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Full text of "Recommandations pour la prévention des dégâts de quelques insectes communs des champs, des vergers et des jardins [microforme]"

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Photographie 

Sciences 

Corporation 


23  WEST  MAIN  STREET 

WEBSTER,  N.Y.  14580 

(716)  873-4503 


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CIHM 
Microfiche 
Séries 
(Monographs) 


ICMH 

Collection  de 
microfiches 
(monographies) 


Canadian  Institute  for  Historical  Microreproductions  /  institut  canadien  de  microreproductions  historiques 


Technical  and  Bibliographie  Notes  /  Notes  techniques  et  bibliographiques 


The  Institute  has  attempted  to  obtain  the  best  original 
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□  Coloured  maps/ 
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within  the  text.  Whenever  possible,  thèse  hâve 
been  omitted  from  filming/ 
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mais,  lorsque  cela  était  possible,  ces  pages  n'ont 
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lui  a  été  possible  de  se  procurer.   Les  détails  de  cet 
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Page  de  titre  de 

□  Caption  of  issue/ 
Titre  de  départ  de  la 

n 


issue/ 

la  livraison 


livraison 


Masthead/ 

Générique  (périodiques)  de  la  livraison 


22X 


Th«  eopy  film«4  hare  has  baan  raproducad  tha.  ks 
to  tha  ganaroaity  of  : 

Législature  du  Québec 
Québec 


Tlia  imagaa  appaaring  hara  are  tha  baat  quality 
poaaibla  conaidaring  tha  condition  and  lagibility 
of  tha  original  copy  and  in  Icaaping  with  tha 
filming  contract  spacificationa. 


Original  copiaa  in  printad  papar  eovars  ara  filmad 
baginning  with  tha  front  covar  and  anding  on 
tha  laat  paga  with  a  printad  or  illuatratad  imprea- 
sion,  or  tha  back  covar  whan  appropriata.  Ail 
othar  original  copiaa  ara  filmad  baginning  on  tha 
first  paga  with  a  printad  or  illuatratad  impraa- 
sion.  and  ending  on  tha  laat  paga  with  a  printad 
or  illuatratad  impreaaion. 


Tha  laat  racordad  frama  on  aach  microficha 
shail  contain  tha  symbol  -*>(maanjng  "CON- 
TINUED").  or  tha  symbol  V  (maaning  "ENO") 
whichavar  appliaa. 

I^^apa,  plataa,  charts,  atc.  may  ba  filmad  at 
dl/farant  raducticn  ratioa.  Thoaa  too  large  to  be 
antiraiy  inciudtfd  in  one  expoaure  are  filmed 
baginning  in  the  uppar  laft  hand  corner,  left  to 
right  and  top  to  bottom.  aa  many  framea  aa 
required.  The  following  diagrama  illuatrata  the 
method: 


L'exemplaire  filmé  fut  reproduit  grâce  à  la 
générosité  de: 

Législature  du  Québec 
Québec 


Lee  imagée  suiventes  ont  été  reproduétes  av«c  le 
plua  grand  soin,  compta  tenu  de  la  condition  et 
de  la  netteté  de  l'exemplaire  filmé,  et  en 
conformité  avec  lea  conditions  du  contrat  de 
filmage. 

Lea  exemplaires  origineux  dont  la  couverture  en 
papier  eat  imprimée  sont  filmés  en  commençant 
par  le  premier  plat  et  en  terminant  soit  par  la 
dernière  page  qui  comporte  une  empreinte 
d  Impreaaion  ou  d'illustration,  soit  par  le  second 
plat,  selon  le  cas.  Tous  les  autres  exemplaires 
originaux  sont  filmés  en  commençant  par  la 
première  page  qui  comporte  une  empreinte 
d  impreaaion  ou  d'illustration  et  en  terminant  par 
la  dernière  page  qui  comporte  une  telle 
empreinte. 

Un  dea  symbolea  suivants  apparaîtra  sur  la 
dernière  image  de  chaque  microfiche,  selon  le 
caa:  le  symbole  — ^  signifie  "A  SUIVRE"   le 
symbole  V  signifie  "F\N". 

hf'ff'î"?'  P'""chea.  tableaux,  etc..  peuvent  âtre 
Tiimèa  à  dea  taux  de  réduction  différents. 
Lorsque  la  document  eat  trop  grand  pour  être 
reproduit  en  un  seul  cliché,  il  est  filmé  à  partir 
de  I  angle  supérieur  gauche,  de  gauche  à  droite 
et  de  haut  en  bes,  en  prenant  le  nombre 
d'images  nécessaire.  Les  diagrammes  suivants 
illustrent  la  méthode. 


32  X 


1 

2 

3 

1 

2 

3 

4 

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FERME   EXPÉRIMENTALE  CENTRALE. 


-:0: 


MINISTÈRE  DE  L'AGRICULTURE, 

OTTAWA,       -       -       -      CAî^ADA. 


-:o  :- 


BULLETIN  NO  n. 


Recommandatîons  pour  la  prévention  des  déffâts  de 

quelques  insectes  communs  des  champs,  des 

vergers  et  des  jardins. 


:0  ; 


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A  l'honorable 

Ministre  de  l'agriculture. 

MoxsrEiiR.--.J'ai  l'honneur  de  vous  soumettre  ei-aprè.  le  Bulletin 
do  la  ferme  expérimentale  centrale,   ,ui  a  é.é  préparé  sous  ma 

u-ect.onparM.  James  Fletcher.  l'entomologiste  et  botaniste  des 
formes  expérimentales  de  la  Puissance.     Les   dégâts   des   insectes 

.^on  des  pertes  considérables  aux  cultivateurs  et  aux  producteurs 
de  f  u.t.  :  les  profits  qu'ils  retirent  de  leur  labeur  en  sont  sérieuse- 
ment  d.m,nués.  Or  on  peut  prévenir  en  grande  partie  ces  pertes 
en  suivant  les  recommandations  données  dans  ce  bulletin.  Les  résu- 
-nés  succ.ncts  de  l'histoire  naturelle  des  insectes  nuisibles  desquels 

est  parle  avec  l'aide  des  gravures,  mettront  lo  lecteur  à  même  de 
distinguer  les  espèces,  et  comn.e  la  saison  approche  maintenant  où 
ce.  ansectes  sont  le  plus  actifs,  nous  e.pérons  que  cet  avertisse- 
ment donné  à  temps  recevra  l'attention  qu'il  mérite.  Les  remèdes 
conse..lés  sont  d'une  application  facile;  ils  sont  pou  coûteux -^I 
le  croîs  crois  que  si  on  suit  généralement  les  recommandations 
données  ici,  on  y  gagnei'a  beaucoup. 

J'ai  l'honneur  d'être. 

Votre  obéissant  serviteur, 

WM  SAUNDERS, 
I>irecteur,  fermes  expérimentales. 


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Ottawa,  15  mai  1891. 


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CHAMPS,  DES  VERGERS  ET  DES  JARDINS, 


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JAMES   FLETCirEH, 

Entomologiste  et  botaniste  des  fermes  expérimentales  de  la  Puissance. 


Los  Mqimyf.,  clomandos  do  ronsoiguomor.ts  même  sur  les  ennemi.s 
les  plus  communs  et  les  plus  nuisibles  des  récoltes  do   toute   8orto 
nous  montrent  i'oppo.tunild  qu'il  y  a  à  publie.-  sous  une  l'orme  con 
C.SO  pour  f»c.liter  les  références,  les  descriptions  de  quelques-uns 
des  plus  importants,  avec  quelques  détails  .ur  les   remùde    mil  ont 
fuit  leurs  prouves  et  sur  les  meilleures  manières  de    les   u,.,';iquor 
Les  insectes  dont  il  est  parlé  sont  ceux  sur  lesquels  j'ai  reçu  le  plus 
de  questions  ces  deux  dernières  .saisons.     Quand  il  a  été  possible 
J  ai  insère  des  gravures  pour  fournir   aux   personnes   intéressées  à 
connaître  les  remèdes  les  plus  nouveaux,  les  moyens  de  reconnaître 
leurs  ennemis. 

L'entomologie  appliquée  est  le  nom  qu'on  donne  à  l'étude  spéciale 
des  insectes  qui  a  p  jur  but  de  nous  les  iaire  connaître  de  manière  à 
ce  que  nous  sachions  protéger  ceux  qui  sont  bienfaisants  et  détruire 
ceux  qui  sont  nuisibles. 

D'année  en  année  de  plus  grandes  superficies  de  terrain  étant  sou- 
mises  à  la  culture,  les  différents  insectes  nuisibles  qui  attaquent  cer- 
taines récoltes  spéciales,  deviennentde  plusenplusnombrouxàmesure 
que  s  étend  la  culture  de  leur  plante  nour.-icière  favorite.  On  estime 
quil  nest  pas  une  plante  cultivée  dont  le  rendement  ne  soit  dimi- 


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nué  en  moyenne  ,1e  moins  que  d'un  dixième  ,,ar  len  .léprédations  don 
.  :«oete.  em.em.s,  et  certaines  annde.  cette  po.-te  s'élève  au  quart  où 
à   a  mo...é  de  toute  la  .écolte.     Il  nexi«te  aucun  doute  q     ?  ' 

er  en  ,M-ande  partie  cette  perte  en   a.l.ptant   certains   prôc     ". 
trè   H„„,,,,  basés  Hur  des  principes  ..éné.anx.  et  que  tousL.m'  t 
aisément  apprendre  à  connaître.     Pour  emplover   ettica.-en  e        è 
remèdes  contre  les  insectes  nuisibles,  il  est  U^  important  d" s  v  d 
un  peu  quelles  sont    leurs  habitudes  et  leur  structure,  aHn  queVon 

pmssecl.o.su.  eremèdoleplusconvenablo,etl^.ppliq.  ..arin  ;,; 
ou  il  peut  avoir  le  plus  dVttot. 

La  vie  des  insectes  se  divise  on  quatre   périodes   bien   distinctes 
Ce  sont:     °  l'état  dV../;  2°  l'état  de /...e  (ver  ou  chenill  )  U 

«ont  en  général  le  plus  dangereux  ;  3°  l'état  de  pupe  ou  c^l 
ou,  sau   dans  quelques  fandlles,  ils  sont  inactifs  Itivns  mou/^n      ,' 
et  4    \éU.U\mecte parfait.     Quelques  infectes  sont  nuisibles  sou 

n  enl    aussi,  à  rao.ns  que  nous  ne  les  connaissions  sous  toutes  leurs 

rr  ',  '•""  '"'T'"  ^"""•'"  ^^'^  •"«'"«'"•«^  «<-'^'^^-"«  Je  les  détruire 
les   cla.r  que  dans  cette  lutte  contre  eux,  celui  qui  connaît  ce^ 
'iétads  a  un  grand  avantage  sur  ceux  qui  ne  les  coulissent  pas 

On  peut  diviser  les  insectes  en  deux  classes  suivant  Torganisation 
de  leur  bouche      Dans  la  p.en.iùre  qui  est  la  plus  nombreuse       lie 
dos  .nsectos  Mordants,  ils  sont  murus  de  nKu'libules  ou  mâcLo     s 
qui   eur  servent  à  mâcher  leur  nourriture,  par  exemple  les  chenille^ 
le.  barbc.u,x  ou  coléoptères.  Dans  la  seconde  classe,  celle  des  iasecte 
Suceurs,  les  mandibules  sont  ren.placéos  par  un  b^cou  tube  Zl) 
a»  moyen  duquel  ils  sucent  leur  noui-riture  qui  doir'êtrê 
liquide;  cest  le  cas  chez,  les  punaises,  les  pucerons  et  les 
mouches.     11  est  évident  que  pour  les  insectes  ,1e  la  pre- 
,^     m.ere  classe,  tout  ce  qu'il  y  -,  à  faire  c'est  de  placer  quel- 
Fi,.  1       que  substance  vénéneu.se  sur  la  plante  nourricière,   afin 
qn  Ils  la  mangent  en   même  temps  que  leur  nourriture.     Mais  pour 
la  soc^onde  classe,  cela  ne  servirait  de  rien,  car  les  insectes  enfc^nco- 
•aient  .eur  bec  à  travers  la  couche  de  poison  sur  leur  plante  nou  ri 
c.ère  et  ,ra.ent  chercher  sous  la  surface  les  sucs  dont  ils  vivent 
lourceux-c>,,l  faut  donc  employer  quelque  substance  qui  les  tuo 
par  son  contact  avec  leur  corp..     Or,  contre  l'une  on  l'ant-e  clas.e 

;;î^dnZ^    "  ''""''"  P"'  '^"^"'^  ''  ^«^^^^«^'  ^'-aueis  je  parlerai 


PREMIÈRE    PARTIE. 

REMÈDES. 

Le8  remcVkvs  contre  les  insectes  nuisibles  sont  préi-enlifs  ou  actif,, 
ot  (lo.vont  etro  appliqués  suivant  les  eirconstunces  et  suivant  les 
liabitudes  do  l'insccto  particulier. 

OEMÈDES    l'RÊVENTIKS. 

Oos  remèdes  sont  P  culturaux,  ou  2^  défensifs. 

1.  Remèdes  culturaux.-C^nx<-\  consistent  on  .uo<les  particuliers 
de  culture  tels  quei-Fumure  al.on.lante,  pour  stimuler  une  vtWta- 
tion  vi^roureuso  et  saine  des  plantes  et  les  taire  arriver  aussitôt  que 
poss.blo  à  maturité;  Culture  propre,  par  laquelle  on  maîtrise  les 
mauvaises  he;  bes  et  ne  laisse  aucuns  débris  s'accumuler:  Semailles 
avancées  ou  retardées,  de  sorte  que  les  plantes,  au  moment  où  parais- 
sent es  insectes,  soient  asse.  fortes  pour  résister  à  leurs  attaques  ; 
notation  des  récoltes,  par  laquelle  les  insectes  attirés  dans  une  localité 
par  une  plante,  n'y  auront  ,)lus  l'année  suivante  la  même  plante  i.our 
les  faire  vivre.  ' 

2.  Remèdes  défemifs.—En  badig-eonnant  les  troncs  des  arbres 
truitiers  avec  des  solutions  vénéneuses,  alcalines  ou  autres,  on  les 
protège  contre  les  vers  rongeurs  en  ce  qu'on  tient  à  distance  les 
ieme  les  qui  voudraient  déposer  leurs  (cufs  sur  l'écorce;  en  entou- 
rant  les  troncs  de  divises  manières  on  empêche  do  monter  sur  les 
a:  bres  les  insectes  tels  que  Ir  •■  vers  gris  grimpeurs,  ou  les  j.apillons 
femelles  dépourvus  d'ailes  (I -s  arpenteuses,  qui  sortent  de  terre  en 
automne  et  au  jirintemps  et  montent  sur  les  troncs  dos  arbres  pour 
y  déposer  leurs  œufs. 

En  répan.h.nt  auprès  do  certains  légumes  dos  substances  à  odeur 
c  ésagiéable  ou  plus  forte  que  celle  de  la  plante,  telles  que  la  chauK 
d  épuration  de  ga/.  ou  l'acide  phénique,  on  détruit  ou  couvre  l'odeur 
miturelie  de  ces  légumes. 


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REMÈDES   ACTIFS. 

Les  plus  simples  sont  les  diverses  méthodes  qu'on  peut  classer 
sous  le  terme  généial  de  "  ramassage  à  la  main,"  par  lesquelles  on 
cherche  les  insectes  sous  leurs  diirérents  états  et  on  les  détruit: 
elles  seront  indiquées  à  propos  des  différents  insectes  contre  lesquels 


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Al'P.ARKir.a. 

met.     l.o„r  lo,  „,,,,|icati„„,  4  ,„    „„   ji|„„      '     ,!<,  !■  «! 
«mn.,  d„  p  a,ro  .le  I..  ,.|,„„x  ..einU.'i  l'air,  „„  „v  .    lo  ?„  ™         , 
1«  !..  po,,H„6,.o  ,1e  cherai,,  ,i„e,„„n(  t,„„i.&.».    Il  .si  ,1e   ",  ,„h,  „' 

r  zr:,,?:;!'"  "■'^'-,'  ""*""""■-'  »*o,,e,„te;rv:e  ; 

os    pour  <u  elles   se   mêlent   parfaitement  avec  rinsecticide  et 
quele»  ,„,„„   „„i,,,,„„„,^,,„  ,  ,,^^^  ^^^^,  ^      plante       1^.^,,^ 

1,1',.';'",,™  """"""  '  '"■"""^•'"-  ^'-''  l'-li"lc,„;i„J:  i    I" 

;:rë:,t':;;i;::r  '-'""  ™'"^"'  «'-'™""- >--- 

pondrunt  len  plant  ï     fU  donc  'h'  "'''''  "  '."  ''"''^^  ""  ^''"■ 
fhii-o  ,lnn.  l„     .         ■     .  "  imuginor  quelque  moyen  de  le 

n.  tu  elle.  C  e.st  ce  qu'on  fait  le  mieux  on  plaçant  la  poudre  l  ré  Z 

bien  plus  commodément  qu'en  .0  baissant.     Le  profentr  L    t^,e 
ecun.mande  '<  une  boît.  en  ier-blanc  de  g.andeu    convorble      'Z 
demi-p.nte)  avec  couvercle,  et  à  fond  tCrmé  d'une  h'^etot  m^I 
•qj.    La  boîte  étant  attachée  au  bout  d'un  Uto^  Te»:  ::t -o t 
pieds,  on  marche    0    onL'  dp^  T>lnnf^.   \  .        ""^"^""ois 

légôromentlemancle  'vt  uun'^^      ,       «aupoudrer  en   frappant 
é-alernpnt  "  r-.  /         .  T  ''''^""'  ^"^  '  «P^'''ition  se  fait  très 

également.    C  e.t  quand  les  planter  sont  humides  de  roséo  ou  par  un 


9 


temps  ealmoM.nl  faut  nppli,,,..,-  les  naMan^os  pulvcMulents.  UrpoM- 
'  «yno.s  .!,.  printemps  où  le  bos.,i„  dos  insecticides  ost  lo  plus 
gn  Ki  .1  se  passe  ,i..oi.,uo  fois  plusieurs  jours  sans  <,uo  cos  condit  o„s 
Zùro  t  •  V'":^""-»l>pli.,..-  le  poisM.  de  ,nel,ue  antre 
m  . no.e,  ahn  qu  .1  so.t  un.forn.dnu.nt  distribua  sur  les  planles  .pfon 

n      dMl    'r'  '"  ""^  7'  '"^"  ""'""•'•^  '•"'•   '«  -'"•     i'-"- cola  le 
J>.ocd.ldlo„luseomu,od.  est  do   le   mélauççer  ave.,  de  Tea..  ot  de 
proje  or  |o  .ndlan^e  a  Faid.  d'une  po„,po  ou  de  .iueh,ue  autre  appa- 
loil  à  mCme  etlot.     Après  longue  exp,:.rien.:e,    o  sins  arriva  V  la 
conclus.on  ,uo  le  n.eillour   marché  pour  ,uieon,ue  veut  app  i,   . 
das  .nsee,u.,des,  est  do  mettre  la  son„„e  nécossaL  ,  l'aclult  d  "^ 
ont  le   exprès  p„ur  mcMani^es  pulvdrnlen.s  ou  d'une  i,o,npo  foulan.o 
KMU      es    appl.cat.ons   liquides.     Ks^ayer  de    les     ren.plac.er  tant 
b.on  que  nal  par  des  arr<.soirs  a  pomn.es,  d.  petits  balais,  do.  poi- 
gnées  do  o,n  ou  dos  pa,uots  ,le  feuillen,  comme  ou  le  fait  souvint, 
no  .    réel  en>ent  bien  plus  cher,  parce  ,u'on  perd  en  son  ...yaut 

,  ^"';''     '""T  "'  ^' '"^«^^i^'i''«  'l"o   MO  coûterait  le  meilleur 
nstiumontspeeml;  et  ce  ^ui  est  plus,  l'ouvrage  .,u'on  fait  n'e.t  ni 
bien  tau  m  elticace. 

POMPKS  ET  AUTUES  APPAUEILS  LE  F'UO.IECTION. 

A''>"''le-^npplicationsà.^e<.,  le  soumet  (id/.,.,)  Woodason  est  un 
Je  ceux  MU  on  rocon.mu.ule  lo  plus:  il  est  fabriqué  p:,r  Thomas 
Woodason  451  East  Can,briu  St.eet,  Philadelphie  il  ,  en  do 
doux  grandeurs  qui  bo  vendent  respectivement  81  ot  $2.  Lu  mC-me 
maison  fabrique  aussi  le  pulvérisateur  (utomher)  Woodason  po.,r 
projo.er  un  liquide  sur  une  petite  échelle.  Pour  oj.érer  plu.  en 
grand  il  laut  des  pompes  foulantes  de  dillérentes  grandeurs.  On  en 
tiouvo  chez  la  plupart  de  nos  marchands-grainiers  du  Canada.  On 
a  des  machines  très  utiles  dans  les  pulvéri.atoufs  à  hotte-réservoir 
qui  consistent  on  un  lé-orvoir  porté  sur  le  dos  et  contenant  do  4  à 
5    gaUons    auquel  est  ajoutée  une  pon,pe  foulante   avec     boc    de 

poti  0  taille  tels  que  choux,  navets,  et  les  arbustes  fruitiers.     Celui 
dont  on  dit  le  plus  de  bien  est  le  pulvérisateur  (sprauer)  Gallowav 
abi.,.    parAlbinsonetTri.hei^^ 

lvna],sacl</'  fabriqué  par  la  compagnie  Field  Forco-pump  Co    dS 
LoeKport  (X.  Y.),  qui  coûte  lo  même  prix.  Une  machfne  excol  en 


,     i 

II 

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10 

!•:..  plein  ,l,amp  il  fimt  .le  plus  grandes  machines.  La  compa.rnio 
10  ion  pont  hxer  a  un  t„„nean.    Cotlo  pompe  a   nn   luvau   de 

.2ue..L;i^^;:!;:;r-:™™t;i,:^ 

Hxe.  .u,„„  tonneau  ou  à  .m,  et  elle  est  aussi    munie  de  deuv 
yau.v  de  déehar^e.    Coniplite,  elle  coûte  environ  814     î.  co  , 
pagnie  Xixon  .fozzle  and  jracliine  Oo    <le  Divton  mut-,    ■ 
deux  machines  „au,eu,e,„  lonées  par  .;;.^c"  x  ^    ^s'  -^V l'X 

ttre  ou  la  pousse  au  moyen  d'une  manivelle  ctd'unerouedt'ee.r  L 

d":::r 'eti:  z::. ^  -  r^- '•^■"  ^^^-^ "'"s;:^; 

uc.  louts  et  le  placer  biu- une  c'hiiriotte     Coûf   Si-^/î    Tn,..- 
«nie  fabn,ue  aussi  une  plu,  petite   utLl  ine   "i""";.™:;; 

tel  et  se  réduire  dans  une  caisse  très  petite     On  ncn,  I.,  ,   ,.  " 

vase  ou  réservoir  „uele„„.,ne  au  utoye'u  de  tuyatxT  .it ,"  ::  Zl 
avec,  a,ns,  que  20  pie,ls  de  tube  en  caouleho,  c  et  'J:  bec    de^"  iTi 
sation.    On  me  denmnde  si  souvent  o,^  l'on  neut  se  nrl  '        , 
potnpes  et  des  pulvérisateurs  „ae  j'ai  donL  les'       e    e'      Z«- 

viMcTol;-"'  171  '■"'°''  '"'"■'  '■"'"''«'"»■     ^-  R'*or.  »;  d  Ô 
Mlle  (Ontario),  fabrique  une  bonne  pompe  na'il -1.10011»  «Ai, 

an., ,  «rden  Force  Pump  "  (pompe  foulant  '  [Z-   e  g^^  t  jardi:"';] 

2  ,      "'   'ï'"   ""  proposerait   d'acheler  un   pulvérisateur 

fe  a,    bien  de  se  faire  adresser  des  catalogues  uvant  de  se  déc  de 
suj^l  achat  d  une  m:,chine,  de  sorte  qu'il  puisse  avoir  celle  qu'il  p'é. 

BECS    DE   PULVÉRISATION. 

Pou>-  r.Mpplication  des  insecticides  liquides  un  bon  bec  ou  lance  d,. 
pulvdr.sat.on  (no^  qui  ..pande  également  le  liquide  irtôut  aussi 


11 


impoitaiit  qu'une  boune  pompe  foulante.     "Ce  qu'il 
bec  de  puIv,5ri.ation,  dit  le  professeur  iiiley,  c'est  la 


à  volonté  la  f 

possible  sans  la  moindre  tendance  à  I 


qu'il  faut  dans  un 

faculté  de  régler 

grande 


"K-c  du  jet,  tiries.Ke  de   pulvérisation  la  plus 

tovu^e  Ce  i  >.  î-  '"7''^"^^*^^"'^""^'«  ^  '•«"M-o.^'ement,  facililé  du  net- 
jagt  c  eM-adue  dén.ontage  facile;  bon  marché,  simplicité  etfaci- 
lite  de  taire  varier  l'angle  embras.é  j.ar  lu  gerbe." 

Il  se  vend  «ne  grande  variété  de  becs  de  pulvérisation  lesunsbons 
les  autres  décidément  u.auvais.  Hntre  les  Lilleurs  sont   e     i  ev    J 
Cyclone  et  se.  d  verses  modifications,  et  le  Nixon.   Le  profe    em-J 
R    Sm.th   du(Bul.  75    N.   J.  Ag.   Col.   Exper't  Staiion)  :_:.  L^ 

sv,^  r  ;Ti  r'f '""'  '  "^^"""^^  '  p^"^  "^=--^-  '«  i>-  «'^ 

net  .il  :  M  '  ^'l'i;''^''^-"  "^  pi-  générale  pour  les  pluntes  de 
c  ue  ta  le  et  le.  arbustes,  cI.k  citrouilles,  gadelliers.'ronces  et 
.  utie.>.  11  projette  un  fin  nuage  qu.  .'échappe  .le  l'oritiee  central  et 
donne  une  gerbe  parfaite  et,  sur  une  certa'iî.e  distance,  éne'qe 
Si  on  le  hxe  à  une  perche  de  longueur  convenable  de  n.anl  1  à 
ormer  un  angle  avec  la  perche,  on  peut  en  quelques  ë  ondes 
humecter  pa,faitement  toutes  les  parties  du  chou  Tous  ceuTo  it 
sont  januus  se,.is  de  ce  bec  en  sont  enchantés.  Il  est  fa  ^.^  " 
hi  compagnie  Field  Force-pump  Co.,  de  Lockport  (N.-Y.)."  ^ 

Le  bec  Xixon  est  tout  aussi  excellent  pour  un  but  un  peu  ditfé- 
u.  t.    Le  courant  est  projeté  par  un  petit  oritice  central  contre  une 
toile  m    al   que  à  l'extrémité  d'un  cylindre  en  laiton  et  par  1  ^i 
lt<l,v  s    en  un  hn  nuage  tout  en  conservant  une  foJce  coLidé- 
i.ble.    On  le  trouvechez  ht  compagnie  ".Nixon  x\o..le  and  .Machine 
o.,     et  II  est  excellent  pour  emploi  dans  un  verger. 
Pour  élever  la  gerbe  de  manière  à  atteindre  le  haut  des  arbres  il 
sulht  de  reher  au  tuyau  de  décharge  de  la  pompe  un  tube  en  lai  o 
ou  CM.  caoutchouc  portant  le  bec  à  l'autre  extrémité  et  pi 

nitér.eur  (ou  fixé  au  cô.é)  d'un  bambou  ou  autre  perche  liSe    e  1 
longueur  voulue.     Une  gouttière  en  cuir  ,1e  senielle  taillé    n    oin 
et  percé  d'un  trou  qu'on  place  juste  au-dessous  du  bec  empêc 
aucune  goutte  de  couler  en  bas  la  perche  sur  l'opérateur.         ^ 

REMÈUKS. 

Je  traiterai  rapidement  de  chacun  des  remèdes  les  plus  connus  et 
dans  a    eux.ème  partie  de  ce  bulletin  je  référerai  ,  chacun  en  me 
tionnant  seulement  le  numéro  qui  le  précède. 


H! 

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i  ^  ■  ■  5,  il 

'f  I 


12 

^n!*/-f  f ''■~^''  "'''^"''"^  ^''  î^'"'^  '''  "-^"S^  '^«"t  I"  vert  do  Paris 
(ar.-én,  e  .le  ciuvre)  et  le  pourp,e  de  Londres  (comno.d  p-inci      é 
ment  d'ar.énite  de  chaux).  Lo  p.e.ior  est  pins  em,  lo;^  ^/cl         " 

lio'n     l"'r^""'r  '^'^'"""^  ^^  ^^"^  ^icne^correspc^da      ' 
jen  considère  l'emploi  pins  sûr  snr  le.  fe.ulles.     Qnelm.ol.MH    ni 
ontcssayd  le  second,   en   préconisent  Ten-ploi,  et  on       ^     de^^ 
c  aux  ,n.l  contient,  on  le  trouvera  probabLMnent  plus  utile  que 
V  r    de  Pans,  quand  il  «'agi,,  Ue  le  mCIer  avec  la  bouillie  bonle- 

U.0   et  d  autres   fongicides   pour  combattre  du    même   coup   les 

m    r;  rT''''  (^•'^-"P'---)-     ^«  vert  do  Paris  elt  ,^ 

^emède  sur  contre  les  msectos  A  mamlibules  ou  rondeurs;  mais 
est  uuss.  trùs  vénéneux  pour  l'hon.mo  et  les  animau.;  don.  ."     l 
1  faut  donc  avoir  soin  de  le  conserver  hors  do  la  por.ée  des  ont     tV 
des  Ignorants  et  des  animaux.  i  '^    curante, 

es  plantes  Certaines  plantes  sont  beaucoup  ,,Ius  utiectées  par  les 
a.'  én.tos;  il  faut  donc  les  omj.loye,.  avec  précaution,  jusq  ^  ce 
quon  sache  pour  chaque  plante  la  quantité  qui  convient."  Po;a   le 

Purl'Trr  'T  7.  •"'■"'■  ''"^  -^'-^yo^'H  .le  livre  do  vert  de 
ian.  par  50  gallons  d  eau;  pour  pruniers  et  cerisiers,  à  pou  prù.  l. 
n^eme  dose     mais  il  y  a  des  variétés  plus  délicates  que  d'aut  :^:'-    I 
faut  s^uvoUler    effet  et  réduire  la  do.e  au  besoin.     Pour  les    (^h'e 
^;o^uit  pas  plus  de  }  de  livre  pour  75  gallons,  et  même  av^t 
dos    on  risque  beaucoup  de  brûler  les  leuilles.     .^und  il  est  besoin 
de  faire  deux  ou  trois  applications  dans  la  saison,  il  faut  réduire  la 
dose  pour  les  dernières. 

Pour  bien  mélanger  le  vert  de  Paris  il  faut  d'abord  avec  une  petite 
qnan  dé  d  eau  chaude  en  lai.e  une  bouillie  épaisse  que  l'on  méCe 
ensuite  avec  la  quantité  d'eau  voulue.  ^ 

I)ans  l'application  sur  les  ibuiUos  il  ftait  prcyeter  l'insecticide 
nrU  i  f  ut;;'  '"""?  ^  ^"T"'"  '"''^^  'es  parties  de  la  plante, 
le;- de!!  t:nt:"^''  ''"'  '''  '^'^  '-  liquide  commence  à  Jégout: 
Ponralf^iiblr  l'adion  corrosive  dos  ursénitos  le  professeur  Kilev 
ch!;:,:;  ;;''  ly-^^-Z-l-^te  (hlogaUo..)  de  tarinl  ordinaire  pou. 
chaqu  12  gallons  a'eau.  11  dit  (5e  Kep.,  U.  S.  Entom.  Con!..  p. 
33).  La  tanne  semble  empêcher  jusqu'à  un  eerlain  point  l'eirot 
corrosif  du  poison  sur  les  feuilles  qui  se  p.oduit  lorsqu'iUst  pro  é 
inégalement  ou  lUrop  forte  dose."  ^^nojue 


13 

Quelque  étrange  que  cela  puisse  paraître,  les  effets  du  vert  de 
l'ar.s  sur  les  jeunes  feuilles  sont  souvent  moins  funestes  quesurdes 
feu.des  mures.  On  dprouve  de  la  difficulté  à  faire  adhé.er  les  mé- 
langes  hquuies  du  vert  de  Paris  et  d'autres  insecticides  à  certaines 
plantes  tels  que  les  choux,  les  navets  de  Suède.  On  surmonte  cette 
difficulté  en  ajoutant  un  peu  do  savon  à  l'eau  <Iu  niélanirc  Po,„.  los 
applications  pulvérulentes  on  peut  mêler  le  vert  de  Paris  avec  100 
fois  son  poids  de  plâtre,  de  chaux  éteinte  à  l'air,  de  fleur  de  farine  ou 
clo  cendre  de  bois  tamisée,  etc.,  parfaitement  secs. 

II.  Emulsion  de  pétrole.-An  deuxième  rang  après  les  arsénites 
sont  les  émul.ions  de  pétrole.     Elles  sont  surtout  efficaces  cont.e  les 
pucerons   les  tigres  sur  bois  et  les  parasites  animaux.  La  meilleure 
tormule,  telle  que  recommandé  par  le  professeur  Eiley,  est  :— 
Pétrole  (huile  de  charbon) 2  <"-alIons 

f  ^" '-'^  1^'"!»^^ 1  gallon 

bavon 1  ,. 

i  livre 

On  fait  bouillir  le  savon  dans  l'eau  jusqu'à  ce  qu'il  soit  tout 
dissous  ;  puis  on  verse  la  solution  toute  bouillante  dans  le  pétrole 
et  avec  1  aule  d'une  seringue  ou  d'une  pompe   foulante,   on  agité 
fortement  le  mélange  d'une  manière  continue  et  énergique  pemhint 
e.nq  minutes  au  bout  dosquelk's  il  aura  un  aspect  velouté,  crémeux 
S.lémusion  est  parfaite,  elle  adhère  à  une  surface  de  verre  sans 
être  lunleuse.     En  se  refroidissant  elle  se  prend  en  gelée.     Ceci  est 
1  émulsion  concentrée  qui,  avant  d'être  appliquée  sur  les  plantes,  doit 
être  diluée  dans  neuf  fuis  son  volume  d'eau.     La  q  uantité  ci-dessus 
3   gallons,   donnera   30   gallons   d'émulsion    diluée.     Les    insectes 
rcspn  ent  par  de  i)etUs  oriHces  le  long  des  côtés  du  corps.    L'effet  de 
I  émulsion  de  pétrole  est  de  les  asphyxier  en  bouchant  ces  orifices. 

m.  miébore  blanc.-G'est  un  poison  végétai,  les  racines  du  Vera- 
trum  album  réduites  en  fine  poudre.     Il  est  très  utile  contre   les  in- 
sectes qui  se  nourrissent  <les  feuilles  des  arbustes  fruitiers  en  parti- 
culier contre  les  larves  des  mouches  à  scie.     Quoique  très  vénéneux 
pour  les  insectes,  on  peut  l'employer  sans  crainte  dans  les  cas  où 
1  application  des  arsénites  présenterait  du  danger.     On  l'apnlinuo 
en  poudre  sèche  ou  mélange  à  l'eau,  1  once  par^ieux  gallons  deau. 
ly.  Pyrèthre  (Insect  Powder,  Buhaeh).-C^est  un  autre  insecti- 
cide végétal  particulièrement  utile,  par  le  fait  que  tout  en  étant  un 
poison  très  actif  pour  les  insectes,  il-  est  pratiquement  inoffensi 


ii. 

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1 1il 


14 

pour  l'homme  et  pour  les  nnimaux  8up.«rieurs.     Il  se  compose  dos 
fleurs  pulvérisées  do  cei-tainos  espèces  du  genre  Pijrethnim.     On 
s'en   sort  avec  avaiita-e  dans  la  maison   contre  les   mouches,  les 
maiin<,'ouins  et  les  guôpos,  qui  succombent  très  vite  à  ses  ofTets.'soit 
qu'on  en  pi'ojolte  une  petite  «luantité  dans  l'air  d'une  chambre  à 
raido  <i'un  soufflet  à  insectes,  soit  qu'on   mette   le  feu   i\  une  petite 
quantité  (une  cuilieiéo  à  thé)  et  la  laisse  se  consumer  sans  flamme 
La  poudre  de  pyr^^thre  semble  avoir  un  ettet  marqué  sur  les  ojiranes 
respiratoires  dos  insectes.   A])pliquéo  à  sec  quand  il  est  possible  c  Ile 
donne  b     meilleurs  résultats.     Si  on  la  mélange  avec  quatre  fois  son 
poids  de  farine  ordinaire  et  la   laisse  vingt-quatre  heures  dans  un 
%^ise  hormétiquemont  fermé,  le   mélange  tuera  j^resquo  toutes  les 
chenilles  qu'il  atteindra,  et  sera  le  meilleur  remède  contre  la  chenille 
du  papillon  du  chou  importé.     On  peut  aussi  l'emiilover  mélangé 
avec  de  l'eau,  1  once  pour  2  gallons  d'eau. 

V.  Solutions  alcalines.— U nu  solution  très  employée  en  Canada 
est  colle  dont  le  professeur  Saunders  donne  la  formule  dans  son  ou- 
vrage "  Imects  Tnjvriom  to  Fruits  "  et  consiste  en  "  savon  mou 
réduit  à  la  consistance  d'une  bouillie  par  l'addition  d'une  forte  solu- 
tion de  soude  à  laver  dans  l'eau.  Appliquée  sur  le  tronc  à  la  ma- 
nière d'une  peinture  le  matin  d'une  journée  chaude,  elle  formera  un 
«nduit  tenace  qui  ne  sera  pas  facilement  emporté  par  les  piuies." 

Une  solution  d'une  livre  de  savon  a  l'huile  de  baleine  dans  8  «râl- 
ions d'eau  est  un  remède  utile  pour  détruire  les  pucerons.  " 

Vr.  Acide phénique  (Carbolic  Acid).--JG  n'ai  pas  trouvé  qu'on  se 
servît  autant  de  cette  substance  si  généralement  utile  que  je  m'y 
fierais  attendu,  considérant  sa  forte  odeur.    Cependant  io  professeur 
A.  J.  Cook  en  a  fait  des  expérimentations  suivies  et  il  aflîrme  qu'il 
est  de  l'intérêt  do  tous  les  producteurs  de  fi-uits  et  de  tous  ceux  qui 
aiment  les  arbres  d'ornement  de  connaître  l'émulsion  de  l'acide  phé- 
nique.    "Je  la  prépare,  dit-il,   exactement  comme  l'émulsion  de 
pétrole,  seulement  plus  forte:  une  partie  d'acide  phénique— je  l'em- 
ploie brute-pour  5  à  7  de  solution  de  savon  mou,  ou  1  livre  de  savon 
dur  dans  2  gallons  d'eau).    C'est  la  meilleure  préparation  que  je 
connaisse  pour  protéger  les  pommiers  contre  les  tigres  et  les  vers 
rongeurs." 

On  l'applique  aux  troncs  et  aux  grosses  branches  à  l'aide  d'un 
pinceau  raide  ou  d'un  morceau  de  drap  environ  20  jours  après  la 
floraison.  ■  '■ 


15 


Eau  pMniquée.—La  profe.sseui-  Cook  rceoinmaïKl 
ver  du  radis  une  ])iéparatioii  faite 


e  aussi  contre  lo 

,  .,  -    ,-      ,       e»«.i'>'«tant^,!railon. le. savon  mou 

à  -  ga  lon.s  d  eau  qu'on  fait  chautte,-,  et  quand  elle  boni  on  y  met  + 
de  ga  Ion  d  acide  ,)I,t^nique.  Pour  s'en  .servir,  on  mélano-o  une  „artie 
de  cette  pi-éparadon  avec  50  d'eau  et  on  asperge  les  plantes  directe- 
ment une  fois  p.a-  .semaine  depuis  qu'elles  ont  lové. 

Plâtre  i,Mniqué.~On  m.1Iange  ..i.nplement  une  chopine  d'acido 

Cn'iHr  s"  ffi"'"  ''  """:  '^  '''^"-  ^"  ''''  '^"«  ^'-'  ""  ^-»^'d<^ 
Uétensif  très  efficace  contre  les  alti,se,«. 

VU.   Tabac— On  s'en  sert  depuis  longtemps  pour  fumigor  le.  ser- 

res;maislesexpérimentalionsrécentessemb!entindiqnern'uiI„K'rito 
une  application  plus  étendue.  Le  professeur  .T.  li.  Sn  ith  a  trouvé 
très  utde  la  décoction  qu'on  obtient  en  faisant  ébouillir  do  l'eau  con 
tenant,  ]  livre  de  tabac  jusqu'à  ce  qu'il  n'en  reste  plusqu'unechopine 
qui  contient  tout  ce  qu'on  peut  en  extiaire.  Un  dilue  dans  „„  .^allon 
d  eau,  et  le  mélange  est  très  efficace  pour  tuer  puceron.s,  alti=es  et 
autres  insectes. 

On  a  au.ssi  employé  la  décoction  de  tabac  pour  débarrasser  le  bétail 
de  la  vermine  et  elle  est  très  efficace,  mais  moins  que  l'émulsion  de 
pétrole. 


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16 


DEUXIÈME   PARTIE. 

I.-mSECTES  I7UISIBLES  AUX  CÉRÉALES  ET 
AUX  FOURRAGES. 
BLÊ. 

1.  Mouche  à  blé  (Wl.oat  Midge,  Diplosis  tritici,  Kirby) - 
Plusieurs  petits  vers  rougeâtrcs  de^  do  pouce  de  longueur,  mas.és 
a.itour  des  grains  de  blé  dans  l'épi  et  les  faisant  ratatiner.  Quelques- 
uns  des  vers,  au  terme  de  leur  croissance,  tombcntà  terre  et  passent 
)  hiver  dans  le  sol.  D'autres  .'estent  dans  l'épi  do  blé  et  à  la  mois.sou 
sont  emportés  avec  le  grain. 

Itemèdes.~l-  Brûler  tous  les  débris  et  criblures  tombés  de  la  ma- 
chi.K)  à  battre,  surtout  dans  les  localités  où  la  mouche  est  abondante 
-     Labour  profond  dès  que  la  récolte  est  enlevée. 

2,  Mouche  DE  IlEssE  (ilessian  V\y,Ceddomyia  destructor,  Say)  _ 
Deux  ou  trois  petits  vers  blanchâtres  logés  dans  le  collet  du  blé 
'  d'hiver  en  été,  juste  aunJessus  du  premiei-  ou  du  second 

n(vud  (fig.  2).  Au  terme  do  leui-  croissance,  ces  vers 
deviennent  des  pupes-en-barillct  dures,  brunes,  et  res- 
semblant ù,  de  petites  graines  de  lin.  Do  celles-ci 
émoi-gont  au  printemps  ou  en  automne  de  petits  mou- 
cherons à  ailes  obscures.  Les  agriculteurs  connaissent 
trop  bien  les  per'-s  considérables  que  cause  cet  insecte 
et  cependant  il  n'y  a  nul  doute  qu'on  est  loin  de  lui 
attribuer  tout  le  tort  qu'il  fait. 

lienièdes.~l°  Jietarder  lu  semaillo  du  blé  d'hiver 
jusqu'après    la    troisième  semaine  de  septembre,  de 
sorte  qu'il  ne  lève  qu'après  la  disparition  do  la  dernière 
génération  de  la  mouche  de  liesse.     2°     Brûler  tous  les  débris  du 
battage;  on  détruit  ainsi  beaucoup  des  "graines  do  lin  "  ou  pupes 
en  même   temps  que  beaucoup  de  graines  de  mauvaises  herbes.' 
3°  Herser  le  chaume  dès  que  la  récolte  est  enlevée,  de  manièie  à 
faire  lever  du  blé  adventice  sur  lequel  les  mouches  pondront  leurs 
oeufs,  puis  l'enfouir  par  un  labour  de  bonne  heure  en  septembre 
4°  Appliquer  au  printemps  des  engrais  spéciaux  afin  d'aider  aux 
plantes  aiFaiblies  à  reprendre  leur  vigueur. 

3.  Mouche  FRIT  d'Amékique  (American  Frit  fly,  Oscinis  varia- 
bilis,  Loew).— C'est  un  insecte  qui  est  seulement  depuis  peu  connu 


EO 


Fig. 


17 


enco.eée,so,gneuscnHM,t  étudiée;  ,„ais  elle  paraît  cJo  à 
l^eu  pi-es  lu  .ne.no  que  collo  de  la  mouche  do  liesse  et  du 
ver  du  chaume.  On  sait  qu'à  l'état  de  ver,  l.lanc  jaunâtre, 
0  ,  de  pouce  de  longueur,  elle  attaque  sérieusement  lô 
blé  de  printemps  et  beaucoup  de  graminées  au  pied  de  la 
t.ge,.,usto  au-dessus  do  la  surlace  du  sol,  et  aussi  quelle 
pasBo  1  h.ver  sur  le  blé  d'hiver  et  les  graminées,  puisqu'on 
lu  trouve  au  pr.ntemps  à  l'état  de  pupe   bnu.e  do  Lie 

'   hZ^ot"^''"'  '"  ''  '"'"'  ^^P'''^-"<'^«  t'-  S^ossii  par 

^e«'è,As.-Jusqu'à  ce  qu'on  sache  d'une  muniùre  définie  combien 
1  y  a  de  pontes  de  cet  insecte  dans  le  courant  de  l'année   je    on 
era.  les  remèdes  suivants:  V  ^^,^^^^^^^  ,^  bléd'hive;    ''  =  H         ! 
le  chaume  peu  après  que  la  récolte  a  été  enlevée,  de  manière  à  tHiré 
promptement  lover  le  blé  adventice,  que  l'on  enfouira  d!  bol 
heure  en  septembre.     3°  Appliquer  en  couverture  un  en  '  ais 
.al  quand  on  sait  que  le  blé  d'automne  est  attaqué.     (^tZa 
les  plantes  qu>  ont  souttert  à  reprendre  leur  vigueur. 

4.  Ver  d^  chaume  du  blé  (Wheat-stem^Maggot  Aleronura 
A^nerœanaV^toU)  Yor  d'un  vert  vitreux,  mince,  .^i  de  p^  Se 
ong  q,„  attaque  la  tige  au-dessus  du  dernier  nœud,  ce  qu  h  b  at 
chu-  l'épi  avant  que  le  reste  du  blé  ne  soit  mûr  «.  V 
dans  les  talles  du  blé  d'hiver,  du  seigle':;  ^ b^Ju  ^,  '^lîr 
ou  H  passe  l'hiver  pour  on  sortir  au  printemps  sous  fome  d  une 
active  mouche  vert  jaunâtre  do  l  de  pouce  de  longueur  72^^ 
brillant  et  â  trois  bandes  sombres  le  long  du  dos. 

Hemàles-Le,  mêmes  que  pour  n°  3,^la  mouche  frit  d'Amérique 
POIS. 

5.  Bruche  nu  roi.  (Poa  Weovil,  Bruc/n<s  pisi,  L.).-Petit  coléou 

tùro  (barbeau)  gris  br re  de  i  do  pouce  d^  b^ngneur;  i::!;^ 

vers  l'extrémité  du  corps  de  deux  taches 

noues;  en  automne  ou  au  printem])s  sort 
des  pois  do  semence  par  un  petit   trou 

à    6   '^^^^    Tf-     ^^'•^^"'^■*^*^t''^P'^^<^  «-'Ha  jeune  cosse 
Fig.  4  ""^  '^  ''*'''  P'^"^'''"'^  '^'»''s  le  pois  où  il  subit 

,       .  ^'^^^^<"^  '^es  métamorphoses  et  dont  il  sort 

le  même  automne  ou  le  printemps  suivant 
o 


\    V 


i 


'  .i:iî 


i     .  8 


18 

scJ^riiorr^"    -""'r'  P'-«P'-«-1'  ««t  do   toute  i.npo,.tance  do 
m      dos  iHus  noM  „,ib,tc^.s,  sinon  I:.  bmcho  on  sort  biontôt  ot  rosto 

zJzr'T  /''""^^'^  "'"'^  '■  •"  ""•"-^.i-1-'^  -"  nue  los  CO.SSCS .;; 

0 rr   :  l'     ^  ^^"'""'"^  Pi-étonucnt  qno  los  pois  infevstds  .ont  pros- 
q  K  au,sM  bons  pour  somonoequodes  pois  sains  ot  aussi  quo  l'insooto 
_  pu.t  pas  v.vro  ,lans  les  partios  tVoidos  .lu  Canada.     C'ost  une 
g  .  ndo  onour:  ,.„,.,,o,nont  los  .ormos  ont  été  détruits  o.  les  poi 
eu  pu  tu.  dévorés  qu,  lùvon.  donnent  dos  plantes  l'aibles.     J'ai  1  ion 
cm.stalé  qu'un  froid  intense  (moins  de  lô^'au-dessous  de  .én>  Fa  " 
«  tne  les  bruches  dans  deux  éebantillons  do  pois,  „,ais  il  n'y  a  pas 
•    "Oindre  exeuso  pour  e-snyer  ^l'introduire  do  la  somenee  infos  éc 
d     s  un  d.stnet,dans  l'espoir  que  le  eiin.at  détruira  les  brueh^ 
J  .  ns  tous    os  eas,  la  preniiùro  .éeolto  obtenue  de  cette  semonce 
serait  certainement  trùs  jjauvre. 

inLio  il  v"'"  ;''  ^■'^'•'  ^"^-*^'"""'   •'"    ^''i^   q-e   la    semenco   est 

.ent.  Le  plus  employé  par  les  o,.ainiers  qui  ont  tous  les  appareils 
nécossairos,  est  do  placer  les  pois  dans  un  vL  fern^é  ot  d'v  polio 
I  e  la  vapeur    e  bisulfure  de  carbone.     Ce  produit  chimiqu  ,  c^  3 

'  -t  exposé  à  l'air,  s'évapore  et  la  vapeur  en  est  si  pesa,  te  qu'elle 

t'u    T^^Z]         '""'^^^  .^"^  ^'>-  ^— "^-     ^'  -«i^  •' '-0  petite 
quantité  1  do  livre  pour  trois  quintaux  de  pois.     Pour  cola  on  met 

1(^  pois  dans  une  caisse  ou  un  tonneau  qu'on  puisse  feimer  horméli- 

K  b.sulfuto  do  carbone,  remet  le  couvercle  et  le  laisse  parfaitement 
fermé  pendant  qua.antodu.it  heuios.     Le  bisultu.e  n'aIu^,e  en" 
la  semonce    mais  il  faut  s'en  se;  vir  avec  précaution  à  cause  do  son 
extieme  n.fîammabilité.     La   semence  doit   ensuite  être  vidée  en 

quelque  temps,  autrement  il  se  produirait  une  explosion. 
S'^  Chaleur.-Si  l'on  place  dans  un  local  chauffée  les  pois   renfer- 

^.nvf  ?''  Z  ^"''  '"  '"  '^''^  J^^l"^'-'  ''''   ^"•"«'^^^  -^tiront 

c    ^,,a,ns  pondant  l'Iuvor  et  seront  morts  par  leten.ps  où  l'on  vou- 
uia  les  semer. 

4°  Saison  sautée.-On  peut  sans  porte  garder  los  pois  jusqu'à 
la  seeondo  année  après  la  récolte,  les  bruches  en  sortiront  [a  p-e- 
m.ùre  ;  puis  l'on  pourra  séparer  le^  mauvais  o,,,in,s  avant  de  semer 

5    Jmmorsion.-Si,  au  moment  do  semer,  on  trouve  que  les  pois 


19 
'louzc  heures  <h  3;^ 'u      ";"''' '''""^'^^  ^" ''''^^^^ 

i...so«e  dans   I  '  dis  iû^" '.r-';:  --''W™'''-  '■""  --»  e.'e 

miniisoulos  (|,ii  nénAtronf  ,l.,n  •  i  f^oi  font  des  vors  ro>:ds 

Vers  le  ,uom  ont  ''  '"'■^''  ''  détruisent   l.s  o,,,ines. 

II-IxXSECTES  Î^CJISIBLES  AUX  ARBRES  ET 
ARBUSTES  FRUITIERS 
ARBIiES  FRUITIERS. 

if<a  Ms,  and  C.  rf.,sWa,  IIubn)._Les  chenillos(%.  5 
qui  filent  ies  ^^rros.es  toiles  offensantes  à  la  vue  que 
on  voit  trop  souvent  dans  les  fourches  des  bran- 
eljes  d  arbres  truitier.  ot  autres.  ,<clo.ent  en  niai 
d  œufs  disposes  en  manchon  autour  des  ramilles  des 
arbres  et  qui  y  ont  passé  tout  l'hiver.     Elles  ^ivos- 
M.^sent  rapidement  et  en  juillet  se  transforment  en 
.u^ecte  parfait,  papillon  do  nuit  brun,  agile,  marqué 
de  deux  bandes  blanches  en  travers  des  ailes     6es 
insectes  sont  si  bien  connus  qu'il  est  inutile  do  les 
décrire  plus  au  long. 

Remède.-Kn  aspo.geant  les  pommiers  avec  le 
pulvérisateur  pour  détruire  le  ver  de  la  pomme  on 
détruit  en  même  temps  ces  chenilles.     Il  est  tj-6s 


II 


fia 


■l      !  !» 


20 


:£m}?^'^Sfi^i 


^fiWt?>n 


Fi''.  (!. 


pratique  (le  l•!lmi^^*.seI^  on  hiver,  les  manchons  d'cviifs  et  en  mai  les 

toiicH  dès  qu'elles  sont  faites,  et  quand  elles  sont  très  faciIeH  à  voir 

les  arbres  n'dtant  cneo   ■  ixiière  louiri-s.  ' 

8.  Chenille  à  tou,,,   i.a,tomnk  (Kall  Web-worm.  Hi/phanfrhi 

'■(//(t?«,Drury).— Les  toiles  cho- 
quantes pour  la  vue  que  t'ont 
les  colonies  do  cet  insecte  en 
automne  au  haut  des  branches, 
sur  les  arbres  fruitiers  ou  d'or- 
nement, 8(Mit  bien  connues  do 
tout  le  Caïuida. 

.Remèdes. —  Les  (cufs  sont  dé- 
j  posés  en  Juin  par  la  femelle 
(ti^'.  G),  et  on  remarque  en  gé- 
néral les  toiles  en  juillet.  Ces 
chenilles  ayant  l'habitmle  do  rester  toujours  quelque 'temps  dans 
leur  toile  ])resque  Jusqu'au  moment  où  olios  deviennent  chrysalides, 
on  se  débarrasse  facilement  de  cet  insecte  en  enlevant  hi  toile  et 
détruisant  les  chenilles  qu'elle  renferme  en  les  écrasant  sous  le  pied. 
Si  on  ne  s'y  prend  p.is  avant  (lu'elles  aient  quitté  lour  toile,  on 
pourra  natuiellement  les  faire  périren  aspergeant  lesarbies  au  vert 
de  Paris  de  mémo  que  tous  les  autres  insectes  qui  se  nourris-onl  de 
feuilles. 

CEJUSfERS,  voir  POlRlEliS  et  PR  UN  [ERS. 

FRAMBOISIERS. 
i».  MoucuE  À  scfE  nu  fkamb  )Isier  (Raspbeny  Saw-fly,  Selandria 
rubi,  Ilari-is). — Voi-s  le  moment  ou  les  fram- 
boisiers sont  en  tlcurs,  on  remarque  que  les 
feuilles  sont  criblées  de  petits  trous.     Si  on 
examine  on  trouve  que  ces  trous  sotit  l'ouvrage 
dépolîtes  chenilles  vertes,  hérissées  (tig.  T). 
En  raison  de  leur  i-essemblance  en  couleur  avec 
les  fouilles  qu'elles  dévorent,  on  s'apeiçoit  rare- 
ment qu'elles  sont  les  auteui's  du  dégât.     Elles 
disparaissent  de  dessus  les  tiges  avant  Juillet 
et  vont  se  filer  des  cocons  ovales  sous  tene. 
E'insecte  parfait  en  sort  au  mois  de  mai  sui- 
'^" '■  vaut:   c'est  une  petite  mouche  à  quatre  ailes 

de  couleur  sombre  de  J  de  pouce  de  long. 


21 


/JewhW,_lV.H  ,,u'oM   romurquo  les  .Idoât.  do  la  c-honillo,  «.por.ror 
les  feuilles  avec  IVIlébore  blanc,  l  o.,oe  pai-  sea.,  -l'eau.  " 

0.w./i/.sn.yyo../m/..,  Zello>.)._Kn  Juin  m,  peut  trouver  les  leuiiles 

«k.^K    A-^     attii<|UL'es  ,1'mie  maniôio  trèn  sen.l.lai.l.'  à  la  prcW- 

-^^l^^l^      -lente    par   une    autre    petite  ehonille   rcssemMant 

^%^  assez  celle  de  la  mouclio  à  scie  mais  .r,,,,  voit  plus 

/\7s  ]mle  et  l.t^nssde  de  poils  plus  lins.     Seulement  cello- 

;•'  ««    transforme  on  un    trcs   U'au   petit    i)apilion 

^'>^-  ^-  hvony.6  à  taelics  blanc  d'ari,^ent   (H-    S.)  qu'on  peut 

remarquer  en  juillet  volli-reant  autour  dos  framboisiers. 

Jiemè'j'e. — .Môme  que  poui  n'='  !i. 

maculata,  Ohv.).-yers  la  tin  de  Juin  on  piut  fréquemment  voir  le. 
ox-ttdmiti^s  des  Jeunes  pousses  dos  framboisiers  se  fidtrir 
ot  s'incliner.     Si  on  les  examine  on  trouve  au  bas  de  la 
partie  Hdtrie,  deux  rangs  , le  i)iqûres  à  demi-pouce  l'un 
do  I  autre  et  entre  les  deux  un  petit  trou  pratiqué  jus- 
qu'au centre  de  la  tige,  où  est  onchiissé  un  gros  œuf 
.jaune.   Au  bout  de  quelques  Jours  l'.euf  éelôl,  et  le  jeune 
ver  se  creuse  -X  l'intérieur  de  la  tige  une  galerie  descendant  vers  la 
racine      Vers  le  mois  d'août  il  a  atteint  toute  sa  gro.sseur  et  a  envi- 
ron ï  de  pouce  de  longueur.     L'insecte  i.arfait  (Hg.  !))  émcro-e  au 
mois  de  juin  suivant  sous  forme  de  coléoplô,-e  ou  barbeau  noir  étroit 
à  longues  antennes,  à  corselet  Jaune  marqué  do  trois  points  noirs    II 
attaque  aussi  les  ronces. 

Remède^Le  remùde  est  simple  mais  doit  être  appliqué  sans 
retard  Les  pousse.s  flétries  sont  très  apparentes;  dès  qu'on  les 
voit,  Il  faut  aussitôt  les  enlever.  Elles  se  séparent  de  la  tige  au 
moindre  alloucbement,  et  quant  on  les  a  enlevées,  il  faut  examiner 
la  partie  piquée  en  cercle  et  s'assurer  si  l'<euf  n'a  pas  éclos  et  si  le 
ver  n  est  pas  descendu  dans  la  tjo-o 

12.  Ver  i,e  la  tioe  du   FRAMuntstEK  (Kaspberry-cane  Mag.^ot 


l'iK.  il. 


Anthomi/ia?). — Il  v 


framboisiers  d'une  manière 
anneaux  de  piqûres.  C'est  le  ver  d'une 


i  un  antre  ennemi  qui  attaque  le  jeune  bois  d 


embhible,  mai>  qui  ne  fait  pas  les  d 


es 


eux 


un  œuf  à  la  fois  à  l'aisselle  de  1 


petite  mouche  noire  qui  dépose 


unedesfeuillossupérieures.     Le 


leuno 


i 


M 


.:ll 


Vig.  10. 


22 

l^»'f^n-y.uin,t  l.n.no.  '  '  ^    transfonno  .,.  une 

il  /^uTl-'n!    ■^'  r"'^'':  ^"'''1'"'  '""''^  '='  '"'"--  •">!-•!'  ^  -  |."inu.- 
Il  Mut  loiilovcT  llt•^<  qu'on  le   loin-iifin..      <",.  »  •  '  ' 

GADKLLIERS  ET  GROSEILLIERS 

--£:;w|::::n=;-':ïï,::::;::; 

-  ^on    m.   Ix......   ,,ol„   papillon  «sse.  somM.bK.  à  ,n,o 

;..i>s  (hg.     0.  qui  sYManco  do  d   do  la    panni   1. 
M'Hlollu.r.     c-o.r  un  des  plus  r.loutablo.s  iava^eurs 
de.  .^adelhern.     Autant   q-e  Jo  l'ai  obsond.  il  nuisait 
.surtout  au  <.a.Hs,  >"ais  dans  dautros  punies  du  Cmnda 
1  s  en  p,.ond  «urtout  aux  gadelliers  à  f.  uits  rou^o.  et  à  tr  ,i     b    n  l 
Los.eut.ssont  dép,.d.s  .ur  un  bouton  do  la  nruvoilo  pie    H 
djeudic  une  io.s  .close  .entWnc.  <lans  la  ti,e  e.  en  dét.  it  l  nx^l,^' 
illo  passe  1  h.ver  dans  .a  ti^e,  et  .,ne,^o  ou  Juin  conune  pa„inon. 

i?cmV/..-Le  seul  remùdo  est  de  taille,  eou.t,  e(  si  en  taillant  on 

onurque  une  tige  <^vidée,  de  ebereher  la  ebo^dlle  et  la     ': n  i^ 

Vers  le  moment  ou  les  fleurs  .'épanouissent  il  tant  aussi  ^  ,i    s        V 

l>ous!.e.s   idestees  paraissent  moins  saines. 

S..l^^^^T"'?'"f  '"""""''  '^'  o^t>ELLiER(Imported   C.n.nl 
Suw-dy,  ^.j..,,,  ,.é,,u,  8copO-I)e  tons   les  ennemis  des  arbu 

':T\     n  t  '""■''"  ^^  '''"^  '''"^^''^  ^  exterminer,    i^i    . 
apiès  que  les  teudles  se  sont  développées,  au  eomn.encen.ent  de 
ma>,  on  peut  voir   voltiger  .ous  les  gadelliors  et  les  grosei   I  s 

Les  œufs  se  v  déposés  e,.  hgnes  régulières  le  long  des  nervure,  à  la 

chflintf  ^' '  '  ^   "\  """'  '''     '^"'^^«  ^'"-  ''^  -"--  J-^  hausses 
chendles  de  ...  j  .eru.ôre  se  montrent  en  mai  et  pour  cette  première 


^^ 


■23 

POllUEliii  ET  CEUTSIERH. 

ii'fWU',/M.— Los  niOmes  que  j.oiir  le  ii^  U. 
POMMIElii^, 

^'•^ ''''''•''^•'^'''•'•'^^•-''3-a.leux..pùee.dec.l.enil,os,u;;n:;'^^ 

li's  pommiers  et  ,,i,'(..,   api)elle  arpen- 

tcMises  :   l'arpenteuse  du   printemps   et 

lar|)enteu>e   d':.ut..mne.     Le   pai,ill„n 

tVn.ello  de'pourvu  d'aile<  île  la  preniièi'o 

ospùco  apparaît  surtout   au  i.rinleinp^ 

et   ].ond    des  (cufs  ovales   d'un    blanc 

iiaert^  en  masses  irrdgulières  sous  les 

f^aillies  <lo   Idcorco,  etc.     La   i)lupart 

ilos  papillons  do   l'antre  espèce  appa- 

des  M.nr..,ni  r  .  /•'•''■^^^^'"t  tard  dans  la  saison  et  pondent 

'e^  S  ;    rr'""''"'"  ^"^-  '''^'^  ''  arrangés  ...^.ulièriment  4 
I  extérieur  de  1  écorce  en  masses  de  100  ou  plus  (e).     Les  chenilles 

des  det^  espaces  au  ternie  de  lenr  oroissal  se  ress^li:!  ^^  ^ 
a^np  ,  elles  sont  brunâtres  et  d'environ  un  pou.e  de  longueur  La 
huurellrep!-,<<onf,.  laf.t-onil'o  pHa     ~„r    i    r  e,"^"i.     -Li.i 

Les  femoll.i"  I  T"  7  "''"'"^^  ''"^  ^^  ^^'  '^'"^^  ^^  1  arpenleuse  dautomne. 
'jes  îemelles  des  doux  espèces  ont  1' 


Fis,'.  11. 


dé[ 


dépourvues  d'ailes: 


ippareneo  d'araignJes  et  sont 


gnses  transparentes 


mais  les  mâles  sont  de  délicats  papillon 


is  aux 


Ï-''A 


i     ,>  r 


i- 


L  'I 
!'  ij 


V. 


Fig.  12. 


24 

Bemède.-ll  y  a  plusionrs  artifices  pour  empêcher  les  femelles  de 
monter  sur  les  arbres  et  y  aller  pondre  leurs  œufs,  mais  aucun  de 
ces  moyens  n  est  à  comparer  pour  roffieacité  avec  la  projection  sur 
les  arbres  au  printemps  de  vert  de  Paris,  une  livre  par  200  «^allons 
d  eau.  Si  on  y  a  recours  aussitôt  après  la  chute  des  fleurs,  on  tuera 
du  même  coup  les  arpenteuses  et  les  autres  insectes  qui  dtVorent  les 
teuiiles,  ainsi  que  le  ver  de  la  pomme, 

17.  Chenille  à^ bosse  rouue  du  PojiMrER  (Red-humpcd  Caterpil- 

''i''  «*"  t'i^  -^PP'*-')  <^^'demosia  con- 
cinna,  8m.  Ab.).— A'ersla  fin  de 
ïéié  on  trouve  quelquefois  sur 
les  jeunes  pommiers  do  giandes 
masses  de  voraces  chenilles  à 
apparence  de  cire,  jaunes, 
r  ,  blanches  et  noires,  la  tôte  et  une 

DOfeSO  sur  la  quatrième  anneau  du  corps  d'un  rou-e  l)rillant  ffi..-  ]'?)  • 
81  on  ne  les  enlève,  elles  sont  très  destructrices.'  Ta.d  en  a;rtomné 
elle,  quittent  les  arbres  et  se  filent  ])armi  les  feuilles  tombt^es  des 
cocon,  ,,,,é,  ,,,,i,  „^i„^^,^  j^^^  ^,j^^^__.,j^^^  ^,^  transforment  en  chry- 
salides au  printemps  suivant  seulement,  et  les  papillons,  petits, 
ouins,  émergent  en  juin  et  juillet. 

liemèdes.~Ou  trouve  presque  toujours  ces  chenilles  sur  des  jeunes 
pommie;  s  où  on  peut  les  atteindre  tacilement  :  on  peut  alors  couper 
la  branche  ou  elles  se  trouvent  et  les  écraser  sous  le  pied.  Si  cZ 
sont  ù-op  haut  pour  cela  on  s'en  défera  on  les  aspergeant  de  vers  do 

Peniant  hiver  ont  peut  trouver  sur  les  rameaux  du  pommier  de 
peti  s  .eufs  noirs  luisants.  De  ces  .eufs  éelosent  de  bonne  heure  au 
printemps  des  pucerons  verts  qui  attaquent  les  feuilles. 

Remède..-kn  moment  où  les  boutons  vont  s'ouvrir,  pi-oietez  sur 
les  arores  à  l'aide  du  pulvérisateur  l'émulsion  de  pétroli  (remède  II). 


Bouché).-ri  n'est  pas  facile  de  reconnaître  du  premier  iboitlco 


orinn. 


mme 


25 


étant  dos  insectes  le.  petites  indgalités  sur  l'éeorce  des 
pommiers  qui  sont  représentées  dans  la  tio-uro  13      Ce 
■i  en  sont  pas  moins  des  insectes  extrêmement  nuisibles 
J.enr  histoire  naturelle  estasses  extraordinaire.     Vers 
«loi- juin  de  minuscules  insectes  blancs  ressemblant  à 
ucs  cirons,  à  six  pattes,  sortent  de  dessous   les  écailles 
•suriécorce  et  pondant  deux  ou  trois  jours  vojao-ent  à 
la  recherche  d'un  endroit  convenable  pour  s'y  fixer     Ils 
perforent  ensuite  la  jeune  écorce  de  leur  bec  et  se  nour- 
nsBent  de  la  sève  do  l'arbre.    Ils  restent  dans  cette  posi- 
tion tout  le  reste  de  leur  vie.     Chacun  secrète  peu  à  peu 
son  écaille  cireuse  sous  laquelle  en  août  on   ne  trouve 
plus  qu'une   masse  d'.cufs  qui   y  passent  l'hiver  pour 
_    éclore  au  printcmjis  suivant. 
'^-     •  ^emè*6\— Cet  insecte,  comme  nombre  d'autres   n-os- 

père  surtout  sur  les  arbres  maladifs.    Dos  qu'on  l'a  remarqué,  'il  faut 
donc    ravaillera  rendre  la  vigueur  à  l'arbre  en  même  f'e mps  qu'à 
0  débari-asor  des  tigres.     L'application  de    l'émulsion  de  pétrole 
remède  II)  au  pulvé.'isateur  avant  quo  les  bourgeons  ne  s'ouvrent 
létruira  un  grand  nombre  d'écaillés;  de  même  une  seconde  applica' 
ion  au  moment  ou  les  jeunes  tigre,  sont  actifs,  car  c'est  alori  qu'ils 
sont  le  plus  vulnérables.     On  réduira  aussi  le  nombre  de  ces  perni- 
cieux insectes  en  frottant  fortement  les  troncs  et  les  branches  des 
jeunes  arbros  en  hiver  ou  de  bonne  heure  au  printemps  avec  des 
solutions  alcalines  (remèdes  V  et  VI). 

20.  Ver  de  la  pomme  (Codiing  Moth,  Carpocapsa pomonella,  L.). 
Ce  ver  est  bien  connu  par  ces  ravages  à  tous  les  producteurs  et  à 
tous  les  consommateurs  de  pommes.     Le  meilleur  remè  lo  est  d'as- 
perger les  arbres  une  fois  aussitôt  après  la  chute  des  rieurs,  avec  un 
mélange  de  vert  de  Paris  (1  livre)  et  d'eau  (-.'OO  gallon.s). 

2L  Ver  iioxoeur  nu  pommier  à  tête  plate  (Flat-headed  Ar>ple- 
tree  Borer,  ChnjsoOofhris  femorafa,  Fab.)-On  peut  voir  en   juin  et 

on  juillet  lies  coléoptères  oii  barbeaux  bronzés 
très  agiles,  d'environ  demi-pouce  de  longueur 


et  de  la  forme  représentée  (Hg.  U  d)  qui°d( 
sont  leurs  (cufs  sur  les  troncs  et  1 


ipo- 


es  grosses 


branches  des  pommiers,  des  sorbiers  et  d'autres 
irbres.  J)eces(eufsécIosent  bientôt  do  curieux 
>'ers  à  tête  plate  en  forme  de  clou  à  fer  à  cheva 


\ 


n 

i 

i,  ' 

I 

26 

c'^;.ent'i''l  "  '""^''^'.'î"^'l"^'  *-"!-  pénètrent  dans  le  tronc  et 
l'IXo  '■''  ^'""'  "^''■'''''^'  'l"'  «'^"^^«"t  un  tort  sérieux  à 

i?.».èj/..-T„.IubitabIenicnt  le  rncillenr  remù.le  co„(ro  ce  rono-enr 
e  tons  le.  autro.  rondeurs, ni,  on  .^ndrul,  b.,.„ent  leurs  déiK^Ju 
t.ons  a  une  cc.au.e  partie  de  1  arb,.,  consiste  à  prévenir  le  al  en 
applHiuant  une  solution  alcaline  on  vénéneuse  sur  les  arb:e  u^ë 
-...t  lép.H„e  ordinaire  de  la  pon<e.  Dans  ce  but  on  de.^a  t  au 
conn.enc.enient  et  -X  la  fin  de  Juin  appli^jucr  les  remùdes  V  ou  VI 

I.mIIwh!""''.^   i'^-  l'OMMrKH  A   TKTK   HoxnE    (Round-headed 
Apple-tiee  Horer,  èiaperda  candida,  FaU.).~a,  ver   ron^-e  presque 

oujours  vers  le  pied  de  l'arbre  qu',1   inteste.     Il  est  beal.co  n     du! 
é  )a;s  que  celu,  à  tê;e  plate,  et  il  lui  tant  troi.  ans  au  I,eu  d'u     po  a- 

ub.r   outes  .os  transt^.rmati.ns.     Le  barbeau  est  brun  pâl       ve 
denx  bandes  blanebes  le  !on.  du  corp.     Il  a  un  peu  i:  '     nH 

enq,.  est  représenté  pa:.  la  ti.ure  U,  ukus  est  plLpais  et  d'^^.vU 
ron  rf  de  ponces  de  longueur. 

ii'./»^rfos.-Pendant  la  première  année  le  ver  vit  immédiatement 
sous  l'écorce  dans  l'aubier,  où  il  ceu^e  une  chan.brette  d'envirr, 

SZ  :.:^T""-     "^'m"^  '"-"^^^"^  ^^''^"^^   "-  .ointe  oar^! 
iist.que  que  Ion  apprend  bientôt  à  reconnaître.     Le  ver  se  tr-ihit^ 

;-.ù^l'œilexpérimen:épar  les  déjeCons  qu'il  poL^L^^  d^^ 

D    s     ';m,    r^''^  '"  "'"^^"'^   ''''''''-     S'iH  pénétré 

plus  aNant  dans  le  bo,s  on  peut  l'atteindre  avec  un  ton  fil  de  te  • 

Le  n.eilleur remède,  sans  doute,  est  un  traitement  défensifupphoué 
le^nherement  chaque  année  en  juin.      Voir  liemèdes  V  et  V[      ^ 


PJlC/yiERS  ET  CERISlEJiîi. 


nenupha,.  Jlerbstj.-Il  n'est  peut-être  pas  d'insecte  dont  le  nom  soit 
"HOUX  c<mnu  que  celui  du  charançon  de  la  prune 
L'insecte  parfait  (fig.  15)  appartient  à  la  famille  des 
coléoptères  ou  ba,  boaux  porte-bec  ainsi  nommés 
d'ap.ès  la  forme  de  sa  tête  qui  est  alloui-'éc  en  forme 
de  bec.  Il  est  grisâtre,  rugueux,  d'environ  4  de 
-.  ponce  de  longueur.     Les  femelles  j.ondent  leurs  œuts 

dans  le  jeune  fruit  des  pruniers  et  des  cerisiers,  détruisant  fréquem- 
ment toute  la  récolte.  ^ 


27 

et^hif!!;rf"^"'r'"r'"^  1^^"  "^"-  '^  -'^tin  de  bonne  heu,. 

gallons  d'eau.     S'il  a,v  -.nt    éf.HU       1         ''"'     "  '"'""^   '""•'  -"*^ 
faudrait  les  répder  '    '"'  "'•^"'^  '^^  "l'I'lioutions  il 

VlGyE. 


todcra 


26.  Patte-éte." 


=-ETEx„uEDE  LA  VKKVE  (Beautiiul  Wood  Xyn,nh.  £'.^, 


i//-a^fl,  Fal),).— Ou  peut  trouv 


,  ...        'yas 

et-  sur  la  vigne  uu  mois  d'août  des  che- 


'': 


1  m\ 


i...:M 


28 


Fig.  18. 

cliangenten  chrysalides  bniiies 


nillos   iuix   coiiluiirs    lirillantos,    le 
corps  bien,  tnvveisé  tle  Iiandes  oran- 
ges et  de  tînos  lignes  noires,  la  tête 
orange    et   tout  le  corps  semé   de 
tubercules  noirs  (tig.  10).  Au  terme 
de  leur  croissance,  elles  se  laissent 
tomber  sui-  le  sol  et,  sous  les  débris 
ou    près   do   la   surface  du  sol,  se 
Au  printemps  suivant  appparaît 
le  beau  papillon  de  nuit  repiésenté  par  la 
figuie  18.  Les  ailes  supérieures  sont  blanc 
de  crème  et  brun   velouté;    les  inféiic  ures 
oranges,  boitlées  de  brun  foncé. 

III._IÎ,TSECTES  Î^UISIBLES  AUX  PLAOTES-RACIXES 

ET  AUX  LÉGUMES. 
CHOUA\ 

27.  Papillon   importé  du  chou  (Importcd  Cabbage  ButterHy, 

■^'«''s  râpa;  L.)._Les  pa])! lions 
blancs  qui  volent  sur  les  planches 
do  choux  en  été  pondent  sur  les 
feuilles  des  œufs  qui  produisent  les 
iniportunes  chenilles  du  chou. 
Remède.— \\  n'y  a  aucun  doute 
qutf  le  meilleur  remède  est  la  pou- 
_,  •^'i"'-'  iiii^ecticide  mélangée  avec  qua- 

.         ''^"  "  ■  tre  fois  son  poids  do  fleui-  de  farine 

pomme  il  est  indiqué  sous  le  titre  Remède  IV. 

28.  PucERox  DU  CHOU  (Cabbage  Aphis,  Aphis  hrcmicœ  L)- 
Los  pucerons  gris  sont  fréquemment  très  importuns  en  été  sur  les 
choux,  et  eu  août  et  septembre  sur  les  navets  à  feuilles  lisses. 

Bemèdes-X^  D.,ns  les  années  où  Tinvasion  n'était  pas  trop  consi  " 
dérable,  on  s'est  bien  trouvé  de   ramasser  à  la  main  les  premières 
masses  de  pucerons  et  de  les  détruire. 

2°  Pour  des  navets  do  Suède  trè.  infestés,  le  traitement  le  plus 
satisfaisant  a  été  l'émulsion  de  pétrole.  On  l'applique  au  moyen 
d  une  pompe  foulante  et  d'un  pulvérisateu.-,  disposé  de  manière  à  ce 


i     ; 


29 

imcerons   sous   les   feuilles   où   il 


1  (i!l 


s  se 


que   la   gerbo   atteigne   les 
rassemblent. 

3°  Le  professeur  J.  B.  Smith  rocomman.le  trùs  forteuient  contre 
toute  espec-e  .le  pucerons  le  savon  à  l'huile  de  baleine,  1  livre  par 
S  gallons  d'eau.  ^ 

29.  Ver  T>u  cnou  (Oabbage  Maggot,  Anfhom>/iabrassicœ,  Bouché) 
-L  n  ou  plusieurs  vers  attaquent  les  racines  des  plants  do  choux 
<!..  on  vient  de  repi.iuer     Ils  éclosent  d'œufs  que  pondent  de  petites 
mouches  gnses,d'un  tiers  plus  petites  que  les  mouches  domesti.nies 

Bemèdes.-l°  L'elI.îbore  blanc,  2  onces  par  sea.i  d'eau  ou  2° 
lémulsi.n  de  pétrole  (romùdes  II  et  JII),  dont  on  asperge  le  sol 
autour  des  racines,  et  des  binages  fréquents  remuant  la  terre  jusque 
contre  la  tige,  sont  des  remèdes  reconnu.  ;  3^  on  préconise  aussi  le 
nitrate  de  soude,  une  cuillerée  à  bouche  autour  de  chaque  plant. 

<  n  ROUILLES,  CONCOMBRE  S,  MELONS. 

30.  PuNAisF  DE  i.x  ciTUouiLLE.  (Squash  Bug,  Anasa  tristis,  De 
(Tcer).— Urosses  punaises  à  odeur  désagréable,  brun 
foncé,  plus  pâles  en  dessous,  de  4  de  pouce  de  longueur 
qui  se  massent  autour  des  tiges  de  citrouille  vers  la 
fin  de  juin  et  sucent  les  pointes.  Les  (cufs  sontdépo^és 
8.ir  les  feuilles,  et  les  Jeunes  punaises  se  montrent 
au  milieu  des  adultes. 

Remèdes.— On  s'en  débai-rasse  en  général  en  ramas- 
.sant  les  insectes  à  la  main  dès  qu'on  les  remarque  et 
en  plii.ant  p,  es  des  plante.->des  bardeaux  sous  lesquels  ils  se  cachent 
durant  le  jour.  Du  pétrole  et  du  plârt-e  répandus  entre  les  branches 
des  plantes  en  chasse  un  gi-and  nombre. 

31.  Altisedu  CONCOMBRE  (Cucumber  Flca-bectle,  Epitn.r  cucu 
mens,  IIarris).-Très  petites    altises    noires  à  pattks  ot  antenne, 
jaunes  couvertes  d'une  courie  pubescence  soyeuse,  qui  percent  des 
quantité  de  irons  dans  les  feuilles  des  concombres,  pommesde  terre. 
etc.,  eic.  ' 

Re7nède.-0n  s'en  débarrasse  faeilement  en  saupoudrant  les  plantes 
d  un  m«5hinge_ck,  vert  de  Paris  et  de  Heur  de  f-,rine  au  cinquantième 
(remè  le  I),  .1  faut  le  faire  quand  les  plantes  sont  humides  de  rosée. 

32    Barbeau  barré  nu  concombre  (Striped  Cucumber  Beelle 
J)iabroticavmata,ÏPah.)~m.,  que  les  courges,  les  concombres  et 


I  I, 


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!     ] 


30 

les  melons  sont  levés,  ils  sont  attaqués  par  de  petits  coléoptères  on 
)arbeaux  ban  es  de  jaune  qui  ont  bientôt  détruit  les  plantes  si  on  les 
laisse  faire. 

lîemcdi's.-L^  meilleure  application  pour  protéi^or  ies  plantes  est 
<  e  taimser  dessus  du  vert  de  Pa,is  et  des  eendresdans  la  proportion 
<lo  1  a  ;)0.  Los  cen-lres  seules  sont  aussi  eflieaces.  Un  reniùde 
très  en  usa^-e  aux  Etats-rnis,  est  décrit  par  le  .locteur  0  31  Weed 
dans  un  bulletin  de  la  station  expérimentale  aoTonomique  pour 
septembre  1889:  il  consiste  à  tenir  les  plantes  couvertes  d'une  ivùce 
de  o,,zc  ou  de  cuton  h  fromage,  soutenue  par  deux  ou  trois  lâtons 
plantés  dans  le  sol,  les  bords  étant  retenus  j)ar  quelques  poi-nées  de 
terre  tout  autour. 

NAVETS,  CRESSON,  HA  DIS. 

;^3.  Altise  du  navet  (Turnip  Flea-beetle,  Phijllotreta 
:;  rittafn,  Fab.)— Il   n'est  peut-6tre  pas  d'insecte   mieux 
\    connu  etphisdétestédescultivateurs  que  la  puce  de  terre 
j    ou  altise  du  navet,  (fig.  22).     Le  barbeau  parfait,  noir 
marqué  de  blanc  sur  les  étuis  d'ailes,  passe  l'hiver  sous 
les  débris  et  les  mottes  de  terre,  et  se  montre  de  bonne 
heure  au  printemps  sur  diverses  plantes  de  la  famille  du 
«resson.     Dès  que  les  navets  sont   levés,  le»  altises  attaquent  les 
feuilles  germinatives,  et  détruisent  souvent  tout  le  semis.     A  l'état 
de  vers  elles   vivent  sous  terre  sur  les  racines  de  plantes   de  la 
famille  du  cresson. 

Rp.mèdes.~yin  trouvé  que  le  meilleur  remùde  était  de  saupoudrer 
les  plantes  de  cendre  ou  tle  plâtre  parfaitement  secs,  avec  lesquels 
on  a  mélangé  une  partie  de  vert  de  Paris  pour  50    (remède   I) 
D'autres  expérimentateurs  préconisent  une  décoction  de  déchets  de 
tabac,  1  livre  dans  2  ou  8  gallons  d'eau.     Ce  dernier  remède  est  bon 
à  connaître  pour  le  cresson  de  jardin,  sur  lequel  on  noj.eut  emplover 
le  vert  de  Pans.      Voir  aussi  les  remèdes  pour  les  numéros  28  et32. 
34.  Veu  du  radis  (Radish  Maggot,  Anthomyia  radicum,  Eouché) 
—L'insecte  le  plus  redoutable  pour  les  radis  est  le  ver  du   radis" 
C'est  la  larve  d'une  petite  mouche  très  ressemblante  à  celle  du'  ver 
de  l'oignon  (fig.  23), 

Remèdes.—On  recommande  semis  hâtif  et  terrain  neuf,  mais  ce  ne 
sont  nullement  des  remèdes   certains.    J'ai  obtenu  les  meilleurs 


Fig.  2 


:>0 


81 


OIGNONS. 

^M(Mg-en).— l'n  insecte  aussi' 
•lestructour,  ninis  plus  ,|ifR. 
cilo  à  atteindre  rjiiu  le  vor  du 
chou  et  celui  du  radis  est  le 
ver  de  l'oignon  (tig  2:]). 

/fc'î/îè^/c's.-Xous  leconi man- 
dons un  sol  riche,  hien  tra- 
vaillé et  un  semis  hâtif. 

1"^  On  a  l)ien  réusssi  en 
répendant  de  l'émulsion  de 
l)étrole  le  long  des  rangs  d'oi- 
gnons  infestés. 

2°    On     a     aussi     trouvé 

d.  r.pa....e  .  la  volée  sur  les  plantes  tZ  '^^i::!^.  ^ 

Suggesnon~2^  «"«'gérerais  l'application  de  nitrate  de  soude  >. 
ra,son  de  200  livres  à  l'acre  ;  c'est  un  excellent  engrai^^  o  l'I  '.-é 
utile  pour  arrêter  les  ravages  du  ver  du  chou. 

POMMES  DE  TERRES. 

36.    MoucE    À    PATATE    (Colorado    Potato-beetle,     Donjphora 
l^-Uneata,    Say).-En    réponse    ù    de     fri.uentel'    de 
"jandes,  je  d.rai  ici  que  contre  cet  insecte  aucun  remùde 
^-  est  à  comparer  avec  le  vert  de  Paris,  1  livre  par  160 
«|.nons  d'eau   (=1    once   par   10   gallons).     C'e!,tà     a 

tois    le    rr>m.N,  M    Q  ,^  ....    .'. :  .     .  /  " 


l'ig.  2,3. 


S  le  remè 


'^ÏR.  24. 


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eccniomi 


que  et  le  plus  facile  à  ap- 


RADIS,  V 


oir  ^^AVETS. 


32 


Fig.  2(i. 


PLANTES  CULTI  VÉES  EN  GÉNÉRAL. 

37.  Vers  qris  (Cut-worms,  Noctmdiv).—Cm  redoiital.les  enne- 
mis qui,  dans  les  mois  de  printemps,  causent  sûrement  aux  cultiva- 
teurs de  plus  grandes  pertes  qu'aucun 
autre  insecte,  sont  les  chenilles  de 
plusieuî'ïs  papillons  de  nuit  aux  coii- 
Icuis  })cu  voyantes  (fig.  25).  La 
tigure  2()  représente  une  de  ces  che- 
nilles qui  sont  lissjs,  reluisantes, 
comme  graisneuses,  de  couleur  som- 
'^'    '■  bio,   mesurant   î.u    moment  où  elles 

ravagent  les  lécoltes  d'un  demi-pouce  à  2  pouces  de  longueur. 
Elles  se  lepaissent  la  nuit  et  le  jour  se  tiennent  cachées.  La  plu- 
part  des  espèces  pondent  en  automne  et  les 
jeunes  chenilles  atteignent  environ  un  quart  de 
leur  taille  avant  les  froids.  Elles  passent 
l'hiver  dans  la  torpeur  et  au  printemps  sont 
prêtes  à  attaquer  les  jeunes  plantes  cultivées 
dès  qu'elles  ont  lové.  La  plupart  ont  pris 
tout  leur  accroissement  à  la  première  semaine  do  juillet,  où  la  che- 
nille se  fait  une  cellule  dans  le  sol  et  s'y  transforme  en  chrysalide 
pour  en  sortir  un  mois  plus  tard  sous  forme  de  papillon. 

Remèdes.— 1°  Culture  propre.— Puisque  les  chenilles  de  beaucoup 
d'espèces  éclosent  en  automne,  en  enlevant  tous  les  végétaux  du  sol 
aussitôt  que  possible  en  automne,  on  les  prive  de  leur  approvisionne- 
ment de  nouri'iture  et  on  détourne  les  papillons  tardifs  de  déposer 
leurs  œufs  dans  ces  ten-ains  nus.  Les  champs  et  les  jardins  qu'on 
laisse  à  la  tin  do  l'automne  se  couvrir  de  mauvaises  herbes  ou  de 
plantes  adventices  ne  pouri'ont  guèi'e  manquer  d'être  infestés  au 
printemps  suivant. 

2°  Pièges.— On  peut  détruire  des  quantités  de  vers  gris  en  pla- 
çant entre  les  rangs  des  cultui'es  infestées  ou  à  de  courts  intervalles 
sur  les  tei'i'ains  infestés,  des  paquets  de  quelque  herbe  succulente 
qu'on  a  préalablement  empoisonnés  en  les  plongeant  une  fois  liés 
dans  un  fort  mélange  de  vert  de  Paris  et  d'eau.  Les  vers  mangent 
les  plantes  empoisonnées  s'enfoncent  dans  le  sol  et  meurent.  Quand 
le  temps  est  chaud  et  sec  il  faut  placer  ces  paquets  après  le  coucher 
du  soleil,  et  on  peut  mettre  sur  chacun   un  bardeau  pour  les  em- 


pêcl 


ler  de  se  flétrir 


33  . 

""  <i'mu,.o«\,j^™ ,'::,,:;  '"';""';"'"  '■"''"i"'^"»"  '*"« 

"  zt  îr  z;:'"'z:i?  " ':■" --" -^  "=- 

on  los  clonco  ,l'„„.,lomi  noue"  ,H,  .^  •>mc  passer  la  1,^0,  p„i» 

utiic  emploi  ,,„„r  le,  I  X  Tto, m     .       "'  ,'    '^  '■"  "■""^■'  "™'  "" 

ol  le  c5ld  so  dessoude.  Avoe  de,  .,  ,;,  °'''""' """''f  ««•l«'"''li«i.l 
;l™.".>  au  .ilie,.  de  sa  Huu.e", 'd':  ZZ  avX'':  V:i,o"  'n:; 
On  sauvera  aussi  bcancoun  do  nl-,i,is„„    ,  ,  uoux  lul)o,.     (!,) 

Uge  ,r„„  ,„„,.ce„u  d,.  paplo,.       '  "  '  ""'°"™'"   »''<'P''-'"«"t  la 

ii  y  .1  uuix  cnnomia  des  vers  gris  qui  mdritont 
une  mention  parti- 
cnliôrc  el  que  tout 
cultivateur,   eonsi- 
d<5i'!int    leui-N   bons 
offices,      devraient 
connaître  de   vue. 
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L'Entomologiste, 

Ferme  expérimentale  centrale, 
Ottawa,  Ontario. 

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