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TEST TARGET (MT-S)
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Photographie
Sciences
Corporation
23 WEST MAIN STREET
WEBSTER, N.Y. 14580
(716) 873-4503
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Microfiche
Séries
(Monographs)
ICMH
Collection de
microfiches
(monographies)
Canadian Institute for Historical Microreproductions / institut canadien de microreproductions historiques
Technical and Bibliographie Notes / Notes techniques et bibliographiques
The Institute has attempted to obtain the best original
copy available for filming. Features of this copy which
may be bibliographically unique, which may alter any
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significantly change the usual method of filming, ar«
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tes géographiques en couleur
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Le
□ Coloured maps/
Car
n
n
0
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along .nterior margin/
La reliure serrée peut causer de l'ombre ou de la
distorsion le long de la marge intérieure
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within the text. Whenever possible, thèse hâve
been omitted from filming/
Il se peut que certaines pages blanches ajoutées
lors d'une restauration apparaissent dans le texte,
mais, lorsque cela était possible, ces pages n'ont
pas été filmées.
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'OX 14X ,8j(
L'Institut a microfilmé le meilleur exemplaire qu'il
lui a été possible de se procurer. Les détails de cet
exemplaire qui sont peut-être uniques du point de vue
bibliographique, qui peuvent modifier une image
reproduite, ou qui peuvent exiger une modification
dans la méthode normale de f ilmage sont indiqués
ci-dessous.
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Pages de couleur
□ Pages damaged/
Pages endommagées
□ Pages restored and/or laminated/
Pages restaurées et/ou pelliculées
0 Pages discoloured. stained or foxed/
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□ Pages de'ached/
Pages détachées
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Comprend un (des) index
Title on header taken from:/
Le titre de l'en-téte provient:
□ Title page of iss
Page de titre de
□ Caption of issue/
Titre de départ de la
n
issue/
la livraison
livraison
Masthead/
Générique (périodiques) de la livraison
22X
Th« eopy film«4 hare has baan raproducad tha. ks
to tha ganaroaity of :
Législature du Québec
Québec
Tlia imagaa appaaring hara are tha baat quality
poaaibla conaidaring tha condition and lagibility
of tha original copy and in Icaaping with tha
filming contract spacificationa.
Original copiaa in printad papar eovars ara filmad
baginning with tha front covar and anding on
tha laat paga with a printad or illuatratad imprea-
sion, or tha back covar whan appropriata. Ail
othar original copiaa ara filmad baginning on tha
first paga with a printad or illuatratad impraa-
sion. and ending on tha laat paga with a printad
or illuatratad impreaaion.
Tha laat racordad frama on aach microficha
shail contain tha symbol -*>(maanjng "CON-
TINUED"). or tha symbol V (maaning "ENO")
whichavar appliaa.
I^^apa, plataa, charts, atc. may ba filmad at
dl/farant raducticn ratioa. Thoaa too large to be
antiraiy inciudtfd in one expoaure are filmed
baginning in the uppar laft hand corner, left to
right and top to bottom. aa many framea aa
required. The following diagrama illuatrata the
method:
L'exemplaire filmé fut reproduit grâce à la
générosité de:
Législature du Québec
Québec
Lee imagée suiventes ont été reproduétes av«c le
plua grand soin, compta tenu de la condition et
de la netteté de l'exemplaire filmé, et en
conformité avec lea conditions du contrat de
filmage.
Lea exemplaires origineux dont la couverture en
papier eat imprimée sont filmés en commençant
par le premier plat et en terminant soit par la
dernière page qui comporte une empreinte
d Impreaaion ou d'illustration, soit par le second
plat, selon le cas. Tous les autres exemplaires
originaux sont filmés en commençant par la
première page qui comporte une empreinte
d impreaaion ou d'illustration et en terminant par
la dernière page qui comporte une telle
empreinte.
Un dea symbolea suivants apparaîtra sur la
dernière image de chaque microfiche, selon le
caa: le symbole — ^ signifie "A SUIVRE" le
symbole V signifie "F\N".
hf'ff'î"?' P'""chea. tableaux, etc.. peuvent âtre
Tiimèa à dea taux de réduction différents.
Lorsque la document eat trop grand pour être
reproduit en un seul cliché, il est filmé à partir
de I angle supérieur gauche, de gauche à droite
et de haut en bes, en prenant le nombre
d'images nécessaire. Les diagrammes suivants
illustrent la méthode.
32 X
1
2
3
1
2
3
4
S
6
FERME EXPÉRIMENTALE CENTRALE.
-:0:
MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE,
OTTAWA, - - - CAî^ADA.
-:o :-
BULLETIN NO n.
Recommandatîons pour la prévention des déffâts de
quelques insectes communs des champs, des
vergers et des jardins.
:0 ;
MAI IHOl.
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11
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me
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con
Je (
don
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A l'honorable
Ministre de l'agriculture.
MoxsrEiiR.--.J'ai l'honneur de vous soumettre ei-aprè. le Bulletin
do la ferme expérimentale centrale, ,ui a é.é préparé sous ma
u-ect.onparM. James Fletcher. l'entomologiste et botaniste des
formes expérimentales de la Puissance. Les dégâts des insectes
.^on des pertes considérables aux cultivateurs et aux producteurs
de f u.t. : les profits qu'ils retirent de leur labeur en sont sérieuse-
ment d.m,nués. Or on peut prévenir en grande partie ces pertes
en suivant les recommandations données dans ce bulletin. Les résu-
-nés succ.ncts de l'histoire naturelle des insectes nuisibles desquels
est parle avec l'aide des gravures, mettront lo lecteur à même de
distinguer les espèces, et comn.e la saison approche maintenant où
ce. ansectes sont le plus actifs, nous e.pérons que cet avertisse-
ment donné à temps recevra l'attention qu'il mérite. Les remèdes
conse..lés sont d'une application facile; ils sont pou coûteux -^I
le croîs crois que si on suit généralement les recommandations
données ici, on y gagnei'a beaucoup.
J'ai l'honneur d'être.
Votre obéissant serviteur,
WM SAUNDERS,
I>irecteur, fermes expérimentales.
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Ottawa, 15 mai 1891.
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CHAMPS, DES VERGERS ET DES JARDINS,
l'AU
JAMES FLETCirEH,
Entomologiste et botaniste des fermes expérimentales de la Puissance.
Los Mqimyf., clomandos do ronsoiguomor.ts même sur les ennemi.s
les plus communs et les plus nuisibles des récoltes do toute 8orto
nous montrent i'oppo.tunild qu'il y a à publie.- sous une l'orme con
C.SO pour f»c.liter les références, les descriptions de quelques-uns
des plus importants, avec quelques détails .ur les remùde mil ont
fuit leurs prouves et sur les meilleures manières de les u,.,';iquor
Les insectes dont il est parlé sont ceux sur lesquels j'ai reçu le plus
de questions ces deux dernières .saisons. Quand il a été possible
J ai insère des gravures pour fournir aux personnes intéressées à
connaître les remèdes les plus nouveaux, les moyens de reconnaître
leurs ennemis.
L'entomologie appliquée est le nom qu'on donne à l'étude spéciale
des insectes qui a p jur but de nous les iaire connaître de manière à
ce que nous sachions protéger ceux qui sont bienfaisants et détruire
ceux qui sont nuisibles.
D'année en année de plus grandes superficies de terrain étant sou-
mises à la culture, les différents insectes nuisibles qui attaquent cer-
taines récoltes spéciales, deviennentde plusenplusnombrouxàmesure
que s étend la culture de leur plante nour.-icière favorite. On estime
quil nest pas une plante cultivée dont le rendement ne soit dimi-
f-
* l
M
IM
6
nué en moyenne ,1e moins que d'un dixième ,,ar len .léprédations don
. :«oete. em.em.s, et certaines annde. cette po.-te s'élève au quart où
à a mo...é de toute la .écolte. Il nexi«te aucun doute q ? '
er en ,M-ande partie cette perte en a.l.ptant certains prôc ".
trè H„„,,,, basés Hur des principes ..éné.anx. et que tousL.m' t
aisément apprendre à connaître. Pour emplover ettica.-en e è
remèdes contre les insectes nuisibles, il est U^ important d" s v d
un peu quelles sont leurs habitudes et leur structure, aHn queVon
pmssecl.o.su. eremèdoleplusconvenablo,etl^.ppliq. ..arin ;,;
ou il peut avoir le plus dVttot.
La vie des insectes se divise on quatre périodes bien distinctes
Ce sont: ° l'état dV../; 2° l'état de /...e (ver ou chenill ) U
«ont en général le plus dangereux ; 3° l'état de pupe ou c^l
ou, sau dans quelques fandlles, ils sont inactifs Itivns mou/^n ,'
et 4 \éU.U\mecte parfait. Quelques infectes sont nuisibles sou
n enl aussi, à rao.ns que nous ne les connaissions sous toutes leurs
rr ', '•"" '"'T'" ^"""•'" ^^'^ •"«'"«'"•«^ «<-'^'^^-"« Je les détruire
les cla.r que dans cette lutte contre eux, celui qui connaît ce^
'iétads a un grand avantage sur ceux qui ne les coulissent pas
On peut diviser les insectes en deux classes suivant Torganisation
de leur bouche Dans la p.en.iùre qui est la plus nombreuse lie
dos .nsectos Mordants, ils sont murus de nKu'libules ou mâcLo s
qui eur servent à mâcher leur nourriture, par exemple les chenille^
le. barbc.u,x ou coléoptères. Dans la seconde classe, celle des iasecte
Suceurs, les mandibules sont ren.placéos par un b^cou tube Zl)
a» moyen duquel ils sucent leur noui-riture qui doir'êtrê
liquide; cest le cas chez, les punaises, les pucerons et les
mouches. 11 est évident que pour les insectes ,1e la pre-
,^ m.ere classe, tout ce qu'il y -, à faire c'est de placer quel-
Fi,. 1 que substance vénéneu.se sur la plante nourricière, afin
qn Ils la mangent en même temps que leur nourriture. Mais pour
la soc^onde classe, cela ne servirait de rien, car les insectes enfc^nco-
•aient .eur bec à travers la couche de poison sur leur plante nou ri
c.ère et ,ra.ent chercher sous la surface les sucs dont ils vivent
lourceux-c>,,l faut donc employer quelque substance qui les tuo
par son contact avec leur corp.. Or, contre l'une on l'ant-e clas.e
;;î^dnZ^ " ''""''" P"' '^"^"'^ '' ^«^^^^«^' ^'-aueis je parlerai
PREMIÈRE PARTIE.
REMÈDES.
Le8 remcVkvs contre les insectes nuisibles sont préi-enlifs ou actif,,
ot (lo.vont etro appliqués suivant les eirconstunces et suivant les
liabitudes do l'insccto particulier.
OEMÈDES l'RÊVENTIKS.
Oos remèdes sont P culturaux, ou 2^ défensifs.
1. Remèdes culturaux.-C^nx<-\ consistent on .uo<les particuliers
de culture tels quei-Fumure al.on.lante, pour stimuler une vtWta-
tion vi^roureuso et saine des plantes et les taire arriver aussitôt que
poss.blo à maturité; Culture propre, par laquelle on maîtrise les
mauvaises he; bes et ne laisse aucuns débris s'accumuler: Semailles
avancées ou retardées, de sorte que les plantes, au moment où parais-
sent es insectes, soient asse. fortes pour résister à leurs attaques ;
notation des récoltes, par laquelle les insectes attirés dans une localité
par une plante, n'y auront ,)lus l'année suivante la même plante i.our
les faire vivre. '
2. Remèdes défemifs.—En badig-eonnant les troncs des arbres
truitiers avec des solutions vénéneuses, alcalines ou autres, on les
protège contre les vers rongeurs en ce qu'on tient à distance les
ieme les qui voudraient déposer leurs (cufs sur l'écorce; en entou-
rant les troncs de divises manières on empêche do monter sur les
a: bres les insectes tels que Ir •■ vers gris grimpeurs, ou les j.apillons
femelles dépourvus d'ailes (I -s arpenteuses, qui sortent de terre en
automne et au jirintemps et montent sur les troncs dos arbres pour
y déposer leurs œufs.
En répan.h.nt auprès do certains légumes dos substances à odeur
c ésagiéable ou plus forte que celle de la plante, telles que la chauK
d épuration de ga/. ou l'acide phénique, on détruit ou couvre l'odeur
miturelie de ces légumes.
i;*
t
REMÈDES ACTIFS.
Les plus simples sont les diverses méthodes qu'on peut classer
sous le terme généial de " ramassage à la main," par lesquelles on
cherche les insectes sous leurs diirérents états et on les détruit:
elles seront indiquées à propos des différents insectes contre lesquels
■f si
\ - f
Al'P.ARKir.a.
met. l.o„r lo, „,,,,|icati„„, 4 ,„ „„ ji|„„ ' ,!<, !■ «!
«mn., d„ p a,ro .le I.. ,.|,„„x ..einU.'i l'air, „„ „v . lo ?„ ™ ,
1« !.. po,,H„6,.o ,1e cherai,, ,i„e,„„n( t,„„i.&.». Il .si ,1e ", ,„h, „'
r zr:,,?:;!'" "■'^'-,' ""*""""■-' »*o,,e,„te;rv:e ;
os pour <u elles se mêlent parfaitement avec rinsecticide et
quele» ,„,„„ „„i,,,,„„„,^,,„ , ,,^^^ ^^^^, ^ plante 1^.^,,^
1,1',.';'",,™ """""" ' '"■"""^•'"- ^'-'' l'-li"lc,„;i„J: i I"
;:rë:,t':;;i;::r '-'"" ™'"^"' «'-'™""- >---
pondrunt len plant ï fU donc 'h' "''''' " '." ''"''^^ "" ^''"■
fhii-o ,lnn. l„ . ■ . " imuginor quelque moyen de le
n. tu elle. C e.st ce qu'on fait le mieux on plaçant la poudre l ré Z
bien plus commodément qu'en .0 baissant. Le profentr L t^,e
ecun.mande '< une boît. en ier-blanc de g.andeu convorble 'Z
demi-p.nte) avec couvercle, et à fond tCrmé d'une h'^etot m^I
•qj. La boîte étant attachée au bout d'un Uto^ Te»: ::t -o t
pieds, on marche 0 onL' dp^ T>lnnf^. \ . ""^"^""ois
légôromentlemancle 'vt uun'^^ , «aupoudrer en frappant
é-alernpnt " r-. / . T ''''^""' ^"^ ' «P^'''ition se fait très
également. C e.t quand les planter sont humides de roséo ou par un
9
temps ealmoM.nl faut nppli,,,..,- les naMan^os pulvcMulents. UrpoM-
' «yno.s .!,. printemps où le bos.,i„ dos insecticides ost lo plus
gn Ki .1 se passe ,i..oi.,uo fois plusieurs jours sans <,uo cos condit o„s
Zùro t • V'":^""-»l>pli.,..- le poisM. de ,nel,ue antre
m . no.e, ahn qu .1 so.t un.forn.dnu.nt distribua sur les planles .pfon
n dMl 'r' '" ""^ 7' '"^" ""'""•'•^ '•"'• '« -'"• i'-"- cola le
J>.ocd.ldlo„luseomu,od. est do le mélauççer ave., de Tea.. ot de
proje or |o .ndlan^e a Faid. d'une po„,po ou de .iueh,ue autre appa-
loil à mCme etlot. Après longue exp,:.rien.:e, o sins arriva V la
conclus.on ,uo le n.eillour marché pour ,uieon,ue veut app i, .
das .nsee,u.,des, est do mettre la son„„e nécossaL , l'aclult d "^
ont le exprès p„ur mcMani^es pulvdrnlen.s ou d'une i,o,npo foulan.o
KMU es appl.cat.ons liquides. Ks^ayer de les ren.plac.er tant
b.on que nal par des arr<.soirs a pomn.es, d. petits balais, do. poi-
gnées do o,n ou dos pa,uots ,le feuillen, comme ou le fait souvint,
no . réel en>ent bien plus cher, parce ,u'on perd en son ...yaut
, ^"';'' '""T "' ^' '"^«^^i^'i''« 'l"o MO coûterait le meilleur
nstiumontspeeml; et ce ^ui est plus, l'ouvrage .,u'on fait n'e.t ni
bien tau m elticace.
POMPKS ET AUTUES APPAUEILS LE F'UO.IECTION.
A''>"''le-^npplicationsà.^e<., le soumet (id/.,.,) Woodason est un
Je ceux MU on rocon.mu.ule lo plus: il est fabriqué p:,r Thomas
Woodason 451 East Can,briu St.eet, Philadelphie il , en do
doux grandeurs qui bo vendent respectivement 81 ot $2. Lu mC-me
maison fabrique aussi le pulvérisateur (utomher) Woodason po.,r
projo.er un liquide sur une petite échelle. Pour oj.érer plu. en
grand il laut des pompes foulantes de dillérentes grandeurs. On en
tiouvo chez la plupart de nos marchands-grainiers du Canada. On
a des machines très utiles dans les pulvéri.atoufs à hotte-réservoir
qui consistent on un lé-orvoir porté sur le dos et contenant do 4 à
5 gaUons auquel est ajoutée une pon,pe foulante avec boc de
poti 0 taille tels que choux, navets, et les arbustes fruitiers. Celui
dont on dit le plus de bien est le pulvérisateur (sprauer) Gallowav
abi.,. parAlbinsonetTri.hei^^
lvna],sacl</' fabriqué par la compagnie Field Forco-pump Co dS
LoeKport (X. Y.), qui coûte lo même prix. Une machfne excol en
, i
II
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i
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i i
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i . -î
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!•:.. plein ,l,amp il fimt .le plus grandes machines. La compa.rnio
10 ion pont hxer a un t„„nean. Cotlo pompe a nn luvau de
.2ue..L;i^^;:!;:;r-:™™t;i,:^
Hxe. .u,„„ tonneau ou à .m, et elle est aussi munie de deuv
yau.v de déehar^e. Coniplite, elle coûte environ 814 î. co ,
pagnie Xixon .fozzle and jracliine Oo <le Divton mut-, ■
deux machines „au,eu,e,„ lonées par .;;.^c" x ^ ^s' -^V l'X
ttre ou la pousse au moyen d'une manivelle ctd'unerouedt'ee.r L
d":::r 'eti: z::. ^ - r^- '•^■" ^^^-^ "'"s;:^;
uc. louts et le placer biu- une c'hiiriotte Coûf Si-^/î Tn,..-
«nie fabn,ue aussi une plu, petite utLl ine "i""";.™:;;
tel et se réduire dans une caisse très petite On ncn, I., , ,. "
vase ou réservoir „uele„„.,ne au utoye'u de tuyatxT .it ," :: Zl
avec, a,ns, que 20 pie,ls de tube en caouleho, c et 'J: bec de^" iTi
sation. On me denmnde si souvent o,^ l'on neut se nrl ' ,
potnpes et des pulvérisateurs „ae j'ai donL les' e e' Z«-
viMcTol;-"' 171 '■"'°'' '"'"■' '■"'"''«'"»■ ^- R'*or. »; d Ô
Mlle (Ontario), fabrique une bonne pompe na'il -1.10011» «Ai,
an., , «rden Force Pump " (pompe foulant ' [Z- e g^^ t jardi:"';]
2 , "' 'ï'" "" proposerait d'acheler un pulvérisateur
fe a, bien de se faire adresser des catalogues uvant de se déc de
suj^l achat d une m:,chine, de sorte qu'il puisse avoir celle qu'il p'é.
BECS DE PULVÉRISATION.
Pou>- r.Mpplication des insecticides liquides un bon bec ou lance d,.
pulvdr.sat.on (no^ qui ..pande également le liquide irtôut aussi
11
impoitaiit qu'une boune pompe foulante. "Ce qu'il
bec de puIv,5ri.ation, dit le professeur iiiley, c'est la
à volonté la f
possible sans la moindre tendance à I
qu'il faut dans un
faculté de régler
grande
"K-c du jet, tiries.Ke de pulvérisation la plus
tovu^e Ce i >. î- '"7''^"^^*^^"'^""^'« ^ '•«"M-o.^'ement, facililé du net-
jagt c eM-adue dén.ontage facile; bon marché, simplicité etfaci-
lite de taire varier l'angle embras.é j.ar lu gerbe."
Il se vend «ne grande variété de becs de pulvérisation lesunsbons
les autres décidément u.auvais. Hntre les Lilleurs sont e i ev J
Cyclone et se. d verses modifications, et le Nixon. Le profe em-J
R Sm.th du(Bul. 75 N. J. Ag. Col. Exper't Staiion) :_:. L^
sv,^ r ;Ti r'f '""' ' "^^"""^^ ' p^"^ "^=--^- '« i>- «'^
net .il : M ' ^'l'i;''^''^-" "^ pi- générale pour les pluntes de
c ue ta le et le. arbustes, cI.k citrouilles, gadelliers.'ronces et
. utie.>. 11 projette un fin nuage qu. .'échappe .le l'oritiee central et
donne une gerbe parfaite et, sur une certa'iî.e distance, éne'qe
Si on le hxe à une perche de longueur convenable de n.anl 1 à
ormer un angle avec la perche, on peut en quelques ë ondes
humecter pa,faitement toutes les parties du chou Tous ceuTo it
sont januus se,.is de ce bec en sont enchantés. Il est fa ^.^ "
hi compagnie Field Force-pump Co., de Lockport (N.-Y.)." ^
Le bec Xixon est tout aussi excellent pour un but un peu ditfé-
u. t. Le courant est projeté par un petit oritice central contre une
toile m al que à l'extrémité d'un cylindre en laiton et par 1 ^i
lt<l,v s en un hn nuage tout en conservant une foJce coLidé-
i.ble. On le trouvechez ht compagnie ".Nixon x\o..le and .Machine
o., et II est excellent pour emploi dans un verger.
Pour élever la gerbe de manière à atteindre le haut des arbres il
sulht de reher au tuyau de décharge de la pompe un tube en lai o
ou CM. caoutchouc portant le bec à l'autre extrémité et pi
nitér.eur (ou fixé au cô.é) d'un bambou ou autre perche liSe e 1
longueur voulue. Une gouttière en cuir ,1e senielle taillé n oin
et percé d'un trou qu'on place juste au-dessous du bec empêc
aucune goutte de couler en bas la perche sur l'opérateur. ^
REMÈUKS.
Je traiterai rapidement de chacun des remèdes les plus connus et
dans a eux.ème partie de ce bulletin je référerai , chacun en me
tionnant seulement le numéro qui le précède.
H!
:r..i;i
i ^ ■ ■ 5, il
'f I
12
^n!*/-f f ''■~^'' "'''^"''"^ ^'' î^'"'^ ''' "-^"S^ '^«"t I" vert do Paris
(ar.-én, e .le ciuvre) et le pourp,e de Londres (comno.d p-inci é
ment d'ar.énite de chaux). Lo p.e.ior est pins em, lo;^ ^/cl "
lio'n l"'r^""'r '^'^'"""^ ^^ ^^"^ ^icne^correspc^da '
jen considère l'emploi pins sûr snr le. fe.ulles. Qnelm.ol.MH ni
ontcssayd le second, en préconisent Ten-ploi, et on ^ de^^
c aux ,n.l contient, on le trouvera probabLMnent plus utile que
V r de Pans, quand il «'agi,, Ue le mCIer avec la bouillie bonle-
U.0 et d autres fongicides pour combattre du même coup les
m r; rT'''' (^•'^-"P'---)- ^« vert do Paris elt ,^
^emède sur contre les msectos A mamlibules ou rondeurs; mais
est uuss. trùs vénéneux pour l'hon.mo et les animau.; don. ." l
1 faut donc avoir soin de le conserver hors do la por.ée des ont tV
des Ignorants et des animaux. i '^ curante,
es plantes Certaines plantes sont beaucoup ,,Ius utiectées par les
a.' én.tos; il faut donc les omj.loye,. avec précaution, jusq ^ ce
quon sache pour chaque plante la quantité qui convient." Po;a le
Purl'Trr 'T 7. •"'■"'■ ''"^ -^'-^yo^'H .le livre do vert de
ian. par 50 gallons d eau; pour pruniers et cerisiers, à pou prù. l.
n^eme dose mais il y a des variétés plus délicates que d'aut :^:'- I
faut s^uvoUler effet et réduire la do.e au besoin. Pour les (^h'e
^;o^uit pas plus de } de livre pour 75 gallons, et même av^t
dos on risque beaucoup de brûler les leuilles. .^und il est besoin
de faire deux ou trois applications dans la saison, il faut réduire la
dose pour les dernières.
Pour bien mélanger le vert de Paris il faut d'abord avec une petite
qnan dé d eau chaude en lai.e une bouillie épaisse que l'on méCe
ensuite avec la quantité d'eau voulue. ^
I)ans l'application sur les ibuiUos il ftait prcyeter l'insecticide
nrU i f ut;;' '"""? ^ ^"T"'" '"''^^ 'es parties de la plante,
le;- de!! t:nt:"^'' ''"' ''' '^'^ '- liquide commence à Jégout:
Ponralf^iiblr l'adion corrosive dos ursénitos le professeur Kilev
ch!;:,:; ;;'' ly-^^-Z-l-^te (hlogaUo..) de tarinl ordinaire pou.
chaqu 12 gallons a'eau. 11 dit (5e Kep., U. S. Entom. Con!.. p.
33). La tanne semble empêcher jusqu'à un eerlain point l'eirot
corrosif du poison sur les feuilles qui se p.oduit lorsqu'iUst pro é
inégalement ou lUrop forte dose." ^^nojue
13
Quelque étrange que cela puisse paraître, les effets du vert de
l'ar.s sur les jeunes feuilles sont souvent moins funestes quesurdes
feu.des mures. On dprouve de la difficulté à faire adhé.er les mé-
langes hquuies du vert de Paris et d'autres insecticides à certaines
plantes tels que les choux, les navets de Suède. On surmonte cette
difficulté en ajoutant un peu do savon à l'eau <Iu niélanirc Po,„. los
applications pulvérulentes on peut mêler le vert de Paris avec 100
fois son poids de plâtre, de chaux éteinte à l'air, de fleur de farine ou
clo cendre de bois tamisée, etc., parfaitement secs.
II. Emulsion de pétrole.-An deuxième rang après les arsénites
sont les émul.ions de pétrole. Elles sont surtout efficaces cont.e les
pucerons les tigres sur bois et les parasites animaux. La meilleure
tormule, telle que recommandé par le professeur Eiley, est :—
Pétrole (huile de charbon) 2 <"-alIons
f ^" '-'^ 1^'"!»^^ 1 gallon
bavon 1 ,.
i livre
On fait bouillir le savon dans l'eau jusqu'à ce qu'il soit tout
dissous ; puis on verse la solution toute bouillante dans le pétrole
et avec 1 aule d'une seringue ou d'une pompe foulante, on agité
fortement le mélange d'une manière continue et énergique pemhint
e.nq minutes au bout dosquelk's il aura un aspect velouté, crémeux
S.lémusion est parfaite, elle adhère à une surface de verre sans
être lunleuse. En se refroidissant elle se prend en gelée. Ceci est
1 émulsion concentrée qui, avant d'être appliquée sur les plantes, doit
être diluée dans neuf fuis son volume d'eau. La q uantité ci-dessus
3 gallons, donnera 30 gallons d'émulsion diluée. Les insectes
rcspn ent par de i)etUs oriHces le long des côtés du corps. L'effet de
I émulsion de pétrole est de les asphyxier en bouchant ces orifices.
m. miébore blanc.-G'est un poison végétai, les racines du Vera-
trum album réduites en fine poudre. Il est très utile contre les in-
sectes qui se nourrissent <les feuilles des arbustes fruitiers en parti-
culier contre les larves des mouches à scie. Quoique très vénéneux
pour les insectes, on peut l'employer sans crainte dans les cas où
1 application des arsénites présenterait du danger. On l'apnlinuo
en poudre sèche ou mélange à l'eau, 1 once par^ieux gallons deau.
ly. Pyrèthre (Insect Powder, Buhaeh).-C^est un autre insecti-
cide végétal particulièrement utile, par le fait que tout en étant un
poison très actif pour les insectes, il- est pratiquement inoffensi
ii.
I
1 .
Ii
I !
IH!
■r
i .m
1 1il
14
pour l'homme et pour les nnimaux 8up.«rieurs. Il se compose dos
fleurs pulvérisées do cei-tainos espèces du genre Pijrethnim. On
s'en sort avec avaiita-e dans la maison contre les mouches, les
maiin<,'ouins et les guôpos, qui succombent très vite à ses ofTets.'soit
qu'on en pi'ojolte une petite «luantité dans l'air d'une chambre à
raido <i'un soufflet à insectes, soit qu'on mette le feu i\ une petite
quantité (une cuilieiéo à thé) et la laisse se consumer sans flamme
La poudre de pyr^^thre semble avoir un ettet marqué sur les ojiranes
respiratoires dos insectes. A])pliquéo à sec quand il est possible c Ile
donne b meilleurs résultats. Si on la mélange avec quatre fois son
poids de farine ordinaire et la laisse vingt-quatre heures dans un
%^ise hormétiquemont fermé, le mélange tuera j^resquo toutes les
chenilles qu'il atteindra, et sera le meilleur remède contre la chenille
du papillon du chou importé. On peut aussi l'emiilover mélangé
avec de l'eau, 1 once pour 2 gallons d'eau.
V. Solutions alcalines.— U nu solution très employée en Canada
est colle dont le professeur Saunders donne la formule dans son ou-
vrage " Imects Tnjvriom to Fruits " et consiste en " savon mou
réduit à la consistance d'une bouillie par l'addition d'une forte solu-
tion de soude à laver dans l'eau. Appliquée sur le tronc à la ma-
nière d'une peinture le matin d'une journée chaude, elle formera un
«nduit tenace qui ne sera pas facilement emporté par les piuies."
Une solution d'une livre de savon a l'huile de baleine dans 8 «râl-
ions d'eau est un remède utile pour détruire les pucerons. "
Vr. Acide phénique (Carbolic Acid).--JG n'ai pas trouvé qu'on se
servît autant de cette substance si généralement utile que je m'y
fierais attendu, considérant sa forte odeur. Cependant io professeur
A. J. Cook en a fait des expérimentations suivies et il aflîrme qu'il
est de l'intérêt do tous les producteurs de fi-uits et de tous ceux qui
aiment les arbres d'ornement de connaître l'émulsion de l'acide phé-
nique. "Je la prépare, dit-il, exactement comme l'émulsion de
pétrole, seulement plus forte: une partie d'acide phénique— je l'em-
ploie brute-pour 5 à 7 de solution de savon mou, ou 1 livre de savon
dur dans 2 gallons d'eau). C'est la meilleure préparation que je
connaisse pour protéger les pommiers contre les tigres et les vers
rongeurs."
On l'applique aux troncs et aux grosses branches à l'aide d'un
pinceau raide ou d'un morceau de drap environ 20 jours après la
floraison. ■ '■
15
Eau pMniquée.—La profe.sseui- Cook rceoinmaïKl
ver du radis une ])iéparatioii faite
e aussi contre lo
, ., - ,- , e»«.i'>'«tant^,!railon. le. savon mou
à - ga lon.s d eau qu'on fait chautte,-, et quand elle boni on y met +
de ga Ion d acide ,)I,t^nique. Pour s'en .servir, on mélano-o une „artie
de cette pi-éparadon avec 50 d'eau et on asperge les plantes directe-
ment une fois p.a- .semaine depuis qu'elles ont lové.
Plâtre i,Mniqué.~On m.1Iange ..i.nplement une chopine d'acido
Cn'iHr s" ffi"'" '' """: '^ '''^"- ^" '''' '^"« ^'-' "" ^-»^'d<^
Uétensif très efficace contre les alti,se,«.
VU. Tabac— On s'en sert depuis longtemps pour fumigor le. ser-
res;maislesexpérimentalionsrécentessemb!entindiqnern'uiI„K'rito
une application plus étendue. Le professeur .T. li. Sn ith a trouvé
très utde la décoction qu'on obtient en faisant ébouillir do l'eau con
tenant, ] livre de tabac jusqu'à ce qu'il n'en reste plusqu'unechopine
qui contient tout ce qu'on peut en extiaire. Un dilue dans „„ .^allon
d eau, et le mélange est très efficace pour tuer puceron.s, alti=es et
autres insectes.
On a au.ssi employé la décoction de tabac pour débarrasser le bétail
de la vermine et elle est très efficace, mais moins que l'émulsion de
pétrole.
k m
!. |!l
16
DEUXIÈME PARTIE.
I.-mSECTES I7UISIBLES AUX CÉRÉALES ET
AUX FOURRAGES.
BLÊ.
1. Mouche à blé (Wl.oat Midge, Diplosis tritici, Kirby) -
Plusieurs petits vers rougeâtrcs de^ do pouce de longueur, mas.és
a.itour des grains de blé dans l'épi et les faisant ratatiner. Quelques-
uns des vers, au terme de leur croissance, tombcntà terre et passent
) hiver dans le sol. D'autres .'estent dans l'épi do blé et à la mois.sou
sont emportés avec le grain.
Itemèdes.~l- Brûler tous les débris et criblures tombés de la ma-
chi.K) à battre, surtout dans les localités où la mouche est abondante
- Labour profond dès que la récolte est enlevée.
2, Mouche DE IlEssE (ilessian V\y,Ceddomyia destructor, Say) _
Deux ou trois petits vers blanchâtres logés dans le collet du blé
' d'hiver en été, juste aunJessus du premiei- ou du second
n(vud (fig. 2). Au terme do leui- croissance, ces vers
deviennent des pupes-en-barillct dures, brunes, et res-
semblant ù, de petites graines de lin. Do celles-ci
émoi-gont au printemps ou en automne de petits mou-
cherons à ailes obscures. Les agriculteurs connaissent
trop bien les per'-s considérables que cause cet insecte
et cependant il n'y a nul doute qu'on est loin de lui
attribuer tout le tort qu'il fait.
lienièdes.~l° Jietarder lu semaillo du blé d'hiver
jusqu'après la troisième semaine de septembre, de
sorte qu'il ne lève qu'après la disparition do la dernière
génération de la mouche de liesse. 2° Brûler tous les débris du
battage; on détruit ainsi beaucoup des "graines do lin " ou pupes
en même temps que beaucoup de graines de mauvaises herbes.'
3° Herser le chaume dès que la récolte est enlevée, de manièie à
faire lever du blé adventice sur lequel les mouches pondront leurs
oeufs, puis l'enfouir par un labour de bonne heure en septembre
4° Appliquer au printemps des engrais spéciaux afin d'aider aux
plantes aiFaiblies à reprendre leur vigueur.
3. Mouche FRIT d'Amékique (American Frit fly, Oscinis varia-
bilis, Loew).— C'est un insecte qui est seulement depuis peu connu
EO
Fig.
17
enco.eée,so,gneuscnHM,t étudiée; ,„ais elle paraît cJo à
l^eu pi-es lu .ne.no que collo de la mouche do liesse et du
ver du chaume. On sait qu'à l'état de ver, l.lanc jaunâtre,
0 , de pouce de longueur, elle attaque sérieusement lô
blé de printemps et beaucoup de graminées au pied de la
t.ge,.,usto au-dessus do la surlace du sol, et aussi quelle
pasBo 1 h.ver sur le blé d'hiver et les graminées, puisqu'on
lu trouve au pr.ntemps à l'état de pupe bnu.e do Lie
' hZ^ot"^''"' '" '' '"'"' ^^P'''^-"<'^« t'- S^ossii par
^e«'è,As.-Jusqu'à ce qu'on sache d'une muniùre définie combien
1 y a de pontes de cet insecte dans le courant de l'année je on
era. les remèdes suivants: V ^^,^^^^^^^ ,^ bléd'hive; '' = H !
le chaume peu après que la récolte a été enlevée, de manière à tHiré
promptement lover le blé adventice, que l'on enfouira d! bol
heure en septembre. 3° Appliquer en couverture un en ' ais
.al quand on sait que le blé d'automne est attaqué. (^tZa
les plantes qu> ont souttert à reprendre leur vigueur.
4. Ver d^ chaume du blé (Wheat-stem^Maggot Aleronura
A^nerœanaV^toU) Yor d'un vert vitreux, mince, .^i de p^ Se
ong q,„ attaque la tige au-dessus du dernier nœud, ce qu h b at
chu- l'épi avant que le reste du blé ne soit mûr «. V
dans les talles du blé d'hiver, du seigle':; ^ b^Ju ^, '^lîr
ou H passe l'hiver pour on sortir au printemps sous fome d une
active mouche vert jaunâtre do l de pouce de longueur 72^^
brillant et â trois bandes sombres le long du dos.
Hemàles-Le, mêmes que pour n° 3,^la mouche frit d'Amérique
POIS.
5. Bruche nu roi. (Poa Weovil, Bruc/n<s pisi, L.).-Petit coléou
tùro (barbeau) gris br re de i do pouce d^ b^ngneur; i::!;^
vers l'extrémité du corps de deux taches
noues; en automne ou au printem])s sort
des pois do semence par un petit trou
à 6 '^^^^ Tf- ^^'•^^"'^■*^*^t''^P'^^<^ «-'Ha jeune cosse
Fig. 4 ""^ '^ ''*''' P'^"^'''"'^ '^'»''s le pois où il subit
, . ^'^^^^<"^ '^es métamorphoses et dont il sort
le même automne ou le printemps suivant
o
\ V
i
' .i:iî
i . 8
18
scJ^riiorr^" -""'r' P'-«P'-«-1' ««t do toute i.npo,.tance do
m dos iHus noM „,ib,tc^.s, sinon I:. bmcho on sort biontôt ot rosto
zJzr'T /''""^^'^ "'"'^ '■ •" ""•"-^.i-1-'^ -" nue los CO.SSCS .;;
0 rr : l' ^ ^^"'""'"^ Pi-étonucnt qno los pois infevstds .ont pros-
q K au,sM bons pour somonoequodes pois sains ot aussi quo l'insooto
_ pu.t pas v.vro ,lans les partios tVoidos .lu Canada. C'ost une
g . ndo onour: ,.„,.,,o,nont los .ormos ont été détruits o. les poi
eu pu tu. dévorés qu, lùvon. donnent dos plantes l'aibles. J'ai 1 ion
cm.stalé qu'un froid intense (moins de lô^'au-dessous de .én> Fa "
« tne les bruches dans deux éebantillons do pois, „,ais il n'y a pas
• "Oindre exeuso pour e-snyer ^l'introduire do la somenee infos éc
d s un d.stnet,dans l'espoir que le eiin.at détruira les brueh^
J . ns tous os eas, la preniiùro .éeolto obtenue de cette semonce
serait certainement trùs jjauvre.
inLio il v"'" ;'' ^■'^'•' ^"^-*^'"""' •'" ^''i^ q-e la semenco est
.ent. Le plus employé par les o,.ainiers qui ont tous les appareils
nécossairos, est do placer les pois dans un vL fern^é ot d'v polio
I e la vapeur e bisulfure de carbone. Ce produit chimiqu , c^ 3
' -t exposé à l'air, s'évapore et la vapeur en est si pesa, te qu'elle
t'u T^^Z] '""'^^^ .^"^ ^'>- ^— "^- ^' -«i^ •' '-0 petite
quantité 1 do livre pour trois quintaux de pois. Pour cola on met
1(^ pois dans une caisse ou un tonneau qu'on puisse feimer horméli-
K b.sulfuto do carbone, remet le couvercle et le laisse parfaitement
fermé pendant qua.antodu.it heuios. Le bisultu.e n'aIu^,e en"
la semonce mais il faut s'en se; vir avec précaution à cause do son
extieme n.fîammabilité. La semence doit ensuite être vidée en
quelque temps, autrement il se produirait une explosion.
S'^ Chaleur.-Si l'on place dans un local chauffée les pois renfer-
^.nvf ?'' Z ^"'' '" '" '^''^ J^^l"^'-' '''' ^"•"«'^^^ -^tiront
c ^,,a,ns pondant l'Iuvor et seront morts par leten.ps où l'on vou-
uia les semer.
4° Saison sautée.-On peut sans porte garder los pois jusqu'à
la seeondo année après la récolte, les bruches en sortiront [a p-e-
m.ùre ; puis l'on pourra séparer le^ mauvais o,,,in,s avant de semer
5 Jmmorsion.-Si, au moment do semer, on trouve que les pois
19
'louzc heures <h 3;^ 'u ";"''' '''""^'^^ ^" ''''^^^^
i...so«e dans I ' dis iû^" '.r-';: --''W™'''- '■"" --» e.'e
miniisoulos (|,ii nénAtronf ,l.,n • i f^oi font des vors ro>:ds
Vers le ,uom ont '' '"'■^'' '' détruisent l.s o,,,ines.
II-IxXSECTES Î^CJISIBLES AUX ARBRES ET
ARBUSTES FRUITIERS
ARBIiES FRUITIERS.
if<a Ms, and C. rf.,sWa, IIubn)._Les chenillos(%. 5
qui filent ies ^^rros.es toiles offensantes à la vue que
on voit trop souvent dans les fourches des bran-
eljes d arbres truitier. ot autres. ,<clo.ent en niai
d œufs disposes en manchon autour des ramilles des
arbres et qui y ont passé tout l'hiver. Elles ^ivos-
M.^sent rapidement et en juillet se transforment en
.u^ecte parfait, papillon do nuit brun, agile, marqué
de deux bandes blanches en travers des ailes 6es
insectes sont si bien connus qu'il est inutile do les
décrire plus au long.
Remède.-Kn aspo.geant les pommiers avec le
pulvérisateur pour détruire le ver de la pomme on
détruit en même temps ces chenilles. Il est tj-6s
II
fia
■l ! !»
20
:£m}?^'^Sfi^i
^fiWt?>n
Fi''. (!.
pratique (le l•!lmi^^*.seI^ on hiver, les manchons d'cviifs et en mai les
toiicH dès qu'elles sont faites, et quand elles sont très faciIeH à voir
les arbres n'dtant cneo ■ ixiière louiri-s. '
8. Chenille à tou,,, i.a,tomnk (Kall Web-worm. Hi/phanfrhi
'■(//(t?«,Drury).— Les toiles cho-
quantes pour la vue que t'ont
les colonies do cet insecte en
automne au haut des branches,
sur les arbres fruitiers ou d'or-
nement, 8(Mit bien connues do
tout le Caïuida.
.Remèdes. — Les (cufs sont dé-
j posés en Juin par la femelle
(ti^'. G), et on remarque en gé-
néral les toiles en juillet. Ces
chenilles ayant l'habitmle do rester toujours quelque 'temps dans
leur toile ])resque Jusqu'au moment où olios deviennent chrysalides,
on se débarrasse facilement de cet insecte en enlevant hi toile et
détruisant les chenilles qu'elle renferme en les écrasant sous le pied.
Si on ne s'y prend p.is avant (lu'elles aient quitté lour toile, on
pourra natuiellement les faire périren aspergeant lesarbies au vert
de Paris de mémo que tous les autres insectes qui se nourris-onl de
feuilles.
CEJUSfERS, voir POlRlEliS et PR UN [ERS.
FRAMBOISIERS.
i». MoucuE À scfE nu fkamb )Isier (Raspbeny Saw-fly, Selandria
rubi, Ilari-is). — Voi-s le moment ou les fram-
boisiers sont en tlcurs, on remarque que les
feuilles sont criblées de petits trous. Si on
examine on trouve que ces trous sotit l'ouvrage
dépolîtes chenilles vertes, hérissées (tig. T).
En raison de leur i-essemblance en couleur avec
les fouilles qu'elles dévorent, on s'apeiçoit rare-
ment qu'elles sont les auteui's du dégât. Elles
disparaissent de dessus les tiges avant Juillet
et vont se filer des cocons ovales sous tene.
E'insecte parfait en sort au mois de mai sui-
'^" '■ vaut: c'est une petite mouche à quatre ailes
de couleur sombre de J de pouce de long.
21
/JewhW,_lV.H ,,u'oM romurquo les .Idoât. do la c-honillo, «.por.ror
les feuilles avec IVIlébore blanc, l o.,oe pai- sea., -l'eau. "
0.w./i/.sn.yyo../m/.., Zello>.)._Kn Juin m, peut trouver les leuiiles
«k.^K A-^ attii<|UL'es ,1'mie maniôio trèn sen.l.lai.l.' à la prcW-
-^^l^^l^ -lente par une autre petite ehonille rcssemMant
^%^ assez celle de la mouclio à scie mais .r,,,, voit plus
/\7s ]mle et l.t^nssde de poils plus lins. Seulement cello-
;•' «« transforme on un trcs U'au petit i)apilion
^'>^- ^- hvony.6 à taelics blanc d'ari,^ent (H- S.) qu'on peut
remarquer en juillet volli-reant autour dos framboisiers.
Jiemè'j'e. — .Môme que poui n'=' !i.
maculata, Ohv.).-yers la tin de Juin on piut fréquemment voir le.
ox-ttdmiti^s des Jeunes pousses dos framboisiers se fidtrir
ot s'incliner. Si on les examine on trouve au bas de la
partie Hdtrie, deux rangs , le i)iqûres à demi-pouce l'un
do I autre et entre les deux un petit trou pratiqué jus-
qu'au centre de la tige, où est onchiissé un gros œuf
.jaune. Au bout de quelques Jours l'.euf éelôl, et le jeune
ver se creuse -X l'intérieur de la tige une galerie descendant vers la
racine Vers le mois d'août il a atteint toute sa gro.sseur et a envi-
ron ï de pouce de longueur. L'insecte i.arfait (Hg. !)) émcro-e au
mois de juin suivant sous forme de coléoplô,-e ou barbeau noir étroit
à longues antennes, à corselet Jaune marqué do trois points noirs II
attaque aussi les ronces.
Remède^Le remùde est simple mais doit être appliqué sans
retard Les pousse.s flétries sont très apparentes; dès qu'on les
voit, Il faut aussitôt les enlever. Elles se séparent de la tige au
moindre alloucbement, et quant on les a enlevées, il faut examiner
la partie piquée en cercle et s'assurer si l'<euf n'a pas éclos et si le
ver n est pas descendu dans la tjo-o
12. Ver i,e la tioe du FRAMuntstEK (Kaspberry-cane Mag.^ot
l'iK. il.
Anthomi/ia?). — Il v
framboisiers d'une manière
anneaux de piqûres. C'est le ver d'une
i un antre ennemi qui attaque le jeune bois d
embhible, mai> qui ne fait pas les d
es
eux
un œuf à la fois à l'aisselle de 1
petite mouche noire qui dépose
unedesfeuillossupérieures. Le
leuno
i
M
.:ll
Vig. 10.
22
l^»'f^n-y.uin,t l.n.no. ' ' ^ transfonno .,. une
il /^uTl-'n! ■^' r"'^'': ^"'''1'"' '""''^ '=' '"'"-- •">!-•!' ^ - |."inu.-
Il Mut loiilovcT llt•^< qu'on le loin-iifin.. <",. » • ' '
GADKLLIERS ET GROSEILLIERS
--£:;w|::::n=;-':ïï,::::;::;
- ^on m. Ix...... ,,ol„ papillon «sse. somM.bK. à ,n,o
;..i>s (hg. 0. qui sYManco do d do la panni 1.
M'Hlollu.r. c-o.r un des plus r.loutablo.s iava^eurs
de. .^adelhern. Autant q-e Jo l'ai obsond. il nuisait
.surtout au <.a.Hs, >"ais dans dautros punies du Cmnda
1 s en p,.ond «urtout aux gadelliers à f. uits rou^o. et à tr ,i b n l
Los.eut.ssont dép,.d.s .ur un bouton do la nruvoilo pie H
djeudic une io.s .close .entWnc. <lans la ti,e e. en dét. it l nx^l,^'
illo passe 1 h.ver dans .a ti^e, et .,ne,^o ou Juin conune pa„inon.
i?cmV/..-Le seul remùdo est de taille, eou.t, e( si en taillant on
onurque une tige <^vidée, de ebereher la ebo^dlle et la ': n i^
Vers le moment ou les fleurs .'épanouissent il tant aussi ^ ,i s V
l>ous!.e.s idestees paraissent moins saines.
S..l^^^^T"'?'"f '"""""'' '^' o^t>ELLiER(Imported C.n.nl
Suw-dy, ^.j..,,, ,.é,,u, 8copO-I)e tons les ennemis des arbu
':T\ n t '""■''" ^^ '''"^ '''"^^''^ ^ exterminer, i^i .
apiès que les teudles se sont développées, au eomn.encen.ent de
ma>, on peut voir voltiger .ous les gadelliors et les grosei I s
Les œufs se v déposés e,. hgnes régulières le long des nervure, à la
chflintf ^' ' ' ^ "\ """' ''' '^"'^^« ^'"- ''^ -"-- J-^ hausses
chendles de ... j .eru.ôre se montrent en mai et pour cette première
^^
■23
POllUEliii ET CEUTSIERH.
ii'fWU',/M.— Los niOmes que j.oiir le ii^ U.
POMMIElii^,
^'•^ ''''''•''^•'^'''•'•'^^•-''3-a.leux..pùee.dec.l.enil,os,u;;n:;'^^
li's pommiers et ,,i,'(.., api)elle arpen-
tcMises : l'arpenteuse du printemps et
lar|)enteu>e d':.ut..mne. Le pai,ill„n
tVn.ello de'pourvu d'aile< île la preniièi'o
ospùco apparaît surtout au i.rinleinp^
et ].ond des (cufs ovales d'un blanc
iiaert^ en masses irrdgulières sous les
f^aillies <lo Idcorco, etc. La i)lupart
ilos papillons do l'antre espèce appa-
des M.nr..,ni r . /•'•''■^^^^'"t tard dans la saison et pondent
'e^ S ; rr'""''"'" ^"^- '''^'^ '' arrangés ...^.ulièriment 4
I extérieur de 1 écorce en masses de 100 ou plus (e). Les chenilles
des det^ espaces au ternie de lenr oroissal se ress^li:! ^^ ^
a^np , elles sont brunâtres et d'environ un pou.e de longueur La
huurellrep!-,<<onf,. laf.t-onil'o pHa ~„r i r e,"^"i. -Li.i
Les femoll.i" I T" 7 "''"'"^^ ''"^ ^^ ^^' '^'"^^ ^^ 1 arpenleuse dautomne.
'jes îemelles des doux espèces ont 1'
Fis,'. 11.
dé[
dépourvues d'ailes:
ippareneo d'araignJes et sont
gnses transparentes
mais les mâles sont de délicats papillon
is aux
Ï-''A
i ,> r
i-
L 'I
!' ij
V.
Fig. 12.
24
Bemède.-ll y a plusionrs artifices pour empêcher les femelles de
monter sur les arbres et y aller pondre leurs œufs, mais aucun de
ces moyens n est à comparer pour roffieacité avec la projection sur
les arbres au printemps de vert de Paris, une livre par 200 «^allons
d eau. Si on y a recours aussitôt après la chute des fleurs, on tuera
du même coup les arpenteuses et les autres insectes qui dtVorent les
teuiiles, ainsi que le ver de la pomme,
17. Chenille à^ bosse rouue du PojiMrER (Red-humpcd Caterpil-
''i'' «*" t'i^ -^PP'*-') <^^'demosia con-
cinna, 8m. Ab.).— A'ersla fin de
ïéié on trouve quelquefois sur
les jeunes pommiers do giandes
masses de voraces chenilles à
apparence de cire, jaunes,
r , blanches et noires, la tôte et une
DOfeSO sur la quatrième anneau du corps d'un rou-e l)rillant ffi..- ]'?) •
81 on ne les enlève, elles sont très destructrices.' Ta.d en a;rtomné
elle, quittent les arbres et se filent ])armi les feuilles tombt^es des
cocon, ,,,,é, ,,,,i, „^i„^^,^ j^^^ ^,j^^^__.,j^^^ ^,^ transforment en chry-
salides au printemps suivant seulement, et les papillons, petits,
ouins, émergent en juin et juillet.
liemèdes.~Ou trouve presque toujours ces chenilles sur des jeunes
pommie; s où on peut les atteindre tacilement : on peut alors couper
la branche ou elles se trouvent et les écraser sous le pied. Si cZ
sont ù-op haut pour cela on s'en défera on les aspergeant de vers do
Peniant hiver ont peut trouver sur les rameaux du pommier de
peti s .eufs noirs luisants. De ces .eufs éelosent de bonne heure au
printemps des pucerons verts qui attaquent les feuilles.
Remède..-kn moment où les boutons vont s'ouvrir, pi-oietez sur
les arores à l'aide du pulvérisateur l'émulsion de pétroli (remède II).
Bouché).-ri n'est pas facile de reconnaître du premier iboitlco
orinn.
mme
25
étant dos insectes le. petites indgalités sur l'éeorce des
pommiers qui sont représentées dans la tio-uro 13 Ce
■i en sont pas moins des insectes extrêmement nuisibles
J.enr histoire naturelle estasses extraordinaire. Vers
«loi- juin de minuscules insectes blancs ressemblant à
ucs cirons, à six pattes, sortent de dessous les écailles
•suriécorce et pondant deux ou trois jours vojao-ent à
la recherche d'un endroit convenable pour s'y fixer Ils
perforent ensuite la jeune écorce de leur bec et se nour-
nsBent de la sève do l'arbre. Ils restent dans cette posi-
tion tout le reste de leur vie. Chacun secrète peu à peu
son écaille cireuse sous laquelle en août on ne trouve
plus qu'une masse d'.cufs qui y passent l'hiver pour
_ éclore au printcmjis suivant.
'^- • ^emè*6\— Cet insecte, comme nombre d'autres n-os-
père surtout sur les arbres maladifs. Dos qu'on l'a remarqué, 'il faut
donc ravaillera rendre la vigueur à l'arbre en même f'e mps qu'à
0 débari-asor des tigres. L'application de l'émulsion de pétrole
remède II) au pulvé.'isateur avant quo les bourgeons ne s'ouvrent
létruira un grand nombre d'écaillés; de même une seconde applica'
ion au moment ou les jeunes tigre, sont actifs, car c'est alori qu'ils
sont le plus vulnérables. On réduira aussi le nombre de ces perni-
cieux insectes en frottant fortement les troncs et les branches des
jeunes arbros en hiver ou de bonne heure au printemps avec des
solutions alcalines (remèdes V et VI).
20. Ver de la pomme (Codiing Moth, Carpocapsa pomonella, L.).
Ce ver est bien connu par ces ravages à tous les producteurs et à
tous les consommateurs de pommes. Le meilleur remè lo est d'as-
perger les arbres une fois aussitôt après la chute des rieurs, avec un
mélange de vert de Paris (1 livre) et d'eau (-.'OO gallon.s).
2L Ver iioxoeur nu pommier à tête plate (Flat-headed Ar>ple-
tree Borer, ChnjsoOofhris femorafa, Fab.)-On peut voir en juin et
on juillet lies coléoptères oii barbeaux bronzés
très agiles, d'environ demi-pouce de longueur
et de la forme représentée (Hg. U d) qui°d(
sont leurs (cufs sur les troncs et 1
ipo-
es grosses
branches des pommiers, des sorbiers et d'autres
irbres. J)eces(eufsécIosent bientôt do curieux
>'ers à tête plate en forme de clou à fer à cheva
\
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26
c'^;.ent'i''l " '""^''^'.'î"^'l"^' *-"!- pénètrent dans le tronc et
l'IXo '■'' ^'""' "^''■'''''^' 'l"' «'^"^^«"t un tort sérieux à
i?.».èj/..-T„.IubitabIenicnt le rncillenr remù.le co„(ro ce rono-enr
e tons le. autro. rondeurs, ni, on .^ndrul, b.,.„ent leurs déiK^Ju
t.ons a une cc.au.e partie de 1 arb,., consiste à prévenir le al en
applHiuant une solution alcaline on vénéneuse sur les arb:e u^ë
-...t lép.H„e ordinaire de la pon<e. Dans ce but on de.^a t au
conn.enc.enient et -X la fin de Juin appli^jucr les remùdes V ou VI
I.mIIwh!""''.^ i'^- l'OMMrKH A TKTK HoxnE (Round-headed
Apple-tiee Horer, èiaperda candida, FaU.).~a, ver ron^-e presque
oujours vers le pied de l'arbre qu',1 inteste. Il est beal.co n du!
é )a;s que celu, à tê;e plate, et il lui tant troi. ans au I,eu d'u po a-
ub.r outes .os transt^.rmati.ns. Le barbeau est brun pâl ve
denx bandes blanebes le !on. du corp. Il a un peu i: ' nH
enq,. est représenté pa:. la ti.ure U, ukus est plLpais et d'^^.vU
ron rf de ponces de longueur.
ii'./»^rfos.-Pendant la première année le ver vit immédiatement
sous l'écorce dans l'aubier, où il ceu^e une chan.brette d'envirr,
SZ :.:^T""- "^'m"^ '"-"^^^"^ ^^''^"^^ "- .ointe oar^!
iist.que que Ion apprend bientôt à reconnaître. Le ver se tr-ihit^
;-.ù^l'œilexpérimen:épar les déjeCons qu'il poL^L^^ d^^
D s ';m, r^''^ '" "'"^^"'^ ''''''''- S'iH pénétré
plus aNant dans le bo,s on peut l'atteindre avec un ton fil de te •
Le n.eilleur remède, sans doute, est un traitement défensifupphoué
le^nherement chaque année en juin. Voir liemèdes V et V[ ^
PJlC/yiERS ET CERISlEJiîi.
nenupha,. Jlerbstj.-Il n'est peut-être pas d'insecte dont le nom soit
"HOUX c<mnu que celui du charançon de la prune
L'insecte parfait (fig. 15) appartient à la famille des
coléoptères ou ba, boaux porte-bec ainsi nommés
d'ap.ès la forme de sa tête qui est alloui-'éc en forme
de bec. Il est grisâtre, rugueux, d'environ 4 de
-. ponce de longueur. Les femelles j.ondent leurs œuts
dans le jeune fruit des pruniers et des cerisiers, détruisant fréquem-
ment toute la récolte. ^
27
et^hif!!;rf"^"'r'"r'"^ 1^^" "^"- '^ -'^tin de bonne heu,.
gallons d'eau. S'il a,v -.nt éf.HU 1 ''"' " '"'""^ '""•' -"*^
faudrait les répder ' '"' "'•^"'^ '^^ "l'I'lioutions il
VlGyE.
todcra
26. Patte-éte."
=-ETEx„uEDE LA VKKVE (Beautiiul Wood Xyn,nh. £'.^,
i//-a^fl, Fal),).— Ou peut trouv
, ... 'yas
et- sur la vigne uu mois d'août des che-
'':
1 m\
i...:M
28
Fig. 18.
cliangenten chrysalides bniiies
nillos iuix coiiluiirs lirillantos, le
corps bien, tnvveisé tle Iiandes oran-
ges et de tînos lignes noires, la tête
orange et tout le corps semé de
tubercules noirs (tig. 10). Au terme
de leur croissance, elles se laissent
tomber sui- le sol et, sous les débris
ou près do la surface du sol, se
Au printemps suivant appparaît
le beau papillon de nuit repiésenté par la
figuie 18. Les ailes supérieures sont blanc
de crème et brun velouté; les inféiic ures
oranges, boitlées de brun foncé.
III._IÎ,TSECTES Î^UISIBLES AUX PLAOTES-RACIXES
ET AUX LÉGUMES.
CHOUA\
27. Papillon importé du chou (Importcd Cabbage ButterHy,
■^'«''s râpa; L.)._Les pa])! lions
blancs qui volent sur les planches
do choux en été pondent sur les
feuilles des œufs qui produisent les
iniportunes chenilles du chou.
Remède.— \\ n'y a aucun doute
qutf le meilleur remède est la pou-
_, •^'i"'-' iiii^ecticide mélangée avec qua-
. ''^" " ■ tre fois son poids do fleui- de farine
pomme il est indiqué sous le titre Remède IV.
28. PucERox DU CHOU (Cabbage Aphis, Aphis hrcmicœ L)-
Los pucerons gris sont fréquemment très importuns en été sur les
choux, et eu août et septembre sur les navets à feuilles lisses.
Bemèdes-X^ D.,ns les années où Tinvasion n'était pas trop consi "
dérable, on s'est bien trouvé de ramasser à la main les premières
masses de pucerons et de les détruire.
2° Pour des navets do Suède trè. infestés, le traitement le plus
satisfaisant a été l'émulsion de pétrole. On l'applique au moyen
d une pompe foulante et d'un pulvérisateu.-, disposé de manière à ce
i ;
29
imcerons sous les feuilles où il
1 (i!l
s se
que la gerbo atteigne les
rassemblent.
3° Le professeur J. B. Smith rocomman.le trùs forteuient contre
toute espec-e .le pucerons le savon à l'huile de baleine, 1 livre par
S gallons d'eau. ^
29. Ver T>u cnou (Oabbage Maggot, Anfhom>/iabrassicœ, Bouché)
-L n ou plusieurs vers attaquent les racines des plants do choux
<!.. on vient de repi.iuer Ils éclosent d'œufs que pondent de petites
mouches gnses,d'un tiers plus petites que les mouches domesti.nies
Bemèdes.-l° L'elI.îbore blanc, 2 onces par sea.i d'eau ou 2°
lémulsi.n de pétrole (romùdes II et JII), dont on asperge le sol
autour des racines, et des binages fréquents remuant la terre jusque
contre la tige, sont des remèdes reconnu. ; 3^ on préconise aussi le
nitrate de soude, une cuillerée à bouche autour de chaque plant.
< n ROUILLES, CONCOMBRE S, MELONS.
30. PuNAisF DE i.x ciTUouiLLE. (Squash Bug, Anasa tristis, De
(Tcer).— Urosses punaises à odeur désagréable, brun
foncé, plus pâles en dessous, de 4 de pouce de longueur
qui se massent autour des tiges de citrouille vers la
fin de juin et sucent les pointes. Les (cufs sontdépo^és
8.ir les feuilles, et les Jeunes punaises se montrent
au milieu des adultes.
Remèdes.— On s'en débai-rasse en général en ramas-
.sant les insectes à la main dès qu'on les remarque et
en plii.ant p, es des plante.->des bardeaux sous lesquels ils se cachent
durant le jour. Du pétrole et du plârt-e répandus entre les branches
des plantes en chasse un gi-and nombre.
31. Altisedu CONCOMBRE (Cucumber Flca-bectle, Epitn.r cucu
mens, IIarris).-Très petites altises noires à pattks ot antenne,
jaunes couvertes d'une courie pubescence soyeuse, qui percent des
quantité de irons dans les feuilles des concombres, pommesde terre.
etc., eic. '
Re7nède.-0n s'en débarrasse faeilement en saupoudrant les plantes
d un m«5hinge_ck, vert de Paris et de Heur de f-,rine au cinquantième
(remè le I), .1 faut le faire quand les plantes sont humides de rosée.
32 Barbeau barré nu concombre (Striped Cucumber Beelle
J)iabroticavmata,ÏPah.)~m., que les courges, les concombres et
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30
les melons sont levés, ils sont attaqués par de petits coléoptères on
)arbeaux ban es de jaune qui ont bientôt détruit les plantes si on les
laisse faire.
lîemcdi's.-L^ meilleure application pour protéi^or ies plantes est
< e taimser dessus du vert de Pa,is et des eendresdans la proportion
<lo 1 a ;)0. Los cen-lres seules sont aussi eflieaces. Un reniùde
très en usa^-e aux Etats-rnis, est décrit par le .locteur 0 31 Weed
dans un bulletin de la station expérimentale aoTonomique pour
septembre 1889: il consiste à tenir les plantes couvertes d'une ivùce
de o,,zc ou de cuton h fromage, soutenue par deux ou trois lâtons
plantés dans le sol, les bords étant retenus j)ar quelques poi-nées de
terre tout autour.
NAVETS, CRESSON, HA DIS.
;^3. Altise du navet (Turnip Flea-beetle, Phijllotreta
:; rittafn, Fab.)— Il n'est peut-6tre pas d'insecte mieux
\ connu etphisdétestédescultivateurs que la puce de terre
j ou altise du navet, (fig. 22). Le barbeau parfait, noir
marqué de blanc sur les étuis d'ailes, passe l'hiver sous
les débris et les mottes de terre, et se montre de bonne
heure au printemps sur diverses plantes de la famille du
«resson. Dès que les navets sont levés, le» altises attaquent les
feuilles germinatives, et détruisent souvent tout le semis. A l'état
de vers elles vivent sous terre sur les racines de plantes de la
famille du cresson.
Rp.mèdes.~yin trouvé que le meilleur remùde était de saupoudrer
les plantes de cendre ou tle plâtre parfaitement secs, avec lesquels
on a mélangé une partie de vert de Paris pour 50 (remède I)
D'autres expérimentateurs préconisent une décoction de déchets de
tabac, 1 livre dans 2 ou 8 gallons d'eau. Ce dernier remède est bon
à connaître pour le cresson de jardin, sur lequel on noj.eut emplover
le vert de Pans. Voir aussi les remèdes pour les numéros 28 et32.
34. Veu du radis (Radish Maggot, Anthomyia radicum, Eouché)
—L'insecte le plus redoutable pour les radis est le ver du radis"
C'est la larve d'une petite mouche très ressemblante à celle du' ver
de l'oignon (fig. 23),
Remèdes.—On recommande semis hâtif et terrain neuf, mais ce ne
sont nullement des remèdes certains. J'ai obtenu les meilleurs
Fig. 2
:>0
81
OIGNONS.
^M(Mg-en).— l'n insecte aussi'
•lestructour, ninis plus ,|ifR.
cilo à atteindre rjiiu le vor du
chou et celui du radis est le
ver de l'oignon (tig 2:]).
/fc'î/îè^/c's.-Xous leconi man-
dons un sol riche, hien tra-
vaillé et un semis hâtif.
1"^ On a l)ien réusssi en
répendant de l'émulsion de
l)étrole le long des rangs d'oi-
gnons infestés.
2° On a aussi trouvé
d. r.pa....e . la volée sur les plantes tZ '^^i::!^. ^
Suggesnon~2^ «"«'gérerais l'application de nitrate de soude >.
ra,son de 200 livres à l'acre ; c'est un excellent engrai^^ o l'I '.-é
utile pour arrêter les ravages du ver du chou.
POMMES DE TERRES.
36. MoucE À PATATE (Colorado Potato-beetle, Donjphora
l^-Uneata, Say).-En réponse ù de fri.uentel' de
"jandes, je d.rai ici que contre cet insecte aucun remùde
^- est à comparer avec le vert de Paris, 1 livre par 160
«|.nons d'eau (=1 once par 10 gallons). C'e!,tà a
tois le rr>m.N, M Q ,^ .... .'. : . . / "
l'ig. 2,3.
S le remè
'^ÏR. 24.
piiquo
do le pii
fi
!■ i
i
m
1%
i
eccniomi
que et le plus facile à ap-
RADIS, V
oir ^^AVETS.
32
Fig. 2(i.
PLANTES CULTI VÉES EN GÉNÉRAL.
37. Vers qris (Cut-worms, Noctmdiv).—Cm redoiital.les enne-
mis qui, dans les mois de printemps, causent sûrement aux cultiva-
teurs de plus grandes pertes qu'aucun
autre insecte, sont les chenilles de
plusieuî'ïs papillons de nuit aux coii-
Icuis })cu voyantes (fig. 25). La
tigure 2() représente une de ces che-
nilles qui sont lissjs, reluisantes,
comme graisneuses, de couleur som-
'^' '■ bio, mesurant î.u moment où elles
ravagent les lécoltes d'un demi-pouce à 2 pouces de longueur.
Elles se lepaissent la nuit et le jour se tiennent cachées. La plu-
part des espèces pondent en automne et les
jeunes chenilles atteignent environ un quart de
leur taille avant les froids. Elles passent
l'hiver dans la torpeur et au printemps sont
prêtes à attaquer les jeunes plantes cultivées
dès qu'elles ont lové. La plupart ont pris
tout leur accroissement à la première semaine do juillet, où la che-
nille se fait une cellule dans le sol et s'y transforme en chrysalide
pour en sortir un mois plus tard sous forme de papillon.
Remèdes.— 1° Culture propre.— Puisque les chenilles de beaucoup
d'espèces éclosent en automne, en enlevant tous les végétaux du sol
aussitôt que possible en automne, on les prive de leur approvisionne-
ment de nouri'iture et on détourne les papillons tardifs de déposer
leurs œufs dans ces ten-ains nus. Les champs et les jardins qu'on
laisse à la tin do l'automne se couvrir de mauvaises herbes ou de
plantes adventices ne pouri'ont guèi'e manquer d'être infestés au
printemps suivant.
2° Pièges.— On peut détruire des quantités de vers gris en pla-
çant entre les rangs des cultui'es infestées ou à de courts intervalles
sur les tei'i'ains infestés, des paquets de quelque herbe succulente
qu'on a préalablement empoisonnés en les plongeant une fois liés
dans un fort mélange de vert de Paris et d'eau. Les vers mangent
les plantes empoisonnées s'enfoncent dans le sol et meurent. Quand
le temps est chaud et sec il faut placer ces paquets après le coucher
du soleil, et on peut mettre sur chacun un bardeau pour les em-
pêcl
ler de se flétrir
33 .
"" <i'mu,.o«\,j^™ ,'::,,:; '"';""';"'" '■"''"i"'^"»" '*"«
" zt îr z;:'"'z:i? " ':■" --" -^ "=-
on los clonco ,l'„„.,lomi noue" ,H, .^ •>mc passer la 1,^0, p„i»
utiic emploi ,,„„r le, I X Tto, m . "' ,' '^ '■" "■""^■' "™' ""
ol le c5ld so dessoude. Avoe de, ., ,;, °'''""' """''f ««•l«'"''li«i.l
;l™.".> au .ilie,. de sa Huu.e", 'd': ZZ avX'': V:i,o" 'n:;
On sauvera aussi bcancoun do nl-,i,is„„ , , uoux lul)o,. (!,)
Uge ,r„„ ,„„,.ce„u d,. paplo,. ' " ' ""'°"™'" »''<'P''-'"«"t la
ii y .1 uuix cnnomia des vers gris qui mdritont
une mention parti-
cnliôrc el que tout
cultivateur, eonsi-
d<5i'!int leui-N bons
offices, devraient
connaître de vue.
Ce «ont le Lion des
vers gris (Fieiy
(rround-boetle, Co-
losoma calidum,
" ■ fouisseuse noire l'''g. -'h.
m
m
A AIES COERESPONDANTS.
'«'"P» clos «p&imcô 1 .1 ''? ''"r''''° ""'""'"y" "" "'«"•"
I-omIo boîte l"rZXZlîJ'-T "''"'' <""" ""'" ''""" «"•'
'!»..» d,, p», io . o„ * cil II'' r?" '""' """■'"• "" '"» '"> '""I»
.lovait „d,o„so,.commol„it'^°'" "" '"""'' »»" "'lr„.,.o, ,„
L'Entomologiste,
Ferme expérimentale centrale,
Ottawa, Ontario.
aù^-mW.'"' ''"" "*""'" "'""■'■""""'■ '- '»'"- "i 10» P"'luo,„