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IMAGE EVALUATION
TEST TARGET (MT-3)
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2.5
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1.4 llii'l.ô
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Photographie
Sciences
Corporation
23 WEST MAIN STREET
WEBSTER, N.Y. 14580
(716) 87i2-4S03
à
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CIHM/ICMH
Microfiche
Séries.
CIHM/ICMH
Collection de
microfiches.
Canadian Institute for Historical Microreproductions / Institut canadien de microreproductions historiques
Technical and Bibliographie Notas/Notas tachniquaa at bibliographiquas
Tha Instituta has attamptad to obtain tha bast
original copy availabla for filming. Faaturas of thit
copy which may ba bibliographically uniqua.
which may altar any of tha imagaa in tha
raproduction, cr which may significuntly changa
tha usual mathod of filming. ara chackad balow.
a
Colourad covars/
Couvarture de couleur
I I Covars damagsd/
Couvarture endommagée
□ Covars rastored and/or laminated/
Couverture restaurée et/ou pelliculée
□ Cover tit^e missing/
La titra de couvarture manqua
I I Colourad maps/
D
Cartes géographiques en couleur
Coloured inl< (i.e. other than blue or black)/
Encre de couleur (i.e. autre que bleue ou noire)
□ Coloured plates and/or illustrations/
Planches et/ou illustrations en couleur
□
n
D
Bound with other material/
Relié avec d'autres documents
Tîght binding may cause shadows or distortion
along interior margin/
La re liure serrée peut causer de l'ombre ou de la
distorsion le long de la marge intérieure
B!anl( leaves addad during rastoration may
appear within tha text. Whenever possible, thèse
hâve been omitted from filming/
Il se peut que certaines pages blanches ajoutées
lors d'une restauration apparaissent dans le texte,
mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont
pas été filmées.
Additional commenta:/
Commentaires supplémentaires:
L'Institut a microfilmé ta meilleur exemplaire
qu'il lui a été possible de se procurer. Les détails
de cet exemplaire qui sont peut-être uniques du
point de vue bibliographique, qui peuvent modifier
une image reproduite, ou qui peuvent exiger une
modification dans la méthode normale de filmage
sont indiqués ci-dessous.
D
D
n
n
D
D
n
n
Coloured pages/
Pages de couleur
Pages damaged/
Pages endommagées
Pages restored and/or laminated/
Pages restaurées et/ou pelliculées
Pages diitcoloured, stained or foxed/
Pages décolorées, tachetées ou piquées
Pages detached/
Pages détachées
Showthrough/
Transparence
Quality of print varies/
Qualité inégale de l'impression
Includes supplementary matériel/
Comprend du matériel supplémentaire
Only édition available/
Se^jle édition disponible
Pages wholly or partially obscured by errata
slips, tissues, etc., hâve been refilmed to
ensure the best possible image/
Les pages totalement ou partiellement
obscurcies par un feuillet d'errata, une pelure,
etc.. ont été filmées à nouveau de façon à
outenir la meilleure image possible.
This item is filmed at the réduction ratio checked below/
Ce document est filmé au taux de réduction indiqué ci-dessous.
^OX 14X 18X 22X
y
12X
16X
20X
■iXiX
30X
aéx
28X
:
32X
The copY filmed hère has been reproduc«d thanks
to the genarosity of :
Seminary of Québec
Library
L'exemplaire filmé fut reproduit grflce à la
générosité de:
Séminaire de Québec
Bibliothèque
The images appearing hère are the beat quality
possible considering the condition and legibility
of the original copy and in keeping with the
filming contract spécifications.
Original copies in printed paper covers are filmed
beginning with the front cover and ending on
the last page with a printed or illustrated Impres-
sion, or the back cover when appropriate. Mil
other original copies are fili.ied baginning on the
first page with a printed or illustrated impres-
sion, and ending on the last page with a printed
or illustrated impression.
The last recorded frame on each microfiche
shall contain the symbcl — ►(meaning "CON-
TINUED"), or the symbol V (meaning "END"),
whichever applies.
ly^aps, plates, charts, etc., may be filmed at
différent réduction ratios. Those too large to be
entîrely included in one exposure are filmed
beginning in the upper left hand corner, left to
right and top to bottom, as many frames as
required. The following diagrams illustrate the
method:
Les images suivantes ont été reproduites avec le
plus grand soin, compte tenu de la condition et
de la netteté de l'exemplaire filmé, et en
conformité avec les conditions du contrat de
filmage.
Les exemplaires originaux dont la couverture en
papier est imprimée sont filmés en commençant
par le premier plat et en terminant soit par la
dernière page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'illustration, soit oar le second
plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires
originaux sont filmés en commençant par la
première page qui comporte une empreinte
d'impression ou d'illustration et en terminant par
la dernière page qui comporte une telle
empreinte.
Un des symboles suivants apparaîtra sur la
dernière image de chaque microfiche, selon le
cas: le symbole —*»» signifie "A SUIVRE ", le
symbole y signifie "FIN".
Les cartes, planches, tableaux, etc., peuvent lître
filmés à des taux de réduction différents.
Lorsque le document est trop grand pour être
reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir
de l'angle supérieur gauche, de gauche à droite,
et de haut en bas, en prenant le nombre
d'images nécessaire. Les diagrammes suivants
illustrent la méthode.
1
2
3
1
2
3
4
5
6
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GR^lkMAIRE
FRANÇAISJ^S^
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196*
'«^/re ô«
COURS ELEMENTAIRE, COURS MOYEN
ET COURS SUPERIEUR
PAR
LD5 FRERES DES ECOLES CHRETIEW/SES
MONTREAL,
44, rue Coté, 44.
^
KnreKistrée. confinement à l'Acle du Parlement .lu Canada,
en 1 année mu hmt cent quatre-vingt-seixe, par Jkan
RouTHiKR, au ])ureau «lu .Ministre de l'Agriculture.
«t
IV31 JC»:iT"s::^-Tftv:v*3",'r'
■sjaasaaMOMiMMiiH .j
i!î«-^i4'M'a,
V
II
AVERTISSEMIÎNT
:ia(la,
Jkan
>
k
Cfct ouvrage est divisé en trois parties : la première
contient la Classification et V Ortlw}r>aphc des diverses
parties du. discours, et les principales règles de syntaxe
A^VAdjecliJ\ du Wrbe et du Participe; la deuxième
comprend divers petits traités relatifs aux Si^(r7ies
orthographiques, à la Ponfluaticn, à la Prononciation, à
': Orthographe d'usage et à X Analyse grammaticale et
logique : enfin la troisième est spécialement destinée à
la Syntaxe des dix parties du discours.
Cette édition, mise en rapport avec le nouveau Dic-
tionnaire de r Académie, est imprimée avec trois sortes
de caraélères ; en général, le petit texte est employé
pour des chapitres et des articles moins importants ;
mais cette distinélion ne suffisant pas pour régulariser
l'étude de la grammaire, on a subdivisé l'ouvrage en
trois cours distincts :
1° Le cours élémentaire, qui se compose à peu près
des numéros précédés d'un astérisque, et qui a été
imprimé à part, sous le titre de Extrait de la Grani-
viaire française.
— IV —
f I.e cours moya,, qui comprend, outre le coun
rirûc^'''''' '""" ''' ""'"'■'■°" '""''"^■'* <''•• <'">^ «■'^t':--
3° Kufiu. le ««/-.v snpMvur, destiué aux C-lèves les
pliu* avances, et con.preuant tonte la granuuaire ' '
Nons avons jx-nsé qu'il serait a^ré-ahle aux'c.Ièves
e trouver, dans ce livre, h si^uificatiou éty„,ologi,,ne
e pnncpaux tern.es de granuuaire ; nous l'avons
nicliquce dans des renvois.
Nous avons CKalement placé au bas de chaque pa<^e
^ questions relatives aux nun.éros qu'elle contilm ;
cette d,^ sera, il nous semble, plus comnuxle
pour los maîtres et pour les élèves.
Nous donnons aussi, dans un appendice placé à la
fin de cet ouvrage, un résumé de l'historique de la
I^angue française et un traité de l'Elymologie
/
\
m.
"■f-»f^»— — -■-
/
GRAMMAIRE FRAXÇAISli
*
I.
NOTIONS PRÛLIMINAIRKS
.. U Gra?;i;,iaty(^ (a) est l'art d'exprimer ses
Idées par la parole et par l'écriture, conformément à
I usage et aux règles établies (â).
ARTICLE U'!-. — UU LAXGAGK PARLÉ
*- 2. Pour exprimer les idées par la parole ou par
écriture, on emploie des mots. Ainsi les mots sont
les signes de nos idées.
Les mois dans le langage parlé sont formés de sons.
Ives mots écrits sont formés de lettres.
*** 3. Un Son, considéré comme élément du lan-
gage, est une émission distincte d'air vocal.
miilfiT"/''^ produit principalement dans le larynx; il est
modifié plus ou moins par les autres organes de la parole • îes
lej^res, les dents, la langue, le palais, le pharynx ou goskr et7e
**
4. Il y a deux sortes de sons, les sons simples ou
inarticulés et les sons articulés"^
**
5- Ou appelle sons simples ou inarticulés ceux
qui ne sont pas sensiblement modifiés par les organes
de la parole ; on les appelle encore sons purs, élémen-
taires, fondamentaux, primitifs, ou même simplement
^* I. Qii' est-ce que la Grammaire ?
*** l' ^^'l^"^f'^^ ^-^'P'-i^ne-t-ou ses idées paf la parole f
j,,^ 3- l/« est-ce qu'un son vocal ?
*i ^' ^^^l^^^^^ y "^-f-il de sortes de sons ?
5- Qt''^ est-ce qu' un son simple f
n.ïï^[;rï;;;':'?r;,;;^;^VeA;-''"-^'"""'''''' ^°'"- ^•'•— '/'-, formé un
l-'l^'J'"^ Ki-ainiMaire générale oit th.'orin,,,. , st la ■
la.Si^è ""' ' ' '"'^'"^ particulière est I<,; / d,
science du lanjjage ; mais
e parler et décrire cette
2 NOTIONS PRfaiMINAIRKS
* *^ 6.^ Il y a en français treize sons simples, savoir :
(I, f, i\ t', /, (), //, ,//, ,)/^_ ,i„ jf, ^^„ 1^,1
*■*= 7. l'n son aKin</r est relni (|ui est inoclific par
(inehjn un des orKancs de la parole.
'■^■^ .S Nons avons en fram^-ais dix-neuf artienlations
ou tuodilieations (lésons, savoir (i) : /», c (dur) <i f
A' ulnr )//,/. /. „/, „, />, ,. ,., /^ ,. -,;./, (doux'), x-/;
(dt)nx). //(mouillées). ^
•■•^••^ i). Ou appelle ////>///<)//;.//,•(„) tien X .sons simples
distmet.s, (pti se pronoueont en nue seule émission de
voix, comme /<f. À», ,./, ,,/;/. dans //ar/r, //(»/<•. foison, foin
.V UT 11 1.1 :
l'i 1.a.\i;m;i.; kcuit
* U). On exprime .ses pensées par l'écriture au
moyen de certains caractères de convention qu'on
appelle Iftltcs olfhabt'tiijue.x. '
■'■*' ii)/v.s-. î,es A7/;v.s- .«^out des signes ou caractères
conventiotuicls (pii ivpré.sentetit le .son de la voix
** 11. Ou appelle alphabet {b) la li.ste des carac-
tères nece.ssaues pour représenter les sons d'une
lanj;ue.
* i J. I/alphabet français a vingt .six lettres, savoir :
Minu.siMilos : <,. f>, <■. J, c\/,x\ h, /. /, X', /. ,„, //. ,. /, ,; , , /
«, :\ .V. .1. r. ~. . ./ , y. /,.N. ^
iMaJiisoule.^ ; . /. /,'. r, />, /;, F. (,//// A" / ]/ \-
a/U> A-.X /:/,/•, ,/, V. >-.^. \'i .!^^^ti Lnvà
qiu> tout l'utuT (Us R»uiiains. * ^
* i;>. Il y a deux .sortes de Untres, les vovelles et
les con.s(Mmes.
** 6. Coinl^ic-n a:vns-nous ifr sons sitnpU's /
_ vS. ( omhien avons-nous if\ir/nu/a/ioNs en naNcai, .'
g. On af>pc-iiC-i-on diphto'n^ur /
^ lo. ( \wun,-nt ex t>ri„u--t.on ses pensées par Vêcrituyc *
*'^ \obîs. OH\ippelU:t-on lettres '
•^^^ 11. On\ippeHe-t-on alphabet /
^ i.v Combien l\xlphat>et français a-t-il de lettres '
I .^ c ombien y a-t-il de sortes de lettres /
(O PM>t»oiu-rv S; W, (/<•, r;-. »..,.,■■, /;<-, /V- /c- wc nr
^^ W) / V..^M,.,,<,, a<- ac.v mots >:uvs ./;\ .t MM.-.;,.v ,,„; vn.U-nt .H;o ./<•« ,
ttuS^î;::,;;;:;;::^''- "''^- wu.K,..t.is r^ ne, a.. ..o^. .ui. tu:.s ,:;'^.^i^,..
)
«fi,
,1
M
NOTIONS PRÊLIMIXAIRK9 3
* 14. Les 7v\r//rs (a) sont des lettres qui. pronon-
cccs seules, produisent une voix, un son.
Il y a en français six voyelles simples, ce sont : a,
(\ i\ y, o, fi (I ).
'* 15. <>M .listiii^Mu- trois sortes dV.- i" Vr muet, nm ue se
fnit pas ou i)res(|ut' i)as eutundre. Ivx. : " joi,-, homnw '• • 2 ' iv-
U-rmC', (|ui se piououce la bouche i)res(|m- "fcruiée. Ivx. :'" v/'ri-
ie'- " ; ,V' !''• ouvi'tt, ([ui SI' j)rououce la bouche presciue ouverte
l".x.: "sui"c<\s, arn't, rcgnt".
•'■ 16. Les consonnes {/>) sont des lettres qui n'ex-
priincMit un son ((u'avec le seœurs des v()\cl!es.
'^'■^ 16 />/s. IVaprès le principal organe'qui sert à les
prononcer, on divise ordinairement les consoinies en
quatre classes principales : les labiales, les dentales,
les palatales et les ji^utturales.
Les labiales (n sont celles qui se prononcent sur-
tout au moyen dQ.^ lèvres ; ce sont : />, ù, — /, v,—7?t.
— Kx : Pht\ bonté ,- force, vue ; mère.
Les dentales {d ) sont celles qui se prononcent en
appuyant la lan^nie contre les dents ; ce sont : i, d, —
"'*'' ^' "• — l^x.: Terre, dent : sens, zéro : nord.
Les palatales {/) sont celles qui se luononcent en
portant la langue vers le palais ; ce sont : ch,j, gn,
—ill, /, /•. —Ivx. : Chose, joie : agneau .• feuille, lait, roi.
Les gutturales (./ ) sont celles qui se prononcent du
gosier ; ce sont : c (k, q). g.~\W. : Coq, kilo, gare.
•^ 14. Ou' est-ce que tes voyettes et combien en avons-nous /
*^" 15. (ODibien itistiniiiie-ton de sortes it'e ?
* 16. Ou'cst-ee (/ur tes consonnes /
^'^ 16 bis. En ioinbicn de classes divise-t-on ordinairement
tes consonnes f
s\\u\.ut^7^7}nx!'' ''^"'' '""' "'"'''""" '^''' ''''''-'''"'-"• leprcscntcr aussi les sons
I// 1 1 Vv icprO.-ontfut lo mOme son.
Pour u-piL'SfiiUr ks autics sons simples, on emploi,- plusieurs lettres
formant oe qu'on appcUo des voyelles eomposé.s vA a». )u. ,:,. on. ou uu
I,es voye les ont aussi des équivalents. Ainsi / pont être représt-nté par
,/. .:;.v. ,u,;tt....- <!,/. par u,„, <•//, ,•;«...,• /,/, par ï,,,, eni, ai»,...; „, par an, J.:u,
Wi) ''<'.i<7/(-.r, du mot franç.iis rv)/),
^f') (■|>«.v(. ;/«,•, -k- tltnx mots l.itms .lui veulent dire somierarrc
(Cl /..:/>/,.'/. du latin /..•(^.•■.;, livres.
(li) A'vAf/, d- (/*•>/ ,v, , /,;,/'/>, dent.
{!•) /i;A;/,7/, >.\v p,th;tii»i. i)alais.
(y) iiuttural, dvxi'Uur, gosier.
NOTIONS l'RKLIMINAiRES
*
17. Nous avons en français dix -neuf consonnes
savoir : b, c, d, /. g, h, j\ /•, /. m, n, p, ./, r. s, /, v,
{w), .r, 2. Plusieurs de ces lettres représentent la
même articulation. ICx. w-, /•, ^, dans nuj, coke (i).
iH. La lettre h est viuctte quard elle est nulle
pour la prononciation. Ex.: Saint Thomas était nu
nabi/e tWo/ogicn.
Klle est aspirée quand elle empêche la liaison de la
lettre précédente avec la suivante. Ex. : Un héros doit
s'enhardir contre les hasards de la guerre,
ARTICLE 3. — DEH HYLLABES ET DES MOTS
* 19. On nomme syllabe (a) une ou plusieurs lettres
qu'on prononce en une seule émission de voix.
Ainsi pas n'a qu'une syllabe ; passer en a deux
(passer) ; dépasser en a trois (dé-pas-ser) ; outrepasser
en a quatre (pu-ire-pas-ser) (2).
** 20. Un mot est une syllabe ou une réunion de
syllabes employées comme si^ne d'une idée.
^'f" 21. On appelle monosyllabe (b) un mot qui n'a
qu une syllabe, et polysyllabe {c) celui qui en a
plusieurs.
*** 22. Une idée est la notion ou la représentation clans notre
esprit (1 un objet quelconque : les mots Dieu, bon, arbre, repré-
sentent des idées. ^
17. Combien avons-nous de consonnes f
* y^. Quand est-ce que la lettre h est muette? Ouand est-
elte aspirée ?
19. Qu'est-ce qu'une syllabe ?
20. Qu'est-ce qu'un mot ?
QW appel le-t-on monosyllabe et polysyllabe ^
Qu'est-ce qu'une idée ?
2X
22
^t^\l,^°v^r°'''' '^'°'': -'l'-ticiilatioMS qui n'ont pas de consonnes sp<:.cialos
JU•;^^//;;y,"'.'' "''"'' ''''"■ '•'"•^'^■"■'^ leUrcs/ Cesont./.,^«, nJ'-Jl^,
Ceitjiines consonnes ont aussi des équivalents. Ainsi l'articulalion C
ia) SvHahe, ;)e deux mots ^recs qui sigruifient je pmtds arec.
iÀ UilZ'i) h^'\ *" 1' "•'^'^'"'^ ">?t« Krecs qui signifient seule ,yUahe.
\,c) J^otysyltabe, de mots grecs (jui veulent dire plusieurs svlhihes
Si
,1
1
/
doit
V
■if.
NOTIONS PitfaiMINAlRKS 5
ex^p!^ '/;U':ï!^iir "' ^'-P-^^^" ^•"" -«--m = par
y-* 24. On notmne ///,vr,w. (a) une ou plusieurs propositions
ph:::e^%^'^;ïïss:n^^r;;.^^^:,.^'^^p°^'^ °" ^^^
* 26. Us mots (le la lan^nic française sont groupés
<n dix classes, qu'c^i appelle les parties du discours •
ce sont : le nom, Vartidc, Vad/cciif, \q pronom, le verbe
i^ participe, V adverbe, la Préposition, la conjonction et
1 interjection.
* 27. Les mots, relativement à leur orthographe (<5)
sont divisés en mots variables et en mots invariables!
* 28. Les mots variables sont ceux qui peuvent
subir quelques changements ; ce sont : le 710m V ar-
ticle, Y adjectif, \q pronom, le verbe Qi \c participe. '
* 29. I,es mots invariables sont ceux qui s'écrivent
toujours de la même manière; ce sont : V adverbe, la
préposition, la conjonction et V interjection.
■•** 23. Qu'est-ce qu'une proposition ?
.V** 24. Qu'est-ce qu'une phrase .^
*-* 25. Qu'est-ce qu'un discours ?
çaise f' ^""'''"'^"^ ^°"^ groupés les mots de la Iruguefran-
ortho^rài^y''''''^ ^""''^ '^''^'''' ^'' ^''^'' '''^"^'"'""''^ '^ ^''-^
■' 28. Quels sont les mots variables ?
* 29. Quels sont les mots invariables ?
Îa^ n'T'' ''IV" 'V"* errecM'-^-.'^ rpii vent dire jr par!.-
/ÏJ/Xr''^'"' ''-' '''-■"-" '■''" ^'■■^■^''^ '^^^''^ -^^-/'''» <l"i veulent dire
I
I
m'
■ 6
KOM
PREMIÈRE PARTIE
CL vssn rc V Tiox i:t oitTiioau aphe
l'i,
CIIAPITRIv PRKMIIvR
]>r NOM ov .SI'I'.STAN riK
* ?,n. Pour fain- cotinaitie les Ctres. «u knu- a donné .les
(l(:'nonnnat,ons parUculières. An.si ou a appelé / 7- "tiôbe
quenoushahaons ; v.Av7, l'astre, , ni préside au jour ; J);«.; >^
);/'",! ^"'' ^';'"'''n "'^"•'^ """^ rappelons quelque chose /o-
loUr, ce lepnrla.iuelleuousa-issonsin.reneut, etc • ces mots
hrrr, so/rt/,vumoi,r, ro'onfr^ sont des noms
rexïslenc^" on? 1 ''"? ""'" ''''^''"'' ^^' ^^""^ """^ connaissons
1 existence, ont .L- nionie reçu un nom particulier.
ARTICLE !'''■. —CLASSIFICATION DU NOM
* 31. Le 7iom ou substanfif e^t m\ mot qui sert à
desi-ncr une personne, un animal ou uue chose 1< x •
CiiAMPLAiN Jonda la vit,LR de QuKbkc ; ces mots
Unwiplain, ville et Québec sont des noms.
^ 32. Il y a deux sortes de noms, le nom commun
et le nom propre.
* p. Le nom connu lui est celui qui convient à tous
les êtres de la même espèce, comme le nom eu faut
qui convient à tous les enfants ; le nom ville, qui con-
vient a toutes les villes.
*^ 34- Le nom propre est celui qui ne s'applique
qu a un être, ou a une réunion d'êtres que l'on veut
desio-ncr en particulier, comme Ounupiaiu, qui désiL-ne
nue certaine i)ersotine ; Québec, q„i désigne une cer-
taine ville ; Canadieus, qui déisigne un certain peuple
etc. ^ ^ '
^v.i première lettre des :iotns propres est une majuscule.
;■ ,^i . On'est-e.^ que Je nom ou siibslan/iY ^
Conbien v a-til di
3,v Qu'est-ce que h
34- Qu'est-ce que h
e sorte i de noms
e nom ùvutnuii
e no tu
propn
PROPRIÉTÉS DU NOM 7
** 35. On appelle collectifs certains noms communs
qui tout en restant au singulier, présentent à l'esprit
tion ^ '''''^"'■^ ^^""^^ formant i:n tout, une collec-
rni*ilHr* ^"^ ,^'^t''«^^Uf deux sortes de collectifs, les
collectifs généraux et les collectifs partitifs
.'* ^^7. I^es collectifs ^hiéraux sont ceux qui ex-
priment l'idée d'une coilection complète Kx • la
T.^lif:', '""""'"^ c'est à-dire tous les' humaine;
' ^à f f' ^^^«^/«/^, c'est-à-dire tous les ennemis
_ 3«. -Ues collectifs pat fin/s sont ceux qui ex-
priment une collection partielle. Kx.: Une foui.k ^de
pcrsonnes^ c'est-à-dire un certain nombre de personnes
cette TROUPE de soldats ; la plupart des homm^ltc
Ar. -^^i* ^,^.^PPe"e nom cotnposê une réunion de mots
* 40. Les mots distincts formant un nom composé
sont ordinairement joints par le trait d'union Kx
avant-garde, Hôtel-Dieu,
ARTICLE 2.— PROPRIJ5TÉS DU NOM
. r i^' -^^^ ""^"""^ """^ d^^^^ propriétés principales
celle du genre et celle du nombre. mcipaies,
cnli.^ll ^l;î'y a.que deux genres en français, le vms-
culin et iQjeminni.
* 43; Ùs noms lion, bœuf, cheval... sont du renre
masculin. ^^^^^c
«•
^^* 37.
** 3S.
•' 39.
••• .!o.
'•' -M
Qirappctlr-t-oii collectifs ?
Combien distiu,q:ue-t-oii de sortes de collectifs ^
ihi est-ce que les collectifs qéaérau v *
ijii est-ce que les collectifs partilifs /
Qn'appelle-t-on nom co)nfiosé /
Par quoi sont ordinairement ioi
I
compos
Joints les viols formant
■ "i^ fi' '''"'- 'y principales pr,, ■iélisdunom:
2. Combien y a-t-it de genres en français /
4o. Litcz des noms qui soient du genre masculin f
8
NOM
* 44^ Les noms lio7mc, vache, jument... sont du
genre leminin.
* 45- Les noms des êtres inanimés sont considérés
comme étant du genre masculin ou du genre féminin
d après 1 usage : par exemple, soleil, livre, tableau, sont
du genre mascuhn ; lime, montre, table, du ffenre
lemmin. s^"^--
* 46. On reconnaît généralement qu'un nom est du
genre masculin quand l'usage permet de le faire pré-
céder des^mots le ou nn. Ivx.: LK/^r.>, un livre.
47. On reconnaît qu'un nom est du genre féminin
quand 1 usage permet de le faire précéder des mots la
ou 7ine. Ex.: I^a mère, une: table.
*** Un petit nombre de no.ns ont au féminin une
termmaison particulière :
autocrnlc, au/on atrice Ik'ios,
c:'.:\v, i.aiiite ' loi,
fil'^. Jillfi .serviteur,
Uou\ftrnG\\r, goHveinafite
hi'rohie
rrinc
servante
chevreuil, chertctte
K'vricr, Imiitte
pcritKiuet, perruche
îH**
Une trentaine de noms ont un mot différent txjur
correspondant fiminin ; ^
frère,
sa'iir
jï-'irçou,
fille
K<. ndre,
b> Il
hoiuiue,
le III me
bélier,
hirhis
IXEUf,
'■aclie
cerf.
biche
cheval,
j mur lit
co<i,
poule
mnri, femme
luousieur, iinulame
neveu, inWe
oncle, tante
jars,
lièvre,
lu aie,
pigeon,
ote
hase
f nulle
colombe
papa,
parrain,
père,
seigneur,
porc,
sanglier,
singe,
taureau,
maman
marraine
mère
(la me
truie
laie
guenon
vache
*** Les noms des professions ou actions exercées
ordinairement par des hommes ne s'emploient pas au
féminin ; tels sont :
artisan
assassin
avocat
chailaLan
chef
éciivain
géonièlre
médecin
partisan
pei.lre
l)liilosophe
potier
.soki.it
témoin
• 44- Citez des noms qui soient du i^enre féminin ^
45. Qticl genre ont reçu les noms d'êtres inanimés ?
46. Coii,nievt reeo'tnaft-oTi qu'un nom est du maseulin ?
47. Comment reeonnait-on qu'un nom est du féminin ?'
PROPRIÉTÉS DU NOM
sont du
nsidérés
féminin
au, sont
.1 genre
ti est du
lire pré-
re.
féminin
mots la
nn une
eTi-itte
'I et te
^ ruche
ntpour
■ man
i raine
re
'lie
ie
'>/i>n
hc
:ercees
3as au
%**
* Noms sur le gc7ire desquels on hésite quelquefois.
Aoiiis masculitis.
ai'ime
arcaiie
fii<il)it
argent
acrosliche
ai inistice
acte
artifice
n<la!;e
astérisque
â^e
astlitne
air
atonie
a'ainbic
alhrilie
augure
ansiiice
alvéole
autel
aiuadoii
antoniate
aiiialjj;aiiie
automne
ambre
halustre
amiante
cancre
anatliènie
centiine
anchois
cigare
ancile
cloporte
anévrisnie
concombre
aninialcnle
crabe
a 11 n i Vf I. sa ire
décombres
antidote
dialecte
antipode
éclinuge
antre
éclair
apanage
ellébore
apologue
éloge
abside
absinthe
agrafe
alarme
alcôve
amnistie
amorce
auagrainnie
aiicie
auicioche
ankj-lose
antichambre
a])Othéose
arabesque
ai été
*
argile
armoire
arrhes
artère
astuce
atmosphère
attache
avant-scène
clovisse
dinde
tlrachme
ébène
écarlate
échapiiatoire
écharde
emblème
émétique
empiritre
encombre
entr'acte
épidémie
éi)ilogiie
épisode
épithalame
équilibre
équiiioxe
éi vsi])èle
esclandre
escompte
étage
évangile
éventail
exemple
exorde
girofle
liéli<}tiope
hémisphère
hémistiche
hiéroglyphe
holocauste
hôpital
horoscope
hos]iice
hôtel
hyméiiée
imposte
incendie
indice
interligne
intermède
intervalle
interstice
isthme
ivoire
légume
leurre
limbe
losange
mânes
midi
minuit
monticule
naplite
obélisque
obstacle
Noms féminins.
écritoire
enclume
éphéniérides
épigraphe
épitaphe
épithète
équerre
équivoque
estompe
extase
fibre
fourmi
horloge
huile
hj-die
idole
idylle
image
immondice
impasse
insulte
jujube
nacre
oasis
obsèques
offre
omoplate
once
opale
orange
omnibus
ongle
o|)probre
opuscule
orage
orbe
orchestre
organe
orifice
ouvrage
P'irafec»// ..plie
pétale
platiiu( métal)
i^lenr
quadrige
quine
leboiirs
stade
tubercule
ulcère
uniforme
ustensile
vestige
vi.scère
vivres
orbite
oriflamme
ouïe
outre
paroi
iiatère
iiédale
prémices
réglisse
sanda raque
sentinelle
ténèbres
varice
48. Le nombre est la propriété qu'ont les noms
d'indiquer l'unité ou la pluralité.
* 49. Il n'y que deux nombres en grammaire : le
singulier et le pluriel.
* 50. Un nom est au singulier quand il ne désigne
qu'un seul être. Ex.: Un homme, une table.
lin ?
nf
* 48. 011' est-ce que le nombre ?
* 49. Combien y a-t-il de fwmbres en français ?
i<
50. Quand est-ce qu'un nom est au singulier f
lO'
JIOM
î
* 51. Un nom est an plnriel qnand il désitrne plu-
sieurs êtres. \\y..\ Des hovuncs, des tables.
** 52. Ia's noms ont une troisiC-ine ])ropriété, appelée Vélcu-
duc (1 après ]a(,nelle ils sont pris dans un sens ïïv.v-;;//>;.^ ou
dans un ?ens uuifterniiuc,
*** 53; T'i nom déterminé a trois degrés d'étendue, car il
peut (lésij,r„er ou un genre, ou une espèce, ou un individu
• 54- I.e nom désigne ww^cnrc (piand il comprend tous les
êtres de même nature : Z'hommk a été arc à I imairede Dieu •
ici.Je nom hommk, désignant tout le genre humain, ^^^génc-
*>** 55..I.e nom désigne une esphe lorsqu'il est restreint à
une certaine classe d'êtres : Les hommhs vertueux sont esti-
mes : ICI, le iioin hommiùs, ne désignant qu'une espèce
d'iiommes. est spécifique. ^ c^pcce
^** 56.^ Le nom désigne un individu lorsqu'il est restreint à
un seul être ou a des êtres isolés. Ex.: Cet hommk est vertu-
eux; ces MOMMKS sont vertueux: ici, les noms hommk et
HOMMRS sont individuels, parce qu'ils ne désiguent quelles
hoini les isolés (r). & 1 ^^
** 57. Un nom commun est pris dans un .sens indé-
tcrmnié qiiand l'être n'est pas désigne d'une manière
précise. Ivx.: "/'«/ vu une montre en or," ici le
nom montre reste indéterminé, parce qu'on ne dit pas
quelle montre on a vu ; et de même le nom or, parce
qu'il ebt employé d'une manière vague.
ART. .'î.— FORMATION DU PLURIEL DANS LES NOMS
* 58. La règle générale, pour former le pluriel d'un
nom au .singulier st d'ajouter une .y. Ex.: Un enfant,
* 51. Quand est-ee qu'un nom est au pluriel ?
*■* 52. Les noms n'ont-ils pas une troisième propriété ^
**^ ^'>3- Combien le nom a-t-il de degrés détendue ?
vS4. 55. 5^^- Quand est-ee que le nom désigne un trenre ?
une espéee .''... un individu .^
"''* 57- Quand est-ce qu'un nom commun est pri<; dans jin
sens indéterminé ?
^- 5S. Quelle est la régie générale pour formel le pluriel
d un nom .■' ' ^
})îi! l'iptlcU'simpU-; Kx.: " /V,-// a oné /■hnnniu' ;\ son inia<-?."
les ,ii;tu\s noms sont oiiliiKiiremeiit «tétti tiiinôs
i^ par nu înlieotif:
/WfrJitit-^-sl 1111 ^'_« flèye: ' 2^ par un nom on nn infinitif: ■'Leclu--
valiei Hi!\.i>d t'tail aiinne du désir de coinb.titre les plus redoutables advei-
aaues: "
?. par nne pvppositioii : " L'iioiuuie qui/ait le bien est estimé,
\0^^iLo-\
treint à
)ut csfi-
espôce
FORMATION DU PLURIEI,
des C7ifa7it^ : loi verrou, des verrous, ; un éeiJffu
écureuiU ; un hosuf, des bœufs.
Celte règle donne lieu à une remarque, et présenta
exceptions. ^^^^//T^dil
* 59. Les noms terminés au singulier par s, .r,^.,^-
cliangent pas au pluriel, parce qu'ils en ont dcjà la
marque. Kx.: Un palais, des palais ; un crucifix, des
crucifix : un nez, des nez.
* 60. Les noms terminés au sincruHer par au ou par
eu prennent un x au pluriel. Kx.: Un tableau, des
tableaux ; un cerceau, des cerceaux ; un feu, des /eux ;
un neveu, des neveux.
Il n'y a exception que pour landau et bleu, qui
doivent prendre une s. Ex : Les landaus sont des voi-
tures légères ; les BLEUS de Prusse sont estiynês.
* 61. Les noms en ^« suivent la règle générale. Kx.:
Un clou, des clous ; un bambou, des bambous.
Cependant bijou, caillou, chou, genou, hibou, joujou
ai pou prennent un x au pluriel. Kx.: Des b\}ovx pré-
cieux ; de jolis CAihhovx ; mets- toi à genoux, etc.
* 62. Les noms en al forment leur pluriel en auv.
Ex : Le général, les généraux ; un hôpital, des hôpitaux.
Il y a exception pour les suivants, qui prennent une
s : aval, bal, bancal, cal, carnaval, cérémonial, festival
nopal, pal, régal et sandal. Ainsi l'on écrit : Un aval,
des avals ; un bal, des bals, etc.
Il .va aussi une exception pour les noms d'animaux en al.
iix. : / e chacal, les chacah ; le narval, les narvals ; on dit
cependant le cheval, les chevaux ; l'orignal, les orignaux.
63. Les noms en ail prennent ordinairement une
.y au pluriel : Un portail, des portails .- le détail, les
détails.
* 59- Quel esl le pluriel des noms terminés au sin<rulier
par s, X, /, ? A t-
■"■■ 60. Que prennent au pluriel les 1:0. ns terminés au singu-
ner par au ou par eu ? *
^61. Quel esl le pluriel des noms en ou .'
• 62. Comment /es noms en al forment- ils leur hluricl ''
■■ ^^c,. Connnenl Içs noms en !i\\ forment -il s leur pluriel ^
12
NOM
Cependant bail^ corail, émail, soupirail, travail (a)_
vantail {Aki porte), vcntail{i\(t casque) et wVra// changent
ailç:\\aux. Kx.: Des \\k.\5X de neuf ans ; des coraux.
trêcicux ,- d'anciens vitraux peints, etc.
Ail fait ails ou aulx ,- détail n'a pas de pluriel ; on
se sert du mot bestiaux
** 64. Aieul fait aieux lorsqu'il s'aj,nt d'ancêtres en
général, et aieuls quand il s'agit seulement des grands-
pères et des grand'mères. Ivx.: Mes aïruls (mes
grands-pères) vie disaient beaucoup de bien de mes
aïeux (de mes ancêtres).
On emploie aussi aïeuls pour les autres ascendants à un degré
déterminé : " Mes bisaïeuls, mes trisaïeuls.
** 65. Ciel îâxi deux, excepté lorsqu'il désigne des
climats, de-i dessus de lit, des hauts de tableau ou de
carrière. Kx.: Des ciELS de lit, des cip;ls de tableau^
de carrière ; la France est sous im des plus beaux ciELS
tempérés. \
** 66. Œil fait yeux au pluriel, excepté quand iî
entre dans un nom composé. Kx.: Les ykux sont le
miroir de Viune ; la géographie et la chronologie sont les
deux yeux de V histoire ; les cEihS-Bn-BCEiJF éclaire?i/
les greniers.
Tableau du pluriel dans les noms.
Prennent l'^ finale
e lO
l5^
Rt:Gi.B;
les noms en général ;
landau et bleu ;
la plupart des noms en ou ;
certains noms eu al ; aval, bal, etc.
la plupart des noms en ail.
** 64. Oîicl est le pluriel du mot aïeul ?
** 65. Quel est le pluriel du mot ciel ?
** 66. Quel est le pluriel du mot œil ?
(.a) Travail îaM tra7 ails : 1° quand il désigne les comptes que rend un
Chefd'adnunistratiou; 2° quand il .s-applu|uc à certaines écntuies, à cer-
taines operntions (ie cabinet; 3° enfin qnand il désigne des machines en
bois auxquelles ou attache le;, chevaux vicieux pour les ferrer ou les pauser
WS
on
RKMARQUR
Restent invariables les noms en s, x, z.
13
Prennent l'^r
EXCEPTIONS
1° les noms en au ;
2° les noms en eu ;
l 3° quelques noms en ou : bijoux, cailloux, etc.
Changent al en aux : la plupart des noms en al
Changent a// en aux : cjnekines noms en ail: bail, corail, etc.
Irois noms ont deux formes pour le pluriel : aïeul, ciel et icil
CHAPITRK II
DK I,'aUTICLE
* 67. Devant les noms communs employés dans un sens
dé ermine on place ordinairement le s'ils sont du masculi.i si"!
guher, Ai s ils sont du fennnin singulier, /^.y s'ils sont du pluriel
Le mot (jui prend amsi les trois formes le la les 1 <'^f*'^
^ppelê arl^ele. Il a pour fonctions : 1° d'indiquer iegcnîe et
e nombre des noms ; 2° de les déterminer s'ils sont pris da,"
morfel - ^'"l^"" '^^ signification. Ex. :" Z.. hom\nes sont
trlTrîf • V ' /^^ concourir à les déterminer si leur sens est res-
esUmé? '"'''''• ^^-^"^^^ ^^«"^"^es verlueux sont
vl ^^- yf'''^^'^' ^^) est un petit mot, le, la, les, que
1 on met devant les noms pour en indiquer le renre et
le nombre et servir à les déterminer. Ex ■ \,y mêriic
-L^ vertu, i,es talents doivent être modestes
■' 69. r^'article singulier perd ou élide IV ou Va
/7.!lfr''f;'-7^^^^ ""'' ""''^ '' '""^tt^- O" dit Venfant^
hZ ' ^l[''^'''''^ f^^ l'eu de le enfant, la amitié, la
Histoire. On remplace par une apostrophe la lettre
supprimée ou élidée. ^ ï^ <^ icure
,////!»'"/''" r'"" P^s îieu dans les expressions /^ ^/^; le onze le
tchkut^J^tagan, la yole, et quelques autres d'un u^age rare
* 6S. Qu'est-ce que r article ?
* 69. Quand est-ce que r article sifi^jdicr ùcrd /'e ou /'a ?
(«) Article du mot lati,, articnlun,, q,,; r.ignifie/r/;V membre.
H
l'adjectip
* 70. I^orsque «-<■ et <) prccôi.nt l'article/,- ils se
comb.„e„t avec lui devant t,„e am,so„„e „u '„ e 1
aspirée. A.n.s. r„„ <,it ; /.,•/„/„/, „„^,,„,,, „^,/!
rf;//n A Lie hasard. -^
On cliaiigo également de hs en r/r., et à /,, en ^,m-
devant les mots ph„-iels. Ainsi l'on dit : /'./v/.s- aux
anrjes DKS s:o'r.rniaos, au lieu de : /'oâr/s a A^
co^rl!^^'' '^"^ ""''• '''"' ''^ ^'^"^ '^"^ ^'^I^P^^'^'-^ '-^^ti^^l^'S
tid:s^\.SI?SKïïs^,;!;?î;r^"^ ^-^ -^^- ^^•-
agissent sur sou amiiloin'. >^ -^ k^^i^s ami oiatuu,
I/article ///./.y/;// //„, une, du, de la, de- /', des, se met devant
les noms nuléterm nés. ICx • Tn miKri/ i m, --a f"^'^ ^f ^^"'^
en reaiiie que des adjatifs ludejinis ; et les mots </« >/' A, dr^
CHAPITRE III
DE L'AUJECTn-'
* 72. Les êtres sont susceptibles ^e différentes qualités soit
bonnes, soit mauvaises : par exemple, un enfant es âoii doc7/l'
studieu.v; un autre sera méehanf, volage, paresseuv l^t^^
noms peuvent aussi porter à l'esprit uneS éf X oi ' nio^ns
sont des adjechjs qualijkatijs; et les mots eet^^toTtaue^
qui font prendre le noni hounnc dans un sens plus «rnS
déterminé, sont des adjeetifs détenniuatifs.
ARTICLE 1 •''•.— CLASSIFICATIOX DE l'aDJECTIP
* 'J^' V(i(fjecfif{a') est un mot que l'on joint au
/ .c \ ^'*I' ^f/''*''l^''-!<'^' pâsTis mots en uuissauf aVec I\irtkle
lesj^repositwns â et de, et eomment tes appel te-t-on ^
* l\' ^''^f'!"''^''-^-''l^';{^^!^^ i^^définis ou articles partitifs?
* 73- Qu'est-ee que r adjectif? ^ "^
(a) AdjWhf, de deuv mots latins q,.i veuletit àhej.U auprès.
ê
^m&m-m^^mmmÊm^mt:
FORMATION DU FÉMININ
15
nom pour le qualifier OU pour le déterminer. Kx.: Un
cn/ant xnwwun ; cks //<>ww6\y savants,
* 74. On reconnaît qu'un mot est adjectif quand on
peut y joindre les mois pnso?me et chose ,- ainsi habile
agréable, sont des adjectils, parce qu'on peut d'ire hcr-
sonne iiamiuî, r//i;.sv' agrkabi.e.
r V",>^-f/ y ''^^l-"^,«^^rtes d'adjectifs, l'adjectif quali-
ficatif et I adjjciifdctenninatif
='^ 7<'>- I/aij.'ctif qualificatif est celui qui exprime
une qualité de l'clre nommé. Kx. : /^/« .v/^^^^aimabi F •
des honnncs oiujciRANTs ; aimable et obligeants sont
des adjectif-; qualific^itifs.
77. Les adjectifs varient dans leur terminaison
pour exprimer leur rapport avec le nom auquel ils sont
joints, c est-a-dire qu'ils en adoptent le L^enre et le
nombre.
ARTICLE 2.
FORMATION DU FÉMININ DANS LES ADJECTIFS
f 7«- La rc<;le générale pour former le féminin d'un
adjectif masculin c.t d'ajouter un e muet. Jvx ■ Grand
grande ; général, générale; circonspect, circonspecte)
prejix, préjixe. ^
exception?^'' "^"''"^ ^'^"^ ^ ^"^^^"^' remarques et présente des
* 79- hes adjectifs terminés au masculin par un e
muet ne changent pas au féminin. Kx. : l/n mot utile
une leçon VTiu<: ; un goéit agkP.able, une odeur AC.Jit'
ARUC, etc. Cependant les adjectifs maître et traire font
maîtresse et traîtresse.
74 Conwicnt reconvatt-on qu'un mot est adicctif ?
* 75. Combien y a-l-il de sortes d'adjectif y. ?
; 76. Qu'est-ce que l'adjcetif qualificatif }
'"•■ 77. Les adjectifs varient-ily /
l^-,Q'<fJ^<^ ('st la règle générale pour former le fémini»
d'un adjectif masculin ? ^ J "«^' le jeminin
Par^J^nneff ^'•^'"'""' ^'^ '^"^^^^ ^'^"'^^^s au masculin
ï6
ADJKCTIF
* So. Les adjectifs terminés pas ^.9, el, eil, en et 07i
doublent la derinère consonne avant de prendre IV
muet du fc^mi^nin. Ivx.: Gras, }:: russe : crud. cruelle;
pareil, pareille • ancim, ancienne : bouffon, bouffonne
II n y a d'exception que pour ras, qui f.iit rase.
"■ 81. Les adjectifs terminés par el doublent égale-
ment la consonne finale. Hx.: J/uel, viuelle ; violet
VI ou lie. '
Cependant compiel, concret, discret, inquiet ref>let
secret, font complète, concrète, discrète, inquiète, reùlltè
secrète. ^ r ^^
1 *îi''^^: ," l "" .^^"^°^^ quelques autres adjectifs qui
doublent la dernière consonne ; tels sont : épai, gen-
til, gros,^ nul, pn'san, bJlot, pâlot, sot et vieillot, am
lont épaisse, gentille, grosse, nulle, paysanne, etc.
• <S3. Les adjectifs beau, nouveau^ fou, mou, vieux
f>nt au masculin bel, nouvel, fol, mol,' vieil, devant une
voyelle ou une // muette. Ex.: V>%\Jiomine, nouvel
appartement, Kor. espoir, etc. Ils forment leur féminin
de cette terminaison, en doublant la dernière consonne
Ex : Belle armoire, NOUVEi<i.E mode, foi.i,e ùrodi
galitê, etc. ^
^ * 84. Les adjectifs terminés par /chargent au fémi-
nin cette con;onne en v ; ainsi ^r^/ naïf, neuf font
brève, naïve, neuve.
* 85. Les adjectifs terminés par eux changent \x
fitnl en s avant de prendre IV muet. Ex.: Une per-
sonne PARKSSRUSE est toujours MALHEURKCTSE
Jaloux fait :k\x^\ jalouse ; mais doux, roux, faux,
font douce, rousse, fausse.
86. Les adjectifs ammoniac, caduc, franc (de la
. '' ^o Oitel est le fcminin des adjectifs terminés par sls, el,
** l^' Q'n^ ''^f {^/''"^^n^'^ des adjectifs terminés par et ?
ladep^hrc^>n^uLf' ""''"'' ''''''' adject f s qiù doublent
•^ 83. De quelle iinnièrc les adjectifs beau, nouveau fou
v^o\\,\\^xx^, forment-Us leur fhuiniii ? "^cau, lou,
t 84. Quel est le fémhrin des adjectifs terminés pa? f>
; o,v Quel est le féminin des adicctifs iermiff/-^ hn^ c.^^ ?
féminhi f-''''''*''''^ ^^^ adjectifs ammoniac, caduc,... /^«/-//^ "au
1
Mi" . .f'V^
n et on,
îiidre IV
cruelle /
mffounè.
ose.
it dgale-
/ vi'olel,
\ replet,
, replète,
:lifs qui
77>, gen-
FORMATION DU FEMININ
17
Ilot,
qui
c.
, vieux,
ant une
VOUVEI,
féminin
nsonne.
î prodi-
lu fénii-
?f/', font
ent l'jtr
hie per-
fauXy
(delà
^'as, el,
•et?
doublent
au, fou,
f?
f?" eux ?
t-ils au
féminin
'uh'iqne,
blamhe.
nation des Francs), frrec, publie, turc font ai
ammomague, eaduque, fran<jue, grecque,
j tanche, sèche.
"■* «7. Les adjectifs «/w,^^, ^^r^,,^, wz/jm/ tiers et
aissout., muscade, tierce, J miche
< A^eyiA-/ et r^/, qui font Umçrue et ../V^;/^.,,^, bêniLme et
»ialig/ie,Javoriteacoi/e. ^i'^^ci
** 88. Les adjectifs en ^a- prennent au féminin un
nccent grave sur IV qui préc ède IV, Premier, pr^^re-
amer, amhe, eic. ,/^tmuf(,
^ ^,>r! •^"•••^'' P^nnent un tréma sur IV du féminin :
A/,iru, aigue : ambigu, ambiguë etc
Enfin ceux e,w'. perdent l'accent grave et doublent
;* ^' ' ''^'^'''''' • P''^/^^'^ professe,
fAnÎni^? ^'^^ adjectifs en ^«r ont cinq terminaisons au
leminui : eiue, eiise, eresse, rice et eur (invariable).
90. T.es adjectifs eu eur qui font eure sont tous
ceux qui sont terminés en ^/-/r^/r, et de plus majeur
m.uur ..meilleur. Ex. : Une joie INTÉRIKURE . M^ C
I.EURE qu unejoie Extérieure.
* 91. Ees adjectifs en eur qui font euse sont ceux
dans lesquels on peut changer .;^^en ant; ainsi /""L
peur, joueur, querelleur, feront trompeuse, Joueuse Z.
n^cse, parce qu'on peut dire troi!:pant,%Ji7, que-
t^^s utHr; ^"^^««f.,^-^-^^^^''-^-^^. inspectriee, inventriee
tipostcutnce, quoiqu'ils viennent d'un mot en a?it
n'ont ils pas aussi un
/•/*• ^'^- ^^^ adjectifs absous, dissous,
féminin irrégulicr f
«'I«/'^v f'^"^ adjectifs en er. ainsi que ceux en eu et en c^.^
n <mt.ihpns guet que clwse de particulier au féntinfn ? ' '
aufè;^iJin? ''' ^'' "''^''"'■^'' '" ""''' ^«^-^'^^ ^^' /..;;//;/a/.ç^;,.
91. Qne/s sont tes adjectifs en eur qui font euse ?
tS
APJKCTIP
** 02. Les adjectifs en vur qui font crcssc sont :
i" l'iuchantcur, fxr/irurQi -'CNi^rur, dans tous les cas ;
2*^ liai/Icitr, défendeur, dcitiandiur et xrndcur, mais
îeulcment en style de jialais ou des tribunaux ;
3" Chasseur, en style niytliolo^ique.
Ivxemples : {/^;/r rorv Knciiantkrkssk ; cette fcni me
est HAir.LKKKSSK, DKKKNDiCRKSSK de' SCS bic::s / Diane
CHASSKKKSSE.
Tàblaa'-t pouf le fémînîn dans les adjectifB.
ui'Ci.iî
FiTiincKi. W' innet fmal : la gcncralitC- des a(îjcctir4.
RICMAROUKS ICT i:xCKrTlONS
\
RrMrn' i„varial>lc.s : [ '" 'f «'^J^'^V'"' '"" "^ '')' '""^^'"1'" '
\ 2'^ chat.iui, tcmoin, ehr/, cl.-.
J' i°ceiix tMi as, cl, cil, eti, on, tx xpld
Doublent la lU-niière ) 2° la j)lui)art de ceux eti et ; | ras ;
consonne : j 3° éfyais, _Qenti/, gros, nul, />aysafi,eic. ;
4° t)e/, nouvel, fol, tnol, vieil.
f 1° ceux en/ ;
Modifient ( 2° ceux en ^v/.r/
leur tlernière con- { ,^° ceux en e ;
Konr.c : | 4° absous, dissous, niuscal, licrs,jyais ;
i 5° tong, oblong, bénin, malin.
Prennent te : favori, eoi.
l'KMixiN HKS ADjKCTii-s l'X eur,
r. Prennent siniplenient Vc: \ \l ^'^"^ ^" ^''f"'' • .„
^ \ 2° majeur, mineur, meilleur,-
2. Tout euse, la plupart de ceux où l'on peut clianj^er tur
e:i ani ;
3. l'ont eresse • euchanleur, pcehenr, < te. ;
4. l'ont riee, ctUN: ">.^ l'on lient chantier <?«;• en ant ;
5. Restent inv r,;-Mcs, eux qui désigneut des fonctions
pro]ires aux honviius
** 92. Quels sont les adjectifs en eur qui font eresse ?
A
it :
L's cas :
•, mais
frniDic
Diane
KOIi.MATlON DU l'Mîkll'X
19
"* 93. Les adjectifs eti nir qui fout rice sont ceux en
leur dans lesquels ou ne peut pas changer eur en ant ;
■A\\\<\ corniptcur, adorateur^ i^w'- corruptrice, adoratrice,
parce qu'on ne peut pas dire corruptaiit, adoratant.
*'*^ ')?> ^f'f' Ivcs adjectifs en eur qui restent invariables
au féminin sont ceux qui dcsij;ncnt des qualités, des
professions propres aux honnnes. Kx.: Cette fcmwc est
AUTKUR spirituel, habite DKSSiNATiCUR, ancien POSSKS-
SICUR. PRÉCURSEUR, PRl-DKCESSKUR, PROKKSSKUR, etc.
♦** 94. Il y a quelques autres adjectifs qui ne s'em-
ploient pas au féminin ou qui n'y changent pas ; ainsi
l'on dit: C h eve/ure i:\i\rx\N\ //////f rosat ; personne
TiîMOlN ; femme AC.kksskur, CHJ<;f, iHSPOJi, l'CCRi-
VAIN, IMPOSTJvUR, MICDKCIN, CtC.
ARTICI.i; 3.
,J>ais :
illenr ;
i,a'r eur
notions
l'OHMATIOX \)\i IM.UKIKL DANS IJOH ADJECTIFS
* 95. Le pluriel, dans la plupart des adjectifs, se
forme, connue dans les noms, par l'addition de V s.
Kx.: CR SAVANT //iJ/Z/wr, CKS SAVANTS //^WWrj. Cette
règle présente quelques exceptions.
* 96. Les adjectifs terminés au singulier par j, x,
ne changent pas au pluriel. ICx. : Un habit gris, des
habits GRIS ; un joyeux enfant, de joyeux cnfa7its.
* 97. Les adjectifs terminés au singulier par au
prennent un .r au pluriel ; il en est de même de hébreu.
Ivx.: Le mot alléluia n est pas nouveau, c est un mot
IIFÎBREU ; ces mots ne sont pas NOUVEAUX, ce sont des
mots HÉBREUX.
* 98. Les adjectifs en al forment leur pluriel en
* 93' Quels sont les adjectifs en enr qui fotit rice ?
•^•* 93 bis. Quels sont les adjectifs en eur qui restent inva-
riables au féminin ?
■ •* 94. N\v a-til pas quelques adjectifs qui ne s'emploient
pas au féminin /
* 95. Comment se forme le pluriel dans les' adjectifs ?
* 96. Quel est le pluriel des adjectifs terminés an singulier
par s ou X ? ^
■'■' 97. Quel est le pluriel des adjectifs terminés par ati ?
* 98. Quel est le pluriel des adjectifs en al ?
20
AI)J1<;CTIK
aux. Ex. : Ihi partage iîgal, des partages lîGAUx ;
//// eonie morai., des eoulcs imoraux.
Cependant on admet K^^Miéralenient qne les snivants prennent
sinii)lenient 1'^- iîiial : '
Amical.
Haneal.
Dental.
l'atal.
iMlial.
l'inal.
l'Vugal.
(ilaeial.
Initial.
Jovial.
Jyabial.
I/ingnal.
IMatinal.
M6Iial
rȔcn.t?0
Monacal.
Na.sal, natal.
Naval.
Palatal.
Papal.
Pascal.
Pénal.
vSenliniental.
Théâtral.
Les médecins disent les muscles l^AïUAtTx, les nerfs nv-
SAUX, etc.
Ain-ICLE 4. — ACCOHl) 1)H l' ADJECTIF AVEC LE NOM
AUl^UEL IL «E UAITOUTE
* 99. I/adjeclif doit être au même genre et au
même nombre que le nom auquel il se rapporte. I^x. :
l '>i homme iNSTRtTiT, u)ie femme instruite : des
hommes instruits, des femmes instriiitks.
* 100. Quand un adjectif se rapporte à plusieurs
noms sini^uhers, ou le met au pluriel. Ainsi l'on dit :
Le savant et l ignorant sont KGAUx après la mort (et
non pas i'cgal.) ' ^
* ïoi- Quand tm adjectif se rapporte à des noms de
différents genres, on le met au masculin pluriel. }':x. :
Le eiel et la terre sont pi^eins de merveilles, (et non pas
PLEINES de merveilles.')
** T02 Le nom commnn peut devenir adjectif qualificatif et
radjectil quahlicatif devenir nom commun.
*^ 103. Le nom commnn devient adjectif qualificatif quand
il est ajoute à un autre nom pour le qualifier. Ivx.: Louis X II'
Jut toujours K(u par autorité et vmKpar tefulressc.
* 99. .•/ quel oenre et à quel no^rthre doit être radjeetif /
* 100. Oudud un adjectif se rapporte à plusieurs noms siuou-
tiers, eojnment l'éci it-on / ""^
* loi . Onand un ad /cet if se rapporte à des noms de dilfcyents
genres, coin ment l'écrit ou /
*- 102. Le nom et Padjectif ne changent-ils pas quelquefois
de nature ? ^ i 1 j
qua
*',.'."-^- .Qii'^'^d est-ce que le nom commun devient adjectif
'lahjicatij / "^ •'
1
0
CI.ASSIFICATION
21
est ..,;,?j' ^f J^^Y-'^"'''^'^'''''^'^*^^"''^"^ """^ commun nuan.l il
/?^^"^^.ry^ pour designer un être. l-x. : La uaturc Jcmamie
./ .li /•?''"''•• ''' 7""" ''"'^ '"'''^'^^^' Pamou, -.propre re-
ihnchc l AC.RivAiu.K, la passion cxii^c le supicki-i.u ( i ).
AIITICLIÎ 5 DM l'adjectif DÉTKUMIXATIF
* i<^5- Iv'adjectif ./.'Av-w/Vm/Z/cst celui qui sert à
limiter, à préciser la signification du nom auquel il
est joint. ^
,. *v ^^\ ^\ y "" "1"^^^^ «Oï'tes d'adjectifs déterminatifs :
1 adjectif démonstratif, les adjectifs possessiis, les
adjectifs numéraux et les adjectifs indéfinis (2).
* 107. 1/ adje et i f ^//w(w^-/r«///- est celui qui* déter-
mine le nom en y ajoutant une idée d'indication de
(los^-nation ; il n'y en a qu'un, qui prend (|uatre
lornies ditTerentes, savoir : ce ou cet au masculin sin-
gulier; cette, au féminin singutier; et rr.ç, au ])Iuriel
des deux genres. Ivx.: Ck hameau, CKT homme, eicTTF
halutatwn, CKS hilwux, CES hirondeltes.
* 108. On met r6' devant les mots masculins singu-
liers qui commencent par une consonne ou une // aspi-
rée. Ivx.: Cr beau château dépend de CK hameau.
■ 109. On met cet devant les mots masculins singu-
itrs qui commencent par une voyelle ou une // muette
Ivx.: Cet enfant est le fils de CET hemnéte ciillivateur.
no. I,es adjectifs /<7.yr^.?/7> sont ceux qui déter-
minent le nom en y ajoutant une idée ô.^ possession de
propriété ■ ce sont :
-X*
eommnil' fi"'""^ '''^"''' '^"'' ^^''^^J^'^'i/ l'^'-'^iM^tif devient nom
105. Qu'est-ce que Vadjectif détermiaatif r
106. toi)i/)ieii ya-t-it de sortes d'adject'ifs déterminatifs /
■X-
-X-
IO-;
(hr est-ce que Padjeetf déinoustrat'if ?
'" 108. Jh'î'ont quels mots uiet-ou ce ?
^' 109. DexHiut quels mots met-ou cet ?
1 10. Qu'est-ce que tes adjectifs possessifs ? et quels sont-ils /
.1.1 nmir'et dlSr'^o;''!;;^^ ^ li"'it^->- 1^' si^niflo.tion
iîens vntHOix:^ vciUablc ckUt luinatif. l.;x.: '• oii estime le.s
22
AnjKCTiK
iiil
.SINGULIER
Masculin. Féminin. Des deux genres.
Mon. Ma. Noire.
Ton.
Son.
Ta.
Sa.
Votre.
I,eur.
PI.URIKI,
Des deu.v gcîtres.
Mes. Nos.
Tes. Vos.
Ses. L,eurs.
111. Par euphonie («), c'est-à-dire pour la dou-
ceur de la prononciation, ou emploie vion, ton, son, au
lieu de ma, ia, sa, devant un mot féminin qui com-
mence par une voyelle ou une /^ muette.
Ainsi l'on dira : Mon â?;fe, pour ma dme ■ ton
aimable incre, pour "tK aimable vie rc ; ^o^ humeur bi-
zarre, pour SA humeur bizarre.
(cmXîé^^er) °^ *^'^ ' ^^ -^''-'^'''^ ««»^'^. l'A ouate, sa yole
112. Les adje(5life numéraux sont ceux qui
ajoutent au nom utie idée de nombre ou de rang.
* 113. Il y a deux sortes d'adjeétifs numéraux, les
cardinaux et les ordinaux.
* 1 14. Les adjeélifs numéraux cardifiaux sont ceux
qui désignent simplement le nombre, la quantité
comme U7i, deux, trois, quatre, etc. '
* 115. Les adjeélifs numéraux ^r^/;^a?/jf sont ceux
qui déterminent le nom en désignant le rang, le nu-
méro d'ordre, la place, comme premier, deuxihîie,
troisième, etc. Ex. : Clotaire premi£;r était le quatri'
UMU/ils de Clovis.
* 116. Les adjeélifs numéraux cardinaux sont inva-
riables. Ex. : Les prières des QuARANTK-//eures ont
commencé à Milan en quinzk Cent Trente-quatre •
pourquoi vos un ressemble?tt ils à des sept ?
* HT. Par euphonie, n' emploie-t-on pas mon, ton, son pouf
ma, ta, sa ? ^
■'■ 112.
* 113.
* 114.
* 115.
* 116.
Qu'est-ce que les adjectifs numéraux ?
Combien y a-t-if de sortes d' adjectifs numéraux ?
Qu'est-ce que les adjectifs numéraux cardinaux ?
Qu'est-ce que les adjectifs numéraux ordinaux ?
Les adjcFtifs numéraux cardinaux peuvent-ils varier f
(a) Euphonie, de deux i^'q's grecs (itii veulent dire bon son.
•«pam
CI.ASSIFICATION
23
* 117. Vmgi et ce7it prennent la marque du pluriel
lorsque,^ étant multipliés, ils sont suivis d'un nom
exprimé ou sous-entendu.
Kx. : Moïse vécut six vingts ans, c'est-à-dire CENT
VINGT ans ; nous étions en tout SEPT cents, do7tt six
CENT VINGT Ca?iadie7is et quatre-vingts V/z-a/^^^A-j.
** II 8. ^////^ employé comme adje(5lif numéral ou
comme nom de nombre ne prend point la marque du
pluriel. Ex.: Cette rnaison a coûté vingt milice
piastres; la colonne des mille occupe le quatrième
rang ; les Dix milice se sont illustrés par leur retraite.
On écrit quelquefois ?«z7pour la date des années dé
l'ère chrétienne, quand ce mot- commence la date et
qu'il est suivi de centaines. Ex. : Le Canada fut
découvert en Mil, cinq cent trente-quatre.
Ee nom commun mille, mesure de longueur, varie
au pluriel. Ex : Trois milices de longueur font une
lieue du Canada.
** 119. hts mois fnillion, billion, milliard, trillion,
etc., sont des noms communs, tout comme les mots
douzaine, centaine, millier. Ex. : On a dit cela des CEN-
TAINES, des milliers, des millions défais.
* 120. Ees adjedlif^ indéfinis sont ceux qui ajoutent
au nom une idée vague de nombre ou de qualité. Ces
adjecftifs sont : aucun, autre, certain, rhaque, mai?it,
même, nul, pas un, plusieurs, quantième, quel (i)'
quelconque, quelque, tel, tout et un.
* 117. Quand vingt et cent prennent- ils la marque du
pluriel /
*'^ 118. Qn'v a-t-il à observer sur le mot mille ?
** 1^9- Q'i'y a-t-il à remarquer sur les mois million bil-
lion, etc.?
* 120. OiC est-ce que les adjeRif s indéfinis ?
(il I/adj«c5lif indéfini y//c/ pent Ctrc en niùme temps adjecflifconjondlif
cest Idisiiu'il lie l.i ])ro))osili()n dont il fait partie à celle dont elle dépend'
î''^.k-" J'' -f"^ '7'"''''' él:nciit vos i)i<ijet>i." 0'"''''' icniplit ici nue double
iotVtion : il est attr, but de /''•"/' Av, et il joint la deuxième proposition à la
l)^«»Mieie. - ^
^«^
24
PRONOM
CTIAPITRK IV
l'i' J'i:n\oM
/-^.v ICI.»: VKS c^i/ ênm/T) . . ^^'^''^- ^'"'''»' '"^ 1'^" ^le dire •
^^/// trout:' Ir^ I vco^^, ,f,iî ^^l'^ONS ; on dira : A.-.y ki^hvks
lun des mots}.' Jf '^W /?> Î^V^^ ^l'exprimer, on emploie
prononm. Kk '' Tf Jm,; rl,^'- ^"J' 'J"' '°"^ f^'alement des
connais pas Toi-///.'w - ^''''''«'-^/«■^ moi-;;..v//^. Tu ;/.- tk
ARTICLE !'''•. -CLASSIFICATIOX DU riîOXOM
^^ ie.„ot.7, ,„i tient- , a ';;::; ^"i,,c:-„'„^
avic°1-ASLt:'<n,eTeTc;„r'r': ^""'"''''"^- 'lî-n'.
])lace du non.. ' ' "°"' "^"' "" «' '""«'' &«;> là
de phrase ' ""^ P^Pos'tion ou un membre
vouh:,.;;.'?!!-}:":;';:'!-,'-^.^ 'f «««.-Pouve.
122 bts. Le pronom ne s^cmpioict-il gue pour un nom ^
(«) /^-...v,, de deux „u.s,a.i„s, ni ve„,.„tdi,. A.. ,.,,,,,
CLAS.SIFICATION
25
* ^^^' ■^"^. pronom doit toujours être au même
genre, au même nombre et à la même personne que le
nom dont il tient la place.
1 24. Il y a cinq sortes de pronoms : les pronoms
personnels, les pronoms possessifs, les pronoms dé-
monstratifs, les pronoms conjon(5lifs et les pronoms
indéfinis.
ARTICLE 2. — DES PRONOMS PERSONNELS
*
. ^^5- I^es pronoms personnels sont ceux qui
désignent le plus ordinairement les personnes gram-
maticales.
*'^ 126. On appelle /tf;'^^;^;/^^^mwwrt//V«/<î'.ç les dif-
férents rôles que les êtres peuvent remplir par rapport
à l'aae de la parole.
* 127. Il y a trois personnes grammaticales. La
première est celle qui parle ; ses pronoms sont : je, vie,
moi, pour le singulier (i), et nous, pour le pluriel.
i/X.: JK M^^ flatte, moi, que nous réussirons.
* 128. La deuxième personne est celle à qui l'on
parle; ses pronoms sont: tu, te, toi, pour le singulier
(ou vous par politesse), et vous, pour le pluriel. Kx. :
lu TEy7a//d'^, TOI, que vous réussirez.
* 129. La troisième personne est celle de qui l'on
V)arle ; ses pronoms sont : il, ils, elle, elles, le, la, les,
lui, leur, eux, se, soi, en, y {a).
, *,l^^-,^ quel genre, à quel nombte et à quelle personne
doit être le pronom, f
'■' 124. Coinbien y o-t-il de sortes de pronoms ?
2f, ^^^' Q^^'f^^-^^ Q"t^ If^s prono)ns personnels f
■"■^ 126. Qu'appelle-t-on personnes granunaticales ?
' 12 7. Combien y a-t-il de personnes grammaticales ? Quelle
est la première, et quels en sont les pronoms f
* 128. Ouclle est la deuxième, et quels en sont les pronoms ?
129 Quelle est ta troisième, et quels en sont Its pronoms ?
<;im?„H!!,''^"-,*^'^"*f>°," P''^»- Convenance, on emploie quelquefois ;/o?« pour le
sniKulitt. t,x.: ' Ac;//i Préfet de. .. avons aritlccf qui suit. .."
rlnml.H""'''"''' ^"^''^ "" •''''"^' ^''"'^ ^''^ ptonoms .Soient f^rrsonnrh, on ne
HrèÀem.WT? '^'i '' '■'*'"'' '""-■ """■' ^-^"""^ <1'- citer, parce «ru'ils représentent
ilirectenient le.s/,îrio«wt'i£-/-rt/;/;//<(//V.<j/«.
^.»«âfe.
1
26
PRONOM
nom 'v'^^^'i i"": ^''' ^'*^'^^'' annoncent toujours uu
nom. Ivx : I.H pain, i^xpâfe, i.v.^ i>â tenu x
PvV /' P'^^^?'"'^' tiennent U place d'un nom.
Ex. . Ernest amnaU cette ville , je le />r/.ra/ de me la
/«/;-^ t'^/r .• cest-à-dire,yV /.;/,;-«/ JvKNKST^',' me fahe
voir CKTÏR VILLE. "^
i|^!
AHTICLE 3. — DKS PUONoMS PO.SSE.SSn''.S
* 131- Us pronoms possessifs sont ceux qui tiennent
a place dos noms en y ajoutant une idée de i)os.session
de propriété ; ils sont toujours précédés de l'article.'
.SINGULIER
Masculin. Féminin.
Le mien.
IvC tien.
Le sien.
Le nôtre.
Le vôtre.
Le leur.
La mienne.
La tienne.
La sienne.
La nôtre.
La vôtre.
La leur.
rr.uRiEL
Jfasculin, Féminin.
Les miens.
Les tiens.
Les siens.
Les nôtres.
Les \'ôtres.
Les leurs.
'l<
Les miennes.
Les tiennes.
Les siennes.
Les nôtres.
Les vôtres.
Les leurs.
I '\2.
., Les adjectifs possessifs sont toujours suivis
a-un nom au'ils déterminent, au lieu que ks prom^^^^
ï^^e^fs tiennent la place d'un noni précédemnie;;?
Ex. : XoTim maison est plus belle que la nôtri<^
sif, parce qu'H^ieut ll^aràe^'^t^t ' '"' "" ^""°"^ i^^"^^"
* 133- On met un accent circonflexe sur Va de
notre, votre, pronoms possessifs, et jamais sur celui de
notre, votre, adjec5lifs possessifs: Notre maison st
moins belle qne la vôtre.
* 131. Qu'est-ce çne les pronoms possessifs, et queh sout-il, 9
r/Jj.^ ^''""^''^'i Pfl^f-on distinguer les adje/ijs passe s^/ s
des pronoms possessifs .' -/y-' /^t/^Mii/yà
vôtre ?^' ^^''^'"^ '''''^•'^" »" accent cinonjlexe sur l'o de nôtre,
mmÊÊmmmKmm':
CLASSIFICATION
27
ARTICLE 4. — DES PRONOMS DÉMONSTRATIFS
* 134. Les pronoms démonstratifs sont ceux qui
tiennent la place des noms en y ajoutant une idée de
démonstration ou d'indication. Ces pronoms sont :
SINGUIJKR
Masculin
Celui.
Celui-ci.
Celui-là.
PI.URIEI,
135-
Féminin. Des 2 genres. Masculin. Féminin.
Celle. Ce. Ceux. Celles.
Celle-ci. Ceci. Ceux-ci. Celles-ci.
Celle-là. Cela. Ceux-là. Celles-là.
^^ <^<? est adjecftif démonstratif quand il déter-
mine un nom. Kx.: Ck livre, CK bon livre.
Ce est pronom démonstratif quand il est employé
comme sujet, connue attribut ou comme complément.
Ex. Cr sera CE que vous voudrez. Il a vole, et pour CK,
// a été mis en prison.
Ça s'emploie par contraélion pour cela, mais seulement dans
le langage familier. e;x. : Domiez-moi ça ; il y a longtemfos
de ÇA. * ^
Le pronom ça n'a pas d'accent ; on ne doit pas le confondre
avec l'adverbe ou l'interjecflion çà. Kx. : // n'y a pas de mal à
ça. Viens çà (ici); tous les meubles étaient çà et là ; a/i çà
venez-vous f '
ARTICLE 5.
DES rKONOMS CONJONCTIFS OU RELATIFS
* 136. Les pronoms conjo^iflifs (a) ou relatifs
sont ceux qui joignent au nom ou au pronom dont ils
tiennent la place, une proposition qui sert à l'expliquer
ou à le déterminer. Kx. : Dieu, qui sait tout, co7maU
nos plus secrètes peiisêcs. Des tragédies de Raciiie,
Athalie est celle (^% je préfère.
* ;34. Qu'est-ce que les proioms démonstratifs, et auels
sont-ils f
** 135. Quand est-ce que ce est adjectif démonstratif , ou pro-
nom démonstratif:^
* 136. Qu'est-ce que les pronoms conionclifs oh relatifs et
quels sont-ils f " '
Etyin.— (a) Co„Jonni/.~-ryn latin conjunaivus, de coujungeye, foiiné de
cww, avec; _;/<«i'f;<\ joiiidro, y ^ , w, . ic uc
28
PRONOM
M
I<es pronoms conjonctifs sont
SINGUI.riîR
Féviiuiu.
Laquelle.
De laquelle.
A laquelle.
Masculin.
Lequel.
Duquel.
Auquel.
ri.i'Rria,
Masculin. Féminin,
Lesquels. Lesquelles.
Desquels. Desquelles.
Auxquels. Auxquelles.
Des deux genres et des deux nombres.
Qui, que, quoi, dont, où (i).
• ^'\.\^''' ^^ "l^t auquel se rapporte le pronom con-
jonelif est appelé Vantéeêdent {a)L ee proîiom
L anteeedent est ainsi appelé parce qu'il est ordinni
rement placé avant le pronom ^
r./W,;//^"" '"' exemple: Il y a des personnes qui
<nliquent l ouvrage quk Z'^... lise, ; personnes est l'anté-
cédent du pronom qui, et ^..^r^.^., celui de que.
oM « -^'^^ Le pronom conjonctif est au même trcnre
au même nombre et à la môme personne que son^antl:
Ainsi, dans cette phrase: Les choses dont vous
parle, sont fausses; dont est au féminin, au plurielet
a la troisième personne^œmme son antécédent choses.
le7roLrioi;;ot5^7' ' '"'' '^''"''-^ -^ ^^ ^'-^^ personne est
l>ln^onli,,aTrtMnci.tprono7ns//A ;J /',^/ V^ 7v<v/A//y ()„ les appelle
cdent S'analyse ausLi connlIVafî^ér ^(^. i^:;;;;;:;'"'^''^>'^ ''^^ -''-
'mmmm
ÂJimS^^'a
pwmrwi
l*«w**
CLASSIFICATION
ARTICLE G. — DES PRONOMS INDÉFINIS
29
"^ 139. Les pronoms ijldcjînis sont ceux qui tien-
nent la place du nom sans le faire connaître d'une
numiere précise. Kx. : On ne doit pas nuire à autrui
Ce sont : autre chose, autrui, chacun, Vun, Vautre
on, personne, quelque chose, quelqu'un, quiconque, qui
que, qui que ce soit, quoi que, quoi que ce soit, et rien
sekm qnehjues auteurs. '
** 140. Aucun, certain, nul, pas un, plusieurs, tel
tout, sont scnéralement regardes connue pronoms
quand ils ne sont pas joints à un nom. Aucun ne
sortira ; nui. 71e sera exempté de cette dé/aise ■ tous v
seront soumis. " -^
Ils sont adjecflifs quand ils déterminent un nom ou un
pronom. Aucun homme, ^vj.lh puissance n'a le droit
de commander une injustice ; tous les esprits doivent se
soumettre à Dieu. Voilà tout ce qu'on m'a doimê.
On peut regarder comme des expressions pronominales indé-
finies les locutions qui que ce soit, quoi que ce soit. Ex • N'en
parle:: a i^ui que ck soit.
CHAPITRE V
BF VEUBB
* 141. l'ouï- exprimer l'existence, l'adion OU /état d'une oer-
sonne ou d une chose, ou pour faire rapporter un attribut à un
sujet, on se .sert d'un mot qu'on appelle z'^r<^^
Amsi, quanti on dit : Dieu EST de toute éternité il a créé
ex( S en ^' '"V '' ''^"^-'' '■' ^""^ ^'^' q"* exprime que Dieu
s^at desV.X.''' ^ '^^^' ^"^ ^-P"«^-t V.m^n qu'iî a faite.
Il en est de même de sont dans : Les justes sont heureux.
ARTICLE Ic"!'. — CLASSIFICATION DU VERBE
* ^42. l^^verbe (a) est un mot qui exprime l'exis-
** ;39. O'^'^^lf^ <îue les pronoms indéfinis ? et quets sont-ils ?
140. ijuand est-ce que les mots aucun, certain nul etc'
soutpronoins indéfinis, ou adienifs indéûnis? ' '
142. Qu'est-ce que le verbe "f
{a) Verb?, du mot -afin verbum, qui veut dire barole
2 *
30
VKRBR
m
tence, 1 aclion ou l'état crime personne ou d'une ehose
Kx.: L /lomme v,^'v sur la terre pour (;i.(,kikikk
Dieu / Il jc:n(.k,.: ht durée de sa vie ; les mots est, P-lon'-
A^ jr^/^/-^, sont des verbes, parce qu'ils expriment
1 existence, 1 aelion, l'état de V homme
On d<:-fi,nt encore le verbe : " un mot variable >,ui
unit attribut au sujet ". Ivx.: Dans r /^omwe J<^
moriel, le verbe est unit l'attribut monel au suiet
* I43- On reconnaît (lu'un mot est verbe quand on
peut le placer après les mots ne pas, ou entre les mots
ne et pas.
Ainsi nVr, Parler, sont des verbes, parce qu'on peut
'^""l - J-J^'ï^^""'' "'"''' '" rARLKREZ pas; H est
par/ozs difficile de ne pas kire, de ne pas parler >
* 144. Il y a deux sortes de verbes, le verbe sub-
stantit et les verbes attributifs ou adjet^ifs.
^ * 145. Le verbe ^/^Av/^;^///- est le verbe' /^/rr, ou un
equivalcMit, employé i>our faire rapporter l'attribut au
sujet L.x : " Dieu est bon. Vous paraisses con-
tents ( i).
* 146. Les \'err)es attributifs ou adjeilifs ne sont
autre chose, dans le fond, que le verbe substantif com-
bme avec un attribut.
Ainsi, faîine, je lisais, f aurai fini, équivalent, ius-
qu a lin certain point, à je suis aimant, fêtais lisant,
f aurai ête finissant. '
1* ^i/- ^} ^' ^ ''"''1 ^"""^^^^ ^^ ^'erbes attributifs ou
adjectifs: le verbe transitif, le verbe passif, le verbe
intransitif, le verbe pronominal ou réfléchi et le verbe
unipersonnel.
*=^* 147 bis. Les verbes avoir et être sont appelés
* 143. Comment reconnait-on qu'un mot est un verbe ?■
^ 144. (-ombien y a t-il de sortes de verbes f
145- Qu'est-ce que te verbe substantif 2*
■ 146. Qf est-ce que les verbes attributifs ou adje^ifs ^
*^., '^'- ,^'"''J^'-^'' y ^'-f-^^ de sortes de verbes attributifs ^
•■ 14/ bis. Comment les verbes ,xyo\x et être sontils appelés ?
'm
\
CLASSIFICATION
3ï
inc chose.
il.OKIl'IKK
est, frlori-
-'xpriment
riablf .jui
mine j';sT
au vSujct
riuaiid ou
- les mots
l'on peut
is : il est
.ER ?
îrbc sub-
r, ou un
tribut au
•sez con-
ne sont
itif corn-
ent, jus-
is lisant^
)Utifs ou
le verbe
le verbe
appelés
rhe ?■
ifs?
ifs?
appelés ?
l'aUrih.it.
steitoe. Li
I ibiit dans
\^^xh^9, auxiliaires (fi) lorsqu'ils servent îl conju^nier
les autres verl)es dans leurs temps composés, ^x •
Iherre a travaillé ; il ksT parti.
Dans les autres cas, avoir est R^iéralenvnt verbe
transitif, et être, verbe substantif. ICx.: Dieu lisT
pathut, il A r éternité pour lui.
Lorscine être est synonynio ^Vcxistcr, aller, rhidcr, il est
aUnb„t,f Ivx.: /;>/^« ,,ST. Atcxamirc le Cramt a K n y/,'
qu'aux Indes. Le J'ape kst à Komc.
ARTICLE 2.— FORMES GRAMMATICALES MM YER-E
"" ^^l- ^''\ '^'^^^^^^ ''^^ «"J<^'t ^ Plusieurs changements
ou mochhcatioiis, pour exprimer son rapjx^rt avec la
personne, lo nombre, le temps, le mode et la voix
■^ 149. l^a persotme est la forme que prend le verbe
sdoii cpie le sujet est de la première, de la deuxième
ou (le la troisième personne Rrammatical.}. Kx • Je
SUIS, tu ES, il KST ; 710US ALLONS, VOUS ALLEZ ils
VONT. '-'^ ,
* 150. Le nombre est la forme que prend le verbe
selon que le sujet est du singulier ou du pluriel. Kx •
Je CROIS, nous croyons.
* 1.5 f. Le temps est la forme que prend le verbe
pour indiquer à quel point de la durée se rapportent
1 existence, 1 aélion ou l'état exprimés.
* 152. La durée se divi-,- en trois époques distinctes
qu on appelle /m/^^////,-rt//.v/ ce sont: ^ présent le
passe, et le futur eu avenir. ^ '
* 153. Le présent, dans \\n verbe, exprime l'exis-
tence, 1 aélion ou l'état comme ayant lieu à liir. -art
de la parole ou habituellement : Tu veux que je le
FASSE beaucoup voyager. Le soleil préside ^« jovr.
î \f: {\'}'Z^^''^''^-^P'''''^l'i à plusieurs chnnr^eui^T'
^ 149. Qii est-ce que la personne dans le verbe .^ ''
^ 150. Qu'est-ce que le nombre da7is le verbe ?
- - • , Qu'est-ce que le temps davs le verbe ?
" i'5'. Comment se dinise ta durée ^
ou P élit f ""'"'"'' ^ /^/;'/^.v;/ expHme.t-il l'existence, iaaion
(b) Auxiliaiye.—Hu latin auxtlians, qui aide.
I
5*.ïli^^Bl*tt
32
VKRHR
,,/t l^-^- ^'"^ ^^^^^ exprime rcxisteiice, l'adioii ou
1 état coinine ayant eu lion dans un temps passé
coinprend : l'imimrfait : /.• msais ; le passé" déter-
l'une : Je i.rs ; le passe indéterminé : r ai II) ; le pas^é
an eneur : /'kus i.u ; le plns-,,ne-parfait : /'avais Lr.
• 155. U' futur exprime l'existence, l'aclion ou
1 état connue clevant avoir lieu dans un temps à venir
11 comprend: le futur simi,le : y/cTUDiKKAi ; et le
lutur antérieur. J'aukai i'ctudii'c.
poscus. simples l()rs(|ue le verbe est eu un seul mot ( ;>• //\ /«
/<^/.//'.m,5), rr.;y/A.wV,v lorsque le verbe est enmloyV avec un
auxilunre {fui in, vous sommes arrivé,) ^ ^ "
comiiôsé'*^Ahi"s]t ''^''''^"^ ^'""^'' ''"'^'''' correspond un temps
Au présent correspond le passé indéfini : j'ai, Pat eu
An ""P'r?'^ le Plus:-que-parfait : /ae'«/., pavais en.
Au passé dc-fini, le i>as>é antérieur : feus, feus eu
Au futur simple, le futur antérieur: f aurai, f aurai eu
Au présent du conditionnel, le passé : f aurais, j'aurais eu
Au présent et à l'imparfait du snbjonaif. le pa^sé e e pl«-
que-parfait : que /aie, que f aie eu ,-çuef eusse, quefeusFeeu.
* 157- Le mode (a) est la forme que prend le verbe
pour expnmer de quelle manière sont présentés l'exis-
tence, l'aétion ou l'état : /e ne travaille pas auiant
qu on DKSIRKRAIT que je travaillassk. Apprknds à
TRAVAILLER.
* 15S. On compte cinq modes : l'infinitif, l'indicatif
le conditionnel, rimpcratif et le suhjonélif.
1^ 159. L'infinitif est appelé mode ?;;//)^r.ww?zr/ parce
qu 11 n'a pas de personnes ; il n'a pas non plus de nom-
bres (i). -^
ou
ou
llàf:^^''""""'^ /^/«55f exprimct-il Vexistence, Vacîion
l'étl% ^^''^^^^^^^^^ ^'^ f^^^"^ exprime-t-il Vexistence, t' action
verbe f' ^'"''''''^''^ peuvent être les différentes formes du
* 157- Qu'est-ce que te mode?
* 158. Combien compte-t-on de modes '?
* 159- Pourquoi l'infinitif est-il appelée mode impersonnel?
le iioi.ibie, de son Mij.t."' ^ ^^îrluula personne K,a..u.,aticale et
Kx.: "Je vais partit ,- tu ya'i /.,!,//> ,- il va panir...
VXym.~{a) Mnae.—nM. latin modus, manière.
%
CLASSIFICATION
action ou
ssc.
ussc détcr-
r ; le pas'-é
AVAIS hw
'déi'um ou
s à venir.
AI ; et le
les ou com-
IJj'e- /is, tu
é avec uii
uu temps
en.
en.
.u eu.
uirais en.
et le pluv-
f eusse eu.
le verbe
es l'exis-
%s autant
'RKNDS à
indicatif,
tel parce
de nom-
, VaRion
', V action
'rmes du
'r sonnet f
niaticale et
33
1
1
* i6o. U\s.'::itres modes, indi{|uant ord.'nnirenient
Vxv cur terminaison. la pcrs(mne et le nombre, sont
appelés \\\()(\(<> personnels.
*!• '■/'!• ,^■'V/■'"■^'>>) C'xprime l'existence, Tadion
<M letat d une manière Rcnérale, sans indiea iou do
noînhre ni de i;er.-.( une.
\W. : Une faut pas VANïiiu ce que l'on fait ni se
ii.viKK^) PAKi.KU de soi. j , il ^(
'^,]^^'y'^'^^^^''i(ià) exprime rexis'ence, l'adi.),,
<»u 1 e'at d nae n^ar.icre alîirmalive, di eelecm posuive
hK.: /.' travaille^je travai/fans. je travaillai' f ai tra-
vaille^ /eus fravaillé^ /avais tnivaillé, Je travaillerai,
j aurai travaillé. '
'^-^ 163 Ler.;;/^///c;A'?/^/(^)exi)rii!iereyisience I'pc-
tioii on l'état comme dépendant d'i.ne condition '
-if ■ '/^ ""'^^'^ ALMKRAis si vous êticr. plus doùle^
"■' 164. i: impératif {d) exprime l'existence, ladion
ou leat comme devant on pouvant avoir lieu ix.r
snite d un commandement, d'une exhortation, d'un-
prière. '
ét!^s' ^^^^^^ ''''^''' ^'^'^'''' SO^'^^^ APPi.iQui;S .î r'^.y
tiJf.^f ^' '^'; '''^'f'^'^^'f ^'\ ^^^Pnme l'existence, l'ac-
daiit """" manière subordonnée et dépen-
Kx. : // ne faut rien pro?neltre qu'on ne puisse tenir.
,,j; 160. Gwnnent sont appelés les antres modes ?
on'l^Ê]'/ ^'""''"''^''i^>f"'''il'^^^pnnie.t.U t^e.vistenee, VaRion
onlé^'f^''''""'"' ^'''''^''^^^f'^-'^P'-i''^e-t.ilVexistenee, l^aRhn
l'aRi^onvI^l'' '' ^-«'//.^«..V e.vprime-t-il Ve.vistenee.
thn^i^R^lT''' ^'^-'P^nrtif exprime tn t'e.ristenee, l'ae-
34
VKRBE
ARTICLE 3. — COyJUGAISON OU VEI113E
,, * '^'\ Conjuguer [a) vn verbe, c'est le réciter ou
1 écrire dans tous ses modes, ses temps, ses nombres et
ses jK'rsoiuies.
On appelle ^t7;//>/^v.^w^ l'ensemble des formes aux-
(luelles le verbe est soumis dans une lan-rue
On api)elle aussi co^fj^^a/so^ts les dilïéreiites classes
lenniJu d;!"»"" "^ ''^ ""^^^^ '^' ^^^^ ^-'ant leur
''^ 167 Un français, il y a qu^^tre ronyuj^aùcis, nue
on distniKnie yav la terminaison du prisînt de l'infi-
Htit. Les verbes de la première conjugaison sont
ternnnes par rr, connue a/„^er ; ceux de la deuxième
par //-, comme //;//>, ceux de la troisième, par o/r
Tel^Z'™''' "'"'' '^'^ ^'' quatrième, par r./ connue
* i6S()n distingue deux parties dans le verbe-
1 une ordinairement invariable, c'est le r«^/r^/,. Pautre
variab e, suivant la p.ersonne, le nombre, le temps et
le mode, c est la ^er,„/,myscw. Ainsi, dans fin-ir 7e
i;ix-is, ;/.v.^ FiN-iRONS, le radical esty/«, les terminai-
sons sont : /r, 7s, irons.
Pour conjuguer un verbe, il suffit généralement
d ajouter au radical les terminaisons de la conjugaison
modèle. Ainsi on conjuguera chanter en ajoutant au
radical chant les terminaisons du verbe aimer.
* 166. Qi/ed-cr que coiijnguerun verbe ^
co„nnJ;/}l ?'"/'^'^«/'' <o^U'^.K^aLso„s r/asse-t-on 1rs verbes ? et
7p:tJlri:fi':Uifi '''''"' -'^'<^--- --^-^^ ^erunués au
-^ 16S. Combien disihigue-t-o)i départies dans le verbe ?
vn^nLpavc^ q, -oi km t c^^erT^/'^^-''''"'' •'^""^ •-' "Pelées co„j„,çaîsons
Ni
f
(a) Conjuguer, du latin anijugatr, cl
c r//w, avec ; j'ugum, joiig.
'«WWK*-:f(1W,1(R«»»Wi|^^
CONJUGAISON
35
éciter on
nibres et
lies aiix-
s classes
ant leur
o?is, que
:1e l'infi-
«n sont
nxiènic,
par oir,
connue
verbe :
l'antre
enîps et
N-IR, ;>
•rniinai-
ilement
iiK^aison
tant au
bes ? et
litiés au
e ?
peu ji'ins
lièie cou-
iipaîsoiis
Il />. I.a
'il |j» •«
•^ 169. T.es deux verbes «m> et .'/yr servent à conin-
'<uer tons les antres dans leurs tenii)s composés • ils se
tiomnienl. pour cette raison, verbes auxuhiirrs ' ' '
Lorsque ces verbes ne sont pas auxiliaires, ./2w> est
généralement verbe transitif, et .V.v, verbe substan-
CONJIK^ATSONS M()I)J>Ll.:s
Conjugaison du verbe AVOIR.
MODK INFINITII''
Tc))lpS l'RRSKNT
Avoir.
PASSK {première forme.)
Avoir ei!.
PASSi'c {dcuxihne forme )
Ayant eu.
PARTicri'K 1'rksi;nt
Ayant.
l'ARTlCII'H l'ASSK
Ku, eue.
MODK INDICATri^
l'RKSI'XT
y ai.
'i'ii as.
Il ou elle a.
Nous avon.s.
Vous avez.
nsr;« elles ont.
IMPARF
VIT
J'
avais.
Tu
avais.
II
avait.
Nous
avions.
Vous
aviez.
Ils
avaient
l'ASSi; Dl'CTKRMINlî
J'
eus.
Tu
eus.
II
eut.
Nous
eûmes.
Voui
eûtes.
Ils
eurent.
I
•ASSft INDÉTl
;rmini':
J'ai
eu.
Tu as
eu.
Il a
eu.
Nous
avons
eu.
Vous
avez
eu.
Ils on
t
eu.
l'ASSiî ANTKRIKUR
J'eus
eu.
* 169. A quoi servent tes deux verl>es avoir et être ?
^/^ eu Cri.n.c ; j "iï;^a.'Sj ^L'^hail S? '" """"" ^"^ '"''' '"'• ^'"^
KSIWWiKtt
36
Tu eus
Il eut
Nous eûmes
Vous eiites
Us eurent
VERBR
eu.
eu.
eu.
eu.
eu.
PI.US-QUK-PARFAIT
J'avais
'J'u avais
Il avait
Nous avions
Vous aviez
Ils avaieut
eu.
eu.
eu.
eu.
eu.
eu.
FUTUR SIMPI^IC
J' aurai.
Tu auras.
Il aura.
Nous aurons.
Vous aurez.
Ils auront.
FUTUR ANTKKIiU'it
eu,
eu.
eu,
eu.
eu,
eu.
J'aurai
Tu auras
Il aura
Nous aurons
Vous aurez
Ils auront
MODE CONDITIOXXKI,
PRl'tSFNT OU FUTUR
T' aurais.
Tu aurais.
Il aurait.
Nous aurions.
Vous auriez.
Us auraient,
PAS.sÉ {previih-e forme.)
J'aurais eu.
Tu aurais eu.
Il aurait eu.
Nous aurions eu,
V^ous auriez eu.
Us auraient eu,
PAS.SÉ {deuxième forme. )
J'eusse eu.
Tu eusses eu.
Il eût
Nous eussions
Vous eussiez
Ils eussent
eu.
eu.
eu.
eu.
MODE IMPÉRATIF
Poini de premih-e personne
an singulier, ni de troisième
aux deîix nombres.
PRÉSENT ou FUTUR
Aie.
Ayons.
Ayez.
MODE SUBJONCTIF
PRÉSKNT ou FUTUR
Qiiej' aie.
Oue tu aies.
L)"'il ait.
yue nous ayons.
Que vous ayez,
Qu'ils aient,
IMPARFAIT
Quej' eusse.
Oue lu eusses.
Qu'il eût.
Que nous eussion.s.
Que vous eussiez.
Qu'ils eussent.
PASSÉ
Que j'aie
Que tu aies
Qu'il ait
Que nous ayons
Que vous ayez
Qu'ils aient
eu.
eu.
eu.
eu.
eu.
eu.
PI.US-OUE-PARFAIT
Que j'eusse eu.
Que tu eusses eu.
Qu'il eût eu.
Que nous eussions eu.
Que vous eussiez eu.
Qu'ils eu.sseut eu.
mmmm^'mmmmÊim^A
C0^7UGAIS0N
37
Conjugaison du verbe ^TR:^.
TIF
ber sonne
roisic'Dic
UR
riF
JR
MODE INFINITIF
Ce mode exprime P existence
d'une manii'ye i;:éuérah\ sans
indication de nombre ni de per-
sonnne.
PRÉSENT
Être.
PASSÉ {premih-e forme. )
Avoir été.
PASS K {deuxième forme. )
Ayant été.
PARTICIPE PRÉSENT
Ftant.
PARTICIPE PASSÉ
:eté.
MODE INDICATIF
Ce mode, qui co})iprend huit
temps, exprime V existence
d'une manière affirmative, di-
reFlc et positive. \
PRÉSENT
Ce temps expiimr rexistcucc
comme ayant lifii à riii,sl.;iit de la
parole ou Iiahitiiellemeiit.
Maintenant,
Je sr:s.
Tu es.
Il ou plie est.
Nous sommes.
Vous êtes.
Ils ou elles sout.
IMPARFAIT ou PASSÉ
SIMULTANÉ
Il exprime un passé, mais piésent
relativeiueiit à un autre, <jui scst
accompli eu môme temps.
Pendant que tu lisais,
J' é^flio
Tu étais'.
Il était.
Nous étions.
Vous étiez.
Ils étaient.
PASSÉ DÉTERMINÉ
Il exprime l'existence omuie
ayant eu lieu clans un temps déter-
miné et entièrement écoulé.
Hier, l'an passé,
Je fus.
Tu fus.
Il fut.
Nous fûmes.
Vous fûtes.
Ils furent,
PASSÉ INDÉTlsRMINÉ
Il ex])iim e l'exi-tence comme
ayant eu litu dans un temps passé
<iuelc(ju<iue.
Ce matin, cette année,
J'ai
été.
I u as
été.
lia
été.
Nous avons
été.
Vous avez
été.
Ils ont
été.
PASSÉ ANTÉRIEUR
Il expiime l'existence comme
ayant eu lieu immédiatement avant
uu fait ou \u\ii acflion.
Nous partîmes lorsque.
T'eus
Tu eus
Il eut
Nous eûmes
Vous efites
Ils eurent
été.
été.
été.
été.
été.
été.
PI.US-OUIv- PAR FAIT
Il exprime l'existence comme
ay.mt eu lieu dans un temps ((uel-
comiue, avant un fait ou une acflion.
Quand vous arrivâtes.
J'avais été.
Tu avais été.
Il avait été.
Nous avions été.
I
■ «liiéii tiikm.
h
38
Vous aviez
Ils avaient
VERBE
été.
été.
FUTUR SIMPI.K
Il exi)nine rtxisteiice coinnie de-
vant avoir lieu clans un teiuDs ;\
venir.
Dcmahi, Van prochain^
Je serai.
Tu seras,
n sera.
Nous serons.
Vous serez.
Ils seront.
FUTUR ANTKRIKUR
Il exprime l'existeuc-e connue de-
vant avoir lieu avant un fait ou une
action.
Quand vous arriverez,
J aurai été.
Tu auras été.
Il aura été.
Nous aurons été.
Vous aurez été.
Ils auront été.
mode: CONDITlONNEIv
// exprime /' existence cont me
dépendant, d'tme condition.
PRÉSENT ou FUTUR
Il exprime que l'existence aurait
lieu SI unt condition était remplie,
Si Je voulais,
Je serais.
Tu serais,
Il serait.
Nous serions.
Vous seriez.
Ils seraient.
PASSÉ {première forme. )
Il exprime que l'existeiu-e aurait
eu heu si une condition avait été
remplie.
Si VOUS Vavie:: voulu.
J'aurais
Tu aurais
été.
été.
Il aurait été.
Nous aurions été.
Vous auriez été.
Ils auraient été.
PASSÉ {deuxième J'oriue. )
J'eusse été.
Tu eusses été.
Il eût été.
Nous eussions été.
Vous eussiez été.
Ils eussent été.
MODE IMPÉRATIF
!l exprimer existence comme
devant ou pouvant avoir lieu
par suite d'un commandctnent,
d'une exhortation ou d'une
prière.
PRÉSENT OU FUTUR
Aujourd'hîii et toujours;
Sois.
vSoyons.
Soyez.
FUTUR ANTÉRIKUR
Ce temps e>t ])(u usité.
Demai)!, à deux li cures,
Aie été.
Ayons été.
Ayez été.
MODE SUBJONCTIF
Ce mode exprime l'existence
d une manière subordonnée et
dcpe?idantc.
PRÉSENT ou FUTUR
Il faut, il faudra.
Que je sois.
Que tu sois.
Qu'il soit.
Quenousso3ons.
Que vous sovez.
Qu'ils soient.
IMPARFAIT
n fallait, il faudrait,
\ Que je fusse.
I Que tu fusses.
M^'amwiWiWKiiwiilujii.igiiPt
CONJUGAISON
39
Qu'il fût.
Que nous fussions.
Que vous fussiez,
yu'ils fussent,
PASSÉ
Il faut, il faudra y
Que j'aie été.
(jue tu aies été.
Qu'il ait été.
Oue nous avons été.
Que vous ayez été.
Qu'ils aient été.
PI,US-OUE-PARFAlT
Il fallait, il faudrait,
Que j'eusse été.
Que tu eusses été.
Qu'il eût été.
Que nous eussions été.
Que vous eussiez été.
Qu'ils eussent été.
-s
'i
PRIvMIIvRI.: C0^7U0AIS0X
Verbe AIMIÎR ; le radical est AIM.
MO DR INFINITIF
Ce mode exprime VaHioti. ou
l'état d'une manière générale,
sans indication de nombre ni
de personne.
PRÉSENT
Aim er.
PASSÉ {première forme.)
Avoir aimé.
PASSÉ {deuxième forme.)
Ayant aimé.
PARTICIPE PRÉSENT
Aim ant.
PARTICIPE PASSÉ
Aim é, aim ée.
MODR INDICATIF
^ A ce mode, le verbe exprime
V ail ion ou Pétat d'une manière
alhi uiative, dircile et positive.
PRÉSENT j
Dans ce tetnps, le verbe exprime '
I action ou l'ctat comme avant lien à
1 instant de la parole ou iinhitu^n. i
iiit tu.
Maintenant, chaque jour,
y aim e.
Tu aim es.
Il aiui e.
No'js aim ons.
Vous aim ez
Ils aim eut.
IMPARFAIT (?// PASSÉ
SIMUI.TANÉ
II exprime une adtion passée, mais
présente relativement à un f.iit, qui
s'est accompli en même temps.
Quand fêtais malade,
J' aim ais.
Tu aim ais.
Il aim ait.
Nous aim ions.
Vous aim iez.
Ils aim aient.
PASSÉ DÉTERMINÉ
Il exi)rinie l'acflion on l'état comme
ayant tu lieu dans un temps com-
plètement écoulé tt déterminé.
Hier, Van passé.
y aim ai.
Tu aim as.
Il aim a.
Nous aim âmes.
Vous aim dtes.
Ils aim èrent.
mm::.
40
VKRBH
TASSÉ INDKTKRMINK
Cr niatiu, cctlr anucc.
j;ai
'i'ii as
lia
Nous avons
Vous ave/,
Hs ont
aiui <?.
aitu é.
aiui C\
aini é.
aiin é.
aini é.
I Jii aîin eras,
I " aini era.
Nous aini crous.
i Vous aim erez.
Us aim front.
l'ASSKANTJCKiHiiR
y-^A-T heureux lorujrr
J>"« ain. é.
//' t^"s aiju é.
[eut ^ ain. c.
Nous euint's aini C-
Vous eûtes aiiu é
Ils curent aim (?.
l'ASSK ANTKRucnu SUKCOM
rosÉ
J,!'"^^ ^" aim (5.
i u as eu aim é.
Il*'^" aim (5.
Nous avons eu aimé
Vous avez eu
Ils ont eu
Quand :v
T'aurai
■■f 'f-'i'rcz
' /," -'"nis ai. ,
I| aura aim é.'
•Nous aurons aim é.
vous aurt/ aim é.
Ils auront aim é,"
MODIC CONDlTlONNKr,
/' ^'yprinu-l'aniou ou /'//af
PKKsPNToiT inrrnR
aitu 6.
aim é.
MvUS-QlJK-PARK.\IT
I' ^'-^l'Miiu'r.ioUoii 01. p •( .,
n.vant en li,,, ,L J '/ ''^''""""^
t^z/a;/^/ rv^/^v aniicUcs,
J'avais aim é.
lu avais aim é.
Il avait aim é.
Nous avious aim é
Vous aviez aimé.
Ils avaient aimé.
l'i^TUR snrpr.K ,1-
Demain, rau M-ochain
J aim erai.
'^'./V voulais,
]\ aim erais.
I II aim erais.
I II aim émit.
I Noua îiim erions.
' Vous aim ericz.
Ils rtim ei aient.
^'^^^^'^Kpycniiac formel
Si vous l'aviea voulu,
['aurais aim é
lu aurais «im é.
I aurait aim é.
Nous aurions aim é
Vous auriez aim é
Ils auraient aim é.
l'ASSi'c {dcuxic),ic forme )
J'eusse aim é.
aim é.
aim é
•Nous eussions aim é.
Vous eussiez aim é*
Ils eu.ssent aim é."
M
%
I
î
t
s
I
St^^m^m-^m^i^tf^ii^tiimmm^
CON7UGAISOX
41
I l'KIlIllll.
"■ .■llltlf
■(\7,
foudi-
Otait
IVlat
avait
MODI-: lAIl'ÉîîATTP
I! rxf^yime railion ou l'état
COI finir claiit l'objet d'un coiii-
iiia)iclc'inent,d' uuc exhortation,
ou d'une prière.
]'U/;Si;nT ou FrTUR
TU'xpi iiiic laotioii ou lôtat comme
(levant nu ix.uvaiit avoir lieu i,,,!
^ulU• (riiii <oitniiaml<iii<-nt, d'iiiu-
cxlioi tatioii ou d'une i)rièie.
ylujourd'hui et toujours,
Aim e.
Ai m oiis.
Aim t'z.
FUTUR ANTKKIlvUR
Tl<'X])iinu l'acftion ou l'.'tat comme
«Icvaut ou ])ouvaul avoir lieu avant
une autre par suite d'un cniumande-
incnt...
Avant que je vienne,
Aie aim é.
Ayons aim é.
Ayez aim é.
MODIi SUBJONCTIF
Ce VI ode exprime l'aRion ou
Vétat d'une manière subordon-
née et dépendante.
TRKSKNT OU FUTUR
Il faut, il faudra,
Quej' aime,
Que tu aim es.
Qu'il aim e.
Que nous aim i(,ins.
Oue vous aim i- x.
Qu'ils aim eut.
m l'A RI- AIT
Il fallait, il faudrait,
Quej' aim asse.
Que lu aim asses.
Qu'il aim ât.
Que nous aim assions.
Que vous aim .'!s=ic/,.
Qu'ils aim asscnt.
PASf"^
Il faut, il faudra.
Que j'aie
aim c.
Que lu aies
aim é.
Qu'il ait
aim é.
Que nous ayons
aim é.
Que vous ayez
aim é.
Qu'ils aient
aim é.
PI,US-QUE-PARFAIT
Il fallait, il faudrait.
Que j'eusse aim é,
Que tu eusses aim é.
Qu'il eût aim é.
Que nous eussions aim é.
Que vous eussiez aim é.
Qu'ils eussent aim é.
Ainsi se conjuguent la généralité des verbes en er, comme
cfianter, jouer, créer, naviguer, mortifier, exténuer, etc. Aller
et envoyer sont les seuls irréguliers. ^\ oir page 75.)
* 1 70. I,es verbes en cer prennent une cédille sou.s
le c final du rad.cal devant les lettres a et o, afin de lui
conserver la prononciation douce du présent de l'infi-
nitif. Ex.: /,? LANÇAI, ?W^.y TRAÇONS.
"^ 171. Les verbes en^^;- prennent un e euphonique
après le g final du radical quand il doit être suivi de a
ou de ^, et cela pour lui conserver sa prononciation
primitive. Ex. : Je jugeai, nous arrangeons.
J 170. Que remarquez-vous sur les verbes en cer ^
* 17 1. Que remarquez-vous sur les verbes en ger ?
42
VBRBE
font : > „■.;„„, ^„ ^i.^,,^^^^ '""«^"^ . •"■•■•". sa,u'^, maur.
ouvert dev.,u''„„es^,l.;!etu;rfi',;,':. ^"""^'^^" "' '"
conservent î> dan'^tontoTT'' 'T'"' ^^"-'"''- '^^-/-'^'^''-
àa/ayeras. ^ ^"""^^^ ^'^"^"'^ ^««-'"es : /. paye, tu
DEUXIÈME CONJUGAISON
Verbe FINIR ; le radical est FIN.
PA ss É {deuxième forme. )
Aj-ant fin i.
PARTICIPE PRÉSENT (l)
Fin iss ant.
MODIÎ INFINITIF
_. . PRÉSENT
Fin ir.
PASSÉ (première forme.)
Avoir fin i.
* m. Que remarque^.vcus sur /« verbes en ye, î
iîS»*#Wfv;sa«««HSii»>«(gis^^
COi\7îIGAISON
43
PARTICÎPK PASSÉ
Fin i
, fin ie.
MODE iNDICATir
PRÎÎSKXT
Je
fin îs.
Tu
fin is.
II
fin it.
Nous
fin iss ons.
\'ou.s
fin iss ez.
Ils
fin ïss en t.
IMPARFAIT
Je fin iss ais.
Tu fin iss ais.
Il fin iss ait.
Nous fin iss ions.
Vous fin iss ie/.
Ils fin iss aient.
PASSÉ DÉTERMINJ.;
Je fin is.
Tu fin is.
Il fin it.
Nous fin îiues.
Vous fin îtes.
Ils fiu irent.
PASSÉ INDÉTERMINÉ,
fin i.
J'ai
Tu as
lia
Nous avons
Vous avez
Ils ont
fin i.
fin i.
fiu i,
fin i.
fin i.
PASSB ANTÉRIEUR
J'eus fin i.
Tu eus fin i.
Il eut fin i.
Nous eûmes fiu i.
Vous eûtes fin i.
Ils eurent fin i.
PASSÉ ANTÉRIEUR
SURCO.MPOSÉ
J'ai eu
Tu as eu
Il a eu
fin i.
fin i.
fin i.
Nous avons eu fin i.
Vous avez eu fin i.
Ils ont eu fin i.
PI,US-2UE-PARFAIT
J'avais fin i.
Tu avais fin i.
Il avait _ fin i.
Nous avions fin i.
Vous avi( z fin i.
Ils avaient fin i.
FUTUR SIMl'l.K
[e fin irai.
Tu fin iras.
Il fiu ira.
Xous fin irons.
Vous fin irez.
Ils fin iront.
EL'TUR ANTÉRIEUR
J'aumi fin i.
Tu auras fin i.
Il aura fin i.
Xous aurons fiu i.
Vous aurez fin i.
Ils auront fiu i.
MODB CONDlTlONNEIy
PRÉSENT OU FUTUR
Je
Tu
II
Nous
Vous
Ils
fin irais,
fiu irais,
fiu irait,
fin irions,
fin iriez,
fin iraient.
PASSÉ Kpreniicre forme. )
J'aurais fin i.
Tu aurais fin i.
Il aurait fin i.
Nous aurions fin i.
Vous auriez fin i.
Ils auraient fin i.
PASSÉ {deuxième forme.)
fiu i.
fin i.
fin i.
J'eusse
Tu eusses
Il eût
Nous eussions
Vous eussiez
Ils eussent
fin i.
fin i.
fin i.
44
VKKH«
MODK IMPj'vRATlI'
pri';.si;nt ou futur
l'in is.
Im'ii m ons.
l'in tss ez.
FUTUR ANTl'CRIIvUR
Aie fin i.
Ayons fin i.
Ayez fin i.
MODE SCnjONCTlF
PRÉSENT ou FUTUR
Que je
Que tu
Qu'il
Que nous
Que vous
Qu'ils
fin iss e.
fin /s s es.
fin jss e.
fiu 7SS ions,
fin iss iez.
fin ïss ent.
IMPARFAIT
Que je
fin isse.
Uue tu
fin issc's.
Qu'il
fin ît.
Que nous
fin issions.
Que vous
i'Mi issiez.
Qu'ils
fin issent.
l'ASSi'-:
Que j'aie
fiu i.
Que tu aies fin i
Qu'il ait
fin i.
Que nous
ayons fin i.
Que vous
fiyez fin i.
Qu'ils aient fin i.
PI.US-OUE-I'ARKAIT
Que j'eusse fi,,}.
Que tu eusses fin i.
Qu'il tût fin i.
Que nous eussions fin i.
Que vous eussiez fini.
Qu'ils eussent fin i.
** 175- ^^''"> «'écrit au participe passée/;/// drnù'r
lorsqttU exprime l'état, la qttalité des choses 'consa
crées par les prières de r%lise. Dans totts les autres
cas. Il s ecnt ôé.r, bénie. Ex.: Voici du pain bkMt ^^
Jtîl^^"!^ ^^^/«^;«..r BfîNiTS; l/s drapeaux ont
de m^n^s^/anmK^on du Juste est bénie du ciel; bfvis
soîe7it nos bienfaiteurs. «^vAib
^, **.^76. Fleurir, lorsqu'il est employé au figuré
V"^.'^;^;,".^ ^^'^^^l'^l ^^i^^ifie prospérer, a pour radical
>m. a l'itnparfait de l'indicatif et au participe présenf
Fi^'oRiiAv^'J'r'''''^^^ FtORissAiT. /.. lettZ y étaient
FLORISSANTES SOUS Aug7iste.
**
**
Î76 ^t?'jf ''^ '^^'"^'^ au participe passé le verbe bénir?
176. Qiie remarquez-voîis sur le verbe fleurir ? ^ "
CONJUGAISON
45
TROISIIvMK CONJUGAISON
.Verbe RECEVOIR ; le radical est R^C.
modp: im-ixitip
l'Rl'CSKNT
Rec evoir.
l'ASS H ( pretnihr forme. )
Avoir reç u.
l'AssH ( deuxihne forme. )
Ayant rey u.
rARTiCIl'K PRKSKN'r
Rec evant.
l'ARTICri'K PASSlî
Reç n, rey ue.
MODIv INDICATIF
PRÛSiCNT
Je reç ois.
Tu rec; ois.
11 reç oit.
N'ous rec evons.
Vous rec evez.
Ils reç oiveiit.
IMPARFAIT
Je rec evais.
Tu rec evais.
Il rec evait.
Nous rec evious.
Vous rec eviez.
Ils rec e valent.
PASSK DÉÎTKRMINÉ;
Je reç us.
Tu reç us.
Il reç ut.
Nous reç ilmes.
Vous reç ûtes.
Ils reç urent.
pas.sk indktkrmink
Il a
Nous avons
Vous avez
Ils ont
reç n.
reç u.
reç n.
reç u.
PA.SSK ANTl'CRIKUR
J'eus
Tu eus
Il eut
Nous eûmes
\'ous eûtes
Ils eurent
J'ai
Tu as
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
PASSÎO ANTHRIKUR
SURCOMPOSH
rai eu reç u.
Tu as eu reç u.
Il a eu reç u.
Nous avons eu reç u.
V^ous avez eu reç u.
Ils ont eu reç u.
PI.US-QUK-PAKI'AIT
J'avais reç u.
Tu avais reç u.
11 avait reç u.
Nous avions reç u.
Vous aviez reç u.
Ils tivaietitr reç u.
FUTUR SIMPIvR
Je rec evrai.
Tu rec evras.
II rec evra.
Nous rec evrons.
Vous rec evrez.
Ils rec ovront.
FUTUR ANTKRIKUR
leç u.
reç u.
J'aurai
Tu auras
Il aura
reç u.
reç u.
reç u.
46
VKRBR
El '
Nous Aurons
Vous aurez
Ils auront
reç u.
rc(; u.
reç u.
MODH CONDITIONNICI.
l'RlvSKNT OU FUTUR
Tu
II
Nous
rec evrais.
rec cvruis.
rec evrait.
rec evrious.
Vous rec evriez.
Ils rec evraient.
PASSiî ( prcmihefonne.)
J'aurais
Tu aurais
Il aurait
Nous aurions
Vous auriez
Ils auraient
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
p Assi'i {deuxième forme. )
J'eusse reç u.
Tu eusses reç u.
Il eût reç u.
Nous eussions reç u.
Vous eussiez reç u.
Ils eussent reç u.
MODR IMPl'CRATiF
PRKSKNT OU FUTUR
Reç ois.
Rec evous.
Rec evez.
Aie
Ayons
A vez
FUTUR ANTICRIKt;»
reç u.
reç u.
reç u.
MODi.: sunjoxcT^K
PRÏÎSKNT OU 'UTUR
Que je reçoive.
Û»« lu reç oives.
Qu'il reç oive.
Que nous rec evions.
Que vous rec eviez.
Qu'ils
reç oivent.
IMPARFAIT
Que je reç usse.
Que lu reç usses.
Qu'il reç ut.
Que nous reç ussions.
Que vous reç ussiez.
Qu'ils reç ussent.
PASSÉ
Que j'aie
< )ue tu aies
Qu'il ait
Que nous ayons
Que vous ayez
Qu'ils aient
PlyUS-QUH-PARFAIT
Quej'eu.sse reçu.
Que tu eusses reç u.
Qu'il eût reç u.
Que nous eussions reç u.
Que vous eussiez reç u.
Qu'ils eussent
reç \\.
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
reç u.
Apercevoir, concevoir, décevoir, percevoir, devoir V redevoir
sont les seuls qui se conjuguent comme recevoir
La céclille^ devant o, u, a ynur but de conserver partout au
radical la même prononciation.
* 177. hcii verhos devoir, redevoir et moHZ'o/r prcimQut
l'accent circonflexe seulement au participe passé mas-
culin singulier • Dû, rcdu, viù.
* 178. I^es XQ-rhe^ pouvoir, valoir, vouloir et leurs
* 177. QiCya-t-ilà remarquer sur les verbes ^^vo\x, redevoir
et niouvuiî" .'
* 178. Que remarquez-vous sur ^o\\vo\r,\a\o\x et vo\x\o\r'i
1»^mat:mx^^miÊmmiimm^
mÊk.
CONJUGAISON
;r
47
1 iiuiicatit. h\.'. Jr vicrx, fu viux, (u vaix.
devoir
out au
nient
mas-
leurs
levoir
ir?
QUATRIÙM
Verbe RI^NDHIJ
MODIC INI'IXITII.'
l'KKSIvNT
Ruid re.
l'ASsè {prernihy/oriHc. )
Avoir rend u.
l'A' SI? {deuxU^meJ'oniic. )
Ayant rend u.
PARTrcri'i.; im<h;si.;nt
Rend ant,
PARTrCIPK PASSK
Rend u, rend ne.
MODE INDICATIF
PRÊSICXT
Je rend s.
'J'ii rend s.
Il rend.
Nous rend on.s.
Vous rend ez.
Ils rend eut.
IMPARFAIT
Je rend ais.
l'u rend ais.
Il rend ;iit.
Nous rend ions.
Vous rend iiz.
Ils rendaient.
PASSÉ; dktkrminh;
Je rend is.
Tu rend is.
Il rend it.
Iv COXjr(;AlS(;x\
; le radical est R;eND.
j Noms rend îmes.
I V'diH rend îtt-s.
I'^ retid iient.
PA.SS/î INnKTKKMIM'î
J'ai
rend n.
Tu as
lia
rend u.
rend n.
Xous avons
Vous avtz
Ils ont
rend n.
rend u.
rend u.
PASSÉ ANTl'CUIKUR
T'eus rend u.
Tu eus rend u.
II eut rend u.
Xous exltnes rend u.
Vous eiltes rend u.
Ils eurent rend u.
P.\SSÉ; ANTlvRIKUR
SURCOMl'OSiî
J'ai eu rend u.
Tu as eu rend u.
II a eu rendu
Xous avons eu rend u.
Vous avez eu rend u.
Ils ont eu rend u.
Pr,US-QUE- PAR FAIT
F^'^va^s rend u.
Tu avais rend u.
Il avait rend u.
Nous avions rend n.
Vous aviez rend u.
Ils avaient rend u.
;^___
48
VKKHIC
rt'iid rai.
tond ras.
Tu
H rend -a.
Nous rend rons.
\'()us rend re/..
Ils rend ront.
KUTUR ANTKRIKUR
J^Hurai rend u.
Tu auras rend u.
Il aura retul 11.
Nous aurons rend u.
Vous aurez rend u.
Ils auront rend n.
MODK CONI)ITl()NM.;i,
PRKSICNT Ol! ITTIIR •
rend rais.
retul rais.
rend rait.
Nous retul rions.
Vous retul riez.
Ils rend raient.
l'AvSSK \f>r<')iiihY fot inr.)
Je
Ti
11
J'aurais
Tu aurais
11 aurait
Nous aurions
\'ous auriez
Ils auraient
retul u.
rend u.
rend it.
rend it.
rend it.
rend u.
TASSlv {dfii.vihnr/ot w,\)
J'eusse
'l'u eitsses
Il eiU
Nous eussions
Vous eussiez
Ils eussettt
reitd u.
rettd u.
rend u.
rend u.
rend u.
reiul u.
MODK IMPI'CRATIK
l'KlvSl'.NT on i-'UTUR
Rettd s,
Rettd ous.
Rend ez.
lai'niR AN'n'vkiia'K
Aie rend u.
Ayons rend u.
Ayez retul u.
I^IODlv vSUHJONCTlI'^
l'KKSlvNToU KUTTR
OiU' je rend e.
One lu rettd es.
Ow'd rettd e,
Oiie nous rend ions.
Oue vous rend iiz.
(Ju'ils rend eut.
IMI'AKl.Air
One je rend isse.
One tu itMtd isses,
Oti'il rettd ît.
(Jue itous rettd issiotts.
One voits rettd issiez.
Ou'ils rettd issetit.
l'ASSFC
Que j'aie rendu.
Oue tu aies rettd u.
On'ilait rendu.
Que nous ayoiis rend u.
Que vous ayez rend it.
Qu'ils aietit rettd u.
i-i,rs-oi'i;-i'AKi.'AiT
Que j'eus-e rend u.
Que lit eusses rettd u.
Qu'il eût rend u.
Que tious eussions retid u.
Om volts eussiez rend u.
Qu'ils eussent rend u.
Ainsi se conjnuiuMit attc)n!i;\ x'f^andi ,\ siispouftr, perdre
lordrt\ vendre et tous les verbes eu endre excepté prendre k-V
ses dérives. ^
■^f 170. T.es verbes 011 indpr et en sandre, coimne
craindre, peindre, résoudre, ne coiis.nveiit le ci qii'ati
** 179. Que remarquez-vous sur les verbes en iiulre et en
soudre ?
f
V
V'^»»m^mmmyiii^mmmimmàU',\m
CONJUGAISON
49
^*0
futur simple et au présent du conditionnel Ivx • Te
naïudrai, tu résoudrais. '
Dans les autres tenii)s on supprime cette lettre I'\x •
Jcpcws, fn peins, il peint ,- je craignais, in craignais
il craignait ; Je résolus, tu résolus, il résolut.
Les verbes coudre, moudre et leurs coiuposc's ti'étatit nas eu
n^Vonn!:": 7"^''^";.P"'"t ,lans cette rùgle. Jvx. : ./.• eoi:i,.s et Je
DHcorns ; te juouhn moud et rkmold.
* iSo. I,es verbes terminés i)ar altre et ixir olfre
comme naître, paraître, croître, conservent l'accent cir-
conflexe sur Vi du radical toute les fois qu'il doit être
SUIVI d'un /. J.:x.: // i>araÎt qu'il te connaît- cet
arbre ckoÎt tous les Jours ; nous connaissons ceuv nue
vous PARAissJ'Z mépriser.
* iSoôis. Par motif de clarté, le ver])e r;yv7;^ con-
s.'rve encore l'accent circonllexe toutes les f )is que sa
conjnoa^oii le i)ourrait faire confondre avec le verbe
croire. Ex.: Je crois que tu croîs lentement; en a cru
que la rivière avait crû de six pieds.
AIITICLE 4. — DU SUJLT
=!= i8i. Le sujet {a) du verbe est la î)ersonne ou la
chose dont on expnnie l'existence, l'aélion ou l'état
On définit encore le sujet " l'être dont on exprime
une (luahté ou une action." Ex.: L'noynm est mortel •
le sujet lionimc désigne l'être dont on exprime la
(luahté de mortel. La tkrrk tourne; le sujet teire
désio;„e l'être dont on exprime l'action de tourner
■^ 1^2. On trouve le sujet en plaçant avant le verbe
ou laroh?é^-f ''^""^'V/'' ~-î'^/^-y sur tes verbes terminés par aître
•■•• 1 8o bis Le verbe croître ne cou serve -l-il r accent circoufte ve
que devant le t du radical / •'
'^ i8i. Qu'est-ce que le sujet du verbe f
^ 182. Comment trouve-t-on le sujet d un verbe ?
;;îl.sd'éuLlucr'' ^'^'^ ^"" '^'""'""- '^°"^ •^' -unification ^ra.o':Unafr
et
e
50
VKRBB
la question j7/./ est-ce gui? pour les personnes, et
qu est-ce qui f pour les choses
Par exemple : /.- //., /,, .^iudies, le fruit tombe ,- (,ui
est-ce qui lu ? /,., peur mol; qui est-ce qui étudie?
^N. pour tôt • qu'est-ce qui toin])e ? /.e fruit
/6- est donc le sujet de lis; tu, celui de //«^/V^ ,- et
puit, celui lie tombe.
.[c^ic j^^^ yç^^^^ ^.^^^^^ .^ ^^^^ ^^^^^^^^ personnel doit avoir
im sujet énoncé ou sous-entendu, avec lequel il
s accorde en personne et en nombre.
Le verbe qui est au mode impersonnel a aussi un suiet nnisi
Il u en subit pas la loi d'accord connue dans les autres Ses ('o'
**>!< 183 bis. U\s mots (pii peuvent être sujets sont •
le nom, le pronom et le verbe à l' infinitif. Fx • Pat^t
joue; jK Ils; trop PAKi.KK nuit.
n lVJ,?,P'"*?î'"'r^^"" ^''""^ ''"''' quebiuefois servir de sujet ce nui
f 184. Le verbe doit être au même nombre et à la
même personne (pie son sujet.
Ivx.: Je Ils: Ils est au sinj-ulier et à la première
personne, parce (pie son sujet /e est du singulier et de
la première personne. [ ^ous lise, .- Usez est au pluriel
et a a deuxième personne, parce que son sujet ro us i,st
du plurid et de la deuxième per.sonne.
'^ l'^^.v Q"î^"cl "11 verl)e a pour sujet plusieurs sinmi-
liers, (m le met au pluriel, parce que deux singuliers
forment un pluriel : Le ciel et la terre puhiiknt
ANNONCENT, ciçiJyiiRKXT Ics j:raucleurs de Dieu, ^
*r* ^ ^'^^•/ '^"'''' ^''^^'^^ ^^-^■''^ "" ^"M ?
- iS j bis One/s so„f Irs mots qui peuvent être sujets '»
* ^i* n '^'''V''''''^''''\''^'^'J'''^^''P'''''''''''''^^'ii^tn'le verbe ^
co,nm:^'s^a""u7' "'""' '' ^'"'' '"''' ^'"'^''''' ^'"SuHers.
Malile: a',!!/!-'"^ ï'i'»P«:-'atii a pour sujet uu prouoin sous-enteudu. V.x.:
hcs.
e
on
"m
WWSp*» iilJlëlM|NM|HMi«|i.si#<9i>^'^
COMPI^^MKNT
51
^
' 186. Si les mots formant le sujet sont de diOe-
rentes personnes, on met le verbe au pluriel, et on le
fait accorder avec la personne qui a la priorité ; la pre-
mière a la priorité sur la deuxième/et la deuxième
sur la troisième : /Cn^esi et mol ficrons notre devoir •
toi et ton Jnre tr a VAiiXKRKz demain
hn général, lorsque les sujets sont de différentes
personnes, on les résume, pour plus de précision, i)ar
le pronom p uriel de la personne qui a la priorité. Wx.:
^/jred, laiU et moi, nous travaillons avec ardeur.
ARTICLE T).— COMPLÉMENTS DU VERBE
1S7. On-Ax^yycW^ wmplêment {a^, <,xx '^(,^^(,^^\^ tout
qui achevé, complète l'idée coinmaicée par un
mot
autre mot.
Kx.: Dleuveutle^\om\VA^^der\io^\^ni' ici le bon-
heur complète l'idée commencée par veut\ et de
l homme 1 idée commencée par le bonheur , ces mots
bonheur et homme sont donc des compléments
U ver])e a ti )is sortes de compléments : le complé-
ment direa le complément indirecl et le comi.léii eut
circonstanciel. ^
* 1S8. On appelle complément direfl (b) celui oui
ccniqtoe diredement l'idée commencée par un aiUrë
* 189. U complément direA du verbe. siçr„ifiaiit
1 objet même de l'aclion, vient en réponse à la (iuestion
çin ou çuoi, placée après le verbe, gui pour es" per-
sonnes et quoi pour les choses. ^
I{x. : faimr les enfants sages : f étudie la (grammaire
L^_.^^^ '' "'f''''^' '''^^'' ■ ^'«i^à le complément
* 186. Si les mots Jormant le sujet sont de diiïêrent^T^
sonne,^ comment s\xceorde le verbe f aijjoemes per-
^c«' 0''\'^PP('^^'^-t-ofi complément ou réoime f
^ is«. (Ju appelle-t-on complémenl dired ^
1^9- ^l quoi vient en réponse le compiéme.
nt dired ^
comSétS"- ^''"■•' ■'''^"•"/ -"" l.'tin co,„picma,tu,n. .\. co,„pU-rc^ accomplir,
1*J /V/r"(7.-Du latin diicHus, droit, qni ne dcvie pas.
52
VERBE
I i
il I:
I i'
I :
^tf^I^Ie. -^'^^^-^^ la,ran.nairc: voilà
Les mots qui peuvent être compléments diref?, sont •
le nom, le pronom et le verbe à l'infinitif Kx ■ C071
nais km dicvoir, accompiis-j^i^. Sachez qhfik
Le c(.mplément direct peut encore être une'proposi-
tion. l^,x. : Je crois gnc diku kst bon.
'"^ 190. On appelle complément iiidireH (a) celui oui
ne complète qu'indiredement l'idée connnencée par le
mot auquel il se rapporte ; il vient en réponse à la
cpiestion cm ou quoi, précédée d'une préposition ou
encore aux questions ^;m;^t/f ^/> f «"^i;^ .^
Ex : /^ai parlé à votre père de vos progi^ès en ortho-
graphe.
J'ai parlé à qui ? A votre p^re ; f ai parlé de que i >
De vos progrès; de vos progrès ui quoi ? ZV^ ortho-
graphe.
A votre père de vos progrès, en orthographe, sont
donc des compléments indirects de ''j'ai parlé "
Les mots qui peuvent être compléments indiren'^
sx)nt : le nom, le pronom et le verbe à l'infinitif Ex •
l.es pauvres sont soutenues par /'aumône ; souvenez-
vous d'm-x , Pensez à les secourir.
Quelquefois le complément indireél peut encore être
une proposition : Ex.: Certai?is doutent encore que les
aeronantesparvie7tnent jamais à diriger les ballons • on
doute de quoi f que les aéro7iautes parviennent, etc '
';"' 190^;/^. Le complément circonstanciel {b) est celui
qui exprime une circonstajice de temps, de lieu de
manière, de moyen, de motif, etc. Ex.f
C.^ir. de temps. Travaillez petidant la jeunesse.
ne heu. H se promè^ic C7i \\\^\,^
— de manière. Il parle avec aisance. *
de moyeu. // vovaze en voiture
— de cause. Mourir de vw^i.
^.* ^^- Q^^^"PMlc-t'0n complément iftdireR ^
190 ôîs. QW appellc-t-ou compliment circonstanciel ?
diSS'"-~^"^ ^'^'■'-^- -D- 1^'ti" indircaus, for.né de in, négatif, direclu.
.
C
c
F
r^
(*. C/'rrousfancr'c-l.-De deux mots latins;
bout
circum, autour, stare, être de..
'
compi,é;mknt
voilà
sont
53
e. Cir. de motif. Vo}'a£'er/>our s'msTRviRn
~ fjf mesure. S'éloigner de cent pas.
— (robstacle. Se promenernialgréfavi^vm
— de matière. Fait de bronze. Tvinet TDiastre«!^
— de pnx. Cette montre coûte vingt pll^fngn^^'uV
Le tableau suivant pourra aider à saisir la différence (ui'il v -,
entre le complément indire^ et le complément drconstàncfel
COMPLÉMENTS INDIRECTS COMPLÉMENTS CIRCONSTANCIELS
Penser à la mort. Tremhlpr A ^■^ ,„^.* i
Etre éimi dr ml V^ c- "^*^f'""l '^ mois ( pr, niant). '
iiire e.mi de colcie. s'en aller de colère ( par ,uitc de la).
.^L ?" ^'""T^^}^ complément circonstanciel en faisant
après le verbe les questions quand? oh f Comment^
avec quoi ? poicrquoi ? en quoi f combien f de combien '^?
^v • -^'^-i / ^''^''^ ^'Sne da7is /'univers ; l'ordre
règne ^...^ da^is /'univers. Lise, avec attention
lisez comment ? avec attention.
*** Les mots qui peuvent être compléments circons-
tanciels sont : le nom, le pronom et le verbe à l'infinitif
ou le participe présent. Ex. : Un père vit plus pour ses
Spondh/"/""- ^^-}^^ RêflcckiL Lut de
repondre. On s'instruit en voyageant.
tion' FT-^z?/;.^â''5:;ï'"t^ ^^^^ ^"^^^^ ^^^^ ««^ p^oposi.
non. r.x . /.£>^^0/^^5^//a;/ç-^;wf QUAND ON viEli,i,i'r.
v^rt!lf" ^""^"'^ '^'^ ''"" ^°^^'^^^^- l'adverbe est un
en able complément circonstanciel, puisqu'il équivau
e plus souvent à un nom précédé d'une prép>sitio
\^.^.- Parlez clairement {avec clarté). Il Jf^ro^^re
ICI (^..^... //..), ALENTOUR ià Pentour), Aujoukd hui
(a/^y^^r^"///./), parfois (>;>/,). ^' ^ ^^^'^^ «^i
Dans la pratique, on dit simplement que l'adverbe ntnd!/;.
* 191. Le complément direa est quelquefois anipii^
par à ou de Ex.: " L'enfant aime àjouer.l n aUre
recommande a" //«(//«•>-.•' "- maure
^i^i,u^i?"&l'' "■""•'"' P'«'i "Pr'-^ à on de, n'esl-il
!ir
54
VKRBK
lui cfïvt, à four rvt ir<</u(//rr vépoudvut ici i\ la
tioii çuo/ faito sans i)rci)osit
A JoiJKR ; le maître r
lOll,
qilGS-
Iv'c'iifaiit aiino quoi f
Ce st)nt ilonc d
cconiinaiule quoi f d'iVu-di
es comploiiiciits (liivcl
KK.
Dans ce cas les
fuiployées par euphon
prépositions à et de sont cxpldt
)nie. *^
ives ou
^^
iy2. vSepl csiiccvs (le mots peuvent
nvon- un coni-
c verbe, le
plcment : le m;///, Xadjettit\ W f>ro,uw,, \
parttn/ye, 1 adverbe et la pK'fosition
U a)m,)lément du nom, ou du pronom, est appelé
c^'/rr.n^a/.; s'A est nécessaire pour en préciser ou en
InnUer le sens, et rr///..///" dans le cas amtraire.
I. mljeéli et 1 adverbe ne peuvent avoir qu'un com-
plément inchred ou modifieatif. ^
Le verl)e é/re n'a pas de complément direél : ce qui
se présente après lui sous cette forme est l'attribut du
sujei,
Les verbes intransitifs, passifs et unipersonnels ne
IK'Uvent pas avoir de complément direol.
Dans les verbes unipersonnels. ce qui se présente
sous forme de complément direOl est le sujet réel Fx •
arii^N-Jlît'.'''' '^''' ^-'^''^-Vw/;-.," pour: " lies 7v,.^^.7.;;
tiem ^''"'^^'^'^'^^ *^"^^ ^'^^^ ^'''^ ^^" :'^^»*'^^' ^i"q»^^l il appar-
La préposition a uti complément dired, mais elle
tonne avec lui un com])lément indired.
sorte
e d'aUriiniu' 'H'^'T-^ """"^ ^^« co,npléuients o//n/,;^/(f,
la
pix.posilio„. soit à un con,plé„;^[: i;.r'^,,;^^^^,,^
192. Combien d\'s/>c\rs de mots peuvent avoiy u„ rn,„i.n.
afMb\ît]Ji''}' ^^' ""'^"'^ ^""^ """'' '^'' compléments appelés
i
■:î^™<9Nf|iii«»«l»*«waéS5
1
CLASSIFICATION --
AUTIGLK Ck—DU VEUUK TRANSITIF OU ACTIF
* 193. Le verbo /ra„s////- (,,) ou ..////est celui (,ui 'i
mise du SMjct ^ un objet. Ivx,: A.. Ao-./.^L • 1 '^^^^s^^^
194. On reconnaît qu'un verbe est transitif lors
que unmediatenient après lui. on peut «^1^^
mots quelqu'un ou quelque ilwse
tr^milnk 't;;''^' ■^'"'' "''"'''^ '^"^^' ^'^"t (les verbes
transitifs, paice ciu'on peut dire: /' hiuv ouclau'u»
je FINIS quelque eliose, etc '^ ^ '
.;ifî^ ''^^^* ?•?' '>'"'''-' transitif est aeeidentellemeut inlran-
s tif lorsqu 11 n'a pas de conipléiuent direct. J " /,
l'S.jeludlC. ^^'- J-.A.. y(?
AKTICLK 7.— DU VKKIJK l'ASSlF
* 196. I,e verbe passif (fi) est celui qui exi)riine
.:! ""''^"^^^f^^ SKKONT PUNIS. ^^i'^.b,
'■'•'; i97- Ia' verbe passif se forme du verbe transitif
;lo..t o„ p,e,ul lo eo„,pIé„K.nt «li.e.^ pour S" ml
* 193- C^/<V.y/-r/' que le verhe tranùtifou aRif
ntran-
■x-
1 96. Oirest ce que le vet be passif ^
197. J)e quoi se /orme le verbe passif ?
»i«<- lo o„n,pU-.„u„t ^ ' ' "■ '"^ '^-''"^' ^'""t l'"<^io" passe dû sujet
^0 /'.'.v.,v d'un n.ot latin /«../.,«, <^ui .u,.^.., ,,,^;,,,,,^ ,„,,,,,^^
•i
56
VKRBE
If '
H
il
Ainsi, pour traduire par le msoif- r ^ j, , j
passif lorslf^p;^'s1o r'.'^"''""""" '1"'"" -"l«-- »*
l'auxiliaire >'/,■■ f wi i *''"' .^. '""« '^-'s temps, avec
.•on vent eU' i,,^," ?. ^I^ CiT ,luS'" ^■^'^'"^ "'"^
MODI-: INI-'INITIP
PKKSKNT
Ktre aimé o/^ aimée.
PASSÎî
Avoir été aimé on aimée.
■ Ayant été aimé ou aimée.
PARTICIPE PRKSKNT
Ivtaut aimé ou aimée.
PARTICIPA PASSÉ
Kté aimé ou aimée.
modp: indicatif
PRÉSENT
Je suis aimé.
Tu es aimé.
Il est aimé.
Nous sommes aimés.
Vous êtes aimés.
Ils sont aimés.
IMPARFAIT
J'étais aimé.
Tu étais aimé.
Il était aimé.
Nous étions aimés.
Vous étiez aimés.
Ils étuieïit aimés.
PASSÉ DKTKRMINIC
Je fus aimé.
Tu fus aimé.
Il fut aimé.
Nous fûmes aimés
Vous fûtes aimés.
Ils furent aimés.
PASSÉ INDÉTERMINÉ
J'ai été aimé.
Tu as été aimé.
Il a été aimé.
Nous avons été aimés
Vous avez, été aimés.
Ils ont été aimés.
PASSÉ ANTÉRIEUR
J'eus été aimé.
Tu eus été aimé.
Il eut été aimé.
Nous eûmes été aimés
Vous eûtes été aimés.
Ils eurent été aimés.
passifs/ ^ ""'^'^ ^' conjugaisons pour les verbes
dJrn^x!£i;i?!C''Ft"S:^^^:'y7'"-^^P--f-"« qn-il V ait emploi
"pour être louée, pom CHre vendue:-''"''^^' '"""'"' « ^^^r^^l c'est àXè
CONJUGAISON
57
rATSK la
>U(C.
Tl)e est
.'S mots
'un, par-
us).
)Ur les
s avec
be que
!•:
'erbes
m plot
à-dire
PI*US-aUK-PARFAlT
J'avais été aimé.
Tu avais été aimé.
Il avait été aimé.
Nous avions été aimés.
Vous aviez été aimés.
Ils avaient été aimés.
FUTUR simpi^b;
Je serai aimé.
Tu seras aimé.
Il sera aimé.
Nous serons aimés.
Vous serez aimés.
Ils seront aimés.
FUTUR ANTÉRIEUR
J'aurai été aimé.
Tu auras été aimé.
Il aura été aimé.
Nous aurons été aimés.
Vous aurez été aimés.
Ils auront été aimés.
MODK CONDITIONNEL
PRÉSENT OU FUTUR
Je serais aimé.
Tu serais aimé.
Il serait aimé.
Nous serions aimés.
Vous seriez aimés.
Ils seraient aimés.
PASSÉ {premih-e forme.)
J'aurais été aimé.
Tu aurais été aimé.
Il aurait été aimé.
Nous aurions été aimés.
Vous auriez été aimés.
Ils auraient été aimés.
PASSÉ {deuxième forme. )
J'eusse été aimé
Tu eusses été aimé.
Il eût été aimé.
Nous eussions été aimés.
Vous eussiez été aimés.
Ils eussent été aimés.
MODE IMPÉRATIF
PRÉSENT OU FUTUR
Sois aiiîié.
vSoyons aimés.
Soyez aimés.
FUTUR ANTÉRIEUR
Aie été aimé.
Ayons été aimes.
Ayez été aimés.
.AIODR SUBJON'CTIF
PRÉSiONT ou FCTtTR
Que je sois aimé.
Que tu sois aimé.
Qu'il soit aimé.
Que nous soyons «Mné.-i.
Que vous fîayez aimé.s.
Qu ils soient aimés.
IMPARFAIT
Que je fusse aimé.
Que tu fusses aimé.
Qu'il fût aimé.
Que nous fussions aimés.
Que vous fussiez aimés.
Qu'ils fussent aimés.
PASSÉ
Que j'aie été aimé.
Que tu aies été aimé.
Qu'il ait été aimé.
Que nous ayons été aimés.
Que vous ayez été aimés.
Qu'ils aient été aimés.
PI.US-QUE-PARFA1T
Quej'eusse été aimé.
Que tu eusses été aimé
Qu'il eût été aimé.
Que nous en.'îsions été aimés.
Que vous eussiez été aimés.
Qu'ils eussent été aimés.
58
VKRB«
1
ARTICLE 8. — DU VEUBE INTRANSITIF OU NEUTRE
* 20I. On reconnaît qu'un verbe est intransitif
quand on ne peut pas mettre innnédiatement àpr^ h
les mots quclqii^un ou quelque chose. ^
qu^r^f^ r • ^toX'" r '^^ -^^r..^^^^^^ parce
A^5^, etc. ^ i^ouiiiR quelqu'un, kirk -//i/^w^
*"; ^"^r- ^^ y^^^'^^^ intransitif peut quekiuefois être
Ex.: 6>;^ «zW ^^ VA^i^^^ la la7igue française • dans
ce exeinple, /.,/... est employé tfansitiv.înent; j' r ce
203. Les verbes nitransitifs suivent en tout les
quatre conjugaisons modèles.
Cependant quelques-uns prennent l'auxiliaire //r^
. dans leurs temps composés ; tels sont : lomber^ lariir
tombée parti ou partie, devenu ou devenue. • Voici u
modèle de verbe intransitif.
MODE INFINITIF
PRÉSENT
Tomber.
PASSÉ
lître tombé ou tombée,
Etant tombé oît, tombée.
PARTICIPE PRÉSENT
Tombant.
PARTICIPE PASSÉ
Tombé, tombée.
MODE INDICATIF
PRÉSENT
Je tombe, tu toml)es, etc.
IMPARFAIT
Je tombais, etc.
* 200. Qu'est-ce que le verbe intransitif 9
201. Comment reconnaU-on quUm verbe est intransitif ?
sZ^,ff '"'-'' ^«^--'^'/- ^-^--^ P^s être en^^an.
* 203. Comment se conjuguent les verbes intransitifs ?
(fl) Inh-ansHi/.-Hxx latin ,«, négatif ; transivitmn, transitif
(b) .\ei,tre. d un mot latiu ,icu(,ius\nxx veut dire ;///•;„•/• , /
donne ce nom à ces vei b.-.s parce qu'ils n'e sont îxi àdti^s ni passifs? *^"
PASSÉ ANTICRIETTR
Je fus tombé.
Tu fus tombé.
Il fut tombé.
Nous fiînies tombés.
Vous fiites tombés.
Ils furent tombés.
PI^US-QUIÎ-PARFAIT
J'étais tombé.
Tu étais tombé.
Il était tombé.
Nous étions tombés.
Vous étiez tombés.
Ils étaient tombés.
FUTUR SIMPI^K
Je tomberai, etc.
FUTUR ANTÈRIRUR
Je serai tombé.
Tu seras tombé.
Il sera tombé.
Nous serons tombés.
Vous serez, tombés
Ils seront tombés.
MODE COXDITlONNEIv
PKÉSENT OU FUTUR
Je tomberais, etc.
PÀSSii {pyonièrefo: me.)
Je serais tombé.
Tu serais tombé.
CONjtîGAISOrf
PASSfe DÊTH.xMINÉ
Je tombai, etc.
PASSÉ INDBTKRMINl'î
Je .suis tombé.
Tu es tombé.
Il est tombé.
Nous sommes tombés.
Vous êtes tombés.
Ils sont tombés.
59
Il serait tombé.
Nous serions tombés.
Vous seriez tombés.
Ils seraient tombés.
PASSK (dcHxihne foftne.)
Je fusse tombé.
Tu fusses tombé.
Il fût tombé.
Nous fu.ssions tombés.
Vous fussiez tombés.
Ils fussent tombés.
MODE IMPÉRATIF
i'KHSKNT ou FUTUR
Tombe, etc.
FUTUR ANTÉRIEUR
Sois tombé.
Soyons tombés.
Soyez tombés.
MODE SUBJONCTIF
PRÉSENT OU FUTUR
Que je tombe, etc.
IMPARFAIT
Que je tombasse, etc.
PASSÉ
Que je sois tombé.
Que tu sois tombé.
Qu'il soit tombé.
Que nous soyons tombés.
Que vous soyez tombés.
Qu'ils soient tombés.
PIvUS-QUE-PAR l'A IT
Que je fusse tombé.
Que tu fusses tombé
Qu'il fût tombé
Que nous fussions tombés.
Que vous fussiez tombés.
Qu'ils fussent tombés.
6o
VKRB^
Aimru,: a._Du vmuK pronominal ou uÉvUcm
,> ,,, ,,, ,'„,/ ,; ■'••^■; /<• "'<■ KLATTii, c'est-à-dire
<l>u.ul les sujets .-.«issent l'„„ sur l'au'tle A^Zn?
s'accorder
s'accoster
s"agacer
s'allier
s'attaquer
s'attendre
se battre
se brouiller
se chamailler
se chercher
se cho(juer
se colleter
se concerter
se contrarier
se contredire
se disputer
s'écrire
s'embrasser
se haïr
se lier
se nuire
se réunir
se séparer
se voir, etc.
s'entr'aider
s'entre-choquer
s'entre-croiser
s'entre -déchirer
s'entre-détruire
s'entre-donner
s'eiitre-nuire
s'entre-tuer, etc.
veril's'réfllH';?"''™'"'"" '"^ ^"^ <li«tinK..ent e„ rien 'de.
-^'^ 205. Us verbes esscniiellemcnt réfléchis soi.f
V^'^- je rcpcns.f enfuis. 'J^^^r, on ne dit
Dans les ^•erbes essentiellement réfléchis le nrotiom
clirea, excepte pour le verbe s'arroger dans himV 1
•se-
205. l/« cifp^le.t-07i verbes essentiel le,>Sft réjlèchis ?
être : y,, me iu.ksse, /« /^ hlpss'es P>ouoms représentant le niÊmi-.
pa, ;4 S-il^l^xpHmâi^î;?^ ^^;;>-f, ;^;:" q- veut dire, revenant sur soi,
(r) Les verhc-s nrZn.n'i'; Jn^L^:^:, ^rj^^V""! ^"' •'^"''' ^^'^^■'^^'
siijçt est un eti-e qui n'agirnas k^''.^ /:";^''''"'''',''''''''-r A'"'>"^' f]"and le
»»a2^0« S'ACHÈVE. *" P • ■^•*- • ^'« <"""? s USE, /'/i^^iJ^ SE FANE, In
CONJUGAISON
6i
chiT* ^^"^ ^''''^^'^''' «uivants sont essentiellement réflé-
s'absenter
s'abstenir
s'accouder
s'accroupir
s'acharner
s'acheminer
s'adonner
s'agenouiller
s'aheurter
s'arroger
se blottir
se cabrer
se carrer
se dédire
se démener
se désister
s'ébahir
s'ébattre
s'ébouler
s'écrier
s'écrouler
s'efforcer
s'embusquer
s'emparer
s'empresser
s'en aller
s'enfuir
s'enquérir
s'enqucter
s'en retourner
s'ensuivre
s'envoler
s'escrimer
s'évader
s'évanouir
s'évaporer
s'évertuer
s'extasier
se formaliser
se gargariser
se gendarmer
s'immiscer
s'ingénier
s'ingérer
se mécompter
se méfier
se méprendre
se mo(juer
s'opiuiatrer
se parjurer
se prosttruer
se ratatiner
se raviser
se rebeller
se rebifler
se récrier
se rédimer
se refrogner
se réfugier
se remparer
se rengorger
se repentir
se soucier
se souvenir
se targuer
** 206. On appelle verbes accidentelleme^it réflêchh
ceiix qui peuvent se conjuRutr sans un pronom com-
plément comme se défendre, se louer; on peut dire L
défends, je loue. i-v, u t un c y t
*:l.* Le verbe accidentellement réfléchi e.t Iransitif
qnand il a ini complément direct ; et alors ce complé-
ment est représenté par le second pronom ou par un
nom. Ex : fe mk blesse ; Il se eoupa le doigt • c'est-à-
dire je blesse moi ; // coupa le doigt à lui (se pour à
Le verbe réfléchi est /«/ra;/^//;/lorsqu'il n'a pas de
comp.ement direcl ; et alors le second pronom es?
nonrT.'/ '^""Ç^'"' • "' '''^'''^' ^''■'' ^' '^' ^^"'^ ^^l
poury ai nui à moi. '
Les verbes réfléchis intransitifs sont :
se convenir
se nuire
s'entre-nuire
se plaire
se déplaire
se complaire
se parler
se ressembler
se rire
se sourire
se succéder
se suffire
**-K Quelquefois les verbes pronominaux ont le sens
tZ7l""-f^''^^' ' ^1' ^''''^'''' '-^^^^^^ s'appeler /..«.^"?
naux passifs. Ex. : Le verre SK coups avee le dia.nant
** 206. Ou^appclle-t-on verbes accidentelk^Z^ù^tïfléchis f
3
ëJ
Vff^mi^ts^.:
■^-«^^^I^,
6^
VKRHK
' I
pour /e zrnr v.sT COUPÊ avtr le diamant. Cela se voit
s'entend, se remarque. '
*^';* yiiekliios verbes accidentellement réfléchis sont
consuleres comme essentielUmcnt réiîéchis, lorsqneienr
signilication est tonte diricrente de celle (in'ils ont sons
la forme snnple. Ils sont f(^rm<fs. les uns de verbes
ncntres. les antres de verlies transitifs. Tels sont :
* 207. Les verbes rénédiis se conjn^nient dans lenrs
temps composés ave: l'anxiliaire être, employé i)()nr
lanxiluure avoir. Kx.: /^- ;w suis //«//,-. pour /-ai
flatte moi.
*** Le verbe réfléchi étant >x la fois actif et passif, la lanirue '
exprime, jusqu'à un certain point, ce clonhle nMe en (loin int
au verbe rélléclii Tanxiliaire ^V;r au lieu de l'anxllSre "r^ >
MODK iNFixrni-^
PRKSHXT
Se repentir.
l'ASSK
S'être repenti ou repentie.
S'étant repenti ou repentie.
PARTICIIMC l'RKSl-.XT
Se repentant.
r.VRTiCIPE PASSÉ
Repenti, repentie.
MODIv IXDICATIF
PRKSENT
Je me repens.
Tu te rep,;?ns.
Il se repent.
Nous nous repentons.
Vous vors repente/,.
Ils se repentent.
IMPARFAIT
Je me repentais, etc.
PA.SSK DHTKRMINl'.;
Je me repentis, etc.
PASSÉ INDKTKRMINK
Je me suis repenti.
Tu t'es repenti.
Il s'est repenti.
Nous nous sommes renentis.
Vous vous êtes repentais.
Ils .se sont repentis.
PASSÉ ANTÉRIEUR
Je me fus repenti.
Tu te fus repenti.
Il se fut repenti.
Nous nous fûmes repentis.
Vous vous fûtes repentis.
Ils se fu-ent repentis.
PI,US-OrK-PARKAIT
Je m'étais repenti.
I
207, Avec quel au.x iUanr .s • eonjuguent les verhcs t éttéoiis /
\ !<
■S
i se voil,
liis sont
que leur
ont sous
î ver])es
ont :
ns leurs
c ])()ur
ur y AI
a langue
donnant
■e a-'oir.
<\',
m;
ïntis.
Lis.
s.
I
l
ï
CON-JUGAISOX
Tu t'étais repenti.
n s'était repenti.
Nous nous étions repentis.
Vous vous étiez rej^entis.
Ils s'étaient repentis.
FUTUR SIMI'IJC
Je me repentirai, etc.
• KUTCR ANTKRii.;uR
Je nie serai repenti,
'l'u te seras repenti.
Il se fera repenti.
Nous nous ferons repentis
Vous vous .-erez re])entis.
Ils se .seront repentis.
MODIÎ CONDITlONNKIv
IMUCSIÎNT ou FUTUR
Je nie repentirai'-, etc.
l'AS.sic {prcuiicrc forme. )
Je nie serais repenti.
Tu le serais repenti.
Il se serait repenti.
Nous nous serions repentis
Vous vous seriez repentis.
Ils .se seraient repentis.
i'--» ssi'c {deuxiciiie forme. )
Je me fus.se repenti.
Tu te fusses repenti.
63
\ Il .se fût repenti.
Nous nous fussions repentis
Vous vous fu;v,icz repentis
Ils .se fussent repentie.
MODIC niPl'vRATlF
l'RiCSEXT OU l-UTUR
I Repen.s-toi.
' Kepentons-nou«.
^ Repentez-vous.
I MODiC vSUiyONCTlI-
' ''Kl'îSKNTOU l-UTUR
I Que je me repente, etc.
I IMP.\K l'Air
^ Que je me repentisse, etc.
! l'ASS H
Que je me .sois repenti.
Que tu te sois repenti.
Qu'il se soit repenti.
Que nous nous sdvous repentie
Que vous vous soyez repentis.
Qu Us se soient repentis.
PI^US-QUC-PARFAIT
Que je me fusse repenti
Que tu te fus.;es reijeuti
Qu'il se filt repenti.
Que nous nous fussions repentis
Que vous voii.s fussiez repentis
Qu Ils se fussent repentis.
ARTICLE \(). -_ ou VERBE UNIPEliSOXNEL
v.mL ■ '^ ''•^•''"<'^"' '/«•'■/ Pt/?/, clnonpasqi-il
sîtU* rtr™',if:':r"'n -"/•'^^■' 'l"^'I<l>"-«vu-I)e.s tra„-
c',.i.,. . '■ ■■•■•^- ■ '' J^ST '""V .■ // PARAÎT nji-ll
S KVr IN I-KODIIT des volcurs ici. ^
Uchis .*
meut
-Cvi (Ju tsr-i-t'
209. jV'v (7-
-t-U pas ifes ra-ô'-s cmpiovés
'ployés unipersouncUe-
^^f
VERHK
De incmc, ks vorhcs tiniixTsoiukls ]k'UvciiI <iuc1(iuo-
fois tvssor (le Icliv. Ivx.: (',s arbres (;Î;i,i:k()XT ; les
//?'<■// 1 s iM.i-.rvAiKNT fftJ ton /(S paris.
'■'•'■^ J(h; bis. On tlislinj^m.- dans les verbes imi])er-
siMUK'ls le sujet K'-nniniatical ou apparent, ([ui est tou-
jours // enii)lo\é eonuue ])r()noni iiulélini, et le sujet
rcel, (jui se iM'és.'Ute onlinairenient sous forme de
roinplénient.
Ainsi, dans "il est îiéeessaire de travailler," //est
le sujet Kramniaiieal et travailler le sujet réel.
•l^:fî;fî I,e sujet réel ]ieut être exprimé par un nom.
im pronom, tui verhe i\ rinlinitif ou une jn-oposition.
\W.: H y a eu de y^} an des pkuiics qui ont détruit la
réeolte. Les jurandes elialeurs yr ' 1 1. r « eu ont amené la
séeheresse. Il est néeessaire de I'Artiu. // importe yr'oN
SOIT A\KRTI à temps,
*^^» 20C) fer. {i) Ri.:MAKyiii{s. — Il n'y a qu'un petit nombre
de wrhcs (jui soient es^eutielknient uuipcrsonnels. ICxccpté
le verbe /(^//(>/;-, ils expriment tous un i)li(rMunnène do la nature.
Ce.sDut: hruiiur, d/^e/er, ^e/e?; ^i:n7er, li résilier, neiger,
pleuvoir, tonner, :\-///e/\
[2) (Juebpies verbes essentiellenienl unipersonnels s'em-
ploient parfois connue simples vtrbis intrausitifi*. Ils i)rennciit
alors un sujet déterminé. Ivx.: Les fi^c/us it.kuvaiknt de
^ous eo'es. IVieu tonm-: du plus haut des eirux.
(3) l'n grand notnl)re de verbes intransilifs, ]>asFifs. réfléchis,
•peuvent être ettipbnés Ouidrulellrineiil connue unipersonnels!
Il en est de même du verbe tire. V.\. :
h'irii i,»>i»i,->hYr tir svKK , r /...w. // „,• sri-rir ^;,^ ,/,■ hi.n .oniiitrinrr
Ju.» ,f,s /;/>/.)/; ,vv ONT K ri-; kckiti-s. // a htic kcrit A/,'// ,irs lu^loii ,.v
Vf ,t;>,ui,l^ <7/.j/;.4.'<".'.//Av .w sont Jl ^u^t ovkkk tùjii.ituis c/nint:,-
I ov,ijiY> KST agrAiNr et util,-. Jl ks r ngièubU et utile de voyager.
^4) Les verbes unipersoittiels sont intrajisitifs de leur nature ;
ils n'ont donc jamais tle complément direct ; uuiis ils peuvent
avoir un complément indirecl. Ivx.: Les elialeurs \^\f' il a fait
ont été e.\-eess!i(S ; le mot (fue est le sujet réel de a fait, if mk
plaît; il \ovii impoli : il i.v.vM. sied de part//: Les pronoms
mt\ vous, leur, sont des complémenls indirects.
us) Les verbes essentiellement unipersonnels se conjuguent
avec l'auxiliaire avoir dans leurs temps composés.
"■ 20") bis. Ouel est le f;ujrt des verbrs unipersonnels .'
209 /<v. O.'uiles remarques y u-l-il à fairr sur les verbes
unipet .sonnets .'
■xx-x-
S(
■' ^«^f^
I
s
ORTIKXÎKAPIIK i)i,;s V'KRRKS
65
..Se^sti^sl^SiC!^ 'î^r; ''''-''''' ^-^^ ^'>"^- ^-
Ti .iiisitir.
Iiitiimsitif.
l'.issit'.
//a i-.\it SOI! ti avai!
Il A iii.tl l'Air.
/.(' lia; <ii/ i.sr i-AiT.
// S'ICST l'A II /;/,;/.
7« DIS /,/ li'tll,\
Tu AS /;/,v/ urp
( 1"/.: A ib'jà iVi'K DIT.
/'• w^' Ir sns iMT.
''f= 210. Voici la conjui-aisoii (rim verbe esscntielle-
im-nt uin|,crs,«„ncl, c'est-:\-c!ire. ,;„{ „e peut i.„Js
cire cini)]()yc autreiiicnt. "
MODK TXriXiTl]'
l'RKSICNT
Falloir.
PASS/î
Avoir fallu.
(I/' participe piY'sciit < .,1 inii^M.'
PARTicri'j.; pAssic
I^'allu.
MODK INDICATII'
J'Kl'CSlsXT
Il faut.
IMPARI'AIT
Il fallait.
l'ASSïC DKTKRMIN'K
Il fallut.
l'ASSH INDKTKRMINK
Il a fallu.
l'ASSK ANTKRIKUR
Il eut fallu.
ri.US-QUK-PARFAir
Il avait fallu.
KCTUR SIM PI, K
II fau.lra.
'•'l'Tl'K AXTKRIKUR
Il aura fallu.
MODE CONDITlONNEIv
PRi>sj.:.\Tou inrrcK
Il faudrait.
l'A ss 1': { prem icrc forme. )
Il aurait fallu.
PASSK {(icuxicuic forme )
Il eût fallu.
(r.e 11,0,1,. /VVr,,/,.-„'av,.,„t poiiil
cU- tmisiC-nie p-.-, s,.i,u,' nj p, ut C' <•
"s.to<Ia,,slesvorbrs„,n,,,./s,,„„els.)
MODE vSUnjONCTiF
PRtCSlvNT OU ruTUR
Qu'il faille.
IMPARFAIT
Qu'il fallût.
PA.SSIÎ
Qu'il ait fallu.
PI^US-gUR-PARKAiT
Qu'il eût fallu.
f
ARTICLE ll.—ORTlIOGRAniE DES VERBES
c« t "" " ■ '^'''1 ^'7^''' ^''''' rapport à la manière de s'écrire
se compose de deux parties : l'une généraleî'^mS^ir:
'■^'•m''%.
66
VERBR
riable, c'est le radical : l'autre variable selon la per-
sonne, le nombre, le temps et 11- mode, c'est la
i('nnî)iaisû7i.
[ aimer
Dans -I
' finir
pouvoir
[ rendre
le radical fin ^^ ^^7""^,V^«^ ^.". J ,>
est j fonrv | P''^^''^"^ de rinfinitif J/.^.
l rend j *^st I ^^^
''' 2 12. Pour conjuguer la plupart des verbes régu-
liers, il suffit d'ajouter au radical les terminaisons de
la conjugaison modèle.
Ainsi on conjuguera le verbe c/ianfer ^\\ ajoutant au
radical cha7it les terminaisons du verbe aimer.
Terminaisons.— Présent de l'indicatif.
SINGULIER
** 213. Le singulier du présent de l'indicatif se ter-
mine par e, es, e :
1° Dans tous les verbes de la première conjugaison ;
2° Dans assaillir, couvrir, cueillir, offrir, ouvrir,
souffrir, et quelques autres de la deuxième.
Ex.: "J'étudie', tu étudi^^, il étudia.- j'ouvr<?, tu offr^-^, il
tressaillt'."
Il se termine par x, x, t, dans les verbes /^/^zwV, "
valoir et vouloir.
Ex.: "Je veu.r, tu vau.r, il peu/."
Il se termine par s, s, t ou d dans tous les autres
A'erbes.
Ex.: "Je fini5, lu reçois, il romp/, il ren^'."
On met d au lieu de / .•
1° Dans le verbe s'asseoir :
2° Dans les verbes en dre, excepté ceux en iiidre et
en soudre.
Ex.: "Il s'assie^/, il ven^; il pein/, il dissouA"
* 2T2. Que faut-il faire pour rofjjuguer la plupart des verbes
réguliers f
** 213. Comment se termine le simrnlier du présent de Vin-
dicatif f
t
if
oir
re
ORTirOGKAPHE D^S VERBES 67
KXCKPTION, Ces rècrinc ^^\.Çt^ ^ 1,
pour les trois verbes ./i' aoÎ''l '^'''''''^''''''' ^1"^
^xuL.s aac}, ac'oir et vaincre, qui font :
Je vais.
Tu vas.
Il va.
J'ai.
1 u as,
lia.
I'I,URIEi:,
Je vaincs.
Tu vaincs.
Il vainc.
rem?;;/;,s''vo^,!i,T™;;,T '■""'""■■ ™- -^"i---. vous
Imparfait.
4-;^, n-L'croyS'" """""^ ■' "°>""''' -o"^ "°y'<"«, vous
Passé déterminé.
De la quatre séries de terminaisons. Ex. :
J'allrt/
Tu aWas.
Il alla.
N. aWânies.
V. all^/«.
Ils all/v-,?«À
Vohéis.
Tu obé/j. ■
Il ohéit.
N. obé/;«^.y.
V. ohéUes.
Ils ohéireni.
Je conn/w.
Tu conn/«.
Il conn?//.
N. conn«///^5.
V. connûtes.
Ils connurent.
Je v/«.y.
Tu vz>/.y.
Il v/';//.
N. iîftmes.
V. ihites.
Ils Xinrent.
^^On emploie ■ ° «' pour tous les verbes de la première conju-
e..\e;;j Pr c"uir LT^^^ "^ '^^ ^""««^ coujugaisous,
4° tus pour les verbes eu enir.
**
*-:•:-
**
,^214. Comment se termine le pluriel?
à' SlrTont /f 7'''" ^'i^^^Pc^rfait de Vindicatif ^
Uuetlrs sont les hnmnarsons du passé déterminé f
68
il
i v
il
I !■
if !•
VKRBH
Futur sîmple.
** 217. Le futur simple se tenniiie para/, as, a, ans,
ez, ont, ajoutés à la terminaison de l'infinitif.
Ex. : "J'us^ra/, lu usé-m.v, il usfra, nous fw irons "
Dans les verbes de la 4e conjugaison, on supprime IV de l'iu-
finitif : "Je rendra/" au lieu de "je rendrrai."
Présent du conditionnel.
_** 218. Ce temps se termine par aw, rt/V, mis, iez,
aient, ajoutés à la terminaison de l'infinitif.
Ex. : "Je rtmnerais, tu r^m\xerais, il x^nmerait "
Dans le.s verbes de la 4e conjugaison, on supprime également
1 e de rmfinitif : "Je vendra/.?," au lieu de "je vendrrais."
Présent de l'impératif.
SINGULIER
** 219. Au présent de l'impératif, la deuxième
personne du singulier est semblable à la première du
présent de l'indicatif.
Ex.: "J'aime, aimé"/ je ne me pTév«7/.r pas, ne te préva/M-
pas ; je r^^ois, reçois."
ExcKPTioNS. Sont exceptés al/er, avoir, être et savoir, qu:
font va, aie, sois, sache.
Vouloir fait aussi exception lorsqu'on dit veuille au lieu de
veux.
PI.URIEL
Les terminaisons du pluriel de l'impératif sont géné-
ralement les mêmes que leurs correspondantes du
présent de l'indicatif, excepté pour aîwV, être, savoir.
Ex.: ^" Nous avons, ayons; nous sommes, .soyons;
vous êtes, soyez ; nous savons, sachons."
Présent du subjonctif.
** 220. Le présent du subjonél if .se termine toujours
par e, es, e, ions, icz, ent.
** 217. Quelles aont celles du futur simple ?
** 218. Comment se termine le présent du conditionnel
219. Quelles sont les terminaisons de IHmpératiff
220. Quelles sont celles du présent du subjonRif^
I
djcrivatiox dks temps
éc.
Kx.
que^us8:£^uMSS/-- ^"'"' ^'"'" ^°^^' ^^"^ "-^ "--.
KxcKi'TioNS Les verbes avoir et .Vr^ font seuls exception •
Que f aie, que tu aus, ^«';7 ait çue vous ayons, çue vo7,ayu7
çu'z/s aient: que je sois, que tu sois. qu'/tsoiTauelou,
SOYONS, (7//^ r.o//,v soY£z, ^//'//.v soieut. ^
Imparfait du subjonctif.
^"^^ 221. L'imparfait du subjoncflif a quatre séries de
terniiiiaisons. qui corresi^ondent à celles du passé
tletermnic : assc, use, ussc, i?isse.
(j;ie je ^a^dassc.
Que tu [ya^^cassis.
Qu'il iX.àiTi'^àt.
Q. 11. iiWassioHS.
Q V nWassirz.
Qu'ils -AWas^cHl.
Que y obéisse
Que tu ohé/.ur
Qu'il ohé/A
Q- 11. \^^■C^^\issi(>n^.
Qii. V. pré(]/.s.v/>^.
Qu'ils \n(:<.\issnit.
I Que jf co\\ui4ssfi.
Que tu couii«ijt'j.
Qu'il cowuùt.
Q.ii.apeiç/rvvww.v.
Q. V. a])eiç«v,v/Xr.
Qu'ilsapeiç/z^w^;//
Que je \ lusse.
Que lu Musses.
Qu'il v/«/.
Q. II. il fissions.
Q. V. tinssiez.
Qu'ils iiiissent.
ARTICLE 12. —FORMATION DES TEMPS DES VERBES
PAR LES TEMFS PRIMITIFS
*- 222. On divise les temps des verbes en temp,.
primitifs et en temps dérivés. ^
Les temps primitifs sont ceux avec lesquels on peut
former tous les autres.
h^^ temps dérivés sont ceux qui se forment des temps
primitifs. ^
i--*ï 223. Il y a cinq temps primitifs: le présent de
1 infinitif, le participe présent, le participe pas.sé, le
singulier du présent de l'indicatif et le passé déterminé.
** 224. Tableau de dérivation des temps.
Le présent de l'infinitif forme / ^° ^^ ^"^"'" simple ;
I. 2° le présent du conditionnel.
I ° le pluriel du présent de Pindica-
2° l'imparfait de l'indicatf ; [tif •
3° le pluriel du présent de l'impé-
T^ ... , , 14 le présent du subionétif • fratif'
Le participe présent forme
**
termiuah^s'f''' ^'^"'P^>'Mt dU' subjonRif a-t-il de séries de
!! ^^2- (Comment divise-ton les temps des verbes ?
22.V Combien y a-t-il de temps primitifs ?
** 224. Quels dérivés forment-ils ?
^^^mmmF^Êm.
:'ô
VKRHK
catif
Formation des dérivés.
^i^^i; 225 I,ei)résentde l' indicatif se forme Donr 1..
Le passe indoUTininé et tous lus autres temns co f
poses sont fonnés de l'un des temps dt^'auxilh rc"
Muvi du ,,art,cipe passé du verbe qui l'o.i coX^^ '
> ajoittaiit «/, as, a, ous, ez, ont
I.e présent du conditionnel se forme du présent de
J infinitif en y ajoutant ah. ais, ait, ions, iÀZtT
I.e présent de Tinipéraif se form'e, po ir ^ Sn^ nlier
vie la prenncre personne du présent de rindcatf en
Mippriinaiit le pronom sujet • mcucatit en
Pour le pluriel, il se fon'iie du participe présent en
'iL r ' '"""' ^'' ^''''''' de 1-indiLtFf r;:;!
I.e présent du subjondif se forme du participe nré-
vent par le changement de ant en ., .., ., L , T IZ
I.;niparfait du subjondif se forme du passé dét^r
muie en chan,^eant, selon les terniinaisons^c^nXéL
(1/ en <7,v>?^
<>■■< en its.scs.
<i en <}/.
âwfs en assioi/s
à/rs en (r.v.v/V'i.
/"■/l'iif tn (i.Mfn/.
/■$ en i.ssf.
I '>■ en /.vA^'.v.
I {■'^ en ?/.
ÎM^s en l'usions.
i/rs en issi'r-,
iicut en m<';//.
"V en //.v.v.
"v en ?rv.s^'j.
iij en «/.
/>w/^.? en ussion:
iitei en ussie-.
iirent en usseut.
'"S en 7V/5.V.
/'■"v en tusses.
'_>'t en /«/.
/«w« en hissions,
hi/rs en ïnssiez.
nn riit i^n inssml.
ARTICLE 13. — CONJUGAISON INTERROGATIVE
** ll^f- ^V^'^^'T^f ^a formation des temps dérivés
226. ./ ^«^//^ /,;, ,v,,;>^,>./.„« la/oruw int!rro>
1
'ogative ?
CONjUCiAISON IXTKKROGAl'lVlC 7I
'•** 226 /;/.y. Il n'y a que les temps de l'indicatif et
du conditionnel qui ])uissent se conjuguer interrogati-
venient ; cependant certains temps du subjonclif ])ren-
nent quelquefois la même forme, mais sans avoir le
sens de l'interrogation proprement dite. Kx.: PnssÊ-
JK réussir I dût- 11, mourir.
AIODK TXDîrATIL''
l'KÉSENT
Aimé-je ?
Aimes-tu ?
Aiine-t-il?
Aimons-nous ?
Aimez-vous ?
Aiment-ils ?
IMI'ARI-.VIT
Aimais-je ?
Aimais-tu ?
Aimait-il ?
Aimions-nous ?
Aimiez-vous ?
Aimaient-ils?
PASSÉ DÉTEUMINK
Aimai-je ?
Aimas-tu ?
Aima-t-il ?
Aimâmes-nous .'
Aimâtes-vous ?
Aimèrent-ils ?
PASSK INnÉTRRSriXÉ
Ai-je
As-tu
A-t-il
Avons-nous
Avez- vous
Ont-ils
PASSK ANTÉRIEUR
Eus-je 1
Eus-tu
Eut-il
Eûmes-nous
Eûtes-vous
Eurent-ils
a
I VU
!- S
PLUS QUE-PARKAir
Avais-je
Avais-tu
Avait-il ^1»
Avions-nous j" .^
Aviez-vous ^
Avaient-ils J
ruTL-R
Aimerai-je?
Ainieras-tu ?
Aimera-t-il ?
Aimerons-nous ?
Aimerez-vous ?
Aimeront-ils ?
l'UTUR ANTÉRIEUR
Aurai-je ^
I Auras-tu | „.
i Aura-t-il | ^u
, Aurons-nous .2
I Aurez-vous "^
■ Auront-ils
MODE COXDÎTIONXKL
I PRÉSENT OT' FUTUR
Aimerais-je?
Aimerais-tu ?
; Aimerait-il?
Aimerions-nous?
Aimeriez-vous ?
I Aimeraient-ils?
, PASSÉ i pi e)iiit'i e fonite.)
I Aurais-je ]
Aurais-tu | ^.
Aurait-il | ^jj
Aurions-nous .5
Auriez-vous '^
Auraient-ils
a
PASSÉ (cfi'll.llînif fOlllli! )
Eussé-je ]
Eusses-tu I rt..
Eût-il ( s^
Eussions-nous j S
Eussiez-vous
Eussent-ils J
MDÏÏiriNDlCATIl'^
PRÉSENT
• '••■•«•
Rends-tu ?
Rend-il ?
Rendons-nous?
Rendez- vous?
Rendent-ils?
IMPARFAIT
Rendais-je ?
Rendais-tu ?
Rendait-il ?
Rendions-nous?
Rendiez- vous?
Rendaient-ils?
PASSÉ DÉrKR:\IINR
Rendis-je ?
Rendis- tu ?
Rendit-il ?
Rendîmes-nous ?
Rendîtes-vous?
Rendirent-ils ?
PASSÉ INDÉTERMINÉ
Ai-je I
As-tu I rL
A-t-il
Avons-nous
Avez- vous
Ont-ils
-a
a
4J
gai.
*■=• 226 bis. Quels sont les temps qui se conjuguent interro-
itivcment /
7-'
VKUIIK
i I
** 227. Kl-MAKOfKS. l'Iorw,!,,. 1., r
I.ro,««itio„ "'"''• "" ''"'""•■ "" ••'•'l>-^' t..„ràla
pcu^près R. se..,, ,„i.K, /^^i^:-; ^;;^;, ^' '-KC est à
...•on,.n:r^,r n-r-ill^J imerro,a.ive„,e„t, ,es
< ans les tennis sinM>l,.« , x ' •''"■'■'* '^' ^-■'l'^'
"V/f.;'' r^'- "rl;^'r.r«^;r-■'-
Ainsi 011 nécrra in« ■ Ai,... ."-'■' l"-nsee.
la forme inten-OKat « <a aura t""'- 7' w^'" "''ir"^'""-^
«W/«/r«««/. /AIME ,»,/• Zv ■ -^ -'^''yAI OU/AIMAIS
'lire. Il £;„■( hÔLo .""/"•^?'-'. •• -^e «H" "e petit pas ,se
ARTICLE 11. -VERBES UÉGULIERS, ÎRRÉOULIKHS
ET ])KFECTIF8
gaisons ".odèles ? "eux i î sa ns^t' ''T' '"">"-
_ ^"-^ '"i"'' -^'"i'^ être conformes à la
^* 22eS. Q:rappii!r-f-on 7'rrbrs n^n/in-sf
VKKHKS RKGIIJKRS
/•3»
conjuKaison nindèlc, ont cependant leurs temps dérivés
en rapport avec leurs temps ])rimitifs respeaifs
leJnn I^V''^ ^^" ^iPl^'He xerbes inê^^ruUos ceux dans
Icsqiie .. les temps dérives ne se Toruient pas exacte-
ment d après leurs temps primitifs ; et verbes déù-tlifs
ceux qm manquent de certains temps ou de certaines
personnes, ([ue !' usage n'admet pas (m que le bon troût
rc])rouve. ^
SKUl.KMKNT Ql-ANT A I.A DERIVATION
Nous lit H
leniaf*
...Mon.H en taM..,u 1.-s cinq tfnn.H i.,i,„itif., .-t et. notes les re
qucs, loiMiu'il y a lien ifLU faiit
PRl-MlivRi; C0N7U(iAIS0N
I':xceplé aller K.'\. ritroyrr. (lui sont irréiriiHer^ 'ous les verhf.4
eu cr se conjuguent comme aimer. ^^^®*
D£:uXIt:MIi CON'jrOAISON
Asservir
Bouillir
Couvrir (i)
Dormir
Fuir
Haïr
Mentir
( )fl"rir
Ou 'tir
Partir
Repentir (se)
Sentir
Servir
Sortir
Souffrir
Tressaillir
Vêtir
Asservissant
Houillant
('ouvrant
iJorman
Fuyant
Haïssant
Mentant
Offrant
Ouvrant
Partant
Repentant
vSentant
Servant
vSorf it
SouliratiL
Tressai liant
\'ctant
Asservi
Pouilli
t ouvert
J )onni
1-ui
Haï
Menti
Offert
Ouvert
Parti
Repenti
Senti
Servi
Sorti
Souffert
Tressailli
Vctu
J'asservis
Je bous
Je couvre
Je dors
Je fuis
Je liais
fe mens
J'olfre
J'ouvre
Je pars
Jeinerepens
Je sens
Je sers
Je sors
J(^ souffre
Je tressaille
Je vêts
J'asservis
Je bouillis
Je couvris
Je dormis
Je fuis
Je haïs (2)
'^ mentis
offris
j 'Hivris
Je partis
i^e me repentis
je sentis
Je servis
Je sortis
Je souffris
Je tressaillis
Je vêtis
*■?{•
fcRiflV'''' ^"''^^'^^ ^-^'^ '^-^ ''-^ irrl'guUcrs et verbes dé-
simJlS''^;;;;;i'i;^V>^;,r':"^:; •?,,''" '"'''" ^" '--"JnSHent comme leur
'-' A'^A*">^ /'•'" tons.ive 1- tréma au pnss. lui tt il l'immrr-,it r1„
Nous liaimts, vou. haïtes, qu'i liaïi ""Pailait du
subjondlif
VliKUK
TROISlil.MlC CONjniAISOX
i. :
Tourvoir
Siirsi'oii-
Circoiiciro
Conduire (r)
Coiiiiiv
Ct)iiiiaî(re
Construire
Coudre
Craindre (2)
Croire
Croître
Cuire
lÙTJre
l'exclure
Joindre
Lire
Mauilire
Médiie (t,)
Mettre
IMoudre
Naître {4)
Nuire
Oindre
Paraître
riaire i^)
Prendre
Re])aîlre
Résoudre
l'«>urv()vaut
Prévoyant
Sursoyant
Pour\ u
l'révu
Sursis
Je pourvoi-
j>^' ]>révois
Je sursois
Je pourvus
J-' prévis
J<-' sursis
OrATRlivMlC CONJUGAISON
icln
iViltant Hattu |t. 1,ats
Ureoncisant Cireonsis "le circoncis
Conduant Conclu 'je ronclus
Conduisant Conduit Je conduis
Conhsint Confit Je confis
Connaissant Connu Je connais
Construisant Construit Je construis
Cousant Cousu je couds
Craignant Craint Je crains
Cru
Crû
Cuit
Ivcrit
i;\
Joint
I,u
Maudit
Médit
IMis
INIoulu
Né
Nui
Oint
Paru
Plu
l'ris
Kopu
RJ^olu,
1 ésous (
Croyant
Croissant
Cuisant
Jvcrivant
l'Nchiant
Joi,-,Miant
Usant
Maudissant
Médisant
Mettant
^huilant
Naissant
Nuisant
<>i<;nant
Paraissant
Plaisant
Prenant (6)
Repaissant
Késolvant
i-)
Je crois
Je croîs
Je cuis
J'écris
J'exclus
Je joins
Je lis
Je maudis
Je médis
Je mets
Je mouds
Je nais
Je nuis
J'oins
Je parais
Je plais
Je prcr.ds
Je ivpr.i".
Je résons
Je battis
Je circoncis
Je conclus
Je conduisis
Je couds
Je connus
Je conslruisis
Je cousis
Je craij^M.is
Je crus
Je crûs
Je cuisis
J'écrivis
J 'exclus
Jejoi^Miis
Je lus
Je maudis
Je médis
Je mis
Je moulus
Je naçiuis
Je nuisis
J'oignis
Je ])arus
Je plus
Je pris
Je repus
Je résolus
i| !
pJ<C. ^"*""' "'^^ ''"^- ^'^ compose rcuuUre n'a pj,i„t de participe
antrolnis avec un . , ■• ,| pi,,i. "J co,„ .(n/i ', ^'^<-<'"'7>'uU..., qu'on écrivait
«M Ou double 1/, devant Vr mut Kv • v
, (7) Om emploie r,:.,„s pou.^s - ' ,iier'; A\„p. T'.? ^^"^f; ils/'r„ ;,.„/.••
-;n y s„pplée par ceini ^^t-' >^o/u^ 'ïi"^^]^],l!;:J''^\'^l !' ,^ P^'« 'ie fc.nini,, ;
ipe
Rire
K<)iupre
vSuflire
Suivre (i)
laire
Teindre
Vaincre
Vivre
VKKBHS IRRftclUIJKRS
Jo ris
je romps
Je t,ufils
Je suis
Je lais
Je teins
Je vaincs
Je vis
75
Uiant
RI
Rompant
Rompu
Suffisant
Sufii
vSn!vnnt
Suivi
Taisant
Tu
'Il i)^iiant
Teirt
\'iin(|nant
Vaii'cu
\'ivant
Vécu
Je ris
Je rompis
Je sullis
Je sui\ is
Je lus
Je tcigi:is
Je vniiMii.is
Je vécus
VERBieS IRR^GUI^Il^RS
HT VKR1]I.S DûriXTirs
N....S Muployons l.s i.î.is ,„.tits c;,:;u'lC..s po,,,- les v.tIk's ,l,-.f, aifs.
rREMIIvRIv C(JN-JUGAISOX
Aller; y/ra/, y/,a/s. Allant; nous allons, voii^
aie/ Ils ro;^/- j'alkns ; allons alk-/. ; ciuc jVz.y/^, qtu
u Ils «///.-;./. Aile, e ; je suis allé. Je vais, tu vas
il va ; va ; j "allai ; que j "allasse.
A l'impératif il s'écrit va-fm et non va-(.rn, parce nue /' est
nus pour te ou hn, et ainsi n'est pas une lettre euphonique.
Envoyer; ye7ivrrrai, ye7ivcrrais. Envovant •
nous envoyons, ils envoient (2); j'envovais ; envovons'
que j envoie ; que nous ein-o3-ions. Envové é'- i'nJ
envo3-c. J'envoie, envoi. J'envoyai ; que Veiï
(l) Oîi cotijn-n.- de iiicMio poinsuirr,' ot vV;/v«/-,v. • .v ,1^,...- . ,
'i
'6
VERBE
DliUXliiMP, CON7UGx\ISOX
Acquérir ; j ' acquerrai, j ' acquerrais. Acquérant •
lous acquérons, ils acquièrent ; y nQ^némis ; acquérons •
que J acquière, que tu acquihrs, qu'il acquière que
nous acquérions, que vous acquériez, qu'ils acquièrent
Acquis, e; J'ai acquis. J'acquiers; acquiers. T'ac-
quis, que j'acquisse. > i J CIC
II en est de même de conquérir, s'enquérir, requérir,
Comit'; ]q courrai, ^<i courrai,. Couraut ; nous
courons ; je courais ; courons ; que je coure. Couru, e •
J ai couru. Je cours J cours. Je COUrus; que je cou'
russe.
Cueillir; je cueillerai, je cueillerais. Cueillant'
nous cueillon.s ; je cueillais ; cueillons ; que je cueille.'
\.UeilH, e ; J ai cueilli. Je cueille ; cueille. Je cueil-
US ; que je cueillisse.
Faillir ; je faillirai, :re faillirais. Faillant ; nous
faillissons; :i<i/aillissais; i^xiQ '^q faillisse. Failli e-
J ai failli. Je faillis (autrefois on disait Je faux, nous
J aillons). Je faillis ; que je faillisse.
.I^Sf/T"^""!- ^^ ""'^T ^'^^'■''^^>. n^ais en employant pour les
dérivés du participe présent les formes régulières ' no^Fs défait
''ons,2Qaifaillaîs,(iuQy^ défaille." ^^ ucjaii
fEh^'^^'~^^^ ï-^'^f'"'^ "1^^ ^^""^ l'expression "sans coup
/>/ // , c est-a-dire ' sans con^^ frapper, ss^ns frapper un coup • '
T1?h'VI'^'T-~^'^^"*; r«"« gisons; je gisais ; qu'il gise.
^if'l'eigVènL^ ""' '"'P^^'" ^""^'^ ^^" ^^"^ 1^^ expressin^
Mourir; je mourrai; \^ mourrais. Mourant*
nous mourons, ils meurent; je mourais ; mourons • que
je meure, que tu meures, qu'il meure, que nous mou-
rions, que vous mouriez, qu'ils meurent Mort e»
je SUIS mort. Je meurs; meurs. Je nicurus,'qué
je mourusse, . . ^
Ouïr; j'ou-rai; j'ouïrais.-Que j'ouïsse. Ouï; i'ai ouï -
J OUÏS, nous ouïmes, vous ouïtes; que j'ouïssJ, qu'il ouït
On ne l'emploie guère qu'à l'infinitif et au'x temps Composés
Quérir (chercher). Ne s'emploie qu'au présent del'infinitif
■?i^*V^^-î'^^Pif •^'■^ = '^ '"'^^^^'''^ î '^ saillirait. Saillant • ils
saillent ; Il saillait ; qu'il saille. Sailli : il a saHIi H saille
Il sailht ; qu'il saillît. sauie.
\
i
VERBES IRRÊGULIERS 77
ce,>e,.da„t on dit aussi ;> /V,L:'/^,, ^^ , X™''"""'' '
ils®wl'.;^y;::;';i:V;„J.<:„;-tt^'.^ Portant; «ous sortons;
-'-/,■, c,„e nins .sortioi^r^™;/»' oiii::;*'' ^iL^ "v^f '^sri'
e^y^a, „, je s„,s sort,. Je so.s, sor:^^Z^s, ^^^
Relloîtir fS^'Jlf nouvean) se co„ju„ne comme sor/ir.
commey°«' ' ' ''" '"'""'■ "^^ '^ J^idiaion) se conjugue
Tenir; je tiendrai: je tiendrais. Tenant- nous
tenons ; ,1s tiennent .■ je tenais ; tenons ; que je 'tiaZ
que tu //,•.«.. qu'il //, , „„^^ ténions.^m,evou;
iè :■ Tè«„t""'"'- T^""' ^' J''->' "-'""• J*^ tiens
liens. Je tins; que je tinsse. '
venon?-''iî.-^^/ ^^''^rî' J^ ^vW/^'r../.. Venant ; nous
menons, Ils rv.v/;/,-;// , je venais; (venons), vencv • eue
je 7.nn^e, que tu rf.nn.s, qu'il r/.v.;. que no s
venions, que vous veniez, qu'ils r/an^,;,/ Venu e •
ilns'ëf ''"'* ^' ^'"^'' ^'^"^■'^- J^ Vins; que le
TROISIEME CON7UGAIS0N
Asseoir ; j'assoirai ; j'assoirais ; oh yass/Mr/ ■ Vas^
Tasso^^ïn ^'^'"^-"^'''-•'- J'-5--A Asseyant
^.^ assoyant; nous asseyons; ils asseyent ou nous
a soyons ; ils assoient ; j'asseyais ; assevonL,. assovons'
que j asseye ou que j'assoie. Assi^ f- - i-ôTo
J'assois .. j'assieds; as.:;is „ied; ' Va^s
que J'assisse. <'»»ilu.,. j assis,
«-.^'"??'' ' ' ''/'"■".'■' j '.""'■''"■ ^yant ; nous azvns, vous
«.■<■.-, Ils «/,■ fatms, etc.; ayons ; que j'aie Tii o , o
Choiw, ' K \^ ?' ""• J^' •■ "'■'■■ J'««S; que j'eusse.
^^S:;n^^^\^^^^}^ ^c"- " échoit ou if
(I) Voir la ji- .te du verbe envoyer, page 75.
^^^mm^^^l^'.
78
VKRnK
El:
-, Ç'a^oîf ; il ^//'/a'? '■ ^y^""<^'<^'/- fParticipi^ présent înusitd )
Il allait <,u',l ya/7/.'. Fallu ; il a lallu. 11 faut. 11 fallut'
qu il lalliil. *«*t*i. -l'xctixui.,
Mouvoir; je mouvrai ,- je mouvrais. Mouvant*
nous mouvons, ils wr//;vv// .• je niouAais ; mouvons ; (^ue
je in,uvt\ (jue lu viruvcs, (|u'il vuicr^ (|ue nous mou-
vions, <iue vous mouviez. (|u'ils niciivnif. Mu, e ; j'ai
mu. Je meus ,• meus. Je mus ,* (lue je musse. '
Promouvoir ne s'emploie (;ir;\ rinfinitifet aux temps corn,
poses : "On vous </ promus a-.i Kiade d.- eapit;iine."
Pleuvoir; il f^Icnvra : il ph'uvralf. Pleuvant* il
pleuvait; qu'il i.le.ive. Plu;ilaplu. Jlpleut. 'jl
plut; ([u il ])luL
Pouvoir ; je pouna! .• je ponrnus. Pouvant ; nous
pouvons, ils ^7^-v7//.- je ],ouvais (pouvons); (lue je
puissr, etc. Pu ; j"ai pu. Je peux ou je puis (peux).
JepUS; (]ueje])usse. ^ ^
Savoir; je saurai ,- je saurais. Sachant; n<nis
savons, \o\x^ savez, ils .svrrvv// .• je savais, etc.; sachons,
sache/. ; cpie je sache. Su, e ; j 'ai su. Je sais ; saolw.
Je SUS ; que je susse.
Seoir ^ètre convenable) n'admet (pie les formes suivantes
iNDiCATi;.' i-KKSKNT. 11 sied, ils siéent Impak LAir II sevdt'
Ils seyaient Fittcr. Il siéra, ils siéront, Coxuitionnki, privI
SKNT. 11 siérait, ils siéraient. '
Seoir (être situé) ne s'emploie ([u'aux deax participes • "Ta
cour des comptes séant à l'aris. 11 y avait une ferme" modèle
Sise il Rambouillet."
Valoir; je 7vr//r/;v?/.- je vaudrais. Valant; iiou.'^
valons ; je valais ; valons; que je vaillc\ (jue lu vaillis,
qu'il raHI(\ cpic nous valions, que \-ous valiez, (|u'il.s
vaillvut. Valu; j'ai valu. Je vaux (.vaux); je valusî
q'ie je valu.s.se.
On conjugue de tncme /-/vru/,»/;-. excepté au subjouaiC où il
fait "queje j'Ri.;vAi,i.;..., qu'ils I'RKvai.kxt."
Voir; je vvm?/.' je rv77v?/V. Voyant; nous voyons,
ils voient (i): je voyais ; vovons ; (pie je voie, (pie noufi
voyions. Vu, e; j'ai vu. je vois; voi.s. Je vis; (uic
je VLsse.
•
i
(l) Voir la note Uu verbe c>i:o\;:i- page 75.
it
VKRHES iKKl'CGUIJKRS
79
1
y<Z^ !f ' jcy v;/,./,v,/ , je vo^,^/ra/s. Voulan. ; nous
A <>iil< a.s, Ils rvv./.v// ; je voulais ; voulons ; (,ne je r v///"
qtie Ut .VV.//..V, cu'il rru///r, .|ue uous voul o„ ine
<>us ^■oulK•.. cju'ils rv7.///.v//. Voulu, e • i''i' vm n
Je veux; veux. J. voulus ; que je vc/uhtssi "^"•
CrATRiiCMIÎ CO\7uaAISON
, Absoudre; j'al.soudn.i ; i'.-ibsoiulrais Ah<îoW^«f. ,
'//>sou/r.- yni absous. J'absous- -.1 /.^,.-' v ^A^^^"^»
.l-nlcrrri;";;!:.';;^::::.,^?^^^^^ 1 résoudre; n,ai.ce
sul.joi.aïf: '^jue ërc^^o p^^^^^^^^ f résolus; à rnuparlait du
(réioute), Pm.r ^e/H;;!;;^^,.;^ HelirSir u^ ""'^T^
choses nu.rales et aussi pour les du,ses nmfSelIe.' ' ^""' ^''
/'^v V s- qu ,1 /.v:v, (,ue nous ])uvious. <jue Vous 'l vie/
;i;; ; s /.v:vv./. Bu,e;j-aibu. jebois-borjebus:
que Je buss'j. "^ ""5*»
vaU (^;,^f, 1 ■'.lef.'ïi'i;;!;™'""- B"ya«t ; ils l,raie„t ; il ,,ra.
,///""'m • J r'"''" • ^' '"''''''"■ I>*sant ; „oi,.s disons >-ous
un, e, j ai dit. Je dis; dis. Je dis; que je di.sse
«.iné ni imparfait du subjo.u tif ) ^*'^^*- ^^' P^^'^^ ^^^^e'--
^^/.^^îh'iw'T''r-'''''''" :Etant; nous ...... .^. vo«s
Eté , j ai ete. Je suis ; sois. Je fus; que jo fus«e
8o
PARTICIPA
m
rii
11:
If I a
Faire ; je>vïr/ • jc/n-a/s. Faisant ; nous faisons
(on prononce >;sw/.s-), vous /li/à's. ils /o;// ,■ je faisais-
faisons, >//r,v/ que jc/?.9.sv', etc. Fait, c; j'ai fait, jè
fais; lais. Je fis; que je fisse.
Forfaire n'est usité qu'à l'iufiuitif et aux temps composés ;
"11 A FoRF\iïa riiouueur." f ^ -
Frire; je frirai ; je frirais. Frit, e ; j'ai frit. Je fris, fris
On supplce aux autr.s temps par lo mo>eu du vc-be faire : " fe
faisais fnre ; qu'il fasse frire, t.tc"
I/Uire ; je luirai ; je luirais. I^uisant ; nous luisons • i • 1-i-
"'■•'■■""'• •"'■■'"'^■' nit('^ P-ei> 1 lis.^ J.Û. l'nii i jè fuis
( Pas de passé déterminé ni d'imparfait du subjonaif )
n.9îif''^. ^l"^''^ "'est usité qu'à l'infinitif, au participe passé
OCCIS, e ; et aux temps composés : "J'ai occis.''
Paître ; je paîtrai ; je paîtrais, Paissant ; nous paissons • v^
paissais ; paissons ; que je paisse. Pu (usité seulement en terme
de fauconnerie; point de temps composés). Je «ais ' oais
(Point de passé déterminé ni d'imparfait du subjonSffO '
Repaître se conjugue à tous .sts temps : Repu, e ; j'ai repu
Je repus, que je repusse. i^w, c , j ai repu,
Poindre (commencer à paraître). Ce verbe ne s'emploie
ri.XnlV" r.T^-' '^^ l'i"f"^-:^i^. «u présent et au futur de
1 indicatif: 'Le jour ne point pas encore, il commence à
POINDRF, il POINDRA bientôt," ^ummeuce a
, ^?."^^r,^ (^^rf ir de terre). Ce verbe ne s'emploie qu'au présent
de l'infinitif et de indicatif: "L- Rbôneet le Rhin souRDpS^r
au mont Saint-Gotbar 1 ; l'un sourd à l'est, et l'autre à l'ouest "
Traire ; je trairai, je trairais Trayant ; nous trayons, vous
trayez, Ils traient ; je trayais ; trayons ; cjue je traie. Trait e •
j ai trait. Je trais ; trais. (Point de passé déterminé ni d'im'
parfait du subjonétif )
1
1
I '
CHAPITRI" VI
DU PARTICIPE
* 229. Le discours contient certains mots qui non seulement
expriment une qualité, mais encore portent à l'esprit PMée
dl^r.^;^'"" ^^^^%P^^'-.'l^^^!^i"'^" °" par^quelque chose comme
dans : Jr s:as aimK, jrs-;us rkçu, etc.; ces mots awu; reçu qui
#
9
Il
!
J
1
CIvASSlKlCATlON
ARTICLE l 'T. — CLASSIFICATION DU PAUticIPJ-j
8i
Il tient du verbe en ce qu'il en a la signification et
le coniplenient Kx. : Un c./aui aimaixt /. ^U
des clcvcs AIMKS de leurs maîtres ^ra.au ,
Il tient de l'adjeélif en ce qu'il qualifie le mot auquel
Il .se rapporte et qu'il en adopte ordinairement le <^enre
IprouvTk '• ^'' ''"'''' ''''''''^' "^''^'^'^
nrtju,'\^l ^' "" f^'-'' '''''^^•? ^"^ participes : le participe
présent et le participe i)assc. ^
* 232. Le participe />;r.sYv// est une forme du verbe
termuiee par an/, et qui reste toujours invariable- Vx •
êXh wr 7-^"'/ ^''^^^^^^"^^ '^' ^^^^on; voyc. ecs a^J^nis
WvviDW^'t leiDs lcçu)is.
* 233. Le participe passé est une forme du verbe
appartenant au mode infinitif, et qui est susceptible da
§:enre et du nombre. Ex. : [ ^oUà une leçon bien appkisk'-
vos fables ont été bien suKS, bien Ki- ciTiCES. '
.'Î34- Le participe />;yV;// est ainsi nommé mrce nn'il
marque un temps présent par rapport à un auïc fen^;' '^'' '^
235. J,e participe ^^6% est ainsi nommé parce nue'
employé avec un auxiliaire, il 4xprime ordinairemenïïn temps
ARTICLE 2. —ACCORD DU PARTICIPE PASSÉ AVEC LE MOT
AUQUEL IL SE RAPPORTa
* .,236. Rkmarquk. Le participe passé employcS sans
au.vi]iaire n'est au fond qu'un simple adjectif ckù s'ac'
corcle en Keiire et en nonUiro avec le mot qu'il modifie
T.r,n ■ 'V ^^^^"^^1;^^ P^^^- l'expérience, les vieillards sont
prudents. Il y a des sottises bien habii.lKKS, comme il
y a des .9^/^ bien VKTus."
**
*-x-
230. Qu'est-ce que le participe !>
^^ 231. Combien y a-t-il de participes?
^ 232. Qu'est-ce que te participe prisent ?
' 233. Qu'est-ce que te participe passé ^
234. Pc- -■ ''-••• ^ ■'
\mrqnoi le pa rf ici t>e prlseiu est-il ainsi novinié ■?
ourquoi te participe passé est-il ainsi nommé / '
* VU: {^""''^""'J'''P"''^''^'P^'h-^-^'--esr-!ia?ns! nommé/
mj^r^'"'"'"^ '"'''"^'■' ^' ^'''^'''^' /--^^ ^-'''P'-oyê sans
xmm».
82
PARTICIPA
ll-li
1, " ^.^7: i*"" RSGLE. Le participe passé conjugale avec
1 auxiliaire é^n', non eiiiplové pour azv/r, s'accorde
avec le sujet de la proposition.
Ex.: "La irr/u obscure est souvent méprisée
guekiue CORROMPUES que soient les mœurs, le z'/cc
n'en est pas moins décrié."
* 2^^'^ 2« RÉGijc. Le participe passé conjugué avec
1 auxiliaire ^îwr s'accorde a\-ec le complément direci
mais sjulement lorsqu'il en est précédé.
^ Ex.: "Voici les lettres çue vous m'avez écrites*
je ^v ai REÇUES hier."
Ainsi le i)articii)e reste invariable quand il est suivi du
complément dired. Kx . : ' ' \'ous avez Écrit deux /cV/ns- ' '
11 reste é-alcment invariable lorsque le ver])e n'a ras
de complément direct. Ex. : " Nous leur avons ^cnL
et ils 11 ont pas ?/;^^//iî'//." '
■^ 239. Remarque. Le participe passé des verbes
accidentellement rédéciiis suit la règle prccédente
parce que, dans la conjugaison de ces verbes, l'auxi-
liaire ^//-^ est empbvé pour l'auxiliaire az'o/r: il s'ac-
corde avec le complément direét s'il en est précédé
Ainsi on écrira avec accord : " Elle ^'est coupée •
VOICI les lettres ^/^'ils se sont écrites," parce que les
participes ro^^/ V et r^rr/fcs sont précédés des complé-
ments directs se pour e//f, et ç/œ pour ài/rcs.
Au contraire, on dira sans accord: "Elle s'est
r^/^,V la iiiain ; ils se sont érr/l des lettres, parce que
les participes roi^p^' et /'rnf sont suivis des compléments
ûiVQàïs la '/^ni/^/, drs A//;rs."
Le participe passé des verbes essentiellement réflé-
chis, excepté s'arroj^rr, s'accorde avec le sujet ''/'7/cs
se sont REPENTIES ( I ). "
* 2-i7.Comm^Nf s\ucordc le participe passé eouJH<rué avec
Vaiixiliaire Qtrc mm ewplové pour avoir-'
JvHr"!^"^^^'''^*^''^'^^"'^> ^'^ ^^'^^ ^"t'-'^'' î-« verbes essentiellement
féllcchis d;iiis ui picmicie iè,:;ie : ci.r, 1° , i,ii n'établit cnir l'-,nl-- i- ? v
y so,t nus pour Tanxiliaire alon , ..o '„. n. è ,t sa s^s^iis m^^ f^^^^
question du com,,lément dire t. et dire par evcmnle • '' M!.^« A,,'» , .'■
qmî- tandis n- n. l-eut toujours faire lalTiîJdoîXsuja!^^^^
c<
en
df
m
CLASSIFICATION-
83
CHAPITRK VII
I
t
KE L ADVElUiE
* 240. Les verbes et les adjedlifs peuvent être t^lus ou moînc
tuod.hes dans l'étendue ,1e ijur signification on eL on dt
Il parle; il parle ^xi^- il parle HunyvKMUK^r ■ cT^ ,ui^
sa,<rr mn^ sa^r Trks .sv.^.. ,• les mot^ mal et .-.^//A /;;;. en i
ARTICLE 1 '■'■,— CLASSIFICATION DE l'aDVER]5E
/"= 241. V Adverbe {a) est un mot invariable (iiie l'on
ajoute au verbe, à l'adjeclif ou à un autre adverbe
pour en modifier la sii^nification. " '
Kx. : "Le rossicriîol chante aurM^lemcnt ; vous êtes
vite (t"'!!^""" ' ^'' bégayes, parée que tu parles trop
*r 241 his On distingue parmi les adverbes ♦
0° ^Z"" f f^''^^^}^^-- Ainsi, Ineu^ mal, poli me,, t , . .
2 Ceux de tenu .^ Kx. : Jlmani, hier, toujours, eusuiîe
?° Ceux de l.eu. Rx Mei , là. là-has ./..v .^'afc^/onr . * *
4 Ceux de <iiiantitc. Kx : Peu, beaueu ; ,„oi»s, untaul
* 241. Ou' est-ee que r adverbe :>
'■" 241 hn. .\e distiuo:ue-t-ou pas diverses surles d adverbes?
o-«/A/,-«,:hH- d^,„n t'^et: V. ■■ .,'"."'"m" ,'!-• •^'V'-t de " suffit " :
«anï '•'gens'":"^" ' -^r.leiu.ut ; ..«.6,<^« <|^. ex;r.«iiou jiut..^-.l. dé-rmî-
muaiii<:i- uu w*xb<- ' ' ' ^^ " " ''^ '" i*'"'* ortlmaire est de
U'
ht
,J;,
I.
«4
ADVKKMK
5" Cnix (riinittimtioti. .Ir mV.»li(»ii. dr douti- cl d'iiiti'iroKa-
ItoM. l-;x. (f/(/, ,rr/,s, i:i,i,iniih>i/, (/,»//<, ii<\ luoi, iiuilrinnii
/^< 14 1 -(,')(•, /('.V/V/.V,'/ ... '
'■^ 2.|j. V\w ivunion .K> mots (lui jour Ir iÔUmPiuI-
vcrhc s*.' iiomiiK' i,uu//o>i iit/r< i/>/ii/<\
\\\.: " \'i)us tniVMilkv, ,)/'(//;■/, ;\ (|ui />//<-u.v w/rux,
et pourtant \ous Oti\s toujours (/'ûcv;,/."
•'• 2.\:^. Certains adjc-olifs sont »incl(|Ut'fois cMni)lovi.'s
connue îulvorlu's ; r\-st lors(|n'ils niodifuMit un vciIk'.
\'.s.: (liiDitn- jfSTi<, voir ci.MK. sntf:)- hox ; ors
mots ///\A-, ^/,///- cL kvi sont d-.s atlvorlvs, ;\ cause de
V\\\ ionoliou.
lUMu.-otip ,U< iioin^ ahslraits. n\t;is i>.ir les picpositioiis
J.v<«>\i /-„•/, IoiiiumU «K's l.uuliotis é(juiv.ilcntes à dos advcrlns
«lo manirtv; ainsi ,/,v.- f-<iti,\ ■/,>■,■ \,'///. so disiMil \w\w f^hiihlc-
»i,-!if. soic''<-Ns,-fi!ri!f : /.„•/• /a/.v,//,/, j^.ir n/, '■:::, i,\/<\ uoxn foituHi-.
DU'ut, i!i:oloii/i}n<-i>i<ut.
n
\^K Oottaiiis advorlvs s«>iit tMiiplovcs aivi(U<ntclleiiiciit
connue nouis ; t'tst loiMprils eu remplissent la loiKHiou ; alors
ils pemenl èlre i>réoédés d'une i)rcpositiou. et uiêine d'un
artiele et il'uu adjectif, l-x. : Uwm fut un brou jour; /\iffrnds
MCMAiN ,;,,v nnp,7/:riUY : ,\s/ uuxi'covv \ il est m\i • A-v
honmirs </' autriikois ; /.w /;.//' /7/aA\ </' au ms ; //;/ :rtcwnit dr
nKssoes; A- i>KSsis Jr la tabh- A'/// .uioiRn'mii ; uv cnwl
JAMAIS.
m
^"^^ Certains adverbes adutettent les de.urés <!e sîj^niricii-
lioti. qui se mai\pienl comme ceux des adjeclifs ; tels sont ;
/.',•;/. piTs, faiif, /,)■/. souirtit, Ion,cfri)ips, et la jiiuiiart des adverbes
de m.uiicre : /'/r//. ;//,//, .v.j.c.wr;//, Joua-iurn/, etc. ICx.:
l\>siiit : /..',v/. A;/-,/, sai^tn/c^///.
Coui]xiratil" : . luss! loin, />/us fanf, moins saQruicnK
Superlatif: /"'.V A'/v. /r/>/us /arj, /,■ //i<>/;/ssui;ri/i('>;.\
Tro'.s ;î Iverbes fonuent irrégulièrement leur comiiaratif. tltj
lueme ipie les adjeClifs auxquels ils corres]iondcnt ; ce hout :
/>;rw, j>u!/\/ru. (pii font v/iruy, pis (plus man. »/oi;!S,
* ::4^. ioiin>/(-;!f so vointuo }t;:r irunion dr mofs oui Jour !û
yolo d\ui:rrbo f
* 2.\^ C-riûins i7Jj\\7i/:i ne so}i{-îh f>as anàlorh <omme
Oul't'fOi s i * ' ■ •
I
I
f
^
CUASSIKICATION
85
U'ur suiuMlatif relatif se r.)rnie (lirt'Lqcnu'nt du co.niKiratif • /r
////.7M. /././S. /,• ,„on,s.- luiiis le superlatif absolu se f.îrnie r(:-vru-
licrcn.ent «lu positif : /n's hir„, /n\s mal, très peu. ^
IV
*•<- V, , ^<^xx(:xix\ Ks a.lverhes n'ont pas <le conipldincnt
parce «pi ils équivalent A un nom prée61é «l'une prépoM'iio,
Çepen.lant plusieurs a.lverhes. le in.-.niùie n'ont pas un sens
achevé par eux-inenies, et prennent ,K s eoniplcr-inents aves les
prei.osilions a et </.•, eoninie len adjetHifs .lonl ils dérivent !• x •
(onforwrwnit à la loi, anlhir,un„n,t an d'hinr, i.ùléN-u.
a, nuu-f>('iulaiil iU\
^^M,es adverhes i\v qiiaiitilc sont souvent aussi suivis d'un
con.pK^nuMit avec la préposition de. Dans ee ras. on les e us
< ùre connue des noms eolleélifs. l^-. : r,cauco„f> d^rnlcr^u
ilr sotii, motus d\i^rnl, lomhirn dr ,^r//s. "" , r^ u
«Jnclqiicfois le cnniplriiUMif <'.s( sniis ciitciKlu. l.^- ;
Conibion i\ ott cvucil .se s.. m ,Kj;\ i„ i.sOs. (Coknkii.i.k.)
AllTICLrj L\ — I-OIJMATION DRS ADVKHIUIS KS mniL
,."'* -if J'^''^ ndvcrbc-s eu mr>t/ se- f<.riiK-nt chacmi
tl un adjcolir qualificalif, aiuiucl on ajoute cette tcr-
liiiiiaison.
La leniiinaîson mnil vient du mot latin ninis, moitié
qui, ajM-cs avoir exprimé esprit, inicilioiK a'sionifié
maiitrtr. "^
^ -^ 24> Quand l'adjeaif est terminé au masculin
snio-ulier par luie voyelle, on v ajoute sim])lement la
ternnnaison vuut. \W.: Ihum'lr, honurlnncut ■ joli
joln)init : absolu, absolumcuL ' '
Il y a exception ;
J;//^'"' ''"'^"''' ""^ ^"'''"' '^''' ^''"^ >»'P'"umc'Nl et Iraflrrusc
2° l>our/„y/, ,iou:rau,/ou et mou, qui font, par le moven
<^-\i ^^^niunn Julloiirnl, nouvi'lh'mn/l, ^ic ; ^e moyen
, 3° Vont air N^lr, commode, cotiformr,' htormr, incommode
'T''T T"'"^!''' "' ''"^>'''-'"'-. q"i changent Vcr^^^^^
i' AM-mé : .hru^lcmcnl, commodcmcf, op-niotiémcn^^ "
4 1 our assidu, couhuu. cru, ^ai, nu et quelques autres' nui
prennent un accent circonflexe ; .-/.s.svVW;;/.-vA athlnT ?aî
■iih -ni yon écrit aussi gaie ment) . ' "^'"^
,. ;it ^'^'^''^'^'"^ .^^/v-;;/,.;// .v; ..-v^./.vv;/ 1rs adverbes en ment ?
.0/ / ■^^^•" f 1'"""'''"^ -w-.Avv;/,- / adverbe en meut quand P ad jeRif
est termine par une voyelle f ^ ^^laujunj
1fï*llftlH,:
^^■'m^^^^^im-
86
ADVKRim
li
!!
'M
II
*=i^ 246. Quand l'adjectif est termine i)ar une con-
sonne, on le met au teniinin avant (rajouter la termi-
naison .;r./ l^x. : yK,,v, douce, douanuut : /rais,
Jniu/ic, /ran/icii/c/if, etc.
Ce||>en.lantA'vv///7 fait .;.,•;//////,;//,• u owinniH, confus, diiïus
î*';;'^". T'' '"'' ''': '^" '^"""''^- ^- ■' Con>>^'nncJc}: ?^l
sciHcn t, c.\f>rcssctnc)it, t:ic. -^
•-!"!^ 247. I,es adjectifs en auf et en 01 f changent ces
tcrnunaisons en animent et en cnnncnt. Kx. : Mcchant
nicc/ianinicnt : impatient, impatiemment.
/cI/nnr!^/'''T''''T''''"'; '° ^^^ ^'"^' /"''•^'■''A et rc/ument fon,
liu inufil p,rse„tcment, vclu'inrntrnirut ; 2" ,|iie eounnnit
^un7u%rTT''' '' .r/Vv...../ ne corte^pom en ' ,
aucnii adjeétifacluellement usité.
LISTK DEH ADVERBES SIMPLES
((h/ a expliqué f^iu
essentiellement advet
Ailleurs.
Ainsi soit-il.
Alentour.
Alors.
Après(//r/V7/^//v/...).
Arrière les lâe/ies .
Assez.
Aujourd'hui.
Auparavant.
AujM-ès {tout ..').
Aussi (// )' rv/v/...).
Autant.
Autoxir(//7'rt: /(?«/... V
Autrefois.
Avant (pas si..,}.
Beaucoup.
Bien.
Bientôt.
Bis.
Çà {:'iens çà).
Céans {le maître de).
Ce jourd'hui.
de petits e.ve/j/ples h
■hes ; on a omis les ad
Certes.
Ci {ci-Joinf, etc.).
Combien.
Comme il y Z'a /
Comment.
Contre {appuyé::...).
Davantage.
Debout.
Deçà {reste en.,.).
Dedans.
Dehors.
Déjà.
Demain.
Denn- /;/<;/-/.
Depuis (/V/\?/e7/...)
Derechef.
Derrière _(w,?;r//«'~..)
Désormais.
Dessous {éci ;-i'e -...).
Dessus {o;i lien. .).
Devant {tna reliez...).
Dorénavant.
■.S" mots qui ne sont pa.,
verbes en ment.)
{ress('rre,z-
Kncore
le...).
Iviilin.
ensemble.
]Cn.suite.
Ivnviron.
]vxprès(/« le fais...)
l'orce {curieux arri
valent).
Franco {écrire..,),
Crratis.
Guère.
Hier.
Ici.
Incognito.
Incontinent.
Jadis.
Jamais,
Là {restons-en,.,),
Ivoin,
I/ongtemp.s.
Lors.
/
** 246. Quand radjeilif est terminé par une consonne, qu^
ait-on avant d ajouter ment ^ ''
n^^, V^' ^ ^'"""":''^ ^'''' ^"^y^v7//:v en ant et en ent forment-ils ké
aaz'eroes eu ment? ■■
Cl^ASSlilCATlON
8-
f
i
Muinteii i.
Mal M/
Môin. t/. courant
Mieu
Moin
Moiti 10, '
> tguCrc.
Nou, oui.
Où vas-tu .'
Outre {il pa.sxa...)
Parfois.
Partout.
Pas.
Peu.
Piano.
D'après leur éty
latin iibi et ihh.
c()njon<5lif ([uaud i
pronom personnel
V\> (/(• mal en...).
Plus.
Plutôt.
P«'inl </<•_.. / àcc.
près \H csl trop...).
P.>.S(jll
Proclu ^
Puis.
Ouanrl/u//
Quasi.
(Jue de livres !
Quehjue ,S(xj ans.
Quel (jue fois.
Recta.
Si (// est si ho}i\.
vSitôt.
Soudain.
Souvent.
Suhito.
Surtout.
Tant.
Tantôt.
Tard.
Tôt.
Toujours,
Tout aimable
Très.
1 rop.
Vite.
Voire.
Volontiers.
Y {Ju y vas).
nio]o;.,ne, oh y sont dt . adverbes de lieu (du
Cependant oit. est regardé connue pronom
1 est mis pour lequel., laquelU le même j' est
quand il signifie </ ////', à r'ie.
Principales locutions adverbiales
A bout
A couvert
A demi
A januiis
A loisir
A moitié
A part
A partie
A ])eine
A présent
A pro])os
A regret
A témoin
A l'amiable
A l'envi
A rimi)rovistc
A la fois
A la bonne heure
A cœur ouvert
A contre-cœur
A coup sûr
A peu près
A tort et à travers
Au dedans
Au dehors
Au delà
Au-dessous
Au-dessus
Au-devant
Au fur et à mesure
Au ha.sard
Au moins
Au plus
Au reste
Au surplus
Après demain
Après tout
Avant-hier
Çà et m
Ci-après
Ci contre
Ci-dessous
Ci-dessus
Ci-devaut
Ci-inclus
Ci-joiut
Coup sur coup
I)e(;a et delà
D'abord
D'accord
D'ailleurs
D'emblée
D'ici
D'ordinaire '
D'où
Delà
De la sorte
De même
De nuit
De plain-pied
De plus
De suite
De jour en jour
De proche eu jjroche
De temps en temps
Du moins
Du reste
Du tout
Dès demain
Dès lors
4>ès maintenant
■
IMAGE EVALUATION
TEST TARGET (MT-3)
1.0
l.l
1.25
«f làâ 12.2
1^ E^
1^
1.4
2.0
1.6
6'
Photographie
Sciences
Corporation
23 WEST MAIN STREET
WEBSTER, N.Y. 14580
(716) 87i2-4503
%
k''
'%'■
II!
88
Kn arrière
En avant
îCn contre-bas
En deçà
En elFet
lîn face
En quelque sorte
En sus
En tout
En vain
Franc de port
Jusque-là
I^ à-bas
Là dedans
Là dehors
Là-dessous
Là dessus
Là haut
Mal à propos
Mot à mot
PROPOSITION
Ne plus
Ne point
Ne que {seulement)
Ni plus
Ni moins
Ni plus ni moins
Non seulemeuL
Nulle part
Par conséquer.t
Par hasard
Par ici
Par là
Par-ci par-là
Par mégarde
Par trop
Pêle-mcle
Petit à petit
Peu à peu
Plus loin
Plus près
Plus tard
Pour ainsi dire
Quelque part
Sans cesse
vSans doute
vSens dessus dessous
Somme toute
Sur-le-champ
Tant mieux
Tant pis
Tant soit peu
Tôt on tard
Tour à tour
Tout à coup
Tout à fait
Tout à l'heure
Tout de bon
Tout de même
Tout de suite
Tout d'un coup
Vaille que vaille
Vis-à-vis
Ne pas
^o^nTrF ^""""'^ P^""?"^ ^^' locutions adverbiales •
I Certaines expressions familières ou peu usitée^ t^llMc
P^ane, ru-u-ru, tout de ,^o, .ison-visu, .' t^ïï^t'.^;:!-
2° Un certain nombre de locutions latines, telles que
a fortiori, h. plus forte laisoti
a posteriori, selon ce qui suit.
a priori, avant exauieu.
iib iiiito, en colère.
ud hoc, expre.ssénient.
ad honores, pour riioimeur.
ad libitiitn, à volonté,
ex abrupto, biusquenicnt.
ex professa, en honinie instruit
in extenso, dans louic .son élei,(iiie
tn extremis, à l'article de la nioit '
iHlra-m,n-os, dans l'enceinte d'une
'psofafîo, par le fait même. fvi e
»>otu pr„prio,ûe .son propre nfouvel
sine qi,a non, mdisp.n.sable. [nient
l'/CtfZfritz, réciproquement.
CHAPITRE VIII
I)E LA niÉPOSITION
' '4'' huJÎ-lTlJ}}'' ^''^' P^^vent avoir entre
CI.ASSIFICATION
89
* 249- \.^ préposition (^) est un mot invariable qui
sert a indiquer les différents rapports des mots entre
Ex. : Je vais avant vous ; je vais AVEC V07is • firai
APRES t'^..., les mots «.-«;./, avec^ aprh, qui indiquent
les rapports qui existent entre Je vais, firai et vous,
sont des prépositions.
Cn définit aussi la préposition "un mot invariable qui lie ou
fait rapporter un mot complément au mot complété ''^
rortr^r^^'^::^^:^^^ ^^' '^' prépositions sont
//.'/.;r? ^""^'- ^''••' " ^''^^'^-^ ^^'^^^^'^ ^"''^''' P^^i'- I>ÎÎS ./,r
?o ;Î! l'^?"/"^- • ^/''''~'' V'' campac:nc; entrez dvns /^/a;-^/;/
;rL;> ' ^"* ^^- = ^''«^'«^■^^^'"~ POUR Dieu; priez Lm ds
4° de moyen. Ex. : /'/fr/.y avec //;/ erayon ; je me sers n'un
poinçon ; venez par Pexpt-ess "^
/^/^at'^Î;?^''^^' ^''' • -^'''''^^ ^""^^^^ ^^ ^'''''^' NONOBSTANT
7° de compagnie. Ex : Vovagez avkc moi.
S de motif. Ex : Attendu /.? /./«;>, ;/t7/^^ ;/r.çor//;w/ç;^«^
J^^le conformité. Ex.: Se vé/ir sm.:-.^', lU^sage" s^lot^ la
Une même préposition peut exprimer plusieurs rapports
Ex. : Venir de J^ome, parler de P Italie, nn pont dr hJ^^ là
unZiL^ '''"'' ''''"^' ^'''^^'^'^^-'' ^VEC joieUravaiiler%^l
** 250. La préposition n'offre pas par elle-même un
seiLS achevé ; le mot qui en complète la signification en
est le complément.
Ainsi dans : utile à /'homme, .9^ réjouir avec ses amis Ira
m^u£r f '^ ^'' '^^'^ ^'^"^"'^' ^"'"' ^-^ sont leîcomp I:
ments des mots à, avec, pour. ^
^* 2\ci. Qu'est-ce que la préposition ?
*-. or? /• ^'l'^i '-^[Pports les prépositions expriment-elles?
aciievi?' P'''P"''i'^'' offre-t-etle par elle-même un sens
d5^:^,« î^^àcS'^"^'''"''-"" '^"" /'-V^-/V.V,„.,., lor,né de .,v.. nvnnt. et
90
PRl'CPOSlTlON
lii '
ir :
H r ■'.
Ainsi, dans les exemoles ci-flpQQnc A /w
"lent indirea de n///r ;^r^,^^^n^ L {""" ^•'5*. ^^ ^""'P^^'
•vrv/, celui de travailler. "' ''^^''* ^^ '^'" '-^onir ; pour
""; 252 Une réunion de mots qui ioue le rAlo ri.
preposihon se nonnne /....//.., /.vyivy/z^ telle ont
Cl cause de, autour de, auprès de, etc. ' '
LISTE DES PRIXCIPALES PRÉmsiTIOXS SIMPLES
A {Allons jx Québec). Devant /VV/Z^r
Apres /é?^//;/,v-. Devers
Attenant /r r//^?/'^rt//. Durant
Attendu sv. w,;r/. ij^ Allnnacmc
Avant /i...... g.tre ....'./.;•,,
^^^^- Knvers.
r; • Ks ('//.'?/7;r ôs aj-fs)
Concernant .sy;;/ ,V.//. Kx-;///;;/,-/;r ^
Contre le mur.
Dans. pors.
}^- . , , Hormis.
i->eça 1rs J.aureniides Hors.
In {lin m-folio).
n.rwv, / V J<^^gûant /^ A/Ar.
D.Ia (/a;-... A? ;;/rr). Jusque
Depuis ;./;>//. ^.ez (>/m/.y - lez
Derrière les arbres. 7 ours)
Dès.
Dessus et dessous la Mo/ennant
^^'''''- Nonobstant
OnivG sa peusiofi.
Par.
Parmi.
Pendant.
Plein un pa7iicr.
Pour.
Près ^r la fontaine.
-u- .e , ; Proche de la ville
gxcepté les ba^Q:ages. Rez terre.
bans.
Sauf votre respeFî.
Selon,
Sous.
Suivant Vus, :<rc.
Supposé le fait.
Sur.
vSus.
Touchant vos intérêts.
MaWré.
\''u ses chagrins
* 253. Les locutions prépositives sont !rén(^raIpn,P„t
ter,nn,ce. par une préposition simple ; il n y a eùère
except,„u que pour à Innrrs. non con,pns")Kol,f^^''
A cause de
A côté de
A défaut de
I^ocutîons prépositives
A fleur de
A force de
A moins de
A raison de
A l'abri de
A l'égard de
A l'eucoutre de
A l'envi de
^ 2S2' %^£^-nfJî'^'''^''''''''' '''"^''<^'^ eom^Iément ?
rôlpep!^::;!-:^r ''''''''-'''''' ^---^on de mots çuifnce le
■' 253. J'^^>- 9'^oi sont terminés les locutions prépositives ?
po,ir cette raiso,,; ■ r.Urihnt ,),%', ôsitf-' Sv'^Px/"^" '^i'" '^'^"'"'t '''PP-'lé,
poil. '• nous C.tioti.s drcour.,g/l'\^ ^'^- ^'■^- ' ^°"'' ^''«''^ ^««i" courage/'
CI<ASSIFICATlON
\ l'exception de Au travers de
i l'exclusion de
A l'insu de
91
'V la faveur de
.''. la merci de
A la mode de.
Au dedans de
Au dehors de
Au défaut de
Au-dessous de
Au-dessus de
Au delà de
Au-devanl de
Au lieu de
Au milieu de
^u péril de
Au prix de
De façon ri
. ,. l>e manière ;\
Aux dépens de De peur de
Aux environs de Du côté de
Afin de
Auprès de
Autour de
Avant de
D'après
D'avec
D'entre
De chez
De dessus
De derrière
De devant
De par
Kn deçà de
Kn dépit de
ICn dehors de
Kn face de
I''n faveur de
Kn sus de
Faute de
Hors de
^race a
Jusqu'à
Jusques à
Jusqu'en
Jusque dans
Jusque fur
Ivoiu de
Par deçà
Par delà
Par-dessous
Par-dessus
Par derrière
Par devant
Par-devant
Par-devers
Par rapport à
Près de
Proche de
Quant à
vSauf à
Sus à
Vis-à-vis de
CHAPITRE IX
DK LA (.'ONJONX'TION
254. Tu discours est formé de r)hisirn,-« t^v^^^.-c
f,/,'s ^ -^ "■ "' """■'■'""'s-'-om bicH iivi/ ne nvia,dra
rA-inHimplu, ' ^ '-^"''' »<"'î"""«-''«« Mai, il ne
^A ^m-; ces mots, à cause de leur foncfliou, .o^^^Z^iih;::^
Jri ^"^r ^'' 'o^Vonnhm (a) est un mot invariable qui
sert a lier les propositions, ou les parties semblables
d une même proposition. ^"iuiaoïes
Ivx : // fau^ aimer à étudier kt à réjîcrhir, car
îciude rend savant ^ et la réjlexion rend sa^e ; lei mots
c^^-^ qui hent les différents membres de cette phrase
sont des conjonaions. ^ '
255- Qu'est-ce que ta conjonction ?
,erl, SS;',?""' ''" '^^'" -'^'"7,0,...,, j,,„t avec ; de .«.,. nvec. et ju„.
i
I t,
1 '':
92
CONJONCTION
.,;h;s 2:. m:::.rs^:, t "'"'■""•"'"" -"-
attributs, deux complétives diredes. etc
terre glorifient Dieu."
• n!;' w??!"^ coujonaions de .v,/Ar;;v//,/a//V;;/ celles
t deux sujets, deux
Kx.; "I.e ciel c/ la
l-lunt TSS 'v,r"J°'"^'°"^ •''^ subordination sont .«.
Ives coujonaions de subordination expriment un r.nr.o.f
^^//^/r.r I AVANT (^U'.;/>... /,,^/,/. W;vVe.„~ AVANT A^^^^^^^
, '• _256. Une réunion de mots qui joue le rôle de con
jonaion se nomme locuiion co^ljo^ihi^c ; telles son •
ainsi que, de même que, paire que, etc. '
LISTE DES COXJOXCTIOX.S SIMPLES
jondions. ' ' ^ '-^ ''"' '"- ^""t 'l"'acci<U,,ittllenitiu con-
Lorsque QuandyV /t- dirais
*Mais -Que
^Néanmoins Quoique
Ni *Savoir : /<-//^' ^//^w
Or *si
Ou Sinon
Partant *Soit vous, soit /.v/
-,... *^°"7""/ ï'-^^tôt /■//;/, tantôt /'«;./;r
^ , ., '^Pourtant Touiours
■^xcoxe s il vir croyait Puisque ^Toutefois
Ainsi vous partc^
Aussi il vous aime
Bien
Car
Cependant
*Coml)ien
Comme son fih
Comment
Donc
•X-
257- l/ocutions conjonctives
A condition que
Afin que
Aiissi que
Alors que
A moins que
Après que
ALteiidu qi:e
Au lieu que
Aussi bien que
Aussitôt que
Avant que
Bien que
r6ÙIf;o«fo:Z:V' ''""'"''' "'•'''"•"'''" * """' "•"joue le
rc
Bien entendu (|ue
De crainte que
De layon que
De manière que
De niônie que
De jjeur que
Depuis que
De sorte que
Dès que
Kncore que
Jusqu'à ce que
IvC plus tôt que
Loin que
Non plus que
Outre que
CI.ASSIPICATION
Parce que
l'eiulant que
l'iutôt que
l'our que
Pourvu que
Puisque c'est que
.Sans que
Selon que
vSi ce n'est que
vSinon (jue
.Si peu (]ue
vSi tant est que
.Soit que
.Sitôt que
93
Sup])os<î que
Tandis que
Vu que
A savoir
Au moins
C'est-à-dire
C'est à savoir
C'est pourquoi
D'ailleurs
Du moins
Or donc
Ou bien
Quand même
Sans quoi
Suivant que ^,„,, ,^^^^
sicSs Suër^;rl^:^S^^"r--'J-^'ves les e^pres.
locutions adverbiales : "^ ^"'"^ ''^''^^^^ parmi h s
surplus De plus Par conséquent
CHAPITRE X
DK L'INTEIÎJKCTIOX Oir EXCLAMATION
malluur! Ho ' cette foilll^nf^ r ^^^^^^^"^tions : Ah ! quel
et ceu. qui jo„e.ffc^SeïS;:tïï <i:r;iS;Sr^' '' ""
* 259 1,' intcrjeami («) oti excIamatio7i est im mc^^
nwanable que l'on jette stibitement dan^le d co^s
pour faire connaître une émotion vive de Pâme Ex
Ah ! que je souffre f mai\ w^r ac 1 '^^•■
me plaindre! ' ^^^^ ' ^''' ""'^ ''^^-^^ de
jecnon se nomme ^r/^//t?;^ 2;//^;y^^r,-^ . telles sont • Ah
ça ! oui-da ! Jl donc ! eh bien ! " ^ " ^"^
* 259. Qu'cst^ce que linterjemon ou exclama tînt, 9
4
î7 il
' i
94
INTICRJKCTION
* 26 r. Une foule de mots peuvent devenir interjec
lions : des noms, connue Jhcii ! ciel ! paix ! silence !
etc. ; des adjectifs, conmie alerte ! bon ! tout doux ! dt s
verbes, connue allons ! gare ! viarche ! tiens ! etc. ;
des adverbes, conmie là ! comment ! etc.
On peut diviser les interjections d'après les sentiments rt les
mouvements qu'elles expriment.
LISTE DES INTERJECTIONS
Ah!
Chut!
1-i!
Hein !
Iluhau !
Oh!
Pouf!
Ahi!
Crac!
Ha!
Hélas !
Hourra !
Ohé!
Quoi?
Aïe !
Da!
Hahé !
Hem!
Là!
Ouais !
St!
Bah!
Dame !
Haro!
Ho !
Las !
Ouf!
Sus!
Raste !
Dia !
Hai !
Holà !
Malepeste !
Pan !
Tarare !
Bravo !
Kh !
Haïe !
Hom !
Motus !
Patatras !
Vivat !
Çà!
Euh !
Hé!
Hue !
0!
Pouah !
Zest !
]Vocutions interjectives
Ah ça !
Eh bien !
Grand Dieu! Hi hi !
Ha ha ! Ho ho !
j-vu quui : Hé bien ! Juste ciel !
Fi donc ! Hé quoi ! Là là !
Or
ça
\
Eh quoi
T-* r _-î I
Or sus !
Oui-da !
Nenni-da !
Quoi donc !
Ta ta ta !
Tout beau !
Tout doux !
* 261. Beaucoup de mots ne peuvent-ils pas deveiùr interjec-
tions ?
i
\
f
m
FIN 1)K LA PULMUORK PARTIE.
tM
interjcc
s/Iain' !
>?f.v ! (U s
is ! etc. ;
nts rt les
.7 kurde !
' bon Dieu
: Iljii :o 1 ' i
■.Hi'iii?c-iti:
Pouf!
Quoi?
St!
Sus!
Tarare !
! Vivat !
Zest !
loi donc !
ta ta !
ut beau !
ut doux !
r interjec-
DEUXIÈME PARTIE
I>IVEKS PETITS TRATTi:S
RKI.ATIKS A I/ORTIIOOKAPIIH. A I.A PONCTUATION
ET A I/AXAI.y.sjC
CIIAPITRK PRKMIKR
SKiXKS ORTIIOGHAPIIIQUES ET MAJL:,SCUIJ.;.s
* 262. \.^s> silrnc, ortJui^rraphùjucs sont: les accents
î apostropiie, le tréma, le trait d union et la cédille '
ARTICLE 1<''. — DES ACCENTS
1.C* ^^3- Les ^rr.7/A. sont des si-nes que l'on met sur
les voyelles pour en faire connaître la prononciation
oti pour empêcher de confondre certains mots
On en distingue trois, savoir: l'accent "«/>/^ (.-\
l'accent ^>-;^:.. (.) et l'accent circonflc.re (!) ^ ^ ^'
*'- 264. On met l'accent aigu sur Vc fermé qtii ter-
mine une syllabe, ou qui n'est suivi que de ., de /ou
de es. signes du genre et du nombre. '«Ex Les
fr!Ss'"'^ ^^''"''' ^"'"" '' enseign/es ont port/leuS
On l'emploie aussi sur Ve final de quelques verbes
suivis deye' .- "Donn^-je? duss/-je?" ^ ^"^^^ ^^^^^^
^ m^ns ce dernier cas, quelques auteurs emploient Paccent
On ne met pas Paccent sur Ve fermé qui précède le p
Iretle^ls. Kx.: " Ven.z à pi.d ch.z le fermi^/'
** ^^' K^ ^^^<e que les accents f ' ■
264. Ou viet-on l'accent aigu f
9r,
SIGXKS ORTlIOGRAl'HiyUKS
li
'-f'"^ 265. On met un accent pravc sur le preniicr ruîcs
terminaisons en t^'f: " ColU-ge, l)i^ge, tu abr^K^es."
'i'* 266. On met l'accent grave : 1° sur If ouvert
qui précède une syllabe nuiette. Kx.: " Je révne les
écrits des prophètes, et j'y adhère compl^'tenicnt."
2° Sur Vc final suivi de j- quand cet c- doit être
ouvert. Kx.: "Les extrs causent des déc<\s trrs pré-
maturés."
Cependant les monosyllabes virs, tes, ses, Ic^, drs, ces, es, foi't
exception.
3" Sur <), dès, h, prépositions. Ex.: " Ce docleur
h sciences se rend à Montréal d^s le matin."
4° Sur Vu final des adverbes et de (luelques inter-
jeélions, et sur Vu de où, adverbe ou pronom conjonétif.
Kx.: " Ah çà / oublies-tu déj« qu o/> finit la vertu, là
commence le vice ? "
** 267. L'accent circonfiexe (a) est généralement
le signe d'une lettre supprimée, connue dans^^r, ôof/e,
rôle, piqûre, voûte, apôtre, etc., qu'on écrivait jadis
"a^ge, bo('te, ro^^le, j^iqu/^re, Vvni/te, apo.rtre."
** 268. On met l'accent circonflexe sur l'avant-
dernière voyelle des deux premières personnes du
pluriel du passé déterminé, et sur la dernière voyelle
de la troisième du singulier de l'imparfait du subjonétif.
Kx.: " Nous e/îmes, vous v/utes, qu'il f//t."
Dans le nôtre et le vôtre, pronoms.
Dans les verbes en aitre et eu oître, quand 1'/ est suivi d'uu
/.• il paraît, il décroît) a.
Dans le verbe croître, aux foniits homonymes de croire : je
croîs, tu croîs, il a crû.
Dans il^ît, il clôt, il plaît et ses dérivés comp'aît, déplaît.
Dans les participes dû, redû tt mû. au masculin sinjiïulier.
Dans les adverbes rt.9.?/V////;/<?;^/, coutiuûuieut, crûment, dûment,
gaîment.
Il y a exception pour les verbes ha'ir et ouïr, qui cousorvent
le tréma : Nous /mîmes, vous ouïtes, qu' il haït.
** 265. Quel accent met-on sur le previier e des terminaisons
en ège ?
** 266. Oîi met-on V accent ^ravc ?
** 267. De quoi l'accent circonflexe est-il le sÎQ-ne ?
** 268. Ou met-on l accent circonflexe ?
(a) Circonflexe de doux mots l.itius qui veulent dire coinhc aii/our.
IliiiJ.
eiiiior r' cics
1 V" ouvc'il
; rùxhc les
.eut."
doit ôtrc
s trrs prc-
a\s, es, fort
Ce docleur
[jucs inter-
conjonétif.
a vertu, là
léralement
ài^^i', boUc,
ivait jadis
r l'avant-
■ionnes du
re voyelle
lUbjoncftif.
it suivi d'un
croire : je
dé pi ait.
inii^ulier.
ni, dûment,
couscrvent
nninaisons
\
\
SIGNES ORTHOGRVPHiQrKs
** 269. On n'accentue jamais 1'
97
liste des principaux mots ayant «« accent cltcon-
flexe dans leur terminaison
lltlie
àiiie
à ne
''>f>re
i'U
t'ii're
ti. . .
~ lj.Vh<; «aclie, lAclif, mAche,
— <;llâlf, hâle, iiiAle, pilk-, lâli'
-(li"<% l.lAmt-, in/Anic
--aiic, ciA.it., luâucd.
- apif, cApif.
-;'!)p.lt,l,At. dégât, ,„ftt.
— "aie, i)âtf.
~ "'eto 7,') '''^''^'■'''^''•^. l^lewAtie.
— cablt ; «I Ace ; liAve.
ff,e -a.icôtres 1,ie,.-C(,e, ohani-
l'çiif, Cti-f, ftMiCtif. KiiCtre
hcti-e. piClie, hulpCiie.
lOvc, tiC'VC.
<V/!i?
tic
âne
rue —
et
Ne —
Wc-Iie c-iinpOclie, d.'pôclif
l'erhe, p.Ochc, rLvtclK- '
iG,.-. j-rOk-, pOle. i.C-U-iiiCle.
Iwptcme, l.aiCiiif, l.lCiiif, ca-
'ûnie, cliiOn.f, ciêiae, t.v-
neiiif. siipiÊiiu^.
cliCiie. frCue, halÊtie, pCne.
It'IICS. '
crCpf', Kiiêpe.
acquêt, ai)p,ot, nrrCt. bcnCl
l>iotot, tet, * '
ariCte hC-'e>, ciOtc, honnOte
tfiiipCle.
>. . .
ùlc
o:ne
Ôllt'
(l'-e
ùt
Nfl ■
àti e -
ùie -
fd-Jie —
III (• —
ùt —
aie —
— île ; n!)îiiie, cUiiie ; ofte •
ei)ltre;iaitf;l)uîte;duUic,'
Cloître.
-contrôle, drôle, geôle, môle,
l>o,f, lôlc tôle.
-Uùuie, dii,Iôuie, fantôme,
''.viiijjtoiiie.
-aumône, cône, prôiie, trône,
Klione, S.iûne, Ancône.
- itivôse, liluviôse, ventôse.
-ile])ot, entrepôt, impôt, pré-
vôt rôt, .suppôt, tôt.
-cO!e, Jiote, Pentecôte.
- iiôlre. vôtre, patenôtre.
- alcôve.
- bûche, embadie
"ifire, i>i(iare.
.•itTfit, fût.
llfite.
ARTICLE 2
i^E L'apostrophe, du tré.ma et de la cédille
'''■'' 271. Ônélidel'^>, 1° de;> mr fr .. i
iitoiii-.
271. Uaus quels mots élidc-t-on /'e ?
1^^:^^:^:^^:^Sr^''--^^ ^-- '----t circonflexe, excepté
(«) Apostrophe de deux mots grecs nui veulent dire.;, ..V...„..
J
98
SIGNKS ORTHOGRAPHE ^UKS
fU
2° De quelque et (K^ presque ; mais seulenieiit dans
quelqu' un, quelqu' uue, presqu'île, presqu'otnbre.
3"" De lorsque, puisque et quoique, devant //. ils, elle,
elles, on, un, une, et la i)lupart des invariables.
4° De entre dans entr'afle, et dans les verbes ([ui
commencent par entre suivi d'une voyelle. iCx.:
'* S\ntr' aider, en t réouvrir.''
5"" De l'adjectif féminin grande daiiîî grand' m^re,
grand' messe, grand' elasse. ( Voir n° 574. )
6° Dans les moi'A prud' /lonune et prud' liomie.
** 272. Iv'/ ne s'élide que dans si, et seulement
devant //et ils. Ivx : " iSi Irénce y consent, ou plutôt
j.' il le veut, nous partirons."
* 273. On met le tréma (^0 sur 1'/.-
1° Dans toutes les formes du verbe hair, excepte au
singulier du présent de l'indicatif et de l'impératif.
Ivx. :/«'■ /tairais, 7ious /laissions. Je /lais, tu /tais, il /lait ;
/lais.
2° Dans baionnette, faïence, pa'ien, bisea'ien, ga'iae,
(bois d'Amérique).
3° Dans les mots aieul, glaïeul, caïcu, camaïeu,
naïade, maïs, naïf, ïambe ; et dans les interjetions
aïe ! haïe ! taïaut !
4"" Dans certains mots étrangers : caïd, caïman,
caraïbe, caraïte, etc.
5° Dans It s suffixes aïquc, aïsme, oïsme, oïste, oïque,
oïne, oïde, oïdal. Ivx. : Prosaïque, archaïsme, hîroïsme,
égoïste, stoïque, /léroïne, astéroïde, rhomboïdal ; et dans
le nom oïdium.
6° Dans plusieurs noms pro]-)res étranj^ers : Adouaï,
Altaï, Ifaïti, Taïti, Moïse, Isaïe, Naïm, Caïphc, Zaïre,
Danaïdes, Caïn, Caïnan, Laïus, Zoïle, etc.
7° Dans ambiguïté, exiguïté, contiguïté.
On nu t le tréma sur 1'^' .•
1° Dans les noms ciguë, bisaiguê, et les adjeélifs
féminins en ,(^/^t'. Kx.: Aiguë, ambiguë, coïitiguë, exi-
guë, suraiguë.
**
272. Quand est-ce qiC on élidc Vil .
* 273. Ou nui -on Ictrânaf
(rt) Trima, d'un mot grec qui veut dire trous.
t
I
ment dans
il, ils, clic,
s.
'erbes i[\\\
Ile. Kx.:
afid' mtrc,
lie.
seulement
ou i)lutùV
xcei)tc au
impératif.
's, il liait ;
";/, gaïac,
ca maie II,
erjeolions
caiman,
"itc, oi(juc,
li('roisi)n\
/et clans
Ado)i(ù\
)c, Zairc,
adjecftifs
'guï\ cxi^
SIONfùSORTHOGRAnirOlBS 9ç
/ ^''■.?''n^ f^l'î^'^"';^ ""'"« propres. Ex. : Kocl, /ocl
hracl kaplHU'l, Azacl, Cads, (hcte, Gaétan, Lahtc
(trociifamt, ( aniorns, Jùrro'è ou lùrroc '
, J,V^" ;V^'^ ^^"r^!^^;'-*;';'''^ --"r !•/. (hins quelques noms
propieb. ]<.x.: ^aul, Caplumiaum, Antinoïis, Jfaiïy.
* 274. On ne fait pas usn^rg fî„ tr»5nia lorsqnMl peut être rem
pljicé^,par un accent; ainsi ou <icrit ; pocsic/poctc, pJii^,
*^ 275. On emploie la ccdillc (a):
i^ Dans les verbes eu cr^ devant les voyelles a, 0
r,x.: Ao//s la/iço/fs, t/i perçais, il traça.
2° pans les verbes en rr:w>et les noms fini en déri-
vent devant les voyelles 0, u. I< x. ; Jl reçoit, /aperçu,
il conçut, tu es déçu. ^ 'J J''i'(\
3° Dans les monosyllabes çH, adverbe, et ça, contrac-
tion du ])rononi cela.
4° Dans une vingtaine de noms en ço» : . Irçon façon
maçon, leçon, soupçon, etc.; et dans (p.ielques autre-'
elsque: J-orçat, placage, cnfonçure, gerçure, rinçurè,
balançoire, aniorçoir, suçoir, perçoir.
5° J^ans quelques noms propres," tels que: Français,
Provençal, Açores. * '
ARTICLE 3.— DU TUAIT d'u.^IOX
* 276. Le irait d'union sert à marquer la liaison
qu n y a entre quel(iues mots. Ou l'emploie •
i^ Lntre les diverses i)artics de certains mo^s com-
poses, .bx.: Lau-dc-vie, tout-puissant, eontrc-balaneer
vis-a-vis. '
pP^°;.T*^7" ^'^^t^V.^'^Postrophe remplace le trait d'union
Kx. : EnVraete, grand' mère, priai' Iiomnu,
2° Entre le verbe interro-atif et le pronom sujet
nx. : l lendrai-je f partirons nous ? s en iront-elles .^
fri?/^ v^ ' • ^ ^"" '' ^"P^io«îq"e, on met cette lettre entre deux
traits d'umon (page 72). V.^.: Arrivcra-f-i/ / a-f-oii Jini/
l lli' n''"; '^r/ ""'" ^'cdoit-ou pas faire nsaoc du fn'-ma ?
^ 275. Quel est P usage de ta cédille /
276. A quoi sert le trait d'union f
(fl) Cidillc, d'mi mot espagnol crdiUa qui veut dire M>t c.
il
r
100
SIGNES ORTHOGRAPHIQUES
yi
n/c^^lr '*" T""'''^ ^ !'i">P'mtîf et le pr„„o,„ perso,,-
ne^-m?nl^.''^Pr"°.°1-''"-^ compléments du verbe q„i suit, il
"L/'/^li *" ^'""'^ cl union. Kx.: /?/.///,■ ~ /,. /,,/ L/>n',u/,r -
^nl^7^a;;^r-:f/'"''Y ''^"^ ce.se..emples, /., /,./, sonfcomplé'-
meuts de appiendre, et ;;/6' est complément de voir.
nS ^"^'^/^^ cHverses parties d'un adjcc5lif miiiKl-ral
qm sont chacune moindre que cent. 1< x. • Dix-scM
mille cnxj cnit soixante dix-huil piastres quatre-xinH-
"^^nlrfr^' ^'"'r^ '' ^'^ ^'''''- ^ '^''■^^'^- On excepte
t / /r ^'"!^''^J^": ^^^■' ^I^n^^s ksqiiels la conjonc-
tion tient hei. de trait d'union.
5° Entre les particules r/, /.>, et les mots qu'elles
accoinpaonent; toutefois /,> joint à un verl^e nj prend
pas de trait d'union, li^. : Cet honnue-ei^ eeux-ei^le.
deux-ei : e^joinf ei-^^if, ei-devaut ; eet lionnue-là^ eeux-là
m t^ i ^'t'' f^r^' ^""-'''"''^ Messo.;,j.sçu^
ta , par-ei , pa r-là ; aile- là. ^
t.rf m^^^'t^ ^^ mot ;y/.y;..' et le pronom personnel qui le
précède. Ex : Lui.,néme, mus-nié,nes, cnx-,ue,ues
7 _ Uans les mots composes commençant i)ar mi
tZVf''''' "''' ^'''■- ^^^^'>^^' ^^'<'''^\ semi-double, Ji-partie,
s agit dune cghse d'une rue. d'une époque, d'une
lett, etc., mais non du saini lui-même. Kx • / 'éolisr
fjT'^Tfr' ^'' ''/' Saint-Paul, la Saiut-Melwl, la ville
de Saïut-IIyaeiuthe.
,,f./^'î;;%l^^^ P/énoms. Kx. : Marie-Marquerite
d Uuville, Louis-Joseph de Montealm.
Il en est de même dans Cliarles-Ouint. Sixte-Ouinf
lo Entre certaines locutions invariables. Kx '^.iprè^-
demain, avant-liier. au-dessus, au-devant, e\:i-à-dire
couei-eouei oui-da, pêle-mêle, peut-être, piane-piane, riè-
à-ric, sur-le-eliamp, vis-à-vis.
{Voir I^istes des locutions adverbiales, pages 87).
i
MAjUSCUmci
TOI
Oii ne met pas de trait d'unini :
o ifar^'v ^"-'-^ V"" VroprL'^ siiMs d'un article et d'un
adjeaif, Ivx : /ou/s le Grand ^ J^ichard Onu- de Lion
dnà ?./"%'" ^""fy'^T^ ^^^'■'"'^'•^ '^^-^'C dedans, de/io'rs,
Ko A V V--' ^'"'^''^^'"'^ ^^"^^'J'ors.endcçà^pardcli
3 Apres le mot tout dans i.s locutions adverJMales
lix.j Jont à coap, tout à fait.
4° Dans ;/.w .sv7//.v;/.v//, ;/r;/ ^7r;//^ ;/,?;^ j^/7-^/,/,. jjon
;rr..v.M., ,u ai>res l'advcroe /;r.v, si ee n'est diiKS /.
Jr<.s-J/aiit, nom compose .lésignant Dieu.
ARTirij.; .i._r.:M"Loi des majuscules
^rrld/^Il ^"^Pl^^'J^^ nyusfulcs ou capilalcs certaines
grandes lettres qui ont Mue forme différente des autres
appelées par oppoMliou viinuscui s ou pdilc^ IcUrcs ' '
'•-27s. On met.xnie majuscule: i°au conunence-
mcnt de tout dis.ou/s, ou de toute phiase qui suit un
2° A])rès les poMits d'interroo-ation, d'exclamation
M de su.pensun quand ce qui suit n'est ])as une
hra.^e de la même espèce, ou -bien qu'elle n'est pas
piononcee par V même personne.
^tramrers'-^')!; -?»■''"'*'■ ''^"' î^^"'''^'^^l«i J>- ^Voiis sommes des
(tran-ers. Ox^n] vous ose/, l'avouez ! .\ e craiiniex-vous n- ^^
J/ais non, ne craignez rien." '^''i'i,nez vous pas i
nî.^^I- ^^T?''' •''■'^ '^'^^"'' P""^^^' ^1"''^"^^ ce qui suit est la
citation d'un texte ou les propres paroles l quc.hiu'un
^^x^:^ Oanlons-nous de dire: A demain les araires sé-
f Au commencement de chaque vers, quelle que
.-^^ - ^" --XMic^ualion précédente. Kx.:
Il est sur le sol d'Amérique
T'u doux pays aimé des cieux,
Où la nature ina,t(nifi(|ue
Prodigue ses doiis merveilleux,
Ce sol fécondé par la I-rance
Qui règne sur ses bords fleuris,
C'est notre amour, notre esjjéràuce,
"^ Canadiens c'ist 'l'itre î)avs fw^fo^r^r» '
'^l''v"' ^'<-i-ave Cremazie.
^ 277. Ou\ïp/)e//e-/-on ina/nsrtdes P
27s. /)a/,s quels eas niel-on une tnajusenle?
i ■•!
'. i
ill
Î02
MAjrSCUI.ES
[I
I r ■
n'
5° A tous les noms cni])loyés pour désigner Dieu
les trois personnes divines, Jésus- Christ. Ivx • / . sJ/'
\t/ w "■■ '^'' ^*' '''■ ■'-'"■'"'■^V'vy. /<..!/, ,v/,.,
Il y a cependrnt exception pour le mot r/V/ Kx •
mcnts etc. Kx :/>.,../. >Mv-, y>W/>/..,/., /. r.;,.../.,,
7° Aux noms connnuns devenus par antonomase ( r)
de veri abk s noms propres. Ivx. : La AH c de Din
^otrc-nau>cdcnou-Sramrs^ la sainte Vu, -or pour /j
vierge Manc ; le Sa_^e, pour Sa/o;.o. ; le DoèÀr ^éra-
Pluquc. pour saint Bon aventure ; l ' Orateur ro>nain pour
lieeron. i"^ui
8° Aux noms de fêtes. Kx. : L\lnnondation, la
Joussa/nt, Aoel. '
dv?,!^""" noms propres de peuples, de fann'lles. de
dyuasties. I^.:Aesy:uro/>éens, /es (;rees, un Françah
deshspci^nols^ les Anglo-Saxons ; les J/érovln^len t's
yjoass/des. -^ ■>, ^^^
'//u, un soldat Jrauçais, une danse eshaonole ta rarr Àoi\
saxonne, ta dynastie eapétienne. ' '"'-^^'^'
io° Aux noms propres des sociétés relio-ienses poli-
tiques ou savantes, des ordres de clle^•alede ete ' K x •
^^:J^M^ise,J^J^tat r.leadanle française l^rdirt'.
J^roneiseanisja JJoion d'honneur.
Il' Aux noins désignant des êtres personnifiés. Kx •
Les Parquesjaj^le Mort, les Soucis dévorants, la Jahfe
I
MAjUSCUÎJsS
îo;?
\
du Chcnc et le Roseau, le eoute de Peau d'Aue. Auster
Borec (i). '
U's noms aauels (les vents sont regardés comme noms com-
mun. i'<x : L'aquilon, le zéphvr etc
cnî;'"' "k l"' '}''' I""''' ''^-^ ^"^^^ s'écrivent aussi avec la minus-
cule. i;x. : Le preuncr lundi de janvier.
12° Aux noms de points cardinaux lorsqu'ils sont
employés pour dési-ner une contrée, un pays, un
^n'^)f''\ v'^- • ^^'' ^'"^^'' ^^' ^ ' ^^'-^'^"^> f<'s provinees de
l Ouest; il a ses ùnus da,is te Midi; le Afidi est fertile
Mais on écrira sans majuscule : ce pays est à l'est • //
a voyage dans le nord de l \ïwérique.
13° Aux titres d'ouvrajres, de tableaux, etc. Ex •
Les Oraisons funèbres de Bossuet ; le Jugement dernier 'de
Mieliel-Ange.
Dans un titre d'ouvrage, l'adjeaif ne prend une
majuscule que lorsqu'il précède le nom. Ex. : L'Ancien
lestament ; la Jérusalem délivrée.
14° Aux adjeaifs joints à un nom propre, de
manière a ne faire avec lui qu'un seul nom Ex • la
rue Sanite-Catheriue, le Palais-Royal, le Pont- Victoria,
la Seme-Lnferieur, Pouis le Grand.
15° Aux adjeaifs formés d'un nom propre et qui
sont appliqués à un monument en souvenir de son
tondateurou du personnage en l'honneur duquel ce
monument a été érigé. Ex. : Pa bibliothèque Mazarine,
la colonne^ P-ajane, la chapelle Sixtine.
De même aux adjeclifs qui ne sont plus considérés
comme simples qualificatifs, mais qui sont employés
comme noms i)roi)res de mer, d'île, de golfe, etc. Ex •
J.a merAouge, le golfe Persique, le lac Majeur, les îles
Ioniennes.
16° Aux titres honorifiques que l'on donne aux
souverains, aux princes, aux ministres, aux évêques
etc. Ex.: Sa Sainteté, Peurs Afaf'stés, \'otrc Excel-
lence, l otre Grandeur.
Les personna-es élevés en dignité disent Nous, Notre Vo^
ScTv/""-';-''"/^^-'^;;.'''^'"^' ^^"--^"'1 «^^ leur écrit, on^dit ;
ions, l otre, l os, J^m, /Jà-.
f 1
m
^1 •
du noir''''' ""'''''"^''■'^'•■'^'''''■"■'''^''^•'^^ •'"' ^^"^ 'I'' >"!■•!•
Jlnr,
vent
to4
PONCTUATION
li:
ff
J.ec mots A/omr/i>,fnn; Jl/ous/no; nfadawe etc
s écrivent aussi avec une majuscule lorsqu'on s'adresse
direcftement à la personne.
On met aussi la majuscule aux noms des dionités
quand on s'adresse à la personne qui en est rc'vctue.'
li.x.: Monsieur le Ilfairc, Monsieur riusprclcur
Us titres honorifiques peuvent se mettre en" abréîré
lorsqu ils sont suivis d'un autre titre. Kx.:
S. S. (Sa vSainteté) le pape Léon XIII
S. M. (Sa M.-.jesté) rtinpereiir d'Autriche.
b. A. (hoti Altesse) le prince de (ialles
e' S" ^*'^?." ^"""ence) le cardinal Taschereau
S. I^^xc (bon ]-:xce]lence) le lieutenant-gouverneur.
vS. G. (Sa (rrandeur) l'évêque de Nicolet
IJv. MM. (Leurs Majestés)
km''c;q %^^- ^^^ ^'J^?^^' impériale et royale).
i\N. bb. (Nosseigneurs) les évêques.
S. H. (Son Honneur) le maire de Québec
^ De même les mots : Monseigneur^ Monsieur, Mes-
sieurs, Madame, Mademoiselle, s'abrègent ordinairement
ainsi : M&', M. ou W, MM. ou M'«, M'"^ M"'-'
Les noms des points cardinaux et collatéraux s'écri-
vent quelquefois par leurs initiales et avec majuscules
M ■iIt;^ ''"''' S- ''"'!' ^- '""'^^ ^- ^'^^'- S.-K. sud-est,
N.-N.-O. nord-nord ouest.
CHAPITRE II
DE LA roxcrrATION
* ^'i^^. \,'^ poneluation {a) est l'art de carac<lériser
par certains sio;„cs les divers éléments du discours et
d indiquer les panses à faire dans la lec^ture.
-i^ 280. Les signes de ponéluation sont au nombre de
douze, savoir: la virgule (,), le point virgule (;), les
deux points (:), le point simple (.). le point d'interro-
gation Ç?), le point d'exclamation (!), les points de
suspension (...)> le trait d'union (-), le tiret (— )
les parenthèses 0, ou crochets []. les guillemets (" '')
et r alinéa. ^
(rt) PomluatioH, du mot \.
\i\n piniHus, qui veut d\\c pniut.
PONCTUATION
If^
ARTICLE ln-._DE LA VIRGULE (,)
'î'* 281. La viriTidc (a) est le moindre et le plus îrc-
queiit de tous les signes de ponc^uatioii ; elle exprime
la pins petite pause. On l'emploie :
i^ Pour séparer les sujets d'un même verbe.
Kx : " Le français, l'an<rlais, l'alleinand, l'italien et le russe
sontjes langues les plus répandues de l'Europe "
2° Pour séparer les compléments de môme nature
dépendant d'un môme mot.
Kx.: "C'est dans la terre que l'on trouve les métaux Ips
pierres, la houille, le sable, etc." métaux, les
^"^^^^^^-^^P^^'^^l^^^^livers attributs ou les adiedifs
qiialihcatifs qui se rapportent au môme sujet.
Kx. : "Je v^ais vous mander la chose la plus étonnante la olus
, 4° Pour séparer les différents verbes et participes
ainsi que les propositions qui dépendent d'un même
■ ^ ' J e L .
dé?idP "aV-^"^^ '^"^^ ^^V^""'^ ^^' ^^^^^' Pe"se, examine, juge,
décide. A -je jamais pensé, parlé, agi autrement ? Je suis venu
baîailîre.'' ^' ''^'"'"' ^'"'^'^ ^^''''' ^" '^"^^"^ ^«"^P^^ ^'^^è
5° Pour séparer les incidentes ou dépendantes expli-
catives et les compléments explicatifs.
mé^rUass?ons pTs''''' '' ^°"' ''''''' " '"""^^' ^^^^^^"^ "°"^ "^ ^^
6^ Pour séparer les mots mis en apostrophe ou
répètes par pléonasme.
"on,''jamats/' ''^'''' ^^ ^'''''"'^' '"^^' ^"^ *" "^ réussiras jamais,
7° Pour marquer la suppression d'un verbe ou de
tout autre mot exprimé précédemment
^^^^''j " ^^^^^"^^a produit des bois et des céréales • l'Anele-
?han%i%Tc''""''^''' '^°"^^''' '^ ^^°^^^°^^' ^^ îi°^" du
8° Après toute part-'e de phrase qui, par inversion,
se trouve placée avant ,2 sujet de la proposition dont
elle dépend.
(«) Firq-it/e, d'iui mot latin qui vent (lite/^W<. baguetU.
106
PONCTUATION
t
0
I'
" it?
■I se rendit A nos vœux.° '^ ' l"''-''' '1"''<|U<- résistance,
<Ic*rc''n;e,?ts llni'r,''-'" """ •^■'>"''^ pour ,s^.parer
vatits : • '' '"' ''•^'■''^l"'-' <'■■"'« l^'-s trois cas s„i-
cl.âq„?r;,;'. ^'•" -""io-'liofs so„t rép^,<5es .levattt
Tu'n.aV:f^,'u",,f;:;^-'p^^;:':''';;e.^;n;; Turquie, j'ai tout visité,
cahier, on des plumes? " ' ^^"-^-tu "n livre, ou uu
virgules. ^ '^ ^^J^ ^^^^i-'^e par d'autres
ju|^;e;;/^s:^^ :j''^:^'^r ;!f i;;^^^"^^^- ^- -- ave. .i
d'éviter." ' ^ "■ ^''"'' "^ ^'^us mettez poiut en peine
chantait u^nerSuc;.'- '" ''"^ ^'^^''- ^' ^^-'^ «u bien on lui
ARTIC.E 2.-nu POINT-VIRGULE (;)
2h3 l^e point-vi rouir c^\ t,,,^ ^ ,
.n>rcemi'i.:î""J„t-' propositions principales qui ont
est'^rexpi'a'u^^,^!'.'"^''^ "' '<= ^>'*'™™t du crin.e ; ,e repentir en
la virgule. °P°""™ ' ''°"« ''hacune est subdivisée par
snm :■ Qul-blcrïaïs'î: pSvCrde^.t'^ '""''^T^ "» ^-^d''
! Ontano: Haiift,, dan? la Nouvelle Ecosse ;'ët'."""'™'°' "^"^
f
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I
PONCTUATION
AUTICLB 3. — DES DEUX-rOINTS (:)
107
** 284. On emploie les deux points :
1° Pour amioncer un discours, une citation, les
propres paroles de quelqu'un.
Ex.: "Tout le moiule connaît cette liaranj:,nie de Henri IV;
l'ous êtes français, je suis votre roi, voilà l'ennemi / "
2° Pour indiquer une cnumération, et alors les deux^
points sont toujours entre cette énuniération et Tan-
nonce que l'on en fait.
Kx.: ''L'exercice, la diète et le //'azy?//.- voilà trois garants
de santé et de longue vie. Il n'y a (jue quatre empires en
Ivurope : l'Autriche, V Allemagne, la Russie et la Turquie:'
3° Devant une proposition ([ui est évidemment l'ex-
plication ou l'application de la précédente.
Ex.: '^ Obligeons tout le monde: on a souvent besoin d'un
plus petit que soi.''
ARTICLE 4. — DU POINT (.)
** 285. I,e pû/f/t est la plus forte de toute les ponc-
tuations ; on l'emploie :
1° A la fin d'une phrase qui offre un sens complet,
et qui est énoncée avec tous ses accessoires.
2° Après chaque mot qui est écrit en abrégé ; et.
alors ce mot doit toujours comprendre au moins une
syllabe, plus la première articulation de la syllabe
suivante. Ex.: Bonne fortune. Bonne, adj. quai, fé m.
sing. , inod. fortune.
ARTICLE 5. — DU POINT d'iNTERROGATION (?)
■'i'* 286. Le point d'interrogation, comme son nom
r indique, se place après une question, après une inter-
rogation : Qui êtes-vousf d'où venez-vous? oh allez-
vous ;
î>
Il peut arriver qu'une phrase soit construite interrogati-
vemeut sans qu'elle prenne pour cela un point d'interrogation.
Kx. : J/interrojret-on, il se tait ; me vois-tu venir, tu t'e^ifms.
Ces phrases équivalent à celles-ci : Si on l'interroge, il se tait ;
si tu me vois venir, tu t'enfuis.
io8
P<itsCTUATlON
Vl
[ ,
1 *
1 ,
ce po.t .„ïï se ,;,— ^SSï ^^^l
ARTICLE G—DU roiXT d'exclamatiox (!)
t* W<^\' "^'"^'^^'"^ ^^.P^^'"^ cl'exclaniation :
//. / /t' /.>-^l;?"' -terjedion. Kx. : M f rous voUà !
Cependant ou écrit : ah çà ! eh bien /
2" Après chaque plirase exclaniative Fv • n,, v
3 Apres une plirase non exclaniative nVnif , 7
mant un fait presque incroyable ' '""^^'■
de milles de latrrcnT '' '"'^^ '^'^-"'' " ^o /r///,
ex-
illons
ARTICLE 7.-DES roiXTS DE SUSPENSION ( .. )
laisser „aohe,-és, dont il faut taiSTe lenT ou ni rôf
de.s.re fa.re remarquer d'une manière particulière
il.'^Ùt. '.' eî™ ÏWÎI»];!'""';"' '•'"'• '^f faîtres? Ah ! mon fils
ARTICLE 8. — DU TRAIT D'lnION (_)
e„iié^r?sttTmS%s''?.:gt";rdr.>r,'r"^p-'^*"^"^^
ARTICLE 9 nn TIRIÎT (— )
** 291. Le tiret ou trait de sénar-ition „<:t „ .•
horuontale plus longue que le trS u ,iô\r i ' :f, '^"^
diquer le ehangen.ent d'interloeuteur dans u,' d^SogÙl"
%
^H
1]
C'
PONCTUATION
ÏO9
tion, sous
ie, où l'on
|iie inipos-
habitants.
î le doute.
s voilà
Que de
Hb/inic !
rcnfer-
its d'ex-
) trillons
t après
1 veut
le l'on
e.
a fils,..,
"gé un
lie de
5 lie le
sieurs
'llabes
ligne
à in-
)gue.
Par lui, vw évite la répétition fatigante des incises
ait-îl^ rt'pondit-clU\ ajouta-t on, etc.
nAf;""' v^''"''",^ ''''V''/ "'PPolyte.-Je le veux bien, mon
père.-^o^s allons a la ferme. -Vous êtes bien bon. -Tu
mangeras du from.ige frais, et tu boiras du lait.-Oh! t-^nt
nneux ! '
ARTICLE 10.— DES PARENTUÈiES ( ) OU CROClILTo [ ]
** 292. l,QS parcut/iescs (a) sont destinées à renfer-
mer des remarques, des citations, des dates, qui 11e
doivent pas faire partie du texte ; dans ce cas, les
si.-rnes de ponéluation se renvoient ji\squ'aprè.s l^s
parenthèses ou les crochets.
Ex.: "Les Gaulois, sous la conduite d'un chef intrépide
(Kreunus), prirent Rome [390 ans avant J.-C.].-
Un sotîfre (me devrais-je inquiéter d'un song-e?)
Ivntretieu dans mou eœur uu cliagi in qui le ronge.
ARTICLE 11 DES GUILLEMETS (" ")
(Racine).
^^^i' 293. On emploie les );>umemcis {b) pour distin-
guer les propres termes d'un auteur que l'on cite mot
pour mot ; ils se placent au commencement et à la fin
de la citation, de manière à la mettre comme entre
parenthèses.
^^ Ex. : Voici ce que dit Chateaubriaud du cri de la conscience •
J-'^t'Vam voudrait-on r étouffer; sa voix puissante ne eesse de
ulentirà notre eœur, d^ abord effrayé, puis troublé, mais ensuite
presque insensible à V audit ion de ce remords. "
Quelquefois ou répète le guillemet au commencement
de chaque ligne de la citation.
ARTICLE 12.— DE l'alIN^A
, ^=* 294. On appelle al/ne'a (e) le passage d'une ligne
inachevée à la ligne suivante ; ce qui a lieu surtout
i commencer une autre.
I
u
m
il
il
uo
PONCTUATION
1
relalivLs'îu. n.^.ro(^.^' ^'"P"'^'"""-^ "" ''^ ^'--
ARTICLE 13.— AUTRES SFGNKS DE POXCTUATIOX
ne vent pas £ '' cnumcrat.on qu. l'o,,
etc. elc." ^ Livou.e, duc de Lorraine et du l!ar,
*!* ^"^7. Vas/A;-sj,^e (*) s'emploie :
mnoV^"^; L'"'-'-'''"* (~^) sert à embrasser d'un
coup d œ.l u„ certain nombre de faits qui dcpenden
iit-^ririis;""^^'' °" ''"' -^^ -"--■' ^^^
*** 300. Enfin, le j«,%„/ consiste en tn tnif
.on.o,nal tracé sous les mots" que ro:r\x.'t fTe
leiiiarqiier. ^ » ^(^i.l laire
aiel1^i::V!^,:''^''' •'" ^^'^■•' "^^'-'-s P^t.t. éu,::o, cl^,*.. „.i.„,,„.ede
PONCTUATION
ux
pi 1 rases
i.",i:es de
^graphe,
a' ion de
ra"s et le
que l'on
iinnie. (le
tlo ]5ar.
'[WC soit
1 parti-
1 milieu
n'écrit
enferme
qui est
li indi-
, d'un
r d'un
endent
niênie
1 trait
t faire
Ce signe n'est guôje usité que dans les manuscrits, car, dans
les nnpnmés, ou y supplée ordinairement par des caraélères
penchés, appelés italiques.
niixciPEs gi;:ni?;raux ri^ihumant les iii-:GLES de la
ruNCTUATlOX
-^^^ U'S éléments du discours caradérisés par la
ponéluation sont :
1° La plira'^e : on la fait suivre du point ou du point et virgule.
2 l^es ternies ou les propositions semblables : on les séuaie
p;ir la virgule. ^
3° Les explicatifs, soit adjectifs, soit noms, soit propositions :
on Us place entre deux virgules.
4° Los déterminatifs qui sont des propositions ou des complé-
ments d'une certaine longueur : on les fait suivre de la virgule
5 I.cs noms mis en apostrophe: ou les place entre deux
virgules.
6° Les propositions jetées en incises : on les place entre deux
virgules.
7° Les inversions: on les place ordinairement entre deux
virgules.
8° Les pléonasmes : on les place ordinairement entre deux
virgules.
9° Les ellipses : on met une virgule à la place du mot sous-
entendu.
io° Les propositions synthétiques ou générales et celles qui
en sont le développement, l'analyse ou la preuve : ou les sépare
par les deux points.
11° Les citations textuelles et les discours directs, lorsqu'ils
suivent les propositions qui les annoncent : on met les deux
points en tête de la citation.
12° Les propositions ou les phrases interrogatives : on les
termine par le point interrogatif.
13° Les exclamations : on les termine par le point exclamatif.
14° Les parties d'un dialogue, lorsqu'il y a changement d'in-
terlocuteur :^ ou les sépare par le tiret.
15° Les réticences : on les indique par des points de suspen-
sion. ^
]6° Les explicatifs d'un sens très éloigné, ou les citations
qui ne doivent pas faire partie du texte : on les place entre
parenthèses.
nême de
nif,', I is
112
l'KONONClATlOM
Mi
CHAPITRE iir
l'hTIT TIIAITÉ DK l'UONOXCIATlOX
La prononciation est la manière d'articuler de f-iire
eutendre les lettres, les svllabes et les mots. '
Le seul moyen d'apprendre la bonne prononciation
est d écouter cl'Ux qui prononcent bien et de s'habituer
a prononcer comme eux. (Acad.)
Toulefois quelques indications spéciales sont utiles surtout
pour certams mois moins connus. ' '"""^"'•
ni(
IMil
In
r^?l:, ^\'\ ^«t nul dans aoû/, ao>ish; curaçao, Saôrn-, iaof,,
Craon, et les dérives ; on prononce ou/, oristc, airaio
302. Al se prononce /' ou .\ à inoins que 1'/ ne so,t affedld du
Les syllabes ahn ain, ein, se prononcent 7V/ .• /«m, a/«^/
éteindre I.e parUcipe.A//.w«/ se prononce /i'^aw/ '
303, Ay se j^n^'once t\- J'ipernav, Stenav, etc
Cependant r;/;W,/,^,-.v,/^ivv, métayer, /avei/e, balayer etc
di&çni Jhiiarct, Ji/a-te, Luca-ir .'«^ ..., bc
aTÀu!'' '''' ^""""^ ^^""^ sy\\:^hes. Ex. : Isaac, Jiaal, Naaman,
B
à""^'^/^ 7 prononce dans club, radoub et rurnb, mais non
aaus/>/o//io, aplomb, '
U sonne égalcnu ut à la fin des noms propres : A'adab Caleb
luianb Jacob, etc. ; excepté dans Colomb, Doub, '
^^^^V^éi\in\^gîbheux,gtbbon,gibbosite.
o
705 C est nul à la fin dts mots accroc, amict, blanc, broc
caoutchouc, cotignac, cle,c, escroc, estomac, Jlanc, franc ionc
lacs (lacets), ....... (de café), talmc, tronc, à moins que ccl nS
ne soient suivis d'une voyelle ou dune // muette : J'ran^-
étourdi, taou.- c' poudre.
306. <^'i V'-'-nonrc comme .9 devant les voyelles r / v Fx •
Don7ie ecn eu agne. Mais il a le son de /• de vailt les autres
voyclk^s 6-, r;, -a, a moins qu'il ne soit affecté d'une cédille Fx •
Cacao, Coraoue, curieux, il recommença la leçon. • ^ ••
jtf
PRONONCIATION
113
tic faire
nciation
liabitiiLT
3, surtout
'/<; iaoti,
fledlc (lu
f, et haï
«, ainsi.
ver, etc.,
y es..., bc
ais nou
', Calcb,
sabbat.
w, broc,
c, jonc,
îs mots
l'ninc
'. Kx:
4 autres
e. ïlx.:
n est i-Kalement dur devant une consonuf : C/attde, Cnide,
Cra/t's, ( it'stpfioN, etc.
307. Le c a le sou de/r <1 tis second, czar, et leurs dérivés.
308. Cha. Kéuéraleuieut le son doux devant une voyelle Kx •
La chante, Michel, chimie, chuchoter, etc.
Dans les mots pris des langues étraii^rères, il est ordinairement
dur:i devant une consonne : Achmct, chlore, Arachné, tech-
nique ;
2" A la fin des uiots : Laybach, Lamcch, Roch (excepté Auch,
punch); ^ ^ '
3° Dans les syllabes chir, chor, chus, et dans les mots qui en
dérivent : cinromancie, choriste, JJacchus (excepté chiruruie et
lia chique) : v jr .-,
4^* pans les mots suivants : archaïstne, archanire, archéologie,
"IVj'.y^''^ afcfi'î'piscopal, archonte, brachial, chaos, cheirop'the,
che/nlonie, chœur, choléra, écho, épichérhne, lichen, malachite,
orchestre, orchis, trichine, trochaïque, trochanter ; Achat e, Ana-
charsis C/ialcédoni'', Chaldéc, Charybde, Chrrubini, Chersonése,
Machahcc, Melchisédcch, Michel-Antre, Machiavel, Nabucho-
doNosor.* t i)liisieurs autres moins usités.
309 Ch est nul dans ahnanach, et il se prononce xr/^ dans
drachme.
D
310. n est nul à la fin des uiots : Un ^rand blond, elle ùrend
ce rond,i,ic ; excepté éphod, sud, Yalmud.
310 bis. J) t-st uiuet à la fin dis noms propres: .ïrntand,
hcrnard, Samt-Cloud, etc.; à moins mi'il ne soit iMécédé de
I une des voyelles a, e, i, o, u : Conrad, Alfred, David, Aod,
JUîiid: ce])endant Madrid, Sirod (Jura), se diseut Madri,
iiiro. '
311. D final fait liaison en prenant le son du /. Ex. : Pied-à-
terre, de fond en comble, orand ami, quand il partit. Mais il ne
faut pas dire : quant' je partis.
311 bis. />> redoublé se prononce double. V,yi.\.\ddition, adduc-
teur, quidditè, reddition ; Adda, Jùlda.
E
3T2. yr a le POU de a ([^ns femme, hennir, indemniser, nennî
rouennerie, solennel, et leurs dérivés.
i5" placé entre le.;»- et l'une des voyelles a, o, u, donne au <r le
son duy. Ivx. : Ceai, ^^eôlicr, }:;aoeure.
E ne se prononce pas dans dîfv/,ym;/, .Staël, Meunir (mun).
SLjeun. * ^ ■"
313. >^/ et ^7 final se prononcent 6\ Ex.: Reine, dey. Cepen-
tlant lulnskey se prononce ouiski,
314. Eu se prononce toujours comme dans feu. Ex, : Europe,
Eufféne, heureux ; ne dites donc pas : l yopl\ l Yt'dc, etc.
Cependant on prononce u dans le verbe avoir, J\iieu, tu
çusses ^ ^tdsins^affeure, mangeure, vergeure.
m
m
lii
(IL
t."
•I!
114
PRONONCIATION
Les mots Mcuntr et ^jeim se disent 3Tun, â /un { i)
3 ï5. y- '^^ se prononce de trois manières •
^pruaament), precedemmcut^ apparenimeut.
Mccklnnbour^, /^^'^^-/^v/z^.v.-ir, et autres de ce genre ^ '
rcliàlir' è^"^ l^i "'"l''^^ cas Kx. : Kmma<rasU,cr, emmener^
oû J ^ et 1 m gardent leur valeur propre.
31^. /^'/niilial se prononce <///. Kx : Enorgucillîi- enivrer
etiharmonique, ennoblir. "^ ",cuiufer,
fefie '/;ti/ w~ V^T?"''^ généralement ^-v. Kx : .///.v/û'r^,
/^«/<?, C où/en f-, Con/olens, Ccntilly '
z-^*./^,,^?''"''"'^^/"'.^''"? «i'r;/.^,,, appendirr, hevirali, benjoin
spenar tender ; Avitens, L\ndcr, JU-no-ale Jienianun
Lavwens, Odensée, Fenees/as, et quekjues auJrc/ ' '""^''''''"'
J'^n final se dit généralement ?;/. Kx. : liien, rien,
propres ; qui font ahdomène, amène, adène etc
^l,f,îJN f ^'' ^'.'g^"i^ se prononce/.- spleen (spliue). /fv.A^^'/v
et SïcH ' 'bfp'l^ ( "'^tinug). De mêm^ /,.,/.X/- .e p.o^nce
(Bè?ov'") -^^ allen.and se prononce .\- kelhoven
^tlm^u^'i'.'^JtVi"^^'''''''/^''?"''"^^ '''''' ^^"^ '-'T^'^/^v-, steamer
S o^fi ^ ' ^ '" '^^"^<?''^^-''' a"e l'Académie écrit aussi ^;.«f,v),
et quelques autres. ^ "«i^'c;,
F
SmP'r^JT^'^'' presque toujoiys, même â la fin des mots :
i<'/'0 "'*^ œuf,suij, (lu ;/^//, .y^;/ (esclave), etc.
examen.
*s
^ \ — — j-..^., ...1 "t'y wc cuiif, iCH lieras
,320. Le mot w^///se prononce Wtv^ devnnt une consonne-
Aen/f:ih!rra,nme<!; venv devant une vovelle : Neufarf^ent^ '■
m'uf}nT^ o) «^'-'^t huai ou mis pour 7ieuviêmt' : J/s sont ,u-nj\ 'e
Js-'/v.';,'î/';,';;.!-7""'r "'";■ '""! "■-»' j""""!» '""'I"--; "« «ii'i» donc
PRONONCIATION
115
ifl
idcinment
HfcDiphh,
evnncner,
iudetn)u\,
', cuivrer,
Atlcndre,
, brfijoin,
xicndioii,
'enjamin,
examen,
S qui se
, hymen,
res noms
J^ccpsake
r)'.ononce
\ethoven
steamer
\quacre).
s mots :
011s sui-
vre, clef,
A-.
tisonne :
irpenta ;
ncitj,
K'
itfs donc
■ ne dites
fr/if, dix
■4 coiiiiiie
^aiis faire
>
320 bis. F redoublée se prononce comme une seule. Ex. :
Affaire difficile.
Ouel(iues-uns cependant font sentir les deux y" dans effusion,
diffusion, diJ)ainatio7i, diffraction.
G
%2\. T.e ,7' final est nul dans eoitio-, ctaui^; hareuff^ Loitijr
(rivière), loujii, 7'ie7tx oing, orano-oiitauo;, parpaing, poing,
rang, sang, seing, sterling, et tous les mots en herg et eu
bourg: lia h! herg, Strasbourg.
Le .«,»■• est également nul (\iu\% doigt, legs, vingt, et leurs com-
posés Sclietling, monnaie anglaise valant environ 25 centins,
se ]ironoucc clielin.
322. h^ g est dur devant a, o, v, et doux devant e, /, y. Kx. :
Ciâeliis, gogo, guttural, gelée, giboulée, gymnastique.
Cependant /.eigoi (en Norwège), et GV^v/r/- (poète allemand),
se disent Jh'rgaine, Caisse-nère.
323. Le g est toujours dur devant une consonne : ylgde,
ghiniel, stigmate, g n astique, grasseyer.
Il est également dur à la fin des mots quand il doit se pronon-
cer : .Igag, Poeg, zigzag, pouding, joug.
324. Cili, dans les mots venus de l'italien, se prononce à peu
près conmie nos // mouillées : Cagliari, imbroQlio, de Broulie
O^roiin.
325. Cn représente un son mouillé que l'on remarque dans
agneau, compagnie, désigner, iiJiprég)ter, incognito. Mais
l'articulation est dure au commencement des mots : Gneiss,
gnose, gnomon, etc.; ainsi que dans agnat, agnus, cognai,
eognitioH, diagnostic, géognosie, igné, rgnieote, imprégnation,
inexpiignabte, magnat, -magnificat, inagnolier, physios:no}no-
nie, pignoratif, Progné, récognition, regnicole, stagnant, et
leurs dérivés.
325 bis. G redoublé se prononce simple, excepté devant e,
où il a le son de gj ; c'est-à-dire que le premier est dur et le
deuxième doux . ylggée, suggérer, suggestion.
_ (r est doux (je) devant e, i, y. p'x. : Gelée, giboulée, gymnas-
tique. Excepté dans ks mots allemands : Jlcrgen,' Ch'ssner
(poète allemand), ^'<;^l'^<">', qui se prononcent
nére, gaisère.
G final faisant liaison s'articule I;. Ex.
liumiiin,joug impérieux.
C; finaUst nul dans coing, étang, ginseng (plante), hareng,
long, oiHi^, orang-outang, par/^aing, poing, rang, sang, seimr,
sterling, schetling (clielin), J.oing (rivière), Voujroini;; et tous
les noms propre:^ en ùcrg et eu bourg, comme JJamôerg,
Stras/^ourg.
G est également nul dans doigt, legs, sangsue, signet, vingt,
Régna ud, A'egna/d.
bcrgainey gaisse-
Jvang élevé, sang
r-
zi6
PRONONCIATION
<
326. //, après une consonne, est toujours nulle. K\-. : Copcu-
hagiw, IJiomond ; rythme, saulu'iirin, ilnse. Il faut en excepter
ch i^tpli, (jui ont une prononciation propre, (loir C et I'.)
// aspirée empêche toute liaison avec la vovelle qui suit.
Ex. : La haine, le haricot, cohue, s'ahenrter, éhonté, s'enhardir.
327. I/// est aspirée :
1° Dans la plupart des noms de ville et de pavs. Ex.: La
Havane, le J Faire, la LIotlaile, les Hongrois, les Jlottentots.
2° ])ans les interjeélious : Ex.: lié! hein! holà! hahé !
Excepté hélas !
3° J)ans tous les mots commençant par //(;«. Ex.: Houille,
houx.
4° Dans tous les mots suivants et leurs dérivés ;
lulhler
liacli<-r
lia^aid
lia ha
haillon
haine
haïr
h a ire
haie
liala^e
Iialbraii
haler
liâltr
lialcler
halle
hallebarde
liallier
halo
h.'iloir
ha lot
halolechiiie
halte
32S. Les mots cotmnençant par ha, hl, hos, hx ne s'aspirent
jamais ; J/enri et vses dérivés, excepté la Ilenriade^ ue
s'aspirent (j^tie dans le langage soutenu.
hahiiijie
harem
hautbois
hile
hois-d'œu
hamac
hareiii;-
llantehse
hisser
vie
hameau
liaijîiuux
liàve
hobereau
hotte
liaïupe
haricot
liavre
hoc
ho)-aii
hiiard
Il an
haridelle
havresac
hoca
hanap
hanche
harnais
heaume
hoche
hublot
haro
heier
hocher
huche
liangar
haipe
hennir
hochet
liiuher
hanneton
harj>er
héraut
ho<;ner
liuer
hanse
harpie
hère
hollander
hiiette
hanter
harpon
hérisser
homard
hiicruenot
liappe
h art
liernie
honchtts
huit
happclourdo hasard
héron
honfrt-(.
hulan
liai)per
hase
héros
lion<;royeur hulotte
haqiienée
haste
herse
honnir
liunier
hatinet
hâte
liêtre
lionte
hune
harangue
hâtier
heurt
liocpiet
huppe
haras
hanban
hibou
ho(ineton
liure
harasser
haubei t
hic
hoide
hurler
harceler
hausse
hideux
horion
hiis'^ard
hardes
haut
hie
hormis
hutte
hardi
hautain
hiérarchie
hors
329. L'/ marqué de l'accent circonflexe a le même sou que
Vi ordinaire : huître, île, Nîmes, épître, gîte.
330. L'/ est nul dans empoigner, moignon, oignon, poignant,
poig)iard, poignée, poignet, ainsi que dans les noms propres
.lignan, Cavaignac, Montaigne,
33T. Le/ est toujours doux : Jadis, je., Jockey, joujou, justice.
Daus les noms propres allemands, russes et autres des languCvS
PRONONCIATION
«
117
(lu Nord, le y se prononce généralement comme un i simple •
Jarosfajc, Jassy, etc., se disent et s'écrivent même commuué-
ment, /aroshiîv, lassy.
.^32 Le /c, venues des langues étrangères, est entré dans un
grand nomijre de mots français ; il se prononce toujours rie la
même manière : képi, kiosque, Aléber, knout, kyrielle, A'œni,rs.
berg.
333. ^' finale ne se fait pas entendre dans les noms suivants •
t>aril t'/ieml, coutil, eul-de-sac, fournil, fraisil, fusil, nevtil
gril, nombril, nutil, persil, soûl, sourcil.
334. L est égakment nulle dans Arnould, Fellre, fih de^
Menlils/winmes, pouls ,- Lons-le-Sanhiier, Sainte-Menehould
(nienou), Saulx, l'esoul, ainsi que dans les terminaisons auld
ault: Arnauld, Hérault.
335- F est mouillée :
1° Dans les syllabes rtz7, ^z7, ceil, euil, oiiil, suivies ou non
dune autre/ Ex. : Bail, Versailles; vermeil, oreille; œil,
aillet; seuil, fe utile ; fenouil, grenouille.
2° Dans les terminaisons z7/^r, illard, illet, i'ion, lllot, illy
l.x: Auriliac, nasillard, billet, IMassillon, billot, Chantillv.
3 Dans la terminaison îV/é-. V.^.: .liguille, cédille, va'niile
Excepte: codicille, fibrille, idylle, mille, myrtille, puùille
sulnlle, tranquille, ville; Achille, Cvrille, Cille, Lille '
4° Dansy.v///, ;//// (millet), péril; babil, grésil. Semoule SQ
prononce semouillc.
336. A redoublée et non mouillée se prononce double •
1° Dans les mots commençant par ///. Ex. : Illustre, illimité
tu égal. '
2° Dans la plupart des mots terminés par llaire, llation. Ex •
JMaxillaire, médullaire ; appellation, oscillation.
3° Dans les verl)es instiller, osciller, scintiller, titiller, vaciller
4 Dans la plupart des mots commençant par rc»//. Ex 'Colla-
borer, collision, colloque. Excepté les mots usuels colie, collet
collège. '
f,° Datis les nio' s suivants: allégorie, ali:gre, allégro ail ité-
ration, allobroge, allocation, nllocutici, allodial, allusion altu-
z'iOH, belligciaut, belliqueux, bulle, tollation (i), décollation,
cquipollenceflagcl'cr, intelleR, intelliirencc, interpeller, li n'iler
malléable, malléole, millénaire, millésime, milliuùire, mollali
palladium, palliatij, paltinm, pusillanime, pellicule, pénicillé
pollen, stellaire, syllabus, irlléilé.
6" Dans les noms propri-s Allah, Alléluia, Apollon, Betlone
Caracalla, Bellim, Lucullus, Magellan, Otiiello, J'ellas, Poilu v
i>ylla, etc. ' '
I
(i) Dan&çollaHon (repns) on ne fait entendre qu'un /. (ACAD.)
lis
PRONONCIATION
I
AW/Ï ^i/'J/ll ^'^""^'^^"^^ '^^ ^''' "^ «^ inouillent jamais. J-x. :
337. y,//, dans (luelqucs noms propres dn midi, a une certaine
analogie avec k-s // monillces. S^x. : J/Ma., /-n^nV/u^c 11^
est de même a<t in'ntillioiiinie au singulier.
M
338. M finale se prononce :
1° Dans les terminaisons latines nm (o,nc\ cm et //// J'x ■
AUyum, genimum, pcusum, ultimatum, idem, requiem; iutê^
' l rit' «
2° Dans la ]ilupart des noms propres (étrangers. V.k. • .hnster-
jTrùsalem ''' ^'^"""' ^^"''^""' ^'^''"^ KpJnaim, Ep/irem,
3° Dans les mots : tam-tam ,• rlium, of)ium.
339; vî/ finale ne se fait pas sentir (juand elle forme une
voyelle nasale. Kx.: /Ar;.^, çuidam, (kulan), vom pa^f^m
Mom ''''0^>"J^^"n; -htam, Joachim ; J.'Htom, Condom,
autimmt^^^^^ "^"^^^ ^"^"'^ ''''^""'''''' '^"^^'>^>^^\ "'.'li^ non dans
340. J/ redoublée .se fait .sentir •
Su^^lZ::^ conunençant par /.... Kx. : /......., /,..
2° Dans les noms propres. Ex. : Ammou, Emma, Emmanuel
F.mmausjemmape^, Symmaque. uuniuua,
3° Dans jiemviation, mammaire, mammifère sommité ■
enmmemoraiHm, commensal, eommensurable, commentaire
comminatoire, commisération, commotion, commuer etc
Moàis. yî/ iedonbleene.se fait pas senlir dans : abondamment
prudemment: commode, commenter, commission, commissaire
commerce. -grammaire, grammairien; sommaire, sommation
sommer. ' »"c^'t,
N
r;?;.;:./^^^.^^^^^^^^ ^'^'-^'^ ^-- (-^-Pté dans
L'Académie, au mot mo^isieur, dit : " On ne fait sentir ni Vn
m 1 r. On prononce donc ino-sieu, mais souvent aussi me-cieu
342. vV finale sonne dans /«;/^/,? ///,//,,/;/, Abcrdeen (abeurdine)'
et dans abdomen, amen, etc. ( l'oir ICn final, 2° )
342 bts. fn a le son nasal dans in-folio, in-quarto iin-A°) in-
douze {in-\2\, etc. ; mais non datis tn-aclaio (/;/-8°) '
343- A^ redoublée se fait sentir :
.S:J!^'^f les mots commençant par /;/;/. Ex.: Inné, inner-
cation. Excepte innocent, innombrable
2° Dans la terminaison ennal. Ex. : Biennal, triennal
3 Dans les mots isolés : annales, annexe, annihiler, annoter
annuel, annuité, annuler, canné, ennéagone, hosanna ;cauù
pale, connexion connivence, •
rRONONCIATlON
119
4" Dans les noms propres. Kx. : Aniiibal, Apcnnitis, Britritts,
Cinna, Cincinuatns, lùtniiis, J'orsania.
iV redoublée n'est jamais nasale, excepté dans ennui.
I
(l'I
344. 1/(7 est nul dans//^>,7, Zr?*^?;/, />(?(?//, et leurs composés ;
prononct/. (lowc/au, /.an, pan.
345. LV; se prononce avec une espèce d'aspiration dans les
mots suivants : onze, ouate, oui, ouïr,- on dit : J.e onze ; de la
ouate ; ee oui est fort ; des ouï-dire.
346. Les lettres oa font entendre deux sons distincts: /.a
Dalniatie et la Croatie s'étaient coalisée.;.
Cependant le mot toast se prononce toste.
347. Oé final forme aussi deux sons : A'oé, Zoé, eto. ; mais, au
milieu d'un mot, oc a quelquefois le même eon que <>/.• Art
moelle, desvtoello!! s, une poêle, un poêlier-fuiuisfe ; prononcez
moi le, moi Ions, poile, etc.
(E liés enseml)le ont la même valeur que l'^'.- Jfa sœur a lu
Clùlipe, ehefifœuvre du poète Sophocle.
348. Deux 00 de suite sj; prononcent j° comme un seul o dans
T>ero:op-Zoom, J)étiioplioom, épizootie, Laoeoon ; i° comme ou,
dans schooner, sloop, Cook, JJverpool, tt autres mots anglais ;
3° séparément partout ailleurs : coordonner, zoologie, etc.
349. P est nul dans baptême (mais non dans baptismal), cep
de vigne, cheptel, compte, corps, coup, dompter, drap, exempter,
(mais non duns exemption), loup, pro)iipt, sept, sculpteur, sirop,
temps, trop.
P initial se prononce toujours. Ex.: Pneumonie, psaume,
psycholog ie, Plolémais.
y'finai est nul. Ex.: Coup, beaucoup, camp, c-p, trop, ^alop.
Exrepté dans cap, croup, group, jalap, julep ; Alep, Cap'.
P final fait ordinairement liaison daiis beaucoup et /rc/ suivis
d'une voyelle, Ex. : Beaucoup amélioré ; trop éloiqné.
P redoublé se prononce simple, excepté dans appétence,
appendre, hippique, et autres mots en hipp.
Q
351. Q a la même valeur que le /[■ ou le c dur, mais il est ton-
jours suivi d'uu u, à moins qu'il ne suit final, comme dans r/;/^,
coq.
Il est nul dans coq-d'Tnde, ainsi que dans
consonne : Nous avons cinq coqs-d Inde,
cinq suivi d'une
m
n
l'Kf^NONClATlON
R
^■"-'KXTé"?/^™"'^^^- ''-■■ ^^«-. /«■/.«•, .^v.'
353- A ne se pronoiipf» iiao a \
. A^ finale non prononcée fni> ni ' ;"''^"/^''^, exercer.
MitifsetlesadjeélifrFx 7w?P>'!:^'^^^ ^'^'««" dans les i,.fi
^353 /^«. A^rilonbiéetnnren^é^fé'rT' '"' ''<^-'-^/^/'-V
On articule les deux ;■ •
rX.^^iX?,.^r^-'i^ par „.,, ,^, ,„,,. j,^ . ^^_
raient. '' '"ounas, tl acquerrait, ils accouii
3° Dans les mots suivants • Trrt-ru,- • , ^
aberratum, concurrence, corrode nàrr''^''''- P'"->-^^^^ion ;
occurrence, torride. '"'oat,, nancr, narration, inyrr/iis,
S
354. ►S' prend deux sons dilTérents • T„» r *
C, l'autre doux comme celui e ~ L / ^^ ''""""^^ ^^^"i de
le mot saisir. ^ '^^ ~ ' °" ^^s trouve tous deux dans
355. ►S'est forte •
-J.^,^^..^T"""^"^"^ ^- -ots : I,., Sa,., scabreux, spé-
W.^;v.^a/, ôalsamineTtn. le 'nr7^' '^^"' ^^^^^''- ^•^'■■^'^'•^^
voyelle: transaction trau.UnL ^ :''' '^'"''''•^ «"i^'i ^'nnè
„3° A la fm des n,o{s nnmW. fj'"^ /'vr;..s7>et /m;/.ç^;^/).
Blocus,, ratis, J'IsciZ^^Î^^^ "^ '^"^'^ ^^^^ ^^^^ "uiette^ £;x. :
356. .S est douce lorsqu'ellf^Pcf- ^.w 1
^/-sr^«, maison, Pusillal}i^^ne%ll:^>\l '^'''7^ voyelles. Ex. :
,(0 On écrit pins o:di„,-u,e,ne„t (5./,,V/<:7,
PRONONCIATION
121
or, no; ir,
•^ ou d'il,]/,
''• ^^\'cepté
i« le sit'ur.
'"■'I' ; Gers,
^'; ^'l'^er,
'irccfrr {i)^
^nagister,
terminés
'es. Jvx.:
vr.
s les irrfi.
'i'ie. Kx. :
Ex. : Ij:r.
mourir,
's accour-
"rcilioi ;
viyrr/iis.
celui de
ux dans
ux, spé-
e. Ex :
clrsarc,
d'une
e. Ex.:
Ex.:
n posés
i>fiqiic,
rasol :
S
préséance, prcxHppo~cr ; résection, trisection, vivisection ;
monosyllabe, polysyllabe ; havresac, soubresaut, t )urnvsol,
vraisemblable ; et dans asymptote, désuétude, Mclchisédech.
357. S est muette :
1° Dans les syllabes sce, sci, scy, sc/i. Ivx. : Sceptique, scieur,
scJiistne, schiste, Scitlie ; deuendu, disciple.
2° Dans queUiues noms propres : ylisite, .Ivesne, Cosne,
Descartes, Du (iuesclin, Duquesue, d'Estrées, Le Nostre,
Vllospital, Mesinui, Xesle, \'osp;es, etc.
358. .V finale est généralement nulle. Ex.: Chasselas, damas,
aiirès, paradis, chaos, perclus ; je rez'ieus, J'arrivais, que tu aies
Il y a d'assez nombreuses e\cepti(ns dont voici les princi-
pales : as, atlas, ^ vasistas ; aloés, cortés, Jlorès, kermès ; bis
(adv.\ cassis, éléphautiasis, i^ratis, ibis, iris, jadis, lis (mais
non dansy/c7//- (/^' lis), mais, métis, myosotis, 7'is ; albinos,
mérinos, rhinocéros, pathos ; an^rélus, anus, blocus, fucus,
hiatus, omnibus, orémus, obus, papyrus, rébus, rhus, sinus, us ;
laps, relaps, mars, blockhaus, burnous, cens, sens.
35<S bis. S finale des noms propres se prononce dans les ter-
minaisons suivantes:
AS. — Arras, Assos, Ezéchias. Excenté : Arvas, Carpen-
Iras, Judas, Lucas, J' rivas, Thomas, etc.
— Ai^nés, Déjocès, J'ériclès.
— .inacharsis, Clovis, Médicis. Excepté : Ancenis,
Andelys, Alexis, Denis, Montargis, Taris, Tlessis,
et quelques autres.
— Argos, Carlos, Lesbos, Calvados. Excepté quelques
noms tout à fait français : J)uclos, Dubos, etc.
— Bélus, Crésus, Pleurus, A'cgulus. Excepté : C/îalus,
'J ou ni us.
— ^Irgens, Lens, Sens, Camoëns, Flourens, Liubens.
Excepté A)niens.
S sonne aussi dans les noms propres suivants : Alais, Ars,
Jl/ons, Jxcims.
L'usage seul peut indiquer les autres cas.
359. kV redoublée se prononce simple. Ex. : Assurance, entas-
ser.
359 bis. Sh anglais et sch allemand équivalent au eh français.
Ex. : Shetland, shérif, shako, Schiller, Shakespeare' (cliekspire).
Sch italien se prononce sk : scherzo (skert/.o).
360. Le t se prononce toujours au commencement et au
milieu des mots, excepté quelquefois dans ceux qui sont formés
de mont et à^ pont : Montpellier, Montréal, Montchartrain.
361. T sonne également à la fin d'un certain nombre de
mots :
1° Dans ceux qui sont terminés par cl : Contact, strict, etc. ;
excepté amicl et les mots en spect. Ex. : Aspect, respect.
is.
OS.
us.
ENS.
'Mi
n
iii
122
PRONONCIATION
2° Haiis les tnots vu s/ cl <lans /// .• T,o (7,ns/. /!,rs/, le c/v/ ot
3" Ihiiis uiiL' (|iianinlaine de Jîiots isolC-s, «loiit voici les plus
rcinaniiiahlcs: uorss//, /,////, /v//, ,yV><,//. ,//^y, ,i c fw i I /j ol ,
r^rru , uu/jn/,/„/,j^n,/,u/, hcuri, i»(>vit, J„p/ni, Josap/nr/, mat.
.V.2. Daiis.sv/)/, ///aV, et r/;/;./. le / est nul «levant une con-
sonne; il se prononce <lans les autres cas : Pix srhl houniics •
huit volumes : ils sont r'iui;t. (Voir la jiote p;x^,' i i i i
On «ht cepcMidant quatir-i'inj^t, sans laiie sonner le A tandis
<iu on le i)rononce dans 7'iii,iit-(ifUA\ ri::L;t-t/o/\.
MV-,. /// sî ])ron()nce en (ranyais comme le simple /.• /'/• >mas
rst uu mahcmcl^uiru. Cependant ces deu.v lettres soi.t mdles
\\\\\\^ asilime, istlnuc.
VU. />'sci)rononcer/; i" dans la svllahe //a .• V.k.: Miltiadc
.yaitiatr, ct^ ; excepté datis /.'astia, ùutian; il, luit la, llchlmn-
S,. '*•'!».« '^'«. U'rtninaisons atir, i'tir, itir : nihIou,atit\ hrn-
Mir .\i,i:ntir. Il en est de même de ari^utir, /U'vtlr, inrhfir
uirrtu\ mi,iutu\ s,ot/\\ et des verbes /h!tt>u//\r et iu/t/tr
.^;' Dans les Urininais;.ns t/rt, t/ru.v, tiou, tiuiu, tius ■ '/\trtir!
Jc!rt,rui;/,>;/,lu>u, .//////;//, Miuutius ; excellé le cas où ces
-syllabes seraient i)r«:'cédéi s de .von d^ a : Diorstiou, mixtion •
excepte aussi les verbes nous sentions, nous montions et autres'
.} Dans la terminaison tirn, ainsi que dans les mots isolés
totunt,</uoti,-nt. satiété. Ilv a exception j)onr les m^ns en
stirn, connue \-/Histn-n. ainsi «lue pour r///vV/V;/, cntirtit n, main-
tii n, sout/t-n, le tirn.
Retnanpie/ «pie les mots Critias, épizootic, s'élioln; /{'lion
tutir, doivent avoir le / dur.
V
3(\S. \:ii, combiné avec a. r, o, foriîie des sons mixtes •
- lièvre, rur/mrL^tn-, ou rrur : à moms iivi'û ne soit nurqué du
Irenui : Asau. .Intinoits. i ^ ^
366. La.^vllabe ..•//,/ se prononce A'v^//,/ ihm^ ali:ua~il, Cuadc-
loupc Ituiiual. hnouatutc (insecte», ainsi (lue'dans les noms
propres elran.uers. l'artcmt ailleurs, dans les mots français elle
.se prononce .,■</ .• // navigua, nous nous liouàmrs '
3,67. Oua se prononce quoua : 1° dans les mois commençant
par quiutr. aqua, ùjua : Ououtiaoésimr, aquatique, équateur •
excepte quad/ature (terme d'horlosrerie^ et quadrille ; 2° dans
les mots suivants : desquamation, in-quarto, liquation. loquaee
quafcer, quanquam. quart::, quaternaire, quatuor, et un petit
nombre d'autres.
36S. du se i)rononce de manière à faire sentir 1'// .•
1" Devant une consonne : I-lireen^ure. s;utte ;
2° A la fiii des mots en i.-//. dans le verbe an^uer. et dans tous
leurs dérivés : .hgu, ambiguïté, il arguëra, aiguiser, etc.j
PRONONCIATION
123
3. r)ans les mots cou sa h i:; n in i lé, inrxfingiiiMr, liniruistioiu'
^.iti.st; nom pr.. iiuus non pas ^'-// Av. nom comiimn ( -j/iisr).
3)9- (. // se i>rononce de manière à faire entendre Vu dans les
.nots isoles suivants : cu/ui/ain-, âjncshr, âjniau,^ri, (et autres
ern.es de nKitl.^Mnati(,ucs en âjuh, vqnihthn, luiucfartum
(mais non liqncfirr), q,t,-sln\ ,}iii,u]nai^rsi„n\ quinquennal
qinnqnenm,-,qun,l,(/i, quinlil, quiulnplr, i)ui„lr-Cun ■ Ouiù-
hlhcn, uluquislc et leurs dérivés.
Datis les autres nu.ts, 1'// des syllabes x'"/^ et qu ne se prononce
pas. niais il rend le^r dur U)rs(|iril est suivi <le r on de /. Jvx •
ijualili\ quiproquo ; saujruiu, aiouirrc, (lî^nnuil/i;
V
37<>- Ia> r- se })r()nonce toujours, et toujours r
anicre : / t'suvr, valvulvc, î'ivi/icr, loux'olvulus, e
nmnie
le la
ele.
niônie
W
371. ^rse prononce comme :' siini)le dans les mots français
ou allemands. I.:x.: U ailly, Uurlrmhnx, Wrstphalir ^
//se prononce .;// dans les mots anglais. Jvx.: Windsor,
(tr.inom^'r'' '' ■^'' ^""'^'"*-'*' a'///.s-/.v:)' (ouiski). 7vhisl, tnirnuKiy
W a la valeur de u dans nreslaiv, Nezv- York, Nezvtou
Il équivaut a deux ss dans /.arc ^lass). il est nul dans C/as-
i^oîc, /()u/alowsA-/.
U ' final se prononce / dans les mots russes et polonais •
•rtout'aroîc. ^ ' "
j%-i
es
372. A se prononce comme :
- 1° A la fin des mots, quand il s'articule. Ivx • / vn v
pluin.v, ,S7i'.r, h'ox. ' '
2° yuand il est entre deux voyelles. Ex.: J/a.viwc
lu.vi', .lli'.vis, .hia.vagore. '
3° pans la syllabe c.v suivie d'une consonne. Ex.:
hxpansioii, exquis, exlincliou, inexpéncuce.
373. (VA — 1° Au commencement des mots. Ex.: Xavier,
Atixès, Xiiiiciu's.
Plu.sieurs prononcent kimùnh. Xérès se prononce
kcri's. ^
2° pans la syllabe ex suivie d'une voyelle. Ivx.:
l'.xercice, exiger, inexorable, liexas^one.
S dure. — Dans soixante et ses dérivés, six et <//.i- isolés
.luxerre, Auxonne, Bruxelles. '
— Devant .sou r doux. ICx.: E.xsuclalion, excès, exciter.
— Dans deuxième, sixième, dixième, et leurs dérivés. '
m
374-
C dur.
z.
ri ■
Ml
124
PRONONCIATION
1
Hi
'1 1 '
i i
lî
^'i I
375. A final est Kéncraleiiieiit muet. Kx. : Crucifiv fîiiv
piU.W jaloux Juiinux. J^xcepté dans borax, onii' v ' jûli v
index, larynx, lynx, onyx, pharynx, pliniix, hrétix, sUcx,
sp/nnx, thorax; Aix-la-Chapelle, Ajax, Félix, hox, y'<,/„ ;,.,-
/'ollnx, ►S/)'.r, etc.
Pour ^lix (en Provence) et Aix-le.s-nains, Vx se prononce
es dans le pays même. Quelques auteurs cependant i- diciuent
1 articulation s.
376. ) ' a la valeur de deux ; .•
1° Kntredeux voyelles I-x : Abbaye, bruyère, nous broyons
payement. J-;xcepté dans liiseaye, 'h'tave, La Haye (son è)
tayenne (son a-ie\ et (|uel(jues autres. ( / 'o:r A v pai'e 112) '
2° Dans^n.v, Jx Fays, et leurs dérivés.
Partout ailleurs, Vy écjuivaut à un / simjjle.
377. rmar(|ué du tréma, ce qui est extrêmement rare, se
détache de la voyelle précédente • ^lonsieur tle Jfoy (auteur
français), A' />//;/ a' ^t' éVcj^
378. Le ~ a lin son très doux ; il se fait toujours sentir au
commencement et au milieu des mots : Zizanie, le cist et le
zest.
379. A la fin dts mots français, le z est ordinairement nid •
Aez-de-ehaussee, assez, le riz, un nez, etc.; excepté i^az, raz et
ranz ; excepté ausM les noms propres, où il fait entendre le
son de l'.v forte : Foclez, Corlez, Siuz; toutefois il est nul dans
Vuprez, Aalehes^ Fiez, Saint-Tropez et Séez
380. La terminaison de tz a trois valeurs diflérentes • 1° elle
est nulle dans Fetz (cardinal de) ; 2° e le pq prononce comme
.v.sv' dans Austerlitz, Coblentz, Metz, Sedlitz, Seltz ; 3° eD-
équivaut à /-s- partout ailleurs : (iaritz, Olinutz.
T,8o bis. xi" redoublé se prononce c/.v, ts, dans les mots italiens
non francisés : mezzo-terminc (metso), Jhzzi (patsi).
De la I/iaison des mots
On appelle liaison l'union de la consonne finale d'un mot
avec la voyelle initiale du mot suivant.
La liaison n'a pas toujours lieu entre toutes les consonnes et
toutes les voyelles. L'usa^^e est le seul guide dans un grand
nombre de cas.
_ Aujourd'hui, par suite de la tendance à conformer la pronon-
ciation à l'écriture, les liaisons sont bien plus fréquentes
qii'autrefois. Cet abus donne à la langue quelque chose d'em-
phaticpie et de guindé qui lui ôte une partie de sou charme et
de son naturel.
Voici les règles les plus ordinaires.
L— Kn faisant liaison, certaines consonnes changent de pro-
nonciation : *■
i
elle
vS é(iuivaut à 7,
X
D
G
C
Z
T
K
K
T'RONONCIATION
/as amis se prononce lè-zaniis.
Jhux enfants — deii-zunfants.
125
j,'ran-tarl)re.
san-k innocent,
a-vèkeux.
neii-vans.
(îrand arhi c
Saui;- innoaiil
ylzuri'N.v
V: Nrii/aHs „„^_
TI.— Us liaisons les plus fréquentes se font entre les mots
etroitcnient unis par le sens :
1° Ivntre l'article et le nom. Rx. : T.ts-::-arbre5, anx-'-cnfant^
2° I-ntre l'adjeétif et le nom. Ivx.: (hvs-z.arhn\ pctlt-t-cn.
cnci\ d'I-t-ouiroit, sfs-z-ainis, sofi-ti-oitvrai^e.
3° lîntre le verbe et le pronom. Cx.: IVoiis-z-iroits, je voits-
z-af!tv/(/s, app()r/i'~-::-r//, pr/(/ /-i/ r
4" Ivnlre l'adverbe et le mot (lu'il modifie. Ex. : 7;vV^-
aimablc, bicn-n-avancé, allons---fiisft>ib/c, vcncz-z-ici,
5° Entre la préposition et son régime. Kx. : Jhvant t-cllc
chi'z-z-CH.v, pi')uhvit-t-it)i cxciriic, en soiis-za'urre. *
6° Ktitre l'auxiliaire et le participe. Kx.: .\;;//.v ax'on';-"-éU'
îls ont-t en, vous ètes-z-allés, jfs aiironl-t-appiis. " '
Iir. — Il y a désaccord entre les grammairiens touchant la
liaison (les voyelles na.sales : les uns veulent que la liaison laisse
subsister le son nasal : anciev-n-anii, divin-n-enfant • d'autres
enseignent (lue, dans le cas de liaison, la imsalité disparaît-
aneie-n-ain/, diri-n-oifant .
Dans la prali(iue, on admet gén(5ralement les distinaions
suivantes :
1° Les monosyllabes en, on, un, et certains adjecf^ifs ou
adverbes souvent employés conservent la nasalité en faisant
liaison. Ex. : c>i-n-avant, on-n-arrive, nn-n-onire, aueun-n-autre
aneien-n auteur, bien-n-étre, ne rien-n-avoir, vain-n-espoir. '
2° Quelques adjeclifs terminés par ///, on perdent ia nasalité
en fai.sant liaison. \W : /A;// r?;/// (bo-iiami), diviii enfant (divi-
nenfant), certain auteur ( certai-nauteur),>« ^;;- (fi-nor).
3° Les substantifs terminés par une voyelle nasale ne font
pas liaison au singulier. Kx. : Rutnxn uni, vin ordinaire, parfum
exquis, marcIuDid intègre, teint olivâtre.
IV.— Dans les mots terminés par rd, rs (sing.), rt, c'est l'rqui
fait liai.son. \K^.\ .ïlHvd aoréable (abo-ragréable\ discours inté-
ressant (discou-nntéressant), part entière (pa-reiiti(ire).
V.— L // aspirée empêche la liaison dans tous les cas. Ex •
l « héros, les hauteurs, aux halles.
Vl.—'Ve muet final n'empcche pas la liaison. Ex • Votre
habit {vo-irahiX), petite alcôve (peti-talcôve), riche offrande (ri-
choframle). ^
VIL— Quand une liaison est trop dure, il faut l'éviter ou
l'adoucir en y passant légèrement. Kx.: Ils étaient attentifs
(étaient'attentifs). -^
VIII.— Il ne faut jamais faire de liaison après un repos queî-
conqiie. Ne dites donc pas, comme plusieurs : . . , et du Saint-
Esprit-t-Ainsi soit-il.
6
126
OKTHOr.KAPIlK n'rSAfîJC
}
CHAPlTRIi: IV
]ti:MAi;qrK?s sru L «hitiiocuai'HK i» isA(iK
'î* 381, f.'ortlu\<^mphc est l'art d'ctrc corrccl dans
l'emploi des lettres et des autres signes du lans^^age
écrit.
AllTICLK l'i". — DK l/i:.MIM.()I DMS LKTTllKS
'1' 382. On reconnaît ordinairement la consonne
finale des mots ])riniitifs ])ar la dérivation. Ainsi on
voit que les consonnes /;, (\ </, etc., terminent les mots
Plomb,
Accroc,
Marchand,
Inisil,
Parfum,
Brun,
Drap,
Boulanger,
Repos,
Profit,
Flux,
par
les dérivés
IMomher.
Accrocher.
Marchander.
Ranger.
lùisiller.
Parfumer.
Brunir.
Draper,
Boulangerie.
Reposer.
Profiter.
Fluxion.
* 383. Cette règle est sujette à un grand nombre
d'exceptions: ainsi souris a pour dérivé sourie icrc ,-
dix, dizaine; dépôt ^ déposer; legs, léguer; discuter,
discussion ; convertir, conversion, etc.
ARTICLE 2. — LU DOUULElIi;:,! DES LETTRES
384. Les consonnes b, d, g ne 5e doublent guère
que dans les mois abbé, gibbosité, rabbin, sabbat ; addi-
tion, adducteur, reddition ; agglomérer, agglutiner,
aggraver, suggérer, et leurs dérives,
385. C" se double dans les mots qui commencent par
oc : Occasion, occident, occuper, etc. ; excepté dans
océan, oculiste, et leurs dérivés.
oKTirfKjRAi'in", D'rsAcnc
127
et dans
laiiicage
onsonne
Ainsi on
les mots
ber.
)clicr.
Iiander.
er.
ier.
mer.
r.
IV.
ngerie.
ser.
er.
on.
nombre
irkicrc ;
discuter^
it guère
/ / addi-
ç^lutincr,
cent par
)t6 dans
i
dans le corps des mois où
J'\innUt\ boitilliy^ etc.
1
3.sr). y-' se double: 1° dans ks mots <| m' commencent
V^r bouj dij, o/\ su/: rnwjjon, dijjicilc, effort, oùuc,
sujjin\ etc.; » yy « .y 1
2° Dans ceux (pii connnenceiit ])ar <?/ et par .w//* •
.[fanr, sou(fln-, soujjrir, etc. ; excepté ' a/ïlagc»- a/lu,
ajisfo/n-, Ajnquc, sou/rn; et leurs dérixés '^ ' -^ '
3'^7- ^^ «ti double : i"
cette lettre est mouillie : . _ ,
2° I)answ//Aets.sdérivcs : Milli:;iiuc[m]n^uai,r^ etc. ;
?^ Dans les mots qui commencent par // .• nichai
illnuitc : excei)té dans Ile, ilcou, Iliade, Jliou, lloh .' '
3SS. J/s.^ dcmble : 1° dans les mots qui connnenccnt
parr^w; Comuicuf, connu uuiqucr, etc.; excepté dans
coma^ courcdic comestible, comète, comice, comité. Cornus,
et leurs dérives ; '
2° Dans ceux qui commencent par //// .• Tmi-ense
immnieut, etc.; excepté dans imai^r, imiter o. leurî
dérives.
3° Dans tous les ad\-erbes formés des adjeC~cifs en
ant et eut .• Jl/écliammeut, cloquemmeut.
3^9- A' se double toujours après la svllalje co qui
commence un mot : Couuaître, couuiver, etc • exceiJté
conc et ses dérivés. ' ' ^
390. Dans les mots qui commencent par ///, Vu ne se
double que dans iuuc\ iuuoceut, iuuombrablc, innomé
luuoirr et leurs dérivés.
* 391. A^se change en m devant b, m,p : Emblème
cmmeuer empire, etc.; excepté dans boubou, boubou-
uièrc, cmboupoiiit, uéaumoius.
392. /'se double : 1° dans les mots qui commencent
par ap lorsqu'il est suix'i de la lettre r .- Apùreudrc
approclier, etc. ; excepté âpre, après, et les dérivas ; '
2 _ Dans ceux qui commencent par op lo squ'il est
smvi d'une des lettres t?, r.- Opportuu, opprimer, eic. ;
3 Dans les mots qui commencent par sup lor-que le
P est SUIVI de l'une des lettres de la svllabe roui .-Suà-
Pnmer, support, supputer, supplice, etc.; excepté
supreuie et ses dérivées.
. 393- A' se double dans les mots qui commencent par
ir .-Irréductible, irréi^nlier, etc.; excepté dans ire
(colère), iris, i rouie, et leurs dérivés.
I 2 'A
OK'IMloC.KAI'Hlv D'rSAC.lC
li
Oïl m' double jamais la consoiiiu' apivs uiw iuirI,
après MU- xoncIIc nasak- ni après une- vowlk' sitnnon-
toc d" un accent. I{x.: S(/i/(i\ <i//aii/, nniir.
( )n double raRMiktit une consonne entre- deux voyelles
svtnblables. Ivx.: SaUuii\ ho)ioi(-f\
.MM'Ki.i; ;>.
nu M>N ,/// AT commi;n( i:mi;nt i>i:s mui's
.•^t).}. I,e s >n o)i initial s'écrit de plusieurs manières :
r' o)K dar.s les mots où il est sui\i de //. ]\x.: . /////-
(/('/.'•, a ),'/.■<!/<<■. Ivxcepté : (iiticlit-r, ciititr, et leurs dérives.
j'^ rai d'.'N'ant /;/ .• (iiinitiu)-, (nniiaoasiiit)- : et de\-ant
/' e! Z', «piand du mot on i)eut faiiv un verbe. Ivx.:
/■'n.'lunnas, inif^rdntr : on. pr.nt dire <n//>arr(iss(>\
(■,i!/yr(i>i(/'r. Il faut en excepter : aii/h/fiointcr, ani/^/rr,
ii/K'hrrr, anipHjtrr^ (r»//^!(f</\ et leurs déri\-és.
.'>'' (/.' , ilans les cas sui\ants :
l)e\-:int /", /, /. )/ . </, /. .-•. ]Cx.: I-Ji/,j>hi<>\ rnjnmlur,
('f:/;-ri/\ (:r,iiiy()\ < ih/urr'r, oniihi)^ (iii'alii) . J'excepte :
air idlU'U \\ a///) (uiNosi/r.
J)c\ant ji,'. (juauil du mot on peut laire un verbe.
l\x.: /•jionj^CDicN^, iii^i^rnidr,- ; on peut dire oi^i^Oi^rr,
nii^ )(>itr.
Devant </ suix'i di' l'une des voyelles <•, /, t\ u. Ivx. :
l\lldiitC}\ t)l:{il)ia>lilu )\ c Niùhf /■/)/( >\ i)ldilil\\
Devant r ou .V. ]'!x.: Jînravcr, o/Sii'i lui-. b'xcepté :
tr/nr/r(\\\ <r//r//(\ aiic/iois, afuitii, (ii/(/t\ (r//S(\ et tiuel(!Ues
autres tl'riU usai;e rare.
Devant /r. l{x.: J^.)î{)ahin\ infrûvrr. Kxccptc
tiu/fY ( caverne).
Ri'MAKovK. Les voyelles nasales f/;/, ni, /;/, <>;/, //;/,
s'éeri\-ent avec une »i tlevanl />. m, p. l.{x. : ^hi/po/i/i\
i'nih!('ni(\ i))ii)i(iL<!\ omhfw lnDubh'.
Sont exceptés : bonboii, honhotniu'ir, tn;bo)ipo/>it,
fii^anniolus, ci la lerniinai^on hinns des verbes: /ions
t'nnut'S, NO!/s ihinics.
On met une // aux t'.iots commençant :
i"^ Par les ;.ons ,'■:: \ /,-/, un/, ip. Ivx. ; I [oiuo^:^lHi\
huUrc, humeur^ Iuppodroinr, /npoZ/uy/ic. Kxeepté
omopIafi\
n
L'S
OKTIIOCÎKAPIIE D'rSAGR
120
Kx.: /frdro-
2 l'ai- les sons idr, ii>r, i^,\ }^rr (a)
P"li'<\ hyorouùirr, //yM'riir. /lyprrho/r.
^ i.;i ktliv /. en IclV on dans le corps d'nn mot n'est
jania.s placée devant nn /on nn y. Jvx • ^ /, ' "y,/
AUTICI.K
l'X.
-TEUMIXAisoXs DM CKHT.MXs M()T,S
395. ■ // t
V^'"*/*' ^' ' '""'^"^ termine :
TTnC )!/"'' ^'"' "*■'"' ^'^'"^^"'"^ ^l'>"t î^' son r.nal est ai .-
Vn^j/air, une r<uf^ etc.; excepté A^/i •
2 Leux dont le son est /.- /a/onsir, nivir etc •
excep e l.rl.^^ j.,u;ni . la nu ni ^ inni, prniri.^ ^^^^i)
> Ceux („nt le scm est u : ].a rnc. la rue. la .>vv/r
ctc.^ excepte /vv/, .<>//,, /y//,,,, ,,.,/,, . • ^^ ' ''^
,.tc^; ^^'""-^ ^^^'^^ ^^ ''^" ^'-^^ '■^^•- ^^"^' '7'^^v.^-, nne//Vv/r,
5" Ceux dont le son est ai on ])ien .v/ .• I.a M- la
^S. ^^^^"'^ ^^^>"t le son est r : Croisrr, penser, idée.
%i<i lie """"'' ""'' ^'""^ ""'' '''■' ^^^'' '^^"^'^>'^fi
Ces derniers_s'écrivent néanmoins avec IV- nuiet final
<o„ f '\ ^^^•\"^'"i-;^>'i> ^'/^ qni font entendre le même
son final an sin.^nlier et an pinriel. s'écrivent par eau.
i'.x.. bureau, iai^ieau. etc.
Sont exceptés: i° Fléau, préau, fabliau. <rluau
vol^Ue ; -''"^' '^ '^^^^^^' ''^ '''^ -t' précédé 'd-n,^
//X/'''^''''''''''' '^'''' ^'■''''''"' ^^''^^''^'''' i"^^''^'^ '""'''^^^^
//S':i;^:^c';^;^:, ::;;.r::;„;:;r,.r-- ^-;,;|;' -.c ;;::;::';~;;i:
«fi
^4 1
130
ORTHOGRAPHE d'uSAGK
l!
398. On écrit par oir : 1° les noms masculins aspcr-
soir, boudoir, bougeoir^ dortoir, dragcoir, espoir, manoir,
ostensoir, soir ;
2° Tous ceux où l'on peut chanp^er cette finale en
ant : Dévidoir, dévidant, etc.; excepte eowpiilsoire et
eonsistoire, qui s'écrivent avec un e, quoiqu'on dise
eo ni pli Isa nt, eonsista n t.
On écrit de même les verbes : Devoir, recevoir, etc. ;
excepté hoi)-e et croire.
On écrit par oire : 1° les autres noms masculins dont
on ne peut changer la finale oir en ant .- Réfectoire,
ciboire, Qtc; 2° les noms féminins : armoire, irtissoire,
etc.; 3° enfin, les adjeaifs des deux genres. Ex.: /ttn-
soire, provisoire, etc.
399 La terminaison ciou s'écrit de quatre manières : 1° par
cioH, dans sc/oii (petit rejftoii) et siispido)! ;
2° Vax sioit, (\ain^ appré/ii'Hsioii, ascension, dimension, exten-
sion, expansion, pension, suspension, tension, ainsi que dans les
antres niots où cette finale est précédée de /, /-, es, mis, eus :
Conz'ulsion, com'ersion, procession, démission percussion ;
excepté assertion, désertion, insertion, portion ;
3° Par tion, dans la plupart des mots on cette finale est précé-
dée de l'une des leUres du mot coupai: Ex.: ^létion, potion,
abtutton, réception, nation, acquisition ;
4° Var xion, dans les mots suivants: annexion, complexion,
connexion, Jtexion,Jtuxion, et leurs dérivés.
400. Oa écrit par ^.y .• 1° les adjeélifs féminins basse,
casse, grasse, fasse;
2° Les mots auxquels la terminaison sse donne une
acception peu favoral)le, connue /lomasse, bonasse, vil-
lasse, savantasse, cocasse, mollasse, etc. ;
3° Les mots bécasse, brasse, calebasse, carcasse, classe,
chasse, crasse, crevasse, cuirasse, culasse, échasse, impasse,
liasse, masse, nasse, paillasse, paperasse, potasse, terrasse
et quelques autres ;
4° Les noms en esse comme adresse, caresse, messe,
etc. ; excepté espèce, nièce et pièce ;
5° Les mots terminés par le son osse, connue bosse,
brosse, etc.; excepté atroce, féroce, négoce, noce, précoce,
sacerdoce, véloce.
401 . On écrit par c : \° les adjeélifs des deux genres :
Efficace, vorace, vivace, tenace, etc.;
1
i
)»
IIOMONYMKS
etc.;
2 Les noms suivants : audace, honace, dédicace, face,
glace, irriiuacc, menace, race, fosace, trace;
3° Les mots en ice, comme appendice, calice, etc.;
excepté coulisse, écrevisse, esquisse, génisse, réglisse et
saucisse.
4° Les mots en 7ice, comme astuce ; excepte amnussc,
Prusse, russe.
',
CHAPITRE V
HOMONYMES, Hi.M()(;UAPIIKS, rAliOWME,-, SYXONY.MKS, OXOMATO-
l'ÉF.S, NÉIM.OGISMES, LOCUTIONS \ ICIErsF-.S
ARTICLE 1 DES HOMONYMES
402. On appelle Jwmonymes (a) des mots qui ont la
même prononciation et qnelqnefois la même ortlio-
^Vraphe,^ mais qui expriment des choses différentes.
Ivx.: Coin (à fendre du bois), coi?i (du feu), coim^-
(fruit du cogna.ssier).
Agate, pierre précieu.se.
Agate, (.sainte), mart^-re.
Amande, fruit de l'amandier.
Amende, peine pécuniaire.
Amende (.s'), verbe.
Anche, bec plat d'instrument Bas, vêtement.
Ho, OH, interjections.
Os, partie dure du corps.
Autan, vent.
Autant, adverbe.
Otant, verbe oUr.
(le musique.
Hanl.ie, partie du corps.
AxTÉE, géant (mythologie).
IvNTER, greffer.
Hanter, fréquenter (vieux).
Are, mesure agraire.
Arrhes, gage d'un marché.
Art, méthode, talent.
Hart, lien d'osier.
Aulx, plur. de ai/.
Aux, art. contradlé.
IvAU, liquide.
Haut, élevé.
Bas, peu élevé, vil.
Bat, selle.
Bah, interjecl;ion.
Cahot, saut de voiture.
Chaos, confusion.
Can?:, oiseau de basse-cour.
Canne, bâton.
Cannes, ville des Alpes-Mari-
times.
CiîNE, repas de Jésus-Christ.
vSafnE, bonne.
vScî<:ne, partie de théâtre.
Seine, fleuve.
1110
Etyin.-(rt) /rof>w>nwc.~-Dc deux mots grecs : /io>noios, semblable ; oiwfua,
tp
i
132
HOMONYMES
Seine, filet.
Chair, muscles.
Chairk, tribune.
Chkk, rivière, département.
Cher, aimé, coûteux.
Chère (faire bonne).
Dans, préposition.
Dam, peint" éternelle.
Dent, petit os de la mâchoire.
D.\N, cinquième fils de Jacob.
DiFKÉRKND. débat.
Différent, autre.
Différant, verbe dijfcrer.
Echo, son répété.
KcoT, quote-part.
FÊTE, solennité.
Faîti-;, sommet.
Faites, y^xh^ faire.
FOT, vertu cardinale.
Foix, ville de l'Ariège.
Fois, nombre.
Foie, viscère sécrétant la bile.
Fond, base.
Fond, y ^xhç. fondre.
Fonds, sol, argent.
Font, verbe/a/'/v'.
Fonts, où l'on baptise.
Geai, oiseau.
J'ai, verbe avoir.
Jais, bitume noir et luisant.
Jet, act. de jeter.
Grâce, secours.
Grasse, fém. àç. gras.
(iRASSE, ville des Alpes-Mari-
times.
Haute, élevée.
HÔTE, celui qui loge.
Hotte, panier.
Ote, verbe ôter.
Loch, instr. (marine).
Looch, potion.
Locke, philosophe du
siècle.
Loque, guenille.
Mai, mois.
IVIais, conjonction.
i\Ii';s, adj. poss.
MivTS, aliment.
]\Ii<;ts, verbe victtrc.
Maur (saint), bénédiain.
ÎNIaure ou MoR);, de Mauri-
tanie.
Mord, verbe mordre.
Mors, fer de bride.
Mort, fin de la vie.
Mou, poumon de veau.
Mou, flasque.
]\I()TJE, grimace.
iNIoÛT, vin doux.
Pan, partie de mur, de vête-
ment.
Pan, mesure.
Pan, onomatopée, 1)ruit sou-
dain.
Paon, oiseau.
Pend, xnrhe pendre.
Poids, pesanteur.
Pois, légume.
Poix, résiue.
Pouah, interjecftion.
Roue, machine circulaire.
Roup:, verbe rouer.
Roux, couleur.
Sain, non gâté, salubre.
Saint, élu.
Sein, partie de la poitrine.
SeinCt, signature.
Ceint, entouré.
Cinq, nombre.
Taie, linge, pellicule.
Tais, tait, verbe taire.
Ti , fourneau, règle eu T.
Tjis, adj. possessif.
TÊT, débris de vase.
Thé, boisson.
Tain, étain sur une glace,
xviie Tain, ville de la Drôme.
TkinT, couleur, teinture.
Teins, teint, verbe teindre.
IIOMOORAPIIES
133
ti.
Mauri-
vète-
t GOll-
Tknd, TiiNDS, verbe tendre.
TnoN", poi^sou.
Ton, adj. possessif.
Ton, degré de voix.
Tonds, verbe tondre.
VoiK, chemin.
Vois, verl)e voir.
Voix, parole.
Thym, plante odoriférante.
Tin, morceau de bois.
Tins, tînt, verbe tenir
Tan, écorce de chêne
Tant, tellement.
Taon, mouche.
TioiPS, époque, température.
T'iCN, locut. pour te en.
** 402 b'u. Voici, comme exercice, les homonymes des cinq
voyelles : a, <•, 7, o, u.
./— Faites un a majuscule ; il a tort ; Ro^suet est né à Dijon ;
j'ai péché dans VA près de Chanibord {Loir-et-Cher); ah ! que
je soulTre ! tu as raison ; ha ! vous voilà !
/-" — Le mot soierie a deux e muets, y ai acheté et payé ce
livre hier ; hé ! quelle perte ! eh bien ! qu'est-il arrivé ?
/—Mets les points sur les i; si tu y penses, tu r passeras ;
hi ! hi ! hi ! il m'a battu ; je hie, tu hies, ils hient.'c\i-A<i dire
que nous enfonçons des pavés avec la hie ; Amsterdam est bùli
sur r }',• Saint-./ 1' (prononcez /) est près d'Orléans.
(^^— Rond comme un o : souviens-toi, d honnne ! . . . oh / tu
ronges les os ! où croissent les aulx f il y a des eaux thermales
an haut de cette 1)utte ; lio ! que c'est drôle !
^'— Voici un tul)e en // ,• hu ! disait ce charretier ; destine
'•Cens fini ; j'ai eu soin de lui ; (iuV7?/-il fait sans moi ? tu Iiues
ceux qui te huent.
le.
dre.
AllTICLE '1. — DES IIOMOGIIAI'IIES
403. On appelles Jwmoirraphes (a) des mots qtii ont
exactement le même orthographe, mais qui ont un
sens différent, et qtielqtiefois aussi une prononciation
différente. Kx. : // lavE (de laver) et la i.AVK (d'un
volcan); ils pkionent (du v. peindre~)\ et /7.9 phignent
(du V. peigner)', AFFi.UENT (substantif; et ils AF-
FLUENT (verbe).
Acceptions d'un mot.
Affections, sentiments.
As, carte à jouer.
Bis (pain), entre brun et blanc.
Content, ils eonteut
Convient, ils eonvient,
Est, point opposé à l'ouest.
Expédient, ils expédient.
Acceptions, nous acceptions.
Affections, nous affections.
As, tu as.
Bis, une seconde fois.
Content, je suis content.
CoNviiCNT, il convient.
Est, il est.
Expédient, moyen.
Fier,
arrogant.
FiiCR, scy/t'.
Etyiii. — (rt) IfoiHoiiiaplii'. — De deux mots grecs : hovw'ios, semblable
^rfl///(), j'écris.
m
i
Ma
«!
It
^H
PARONYMKS
rii.S, enfant.
(iuiSK fantaisie.
iNTKNTioKS, projctu, (lesseifls.
I/ACS, pièces.
Ni':gl,igent, paresseux.
0:!jECTioxs, prétextes.
Parent, de même famille.
Portions, parts.
Pui'vSiDi'NT, chef.
RÉSIDENT, celui qui réside
SkNvS, raison, les cinq sens.
VloivRNT, emporté.
Vis, pièce tournée eu spirale.
Fils, pluriel de 7?/.
Guise, le duc de (iuisr.
Intentions, du verbe intenter.
lyACS, étan<^s.
NÉCriviGENT, du verbe )iéy;li_s;er.
OBJECTIONS, du verbe objèeler.
Parent, du xerhc parer.
Portions, du xerhc porter.
PRÉSir>--'-T, du vQihe préside/:
RÉsir > '5 résident.
vSrng, t.
Vioi^EN'/, lis violent la loi.
Vis, tu vis.
ARTICLE 3. — DES PAIiONYMES
404. On appelle paronymes (a) des mots (pii, sans
avoir la même orthoj^raplie et la même prononciation,
ont tme certaine analogie entre eux par leur ét\inolo-
gie ou par leur forme. ICx.: .[planir et aplatir,
az'è?icnicut et événement, sectaire et sectateur.
Accident, événement fortuit, Incident, événement secon-
malheur. daire, inattendu.
AÊROMirrRH, instrument pour Aréomètre, pèse-liqueur.
mesurer la densité de l'air.
Akeiler, aijj^uiser. Effiler, défaire un tissu
Amnistie, pardon général. Armistice, suspension d'a.mes
Anoblir, donner des litres de P^nnoulir, rendre plus élevé,
noblesse. plus méritoire.
Apurer, vérifier, régler un Kpurer, rendre pur ou plus
compte. pur.
Biographie, récit de la vie Eirliographie, connaissance
d'une personne. des livres.
ChanTettr, habile dans le Chantre, qui fait profession
chant ordinaire.
de chanter à l'église.
Coasser, se dit en parlant du Croasser, se dit eu parlant
cri des grenouilles. du cri des corbeaux.
Colorié, où l'on a appliqué Coloré, qui a des couleurs
des couleurs. vives.
CoNji'.cTURE, jugement pro- Conjoncture, circonstance.
bable.
Conso:mmer, achever, détruire Consumer, user, détruire sans
par l'usage, utilement. avantage.
Discuter, débattre le pour et Disputer, contester, rivaliser.
le contre.
EcLAiRCiR, rendre net,évident. Eclairer, jeter de la lumière.
Etym.— (rt) Paronyme— De ckux mots grecs : />ara, auprès ; ononia, mot.
«
{5YX0NYMR.S
135
I
Kcai,Iv<îe;r, ne se dît que des Egai^kr, se dit des personnes
chose. et des choses.
EminenT, haut, élevé. Immixknt, menaçant et pro-
chain.
Eruption, sortie prompte. Irriptiox, entrée soudaine.
Kvooup:r, faire apparaître. Invooukr, appeler à son aide.
Exportation, action de porter Importation action de faire
(les marchandises hors d'un entrer des marchandises dans
pays. un pays.
GRAm'-:, qui a un grade mili- (Vraduk, (jui a obtenu un grade
taire. dans une facndté.
Infecter, gâter communifjuer Infkstkr, ravager, désoler par
(jnelque chose de puant, de des actes de brigandage.
contagieux.
MatinaIv, qui s'eç^tlevé matin,
sans en avoir l'habitude.
Puer, mettre en double par
plis.
Recouvrer, rentrer en pos-
session.
Repartir, répliquer.
Temporel, matériel, péris-
sable
Venimeux, qui a du venin.
Matineux, qui a l'habitude de
se lever u'atiu.
Pi.ovER, courber, mettre en
forme d'arc.
Recouvrir, couvrir de nou-
veau.
RÉPARTIR, partager.
Temporaiui;, qui n'est que
pour un temps.
Véné>;eux, qui contient du
poison.
Une connaissance imparfaite de la langue c>:poso à employer
les paronymes Its uns pour les autres, et à faire ainsi des fautes
grossières.
ARTICLE 4. — DES SYNONYMES
D"
I '^
405. On appelle synonymes (a) des mots qui ont à
peu près la même signification. Ii^x.: Jùnpoitcmoit,
colère et courroux ; fort, robuste ^\. vigoureux ; souhaiter,
vouloir, désirer et convoiter, etc.
405 bis. Il n'y a pas, à vrai dire, de mots qui soient
parfaitement s>non3'mes. Ainsi, les cinq adjeclifs :
indoltnt, nonchalant, négliçrent, paresseux, fainéant,
expriment tm défaut contraire à l'amour du travail.
C'est là l'idée commune qui permet de les employer
l'un pour l'autre, lorsqu'on veut blâmer en j2;-éiiéral ce
défaut. Mais si l'on veut préci.ser le sens de ces termes,
chacun d'eux se présente avec une nuance spéciale.
On est INDOLKXT par défaut de sensibilité ; noxcha-
Etym.— (i7) Sy>iouyme.—'Dii deux mots g: tes : siiii, ensemble ; onoma, mot,
i
136
N l-X) I,0 ( i IS M R , A K C H A ï S M Iv
if ::
.,} Il
il
LANT par défaut à'ardntr : xftGLTOKXT par défaut de
soin : pARj'.ssKrx par défaut d'aclioi; kainkant par
antipatJiic de la peine.
ARTK'l.i: n, — DES ONOMATOPÉES
406. On ai:)pelle onomatopées (a) des mots (lui iniiteut,
par la pronouciatiou, certains bruits particuliers de la
nature ou de la vie extérieure. Ex.: Claque, ^i>/oi(o/oH,
tic tac.
Imité dxi cri du cliieii,
Formé du cri de la brebis.
Formé du mugissement du bœuf,
Bruit confus de diverses choses.
Imité du bruit de bouche de ceux qui parlent bas.
Tiré du bruit produit par Tagilation lé^^èrc des
Imité du bruit que font les armes. [vagues.
Ivxprime le chant du coq.
Tiré du cri de l'oiseau de ce nom. [effort.
Imité du bruit d'une chose qui se rompt avec
ICxprinie le bruit (jue fait une chose en se déchi-
vSe dit (luehiuefois d'un mauvais violon [rant.
Tiré du son grave des instruments en cuivre.
Orand bruit résultant de rupture violente.
Rappelle le cri prolongé du loup.
l'ornié du cri du chat.
Imité du bruit d'un corps qui tombe avec fracas.
Formé du cri de la tourterelle.
Fxprime un bruit réglé qui se renouvelle à temps
Bruit éclatant et confus. [égaux.
AnOYRR.
BivUKR.
BlîUGLER.
Brouhaha.
CinTCHOTi';R.
Clapotagi-;.
ClJQUETlvS.
COQUERICO.
Coucou.
Cra(2UKR
Cric crac.
Crincrin.
Fanfarjc.
Fracas.
IIuri.i<:r.
MlAUIvKR.
Patatras,
roucout.kr.
Tac tac.
Tintamarre
ARTICLE G. — DU NÉOLOGISME. DE l' ARCHAÏSME
407. On appellk néologisme {U) une expression nou-
velle.
Le néolo<?i.sme est bon quand il est nécessaire pour
exprimer une idée nouvelle, et qu'il est heureusement
formé. Ainsi : Invalidation, communisme, locomotive,
nihilisme, etc., ont été pendant un certain temps des
néologismes ; aujourd'liui l'usage les a adoptés, et
l'Académie les a môme reçus dans son Dictionnaire.
407 bis. \S areliaismc (r) consiste dans l'emploi de
mots anciens et de locutions surannées. Ex.: Moult
ptyni.— 'rt) Oitomaiopâ'. — De deux mots precs : (»i/>ina, nom ; poi:'o.]e fais.
(b) X/oInf^ismr.—Hfi deux mots giecs : véos, nouveau ; loi^os, langage.
(0 .Il ihàisnir — Du grec arka'ios. ancien.
i.ocrTioxs vici]':usKS
137
pour beaucoup; oncqucs, ^qwx jamais ; à cause que,
pour parce que.
On nu doit user des archaïsuies qii'avec une sj;^rande
réserve.
ARTICLE 7. — UE8 LOCUTIONS VICIEUSES
407 ter. Les deux fautes les iilus opi)osées à la cor-
reélion du langage sont : le barbarisme et le solécisme.
Le barbarisme (a) consiste à se servir d'un mot qui
n existe pas dans la langue, ou à remployer dans un
sens inusité. Ex.: l'isai^e rébarbara/i/' pour rébarbatif,
une ville conséquente pour une ville importante.
Le néolooisme vicieux peut être considéré comme un
vrai barbarisme.
Le solécisme (b) consiste à violer una règle de la
S3-ntaxe. Ex.: Le livre qvik vous ni averj parlé, pour /^
lurc DONT vous )>i' avez' parlé.
LOCUTIONS VICIEUSES
.'m
jye dites pas :
Abîmer son habit.
A bonne Iieiire.
AiTouiscr ()i\\\]\\x^?,.
Allé (je me suis en).
Après (la clef est) la porte.
Aréonautc, aréostal
A revoir (eu quittant quel-
qu'un).
Attention (une faute d").
Avec Viw poulet (j'ai déjeuné"!.
Bo7i rnaniié (acheter, vendre).
Cacophonie.
Centaure (voix de).
Chrétièneté.
Colaphane.
Cotidor.
Combien (le) du mois ?
Comme û't' juste.
Compte {]^) de partir.
DiU
es
Salir, froisser, gâter son habit.
De bonne heure.
Accabler d'injures.
Je m'en suis allé.
La clef est à la porte.
Aéronaute, aérostat.
Au revoir.
Une faute d'inattention.
J'ai déjeuné d'un poulet.
Acheter, vendre à bon marché.
Cacophonie.
Voix de stentor.
Chrétienté.
Colophane.
Corridor.
Quel quantième du mois avons-
nous ?
Comme il est juste.
Je compte partir.
Etym. — ((?) Batbaiistue. — Du hitiii b^irbarisnius. de barbayns, barbare.
(b) Soli'cii»U'. — Du latin .^olariM/ius. 1" riné d'un mot gicc signitiatit
eiii]3loyer des locutions vicieuses comme les habitauls de Solt:s"(SoIoij,
Cjlouit; athciiicuuc île Cilicie.
Ml
ii;41
I3«
n
■I* !
'y.,
!
!
I
. t
1 î
i
II':!
LOCUTIONS VICIKUSKS
Confusionnc:: (vous me).
i'o)i si gueule (aflaire).
Contre (être placé) quclciu'un.
CoH/mrutioii.
Couvé (œuf) (j^'âté^.
r/-(?////d' qu'il se fâche.
(^urer la vai'iselle.
Pi'comuuDuier.
Donander excuse.
Deviens (j'en)
disputent (ils se).
/■'. inhâter.
l''inl)rouilIaniiiii.
^'-nJ/aiiDnatio)/.
l'n outre de cela.
JCspère {-y) que j'ai bien tra-
vaille.
I-lspérer: un peu.
/•./puis après vous viendrc/.
/•j//;v à la balle.
/•Ij'/'/v jr.y embarras.
('isier ou ^i^i^^-ier.
Jouir d'une mauvaise sauté.
I.inceuil.
Aféiirdi.
Montent ici (clans ce).
Observerai (je vous) (lUf
/V;-^(tanl).
/*/7.y (l'idée lui rt\
Promener (allons).
Promets (je vous)
vrai.
Quoique cela.
Rappelle (je m'en).
que c'est
Vou.s me couvrez de confusion.
Affaire iin]K)riantt'.
Jvtre jjlacé près de quelqu'un.
Contravention.
(Iviif couvi.
De crainte qu'il ne se fâche.
Kcurer la vaisselle.
Contremander.
l'aire des excuses, demander
l)ardon.
J'en viens.
Ils se querellent.
IClixir.
Ivtinuyer.
]?rouiilamini.
Inflammation.
Outre cela.
J'aime à croire que j'ai bien
travaillé.
Attendez un peu.
Puis vous viendrez.
Jouer à la balle.
I-'aire de l'embarras.
Gésier.
Avoir une mauvaise santé.
Iviuceul.
Mercredi.
Dans ce moment ci.
Je vous ferai observer que.
Tant pis.
L'idée lui est veime.
Allons nous promener.
Je vous assure que c'est vrai.
Rébarharatif.
Rcci pissé.
Recouvert (il a) la santé.
Saigner au nez.
Semaitie (la) qui vient.
Se changer de vêtements.
Se suhstanter.
Sont (trois et deux) cinq.
Soupoudrer.
Sourd et muet.
Sucres-vous.
fSuis été (je) le voir.
Malgré cela.
Je m'en souviens, je me le rap-
pelle.
Rébarbatif.
Récépissé.
Il a recouvré la santé.
Saigner du nez.
La semaine prochaine.
Changer de vêtements.
Se sustenter.
Trois et deux font cinq.
Saupoudrer.
vSourd-muet.
Prenez du sucre.
Je suis allé le voir, au Vax été
le voir.
i
CONSTRUCTION
139
on fusion,
elqn'iiii.
fâche.
Icniander
Trésor i$er.
l H diiu/t' rôti.
/ n <|Uekiu'iui, un chacun.
/ 'fnni(/i('//t\
l 'fssica/oirr ou Z'isicatoirc.
l 'iolouchcllc.
Thésauriser.
Une (UimIc rôlie.
Ouel(|u'un, chaciiti.
Vermicelle.
Vésicatoire.
Violoncelle.
m
CIIAI'ITRIC M
DK LA CONSTUl'CTIOX
'ai bien
itd.
ue.
vrai.
le
râp-
ai été
'!"'■' 410. La construction {a') n'est autre cho.S'j que
l'ordre, l'arraii^enieut, la duspo.sition que l'on donne
aux mots dans le discours.
••'■•' 411. Ou distingue cin({ sortes de constructions :
la con-îtruction directe, l'inversion, Tel ipse, le pléo-
nasme et la syllep.se. Les quatre dernières sont appe-
lées //i,'7^/rvS' de i^faninniirc.
■''"'' 412. La construction directe est celle dans laquelle
les mots sont ])lacés .selon l'ordre naturel des opéra-
tions de notre esprit ; alors le sujet se présente le pre-
mier avec ses compléments, le verbe ensuite ou l'attri-
but, avec leurs compléments : Les fameuses mines d'or
de la Californie et de IWustralic vSONT maintenant
CONNUES de tout te monde.
'i^* 413. \S inversion {b) est la construction dans
laquelle les mots ne .se pré.sentent pas dans l'ordre natu-
rel : Vive le TRAVAIL ! disent lks ki.Èves studieux.
**'^ 414. L'inversion est, dans bien des cas, une loi
imposée par l'u.sage ; souvent au.ssi, .sans qu'elle soit
de rigueur, elle donne au style plus d'élégance et
d'énergie.
Ex. : Xoits écoutons volontiers les conseils que nous donnknt
CEUX qui sont préposes à notre éducation. Ici la construction
directe ôterait à la phrase toute son élégance.
Il
** 410. Qu'est-ce que la construction ?
** 411. Combien distinn^ue-t-ou de sortes de constructions ?
** 412. Qu'est-ce que la construction directe .^
** 413. Qu'est-ce que l'inversion ?
*"^ 414. l^ourquoi eniploie-t-on V inversion ?
(((") Colist) itctioii, de deux mot.s latins qui veulent dire hàtir atec.
{b) Inveiiioit, d'un mot latiu qui veut dire leiivfir^einçni.
m
!w
r
i
140
CONSTKLTTION
••"■ 415. î. <////.sr (a) est une construction dans la-
quelle, i).)ur rendre le discours i)his concis et plus vif
on suppi-niie quchines mots (pie la Kraininaire re-ar-
(krait connue nécessaires. Ux. : /,r brave sk connaît
iians le combat ; le sa^i^e, dans la eolh'- ,■ l'ami, <iaNs le
besoin.
*=•'- 416. Pour que l'ellipse soit permise, il tant <pie
les niots sous-entendus pnissent être facilement sup-
1)1 ces. '■
D'après ce principe, les vers suivants sont vicieux :
y'Ki'SST^ KTiy;vV du (/iiNi^r rsr/<ar ihs faux diru r.
C linticnne dans /'uns, iiiusulinanc en ces lieux.
Le verbe que sous-entetul l'auteur devant vitisnlniaue i,-,i je
SUIS, tandis que, selon la grammaire, ce devrait êtreyVvmv été.
^**_4i7- l^^ pléonasme (b) n'est autre chose que la
Jcpetition d'une idée, pour donner à la phrase plus de
clarté ou i>lus d'énergie -.Je l'ai vu, vu de mes propres
yeux. ^ ^
** 418. Le pléonasme est vicieux quand il ne donne
m plus de clarté, ni plus d'énergie au discours.
En voici quelques exemples : Vovoxs voir votre montre •
onra vo^cH d'entrer mai.crè lui ; voye, ce CAnAVRÎ/ ina'-
\^l\hd t ''^''^ ^^^^' '"'' ^' '''^^'' K«cur.EZ un peu icn
ARRIhRh; j etc.
**4i9- Uisyllepse (r) con.siste à faire accorder un
mot avec l'idée qui domine dans l'esprit plutôt ({u'avec
le mot de la phrase auquel il se rapporte granuiiatica-
lement.
.>5f. .^/:/^^''A^'-''^'-^^^//V.?/;r.. ç'occupaiE7:t de travaux ma-
nuels te uste se i ivraiknt à ta eontemptatiou. La rèjjle jréné-
rale demanderait ici les verbes au sin^mlier, à cause de le rs
sujets grammaticaux n. plupart, te reste; mais par svllepse ou
fait accorder avec le complément déterminatif so'itâires.
** 4 r 5. Qu'est-ce que l'ellipse ?
*** 416. Que faut-il pour que Peltipsc soit permise ?
*^ 417. Qu'est-ce que le piconasuie /
418. Quand est-ce que le piéonaswe est vicieux ?
* 419- ^'i ijuot consiste la svllepse .^
S Wn^""' '^■"" '"'•^t ^Trc qui v^ut dire owiss,n„. ,na,uju,
(a Syllepsr, de deux n.oLs grecs qui v.n.kut .lire ./. ccup^J^dl^j, p,cnds
'S.
i
•Il clans la-
t plus vif,
lire rc'i^ar-
K CONNAÎT
w/, dans le
il faut (juc
ment suj)-
i: vicieux :
fiiii.v,
t.v.
^ Diane est je
if eusse été.
Dse que la
ise plus de
'les propres
l ne donne
rs.
'v montre ;
tXVHK INA-
'ifi peu i.;n
corder un
)t qu'avec
immatica-
az'aux ma-
règle genè-
se de leurs
ivllepse ou
lires.
'li'in ,
'"'■*'> Je prends
(
f
CIIAPITRlv \1I
NnTKiNS Ii'aNAI.YsK OIîAMMAlICAI.K.
ARTICLE !'■'■. — XOTIUNS IMIKI.IM IN'AIIUS
'^'^ 420. yhia/yser (a), c'est décomposer un tout eu ses par-
îs, pour les examiner l'une après l'autre. Nous nous occu-
lies, pour les examiner lune après
perons d'abord dj Vaualyse ,i(raminatieale puis de Vaua/yse
logique.
* 42 r. }/(i/iii/vse j^nnuu/atieu/e consiste à décomposer les
phrases, pour en étudier séparément tous les mots exprimés,
ou nécessairement sous-entendus.
* 422. Tour analyser grammaticalement les mots d'une i)hrase,
il faut dire de chacun la nature, l'espèce, les modiUcations et la
fonction.
*423. Dire la uatured'im mot. c'est faire connaître à (pielle
partie du discours il appartient ; c'est indiquer .si ce mot est un
fioifi, un adjeetif, \\\\ pronom, etc.
* 434. Dire Vespèce d'un mot, c'est indirpier la suhdivi.sion à
laquelle il appiirtient dans chaque partie du discours ; c'e.st dire,
par exemple, .si ce mot est un nom co)ninun ou un nom propre,
un adjectify/^a////Vvi'///ou un adjectif ««////vv//, etc.
* 425. Dire les inodijieations d'un mot, c'est en faire con-
naître les divers accidents, tels que le _i^C)ire et le noinl)re, dans
le nom ; X^i^enre, le no»du-e ^{.Va personne, dans le ])roiioin, etc.
* 426. Dire enfin h\fonetion d'un mot, c'e.st indiquer le rôle
qu'il remplit dans la phra.se oii il se trouve ; c'e^t dire, par
exemple, pour le nom, s'il est su/et, attril^ut, eowpiément
direef, conip/étnent indirect, etc.; pour l'adjectif, s'il explique
ou s'il détennine, etc.
AllTICLE 2. — ANALYSE DL' X().\[
* 427. Pour analyser le nom, il f^.ut dire quatre choses : 1° si
c'est uu nom comumn ou un nom propre ; 2^ s'il est du mas-
*'^ 420. QiC est-ce qu'analyser ?
* 421. Ii)i quoi consiste Vanaly^e i^rammaticale ?
422. Ou\v a-t-il à dire pour analyser les mot<; d'une phrase ?
* 423. Qu'est-ce que dire la nature d un mot f
* 424. Qu'est-ce que dire l'espèce dun mol .^
* 425- Qu'est-ce que dire les modifications d'un mot ?
■* 42^. Qu'est-ce que dire la fonction d un viol /
427, Que faut-il dire pour analyser le nom f
(a) Analyser, de deu.x mot.s grecs qui veulent dire dissoudre de nouveau.
■V. .
->Ht'.
14.2
ANAI^YSK
'i. ?
il".
culin ou du féuiiuiu ; 3° s'il est au singulier ou au pluriel •
4° s'il est sujet, attribut, complément déterminatif ou explica-
tif, complément direct, complément indirect, ou mis en apos-
ii ophe.
Pierre donne V aumône aux pauvres.
Pierre Nom propre d'homme, masc. sing , suj. de donne,
aumône Nom coni. fém. sing., conipl. direct de donne,
pauvres Nom com. masc. plur., compl. indirect de donne.
* 428. Un nom est mis en apostrophe ou employé au vocatif
quand on le prononce simplement pour appeler la personne à
qui l'on s'adresse. Ex.: Mes enfants, venez ici.
* 429. Le nom peut aussi être employé comme attribut,
c'est-à-dire qu'il peut exprimer la manière d'être du sujet ';
alors il joue le rôle d'un adjectif. Kx.: Le mensonge est unxic^.
vice Nom comm. masc. sing , attribut de mensonge.
ARTICLE 3. — ANALYSE DE l'aRTICLE
* 430. Pour analyser l'article, il faut dire : 1° s'il est simple
ou contracté ; 2° s'il est au masculin ou au féminin ; 3° s'il est
au singulier ou au pluriel ; 4° quel nom il détermine.
Pierre donne l'aumône aux pauvres.
V pour la Art. simp. fém. sing., détermine aumône.
aux Art. contr. pour à les.
les Art. simp. masc. plur , à^XxtxTxànç. pauvres.
ARTICLE 4. ANALYSE DE l'aDJECTIP QUALIFICATII.'
*43i. Pour analyser l'adjectif qualificatif, on dira : t° s'il
est au masculin ou au féminin ; 2° s'il est au singulier ou au
pluriel ; 3° quel mot il qualifie, ou de quel mot il est attribut.
Ce bon pire et rette tendre vii:re sont heureux,
bon Adj. quai, masc. sing., qualifie /«^V^.
tendre Adj. quai, fém, sing., qualifie mère,
heureux Adj. quai. masc. plur., attr. àupère et de mère.
** 432. L'adjectif qualificatif peut être quelquefois employé
comme substantif. Ex.: Le superflu n'est pas le nécessaire.
superflu Adj. quai. empl. subst. masc, sing., suj. de est.
nécessaire Adj. quai. empl. subst. masc. sing, attr. de superflu.
* 428. Quand est ce qu'un nom est mis en apostrophe f
* 429. Le nom ne peut-il pas être employé comme attribut ?
* 430- Qitejaut-il dire pour analyser V article f
* 45 1 • Que faut-il dire pour analyser P adjectif qualificatif ^
** 432. L'adjectif qualiflcatif ne peut-il pas être "mpioyé sub-
stantivement f
i pluriel ;
i exi^lica-
> en apos-
de donne,
'on ne.
le donne.
m vocatif
îrsonue à
attribut,
;lu sujet ;
t un vice.
ongc.
st simple
3° s'il est
TIF
; T° s'il
ier ou au
attribut.
Hère.
employé
lire.
t est.
SUpC!-JIu.
■ ?
ribut ?
^catif?
"iloyé sub-
Aiiiun
ces
vingt
ma
seconde
GRAMMATICALE I43
ARTICLE 5. ANALYSE DE l'aDJECTIF DÉTERMIXATIF
* 433 Pour aualyser l'adjectif déterminatif, on dira : 1^ s'il
est démonstratif, possessif, indéfini ou numéral ; et, dans ce
dernier cas, s'il est cardinal ou ordinal ; 2° s'il est au masculin
ou au fémiiiin ; 3° s'il est au singulier ou au pluriel ; 4° enfin,
quel mot il détermine, ou de quel mot il est attribut.
Aucun de ces vingt volumes ne manque dans ma seconde col-
lection.
Adj. ind. masc. sing., dét. volume sous-entendu.
Adj. démoust. masc. ])lur., dét. volumes.
Adj. num. card. masc. plur., dét. volumes (par une
idée de nombre).
Adj. poss. fém. sing , dét collection.
Adj. nuni. ordin. fém. sing., dét. collection (par
une idée d'ordre).
ARTICLE G. ANALYSE DU PRONOII
* 434. Tour analyser le pronom, on dira : 1° s'il est person-
nel, possessif, démonstratif, conjonctif ou indéfini ; 2° s'il est
de la première, de la deuxième ou de la troisième personne ;
3° s'il est au masculin ou au féminin ; 4° s'il est au singulier ou
au pluriel ; s"" s'il est sujet, complément déterminatif, explica-
tif, direct, indirect, attribut, ou mis en apostrophe.
Quelqu'un :n'a dit que ta maison et la mienne sont celles que
tu aimes le plus.
Quelqu'un Pron. {a) indéf. 3e pers. masc. sing., suj. de a dit.
Pron. pers. i"-' pers. masc. sing., c. indir. de a dit.
Pron. {a) poss. 3e pers. fém. sing , sujet partiel de
sont.
Pronom déni. 3e pers. fém. plur., att de maison et
de la mienne.
Pron. conj. 3^ pers. fém. plur., compl. dir. ûq aimes.
Pron. pers. 2^ pers. masc. sing., sujet de aimes.
** 435. Le mot il, employé dans la conjugaison des verbes uni-
personnels, n'est, suivant l'a plupart des gram mai rien •••, cju'un
sujet apparent, (|ue l'on classe parmi les pronoms indéfinis. Le
sujet réel se présente sous forme de complément direct.
Il faut qu'il pleuve.
il Pron. indéf. 3'" pers. masc. sing , suj apparent Ac/aut.
m pour me
la mienne
celles
que
tu
il Pron. indéf. 3^ pers.
masc. sing.
sujet apparent (le pleuve.
* 433- Qiii'fant-il dire pour analyser V adjectif déterminatif f
* 434. Que faut-il dire pour analyser le pronom /
*'* 435- Quelle est la fonction du mot M dans les verbes uni-
personnels f
• ''4
rî"
f . '
144
ANALYSE
m
»!
Le sujet réel de /au/, c'est çii'i/ pleuve ; et celui de pleuve
c'est un nom sous-entendu ou implicitement renfermé dans le
verbe {de l'eau, de la pluie, etc.).
ARTICLE 7. — ANALYSE DU VERBE
* 436. Pour analyser le verbe, on doit dire : 1° s'il est subs>
tantif, transitif, passif, iutransitif, réfléchi ou unipersonnel ;
a été mise
est
venez
voir
futur ; 5° s'il est à la i'^^, à la 2e ou à la 3e personne ; 6° enfin,
s'il est au singulier ou au pluriel.
Quand il s'agit d'un temps de l'infinitif, à la place de ces
deux derniers articles, on dit si le verbe est sujet, complément
ou attribut.
Il faudrait que je m'iiufortuasse du prix de la ferme qui a
été mise en vente hier ; elle est très belle ; venez la voir avec
ifioi.
Faudrait Verbe unip., 3e conj., prés, du condit., 3e pers. du
edng.
imf armasse Verijc réfl., i^e conj , imparf. du subj., l'e pers. du
sing.
Verbe pass., 4e conj., passé indét., 3e pers. du sing.
Verbe sul)st., 4e conj. prés, de l'ind., 3e pers. dv
sing., lie l'attribut belle au sujet elle.
Verbe iutr. 2«^ conj., prés, de l'impér., 2e pers. dt*
plur. (lia pour sujet vous sous-entendu.)
Verbe trans , 3e conj , prés, de l'inf., conipl. ind.
de venez {venez pour la voir).
Mépriser n" est pas répondre.
Mépriser Verbeintr., l'f conjug., prés, de l'inf., sujet de est.
répondre Verbe iutr., 4e conj., prés, de 1 inf., attr.de mépriser.
ARTICLE 8, — ANALYSE DU PARTICIPE
* 437. Le participe présent s'analyse comme un verbe au
mode infinitif Le participe passé employé avec avoir ou être,
se joint à l'auxiliaire, et 1 ou analyse la forme veibale qui en
résulte ; lorsqu'il est employé seul on l'analv.se comme un
simple adjectif qualificatif, en "le dénommant /-^rr/zV//)*? adjectif.
Excités par V émulation et travaillant avec ordre, ces élèves
ont ob terni des succès.
Excités Part, adj., masc. plur., c. explicatif dV'/i"^j'^.9.
travaillant Verbe^ iutr., v-^ coi,j , part. pr. c. explicatif
A' élèves.
ont obtenu Verbe trans., i'- conj., passé ind., 3e pers. du plur.
* 436. Que faut il faire pour analyser le verbe f
* 437. Comment s'analysent les deux participes f
)i
GRAMMATICALE
ARTICLE 9. — ANALYSE DES IXVARLVBLES
145
* 438. Pour analj'ser l'adverbe, il faut dire : 1° si c'est un
adverbe ou une locution adverbiale (de lieu, de manière, de
quantité, etc.) ; 2° quel mot il modifie ou complète.
Vous viendrez sans doute ici demain.
Sans doute Loc. adv. (de doute), modifie viendrez.
ici Adv. (de lieu), c. circonstanciel de viendrez.
demain Adv. (de temps), c. circonstanciel de viendrez.
** 439. Certains adverbes, tels que beaucoup, peu, autant,
pins, etc., peuvent quelquefois être employés comme noms col-
lectifs, et être sujet'*, compléments ou attributs ; alors ils ne
sont pas censés modifier.
Ils étaient trop peu ; beaucoup de inonde s'en aperçut.
peu Adv. (de quantité), empl. comme nom, attrib. de ils.
beaucoup Adv. (de quant.), empl. comme nom, suj. (grammat.)
de aperçut.
* 440 Pour analyser la préposition, il faut dire : 1° si c'est
une préposition ou une locution prépositive ; 2° quels mots
elle met en rapport.
Pour aUcr de Montréal à Québec, ne passc-t-on pas près de
3/askinongé ^
Pour
de
a
près de
Prép. fait rapporter aller à passe.
Prép. fait rapporter Montréal à aller.
Prép. fait rapporter Québec à aller.
lyoc. prép. fait rapporter Maskinoui^é à passe.
441. Pour analyser la conjonction, on dit : 1° si c'est une
conjonction ou une locution conjonctive ; 2° quels éléments du
discours elle joint.
Pour l'interjedlion on dit seulement si c'est une interjedtion
ou une locution interjedtive.
A/i ! s'ils me voyaient, je serais à V amende.
Ah ! Interjeélion.
5' pour si Conjonélion qui unit deux propositions.
* 438. Que faut-il dire pour analyser V adverbe ?
*"■ 439. Certains adverbes ne peuvent-ils pas être employés
comme noms collectifs :^
^ 440. Que /aut-il dire pour analyser la préposition ?
* 44r, Que faut-il dire pour çinalyser la conjonction et IHn-
terjf. • .v7/ ,^
li'i.
! *
I '\'t
L
146 ANALYSE
ARTICLE 10. — ANALYSE DES FIGURES DE GRAMMAIRE
** 442. On appelle Jîgures de grammaire certaines
coiistruc5tioiis ou certaines manières de s'exprimer qui
s'écartent des règles ordinaires ; ce sont : l'inversion,
l'ellipse, le pléonasme et la syllepse.
** 443. \,' inversion est le changement dans l'ordre
naturel des mots. Kx. : Bénis sois nos bienfaiteurs !
disaient ces orphelins, pour : Ces orpliclins disaient :
Que nos bienfaiteurs soient bénis !
** 444. \,Uilipse n'est autre chose que la suppres-
sion de certains mots dans une phrase. Dans la
pratique, on n'analyvSe pas les mots ellipses ; on se
borne à les mentionner. Ex. :
1° Se sauve qui peut équivaut à : Il faut que celui oui le
PEUT SE SAUVE.
2° Je vous aime comme mon père, peut se compléter de deux
manières : /t' vous aime comme mon père vous aime; ou
bien : Je vous aime comm^ j'aime mon piiRE.
3° Jl/outréat, rue Ste-Catheri?u\ 754; ce qui peut se rendre
par A IMontréaly dans la rue du nom de Ste-Catheria'E, au
miméro 754.
** 445. Le pléonasme n'est autre chose que la
répétition d'une idée pour donner à la phrase plus de
clarté ou plus d'énergie. Les mots employés par
pléonasme s'analysent connue les autres.
Moi-même, j'en suis sûr, très siir.
Moi même Loc. pron. pers. ii^ pers. maso, sing., suj. de suis,
employé par pléon.
sûr Adj. quai. masc. sing., attr, de/r, répété par pléon.
'î'* 446. La syllepse est une figure par laquelle un
mot s'accorde avec l'idée qui domine dans l'esprit,
plutôt qu'avec le mot de la phrase auquel il se rapporte
grammaticalement
Pour l'analyser, il faut indiquer cesdeux particularités.
La plupart des lioinmes ne vivent que pour te temps.
Pli'J)art Nom com. fcui. sing., sujet j^ramni. de vivent.
/iomnu'S Kom comm. masc. plur., compl. dét. de la plupart, et
{•uj. sylitptique de vivent.
*■* 442. Qu'est-ce que tes p^Qures de grammaire '/
** 443. Qu'est-ce que Vitiversion .^
** 444. Qu'est ce que l'etlipse et comment Vanalyse-t-on ?
** 415- Qu'est-ce que le ptéonasme et comment l'anatyse-t-on f
** 446. Qu'est-ce que ta syllepse et comment Vanalysc-t-on f
1
I
à
GRAMMATICALE
147
TABLEAU SYNOPTIQUE d' ANALYSE GHAMMATICALE
Nom ,
f conitii.
\ propre.
f
f inasc. f sing. j
\ féin. \ plur. "^
sujet de...
coin pi. dét. ou c. explic.
Article. .
( simple,
(cont. pr.
Adjeélif. qualifie.
f démonst.
I
Adje(5lif. 1 possess.
[indéfi
fini.
Adjedtif. j numér.
Pronom.
f personn.
I possess.
-] démonst.
I conjon6l.
(^indéfini.
r
Verbe
l
subst.
transit,
passif.
intrans.
réfléchi.
unipers.
Verbe ,. . ] infinitif
Adverbe.
(Locution adv.)
Préposition
(Locut. prép.)
f masc. f sing.
(_ fém. \ plur.
f masc. f S'\ng.
\ fém. \ plur.
f masc. r sing.
\ fém. \plur.
{
compl dir. de.,
compl. ind. de.,
attribut de...
au vocatif.
détermine...
[de.
/ qualifie...
\ attribut de
f détermine...
\ attribut de...
f card.
\ord.
f îiiasc.
\ fém.
f sing.
\ plur.
lie p.
f masc.
\ fém.
{
plur.
\ détermine.
sujet de...
c. dét. c. exp.de.
c. direct de...
c. indir. de...
attribut de...
au vocatif.
l'ecg.
2^ cg.
1 3^* cg.
l 4^^ cg.
indic.
cond.
1 impér.
[ subj.
f prés.
i imparf.
! p. dét.
I t). ind.
p.-q.-p.
etc.
fir.
r
[ fut.e
re pers. ^ .
P^^^ \plur;
pers.
3^
f (de temps.)
I (de lieu.)
-] (de inanière.)
I (de quantité.)
t(de, etc.)
{part. pr.
présent,
passé.
sujet de...
c.déterm.de..
c dir.ouin.de.
attribut de...
f modifie...
I (sujet de. .)
"1 (compl. dir. de...)
I (compl. indr. de...)
Uattrib. de...)
( fait rapporter... à...
\ (^employé par euphonie.)
Conjonélion. (Locution conj.)
Interjeélion. (Locution interj.)
m
■It
il
148
ANAI^YSE
h
I
J :!
TTtuirii.x
auJoun/'/m
Jfeurciix
et
/' pour /e
enfant
ARTICLE 11
MODÈLE d'analyse GRAMMATICALE
■et sûi^-r Vcv.fant qui dit en s'éveillant: ''Je veux être
i meitlcur que je n'étais liier.''
Adj. quai. maso, sinf,^, i^r attr. de enfant.
Conj. liant deux attrilnits.
Adj quai, uiasc. sing , 2<- attr. A^ enfant.
Art. simp. masc. sing., dét. enfant.
Nom coni. masc. sing., suj. de >.s7 sous-entendu.
Pron. conj. 3e pers. masc. sing., suj. de dit.
Vt rbe trans , 4^^ conj. prés, de l'ind., 3'- pers. sing.,
il a pourcompl. direct : Je veux être aujourdhui
nii'itteur que je n'étais liier.
Prép. fait rapp. éveillant à dit.
Pron. pers. 3e pers. masc. sing., compl, dir. de
éveillant.
Verbe réfl , l'e conj. part, prés., compl. ind. de dit.
Pron. pers., l'e pers. masc. sing. sujet de veux.
Verbe trans., 3*-- conj. prés, de l'ind., Ke pers. sing.
Verbe subst., 4e conj. prés de l'infiu., compl. dir.
«le veux.
/ Adv. (de temps) mod. être meilleur.
Adj. quai. masc. sing., attr. de/t'.
Conj. liant deux propositions,
Pron. pers., iie pers. masc. sing., suj.
Adv. (de nég 1 \\\o^\. étais.
Verbe subst., 4^^ conj. imp. de l'ind.
Adv. (de temps) mod. bon sous-ent.
ARTICLE 12.— DU GALLICISME
"^^ 447. Le gallieismc (a) est une tournure, une
locution, une manière de parler propre à la langue
française. Pour l'analyser, ce qui est généralement
très difficile, il faut le ramener, autant que possible, à
une construction régulière.
Voici ([uclques exemples de gallicismes :
// est arrivé^ un incendie (Un incendie est arrivé).
// est arrivé des vovai^eurs (Des voyageurs sont arrivée)
Il lui faut eette place (Cette place lui faut, c-à-d. /;</ manque.
Il convient que je parle moi-même (Que je parle moi-même
convient.
// a beau se débattre (Il a hQ.a.\xjeu pour se débattre).
dit
en
s' pour se
éveillant
Je
veux
être
aujourd'hu
}ueilleur
que
je
n' pour ne
étais
/lier
de étais.
l'e pers. sing.
mi
*** 447. Qu'est-ce que le gallicisme ?
(rt) GaUi:ùmr, d'un mot \i\i\n gai lie us ijui veut cli-.e crprcssion gauhùe.
GRAMMATICAI.E
149
veux aire
:tulu.
?rs. sing-.,
iourd hui
(îir. de
(1. de dit.
eux.
ers. sing.
nipl. dir.
ai s.
irs. sing.
'e, une
langue
ileinent
sible, à
manque.
3i-meme
Si tant est qu'il ait voulu nous tuer (Si cela, qu'il ait voulu
nous tuer, est tant).
// eu impose, il m'en veut {fin, pron. pers 3e pers. masc. sing..
employé d'une manière absolu [eU'st-à-dire ne se vapportaitt
à rieu d'exprimé'], compl. ind. de impose, de veut).
Il y allait de mon honneur (CV qui dépend de mon honneur y
allait ; 1', pron. pers. y pers masc. sing., empl. d'une mani-
ère absolue, compl. ind. de allait),
ï'oilà la eliose la plus iniportaute {Tois là la chose qui est la
plus importante chose).
C'est à vous qu'il a écrit (C'est rra/ qu'il a écrit à vous, ou sim-
plement " il vous a écrit" )
X est-ce pas une honte de mentir {De mentir, n'est-ce pas [nUst-
il l'as] une honte) ?
Il fut laissé comme mort (Il fut laissé comme tm homme mort
est laissé).
Il les a vus mourir {Les, pron..., compl. direct de a vus ;
mourir, verbe iutr..., attribut de les ; il a vu eux mourant,
qui ihouraieut).
I^u ne fais que courir (Xe que, \oc. &.r\\. [de restriction] mod.
fais ; courir, verl)e intr.... compl. dir. de /a /.s).
Ch'st une parole célèbre que celle-ci {Celle-ci, pron. dém....,
sujet de est, rép. par pléon.: Celle-ci, c'est une parole célèbre).
Il y a deux ans qu'il est parti ( Il y a, il est, cela est, deux ans
sont {écoulés depuis] qu'il est parti).
Gallicismes formés par les verbes nnipersonnels.
Il faut une réponse.
Il faut répondre.
Il faut (pic vous répondiez.
Il est ni rivé de p;rands malheurs.
11 est doux de paidonuer.
Il est utile que vous partiez.
Il {cela), \\\\^ réponse faut {est ncces-
saiie).
Il, répondre faut {esl vicessaire).
Il, (lue vous répondiez faut {^est néces-
saire).
Il, de <;rands malheurs sont arrivés.
Il, (de) pardonner est doux.
Il, que vous partiez est utile.
Gallicismes formés par le pronom ck suivi du verbe être.
C'est \in honnête homme.
C'était merveille de l'entendre.
C'est vous il (pii je parle.
C'est à vous que je parle.
Ce {cet homme) est un honnête
homme.
Ce, (df) l'entetulre était merveille.
Ce {celui) à qui je parle est vous.
Ce {cela) que je parle à vous est ï'rai.
Les expressions c'est... qui, c'est... que. c'était... qui, c'était... que. sont d^s
Sfallicismirs très fié(|uents cpii s'emploient pour attirer l'attenlion sur le
terme placé en tête de la phrase.
Gallicismes particuliers.
luloise.
J'ai de bonnes raisons à lui donner.
Il a beau ptotester.
Il l'a écluippé belle.
Il fut laissé pour mort.
On lui parle encore qu'il est parti.
Il ne fait que .sortir.
Il ne fait que de sortir,
J'ai à donner à lui de bonnes raisons.
Il a beau y*'// pour protester.
Il l'a échappé d'une belle manière.
11 fut laissé pour un ho»ime mort.
On lui parle encore lors<.\\\ç. déjà il
e.st parti.
/Il ne fait rieri autre que .«ortir.
i ou II sort continuellement.
fil \\& i-Xxt maintenant que l'action de
< sortir, ou /,
(4 l'instqnt,
Il sort (ou il vient de sortir)
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I50
ANALYSE
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CIIAPITRlv Vlir
NOTIONS d'aNAI.YSK l,(i(il(irK
ARTICLE l''i". — NOTIOXS rUKLIMINAIIlK.S
** 448. h'a?ia/j'sc Ioo/q/(c consiste à décomposer les
I)lirases, pour en étudier toutes les parties, relative-
ment à la i)ensée et aux divers fonctions granmiaticales.
*** 449. Une />^7/.s7V, c'est un ensemble, une suite d'idées.
Une iih\\ c'est la représentation dans notre esprit d'un objet
quelconque ; Dieu, hou, di/ips, beau : voilà des idées.
*** 450. Quand l'esprit à conçu deux idées, s'il établit le
rapport on le non-rap])ort qu'il v aentre elles, il forme ce (lu'on
appelle im/u^r//it'fi/. Diku es/ isoN ; /c- tkmi'S //\-s/ pas hhau ;
voilà des juirements.
-xx-x- ^^j, j^j^ après avoir formé ce jut^fement dans l'esprit, on
l'exprime par la parole, par l'écriture ou par des signes, cet
énoncé se nonnwfi proposition.
** 452. Toute pro]wsition se compose csscutielle-
ment de trois termes, exprimés ou sous-entendus : le
sujet, V attribut Qt le irrùc substantif.
ARTICLE 2. — DU SUJET
** 453. Le sujet (a) du verbe est l'être dont on
exprime une qualité ou une action. Kx. : A'iioMxMB
est mortel : le sujet hoDinie dési.^ue l'être dont on
exprime la qualité de mortel. I. a r^ERiSiif^ tourne ; le
sujet terre désigne l'être dont on exprime l'aélion de
tourner.
*** 454. La fonélion du sujet est plus ordinairement remplie
par les mots qui représentent les êtres, comme le nom et le
Eu quoi consiste t'auatyse toQ;iquc ?
Qu'est-ce qu'une peu sec f— Qu'est-ce qu'une idée ?
Quand est-ce que V esprit forme u)i jui^cment f
Comment s'cippelle l'énoncé d' un juoeuient ?
Dr cnuihien de termes se compose toute proposition ?
Qu'est-ce que te sujet .^
Quets sont tes mots qui peuvetit devenir sujets ?
(a) 5njct,—^n latin suhjcctitm : de sub, sous ; factits, jeté,
*-x-
448.
*-X"A-
449.
***
450.
**■»
45 r.
-X*
452.
**
453-
*-x-x-
454-
LOGIOUK
151
pronom
devoir.
ICx. : Diiiu est bon ; \i, nous a crccs ; /'aim^r est un
T° cjuand il ne désigne qu'un
2" quand il ne désigne que des êtres
colleêtivement : Les hommes sont
455. Le sujet est siiiif>h
seul être : Diku est hou
de même nature pris
mortels.
** 456. Le sujet est eouiposé on multiple : 1° quand il désigne
des êtres d'espèces différentes : /.e l,ion et le ticvrh sont
eniels ; 2° ([uand il désigne des êtres de même natnre pris
séparément : Cet hommk-<7' et cet hom.mic-A) sont étrani^crs.
** 457. Le sujet est eoinple.re quaiul il est complété ou
modifié ])ar ([uelque mot, à moins que ce ne soit par l'article,
ou par un adjcc5lif dénunistratif {a) : 'J on petit ijVRic de prières
est perdu.
*'^ 45S. Le sujet est ineoiiiple.ve lorsqu'il n'est pas modifié,
ou bien qu'il ne l'est que par l'article, ou par les adjeélifs
démonstratifs : Ce LiVRic est à moi.
■^* 459. On appelle sujet ^i^rammafical le mot même qui
représente l'être sur leciuel on porte un jugement, et sujet
loi^ique, ce mot avec tous ses compléments.
I
ARTICLE 3. DE l'aTTRIBUT
** 460. 1^' attribut (ô) est la qtialité 011 l'acftion que
l'on exprime du sujet. lix.: Les étoiles sont bril-
lantes ; l'attribut brilla nies désigne la qualité du
sujet étoiles. Le soleil éclaire (pour est t'xlairant) ;
l'attribut éclairant dcsif^iie Vaélion du sujet soleil.
**"* 461. Les mots qui peuvent être attribut sont : le nom,
l'adjeclif, le pronom, le verbe à l'infinitif, le participe et quel-
quefois l'adverbe : Léon, n'est qu'un ]<;nk.\nt ; il a été mala-
droit ; IGNORK-/-// que rire n'est pas riîI'ondrk? Une piastre
est trop l'Ku.
** 462. L'attribut est simple quand il n'exprime qu'une
seule uianiêre d'êire du sujet : L' hiver et le printemps sont
passés.
y 'îl
Quand est-ce que le sujet est simple ?
Ouaiid est-ce que le sujet est composé ?
Ijuand est-ce que le sujet est complexe ?
Quand est-ce que le sujet est incomplexe ?
Ou'appelle-t-on sujet ,i>ram)uatical et sujet lo_^iq7ie .^
Qu'est-ce que l'attribut .^
Quels sont les mots qui peuvent devenir attributs f
Quand est-ce que l'ait) ibut est simple ^
(a\ Selon la plupart des auteurs l'adjicflif possessif leii 1 le sujet com-
plexe.
^b) Attribut.— Jiw- latin attribidum, qui est attribué, rapporté,
-x-*
455.
*-x-
456.
-»*
457-
**
45«-
*-x-
459-
**
460.
*»x-
461.
*^
462.
't.
I
rrif
^;<!l
152
ANAI^YSE
Il !
Il'
;Ui
■''11;
I
ii'i
w
nt
*'^ 463 V attribut est a) wpûsé ou multiple quand il exprime
plusieurs manières d'être du sujet : L'hyhocritc est méprisable
et Miîi'KisK.
** 464. L'attribut est complexe quand il est modifié par
quehiue complcnient : Moutcalmfut vainqueur a i.a uaïaii i v
DlC CaKIL,I,()N, KN 1758.
** 465. L'attribut est /wr^/;//>/r.tY quand il n'est pas modifié,
quand il n'a aucune espèce de complément : Vous êtes hku-
RErx.
*" 466. V attribut ffmwmatieal esi\e mot même qui exprime
la qualité, la manière d'être du sujet ; tandis que Vattrihut
logique, c'est ce mot avec tous ses compléments.
ARTICLE 4. — DU VEUDE SUBSTANTIF
** 467. Le vrrbc sîibstantîf est le mot (iiii exprime
l'existence du sujet et de l'attribut, et leur liaison
entre eux.
** 468. Il n'y a suère que le verbe être qui soit
substantif, qui exprime réellement l'existence du sujet
et de l'attribut, et leur liaison.
Cependant les verbes devenir, sembler, paraître... ont
avec lui de grands traits de ressemblance, et pour-
raient, jusqu'à un certain point, le remplacer : Tu
SKRAS laborieux, et tu DEVIENDRAS un habile ouvrier.
** 469. Tous les autres verbes s'appellent verbes
attributifs, parce qu'ils renferment en eux-mêmes le
verbe être et un attribut.
11^ faut les décomposer avant de les analyser. Pour cela
après avoir nus le verbe cire au même temps et à la même
personne que le verbe attributif, on le fait suivre du particioe
présent de celui-ci. ^
Ex : Je marche équivaut à^V suis marchant ; il aura fini à
// aura ete finissant ; venez, à soyez venant; qu'ils travail-
lassent, à qu'ils fussent travaillant.
*^- 463.
** 464.
*" 465.
** 466.
loi^ique.
' ** 467.
** 468.
^* 469.
Quand est-ce que i attribut est composé ?
Quand^ est-ce que V attribut est complexe ?
Quand est-ce que V attribut est incomplexe ?
Définissez Vattribut grammatical et Vattribut
Qu'est-ce que le verbe substantif f
Combien y a-t-il de verbes substantifs ?
Comment s'appellent tous les autres verbes f
LOGIQUE
153
exprime
'RISAHLE
lifié par
ATAII.I.E
modifié,
'/es iiiiv-
exprime
'attribut
xpriine
liaison
[ui soit
iii sujet
c... ont
: poiir-
r : Tu
vricr.
verbes
:mes le
ur cela,
i même
»articipe
■ fini, à
travail-
attribut
*** 470. ;.e verbe être peut (lUeUiuefois être em-
ployé lui-même comme verbe attributif: Pint KST
partout, mis pour Dieu est présent, existant, KTANT
partout.
*** 471. Le verbe substantif ne peut avoir de complément
direct. Il n'est ^uère modifié que par la négation et par des
compléments circonstanciels de temps. Kx. : Je NV/a/5 l'AS un
hou élève ; mais je i.K serai nèsoRMAiS.
ARTICLE 5.— DE LA moPOSlTION
** 472. ^3vi(l proposition (i<X l'expression d'tm juge-
ment, soit de vive voix, soit par écrit, soit même par
signes. , . , , ^ . .
'M 473. Une préposition e.st pleine quand les trois
parties, le sujet, le verbe et l'attribut, y sont expri-
mées en entier : L'été est agréable : il plaU.
*-l' 474. Une proposition e.st elliptique quand ^les
termes qui la composent ne sont pas tous exprunes :
Viens me voir (ellipse du sujet) ; lui ingrat ! (ellipse
du verbe) ; ou êtes vous :' (ellipse de l'attribut) ; silenee !
(ellipse du sujet du verbe et de l'attrilnit).
*** 475. Une proposition est cxplétive ou surcibon-
dante quand quelqu'un de ses termes est répété par
pléonasme : Moi, JE suis sûr, très sûr de cela.
*** 476 Une proposition est explicite : to quand les trois
termes essentiels y sont distincts. Ex.: " c;/,a/eaubrunuf est
mort en 1848 ; " 2^ quand le verbe attributif y est employé
dans sa forme propre. Kx. : " Tout passer
*** 477 Une proposition est implicite quand le verbe n y a
plus sa forme propre. Ex.: "Voila une belle voiture. Woici
V ennemi. ' ' Voilà est mis pour ' ' voyez là " et voici pour voyez
ici.'
*-* 470. Le verbe ^\x& ne peut- il pas quelquefois être employé
comme verbe attributif f i.t,„nf9
*** 471. Quels eomplénients peut avoir le verbe substantij .^
^* 472' Qu'est-ce qu'une proposition .^
** 47S. Ouand est-ce qu'une proposition est pleine /
** 474 Quand est-ce qu'une proposition est eUtptiqne /
*** 475 Quand est-ce au' une t^roposition est expletive /
*** 476. Quand est-ce 'qu' une' proposition est explicite /
*m 477. Quand est-ce qu'unepioposition est implicite ï
fwi
'r
i
154
ANALYSE
s?
il
IP
11'
r..., ^^\ t ne proposition esU//;vvA- quand se.^ tenues sont
raïK^'S , huis l'onlre loKicjue ; alors le sujet se présente le premië
axeetous ses complCMuents. le verbe ensuite, et enfui l'attribut
avec tous ses c.m.plénients : /.,s Ja„>vusrs m.m..s VorTia
( ahjonne c de r.lusha/ie sonf connuks dr (ou/ h monde
■ 4/9- i^"e proposition est /W/m//- (|uan(l ses termes no
la capiia/c du ( anada.
v^Ù f '•.^'"*' proposition est pHncif^alc (piand elle renferme
1 objet principal de la pensée, ou du moins qu'elle ne renii lit
aucune fonction de complément par rapport à une autre J .!;^ k
CRAINS, p,inr qu il ur craint /)(^^ Dieu.
Certains auteurs distinguent deux sortes de principales la
principale absolue et la principale rrlalive. ^ "'^^P-^^^^ ^^
^^2. Une principale est absolue quand elle a sons sa
dépendance eûtes les autres propositfo.is de la phrase
*** 4.S^^. i;ne principale est /W<///r'^ quand elle dépend de la
navatt pu elre batte qu'en un sièe/e et demi : v\iv larr
i.KTRinri.; kn un jour par t.ks nHRiVriyuns.
4«4. On appelle proposition sulH)rdonnée ou dépendante
celle (iui se rattache à une autre proposition ou à l'un de ses
termes pour le déterminer, l'expliquer ou le compléter.
4«5. iva subordonnée qui se rattache à un nom ou nn
nZ?l".ll W î^^'î^^ '"^''^'"'' «" <^^^J<rtive. Ivlle est détenu inafive
quand elle est nec'vssaire ])our le sens de la phrase. I-N • Jiéni
so/t eelui QUI SKCOURT i/iNniGKNT. Dans le cas contriire
-•* 4H6 l.a subordonnée qui se rattache soit au verbe, soit à
1 ensemble de la proposition dont elle dépend, est appelée
complet:: e. Klle esUZ/mV^, indireete, cireonstancielle on^modt
Quand esl-ee qu' une proposition est directe .^
Quand esl-ee qu'une proposition est indirecte ^
Quand est ce qu'une proposition est isolée ^
Quand est-ce qu' une proposition est principale "<'
Quand est-ce qW une principale est absolue ^
Quand est-ce qu'une principale est relative ^
Qu\ippelle-t-on proposition subordonnée ou dépcn-
Comment s'appelle la subordonnée qui se rattache à
't quand est-elle dctcrminatire ou e.vplicativc ^
Comment s'appelle la subordonner qui se rattache <•)
et quand est-elle directe, eirconstancielle ou modifia
*** .^Q
*««
478.
479.
** 4«o.
** 481.
*"* 4S2.
*** 4.S3.
** 484.
danle /
** 4S5.
//;/ nom, t
** 486.
//;/ verth',
cative ?
\
LOGIQUE
155
nies sont
; premier
l'iittrihut
of" lit' la
onde.
îriiies 110
LANCKS !
nile, elle
itaîi'ii est
renferme
remplit
-' : JK M-;
3ales, la
sous sa
il 1 rase :
l'.rx ; //
(1 de la
(Ivcosse)
.I,l«: FUT
^eudan/e
(le SCS
ou un
liuative
.: lie ni
intraire,
OURAIT
, soit à
ippelée
i iiiodi-
diprn-
Uache à
< ai lie il
inodiji-.
/native selon qu'elle remplit la fonction de complément direct,
indirect, circonstanciel ou modilicatif. V.\.: Pieu veut kj^vv. ]V,
1,'AiMK. i.hi est heureux yuAND on i'ait i.k hikn. Prions
COMMIC l'KIAlKNT M'iS SAINTS.
^* 4S7, Les incidentes ou adjectives sont atnen<?es par un
pronom conionctif. Les complétives sont gciKÎralement amenées
])ar une conjonction de subordination.
Les conjonctions aussi, doue, néanmoins, or, en effet annon-
cent une ])rincipale. Les conjonctions et, ou, ni, mais, peuvent
lier indilTéreJument soit deux principales, soit deux subor-
données.
'f"l- 4SS. lùi oé-iiéral, il y a dans une phrase autant de-
propositions que (le ver])es à un mode ])ersonnel,
exprimes ou sous-entendus ; mais il n'est pas toujours
nécessaire de sup])léer les veri)es sous-entendtis : autre-
•.iient on nutltiplierait les propositions presque indéfi-
niment.
ARTICLE 6. — DES CO.MPLÉMKNTS
** 4S9. Les compléments ne jouent, dans la proposition,
t^u'un rôle secondaire. Ou en distingue 'généralement de six
sortes : le déterminatif, l'explicatif, le direct, l'indirect appelé
aussi circonstanciel, le modilicatif et l'attributif.
Le complément déterininalif est celui qui sert à préciser, à
limiter la signification d'un nom ou d'un pronom : On réeotn-
pensera Véliivc laborieux et eelui qui KST TuivS assidu.
Le complément explieatif est celui qui se rapporte au nom,
mais qui n'est pas nécessaire pour en fixer le sens : Montréal,
QUE J'AI VISITÉ niîRNiiîRKMENT, cst pi US pcuplé qu'Ottaiva,
CAPITALE DU CANADA.
Le complément direet, dans l'analyse logique, n'est autre
chose que le complément direct grammatical '.Je sers Dieu, ear
IJC servir e' est régner.
Le complément indireet est celui qui est précédé d'une pré-
position, ou qui en renferme une en lui-même ; en d'autres
termes, c'est le complément indirect grammatical : J'ai parlé
Di-: CKi.A A VOTRE PÎCRE, parle.z-J^vi-v.'iSi aussi. Il s'appelle
complément eireonstaneicl lorsqu'il exprime quelque circons-
tance se rattachant au sujet ou à l'attribut. Ainsi, il y a des
compléments circonstanciels de temps, de lieu, de quantité,
etc.: // ?'/;// Tci HIER MATIN.
** 487. J\ir quels mots liens sont avienées les diverses subor-
données f
4S8. Combien y a-t-il de propositions dans u)ie phrase ?
/jSq, Ouel rôle jouent les eoinpléme)its dans la proposition
et eombien en disting7ie-t-on de sortes f
156
ANALYSlv
Ih
,, I
m
Blf,
Le coiiipléuK-iit ;y/(v////V<////"c'xj)rime iim* manière d'ilre (rmio
action ou (l'une (|ualilé, ou bien une ncj^ation ; .\/ti)(/it'z
IH)llCKMKN'l\ t//('(>fl NIC ZUUIS (•ll/tHtir PAS.
Iveeonii)léinent attributif joue dans la ])roposition une fonction
•Vattrihnt par rapport an sujet ou à un cotnplétnent. l'^x.: ( Ysii/
I si >'/'/>// /c' KH l'I.l'S (iRANl) l.IlCRUll'K. ihl nous a Î'IIS SORTIR.
TMU.KAU d'aNM.VSK Î.OCilQUK
a r r
.2 jileine. | itnjilieite.
•5 I ellii)lit|ne. |
2^ e\j)l(.'ti\e. explicite.
o
7\i tiiot.
Tt l }itot.
T(I )ih)/.
(lirecle.
indirecte. !
ist)k'e.
( al)solue.
pnnc. , , .•
' ( relative.
( . ) déter.
, me. , ,•
snnor. , { explic.
( complétive.
sujet ( simple. ( complexe.
(sujet elliptiiiue.') \ composé. (. incomplexe.
I verbe.
\ (^verbe ellipti(|ne.')
( iittribut. \ simjtle
(modillé par A7/r /u'xa/idf/.)
\ complexe.
( (^attribut ellijjt.) \ comjH)sé. \ iucomj)lexe.
AKl'iri.K I. ANAI.YSK liAlS()NN|.;K D l'NH IMl K ASK
d'ap^ks i,v MKriioiti', i'i;i':fi';i)i;N l'K
Ct' niisérohlt- auiour-l^rof^re, d.^itt ihaciiii dr nous a sa hontil
part y tst la taiist'priiuipaU' de ioits nos di/aiits ; aunbal/ons-h
donc sans kssc.
Cette phrase renferme trois ])roposilions, parce cpril y a trois
verbes à un mode jiersounel.
Ce iniséraùlr ainour-ptoprc est la principale cause de tous nos
défauts,
iifrn)p. ; pleine, parce (prelle renferme les trois parties;
explicite, parce cpie les trois paities sont développées ; directe,
parce (pie les trois parties .sont t. ..ij^ées dans l'ordre logi(iue ;
principale, p.irce ([u'elle renferme l'oljjet j)riiicip.il de la ])(. usée ;
absolue, parce (prelle a toutes les autres sous sa dépendance.
Autour-propre, sujet ; simple, pirce qu'il ne désij^iie (pi'un
seul être ; coinplc.vc, ]iarce ([u'il a ])oiir compléments explicatifs
le (|ualificatif ////.sr/ (//'/<•, et la deuxième proposition.
f''sf, verbe substantif
La cause, attribut ; simple, parce qu'il n'exprime qu'une
manière d'être du sujet ; conplexe, parce (pi'il a ]ioiir coniplé-
uient déterminatif pt incipale, et pt)ur ct)niplément indirect dt'
nos dépauis, qui a lui même j)Our complément déierminati/
tous.
y
H
ri
GRAIMMATICAI,].: J<;T hOC.lQVB, 157
A>/// chacun de nous a sa hounc part.
2e Proposition ; pleine, i)arce ciuV-lle rcnfcnne les trois
a t I)utif et (luc rc-lui-ci s'y présente «luns sa forme propre •
//<///vvA-, parce (|iie les trois parties ne sont pas ranimées <lans
Vn'n m Vr^"'' ',. '""i '''''' <-yp^i^-"^r,r, parcequV-lle se rattache
a un nom pour 1 e\])li(jner.
r/uuii„, sujet; siinp/r, i)aree (p.'il ne désii^nie qu'un seul
être ; complexe, parce (pi'il a pour complément déterminatif
(/(' ll(>IIS.
/■'s/, verbe sul)stantif.
./ivr;// attribut ; snnp/c, ])arce cpi-il n'exj)rime qu'une seule
aniere .1 être ,Iu sujet ; n>wp/oAr, parce qu'il a pour complé-
mu t direct sa par/, .pii a lui-même pour complément détermi-
uatil i/o///, et pour complément exi^licatif /w///<'.
Coml)a//ons-lc donc sans ccss,
r Proposition ; c///p//\///c, parce qu'il y a ellipse du suiet •
rxplici/c, parce (pie le verbe s'y i)résente sous sa forme propre '
iincc/c, parce que les trois parties sont ranirées dans l'ordre-
loguiue ; pn //Cl pair, parce qu'elle renferme l'objet principal
absolue'"''''"'' ' "■^"^'''■' P'"'"'-'^ '1"'*^"^ déi)end de la principale
Xoiis, sujet elli])tique ; si/nplc, parce qu'il ne désiLnie (.ne
com'JléTiient"'^"'"''' ''^^'''''"'' ' ^'"'""P'''''^^ V^^^^^ qu'il u'a pas de
Soyons, verbe substantif.
Coinha//a///, attribut ; si/npic, parce qu'il n'exprime qu'une
seule inaniere d'être du sujet ; co/npLxc, parce qu'il a pour
com]ilemeiit curect le, et pour complément modificatif .w;« ccs^c
CIIAIMTRK IX
NOTIONS li'ANAl.VsIÎ GKA M MATIC Al.K KT LOUIQUIS
AIM'ICI.E l^T
Oli.IET DE l'analyse GRAMMATICALE ET LOGIQUE
*■'' 490. I^' analyse i^^rammaticalc et logique décom-
pose la phrase en propositions, et la proposition en ses
ternies, et indique de chaque mot 1° la nature, et, s'il
y a lieu, l'espèce et les propriétés ; 2° la fonàion
grammaticale.
*'^ 490. Que fa// V analyse ^^ratnma/icalc et loiriquc ?
^ii
158
ANAI.YSE
^"■'^ 49 î. On distingue dix fonélions grammaticales :
1. Sujet. 6. Coiiijv flir, ou objectif.
2. Alirlbut, 7. C.iud. ou circonstanciel.
3. Verbe substantif. 8. Modificatif.
4. Déterminatif ) d'un nom 9. Conjon(5l. ou mot lien.
5. Explicatif J ou d'un pronom. 10. Vocatif ou mis en apost.
ARTICLE 2.— DEFINITION DES JONCTIONS GRAMMATICALES
^-* 492. Le s?fjf/ est l'être dont on exprime mie
qualité ou luie action. Ex.; ''^ Jii/cs César vainquit
Pompée.'*
\S attribut est la qualité ou l'action que l'on exprime
du sujet. Ex.: " Vo\\\\)kiti\\\. malliciirciix.''
Ee verbe si(bsta)itif <f^\. le verbe être ou un équivalent,
employé pour unir l'attribut au sujet. Ex.: " Sylla
fut crtiel ; l'arbrisseau devient un arbre."
On appelle déterminatifs les mots employés potir
préciser, limiter la signification du nom ou du pronom.
Ex. : " lya patience de Job ftit admirable,"
On appelle exptieatijs les mots qui .se rapportent ati
nom ou au pronom, mais qui ne .sont pas nécessaires
pour en préciser la signification. Ex.; " Ea patience,
cette hérdique vertu, est prescrite à tous les hommes."
Remarques. i° On reconnaît les déterminatifs : 1° en ce
qu'on ne peut pas les retrancher sans altérer le sens de la
phrase ; 2° en ce qu'i's «joutent au nom une idée qui en fixe,
qui en limite l'étendue, Kx.: " I/homme de bien est estimé."
2° On reconnaît les explicatifs : 1° en ce qu'on peut les
retrancher sans altérer le sens de la phrase ; 2° en ce qu'ils
expriment une idée déjà renfermée implicitement dans le nom
ou précédemtnent énoncée. Ex. : " L'homme, créé à Viinagc de
Dieu, doit se respeéler."
Le complément direFî ou objeetif signifie l'objet
même de l'action, et vient en réponse à la question
^^^/ .^ ou ^z^^»/ .^ faite sans préposition. Ex.: "J'aime
Dieu, et j 'observe sa toi. ' '
Le complément iudirefî, appelé aussi cireonstanciel,
exprime, par rapport à un verbe, le ternie, le motif ou
toute autre circonstance.
'^* 491. Quelles sont les dix /Mutions jiirafninaticales /
** 492. Définissez les différentes fonetions gratninaiicales.
icales :
objeolif.
stanciel.
lot lieu,
en apost.
CALES
ne une
ainquit
exprime
iraient,
"Sylla
fs pour
)rononi.
'tent au
efc.saires
atience,
nimes. ' '
1° en ce
tis de la
en fixe,
stinié."
peut lefî
ce qu'ils
=5 le nom
image de
l'objet
[uestion
' J ■ aime
stanciel,
notif ou
'cales.
1
I
GRAMMATICALE ET LOGIQUE I59
Il vient en réponse à qui? ou q7(oi? précédé d'une
préposition, ou bien à l'une des questions oh? quand?
Ex. : " De Frontenac succéda—^ M. de Courccllcs—cn
Van 1672."
Le modijicatif exprime une négation, un doute ou
une manière d'être par rapport à un adje^if, un verbe
ou un adverbe.
Il vient généralement en réponse à la question com-
ment? Ex.: " Parlez. ///^^ haut :—ox\ ne vous entend
pas. ' '
On appelle conjoncti/s ou mots liens les mots qui
unissent entre eux les propositions ou les termes de
proposition.
Après le verbe substantif, qui unit l'attribut au Fuiet le-;
coujonaifs sont : 1° la préposiiion, qui fait rapporter ùu 'mot
complément au mot complété. Kx.: " Travaillons ;>^«r Dieu "
^•. ^^ conjonaion de simple liaison ou de coordination, qui
unit deux éléments semblables. Ivx. : "Le ciel et la te?re
louent et bénissent la sagesse et la bonté du Créateur."
3° La conjonélion de subordination, qui lie deux propositions
dont la seconde est complément ou sujet de la première Fx •
tude'" ^''"^ ^"^ t'éveilles : il faut que tu en contrades l'habil
, 4° Le pronom conjonaif, qui joint à son antécédent une
deternimative ou une explicative. Kx. : " Craignez celui qui ne
craint pas Dieu." ^ ^^
5° T/adje(5lif conjonaif, qui, tout en modifiant un nom ioint
une proposition dépendante à celle dont elle dépend Fx •
J'ignore— ,7//^'/.? sont vos desseins." ""
• ^° L'^^V'^rbe conjonaif, qui, tout en modifiant un verbe
joint également une proposition dépendante à celle dont elle
Se"" ""^^ "^ sais-r.?/«;;/^;// le grain germe dans la
Le vocatif oM mot en apos'.rophe est un nom ou un
pronom employé pour appeler la personne à qui l'on
sadres.se. Ex.: "Vous êtes, cliers enfants, au prii>
temps de la vie. "
Le nom au vocatif est toujours à la deuxième personne
grammaticale. Ex. : " Notre Père, qui aies aux cieux "
Il n'est généralement pas considéré comme terme d'une
proposition, mais il s'analyse à part. Ex. : " Enfants, écoutez-
moi On dir.H rv^vfs n. c. m. pi. au vocatif ou mis eu apos-
trophe ; -eoiis s-e... sujet de " écoutez, ".
V.,
I
i6o
ANAI^YS^
ARTICLE 3, — FONCTIONS ET CLASSIFICATION DES PROPOSITIONS
if-
ii'r
*"" 493- La plupart des fonctions grammaticales
que remplissent les mots peuvent être remi:)lies par des
propositions.
Les fonctions grammaticales les plus ordinairement
remplies par des propositions sont celles :
1° De dcterminatif d'un nom ou d'un pronom. Ex.:
•' On occupe volontiers I'ouvkihr qui. csf assidu à sou
travail, tandis que l'on renvoie à la première occasion
Cf:lui qui ne lest pas.''
2° D'explicatif d'un U'^m ou d'un pronom :
" L'ho.mmk, que Dieu à crée à son iinaj'r, est la p'us
excellente des créatures visil)les. O Dieu, vous qui
m'avez crée, faites que je sois digne de vous "
3° De complément direct : " Mon père DiîsiRK que
f apprenne 2in état.'"
4^" De complément indirect ou circonstanciel ; "Vous
VIENDREZ quand je vous appellerai."
5° De complément modificatif : " Je Travaille
autant que je puis. ' '
6° De sujet réeld'un verbe unipersonnel : " Il faut
que la vertu soit récompensée , ' '
** 494. Les propositions qui ne remplissent pas une
de ces fonctions grammaticales sont appelées princi-
pales. Celle qui en remplissent une sont apj^elées
SUBORDONNÉES OU DÉPENDANTES.
Dans 'I Dieu veut que nous l'aimions ", la première propo-
sition Dieu veut est principale ; la deuxième que nous V aimions
est subordonnée ou dépendante de la première ; elle est, en
effet, le complément direct de veut.
La principale n'est amenée ni par un pronom con-
jonctif ni par une conjonction de subordination.
Remarque. La principale peut commencer : 10 par une con-
jonction de coordination ou le simple liaison (n" 487) ; 2" par
qui, que, oîi... employés comme pronoms indéfinis.
■X"»
493. Quelles fonctions ^grammaticales peuvent être remplies
par des propositions ?
** 494- Connn^nf c'asse-f-on les propositions considérées sous
le raùJ)ort de la/onction gramuiaticale .^
%
Grammaticai,k et logique i6i
oul^'seri'fef n'^'V'"'' ^^^°-" ?'' J^ ^^ '■^^it^^^^- Qui suis-je, et
gueillir ?'' trouverais-je donc en moi sujet de m'enor-
I.es dépendantes sont généralement amenées • i^nar
un pronom conjonctif ; 2" par une conjonction de
joncïifs"''^'''" ' ^ ^'^^ '"' adjectif ou un adverbe con-
Ex. " Celui QUI îr/^/ /,> ô/nf peut l'accomplir. Te sais
QUE je^ mourrai, mais j'ignore à quel moment ie
mourrai et comment yV mourrai. " "^
Remarques, r. Après une phrase citative la t)ronom-tin«
qui est coniplémeut direct n'est considérée comme d^Zdant^
I<vlle serait principale si la citation était textuelle • " I p«5
crains, «'/.«// nu sa^r, que ceux qui ne craignent pas Dieu ''
I.a dépendante qui se rapporte à un nom est appelée
adjccin'c ou encore incidaife ; celle qui se rapporte soit
a im verbe soit à l'ensemble d'une pro'^osition, est
appelée compldivc si elle est complément, suhjccHve si
elle est sujet.
m
m
TABLEAUX POUR
Principal^!;.
On estime celui
J'adore Dieu,
Rappelle- toi
Prie beaucoup
Jules travaille
Il faudrait
LA CLASSIFICATIOX DES rROPOSITIOXS
Subordoiluccs.
qui est probe, délenniuative.
qui m'a crée, explicative.
que tu es faible, c. directe.
quand tu souffres, c. circoùstanciclle
mieux qu'il ne faisait, c. nwdificative
qu il progressât, subjective.
Proposition \
' principale
fadjective f déterminative
subordonnée | ^^ '"cidente i explicative
f directe
indirecte ou
circonstancielle
modificative
ou
c'/.pc>.dante '
complétive
. subjective
l62
ANALYSE
Pli
Dans la pratique, on peut n'employer que trois de
ces dénominations : dctcnniiiativc, explicative, subor-
donnée.
Kx. : " Celui-là est fort qui prie bien", qui prie bieti, déter-
tninative du pronom celui-là.
"Adore Dieu, qui est tout-puissant", qui est tout-puissant
explicative du noni Pieu.
" Aiine qu'on t'avertisse ", qu'on tarertisse, subordonnée,
remplissant la fonction de complément direct de aime.
ARTICLE 4. — ANALYSE DES l'HUASES
^">= 495. Pour analyser mie phrase, surtout si elle
est d'une ceiUiine étendue, on peut faire utilement les
opérations que nous allons indiquer.
1° Séparer par un trait vertical les mots consécutifs
qtti n'appartiendrait pas à une même proposition,
Ivx. : Faites du bien | pendant que vous êtes en santé | car |
quand vous serez malade | je ne sais j de quoi vous serez
capable.
TRINCIPES POUVANT AIDER A FAIRE CETTE SÉrARATION :
, .1
a. Deux verbes à mode personnel n'appartiennent générale-
ment pas à une même proposition.
l). Le pronom conjontftif commence ordinairement une pro-
position ; mais, dans tous les cas, il n'est jamais de la même
proposition que son antécédent.
e. La conjonction de subordination annonce toujours une
proposition ; celle de coordination en annonce également une
quand elle ne lie pas des termes d'une même proposition.
d. Un mot qui n'a point de fonélion dans la proposition qui
précède immédiatement appartient à une autre proposition.
2° Ecrire a ou A stir le premier mot de la phrase, b
ou B sur le premier mot de la deuxième proposition,
e ou C sur le premier mot de la troi • 'ème, et ainsi de
suite.
Si la proposition est principale on emploie une majus-
cule. Si elle ne l'est pas, on la caractérise par une
minuscule, suivie du chiffre indiquant la fondlion
grannnaticale. Ex. :
** 495- Quelles opérations successives peut-on faire pour
analyser une phrase /
GRAMMATICAT^E KT I^OOIQUR
163
A
Le ver
qui rauipe
A
et l'aigle
un sujet de glorifier Celui qui les a créés
d'
qui vole si haut j uous sont
//
que tu fais fausse route,
C
remercie
et
Si l'on t'avertit
change de direclion
RKMAR(auES. I. Si une proposition a des parties séparées, on
en répète la lettre ou le numéro sur le premier mot de chacune
de ces parties.
2. Une proposition coupée par une autre ne se continue que
lorsque celle-ci, avec ces dépendances, est entièrement terminée.
3° Knoncer sépa-cmeiit les propositions, en expri-
mant, s'il y a lieu, Ijs termes ellipses ou sotis-entendus.
Rkmarouk. On ne considère une proposition comme avant
des termes sous-entendus que lorsqu'on ne pourrait sans ce
moyen, se rendre compte de la fonaion des mots exprimés.
4° Reprendre chaqtie proposition : en désigner la
nature, et, s'il y a lieu, la fonction, en indiquer le
sujet avec ses déterminatifs et ses explicatifs, puis le
verbe avec l'attribut et les compléments.
5° Analyser granmiaticalement les mots, et princi-
palement les verbes, les pronoms conjonélifs, les pré-
positions, les conjonctions.
M
vin
0 îl
APPLICATION DE LA MÉTHODE
A
Paris,
b''
A
n'a
été
. qui est maintenant la ca])itale de la France
longtemps qu'une bourgade des Oaules.
Cette phrase, renfermant deux verbes à mode personnel
tornie deux propositions. '
La première " Paris n'a été longtemps..." est principale.
La deuxième " qui est maintenanl la capitale de la France "
est une adjec1;ive explicative de Paris.
Tkrmh:s : Le sujet de la première est /\iris, qui a pour expli-
catif la deuxième proposition ; le verbe substantif est a cté •
l'attribut est hourgadr, déterminé par une et par dc^ (ùru/vs •
m^ que est un modificatif et louolcmps. un complément circons-
tanciel de a ett' une bouroadc.
Le sujet de la deuxième proposition est qui ; le verbe
su1)stantif est est; l'attribut est capitale déterminé par la et par
de la l'i-ance ; maintenant est un complément circonstanciel de
est ta capitale.
ordin-'ire.''^"'^ ^"^"'^^ ^'''''^''^ '"°*' ^^ '''" ^'''^ l'analyse grammaticale
pi
V-
:1|:
II
I!
164 ANALYSE GRAMMATICALE ET LOGlQuE
Quand celui | que l'on avertit
clouter (ju'il ait boiiue volonté.
Cette
a
ne se corrige pas
C
on
peut
TAUr^EAU
Dli SUIJOKDINATION
C
qu
and
a'
que
r/7
qu
b*
phrase renfennant quatre
verbes à mode personnel forme qnatre
propositions.
La i)rincipale est on peut douter.
La première quand celui ne se cor-
riii^e pas est une subordonnée rem-
])lissant la fonction de complément
circonstanciel àe peut.
La deuxième que l'on aî'ertit Qst ime
déterminative de eelui.
La quatrième est une subordonnée,
remplissant la fonction de complé-
ment indireél de douter.
Tkrmrs : Le sujet de la principale est on, simple et incom-
plexe ; le verbe est est; l'attribut pouvant, complexe parce
(ju'il a pour complément direct douter, et pour complément
circonstanciel la première proposition.
Le sujet de la ])reinière ])roposition est celui, complexe parce
qu'il a pour comj)lément déterminatif la deuxième proposition ;
le verl)e est (".?/ / l'attribut corrigeant, complexe parce qu'il a
pour complément direct se, et pour modificatif ;/<'-/)(rs\
Le sujet de la deuxième proposition est on ; le verbe est est ;
l'anribut avertissant, complexe parce qu'il a pour complément
direct que.
Le sujet de la quatrième est // ; le verbe est .w// ; l'attribut
ayant, complexe parce qu'il a pour complément direct bonne
volonté.
;'
I
w
\ ;
FIN' DE LA DEUXIÈME PARTIE.
\
I
; i;t
TROISIÈME PARTIE
SYNTAXE
I
'■;"^* 496. La Svfi/axc {a) est la partie de la gram-
maire qui s'occupe de l'ordre ou de l'arrangement des
mots dans le discours, et de l'orthographe particulière
qui en résulte pour chacun.
CHAPITRE PREMIER
1
DIT NOM
ARTICLE l'T. — xovis QUI ONT LES DEUX GENRES
'^='= 497. ^'//^'' est du féminin lorsqu'il signifie
secours, assfsfa}ia\ ou qu'il désigne ui:e femme. Ex.:
Unr aide PKOMPTK ci ASSURKK ; UNK aide infir-
mière.
Il est du masculin lorsqu'il désigne un homme. Ex.:
Un aide de camp.
^** 49S. Aiirle est du masculin quand il désigne :
1° l'oiseau de proie. Ex.: Un aigle fort.
2° Un homme d'un talent ' supérieur. Ex.: Cet
homme là est un aiirle.
3° Un pupitre 'd'église. Ex.: // chante à V aiçrlc
METROPOLITAIN.
4° Le papier du plus grand format. Ex.:/'^/ acheté
DU GRAND aigle.
5° La décoration d'un ordre de chevalerie. Ex.:
L'aio-lc NOIR de Prusse, l'aigle blanc de Pologne.
*** 496. Qu'est-ce que ta syntaxe .^
** 497- f^^ quetgoirc est te mot aide ?
* 498. De quel genre est te mot aigle ?
i^S-t^ui'^eavc^^ ''''"'' '""*^S'^"' ■"'"• •'^^''^^ ; /"-i'"- o'J'-e ; qui veulent dire
Ij II
». '
166
SYNTAXK
•:i
.4/V/festcUi féminin : i» s'il désigne évidfniment
loi^au fc nielle. Ex.: /.•„«/<„/ l'i.l..NK * /<J"'«
pour ses atQ;lous.
2" Dans le .sens tl'eiiscigue militaire, d'étencLircl,
< armornes <le >K.,se. lix.: /,,. „,,/,, komainks
impériÂlk '"'■"""'■'" "''"' "•'•"''' ''■'''•°"-"' = ''"'■'^''•=
*** 499. ^/w„«,est chi masculin au singnlier et du
l'ATALKS auioios.
Il est quelciuefois féminin an singulier en i^oésie •
et^ masculin an pluriel, quand on parle d'affections
.uenereuses. I^x. :
L'amoTir ^7 plus tendre est la plu.s malheureuse. (R^cink \
J^.Tie:.;::ir^T ^^^^^^ '^"'^'^'^•- ^'--- ^^^^ ^- ^^
.-'/;;/^./rnoni d'une divinité delà Fable, est touiours
du mascuhn î^x.: Pnndn de vv.rvï-. Amours. (Acvd )
/'-f' 500. 0;//M' est du fuiinin quand il sit^nifie
simplement le nombre «'r.^.v. Ex.: Nous avons Ln.ê
a notre dcjauicr unk couple de pigeons rôtis et UNE
couple d'œujs frais.
Couple est du masculin quand il désigne deux per-
sonnes unies par le mariage, par l'amitié, par l'intérêt,
etc Ex.: Ln hkureux couple; un couple d^amis, de
fripons. ^ '
Couple est encore du masculin quand il désigne le
maie et la femelle des animaux. Ex.: Un coiïple de
pigeons suffit pour peupler un colombier.
Couple ce remplace par le mot paire quand il s'amt de deux
choses de même espèce qui sont nécesiurement ou ordinaire^
ment ensemble. U^.Tue PAinn de souliers, de ôa s, défauts
etc., et lion uue couple de souliers, eic ^i^, ci( gauis,
Par suite on dit aussi : utievAm^ d'anns, une paire ^/t- hœuf^
Se în^"' '^""'^ ""'^^ inséparables, deux bœufs attachés au
^ 5QI- Dcfice est du masculin au singulier et du
**! 499- ^^e çuelffenre est le mot amour ? "
L 5o«- ^^'' quel genre est le mot couple ?
*•• 501- i^c quel genre est le mot délice ?
i
S
NOM
167
le
de
féminin an pluriel. Kx. : QuEL délice f ai GOUTfC ! Les
délias du cœur sont plus TOUCiiANTKS que CKLLKS de
l'esprit.
Cependant si, dans mie môme plirase, le mot délice
paraissait avec les deux nombres, il faudrait préférer
Je masculin. Ex.: Un de mes plus ç^Vi^^H'ë, délices, c'est
de revoir n/rs parents chaque soir.
* 502. Elevé et eufaut sont du masculin quand ils
désignent un petit garçon, et du fcuMuin quand ils
désignent une petite fille. Ex.: Cet l'cve a obtenu
plusieurs prix. Faire de bons élevés, de bonnes
élhes. (A CAD )
Un enfant odéissant ; pleurer comme tn enfant. La
PAUVRE enfant, une aimable enfanl. (ACAD.)
** 503- Foudre est féminin, mais seulemi tit dans
.son sens propre, c'est-à-dire quand il désigne le
tonnerre. Ex. La foudre a éclaté ; mm est tombîîE
sur le clocher de V église.
■fi est masculin dans toutes ses autres acceptions.
Ex.: effondre contient 1000 i^allotis : QvmhS foudres
d'éloquence que Bossuet et Massillon ! D' Iberville fut un
FOUDRE de guerre.
** 504. darde est toujours du féminin excepté
quand il désigne un homme. Ex.: Vous êtes de la
garde naTIO.n'ALE, allez donc monter 1,X garde ; CETTE
garde-malade s^est endormie ; CE garde champêtre a
arrêté un braconnier.
'^* 505. Gent(i^i du féminin au si igulier, et signifie
alors nation, race, espèce. Ex.: Ea u? VOLATILE ;
I,A gent SOURICIÈRE.
Le pluriel gens est du masculin ; mais, par euphonie
et clarté a), on donne la terminaison du féminin à
radjectif qui le précède immédiatement, ainsi qu à
ceux qui l'accompagnent, si cet adjectif ne se prononce
pas au féminin connue au masculin. Ex.: Ces bonn: '
* 502. Jh' quel genre snnt les mots élève et enfant ?
** 503. De qut : genre est le mol foudre ?
** 504. De quel /, enre est le mot ^arde ?
** 505. QiCy a-i'-il de particulier sur les mots gcnt et gens ?
(a) Pour le distinguer, quant à la pioii' ' ii ion, du nom propre Jean.
%
m
I68
SYNTAXK
et PiEusKs ^çrcm. oh soni-ih allés f Quels (rai^ mir Af
usuriers ! l o/là de bons et h on uê léserais "^ ^ ^''
ciuf ne'leS^i" ''; ^^ '"''* :'•''''''' '^^"t a" masculin les aflieotifs
.,**,-5°6- //!■«/«'• est fcniinin (luaiid il dcsimio lo cirait
dcgise dc..s,B„é ,s<n,,s ce titre.' Kx.: /.Vc'- i '
au etc"' tr™/';"''? ' ^'""■'",''' ^•'"""■' Dans \Z
autres cas, 1 est toujours niascul ii. Ex. : ,.//,,•« ^w/^
Ex **/^v^: /'''^'"''■'' ''■"' '°"J""''" '•" f'^"'""" «" pluriel
Au s,„K„l,or, ce mot est généralement du féminin •
u «msculni quand il désigne le recueil des comnoti
t.ons d'un graveur d'estampes ou d'un œnZsUeur
de n„,s,que, ou a recherche de la pierre phS, halè
T'CainZ"- T"''' ™«°Rf El. de MoLrl ou 'cEtUI
fémini^r^u'nCr'r " '"?""''"' ^" -'"'S»""- et du
.«. ■'"!• /} 1"-'lKemr est le mot hymne ?
•• £s' /t l""'',''''''"''' "' /'• m't œuvre ?
5o!>. J)e quel Mcitre est le mot orgue >
f'^l'-n.",!''"'";''!'^» «pérnie.it t
en or. Ilsl'appelaieiit 1
rouyer le tijoyeii de changer 1
pierre philosopliale
es métaux
NOM 169
*** 5oH/>/s. Orar est fc^niiiiin de sa nature. Kx. ■
iJf lofxe bini î.kvhk. Dr BELMCS o>\i^es.
Il n'est du niaseulin que d;ins les deux expressions :
Ot\irC (l) MOXDK, Oti^C I'KKI.K.
** 509. Pàquc, siKHiifiant la fête des Juifs, est du
tcmniin. Ivx.: Notn -Seigneur Jit i.a Pâqnc avec ses
aise/p/es.
J\hji(es, fête des chrétiens, est nu masculin. Ex.-
/ oyez eonnnc Pâques est TAki.iK eette année.
Dans tout autre cas, il est féminin pliu-iel. l{x.: Il a
fait SKS Pâques • Pâques i'i.kukiks (dimanclie des
j Kameaux). /^«(///r.? ci.oshs (dimanche de Ouasimodo).
! -*^-f^ 510. Parallèle est du féminin en terme do ^éo-
nictne et en ternie de fortifications, Kx.: Ces parallèles
sont mal Tïi\Qv.v,^. Il e.st du ma.sculin dans les autres
cas. Kx.: Quia parallèle injukikux ! Neic-York et
Constant/nople sont plaeés presque sous i,k inême
parallèle.
** 511. Personne, employé comme nom commun,
est du féminin ; alors il e.st ordinairement précédé
d'un déterminat.f. Kx. : Qb^tt^ personne parait bien
CONTKNTK.
Kmpl(j>é comme pronom indéfini, ce mot est du
masculin, à moins qu'il ne .se rapporte évidemment à
un nom féminin. Kx.: Personne n est venu ; personne,
dans la pension, n'est ^?/<6-.57 studikusr que votre steur.
'"* 512. Quelque chose, pronom indéfini, si cru i fiant
1 opposé de -icn, est du masculin. Kx. : Pour savoir
quelque chose il faut V avoir appris.
^ Quand \\ sio^nifie quelle que soit la chose, il est du
féminin. Kx. : Quelque chose que je lui aie jji'i E,y<? nai
pu le convaincre.
*** 508 bis. Que remarque t-on sur le mot orge ?
^" 5f'9- Qu'y a-t-ilde particulier sur le ///(?/ Pâque ?
^^ 510. De quel genre est te mol parallèle ?
** 51 r. De quel genre est le mol pensoiuie ?
** 512. De quel genre est l'expression quelque chose ?
{i) Orne woM.f A grains d'orge dépoiiilU's de leur pellicule 011 première
enveloppe.— O/y^ A-; ;/ giains d'oigo dOpuuillés de toutes leurs enveloppes
et arrondis p..r la meule. ^^
r:!
i\'
r î (F
'V
ifl
ufe
170
SYNTAXE
513. Autre chose, employé sans déterminatif
est du masculin. Ex. : Demmidez-Iui autre chose, il
mus I.K donnera. Dans le cas contraire, il est du
iemmm. Ex.: // s'agit ^'une autre chose bien diffé-
rente.
*"*" 513 bis. Témoin est toujours du masculin, même
quand il se dit d' une femme. Ex. : Cette femme est un
BON témoin. Ces gens sont des témoins SUSPECTS.
Ce mot ne varie pas dans l'expression à témoin, et lorsqu'il
est employé sans déterminatif au commencement d'une pl-?asè
I^x.: Je imis prends tous a tkmoin (Acad.)-Témoin le\
blessures dont 1/ est eiiœre couvert. ( Acad ) n^uiN us
Mais on dira: Vous vidâtes tous témoins que.., parce que
dans ce cas, le mot témoin n'est point pris adv4rbiaiement. ^
Noms qui changent de genre en changeant
de sens
ITn certain nombre de noms changent de genre en
changeant de sens. Plusieurs ne sont d'ailleurs que
des homonymes qui ont des racines différentes
Masculin.
Féminin,
Aune, arbre (quelques-uns Ancienne mesure de lonLmeur
écrivent aulne). fewcur.
Cartouchk, ornement de Charge d'arme à feu: coneé
sculnture ou de p-raviirf^ ^'„„ „^i.i„.^ ' '-'-'"6^:
sculpture ou de gravure.
Cravatk, cheval de Croatie.
Crîîpe, étoffe très claire.
Critiqiik, personne qui juge,
Echo, son répercuté.
Enseigne, officier de marine
porte-drapeau.
Fourbe, trompeur. ..wu.wcne.
^'îniw ^''^■^^^"' surveillant; Aolion de garder ; femme nu,
® "'^^- Ri^i-de ; troupe armée ; partie
de l'épée qui sert à couvrir
Ja main ; garniture de ser-
^ ... , l'wre, etc
Greffe, heu ou sont déposées Branche que l'on ente sur un
les pièces des procès. arbre ; action de greffer
Guide, conducteur. Lanière de cuir pour conduire
les chevaux,
d'un soldat.
Etoffe qui se met autour du cou.
vSorte de pâtisserie.
Art déjuger.
Nymphe. (Il s'écrit avec un^
majuscule.)
Marque, tableau, draperie.
Tromperie.
Il y-},. Que remarçur (-on sur r expression autre chosr ?
^M V^h A' qu^t genre est tf mot témoin }
NOM
171
\
1
Laque, beau vernis de la Résine qui vient des Indea
Chine noir ou rouge. orientales
Livre, ouvrage imprimé. Ancien poids de seize onces ;
monnaie.
Manche, partie d'un instru- Partie de vêtement où l'on
nient par laquelle on le met le 1)ras ; espace étroit de
tient. mer.
Manceuvre, ouvrier subal- Mouvement, évolution,
terne.
MÉMOIRE, écrit sommaire , Faculté de se souvenir • repu-
état de sommes dues. tation. *
Mode, terme de grammaire et Usage passager.
de musique ; manière d'être.
MouIvE, objet creux qui sert à Coquillage de mer.
donner une forme.
Mousse, jeune apprenti mate- Plante, écume.
lot.
Office, devoir, fouclion ; ser- Lieu oii l'on garde le dessert
vice d'église. la vaisselle. '
pACiE, jeune homme au service Côté d'un feuillet.
d'un prince.
Paiij,AvSSE, bateleur, saltini- Sac rempli d.- paille pour les
banque. Hts.
PARAi.i.Èr,E , comparaison ; Lignes également distantes •
cercle de la sphère terrestre. tranchée. '
PENDUI.E, poids qui fait des os- Horloge à poids ou à ressort
dilations régulières.
Physique , la constitution vScience cpii étudie les proi^frié-
naturelle de l'homme. tés générales des corps
P1.ATINE, métal grisâtre, le Ustensile pour repasser du
plus inaltérable de tous. linge ; ]iièce d'arme ô feu
Poîîijî, fourneau ; drap nior- Ustensile de cuisine pour frire
tuaire ; voile nuptial.
Poste, lieu où se tiennent les Relais ; bureau pour les lettres.
soldats.
Pourpre, rouge foncé ; mala- Couleur extraite d'un coquil-
^^^' îage ; dignité royale, cardi-
nalice.
Soi.de, complément d'un paye- Paye des soldats,
ment.
vSoMME, sommeil. Total ; quantité d'argent ; far-
deau.
Souris, sourire. Petit quadrupède rongeur.
Tour, mouvement circulaite ; Bâtiment élevé rond ou carré.
machine de tourneur ; trait
d'habileté.
Trompette, celui qui sonne Instrument â vent,
de rinstrumcnt.
Vase, ustensile pour contenir Limon qui est nu fond des
les liquides. - ' • • fleuves. ' ' '
!^'
Ui 1
i 1
172
SYNTAXE
!•! ■; ^^1.
l »1
H
Voii.K, étoffe qui sert à cou^ TnUe- <■.'„»
vrir; apparences. même '''''''^^"' ^^ "^'''^'^
qx^id^nSSentr C^i^^^f^"?^"^"- -"^ «lins
cas • iPle co,;r. !: • ■ "0'"me, et du feminm dans les antr,.c
cas, tels sont : cn/u/ur, ensague, garde, manœuvrl^ S.I
ARTICLI-; 2.— DU xNOMlillE DES NOMS EN GÉNÉRAL
tclHom?' ^""^"i"'' ^'""^^ ^°"t inusités au singulier j
Accordailles.
Affres.
Agrès.
Aguets.
Alentours.
Annales.
Archives.
Arrérages.
Arrhes.
Atouis.
tels sont :
Besicles.
Hestiaux.
IJroussailles.
Catacombes.
Confins.
Décombres.
Dépens.
Doléances.
Rcrouelles.
lîntrailles.
Kpousailles.
Fiançailles.
Fonts.
Frais.
Funérailles.
Hardes.
Immondices.
Mânes.
Matériaux.
Matines.
mineurs.
Mouchettes.
(obsèques.
Finceltes. ■ "
l 'leurs.
Prémices.
Primeurs.
Ténèbres,
Vêpres.
Vivres.
Quelques autres sont inusités au pluriel ;
4 Quelques noms relatifs à l'homme moral et A vi
physique : ^adolescence, /'ardeur /a hi/T/\ 1 ^'^. l/^omme
ARTICLE 3. -XO.MS TIHÉS DES LANGUES tni.vXGÈIlES
** 516- Les noms composés tirés des laneues étr»„
gères ne preiment, pour la plupart, ni la maroul d i
Plune^n^le^accentsfe^is. ^Ainsi l'onS ]3es
** We Otitel^j'J ^P-^lciues noms iuusités au piurieU "
langues ét^^^^^f,-' ^^''-''^ ^''^ ''"^' <^o,npo£s ttrés des
NOM
173
Posi-smpium des ccce homo^ des in-folh (i) des in
quarto^ C^Q^in-odavo. ' ^^^' ^^^^ ^^^•
On écrit cependant: Des fac-^îmiJr^ A,.-^ ^' ,
consHltes^ des flih-pianos ^ ' '^^^ '''"'^'''-
=«,* 518. Les noms latins fréquemment usités suivent
les règles des noms français. Ainsi Ion écrit Des
<^n,d„, des albunn, des „////„/„,, des LS' des
&•«.«■,„/«, des d^ficils, des /«././„,„, def/S es
yI/«.r/V««« et «/«./,„„„ f„„t a„ pU.riel „M:r«;/^
«««««« ■• desideratum fait ,/,./rf,v,,/« (3) '""■*^"'"'.
'•-• 5 '9- Les noms tirés des autres langues étnn
gères prennent la marque du pluriel. Ainsf Ion éeri
Des aulodajcs, des Mftecks, des frncnllas, des /X/
des macaroni, des roM/s, des loasis, des tinnnli ^ '
Les noms anglais A/r/r, miladv, h)rv n font an î.1nr,-.i / ^•
nii/adu's, tories. ^~ ' " pluriel /a^/,rj,-,
'''* 520. Les adverbes, les Drénnm'tmnc ci
mots invariables de leur' nature^^S'^r kt ,x '> «
sH.ns que Ton rapporte textuellement ne pen -cm;
jama>^,reudre la n,arque du pluriel qu^lï.d' où les
que du. latin i^ '■^ " ^^^t'es laugues
mbIt^l.£:::;T" '"''"'"" '■' """' '"■-"•■MIcs employa
plus sonv.Mit in-^o, /v-so_ ,,,.,^e, ,>,.p,' %]'^ ^^-^ '^'»^' '-^"t'^ i'^M.ial.s. On écrit
! *i' • I
174
SYNTA^fTÎ
H
a^emhi
iilhiiMi
alcali
alKiiazil
biiirdicité
bennidi
bifU-ck
boa
exaintii
faélotnu»
i'ac^linn
falbala
alibi
boni
fôinur
alinéa
bravo
folio
allOliiia
alto
aiidanté
canit-lia
concei lo
dahlia
Knôrilla
lli<l:ilj;()
hortensia
apaitc
antoiiafé
<ioniiiio
<luo
lionna
imbiofilio
aviso
éciio
iniuioiuDt
(luidani
filbnry
(iniiittttf
tn:(St
<inii)t()(|iio
lory
<lii<)libft
trio
i( i."t])issé
ultra
I cci])ô
Vfi tii;o
itli<inat
viila
icnioia
vivat
Sofa
wliiKT
solo
zébu
spahi
zéro
Spt-CllUt II
zijïzag
emploie siibstanti veinent. Ex.: Les pourquoi cl les
COisniENT, h's OUI ii /(S NON lo/i/ courts sont peu hon-
7lêtcs ; les JK VOUS KN PKIK, les DK GRACK, les PARDON,
Monsieur , sont plus convenables.
Celte rèj^le n'offre jj^uère comme exceptions que les mots
aratit, arrière, (leraut, derrière, (jui peuvent varier.
Voici la liste des mots d'origine étrangère que l'Académie
écrit avec une .v au pluriel.
lord
inai-.iionl
lllUSK'O
nnniéio
opéia
oi atorio
])P!cha
l)anoiania
])aria
ptiisnm
piano
plactt
Par analogie, on peut joindre à eette liste les mots
suivants: bill, diorama, lavabo, )}ieetiuii\i)iéiuora)idi())i ,
inuséiim,palliiim, ratafia, recto, shako, ténor, tibia, verso,
visa.
Quidam fait au jiluriel quidams : au féminin <ir///V/<;?;/^',
quidancs.
ARTICbE 4, — NOMS PIlorRKS
*'i' 521. Les noms propres désignant des individus
uniques, mais employés par élégance au pluriel, ne
peuvent pas en prendre la marque. Kx. : Quels foudres
d'éloquence que les BossuKT, les Massii^i^on, les Bour-
DALOUK !
'i'* 522. Les noms propres de famille employés au
pluriel n'en prennent pas la marque, parce qu'on ne
doit pas dénaturer leur orthographe : Les deux
SÊnkque étaient nés à Cordoue ; Rouen est la patrie
des deux Cornkillk.
Font exception : i» Les noms de dynastie ; on dit : Les
Bourbons, les Capets, les Césars, les Pharaons, les Stuarts, etc.
20 Les noms de certaines familles célèbres ; telles sont celles
des Anionins, des Sapions, des Condés, des Guises...
il .1 i
** 521. Les noms propres employés par éllxance prennent-ils
la marque du pluriel f
*-'^ 522. Comment s'écrivent au pluriel tes noms t>rof>res dû
famille f ^ ^
i
i
i
i
NOM
175
*=f^ 523. Les noms propres cnii^loyés connue noms
.^nnuns prennent sans difficnlté ta n.arque du
p:x. : Les IIoMÎîRKS, les VracaRs et les Racines sont rare<: -
etc., ce qui veut dire des pertes comme UomhrVh^it
i^uuZ fâ:^T' '' '^^ '''-''' ^""'«^^ ^^^^-«^^- '■ ^- o^^-
^'^* 524. Ivnfin, les noms propres d'auteurs, employés
pour designer des ou vra^^es d'art, prennent également
la marque du ])Iuriel.
Ex : On ad,ni,e dntx RArnAëi/^ dans ce musée ■ c'est- Vdire
deux tableaux de Raphaël; voici les I'mnkS qùcvouVavX
I
i
i
i
ARTICLE 5, XOMâ COMPOSÉS
** 525. Dans les noms composés, il n'y a Ynie le
nom et l'adjectif qui puissent varier ; les autres mots
s écrivent toujours de la même manière
Us syllabes initiales in, ex, co, ?,n, demi, hêmi, semi
vice, archi, trcgi et autres de ce genre, sont toujours
invariables. -^
** 526. I.es noms composés s'écrivent au sinirulier
ou ail pluriel de la môme manière qu'on les écrirait
s Ils etaieiu considérés isolément, et que la phrase fût
ccmpletee par l'addition des mots sous-entendus.
Ainsi on écrit : Vn abat-jour, des abat-joicr, iustruinent avec
lequel on abat le y.;..r. la lumière ; un irc-eh-cie!,desarcTcn-
ce,c est-a-d.re uu arc, àe^arcs, que i'o.i aperçoit dans le cle ■
un chasse-mouches, des chasse-mouches, instrument avec leq ai
on chasse les mouches. iequLi
■X-»
523. CommniL s c' rivent les noms propres employas comme
noms communs / -^ /- /^ jcoiu/n/nc
/,/,!.^^.'î' ^""T"'''' •^'/^'''■'V'-'^ ^'-^ '^oms propres d\ruteurs, cm-
ployes pour designer leurs ouvrares ^ '
co^nf^k f"''' '""'^ ''"'' '"'^''^^^'' ^'^-^'-'^^'^t dans les noms
** 526. Comment s écrivent en général les noms composés f
11
f'
Siii
m
176
SYNTAXE
W
fil
1 1' '
liii ■!
ill
*** 527. Quand un nom composé est formé d'un
nom commun et d'un adjectif qualifiant ce nom
commun, ils varient tous les deux. Ex.: Des coffres-
forts, des plates- bandes, des loups-garous, des basses-
cours. ■•'
Par analogie, on écrit de même : Des choux-JIeurs, des chiens-
loups, etc., c'est-à-dire des choux qui sont en Jhiirs, des chiens
qui ressemblent à des /(.v//».v. Mais on écrira : Des tetre-plcins^
parce qu'ici l'adjectif ne qualifie pas le nom terre.
**=i'- 528. Les noms composés formés d'un nom
commun et d'un mot invariable de sa nature prennent
la marque du pluriel à ce nom connnun. Ex.: Des
avant-coureurs, des arrière-pensées, des contre vérités,
des de?ni-kilos.
Il y a exception pour ; des après-midi, des contre-jour, des
demi-carême, des nu-tête, des sans-cœur, des sous-pied, et autres
analogues.
*** 529. L,eB tioms composés formés de deux noms
unis par une préposition prennent la marque du
pluriel au premier de ces noms. Ex. : Des chefs-d'œuvre,
des eaux-de vie, des pots-au-feu, etc.
Ou dit pourtant : Des coq-à-Vâne, des pied-àterre, des tête-à-
têle.
*** -30. Les noms composés entièrement formés de
verbes ou de mots invariables de leur nature, s" écrivent
au pluriel comme au singulier. Ex.: Des passe-passe,
des brûle tout, des qu' e7i-dira-t-on , des ouï-dire, des
sot-l y laisse, etc.
*** 531- Un certain nombre de noms composés
s'écrivent au singulier comme au pluriel. Leur forme
invariable s'explique par les mots sous-entendus ou
par le sens. Tels sont :
*** 527. Comment s'écrit un nom compjsé formé d'un num et
d un adjectif f
^vc% 528. Comment s'écrivent les noms composés formés d'un
nom et d'un mot invariable de sa nature f
*** 529. Comment s'écrivent les noms comfyosés formés de
deux noms unis par une préposition f
**^' 530- Comment s' écrivent les noms composés CHliirement
formés de verbes ou d^ mots invariables f
*** 531. Indijnez l'orthographe de quelques autres noms
çom/>oses ?
i
'i
■.3^^'i^yB^).
NOM
177
Un oii des chasse-mouches,
f'ti ou des coq-à-ràiir.
Un ou des Jîer-à-dias.
Un ou des gohe tnouchr%
Un ou des hatit-le-œi h^
Un ou despicd-à-terre.
Un ou des setre-papiers.
Un ou des pot- a u -Jeu .
T^n on des rose-ctnix
Un ou des tMe-à-ttte. '
Un ou des va-nu-pieds.
Un ou des vol-au-rent.
A cette liste 011 doit joindre les
le substantif demeure invariable,
dans un sens abstrait ou absolu,'
organe, un membre unique du cor
Des abat-jour.
D^s apiès-niidi.
Ues chasse-marée.
Des coutre-joiii.
Des couvre-feu.
Des ga.çne-])ain.
Des gâte-métier.
^\|,;'';,^^'^-^oJ ''ou saute du coq à Pane, c'est-à-dire
Faufarou (,ui ^^;/ (i) (frappe) <i tour de bras,
Milmuvs '*" ''"'' ^■'"'*^'*'^ '"'''^ craindre par ses
Oiseau qui.iro^- ,'es mouches pour s'en nourrir
Mouvement (jui porte /,■ <,>//.; t-u haut
I,ogement ((u'on n'occiii)e ([u'eu passant, où l'on
^terr *^" 'l"^'^"^ sorte que poser le pied à
Aniere-cabinet où l'on serre \i!«, papier';
%/"''"'^'^^ ^'«^ viande destinée à Être'nii.se an
Dignitaire qui a ,)our signe la ro^e et la croir
''ëu';iiafr;r{^:ftéer' '''-'"^' ^^^'^"«'^ --'^
mots composes dont
parce (pi'il est pris
ou qu'il désigne un
■ps humain. Kx :
Des casse-cou.
Des casse-tête.
Des coupe-gorge.
Des couvre-chef.
Des crève-cœur.
Des sans-cœur.
Des serre-tête.
Des grippe-.son.
Ile.s perce neige.
Des p ie-Dieu.
Des rabat-joie.
Des réveille-matin.
Des serre- fi;»".
Des .songe-malice.
Il faut ajouter encore les noms où entre le verbe
porte, que l'Académie, conformément au sens écrit
au singulier comme au pluriel.
Elle écrit sans s :
Desporte-aigiiille.
Des î)orte-l)0!igie.
Des porte-d i a pea u .
Des porte-ép^t
Des i)orte-éte ia
Des porte-niallicui
Et avec une s, même au singulier ;
Des porte-monnaie.
Des potte-montre.
De» p.)rte-resi)ect, etc.
Vn porte-allumettes
l'n porte barres
l"n {jorte-cigaies.
l'n porte-cîefs.
l'ii P'M te-i' liers.
V\\ porte eaivières.
TTn porte-liqueuis.
Vn ])• >■ te-ni.)ntrfs.
l'n puiie-niouchrites.
pn cent en un seul mot ertains conipo.scs qui
s ecnvïuevf autrefois en deux mots unis par un trait
dutuon. Ils iorment leur pluriel .suivant la règle
QOimwnne: aes acom p. ^ ék^s b,r/igins chtvrcfenilhs
des portunantcauw ^t\.Q. '
Par exception gentilhomme et bonhomme font au
pluriel : iicntilshomme$, bonshommes.
'f.h\
fe--
(Tj Du verbe/c7»- qui aigniSe/» afffer.
178
SYNTAXK
1: .1 '
W 1
in
acompte
autodafé
boiittfeii
coacciisô
co;ic<jiiéi cur
coassocié
contrehfiiule
contrebasse
contredanse
contrefaçon
coiitrefaction
contrtfoft
contreniaitie
contr' ii)ri:rlu'
contremarque
contreijoids
contifpoiiit
contrt])ois(in
contreseing
contresens
contictenips
contrevent
copiopnétaire
core'iijiionnaire
coiirle])ointe
enln côte
entiefib t
enli eL.cs
entremets
entrepont
entrej)6t
eutiesol
entrevue
havresac
mainlevée
mainmise
mainmorte
malaj)pris
ontrt. passe
passavant
passe])oil
paShCl»)! t
porteballe
})ortcchape
portecoUet
portecrayoa
portefaix
i)ortefenille
portemanteau
pourboire
pourparler
tirelire
toui nebroche
tounievent
tournevis
ti i(|ncbn'le
De même rAcadéiiiie .'-iipprime le trait d'union qui
Hait autrefois les diverses parties de certains noms com-
posés. Leur pluriel se forme d'après les règles qui
régissent les autres noms : Des agents voycrs, des aides
de ca?np^ etc.
agent voyer
aide de camp
arc de triomphe
ayant causée ;
ayant droit
bachelier es lettres
bachelier es sciences
ballon d'essai
bas breton
bien diie
bien faire
blanc sijfiié
bcjenf fjras
bonne aventure
but en blanc
Champs Klysées
chai à h.incs
clulteau d'eau
château fort
chien marin
cire vier<;e
clin d'œil
canij) volant
chamii clos
Colle forte
commis gif ffic-r
commis voyageur
compte courant
compte de retour
compte rendu
Cl (| tii pûte
COI don bleu
ct)rps de «jarde
corps de logis
coup de poing-
coup d'œil
courte paille
cousin germaiu
diable à quatre
directeur gérant
esprit fort
expert juré
fausse clef
faux titre
femme de chambre
fer à cheval
ferme modèle
franc parler
giude cliam])êtie
garde foiestier
garde des sceaux
garde du corps
garde général
garde mobile
garde municipale
gaide nationale
gardes françaises
gomme laque
grand aigle
grand cordon
grand aumônier
grand maître
haute cour
haut fourneau
haute justice
haut mal
haute mer
huis clos
jet d'eau
laisser aller
lait de poule
lettre de change
lettre patente
loup marin
main basse
main courante
maître d'hôtel
maître es arts
maître es sciences
maître maçon
maréchal (les logis
maréchal ferrant
mère branche
moi t aux rats
nid il rats
nouveau venu
nu i)ropriété
(L'il de perdrix (i)
on dit
petit four
petite vérole
pied bot
i^ied de bœuf
l)ied plat
pis aller
plein cintre
porte cochère
jîot ;\ beurre
pot à l'eau
pot ])ourri
î)rjnce régent
prix courant
procureur généraj
professeur adjoinj
qiiait de cercle
quart de rond
quart d'heure, et(t,
rat de cave
rat d eau
rat d'église
rédacteur gérant
reine mère
ronde bosse
rose pompon
rose pivoine
saint chrême
sainte nitouche
sans façon
sans gène
semaine sainte
secrétaire adjoiiit
secrétaire général
sens dessus dessous
{i)Qo\i\t\xY œil de prrcinx. Ne pas confondre avec œil-dt-perdrix, cox niTi
survient entre les doigts du pied ; cette dernière ei^pression prend des
traits d umou, r •»--
1?
NOM
179
lie
;ipo
let
lyoïi
X
lille
uitcau
re
1er
roche
eut
is
l'ie
ion qui
ns coni-
:les qui
es aides
(I)
éraï
3Ui\
et*,
mr
iut
îial
3SOU»
\ cor qui
)rend des
serre chaude
subn^j^ô tuteur
tac lac, tic tac
tierce iiinjfitre
tiers aihilie
tîers ^jtat
tiers oui 10
titre courant
\eiiic' i)orte
vendredi saint
ver il soie
ver luisant
ver sf)litaire
vieille nnîtistache
vigne vierge
ARTICLE G.
NOMS MIS EN RArrORT PAU UNE PUÉrOSITION
*'''^* 532. Lorsque deux noms sont mis en rapport
par une préposition, on met le second au singulier s'il
n'exprime qu'un sens vague, indéfini. Ex.: Des têtes
rt'' HOMME ; des côtelettes de mouton ; des troncs
rt"ARBRK, etc.
■ Mais si ce nom est déterminé, modifié par quelque
circonstance, il prend la marcjue du pluriel. Ivx.: Des
têtes rt' 'hommes coupables ; des peaux de lapins blancs ;
des troncs «f 'arbres morts, etc.
**f 533- Quelquefois cependant le sens de la phrase exige le
pluriel, quoique le second nom ne .soit nullement modifié. P'x. :
L'H plat (7"kcrkvissh;s ; une assiettée d 'ogives ; un marchand
de 1'l.UMKS (à écrire), etc.
**-;v 2^,j^_ Y\ y a des expressions qui amènent tantôt le singu-
lier, tantôt le pluriel ; dans ce cas, on met les noms au nombre
où ils figurent le plus habituellement. Ex. : C^n sac de blé ; ««
sac de haricots ; un panier de chrishs ; un panier de raisin ;
un /mit à NOYAU ; «////v^/V <> tkpins, etc.
*'•■* 535- Par analogie avec les règles précédentes, on écrira ;
Cet homme vH de poisson ; cet oiseau se nourrit de poissons.
One de pkinp: tui a causée cette mort ! que de pkinks il a eues
dans sa vie ! Le papillon vole de fleur en flkur. Je n\ii ptus
de CHAPKAU, de .souliers, «"habit, etc.
Prépositions qui servent à joindre les noms
Les compléments des noms sont ordinairement joints
à ces noms par les prépositions de et «, et souvent aussi
par d'autres prépositions, telles que : en, envers, sans,
**^<- 15.^2. Lorsque deu.v noms sout mis en rapport par une
préposition, cojnincnt s'écrit le second /
*** 533- Le sens delà phrase nU\vi;yc-t-il pas quelquefois le
pluriel dans les noms amenés par une préposition /
*** 534- ^'^''.1' a-t-il pas des expressions qui a)néneni les deux
nombres f
*"■* 535' Donnes quelques exemples analogues aux précé-
dents.
m
t
i8o
SVNTAXR
!
1
i
(
fi
Ki K
sur, pour, fiar, ^^c. Ex.: Unfim/Aai^-.mr^nuoisrmi
DK proir, vu voya<r, hn bateau, les devoirs kxvkR'.
Du'u le dévouement pour la patrie, la peinture sur
poreela/ne, un l/on/we SAss fortune.
I/ciiiploi du singulier oii du i^Iuriel après la prdno-
.sition a ou «'.^ est souvent difficile à déterminer. \'oid
une li.ste de quelques locutions avec la forme la plus
gcneralement adoptée. ^
COMPLÉMENTS PLACÉS APRfoS LA PRÉPOSITION' à
SINCH LIER
ITii iiislniniort à <7iir/tt'
Des niriiiclics à /ui/ai.
Vu pMvs à M'.
Dt's cartons à chaprati.
T'UC l>OI tr ;\ loitlissfi.
Dts dons hcKii /ift.
D(-'s camus A //>,'<■.
Des ai nus à frii.
Un toit il /oui-
D(.'S hetes i\ /((/;/^.
Desvent's à liqueuy.
Des nionliiis Ik papirr.
Des nionties îI ;v/,7/.
lion.
Des cadenas il ivrrc/'.
Des vers i\ soir.
Des rejristies il souche.
Des bateaux i\ Tapeur,
PI.fKII-.L
Dn R-enCt h Kihiis.
Vn discours h bâtons
rompus.
La halle aux h!,'s.
lies sonlicis i\ houdrs.
D<--s Innettes i\. hi anches.
l'n i'onr il briques.
Une boîte îi charuiires.
Vn lit à colonnes.
Vn in-^tninienl il cordes.
Une hête à cornes.
Une hoîtc i\ couleurs.
Vn lioninu- il façons.
Du damas îijieurs.
Vn marché nwxjleurs.
l'ne épaulettc à crains
d'épiuard.
Un pot àjle/n-s.
I>u pai)ier il /,.//;>.,?.
1 iieciive il liqueurs.
\ ne coitk- il mend^
Vn i);iys il pâturages.
Vn conu-t il pistou\
Une chaise il parleur.';
Une personne k préten-
lions.
Vn lit il roulelles.
Une montre h secondes.
Vn seri)ent îisonnelles.
Un homme ;1 svsli'iues
Vn homme à/alenls. '
Un nuMihle il liroirs.
Du verre il lilres.
Un lioninie il vues éle-
vées.
COMPLÉMENTS RLACÉS APRÈS LA PRÉPOSITION de
Un nid iVaigle.
Des bouts d'aile.
Du hiil iVaiuande.
Des toiles iValaiirnée,
Des corjjs iVaruit'e
Des triiViiux d'ir//
D s feux d'à; li/ice.
Des compagnies d'assii^
rance.
Des chefs (.Valelier.
Des chani])s dt- balaillc.
Des C(n-ps de bàtinienl.
Du sucre de belterare.
Des j)eaux de /;,';7(/'.
Des jeux de boule.
Des «ï.'tiéiaux de i^;-/-
Des chefs de oureau.
Des piliers de café.
Du sucre de canne.
Des coups de canon.
Des chefs-lieux de C(e«-
ton
Des filets de chevreuil.
SINGULIER
Des salades de chicorée.
Des noix de coco.
Du papier de coniple.
Des salles de concert.
Des htties de Ctfwfifo-
léance.
Des chantiers de io«5-
tiuclion.
Des robes de couleur.
Des htmes defv*//Mï«,
DescoM),s de r/^';i//.
Des que .tions dt- détail.
Des che:''s de diiiiou.
Des mar :hands dr (^^ <;/,.
Des maî'.res d'école.
Des Ciiisses d'épargne.
Des laines d'épée.
litr^ l)ains d'épice.
Des coui)s d'épiuQ-le.
Des rampes d'e.^calier.
Des cliefs d'escadron.
Des ni.iîtres d'étude.
Des voies de /wrt.
Des nids d^i fauvette.
Ues lettres de félicita-
tion.
Des cochers de ^7or
Des termes de finance.
Des coups dey/<A7V.
Des clous dfi girofle.
Des coups de tr' v//;-
Des toutTesd'/(,';,6^.,
Des habits dV/www^',
Des tables d 7/ r)A'.
Des maîtres dV/rVt'/.
Des barils d'huile
Des peaux de lapin.
Des ciels de ///.
Des projets de /«/
Des poignées de main,
Vn étui de mathéma-
tique.
Des gens de métier.
Des chaînes de montre.
Des extraits de ««/>
jvj nce.
Des jintfes '^'/v■■•
Pes plumes u oi%.
NOM
iSl
istaît
VKRs
' SUR s
rcpo-
^oici
plus
s,
(fis.
is.
"14 IS.
lit,- s.
'lies.
ts.
"S.
'S éU-
'l'cita'
>ue.
•in,
éiiia-
liiïi^
lies î .s-*d'<;/v««/i.
Des I i\ itisf<i'i
De!.;ii, ,iv;/, ,
U^'s umnéios d'on/rr.
T < ''oiiKlomieiiuiil
/,■.
Dt )eii Mfsd(/i(n'Wi
Des leiIX ih- ftfloloH,
Des coiips le /./Vv/.
Dfs lits il. ' hiiiir.
"h.
Vue coHi]). Af (V,
l'ii ayt-iit ,///,(/
Des lieux ■l'ii/MiiKTf.
Dfs biscuits d'aiii(jii<fr<i.
l>f Pli ni le û'aiiiainirs
i/o II ir s.
Un iiiaîtie iVatiiifs.
Une sa 11.^ li'^rwrv.
l'iie hoitf iVaiihhiiiits.
Vw plat (\'(7s/>fr,c;rs.
l'ile C(jiii fl'rt.vvAw.
l'M pont de f>(i/i'(iu.v.
Vn entrepreneur de ^î-
Innrttt'i.
Des peaux de W/av.
l'ne salade de hrtte-
ra-iCs.
l'ne corbeille de bis-
cuits.
T'ne levée de houclirrs.
Un jeu de boiilrs.
Vn monceau de irndics.
Des noj-atix de ceri\rs.
Des honts de cfiainfrl/rs.
V\\ état de r/in\rs.
Une conserve de fitrom.
Un mélange de ron/ritrs.
Des coups de/oA/c^,
Des peintres île /««i»--
/;ï7//.
Mille francs de irnfr.
Des i "is de ;//,■.
Des lits de .san^/r.
Des livies d' rirticc
!)«■ tritsi' ,/,•,.,
U ' de tam-
PI.IKIKL
V\\ mal de dents.
Un jeu de d('\.
Un jeu de domino':.
V\\ collier de diamants.
Une ville dV'(;«.r.
Un carnet d'(V//Af//r«"5.
V\\ manque iVifrards.
Vn peintre (Vrii^i'i,i^nirs.
Vn li;t sèment û/f^aii-
Irs.
Une i onnt (V/'pines.
Vn camarade (\ études.
Vn conte de Av'.v.
Des coups de flèches.
Un ])ot de //rurs.
Vn siiop de fraises.
Vna corbeille de/ruit^.
Vn voleur de firnuds
chnnius.
De la ])âte de ffro.'!t'i.7rs.
Du jus d'//rr/>r\.
l'ue couronne d' iiiDiior-
Irllrs.
Vn marchand de //-
queuis.
Une cotte de inaillrs.
Vn battement de mains.
Des coups de tffr.
Des coups (le th/'itrf.
Des capitaine le r/\.
.(A 7//.
Des iCtes de irait.
Des h('>t<ls de : itlr.
Des marchands de 7v'«.
Des cai tes de i isilc.
Des 1( tties de Toi/uir.
Des points de :/<<».
Un pays de montagnes.
Vn siroj) de mùirs.
Vn maichand de non-
vcauti's.
Vn baril d'olirrs.
Une salade d'in anirrs.
Des pendants d'oirit/ri
Vn b.-iiii de /i/'/y/v.
Un balai dv /tlumrs.
Vuf coni])ote d- poires.
Fécule de pommes de
^•rre.
l a livre de prihrs.
Une marmelade de
prunes.
Vn jeu de quilles.
Vn cotite de irrenants.
Vn bouquet de roses.
l'ne essence de roses.
Un crocheteur de jr;--
rures.
Vn esprit de trni'bres.
Vn temps de troub/es.
Vn pAté de truites.
Vn marchand de zins
fins.
Du sirop de violettes.
ARTICLE 7.
BEMxVRQUE SUR L'eMPLOI DE QUELQUES N0M9
hiVn'l'^r f-f''^ P'''^5 '^"^^ ^^'''^'^-''' "" P^^"^^ "" ^"tre tour, ou
CUiTK ^"'^^= °" ^''■^'^ ""^"-^ • ^^^^^' /^'«^«^ « /'^^> dV'/re
c»^rî"/!^^^-^'"'^?^' APRÈS-SOUPER, APRÈS-MIDI. Aùrh-dîftcr
se dit du temps qui est entre le dîuer et le souper ; aùrh-sotller
fa%?.rtl'^"r-''"'''-^^'^?"P^f et le coucher, ^et a/HZ^dta^
la partie du jour qui s'étend depuis midi jusqu'au soir • ces
noms sont du masculin (Académie, édit. 1877), ^ '
I
ÏMAGE EVALUATION
TEST TARGET (MT-3)
Y
/
^
1.0
l.l
M il 2.0
11:25 II 1.4
2.2
1.6
1 llUUjgiUpilIL,
Sciences
Corporation
A
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<^
■f'.
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<î)
a?
o^
23 WEST MAIN STREET
WEBSTER, N.Y. 14580
(716) 872-4503
I82
SYNTAXE
f^
538. ATTENTION {faute d'). Faute d'attention est une locution
adverbiale qui signifie inattentivement. Ex.: It a imlUit
aus^J'' P,';'^'^7TiON, par vurnçue d'attention. On peut ^re
ITL ,S t .''«^^^'^UTR d'inattention; ici le rnot faute
déterminatif ^^" ''^''''''' ' "^^"^ ''^ ^^'' ^^ "'^ précédé d'un
539- But. On dit : Atteindre te but, quand on y vise • attein^
IZ'plir'tafT'"^ ^" ^ '""''' "' J^"-i^ ''^-'/^'> ''- ^'^ '/' ou d(t
540. Campagne ( ^« ou à la ). Ce mot, avec l'article est pris
yf,"! ^'"}f^})f.VJovr^,^t désigne l'opposé de la ville Ex • /e
passerai l ete a ta campagne ; en campagne signifie en marche
en mouvement pour une affaire quelconque f LeslvT^e se
mettront en campagne au mois 1' mars ^
541. CoixEGUE, coNFRiîRE. I.e premier ne se dit que des
personnes qu, agissent ensemble etde concert ; le second s'étend
a tous les individus d'un corps, dune société Ex.: À 4 S
cor?^ nf ' •■ "'''' ''''' '"'" ^o^^''«È^R> ^nais noi pas mon
Evrn;/^''?''/'^' ^-'^^o^'- 9" «edoit pas dire -.Je vous demande
PARDON, ^f VOUS prie de recevoir, d'airréer mes excuses
543. Eruption, irruption. I,e premier se dit d'une évacu-
ation subite Ex. : Le Vésuve est"^ souvent en ÉRUi'noN e
second se dit d'une arrivée soudaine, imprévue Ex • //-ç
iRRUP-noNS des hordes du Nord...; /'irruption des ea^iv '
544. FOND, FONDS, FONTS. Le premier signifie l'endroit le
p us bas ou le plus éloigné de l'abord. Ex. : Le fond d'un puits,
fédée n'„''wr'p''''^T-- ^^ r^°"^ ^^^^^"^^ ""^ chose' pos!
tlxf^ô !?. 1 "; ^"^••J'""'^ valoir ses fonds, avoir un grand
FONDS d esprit, vendre son fonds de Iwutique. Le troisième
signifie un bassin contenant de l'eau pour les baptêmes Ex •
Les FONTS baptismaux. ^ ' "
6'45. Martyre, martyr. Le premier exprime le supplice le
tourment. Ex.: Tes chrétiens souffrent coura creusement le
MARTYRE ; le second se dit de celui ou de celle qui souffre Ex •
Ccst ««MARTYR de la charité; sainte Cécile est honorée comme
vierge et martyre. ^^'n,nt
546. Raii^t^erie. Entendre raillerie, c'est ne se point fâcher
des paroles piquantes ; entendre la raillerie c'est savoir railler
avec finesse.
547- Sang-froid, sens froid. De sansr.froid signifie posé-
ment, avec tranquillité. Ex.: (^n avertissement doit être fait
de sang-froid. De sens froid ne se dit généralement pas -on
eir.ploie de sens rassis, qui veut dire sans trouble intérieur Ex •
Cet homme est souvent en colère, et par suite rarement û'^'sens
R A SSIS.
54«. Soir, matin. On ne doit pas dire : Un jour au soir au
MATIN ; mair- ?^;/ soir, un matin. On dit plus ordinairement
d^^"fitn soir, demain matin, que demain au soir, demain au
ARTICLE
183
le
chapitre; II
DE i/aUTICLE
ARTICLE l'^i',— EMPLOI DE l'arTICLE EX GENERAL
'";* 549. Iv' article ne s'emploie que devant les noms
qui désignent un genre, une espèce ou un individu.
Kx.: I^E lion a été V emblème de i,a force chez presque
tous i,ES peuples.
On dira donc sans article : Voyager à pied ; demari-
/^z- JUSTICE ; voici un fil de fer ; parce que 'les mots
pied, justice et fer ne désignent ni un genre, ni une
espèce, ni un individu.
On dit cependant, mais seulement par euphonie àot
à Peau, pot à V huile. ' ^
*** 550 On supprime presque toujours l'article
dans les inscriptions, les expressions proverbiales, les
énumérations, et devant les noms mis en apostrophe.
Ex.: Maison à louer, «z^*?/: cour <-/ jardin ; expé-
rience passe science ; ofi res, prières, menaces
rien 71' ébranlait les martyrs ; ô homme! songe d'où tu
viens et 011 tu vas !
** 551. L'article se supprime également après les
expressions auta7it de, assez de, beaucoup de, coni nen de
peu de, quantité de, que de, taiit de, suivies d'un nom
indéterminé. Ex.: Nous 7i'avo?is pas assez de place
pour ta7it DE 7no7ide ; je vois peu de si7icêrité da7is cette
FOUI.E de flatteurs (i).
** 552. On met l'article après les expressions bien
de, la, plupart de, et ordinairement après les colleétifs
généraux.
** 549- ï^evant quels noms s'eviploic l'article ?
*** 550- ^^««-î quelles expressions supprime-t-ofi prélevé
toujours l'article ? j •'•
** 551- ^pn's quelles expressions l'article se supbrimc-t-il
encore f ^^
** 552- Apres quelles expressions exprime-t-on toujours
l article f
fi) Mnis on dira : J\n encore nu peu nu vi„ d'hier, fat assez de la bart
qxu m eu faite ; parce que les mots vin et part sont déienuiués.
:ii
.■rifl
^1
i
184
SYNTAXK
m
LA peine à les dissuader " ' "" " '>""■ >^K
exgtISiTcate règle'''"'"" ^^' P^"'-'- '^ -"'e
Jou.« ,e sens L^^^^ C^Zt^^^^ '-
^"t"^"^' '"ais appartenant aTrd '^"' ""^'"'''"
exprnne ime comparaison entre des ê res H?^"'
re^:ira~:i:;;s"i.f^^ 'ê.-œr- -
d'/na que ces êtoile<: m,,/ t ,., , ' " aujoiir-
visibles. '" '•^ ''^"^ oisacres, i.e moins
ARTICLE 2.
EMPLOI DE L'ARTICLE d„, dc,, de la
les*tiin'if • q^w'doH^^r'exprim/; ""^ " ""' "î^- <1--'
tandi. qu-o^n ,„et se« LeiftT: eès'n^n":,'^'^""':"^'
pris dans un sens vague, indéfini "■'^'" ^^'^
^** 556- Le nom pris dans un sens mrtiiif »=. .,■
'^■"ent préoéde^del^rticl^X! K! eI. • Du
mo Jf^L^'""'"'"'-^^?"''"' <•"'/''<"■'• lo, la, les, «■«„„, „,ie„,,
/«,/4l'- '•"" '-"'""V'^-^™. sur le non, /.liXl'^^L,
DKS
et la
Ar'Tici.^
185
4
pain ne stiffit pas pour dîner; donnez-nous dk 5A viande
avec DES légumes.
Exceptions. On emploie seulement de- 1° si le
nom est complément direa d'un verbe réellement
negatit. lix. : Je ne vous do?inerai pas DE louanges, mais
je ne vous ferai pas de reproches.
2° S'il est précédé d'un adjeAif. Kx. : De mauvais
pam jie sujfit pas pour dhier ; doimez-nous de bonne
viayide et de bons légumes.
. i:^P^"?ant, si l'adjeaif formait avec le nom un sens
nidivisible, une espèce de nom composé, on laisserait
1 article du, des, de la.
Ainsi ou dit : Dks 60ns mots, r>%s grands tiommes, dks jeunes
Sén'^ïf.^elc^'^'' ^^^^■^'■^-^^^■^' ^ Pctites-maisl^ns (maisons
JlWr^ .même quelc(uefois qu'on emploie l'article devant un
adjeclf qui n'est pas intimement lié au nom; c'est lorsqu'on
veut attirer l'attention sur la q: Mité exprimée par cet aSif
£?;■; /'"'^^ -^-'/^^'^ ï'K I.A belle musique .■fac/tèteminv. i.a irrosse
toile pour faire des sacs. ^'uài,t
^*** 557- Le verbe conjugué négativement rejette
généralement l'article,
^^^^Pffi"'^^'!-' ^'' M^'r"^ ^" employant une négation, on exprimait
une affirmation, il faudrait rétablir l'article : Ex. • fe ,rai /Jç
r>aigcnt: voila une négation ; donc on a dû supprimer l'article
Je n ai pas mi V argent pour le dépenser follement : voilà au
contraire, une phrase où l'affirmation domine; donc on a dû
employer l'article. ^ un ^ uu
*^* 558. Quand le verbe négatif est conjugué inter-
rogativement, on doit employer ou supprimer l'article
suivant que c'est l'affirmation ou la négation qui
domine.
Ainsi : N^avez-vous point n'argeiit? veut dire : J^aiUeu de
croire que vous manquez Xihirgent ; la négation domine ; donc
point d'article. iWivez-vous pas de ^argent dans votre bourse 9
signihe, au contraire -Je sais que vous avez de Varient ■ l'affir-
mation domine ; donc emploi de l'article.
***
l'articfe'^y '^ conjugué négativement dcmande-t-il
*** 55<*^- Quand le verbe négatif est conjuoue interrosTati-
ventent, doiton employer V article / ^
r86
SYNTAXB
•'Il
I l;t
• ARTICLE 3.— RÉPÉTITIOX DE l'arTICLE
** 559- L'article doit être rAi^MA ,i^, 4. ,
nom. On ne dira donc Lf 14^11; ^?,",/''''''"^
P^^!^^ZnJ'^!^'^:;!,^':''lfj^:'ff'^^ fns M/res et
W. et ,n,,r * .., .iZ'.^ii/L-^r^'.sT.^^^-^r ''•'•^■•
.Aitjf^' ■°" ""^P^'^ toujours l'article devant clnonp
adjeaif q„, ne se rapi«rte pas au même nom Ex Tï
grand et ^n petit _ bâtiment menaeent nci,Tl^^„i^l
■LP. fausse ntonnaie se ressemblent beaucoup "
qu?L":d :a;}f,!: s^^f^p^v^sr'^^"-^' ' '"°'"^
tion;ains on dira égale,ne,?^■^ /w ^^ ""'' ~"J°"<^-
et fertiles plaines df^aBefuJ. S Z T- ^'""
belles, ^^ fertiles plaines de a Beauee ^ "' "''""'■^ ^^^
^,^^ 562. Ne , epe,e.t.on pas aussi f article devant chague adjec.
ADJKCTIP QUALIÏ^ICATII?
187
CHAPITRE III
DE L'ADJFCTIF yUAMFICAl if
ARTICLE l'i". ACCORD DE l/ ADJECTIF
* 563. L'adjeolif s'accorde en genre et en nombre
avec les mots auxquels il se rapporte : Ce bon p^re et
^^I-S ^^^^^^ ''^^^^ ^^^^^ CHÉRIS de TOUS LKUKS enfants.
^'i^* 564. Quand les noms auxquels se rapporte un
adjeaif sont de différents genres, on rapproche cet
adjecflif du nom masculin, si l'euphonie l'exige.
Ainsi on dit : Heurkux les peuples et les nations qui
ont des lois et un gouvernement forts et SAGES ! et non
pas : HivUREUx les nations et les peuples...
Cependant la convenance doit être consultée à cet é^ard Ex •
// trouva son père et sa mère morts. *
** 565. I^orsque l'adjectif se rapporte à plusieurs
noms qui ne sont pas unis par la conjonction et, il se
met au pluriel s'il y a idée d addition. Kx. : Le cheval,
fe bœuf l âne, sont UTILES à l'homme.
Mais il ne s'accorde qu'avec le plus rapproché de
ces noms si ceux-ci ont entre eux une espèce de syno-
nymie, Ex.: Turen7ie viontrait une intrépidité, un
courage Étonnant ; un eourage, une intrépidité Éton-
nante ; TE1.1.E était sa résolution, son dessein ; tei,
était son dessein, sa résolution.
** 566. Quand les noms sont joints par la conjonc-
tion ou, l'adjectif ne s'accorde qu'avec celui dont il est
le plus rapproché, parce que cette conjonction donne
l'exclusion à tous les autres. Ex.: Sa conduite ne peut
être que V effet d'une patience, d 2m stoïcisme ou d'u7ie
insensibilité TRÈS grande.
*"* 563. Comment s'accorde V adjectif ?
*** 564. Que fait-on lorsque les noms auxquels se rapporte
un adjectif sont de différents genres f
** 565. Lorsque les noms ne sont pas joints par Qt, comment
s accorde l'adjectif qui s'y rapporte f
** 566. Quand les 710ms sont joints par la conjonction ou,
comment s'accorde l'adjectif f
'î^a
m
m
i88
vSVNTAX'K
&
W'
^•■•"si „„ écrit : /v/i ' ', V.'^ ,''''".'V' -^^^ ™l"'""rt^' ;
** Sfi.,. r„ , , V hI^p"^,^,"^-;" ',''"" "Kl"./!.-:, etc.
a..c.„,o i„iU,o,'cc sur le .^ "' V'''j«'"f ."■-xcroe
A//,-,- /.■ar.lll.f ./ /,■ p,/// c„„,^. ■'• ""■' '/"" '" /'•fl/.c/,^//,- ,.
Ccpondam l'usage penuet.le dire • T es /,,■ ->
'■/ <'//.w««,/,- (,1,.. ' •'■" '-"'^''UM ,A„„(V,„,. „„^,./„/,,^,
/<'", ^/^^ demi, f/rande
ne var,e que «p.aud il procède immà H? ''''''',"'" P'^"^
> ,r«te invariable daus les aut " èa ' .^'" W ''' ""'" '
maf,ni,/s. ^ ""' '' ""'■>' l'Eus w/,/<vç
_*•^^7 .. L'adjeetif .„ reste invariable .uatHl il for,„e
AnjlvCTlI.' giîAMi'iCATrif
t'iiit (|Ut'I-
Jt' (U'.sirc
(h air c/
•'«dation,
'avtc le
l'isprit.
'^fcs, SOI/
fie pi 11-
IV, o'i'St
[)j)()rte ;
(/(• S(l//ff
'CK, etc.
(Ijectifs
'exerce
r rf la
'urc cf
'fi^/aisc'
r89
■5 peu)
nom ;
votre
ouclcs
orme
in lent
fiants
ic-t-it
avec le nom (pril i)récè<l
îilors il se joint ;\
e itiie locntion adverbial
t'e nom i)ar un trait d'nni.Mi. \\
c }
i rsmnutiants rlaiait mufrtr^ ,t kv /,/nts
I^n.s les cintres (VIS, il suit les relies ordinaires. Kx .
// st sani ^tr caiulin trtr nm',.;. mais , nu, ,f^at/rr fuats
■'■ 57-'- /Vw/ reste invariable (jiiand il î,ré(vde le
;;:;> -,uH ,1 .. nM>porU et i, s^j<,nu p;;\.n^^^^^^^
•' i'"i<>n. Ivx.: / >"\nim-/narrfiu-asH//ih„Hrra„/a,ntrr
v.den'ent")'"'^' "' t"^^ ''''^'' ''' '"""• '> -" I--^^
s Ukment le ^vmv : /Wis a trn,lr-ln,it Idlamrtrrs et
1)1 MI il, nrcanjnrmr .• ,t Jamlrait luut heures et dhmw
pour en Jane le tonr. ^'^'^^y^u.
^'=^573. Le nom ecnnnnn demie prend la man|ne i\xx
pl iicl. unsi que denn, ternie d'aritlimé-ticine Cette
Imlo^e f.ul.lnjue earittonne an v „..,MrKS ; ,/natre „km,s
JouUrnv entiers juste. (Dictionn. de l'Académie )
57 I- Hace devant un nom commençant iKir une
consonne, Tadjectif féminin ,,rande élide 1' - n et
<l"and on veut exprimer une- certaine supériorité nis
;;|mj- jand il s..Kit siinp,^^^^^
AllTICLF': .3.
NOMS COMMUNS EMPLOYA ADJECTIVEMENT
ADJECTIF.^ EMPLOYÉS ADVERBIALEMENT
nntrti -^' ^''''' """"'' Communs emplo> es adjectivement
pour designer certaines nuances de couleur sont géné-
ralemeut invariables. Kx.: /;.. rubans aurork ; des
*•!<■
•;<•* "L- f. . •/•"---'•^'" o/</ i (lujrcnr demi .-•
...-<. 574- ^/^ a deparhculin l\utjrctiffcunnw jurande '
Us f ^'^- '' "'""■'' '^' '''"''''"' '^'^Pl'^y^^ adjectivement varient^
7
IÇO
SYNTAXK
W^'
I
j ;!;
I' ■"
so<;nu.r ' '^'^'■' ■'«""•'•«■'«"«TE ; ,/,-, ^,,,/s
** 57^'- Les adjectifs modifies ruii inr r->„tr„
restent ordiiiniremcnt invariables. ' ^
** 578- L'adjectif employé adverbialement est
tonjours invariable. Ex. : Ces livns coùfa"^ ■ ces
comme dans le premier cas ' "^ "^"""^ P^" adverbes,
579. <:/-y^////, r/-/;^r//^^, ne restent invariables aue
lorsqu Ils commencent la phrase ou qu'ils accc^Z-
gnent un nom employé sans déterminatif . '^"^^""'P'^
Ainsi l'on dira : Ci-ioiy;r ro/>ir r/u hin„ . .-,
ÇeslMrcs et ces paguels .«« "L ancs ,"TÔ„? ■'' "" .' ^ ''■'=■ ^
l'aZl^- ^'"""""' ''"'''""" '« «*W^ "'Odijih l'un par
*« "f :5'"'''-'"'/';^'?"C/''">rf«f'«fîra.r châtains clairs rf^ »
-* ^ S?' ^':;"'''f "V'^^'-'^ /'.vr/; v'.ç«j'« franc de port ?
58 r . Quand est-ce que possible est adverbe f
ADJECTIF QUAIJFICATIP
(frs taches
'es gants
t rost' qui
1' l'autre
■lair, d'un
CHÛTAINS
sou dési-
'irs sur la
le tissu.
eut est
iiRR ; CCS
uilicu de
'es éfoj^es
COURTHS
;t courtes
adverbes,
bles que
ccompa-
^niniande
^rs uéces-
ribut, ou
fie. Ex.:
':evez que
n'envoie
quand il
, commç
^'un par
lirs, etc.?
hment 9
191
dans celle-ci : Les plus beaux systhnes posstrt.k en ahharencc
uposent quelquejois sur les /théories les plus /lu^es %ssnu «
S. '^'" ""'''' '^"''''' '""'^ ^•ossimjiH à celui qui
*'î^=!= 5«2. Le^moiHc/ro/t, /cn,n\/astc, //r/, et ciuchiucs
autres, sont tantôt adjectifs et tantôt adverbe.s ; toute
la différence provient du point de vue.
,./î:w' ^^' '"'"''"'' ^>'^^rche pas droit (devant elle) • elle ue
viarclie pas duoitk (mais courbée). Vou^ tene- zvm- .v/a»/
nçKMK (sévèrcme„t) ; vous teue, ces M^u'^lZ^t^^
lins solides). Je ,ira,irne wille f raves justl- (evariement /;
ne prendra, tn.s des souliers /r^/jusTR,:! (étroi ) /) ^ j Jf,
f^ML^^"^'"^^' ^/ .-../.. laœnsc^::::^^
ARTICLPJ 4.— ADJKCTn.\S COllPO.SÉS
^1^- 5«:v Dans les adjectifs cfmipo'^c'-s, comme dans
les noms composés, l'adjectif et le nom .sont les seuls
mots qui puissent vaiiei-.
Quand aux préfixes in, co, nn\ demi, anti, etc ils
sont toujours invariables. . ^l^., hs
f-^ 5«4- Quand un adjectif compose est formé d'un
adjectif qualificatif et d'un mot invariable de sa nature
ladjedif qualificatif .seul varie en genre et en nombre'
B,x.: Dans tes AVANT-DERNiîîRKs^^7^r;7r.y, tes succès des
^ïïf 'T S?-'^'"?'''^''^'-'' ""'^ '*' CONTRE-BA1.ANCÉS.
.^^ 585. Quancl un adjectif composé est formé de
deux adjectifs qui qualifient chacun séparément le mot
auquel ils se rapportent, ils s'accordent tous les deux
avec ce mot Ex.: Ces buveurs sont iyx,y.?.-^i:,^^'^ . .•.^,-
connu deux femmes soukdks-mukttes de naissance
seTollesèn?:?'^'"''" ''"'^' ''' sont-ils pas adjectifs ou adverbes
sésl ^^^' ^"'^' '^nots peuvent varier dans les adjectif cowpo-
*** 584. Comment s'écrit V adjectif composé formé dîin adi^r
ttfH dun mot invariable de sa nature ^ -^ ''
adjectfs^} ^"''""'"^ '^'''''^ '"' ^^>-''?/ ^-O'nposé formé de deux
H
192
SYNTAXK
Pi ■
!
if
' ;r
*^'* 5S^>. Si le premier des deux adjectifs qui
forment un atljectif composé était employé adverbiale-
Jiieiit, le second seul varierait.
Kx. : C'(S vioissofDKHrs soif i.fîGKR-vfvTL'S, pour
" légèrement vctus ". / 'oici des vins nouvkau-ttkks,
pour " nouvellement tirés ". .Idrcssc-hi à des personnes
irAUT-n.ACKKS, pcmr " hautement placées."
Knfin, par euphonie, frais-euniH et tout-puissant
font au ii^n\\\\\\\J'raiehe eueillie. toutc-puissaute.
ARTICLI: 5. — PLACE DES ArjECTU'S
*** 587.
307- K'i français, le goût et l'usage peuvent seuls fixer la
place des adjectiis.
Ou met généralement après le nom :
10 Les participes passés employés adjectivement. Tvx •
Homme instruit, vertu éprouvkk, of>inion REym;. Néan-
moins on (ht : Fêle du sacré Cœur, signai,^ biev/aileur,
MAUDITK. oreasion.
2<> Les participes présents employés adjectivement. Ex. •
J tante grimpante, inrts rafraîchissant, eau.v croupis-
SANTKS. On dit cependant : IvTonnantk A'^/V//d', abondantes
recolles, charmant A^w///<^'/, hrili^ant ^//rrAç, etc.
30 Les adjectifs formés d'un nom propre. Kx.: Lan^-ue
i-RANÇAiSK, l/iéâlre itaijkn, rire homérique, secte i^uthé-
rienne.
40 La plupart des adjectifs qui expriment des qualités phv-
sicjues, extérieures, accidentelles. Ivx. : Bas ni^EUS, yeux noirs
o^/^v^;' iNKECTi-:, etc. '
On place ordinairement avant le nom : i" les adjectifs qui
expriment des qualités générales, communes, ordinaires :
Gros arbre, petite e/iauiiiière, grand z'cnl, forte secousse
BEIJ.E 'eue, bon usa^sre, jeune lioinme, viEiivi^E mode, etc.
20 Les adjectifs qui expriment des qualités inhérentes, habi-
tuelles, inséparables : lUssE jalousie, sombre forêt, épaisses
têuehres, fidèmî ami, rusé compère, etc.
*=''* 588. Il n'est pas indifférent de mettre l'adjectif
avant ou après le nom ; souvent il n'a pas la même
signification dans les deux cas.
Ex.: Un GRAND Jionime (homme célèbre) ; im
homme grand (homme de haute taille). Un pauvre
poète (poète médiocre) ; un poète pauvre (poète sans
fortune).
** 5S6. Si le premier des deux adjectifs était employé adver-
Diatcineut qu'arriver ait-il f '
ADjnCTIF QUAIJFICATIF
cJ^^'lvr! '^'■'^■^';;^'"'^e existe entre les expressions suivantes •
MiJNK. nue cuMMi'NK voix ; i!c xouvk;^it ri„ du -L
«ON \,\uTu\i 1 AirssB A;//.- ; /.;/ noN /nmime, un homme
uox , NUI.I.H lai.son, raison mjij.k, etc.
PKCÎHÉS DE SICiMFICATION T)AX8 LES ADJECTIFS
ET LES ADVEKUES
^^ 5.^9. pli distingue, dans les adjectifs et les adver-
.^iifT'' l'^T.-'^'' signification: le/.;.////, le campa-
'V^^ 7''?":;^'^«t ladjcctif ou l'adverbe simple-
^8?//.'"-' ^^'^^ '""''' "^^'^''^"^^l^-^-''trv../.,. ce travail
2° U COMPAKATIK, c'est l'adjectif ou l'adverbe
avec comparaison. Kx. : •' IV Améri<itie est plus grande
Za}^^T ' "'"^ ï^"^^^ "'"^' l^^'"^ ^'^''^ ^''''^ 4ue
celle-la. Dans ce cas, on emploie l'un des adverbes
natif' '' ^ ' ''''''"'' "°'' précédés d'un détermi-
d•TV^rfi:^'"^'"^ ^'?''' '^'■^^' ^^ comparatifs : celui
a IVGA1.1TIV , marque par aussi ou aiifa/it .- celui de
marque par ;//<?///.. '
Pvnri^^ Superlatif, c'est l'adjectif ou l'adverbe
exprimant la qualité ou la modification à un très haut
^r«c î '^^ ''^'^^^''^' ""'^ ^"^^^^ ^^Pl^i« haut ou au
S n w'f '^^^'^' ^^"' ^^ P^^^^^^^ ^a*^ on rappelle
super a if absolu, et dans le second on l'appelle
superlatif relatif. ^ti^pcue
t.,n^!fi'''"P^'"]^v^'^/^'''^''' l'adjectif ou l'adverbe est
modifie par ùrs,fo,i, ou un équivalent. Ex. : " Je suis
tu's heureux dans ma position. On est fort satisfait de
votre conduite. Cette étoffe a été achetée bien cher ''
Au stiperlatif relatif, l'adjectif ou l'adverbe est
modifie par />/;/.ç ou par ;;/^/;a9 précédé d'un détermi-
nant, iix.: " I.e mois de février est LK w^///. long de
il
aàj^s H'ZZ^rlT'"''' '" '"'•''' * -S'^fi^^^<^^^
194
SYNTAXB
l'année. Mon//«,v Ih;i„ jour fut celui de ma première
2'"";"""."; '''^'' -'Jo-d-hui que je n,e trmn-e ,.r
II
TABLEAU DES DEGKÉS DE SIGXÎFICATIOX
Positil
* '*■/ 'i ■■',•.'. -^ ••• • l)eau.
n .-. ( <le supériorité . . . T)lim h^fin
\v-H:..\, aussi l)eau.
r-ibsolu ^'''"^^'""nte moins beau.
^"1^-^^^^^ relatif j ^|-uWnorité .'.•;.::: le ^fi J::;;;
Remakoiks. io Xouk avons trois adjectifs et deuv adver])e«î
qm renferment nnplieitenient los ad^ erhes // J o ^;'/. ,' '^
?e s'olitV '"''"'• '^"' "" comparatif ou au'superlatif réîatif ^
iVnllnir, i^owr plus bon, qui ne se dit pas •
iMointhe, ^oxxr moim bon, moins grand, Mus Mi/ •
y //v, qui signifie////.? /w//rv?/.s-, '^ /
Mieux, \m\\Tplus bien, qui ne se dit pas •
J'is, pour////,v ;;/<?/. -^ '
2" Nous
ARTICLE G.— REMARQUES SUR l'eMPLOI DE
QUELQUES ADJECTIFS
590. Bon. On doit dire : yvr/ /?r//.'/.'- /v r//t'rwZ a iion mare/u-
et non pas ik)n niarc/ié. iniucnc,
591- Conséquent ne se dit que des personnes, et ne doit oas
e repris pour constdérable, important, ^^^. Un loin ne est rf.
sequent lorsque ses actions et ses paroles sont constaninen en
rapport Un emploi est important'; une ville est œ^h^l^-
une maladie est.i.';v^rv^ sérieuse i-onsiatraou ,
..^''^- yÊi'LORAHLEsedit ordinairement des choses • /■:rne-
ment deploral^le; mais quelquefois aussi des personnes •
luxmtUe depJora/>le, déplorahlc vietime. Personnes .
59?>. Kminrnt, imminent, l'n danger, un péril êniinent
Inén tre^ToutT""'' - ""Z-'^^-' -• P-il /./..W e^
cette accentionff'^^^^^ "^ a- ^'^'''^ ^^^"^ ^''^''^ '^^^^
cette acception. Il .signifie plus ordinairement éJe^'é'^t %e dit
d'une dignité, d'un poste, d'un lieu, etc. • • ' -t se Uit
594. KnnUYANT, ENNUYEUX. I
cause une contrariété d'un moment; et 1
e premier se dit de ce
qui
1; i
e second, de ce qui
r)eau.
I)eau.
aussi
ADJ KCTI V QVAU r ICATIF
Ï95
prorluit un ennui, un dégoût continuel. Kx.: Jou^ îte^ bien
KNNUVANT aujonnVhui, mon ami ; qiw la Ur/nrc de ce 'poème
est KNNUYKL'SK, insipide ! ^
595. Fra(;iij.:, casuki,, j'cventui;!,. Un événenieut peut être
casiiei ; uu traitement est fixe ou anud ; des profits sont /'^v;/-
//<f^v.- une bouteille est.//-rt,i,'7/t',- une promesse n'est ni fraoilc
m easnelle, elle est x'niie ou /'ansse, sûre ou douteuse. '""
596. LAMKN'rAïu.K, ixc()Nsoi.A!ir,K. I,e premier se dit des
choses, et le secoml des pLTsonnes. Kx. : Cet le mort es/ bien
T,AMKNTAiu,K ; aussi en sommes-nous ixcoxsoi.ahm's
597- Matixai., matinkux. Mutinais^ dit de celui qui s'est
levé matm par extraordinaire, et inatineu.v, û^ celui cuii est
dans 1 habitude de se lever matin. Quant à matmier, il ne s'est
conservé que dans cette locuLion : L'étoile imatiniÎvkiî
^o,'!^. IMi'ir.-LKUR, MoiNDRK. Mei/teur s'emploie au "lieu de
plus hou, qui ne se dit pas. si ce n'est dans les expressions plu^
bona nen, ptusou moins bon. K x. : La vertu est uvmivukk
que ta science. . . <vj«.x^
.Voindre signifie plus petit ou moins bon : L'Afriouc e^t
MorxDUK (plus petite) que tWsie ; le vin nouveau .•./MoiXDRe
(moins bon) que le vin vieux.
599- PiRK PIS. Le premier est adjectif et signifie, />///?
mauvais : Les hommes seraient pirks s'ils n'avaient des
r.v/,s77/;-,s-./ /.y est adverbe et signifie l'opposé de mieux: C'est
son PIS aller ; il va de mal en pis ; A^/// pis pour lui
600. SuscKPTiBi H veut dire qui peut sub-'r certaines modifi-
cations, certains changements. ICx. : La plupart des annuauv
sont svscKi>ruu.usd-être apprivoisés. Au figuré, .susceptibeo^t
nu^ pour facile à blesser: homme susc^n-niii,!.^ Cm'ahik
signifie qm est apte à. qui a les qualités nécessaires pour ' '
L homme est CAi'AHr.i') deorandcs choses. ^
6or. Tous DKux, Tors I.KS dkux. (Généralement parlant le
premier signifie .'■/^;/ ^/ rautre ensem/de, tandis (,ue le second
v;eut (ure /•//;/ et l'autre sans être ensemble ; mais cette distinc-
tion n'est pas toujours observée. "isunc
602 Vknimkux, viîX'CXKux. Ces deux adjectifs signifient
qui renjenne du venin ; mais le premier ne se dit oue des
animaux, et le second que des plantes : /,,- Camida a peu de
plantes viînkxeuslis, et encore moins d'animau v VFNniiiux
1 ;
196
SYNTAXE
CHAPITRI-: TV
I ]
lift
1)K l'adJIX'TIF DÉTKllMlN-ATIl-'
AIITICLE 1'''. — ADJECTIF DÉMONSTIIATIK
*''; ^3. L'adjectif démonstratif se répète, comme
1 article, devant chaque nom et devant chaque adjectif
qui ne se rapporte pas au même nom. Kx. : Ce jardin
et QiK'i-^^ promenade font nn bel effet, au milien de CKS
grandes et de CES petites rues.
*=^ 604. On ne répète pas l'adjectif démonstratif
devant un second nom qui n'est que la redite ou l'ex-
plication du premier, et qui s'y lie par une conjonction.
Ex. : Cfs lois on déerets Jurent abolis pa - CE seigneur et
inaitre absolu.
Si l'on ne fait pas usagée de la conjonction, on répète l'adjectif
démonstratif, dans quelque cas que ce soit : Cettk résolnlion
cktTk: dcteynnuafiou est-elle sérieuse f Admirons cks belles
CES riches, Qiisjeyiiles contrées. ' '
ARTICLE 2. — ADJECTIF POSSESSIF
** 605. L'adjedif possessif se répète ou se sup-
prime devant chaque nom ou chaciue adjeélif , absolu-
ment de la^ même manière que l'article et lès autres
déterminatifs. Ex. : Tout pour mon Dieu et ux patrie ;
I.EURS esclaves ou serfs sont bien malheureux ; où dcnieù-
7'ent VOS père et vière, YOS/rères et sœurs f
** 606. L'adjectif possessif a pour but de déterminer
en exprimant un rapport de possession, de propriété ;
on ne doit^ ])as l'employer quand ce rapport est suffi-
samment établi, soit par une incidente, soit par le sens
de la phrase.
603. Quaud est-ce que radjectif démonstratif se répète f
604. (Juand est-ce qu'on ne répète pas l\idjectif démons-
tratif /
605. Quand est-ce que P adjectif possessif se répète ?
606. Quels sont le Imt et l'emploi de l'adjectif possessif?
ADJECTIF DE;'rKRMINATlF
î9!7
Ainsi l'on dira : Oh est la lettre que tu as écrite f ce
cheval a pris i,k viors aux dents ; je me ferai la barbe
demain ,- et non pas : Où est TA lettre que tu as écrite ?
ce cheval a pris son mors à ses doits ; Je me ferai ma
barbe denumi.
^ •"* 607. Il n'y a ^whxQ que deux cas où l'on emploie
l'adjeaif possessif, quoique le sens de la phrase indique
assez le sujet possesseur :
^ 1° Pour parler d'une chose habituelle et connue.
Ex.: Sa goutte l'a pris, et il n'a pas quitté SON ///
depuis trois jours.
2° Pour donner plus d'énergie à l'expression, ou
pour attirer davantage l'attention. I<:x.: Je suis resté
deux heures debout sur mks Jambes ; vous avez perdu
VOTRE temps, paresseiix !
^ *>!<:!< 6o<S. Leur reste au singulier quand il se rapporte
a des unités prises distributivement, une à une ; mais il
exige le pluriel quand il se rapporte à plusieurs êtres
pris collectivement.
D'après ce principe, on écrira : Les ne^rrcs diffcrejit
beaucoup des blancs : lkur tête est ronde, et leur nés
court; LEURS pmnmettes sont saillantes, et LEURS che-
veux noirs et laineux.
**-^ 609. I,a distiiidliou entre leur^t leurs est assez difficile à
établir ; on met ordinairement leur quand on parle des choses
en général, et leurs, quand on en parle en particulier : Les sau-
z'offes (en général) ornent leur tête de plumes ; ces sauvages
(ceux-là en particulier) avaient oniè leurs têtes de plumes.
** 610. Son, sa, ses, leur, leurs doivent générale-
ment se rapporter à des personnes et non à des choses.
Kx. : " Que chacmi garde so7i rang."
Si le possesseur n'est pas une personne, on déter-
mine le nom par l'article et le pronom en. Ex. : "J'ad-
mire le soleil, mais je ne puis en soutenir l'éclat."
** 607. Dans quel cas emploie-t-on, par exception, V adjectif
possessif.
*** 608. Quelle est V orthographe de \^\xr, adjectif possessif '^
*** 60Q. La distinction enhe leur /■/ 1pur« /'v?-/-///- facile à
établir f - -/ >
** 610. Avec quoi son, sa, ses, leur, leurs doivent-ils être en
rapport f
198
SYNfAXIC
! (■
m, li'
Son, sa scsjncr, leurs peuvent être en rapport avec
des noms de choses : i° quand ils se trouvent dans h
AcTa ^^i'Tr'"''^ '^T Lf ""J^^^ possesseur. Kx. : Œag^u^
AGiv « si^.^ défauts ; la Skink a sa source en Bour^oine
et SON embouchure en Norviaiidie. ^^
2° Quand, étant dans une autre proposition on ne
peut cependant pas les remplacer par l'article siinpk et
le pronony;^ Ex. : Montréal est une ville ma^nltinue
j adnure la beauté de SES monuments. Ici on ne nour
rait pas dire : /'en adnure i.a beauté des monumnî)^
AllTlCI.E 3.— APJECTiFj) NUMÉRAUX
** 6i r Lesadjeaifsnmnérauxcanlinaux précèdent
toujours le nom qu'ils détenninent, à nioins^u £ i^
soient en,ployés coninic adjeftifs numéraux o?di laux
Ces QUATKK vo/umrs contiennent crnt Trente Z;
c^cs;,es cnapU.es om.zE, QUATre-vL^t ^ ?bkt
Divux sont tes meilleurs.
** 6i2. Lç,, adjeélifs numéraux cardinaux s'em-
ploient pour les adjedifs numéraux ordinaux w" après
les noms de certains .souverains, que Ion veut dîstïn-
f P« IX "7vZ";^''"^- - ^^-^ LÉON XIII LtS^.
IX , 2 dans 1 enumeration des jours du mois et
des années d'une ère : Nafiolêon est mort le 5 ,««1821
3 dans les expressions el,afiitre cinq, artiele rm
verset vingt, etc., quoiqu'il .soit mieux de ûLehalfre
"^ |«. -'-/''^.THKi.iiCMK, verset viNoS'^'"^'
« 613. Les adjeflifs premier et uniime secondât
fu^n;me, .sont synonymes, mais ils ne s'emploTentpal
nidiffercnnnent. -^^Fi^ient pas
,,.,?" '^'^1 ^"^"f"' P""'"' commencer l'énumération et
.;...w dans les expressions composées: Non^^elks
tous, depuis le FRJiMiJtRjusç?,^au ckxt unième
^ On emploie de préférence .^.wz^ quand if n-; a que
ADJKCTIK DÊTKRMINATIi' I99
deux objets en tout, et deuxième quand il en a davan-
taj^e : J'ai lu le deuxième et le troisième chapitre de
cette .SECONDE et dernière partie.
ARTICLE 4. ADJECTIFS INDEFINIS
*^* 614. ^^/^7^7^ est généralement du singulier. Kx.:
AUCUN livre, aucune lecture ne lui convient tnieux.
Cependant ce mot prend la marque du pluriel devant un nom
qui ne peut pas être au singulier. Kx. : Ofi ne lui fit aucunes
funérailles. Ce même adjedlif se place quelquefois après le
mot auquel il se rapporte : // n'a reçu de faveur aucune ; sans
exception aucune.
*** 615. Autre précède ordinairement le nom, mais il se
place quelquefois après ; il peut aussi être ou non précédé d'un
détermi natif. Ex.: Vos autrics raisons ne valent rien ; aile-ci
a une valeur autre, tout autre ; autre temps, autres juœurs.
*** 616. Certain, placé avant le nom, est l'équivalent de
quelque ; mais placé après le nom, il est adjedlif qualificatif et
sigm^Q assuré : Certaines révélations que je pourrais faire
vous couvriraient de confusion ; c'est une cliose certaine.
*** 6 1 7. Chaque ne s'emploie qu'au singulier et pré-
cède toujours le nom. Il ne faut donc pas dire : Ces
journaux m' ont coûté cinq centimes chaque ; mais : ces
journaux ni' ont coiité cinq ceiitimes chacun ; ou bien :
Q.ii\Q\]'E journal via coûté cinq centimes.
*** 618. 3Tai}it, qui signifie divers, plusieurs, précède tou-
jours le nom qu'il détermine ; il a cela de particulier qu'il peut
se répéter deux fois devant le même nom, et qu'il a autant de
force au singulier qu'au pluriel : J^ai eu mainte occasion (ou
MAINTES occasions) de lire ces ouvrages ; maint et mmui^ géné-
ral s'est rendu célèbre ; maints et maints généraux se sont
résidus célèbres.
** 619. Même peut être adjectif ou adverbe.
** 620. Même est adje(5lif et varie quand il exprime
V identité on la ressemblance ; il modifie alors un nom ou
un pronom, et peut se remplacer par : qui n est pas
différent, qui est semblable, pareil.
**-x-
614.
*-x-;<-
615.
*x-x-
616.
TV*^
617.
***
618.
**
619.
**
620.
Que i-etnary.'-z'oiis sur le uiol aucun ?
Que remarquez-vous sur le mot autre ?
Que renuirqurz-vous sur le mot certain ?
Que remarquez-vous sur le mot cli-nque ?
Que renmrquez-vous sur le mot maint ?
Que remarquez-vous sur le mot même ?
Quand est-ce que même est adjectif '/
20O
SYNTAXE
*** Même exprime l' identité ou la ressemblance, et
par suite est adjectif:
1° Immédiatement avant un nom; il est alors sou-
vent précédé de l'article. Kx.: Relisez soiivent les
MÊMES livres (identité). Racine nous offre souvent les
MÊMES beautés que Corneille (ressemljlance).
2° En général, après un seul nom, et dans ce cas il
désigne les personnes ou les choses d'une manière plus
expresse. Ex.: Les Romains 71' ont vai?icu les Grecs que
par les Grecs Mtsms. (Acad.) Nous sommes éclairés
des astres MÊMES qui éclairaient le premier homme.
3° Après un pronom personnel auquel il se joint par
un trait d'union, et alors aussi il précise davantage.
Ex.: y?/(?/-MÊME, /«/-MÊME, 7/(?/^ç-MÊMES, cllcs-^\%^^^.
Que peuvent contre Dieu les monarques ^v^r-MÊMES ?
JMÎ'uie reste au singulier dans //(^/«-même, Z'o/<5-même, quand
il ne s'agit que (Tj'une seule personne.
'i'* 620 bis. Même est adverbe et invariable quand il
exprime une idée di'eA'.cnsion ; alors il modifie un
verbe, un adjeélif ou un adverbe, et peut se remplacer
par : a ussi, de plus, encore , jusqu ' à .
^oi<^ j\f^,f2c exprime l'extension, et par conséquent
est adverbe :
i'' Après un verbe. Pix. : Aimons même nos ennemis.
Exempts de maux 7'éels, les hommes sUvi forgent mÊimE
de chimériques.
2° Avant ou après un adjectif. Ex.: Évitons les
fautes MÊME légères. — A^os méthodes savantes nous
cach( 7/ les vérités naturelles connues même des simples
bergers. (B. DE Saint-Pierre.)
3^ Avant ou après lui superlatif relatif. Ex.: Les
sciences mÊimE les plus élevées ne peuvent entièrement
satisfaire notre soif de connaître. Les plus beaux monu-
ments MÊME ont des défauts.
4° Avant ou après un adverbe. V^y;^.-. L' ingrat oublie^
quelquefois imÊme // hait son bienfaiteur.
5° Après plusieurs noms formant une sorte de gra-
dation. Ex.: Les animaux, les plantes mv^we, étaient
** 620 bis. Quand est-ce que même est adverbe f
ADJRCTIF DÊTKR.MINATIF
20I
ance, et
ors sou-
vent les
'ivcnt les
ce cas il
ère plus
-recs que
éclairés
me.
oint par
•antage.
MÊMES.
:es?
E, quand
:iiiaiicl il
iifie im
inplacer
scqiient
imcmîs.
't MÊME
'tons les
'es no2(s
simples
X.: Les
'ère m eut
' inonii-
t oublie,
des dieux en Ei^ypfe. Les guerres civiles sont funestes
non seulement aux vaincus, mais aux vainqueurs même.
6° Après un seul nom qui en suppose d'autres sous-
entendus avant lui. Alors vu- me rentre dans le cas
précédent. Ivx. : .SV.ç ennemis ivrÊME l'estiment, c'est-à-
dire ses parents, ses amis, ses ennemis MÊMi?, l'estiment.
Cliacun a fait son offrande ; les enfants MÊME ont parti-
cipé à cette bonne œuvre; c'est-à dire les riches, les
pauvres, les enfaiits iviême, ont participé à cette bonne
œuvre.
Remarquhs.— I. Dans beaucoup de phrases où même est
placo après un seul nom, on peut, suivant le point de vue
auquel on se place, considérer ce mot comme un adjectif ou
connue un adverbe. Kx. : Je puis citer leurs expressions m îcmks
I.e sens admet également leurs mêmes expressions et même
leurs expressions.
^ Lorsque même est adverbe, il peut, dans la plupart des cas
être changé de place sans altérer le sens. Ex. : On admire ses
j^estes MKMiî (o;/ oc/mire mhmh ses ^^-^s /es). Leurs vertus, leurs
noms MiCMK étaient ignorés {leurs vertus et mîcme; leurs noms).
II. Même, placé devant l'article, est toujours adverbe. Ex •
IMKmic les rois sont sujets à la mort.
***■ 621. A «/est adjectif indéfini devant le nom, et qualifica-
tif après: Wms ir obtiendrez nui^i^h récompense, parce que vos
efforts sont nuls.
*** 622. Pas un est encore plus exclusif que nul qï aucun ; on
lie l'emploie que devant un singulier, exprimé ou sous-entendu •
Ils n'ont PAS UN ami, pas unr consolation ; ils sont aussi mal-
heureux que PAS UN, que pas une.
■^^** 623. Plus d'un, quoique portant à l'esprit l'idée de
pluralité, demande au singulier le verbe dont il est le sujet :
P. us d'un grand homme a honoré ce pavs.
Mais on met le verbe an pluriel s'il y a réciprocité : Plus d'un
fripon se sont dupés.
*** 624. Quaniième équivaut à combien, et désigne l'ordre
général, la place numérique dans une colleélion, dans une
série : Le quantiiîmr éticz-vous dans la composition ? Le
QUANTIEME du mois sommes-nous aujourd'hui f
111
II,
de gra-
étaient
*** 621. Que remarquez-vous sur le mot nul ?
*** 622. One reuiarquez-vous sur r expression pas un ?
^** 623. Que remarquez-vous sur le mot j^lusieurs ?
*** 624. Que remarquez-vous sur le mot quantième ?
202
SVNTAXl^
**>' 625. (?//<'Aw//^//r se place toujours après U> nom auduel il
se rapport., a s^acco^lc avec lui: >;.,,,,,].;,,./ ,, ^z^'^^,[
AiiTicLr: r>.--iii.:.MAiUiri;s srij 'nicUpic
^^-i^ 626. 6>/.r/^«r, qu'il ,1.. faut pas coufondro avec
la locution tjur/ que écrite en dcnx mots, peut ctrc
adjedit ou adverbe. ^
^=* 627. O^/^/,^ e.st adje(<lif quand il sl^ rapporte à
un nom ; alors il s'accorde toujours avec ce nom
Kx.: n nous raamfaii Q\jHU2\Jh^ /lisfohrs êd'ifmjitc^
QUiii<QUKS beaux traits de vertu,- quki.ouks richesses
que vous ayez, vous ne devez pas vous enonruei/lir
adjeait ou un adverbe ; il est alors invariable
IVK.: Les hommes, gnci.Qnc puissants qu'ils soient
ne doivent pas o^dylier qu'ils sont mortels; nous avoiis
/^/QUlîLQUK cinq eents pas (c'est-à-dire r;/77-;v,y/ r/;/^
eentspas) ; QUEi.QrK adroitement qu'Us s'y prennent
zts échoueront. '
Dans le premier exemple, quelque m,^CC^?i^ puissants •
daiis le deuxième, il modifie cinq cents; dans ié
troisième, il \\\ÇiC(\ï\<i airoitement.
J^-^ 629. Quelque, placé devant un qualificatif suivi
d un nom, .se rapporte au nom et varie quand celui-ci
e.st sujet ou complément.
l'x.: Zr^ QUKLOUKS bons chrétiens de l'endroit ont
foule aux pieds le respect humain, Qukloi'K-, .v iva^it"
docteurs que vous ayez consultés, ils 7i'ontp7i cclaircir vos
doutes.
Quelque .se rapporte au nom et à l'adjeélif réunis
quand ces mots jouent le rôle d'attribut, et alors il est
adverbe et reste invariable.
Ex.: (^VV:U2\JT. savaf ils docteurs que soient vos amis
îlsjn^nt pu éclaircir vos doutes. Ki, quelque est l^ien
'*• I ^r'I' G^'^^'f^'"^''Q'i''~-'^'ons sur te mot quelconque ?
^';* 626. Quelle est ta nature du mot quelque ?
""' '^27. Quand est-ce que quelque esf. ndjcRif?
^v 62S. Quand est-ce que quelque est adverbe ^
** ■ '^Z-?' ^''!^P'\"¥i »>->-r^'er au sujet de quelque placé devant
VU quahficatit suivi d'un nom "^ - ^ ^ '"^ "^"^'"'
aïKjuel il
'rc oiJKi,-
Irc avec
uit être
>porte à
1.
'f/ianlcs,
n'c/iessfs
'r.
lifie un
î soient,
'S avons
on cijiq
muent,
ssants :
ans le
if suivi
celui-ci
oit ont
ycir vos
réunis
■^ il est
amis,
st h/ien
ADJlîCTir DKTKRMINATIP
203
adverbe ; en elTet. on U'- i^ourrait le remplacer que par
d'autres adverbes écpiixalents, connue .sv, tout.
** 630. I/i locution quel (jne, composée de l'adjectif
quel et de la conjonction que, est toujours suivie du
verbe substantif; alors quel s'accorde avec le sujet, et
que reste in\-ari;ible connue conjondioii.
]\x.: QuHi. giH soit votre pou-eoir, quels qvh soient
vos moyens, gUKij.iî ovn soit votre fortune, ouiaj.KS
QUK soient vos qualités, vous ne ileve:: pas vous en préva-
loir ,• c'est-à-dire: (^iie votre pouvoir soit guEi. (ou
tel), que votre fortune .swV yinCLLE (ou TELLE), ctc ,
vous ne deve." pas vous en prévaloir.
AUTICLR 0. — lUlMAIUiUKS SUIl \.V. MOT lout
un nom. un
devant
^"^ 631. Tout iK'Ut être, selon le cas,
pronom, \\\\ adjectif, ou un adverbe.
'!"!= 632. 7(^///est un nom connnun (piand il signifie
unechose considérée en son entier. 11 est alors pré-
cédé de l'article ou d'un autre déterniinatif.
Kx.. Le TOUT est plus grand que sa partie ; les
plantes, les animaux sont des TouTS eomplets, qui rézùi-
lent la puissanee du Créateur.
*'^^633. Tout <i<X pronom indéfini lorsqu'il est em-
ployé dans un sens vénérai, pour rappeler l'idée des
personnes ou des choses.
Kx. : Dieu a TorT eréé : il est notre ptre à tous ;
f avais invité vingt personnes, TOUTics ne sont pas
venues.
** 634. 71??^/ est adjeétif quand il se rapporte à tni
nom ou à un pronom pour les déterminer ; alors il en
prend le K^'ure et le nombre.
Kx.: Tout le monde, toute rassemblée applaudit â
TOUvS vos sueeès ; TOUT ee que f ai dit est vrai.
Quelquefois, l'afljectif tout se place après le nom ou le
pronom : Cette facture se monte, soviine Toute, à trois cent dix
piastres ; c'est à eux Tous qu'il eu vent.
** 630. Que remarquez-vous sur ta locution quel que.'
■^'^ 631, Quelle est ta uaturc du mol tout .?
** 632. Quand est ce que tout est nom commun ?
** ^i7>- Quand est-ce que lout est pronom indéfini?
** 634. Quand est-ce qu it est adjeRiff
!: li
II
204
SYNTAXB
irf
li
** 635. Tout est adverbe quand il iiiodifie nn
adjectif ou u.i adverbe ; alors il signifie tout à fait,
Kx.: Ils sont tout surpris, c'est-à-dire tout à fait
surpris : elles ctaieut TOUT étonnées, c'est-à-dire tout à
Ja II étonnées ; ees sommes sont tout entières ; mare/ions
Toi'T doueement.
Mais, si 1 on voulait dire que toutes les personnes
sont étonnées, que toutes ks sonnnes sont entières
etc. , tout serait adjectif et varierait. Kx. : Ils sont Tous
surpris ; elles étaient lonr^ii étonnées ; ees sommes sont
TOUTK.S entihrs ; mare/ions Tous doueement.
^ 636. Tout, quoique adverbe, varie par euphonie
quand il est suivi d'un adjectif féminin conunençant
par une consonne eu une // aspirée. Kx.: J':iles sont
TouTiis stupéjaites, toutes déeoneertées, TOUTics /lon-
teuses.
** 637. Toul, suivi c\i^ autre, e.st adjectif ou adverbe.
11 est adjectif quand il modifie un nom exprime ou
sous-Lntendu,^ct alors on peut placer autre après le
nom. Kx.: J\aeontez-moi TouTK autre ciiosF TouTF
autre histoire, on peut dire ^ov'T^eliose autre, toutk
histoire AUTRE.
Il est adverbe quand il modifie le mot autre ; alors
\\ est généralement accom])agné d'un déterminatif
Kx.: Raeontez-moi une Tout autre chose, de tout
AUTRES histoires.
*>i<* 638. Tout, placé devant un nom de ville, est
adjectif, mais il reste au masculin singulier parce
nn'il détermina lo Tiom Peuple (sous-entendu ), ou tout
autre mot équivalent. Kx. : Tout Marseille fut ravagé
par la peste en 1721 ; TOUT AVw.- acclama César, d èst^
à-dirc tout le peuple.
*** 639. Tout, adverbe, signifiant tout à fait, entih
** 635 Quand est-ce que tout est adverbe ?
** 636. Tout, adverbe, ne varie-t-il jamais /
** 637. Que remarquez-vous sur le mot tout, suivi de autre >
638. Que remarquez vous sur le mot tout, placé devant
nn nom de ville f
*** 639. Tout, adverbe, ne peut-il pas se trouver devant un
nom ?
Il \
PRONOM
205
)n>i(,i/, s." iiict f|ueî(inef()i.s devant un nom ; niais alors
Il ne varie jamais même par en])lionie. I^x • /a
rclii^wu est Tout .v/r,///,- 'ïo\}'v^ compassion pour If, wal-
licurcux ; elles étaient TOUT jeux, TOUT oreilles à cette
séance.
CHAPITR]: \'
itu ri;oN(tM
«
AUTICLK l'i'. — (U';.\H1{ALITI^:,S KI'U T,K ^ROXO^[
"' 640. Le pronom doit toujours être au même genre
au même noii'bre et à la même personne que le mot
qu il renij)laee.
Ainsi on dira : Le devoir AUQUKL je travaille ; la
personne a LAOuki.t.K /e m adresse ; les livres avec i i.\s-
L)lTRi.S fé-tudie ; les /leurs AUXc^uKl^i^ivS Je donne la
prejereuce.
'i'-i' 641. Le pronom ne peut généralement tenir la
place (|ue d'un nom déterminé, et même précédé de
1 article ou d'un adjectif déterminatif
On ne doit donc pas dire : S'il a pickmission de
partir, qui j.\ lui a donnée f ils ont fait fortune, et
I.A doivent à leur industrie ; quand nous J unies \)i
VOITurr, Ri.LK se brisa.
Mais on dira : .V il a la permission de partir, qui
TA //// a donnée ? ils ont fait lrur i-ortunk, et la
doivent à leur industrie ; quand nous fû:nes dans CKTTK
VoiTr-RE, Fij.K se brisa.
** 642. On ne doit pas employer plusieurs fois le
même pronom dans une phrase, s'il ne rappelle pas
l'idée du même nom.
, . * ^4'''- -' quel ^einr, à quel nonbre et à quelle pcrson7ie
ctott toujours être le pronom /
:* (^
/'<■ quel nom le pronom peut-il tenir la place ?
642. J etif-ou employer le même pronom plusieurs fois
dans une même phrase / t j
7*
îo6
SYNTAXIC
i
Ainsi l'du 11-.' i)()iina"l pas diiv : Sti/omoH o/J'n'f son
sarri/Kr à /)/,/(. et \ultii Jut s/ ai^riin'»/, >/// il, (.\ai(ça
la prière qu'u, lui avait ailrtsst'r.
Pour éviter ces rcpclitioiis du nicint' ])r()ii()iii avec
des rajjports différeiils, il faut i)iendre i.n autre tour ;
ou pourrait dire ici : Salonio>i 0(1 rit son sacrifur ; Piiti
lUmri'a et cvaii^n la prirrr dr cr prime.
-'"'' 643. ly'eiuploi du pn^noni uo doit donner lieu h.
aucune cquivo(pie. Ne dites pas : .Ibel offrit son
sacrifice à /)ien,et H. lui fut ao;réabJe : 1j pronom //
fait équivociue. Dites : Abel ojjrit à J^ieu u)i sacrifice
qui lui fut ajiiréable.
Il vaut inioinr rcl-pdtt r le nom f|iiaiul l'emploi du ])roiiom
personnel ptnil doiiin i lit- 11 à nue Cc(uivo(iue. Ainsi, au lieu de
dire: J.o l'oittaiiie a itiii/é JVtcdre en tout ce qiCw, a de Iwaii,
dites : La fontaine a imité l'Iièitre en tont ee que l'niciiRi': a de
beau, ou mieux, encore : en tout ce que eui,ui-ci a de beau.
iî I
lit
AUTICLK -. — PRONOMS PERSONNELS
*•!• 644. Lorsque plusieurs pronoms de différentes
personnes doivent ctre énoncés de suite, la politesse
veut qu'on j-e nomme le dernier, et que l'on commence
par ceux à (jui l'on s'adresse. I{x.: Toi ^7 moi, nous
partirons ensemble ; f ai des livres pour voUvS, pour vxx.
et pour MOI.
* 645. Par politesse ou par convenance, les \»xq-
noms nous et vous s'emploient souvent, en parlant
d'une seule personne, au lieu de je et de tu ; alors le
verbe se met au pluriel, mais les antres mots restent
au singulier.
Kx.: Loi)} de nous croire VS'tW, o e^ux g- ! nous eut
PRKCKnfC, nous sommes 1.1c pkrimiRr a ieco)ina1tre notre
intériorité ; IMON ami, vous serez' toujours cru .s/ z'ous
êtes VRAI.
*x-x-
■■■ 646. Ou ne doit i):issous-er.tcndre les pronotns personnels
■■"* ^1,5. J)e quelle manière doivent être disposh tes pronoms?
■■'* 644, Jhins quel ordre é/ionec-t-on t^lnsieiirs pronoms de
différentes persomies /
6.:-,. (;
*«-x-
lesf
i-(>nonis nous et vous ?
u.,j. (j.Li: , cmaïqinz-i'ous sur /es pronoms nous et vous f
646. J'ent-on sniis-rrfrndjv Ls j.: onoms ^ur^onnels cm
ployés comme eomp'émen/s /
ojj'rit son
^, iwaitça
OUI avec
trc tour ;
(■(' ; Pieu
cr lieu à
\lfrit son
roiioin //
sac ri fur
u ])r()iiom
au lieu (le
îvDRK (I (fr
heait.
ifférciites
politesse
Duiinence
lor, nous
^onr VXK
les pro-
j)arlant
alors le
s restent
vous eut
Urc uohi'
u si vous
;5ersoniic's
provoiiis ?
'ONO}iis lie
et vous ?
Il lui s cUl-
l'RONOM
207
eniplovds comme coniplc-nieiils .Tuii verhe evoriuid • on .„■
<l.ra doue pas : y. ,,„ auius et réeere ; //.v?. ,T v,«/"// •/
j/r\' ""' '"f^i-'^'r" ■• <^^n>t>.cl«nt (,n j,eut «lire -Je Ik Us
li relis; on mi^njuj^és et eo,ui',m„és. ^^^^ ■ Jt IM lis
^''■* r,47. Les pronoms te, h, irs s'accordent en ireiire
et en nomhre avec le nom dont ils tiennent la place.
V^: Mcuonie^Jtes-vons ,. v mai.adk dont \n a
parie ^~~(hnj^ ^,X ,7^/,. A/essienrs, rtes-zvus ils
M AcwsTHATs d, eetic vilic / -Nou, nous ne ,.ks sonnnes
Jr^^A^' INnir représenter i:n adjeelif. nn nom pris
ad eciivemeni. ou uu u,en,!,re û, piu-a.e, <.n emp Li.
v.ulen.vnt ie. I-x.: A/adanie, i^ies-vons malad,!: ^^
//'</'f '/'■• -^^'''"''''''^ ries-2'ous MAtnsTHATs" ./.-
ntt^.7',iie/~Aon, nous ne i.ic soniwes />as. vS'iisont
Kl'.lJSSi, //.v ij.; do/ l'eut à votre protection
^l^* 649. U-s pronoms /.-, /.,. /,,, emploNés connue
nttnimts, ne se disent Kcnéralemcnt que clcs choses-
pour les pcrs',nncs, on emploie lui, elle, eux, elles ' '
hx.:hst-eelà ton livre ^'^Ce Vest, et non pas rV.sV
LUI Sonf.eefavosln'resf-Ce li.:s sont, et non pas rv
sontnvx. htait-ee ton phr gui arrivait f-C était m
J^tonnit-ec aussi tes amis ^—Celaient jcux-.mkmks ^ '
''"^ 650. I,es ])r()noms lui, elle, eux, elles, ' leur
employés comme compléments indirecls, ne se disent
^Généralement que des personnes.
/•!^A ^':''V^''' "''' votre fnrè, mais r ai pensé à LUI,
/>o,le. I o/là d honnêtes, i^en s, fiez-vous à HUx eonfu--
je ne ur\'/iepas,je /v^'ejn uufie. -^■^■^/>u/ ,
t^î^l' y'""/^^''^'^ ■'''''^'''''»'^''''l l'-s />rouo;us h^, la, los ^
///• w, <>~i'"''P>-'"''>'>\<-»'Moie-l-onpourrcprésenler un adjee-
** 6,i9. av,7' r.v/ '• '
coin tue attributs f
** 650. Dans quel cas emptoie-t-on lui, elle eux elles leur
fomme compléments indirects ^ ' ' ' ^^
.vj-.?;>6' des pronoms le, la, les employés
2o8
vSYNTAXlv
|l
\m
m
i
m
»
m
il ^
m
1
Î>H
•'•■-i- r\si. Ces inciiK'S pronoms, ////, r//,\ ci/x, «//es,
I('i(>\ lie (loivcf.t .-o cliiv (Ls choses (iiic lors(iu'()n ne
peut pas ks reiiiiilaeer ])ar (H ou v.
iXinsi, au \'w\\ de diie : / oilà un lil^ n /H)S('::-ro/(s sur
IJ'I ; <<s (nb)(S soi/f hc^/y cii'di/d's, (Viipcz: \Mir /es
l>raii(fi( s : d Hr st it /,■,•,■ lui f^la'il , < / // s'< \/ lu/ouz/ri) KMJ<: ;
on (lira : l 'ci/i) uit lit, t\l->os<-': vous-\ \ ers a/iu(S seul
//v'/) nvainrs, à'.'f/^rzv.N l<s l'/duclits : ccl/r scicihc lui
plu//, il s'y (sl (!<l(>uur.
Au contraire, on di-a ])ien : (V t^/uu/d veut oïlraiiw
avec LUI lout ((• au il itiuo):hr ; j'aiuir Irs livres, car
c csl eu par/ir à ici'X (///<• /c dvis ce tjue je sais : la verlu
est si aimable, (jue nous devous toul sacrifier pour vaa.v. ;
parce (|u'iei t)n uj i)eut l'àire usa,L;e des pronoms «-v/. )■.
'•-■'^ 652. Appli([ué aux ])Lrsonnes, le pronom soi ne
doit cire en ra|)port (pi'avec une expression vaj;ue,
comme un infinilif, ou les mots ou, eliacuu , ce, quicou-
que, etc., (Ui l)i<.n pour c\iter une cciuixo'iue.
iCx.: Cliacuu so/zj^c ù soi ; .'/ aimer qu(- ^o\, ces/ tire
(Xois/e ,• eu aeeouipUssau/ la velouté de sou uiaitre, cet
élevé travaille pour <.(M : pour lui ^:\-a\\. C([ui\'0(iue.
Applicpié aux choses, il p^-ut se rapporter à un nom
(luelcon(iue. Ivx.: I .a paix est bo)iue r/Vsoi.
•XXX ct^^ I,e proiiotn eu e^^t (|urLiti-. fois einployc (Vtiiie
maiiièiv al)S()liK' ; o\sl Inrscin'il ne se rapporte à rien d'exprimé
])rccc(lennnent. [{x.: L ui'\\^ coûte de te dire, uiais je ne -0(Uis
l'.N eonti' pas ; it Ju'K^s a tant fait, que je /V'i'iN puis ptus ; il
faut v.\ finir.
Celte consti notion attache prc?(|tie toujours au verbe un sens
défavorable.
■;;x-x- 5-_^_ I,e pronom y e.' t aussi (pielcp.iefois emjjloyé d'une
manière absohie. eotnme dans ees jiln-ases : // %■ a l)eàneonfy de
i^ens gui dis, nt : " // v va de )non tnimu-nr," et its n'ont ptus
d //onne//r.
*-!"!- C,--. j^^> prvr.iom y préccde toujours le verbe,
■'^""' 65 1 . Onaïut esf-<e que les pror.ouis hii, elle, eux, elles, leur
pCKZ'oit se dire des elioses .'
** 652. One leinarqnez vous sur le hrvuini soi ?
•y-x-» z; _ - r \. _ . . . _ - . _ ; .
•X--X-;
*-x-*
^53- Q'ic remarquez-vous sur le pri
)}!0)n en .-'
absolue .^
654. J.e pronom y
\iuploie-t-il pas d"
//;/(
vnere
*»*
655. Ou se place le pronom y ?
..^tv^"*^^^^'*',- .
ru.v, r//<s,
itiu'oii ne
'j-To/is sur
MCI R A.v
>'() KMJ<: ;
sc/ci/ic lui
( ciihaînc
livres, car
la viiln
ur iCM.i". ;
)nis c)i . y,
(MU soi ne
n vaj^iie,
v, qiiicoii-
rrsf ///>•
tiailir, cet
L un nom
)yc (Ttiiie
(l'f xiniinc
je tic vous
is p!i(s ; il
be \\\\ sens
!oyé crniie
'ratiroiip de
n'ont plus
le verbe,
, elles, leur
'(' VLt);icre
PRONOM
209
excepté à rinipé-ralil". I-:x. : // ne eonvieut pas que vous
V ai/ierj, e)reoye.z-\- (jueliju' uu.
Cependant, devant le futur simple et le ])résent du
conditionnel du \\.^xW aller, on supin-ime Keiiéralement
ce pronom. ]':x.: l'onlez-vo/is aller à OUaica f /'irais
volonliers, mais Je ne le puis pas aujoiinV lud'; / irai
plus tard : et non jjasy v irais, J'\ irai pd us laid.
Airi'ici 1; ;5. — ruoxoMs i-ossehsikh
='"'= U^G. Les ])ronoms possessifs doivent toujours se
rapporter à l'un des mots exprimés ])récédemment.
Ivx. : / '(;.v talenjs sont supérieiDs aux sn;.\s ; cette mai-
SO!' ''<l hl/f\- fhri-r m/r \ \ vô'pl'i".
Il fr.ut donc éviter de dire, au connuencemcnt d'une
lettre : J'ai reçu l.A vôTrk en date du trois courant : on
dit : J'ai reçu voTkk lettre en date du trois du courant.
*■•':■* 657. Les expressions du mien, du tien, dn sien, dn nôbe,
du votre, du leur sont (lUthiiRlois ciiii)l()yccs iruiie iiiaiiièrè
absolue, comme des u.ius eouniiuns ; alors elles signifient
l'avoir, le talent de chacun. Ivx. : Our chacun y vu-Ile nu sifîN
uuilons-y tous vtVi mvï\i.v., et eela ira bien. '
•xx-x- 6,^,c. /^,^. ,„j^.f,^^ 1^.^ tiens, les siens, etc., s'emploient aussi
d'une manière absolue au masculin ])luriel, pour si^r„inpr les
partisans, les amis ou les alliés de (|uel(iu"un. J^x. : Ce iiénéral
se î'it abandonné mes siicxs ; veux-tu être dks nôtr}<;s .-'
*■'■'" 659. Les pronoms possessifs perdent f|uelquefois l'article
et deviennent adjectifs possessifs; on dit, par exemple: Ihi
MIKN ami^; une sii-Nxi-; maison; ee livre est tiicn ; nous
sounnes vdrRy.i^, o mon Dieu, etc. Mais ce'^ expressions ont
vieilli et. ne sont plus s;uère d'usrii;e.
AliTICI.K 1.- IMÎOXOMS |)|';.M()NST|{ VTIFS
■XXX- ^j(^,,_
Le pronom ce ] eut ^t jilaccr devant tous les temps
du verbe ^V;v. Ivx.: C\sl, dU-lail, cic sont, cic Purent, c'a été,
etc.
** 656. . / (jHoi doivent se rapporter les pronoms possessips ?
**-x- 5^-._ j^^ „,j^,„_ j^, ^j^^jj^ j^, sien,... ne s'emploient ifs' pas
d'une manière absolue f
*** 658, Les miens, les tiens, les siens,... ;/,- s'emploient-ils
pas d'une manière absolue /
•x-x-x-
-x-x-x-
pronom c
659 /-'■'«" pronoms possess ifs ne perdent-ils pas r article ?
660. Devant quel temps du verbe être peut se placer Iç
i
■il
2IO
vSYNTAxK
11
!ii
n'
</,:s, ■«,„■,,„>. On ,lit eucore : Ck mr „■,„/,.',: clY/J '
//!-. / • ! "ï^'"'^' pronom r.^ peut égalenienl se mettre acres
Mais 11 serait disgracieux de dire : /'/m.v/Aci.; /y/^v awfs ^
*662 Le pronom re est moins fort que le nronoin r.A/'
KÏ" A-'^^^-V'"^.X'""'"'' '^<l-.virbes t/ni^ïïënm ^i
■^f* 663. Le pronom cr commençant une phrase se réoM^
;^ ir;X"/..'" K^^ f^""'^ '"7 '^-'^ cJJui^î'cœnmi^^i
bb4. Lette répétition du pronom ce n'est pas ordinaire-
ne" ':;rr";;.T"' '^^ ir""'',"'^"'^''-^ ^ Peu'^l-étendû"';;
que le \erbe,//,- du second membre est suivi d'un nom Fx •
Lv ç,n plaii ..:sT toujours ce que IW, préfère ' la Mus belle
vertu d'un chrétien kst {ou c'4r) la charité. ' ^ '
^* 665. CV//^/V/, r.7/.w7, .vr/, ci s'emploient pour
desipitr ce qui est le plus proche, ce dont on a parlé
en dernier heu. ou ee ciui ^•a suivre ; celui-là. celle-là
ce a. la^ s emplo.ent pour désigner ce qui est le i)lus
cloigne, ce dont on a parlé en premier lieu, ou ce qui
piecede. ^
lix : Je uaime pas CKn (que je tiens), do?nie.,-nioi
Chi.A ((pie je montre), //éraclife et J)émocnte étaient
d un caractère bien différent: CKLUi-ci (Démocrite
nomme en dernier lieu) riait toujours des folies des
honnnes. ciclui-lâ (Heraclite, nommé en premier Heu)
plc-nrait sans cesse de leurs traeers. Jm charité ■ nuelle
vertu que Qmx-^-\X ! Quelle vertu que CEI i k-ci • la
charité ! '^^
m J?2- 0''''^^cesf la valeur des pronoms il, ce cela >
**^ Te] r'',/ 'tVf'^''''l ''' P>-''"''''^ ce dans une phrase ?
'péfifiou de ce a-f-elle /,
665 . (^?//r//r différence v a-i-it entre cel
vi/ours lieu
n-ci..,i-/ celui-là,..?
f!
,,##i^.
.:
PRONOM
21 I
*** 666. Celui et celle peuvent se dire des persotiiies et des
choses ; mais, quand ils se disent des choses, il faut (juMls aient
un antécédent exprimé l'ix. : Cki.ui qui court après l'esprit
athape souveul la sottise ; voici deux _i^ra-eures, prcuez Ci':ivi<K
que vous z'oudrez.
'"** 667. Celui-là, employé d'une manière absolue, doit
toujours être suivi de qui, soit immédiatement, soit médiate-
ment : Celui-là oci eraiut Dieu est heureux ; celui-là est
heureux oui eraiut Pieu.
îi"-!"!^ 668. Dans les phrases proverbiales, sentenci-
euses, OTi omet S()U\-int le ])ron()ni celui devant le
jn-ononi qui, afin d'éviter les lon.^ueurs : Qui hop
embrasse ma/ lird/il ; pardonne à (jui le hait,
AKTiei.r: 5.— nioxoMs cox.roxcTiFS
* 669. Le jirononi conjonctif s'accorde toujours en
trente, en nombre et en ])ers()nne avec son antécédent.
On doit donc dire : A foi qui AI vu. ; toi qui AS v}( ;
nous qui avons vu, etc.; et non jxis : Mci qui a vu,
etc. On dira de même : Ce ne sera pas nioi qui me
FKKAI reprendre, et non qui se fkra reprendre.
** 670. 1/ adjectif, ou tout autre mot employé
coinme tel, ne peut servir d'antécédent au pronom
conjonctif.
On ne dira donc pas : N'ous sommes deux qui ,?'rNTÊ-
KKSSKNT à VOS ai/'a/res, mais qui nous intÉrkssons, en
prenant le pronom nous pour antécédent du pronom
qui.
'i-"i= 671, Les iM'onoms qui, que, quoi s'emploient
souvent dune manicre al)solue, c'est-à-dire (ju'ils ne
se rapportent à aucini mot énoncé précédemment.
Kx.: On va là .^ ouR veux-tu .^ à qi'i désires-tu
parler / oroi de beau comme la vertu ! Ils prirent
*"■* 666. Quel est remploi de c<'iui et d' cel le ?
-X--X-X- (',5j_ (^jii^, )()uorque::-vo:iS sur le pronoui celui 1;\ ?
*'"^y 66S. Ouand sut-pritur-l-ov. le pro^ioui celui deeaul qui ?
* 669 A'// q/ioi le prouoiu conJoiieHP s aceorue-t-il avec son
autéecdeul /
•■■■* 670. L'adjee'if prul-il servir d'autéerd. ■,'// au pn
jouet if f
■"■■■''' 671. Les pi () ri) lus
particulier f
•uniiii COU'
(jui, que, quoi ii'oul-ils p:
s un
cniph
01
m
212
SYNTAXrC
m
iouf ce qui Jeu, plut .- qui uur bourse, a^yi de raroent
gri //;/ lornuim, etc. '^ '
''" ^!r-- ^^'V' ^'"^''Oy*^' comme compléiiieiit indirect
ne sc" (ht pas des elu,ses mais seulement des personnes
ou des choses jK-rsonnifiées.
Ainsi on ne (hra ])as : Les sc/euces a qt'I /e m'aphli-
.///.■ mais Auxc.UKLLics Je ur applique,- tandis cm 'on
dira trcs bien : La persouue a ^, ou a ^.^^v^jc
'^' 673. Lequel ^ laquelle remplacent qui. que dout
lorsque I emploi de ces derniers mots rendrait la phrase
équivoque. puia^,^
l^^^^nlr'r'^ T fiV^ /.^ Provideuce, l.AQUJiUM attire
/ adunatnm de tout le monde, et non jxas ovi attire
l'cidmiratum de tout le monde. u^aïun
^'"^f 674. On fiiit souvent des fautes dans la cors-
truction et dans le choix des pronoms conjonctils • irn
exemple lorsqu'on dit : '^
Qu'r.sV là f pour on est là '^
Donne lui ce qi^ il a besoin. ]K,nr ce dont il a besoin •
Les habits ouV;/ ;;;\r ./.,// .v../.v7/.. pour dont on n/a
fait cadeau ;
Cest tout ce oir// s'aoit^ p„nr tout ce dont // saoif .
moi OUK tu aui-as a/Jaur ,■
La fart dont nous étions aupirs. pour la fo,'cf p,ès
BU -..AOiiF.LLF. nous étions. ' (^^/us
Voilà le monsieur AT'Qina. nous devons ces livres à ui
bonté, pour à la bonté duouki. noic devons ces livres, etc.
ARTICLE G. — PHOXOMS IXDÉFIXIS
^•"•^■•- 675. .////;-/// est toujours iuvariabU^, et s'etimloie mirtnnt
connue ccnplen.ent : ^/''/v/.;;^v-;/<;;..s-./V;/e:/,v //S ./ Au?Rm
^/v;,w;/.v AUTRUI çaoud autrui ./ ;v//.sv;;/. autrui ,
dout? '■ ^-"''"'^''^-^^•'l"^-^^^i^^^y laquelle ;r;///>A..,v// qui, que,
^^^674. (?/..//.■. fautes fait-on dans Pewpioi des pronoms cou-
■-<■* 675. Qiw remarqiu--voiis sur te pronom autrui ?
,^«S*8foii«
PRONOM
213
•'■* 676. Chacun est cs^eiitiolleinciit du singulier • il
(k'inandc .■Yv/, sa ^ srs : 1° (,uaiHl il est sujet ou co'ni-
l'IeiiH^it (1 un verbe expiinié. ]vx.: (V/aani de vous a
Si'.s dcjauts, Du'u rendra à chacun sc/on SKS œuvres.
2^ Quand il tst placé a])rcs une proposition énoncée
complètement, et alors il fait partie de la proposition
sun\ante. I-x. : //s ouf c/>u/sc leurs ressources, chacun {a
cpuise /es s/en nés) à .sa Janlaisie ; /es Juoes ont oh/né
chacun (a o/)/ué) sc/on si-:s /nniieres.
*-'' 677. Chacun deinatide /eur, /eurs (juand il est
entre les diverses ])arties d'une même proposition et
(pi on peut le retrancher sans altérer le sens de celle-
ci Ivx. : //s ont épuisé, chacun, ij.:rKS ressources à LKVR
fantaisie ; /es juo es ont donné, chacun, \.vvk avi^ ^e/on
iia-KS lumières. Ici, il est i)réréîal)le de mettre
chacun entre deux \irnules.
** 678. I:ii)i et r autre, tes uns et tes autres, iii(li(|uent seule-
ment la plm-ahté. Kx. : Ou tes a récompensés t^un et k,///;r  v
uns et U .V autres ont raconté des a needotes.
/^'unt\iutre. tesunstes autres, iudiciuent tio:i seulement la
pluralité mais encore la réciprorité. J.;x. : Ces deux é/èvcK se
iienssent t un t^ autre; nous nous sommes raconté des anecdotes
/es uns aux aut/ys.
''"'• 679. Les pronoms indéfinis f?;/, /j^v-.^^^;/;/^- et çu/-
conçue sont du masculin sin-ulicr ; cependant, (piand
Ils se ra])portent évidemment à des êtres féminins ils
en adoptent le j^ciire.
Ex. : On est ii].:rKKrsK quand ou est mÎcrk c/c fawi//e
cl qu'on est ciiiCRiic de ses enfants ,- je /damerais qui-
conque (i) d'entre -vous, mksdamivS, 'serait assez' Mft-
CHANTR pour médire des ahscnts .■ personne, dans la
pensum, n est instruit ic connue votre SdîUR.
* 676. Quand est-ce que chacun druiande sou, pa, ses >
Zl ^"7- (Juand est-o' que chacun il,iinvnle leur, leurs -^
67.S Ouette dijférenee y a-t it entre l'un et l'autre ^7 l'un
^* 67
l'autre ?
•^•■' 679. Que ronarquez-vou
V .s7/r on, quiconque, personne ?
fil Quiconque (i(^\\\\\;k\\\. à cri ni qui, cellr
(toux ])'<)i)(isili()iis. Ainsi, il
'jel.lû
llis cet excli
'/.v/, et ri]>p.-n tient tout iMa fois A
incrais" cl snict de " sf-rail
■lianU
il est
il)l(.'nunt diifcl dt;
5S,
1,1
fei
214
SYNTAXIC
** 680. Le iH'onoiii indéfini ou adopte aussi quel-
quefois le i^luriel et le communique à ses attributifs
mais non au ver])e. Ivx.: On v' eut pas amis, ^;^ n'est
pas FKÎ^RLiS pour n'eu ; o)i r.?/ coxtkxTS quand on est
bien unIvS.
** 681. Souvent on fait ])récéder le pronom indéfini
on de la lettre euplioni(jue / , surtout a])rcs les mots et,
ou, si, que. Kx.: .SV \J on me voit, ou que l'on apprenne
que je suis venu ici, l on me orondera.
Mais on ne d(jit i)as en faire usatj^e au commencement
d'une phrase, ni ^quand le mot on est placé devant /c,
la, les, lui, etc., à cause de la consonance désa.i^réablè
qui en résulte. Ivx. : Ox dit qu'os l a vu ; et non pas :
ly'ox dit que /'ox la vu.
\
w
CHAPiTRii: \r
lU' vi:i;i;ic
AUTici.K I''''. — PhACE ];r lîKPKiiTio.v \)\: hij.nrr
^-1^ 682. Le sujet, s )it nom, soit ]M-onom, se place
ordinairement avant le verbi : Dikt est bon ; u, récom-
pensera l honnne Qi'i aura fait le bien.
'''* 683. On met le sujet après le verbe :
1° Dans la plupart des i^hrascs iuterrog-atives ou
exclamatives. ICx.: " ]'oule'j-\ov^ être heureux ?
Puissent vos VCEUx être exaucés! Vivent les gens
de bien !"
2° Dans une proposition qui indiciue ime citation.
Ex.: " La vie, ^/A^rt//^ocKATK, n'est que la prépara-
tion à la mort."
^3" Aprcs^^ les verbes unipersonnels, pour le sujet
réel, et après les expressions ai)isi, tel, quel. Ivx. : "Il
est arrivé un imalhivuk ; ainsi va le MoxuK ; telle est
sa COXDUiTic ; voilà quelles sont mes idkks."'
•^"* 6S0. /e prou (VU on cst-il toKJows du si;!^^nlirr ^
** 68 r . Quand i si ce qu'on fait précéder ou de la lettre eupJio-
niqnc 1 ?
* 6S2. Oh se place le sujet du 7'crhc ?
** 6S;v .AV uid- 7 /)7.v quelquefois le sujet après le -eerhe f
VERHR
215
4"^ Iviifin dans (luelqucs autres cas où cette coustruC'
tioii n'est réclamée que par l'éléj>:ance. Kx.: " Pensons
comme/^;^5^?leSACiic ; suivez les conseils qu^ vous
donnent vos parExXTS ; oixjinil la vkrtu, là conriotcc
le VICE, etc."
** 6S4. On ré]K^te quelquefois le sujet pour donner
plus de force à l'expression, ou pour la rendre plus
claire.
Ex.: " Cet enfant, qui jusqu'à présent faisait le bon-
heur de son père ; cet enfant, qui annonçait tant pour
l'avenir; cet e?ifant, hélas! ust devenu la proie du
mauvais exemple."
'i"i' 6S5. La répétition du sujet n'est ])as autorisée
quand elle n'ai^jx^rte au discours ni plus de netteté ni
plus d'énergie. '
On ne dira donc pas : ''Joseph, plein de zèle pour
son instruction, arrivant de la cam])a<;ne, il monta à sa
chambre pour étudier ; " nia^s : ''Joseph, ])lein de zèle
pour son instiuction, arrivant de la eampa^nie, mou-
la... ; " stipprimant ainsi le ])ronom il qui figure', avec
le \\o\\\ Joseph, comme sujet du \-erbe monta.
ARTICLE 2.
ACCORD J)U YERJÎE AVKC «oX SUJET
'"-'' 686. Quoique le sujet soit composé de i)lusieurs
noms, le verbe se met cependant au sin<;iilier quand
ces noms sont renfermés dans une expression colleelive
conime tout, rien, personne, chacun, ce
Ex.: ''Paroles, actions, conseils, TOUT en lui res-
pire l'amour de l'ordre ; le temps, V éternité, rtkn
n'EFERAYE l'impie ; voisins, parents, amis, persowk
11 a pris .sa défense.
-'"'^ 687. Ivoi.sque deux sujets .sont joints par l'une
^;;" 6S4. Ouaiul est-ce qu'on répète te sujet du verbe ?
.*;' 6.S5. Quand e^t-ee que la n petit ion' du sujet n'est pas auto-
risée .-
*-■ 6S6. Qiiainlte sujet est eoiuposé de plusirurs nnw^ te vcrf)e
se viet-il toujours au pluriel / '
. "" ^}'~: ^^("'•'^'/"c 'fc'u.v sujts s<)!;t joints par une des erôres-
îous ainsi que, aussi bien que, etc., eotnment s'accorde le verbe f
2l6
SYNTAXrî
ii
I
! =
1 ■!
't'i
(les exprcssi(Mis ainsi qui\ aussi bien que, autant que,
comme, de mrme que, non moins que, le ])rcinier déter-
miiie l'accord du \cii)c, et le second appartient à un
verbe j-ous-enteudu.
Ainsi Ton dira : "Le rie/ie, com.mk V^ pauvre, est
sujet à la mort ; cette erreur, aixsi quh nulle autres,
n'est propa^Qée/' C est connue s'il y avait : " Le rie/ie
est sujet à la mort connue le pauvre est suiet à la
mort."
=!"•■ 68S. Quand les mots formant le sujet ont à peu
près la môme signification, ou qu ils sont placés par
gradation, le verbe s'accorde avec le dernier s'il y a
unité dans la jK-nsée.
Ainsi l'on écrira: "Son courage, sa bravoure, now
.'•V/'r//)/^'/// nous KXTiiousiASM AIT ; X-àfamille, hi patrie,
\ii genre humain, s'iioxoRic d'un tel génie."
Mais, s'il y avait pluralité dans la i)ensée, le verbe
se mettrait an pluriel. Kx. : " La /t?/V', le />/«/«>, la
richesse de ce n:(;nde, ne sauraikxt durer."
*'^ 689. Lorscpie plusieurs sujets de la même per-
sonne .sont joints par ou, le ver])e s'accorde générale-
ment avec le dernier, parce que l'effet ordinaire de cette
conjonction est d'exclure ce qui la précède. Kx. : "Ta
perte ou ton salut est v^^unouDoxxfî à ta conduite."
Exceptions. i° L'accord peut .se faire avec le pre-
mier .sujet par convenance P^x.: " Mon /^r^ ou ma
m'ère SERA ixviTiî ; Sa Majesté ou le Dauphin ÉTAIT
ATTENDUE au camp. ' '
2° Le verbe se met au pluriel dans des propo.sitions
générales où la conjonction ou est évidemment em-
ployée non pour exclure un des sujets, mais seulement
pour indiquer qu'ils n'agissent pas en.semble dans les
cas particuliers. Kx. : " h^ fortune ou le talent ATTI-
RENT des honneurs. ' '
D'après ce principe, on écrira: ''^: amour-propre ou le res-
pcR humain gouvkrnf. ce jeune homme, car V amour-propre
ou le rcspcR humain gouvernent bien des jeunes gens."
** 6S8. Quand les mots formant le sujet ont à peu près la
mâne s/]o-/////ration, comment se met te verbe '^
_ ** 6S9. Lorsque plusieurs sujets de la même personne sont
joints par la conjonRion ou, comment s'accorde le vçrbef
VKRlifî
2t7
■^atis la première proposition la conjoiiclîon est disjondive :
il n'y a qu'un sujet (jui ajj;isse ; dans la deuxième elle est alter-
native : les sujets a.i^Mssent tous les deux, tantôt l'un, tantôt
l'autre. On y peut même remplacer on par cl.
** 690. vSi les sujets unis par la conjonolion ou
n'étaient pas de la même ])ers()nMe, on mettrait le
verbe au pluriel, et alors il s'aecorderait avec la per-
sonne (lui a la priorité.
Ivx.: Vous ou moi SERONS appdcs ; toi ou Paul
DK.'MKURERKZ Ici .
Dans ce cas, il est mieux d'employer ou de répéter
le pronom ])lin-iel, et de dire : Vous ou vioi, nous
scro7is appelés, etc.
^ -''* 691. Deux sujets sin<2:uliers joints par la conjonc-
tion ;//* veulent le verbe au ])luriel, à moins ([ue l'attri-
but ne puisse alisolument se rai)ix)rter ([u'à un seul.
Ainsi l'on dira : " Nr Pinre m /.ouis ne sickonT
couROxxîCS au concours," car ils pourraient l'être tous
les deux.
Mais on dirait : "Ni Pierre ni Louis n'or/riKNDRA
le ^rand prix," car il ne pourra être obtenu (jue par
un seul.
*'i^ 692. Quand le sujet se compose d'un collectif
suivi d'un nom, le verbe s'accorde de préfcrence avec
le collectif s'il est^/wtVrt/, et avec le nom si le collectif
n'est qwQ partitif.
On écrira donc : "La Foui.R des Iturnains oubijr
Dieu," parce i\\\it foule est un collectif j^.'néral ; et
"une/^/^/<? de voyageurs encombraient la^are,"
parce <^\^ foule n'est plus ici qu'un colleêl f partitif.
'■"'- 693. Il arrive c[uelquefois, surtout avec le col-
lectif partitif, que, sans avoir égard aux rê,<J-les ordi-
naires, on fait accorder le verbe avec le nujt qui exprime
l'idée dominante.
1
** 690 SI les sujets iDiis par la conjonction ou n'étaient pas
de ta même personne, comment se mettrait te irrite /
_ '^^ 691. .-/ qiiet nomtnr ventent te verbe deux sujets siugutiers
joints par ta conjonction ni ?
"■•'■ 692. i'omment s accorde te verbe qui a pour sujet to^^iqne
un cotlcctif suivi d'un non /
*" 693. N'arrivc-t-it pas, surtout avec un collectif partiti/t
que le verbe s'accorde az'cc l'idée do)ninantc .^
2l8
pif
l-
M
H
■!
1
i
.
SVNTAXR
.'■■.-"i-i !'i;a,„brj' dc."c:;,'r '''"""""■ "•«•"■' «^'•^■<.^
i.c.if/t%^i ./•;':.„[ ;;:,''^- ''1'=""'"' ■•""- '/"^' '*• -I.
'1» ; S"., soient s,nvis,l',„,„rsC
■'•cnv,.:N-r êl,-'. ,1 ',i .W,";: ."""-^ '"" "■•'^■aic•n. ; ..
Af /./,%.«/■■„;,...•• '"^.'rial'les, rr sont .- /adv„/u;
,„/-''*,'''-•! '■"'"'"""•'"' s\:r.vj,/,- le t.erh
"a.Yil:,- ,1,- ananl le ■■■ "
.:oirA-,vvV//,w/'ce? ''"^^^^'^^'^'^ ^'-^ '''vA'.v ctre, devoir et
verbe qui a pour sujet nu
pouvoir/)/AvV//,w/rce ^
VKRIUÎ
219
11*1;
iflS HNTRA
(le /miis
ttaiits ; la
lort (I)."
jiic le col-
à moins
aiiite ; la
; tant de
prcccdcs
pc-rsoiine
lioinnics ;
eut ; ce
^fion (|iii
x-icloire ;
iiniiiéra-
[iioiqu'il
)ersoiiiic
îùirope ?
. Il y a
adverbe^
1rs iiifi-
•"(/>/ //;/
evoir et
'■bc être,
lusiiurs
iiitifs se met jçcndralemcnt an pluriel ; parfois on le
fait précéder du ])r()n()m a\ (\\\\ eu détermine l'accord.
P'.x.: '' Anéan/ir et iréer .sont des actions surhu-
maines, ce SONT des œuvres de Dieu ; rfrc né j^rand et
vivre en chrétien n'ONT rien d'incompatible."
ARTICLE 3. — DES COMPU';.MFXTS DU VEU15E
*''= 698. Un même verbe ne peut avoir deux sortes
de compléments directs, paice qu'une action ne peut
avoir (pi' un objet inunédiat.
On ne dirait donc point: " \'euille/, vous informer
CiC (pie l'(jn dit de nous ; " car on aurait pour com])lé-
ments directs A" informer \{i ])roiiom ])ers()nnel vous ^li le
pronom démonstratif ce. 11 faut ; " W'uillez vous
informer de ce (pie Ton dit de nous "
** C99. Un verl)e ]>eut avoir plusieurs com])léments
indirects, soit avec la même i)répositi(jn, soit avec des
prépositions différentes.
Kx. : "J'/r<?/ A la ;//^'.v.sr A wçwnieinrR \\^ eatliédrale WMC
ma iiiLif ; vous i'!iS Div reioiir DiC bonne bi/treuK \iieiii///)ai>/u'."
Il serait fautif de dire : " C'est à vous à (////je parle ;
c'est de lui doiit il s'ai-it." car on donnerait deux
formes à un même complément et l'on exi)rnnerait
deux fois le même rap])ort. Il faut : " C'est à vous (JUK,
c'est de lui (JUK ; " ou bien : " C'est vous a (jui, c'est
lui DONT. ' '
-l"'- 7(jo. Ue même mot peut servir de complément à
plusieurs verbes à la fois, pourvu (pie ces \erbes ne
demandent pas chacun un complément différent.
Kx,: " On aime, on estime et l'on récompense les EN-
FANTS saj^es et studieux ; je me suis informé et je suis
convenu du prix de cette propriété."
f
it niialy-
é de l);û-
surent ";
f-' " rava-
l'if : Une
rs, n. c,
"""''■ 698. /"// vicinc vef-be peut-il avoir plusieurs sortes de coni-
plcuicuts directs /
*■■■ 699. l 'il verbe peut-il avoir plusieurs coutpléiucuts indi-
rects "/
*■■■ 700. Le vieille mot peut il servir de complément à plusieurs
verbes /
220
SVNTAXIÎ
w
*»"'• 7<)r. vSi ])liis'ciirs vcHks (ic-ir.aïuk-m (ks romple-
niuits (lillOrcnts, il faut donner à cluicun d'eux celui
qui lui cun\ic'Ut.
()u ne dira (loue jias : "Que de curieux arrivaicnl,
viaïUitoil ^i s en fctoumait ni mc i/t.xi'osiTiux, eliar-
niés de ce k\\\ ils y avaient vu ! " car uytiiaUnt \[:\\^
un e()nii)lénieul indireel amené par <>. et visitaient^ un
complément direct. Mais on di:a : " Oue de curieux
arrivaient A i.'KXi'osiTiox, i.A visitaienTet >ri;x retour-
naient charmés île ce ((u'ils y avaient vu ! "
■'"'' 702. Une même i)rei)osition ne peut faire rap-
porter un complément à plusieurs nu)ts, lors([ue ceux-
ci ai)i)ellent des préi)ositit)ns diliértutes.
On ne dira donc i)as : " Cet liounne est utile et eliéri
DE SA I-A.-\1IM,K," pas plus (|ue : " Cet luMunie o7r//r/7
et utile A SA lAMNj.K." Pour être correct, il faut
dire: "Cet lionune est utile a sa fa.miluk et j:x est
chéri," ou bien : "Cet homme est cAéri m-: ^a ka.mii,i,e
et LUI est utile. ' '
-•"!'_ 703. tes mots employés connue compléments,
et joints par l'une des conjonctions d7, ou, v'^ doivent
être de môme nature.
Ainsi l'on dira : "Il aime I'ictudr et le travail ;
il ne s applique ni à ijuk ni à i:ckiki? ; et non pas :'
" Il aime l'iVrrDK et à Tkavailler ; il ne s'applique
m à i.iRK ni à ri';cKiTUKi<;. "
'•"'' 704- Quand un verbe a lui conq^lément direct et
U71 conii)lément indirect, l'usa^^e veut que le plus court
soit placé le i)rcuiier.
Kx.: " Krnest a donné A rx pauvri; le meilleur de
ses habits. ' '
''"■' 705. Si les deux compléments sont d'égale lon-
gueur, on énonce le direct le premier.
•^* 701. Si plusieurs X'ei bcs deinaiulenl des eoiiihliifiei'fs dilïc-
rents, que Jaiit-il faire / ■'■'
■•:■* 702. (ne iiiéiiie préposition peut-elle faire rapporter tiii
eojiiplénieiil à pfnsieiirs mots /
*•'■ 70,-^. /h' (/nette natnre doivent être tes mots eiiiplovés
counne eoii/pléinenfs et Joints par une des eon/oneti()n>; et ou iii ?
^* yo.]. One/te est ta p/are des coiuplé;nents .^ ' '
^* 705. .SV tes deux eoui plument s sont d'égale lom^ueur quel
est celui qu'on énonce te premier .^ • > ./
VKRBR 221
Ex.: "Nous (levons sacrifier nos plaisirs à nos
devoirs: porte/-LH-//./.. (l<,nnez-i,KS-/.,.r.'' ''
..., • -?^" ^^ y ''^ ^l'^'ii't c-us où le complément direct
qnoH,„ .1 „e soit pas le plus on,r, se met le dernier '
I lv()rs(iue cela doit faire éviter une é(iuivo(iue.
_ repos , mais . Lalmcz par le repos vos espkits agités.
2° Lorsque le cotnplénient indircd est exprimé par
y. et le direc^t par le, la, nwi, toi. ^ ^
de .lire . 1 lacez-moi là, prèseute-loi dans ce lieu, -nl'neTle'à
AHTICLK i I.Ml'l.Ol US AUXI.J.U.HHS
* 707- Nous n'avons en frai,rai.s ou- deux -inxi-
ha^es aroir et êlrc. Kn ,énérai:ies 4roe ■Voniugués
ment oi/T'?^^'' expnment l'adion ; les outres expri-
ment soit 1 acT:ion, soit létat.
** 708. L'auxiliaire avoir, qui sert à se conjuguer
f 2'?o^;:r 'T ^ '^}')^^^ ^° le verbe subftan-
.11.,. f les verbes transitifs ; 3° tous les verbes essen-
tiellement unipersonnels ; 4° enfin presque tous les
verbes intransitifs, quoique plusieurs expriment l'état
eo^ne exister, dépendre, sympathiser.
* 709. Iv'auxiliaire ^7r^ sert à conjuguer- 1° tous
les verbes passifs ; 2° tous les verbes réfléchis ■ 3° queT
ques verbes mtransitifs. quoiqu'ils expriment presque
tous laa.on; ce sont: aller, arriver, décéder, deve^r
ccltoir, eclore, e?itrer, mourir, naître, partir, sortir tom-
^^r'""' '^ ^'^ P^^^P^"^^ "^^ ^^'''^ composés.
710. Il y a quelques autres verbes intransitifs
soVlnl^'h /^""f ^"''^■' '"' ^^ compliment direct, quoiquHl ne
soit pas te plus ton<r, se met il le dernier / y * » w«r
707. Combien avons-nons d'auxiliaires en français "?
7o«. A quoi sert V auxiliaire avoir ?
709- ^"^ quoi sert Pm/ viHo'''-^ Atr«^ 3
ettanlmh^Ure auxiliaire f '''"^'' ^'^ ^'''''''''^ ^"'^^^ ^''^«
8
*
•X-**
222
SYNTAXK
lil
qui prennent tantôt l'auxiliaire ctn\ tantôt l'auxiliaire
avoir, selon qu'ils expriment un état ou une aélion.
Ex.: "y'Ai rtrr<7//;7/ chaque fois, je surs acconrii à vos cris.
La rivière A crû rapi(ltim;nt ; comme elle JCST crue, grossie
depuis hier ! "
^"f^* 711. Les verbes convenir, demeurer, échapper, et
^.v/>/;rr ehangent d'auxiliaire en ehangeant de signi-
fieatinn.
Ex.: "Celte niaisou m'A couvchk, et je suis couvcnu de
l'acheter. Il A doncurc à Chicago, mais il kst (/r ///<■// rt^ affec-
tiouné au Canada. Votre nom m'A Irhappl' ; une inconvenance
lui KST hhapptc. Ils ont expiré dans de beaux sentiments ;
votre bail KST expire.'''
ARTICLE 5. — EMPLOI DE l'iNEIMTIF
'"^ 712. \S infinitif y)^wx être employé comme sujet,
comme complément ou connue attribut.
lîx.: "LiKK, ÉCKiRK, ÉTUDiKR, J^w/ des plaisirs pour l'élève
laborieux. On pourrait i-wirk le tour du globe eu un mois.
pROTi'CGKR les méchants serait nuire aux bons"
** 713. On peut employer deux infinitifs de suite;
alors le second est ordinairement complément du pre-
mier.
Ex.: "Je suis sorti Y>o\\r faire faire des souliers. Voulez-vous
venir l'oir notre uiaisou ? " (Daus ce dernier exemple, la prépo-
sition/o///' est sous-entendue entre les deux inliniufs.)
Un trop grand nombre d'infinitifs rend le style diffus.
Ainsi on ue dirait point : " Ne croyez pas pouvoir atter voir
vetuianiicr ;" mais: "Ne croyez pas que l'on vous permette
d'aller voir les vendanges."
** 714. Les infinitifs employés comme compléments
doivent se rapporter sans équivoque à leurs sujets res-
peélifs.
*** 711. A'\v a-t-il ^as de; verbes qui changent d'auxiliaire
en changeant de signification /
* 712. ConDuent l'infinitif peut-il être employé ?
** 713. Peut-on employer plusieurs infinitifs lie suite f
** 714. Comment doivent être disposés les injinitifs employés
comme compléments f
.«0<ébtmm,
iiixiliaire
lélion.
l vos cris.
fîc, grossie
\apf)er, et
de signi-
ouvcnu de
\curé affec-
onveiiance
îininients ;
lie vSUJet,
our l'élève
Il un mois.
ile suite ;
t du pre-
oulez-vous
, la prépo-
le diffus.
■ aller voir
\ permette
plémeiits
Lijets res-
mx il taire
ilc f
$ employer
VRRBR
223
On ne dira donc pas : i:eau nom est donnée pour roirr •
le jour est Ira/) avancé pour commknckr vion devoir ■ car'
à n'examiner que la construction, il semble que c'est l'eau fuii
doit Imire, et (jne c'est le jour qui ne commencera pas le devoir
Dites : A eau nous est donnée pour que nous la nu vions ■ le jour
est trop avance pour que je commicnch mon devoir. '
'^* 715. Quand l'iiifinilif ne présente aucune équi-
voque, il faut le ]iréférer à tout autre mode, parce
qu'il rend la diélion ]iius vive.
Ainsi l'on dirait : Je suis heureux de te savoir bien placé ■ et
non pas : Je suis heureux de ce que jh sais que tu es bien placé.
Emploi de la préposition devant l'infinitif
complément
L'infinitif, complément d'un autre verbe, s'emploie
tantôt sans préposition, tantôt avec la préi)osition à,
tantôt avec la préposition de. Ex.: Il prétend imposer
son opiîiion. Il cherche A tromper. // désespère DE
RÉU.SSIR.
^ Parmi les verbes qui ne demandent pas de préposi-
tion devant un infinitif complément, il faut signaler :
aimer inieux (laijïiicr
iUltM- <ifv()ir
«compter entetidie
croire f.-.iie
fMlIoir
pouvoir
sentir
s'iniriî^itier
l)icttii(lre
v.'il(jii 1
laisser
S.TVOlf
voir
OSt T
ïfinbler
vouloii
ni eux
Parmi ceux qui demandent la préposition à :
s'abaisser
aboutir
s'abuser
s'accorder
s'acharner
aguerrir
s'aguei rir
aimer
aiilei-
s'animei
s'apj)li(|iier
apprendre
s a])j);Cter
aspiier
assigner
assujettir
s'assujettir
s'attacher
autoi is( r
s'avilir
avoir
liah'inrer
se borner
cherchei
se conii)1aire
concoiii ir
ciiiuiamner
se condamner
cous( ntir
consister
oonsi)irer
se consumer
coiitiibuer
se liécider
se détci miner
se d('vou<.r
dis]>i)si-r
se dis])oser
donner
dresser
employer
s'em|)loyer
encourager
s'encoui.'iger
eugauei
enseigner
s'eiit^ndie
exceller
exciter
s'exciter
exiioi ter
s'exiKjser
se fatiguer
s'habituer
se hasarder
hésiter
inviter
se mettre
nionter
nécessiter
s'obstiner
parvenir
l)enclier
l)ersévérer
persister
se plaiie
se plier
prépaier
se i)répaier
provoquer
léduiie
se refuser
reiHîucer
ré])ugnei-
se résigner
léussir
servir
.Songer
travailler
viser, etc.
«#
715. L' injinitif est-il préférable aux autres modes f
224
SYNTAXE
l*<
lil
s'abstenir
«cciiser
."•'accuser
cTchever
îifftctfr
-s'afilig-er
aiiihiiioiiiier
s'appl.-Huiir
appiéheiulei
avertir
s'aviser
blâmer
brûler
cesser
se charger
commander
conjurer
Parmî ceux qui demandent la préposition de.
conseiller
se contenter
convenir
ciaindie
dédaijjner
défendre
désespérer
différer
disconvenir
se devoir
entreprendre
eniagei-
s'étonner
éviter
excuser
s'excuser
discontinuer
dispenser
se disculper
dissuadei-
empêcher
feindre
féliciter
se fl.'itter
frémir
ïe garder
.yéniir
Se glorifier
se hâter
imaginer
iniputer
s'indigner
s'ingérer
imposer
jnrer
méditer
se mêler
menacer
méiiter
négliger
nier
ordonner
pardonner
parler
permettre
se permettre
proi)OHer
se proposer
prott-ster
punir
se rappeler
recommander
regretter
se réjouir
se repentir
reprocher
se reprocher
rire
rougir
sommer
se souvenir
soujjçonner
suggérer
supplier
tenter
trembler
se vanter, etc.
11 y a un certain nombre de verbes après lesquels on oeut
employer mdifféremment à ou de devait l'infi2k'f qu" S
Tels sont : s^attendrc, eontinver, contraindre, s^efforTr Tet
tuer, etc C est l'oreille et le goût qui détermineut l'emploi de
iine ou de l'autre préposition. ^1 : S'emuver K atla^re t
ZT^'l'^^f'''\^''e. On se tue bu lui remhntrer son devoir ■
il se tue A étudier les langues. ut: cuir,
^ Quelques verbes changent de sens suivant qu'on les
lait suivre de la préposition à ou de la préposition de.
Voici quelques exemples :
CoMMHNciiK A désigne iinel Commencer de désigne une
action qui aura du progrès, de action qui aura de la durée
l'accroissement. Ex. : O/ en-
fant commence a écrire.
DÉCIDER A signifiefaire pren-
dre un parti. Ex.: C est par
votre frère que fai été décidé
A partir.
Demander a c'est l'expres-
sion d'un désir. Ex. : Tous de-
mandent A voir la maison.
(La Bruyère.)
S'occuper a indique un sim-
ple emploi du temps. Ex. : //
2'aut mieux ^'occuper k jouer
qu'à médire. (Boii^eau.)
Venir a indiqne un fait qui
peut se produire. Ex. : A Rome,
lorsqu'on menait au supplice
un coupable, il était absous si
une vestale venait a passer
(B. DE Saint-Pierre.)
Ex. : Louis A'/^'commença de
régner en 1643.
Décider de signifie prendre
soi-même un parti. Ex. : Nous
DÉCIDÂMES DE partir sur-le-
champ.
Demander de c'est une exi-
gence, un ordre. Ex.: On ne
vous DEM.\NDE/a.î DE VOUS ré-
crier : C'est un chef-d'œuvre!
(La Bruyère.)
S'occuper de indique une
occupation à laquelle on donne
tous ses soins. Ex : A^ous nous
sommes occupés de vous bien
recevoir. (Sévigné. )
Venir de indique un fait ré-
cemment accompli. Ex. : Nous
VENONS DE voir le rè"-ne /.-•
plus long, le plus glorieux de
la monarchie, finir par des re-
vers. (Massii<i,on.)
VERBIÎ
n de:
îcoiti mander
?gtetter
i réjouir
î repentir
^procher
! reprocher
re
mgir
mimer
' souvenir
lujjçonner
iggérer
ipplier
uter
embler
vanter, etc.
S on peut
r qui suit.
^rcer, s'en^
wuffrir, se
'emploi de
Hendre ; je
m devoir;
lu'on les
sitiou de.
isigoe une
la durée.
iViENÇADÊ;
ie prendre
3x. : Nous
'ir sur-le-
st une exi-
c. : On ne
E vousré-
■d' œuvre !
[ique une
on donne
Vous nous
vous bien
un fait ré-
îx. : Nous
r'>ffve !r
orieux de
ir des re-
225
ARTICLE 6.— EMPLOI DE l'jNDICATIP
* 716. I.e présent de l'indicatif s'emploie pour
exprimer une chose qui a lieu à l'instant de la parole ou
habituellement. Kx.: /^ paki^e à mes élèves; k leur
DEMONTRE que la terre tourne autour du soleil
o V^' ^^ emploie encore le présent de l'indicatif •
I Pour expri^mer un futur avec plus d'assurance.*
t,y..'^Je SUIS îei dans un moment ; il part demain
2° Pour exprimer un passé avec plus d'énerene ou
plus de grâce. Ex. : Turenne meurt, tout se confond
lajortime chancei^i^E. '
Dans ce cas, il faut que les verbes qui se rapportent à la même
Idée soient au même temps ; on ne dirait donc pas T^emu>
MOURUT ; tout se CONFOND... ^ ' ^ '''^^^^^"^
** 718. Vimparfait s'emploie pour exprimer une
chose passée, mais considérée comme présente relati-
vement a une autre. Ex. : /étudiais quand il écri-
vait, et je lisais quand il ^oxi^^r du piano
Si la chose dont on parle est toujours vraie, ou si
elle a heu a l'instant même, on emploie le présent au
heu de l'imparfait ; à moins qu'on ne veuille faire
remarquer l'époque dont il s agit.
Ainsi l'on peut dire : // nous assurait que Dieu veut (et non
voulait) nous rendre heureux ; fai appris que votre pure es?
(et non était ) préfet depuis quinze joun ^
^J^^i^- °^ '!^'^'^ ; ^^<''['^d^''-ant SCS maux, je sentis que Dieu
^KVt juste a son égard p^r^^ q^^iei ou veut tout pardculière
ment faire remarquer l'époque de l'événement.
** 719. Le passé déterminé s'emploie pour marquer
une chose faite dans un temps déterminé, et entièrement
écoule. Ex.: Je peignis hier, la semaine dernière
l an passe, auti'ef ois, Q.\.Q. '
On ne pourrait pas dire : /e peignis aujourd'hui
cette semaine, parce que les espaces de temps dont on
parle ne sont pas enlièrenient écoulés.
716.
717.
718.
719.
Pour quoi s'emploie le présent de l indicatif :^
Four quoi cncor^' cmploic-t-on le présent de Pindicatif^
Quand est-ce qu'on emploie l'imparfait de Vindicatif'^
Quand eniploie-t-on le passé déterminé f '
f *"
4?
Wl
ï\l '
r^
226
SYNtA>Cl5
* 720. Le/)a^^^'/?/fl'//^v-w/;/t', que l'on pourrait appeler
passé gênerai, s'emploie pour désigner une chose
comme ayant eu lieu dans un temps passé quelconque
déterminé ou indéterminé. p:x. J'ai peint aujoiir-
d'/iui, ce matin, /licr, cette semaine, /'an passé, autrefois
etc. '
** 721. On se sert aussi quelquefois du passé indéterminé
pour exprimer un futur autérieur, et réciproquement du futur
antérieur pour exprimer un passé indéterminé, afin de rendre
l'expression plus douce.
Ex.: Attends, nous avons fini dans un moment ; c'est-à-
dire : Attends, nous aurons fini dans un moment ■ je pré-
sume qu'ils AURONT mal PRIS teurs mesures, et voilà pourquoi
tts n'ont pas réîcssi ; c'est-à-dire : Je présume qu'ils ont mal
pris teurs mesures, etc.
*^ 722. "Lq passé antérieur s'emploie pour exprimer
une chose faite immédiatement avant une autre déjà
pas.sée. P^x.: Quand il m' eut i^^zo^-^x]^ il m' embrassa.
** 723. Le passé antérieur surcomposé s'emploie presque dans
le même cas que le passé antérieur ; on n'admet généralement
entre ces deux temps, d'autre différence que celle qu'il y a entre
le passé déterminé et le passé indéterminé.
Ainsi on dit : Hier, quand il jn'nvT reconnu, // me salua •
et : //ler, aujourd'hui, quand je l'ai bu reconnu, je l'ai
salue. -^
** 724. hQ phis-queparfait s'emploie pour exprimer
une aaion faite, dans un temps quelconque, avant une
autre déjà passée. Ex.: f a.w ais écrit 7na lettre avant
votre arrivée.
On ne doit pas faire usage de ce temps pour expri-
mer un simple passé ; dites : fai su que votre fr'ère A
VOYAGÉ, et non avait voyagé,
* 725. 1,Q futur simple s'emploie pour exprimer une
chose qui doit avoir lieu dans un temps à venir. Kx. :
ye B.nssvsciT'E'RAi a >/ dernier Jour.
^* 720. Quand emploie-ton le passé indéterminé f
** 721. Ar se sert-on pas du passé indéterminé au lieu du
futur antérieur ?
** 722. Quand s'emploie le passé antérieur?
723. Quel est l'nsai^c du passé antérieur surcomposé f
724. Quand emploie-t-on le plus-que-parfait de l'indicatif f
725. Quel est l'emploi du futur simple f
•itJlWWte
V^RBK
227
^
726. \^Q fuUir antérieur s'emploie pour exprimer
qu'une chose à venir aura lieu avant une autre. Ex.:
Quand vous aurez finc, vous viendrez me trouver.
ARTICLE 7.
EMPLOI DU CONDITIONNEL ET DE L'IMPÉRATIF
* 727 Le temps simple du condiiionnel s'emploie
pour exprimer une clioss î)résenle ou future, dépen
dante d'une condition. Kx.: Sans le 7'espect humai,^,
y IRAIS le trouver, et je lui demanderais pardon.
* 728. Les passés du conditionnel s'emploient le
plus ordinairement pour exprimer qu'une chose aurait
été faite si une condition avait été remplie. Ex.: //
SERAIT ai^lÉ à la campagne si tu ne V avais pas occupé;
y EUSSE FINI à temps s il n avait pas plu.
** 729. On ne doit pas employer le passé du condi-
tionnel pour le pré.sent ; dites : fêtais persuadé que
vous VIENDRIEZ, et non que vous SERIEZ venus.
** 730, Pour donner à la phrase plus d'énergie, on
remplace quelquefois les temps du conditionel par ceux
de l'indicatif. Ex : .S7 f avais fait un pas de plus,
/ÉTAIS MORT, au lieu de : fe serais mort si j avais
fait U7i pas de plus.
*** 731 Quand il y a une condition exprimée ou souseateu-
due, si l'on veut dire qu'une chose aura certainement lieu, c'est
le futur de l'indicatif qu'on emploie ; au contraire, si l'on doute,
si l'on ne prévoit pas la possibilité de l'accomplissement, c'est
le présent du conditionnel.
Ainsi on dira : /'ferai V aumône si je suis riche (car on
espère bien le devenir) ; et : Je ferais l'aumône si j'étais
riche ( on ne s'attend pas à le devenir ) ; // m'a promis qu'il
VIENDRA ( il en était sûr) ; il m'a promis qu'il viendrait
(il u'en était pas certain, il eu doutait).
* 726. Quel est l'emploi du futur antérieur ?
* 727. Quand cuiploic-t-on le présent du conditionnel f
* 728. Qu'expriment les divers passés du conditionnel f
** 729. Peut-on employer le passé pour le présent du condi-
tionnel f
** 730. AV reniplace-t-on pas quelquefois le conditionnel par
Vindicatif f
*** 731. Dans quel cas emploie-t-on le futur simple pour It
présent du conditionnel ?
ti 11
!ii
•I
à
pi
I
mail
228
**
SVNTAXIÎ
, 732. Pour exprimer nn soulmit/tine prière un
d<:-sir, on .^e sert du conditionnel. Ex • OsKRlis Z^-
traoaillat a se J or mer l esprit.
Dans CCS cas on pourrait emi.lover un temps de l'indicatif-
mais alors l'expression perdrait quelque chose de sa douceur. '
" 733- U /;-.-sr/.-/ ou >//.r de l'impératif s'emploie
pour expnmer une cho.. ..i doic avoir lieu par S
d un commandement or. : exhortation. Kx ÏÏ'
cette lettre maintenant ; i..- a encore demain
"^•^ 734- U Jutur antérieur à^ l'impératif exprime
une cho.se comme devant avoir lieu avant une Tu re
par suite d'un commandement, d'uneexhortation Ex :
HONORKRAS, au lieu de HoVopii^lf I^- ^^^ ^V^ ^'^ '«^'^-^'
ARTICLE 8.— EMPLOI DU MODE SUBJON'CTIP
'' 735- Le subjonctif appartient toujours à une
proposition subordonnée à une autre. On "emploie
I yuaiid la proposition dont celle-là déoend
pX^ruH^r'?' "^^^^ '' ^^'^'^' '■' -^-'é a
nTs^pas po!if. '^ "^"^^^^'' ''' ^^" "-^' ^-^^ - q-
Ainsi on en fait usage :
«.Après les verbes unipersonnols et autres oui
Tx"-'/;^'"/'"'-^' --"^-. 1^ dé.sir, la volonté e'tc
li.x^. Je doute, je veiix^ je prétends, il faut, il convient
tl importe.... que vous TXRTmz. ^^'^-leni,
à. Après les expressions il 'est utile, il serait bon il
devint urgent, et beaucoup d'autres, qui expriment
également des idées de désir, de nécessité, ^f^^^'""^"^
Nmp^à^T '"'''' ^""' ''''^^'^' ''P'-^^'^f ou Mur de
735. Dans quel cas emploie-t-on le subjonctif?
,<»<^i0ljB^Kf*ii
vkrbk
229
"lere, un
KRAisyt'
que Pon
indicatif;
»uceur.
emploie
ar suite
)x : 1,1s
-xpriine
^ antre,
>n. Ex. :
nd cinq
ï sert du
l'I mère
c. Vous
'i quand
a une
loie :
dépend
nté, la
ce qui
es qui
é, etc.
nvlcnl,
bo7i^ il
riment
hait ?
itur de
Ex.: // est expédient, il sera nécessaire, il devint
urgent.... çne l'ons ilTUDiiEZ.
c. Aprè.s la plupart des propositions interrogatives
ou négatives, à moins que l'un n'nit à exprimer un
fait positif.
Ex.: Crois tn, penses-tu, soupçonnes-tu qu'il y ait
des habitants dans la lune ? Je ne crois pas, je ne croirai
jamais qu'il pnssK y en avoir. L'impie sait il, croit il
qu' il y a un Dieu f
2° Apres les locutions conjonctives suivantes, ou
après la conjonction que emplo) ée pour une d'elles:
Afin que
A moins que
Au cas que
Avant que
Bien que
De crainte que
De peur qiie
Pour peu que
Pour que
Pourvu que
Quoique
Sans que
vSi tant est que
Soit que
P)u cas que
Encore que
Jusqu'à ce que
Loin que
Nonobstant que
Non pas que
Non que
Ex.: Venez, A moins qu'o7i ne vous DISE le contraire
ou QUE vous ne puissiez sortir.
3°. Après les expressions quelque, quelque... que,
qui que, quoi que, et si... que.
Quant à l'expression tout... que, elle veut plutôt
l'indicatif. Ex.: 7^out savant que vous ÊTES, vous
pouvez vous trompez.
Ex.: Qui que vous s,0\RZ, quoi que vous FASSIEZ, si
savant que vous vous croyiez, vous pouvez errer.
4° Presque toujours après les expressions // n'y a, il
?i'y a pas, il ?i'y a que, il n'est, il n est pas, il n est que,
etc., suivies d'un nom ou d'un pronom.
Ex.: Il n'y a presque personne, il est peu -^'hommes, il
n'en est guère qui soip:nt conséquents dans leur conduite.
5° Après les pronoms conjondlifs, quand ils sont
précédés soit d'un superlatif, soit d'un équivalent,
comme le seul, l'unique, le premier, etc., à moins que
l'on ne veuille affirmer ab.solument la cho.se.
Ex.: Voilà la plus belle maiso7i dont on AIT parlé ;
vous êtes le dernier qui ^ovi venu ; c est peut être le seul
livre que je puisse vous prêter. Co7i?iais-tu le dentier
qid EST VENU? il m'a prêté le seul livre qu'il AVAlt»
m
v
liiii
230
SYNTAXE
*** 736. On sous entend quelquefois non seulement
le verbe qui veut le subjonaif, mais même 1( (/uc qui
précède ce dernier ; cela n'a lieu que dans certaines
exclamations, où le be-.oin d'être court fait que l'on
supprime tout ce qui n'est pas absolument nécessaire.
Ex : Fasse /<■ Cie/ ! pi.ÛT à Dieu ! adviennk que pourra '
Viva le Sn^ueur / Ces phrases sont l'abrégé de celles-ci • Je dé-
sire que le Ciel kassr ; je voudrais bien qu'il vxmï ii Dieu etc
*** 737- Ivesubjonctif s'emploie (l'une manière absolue dans
quelques expressions très singulières constituant des gallicis-
mes Kx.: // n'a rien pris, que Je sache ; Je ne sache pas
qu il ait rieii pris ; qui vive !
'Lableau des principaux cas ou le verbe s'emploie
au subjonctif.
10 Après les verbes exprimant le doute, la eraiule, le désir la
volonté, etc.;
2<> Après les verbes uuipersonnels ou employés unipersonnel-
lement ; . ^ r-
30 Après les verbes interrogatifs ou accompagnés d'une néea-
lion ; ^ ° 6
40 Après un pronom conjouctif, quand on exprime un résultat
éventuel ;
50 Après les locutions superlatives /^' ////.y, /t' mieuv le seul
Punique, ç:ic., suivies du pronom conjouctif ; ' '
60 Après les expressions quel que, qui que, quoique, si que et
après certaines locutions conjonaives : afin que, à moins
que, etc.
Dans la plupart de ces cas, ou met l'indicatif si l'on exprime
uu fait positif, ^
ARTICLE 9.— EMPLOI DES TEMPS DU SUBJONX'TIF
Règles de concordance
** 738. Quand le verbe de la première proposition
est au présent ou au fiitur de 1' indicatif ou de
l'iMPÊRATiF, on met celui de la dépendante 2i\\ présent
ou 2i\i passé du subjonctif. Ex. :
*** 736. -A^^ sous- entend on pas quelquefois le verbe qui veut
le subjonctif f
*** 737-/''? présent du subjonctif ve s'emploie-t-il pas d'une
manière absolue f -r y
*^ 738. Quand le verbe de la première proposition est au
présent, ou au futur de Vindicatif, ou à V impératif, à auel
temps du subjonctif met-on celui de la dépendante ?
VERBi>
2.1t
îcuîcnient
. que ([ui
certaines
que l'on
écessaire.
e pourra !
i-ci : Je dé-
Dieu, etc.
solue dans
?s jçallicis-
>ACHp; pas
mploie
(c désir, la
personnel-
'une néga-
\n résultat
r, le seul,
si que, et
à moins
1 exprime
3TIF
^position
^ on de
Li présent
'<!' qui veut
pas d'une
on est au
if, à quel
Il faut ] que vous veniez tout de suite.
Il faudra j que vous VENIEZ demain.
Il faut \^ que vous SCVEZ REVENUS, que vous
Il faudra \ AWïiz in^i az'aut di/uauelie.
Ordonue:: \-q'f(' Ion me VIENNE en aide.
** 739 Quand le verbe de la première proposition
est à y imparfait de I'indicA-Tie, ou à un îiwix^ passé
de ce mode, ou encore à l'un quelconciue des temps du
CONDITIONNEL, OU met celui de la dépendance à
\ imparfait Q>\\ 2i\\ plus-que-parfait (\\x SUBJONCTIF. Ex.:
Il fallait
que vous vinssiez tout de suite,
que vous YiNSSlHZ p.'us tard.
.■fil
que vous fussiez revenu, que
vous EUSSIEZ FINI tout de suite.
Il fallut
Il a fallu
Il avait fallu
Il faudrait
Il aurait fallu
*** 740. Exceptions, i. Quoique le verbe de la pre-
mière proposition soit au présent ou au futur de l'in-
dicatif, on met celui de la deuxième à l'imparfait ou
au plus-que-parfait du subjonc5lif, s'il est suivi d'une
expression conditionnelle qui soil à l'imparfait ou au
plus-que-parfait de l'indicatif.
Ex.: fe DOUTK que vous fissiez cela si je vous le disais ; je
ne CHOIRAI jamais que 7>ous vvii^iKZ DEMHVi<ks dons si vous
Aviifz FRÉoi^'îNTÉ ce jeune homme.
2. Bien que le verbe de la première proposition soit
à l'un des passés de 1 indicatif, on met celui de la
deuxième au présent ou au passé du su1)jonclif :
i"^ Quand on parle d'une chose qui est vraie à
l'instant même.
Kx. : Dieu a voulu que nous soyons mortels.
2^ Lors:iue, après les locutions conjondlives ajifi
que, bien que, de crainte q2ie, de peur que, encore que,
pour que et quoique, on veut exprimer un futur.
Ex. : Tu as été trop né^liffcnt, trop insouciant, pour que je te
CROIE capable de faire ^rand chose.
** 739- Qxand le verbe de la première proposition est à
Vimparj'ait, à l'un des passés..., à quel temps du subjonctif met-
on celui de la dépendante f
*** 740. Les deux règles précédentes s'observent-elles lou^
jours? . , .
332
SYNTAXK
Règle de correspondance ou de substitution
:■:, ,iss::rr.^ïïi^r3 Sri' ï
respondant, en s'aidant du tableau ci après .
Tableau de correspondance des temps
l.hCptéseutchl StiHJONCTIF
conespomf
Ji° Au présent de l'iiKlicntif ;
j2 Au (utur simple de ri.id.catif ■
(3 Au présent ou futur de l'unpé'ratif.
Ji A l'imparfait de l'indicatif •
< 2° Au passé déterminé ; '
13 Au présent ou futur du conditionnel,
( 1 Au passé indéterminé ;
1 ^o t" f"V"' '""'■' '^•"'- ''^ "'i"^icatif •
(3° Au futur antérieur de l'impératif
^1° Au passé antéiieur •
2 Au plus-que-parfait de l'indicatif •
3° Aux deux passés du conditionuel'
2. \;iinparfait correspond
3. I.e >flw^ correspoiul
4. I,e plus -que -parfait
corresi)ona
, - ,-".. ,^., V.,, >.iMnniionuel.
^^r/V'^ pas vcuu si >' ' ' ' J^ ^"'« «"'' 4"^ vous ne
parfait du subjonctir^lXa do" c : "*''P°"^"^' ^^ P^"-^"--
.^2"^:^^'"''''^''''^''^ --^ -^'on ne VOUS y
ARTICLE lO.-KEMARQUES SUR QUELQUES VERRES
pas :y'ABÎMKC//IfôT n,« '/^-^'•^"•'^'7 "^ ^^^es donc
je détériore nuwVbU ' "^^'^ ' J' '^^'^'^ Je froisse, je gâte,
siJ^^e^^^^;./^ri.;^^S;^,;^--^- ^''
AIDER gtceig^i;;;;^ -^'e^lt V^Si^er ^'f^T '^ Porter re/a. " '
^^ ;«« ôourL, de meseorS ' "^ ^' ^''''^ ^^ domestique
VKRBS
233
tioti
onctif à
se, exi^e
le verbe
son cor-
f;
ératif.
ioniiel.
tif;
atif.
ilif;
iiel.
VOUS y
je doute,
vous ne
u condi-
)lus-que-
i'ous y
38
'nie, ne
;S donc
•e gâte,
effiler
msoir ;
atigue,
a.
estiqus
aller :
s auto-
fe suis
alUy j'étais allù. On emploi le premier quand la chose est
achevée, et le second ([uand elle dure encore Kx.: fl k HTR ^
Toronto hier ; il EST Ai,r,îî à Toronto, et n\st pas encan'
revenu.
746. APFr.AUDïR. Ou ne dit pas applaudir les efforts, mais
applaudir aux efforts ; au contraire, on dira applaudir un
orateur, applaudir les lauréats, les premiers prix.
747. Risquer, ra(;;k, sont des termes populaires ; on dit :
Il Va fait pester, endéver, mettre de mauvaise luuneur, et uou
pas bisquer , rager.
748. BossKM<R se dit du travail en bosse sur l'argenterie :
KOSSUK se dit des bosses que l'on fait en laissMut tomber quelque
chose. Ex : Mon gobelet iji'AiT uossia.iî ; je t'ai uossufî en le
laissant tomber.
749. Coi.ORHR signifie fl^(;;/;/rr^^ /rt! couleur. Kx : Le safran
coi,oRn l'eau. Cui.orikr signifie appliquer des couleurs. Kx.:
C/n enlumineur couoHiK les eslujupes.
750. CoNSOMMi'R signilie achever, parfaire, mettre dans la
perfection, ou r;///>Ajvrr une chose dans son eutier. Kx.: On ne
C(JNSOMMK pas en /'Yance tout le vin qui s'y recueille. Con-
sumer signifie détruire entièrement. Kx.: Le Jeu consume
tout.
751. DÎNER, DHJKUNRR. Ces ver1)es veulent avec devant un
nom de personne, et de devant un nom de chose. Kx.; y ai
DÎ.NÉ avec un ami ; f \\ déjeuné d un poulet ; et non pas :
/'ai déjkuné avec un poulet.
752. Dispi;tf;k. On doit éviter d'employer le verbe se dis-
puter pour se quereller, se chamailler ; mais on dit très bien
dans le sens de controverser, discut<-r, rivaliser : ^"i^z/.v disputez
vivement ; vous vous êtes disputé les p) ix, les charges, les
places.
» 753. Donner (se). Ou dit se donner de la peine, et non des
.w/;/5, dans le seus de s'occuper de quelque chose. Kx. : Votre
mère s'est donné t)ien des peines pour -vous élever. Mais oti
dira dans un au'.re sens : // se donne des soins particuliers
pour sa^santé.
754. Égaliser, ÉGALER. Egaliser r\Q se dit que des choses.
Kx. : On iiG\hiSKR A les partages, /t'galerse dit des personnes
et des choses. Kx. : Virgile égalait-jl Homère? Une livre
tournois égalait vingt sous.
755. F^NNOBijR signifie rendre plus excellent, plus élevé, plus
méritoire ; anoblir siguida donner à quelqu'un des lettres, des
titres de, noblesse.
756. Éviter, épargner. On ^z'/V^ les mauvaises compagnies,
les périls ; mais on n'évite pas la peine à quelqu'un ; ne dites
donc pas : Je vous éviterai cette peine, ce désagrément ; mais :
Je vous épargnerai.
757. FixEP- signifie re^idre stable : on ne doit donc r>as dire :
/'ai fixé cette pendule ; mais : J'ai regardé fixement cette
pendule ; ou bien ; /'ai fixé les yeux sur cette pendule.
234
SVNTAXIÎ
l
'I -
1
75S. Fi.ArRKR, Fi.EùRr.R. F/ahrr r'esl sefifir nu moyen de
1 odorat : /r ki.aikk cr//,' iiirojUr. Fin„rrc\i.i nbaudre de
l odeur : La rose et la violette fijcurent bon.
759- IMI'OSKR, KNiMi'osKR. U' premier signiflo /;/,s7.//r/- du
f-w^r/, l'autre siKuifie //vw/^<7-. Ivx.: Ce vieillard v.w^^i^v. f)ar
ses eheveux blancs ; l'/iyponite //'i<;n imi'osk A/v /(»/i;tefn/>s
760. INFKCTRR, INKFSTF.R. I „• premier siKiiifie. tant" au
propre qu'au figuré, ^<//e;-, corrompre ,- le second MKnifie au
propre /)///<7-, rai'axer, et au figuré, incommoder, tourmenter
761. Instruire, knskignkr, montkhr c)n instruit les
personnes, on enseijine les choses, on montre ce (ini regarde la
pratique des arts. Instruisez cet enfant ; ensek.n* /.-/«/
l orthographe, ^/montrj:/. //// /,• rt'.i.v/;/. n celait fautif de dire •
V ous AVEZ bien instruit cet enfant.
762. iNSUi/rKR. iNSUi/i'ER A. Insultcr quelqu'un, c'est lui
dire ou lui faire des injures. Insultera quelqu'un, c'est maïuiuer
aux égards qui lui .sont du.s. Ivx. : Ce ^rrossier la INSU1.TÉ ; cet
orgueilleux lui a insulte par sa fierté.
763. Jouir. Ce verbe doit toujours s'employer pour parler de
choses agréables ; on ne dirait donc pas :'(\'l homme jouit
d une triste réputation, d une bien mauvaise santé • mais"- Cet
homme a une triste réputation, il rossivDE une bien mauvaise
santé.
764. MÉFIER (se), DÉFIER (se). Se méfier procède d'une
crainte habituelle d'être trompé ; .v.' o'^/rr procède d'un doute
fondé sur 1 idée peu avantageuse qu'on se forme de la volonté
d une personne.
765. Observer, remarquer. On ne doit pas dire • Je vous
OBSERVE, je vous REMARQUE, mais : Je vous fais obsfrvfr
REMARQUER ; ou \ Je VOUS /i/vVc/ observer, de remaroufr'
766. Plier, plovek. Plier ^ç: dit le plus ordiuairemeirt des
choses qu'on peut mettre en un ou plusieurs plis. ICx • Pi iez •
votre serviette, /'^jr/- se dit généralement des corps raides et
élastiques. ICx.: Ces branches d'art» e sent plovkfs • il a
PLOYH son épie, la lame de son couteau. " ' '
767. Prier a dîner, prier de dîner. Priera dîner c'est
m VI ter de dessein prémédité ; prier de dîner n'est autre chose
qu'une invitation de circonstance imprévue.
768. Rappeler (se), formé du verbe actif rappeler, veut un
compléments rect ; on ne doit pas dire : Je ?«£? rappelle de
cette personne, je m'en rappellerai toujours ; ma.s '• Je me
rappelle cette personne, je me la rappellerai toujours.
Il D est permis de mettre de, par euphonie, que devant un
infinitif ou certains pronoms : Je me rappelle de l'avoir
entendu ; «/ 5^ rappellera longtemps v>v, vous.
769. Saigner. Saigner du v'ez .se dit au propre comme au
figuré ; la construction du discours suffit pour lever l'équivociue
Saigner au nez se dit d'une blessure extérieure. Sai\ruer t>ar
770. -Servir de rien, servir a rien. Servir de tien
exprime uue nullité absolu, Kx. : // ne 3ERT PE v.1^^ de mur^
„
II
^^ÊtKÊkmt-^.
rARTic:riî
235
uioyeti (le
paiidie de
'ispircp- du
H'OalC pat
liicnips.
.', tant au
«iK"ifie au
iiiiiitt-r.
tslruit les
rej^arde la
CI(;n> /.-lui
ii de dire :
c'est lui
t nnuujuer
ULTi; ; cit
parle»- de
me JOUIT
liais : C^ei
mauvaise
ide d'une
'un doute
1 volonté
: Je vous
HSKRVICR,
[AROUKR.
ment devS
f . : l'rjEz •
raides et
Ks ; il a
fier, c'est
Lre chose
veut un
•Ei^LK de
5 : /c me
toujours.
?vant un
i l'avoir
tnme au
uivoque.
''ucr par
de 7 ien
de niur-
il
viurer contre la Provideiire. Servira rien se dit d'une inutilité
momentanée. \'.\.: tel homme a des talents ; tuais il ne lui
SKKVKNT A UIKN.
771. vSui'i'MCKR, Si'Pi'i.KKR A. .S///)/>//v7, C'est Ajouter ce qui
manque ;\ une chose pour être comi)lète. 1\\ : Ce sar doit con-
tenir cinq cents francs ; s'il va moins, />• /r Si:im>i,Hi:rai. Sup-
pléer i\ une chose, c'est la remplacer par une autre. Ivx.: I.e
courage sn-i'Uvi'; ou nom/>re. Cepeiidaiit on ne dit jamais
su/>/>tà'r <1 (/uel(/u'un,ma\Hsu/>/>/érrt/uc/(/u'un.
772. Tt)MHi;R A TKUKfî, ToMniCR l'AR TKRRK. /omôer a
/i';vv' se dit (le ce qui n"v toiuhait pas. Ex.: J.es Jruits trop
;;//?;-.v TomhknT à terre. ' yoml)er p<ir terre he. (V\t<V\me chose
(lui, tourliant la terre, viiM'.t à tomber. ICx.: Cet enfant est
TOMHi'î PAR terre ; cet arbre est 'ïoyiwi'. par terre.
CITAPITRK VII
nu rAuncii'i'.
AUl'lCLB l'T.— PAUTICIPE PRÉSENT
Mî yy3. Le parlicipe présent, quoique ayant la forme
d'un attribut, exprime une action connue le verbe
auquel il appaniait et peut avoir les mêmes complé-
ments. Ivx.: Des perso/i lies oiiiACRANT loHl le monde.
Des voyaiieurs ALLANT à Frascryille.
Le participe présent est invariable.
* 774. L'adjectif verbal diffère du participe présent
dont il est formé, en ce (pi' il exprime une qualité, un
êlat. Comme tout adjectif, il s'accorde en genre et en
nombre avec le mot auquel il S2 rapporte. Kx.: Des
personnes obligkantks envers tout le monde. Ces
orphelins sont intlrkssants.
* 775. Un mot en ant est participe présent quand il
exprime une action passay.cre. ICx.: Nous les avons
vus RRVKNANT du couibat, cl se FfaTCiTANT â'^ leurs
succts ; ces personnes, obligkant tout le mo7ide, se font
estimer même des méchants.
* 773. Comment s'écrit le parlicipe présent .'
* 774. Faut il confondre le participe présent avec certains
fld/ecttfs terminés en ant ? • • x ' y «
V* 775. Quand est-ce qu'un mot en d^\\\. est participe présent 7
fl
536
SYNTAXE
PI
'l'i
il
i
* 776. TTii mot en ^;//est adjectif quancl il exDrime
elat. rinenuinière d'être, une quai té : / s ^w a
^^ ../ INTKKHSSANTS ^.rn/r./ /-,,/4, ^, leur lu Xr^
^'^[^^•f 'fU'tuv des uurhauts. ' ^ '^
nnrft /"''■ V^^""^^ qiK^'lques moyens de distinguer le
pai icii)e présent de l'adjeelif verbal ^
Un mot en ^;// est partieipe présent :
. I S^uand il a un complément direct Kx • "Te vnnc
ai vus cu€i7/auf des fruits " Je vous
les a trouxes s amusant, nk :r///aul point à l'ordre "
3 guand û est précédé de la proposition .^^ Kx •
lÎN^/nrrv?///^?;// lums réussirons " ^*"" ^^^. i^x..
-.,£. ?"''"'^"" ^\"^ le traduire par l'infinitif ou une
autre forme du ver )o ]*v • " o., „ .
On Dctit d,rr .. o ^-^" """"^ ^ vusy^//r?;//."
nouS^^Ï.-' On nous a vus >.v-, " ou " lorsque
adCtlf" Kx ''"' r ""^ "^^'"' I?''^'^ ^^ ^^'"l^^'-^^^^'- P'-^^ ""
aujecut. i^x.. Ces récits lutércssaut beaucoun nous
les recommeneerons." ^«-'lucoup, nous
Au contraire, le mot en aut est adiectif verlnl ni,n,iH
on peut le remplacer par un adjectirc^ull fictif' Kx
Ces élevés sont n^thrssauts (anuablcs) comme" v^ui"
^%.'',!f :i"''r'/^'^^^^(-^---^'/^--0 peintures.'
. 778. Certains adjectifs dérivés des verbes ne
s écrivent pas exactement de la même niairlèrrque les
parucipes présents correspondants ; tels scmt ^
I w^/mW//, adhhcut, coiucidcnt, diffhcut divcrocut
on\\sî^p;r/r;;.'' ■^'''«'''''' "'"'^'^'""' ''-- '-i»-'»
3° Enfin, r««.<,/„r«„/, fabrif-ant, suffoquant et
« ??^' ^nn,!'.f. "'-'', 1"'"" "">' "' ant «/ ^ayrr/i/-?
>.
gi8»^^ni%i' ^■■'^B»_
"PARTlCIPlt
: "On
. Kx. :
I,
237
l'ara»/.
;/, qui ont pour participes corrclatirsr^?;/^/;^/^//^;//'
Jabncant, SKjjoquant, et vaquant.
Les dérivés de ces adjectifs subissent les mêmes
modifications : résidence, ex/ravai>ance, vacance etc
AUTICLE L\ — PARTICIPE PASSl!:
réelleVe.ff*';'î.''^"^'r^' d'acconl ch, participe passé u'ont pas
rtcllenient d exceptions ; mais elles douneut lieu à queluues
remarques, dans l'applicatiou. quelques
* 779. Le participe passé employé avec l'auxiliaire
cire s accorde avec I2 suj"t du verbe. lùnployé avec
1 auxiliaire avoir, il s'accorde avec son complément
direct quand il en est précédé, et reste invariable dans
les autres cas.
Ces^ règles n'ont pas réellement d'exceptions, mais
elles donnent lieu à quelques remarques.
V'^ lîEMAUQUB
^^^ 780. Employés sans auxiliaire, et suivis du mot
qu ils modifient, les particii)cs attendu, compris, excepté
oui,^ passé, supposé, vu, et autres semblables, sont de.s
espèces de prépositions, (pii par conséciuent restent
invariables. Il y a alors de sous-entendu avant ces
mots r auxiliaire avoir.
Ex.: Passîî la semaine, on se remettra au travail •
OUI les conclusions de V avocat, le iribmial déliblrc'-
c est-a-dire : Ayant passi'C la semaine, on se remettra
ail travail ; AYANT OUI les conclusions de l'avocat, le
tribunal déUbl'rc,
** 781. Ces mêmes participes sont variables, lors-
qu'ils suivent le mot qu'ils modifient, ou qu'ils ne le
précèdent que par inversion, parce qu'alors c'est
1 auxiliaire êtrea^in est sous entendu.
^^ 779- Comment s'accorde le participe passé ?
. ^ 7«o. Q'ie remaigucz vous sur tes participes &.ii&nàvi,com'
pris, excepté, etc. f » "*
** 7fii. Quy a-t-il à remarquer sur ces mêmes Mrticihei
lorsqu 'tls sut z rut le mot qu ' ils modifient ?
8»
^^^^^^B^-fjk^
^3.8
v«ÎYNTAXl$
Ex.: Vos rai'soji s svp-posims vraies, vous êtes nêan-^
rnoins blâmable ; pASSiCi^ dans le travail, la semaiiie
serabo7ine ; c'est-à-dire : Vos raisons ÉTANT SUPPOSÉES
vraies ; la semaine étant PASSÉK dans le travail,
ne REMARQUE
*'-!' 78?, Le participe passe suivi d'un infinitif a pour
complément dirtct le pronom qui précède, ou bien
l'infinitif lui-même. C'e.^t le pronom quand l'être qu'il
représente fait l'action exprimée par l'infinitif, et dans
ce cas il y a accord. C'est l'infinitif quand cet être ne
fait pas l'action, et alors le participe reste invariable.
Ainsi on écrira: "Les musiciens que y ai enteftdus
chanter (1) s'accordaient bien." On a entendu les
musiciens chanter, chantant, faisant l'aélion : accord
avec Ç2ie pour musiciens.
Mais on écrira: "Les hymnes que fat entendu
CHANTER sont très belles ; " car les hymnes ne faisant
pas l'aélion de chanter, c'est cet infinitif et non le pro-
nom que qui est complément direc5l. On a entendu
quoi ? chanter. Chanter quoi ? les hymnes, ou plutôt
que pour hymnes : pas d'accord puisque le complément
est après.
On reconnaît que le complément se rapporte au participe
lorsqu'on peut remplacer l'iufinitifpar le participe présent; ou
bien encore lorsqu'on peut placer entre le participe et l'infinitif
le nom représenté par le pronom complément. Ex. : Les musi-
ciens Qvmfai KNTKNDUS chanter ; on peut dire : que f ai «ntbn-
DUS chantanf, on f ai entendu les musiciens chanter.
Dans le cas contraire, le pronom se rapporte à l'infinitif.
Ainsi on ne peut pas dire : Les musiciens que fai e;nT£;ndu
louant, pas plus que, y a/ entendu les musiciens louer.
** 783. Le participe fait, suivi d'un infinitif, est
toujours invariable, parce que ce n'est pas seulement
au participe que se rapporte le complément direét, mais
** 782. Que remarquez-vous sur le participe passé suivi d'un
infinitif f
**.783- Q^^'y ci-t-îl à remarquer au sujet du participe fait
suivi d'un infinitif f^
, ^^,\ ^^}"^^^''V ^^* 'cî l'attribut de que ; ce mot que est eu même temps sujet I
ce 1 iiifuuL 1 et coinplciiient ilircCt du ijarticipe. ,, B
Participa
250
es neaU"
se m aille
PPOSÊES
y ail.
if a pour
ou bien
tre qu'il
, et dans
être ne
v^ariable,
entendus
sndu les
: accord
NTENDU
e faisant
1 le pro-
entendu
Li plutôt
plément
participe
ésent ; 011
l'infinitif
Lesmusi-
i «NTBN-
.'infinitif.
b;nt£;ndu
itif, est
ulenient
€i, mais
livi d'un
icipe fait
;inps sujet
à^ ridée exprimée par le participa et l'infinit-f réunis.
Ex.: " Les ouvriers ^«^ /'a/ FAIT tkavai'^i^hr j^ sont
FAIT PAYKR chèrement. "
Le pronom que est complément direc^l de la locution
veibale ' ' ai fait travailler " . et .y^ de " sont fait payer. '
** 784. Après les participes passés des verbes rrt7/r^,
devoir, pouvoir et vouloir, 1 infinitif est quelquefois
suppiimé; dans ce cas, le participe re^te invariable,
parce quil a pour complément direc5t l'infinitif sous-
entendu. Kx. : Je lui ai fait tous les reproches que fat
CRU (.sous entendu devoir lui faire), que faiv\5 {lui
faire), quefaivovhV {lui faire).
Mais on écrira avec accord : Je vous remets la somme
que vous m'avez Yivn jusqu' à présent ; la cliQse qiCil ne
pouvait pas hier, il l a pue aujourd hui ; il lui faut les
Jivres qu'il avait d'abord VOULUS; car le pronom y w^
est le complément diredl de ces participes.
me REMARQUE
** 785. Les verbes coûter, valoir et peser sont géné-
ralement regardés comme transitifs, de sorte que leurs
participes passés suivent la régie générale.
Ainsi l'on écrit : Que de peines votre instrunion m'a
COÛTÉES ! Je regrette les cent piastres et les longs
voyages que ce procès m'a coûtés : il ne les a jamais
VALUS. Ce ballot, livré pour cent livres, ne les a jamais
PESÉES (l).
ive REMARQUE
Participe passé des verbes vivre, dormir, régner
** 785 bis. Le participe passé des verbes vivre, dor-
mir, régner, est toujours invariable, parce que ces
verbes sont intransitils de leur nature. Le pronom qui
** 784, Que remarquez-vous sur les participes des verbes
croire, devoir, pouvoir et vouloir ?
■** 785. Les verbes coûter, valoir et peser sovt-Us transitifs f
.** 785 bis.- Que remarquez-vous sur les participes passés des
Vcf'i/es Vivre, uortnir, régner ?
(!) Ccpendrnt l'Académie écrit toujours coâ/(? Invatiabk,
^40
SYNTAXE
II
ijt «
i'i!
«'!
paraît être coniplémetit dire^ n'est en réalité aii\m
complément circonstanciel, équivalant àpenJZ^J^
7 • ^-''Jf^f^'^fe-quatre années çu^a\tGN^ iaint
Loms ont été ^/onmses pour /a France; c'est-à-dire T
a7inees pcnda7it lesquelles il a régné.
I.es jours que j'ai vtcn sans vous avoir servi. (CoRNrai.i.E.)
VC REMAHQUB
rnlt ^^fl ' l"" P^^^'^iP- passé des verbes essentielle-
ment réfléchis a toujours pour complément d red le
second pronom. Ex.: "Us .. sont moqi^Ïs de vos
menaces, et ne .. sont pas souvenus de vos^promeLs '
Il y a exception pour le verbe s^ arroger qui a un
complément dire^ autre que le second ifronom Ex
Nous ne nous sommes pas arrogé; z'os droits ■ aueîs
oTm/j nous SOMMES-noUS ARROGÉS?" ^
On peut également poser en principe que "dans les
verbes essentiellement réfléchis le participe sWde
avec le sujet excepté pour le verbe s^anog^r an\
rentre dans la deuxième règle (i)." -"^'og^^r, qui
** 787. Le participe passé des verbes réfléchis for
niés d'un verbe intransitif, comme.. nuirTTpilire
se rire, se succéder, est nécessairement invariable Ex
Il se sont J^.^, à vous contrarier ; vous vous êtes m de
*^* 788 En général, le second pronom d'un verbe
réfléchi est regardé comme complément direc quand
Il ne peut pas se changer évidemment en un comp é
ment indirect. compie-
Ex : Nous nous sommes amusés de lui • elle s'e,/
DEFIEE ^. .., tumièrcs; vous vous êtes aperçus X
NOUS, elle a dejie a ei.i,e, vous avez aperçu a vous.
meZlmck'f' ''''""''^"' ^ ^'^"'^ '^^^ '^' ^^>'^^s essentielle,
est L^:/?::^:^^i/? -'^" '^^^ 'ont te participe passé
*rZ?|L,?''','''^''^.'.r^^«««^_^-^« Que le second 4>rn,,Qn^ ^.,,«
v€} c/c / cjtccrii CSC complément direct f mt' - ■^■'- ^ un
(ï) Voir la note du 11° 239.
■,.,.;nW.
t
,
t
.
PARTICIPE
vie REMARQUE
241
** 789. Le participe passé des verbes uiiipersonnels
ou employés uiiipersoniiellement ne varie point, parce
qu'il n'a pas de complément direct. Ex. : Les chaleurs
qu'il a FAIT ; les grandes pluies qu'il y a ivU ; il s'est
ELEVE une difficulté entre eux.
D'après la plupart des grammairiens, ce qui semble
être le complément direct de ces sortes de verbes en
est le sujet réel ; le mot il n'est qu'un sujet apparent.
VI1« REMARQUE
** 790. Tout participe passé qui a pour complément
direét le, tenant la place d'un adjedif ou d'un membre
de phrase, est invariable, parce que ces sortes de mots,
n'ayant par eux-mêmes ni genre ni nombre, ne peu-
vent exercer aucune influence sur le pronom qui les
représente ; dans ce cas, le pronom le est mis pour ceci,
cela.
'E^.: Cette maison n'est pas si belle que je gavais
cru; c'est-à-dire, que j'avais cru cela (qu'elle était
belle); ces enfa?its ne sont pas aussi instruits que je me
LE 5<?ra/.y FIGURÉ ; c'est-à-dire que je me serais figuré
CELA (qu'ils étaient instruits).
Mais, si le pronom {le, la, les) tient la place d'un
nom.^on fait accorder le participe : Ma sœur est toujours
la 7nême que je Vai connue ; cette maison est telle que
yV L'â!2 CONSTRUITE ; ces apparteme?its sont tels que je
LES ai LAISSÉS.
Vllie REMARQUE
**
791. Le participe passé précédé de l'expression
peu de s'accorde avec le mot peu (masc. sing.) quand
le sens de la phrase suppose insuffisance ou manque ;
** 789. Comment s' écrit le participe passé des verbes uniùer-
sonnels f ^ r
^^; 790. Le participe passé ayant pour complément direct le
varie-t-il f
** 791. Avec quoi s'accorde le participe passé précédé dç
:mmm&'. ^mm
! <
i -
* ■ ■ s
11 M.|
^42
SYNTAXE
il s'accorde avec le coniplënient de peu quand le sens
de la phrase siipix)se suffisance ou certaine quantité.
Ainsi on écrira : " Votre pku d' amitié ix été ni.aMiî ;
leur peu de l)onne VuLONTK sera couronnrr de succès ;
/^/>f'« â?' ATTENTION et de bonne voi.ONTiî qu'il y à
MISES contenteront ses parents.
*** 792. La phrase où se trouve l'expression prit de peut (luel-
quefuis présenter les deux sens. Kxeniple : Voire peu d'amitié
a été RUMAKQiifc OH RiCMARQm'ci.: ; alors ou fait accorder le par-
ticipe ou on le laisse invariable selon ce que l'on veut dire.
IX'' KKMAKQUH
. ** 793- Quand le participe passé a pour complément
direc^ un nom préccdé de nu dt\ un des, une de, u?ie
des, il reste au singulier si l'expression exclut toute
idée de pluralité ; dans le cas contraire, il se met au
pluriel.
On écrira donc : U.m de vos enfants, que f ai vu ce
viatin, m'a donné de vos nouvelles (je n'ai vu que celui-
là); tin des enfants que f ai v[\S ee inatin m'a donné de
vos nouvelles (j'en ai vu plusieurs, mais un seul m'a
donné des nouvelles).
X*' UEMAUQUE
** 794. Le pronom en n'ayant ni genre ni nombre,
tout participe pa-sé qui a ce pronom pour complément
direét reste invariable. On écrit a donc : Voici des fleurs ;
fen ai clteilu pour vous, etfen ai gardé pour moi.
Mais on écrira: Ayant vu l'Italie, il est plein des soti-
veniis Qy' il en a rapportés ; dans ce cas, le complé-
ment direc5l est que, pour souvenirs; le mot ^?i n'est
qu'un complément indirect, signifiant de là, de l'Italie,
*** 792. La p/irase oh se trouve peu de ne peut-elle pas quel-
quefois offrir deux sens différents f
, ** 79?>-^foviiiietit s'aecorde te participe passé lorsque le coin-
ictuevsi uirect cst précède de un de, un des..,?
ÇQ
** 794. Comment écrit-ou te participe passé qui a le pronom
pow çompt émeut direct t ■ f
I
■.
.-i,'fcî#'«
ADVKRTÎR
243
*** 795- PlUvSieurs ^grammairiens admettent que le
pronom r;/, précède d'un adverbe de quantité, forme
avec cet adverbe un complément direct avec lequel le
participe peut s'accorder.
Ainsi ils écrivent : Combien de //^v/r.v/Vi'/ cueillies ! que j'en
ai données ! eomhieti je vous eu ai réservées ! aulaut tous en
avez souhaitées, autant je vous en ai mises de côté ; plus j\'n
ai trouvées, plus j'en ai ramassées.
Mais l'Académie ne fait pas varier le paiticii e lorsnne le
pronom en est complément d'un adverbe de {|iuuitilé ; ululant
dejteursjhii trouvées, autant j'en ai cuhim.i.
*** 796. Pour compléter ces remarques, voici encore
quelques exemples.
/)rsJ/('ia's,J'E.K ai BEAUCOUP cueilli. (J'ai cueilli en
de cela, beaucoup. )
De la peine, quk ./'En ai icu da)is ma vie ! (J'ai eu
en, de cela, combien ! )
Combien fai lu de livkks ! que de livres J'ai lus !
Combien en as tu lu f (Tu as lu <v/, de *-ela, cumiàen ?)
m
î
CHAPITRE VIII
1)K L ADVKUBE
ARTICLE l'-'". — REMARQUES SUR CERTAINS ADVKllBES
1 1. Complément de quelques adverbes.
** 797- Quelques adverbes de manière ont toujours
un complément. Ce sont : Conformément («), dépen-
damment {de), indépendamment {de) , in/érieurement {à),
préférablement {à), proport ionnément {à) (peu itsité).
D'autres peuvent être suivis ou non de leur complé-
ment ; ce sont : antérieurement, conséquemmcnt conve-
*x* ygg N'adniet-on pas que te pronom en peut, à l'aide
diautres mots, former un complément direct déterminant
/' accord f
*** 796. Complétez la rèi^le du pronom en, mis en rapport
avec le participe passé.
** 797. Les adverbes de manié) e peuvent ils avoir un cçrUf
plément f
»tmimsr- mtm"- .^nmm-tm;
p »
H 15' 1-
944
SYNTAXK
nablemeni, posiêrîeurement, relativement, supérieure-
ment, qui veulent la proposition à ; et différemment, qui
demande la prépositi- n de.
Les mots afeîitour, auparazmit, dedans, dehors,
dessous,^ dessus, étant adverbes, ne peuvent être
employés avec un complément, en i)lace des préposi-
tions correspondantes autoiir, avant, dans, hors, sous,
sur. Ainsi,
Xe dites pas :
Alentour du champ.
Auparavant de venir,
Dedans la caisse,
Dehors la salle.
Dessus la table.
Dessous la chaise,
Dites :
Autour du champ.
Avant de venir.
Dans la caisse.
Hors de la salle.
Sur la table.
S021S la chaise.
Dedans, dehors, dessous, dessus, peuvent s'employer
comme prépositions : i^ quand ils sont précédés d'une
autre préposition : // passe par dkdans la ville ;
2° quand ils sont mis en opposition : // n'est 7ii DESSUS
ni DESSOUS la table.
L'usage permet d'employer aussi comme prépositions certains
autres adve.bes. Ex.: \ VAK't moi ; is.^ ^^ç.^ V hôtel de ville.
vis-A-VLs la fontaine . '
*** 798. Auparavant étant adverbe, ne peut avoir
un complément ; au b.soin, on le remplace par la pré-
p.sition avant. Kx.: Ne te hâte pas d agir, examine
AVANT de te dêcidtr ; réfléchis auparavant.
*** 799. Aussi employé comme adverbe et autant
expnment une comparaison ; le premier se met immé-
diatement devant un adjectif ou un adverbe et le
second devant tout autre mot : L'Afrique 7i''est pas
aussi productive, aussi abo?idamment pourvue que
P Amérique ; aussi n'a-t-elle pas autant de relations
commerciales ni autant de centres industriels
*** 798. i^^^V-^r-As^wt peut-il avoirun complément ^
■* 799. Qu'expriment les adverbes aussi et autant ?
\
ADVERBE
245
t
*** 8cx). Aussi peut
exprimer la similitude, l'éga-
lité ; U signifie alors parei/lemenf, et ne s'emploie que
dans les phrases affirmatives. Dans les phrases néga-
tives, on emploie no?i plus. Ex.: /V7a/^ aussi à cette
solennité ; vous ?iy maiiquâtes pas non plus.
*** 801, Aussitôt, n'étant pas une préposition, ne
peut pas être suivi d'un complément ; ne dites donc
pas : / ai écrit cette lettre aussitôt mon arrivée ; mais :
Aussitôt après mon arrivée. On dit cependant :
Aussitôt ma lettre écrite Je suis parti.
*** 802. Beaucoup q\. peu ne s'emploient guère seuls
comme sujets ou comme attributs. Au lieu de : Ils
sont beaucoup, et peu manquent à l appel ; on dit : Ils
sont NOMBRHUX, et peu d entre eux manque7it à V appel.
Cette règle n'est pas toujours observée par les écri-
vains.
*** 803. Comme et comment, dans le sens interro-
gatif, ne peuvent pas se mettre l'un pour l'autre ; c'est
donc à tort que l'on dirait : Comme vous portez-vous f
Dans le sens exclamatif, on emploie comine. Ex.:
Comme te voilà changé !
Dans le sens affirmatif, on emploie co7mne, pour dire
à quel degré, et comment, pour dire de quelle ma^ii'ère.
Ex.: Vous savez comme il vous aime; il ne sait
comment vous le prouver.
** 804. Davantage ne peut avoir un complément,
et il ne peut être employé pour un superlatif.
Ne dites donc pas : Je craitis davantage sa colère
que son châtimctit ; quelles so7it les choses qu on aime
DAVANTAGE ? Il faut employer ici l'adverbe plus : Je
crains plus sa colère...; les choses qu 07i aime le plus.
** 805. Deda7is, deho7's, dessus, dessous, étant
adverbes, rejettent tout complément ; il faut les rem-
*** 800. Aussi n'exprime-t-it que la comparaison ?
*** 801. Aussitôt peut-il être suivi d'un complément ?
*** 802. Beaucoup^/? peu doivent-ils s'employer seuls ?
*** 803. Q.omm^ et zo\\\mç^x\t s' emploient-ils lUm pour V autre ?
^ 804. Davantage peut-il avoir un complément, ou être em-
ployé pour un superlatif?
** 805. Dedans, dehors, dessus, dessous, Peuvent-ils avoir un
çofnplémeiit f -r
246
SYNTAXE
? t
placer par les prcj^ositiotis corrcspoti.îantcs Jans h
sur, soHs. \W\ Je l ai flinrhé hiulilnncnt
tenain, hors de la cave, sitr /,
DANS le sou-
paille.
V.v tonneaux, Sous la
^■^' >^(^(^ Dedans, dehors, dessus, dessous, pouvcnt
devenir prép< .suions dans deux cas : 1° (|iiatid il y a
opposition dans les mots ; 2'' cpiand ils sont jM-écédés
de quehiue antre préposition : Ivx.: // né/ail ni
nKSSLîS /// DHSSous la eonnnode ; passons par-dkssus
le fuur, et retirons-le DK DKSSOUs les déeonibres.
** S07. /ei et /^> sont oj^posés 1 un à l'autre- ici
marque le heu le plus proche, et Aï. le lieu le plus
cloijîne.
Ainsi l'on dit : l\i \.\-bas, ne reste pas ici • cette
chamhr.Ql me plaît plus que eelle-\X ; il ne fau't pas
dire : Cette chambre ici ; de ce côté ici.
*'»'* MoS. /y//.v et mieux ne s'emploient pas imliffc-
remment ; le premier exprime la (luamilé. et le second
la quahté, la perfection. Ex.: Je ne vise pas à faire
PLUS, mais à faire MIKUX.
Plus ne peut être i)lacé devant un nom que moyen-
nant une préposition. Ivx.: Il y a plus diî monde
qu'hier / cette liqueur était plus d'^ moitié bue.
*** Sog .S7, aussi, tant, autant, s'etnploient généralement
dans ks phrases couiparalives ; .v/. tant, avec une idée néirativ-e
^Uxussi, autant, avec une idée afr-rmative. I-x : Je v///s missÎ
lieureuxquehu, quoique je ne sois pas^x riche ; it a autant
cl esprit quoiqu'il n'ait pas tant de mémoire. Toutefois cette
règle n'est pas rigoureuse.
^^^ 810. On doit éviter d'employer .v/.- 1° devant un
nom, comme : fai si soif: 2° devant une locution
adverbiale, comme : Nous sommes venus si à propos ,-
.^'^ devant un participe ])assé accompagné de son com-
plément, comme : Cet homme est si chéri de ses conci-
toyens.
*^ 806. Ces mêmes adverbes dedans, dehors. . . , ne peuvent-ils
pas devenir prépositions f *^
** «07. Ourls sont le sens, et Vusaoe d'' 'ci et \\ '
*ll o" , ""* ''^ '"'^"'^ s'emploienl-ils indifféremment .^
^^^ ^' Ç^''''^'''^f<:>>'P'<]><l(-''^<^<l<'''>'^rss,\, au.si, tant, autant?
'^''* Sio. Quand doit-on éviter d'eniplorer i^i ^
•■«ÏÉlîP%
ADVKRBR
247
Dans tous ces cas, ot>. fait suivre l'adverbe .?/ d'un
mot (|u'il pn'sse modifier : J ni i^\ j^nnuf soif .- nous
sommes toiks ^i /or/ â p)opos ; cet homtuc es/ si (okùc-
ment chcti de ses foucitoyens.
*** 811. 7 ont... t]uc et qucUjuc. . que ne sont pas
parfailcmetit synonymes :
(^uand je dis : Tout uraud f>oi'/r QnV'.sV Delilh\ il
lui (\st erfiap/yr des fautes, j'affirme (pie Delille est un
^rand poète, et j emploie le mode indicatif.
Quand je dis : QiîKUyi'iî.t,';Yr//(//'r^<V<" yuK .wit Prli/lc,
je n'affirme pps ])iéoisément qu'il est un ^rand ])oôte,
mais je suppose qu'il le soit, et j'emploie le mixle sub-
jonctif.
*** 812. 7>y\v ne ]KMit modifier (pie des adjectifs et
des adverbes ; de .sorte ([u'on ne i)eut pas dire : /ai.
Trp:s faim, rKS raison, etc. Il faut dire : fai
aRANi)'/(//w, GRANOKMRNT raisoii ; OU : fat BIEN
faim, HiKN raison. Mais, en général, t>i<'n n'est pas
aussi expressif (pie trh\
AiiTici.i': 2.
EMPLOI DR CKUT.VINS ADVEUHtS HO.MONYMES
** 813. Autrefois, écrit en un .seul mot, est toujours
adverbe et .signifie /V?(^//.s', f/^^/z.v l ancien temps. Kx. :
Les tambours n existaient pas aittrici'OIS.
Ecrite en deux mots, ce.te expression se compo.se de
1 ' adjt (511 frt «//-<' et du nom /i;/.y. Ex.: Viens une autre
Kois, deux ou trois AUTRKS fois.
** 814. Longtemps, adverbe, ne forme qu'un mot ;
écrit en deux mots sans trait d'union, il est formé
d'un adje(5lif et d'un nom. Ex. : Il y a bien lon(;tkmps
que je ne vous ai écrit : que de choses se sont passées depuis
ce long temps !
** 815. Par tout, éciit en deux mots, e.st forn^é de
*** 81 1, Tout... que et quelque... que sont-ifs syiiotiynics f
*** 812. Quels mots l'adverl^e tr^s peut-il viodiper f
** «*^'3- Quelle est l\iri/u\i>raprie de autrefois ^
** 814. C)7;«;//é7//.v'/r/77 lougtenips?
** 8i§- Quand est-ce q^ue pt^r tout s'écrit en deux mot^ f '
■f
*
1
348
SYNTAXR
L/'<S!Î'°S *"" *' ?" ''"•"J^'^'f '""'• L'adverbe /«r.
Ainsi on écrira ; Par tout <■<■ y«^ vous dites ie vois
fue vous avez regardé partout "^
** 816. />/««/■ s'écrit en un seul mot nuand il venf
d.re;>.^^™*/,«,„,^ Ex.; PLUTÔT «.«^^nAr."
Il s écrit en deux mots, plus tôt, ..«and il est
1 opposé de plus tard Ex. : Venez Ptui ■^Itauècela.
venez & plus tôt /ow/to. a i o 1 yw^ «/a ,
*** 817. Quelquefois s'écrit ordinairement en nu
seul mot et signiHe de tev.ps en temps; ct^^^J^Û est
des circonstances où l'on doit préférer de l'écrire en
deux mots ; alors il est à peu près .synonyme de rf.«"
ou tro,sfots, trois ou quatre fois, etc. ^2Tve1^zd"ne
me vo,r QUELQOKFOis /. ne puis venir ehezZusZe
QUELQUES Ko,.s /«r ,nois, qfedeux ou trois fl far
*** 818 Surtout, écrit en un seul mot, estadverlje •
mais, écrit en deux mots, il est composé de la préwsi:
Méfir '"' '"°' '"'"• ^°'* P™"-"' ^' ^dlS
ARTICLE 3.
EMPLOI DE CERTAINES LOCUTIONS ADVERBlALEd
*** 820. De suite signifie Jz^rrm^Vm^;^/ /'^,;^ at>r>s
l autre; tout de suite veut dire à Vin,fn„f J./ -^ ^
diatetnent. instant même, immê-
*** « 8 ^J^^^^^'^^^^i '^ ^cnt quelquefois?
^** 820 ^ î ff '".^^''f «" m?ins ^/ du moins ?
»2o. que signifient de suitç et tout de sqitç >
Adverbe
H9
On (lira rtonc : Tl est si faible, qu'il ne peut faire deux pas DR
SUiTK ; /■/ est si faible, qu il faut le faire coucher tout db suitk.
** 821. Tout à rûu/> veut dire soudainement, d'une
façon imprévue; tout d'un coup signifie en une seule
fois.
Ex.: // s'èlei'a tout a coup uue tempête, et le navire fut
abîmé tout d'un couj* dans les flots,
*** 822. ()!i fait plusieurs fautes dans l'emploi de certaines
locutions adverbiales.
NU DITES PAS :
A bonne heure ;
A la rebours ;
Bien du contraire ;
Cotnme de juste ;
Du Jour au lendemain ;
Il va pire ;
Une fois pour tout ;
DiTBS :
De bonne heure
Au rebours.
Bien au contraire.
Comme de raison,
/y un jour à l'autre.
Il va pis.
Une fois pour toutes.
ARTICLE 4.
EMPLOI DE LA NÉGATION ET DU 116 DUBITATIF
** 823. Nous n'avons au fond qu'une négation : ne ;
elle acquiert plus de force quand elle est suivie de pas
et surtout ûq point.
Ex : je n'ose avancer, c'esi-^-dâvQ j'ai peur d'avancer ; je
n'ose PAS avancer, c'est-à-dire j'ai peur d'avancer d'un pas ; je
n'ose POINT avancer, c'est-à-dire j'ai peur d'avancer, même
d'un POINT.
** 823 bis. lyC mot 7ie s'emploie souvent pour expri-
mer non plus une négation, mais une sorte de doute,
et s'appelle alors 7ie dubitatif. Ex. :/^ craitis qu'on
NE vous trompe.
** 824. On supprime /âr5 et poi7it dans toute propo-
sition oii il entre un des mots aucun, giîère, jamais,
nul, nullement, personne, plus, rie7i et autre analogues.
Ex. :/<? nVw vois aucun ; tu N'_y penses GUÈRK ; nui.
n|>' veut aller, si Je 7t'y vais moi-même.
** 821. Que veut dire tout à coup et tout d'un coup?
*** 822, Ne fait on pas plusieurs fautes dans l'emploi des
locutions adverbiales f
"* 823. Avons-nous plusieurs négations f
** 823 bis. Le mot ne exprime-t-il toujours une négation f
** 824. Quand est-ce qu'on supprime pas ei point ?
^50
SYNtAXK
!•«
.
-Il
. :m S25. Dans les pl,rasc«s dlii)ti(,ia-s, nirtoi.t AaM
îo.s expressions scntcM.cicuses. ou fait KÔnéralcuc t
pHme ;J:;/''' ^^ Mnd,Hcf.is cle /././, ^ais on sui;.
sal^n^'"'''^''''^'"^' '''''' ^' ''"^'""•- ^"^^'^^ ^'>«/^
** 826 Apres les vorhcs af>prêliender, avoir heur
cnuudrc^ trnnblcr. et les lociuions de crainte\juc de
peur que, on emploie seulement le ne dubitatif mi/nul
on veut expnmer un nondésir. un clé«ir négatif et // •
^^6• quand on veut exprimer un d(?sir réel, positif.
Amsi 1 on du'a : J ai peur qn il n,c coure et nu 'vVv;-
r/iuu,e(3c ne le désire pas) ; /// appréhendes <ncil nk
nnnie pas aujourd hui (lu désire c,u'il vienne)
ea Sif ^''"'^'''^''' /'.^.MV- (nous ne voulons pai
** 827. Quand les verl)es appréhender^ eraindre
etc., .sont eux-mêmes employés négativement, on sup-
prime le//.' dubitatif dans la prop(,sition dépendante
^ 1 ar exemple, on dit : Je nk erains pas qu'il aille là •
^^^^-f^t vx^ peur qu\m V assomme f et non : q^^h
N aille là, qu on ni? l'assomme.
** 828. I.e verbe empéeher, et la locution conionc-
tive .) ;;/c;/;/.v qne, veulent toujours après eux le ;/.
dubitatif.
Ainsi l'on dit : " ]\^mpéeherai bien qu'on m le
saisisse, à mo/ns qu'on nk m'arrête moi-même "
^^* 829. Le verbe déleudre, et les locutions'conionc-
tives ^:v//// ^//.' et sans que, rejettent la particule ;/'•
Ainsi 1 on dit : Ou avail défendu qu'il sortit avant
que je //// _KUSSE permis; et non pas: On avait
défendu qu ,1 nk SORTÎT, avant que je nh //// cus^c
permis.
*I S^A [)'"^, Ç"''Jjespliras<'s sut>f>nmc~t-o>i toN/ours ne ?
ppréhen-
(1er, avoir peur, et'i\ .
827. (Juiifui ecs inénL s verbes anoréenflpr a^rni.. »^„. v
*. l^^' J;Vr^''?'*''" '''^ '' ""'"'•'' '1"^ '^''.Hleut.ilslexx^duhifnt:f9
. :, ^^y. Défendre, avaul que ^-^ saus que le veuknt-ils aussi }
' "■^^'•'î'i*;!?^
.^^ee^Ê^-n,
tout dans
Malc'llKMlt
on sup-
(ft' fumée
h\ peur,
'<' que, de
if quand
tif, et ne
^ilif.
NIC s'en-
(fu'i/ NK
cunc ) ;
lions pas
raindre,
on sup-
Midaute.
'Xille là ;
: çu\-7
'onjonc-
c le 7/c
NU 1
c
onjoiic-
\ avatti
i avait
I eusse
e?
préheii-
iir, ete.y
y
''tatiff
lussit
t'KlvPOSlTlOM
65Î
'N"li 8,vi. On cni])l()ic très souvent le z/^» dubitatif
dans la proposition <iui suit les eonijjaratifs d'inéj^alité,
ou des mots é(puvalents, eonune autre, autrement,
mieux.
Ivx. : // est }noins instndt qu'on ^v.dit ; Jr viendrai itjjsToT
(jue vous NU pensez ; tu te -vêts aijtkic.mknt qu'il Nij sied à ta
eomiition.
îl"l"l< .s,-^î. Cependant, si la pro])osition qui renferme
la eonii)araison tst négative, ou bien si la ])r()position
suivante est alluniative, eelle ei ne ])rend pas le ue
dubitatif.
V.\.\ l'ous n'êtes p(rs aussi diseiif maintenant que vous te
vîiTHi^ a utr<;/ois ,• fiaKiàtes-îvus Jamais plus mal un seeret que
■vous te l'AiTics maintenant.
*** 8,^2. L'emploi du ne dubitatif dans les phrases
comparatives, eonune dans toute autre, est très difficile
à déterminer ; k' sens seul décide souvent s'il le faut
ou s'il ne le faut pas.
Ainsi : Tu ne sais pas plus te urée que je .sais te latin, et :
Tu ne sais pas plus te i>ree que je nk sais te latin, ne .signifient
pas la njônie chose ; la iircmière ]>hrase veut dire que je sais
le latin, et toi le grco, mais seulement autant l'un (jue l'autre ; la
.secoiule, que je ne sais pas le latin, ni toi le grec, {/ioni/ace.)
CHAPITRIv IX
DK w riiÉrosi I lox
Airnci.K 1''''. — ca';Ni';iiAiiiTKs sni \,\ rui';i'osio.v
-'-!= 833. La ]iréposition .se place devant le mot com-
plément ciu'elle l'ait ra])porter au mot complété. Kx. :
MALC'.Rfî les ol)staetes : vu /es dijfieultés ,• NONOBSTANT
l\^ppositiou.
*"* 836. Quel est l'usage du ne dubitatif après les eouipa-
rati/s / ~
*'** 831. Danx quel cas, a'vee une eomparaison, ne fait- on pas
usage du ne dubitatif .' \
*** 832. L\'mploi du \\^ dubitatif est-il facile à déterminer f
** 833. Oti se /lace la préposition ^ \\
tmaé^'A
-•**-Bi^'»
fr i (
ô5è
SYNT^Ax^
On dit cependant : Sa t7> durant ; dix ans bURANf '
mais on peut dire ausbi ; durant sa vk ; durant dix
a7is.
*** 834. La préposition s'emploie généralement
seule devant son complément.
fllJi^ une exception pour les suivantes: autour, aubrès, en
JfJ^%f'ors,àrès, proche, vts-à-vis, qui demandent la proposition
^f;..«"^;ttjr^ ^" "'■''•' ^^--^-rent-t-elle en }ace i>u
Dans le langage très familier, ainsi que dans certaines expres-
R^^:J9''n^'F ^'^^IV^^H- ^''•'- ^' ^<^-t-ilp<is vis-à-vis la
Bourse ? Il est interprète près \,% tribunal de B***.
** 835. Les prépositions à, de, e?t, se répètent ordi-
nairement devant chacun de leurs compléments. Ne
dites donc pas : Il y a une cour Sicpêrienreà Beauhar-
nois, Johettc, Chicoiitivii, Rimousky ; Le St Laurent
baig7ie les villes de Montréal, Sorel, Trois-Rivi^res,
Québec, etc.
** 836. Les prépositions ne se répètent pas devant
les mots qui sont à peu près synonymes. Pourquoi
agis-tu Avec tiédeur et iiidifférerice f parle-7ious en ton
âme et conscience.
** 837. On ne répète pas les prépositions :
I Dans les phrases où l'esprit ne voit qu'un tout :
As-tu lu la fable du Loup et l'Agneau f
2° Devant les participes qui ont le même complé-
ment et qui sont liés par et: On le co7idattina kv^%^
l avoir ente7idu et examiné.
Enfin, la préposition entre ne se répète jamais :
L'Europe est située entre le 34^ et le 70^ desrê de
latitude N.
** 838. Il peut arriver que le complément d'une
préposition soit sous-entendu : Ex. : // a pris son livre
et il est parti avec ; ceux qui so7it pour lH'erû7it la
^a^n, et ceux qui so7it contre resteront assis.
J** ^¥^ ^^P^'^Posiiion s' emploie-i-elle seufe devant son corn-
pcement ?
*! J35. Quand est-ce qu'on répète les prépositions à, de, en?
^* 836. Les prépositions se répètent-elles f
7* 837. Ny a-t-il pas d autres cas oit l'on ne répète Pas le^
prépositions? ^ ^
r ^^\^^ (otnplhnent de la pUposition se peut-il soui-
€Menare f
)URANf ;
^ANT dix
ralement
mprès, en
'oposition
face DU
;s expres-
s-à-vis la
Mit ordi-
nts. Ne
^eauhar-
Laure?if
^ivùres^
devant
^ourquoi
r EN ton
11 tout :
:omplé-
'■ APRÈS
'amais :
egrê de
: d'une
on livre
ero7it la
on corn-
ac, en?
epas le<t
■il sou\'
PRÉPOSITION 25-1
** 839. Il faut donner à chaque préposition le com-
plément qu'elle demande ; ne dites donc pas P^a^e-
rai-je pour et en votre faveur? Dii^s,^ Plaiderai-je
POUR vous et EN votre faveur f ^nie^aije
ARTICLE 2.
EMPLOI DE CERTAINES PRÉPOSITIONS
Uc*! ^f'A^"". ^^ ^ "^ ^""^^^ P^^ synonymes, quoiqu'on
les confonde dans certaines expressions. ^ ^
f ..,, ""^^ ^' ''u^'i^ ^ ''^''' ^j^'^'^^ réveille une idée de
convenancr^' '' ''"''' '''' ^''''"' ^^^''''''' "^^^ ^^^^ ^^
Oublier A lire, c'est en perdre Ihabitude, la faculté •
Tl/o^Jfacl)"^^ ''''' ^ manquer par défaut de mémohe:
** 841. I,a préposition à ne doit pas se mettre
entre deux nombres désignant des objets qui ne
tionTf "''" ^^'^^^^""^^ ' ^^^ ^"^Pl^ie alors la conjonc^
On dit : Sept ou huit ho7nmes. et non set>t a Imit
Hommes; mais on peut dire: Sept a huit piastres -
cinq A SIX ce7its hommes. ^ '
v=oTk/ m«k ^'f '"^ ^* "^-''''''^ expriment chacun une i.lée d'anté-
duHeu Ex • // ^^'f,''""' '^ '^'^ ««^^tout du temps, et le second,
rtuheu. Ex.. Il Jimra avant nous; vous marchez devant
l'auîre^'Ex"'/^;,/?/ ^'' ^""/P^"'^- ^"^^ifféremment l'un pour
1 autre Ex L article se met toujours avant oh dkvant Ip
?»ww / f/<??w/// semble préférable va.m t;/^ dhvant /^
épruf'^^dé(ermTnL^''Pp "^ "^ ^^T' ^°"^'""' ^^ P'^^'^"'^^^ ""«
DURANT /wJ iw ^''':* ^'' ^''""'P'' campèrent à Lêvis
â'^Vj pUf/jTA^''' '" '"^'^^^ pendant / /nver.
K44. /i;//r^seditd'un nombre très restreint au bVn ni,A
^«J^.«. suppose un pluriel indéfini ou un col Srf. ' pi ^''n^p,
diipcrence entrk .9«/;//-/>,'/.r.s^^/.;g et Constauthwpcï ii/K^
I
'''' S40. De «f/a .sw// 7/5 .9i7/^;/)7y/f'.v .î*
*** f^^" "S^'^Tf ^'fl^'^ '/'?/'/^/r5 w/' ;;/../ on pas ta pr^hontion à ?
• 844- Entre ^'Z parmi se disent-ils dans le même cas ?
1
Rl .'
254
SYNTAXE
ftous soit dit, quel est, parmi un si grand nombre de monu-
ments, celui qui vous plaît le plus?
** 845. La préposition sans peut être rciiiplaccc par
la coiijon(5lion vi, mais non par et.
On dira donc bien : i/n orphelin est sans /)hr ni
mh-e, ou sans père ET sans mère/ mais on ne dirait
pas sans père ET mère.
** 846. rWVv désigne la chose la plus proche, celle
qui a eu lieu la dernière, ou celle qui va suivre immé-
diatement ; voilà exprime tout le contraire. Kx. : Voii,A
les détails du crime, en vuici toutes les preuves.
W
ARTICLE 3.
EMPLOI DE QUELQUES LOCUTIONS PRÉPOSITIVES
** 847. .'/ travers suppose un passade libre et de-
mande un complément direa. Ex. : Courir A Tkavp:rs
champs, a travers la eawpai^ne.
Au travers suppose des obstacles à vaincre pour s'ou-
vrir un passage ; il veut la préposition de devant son
complément: au travers des cimemis ; au Travers
d'un nuage épais.
*** 848. ^^?^/r^'^ û'f' peut signifier la différence qu'il
y a entre deux termes de comparaison. Ex. : La terre
n' est qiC un point auprès du soleil; et qiC est le soleil
AUPRÈS DE l univers entier f
Au prix de doit être préféré lorsqu'on parle du
mérite réel de deux objets : Qu'est la science au prix
DE la vertu f
*** 849. Auprès de et près de expriment également
un rapport de proximité, mais le second est plus vague
que le premier.
*-H-
OU p
* 845. La prcposition sans pcîd-elle être remplacée Mr i.i
'** 846. Oue désignent voici et voilà?
** 847. (Quelle différence y a-l-il entre à travers et aix tra-
vers?
■■■■ 040. .-iiiprcs de Ci au prix de semploient-tls dans les
mêmes cas ?
i(**
849. Qu'expriment auprès de et près de ?
^««*KÀ%..-..^, MM
CONJONCTION
255
de monu-
acce par
/>^/r NI
ne dirait
lie, celle
e imnié-
. : VomA
//.(T^/ PRÈS c/'ia, veut dire qu'il n'est pas loin ; //j^îi
AUPRÈS de nous, signifie qu'il est tout à fait proche.
En parlant des personnes, aufir^s de éveille nne idée d'assi-
'iuité. L,x. : Aile a loujours élé AUPKÎis du sa mire.
** 850. Il ne faut pas confondre ;*r^5 de avec/r«^/ à /
le premier veut dire sur le pohit de, et le second, dis-
posé à, préparé à. Kx. : Ceux qui sont près db; rnourir
ne sont pas toujours prêts a rnourir.
*** 851. Iv'Académien'antorise pas l'emploi de z'?.y-.^w> dans
]e sens de envers, à t'e,^ard de; cependant i)lusieurs bons au-
"eurs seu sont servis; ils ont dit: /mrrals vis-A-vis de ses
Oienfaiteiirs, etc.
:s
? et de-
^ravp:rs
)ur s'ou-
-ant son
'ravkrs
ice qu'il
La terre
le soleil
)arle du
^u prix
:alement
is vague
ée par i.i
et aix tra-
dans les
CHAPITRE X
MV, LA ('(JNJ(JN-cri()\
ARTICLE l'I'
e;.:: :, i l:: c:.r.TAiM:.s coxjoxctioxs
** 852. Comme, employé au premier membre d'une
phrase ne se répète pas au second ; on le remplace par
^ue. Ex. : Comme il le veut, et ql ^ je le lui ai promis
'ît non pas et commk je le..,
*** 853. La conjonction ^/ sert à joindre: 1° deux
propositions affirmatives. Ex. : Mon cheval boite b;t
mange bien, disait un rusé viaquignon.
2° Une positive et une négative. Ex. : // boit, et ne
s' inquùte pas du reste.
3° Deux négatives qui ont chacune un sens négatif
propre. Ex. : // ne boit pas de vin, kt n en va pas plus
mal. ^
*** 854. Selon la plupart des grammairiens, on ne
doit pas faire précéder de la conjonc5tion elles membres
850. Faut-il confondre près de avec prêt à ?
851. Vis-à-vi.s dans le sens de envers, est-il autorisé ?
852. Comme se répètfi-t-ilau second ntetnbre d nne phrase *
853- ^^ <lt<'Oi sert la conjonFlion et ?
854. Doit-on faire précéder de la conJomTion et les mots
puis, plus, mieux, moins?
■rwl^^êpw
256
SYNTAXE
i if
« : j
5 >■
iv
de phrase qui coinnicnccut parpfn's, plus mieux, luoins.
Ex. : Plus je vous vois, pi^us/f vous aime; muins on
001 f, MOINS o?i veut boire.
^'l' 855. La conjonction ;// sert à joindre deux propo-
sitions ou deux expressions négatives, quand elles sont
nioJiiiees par le niônie sens né>»:atif.
Kx: /f lie eours ni 71e veux courir.- pourquoi ne
i ajfranrliis-fu n[ des triodes ni des usai>es ridicules f
''-^ .S56. Les conjoncftions et, ou, 7ii\ se répètent assez
couvent devant chaque mot, au lieu d'unir simplement
les deux derniers
Ainsi l'on peut dire : Oit l'un, ou P autre se trompe •
v.^lephe, i.:r la mhe, }T le frhr, ET la sœur sont
venus; ni le troisième, NI le deuxitme, ni même le pre-
mier 71 a su sa leçon.
** «57. La conjonaion queQi^i d'un fréquent usage ;
on retriploie, entre autres cas, pour remplacer une
con,oné1ion énoncée précédemment.
Ex.: Comme je le savais, et Qim Je 771' y attendais ;
lorsque vous irez, ou qub vous y enveryez quelqu'un (i).
**^858. Quoique exige toujours un subjonctif, ex -
prmie ou sous-entendu : Quoique^V le ci oie, je ne suis
pas superstitieux ; QUOIQUE tion superstitieux, je le
crois.
855. A quoi sert fa conjonRion ni ?
856. Les conjonflioiis et, ou, ni, peuveutclles se répéter?
^57- Quel est PusaiTc de la covjonnio}i que ?
858. Que remarquez-vous sur quoique ?
(i) I.e niot^M^ est le plus subtil de la laiiRue fiançaise. II peut être nm
iioiMconjondîit pronom iiKlcfini inleno-atif, adverbe, préposition con-
joiiaioii, expU tif, einplové <laiis des gallicismes. «-po^iuon, cou
Voici que. (pies exemples de ces divcis emplois.
Pronom conjonctïf
La terre ^//^ je cultive est ferlile. — C. dir. de " cu'tive " lie à
sou antécédent une déterminative. '
Dieu, y //^ je prie, m'exaucera. — C. dir. de " prie ", lie à son
antécédent une explicative.
Sache ce ^«^ tu deviendras. — Attr. de "tu", lie à son antécé-
dent " ce "' une déterminative.
i7f>9 est l'atHiée qu'û fit le plus froid, C. cire, de " fît " lie à
son antécédent une déterminative, '
Les pluies ^«'il ^ a eu ont rafrau hi l'atmosphère. — Sujet réel
,
CONJONCTION
257
,
l/cmploi de cette a)nj<)iK<^i()n est vicieux devant 1111
participe présent. ICx.: QcoiyuK ne sathaut pas la
du V. unip. "il y a eu", lie ù son antécédent une déternii-
native.
Reste tel que tu es.— Attr. de "tu ", lie à " tel " une détenni-
native.
La terre que l'on veut (jne j'acquière est trop chùre.— C. dir. de
"acquière", 2e verbe.
Pronom indéfini interrogatif
Que ferons-nous pour Dieu ? — C. dir. de " ferons ".
Que serons-nous dans cin(|imnte ans ? — Altr. de " nous ".
Que le sert «' être fort si lu ne travailles ? — C. ind. de "sert "
(.^«'est-il arr vé ? — Sujet réel de " est arrivé ".
Que veux. tu que je t'apporte? -C. dir. de "apporte ", 2' vefbe.
Adverbe ou partie de locution adverbiale
Que la nature est belle ! — Mis pour " ronibien ".
Que ne suis-je arlisie.?— Mis pour "pourquoi", adv. interro-
gatif.
Tu «'es encore ^/^'un enfant. — AV<///r, loc. adv., équivalente
à "seulement", niod. "es".
Préposition
Jt ne désire plus rien que le ciel — Uipiivaut à exeeplé, hormis^
sniou, lie à "désire" le c. ind. "ciel ".
Conjonction ou partie de locution conjonctive
Je pense que Dieu me voit. — Amène une complétive directe.
Souviens-toi que la vertu rend lieui'eux. — Amcneunecomplé-
tive indirecte.
Priez afin que Dieu vous bénis.se. — " Afin que ", loc. conj.
Quand ou travaille et qu'on économise, on s'enrichit. — Km-
ployé pour quauif, précédemtnetit énoncé.
Qu'avez-vous que vous pleurez ? — Ivmployé \ionr puisque.
Mon désir que vous soyez heureux s'accomplira.— Lie à " désir "
une déterminative, comme ferait un i)rononi conjonélif
Il faut </«<' j'étudie. — Lie à "il faut" la prop. um en est le
sujet réel. ^ ^
Cas particuliers
C'est un besoin que iV.^ travailler —explétif, employé pour
l'énergie. On peut le su])primer.
C'est à l'fL'Uvre qu'on connaît l'ouvrier. — "C'est que ", galli-
cisme employé pour mettre en évidence le c. ind. "à l'œu-
vre".
25»
SYNTAXR
ù
s
/afn^f/t\ ///>!// sc/dirr tomf^trmhr ; dites : QiToiyu'lI, ue
^••'- S59. .SV pont s.' iik'ltrc !Ui ]>tvmii'r ri nu soo«)iif!
mcinhiv d'iiiio phiaso : Si roux /r :vn/r: ,/ si vons fr
/xunrz. Miiis on lo ivniphuv (iiu'lcnu l'ois par y//,- dans
le scvoiul iiK'inhro : 81 îw/.v /,• ivn/r: ci yuK îw/.v /f
puissiez.
Ainii I K 'J. KMIMOI
J'K rilUTAINivS l.orrrruN.S ('(tN.lOM'TlVKS
^ *** 860, ./// nsfr ajoulo (hk>1(hk> oln)s,' A 01 m p 10
l'on vient de (liio. latulis <pio </// reste icstivint la peu
s«fe. ICx.: // es/ i:f'f/,'/,r/, Av uD^TH i/ /e méri/e />ie/f
if ft'es/ /)<ïSi:é//énr/, i),t kivVimc/V //'(•;/ s//is /y,rs /(h7/(^.
**** .S61. Ou(lit<) /;/<'///,v^;//r (levant un vorlu' A un mode pei .
soniicl; à uioitls de ou ù nioiNS que de, «Irviml un inlinilif- à
moins tfe, «U'viint un nom. '
V.\ : A MOINS yiiK. 7v'//.v wr /r<A'W(?//(//>r,- a moins nu l'eh^
tendre, ou mieux a Moxti^i^vx^mWeii/, iidie fui nuiiic, a moinu
D'dî'is eontroire.
XX* ,s62. J/(i/x/éf//o' tU' s'i-mploii* ])lus anjouKriini ; lu- <li(es
(loue pas : M a uok i> ywjc ftoits ne nous x oyions /y,is ; ditcH ; Oikh..
QUK, lUisN yi'H ;/(»// ,v ;/^> nous 7;\yions pis. '
Cette vieille locuiii)n s'est eouseivOe «huis m<i/xié</n'it en ait.
***^S63. rendant que nianpie la sinuillancitc de
deux événements, de deux aOles : IMC" dant ouk vous
lisiez, foi i-erit deux loniiues lettres. /^///^//■.sc///r exprime
quelquefois aussi l;i sinuiltanéité, mais avee idée d'oj)-
posiliou : lîx.: Tandis yuK >• travaille^ vous perdez
votre iemf)s, vous vous ai/inse': h des riens.
** 864. Poree qm, écrit eu deux mots, est une
locution eonjont'^ive qui signifie <> r^^//.sv,///^,- éerit er^
trois ni()ts, f>ar ee que, il I"(uiiie un membre de j)hras(:
qui équivaut fl/r/;A^ r//(\svw///r', /r?; eelo que, par tout
S59, Si peut-il se replier dans la même plirasi' ?
.S60. Quelle di(lhrnie y a-t-il entre au reste et du reste ?
;?,"• Ol'^^'xJ (f'{ on à uioius (|ue, ;\ moins de, /•/< /
Hn2. l'.inpioit'-t-on t nain malgré (jue ?
^^?>' Qu'expriment pen<laut <|ue et tandis (jue?
864. Que remarquez-vous sur parce que?
INTUKjI'CTloN
259
\\ Sooj)iirl
SI ;'('//.v fr
(/tu- dans
K vous U'
(Y if II r, V.\.\ V\\< cic (ji'K vt)rs <//A\v, />• vois qiir vous
snistssr.r, I'AKCK griî, si vous iii roifi/^n iiit • /vrv. vous iw
soiiri(~ ni( it'f^oiuiii'.
•^'"^' î^'VS Ouoi(fin\ lUMijonolioii, s'cciit on un soûl
mot, ol si);uirio /vV// «///(•. l')x.: (Ji uiyr"// /(/v.Vf- .V(>;/ (/r-
."('//, // f.v/ ton joli) s hl<hn(\
(^^//(V f///^\ ou doux mots, ost uuo loruliou pnuioiui-
uulo ijui o«|uiviU>l ;\ t/iuhfiir (liosi* ifiir xn\ f/nt//r (/ios<'
i/U(\ \\\ : y roi \^v'\\, /tiss(\ il strn nuoir h/ânit'.
\ cv que
it lapon
'c hitu /
h1,/i<\
modo pe» .
iiliiiilit'; (}
', A MOINS
; ne <lilc!i
es ; (JiKH
l' il l' Il ail.
iioito (lo
JUK <'V'//.v
oxi)rinio
éo d'op-
.V perdez
osl uuo
éoril ci]<
i' phrase
1 reste?
CllAriTKK XI
HK 1, in IKlMKClItiN
^■■'= S(>(>. , /// / oxpriiuo la joio, la doulour. l'aduii-
raliou, ou \\\\ uiol. un soutituoul pioloud. l"'x.: An !
(fue je sou/^'ir ! Aii ! tjiue/ plaisir ! \\\ ! ue me parlez pas
del/iiverf
Ha / oxprinio la stupriso, rolomu-nionl. I'*x.: ÎTa !
vous voil<) ! 11 A ! UA ! eoiiiiiie vous y aile : !
*■'•* Sd;. .//V/ ot <///// oxprituout l'un il l'autro la
iU)uloui ; le prouiior s'otuploio isolcuioul, pour oxpri-
nior uuo doulour iustautauoo. l'!x.: Aïk \ je suis blessé !
Le soooud so ropolo plusiours fois, i\ l'oooasiou d'une
tloulour roitôréo. l*!x.: Aiii ! Aiu ! tu me battras doue
jusqu'à demain ! AUi ! A m ! ami !
**** SdS /)'</// .' iii:u<nic riti^ouciajico, rimMéilulilé. le dédiiin.
Kx : \\K\\ ! vous voulez tite !
Au cotilraire. baste .' mannie le peu de cas (pu» r«>ii fait «le
queUpruti ou <le (pjelipie chose. l'Ix.: HasTK ! n\n pailons
*** 869. Cbn.' .' />st f s/.' servent éj;alfinent à l'otnniander le
silence ; niais la pa tnièrc de ces exchnnations est ])lns forte «pie
la deuxictne. cl la «Icuxiî^nic ])lns (pu» la troisit^nie. Ivx : ST !
ne i/ites tirn ; i-sT ! ou xvxs enteuJ ciitofr : ohot! rous taiiez-
V0I4S enfin /
•• S65. (\)tnntent s\'rri/ r expression (pioîipie?
** .S{)6. ijii'e \ f^i imrnt ah ! </ ha î ?
'•• S67. {Quelle i/t(tere>ue_y a-/-il entre nïe ! et nid ! ?
'*• iS6S. Hall ! et l)aste ! innrc/nent-ils la même ehosef
* S69, /V quelles inteijeetions se sett-on pour imposer
silenee
26o
SYNTAXK
;"ï '
■!>'
êû
eten^J^ivam'^ -^ne c,u.!,ucfbis sur cette dernière en di.u.t
*'l^ 870 /:7. / cxpriiiu' la joie. la doulour. une sur-
prise ]uv>iuii^r^'c. ICx.: lùi ! qui tintait ntmla !
//V.' sert siiîipliMiR'iit ;\ appeler, et (HU'hiutfnis î\
exprimer une IcRcro surprise. Hk ! „,,; ! /,)/„,,.., ,,.,,^,.
rt<'//r / Hic ! tuais c <s/ lui /
On écrit /// Mai ! plutôt (pie clt bien ! i.arce (nte .•// '
a un dcRré de force qui n'est pas néecssaiie pour le
sentnnent dont il : 'a>;it.
**^t^ S71. Jlnn! s'emploie, en stvle familier. i)our
interroger, pour sonder celui à (pu Ton s'adresse l<x •
HiCiN ! que dites- vous de (Va .V
Hem ! est une espèee de bruit de bouche (pii .sert à
appeler. Jvx. : Hkm ! micm ! viens-tu^ toi Jà-luiut f
""'. ''^"^" ^'^ V, '"^^^ ""'^ .Uénc'ralemenl devant un mot en
apo .tro])lie. Kx. : / 'ous sarey, ô mou Dieu ! si Je rous
a/me ! -^ '
Oli ! exprima l'admiration. la douleur profonde.
Ivx.: On ! que i est lu au ! on ! que je ^oulfre !
IIo ! inanpie rétonnement. et sert ù appeler Kx •
Ho ! eomme rons y aie- ! no ! 110 ! u\ille- doue Aa's-
sf vite ! ^ '
,.*!* '"^"^v /'/77/ / espC'.H' (le rouleiiuMit do la laiii,nio. s'écrit de
d.llerentcs manières ^brn ! dnr f /nr / otc). et sert à re, ré
semer eertun.hruils. ,-ar eNetaple celui ,,ue fout les oiseaux
qui s envolent en n.asse M^.^ J'a^rrçul drs Mdriv ; mo^
ton-t/ue /r 1rs visai, i-r r kT ! ri 1rs ctairnt ,/ijà lurn loin
■■■ S;.}, /.rst ! exprime la mn,|,K'rie, le dédain. :\ peu prùs
l'ous rroyrz faire ce
cotuine /udi ! mais il est moins usité
î>oyage, zi-:sT !
Ou dit proverbialement : // est entre te ziST .7 /.• z..:sT, pou
..lue qu il 11 est ;// laen m mat, ni bon ui mauvais.
** 870. Qu\'.\f)riiiie>it eh ! et hé ! ?
**><■ 871. Quand rmptoir-t-011 hein ! rt heiu ' ?
** «72. (). oh ! et ho ! sont-ils svnonvmrs } '
873. Que reauirqiirz-vnus sûr prrrt ! ?
*** ^74- Q"<' rrmarqnr~-voiis snr zest ! }
en (liHuiit
une sitr-
llffoîs si
^' / irnes
(lUc c/i !
]^<)Ui le
M', pour
se. lix.:
li sort à
utf
mol v\\
' J(' vous
ofoiide.
. Ex.:
'onc pas
'écrit (le
à repré-
oisfaiix
■; «/<?/,v,
)eu près
/<//;•(• r<'
ST, pour
APPENDICE
I.~ Historique sommaire de la langue française
l,a lang^nc parlée autrefois dans le.s Gaules était la
l;'nj;ue altiquc, dont le.s reste.s se sont eotisv r^és
jusqu'à nos jours dans la BrctaKiie, l'Iveo.sse, l'It lande
et le pays de Galles.
Les Roniains ayant con(iui.^ les Gatdes un denii-
.s'èelc avant Jésus Christ, y introduisirent peu ù peu le
1 tin, leur lanj^ue.
On distin>;nait alors le latin populaire, parlé i^ir les
soldats et les colons, et le lai in littéraiie parlé et écrit
pu les j;ens de lettres et les personne, t n ])laee. Ainsi,
p )ur dé.sii;ner le cheval, le peuple disait cah.m.i.us,
d'où sont dérivés cava/r, cavalier^ clicval, cheval ivr...:
et les j^ens de lettres disi' nt icijitus, d'où sont venus
écurie y éqiiHafion, an ver, Ci/ntsfn' ..
Or ce fut le latin jiopulaire cpii se projagea le plus,
iixais en se modifiant selon les contrées.
Au V^ siècle, il avait formé une lanj^ue d'un u.sage
assez général, et cpie les savan's nommaient par ciéri-
sior ii>ii,ua i^^inana rusfica t)U "langue romaine des
paysans."
C'est cette langue que l'on a a]ipelé le roman elle
avait beaucoup d'analogie nvee Vtfa/ini vlVis/> quoi,
formés i\ peu près de la niêi i_' manière
,\u viiT" siècle, cette
langue Se ixirtagea en deux
grandes branches dé.si-
gnées, comme r'étnit alors
l'usage, par le mot qui
marquait l'affirmation
{oia') : au non ' i Ac;/;'///-
d\)'/7; au sud, i iiUii>uc
d ' oc.
La langue A' cil fut illus-
trée jxir les trouz'crcs ■ la
langue d'(^ , par les iion-
lyadours. La première, par-
202
APPKNDICB
m
"f'r
«s
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1 I
I >
.eccm.,., vo,.s,„c. .,. n.a,ie, était pins ..ti.ï.;,:,;^ •„;;:
introduisirent le ilialcok^ //,,„• ^A ■ ''""'"'"'• >'
qu'il .itait^a lan^uel^î^or'.',:; •„t"'r.;s.'rce e 't^
clase elcvce et n.slnnte. Ce dialede est ée an', ,'
Dans chacune des Droviurnc oî^..*/ t
royal, le peuple eo„ser^'ar,":r,e?^ T„,"'e "T^^::
ains, que se sont maintenus les iclion"cl ,;J.'„?,W
Ar« «Tet A>«;y«y„„,, qui sont, non du françafs "l éri
par les pay,saus, „,ais les restes des vSdiak^Is
provniciaux. vh.ua uiaiectes
Fran'ce'^ ftft ftn 'f ^'''!' ^f ""• ^^ '^■"' roi. de
rrance, lut a son tour, ajouté à leur domaine • 1p
/««(■«« s'y substitua dès lors à la/.,>f^e7or ill
debns de ce te dernière la.igue se sont conservés dnit-
qui pendant lougten.ps nont plus Ruère été pariés aue
par les ho.nnu s du jK-tiple, n,.' is qui de nos Z s^ t
culttves par des éc-rivains et des poètes distingués
Ainsi le d.aeae Jra»fa/s. parlé d'abord fènlenien.
iT 'i ^;^l-F'-3"^e, supplanta peu à peu tous lès
autres dialefles, soit du Nord, soiï du Midi et dèvi.H
at. xiv^ siècle, la langue comnutne du oyaume'k
lavgtie française. ■^jaumc, la.
rT^.n!%!"i "^"^ ""'V '^^^^.^ ^" commencement du xvrie
mâtiné aur^;?ft ^T'""''" ^'^^^ ^^^ "^^^''^^^ ^ransfor -
mations, qui fut 1 œuvre non du peuple, mais des
ITISTORIQUK
263
'tait plus
iTitc ; lu
lie, j)his
nt ellea-
i appe'é
ijoutatit
Jaiiic, y
L iiicme
e de la
- qu'on
français
lomaine
et c'est
rmand,
s altéré
ialec5les
'ois de
inc ; le
\- lyes
îs dars
vcnçal,
es que
■s sont
s.
enieiit
us les
levinl ,
ne, la
xvn^
nsfor -
is des
savants. Des érudits maUivlroits l'inondèrent d'abord
de mots tirés du latin et formés sans tenir compte de
l'accent toni(iue. Vint ensuite Ronsard, avec son
école, qui voulut imposer des expressions et des tours
bi/arres empruntés au j^rec et au latin. Au xvr siècle,
ce fut la manie de faire en français de l'italien et de
l'espagnol, qui menaça à .son tour d'altérer le génie de
la langue. Au connnencement du xvii*^ siècle, Mal-
herbe, l'Hôtel de Rambouillet, les Précieuses, firent
.subir à la langue une épuration nécessaire ; mais leurs
exagérations lui enlevèrent ([uekpie chose de sa viva-
cité et de sa richesse. Alors on commença d'ortho-
graphier •
Anthair
A âge
Avccquc
Dcffunct
Dïsplust
auteur.
âge.
avec.
définit.
déplût.
F.sicsve
listre
Fluste
niaist
Scureté
élève.
être.
flûte.
plaît.
sûreté.
Ce travail de réforme fut consacré par le Dictionnaire
de V Acadéviic, dont la i)reniière édition parut en 1694.
Sous Louis XIV, la langue française se fixe par le
bon goût des grands écrivains de réi)oque ; elle atteint
dès lors sa perfeétion, et depuis, à travers les influences
diverses des hommes et des événements, elle a con-
servé la physionomie que lui donna le grand .siècle.
Comme on le voit, la langue française s'est formée
en deux fois :
1° Par l'adlion spontanée du peuple, d'où est .sorti
le vieux français, avec son naturel, .sa fraîcheur, .sa
vivacité.
2° Par le travail étudié, réfléchi des savants et des
écrivains, .sous l'influence desquels le vieux français a
modifié son caraélère, et, après bien des déviations et
des épurations .souvent exagérées, est devenu peu à
peu la langue noble, sobre, claire, des grands poètes et
des grands prosateurs du xyii*" siècle.
!( ,
K'l.|.MI.;\rs PONT NI' COMI-OMIO IV i.vN,,
I.a lmy,ti,.« Inmvaisr, ,I.mi.s K
I K l''UANr,\IMi]
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i.inL:;,'';;;;::;:'7;:^,:;,;,:;r;;;f^'.'^':'--->v.»,"-,
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.C'.v.t .1,,/,,/;,,." ■••"■•• '■""'-' K-"-n,U.,.u.„( .1,,
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'■•.^; ; ^-ur -.;;• ;;::;vt^ ..n,^^ ,.,,,,„
rn oortai.t nouihrv .1. mots lVa„vairsnia uuvs
::.::-ï;^'^r';:.;;:;:r:,:t;^;t-;:';:-;;rri
cmsulccs co,„„u- .le ,„ov>.„a,uv latino.' 'IVls Mmu'
i
•MMiintp
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• «K- I;i
in «IiMix
t" taiuli.s
V, r'ivsl
'f^ tiu»ts
ft itii
pi 11 U's
'<'//V /*'/<"'
is. alli"'
UMIR'tltS-
Itisliio ;
UMll (lu
o mots
rapic\s
Mir la
«
^>în|iKv
0(luitf\
X ; on
i.> d'oïl
L ôlrc
sont :
a>iliii',\jiit\ ))ioiiu\ f>itH't\s<\ ifiotT'sr, v\v. Il n'i'Ht j'as
(|m'sli<m i i <Ks tciints li'(lmi<|iirs fojnu's jcir les
savants «Irpiiis la Uciiiiissatnf ( I',)
0. I.ts wuAh ,i;/'r/f/(n/ù//u\\ s tit an iionilur <lc .|5«)
iMi\ii(Mi. ils se rappoilcnl ^t'iiriMlcincnt à la ^:;nrnv,
l\ la niaiiiu-, à la chasse, i\ la prclic ofi an <ln»it
roulai. I'',N.:
lui cm 1 <•
1 'iliii
II)! 1 (""1
|r.,l
liii II II it'i ('
llr. Ili<
II, Il i|iii'
imi il
l> ll.ol
niu 1 1 !•
1 il Ml il
|iltul(
iiMi h< lit
iillcil
Ihiii
uni finir I Ml |i''
IllIiMli lliiti 111^ l'.iil" Ile
|), Ia*s mots <rr>//j; ///.■• ('/niny/r>r (pli mil piMirlrc
ilaiis 11' l'iaiu;ais drpnis \v xii' sictif sont an nonibn-
i\v I I •( i( > iii\iron. I',x. :
Mitrs \K\iii',s. Alcliiinic inf t//,fnhi), nilr {i/Ki.-cr}, i\\Ci\v
l\<//ff/>, K'»'«""*' {i:^><i'ii^< /.<^'iiilli {\i>f//\ /A-io (s//ft>//)
Mots ITAI.IUNS. IIhUmm» {f>,t/,,>n,-\, iMiulltni {hiil/nnr), l)niv.»
(/'/w.'.'K omiosMf {iiin»::a), «•uimival {aonova/f) , vsi-inc
(Si'i<Uto\ piaiM».
M(»TS i;si'A('.Noi,s CNnimiiidlr {<,iiiiiii<',/tn, nistiiiMirtlc ims
Uinrtits), Viiil>ai>',o, j;iiiliiio (•'jn/nf/ii), liâl)U-r (lnih/,n), iiiiiln
\\\ynv [iihiiiii int>K>), ^\\vhW [\ic.^h(]
Mois \n<;i,ais, lUIl, iM.xr. ImkIkvI. j.iiy. î.!U|iu-1><'I {fuukr/
luuih, piim-li. t<.sli.r(/.'</A//'.v7, huMilrôli), lail, Htniiiu-i, spk-iMi,
Mors Ai.M'.MANitS Uivoiiiir (l>rià\u lu ), blocM'. {f>/i»A-/i<i/ts),
yj,xyc\ ('.:>. 'i/>,n), ^alirr (sr//n/), Sflila,i-iie {s,lil(iy,r>i ), liiiKiiirr
:.. A iHs noms dérives (k-s laiiKncs U-s pins nsiulUvs, il
faul aioiitri nn prlil iioiiibii- de mots;
lli'iiKia'X ; cluMiiliin. kCik-, i>A'|IH\ srtapliin .,
Sl.xvKS : (lo'inaii, hussanl, ju.lkM, Hcliako, slt-ppi' ,.
AmKku'ains: raïman, chorolat, iiini^. onraKaii, laltac. .
()Kli,NT\iix ; tlu' ^CliiiK-), paria, hauihon (liidr)...
Iv, î.cs mois iVot/y/ftr saran/r soiil an notnhrt' d'en-
viron K| o.H). Ils ont été créés après le xV sièi k-. Ivx.:
Mots titi-sdii lutin. Codidinaticîn, iiiroiislitiitioniiel, (u-airc,
iHilorir, pnaïu'dilalion, proporlioii, jvlatioii...
.IA»/v tiih du ynr.- Aristocratii'. aul<»psti>, cosinof^'r.iphic,
imMtc, iiiicioscoiK', pliolnj^rapliic, tt^téKtaphe...
V, Parmi les mots qni se sonl introdnits dans la'
îaniine, on pent c nrort- t^omjiter ;
r' Les mots lornu'H de noms pro]>res de personnes
plî de villes, lels (pie : ailcpin, dn moine italien, anteiir
266
APPENDICE
du premier di(5lionnaire • g-uillrmH rf„ i.-
Guillemet; macadam, li Vh'ié^tL t ' ""P^r"
Adam ; ma„sard,; de l'arclitêle M-, ,?'''"' ■'^'''-
du mécanicie., Quinquet à«^' ^ ^^ "* ' '"'!'"'""'
ceux ^z i:t, tHTi.o^i^-etrrnx '^:-f-
coqncrko, cliquetis. ^^mme. i^x. . glouglou^
Un grand nombre d'onomatopées de la Inno-n
française ont leur radical en latin Ain Jt 1 langue
^o^>^~^:T. ''°^^^'"^ '■'—-■ tels sont :
par certaines catégoSde neio^^fc m ^."^^^^^s contrées ou
I.a dernière éÂioT Ê". "SSunli:^^^^^^^^
environ 30 ooo mots. ^uounaire de 1 Académie donne
STATISTIQUE DE LA LANGUE FRANÇAISE
ha langue fraiiçaisç est parlée •
du Norf, '^^'^^''^'^ P"'- de la Bretagne,
(2COOOOOÎ1.). uoon.j, et du Canada
A côté de la langue nationale, on parle encore en
Prance cinq Idiomes et plusieurs patois " •
Us cinq Idiomes, d'une nature absolument différente
Le bas-brcto?i est un vieux dialec5le celtique ■ il P^t
parle en Bretagne par i ooo ooo d'habitants ' ^
U flamand est un diale^e d'origine germanique • il
est^parle par .00000 habitants clu dipartement 'dtî
- ^-m'
MUM
TRANSFORMATION
267
te àasçî(c Qst un idiome fort ancien dont l'origine
est inconnue ; il est parlé par 120000 habitants des
Jîasses- Pyrénées
Le fa/a/a?!, dialeéte dérivé du latin, est parle par
130000 habitants des Pyrénées-Orientales.
La àui^rue d oc, dérivée du latiii, est parlée du midi
de la Loire aux Pyrénées, et des Alpes à l'Océan ; elle
se subdivise en dialectes, dont les principaux sont : le
proveiiçal, le hinçrucdocien , \e gascon et le limousin.
Les principaux patois sont : le picard, le normand,
'\i lorrain et le bourguignon, qui, à cause de leur
analogie avec le français, sont appelés des patois
français.
On donne vulgairement aussi le nom de patois aux
tiialeétes de la langue d'oc.
II.— Transformation du latin «n français
La langue française, dans le fond essentiel qui la
constitue, et du latin transformé ou plus ou moins
.'altéré. ^ ■ 1 •
Cette transformation s'est faits d'après certaines lois
i'ont nous indiquerons les principales.
I. Suppression DES DÉSINENCES. Ex.:
•
vom.cn
i-oni
\\nuvi
vin
don//;«
don
bonus
bon
mur«;«
mur
v'hrist7/5
(.lirist
Paul «5
Paul
Philippe.?
Philippe
Bernard «5
Bernard
finiri?
finir
2, Autres SUPPRESSIONS. Ex.:
durab/1/5 .
durable
crurfel/.s-
cruel
organtim
orgue
h.ospi{a.\c
hôtel
/'zbere
boire
régler
secvLntateM
sûreté
h\asp/icmu)u
blâme
3, Permutation de voyelles, Ex. :
yosrt
ros^
\s.eîixe,
ço\ox
couXeuT
flwvius
âeiixe
littera
kttré'
yn^nus
i-wain
P?
P<
lus
'il
hVzgu
k«gi
a
te\a
toile
ct'ra
c/re
14 ^SJt
I mm
268
tf
fil
ifiii
APPENDICE
4. Permutation de consonnes de même opgane. Ex.
faba
fèvii
glar/ius
glaive
5. Au
c/i, et / 1
fan tus
r//ant
a/ba
■a«be
draronis
draç-on
sa/>onis
saz'on
cifowia
cure'us
c\Q-o^He
cour/;e
s PERMUTATIONS, dont les
Hx. :
ramisa
<7;emise
varra
var//e
pa/ma
va/
paume
\'a«
a^uila
ai^le
fauda
çuexie
rarbonis
r//arbon
sa/vator
sauveur
a/>icula
aAoille
a<7ua
ai^ue
rapra
r//èvre
niante/lum
niantca//
^^"!^,Z^^} !^TT ':"f^f,V' P"^' "nager"; /r^r/;.. est devenu
6. Transposition de lettres. Kx. :
arbor
arbro
arbre
alter
altre
autre
pastor
pastre
pâtre
liber
libre
livre
7. Coupure des articui.ations sp, st, se. Ex. :
maior
niairo
maire
.y/ongia
esponge
éponge
5/ena
este] la
étoile
spaàa
espée
épée
.?rola
escole
école
sp'ma
espine
épine
s'/agnum
estang
étang
8. Maintien de lettres étymologiques. Ex
.^rriptura
escriture
écriture
.vrai a
eschelle
échelle
lll/>US
Ion/
di^itus
doi^t
nifl'us
nid
teni/us
temps
punrt'us
poi^s
9. Contraction DE plusieurs mots. Ex.:
Piimus tempus (premier tenip?)
Alba spiua (blanche épine)
Aurum faber (or — ouvrier)
Vinuni acre (vin aigre)
Lunae dies (de la lune le jour)
Martiis dies (de Mars le jour)
Arbor cultura (de l'arbre culture)
printemps.
aubépine.
orfèvre.
vinaigre.
lundi.
mardi.
arboriculhire.
.-««*(^S^--«w.
KTYMOLOGIK
269
;. Ex.:
icula
cille
un
; rdur
eu
Dra
^vre
iiîte/lum
t devenu
haninus.
lor
iro
ire
itut
rit
h
III. -De l':etymologie
ÉLÉMENTS ET FOllMATIOX DES MOTS
875. L'Etymologie (a) a pour objet l'origine des
mots.
Elle décompose les mots dans les éléments qui les
constituent et étudie l'histoire de \^\xxJonnation.
l I.— l^léments des mots
876. Dans les éléments des mots, on distingue : le
radical, \^s préfixes et les suffixes (Jj).
Les préfixes et les suffixes prennent quelquefois le nom géné-
rique à^^affixcs.
_ 877.^ On appelle radical {c) ou racine la partie essen-
tielle d'un mot, celle qui en exprime le sens principal,
Ex.: "D&ns passa^ire, passager, passable, dépasser, repas-
ser, trépas, trépasser, le radical est pas.
878. 0\\ appelle préfixes ou initiales des particules
ou des prépositions placées avant le raaical, et qui y
ajoatent l'idée secondaire indiquée par leur propre
signification. Ex. : Dans vv^Mire, vwtvoir, la particule
///est un préfixe qui ajoute aux radicaux dire, voir,
une idée secondaire d'antériorité : ^B.tdire, dire d'a-
vance ; vwkvoir, voir d'avance.
879. On appelle suffixes des syllabes placées après
le radical, et qui en modifient le sens. Ex. : Dans les
mots r/m;/^t'MENT, /^jrMENT, la syllabe ment est un
suffixe qui signifie aflion de : clwngcM^-i^r, aflion de
changer ; payeuu^f, aélion de payer.
880.^ On appelle mots composés ceux dont le radical
est précédé d'un /);v;yfar. Ex.: Ccntre-û'/a^, entre-
prise,
881. On appelle mots dérivés ceux dont le radical est
suivi d'un suffixe. Ex.: 6';ï^;/rt'EUR,/;^ESSE.
Etym.— (rt) EtyiiioIofi:ie.—T)e deux mots grecs : étitmos, vrai ; lo^os. mot.
ib) Pirjixe, (lit iiiotl.ttiii pia-fixinn, fixé devant.— .S'///?ï.tr, du \aùn:iiiffixiim,
fixé après.— ./^/.iv, d\i laliii affi.xinii, fixé à côté.
{c) Radical.— r>\\ latin iadiralei)i, de ladix, >adicis,ra.ch\e. -~ Raci>:e, dw
baslatm radtcina, formé du latin radicem^
270
Al'I'KNDICK
I : "
882. On MppcUo faiiiillr de mois un cMiscniMc, un
j^roupc (le mots ([iii ont Ir niônic ratli-al Ces mots,
awo liikV' conninuK- t-xprimcc par K- radical, présen-
tent eliaeun une idée secondaire distincte, marciuéo
par les préfixes ou les sullixes. Ivx.: Touk, rovïoicr,
'\\n\ifiti(f\ lo/now., r/^rouK. poiuïovM, /vtouk, cn-
SS^. La racine d'une famille de mots ptenci souvent
des lormes diflcri-nti-s dans les divers s^roupes tle mots
ipii conslitikut ct-tte lamille. Ainsi dans la famille des
mots snixants, la racine est. tour à tour : //. /fx>\ /i\\
/<■</, /(/. //s, m : J.h(\ élin\ /rr/itr ; /('xendc, /ri^ni-
(/(ï//r, t'Iri^dUir : ififtli/ornir, i>it(-//ii^(-iif, i)iU'lli<^ibli- ;
h-nutc, lt(-i(U)\ t'icniou : /t/frc, Icttit'-; liseur, iisHylc ;
littt''}aht)i\ lainal.
l 3. Radical
SS4. le railical exprime ce ([u'il >• a de fondanu-ntal
dans le mot ; ce (pii. dans une tamdle, établit la parenté
ou la ressemhlance des mots, «piaut à certaines lettres
esseniielles et (|uant ;iu .sens jMincipal.
SS3. Le mol simple latin a souvent formé un mot
simple français, (jui se retrou\-e sans altération dans
un .uiand nombre (U> termes de la même famille. I^x. :
/)*("/ (de l)onus\ A';/A', boimrniruf, drbouuain-. Chant
(de cantus^ i/uni/cr, c/idiildn, ouiiaiiftifr, oicJuniU'-
»/(>it, etc.
Cila !io veut ^as dire (jne tous U>; mots français d'une luêtne
fatuille tlérivei.t du radii'ul, ])ar l.i sunple addition do prélixi'S
t)U de sullixes. l,e i)lus souvent ils se loruieul direOleinenl (tes
mots latins corresponilants, c'est-à-dire ([u'ils viennent tout à
la fois du radical, des ]iréiîxes et des snlTixes latins eux tnènies.
Kx. : />\>////' (de /'(>;///,7A7;/), ihautrr (de laiilan), iJuinh'Ut (^de
i\v:/iu<-n/), i-ncIhuiU-ur (de i)uantato>nii^,
8S6. Certains composés et dérivés ont pour radical
un mot latin (|ni n'a ]>as t\>rmé do mot simple en fran-
çais. Ainsi, dans détruire, le radical est le mot latîn
strucrc (bâtir): dans vocation, le ratlical est le mot latin
vocaro (appeler").
Dans d'autres mots, le radical fratu;ats stibil de< itiodifr-iuons
plus ou moins grandes, qui s'expliquent par le n.ot latin itontil
mblc, un
Jcs mots,
1. prcsc'ii-
iii:ir(iucc
Tov a //tr,
\)VHy eu-
I souvent
(le mots
iniilU- (ks
fr///\> '//>/(• ;
\ //s/M';
(lauR-ntal
a parente
es lettres
; nn mot
tion dans
le. l'.x.:
•. ( 7/û/f/
i')u/ia)itc-
iitie nietne
le prélixt-s
otiu'iit (tes
lent tmU à
iix tiKMiies.
in II' m \i\ç
ir radieal
en frati-
mot latin
mot latin
nlif' /-fiions
itin lontil
PKKl'IXlCS
271
ver
iTénve;ainsi(le/.;W/,/;v(.lu latin prcducnr) o-i fit ,l<?rive,
dne\ on forme ronrspo,uf,r et non coin-poudre. ^
, 8S7. Ivc radical se modifie souvent dans ses lettres
inales pour se scmder au suffixe. J-x.: /..,.-;' kssk
l'ir.ar). /y/iymWM ^p/iys/quc)^ pr/nfaniKn ( hr/ntnnhs^
fi
'i 3« Préfixes
.S.SS. I.a i.lnpart d' s l'iv fixes sont formés de prépo-
sitions ou même dadve.bes empruntés au latin on au
'^'n'ah/ic' ' '^^'-^'""'^'''^ ^^poscr;~i>v,mp/irast', j'cpi-
(Jnelques préfixe., comme ;v, ;r, ne sont pas des
IM-eposilions, mais des particules initiales qui ne s'em-
Woient jamais seules, pas i)lus dans le latin que dans
le rrançais.
.S.S9. Les préfixes se modifient parfois suivant le mot
qu Ils précèdent ; ordinairement la consonne finale se
change par assimilation en la consonne suivante. Kx •
An, AC nv/Z/r, AV-prorZ/rr.
S90 Us mêmes jM-éfixes s'appliquent également au
nom, a radjedif et au verbe.
TAJJLRAU DES PREFIXES
An, (i/)s, loin (le, hors de.
Al), II, à, vers, auprès.
'"'. <{/, o^.
al y </«, ap,
ar, ,is, a/,
Anth?, (I///1, avant,
HïîNi bien.
l|is. /)/. i}vu\ fois,
CikciM, nt,ou, autdir.
Cis, en 'leçA.
CoM, II* ro/\ ive(î,
û)n, cor.
(^o\TR.\, t'ont* otintre
1 K, //Av. „..s. //, .
oiu (le.
Ï'-N, <///, (ïan> vers.
^xTRt;.
hors de.
AbiKs, abje(5l, abstenir.
Adjonction, adjoint, amener,
Acconrir, affront, ajï^'raver.
Allocation, annott-f, apporter.
.\rriyer. assentiment, attirer.
Antédiluvien, antichambre.
Bénéfice, 'étiévole.
Biscuit, bipède.
Circumnavigation, circonlocu-
tion.
Cisalpin
Compassion, coéternel, colpor-
ter.
Con • correspondre.
C >• Lion, contrefort, con-
troverser.
l>éjj;ont, déshériter, disioindre.
«linusion.
Knclos, enfoui, embrasser.
Kntreniêler, entresol.
\
il
».
272
Kx, â, ef, es^ hors de.
Extra, hors de.
FoR,/(Jwr, hors de.
In, //, ////, /r, eti, dans, sur.
In, //, ////, /;•, non.
Intkr, iuira, intrOy parmi, en-
tre.
M.Mvè, mau, mal.
Mks, ml\ mal, point.
On, oc, of, op, eu face, auprès.
Pkr, par, il travers.
PosT, ajjros.
Pkk, avant.
pRo, pour, pour, en avant.
Rk (I ), ;/', r, de nouveau, contre
Rktro, en arrière.
Sun, suc, su/', sous.
su^\ sup, su.
SiVVKv, sus, sur, an-de'^sus.
Tran.s, /ra, trc, au delà.
lTi,TRA, outre.
APPICNDICK
lîxtrait, cconduit, elTeuiller, es
souffler.
ICxtraordinaire, extrados, ex
travaguer.
l'\)rfait, fourvoyer.
Infusion, immersion, illuminer.
Illéj^al, improuvcr, irrcx^lier.
Iuterli}j;iie, intrados, introduire.
Malédic^'on, mal<îfice, maudire.
Mes.séant, mésaventure, mé-
dire.
Ohjeélor, occurrence, offrir,
opposition.
Perforer, parcourir.
Postdater, ])osU'oiMmuni(>n,
Prévision, ])réfi\e. i)réoccupcr
Projet, pronom, ))ourchasser.
Refonte, réagir, rachat.
Rétrocession, rétrograder.
Subdivision, succéder, suirixe.
Suggestion, su])porU r, sujet.
«Superposition, snsdit,surveillcï
Tran,s])ort, travestir, trépas.
Ultramontanisme, outrepasser.
rUKFI.XES (IKKCS
A, au, privatir on négatif.
Ami'HI, autour, des deux côtés.
Ana, contre, de nouveau.
Anti, auli', contre.
Ai'o, loin de, en faveur de.
Akchi, arche, chef.
Cata, en bas, sur.
1)1, dis, deux fois..
DiA, di, à travers.
PvN, cm, dans.
Ei'i, sur.
Eu, ev, bien.
Hypkr, au-dessus, sur,
IIvi'O, au-dessous, sous,
Mi'iTA, après.
Para, contre, auprès,
PÉRI, autour.
Pro, pour, devant.
SvN, sym, avec, ensemble.
syl, sy.
Athée, aidiytlre.
Amphithéâtre, amphibie.
Anathème, anachronisme.
Antipape, antéchrist.
Apostasie, apologie.
Archiduc, archevêque, arché-
type.
Catastrophe, catacombes.
Diphtongue, dissyllabe.
Diamètre, diorama
p/ucéphale, em])hase.
I^pilhcte, épigramme.
P^nphonie, évangile.
Hyperdulie, hyperbole.
Hypothècjue, hy|)ogée.
Métaphysifjue, métamorphose.
Paratonnerre, para[)hrase.
Période, périphrase, périmètre,
Programme, prolepse.
Synthèse, symbole.
Syllabe, symétricjue.
(i) Re perd son e muet o<i iMxiid un é fermé devant une voyelle ; y-exsuyer,
pour re essuyer ; ré-agir, jjour re-agir.
"cuiller, es-
rados, ex
illutniticr.
rrcxiilicr.
ititroduire.
.\ tnaudirc.
turc, mc'-
:c, offrir,
lunioii,
réoccupcr
rchasser.
lat.
nidcr,
r, .siiirix(\
1 r, sujet,
t.surveilkn
trépas,
utrepasser.
libie.
lisinc,
ue, arclK!!'
nbcs.
ibe. •
le.
oie.
ée.
itnorphose.
Il rase.
périmètre,
se.
Ue ; reisuyert
SUl'M'IXKS
273
On peut re^ijarder aussi comme des préfixes, (piand ils sont
placés avant le radical, les mots : avan/, atrii'tw hit-n, mal, non,
sans, vice c\ la place <leK ainsi (pie ////, (frini, scini, inniti (iiom-
hreuxK uni (im), duo {du, du uni), iir.s (//>', (ri, hinni, /r/), etc.
I')x.: .lvant-i>ani(', aryihr-houtique, bienfaisant, mal heureux,
non-sens, sans-sonei ; vice-roi ; uii-earfuie, demi-heure, se)ni-
douhle, multicolore, unisson, duumviral, triumvir, i/uadran-
i^ulaire.
ë 4.— Suffixes
H(>i. Oïl (lislin^iie les .siiflixcs de noms, {l'adjccflifs,
(le verbes et d'adverbes.
HUKKIXKS DU NOM
892. I,es siifTixes de noms .servant ù indiciuer :
^^ l'acHion, 2° la (|nalilé. 3" la fondion, 4" le lieu, 5^'
rinstnnneiit, 6" le eontenn, 7" la profession, 8°'le
pays, if les diminiilifs, 10" les au^menlalifs el les
péjoratifs.
i'' Ias siifllxes (lui iudi(pient Varlioii sont :
Ion. \',\ :. .Idora (ion, néWon iV adorer.
AisoN — ('on/ui^aison, n.i::iU>u dv con/u^uer.
Mknt. — /'aye/nrnt, i\i!:ï\(m dti />a]'er.
Vkk. — lirùlure, résultat de raélion de briller.
A(;i>;. — Arrosai^e, at^lion (Wuroser.
Anck. — (obéissance, .'uHion d'obéir.
ICriI';. — iMoqurrie, ai'^tiou de se moquer^
Adic. — Reculade, aélion de reculer.
Andic, ■ — l'ropa^^ande, at'^ion di!^^ f>ro/>aiier.
IS. '— Hachis, résultat de l'action de hacher.
Ces sulTixes sont généralement construits avec le radical d'un
verbe.
Les suffixes iirc et a^rc, avec un nom pour radical,
indiquent un ensemble de choses. Ivx.; l'oilnre,
ensemble des voiles d'un navire ; pliuiiage, ensemble
des /)/;/.v/r.y d'ini oiseau.
2° Les suffixes qui indiquent la qualilc sont :
Ange;.
Kncr.
Tî-, ITÉ.
TUDR,
EUR.
Ex.: Constance, qualité de celui (jui est constant^
'— JCvidence, (|ualité <le ce (jui est évident.
— Bonté, docilité, (jualité de celui qui est bon,
docile.
— - Exactitude, tpialité de celui rpii est exact,
■— Epaisseur, (qualité de ce qui est épais.
BWafetlî
274
APPENDICE
ESSB. Ex. : Sajyesse, qualité de celui qui est sa/^e.
lE. — J/oc/i'slie, (jualité de celui (ji est i/ioi/e'sir.
ISK. — J'ainéaniisc, défaut de celui qui i^i^i/aificanl.
ICH. — Justice, vertu de celui qui e^\. juste.
B<RIR. — Etourdcrie, défaut de celui (jui est étourdi.
ISME. — Egoïsvit\ défaut de celui qui est égoiiste.
Ces sufExes sout ordinairement ajoutés à un adjeélif.
Le suffixe cric, ajouté à un nom, indique le métier,
Vart, et aussi le local où il s'exerce. Ex.: Verrerie,
art de faire le verre ; lieu où on le fait.
L,e suffixe isme indique souvent un sysftmc de
cro} ances, où encore ime locution propre à une langue.
Ex. : Protestantisme, s> stème de croj'ance des protes-
tants ; latinisme, locution propre à la langue latine.
3° Le suffixe at, ajouté à un nom, indique \2ifom-
tio7i, la digniié, et aussi le lieu où elle s'exerce. Ex :
Apostolat, fonélion de V apôtre ; secrétariat, lieu où le
secrétaire a son bureau.
Remarque. Les suflîxes relatifs à l'adlion, à la qualité, à la
fon(5lion, forment géuéralement des noms abstraits.
4° Les suffixes qui indiquent le lieu on l'adlion se
passe, où la chose se trouve, sont :
OiR. Ex. : Abattoir, lieu où l'on abat les animaux.
OiRE. — Observatoire, \\^\x A' oviV on observc\<s^'àa.s\x^s.
1ER. — • /iWfr/Vr, vase où l'on met lV;/r;r.
lîîKE. — Poivrière, ustensile de table où l'on met le
poivre.
Aire. — Vestiaire, lieu où l'on place les vêtements.
Aie. — ' Chênaie, lieu planté de chênes.
Oie. — Ornioie, lieu planté à.'or)nc
Ces suffixes sont ajoutés à un nom, excepté oir, oire, qui
s'ajoutent à un verbe.
5'^ Les suffixes oir, oiie, iere, aire, indiquent souvent
V instrument, le moyen propre pour l'aélion. Ex.:
Arrosoir, inslrument pour rtr;-(75(fr/ balançoire, instrU'
ment qui sert à se balancer ; chauditre, ustensile pour
faire chauffer l'eau ; commentaire, explication au moyen
de laquelle on éclaircit, on commcjite un texte.
Le suffixe ier. ajouté à un nom de fruit, indique
V arbre produéleur de ce fruit. Ex.: Poirier, arbre qui
produit des poires ; caféier, arbi e. qui produit le café.
^u
suffi;, s
275
nodeste.
i fainéant.
étourdi,
'^oïiie.
if.
2 métier,
Verrerie,
sti-me de
e langue .
2S protes-
atine.
e \2ifoni-
'ce. Ex :
ieu où le
ialité, à la
a(5lion se
aaux.
' les astres.
on met le
îements,
, oire, qui
: souvent
1. Ex. î
, instru»
àile pour
LU mo3'eii
indiqua
irbre qui
e café.
6® L,i -ufTixe éi\ ajouté à un nom, indique le
mntenii. Ex.: .IssuZ/ée, ce qui est rontcuu dans une
nssiet/'
7° Les suilixes qui indiquent \a />ro/essiOK .sont
EuR. <(>urviti; celui qui laboure la terre.
Aire. .Abiairc. celui qui veud de.s livrer.
lUR. - ."^'rruricr, celui (}ui fait des .s<r/7/;7'\.
Ihn. — Musicien, celui (jui sait ou qui eiiseigue la
musique .
1. .. — /'"/(!■«; /^A, celui qui vend des/Z/fV^/X
Le suffixe eur est ajouté à un verbe ; les suffixes <i/;r, ier.,
ie}i, isle, sont ajoutés à un nom.
8° Les suffixes qui indiquent V habitant d'un pays
sont :
Ain, AN. Ex.: Toulouse, T'^nlousain ; Verse, Ptrsan.
And. — Allemagne, ^iUctnand.
IKN, EN. — Canada, anadien ; Vendée, l'cudéen.
In. — Florence, Florentin.
AIvS, OIS. — Malte, Maltais; i^uède, Suédois.
On. — Saxe, Saxon.
Ces suffixes sont ajoutés à un nom. Les mots qu'ils terminent
sont considérés souvent comme adjectifs.
Plusieurs de ces suffixes indiquent, dans un certain
nombre de mots, la corporation, le parti. Fx.: Domi-
nique, do))iifiicai)i ; Arius, arien.
9° Les suffixes dimimitits du nom, c'est-à-dire qui
ajoutent au sens du nom une idée de petitesse, sont ;
Kau, rtj.k. Ex. : Souris, souriceau ; tour, tourelle.
Et, ICTTK.
Ot, ottk.
In, iNE.
Ir.LK.
Ol.K, UI^E.
On.
IlvI^ON,
Jardin, /a;-^/;/r/ ,• paille, paillette.
Ile, //(;/,• \fne\i\c-, goulot ; main, menotte.
Tambour, tamtiourin ; botte, bottine.
Coque, coquille.
Gloire, gloriole ; globe, globule.
Cloche, clocheton.
Oiseau, oisillon.
(7;/ est quelquefois augmentatif. 'E'^,'. ■BalU\ ballon,' mille,
million.
10° Les suffixes au^^mcntatifs dti nom, c'est-à-dire
qui ajoutent au sens du nom luie idée de grandeur,
sont : . >
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276
APPENDICE
!
A
II
As T<î f uù.ict / .
Akd. ■ , Z Ç?"|r"v^7;^^'^f' marnas, r^;«a.m.
Ces suffixes sont souvent aussi péjoratif, r'p^f à
dire expnniant m^^iàé^^^dêprêciatioTvT'r ^^'
écrivassicr , fer, ferraille. '''^''"''^''''' ^^- -• £:cnvazn,
taln-f .^".P>^"r ^"'''''^ distinguer les suffixes /r/^,,^;,.
plusieurs canons: fusillade, décharge de^iS:
SUFFIXES DE l'adjECTIF
894 Les suffixes d'adjectifs servent à indiauer • rO
la qualité 2° le rapport. 3° l'abondance 7 S dim -
nutif, 5° les augmentatifs. ^ ^
l'.Î.I-^^^'' T®""^^ qui expriment la ^..^///,< habituelle
1 aptitude, le pouvoir de produire un effet, sont
EuR. îlx.
Ant. -_
Knt. —
Ibr. —
Abi,e. -_
Ibi^e;. —
Il,E. —
IDE. —
IF. —
OlRE. —
m
^f^fteur qui a l'habitude de mentir.
Obéissant qui obéit habituellement
excellent, çivà excelle
Uneamer^mxi a l'habitude de chicaner
Pardonnable,^,,, peut tire pardon l
Divisible, qm peut être divisé.
H^f/i'V^"^ P^^î être/a// aisément.
Candide, ^im a habituellement de la candeur
Àî?'"'^'-^^ qui fait dormir '*^-
Obligatoire, qui a le pouvoir à'obliger
^^'^'^^^^^^^''^Ttif^^^ -ec le radical d'un
Chase sont :"^'''' ^""^ "^^^^"^"' ^^ ^^^^^^^ à une
llT' ^''- •■ ^'^r'«/'^^; q"i a rapport à la lune.
aI El, IL Z vllnr''''\ ^,"^ ? ^f PP«^t au printemps.
U EL, II,. _ i jfal, mortel, ctvil, qui a rapport à la z'/V à
12UE. ~ Patriotique qui a rapport à la patrie.
SUFFIXES
277
(isse, pape-
ramassis,
illiard.
Ue.
nas. Kx.:
"S pierres.
c'est-à-
urivain,
frêq 11671-
idée de
large de
lusieurs
er : 1°
:s dimi-
ituelle,
er.
iiidciir.
al d'un
outés à
somme
f.
. une
s.
vie, â.
Ces suffixes sont ordinairement ajoutés à un nom.
3° Les suffixes qui indiquent V aboiidaiice d'une
chose sont
Kux.
U.
Ex. : Valeurer.x-, qui est plein de valeur.
— Branchu, qui a beaucoup de branches.
Ces suffixes s'ajoutent ordinairement à un nom.
4° Les suffixes diminutifs de l'adjectif sont :
Kt,iîi.ET,ot. Ex. : Pauvre, pauvret; vert, verdelet ; paie, pâlot.
Atre, aud. — Noir, nonritre ; rouge, rougeaud.
In. — Blond, bloudin.
5° Les suffixes augjncntatifs de l'adjectif sont :
Î'OND. Ex.: Mourant, moribond.
l 'liNT. — Suc, succulent.
Ace, asse, assier. — y\i,vivacc ;hon,bonassc; ûn.finassier.
ARD. _ Pilleur, /zV/ar^.
AsouE, ESQUE. — Fantaisie, /a;//a^^/<^; chevalier, r//^-
z'aleresque.
J3SIME, IME, ËME. — 'S.xcixQ, richissime ; inférieur, infime,
supérieur, suprême. •
Plusieurs de ces suffixes diminutifs et augmentatifs
expriment assez souvent une idée de dcprcciation. Kx.:
Douceâtre, pupu/acicr, criard.
SUFFIXES DU VERBE
895. Les suffixes des verbes sont d'abord les termi-
naisons des quatre conjugaisons : er, ir, air, re, qui
marquent l'avion d'une manière abstraite. Ex.:
Clou^v., adion de placer un clou; graiidiK, devenir
grand.
Er s'ajoute ordinairement à un nom et ir à un
adjedlif. Ex.: Drap, drapv.^; bleu, blcuiR.
Souvent le suffixe er s'ajoute à la vieille forme du nom, Ex. :
Marteau {martel), inartcl^K; sceau {sccl}, scell^K : peau
Kpel),pel-E^.
Dans quelques verbes cependant, er s'ajoute à un
adje(5lif et /;- à un nom, Ex.: Patient paticntn^ ; feur^
,/leuriK,
278
APPKNDIC«
v ',
? S.-Pormatlon de mots nouyeaux
e.st propre. A nsilëfe^c"™^^^"'™"'.'^ ?^'."^ '!"' "■■*
certaines expressiof.s com"^ "'"'lerne a a.asé se perd.e
niée ) , zv-^/iwprëndres? ^ /Plaidoirie) , «./ (ar-
coup), être ;?™ ' (êt'c „e,uirr;'T'' ^'T' (''^'"'-
Par contre, notre langue s'est enrirl,;» - ,
siècle, en empruntant n„5 il enrichie, a chaque
des termes pour lëj t^ *^""'' """'"=■'* °" ^■ivantes,
■irantdeSnToprefo'rdTn'' f T"^ '^^ ■->«« et en
composés ou dl^^dlriv^ :,oCat.'."'^"' ""'"'^^ <*-
NOMS
899^ T,e français forme de nouveaux noms •
tant. "i^'^'T^^^^riT^^r- "-^^j^ -'^-
verb^'^ntef^^'es nroT'- ' "" ""J^-^'f - ^ un
m 011 à nn
ti'L Jahw
K, rcudpc
'cr, asscr,
frcqucn •
tourner^
-rbe qbe
s qu 'elre
certairs
'S et de
- qui h'.i
L' perdi e
ost (ar-
(beaii-
Ic jour
chaque
vantes,
> et en
lire des
L exis-
\ caisse,
à un
Prohî-
i/iTt, ;
JSE.
faive
inter-
FORMATION Dli MOTS NOUVKAUX
279
^ 900. Les savants forment des noms conq^o-^is à
l'aide de mots tirés des langues anciennes. Ex. :
ArboriaiHiirc, du latin arbor, arbre ; cnl/iira, culture.
l'j/lf"'^'^*'^^^ ^^" ^'^^i" '''''''•^■. vi^iie ; cultura, culture.'
leU'irramme, du ^^rec tclc, au loin ; fi^raimiia, lettre.
Autograpl :i% du grec aiiios, soi-même ; graphô, j 'écris.
901.^ Le français a formé aussi un grand nombre de
noms à l'aide des verbes :
1° Kn enq^loyant sul)stantivement, soit l'infinitif,
soit le participe présent, soit le participe passé dû
verbe. \W. : Le dhicr, le souvenir, le sourire ; le tran-
chant, le servant ,- le reçu, le réduit : rentrée, la sortie.
2° En retranchant au verbe sa terminaison. Ex.:
Appeler, appel /combattre, cofn bat ; parier, pari ; rebuter,
rebut.
ADJECTIFS
902. Le français forme de nouveaux adjeélifs :
^ 1° En plaçant un préfixe devant un adjectif. Ex.:
ILxplosibie, m^xplosible ; urbain, sVBurbain / national,
l'STHRnatio?ial.
2° En ajoutant un suffixe à un adje(5lif, à un nom
ou à un verbe. Ex. : Social, socialisTU ; péninsule, pénin-
jz^/airk ; renouveler, renouvcL\Ti\,iÊ,.
3° En réunissant deux mots pour n'en faire qu un
seul.^ Ex.: Néo-latin, élenro-positif, clairsemé (l'Acadé-
mie écrit aujourd'hui ce mot sans trait d'union).
903. Le français a formé bien des adjetftifsen admet-
tant^ comme tels le participe présent ou le participe
passé de plusieurs verbes. Ex. : CojJipromettant, bles-
sant; éclopé, blêmi, enrubanné.
VERBES
904. Le français forme des verbes :
1° En faisant précéder nn verbe d'un préfixe. Ex. :
Faire, Vi^faire ; venir, v.v^venir.
2° En ajoutant un suffixe à un nom, à un adjectif
ou à un verbe. Ex. : Capital, eapitahs^R ; bleu, bleuiR ;
tacher, tacltHXHR,
28o
APPENDICE
MOTS INVAIUAULES
sens a(h-crWal. Kx • mSL i"" "'';''""' '""'^ ''•»>s <".
CLAIR. ■ ■''"^'' ".'•'"■. '■''"""■'■'■ jusTK, tv/r
<ie.s participes Ex l^^r/t """'■' '''""? ^''J^<^ifc ^t
î««/, ^.myVÂ ■ ■^'^' (mauvais grO, *,/,/; ,v„/.
H
I
.*-«#?'^
'erbes à
VT : par-
dans un
rK, voir
les pré-
t'cflifs et
■//, s ni-
TAIU.HAU DKS l'KlNCU'Al'X rKhl-lXES
AI), abN
A(i,n,MO,sr.
Ante
Aiiti
rircoii
'(7<MII.4*O,('0l
Contra
D(>, dis (
A«;-.v de
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len.
abus.
adjoint.
autédiliivi
aiiti]),!])»'.
cit(.-oiil()c\iti(>ii
ci)iiii)as.si<)ii.
oi>nti;nliOlii>ii.
j- dcKoùl.
In,iiii,lr,il ru, non
liitrr
MON, lll«>
Ob, op
l'«>r. |)»r
l'osl
IM»>
entre
nuil
en face de
i) ti ave} i
a/>i es
(i:an/
l'ro.pour /•/; ti:an/
de nom tau iffuiitf.
U<s r«''
R«'tr» en art itte
Siib, Nii|i siiiis
Super sur
'rrans,tré au delà
iiiterliniie
niL'Iait
opposition.
paii-ours.
jxistdate.
])icvisii>n
plojit.
rctioctssion.
siilidivisinii.
S(ipfrj)osilioii.
tiaiispoi l.
Kn, »'iii dans, vers fiiclos
K\,«>, cf hoi-i de fxtiait.
Kxtra en dr/ioi s de cxtiaoïdiiiaiif.
) iiiftisioii, im-
\ 1)1 iidciice.
TAIU^KAU DKS PRINCIPAUX SL'J'JVX/wS
J,e premier mot, en mars.;e, itidi(iiie l'idée (m'exprime le suffixe; le
deuxième, le radical au(iuel s'ajoute oïdinaiiemeut ce suffixe.
SUFFIXES nu NOM
Action. Uad. l'erbe. Ion, adorati(>'i.— Alson, eonjuKaisoii.— M<>nt,
payement.— Tro, 1)1 flluie.— Ah;»', ai rosace.—
Anco, obéissanci'.— Kric, monuerie.— Ade,
reculade. - Is, hachis. — A :id«', projjanande
Qualité A»STKAiTK.R..'1((/'tT- Anc<scon.stauce.- Knre.évideuct .— Té, bonté.
tij-
Fonction. R. \oin, adjectif.
I,IKU. INSTRDMICNT. R". Xom
poiir oir, cire, verbe.
— Ifô, docilité. — Tude, exacHilude. - Eur,
épaisseur. — Ksnc, s;ij;esse. — le, modestie. —
1n»>, fainéantise.— Ire, justice.— Erie, étour-
At, apostolat. Idtiic — iNnif, éj^oisme.
Olr, abattoir.— Olro, observatoire. — ler, en-
crier.—lèrc, poivrièic.— Ain», vestiaire. —
Aie, chênaie.— Oio, oiinoie.
Ee, assiettée.— lire, voilure— Aj^e, plumage.
Contknu, collectio.v. r.
Nom.
Proff.ssion. r. Nom; pour Eu r, laboureur.- Aire, libraiie.- 1er, serrn-
eur, icrhe. rier.— len, musicien. — Iste, Heurisle
Hahitant, corporation. R.Ain, Toulousain. —An, l'eisan. — Anu, Alle-
Nom. mand.— len, Canadien. — En, Vendéen. — In,
Klorenlin. — Ais, Maltais — Ois, Suédois. —
On, Saxon.
Diminutifs. R. Nom. Eau, souriceau.— Elle, tourelle.— Et, jardinet.
— Ette, paillette.— Ot, goulot.— Otte, me-
notte.—In, tambout in.— Ine, bottine. — Illc,
coquille, — Ole, glorit)lc. — rie, Kl''l>nle. — On,
clocheton. — Illon, oisillon.
ArOMi NTATIFS, PÉJORATIFS. Ace,rosace.— AHSC.papera.sse.— AsHler, écrivas-
Vi. Nom. sier. — As, coutelas. — In, ramassis. — Ard,
Vieillard.— Aille, ferraille.
SUFFIXES DE L'ADJiXTIF
Qualité. R. Verbe ; pour ide, Eur, menteur. — Ant, obéi.ssant.— Eut, excel-
lent — 1er, chicanier. — Able, pardonnable
nom.
.pardonna
(le, ligide.-
Rapport. r. Nom.
Abondance. R. Nom.
Diminutifs. R. Adjectif.
Augmentatifs. R Adjectif.
rai.
Signifiant rendre tel.
Sir.NIFIANT diminution.
Signifiant dépréciation
Ible, divisible.— Ile, facile.— l(fc, i igide.— If,
dormitif.— (Hre, obligatoire.
Aire, lunaire. — ler^ ])rintanier. — Al, vital.—
El, mortel. — II, civil.— Ique» pali iotique.—
Eux, valeureux.— Il, branchu. f A(|ue,syi itupie.
Et,pauvret.— Elct, verdelet— Ot, p.llot.— Atre,
noii iltre. — Aud, rougeaud. — In, blondin.
Bond, moribond. — Lent, succulent. — Ace, vi-
vace. — Asse, bonasse. — ANsler, finassier. —
Ard, pillard . — Awiue,fantas()ne.— EK(|ue, che-
vaieresn-ie.^lMHinie, richissime. — Imc, in-
fime.—Enie, suprême.
SUFFIXES DU VERBB
Signifiant l'action ^-M^^w^- Er, clouer, aimer.— Ir, grandir, finir.— Oir,
recevoir. — Ile, rendre.
Iser, égaliser. — Fier, lionifier,
Eter,voleter. — Oter,clignoter. — Iller,sautîller.
Onner, chantonner. — Oyer, tournoyer. — Ail-
ler, batailler. — Asfier, finasser.
SUFFIXE DES ADVERBES DE MANIÈRE. Ment, foitement.
.^srf''
TABLE DES MATIÈRES
Nous indiquons le ininiéro traitant de l'objet désigné; s'il v a nlnsieurs
iiniueros relatifs au n.ê.ue objet, nous n'indiquons que le premier
Parfois nous indiquons hi page, mais entre parenthèse.
NOTIONS PRÉlvIMINAIRES
Grammaire : définition .
Sous vocaux
Sons simples
Articulations
Piphtongue
Alphabet, lettres . .
Voyelles, consonnes
Syllabes, mots . . .
Idée, proposition . .
Parties du discours .
lo
14
20
22
26
PREMIERE PARTIE
é
NOM
I.'éfinition ■?!
Nom propre, nom com-
mun 22
Noms colleélifs 35
Nom composé 39
Du genre 41
Du nombre 4s
De l'étendue 52
Pluriel dfins les noms . . 58
Tableau du pluriel dans
les noms (12)
ARTICLE
Définition 68
Article élidé 69
Article contradlé .... 70
Article indéfini .... 71
ADJECTIF
Définition, division ... 73
Variation des adjecftifs . . 77
Féminin dans les adjectifs 78
Tableau pour le féminin
dans les adjeélifs ... (iS)
Pluriel dans les adjectifs. 95
Accord de l'adjectif ... 99
Adjectif pris substantive-
ment
Adjectif déterminatif . .
Adjectif démonstratif . .
Emploi de ce et de a'i. . .
Adjecflifs possessifs . . .
Emploi de ;//<;//, /on, son.
Adjectifs numéraux . . .
yi>i,iii, cent, mille . .
.'If m ion, billion, milliard.
Adjetflifs indéfinis ....
PRONOM
Définition
Accord du pronom. . .
Espèces de pronoms . .
Pronoms personnels . .
Le, la, les, article, pronom
Pronoms possessifs . .
Accents sui nôtre, z'âire
Pronoms démonstratifs
Pronoms conjondlifs. .
Pronoms indéfinis . . .
VERBR
Définition et espèces .
Personne, nombre. . .
Temps
102
105
107
108
IIO
III
112
117
119
120
122
123
124
125
130
131
133
134
136
139
142
148
151
284
ili
m : !
158
166
167
169
(35)
170
171
172
173
174
(42)
J75
176
(45)
J77
17.S
(47)
179
180
453
184
489
ài's.
193
196
(56)
200
(58)
204
Modes
Conjugaison /définition
Sortes de conjugaison .
Auxiliaires \
Verbe (7Z'oir . . . . .'
— î'in' (,7)
Verbe aimer . . ' ^'j
REMARyuKs. Verbes "en
rcr
Verbes en (fd/- .
-- changeante- ou ^ en t^
Verbes en e/rr, cter- .
— en ver ...
Verbe Jif/ir . .
Participe ^<7//, })i'',i'i/ , '
Fleurir prenant pour ra-
dical }/or
Verbe recei'oir . .'
Accent sur cùi, redû, viû
emploi de x àanspouvoir
valoir, vouloir .
^erhe re?ulre .....'
Verbes eu imirc et en
sandre ....
Verbes en aîlre et en ai Ire
bujet du verbe. . . . is/
Accord du verbe . . '
Complénient.s : définition
et espèces 187
Mots pouvant avoir des
compléments. . 102
Complément attributiif. 192
Verbe transitif ou a<Si\{.
Verbe passif
— tire aimé
— intransitif .
— touibcr
— pronominal. .
— se repeutir. . . ' . (62 )
— unipersonnel. . ." 208
— falloir /gj.\
Orthographe des verbes. . 2 1 1
Terminaisonspour chaque
TAKI,!.: DKS MATIKR]ÇS
Temps primitifs et temps
dérivés .
2:^2
216
278
Conjugai.son interrogative
Des verbes réguliers
Des verl)es irréguliei.. et
défeaifs 22„^y^.
Verl)es réguliers seule-
ment quant à la dériva-
tion
Verbes irréguliers et dé-
fectifs
(73)
(7.0
l'ARTlCiPK
Définitions et espèces
Accord du participe passé.
ADViîRBE
Définition
Locution adverbiale'.
Adjectiisemployéscoiume
adverbts ...
Formation
en tne7it ....
lyiste des adverbes.
des adverbes
230
230
24 1
24^
245
24*
(86;
PRÉPOSITION
Définition .... ^àri
Rapports exprimés. '. '. 249 bV
Ivocution prépositive. . 25^
Liste des prépositions . . (901
CONJONCTION
Définition. .... ^^^
Conjondlion de coordina-
tion et conjonétion de
subordination 255 bi^
Locution conjon(flive .
Liste des conjondlions .
temps
25J
(92)
213
INTERJECTION
Définition
Locution interje(5iive .
Mots employés comme in-
.terje(5lions 261
Liste des interjeélions . . (94)
259
260
t temps
■ • . .
2:^2
rogative
: 216
TS . . .
2?rf
lieto et
■ . . 228 bis.
seule-
dériva-
•
(7,^)
et dé-
. . .
(75)
'e
:es . .
230
passé.
230
e;
• • •
24 1
e . . .
24^
omme
•
245
verbes
• . .
24 ♦
■ . .
(86;
3N
• .
24'?
. . 2^()hîi.
e. . .
25 î
is . .
(901
DN
•
255
dina-
)n de
• . 255 hii.
e .
is .
)N
lein-
250
(92)
259
260
261
(94)
TABI.R DES MATIKRKS
DEUXIÈME PARTIE
2H5
SIGNES OkTHoC.RAPHIQ
KT MAJUSCUt,liS
vSignes orthographiques .
Accp^NTS : définition, es-
pèces, emploi
Apostrophe, tréma, cédille
Trait d'union
P^mploi des majuscules .
PONCTUATION
Définition et signes .
Ivniploi de la virgule. . .
— du point-virgule.
— des deux points .
Emploi du pointordinaire.
— du point d'inter-
rogation. . . .
Emploi du point d'excla-
mation
— des points de sus-
pension ....
— du trait d'union ,
— du tiret
— des parenthèses .
— des guillemets . .
De l'alinéa
Autres signts de ponélua-
tion
PETIT TRAITÉ DE PRO-
NONCIATION
I On y .suit l'ordre alphabétiqiu ).
REMARQUES
.SLU I.'ORTHOGUAPI-IE D'US
()rihogra;jhe : défirilioii.
Lettres flunles des mois. .
Doublement »'es lettres. .
Changement de ;/ eu m . .
Emploi de an et de <>;/.
Noms Qxx at
Noms terminés par c. .
Noms en a-' ou ea?i . . .
Noms en air ou oifr. . .
Noms en don, tion, etc .
Mots terminés par ssc ou
ce
10
UES
262
263
270
276
277
279
281
283
284
285
286
288
289
290
291
292
293
294
HOMONYME?, etc.
Homonymes : défitiition. 402
Homonymes de </, ,\ /, o, u 40^
Homographes 404
Synonyme' 4(^5
Onomatopées 40S
DE I.A CONSTRUCTION
Construction : définition. 41a
Inversion 413
Kllipse \ 4,5
Pléonasme 417
Syllepse. . \ 419
ANAI.YSE GRAMMATICALE
Définition et objet ....
Analyse du nom, etc .
— du verbe ....
— du participe. .
— des invariables
— des figures de
grammaire . .
Tableau .synoptique d'ana-
lyse
Modèle d'analv c
420
427
436
437
43S
442
<'47)
(148)
295 Cxanici.sme. . ' 447
301 I ANALYSE LOGIQUE
Définition et explication . 448
AGE '^<-""t'S 'le la proposition. 452
Du sujet 453
381 De l'attribut 460
382 Du verbe subaantif. . . 467
384 PROPOSITION : définition 472
391 Qualifications pouvant lui
394 convenir 473
395 Nombre de propositions
396 dans une phrase. . . . 488
397 Des .six .sortes de complé-
398] ments 489
399 Tableau d'analy.se logi-
I que ....;... . ,156)
400 Analyse d'une phrase . . (156)
fi
286
T.MH.)'; Di.S .MATri KKS
1,1 l.l)(.,(U,I, I .|t„„j„ '1
'^''"•^'"*' • •. O" 'i'''>l^'"v:x p...ir la clussin- ^^^
i,es dix loiiclioiis grain- «^''ti'^" 'Ic-s prr.poMtions. , i6i .
491 Analyse (k-s plirascs : urn.
. . 492 c^-«l(5 . .
I-().uMi(,ns Krammaticales Application de la méthode [;b^)
niaticak'S.
RtiuK' sur chacune.
rein plies par des proj»)-
sitions . . .
49.^
TROISIK.MH PARTIE
Définition de In syntaxe .
DU NOM
Noms qui ont les deux
genres : aicù; aiiih\
M'i'>is, etc
Noms iuusilcsau singulier
— au pluriel. .
Noms tirés des langues
49^) i:mploi de certains adiec-
tifs. •*
497
514
515
59'
ADJI-XTl 1.- DivTKKMINATll.'
AdjLciif démonstratif .
Adjectifs possessifs
Adjectifs numéraux .
Adjectifs indélinis.
.yr)H(\ adjectif, adveri)e
étraiiL^ères "'"^"^^ ' --/'W, adjectif, adverbe
TVT^, ^ , ; • ; ■ •• 516 Remarques sur ^//^V/?///-
?em"it^-'^' '"'"'""''■ 5,, I^^"'«rq\ies surr.7 '
Orthographe d«.s noms
propres
60 j5
605
611
6,4
619
626
631
DU PRONOM
5- '
525 J;'^"éralitéssur le pronom 640
Noms composés. . . . " ^^2^ ^^' t-^-
Noins unis ]>ar une prépo- ' Pronoms personnels.
sition 2^2 ~ possessifs
Remarques sur quelques , ~". démonstratifs.
noms 236 ^^^"^ cî, i'elui-/i). .
Pronoms ^onjonctifs. .
indéfinis.
644
656
660
665
669
675
679
DE I^'ARTICI.E
lùiiploi et suppression. . 549 ^"' personne, quiconque .
lùupkà de du, des, de la . ss^ i
Répétition de l'acticle. . 559! Du verbe
Place du sujet
Répétition du sujet .
Accord du verbe avec le
sujet ou les sujets ... oesb
Des complémentsdu verbe 69S
Ivmploi des auxiliaires 707
-'pétition
ADJECTIF QUAIJFICATIF
Accord de l'adjectif . . . 563
Reinarques sur les adjec-
t i fsy ;?// ,nu, de m i,i^'ra n de 570
Noms employés adjective-
ment . ^^r
Adjectif employé adver-
bialement ......* 578
Ci-joint, ei-inchis .... 579
Adjectifs composés. . . . 5S3
Place des adjectifs. . . . 587
Degrés de signification . 589
682
684
686
de l'infinitif. .
de l'indicatif . .
du conditionnel .
de l'impératif. .
du subjonctif . .
des temps du sub-
jonctif.. ... 738
712
716
727
732
735
plOJiO-
lussUi-
•itioijs. ^i6i I
s : pro-
495
étliode (163)
adj ec-
59'
M IN ATI l'-
if. .
603
• . .
605
• ■
611
6:4
erbe
619
me .
626
631
I
îllOlll
640
.
644
656
lis. .
660
.
665
. .
669
. .
675
que .
679
682
684
c le
686
erbe
69S
;s .
707
■
712
.
716
ne] .
727
• •
732
. .
735
T.MU.K
Ri-inariiues sur (luelques
V. rhe-t. .
DU l'AKTICIl'K
l'arlicipe i)résenl cl adjec-
tif vci bal
Participe passé : rèj^le^é-
iiéraL'
.l/lcHiiit, excepté, etc . .
Participe suivi d'un infi-
uitif
Participe de coii/er, etc .
Participe des verbes réflé-
chis
Participe des verbes iiui-
pcrsounels
l'articit)e ayant pour coin-
plénieiit direct /e, /><•//,
en ...
DK r/ \nvr:Ruic
Uetnarques sur alentour,
auparavant, etc. . .
/h'ctaus, liehors, etc . ,
/ri et là
.SV, tout... que, très. . . .
Adverbes hotuon ynies .
Ivniploi de locutions i.d
verbiales
Emploi de la négation ci
du fie dubitatif . . .
DKS ^!.vTli:ui .s
74-'
773
779
7.S0
7.S2
785
786
789
790
797
S05
807
S09
«'3
819
823
DJv I.A l'Klil'OjlTlO.N
l'iace et réj)étilioti. .
Iviujjloi de à, lie, sans, etc.
. / trains, près de. . .
I»K I.A C()NJ(J.\CTION
ICtnploi de ùuntne, et, n't .
Ivuiploi (\n mot ijue . . .
Rcniar(iue sur si
ivmploi de locutions con-
jonctives .
DK r.'lNTKKJKCTION
A// ! ha .'—Aie, ht !. . .
l'.li ! hé .'—flein ! hem !.
O ! oh ! ho !
API'KNDICK
I Historique sommaire de
la langue française . .
Transformation du latin
en français
Iviytnologie
Radical
Prf'- fixes
vSufflxi's
P'ornuition des mots nou-
veaux
Tableau des principaux
préfixe^
J87
•\>3
S,.,
847
85 i
H57
858
S6( I
866
870
872
(261)
(267)
(269)
(270)
(271)
(273)
(278)
^281)
;ub-
738