  pluies  qu'il  y  a  ivU  ;  il  s'est 
ELEVE  une  difficulté  entre  eux. 

D'après  la  plupart  des  grammairiens,  ce  qui  semble 
être  le  complément  direct  de  ces  sortes  de  verbes  en 
est  le  sujet  réel  ;  le  mot  il  n'est  qu'un  sujet  apparent. 

VI1«   REMARQUE 

**  790.  Tout  participe  passé  qui  a  pour  complément 
direét  le,  tenant  la  place  d'un  adjedif  ou  d'un  membre 
de  phrase,  est  invariable,  parce  que  ces  sortes  de  mots, 
n'ayant  par  eux-mêmes  ni  genre  ni  nombre,  ne  peu- 
vent exercer  aucune  influence  sur  le  pronom  qui  les 
représente  ;  dans  ce  cas,  le  pronom  le  est  mis  pour  ceci, 
cela. 

'E^.:  Cette  maison  n'est  pas  si  belle  que  je  gavais 
cru;  c'est-à-dire,  que  j'avais  cru  cela  (qu'elle  était 
belle);  ces  enfa?its  ne  sont  pas  aussi  instruits  que  je  me 
LE  5<?ra/.y  FIGURÉ  ;  c'est-à-dire  que  je  me  serais  figuré 
CELA  (qu'ils  étaient  instruits). 

Mais,  si  le  pronom  {le,  la,  les)  tient  la  place  d'un 
nom.^on  fait  accorder  le  participe  :  Ma  sœur  est  toujours 
la  7nême  que  je  Vai  connue  ;  cette  maison  est  telle  que 
yV  L'â!2  CONSTRUITE  ;  ces  apparteme?its  sont  tels  que  je 
LES  ai  LAISSÉS. 


Vllie    REMARQUE 


** 


791.  Le  participe  passé  précédé  de  l'expression 
peu  de  s'accorde  avec  le  mot  peu  (masc.  sing.)  quand 
le  sens  de  la  phrase  suppose  insuffisance  ou  manque  ; 


**  789.  Comment  s' écrit  le  participe  passé  des  verbes  uniùer- 
sonnels  f  ^  r 

^^;  790.  Le  participe  passé  ayant  pour  complément  direct  le 
varie-t-il  f 

**  791.  Avec   quoi    s'accorde  le  participe  passé  précédé  dç 


:mmm&'.  ^mm 


!    < 


i  - 


*  ■  ■  s 


11    M.| 


^42 


SYNTAXE 


il  s'accorde  avec  le  coniplënient  de  peu  quand  le  sens 
de  la  phrase  siipix)se  suffisance  ou  certaine  quantité. 

Ainsi  on  écrira  :  "  Votre  pku  d' amitié  ix  été  ni.aMiî  ; 
leur  peu  de  l)onne  VuLONTK  sera  couronnrr  de  succès  ; 
/^/>f'«  â?' ATTENTION  et  de  bonne  voi.ONTiî  qu'il  y  à 
MISES  contenteront  ses  parents. 

***  792.  La  phrase  où  se  trouve  l'expression  prit  de  peut  (luel- 
quefuis  présenter  les  deux  sens.  Kxeniple  :  Voire  peu  d'amitié 
a  été  RUMAKQiifc  OH  RiCMARQm'ci.:  ;  alors  ou  fait  accorder  le  par- 
ticipe ou  on  le  laisse  invariable  selon  ce  que  l'on  veut  dire. 

IX''    KKMAKQUH 

.  **  793-  Quand  le  participe  passé  a  pour  complément 
direc^  un  nom  préccdé  de  nu  dt\  un  des,  une  de,  u?ie 
des,  il  reste  au  singulier  si  l'expression  exclut  toute 
idée  de  pluralité  ;  dans  le  cas  contraire,  il  se  met  au 
pluriel. 

On  écrira  donc  :  U.m  de  vos  enfants,  que  f  ai  vu  ce 
viatin,  m'a  donné  de  vos  nouvelles  (je  n'ai  vu  que  celui- 
là);  tin  des  enfants  que  f  ai  v[\S  ee  inatin  m'a  donné  de 
vos  nouvelles  (j'en  ai  vu  plusieurs,  mais  un  seul  m'a 
donné  des  nouvelles). 

X*'    UEMAUQUE 

**  794.  Le  pronom  en  n'ayant  ni  genre  ni  nombre, 
tout  participe  pa-sé  qui  a  ce  pronom  pour  complément 
direét  reste  invariable.  On  écrit  a  donc  :  Voici  des  fleurs  ; 
fen  ai  clteilu  pour  vous,  etfen  ai  gardé  pour  moi. 
Mais  on  écrira:  Ayant  vu  l'Italie,  il  est  plein  des  soti- 
veniis  Qy' il  en  a  rapportés  ;  dans  ce  cas,  le  complé- 
ment direc5l  est  que,  pour  souvenirs;  le  mot  ^?i  n'est 
qu'un  complément  indirect,  signifiant  de  là,  de  l'Italie, 


***  792.  La  p/irase  oh  se  trouve  peu  de  ne  peut-elle  pas  quel- 
quefois offrir  deux  sens  différents  f 
,  **  79?>-^foviiiietit  s'aecorde  te  participe  passé  lorsque  le  coin- 
ictuevsi  uirect  cst  précède  de  un  de,  un  des..,? 


ÇQ 


**  794.  Comment  écrit-ou  te  participe  passé  qui  a  le  pronom 
pow  çompt émeut  direct  t  ■  f 


I 


■. 


.-i,'fcî#'« 


ADVKRTÎR 


243 


***  795-  PlUvSieurs  ^grammairiens  admettent  que  le 
pronom  r;/,  précède  d'un  adverbe  de  quantité,  forme 
avec  cet  adverbe  un  complément  direct  avec  lequel  le 
participe  peut  s'accorder. 

Ainsi  ils  écrivent  :  Combien  de  //^v/r.v/Vi'/ cueillies  !  que  j'en 
ai  données  !  eomhieti  je  vous  eu  ai  réservées  !  aulaut  tous  en 
avez  souhaitées,  autant  je  vous  en  ai  mises  de  côté  ;  plus  j\'n 
ai  trouvées,  plus  j'en  ai  ramassées. 

Mais  l'Académie  ne  fait  pas  varier  le  paiticii  e  lorsnne  le 
pronom  en  est  complément  d'un  adverbe  de  {|iuuitilé  ;  ululant 
dejteursjhii  trouvées,  autant  j'en  ai  cuhim.i. 

***  796.  Pour  compléter  ces  remarques,  voici  encore 
quelques  exemples. 

/)rsJ/('ia's,J'E.K  ai  BEAUCOUP  cueilli.  (J'ai  cueilli  en 
de  cela,  beaucoup.  ) 

De  la  peine,  quk  ./'En  ai  icu  da)is  ma  vie  !  (J'ai  eu 
en,  de  cela,  combien  !  ) 

Combien  fai  lu  de  livkks  !  que  de  livres  J'ai  lus  ! 
Combien  en  as  tu  lu  f  (Tu  as  lu  <v/,  de  *-ela,  cumiàen  ?) 


m 


î 


CHAPITRE  VIII 


1)K  L  ADVKUBE 


ARTICLE    l'-'". — REMARQUES    SUR    CERTAINS    ADVKllBES 

1 1.  Complément  de  quelques  adverbes. 

**  797-  Quelques  adverbes  de  manière  ont  toujours 
un  complément.  Ce  sont  :  Conformément  («),  dépen- 
damment  {de),  indépendamment  {de) ,  in/érieurement  {à), 
préférablement  {à),  proport ionnément  {à)  (peu  itsité). 

D'autres  peuvent  être  suivis  ou  non  de  leur  complé- 
ment ;   ce  sont  :  antérieurement,   conséquemmcnt  conve- 


*x*  ygg  N'adniet-on  pas  que  te  pronom  en  peut,  à  l'aide 
diautres  mots,  former  un  complément  direct  déterminant 
/'  accord  f 

***  796.  Complétez  la  rèi^le  du  pronom  en,  mis  en  rapport 
avec  le  participe  passé. 

**  797.  Les  adverbes  de  manié) e  peuvent  ils  avoir  un  cçrUf 
plément  f 


»tmimsr- mtm"-  .^nmm-tm; 


p   » 

H   15'    1- 


944 


SYNTAXK 


nablemeni,  posiêrîeurement,  relativement,  supérieure- 
ment,  qui  veulent  la  proposition  à  ;  et  différemment,  qui 
demande  la  prépositi-  n  de. 

Les  mots  afeîitour,  auparazmit,  dedans,  dehors, 
dessous,^  dessus,  étant  adverbes,  ne  peuvent  être 
employés  avec  un  complément,  en  i)lace  des  préposi- 
tions correspondantes  autoiir,  avant,  dans,  hors,  sous, 
sur.    Ainsi, 


Xe  dites  pas  : 

Alentour  du  champ. 
Auparavant  de  venir, 
Dedans  la  caisse, 
Dehors  la  salle. 
Dessus  la  table. 
Dessous  la  chaise, 


Dites  : 

Autour  du  champ. 
Avant  de  venir. 
Dans  la  caisse. 
Hors  de  la  salle. 
Sur  la  table. 
S021S  la  chaise. 


Dedans,  dehors,  dessous,  dessus,  peuvent  s'employer 
comme  prépositions  :  i^  quand  ils  sont  précédés  d'une 
autre  préposition  :  //  passe  par  dkdans  la  ville  ; 
2°  quand  ils  sont  mis  en  opposition  :  //  n'est  7ii  DESSUS 
ni  DESSOUS  la  table. 

L'usage  permet  d'employer  aussi  comme  prépositions  certains 
autres  adve.bes.  Ex.:  \  VAK't  moi  ;  is.^  ^^ç.^  V  hôtel  de  ville. 
vis-A-VLs  la  fontaine .  ' 

***  798.  Auparavant  étant  adverbe,  ne  peut  avoir 
un  complément  ;  au  b.soin,  on  le  remplace  par  la  pré- 
p.sition  avant.  Kx.:  Ne  te  hâte  pas  d  agir,  examine 
AVANT  de  te  dêcidtr ;  réfléchis  auparavant. 

***  799.  Aussi  employé  comme  adverbe  et  autant 
expnment  une  comparaison  ;  le  premier  se  met  immé- 
diatement devant  un  adjectif  ou  un  adverbe  et  le 
second  devant  tout  autre  mot  :  L'Afrique  7i''est  pas 
aussi  productive,  aussi  abo?idamment  pourvue  que 
P Amérique  ;  aussi  n'a-t-elle  pas  autant  de  relations 
commerciales  ni  autant  de  centres  industriels 


***  798.  i^^^V-^r-As^wt  peut-il  avoirun  complément  ^ 
■*  799.  Qu'expriment  les  adverbes  aussi  et  autant  ? 


\ 


ADVERBE 


245 


t 


***  8cx).  Aussi  peut 


exprimer  la  similitude,  l'éga- 
lité ;  U  signifie  alors  parei/lemenf,  et  ne  s'emploie  que 
dans  les  phrases  affirmatives.  Dans  les  phrases  néga- 
tives, on  emploie  no?i  plus.  Ex.:  /V7a/^  aussi  à  cette 
solennité  ;  vous  ?iy  maiiquâtes  pas  non  plus. 

***  801,  Aussitôt,  n'étant  pas  une  préposition,  ne 
peut  pas  être  suivi  d'un  complément  ;  ne  dites  donc 
pas  :  /  ai  écrit  cette  lettre  aussitôt  mon  arrivée  ;  mais  : 
Aussitôt  après  mon  arrivée.  On  dit  cependant  : 
Aussitôt  ma  lettre  écrite  Je  suis  parti. 

***  802.  Beaucoup  q\.  peu  ne  s'emploient  guère  seuls 
comme  sujets  ou  comme  attributs.  Au  lieu  de  :  Ils 
sont  beaucoup,  et  peu  manquent  à  l  appel  ;  on  dit  :  Ils 
sont  NOMBRHUX,  et  peu  d  entre  eux  manque7it  à  V appel. 
Cette  règle  n'est  pas  toujours  observée  par  les  écri- 
vains. 

***  803.  Comme  et  comment,  dans  le  sens  interro- 
gatif,  ne  peuvent  pas  se  mettre  l'un  pour  l'autre  ;  c'est 
donc  à  tort  que  l'on  dirait  :   Comme  vous  portez-vous  f 

Dans  le  sens  exclamatif,  on  emploie  comine.  Ex.: 
Comme  te  voilà  changé  ! 

Dans  le  sens  affirmatif,  on  emploie  co7mne,  pour  dire 
à  quel  degré,  et  comment,  pour  dire  de  quelle  ma^ii'ère. 
Ex.:  Vous  savez  comme  il  vous  aime;  il  ne  sait 
comment  vous  le  prouver. 

**  804.  Davantage  ne  peut  avoir  un  complément, 
et  il  ne  peut  être  employé  pour  un  superlatif. 

Ne  dites  donc  pas  :  Je  craitis  davantage  sa  colère 
que  son  châtimctit  ;  quelles  so7it  les  choses  qu  on  aime 
DAVANTAGE  ?  Il  faut  employer  ici  l'adverbe  plus  :  Je 
crains  plus  sa  colère...;  les  choses  qu  07i  aime  le  plus. 

**  805.  Deda7is,  deho7's,  dessus,  dessous,  étant 
adverbes,  rejettent  tout  complément  ;  il  faut  les  rem- 


***  800.  Aussi  n'exprime-t-it  que  la  comparaison  ? 
***  801.  Aussitôt  peut-il  être  suivi  d'un  complément  ? 
***  802.  Beaucoup^/?  peu  doivent-ils  s'employer  seuls  ? 
***  803.  Q.omm^  et  zo\\\mç^x\t  s' emploient-ils  lUm pour  V autre  ? 
^  804.  Davantage  peut-il  avoir  un  complément,  ou  être  em- 
ployé pour  un  superlatif? 

**  805.  Dedans,  dehors,  dessus,  dessous,  Peuvent-ils  avoir  un 
çofnplémeiit  f  -r 


246 


SYNTAXE 


?   t 


placer  par  les  prcj^ositiotis  corrcspoti.îantcs  Jans    h 
sur,  soHs.   \W\  Je  l  ai  flinrhé  hiulilnncnt 


tenain,   hors  de  la    cave,   sitr   /, 


DANS  le  sou- 


paille. 


V.v  tonneaux,  Sous  la 


^■^'  >^(^(^ Dedans,  dehors,  dessus,  dessous,  pouvcnt 
devenir  prép< .suions  dans  deux  cas  :  1°  (|iiatid  il  y  a 
opposition  dans  les  mots  ;  2''  cpiand  ils  sont  jM-écédés 
de  quehiue  antre  préposition  :  Ivx.:  //  né/ail  ni 
nKSSLîS  ///  DHSSous  la  eonnnode  ;  passons  par-dkssus 
le  fuur,  et  retirons-le  DK  DKSSOUs  les  déeonibres. 

**  S07.  /ei  et  /^>  sont  oj^posés  1  un  à  l'autre-  ici 
marque  le  heu  le  plus  proche,  et  Aï.  le  lieu  le  plus 
cloijîne. 

Ainsi  l'on  dit  :  l\i  \.\-bas,  ne  reste  pas  ici  •  cette 
chamhr.Ql  me  plaît  plus  que  eelle-\X  ;  il  ne  fau't  pas 
dire  :   Cette  chambre  ici  ;  de  ce  côté  ici. 

*'»'*  MoS.  /y//.v  et  mieux  ne  s'emploient  pas  imliffc- 
remment  ;  le  premier  exprime  la  (luamilé.  et  le  second 
la  quahté,  la  perfection.  Ex.:  Je  ne  vise  pas  à  faire 
PLUS,  mais  à  faire  MIKUX. 

Plus  ne  peut  être  i)lacé  devant  un  nom  que  moyen- 
nant une  préposition.  Ivx.:  Il  y  a  plus  diî  monde 
qu'hier  /  cette  liqueur  était  plus  d'^  moitié  bue. 

***  Sog  .S7,  aussi,  tant,  autant,  s'etnploient  généralement 
dans  ks  phrases  couiparalives  ;  .v/.  tant,  avec  une  idée  néirativ-e 
^Uxussi,  autant,  avec  une  idée  afr-rmative.  I-x  :  Je  v///s missÎ 
lieureuxquehu,  quoique  je  ne  sois  pas^x  riche  ;  it  a  autant 
cl  esprit  quoiqu'il  n'ait  pas  tant  de  mémoire.  Toutefois  cette 
règle  n'est  pas  rigoureuse. 

^^^  810.  On  doit  éviter  d'employer  .v/.-  1°  devant  un 
nom,  comme  :  fai  si  soif:  2°  devant  une  locution 
adverbiale,  comme  :  Nous  sommes  venus  si  à  propos  ,- 
.^'^  devant  un  participe  ])assé  accompagné  de  son  com- 
plément, comme  :  Cet  homme  est  si  chéri  de  ses  conci- 
toyens. 


*^  806.  Ces  mêmes  adverbes  dedans,  dehors. . . ,  ne  peuvent-ils 
pas  devenir  prépositions  f  *^ 

**  «07.  Ourls  sont  le  sens,  et  Vusaoe  d''  'ci  et  \\  ' 
*ll  o"       ,  ""*  ''^  '"'^"'^  s'emploienl-ils  indifféremment  .^ 
^^^  ^'  Ç^''''^'''^f<:>>'P'<]><l(-''^<^<l<'''>'^rss,\,  au.si,  tant,  autant? 
'^''*  Sio.  Quand  doit-on  éviter  d'eniplorer  i^i  ^ 


•■«ÏÉlîP% 


ADVKRBR 


247 


Dans  tous  ces  cas,  ot>.  fait  suivre  l'adverbe  .?/  d'un 
mot  (|u'il  pn'sse  modifier  :  J  ni  i^\  j^nnuf  soif .-  nous 
sommes  toiks  ^i  /or/  â  p)opos  ;  cet  homtuc  es/  si  (okùc- 
ment  chcti  de  ses  foucitoyens. 

***  811.  7 ont...  t]uc  et  qucUjuc.  .  que  ne  sont  pas 
parfailcmetit  synonymes  : 

(^uand  je  dis  :  Tout  uraud  f>oi'/r  QnV'.sV  Delilh\  il 
lui  (\st  erfiap/yr  des  fautes,  j'affirme  (pie  Delille  est  un 
^rand  poète,  et  j  emploie  le  mode  indicatif. 

Quand  je  dis  :  QiîKUyi'iî.t,';Yr//(//'r^<V<"  yuK  .wit  Prli/lc, 
je  n'affirme  pps  ])iéoisément  qu'il  est  un  ^rand  ])oôte, 
mais  je  suppose  qu'il  le  soit,  et  j'emploie  le  mixle  sub- 
jonctif. 

***  812.  7>y\v  ne  ]KMit  modifier  (pie  des  adjectifs  et 
des  adverbes  ;  de  .sorte  ([u'on  ne  i)eut  pas  dire  :  /ai. 
Trp:s  faim,  rKS  raison,  etc.  Il  faut  dire  :  fai 
aRANi)'/(//w,  GRANOKMRNT  raisoii  ;  OU  :  fat  BIEN 
faim,  HiKN  raison.  Mais,  en  général,  t>i<'n  n'est  pas 
aussi  expressif  (pie  trh\ 

AiiTici.i':  2. 

EMPLOI    DR    CKUT.VINS    ADVEUHtS    HO.MONYMES 

**  813.  Autrefois,  écrit  en  un  .seul  mot,  est  toujours 
adverbe  et  .signifie  /V?(^//.s',  f/^^/z.v  l  ancien  temps.  Kx.  : 
Les  tambours  n  existaient  pas  aittrici'OIS. 

Ecrite  en  deux  mots,  ce.te  expression  se  compo.se  de 
1  ' adjt (511  frt «//-<'  et  du  nom /i;/.y.  Ex.:  Viens  une  autre 
Kois,  deux  ou  trois  AUTRKS  fois. 

**  814.  Longtemps,  adverbe,  ne  forme  qu'un  mot  ; 
écrit  en  deux  mots  sans  trait  d'union,  il  est  formé 
d'un  adje(5lif  et  d'un  nom.  Ex.  :  Il  y  a  bien  lon(;tkmps 
que  je  ne  vous  ai  écrit  :  que  de  choses  se  sont  passées  depuis 
ce  long  temps  ! 

**  815.   Par  tout,  éciit  en  deux  mots,  e.st  forn^é  de 

***  81 1,  Tout...  que  et  quelque...  que  sont-ifs  syiiotiynics  f 

***  812.  Quels  mots  l'adverl^e  tr^s  peut-il  viodiper  f 

**  «*^'3-  Quelle  est  l\iri/u\i>raprie  de  autrefois  ^ 

**  814.  C)7;«;//é7//.v'/r/77  lougtenips? 

**  8i§-  Quand  est-ce  q^ue  pt^r  tout  s'écrit  en  deux  mot^ f  ' 


■f 


* 


1 


348 


SYNTAXR 


L/'<S!Î'°S  *""  *'  ?"  ''"•"J^'^'f  '""'•    L'adverbe /«r. 

Ainsi  on  écrira  ;  Par  tout  <■<■  y«^  vous  dites  ie  vois 
fue  vous  avez  regardé  partout  "^ 

**  816.  />/««/■  s'écrit  en  un  seul  mot  nuand  il  venf 
d.re;>.^^™*/,«,„,^  Ex.;  PLUTÔT  «.«^^nAr." 

Il  s  écrit  en  deux  mots,  plus  tôt,  ..«and  il  est 
1  opposé  de  plus  tard  Ex.  :  Venez  Ptui  ■^Itauècela. 
venez  &  plus  tôt  /ow/to.  a  i  o  1  yw^  «/a , 

***  817.  Quelquefois  s'écrit  ordinairement  en  nu 
seul  mot  et  signiHe  de  tev.ps  en  temps;  ct^^^J^Û  est 
des  circonstances  où  l'on  doit  préférer  de  l'écrire  en 
deux  mots  ;  alors  il  est  à  peu  près  .synonyme  de  rf.«" 
ou  tro,sfots,  trois  ou  quatre  fois,  etc.  ^2Tve1^zd"ne 
me  vo,r  QUELQOKFOis  /.  ne  puis  venir  ehezZusZe 
QUELQUES  Ko,.s /«r  ,nois,  qfedeux  ou  trois  fl  far 

***  818  Surtout,  écrit  en  un  seul  mot,  estadverlje  • 
mais,  écrit  en  deux  mots,  il  est  composé  de  la  préwsi: 

Méfir        '"'  '"°'  '"'"•   ^°'*  P™"-"'   ^'  ^dlS 

ARTICLE  3. 
EMPLOI  DE  CERTAINES  LOCUTIONS  ADVERBlALEd 

***  820.  De  suite  signifie  Jz^rrm^Vm^;^/  /'^,;^  at>r>s 
l  autre;  tout  de  suite  veut  dire  à  Vin,fn„f  J./  -^  ^ 
diatetnent.  instant  même,  immê- 


***  «  8    ^J^^^^^'^^^^i '^  ^cnt  quelquefois? 

^**  820    ^  î  ff '".^^''f  «"  m?ins  ^/  du  moins  ? 
»2o.  que  signifient  de  suitç  et  tout  de  sqitç  > 


Adverbe 


H9 


On  (lira  rtonc  :  Tl  est  si  faible,  qu'il  ne  peut  faire  deux  pas  DR 
SUiTK  ;  /■/  est  si  faible,  qu  il  faut  le  faire  coucher  tout  db  suitk. 

**  821.  Tout  à  rûu/>  veut  dire  soudainement,  d'une 
façon  imprévue;  tout  d'un  coup  signifie  en  une  seule 
fois. 

Ex.:  //  s'èlei'a  tout  a  coup  uue  tempête,  et  le  navire  fut 
abîmé  tout  d'un  couj*  dans  les  flots, 

***  822.  ()!i  fait  plusieurs  fautes  dans  l'emploi  de  certaines 
locutions  adverbiales. 


NU  DITES  PAS  : 

A  bonne  heure  ; 

A  la  rebours  ; 

Bien  du  contraire  ; 

Cotnme  de  juste  ; 

Du  Jour  au  lendemain  ; 

Il  va  pire  ; 

Une  fois  pour  tout  ; 


DiTBS  : 

De  bonne  heure 
Au  rebours. 
Bien  au  contraire. 
Comme  de  raison, 
/y  un  jour  à  l'autre. 
Il  va  pis. 
Une  fois  pour  toutes. 


ARTICLE  4. 
EMPLOI  DE  LA  NÉGATION  ET  DU  116  DUBITATIF 

**  823.  Nous  n'avons  au  fond  qu'une  négation  :  ne  ; 
elle  acquiert  plus  de  force  quand  elle  est  suivie  de  pas 
et  surtout  ûq  point. 

Ex  :  je  n'ose  avancer,  c'esi-^-dâvQ  j'ai  peur  d'avancer  ;  je 
n'ose  PAS  avancer,  c'est-à-dire  j'ai  peur  d'avancer  d'un  pas  ;  je 
n'ose  POINT  avancer,  c'est-à-dire  j'ai  peur  d'avancer,  même 
d'un  POINT. 

**  823  bis.  lyC  mot  7ie  s'emploie  souvent  pour  expri- 
mer non  plus  une  négation,  mais  une  sorte  de  doute, 
et  s'appelle  alors  7ie  dubitatif.  Ex.  :/^  craitis  qu'on 
NE  vous  trompe. 

**  824.  On  supprime /âr5  et  poi7it  dans  toute  propo- 
sition oii  il  entre  un  des  mots  aucun,  giîère,  jamais, 
nul,  nullement,  personne,  plus,  rie7i  et  autre  analogues. 

Ex.  :/<?  nVw  vois  aucun  ;  tu  N'_y  penses  GUÈRK  ;  nui. 
n|>'  veut  aller,  si  Je  7t'y  vais  moi-même. 


**  821.  Que  veut  dire  tout  à  coup  et  tout  d'un  coup? 
***  822,  Ne  fait  on  pas  plusieurs  fautes  dans  l'emploi  des 
locutions  adverbiales  f 

"*  823.  Avons-nous  plusieurs  négations  f 

**  823  bis.  Le  mot  ne  exprime-t-il  toujours  une  négation  f 

**  824.  Quand  est-ce  qu'on  supprime  pas  ei  point  ? 


^50 


SYNtAXK 


!•« 


. 


-Il 


.  :m  S25.  Dans  les  pl,rasc«s  dlii)ti(,ia-s,  nirtoi.t  AaM 
îo.s  expressions  scntcM.cicuses.  ou  fait  KÔnéralcuc  t 
pHme  ;J:;/'''  ^^  Mnd,Hcf.is  cle  /././,   ^ais  on  sui;. 

sal^n^'"'''^''''^'"^'  '''''' ^'  ''"^'""•-  ^"^^'^^  ^'>«/^ 

**  826    Apres  les  vorhcs  af>prêliender,   avoir    heur 
cnuudrc^   trnnblcr.  et   les  lociuions  de  crainte\juc  de 
peur  que,  on  emploie  seulement  le  ne  dubitatif  mi/nul 
on  veut  expnmer  un  nondésir.  un  clé«ir  négatif   et  //  • 
^^6•  quand  on  veut  exprimer  un  d(?sir  réel,  positif. 

Amsi  1  on  du'a  :  J  ai  peur  qn  il  n,c  coure  et  nu  'vVv;- 
r/iuu,e(3c  ne  le  désire  pas)  ;  ///  appréhendes  <ncil  nk 
nnnie  pas   aujourd  hui    (lu    désire   c,u'il    vienne) 
ea  Sif  ^''"'^'''^'''  /'.^.MV-  (nous  ne  voulons  pai 

**  827.  Quand  les  verl)es  appréhender^  eraindre 
etc.,  .sont  eux-mêmes  employés  négativement,  on  sup- 
prime le//.'  dubitatif  dans  la  prop(,sition  dépendante 

^  1  ar  exemple,  on  dit  :  Je  nk  erains pas  qu'il  aille  là  • 
^^^^-f^t  vx^  peur  qu\m  V assomme  f  et  non  :  q^^h 
N  aille  là,  qu  on  ni?  l'assomme. 

**  828.  I.e  verbe  empéeher,  et  la  locution  conionc- 
tive  .)  ;;/c;/;/.v  qne,  veulent  toujours  après  eux  le  ;/. 
dubitatif. 

Ainsi  l'on  dit  :  " ]\^mpéeherai  bien  qu'on  m  le 
saisisse,  à  mo/ns  qu'on  nk  m'arrête  moi-même  " 

^^*  829.  Le  verbe  déleudre,  et  les  locutions'conionc- 
tives  ^:v////  ^//.'  et  sans  que,  rejettent  la  particule  ;/'• 

Ainsi  1  on  dit  :  Ou  avail  défendu  qu'il  sortit  avant 
que  je  ////  _KUSSE  permis;  et  non  pas:  On  avait 
défendu  qu  ,1  nk  SORTÎT,  avant  que  je  nh  ////  cus^c 
permis. 


*I  S^A    [)'"^,  Ç"''Jjespliras<'s  sut>f>nmc~t-o>i  toN/ours  ne  ? 


ppréhen- 


(1er,  avoir  peur,  et'i\  . 

827.  (Juiifui  ecs  inénL  s  verbes  anoréenflpr  a^rni..  »^„.        v 

*.  l^^'  J;Vr^''?'*''"  '''^  ''  ""'"'•''  '1"^  '^''.Hleut.ilslexx^duhifnt:f9 
.  :,  ^^y.  Défendre,  avaul  que  ^-^  saus  que  le  veuknt-ils  aussi  } 


'   "■^^'•'î'i*;!?^ 


.^^ee^Ê^-n, 


tout  dans 

Malc'llKMlt 

on  sup- 

(ft'  fumée 

h\  peur, 
'<'  que,  de 
if  quand 
tif,  et  ne 
^ilif. 

NIC  s'en- 
(fu'i/  NK 
cunc )  ; 
lions  pas 

raindre, 
on  sup- 
Midaute. 
'Xille  là  ; 
:    çu\-7 

'onjonc- 
c   le   7/c 


NU   1 


c 


onjoiic- 

\  avatti 
i  avait 
I    eusse 


e? 
préheii- 

iir,  ete.y 

y 

''tatiff 
lussit 


t'KlvPOSlTlOM 


65Î 


'N"li  8,vi.  On  cni])l()ic  très  souvent  le  z/^»  dubitatif 
dans  la  proposition  <iui  suit  les  eonijjaratifs  d'inéj^alité, 
ou  des  mots  é(puvalents,  eonune  autre,  autrement, 
mieux. 

Ivx.  :  //  est  }noins  instndt  qu'on  ^v.dit  ;  Jr  viendrai  itjjsToT 
(jue  vous  NU  pensez  ;  tu  te  -vêts  aijtkic.mknt  qu'il  Nij  sied  à  ta 
eomiition. 

îl"l"l<  .s,-^î.  Cependant,  si  la  pro])osition  qui  renferme 
la  eonii)araison  tst  négative,  ou  bien  si  la  ])r()position 
suivante  est  alluniative,  eelle  ei  ne  ])rend  pas  le  ue 
dubitatif. 

V.\.\  l'ous  n'êtes  p(rs  aussi  diseiif  maintenant  que  vous  te 
vîiTHi^  a utr<;/ois  ,•  fiaKiàtes-îvus Jamais  plus  mal  un  seeret  que 
■vous  te  l'AiTics  maintenant. 

***  8,^2.  L'emploi  du  ne  dubitatif  dans  les  phrases 
comparatives,  eonune  dans  toute  autre,  est  très  difficile 
à  déterminer  ;  k'  sens  seul  décide  souvent  s'il  le  faut 
ou  s'il  ne  le  faut  pas. 

Ainsi  :  Tu  ne  sais  pas  plus  te  urée  que  je  .sais  te  latin,  et  : 
Tu  ne  sais  pas  plus  te  i>ree  que  je  nk  sais  te  latin,  ne  .signifient 
pas  la  njônie  chose  ;  la  iircmière  ]>hrase  veut  dire  que  je  sais 
le  latin,  et  toi  le  grco,  mais  seulement  autant  l'un  (jue  l'autre  ;  la 
.secoiule,  que  je  ne  sais  pas  le  latin,  ni  toi  le  grec,   {/ioni/ace.) 


CHAPITRIv  IX 

DK  w  riiÉrosi  I  lox 
Airnci.K  1''''. — ca';Ni';iiAiiiTKs  sni  \,\  rui';i'osio.v 

-'-!=  833.  La  ]iréposition  .se  place  devant  le  mot  com- 
plément ciu'elle  l'ait  ra])porter  au  mot  complété.  Kx.  : 
MALC'.Rfî  les  ol)staetes  :  vu  /es  dijfieultés  ,•  NONOBSTANT 
l\^ppositiou. 


*"*  836.  Quel  est  l'usage  du  ne  dubitatif  après  les  eouipa- 
rati/s  /       ~ 

*'**  831.  Danx  quel  cas,  a'vee  une  eomparaison,  ne  fait- on  pas 
usage  du  ne  dubitatif .'  \ 

***  832.  L\'mploi  du  \\^  dubitatif  est-il  facile  à  déterminer  f 
**  833.  Oti  se /lace  la  préposition  ^  \\ 


tmaé^'A 


-•**-Bi^'» 


fr  i     ( 


ô5è 


SYNT^Ax^ 


On  dit  cependant  :  Sa  t7>  durant  ;  dix  ans  bURANf  ' 
mais  on  peut  dire  ausbi  ;  durant  sa  vk  ;  durant  dix 
a7is. 

***  834.  La  préposition  s'emploie  généralement 
seule  devant  son  complément. 

fllJi^  une  exception  pour  les  suivantes:  autour,  aubrès,  en 

JfJ^%f'ors,àrès,  proche,  vts-à-vis,  qui  demandent  la  proposition 

^f;..«"^;ttjr^  ^"  "'■''•'  ^^--^-rent-t-elle  en  }ace  i>u 

Dans  le  langage  très  familier,  ainsi  que  dans  certaines  expres- 

R^^:J9''n^'F  ^'^^IV^^H-  ^''•'-  ^'  ^<^-t-ilp<is  vis-à-vis  la 
Bourse  ?  Il  est  interprète  près  \,%  tribunal  de  B***. 

**  835.  Les  prépositions  à,  de,  e?t,  se  répètent  ordi- 
nairement devant  chacun  de  leurs  compléments.  Ne 
dites  donc  pas  :  Il  y  a  une  cour  Sicpêrienreà  Beauhar- 
nois,  Johettc,  Chicoiitivii,  Rimousky  ;  Le  St  Laurent 
baig7ie  les  villes  de  Montréal,  Sorel,  Trois-Rivi^res, 
Québec,  etc. 

**  836.  Les  prépositions  ne  se  répètent  pas  devant 
les  mots  qui  sont  à  peu  près  synonymes.  Pourquoi 
agis-tu  Avec  tiédeur  et  iiidifférerice  f  parle-7ious  en  ton 
âme  et  conscience. 

**  837.  On  ne  répète  pas  les  prépositions  : 

I  Dans  les  phrases  où  l'esprit  ne  voit  qu'un  tout  : 
As-tu  lu  la  fable  du  Loup  et  l'Agneau  f 

2°  Devant  les  participes  qui  ont  le  même  complé- 
ment et  qui  sont  liés  par  et:  On  le  co7idattina  kv^%^ 
l  avoir  ente7idu  et  examiné. 

Enfin,  la  préposition  entre  ne  se  répète  jamais  : 
L'Europe  est  située  entre  le  34^  et  le  70^  desrê  de 
latitude  N. 

**  838.  Il  peut  arriver  que  le  complément  d'une 
préposition  soit  sous-entendu  :  Ex.  :  //  a  pris  son  livre 
et  il  est  parti  avec  ;  ceux  qui  so7it  pour  lH'erû7it  la 
^a^n,  et  ceux  qui  so7it  contre  resteront  assis. 

J**  ^¥^  ^^P^'^Posiiion  s' emploie-i-elle  seufe  devant  son  corn- 
pcement  ? 

*!  J35.  Quand  est-ce  qu'on  répète  les  prépositions  à,  de,  en? 
^*  836.  Les  prépositions  se  répètent-elles  f 
7*  837.  Ny  a-t-il  pas  d autres  cas  oit  l'on  ne  répète  Pas  le^ 
prépositions?  ^     ^ 

r ^^\^^  (otnplhnent  de  la  pUposition  se  peut-il  soui- 
€Menare  f 


)URANf  ; 
^ANT  dix 

ralement 

mprès,  en 

'oposition 

face  DU 

;s  expres- 
s-à-vis  la 

Mit  ordi- 
nts.  Ne 
^eauhar- 
Laure?if 
^ivùres^ 

devant 
^ourquoi 

r  EN  ton 


11  tout  : 
:omplé- 

'■  APRÈS 

'amais  : 
egrê  de 

:  d'une 
on  livre 
ero7it  la 


on  corn- 
ac, en? 
epas  le<t 
■il  sou\' 


PRÉPOSITION  25-1 

**  839.  Il  faut  donner  à  chaque  préposition  le  com- 
plément qu'elle  demande  ;  ne  dites  donc  pas  P^a^e- 
rai-je  pour  et  en  votre  faveur?  Dii^s,^  Plaiderai-je 
POUR  vous  et  EN  votre  faveur  f  ^nie^aije 

ARTICLE  2. 
EMPLOI  DE  CERTAINES  PRÉPOSITIONS 

Uc*!  ^f'A^"".  ^^  ^  "^  ^""^^^  P^^  synonymes,  quoiqu'on 
les  confonde  dans  certaines  expressions.       ^      ^ 

f ..,,    ""^^  ^'  ''u^'i^  ^  ''^'''  ^j^'^'^^  réveille  une  idée  de 

convenancr^'     ''  ''"'''  ''''  ^''''"'  ^^^'''''''  "^^^  ^^^^  ^^ 

Oublier  A  lire,  c'est  en  perdre  Ihabitude,  la  faculté  • 

Tl/o^Jfacl)"^^  '''''  ^  manquer  par  défaut  de  mémohe: 

**  841.  I,a  préposition  à  ne  doit  pas  se  mettre 
entre  deux  nombres  désignant  des  objets  qui  ne 
tionTf  "''"  ^^'^^^^""^^  '    ^^^  ^"^Pl^ie  alors  la  conjonc^ 

On  dit  :  Sept  ou  huit  ho7nmes.  et  non  set>t  a  Imit 
Hommes;  mais  on  peut  dire:  Sept  a  huit  piastres - 
cinq  A  SIX  ce7its  hommes.  ^  ' 

v=oTk/ m«k  ^'f '"^  ^*  "^-''''''^  expriment  chacun  une  i.lée  d'anté- 

duHeu  Ex  •  // ^^'f,''""'  '^  '^'^  ««^^tout  du  temps,  et  le  second, 
rtuheu.  Ex..  Il  Jimra  avant  nous;   vous  marchez  devant 

l'auîre^'Ex"'/^;,/?/  ^''  ^""/P^"'^-  ^"^^ifféremment  l'un  pour 
1  autre  Ex  L  article  se  met  toujours  avant  oh  dkvant  Ip 
?»ww  /  f/<??w/// semble  préférable  va.m  t;/^  dhvant  /^ 

épruf'^^dé(ermTnL^''Pp  "^  "^  ^^T'  ^°"^'""'  ^^  P'^^'^"'^^^  ""« 
DURANT  /wJ    iw        ^''':*    ^''    ^''""'P''    campèrent  à    Lêvis 
â'^Vj  pUf/jTA^'''  '"  '"^'^^^  pendant  /  /nver. 

K44.  /i;//r^seditd'un  nombre  très  restreint  au  bVn  ni,A 
^«J^.«.  suppose  un  pluriel  indéfini  ou  un  col  Srf.  '  pi  ^''n^p, 
diipcrence  entrk  .9«/;//-/>,'/.r.s^^/.;g  et  Constauthwpcï ii/K^ 


I 


''''  S40.  De  «f/a  .sw// 7/5  .9i7/^;/)7y/f'.v  .î* 
***  f^^"  "S^'^Tf  ^'fl^'^  '/'?/'/^/r5  w/'  ;;/../  on  pas  ta  pr^hontion  à  ? 

•      844-  Entre  ^'Z  parmi  se  disent-ils  dans  le  même  cas  ? 


1 


Rl     .' 


254 


SYNTAXE 


ftous  soit  dit,  quel  est,  parmi  un  si  grand  nombre  de  monu- 
ments, celui  qui  vous  plaît  le  plus? 

**  845.  La  préposition  sans  peut  être  rciiiplaccc  par 
la  coiijon(5lion  vi,  mais  non  par  et. 

On  dira  donc  bien  :  i/n  orphelin  est  sans  /)hr  ni 
mh-e,  ou  sans  père  ET  sans  mère/  mais  on  ne  dirait 
pas  sans  père  ET  mère. 

**  846.  rWVv  désigne  la  chose  la  plus  proche,  celle 
qui  a  eu  lieu  la  dernière,  ou  celle  qui  va  suivre  immé- 
diatement ;  voilà  exprime  tout  le  contraire.  Kx.  :  Voii,A 
les  détails  du  crime,  en  vuici  toutes  les  preuves. 


W 


ARTICLE  3. 
EMPLOI  DE  QUELQUES  LOCUTIONS  PRÉPOSITIVES 

**  847.  .'/  travers  suppose  un  passade  libre  et  de- 
mande un  complément  direa.  Ex.  :  Courir  A  Tkavp:rs 
champs,  a  travers  la  eawpai^ne. 

Au  travers  suppose  des  obstacles  à  vaincre  pour  s'ou- 
vrir un  passage  ;  il  veut  la  préposition  de  devant  son 
complément:  au  travers  des  cimemis  ;  au  Travers 
d'un  nuage  épais. 

***  848.  ^^?^/r^'^  û'f' peut  signifier  la  différence  qu'il 
y  a  entre  deux  termes  de  comparaison.  Ex.  :  La  terre 
n' est  qiC un  point  auprès  du  soleil;  et  qiC est  le  soleil 
AUPRÈS  DE  l  univers  entier  f 

Au  prix  de  doit  être  préféré  lorsqu'on  parle  du 
mérite  réel  de  deux  objets  :  Qu'est  la  science  au  prix 
DE  la  vertu  f 

***  849.  Auprès  de  et  près  de  expriment  également 
un  rapport  de  proximité,  mais  le  second  est  plus  vague 
que  le  premier. 


*-H- 


OU  p 


*  845.  La  prcposition  sans  pcîd-elle  être  remplacée  Mr  i.i 

'**  846.  Oue  désignent  voici  et  voilà? 
**  847.  (Quelle  différence  y  a-l-il  entre  à  travers  et  aix  tra- 
vers? 

■■■■  040.  .-iiiprcs  de  Ci  au  prix  de  semploient-tls  dans  les 
mêmes  cas  ? 


i(** 


849.  Qu'expriment  auprès  de  et  près  de  ? 


^««*KÀ%..-..^,    MM 


CONJONCTION 


255 


de  monu- 

acce  par 

/>^/r  NI 
ne  dirait 

lie,  celle 
e  imnié- 
.  :  VomA 


//.(T^/  PRÈS  c/'ia,  veut  dire  qu'il  n'est  pas  loin  ;  //j^îi 
AUPRÈS  de  nous,  signifie  qu'il  est  tout  à  fait  proche. 

En  parlant  des  personnes,  aufir^s  de  éveille  nne  idée  d'assi- 
'iuité.  L,x.  :  Aile  a  loujours  élé  AUPKÎis  du  sa  mire. 

**  850.  Il  ne  faut  pas  confondre  ;*r^5  de  avec/r«^/  à  / 
le  premier  veut  dire  sur  le  pohit  de,  et  le  second,  dis- 
posé à,  préparé  à.  Kx.  :  Ceux  qui  sont  près  db;  rnourir 
ne  sont  pas  toujours  prêts  a  rnourir. 

***  851.  Iv'Académien'antorise  pas  l'emploi  de  z'?.y-.^w> dans 
]e  sens  de  envers,  à  t'e,^ard  de;  cependant  i)lusieurs  bons  au- 
"eurs  seu  sont  servis;  ils  ont  dit:  /mrrals  vis-A-vis  de  ses 
Oienfaiteiirs,  etc. 


:s 

?  et  de- 
^ravp:rs 

)ur  s'ou- 
-ant  son 
'ravkrs 

ice  qu'il 

La  terre 

le  soleil 

)arle  du 
^u  prix 

:alement 
is  vague 


ée  par  i.i 

et  aix  tra- 
dans  les 


CHAPITRE  X 

MV,  LA  ('(JNJ(JN-cri()\ 
ARTICLE    l'I' 

e;.::  :,  i  l::  c:.r.TAiM:.s  coxjoxctioxs 

**  852.   Comme,  employé  au  premier  membre  d'une 
phrase  ne  se  répète  pas  au  second  ;  on  le  remplace  par 
^ue.     Ex.  :   Comme  il  le  veut,  et  ql  ^  je  le  lui  ai  promis 
'ît  non  pas  et  commk  je  le.., 

***  853.  La  conjonction  ^/ sert  à  joindre:  1°  deux 
propositions  affirmatives.  Ex.  :  Mon  cheval  boite  b;t 
mange  bien,  disait  un  rusé  viaquignon. 

2°  Une  positive  et  une  négative.  Ex.  :  //  boit,  et  ne 
s' inquùte  pas  du  reste. 

3°  Deux  négatives  qui  ont  chacune  un  sens  négatif 
propre.  Ex.  :  //  ne  boit  pas  de  vin,  kt  n  en  va  pas  plus 
mal.  ^ 

***  854.  Selon  la  plupart  des  grammairiens,  on  ne 
doit  pas  faire  précéder  de  la  conjonc5tion  elles  membres 


850.  Faut-il  confondre  près  de  avec  prêt  à  ? 

851.  Vis-à-vi.s  dans  le  sens  de  envers,  est-il  autorisé  ? 

852.  Comme  se  répètfi-t-ilau  second  ntetnbre  d  nne  phrase  * 
853-  ^^  <lt<'Oi  sert  la  conjonFlion  et  ? 
854.  Doit-on  faire  précéder  de  la  conJomTion  et  les  mots 

puis,  plus,  mieux,  moins? 


■rwl^^êpw 


256 


SYNTAXE 


i  if 


«      :       j 


5  >■ 


iv 


de  phrase  qui  coinnicnccut  parpfn's,  plus  mieux,  luoins. 
Ex.  :  Plus  je  vous  vois,  pi^us/f  vous  aime;  muins  on 
001  f,  MOINS  o?i  veut  boire. 

^'l'  855.  La  conjonction  ;//  sert  à  joindre  deux  propo- 
sitions ou  deux  expressions  négatives,  quand  elles  sont 
nioJiiiees  par  le  niônie  sens  né>»:atif. 

Kx:  /f  lie  eours  ni  71e  veux  courir.-  pourquoi  ne 
i  ajfranrliis-fu  n[  des  triodes  ni  des  usai>es  ridicules  f 

''-^  .S56.  Les  conjoncftions  et,  ou,  7ii\  se  répètent  assez 
couvent  devant  chaque  mot,  au  lieu  d'unir  simplement 
les  deux  derniers 

Ainsi  l'on  peut  dire  :  Oit  l'un,  ou  P autre  se  trompe  • 
v.^lephe,  i.:r  la  mhe,  }T  le  frhr,  ET  la  sœur  sont 
venus;  ni  le  troisième,  NI  le  deuxitme,  ni  même  le  pre- 
mier 71  a  su  sa  leçon. 

**  «57.  La  conjonaion  queQi^i  d'un  fréquent  usage  ; 
on  retriploie,  entre  autres  cas,  pour  remplacer  une 
con,oné1ion  énoncée  précédemment. 

Ex.:  Comme  je  le  savais,  et  Qim  Je  771' y  attendais  ; 
lorsque  vous  irez,  ou  qub  vous  y  enveryez  quelqu'un  (i). 

**^858.  Quoique  exige  toujours  un  subjonctif,  ex - 
prmie  ou  sous-entendu  :  Quoique^V  le  ci  oie,  je  ne  suis 
pas  superstitieux  ;  QUOIQUE  tion  superstitieux,  je  le 
crois. 


855.  A  quoi  sert  fa  conjonRion  ni  ? 

856.  Les  conjonflioiis  et,  ou,  ni,  peuveutclles  se  répéter? 
^57-  Quel  est  PusaiTc  de  la  covjonnio}i  que  ? 
858.  Que  remarquez-vous  sur  quoique  ? 

(i)  I.e  niot^M^  est  le  plus  subtil  de  la  laiiRue  fiançaise.     II  peut  être  nm 
iioiMconjondîit    pronom  iiKlcfini  inleno-atif,  adverbe,  préposition    con- 
joiiaioii,  expU  tif,  einplové  <laiis  des  gallicismes.  «-po^iuon,  cou 

Voici  que. (pies  exemples  de  ces  divcis  emplois. 

Pronom  conjonctïf 

La  terre  ^//^  je  cultive  est  ferlile.  — C.  dir.  de  "  cu'tive  "  lie  à 
sou  antécédent  une  déterminative.  ' 

Dieu,  y //^  je  prie,  m'exaucera.  —  C.  dir.  de  "  prie  ",  lie  à  son 
antécédent  une  explicative. 

Sache  ce  ^«^  tu  deviendras.  —  Attr.  de  "tu",  lie  à  son  antécé- 
dent "  ce  "'  une  déterminative. 

i7f>9  est  l'atHiée  qu'û  fit  le  plus  froid,  C.  cire,  de  "  fît  "   lie  à 

son  antécédent  une  déterminative,  ' 

Les  pluies  ^«'il  ^  a  eu  ont  rafrau  hi  l'atmosphère.  —  Sujet  réel 


, 


CONJONCTION 


257 


, 


l/cmploi  de  cette  a)nj<)iK<^i()n  est  vicieux  devant  1111 
participe   présent.     ICx.:    QcoiyuK   ne  sathaut  pas  la 

du  V.   unip.    "il  y  a  eu",  lie  ù  son  antécédent  une  déternii- 
native. 

Reste  tel  que  tu  es.— Attr.  de  "tu  ",  lie  à  "  tel  "   une  détenni- 

native. 
La  terre  que  l'on  veut  (jne  j'acquière  est  trop  chùre.— C.  dir.  de 

"acquière",  2e  verbe. 

Pronom  indéfini  interrogatif 

Que  ferons-nous  pour  Dieu  ?  —  C.  dir.  de  "  ferons  ". 

Que  serons-nous  dans  cin(|imnte  ans  ?  —  Altr.  de  "  nous  ". 

Que  le  sert  «'  être  fort  si  lu  ne  travailles  ?  —  C.  ind.  de  "sert  " 

(.^«'est-il  arr  vé  ?  —  Sujet  réel  de  "  est  arrivé  ". 

Que  veux. tu  que  je  t'apporte?    -C.  dir.  de  "apporte  ",  2'  vefbe. 

Adverbe  ou  partie  de  locution  adverbiale 

Que  la  nature  est  belle  !  —  Mis  pour  "  ronibien  ". 
Que  ne  suis-je  arlisie.?— Mis  pour   "pourquoi",  adv.  interro- 
gatif. 

Tu  «'es  encore  ^/^'un  enfant. —  AV<///r,  loc.  adv.,  équivalente 
à  "seulement",  niod.  "es". 

Préposition 

Jt  ne  désire  plus  rien  que  le  ciel  —  Uipiivaut  à  exeeplé,  hormis^ 
sniou,  lie  à  "désire"  le  c.  ind.  "ciel  ". 

Conjonction  ou  partie  de  locution  conjonctive 

Je  pense  que  Dieu  me  voit.  —  Amène  une  complétive  directe. 
Souviens-toi  que  la  vertu  rend  lieui'eux.  —  Amcneunecomplé- 

tive  indirecte. 
Priez  afin  que  Dieu  vous  bénis.se.  —  "  Afin  que  ",  loc.  conj. 
Quand  ou  travaille  et  qu'on  économise,  on  s'enrichit.  —  Km- 

ployé  pour  quauif,  précédemtnetit  énoncé. 
Qu'avez-vous  que  vous  pleurez  ?  —  Ivmployé  \ionr  puisque. 
Mon  désir  que  vous  soyez  heureux  s'accomplira.— Lie  à  "  désir  " 

une  déterminative,  comme  ferait  un  i)rononi  conjonélif 
Il  faut  </«<' j'étudie.  — Lie  à   "il  faut"  la  prop.  um  en  est  le 

sujet  réel.  ^     ^ 

Cas  particuliers 

C'est  un  besoin  que  iV.^  travailler  —explétif,  employé  pour 
l'énergie.     On  peut  le  su])primer. 

C'est  à  l'fL'Uvre  qu'on  connaît  l'ouvrier.  —  "C'est  que  ",  galli- 
cisme employé  pour  mettre  en  évidence  le  c.  ind.  "à  l'œu- 
vre". 


25» 


SYNTAXR 


ù 


s 


/afn^f/t\  ///>!//  sc/dirr  tomf^trmhr  ;  dites  :  QiToiyu'lI,  ue 

^••'-  S59.  .SV  pont  s.'  iik'ltrc  !Ui  ]>tvmii'r  ri  nu  soo«)iif! 
mcinhiv  d'iiiio  phiaso  :  Si  roux  /r  :vn/r:  ,/ si  vons  fr 
/xunrz.  Miiis  on  lo  ivniphuv  (iiu'lcnu  l'ois  par  y//,-  dans 
le  scvoiul  iiK'inhro  :  81  îw/.v  /,•  ivn/r:  ci  yuK  îw/.v /f 
puissiez. 

Ainii  I  K  'J.       KMIMOI 
J'K  rilUTAINivS  l.orrrruN.S  ('(tN.lOM'TlVKS 

^  ***  860,   .///   nsfr  ajoulo   (hk>1(hk>  oln)s,'  A  01  m p  10 
l'on  vient  de  (liio.  latulis  <pio  <///  reste  icstivint  la  peu 
s«fe.      ICx.:    //  es/  i:f'f/,'/,r/,  Av  uD^TH  i/  /e  méri/e  />ie/f 
if  ft'es/ /)<ïSi:é//énr/,  i),t  kivVimc/V  //'(•;/  s//is  /y,rs  /(h7/(^. 

****  .S61.  Ou(lit<)  /;/<'///,v^;//r  (levant  un  vorlu'  A  un  mode  pei . 
soniicl;  à  uioitls  de  ou  ù  nioiNS  que  de,  «Irviml  un  inlinilif-  à 
moins  tfe,  «U'viint  un  nom.  ' 

V.\  :  A  MOINS  yiiK.  7v'//.v  wr /r<A'W(?//(//>r,-  a  moins  nu  l'eh^ 
tendre,  ou  mieux  a  Moxti^i^vx^mWeii/,  iidie  fui  nuiiic,  a  moinu 
D'dî'is  eontroire. 

XX*  ,s62.  J/(i/x/éf//o'  tU' s'i-mploii*  ])lus  anjouKriini  ;  lu- <li(es 
(loue  pas  :  M  a  uok  i>  ywjc  ftoits  ne  nous  x  oyions  /y,is  ;  ditcH  ;  Oikh.. 
QUK,  lUisN  yi'H  ;/(»// ,v  ;/^>  nous  7;\yions pis.  ' 

Cette  vieille  locuiii)n  s'est  eouseivOe  «huis  m<i/xié</n'it  en  ait. 

***^S63.  rendant  que  nianpie  la  sinuillancitc  de 
deux  événements,  de  deux  aOles  :  IMC"  dant  ouk  vous 
lisiez,  foi  i-erit  deux  loniiues  lettres.  /^///^//■.sc///r  exprime 
quelquefois  aussi  l;i  sinuiltanéité,  mais  avee  idée  d'oj)- 
posiliou  :  lîx.:  Tandis  yuK  >•  travaille^  vous  perdez 
votre  iemf)s,  vous  vous  ai/inse':  h  des  riens. 

**  864.  Poree  qm,  écrit  eu  deux  mots,  est  une 
locution  eonjont'^ive  qui  signifie  <>  r^^//.sv,///^,- éerit  er^ 
trois  ni()ts,  f>ar  ee  que,  il  I"(uiiie  un  membre  de  j)hras(: 
qui  équivaut  fl/r/;A^  r//(\svw///r', /r?;   eelo  que,  par  tout 


S59,  Si  peut-il  se  replier  dans  la  même  plirasi'  ? 

.S60.   Quelle  di(lhrnie y  a-t-il  entre  au  reste  et  du  reste  ? 

;?,"•  Ol'^^'xJ  (f'{  on  à  uioius  (|ue,  ;\  moins  de,  /•/<  / 

Hn2.   l'.inpioit'-t-on  t  nain  malgré  (jue  ? 

^^?>'  Qu'expriment  pen<laut  <|ue  et  tandis  (jue? 

864.  Que  remarquez-vous  sur  parce  que? 


INTUKjI'CTloN 


259 


\\  Sooj)iirl 
SI  ;'('//.v  fr 
(/tu-  dans 
K   vous  U' 


(Y  if  II  r,  V.\.\  V\\<  cic  (ji'K  vt)rs  <//A\v,  />•  vois  qiir  vous 
snistssr.r,  I'AKCK  griî,  si  vous  iii  roifi/^n iiit  •  /vrv.  vous  iw 
soiiri(~  ni(  it'f^oiuiii'. 

•^'"^'  î^'VS  Ouoi(fin\  lUMijonolioii,  s'cciit  on  un  soûl 
mot,  ol  si);uirio  /vV//  «///(•.  l')x.:  (Ji  uiyr"// /(/v.Vf- .V(>;/  (/r- 
."('//,  //  f.v/  ton  joli)  s  hl<hn(\ 

(^^//(V  f///^\  ou  doux  mots,  ost  uuo  loruliou  pnuioiui- 
uulo  ijui  o«|uiviU>l  ;\  t/iuhfiir  (liosi*  ifiir  xn\  f/nt//r  (/ios<' 
i/U(\    \\\  :  y  roi  \^v'\\,  /tiss(\  il  strn  nuoir  h/ânit'. 


\  cv  que 
it  lapon 
'c  hitu   / 
h1,/i<\ 

modo  pe» . 
iiliiiilit';  (} 

',  A  MOINS 

;  ne  <lilc!i 
es  ;  (JiKH 

l' il  l' Il  ail. 

iioito  (lo 
JUK  <'V'//.v 
oxi)rinio 
éo  d'op- 
.V  perdez 

osl    uuo 

éoril  ci]< 

i'  phrase 


1  reste? 


CllAriTKK  XI 


HK    1,  in  IKlMKClItiN 


^■■'=  S(>(>.  , /// /  oxpriiuo  la  joio,  la  doulour.  l'aduii- 
raliou,  ou  \\\\  uiol.  un  soutituoul  pioloud.  l"'x.:  An  ! 
(fue  je  sou/^'ir  !  Aii  !  tjiue/  plaisir  !  \\\  !  ue  me  parlez  pas 
del/iiverf 

Ha  /  oxprinio  la  stupriso,  rolomu-nionl.  I'*x.:  ÎTa  ! 
vous  voil<)  !  11 A  !  UA  !  eoiiiiiie  vous  y  aile  :  ! 

*■'•*  Sd;.  .//V/ ot  <///// oxprituout  l'un  il  l'autro  la 
iU)uloui  ;  le  prouiior  s'otuploio  isolcuioul,  pour  oxpri- 
nior  uuo  doulour  iustautauoo.   l'!x.:  Aïk  \  je  suis  blessé  ! 

Le  soooud  so  ropolo  plusiours  fois,  i\  l'oooasiou  d'une 
tloulour  roitôréo.  l*!x.:  Aiii  !  Aiu  !  tu  me  battras  doue 
jusqu'à  demain  !  AUi  !  A  m  !  ami  ! 

****  SdS  /)'</// .'  iii:u<nic  riti^ouciajico,  rimMéilulilé.  le  dédiiin. 
Kx  :  \\K\\  !  vous  voulez  tite  ! 

Au  cotilraire.  baste .'  mannie  le  peu  de  cas  (pu»  r«>ii  fait  «le 
queUpruti  ou  <le  (pjelipie  chose.     l'Ix.:   HasTK  !   n\n  pailons 

***  869.  Cbn.' .'  />st  f  s/.'  servent  éj;alfinent  à  l'otnniander  le 
silence  ;  niais  la  pa  tnièrc  de  ces  exchnnations  est  ])lns  forte  «pie 
la  deuxictne.  cl  la  «Icuxiî^nic  ])lns  (pu»  la  troisit^nie.  Ivx  :  ST  ! 
ne  i/ites  tirn  ;  i-sT  !  ou  xvxs  enteuJ  ciitofr  :  ohot!  rous  taiiez- 
V0I4S  enfin  / 


••  S65.  (\)tnntent  s\'rri/  r expression  (pioîipie? 

**  .S{)6.  ijii'e  \  f^i  imrnt  ah  !  </  ha  î  ? 

'••  S67.  {Quelle  i/t(tere>ue_y  a-/-il  entre  nïe  !  et  nid  !  ? 

'*•  iS6S.  Hall  !  et  l)aste  !  innrc/nent-ils  la  même  ehosef 

*  S69,  /V  quelles  inteijeetions  se   sett-on   pour   imposer 


silenee 


26o 


SYNTAXK 


;"ï      ' 


■!>' 


êû 


eten^J^ivam'^  -^ne  c,u.!,ucfbis  sur  cette  dernière  en  di.u.t 

*'l^  870  /:7.  /  cxpriiiu'  la  joie.  la  doulour.  une  sur- 
prise  ]uv>iuii^r^'c.   ICx.:   lùi  !  qui  tintait  ntmla  ! 

//V.'  sert  siiîipliMiR'iit  ;\  appeler,  et  (HU'hiutfnis  î\ 
exprimer  une  IcRcro  surprise.  Hk  !  „,,;  !  /,)/„,,..,  ,,.,,^,. 
rt<'//r  /  Hic  !  tuais  c  <s/  lui  / 

On  écrit  ///  Mai  !  plutôt  (pie  clt  bien  !  i.arce  (nte  .•//  ' 
a  un  dcRré  de  force  qui  n'est  pas  néecssaiie  pour  le 
sentnnent  dont  il  :  'a>;it. 

**^t^  S71.  Jlnn!  s'emploie,  en  stvle  familier.  i)our 
interroger,  pour  sonder  celui  à  (pu  Ton  s'adresse  l<x  • 
HiCiN  !  que  dites- vous  de  (Va  .V 

Hem  !  est  une  espèee  de  bruit  de  bouche  (pii  .sert  à 
appeler.    Jvx.  :   Hkm  !   micm  !   viens-tu^  toi Jà-luiut  f 

""'.  ''^"^"  ^'^  V,  '"^^^  ""'^  .Uénc'ralemenl  devant  un  mot  en 
apo  .tro])lie.  Kx.  :  /  'ous  sarey,  ô  mou  Dieu  !  si  Je  rous 
a/me  !  -^  ' 

Oli  !  exprima  l'admiration.  la  douleur  profonde. 
Ivx.:  On  !  que  i  est  lu  au  !  on  !  que  je  ^oulfre  ! 

IIo  !  inanpie  rétonnement.  et  sert  ù  appeler  Kx  • 
Ho  !  eomme  rons  y  aie- !  no  !  110  !  u\ille-  doue  Aa's- 
sf  vite  !  ^    ' 

,.*!*  '"^"^v   /'/77/  /  espC'.H'  (le  rouleiiuMit  do  la  laiii,nio.  s'écrit  de 
d.llerentcs   manières   ^brn  !  dnr  f  /nr  /  otc).  et  sert  à  re, ré 
semer  eertun.hruils.  ,-ar  eNetaple  celui   ,,ue  fout  les  oiseaux 
qui   s  envolent    en    n.asse      M^.^  J'a^rrçul  drs  Mdriv  ;  mo^ 
ton-t/ue  /r  1rs  visai,  i-r r kT  !  ri  1rs  ctairnt  ,/ijà  lurn  loin 

■■■    S;.},   /.rst  !  exprime  la  mn,|,K'rie,  le  dédain.  :\  peu    prùs 


l'ous  rroyrz  faire  ce 


cotuine  /udi  !  mais  il   est   moins  usité 
î>oyage,  zi-:sT  ! 

Ou  dit  proverbialement  :  //  est  entre  te  ziST  .7 /.•  z..:sT,  pou 
..lue  qu  il  11  est  ;//  laen  m  mat,  ni  bon  ui  mauvais. 


**  870.  Qu\'.\f)riiiie>it  eh  !  et  hé  !  ? 

**><■  871.  Quand  rmptoir-t-011  hein  !  rt  heiu  '  ? 

**  «72.  ().  oh  !  et  ho  !  sont-ils  svnonvmrs  }  ' 

873.  Que  reauirqiirz-vnus  sûr  prrrt  !  ? 

***  ^74-  Q"<'  rrmarqnr~-voiis  snr  zest  !  } 


en  (liHuiit 


une  sitr- 

llffoîs    si 

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se.  lix.: 

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à  repré- 
oisfaiix 

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ST,  pour 


APPENDICE 


I.~  Historique  sommaire  de  la  langue  française 

l,a  lang^nc  parlée  autrefois  dans  le.s  Gaules  était  la 
l;'nj;ue  altiquc,  dont  le.s  reste.s  se  sont  eotisv  r^és 
jusqu'à  nos  jours  dans  la  BrctaKiie,  l'Iveo.sse,  l'It  lande 
et  le  pays  de  Galles. 

Les  Roniains  ayant  con(iui.^  les  Gatdes  un  denii- 
.s'èelc  avant  Jésus  Christ,  y  introduisirent  peu  ù  peu  le 
1  tin,  leur  lanj^ue. 

On  distin>;nait  alors  le  latin  populaire,  parlé  i^ir  les 
soldats  et  les  colons,  et  le  lai  in  littéraiie  parlé  et  écrit 
pu  les  j;ens  de  lettres  et  les  personne,  t  n  ])laee.  Ainsi, 
p  )ur  dé.sii;ner  le  cheval,  le  peuple  disait  cah.m.i.us, 
d'où  sont  dérivés  cava/r,  cavalier^  clicval,  cheval ivr...: 
et  les  j^ens  de  lettres  disi'  nt  icijitus,  d'où  sont  venus 
écurie  y  éqiiHafion,  an  ver,  Ci/ntsfn'  .. 

Or  ce  fut  le  latin  jiopulaire  cpii  se  projagea  le  plus, 
iixais  en  se  modifiant  selon  les  contrées. 

Au  V^  siècle,  il  avait  formé  une  lanj^ue  d'un  u.sage 
assez  général,  et  cpie  les  savan's  nommaient  par  ciéri- 
sior  ii>ii,ua  i^^inana  rusfica  t)U  "langue  romaine  des 
paysans." 

C'est  cette  langue  que  l'on  a  a]ipelé  le  roman  elle 
avait  beaucoup  d'analogie  nvee  Vtfa/ini  vlVis/>  quoi, 
formés  i\  peu  près  de  la  niêi  i_'  manière 

,\u  viiT"  siècle,  cette 
langue  Se  ixirtagea  en  deux 
grandes  branches  dé.si- 
gnées,  comme  r'étnit  alors 
l'usage,  par  le  mot  qui 
marquait  l'affirmation 
{oia')  :  au  non  '  i  Ac;/;'///- 
d\)'/7;  au  sud,  i  iiUii>uc 
d  '  oc. 

La  langue  A' cil  fut  illus- 
trée jxir  les  trouz'crcs  ■  la 
langue  d'(^  ,  par  les  iion- 
lyadours.  La  première,  par- 


202 


APPKNDICB 


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1    I 
I    > 


.eccm.,.,  vo,.s,„c.  .,.  n.a,ie,  était  pins  ..ti.ï.;,:,;^  •„;;: 

introduisirent  le  ilialcok^  //,,„•  ^A  ■  ''""'"'"'•  >' 
qu'il  .itait^a  lan^uel^î^or'.',:;  •„t"'r.;s.'rce  e  't^ 
clase  elcvce  et  n.slnnte.       Ce  dialede  est   ée   an', ,' 

Dans  chacune  des  Droviurnc  oî^..*/  t 

royal,  le  peuple  eo„ser^'ar,":r,e?^      T„,"'e  "T^^:: 
ains,   que   se  sont   maintenus  les  iclion"cl  ,;J.'„?,W 
Ar«  «Tet  A>«;y«y„„,,  qui  sont,  non  du  françafs  "l  éri 
par  les  pay,saus,  „,ais  les  restes  des  vSdiak^Is 
provniciaux.  vh.ua  uiaiectes 

Fran'ce'^  ftft  ftn  'f  ^'''!'  ^f  ""•  ^^  '^■"'  roi.  de 
rrance,   lut   a   son  tour,  ajouté  à  leur  domaine  •  1p 

/««(■««  s'y  substitua  dès  lors  à  la/.,>f^e7or      ill 

debns  de  ce  te  dernière  la.igue  se  sont  conservés  dnit- 

qui  pendant  lougten.ps  nont  plus  Ruère  été  pariés  aue 
par  les  ho.nnu  s  du  jK-tiple,  n,.' is  qui  de  nos  Z  s^  t 
culttves  par  des  éc-rivains  et  des  poètes  distingués 

Ainsi  le  d.aeae  Jra»fa/s.  parlé  d'abord  fènlenien. 
iT  'i  ^;^l-F'-3"^e,  supplanta  peu  à  peu  tous  lès 
autres  dialefles,  soit  du  Nord,  soiï  du  Midi   et  dèvi.H 
at.  xiv^  siècle,  la  langue  comnutne  du    oyaume'k 
lavgtie française.  ■^jaumc,   la. 

rT^.n!%!"i  "^"^  ""'V  '^^^^.^  ^"  commencement  du  xvrie 

mâtiné    aur^;?ft  ^T'""''"  ^'^^^  ^^^  "^^^''^^^  ^ransfor  - 
mations,    qui  fut  1  œuvre  non  du  peuple,  mais  des 


ITISTORIQUK 


263 


'tait  plus 
iTitc  ;  lu 
lie,   j)his 

nt  ellea- 
i  appe'é 

ijoutatit 
Jaiiic,  y 
L  iiicme 
e  de  la 
-  qu'on 
français 

lomaine 
et  c'est 
rmand, 
s  altéré 
ialec5les 

'ois  de 
inc  ;  le 
\-  lyes 
îs  dars 
vcnçal, 
es  que 
■s  sont 
s. 

enieiit 
us  les 
levinl , 
ne,   la 

xvn^ 
nsfor - 
is  des 


savants.  Des  érudits  maUivlroits  l'inondèrent  d'abord 
de  mots  tirés  du  latin  et  formés  sans  tenir  compte  de 
l'accent  toni(iue.  Vint  ensuite  Ronsard,  avec  son 
école,  qui  voulut  imposer  des  expressions  et  des  tours 
bi/arres  empruntés  au  j^rec  et  au  latin.  Au  xvr  siècle, 
ce  fut  la  manie  de  faire  en  français  de  l'italien  et  de 
l'espagnol,  qui  menaça  à  .son  tour  d'altérer  le  génie  de 
la  langue.  Au  connnencement  du  xvii*^  siècle,  Mal- 
herbe, l'Hôtel  de  Rambouillet,  les  Précieuses,  firent 
.subir  à  la  langue  une  épuration  nécessaire  ;  mais  leurs 
exagérations  lui  enlevèrent  ([uekpie  chose  de  sa  viva- 
cité et  de  sa  richesse.  Alors  on  commença  d'ortho- 
graphier • 


Anthair 
A  âge 
Avccquc 
Dcffunct 
Dïsplust 


auteur. 

âge. 

avec. 

définit. 

déplût. 


F.sicsve 

listre 

Fluste 

niaist 

Scureté 


élève. 

être. 

flûte. 

plaît. 

sûreté. 


Ce  travail  de  réforme  fut  consacré  par  le  Dictionnaire 
de  V  Acadéviic,  dont  la  i)reniière  édition  parut  en  1694. 

Sous  Louis  XIV,  la  langue  française  se  fixe  par  le 
bon  goût  des  grands  écrivains  de  réi)oque  ;  elle  atteint 
dès  lors  sa  perfeétion,  et  depuis,  à  travers  les  influences 
diverses  des  hommes  et  des  événements,  elle  a  con- 
servé la  physionomie  que  lui  donna  le  grand  .siècle. 

Comme  on  le  voit,  la  langue  française  s'est  formée 
en  deux  fois  : 

1°  Par  l'adlion  spontanée  du  peuple,  d'où  est  .sorti 
le  vieux  français,  avec  son  naturel,  .sa  fraîcheur,  .sa 
vivacité. 

2°  Par  le  travail  étudié,  réfléchi  des  savants  et  des 
écrivains,  .sous  l'influence  desquels  le  vieux  français  a 
modifié  son  caraélère,  et,  après  bien  des  déviations  et 
des  épurations  .souvent  exagérées,  est  devenu  peu  à 
peu  la  langue  noble,  sobre,  claire,  des  grands  poètes  et 
des  grands  prosateurs  du  xyii*"  siècle. 


!(  , 


K'l.|.MI.;\rs  PONT  NI'  COMI-OMIO  IV    i.vN,, 

I.a  lmy,ti,.«  Inmvaisr,  ,I.mi.s   K 


I  K  l''UANr,\IMi] 


['    liMKl     «'Sst'illlfl     i|||i     l„ 


i.inL:;,'';;;;::;:'7;:^,:;,;,:;r;;;f^'.'^':'--->v.»,"-, 


iJin^iio. 


I  Ittplr     »lr      I;| 

K„r ■"•■ ^. '' -'".^..  ;:;;;::;•:■,::  ;;,;; 

.C'.v.t  .1,,/,,/;,,."        ■••"■••    '■""'-' K-"-n,U.,.u.„(  .1,, 

.••■M-..".a.si,i>v:;;,::;;;:.;:;,:,'-;;;::',,,^- ^' 


'■•.^;  ;  ^-ur    -.;;•      ;;::;vt^    ..n,^^     ,.,,,,„ 

rn    oortai.t   nouihrv   .1.   mots   lVa„vairsnia    uuvs 

::.::-ï;^'^r';:.;;:;:r:,:t;^;t-;:';:-;;rri 

cmsulccs  co,„„u-  .le  ,„ov>.„a,uv  latino.'   'IVls  Mmu' 


i 


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Al  MO 

r|>(unu's, 
aiit  |Ms 
•    «K-     I;i 

in  «IiMix 

t"  taiuli.s 

V,  r'ivsl 

'f^     tiu»ts 

ft     itii 

pi  11    U's 

'<'//V /*'/<"' 
is.  alli"' 

UMIR'tltS- 

Itisliio  ; 
UMll  (lu 

o  mots 
rapic\s 
Mir    la 

« 

^>în|iKv 
0(luitf\ 

X  ;  on 


i.>  d'oïl 
L  ôlrc 
sont  : 


a>iliii',\jiit\  ))ioiiu\  f>itH't\s<\  ifiotT'sr,  v\v.  Il  n'i'Ht  j'as 
(|m'sli<m  i  i  <Ks  tciints  li'(lmi<|iirs  fojnu's  jcir  les 
savants  «Irpiiis  la  Uciiiiissatnf  (  I',) 

0.  I.ts  wuAh  ,i;/'r/f/(n/ù//u\\  s  tit  an  iionilur  <lc  .|5«) 
iMi\ii(Mi.  ils  se  rappoilcnl  ^t'iiriMlcincnt  à  la  ^:;nrnv, 
l\  la  niaiiiu-,  à  la  chasse,  i\  la  prclic  ofi  an  <ln»it 
roulai.    I'',N.: 


lui  cm  1  <• 

1  'iliii 

II)!  1   (""1 

|r.,l 

liii  II  II  it'i  (' 

llr.  Ili< 

II, Il  i|iii' 

imi  il 

l>    ll.ol 

niu  1 1  !• 

1  il  Ml  il 

|iltul( 

iiMi  h<  lit 


iillcil 
Ihiii 


uni  finir       I  Ml  |i'' 

IllIiMli  lliiti  111^  l'.iil"  Ile 

|),  Ia*s  mots  <rr>//j; ///.■•  ('/niny/r>r  (pli  mil  piMirlrc 
ilaiis  11'  l'iaiu;ais  drpnis  \v  xii'  sictif  sont  an  nonibn- 
i\v  I  I  •(  i(  >  iii\iron.    I',x.  : 

Mitrs  \K\iii',s.  Alcliiinic  inf  t//,fnhi),  nilr  {i/Ki.-cr},  i\\Ci\v 
l\<//ff/>,  K'»'«""*'  {i:^><i'ii^<  /.<^'iiilli  {\i>f//\  /A-io  (s//ft>//) 

Mots  ITAI.IUNS.  IIhUmm»  {f>,t/,,>n,-\,  iMiulltni  {hiil/nnr),  l)niv.» 
(/'/w.'.'K  omiosMf  {iiin»::a),  «•uimival  {aonova/f) ,  vsi-inc 
(Si'i<Uto\  piaiM». 

M(»TS  i;si'A('.Noi,s  CNnimiiidlr  {<,iiiiiii<',/tn,  nistiiiMirtlc  ims 
Uinrtits),  Viiil>ai>',o,  j;iiiliiio  (•'jn/nf/ii),  liâl)U-r  (lnih/,n),  iiiiiln 
\\\ynv  [iihiiiii  int>K>),  ^\\vhW  [\ic.^h(] 

Mois  \n<;i,ais,  lUIl,  iM.xr.  ImkIkvI.  j.iiy.  î.!U|iu-1><'I  {fuukr/ 
luuih,  piim-li.  t<.sli.r(/.'</A//'.v7,  huMilrôli),  lail,  Htniiiu-i,  spk-iMi, 

Mors  Ai.M'.MANitS  Uivoiiiir  (l>rià\u  lu  ),  blocM'.  {f>/i»A-/i<i/ts), 
yj,xyc\    ('.:>. 'i/>,n),    ^alirr    (sr//n/),  Sflila,i-iie  {s,lil(iy,r>i  ),   liiiKiiirr 

:..    A  iHs  noms  dérives  (k-s  laiiKncs  U-s  pins  nsiulUvs,  il 
faul  aioiitri  nn  prlil  iioiiibii- de  mots; 

lli'iiKia'X  ;        cluMiiliin.  kCik-,  i>A'|IH\  srtapliin  ., 
Sl.xvKS  :  (lo'inaii,  hussanl,  ju.lkM,  Hcliako,  slt-ppi'  ,. 

AmKku'ains:  raïman,  chorolat,  iiini^.  onraKaii,  laltac.  . 
()Kli,NT\iix  ;    tlu'  ^CliiiK-),  paria,  hauihon  (liidr)... 

Iv,   î.cs  mois  iVot/y/ftr  saran/r  soiil  an  notnhrt'  d'en- 
viron K|  o.H).   Ils  ont  été  créés  après  le  xV  sièi  k-.  Ivx.: 

Mots  titi-sdii  lutin.     Codidinaticîn,  iiiroiislitiitioniiel,  (u-airc, 
iHilorir,  pnaïu'dilalion,  proporlioii,  jvlatioii... 

.IA»/v   tiih   du  ynr.-    Aristocratii'.   aul<»psti>,   cosinof^'r.iphic, 
imMtc,  iiiicioscoiK',  pliolnj^rapliic,  tt^téKtaphe... 

V,   Parmi  les  mots  qni  se  sonl   introdnits   dans   la' 
îaniine,  on  pent  c  nrort-  t^omjiter  ; 

r'    Les  mots  lornu'H  de  noms  pro]>res  de  personnes 
plî  de  villes,  lels  (pie  :  ailcpin,  dn  moine  italien,  anteiir 


266 


APPENDICE 


du  premier  di(5lionnaire  •  g-uillrmH    rf„    i.- 
Guillemet;  macadam,    li  Vh'ié^tL  t    '  ""P^r" 
Adam  ;  ma„sard,;  de  l'arclitêle  M-,      ,?'''"'  ■'^'''- 
du  mécanicie.,  Quinquet     à«^' ^  ^^  "*  '    '"'!'"'""' 

ceux  ^z  i:t,  tHTi.o^i^-etrrnx  '^:-f- 

coqncrko,  cliquetis.  ^^mme.     i^x. .  glouglou^ 

Un  grand   nombre    d'onomatopées    de    la    Inno-n 
française  ont  leur  radical  en  latin     Ain  Jt  1     langue 

^o^>^~^:T.  ''°^^^'"^  '■'—-■   tels  sont  : 

par  certaines  catégoSde  neio^^fc       m  ^."^^^^^s  contrées  ou 

I.a  dernière  éÂioT Ê".  "SSunli:^^^^^^^^ 
environ  30  ooo  mots.  ^uounaire  de  1  Académie  donne 

STATISTIQUE  DE  LA  LANGUE  FRANÇAISE 

ha  langue  fraiiçaisç  est  parlée  • 
du  Norf,  '^^'^^''^'^  P"'-  de  la  Bretagne, 

(2COOOOOÎ1.).  uoon.j,  et  du  Canada 

A  côté  de  la  langue  nationale,   on  parle  encore  en 

Prance  cinq  Idiomes  et  plusieurs  patois  "   • 

Us  cinq  Idiomes,  d'une  nature  absolument  différente 

Le  bas-brcto?i  est  un  vieux  dialec5le  celtique  ■  il  P^t 
parle  en  Bretagne  par  i  ooo  ooo  d'habitants        '  ^ 

U  flamand  est  un  diale^e  d'origine  germanique  •  il 
est^parle  par   .00000   habitants   clu   dipartement 'dtî 


-  ^-m' 


MUM 


TRANSFORMATION 


267 


te  àasçî(c  Qst  un  idiome  fort  ancien  dont  l'origine 
est  inconnue  ;  il  est  parlé  par  120000  habitants  des 
Jîasses- Pyrénées 

Le  fa/a/a?!,  dialeéte  dérivé  du  latin,  est  parle  par 
130000  habitants  des  Pyrénées-Orientales. 

La  àui^rue  d  oc,  dérivée  du  latiii,  est  parlée  du  midi 
de  la  Loire  aux  Pyrénées,  et  des  Alpes  à  l'Océan  ;  elle 
se  subdivise  en  dialectes,  dont  les  principaux  sont  :  le 
proveiiçal,  le  hinçrucdocien ,  \e  gascon  et  le  limousin. 

Les  principaux  patois  sont  :  le  picard,  le  normand, 
'\i  lorrain  et  le  bourguignon,  qui,  à  cause  de  leur 
analogie   avec  le   français,    sont    appelés    des   patois 

français. 
On  donne  vulgairement  aussi  le  nom  de  patois  aux 

tiialeétes  de  la  langue  d'oc. 

II.— Transformation  du  latin  «n  français 

La  langue  française,  dans  le  fond  essentiel  qui  la 
constitue,  et  du  latin  transformé  ou  plus  ou   moins 

.'altéré.  ^  ■        1   • 

Cette  transformation  s'est  faits  d'après  certaines  lois 
i'ont  nous  indiquerons  les  principales. 

I.  Suppression  DES  DÉSINENCES.  Ex.: 


• 


vom.cn 
i-oni 

\\nuvi 
vin 

don//;« 
don 

bonus 
bon 

mur«;« 
mur 

v'hrist7/5 
(.lirist 

Paul  «5 
Paul 

Philippe.? 
Philippe 

Bernard «5 
Bernard 

finiri? 
finir 

2,  Autres  SUPPRESSIONS.  Ex.: 

durab/1/5  . 
durable 

crurfel/.s- 
cruel 

organtim 
orgue 

h.ospi{a.\c 
hôtel 

/'zbere 
boire 

régler 

secvLntateM 
sûreté 

h\asp/icmu)u 
blâme 

3,  Permutation  de  voyelles,  Ex.  : 

yosrt 
ros^ 

\s.eîixe, 

ço\ox 
couXeuT 

flwvius 
âeiixe 

littera 
kttré' 

yn^nus 
i-wain 

P? 
P< 

lus 
'il 

hVzgu 
k«gi 

a 

te\a 
toile 

ct'ra 
c/re 

14  ^SJt 

I  mm 


268 


tf 


fil 


ifiii 


APPENDICE 


4.  Permutation  de  consonnes  de  même  opgane.   Ex. 


faba 
fèvii 

glar/ius 
glaive 

5.  Au 
c/i,  et  / 1 

fan  tus 
r//ant 

a/ba 
■a«be 


draronis 
draç-on 

sa/>onis 
saz'on 

cifowia 

cure'us 

c\Q-o^He 

cour/;e 

s  PERMUTATIONS,  dont  les 
Hx.  : 

ramisa 
<7;emise 

varra 
var//e 

pa/ma 

va/ 

paume 

\'a« 

a^uila 

ai^le 

fauda 
çuexie 


rarbonis 
r//arbon 

sa/vator 
sauveur 


a/>icula 

aAoille 

a<7ua 
ai^ue 


rapra 
r//èvre 

niante/lum 
niantca// 


^^"!^,Z^^}  !^TT  ':"f^f,V'  P"^'  "nager";  /r^r/;..  est  devenu 


6.  Transposition  de  lettres.  Kx.  : 


arbor 
arbro 
arbre 


alter 
altre 
autre 


pastor 
pastre 
pâtre 


liber 
libre 
livre 


7.  Coupure  des  articui.ations  sp,  st,  se.  Ex.  : 


maior 
niairo 
maire 


.y/ongia 
esponge 
éponge 

5/ena 
este] la 
étoile 


spaàa 
espée 
épée 


.?rola 

escole 

école 


sp'ma 

espine 

épine 

s'/agnum 

estang 

étang 

8.  Maintien  de  lettres  étymologiques.  Ex 


.^rriptura 
escriture 
écriture 


.vrai  a 

eschelle 

échelle 


lll/>US 

Ion/ 


di^itus 
doi^t 


nifl'us 
nid 


teni/us 
temps 


punrt'us 
poi^s 


9.  Contraction  DE  plusieurs  mots.  Ex.: 

Piimus  tempus  (premier  tenip?) 
Alba  spiua  (blanche  épine) 
Aurum  faber  (or — ouvrier) 
Vinuni  acre  (vin  aigre) 
Lunae  dies  (de  la  lune  le  jour) 
Martiis  dies  (de  Mars  le  jour) 
Arbor  cultura  (de  l'arbre  culture) 


printemps. 

aubépine. 

orfèvre. 

vinaigre. 

lundi. 

mardi. 

arboriculhire. 


.-««*(^S^--«w. 


KTYMOLOGIK 


269 


;.   Ex.: 

icula 

cille 

un 

;  rdur 


eu 


Dra 
^vre 

iiîte/lum 

t  devenu 
haninus. 


lor 
iro 
ire 


itut 
rit 


h 


III. -De  l':etymologie 

ÉLÉMENTS    ET   FOllMATIOX    DES    MOTS 


875.  L'Etymologie  (a)  a  pour  objet  l'origine  des 
mots. 

Elle  décompose  les  mots  dans  les  éléments  qui  les 
constituent  et  étudie  l'histoire  de  \^\xxJonnation. 

l  I.— l^léments  des  mots 

876.  Dans  les  éléments  des  mots,  on  distingue  :  le 
radical,  \^s  préfixes  et  les  suffixes  (Jj). 

Les  préfixes  et  les  suffixes  prennent  quelquefois  le  nom  géné- 
rique à^^affixcs. 

_  877.^  On  appelle  radical  {c)  ou  racine  la  partie  essen- 
tielle d'un  mot,  celle  qui  en  exprime  le  sens  principal, 
Ex.:  "D&ns passa^ire,  passager,  passable,  dépasser,  repas- 
ser, trépas,  trépasser,  le  radical  est  pas. 

878.  0\\  appelle  préfixes  ou  initiales  des  particules 
ou  des  prépositions  placées  avant  le  raaical,  et  qui  y 
ajoatent  l'idée  secondaire  indiquée  par  leur  propre 
signification.  Ex.  :  Dans  vv^Mire,  vwtvoir,  la  particule 
///est  un  préfixe  qui  ajoute  aux  radicaux  dire,  voir, 
une  idée  secondaire  d'antériorité  :  ^B.tdire,  dire  d'a- 
vance ;  vwkvoir,  voir  d'avance. 

879.  On  appelle  suffixes  des  syllabes  placées  après 
le  radical,  et  qui  en  modifient  le  sens.  Ex.  :  Dans  les 
mots  r/m;/^t'MENT,  /^jrMENT,  la  syllabe  ment  est  un 
suffixe  qui  signifie  aflion  de  :  clwngcM^-i^r,  aflion  de 
changer  ;  payeuu^f,  aélion  de  payer. 

880.^  On  appelle  mots  composés  ceux  dont  le  radical 
est  précédé  d'un /);v;yfar.  Ex.:  Ccntre-û'/a^,  entre- 
prise, 

881.  On  appelle  mots  dérivés  ceux  dont  le  radical  est 
suivi  d'un  suffixe.  Ex.:  6';ï^;/rt'EUR,/;^ESSE. 


Etym.— (rt)  EtyiiioIofi:ie.—T)e  deux  mots  grecs  :  étitmos,  vrai  ;  lo^os.  mot. 

ib)  Pirjixe,  (lit  iiiotl.ttiii  pia-fixinn,  fixé  devant.— .S'///?ï.tr,  du  \aùn:iiiffixiim, 
fixé  après.— ./^/.iv,  d\i  laliii  affi.xinii,  fixé  à  côté. 

{c)  Radical.— r>\\  latin  iadiralei)i,  de  ladix,  >adicis,ra.ch\e. -~  Raci>:e,  dw 
baslatm  radtcina,  formé  du  latin  radicem^ 


270 


Al'I'KNDICK 


I    :      " 


882.  On  MppcUo  faiiiillr  de  mois  un  cMiscniMc,  un 
j^roupc  (le  mots  ([iii  ont  Ir  niônic  ratli-al  Ces  mots, 
awo  liikV'  conninuK-  t-xprimcc  par  K-  radical,  présen- 
tent eliaeun  une  idée  secondaire  distincte,  marciuéo 
par  les  préfixes  ou  les  sullixes.  Ivx.:  Touk,  rovïoicr, 
'\\n\ifiti(f\  lo/now.,  r/^rouK.  poiuïovM,  /vtouk,  cn- 

SS^.  La  racine  d'une  famille  de  mots  ptenci  souvent 
des  lormes  diflcri-nti-s  dans  les  divers  s^roupes  tle  mots 
ipii  conslitikut  ct-tte  lamille.  Ainsi  dans  la  famille  des 
mots  snixants,  la  racine  est.  tour  à  tour  :  //.  /fx>\  /i\\ 
/<■</,  /(/.  //s,  m  :  J.h(\  élin\  /rr/itr  ;  /('xendc,  /ri^ni- 
(/(ï//r,  t'Iri^dUir  :  ififtli/ornir,  i>it(-//ii^(-iif,  i)iU'lli<^ibli-  ; 
h-nutc,  lt(-i(U)\  t'icniou  :  /t/frc,  Icttit'-;  liseur,  iisHylc  ; 
littt''}aht)i\  lainal. 

l  3.     Radical 

SS4.  le  railical  exprime  ce  ([u'il  >•  a  de  fondanu-ntal 
dans  le  mot  ;  ce  (pii.  dans  une  tamdle,  établit  la  parenté 
ou  la  ressemhlance  des  mots,  «piaut  à  certaines  lettres 
esseniielles  et  (|uant  ;iu  .sens  jMincipal. 

SS3.  Le  mol  simple  latin  a  souvent  formé  un  mot 
simple  français,  (jui  se  retrou\-e  sans  altération  dans 
un  .uiand  nombre  (U>  termes  de  la  même  famille.  I^x.  : 
/)*("/  (de  l)onus\  A';/A',  boimrniruf,  drbouuain-.  Chant 
(de  cantus^  i/uni/cr,  c/idiildn,  ouiiaiiftifr,  oicJuniU'- 
»/(>it,  etc. 

Cila  !io  veut  ^as  dire  (jne  tous  U>;  mots  français  d'une  luêtne 
fatuille  tlérivei.t  du  radii'ul,  ])ar  l.i  sunple  addition  do  prélixi'S 
t)U  de  sullixes.  l,e  i)lus  souvent  ils  se  loruieul  direOleinenl  (tes 
mots  latins  corresponilants,  c'est-à-dire  ([u'ils  viennent  tout  à 
la  fois  du  radical,  des  ]iréiîxes  et  des  snlTixes  latins  eux  tnènies. 
Kx.  :  />\>////' (de /'(>;///,7A7;/),  ihautrr  (de  laiilan),  iJuinh'Ut  (^de 
i\v:/iu<-n/),  i-ncIhuiU-ur  (de  i)uantato>nii^, 

8S6.  Certains  composés  et  dérivés  ont  pour  radical 
un  mot  latin  (|ni  n'a  ]>as  t\>rmé  do  mot  simple  en  fran- 
çais. Ainsi,  dans  détruire,  le  radical  est  le  mot  latîn 
strucrc  (bâtir):  dans  vocation,  le  ratlical  est  le  mot  latin 
vocaro  (appeler"). 

Dans  d'autres  mots,  le  radical  fratu;ats  stibil  de<  itiodifr-iuons 
plus  ou  moins  grandes,  qui  s'expliquent  par  le  n.ot  latin  itontil 


mblc,  un 
Jcs  mots, 
1.  prcsc'ii- 
iii:ir(iucc 
Tov  a //tr, 
\)VHy  eu- 

I  souvent 

(le  mots 

iniilU-  (ks 

fr///\> '//>/(•  ; 

\    //s/M'; 


(lauR-ntal 
a  parente 
es  lettres 


;  nn  mot 
tion  dans 
le.     l'.x.: 

•.  (  7/û/f/ 
i')u/ia)itc- 


iitie  nietne 
le  prélixt-s 
otiu'iit  (tes 
lent  tmU  à 
iix  tiKMiies. 
in  II' m    \i\ç 

ir  radieal 

en  frati- 

mot  latin 

mot  latin 


nlif'  /-fiions 
itin   lontil 


PKKl'IXlCS 


271 


ver 


iTénve;ainsi(le/.;W/,/;v(.lu  latin  prcducnr)    o-i   fit  ,l<?rive, 

dne\  on  forme  ronrspo,uf,r  et  non  coin-poudre.  ^ 

,  8S7.  Ivc  radical  se  modifie  souvent  dans  ses  lettres 

inales  pour   se    scmder   au   suffixe.     J-x.:    /..,.-;' kssk 

l'ir.ar).  /y/iymWM  ^p/iys/quc)^  pr/nfaniKn  (  hr/ntnnhs^ 


fi 


'i  3«    Préfixes 


.S.SS.  I.a  i.lnpart  d' s  l'iv fixes  sont  formés  de  prépo- 
sitions ou  même  dadve.bes  empruntés  au  latin  on  au 
'^'n'ah/ic'  '     '^^'-^'""'^'''^    ^^poscr;~i>v,mp/irast',    j'cpi- 

(Jnelques  préfixe.,  comme  ;v,  ;r,  ne  sont  pas  des 
IM-eposilions,  mais  des  particules  initiales  qui  ne  s'em- 
Woient  jamais  seules,  pas  i)lus  dans  le  latin  que  dans 
le  rrançais. 

.S.S9.  Les  préfixes  se  modifient  parfois  suivant  le  mot 
qu  Ils  précèdent  ;  ordinairement  la  consonne  finale  se 
change  par  assimilation  en  la  consonne  suivante.  Kx  • 
An,  AC  nv/Z/r,  AV-prorZ/rr. 

S90  Us  mêmes  jM-éfixes  s'appliquent  également  au 
nom,  a  radjedif  et  au  verbe. 

TAJJLRAU  DES  PREFIXES 


An,  (i/)s,  loin  (le,  hors  de. 
Al),  II,  à,  vers,  auprès. 

'"'.  <{/,  o^. 

al  y  </«,  ap, 

ar,  ,is,  a/, 
Anth?,  (I///1,  avant, 
HïîNi     bien. 
l|is.  /)/.  i}vu\  fois, 
CikciM,  nt,ou,  autdir. 

Cis,  en  'leçA. 
CoM,  II*   ro/\  ive(î, 

û)n,  cor. 
(^o\TR.\,  t'ont*      otintre 


1  K, //Av.   „..s.     //,   . 

oiu  (le. 
Ï'-N,  <///,  (ïan>  vers. 
^xTRt;. 


hors  de. 


AbiKs,  abje(5l,  abstenir. 
Adjonction,  adjoint,  amener, 
Acconrir,  affront,  ajï^'raver. 
Allocation,  annott-f,  apporter. 
.\rriyer.  assentiment,  attirer. 
Antédiluvien,  antichambre. 
Bénéfice,  'étiévole. 
Biscuit,  bipède. 

Circumnavigation,  circonlocu- 
tion. 
Cisalpin 

Compassion,  coéternel,  colpor- 
ter. 

Con  •    correspondre. 

C  >•  Lion,  contrefort,  con- 

troverser. 
l>éjj;ont,  déshériter,  disioindre. 

«linusion. 
Knclos,  enfoui,  embrasser. 
Kntreniêler,  entresol. 


\ 


il 


». 


272 

Kx,  â,  ef,  es^  hors  de. 
Extra,  hors  de. 


FoR,/(Jwr,  hors  de. 
In,  //,  ////,  /r,  eti,  dans,  sur. 
In,  //,  ////,  /;•,  non. 
Intkr,  iuira,  intrOy  parmi,  en- 
tre. 
M.Mvè,  mau,  mal. 
Mks,  ml\  mal,  point. 

On,  oc,  of,  op,  eu  face,  auprès. 

Pkr,  par,  il  travers. 

PosT,  ajjros. 

Pkk,  avant. 

pRo,  pour,  pour,  en  avant. 

Rk  (I  ),  ;/',  r,  de  nouveau,  contre 

Rktro,  en  arrière. 

Sun,  suc,  su/',  sous. 

su^\  sup,  su. 
SiVVKv,  sus,  sur,  an-de'^sus. 
Tran.s,  /ra,  trc,  au  delà. 
lTi,TRA,  outre. 


APPICNDICK 


lîxtrait,  cconduit,  elTeuiller,  es 

souffler. 
ICxtraordinaire,   extrados,    ex 

travaguer. 
l'\)rfait,  fourvoyer. 
Infusion,  immersion, illuminer. 
Illéj^al,  improuvcr,  irrcx^lier. 
Iuterli}j;iie,  intrados, introduire. 

Malédic^'on,  mal<îfice,  maudire. 

Mes.séant,  mésaventure,  mé- 
dire. 

Ohjeélor,  occurrence,  offrir, 
opposition. 

Perforer,  parcourir. 

Postdater,  ])osU'oiMmuni(>n, 

Prévision,  ])réfi\e.  i)réoccupcr 

Projet,  pronom,  ))ourchasser. 

Refonte,  réagir,  rachat. 

Rétrocession,  rétrograder. 

Subdivision,  succéder,  suirixe. 

Suggestion,  su])porU  r,  sujet. 

«Superposition,  snsdit,surveillcï 

Tran,s])ort,  travestir,  trépas. 

Ultramontanisme,  outrepasser. 


rUKFI.XES    (IKKCS 


A,  au,  privatir  on  négatif. 
Ami'HI,  autour,  des  deux  côtés. 
Ana,  contre,  de  nouveau. 
Anti,  auli',  contre. 
Ai'o,  loin  de,  en  faveur  de. 
Akchi,  arche,  chef. 

Cata,  en  bas,  sur. 
1)1,  dis,  deux  fois.. 
DiA,  di,  à  travers. 
PvN,  cm,  dans. 
Ei'i,  sur. 
Eu,  ev,  bien. 
Hypkr,  au-dessus,  sur, 
IIvi'O,  au-dessous,  sous, 
Mi'iTA,  après. 
Para,  contre,  auprès, 
PÉRI,  autour. 
Pro,  pour,  devant. 
SvN,  sym,  avec,  ensemble. 
syl,  sy. 


Athée,  aidiytlre. 
Amphithéâtre,  amphibie. 
Anathème,  anachronisme. 
Antipape,  antéchrist. 
Apostasie,  apologie. 
Archiduc,    archevêque,    arché- 
type. 
Catastrophe,  catacombes. 
Diphtongue,  dissyllabe. 
Diamètre,  diorama 
p/ucéphale,  em])hase. 
I^pilhcte,  épigramme. 
P^nphonie,  évangile. 
Hyperdulie,  hyperbole. 
Hypothècjue,  hy|)ogée. 
Métaphysifjue,  métamorphose. 
Paratonnerre,  para[)hrase. 
Période,  périphrase,  périmètre, 
Programme,  prolepse. 
Synthèse,  symbole. 
Syllabe,  symétricjue. 


(i)  Re  perd  son  e  muet  o<i  iMxiid  un  é  fermé  devant  une  voyelle  ;  y-exsuyer, 
pour  re  essuyer  ;  ré-agir,  jjour  re-agir. 


"cuiller,  es- 
rados,    ex 


illutniticr. 

rrcxiilicr. 

ititroduire. 

.\  tnaudirc. 
turc,     mc'- 

:c,     offrir, 


lunioii, 

réoccupcr 

rchasser. 

lat. 

nidcr, 

r,  .siiirix(\ 
1  r,  sujet, 
t.surveilkn 

trépas, 
utrepasser. 


libie. 
lisinc, 

ue,   arclK!!' 

nbcs. 
ibe.      • 

le. 

oie. 

ée. 

itnorphose. 

Il  rase. 

périmètre, 

se. 


Ue  ;  reisuyert 


SUl'M'IXKS 


273 


On  peut  re^ijarder  aussi  comme  des  préfixes,  (piand  ils  sont 
placés  avant  le  radical,  les  mots  :  avan/,  atrii'tw  hit-n,  mal,  non, 
sans,  vice  c\  la  place  <leK  ainsi  (pie  ////,  (frini,  scini,  inniti  (iiom- 
hreuxK  uni  (im),  duo  {du,  du  uni),  iir.s  (//>',  (ri,  hinni,  /r/),  etc. 
I')x.:  .lvant-i>ani(',  aryihr-houtique,  bienfaisant,  mal  heureux, 
non-sens,  sans-sonei  ;  vice-roi  ;  uii-earfuie,  demi-heure,  se)ni- 
douhle,  multicolore,  unisson,  duumviral,  triumvir,  i/uadran- 
i^ulaire. 

ë  4.— Suffixes 

H(>i.   Oïl  (lislin^iie  les  .siiflixcs  de  noms,   {l'adjccflifs, 
(le  verbes  et  d'adverbes. 


HUKKIXKS   DU   NOM 

892.  I,es  siifTixes  de  noms  .servant  ù  indiciuer  : 
^^  l'acHion,  2°  la  (|nalilé.  3"  la  fondion,  4"  le  lieu,  5^' 
rinstnnneiit,  6"  le  eontenn,  7"  la  profession,  8°'le 
pays,  if  les  diminiilifs,  10"  les  au^menlalifs  el  les 
péjoratifs. 

i''  Ias  siifllxes  (lui  iudi(pient  Varlioii  sont  : 

Ion.  \',\  :.  .Idora (ion,  néWon  iV adorer. 

AisoN  —  ('on/ui^aison,  n.i::iU>u  dv  con/u^uer. 

Mknt.  —  /'aye/nrnt,  i\i!:ï\(m  dti />a]'er. 

Vkk.  —  lirùlure,  résultat  de  raélion  de  briller. 

A(;i>;.  —  Arrosai^e,  at^lion  (Wuroser. 

Anck.  —  (obéissance,  .'uHion  d'obéir. 

ICriI';.  —  iMoqurrie,  ai'^tiou  de  se  moquer^ 

Adic.  —  Reculade,  aélion  de  reculer. 

Andic,  ■ —  l'ropa^^ande,  at'^ion  di!^^  f>ro/>aiier. 

IS.  '—  Hachis,  résultat  de  l'action  de  hacher. 

Ces  sulTixes  sont  généralement  construits  avec  le  radical  d'un 
verbe. 

Les  suffixes  iirc  et  a^rc,  avec  un  nom  pour  radical, 
indiquent  un  ensemble  de  choses.  Ivx.;  l'oilnre, 
ensemble  des  voiles  d'un  navire  ;  pliuiiage,  ensemble 
des /)/;/.v/r.y  d'ini  oiseau. 

2°  Les  suffixes  qui  indiquent  la  qualilc  sont  : 

Ange;. 
Kncr. 
Tî-,  ITÉ. 


TUDR, 
EUR. 


Ex.:    Constance,  qualité  de  celui  (jui  est  constant^ 
'—      JCvidence,  (|ualité  <le  ce  (jui  est  évident. 
—      Bonté,  docilité,  (jualité  de  celui  qui  est  bon, 

docile. 
— -     Exactitude,  tpialité  de  celui  rpii  est  exact, 
■—     Epaisseur,  (qualité  de  ce  qui  est  épais. 


BWafetlî 


274 


APPENDICE 


ESSB.  Ex.  :   Sajyesse,  qualité  de  celui  qui  est  sa/^e. 

lE.  —     J/oc/i'slie,  (jualité  de  celui  (ji    est  i/ioi/e'sir. 

ISK.  —     J'ainéaniisc,  défaut  de  celui  qui  i^i^i/aificanl. 

ICH.  —     Justice,  vertu  de  celui  qui  e^\.  juste. 

B<RIR.  —     Etourdcrie,  défaut  de  celui  (jui  est  étourdi. 

ISME.  —     Egoïsvit\  défaut  de  celui  qui  est  égoiiste. 

Ces  sufExes  sout  ordinairement  ajoutés  à  un  adjeélif. 

Le  suffixe  cric,  ajouté  à  un  nom,  indique  le  métier, 
Vart,  et  aussi  le  local  où  il  s'exerce.  Ex.:  Verrerie, 
art  de  faire  le  verre  ;  lieu  où  on  le  fait. 

L,e  suffixe  isme  indique  souvent  un  sysftmc  de 
cro}  ances,  où  encore  ime  locution  propre  à  une  langue. 
Ex.  :  Protestantisme,  s>  stème  de  croj'ance  des  protes- 
tants ;  latinisme,  locution  propre  à  la  langue  latine. 

3°  Le  suffixe  at,  ajouté  à  un  nom,  indique  \2ifom- 
tio7i,  la  digniié,  et  aussi  le  lieu  où  elle  s'exerce.  Ex  : 
Apostolat,  fonélion  de  V apôtre  ;  secrétariat,  lieu  où  le 
secrétaire  a  son  bureau. 

Remarque.  Les  suflîxes  relatifs  à  l'adlion,  à  la  qualité,  à  la 
fon(5lion,  forment  géuéralement  des  noms  abstraits. 

4°  Les  suffixes  qui  indiquent  le  lieu  on  l'adlion  se 
passe,  où  la  chose  se  trouve,  sont  : 

OiR.  Ex.  :  Abattoir,  lieu  où  l'on  abat  les  animaux. 

OiRE.  —  Observatoire,  \\^\x  A' oviV on observc\<s^'àa.s\x^s. 

1ER.  — •  /iWfr/Vr,  vase  où  l'on  met  lV;/r;r. 

lîîKE.  —  Poivrière,  ustensile  de  table  où  l'on  met  le 

poivre. 

Aire.  —  Vestiaire,  lieu  où  l'on  place  les  vêtements. 

Aie.  — '  Chênaie,  lieu  planté  de  chênes. 

Oie.  —  Ornioie,  lieu  planté  à.'or)nc 

Ces  suffixes  sont  ajoutés  à  un  nom,  excepté  oir,  oire,  qui 
s'ajoutent  à  un  verbe. 

5'^  Les  suffixes  oir,  oiie,  iere,  aire,  indiquent  souvent 
V instrument,  le  moyen  propre  pour  l'aélion.  Ex.: 
Arrosoir,  inslrument  pour  rtr;-(75(fr/  balançoire,  instrU' 
ment  qui  sert  à  se  balancer  ;  chauditre,  ustensile  pour 
faire  chauffer  l'eau  ;  commentaire,  explication  au  moyen 
de  laquelle  on  éclaircit,  on  commcjite  un  texte. 

Le  suffixe  ier.  ajouté  à  un  nom  de  fruit,  indique 
V arbre  produéleur  de  ce  fruit.  Ex.:  Poirier,  arbre  qui 
produit  des  poires  ;  caféier,  arbi  e.  qui  produit  le  café. 


^u 


suffi;,    s 


275 


nodeste. 
i  fainéant. 

étourdi, 
'^oïiie. 

if. 

2  métier, 
Verrerie, 

sti-me  de 
e  langue . 
2S  protes- 
atine. 
e  \2ifoni- 
'ce.  Ex  : 
ieu  où  le 

ialité,  à  la 
a(5lion  se 

aaux. 

'  les  astres. 

on  met  le 

îements, 

,  oire,  qui 

:  souvent 
1.  Ex.  î 
,  instru» 
àile  pour 
LU  mo3'eii 

indiqua 
irbre  qui 
e  café. 


6®  L,i  -ufTixe  éi\  ajouté  à  un  nom,  indique  le 
mntenii.  Ex.:  .IssuZ/ée,  ce  qui  est  rontcuu  dans  une 
nssiet/' 

7°  Les  suilixes  qui  indiquent  \a  />ro/essiOK  .sont 

EuR.  <(>urviti;  celui  qui  laboure  la  terre. 

Aire.  .Abiairc.  celui  qui  veud  de.s  livrer. 

lUR.  -      ."^'rruricr,  celui  (}ui  fait  des  .s<r/7/;7'\. 

Ihn.  —     Musicien,  celui  (jui  sait  ou  qui  eiiseigue  la 

musique . 
1.      ..  —     /'"/(!■«; /^A,  celui  qui  vend  des/Z/fV^/X 

Le  suffixe  eur  est  ajouté  à  un  verbe  ;  les  suffixes  <i/;r,  ier., 
ie}i,  isle,  sont  ajoutés  à  un  nom. 

8°  Les  suffixes  qui  indiquent  V habitant  d'un  pays 
sont  : 

Ain,  AN.  Ex.:  Toulouse,  T'^nlousain  ;  Verse,  Ptrsan. 

And.  —  Allemagne,  ^iUctnand. 

IKN,  EN.  —  Canada,     anadien  ;  Vendée,  l'cudéen. 

In.  —  Florence,  Florentin. 

AIvS,  OIS.  —  Malte,  Maltais;  i^uède,  Suédois. 

On.  —  Saxe,  Saxon. 

Ces  suffixes  sont  ajoutés  à  un  nom.  Les  mots  qu'ils  terminent 
sont  considérés  souvent  comme  adjectifs. 

Plusieurs  de  ces  suffixes  indiquent,  dans  un  certain 
nombre  de  mots,  la  corporation,  le  parti.  Fx.:  Domi- 
nique, do))iifiicai)i  ;  Arius,  arien. 

9°  Les  suffixes  dimimitits  du  nom,  c'est-à-dire  qui 
ajoutent  au  sens  du  nom  une  idée  de  petitesse,  sont  ; 

Kau,  rtj.k.  Ex.  :    Souris,  souriceau  ;  tour,  tourelle. 


Et,  ICTTK. 

Ot,  ottk. 
In,  iNE. 
Ir.LK. 
Ol.K,  UI^E. 
On. 

IlvI^ON, 


Jardin,  /a;-^/;/r/  ,•  paille,  paillette. 

Ile,  //(;/,•  \fne\i\c-,  goulot  ;  main,  menotte. 

Tambour,  tamtiourin  ;  botte,  bottine. 

Coque,  coquille. 

Gloire,  gloriole  ;  globe,  globule. 

Cloche,  clocheton. 

Oiseau,  oisillon. 


(7;/ est  quelquefois  augmentatif.    'E'^,'.  ■BalU\   ballon,'  mille, 
million. 

10°  Les  suffixes  au^^mcntatifs  dti  nom,  c'est-à-dire 
qui  ajoutent  au  sens  du  nom  luie  idée  de  grandeur, 
sont  :      .  > 


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DU  ^4.^  — . — "L  •  _ 
rilUlUgld[)lUL 

Sciences 
Corporation 


33  WEST  MAIN  STREET 

WEBSTER,  N.Y.  14580 

(716)  87i|.4503 


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276 


APPENDICE 


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II 


As     T<î  f  uù.ict  /  . 

Akd.  ■  ,  Z      Ç?"|r"v^7;^^'^f'   marnas,  r^;«a.m. 

Ces  suffixes  sont  souvent   aussi  péjoratif,     r'p^f  à 
dire  expnniant  m^^iàé^^^dêprêciatioTvT'r         ^^' 
écrivassicr  ,  fer,  ferraille.     '''^''"''^'''''   ^^-  -•  £:cnvazn, 

taln-f  .^".P>^"r  ^"'''''^  distinguer  les  suffixes /r/^,,^;,. 
plusieurs  canons:  fusillade,    décharge    de^iS: 

SUFFIXES  DE  l'adjECTIF 

894  Les  suffixes  d'adjectifs  servent  à  indiauer  •  rO 
la  qualité  2°  le  rapport.  3°  l'abondance  7  S  dim  - 
nutif,  5°  les  augmentatifs.  ^  ^ 

l'.Î.I-^^^''  T®""^^  qui  expriment  la  ^..^///,<  habituelle 
1  aptitude,  le  pouvoir  de  produire  un  effet,  sont 

EuR.  îlx. 

Ant.  -_ 

Knt.  — 

Ibr.  — 

Abi,e.  -_ 

Ibi^e;.  — 

Il,E.  — 

IDE.  — 

IF.  — 

OlRE.  — 


m 


^f^fteur  qui  a  l'habitude  de  mentir. 
Obéissant  qui  obéit  habituellement 
excellent,  çivà  excelle 
Uneamer^mxi  a  l'habitude  de  chicaner 
Pardonnable,^,,,  peut  tire  pardon  l 
Divisible,  qm  peut  être  divisé. 
H^f/i'V^"^  P^^î  être/a//  aisément. 
Candide, ^im  a  habituellement  de  la  candeur 
Àî?'"'^'-^^  qui  fait  dormir  '*^- 

Obligatoire,  qui  a  le  pouvoir  à'obliger 

^^'^'^^^^^^^''^Ttif^^^  -ec  le  radical  d'un 

Chase  sont  :"^''''   ^""^   "^^^^"^"'    ^^    ^^^^^^^   à    une 

llT'  ^''-  •■   ^'^r'«/'^^;  q"i  a  rapport  à  la  lune. 

aI  El,  IL       Z      vllnr''''\  ^,"^  ?  ^f  PP«^t  au  printemps. 
U  EL,  II,.      _      i  jfal,  mortel,  ctvil,  qui  a  rapport  à  la  z'/V  à 

12UE.  ~     Patriotique  qui  a  rapport  à  la  patrie. 


SUFFIXES 


277 


(isse,  pape- 
ramassis, 
illiard. 
Ue. 

nas.  Kx.: 
"S  pierres. 

c'est-à- 
urivain, 

frêq  11671- 
idée  de 
large  de 
lusieurs 


er  :    1° 
:s  dimi- 

ituelle, 


er. 


iiidciir. 


al  d'un 
outés  à 

somme 
f. 

.    une 


s. 
vie,  â. 


Ces  suffixes  sont  ordinairement  ajoutés  à  un  nom. 

3°  Les    suffixes   qui    indiquent    V aboiidaiice   d'une 


chose  sont 

Kux. 
U. 


Ex.  :    Valeurer.x-,  qui  est  plein  de  valeur. 
—     Branchu,  qui  a  beaucoup  de  branches. 

Ces  suffixes  s'ajoutent  ordinairement  à  un  nom. 

4°  Les  suffixes  diminutifs  de  l'adjectif  sont  : 

Kt,iîi.ET,ot.  Ex.  :    Pauvre,  pauvret;  vert,  verdelet  ;  paie,  pâlot. 
Atre,  aud.     —     Noir,  nonritre  ;  rouge,  rougeaud. 
In.  —     Blond,  bloudin. 

5°  Les  suffixes  augjncntatifs  de  l'adjectif  sont  : 

Î'OND.  Ex.:    Mourant,  moribond. 

l 'liNT.  —     Suc,  succulent. 

Ace,  asse,  assier.    —     y\i,vivacc ;hon,bonassc;  ûn.finassier. 

ARD.  _     Pilleur, /zV/ar^. 

AsouE,  ESQUE.  —     Fantaisie, /a;//a^^/<^;  chevalier,  r//^- 

z'aleresque. 
J3SIME,  IME,  ËME.     —     'S.xcixQ,  richissime  ;  inférieur,  infime, 

supérieur,  suprême.  • 

Plusieurs  de  ces  suffixes  diminutifs  et  augmentatifs 
expriment  assez  souvent  une  idée  de  dcprcciation.  Kx.: 
Douceâtre,  pupu/acicr,  criard. 

SUFFIXES  DU  VERBE 

895.  Les  suffixes  des  verbes  sont  d'abord  les  termi- 
naisons des  quatre  conjugaisons  :  er,  ir,  air,  re,  qui 
marquent  l'avion  d'une  manière  abstraite.  Ex.: 
Clou^v.,    adion  de  placer  un  clou;  graiidiK,  devenir 


grand. 


Er  s'ajoute  ordinairement  à  un  nom  et  ir  à  un 
adjedlif.   Ex.:  Drap,  drapv.^;  bleu,  blcuiR. 

Souvent  le  suffixe  er  s'ajoute  à  la  vieille  forme  du  nom,    Ex.  : 
Marteau    {martel),    inartcl^K;    sceau    {sccl},    scell^K  :    peau 
Kpel),pel-E^. 

Dans  quelques  verbes  cependant,  er  s'ajoute  à  un 
adje(5lif  et  /;-  à  un  nom,  Ex.:  Patient paticntn^  ;  feur^ 
,/leuriK, 


278 


APPKNDIC« 


v     ', 


?  S.-Pormatlon  de  mots  nouyeaux 

e.st  propre.  A  nsilëfe^c"™^^^"'™"'.'^  ?^'."^  '!"'  "■■* 
certaines  expressiof.s  com"^  "'"'lerne  a  a.asé  se  perd.e 
niée  ) ,  zv-^/iwprëndres?  ^  /Plaidoirie) ,  «./  (ar- 
coup),  être  ;?™  '  (êt'c  „e,uirr;'T''  ^'T'  (''^'"'- 

Par  contre,   notre  langue  s'est  enrirl,;»    -     , 
siècle,  en  empruntant  n„5  il  enrichie,   a  chaque 

des  termes  pour  lëj  t^  *^""''  """'"=■'*  °"  ^■ivantes, 

■irantdeSnToprefo'rdTn''  f  T"^  '^^  ■->««   et  en 
composés  ou  dl^^dlriv^  :,oCat.'."'^"'  ""'"'^^  <*- 

NOMS 

899^  T,e  français  forme  de  nouveaux  noms  • 

tant.  "i^'^'T^^^^riT^^r-  "-^^j^  -'^- 

verb^'^ntef^^'es  nroT'-   '  ""  ""J^-^'f  -  ^  un 


m  011  à  nn 

ti'L  Jahw 
K,  rcudpc 

'cr,  asscr, 
frcqucn  • 

tourner^ 

-rbe  qbe 


s  qu 'elre 

certairs 

'S  et  de 

-  qui  h'.i 

L'  perdi  e 

ost  (ar- 

(beaii- 

Ic  jour 

chaque 
vantes, 
>  et  en 
lire  des 


L  exis- 
\  caisse, 

à  un 
Prohî- 
i/iTt,  ; 
JSE. 

faive 
inter- 


FORMATION  Dli  MOTS  NOUVKAUX 


279 


^  900.  Les    savants    forment   des   noms  conq^o-^is  à 
l'aide  de  mots  tirés  des  langues  anciennes.   Ex.  : 

ArboriaiHiirc,  du  latin  arbor,  arbre  ;  cnl/iira,  culture. 

l'j/lf"'^'^*'^^^        ^^"  ^'^^i"  '''''''•^■.  vi^iie  ;  cultura,  culture.' 
leU'irramme,    du  ^^rec  tclc,  au  loin  ;  fi^raimiia,  lettre. 
Autograpl  :i%    du  grec  aiiios,  soi-même  ;  graphô,  j 'écris. 

901.^  Le  français  a  formé  aussi  un  grand  nombre  de 
noms  à  l'aide  des  verbes  : 

1°  Kn  enq^loyant  sul)stantivement,  soit  l'infinitif, 
soit  le  participe  présent,  soit  le  participe  passé  dû 
verbe.  \W.  :  Le  dhicr,  le  souvenir,  le  sourire  ;  le  tran- 
chant, le  servant ,-  le  reçu,  le  réduit  :  rentrée,  la  sortie. 

2°  En  retranchant  au  verbe  sa  terminaison.  Ex.: 
Appeler,  appel  /combattre,  cofn  bat  ;  parier,  pari  ;  rebuter, 
rebut. 

ADJECTIFS 

902.  Le  français  forme  de  nouveaux  adjeélifs  : 

^  1°  En  plaçant  un  préfixe  devant  un  adjectif.  Ex.: 
ILxplosibie,  m^xplosible ;  urbain,  sVBurbain  /  national, 
l'STHRnatio?ial. 

2°  En  ajoutant  un  suffixe  à  un  adje(5lif,  à  un  nom 
ou  à  un  verbe.  Ex.  :  Social,  socialisTU  ;  péninsule,  pénin- 
jz^/airk  ;  renouveler,  renouvcL\Ti\,iÊ,. 

3°  En  réunissant  deux  mots  pour  n'en  faire  qu  un 
seul.^  Ex.:  Néo-latin,  élenro-positif,  clairsemé  (l'Acadé- 
mie écrit  aujourd'hui  ce  mot  sans  trait  d'union). 

903.  Le  français  a  formé  bien  des  adjetftifsen  admet- 
tant^ comme  tels  le  participe  présent  ou  le  participe 
passé  de  plusieurs  verbes.  Ex.  :  CojJipromettant,  bles- 
sant; éclopé,  blêmi,  enrubanné. 

VERBES 

904.  Le  français  forme  des  verbes  : 

1°  En  faisant  précéder  nn  verbe  d'un  préfixe.  Ex.  : 
Faire,  Vi^faire  ;  venir,  v.v^venir. 

2°  En  ajoutant  un  suffixe  à  un  nom,  à  un  adjectif 
ou  à  un  verbe.  Ex.  :  Capital,  eapitahs^R  ;  bleu,  bleuiR  ; 
tacher,  tacltHXHR, 


28o 

APPENDICE 

MOTS  INVAIUAULES 

sens  a(h-crWal.    Kx  •   mSL  i""  "'';''""'  '""'^  ''•»>s  <". 
CLAIR.  ■   ■''"^''  ".'•'"■.   '■''"""■'■'■  jusTK,    tv/r 

<ie.s  participes      Ex      l^^r/t  """'■'  '''""?  ^''J^<^ifc  ^t 
î««/,  ^.myVÂ  ■         ■^'^'  (mauvais  grO,  *,/,/;  ,v„/. 


H 


I 


.*-«#?'^ 


'erbes    à 
VT  :  par- 

dans  un 
rK,    voir 

les  pré- 
t'cflifs  et 
■//,  s  ni- 


TAIU.HAU  DKS  l'KlNCU'Al'X  rKhl-lXES 


AI),  abN 

A(i,n,MO,sr. 

Ante 

Aiiti 

rircoii 

'(7<MII.4*O,('0l 

Contra 
D(>,  dis     ( 


A«;-.v  de 
(i,  vers 
a  va  ni 
loiilri' 
il  II /om- 
it :  rr 

ll'lltl  c 

hoi  s  dt\loin 

lif 
dans,  Ti'rs 
hoi  <  dr 
fn  dr/ii)i  s  di' 


len. 


abus. 

adjoint. 

autédiliivi 

aiiti]),!])»'. 

cit(.-oiil()c\iti(>ii 

ci)iiii)as.si<)ii. 

oi>nti;nliOlii>ii. 

j-  dcKoùl. 


In,iiii,lr,il  ru,  non 


liitrr 

MON,  lll«> 

Ob,  op 
l'«>r.  |)»r 
l'osl 
IM»> 


entre 

nuil 

en  face  de 
i)  ti  ave}  i 
a/>i  es 
(i:an/ 


l'ro.pour  /•/;  ti:an/ 


de  nom  tau  iffuiitf. 


U<s  r«'' 
R«'tr»        en  art  itte 
Siib,  Nii|i    siiiis 
Super        sur 
'rrans,tré  au  delà 


iiiterliniie 

niL'Iait 

opposition. 

paii-ours. 

jxistdate. 

])icvisii>n 

plojit. 


rctioctssion. 
siilidivisinii. 
S(ipfrj)osilioii. 
tiaiispoi  l. 


Kn,  »'iii         dans,  vers     fiiclos 

K\,«>,  cf      hoi-i  de  fxtiait. 

Kxtra  en  dr/ioi  s  de  cxtiaoïdiiiaiif. 

)  iiiftisioii,  im- 

\      1)1  iidciice. 

TAIU^KAU  DKS  PRINCIPAUX  SL'J'JVX/wS 
J,e  premier  mot,  en   mars.;e,   itidi(iiie   l'idée  (m'exprime   le   suffixe;    le 
deuxième,  le  radical  au(iuel  s'ajoute  oïdinaiiemeut  ce  suffixe. 

SUFFIXES  nu  NOM 

Action.  Uad.  l'erbe.  Ion,  adorati(>'i.— Alson,  eonjuKaisoii.— M<>nt, 

payement.— Tro,  1)1  flluie.— Ah;»',  ai  rosace.— 
Anco,  obéissanci'.— Kric,  monuerie.—  Ade, 
reculade.  -  Is,  hachis.  —  A  :id«',  projjanande 

Qualité  A»STKAiTK.R..'1((/'tT-  Anc<scon.stauce.-  Knre.évideuct .— Té,  bonté. 


tij- 
Fonction.  R.  \oin,  adjectif. 

I,IKU.  INSTRDMICNT.  R".  Xom 

poiir  oir,  cire,  verbe. 


—  Ifô,    docilité. — Tude,    exacHilude.  -  Eur, 

épaisseur. — Ksnc,  s;ij;esse.  — le,  modestie. — 
1n»>,  fainéantise.— Ire,  justice.— Erie,  étour- 

At,  apostolat.  Idtiic  — iNnif,  éj^oisme. 

Olr,  abattoir.— Olro,  observatoire. — ler,  en- 
crier.—lèrc,  poivrièic.— Ain»,  vestiaire. — 
Aie,  chênaie.— Oio,  oiinoie. 

Ee,  assiettée.— lire,  voilure— Aj^e,  plumage. 


Contknu,  collectio.v.  r. 

Nom. 
Proff.ssion.   r.   Nom;   pour  Eu  r,  laboureur.- Aire,  libraiie.- 1er,  serrn- 

eur,  icrhe.  rier.— len,  musicien.  — Iste,  Heurisle 

Hahitant,  corporation.  R.Ain,  Toulousain. —An,  l'eisan.  —  Anu,  Alle- 
Nom.  mand.— len,  Canadien. —  En,  Vendéen. — In, 

Klorenlin.  —  Ais,  Maltais  — Ois,  Suédois. — 
On,  Saxon. 
Diminutifs.  R.  Nom.  Eau,  souriceau.— Elle,  tourelle.— Et,  jardinet. 

— Ette,  paillette.— Ot,  goulot.— Otte,  me- 
notte.—In,  tambout  in.— Ine,  bottine. — Illc, 
coquille,  — Ole,  glorit)lc.  — rie,  Kl''l>nle. — On, 
clocheton. — Illon,  oisillon. 
ArOMi  NTATIFS,  PÉJORATIFS.  Ace,rosace.— AHSC.papera.sse.— AsHler,  écrivas- 
Vi.  Nom.  sier.  —  As,   coutelas.  —  In,    ramassis. —  Ard, 

Vieillard.— Aille,  ferraille. 

SUFFIXES  DE  L'ADJiXTIF 

Qualité.  R.  Verbe  ;  pour  ide,  Eur,  menteur.  —  Ant,  obéi.ssant.—  Eut,  excel- 
lent —  1er,  chicanier.  —  Able,  pardonnable 


nom. 


.pardonna 
(le,  ligide.- 


Rapport.  r.  Nom. 

Abondance.  R.  Nom. 
Diminutifs.  R.  Adjectif. 

Augmentatifs.  R  Adjectif. 


rai. 
Signifiant  rendre  tel. 

Sir.NIFIANT  diminution. 

Signifiant  dépréciation 


Ible,  divisible.— Ile,  facile.— l(fc,  i  igide.— If, 
dormitif.— (Hre,  obligatoire. 

Aire,  lunaire.  —  ler^  ])rintanier.  —  Al,  vital.— 
El,  mortel. —  II,  civil.—  Ique»  pali  iotique.— 

Eux, valeureux.— Il, branchu.   f  A(|ue,syi  itupie. 

Et,pauvret.— Elct,  verdelet— Ot,  p.llot.— Atre, 
noii  iltre. — Aud,  rougeaud. — In,  blondin. 

Bond,  moribond. —  Lent,  succulent.  —  Ace,  vi- 
vace.  —  Asse,  bonasse.  —  ANsler,  finassier.  — 
Ard, pillard . — Awiue,fantas()ne.— EK(|ue,  che- 
vaieresn-ie.^lMHinie,  richissime.  —  Imc,  in- 
fime.—Enie,  suprême. 

SUFFIXES  DU  VERBB 

Signifiant  l'action  ^-M^^w^- Er,  clouer,  aimer.— Ir,   grandir,   finir.— Oir, 

recevoir. — Ile,  rendre. 
Iser,  égaliser. — Fier,  lionifier, 
Eter,voleter. — Oter,clignoter. — Iller,sautîller. 
Onner,  chantonner. — Oyer,  tournoyer. — Ail- 
ler, batailler. — Asfier,  finasser. 

SUFFIXE  DES  ADVERBES  DE  MANIÈRE.    Ment,  foitement. 


.^srf'' 


TABLE  DES  MATIÈRES 


Nous  indiquons  le  ininiéro  traitant  de  l'objet  désigné;  s'il  v  a  nlnsieurs 
iiniueros  relatifs  au  n.ê.ue  objet,  nous  n'indiquons  que  le  premier 

Parfois  nous  indiquons  hi  page,  mais  entre  parenthèse. 


NOTIONS  PRÉlvIMINAIRES 


Grammaire  :  définition  . 

Sous  vocaux  

Sons  simples 

Articulations 

Piphtongue 


Alphabet,  lettres  .  . 
Voyelles,  consonnes 
Syllabes,  mots  .  .  . 
Idée,  proposition  .  . 
Parties  du  discours  . 


lo 

14 
20 
22 
26 


PREMIERE  PARTIE 


é 


NOM 

I.'éfinition ■?! 

Nom   propre,   nom    com- 
mun    22 

Noms  colleélifs 35 

Nom  composé 39 

Du  genre 41 

Du  nombre 4s 

De  l'étendue 52 

Pluriel  dfins  les  noms  .    .  58 
Tableau  du  pluriel  dans 

les  noms (12) 

ARTICLE 

Définition 68 

Article  élidé 69 

Article  contradlé  ....  70 

Article  indéfini  ....  71 

ADJECTIF 

Définition,  division  ...  73 

Variation  des  adjecftifs  .  .  77 

Féminin  dans  les  adjectifs  78 
Tableau  pour  le  féminin 

dans  les  adjeélifs  ...  (iS) 

Pluriel  dans  les  adjectifs.  95 

Accord  de  l'adjectif ...  99 


Adjectif  pris  substantive- 
ment   

Adjectif  déterminatif .    . 
Adjectif  démonstratif .    . 
Emploi  de  ce  et  de  a'i.  .  . 
Adjecflifs  possessifs  .    .    . 
Emploi  de  ;//<;//,  /on,  son. 
Adjectifs  numéraux  .   .    . 
yi>i,iii,  cent,  mille .  . 
.'If m  ion,  billion,  milliard. 
Adjetflifs  indéfinis  .... 

PRONOM 

Définition 

Accord  du  pronom.  .    . 
Espèces  de  pronoms .  . 
Pronoms  personnels .  . 
Le,  la,  les,  article,  pronom 
Pronoms  possessifs  .    . 
Accents  sui  nôtre,  z'âire 
Pronoms  démonstratifs 
Pronoms  conjondlifs.  . 
Pronoms  indéfinis  .  .  . 

VERBR 

Définition  et  espèces  . 
Personne,  nombre.  .  . 
Temps 


102 

105 
107 
108 

IIO 

III 
112 
117 
119 
120 

122 

123 
124 

125 
130 

131 
133 
134 
136 
139 

142 
148 
151 


284 


ili 


m  :  ! 


158 
166 

167 
169 

(35) 


170 
171 
172 

173 
174 

(42) 

J75 


176 

(45) 
J77 

17.S 
(47) 

179 
180 

453 
184 

489 


ài's. 

193 
196 

(56) 
200 
(58) 
204 


Modes 

Conjugaison  /définition 
Sortes  de  conjugaison  . 

Auxiliaires \ 

Verbe  (7Z'oir  .    .        .  .  .' 

—  î'in' (,7) 

Verbe  aimer  .    .  '     ^'j 

REMARyuKs.    Verbes  "en 
rcr 

Verbes  en  (fd/-  . 

--    changeante- ou ^ en t^ 
Verbes  en  e/rr,  cter- . 

—  en  ver      ... 
Verbe  Jif/ir  .    . 
Participe  ^<7//,  })i'',i'i/ ,  ' 
Fleurir  prenant  pour  ra- 
dical }/or 

Verbe  recei'oir  .    .' 
Accent  sur  cùi,  redû,  viû 
emploi  de  x  àanspouvoir 

valoir,  vouloir  . 
^erhe  re?ulre  .....' 
Verbes    eu    imirc    et  en 

sandre  .... 
Verbes  en  aîlre  et  en  ai  Ire 
bujet  du  verbe.  .    .    .  is/ 
Accord  du  verbe  .      .        ' 
Complénient.s  :  définition 

et  espèces 187 

Mots  pouvant  avoir  des 

compléments.  .  102 

Complément  attributiif.  192 
Verbe  transitif  ou  a<Si\{. 
Verbe  passif 

—  tire  aimé 

—  intransitif  . 

—  touibcr 

—  pronominal.  . 

—  se  repeutir.  .  .    '    .      (62  ) 

—  unipersonnel.    .    ."      208 

—  falloir /gj.\ 

Orthographe  des  verbes. .      2 1 1 
Terminaisonspour  chaque 


TAKI,!.:  DKS  MATIKR]ÇS 

Temps  primitifs  et  temps 
dérivés  . 


2:^2 

216 

278 


Conjugai.son  interrogative 
Des  verbes  réguliers 

Des  verl)es  irréguliei..  et 
défeaifs 22„^y^. 

Verl)es  réguliers  seule- 
ment quant  à  la  dériva- 
tion    

Verbes  irréguliers  et  dé- 
fectifs 


(73) 
(7.0 


l'ARTlCiPK 

Définitions  et  espèces 
Accord  du  participe  passé. 

ADViîRBE 

Définition 

Locution  adverbiale'. 

Adjectiisemployéscoiume 
adverbts ... 

Formation 

en  tne7it  .... 

lyiste  des  adverbes. 


des  adverbes 


230 
230 


24 1 
24^ 

245 

24* 

(86; 


PRÉPOSITION 
Définition   ....  ^àri 

Rapports  exprimés.  '.   '.  249  bV 
Ivocution  prépositive.  .  25^ 

Liste  des  prépositions  .    .     (901 

CONJONCTION 

Définition.  ....  ^^^ 

Conjondlion  de  coordina- 
tion et  conjonétion  de 
subordination 255  bi^ 


Locution  conjon(flive  . 
Liste  des  conjondlions . 


temps 


25J 

(92) 


213 


INTERJECTION 

Définition 

Locution  interje(5iive  . 
Mots  employés  comme  in- 

.terje(5lions 261 

Liste  des  interjeélions  .    .     (94) 


259 
260 


t  temps 

■  •  .   . 

2:^2 

rogative 

:    216 

TS  .    .     . 

2?rf 

lieto  et 

■    .    .  228  bis. 

seule- 

dériva- 

• 

(7,^) 

et  dé- 

.    .    . 

(75) 

'e 

:es  .   . 

230 

passé. 

230 

e; 

•      •      • 

24 1 

e  .  .    . 

24^ 

omme 

• 

245 

verbes 

•    .    . 

24  ♦ 

■    .    . 

(86; 

3N 

•     . 

24'? 

.    .  2^()hîi. 

e.  .    . 

25  î 

is  .    . 

(901 

DN 

• 

255 

dina- 

)n  de 

•    .  255  hii. 

e  . 
is . 

)N 


lein- 


250 

(92) 


259 
260 

261 
(94) 


TABI.R  DES  MATIKRKS 
DEUXIÈME  PARTIE 


2H5 


SIGNES  OkTHoC.RAPHIQ 
KT  MAJUSCUt,liS 

vSignes  orthographiques  . 
Accp^NTS  :  définition,  es- 
pèces, emploi 

Apostrophe,  tréma,  cédille 

Trait  d'union 

P^mploi  des  majuscules  . 

PONCTUATION 

Définition  et  signes  . 
Ivniploi  de  la  virgule.  .    . 

—  du  point-virgule. 

—  des  deux  points  . 
Emploi  du  pointordinaire. 

—  du  point  d'inter- 

rogation. .    .    . 
Emploi  du  point  d'excla- 
mation  

—  des  points  de  sus- 

pension .... 

—  du  trait  d'union  , 

—  du  tiret 

—  des  parenthèses  . 

—  des  guillemets .  . 

De  l'alinéa 

Autres  signts  de  ponélua- 

tion 

PETIT    TRAITÉ     DE    PRO- 
NONCIATION     

I  On  y  .suit  l'ordre  alphabétiqiu  ). 

REMARQUES 
.SLU  I.'ORTHOGUAPI-IE  D'US 

()rihogra;jhe  :  défirilioii. 
Lettres  flunles  des  mois.  . 
Doublement  »'es  lettres.  . 
Changement  de  ;/  eu  m  .  . 
Emploi  de  an  et  de  <>;/. 

Noms  Qxx  at 

Noms  terminés  par  c.  . 
Noms  en  a-'  ou  ea?i  .    .    . 
Noms  en  air  ou  oifr.    .    . 
Noms  en  don,  tion,  etc  . 
Mots  terminés  par  ssc  ou 
ce 

10 


UES 


262 

263 
270 
276 
277 


279 
281 

283 

284 

285 

286 

288 

289 
290 
291 
292 

293 
294 


HOMONYME?,    etc. 

Homonymes  :  défitiition.  402 

Homonymes  de  </,  ,\  /,  o,  u  40^ 

Homographes 404 

Synonyme' 4(^5 

Onomatopées 40S 

DE  I.A  CONSTRUCTION 

Construction  :  définition.  41a 

Inversion 413 

Kllipse \  4,5 

Pléonasme 417 

Syllepse.  . \  419 

ANAI.YSE    GRAMMATICALE 


Définition  et  objet .... 
Analyse  du  nom,  etc  . 

—  du  verbe  .... 

—  du  participe.  . 

—  des  invariables 

—  des     figures     de 

grammaire  .    . 

Tableau  .synoptique  d'ana- 
lyse   

Modèle  d'analv  c 


420 

427 
436 
437 
43S 

442 

<'47) 
(148) 


295    Cxanici.sme. .    ' 447 

301  I  ANALYSE   LOGIQUE 

Définition  et  explication  .  448 

AGE    '^<-""t'S 'le  la  proposition.  452 

Du  sujet 453 

381  De  l'attribut 460 

382  Du  verbe  subaantif.  .  .  467 
384  PROPOSITION  :  définition  472 
391    Qualifications  pouvant  lui 

394  convenir 473 

395  Nombre  de    propositions 

396  dans  une  phrase.    .    .    .  488 

397  Des  .six  .sortes  de  complé- 
398]      ments 489 

399  Tableau    d'analy.se     logi- 
I      que    ....;...    .    ,156) 

400  Analyse  d'une  phrase  .    .    (156) 


fi 


286 


T.MH.)';  Di.S  .MATri  KKS 


1,1    l.l)(.,(U,I,  I       .|t„„j„  '1 

'^''"•^'"*'    •    •. O"  'i'''>l^'"v:x  p...ir  la  clussin-     ^^^ 

i,es  dix    loiiclioiis   grain-  «^''ti'^" 'Ic-s  prr.poMtions.  ,  i6i . 

491  Analyse  (k-s  plirascs  :  urn. 

.    .      492  c^-«l(5  .    . 

I-().uMi(,ns  Krammaticales  Application  de  la  méthode  [;b^) 


niaticak'S. 
RtiuK'  sur  chacune. 


rein  plies  par  des  proj»)- 
sitions  .    .    . 


49.^ 


TROISIK.MH  PARTIE 


Définition  de  In  syntaxe  . 

DU   NOM 

Noms  qui  ont  les  deux 
genres  :  aicù;  aiiih\ 
M'i'>is,  etc 

Noms  iuusilcsau  singulier 
—  au  pluriel.  . 

Noms   tirés   des    langues 


49^)    i:mploi  de  certains  adiec- 
tifs.  •* 


497 
514 
515 


59' 


ADJI-XTl  1.-  DivTKKMINATll.' 

AdjLciif  démonstratif . 
Adjectifs  possessifs 
Adjectifs  numéraux  . 
Adjectifs  indélinis. 
.yr)H(\  adjectif,  adveri)e 


étraiiL^ères  "'"^"^^  ' --/'W,  adjectif,  adverbe 

TVT^,       ^    ,       ;    •    ;    ■    ••  516    Remarques  sur  ^//^V/?///- 

?em"it^-'^' '"'"'""''■  5,,  I^^"'«rq\ies  surr.7  ' 
Orthographe     d«.s     noms 


propres 


60 j5 
605 
611 
6,4 
619 
626 
631 


DU  PRONOM 


5- ' 

525    J;'^"éralitéssur  le  pronom     640 


Noms  composés.  .    .    .    "      ^^2^    ^^'  t-^- 

Noins  unis  ]>ar  une  prépo-     '        Pronoms  personnels. 

sition 2^2         ~        possessifs 

Remarques  sur   quelques  ,   ~".       démonstratifs. 

noms 236    ^^^"^  cî,  i'elui-/i).  . 

Pronoms  ^onjonctifs.  . 
indéfinis. 


644 
656 
660 
665 
669 

675 
679 


DE    I^'ARTICI.E 

lùiiploi  et  suppression.   .      549    ^"'  personne,  quiconque  . 

lùupkà  de  du,  des,  de  la  .     ss^  i 

Répétition  de  l'acticle.   .      559!  Du  verbe 

Place  du  sujet 

Répétition  du  sujet  . 

Accord  du  verbe  avec  le 
sujet  ou  les  sujets  ...      oesb 

Des  complémentsdu  verbe    69S 

Ivmploi  des  auxiliaires         707 


-'pétition 

ADJECTIF   QUAIJFICATIF 

Accord  de  l'adjectif .    .    .  563 
Reinarques  sur  les  adjec- 

t  i  fsy  ;?//  ,nu,  de  m  i,i^'ra  n  de  570 
Noms  employés  adjective- 
ment          .  ^^r 

Adjectif  employé    adver- 
bialement   ......*  578 

Ci-joint,  ei-inchis ....  579 

Adjectifs  composés.  .    .    .  5S3 

Place  des  adjectifs.   .    .    .  587 

Degrés  de  signification   .  589 


682 

684 

686 


de  l'infinitif.   . 
de  l'indicatif  .    . 
du  conditionnel . 
de  l'impératif.   . 
du  subjonctif  .    . 
des  temps  du  sub- 
jonctif..   ...      738 


712 
716 
727 
732 
735 


plOJiO- 

lussUi- 
•itioijs.  ^i6i  I 
s  :  pro- 

495 
étliode  (163) 


adj  ec- 


59' 


M  IN  ATI  l'- 

if.    . 

603 

•     .     . 

605 

•    ■ 

611 

6:4 

erbe 

619 

me  . 

626 

631 

I 

îllOlll 

640 

. 

644 

656 

lis.  . 

660 

. 

665 

.    . 

669 

.    . 

675 

que . 

679 

682 

684 

c  le 

686 

erbe 

69S 

;s  . 

707 

■ 

712 

. 

716 

ne] . 

727 

•   • 

732 

.    . 

735 

T.MU.K 

Ri-inariiues  sur  (luelques 
V.  rhe-t.  . 

DU  l'AKTICIl'K 

l'arlicipe  i)résenl  cl  adjec- 
tif vci  bal 

Participe  passé  :  rèj^le^é- 
iiéraL' 

.l/lcHiiit,  excepté,  etc  .    . 

Participe  suivi  d'un  infi- 
uitif 

Participe  de  coii/er,  etc  . 

Participe  des  verbes  réflé- 
chis    

Participe  des  verbes  iiui- 
pcrsounels 

l'articit)e  ayant  pour  coin- 
plénieiit  direct  /e,  /><•//, 
en ... 

DK  r/ \nvr:Ruic 

Uetnarques  sur  alentour, 
auparavant,  etc.       .    . 

/h'ctaus,  liehors,  etc  .    , 

/ri  et  là 

.SV,  tout...  que,  très.  .    .    . 

Adverbes  hotuon ynies . 

Ivniploi  de  locutions   i.d 
verbiales 

Emploi  de  la  négation  ci 
du  fie  dubitatif  .    .    . 


DKS  ^!.vTli:ui  .s 


74-' 

773 

779 
7.S0 

7.S2 
785 

786 
789 

790 


797 

S05 

807 
S09 

«'3 
819 

823 


DJv   I.A   l'Klil'OjlTlO.N 

l'iace  et  réj)étilioti.  . 
Iviujjloi  de  à,  lie,  sans,  etc. 
.  /  trains,  près  de.       .    . 

I»K  I.A  C()NJ(J.\CTION 

ICtnploi  de  ùuntne,  et,  n't  . 
Ivuiploi  (\n  mot  ijue  .    .    . 

Rcniar(iue  sur  si 

ivmploi  de  locutions  con- 
jonctives . 

DK    r.'lNTKKJKCTION 

A//  !  ha  .'—Aie,  ht  !.  .    . 
l'.li  !  hé  .'—flein  !  hem  !. 

O  !  oh  !  ho  ! 

API'KNDICK 

I  Historique  sommaire  de 
la  langue  française  .    . 

Transformation  du  latin 
en  français 

Iviytnologie 

Radical 

Prf'- fixes 

vSufflxi's 

P'ornuition  des  mots  nou- 
veaux   

Tableau  des  principaux 
préfixe^ 


J87 


•\>3 
S,., 

847 


85  i 

H57 
858 

S6(  I 


866 
870 
872 


(261) 

(267) 
(269) 
(270) 
(271) 
(273) 

(278) 
^281) 


;ub- 


738