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Full text of "Clément Marot et le Psautier huguenot, étude historique, littéraire, musicale et bibliographique, contenant les mélodies primitives des psaumes et des spécimens d'harmonie de Clément Jannequin, Bourgeois ... etc"

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RflckJjxnd  ChxxpteA. 


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Life  Member 

Brandeis  University  National 

Women's  Committee 


H.  BARON 

Mksu-  and   /,''<,, /;s. 
156  CHATSWORTH  ROAD, 
LONDON,  N.W.2.,  ENGLAND 


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CLÉMEÎST   MAROT 


ET 


LE   PSAUTIER    HUGUEINOT. 


CLÉMENT   MAROT 


Alex.  CELLIER 

13,    Rue  Jacque.  .oti- 
PARIS   (XV  ir) 


ET 


LE  PSAUTIER  HUGUENOT, 

ÉTUDE    HISTORIQUE,   LITTe'rAIRE  ,  MUSICALE  ET  BIBLIOGRAPHIQUE, 

CONTENANT 

LES    MÉLODIES    PRIMITIVES    DES    PSAUMES 
ET  DES  SPÉCIMENS  D  HARMONIE 

DE   CLÉMENT   JANNEQLIN,  BOURGEOIS,   J.   LOUIS,   JAMBE-DE-FER,   GOUDIMEL,   CRASSOT, 

SUREAU,    SERVIN,   ROLAND  DE  LATTRE, 

CLAUDIN  LE  JEUNE,   MARESCHALL,   SWEELINCK,  STOBÉE  ,  ETC. 

PAR 

0.  DOUEN. 


TOME    SECOND. 


Le  plus  doux  travail  de  ma  vie. 
Guidant  mon  espérance  aux  cieux. 

(Claude  GouDiMEL,  Dédicace  du  dernier 
livre  de  son  dernier  Psautier.) 


PARIS. 


IMPRIME     PAR    AUTORISATION     DU     GOUVERNEMENT 

À   L'IMPRIMERIE    fVATIO^ALE. 


M   DCCC   LXXIX. 


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Un  acadenl  arrivé  au  manuscrit  de  la  préface  du  premier  volume  a  fait  dis- 
paraître de  la  liste  des  membres  de  la  commission  des  impressions  gratuites  le 
nom  de  M.  Charles  Giravd,  professeur  à  l'Ecole  de  droit,  inspecteur  général  de 
rinstruction  publique  et  membre  de  l'Institut.  J\ous  le  rétablissons  ici,  pour  com- 
bler une  lacune  d'autant  plus  regrettable,  que  M.  Giravd  a  bien  voidu  témoigner 
de  l'întérêt  qu'il  portait  au  succès  de  l'ouvrage. 


CORRIGENDA. 

(Préface,  p.  i,  et  tome  11.  pages  27,  28,  Zii,  /i/4  el,  -^5.) 


On  entend  aujourd'hui  par  harmonie  consonnante  celle  qui  n'emploie  que 
l'accord  parfait  (c'est-à-dire  les  intervalles  consonnants  de  tierce,  quarte,  quinte , 
sixte  et  octave),  en  opposition  à  ïharmonie  dissonnunte,  dans  laquelle  les  accords 
dissonnants  de  2',  7"  et  9"  jouent  un  grand  rôle. 

Mais,  avant  la  découverte  de  Yharmonie  dissonnante,  le  mot  consonnant  était 
usité  dans  un  sens  différent,  témoin  les  litres  des  Psautiers  qui  portent  :  mis 
en  musique  à  quatre  parties ,  à  voix  de  contrepoint  égal  CONSONNANTE  AU  VERBE, 
L'expression  de  voix  consonnante  au  verbe  servait  à  distinguer  les  morceaux 
écrits  en  contrepoint  simple,  dans  lequel  toutes  les  parties  prononcent  en 
même  temps  la  même  syllabe,  des  morceaux  en  contrepoint  double,  dans  le- 
quel les  paroles  s'entre-croisent.  C'est  ce  qui  nous  a  induit  à  employer  un  peu 
improprement  le  terme  d'harmonie  consonnante ,  en  parlant  du  Psautier  de  Cras- 
sot  et  d'un  de  ceux  de  Goudimel. 

Le  lecteur  est  prévenu  que  nous  avons  voulu  dire  par  là  que  ces  Psautiers 
sont  écrits  en  contrepoint  simple,  note  contre  note,  et  pas  autre  chose. 


CLÉMENT    MAHOT 


ET 


LE    PSAUTIER    HUGUENOT. 

XXIII 

LES  HARMONISTES  DU  PSAITIER. 


Pierre  Cerlon.  Louis  Bourgeois.  Jean  Louis.  Clément  Janneqiiin.  Thomas  Gliampion  ,  dit  Million. 
Philibert  Jambe-tle-Fer.  Claude  Goudimel.  A.  Fr.  Paladin.  Piichard  Crassot.  Hugues  Sureau  du 
Rosier.  Jean  Servin.  Pierre  Santerre.  Michel  Ferrier.  I^oland  de  Lattre.  Pascal  de  Lestocart. 
Claudin  Le  Jeune.  Samuel  Mareschall.  Jean-Pierre  Sweelinck.  Jean  Stobée.  Jean  Crùger. 

TABLE  DES  MORCEAUX   REPRODUITS. 

Clément  Jannequin.  Chanson  spirituelle  à  quatre  parties.  —  Loys  Bourgeois,  i  ô'iy.  Pseaumes  i, 
cxvni,  XIV  et  XXXVIII,  à  quatre  parties.  —  Jean  Louys,  i.555.  Psaume  xxv  à  cinqjjarties.  —  Phi- 
libert Jambe-de-Fer  ,  i.jo9-i.5()/i.  Psaume  xlii  (de  CP  Lemaistre)  à  quaire  parlies  (le  ténor 
manque).  Psaumes  xxv  et  lwiii  à  quatre  parties.  —  Richard  Crassot,  i5fiA.  Psaumes  li  et 
xxv  à  quatre  parties.  —  Hugues  Sureau  du  Rosier,  i565.  Psaumes  i  et  xxv  à  quatre  parties. 
—  Jean  Servin.  Psaume  xxm  à  trois  parties  (la  basse  manque).  —  Claude  Goudimel,  i565. 
Psaume  i  en  contre-point  double,  à  quatre  parties.  Psaume  xxiv  à  quatre  parties  ,  sept  harmo- 
nies diflerentes.  Psaume  xxv  en  contre-point  double,  à  quatre  parties.  Psaume  civ  en  forme  de 
motet ,  à  trois,  quatre,  cinq  et  six  parties.  — Roland  de  Lattre,  i  Sgi.  Psaume  cxxx  à  quatre 
parties.  Psaume  x  à  cinq  parties.  —  Claudin  Le  Jeune,  i.56i-i  627.  Psaume  cxxxviii  (Dodéca- 
corde)  en  forme  de  motet,  à  cinq  parties.  Psaumes  lxii  et  xcviii  à  trois  parties.  Psaume  xxv  à 
quatre  parlies.  Psaume  cxi  à  cinq  parlies. 

Samuel  Mareschall,  160G.  Psaumes  xxv  et  li  à  quatre  parlies.  —  J.  P.  Sweelinck,  1G12-1G31. 
Psaumes  lxv  et  cxxxiv  en  forme  de  motet,  à  six  parties.  Jean  Storée,  iGSg-iGiô.  Psaumes 
XLII  et  Lxxvii  en  forme  de  motel,  à  cinq  parties. 

Ulrich  Sultzberger,  1737.  Psaumes  i  et  xxv  à  quatre  parties.  —  Jouann  Michaël  Muller,  17.85. 
Psaume  i  avec  basse  chiffrée.  —  Kdition  de  Londres,  i']')']-  Psaume  x\v  avec  basse.  — Le 
Camus,  1766.  Psaume  1  (de  sa  composition)  à  deux  voix. 

Editions  de  Lausanne,  iSoi.  et  Valence  sans  date.  Psaume  xvv  à  quaire  parlies.  —  Recueil  de 
Râle,  i8i5.  Psaume  xxv  à  quatre  parties.  —  Rourrit,  1  ^9.3.  P.saiime  cm  à  quaire  parties.  — 


LES  HARMONISTES  DU   PSAIJTIEU. 

WiLHEM,  i83(j.  Psaume  xxv  à  trois  parties.  —  Pottier.  Psaume  ii  rliylhmi',  avec  accompa- 
gnement de  piano.  Psaume  x\  rliyllimé,  à  cinq  parties.  —  Crm'pi,  iS'io.  Psaume  xxv  à  trois 
parties.  —  Recueil  d'Ebrard,  liSSa.  Psaume  xxv  à  ([uatrc  parties.  —  Piecieie  de  Charles 
KiJUN,  iSba.  Psaume  xxv  à  trois  parties.  —  Recueil  luthérien  de  Paris,  i85/i.  Psaume  xxv 
à  quatre  parties.  —  Recueil  de  Wehrstedt,  i855.  Psaume  xxv  à  quatre  parties.  —  Recueil  de 
KuRz,  18.J7.  l'saume  xlii  à  quatre  parties.  —  Recueil  réformé  de  Paris,  i85()  (Duprato). 
Psaume  xxv  à  quatre  parties.  —  Recueil  de  Genève,  1866.  Psaume  xxv  à  quatre  parties.  — 
Recueil  de  Riggenbach  et  Lowe,  1868.  Psaume  ex  à  quatre  parties.  —  Recueil  de  Nîmes, 
1869.  Psaume  xxv  à  quatre  parties.  —  Recueil  de  Melle,  1870.  Psaume  xxv  à  quatre  parties. 
— ^  Recueil  de  l'Eglise  libre  de  Lausanne,  1873.  Psaume  xxv  à  quatre  parties.  —  Cn.  Léon 
Hess,  1878.  Mc'lodie  et  harmonie  du  psaume  c. 


PIERRE  GKRTOi\. 

«PieiTc  Certon.  maîfro  des  enfants  de  chœur  de  la  Sainte-flhapelle. 
lient,  dit  M.  Fétis,  nne  place  distinguée  parmi  les  compositeurs  français 
de  la  ])remière  moitié  du  xvi''  siècle.  Rabelais  l'a  placé  dans  la  liste  des 
musiciens  célèbres  de  son  temps.  Un  recueil  de  trente  et  un  psaumes  à 
([iiatre  parties,  dont  il  a  composé  la  musicjue,  a  paru  à  Paris  en  i5/i6. 
Un  autre  recueil  de  chansons  françaises  de  ce  musicien  a  été  publié  par 
Nicolas  du  Chemin,  Paris,  ib^-^.v  — Peut-être  M.  Fétis  s'est-il  trompé 
en  écrivant  le  nom  de  l'imprimeur. 

Il  existe,  en  effet,  à  la  Bibliothècjue  nationale  (ténor,  superius  et 
bassus),  un  Premier  hure  de  cli<iiisons  en  quatre  volumes,  nouuellement  composées 
en  musique  à  quatre  parties  par  M.  Pierre  Certon,  maistre  des  enfans  de  la 
Samte-Cliapelle  du  palays  à  Paris,  Paris,  Adrien  Le  Rov  et  Robert  Ballard, 
i552,  in-8"  obi.,  contenant  seize  morceaux.  Aurait-il  paru  la  même  année 
cliez  Du  Chemin  un  autre  recueil  du  même  auteur?  Il  y  a  encore  seize 
autres  chansons  de  Ceiion  dans  les  recueils  de  Le  Roy  et  Ballard  publiés 
de  i553  à  i55G,  et  deux  dans  le  Second  Trophée  de  musique,  composé  des 
plus  harmonieuses  et  excellentes  cliansons  choisies  entre  la  fleur  et  compositions  des 
plus  fameux  et  excellens  musiciens,  tant  anciens  que  modernes,  le  tout  à  quatre 
parties ,  en  quatre  volumes,  Lyon,  Robert  Granion,  i55c)  (Biblioth.  nation.). 

La  Tonwerke  de  C.  F.  Becker  mentionne  une  messe  (^Sur  le  pont  d'Avignon) 
du  même  compositeur,  imprimée  à  Paris  par  Adr.  Le  Roy  et  Rob.  Ballard, 
en  1  558.  Fétis  en  cite  une  autre  de  la  même  date  (Le  temps  qui  court). 

Quel  était  le  texte  des  trente  et  un  psaumes  mis  en  musicpie  à  quatre 
parties  par  Certon,  et  publiés  dès   i5/i()?  —  M.  Bovel  n'a  pas  l'air  de 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER.  3 

douter  que  ce  ne  fût  la  traduction  de  iMarot,  puisqu'il  les  range  ([>.  â5G) 
j)armi  les  éditions  du  Psautier  des  Eglises  réformées,  ainsi  que  la  tabulaturc 
de  luth  qu'en  fit  imprimer  Guill.  Morlaye,  en  i  55/i,  in-S^obl.,  chez  Michel 
Fézendat,  à  Paris.  Dans  un  travail  récent  sur  la  Musique  de  clininbre  an 
xvi'  siècle  ^^\  M.  Lavoix  fils,  qui  n'a  pas  vu  l'ouvrage,  a  aussi  émis  l'idée 
que  aCerton  s'était  servi  de  la  traduction  de  Cl.  iMarol.^i  Fétis,  Choron, 
Delaborde,  Brunet,  gardent  le  silence  sur  ce  point,  et  Burney  '-^  dit  positi- 
vement qu'il  ignore  si  Certon  a  travaillé  sur  le  latin  ou  sur  la  version  de 
Marot. 

Il  nous  semblait  impossible  d'admettre  que,  sitôt  après  l'arrêt  rendu 
contre  cette  version,  un  catholique,  et  surtout  un  chantre  de  la  Sainte- 
Chapelle,  l'eût  mise  en  musique  pour  ainsi  dire  sous  les  veux  de  la 
Sorbonne:  mais  le  législateur  du  Parnasse  l'a  dit  : 

Le  vrai  peut  quelquefois  n'être  pas  vraisemblable. 

Deux  de  ces  psaumes '^^  qui  nous  ont  été  envoyés  de  Munich  et  qu'on  a 
vus  plus  haut,  ne  laissent  aucun  doute  à  cet  égard  :  c'est  bien  sur  le  texte  de 
Marot  que  le  compositeur  a  travaillé.  Ses  mélodies  n'ont,  du  reste,  aucun 
rapport  avec  celles  de  notre  Psautier. 

Comme  Certon  était  encore  à  la  Sainte-Chapelle  en  i  ôoa,  il  n'v  a  pas 
lieu  de  supposer  qu'il  eût  embrassé  la  Réforme  en  i5/i(3;  nous  pensons 
donc  qu'il  n'appartient  pas  à  l'histoire  de  l'harmonie  protestante,  et  que 
l'apparition  de  son  ouvrage  ne  fit  que  redoubler  l'envie  qu'avait  Bourgeois 
de  publier  le  travail  harmonique  qu'il  avait  sans  doute  préparé  depuis 
plusieurs  années. 

LOUIS  BOURGEOIS  ^ 

Les  psaumes  de  Marot  étaient  chantés  depuis  huit  ans,  quand  parurent 
les  Cinquante  Pseaulmes  de  Dauid  roy  et  prophète,  traduict:  en  vers  français  par 
Cl.  Marot  et  mis  en  musique  par  Loys  Bourgeoys,  â  quatre  parties,  à  voix  de 
contrepoinct  égal  consonnante  au  verbe.  Tousiours  mord  enuic.  Lyon,  Godefroy 
et  Marcelin  Beringen,  ib/iy,  'm-k°  obi.  avec  la  dédicace  suivante,  dont 

'*'  Voir  la  Revue  et  Gazette  tnnsicale  de  Paris  seignenient  dû  à  l'obligeance  de  M.  Lavoix  fils.  ) 

du  5  octobre  187.3.  ')   Empruntés  au  recueil  de  Morlave. 

-^  A  général  liistoryofmnsic ,  III,y()i.  (Heu-  <'     Voir  les  chapiires  xxi  et  xxii. 


/i  LES   II  \i;M()NfSTES   DU   PSAUTIER. 

nous  (levons  une  copie  à  1\I.  le  docteur  Birk,  conservateur  de  la  BibJiotJtcni 
angusUna  ji/iJaliua  de  \  ienne  : 

À  ANDRÉ  CHENEVARD  LOYS  BOVRGEOYS ,  SALVT  ET  FEMCITÉ. 

Il  me  soiluient  quelquefois,  pour  le  vouloir  que  tu  auois  enuers  nioy,  tu  me  tenois 
propos  de  mettre  en  lumière  quelque  œuure  entier  de  ma  composition  en  musique,  ce 
que  ie  ne  peuz  pour  lors  prœster,  à  cause  que  ne  trouvoye  matière  pour  m'exercer.  Car 
deslors  ie  commencoye  à  auoir  en  desdaing'  ces  chansons  dissolues,  desquelles  on  ne 
peut  rapporter  aulcuu  fruict  pour  le  contentement  de  l'esprit.  Mais  maintenant  que,  par 
la  g'race  diuine,nous  auons  certains  pseaulmes  de  Dauid  traduictz  |)ar  feu  de  mémoire 
éternelle  Clément  Marot,  en  telle  félicité  que  pour  l'intelligence  d'iceulx  ne  nous  est 
ia  hesoing  dauoir  recours  aux  langues  estranges,  et  que  ia  en  plusieurs  lieux  on  a 
couunence  à  les  chanter,  i'ay  pensé  que  ie  ne  pourroye  faire  chose  meilleure,  ne  plus 
apreahle  à  ceulx  qui  prennent  plaisir  à  louer  Dieu  de  voix  et  pensée  (iouxte  le  dire  de 
l'Apostre)  que  conformer  au  suhiect  et  chant  comnum  desdictz  pseaulmes  trois  parties 
concordantes  opposant  note  contre  note.  Et  iasoit  que  la  gentillesse  et  friandise  de 
musi([ue  me  retirast  de  reste  enlreprinse,  toutesfois  ie  n'ay  point  preste  courage  à  ce 
conseil.  Car  il  m'a  semhié  que  ceste  musique  etTeminée,  qui  est  pour  exprimer  ou  la 
volupté  ou  langueur  d'amour,  ne  conuient  point  à  la  luaiesté  de  ces  atTections  sainctes 
et  diuines.  Et  comhieu  qu'aux  maistres  musiciens  Iresexpertz  ie  semhle  parauenlure 
ridicule,  i'aime  mieulx  estre  enuers  eulx  en  telle  réputation,  qu'estimé  lascif  et  mol 
entre  ceulx  cpii  craignent  Dieu,  csquelz  en  mon  entreprinse  i'ay  eu  seulement  esgard. 
comme  à  ceulx  qui  n'abusent  des  choses  saincles,  et  qui  auec  ingénient  poiseront  le 
hon  vouloir  que  i'ay  de  prolicier  aux  rudes,  lesquelz  ne  doiuent  estre  priuez  de  ceste 
saincte  délectation.  le  confesse  bien,  pource  que  ie  me  suis  en  tout  assubiecty  au 
subiect,  qu'on  pourra  trouuer  quelques  mesures  qui  ne  conuiennent  point  au  signe  dict 
voulgairemenl  iMineur  imparfaict;  mais  ce  vice  ne  me  doibt  estre  imputé,  car  dudicl 
subiect  ie  n'ay  rien  voulu  immuer.  Quoy  que  ce  soit,  ie  t'ose  bien  aflfermer  (amy 
tiescher)  que  les  maistres  musiciens  mesmes,  ceulx  (pii  vouldront  iuger  à  la  vérité,  ne 
iiiospriseront  point  nostre  labeur,  et  que  les  oreilles  repurgées  y  prendront  délectation 
non  petite,  ioinct  qu'auec  tout  cecy  telle  musique  est  cousiumierement  appropriée  à 
tous  inslrumenlz. 

Au  reste,  pour  ceulx  qui  ne  se  contenteront  de  cest  ouurage,  i'en  ay  basty  sur  la 
mesme  matière  desdiclz  pseaulmes  vn  aultre  vn  peu  mieulx  en  liberté,  respondant 
toutesfois  (tant  qu'il  est  possible)  à  la  grauilé  de  la  chose  saincte.  Et  le  tout,  tant 
pour  l'amitié  de  longtenips,  que  pour  le  bon  désir  que  tu  as  à  l'aduancement  des  bonnes 
sciences,  ie  dédie  à  ton  nom,  suppliant  tous  amateurs  d'honnesteté  jieser  la  bonne 
affection  de  l'vn  et  l'autre,  puis  que  nous  laschons  d'apporter  en  commiui  chose  en- 


LES   HAiniONlSTES  DU   PSAUTIEU.  5 

semble  vLile  et  délectable,  qui  est  la  chose  grandement  désirable  pour  le  contentement 
de  ceste  vie'*'. 


Cette  remarquable  dédicace,  si  diflereiUc  de  tant  de  pièces  du  même 
genre  où  s'étale  pompeusement  une  plate  adulation,  peint  le  sérieux 
chrétien  de  l'artiste  zélé,  que  nous  avons  vu  donner  tant  de  soins  à 
nos  mélodies.  Ce  dédain  des  chansons  dissolues  est  bien  la  marque  du 
huguenot  plein  de  ferveur,  q*ui  n'hésite  point  à  sacrifier  sa  réputation 
pour  lutter  (Tontre  le  goût  dépravé  de  l'époque,  donnant  par  là  un  exemple 
bon  à  mettre  sous  les  yeux  des  artistes  et  des  écrivains  de  tous  les  tem()s. 
On  aime  aussi  à  retrouver  dans  cette  belle  page  le  souffle  démocratique 
qui  porte  la  Réforme  à  élever  les  rudes,  les  déshérités,  au  niveau  de  l'art 
régénéré,  en  même  temps  qu'un  témoignage  de  la  vive  affection  de  l'il- 
lustre musicien  pour  Marot,  qu'il  ne  jugeait  point  avec  le  rigorisme 
impérieux  de  Calvin.  Ces  mots  :  feu  de  mémoire  eteincUe  Clément  Marot, 
sont  une  éloquente  protestation  contre  le  despotisme  clérical  de  Genève, 
et  contre  le  déni  de  justice  et  l'ingratitude  dont  le  réformateur  se  rendit 
coupable  envers  le  traducteur  des  Cinquante  Psalmes,  et  nous  savons  gré  à 
Bourgeois  de  l'avoir  fait  entendre  alors  qu'elle  pouvait  lui  attirer  quelque 
désagrément. 

Il  n'a  point  suivi  dans  cette  publication  l'ordre  de  la  numérotation 
biblique,  mais  celui  d'une  série  de  cincjuante  :  le  |)saume  xxxv  porte  le 
n°  2  1,  et  le  cxvni,  le  n"  h  h.  De  même  que  dans  tous  les  recueils  ipù  ne 
sont  point  destinés  au  chant  de  l'Eglise,  la  composition  musicale  n'y  est 
suivie  que  de  quelques  strophes  et  non  du  psaume  entier. 

L'autre  ouvrage  que  Bourgeois  avait  «basty  sur  la  mesmc  matière...  vu 
peu  mieulx  en  liberté')  [)arut  la  même  année  :  Le  premier  hure  des  Pseaulmes 
de  Dauid,  contenant xxi\  Psenulmes.  Composez...  en  diuersité de  musique,  nscauoir, 
familière  ou  vaudeuillc,  aultres  plus  musicales.  Lyon,  Godefroy  et  Marcelin 

■"    Ce  morceau  est  suivi  du  «  Dixai>  de  Gvil-  En  l'csperil  aucun  conlenleincnl. 

LAVME  GvEROVLT,  NATIF  DE  l\ovEN ,  PAiiLANT  (c'osl-  '1^«'«  '«  doulccur  conicnle  enlierement 

à-dire  :  s'adressant)  av  piiesent  livre. .  ^^  '""*  ''"■''^^'"  ?'"  '""  ^""«^  ^'''"  '■''■'"""^' 

Car  il  te  peut  sentir  apertemeut 

Le  plaisant  bruit  d'accordz  mélodieux.  Plaisant  au  corps  et  proficlable  à  l'nme. 

Vray  ennemy  de  langueur  et  tristesse,  .  n    ■        r    ■      i 

n    .     ■    ■  ;      I   I-  Le  dernier  vers  rappelle  le  refrain  du  Iroi- 

Heat  esiouir  cœurs  mclancliolieux ,  '■  ' 

Et  a,cœ  ioyeux  augmenter  leur  liesse.  s'è™^  Chant  roi/al  de  Marot  : 

C'est  vn  heur  grand;  loutexjhis  il  ne  laisse  Santé  au  corps  cl  paradis  ù  rame. 


G  LES  HAHMUNISTES  DU  PSyVUTIEU. 

Beringen,  16/17,  "i"'''"  o'^'-  (i^ibliotlièque  de  Munich.)  —  Ce  recueil,  sans 
préface  ni  dédicace,  n'a  rien  de  commun  avec  le  précédent,  excepté  les 
paroles,  et  les  mélodies  en  sont  bien  inférieures  à  celles  du  Psautier 
huguenot.  Bourgeois,  qui  fut  l'un  des  réformateurs  de  la  musique,  et 
dont  les  mélodies  ecclésiastiques  ont  exercé  une  si  grande  et  si  heureuse 
influence,  ne  nous  paraît  plus  ici  qu'un  contrapontisle  ordinaire,  qui 
sacrifie  l'expression,  c'est-à-dire  l'accord  intime  de  l'air  et  des  paroles,  à 
des  combinaisons  purement  harmonic|U6s.^ous  donnerons  plus  loin  deux 
de  ces  compositions  à  quatre  parties,  les  psaunjes  xiv  et  xxWin,  le  premier 
du  genre  familier  ou  vaudeville,  le  second  plus  musical,  c'est-à-dire  en  style 
fugué,  et  deux  psaumes  (i  et  cxviii)  en  harmonie  consonante. 

Trois  ans  plus  tard,  il  lit  paraître  un  livre  qui  contribua  beaucoup  à 
la  vulgarisation  de  l'art  du  chant  :  Le  droict  cJicmm  de  musique,  composé  par 
Loys  Bourgeois,  aiiec  la  manière  de  chanter  les  pseaumes  par  vsage  ou  par  ruse, 
comme  on  cognoislra  au  xxxiv  "^  de  nouueau  mis  en  chant,  et  aussi  le  cantique  de 
Simcon.  Genève,  1  55o,  in-8".  —  Des  exemplaires  de  ce  livre  mentionnent 
Lyon  comme  lieu  d'impression,  avec  la  date  de  i55o;  mais  c'est,  dit-on, 
la  même  édition,  dont  le  frontispice  a  été  changé.  L'ouvrage  a  bien  été 
imprimé  à  Genève,  ainsi  qu'il  résulte  de  cette  résolution  du  lundi  12  mai 
i55o,  extraite  par  M.  Henri  Bordier  des  registres  du  Conseil  :  ^Icy 
monsieur  Caluin  a  raporté  auoir  vehu  le  liure  de  maistre  Loys  Bourgeois 
en  faict  de  chantrerie,  et  a  dict  que  son  aduys  est  qu'il  sera  bon  l'imprimer; 
sui'  <pioy  est  arresté  (ju'il  soit  unjn'imé  aux  despens  de  l'autheur.  » 

Voici  l'analyse  qu'en  donne  M.  Fétis  : 

Cet  ouvrage  est  le  premiei"  où  l'on  a  proposé  d'abandonner  la  méthode  de  la  main 
musicale,  attribuée  à  Gui  d'yVrezzo,  et  d'apprendre  la  musique  par  l'usage  du  solfège. 
Bourgeois  avait  remarqué  que  la  désignation  des  notes  de  l'éclielle  généi'ale,  telle 
qu'on  l'avait  faite  dans  les  siècles  précédents,  et  telle  qu'elle  existait  encore  de  son 
temps,  avait  l'inconvénient  grave  de  mêler  les  trois  genres  par  bémol,  par  bécarre  et 
par  nature  (voy.  le  Rc-smiic  philosophique  de  l'histoire  de  la  musique,  t.  I,  p.  clwi  à 
cLxvii  de  la  Biographie  uitiversellc  des  musiciens);  il  proposa  de  faire  cette  désignation 
de  manière  que  l'arrangement  des  syllabes  indicjuât  le  nom  de  chaque  note  dans  chaque 
gamme  par  bémol,  par  nalme  cl  par  bécai're,  et  selon  un  ordre  uniforme  et  régulier. 
Ainsi,  on  disait  autrcibis  F  fa  ut,  G  sol  ré  ut,  A  la  iiii  ré,  B  fa  mi,  C  sol  fa  ut,  D  la  sol  ré 


'     Il  l'anl  lire  wiv  rm  lieu  d'  xxxiv:  r;ir  ce  doriiicr,  trydnil  par  lîèzo,  ikj  lui  puMii-  (ju'cii  ir)5)  - 


l 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


cL  E  la  lui,  en  sorle  que  les  (rois  premières  syllabes  des  trois  premières  desigiuilions 
élaienl  les  noms  des  trois  premières  noies  par  nature,  les  trois  suivantes  appartenaient 
à  la  gamme  par  bémol,  et  la  dernière  à  la  gamme  par  bécarre '"'.  De  là  résultait  une 
grande  confusion  dans  le  nom  l'éel  des  notes  de  chaque  gamme.  A  ces  appellations 
irrationnelles  Bourgeois  substitua  les  suivantes,  où  la  première  syllabe  est  toujours 
le  nom  de  la  note  de  la  gamme  par  bémol,  la  seconde  appartient  à  la  ganmie  par 
nature,  et  la  troisième  à  la  gamme  par  bécarre  :  F  ut  fa,  G  ré  sol  ul,  A  mi  la  ré,  B  fa 
0  mi,  C  sol  ut  fa,  D  la  ré  sol,  E  o  mi  la.  Les  écoles  de  musique  d'Italie  continuèrent 
de  faire  usage  des  anciennes  désignalions,  mais  les  protestants  de  France  adoptèrent 
celles  de  Bourgeois,  et  l'usage  s'en  répandit  insensiblement  dans  toutes  les  écoles 
françaises  de  musique.  Ce  qu'il  y  eut  de  plus  singulier,  c'est  que,  après  l'introduction 
de  la  septième  syllabe  {si)  dans  la  gannne,  on  continua  à  se  servir  de  ces  désignations 
F  ut  fa,  G  ré  sol,  A  mi  la,  etc.,  qui  ne  signifiaient  plus  rien,  puisqu'il  n'y  avait  plus 
gamme  (?);  on  disait  seulement  B  fa  si  au  lieu  de  B  fa  mi:  il  n'y  a  pas  plus  de  trente 
ans  que  l'usage  de  ces  appellations  a  cessé  en  France. 

Bourgeois  a  fort  bien  démontré  l'inconvénient  des  muances  multipliées'"',  dans  uu 


''  Pour  réclaircissement  de  ce  passage,  nous  croyons  devoir  ajouter  qu'avant  de  s'appeler  ni , 
ré,  mi,  fa,  sol,  la,  fa,  ies  notes  de  la  gamme  étaient  désignées  par  des  lettres.  La  note  la  plus 
grave:  la,  s'appelait  A;  la  suivante,  B;  la  troisième,  C,  etc.  Pour  distinguer  le  si  naturel  du 
.Si'  bémol,  on  leur  donna  des  signes  dilférents;  le  si  bémol  s'écrivait  \i  ou  b  minuscule,  et  le  si 
naturel  c]  ou  B  carré  :  d'où  notre  bémol  et  notre  bécarre.  Plus  tard  on  ajouta  un  sol  grave,  (]iii 
s'appela  F  [ya^^ia),  d'où  le  nom  de  gamme  donné  à  l'écbelle  musicale. 
En  Allemagne,  on  se  sert  encore  aujourd'hui  des  appellations  suivantes  : 


t 


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JCE 


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3x: 


-'  Ces  muances  étaient  si  compliipiées  que,  dans  certains  Psautiers  du  xvT  siècle,  on  a 
imprimé  à  côté  des  notes  le  nom  qu'on  devait  ieiu*  donner  en  solfiant.  Le  psaume  cxix  nous 
en  fournira  un  exemple  indispensable  : 


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32 


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Un   chantre   de  Nimes  ([ui  avait  composé  des  mélodies  pour  les  psaumes  de  Godeaii  Irouva 


8  LES  HAUMOlMSTES  DU   PSAUTlEll. 

chnpili'e  spécial  de  son  livre  sur  celte  matière  {De  l'abus  des  miiauces);  mais  il  n'a 
point  aperçu  la  possibilité  de  faire  disparaître  cette  absurde  dilliculté  par  le  moyen  de 
l'addition  d'une  septième  syllabe. 


Ainsi  c'est  de  Genève,  et  avec  l'approbation  de  Calvin,  qu'est  parti 
l'un  des  premiers,  sinon  le  premier  livre  français  du  xvi"  siècle  qui  avait 
pour  but  la  simplification  de  la  musique. 

Le  lecteur  se  rappelle  (pie,  l'année  qui  suivit  la  publication  de  cet 
ouvrage,  Bourgeois  fut  mis  en  prison  comme  un  malfaiteur,  pour  avoir 
introduit  sans  autorisation  quelques  mélodies  nouvelles  dans  le  Psautier; 


moyen  de  diminuer  le  nombre  de  ces  miiances  et  de  remédier  du  même  coup  aux  inconvénients, 
graves  pour  ies  non-initiés,  de  la  différence  des  gammes  par  nature,  par  B-mol  et  par  B-carre, 
de  la  diversité  des  clefs  et  de  la  variabilité  de  la  position  de  la  clef  d'ut.  Pour  cela  il  n'employa 
que  la  ciel  d'ut  placée  sur  la  troisième  ligne,  et  en  l'armant  d'un  si  [5  afin  de  pouvoir  constamment 
nonnjior  ut  la  note  placée  sur  la  ligne  inférieure  de  la  portée.  (Voir  la  préface  des  Psaumes  de 
Ihmul  mis  eu  rime  française  par  Cl.  Marot  et  Th.  de  Beze,  réduits  nouuellement  à  une  hrieue  et  facile 
vielhode  pour  apprendre  le  chant  ordinaire  de  l'église,  par  Antoine  Lardenois ,  Cliarenton ,  Ant.  Cellier, 
itiSg,  in-18.)  Les  muances  n'ont  pas  encore  absolument  disparu  de  ce  système;  le  si  naturel  y 
garde  son  nom ,  mais  le  si  \^  s'y  appelle  encore /«  : 


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33: 


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Ut       Ré        Mi        Fa 


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La 


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Ut        Ré 


Ut 


FA       La 


Sol       Fa 


Lardenois  n'a  pas  suivi  sa  nouvelle  métbode  dans  les  psaumes  de  Godeau  impriuiés  sans 
nom  de  lieu  en  1O68.  —  Les  gammes  par  B-mol  et  par  B-carre  reparaissent  encore  dans  le 
Psautier  de  Marc  Micbel  Roy,  d'Amsterdam,  1770,  in-12.  Dans  la  gamme  par  B-mol,  la  note 
placée  sur  la  ligne  de  la  clef  s'ajipelle  sol,  et  ut  dans  la  gamme  par  B-carre. 


GaMMIÎ    I>AU    li-MOL. 


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1X33: 


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331 


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F.;i         Sol 


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Si         Ut        Rc        Ut       F.V       La        Sol        Fa 


1 


Gamme  pau  B-CAr.r,ii. 


33: 


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33: 


33: 


Sol       I,a        Si 


Ut        Ré 


Sol 


Lu  revanclic,  nous  retrouvons  It;  système  do  Lardenois  dans  le  Psautier  de  Bàle  178-2,  iu-i;;, 
ilaus  (eux  de  Laiisanni'  i-Sd'y,  in  1  •>  ,  et  1817,  in-.'vj. 


LES   HARMONISTES   DU  PSAUTIER.  9 

il  demeura  pourlant  encore  six  années  à  Genève,  soutirant  de  la  [jauvreté 
non  moins  que  de  l'aversion  de  Calvin  pour  l'harmonie.  Enfin,  n'y  tenant 
plus,  il  retourna  à  Paris  (  looy),  qu'il  avait  quitté  depuis  seize  ans,  au 
risque  d'y  être  victime  de  la  persécution ,  et  y  importa  ses  psaumes  à  quatre 
parties,  qui  furent  chantés  au  Pré~au\-Clercs  avec  un  succès  alarmant 
[)our  les  persécuteurs.  Ce  ne  fut  qu'un  triomphe  d'un  instant  et  connue 
un  rayon  de  gloire,  récompense  d'une  vie  obscure  et  laborieuse  toute 
consacrée  à  une  seule  pensée. 

Il  se  remit  ensuite  à  l'œuvre  et  prépara  une  dernière  publication,  dans 
laquelle  il  fit  erjtrer  toutes  les  mélodies  qu'il  avait  arrangées  à  Genève 
[)onr  le  Psautier  ecclésiastique  :  Quatre-vingt-trois  Psahncs  de  Dauid  eu  mu- 
sique [fort  eonuenahle  aux  instrumens^  à  quatre  et  cinq  et  six  parties,  tant  à 
VOIX  pareilles  qu  autrement;  dont  la  basse-contre  tient  le  suiet,  afin  que  ceux 
qui  voudront  chanter  auec  elle  à  ïvnisson  ou  à  l'octaue  accordent  aux  autres 
parties  diminuées;  plus  le  cantique  de  Sinieon ,  les  Conimandemens  de  Dieu,  les 
prières  deuant  et  après  le  repas,  et  vn  canon  à  cinq  parties  et  vn  autre  à  huit. 
Paris,  Le  Clerc,  i5Gi,  in-S". 

Disons  maintenant  un  mot  de  1  apparition  de  l'harmonie  protestante, 
dont  Bourgeois  est  le  père. 

Le  Pré-aux-Clercs  était,  au  printemps  de  l'année  i558,  la  promenade 
favorite  des  Parisiens,  comme  le  lut  depuis  le  Cours-la-Reine.  (îette 
promenade,  située  hors  la  ville,  s'étendait  sur  la  rive  gauche  de  la  Seine 
depuis  la  porte  de  Nesle  (aujourd'hui  l'Inslilut),  le  fossé  des  fortifications 
(aujourd'hui  rue  Mazarine)  et  l'abbaye  Sainl-Germain-des-Prés,  jus{|u'en 
face  de  l'île  des  Cygnes,  c'est-à-dire  un  peu  au  delà  de  l'esplanade  actuelle 
des  Invalides '^^  Le  lleuvc,  non  encore  enfermé  dans  ses  parapets  de  pierre 
et  ses  quais  de  granit,  coulait  entre  ses  rives  verdoyantes  et  ombragées. 
C'est  là  que  l'Eglise  réformée  allait  énergiquement  affirmer  son  existence 
en  bravant  les  lois  criminelles  qui  la  proscrivaient. 

'    f  L'île  des  Cygnes,  située  au-dessous  du  sur  le   qu.ii   d'Orsay,   eu   indique  encore  la 

pont  actuel  de  la  Concorde,  près  de  la  rive  position.    Au   mois  d'août  loy^j,  onze  cents 

jjauclie,   y  a  été  réunie  en  1780.  Elle  était  cadavres,  provenant  des  massacres  de  la  Saint- 

l'ormée  des  deux  iles  dites  des  Vaches  et  des  Barttiélemy  etjelésàlaSeine,  vinrents'échouer 

Treilles,   dont   fort  anciennement  on  n'avait  sur  les  bords  de  cette  île.  On  les  fit  enterrer  sur 

lait  cpi'uue  seule.  Des  cygnes  que  l'on  y  avait  les  rives  voisines  par  les  fossoyeurs  de  l'église 

laissés  en  liberté  lui  donnèrent  leur  nom.  La  des  lunoceiils."  {Magasin  intlorcsque,  ^Hi\'^, 

rue  actuelle  de  l'Ile-des-Cygnes,  qui  débouchr  |>.  -iîm.)  —  Voir  le  plan  de  Lacaille. 


10 


LES   HARMONISTES   DU   PSAUTIER. 


Au  mois  do  juillet  lôS^,  on  attendait  à  Genève  tuM.  de  Coulonge, 
lequel  estant  |)ar  trop  descouuert  à  Paris,  où  il  faisoit  oflice  de  pasteur, 
auoit  prins  congé  d'icelle  Eglise"^.  5?  Le  /i  septembre  de  la  même  année, 
des  Parisiens  qui  célébraient  leur  culte  dans  une  nuiison  de  la  rue 
Saint-Jacques,  au  nondjre  de  cent  vingt  à  cent  quarante,  avaient  été 
arrêtés  au  milieu  de  scènes  de  meurtre  et  de  carnage  ('-',  et  conduits  au 
Cbâtelet.  Deux  d'entre  eux  avaient  été  brûlés  le  2  octobre;  trente  étaient 
encore  emprisonnés  au  mois  de  janvier  i558,  et  quelques-uns  en  février 
1559. 

La  persécution'^'  cuida  (pensa)  se  l'allumei'  à  Paris.  T/occasion  fut  telle:  Quelques 
escholiers  estans  au  Prë-aux-Clercs ''\  lien  public,  aux  faubourgs  de  Paris,  pendant 
que  les  antres  s  anuisoyent  aux  esbats  qui  s'y  font,  commencèrent  à  chanter  les  |)seaumes 
(le  Dauid,  en  petit  nombre,  ne  pensans  point  inciter  les  autres  à  faire  le  semblable. 
Toutefois  il  aduint  qu'incontinent  tous  ieux  laissez,  la  plupart  de  ceux  c[ui  estoient  au 
pré  les  suyuirent,  cbantans  auec  eux.  Cela  fut  continué  par  quelques  iours  en  nombre 
infini  de  personnes  de  toutes  sortes '''';  et  plusieurs  grans  seigneurs  francois '"'  et 
d'autre  nation'''  estoyent  en  la  troupe,  marchans  des  premiers.  Et  combien  que  trop 
grande  multitude,  en  autres  choses,  ait  accoustumë  d'engendrer  confusion,  toutefois 
il  y  auoit  vu  tel  accord  et  telle  reuerence,  qu'vn  chacun  en  estoit  raui;  ceux  qui  ne 
pouuoyent  chanter,  mesmes  les  poures  ignorans,  estoyent  la  montez  sur  les  lieux  les 


''^  Regislrca  de  la  Compagnie  des  pasleiirs 
de  iJenève. 

("-'  A.  Coqiierel  fils,  HIst.  de  l'Egl.  réf.  de 
Paris,  I,  19. 

'''   Crespin,  fol.  hhi. 

'*'  C'était  au  mois  de  mai  ;  car  Calvin  écri- 
vait le  ic)  juillet  i5r)8  au  marquis  de  Vico  : 
^^Du  costé  de  France  il  adnint,  il  y  a  enuiron 
deux  mois,  cjuelque  escarmouche  à  Paris,  pour 
ce  qu'on  vue  place  nommée  le  Pi'é  aux  Clercs, 
plusieurs  jjens  en  grande  assemblée  auoient 
commencé  et  poursuiiiy  à  chanter  les  pseaumes. 
Mesmes  le  roy  de  Nauarre,  auec  telle  suylle 
f[ue  vous  pouiiez  estimer,  s'esloit  mis  de  la 
liande.  Phisioiu's,  à  ceste  occasion,  ont  esté 
pris.  Tant  d'cdicls  ont  esté  publiés  auec 
grosses  menaces,  que  la  chose  a  cessé."  (J. 
Bomiet,  Lnllresjr.  de  Calvin,  II,  ai;!.) 

<*'    Un  instorien  |);u'lc  de  (),ooo  ])ersonnpS; 


M.  Waddington  (Ramns,  p.  l'.U  )  dit  8,000, 
d'après  lîèze  et  Du  Boulay. 

'"'  Outre  le  roi  de  Navarre,  Antoine  de 
Bourbon,  on  y  voyait  sa  femme,  Jeanne  d'Al- 
bret,  le  prince  de  Coudé  et  la  plupart  des 
grands  seigneurs  huguenots.  (Voir  Bèze,  His- 
toire ecclés.,  II,  1/41,  et  Jérémie  de  Fours,  La 
Divine  Mélodie ,  p.  78 1 ,  cité  par  Bayle.) 

Dandelot,  accusé  d'avoir  pris  part  à  ces 
réunions,  répondit  à  Henri  H  :  "Il  ne  se 
trouvera  pas  que  j'aye  esté  au  Pré-au\-Clercs, 
comme  l'on  m'en  accuse.  Que  si  j'y  avois  esté, 
je  ne  penserois  pas  pour  cela  avoir  rien  lait 
contre  Dieu,  ni  contre  Voslre  Majesté. -'(Crottet 
i83.)  Il  ajouta  qu'avec  le  secours  de  la  grâce 
de  Dieu,  il  ne  retournerait  jamais  à  la  messe. 
Sur  quoi  le  roi  lui  ordonna  de  sortir  de  sa 
présence,  et  le  lit  arrêter  par  ses  gardes. 

')    tr Des  sei;;ricurs  écossais,-'  dit    Michelel. 


LES  HARMONISTES  DU    PSAUTIER. 


11 


plus  einiiieiits  autour  du   pré  pour  ouïr  la  mélodie,  rendans  lesnioignage  que  cesloit 
à  lort  que  le  chant  de  choses  si  bonnes  estoit  défendu'''. 

Cependant  les  prestres,  sorbonistes,  et  autres  aduersaires  de  l'Eglise,  pensans 
auoir  tout  perdu  '"\  comme  forcenez  coururent  vers  le  roy,  qui  lors  estoit  près  son 
camp  à  Amiens  et  luy  font  entendre  que  les  Luthériens  auoyent  esmeu  sédition  en  la 
ville  de  Paris,  prests  de  ietter  sa  Maiesté  hors  de  la  possession  d'icelle.  Qu'ils  se 
trouuoyent  en  troupe  innombrable,  équipez  de  pistoles  et  autres  armes  pour  coniurer 
contre  luy.  Qu'il  pouruoye,  s'il  ne  veut  que  l'Eglise  soit  abalue,  et  son  sceptre  luy  soit 
oste'.  Voilà  leur  rapport.  Or  il  n'y  a  personne  de  ceux  qui  estoyent  lors  en  la  ville  qui 
ne  sache  tout  le  contraire.  Car  il  n'y  auoit  aucune  marque  de  sédition.  On  chantoit  là 
en  toute  simplicité;  mesmes  les  pseaumes  qui  estoyent  pour  la  prospérité  du  roy  et  de 
son  royaume  estoyent  tousiours  chantez  les  premiers,  et  ne  portoyent  espées  que  les 
gentils  hommes  quil'auoyentaccoustunié.  Toutefois  ils  vserent  de  calomnies,  et  forgèrent 
des  tesmoins  d'entre  leurs  prestres,  et  firent  entendre  que  c'estoit  sédition  '^'.  Pourtant 
le  roy  manda  qu'inhibition  fust  faite  de  plus  chanter  en  telle  assemblée;  et  le  garde 
des  seaux  fut  enuoyé  pour  informer  contre  ceux  qui  s'y  estoyent  trouuez,  auec 
defFenses  de  ne  se  trouuer  audit  pré,  sous  peine  d'estre  puny  comme  séditieux.  Ceux 
qui  auoyent  la  conduite  de  l'Eglise,  voyans  que  le  roy  tiroit  soupecon  de  sédition  contre 
la  personne  de  telles  assendjlées  publiques,  mesmes  que  l'ordonnance  estoit  fondée  sur 
le  crime  de  coniuration,  pour  oster  toutes  occasions  de  mal  penser  d'eux,  aduertirent 
leurs  gens  de  ne  se  plus  trouuer  la  en  telle  troupe.  Nonobstant  ce,  le  garde  des  seaux 


''>  Nous  pensons  avec  M.  Lutterolh  {La 
Réformntion  en  France,  Paris,  1809,  p.  117) 
(ju'il  y  avait  dans  ces  rassemblements  une 
intention  très-marquée  d'opposition  et  de 
protestation  contre  les  atrocités  qui  se  renou- 
velaient chaque  jour,  et  contre  l'élévation 
toujours  croissante  des  principaux  persé- 
cuteurs. Les  réformés  en  s'y  associant  son- 
geaient seulement  à  faire  connaître  comiiien 
ils  étaient  nombreux,  et  le  parti  des  politiques 
voulait  surtout  montrer  cpi'il  se  rappelait  la 
propliélie  attribuée  à  François  P',  à  savoir  que 
les  (juise  mettraient  ses  enfants  en  pourpoint 
et  son  pauvre  peuple  en  chemise.  Tous  témoi- 
gnaient à  leur  manière  leur  déplaisir  de  voir 
les  Lorrains  trop  rapprochés  du  trône  par  le 
mariage  de  la  nièce  de  ces  princes  avec  le 
Dauphin,  depuis  l'^rançois  IL 

-'  Tout  n'était-il  pas  perdu,  en  efl'et,  poin- 
tes persécuteurs,  si  la  même  foule,  naguère  si 


fanatisée  contre  les  réformés,  prenait  plaisir 
à  leurs  chants?  (Puaux,  Hist.  de  la  Réf.fr., 
I,38o.) 

'^  Les  persécuteurs  ne  manquèrent  cer- 
tainement pas  de  rappeler  la  querelle  des 
étudiants  et  des  moines  de  Saint-Germain-des- 
Prés,  pour  la  jouissance  du  Pré-aux-Clercs. 
Elle  avait  recommencé  le  13  mai  iDôy  avec 
tant  de  violence  que  des  coups  de  fusil  furent 
tirés  (les  moines  avaient  faitvenirdel'artillerie) 
et  que  le  sang  coula  dès  le  premier  jour.  Lu 
écolier  condamné,  le  20  mai,  à  être  pendu  et 
brûlé,  lut  exécuté  le  même  jour. 

Par  un  édit  du  a 3,  le  roi  confisqua  le  Pré- 
aux-Clercs, et  ordonna  à  tous  les  étudiants 
étrangers  de  sortir  du  royaume  dans  la  (juiu- 
zaine. 

Ramus  fit  révoquer  l'édit  et  sauva  la  vie 
des  autres  étudiants  condamnés.  (^^'addingloN  , 
Itainiis,  p.   1  1  '1  à   I  i(i.) 


12  LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

passa  oulre,  et  en  lit  emprisonner  vn  grand  nombre:  lesquels  toutefois  furent  relaschez, 
pour  ce  que  la  cause  de  l'emprisonnement  ne  sembla  estre  suflisante.  Les  prescheurs 
papistes,  voyans  que  le  roy  leur  lenoit  la  main,  s'eschauffoyent  en  chaire,  et  donnoyent 
congé  de  tuer  le  premier  luthérien  qui  sei'oit  rencontré,  et  cela  engendra  des  grandes 
insolences.  Un  poure  papiste  pour  luthérien  fut  laissé  pour  mort  à  Saint-Eustache,  et 
eut  la  Cour  fort  à  faire  pour  les  reprimer. 

Le  jésuite  Maimbourg  apprécie  le  fait  d'une  tout  autre  façon '^'  : 

Les  calvinistes,  dit-il,  chantèrent  les  pseaumes  pour  la  première  fois  publiquenient, . . 
choisissant  mesmes  pour  cela,  par  une  espèce  d'insulte  qu'ils  faisoient  aux  catholiques, 
le  lieu  le  plus  fréquenté  de  Paris  pour  la  promenade  en  esté,  ce  qui  irrita  tellement  le 
bon  bourgeois,  qui  s'est  montré  de  tout  temps  tres-zelé  pour  la  vraye  religion,  que 
l'on  alloit  prendre  les  armes  pour  se  ietter  sur  eux,  si  le  magistrat  n'eust  promptement 
appaisé  ce  tumulte,  par  l'emprisonnement  de  ceux  qui  furent  trouuez  les  plus  echaufez 
à  chanter  d'une  manière  si  séditieuse. 

xMaimbourg  n'est  ici  que  l'écho  adouci  de  la  fureur  des  prêtres  et  des 
moines,  alors  presque  tout-puissants  par  les  Guise:  ces  chants  maudits 
qui  gagnent  les  cœurs  à  la  Réforme,  les  voilà  qui  sortent  du  sein  de  la 
nuit  et  des  lieux  écartés  où  on  ne  les  chantait  qu'à  demi-voix,  pour  éclater 
devant  tout  Paris,  au  Pré-aux-Clercs,  presque  à  l'endroit  même  oii,  six 
mois  auparavant,  on  avait  brûlé  en  compagnie  de  deux  huguenots  k plusieurs 
Bibles,  Nouueaux  Testamens  et  autres  hures  suincts,  v  des  Psautiers  de  Marot 
sans  doute ^'^^  Et  ce  c^bon  bourgeois, 55  qui  alors,  plein  de  zèle,  faisait  la 
besogne  du  bourreau,  ce  cdjon  bourgeois j-  qui  bientôt  empoignera  le 
couteau  de  la  Saint-Barthélémy  et  de  la  sainte  Ligue,  le  voilà  qui 
écoute,  admire,  ravi,  transporté,  et  s'étonne  qu'on  défende  de  si  belles 
et  bonnes  choses.   Admirable  instinct  du  peuple,   quand  il  n'est  point 

''*  Hist.  du  calvinisme ,  p.  99.  de  l'assemblée.  ^ï  Le  peuple ,  furieux,  dilCrespin 

'■^'   Le  2  octobre   i5r<7,  au  pilori  du  fau-  (fol. /i36),lespoursiiyuoilavecloutessortesd'in- 

bourg    Saint- Germain  ,    qui    était  situé    au  iures  et  blasphèmes,  et  voulut-on  faire  l'exe- 

carrefour  (place  Gozlin)  où  débouchent  au-  culion  maugré   le  bourreau ,  tellement  que  ce 

jourd'bui  les  rues  de  l'Echaudé,  de  Buci,  de  lui  vue  mort  la  plus  cruelle  du  monde.  Car  ils 

Alontlaucon ,  du  l'oiir  et  Gozlin ,  et  qui  est  tra-  furent  longuement  tenus  en  Tair  à  petit  feu,  et 

versé  par  le  boulevard  Saint-Germain,  avaient  auoyent  les  parties  basses  toutes  bruslées,  que 

péri  Pierre  Gabart  et  Nicolas  Lecène  ,  cou-  le  haut  n'estoit  point  encores  otTensé.  Toutefois 

pables  d'avoir  assisté  à  l'assemblée  du  U  sep-  pour  le  tourment  ils  ne  laissèrent  point,  la 

tembre,  dans  la  rue  Saint-Jacques.  Le  méde-  \one   lournée   vers  le  ciel,  de   monstrer  tes- 

cin  Leccnf  l'Iail  arrivé  à  Paris  le  jour  même  moignages  iuiinis  de  leur  loy  il  conslance.'" 


LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


13 


égaiv  par  les  passions  :  la  vérité  va  droit  à  son  aino,  il  sent  le  beau  et  le 
bien,  hélas!  pour  l'oublier  peu  après  et  s'abandonner  à  la  frénésie. 

L'exaspération  du  fanatisme  n'a  rien  ici  de  surprenant  :  c'était  un  coup 
hardi  que  cette  psalmodie  qui  bravait  la  Sorbonne  et  les  édits  des  parle- 
ments. 

Les  conducteurs  de  l'Eglise  de  Paris  furent  certainement  étrangers,  au 
moins  dès  le  début,  à  ce  coup  de  tête  de  la  jeunesse  qui  lançait  sans 
réilexionle  protestantisme  dans  une  entreprise  des  plus  hasardeuses.  Mais, 
une  fois  l'élan  donné,  les  prudents  eux-mêmes  se  laissèrent  entraîner,  et 
les  chants  du  Pré-aux-Clercs  devinrent  réellement  une  manifestation  protes- 
tante*". Forts  de  leur  nombre  qui  allait  croissant,  enhardis  par  l'appui 
du  roi  et  de  la  reine  de  Navarre, du  j)rince  deCondé,  des  Châtillon,  etc., 
qui  se  trouvaient  dans  leurs  rangs,  les  persécutés  crurent  le  moment  venu 
de  ne  plus  se  cacher,  et  saisirent  l'occasion  de  réclamer  et  de  prendre  leur 
place  au  soleil.  En  outre,  dans  ce  Paris  qui  fut  toujours  la  ville  de  l'oppo- 
sition par  excellence,  la  manifestation  prit  très-promptement  une  couleur 
politique  et  fut  comme  le  prélude  de  la  conjuration  d'Amboise  (i56o). 
Des  catholiques  humains,  modérés,  à  qui  les  supplices  répugnaient,  et 
qu'indignaient  la  cruelle  tyrannie  des  Guise,  leur  insatiable  soif  de  pou- 
voir, d'or  et  de  sang,  se  mêlèrent  aux  huguenots  et  peut-être  même 
essayèrent-ils  de  chanter  avec  eux.  Les  Guisards,  au  contraire,  feignaient 
de  rire,  de  se  moquer,  et  il  en  résulta,  dit-on,  quelques  duels,  chose  des 
plus  fréquentes  alors. 

Mais  quelle  fut  l'origine  de  la  manifestation?  Voilà  ce  que  les  histo- 
riens ne  se  sont  guère  demandé.  Est-il  donc  si  naturel,  si  ordinaire,  que 
des  étudiants,  même  protestants,  quittent  leurs  ébats  pour  entonner  un 
chant  proscrit,  quand  ce  chant  est  un  chant  d'église?  Et  d'ailleurs  pour- 
quoi le  chanter  plutôt  en  i558  qu'une  année  ou  deux  auparavant?  Ce 


'  Elle  fut  répétée  à  Bourges  l'année  suivante. 
«L'an  iSog,  despuis  le  commencement  du 
mois  d'apuril  et  tout  le  temps  d'esté  ensuyuant , 
on  cbanfoit  à  grandes  troupes  tous  les  soirs, 
tant  testes  que  iours  ouuriers,  les  psalmes  de 
Dauid,  au  lieu  qu'on  appelle  pretz  FicliauU, 
et  se  assembloienf  audict  lieu  tous  les  soirs 
du  monde  innumerable,  chantant  en  grande 
mélodie  les  dictz  ]).salmes.  Plusieurs  defTonses 


furent  faictes  par  criz  public  de  non  plus  chan- 
ter lesdiclz  psalmes,  sur  peine  de  la  harl , 
et  fut  esleué  vue  potence  au  milieu  dudict 
prelz  Fichault,  pour  plus  grandement  déter- 
rer (effrayer)  ceux  qui  chanteroyent  lesdictz 
psalmes;  toutefois,  nonobstant  toutes  les  choses 
susdictes,  on  ne  cessa  pomt  de  chanter  audict 
lieu  tout  durant  l'esté.  75  (Ms.  inédit  de  Jean 
(ilaumeau,  npiirl  IUiUpIùi ,  V,  3qo.) 


14  LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

fait  ne  s'explique  point  par  l'attrait  de  la  nouveauté,  car  ees  étudiants 
fréquentaient  les  assemblées,  et  chacun  avait  depuis  longtemps  son 
Psautier. 

Avec  sa  divination  de  grand  liistorien,  et  en  dépit  de  la  confusion  des 
dates  et  des  noms  qu'il  brouille  étrangement'^',  M.  Michelet  nous  paraît 
avoir  rencontré  le  vrai.  La  nouveauté  qui  seule  explique  l'enthousiasme 
des  étudiants,  celui  de  la  foule  et  la  colère  redoublée  du  clergé,  c'est  l'ap- 
parition de  l'harmonie,  la  première  exécution  publique  d'une  véritable  et 
splendide  musique  religieuse  à  quatre  parties.  Revenu  à  Paris  pour  la 
faire  connaître.  Bourgeois  réussit  peut-être  au  delà  de  ses  espérances,  et 
devint,  sans  le  vouloir  et  par  ses  élèves,  la  cause  déterminante  de  la  mani- 
festation du  Pré-aux-Clercs. 


JEAN  LOUIS'  . 

Ce  musicien,  dont  la  Biographie  de  Fétis  ne  dit  mot,  appartient  à  l'école 
flamande,  à  en  juger  par  la  dédicace  que  nous  allons  reproduire  et  qui 
ne  porte  point  le  cachet  protestant;  il  paraît  avoir  été  maître  de  chapelle 
des  empereurs  Ferdinand  (i556-i56/i)  et  Maximilien  II  (loG/i-iSyô)  *^'. 
Il  a  harmonisé  un  tiers  des  mélodies  de  nos  psaumes,  nous  dirions  avec  un 
remarquable  talent,  si  nous  n'étions  incompétent  en  matière  de  contre- 
pomt  :  Pseaulmes  cinquante  de  Daiiid  composez  musicalement  ensuijuant  h  chant 
vulgaire  à  cincq  parties  par  maistre  lean  Louijs.  Anuers,  Hubert  Waelrant  et 
lean  Lœt,  i555,  pet.  in -4°  obi.  (Bibliothèque  de  Municli.)  C'est  |)ar 
erreur  que  M.  Bovet  (p.  2  58)  attribue  cet  ouvrage  à  Bourgeois. 

Voici  la  dédicace  du  second  livre: 

A   HONORABLE   ET   PRVDENT   SEIGXEVR  lEAN   COCQVIEL  ,   MARCIIAXT   EN   LA   VILLE  DANVERS, 
lEAN  LOVYS,   SON   SERVITEVR  ET   AMY,  SALYT    ET    PROSPERITE. 

le  suis  certain  (mon  liien  aymë  seigneur)  que  le  plaisir  que  vous  récentes  quant  du 
commencement  vous  feis  présent  de  certains  Pseaulmes  de  Dauid,  quay  mis  en  musique, 
na  heu  tant  de  continuation,  comme  le  regret  et  nialueillance  quauez  en  nioy,  que 

'''   C'est  en  1057  qu'il  place  le  fait,  et  il  '''   Voir  La  musique  en  Suisse ,  par  M.   G. 

l'ait  chanter,  au  lieu  des  chœurs  de  Bourgeois,  Becker,    dans  In   Pairie  de   Genève,    !if)  juin 

ceux  de  Goudimel,  qui  ne  parurent  qu'en  1  563.  1873.  Ces  articles  ont  été  réunis  en  nu  vo- 

('-'   Voir  la  Toiiirerhe  (]o  C.  V.  ]\('ckev.  inniein-i-j. 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIElî.  15 

mayanl  remiuz  iceulx  pour  corriger  aulcunes  finîtes  faicles  pai'  lescriuain,  nay  peu  sa- 
tisfaire à  les  vous  rendre,  par  ce  que  furtiuenient  me  furent  eniblez ,  et  ne  les  ay  peu 
recouurer  de  long  temps  après.  Dont  vous  prie  imputer  le  defl'ault  (en  ce)  au  larron  et 
non  à  nioy,  qui  en  tous  endroitz  vous  vouldroie  faire  seruice,  et  aniytié.  Si  est  que  par 
temps  veuillant  auerer  et  croire  le  conseil  daulcuns  mes  bons  amys,  ma  esté  persuadé 
faire  imprimer  iceulx  Pseaulmes,  ce  que  iay  faict,  et  dont  sont  faictz  trois  liures. 
Desquelz  (mon  bon  seigneur)  ie  vous  desdie  et  faictz  présent  du  second.  Ce  que  vous 
prie  accepter  de  bonne  part  et  pardonner  le  meiïaict  commis  par  altruy.  INayantesgardt 
aussi  que  cest  encoires  cas  iuuenil  et  de  petit  poix,  espérant  à  laduenir,  par  labeur  et 
diligent  traueil,  icelluy  augmenter  et  lousiours  vous  en  faire  participant  (comme  sca- 
uant  et  amateur  de  lart  musical,  et  que  par  droicte  raison  le  méritez).  Sur  ce  (mon  bien 
aymé  seigneur)  le  Créateur  vous  maintienge  en  felices  désirs,  et  doint  boime  vie  et 
longue. 

Nous  donnerons  plus  loin  son  psaume  xxv,  dont  nous  devons  une  copie 
à  l'obligeance  de  M.  J.  J.  iMaier,  l'un  des  conservateurs  de  la  Bibliothèque 
de  Munich.  La  mélodie,  placée  au  teuor,  est  celle  du  Psautier  de  Bour- 
geois tô/iQ,  remplacée  depuis  par  une  autre  non  moins  belle  et  plus  en 
harmonie  avec  les  j)aroles. 

CLÉMENT  JANNEQUIN. 

L'un  des  plus  féconds  et  le  plus  original  des  compositeurs  de  la  pre- 
mière moitié  du  xvf  siècle,  Clément  Jannequin,  né  vers  la  fin  du  siècle 
précédent,  fut  probablement  maître  de  musique  de  quelque  église,  peut- 
être  à  Lyon,  où  quelques-uns  de  ses  ouvrages  ont  été  imprimés. 

rtll  est  vraisemblable,  dit  M.  Fétis,  qu'après  avoir  été,  comme  Goudi- 
mel,  élevé  dans  la  religion  catholique,  il  embrassa  plus  tard  comme  lui  les 
opinions  des  réformés;  car  ses  premiers  ouvrages  sont  des  messes  et  des 
motets,  et  les  autres,  des  chansons  françaises  et  des  psaumes  de  Marot.  ?? 
Cependant  la  France  protestante  ne  Tapas  mentionn('. 

N'ayant  presque  aucun  détail  à  ajouter  à  l'article  de  la  Biographie  des 
musiciens,  et  n'ayant  point  réussi  à  voir  ceux  de  ses  ouvrages  qui  pourraient 
prouver  que  Jannequin  devint  réellement  protestant,  nous  nous  bornons  à 
indiquer  les  deux  suivants  ,  qui  appuient  fortement  l'hypothèse  de  M.  Fétis  : 
Prouerbes  de  Salomon  mis  en  cantique  et  rime  francoise  selon  la  venté  hehràicpœ, 
nouuellement  composés  en  musique  à  quatre  parties  par  M.  Clément  lanneqnin , 


16  LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

imprhiih  en  (juatre  volumes,  Pnris,  Adr.  L<(  Roy  et  Roi).  Rallard  ,  i  r)58  ,  in-S" 
obi.  —  Octnnte-deu.T  pscnumes  de  Dauul,  traduitz  en  rhythme  francois par  Clé- 
ment Mnrot  et  autres,  auec  plusieurs  cantiques  nouuellement  composés  en  mu- 
sique à  quatre  parties  par  M.  Clément  lannequin,  Paris,  Adr.  Le  Roy  et  Rob. 
Rallard,  i55f),  in  8°  obL,  ouvrage  dédié  à  la  reine  de  France,  et  dont  la 
dédicace  se  termine  par  ces  vers  : 

Doncq   en  gré  ce  présent ,  1res  illustre  Princesse, 
Prends  de  ton  lanequin ,  qui  en  poure  vieillesse 
Muant ,  rien  ne  liiy  plaistfors  que  de  {honorer 
Par  son  art  de  musique ,  et  ton  los  décorer. 

Nous  n'avons  ])u  nous  |)rocurer  de  ce  musicien  qu'un  seul  morceau, 
une  cbanson  protestante,  dont  l'air  est  expressif  et  gracieux.  M.  Henri 
Rordier  ne  l'a  trouvée  que  dans  un  recueil  de  1669  {^Chansonnier  huguenot, 
p.  /166),  mais  elle  est  de  beaucoup  antérieure,  puisqu'elle  figure  déjà  dans 
le  Slxiesme  Hure  contenant  a.mx  chansons  nouuelles  à  quatre  parties...  impri- 
mées par  Pierre  Âttaingnant,  Paris,  i5/i5.  (Ribliotbèque  de  Municb.)  Nous 
la  donnons  plus  loin. 

THOMAS  CHAMPION,  du  MIïHOU. 

Il  n'a  point  d'article  dans  la  France  protestante  ni  dans  la  Biographie 
des  musiciens,  qui  ne  mentionne  qu'Antoine  Champion,  organiste  célèbre 
sous  le  règne  de  Henri  IV,  dont  il  existe,  dit  M.  Fétis,  une  messe  à  cinq 
voix  parmi  les  manuscrits  de  la  bibliothèque  royale  de  Munich.  Cette  messe, 
nous  écrit  M.  Maier,  conservateur  de  la  partie  musicale  de  cette  biblio- 
thèque, est  de  Nicolaus  Champion.  S'appelait-il  à  la  fois  Antoine  et  Ni- 
colas ? 

Thomas  figure  parmi  les  auteurs  du  Tomus  tertius  psalmorum  selectorum 
IV  et  V  rocum,  en  latin,  Nurenberg,  Jean  Pelreius,  i5/i2  (C.  F.  Recker, 
Die  Tonwerke). 

Nous  avons  aussi  trouvé  deux  de  ses  chansons  (//  a  hruslé  la  hotte  el 
Oyez  tous  amoureux^  dans  le  Second  hure  de  chansons,  etc.,  imprimées  en 
quatre  volumes  par  Adr.  Le  Roy  et  Rob.  Rallard,  en  i55/i. 

Enfin  il  a  ])ublié  le  recueil  suivant,  dont  nous  ne  connaissons  que  la 
partie  de  contra-tenor  :  Premier  linre  contenant  souxante  pseanmes  de  Dauul , 


LES   HARMONISTES   DU    l'SA  liTlEli.  17 

nus  en  musique  pai-  Thomas  Chumpion .  (Vil  Mitliou,  urganisle  de  lu  cliambrc  du 
Roy.  Paris,  François  Trcpeau.  i56i.  Petit  iii-8°()bl.  de  88  11".  (Collerl.  tle 
M.  G.  Bccker,  de  Lancy.)  L'ouvrage  n'a  pas  fie  préface,  mais  une  <l(klicace, 
due  voiei  : 


Sire,  ce  n'est  sans  grande  occasion  que  vos  1res  liumbles  seruiteurset  suiels  louent 
continuellonient  Dieu  île  ce  qu'il  luy  a  pieu  leur  donner  vn  Roy  lanl  doux  et  débonnaire, 
et  amateur  de  toute  honorable  science  et  vertu  :  qui  est  vn  exemple  non  seulement  pour 
ceux  de  vostre  maison,  mais  aussi  pour  tous  ceux  de  vostre  obéissance,  voire  des 
eslrangers ,  pour  les  inuiler  à  imiter  les  mœurs  louables  et  exquises  vertus  d'vn  prince 
tel  que  vous.  En  quoy  (Sire)  vous  auez  empoile'  la  louange  et  le  pris  sur  beaucoup 
d'autres  plus  nagez,  comme  le  tesmoignage  en  est  1res  certain:  à  limitation  du  feu 
Roy  François,  vostre  bon  ayeul,  qui  a  acquis  vn  tel  degré'  d'honneur  (pour  la  perfection 
dont  il  abondoit  aux  lettres  et  disciplines),  que  la  postérité  en  fera  lousiours  mémoire, 
semblablement  au  Roy  Henry,  vostre  magnanime  Père.  C'est  ce  qui  m"a  incité  (Sire) 
de  vous  offrir  ce  petit  présent,  qui  est  soixante  des  psaumes  cpie  ce  Royal  projdiete 
Dauid  chantoit  continuellement  en  son  temps,  pour  louanges  et  actions  de  grâces  à 
l'Eternel  nostre  Créateur,  lesquelz  i'ay  mis  en  musique  à  cjuatre parties,  auec  le  suiet, 
pour  en  donner  quelquesfois  plaisir  à  vostre  Maiesté,  attendant  le  surplus,  que  i'espere 
(moyennant  laide  de  Dieu  et  la  vostre)  aussi  mettre  cy  après  en  chaut,  quand  iauray 
connu  que  vostre  Grandeur  les  aura  receus  en  bonne  part,  comme  elle  faict  sans  cesse 
toute  bonne  et  vertueuse  chose.  Pendant  (Sire)  ie  supplie  l'Eternel  vous  augmenter  en 
tous  ses  dons,  et  vous  donner  auec  contentement  Ires  heureuse  santé  et  longue  vie. 

Vostre  très  huml)le,  très  obéissant ,  (res  alî'ectionné  seruiteur. 

THOMAS  CHAMPION,  r/Z/MITHOU. 

Le  ton  de  ces  lignes  est  (à  part  la  flatterie)  assez  protestant,  mais  elles 
ne  prouvent  point  sufllsamment  que  Champion  ait  réellement  appartenu  à 
notre  Eglise;  car  à  cette  date  la  moitié  de  la  cour  inclinait  vers  l'hérésie. 
C'est  ce  qui  explique  comment  l'organiste  de  la  chambre  du  roi  put  non- 
seulement  s'occuper  des  psaumes  de  Marot  et  de  Bèze,  mais  harmoniser 
nos  mélodies.  (M.  Georges  Becker  nous  a  envoyé  la  partie  de  contra  du 
psaume  x\v,  traité  en  forme  de  motet;  elle  s'adapte  naturellement  à  notre 
mélodie.)  —  La  guerre  civile  ([ui  éclata  l'année  suivante  ne  permet  pas 
de  penser  que  Champion  ait  pu  publier  le  reste  de  ce  travail,  dont  la  suite 
eût  été,  quelques  années  plus  lard,  fort  mal  reçue  à  la  cour. 


18  IJ':S   lIAI'.MOiMSTKS   DU    PSAUTIKI!. 

I>  H  1 IJ  li  1-:  r,  T  .1  A  M  li  E  - 1)  E  -  F  i:  lî  ' 

Ce  comnositeur  protestant,  (|iii  est  aussi  le  plus  ancien  de  nos  instru- 
mentistes, appartient  à  la  famille  des  Jean  Cousin,  des  Goujon,  des  Gou- 
dimel,  des  Palissy,  sur  lesquels  on  n'a  presque  aucun  renseignement,  et 
dont  la  vie  n'est  guère  connue  que  par  leurs  ouvrages.  Les  siens  sont  d'une 
excessive  rareté,  et  les  quelques  exemplaires  que  nous  en  connaissons  sont 
tous  incomplets.  On  ne  peut  même  faire  que  des  hypothèses  sur  l'origine 
de  son  surnom  de  Jambe-de-Fer,  analogue  à  celui  de  Bras-de-Fer  donné 
à  Lanoue,  parce  qu'il  avait  remplacé  par  un  bras  artificiel  celui  qu'il  avait 
|)erdu  au  siège  de  Fontenay. 

Philibert  Jambe-de-Fer  naquit  à  Lyon,  selon  La  Croix  du  Maine,  et 
hahita  quelque  temps  Poitiers;  il  y  fut  sans  doute  attaché  au  chœur  de 
Sainte-Radegonde  et  sous  les  ordres  du  chantre  Jean  Poitevin '-^  dont  il 
mit  la  traduction  des  psaumes  en  musique.  Il  a,  selon  M.  Fétis,  daté  de 
cette  vdle  la  première  édition  des  cent  psaumes  à  qnatre  parties. 

Retourné  ensuite  dans  sa  ville  natale,  il  y  fit  paraître  plusieurs  autres 
puhlications  à  partir  de  i55().  f-cOn  ignore,  dit  M.  Fétis,  s'il  avait  cessé 
de  vivre  avant  la  Saint-Barlhélemy ,  ou  s'il  périt  dans  cette  catastrophe.  75 

Il  figure,  à  coté  de  Clomcns  iwii papa  ^^^  P.  Colin  et  P.  de  la  Farge,  dans 
YHarmonidos  ariston,  recueil  contenant  huit  messes,  imprimé  à  Lyon  chez 
Jacob  Moderne,  en  1  5/i8,  in-fol.  (C.  F.  Becker,  Die  Tonwerke) \'-mms  on  n'en 
saurait  conclure  avec  certitude  qu'il  fût  encore  catholicpe  à  cette  époque, 
car  cet  ouvrage  peut  n'être  qu'une  réimpression  de  morceaux  déjà  publiés. 
Toutefois  c'est  un  indice,  et  il  nous  paraît  probable  que  Philibert  n'em- 
brassa le  protestantisme  que  lors  de  son  retour  à  Lyon.  Cette  conversion 
fut  des  plus  sérieuses ,  ainsi  qu'on  le  verra  par  la  dédicace  de  son  Psautier 
huguenot. 

Il  a  aussi  composé  des  morceaux  de  viole  qui  parurent  vers  i55o  ^''^ 
comme  ceux  de  Gervais,  de  Vermont  et  de  Parenti. 

Celui  de  ses  ouvrages  qui  eut  le  plus  grand  nombre  d'éditions  est  inti- 
tulé: Les  cent  psahnes  de  Dautd  mis  p)i  français  par  lean  Poictemn,  à  quah'c 
parties  par  Philiherl  lamhe-de-Fer,  Poictiers,  chez  Nicolas  Peletier.  i5A(), 

(''  Voir  l;i  IVuigraphie  (Ica  mvsicic'its.  —  '-'  A'oir  I,  /iTiG.  — '^)  Sobriquet  qui  lliil  allusion  au 
pape  Ck'nieiil  \ll.  —  ''')    i'^^lis,  liiogr.  (hs  miisir. .  |).  ccvxxiii. 


LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  19 

iii-8°.  —  Ce  millésimo,  admis  [)ai'  l'unanimité  des  bibliogra[)hes.  soulève 
une  difllculté  qu'ils  n'ont  pas  remarquée,  et  nous  le  croyons  erroné.  L'édi- 
tion sans  musique  des  psaumes  de  Poitevin,  qui  est  à  la  bibliothèque 
Mazarine,  ne  fut  imprimée  que  l'année  suivante  par  Nicolas  Peletier,  en 
vertu  d'un  privilège  du  ih  avril  i55o.  Il  n'y  a  pas  lieu  de  soupçonner  ici 
quelque  confusion  de  l'ancien  et  du  nouveau  style,  puisque  l'année  i55o 
commença  le  c)  avril'''.  Or,  comme  il  n'est  pas  admissible  que  l'édition  avec 
musique  et  harmonie  ait  précédé  d'un  an  l'édition  sans  musique,  il  faut, 
ou  que  la  date  de  iS/ig  soit  fausse,  ou  que  le  nombre  des  psaumes  con- 
tenus dans  cette  édition  soit  inférieur  à  cent.  De  cette  dernière  conclusion 
il  résulterait  que  Poitevin  aurait  publié  quelques-uns  de  ses  psaumes  avant 
d'avoir  achevé  les  cent  dont  Marot  ne  s'était  pas  occupé,  et  que  c'est  ce 
premier  essai  que  Philibert  aurait  mis  en  musique  et  publié  en  lo/if). 

Les  auteurs  qui  font  réimprimer  l'édition  de  Philibert  par  Nicolas 
Peletier  en  i  55i ,  in-8%  ne  l'auraient-ils  pas  confondue  avec  l'édition  sans 
musique,  de  la  même  date  et  du  même  imprimeur,  qui  est  à  l'Arsenal? 

L'édition  avec  musique  fut  encore  publiée  en  i558,  dans  le  format 
in-8",  par  le  même  imprimeur  de  Poitiers  (Z)«e  Tonwerke),  et  à  Paris,  chez 
Nicolas  Du  Chemin  (La  Croix  du  Maine),  puis  en  i  oSq  à  Lyon,  par  Angelin 
Benoist,  d'après  Du  Verdier. 

Rentré  à  Lyon  et  avant  d'harmoniser  le  recueil  des  Eglises  protestantes, 
Jambe-de-Fer,  toujours  séduit  parla  poésie  des  psaumes,  en  mit  encore 
quelques  autres  en  musique.  C'est  l'un  de  ceux-là  que  nous  avons  trouvé 
dans  le  premier  Trophée  de  musique  composé  des  plus  harmonieuses  et  excellentes 
chansons  choisies  entre  lajleur  et  compositions  des  plus  fameux  et  excellens  musi- 
ciens tant  anciens  que  modernes,  le  tout  en  quatre  parties  en  quatre  volumes. 
Lyon,  Robert  Granion,  i55c),  obi.  Les  paroles,  anonymes  dans  ce 
recueil,  sont  la  traduction  du  psaume  xli  (notre  xlti)  de  Cl.  Le  Maistre. 
Lyonnais,  ami  de  Marot  et  sans  doute  disciple  de  la  Réforme,  de  même 
que  Granjon.  Bien  c[ue  la  partie  de  ténor  manque  à  l'exemplaire  de  la 
Bibliothèque  nationale ,  nous  reproduirons  plus  loin  cette  composition , 
n'en  ayant  pas  rencontré  d'autre  de  Jambe-de-Fer  qui  soit  antérieure  à  son 
Psautier  huguenot. 

Les  vingt-deux  octonnaires  du  psalme  c.ii.x  de  Dauid,  Iraduicts  par  lean 
Poicteuin,  mis  en  musique  à  quatre  parties  par  Phihliert  Limbe-de-Fer,  Lyon. 

'''    Boyer,   Traité  roinplet  fin  rnlenrlrier .  Pnr\s,   iS22,in-8". 


t>0  IJvS  HARMONISTES  l)L'   PSAUTIFJI. 

clioz  Thomas  de  Straton,  i  56i  ,  ne  sont  sans  doule  pas  la  moins  cnrieuse 
(le  SCS  œuvres.  Le  tilre  m(5mc  indique  que  l'auteur  ne  trouvait  pas  conve- 
nable que  les  vingt-deux  sections  de  ce  psaume,  qui  conq)rend  cent  soixante- 
seize  versets,  se  chaulassent  sur  un  même  air,  et  qu'il  a  cherché  à  exprimer 
par  des  mélodies  différentes  le  sens  de  chaque  section  ou  octonaire.  Il 
serait  fort  iutéressant  de  pouvoir  comparer  cet  ouvrage  avec  les  psaumes 
en  forme  de  motets  de  Goudiinel  et  le  Dodécacordc  de  (llaudin  Le  Jeune; 
mais  où  le  trouver? 

Enfin,  à  peine  Bèze  avait-il  achevé  notre  Psautier  que  Jambe-de-Fer 
s'en  empara,  et  fit  paraître  Les  cent  cinquante  Pseawncs  iJe  Dauid ,  mis  en  rime 
française  par  CL  Mnrot  et  Th.  (le  Be:e,  à  qnatre  et  cinq  parties  par  Philibert 
Jambe-de-Fer,  Paris,  Nicolas  Du  Chemin,  i56i,  \n-à°  oblong^''. 

Nous  n'avons  pas  vu  d'exemplaire  de  cette  première  édition.  En  i5G/i 
il  en  parut  deux  autres  à  Lyon:  elles  sont  semblables,  bien  que  les  titres 
en  soient  fort  différents  : 

Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  nus  en  rime  Jrancoise  par  Cl.  Marot  et  Th.  de 
Beze.  Et  mis  en  musique  à  quatre  et  cinq  parties  par  Philibert  lambe-de-Fer, 
aucc  vu  sonnet  sur  la  deuise  du  roy  Charles  IX  de  ce  nom.  Retiens  et  corrigés 
par  Fautheur  mesme,  pour  la  seconde  édition.  A  Lyon,  par  Philibert  lambe- 
dc-Fer  et  Pierre  Cussonel  et  Martin  la  Roche,  i56/i,  in-32  obi.  —  A  la 
fin  de  l'ouvrage:  «par  Pierre  de  Mia,  i56/i.w 

Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  Jrancoise  par  Cl.  Marot  et  Th.  de 
Beze.  Auec  les  dix  conimandemcns  de  la  loij ,  le  cantique  de  Symeon  et  le  cantique 
de  Moijse,  les  prières  aiiant  et  après  le  repas,  l^oraison  denostre  Seigneur  lesus- 
Christ,  les  articles  de  la  foy ,  dtxam  de  la  loy  et  de  la  foy ,  vn  autre  dixain  de 
saint  Paul  aux  Romains  chap,  i ,  huictam  du  psenunie  cxviii,  et  à  l'entrée  il 
y  a:  Qui  d'vn  sainct  roy.  Le  tout  mis  en  musique  à  quatre  et  cinq  parties  par 
M.  Philibert  lambc-de-Fer.  A  Lyon,  par  Antoine  Cercia  et  Pierre  de  Mia, 
1  56/i,  avec  priuilege  du  roy  pour  neuf  ans,  obi. 

Nous  ne  connaissons  de  ces  deux  éditions  que  les  fragments  suivants: 

De  la  première:  superius,  à  la  bibliothèque  de  Hambourg:  ténor,  col- 
lection de  M.  Baum,  bibliothèques  de  l'Oratoire,  du  protestantisme  '-'  et  de 
Hambourg;  bassus,  collection  de  M.  Baum  et  bibliothèque  de  Hambourg. 

'''  Celle  claie  est  colle  (lu  privilège;  l'ouvrage  '•-1  L'exemplaire  de  la  Bibliotlièque  du  prô- 

ne, parut  que  l'année  suivante;  voir  ci-tlessus,  tesUmiismc  manque  de  litre,  mais  la  dédicace 

I,  5Gi.  est  du  'if)  décembre  i563. 


LES   IIAUMONISTES   DU   PSAUTIEU.  21 

De  la  secoiule  :  sujjerms,  collection  de  M.  Lutlerolh;  allus,  collection 
de  M.  G.  Becker. 

Ce  n'est  qu'à  l'aide  de  ces  fragments  épars,  que  nous  avons  pu  recon- 
stituer la  partition  de  deux  psaumes,  qu'on  trouvera  [)lus  loin.  Ceux  de 
Jambe-de-Fcr  ne  sont  pas  tous  en  faux-bourdon,  comme  ceux  que  Bonr^jeois 
avait  publiés  en  10/17;  quelques-uns  sont  en  style  fugué  et  en  forme  de 
motets.  La  mélodie  est  au  ténor,  sauf  dans  les  dix-buit  cjui  portent  les 
numéros  xxviii,  xxx,  xxxiv,  xxxv,  \l,  xlui,  lxi,  lxui,  lxxvi,  lxwii,  lxxxi, 

LXXXVl,   CIX,   CXVII,   CXXVII,  CXXIX,   CXXXIX,   CXLVl. 

L'œuvre  de  Philibert  ne  paraît  pas  avoir  eu  le  même  succès  que  celle 
de  quelques-uns  de  ses  successeurs;  nous  ne  sachions  pas  que  son  har- 
monie ait  été  adaptée,  comme  le  furent  celles  de  Goudimel  et  de  Le  Jeune, 
à  des  traductions  allemandes  et  hollandaises. 

Voici  un  extrait  de  la  dédicace  des  deux  éditions  de  i56/i  : 

AV   ROY  DE  FRANCE  TRES  CIIRESTIEN  ,   CHARLES  NEVFVIESME  DE  CE   NOM,    SON  PRINCE  ET 
SOVVERAIN  SEIGNEVR,  PHILIBERT  lAMBE-DE-FER ,  PAI\  ET  SALVT   EN   lESVS  CHRIST. 

.  .  .  Oi"  il  a  pieu  à  Dieu,  Sire,  vous  faite  cest  honneur  et  ceste  grâce,  que,  sous 
voslre  règne ,  les  bouches  d'vn  nombre  inlini  dlionimes  et  de  femmes  et  de  petits  enfans  , 
qui  au  parauant  auoyent  esté  closes  pour  chanter  les  louanges  et  la  gloire  de  Dieu,  et 
qui  n  ont  esté  ouuerles  sinon  pour  le  blasphémer  et  deshonorer  par  chants  lubriques 
et  chansons  deshonnestes  et  infâmes,  et  par  blasphèmes  énormes,  soyent  maintenant 
ouuerles,  non  pas  seulement  pour  l'honorer  des  leures  par  voix  extérieure  ,  mais  aussi 
de  cœur,  de  l'abondance  duquel  la  bouche  parle,  selon  le  tesmolgnage  de  lesus  Christ. 
Car  ce  ne  seroit  pas  louer  Dieu  comme  saint  Paul  nous  y  exhorte,  si  nous  nous  con- 
tentions de  paistre  seulement  nos  oreilles  île  la  mélodie  et  du  plaisant  son  du  chant  des 
pseaumes,  si  par  mesme  moyen  nos  cœurs  n'estoyent  aussi  esmeus  et  incitez  aux 
louanges  de  noslre  Dieu ,  par  finstrument  de  nostre  bouche ,  et  autres  inslrumens  de 
musique,  desquels  le  droit  vsage  doit  seruir  à  cela.  Et  pour  autant  qu'il  y  en  a  plusieurs 
qui  prennent  plaisir  à  chanter  les  pseaumes,  non  seulement  en  ce  simple  chant,  duquel 
on  vse  ordinairement  es  Eglises  reformées  selon  l'Euangile,  qui  est  le  plus  j)ropre 
pour  l'assemblée  publique  des  tideles,  mais  aussi  en  vn  chant  plus  mélodieux  selon  l'art 
de  musique,  hors  les  assemblées  publiques  en  compagnies  particulières,  i'ay  bien 
voulu  trauailler  pour  ceux-là,  selon  le  don  que  i'ay  rcceu  du  Seigneur  en  cesle  science, 
estant  esmen  du  désir  que  i'ay  que  toutes  les  folles  et  vilaines  chansons  (ausquelles 
par  le  passé  cesle  belle  science  vilainement  profanée  a  plus  seruy  qu'aux  louanges  de 
Dieu)  soyenl  tellement  ai-racliées  de  la  bouche  de  tous  les  (jhresliens,  qu'on  n'oye  i)lus 


22  LES   HAIIMOMSTES  DU   PSAUTIEH. 

résonner  eu  icelle,  en  tous  lieux  et  loutes  places  et  toutes  compagnies,  suiou  pseaumes 
et  chansons  spirituelles  et  actions  de  grâces  en  l'honneur  de  Dieu  par  nosirc  Seigneni' 
lesus  Christ.  A  ceste  cause  i'ay  trauaillé  à  mettre  tons  les  pseaumes  entièrement  en  chant 
de  musique  à  quatre  et  cinq  parties,  retenant  le  suiet  du  chant  ordinaire  qui  se  chante 
en  l'église,  comme  ils  sont  translatez  en  nostre  langue  et  poésie  francoise,  accommo- 
dant le  chant  et  la  note  le  mieux  que  i'ay  peu  aux  paroles  et  sentences,  et  à  la  maiesté 
de  l'esprit  de  Dieu,  qui  en  est  lautheur,  et  duquel  Dauid  et  les  autres  prophètes  qui  les 
ont  composez  ont  esté  la  houche  et  les  instrumens. 

Et  combien,  Sire,  que  ie  ne  suis  rien,  pour  faire  apparoistre  deuant  vostre  Maiestë 
aucune  chose  qui  puisse  procéder  de  moy,  toutesfois  ie  me  suis  enhardi  de  vous  faire 
présent  de  ce  mien  petit  labeur,  en  recongnoissance  du  grand  bénéfice  que  nous  auons 
receu  de  Dieu,  sous  vostre  règne,  et  sous  vostre  Maiesté  et  protection,  par  le  moyen  de 
la  liberté  qui  est  donnée  aux  vrais  enfans  et  vrais  seruiteurs  de  Dieu,  de  le  louer  et 
inuoquer.  non  pas  en  ténèbres  et  en  cachette,  ou  à  demy  bouche,  comme  ils  ont  esté 
contrains  de  le  faire  par  cy  deuant  vn  long  espace  de  temps,  mais  en  pleine  lumière 
et  publiquement  et  à  pleine  bouche.  De  quoy  comme  nous  en  rendons  tous  à  Dieu 
grâces  éternelles,  ainsi  ce  vous  sera.  Sire,  vue  gloire  immortelle  et  deuant  Dieu  et 
deuant  les  hommes,  qu'il  ait  tant  honoré  vostre  Maiesté  et  vostre  règne,  «ju'il  soit 
honoré  et  glorifié  en  iceluy,  connue  le  Roy  des  Roys  et  le  Prince  des  Princes. 

Lyon,  25  décembre  i563. 

Le  pieux  auteur  de  ces  lignes  naïves,  qui  ne  craint  pas  d'attribuer  à  la 
])uissance  divine  la  tolérance  dont  fait  preuve  le  souverain  auquel  il  s'a- 
dresse, n'était  certes  pas  un  courtisan,  mais  un  de  ces  hommes  trop  rares 
qui  respectent  leur  talent,  parce  que  l'Evangile  leur  a  appris  à  le  consacrer 
à  Dieu  seul,  aucpiel  appartient  l'empire  de  l'art  aussi  bien  que  celui  de  la 
conscience. 

CLAUDE  GOUDIMEL. 

L'iioujnie  qui  fut  l'un  des  plus  grands  musiciens  du  xvi"  siècle  et  l'un 
des  chefs  de  l'école  flamande,  laquelle  renouvela  l'art  musical,  naquit  vers 
1  5  1  0,  à  Besançon  ou  dans  les  environs^'';  il  y  conserva  des  relations  et 


'''   Les  vers  snivanls   de    Mélissus    sur   la  Semineces  vivosqiw  simul  violenter  utrisqtce 

iiiorl  de  son  ami,  et  surtout   le  dernier,    ne  Absorptos  visi  plan/rcre  ffurffilibus. 

laissent  aucun  doute  à  cet  égard  :  Scquana  mm  Ligeri  Jlcmt,  Jlevitque  Gammna, 

Prœcipuc  patritis Jlcvil  antara  Dubis. 
(Inudhncl  !   illr  iiicnx,    iiinis   (chvii!)   Goudimel 

\illeesl  "■'"  consens  à  ce  (juo  i\L  Despois,  dans  ie 

(kciiiii>i.  TruU's  l'dti .  Arar  et  llkodane ,  livre  l'orl   inslriicld   (ju'il    vient    d'écrii-e  :    Le 


LES   UAUMONISTES  DU   i'SAUTlEH. 


23 


peut-être  quelques  propriétés;  car  un  procès  qu'il  eut  avec  un  débiteur 
infidèle  l'obligea,  peu  avant  sa  mort,  de  séjourner  deux  mois  dans  cette 
ville.  C'est  pour  avoir  confondu,  ainsi  (pie  l'a  savamment  fait  observer 
M.  Bovet  (p.  262),  le  comtat  Venaissin  avec  la  Franche-Comté  et  Vnsio- 
nensis  (V^iison  près  Carpentras)  avec  Vesontiensis  (Besançon),  que  Pittoni, 
dans  son  Histoire  (manuscrite)  de  la  chapelle  papale,  donne  Vaison  pour 
lieu  de  naissance  à  Goudimel. 

Bonie  attirait  alors  tous  les  chantres  célèbres;  ils  trouvaient  dans  la 
chapelle  pontificale  un  emploi  digne  de  leur  talent,  et  cette  consécration 
de  la  renonnnée  que  Paris  décerne  aujourd'hui  aux  artistes.  Goudimel  s'y 
trouvait  avant  i5/io,  et  y  tenta  ce  que  personne  n'avait  osé  avant  lui  :  il  i/) 
y  ouvrit  la  première  école  piddiqne  de  musique.  L'enseignement  de  cette 
science  compliquée  était  jusque-là  resté  confiné  à  l'ombre  des  cathédrales, 
dans  les  psalleltes ,  où  un  nombre  très-restreint  de  boursiers  de  sept  à  huit 
ans,  choisis  parmi  les  enfants  rpii  avaient  les  plus  belles  voix,  étaient  logés 
et  nourris  (m  parvisio,  comme  on  disait) ,  et  recevaient  une  éducation  el 
une  instruction  appropriées  à  leur  vocation  de  chantres,  c'est-à-dire  de 
membres  de  l'ordre  inférieur  du  clergé.  On  y  apprenait,  avec  l'art  duchani 
et  le  contre-point,  l'écriture,  l'arithmétique,  la  grammaire  et  les  belles- 
lettres.  Quelques  hommes  remarquables  furent  élevés  dans  cette  espèce  de 
couvent  (entre  autres  le  pape  Urbain  IV,  sorti  de  la  psallette  de  Troyes). 
Goudimel  y  apprit  assez  de  latin  pour  l'écrire  plus  tard  élégamment.  Ce- 
pendant, outre  le  défaut  grave  de  confisquer  les  connaissances  musicales 
au  protit  d'une  caste,  cette  institution  en  avait  peut-être  un  [)lus  grave  ^ 
encore,  qui  rendit  pendant  des  siècles  tout  progrès  impossible  :  elle  maui- 
lenait  strictement  parmi  tous  les  musiciens  l'idolâtrie  du  plain-chant,  et 
l'antique  et  inintelligente  tradition  de  méj)ris  et  d'aversion  pour  le  système 
de  la  musique  po[)ulaire.  A  coté  de  ces  écoles  cléricales,  Goudimel  en 
fonda  une  laïque,  ouverte  à  tous,  c'est-à-dire  atîranchie  du  joug  sacerdotal, 
(îette  innovation,  dont  l'importance,  capitale  pour  l'histoire  de  l'art,  n'a 


'l'hràlve français  sous  Louis  XIV,  onuniùre  lus 
|)eiiilros,  arcliitectes ,  sculpteurs,  musiciens  et 
savants  (|ue  l'Italie  nous  a  prèles  :  le  lîosso  el 
le  l'rinialite,  Bcnvenulo  Cellini  et  Léonard 
lie  Vinci,  Lulli  et  le  Bcrnin,  les  Cassini.  C'est 
justice.  Mais  à  (pini  je  ne  puis  consentir,  c'est 


(pi'il  porte  sur  colle  liste  un  Français,  à  qui  la 
h'rance  etrilalio  elle-même  doivent  beaucoup, 
(pioiqii'elles  le  connaissenl  trop  peu.  .le  prie 
M.  Despois  d'eiïacer  Goudimel  de  sa  liste  ita- 
lienne. Claude  Goudimel  était  Français. w  (A, 
Coquerel  fils,  fjr  Bim  pnhlic .  ((janvier  187^).) 


V-i  LES  HAlîMONISTES  DU   PSAUTIER. 

presque  point  élé  remarquée,  était  d'autant  plus  hardie  qu'il  s'agissait  de 
la  réaliser  sous  les  yeux  du  pape  Paul  III,  et  au  foyer  même  des  préjugés 
de  l'immobilisation  et  de  la  routine.  Elle  eut  les  plus  heureux  et  les  plus 
féconds  résultats;  de  l'école  de  Goudimel  sortirent  d'illustres  maîtres  : 
Jean  Animuccia,  Etienne  Bottini,  dit  il  Fornanno,  Jean-Marie  Nanini, 
Alexandre  Merlo ,  connu  sous  le  nom  de  Bella  Viola,  Palestrina,  le  plus  grand 
de  tous,  et  sans  doute  aussi  Roland  de  Lattre. 

Ainsi  l'école  italienne,  qui  allait  conquérir  le  sceptre  du  goût  et  créer 
un  véritable  ce  paradis  de  pureté  harmonique  57,  l'école  mélodique  enfin,  qui 
n'avait  point  eu  de  devancière,  est  la  fille  de  Goudimel. 

Outre  une  foule  de  messes  et  de  motets  restés  manuscrits,  en  partie 
dans  les  archives  de  la  basilique  de  Saint-Pierre,  en  partie  chez  les  orato- 
riens  de  Sainte-Marie  de  Vallicella,  et  dispersés  depuis,  on  a  de  lui  des 
ouvrages  imprimés  de  différents  genres  qui  répondent  aux  deux  phases  de 
sa  vie  : 

Quelques  motets  à  quatre  parties  dans  le  Liber  quartus  ccclcsiasticaruni 
cantionum  iv  vocum,  quas  vidgo   motcUi  vocant,  Anuers,   i55/i,  in-/i°  obi. 

Chansons  spirituelles  de  Marc-Antoine  Muret,  mises  en  musique  à  quatre 
parties,  Paris,  Nicolas  Du  Chemin,  1  555,  in  /i°  obL; —  au  nombre  de  ig. 

Horatii  Flacci,  poetœ  hjricï .  Odœ  omnes,  quotquot  carminum  gencrihus  diffe- 
runt,  ad  rythmos  musicos  rcdactœ,  Paris,  i555,  in- A"  obL;  —  l'une  de  ses 
meilleures  compositions ,  et  pourtant  la  moins  connue ,  au  dire  de  M.  Fétis  ''l 

On  en  rencontre  d'autres  dans  les  Chansons  nouucllemenl  composées  à 
quatre  parties,  etc.,  imprimées  à  Paris,  par  Adrien  Le  Roy  et  Robert  Ral- 
lard,  obi. 

La  chanson  licencieuse  :  Si  plantcray  ie  te  may  se  trouve  dans  le  sixième 
livre,  de  i556  (Bibliothèque  nationale),  réimprimé  en  i559  (Biblio- 
lbè(|ue  du  (ionservaloire). 

'■'   «De  ce  que,   au  litre  de  ce  livre,  sou  rencontre  que  sur  cette  seule  publication,  on 

nom  est  associé  à  celui  tle  sou  iuipriiueur  (c.r  devra  plulùt  eu  conclure  qu'il  n'y  a  été  placé 

li/pogr.  Nie.  Du  Chemin dCliinilii  Goudiinelli).  que  parce  (pie  les  planches  de  musi(pic    lui 

on  ne  doit  pas  conjecturer,  ce  nous  semble,  appartenaient. 'i 

d'il  la  Fniiice  protestante ,  une  iissnchlwn  com-  Nous  avons    trouvé    le   nom    de    Philibert 

mcrciale,  et  prétendre,  comme  le  lait  M.  Félis,  .bnube-de-Fer  et  celui  de  Davaulès  dans  les 

(pie  Goudimel  exerça  pendant  uu  temps,  même  mêmes  conditions;    il  est  bien   évident  (|ue 

très-court,  la  lypojjraphic  à  Paris.  Si  l'on  cou-  ces  musiciens  n'ont  pas  été  tous  trois  impri- 

sidère  (pie  son  nom  coimnc  imprimeur  ne  sf^  meurs. 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIEH. 


25 


Les  chansons  du  menie  genre  :  le  )tc  l'accuse,  amour,  et  Si  c'est  vn^riej'quc 
d'aijmcv  sans  partie,  clans  le  huitième  livre,  de  loS^  (Riblioth.  nation.). 
Cette  dernière  est  aussi  dans  le  huitième  livre,  de  iôô()  (Bibliothè(|iie  du 
Conservatoire),  avec  cette  autre  :  Vue  ieune puceleltc, ip-asselctte. 

Les  cinq  suivantes  se  trouvent  dans  le  neuvième  livre,  de  i  5&9  {il)id.)  : 


Ne  pensez  pas  vous  monstrer  cruelle. 

le  sens  en  moy  eroistre  Fardant  désir. 

Si  Vaine  estait  au  corps  semblable. 

Bon  iour,  mon  cœur,  bon  iour,  ma  douce  vie. 

Vc 


ous  m  aue: 


Dans  le  treizième  livre,  de  i55f)  (^ibid.),  on  rencontre  :  Chacun  qui  me 
voit  tous  les  iours,el  dans  le  douzième  livre,  de  i5()i  (//»»/.)  :  Plus  tu  co- 
gnois. 

Les  deux  suivantes  :  Uhcureux  désir  (celle-ci  est  honnête)  et  Messire 
Pierre  estonné'^^K  se  trouvent  dans  le  premier  livre  à  quatre  parties  de  la 
Fleur  des  chansons  des  deux  plus  excellents  musiciens  de  nostre  temps,  à  scauoir 
de  M.  Orlande  de  Lassus  et  de  M.  Claude  Goudimel.  Celles  de  M.  Claude  Gou- 
dimel  n'ont  iamais  esté  mises  en  lumière,  Lyon,  lean  Bauent,  iSy^J,  obi. 
(Biblioth,  nation.) 

Il  y  a  aussi  sept  ou  dix  chansons  à  cinq  parties  (sept  d'après  la  France 
protestante,  et  dix  d'après  la  bibliographie  de  C.  F.  Becker)  dans  le  second 
livre  du  même  ouvrage,  paru  en  iSyo.  On  cite  encore  une  réimpression 
de  la  Fleur,  etc.,  de  i  oyl).  in-/i°. 


"  C'est  uno  pièce  <lo  conlroverse  luigucnote 
de  mauvais  goût.  La  musique  a  dû  en  être 
plaisante,  à  en  juger  par  la  partie  de  Icnur, 
la  seule  ipie  nous  connaissions  : 

Messire  Pierre  cstonno 
De  voir  son  ne:  boutonné , 
De  V...  importuné, 
De  la  ffrancV  colère  qu'il  eut , 
Print  son  grand  verre  et  y  beut  : 
Puis  d'vnc  musique  yurongne 
Contournant  sa  rouge  trongne, 
kltanl  son  œil  chassieux 
l'ers  son  roijininic  fies  ricux , 


C'est-à-dire  ses  boalcilles , 
Belles  grandes,  non  pareilles , 
El  son  seul  vray  sauticment , 
.■\ccoudé  dessus  sa  table , 
ViOtla  ce  cry  lamentable  : 
lia  !  poure  nez ,  In  t'en  vas 
Et  ie  demeure  icy  bas  ; 
Ne: ,  mon  honneur  et  ma  gloire 
Nez,  qui  petw  entièrement, 
D'vn  seul  regard  seulement. 
Tout  l'uniuers  altérer. 
Las!  le  faut-il  enterrer. 
Et  qu'eau  bénite  te  laue 
Prinsc  ailleurs  que  dans  ma  eau 


20  LES   IIAUMONISTES   DU   PSAUTIEU. 

Sij]ii!iIons  cnliii  trois  aulrcs  chiuisoiis  de  (JoLidiiiiel,  copiées  à  lu  iiiuiii 
dans  l'exemplaire  de  Susato  de  M.  lîovet  : 

Grâces  à  Dieu,  qui  de  mort,  nous  deliure. 

Au  saint  siège  d'Amour  des  grands  dieux  le  vainqueur. 

Amour  me  lue,  el  si  ie  ne  veux  dire. 

La 'première  est  peut-être  une  des  chansons  spirituelles  de  Muret  '''. 

Magnificat  ex  octo  mod.  quinque  vocuni,  Paris,  Adr.  Le  Pioy  et  Rob.  Ballard, 
1  557. 

Messe  à  quatre  voix  :  Le  bien  que  i'ai/  par  foij  d'amour  conquis,  Paris, 
Adr.  Le  Roy  et  Rob.  Ballard,  i.^58,  in-fol. 

Messes  à  c|uatre  voix  :  Audi  film.  Tant  plus  ie  mets  sur  ta  face  mes  yeux. 
De  mes  ennuys prenez  compassion.  Paris,  Adr.  Le  Roy  et  Rob.  Rallard,  1  558, 
in-fol. 

S'il  est  permis  de  tirer  quelque  induction  de  ces  données  bibliogra- 
phiques, nous  dirons  que  la  première  phase  de  la  vie  de  Goudimel,  dans 
laquelle  il  publia  des  morceaux  catholiques  et  des  chansons  licencieuses, 
nous  sendjle  marquée  au  coin  de  l'anticléricalisme  et  de  l'indillerence 
religieuse,  que  les  turpitudes  de  la  coin-  papale  ne  j)Ouvaient  (|ue  déve- 
lopper davantage.  Cette  phase  dura  encore  quelques  années  a[)rès  (|ue 
Goudimel  fut  revenu  en  France  et  établi  à  Paris,  où  nous  le  voyons  de 
i555  à  i5()â.  Ce  n'est  qu'entre  i558  et  i56i  (|u'eut  lieu  sa  conversion 
à  la  Réforme,  peut-être  préparée  par  les  chants  du  Pré-aux-Clercs  et  par 
ses  entretiens  avec  Bourgeois.  Ainsi  Goudimel  n'aurait,  comme  Marot  et 
tant  d'autres,  renoncé  à  son  indifférence  sceptique  et  railleuse,  pour  de- 
venir un  homme  sérieux  et  pieux,  qu'en  embrassant  le  protestantisme. 

A  une  date  inconnue,  et  sans  doute  pour  fuir  la  persécution,  dont  les 
violences  étaient  surtout  dirigées  contre  les  personnages  célèbres  qui  aban- 
donnaient le  culte  officiel,  il  cjuitta  Paris  et  se  retira,  comme  Philibert 
Jambe-de-Fer,  à  Lyon,  l'un  des  foyers  importants  delà  Réforme.  La  Saint- 
Barthéleiny,  dont  il  lut  l'une  des  plus  illustres  victimes,  l'y  trouva  encore 
occupé  de  cette  musique  religieuse  qui  fut  son  crime  et  la  cause  de  sa  mort. 
Le  9 3  août  i5'y'j,  quelques  jours  avant  son  martyre,  il  écrivait  à  son  ami 

''    En  voici  la  j)remièro  strophe  :  Vinoiis  en  Dica  sans  regarder  à  nous; 

,,  ,  „.  .    ,  ...  ;1  r  Eternel  rendons  honneur  et  piolre 

hrai:cs  a  Liiea,  qui  de  mort  nons  dcliarc ,  . 

,,  ,  ,.,  ,  r  •       •  "''  •sf"'  biinfdicl:  ;  purdous-cn  lu  nirnioirr. 

l'fir  son  seul  Jil: ,  rt  en  laij  nous  Jaicl  viurr  : 

(Jne  son  sainrt  nunt  est  gracieux  el  don.r , 


Lb:S   lIAHMOiMSTES   1)1    PSAUTIER.  :>/ 

Mélissus  (|ii'iine  fièvre  maligne,  (|ui  l'avail  tourmenté  un  mois  entier, 
l'avait  empêché  de  mettre  en  musique  le  Symbole,  que  celui-ci  lui  avait 
envoyé,  et  il  ajoutait  :  «Dès  que,  avec  l'aide  de  Dieu,  je  serai  remis  sur 
pied,  e  niclo  surrexero  ac  vires  resumsero,  je  mettrai  la  main  à  l'œuvre  et 
j'y  épancherai  toute  mon  àme,  et  quuh^md  arlts  imperlitœ  sunt  milii  Miisœ, 
in  illnm  ejfundam.v  (^La  France  prot.)  —  C'est  dans  le  sein  de  Dieu  qu'il 
allait  bientôt  l'épancher,  et  si  la  mort  le  surprit,  elle  le  surprit  du  moins 
animé  des  pensées  élevées  qu'inspire  une  foi  conquise  par  des  efforts  per- 
sonnels. Les  massacres  lyonnais,  dans  lesquels  -yoo  à  800  personnes 
furent  égorgées,  commencèrent  dans  la  nuit  du  28  au  99.  (^Bulletin, 
a"  série,  IV,  06/1-367.) 

L'harmonie  des  psaumes  et  la  lin  tragique  de  Goudimel  accrurent 
encore  sa  renommée  et  la  répandirent  dans  pres(|ue  toute  l'Europe,  ([ui 
n'a  conservé  son  souvenir  qu'en  l'associant  à  celui  du  Psautier. 

Voici  les  titres  de  ses  derniers  ouvrages  :  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  mu-\ 
sique  à  quatre  parties  en  forme  de  motets  par  Claude  Goudimel,  Paris,  Adrien  j 
Le  Roy  et  Robert  Rallard,  106:2,  in-A".  —  «  Les  psaumes  indiqués  ici,  difj 
M.  Fétis,  ne  sont  ([u'au  nombre  de  seize;  ils  sont  réellement  traités  en  A  ^   // 


forme  de  motets,  avec  des  imitations  en  style  fugué   sur  les  mélodies,         /V 
tandis  que  dans  le  recueil  des  psaumes  de  Marot  et  de  Rèze  à  quatre  ])ar-  ^  <J//*^  ' 

ties,  l'harmonie  est  note  contre  note(!),  et  les  psaumes,  au  nombre  de      '       /  \     I 
cent  cinquante,  sont  suivis  du  Décalogue,  du  cantique  de  Siméon,  et  des 
prières  avant  et  après  le  repas,  également  en  musique  à  quatre  parties,  w 

Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et  Théodore  de  Beze,  f  a/V"^  "  ♦ 
nus  en  musique  à  quatre  parties  par  Claude  Goudimel;  sans  lieu,  par  les  héri- 
tiers de  François  laqui,  i565,  petit  in-18.  — Nous  ne  connaissons  de 
cette  édition  en  un  volume  que  trois  exemplaires  :  ceux  de  MM.  Fétis, 
Gaiffe  et  Lutteroth'",  tous  complets,  ce  qui  est  rarement  le  cas  pour  les 
exemplaires  des  éditions  en  quatre  volumes.  Elle  contient  l'avis  aux  lecteurs 
qu'on  a  vu  plus  haut  (1,  607),  la  préface  de  Calvin,  l'épître  de  Rèze  au 
Petit  troupeau,  la  table  des  psaumes  selon  l'ordre  alphabétique,  les  tables 
pour  trouver  les  psaumes  c<: selon  l'ordre  qu'on  les  chante  en  l'Eglise  de 
Geneue'-.  les  psaumes  en  harmonie  généralement  consonante ,  à  quatre 


'     AI.  Wockeiliii  possède  niissi  un  Psaulior  du  (ioiifliincl,  mais  nous  ignorons  do  ([iiolle  vd'i 
lion. 


/    L 


28  LES  HARMONISTES  DU    PSAUTIER. 

parties  en  regard  ^'',  musique  au  premier  verset,  suivi  de  tous  les  autres, 
les  cantiques  indiqués  ci-dessus,  la  forme  des  prières  ecclésiastiques,  du 
baptême,  de  la  cène,  du  mariage,  de  la  visitation  des  malades,  les  articles 
de  la  foi  (catéchisme),  l'exercice  des  chrétiens  en  oraison  et  la  confession 
de  foi.  —  C'est  donc  un  Psautier  aussi  complet  (juc  possible  et  qu'on 
^wait  destiné  à  l'iglise,  sIGoudiniel  n'avait  pris  soin  de  dire  (pie  telle 
n'était  [)as  son  intention.  —  Bien  que  la  désignation  du  lieu  d'impression 
manque  aux  e\em[)laires  que  nous  avons  vus,  la  bibliographie  de  C.  F. 
Becker  (Z)/e  Tonivcrke)  [)oi'ie  :  Genève,  par  les  héritiers  de  François  Jaqui. 
C'est  bien,  en  elïet,  à  Genève  que  l'ouvrage  fut  imprimé;  car  François 
Jaqui  y  publiait  en  i5Go  un  Nouveau  Testament  in-ia  avec  des  annota- 
tions de  Marlorat  (Bibliolh.  de  Douai),  et  en  156/1  une  Bible  in-12  sui- 
vie des  psaumes  (Collcct.  de  M.  Wilham  iMartin).  Ainsi  donc,  un  an  après 
la  mort  de  Calvin,  un  Genevois  imprimait  un  Psautier  harmonisé;  ce  fait 
dénote  un  revirement  subit,  et  l'abandon  de  la  manière  de  voir  du  réfor- 
mateur en  fait  de  musique  à  plusieurs  parties. 

11  parut  la  même  année  une  autre  édition  de  cet  ouvrage  sous  ce  titre  : 
Les  CL  Pseaumcs  de  Dauid  nouuellemenl  mis  en  musique  à  quatre  parties  par 
Claude  Goudimel,  Paris,  Adrien  Le  Boy  et  Bobert  Ballard,  i565,  in-ia 
obi.  en  quatre  volumes  dédiés  à  D'Ausancc  (Biblioth.  du  lycée  à  Lyon 
et  Collection  de  M.  Lutterotli,  ténor  et  contra).  Les  ])artics  de  ténor  et  de 
contra  de  cette  édition  sont  identiques  à  celles  de  l'édition  en  un  volume. 
Nous  ignorons  la([uelle  des  deux  parut  la  première. 

Nous  n'avons  pu  découvrir  non  plus  quand  parut  le  second  Psautier  de 
Goudimel,  dont  on  ne  connaît  que  l'édition  suivante,  qui,  vu  sa  date,  est 
très- probablement  une  réimpression  :  Les  cl  Pseaumes  de  Dauid  nouuel- 
lement  mis  en  musique  à  quatre  parties  par  Claude  Goudimel,  Geneue,  Pierre 
de  Saint-André,  i58o,  k  vol.  in-12  obi.  (Biblioth.  de  l'Arsenal;  M.  Rig- 
genbach  doit  en  avoir  vu  un  autre  exemplaire).  Certains  indices  nous  font 
supposer  qu'il  fut  publié  aussi  en  1  565  ,  mais  nous  n'oserions  cependant 
l'allirmer.  Il  diffère  beaucoup  du  premier,  non  par  la  mélodie,  mais  par 
l'harnionie  |)lus  savante,  «beaucou[)  jilus  hardie '-^i  et  nulle  part  conso- 
nante.  Le  premier  est  écrit  en  contre-point  simple ,  le  second  en  contre-point 
double.  Dans  le  [)remier  la  mélodie  était  au  ténor,  sauf  dix-sept  [)saumes 

<''   Les    nolos   figurées   ne    ptiraisseiit   que  (-'    (joiidiMiel  s'expriuK.'  de  la  sorle  «laiis  la 

daus  viii;;(-rin(|  psauiiievS.  d(^diciife. 


LES   HARMONISTES   DU   PSAUTIER.  ^9 

(iiii  l'on!  an  supenus  (\x\iii,  \\\,  \\\iv,  ww,  xl,  xliii,  lxi,  lxxvi,  l\x\ii, 
Lwxi,  lAxwi.  cix,  cxi-'ii,  cxxvii ,  cxxix,  cxxxix  et  cxLvi);  dans  le  second,  au 
contraire,  clic  est  parlout  au  superms,  excepté  quinze  psaumes  où  elle  est 
restée  au  tcnor  (lui,  lxii  ,  lxiv,  lxv,  i,xvi.  lxvii,  lx\iii,  lxix,  lxx,  lxxi, 
Lxxvin,  Lxxxn,  c,  cvin  et  cxvi).  Le  second  ne  contient,  comme  l'édition  du 
premier  imprimée  par  Ballard,  c|ue  les  premiers  versets  de  clia(|ue  psaume, 
et  l'ordre  num('rif|ue  y  est  interverti,  sans  doute  d'après  une  division 
basée  sur  la  tonalité  :  après  le  psaume  i  viennent  les  xxxu,  lxxiii,  xxxvi, 
XLVii,  XXI,  LH,  etc.  En  outre  le  xviii  a  une  harmonie  aux  deux  premiers 
versets,  et  moins  simple  au  second  cju'au  premier. 

La  comparaison  de  ces  deux  Psautiers  montre  que  Goudimel  ne  se  las- 
sait pas  d'appliquer  toutes  les  ressources  de  son  art  à  un  même  air.  Il 
composa  d'abord  pour  nos-'^cent  vingt-trois  mélodies  une  harmonie  aussi 
simple  que  possible,  puis  pour  les  vingt-sept  qui  sont  plusieurs  fois  répé- 
tées (liii^",  lxii,  lxiii,  lxiv,  lxv,  l\vi,lxvii,  lxviii,  lxix,  lxx,  lxxi,  lxxvi, 

LXXVII,    LXXVUI,    LXXXII,    XCV,    XCVIII,    C,     CVIII ,    CIX,    CXI,    CXVl  ,    CXVII,    CXXXIX  , 

cxl,  cxlii,  gxliv)  une  harmonie  différente  et  de  plus  en  plus  compliquée; 
les  notes  figurées  n'apparaissent  que  dans  vingt-cinq  de  ces  dernières  (il 
n'y  en  a.  ni  clans  le  psaume  lui,  ni  dans  le  lxxi).  Ainsi  les  psaumes  xxiv, 
LXII,  XCV  et  CXI,  qui  se  chantent  sur  le  même  air,  ont  chacun  leur  harmonie 
j)articulière  dans  le  premier  Psautier.  Le  compositeur  a  suivi  la  mémo 
règle,  mais  avec  moins  d'exactitude,  dans  son  second  Psautier,  de  sorte 
qu'il  a  harmonisé  à  trois  ou  quatre  reprises  plusieurs  mélodies,  et  à  sept 
reprises  celle  du  psaume  xxiv'-',  sans  parler  d'une  troisième  composition, 
d'un  tout  autre  genre.  Goudimel  remaniait  donc  sans  cesse  son  œuvre, 
comme  Bourgeois,  pour  y  répandre  plus  de  variété,  labeur  qui  témoigne 
tout  à  la  fois  de  l'ardeur  de  son  zèle  et  de  l'admiration  qu'il  éprouvait 
pour  nos  vieilles  mélodies.  On  eût  bien  surpris  ce  grand  musicien,  si  on 
lui  eût  prédit  qu'un  jour  viendrait  oii  elles  paraîtraient  monotones,  dé- 
pourvues de  rythme  et  de  valeur,  et  où  le  premier  venu  se  permettrait  de 
les  modifier  à  sa  guise. 

Ces  deux  ouvrages,  dans  lesquels  il  avait  scrupuleusement  respecté  la 
mélodie  primitive  en  ne  faisant  qu'oeuvre  de  contrapontiste,  l'avaient  si 
-,  ■"•  *  ■   ■'"' 

"'   Le  psaume  i.iii  fait  seul  cxceplion  à  la  oJjsiTver  que  les  paroles  des  deux  psaumes  son  l 

règle,  ou  plutôl  il  la  confirme;  riiarmonie  en  presque  absolument  identiques, 

est  la  même  que  celle  du  xiv,  mais   il   faut  -'   Voir  plus  loin  ces  sept  harmonies. 


;{0  LKS   llAiliVlOiMSTES   DU   PSAUTIER. 

ncu  lassé  du  Psautier,  (|n'il  en  enlropril  aussitôt  un  troisième,  où  il  allait 
doiHier  libre  cours  à  sou  inspiration  :  Les  Psalmcs  de  Dmnd  compris  en  hud 
liures,  mis  en  musique  à  quatre  parties  en  forme  de  motets  par  Claude  Gou- 
dimel,  Paris,  Adrien  Le  Roy  et  Robert  Ballard,  i  565,  petit  in-Zi"  obi.  en 
k  vol.  [Brmiet).  Cette  composition  est  plus  rare  encore  f|ue  la  précédente; 
nous  n'en  connaissons  que  les  trois  derniers  livres,  qui  sont  à  la  biblio- 
thèque Sainte-Geneviève  : 

Sixième  Hure  des  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  musique  à  quatre  parties  en 
forme  de  motets  par  Claude  Goudimel,  Paris,  Adrien  Le  Roy  et  Robert  Ballard, 
i565,  avec  une  ode  dédicatoire  à  MM.  Robert  et  René  du  MoUinet. 

Septième  Hure,  etc.,  i566.  avec  une  ode  dédicatoire  à  M""  Catherine 
Senneton'''. 

Huitième  Uure,  etc.,  i566,  avec  une  ode  dédicatoire  à  M""  maistre 
Anthoine  Porart,  seigneur  de  Foignon,  conseiller  du  roy  et  maistre  ordi- 
naire en  la  chambre  des  comptes. 

Nos  mélodies  n'y  paraissent  cjue  comme  autant  de  thèmes  développés 
avec  des  variations  à  l'infini,  des  imitations  fuguées,  etc.;  tous  les  ver- 
sets y  sont  mis  en  musique,  et  le  nombre  des  voix  varie  de  trois  à  huit, 
bien  que  le  titre  du  livre  n'en  indique  (|ue  quatre.  Ces  motets,  dont  on 
trouvera  plus  loin  un  spécimen  considérable,  sont  le  couronnement  de 
l'œuvre  de  l'artiste,  qui  les  préférait  à  toutes  ses  autres  compositions.  Ce 
petit  ouura<je  est,  dit-il  dans  la  dédicace  du  sixième  livi'e. 

Le  plusJideUc  tcsmoignage 

De  tous  mes  labeurs  les  plus  beaux. 

En  dédiant  le  huitième  à  Ant.  Porart. 

(J7ii  sur  tout  ne  veut  quon  se  lasse 
De  chanter  et  chanter  la  grâce 
Et  les  louanges  de  ce  Dieu , 
Qui,  sous  lèvent  de  sa  parolle. 
Fait  trembler  Tun  et  l autre  polie , 

t')  Le  18  mars  i565,  Goudimel  était  par-  cien  pasleiirde  Metz.)  —  L'ode  à  M""  Senneton 

raiti   d'un   enfant  dans   l'église   réformée  de  et  celle  adressée  à  D'Ausance,  gouverneur  de 

Metz,  avec  M""  Catherine  Senneton,  fille  du  Metz,  qu'on  verra  tout  à  l'heure,  semhlcntin- 

président  de  la  justice,  protestante  ainsi  que  diquer  que  Goudimel   habita  (piclque  lemps 

sa  mère,  dont  le  nom  de  famille  était  Milet.  colle  ville  en  qualilé  de  chantre. 
(Noie  (lui'  à  rohiigeanre  de  M.  O.  Guvier.  an- 


LES   HARMONISTES   1)1     PSAUTIER.  31 

le  |)i('u\  iiiusirien  (|iialili('  de  la  sorte  ce  dernier  livre  de  soji  dernier  Psau- 
tier : 

Le  plus  doux  trauail  de  ma  vie , 

Guidant  mon  espérance  aux  deux. 

Voici  les  dédicaces  des  deux  autres  Psautiers.  Aussi  bien  que  les  précé- 
dentes, elles  sont  très-probablement  l'œuvre,  non  de  Goudimel ,  mais  de 
(juelcpie  rimeur  de  ses  amis.  En  tête  du  premier,  édition  Ballard,  nous 
lisons  ce  cjui  suit  : 

SONNET 

A  Monseigneur  Monsieur  cFAusance, 

ciieualier  de  Tordre  et  lieutenant  gênerai  du  roy  à  Mets , 

Claude  Goudimel  "'. 

iS7  i'auois  appris  l'art  d'vn  Lysippe  ou  Apelle, 
Pour  animer  tableaus  auecques  le  pinceau. 
Ou  pour  tailler  en  cuiure  auecques  le  cizeau , 
D'vne  scauante  main ,  quelque  image  immortelle, 

Tu  receurois  de  moij  la  pièce  la  plus  belle 
Qui  feust  en  ma  boutique,  et  Vouurage  plus  beau, 
Qui  sembleroit  parler,  et  qui ,  franc  du  tombeau , 
Rendroit  de  tes  beaux  faits  la  mémoire  éternelle. 

Mais  le  ciel  en  naissant  ne  niha  donné  cest  heur 
De  pouuoir  autre  don  offrir  à  ta  grandeur. 
Que  cest  œuure  qui  prend  le  surnom  de  la  Muse. 

Il  11" est  pas  aussi  grand  comme  est  la  voulontc  ; 
Imite  toutefois  la  diuine  bonté, 
Qui  le  petit  présent  du  panure  ne  refuse. 

ODE 
A  mon  dict  Seigneur  d'Ausanre. 

ladis  le  Uoyal  prophète. 
Fameux  lyrique  poêle, 

'"  ^Jacques  de  Moniberon  d'Auzance,  réformés,  dont  le  nombre  s'accrut  prodigieuse- 
homme  de  grande  naissance  et  de  beaucoup  mont.  Poussés  à  bout  par  les  persécutions  du 
de  valeur;  il  avait  été  ambassadeur  en  Espagne  clergé,  ceux-ci  s'enlendiienl  avec  le  gouver- 
en  1 56 1 .  '•)  (  Mém.  de  Condé,  VI ,  12/1.)  Nommé  neur  pour  s'emparer  de  la  ville  ;  mais  le  projet 
gouverneur  de  Metz,  il  se  montra,  dit  la  échoua,  et  la  persécution  continua  j)lus  que 
Fi-ance protestante  {ar\.  Cologne)  f\usïavovah]e  jamais  jusqu'en  1. ")()(),  ('poquc  à  laquelle  li' 
encore  que  Viellevillc,  son   prédécesseur,  aux  temple  fut  rasé. 


LES   HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 

(Ihanla  m  Inngaige  hebrieu, 
Dessus  sa  harpe  d' moire. 
Et  la  grandeur  et  la  gloire 
Des  grands  merueiUes  de  Dieu. 

Plus^^'i  d'vne  voix  prophétique, 
Soiibs  les  loix  de  la  musique , 
Predicl  comme  h  Saune ur 
De  ce  monde  viendroit  naistre, 
Lequel  nousferoil  congnoistre 
Sa  bonté  et  sa  grandeur. 

Ce  sainct  don  de  prophétie 
Et  ce  beau  don  de  poésie , 
Quil  auoit  du  Créateur, 
loinct  à  la  doidce  pratique 
De  ce  bel  art  de  musique , 
C'estoit  vn  rare  hon-heur. 

Cestoient  trois  grâces  ensemble , 
Que  le  ciel  bien  peu  assemble , 
Et  qui  de  diuinité 
Son  ame  auoicnt  eschauffée, 
Plus  que  la  muse  d^ Orphée, 
Eslongné  de  vérité. 

De  Ivne  et  de  Va\dtre  grâce 
La  France  a  smjui  la  trace. 
Restoit  la  troisiesme  sœur, 
Lafdle  du  ciel,  musicpie. 
Que  doibt  auoir  vn  cantique 
Confit  en  telle  douceur. 

Le  ciel,  pour  tout  heritaige. 
M'a  donné  pour  mon  partaige 
Cesle  grâce  d'entonner 
Vne  voix  harmonieuse , 
Faisant  la  harpe  fameuse 
D'vn  tel  Roy  refredonner. 

Il  nous  s('inl)l(' qiril  laiit  liio  :  Puis. 


LKS   HAiniONISTES    DU   PSAUTIER.  33 

Ayonl  receu  faneur  telle 
De  la  puissance  immortelle, 
Que  doibz-ie faire ,  sinon 
Le  Royal  prophète  ensuyure. 
Faisant  la  harpe  reuiure 
Soubz  la  faneur  de  ton  nom  ? 

Suit  une  seconde  ode,  dont  la  dernière  strophe  nous  peint  Goudimel 
devançant  tous  les  musiciens,  t^ comme  la  vertu  de  son  grand  D'Ausancew 
surpasse  toutes  les  vertus. 

Voici  la  dédicace  du  Psautier  de  i58o,  que  nous  appelons  le  second, 
])arce  qu'il  tient  le  milieu  entre  celui  qui  contient  des  motets  et  celui  dont 
riiannonie  est  généralement  consonante  : 

ODE. 

A  Monseigneur  Monsieur  Roger  de  Bellegarde,  jjcnlillionnne  ordinaire 

de  la  cliamlirc  dn  roy,  Claude  Goudimel. 

Comme  iadis  les  poètes , 
Les  Sybilles  et  Prophètes, 
Bemplis  (Vvn  diuin  esprit, 
A  u  Dieu  des  dieux  le  plus  sage 
Encommencerent  /'o  mirage 
()u'ils  couchèrent  par  escrit; 

Ainsi  moi,  dont  la  poitri^ie 
Se  meut,  seschauffe  et  mutine. 
Par  mains  accords  bien  réduits , 
A  toi ,  qui  es  l'Accord  mesme, 
Je  présente  le  proeme 
De  Vœuure  que  ie  conduis, 

OEuure  porté  sur  les  ailes 
Des  louanges  immortelles 
Du  Dieu  iadis  adoré 
Par  la  troupe  fugitiue , 
Qui  vit  la  déserte  riue 
Du  pays  tant  désiré. 

Car,  comme  la  renommée 
De  la  harpe  d'îdumée 


LES   HAUiMONISTES  DU   PSAUTIE!;. 

S'cspaiid  (Icihuis  rvniucrs, 
Waulant  qiivn  roij  plein  d' ndrcfise 
A  la  chorde  chanter  esse 
Daigna  manier  ses  vers; 

Ainsi  cesle  mélodie, 
Faite  beaucoup  plus  hardie, 
Ira  suiuant  pas  à  pas 
De  ces  louanges  sacrées 
Les  routes  plus  asseurées 
Contre  l'oubli  du  Irespas. 

Tellement  que  la  noblesse 
De  ceste  antique  Déesse , 
Jointe  à  son  premier  bon-heu)\ 
Au  lieu  d'amours  et  de  noises. 
Dedans  les  bouches  Françaises 
A  recouuré  sa  grandeur. 

Cest  ceste  mesme  noblesse 
Pour  cjui  Von  dit  quen  la  Grèce 
D'vn  seul  nom  estaient  nomme: 
Les  annonceurs  des  présages , 
Les  Musiciens,  les  sages 
El  les  pactes  estimez. 

Ceste  grandeur  recauuerte 
Rendra  la  ville  déserte 
Où  régnent  les  volupté: , 
Et  la  Musique  diuine 
Seruira  de  medechw^^^ 
A  toutes  aduersite:. 

Car,  comme  les  Platoniques 
Pensent  que  les  llepubliques 
Et  les  royaumes  terriens 
Changent ,  ainsi  que  se  change 
Uentresuitfe  et  le  meslange 
Des  accords  musiciens; 


('    Maiot  iiv.iil  dil  du  Psaiilicr 


C'exl  lin  iiiriliti  piciii  d'Iiiilica  et  riiciiir.s, 
Uii  (h  tiniR  ntiin.r  sr  Irniiiinil  vicflrriius. 


LES  HARMOISISTES  DU   PSAUTlEll.  35 

Ainsi  ccst  accord  céleste, 
Qui  pnursuil  el  qui  déteste 
L'empire  de  Cupidon, 
Fera  que  verrons  changée 
D'amour  la  Jlamme  enragée 
En  vu  céleste  brandon. 

Qui  est-ce  donc  qui  mente 
De  ces  Accords  la  conduite, 
Sinon  vn  qui  soit  né  tel 
Que  la  discrète  sagesse , 
La  vaillance  el  la  noblesse. 
Doit  m  iour  rendre  immortel? 

Ce  sera  loi ,  Bellegarde , 
Que  Dieu  de  son  œil  regarde, 
Quvn  roy  chérit  de  faueiir. 
Que  toute  la  France  honore, 
Que  ie  prise,  et  qui  encore 
As  du  tout  gaigné  mon  cueur. 

Nous  trouvons  encore  clans  la  Fleur  des  cliansous,  de  De  Laltre  et  Gou- 
(limel,  recueil  mentionné  plus  haut  et  dédié  ^h  M.  I.  du  (1.,  seigneur 
de  la  V.,  docteur  tresexpert  en  la  vieille  et  nouuelle  médecine  et  poëte 
fort  excellent,  de  Paris  ce  i*''  de  may  ih'jh,  par  son  treshumble  frère  et 
(Mitier  ami,  G.  E.  P.,^'»  une  pièce  qui  n'est  citée  nulle  part  : 

EPITAI'HE   SVR    LU    MORT   DE   M.    C.   GOVDIMEL. 

A  M.  A.  T. 

Snus  le  pénible  faix  de  ce  poudreux  tombeau , 
Du  mielleux  Goudimel  la  cendre  se  repose, 
Surmonté  par  la  mort  qui  domte  toute  chose. 
Mais  non  ce  qui  estait  d'icelm/  le  plus  beau; 
Car  son  esprit  gentil ,  cpii  luit  comme  vn  jlambeau 
Par  tout  cest  vniuers,  pour  la  douceur  enclose 
Dans  ses  tons  musicaux,  par  cd  qui  tout  dispose, 
Est  ores  iouissant  d'vn  repos  tout  nouueau. 
Et  comme,  estant  icij,  iïvne  douce  musique 
Il  louantreoit  son  Dieu,  mariant  maint  cantiipte 


3G  LES   lIAiniOiMISTKS  DU   PSAUTIER. 

Du  l\oij-prophv{c  hchi'cii  à  ses  plaisants  accords, 
Ainsi  estant  au.v  deux  auec  ioije  et  liesse, 
Il  rend  grâces  à  Dieu  pour  ce  que  de  largesse 
Il  Ta  faict  iouissant  des  célestes  thresors. 

K.  E.  P. 

L'anlcur  de  ces  vers  cl  l'éditeur  de  la  Fleur  des  chansons,  dont  les  ini- 
tiales sont  G.  E.  P.  ou  R.  E.  P.,  est  un  harmoniste  qui  place  «Goudiinel 
l'enniiiellé"  immédiatement  après  De  Lattre,  ^tla  perle  des  musiciens,'»  el 
promet  de  donner  et  quelf|ue  meilleur  ouurage,  cpii  sorlu-a  hientot  de  sa  bou- 
tique, sans  l'emprunter  d'autrui.  »  C'est  aussi  un  protestant;  on  le  recon- 
naît à  son  langage  :  trcshumhle  Jrere ,  et  :  le  prierai  le  Seigneur  qu'il  vous  tienne 
en  sa  garde,  en  même  temps  qu'à  l'affectation  qu'il  met  h  ignorer  la  Sainî- 
Barthélemy.  C'était  prudence,  et  voilà  sans  doute  pourquoi  la  destinée  des 
musiciens  qui  ont  travaillé  sur  nos  mélodies  est  restée  enveloppée  de  mys- 
tère. Le  Psautier  coûta  l'exil  et  peut-être  la  vie  à  Marot  aussi  bien  quVi 
Goudimel;  mais  que  devinrent  Bourgeois,  Jambe-de-Fer,  Crassot,  Michel 
Ferrier?  On  ignore  s'ils  vivaient  encore  en  iB^q  et  s'ils  n'ont  pas  aussi 
été  victimes  de  l'effroyable  crime  béni  par  le  paj)e. 

André  du  Gros  est  un  peu  plus  explicite  dans  le  sonnet  de  condoléance 
qu'il  adressa  à  Mélissus  sur  la  mort  de  Goudimel'";  mais  il  ne  prononce 
pas  non  plus  le  mot  de  Saint-Barthélémy. 

Pourquoi  fesbahis-tii  que  malheureusement 
On  ait  à  Goudimel  ainsi  raui  la  vie , 
Veu  que  de  nuire  à  nid  il  neut  iamais  enuie , 
Honorant  la  vertu ,  cheminant  rondement  î 
Pourquoi  demandes-tu  si  c^est  le  pai/emenl 
De  ses  diuins  labeurs  pour  ringrate  patrie';' 
Oste  de  ton  esprit,  Mélisse,  ie  le  prie. 
Et  cete  question  el  cet  eslonnement. 
Voudrois-tu  de  sa  mort  cause  plus  suffisante 
Que  d'auoir  esté  bon  et  de  vie  innocente  ? 
S'il  eust  esté  athée,  idolâtre  ou  sans  foi , 
Traistre,  meurtrier,  voleur,  pariure  abominable , 

'"   11   sp    Irouvo  dans  les   é})igrammos    df  Jean  Postliiiis,  .Ican  Sarrazin  cl  Simon  Gmi- 

Mf'lissiis;  noire  ami  En|[.  Ilaag  Ta  vu  el  mcii-  Inid;  mais  il  ne  l'a  pas  rilé. 

lionni',   ainsi  ijuc  (|n;)lre  pièces  de  Mi'iissns, 


LES   IIAUMONISTES  DU    PSAUTIER.  37 

Alors  powrois-tu  bien,  au  règne  où  lu  nous  voi, 
Trouucr  celé  morl  rare  et  for l  esmerueiahle. 

Après  la  rciiiipression  des  psaumes  de  Goudimei  à  Charcnlon  en  1607, 
sans  doute  sous  leur  forme  la  plus  simple,  nous  n'en  connaissons  plus  que 
trois  publiées  en  français  avec  le  nom  de  l'auteur  :  l'une  de  Delft,  1G08, 
dont  nous  n'avons  pas  le  titre,  mais  que  M.  Georges  Becker  a  eue  en  sa 
possession;  puis  Les  Psenumcs  de  David  mis  m  rime,  etc.  cl  en  musique  à 
Il  parties  par  Claude  Goudimei  Reveus  de  nouveau  sur  le  texte  des  derniers 
exemplaires  imprimez  à  Paris  et  accommodez  maintenant  pour  l'usage  de  ceux  qui 
veulent  chanter  en  Partie  (sic)  dans  V église.  Genève,  J.  Ant.  et  Samuel  de 
Tournes,  1GG7,  in-i  2  (Biblioth.  de  Neuchâtel);  réimprimés  au  même  lieu 
par  les  mêmes,  l'année  suivante  (Collect.  de  M.  Alf.  André). 

Nous  lisons  dans  l'avertissement  de  l'édition  de  1668  : 

On  peut  dire  que  cet  ouvrage  est  nouveau  en  quelque  façon,  non  qu'il  n'ait  déjà  veu 
le  jour,  mais  parce  qu'outre  que ,  les  exeaqilaires  des  autres  impressions  manquants .  celle- 
ci  le  fait  revivre;  d'ailleurs  nous  avons  changé  quelque  chose  en  la  forme,  car  premiè- 
rement nous  avons  osté  toutes  les  notes  figurées  pour  donner  plus  de  facilité  à  chanter 
en  parties,  à  ceux  particulièrement  qui  n'ont  pas  une  parfaite  connaissance  de  la  mu- 
sique. .  .  Au  reste,  le  lecteur  remarquera  qu'il  y  a  quelques  pseaumes  dont  le  chant 
connnun  est  le  superius;  c'est  pourquoi  nous  l'avons  noté  d'une  main  pour  avertis- 
sement. 

Ce  serait  une  erreur  de  penser,  d'après  ces  lignes,  que  les  De  Tournes 
ont  réellement  fait  çà  et  là  des  changements  de  quelque  importance  à 
l'œuvre  de  Goudimei;  ils  n'ont  eu  qu'à  supprimer  les  viugt-sept  harmonies 
plus  compliquées,  qu'il  avait  écrites  pour  des  airs  déjà  employés,  et  à 
rétablir  partout  l'harmonie  consonante  des  cent  vingt-trois  mélodies. 
Quant  aux  notes  figurées  qui  restaient  ensuite  à  retrancher,  il  ne  valait 
guère  la  peine  d'en  parler,  tant  elles  sont  peu  nombreuses  (voir  les 
psaumes  1,  11,  iv,  xxxni,  etc.),  et  parce  qu'elles  ne  se  trouvent  que  dans 
les  cadences;  quant  aux  airs  notés  à  la  partie  de  superius,  on  se  rappelle 
que  c'est  Goudimei  lui-même  qui  les  y  avait  mis.  Le  travail  des  correc- 
teurs s'est  donc  borné  à  prescpie  rien;  cej)endant  on  fera  bien  de  ne  se  fier 
qu'à  l'original. 

Le  nom  de   Goudimei  a  disparu  des  neuf  éditions  qu'il  nous  reste  à 


38  LES  llAliMOiMSTES  DU   PSAUTIER. 

indiquer,  (lelle  de  Neuchatel,  1701,  dont  l'existence  nous  est  révélée  par 
le  tilre  suivant  :  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  l'crs  jrançois  et  en  musique  à 
IV  parties,  avec  les  cantiques  sacrez ,  accommodez  à  l'usage  de  ceux  qui  désirent 
de  chanter  en  parties  dans  l'église.  Revus  et  corrigés  très- exactement  sur  l'édition 
de  Neuchatel  de  lyoi,  aprouvé  (sic)  par  les  pasteurs  et  professeurs.. .  de  Ge- 
nève. La  Neuveville,  Jean-Jacques  Marolf,  i73f),  in- 12,  en  un  volume, 
les  quatre  parties  en  regard  (Biblioth.  de  l'Arsenal).  L'harmonie  contenue 
dans  cet  ouvrage  est  celle  de  l'édition  des  De  Tournes,  modifiée  seulement 
par  l'addition  d'un  ^  à  la  note  sensible. 

C'est  également  la  basse  de  Goudimel  que  nous  retrouvons  dans  Les 
Psaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  revus  de  nouveau  sur  les  précédentes 
éditions,  avec  les  cantiques  sacrez  pour  les  principales  solennitez  des  chrétiens  et 
sur  divers  autres  sujets;  on  a  aussij  ajouté  dans  cette  nouvelle  édition  en  faveur 
des  amateurs  de  la  musique  au  plein  (sic)  chant  la  basse,  Zurich,  David  Guess- 
ner,  lyiS,  in-12  (Bibliothèque  de  la  Société  biblique  prot.  de  Paris);  de 
même  que  dans  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et  pro- 
fesseurs... de  Genève.  Nouvelle  édition  à  deux  parties,  savoir  dessus  et  basse  au 
premier  verset.  Mises  en  partition  pour  la  commodité  de  ceux  qui  voudront  ac- 
compagner le  chant  de  quelque  instrument. . .  Genève,  P.  Pellet,  i'J^f}-,  in-12 
(Biblioth.  de  l'Arsenal).  Dans  ce  dernier  ouvrage,  \csfa  graves  ont  par- 
lois  été  portés  à  l'octave. 

C'est  encore  l'harmonie  de  Goudimel  sans  notes  figurées,  mais  un  peu 
remaniée  et  non  conforme  au  texte  des  De  Tournes,  qui  reparaît  dans  les 
quatre  Psautiers  suivants  : 

FjCS  Psaumes  de  David  à  iv  parties,  avec  les  cantiques  sacrés  pour  les  princi- 
pales solennités  des  chrétiens,  etc.  Lausanne,  Société  typographique,  1777-, 
in-8°  (Collect.  de  M.  le  pasteur  Maillard);  —  réimprimés  avec  le  même 
litre  à  Lausanne,  chc:  Henri  Vincent,  i8o3,  in-12  (^ibid.);  —  réimprimés 
avec  le  même  titre  chez  le  même  en  1812,  in-12  (Bil)li()th.  de  la  Soc. 
bibliq.  prot.  de  Paris);  —  réimprimés  avec  le  même  titre  chez  le  même 
en  1818,  in-12  (Collect.  d'O.  Douen).  La  plupart  des  retards  qui  pro- 
duisent un  si  bel  effet  ont  disparu  de  ces  éditions. 

Nous  lisons  ce  qui  suit  dans  un  journal  publié  à  Lausanne  (Le  Chrétien 
évangélique,  1861,  p.  2/i5)  :  L'édition  remaniée  parles  De  Tournes  c^a 
été  réimprimée  jus([u'à  nos  jours  sans  changements  réels;  c'est  celle  qu'on 
met  encore  entre  les  mains  de  nos  écoliers,  et  d'après  lacjuellc  on  a  rédigé 


LES   HAUMONISTES   DU   l'SAUTIEIÎ.  39 

le  livre  de  basse  chiflrée  dont  se  servent  nos  organistes.  Le  recueil  de 
l'Eglise  liiire  a  eu  le  bon  esprit,  en  la  reproduisant  en  notation  moderne, 
de  conserver  cette  harmonie  ancienne.  i-> 

Pour  être  entièrement  exact,  nous  devons  dire  que  les  changements 
dont  parle  l'écrivain  que  nous  venons  de  citer  sont  plus  importants  qu'il 
ne  le  donne  à  penser,  et  que,  si  le  fond  de  l'harmonie  du  recueil  de  Lau- 
sanne'" appartient  bien  à  Goudimel,  ce  n'est  pourtant  (pic  du  Goudimel 
traité  cà  et  là  très-libremenl,  où  l'on  ne  découvre  presque  [)lus  de  relards, 
mais  où  figure,  en  revanche,  la  mesure  à  six  temps  alliée  à  celle  à  quatre 
lenips.  Voir  un  exemple  plus  loin. 

Ainsi  l'œuvre  de  notre  grand  compositeur  martyr,  qui  paraît  n'avoir  pas 
été  réimprimée  en  France  depuis  le  xvii"  siècle,  n'a  pas  cessé  d'être  en 
usage  dans  la  Suisse  française. 

Elle  n'eut  [)as  moins  de  succès  en  Hollande,  où  plus  de  trente  auteurs  '-\ 
à  commencer  par  Luc  de  Heere  et  Dalhenus,  ont  arrangé  des  Psautiers 
sur  nos  mélodies;  nous  n'avons  malheureusement  [)u  consulter  l'ouvrage 
de  Van  ïperen,  qui  doit  contenir  à  ce  sujet  d'utiles  renseignements  :  Ker- 
kehjke  Historié  van  hct  Psahii-Gcsdnn-  dcv  Chnstcncn .  .  .,  en  inzonderlieid  van 
onze  vcrbcterdc  nederluische  Psalmberyminge.  .  .  Amsterdam,  '777-1778, 
'2  vol.  in-8°  f"". 

En  Allemagne  et  dans  la  Suisse  allemande,  elle  fut  popularisée  grâce  à 
la  traduction  d'Ambroise  Lobwasser,  jurisconsulte  saxon.  Durant  un  séjour 
qu'il  fit  en  France,  il  fut  tellement  ravi  do  l'harmonie  de  Goudimel,  que, 
pour  la  transporter  au  delà  du  Fdiin,  il  traduisit  les  psaumes  de  Marot  et 
de  Bèze  en  en  conservant  scrupuleusement  h;  rhythme.  Son  travail,  achevé 
dès  i5(j5,  ne  parut  qu'en  lO'yo  (Biblioth.  nationale),  et  les  éditions  en 
furent,  selon  M,  Bovet  (p.  agc)),  aussi  nombreuses  que  celles  de  notre 
Psautier  français. 

Le  Franconien  Mélissus  Schedius,  poète  lauréat  de  la  cour  de  Vienne 

•''  Voir  les  Psmunes  et  cantiques  pour  les  ouvrajjc  que  lorsque   ces  lignes  élaient  déjà 

assemblées  de  culte  et  pour  l'édification  i>rivée ,  sons  presse. 

5'  édition,  Lausanne,  Georges  Bridel,  1872,  En  ce  qui  concerne  les  origines  de   noire 

in-2/1  ;  et  les  Psaumes  et  cantiques  à  deux  ou  Psautier,  Van  ïperen,  qui  écrivait  (juarante- 

trois  voix  à  l'usage  des  écoles  et  des  cultes,  2' éd. ,  deux  ans  après  Baulacre,  n'a  pas  fait  laire  un 

Neucliàlel,  S.  Delacliaux,  \HC)!i ,  in-iC).  seul  pas  de  plus  à  la  question.  Ajoutons  seule- 

(-'   Voir  F.  Bovet,  //(.s(.  du  l'sauiier,  p.  q'i.  meut  qu'il  reproduit  la  mélodie  du  psaume  ci 

'^'   Nous  n'avons  réussi  à  nous  pronner  col  de  J.  Uilcnliove,  dilTéninte  de  la  nôtre. 


/i()  LliS  HAHMONISTES  DU   PSAUTIER. 

et  bibliothécaire  à  Heidelberg'",  qui  avait  publié,  l'année  précédente,  cin- 
quante psaumes  adaptés  à  nos  airs,  décria  l'œuvre  de  son  concurrent.  De  là 
des  jeux  de  mots  :  pour  les  uns,  l'œuvre  de  Mélissus  n'était  que  miel,  d'autres 
comparaient  à  ^ambroisie  celle  d'Ambroise  et  de  Goudimel  Yemmiellé;  les 
luthériens  au  contraire  disaient  :  Ein  anderer  lob  Wasser,  IcJi  lob  den  Weui  : 
rr  Que  d'autres  louent  l'eau,  Vaqueux  Lobwasser;  pour  nous,  nous  glorifions 
le  vin  •)•)  (des  cantiques  de  Luther);  et  encore  :  Lob  ivass  er?  ^Qm  le  loue?w 
Malgré  cela ,  la  traduction  de  Lobwasser  régna  bientôt  sans  partage ,  et  pour 
plus  d'un  siècle  et  demi,  dans  toutes  les  Eglises  réformées  de  l'Allemagne 
et  de  la  Suisse  allemande;  les  luthériens  seuls  conservèrent  les  anciennes 
versions  du  Psautier,  et  après  la  mort  de  Lobwasser  l'accusèrent  de  crypto- 
calvinisme. Ce  qu'ils  reprochaient  à  sa  traduction  et  ù  la  nôtre,  r. cette 
syrène  du  calvinisme,  53  c'était  de  ne  pas  appliquer  à  Christ  tous  les  psaumes 
indistinctement.  Le  Lobwasser  luthérien  publié  en  1  G  i  7  par  Wûstboltz  n'est 
que  la  traduction  d'Ambroise  accommodée  aux  préjugés  luthériens. 

L'édition  originale  de  Lobwasser,  qui  pourrait  à  la  rigueur  tenir  lieu 
de  Goudimel,  est  à  la  Bibliothèque  nationale  et  dans  la  collection  Félis  à 
Bruxelles;  nous  avons  encore  vu  à  la  Nationale  trois  Lobwasser  de  1678, 
1  646 ,  1 6/i(),  à  l'Arsenal  un  de  1  6  i  2  ,  et  dans  la  riche  collection  de  M.  Wec- 
kerlin  un  autre  sans  date  imprimé  à  Zurich.  L'édition  de  Cassel,  W.  Wes- 
sel,  1607,  contient  des  airs  composés  et  harmonisés  par  le  landgrave 
Maurice  de  Hesse  pour  les  psaumes  qui  n'ont  point  de  mélodie  propre. 

Le  nom  de  Lobwasser  devint  si  populaire  qu'on  finit  par  lui  attribuer 
non-seulement  la  composition  de  nos  mélodies,  dans  une  traduction 
danoise  parue  en  1G62  (^Nogle  Davids  Psahncr,  Rimivys  udsaUe  undcr  Lob- 
ivassers  Melodj ,  Bovct,  p.  3o5)'-',  mais  encore  implicitement  l'harmonie 
(le  Goudimel  sous  la  forme  simplifiée  que  lui  donnèrent  les  De  Tournes  en 
1667.  C'est  elle  que  nous  reirouvons  dans  ces  Psautiers  italien  et  ladin  à 
quatre  parties,  cpii  apj)artienncnt  à  la  Bibliothèc|ue  du  protestantisme 
français  : 

Li  CL  sacri  s<dmi  di  Davidc.    Ed  alcum  cnnlici  cccksuistici.. .    Trndotli    ed 

'"   On  prétend  qu'il    ne   laissait    pénôlrer  thèque  du  protestantisme  :  :tP/iî7oMw/a  ç/u»  «m 

personne  dans  celte  bibliothèque.  Canzuna  spiriiuales  snn  divers  temps  et  occn- 

'-'  Nous  trouvons  encore  des  timbres  comme  siuns...  in  mclodias  dil  Sinder,  Iras  Johannem 
celui-ci  :  S'po  eir  cantur  sco  Ps.  cm  Lobtvas-  Marliniiim  ex  Mariiuis  f.  m. ,  minisler  dala  Ba- 
ser, dans  un  très-curieux  recueil  de  chansons  se//jw  da  Remosch...  Ex  slanipa  in  Scuol,  tras 
ladiiii's  à  qualic  parlies,  (pii  es!  à  la  Bililio-  Jacoho  N.  Gadiua,  anno  1701,"  in-iT). 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIEU.  AI 

(iccoinuddli  aile  Mclodie  di  A.  [jobivasscr,  (hi  Aiulrcd  G.  Piaula,  M.  I.  C,  iii 
sfrada  nella  Sfamporia  di  Giovanni  Jane(to,  anno  17^10,  in-i^î. 

Ils  psalmis  de  David,  segond  melodia  de  A .  Lobwasser. . .  tuol  componu  et  miss 
in  rima  volgare,  Iras  Valcntm  de  Nwolai ,  ministcr  delln  Baselgia  da  Christi  a 
Vetlan...  Stampa  Iras  Jacobo  Gadina,  etc.,  Scuol  anno  1762,  in-12. 

Peu  après  ([ue  les  De  Tournes  eurent  fait  disparaître  les  notes  figurées 
du  Psautier  en  harmonie  consonante  de  Goudiniel,  un  Suisse  lui  fit  subir 
de  plus  importantes  modifications.  Non-senlement  il  enleva  aussi  les 
mêmes  notes  figurées,  mais  il  s'écarta  çà  et  là  du  texte  j)rimitif,  sans  pour- 
tant faire  une  œuvre  nouvelle  et  originale.  A  en  juger  par  deux  morceaux 
pris  au  hasard,  qu'on  trouvera  plus  loin,  son  Psautier  n'est  (|u'un  Gou- 
dimel  très-légèrement  modifié.  Nous  empruntons  à  la  Pairie  de  Genève 
(3  août  1870)  la  notice  que  M.  Georges  Becker  a  consacrée  à  ce  nouveau 
correcteur. 

.lEAN  ULRICH   SULÏZBERGKR. 

Fétis  a  le  niérile  d'avoir  élë  le  premier  qui  l'ait  cité  (vol.  VIII,  16G)  coiniiie  musi- 
cien. Les  renseignements  sont  malheureusement  trèsqirécaires*  (Ju'on  les  compare  aux 
nôtres  !  La  date  de  sa  naissance  est  inconnue. 

Nicolas  de  Giairenricd  nous  apprend  j)ar  une  épîlre  adressée  à  Sullzherger  qu'il  est 
en  Suisse,  car  il  dit  : 

Ihr  wolt  die  schôneii  Gaben 
Und  den  Talent  den  Ench  der  Herr  verlrniil  nichl  vergrahen 
Ihr  ivolt  hiermil  crzeigen  dass  das  ranclie  Scliweilzerland 
Aurk  gale  Componislon  hab ,  mit  tvetchen  es  kann  prangen 
Druni  Jhhretforl  und  niachet  ench  dnrch  singen  melir  beknnnl. 
So  ivcrdet  Ihr  nnd  Euwrc)'  nani  zitr  Ewrzeil  gelangen. 

C'est-à-dire  :  rfVous  ne  voulez  pas  enterrer  les  dons  et  les  talents  que  Dieu  vous  a 
confiés;  vous  voulez  prouver  que  le  rude  pays  de  la  Suisse  a  aussi  de  bons  conqiosi- 
teurs,  desquels  elle  peut  faire  [tarade,"  etc. 

En  1670,  il  lut  nommé  Zinkenisl  (joueur  de  zink,  espèce  de  cornet  en  bois 
courbé  et  percé  de  trous),  et  directeur  de  la  musique  vocale  et  instrumentale  de  la  ville 
de  Berne.  Sullzherger  était  un  musicien  de  talent;  ses  mélodies  sont  simples  et  expres- 
sives, son  harmonie  riclie  sans  être  surchargée.  Le  premier  œuvre  qu'il  a  publié  a 
[)our  titre  :  Saloinom  Dcss  Ebicischcn  Kônips  Gci-slliclio  M'ohllnsl  odcr  llohcs  Lied  :  lu 
Palmcn  odcr  Datlclrc'nitcu ,  mil  beggejufflcii  JSnvein,   roiii  fïtrlrcJJIiclicn  JoIkihu  Schojipcn  ^^ 

^'^   Ciélùbrc  violoiiislu  ol  romposileur  de  Iiainljoiir<[. 


42  LKS   IIAIIMOMSTES  DU   PSAUTIEU. 

gesel:len  Sangweiscn ,  auch  Kih-tzcn  Erhlàrungen  dess  gcistUchen  Vcrsiandes ,  Beides  itach 
art  dcv  Gespmcli  Spicle,  niijj' ojfcntliclier  Schanburg  fiïigcslclkl  Daich  Filip  von  Zesen, 
zelz^under  aiijf'  vielfiilligcr  nnhnlfcn  imd  hcgàhren,  uock  mil  eiiicr  Slimme  vervolkommnel 
und  mit  vielcii  Mclodcycn  vcnnehrel  :  von  Johann  Ulrich  Sullzbcrgcni  ;  Mus.  und  Zinc- 
kenistcn  in  Bcrn.  Beni  bei  Georg  SonnleiLiier,  iGyA.  lii-8°. 

Celle  pièce  conlient  trente-cinq  chnnls  à  trois  parties,  dont  quinze  entièrement  de 
Sultzbcrger  et  vingt  de  J.  Scliopp,  auxquels  il  a  ajoulé  une  partie. 

Ce  livre  est  suivi  de  :  Geistlichc  Seelcnlïtsl  das  ist  Wcchscfgcnsdge  zivischen  dem  hini- 
lischen  Bràutigam  und  Sciner  hcrtz-hochgeliebten  Braut,  vcifassel  dnrch  F.  von  Zesen.  Il 
contient  trois  chants  à  trois  parties  de  Suitzberger  et  quatre  de  Pierre  Mcier<'>. 

L'ouvrage  de  Suitzberger  qui  a  eu  le  plus  de  succès  est  son  Psautier,  car  pendant 
près  d'un  siècle  il  a  eu  une  ou  deux  éditions  par  an.  C'est  le  Psautier  de  Lobwasser  avec 
des  chants  en  usage  à  l'Eglise  réformée  française.  Il  a  pour  litre  :  Transponistes  Vicvs- 
livinnges  Psalnicnhuch  das  ist  D.  A.  Lohwasscrs  Psalmen  Davids  Worin  die  hochcla- 
vieiien  Psalmen  tiansponirl,  raid sammt  dcn  gcivôhnlichcn  Festgcscingen  in  cineim  gleichen 
Schlixsselgesitzs ,  alsodass  sic  jetzimdcv  ohne  eine  Vcrcndciiïiig  leichlich  zii  singen  iind 
aiif  Instrumenten  zii  spielen  samt  einem  Kiirtzen  gesangberigt  von  J.  Ul.  Sulliberger.  Di- 
rect. Mus.  iind  Zinckenisteu  lobl.  Stntt.  Bdrn.  Cum  privilégies  allej-  evangelischer  Orten , 
Lôbl.  Eydgenotsshaft.  Barn.  In  Hoch  Oberkeitlicher  Truckerey,  iGyô.  In-8°. 

Suitzberger  emploie  la  méthode  de  Lardenois,  qu'il  cite  dans  sa  préface,  ainsi  que 
beaucoup  d'autres  auteurs. 

L'année  suivante  a  paru  une  édition  pour  clavecin  ou  contre-basse  :  Transformirles 
Psnlmcnbuch  mit  Mclodien  auf  das  Klavicr  oder  Bnss  Geige  zu  cxcrcivcn  von  J.  U.  Sitltz- 
bcrger,  Stadtzinckenist  in  Bcrn,  Bern,  167O,  3  vol. 

Parmi  les  autres  éditions,  nous  citerons  :  celle  de  i6(jo  à  quatre  parties;  celle  de 
1705,  à  une  partie,  belle  impression;  celle  de  1706,  à  quatre  parties,  avec  corrections 
du  texte  ;  celle  de  1 7  ^1 1 ,  elc. 

Ce  n'est  qu'à  partir  de  1706  que  le  titre  porle  Weiland  (feu)  J.  U.  Suitzberger. 

Nous  pourrons  donc,  faute  de  meilleures  données,  admettre  Tannée  1785  ou  i7o() 
comme  celle  de  sa  mort. 

Ajoutons  seulement  le  litre  d'une  ('dilion  (|iio  M.  G.  Becker  ne  men- 
tionne pas  cf  que  nous  avons  vue  à  Bruxelles  chez  i\l.  Fétis  :  Vwrsliiiimtges 
Psdhncnhuch ,  das  ist,  Psalmen  David' s,  dnrch  L).  Anibr.  Lobwasser  m  teatsclic 
Picymot  ^chracht,  worlun  die  hocliclavicrlcn  Psalmen  Iransponiert,  elc.  Bern, 
Oaniel  Tscîiiirelt,  «y'^y,  in-16  de  G/ii  pages.  Les  cpialrc  parties  sont  en 
regard. 

^"  Musicii'ii  nlleniniiil ,  ne  :'i  lliiuilioiu;;  en  liioT). 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIEH.  /i3 

C'est  aussi  la  révision  de  Siiltzberger  que  suivent  les  éditions  françaises 
de  Lausanne,  lySc),  1777,  i8o3.  181 -j  et  1818. 

Tandis  (jue  le  Psautier  de  Goudimel,  devenu  en  France  presque  in- 
trouvable, V  est  remplacé  pnr  des  compositions  d'harmonistes  contempo- 
rains, qui  n'ont  pas  même  toujours  respecté  la  beauté  anti(pie  de  nos 
mélodies,  l'Allemagne,  plus  fidèle  au  culte  d'un  de  nos  plus  illustres 
poètes'^),  l'Allemagne,  qui  réimprime  les  œuvres  de  nos  théologiens  des  x\f 
et  xvii^  siècles,  a  vu  paraître  en  notre  siècle  un  choix  de  psaumes  du  maîlre 
de  Palestrina. 

M.  le  professeur  Ebrard  a  publié  en  1862,  à  Erlangen,  chez  F.  Enke, 
Ausgcwdhhc  Psalmen  Davids  nach  Goudimcrs  Weism  deutsch  hearheitet  mid  mil 
dem  vierstimmigen  Sntze  heraiisgegeben ,  h\-S°.  Ce  recueil  contient  trente-trois 
psaumes,  avec  une  harmonie  imitée  de  celle  de  Goudimel.  Le  rhythme 
primitif  de  nos  mélodies  y  est  parfois  modifié;  çà  et  là  les  parties  intermé- 
diaires s'écartent  de  l'original,  et  des  retards  sont  supprimés.  Cependant 
cet  ouvrage,  dont  on  trouvera  plus  loin  deux  extraits,  donne  une  idée  à 
peu  près  exacte  du  style  de  Goudimel. 

En  en  rendant  compte  aux  lecteurs  du  Bullelin  (I,  '109),  notre  excellent 
ami,  M.  A.  Coquerel  fils,  s'exprimait  ainsi  : 

C'est  une  circonstance  digne  d'atlention  que  les  Allemands,  si  riches  en  beaux 
chants  d'église,  si  fiers  delà  musique  et  des  paroles  de  leurs  canfiques,  si  supérieurs  à 
nous,  dit-on,  comme  musiciens,  nous  empruntent  les  mélodies  décrie'es  de  noire  Psau- 
tier. Il  est  peut-être  ufile  de  relever  ce  fait  dans  notre  pays,  où  nous  n'admirons  guère 
ce  que  nous  avons  de  l)eau  et  de  bon ,  que  lorsque  les  applaudissements  d'étrangers 
moins  blasés  que  nous  nous  en  font  mieux  apprécier  la  valeur  oubliée. 

Une  autre  publication  du  même  genre  a  vu  le  jour  tout  récenmient  en 
Suisse  :  Aiisgcivâldtc  Psalmen  in  nrosscntlœils  neiicr  Uchersetzuug  mit  don  Ton- 
mtzcn  Claude  Goudimels.  nchst  eincnt  Anltanij,  bcarhcitel  and  herausgegcbea 
danh  Clir.  Joli.  Rlfjgc)ibaclt ,  pivfessor  der  Tlicologie,  und  Ilud.  Loiv,  organist 
der  Snncl  ElisabcthenLirche.  Baie,  Félix  Schneider,   i8(i8,   ni-  12.  Elle  est, 

^''   Gœllie  a  dit  do  Du  Barlas,  aujourd'tiiii  nous  lui   continuons   notre  cslinie,    nous    lui 

|ires([ue  inconnu  parmi  nous  :  ;rCe  même  au-  jjardons   une  admiration  fidèle,   et   plusieurs 

leur,   mainienaul  proscrit  et  dédaigné  parmi  do  nos  critiques  lui  ont  décerné  le  tilce  do  roi 

les  siens,  cl  tombé  du  nii'piis  dans  roul)li,  (lospoèleajhoiçaia.-  [LaFrnmc  proicslaniejn-l . 

conserve  en  Allomayne  son  anticpu'  renommi'o;  Sahistc.) 


hli  LES  11.4RM0N1STES  DU   PSALITIEU. 

plus  (lue  la  prccédente ,  propre  à  faire  connaître  sous  ses  aspects  variés  le 
talent  tle  Goudiniel  :  d'abord  c'est  une  reproduction  et  Jion  une  imitation; 
en  outre ,  MM.  Riggenbach  et  Lôw  ne  se  sont  pas  bornés ,  comme  M.  Ebrard, 
aux  psaumes  en  harmonie  consonante,  ils  ont  puisé  aussi  dans  le  second 
Psautier  du  maître.  Leur  recueil  contient  trente-six  psaumes  et  quarante 
harmonies  (les  lxxvii  et  cxvii  en  ont  chacun  deux,  et  le  cxxxix,  trois).  Ils 
ont  soigneusement  conservé  le  rhythme  primitif,  sauf  dans  les  notes  de  la 
fin  des  phrases,  dont  la  valeur  est  souvent  doublée  (cv,  cvii,  ex,  cxiii, 
cxvii,  etc.),  parfois  même  triplée  (cl).  La  suppression  de  certaines  pauses 
qu'ils  n'ont  pas  respectées  produit  un  effet  fort  désagréable  (xxxii,  cm). 
La  mesure  à  seize-huit"^  (contenant  huit  noires),  presque  partout  em- 
ployée, embrouille  inutilement  les  chanteurs,  et  a  nécessité  les  modifica- 
tions fâcheuses  que  nous  venons  d'indiquer.  Un  #  ajouté  à  la  mélodie  du 
ex  en  change  le  caractère.  Ce  recueil,  où  les  morceaux  en  contre-point 
(k)uble  sont  plus  fidèlement  reproduits ,  laisse  donc  encore  à  désirer  au 
point  de  vue  d'une  scrupuleuse  exactitude.  On  en  trouvera  plus  loin  un 
spécimen. 

A.  FR.  PALADIN. 

Musicien  inconnu  à  MM.  Fétis,  Haag  et  Bovet;  on  hii  doit  une  Tabti- 
lalare  de  luth  où  sont  contenus  plusieurs  psahnes  et  chansons  spirituelles.  Lyon, 
Simon  Gorlier,  i  BGa  ,  in-/i°  (Z)/e  Tonwerkey 

Rien  n'indique  qu'il  ait  lui-même  harmonisé  ces  morceaux,  dont  d  n'a 
fait  peut-être  qu'arranger  la  partition  pour  le  luth. 

RICHARD  CRASSOT. 

Le  nom  de  cet  harmoniste,  qui,  selon  M.  Fétis,  paraît  être  né  à  Lyon 
vers  i53o,  n'est  venu  jusqu'à  nous  que  grâce  à  l'ouvrage  dont  voici  le 
titre  :  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Jrancoise  par  Clément  Marot  et  Théodore  de 
Besze,  et  nouueUement  mis  en  musique  à  quatre  parties  par  Pnchard  Crassol , 
excellent  musicien.  Le  tout  en  vn  volume.  A  Lion,  par  Thomas  Straton,  avec 
|)rivilège  du  roy  (quant  à  la  musique)  pour  dix  ans,  i56/i,  in-3:3.  Nous 
n'en  connaissons  (pie  deux  exenq)laires,  celui  de  M.  BogoulelF  (indiqué 

'''  Ij'iisajjc  (In  (p  pour  désijjuer  celle  sorte  de  ini'siire,  qui  n'exislail  sans  clonle  pas  au  milieu  ilii 
\vi°  siècle,  est  aussi  l)ieii  élrauge. 


LKS   IlAHMOMSTES  DU    PSAUTIEH.  /i5 

par  M.  Bovet),  qui  a  (|uitté  Paris  pour  une  destination  inconnue,  et  relui 
de  la  bibliothèque  de  Douai,  que  nous  avons  pu  consulter  sur  les  lieux, 
grâce  à  l'obligeance  du  maire  de  la  ville,  M.  Merlin. 

C  F.  Becker  en  mentionne  une  autre  édition  dans  Die  Tonwcrke,  etc.  : 
Les  CL  Pseaumcs  de  Dauid  à  quatre  parties  nuec  la  lettre  au  long,  Geneue 
1  fiGf),  in-i  6. 

L'édition  de  i564,  dont  la  pagination  n'est  pas  chiflVée,  contient  un 
avertissement,  un  calendrier,  une  table,  les  cent  cinquante  psaumes,  le 
cantique  de  Siméon,  le  Décalogue,  les  prières  avant  et  après  le  repas,  à 
quatre  parties  en  regard  et  en  harmonie  consonnnte ,  musique  au  pre- 
mier verset,  la  prière  avant  le  repas  à  deux  parties  par  A.  Hauville,  les  Dix 
commandements  en  prose,  la  forme  des  prières  ecclésiastiques,  d'adminis- 
trer le  baptême,  etc. 

Vadaertissement  aux  lecteurs,  non  signé  et  très-court,  semble  être  plutôt 
de  l'éditeur  que  du  compositeur,  et  mérite  à  peine  d'être  mentionné, 
sauf  les  lignes  suivantes,  qui  prouvent  que  Crassot  appartenait  à  FEglise 
réformée  : 

Vous  serez  aduerliz  (JDenins  lecteurs)  que  la  partie  que  Ton  cliante  en  l'église  demeure 
purement  en  son  entier  et  en  son  lieu;  car  quand  elle  ha  nature  de  taille,  elle  l'ail  la 
taille,  et  quand  elle  ha  nature  de  dessus  vous  la  Irouuerez  au  dessus... 

Au  reste,  qui  voudra  gouster  la  douceur  des  accords  de  ceste  musique,  il  aura  occa- 
sion de  louer  Dieu  des  grâces  qu'il  a  faites  à  l'autlieur  d'icelle.  Et  pour  recognoissance 
do  tant  (le  grâces  que  le  Seigneur  nous  lait  de  ionr  en  ionr. 

Ceux  qu'il  a  rachète: , 
Qu'ils  chantent  sa  hautesse, 
El  ceux  qu'il  a  ieltei 
Hors  de  la  main  (l'oppresse. 

On  trouvera  plus  loin  les  psaumes  \xv  et  li  de  (Irassol;  ils  donneront 
une  idée  snfllsante  de  sa  manière,  fort  voisine  de  celle  de  Goudimel. 


HUGUES  SURIÎAU  DU  ROSIEH. 

L'histoire,  parfois  si  avare  de  renseignements  sur  telle  personnalité 
glorieuse  et  res|)ectée,  nous  en  fournit  abondamment  de  déplorables  sur 
un  hni'moiu'sli'  cpie  ni  Bayle  ni  la  France  protestante  ne  rangent  parnii  les 
musici(Mis,  et  dont  le  nom  fut  répété  j)ar  tous  les  échos  du  xvT  siècle. 


fiC)  LES   HARMONISTES   DU   PSAUTlElî. 

Oripinairc  de  In  Tliirracho,  comino  Georges  Magiiier  de  Lciiié,  Jean 
Morand  '"'  et  Gardien  Givry  de  Vervins,  ses  compalriolcs  el  les  nôtres,  et 
conime  eux  jirédicalcar  de  l'Evangile,  Sureau  n'eut  ni  la  foi  courageuse 
qui  conduisit  le  premier  aux  galères  et  le  second  en  exd ,  ni  la  simplicité 
et  la  droiture  de  caractère  du  troisième,  qui  racheta  un  instant  de  faiblesse 
par  un  dévouement  liéroïque,  et  mourut  dans  les  cachots  de  l'île  Sainte- 
Marguerite,  victime  de  sa  repentance^^'. 

Hugues  Sureau  naquit  à  Roso\ -sur-Serre,  d'où  son  surnom  de  Du 
Rosier.  C'était  un  homme  instruit,  mais  ambitieux  et  faible,  'Ml'un  esprit 
contredisant  et  amateur  de  nouveauté.'-  D'abord  correcteur  d'imprimerie, 
il  se  voua  ensuite  au  saint  ministère,  et  succéda,  en  1662,  à  Conrad 
Badins  comme  pasteur  d'Orléans  '^^.  C'est  dans  cette  ville  qu'il  composa 
divers  ouvrages  de  controverse  contre  Gentien  Hervet  el  l'ouvrage  suivant  : 
Les  CL  Psemimcs  de  Dauid  nus  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
de  Besze,  et  mis  noiiuellement  en  musique  à  quatre  parties  commodes  à  chanter, 
le  chant  vsité gnrdé en  son  entier,  par  H.  Sureau.  Imprimé  chez  Abel  Clémence, 
i565,  en  un  volume  m-i-:>  (Bibliothèque  de  l'Arsenal),  avec  un  avis  au 
lecteur  chreslien ,  dont  nous  extrayons  ce  qui  suit  : 

...  Or  puis  que  le  Seigneur  a  tant  fauorisé  noslre  nation,  qu'elle  a  auiourd'liuy  les 
diuins  cantiques  el  Pscaumes  de  Dauid  en  son  vulgaire,  non  seulement  tournez  selon  la 
verilé  hébraïque,  mais  aussi  ornez  de  la  grâce  de  la  rime,  el  mis  surchans  conuenables 
à  la  matière,  il  a  semble'  quil  resloit  encor  ce  poincl  d'y  adiousler  Fliarmonie  telle, 
qu'elle  aidast  à  les  rendre  encor  plus  altrayans,  afini  qu'on  y  prinl  loul  [)laisir  et 
récréation  chreslienne.  Il  est  vray  que  plusieurs  bons  musiciens  onl  trauaille'  après,  et 
Irauaillent  tous  les  iours  :  en  quoy  ils  méritent  louange  de  leurs  intentions  excellentes. 
iMais  telle  musique,  d'autant  qu'elle  est  fort  artificielle,  sonnent  est  chante'epar  ceux  qui 
en  reportent  plustost  le  ])laisir  de  l'aureille  que  le  contentement  de  la  conscience.  Pour 
le  moins  il  en  renient  cesle  inconmiodité,  que  sonnent  plusieurs  de  la  conqiagnie  n'en 
onl  profit  que  d'ouïr,  qui  desireroyenl  bien  communiquer  au  principal  fruict.  Pour  ces 

'''  Docteur  de  Sorbonne  el  vicaire  de  l'é-  vin.  Au  rclour  de  celui-ci,  il  dut  quillor  la 

vèque   d'Amiens,  Jean   Morand,  de  Vervins.  ville.   En    i^/ia  nous  le  retrouvons  pasteur  à 

dont  les  sermons  lurent  condamnés  par  ia  Fa-  Cnlly,  sur  le   lac,  entre  Lausanne  et  Vevey. 

cidté  de  tliéoloj'fie  le  i.5  juillet  i.5.'î/i,  se  ré-  [Episire  f/p  Mrt/'oig/T,  Herminjard,  IV,  .3.35,  et 

(racla  le  même  jour.  Quelques  années  après,  GalifTe,  Notivellcs  p(i[[es ,  etc.) 

il  s'(»nlïiit  à  Genève,  où  il  arriva  au  mois  de  (-'  Voii-  les  appendices  de  noire  Inlolrriaur 

di'cetnhre  i^Sy;  il  y  devint  pasl(îur  et  continua  de  Foielon. 

ses  l'onclinns  pendant  le  liannissenionl  de  Cal-  ^^'  Iliilhuiii .  \!!,  cS. 


LES   [lAHMOMSTES  1)1    PSAUTlKll.  'i7 

causes  il  nous  a  scnihlé  bon  de  les  iiietlre  en  (elle  musique,  qu'ils  seruissenl  |)Our  clnui- 
ter  aux  assemblées  publiques,  selon  la  façon  de  chanler  accoustumée,  et  aux  conipa- 
jonies  particulières  aussi,  voire  en  telle  sorte  que  chacun,  moyennant  quel(|ue  petite 
connoissance  de  lait,  y  puisse  tenir  sa  partie,  et  continuer  chaque  pseaume  iusques  à 
la  fin.  Ce  qui  ne  se  pouuoit  bonnement  faire  en  aucuns  imprimez  en  parties,  ausquels 
n'y  auoit  que  le  premier  verset  inq^rimé  ou  quelcjue  peu  d'adiousiez.  Pour  à  quoy  par- 
uenir,  nous  auons  non  seulement  fait  la  nmsique  foiu'nie  d'accords  harmonieux,  mais 
aussi  chaque  partie  la  plus  commode  à  chanter  qu'il  a  esté  possible.  En  ce  Hure  donc 
vous  trouuerez  en  l'vne  des  parties  le  chant  vsité  aux  églises,  sanseslre  en  rien  changé, 
assauoir,  en  la  partie  nommée  siipcriits  pour  les  Pseaumes  lesquels  aux  liures  impri- 
mez iusques  ici  ont  la  clef  de  dessus,  c'est-à-dire  en  la  plus  basse  ligne;  et  se  doyueni 
chanler  en  voix  de  dessus,  ou  d'enfant  :  i'eiiten  (juand  on  veut  chanter  en  partie  (sic). 
Pour  les  autres  Pseaumes,  on  le  trouuera  en  la  iaiile  ou  {cnor,  et  se  doyucnt  chantcM' 
en  voix  muée.  La  lettre  suyuant  le  premier  verset  de  chaque  pseaume  est  en  paitie  sous 
la  taille,  et  le  reste  sous  la  basse-contre.  Vous  auez  donc  ce  qui  nous  semble  pouuoir 
sufliie  à  donner  contentement  honneste  aux  chrestiens,  qui  se  pourront  seruir  de  ce 
liure,  tant  pour  porter  aux  assemblées  generalles,  y  chanter  à  la  façon  accoustumée. 
comme  pour  se  recréer  paiiiculierement,  en  chantant  d'esprit  et  d'intelligence,  afin 
qu'en  toutes  nos  compagnies  Dieu  soit  par  nous  serui  et  glorifié  de  cœur  et  de  bouche. 
Amen. 

Songer  à  t(  rendre  les  pseaumes  encore  plus  attrayants  7^  par  l'harmonie 
proscrite  et  cons|)uée  par  Calvin,  et  se  livrer  soi-même  à  ce  travail  pour 
les  faire  «chanter  aux  assemblées  publiques 75,  c'était  de  la  part  d'un  pasteui- 
un  acte  louable  d'indépendance  au  point  de  vue  ecclésiastique,  et  peut- 
être  de  présom[)lion  au  point  de  vue  artisti([ue ''^.  Les  hommes  du  métier 
en  jugeront  par  les  spécimens  que  nous  donnerons  |)lus  loin.  Il  est  digne 
de  remarque  <juc  Sureau  répète  les  propres  paroles  de  Calvin  contre  "le 
plaisir  de  l'aureille»,  au  moment  même  où  il  secoue  le  joug  de  l'autorité 
du  réformateur,  et  (pi'il  s'en  sert  pour  décrier  l'œuvre  de  ses  devanciers, 
sous  prétexte  que  leur  musique  est  fort  artificielle  et  peu  propre  à  être 
chantée  par  tous.  Cela  n'était  vrai  que  des  psaumes  de  Goudimel  en 
contre-point  double  et  en  forme  de  motets,  aussi  bien  que  de  quehpies-uns 
de  ceux  de  Jambe-de-Fer;  l'harmonie  de  Bourgeois  et  celle  de  plusieurs 
psaumes  de  Philibert  était  aussi  simple  que  celle  de  Sureau,  et  celui-ci 
eiit  fait  preuve  de  bon  goût  en  n'en  médisant  point. 

^''  Ce[)emlant  Claiidin  Le  Jeune  s'est  renconlié  avec  lui,  ou  l'a  ropi('',  dans  les  premières 
[ilitases  du  psaïuue  jireuiior. 


48 


LES   lIAliMOiMSTES  DU   PSAUTIER. 


Nous  ne  savons  Je  ([iiol  œil  les  anciens  du  consistoire  d'Orléans  et  l(\s 
collègues  de  Sureau  le  virent  publier  cette  composition  musicale,  bientôt 
éclipsée;  cependant,  ses  liaisons  avec  des  gens  d'une  orthodoxie  suspecte, 
sans  doute  Morelli  et  Bergeron,  qui  réclamaient  une  organisation  plus  dé- 
mocratique de  l'Eglise,  firent  craindre  qu'il  ne  provoquât  un  schisme,  et 
l'on  crut  prudent  de  le  placer  dans  les  environs  de  Paris,  sans  doute  à 
Melun  ''',  pour  le  mieux  surveiller. 

L'année  qui  suivit  celle  de  la  publication  de  ses  psaumes,  il  fut  accusé 
d'être  l'auteur  du  fameux  pamphlet  antimonarchique  imprimé  en  i563  : 
Défense  ciuile  et  militaire  des  innocents  et  de  FEgUse  de  Christ  '^',  et  mis  à  la 
Bastille  au  mois  de  juin.  t^On  arrêta,  dit  Charles  Drelincourt '-^^  un  mi- 
nistre nommé  Sureau  ,  qui  enseignait  que  le  meurtre  de  Charles  IX  et  de 
sa  mère  était  permis,  du  jour  où  ils  refusaient  d'admettre  l'évangile  calvi- 
nien;  mais  il  fut  relâché''  au  bout  de  quelques  semaines.  Aux  yeux  de 
Birague,  son  accusateur,  le  véritable  crime  de  Sureau  était  bien  moins 
sa  participation  imaginaire  au  libelle  incriminé,  que  l'apologie  qu'il  avait 
faite  de  Poltrot,  l'assassin  du  duc  de  Guise.  L'assassinat,  c[uel  qu'en  soit 
le  mobile,  est  toujours  un  crime:  mais  si  Coligny,  le  plus  grand  caractère 
du  siècle,  déclara  franchement  que  f^ depuis  qu'il  savait  que  Guise  cher- 
chait à  se  défaire  du  prince  de  Condé  et  de  lui,  il  n'avait  nullement  dé- 
tourné ceux  qui  parlaient  de  tuer  Guise  ''■'^,  v  n'est-il  pas  permis  de  récla- 
mer les  circonstances  atténuantes  en  faveur  des  Orléanais?  11  ne  faut  pas 
oublier  que  le  prince  qui  les  assiégeait  avait  juré  de  raser  leur  ville  et  d'v 
tnrr  tonljnsquanx  cIuits^-'K  Or,  avant  de  célébrer  un  attentat  qui  avait  sauvé 


C  11  nous  apprend  lui-même  qu'il  élait  à 
une  journée  de  Paris,  et  que  la  première 
ville  qu'il  rencontra  en  se  dirigeant  vers  Bàle 
i'iit  Moret.  D'un  autre  côté,  M.  F.  de  Scliickler, 
f|ui  s'est  lait  une  spécialité  de  la  {jéographie 
huguenote,  nous  affirme  que  le  Meullent  qui 
ligure  dans  la  liste  des  églises  existantes  ou 
1 562 ,  dressée  par  les  frères  Haag,  n'est  autre 
que  Melun. 

'-'  Ce  lilielle,  paru  à  Lyon  et  attribué  aussi  à 
Cliarles  Du  Moulin,  l'ut  réprouvé  par  les  pas- 
leurs  lyonnais,  comme  «plein  de  fausse  et 
mauvaise  doctrine,  conforme  en  plusieurs 
points  à  celle  des  anabaptistes,   induisant    les 


hommes  à  sédition,  à  rébellion  et  désobéis- 
sance aux  rois  et  princes,  contre  l'exprès  com- 
mandement et  ordonnance  de  Dieu.-^  (La 
France  proteslantp ,  IV,  'i  l 'i .  ) 

'''  Labitte,  Démocratie  de  la  Ligne,  p.  li. 

'■'  Micbelet,  Guerres  de  religion,  p.  3ifi. 
On  sait  ce  qu'en  pensait  Calvin  lui-même. 
\  ovez  aussi  le  chansonnier  hvgiiPiwl , -p-  9-'>9- 
•îSq,  271  et  suiv. 

'•■'  Dans  une  circonstance  analogue,  lorsque 
l'autre  Guise,  le  Balafré,  fui  assassiné  par 
ordre  de  Henri  III,  les  Rochellais,  di'livrés  de 
leur  plus  redoutable  ennemi,  voulaient  tirer 
le  canon  en  signe  de  joie.   Diq)lessis-Mornay 


LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


i9 


sa  vie  et  celle  d'un  grand  nombre  de  ses  coreli[]ionnaires.  Sureau  avait 
subi  toutes  les  borreurs  du  siège.  En  glorifiant  la  Saint-Bartbélemy,  qui 
faisait  dire  à  Jean  de  Serres'^'  :  0  ma  France  l  les  cheveux  me  hérissonnent , 
le  pape  était  bien  loin  d'avoir  la  même  excuse. 

Aussitôt  après  sa  sortie  de  la  Bastille,  le  trop  fougueux  ministre  fut 
choisi,  à  défaut  de  Barbaste,  pour  servir  de  second  à  Jean  de  l'Epine, 
dans  une  dispute  publique  avec  les  théologiens  catlioli(|ues  Vigor  et  De 
Sainctes  '-1  Cette  conférence  eut  lieu  à  l'instigation  du  duc  de  Montpensier, 
qui  voulait  ramener  au  catholicisme  son  gendre  et  sa  fille,  le  duc  et  la 
duchesse  de  Bouillon.  Commencée  le  C)  juillet,  dans  l'hôtel  de  Nevers,  à 
Paris,  elle  dura  plusieurs  jours,  et  eut  un  résultat  contraire  à  celui  qu'en 
avait  espéré  le  promoteur;  aussi  Catherine  de  Médicis  ne  manqua-t-elle 
point  l'occasion  qui  lui  fut  offerte,  en  toya,  de  venir  en  aide  à  ses  con- 
Iroversistes,  en  administrant  à  Bouillon  le  poison  dont  il  mourut  deux 
ans  plus  tard. 

Bentré  dans  son  église,  Sureau  paraît  s'y  être  fait  oublier  jusqu'à  la 
Saint-Barthéleniy.  Il  essaya  alors  de  s'enfuir  et  fut  arrêté  le  29  août,  sur 
la  route  de  Baie.  ^l'estoy,  dit-il '^^,  demeurant  en  France  en  vue  petite 
eghse,  distante  d'vne  iournée  de  Paris,  où  estant  auerti  du  massacre  fait 
en  ladite  ville,  ie  prins  délibération  quatre  iours  après  de  me  sauner  hors 
du  royaume.  .  .  Dès  le  lendemain,  estant  arriué  à  la  première  ville 
(Moret),  ie  fus  enquis  c[ui  i'estois.  55  —  La  prison  le  convertit  avec  une 
rapidité  foudroyante;  car,  le  jour  même  de  son  arrestation,  il  fit  connaître 
au  lieutenant  de  la  ville  sa  résolution  d'abjurer,  k Tant  s'en  faut,  dit-il''", 
que  i'aye  regardé  à  sauuer  ma  vie,  qu'au  contraire  c'a  esté  vue  disposition 
dernière  pour  receuoir  la  mort,  que  ie  pensoy  estre  prochaine,  w  —  Malgré 
cet  empressement,  dont  la  sincérité  dut  paraître  au  moins  suspecte,  la 


s\y  opposa ,  «  afin  qu'il  ne  fût  point  dit  que  ceux 
de  la  religion  approuvassent  par  un  acte  so- 
lennel une  action  trop  ambiguë. '•> 

'•'  Le  véritable  inventaire  de  l'hist.  de  France, 
Rouen,  Jacq.  Cailloué,  1660,  iu-fol.,p.  5i2. 
-  Voir  à  la  Bibliothèque  du  protestantisme  : 
Les  actes  de  la  conférence  tenue  à  Paris  es  moys 
de  iuillet  et  aoust  1066,  entre  deikx  docteurs  de 
Sorbnnne  et  dev.r  ministres  de  Caluin ,  Paris. 
Jean  Fouché,  iTiCS,  in-8"  de  5^3  feuillets. 


'■"  Confession  et  recognoissance  d'Hugues 
Sureau,  dit  Du  Rosier,  touchant  sa  cheute  en  lu 
papauté  et  les  horribles  scandales  par  luy  commis 
(t.  II,  p.  1  o5  des  Mémoires  de  l' Estât  de  France 
sous  Charles  neufiesmc). 

'''  Confession  de  foy  faicte  par  H.  S.  Du 
Rosier  avec  abiuration  et  detestation  de  la  pro- 
fession huguenolique ,  etc.,  Paris,  Sebastien 
Nivelle,  1  b']'A  ,  in-S°. 


50  LKS  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

prison,  où  il  se  trouvait  encore  lorsqu'il  écrivit  sa  Cou/es.sfon  (h'J'oy,  datée 
du  16  septembre  1679,  ne  s'ouvrit  que  tardivement.  Enfin  il  fut  permis 
au  néophyte  subitement  touché  do  la  grâce  d'aller  abjurer  solennellement 
à  Paris,  en  présence  du  roi. 

Ce  premier  pas  fait  dans  la  voie  de  la  duplicité  fut  suivi  de  beaucoup 
d'autres  moins  excusables  :1e  pasteur  devint  le  tentateur  et  le  convertisseur 
de  ses  frères  ;  aussi  la  postérité ,  qui  a  entouré  de  l'auréole  du  martyre  les 
noms  de  Goudimel,  de  Ramus  et  de  Goujon,  a-t-elle  flétri  celui  de  Su- 
reau. 

Charles  IX  le  conduisit  auprès  du  roi  de  Navarre  et  du  prince  de  Coudé, 
qu'il  avait  mis  sous  les  verrous  lors  du  massacre.  A  la  menace  du  roi  : 
«Messe,  mort  ou  Bastille !w  Coudé  avait  fièrement  répondu  :  «Les  deux 
derniers,  à  votre  choix,  w  Les  deux  princes  parurent  frappés  de  l'éloquence 
du  controversiste,  affirmant  que  Rome  était  la  véritable  Eglise,  et  déclarè- 
rent, à  la  grande  joie  du  monarque,  qu'ils  détestaient  leurs  anciennes 
erreurs. 

Condé  ne  s'était  cependant  rendu  qu'à  demi  ;  il  prit  Sureau  en  parti- 
culier :  «Ce  que  vous  avez  déclaré  publiquement,  lui  dit-il,  est-il  vrai? 
N'est-ce  pas  la  crainte  qui  vous  a  fait  ainsi  parler?  11  —  Sureau  l'assura  que 
non,  et  «renchérit,  écrit  De  Thou,  sur  tout  ce  qu'il  avait  déjà  dit.  ni  Vaincu 
en  partie  par  les  arguments  du  convertisseur,  et  en  partie  par  la  crainte  du 
logement  c|u'on  lui  préparait  à  la  Bastille,  le  prince  abjura. 

Ce  succès  inespéré  fut  un  triomphe  pour  le  parti  qui  venait  de  se  bai- 
gner dans  le  sang,  et  couvrit  d'une  gloire  criminelle  l'apostat,  que  le 
jésuite  Maldonat  fit  prêcher  dans  les  principales  églises  de  Paris,  et  employa 
à  catholiciser  les  prolestants  qui  avaient  échappé  au  massacre.  Toutefois, 
à  mesure  que  diminuait  la  frayeur  de  Sureau,  son  zèle  se  ralentit;  peut- 
être  la  résistance  de  Condé  avait-elle  réveillé  et  aiguillonné  sa  conscience. 
Envoyé,  le  k  novembre,  à  Sedan,  pour  endoctriner  ce  même  duc  et  cette 
même  duchesse  de  Bouillon,  en  présence  desquels  il  avait  naguère  sou- 
tenu la  cause  protestante,  il  laissa  son  collègue  Maldonat  s'acquitter  seul 
et  sans  succès  de  cette  tâche.  A  Metz,  où  ils  allèrent  ensuite,  mandés  par 
le  cardinal  de  Retz,  Sureau  se  contenta  de  prêcher  une  seule  fois  sur  la 
succession  épiscopale,  et  dès  qu'il  apprit  que  sa  femme  et  ses  enfants 
étaient  en  sûreté  à  l'étranger,  il  sortit  secrètement  de  la  ville  avec  l'aide  de 
ceux  qu'il  était  venu  tourmenter,  gagna  Strasbourg,  puisHeidelberg,  où  il 


LES   HARMONISTES  DU  PSAUTIER.  51 

fit  reconnaissance  publique  de  sa  faute.  Mais  ni  la  rétractation  qu'il  fit 
imprimer,  ni  son  Traicté  des  marques  de  h  vraye  Eglise  de  Dieu  (Heidelberg, 
1676,  in-8"),  ne  lui  rendirent  l'estime  de  ses  frères;  il  eut  le  sort  des 
traîtres,  méprisés  de  tous.  Depuis  ce  temps,  dit  La  Popelinière,  «il  vesquit 
en  grande  angoisse  d'esprit. 55  II  se  retira  bientôt  après  à  Francfort,  où  il 
reprit  son  métier  de  correcteur  d'imprimerie,  qu'il  n'eût  jamais  dû  quitter, 
et  y  mourut  de  la  peste  avec  toute  sa  famille,  vers  iSyB. 


JEAN  SERVIN. 

Inconnu  à  In  France  protestante,  ce  musicien,  qui  mit  le  premier  nos 
psaumes  à  trois  parties,  appartenait  certainement  à  la  Réforme:  peut-être 
était-il  de  la  même  famille  que  le  contrôleur  Servin  de  Tours,  que  nous 
voyons  compromis,  sous  François  II,  dans  l'affaire  de  Le  Camus,  qui,  après 
la  conspiration  d'Amboise,  avait  présenté  au  roi  une  remontrance  des 
protestants  contre  le  despotisme  des  Guise'''. 

Il  naquit  à  Orléans  vers  i53o,  dit  M.  Fétis,  s'établit  à  Lyon  en  iS^a 
et  y  passa  le  reste  de  sa  vie. 

On  ne  connaît  de  lui  que  les  ouvrages  suivants  :  Les  cl  Pseaumes  de 
Damd,  composez  à  trois  parties,  dont  J'ime  est  le  citant  commun,  séparez  par 
cinquantaines,  à  la  Jin  desquels  y  a  prières  deuant  et  après  le  repas,  imprimez 
en  trois  volumes  et  mis  en  musique  par  I.  Seriiyn,  pour  sentir  à  la  gloire  de 
Dieu.  Orléans,  Loys  Rabier.  1  565,  m-li°  obi.  (Collection  de  M.  Lutteroth; 
—  trois  cahiers  reliés  ensemble  :  le  premier  contient  le  chant  commun;  le 
second,  le  dessus  de  cinquante  psaumes,  qui  ne  se  suivent  pas  selon  l'ordre 
du  Psautier;  le  troisième,  le  dessus  de  cinquante  autres  psaumes;  avec 
privilège  du  2 5  février  i565.) 

Chansons  à  iv ,  r,  vi  et  v ni  parties,  hures  I  et  II,  Lyon,  Charles  Posnot, 
1  5^8,  m-k°  obi. 

Psalmi  Dauidis  a  G.  Buchanano  versihus  expressi,  nunc  primuni  modulis 
IV,  V,  Yi,  VII  et  VIII  vocum  a  I.  Sermno  decantati,  Lugduni,  apud  Carolum 
Posnot,  i^'][),  in-Zi"  obi.  (Biblioth.  de  Munich,  comm.  de  M.  Meier).  — 
Les  psaumes  y  sont  en  musique  d'un  bout  à  l'autre  et  en  forme  de  motets. 

Pseaumes  à  iv ,  v,  vi  et  viii parties,  Lyon,  i58o,  in-/i°(C.  F.  Becker,  Die 
Tomverke). 

*''    Régnier  de  la  Planche,  Hi.tt.  de  F  Estai  de  France...  sous  François  II,  p.  ,355. 


52  LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

Nous  n'avons  vu  que  le  premier  de  ces  ouvrages,  au(|U('l  nous  em- 
pruntons ces  deux  pièces  liminaires  : 

A    TRES  IIAVT    ET   PVISSANT   SEIGNEVR  ,   MESSIRE   ODET  ,   CARDINAI,   DE  CHATILLOW 
COMTE  DE  BEAVVAIS  ET  PAIR  DE  FRAWCE. 

Monseigneiu-, 
Ce  n'est  sans  cause  que  i'ay  prins  la  hardiesse  de  faire  sorlir  en  lumière  ce  mien 
petit  labeur  sous  la  protection  de  vostre  tant  illustre  maison,  laquelle  estant  vn  vray 
domicile  des  louanges  de  Dieu,  et  vn  des  plus  grands  instrumens  desquels  il  s'est 
serui  pour  faire  resonner  ses  boutez  en  ce  Royaume,  il  m'a  semblé  que  vous  prendriez 
en  gré  ce  petit  ouurage,  auquel  combien  que  plusieurs  ayenl  trauaillé,  loutesfois  le 
champ  estant  comnum  et  les  auis  diuers,  ie  n'ay  pas  craint  de  m'efïorcer  à  le  mettre 
en  vne  musique  claire  et  familière  à  trois  parties  seulement,  qui  sont  vn  concordant  et 
deux  dessus,  l'vn  desquels  tient  le  chant  vulgaire  de  nostre  Eglise,  sans  y  auoir  adiousté 
ni  osté  chose  que  ce  soit,  le  prie  le  Seigneur,  vray  auteur  de  tous  bons  accords,  que 
fout  ce  Royaume,  à  vostre  exemple,  s'accorde  à  chanter  les  louanges  de  celuy  qui  nous 
a  tous  créez  à  son  honneur  et  gloire,  et  qu'il  vous  maintienne.  Monseigneur,  en  bonne 
et  longue  prospérité. 

D'Orléans,  ce  8"  jour  d'aoust  i565. 

lEAN  SERVIN,  conq)ositeur  de  musique. 

ADVERTISSEMENT  AVX  LECTEVRS  AMATEVRS  DES  LOVANGES  DE  DIEV. 

La  sentence  de  l'EccIesiaste  est  bien  vraye,  qu'à  faire  plusieurs  liures  il  n'y  a  fin 
aucune.  Mais  d'autant  qu'en  ce  nostre  labeur  nous  ne  mettons  en  auant  aucun  liure 
nouueau,  ains  seulement  rendons  la  musique  des  pseaumes  vn  peu  plus  claire  en  trois 
voix,  assauoir  vn  concordant  et  deux  dessus,  l'vn  desquels  est  le  chant  vulgaire  de 
nostre  Eglise,  i'espere  que  le  tout  sera  bien  pris  des  débonnaires  lecteurs,  n'estant 
|)oint  pour  desrober  la  gloire  à  tant  de  bons  personnages ,  qui  s'y  sont  employez  auec 
honneur,  comme  entre  autres  M.  Claude  Goudiniel,  qui  en  plusieurs  manières  de  com- 
position a  fait  la  musique  des  pseaumes.  Au  reste,  nous  partissons  les  nostres  en  trois 
jiarties,  qui  contiennent  chacune  cinquante  pseaumes;  lesquels  on  sera  aduerti  de 
chanter  posément,  pour  leur  donner  plus  de  granité.  Et  afin  qu'il  ne  fust  ennuyeux  de 
changer  souuent  de  voix,  l'en  ay  mis  quatre,  cinq  ou  six  ensemble  du  mesme  ton, 
donnant  à  chascun  liure  son  aduertissement,  d'autant  qu'en  chascun  desdits  volumes 
les  cinquante  se  trouuent. 

Les  premier  et  second  cahiers  sont  dédiés  au  cardinal  de  Châtillon;  le 
troisième,  h  <x  François  de  Coulligny,  seigneur  d'Andelot.  55 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  53 

On  trouvera  [)lu.s  loin  un  psaume  de  ce  coniposileur,  sans  la  basse 
niallieureusenient. 


PIERRE  SANTERRE. 

Les  CL  Psalmcs  de  Dduid,  mis  m  musique  à  quatre  parties  par  M.  Pierre 
Santerre,  Poiclemn,  plus  h  psalme  cxix  diuersijlé  de  musique  par  le  riieme 
autheur,  selon  la  lettre  alphabétique.  Poictiers,  Nicolas  Logerois,  1067, 
in-18,  avec  priuilege  (Collect.  de  M.  Benjamin  Fillon,  superius) ''^K 

JXous  n'avons  pas  vu  cette  publication  [)osthunie;  M.  le  pasteur  Vau- 
rigaud  en  a  donné  dans  le  Bulletin  (VllI,  261  )  la  préface  de  l'imprimeur, 
que  voici  : 

le  ne  voudrois  yci  entreprendre  de  reconnnander  la  musique  des  psalmes  que  nous 
a  laissée  feu  maistre  Pierre  Santerre,  pour  auoir  este'  en  son  temps  fvn  des  premiers  en 
son  art.  le  diray  seulement  cela  de  luy  qu'il  esperoit  bien  deuancer  tous  autres  en  ce 
sainct  labeur,  et  l'eust  fait,  sans  les  maladies  suruenues,  Toulesfois,  il  y  a  mis  fin  auant 
son  dernier  iour,  anec  vne  grande  dextérité.  Les  parties  en  sont  faciles  à  chanter,  estans 
appropriées  sur  le  chant  vsité  aux  Eglises,  ayant  vn  chant  graue,  accommodé  aux 
saincts  propos.  le  n'ay  voulu  aussi  frauder  la  postérité  d'vn  œuure  si  parfait,  parce 
qu'outre  le  plaisir  des  aureiiles,  il  tend  tout  à  la  louange  de  Dieu,  et  à  l'édification  de 
son  Eglise. 

La  postérité,  comme  on  l'a  vu  plus  haut,  a  pourtant  été  fraudée  de 
cet  et  œuvre  si  parfait",  selon  l'imprimeur,  puis([u'on  ne  connaît  (pie  l'une 
des  trois  parties  que  Santerre  avait  mises  à  notre  chant.  Il  est  plus  connu 
comme  musicien  profane;  nous  avons  trouvé  cinq  morceaux  de  lui,  deux 
dans  le  Cinquiesnie  Hure  de  chansons  composées  à  quatre  parties  par  tous  et 
excellens  musiciens,  Paris,  Adrien  Le  Roy  et  Ptob,  Ballard,  i556,  in-Zi" 
obi.  :  Or  regarde:  dy  quou  vilain,  —  Quand  la  bergère  va  aux  champs,  et 
trois  dans  le  Septiesme  Hure,  paru  la  mémo  année  :  01  est  vray  procès  de 
Tallebot,  —  Mon  vezin  me  cassit  mon  bot,  —  Quand  il  eut  fait.  Les  deux  pre- 
miers et  le  dernier  sont  licencieux;  on  en  trouve  trois  parties  i^tenor,  supe- 
rius  et  b/issus)  à  la  Bibliothèque  nationale,  et  le  tcnor  à  la  bibliothè(pU' 
du  Conservatoire. 

''"'   Lièvre,  Hist.  des  prol.  du   l'atlou ,  lit,  27)G. 


5/1  LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 

MICHEL  FERRIER. 

Quarante  et  neuf  Psalmes  de  Dauid  auec  le  cantique  de  Simeon  et  les  comman- 
demens  de  Dieu,  traduitz  en  nthmes  fmncoyses ,  par  Clément  Marot,  et  mis  en 
musique  â  trots  parties  selon  le  chant  vulgaire,  par  Michel  Ferrier,  de  Cahors  en 
Quercy,  Paris,  Nicolas  Du  Chemin,  i568,  in-i6. 

Nous  ne  savons  absolument  rien  sur  ce  livre,  ni  sur  l'auteur,  com- 
patriote de  Marot. 

ROLAND  DE  LATTRE. 

L'émule  de  Palestrina  naquit  à  Mons  en  i520.  En  i5/n  ,  il  était  déjà 
maître  de  la  chapelle  de  Saint-Jean  de  Latran,  à  Rome  '^',  et  fréquentait 
sans  doute  l'école  de  Goudimel.  11  devint  bientôt  le  chef  de  l'école  alle- 
mande, comme  Palestrina  était  le  chef  de  l'école  italienne.  Ce  fut  lui, 
dit  Burney,  qui  introduisit  dans  la  musique  les  premiers  passages  chro- 
matiques, pour  faire  disparaître  la  monotonie  de  la  modulation.  11  sut 
aussi  donner,  selon  Fétis,  un  caractère  grave  et  simple  à  sa  musique 
d'église,  et  un  tour  agréable  et  facile  à  ses  compositions  légères.  L'ex- 
pression et  le  sentiment  sont  un  des  principaux  mérites  de  ses  œuvres, 
presque  innombrables  (plus  de  12,337  pièces).  Comme  il  n'appartient  pas  à 
notre  Eglise,  nous  ne  mentionnerons  que  les  ouvrages  qu'il  a  consacrés  au 
Psautier,  et  quelques  autres  où  nous  pensons  qu'il  se  trouve  des  psaumes. 

Premier  hure  des  chansons  à  quatre  et  cinq  parties,  par  Roland  Delassus, 
Louain,  P.  Falèse,  1670  (Biblioth.  de  Munich.  —  Comm.  de  M.  Meier). 
Cet  ouvrage  contient  la  chanson  :  Que  gagnez-vous  à  vouloir  digérer?  sur 
l'air  de  laquelle  on  a  mis  le  psaume  x  de  Marot  :  Dont  vient  cela? 

Meslanges  d'Orlandc  de  Lassas,  Paris,  Adrien  Le  Roy  et  Robert  Ballard, 
1671  (Biblioth.  de  Munich.  —  Comm.  de  M.  Meier).  Même  observation 
que  ci-dessus. 

lean  Pasquier.  La  lettre  profane  des  chansons  des  Mcslanges  d'Orlando 
changée  en  lettre  spiriiucl  le,  à  quatre,  cinq  cl  huit  parties.  La  Rochelle,  Pierre 
Haultin,  1675-1  67  G. 

Modidr  quatuor  et  oclo  vocuni  parlim  c  queritationibus  loh ,  partim  e  psalm. 
Davidts  et  alns  Scriplurœ   locis  descripti,  Orlando  Lassusio  aulore.  Rupellœ, 

'"  Adolphe  Matthieu,  Roland  de  Ladre,  sa  eic  et  ses  ouvrages ,  Gaiid,  Busschor  frères,  sans  datf, 
graïul  iii-S". 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  55 

apud  P.  Haullinum,  1676,  m-à'.  —  Une  seconde  édition  de  ce  recueil, 
qui  comprend  [)rès  de  cent  morceaux,  a  été  publiée  à  Paris,  chez  Adrien 
Le  Roy  et  Robert  Ballard,  1687,  in-/i°. 

Meslanges  d'Orlando  de  Lassus,  ou  recued  de  ses  plus  beaux  ouurages  en 
musique.  Paris,  Adrien  Le  Roy  et  Robert  Rallard,  1676,  in-Zi°. 

Le  Trésor  de  musique  d  Or  lande  de  Lassus,  contenant  ses  chansons  à  quatre, 
cinq  et  six  parties.  Sans  lieu,  1576,  in-S".  (Biblioth.  de  Munich.  —  Comm. 
de  M.  Meier.) 

Premier  Hure  du  Meslange  des  pseaumes  et  cantiques  à  trois  parties ,  recueillis 
de  la  musique  d'Orlande  de  Lassus  et  autres  excellents  musiciens  de  nostre  temps. 
Sans  lieu,  1676,  in-8°. 

Second  Hure  du  Mcsianire,  etc.  Sans  lieu,  1678,  in-8°. 

lean  Pasquier.  Cantiques  et  chansons  spirituelles  pour  chanter  soubt  la  mu- 
sique des  chansons  profanes  d'Orlando  de  Lassus,  â  quatre  et  cinq  parties.  La 
Rochelle,  Pierre  Haultin,  1  078. 

Le  Thresor  de  musique  d'Orlande  de  Lassus,  prince  des  musiciens  de  nostre 
temps,  contenant  ses  chansons  Jrancoises,  italiennes  et  latines,  à  quatre,  cinq  et 
SIX  parties.  Augmenté  de  plus  de  la  moitié  en  cesle  seconde  édition.  Sans  lieu, 
1  5  8  9 ,  in- 12. 

Lassi  musicorum  apud  sereniss.  Bauariœ  ducem  Guilhelmuin ,  etc.  Rectoris, 
Psabni  Dauidici  pœnilentiales ,  modis  musicis  redditi,  atque  antehac  nunquam  in 
lucem  editi.  His  accessit  Psalmus  :  c:  Laudate  Dominum  de  cœhs,  •>•>  qumquevociim. 
Monachii,  Adam  Berg,  i58/i,  m-h".  —  Une  seconde  édition  de  ce  recueil 
a  été  publiée  à  Douai,  en  iGoo.  Il  a  été  réimprimé,  en  1808,  à  Berlin, 
chez  Gustave  Krantz. 

Psalmi sacritriumvocum.  Monachii,  i58G,  in-à°.  — Les  mêmes,  traduits 
en  allemand,  Zurich,  lôg/i,  in-Zi". 

Le  Thresor  de  musique ,  etc.  (contenant  ses  chansons  françaises,  italieimes 
et  latines,  à  quatre,  cinq  et  si\  parties).  Reueu  et  corrigé  diligemment  en 
ceste  troisième  édition.  Cologni,  Paul  Marceau,  i5()/i,  in-/i°  obi.  (Biblioth. 
nation.  —  Superius,  qunitus,  lenor  et  bassey  —  il  en  a  paru  une  qua- 
trième édition  au  même  lieu,  en  lôgS. 

Cinquante  Pseaumes  de  Dauid  auec  la  musique  à  cinq  parties  d'Orlande  de 
Lassus.  Vingt  autres  Pseaumes  à  cinq  et  six  parties  par  dîners  excellents  musiciens 
de  nostre  temps.  [Hcidelberg],  lerosme  (^ommelin ,  i5()7,  in-/i°. 

Nous  n'avons  vu  qu'un  seul  de  ces  ouvrages,  la  troisième  édition  du 


56  LES  UAIlMOiNISTES  DU  PSAUTIER. 

T/iresor  de  musique,  qui  coiitioiit  trois  psaumes  fie  Marot(n,  \,  cwx),  dont 
un  seul  (Iccxxx)  a  conserve  notre  mélodie. On  le  trouvera  plus  loin  complet 
à  quatre  voix,  bien  que  la  [)artie  de  contra  manque  (aussi  bien  que  celle 
du  sextus^  à  l'exemplaire  de  la  Bibliothèque  nationale.  Nous  avons  obtenu 
cette  partie  de  l'obligeance  de  M.G.  Becker,  qui  l'a  trouvée  dans  le  Second 
Hure  de  chansons  à  quatre  parties  d'Orlando  et  autres,  etc. ,  Paris,  i  583.  Nous 
y  avons  joint  le  psaume  x  à  cinq  voix,  dont  la  partie  de  contra  extraite  du 
Thresor  de  musique  a  été  copiée  pour  nous  par  M.  J.  J.  Maier  de  Munich. 

Boland  De  Lattre,  cpii  a  travaillé  sur  les  mélodies  de  sept  psaumes  luthé- 
riens, n'aurait-il  harmonisé  qu'une  seule  des  nôtres?  Cela  est  probable, 
d'après  ce  qu'en  dit  Winterfeld  *",  (jui  ignore  l'harmonisation  du  cx.xx; 
mais  nous  n'en  avons  pas  la  preuve. 

Plus  heureux  que  nous,  cet  écrivain  a  pu  consultera  Breslau  les  Cinquante 
Pseaumes  de  i  697.  A  une  lettre  écrite  en  notre  nom  par  M.  le  baron  Fer- 
nand  de  Schickler,  pour  en  obtenir  communication,  le  conservateur  de  la 
bibliothèque  de  l'Université  a  obligeamment  répondu  que  ce  recueil  ne 
figure  point  au  catalogue,  et  qu'il  ne  l'a  pas  trouvé  non  plus  à  la  biblio- 
thèque de  la  ville.  Pourcjuoi  Winterfeld  n'a-t-il  pas  indiqué  plus  exacte- 
ment (/?i  der  Breslaucr  musihalischen  Sajnmlung)  où  se  trouve  ce  précieux 
livre ,  encore  mentionné  dans  les  Musikalischen  Monalscheften  d'Eitner,  1 8 7  3  ? 
Aucune  de  nos  mélodies  ne  s'y  rencontre,  paraît-il,  bien  que  les  |)arolcs 
en  soient  empruntées  à  la  traduction  de  Marot  et  de  Bèze  ;  l'ouvrage 
d'ailleurs  n'est  point  une  composition  originale  faite  sur  les  psaumes  cal- 
vinistes par  Boland  De  Lattre,  mais  un  pastiche,  ou  mieux  un  arrangement 
comme  celui  aucjuel  s'était  déjà  livré,  de  1075  à  1578,  Jean  Pasquier, 
dont  on  a  vu  le  nom  tout  à  l'heure.  Il  est  l'œuvre  de  Louis  Mongart'-', 
(pii,  non  moins  épris  du  Psautier  que  de  la  musique  du  grand  maître 
belge,  adapta,  ou  ft accommoda ?i,  pour  nous  servir  de  son  expression,  le 

"    Zur  Gosch.ichlc  hcUi'Jcr  Tonlunist ,  Loip-  L'an  i^xj'] ,   ou   mois    de  mars.   Siiivt'iil  :    un 

zi{j,  Breitkopl    imuI  llartol,   iHôa.   ln-8",  II,  Sonnet  adressé  A  la  mesinc  annpagnic  sur  In 

5/1-76.  premier  Utire  des  Pseaumes  de  Dauid  accmii- 

'"^'    Kii  \oici  la  dédicare  :  A  Hionorable  cai»-  modes  aux  accords  d'Or huidn  de  Lasstis ,  elc,  el 

pagnie  des  nourrissons,  discijiles ,  Jauleurs  et  un  Aduerhssemenl  sur  le  contenu  en  ce  recueil 

amateurs    de  la  doulce  cl  s-aincte  musique,  ii  de  Pseaumes. 

Amsterdam  en  Hollande,  Louis  Mongart  dedic  Simon  Goulart,  rét'iifïié  français  et  paslenr à 

dliumhlc  affection  ce  premier  Hure  de  Pseaumes  Genève ,  a  composé  dos  hymnes  sur  la  musitine 

de  Damd,pour  tesmoignage  de  fraternelle  con-  de  R.  De  Lattre,  à  kupicile  il  les  a  adaptées. 

ionctwn  et  gage  d'amilir  jierdurniile  en  Christ.  (^Semeur.  iHo-y,  p.  !()8.) 


LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  57 

texte  de  nos  psaumes  à  des  compositions  auxquelles  De  Lattre  avait  donné 
une  tout  autre  destination. 

L'appendice  que  ce  calviniste  zélé  a  placé  à  la  fin  du  recueil  nous  in- 
téresse davantage;  car  des  vingt  morceaux  à  cinq  et  six  voix '^'  qu'il  ren- 
ferme quatorze  ont  pour  sujet  nos  mélodies  traitées  en  contre-point  double 
par  Florès,  De  Maletty,  Pevernage  et  trois  inconnus.  Les  six  autres  sont 
des  compositions  mondaines  de  Faignient,  Manenti,  Félis,  Macque,  Sabin, 
Baccusy,  auxquelles  a  été  adaptée  la  première  strophe  de  six  de  nos 
psaumes  (cxxvn,  xc,  cm,  cvii,  cxxxvii  et  cxlii). 

Alphonse  Florès,  dont  nous  n'avons  rencontré  le  nom  nulle  part 
ailleurs,  était  probablement  un  Espagnol  réfugié  en  France  pour  cause  de 
religion.  C'est  de  Nîmes  qu'il  envoya  à  Mongart  quelques  beaux  échan- 
tillons de  son  travail,  en  se  déclarant  prêt  à  harmoniser  tous  les  psaumes, 
s'il  trouvait  un  Mécène.  Mongart  en  a  publié  trois  (le  xxni,  de  trois  stro- 
phes ,  le  xxvni ,  de  six ,  et  le  xcvn ,  de  sept) ,  qui  forment  réellement  seize  com- 
positions, j)uisque  l'harmonie  de  chaque  strophe  est  différente.  Notre  mé- 
lodie s'y  retrouve  partout,  tantôt  dans  une  partie,  tantôt  dans  une  autre. 

Jean  De  Maletty,  dont  on  sait  seulement  qu'il  était  d'origine  française  et 
qu'il  a  publié,  en  i558,  à  Paris,  Les  amours  de  Ronsard,  à  quatre  voix, 
chez  Adr.  Le  Roy,  a  suivi  la  même  voie  que  Florès,  et  peut  être  considéré, 
dit  Winterfeld ,  comme  le  compositeur  le  plus  remarquable  en  ce  genre. 
Mongart  a  inséré  de  lui,  dans  le  recueil  qui  nous  occupe,  les  six  premières 
strojdies  du  psaume  lxxiv,  les  deux  premières  du  xciv,  le  lxxxv  en  entier, 
les  trois  premières  du  lxviii  et  encore  une  partie  du  cxl  et  du  xliii. 

La  première  strophe  du  xxxiii  harmonisée  par  André  Pevernage  figure 
aussi  dans  le  même  appendice,  aussi  bien  que  le  cxxiii  à  six  voix,  les  m, 
X  et  cxxiii  d'auteurs  inconnus, 

Winterfeld  nous  apprend  aussi  que,  au  xyii*"  siècle,  nos  mélodies  jouis- 
saient encore  d'un  tel  crédit  en  Allemagne,  que  quelques-unes  sont  de- 
venues le  thème  de  morceaux  de  circonstance,  chants  de  noces,  hymnes 
funèbres,  qui  ont  passé  dans  la  psalmodie  de  l'Eglise  luthérienne.  L'élève 
le  plus  distingué  de  R.  De  Lattre,  Eccard,  a  fait  de  nos  cxxviii  et  cxxx  des 
cantiques  nuptiaux  ;  son  élève  Stobée  en  a  traité  un  plus  grand  nombre  en 
manière  d'bynines  funèbres,  ainsi  que  Henri  Albert  et  d'autres  musiciens. 
En  1  G 1  7,  pour  se  rendre  agréable  au  duc  de  Brieg,  qui  venait  de  passer  à 

'     Treize  moiToniix  sont  à  six  voix. 


58  LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 

l'Eglise  réformée,  Martin  Hanke  publia  des  évangiles  pour  tous  les  diman- 
ches et  jours  de  fête,  adaptés  à  soixante-sept  mélodies  de  notre  Psautier. 

Nous  trouvons  aussi,  dans  un  recueil  de  J.  L.  Lehncr  (^ H utulert  geistliche 
Liedcr  nus  dem  avi  imcl  xvii  Jahrhunderl,  Leipzig,  18 /l'y,  in-/i"  obi.  —  à  la 
Bibliothècpic  du  protestantisme),  que  quatre  de  nos  mélodies  ont  été  adap- 
tées à  des  cantiques  allemands  par  l'Eglise  luthérienne  :  notre  vin,  à  Der 
Tagist  liui,  notre  xlii,  à  Freii  dicli  selir,  0  meine  Seele,  notre  lxvi,  à  Wie  grvss 
îst  des  aUmàchUgen  Gûte,  et  notre  cxl,  à  Wcn  wir  in  hôchsten  Nôthen  sein. 

Les  psaumes  pénitentiels  de  R.  De  Lattre  touchent  de  près  à  notre  his- 
toire, bien  que  le  texte  en  soit  latin,  et  non  la  traduction  de  Marot  et  deBèze. 
Venu  en  France  en  1  571  et  présenté  à  la  cour  par  Ballard,  l'illustre  musi- 
cien fit  exécuter  ces  compositions  en  présence  de  Charles  IX,  qui  le  combla 
de  présents,  dans  ce  même  palais  où,  sous  les  yeux  du  roi,  les  nobles  sei- 
gneurs huguenots,  ses  sujets  et  ses  hôtes  venus  pour  le  mariage  de  Margue- 
rite de  Valois  et  d'Henri  de  Navarre,  allaient  être  égorgés  dans  la  nuit  de  la 
Saint-Barthélomy.  L'année  suivante,  bourrelé  de  remords,  voyant  partout 
et  sans  cesse  apparaître  le  sang  huguenot  qu'il  avait  fait  répandre  à  flots, 
poursuivi  la  nuit  par  des  images  et  des  bruits  funèbres,  mourant  d'une 
maladie  affreuse,  inconnue  et  sans  remède,  le  tyran  se  rappela  la  pro- 
fonde impression  que  lui  avaient  faite  ces  psaumes.  Il  voulut  entendre  de 
nouveau  «les  accents  déchirants  et  plaintifs  d'un  roi  pénitent,  et  ce  désir 
s'accroissant  de  toute  la  force  de  son  repentir,  il  offrit  à  Lassus,  pour  le 
décider  à  se  rendre  auprès  de  lui,  la  maîtrise  de  sa  chapelle  avec  un  trai- 
tement considérable.  La  musique  seule  pouvait  apporter  quelque  soulage- 
ment aux  tortures  morales  du  monarque...  On  fondait  les  plus  grandes 
espérances  pour  sa  guérison  sur  le  talent  de  Lassus,  et  l'on  ne  doutait  pas 
que,  semblable  à  David,  ce  dernier  ne  ramenât  par  des  sons  harmonieux 
le  calme  dans  l'esprit  de  Saûl'".?^  —  Emu  de  pitié.  De  Lattre  quitta 
Munich  et  partit  pour  la  France;  mais  ayant  appris  en  route  la  mort  de 
Charles  IX%  il  rebroussa  chemin. 

Il  est  digne  de  remarque  (jue  c'est  à  l'harmonie  appliquée  au  Psautier 
qu'on  demandait  d'apaiser  les  remords  enfantés  |)ar  le  massacre  des  hu- 
guenots chanteurs  de  psaumes,  et  plus  remarquable  encore  que,  au  mo- 
ment de  paraître  devant  le  souverain  juge,  le  roi  malheureux  et  criminel 

*''  H.  Delmolte,  Nolice  hiograjihiquc  sur  Rohind  DclaUrr ,  Valuiicieiiiies,  i  83(),  ia-8°,  p.  .'55 
H  38. 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


59 


qui  avait  dit  :  Tuez-les  tous,  n'eut  d'autre   consolateur   que  sa  nourrice 
huguenote,  qui  lui  parlait  du  divin  pardon  toujours  acquis  au  repentir'". 


PASCAL  DE  LESTOCART. 

f^De  Lcstocart,  musicien  français  établi  à  Lyon,  dit  M.  Fétis,  dans  la 
seconde  moitié  du  xvi'  siècle,  obtint  en  i  58/i  le  prix  de  la  barpe  d'argent 
au  concours  du  Puy  de  musique  fondé  à  Evreux ,  pour  le  motet  de  sa  com- 
position sur  le  texte  :  Ecce  quam  bonum.  Il  a  publié  de  sa  composition  : 
1°  Ocionaires  de  la  vanité  du  monde,  à  trois,  quatre,  cinq  et  six  voix;  Lyon, 
Barthélémy  Vincent,  i582,  m-h°  obi.  Les  vers  de  cet  ouvrage,  com- 
posés par  La  Roche-Choudieu  (s/c),  ont  été  remis  en  musique  par  Claude 
Le  Jeune;  2°  Les  Psaumes  en  vers  latins  et  français  mis  en  chant  à  quatre 
parties,  distmgués  en  plusieurs  livres,  en  forme  de  motets  (<7»îV/.);  3°  Mélanges  de 
chansons  latines  et  françaises,  n  (Biographie  des  musiciens.) 

De  Lestocart  était  sans  doute  protestant;  car  le  texte  de  ses  Octonaires 
est  l'œuvre  du  pasteur  de  Paris  La  Roche-Chandieu,  dont  voici  une  des 
médiocres  strophes  : 

Le  mondain  se  nourrit  tousiours 
De  r espoir  de  ses  vains  discours , 
Qui  ne  sont  que  fumée  et  vent, 
Qui  le  vont  ainsi  deceuant, 
El  rendent  ton  aine  eslonnée  ; 
Me  tesbahy  doncques  s'il  est 
Si  loger,  veu  quil  se  repaist 
Tousiours  de  vent  et  de  fumée. 


'')  tr  Deux  jours  auant  ia  mort  du  roy,  dit 
L'Esloile  {Journal  de  Henri  IH ,  t.  I,  7tj), 
comme  la  nourrice  se  fut  mise  sur  vn  coffre 
et  commençoit  à  sommeiller,  ayant  entendu  le 
roy  se  plaindre,  pleurer  et  soupirer,  elle  s'ap- 
procha tout  doucement  du  lict,  et  tirant  sa 
couuerturc,  le  roy  commença  luy  dire,  ietant 
vn  {jraiid  souspir  et  larmoyant  si  fort  que  les 
sanglots  luy  interrompirent  la  parole  :  Ah!  ma 
nourrice,  ma  mie,  ma  nourrice,  que  de  sang 
et  que  de  meurlres!  Ah!  que  i'ai  sniui  vn 
raechaut  conseil  !  0  mon  Dieu  !  pardonne-lcs- 
moy,  et  me  fais  miséricorde,  s'il  t<'  plait.  le  ne 


sais  où  i'en  suis.  Que  ferai-ie?  le  suis  perdu, 
ie  le  vois  bien.  Alors  la  nourrice  lui  dit  :  Sire, 
les  meurtres  soyent  sur  ceux  (jui  vous  les  ont 
fait  faire  !  Et  puis  que  vous  n'y  prestez  pas 
consentement,  et  en  auez  regret,  croyez  que 
Dieu  ne  vous  les  imputera  pas,  et  les  conurira 
du  manteau  de  la  iuslice  de  son  fils,  auquel 
seul  faut  que  vous  ayez  vostre  recours.  Et  sur 
cela,  luy  ayant  esté  quérir  vn  mouchoii',  parce 
que  le  sien  estoit  tout  mouillé  de  larmes ,  après 
que  sa  Maiesté  l'eust  pris  de  sa  main,  il  luy 
fit  signe  qu'elle  s'en  allast  et  le  laissasl  repo- 
ser.?) 


GO  LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


GLAUDIN  LE  JEUNE'!'. 

La  famille  bourgeoise  des  Le  Jeune  de  Vaienciennes,  qui  était  l'une  des 
principales  familles  protestantes  de  la  cité,  et  y  joua  un  rôle  important 
à  l'époque  des  troubles  religieux,  donna  le  jour,  vers  i53o,  à  Claudin'-' 
Le  Jeune,  célèbre  compositeur  et,  selon  Paquot,  «excellent  violon  du 
xvi"  siècle,  v  —  rc  II  n'était,  dit  M.  Fétis,  vraisemblablement  pas  en  France, 
ou  du  moins  à  Paris  ou  à  Lyon,  en  1572,  époque  de  la  Saint-Barthélémy, 
car  il  échappa  au  massacre  de  cette  journée,  v 

Les  dédicaces  de  ses  ouvrages  nous  apprennent  qu'il  voyageait  beau- 
coup, sans  doute  pour  donner  des  concerts  et  des  leçons,  et  qu'il  eut  pour 
élèves  quelques-uns  des  plus  illustres  huguenots  :  les  La  Noue,  Teligny, 
Turenne,  D'Aubigné,  De  la  Planche  et  Nassau,  prince  d'Orange,  avec  les- 
quels il  resta  lié  toute  sa  vie,  et  qui  lui  conservèrent  leur  estime  et  leur 
protection  même  quand  il  ne  fut  plus. 

Bien  qu'inférieures  à  celles  de  Goudimel,  ses  compositions  françaises 
sont,  selon  M.  Fétis  ^^',  celles  qui  eurent  la  vogue  la  plus  décidée  sous 
Charles  IX,  Henri  III  et  Henri  IV,  c^et  la  préférence  qu'on  leur  accordait 
était  juste,  carClaudin  Le  Jeune  ne  fut  pas  un  artiste  ordinaire,  w 

«Il  est  souvent,  poursuit  le  même  écrivain  '^',  incorrect  dans  sa  manière 
d'écrire.  On  trouve  dans  sa  musicpie  beaucoup  de  dissonances  résolues 
par  sauts ,  d'enjambements  de  parties  et  de  sauts  de  sixte  majeure  dans  les 
voix,  qui  indiquent  des  études  légèrement  faites  dans  l'art  d'écrire;  mais 
il  y  a  du  goût  dans  le  choix  des  motifs  de  ses  chansons  françaises  et  une 
certaine  élégance  dans  celui  des  repos  et  des  rentrées  des  différentes  parties  : 
en  un  mot,  plus  d'instinct  que  de  savoir.  Au  surplus,  le  mérite  de  ce  mu- 
sicien a  été  exagéré  par  ses  contemporains  de  la  cour  de  France  ;  ses 
ouvrages  ne  peuvent  soutenir  la  comparaison  avec  ceux  des  bons  maîtres 
de  l'école  Tomaine  de  ce  temps,  et,  sous  le  rapport  de  l'invention,  ils  sont 
inférieurs  h  ceux  des  compositeurs  vénitiens,  de  Lassuset  même  de  quelques 
anciens  compositeurs  français,  tels  que  Arcadet  et  surtout  Clément  Janne- 

'"    Voir  I.  I,  60.3.  (^'   InlrocUicLion  à   la  Biagraphie  des  iitmi- 

'-'   Il  csl  nommé  Claude  dans  le  privilège  ciens. 
de  (|iicl(jue.s-uns  de  ses  ouvrages;  mais  il  a  '*^   Biographie    des    tinisiciois .    nrlicle     Le 

mis  son  vnii  nom  ;iii  lilre  dn  prcnjier.  Jcuiw. 


LES  HARMOMSTES  Dli   PSAUTIER.  61 

(juin.  Claude  Le  Jeune  et  Du  Caurroy  commencent  IN^pocjue  de  décadence 
de  l'école  française,  quoiqu'un  poète  ait  dit  à  Glaudin  : 

Qui  son  esprit  ne  satisfait 

En  tes  chants,  si  pleins  de  merveilles. 

S'il  n'est  un  âne  tout  à  fait. 

Il  en  a  du  moins  les  oreilles,  ■•i 

Le  plus  ancien  de  ses  ouvrages,  inconnu  à  la  France  protestante,  à  la 
Biographie  des  musiciens  et  à  la  Toniverke  de  C.  F.  Becker,  parut  sous  le 
titre  suivant  :  Dix  Pseaumes  de  Dauid  nouuellement  composés  à  quatre  parties 
en  forme  de  motets  nuec  nn  dialogue  à  scept  (sic),  par  Claudin  Le  leune.  Paris, 
Adrien  Le  Roy  et  Robert  Ballard,  i56/i,  \n-k°  obi.  (Biblioth.  Sainte- 
Geneviève,  MV,  098-/101 ,  les  quatre  parties,  à  la  suite  d'un  recueil  d'Or- 
lande  De  Lassus).  Réimprimé  en  i58o,  m-k"  obi.,  par  les  mêmes,  avec 
un  titre  un  peu  différent  :  Dix  Pseaumes  mis  en  musique  à  quatre  parties  eu 
forme  de  motetz  par  Claudin  Le  leune  ((ïollect.  de  M.  Gaiffe.  —  Superius). 
L'auteur  les  a  dédiés  à  Messeigneurs  Messieurs  De  La  Noue  et  De  Teligny, 
«ta  cause  des  bienfaits  qu'ordinairement  il  reçoit  de  leur  libéralité."  — 
La  musique  de  ces  dix  psaumes  de  Marot  (lvii,  xcvi,  cxxxv,  xcvhi, 
cxLix,  Lxxxi,  xcvn,  LxxxYHi.  Cil  ct  xcv)  n'a  aucun  rapport  avec  notre  chant 
ecclésiastique;  c'est  une  composition  originale,  inspirée  par  les  paroles, 
toutes  notées  jusqu'à  la  dernière,  et  où  les  strophes  disparaissent;  ce  sont 
de  véritables  oratorios,  dont  quelques-uns  pour  voix  pareilles.  II  y  a  un 
trio  dans  la  seconde  partie  du  psaume  xcv,  et  un  dans  la  tierce  partie  du 

LXXXI. 

En  1  58 1 ,  Claudin  composa  pour  les  noces  du  duc  de  Joyeuse  la  musique 
du  Ballet  de  Cérès  et  des  nymphes,  qui  fut  exécuté  à  la  cour,  et  serait,  selon 
M.  Bouton  '^',  le  tr  premier  opéra  régulier  joué  en  France.  " 

Un  air  de  ballet  après  des  psaumes  en  motets!  on  voit  bien  que  nous 
nous  éloignons  de  la  première  génération  huguenote,  que  l'austérité  pri- 
mitive de  la  foi  s'est  voilée,  que  les  intérêts  de  la  politicjue  ont  été  mêlés  à 
la  religion,  et  que  l'un  des  nôtres  pourra  bientôt  dire  :  Paris  vaut  hien  une 
messe.  En  attendant,  Claudin  fréquente  la  cour  de  Henri  III,  dont  Bour- 

'"   Esquisse  biographique  et  bibliographique  musique  de  la  chambre  des  rois   Henri   III  et 

sur  Claude  Le  Jeune,  natif  de  Valenciennes ,  sur-  HenrilV,  par  Ernest  Bouton .  .  .  Valenciennes, 

nommé  le  Phénix  des  musiciens,  compositeur  de  18/16,  brocli.  in-S°  de  3f)  pafffs. 


6^  LES   HARMONISTES  DU  PSAUTIEK. 

[jeois  et  Philibert  se  fussent  sans  cloute  soigneusement  écartés,  et  obtient 
le  titre  de  maître  de  la  musique  du  duc  d'Anjou,  frère  du  roi''l 

Quelques  années  plus  lard,  il  fit  paraître  une  nouvelle  œuvre,  intitulée: 
Luire  (le  MesJanrres  de  Claudui  Le  hune,  Anvers,  Christofle  Plantln,  i585, 
6  vol.  in-/i"  (Bibliotli.  nation.  —  Superius,  ténor,  contra-tenor,  quinta pars 
et  bassus,  les  deux  dernières  parties  incomplètes),  réimprimé  à  Paris  par 
Pierre  Ballard,  1687,  in-A"  (Bibliotli.  Sainte-Geneviève),  en  1607,  en 
G  vol.  in-/i"  obi.  —  La  première  édition  a  paru  avec  un  privilège  du 
28  janvier  1682  pour  l'auteur,  et  un  autre  du  5  août  de  la  même  année 
pour  l'imprimeur. 

L'ouvrage  contient  vingt-six  chansons  françaises,  dont  treize  à  quatre 
voix,  neuf  à  cinq,  deux  à  six,  deux  à  huit;  vingt-deux  madrigaux  italiens, 
dont  seize  à  cinq  voix,  six  à  six,  et  dix  motets  latins,  dont  trois  à  cinq 
voix,  deux  à  six,  un  à  huit  et  un  écho  à  dix.  Parmi  les  morceaux  français, 
nous  avons  remarqué  des  sonnets  de  Pétrarque  traduits  par  Marot,  les 
deux  chansons  suivantes  du  même  auteur  :  En  moyant  chanter  quelquefois,  — 
Monsieur  Vahhé  et  Monsieur  son  valet,  et,  parmi  les  pièces  latines,  le  psaume 
XLvi  de  la  Vulgate  :  Omnes  gentes,  plaudite,  —  Sanctus  Spiritus  adsit  nobis, 
—  Veni,  Sancte  Spiritus,  et  un  extrait  du  Cantique  des  cantiques  :  Adjuro  vos, 
filiœ  Jérusalem. . . 

Voici  la  dédicace  de  l'auteur  : 

A  MONSIEVR  ODET  DE  LA  NOVE  ,  SEIGNEVR  DE  THELIGNY. 

Monsieur, 
Combien  que  l'iniure  du  temps  m'auoit  retenu  de  ne  mettre  en  lumière  aucunes  de 
mes  œuures,  si  est-ce  que,  ne  pouuant  plus  endurer  les  prières  par  trop  importunes  de 
mes  amis,  qui  en  auoient  ia  gousté  quelques  eschantillons,  ie  me  suis  rais  à  reuoir  mes 
papiers ,  entre  lesquels  s'est  offert  premièrement  en  m'ains  ce  Hure  des  Meslanges ,  les- 
quelles (sic)  i'auoye  du  tout  proposé  de  supprimer  et  enseuelir  comme  choses  friuoles 
et  vaines.  Mais  craignant  qu'on  ne  les  eust  imprimé  (sic)  sans  mon  sceu,  en  quoy  fai- 
sant il  s'y  fusl(sans  aucune  double)  commis  beaucoup  de  faultes,  ie  me  suis  tant  plus 
facilement  laissé  persuader  à  les  diuulguer,  estant  présent,  iusqu'à  ce  que  i'en  puisse 
bailler  d'aultresplus  au  goust  de  cest  eage.  D'autant  doncques.  Monsieur,  queie  cognois 
que  ce  mien  labeur  a  besoing  de  quelque  bon  protecteur  pour  le  défendre  contre  les 

"    C'est  ainsi  que  le  qualifie  le  privilège  du  eu  le  même  titre  auprès  de  Henri  III,  mais  il 

Liure des  Meslanges,  daté  du  28  janvier  i583.  Teut  sous  Henri  IV. 

Nous  n'avons   pas  trouvé  la  preuve  qu'il  ait 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  63 

langues  médisantes,  ie  me  suis  adressé  à  V.  S.,  estant  espjiiilloniié  du  bon  naturel 
qu'elle  a  de  ses  tant  nobles  et  vertueux  parens,  auec  la  prompte  inclination  à  cesle 
science,  laquelle  i'ay  apperceueen  luy  proposant  les  premiers  rudiniens.  Souhaitant  aussi 
grandement  que  toutes  les  fois  que  ce  mien  Hure  se  présentera  deuant  voz  yeux  ,  qu'il 
puisse  d'vne  part  seruir  de  louable  regaillirdissement  (sic)  et  de  rafreschissement  d'es- 
prit, et,  d'aidtre  part,  pour  tesmoignage  de  la  bonne  et  entière  affection  que  ie  porte  à 
V.  S.,  laquelle  ie  prie  Dieu  Vouloir  mainctenir  en  sa  saincte  garde. 

Votre  humble  et  affectionné  seruiteur, 
C.  LE  lEUNE. 

Nous  n'avons  point  renconiré  l'ouvrage  suivant  :  Recueil  de  plusieurs 
chansons  et  airs  nouucatix  mis  en  musique  j)ar  Claudin  Le  Jeune,  Paris,  Adrien 
Le  Roy  et  veuve  Ballard,  lôg/t,  in- 16  obL,  qui  fut  suivi  d'un  autre 
encore  publié  du  vivant  de  l'auteur  : 

Dodecacordo  contenant  douze  pseaumes  de  Dauid  mis  en  musique  selon  les 
douze  modes  approuuez  des  medleurs  autheurs  anciens  et  modernes;  à  deux, 
trois,  quatre,  cinq,  six  et  sept  voix ,  par  Claud.  Le  Jeune,  compositeur  de  la 
inusique  de  la  chambre  du  Pioij.  La  Rochelle,  Hierosme  Haultin,  1698,  six 
vol.  in-/i°  obi.,  avec  privilège  du  8  septembre  1696.  (Complet  à  la 
Bibliolh.  Sainte-Geneviève;  —  à  la  Bibliotb.  nation.,  taille,  basse-contre, 
cinquième,  sixième  ou  second  dessus^  Ces  psaumes  sont  les  suivants  : 
cxxxviii,  du  premier  mode,  authentique;  xxxv,  du  second  mode,  plagal: 
XLV,  du  troisième  mode  ;  xxni ,  du  quatrième  mode  ;  cii ,  du  cinquième 
mode;  li,  du  sixième  mode;  cxxiv,  du  septième  mode;  lx,  du  huitième 
mode;  xlvi  du  neuvième  mode;  lxxvi,  du  dixième  mode;  lxxii,  du  on- 
zième mode;  cxii,  du  douzième  mode.  — Ici  notre  mélodie  ecclésiastique 
reparaît,  tantôt  à  une  partie,  tantôt  à  une  autre;  mais  les  parties  d'accom- 
pagnement diffèrent  à  chaque  strophe,  et  parfois  aussi  le  nombre  des 
voix,  qui  varie  de  deux  à  sept.  Ce  sont  de  véritables  motets,  comme  ceux 
de  Goudimel.  L'auteur  a,  on  peut  le  dire,  épuisé  le  sujet  dans  la  mul- 
titude des  combinaisons  harmoniques  des  seize  versets  du  psaume  en, 
trop  long  pour  que  nous  le  reproduisions.  On  trouvera  plus  loin  le  cxxxvni, 
qui,  bien  que  n'ayant  que  quatre  versets,  forme  déjà  un  morceau  assez 
étendu. 

Le  Dodécacorde  est,  selon  M.  Fétis,  un  des  meilleurs  ouvrages  et  des 
mieux  écrits  de  Le  Jeune.  Le  portrait  de  l'auteur,  tête  chauve  et  barbe 
blanche,  est  dans  l'exemplaire  de  Sainte-Geneviève;  il  a  été  reproduit  au 


m  LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

l)iinii  |)ar  Hawkins  dans  son  Histoire  générale  de  In  mus'ique  ((.  III, 
p.  9o/i).  Pierre  Ballard  a  réimprimé  ces  psaumes  en  1608  et  en  iGt8, 
in-/i"  obi.  L'édition  de  1G18  (Biblioth.  Sainte-Geneviève,  basse-contre, 
taille,  cinquième  et  sixième)  a  subi  une  modification  contraire  à  celle  des 
chansons  de  R.  De  Lattre,  auxquelles  on  mit  des  paroles  de  psaumes  : 
Dodecaconle  selon  les  douse  (sic)  modes  à  deux,  trots,  quatre,  cinq,  six  et  sept 
voix,  par  CL  Le  leune,  compositeur  de  musique  de  la  chambre  du  Roy,  sous  les- 
quels ont  esté  mises  des  paroles  morales. 

Voici  la  dédicace  de  la  première  édition  : 

A  MONSEIGNEVR  LE  DVC  DE  BOVILLO.N  ,  VICOMTE  DE  TVRE\NE,  MARESCHAL  DE  FRANCE.  C0^- 
SEILLER  DV  ROY  EIV  SES  CONSEILS  D'ESTAT  ET  PRIVÉ,  ET  GENTILHOMME  DE  LA  CHAMBRE  DE  SA 
MAIESTÉ'''. 

Monseigneur, 
le  ne  pourroi'  vous  faire  don  de  ce  qui  est  né  sous  vous  et  les  vostres;  seulement 
veux-ie  l'honneur  d'eslre  présentateur,  pour  recognoistre  celuy  que  i'ay  d'estre  vostre 
domestique.  Fay  pensé  ostre  à  propos,  en  vn  temps  oii  tant  de  discords  sont  accordez . 
donner  aux  François  de  quoy  vnir  les  tons  comme  les  pensées  et  les  voix  aussi  hien  que 
les  cœurs.  Si  ceste  musique  est  pesante  et  graue,  i'ay  estimé  que  nous  deuons  estre 
lassez  et  de  nos  modulations  légères  et  de  nos  légères  mutations.  Plêust  à  Dieu  pouuoir 
par  le  mode  dorien  esteindre  les  fureurs  que  le  phrigien  peut  auoir  esmeues ,  et  esti  c 
aussi  puissant  aux  effecLs  de  mon  liarmonie ,  comme  Possidonius  tesmoigne  auoir  esté 
Damon  milezien.  Aussi  faut-il  d'autres  mouuements  plus  énergiques  pour  esteindre  les 
phrigiennes  fureurs  des  François.  A  tels  effects  ont  eu  phis  de  puissance  l'heur  et  la 
vertu  du  Roy,  que  tous  les  tons  du  monde.  Sa  magnanimité  n'a  point  eu  hesoin  des 
modes,  desquels  Timothée  resueilloit  le  cœur  d'Alexandre.  Sa  patience  et  probité  ont 
esté  naturelles,  sans  cpie  les  mesures  doriennes  ayent  fomenté  les  esprits.  Et  pour  l'ad- 
uenir,  ie  ne  voudroy  pas  tant  de  force  à  la  musique  comme  luy  en  ont  attribué  les 
anciens.  Mesmement  ie  n'oseroy  dire  d"elle  ce  qu'on  dit  des  astres,  asçauoir  que,  si  elle 
ne  violente,  pour  le  moins  elle  encline.  le  me  contenteroy  de  remarquer  que  les  appé- 
tits des  peuples  en  l'élection  des  modes  et  des  mesures  sont  eschantillons  certains  de 
l'affection  dominante  en  eux.  Et  pour  ce  cpie  l'affection  engendre  les  effects,  ces  mesmes 
marques  en  sont  les  présages.  l'oseray  donc  conuier  mes  compagnons  à  honorer  nostre 
musique  d'argumens,  de  tons  et  de  mesures  sérieuses,  pour  donner  opinion  aux  plus 
aduisez  des  nations  voisines  que  nos  legeretez  et  mutations  ont  acheué  leur  cours, 
qu'vne  constante  harmonie  est  establie  en  nos  cœurs,  et  que  la  paix  qui  est  appuyée  sur 

'■^'   Henri  de  la  Tour  d'Auvergne,  devenu  duc  de  Bouillon  et  possesseur  de  la  principauté  de 
Sodan  [lar  sou  mariafic  avec  Cliarlolle  de  la  Marck  (  i  Ï)Ç)\  ). 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  65 

nos  constances  est  vne  Iranquillité  de  dui-ée  et  non  pas  vn  nie  d'Alcions.  Pour  toucher 
vn  mot  du  parliculier  de  mon  ouurage,  deux  raisons  mont  einpesché  de  cotter  tous  les 
modes  par  leurs  noms.  Premièrement  i'ay  voulu  fuir  loslentation  des  vocables  recher- 
chez, puis  après,  la  dissension  des  anciens  et  leurs  diuersitez  d'opinions  sur  tels  noms 
requiert  vn  plus  curieux  esprit  que  moy,  qui  ay  mieux  aimé  estre  leur  disciple  que 
leur  iuge.  Je  diray  en  passant  que  les  diuersitez  d'opinions  sur  l'ionien  s'appointent 
par  la  différence  du  premier  ionien  et  du  dernier,  estant  le  premier  louable,  auant  le 
passage  des  Ioniens  en  Asie,  lesquels  depuis  ont  chanté,  comme  vescu,  avec  mollesse  et 
lasciueté  de  mœurs.  Quant  au  lidien,  on  l'a  départi  en  mixolidien ,  pour  appaiser  le 
différent  d'Olimpe  et  de  Pindare,  le  premier  et  le  plus  ancien  desquels  s'en  est  serui 
aux  chants  funèbres  et  aux  Epicedies;  le  second,  plus  nouueau,  aux  Epithalames.  El 
pour  ce  que  cette  matière  meriteroit  vn  traitté  à  part ,  que  ie  prendray  courage  de  faire, 
selon  le  traitement  que  receura  des  François  ce  mien  premier  part,  lequel  s'en  va  se 
ietter  à  vos  pieds,  auec  asseurance  que,  pour  l'amour  de  son  père,  vous  l'honorerez  tant, 
Monseigneur,  que  de  luy  mettre  la  main  sur  la  teste,  et  me  lenir  à  iomais 

Vostre  tres-humble  et  tres-obeissant  seruiteur. 
C.  LE  JEVNE. 

Si,  comme  la  précédente,  cette  préface  ji'offre  aucune  trace  de  la  piété 
naïve  et  expansive  de  Bourgeois,  de  Jambe-de-Fer  et  de  Servin,  on  y 
retrouve  pourtant  encore  le  sérieux  huguenot  qui  avait  porté  Claudin  à 
vouloir  supprimer,  «comme  choses  friuoles  et  vaines 57,  les  chansons  hon- 
nêtes mais  amoureuses  des  Mcslanges.  Celle-ci  a  le  même  caractère  de  gra- 
vité qui  convenait  à  une  œuvre  entachée  d'un  peu  de  pédantisme  (nous 
voulons  parler  de  la  composition  d'un  morceau  dans  chacun  des  douze 
modes,  alTectation  qui  reparait  dans  plusieurs  ouvrages^  posthumes  du 
même  auteur),  et  de  plus  elle  exprime  le  sentiment  du  patriote  et  de  l'ar- 
tiste, qui  voudrait  que  la  musique  française  cessât  de  mériter  sa  réputation 
de  légèreté,  en  même  temps  que  la  vertu  de  l'intègre  citoyen,  qui,  au 
sortir  des  guerres  civiles,  forme  des  vœux  pour  la  durée  de  l'union  et  de 
rtia  paix  appuyée  sur  nos  constances,  v 

'f  Le  P.  Mersenne  rapporte,  dit  M.  Fétis,  une  curieuse  anecdote  sur  le 
danger  que  coururent  Claude  Le  Jeune  et  ses  meilleurs  ouvrages  pendant 
la  guerre  de  la  Ligue  contre  Henri  IV,  et  sur  le  secours  que  Mauduit  leur 
porta  dans  cette  circonstance.  Pendant  le  siège  de  Paris,  dit-il,  Claudin 
Le  Jeune  s'enfuyait  par  la  porte  Saint-Denis,  emportant  ses  compositions 
non  encore  [)ubliées,  notamment  le  Dodécacorde.  11  fut  arrêté  par  des  sol- 


()f)  LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

dais  de  la  Linue,  et  ce  fui  Mauduil  qui  nrrela  le  bras  du  sergenl,  au 
moment  où  celui-ci  lançait  toutes  ces  compositions  dans  le  feu  du  corps 
de  garde. '5  Mauduit  parvinl  ensuite  à  faire  relâcher  le  musicien,  qui  lui 
dut  sans  doute  de  n'avoir  pas  le  sort  de  Goudimel. 

L'année  même  de  l'impression  du  Dodccacorde ,  il  obtint  un  privilège 
pour  ses  deux  Psautiers  complets  à  trois  et  à  quatre  voix;  mais  de  même 
que  son  confrère  Du  Caurroy,  qui  mourut  au  moment  de  mettre  sous 
presse  ses  Mélanges,  dédiés  par  son  neveu  au  duc  de  Bouillon,  il  ne  vit 
point  paraître  ces  publications.  De  ses  douze  ouvrages  connus,  il  n'en 
publia  lui-même  que  quatre  :  ainsi  se  réalisa  une  fois  de  plus  la  mélanco- 
lique devise  qu'il  avait  mise  dans  ses  armoiries  (une  ruche  et  cinq  abeilles, 
dont  une  rentre  au  logis)  :  Sic  vos  non  vobis.  Ce  fut  sa  sœur  Cécile,  esprit 
ferme  et  distingué,  qui. fit  imprimer  les  autres.  Encore  ne  put-elle  accom- 
plir jusqu'au  bout  la  tache  qu'il  lui  avait  léguée  à  l'heure  suprême  ;  elle 
fut  remplacée,  pour  le  dernier  ouvrage,  par  une  nièce,  Judic  Mardot, 
non  moins  jalouse  de  l'honneur  de  l'artiste.  Claudin  fut  inhumé  à  Paris, 
le  2 G  septembre  iGoo,  dans  le  cimetière  protestant  de  la  Trinité,  rue 
Saint-Denis,  et  eut  pour  successeur,  comme  compositeur  de  la  musique 
du  roi,  Guedron,  qui  publia  en  cette  quablé  des  airs  à  quatre  et  cinq 
parties,  en  i  Go8. 

Tous'  les  ouvrages  de  Claudin  qu'il  nous  reste  à  citer  sont  donc  pos- 
thumes, et  attestent  la  grande  renommée  qu'il  avait  su  conquérir,  à  une 
époque  si  troublée  et  si  peu  favorable  aux  beaux-arts. 

Les  CL  Pseaunies  de  Dauid  mis  en  musique  à  qiiatre  parties  par  Claud.  Le  Jeune, 
natif  de  Valent,  etc.  (sic),  Paris,  veufue  feu  Ballard  et  son  fils  Pierre  Bal- 
lard,  1  Go  1 ,  en  5  vol.  in-i  2  obi.,  dédiés  au  duc  de  Bouillon,  prince  de  Sedan 
((ioUect.  de  M.  Lutteroth,  hasse-conlre  et  tailky,  —  réimprimés  à  la  Ro- 
chelle par  J.  Haultin ,  en  1  Go(S,  in-li'\  avec  un  titre  plus  exact  :  Les  Pseaunies 
de  Dauid  ims  en  musique  à  quatre  et  cinq  parties  par  Claud.  Le  Jeune,  etc.  — 
L'édition  de  Ballnrd  renferme  aussi  les  psaumes  à  cinq  voix,  nuus  comme 
ils  ne  sont  qu'au  nond^re  de  douze  (lwii,  lxix,  lxx,  faxii,  lxxxii,  lxxxvi, 
xc,  xcv,  CXI,  cxviii,  cxxxix  et  cxlii),  on  a  cru  pouvoir  ne  pas  les  mentionner 
dans  le  litre  de  l'ouvrage.  Bien  que  la  même  inexactitude  ait  été  repro- 
duite par  plusieurs  des  édilions  postérieures,  il  n'y  a  en  réalité  qu'un  seul 
travail,  sous  d(\s  noms  difTércnts.  La  cin(piième  |)aitie  est  la  niélodie  tan- 
lùt  chantée  au  soprano  aigu,  tantôt  à  la  contre-basse.  Les  réimpressions 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  67 

en  sont  nombreuses  :  Paris,  Pierre  Ballnrd.  iGio,  in-i  q  o])I.  (Collection 
de  M.  Lulteroth,  basse-contre;  BiJjliotlièquc  nationale,  haute-contre);  — 
Paris,  Pierre  Ballard,  ir)i5,  in-8";  —  Genève,  François  Le  Febvre, 
1G17,  in-12  obi.  (Collection  de  M.  AU".  André,  ténor);  —  Genève, 
Jean  De  Tournes,  1637,  petit  in-lx",  musique  à  chaque  verset,  mais  tous 
les  versets  n'y  sont  pas.  On  trouve  dans  le  cinquième  fascicule  la  Suite  des 
Pscamncs  de  Dauid  à  cinq  et  six  parties,  msques  au  nombre  de  trente-huit,  nou- 
uellement  adioustez  aux  douze  de  Claiidin  Le  Jeune  par  Jean  Le  Grand  ^^\  Ces 
trente-huit  psaumes  portent  les  numéros  suivants  :  i,  11,  m,  iv,  v,  vi,  vu, 

VIII,  IX,  X, XV,  XXIII,  XXVni,  XXXII,XXXIiI,  X\X1\,  XL,  XL1I,XLV,  XLVII,  L,LVI1I, 
LIX,    LXI,    LXII.    LXV,    LXVI,    LXXIV  .    XCH ,    XCIX,     G ,    CX ,    CXXXllI  ,     CXLVI,    CXXXVl  , 

cxix,  cxLviii  et  CL  (Biblioth.  nation.,  basse-contre;  Collect.  de  M.  Henri 
Bordier,  toutes  les  parties  complètes,  sauf  le  ténor  des  huit  premiers 
psaumes).  Il  y  a  dans  cette  édition  deux  portraits  en  regard,  celui  de  Marot 
et  celui  de  François  I'.  —  Amsterdam,  iG2(),  iG33;  —  Leyde,  Justus 
Livius,  i635,  in-1'2,  avec  un  portrait  de  Le  Jeune  et  ses  armoiries;  — 
Amsterdam,  Louis  Elzevier,  iG/16,  in-iQ  (Collect.  de  M.  Fétis);  —  Paris, 
Pierre  Ballard ,  iGoo,  in- 1  2  (Collect.  de  M.  Fétis); — Schiedam,  iGG/i, 
in-12,  avec  une  traduction  hollandaise  sous  ce  titre  ;  Psahncn  Davids  opvijf 
Stenimen,  door  Cl.  Le  Jeune,  et  enfin  une  de  iGG5  en  cinq  volumes. 

Cet  ouvrage  a  rteu  beaucoup  de  succès,  dit  M.  Fétis,  et  l'on  en  a  fait 
plusieurs  éditions  et  des  traductions  anglaises  et  hollandaises,  à  Paris, 
Genève,  Leyde,  Amsterdam,  Londres,  etc.  Ces  psaumes  sont  écrits  presque 
tous  en  contre-point  simple  de  note  contre  note,  sur  les  mélodies  du 
culte  protestant,  placées  dans  la  partie  de  ténor,  comme  les  psaumes  de 
Goudimel;  mais  ceux-ci  sont  mieux  écrits.  On  a  ajusté  sur  la  même  mu- 
si(pie  la  version  allemande  d'Ambroise  Lobwasser.  ^1  On  trouvera  plus  loin 
quelques-uns  de  ces  psaumes. 

Voici  la  dédicace  de  ce  Psautier  : 

A  M.  MONSEIGNEVa  LE  DVC  DE  BOVILLOX,  PlîliNCE  SOVVERAIiV  DE  SEDAN  ET  RAVCOVRT,  VIC05ITE 
DE  TVRENNE,  CAPITAINE  DE  CENT  HOMMES  D'ARMES  DES  ORDONNANCES  DV  ROV,  PREMIER 
GENTILHOMME  DE  SA  CHAMBRE,  M ARESCHAL  DE  FRANCE. 

Monseigneur, 
Dieu  vous  auoit  donné  vn  seruiteur  entre  plusieurs,  et  à  nioy  vn  seul  frère,  qui,  sur 
la  cognoissance  qu'il  eut  de  sn  mort,  de  tout  ce  quil  laissoil  eut  parliculieremcut  soiiig 
"    Jean  Le  Granit  niaii(|nc'  à  la  Fiance  prolc.ttaiilr. 


68  LES   IIAUMONISTES   DU   PSAUTIER. 

(le  m'oljliger  à  faire  après  luy  ce  qu'il  auoit  résolu  durant  sa  vie,  touchant  l'impression 
de  ses  œuures  en  musique,  et  nommément  des  Pseaumes  de  Dauid,  desquels  il  vous  en 
présenta  douze ,  comme  pour  eschantiiion ,  il  y  a  quelques  années ,  auec  dessein ,  quand 
il  auroit  ourdi  tout  l'œuure ,  de  le  vous  offrir,  à  fin  qu'il  eut  cest  honneur,  ayant  à 
voyager  par  le  monde,  d'auoir  tousiours  pour  sauf  conduit  le  tiitre  de  vostre  illustre 
nom,  qui  n'apporteroit  moindre  bon  heur  à  l'ouurage  que  vos  mains  ont  exercé  de 
libéralité  enuers  l'ouurier.  Or,  Monseigneur,  le  sexe  dont  il  a  pieu  à  Dieu  de  m'abbaisser 
et  les  sérieuses  occupations  qui  vous  détiennent,  estant  ce  que  vous  estes  en  son  Eglise, 
et  en  cest  Estât,  m'interdisent  d'vser  de  grand  langage  sur  ce  subiect.  Car  ie  croy  de 
vostre  pieté  qu'elle  aura  pitié  de  cest  orphelin,  que  le  père  desiroit  vous  présenter  auant 
que  luy  défaillir,  ce  que  ie  vien  faire  à  ceste  heure,  obéissant  à  sa  dernière  volonté.  Et 
quoy  que  peut  estre  vous  ne  le  cognoissiez  par  les  mains  qui  le  vous  offrent,  ie  m'as- 
seure  que,  s'il  vous  plaist  seulement  fouir,  sa  voix  suffira  pour  le  vous  faire  recognoistre , 
et  que  vous  daignerez  bien,  l'accueillir,  à  fin  que  comme  il  a  esté  conceu  en  lieu  de 
vostre  authorité ,  et  nourri  sous  l'ombre  de  vos  faneurs ,  il  puisse  comparoistre  plus  hardi- 
ment en  public,  s'il  a  ceste  grâce  que  vous  estimiez  qu'il  en  est  digne.  Car  vostre  iuge- 
ment,  grand  es  plus  grandes  choses,  mais  très-grand  en  la  musique  (comme  ie  l'ay 
souuent  entendu  du  deffunct,  professeur  de  vérité  et  non  de  ilatterie),  vostre  iugement, 
dy-ie,  Monseigneur,  luy  seruira  de  garantie  contre  les  atteintes  de  ceux  qui  pensent 
cacher  leur  ignorance  par  reprendre  ce  qu'ils  n'entendent  pas,  ou  calomnier  ce  qui  est 
préférable  à  ce  qu'ils  peuuent.  Si  vous  en  receuez  du  plaisir,  le  public  y  en  cerchera  à 
vostre  exemple;  et  moy  accomplissant  en  cecy  le  désir  de  faulheur,  lors  que  ie  le  sui- 
uray  où  il  est ,  au  moins  i'emporleray  ce  contentement  qu'en  lui  rendant  cest  oflice, 
vous ,  Monseigneur,  aurez  aggréé  le  deuoir  où  s'en  est  mise  vostre  tres-humble  et  tres- 
obeissante  seruante. 

CECILE  LE  JEVNE. 

Suivent  plusieurs  pièces  de  vers  concernant  l'auteur;  en  voici  cinq  que 
nous  n'avons  pas  encore  citées  : 

EPITAPUE   DE   CLAVD.  LE  JEVNE,   CELEBRE   MVSICIEN'. 

Lame  par  qui  viuoit  le  corps 
Qui  rend  ce  lombeau  vénérable 
Enst  bienfait  la  mort  pitoyable 
Par  ses  mélodieux  accords; 

Car  es  deux  elle  auoit  appris , 
Aîiant  qu  estre  à  son  corps  vnie. 
Les  vrais  tons  de  leur  harmonie, 
Qui  sont  infuz  en  ces  escrits. 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  69 

Mais  elle,  venant  seioiinier 
Où  le  discord  rciff)ic  et  Vcnuie, 
Voulut  à  sa  première  vie 
Libre  s'en  pouuoir  relourner. 

Du  Maurier. 

8VR  LES   PSEWMES   EN   CONTREPOINT  DE  M.   LE  JEVNE. 

Sonhs  ce  simple  contrepoint 
Se  cache  vn  art  admirable, 
D'autant  plus  inimitable, 
Qud  semble  ne  l'estre  point. 

0.  D.  L.  N.  (Odeltle  la  Noue). 

EPITAPUE  DE  GLAVD.    LE   JEVNE  SVR   L'ANAGRAMME    DE   SON  NOM. 

Apres  auoir  en  ses  accords ,  .>>- 

Rauissans  les  cœurs  par  Vouye , 

Esgalé  des  célestes  corps 

L'harmonieuse  mélodie , 

Affranchi  du  mortel  lien. 

Qui  tenoit  son  ame  arrestée, 

CL  A  VDIN  ceste  terre  a  cjuittée 

Pour  estre  A  V  CIEL  VN  DELIEN.  ^ 

SVR   LES   PSEAVMES  EN    CONTREPOINT  DE   MONSIEVR  LE   JEVNE, 

Les  hommes  bien  viuans ,  les  oiseaux  bigarrés , 

Les  esprits  des  bien  morts ,  les  sainctes  troupes  d'anges , 

Les  astres  Jlamboy ans ,  les  hauts  deux  azurés, 

Chantent  à  qui  mieux  mieux  du  grand  Dieu  les  louanges  ; 

Du  Jeune  seid  le  chant  rauil  mélodieux 

Hommes,  oyseaux,  esprits,  anges,  astres  et  deux. 

H.  T.  D.  T. 

SONNET. 

le  ne  niestonne  pas  que  mon  ame  rauie 
Aux  sons  de  ces  accords  s'enuole  dans  les  deux, 
Car  ces  accords  du  ciel  vont  aux  célestes  lieux, 
Où  mon  ame  les  suit,  ioincte  à  leur  mélodie; 

Puis  ce  sacré  subiect,  ame  de  F  harmonie, 

\Je  tuant  à  moy-mesme .  et  au  monde  ennuyeux, 


70  LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 

Me  lire  dans  le  ciel  il  un  chaînon  gracieux, 
Pour  y  li'ouucr  mon  ame  et  ma  parfaicte  vie  ; 

Mais  ie  ni  csbahxj  fort  qiivn  tel  œuure  immortel 
Ait  peu  sortir  [Claiulin)  devons,  homme  mortel; 
Mortel?  Non,  car  pour  vraij  celle  œuvre  immortalise , 

Et  cest  bien  la  raison  que,  puis  quil  donne  à  tous, 
Puis  qu'il  prend  sa  durée  et  sa  forme  de  vous, 
Vous  ayez  part  au  bien,  lequel  de  vous  il  puise. 

J.  Boisseul. 

-Premier  hure,  contenant  cinquante pseaiimcs  de  Daiiid  (if'  i  à  l)  mis  en  mu- 
sique en  trois  parties  par  Claud.  Le  Jeune,  nntij  de  Valentiennc,  compositeur  en 
musique  de  la  chambre  du  Roy,  Paris,  veufue  R.  Ballard  et  son  fils  Pierre 
Ballard,  1602,  vol.  trois  obi.,  avec  priuilege  du  29  novembre  i5c)8 
(Bibliotli.  nation.,  moyenne  et  limite),  édition  inconnue  à  M.  Fétis  et  à 
la  France  protestante ,  ainsi  qu'à  la  Toniverke  de  C.  F.  Becker  et  à  M.  Bovet; 
—  réimprimée  en  lôcy  à  Paris  par  Pierre  Ballard,  en  trois  vol.  pet. 
in-/t"  obi. 

Cet  ouvrage  est  dédié  par  Cécile  Le  Jeune  à  Louise  de  Nassau,  électrice 
palatine  du  Pdiin  ^'^  nous  y  avons  remarqué  les  pièces  suivantes  : 

SVR   LES   PSEAVMES  A   TROIS  DE   CLAVDIN   LE   JEVNE. 

Claiidin  nous  donne  en  ces  pseaumes  à  trois 
Plus  dliarmonic  es  consonnances  nues , 
Que  maint  et  maint  qui  les  auroil  vestues 
Du  riche  habit  de  cinq  et  de  six  voix. 

SVU    LA  NOVVELLE   EDITION  DES  PSEAVMES  A  TROIS  PARTIES   DE   CLAVDIN  LE  JEVNE. 

Tu  ne pouuois.  Le  Jeune,  au  poinel  de  ta  naissance, 
Du  los  qui  suit  ta  vie  auoir  plus  digne  nom , 
Puisque  tes  chants  nouueaux  font  par  toute  la  France 
Raieunir  la  mémoire  et  fleurir  ton  renom. 

Le  Deuxième  Hure,  contenant  cinquante  pseaumes  (n°'  li  à  c),  parut  à  Paris 

''^  Louise  (Julioniio)  de  Nassau,  lille  (Je  Guillaume,  jniiice  irOraufje,  hcUe-filie  de  Louise  de 
Coligny,  et  l'einmc  de  iM-édéric  de  Bavière,  électeur  palaliu  {Bullelin,  a"  série,  t.  V  et  VI, 
p.  .'170). 


LES   IIAUMOMSTES  DU   PSAUÏ1E15.  71 

en  1608,  chez  Pierre  Biillard,  en  trois  vol.  ol)l.,  avec  un  privilège  du 
2 5  mars  iGcy  (Bibiiolh.  nalion.,  Jiaulc ,  moyenne  el  basse). 

Le  Troisième  Hure,  contenant  cinquante  pseaumes  (n"'  ci  à  cl),  parul  la 
même  année,  chez  le  même  (kliteur  et  dans  le  même  format,  d'après  la 
France  protestante .  11  fut  réimprimé  en  iGio  par  Pierre  Ballard.  La  Biblio- 
thèque nationale  ne  possède  que  la  moyenne  et  la  haute  de  celte  réim- 
pression. 

M.  Fétis  ne  connaissait  de  ces  trois  livres  que  l'édition  de  1 607-1 G08, 
circonstance  qui  lui  permettait  de  dire  :  «  De  tous  les  ouvrages  de  Le  Jeune, 
c'est  celui  qui  me  paraît  avoir  eu  le  moindre  succès.  55 

Le  Printemps  de  Claud.  Le  Jeune  y  natif  de  Valenciennes ,  compositeur  de  la  mu- 
sique de  la  chambre  du  Roij ,  à  deux,  trois,  quatre,  cinq,  suc,  sept  et  huit  parties , 
Paris,  veufue  R.  Ballard  et  son  fils  Pierre  Ballard,  iGoo,  six  vol.  pet. 
in-/i''  obi.  (complet  à  la  Bibiiothè(|ue  Sainte-Geneviève).  —  Le  texte  en  est 
emprunté  aux  vers  mesurés  de  Baïf.  L'éditeur  promettait  une  suite;  mais 
il  ne  paraît  pas  qu'il  ait  tenu  sa  promesse.  Un  ami  de  l'auteur,  Thomas 
d'Embry,  s'exprime  ainsi  dans  une  ode  composée  en  l'honneur  de  cet  ou- 
vrage : 

Le  Jeune  afaicl,  en  sa  vieillesse, 
Ce  quvne  bien  gaije  ieuncsse 
N^oseroit  auoir  entrepris. 

Pseawnes  en  vers  mesurés,  mis  en  musique  à  deux,  trots,  quatre,  cinq,  six, 
sept  et  huit  parties,  par  Claud.  Le  Jeune,  natij  de  Valenciennes ,  compositeur  de  la 
chambre  du  Pioy,  Paris,  Pierre  Ballard,  1606,  m-lx"  obi.  de  3G  pages  et 
27  morceaux  (complets  à  la  Bibliothèque  Sainte-Geneviève),  dédiés  par  la 
sœur  de  l'auteur  à  Odet  de  la  Noue,  à  qui  elle  dit  dans  sa  dédicace  : 
fcL'enuie  du  siècle,  qui  méprise  vn  chacun  et  ne  fauorise  qu'à  soy,  n'aura 
pas  le  pouuoir  d'empescher  que  la  vertu  du  dellunt,  bien  qu'esloigné  de 
la  veue,  ne  soit  encore  respectée  comme  présente,  quand  ces  accords 
(ju'elle  a  [)roduits  s'approcheront  des  aureilles  capables  de  les  gouster,  et 
qu'ils  seront  cognus  estre  tellement  approuuez  de  vous  qu'ils  ayent  esté 
iugés  dignes  de  receuoir  vostre  bénédiction.  .  .  •>■>  Opuscule  inconnu  à 
!M.  Fétis.  (£rt  France  prol.) 

L'exemplaire  qui  a  appartenu  à  Agrippa  d'Aubigné  contient  l'autographe 
suivant  de  la  main  du  vaillant  capitaine,  poète  et  historien  : 


72  LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

Par  ces  vers  mesurez  de  Claudin  il  appert 
Que,  si  par  vu  doclc  arlla  musique  harmonique 
Compassé  les  accords  au  pied  de  la  métrique. 
Il  réussit  des  deux  vn  tres-parfait  accord. 

{Bulletin,  I,  -joS.) 

Odcl  (le  la  Noue,  (ils  de  liras-de-Fer,  a  fait  pour  cet  ouvrajje  le  douzain 
suivant  : 

Par  ces  pseaumes  mesurés 

Les  esprits  sont  attirés  -t« 

ITune  si  forte  puissance , 

Que  soit  docte  ou  ignorant 

[S''il  n'est  tout  plein  d'impudence 

Ou  du  tout  sans  iugement) 

Doit  auouer  sans  réplique 

Parfaicte  nostre  musique; 

Et  que  Le  Jeune  est  ccluy 

Qui  la  rendit  si  exquise , 

Et  qui ,  si  haut  Vaijant  mise, 

Tira  T échelle  après  lui. 

Missa  ad  placituni,  auctore  Claud.  Le  Jeune,  cnm  qiiinque  et  sex  vocibus. 
Pans.  Pet.  Ballard,  iGcy,  in-fol.  —  Messe  trouvée  dans  les  papiers  de  Le 
Jeune;  le  Kyrie,  le  Gloria  et  le  Sauctus  sont  à  cinq  voix;  le  Credo  et  YAgnus, 
à  six.  Cet  ouvrage  a  fait  dire  à  M.  Fétis  :  kII  est  vraisemblable  que  Le 
Jeune  n'appartint  pas  toujours  à  la  religion  réformée."  Nous  n'en  savons 
absolument  rien,  mais  le  fait  d'avoir  composé  une  messe,  un  Magnificat, 
un  Veni  sanctc  Spirilus  et  autres  morceaux  latins,  ne  nous  semble  pas 
prouver,  vu  l'époque  où  ils  furent  écrits,  que  Claudin  ait  jamais  été  catho- 
li(jue.  A  l'époque  de  l'édit  de  Nantes,  un  musicien  huguenot  a  fort  bien  pu 
se  passer  la^fantaisie  de  composer  des  morceaux  catholiques,  d'autant  plus 
([u'il  avait  épuisé  sous  toutes  ses  formes  la  matière  du  Psautier  protestant. 

Airs  à  trots,  quatre,  cinq  et  six  parties  par  Claudin  Le  Jeune,  compositeur  de 
la  musique  du  Roy,  Paris,  Pierre  Ballard,  1G08,  in-S"  obi.  (Bibliotli. 
nation. ,  haute-contre,  taille,  hasse-conlre  et  sixième;  il  y  a  aussi  (juelques 
parties  à  la  bil)liotliè([ue  Sainte-Geneviève);  ouvrage  inconnu  aux  biblio- 
graphes et  dédié  ^i\   M.  d'Aubigné.  gouverneur  j)0ur  le  Boy  es  islcs  et 


LES  HARMONISTES   DU  PSAUTIER.  73 

chasteau  de  Maillezais.15  j)ar  (iécile  Le  Jeune,  dont  le  frère,  c^ ayant  receu 
tant  de  bien  et  de  faneur  de  d'Aubigné,  ne  pouuoit  moins  aussi  que  de 
lui  en  faire  quelque  reconnoissance.  '^  —  Ce  sont  des  chansons  presque 
toutes  d'amour,  mais  assez  pudiques  pour  qu'une  huguenote  comme  Cécile 
ait  pu  les  publier. 

Le  second  livre  des  Aivs,  etc.  parut  la  même  année  et  fut  dédié  «à 
M.  Maistre  Gabriel  l'AUeman,  conseiller  du  Roy  et  lieutenant  criminel  de 
la  ville,  prevosté  et  vicomte  de  Paris,  r  —  Le  premier  livre  contient 
soixante-six  morceaux  écrits  dans  les  six  premiers  modes;  et  le  second,  cin- 
quante-sept dans  les  six  autres  modes  ;  ils  étaient  composés  depuis  long- 
temps et  n'avaient  point  encore  été  imprimés. 

Octonaircs  de  la  vamlê  et  inconstance  du  monde .  nus  en  musique  à  trois  et 
quatre  parties ,  par  Claiid.  Le  Jeune,  etc.,  Paris ,  Pierre  Ballard ,  1  6  1  0  et  1  6  1  1 , 
quatre  vol.  pet.  in-li"  obi.;  — réimprimés  par  le  même  en  iG/ii,dans  le 
même  format.  L'édition  de  iG/ii  (Biblioth.  nation.,  dessus,  haute-contre,^ 
taille  et  basse)  est  dédiée  par  P.  Ballard  au  chancelier  Séguier,  avec  une 
('pigramme  de  Colletet  en  l'honneur  de  ce  magistrat.  Le  recueil  contient 
trente-six  morceaux,  c'est-à-dire  douze  de  trois  strophes,  écrits  dans  cha- 
cun des  douze  modes. 

Second  hure  des  Meslanges  de  Claud.  Le  Jeune,  compositeur  de  la  musique  de 
la  chambre  du  Roij,  Paris,  Pierre  Ballard,  1612,  six  vol.  in-/i°  obi.  (complet 
à  la  Bibliothèque  Sainte-Geneviève),  dédié  à  M.  de  la  Planche,  seigneur  de 
Mortieres,  aduocat  en  la  cour  de  parlement,  par  sa  tres-humble  seruante  Judic 
Mardo,  nièce  de  l' auteur  ^^\(]^\  de  son  vivant  était  honoré  de  la  même  bien- 
veillance que  ledit  sieur  a  bien  voulu  reporter  sur  Judic  et  sa  sœur. 
Ouvrage  réimprimé  à  Anvers  en  1  6  1  7.  On  y  trouve  quinze  chansons  fran- 
çaises à  quatre  voix,  sept  madrigaux  italiens  à  quatre,  treize  chansons 
françaises  à  cinq  ^-',  sept  à  six,  un  psaume  à  cinq  (le  civ),  un  à  six  en  forme 
de  canon  (le  cxvii),  deux  motets  latins  :  Benedicite  Dominum,  omnes  ange,  et 
Trislitta  obsedit  me;  un  Magnificat  à  (platr(^  cinq  et  sept  voix;  un  motet 
latin  à  dix  :  0  Domine  qui  ego  suni;  deux  fantaisies  à  ([uatre,  sans  paroles; 
une  à  cinq  sans  paroles,  ad imitalioneni  nioduli:  Benedicta  est  cœlorumregina. 

Les  Meslanges  de  (^laudin  ont  été  arrangés  en  tabulature  de  lulh;  nous 
ne  connaissons  pas  l'édition  inq)riniée  ;  mais  M.  Henri  Bordier  nous  en  a 

'"   La  France prolcstantc  en  lait  un  neveu,  -    Entre  aulics  celle  qui  commence   pur: 

qu'elle  appelle  Louis.  Ihlns ;  mon  Dieu,  ion  ire  s'est  lournfc,  etc. 


Ib  LES  IJARMONISTES  DU   PSAUTIElî. 

uUlmI   une  hcile   cu[)ie  maiiuscrilc,  suivie  du  Dodécacurdc  aiTaiigé  do  la 
ineiiie  laroii  et  de  la  Prcimcre  FcsUiic  :  D'vn  Irislc  hijvcr. 


SAMUEL  MARESCIIAL. 

(iC  compositeur,  ([ui  eut  de  sou  teuips  une  <;raude  célébrité,  naquit  à 
Tournai  au  milieu  du  xvi"  siècle;  dès  iB^G  il  était  notaire,  musicien  de 
l'université  et  organiste  à  Bâie,  où  il  mourut  âgé  de  quatre-vingt-six  ans, 
le  12  janvier  iG/40.  Selon  la  Biographie  des  musiciens ,  il  abjura  le  catholi- 
cisme pour  embrasser  la  Réforme^''.  11  a  harmonisé  nos  mélodies  à  quatre 
voix,  et  son  Psautier  a  eu  un  nombre  considérable  d'éditions,  jusqu'à  la 
fin  du  xvni'^  siècle.  Nous  empruntons  le  titre  de  la  première  à  M.  Riggen- 
bacli  :  Der  gantz  Psalter  von  Herni  Amhrosio  Lohwasser  D. . .  Hiebcvor  ausz  der 
Franizôsischcn  Composition,  mit  gleicher  Mclodcij  und  Zahl  dcr  Syllabcn  in 
Teutsche  Reymen  zicrlich  und  lieblicli  gcbracJit.  Dcszglichcn  ctlicJie  von  II.  D.  Martin 
Luther  und  andern  GottsQclelirten  mânncrn  gestellte  Psahnen  und geisthclic  Licdcr. 
Jetzund  auffs  neivc  mit  vtcr  Stiinmcn  zugcrichtct,  also  dnsz  dns  Choral  allzcit  m 
Discant,  dergleicheni  vormalen  im  Truck  nie  auszgangcn.  Durch  Samuelem  Ma- 
reschallum,  der  Stalt  und  Unwersilct  zu  Basel  Mustciun  and  orgamstcn.  Basel, 
Ludnig  Kônigs,  1606  '-^ 

Balduanus  i^Bihliothèque  philosophique,  p.  181)  cite  Marcschal  comme 
auteur  d'un  traité  élémentaire  de  musique  intitulé  :  Porta  musiccs,  das  ist 
Einfuhrung  zu  dcr  cdlcn  Kunst  Musica;  mit  eincni  kurtzcn  Bericht  und  Anlcitung 
zu  dcr  Violen,  etc.,  Basel,  1592,  m-k'\ 

Nous  devons  à  l'obligeance  de  M.  le  professeur  Riggenbach ,  de  Bâlc,  la 
copie  des  deux  psaumes  de  Mareschal  qu'on  trouvera  plus  loin. 

SWEELINCK. 

«Swelincli  (Jean-Pierre),  ou  Sweling,  ou  enfin  Svveelinck,  organiste  à 
l'église  principale  d'Amsterdam,  naquit  à  Deventer  vers  i5/iO.  et  Doué,  dit 
la  Biographie  des  musiciens,  d'un  génie  heureux  pour  la  musique,  il  s'y 

f''  Voir  Ri{fgenl)acli ,  Dcr  Kircheniresang  iu  (2)   D'après  la  Biopnqiluc  des  viusicicns ,  an 

Basel,  1870,  in-8",  p.  80,  cl  Winlorfelil,  DfcT  contraire,  la  première  étlitioii  a'.irail  |)uni  à 

Ecanffelkchc  Kirchcngcsaug ,  Leipzijf,   i8A3,  Leipzig  en  1 5  y '1. 
in/i",  I ,  •j/17. 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER.  ;5 

adonna  de  bonne  heure,  et  par  un  travail  assidu  acquit  dès  sa  jeunesse 
une  grande  habileté  sur  l'orgue  et  sur  les  instruments  à  clavier  alors  en 
usage.  Désirant  étudier  les  principes  de  la  comj)osition,  il  se  rendit  à 
Venise  en  i557,  et  se  mit  sous  la  direction  de  Zarlino.  De  retour  dans  sa 
patrie,  il  ne  tarda  point  à  s'y  faire  une  grande  réputation;  on  le  considéra 
comme  le  plus  grand  organiste  du  monde  :  il  était,  en  effet,  l'un  des  plus 
habiles.  On  lui  conféra  la  place  d'organiste  de  l'église  principale  d'Ams- 
terdam; lorsqu'd  jouait,  les  habitants  accouraient  en  foule  pour  l'entendre. 
On  doit  considérer  Sweelinck  comme  le  fondateur  et  le  père  de  la  grande 
école  des  organistes  allemands,  car  il  eut  pour  élèves  Melchior  Schild, 
de  Hanovre;  Paul  Syffert,  de  Danlzick;  Samuel  Scheidt,  de  Halle;  Jacques 
Schultz  ou  Pretorius  et  Henri  Scheidraan,  maître  de  Jean-Adam  Reinke 
et  de  toute  l'école  de  Hambourg,  v  etc. 

Nous  empruntons  la  liste  de  ses  psaumes  au  volume  intitulé  Jan  Pietcr 
Sweelinck  (i  5/(0-i  Ga  i).  Reglnn  Cœli,  publié  par  la  Société  musicale  de  la 
Néerlande  du  Nord,  à  Utrecht,  chez  Louis  Roothau,   1869,  <^rand  in-8". 

Psaumes  en  hollandais,  traduits  par  Lohivasscr  à  quatre  et  huit  voix.  On  n'en 
connaît  aucune  édition  ;  d'ailleurs  Lobwasser  a  traduit  les  psaumes  en 
allemand  et  non  en  hollandais,  et  c'est  l'harmonie  de  Goudimel  qu'il  a 
reproduite.  Il  y  a  donc  quelque  inexactitude  dans  le  titre  de  cette  compo- 
sition. 

Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marol  et  Théodore  de 
Beze,  mis  en  musique  à  quatre,  cinq,  six  et  huit  parties  (^cn  trois  livres),  Leyde, 
G.  Basson,  iG  12-1  61/1,  in-Zi". 

Premier  Hure  des  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  musique  à  quatre,  cinq,  six 
et  sept  parties,  par  maitre  Jean  Piere  (sic)  Sœeling,  iadis  organiste  d'Ams- 
terdam. Contenant  l  Pseaumes,  desquels  aucuns  sont  tout  au  loiw.  Seconde  édition. 
Haerlem,  aux  despens  de  Dauid  van  Horenbeeck,  par  Ilarman  Anlhoine 
Kranepœl,  162/1,  in-/i'.  —- — -^-    - —  .  _. 

Le  hure  second  des  Pseaumes  de  Dauid,  nouucllement  mis  en  musique  à 
quatre,  cinq,  six,  sept,  huit  parties,  par  Jan  P.  Sivelinck,  organiste.  Contenant 
XJA  Pseaumes,  desquels  aucuns  sont  tout  au  long.  Amstelredam,  aux  despens 
de  Hendric  Barentsen,  iGi/i,  in-Zi"  (sept  psaumes  à  /i ,  neuf  à  5,  onze 
lî  6,  un  à  7  et  deux  à  8). 

Liure  troisième  des  Pseaumes,  etc.  Contenant  axa  Pseaumes,  desquels  aucuns 
sont  tout  au  long.  Amstelredam,  atux  despens  de  Hendric  Barentsen,  1  G  1  ^» 


76  LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 

(irois  psaumes  à  3,  cinq  à  k,  cinq  à  5,  sept  à  6,  deux  à  7,  huit  à  8).  On 
y  trouve  celte  pièce  : 

SONNET 
SVR  LES    PSEAVaiES   DE   DAVID,    MIS   EN   MVSIQVE   PAR  .1.    P.    SVVEELINCK. 

Tout  raui  hors  de  moy  ,  ars  d^viie  douce  Jlamme , 
Espris  d'où  sainct  amour  par  ces  diuins  accords , 
Se  rallumer  ie  sens  au  inilieu  de  mon  ame 
in  esprit  tout  nouueau,  qui  desdaigne  ce  corps. 

Esprit ,  tu  es  bien  prompt ,  et  ce  pendant  se  pasme 
Le  corps ,  cpce  tu  deuois  mouuoir  par  tes  ressorts , 
Ne  suyuant,  ce  dit-il,  celuy  que  ie  reclame, 
le  ne  suis  plus  viuant,  ains  au  nombre  des  morts. 

Sweelinck,  en  mariant  les  tons  auec  le  sens, 
Fait  si  bien  que  le  corps,  par  sa  douce  harmonie. 
Suit  et  vit  en  suyuant  V esprit  tout  en  vu  temps. 

Dont  Dauid  par  ses  mots  tenant  tamerauie, 
Et  puis  Sweelinch  tirant  le  corps  par  ses  accents, 
A  V esprit  et  au  corps  rauis  rendent  la  vie. 

B.  T. 

Liurc  quatrième  et  conclusionnal  des  Pseaumes,  etc.  Contenant  un  Pseaulmes, 
desquels  aucuns  sont  tout  au  long.  Haerlem,  aux  despens  de  Dauid  van  Ho- 
renbeek,  par  Herman  Anthoine  Cranepœl,  1631  (huit  psaumes  à  A, 
vingt-trois  à  5,  sept  à  6  ,  deux  à  y,  trois  à  8). 

Jan  Pietcr  Swclinck's  dcss  Weltberûhmten  Musici  und  Organisten  zu  Ams- 
terdam in  HoUandt,  vierstimmige  Psahnen,  auss  der  ersten,  atidern  und  dritten 
Thcil  seiner  ausgegangenen  Franzosichen  Psahnen  absonderlich  colligirt  und  mit 
Lobivasserschcn  Text  unlerlcgt.  Frankfurt  an  der  Oder,  Martin  Guthen, 
1616.  — "Cet  ouvrage,  qui  contient  vingt  et  un  psaumes  (i,  m,  ix,  xv, 

XX,   XXIII,  XXIV,   XXVI,   XLIV,    LXXIV,    LXXV,   XC ,  Cil,  CXIV,  CXX,  CXXI ,  CXXIV,   CXXVII , 

cxxviii,  Gxxxiv  et  cxxxviii),  a  été  réimprimé  à  Berlin,  en  1G18,  par 
Georges  Rungen  pour  Martin  Guthen  (GoUect.  de  M.  G.  Becker,  cantus  et 
tvnory 

Jan  Peler  Sivechnck's  dess  wcitberûmlen  Musici  und  Organisten  zu  Ambstel- 
rcda)n  m  HoUandt,  sevhstnnmige  Fsalnicn,  ans  deni  I  und  auderen  Tlieil  seiner 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER.  77 

ausgegangenen  frantzôsischen  Psalmen  absonderlich  colligiret ,  und  mit  Lolnvas- 
sei'schen  Texl  unterlegt,  etc.  Berlin,  Georges  Rungen,  161  6,  in- /i". 

Il  a  aussi  composé  d'autres  ouvrages  qui ,  vu  sa  qualité  d'étranger,  ne 
rentrent  pas  dans  notre  cadre. 

C'est  à  l'obligeance  de  M.  Heye,  d'Amsterdam,  qui  travaille  à  retrouver 
et  à  republier  toutes  les  œuvres  de  Svveelinck,  que  nous  devons  les  deux 
psaumes  qu'on  trouvera  plus  loin. 

JEAN  STOBÉE. 

Ce  disciple  d'Eccard,  qui  lui-même  avait  été  l'élève  le  plus  distingué  de 
Roland  De  Lattre,  naquit  à  Graudentz,  en  Prusse,  à  la  fin  du  xvi"  siècle, 
et  mourut  en  16/iG.  11  fut  maître  de  cbapelle  à  Kœnigsberg.  On  a  de  lui 
un  recueil  de  motets  intitulé  Canùones  sacrœ  iv,  v  et  x  vociim,  Francfort, 
162/1,  et  un  autre  recueil  de  motets  à  cinq  voix  publié  à  Dantzick,  en 
163/1,  sur  le  plain-chant  de  l'Eglise,  etc. 

Il  a  harmonisé  un  certain  nombre  de  nos  psaumes,  qu'il  prenait  pour 
thème  d'hymnes  funèbres;  on  en  trouvera  plus  loin  deux  de  sa  com- 
position, que  nous  empruntons  à  Winterfeld,  Der  Evangehsclie  Kirchenge- 
sang,  etc.  (Voir  le  même  auteur,  Zur  Geschichte  heiligcr  Tonhunst,  Leipzig, 
1862,  in-8",  I,  6  I  ,  etFétis,  Biographie  des  musiciens.) 

JEAN  CRiJGER. 

Compositeur  distingué ,  directeur  de  musique  de  l'église  Saint-Nicolas 
de  Berlin,  Crûger  naquit  le  9  avril  1098  et  mourut  en  1662.  Il  s'est 
occupé  de  nos  psaumes,  et  on  lui  doit  l'ouvrage  suivant  dont  nous  emprun- 
tons le  titre  incomplet  à  la  BiogrnpJtic  des  musicteus  :  Psalmodia  sacra ,  das  ist  : 
Des  Kœniges  und  Propheten  Davids  Geistreiche  Psalmen,  durch  Ambrosium  Loh- 
ivasser  D.,  ansdemfrantzœsischen,  nach  ihreni  gebraeuchhchen  schœnen  MeJodien, 
in  deutsclie  Reim-Art  versetzet  (Psalmodie  sacrée,  contenant  les  psaumes  du 
roi  et  prophète  David,  traduits  du  français  en  vers  allemands  par  Ambroise 
Lobwasser,  avec  leurs  belles  mélodies,  et  arrangés  en  entier  pour  la  première 
fois  à  quatre  voix  et  [comme  supplément]  deux  instruments  et  basse  continue,  par 
Jean  Criiger,  etc.),  Berlin,  Christophe  Runge,  i658,in-8'\  — Une  autre 
édition  de  cette  psalmodie  a  |)aru  en  1700  à  Berlin, chez  la  veuve  Salfeld, 
grand  in-8". 


78 


LES   HARMONISTES  Dl    PSAUTIEU. 


CLEMENT  JANNEQUm,  15 ^i 5. 

CHANSON  SPIRITUELLE. 


Siipoiiiis. 


Altus. 


Ténor. 


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LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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LES  IIAUMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


Mélodie  an  tcnor. 


LOYS  BOURGEOIS,   J5d7. 

PSALME  r. 


Superius. 


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84 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIEP.. 


85 


Superius. 


Altus. 


Ténor. 


Bassus. 


LOYS  BOURGEOIS,   i5A7. 

PSAL3IE  CXVIII. 


Mélodie  nu  li-nor 


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86 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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LES   HARVIOxMSTES   DU   PSAUTlEli. 


87 


LOYS  BOURGEOIS,   15/i7. 

PSALME  XIV. 

Les  paroles  seules  appaiiiennent  au  Psautier  liu;;iieno(.) 


Sii|ii'riiis. 


Alliis. 


Teiior. 


Bassus 


Piano 


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88 


LES   IJAHMONISTES  M]  PSAUTIER. 


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LES  HAHMONISTES  DU  PSAUTIER. 


89 


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90 


LES  HAUMOiNlSTES   DU   PSAUTIEIÎ. 


LOYS  J30URGE01S,    15/(7. 

PSALME  XXX VIII. 

(Les  paroles  seules  apparliennent  au  Psautier  liugueuot. 


Suiit'iius 


^ 


Alu„.      j^ 


Teii 


Cussus. 


l^iaiiu 


orgue. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


91 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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LES    IIAiniOMSTES  DU   PSAUTIEH. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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LES   JIAllMOMSTES  DU  PSAUTIEH. 


95 


JEAN  LOUYS,  1555. 

PSALME  X\V. 

(Ce  iiinrccau  a  pour  sujet  la  socoade  mélodie  qui  fut  appliquée  au  psaume.  Voir  I,  p.  G3G.) 


SiipcriiiF. 


Qiiiiila  pars. 


Ciiiilra  tciior. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEH. 


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LES  HARMUINISTES  DU  PSAUTIER. 


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LES   IIAUMONISTES   DU   PSAUTIEP.. 


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LES  ll.AllMONISTES  DU  PSAUTIER. 


105 


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Mais      bien  ceuix      qui      du  -  re    -    ment, 


Mais     bien  ceulx  qui       du  -  re    -  ment 


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Mais    bien  ccuîx  qui  du  -  re  -  ment 


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bien    cenlx  qui        du  -  re   -    ment, 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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LES  HARiMOiNISTES  DU  PSAUTIEH. 


107 


PHILIBERT    JVMBE-DE-FER,     1559. 


Le  ténor  manque. 


PSALME  XLII. 

Paroles  de  Ci.  Lemaislre.) 


Supcrius 
Contra 


Bassus. 


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108 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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PHILIBERT  JAMBE-UE-FEU,  156/i. 

PSALME  XXV. 


Siipcrius. 


Coulra. 


Tenoj'. 


Bassus. 


Piano 

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or(;un. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


109 


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-poir    ay       mis;  Fnv    que    le    ne      tombe  à 


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be  a       bon    -  te 


Au  gré     de    mes 


ne  -  mis;  Hon- 


i^jjj^j^ijjgj 


hon     -       te 


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Au        gré  de    mes 


en-  ne  -    mis-  RoD- 


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be  à       hon  -   te 


Au        gré  de    mes     en    - 


ne      -        mis- 


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Au  gré       de    mes     en  -  ne      -      mis; 


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LES   HAHMONISTES   DU  PSAUTIER. 


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te       n'au-ront     voi 


-    re    -  ment 


C.enx  qui      des- sus 


i     <li^iJ4     J      i      ^      ^^ 


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■te    n'au-ront  voi  -    ro-ment,  voi    -  -    Pf-rjeiit  Ceux      qui    des  -    eus 


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n'au-ront     voi  -  re    -    ment 


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-    te      n'au-ront     voi  -   re-raent,  voi       -        re  -    ment  {;eux  qui       des  -  sus 


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tov  s'a})   -  puy  -  -ent;51ais  bien     ceus  qui      du      -       re-rnent,      ceux     qui 


¥J  jjU  j  ij^jijji^  i^i'j.  jij  j 


toy    s'ap  -  puy       -      ent-.Mais     bien  ceux  qui     du    -    re-meiit,  qui 


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33: 


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qui    des  -         -  sus         tuy   s'ap  -  puy     -       eut-, 


Mais  bien 


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-   ent;  Mais    bien  ceux  qui        du 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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en  -  nuy    -  -    eni 


dii-re-tnent,  Eî  sans    cau-se        tes 


G'j  -  re-  Tiveii 


î,Et  ba'.is     caa-se       len   en  -    ntiv    -     eut,  Ils 


en   -  nuy  -  ciî 


33: 


p       d    /i 


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ceux   qui     du  -  re  -  ment 


sans        cau-se       les   en  -    nuy  -  eni. 


M'i'  ri  '\  ^ 


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en      -      nuy 


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PHILIBERT  JA:\1BI>DE-FJ:1\,   156^1. 

PSALME  LXVIII. 


Mélodie  au  ténor. 


Supciius 
Contra. 


Ténor. 
Bassus. 


k'^:i  i^^  \'ll<tjf\l^^■\nvrp 


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Que  Dieu  se        mon-tre        seu  -  le    -   ment, 


te — 1>&- 


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Et         on    ver  ■ 


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A      -    ban -don  -  sier     la  pia 


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112 


LES  [lARMONISTES  DU  PSAUTIER.^ 


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^'u     -     ir      de   -  uant    sa  fa  -  -    re- 


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voit    s'cs  -  ua  -non  -     ir 


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roin   -  me       l.i  firi'    ;ni    -    près    du         feu, 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEH. 


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(•on  -  su    -    me    -  -     e* 


ineschans    de-uant      Dieu 


ri    I  cr 

La  force  est     con-su 


r 

I  ■ 

nié    -    e. 


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L-TJ    .-rj. 


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cc\i-su    -    ma    - 


RICHARD  CRASSOT,   1504, 


PSALME  Ll 


AFélodie  au  ténor. 


Su  péri  II  s. 
Altus. 


Ténor. 
Hasstis. 


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114 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAOTIEll. 


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LKS   II  AP.MONISTES  DU   PSAllTHÎP.. 


115 


Supcrius. 

Altll8. 


Ténor. 
Bnssus. 


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lUCHARD  CRASSOT,   156/i. 

PSALME  XXV. 

Mélodie  au  lénor. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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Ténor. 
Bassus. 


HUGUES  SUREAU,  t565. 


PSALME  1. 


iMûloilie  au  ténor. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


117 


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Superius. 
Ailus. 


Ténor. 
Bassus. 


HUGUES  SUREAU,   1565. 

PSALME  XXV . 


Mélodie  au  ténor 


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118 


LES  llARMUiMSTES  DU   PSAUTIEU. 


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JEAN    SEIWIN. 

PSALME  XXXIII. 


La  I);issc  uiaixiuc. 


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Ks- ueil-!ez-vou9,  cha  -  cun    fi     -     de  -  le,         es -ueiilez  -  vous,  Me  - 


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ueil  -  le2-vous,cha  -   cun     fi      -    de 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


119 


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Sur    Sii         (lou-c?  bar    ■     pe 


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pffT^h-ir^^-^FfT  1 1-  rirrff^ 


Pen-due       en      es-      ch:ir  -  pe.     Le  Sei-gneur 


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chansyn    -   n.ex       '      tes 


sofî  nom     «ou     -      tv. 


120 


LES  HARMO.MSTES  DU   PSAUTIER. 


Conlia. 


Ténor. 


HilSSlLS. 


Pi;ino 

ou 
ori'ue. 


C.   GOUDIMEL 

PSALME  1. 

Édil.  dei58o. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


123 


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12Û 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


C.   GOUDIMEL. 

PSALME  XXIV. 

Édit.  de  i565,  en  un  volume. 


Mélodie  au  léiior. 


Superius. 
Conlra. 


Tenoi'. 
Bassus. 


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33Û 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


125 


C.   GOUDIMEL. 

PSALME  XXIV. 

Harmonie  du  lxii.  Edil.  de  i565  et  de  i58o. 
Mélodie  au  ténor.  (Paroles  du  verset  2.) 


Superius. 


(lontra. 


Ténor. 


Bassus. 


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Qui  vien-dra    donc   au       mont     de      Dieu?  Oui         est    -        ce       qui     là 


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12C 


LES  ilAi'.MONISTRS  DU  PSAliTlIÎR. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


127 


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128 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


Mélodie  au  lénor. 


G.   GOUDIMEL. 

PSALME  XXIV! 

Harmonie  du  xcv.  Edit.  de  i565. 
(Paroles  du  verset  3.) 


Superius. 


Contra. 


Ténor. 


Bassus. 


Piano 

ou 
orgue. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER 


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30 


LES  HARMONISTES  DL    PSAUTIER. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIET.. 


131 


Mélodie  au  ténor. 


C.   GOl  DIMEL. 

PSALME  XXIV. 

Harmonie  du  cxi.  Edit.  de  i565. 
(Paroles  du  verset  It.) 


Snporiiis. 


Contra. 


Ténor. 


Hassns. 


Piano 


orgue. 


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tes,      grans    por 


132 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


Si  en   -  tre     .     fh      le  Ho.v     de  gloi 


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LES  HARMOMSTES  DU  PSAUTIER. 


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Le  plus  fort     qu'en  guerre  on      peut        croi 


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Le        plus   fort     qu'en  gner    -    re  ou  peut       croi        -        re. 


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1 3/1 


LES  HAIIMONIISTES  DU    PSAIJTIEU. 


C.   GOUDIMEL. 

PSALME  XXIV. 

Edit.  de  i58o. 
Mélodie  au  siipcrius.  (Paroles  du  verset  5.) 


Superius. 


('onlra. 


Ténor. 


Bassus. 


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Piano 


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îlaus-sez    vos      tes-tes,     grans  pop  -    (aux, 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


13  5 


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hauts, Si  en-tre    -    ra     le         ¥toy  do         gloi    - 


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hauts.  Si  en  -  tre    -     ra     te  Roy    de         g!oi 


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Qui  est    et-  Roy  tant    glo    -    ri 


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Roy   tant      g!o         -  ri 


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3t   ce         Roy    tant      gio-ri 


^#4  I  rrr^^-^  ^  -^  \,u^i--tt=n 


-  re      Oui 


est  ce         Roy    tant      glo-ri 


O      r. 


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136 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


-    mes    vie    -    to  -  n     -     eux,  vjc 


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y  ^  '  f^^r^r^ 


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331 


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C'est  ]uy  qui        est    le         Hoy      de      gloi 


I 


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J     J    '  ^-'   J    '  J     H  I J.  J.  '  -J  J  J-J  '  Q^^^^^ 


T'est     luv    qui       est    le         Ro^       de      ^iot 


I 


re. 


5       ^      ci  C 


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C'est     luj"  qui        est       le      Hoy  de  gloi 


d    I  r> 


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33: 


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-  PUA,  r. 'est    luy  qui     est  le  Roj" 


de       trloi 


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'M'|l|i'lri'lf"M=^^ 


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3ar 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


137 


C.   GOUDIMEL. 

PSALME  XXIV. 

Harmonie  et  paroles  du  xcv.  Edit.  de  i58o. 
Mélodie  au  superius. 


Superius. 


Contra. 


Ténor 


Bassus. 


Piano 

ou  ( 

orgue.         / 


Sus,  es  -  gyy   -  ons-nous       asi 


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Sus,       es  -  gnv    -    oiis-!io«s  r;i     !?ci- 


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Et     chatîtoiis      hau-te-    fueiit  l'hon-tieur 

O'^  r^ CL. 


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Et  chantons      hau 


te    -  ment    i'hon 


neur  Dt* 


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■  çncur, 


Et         chantons     hau-te   -    ment 


1'  hon 


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*ur,  Ft  chantons      hau-te-  ment  l'hoti-neur 


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138 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


!'/•■<•    j-. 


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33; 


De  iios-lro  sa  -  lut         et     d<-     -     ffn 


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nos-tre         sa 


lut 


de  - fen 


Hîis- 


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^ 


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De        nos-tre  r;*  -  lut         el      de     -     ter 


se.  Kasloiis-iioiis 


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m 


De  nos-tre         sa  -  lut         et     de     -     fen 


-9 <&— 

se.  Has 


m 


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Ha^     -       tou'i    -    nous 

j2 /2_ 


nous  pre  -  «en 


-©- 


-tons-noiisde  nous    pre-sen  -  ter,  Kas     -      tons-nous  dp  noun  pre   -  seii 


de  nous  pre-sen-  ter,  H;islons-nous   de  nous  pre-sen    -   ter 


^m 


'j  fÀ 


-SI- — o- 


-totis-nous  de  111)116    pre-sen  -  ter, 


Has    -     (ons-noiis     de    nous      pre-seii- 


LES  HARiMONISTES  DU  PSAUTIER. 


139 


;  r  if 


33: 


De 


usv.i    lia  ?«ce,  et  de  chan 


321 


^ 


33: 


^ 


-ter 


!>p  -  uaiiî     63  fa 


ce,  et         df»    chai)  -  ter 


ikz 


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Oe  -  uant  sa         fa 


-    ce,  et  de 


chan  -  ter,     fi 


S 


-ter  De  -  canî  63  face,  et 

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ehan  -  ter,  et        de 


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chau-ler    Le    los    de  sa   ma-  gni-fi   -    cen 


l/iO 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


C.   GOUDIMEL. 

PSALME  XXIV. 

Harmonie  et  paroles  du  cii.  Edil.  de  i58o. 
Mélodie  au  superius. 


Mipenus. 


Contra. 


Ténor 


Bassus. 


Piano 


ou 


orgue. 


m 


-ev- 


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-o- 


33: 


33: 


Du  Sfi        -         giieur  I)i<\i  en    tous  en 


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Si'i  -    gnenr  [)ieH  eu 


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S! 


Du 


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Seigneur        Dieu   en  fous  eu 


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-  droits, 


Eu 


l'as-sem    -    hié  -  e  des    plus       droits, 


ywu^éV^ 


•droits  Eti         i'as-sero-   blé  -   e  des     plus     droits, Eu  l'as- 8em  -   blé  -   e 


^ 


« & 


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— o ^    ^ cr 

Eu  l'as-sem  -    blé-   e  des    plus     droits,  De 


-droits, 


33: 


m 


±i 


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l'as-sem   -   blé  -  e  des  plus  droits. 


1 


F  r  '  P  (' 


15 


il 


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m 


33: 


p 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


llii 


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l)t"  dia!i-(er         a      J)ieu        coiis-(u     -    mie 


g*    t^J        I    ^'^ 


— o — ^-^ — c 

De        chaii-fer  à       Oieii       cous-tii 


des    plus       droits, 


chan-(er  à     Dieu         coiis-t;i     -     mie-re, 


rfc 


f  r  f  if 


La 


m 


De        chan-ter         à      Dieu        cous-(ii     -     mie 


i 


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4.       J 


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33: 


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331 


La  f;loi  -  n'  ie 


rem  -  fes    -     se 


ray, 


4  '4.J  \i^'4-i 

La  {^loi  -  ro  ie       con    -    tes  -  se 


-  n)ie   - 


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glci-n 


Hd- 


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cfiii   -  -    fes  -  se      -      rav,    ie 


cou    -     fes  -  se  - 


33: 


^EEÈ^EE^ 


La         gloi      re  ie       cou  fes- se      -       rav,    Lt 


-e>- 


3X3: 


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-o- 


33: 


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U3 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEU. 


^^^ 


33: 


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Et  sa       lou     -     ange  ut)  -    noi 


-    ra,y 


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pe  ai)  -  non- ce    -    ray,    an  -  -  non  -  ce  - 


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sa     lou  -  anse    an  -  non 


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sa      lou  -  ange   an  -   non 


ra^,  Ht         sa     lou  •         -  ange   an- 


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-ra^D'vne  af   -    fec  -  ti      -    on     toute      en  -  tie 


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V    D'vne     af-    f^-V  -     ti  -    on         toute   en    -    tie    - 


^ 


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non  -  ce    -     ra_y     D'vne    af  -  fec   -     ti   -  on  toute  en   -    tie 


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95 


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^^ 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


IA;} 


C.   GOUDLMEL. 

PSALME  XXV. 

Édit.  de  i58o. 


Mélodie  au  superius. 


Superius. 


Cou  Ira. 


Tcnor. 


Bassus. 


Piano 


orgue. 


^ 


w 


toy,raot>  Dieu,  mon  co'iir        mon    -  -      te, 


S 


^^^ 


^ 


A  toy,  mon  Dieu,     mon    cœur       mon 


S! 


A  loy,  mon    Dieu,  mon    cœur     mon    -         -  te, 


En 


'y-A^°  ir  r  \.\^^ 


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A  toy,  mon  Dieu,  mon  cœur     mon 


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33: 


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to_y  mon        es-poir         ay 


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te, 


mis,  En        toy    mon       es-poir 


Kn        toy       mon       es-poir        iiy 


■ê-^ 


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1/4^4 


LES  HAHMONISTES  DU   PSAUTIER. 


5 


3=:=n 


33: 


33: 


Faj'  que     ie  ne     toii)     -       be   à  hoii    - 


te, 


m 


mis;    Vi\y       que    ie  ne  tombe   a        hon 


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mis;    Fay       que    ie         ne     tom     -      be    à       hon 


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33: 


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An  gré  fie     mes         eu 


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331 


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gre    dt 


mes        en 


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33: 


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(le    mes         en 


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^ 


^        P 


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te. 


Au       gre   de 


eu   -  ne      -   mis.      Hon  - 


LES  HARMONISTES  I)L(  PSAUTIER. 


Îli5 


33= 


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n'au-roiit        vni    -    re        -      iront 


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m 


n^ 


ne     -      mis 


non 


te  n    ;uiront         voi   -    re      -      meiitOux 


qui 


m 


33: 


^m 


33: 


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-mis.    Hoii        -       t«  nau 


roiit  vîji  -    re      -         mesiC 


Ceux 


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S 


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33: 


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33: 


33: 


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qui       des 


-73 

toy  s'ap 


-e>- 


Ceux 


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enf , 


4  4^-i  4 


des  -  sus  toy 


s'ap 


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enf.  Mais 


bien 


¥  ''  r^f" 


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qui      des 


sus  toy      s'ap 


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33: 


-7; 


des 


sus     toy 


s'ap  -  puy 


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f   f  - 


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33: 

33: 


-ey- 


1^6 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


^ 


33: 


3CC 


Mais 


bien  ceux    qui         du  -  re     -      raeiit 


^^ 


'é    ^     ^     ■^ O- 


ceux    qui  du 


re         ment,  Mais  bien       ceux         qui 


P Z33 


33: 


Mais  bien 


ceux    qui  du  -  re    -    ment 


^ 


Et 


-O- 


^ 


fj         cJ     —ZIZZ 


Mais       bien 


ceux    qui 


qui  du  -    re  -   ment     qui  du     - 


if  4  i  i^-^^rM^i-fa^ 


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^ 


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m 


33: 


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-e>- 


331 


Et 


cau-se  les     en     -    nuy 


eut. 


^ 


^=* 


33: 


du  -  re  -  ment    t.t        sans      eau     -     se      les         en  -  nuy 


¥Tf  \rnrj 


ent. 


33: 


33: 


sans  eau 


-     se  les     en    -    nuy 


t 


ent. 


^ 


3s: 


T5~ 

ent. 


re  -  ment     Ft 


sans         cau-se  les    en    -     nuy 


^ 


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4  i^'l'  f^f     l' 


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33: 


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LES  HARMONISTES  DU  PS\UTIKI5. 


U7 


CL.   GOUDIMEL. 

PSALME  CIV. 

En  forme  de  motet.  i565. 
(L'étendue  du  morceau  nous  a  obligé  d'en  refranclier  la  serondo  et  la  cinquièmo  parlie.) 
Superius. 


(loiitra. 


'l'eiior. 


Bassus. 


Piano 


-t>- 


-O- 


-©- 


-©- 


-©- 


-e>- 


33: 


Sut;. 


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ijljjjjljjgfa^ggg 


Sus,  sus, mou      auie.i!         ti 


fr. tit    ûi  -  vc  bietf, 


ï^^ 


TSSL 


^     r)      \     0—0 


Sus,  sus,  mon     a     -       me,       il 


S 


te  faut       di  ~  re       bien,    il 

J2_ 


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Sus,    sus,  mon       a 


nie, il       te  faut       di 


s; 


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33: 


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te  faut      di  -  re         bien 


De  1  '  b^ 


ter-nel:      ô 


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il         te   faut      di  -   re  bien 


A'  r  JMJirrrr^ 


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-?:^ — '  d  ''Q    '   ci    I 

De       l'E-ter   -ne!;  G 
O    ,    O 


te  faut      di  -  re        biei 


^ 


33: 


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M. 


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ter 


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bien 


De      re 


-I;    o        mon  vrav 


..   ^    H^JJI^ 


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>>     O  ^     =R 


P 


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5 


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l'(8 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


p* — "^ r. 


-O- 


I 


gr;indeur     test    ex    -    ct'l- lente    et    no    -     t< 


es  \ps- 


J  I  ^      Il   I  13 


33: 


±=ài 


^à=^ 


Ce!  -  lente    et     no    -    toi 


Tu         es      \ e  s 


m 


-en 


s 


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cel  -  lente    et     no    -    toi 


Tn  (S 


33: 


É 


p  p 


-o- 


cst  iv     -     cel- lente    et     no     -    toi 


-«^ 


i:_JLo,   \i-J 


-t»- 


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-O- 


s 


1tn= 


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ï-Ol 


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:&: 


LES  HAUiMONlSTES  DU  l'SAUTlEl!. 


l/i9 


§'  rrr  i'^  W^T^ 


— — ^ 


S^J    ^^     l^^pÉ 


-o- 


tii    de  bpli'ii-deiir   et  de    gloi 


lu 


i 


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?^=9= 


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d    i  <>? 


T5" 


(leur        et    de  gl<J'    - 


"CT 


tu    de         s[ilen 


Tu 


\t      p        p—    p  i|^>     --^ 


P 


-e- 


tii         dt 


spleiideiir      et     de  filoi    - 


É 


rnrTfrirr  ig 


T., 


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-    tu  de  spit 


-    deur       et     de  gloi 


Tu 


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331 


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de  spli'iiiieur     propre-ment  Ne         plus  ne     moins, 


^ 


UfEC 


<5   '  -îy 

Ni'       plus 


— 5/ — ^-«^r- 

es   ves  -   tu  de         spleii 


deur      propre- ment 


i 


-o- 


r>   fj 


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^ 


es    ves  -  fil 


de  splendeur  propre  -  ment 


Ne 


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es   vos  -  tu 


de         splendeur  propre  -  nunt       Ne    plus  ne     moins 


LKS  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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Ne  plus  ne       moins     que  d'vii    ;ic 


tre  - 


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que        «I'mi    ;ic  -  cousfre     -      iiu-iit. 


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plus     ne  iniiins 


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JNe  plus     ne  moins  que  rl'vn    ac    -  coustre 


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eut.  l'our    pa-uil    -    Ion 


qui      fl'vn  tel       Rov     soit        di      -      giie.Tu 


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l'our      pa-  uil   -    Ion 


qui       A'wx  tel      Koy 


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-ment.  Pour    pa-uil    -     Ion 


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r^    rv 


qui      d'\n   tel      Kov      soit  di       -       g'i«?. 
f2_ 


Pour    pa-uil     -    Ion     qui         d'vn    tel       Ho^    soit      di    -    gne, 


Tu 


'FPpii  j-^j4^  '^  is  U 


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33: 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


151 


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tt'iis  lp  ciel 


Tu      tfiis     If  ciel       ain    -     si      qii'v-nt*  ooiirti  - 


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-j;ne.     Tu       tens    le  rie! 


ni'l    :iiii     -  -    SI 


t]ii  V    -  ne         oour- 


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Tu        tens     I, 


ciel 


ain      -     SI      qii  v  -  no         cour 


S 


^* 


tens  le  ciel      tu         (ens    le  ciel 


aiii     -      SI      qii  V  -    ne         cour- 


i 


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ne.        Lambris 


d'eaux  est         ton    pa    -    lais 


m 


33: 


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33: 


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15^ 


LES  HAUiMOiNISTES   DU   PSAUTIEU. 


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ton     pa  lais  vous  -    (t 


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lieu  de       char  sur      !a    nue 


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•lais    vous   -    te: 


En  lieu 


de        ch;ir     sur  la 


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33: 


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En         lieu 


de 


char     sur  1^    nue 


i 


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331 


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forts    vt'i^s 


tjui         par  mi  l'air 


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es     por  -    té, 


(-  r  l'r-  g 


"t         !i;!>     forts     ver  s   qui  parnii    I  air 


V  P  I    f^ 


^;    rJ        ^::gJ 


'S    |)or      tt 


Ft  les  torts  vens 


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qui  par  -    nii 


Et  les        forts       vens  quiparrra 


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331 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


153 


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soub-pi 


rent,  Ton  cha  -    ri  -  ot  a  -  uec       leurs    ai     -         les        ti 


qcc 


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l'air  sous   -    p) 


rt'iit ,  Ton       cha  -  rt    -      ot 


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l'air  sous  -    pi 


^nt  Ton      tha-ri     -     ot      a     -     uec     leurs         ai     -     les 


i 


reut.Oesvensaus-  si 


lip»'ii>  et  le  -  j:ers, 


^S 


renl.  Des  veris  aus- si  di 


Fais     tes   he  - 


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li-gens         et  le  -  gers,  Fais 


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Des       \eiis  aus  -  si         -di     -      ligeiis  et    le  -  gers, Fais 


renl.       Des  vens  aussi 


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di     -    ligeiis    et    le-gers.  Fais 


-O- 


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154 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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-  J  J    \  \f   I   I— fi 

'      '    «^     ^     I   =^  nj    é 


-raux, postes  et  mes-sa-gerfe; 


f  t   foudre  i't    feu  Et  foiidrcct 


^^ 


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l  f  i  h  e 


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r;iux,  postes,  et       mes-sa-gers,  Et  foudre  et    feu  Et  foudre  et 


I 


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tes  he      -         raux,  postes  et       mes  -  sa  -  f^ers, 


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m 


tes         ht 


raux,  postes  et        mes  -  sa  -  j^ers, 


Ft  foudre  et 


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feu,  fort  prompts 


il     toiiser-ui     -      ce,  bout    les    ser  -   geaiis 


i 


de 


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zm. 


feu,fort  prompts  à       ton  serui 

fi te jtL.» «_ 


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•r-;;'eaiis     de         ta 


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feu, fort  prompts  a       tou  serui     -       ce,  Sont  les    ser-geaiisde  ta         hau 


3 


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fczizf?: 


feu,  fort  prompts  à       tori  serui     ■        <  e,  Sont  les    ser  -  geans  de  la  l;ci:- 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


155 


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ti  Tf  Tu        as     as   -    sis 


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te        lus    -     ti 


Ce.  Tu       as    as   -  sis 


F3r  ^r'^ritlriArr  '  °  '  '  i^^jjji 


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33: 


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Par  i  on  -  tre     -     pois, 


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la  ter-  re  ron-de    -    menî  Par         non-  tre   -     pois,  sur 


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15'6 


LES  IIAIIMOINISTES  DU  PSAUTIER. 


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sur         son   vray       fou  -  de    -     raeiit; 


M       qua 


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'^  p  I  f^  j 


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pois,    sur        son    vray       fon  -  de    -     ment;  Si        qiià         ia     -      mais 


S 


m 


^ 


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^ 


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son     vTsy        fon  -  -  de  -  -  ment;  Si       quà         ia     -      tuais        se    - 


1^^ 


331 


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is     se   -     ra      ferme    en    son      es  -         -  tre,    Sans  se        raou     -     uoir    n'a 


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"cr~         t 


f^     p      I  , 


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se    -     ra      ferme    en    son       es  -  -  tre, 


Sans  se        mou 


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L^f     ff  |-       -^ 


3 


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ra      ferme   en    son       es  -  -  tre,    Sans  se       raosi     -      uoir 


m 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


157 


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Au       pa  -  r;i  -  uaiit    de  pro  -  fonde  et 


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dextre         n'a     se   -     nés   - 

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Au        pa  -  ra   -    uaiit 


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Au        pa  -  ra  -  uant    dt 


zzrrzz: 


ra 


doxtre         r/a     ce  -     nés  - 


tre.    Au       pa  -  ra  -   uant  de    pro- 


3s  -t  J  J  I  j  a 


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33: 


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Cou  -  uerte  es  -  toit     ain  -  ?.i    que     d'vii   man 


J  I J  J  Ll.  J  i  ^^'  ^mJ~3 


m^ 


rJ       a     -r-rr 


pro   -    fonde  et  grand'         eau   Cou  -  uerîe  es  -   toit     ain  -  si    que      d'Mi  man 


^^ 


Q         CV 


ô © (9 &-: — » 


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33: 


profonde   et 


grand'  eau    (ou  -  uerle  es  -   toit     ain  -  si    que      û'\n    man- 


^^ 


?3i: 


fonde   et  grand' eau     ("ouuer  -  te  estoit  ain-  si    que      d'Mi    m;(i\- 


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S 


-e>- 


f 


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158 


LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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ht  tes    prjnd's    eaux    fiiisoytit   ton- tes     à      l'Iieu    -     rp 


O       '    ''^     ^ 


tatiat 


-g_aL 


Ft  •      les     grand's    euux   faisojent  tou  -  trs    à     l'hru    -     re    Dessus   Ic6 


Et         les     grand's    eaux  faisoyent  tou  -  tes    à     l'htu    -     re  Des- 


fr     » 


m    m 


0    m 


t^ 


•  teaii; 


tt         les     grand's    taux  faisoyent  tou-tes    à     l'huu    -     re    Dessus    les 


-*Us 


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s 


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Ci,  --i.t 


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1*— ^ 


33: 


33: 


m 


Dfs   -    sus    les     monts       leur  ar  -  rest         et  de     -       meu 


P       P       If- 


monts       l''ur  ar      -      resl. 


leur        ar    -     rest 

U rM^ — « — 0- — 


fe^fe^ 


.'t       de  -  meu     -    re. 

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^ 


■0 0 


-sus  les    monts       Des    -    sus     les     monts   leur      arrest    et    de  -   meu 


a        n 


y-y 


r  f  i^r  r  if 


•■y-  j^'- 


s 


33 


monts      Des    -      sus  les  monts  leur     ar  -  rest        et  de 


V=^ 


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I78-- i-bS 


f-W        V> 


^.■^ 


t-  ^f  flf 


s: 


T~cr 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


159 


Tiei'ce  partie.  Trio. 


Siiperiiis. 


Conira-tenor. 


Ténor. 


Piano 

ou 
orgue. 


m 


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S! 


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WiTf 


H-pf 


De 


U-b  hauts 


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l},\   I  J       è 


U:b     hauts 


ipiir  °  iJ  r  iffpr  II'  J  aiEE^ 


'.eux,       par 


De  tes  hauts 


lieux,  par       art  au   -    tre 


^^^f^3^ 


-n — -Q  "*'    " 


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^> — ^ 


p —   r^     zz 


lieux,  par       art      au   -    Ire    qu'humain, 


Les      motils  pier    -     reux        ar 


^ 


P     P      zzb-^rV 


ttrJ     ïo 


5ô: 


i 


art       au    -     tre                qu'hu          luain.  Les    monts  pier-reux,       Les     monts     p]er 
0^  Ù    itn .    O 


:tê 


P »■ 


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qu'hu      -      n;ain 


T5 


Les  monts      pier      -        reux    ar      -      rou 


1^  Z^ 


Q..    L^*  a.r.J      I  Q 


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-cr 


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160 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


T-©- 


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n^  irrr^T^ 


Riaiîi,  Si       que    la         ttr  - 


-  if  est       foute 


^PS 


2^ 


zrra 


c» &    O 

Si         que    la       ti-rrt-est 


-  rt'ux   ar    -     rou  -  ser- 


s        de 


ta        main. 


w^ 


15»— O 


Ô — G fi> &■ 


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ta     nvaiii,  Si      que       la         terre  est      tout' 


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33: 


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33: 


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suoule  et      pie 


I     -       ne 


Du    fruict  ve  liant      de 


^^ 


r.i    fi      =g 


-cr— Cl » ?r 

tunte        suoule  et      filei      -      i!0  Du    fruict  \e  -  naiit     de        ton    la-   beur 


J  I  J  ,1  u 


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saoule  et      plei  ne    Du  fruict    venant  de  ton      labeur  sans       peine 


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LES   HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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monts        et       vaux    Ger-nier     le        foin    uour     iu  - 


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162 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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LES  HARMONISTES   DU  PSAUTIER. 


163 


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fort,  Le     pain    aus-   si    pour     l'hor 


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LES  IIAUMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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l'hui -le,  afin  qu'il  en       ta  -  jce     Plus    relui 


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-bla-l)le-nîeiit       sem  -  bla  -  ble  -  ment  Ihuile,  a      -      fin  qu'il  en      ta  -  te     Plus    relui- 


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ce.       Tes     arbres    vert! 


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-santé  et       ioy  -  eu    -     se     sa        fa 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


165 


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les        cèdres 


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les       cèdres 


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LES  HAUMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


167 


Quarte  partie. 


Siiperiiis. 


Coiitra-lenor. 


Ténor. 


Bassus. 


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Là  font        leurs     nids,  car        il      te      plaist  ain  -   si,  Les 


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Là  font       leurs     nids,  car       il      te      plaist  ain  -  si,  Les  passe- 


33: 


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Là  font        leurs     nids,  car       il      t?       plaist  ain       si.  Les 


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passereaux    et       les   passes  aus    -    si; 


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l)e         !  au  -  tre       part 


33: 


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les  pa 


s     -      ses        aus    -    si 


De 


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LES  llAHMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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1  autre      part       sur  hauts     sa  -  pins  be  -  son  - 


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sur       hauts  sapins  beson       -      giit 


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LES  HAHMONISTES  DU  PSAUTIER. 


169 


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monts  droits 


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droits 


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170 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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cho     -     urfs  et       aux       dains;  Et     aux  cotmilz    et         lieures  qui   vont 


S 


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dains,  iiux  cheures      tt      aux      daius;  Ft  aux  con-nilz  et    lieures    qui  vont    vis 


rj      fà 


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ures  et      aux       daiii5>;         Vi 


aux         con    .     tn'Fz    et      lieures 


33: 


che     -    ures  et      aux       daiiis-. 


Et 


aux    con 


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Mf  r  1^^^'   ^— T^-f^ 


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-   tp,    et      iieures      qui  vont  vis  -  -    te  Les 


f^Tr^riFpF-^^ifFF^rFrpiTr   rir^ 


qui  vont  vis  - 


-  te     Les 


ff  irrfrfffr^ 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


171 


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sont      cr 


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pour  gis  - 


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sont  ordonnez  pour     gis  - 


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rochers    creux       sont      ordon    -     nez 

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pour  gis  - 


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Que  di       ray      plus?    la  clai    -    re        lu  -    ne  fis,  Pour 


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22: 


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QuP         di  -    ray      plus?    la  clai    -    re        lu  -    ne  fis, 


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li  -  ra\      plus'' 


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Qua'  à\   -  VA^i       plus'''    la  clai   -    re        lu  -   ne         fis,  Pour 


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172 


LES  HARMONISTES   DU   PSAUTIER. 


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19 ^ 


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pour  nous    mar-quer    les       mois      et  iours    pre-  fij 


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33: 


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les      mois    et         iours     pre    -      fix, 


Et 


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173 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


175 


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Sii|iciiiis, 


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Bassiis 


LES  HAUMONISTES  DU   PSAUTIEP.. 


Sixiciiic  partie. 


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LES   HARMONISTES  I)[J  PSAUTIER. 


177 


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votit   nageans  il  ~    lecques,    na-j;eans  il-  !ec  -  -  qui 


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Moy  -   ens,       pe 

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l'Jov   -     enb.       De    -      tis. 


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178 


LES   IIAUMOMSTKS   I)[l    1\S  \  liïIER. 


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et         de  bien  grands  a  -  uec  -  ques,  it        deljiiMigrandsa  -  uec      -      ques 


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-  mé,    qui      bieir    a    l'aise  y        nou-e,  Et  à   son    gré  par  les  ondes    su 


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Et         à   son 


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-  mé,   qui      bien   à   l'aise  y        nou~e. 


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qui       bien  à    l'aise  y        uou-e,    Et       à  son  gré 


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Et  a  son  gré  par         les        on   -   des  se 


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le,    qui      bien   à    l'aise  y        nou-e. 


Et  à   son  gré        par         les 


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180 


LES  HARMONISTES  DU  PSAriTIRH. 


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iou  -  p,  par    les  oiicit's  se        iou    -   o,   se       iou  -    f. 


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'^'i    i    IJJjJl.i     JJIJJ. 


gre      par         les  ondes  se      iou   -    e,  par    les  ondes  so      ioii-e 


à  son  gré        par        les 


ondes  se      iou 


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a  -  ni  -  maux   ; 


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'<^''>  -  *"  Et    u   son  gré  par  les  ondes  se      iou-e.Tous     a  -  ni 


ondes  se       Iou  -  e,  parJes  on-des  se  iou    -    e.    Tous  a  -  ni -maux   à 


JN      -1    l-l  .1 


g-    é 


toy  vont     à      re-  cours,  Les    yeux      au  ciel, 


à   :3  fin  qui 


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Les   yeux     au         ciel,  les  yeux        au         ciel, 


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toy   vonî      a      re  -  cours, 


Les      yeux  au  ciel, 


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toy   \ont     à      re  -  cours,  Les  yeux 


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toy   vonî     a      re  -  cours, 


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33: 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTÎEP.. 


181 


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111)       que 


Si'  -   cours     De       la      bon    -    tô      à  re-pals-   trc  leur  don- 


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le   se  -  cours     De        ta     bon    .     té      à  re-pais  -   tre  leur 


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be      -       soin    et  le      terns        s'y         a 


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18Û 


LES  HAKMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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180 


LES   lIAiniOMSTKS   DU   PSAUTIER. 


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LES  HAHMOMSTES   DU   l'SAUTIl-lî. 


87 


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de     bes   -    tes   nou  -  uel  -  les,         Rn  vn  moment  la     ter  -    re  renou- 


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re  -   nou  -    uel    -     les 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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Or  soil  tous  -  ioiirs    re    -    jjiiaiit 


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Or         soit     loiis-iours   re  -    {jiiant 


ii  Heu        -        lis  - 


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Or  soit  tous  -  iours  re      -      gnaiit    et 


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Or  soit    tous  -  iours    re    -    imaiit 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER 


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soit    tous  -   iours    re  -   gnaiit       ol         fleii 


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LES   IlAr.VlOMSTRS   1)1     PSAUTIER. 


33: 


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puis     -    saut; 


-  lo  (lu 


Seigneur        loiil 


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iiiu-ies    -    11', 


ma    -    ics      -      le 


du 


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ina-ios    -     le 


tlii         Soi  -  "iiciir        toiil 


pnis  - 


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(lu 


Sel  -  gnetir        lout 


té        du  Seigneur      lout  puis  -  -  sant; 


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Seigneur      loiit   puis  -  sauf; 


riai   -    se  au     Sei    -    ffiieiir  preii 


r^         n 


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Plai   -   su  au     Sei    -    jineur  prcn 


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puis      -      saul;  Piai        -        se  an       Soi  -  gneui"  pieii    -     dn 


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Plai  -  se  au  Sei  -  gneur    preii   -  die 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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sa    hai 


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(Ire    res   -    iou    -    is   -   saii-ce  Aux         œii-ures         foicts    par  sa      hau 


-^  \    f]         r 


dro  rcs   -    iou  -  is      -      san       -       ce        Aux  œiiures         faicts     par 


J.  M  '^    I J  J  I 


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aux     œu  -  urcs  faicls  par 


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193 


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puis  -  son  -  -  ce, 


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Le      Sei|;neui'     di,   ijui        r.iil    Imu   -   li     -       Idr 


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LES  HARMONISTES  Dlf  PSAUTIEIÎ. 


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qui        fait  hor  -  ri     -     bln     -     ment        Ter     -     le        treni  -  -  -  bler    d'vn 


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qui  fait  hor-ii-ble- ment       Ter     -     rclreui- 


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ment      Ter      -      re    trembler  d'un     re-(;ard  seu      -     ie   -   ment, 


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qui  fait  lior-ri-bie -ment      Ter       -       re    trem  -  bicr 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


195 


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33: 


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Voi-re  qui    fait,    tant        peu        les 


re-gard         seu-le    -    ment; 


1-UJ  \^-  J 17  f  I  r  r   I J  JijiT-^^ 


bicr  (l'vn         re-pord        seu    -    le  -  oient,    Voi  -  re  qui  fait,  tant  petx  les 


l^ff^?^ 


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33: 


re-gaixl        seu    -   Ie-ment,Voi     -     re       qui      faif,  tant        peu        les 


'h     -      i      M    :) 


j  1'^  '^  N-  r  1'^  r  ir  r 


d'vn  ix?-{jai'd       seu    -    le  -  ment,    Voi  -  re    qui  fait,  tant      peu  les 


ù                O 

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196 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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Les  plus        hauts  monts      d'à        -        han       su  - 


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sache  altein  -  dre,  Les      plus  hauts         monts,       les  plus      hauts  monts       d'à- 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER, 


197 


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Quant      est    à         moy, 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTiEIL 


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L>iit       rjHc      'î'i    -    uanl   se     -     ray,    An  .Sci-giiciis" 


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qnani  C9t      à         moy,   laul        que     tî    -    uant    ae    -     ray, 


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,ES  HARMONISTES  DU   PSAUTIEU. 


199 


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Dieu  cliaii-ler     ne        ces       -        se    -    rav,  ilinu  -    ter       ne  tes -se- 


P 


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Dieu         cbiui     -     1er    ne 


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Dieu  clian-ler    no     ces  -  se    -    ray, 


clian     -     1er    ne 


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clian  -  1er     ne      ces 


se    -    ray, 


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cban     -      (cr     ne        ces 


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LES   IIAKiMOMSTES  DU    l»SAUT[i:i5. 


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clian    -    ter    in'        ces 


se  -    ray; 


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Pl    irrr.U-j^^l    U    J    M   .M 


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1er       ne         ces 


se  -    rav,  clnin   -    tei-      ne         ces  -  se   -    ray; 


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j    J  I  f    f  I 


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clian  -  ter       ne       ces  -  se 


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LES   IlAllMOMSTES  DU   PSAUTIEH. 


201 


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lay;     A       mon  vray   Dieu,  plein       de  miigni-fi  -  cen       -       ce, 


j  .1 1^  ^  i-i  rtri  ij  j^ 


t=^ 


A       mon  vray  Dieu ,  plein       de       ma    -    gni  -  fi    -    cen 


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Pseau  -  me      fe       -       rav 


M 


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jt-^rrf-fl^ 


mon  vray  Dieu, plein    du 


-     «rni  -  fi    -    cen        -        ce,  Pseau  -  me  fe- 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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Pscau  -    me    fo   •    ray  tant     que         i'aii  -    ray,  tant  que  i'auray  es- 


J  '44  U 


-  ce, 


Pscau  -  me      fc     -     ray  tant  que       i'au  - 


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tant  que  i'aa  -  ray    es    -    sen 


JL  U    ■                             _,       -■  ^- ■   5"    -p 77                           ^         ^            ^' ■- 

^^  jjjjk^  ^rir  r  If     [Mf  r  11    [j^i-^  .  0 

pseaumc     le    -    ray  tant      que     i'au    -    ray 


p       \   C-^     C^         I  Q 


r  II  I  I f  ^  I \^E^ 


Pscau  -  me     fc    -    ray   tant    que  i'au  -  ray,    pscau  -  nie    fc      -      ray         tant 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAllTlER. 

1^  .^  ^~^'>     o- 


203 


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-  ray  es-sen   -  ce,  tant  que  i'au   -  ray  es    -    seu 


ce.       Si 


33- 


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ray  es-sen    -    ce,       tant       que  i'au   -   ray       es  -  sen        -        ce.  Si  le 


P 


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tant       que  i'au   -  ray    es    -    sea 


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tant      que   i'au  -   ray      es   -    sen       -       -       ce. 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER 


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le      sup    -    pii'  qu'en  pro      t      -      p 


et         en 


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qu  en    pro  -  pos 


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33: 


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LES  IIAP.VIOMSTES  DU   PSAUTIEI!.  205 


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Luy  soit  piai- santé  et  dou     -     ce  ma      cha 


an     -     -     son. 


\  n     n      \^ 


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son, 


Luy        soit  plai  -  san       -       te  et      dou      -      ce  ma       chan 


■?z=^ 


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■        tjlrj     f]    -\  ri'     ^}       I   O  I   O 


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Luy       soit  piai  -  san -te  et      dou      -       ce. 


et        dou  -  ce 


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I-  r  i"i"  rirr^ 


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33: 


soit  plai  -  san  -  te  et  dou  -  ce         ma  chan  -  son , 


et        dou    -    ce      ma  chan- 


f  f    If  I' 


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son,  Luy      soit  plai  -  san -te  et  dou     -     ce  ma       chan        -        son. 


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son,  Luy      soit   plai  -  san -te  et   dou 


ce        ma  chan- 


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^200  LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


S'ain    -    si      ad  -   uient,  s'ain    -  si     ad   -    uieiil, 


t>  4~^^ 


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S'ain        -        si       ad   -   iiieni, 


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clian  -  son.  S'ain    -    si     ad  -   nient,  s'ain    -   si       ad  -  uient,  rc  -  li-rcz- 


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331 


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S'ain  -  si        ad  -  nient, 


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33: 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


207 


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rc    -    li-rcz-vous. 


re      -      li  -  roz    -  vous,  tris-(es  -  se, 


P 


JJ^  IJ  JV  Iff"^ 


ti  -  lez  -  vous,  Iris-tes    -     se,  re  -  li-rrz- 


i 


J  g    ijiJ    J3^ 


51 #--# 


vous,    tris    -    tes     -     se,ro  -    li    -    rez 


vous, 


rc        -        li  -  rez 


^ 


w    v>rj 


rc      -      -      ti-rez    -  vous,  tris-los 


Car 


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-  ti-ri'z  -  vous,  Iris-les     -     se,  rc    -    li  -   rez  -  vous,  Iris-tes     -     se; 


^ 


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re     -      li   -    rrz  -  vous,  tris -tes     -    se, 


re        -       Il   -  rez -vous,  ln3- 


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208 


LES  HAHMOMSTKS   DO   PSAUTIEl'.. 


^ 


4'     r  '•"  ''^  ^ 


Car  en    Dii'U  seul ,       cav  en  Dion  son]  m'os     -     ion  -  i  -  ray 


i— t^^ 


r  r  i['  j 


<5i H-*- 


-vous,  tris    -    tes  -  se,  Car  on  Dieu  seul  ni'os    -    io!j        -        i- 


J  J  I  '1    •'    I  J  J  -^. 


rj       n       I    C'y 


vous    tris     -     tes         -         se,  Car  en  Dieu      senl  m'es    -    iou  -  i  -  ^-ay 


i 


f    f    1"^ 


^ 


^j    ^-1    I  g» 


en    Dieu        seni    m'es    -     ion 


l'av    sans         ces 


^1  I  >)  j  I  f  r  '  ^   ^   I  r  r 


Car  en    Dion        seul     m'es      -      iou      -      i        -       ray    sans         ces 


^^ 


tes  -  se: 


Car         en  Dieu 


J      IJ"     J       hlil 


i 


xtz:=^ 


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LES  HARMONISTES   DU   PSAUTIEn. 


209 


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p  'ti^J     '^    I  ^J    'g  4 


sans  ces 


se.       De  1er  -  re     soyent  in     -     fi       -       del- 


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19 (9 ^ 


-ray      sans  ces 


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sans  ces      -      se,     sans  ces    -    se. 


Zf — "-7f 


De        ter  -  re      soyent      in- 


^ 


•  se. 


De  trr  -  rc     soyent  in        -        fi  -  del- 


^     J    J    J   J     1^^ 


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-se,  m  esioii-i    -    ray     sans  ces 


se.     De       ter  -  re      sovent 


nrt e» 


^ 


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seul      mes    -     lou  -  i-ray  sans     ces    -    se. 


De        ter  -  re      soyent      in- 


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LES  IIAIWIONISTES    DU    I'SAIJTIEI\. 


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ci       — ^ — & 


^ ^ 


les         ev     -     cliis,  Et  lus    per      -      uers,      si  bien    qu'il  nVn 


i 1   ^  f  iTYr)     J    I 


Et  les       per     -     tiers, 


4    U  i 


fj    ,  g 


^  J    ^■^      '   d  d      *-€»- 

li  -  del     -     les  ex     -     dus, 


Et  1 


es      per     -      uers,   si 


iV  j  r^r  rgf  ir-  ^'^'i^ 


MTzrzircxs 


les  ex 


_^L_|^ _ 1 _ s p_ 

T          1       j  1 J  j    i[      r  lo;^^^ 

El  les     per      -       uers, 


t):      f  f  p=FF 


33: 


li-  (lel     -      les  e\    -    clns. 


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LES    HAIIMOMSTES   DU   PSAUTIKIi. 


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Q  ZEt 


33: 


soil  plus. 


Sus,        sus,  mon 


bien       qu'il  n'en  soil        plus. 


Sus,        sus,     mon        cœur'. 


-tî — 

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bien  qu'il       n'en  soit        plus.    Sus,        sus,  mou         cœur. 


sus,       sus,    mon 


i 


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^fM-Mci^ 


32 


Sus,         sus,  mon       cœur, 


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biou  qu'il        n'en  foit       plus. 


Sus,        sus,  mon 


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Sus,       sus,    mon      ('O'ur, 


sus,        sus,  mou     coiui', 


^r  Fr  il'p  il>    n^ 


33: 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


^ 


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-75— za ^-^ r>- 

où     lout  bien     a     -     -     bon  -  de,  Te 


cœnr,  Dieu , 


faut  ion-  er, 


^ 


-;     #    * 


^ 


-e- 


tp  0   0    W- 


Dieu,  où  tout    bien     a     -     -     bon        -        de,  Te  faut  ion  -  er,  te 


^ 


rJ-       é 


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cœur, 


Te 


fiiut         lou- 


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33: 


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mon  cœur. 


Dieu ,  on    tout     bien     a     -     bon 


de.        Te 


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cœur.  Dien,  où     tout  bien    a      -     -     bon       -       de, 


')\       ?       ?  1^ 


r  j    I o -   iv.       If  zipifl 


Dieu,  où     tout  bien     a        -        bon        -        do, 


Te         faut  lou 


^^^^fl 


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33: 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


213 


^>  r    r  ^^i^^p 


if   f    I  o 


r — I 


le  l'yiit  loii-   er,    lou-ez        -        le     tout  le        mon       -       de,    lou    -     ez     -     le 


g'  *    llt-J     J     I  o  I  i 


f=e 


^-  r    n 


i 


fiiiil  lou       -       er,        lou     -     ez        -         le       tout     le         mon        -        de,  iou-ez- 


^   J  '4  -i    '^    m 


^  X5 

-  er,  lou       -       ez     -     le  tout  le  mou        -        de. 


^^ 


^^ 


n  G- 


l'anl  lou  -  er. 


lou    -    ez  -  le  tout  le 


i 


\S  f  1^1=)  è-4J-^ 


iou      -      ez  -    le         tout     le         mon    -    de, 


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^3 ^ 


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.  er  lou       -       ez     -     le  tout         le  mon        -        de. 


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2U  LES   HARMONISTES  DU    PSAIJTIEH 


n: 


i 


tout     ie         mon    -    dp, 


tout  le  mon 


de. 


-li    J    J    1,1      J   ^m 


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-  le     tout         ie         mon 


de. 


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lou         -         cz     -      le 


tout  le  mon 


de. 


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mon  -  (l(; 


loii     -     cz       -       k 


tout 


le     mon      -      de. 


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lou    -    ez-le    tout        le  mon 


de. 


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lou     -ez-le  tout  le  mon 


de. 


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33: 


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LES   IlARMOiMSTES  Dl!   I>S\IJTIE1Î. 


215 


Sii]n'iius. 


Coiiliii. 


TiM.or. 


Hassus. 


ROLAM)  DE    LATTRE,   159^1. 

PSALME  CXXX. 

Mélodie  {prolcst.)  au  ttMioi". 


on 


Do  fond  de      ma    peu    -    se        .        e.     Au  fond 


de 


Du  fond  de      ma    peu         -       se   -     e,     Au 


fond 


l>o  tond  de 


ma    pen   -    se 


Au 


fonddt 


f^b  &   ., — =-4-rJ sL        o 

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-li            h — L^^ 

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tous 


en  -    nuis,    A         toji  s'est     a  •  dres  -  se 


•J    f J    j  rj     rJ    j  '^     J  J 


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K\  ~a    a       g 


Cl  I  rt 


A  loy  s'est     a  -  dres  -  se     - 


33: 


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fond  de      tous 


en        -         uuis, 


A        fov  s'est       n  -  dres   -  se 


33: 


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lous      en 


nuis , 


A        toj   s'est       a  -  dres 


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•2Ï{\ 


I>ES  JfAUMONISTES  DU   PSAUTIEI'.. 


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-o- 


-  e       Ma         cla       -        meur    iours 


r  r  I  r  'I-  I  f  p  i^^ 


OUltS;   tu     -      teil 


i 


-^- 


331 


-  e       lM;i  cla  meur    iours        et 


nultS; 


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A)a 


cla-nu'or  iours  et  nuitS; 


eu  - 


^ 


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Q. 


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Ma  ola   -     mtor     iours   et         nuïts; 


^ 


-o- 


Ën   -    Êei) 


^ 


33: 


33: 


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Q. 


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ma       voi>i    plain  -  ti 


,^-.    ue,  Sei   -gneur.fl  est     sai 


i 


331 


'■J       I    r. 


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pfain 


ue,    Sei  -  eiieur,  il 


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33: 


-o- 


(iia        voix    plaii»  •   t> 


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ma       voix     plain  -  ti 


ue,    Sei  -gneur,  il 


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I>ES  HARMOlNISTES  DU   PSAUTIEI'.. 


•211 


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33: 


son,  Ton 


au  -  reille    en  -  ten 


ti   - 


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rj      \    ri     g     I  i> 


t'sl     ssi   -    son, 


Ton 


reille    en  -  ten    -   ti 


Y~t^^m 


^^ 


-gneur,  il  est     sai     -     son, 


S 


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Ton  au  -  reille    en  -  ten    -    ti 


r  r  1 1  y 


-^- 


est     sai  -    son, 


Ton        an 


reiile    en  -  ten   -   ti 


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C*  JV. 


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b  mon   o    -      rai 


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a  mon    ù     -      ras 


jJ^L,_Lh-t-n 


}•  r  '  r  r  [^  '  tv^.^_j5r^  ^  '  ^^  ^g  »  fr^ 


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218 


LES  IIAIIMONISTES  DU  PSALJTIEI'.. 


ROLAND  DE  LATTRE,   159/(. 

(lliniisijii  ;i  lii(|iie!lc  ont  rlé  aciaplées  les  jiaroles  du  pï*  iiiiue  x. 


Snporins.l  J^  \,  Av    ^ 


a9 JS ^ 


D'où  vient   ce    -     la, 


Sei  -  gneur,      ie  t( 


Cou  Ira.     y-^ 

w 


Sî 


-9 & 


-O ' ^^ 5) '"» — W 

D'où     vient  ce    -     la,    Sei  -    gneur,  ie  te  sup-pli,'   Sei- 


^F^ 


Qiiiiilus. 
Tciior. 

liasse. 

V'VAWO  1 

on    , 
orjfue.j 


P 


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d'où     vient    ce    -     la. 


D'où 


S! 


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D'où     vient  ce     -      la,         Sei  -   gneur, ie 

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Sei-gneur,      ie  •   te  sup 


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D'où     vient        ce  -  la,         Sei  -  gneiir,  ie      te 


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LES  HARMONISTES  DU  PSALITIEII. 


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de   nous, 


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Qiie       loin     de        nous  te      tiens  les  yeux  cou  -  uert;., 


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nous         te  tiens         les  veux  cou  -  uerîs? 


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de  nous  Ce       tiens         les  yeux   cou  -  uert6'''Te 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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est     dur        et       di    -     uers,   qui        est        dur     et      di 

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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER 

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or    -    gueil,  par       leur    or    -    gueil  sont        ar-dans       les      per  -   uers,   A. 


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par       leur     or    -     gueil     sont    ar  -  dans        les     per    -    uers, 


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224 


LES   HAiniOiMSTES  DU  PSAUTIER. 


que  sur  eux,         fny     qv.e        sur  eiix     lom   -    be  leur 


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que    sur         eux     fom 

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tom      -       be  leur         en  -   tre      -        pri     -      se. 

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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


225 


CLAUDIA  LE  JEUNE. 

PSALME  CXXXVIII. 

Dodocacordo,  i  5()!^. 


Dessus. 


Cinquième. 


Elaute-conlre. 


Basse-contre. 


Taille. 

Piano 

ou 
orgue. 


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que  de  tous         mes  es  -  prits, de  tous 


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prits,  tous  mes  es     -      prits 


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pnts,  que  ilt- tous  mes    es     -     prifs  Ton  los 


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qiie        de  tous       mes      es 


prils  Ton  los 


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Ton 


et  prix  l'e  -     xalt' 


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et    pris 


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pri   -    se,        l'exiUt'      et 


4^  fr  r  r  i  rTPFPFTTiEg 


prix  l'e-xalf' 
0- 


et  pri     -       se, 

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Ton  Los  et  pri\       l' i 


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et    prix 


xal     -     te      Ton  los        et         jjrix       I' 


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ï)en;»!it        les    grands,  <ie-iianf 


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sCjDeuant         les    grands,        deuant        les 


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-xall'        et  pri 


se;Deuai)t        les    grands, me  preseo 


S 


r     h>        tf=^rî7-T^,--t=^rt^^ 


-xalt'         e(  pri 


se;  De-uatiî       !es.       grands,    de  -  ur.nl         les 


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grands  me     pre-seii    -    ter  Pour     te  chaî) 


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me   preseu     -      ter 


Pour  te  chan 


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)re      -        sen 


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228  LES  HAFIMONISTES  DU  PSAUTIER 

P^P    Nil  — I  -~      I    I  IfJf 


f^^fri 


m 


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Pour  (pch;iii    -  -    ter,     l'ayfeit 


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Pour       leclian 


ter,  Pour       te         chan 


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fer,   l';i_yfait 


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Pour  te  rhan    -  -   ter,  techaii 


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Pour  te  chan      -        ter,  Cay 


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En  ton  sajnd 


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'■'        p        \   f  n       f  '  \  f' 


3zs: 


fait    em     -       pri 


se.     En      ton      sainct  templ'a    -  Ho-re-ray, 


fifr  rTrr  ri^ 


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3a: 


fait    em      -       pri 


se.  En  ton      sainct      tcmpl'  a   -  do-re-ray , 


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ton     sainct 


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T5 ' 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


229 


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templ'      a   -    do-re-ray, 


En  ton       sainct         templ'    a  -  do 


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•do  -  re-ray, 


En  ton       êainct        templ'    a        -      do     -     re- 


^    r  r       f  I  i^ 


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En  ton  sàinct      tem- 


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En  ton  sainct      tem     -     pi'  a    -    do-re-ray,  a  -  do     -     re    -    ray, 


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33: 


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Ce  -    le-bro-ray  Th  re-nom-mc-e, 


Ce-Ie-bre- 


-      -    -  -  pi'  a       -       do    -     re  -    ray, 


Ce  -  le  -  bre  -  ray        Ts 


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i;s  IIAIiiMO.MSTES  DU  PSAUTIER. 


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rp-jjomnie  e,  Xa 


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re-iiom    -   n\v   -    e.  Ce    -     le-bre-ray     Ta       renommé         -        e,   Tii    re-nom 

-^ ^ 


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-nom  -  mé     -  -     e,  Pour  l'amour  de    ta    grand'         hon   ■■    Î6     tt 


i 


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re-nommé      -        e,  Pour  l'amour 


^^ 


de     fa    grand'  bon  -     fe 

m- 


Pour  l'amour  de     ta    grand'         bon   -     té 


i 


1» ^ — (► 


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Pour  l'amour  de     fa    grajid'        bon    -    té     Et 


m 


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l'a   -    mour  de  ta  grand' 


bon 


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3a: 


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LES  HAU.MOMSTKS  DU   PSAUT1EI5. 


231 


P=T^''^=rf^'ni^' i  ij|.   rir  /n 


fo-au     -     tf,  Et  fp   -    ai) 


té,  Et  fe     -    au        -       tfTîUt 


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Et  fe  -  au      -       té  Tant 


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232 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


Seconde  partie. 


Dessus. 
Cinquième. 

Ilaiilc-coalie. 

IJassc-foiilrc. 
T.iilie. 

Piano 

ou 
orgue. 


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tu.  as  fait 


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Car        tu      as       fait,  car       tu       as  fait  ton 


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Car         tu  as  fait 


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33: 


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nom      inout       grand,     ton         nom       niouî         grand. 


En      te 


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grand,  tu        as  fait 


ton        nom        moût 


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nom  moût   grand,         tu  as        fait  ion  nom 


moût 


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LES  HARMOINISTES  DU  PSAUTIER. 


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En  te      mons    -      (ranl  T 


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monstrant, 


En  te  mons  -  trant      Vrai  en  pa-ro 


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33: 


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grand,     En  te  mons   -    trant,        te    monstrant     Vrai      en  pa  -    ro 

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grand.     En  le  mons  -     trant,       te     monstrant    Vrai       en  pa  -  ro  - 


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Dès    que  ie  cri    -     e    lu  ro'en-tens,  Dès     que  re  cri   -    e    tu       m'en  -  tens, 


^ 


33: 


33: 


les;  Des  que    le         cri  -         -       e 


-les;  Dès     que  ie  cri  -    e     lu  m'en-tens,  Dès     que  ie  cri    -    e    tu  m'en 


-€»- 


les; 


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^ 


^ 


les;  Dès     que  ie  cri    -    e     tu  in'eu-tens,  Des     que  ie  cri  -    e    tu  m'en    -    tenSjQuand 


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LES   IIAHMONISTES  Dli    PSAUTIEH. 


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±=êz 


Quand    il         est    teraps,       Quand    i]        est  temps,  Mon    cœur  con. 


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mVi) 


3s: 


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(pus, 


Quand 


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Êtriss: 


îi      est       temps. 


rrr  4'  r  ir^^^^ 


•tenî^Qaand.il       est   letups,        Quand  il       est  temps, il        est    temps,         Mon 


'^ 


^ 


S 


JL^'j  J~ri?^ 


^ 


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il    est  temps  Quand        it    est         tenips^ 


Mon  cœur    con-so 


i 


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1* — 1—1* 


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- so  -  les,       con-so 


les; 


Dont      les  rois     de 


i 


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Mon  cœiir  con     -      so 


Si 


les. 


Tr'^-y 


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cœur  oon  -    so  -  les, con     -     so    -  tes,         Dont   les         rois, dont  les  rois       Ae 


m 


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Dont      tes  rois        de 


Sï^ 


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-les.  Mon    cœur  con    -      so 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


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o    n 


'  chacun     pa  -   ys,  de        chacun        pa  -  ys,  ^îout     es-ba-his, 


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les       rois  de  cha 

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chacun   pa  -    ys,  de      chacun        pa  -  ys, 


f^+-'  '^  r  ir ^  ^i.i  ■  I .  ^ 


Moût      es-ba-his, 


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chacun  pa  -    ys,  do      chacun        pa  -  ys. 


Moût       es-ba-his. 


W^ 


T=3: 


^^ 


22IZIZ? 


Dont  les      rois      de  cha     -      cun       pa-ys,  Meut     es-ba-his, 


Moût 


J  .]   J  I   I    t-i. 


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T'ont        lou-é,  Si     -    re,         T'ont    loué,  Si    -    r 


331 


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Mout 


ba 


his,  Tout  lou  -   é, 


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Mout  es-ba-his,  T'ont   lou  -   é,  Si    -  -   re 


T'eut     lou 


S 


^^ 


Mout       es-ba-his, 


T'ont        lou-é,   Si       -      re, 


2vJ4i 


yir 


^^ 


es-ba-his,  Mout  es-ba-his,       T'ont       loué.      Si  -  re, T'ont  loué,  Si 


-^-l^- 


■g  ,, o       »  '■    I  ;^     ^.       \  rj       y  * 


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236 


LES   HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


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T'ont  loué,      Si 


re,  A     -    près  qu'ils  ont     <o 


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Si 


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A        -        pj'ès        qu'ils 


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m 


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Si     -     re, 


A     -    près  qu'ils  ont    co       gnu  que 


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T'ont  !oii-e.  Si     -         -  re,  A      -     près  (ju'ils  oiit     co  -   g,Tiu  que 


^m 


A     -     près   qu'ils  ont    co  -    gnu  que 


il'j;    l| 


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ue  c'est,  A     -     près  qu'ils     ont     co  -  gnu   que  c'esl  Un         xray^ar^ 


I 


ont    co 


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gllU 


que  c'est 


Un 


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c'est.       A      -     près    qu'ils    ont     co  -   gnu    que  c'estUu  vrn.y  ar-resl. 


? 


S 


^ 


c'est,       A     -      près   qu'ils    ont    co  -   pni    (|ue  c'estUu  vr;ij^       ar-rest, 


■!>  I  ■  .TT   .    .        _  _     .._  _.,r#        Tl   n 


c'est        A      -      près  qu'ils    ont    co  -   g-nu    que  c' estUn  vra;y  :tr     -       rest.  Un 

w 


^Tt  r  I  f    r 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 

■p fj  I  y 


237 


t^f  r  If-     f^:^ 


Un    vra^   ar  -  rest         One  de     \tn\       di        -       re.Que        de        Ion  di 


^^^[ 


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I»  I  0 


rost    Que  do         ton  di 


ri^T'  irf^ 


i 


?=r 


ffïrF 


Un    vray    ar     -  -    rest       Que  de    (on  di 


œ 


Ê 


Un  vray         ar-rest  Que  de  ton  di 


S 


j'ik:^i-Jj^ 


|>      g;d      * 


^ 


it=at 


V * 


vray  or-resfQue       de  ton  di 


ci      1   g 


re,Que    de     ton  di     -     re. 


^^^^s^  ^Vr' Trir rV[f'3  3p- pi(-''  ^^ 


Troisième  partie. 


Dessus. 


Cinquième. 


Haiite-pontre. 


Basse-contre. 


Taille. 


I 


a 


rrry  J  J  I  J  (-    J  I  J  J  JjJ  iji  JJJ'J' I J  J  J  j 


Et     de  Dieu,        ain  -  si      que  ie  fais, 


deDieu.aiD- 


^ 


P       * 


Et        de  Dieu,       ain -si       que  ie  fais, 


^ 


Et 


de  Dieu,   ain- 


5S 


*=ri 


Et        de  Dieu,         ain      -       si  que  ie 


S 


fT 


m 


H 


:>;58 


LES  lIAUMOiNISTES  Dl    PSALTIEII. 


P 


M=M 


^^ 


Et 


de  Dieu, 


^^ 


*— 1^ 


'-    si  que  ie       faîs.aiii  -   si      que  ie        t'iiis, 


am     -       51    que  le 


^V  '  r   ri^ 


FH4 — F 


lin   -    si       que  ie  Jais,  ain      -       si   que      ie  fais,  aiu     -       si  que  ie 


^ 


^^■ 


^^^^ 


^ 


si  que  ie         fais. 


ain      -       si      que   ie  tais, 


f-f-  I  ^-  J^'"''^  j  I J  i-i   Tf  r  r  f^ 


SE 


fais,  Et  de  Dieu  ain 


si      que  ie  fais,  ain-si  que  ie 


,^>  j  J  J  ^  I  '^ 


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fais, 


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fais,ain  -  si,      ain-si  que  ie      fais, 


Chau 


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fais, ain-  si      que  ie       fais,  Chan 


-   tent  les 


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si   que  ie       fais, 


Chan  -    tenJ  les    faits, 


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=^rj  J  J  i-^^ 


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Jais, ain  -  si      que  ie  fais 


Chan 


tent     les    faits,        Chan 


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r^'''J3   '\^'p^'r     Trafr-''rcr 


LES  IIAUMO.MSTES  DU   PSAUTIER. 


23i) 


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Chnn 


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-  tnit  les  faits, 


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faits, A 


sa    nic-jiioi 

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(iKiii-tent       les      fait- 

P—y-. 


faits,  Chan    -  -    (ent       U's  faits,  A        sa    nie-moi     -      re,       A 


Ê 


^^r  'pr 


a     m 


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Chan 


-    tent     li's  faits,        A  sa    nie  -  moi     -    re, 


^m 


fAÎïAiJ^'^ 


m 


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-  tent  les  faits,  Chan 


tent     les      faits, 


ZTUsstTfTïrr^^ 


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331 


331 


;a       iiie     -     moi 


(on       -  t es  -  sans      que 


33: 


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A         sa  me  -  moi 


('on- 


i^rt  irpsfj 


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sa  memoi 


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Con  -  fes  -  sans     ({lie  du  tout 


»    fi 


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Con-fes-sans    que  du  t ont    puis       -         sant, 


Si, 


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é  m 
A        sa  me  -  moi 


rJ    I  i 


Cou  -  fes  -  sans    que  duloul      puis -sant 


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fî^-ri^f  -f 


s 


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2.'i0 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


i 


-»- 


33: 


du  tout 


sant 


4^  -'  ir r  ^^  ir Frr 


t'es- sans      que  du  tout    puis 

-# r-A- 


^^^^^^ 


•snnt  Res-plen-dis     -     saut, 


0    m 


t 


puiss-ant,      d>i  tout  puis       -        sant  Res-pleji  -    dis-saut, Res^-  pieu- dis- 


ife^ 


^ 


Hes  -   plen-dis   -  -saut, 


Re 


^■ 


b      d      f 


m      m 


Cou-fes  -   sans        que     du       tout  puis  -   sant  Pies-pleii    -     dis-sanl, 


M^^P  ifrcrf 


^ 


a=zsî 


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C>  — TT 


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•plendis  -  sant,  Grande  est       in         gloi    - 


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m 


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Respleii  -  dis- sant,  Grande  est      Ja       gloi 


TC .        De         \oir,  de 


h       P      - 


p        r>  ~    r>      rr~ar 


r  r  f  14 


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s 


sant,  Res-plen-dis  -   saut.  Grande  est 


la     gloi   -   re.        De        voir,  de 


s^ 


:>     _ 


plendis  -  sant,  Grande  est      la         gloi 


Do 


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~7? ^ CT 

Resplen  -  dis-sant.    Grande  est  la         gloi 


re.       De         voir.^Ie 


iF4^MU4j 


-M^44l 


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35 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEP.. 


2'il 


i 


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De 


bas        toi 


qu'il  faut, 


i 


w^ 


^ 


T^rrr 


-1 — 

frvnt,    De         voir      ci  hias       tout 

^ fi—^ ^        ,    p         -^ 


voir     ci  bas       tout  ce    qu'il 


voir    ci  b.TS 


è^ 


tout       cf     qi/i 


I  faut,    De         voir      ci         bas       tout 


^ 


voir    ci  bus  tout        ce     qu'il  faut-, 


5 


^:       Q 


^ 


là — r-y- 


voir     ci  bas  tout       ce     c[u'il         .  faut,   De         voir      ci         bas      tout 

-4. 


k'    iï  4 


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haut  'Y\\vo    -    ne  ce 


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il    i«.. 


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ce  qu'il  faut,  De  son         plus  haut   Thro-ne  ce  -les  -  te.De      son       plus  haut 


izsc 


e 


ce  qu'il  faut,  De  son         plushaut  Thro-ue  eu  -    les  -  te,  plus  haut 


^f^^ 


c  ri  r  y 


z?c 


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De  son  plushaut  Thro-nc  ce  -    les  -  te, 


^ 


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3 


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ce   qu'il  faut,  De  son        plushaut  Thro-ne  ce   -  les    -     te,     Thro    -   ne    ce- 


± 


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f     (*  jejg^  ^    '  f-— f-|«"^ 


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LES  HAUMONISTES  DU  PSAUTIER. 


I 


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33: 


les 


te: 


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i 


Thro  -  ne  ce  -  les 


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te;   Et       de   ce  qu'es- tant  si   loin   -  tain, 


-O- 


Ê 


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F^F^^ 


Thro  -  ne  ce   -  les   -  -  te;    Et        de  ce  qu'es- tant  si    loin  -   tain.quesiantsi 


Et         de   ce  qu'es  -  tant, 


^ 


ff 


-O- 


33; 


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qu'es  -  tant  si 


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loin 


tain, 


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si     loin     -      tain,    qu'es     -     tant      si 


^ 


loin-tain, Grand          et     hau 
û 


n       n    — 7 


19 »* 


loin- tain,  si 


St^ 


loin-  (ain,  si         loin 


-    fain 


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Grand      et 

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-tant  si     loin      -       tain, 


Grand  et    hi 


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de    ce  qu'estant  si    loin      -      tain,    si  loin  -  tain, 


Grand 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


2^4:5 


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-  tain  Se  nia-iii     -    tes 


te,  S'    >iia-ni 


fes 


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bail  -   tain    Se      ma-iii  ■  W 


te,  Se        nia-iii-fi's       -       le,  S>'ina-ni- 


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Se  ma- ni    -    fes 


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16. 


2.V( 


Dessus. 
Cinquième. 

Ilanlp-coiitre 
Dasso'-contrc. 
Taille. 

Piano 
on 

orgue. 


(^^'" rf'fi (-  î- 


irxr 


LES  IIAP.MONISTES  DU  PSAUTIEII. 


Drriiii'i'c  partie 


a 


si  au  milieu   d'ad    -    uer-si  -  té, 


^ 


Si  au    mi  -  lieu    d'ad- uer-si -lé 


Si  au  mi  -  lieu    d'ad  -  uer  -  si-te,  au     nn-lieu,au  mi  -  lieu  d'aduer- 


^ 


t»^-^ 


^Tif  rr^ 


si  au     mi   -  lieu   à  hà        -      uer-si   -  té, 


Si    au 


iS 


Si 


xï: 


au       mi    -     lieu 


'.V^^jjjlj  ji-J^gîfttF^ 


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Si    au         mi    -     lieu 


d'ad  -  uer       -      si     -    té 


Suis     a  - 


-^        g  d    ^    <g~ 


^ 


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d  aduer 


si     -   te 


Suis     a    -    gi- té,  Suis 


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SI  -  te. 


d'ad     -     lier       -       si    -   té  Suis      a    -  gi-té,        Suis 


^^ 


Ok=£i£=Sém^-i-~\-f 


mi-lieu 


d'ad 


si    -    té 


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LES   IIAIIMONISTES  DU  PSAUTIEH. 


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Suis  a-gi-tc,  Suis        a    -    gi-té,  Vif 


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a  -  gi      -      té, 


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Si 


Suis  a -gi-té,  Vif  me  preser 


0     0 


m    w    m 


1 


-gi-té.  Suis   a- gi     -    té.  Suis  a-gi-të,       Vif       me  pre  - 


X^-tX^ 


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té,  Suis  3  -  g'  -  *é, 


Suis  a  -  gi  -  té,       Vif       me   pre- 


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1-f^  [^  r~f^=f^ 


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me   pre  -  ser     -       ues-.  Sur    lues      eu  -  ue      -      mis     ni-hu      -     mains, 


¥^ 


—^'  ^ 


P^ 


3 


^ 


Sur    mes      en  -   ne     -       mis     in-hu     -     mains, 


_Ci_ 


^ 1 0 — r-P 1* — I — 


nz 


ues;  Sur    mes      en  -  ne      -      mis     iu-hu     -      mains, 


m 


5=n: 


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LES  HAiniOiMSTES  DU   PSAUTIER. 


t'  •'^  ^  \^    r  i'"r  ft  ir^ 


Sur    mes       en     -      ne        -        jnis      in-hu  -  mains 


let  -  tes  les 


tf  0      ff 


Sur    mes        en      -       ne        -        mis       iii-hu  -  mains  fet-tes  les  mains,      Et     me  coi[- 


liu    - 


I 


-^  ?J      J 


ig    i  (g 


^ 


mains, Et    me  con  -  ser  -  ues^ 


Et  me     cou 


M     IJ.  J''J 


-     ser  -        -      ues,         me       con 


ues,     Et       me  con- 


îE^È 


W^ 


I    r 


Et       me  con       -      ser 


ues, 


m 


^ [    p    1    p  ^_^ 


Et       me  con     -      se 


m 


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let      -      tes        les  mains, 


Et 


I  '  -\i-  jp  I  f^j^  ifi  p^  r  '  rUp'  [  I  jxtr  f: 


3 


!  i  [  1    O    -     .  "T-Q- 


LES  HAH.MONISTES  DU  PSAUTIEH. 


2/j7 


^ 


i 


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Et  me       coti  -  ser 


Et 


^^ 


-J    J  I  J  -' 


lies,  tt  i!ie         coii     -      ser     -      >ies,lLt  nie  loti  -  scr  -  ues. 


.^^rf  r  |f  Ir^prTf  7 


Ef        me      con-ser 


^ 


ues. 


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con  -   ser    -      ues,  F.t  nie  con    -       ser     -       ues.  Et  par  -  fe- 


S 


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^      r 


par  -  fe   -   ras  mon  cas         tout  se\ir,  mon     cas 


tout  seur, 


î 


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1 1        par   -      f e - r 


^^m 


-o- 


-7J 

'as     tout       seur,        Car  ta  don 


r  r'^  I' 


^ï 


Et  par  -  te  -    ras     inoii      cas 


tout      senr. 


a 


^ 


^^ 


-  ras  mon    chs       fout        seur,  mon  cas        tout  seur,         Car      ta        dou  -  ceiir. 


^ 


îi — rr 


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-  ras     mon  cas 


tout  seur, 


Car 


P 


I.  r  f^^   >  I  -l.  J 14^ 


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^/i8 


LES  HAlUlOiNISTES  DU  PSAUTlEll. 


^■1  ^ irj 


1* — t-^ 


i 


izzii: 


^ 


i- 

Car  ta  dou  -    ceur.       Car        ta  douceur         laitiais        n'a  -   bais   -    ses,  n'abais 


^m 


m 


zà. 


^ 


^ 


zcmutzE 


n'abais   - 


ceur  la- mais  n'abais     -     ses, Jamais     n'a  -  bais      -       ses, 


Ç—x-È—p — ^ 


•i     ^  ^ 


f~~rri 


SZl 


Car         ta      dou-ceur    lamais  n'abais  -  sesja  -  mais    n'a  -  bais 


--''k     J  hJ  i 


*f  {'   irF=^^^ 


=i=P= 


S 


la  (lou  -   cetir,    ta  dou-ceur,ta      dou-ceur       Jamais     n'a  -  bais 


^ 


-e>- 


-e-^ 


-e- 

ta 


(Jou 


ceur     la     -      mais    n'a  -   bais 


i 


jt-^^ipj.  r^'-^^   jjj'l>j]^ij^^°_Uf, 


r 


^^ 


i^'  1^  J'^pc^rr^^^ 


1> — fiï4f  ^ 


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F~~^     jrar:  P  ■  f^'      f~lj\^^ 


T~a 


P        us     \   fJ- 


±^ 


-  ses;         Ce      <]u  'v-ne        fois     as         commen        -  ce,       El  a  -  uan 


fi  «^ 


^         (>- 


:ee 


^EEE^ 


if=àL 


"     ig^ 


ses;  <.e      cjo'v-fle        fois     as         comtnen  -  ce        Et  a     -     uati-cë. 


£ti  r  i  r]n^Eg=i=r-Xf^ 


B^ 


Ce       qu'v-ne         l'ois     as         commen 

g'         i  y- — F — 


ce,        Et         a    -  uan  - 


^? 


-  ses-,  te  qu  'v-ne         fois     as         commen       -  ce,       Et         a  -  uan 


qu'v   -   ne 


-ses; 


fois  as 


^^=Ui^=î=m^^,r^ï=^Tt^m 


W==f^^ 


^ 


^r-4^ 


ts-^ 


e 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


2^9 


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-p-Hc»- 


Tu      ne  de  -  lais- ses, de  -  lais      -        ses,  Tti      ne 


i|,M-  «1  J'JJ.  i'|J=id-J  I J    j  =rr7'7:ai 


3= 


Et  a    -    uaD     -     ce,  Tu  ne  de-  lais -ses,  Tu  ne  de  -  lais- ses.    Tu         ne  de 


^ — w~^ — ^ 


^H-r    r-firri^iriTi 


ê 


£: 


Tu     ne  de-lais   -    ses,Tu  ne  de  -  lais-ses.de  -  lais-ses,  Tu 


^ 


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•   ce.  Tu      ne  délais    -   ses^Tu  ne  de  -  lais  -  ses 


S 


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Et 


H^'^J:ij,.îi,i,.,/  yU^ 


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33: 


P?^ 


de-lais 


ses,ïu        ne   de    -    lais  -    ses.         Tu       ne  de-lnis    -  ses. 


i-^^^i^H-^ 


^ 


a      I   g 


*^  * — ^ i^i ^  ■   tf 

-  lais  -  ses, de  -   lais  -  -  ses,     ne    de  -    lais  -  ses,  Tu       ne   de-lnis  -    ses. 

* [* — ^ 


wzz^   o 


W^ 


^3 


ne  de-iais    -     ses,  ne      de-lais 


-    ses,        Tu        ne  de-lais    -    ses. 


W, 


-fi-^ 


Tu  nede-lais      -    ses, 


Tu       ne  de-lais  -    ses 


-^'h      .=J 


P 


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-ce,       Tu  ne  de     -        lais 


ses. 


m^^^ 


i»    "I    c 


m 


-m- 


^^=^ 


:>50 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


Haute. 


Moyenne. 


Basse. 


CLÂUDirV  LE  JEUNE. 

PSALME  LXU. 

(Edition  de  1608.) 

Mélodie  un  peu  modifiée  à  la  liautr. 


-^- 


33; 


Mon  a    -  -  me  en  Dieu. 


—  TTy 


~X5 — 

Mon  a 


-O- 


-O- 


^m 


g   *  J     '    g^^ 


Mon       a   -  liie    en      Dieu    tant 


le  -  nient,  tant 


■yj      p 9- 


rVTT^ 


^^ 


-o- 


tanl    seu 


le    -    ment  Trou      -       ue    tout      son    con 


ten 


te   -    ment; 


f^^J     r^     I')     I     IJ 


^ 


ue   tout         son 


con  -  ten 


le  -  nient;  Car      luv  seul 


^^Ek 


S 


^ 


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<-on    -     ten 


te     -   ment; 


Car 


S 


iz22= 


m. 


-0- 


^ 


^m 


far      Iny  seul    psi  ma       sau-ue    -   gar        -       de,  Car 


^ 


-<^ 


est  ma        saii 


gar-de,     ma     saii    -     ue-gar  -  de,  Car       iuy  seul 


~WYT^ 


s 


33: 


^—-à 


Car  lu}!   seul     est  ma 


\\\\  seul      est  ma      sau-ue    -    gar-de. 


LES  HARMOiMSTES  DU  PSAUTIER. 


251 


22=^ 


-e- 


^ — (^ 


luy  seul         est   ma  sau-iie    -    gar 


Luy  seul  est 


t^^^^\  .1  j  jj_^j7Tr;^ 


ma  sau-uo-gar    - 


de, 


^ 


J      J    j    ' 


-©- 


-r-hj7 


5au-ue    -      gar-de.ma     sau-ue    -    gar  -  -  de,    Luy  seul      est    mon 


m 


r  cr'f  ('  '"  ^ 


^ — g — p 


roc      es       -        le-ué,  Luy  seul  est      mon    roe 


-d — S^ 


A>  I   rj     r7 


Luy  seul  est      mon  roc  es 


'"^'n^  irr 


3 


roc  es 


le    -  ué,  Luy     seul  est  mon      roc  es    -         -  le   - 


T  ^     If  (^ 


g>         i^J         I     >A 


es  -  le     -    ué,   mon  roc       es  -  le     -    ué. 


^    P    rj      ^ 


^^ 


331 


■S & 


TS — 

Mon 


le    -     uë, 


sa  -   lut,        mon  fort 


^m 


j  j  j '^  I  f 


b  tit 


^ 


±31 


-€»- 


ué,  ftîon  sa-  lut,     mon    fort 


£f^^-U^— "^-j    "   i 


Mon  sa-  lut,    mon  fort      es 


prou  -  ue, 


ijlj-'l-'     '''    '' 


es-prou  -  ué,  Mon     sa  -  lut.      mon  fort  es-prou  -  ué,         Oe      tom-ber 


-O- 


prou-  ne 


î.   Mon      sa-  lut       mon  fort  es  -    prou  -  ué. 


De 


252 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


i 


¥ 


De    loni  -  ber         trop    bas, 


De     lom-ber  trop     bas, 


i 


-^ 7J 

trop     bas, 


^ 


Do      tom-bep  trop     bas.  De    tom     -     ber      trop 


m 


?2= 


É^ 


tom-lu^r  trop   bas, 


De       t(im-ber  trop  lias,  trop       bas, 


^=^ 


^     d — ^ 


Hô- 


O  I   rJ 


De  tom    -    ber     trop    bas,       De  tomber    trop  bas         je  n'ay    gar       -        de. 


I^JJ.i'iU  4 


^ 


'rgi7. 


Ô      — L     • ' J^  >">        61 

bas  je  n'ay  gnr  -  de,  De  tom  -ber  trop  bas  je      n'ay      gar    -  -      de. 


=C| 


1 


P==ë: 


i=^^ 


^3- 


O—^A 


jen'aygar    -    de.De  fom-ber  trop  bus, trop  bas    je      n'ay     gar 


de. 


CLAUniN  LE  JEUNE. 

PSALME  XCVIII. 

(Edition  de  iCo8.) 
Mélodie  à  la  nioyeiiiie. 


Haute. 


Moyenne. 


Basse. 


LU  -   r  [z 


fiJ^-'  krpr4fi 


Chan 


-     tez  à  Dieu,  Chan       -      tez  a     Dieu 


^ 


X5I 


Chï 


J      j.      '^^ 


tez       à  Dieu      iiou    -   ueau       can  - 


^^^^É^rnjni  j-  ^'^^^m 


^ 


Chan       -         tez 


à     Dieu, Chan 


tez 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


253 


^^^rffif^S^ 


i 


ti 


que, 


i 


^ 


4â- 


Car      il   a       puis-  sam  - 


Car  il  a  puis- sam 


^M::=^=if=P|-H-^ i-^ 


Dieu 


non  -  ueaucaii     -     ti     -  -  que,  Car     il    a    puis  -  sam-menl  ou- 


-tiré,  Car     il    a    puis    -    saniinerit.  puissam  -    ment 


Et  par  sa  for    -  ce       ma  -  gni-fi 


que,  Par  soy- 


i 


■J    J       \à      ^    -4-^ 


-©- 


for-ce  ma  -  gni     -      fi 


que, 


Par 


'i^  r  r  ^^p^fxffp^^^^'^f=^\^^=h=^ 


i>~^ 


•uré,       Et      par     sa  for .  ce 


gni-fi     -     que,    ma -gni fi   -      -  que,  Par  ïoy- 


?=3 


^^^^^ 


^-4 

me  il   s'est 


de-li    -   uré.  Dieu      a  fait 


Dieu 


^ 


sov-raesme         il       s'est  de    -    li    -   uré. 


Dieu 


^Mf^-M^y^é^  ■!  I J  r  f^j^^^^^f^ 


uiesnie  il  s'est 


de-li    -    uré.      Diea     a    tait 


le    sa-liit 


25/i 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEH. 


m 


rT-nf—^ 


W     =je 


*      é-       *= 


a        fait  Je     sa -lut    con  -  uois  -         -  tre,  Dieu  a      fait 


f  r     r 


33= 


-©- 


fait  le 


lut  con 


-    tre, 


Difii  a 


.y    J]J    J 


ï'Uf    N.-^_g^|S 


g  g 


Je     sa    -    lut 


tre,   Par       le 


i 


nois 


tre, 


Par 


^ 


S=F 


g       jP 


f     ir  r  T 


fait 


le       sa    -    lut  coii-nois  -  -   tre,  Par       le 


g         Q 


as=r^ 


^=e 


■quel    som 


les  ga  -  ran    -    tis,  Par  le-queJ  som 


-©- 


xs: 


le   -  quel  soin  -  mes         ga    -  -    raii 


tis. 


S? 


r  r      l'J-^ 


-©- 


-quel     som  -        mes   ga  -  raii     -    tis, 


Par      le  -  (jiiel  sommes 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEH. 


')F>! 


P 


^  io      ^=\=4 


^    p       q>       ^ 


^ 


-mes    ga  -  ran         -  lis, 


Et 


sa      ius      -       ti       -      ce      fait 


,1     J    M 


33: 


Et 


sa  ius     -       ti         -     ca 


i  r  f     J'  I  °^ 


^ 


1^     j*    ^. 


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^ 


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ga  -  ran    ' 


tis.    Et  sa  ius      -      (i         -      ce      fait  p£ 


é'  mn-f 


in 


I'      \r  r 


pa     -     ros£ 


tre.         En  la      pre-sen 


^ 


;=33: 


-^- 


fait  pa 


m 


^zj-JJ  p^       if^^ 


^ 


^^ 


tre,    Eu  la  pre-sen    -     ce 


<!'■    *  J  ^J"     N       '  W 


^^ 


-ce    des  Gen     -       ti!s,  c.ii     ia  pre-sen    -    ce    des  Gen   -    tiîs. 


^  ri  \J 


b       i> 


g*  -"^ 


y^        d     ^ 


^□c 


En 


pre      -       oen    -     ce  dos  Gen    -    ti's. 


^^  r  r  F-^^^ii^r-rTi  ■^'  0=L£^^-^^--^ 


i 


J — ^ 


-9 — ■ "-^ ^çr 

-  tils,   Em       !a     pre-sen    -    ce    des   Gcii    -   ti!s 


des  Gen     - 


256 


ij:s  harmonistes  du  psautier. 


CLAUDI\  LE   JEUM:. 
PSADIE  XXV. 

(  Eilition  de   1G27.  ) 


l\l(''lodie  ;mi  Iciior. 


SM|icriiis. 


Toiioi-. 
Hasse-contri". 


-    ^'ii'iflH 


"O" 


toVitiion    Dieu,  mon  cœur       mon    -      tt-. 


-^ 


En 


f  'r  r-^  I' 


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33: 


ay  mrs 


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33: 


n'  axirout      voi  -  re  - 


i 


s 


33; 


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-  ment 
— © 


"T5 — 

Cenx 


-O- 


^f^f^f    f      f   f 

qui       des 


sus  tov      s'i^p     -     P'ÙV 


"337 


ent , 


i 


fe:EÈ^=E^M 


p=rx: 


33 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


!>57 


S 


p      ç r)       Al 

'    P     r  f 


-o- 


^ 


3rais 


-e»- 


bien.  ceux    qui  An    -  re      -      ment 


-cv 


^éE^à^ 


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^^^^^i;*^ 


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Et  sans 


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331 


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^s- 


Ce 


sans         eau  -   se 


r 

les       en 


nuy     - 
o    


33: 


eut. 


-*?»- 


CLMDIN  LE  JEUNE. 

PSALME  CXI. 

(Edition  de  1027.  M(di)dic'  du  x\iv  et  du  xcxv  aiitreniprit  liarnioniscs.  ) 

Mélodie  an  iniiiilu':. 


Siipcriiis. 


llaiile-fonlre. 


Tciinr. 


Passe  coiilre. 


Oiiinl'is. 


Piano 
on 

<)r;;iie. 


at=^4: 


-©^ 


^ 


i^ 


Du         Sei    -    eneur        Dieu  en     tous     en      -        droit; 


^ 


TT" 


-©- 


Du        Sei   -    gneur         Dieu  en     tons    en      -        droits, 


m 


=^^ 


Du         Sei    -    gneur         Dieu  en     tous  eu    -    droits 


-o- 


f  I  ••      I  \L^=^ 


-e- 


Du         Sei      -       gneur  Dieu  en     tous    eu     -         droits 


^ 


-©- 


-^- 


-©- 


Du         Sei   -    gneur        Dieu         en     tous    en      -        droits, 


^ 


i\  o 


32r 


9= 


l-^w^r-n^ 


i 


"•  r 


r 


S 


^ 


331 


M 


-©- 


-o- 


Ilùl 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


^^^ 


-€y- 


En  l'as-fieii)   -   Lié  -  e  des    plus       droits, 


De  cli;ui-fer 


i^^^^i^ 


-o- 


Eti 


-tvr 


-tcc 


l'as-seni   -  lilé-  e  des     plus       droits, 


De  chaii-ter 


r^ir 


-o- 


-<^ 


l'as-scn)  -    Lié  -  e  des     plu 


En 


î 


£ 


plus      droits 
o 


De 


diaii-ter 


75 ^ 


En 


'as- sein   -   Lié-  e  des    plus        droits, 


De  cLaii-ter 


^ 


^ 


î 


P=^?^=^=^ 


-O- 


f 


-o- 


Eti  l'as-seii)    -   blé  -  e  des     plus       droit? 


De  chau-ter 


É 


-©- 


-e>- 


^^ 


JtEE: 


'-^     ^       b-9    ÎH^ 


:8: 


m 


s 


-e>- 


S 


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-çy- 


-ç»- 


-©- 


m 


La  gloi-re 


-en 


a     Dieu        coustu 


mie     -     re. 


^ 


1^ 


•^ 


à    Dieu        coustu     -      mie 


TT 


La  gloi-re 


a    Dieu         coustu 


m 


^ 


ime 


La 


gloi-re 

fi- 


f^ 


a    Dieu         coustu    -       mie 


La 


'loi-  re 


:F=^ 


-e» — 


a    Dieu         coustu 


La  gloi-rt 


ï^f^fi 


m 


1 


'^ 


TT 


^ 


m 


É 


;:^>- 


2=:g 


33; 


-o- 


331 


33: 


-&- 


LES   HARMONISTES  DU  PSAUTIEK. 


259 


-J-r;U|-i-4-^; 


^ 


32 


-©- 


-€►- 


confes    -    se 


ray, 


Et 


sa    lou  -  ange  an       -      non 


w 


2t=3t=t^ 


-C5- 

ce 


confes  -    se 


ray, 


Et  sa    lou  -  ange  an   -  nOTi 


^^ 


r  I  f  J 


3s: 


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confes   -    se 


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jCI. 


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ange    an 


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Et  sa    lou  -  an 


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Et  sa    lou  -  ange  an  -  t.oji 


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33: 


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D'une      af  -  fec   -    ti  -  on        tout    en    -    tiè 


5 


33C 


^ 


ray 


D'une      af  -  fec  -    ti  -    on        tout    en    -     tiè 


X5 


3S 


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ray 


^ 


D'une       af  -   fec   -    ti    -   on        tout     en 


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SAMUEL    MARESCHALL,    1606. 

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Discant. 
Allus. 


Ténor. 
Basse. 


SAMUEL  MARESCHALL,  1606. 


PSALME  LI.'! 


Mélodie  au  discant. 


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33C 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTlEli. 


263 


Caiitus. 


Sexia  \ii.\. 


Âltus. 


Teiioi-. 


Das-is. 


J.   P.   SWEELINCK,    1()I2-I()21. 

PSALME  L\V. 

(Coin,  de  M.  llcye,  d'Ainslerdaui.) 


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LES  HAUMOiMSTES  DU  PSAUTIER. 


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LES  HAIÎMOIMSTES  DU  PSAUTIER. 


265 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTJEU. 


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De  vieux  0- 


LES  HAHMOMSTES  DU  PSAUTIEH. 


i267 


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(]iie     la       \oix    en        -       tcn    -    dre 


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LES  HAHMONISTES  DU  l'SAUTlER. 


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tiens    il  le  plai        -  ra, Destiens  il        te    plaira,  Tout 


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*    * — ^  '^é 

tiens  il  te  plai- ra,  il    (e       plai  -  ra,  Des    tiens  il    te    plai  -  ra 


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tiens,       Des  tiens  il     te  plai  -  ra. 


Tout         droit  a 


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Dos  tiens  il      le  plai     -      ra, 


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Tout  droit      à  toy         se  ve  -  nir  ren  -  dre 


droit       à  tov,      Toul  droil       a  toj 


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Toul  droit  à         toy 


Toul  droil  a        to_y, 


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Tout  droit  à         to_y 


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droit  à    toy,  Tout  droit  5  toy 


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Tout     droit   à    ii>y,  T)uldri(ità  Uty 


LES   HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


269 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER, 
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on         ver       -       ra, 


Tout  droit  ë  to^,  Tout  droit  à 


ê 


W 


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Tout  droit  à     loy.  Tout  droit   à         to> 


^ 


M 


m 


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loy 


ve-nir  ren 


33: 


ren   -    dre  Tou 


tes  gents, 


{oy 


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loy 


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se  ve    -    nir, 


T^U^  '^^ 


ve    -     nir. 


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ve-nir  ren    -    drc 


Tou 


ve  -  nir  ren    - 


m 


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ve      -      nir 


-4d- 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


271 


f 


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T  ir  r   irf 


-dre 


i 


'l'ou    -     tes    gents,  gents  on       vci"  - 

i 


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1 — 1 


Tou 


les  geiils 


33: 


ve-nir  ren 


dre 


luu- 


I 


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i 


petits, 


'Inu-tes         {jenti.Too        -         tes  jiPiil6 


on  ver- 


-  dre 


Ton -tes  gents, 


P^^^^ 


33: 


-  dre 


Tou  -  tes  {ieiits      on    ver    -    ru, 


m 


¥=^ 


V^T^t- 


^^ 


-ra,        Tou    • 


tei  genls       on    ve 


r    -       ra,         on 


r  iP    r 


i 


Tou 


tes 


gents 


^ 


^ 


tes  gent? 


ra,  on 


13 


-en 


-«ÊV 

-  ra. 


Tou 


se 


-     te^ 

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33: 


on  ver 


r, 


Tou 


-    tes  ^ents      on    ver 


t-|f    f    |f    T= 


<. 


Tou 


les 


gents  ou 


-©- 


ver       -       ra, 


27â 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


i 


33= 


':j        o 


Tnu 


tes  gents 


i 


r  r  I  r  r  r- 


on  ver    -    ra. 


Toutes      treiits    on    ver- 


J  -J   -t^^#^l 


32 


ra,       Tou 


tfS  gl-'llt^,  tou 


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-o- 


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l'on    -      (es 


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Tou  -   IfS      g^nts 


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Tou 


les  geTi(>  on   ver  -    ra, 


-t==t«^i=s==iX^. ] 


-ra,      Ton 


i 


•ra,    Ton 


tes  gents   on  ver-ra 


tes 


genls       on 


ver    -      ra. 


genls 


on  \ er  -    ra. 


-© L_Sl ^ >— © 

ra,  Tou  -    tes  gents 


31 


-©- 


ra, 


-6» 5r- 


-©- 


-ey- 


\er    -      ra. 


-e>- 


Ton  -  -     tes  gents 


ver    -   ra. 


^ 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


273 


J.   P.   SWEELINCK,    1012-1621. 

PSALME  CXXXIV. 

(Comm.  de  M.  Heye,  d'Amsterdam.) 


Caiilus. 


Sexta  vox 


Aitus. 


Ténor. 


Qiiinta  vox 


Basis. 


^^ 


W 


V 


Or  sus,  sei'vi   -  (purs  du   S-ei  -  gneur,  Or      sus, 


m 


m    n 


Or    sus, 


servi 


S 


^ï^iU^^''^  '^m 


Or       sus,  servi  -    teurs  du   Sei  -  gneur,         Or        su 


5;   servi  - 


H 


y     ^ 


0    I  a 


^^ 


Or       sus,  servi   -    leurs  du  Sei-  gneur,  Or      sus,    servi- 


^ 


^ 


Or       sus,    servi- 


m 


w 


^^ 


-^- 


Or       sus,    servi    -    tcurs  du  Sei  -  gneur, 


P 


=#=« 


m  ■  m    r. 


^— » 


ser-vi    -   leurs, 


sei'-vi  -  teui's  du    Seigneur, 


i 


^ 


^^ 


^ 


-leurs  du  Sei  -  gneur, 


ser-vi -leurs, 


ier  -  vi- leurs  du         Sei- 


t±^-^     \^^i^m 


-leurs    du  Sei  -    gneur,  ser-vi-teurs,  ser-\i- leurs  du   Seigneur, 


g 


ï 


^ 


±: 


? 


* — F 

•leurs   du    Sei-   gneur.du  Sei -gneur,      ser-vi  -    leurs        du    Sei  -  gneur.  Vous 


-leurs   du    Sei  -   gneur, 


^ 


du 


er-vi    -   tcurs        du 


-e>- 


Seigneur, 


33: 


Sei 


gneur, 


27A 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


i 


^=F 


à     ë     â 


^^¥^^^^^=m 


^ — ^ 


Vous  qui    de  nuit, 


vous  qui  de        nuit     eu      son      lion 


^ 0 ^ 


~x> — 

gneur, 


♦^ 


Vous  qui    de  nuit, 


3t 


-o~ 


"cr 


Vous         qui     de  nuit. 


\ou:»         qui    de  luiil , 


P 


-^^¥é 


m-  .0 


qui    de    nuit      PU         son,      en  son  hon  -  neur,  Vous  qui    de       nuit       en 


m 


-o- 


Vous  qui    de  nuit 


S 


r  II  r  ^  JT 


Vous        qui    de         nuit, 


\ous  qui    de        nuit   en   >ou  honnei 


^ 


-neur,     en     son 


lionnpiir,  Vous  qui  <1e      iiuit   eu    s<jn     hoH- 


É^ 


1 


F=^ 


^ ^ 


-o- 


vous  qui      de         iiu\l      en    ^on      hou  -  neur, 


;^^  J  J  j^.i^ 


n* 


-o- 


son  houneur,  en   son   en  ^on   hon  -  neur 


^. \r^J~r-^-\-klri~'^-=^;=^t=^=H-M^^ 


F^^fcS^E 


^ 


son  honneur,  en       ^onhuuneui 


Vous  qui   de        uuU    en   son  houneuç 


iK     r      J   >  kJ-U-I^^ 


«SE 


in  son  hoiHiPur  en  ,5on  honncur> 


LES  HARMONISTES  DU    PSAUTIER. 


275 


^ 


s 


4     ë     ng 


^ 0 — * 


•neur,    en    son 


en    son       hun-neur,  Oe-dans  sa  maison    le     ser- 


■^=^=:rt 


7*  m 


p     0 


331 


Nous  qui      de         nuit       en    son       bon -neur, 


i 


en   son   en  son   hon-  neur,  Dedans  sa      maison  le  ser- 


f 


-  neur, 


ijc 


f  fTff  J>  J  J 


*       f 


w^^ 


son      honneur,    en         son      hoii-neur. 


l)e-dans  sa  maison  le     ser- 


i 


5=t 


on  honneur,      en  son  honneur 


en  son  honneur 


^ 


,-■  (g  *      IL-        "F" 

>on  honneur,  en       sonnonneu 


^Pi 


r  r  I  p  p  r 


De-dans   <;a  maison     le     ser- 


i 


<r     B    -fm 


r  r  r  I  p  p  f  't='^ 


Dedans  sa  maison  le  ser   -   vez. 


e 


^ 


K==* 


De-d;nis  sa  maison  le    ser  -   vez, 


le  ser- 


h'  ij  j^^'-jj^  Ijj^  ^JJ'J'g^^i±k^ 


-vez,  Dedans   sa  maison  le    ser  -   vpz,  Dedans  sa  nri-sisoii    le   st'r  -  vez,  le   ser- 


rTTtfiPpjjrirrrriP^r'Trirr 


-vez, Dedans  sa  maison   le    ser  -    vez,  Dedans  sa  maison  le   ser  -  vez,  le   ser- 


S 


"^  rTppr  ^^ 


i 


%=±. 


m       I'* 


De-dans  sa  maison  le    ser  -  vez, 


le   s£r- 


SE 


frw 


ha    P 


— v~ 

-vez 


Dedans  sa  maison  te  ser  -    vez, 


276 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


^^ 


m 


le    stT  -  vez. 


Louei-'îe,  louez- le,  louez-le,  louez- le. 


^ 


^^ 


w—y:; 


le    ser  -  vez,  Lou-ez-le,        lou-ez-Ie,        lou-ez-le,    lou  - 


^'  Jj^UjiU  •  Ujji 


i 


^zr 


•  vez.    le    ser  -  vez,    le  ser      vez. 


Louez- le,  lou  -  ez 


le,  lou- 


I    rJ|  I    fJ|-^ 


*     r^ 


-vez,    le   ser.  vez,    le  ser-  vez,       Louez  -  le,        louez,  louez  -    le,         louez- 


^ 


^=g 


le   ser  -  vez. 


louez- le,  louez- le,  lou- 


m 


-&- 


-&- 


-&- 


-O- 


le    ser  -  vez. 


Lou  - 


-©- 


^ 


Jou-ez-  le, 

a- 


et    son     nom,  et 

I 


sou      nom 


^m 


g  ~0-—^ 


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lou  -  ez  -  le. 


et   son     nom 


le- 


m 


m 


m      U' ^^ — ^y r"*   ■  o 

ez  -  le,    lou-ez-le,  et  son      nom        es -le  -  vez. 


et  soii 


0    *         : 


g    I  g 


le,  et  son   nom. 


et    son     nom  es     -      le 


m 


_o_ 


#=F 


^ 


^=ë; 


-o- 


louez  -  le. 


-O- 


et  son  noh)  es-le- 


-©- 


Ion  - 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


277 


^ 


t=q^ 


g 


-f—é 


— s? 9— 

!ou  -    ez-  le,  lou  ■ 


es   -    le     -       vez,  Lou  -   ez  -  le,  lou  -  ez  -  le, 


^ 


^^^ 


~ — *■ 

!ou-ez  -  le 


Louez  -  le,  !ou-ez-  fe, 


lou-ez  -  le. 


j.  i   ij    4    U^ii'J    J 


nom       es      -       le 


vez 


Louez  -  le,    lotj  -   ez     -      le,    lou  -    ez, 


33: 


Louez    -     le,  lou-ez. 


lou-ez   -     le,  lou-ez. 


-&- 


h       O 


et 


m 


^ 


"cr- 
ie. 


ou-ez-le,  lou-ez- le,    loii 


i'^M;ir\         J    Ll  P 


-  ez,  lou  -  'i2-  le. 


et  son     nom 


es    -    le  -  veï. 


^^ 


-O- 


nà^ 


louez- le,  et  son      nom  es  -  -    le  -  vez. 


Louez- 


r  J4JJIJ 


lonêz  -    le,     louez- 


^ 


é^^      a w^^ — cr 

ez- le,  louez-    le         ef  son      nom     es- le  -    vez. 


^^ 


le,        lou    -     ez-le. 


et    son    nom  es    -     le      -     vez, 


^ 


-Or 


-    \ez. 


le    - 


-Q- 


m 


-  ez-le, 


et  son  nom. 


et  sonnomes-le  -  vez. 


278  LES  HARMONISTES  DU  PSAIjTIEH. 


i 


Louez  -    te  et     son     nom 


et  son  nom, 


y— ^ 


^ 


<&— 


-le, 


yt     son  nom  es- le  -   vez, 


et  son  nom. 


g^lJ    j  lj^1X^ 


-©- 


et    son    nom 


le     -      vcz     et  son     nom,     et  son      nom, 


^-rv'  ixrrir^ 


3^ 


;^=?== 


et  sot)      nom 


es     -      le  -   vez, 


et  son      nom, 


m 


33Z 


Loii 


le,  lou     -      ez 


^ 


nom, 


et  son     nom 


JJi     i 


et  son    nom,      et  son     nom 


■a- 

vez. 


XE 


-^ 


et  son  nom, 


et  SOI)   nom  es  - 


-le 


^ 


^ 


-©- 


le  et  son  nom, 


-&- 


son       nom        os      -       le 


33: 


vez. 


vez. 


vez. 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEP». 


279 


Mélodie  nu  supeiius. 


STOBEE,    IG39'^^. 

PSALME  XLIl. 


Snpeiiiis. 


Contra. 


Quinliis. 


Ténor. 


Bassiis. 


l'iano 


r  r  rrirrr 


^^         à 


Ain  -  "^i    qu'on  oit    le    cert"         brui    -    r«' 


Pniir  - 


-(^^J       ^    ^    \  \      é    é    é 


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rfa-crMt=#:#^^^ 


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y .  1   y 


-chassant  le  frais  des 


eaux,        Ain-  si    mon         cœur   qui   sou- 


1^-^  ^-^^'Jj Ji^^ 


W-l-W- 


#- — ^— > 


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^ 


J=^ 


^m 


^^^ 


^o- 


3^ 


iÈErf 


P^ 


'"   Winlorrelil  {Dcr  evan}rclische  Kiirhniiocsdiig ,  olc. ,  I.  Il,  Append.  p.  46)  n'a  atlaplc  les 
paroles  allemandes  ([ii'à  la  pailie  de  aoj/rdiio. 


280 


LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


P 


pi    -     re, 


Sei 


près        tes        ruis       -       seaux, 


:*2 


#— # 


^m 


^^iJi  u 


s 


i^J  f  cr'^^r  I  l'^ucji  'j  '  'uj 


SB^I 


f?  ^ 


rirrfrrii'^:T 


:^ 


-&■       -P- 


#— # 


3cr: 


S 


Va  toujours 


cri    -    ant,    suy  -  uant 


Le         grand,  le 


^ 


t^t0    rj 


r  M   vï 


^2 


J.  J^J  n- 


W 


^ 


*=^ 


^ 


^p 


33: 


i>: .  r  r 


^ 


I r  p   tiJ  p  I  II     r  ' 


se 


rf  f  M I' 


J-  ..J!t 


-©- 


a 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


281 


^^^ 


^ 


-o- 


w — f- 


grand  Divii    vi     -     u;mt. 


Hé      -       las       donc        -       qiies    quand   se  - 


f       f     tf  Hg 


^-t£ls  I  ^  ^  r"=f 


^^ 


^        ij^i^JJj   ^: 


tt< 


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i):  I  f 


#-•    # 


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r  If  r  iii;!^^:!^ 


F^ 


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^^ 


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P 


^ 


ra      -       ce 


Que  mes    jeux  ver  -    ront    ta  fa     -      ce? 


m 


m     m       n 


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^  H'^-  %# 


0    _: 
17 


P 


#     1» 


-^r    ^  I  r  r 


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y     ff 


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À— a      J        J      I      "   ~{i 


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s 


^^^ 


282 


LES  llAllMOiMSTES  DU  PSAUTIER. 


.Alélodie  an  supcriiis. 


STOBÉE,   1645  ^^^ 

PSALME  LXXVII. 


Siiperius. 


(ioutra. 


Qiiiiitiis. 


Tciior. 


I 


»-e- 


^z+-YiH-4 


-o- 


Dicu        ma   voix     j';iv    haussé  - 


m^=ap=^f^^^,   ^^ 


-K-.r  r  ifr 


^5^ 


W=f^- 


m 


4e- 


5=e= 


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J=:qiî^:2^ 


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f 


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^5 


é    ^    r. 


-t^ 


-o- 


El  ma  clameur       a-dres-sé   - 


A       Dieu 


f 


f 


-o — -^ 


m 


ir   ffif^ 


=      F    g  ■   U^    *     F  j> 


ê 


F      0 


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^  ^  j  j     h^  ^^^ 


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^  gl>^     «^ 


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-^±:^ 


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w. 


# 


p 


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MôiiK!  r(;mar(|U('  (jii'iui    iiiorceitM  préc/Mlciil. 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


283 


"^^^^^^ 


:#=*= 


tssz 


i^ — ^ 


ma    voi\    a      mon   -    tu, 


tl      mon         Dieu    ma     us-roii     -     lé. 


^ 


J~^'U  i  \^^^^^ïm 


b7^ 


P      I     <^ 


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V-^c^ 


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Au  jour  d'-  ma      grand'  detros 


Dieu  » 


^^ 


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fei 


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LES  JIAKMONISTES  DU  PSAUTIEM. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEP. 


28[ 


SULÏZBERGER,  1727. 

PSALME  I. 


îMélodie  au  ténor. 


Discanl. 
AJliis 


Ténor. 
Bossus. 


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286 


LES  lIARMOiNISTES  lUI  PSAUTIER. 


SULTZBERGER,    1727 

PSALME  XXV. 


Afélodic  an  ténor. 


Discanl. 

Allus. 


Ténor. 
BassMs. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


287 


JOHANN   MICHyEL  MULLER,   1735. 

PSALME  I.  -  WER  NICHT  MIT  DEM  GOTTLOSEN. 


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288 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


PSALME  XXV. 

Edit.  (le  Londres  1757. 


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LES  If  AnVlONISTRS  l)li  PSAUTII-r.. 


289 


LE   CV^ILS,    170/î. 

PSAUMK  {. 


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290 


LES  HAUViONISTES  DU  PSAUTIEli. 


ÉDIT.  DE  LAUSANNE  1801,  ET  DE  VALENCE, 

MARC  AUREL,  SANS  DATE,  lN-8". 

PSAiniE  x\v. 


Preraier  dessi 


Second  dcssiu- 


Haute-coiilic. 
Basse. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEU. 


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Soprano. 
Coiilrnllii 


Ténor. 
Basse. 


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REClEll.   DE  BASEE,   1815. 

PSAUME  \XV. 


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292 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


Promiei"  clessii? 
Scroiiil  (l(ssus. 


Alto  ch.inté  pai 
(IfS  hommes. 


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BOURRIT,   1823, 

PSAUME  cm. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


293 


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LliS  IIAUMONISTES  DU  PSAUTIKP.. 


l'rc'iiiK'i  ilrssii- 
Soeoiid  (Inssiis. 


Dassi!. 


s:_*z::a: 


WILHEM,   {836. 

PSAUME  XXV. 


A  toi,        mon     Dieu,     mon    c 


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.la  -   mais     c)ii  n'est        eoiit'oii     -,     du  (Juand      sur     to) 


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I  on  se         r4'     -      po    -  -    se; 


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LES  HARMONISTES  DU   PSAUTIER. 


295 


POTTIEU, 

EX-MUSICIEN.  DE   L'EMPEUEDR  ET  DU   lîOI ,  SANS  DATE, 

PSAUME  II. 

(Piecueil  de  six  psaumes.) 
Tonipn  ili  marcia  (si  —  ii°  ()3). 


Chant 
rhyllimc. 


Piano 


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3or  -         -  te   u   -  lie  iin  -  puis'^aii   -    ie         hai    -    ne? 


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Feu   -    jiîf^,     jjoiir-  quoi 


aaiis       vu-î  n  -  !u    -     si    -     on 


z^-Sz 


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Vous  liât.    -    li.z   -    \, 


i';i:!    -     (•••  \;u 


-        1,0? 


'ft\)G 


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LKS   IIAHMONISTES  DU  PSAUTlKi;. 


J,.        vois        li    -    gui's 


pT^'    P  F 


E3 


pnii  -  ces    dt'  la  (< 


Pf^F* 


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5^ 


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rtip  H'-  F  ip 


Dans      leurs     cou  -    seils  les      grands    ont    pré  -    su    -     mé 


t^ 


3_Uor^lF^  fF'-    F^ 


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J I J    Mi 


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D'è  -  tre  as  -    sez        forts  pour        dé  -    cla-rer  la       guer    -     re 


ï\  J  .;.  ï 


f! 1? 


^ 


A  TE    -     ter    -     ne), 


son       oint    bien  -    ai 


i    ^ 


I — t 


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té    't*- * — • 


viUiiulu. 

M 0-1 0L 


m 


■ss 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


297 


Lareht'do. 


Soprano  i".  [..  i?  .  ff  (j 


Soprano  2° 


Tcnorc  -j" 


Bas 


$ 


POTTIER. 

PSAUME  XX. 


AJW^ 


F    F  '^      f        •     ^    P    P 


)uc         le       St'i     -      grit'ur 


tl'S       VU'UX         <'ll 


1P -1* 


^ 


r  ^'  T' 


ff     btf 


^2 


Que        le       Sei     -     gireur 


tes     vtt'iix      en   - 


^=^ 


^^ 


Que       le       Sei     -     gneur 


tes     vfi'ux      en   - 


^^ 


^ # 0- 


¥=V 


Oue       !e        Sei  -  gneur 


m 


fj.     j-    I  ;  j' i' 


Oue    son     puis. 


^=^^ 


r^f^ 


3 


r 


Dans      la       ne  -  ces  -si      -      té. 


-  ten 


}   }   }   J      >  d 


t=t 


teu 


de 


Dans     ta       né  -  ces   -    si     -       té. 


a   ,'J 


i   i   j-   J     i' 


rty 


ten 


de 


Dans     ta       né  -  ces  -    si     -      fé. 


S¥^3E 


P^^ 


# ^ 


t^  t^  r   p 


g      * 


tes  vceux     en-  ten   -    de         Dans    ta       né-  ces  -    si      -      té, 

■  sant  nom    to         dé    -     fen   -  -    de 


éE=E^ 


ES^ 


^'V'  J'  J    Jl 


Çue   son  nom    te         dé    -     fen    - 


t«==l 


/T7  r  f 

Dana    ton     ad -ver  -    si 


de 


P  r  F  I     MÇJ 


^ 


^ 


p  I  M 


Oue    snn    ptijssar.t       nom        te  dw  -  fen      -      de        Dans   ton     ad- ver  -    si 


^ 


M    ML^-^    p  I r 


z=* 


*=#* 


Que    son    puissant       «lom        te  dé-  fen      -       de        Dans-  loii     ad -ver  -si- 


!>.:,i,  r     r  "M  '  f  r  F  F 


Que 


U'  p  r  p 


son        piii's  -  sant  nom    te     dé  -  feil  -  de        Dans    ton     ad 


298 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 

N-   K    K        I         J^ 


^  •     .^       P   i^y    tt*     -  -^ 


^ 


z: 


yue  du    ciel,  quaiîd    fu  fais  ia        plaisi     ^      Je, 


l' F  P  r  i  r    ^'  T    p  I 


i 


('eu  du    ciel,  qija;id   tu 


(:i       piain     -      le 


f^-jh^^f^  I  r7 


0 ^ 


:*îe: 


£ 


-  té: 


Oiie  du    ciel,  quand    tu  fais 


ta       plaii)     -      iQ, 
*-i 


té; 


Que 


du 


ciel. 


Vn  prompt  se  -  cours 


Vie:)    -      ne,  iJae      oe      tel  -   osi,  sa 


;17— f 


p    r   r 


^ 


^ 


^ 


H'  ^  r    F 


Un  prompt  se-  cour?  le  vien    -      t;e,  Que      de      Si  -  on. 


'  it,a__  _  ^ 


^=^=i^ 


^-1-^^- P^ 


^==^ 


Un  prompt  se  -  cours 
0- 


VI  en     -      ne, 


Oue      de      Si  -  ou. 


^ 


t 


:^ 


^^^ 


prompt  se-  cours  te  vien 


Qui 


c^=k 


nrv  I  i  f  f  i  li^^ 


mai,-   go:»       sain    -    te,  No    -    Irs    Biou      te       sou    -     lien 


ns 


M-ir-O-Ji 


î 


'  f   '^  I  f 


4t=^ 


mai  -   son      sain    -    fe,  Nq    -    fre    Dieu      tt 


^ 


sou    -     tien 


ne. 


mai  -    son      sain    -     te,  No    -     Ire    Dieu      (e       so'j     -      i) 


m 


o  ^ 


r     r     U:     r     p 


Si   -  -    on 


Dieu  le 


àou    -      tien      -       ne. 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEH. 


299 


CUUPPI,   18/40. 

PSAUME  XXV. 


Dessus. 


Chant  coin- 
nitiii. 


Coiilrallo  el 
basse. 


nrnr 


79 f» 


r  ^r  ir  r 


&      p     l^^^g 


^ 


i  J  J  J  I  I   J   *n^ 


«=^ 


É 


A     (oi,  mon  Dieu,  îi^cn  cœi:r     cioji-to,  En     loi     trou    espoir  j'ai 


^  ['  r  J  I J-F 


■j      a 


W=¥- 


Q       \   F    0 — 0- 


p       f    ---g    n        0     ^ 


#-hs^ 


i^s^ 


^ — ^ 


^—r 


Se-rais-je       couvert   dt*      hori-(e  Au     gr^      de  mes   eri-riF 


\  r  ^\^\  ^ 


^ 


g^i=f 


1  ^    c    p — f-s — = P — r^— '^ — ^— 

#== -^—^^-4 ^—     ^       J       J    --— ^3^-^_ 

'4     J  ^^  t=^ 


F=F==^=^ 


e 


Jamais      ou  n'est  confon  -  du  Çuand  sur       toi  l'on    se   re    -     po    - 


,^):t     [^    p    I  ^ 


w=t 


a  m 


^  J^i'i  frif 


zêz 


uw  r  ^1^  -^q^j^M^ 


Mais     le    mé-chaiil  est   per  -  du  ^'ui    nuit     aux  justes   sans       eau 


^ 


¥ 


^     I    J    J    ^     ^     I      '^^-ff^^t 


300 


LES  HARMONISTES  DLl  PSAUTIER. 


EBRARD,  1852. 

PSAUME  XXV. 

[Ilijpoionisch,  eine  Sec.  hoher. ) 


Soprano.    I   â  w 


Contralto. 


Ténor. 
Basse. 


^^ 


J-J    I  J      J 


f  r   r  r 


^ 


jj 


r   '  r  '  r 


r  '  ^^  Ij  ' 


j  j  j  J 


r  r  r  ■  f  r     r        r   r    r  r  ^  ^ 


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J  ^  ^  J   ,  J    ^    ,  J    J 


P^ 


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J  ^  J  J  I  J    ■    I  j    ^    I  j  J  J  J  I 


rr  rr  > 


^ntm 


f    r  r  Tf  r  '  r' 


J  J  ,  J  J 


ÉÉP^^ 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


301 


CHARLES  KLJH^^   185A. 


PSAUME  XXV. 


Soprano. 
Contralto. 


Basse. 


$ 


¥^ 


I  ! 


f=F^ 


A       loi,    mon  Dieu,   mon  cœur      mon-tc,         En     toi       mon       es   - 
Se -rais  -    je      cou  -  vcrl     de        hon-te  Au    gré        de         mes 


^ 


b'  "^      d     r. 


ri — ^ 


î  'lid  f 


1^ 


^ 


^rJ       U     :||  J      ,1      I  J      J      I   H 


E^EEEpE^3^Ep 


fT 


puir     j  ai 
en  -    ne 


^ 


mis;  Ja-  ruais         on      n'est        ton  -  fun    -     du  Quaiwi    sur 


^ 


f=V: 


j-T^^ 


^E^ 


T 


^ 


toi       l'on  se        re     -       po 


^ 


^i         p  I     J 


Mais      le 


nié  -  chant 


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-€>- 


3C 


.      1 

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I 

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J 

1 

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Ù    ,^       ri          1 

r ^ 

.    ^ ..  ^  . 

1 

1 

-^-^ g        ?j 

— ^ — 

M      P       ^ 

-V — ^ — 

-^-P ' 

-o— 

e 

0:,l^     1 

— i 

St        f 

er    - 

& 

du 
rr- 

Oui 

V 
nuit 

— ^ 

aux 

jus    - 

les 

s 

ans 

cau- 

S 

1 

-   se. 

1 

-^   V 

-4- 

■  C 

-À 

t4^ 

=)=J 

[I — } 

-^~! 

30:) 


LES  IIAHMONISTES  DU  PSAUTIER. 


r!:(:l]i:il  lltherie^  di:  paris,  i85/i. 

PSAUME  \XV. 


Soprnnc. 
Conli-alh 


Tcnor 


Bas:  < 


lê: 


r  'rr  f.  7  ^  ^    ^'  r  'r  r t 

A  loi,  moi)     'Dieu,  mou  cœur  mon     .      te,         Eu       toi     mon  es. 


Se  -    rais- je 


mou  cœur  mon 
cou  .  vert     de      hoii 


te.         Eu       toi     mon  es 

te  Au      gré      de  mes 


ç^     I  J  JJf-f^ 


E 


^ 


<r      i 


rcri  ir  ç/'^-n^r  n  ^r 


.  poir  j'ai    mis;        Ja -  mais  oii  u'est      coiifon  .   du    ^uaiid  sur  toi  l'on      se    re-po    - 


r  crr  ^11  r  I  r  r  r  i  r  ^  ^i 


g=er=3É 


^^=4^ 


/T- 


mn^ 


^ 


rr  r^ii Hr'r 


à   ë      o 


fl\^\i\\\}^\\<^}^\'^ 


-se;     Mais     le    méchant      est    per-du       Çui  nuit  aux  jus- tes  sans  eau  -  -  se. 


r^  j  irCTf  irrrnrrrçjLLpi 


m±. 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEH. 


303 


Sopiiiiiii 
Coiitraili 


Tr.iior. 
Basse. 


WFJIUSTEDT,   1855. 

PSAUME  \\V. 


pï 


A         (ui      iniin     Dieu,         mon     cœur      mon       -        (e,  tn       toi 

-; _ F -9  —  I  ■■ ■ 


f^ 


r 


*Eà 


à      J 


-» — *^ 


^^ 


f  f  r    r    r 

mon      es  -  poir     j'ai  mis;        Se  -  rai'^     -    je      cou-vejt      rie  hon     .     fe 

^:^^X     J     J     ,   J     J     J      J  -^^^ 


^j 


f 


±Ei 


^ 


•J-  W- 


-# — ^- 


ff^ 


^^ 


"^     r  r  !*  r       — 

lAii     gré     de     itics        en  .    ne    -      mis?  Jamais     on     n'ost  coti-  fcm  -  du 


^  H  ^  i^-i  ^  i4 


sa 


^ 


^ 


P 


/^ 


J  J  I  I  J 


$ 


"^m 


P^pt 


î^)iiand  ?ur    toi   Ion        se      rc    -     po  -  -    se;    Maij     ie         méchant      ci^t       per  - 


^   J   J   I  J   J-J 


À 


J   J  ,J  i    ^     ^ 


^ 


^^ 


r  I  'r  r  r 


^ 


t"  }     l  r  ■!  r  ^  ^    ^ 

-  du  Oui        nuif  aux       iiis  -    les  san 


r  r  'If  r  f    f  'T-r    F 

Qui        nuif  aux      jus  -    les  sans  eau    -  -    se. 


1 


^ 


g 


r  'r  I   r    r  ^ 


f 


ao4 


LES  HAHMONISTES  DU  PSAUTIER. 


L.   KUUZ,   1857. 

PSAUME  XIJl. 

(Harninnin  de  Goiulimfl  un  yien  moflirii'p. ) 


Soprano. 
Contralto 


Ténor. 
Bas?e. 


rrfTpm 


j):»  J    f 


Comme  un     cerf      al    -    té- ré  bra 

J   A   A  A   }^ 

Ta  I       71  I 


Wl 


^ 


rii  nrn'  'f 


zi=^ 


A  -  près       le      cou- 

A   1  A 


P^^ 


î 


R^^ 


f=^ 


r 


raiit  des        eaux,  Ain  -   si  sou  -    pi    -     re  mon  a       -       me, 


^^F=r 


fil    r  I  [^  r  [• 


^ 


f 


r 


^ 


^m 


i.V\  r 


f 


f 


Sej-gneur,     a  -   près      tes  ruis-seaux;  El  -  le  a      soif       cfu     Dieu    vi  - 

X   A   A  A  il      X        A  A  X  A  a 


I 


fil  r  "  f 


F^F^^ 


r 


J      .     |J      J    l'I      J^Efe^ 


:^ 


r      'r  r  'f^ — t 

Et       s'é    -    crie       en  le         sui  -       -   vaut: 

J    j   >    ^    A   A^A  j 


rj      r 


=f= 

Mon      Dieu, 


vaut 

i 


9-tt  r    T' 


É 


I'  r^r  r~T  I r 


^rr 


rUHilA^I  ii'i'ii'i'i;.' 


mon   Dieu,  quand  sera 

AjàZahêa 


.     ,    r. 

ce  ^>ue    mes    jeux     vcr-ront    (a   fa        -      ce: 

J.      A  A  A  A  j  i_j       j 


g_^'   If  ^"V^4^-rif  Fr-r  ip  ^ 


SH 


f 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEH. 


305 


RECUEIL  DE   PARIS  (DUPRVTO),   1859. 

PSAUMi:  X\V. 


Soprano. 
Contralto. 


Ténor. 


5=5= 


^ 


W^^ 


^ 


P.asse.        [-^    [,1^4     ^ 


f—TT^ 


A  toi,    mon    Dieu,      mon      caur  moi!    -    te,  Eu 


r  r  ir   r  '■' 


^ 


t±TT-l 


^ 


g^=^ 


toi     moii      es    -     poir         j'ai  in 


r    ■  r  r  T 

Se      -      rais  -  je      cou 


^T^ 


S 


p-   I  f-^Hit 


•'^'•}  r  J  J 


*^ 


J  I  ,1.  I J 


I  ! 


-^    r  r    r  f  '  f  '  r  r  t 


vert         de         hon    -     te  Au  gré     de     mes         en   -     ne    - 


U-4V-!     1  1  1    J  1 

1 ' 1 

■    '     J       i                  ^     \   f-'        r  ~\ 

m^ — i^ — é — i^ — * — 1 

^i:  frr — e m H 

rJ  '     _- 
1 P"^ 1 

'       ^       é r. 1 V\ ^- 

1 —^ 1 r-^= r-l5> , 

— # ] P f ^ f— 

^   ^\'     r p rJ — i- 

t^=^  -^  t  r  r  '  '    ^  i 

306 


LES   IIAlUlOiMlSTES  DU  PSAUTIER. 


.j^^^^^.J^4^^=^ 


^m 


>      I  rj 


r  'rr  r  'rt^'  Tr  r  f  r  r 

Ja    -     mais    on    n'est       con  -    fon    -     dit,      Çuand    sur     to!        l'on     se       re 


fes 


« 


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LES   HARMONISTES  DU  PS  M  TIEIJ. 


307 


RRCIJEIL  \)K  GENÈVE,    1866. 

PSAUME  XXV. 


Soprano, 
(loiilrallo. 


Ténor. 


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308 


LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


RTGGENBACH   ET  LÔW,  1868. 


PSAUME  ex. 

Harmonie  de  Goiidiiuel. 


Soprano. 
Con(rall( 


Ténor. 
Basse. 


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RECUEIL  DE  NÎMES,   1869. 

PSAUME  XXV. 


331 


Soprano. 
Conirallo. 


Ténor. 


Basse. 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEP,. 


309 


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LKS  HARMONISTES  DU  PSAUTlEli. 


HKCLIEIL   DE   MELEE,    1870. 

PSAUME  X\V. 


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'a  toi,.,     mon   D'icu,  mon    cœur        mon  -   le,  Ea        toi 

£t        je  le      di  -   rai    sans         hon  -    te  A         tes 


r   r    rr.  f        l 

on      es  -  poir  j  aj      mis;  Ja 


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Ja  -  mais         on    n'est    confon    -     du, 


plus  grands    en  -  ne    -    mis. 


Quand    sur        toi  l'on    se     re    -     po     -      se;  Mais      le  méchant    est    pcr- 


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Lors  -    qu'à  tes      lois      il       sop    -      po     -      se. 


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Soprano. 
Contralto 


RECUEIL  DE  L'ÉGLISE  LIBRE  DE  LAUSANNE,    1872. 

PSAUME  XXV. 


Ténor. 
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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


31 


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CH.  LÉON  HESS,   1873. 

PSAUME  C. 


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SOPRANO  SOLO. 


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Réjou-issuz-vous     au    Seigneur        Far      un    saint      hjm  -    ne  à 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIEU. 

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i\oug,  le    peuple    qu'il         veut     ché-rir,  F(  le  trou  -    peau  qu'il 


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LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 


313 


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314  LES  HARMONISTES  DU  PSAUTIER. 

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INFLUENCE  DE  LA  HEF(3RME  SUR  LA  MUSIQUE.  IVI  5 

XXIV 
INFLUENCE  DE   LA  RÉFORME   SUR   LA  MUSIOUE. 


Clitirk's  Ailiers  :  la  Réforme  liostile  aux  beaiix-aris.  —  Influence  du  calliolicisme  sur  l'art. — 
Les  artistes  protestants.  ■ —  Aveu  de  M.  Danjou.  —  M.  Miclielet. 

Ce  que  le  catholicisme  a  fait  de  la  mélodie.  —  Culte  des  premiers  chrétiens;  chant  du  iii°  et 
du  iv"  siècle.  —  Chants  alternatifs  des  hérétiques.  —  Saint  Amhroise.  —  Rliythme  prosodique 
des  (jrecs.  — Hymne  de  Denis  à  Apollon.  —  Décadence  du  rhythme  et  invasion  des  Barbares. 
Saint  Gréfjoire  le  Grand. —  Le  catholicisme  adversaire  du  rhythme  et  de  la  tonalité  populaire. 

—  M.  D'Ortigue.  —  La  plain-chant,  art  hiératique  par  excellence.  —  Les  chansons  populaires. — 
0  quid  juhcs,  de  Godeschalk.  —  Les  tons  grégoriens.  —  Le  mode  majeur  du  \if  au  .Mv^siècle. 

—  Exemples.  —  Le  mode  mineur  à  la  même  époque. —  Exemples.  —  Tonalité  moderne  des 
mélodies  du  Psautier  huguenot.  —  Bourgeois  et  son  continuateur. 

L'harmonie.  —  Elle  lire  son  origine  de  la  gamme  des  Barbares.  —  Le  cnvlh  des  bardes  gal- 
lois. —  Antiquité  de  l'harmonie,  viii"  siècle.  —  Les  Lombards  la  portent  en  Italie.  —  Le 
dcchaut  du  xiii"  siècle.  —  Exemples.  —  Supériorité  de  l'harmonie  laïque  sur  l'harmonie  ec- 
clésiastique. —  Ce  que  le  catholicisme  a  fait  pour  la  science  des  accords.  —  M.  De  la 
Fage.  —  Le  dcchaut  improvisé.  —  Rituel  de  la  léledes  fous.  —  Prose  à  trois  parties  de  la 
fête  de  l'âne. —  Les  chansons  iDondaines,  parfois  obscènes,  déchanlces  dans  les  églises. — 
Exemples  du  xii'  et  du  xiii'  siècle.  —  Messes  de  Vome  armé.  —  Titres  de  messes  du  même 
genre.  —  L'art  marchait  à  sa  perte.  —  Le  choral  protestant  le  purifie  et  le  relève.  —  Monle- 
verde.  —  Gumpelzhaimer.  —  Aveu  de  J\L  D'Orligue.  — M.  Michelet.  —  M.  Fétis. — 
V expression ,  trouvée  par  Rouigeois.  —  La  proface  du  Psautier.  —  Calvin  et  l'opéra.  — 
Les  psaumes  mis  en  musique  tout  du  long  :  (ilaudin  le  Jeune,  Claude  Goudimel,  etc.  — 
L'oratorio,  création  protestante.  —  La  simplicité  de  i'art  protestant  et  les  complications  de 
l'art  catholique.  —  Vulgarisation  de  i'art  du  chant  due  au  protestantisme.  —  Notation  chif- 
frée. —  Davantès.  —  La  mélodie  passe  du  ténor  au  soprano  chez  les  protestants,  et  reste  à  la 
basse  chez  les  catholiques.  — •  La  musique  au  concile  de  Trente.  —  Le  catholicisme  s'ef- 
force d'imiter  les  chants  hérétiques.  —  Palestrina.  —  Les  messes  en  musique  sont  un  fruit  du 
protestantisme.  —  Le  jdain-chant  est  mort;  on  veut  cependant  le  conserver  à  tout  prix.  — ■  Les 
airs  de  romance  et  d'opéra  à  l'église.  —  Plaintes  de  l'Univers.  —  Lacune  de  la  Réforme  en 
France  au  point  de  vue  musical.  —  L'harmonie  dans  d'obscurs  villages  protestants. 

Il  est  généralement  reconnu  que  la  religion  qui  a  compté  au  nombre 
de  ses  adeptes  Casaubon,  Saumaise,  David  Blondel,  Scaliger,  Leibnitz, 
Kant,  Ambroise  Paré,  Keppler,  Newton,  Herscbcll,  Huyghens,  Abel  Bru- 
nier,  De  Saussure,  Tavernier,  Cbardin,  Ferd.  Bertboud,  Bréguet,  Four- 
drinier,  Salomon   de  Gaus,  Papin,    Fulton,  le   grand  Guvicr,  Coligny , 


316 


INFLUENCE  DE  LA  UEFORME  SUli  LA  MUSIQUE. 


Mornay,  Guill.  Penii,  Franklin,  Antoine  Bénczet,  John  Howard,  Vilber- 
force,  Oberlin,  etc.,  etc.,  a  largement  favorisé  le  progrès  des  lettres^", 
des  sciences*-'  et  des  mœurs;  mais,  en  revanche,  fjui  n'a  entendu  dire  et 
redire  que  la  Réforme  a  desséché  l'imagination  ,  ruiné  la  foi  et  tari  les 
sources  du  beau,  «coupé  les  ailes  du  génies,  suivant  le  mot  de  Chateau- 
briand? Cette  accusation  date  de  loin,  et  elle  est  devenue  en  quelque  sorte 
officielle,  depuis  qu'elle  a  été  reproduite  dans  un  mémoire  couronné  par 
l'Institut  en  tSoh  '-^l  Après  avoir  consacré  cinquante  pages  à  montrer  les 
résuUnts  de  l'impulsion  morale  donnée  par  la  Réforme  à  la  hherté  de  penser,  aux 
sciences  théologiques ,  aux  sciences  morales  et  politujues ,  aux  sciences  mathéma- 
tiques et  physiques,  et  aux  helles-letlres ,  Charles  Villers,  ami  de  Cuvier,  de 
M™"  de  Staël  et  de  Benj.  Constant,  écrivait  :  wLa  Réformation  a  dû  être 
défavorable  aux  beaux-arts.  Elle  a  rompu  le  lien  qui  les  unissait  à  la  re- 
ligion, qui  les  rendait  sacrés  et  qui  leur  assurait  une  part  dans  la  véné- 
ration des  peuples.  La  liturgie  des  luthériens,  et  plus  encore  celle  des  cal- 
vinistes, est  simple  et  austère...  Si  ce  culte  peut  élever  l'àme,  il  tend  à 
désenchanter  l'imagination,  rend  superflues  et  les  superbes  églises,  et  les 


'')  Ainsi  s'exprime  l'éditeur  très  catholique 
des  Mémoires  do  Condé  {Londres ,  1768,  m-h°, 
I,  p.  ix)  :  «11  faut  en  convenir  de  bonne  foi. 
Presque  tous  les  écrits  politi([uos  qui,  pendant 
le  seizième  siècle,  sont  sortis  de  la  plume  des 
iiuguenots,  sont  mieux  fnils  et  mieux  écrits 
que  ceux  qui  ont  été  publiés  par  les  catho- 
liques.)) 

En  1 5(5 1  ,  Catherine  de  Médicis  chargeait 
son  ambassadeur  à  Rome  de  dire  au  pape 
que  les  protestants  «n'avoient  faute  de  con- 
seil, ayant  avec  eux  plus  des  trois  quarts  des 
gens  de  lettres.  ■» 

Ajoutons  un  fait  d'un  autre  genre  :  le 
'2h  mai  1878,  sur  750  députés  siégeant  à 
Versailles,  on  comptait  70  protestants  (voir  le 
journal  In  Renaissance ,  publié  par  Ath.  et  Et. 
Coquerel).  —  En  février  1879,  dans  le  minis- 
tère Waddington,  5  ministres,  sur  9,  appar- 
tenaient au  protestantisme. 

(^)  Que  répondre  aux  chiffres  péremptoires 
par  lesquels  M.  Alpli.  de  Candolle  {Ilist.  des 
sciences  el  des  savants  depuis  deux  siècles,  Ge- 


nève, Georg,  1878,  in-8°,  p.  131)  montre l'in- 
conlestable  supériorité  scientifique  des  nations 
protestantes  sur  les  catholiques?  tfEn  Europe, 
dit -il,  hors  do  France,  il  y  a  maintenant 
107  millions  de  catholiques  et  68  millions  de 
protestants.  Or,  sur  la  liste  des  savants  les  plus 
illustres  nommés  associés  étrangers  par  l'Aca- 
démie de  Paris,  de  166G  (époque  de  sa  fon- 
dation) jusqu'à  nos  jours,  il  y  a  16  catholi- 
ques, 71  protestants,  et  5  titulaires  dont  je 
n'ai  pu  constater  la  religion,  ou  qui  étaient 
peut-être  Israélites.''  Tandis  que,  parmi  les 
1 G  catholiques,  il  ne  se  trouve  pas  un  seul  ecclé- 
siastique, on  compte  18  pasteurs, entre  autres 
Coerrhave,  Euler,  Linné,  Berzelius,  parmi  les 
71  proteslants  (p.  86-/11).  Les  catholiques 
suisses  et  anglais  n'ont  fourni  jusqu'ici  au- 
cun de  ces  associés.  (Voir  la  Renaissance ,  du 
•.!.")  janvier,  la  Revue  des  Deux-Mondes ,  du 
1"  février,  et  l'Avenir,  du  2  mars  1878.) 

(■''  Essai  sur  Vespril  et  V influence  de  la  rej'or- 
matian  de  Luther,  par  Charles  Villers,  5'  édiL, 
in-12,  p.  222. 


INFLUENCl^  DE  LA  P.EFOHME  SUR  LA  MUSIQUE.  317 

statues  et  les  peintures,  dépopularise  les  arts  et  leur  ôte  un  de  leurs  res- 
sorts les  plus  actifs,  v 

Au  lieu  de  nous  étonner  qu'un  esprit  aussi  distingué  ait  suivi  sur  ce 
point  l'opinion  vulgaire  "^  sans  s'apercevoir  cpi'en  éloignant  des  temples 
la  peinture  et  la  sculpture,  la  Réforme  n'a  fait  que  rendre  à  l'art  son  indé- 
pendance et  sa  véritable  destination,  souvenons-nous  que  notre  histoire 
n'existait  pas  au  début  du  siècle,  que  nos  illustrations  de  tout  genre  gi- 
saient ignorées  dans  la  poussière  des  bibliothèques,  dont  le  Musée  des  pro- 
testants  célèbres,  l'Histoire  des  Eglises  du  désert,  ['Histoire  des  pasteurs  du  désert . 
Y  Histoire  des  protestants  de  France,  la  France  protestante  et  surtout  le  Bulle- 
tin de  l'histoire  du  protestantisme  français,  les  ont  fait  sortir  glorieuses  et 
triomphantes.  Villers,  qui  était  catholique,  aurait  dû  sans  doute  être 
frappé  de  l'opposition  c|u'il  signalait  entre  la  fécondité  des  principes  pro- 
testants appliqués  aux  sciences  et  leur  stérilité  apparente  dans  le  domaine 
des  arts.  Mais,  il  faut  en  convenir,  c'est  souvent  la  lumière  des  faits  qui 
fait  ressortir  l'évidence  des  principes  '-^ 

Aujourd'hui  que  cette  lumière  est  éclatante,  on  ne  peut,  sans  faire 
preuve  de  banalité  autant  que  d'ignorance,  répéter  une  accusation  con- 
tredite par  l'histoire,  aussi  bien  que  par  les  principes  du  protestantismt^ 
et  ceux  de  l'art;  car  qu'est-ce  que  le  protestantisme,  si  ce  n'est  la  liberté 
de  penser,  de  croire,  de  prier  et  d'agir,  en  un  mot  la  liberté  dans  tous  les 

("  «Il  y  a  des  choses  qui ,  parce  qu'elles  oui  naitre  de  l'atlendrissemenl...  Il  n'est  donc  pas 

été  dites  une  fois,  sont  constamment  répétées  vrai,  ce  me  semble,  que  la   religion  protes- 

et  transmettent  l'erreur  de  livre  en  livre  :  l'opi-  tante  soit  dépourvue  de  poésie,  parce  que  les 

nion  sur  l'art  protestant  est  de  ce  nombre."  pratiques  du  culte  y  ont  moins   d'éclat  que 

(A.  Feuillet,    Gazette  des  beaux-arts,  1860,  dans  la  religion  catholique.  Des  cérémonies 

VII,  p.  3iG.)  plus   on    moins  bien  exécutées,  selon  la  ri- 

'•'•''  Sans   s'attacher    non   plus    aux    consé-  chesse  des  villes  et  la  magnificence   des  édi- 

quences  logiques  des  principes  de  la  Réforme,  fices,  ne  sauraient  être  la  cause  principale  de 

M"^  de  Staël  avait  compris  d'instinct  qu'ils  l'impression  que   produit  le  service  divin;  ce 

valaient  mieux  que  leur  réputation.  sont   ses  rapports   avec  nos   sentiments  inté- 

«II  ne  me  parait  pas,  dit-elle  {De  rAUi-  rieurs  qui  nous  émeuvent,  rapports  qui  peu- 

magne ,  /impartie,  ch.  iv  :  Du  Catholicisme),  vent  exister  dans  la  simplicité  comme  dans  la 

qu'on  puisse  considérer  la  poésie  du  christia-  pompe. '5 

nisme  sous  le  même  aspect  que  la  poésie  du  A  quiconque  n'a  jamais  assisté  à  la  célébra- 
paganisme,  tion  de  la   sainte    cène,  nous  conseillons  de 

rr  Comme  tout  était  extérieur  dans  le  culte  lire  toute  la  belle  page  qui  suit  celle  que  nous 

païen,  la  pompe  des  images  y  est  prodiguée;  venons  de  citer,  pour  se  faire  une  idée  de  la 

le  sanctuaire  du  chrislianisme  étant  au  fond  grandeur  simple,  touchante  et  toute  spirituelle 

du  cœur,  la  poésie  qu'il  inspire  doit  toujours  de  cet  acte  de  notre  culte. 


318 


NFLUENGE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


flomaines,  ot  de  quoi  vit  l'art,  si  ce  n'est  de  liberté?  Affirme-t-on,  à 
juste  titre,  que  l'art  n'a  pas  seulement  besoin  de  liberté;  qu'il  plonge  ses 
racines  dans  le  sentiment  religieux?  La  Réforme  lui  offre  la  piété  et  le 
sentiment  religieux  sous  leur  forme  la  plus  épurée,  essentiellement. per- 
fectible et  progressive.  L'art  enfin  s'inspire-t-il  de  la  foi?  Ce  n'est  que 
dans  la  Réforme  qu'il  trouvera  une  foi  libre,  éclairée,  personnelle,  fruit  de 
l'examen  et  de  l'expérience,  bien  supérieure  à  la  foi  aveugle,  macbinale, 
superstitieuse  et  imposée  du  dehors. 

C'est  ce  qu'a  fort  bien  compris  l'éminent  historien f^'  qui,  avec  M"""  de 
Staël,  oppose  aux  pompes  et  aux  splendeurs  du  culte  catholique  ^le  culte 
abstrait  de  l'Esprit,  dans  des  temples  nus  et  vides  pour  les  yeux  de  la 
chair,  l'enthousiasme  de  la  réforme  morale,  l'exaltation  de  la  dignité  du 
chrétien,  éclatant  dans  les  chants  d'une  harmonie  nouvelle,  art  unique 
d'un  culte  iconoclaste,  v 

L'art  n'est  pas  le  privilège  de  la  superstition;  on  peut  l'aimer  et  le 
cultiver  avec  succès  sans  transformer  les  églises  en  musées  ou  en  succur- 
sales de  l'Opéra. 

L'atrophie  du  sens  artistique  n'est  pas  la  conséquence  nécessaire 
du  développement  intellectuel  et  moral  :  témoin  Milton,  Albert  Durer, 
Holbein,  Rembrandt  et  son  école  ^-',  Van  Dyck,  Reynolds,  Turner,  Thor- 
vv^aldsen,  Handel,  Sébastien  et  Emmanuel  Rach,  Weber,  Mendelssohn'"'', 
Schumann,  Niedermeycr,  etc.,  tous  protestants.  Le  bigotisme  et  l'intolé- 
rance n'enfantent  pas  naturellement  des  chefs-d'œuvre,  et  si  des  conciles 
se  croient  permis  de  décréter  la  foi  et  la  vérité,  aussi  bien  que  l'infaillibi- 
lité d'un  homme,  ils  renoncent  du  moins  à  créer  d'un  mot  des  Léonard, 
des  Raphaël  et  des  Michel-Ange. 


('>  H.  Marlin,  llisL  de  France,  IX,  p.  loi. 

^^'  Les  protestants  cruellement  persécutés 
d'Anvers  se  réfugiaient,  pour  célébrer  leur 
culte,  dans  le  salon  de  l'un  d'eux,  le  peintre 
Jordaens,  chez  qui  la  police  n'osait  aller  les 
clierchei'.  (  Ch.  Rahlenbeck ,  Bapport  sur  les 
odes  et  documents  concernant  le  protestantisme 
l'elfje,  Bruxelles,  in-8",  p.   i3.) 

nW  est  donc  à  peu  près  certain,  dit  M.  Vi- 
let  {Etudes  sur  l'histoire  de  l'art,  3''  série, 
Paris,  i%C)h  ,  in-8°,  p.  2  3G),  que,  sans  la  Hé- 
formi^  ol  sans  les  luîtes  qu'elle  engendra,  sans 


le  mouvement  national  qui,  de  ifjGo  à  i^So, 
arracha  la  Neorlande  à  la  domination  espa- 
gnole, nous  n'aurions  pas  eu  de  peinture  hol- 
landaise. Los  semences  pittoresques  qui  cou- 
vaient dans  ce  sol,  ou  n'auraient  pas  germé, 
ou  no  seraient  sorties  de  terre  qu'au  profit  de 
la  peinture  (laniande,  sans  rien  produire  d'o- 
riginal.» 

^')  Voir  Mendelssohn  et  la  Réformation ,  dans 
les  Libres  paroles  d'un  assiégé ,  écrits  et  dis- 
cours d'un  républicain  protestant,  par  A.  ("-o- 
qnerel  fils,  Paris,  Clierhuliez,  1871,  iu-12. 


INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


;M9 


A  entendre  les  ultramontains,  il  semblerait  que  la  civilisation  n'ait  pas 
subi  d'éclipsé ,  qu'il  n'y  ait  pas  eu  de  moyen  âge;  que  le  catholicisme,  qui 
régnait  alors  sans  rival,  n'ait  point  communiqué  à  la  musique,  à  la  j)ein- 
ture,  à  la  sculpture,  sa  raideur  hiératique,  ses  formes  conventionnelles, 
son  mépris  des  divines  lois  de  la  nature,  et  que  l'Europe  n'ait  conservé 
nul  souvenir  de  la  Renaissance.  Cependant  «l'histoire  démontre,  dit 
M.  Renan  '",  que  la  perfection  dans  les  arts  n'a  jamais  été  atteinte  tant 
que  l'art  a  été  exclusivement  dominé  par  la  religion.  ?5  Celui  du  moven 
âge  n'y  atteignit  qu'en  s'émancipant  du  joug  papal  et  des  formules  sco- 
lastiques '2'.  M.  A.  Coquerel  fils'^'  a  fait  toucher  du  doigt  l'indéniable  dé- 
cadence dans  laquelle  le  catholicisme  moderne  a  de  nouveau  précipité  la 
peinture  et  la  sculpture;  et  les  musiciens  les  plus  antiprotestants  de  nos 
jours  se  plaignent  non  moins  amèrement  de  la  mort  du  plain-chant  que 
de  l'introduction  des  romances  et  des  airs  d'opéra  dans  le  sanctuaire. 

Grâce  aux  investigations  de  M.  Charles  Read,  qui  a  découvert  les  pré- 
cieux registres  du  temple  de  Charenton  (brûlés  sous  la  Commune),  nos 
artistes  semblent  ressusciter  à  l'envi  pour  confondre  les  détracteurs  du 
protestantisme.  Il  n'en  faut  pas  d'autre  preuve  que  la  table  des  matières 
de  la  France  protestante ,  t.  X,  p.  ^  G -']  ^ ,  celle  du.  Supplément ,  lettre  A  [Bulletin , 
t.  XIX  et  XX,  p.  206),  et  ces  lignes  du  Bulletin,  IV,  p.  6q8  :  «Dans  une 
période  d'environ  quatre-vingts  années,  qui  embrasse  la  fm  du  règne  de 
Henri  IV  et  ceux  de  Louis  XIII  et  de  Louis  XIV,  jusqu'au  fatal  millésime 
de  i685,  nous  ne  comptons  pas  moins  de  deux  à  trois  cents  noms,  dont 
un  bon  nombre  brillent  au  premier  rang  dans  les  fastes  de  la  peinture,  de 
la  sculpture,  de  la  gravure,  de  l'architecture  de  l'époque.  C'est  Jacob 
Bunel,  peintre  du  roi...,  c'est  Pierre  Briot,  le  célèbre  graveur  des  mon- 
naies, médailles  et  eiïigies  du  roi  ,  ■>'  etc.,  etc.  Suit  une  énumération  ho- 


C\  ,    / 


Vl 


A-  a/"        ^ 


'''  Discours  sur  l'état  des  beaux-arts  mi 
.Yiv'  siècle,  p.  io5. 

('^'  Cela  est  surtout  sensible  chez  Raphaël , 
dont  le  dernier  tableau  catholique  est  la  Théo- 
logie ou  Dispute  du  saint  sacremoit,  fort  inf('- 
rieure  à  la  Transjiguration  et  à  l'Ecole  d'A- 
thènes. 

Les  chefs-d'œuvre  de  l'art  gothique,  où 
s'étale  naïvement  la  grossièreté  des  mœurs  de 
l'époque,  dans  des  bas-reliefs  d'une  révoltante 


indécence ,  ne  font  pas  exception  à  la  règle. 
Pour  que  les  architectes  laissassent  sculpter, 
comme  aux  portails  de  Strasbourg,  de  Reims, 
de  Notre-Dame  de  Paris  et  ailleurs,  des  moi- 
nes, dos  religieuses,  des  évoques  et  des  rois 
dans  la  chaudière  infernale,  il  fallait  fju'ils 
fussent  passablement  émancipés. 

(■''  Les  beaux-arts  en  Italie,  au  point  de  vue 
religieux,  Paris,  iSB^,  in-12,  et  Bemhrandl  et 
l'individualisme  dans  l'art ,  Paris ,  1 869,  in-t  8. 


320  liNFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

mérique  et  encore  fort  incomplète.  Nous  nous  bornerons  à  citer,  à  notre 
tour,  l'immortel  Bernard  Palissy,  nos  deux  martyrs,  victimes  de  la  Saint- 
Barthélémy,  Jean  Goujon  et  Claude  Goudimel,  Claudin  le  Jeune,  Jean 
Cousin,  fondateur  de  l'école  française  de  peinture;  les  peintres  en  émail 
Bordier  et  Petite t;  les  architectes  Salomon  de  Brosse,  Jean  de  Lorme,  et 
les  Ducerceau;  les  Gobelins  et  Pierre  Boule;  les  graveurs  Abraham  Bosse 
et  le  petit  Bernard,  et  parmi  les  contemporains  :  Lugardon,  Girardet, 
Toppfer,  Ary  Scheffer,  Léopold  Robert,  Jalabert,  Comte,  Pradier,  David 
d'Angers,  De  Triqueti,  Labouchère,  Gleyre. 

Le  fait  suivant  révélerait  à  lui  seul  l'heureuse  influence  que  la  Réforme 
a  exercée  dans  notre  pays,  au  point  de  vue  des  arts  plastiques  :  parmi  les 
douze  fondateurs  de  l'Académie  des  beaux-arts  (i6/i8)  figuraient  au 
moins  cinq  protestants^"  :  Sébastien  Bourdon,  Louis  Elle  dit  Ferdinand, 
Samuel  Bernard,  Louis  ïestelin  et  Louis  Dugrenier. 

D'autres  protestants  firent  partie  de  l'illustre  compagnie  :  Henri  Teste- 
lin  (i6/i8),  Abrah.  Bosse  (  1 65 1  ),  Jean  Michelin  (  1660),  Jacques  Rous- 
seau (1662),  Isaac  Moillon  (i663),  Pierre  Dugrenier  (i(363),  Etienne 
Picart  (166 A),  Lespagnandel  (i665),  Abrah.  Genoels  (iG65),  Elisa- 
beth-Sophie Chéron,  nouvelle  convertie  (lô'ya),  Nicolas  Heude  (ifi-yS), 
Pierre  Lombard  (1678),  Jean  Forest  (167/1),  Jacob  d'Agard  (1675), 
Jean  Ecman  (1675). 

Neuf  d'entre  eux  en  furent  exclus,  et  destitués  de  toutes  leurs  fonc- 
tions, le  10  octobre  1681 ,  pour  crime  d'hérésie  :  Sam.  Bernard,  Ferdi- 
nand, H.  Testelin,  J.  Michelin,  J.  Rousseau,  Lespagnandel,  N.  Heude, 
J.  Forest  et  J.  d'Agard;  quelques  autres  moins  résolus,  et  qu'on  espérait 
sans  doute  convertir,  n'avaient  pas  encore  été  expulsés  en  i685.  A  partir 
de  la  révocation  de  l'édit  de  Nantes,  les  catholiques  furent  seuls  admis  '-' 
dans  la  compagnie,  moins  jalouse  des  droits  de  l'art  qu'empressée  à  flatter 
la  dernière  passion  d'un  roi  devenu  dévot  à  force  d'adultères. 

De  l'aveu  même  de  ses  adversaires,  la  Réforme  eut  une  influence  plus 
grande  encore  sur  la  musique.  Ecoutons  M.  Danjou'-^'  : 

(')  On  sait  que  les  protestants  Conrart  et  voir  Charles  Boit,  protestant,  né  de  réfugiés 

Gombault  sont  les  vrais  fondateurs  de   l'Aca-  français  et  premier  peintre  du    roi  d'Angle- 

démie  française.  terre.  Le  peintre  en  émail  Bouquet  jouit  peul- 

'-'  Il  fallut   un   ordre  du  Bégent  (27  jan-  être  de  la  même  faveur  vers  1755. 

vier   1717)  pour  décider  l'Académie  à  rece-  (^'  De  l'état  et  de  l'avenir  du   chant  ecclé- 


INFLUENCK  DE  LA  ilÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


321 


Le  protestanlisnie  a  tUé  stérile  pour  les  arts;  il  en  a  desséché  la  source,  qui  était  la 
foi  et  i'entbousiasuie  religieux;  toutefois,  c'est  une  vérité  historique  contre  laquelle 
on  ne  peut  l'ien  alléguer,  que  Luther,  en  faisant  adopter  pour  son  culte  des  mélodies 
simples,  faciles,  en  les  faisant  apprendre  dans  les  écoles  et  chanter  ensuite,  soutenues 
par  les  sons  de  l'orgue,  a  développé  puissanmient  en  Allemagne  le  sentiment  de  la 
musique. 

L'émulation  du  clergé  catholique  fut  excitée  par  l'elTel  que  produisaient  sur  les 
populations  les  chœurs  harmonieux  des  hérétiques,  et  bientôt  de  cette  rivalité  naquit 
le  progrès.  La  liturgie  catholique,  avec  sa  splendeur,  sa  poésie  sublime,  ses  cérémo- 
nies magnifiques,  devait  l'emporter  dans  cette  lutte  inégale.  En  effet,  tous  les  chefs- 
d'œuvre  de  musique  sacrée  sont,  sans  exception,  consacrés  à  notre  culte  et,  chose  re- 
marquable, loi'sque  parmi  les  protestants  il  s'est  trouvé  un  artiste  de  génie,  il  a  été 
forcé  en  quelque  sorte  de  faire  hommage  de  ce  don  précieux  à  l'Eglise  catholicpie,  sa 
mère  méconnue;  on  peut  citer,  par  exemple,  les  messes  et  Magnificat  du  grand  Sébas- 
tien Bach"'. 


(]e  curieux  passage  renferme  une  choquante  contradiction;  avouer  que 
le  protestantisme  a  puissamment  développé  le  goût  de  la  musique,  que 
ses  chœurs  harmonieux  ont  excité  l'émulation  des  catholiques,  qu'il  a  pro- 
duit des  artistes  de  génie  comme  Séhastien  Bach,  n'(^st-ce  pas  reconnaître 
qu'il  y  a  au  moins  un  art  dont  la  Réforme  n'a  j)as  tari,  mais  épuré  et 
vivifié  la  source?  Ensuite  il  n'est  pas  exact  de  dire  que  tous  les  chefs- 
d'œuvre  de  musique  sacrée  f^sans  exception?)  sont  consacrés  au  culte 
catholique;  cela  n'est  vrai  que  des  messes,  M.  Danjou  a  simplement  oublié  >^  8^= 
le  choral  et  l'oratorioTuont  l'origine  n'a  rien  de  catholique.  En  outre,  le 


siastique  en  France,  par  F.  Danjou,  organisle 
de  la  métropole  de  Paris  et  de  la  paroisse 
Saint-Euslache,  Paris,  iSli'à,  in-8",p.  35. 

"'  On  trouvera  plus  loin  l'aveu  plus  explicite 
encore  de  M.  D'Ortigue. 

11  y  a  chez  M.  Félix  Clémeul  comme  un 
parti  pris  d'ignorer  les  grands  maîtres  protes- 
tants. Dans  son  livre  intitulé  :  Les  Mtisicipiis 
célèbres  depuis  le  x\'f  siècle  jusqu'à  nos  jours, 
Paris,  1  878,  grand  in-8",  il  consacre  des  ar- 
ticles à  Roland  de  Lattre,  Palestrina,  Vittoria, 
Allegri,  mais  point  à  Goudimel,  qui  y  est  à 
peine  nommé,  ni  à  Claudin  le  Jeime;  s'il 
avoue  que  le  '-Milton  de  la  musique.... 
Haeudol.  a  atteint  ialimito  de  fart  ([up  le  pro- 


testantisme peut  inspirer,'!  il  n'a  garde  de 
laisser  même  entrevoir  que  Séhastien  Bach  et 
Mendelssolin  appartiennent  à  la  Réforme. 

Il>a  plus  loin  :  contre  toute  évidence,  el 
sans  souci  de  se  contredire  lui-même,  il  écrit, 
page  5:11,  que  le  père  de  ce  dernier  compo- 
siteur abjura  le  judaïsme  et  se  fit  luthérien; 
page  52^,  que  ^lendelssolm  épousa  la  fdie 
d'un  pasteur  de  Francfort,  et  sur  la  même 
page  : 

t(On  lui  proposa  la  place  de  directeur  de  la 
musique  de  Dusseldorf,  afin  d'y  organisée 
la  société  de  chant,  l'orchestre  des  concerts 
et  la  musique  des  églises ,  Imit  israelile  qu'il 
riait.  ■■ 


iAJl^ 


ijjW 


322  INFLUENCE  DE  J.A  MÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

progrès  musical  n'est  pas  né  de  l'émulation  féconde  des  deux  Eglises,  il 
l'a  enfantée  :  dès  leur  apparition,  la  mélodie  et  Lharmonie  protestantes 
produisirent  un  effet  tel,  qu'il  est  permis  d'avancer  que  cde  protestantisme 
arracha  la  musique  à  la  barbarie  ^^*,  w  et  que  le  plus  immatériel  des  arts 
est  celui  qui  doit  le  plus  à  la  Réforme.  C'est  elle,  en  effet,  qui  a  universa- 
lisé l'enseignement  du  cliant,  jusque-là  réservé  à  un  très  petit  nombre 
d'élèves  dans  les  maîtrises  ou  psallettes  des  cathédrales. 

«L'école,  a  dit  M.  Michelet  ^^),  c'est  le  premier  mot  de  la  Réforme,  le 
plus  grand.  Elle  écrit  en  tête  de  sa  révolution  :  Enseignement  universel , 
écoles  de  garçons  et  de  filles,  écoles  libres  et  gratuites,  où  tous  s'assoieront, 
riches  et  pauvres. 

«Que  veut  dire  jM^s  proteslants?  —  Les  pays  où  l'on  sait  lire,  où  la 
religion  tout  entière  repose  sur  la  lecture. 

«  C'est  pour  la  première  fois  qu'on  parle  de  l'enseignement  des  Jilles,  qu'on 
s'occupe  de  former  celles  qui.  bientôt,  comme  femmes  et  mères,  auront  à 
former  leurs  fds. 

«La  lecture,  l'écriture,  l'instruction  religieuse,  un  peu  d'histoire,  beau- 
coup de  chant. 

«C'est  pour  la  première  fois  que  l'enseignement  universel  le  la  musiqle 
EST  iNSTrruÉ.  ?■> 

Voyons  maintenant  ce  que  l'Eglise  catholique  avait  fait  de  cet  art,  et 
dans  quel  état  il  se  trouvait  avant  le  xvi''  siècle. 

Le  culte  des  premiers  chrétiens,  fidèles  imitateurs  de  leur  Maître  '", 

'''  Lièvre,  Ihsl.  des prot.du  Poitou,  l,  loi.  synago{rue,ct  ceux  d'origine  grecque,  des  airs 

('^'   Réforme,  p.  385.  des  mystères.  11  n'est  guère  possible  do  douter 

'■^'   Après  le  dernier  souper,  au  moment  de  que  les  premiers  fussent  rliylhmés,  comme  les 

se  rendre  au  jardin  des  Oliviers,  Jésus  chanta  seconds;  car  Philon  dit,  dans  sa  Vltn  contcm- 

riiymne  avec  ses  disciples.  (Matl.  xvvi,  v.  3o;  plaliva  :  Therapeutœ  non  solum  contemplniHur, 

Marc.  XIV,  v.  26.)  sed  etiam  canlica  et  hymnos  in  laudern  Dei  coin- 

Les  chrétiens    chantaient  des   psaumes  et  poimnt    vario   metrorum  génère,   rhylhmisque 

des  hymnes,  dit  saint  Denys  l'Aréopagile,  mar-  concinnanies  in  aiigustioreni  et  religiasam  spe- 

tyrisé  en  90  (De  divinis  nominibns,  lib.  IV),  cietn.  En  outre,  M.  Fétis  parle  du  rhylhmo  de 

et  PHne  le  Jeune  le  répèle  dans  sa  fameuse  la  musique  égyptienne,  que  les  Hébreux  au- 

letlrc  à  Trajan  :  Chrisliani  solili  sunt  statn  die  raient  transportée  des  boids  du  Nil  en  Pales- 

anle  lucem  convenire  carmenque  Chrislo  q^iasi  line.  Cette  musique  surchargée  d'ornements, 

deo  dicerc  secum  invicein.  passant  avec  rapidité  du  grave  à  l'aigu  et  vice 

Ceux  d'origine  juive  avaient  très  probable-  versa ,  devait  avoir  une  échelle  très  étendue,  et 

mont  conservé  nno    partie   des  chants  de  In  très  probabioment  dos   intervalles  plus  petits 


NFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


:\-2-i 


consistait  en  prières,  lectures  de  l'Ancien  Testament  et  des  lettres  apos- 
toliques, exhortations,  chant  d'hymnes  et  de  psaumes"^.  Tous  chantaient, 
priaient ,  exhortaient  dans  les  assemblées  '2)  ;  niais  le  règne  de  cette  égalité 
fraternelle  ne  dura  guère,  parce  que  la  religion  nouvelle  ne  sut  pas  se 
préserver  de  l'invasion  des  idées  et  des  cérémonies  juives  et  païennes  f^'  : 
cierges,  eau  lustrale,  reliques,  autel,  encens,  sacrifice,  célibat,  etc.  Dès 
le  second  siècle,  on  voit  apparaître  l'idée  d'un  clergé  (^xXfjpos,  ordo)  faisant 
l'office  de  médiateur  entre  Christ  et  la  communauté.  Le  mystère  dont  la 
célébration  de  la  cène  fut  bientôt  entourée,  la  séparation  entre  les  initiés 
et  les  catéchumènes,  entre  les  fidèles  et  les  lapsi,  accrurent  l'autorité  des 
hiérophantes  ;  avec  les  privilèges  des  ministres  de  l'autel  renaquit  la  hié- 
rarchie sacerdotale,  qui  fit  des  prêtres  une  caste  avide  de  pouvoir  et  supé- 
rieure au  commun  des  mortels.  Saint  Clément  d'Alexandrie  (l  2  l'y)  dis- 
tinguait déjà  les  prêtres,  les  lévites  et  les  laïques.  A  mesure  que  la  religion 
toute  morale  et  spirituelle  de  Jésus  se  corrompait  et  se  transformait  en 
catholicisme,  les  fidèles  perdirent  peu  à  peu  tous  leurs  droits. 

Toutefois,  au  commencement  du  iif  siècle,  le  peuple  chantait  encore, 
notamment  dans  les  agapes  ou  re|)as  de  charité,  les  hymnes  que  chacun 


que  les  nôtros.  Cliez  les  Coptes,  tribu  égyp- 
tienne qui  paiJiit  avoir  conservé  les  traditions 
tes  plus  anciennes,  l'abus  des  ornements  est 
tel  que  le  chant,  du  seul  mot  AJlelnin  dure 
plus  de  vingt  minutes.  (  Biographie  dex  mu- 
siciens, Bruxelles,  185-,  in-8°,  introduction, 

p.   LVIII-LWII.) 

'•'  Voir  E.  De  Pressensé ,  Histoire  des  trois 
premiers  siècles  de  l'Eglise  chrétienne,  t.  11, 
p.  289. 

<^i   I  Corinlh.,  xiv,  v.  26. 

<^)  Voir  Alfred  Maury,  Religions  de  la 
Grèce  antique;  Benjamin  Constant,  De  la 
religion;  Daillé,  Adversus  Latinorum  de  cultus 
religiosi  objecta  traditionem  disputatio ,  etc. , 
Genève,  i66i  ,  in-Zi";  A.Coquereifils,  Hist.dn 
Credo,  Paris,  1869,  in-i  2,  p.  3o,  rt  le  catho- 
licisme et  le  protestantisme  dans  leur  origine  et 
leurs  développements ,  i86i,  brocli.  in-8°. 

«Presque  toutes  nos  superstitions,  dit 
M.  Renan,  sont  les  restes  d'une  religion  an- 
térieure au  christianisme,  que  celui-ci  n'a  pu 
déraciner  entièrement.    Si    l'on    voulait    re- 


trouver de  nos  jours  l'image  du  paganisme, 
c'est  dans  quoique  village  perdu  au  fond  des 
campagnes  les  plus  arriérées,  qu'il  faudrait  le 
chercher. n  (Hist.  des  orig.  du  Christian.  Les 
Apôtres,  p.  33(3.) 

ffOn  ne  peut  s'empêcher,  dit  l'abbé  Hue 
(  Voyage  au  Tibet)  en  parlant  des  cérémonies 
bouddhiques,  d'être  frappé  de  leur  rapport  avec 
le  cathohcisme.  La  crosse,  la  mitre,  la  dal- 
niatique,  la  chape  ou  pluvial,  que  les  grands 
lamas  portent  en  voyage  ou  lorsqu'ils  font 
quelque  cérémonie  hors  du  temple,  l'ofTice  à 
deux  chœurs,  la  psalmodie,  les  exorcismes, 
l'encensoir  soutenu  par  c'nq  chaines  et  pou- 
vant s'ouvrir  et  se  fermer  à  volonté,  les  béné- 
dictions données  par  les  lamas  en  étendant 
la  main  droite  sur  la  tète  des  fidèles,  le  cha- 
pelet, le  célibat  ecclésiastique,  les  retraites 
spirituelles,  le  culte  des  saints,  les  jeûnes,  les 
processions,  les  litanies,  l'eau  bénite  ,  voilà 
autant  de  rapports  que  les  bouddhistes  ont  avec 
nous,^  sans  parler  de  la  tonsure,  de  la  véné- 
ration des  reliques  et  de  la  confession. 


324  INFLUENCE  DE  EA  HE  KO  T.  ME  Sl!I\  LA  MUSIQUE. 

faisfiit  du  mieux  qu  il  pouvait,  comme  nous  l'apprend  ïerlullien '''.  k  Les 
évoques  nvoient  quelquefois  le  soin  de  donner  des  cantiques  à  leur  trou- 
peau, et  c'est  par  là  que  Nepos,  évêque  égyptien  ,  s'étoit  attiré  l'amour  des 
peuples;  car,  quoique  cet  évêque  ne  fût  pas  très  orthodoxe,  les  pseaumes 
qu'il  avoit  composez  ne  laissèrent  pas  d'avoir  un  grand  cours  chez  les 
chrétiens  '"-).  Les  prêtres  avoient  à  cet  égard  les  mêmes  droits  que  les  évê- 
f|ues,   et  on   voit   de  ces  hymnes  composez  par  Glémenl    d'Alexandrie, 

auquel  Gadius  a  donné  mal  à  propos  le  titre  d'évêque Enfin  les 

laïques  mêmes  le  faisoient  quelquefois  '^'.  n 

Au  iv"  siècle,  marqué  par  la  transformation  païenne  de  l'Evangile  en 
religion  d'Etal  ou  de  cour,  et  «par  la  suppression  des  jeux  du  Capitole 
(vers  38/i) ,  qui  fut  comme  le  signal  de  la  dernière  décadence  de  la  poésie 
et  de  la  musique  f^v?  deux  courants  opposés  se  manifestèrent.  D'un  côté, 
le  cléricalisnje  tendait  à  la  suppression  du  chant  [)opulaire  :  le  concde  de 
Laodicée  (3G/i),  dont  la  décision  fut  ratifiée  par  un  autre  concile  tenu  à 
Constantinople,  interdit  le  chant  dans  l'église  à  quiconque  n'était  point 
psahode  ou  chantre  officiel  *^^  ;  d'un  autre  côté,  pour  lutter  contre  les  héré- 
tiques, l'Eglise  fut  contrainte  de  favoriser  le  chant  amébée  ou  alternatif  ''^'\ 
qu'ils  avaient  rétahli,  et  dans  lequel  l'assemhlée  alternait  avec  le  psaltode. 

Les  scissionnaii'es  paraissent  avoir  mis  le  plus  grand  prix  à  posséder  des  hymnes 
différenls  de  ceux  des  orthodoxes.  Ainsi  (|iie  Basilides,  Valentin,  Bardesanes  et  Har- 
nionius,  Arius,  Apollinaire  et  plusieurs  autres  en  composèrent  pour  leurs  partis. 
L'émulation  porte  toujours  ses  i'ruits.  Pour  éclipser  celte  poésie  et  enlever  aux  scission- 
naires  ce  puissant  moyen  d'iniluence,  Eplirem  le  Syrien,  Ghrysostome,  Augustin,  Am- 
hroise  et  leurs  élèves  leur  opposèrent  des  hymnes  conformes  à  la  foi  générale,  et 
adaptés  quelquefois  aux  airs  de  leurs  enneiiiis'-^K 

^')   Apol. ,  c.  XXXIX,  p.  80  et  82.  ''''   F('tis,  Biographie  dps  musiciens,  introd. 

(^1   C'est  une  preuve  entre  mille  de   cette  p.  cxLvni.  —  La  décadence  des  arts  de  Rome 

assertion  de  M.  A.  Coquerel  fils  {Des  premières  était  le  résultat  de  la  translation  do  siège  de 

transformations  hisloriq.  du  Christian.,  Paris,  l'empire  à  Byzance. 

i86G,in-i2,  p.  1A7).  On  a  vu,  dans  les  pre-  '^)   Can.  xv  :  Mi)  èslv  tsMov  twi»  xavovi- 

niiers  siècles  de  notre  ère,  ffle  vrai  sentiment  KÛv^ct'kiSiv  lùiv  èm  t6v  a^ëuva  dv<x§atv6inan> 

évangélique  régnant  surtout   au   sein  de  ce  Kcti  dno  èi<pBépas  -^aXXôviccv  érepovs  li/âXXeiv 

gu'on  appelle  l'hérésie. n  Ce  sentiment  se  tra-  êv  ènuXtiaici. 

duisait  ici  par  la  revendication  des  droits  du  ('''  Les  Grecs  rappelaient  nntiphoaie,  d'où 

peuple.  soit  notre  mot  antienne. 

'^'   Jac(j.  Rasiiage, ///s/,  f/fi  /'/^'//'se,  Rottcr-  (''   Matter,    Histoire    du    Clirislianisme ,    I, 

dam,  i(}99,  in-i'o!.,  H,  ioci().  378. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  ;5^5 

Il  paraîtrait  que  la  teiulance  antipopulaire  aurait  prédominé  dans 
l'Eglise  d'Alexandrie,  à  une  époque  bien  antérieure,  dès  le  temps  même 
de  Philon,  contemporain  des  apôtres  "^  Elle  régnait  aussi  en  Cappa- 
doce  vers  le  milieu  du  iv''  siècle;  car  saint  Grégoire  de  Nazianze  louait 
sa  mère  de  garder  le  silence  dans  l'église,  et  de  n'ouvrir  la  bouche  que 
pour  se  joindre  à  YAinen  par  lequel  tout  le  peuple  répondait  au  prêtre 
odiciant  ^-K 

Selon  Théodoret,  les  prêtres  d'Antioche  Flavien  et  Théodore  furent 
les  premiers  qui,  pour  prémunir  le  peuple  contre  l'hérésie,  renoncèrent, 
vers  l'an  35o,à  la  psalmodie  exclusivement  ecclésiastique,  qui  n'avait  plus 
depuis  longtemps  aucun  attrait,  et  c?  séduisirent  saintement  les  fidèles  77,  en 
divisant  l'assemblée  en  deux  chœurs  qui  chantaient  à  tour  de  rôle.  Pro- 
vo([uée  pour  ainsi  dire  par  l'insolence  des  ariens  '^',  l'Eglise  de  (;onstan- 
linople '*^  suivit  bientôt  l'exemple  de  celle  d'Antioche,  et  saint  Basile 
établit  à  son  tour  le  chant  alternatif  à  Césarée  de  Cappadoce,  en  070,  à 
Funitation  des  Eglises  d'Egypte,  de  Libye,  de  la  Théhaïde,  de  la  Pales- 
tine, de  l'Arabie,  de  laPhénicie  et  de  la  Syrie,  oh ,  lors  des  grandes  fêlés,  \e 
peuple  accourait  avant  le  jour  à  l'église,  pour  y  prendre  part'^^.  Enlin,  de 
l'Orient  cet  usage  passa  en  Occident;  en  871  ,  tde  pape  Damase  ordonna 
(pie  le  chœur  fût  divisé  en  deux  ailes,  et  que  tous  les  fidèles  réunis  dans 
l'église  chantassent  alternativement  f*"^.  w  Ce  n'est  qu'en  38  V  (pie  saint 
Ambroise  l'établit  dans  son  diocèse  de  Milan,  d'où  il  se  ré[)andit  dans 
|)resque  toute  l'Europe'"". 

Ayant  entrepris  de  ramener  à  l'uniformilé  le  chant  et  la  liturgie  des 
Eglises  de  son  ressort,  il  réforma  du  même  couj)  la  musique,  et  l'étahlit  sur 
une  base  nouvelle,  pour  en  rendre  l'exécution  j)lus  facile.  A  la  division  de 
l'échelle  musicale  en  tétracordes  (gammes  de  quatre  tons),  usitée  chez  les 
Grecs,  et  dont  les  combinaisons  dans  les  trois  systèmes  grave,  médiaire  et 

'^   Philon  nous  apprend,  dans  son  livre  des  '    Doni  Gneranger,  Iiisltlulions  hliirgKjiics, 

Ordonnances  ecclésiastiques,  que  «en  i'Egiisc  apail  D'Orù^ue,  Diclioiîn.,  co\.  i):>. 

d'Alexandrie    c'était  la    coutume    de   chanter  ('''   Saint  Chrysosloirie,  évèquo  de  cette  ville 

des  hymnes  et    des   poésies    sacrées;    qu'un  (;)()8-'i07),    s'exprime   ainsi    (Hdiinl.    vi,  in 

d'entre  les  chantres  se  levait  pour  en  chanter  (Àir.  I)  :  Bt  is  qui  j/salhl ,  salus  psalltt,  l'Iiamsi 

les  premières  strophes  cl  les  versets,  et  que  tînmes  respondcudo  irsanneiil ,  Uaïquaiii  uno  are 

les  antres  chantres  les  finissaient  alternative-  vo.rj'ertur. 

inent.-i    (D'Ortigue,  Diclionn.  de  plain-chant ,  '^'   D'Ortignc,  Z)(c//w(?(.,  col.  87^. 

Paris,  i(Sr)/i ,  in-'i  ",  col.  3o'i.)  '")   /6ïy/.  ,  col.  ^(iQ. 

(-     D'Ortigue,  Dulimn.,  col.  y.")8.  '''    L'ahhé  Floury,  lîisl.  errl.,  lil,  .')()n. 


a:>G  INFLUEACE  DE  LA  REFOUME  SUU  LA  MUSIQUE. 

aigu,  n'étaient  pas  sans  difficultés,  il  substitua  quatre  modes,  ou  quatre 
séries  de  huit  notes,  dérivés  des  quatre  modes  les  plus  répandus  :  le 
phrygien,  le  dorien,  l'éolien  et  le  mixolydien  ''l 

Saint  Augustin  nous  apprend  dans  quelles  rirconstances  la  psalmodie 
alternative  fut  adoptée  par  Ambroise,  peu  après  qu'il  eut  institué  les  Vi- 
giles''^^  Persécuté  par  l'impératrice  arienne  Justine,  Ambroise  s'était 
réfugié  dans  l'église  avec  un  grand  nombre  de  ses  adeptes  résolus  à 
mourir  avec  lui.  rtCe  fut  en  cette  occasion,  dit  saint  Augustin,  dont  la 
mère  ne  quittait  pas  Ambroise,  et  de  peur  que  le  peuple  ne  succombât  enfin 
à  Vennui^^^  d'une  épreuve  si  longtemps  prolongée,  qu'il  fut  ordonné  que  l'on 
chanterait  des  hymnes  et  des  psaumes  à  la  manière  orientale  ^^^  Depuis  et 
jusqu'à  ce  jour  on  a  continué  de  le  faire;  et  presque  dans  toutes  les  Eglises 
et  dans  toutes  les  parties  du  monde  on  a  suivi  cet  exemple  et  adopté  cette 
sainte  institution.  55 

A  quatre  reprises^^',  Augustin  parle  au  singulier  de  la  voix  qui  entonnait 
les  psaumes;  d'où  il  résulte  que  le  prêtre,  ou  le  chantre  chargé  de  cette 
partie  du  culte,  exécutait  un  solo,  interrompu  à  la  fin  de  chaque  verset  par 
la  voix  des  fidèles  chantant  à  l'unisson  *'^',  Enfin  il  nous  donne  un  précieux 
détail  sur  cette  exécution  dans  l'P^glise  d'Alexandrie.  Quelquefois,  dit-il,  la 
crainte  excessive  que  j'ai  de  pécher,  en  étant  plus  sensible  au  charme  de 
la  musique  qu'au  sens  des  divines  paroles,  «me  jette  dans  l'excès  con- 
traire, et  jusqu'à  vouloir  éloigner  de  mes  oreilles  et  de  celles  de  toute 
l'Eglise,  tous  ces  chants  harmonieux  dont  on  a  coutume  d'accompagner 
les  psaumes  du  roi-prophète,  estimant  qu'il  est  plus  sûr  de  s'en  tenir  à  ce 
(jue  j'ai  souvent  ouï  dire  à  l'évéque  d'Alexandrie  Athanase,  ([u'il  les  faisait 
clutnler  avec  une  injîexion  de  voix  si  peu  sensible,  que  celui  qui  les  récitait  sem- 
blait phttôt  les  hre  que  les  clianter ''"'K  v 

(')  Le  plus  ancien,  le  pliryfjien,  correspoii-  «de  repousser  Pariaiiisme  par  ia  manifcslalion 

dait  à  mi-la,  sol,  la  ;  le  dorien  avait  un  dièze  d'une  nouvelle  l'orme  lilnrjfitpie. •' 
en  plus  :  mi,    l'a   j?-sol,   la;  el  le  lydien  en  '*'    ConJ'essio ,  liv.  X,  cliap.  vu:  Tiinr  Injmiii 

avait  deux  :  mi,  l'a  ji,  sol  if -la.  (  Fétis,  Biogr.  el  psalini  ni  canereidur  secuiidinn  mnvetn  orlen- 

dcs  music,  introd.,  p.  e.)  lalium  partiuin,  ne  populns  mœroris  tœdio  con- 

'-'    Godefroi    Hermant,    \ie    île   suint   Aiii-  tabesceret,  in.tlIlKliiin  esl. 
droise,  ï*aris,  i()79,  in-/i",  p.  )i-j',').  '"'   Iliiil.,  liv.  X,  cliap.  xxxiii. 

^'   L'ennui   n'était  pas  le  seul   adversaire,  ^'   /i/(/. ,  liv.  IX,  chap.  vu. 

ni    |)eut-èlrc   le   plus  redoutable,  que    saint  ''  Ihiil.,  liv.  lA,cliap.  xxxiii.  —  Voiren- 

Ambroise  sonjfcàt  à  combattre  par  cette  inno-  core  les  (Etwres  de  Bossuel ,  l^aris,  1818,  in-^i", 

valion;  cai-  il  s"a|;issail,  dit  dom  (juérangcr,  XXXVII,  p.  ôtjS,  (piiécrivail,  le  (j  mai  i  (i()'i,  au 


INKLUENCE  DE  LA  HEFOHME  SUR  LA  MUSIQUE.     3^7 

Jusqu'à  quel  point  le  chant  ambrosieti ,  dont  il  ne  reste  aucun  spécimen, 
était-il  rhytlimé  et  jnélodique?  —  A  [)ai't  l'établissement  de  quatre  nou- 
veaux modes  plus  étendus  et  plus  faciles,  l'œuvre  d'Ambroise  n'eut  rien 
d'original;  il  se  borna  à  introduire  la  musique  grecque  dans  l'Eglise  latine. 
Or  cette  musique,  qui  n'eut  primitivement  que  quatre  notes  à  sa  disposi- 
tion'", n'était  (|u'une  sorte  de  récitatif  fortement  scandé,  qui  faisait  res- 
sortir la  prosodie  de  la  plus  harmonieuse  des  langues.  Fort  différente  de 
la  nôtre,  bien  que  les  intervalles  en  fussent  diatoniques  avec  un  mélange 
de  chromatique '2',  cette  musique  n'était,  dit  M.  Fétis,  (ju'un  mode  d'ac- 
centuation de  la  poésie,  non  une  mélodie  indépendante  des  |)aroles.  Elle 
servait  non  seulement  aux  poètes  pour  réciter  leurs  vers,  mais  aux  ac- 
teurs et  même  aux  orateurs,  qui  variaient  leur  débit  d'après  le  ton  et 
le  rhythme  que  leur  donnait  un  musicien  caché.  Absolument  dépendante 
du  ryhlhme  prosodique,  la  mesure  musicale  n'était  qu'un  accessoire  dont 
la  régularité,  élément  capital  de  la  musique  jnoderne,  ne  semblait  nul- 
lement nécessaire. 

A  côté  de  cette  déclamation,  souvent  improvisée,  qui  produisait  des 
effets  magiques  que  nous  avons  (piehpie  peine  à  nous  figurer,  il  y  avait 
une  autre  espèce  de  chant  adapté  aux  cérémonies  du  culte,  et  dont  les 
motifs  plus  populaires  étaient  conservés  |)ar  les  traditions.  Ce  sont  ces 
iiotnes  ou  airs  sacrés,  en  usage  dans  les  temples  grecs  et  uniquement  sou- 
mis a  la  mesure  rhytlimique  ou  à  l'accentuation  prosodique '•'*,  que  saint 
Ambroise  appUrjua  aux  hymnes  et  aux  antiennes  de  l'Eglise  '*'. 


Père  Caflaro  :  r^  Sainl  Angiislin  met  en  doute 
s'il  faut  laisser  dans  les  églises  un  chant  har- 
monieux, ou  s'il  vaut  mieux  s'allacher  à  la 
sévère  discijjline  de  sainl  Athanase  et  de 
l'Kglise  d'Alexandrie,  dont  la  gravité  sonflTroil 
à  peine  dans  le  chant,  ou  plutôt  dans  la  récita- 
tion des  psaumes,  de  ioibles  inflexions,  tant 
on  craignoit  dans  l'Eglise  de  laisser  alToiblir  la 
vigueur  de  l'âme  par  le  douceur  du  chant. 
Maintenant,  on  a  oublié  ces  saintes  délica- 
tesses des  Pères,  et  on  pousse  si  loin  les  dé- 
lices de  la  musique,  (jue,  lom  do  les  craindre 
dans  les  cantiques  de  Sion ,  on  chei'che  à  se 
délectei'  de  celles  dont  Babylonc  anime  les 
siens." 


'  Les  éphodes  de  Sparte  punirent  Ter- 
pandre  d'avoir  ajouté  trois  nouvelles  cordes 
aux  quatre  de  la  lyre,  et  Timolhée,  qui  en 
porta  le  nombre  à  onze,    eut  le  même  sort. 

-'  Suivant  M.  ÏVOvù^yiie  {DIeiioniKrire ,  col. 
iMi<)),  la  gaumio  grecque  aurait  procédé  par 
quarts  de  Ion;  selon  M.  Fétis,  au  contraire 
[Biographie  des  iiiusic,  introd. ,  p.  cviii),  le 
demi-ton  seul  s'y  mêlait  au  genre  diatonique. 

^  Saint  Augustin  a  écrit  un  ouvrage  assez 
obscur  sur  le  rbvthme  et  conlorme  aux  prin- 
cipes grecs. 

'''  Fétis,  Biogr.  des  miisic. ,  introd.,  p.  civ; 
D'Oiliguo,  Dicliann,,  col.  oo:i,  et  Scudo,  En- 
njclop.  niodcnifi ,  ail.  (.hanl. 


ni>8 


INFLUENCE  DE  LA  KEFOUME  SUR  LA  MUSIQUE. 


f^Leur  caractère  grave  et  monotone  étai(,  selon  M.  Fétis"\  semblable 
à  celui  de  notre  plain-cbant,  sauf  la  différence  de  l'écbelle,  plus  étendue 
dans  celui-ci.  Un  nome  grec  était  donc  à  peu  près  ce  que  sont  le  Pange 
lingiia,\e  Vent  Creator,  Y  Ave  maris  Stella  de  nos  antipbonaires.  •"  Le  mor- 
ceau suivant,  que  nous  empruntons  à  la  Biographie  des  musiciens,  [)eut  don- 
ner une  idée  approximative  de  ces  nomes,  dont  beaucoup  avaient  quelque 
chose  de  plus  étrange  encore.  Celui-ci  est  écritdans  le  mode  lydien  et  com- 
pris dans  un  intervalle  de  sixte  majeure. 

HYMNE  DE  DENIS  À  APOLLON. 


u^J   J  J  J  »^^ 


^m 


*      é 


X(   -    o  -   i'o-S/£  -  ^a-pov  ■Tsot.-Tsp     a  -  ovi      po  -  êos  -  aoLj      oî        av   -  to  -  ya- 


r  r  T  r  r  r  " 


#— 4ME 


^ 


^^ 


'W/a-  voii     vTi      r^  -   ve    -    ai       èioû  -  ksis    ;^pv  -  as  -  ai  -  aiv 


?i=I 


:tîE 


^ 


ff       p       ^       0 


a  -  j'OfA  -  Xo  -  fie  -   vos       xo -fiais  tss  -  pi        vu>  -  tov       a     -     -net  -    pi;  -  toi» 


^ 


f  r  f  f 


y— gf     ^      f 


r  r  r  r  r  r 


lyj  -  pa  -  vo-j 


Ti    -    va      ■mo- Xv-ol po-id(JvafntSK(i3v  ai-yAas    ■zso  -  X\j-  êep- 


i):       .  «f    » 


-r  t'r  r  ^ 


W        0 


»     • 


}ts  -  a        11.  -  -^  IV 


■ïSî  ~    p'       ")  ai   -  av      a     -     na-rrav       eA  -  -cko'  -  cr&'i'. 


C'est  dans  le  sens  de  ce  cpii  précède  qu'il  l'aut  admettre  Tasscrtion  de 
M.  Th.  Nisard'-'  :  "  Saint  Ambroise  a  importé  en  Europe  le  chant  mesuré 
(encore  une  l'ois,  le  chant  métrique).  H  a  imi(é,  en  ce  point,  la  musique 
des  peuples  orientaux.  55 

Ainsi  donc,  au  point  de  vue  de  la  tonalité  et  de  la  mélodie,  aussi  bien 
qu'au  ])oint  de  vue  du  rbythme  et  de  la  mesure,  le  chant  ambrosicn  a  du 

''  Biop-r.  <lc!i  iniiKir.,  inirod.,  p.  civ.  —  •  -■  De  la  xotalini!  pyoporliimnrllr  an  iimijeii  (ti;(' .  Pdi'is, 
18/47. 


hN'FLUENCE  DE  LA  IIEFUUME  SUR  LA  MUSIQUE.  3:>9 

ressembler  assez  peu  à  la  musique  actuelle,  bien  (ju'il  fût  encore,  grâce  à 
la  prosodie,  supérieur  au  chant grégoncn ,  qui  lui  succéda.  iM.  D'Ortigue'^' 
a  résumé  de  la  manière  suivante  la  caractéristique  que  M.  Tb.  Nisard  a 
tracée  de  ces  deux  sortes  de  cbants  :  ^Dans  l'un,  abandon  complet  des 
règles  de  l'accentuation  latine  et  adoption  du  genre  diatonique.  Dans 
l'un,  musique  grave,  sévère,  adaptée  aux  durs  gosiers  des  Barbares  du 
Nord,  qui  se  convertissaient  en  foule  au  catholicisme.  Dans  l'autre,  un 
art  plus  grec,  plus  souple,  plus  élégant,  quelque  cliose  de  moins  aus- 
tère et  de  moins  âpre.  •■' 

La  prosodie  latine  étant  bien  moins  accentuée  que  celle  des  Grecs,  le 
rhytbme  des  nomes  s'affaiblit  nécessairement  quand  Ambroise  les  appliqua 
à  des  paroles  latines,  et  la  domination  des  Ostrogotbs  en  Italie  lui  porta 
une  atteinte  mortelle,  en  familiarisant  l'oreille  des  vaincus  avec  le  lan- 
gage sans  cadence  et  guttural  des  conquérants. 

'■'Telle  fut,  dit  M.  Fétis,  la  rapidité  de  la  décadence  du  cbant  à  cet 
égard,  qu'à  l'époque  de  la  réforme  du  système  musical  par  saint  Grégoire, 
c'est-à-du'e  moins  de  deux  cents  ans  après  la  mort  d'Ambroise,  il  ne  res- 
tait presque  plus  de  traces  de  l'ancienne  prosodie  chantée,  et  que  le 
réformateur  put  en  faire  disparaître  le  peu  qui  en  existait  encore,  sans 
offenser  l'oreille  de  ses  contemporains.  L'égalité  des  temps  musicaux 
s'établit  si  bien,  qu'il  n'apparaît  pas  un  signe  de  durée  dans  tout  le  cbant 
noté  des  antiennes  et  des  graduels  qui  sont  parvenus  jusqu'à  nous,  de- 
puis le  viii"  siècle  jusqu'à  la  fin  du  xui''  '-'.  w 

L'invasion  des  Barbares,  qui  explique  fort  naturellement  la  perte  de 
l'accentuation  et  la  nécessité  du  remaniement  de  l'écbelle  musicale*, bien- 
tôt dépassée,  ne  saurait  justifier  cette  réforme  à  rebours,  qui  ne  lut  (|ue 
la  consécration  d'un  énorme  abus;  car,  si  les  délicatesses  de  la  musique 
grecque  devaient  s'évanouir  au  rude  contact  des  hommes  du  Nord,  ceux- 
ci  apportaient  avec  eux  une  autre  musique,  supérieure  à  l'ancienne  par  sa 
tonalité  susceptible  d'barmonie,  et  par  son  rbytbme  essentiel  et  indépen- 

■''I   Dictinnn. ,  col.  117.  (les  leiiips  modernes.  Opinion  absolument  in- 

'-'   Les  éditeurs  de  la  seconde  édition  de  L((  soutenable,  qui  a  contre  elle  l'autorité  du  nom 

science  et  la  pralique  du  plain-cliant ,  pur  dnm  de  M.  de  Coussemaker,  l'homme  le  plus  com- 

Jumilhac,  Pari?,   i8i8,  in-'i",  p.  'i.Ji,  corn-  pètent  en  cette  matière.   Selon  lui  (Hlst.  de 

battent  cette  dernière  assertion ,  dans  le  dessein  l'harmonie  au  moyen  âge ,  p.  (S3  ) ,  le  ihytbme  de 

d'établir  que  ce  sont  les  hymnes  prosodiécs  qui  ces  hymnes  se  perdit  bientôt,  et  ne  put  exer- 

onl  donné  naissance    à  la   musique  mesurée  cer  aucune  influence  sur  la  nuisique  populaire. 


330  INKLUKiNCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

(lant  (le  toute  prosodie.  Pourquoi  le  catholicisme,  qui  avait  fait  (anl  d'em- 
prunts au  paganisme  grec  et  qui  allait  en  faire  d'autres  à  la  religion  de  ces 
Barbiires  ",  n'adopta-l-il  pas  leur  musique  ?  —  Ce  fut  parce  que  le  peuple 
n'était  |)lus  rien  dans  l'Eglise,  parce  que,  païenne  ou  chrétienne,  Rome  a 
toujours  poussé  à  ses  dernières  limites  le  culte  de  la  tradition'-^',  et  n'a  jamais 
reculé  devant  rien,  pour  maintenir  immuables  les  règles  qu'elle  avait  une  fois 
formulées,  dût-il  en  résulter  une  absurdité  aussi  révoltante  que  la  célébra- 
lion  du  culte  en  une  langue  inconnue  des  fidèles'^'.  Lorsque  saint  Grégoire 
le  Grand  s'occupa  de  réorganiser  à  son  tour  le  chant  ecclésiastique,  et  d'im- 
poser sa  liturgie,  qui  règne  encore  aujourd'hui  dans  toutes  les  Eglises  noji 
réformées  de  l'Occident,  le  catholicisme  était  constitué  dans  son  ensemble. 


'"  «Grégoire  de  Nysse  (o3o-'ioo),  en  écri- 
vant la  vie  lie  Grégoire  le  TliaumaUirge ,  le 
félicila  d'avoir  changé  les  cérémonies  idolâ- 
tres en  fétcs  chrétiennes;  un  siècle  plus  tard  (?), 
Grégoire  le  Grand,  en  approuvant  haute- 
ment celte  coutume  et  en  traçant  des  ins- 
tructions sur  ce  sujet,  permit  même  de  con- 
server quelques-uns  des  plaisirs  et  des  festins 
usités  anciennement...  Les  canons  des  synodes 
nous  apprennent  qu'ailleurs  on  conserva,  au- 
près des  temples  conquis  par  les  chrétiens,  les 
anciennes  danses,  les  chants  et  leshanquets; 
les  images  des  dieux  proscrits  lurent  c[uel- 
(]uefois  adoptées  elles-mêmes  par  le  nouveau 
culte.;'  (Matler,  Hist.  du  Clirislia». ,  I.  37().) 

f-'rA  l'époque  de  ses  premiers  rois,  elle 
institua  une  corporation  d'ouvriers  chargés 
d'entretenir  le  pont  du  Janicule.  Ce  pont,  qui 
reliait  la  capitale  naissante  à  la  plus  haute  des 
collines  qui  la  dominent  au  delà  du  Tibre, 
l'tait  indispensable  à  la  sécurité  de  l'empire; 
aussi  la  corporation,  à  cause  delà  nécessité 
de  ces  fonctions,  dans  ces  temps  de  péril,  fut 
déclarée  sacrée  et  son  chef  inviolable.  Il  est 
vrai  que,  Rome  étendant  autour  d'elle  ses 
conquêtes,  ce  collège  de  charpentiers  perdit 
bientôt  toute  importance,  et  ses  fonctions,  le 
caractère  de  défense  nationale  qu'on  leur  avait 
attribué  d'abord.  Mais  l'institution  religieuse  a 
survécu  aux  circonstances  insignifiantes  d'où 
elle  était  née.  L'inviolabilité  attachée  à  la  pré- 


sidence de  celte  corporation  était  une  préroga- 
tive très  piécieuse,  et  fit  rechercher  cet  oITice 
sacerdotal  par  les  plus  grands  personnages. 
Ainsi,  le  titre  de  faiseur  de  ponts,  ou  de  sou- 
verain pontife ,  a  été  légué  par  les  charpentiers 
desTarquins,  qui  le  portèrent  d'aboid,  à  une 
longue  série  de  personnages  consulaires,  à  tous 
les  empereurs  païens,  à  leurs  premiers  succes- 
seurs chrétiens,  et  enfin  à  tous  les  papes,  qui 
le  portent  encore,  avec  celui  de  vicaires  de 
Jésus-Christ. '1  (A.  Coquerel  fils,  Des  premières 
transfoitnations  historiques  (la  Ciiristianisnie , 
p.  139.) 

(•^'  Le  sacerdoce  seul  peut  enfanter  de  telles 
aberrations,  et  il  les  enfante  partout,  (com- 
bien est-il  d'Israélites  qui  compiennent  les 
portions  de  l'Ancien  Testament  lues  dans  la 
synagogue ,  ses  prières  ou  ses  chants  en  hé- 
breu? Au  moins,  la  prédication  et  le  mariage 
se  font  en  langue  vulgaire;  il  n'en  est  pas  de 
même  ch;  z  les  Parsis  modernes,  w  Toutes  les 
prières,  dans  toutes  les  occasions,  sont  ré- 
citées dans  la  vieille  langue  originale,  le  zend, 
dont  personne  ne  comprend  un  seul  mot,  ni 
le  prêtre  qui  les  dit,  ni  les  assistants  pour 
l'édification  desquels  elles  sont  répétées.  Il  n'y 
a  point  de  chaire  pour  la  prédication  dans  les 
temples  parsis...,  mais  on  n'y  prononce  jamais 
de  discours  en  langue  vulgaire. '7  (Max  Muller, 
Es.'iais  sur  l'histoire  des  religions,  Paris,  i  H'j-2  , 
in-i  i  ,  p.  235.) 


Il\FLUE.NCE  DE  LA  REKOHME  SUU  LA  MUSIQUE. 


m 


Ses  rites  étranges,  ses  cérémonies  pompeuses,  le  dogme  du  purgatoire, 
le  canon  de  la  messe  où  l'hostie  prend  la  place  de  Jésus  et  celle  de  Dieu  . 
l'organisation  du  monachisme  en  milice  pontificale,  sont  l'œuvre  de  ce 
pape  (590-60/1),  rpii  exerça  sur  une  partie  de  l'Italie  tous  les  droits  de 
la  souveraineté,  et  contribua  plus  que  nul  autre  à  élever  l'évéque  de 
Rome  au-dessus  des  rois  et  des  empereurs'".  Le  prêtre  domine  tout  à  cette 
époque:  le  chœur  de  l'église  lui  appartient;  comme  les  temples  païens, 
ce  chœur  est  fermé  auv  fidèles,  réduits  au  rôle  muet  d'assistants,  ainsi 
qu'on  l'avait  prématurément  décidé  à  Laodicée '-'.  Aussi  le  chant  gré- 
gorien, c'est-à-dire  le  chant  du  prêtre  et  de  ses  acolytes,  n'est  plus  que 
le  plain-chant,  canlilène  monotone  et  endormante,  imitée  des  mystères 
d'Eleusis. 

On  s'étonne,  après  cela,  qu'un  chercheur  comme  M.  Fétis  se  soit  in- 
cliné sans  examen  devant  l'opinion  commune'^',  et  n'ait  point  vu  claire- 


'"  Eug.  Haag,  Hist.  des  dogmes  chrétiens, 
Paris,  1  8^2,  in-8°,  t.  I,  p.  -i')-]. 

''^^  11  en  était  ainsi  déjà  bien  avant  l'avène- 
ment de  Grégoire,  témoin  ce  canon  du  concile  de 
Tours,  tenu  en  067  :  Ul  laici  spcits  altare  qiio 
sacra  niysteria  celehrantur  inter  clericos ,  tain  ad 
vigilias  quani  ad  niissas,  stare  penilusnon  prœsu- 
mant;  sed  pars  illa  quw  a  canrellis  versus  ai- 
tare  dividetur  chons  tantum  psallentmm  pateat 
clericorum.  (D'Ortigiie,  Diclionn.,  col.  ^ô^.) 

L'hérétique  Pelage  entendait  les  choses  tout 
autreni;  ni;  il  avait  organisé  le  chant  des  psau- 
mes de  manière  que  les  jeunes  fdles  y  prissent 
part  avec  les  hommes  :  c'était  là  un  crime  ca- 
pital aux  yeux  du  pape  Gélase,  mort  en  /19G. 
(Jacq.  Basnage,  Hist.  de  l'Eglise,  I,  725.) 

Saint  Césaire  d'Arles  (470-5^2)  n'eût  guère 
été  plus  d'accord  avec  ce  pape;  car  il  «obli- 
gea le  vulgaire  des  laïques  à  se  procurer  les 
psaumes  et  les  hymnes,  et  à  chanter  à  haute 
voix  et  avec  harmonie  comme  les  clercs,  les 
uns  en  grec,  les  autres  en  latin,  les  proses 
et  les  antiennes. 55  (D'Ortigue,  Dictionnaire, 
col.  1269.) 

'■')  «Ce  qu'il  y  a  d'admirable,  lit-on  col.  '.i()-2 
du  Dictionnaire  de  M.  D'Ortigue,  c'est  qne 
l'Eglise,  en  s'cmparant  du  chant,  non  dans  le 


but  d'en  faire  un  art,  mais  seulement  comme 
d'un  clément  spirituel...,  sauva  l'art  et  la 
science  d'une  ruine  certaine."' 

Oui,  à  peu  près  comme  les  moines  du 
moyen  âge  ont  conservé,  sauvé  l'antiquité.  — 
«Écrivains  infatigables,  ces  bons  Bénédictins 
copiaient,  multipliaient  les  livres.  Et  voilà  jus- 
tement 011  était  le  mal.  Plût  au  ciel  que  les 
Bénédictins  n'eussent  su  ni  lire  ni  écrire! 
Mais  ils  eurent  la  rage  d'écrire  et  de  gratter 
les  écrits.  Sans  eux,  la  fureur  des  Barbares, 
des  dévots,  n'eût  pas  réussi.  La  fatale  patience 
di^s  moines  fit  plus  que  l'incendie  d'Omar, 
plus  que  celui  des  cent  bibhothèques  d'Espa- 
gne et  tous  les  bûchers  de  l'inquisition.  Les 
couvents  où  l'on  visite  avec  tant  de  vénéra- 
tion les  manuscrits  palimpsestes  (c'est-à-dire 
grattés  et  regratlés),  ce  sont  ceux  où  s'accom- 
plirent ces  idiotes  Saint-Barthélémy  des  chels- 
d'œuvre  de  l'anliquilé. 

«Me  trouvant  au  Mont-Ciassin,jo  demandai 
"humblement la  grâce  de  visiter  la  fameuse  bi- 
«bliothèque.Unmoineme  ditsèchement:  Mon- 
«  tez,  la  porte  est  ouverte.  — 11  n'y  avait  ni  porte , 
«  ni  clef.  L'herbe  poussai  t  sur  la  fenêl  re  ;  les  livres 
«  dormaient  sur  les  bancs  dans  une  épaisse  pous- 
"sière.  J'ouvris  force  livres  anciens,  mais  pas  un 


;}32 


lAJFLUENCE  DE  EA  REEOUME  SUR  LA  MUSIQUE. 


ment  que,  loin  d'avoir  sauvé  l'art  musical  au  moyen  âge,  l'Eglise  Ta,  au 
contraire,  entravé  et  dénaturé *^^.  Elle  fut,  en  eft'et,  grâce  à  son  système 
aristocratique,  absolutiste  et  immobiliste,  le  constant  adversaire  du 
rhythme  et  de  la  tonalité  populaire. 

Ce  fait  capital  n'a  point  échappé  à  M.  De  Coussemaker,  qui  s'exprime 
ainsi,  page  82  de  son  Histoire  de  riinrmonic  au  moyen  âge,  Paris,  i852, 
in-h°  :  et  Malgré  les  circonstances  défavorables  où  elle  s'était  trouvée, 
malgré  tout  ce  qu'on  a  pu  faire  pour  l'anéantir,  la  musique  vulgaire  a  tra- 
versé le  moyen  âge,  pour  se  réveiller  plus  vivace  qu'auparavant.  Elle  a  été 
non  seulement  négligée  ou  dédaignée,  elle  a  eu,  en  outre,  pour  adver- 
saires tous  les  didacticiens  et  presque  tous  les  artistes  '-'.  On  ne  reconnais- 
sait, au  moyen  âge,  qu'une  musique  artistique,  le  plain-chant.  Les  harmo- 
nisateurs  n'accueillaient  les  mélodies  profanes  que  lorsqu'elles  se  pliaient 
aux  exigences  de  la  tonalité  du  plain-chant'^'.  w 

Ce  dédaigneux  mépris  de  l'art  poj)ulaire  et  de  la  nature,  que, dans  sa 
fausse  et  malsaine  spiritualité,  l'Eglise  poussa  non  seulement  jusqu'au  cé- 
libat des  prêtres,  des  moines  et  des  religieuses,  jusqu'à  la  mutilation  de 


fconiplel;  aux  uns  il  manquait  des  cahiers,  à 
"d'autres  on  avait  ronpé  des  feuillets  poiu' 
"profiler  des  marges  blanches.  Je  descendis 
«les  larmes  aux  yeux,  et  je  demandai  pour- 
«quoi  celte  muiilalion  barbare.  Un  moine  me 
f  dit  que  ses  frères,  pour  gagner  quatre  ou  cinq 
'•sous,  arrachaient,  grattaient  un  cahier,  et 
T  vendaient  aux  enfants  de  petits  psautiers, aux 
r' femmes  de  petites  lettres  (sans  doute  des  tn- 
rlisnians).';^  Tel  est  le  récit  naïf  de  Benvenuto 
d'Imola.'i  (.Miclielet,  la  Renaissance,  p.  ûo.) 

"'  «Chose  remarquable!  quand  vint  le 
triomphe  universel  do  la  foi  catholique ,  de 
cette  foi  qui  devait  régénérer  le  monde  et  lui 
donner  la  liberté  (laquelle?),  le  monde  se 
trouva  plongé  dans  un  abrutissement  dont  il 
n'y  avait  point  eu  d'exemple  jusqu'alors....  A 
cette  époque  de  dégradation  progressive  de 
l'espèce  humaine,  la  musique  eût  donc  disparu 
.  de  l'Occident,  si  l'instinct  de  sensibilité  reli- 
gieuse, qui,  de  tout  temps,  a  dirigé  tous  les 
peuples,  n'avait  inspiré  aux  chrétiens  de  mêler 
i(i  chant  à  leurs  prières.  L'art  n'avait  plus  rien 
à  faire   dans    le    mondi':    il   se  iélu;;ia    dans 


l'Église  :  ce  fut-elle  qui  le  sauva,  mais  en  le 
transformant. î5  [Biogr.  des  musiciens,  introd., 

p.  CXLVII.) 

Quelques  pages  plus  loin ,  M.  Fétis  s'est  ré- 
futé lui-même  :  cfLa  domination  des  Lombards 
en  Italie,  dit-il,  dura  plus  de  deux  cents  ans. 
Pendant  ce  long  espace  de  temps,  ils  répan- 
dirent en  Europe  non  seulement  les  faibles 
connaissances  d'harmonie  qu'ils  possédaient, 
mais  on  leur  dut  les  premières  notions  d'une 
notation  musicale,  qui  fut  certainement  l'ori- 
gine de  celle  dont  on  se  sert  aujourd'hui. ;5 
[llml.,  p.  CLii.)  Et  il  ajoute  (p.  clx)  :  «Ache- 
vons de  démontrer  que  les  fondements  de  la 
musique  de  l'Europe  moderne  sont  d'origine 
septentrionale,  ■i 

W  «Les  ouvrages  sur  la  musique  antérieurs 
à  la  fin  du  onzième  siècle  ne  traitent  que  du 
chant  ecclésiasti([ue;  il  n'y  est  question  ni  do 
lunsique  mesurée,  ni  de  musique  mondaine.)' 
(  De  Coussemaker,  Ilisloiir  de  riiannonir  au 
moyen  âge,  p.  70.) 

('  Voir  aussi  Félis,  Bioinaidue  des  inusic, 
introd.,  i>.  cLXWii. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  ^Ml 

ses  chantres''',  MM.  D'Ortigue'-'  et  Félix  Clément'^'  l'expriment  plus  éner- 
giquement  encore  que  Bossuet,  qui,  en  fait  de  musique,  ne  connaissait 
que  deux  choses  :  les  chants  de  Babylone  (musique  rhythmce)  et  les  chants 
de  Sîow  (plain-chant).  «Il  ne  faut  pas,  disent-ils,  c|ue  le  diable  batte  la  me- 
sure dans  le  sanctuaire.  5; 

La  musique  rhythmée  et  mesurée,  voilà  donc  l'ennemi;  et,  proscrite 
depuis  le  vii^  siècle,  elle  ne  pénètre  encore  qu'exceptionnellement  dans  le 
culte  romain.  «Les  cantiques  en  langue  vulgaire,  dit  M.  l'abbé  Arnaud'^-, 
n'ont  jamais  été  admis  par  l'Eglise  catholique  comme  partie  intégrante  du 
culte  public;  elle  ne  fait  que  les  tolérer,  et  à  condition  que  la  musiqui? 
sera  grave,  décente;  religieuse  (?).  55 

M.  D'Ortigue  s'exprime  en  ces  termes  '^^  : 

L'art  chrétien  se  fait  une  condition  {Drincipale  de  la  monotonie,  monotonie  dans 
Tunité  des  voix,  dans  l'unité  de  la  mélodie  comme  aussi  dans  l'unité  d'un  seul  ton; 
car,  on  ne  saurait  fro|)  le  rappeler,  il  n'y  a  pas  de  tons  dans  le  plain-chant,  il  n'y  a 
que  des  modes 

Cette  expression  calme,  grave,  impassible  au  point  de  vue  humain,  cette  image 
de  continuité,  de  permanence,  d'inmiutabilité,  propre  à  celte  sorte  de  chant  qui  a 
directement  Dieu  pour  objet,  tient  au  principe  constitutif  du  système  des  tons  ecclé- 
siastiques, système  pn\é  de  la  faculté  de  moduler,  de  l'élément  de  la  transition,  el 
dont  l'harmonie,  lorsque  ce  système  la  comporte,  loujom's  consonante,  fait  naître  sur 
chaque  accord  le  sentiment  irrésistible  du  repos.  On  peut  dire  de  celle  musique  qu'elle 
ondule  et  ne  module  pas.  Ramené  à  son  type  le  plus  parfait,  ce  système  ne  saurait 
comporter  la  mesure,  expression  du  sentiment  humain,  en  ce  quelle  exprime  les  modi- 
fications de  la  durée.  Il  ne  comporte  guère  qu'une  mesure  abstraite 

Nous  ne  voulons  pas  faire  ici  de  comparaison  entre  le  plain-chant  et  la  musique  ; 
on  ne  compare  pas  entre  elles  des  choses  tout  à  fait  dissemblables. 

t''  Dès  ie  commencement  du  douzième  siè-  Paris,  j85A,  in-A",  p.  3),  prouve  seulement 

cle,  les  castrati  apparaissent  d;ms  la  cliapello  la  corruption  des  mœurs  du  clergé  dans  ces 

pontificale,  où  il  s'en  trouve  encore.  Au  qua-  temps  barbares.  (Voir  In  deploratton  de  l'E- 

trième  siècle ,  l'historien  Socrate  mentionnait  glise,  par  Jean  Bouchet,  dans  le  Bulletin,  \, 

déjà  Teunuque  Brisou,  comme  préposé  à  Ton-  266.) 

seignement  des  chantres.  '-'   La  musique   à   l'église,   Paris,    Didier, 

Les  catholiques,  même  les  plus  ardents,  n'o-  1861,  in-8°,  préface,  p.  xvni. 

sent  dire  que  l'art  musical  exigeait  quo  l'on  '*    Hist.  générale  de  la  niusiq.  relig.,  l^aris, 

fit  des  sopraiii  masculins  ,  en  raison  de  ce  cpie  Adrien  Leclère,  1860,  in-8°,  préface,  p.  x. 

les  femmes  étaient  exclues  du  chœur;  car  celle  '''   D'Orliguo,  /)(c(('onH.,  col.  aSa. 

exclusion,  imitée  du  paganisme  grec  (Georges  ''    D'Orliguo,  Iai  musique  à  l'église,  p.  9^0 

Kastner,   Les    rha)tts  de   la  vie,   cycle  choral,  et  98,3. 


334  liNFLUENCE  DE  LA  REFOUME  SUR  LA  MUSIQUE. 

Mainzer '"  «n'hésite  pas  à  affirmer  que,  le  jour  où  un  décret  ponti- 
fical a  autorisé  la  réception  du  Miserere  de  Baini,  la  chapelle  Sixtine  a  fait 
le  premier  pas  vers  sa  décadence,  15  parce  que  Baini  t^ reproduit  le  chan- 
gement des  idées  suivant  le  sens  des  paroles,  55  et  parce  qu'il  a  introduit 
dans  ce  morceau  «la  peinture  des  sons.  57 

En  vérité,  avoir  fait  du  chant  religieux  quelque  chose  d'informe  qui 
ne  ressemhle  pas  à  la  musique,  lui  avoir  donné  pour  loi  la  monotonie, 
fimpassibililé,  l'immutabilité,  fabsence  de  mesure,  et  lui  avoir  défendu 
d'exprimer  le  sens  des  paroles,  est-ce  avoir  sauvé  ou  entravé  fart?  — 
Qu'on  ne  nous  objecte  pas  les  quelques  hymnes  dont  la  majesté  touche  au 
sublime;  elles  sont  en  fort  petit  nombre,  et  quand  des  artistes  les  font 
entendre,  ils  leur  donnent  le  cachet  d'un  moderne  récitatif  et  non  celui 
d'une  antienne  à  notes  égales.  La  question  n'est  pas  de  savoir  s'il  existe 
quelques  morceaux  splendides  dans  les  chants  du  moyen  âge  ou  d'une 
époque  antérieure,  mais  bien  de  savoir  si  le  système  ecclésiastique,  qui 
exclut  et  combat  le  rhythme  et  la  tonalité  populaire,  a  favorisé  fart. 

«Sans  le  rhythine,  dit  Rousseau '^^,  la  mélodie  n'est  rien,  et  par  lui- 
même  il  est  quelque  chose,  comme  on  le  sent  par  l'effet  des  tambours.  57 

«Une  mélodie  non  rhythmée,  dit  Berton '^^,  n'est  qu'une  chose  inerte, 
un  corps  inanimé,  auquel  le  rhythme  seul  peut  donner  le  mouvement  et 
la  vie.  .  .  Le  rhythme  est  fâme  de  toute  composition  musicale.  55 

«La  musique  sans  rhvthme,  dit  aussi  M.  De  Coussemaker '''',  est  inca- 
pable d'exprimer  la  vivacité  des  images,  la  puissance  des  sentiments  qui 
régnent  dans  les  chants  populaires.  5? 

Qu'y  avait-il  d'artistique  clans  la  psalmodie  lente  et  lugubre  de  notes 
toutes  égales?  Car  «ce  n'est  que  depuis  le  concile  de  Trente  ^^'  qu'on  a 
introduit  dans  le  Graduel  et  le  Vespéral  les  quantités  de  faccentuation  la- 
tine, pour  ne  point  blesser  les  oreilles  des  érudits  de  la  Renaissance,»  el 
les  Chartreux  ont  constamment  repoussé  cette  modification. 

Qu'y  a-t-il  d'artistique  dans  le  nasillement  de  Yévangile  et  de  YépUrc, 
qui  se  chantent  sur  une  seule  note'''^,  dans  le  chant  en  ison,  qui  n'a  que 
deux  notes  et  que  quelques  ordres  religieux  ont  conservé  '^';  dans  le  plain- 

"'   /t/nu/ D'Ortigue,  D/>tioH«.,  col.  36 1.  '^'   D'Ortigue,  DîchonH.,  col.  i3. 

'-'  Dictionn.  de  musique.  '*'   /èîW.,  col.  699. 

(•')   Encyclop.  moderne ,  art.  Mélodie.  <'>   Berton,   Encyclopédie  moderne,    arliclc 

<'''  Hist.  de  Vhnrmonie  on  moyen  âge,  p.  7'!.  Chant. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


335 


chant  lui-même  ,  dont  les  plus  chauds  défenseurs  sont  contraints  de  dire 
aux  évêques '"  :  et  Nous  repoussons  toute  méthode  (jui  reposerait  sur 
l'exécution  à  notes  égales  ou  de  valeur  proportionnelle '5? 

Qu'y  avait-il  d'artistique  dans  la  manière  de  chanter  de  ces  religieux 
du  wif  siècle,  dont  se  plaignait  maître  Dubellay  Pithois  Camus,  dans  son 
Aimcahjpse  de  Méliton  ou  révélation  des  mystères  cénobUiques'^'^^'l  wD'où  vient, 
dit-il,  nue  les  nouvelles  réformes  de  divers  ordres  (de  moines)  ont  non  seu- 
lement osté  la  musique,  les  orgues  et  l'usage  de  tous  les  instruments  liarmo- 
nieux,  du  chant  et  de  l'office  de  l'Eglise ,  mais  encore  la  note  grave  et  dévotieuse 
que  l'on  appelle  le  plain-chant,  pour  réciter  les  pseaumes,  les  hyir.nes  et 
les  cantiques  d'une  façon  si  pinte,  quelle  rabbat  plustôt  les  esprits  quelle  ne  les 
élève  à  la  contemplation  des  choses  célestes? v  Et  la  réponse  qu'il  fait  à  cette 
question  est  celle-ci  :  L'oflice  serait  trop  long  à  chanter,  et  les  moines  ne 
veulent  pas  être  obligés  d'apprendre  la  musique. 

Non  seulement  le  plain-chant  est  un  art  contre  nature  él  improgressif '^ . 
l'art  hiératique  par  excellence,  qui  ne  pouvait  durer,  comme  il  a  fait,  que 
grâce  à  la  main  de  fer  du  pouvoir  le  plus  conservateur  et  le  plus  routinier 
qui  fût  jamais;  non  seulement  U  est  raide,  froid,  sans  mouvement  et  sans 
vie,  comme  les  statues  des  cathédrales  gothiques  avec  leurs  membres  grêles 
et  démesurés  '*'  ;  mais  encore  il  a  reculé  au  delà  même  de  la  barbarie. 


'')  Adresse  du  congrès  pour  ta  restaura- 
tion, etc.,  apud  D'Ortigue,  La  musiq.  à  l'égl., 
p.  1^170. 

(^'  Chez  Noël  et  Jacques  Cliartier,  lOGa, 
in-o3 ,  p.  87. 

'^'  f?Le  résullatde  la  conservation  perpétuelle 
d'un  système  de  tonalité,  ou  de  la  forme  de  In 
gamme,  est  l'impossibilité  absolue  du  progrès 
dans  l'art.  {Biogr.  des  vuisic,  introd. ,  p.  lv.  ) 
<*)  r  II  est  triste  et  monotone  pour  nos 
oreilles,  dit  M.  Schuré  (Le  dram'^  musical,  I, 
222,  2  25),  parce  qu'il  est  sans  rliythme.  La 
parole  y  est  dissoute  dans  le  son  et  perd  à  peu 
près  toute  signification ,  de  même  que  l'inlel- 
Ugence  du  croyant  abdique  devant  ini  senti- 
ment sans  limite.  Que  nous  dit  ce  chant  grave 
et  d'une  monotonie  parfois  funèbre?  Que  ce 
soit  le  Te  Demi,  le  Magnificat,  ou  le  Miserere, 
toujours  il  semble  raconter  la  misère  inéluc- 
table de  rhumanilé  résignée  à  soiifTrir,  son 


appel  à  la  justice  éternelle  et  à  la  rédemption 
dans  l'autre  monde.  Le  rbythme,  qui  est  la 
vie  ,  le  verbe,  qui  est  la  lumière,  sont  absents. 
Car  ce  n'est  pas  le  verbe  vivant,  créateur  de 
la  libre  mélodie,  qui  traverse  ces  litanies. 
Sévère,  triste,  inflexible,  la  mélopée  se  pro- 
longe dans  le  mode  minciu'  sous  les  voûtes 
sombres  de  la  basilique.  On  dirait  la  marche 
lente  de  l'humanité  sans  espérance  à  travers 

la  vallée  de  V ombre  de  la  mort 

tf  Ainsi  l'âme  chrétienne  entonne  le  sinistre 
Miserei-e  en  poursuivant  son  interminable  pèle- 
rinage à  la  recherche  de  Dieu.  Mais  alors  même 
qu'elle  l'invoque,  elle  en  est  loin.  Le  chanl 
grégorien  avec  son  monotone  unisono  exprime 
cet  éternel  appel,  ce  cri  des  masses  humaines  : 
De  piofnndis  clnniavi  ad  te,  cette  mélodie  de 
la  l'ésignation,  sans  autre  espérance  que  l'au- 
delà.  Sous  celle  mélodie  funèbre  le  trou- 
neau  des  fulèles  se  courbe  dans  la    nef  téné- 


1^30 


IXFMJKNCE  DE  LA  HEFORME  SUII  LA  MUSIQUE. 


En  ellct ,  sans  remonter  jusqu'aux  chansons  populaires  de  53G,  que 
nous  a  laissées  Anne  Comnène'^^  on  sait  que  ^d es  chants  cadencés  et 
rhythmés  ont  précédé  l'institution  du  chant  grégorien,"  et  Mabillon  rap- 
porte que  saint  Adelnie,  évêque  de  Sherbone,  en  Angleterre,  t^sut  adroi- 
tement se  servir,  au  vn"  siècle,  de  chants  rhythmés,  pour  gagner  à  Dieu 
quantité  de  peuples''^*.  Evidemment,  ajoute  M.  D'Ortigue,  ces  chants  de- 
vaient avoir  beaucoup  de  ressemblance  avec  les  chants  mondains,  j?  Win- 
terfeld'^'  a  reproduit  la  mélodie  rhythmée  du  cantique  :  Chviste,  cler  du  bist 
Tag  und  LicJit,  qui  date,  selon  lui,  du  viii''  siècle.  Du  siècle  suivant  nous 
possédons  ^'^'  plusieurs  morceaux  latins  également  rhythmés  :  deux  odes  de 
Boèce,  la  chanson  composée  par  Angelbert  sur  la  bataille  de  Fontenai 
(8/12),  le  chant  d'Eric,  duc  de  Frioul,  une  lamentation  sur  la  mort  de 
Charles  le  Chauve,  la  complainte  de  l'abbé  Hugues,  celle  de  Godesclialk ,  etc. 
Voici  le  début  caractéristique  de  la  première  ode  de  Boèce  et  le  chant,  si 
mélancolique  qlTon  le  dirait  presque  écrit  d'hier,  du  moine  de  l'abbaye 
de  Fulde  et  d'Orbais,  exilé  comme  prédestination,  vers  Sho,  à  l'instiga- 
tion de  Raban  Maur  et  d'Hincmar,  puis  enfermé  dans  un  couvent  où  il 
mourut  en  868,  après  une  captivité  de  plus  de  vingt  ans. 

ODE  DE  BOÈCE. 


^    fp     j    J     g  "g'^zg 


à     "» 


^S 


slel       -       -       li      -       fc       -       -       li  coii-fli-lor        or  -  bis. 

CHA\T  DE  GODESCIIALK  '' . 


y    ^     J    *L5    '         *     I  rJ    ^rLf    i  <Lf  I  J    ^ 


m 


'^ — # 


0!     qiiid        iii-hcs,       pu  -    si 


le?       Qua  -  re       iiian-das 


breuse  de  l'église,  comme  sons  un  vent  de 
mort.  Palestrina,  dernier  terme  du  chant  de 
l'Eglise  catholique,  ouvrit  le  ciel  au-dessus  de 
ces  têtes  accablées. -5 

*''   Jacq.  Basnage,  ///s^  de.  /'£"§"/.,  I,  '167. 

^^'   D'Ortigue,  Dictmin. ,  col.  loAo. 

("''  Der  evan;;'eliscJic  K'nrhenrrrsanjr  und  sein 


Verhdlfniss  zukunst  des  Toitsntzes ,  Leipzig, 
18/18-18^7,  3  vol. in-A°,  I,  appendice,  p.  67. 

'''^  Voir  De  Coussemaker,  Hist.  de  Vharm. 
au  moyen  âge. 

'■'  La  ressemblance  du  psaume  lwxviii 
avec  celte  chanson  est  vraiment  frappante.  Voici 
le  psaume  : 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  iVlUSlOUE. 


^ 


^>     I  J      f  4     V''      <^     \j   rj 


0    '^     ' 


o    -    le ,     (liir  -  nicii    diil 


me  c;ui  -    l,-i    - 


U-Jl  I j  j  /J  g 


^^ 


gj       'J  *^      I<i^j^^*f4^=»-^ 


;il    -    do,  lu    -    tia  iiiii    -    re?  0!  nir         jii    -    lips        oa  -   ne  -  re? 


C'est  cette  musique  si  expressive  et  si  touchante  que  le  clergé  ortho- 
doxe repoussait  comme  inférieure  au  plain-chant  et  comme  barbare  ! 
Mais  il  avait  beau  faire,  «le  peuple,  dit  M.  De  Coussemaker ''',  y  revenait 
toujours,  comme  poussé  par  une  force  irrésistible.» 

On  a  aussi  conservé  des  fragments  de  chanson  rhythmée  du  x*"  siècle  en 
langue  romane. 

De  85o  à  io5o,  la  mesure  s'affranchit  du  rhythme  poétique  et  devint 
purement  musicale;  cette  transformation,  soumise  à  des  règles  par  le 
traité  de  VÂrs  cantiis  inesurabibs ,  faussement  attribué  à  Franco  de  Cologne, 
exerça,  dit  M.  Fétis  ^~\  rune  iidluence  très  active  sur  les  progrès  de  l'har- 
monie et  de  la  mélodie,  v 

Au  xn*"  siècle,  l'essor  de  la  [)oésie  dans  les  pays  de  langue  d'oc  et  de 
langue  d'oïl,  fit  faire  un  nouveau  pas  à  l'art  populaire.  Chassée  de  l'Eghse, 
qui,  en  plusieurs  contrées,  fit  bientôt  disparaître  le  rhythme  des  seuls 
morceaux  rhythmés  qu'elle  eût  admis,  savoir  les  hymnes '^^^,  la  mélodie 
cadencée  prend  alors  un  développement  qui  semble  une  protestation  contre 
le  plain-chant  latin.  Les  trouvères  et  les  troubadours  font  concurrence  au 
prêtre;  ils  écrivent  d'innombrables  chansons  de  gestes,  de  table,  lais,  pas- 
tourelles, etc.,  et  en  composent  les  airs,  que  le  peuple  saisit  au  vol  et 
chante  avec  délices.  11  y  eut  alors  comme  un  commencement  d'émancipa- 
tion du  joug  clérical.  — L'instinct  des  peuples  du  Nord  les  entraîne  vers  la 
nature,  hors  des  subtiles  combinaisons  de  l'école,  dont  ils  se  débarrassent 
sans  effort.  Aussi,  dès  la  première  moitié  du  ix"  siècle,  la  plupart  de  leurs 
chansons  sont-elles  écrites  dans  une  tonalité  essentiellement  différente  de 
celle  du  plain-chant^^'.  '.^La  tonalité  moderne,  dit  M.  De  Coussemaker 
iU art  harmonique  aux  xif  et   xni'  siècles,   Paris,   186."),  in-/i\    p.    97), 

C  Hist.  (h  l'harmonie  au  moijpn  àgp ,  p.  82.  —  '-'  Btogr.  r/e.s  mitsic,  iiitrod.,  p.  c.i.xxix.  — 
'^'  De  Coussemaker,  Hist.  rlr  Vharui.  nu  umijrii  àgp.  p.  8'î.  —  ^'''  Folis.  Biogr.  dfx  iiw.tic. , 
inlrofl.,  p.  cLxxiv. 


338  INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

existe  dans  la  plupart  des  airs  populaires  et  spontanés  du  moyen  âge  ;  on 
l'aperçoit  dans  les  plus  anciens  chants  qui  nous  sont  parvenus ''l  55 

Dans  l'impossibilité  de  ramener  tous  les  chants  usités  de  son  temps  aux 
quatre  échelles  d'Ambroise,  Grégoire  en  avait  inventé  quatre  autres  ;  ces 
quatre  nouveaux  modes,  nommés  ^/a^aw^,  joints  aux  quatre  précédents, 
appelés  authentiques,  formèrent  les  huit  modes  ecclésiastiques,  qui  n'ont 
pas  changé  depuis.  Ayant  remarqué  que  l'octave  est  formée  d'une  quinte 
(^ré,  mi,  fa,  sol,  la)  et  d'une  quarte  [la,  si,  ut,  re),  Grégoire  imagina  une 
nouvelle  combinaison,  qui  consistait  à  renverser  l'ordre,  c'est-à-dire  à 
placer  la  quarte  avant  la  quinte;  c'est  ainsi  qu'il  donna  à  chaque  mode 
authentique  son  mode  plagal  correspondant.  Voici  le  tableau  de  ces  huit 
modes,  tel  que  le  donne  M.  Fétis  : 

1"  (autlientiq.)  ré,  mi-fa,  sol,  ia-sih,  ut,  ré; 

9'  (plagal)  la-sib,  ut,  ré,  iiii-f'a,  sol,  la; 

3*  (authentiq.)  mi-fa,  sol,  la,  si-iil,  ré,  mi; 

li"  (plagal)  si-ut,  l'é,  mi-fa,  sol,  la,  si; 

5'  (authentiq.)  fa,  sol.  la,  si-ul,  ré,  mi-ta; 

6'  (plagal)  ut,  ré,  mi-fa,  sol,  1^,  si-ut; 

7°  (authentiq.)  sol,  la,  sl-ut,  ré,  mi-fa,  sol; 

8'  (plagal)  ré,  mi-fa,  sol,  la,  si-ut,  ré. 

Dans  toutes  ces  gammes,  sauf  les  deux  premières,  oii  le  si  est  bémolisé 
pour  remédier  à  la  dureté  et  à  la  difficulté  de  l'intonation  fa  si,  la  place 
des  demi-tons  est  invariablement  fixée  entre  ini-fa  et  si-ut;  de  sorte  qu'à 
cette  exception  près,  la  tonalité  grégorienne  n'est  représentée  que  par  les 
touches  blanches  du  clavier,  et  que  les  demi-tons  se  trouvent  : 

au   1  "  et  au  A"  intervalle  dans  le  h'  mode , 

au   1"  et  au  5°  dans  le  2"  et  le  3^  mode, 

au  2"  et  au  5°  dans  le  1"'  mode, 

au   2'  et  au  6"  dans  le  8"  mode, 

au  3"  et  au  6"  dans  le  7'  mode, 

(')   r  Les  troubadours  sont  bien  nommés  les  live,  le  cocbet  tle  la  mélodie  moderne.  Elle 

trouveurs.  Le  troubadour  a  tout  trouvé  :  sa  part  d'un  vif  essor,  puis  revient  sur' elle-même 

langue,  son  vers,  sa  mélodie.  Ceux  de  leurs  d'un  mouvement  rêveur,  et  se  balance  entre  la 

airs  qui  nous  sont  parvenus,  comme  la  clian-  toni(|ue  et  la  dominante. 55  (Edouard  Scburé, 

son  du  châtelain  de  Coucy  :  Qxanl  U  lonsci-  Le  drame  nnisicai ,    Paris,   Sandoz  et  Fisba- 

fT/joi:,  portent  déjà,  dans  leur  simplicité  prinii-  cher,  1K7!"),  in-8°,  I,  23().) 


INFLUENCE  DE  LA  UÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  3:59 

au  3°  et  au  y'  inlervalle  dans  le  6"  mode, 
au  h"  et  au  7'  dans  le  5°  mode. 

Le  sixième  mode  ecclésiastique  correspond  donc  à  notre  mode  majeur, 
avec  cette  différence  qu'il  ne  s'applique  qu'à  la  gamme  cVut,  tandis  que  notre 
majeur  s'applique  à  toutes  les  gammes,  et  la  constitution  du  cinquième 
mode  se  rapproche  de  celle  du  sixième.  En  outre,  le  premier  mode  res- 
semble à  notre  mineur,  dans  lequel  les  demi-tons,  au  nombre  de  deux  ou 
de  trois,  figurent  aux  2^  5*"  et  y*"  intervalles  ou  aux  2''  et  7"  seulement; 
mais  il  ne  s'applique  (|u'à  la  gamme  de  ré  avec  un  si  b  et  manque  de  note 
sensible.  Or  non  seulement  la  plupart  des  chansons  populaires  sont  écrites 
dans  les  cinquième  et  sixième  modes,  c'est-à-dire  en  majeur  ou  presque 
majeur;  mais  encore  la  nmsique  populaire  transporta  le  mode  majeur 
dans  d'autres  gammes  que  celle  cYnt,  notamment  dans  la  gamme  de  fa 
avec  un  sh  et  dans  la  gamme  de  sol  avec  un  fa !^.  La  mélodie  naturelle, 
simple  et  facile,  d'un  air  du  xif  siècle  qu'on  trouvera  plus  loin  :  Lonc  le 
rîeu  de  la  fontaine,  est  en  partie  dans  le  ton  d'ut  majeur  et  en  ])artie  dans 
celui  de  sol  majeur.  Celle  de  :  Dames  sont  en  grant  csnioi,  conservée  dans 
le  même  manuscrit  (Biblioth.  nation,  fonds  latin,  i5i3(),  in-8°),  est 
dans  le  ton  de  fa  majeur  bien  marqué.  Les  chansons  :  L'amour  de  moij  et 
Languir  me  fais,  qu'on  a  vues  plus  haut  (I,  684  et  ^Sy),  sont  également 
en  fa  majeur.  Celle  de  :  Sire  Garins,  qui  date  du  xiv'  siècle  et  dont  voici 
le  commencement  : 


M.iiii      se         1p  -  lia     si  -  re   Ga  -  rins    Li    dom      sa  de     - 


clos, 


est  en  sol  majeur;  le /«  if  existe  dans  le  manuscrit.  II  en  est  de  mémo  de 
celle-ci,  que  nous  empruntons  à  l'ouvrage  déjà  cité  :  Uart  harmonique  aux 
XI  f  et  Mii^  siècles  : 


i 


^ 


5 


^^ 


^^ 


i^pà 


LJ   maux        d  a 


ïfa  mal 


^=F^ 


niour  nie    plaisl  mieux      a       sen     -  -      tir 

,,3 


-7'= ^-T- 


m 


m 


W=f 


f  ^  M    ^  l^j^^ 


^a  maint        2  -  roanl  ne      fuit      li       don  de  joi     -      e    p/6. 

Ce  que  l'instinct  populaire  avait  fait   pour   le    mode  majeur,    il  le  fit 


y/io 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


aussi  pour  l'espèce  de  mode  mineur  qui  existait  dans  la  tonalité  grégo- 
rienne, et  formait  le  premier  mode  ecclésiastique;  il  le  transporta  dans 
d'autres  gammes  que  celle  de  ré  avec  un  si  h.  Dans  les  chansons  transcrites 
plus  haut  (I,  G8/1-686)  :  D'où  vient  cela?  —  Sur  le  pont  (l Avignon,  —  De  ma 
tristesse  et  desplaisir,  —  //  me  siijit,  la  tierce  et  la  sixte  sont  bien  mineures; 
mais  la  note  sensible  fait  défaut. 

ce  Le  ton  mineur  avec  son  caractère  moderne,  dit  l'auteur  de  l'Art  har- 
monique, etc.,  p.  98,  nous  semble  encore  suffisamment  accusé  dans  la 
chanson  suivante  :  5? 


Si  ser-ui  -  rai 


menf . 


Ainsi  le  rhythme  et  la  tendance  à  substituer  aux  huit  modes  grégoriens, 
augmentés  plus  tard  de  quatre  autres,  deux  modes  uniques  :  le  inajeur  et 
le  mineur,  sont  les  caractères  distinctifs  de  la  musique  populaire,  qui  a 
donné  naissance  à  la  tonalité  moderne'^';  en  introduisant  cette  musicpie 
dans  l'église  et  en  lui  donnant  la  consécration  qui  lui  manquait,  la  Ré- 
forme a  donc  puissamment  contribué  à  l'avènement  de  la  musique  mo- 
derne. ]\'eût-elle  rendu  que  ce  service  à  l'art  religieux  par  excellence,  elle 
aurait  mérité  un  témoignage  de  reconnaissance  que  nous  n'avons  nulle 
part  rencontré. 

Les  musiciens  érudits  pensent  généralement  que  nos  psaumes  sont  écrits 
dans  la  tonalité  grégorienne,  tandis  que  la  foule  les  juge  et  les  critique 
souvent  au  point  de  vue  de  l'art  actuel.  L'erreur  nous  parait  égale  des 
deux  parts,  et  nous  ne  sachions  pas  qu'elle  ait  été  relevée  jusqu'ici^'--.  Ce 


(''  "En  parlant  de  l'orijjine  de  la  tonalih' 
moderne  (Hist.  fie  Vharmonie  au  moyen  âge, 
p.  qI");  —  Jj\trl.  harmonique  aux  xii'  et  xin' 
siècles,  p.  9G),  dit  M.  Do  Coussemakor  dans 
ses  Œuv?-es  cuuiplctes  du  iroiivère  Adam  de  la 
Halle,  Paris,  1872,  grand  in-8°,  p.  lx,  nons 
avons  fait  voir  que  cette  tonalité  existait  long- 
temps avant  Monteverdc,  à  qui  l'on  attribue 
cette  sorte  de  révolution  musicale.  Elle  existait 


notamment  dans  les  mélodies  (majeures  et 
mineures)  des  chansons  d'Adam  de  la  Halle, 
même  avec  les  signes  distinctifs  qui  affirment 
ce  caractère.  '' 

'-'  Au  moment  de  livrer  ces  lignes  à  la 
composition,  nous  avons  le  plaisir  de  rencon- 
trer ce  qui  suit  dans  un  ouvrage  de  grand 
mérite,  qui  vient  de  paraîtie  et  auquel  nons 
avons   déjà    emprimlé    deux    citations    :    «Le 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.     3^1 

n'est  pas  la  tonalité  antique  qui  domine  dans  notre  Psautier;  pour  s'en 
assurer,  il  n'est  pas  nécessaire  d'être  profondément  versé  dans  la  connais- 
sance des  douze  modes,  il  suffît  de  chanter  ou  jouerles  psaumes  en  notant 
l'impression  qu'on  en  reçoit.  L'oreille  un  peu  musicale  ne  saurait  hésiter 
entre  le  majeur,  la  tendance  fortement  prononcée  vers  le  mineur,  et  ce 
qui  n'est  ni  majeur  ni  mineur  en  formation.  Faute  de  mieux,  ce  procédé  à 
la  portée  de  tous  donne  le  résultat  approximatif  suivant  :  des  cent  vingt- 
trois  mélodies  du  Psautier  trente-six  sont  dans  le  mode  majeur,  trente-cinq 
dans  le  mode  mineur  sans  note  sensihle,  et  cinquante-deux,  c'est-à-dire 
moins  de  moitié,  dans  la  tonalité  antique. 

Les  auteurs  du  Psautier  sont  donc  les  premiers  qui  aient  écrit,  en  France, 
de  la  musique  religieuse  dans  une  tonalité  différente  de  celle  du  plain- 
chant,  dès  lors  condamnée  à  périr. 

Des  quatre-vingt-trois  mélodies  de  Bourgeois  trente-trois  sont  dans  la 
tonalité  antique  (v,  xiii,  xv,  xvii,  xix,xxvi,  xxviii,  xxx,  xxxi,  xxxiii,  xxxiv, 

XL,   XLIV,   XLVI,  L,   LI,  LXXIX,   CIII ,   CIV,  CXIII,  CXIV,   CXV,   CXX ,  CXXI ,  CXXV,  CXXVI , 

cxxvii,  cxxviii,  cxxx,  cxxxi,  cxxxii,  cxxxvii,  GXLiii),  vingt  et  une  en  majeur 
(i,  m,  XXI,  XXV,  XXIX,  XXXII,  XXXV,  xxxvi,  xlii,  xliii,  xlvii,  lxxiii,  ci,  cxviii, 
cxix,  cxxii,  cxxiii,  cxxiv,  cxxxiii,  cxxxiv,  cxxxviii,  plus  le  cantique  de  Si- 
méon),  vingt-neuf  en  une  sorte  de  mineur  imparfait  (ii,  iv,  vi,  vu,  viii, 

IX,  X,  XI,    XII,    XIV,  XVI,   XVIII,    XX,    XXII,    XXIII,    XXIV,    XXVII,    XXXVII,    xxxviii, 

XXXIX,  xLi,  XLV,  Lxxii,  Lxxxvi ,  xc ,  xci ,  Gvii ,  cx ,  cxxix)  :  total,  cinquante 
dans  la  tonalité  populaire. 

Les  quarante  mélodies  du  continuateur  de  Bourgeois  peuvent  être 
classées  ainsi  :  c|uinze  en  majeur  (xlix,  lu,  liv,  lvi,  lx,  lxxiv,  lxxv, 
Lxxxi,  lxxxiv,  lxxxix,  xcvii,  xcix,  cv,  cxxxv,  cl);  six  en  mineur  sans  note 
sensible  (lxi,  lxxxviii,  xcii,  xcvi,  cxii,  gxlix):  dix-neuf  dans  la  tonalité 
antique  (xlviii,  lv,  lvii,  lviii,  lix,  lxxx,  lxxxiii,  lxxxv,  lxxxvii,  xciii,  xgiv, 

cil,  CVI,  CXXXVI,  CXLI,  CXLV,  GXLVI ,  CXLVII,  CXLVIIl). 

Ainsi,  la  moitié  seulement  des  airs  du  continuateur  de  Bourgeois 
sont  dans  la  tonalité  populaire,  tandis  que  Bourgeois,  plus  progressif, 

choral  prolestant  à  quatre  voix,  qui.  .  .  revêt,  Ion  dans  un  autre.  .  .    Si  Palestrina  marque 

dans  certains  chants  huguenots,  un  cachet  par-  la  fin  et  le  couronnement  d'une  période,  le 

ticuUer  de  vaillance  et  de  fierté,  porte  déjà  cantique   protestant   marque   le    commence- 

ies  caractères  de  l'harmonie  moderne  :  le  sens  ment  du  plus  puissant  développement  de  la 

prédominant  de  la  tonalité,  la  distinction  du  n)usiqMe."    (Schnré,    Le  drame  musical,   I, 

majeur  et  du  mineur  et  la  modulation  d'un  a38.) 


Vr2 


INFLUENCE  DE  LA  UEFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


en   avait  cinqiianle  sur  quatre-vingt-trois,  c'est-à-dire   soixante    pour 
centf'. 

Un  coup  d'œii  jeté  sur  l'histoire  de  l'harmonie  fera  voir  que,  sous  ce 
rapport ,  la  R('forme  a  rendu  un  service  plus  éclatant  encore  à  la  musique. 

L'harmonie  ou  l'accord  de  sons  divers  n'est  point  un  jeu  du  hasard, 
mais  le  résultat  de  la  constitution  d'une  gamme  particulière.  frAvec  telle 
gamme,  dit  M.  Fétis ''',  l'harmonie  est  non  seulement  possihle,  elle  est 
une  nécessité  ;  avec  telle  autre,  il  ne  peut  y  avoir  que  de  la  mélodie,  et 
cette  mélodie  ne  peut  être  que  d'une  certaine  espèce.  L'une  engendre  né- 
cessairement la  musique  calme  et  religieuse,  l'autre  donne  naissance  aux 
mélodies  expressives  et  passionnées.  L'une  place  les  sons  à  des  distances 
égales,  d'une  facile  perception  par  leur  étendue;  dans  l'autre,  ces  dis- 
tances sont  irrationnelles  et  excessivement  rapprochées.  Enfin,  l'une  est 
essentiellement  monotone,  c'est-à-dire  cTun  seul  ion;  dans  l'autre,  le 
passage  d'un  ton  à  un  autre  s'établit  facilement,  et  la  modulation  y  est  in- 
hérente. 57 

Impossible  avec  les  gammes  des  Indous  et  des  Arabes,  qui  procèdent 
par  tiers  et  par  quarts  de  tons,  l'harmonie  sortit  naturellement  de  la 
gamme  plus  musicale  des  Barbares  du  Nord'^^;  celle  des  Gallois  et  celle 
des  Russes  sont  fort  analogues  à  la  nôtre.  Les  anciens  chants  russes,  qui 


'''  La  nature  de  la  lonalilé  n'a,  sans  doute, 
pas  été  sans  influence  sur  la  destinée  des  mor- 
ceaux. Des  cent  vingt-trois  mélodies  du  Psau- 
tier soixante -quatre  ont  disparu  du  recueil 
actuel  de  Paris,  qui  est  celui  qui  en  a  con- 
servé le  plus.  Un  bon  nombre  ont  dû  être 
éliminées  à  cause  des  paroles,  mais  vingt- 
trois,  au  moins,  n'ont  dû  être  exclues  que 
pour  des  raisons  purement  musicales  : 

Douze  d'entre  elles  sont  dans  la  tonalité 
antique  (xxvi,  xxviii,  xxx,  xxxi,  xl,  xlvi,^ 
Lxxx,  xciii,  cil,  civ,  cxxxvi,  cxLv);  neuf  en 
mineur,  sans  note  sensible  (vu,  ix,  xiv,  xviu, 
XX,  XXXIX,  Lxxxviii,  cvii,  cxii);  deux  en  majeur, 
celle  du  xcix ,  qui  a  quelque  chose  d'étrange ,  et 
celle  du  cxxxv,  qui  est  insignifiante. 

Parmi  les  vingt-huit  que  l'usage  et  le  goût 
ont  consacrées  comme  les  plus  belles,  onze  sont 


en  majeur  (i,  \\v,  xwii,  wxvi  [l\viii|,  xlii, 
XLVlI,  LXVI  [\cviii  et  CXVlllJ,  Cl,  cxix,  cxxxiv, 
cxxxviii);  douze  en  mineur,  sans  note  sensible 
(il,  viii,  XII,  xxiii,  XXIV,  [lxii],  xxvii,  lxv, 
[lxxii],  lxxvu,  Lxxxvi,  xc,  ex,  cxxixj;  cinq 
dans  la  tonalité  antique  (xxxiii  [lxvii],  li,  cm, 
cvxx,  cxxxi),  c'est-à-dire  a3  sur  38  dans  la 
tonalité  populaire  de  l'époque. 

'■-'   Biographie  des  musiciens,  introduction, 

p.   XXXVlll. 

'^^  Ne  connaissant  que  l'unisson  ou  l'oc- 
tave, les  Hébreux  n'avaient  rien  qui  res- 
semblât à  notre  musique  chorale,  dont  les 
diverses  parties  cliantent  parfois  des  paroles 
différentes.  Ainsi  tombe  l'une  des  ingénieuses 
hypothèses  émises  par  M.  Bruston,  dans  son 
livre  :  Du  texte  primitif  des  psaumes,  Paris, 
1878,  in  8°,  p.  .*5o. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SLR  LA  MUSIQUE.  3/43 

remontent  à  une  haute  antiquité,  peuvent  s'harmoniser;  aussi  ont-ils  été 
de  tout  temps  accompagnés  sur  la  harpe  (^gonnily)  et  sur  le  violon  à  trois 
cordes  (^gondok)  des  paysans,  qui  pratiquaient  l'accord  parfait  bien  avant 
rap|)arition  de  la  musique  moderne,  ce  Longtemps  avant  le  sixième  siècle  w, 
les  bardes  gallois  s'accompagnaient  aussi  sur  leur  harpe,  qui  donne  tous 
les  demi-tons  intermédiaires  de  la  gamme  diatonique,  c'est-à-dire  l'é- 
chelle chromatique  complète,  et  sur  leur  crwth.  Le  chevalet  du  crwth,  qui 
n'a  pas  d'échancrure  pour  l'archet,  est  tel  qu'on  ne  peut  jouer  de  cet 
instrument  sans  toucher  à  la  fois  plusieurs  cordes,  qui  font  résonner  des 
quintes  et  des  octaves. 

C'est  des  accords  de  ces  instruments  que  notre  système  musical  actuel 
tire  son  origine. 

Bède  le  Vénérable,  qui  écrivait  dans  la  première  moitié  du  huitième  siècle,  a  parlé, 
dans  son  Histoire  ecclésiastique  de  l'Angleterre ,  du  genre  d'harmonie  à  deux  parties 
en  consonance,  dès  longtemps  en  usage  dans  le  pays- 
Jean  de  Salisbury ,  évêque  de  Chartres ,  né  à  Salisbury  en  1 1 1  o ,  dit ,  dans  son 
PoUcraliciis ,  que  le  (léchant  ou  double  chant  fut  en  usage  dès  les  temps  les  plus  reculés 
dans  les  provinces  cainbricnnes. 

Girald,  surnommé  Camhrensis,  ancien  historien  anglais,  s'exprime  d'une  manière 
encore  plus  positive  lorsqu'il  dit  :  Les  Bretons  ne  chantaient  point  à  l'unisson,  comme  les 
habitants  des  autres  contrées ,  mais  en  parties  différentes .  .  . 

Edouard  Bunting,  dans  sa  Dissertation  historique  et  critique  sur  la  harpe,  cite  un  an- 
cien manuscrit  de  l'école  welche  près  de  Londres,  qui  contient  des  pièces  de  harjîe  en 
harmonie,  dont  la  date  est  fort  reculée,  puisqu'elles  furent  exécutées  en  l'an  i  loo..., 
avec  quelques-uns  des  plus  anciens  morceaux  des  Bretons ,  lesquels  sont  supposés  nous  être 
renus  des  anciens  druides  bretons  '''. 

Ce  furent  les  Lombards  qui,  durant  leur  domination  en  Italie,  firent 
connaître  aux  peuples  méridionaux  les  premiers  et  informes  rudiments  de 
l'harmonie,  que  l'on  essaya  bientôt  d'appliquer  au  plain-chant.  Le  plus 
ancien  spécimen  connu  d'harmonie  ecclésiastique  se  trouve  dans  un  ma- 
nuscrit du  ix''  siècle. 

Le  moine  Hugbald,  qui  vivait  dans  le  siècle  suivant,  nous  a  laissé  un 
morceau  à  plusieurs  parties,  qui  se  compose  d'une  succession  ininterrom- 
pue de  quintes  et  d'octaves. 

''    t''élis,  Biogr.  des  uiusic,  iiitroJ. ,  p.  cxxwni. 


V4h  INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

Bienlôt  après  vinrent  les  trouvères,  à  la  fois  poètes,  mélodistes  et  har- 
monistes. 

Enfin,  au  \\f  siècle  commence  le  déchant,  c'est-à-dire  l'harmonie,  qui 
emploie  dans  les  diverses  parties  des  notes  de  valeur  différente,  tandis 
que  la  diaphonie,  plus  ancienne,  exigeait  que  toutes  les  notes  correspon- 
dantes fussent  d'égale  valeur  dans  chaque  j)artie,  comme  elles  le  sont 
encore  aujourd'hui  dans  le  contrepoint  simple.  Voici  un  curieux  exemple 
de  cette  méthode  nouvelle,  qui  réunissait  dans  un  seul  morceau  d'en- 
semble non  seulement  des  paroles  différentes,  mais  des  airs  différents  : 


4  ,^;'j  J-  [TT-tpp^pp  urr 


W    fi     fi 


^ 


S'amours  eut  point  de  po-er  le  m'en  deus  -  se    bien  a  -  per-ce -uoir 


-3zzn 


^ 


m 


m 


Au 


re      -         non 


1er  du 


PO^ 


-eyî- 


-o-^ 


Ecce 


J' J>  Jii 


an:^=y=a: 


F  F  g?  t!  F  ^ 


r    7 


P 


Qui    l'ai   set'-ui-e       tout  mon  vi-uant    De  cner     loi    -     au     -       ment     e/c. 


ï 


±=±: 


-      li 


tans 


M'es        liief,  etc. 


33: 


Il  y  a  même,  aux  xu"  et  xiii'  siècles,  des  chants  de  ce  genre  à  quatre  par- 
ties; un  entre  autres,  dont  la  première  partie  chante  :  Ce  que  le  tieng  pour 
déduit,  la  deuxième  :  Certes  moût  est  hone  vie,  la  troisième  :  Bone  compaignte; 
la  quatrième  :  Manere. 

Les  progrès  de  cette  science,  d'abord  exclusivement  laïque  et  mondaine, 
étaient  déjà  sensibles  à  la  fin  du  xif  siècle,  alors  que  le  clergé  ne  con- 
naissait encore  que  la  rude  diaphonie  à  notes  égales  et  sans  liaison;  toute- 
fois la  tonalité  moderne  ne  pénétra  dans  l'harmonie  qu'au  xiv''  siècle. 

L'harmonie  laïque  conservait  encore,  à  cotte  époque,  sa  supériorité  sur 
riiarmonie  ecclésiastique,    qui,    suivant  M.   Do   Coussemaker,  s'adaptait 


INFLUENCE  DE  LA  RÉFOUVIE  SUR  LA  MUSIQUE.  345 

mal  aux  chants  populaires.  M.  Félis  a  publié  dans  la  Revue  musicale  (XU, 
n°  34)  un  rondeau  à  trois  voix  de  Jehannot  Lcscurel,  qui  écrivait  entre 
i3i/ieti32i,  aussi  remarquable  par  les  formes  gracieuses  de  la  mélodie 
que  par  les  ornements  du  chant  et  la  contexture  harmonique.  La  chanson 
à  trois  voix  de  Francesco  degli  organi,  publiée  aussi  dans  la  Revue  musicale, 
est  le  morceau  d'harmonie  le  plus  correct  qui  ait  été  écrit  au  xiv'  siècle; 
il  laisse  derrière  lui  la  messe,  célèbre  pourtant,  de  Guillaume  de  Macbaull, 
composée  à  la  même  époque. 

Ainsi  l'harmonie  ne  démentit  pas  son  origine  populaire  et  ne  fut  jamais 
une  science  purement  ecclésiasticjue  "'.  L'école  belge,  dont  les  composi- 
teurs, depuis  Dufay  jusqu'à  Roland  De  Lattre,  dirigèrent  toutes  les  cha- 
pelles de  l'Europe,  conserva  un  caractère  laïque  assez  fortement  accusé. 
Si  les  messes  en  contrepoint  furent  un  moment  la  partie  principale  de 
l'art,  les  chansons  avec  accompagnement  prirent  de  jour  en  jour  une 
place  plus  considérable  dans  les  compositions,  jusqu'à  l'avènement  de  la 
musique  moderne,  et,  selon  M.  Fétis,  sous  le  règne  de  Louis  XIII.  l'art 
d'écrire  était  déjà  presque  entièrement  perdu  dans  la  musique  d'église. 

Cette  infériorité  et  cette  subite  décadence  de  l'harmonie  ecclésiastique, 
alors  que  l'harmonie  mondaine  s'avançait  à  pas  de  géant  dans  une  voie 
nouvelle,  ont  pour  cause  la  tonalité  du  plain-chant,  qui  ne  comporte  pas 
l'harmonie,  (ju'on  n'a  pu  lui  adapter  que  par  un  tour  de  force  perpétuel. 
«Le  chant  liturgique,  dit  M.  D'Ortigue'-^,  est  incompatible  avec  l'harmonie, 
et  celle-ci  en  détruit  radicalement  le  caractère,"  en  confondant  les  divers 
modes  dans  la  sensation  unique  d'un  ton  majeur  ou  mineur. 

Si  le  catholicisme  n'a  pas  exercé  sur  cette  partie  de  l'art  une  influence 
directe  et  créatrice,  on  ne  peut  du  moins  l'accuser  d'en  avoir  entravé 
l'essor,  comme  il  a  fait  pour  le  rhythme  et  la  tonalité  des  peuples  du  Nord; 
mais  il  n'en  résulte  pas  qu'il  soit  sur  ce  point  sans  reproche.  On  va  voir  si 
c'est  à  lui  que  cette  merveilleuse  science  des  accords  doit  sa  conservation 
et  son  salut. 

M.  De  la  Fage  '^''  a  décrit,  dans  les  lignes  suivantes,  les  premiers  et  bar- 

'■'  H  en  est  de  même  de  i'archilecliire  go-  '-'   La  musiq'iie  a  l'église,  p.  223  cl  18/1. 

tliique.    ffl^cs   créateurs  du   style  ogival,  dit  Voir  encore  p.  71. 

M.Renan,  lurent  sans  contredit  des  laïques.?'  '^'   Cours  complet    de  plain-clunU,    i^aris, 

{Discours  sur  rétal  dcfthroni-arls  au  Ml' siècle.  (janme  frères,  iSoT),  in-S",  p.  71G. 
p.  700.) 


3/iG  INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

bares   essais  qui  en  furent  tentés  dans  les  églises  après  Guido  d'Arezzo 
(xi'  siècle)  : 

S'aulorisant  sans  doute  de  la  diaphonie  de  Guido,  certains  esprits  pensèrent  que 
tous  les  degrés  de  Féclielle  pouvaient  indifféreniraent  passer  sur  un  des  degrés  du 
plain-chant,  pourvu  que,  de  temps  à  autre,  il  se  présentât  quelque  point  de  repos  sur 
lequel  l'oreilie  eût  à  se  satisfaire.  Jusque-là ,  en  mettant  de  côté  la  question  de  bon 
goût,  il  n'y  avait  rien  à  dire,  puisque  en  laison  du  mouvement  rapide  imprimé  aux 
notes  intermédiaires,  celles  sur  lesquelles  la  voix  se  reposait  étaient  naturellement 
seules  à  compter;  mais  on  ne  s'en  tint  pas  là,  et  à  une  seule  partie  courant  ainsi  au- 
dessus  du  plain-chant  dans  une  liberté  presque  complète,  on  en  ajouta  une  seconde  et 
ensuite  une  troisième,  qui  agissaient  de  même;  et  comme  ces  parties,  mises  quant  aux 
notes  d'appui ,  dans  un  accord  plus  ou  moins  heureux  avec  le  plain-chant  qui  servait 
de  base,  ne  l'étaient  nullement  par  rapport  à  fautre  pendant  toutes  leurs  divagations, 
il  en  résultait  le  plus  ridicule  et  le  plus  discordant  ensemble  qui  se  fût  jamais  entendu  : 
c'était  une  confusion  perpétuelle,  une  cacophonie  permanente,  que  les  points  de  repos 
devaient  encore  rendre  plus  étrange  et  plus  inexplicable.  Les  intonations,  les  versets 
de  graduel  et  les  Benedicamus  étaient  le  thème  ordinaire  de  ces  aberrations,  qui  prirent 
le  nom  de  dcchant,  parce  qu'il  s'agissait  de  mélodies  nouvelles  tirées  du  chanl  primitif; 
on  se  servait  aussi  du  mot  de  discant  ou  double  chant.  Observez  que  la  nécessité  de 
jjratiquer  de  fort  longs  traits  sur  une  seule  note  de  plain-chant  donnait  à  celui-ci  une 
prolongation  interminable  :  je  crois  inutile  d'en  citer  des  exemples  ;  il  suffira  de  dire 
que  le  déchant  fait  sur  le  mol  Sederunt ,  intonation  du  graduel  de  saint  Etienne,  rem- 
plirait trois  ou  quatre  de  nos  pages  ;  celui  de  Benedicamus  en  occuperait  sept  à  huit. 
Celte  étrange  harmonie,  qui  tantôt  était  écrite,  tantôt  s'improvisait,  semblait  conçue 
en  opposition  à  l'organon  (790)  ;  il  est  aisé  de  comprendre  combien  de  passages  vul- 
gaires, combien  de  réminiscences  devaient  se  présenter,  et  combien  d'inconvenances 
devaient  se  connnettre 

A  ces  bizarres  cantilènes  se  mêlait  encore  une  autre  invention,  bien  digne  de  leur 
être  associée,  et  que  l'on  appelait  hoquet;  elle  consistait  à  faire  entendre,  à  la  suite 
(l'une  note  de  plain-chant,  soit  cette  même  note,  soit  une  autre  rendue  par  un  seul 
coup  de  gosier,  et  abandonnée  aussitôt.  Dans  le  déchant,  cette  opération  se  faisait  d'une 
partie  à  l'autre,  tandis  que  le  plain-chant  tenait  ses  notes,  et  alors  chaque  partie  du 
déchant  abandonnait  subitement  et  alternativement  la  note  exprimée.  La  musique,  en 
s'appropriant  ce  procédé  sous  le  nom  de  contretemps,  a  su  le  purifier  et  en  tirer  un 
parti  souvent  des  plus  pi(|uants. 

La  mode  des  trilles,  groupes,  appoggialures,  rapportés  d'Orient  par  les 
croisés,  ne  servit  qu'à  augmenter  le  désordre,  a  On  vit  les  chantres  broder 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  Ul 

au  lutrin  le  chant  et  le  déchant  des  fêtes  solennelles,  jusqu'à  l'extrava- 
gance ...  Il  est  facile  de  comprendre  ce  que  pouvait  être  la  musique  oi^i 
le  chanteur  improvisait  non  seulement  sa  partie  d'harmonie,  suivant  de 
certaines  règles,  mais  aussi  tous  les  ornements  que  la  fantaisie  lui  inspi- 
rait'".r, 

f  Une  si  étrange  manière  de  comprendre  l'harmonie'-'  était,  au  point 
de  vue  musical,  non  pas  à  la  vérité  un  progrès,  mais  un  mouvement  qui 
devait  porter  ses  fruits;  seulement  elle  paraissait  à  juste  titre  déplacée  à 
l'église,  et  contraire  à  la  décence  de  l'ollice  divin,  v 

L'indécence  allait  s'étaler  de  plus  en  plus  ouvertement  dans  cette  Eglise 
dégénérée,  qui  craignait  plus  les  idées  que  les  vices '^',  pour  laquelle  le 
culte  n'était  que  Ynrt  de  la  religion^^\  et  qui,  d'après  le  cardinal  De  Bona, 
établissait  des  maîtrises,  parce  que  c'est  surtout  dans  le  chant  ecclésiastique 
(|ue  brdient  la  vigueur  de  la  discipline  cléricale  et  la  majesté  de  la  religion 
chrétienne  et  des  fonctions  sacrées  '^'. 

Cette  Eglise  était  assez  corrompue  pour  ne  pas  voir  la  contradiction 
profondément  immorale  qu'il  y  avait  à  ordonner  le  massacre  d'hérétiques 
pieux  et  de  mœurs  austères,  tout  en  tolérant,  sous  les  voûtes  augustes  de 
ses  splendides  cathédrales,  des  scènes  de  tout  genre,  où  la  licence  était 
poussée  jusqu'à  l'orgie  :  nous  voulons  parler  de  la  fête  des  fous  et  de  la 
fêle  de  l'âne,  contre  lesquelles  l'autorité  ecclésiastique  ne  protesta  que 
mollement  jusqu'à  In  Réforme''^',  et  dont  les  offices,  écrits  en  latins,  indi- 


''  Félis,  iiilroduction  de  la  Biographie  des 
musiciens. 

'■-^   De  la  Fage ,  loc.  cit. 

■'  Sam.  Vincent,  Vues  s w  le  prot.  1829, 
in-8°,  I,  '?.']'A.  — Ch.  Ailiers  avait  déjà  dit, 
à  propos  de  la  k  honteuse  liste  des  écrivains 
persécutés  (par  le  parlement  et  la  Soibonne) 
pour  avoir  publié  des  vérités  utiles-^  :  "C'est 
qu'on  aime  mieux  la  corruption  qui  énerve  les 
esprits,  que  la  reclierclie  des  jjrandes  choses 
(jui  les  élève. ^5  [Essai  sur  V esprit  et  l'injluenr.e 
de  Luther,  ^f  édit. ,  p.  178.) 

<'"  wll  fallait  orjjaniser  l'art  de  la  religion, 
c'est-à-dire  le  culte, -^  a  dit  un  écrivain  con- 
temporain (César  Cantù,  La  Réjhnne  en  Italie, 
Paris,   18G7,  in-8",  I,  -^li). 

"■    D'Ortigue,  Dictionn.  ,a)\.  5i(]. 


'■'''  La  fête  de  Tàne  lut  réprouvée  en  iliUh 
par  le  concile  de  Bâle,  dans  le  chapitre  :  De 
spectacalis  in  ecclesia  non  faciendis ,  approuvé, 
en  i/i38,  par  la  pragmatique  sanction  de 
Charles  Mil.  Toutefois  la  célébration  n'en  fut 
pas  interrompue;  l'office  de  Beauvais  conte- 
nait des  prières  pour  le  pape  Alexandre  III 
et  le  roi  Louis  XII.  La  fête  des  fous  se  faisait 
aussi  dans  les  couvents  de  femmes  ;  en  Pro- 
vence, les  évoques  des  fous  et  les  abbesses  des 
folles  se  rendaient  visite,  au  xv*^^  siècle,  et  cela 
dura  longtemps  encore  après  la  Réforme. 
(  D'Ortigne ,  Dictionn.  ) 

Il  faut  citer  aussi  les  rires  de  Pâques  : 
'•La  fêle  de  la  résurrection  de  Jésus-Christ 
devant  être  célébrée  avec  joie,  on  recherchait 
dans  les  sermons  tout  ce  qui  pouvait  exciter 


3/i8 


[influence  de  la  réforme  sur  la  musique. 


queraicnt  suffisainment,  à  défaut  d'autres  [)r('iives,  la  part  qu'y  prenait  le 
clergé. 

On  trouve  à  la  Bibliothèque  du  Roi,  dit  Laborde  *'\  un  livre  manuscrit  de  format 
in- 1 2 ,  coté  n°  1 35 1 ,  dans  lequel  est  noté  rotlice  de  la  fête  des  fous ,  tel  qu'on  le  chan- 
tait à  l'église  de  Sens  le  jour  de  la  Circoncision,  sous  ce  titre  :  OJictum  stidtorum  ad 
iisum  Metropokos  ac  Primatialis  Ecclesiœ  Soioiieusis.  Une  instruction  placée  à  la  tête  du 
livre  porte  que  cet  office  a  été  composé  par  Pierre  de  Corbolio  (de  Corbeil),  arche- 
vêque de  Sens,  du  temps  que  siégeait  à  Rome  le  pape  Honoré  III  (i  •i^'j-i^lii),  et  que 
le  livre  a  été  transcrit  sur  celui  qui  se  conserve  dans  les  archives  du  chapitre  de  Sens, 
et  dont  la  couverture  est  en  ivoire. 

Selon  Moréri,  une  lettre  circulaire  des  docteurs  en  théologie  de  la  faculté  de  Paris, 
envoyée  en  ilihU  '"'  à  tous  les  prélats  de  France,  pour  les  engager  à  abolir  cette  fête 
(qui  avait  lieu  rrenviron  les  festes  et  octaves  de  Noeln),  nous  apprend  que  les  clercs  et 
les  prêtres  créaient  un  évêque  ou  tm  pape  (qu'ils  appelaient  l'évêque  ou  le  pape  des 
fous),  entraient  dans  l'église,  les  uns  habillés  en  femmes,  d'autres  en  boulfons,  ou 
masqués  de  dilïérentes  manières,  dansaient  dans  la  nef  et  même  dans  le  chœur,  en 
chantant  des  chansons  dissolues,  et  faisant  mille  folies,  même  à  côté  de  l'autel,  pendant 
la  célébration  de  la  messe  '^'.  Ce  n'était  pas  seulement  dans  les  cathédrales  et  les  colle- 


tés rires  du  peuple.  Tel  prédicaleiir  chantait 
connue  un  coucou;  tel  autre  sifflait  comme 
une  oie;  l'un  (rainait  à  l'aulel  nn  laïque  revêtu 
d'un  froc;  un  second  récitait  les  histoires  les 
plus  indécentes;  un  tioisième  racontait  les 
tours  de  Tapôtre  saint  Pierre,  entre  autres 
comment  au  cabaret  il  avait  trompé  son  hôte 
en  ne  payant  pas  son  écot.  I^e  has  clergé  pro- 
fitait de  l'occasion  poiu"  tourner  en  ridicule 
ses  supérieurs.  Les  temples  étaient  cliangés  en 
tréteaux,  et  les  prêtres  en  haleleurs.)?  (Merle 
d'Auhigné,  Ilistuiredc  In  Réforme  au  xvf  siècle, 
()3.) 

"'  Essai  sur  la  musiq.  ancienne  et  moderne, 
m-h".  II,  aSa. 

(-'  Elle  est  du  i  a  mars,  et  appelle  cette  fête 
^run  reste  de  paganisme,  une  corruption  dam- 
iiable  et  pernicieuse,  qui  tendoit  au  mespris 
visible  de  Dieu,  des  oflices  divins  et  de  la 
dignité  épiscopale  ;^i  elle  ajoute  que  trceux  qui 
Tobservoient  imitoient  les  payens,  violoient 
les  canons  des  conciles  et  les  décrets  des  papes, 
prolanoient  les  sacrements  et  les  dignités  ecclé- 


siastiques ,  se  moquoient  des  choses  sacramen- 
tales,  avoient  une  foy  suspecte  et  dévoient  être 
traités  comme  des  hérétiques.»  [Ojffîcium  stul- 
ioruni.  .  .  p.  95.)  Voir  aussi  Bihlioth.  nation, 
rnss.  fonds  latin,  n"  9960,  in-fol.,  Lettres 
royaalx  de  Charles  VII  pour  empesclicr  que 
dores  en  auani  on  ne  fasse  lafesle  des  fols ,  qui 
ont  este  publiées  et  enregistrées  au  bailliage  de 
Trot/es ,  l'an  iltù5. 

Toutefois  l'histoire,  qui  a  enregistré  le  sup- 
plice de  tant  de  Cathares,  de  Vaudois,  de  pro- 
lestants, ne  mentionne  pas  la  condamnation 
d'un  seul  de  ces  catholiques  impies;  bien  au 
contraire,  les  chants  obscènes,  qui  scandah- 
saient  encore  les  prêtres  en  \hhh,  prirent  une 
place  de  plus  en  plus  ccnsidérabie  dans  le 
culte  habituel ,  à  la  fin  du  xv"  siècle  et  au  com- 
meiicement  du  xvi'' ;  et  le  00  décembre  161^1, 
le  chapitre  de  Sens  autorisait  encore  la  célé- 
bration de  cette  fête. 

'■''  Victor  Hugo  a  supérieurement  dépeint 
la  fêle  des  fous  dans  sa  JSotre-Dame  de  Pans. 
Pour  assister  de  nos  jours  à  un  sppctacle  ahso- 


INFLUENCE  DE  LA  IIEFOIÎME  SUR  LA  MUSIOUE. 


3/1 9 


giales  qu'on  faisait  ainsi  la  fête  des  fous,  cette  impiété  avait  passé  jusque  dans  les  mo- 
nastères de  l'un  et  l'autre  sexe. 

Nous  avons  consulté  le  manuscrit  indiqué  par  Laborde ,  nt  nous  lui 
empruntons  ce  qui  suit.  La  procession  arrivée  devant  la  porte  de  l'église, 
l'office  des  fous  commençait  ainsi ''^  : 

Lux  hodie,  lux  hptitiie,  mo  jiidice,  tristis 
Quisqids  erit  removendiis  cril  solemnibus  istis. 
Suit  Iiodie  procul  invidke  ,  procul  oinnia  mœsta  ; 
Lœta  volunt  quicunque  colunt  aslnoria  fosta. 

L'ane  était  ensuite  conduit  à  l'autel,  pendant  qu'on  chantait  sur  l'air  sui- 
vant une  prose  de  sept  couplets,  dont  chacun  se  termine  parle  refrain  :  Hez, 
sire  âne,  hez  '-'.  Nous  en  empruntons  la  transcription  et  l'harmonie  à  M.  Félix 
Clément,  Chants  de  la  Sainte  Chapelle,  tirés  des  manuscrits  du  xiii'  siècle,  Paris, 
18/19  ,  gi'^i^fl  in-8"  : 


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lument  analogue,  il  ne  faudrait  qu'aller  dans 
une  église  d'Espagne,  la  nuit  de  Noël.  VlUits- 
iration  du  k  janvier  1878  nous  montre,  dans 
un  dessin  pris  sur  les  lieux,  une  sarabande 
efifrénée  dansée  dans  la  nef,  avec  accompagne- 
ment de  crécelle,  cor,  triangle,  mandoline, 
tambour  et  tambour  de  bascpie,  jouant  cbacun 
de  son  côté,  tandis  que  le  clergé  chante  et 
officie  dans  le  chœur. 

"'  Selon  Ducange,  les  chanoines  se  ren- 
daient au-devant  de  l'âne  à  la  grande  porte  de 
l'église,  la  bouteille  et  le  verre  en  main,  et 
les  encensements  se  faisaient  avec  du  boudin 
et  des  saucisses,  (^oir  D'Orligue,  Dictionu., 
art.  Fête  des  fous.) 

<^'  Puis  venait  cecbani,  vrai  chef-d'œuvre 
d'une  imafîinalion  en  déUre  : 


Trinitas,  Deitas,  imitas  œterna , 
Mnjestas,  poteslas ,  pietas  superna , 
Sol  lumen,  et  numeii ,  cacumen,  semita  , 
Lapis,  nions,  petra,  fons ,  Jlumen ,  pans  et  vita , 
Tu  satnr,  creaior,  amator,  redemptor,  salvator,  lu.r- 

[que  perpétua , 

Tu  nitor  et    décor,  lu.   candor,  tu  splendor  et  odnr 

[quo  vivunt  mortun , 

Tu  verte.r  et  apex ,rep,um  rex,  legum  lex et vinde.r , 

[tu  lux  angelica , 

Quew  clamant,  adorant,  quem  laudant,  qucm  cav- 

[tant,  quem  amant  agmina  cœlica  , 

Tu  theos  et  héros,  dives  flos ,  vivens  ros , 

Rcffc  nos,  salva  nos ,  perdue  nos 
Ad  thronos  superos  et  vera  gaudia; 
Tu  decus  et  virtus,  tujustus  et  vents. 
Tu  sanctus  et  bonus ,  tu  reclus  et  summus  Dominns, 
Tihi  sil  gloria. 

M.   Félix  (llément  s'exlasie  devant  Vomplevr 


350 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


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Pulcher  et    for- tis- si-mus,     Sar-ci-nis    ap  -  tis  -  si-mus  ,     Hez,sire  â- ne  ,  hez. 

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Diicange  indique  un  refrain  différent  : 

Hez ,  sire  asne ,  car  chantez . 
Belle  bouche  rechigniez , 
Vous  aurez  du  foin  assez 
Et  Vavoine  à  volontez  ; 

et  il  affirme  que  Vlntroilus,  le  kyrie,  le  Gloria,  le  Credo,  etc. ,  se  terminaient 
par  le  cri  Hinhan,  trois  fois  répété  par  la  foule  iî  la  fin  de  la  messe. 

Tandis  que  ces  orgies  n'avaient  sans  doute  lieu  qu'à  certaines  fêtes 
ecclésiastiques''',  un  scandale  d'un  autre  genre  devait  se  répéter  beaucoup 
plus  fréquemment,  et  peut-être  même  tous  les  dimanches.  A  la  fin  du 
xii"  siècle,  la  musique  mondaine  fit  irruption  dans  les  cathédrales,  sous  sa 
forme  la  moins  religieuse  et  souvent  la  plus  déshonnête. 

Les  contrepointistes  ou  harmoniseurs ,  qui  s'épuisaient  à  combiner  des  accords  sur 
le  fond  monotone  du  plain-cliant  grégorien,  se  voyant  dédaignés  de  la  foule,  qui  pré- 
férait à  leur  science  fart  plus  amusant  des  trouvères,  eurent  l'idée  de  choisir  les  plus 
connus  de  ces  airs  populaires  pour  thème  de  leurs  compositions  sacrées  ;  et,  afin  d'être 
plus  agréable  au  peuple  qui  ne  savait  pas  le  latin,  une  voix  chantait  la  mélodie  avec 
les  paroles  profanes  en  langue  vulgaire,  pendant  que  le  prêtre  et  les  chantres  disaient 
les  paroles  latines  '^*. 


et  le  caractère  élevé  de  ce  morceau,  composé 
selon  lui,  de  qualifications  ma/estueuscs  et  so- 
nores tirées  des  saintes  Ecritures  (!).  r  Cette 
(Joxologie  à  elle  seule,  dit-il,  peut  donner  une 
idée  exacte  de  l'art  poétique  et  musical  pen- 
dant la  plus  belle  parlie  du  moyen  âge.''  [No- 
tice sur  les  chants  de  la  Sainte  Chapelle,  1875, 
broch.  in-8°,  p.  \h  et  i5.) 

*')   A  Strasbourg,  la  veille  des  Innocenis, 
les  enfimts  de  clui'ur  se  clioisissaienl  un  évé- 


que  qui  s'asseyait  sur  le  trône  épiscopal, 
revêtu  des  ornements  pontificaux,  etc.  Le 
99  août,  fête  de  saint  Adelphe,  toute  la  popu- 
lation se  réunissait  dans  la  cathédrale  pour 
boire,  manger,  chanter,  danser.  Le  grand  au- 
tel servait  de  bulFet;  un  tonneau  de  vin  était 
placé  dans  la  chapelle  de  sainte  Catherine. 
(Ad.  Schœiïei',  Un  prédicateur  catholiijue  au 
\\i'  siècle.) 

'-'    Scudo,   Enryrliij).  innd. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SLR  LA  MLSIQLE. 


;}51 


Le  clergé  donnant  au  peuple  l'exemple  de  la  dépravation  des  mœurs, 
c'était  naturellement  les  chansons  les  plus  grivoises  qui  avaient  le  plus  de 
vogue  à  l'église  aussi  bien  qu'ailleurs.  Tandis  qu'une  partie  des  chantres 
entonnaient  un  Sanctus  ou  un  Incarnalus  est,  les  autres,  accompagnés  par 
la  foule,  chantaient  des  paroles  comme  celles-ci  :  Rohins  maimc,  Bobins 
ma^^^  ;  • —  Mon  mari  m'a  dijfamée;  —  Las,  bel  ami,  tu  m'as  toute  arrousée;  — 
Robin,  tu  m'as  toute  mouillée.  Un  seul  manuscrit'-',  que  M.  Fétis'^'  croyait  du 
commencement  du  xnf  siècle,  et  que  M.  De  Coussemaker  *"'  croit  du  xii", 
contient  trente-cinq  motets  de  cette  espèce,  parmi  lesquels  nous  avons 
remarqué  ceux  qui  portent  les  timbres  profanes  et  sacrés  suivants  : 

Trop  m'a  amour  assailli  [assallif)     =  Domino. 
Ae  sais  oii  confort  preudray  '^).  -=  Et  tenue. 

'  M.  Bottée  de  Toiilmon  a  transcrit  cette  chanson  dans  son  article  sur  la  chanson  an  moyen 
âge  {Anmiaire  historique  pour  iSSy ,  pnhlié par  la  Société  de  l'histoire  de  France,  Paris,  i836, 
in- 16);  elle  se  trouve. aussi  dans  les  Œuvres  complètes  du  trouvère  Adam  de  la  Halle,  publiées  par 
M.  De  Coussemakcr,  Paris,  1872,  jfrand  in-8".  C'est  Tune  de  celles  qui  composent  le  ieu  do 
Rohins  et  Marion. 


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Ro-bins 


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des-car 


la-  te. 


bonne  ef      be  -  le         sou-kra   -    nie     et 


chaintu 


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-^-i^ 


Teie  a         leur  m 


Eo-bbis         mai-mc,       Ro-bins       ma, 


f  i  [  iri'  4^ 


"Ro-bins  ma 


de -man 


de  -  e  ,  si     ma 


'-)  C'est  l'ancien  n°  81 3  du  fonds  Saint-Victor,  aujourd'hui  fonds  latin,  i5i39,  in-8°,  à  la 
Bibliothèque  nationale,  à  partir  du  fol.  288.  Au  verso  du  fol.  1,  se  trouve  ceUe  curieuse  indica- 
tion :  f'Ce  livre  est  à  Jacques  Bauchant,  seruant  d'armes  du  roy,  et  est  sa  résidence  à  Saint- 
Quentin  en  Vermandois.  "1 

<•'"  Biographie  des  musiciens,  infrod.,  p.  cxciv. 

'*'   Hist.  de  riiarm.  au  moyen  âge,  p.  sïg. 

'^    M.  Fétis  a  lu  à  lort  :  lAessp  ou  ronfurt  pi'endray. 


352  INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

=  Amoris. 


Amour  nia  asegiiré 


■=  Et  gaudebil. 


D'vn  gcnt  secours. 

le  me  cnidai  bien  tenir 

A  men  fin  loial  mari. 

Mais  f  ai  troué  vn  ami 

A  qui  ion  me  suis  donnée. 

Al  cor  ai  vne  aligeance 

D'vnfel  dol  cnos  ciirade, 

Que  mes  maris  par  faignanche 

Seslonge  de  mamourade; 

Mais  ie  ferai  vn  ami 

D^vn  gracieux  clerc  ioli. 

Tai  troué  qui  m'aimera,  ] 

S'en  rench  {renge)  h  Dieu  grâce.      \ 

Pourquoi  niauez-vous  donné  mari?      =  Vos  docebil. 

Dame  douce  sans  pitié.  =  Portate. 

Dames  sont  en  grand  esmoi.  --=  In  fines. 

En  espoir  d'auoir  merci.  =--  Fiat  voluntas. 

Tous  ces  motels  sont  à  deux  voix,  sauf  deux,  qui  sont  à  trois.  En  voici 
un  de  chaque  espèce,  d'après  la  transcription  qu'en  a  donnée  M.  De  Cous- 
semaker,  dans  son  Histoire  de  Vharmome  au  moyen  âge. 


Et  gaudebil. 


Fiat. 


I.ONC  LE  RIEU  DE  LA  FONTAIîSE. 


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Loue  le        rieu  de         la      fon  -  tai  -    ne,  etc. 


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Le  musicien  le  plus  distingué  du  xiv"  siècle,  Jean  de  Mûris,  se  montrait 
vivement  choqué  de  cette  indécence,  qu'avait  déjà  censurée  le  concile 
de  Trêves,  en  1227'^';  et  c'est  sans  doute,  dit  M.  De  la  Fage,  c^pour 
satisfaire  aux  plaintes  de  ce  genre,  que  Jean  XXII,  le  premier  des  papes 
élus  à  Avignon...,  condamna,  par  une  Extravagante  devenue  célèbre,  ces 
dédiants  mélangés  de  hoquet,  où  s'introduisaient  les  formules  des  chansons 
populaires  •'-'.  w  (s.  Toutefois ,  est-il  dit  dans  cette  bulle ,  datée  de  1822,  notre 
intention  n'est  pas  d'empêcher  que,  de  temps  en  temps  et  surtout  aux 
grandes  fêtes,  on  n'emploie  sur  le  chant  ecclésiastique,  dans  les  offices 
divins,  des  consonances  ou  accords,  pourvu  que  le  chant  d'église  ou 
plain-chant  conserve  son  intégrité.  •>•• 

Malgré  cette  bulle  et  les  censures  des  conciles  de  Baie  (i/i3i-i^/i3), 
de  Sens  (  1  52^ ),  d'Aix-la-Chapelle,  etc.,  le  scandale  ne  fit  que  s'accroître, 
et  dura  trois  siècles  et  demi,  c'est-à-dire  jusqu'au  concile  de  Trente 
(i5/i5-i5G3)  et  au  delà.  Les  déchanteurs  ou  harmonistes  les  plus  célè- 
bres des  écoles  flamande  et  française  ne  connaissaient  d'autre  genre  de 
composition  religieuse  que  des  messes,  dont  le  thème  était  une  chanson 
plus  que  légère  et  parfois  obscène. 

Guillaume  Dufay,  de  Chimai  en  Hainaut,  maître  de  la  chapelle  pon- 
tificale à  la  fin  du  xiv"  siècle,  est  le  premier  qui  écrivit  une  messe  sur  la 
chanson  suivante,  que  ])lus  de  cinquante  compositeurs,  au  nombre  des- 
quels sont  Josquin  des  Prés '^'  et  Palestrina,  ont  choisie  pour  le  même 
usage  : 

Lomé,  lome,  lome  armé. 

Et  liobinct  tu  ni  as 

La  mort  domu' , 

Quant  tu  fen  vas. 

'"  D'Oiiigue,  DicI  ion  n.,  col.  f\']6.  —  '^'  Nammelodiashoquetis  inlersecant ,  discanius  hihrttanl 
tiiplis  et  motelis  vnlgnrihva.  —  '•"    Il  puhiio  iloiix  messes  sur  ce  thème,  en  1002. 


INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  355 

M.  Bottée  (le  Toulmon  en  a  reconstitué  l'air,  d'après  les  messes  ^'^  : 


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Pierre  de  Manclncourt  a  composé  une  messe  sur  la  chanson  :  Ccsl  vne 
(Jure  départie,  que  nous  avons  reproduite  plus  liaut^-',  et  une  autre  sur 
celle-ci,  que  nous  empruntons  au  recueil  imprimé  en  to3o  par  Attei- 
îînant  : 


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Hé  mon    a-mv,         lié  mon    a    -    niv,    le  son -iip  -  nir,         lié  mon     a  -  mv.        de 


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■'    j4nn?/fl!rp  histonqtie  pour  i83y,  puhlu'  par  In  SocipIp  <Ip  l'Iuntoirp  dp  Franrp ,  iSriG,  in-i(). 
-  (2'   Voir  1,  711. 


23, 


350 


NFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


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a-my,  le  sou-ue-nir  de    vous  nii  lu     -     -     e.  id. 

Voici  encore  le  titre  de  quekjues  messes  du  même  genre 

Douce  mémoire  (altribue'e  à  Marol).     Mignon. 

Idem. 
Se  la  face  ay  pale. 
Tout  me  déduis. 

Lamour  de  moij,  amy,  souffrez  (*' 
Comme  femme  de  réconfort. 
Comme  femme, 
le  nay  dueuL 
Berzerette  savoyenne. 
A  l'vmbre  d'vng  huissonnet. 

Dictes-moy  toutes  vos  pensées. 

La  belle  se  siet. 
De  les  armes. 
Gradieusa. 
Varuygc. 
le  nay  dueid. 
lay  pris  amours. 
La  belle  se  sied. 
Petita  Camuseta. 
le  ne  demande. 
Malheur  me  bat. 


Thomas  Créquillon. 
j  Dufay. 

Pierre  De  la  Rue. 
Henri  Isaac  (i5o6). 

Antoine  Brumel  (i5o3). 

Jean  Mouton  (en  ms.  à  la  chapelle 
(  pontificale). 

l  J.  Joannes  Ghiselin  (i5o3). 

De  Orto  (i5o5). 
Obrecht  (i5o3). 


'"  Pour  un  Stabat  tiutlcr  dolorosa.  Le  même  air  a  été  appliqué  au  xvxi"  psaume  flamand  et.  an 
cxw"  (lu  Psautier  d'Anvers  i5Ai  ;  il  a  été  reproduit  plus  haut,  l,  GSA. 


INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  357 

le  ne  demande. 

Malheur  me  bat.  \  Alexandre  Agricola  (i5o^). 

Le  seruiteur. 

Didadi  {des  dés). 

Faijsam  regrets. 

Se  congé. 

De  village. 

Des  rouges  nez.  1,         .  n  >    nw    c  r    5\ 

°^  /Josquiii  des  rrcij ''' (1002-1000). 

Hercules  dux  rerrane.  ' 

Malheur  me  bal. 

Lanuj  Baudichon. 

Vna  musqua  de  Biscaya. 

D'vng  aultre  anior. 

Pour  se  venger  de  la  négligence  d'un  prélat  italien ,  qui  promettait  de 
lui  obtenir  du  roi  quelque  faveur,  puis  l'oubliait,  et  répondait  à  chaque 
nouvelle  demande  :  Lascia  fare  mi,  le  même  Josquin  composa  une  autre 
messe  sur  le  nom  des  cinq  notes  :  la,  sol,  fa,  ré,  mi,  dont  la  répétition 
perpétuelle  fit  éclater  de  rire  toute  la  cour,  au  milieu  de  l'ofTice  (i5o2  ). 
Fort  amusé  de  l'aventure,  le  roi  promit  à  son  tour  au  pauvre  musicien  la 
faveur  demandée,  mais  ne  tint  pas  plus  parole  que  le  prélat.  Cet  oubli 
donna  naissance  au  motet  :  Memor  esto  verbi  tui  servo  tuo  '-',  qui  n'eut  pas 
un  meilleur  résultat.  Josquin  ne  se  tint  pas  encore  pour  battu,  et  en 
écrivit  un  autre  :  Portio  mea  ^^'  non  est  in  terra  viventium,  qui  produisit, 
dit-on,  l'effet  désiré.  Aussitôt  le  compositeur  exprima  sa  reconnaissance 
par  un  troisième  motet  :  Bonitateni  fecisti  servo  tuo,  Domine,  tiré  du  même 
psaume. 

Avant  d'embrasser  la  Réforme ,  Goudimel  lui-même  avait  cédé  au  mauvais 
goût  du  temps,  en  prenant  pour  thème  de  trois  des  quatre  messes  qu'il  publia 
en  1 558  les  chansons  :  Le  bien  que  i'ay  parfoy  d'amour  conquis;  —  Tant  plus 
ie  mets  sur  ta  face  mes  yeux;  —  De  mes  ennuis  prenez  compassion.  La  même 
année,  Pierre Certon  en  publiait  deux  intitulées  :  Sur  le pontd'Auignon  et  Le 

'"   Voir    Ottaviano  dei  Petrucci.  .  .  p.  35,  dixi,  custodire   legem   tiiam.    Non   seulement 

et  C.  F.  Becker,   Die  Tontverke  des  àvi  und  Josquin  adresse  au  roi  la  prière  que  le  psal- 

ivii  lahrhunderts ,  Leipzig,  i  855 ,  in-i".  iniste  adressait  à  Dieu  ;  mais  encore  ces  mots: 

<-'  Vulgate,  psaume  cxviii,  v.  ig.  Non  est  in  terra  viventium,  sont  une  addition 

'•^^  La  strophe  qui  suit  celle  de  Memor  esto  dictée  par  la  circonstance,   et  qui  témoigne 

conmience  ainsi  (  v.  57)  :  Portio  mea,  Domine,  d'un  médiocre  respect  pour  ie  texte  sacré. 


358  INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA -MUSIQUE. 

temps  qui  court.  Dix  ans  plus  tard,  Nicolas  de  Marie  faisait  paraître  colle 
qui  a  pour  titre  :  0  gentc  brunctle.  Enfin,  et  pour  abréger,  Arthus  Aucous- 
teaux ''',  né  vers  la  fin  du  xvi"  siècle,  en  publiait  encore  une  intitulée  : 
Quelle  beauté,  o  mortels! 

Se  représente-t-on,  dit  M.  Fétis '^^,  le  maître  de  chapelle  du  Vatican 
demandant  respectueusement  au  pape  s'il  voulait  que  l'on  chantât  le 
Magnifient:  Margot  dans  vn  iardm,  ou  bien  l'une  de  ces  messes  :  Baisez-moi, 
ma  nue;  —  0  Vénus  la  belle;  —  Adieu  mes  amours  ?  C'est  à  cette  v^  monstrueuse 
inconvenance'-^' ?5  qu'avait  abouti  la  liturgie  catholique,  et  avec  sa  splendeur, 
sa  poésie  sublime  et  ses  cérémonies  magnifiques,  ?5  ainsi  que  s'exprime 
M,  Danjou;  et  c'est  grâce  à  cette  w dégradation  du  plus  beau  des  arts**',?? 
que  le  concile  de  Trente  fut  sur  le  point  d'exclure  de  l'église  toute  autre 
musique  que  le  plain-chant. 

r.  Un  mépris  aussi  complet  des  convenances,  dit  à  son  tour  M.  DeCous- 
semaker'^',  une  telle  aberration,  auraient  infailliblement  conduit  l'art  à  sa 
perte,  s'il  ne  s'était  présenté  un  homme  de  génie,  pour  lui  imprimer  une 
direction  nouvelle  et  conforme  à  sa  véritable  destination.  Cet  homme  de 
génie  fut  Palestrina.  v 

L'éminent  écrivain  se  trompe,  aussi  bien  que  M.  Fétis  et  tant  d'autres, 
en  attribuant  uniquement  à  cet  homme  de  génie  le  relèvement  de  la  mu- 
sique religieuse,  déshonorée  et  avilie. 

Tous  les  efforts  du  génie  purement  artistique  eussent  été  impuissants  à 
accomplir  une  semblable  tâche;  car  la  musique  est,  plus  encore  que  la 
littérature,  l'expression  de  la  société,  et  une  musique  abaissée  ne  plaît 
qu'à  une  société  corrompue  :  c'était  donc  la  société  qu'il  fallait  trans- 
former. Le  véritable  restaurateur  de  la  musique  ne  fut  pas  Palestrina, 
qui  prit  à  cette  restauration  une  part  glorieuse  mais  tardive  '*^',  et  que  l'on 
a  peut-être  exagérée;  ce  fut  la  Réforme,  qui  se  manifesta  surtout  comme 
une  ardente  aspiration  vers  la  sainteté.  C'est  la  Réforme  qui,  complétant 
la  Renaissance,  infusant  une  nouvelle  sève  morale  dans  les  veines  des  peu- 

^''  L'un  des  quatre  auteurs  (jui  ont  mis  eu          blwlhèqaedi'  Cnmbrmj,  Paris,  Techener,  i8/!i3, 

musique  les  psaumes  de  Godeau.  in-8,  p.  20. 

<-'  Revue  musicale  du  t'i  avril    i83îî.  '"'  Son  premier  recueil  de  messes  parut  en 

^•'''   Félix  Clément,  Histoire  gciiéi-ale  de  la          1556,  le  second,  en  laGy,  et  le  troisième,  en 

musique  religieuse ,  \).  45.  iS^o.  A  partir  de  cette  date,  ses  ouvrages  se 

^''^  Ibid.  multiplièrent  et  eurent  le  plus  grand  succès. 

*'  Notice  sur  les  collecli^»)s  musicales  de  la  hi-  (F.  Clément,  Les  inusicieiis  n'iclircs,^).  7.) 


INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  359 

pies,  leur  rappelant  qu'ils  sont  de  race  divine  et  que  noblesse  oblige, 
ouvrit  une  nouvelle  ère  de  lumière  et  de  progrès,  et  fit  aimer  à  la  fois  la 
liberté  et  la  piété,  c'est-à-dire  le  vrai,  le  beau  et  le  bien  '". 

Longtemps  avant  l'apparition  des /mpc^^enVï  de  Palestrina,  qui  ne  paru- 
rent que  de  i555  à  i56o,  et  dont  la  coupe  rappelle  encore  trop  celle 
de  la  cantilène  :  Dominus  vobiscum  et  cum  spiritu  luo^~\  le  choral  luthérien, 
dès  i52/i,  les  Psautiers  de  Strasbourg  et  Genève,  dès  iBSg  et  lo/ia,  le 
Psautier  harmonisé  de  Bourgeois,  dès  16/17,  et,  plus  tard,  ceux  de  Phi- 
libert Jambe-de-Fcr  et  de  Goudimel  (  1 662  ),  de  Claudin  le  Jeune  (  1  56/i). 
de  Hugues  Sureau  du  Rozier  et  de  Servin  (  i565),  de  Santerre  (1667), 
de  Ferrier  (  1  568  )  et  de  Crassot  (1669),  formaient  le  plus  frappant  con- 
traste avec  les  messes  scandaleuses  de  l'époque. 

Le  choral,  grave,  sérieux,  tout  imprégné  de  l'esprit  chrétien,  avec  son 
harmonie  tout  à  la  fois  si  simple,  si  religieuse  et  si  splendide,  exerça 
bientôt  un  tel  empire,  que  la  musique  en  fut  régénérée.  La  découverte 
de  l'harmonie  dissonante  par  Claude  Monteverde  ''"  et  l'application  de 
la  musique  au  drame  allaient  créer,  à  la  fin  du  siècle,  un  art  presque 
entièrement  nouveau;  mais,  ici  comme  partout,  la  révolution  morale  de- 
vait précéder  la  révolution  technique. 

Au  reste ,  un  seul  homme,  selon  M.  Fétis**',  avait  été  sur  la  voie  de  cette 
découverte  capitale,  d'où  sortirent  la  modulation  et  la  musique  chroma- 
tique, et  ce  seul  homme,  k dont  personne  n'a  parlé 55,  Adam  Gumpelzhai- 
mer,  maître  d'école  d'Augsbourg.  l'un  des  créateurs  de  cette  vigoureuse 
harmonie  allemande,  dont  Handel,  Bach  etxMozart  ont  fait  un  si  bel  usage, 
paraît  avoir  été  protestant  '^'.  Sa  modulation,  (pii  a  pour  base  la  tonalité 

<"  Son  influence   ne    tarda  pas  à  se   faire  cueil  de  c/irtH/s  .frtc/-e's,  etc. ,  publiés  par  Théo- 

sentir.  Dès  1628,  les  conciles  re'unis  à  Lyon, à  dore  Paul.  Paris,  i855,  in-^i".) 
l^aris  et  à  Bourges,  sinterdirent  aux  prêtres  •*'   '^ On  fait  honneurà  Monteverde,  de  Cré- 

d'exiger  de  l'argent  pour  l'administration  des  mone,  dit  M.  Blondeau  {Histoire  de  la  mu- 

sacrements ,  cmx prédicateurs  défaire  rire  leur  sique  moderne ,  Paris,  18 '17,  in-8 , 1. 1,  p.  320), 

auditoire  par  des  fables  et  des  contes  hurles-  de  l'invention   des  dissonances;   mais  il   est 

mies,  et  de  citer  les  poètes  et  les  auteurs  pro-  certain  que  Palestrina,  né  en  1  629,  élève  de 

fanes  dans  les  églises,  d'y  célébrer  la  fête  des  Goudimel,  de  l'école  gallo-belge,  en  connais- 

fons  et  de  jouer  des  airs  profanes  et  lascifs  sur  sait  déjà  plusieurs,  qu'il  avait  sans  doute  ap- 

les  orgues,  durant  ks  offices.^  (H.  Martin,  His-  prises  de  son  habile  maître." 
toire  de  France ,  t.  VIII,  p.  i58.)  ^    Biographie  des  musiciens,  introduction, 

-'  Les  chœurs  :  0  bone  Jesu,  et  Adoramns  p.  ccxxii. 
te,  C/i?'i'ste,  sont  d'une  facture  plus  moderne,  '■'''   \\inleiie\d{Der  evangelische  Kirchenge- 

el,  à  notre  avis,  préférable.  (Voir  ryt//c7;/«a,)-i?-  •'"'"g',  erster  ïheil,    p.   106)  a.   publié  plu- 


3G0 


INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


moderne,  est  toujours  vive,  inattendue,  et  cependant  douce  et  naturelle. 
«J'ai  été  frappé  d'admiration,  poursuit  M.  Fétis,  à  la  vue  des  nouveautés 
piquantes  que  renferment  les  compositions  de  ce  musicien;  et  j'ai  pensé 
quelquefois  que  Jean  Gabrieli,  Claude  Monteverde  et  quelques  autres  maî- 
tres de  l'école  vénitienne,  qui  vivaient  à  la  fin  du  xvi*  siècle  et  qui  se  sont 
illustrés  par  leurs  inventions  harmoniques,  avaient  eu  connaissance  des 
ouvrages  du  pauvre  musicien  d'Augsbourg.  y> 

S'il  nous  était  resté  l'ombre  d'un  doute  sur  l'influence  régénératrice 
que  la  Réforme  a  exercée  sur  la  musique,  le  Dictionnaire  du  plain-chanl  de 
M.  D'Ortigue,  qui  n'a  ni  tendresse  ni  bienveillance  pour  l'hérésie,  l'eût 
promptement  fait  évanouir.  Cet  écrivain,  répété  par  le  journal  l'Umvers^^\ 
a  été  contraint  de  reconnaître  que  les  luthériens  allemands  ont  donné  à 
leur  choral  «  une  gravité,  une  majesté,  une  allure  lyrique  et  biblique,  in- 
connues généralement  à  nos  compositeurs  de  musique  religieuse...  Nous 
ne  contestons  pas,  dit-il'^',  leur  mérite  dans  ce  genre  de  cantique...  Nous 
reconnaissons  volontiers,  avec  M,  Kiessewetter,  que  l'usage  d'accompagner 
les  chorals  avec  l'orgue,  et  l'émulation  qui  se  manifesta  parmi  les  orga- 
nistes, pour  le  faire  avec  plus  ou  moins  de  variété  et  de  talent,  contribuè- 
rent sans  doute  à  l'amélioration  de  l'harmonie  et  du  contrepoint,  et  fu- 
rent cause  de  l'ardeur  qu'ils  déployèrent  dans  cette  étude.  Aussi,  depuis 
cette  époque,  et  principalement  dans  le  xvif  siècle,  l'Allemagne  put  se  van- 
ter de  posséder  les  plus  grands  maîtres  sur  l'orgue. ..  Plus  tard,  le  choral  se 
plia  aux  formes  de  la  musi({ue  moderne,  sans  rien  perdre  de  sa  gravité  et 


sieurs  moiceaux  de  cet  auteur,  et  voici,  d'après 
la  bibliographie  de  C.  F.  Becker  {Die  Ton- 
iverLe  des  xvi  und  xvit  Julirhiinderts ,  etc. 
2'  édit.  Leipzig,  i855,  in-/i°),  le  titre  de 
quelques-uns  de  ses  ouvrages  : 

Newe  teutsche  geistUche  Lieder  nach  Art  der 
C(niioneii,ink  vierStimitien,  Âugsb.  log^.in-i". 

Newe  lentsche  geisdiche  Lieder,  mit  dt-ei 
und  vier  Stiinmen,  nach  Art  (kswelschen  fila- 
nellen  zu  singeii  und  au[f  allerley  ïn^tvumenten 
ZH  gebraiichen.  Augsb.,  i59r),in-6°. 

Der  LI  Ps(din. J'iir  acid  Stimnieti.  Augsb. 
i6o4,  in-/i". 

X geistliclie  Lieder  mit  vier  Stiiiiiiieii ,  jungen 
Sing-Kunhen  zu  gui ,  uiif  elliche  Fesie  geiichlel. 
Augsb.,  1G17,  iu-'r. 


Zweij  schœne  Weihnœcht-Lieder,  mit  vier 
Slimmen.  Augsb.,  1618,  in-4°. 

Wtirlzgœrllins ,  teutsch  und  laleinischer  geis- 
tlicher  Lieder,  nach  Art  der  ivehchen  Canzo- 
nen,  etc.,  1619. 

Compendium  nmsiccp.  Auguslœ,  iCiO,  in-'i", 

">  Après  avoir  énuméré  les  trois  caractères 
que  les  musiciens  catholiques  auraient  dû  im- 
primer «aux  chants  que  l'on  exécute  à  l'église, 
en  dehors  du  chant  grégoriemi ,  l'Univers  du 
27  juin  i85i  ,  conclut  ainsi  :  «C'est  ce  qu'ont 
fait  les  Allemands,  et,  il  faut  bien  le  dire, 
les  luthériens,  en  donnant  à  leurs  chants  les 
allures  du  plain-chanl  et  quelque  chose  de 
l'mspiration  biblique.  -1 

'-'  Diclionn.,  article  Choral. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  361 

(le  la  noblesse  de  son  caractère.  Mais  il  faut  surtout  voir  ce  qu'est  devenu 
le  choral  entre  les  mains  de  J.  S.  Bach,  qui,  s'emparant  de  plusieurs  de 
ces  chants  pour  ses  compositions  d'orgue,  en  a  fait  des  mélodies  sublimes, 
enchâssées  dans  un  travail  harmonique  prodigieux,  w 

M.  D'Ortigue  ne  se  borne  pas  à  ces  aveux,  entremêlés,  il  va  sans  dire, 
de  dénigrement  et  de  subtilités;  il  indique  fort  bien,  sans  en  prévoir  les 
conséquences  pratiques,  la  cause  principale  de  l'incomparable  supériorité 
de  la  musique  de  la  Réforme  sur  celle  du  catholicisme  au  xvi^  siècle  :  «Les 
différences  caractéristiques  des  chants  de  l'Eglise  catholique  et  des  chants  de 
l'Eglise  réformée  tiennent  à  une  conception  différente  de  la  liturgie.  Dans 
le  catholicisme,  la  parole  de  Dieu  découle  du  prêtre.  Le  prêtre  a  mission 
d'instruire  et  d'enseigner;  le  peuple  écoute,  accepte  et  se  soumet.  De  là  un 
chant  consacré,  traditionnel,  commun  à  tous  les  ridèles(?),  et  auquel  les 
fidèles  n'ont  pas  le  droit  de  rien  changer.  Dans  le  protestantisme,  au  con- 
traire, chacun  ayant  le  droit  d'examiner,  de  fixer  sa  croyance,  d'inter- 
jiréter  à  sa  manière  la  s^miQY^QYiiwvç ,  tout  procède  du  peuple.  "Y oni  individu 
exerce  un  sacerdoce,  et  le  culte  public  est  basé  sur  le  culte  de  la  famille, 
tandis  que,  dans  le  catholicisme,  le  culte  de  la  famille  n'est  que  le  pro- 
longement du  culte  public.  Les  chants  de  la  communauté  protestante  ne 
peuvent  donc  être  que  des  cantiques  composés  par  des  gens  de  toutes  les 
classes,  qui  se  sont  livrés  à  leurs  seules  inspirations.  Aussi  le  nombre  en 
est-il  très  considérable. . . .  et  l'on  pourrait  évaluer  à  plus  de  soixante  mille 
la  collection  complète  de  ces  chants,  v 

Infiniment  plus  perspicace  et  plus  philosophe,  Michelet  a  peint,  dans 
son  style  un  peu  mystique,  mais  plein  de  nerf  et  de  couleur,  l'impression 
produite  sur  le  xvf  siècle  par  le  chant  réformé"^  : 

Au  de'sespoir  de  fart  (exprimé  dans  la  MelancoUa,  d'Albert  Duier)  un  autre  art  ré- 
pondit, une  harmonie  inattendue,  un  chant  doux,  simple  et  fort,  si  fort  ([u'il  fut  en- 
tendu de  mille  lieues,  si  doux  que  chacun  crut  y  reconnaître  la  voix  de  sa  mère  n)ênie. 
En  effet,  une  mère  nouvelle  du  genre  humain  était  venue  au  monde,  la  grande  en- 
chanteresse et  la  consolatrice  :  la  nnisique  e'taitnée. 

Silence,  ici!  j'entends  robjection,  et  répondrai  aux  Gothiques,  et  plus  qu'ils  ne  vou- 
dront. En  attendant,  je  leur  défends  de  dire,  à  eux,  qui,  tant  de  siècles,  ont  désespéré 
l'âme  humaine,  qu'ils  lui  aient  trouvé  ses  consolations.  Vous  la  laissiez  inguérissable, 
cette  âme,  inconsolable,  jusqu'au  premier  chant  de  Luther. 

'''   Ilisloire  de  Fraiirp,  Uéfoiinf .  p.  i)  i . 


36-2  INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

C'est  lui  qui  commença,  et  alors  toute  la  terre  chanta,  tous,  protestants  et  catholi- 
ques. De  Luther  naquit  Goudimel,  le  professeur  de  Rome  et  le  maître  de  Palestrina. 

Ce  ne  fut  pas  le  morne  chant  du  moyen  âge,  qu'un  grand  troupeau  humain,  sous  le 
hâton  d'un  chonlre  oOficiel,  répétait  éternellement  dans  un  prétendu  unisson,  chaos  de 
dissonances. 

Ce  ne  fut  pas  la  farce  obscène  et  pédantesque  des  messes  galantes,  dont  Y  Introït 
était  un  appel  à  Vénus,  et  dont  le  Te  Denm  rendait  grâce  à  l'Amour. 

Ce  fut  un  chant  vrai,  libre,  pur,  un  chant  du  fond  du  cœur,  le  chant  de  ceux  qui 
pleurent  et  qui  sont  consolés,  la  joie  divine  parmi  les  larmes  de  la  terre,  un  aperçu  du 
ciel. 

Voilà  la  vraie  Renaissance.  Elle  est  trouvée.  C'est  la  Renaissance  du  cœur. 

Elle  seule  pouvait  être  féconde,  même  au  point  de  vue  artistique;  car 
c'est  du  cœur  que  jaillit  l'art,  aussi  bien  que  la  foi,  et  surtout  l'art  le  plus 
intime  et  le  plus  profond,  l'art  par  excellence,  qui  exprime  si  admirable- 
ment toutes  les  passions,  les  sentiments,  les  craintes,  les  espérances,  et 
jusqu'à  ces  soupirs  ineffables,  ces  aspirations  idéales,  ces  rêves  divins, 
auxquels  ni  la  peinture,  ni  l'éloquence,  ni  la  poésie  même,  ne  peuvent  at- 
teindre. —  Mais  au  lieu  de  considérer  la  musique  comme  c^  un  art  d'émo- 
tion plutôt  que  de  pensée,  comme  le  plus  expressif  et  le  plus  sublime  des 
langages,  on  n'en  voyait,  avant  la  Réforme,  que  le  mécanisme  et  les  com- 
binaisons savantes,  et  l'idéal  ne  consistait  qu'à  découvrir  quelque  compli- 
cation nouvelle,  qui  surpassât  tous  les  artifices  inventés  jusqu'alors '''. 

w  L'harmonie,  dit  M.  Fétis  '^',  devint  presque  l'unique  objet  des  médi- 
tations des  musiciens,  lorsque  les  formes  de  l'art  commencèrent  à  se  per- 
fectionner. Tout  le  reste  fut  négligé  :  singularité  remarquable,  la  mélodie, 
([ui  devait  servir  de  base  à  cette  harmonie  dont  on  se  montrait  si  avide,  fut 
la  dernière  chose  à  ([uoi  l'on  pensa.  Alors  on  ne  pouvait  pas  dire  que  les 
musiciens  composaient;  ils  arrangeaient  des  sons.  Quelques  misérables 
cantilènes  populaires  et  le  plain-chant  d'église  étaient  les  seules  mélodies 
que  l'on  connût;  il  n'était  pas  rare  de  voir  le  même  chant  de  cette  espèce 
servir  de  thème  obligé  à  vingt  compositions  dilTérentes,  et  s'appliquer  in- 
différemment à  toute  espèce  de  paroles.  Nulle  trace  d'expression,  de  pas- 

^''   On  peut  a|iplif|iicr   à  coite  musique  ce  Vimytinssance. ri  (^Uiscouvs  siv l'élal  des  beaar- 

([ue  M.  Renan  dit  des  excès  du  gothique  ar-  arts  an  xiv''  siècle,  p.  703.) 
rliitectural  :  "L'art  n'était  qu'un  prodigieux  '-^   /?ei,'/tc  >H/ts/c'afe  du  l'i  avril  i832. 

lonr  de  force,  api'cs lequel  il  n'y  avait  [)lus  que 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  3G3 

sion,  ni  d'élévation  d'idées,  ne  se  faisait  apercevoir  dans  les  messes,  les 
motels  et  les  madrigaux  qui  virent  le  jour  dans  les  xv"  et  xvi'  siècles;  que 
dis-ie?  le  plus  simple  bon  sens  était  blessé  des  associations  monstrueuses 
d'idées  qu'on  rencontrait  dans  la  plupart  des  œuvres  de  musique,  v 

Les  compositeurs  assez  dépourvus  de  goût  et  de  piété  pour  mêler  au 
culte  de  véritables  obscénités  n'avaient  nul  souci  de  la  convenance  de  la 
musique  et  des  paroles;  ils  eussent  mis  indilleremment  les  plaintes  déchi- 
rantes d'Alceste  sur  l'air  de  la  Marseillaise,  ou  les  vers  brûlants  de  Rouget 
de  Lisle  sur  l'air  de  la  romance  de  Chérubin,  pourvu  que  le  nombre  des 
syllabes  s'y  prêtât.  Des  vers  élégiacjues  étaient  transformés  en  bouffonnerie 
par  l'arrangement  des  voix  et  des  parties.  Le  dédain  du  îibrelto,  comme 
nous  dirions  aujourd'hui,  allait  si  loin,  que  Josquin  des  Prés  ne  craignit 
pas  de  composer  une  messe  sur  les  généalogies  de  l'Evangile  selon  saint 
Matthieu  (!'. 

Qu'on  relise  maintenant  la  belle  et  sobre  préface  que  Calvin  a  mise  au 
Psautier  de  Marot,  et  l'on  verra  combien  ses  idées  sur  le  chant  étaient 
nouvelles  et  hardies,  à  force  de  sérieux.  Depuis  Platon  et  saint  Augustin, 
nul  n'en  avait  parlé  comme  lui,  sauf  Luther;  nul  n'en  a  mieux  compris 
l'action,  soit  délétère,  soit  sanctifiante  :  rJNous  cognoissons  par  expérience, 
dit-il,  que  le  chant  ha  grande  force  et  vigueur  d'esmouuoir  et  enflammer  le 
cœur  des  hommes,  pour  innoquer  et  louer  Dieu  d'vn  zèle  plus  véhément 
et  ardent...  Entre  les  choses  qui  sont  propres  pour  recréer  l'homme  et  luy 
donner  volupté,  la  musique  est,  ou  la  première,  ou  l'vne  des  principales, 
et  nous  faut  estimer  que  c'est  vn  don  de  Dieu  député  à  cestvsage.  Parquoy, 
d'autant  plus  deuons-nous  regarder  de  n'en  point  abuser,  de  peur  delà 
souiller  et  contaminer,  la  conuertissant  en  nostre  condamnation ,  où  elle 
estoit  dédiée  à  nostre  profit  et  salut...  De  faict,  nous  expérimentons  qu'elle 
ha  vne  vertu  secrète  et  quasi  incroyable  à  esmouuoir  les  cœurs  en  vue  sorte 
ou  en  l'autre...  Il  est  vrav  que  toute  parole  mauuaise  (comme  dit  sainct 
Paul)  peruertit  les  bonnes  mœurs;  mais  quand  la  mélodie  est  auec,  cela 
transperce  beaucoup  plus  fort  le  cœur. . .  Qu'est-il  donc  question  de  faire? — 
C'est  d'auoir  chansons  non  seulement  honnestes,  mais  aussi  sainctes,  les- 
quelles noussoyent  connue  aiguillons  pour  nous  incitera  prier  et  louer  Dieu, 
à  méditer  ses  œuures,  à  fin  de  l'aimer,  craindre,  honorer  et  glorifier.  7? 

"'   C'est  encore,  selon  M.  Ivermoysan  [Encyclopédie  moderne,  arlidc  Opéra),  une  opinion  reçue 
clans  les  conservatoires,  ([u'on  ne  peut  faire  tle  bonne  miisicpie  sui'  de  beaux  vers. 


s 


304  INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

La  Réforme  apportait  donc  à  la  musique  l'élément  capital  qui  lui  man- 
quait; on  n'en  peut  demander  une  démonstration  plus  éclatante  que  cette 
préface  '''.  Loin  de  ne  voir  dans  le  chant  qu'un  bruit  savant  ou  harmonieux, 
destiné  uniquement  à  surprendre  où  à  flatter  l'oreille,  les  réformateurs  lui 
assignaient  le  but  le  plus  noble  et  le  plus  auguste  :  élever  l'âme  vers  Dieu , 
prêter  une  voix  à  la  prière,  à  l'adoration,  à  la  repentance,  traduire  en  un 
langage  universel,  qui  trouve  le  chemin  des  cœurs,  les  élans  de  la  foi  et 
de  la  piété,  refléter,  exprimer  l'union  du  Créateur  et  de  la  créature,  du 
fini  et  de  l'infini.  Pour  atteindre  ce  but,  les  musiciens  réformés,  et  Bour- 
geois en  particulier,  eurent  recours  à  un  moyen  aussi  simple  que  fécond: 
ils  cherchèrent  à  réaliser  l'accord  intime  du  chant  et  des  paroles,  et  trou- 
JJ\^  vèrent  Yexpression,  progrès  incomparable,  qui  ne  contribua  pas  peu  à  la 
>»  révolution  musicale  delà  fin  du  siècle. 

Avec  la  déplorable  tonalité  grégorienne,  qui  excluait  le  rhythme  et 
l'expression  aussTbTen  que  l'harmonie ,  la  musique  dramatique  n'eût  jamais 
vu  le  jour;  tandis  qu'en  suivant  la  voie  populaire  où  étaient  entrés  Luther, 
Matthias  Greiter,  Volfgang  Dachstein,  Johan  Walther,  Ludwig  Senfl, 
Louis  Bourgeois,  Zwingle,  etc.,  d'heureux  explorateurs  découvrirent  un 
monde  ignoré,  que  l'imagination  la  plus  hardie  n'eût  jamais  osé  conce- 
voir: l'opéra,  la  symphonie,  Gluck,  Mozart,  Beethoven!  Les  réformateurs, 
et  Calvin  en  particulier,  devenant,  à  leur  insu,  sinon  les  pères,  au  moins 
les  grands-pères  de  l'opéra,  c'est  là  un  de  ces  faits  piquants  qui  touchent 
au  paradoxe,  et  dont  on  ne  peut  cependant  contester  la  réalité;  car  Bour- 
geois, qui  ne  se  lassait  pas  de  retoucher  et  de  refondre  la  mélodie  des 
psaumes,  juscju'à  ce  qu'il  eût  trouvé  le  rhythme  convenable  et  l'expression 
vraie.  Bourgeois,  dont  l'œuvre  eut  le  succès  fabuleux  que  l'on  sait, 
travaillait  sous  l'œil  rigide  et,  en  quelque  sorte,  sous  la  direction  de 
Calvin. 

Comme  toute  amélioration  profonde  en  amène  nécessairement  une  ou 
plusieurs  autres,  on  ne  tarda  pas  à  sentir  ce  qu'il  y  avait  de  factice  et  de 
faux  dans  l'application  d'un  même  air  à  toutes  les  strophes  d'un  morceau  : 
ces  strophes,  en  effet,  expriment  des  pensées,  des  sentiments  variés  et 
parfois  opposés,  et  l'on  écrivit  la  musique  des  psaumes  tout  du  long.  Le 

'  (jliitk,  qui,  deux  siècles  plus  lard,  sub-  naient  toutau  chant,  ne  fera  (jue  creuser  plus 
ordonnera  leclianl  à  l'expression  dramatique,  avant,  sans  doute  à  son  insu,  le  sillon  ouvert 

contrairement    aux     Italiens,   (jui    subordon-  par  la  Réforme. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


365 


v 


S3 


rS 


« 


Vénitien  Marcello  (  172/1-1726  )  n'est  pas  le  premier  qui  ait  cultivé  ce 
genre  de  composition ,  absolument  différent  de  tout  ce  qui  l'avait  précédé, 
et  dont  l'exécution  ne  convient  qu'à  des  artistes.  Philibert  Jambe-de-Fer 
l'avait  pratiqué  en  i56i ,  Claude  Goudimel,  en  1662,  Claudin  le  Jeune, 
en  i56/i^'^  et  ils  avaient  été  précédés  par  Pierre  de  Manchicourt(i54/i). 
De  là  à  la  conception  de  l'oratorio,  drame  religieux  exclusivement  musical, 
que  Handel,  Bach,  Haydn,  Mozart,  Mendelssohn,  Beethoven,  venus  après 
Scarlatti  et  Léo,  allaient  porter  à  la  perfection,  il  n'y  avait  qu'un  pas,  qui 
fut  bientôt  franchi '^*.  Par  son  origine,  par  le  ton  des  morceaux  bibliques 
qui  en  forment  le  sujet,  aussi  bien  que  par  la  forme  classique  que  Handel 
lui  a  donnée  dans  le  Messie,  l'oratorio  est  une  création  toute  protestante, 
qui  révèle  la  puissante  religiosité  dont  l'art  moderne  est su^cep tïbTeTqÏÏand 
il  est  contenu  et  dirigé  par  le  génie  sévère  de  la  Réforme. 

L'art  catholique,  dépourvu  de  rhythme  et  d'expression,  mais,  en  rc- 

/vanche,  raide,  savant,  horriblement  compliqué,  exclusivement  propre  au 

/chœur  ou  à  des  musiciens  de  profession,  n'avait  fait  que  céder  aux  instincts 

/  grossiers  de  la  foule  et  se  laisser  corrompre  et  avilir,  en   puisant  à  la 

/  source  des  chants   populaires.   La  même  source  fournit,   au    contraire, 

/    à  l'art  protestant  ses  éléments  de  force  et  de  succès,  grâce  au  sérieux 

/     invincible  et  à  la  piété  profonde  qui  animaient  les  musiciens  réformés. 

Non  seulement  cet  art  n'emprunta  au  peuple  ses   chants  que  pour  les 

/       lui  rendre  épurés  et  imprégnés  de  l'esprit  chrétien;  mais  il  dut  se  faire 

l       simple  et  populaire,  en  raison  même  de  sa  destination  universelle,  de 

^^ telle  sorte  que  chascun,  moyennant  quelque  petite  congnoissance, .  .  , 

pût  tenir  sa  partie,"  qu'on  avait  faite  «la  plus  commode  à  chanter  qu'il 


"'  Voir  plus  loin  son  motet  sur  le  psaume 

CXXXVIII. 

'-'  Saint  Philippe  de  Néri,  qui  avait  fondé 
à  Rome,  en  i54o,  la  congrégation  de  l'Ora- 
toire, imagina,  peu  après,  de  faire  exécuter 
dans  l'église  de  son  ordre  (  d'où  le  mot  ora- 
torio), des  concerts  spirituels,  destinés  à  com- 
battre la  passion  des  Romains  pour  le  spectacle. 
Ces  oratorios  ne  furent  d'abord  que  de  simples 
cantiques,  mis  en  musique  par  les  élèves  de 
Goudimel  :  Giovanni  Animuccia  et  Palestiina; 
ce  n'est  qu'à  la  fin  du  siècle  qu'ils  prirent  la 
forme  de  drame  musical.  En  logo,  l'expres- 
sion concert  ecclésiaslique  était  encore  usitée , 


témoin  l'ouvrage  imprimé  à  Venise  par  Giac. 
Vincenti ,  sous  ce  titre  :  Musica  per  concerti 
ecclesiastici  di  div.  autori,  in-A".  (N"  383  du 
io3' catalogue  d'Asher  et  C.  de  Rerlin.) 

Parmi  les  morceaux  qui  précédèrent  VOr- 
feo ,  opéra  de  Monteverde  (  i  608  ) ,  on  cite  une 
espèce  d'oratorio  joué  à  Rome,  et  intitulé  : 
La  conversion  de  saint  Paul. 

Le  premier  ouvrage  de  ce  genre  qui  fut 
entièrement  chanté  et  accompagné  par  les  ins- 
truments est,  dit-on,  la  Rappresentatione  di 
anima  et  di  corpo ,  d'Emilio  del  Cavalière,  don- 
née à  Rome,  en  i5go,  et  pubUéeau  même  lieu 
en  1  600. 


J 


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n 


366  INFLUENCE  DE  EA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

estoit  possible  '''.  "  Ce  n'est  pas  sans  avoir  à  lutter  contre  eux-mêmes  et 
sans  risquer  leur  réputation,  que  Bourgeois,  Goudimel,  etc.  purent  se  ré- 
soudre à  cette  simplicité,  que  les  musiciens  savants,  avides  de  tours  de 
force,  pouvaient  taxer  d'ignorance  et  d'incapacité.  Nous  lisons  dans  la 
préface  du  Psautier  de  Bourgeois  (iB^y)  :  rcJasoit  que  la  gentillesse  et 
friandise  de  musique  me  retirast  de  ceste  entreprinse  (l'harmonie  des 
psaumes  en  contrepoint  simple),  toutesfois  ie  n'ay  point  preste  courage 

à  ce   conseil Combien   qu'aux  maistres  musiciens  très  experts   le 

semble  par  auenture  ridicule,  i'aime  mieulx  estre  enuers  eulx  en  telle  ré- 
putation, qu'estimé  lascif  et  mol  entre  ceulx  qui  craignent  Dieu.  5) 

Les  compositeurs  scolastiques  croyaient  avoir  atteint  la  perfection, 
quand  ils  étaient  parvenus  à  rendre  douteuse  la  valeur  de  la  plupart  des 
notes,  qui  n'avait  rien  de  fixe  et  ne  s'établissait  que  par  un  système  de 
proportions,  en  vertu  desquelles  un  morceau  pouvait  être  exécuté  de 
plus  de  cent  manières'-'.  A  la  fin  du  seizième  siècle,  on  comprit, 
dit  M.  Fétis,  combien  était  ridicule  un  tel  système  de  notation,  et  l'on  en 
vint,  par  degrés,  à  une  réforme  complète.  —  Ce  que  M.  Fétis  a  omis  de 
dire,  c'est  que  cette  réforme  fut  réalisée  d'emblée  dans  les  premiers 
recueils  de  chants  protestants,  et  que  cette  réforme  est  une  réforme 
protestante. 

Il  en  est  de  même  de  celles  de  Bourgeois,  pour  la  simplification  et  la 
vulgarisation  du  chant  :  solfège,  diminution  du  nombre  des  nuances  et 
désignation  plus  claire  des  différentes  sortes  de  gammes;  —  de  celle  de 
Lardenois,  pour  rendre  immuables  la  position  et  le  nom  des  notes,  — et, 
enfin,  de  la  notation  chiflfrée,  qui,  supprimant  toute  armature  à  la  clef, 
simplifie  singulièrement  les  premières  études  de  l'art  du  chant,  met  les 
principes  de  la  musique  à  la  portée  des  intelligences  les  moins  cultivées, 
et  permet  d'obtenir,  en  fait  de  lecture  musicale  à  première  vue  et  à  plu- 
sieurs parties,  les  résultats  les  plus  surprenants.  Cette  découverte,  appli- 
cable seulement  à  la  musique  vocale,  et  destinée  à  rendre,  dans  l'avenir, 
plus  de  services  qu'elle  n'en  a  rendu  jusqu'ici,  est  due  à  un  savant 
grammairien  français,  mort  en  i56i,  Pierre  Davantès  ou  Antesignanus  ^"^\ 
ami  intime  de  Calvin.  UUao,  le  père  Souhaitty,  J.  J.  Bousseau  et  Pierre 

*''   Préface  du  Psautier  de  Hugues  Sureau,  notation  proportionne IIp  du  moyen  âge,  Paris, 

jr)65.  18/17,  in  8°- 

-    Voir  le  travail  do  M.  Th.  Nisanl  :  Pc /ff  ^    Ce    mol,  dit    Baulacre,    I,  /las,  trdoil 


INFLUKiNGE  1)K  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  367 

Gaiin,  n'ont  fait  que  reprendre,  peut-être  sans  le  savoir,  un  système 
pratiqué  dans  l'Eglise  réformée  dès  i56o.  (Voir  à  l'Appendice  I  la  pré- 
face des  Psautiers  de  Davantès.) 

Sans  nous  appesantir  sur  la  mâle  simplicité  et  le  goût  exquis  de  l'har- 
monie des  Psautiers  de  Bourgeois,  Goudimel,  etc.,  si  éloignée,  même 
dans  les  morceaux  en  forme  de  motet  et  non  destinés  au  culte,  des  folles 
complications  et  des  puériles  finesses  du  contrepoint  conditionnel,  dont 
les  messes  de  l'époque  étaient  surchargées '^',  nous  nous  hornerons  à  si- 
gnaler un  autre  progrès  encore  que  le  contrepoint  doit  incontestablement 
au  protestantisme. 

Vers  la  fin  du  seizième  siècle,  alors  que  la  musique,  enseignée  jusque 
dans  les  moindres  écoles  protestantes,  était  devenue  d'un  usage  général 
et  presque  universel  parmi  les  réformés,  et  que  le  chant  en  parties  s'était 
introduit  çà  et  là  dans  le  culte  public,  on  reconnut  que  les  voix  d'enfant 
qui  faisaient  le  dessus  couvraient  les  autres  parties,  et  que  l'assemblée 
avait  peine  à  distinguer  et  à  suivre  le  téiioi^  qui  tenait  la  mélodie  ;  dès  lors, 
le  chant  fut  transporté  à  la  partie  de  dessus  ou  soprano,  où  il  est  défi- 
nitivement resté.  M.  Hue  Mazelet  ^-^  a  pensé  que  Lucas  Osiander,  en  i  586 , 
Jean  Eccard,  en  1697,  Hans  Léo  Hassler,  en  1608,  furent  les  premiers  à 
opérer  cette  transformation,  qu'ils  justifient  expressément  par  le  motif  que 
nous  avons  indiqué.  C'est  une  erreur  ;  Goudimel  les  avait  devancés  dans 
cette  voie  :  dix-sept  mélodies  sont  déjà  au  soprano  dans  son  Psautier  en 
harmonie  consonante  de  i565  (suivi  par  Hugues  Sureau),  et  elles  y  sont 
toutes,  sauf  quinze,  dans  son  second  Psautier,  en  contrepoint  double, 
Servin,  au  contraire,  mettait  la  mélodie  au  second  dessus  de  ses  psaumes 
à  trois  voix  (i565),  et  Claudin  le  Jeune,  tantôt  au  soprano,  tantôt  au 
ténor,  et  parfois  au  quintus,  dont  la  place  varie  entre  le  premier  dessus 
et  la  contrebasse. 

Si  le  fait   n'était  patent,  on  aurait  peine  à  croire  que  cette  réforme, 

signifier  ia  même  chose  que  Davanlis,  clans  ie  recherches  les  plus  ardues  de  proportions  de 
langage  du  Languedoc,  c'est-à-dire  un  de  ces  notation.  Cette  messe,  véritable  énigme  mu- 
soldats  qui  marchent  avant  renseigne. 75  sicale,  a  donné  la  torture  à  bien  des  musi- 

On  trouvera  des  renseignements  sur  Da-  ciens  du  seizième  siècle,  et  a  rendu  néces- 

vantès,  dans  la  France  prol.   et  dans  ie  Bul-  saires  de  longs  commentaires  que  Zacconi.  .  . 

letin,  X,  210.  et  Cérono.  .  .  ont  donnés  pour  en  expliquer 

''  Palestrina  lui-même  avait  tcjeté  à  pro-  le  système. '■>  (Fétis,  Biogr.  des  music.) 
fusion,   dans  sa  messe  de  rhomme  urmo ,   les  '-J   Le  chrétien  évangélique,  1861,  p.  ;t'i."). 


368 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


réalisée  il  Y  a  près  de  trois  siècles  par  les  protestants,  a  tardé  jusqu'à  nos 
jours  à  s'accomplir  dans  le  chant  liturgique  de  l'Eglise  romaine,  et  n'y 
est  pas  encore  généralement  établie.  ç^Les  chants  d'église,  dit  M.  D'Or- 
tigue'^',  étant  notés  pour  des  voix  de  basse-taille,  l'exécution  en  devenait 
tout  à  fait  impopulaire,  parce  que  la  foule  des  fidèles  ne  pouvait  y  prendre 
part.  M.  Danjou  a  noté  l'office  pour  voix  de  ténor  '^'.  Cette  disposition  des 
voix  était  certainement  un  progrès  à  l'époque  (  i838)  où  cet  article  a  été 
écrit;  mais  on  a  compris  depuis  lors  que  la  mélodie  du  plain-chant,  de- 
vant dominer  les  autres  parties,  devait  être  placée  à  la  voix  de  soprano,  w 
On  l'a  compris  bien  tardivement;  mais  l'a-t-on  fait?  C'était  encore  l'objet 
d'un  des  vœux  exprimés  aux  évêques,  en  1860,  par  ï Adresse  du  congrès 
pour  la  restauration  du  plain-chant '^^^  :  çt  Que  le  chant  soit,  autant  que  pos- 
sible, à  la  partie  supérieure  et  dans  un  diapason  qui  réponde  à  la  géné- 
ralité des  voix.  55 

Déjà,  même  au  seizième  siècle,  tout  en  combattant  la  Réforme  joer  y^s 
et  ne/as,  et  surtout  par  les  proscriptions  et  les  massacres,  le  catholicisme 
avait  été  contraint  de  lui  rendre  un  indirect  mais  éclatant  hommage  :  mar- 
cher sur  ses  traces,  en  matière  de  chant  sacré,  n'était-ce  pas  reconnaître 
qu'elle  avait  régénéré  la  musique?  Rendus  plus  intolérables  que  jamais, 
parleur  contraste  avec  la  musique  protestante,  les  abus  de  fart  ecclésias- 
tique furent  fobjet  de  fexamen  du  concile  de  Trente.  Les  cardinaux  se 
plaignaient  qu'à  la  chapelle  Sixtine,  il  était  impossible  de  distinguer  le 
texte  sacré,  au  milieu  de  la  confusion  des  voix  qui  s'entre-croisaient  en  pro- 


'1'   La  musique  à  l'église,  p.  182. 

W  «Nous  assistions,  il  y  a  quelques  se- 
maines, dit  M.  Danjou  (Revue  musicale,  apud 
D'Ortigue ,  Dictionnaire  du  plain-chant , 
col.  i5i/i),  à  un  salut  à  Sainl-Sulpice.  Pen- 
dant tout  roffîce,  ïAlma  Redemptoris  mater, 
la  prose  et  les  autres  morceaux  furent  exé- 
cutés par  les  seuls  chantres,  et  c'était  la  mu- 
sique la  plus  lugubre ,  la  plus  accablante  qui 
se  puisse  imaginer.  Tous  les  élèves  du  sémi- 
naire Saint-Sulpice  assistaient  à  cet  olTice,  et 
ils  étaient  muets.  Si  quelques-uns  essayaient 
de  chanter,  ils  étaient  bientôt  obligés  de  s'ar- 
rêter, le  ton  dans  lequel  on  chantait  ne 
correspondant  pas  à  leur  voix.  Bienlôt  un 
enfant  entonne  VAdoremus  in  œtei'num ,  en  la 


majeur  ;  tout  le  peuple ,  le  clergé ,  le  séminaire , 
répondent  avec  ensemble  d'une  voix  pleine 
et  puissante;  c'était  le  ton  de  la  voix  com- 
mune, et  chacun  pouvait  s'y  associer. . .  Le  len- 
demain les  chantres  ont  repris  leur  ton  sépul- 
cral, et  les  séminaristes  sont  redevenus  muets, 
les  enfants  de  chœur  ont  recommencé  à  criailler 
leur  affreux  cliant  sur  le  livre. . .  On  convien- 
dra cependant  que  voilà  une  église  où  rien 
n'empêcherait  de  rétablir  le  chant  ecclésias- 
tique dans  toute  sa  splendeur,  n  —  Eh!  sans 
doute,  rien  ne  s'y  oppose,  si  ce  n'est  l'esprit  de 
l'Eglise: 

Abime  tout  plutôt  que  parler  de  réforme. 
'     Ln  musique  à  V  église,^.  ^171. 


INFLUENCE  DE  LA  UEFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 


3G9 


nonrant  des  paroles  différentes.  Dans  sa  vingt-deuxième  séance  (sep- 
tembre 1062),  le  concile  résolut  de  bannir  de  l'église  tout  mélange  de 
musique  mondaine  et  tous  les  raflinements  techni(jues  qui  11  étaient  qu'un 
objet  d'amusement'";  il  fut  même  sur  le  point  d'exclure  toute  musique 
figurée,  et  de  n'admettre  que  le  chant  grégorien  simple  et  sans  ornement. 
Cependant,  sur  les  représentations  de  l'empereur  Ferdinand  I",  il  fut  con- 
venu que  l'emploi  du  contrepoint,  sagement  réglé  et  contenu  dans  de 
justes  bornes,  serait  autorisé.  En  France,  où  les  décrets  du  concile  n'ont 
jamais  été  reçus,  les  compositeurs  catholiques  persistèrent  encore  plus  de 
vingt  ans  à  suivre  l'ancien  usage;  mais  en  Italie,  les  décisions  du  concile 
ne  tardèrent  pas  à  être  exécutées,  sous  la  direction  d'une  commission  de 
cardinaux  et  de  chantres. 

Né  en  1  62 /i ,  entré  en  1 5/io  à  l'école  de  musicjue  que  Goudimel  dirigeait 
à  Rome,  et  attaché  en  i5o5  à  la  chapelle  de  Saint-Jean  de  Latran,  Pales- 
trina  avait  composé,  peu  après,  en  dehors  des  traditions  de  l'école,  dans  un 
style  nouveau  et  presque  protestant,  le  morceau  connu  sous  le  nom  iVlmpro- 
pcria,  sur  des  passages  tirés  de  IMichée,  vi  :  Que  t'ai-jefait,  mon  peuple?  qu'on 
chantait  à  la  chapelle  Sixtine  pendant  la  semaine  sainte,  ce  Admirable  na- 
ture, d'une  sensibilité  tout  italienne,  qui  vibrait  à  tous  les  échos,  il  avait 
peu  le  sens  du  rhythme  encore:  mais  son  âme  suave  rendait  des  sons  char- 
mants aux  voix  de  la  création '-1 55  Ce  fut  lui  que  la  commission  choisit  pour 
reviser  l'ancienne  musique  et  donner  à  la  fois  le  modèle  et  la  règle  de 
la  nouvelle.  S'inspirant  des  seize  psaumes  te  en  forme  de  motet,  avec  des 
imitations  en  style  fugué  sur  les  mélodies ''^  »  que  son  maître  avait  publiés 
en  i562,  l'élève  de  Goudimel  écrivit  trois  messes,  dont  il  bannit  toute 
complication  et  tout  ornement  superflu,  n'employant,  comme  les  réfor- 
més, que  l'accord  parfait  et  la  dissonance  accidentelle  amenée  par  la  pro- 


'"     DeCRETUM     de     OBSERVANDIS      et     VITANDIS 

IN  CELEBRATIONE  Missj;  :  Ab  ecclesus  vero  mu- 
sicas  cas  ubi,  sive  organo,sivecanlu,  lascivumaut 
împnrum  ahquid  misccltir,  item scculaies  onmes 
actiones ,  vana  atque  adeo  jjrofana  colloquiu, 
dcambufationes ,  strepilus,  clamores  arccant,  ni 
dotnns  Dci  vere  domits  urntmiis  esse  vidcalur 
et  dici  possit. 

Dans  ses  Constitutions  et  instructions  syno- 
dales (Lyon,  J.  T5.  ilc  Ville,  i()72,  in-i2)saiiit 


François  de  Sales  (1567-1632)  s'exprimail 
encore  ainsi  :  «On  ne  clianlera  des  motets  com- 
posez de  paroles  profanes,  non  plus  que  cer- 
tains noëls  ridicules  faits  en  langue  vulgaire  et 
sur  des  airs  séculiers,  que  l'on  a  accoustumé 
d'adjouster  à  la  fin  des  pseaumes  que  Ton 
chante  aux  fêtes  de  Aoel,  dans  cpiehjues  par- 
roisses  de  nosire  diocèse. 'i 

'"^'    Michelet,  La  ligue  et  Henri  IV,  p.  /j58. 

'^)   Ibid. 


370  INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

loiif^ilioii;  c'est  ainsi  qu'il  créa  le  style  alla  Palestrina,  calme,  élevé,  sé- 
rieux, plein  (le  grandeur  et  tout  à  la  fois  de  mouvement  et  d'élégance. 

Tous  les  vieux  livres  d'office  écrits  depuis  mille  mis  lui  furent  soumis  pour  être  revisés. 
On  l'investit  d'une  dictature  musicale.  Grande  puissance,  où  l'artiste  paysan  allait,  sans 
le  savoir,  influer,  d'une  manière  décisive  peut-être,  sur  la  destinée  populaire  d'une  reli- 
gion. Les  hommes  les  plus  respectables  de  la  réaction  catholique,  saint  Charles  Borromée, 
saint  Philippe  de  Néri,  pensaient  que  ce  génie  naïf,  qui  revivait  ainsi  les  temps  anti- 
ques, en  retrouverait  une  étincelle.  Ils  n'y  négligèrent  rien.  Ils  se  tirent  ses  amis,  l'en- 
tourèrent, le  soutinrent,  l'animèrent,  l'échantTèrent...  Pourraient-ils  en  tirer  la  simple 
création  qui  eût  renouvelé  l'Eglise?  des  chants  nouveaux,  vainqueurs,  qui  emportassent 
les  foules?...  Tous  leurs  efforts  furent  vains.  L'Italien,  vraie  harpe  éolienne  aux  vagues 
mélodies  flottantes,  n'articula  jamais  ce  chant  suprême  qui  fût  devenu  la  Marseilhiise 
catholique*''.'' 

Bientôt  découragé,. il  abqndonna  la  correction  des  anciens  chants,  qui, 
bien  que  modifiés,  ne  donnaient  rien  de  bon. 

A  VEin  feste  Burg  des  luthériens,  au  Que  Dieu  se  montre  seulement  des 
réformés,  le  catholicisme  n'eut  rien  à  opposer,  parce  qu'il  refusa  de  se  mo- 
difier en  faveur  du  peuple  et  dans  le  sens  de  la  liberté.  L'art  catholique 
régénéré  enfanta  des  chefs-d'œuvre  imprégnés  de  protestantisme,  qui  de- 
meurèrent impuissants  sur  la  foule,  par  cela  même  qu'ils  ne  lui  étaient 
pas  destinés,  et  il  ne  sut  se  maintenir  longtemps  dans  ce  véritable  ^qiara- 
dis  de  pureté  harmonique'-', w  qu'avaient  créé  Bourgeois,  Goudimel,  Pa- 
lestrina, Pioland  de  Lattre,  etc.  Tandis  que  les  maîtres  protestants,  écri- 
vant pour  l'assemblée  tout  entière,  durent  cultiver  avant  tout  le  rhythme, 
l'accentuation,  la  mélodie,  c'est-à-dire  la  partie  populaire  de  l'art;  les  ca- 
tholiques, au  contraire,  souvent  contraints  de  travailler  sur  les  motifs  du 
chant  grégorien,  sans  pouvoir  les  modifier,  et  composant  pour  le  chœur, 
c'est-à-dire  pour  des  artistes  que  n'effrayaient  pas  les  difficultés  d'exécu- 
tion, furent  forcément  amenés  à  s'occuper  davantage  de  l'harmonie  et  du 
mouvement  des  voix.  Secondaires  et  nécessairement  restreintes  dans  la  mu- 
sique des  temples,  les  savantes  combinaisons  de  l'harmonie  eurent  naturel- 
lement le  rôle  principal  dans  la  musique  de  chapelle.  La  diflerence  fonda- 
mentale du  choral  et  de  la  messe  ou  du  motet  résulte  de  la  diversité  de 
leur  destination  ou  des  principes  constitutifs  et  opposes  des  deux  Eglises. 

">   Michelet,   La  ligue  et  IJcim  IV,  p.  /|58.  '^    Zin-  Grschirhie  dcr  KirchcnmKsiU ,  von 

D'  F.  V.  Grafen  I^aiirciicin,  I-cipzijj,  i8.5fi,  p.  8. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  371 

Donc  le  souffle,  le  rhythme,  la  vraie  force  populaire  manqua  à  la  réaction.  Elle 
eut  les  rois,  les  tre'sors,  les  arme'es;  elle  écrasa  les  peuples,  mais  elle  resta  muette.  Elle 
tua  en  silence,  elle  ne  put  parler  qu'avec  le  canon  sur  ses  horribles  champs  de  bataille. 
C'est  un  caractère  funèbre  de  la  guerre  de  Trente  ans  que  cette  tacilurnité.  Oh!  lintri- 
gue,  l'effort,  la  patience,  ne  peuvent  pas  tout  ce  qu  elles  veulent.  Tuer  cjuinze  millions 
d'hommes  par  la  faim  et  l'épée,  à  la  bonne  heure,  cela  se  peut.  Mais  faire  un  petit 
chant,  un  air  aimé  de  tous,  voilà  ce  que  nulle  machine  ne  donnera.  Don  réservé,  béni. 
Ce  chant,  peut-être  à  l'aube,  jaillira  d'un  cœur  simple,  ou  l'alouette  le  trouvera  en 
montant  au  soleil,  de  son  sillon  d'avril'''. 

Ce  chant  du  cœur  simple,  renforcé  par  l'harmonie  ?ules  voix  libres  et 
cependant  fraternelles,  ce  beau  mystère  de  l'art  moderne,  cherché,  man- 
qué par  le  moyen  âge '^','5  la  Réforme  l'avait  trouvé.  Cependant  on  disait 
déjà,  comme  aujourdliui ,  quelle  était  Vennemie  de  l'art,  au  moment  où  elle  créait 
la  musique  ^^\ 

Loin  de  pouvoir  revendiquer  une  part  dans  l'enfantement  des  messes 
en  musique,  qui  sont  un  des  fruits  de  la  Réforme,  et  dont  quel([ues-unes 
sont  des  chefs-d'œuvre  auxquels  le  protestantisme  ne  peut  op])oser  que  ses 
oratorios,  le  catholicisme  n'a  fait  au  fond  que  les  tolérer,  comme  il  avait 
toléré  les  plus  grands  écarts  de  l'harmonie.  Ces  chefs-d'œuvre  n'ont  rien  de 
sacré  à  ses  yeux,  ils  ne  sont  pas  de  l'essence  du  culte,  mais  un  objet  de 
luxe;  ce  qui  est  sacré,  supérieur  à  tout,  l'arche  sainte,  en  un  mot,  c'est  le 
chant  traditionnel,  la  cantilène  du  plain-chant  :  céder,  à  l'occasion,  sur 
les  points  non  capitaux,  tout  en  protestant  et  sans  jamais  progresser,  telle 
est  la  loi  de  Rome.  Depuis  que  le  chant  grégorien  a  été  institué,  l'action 
du  catholicisme  sur  la  musique  n'a  jamais  été  bien  différente  de  ce  qu'est 
actuellement  son  action  pohtique  officielle,  c'est-à-dire  un  stérile  non  pos- 
sumus,  et  rien  de  plus.  Repoussant  en  principe  la  musique  moderne,  mais 
incapable  de  résister  à  son  envahissement  et  de  réagir  sur  elle  pour  la 
purifier,  il  a  toujours  pratiqué  à  son  égard  l'accommodation,  et  l'a  laissée 
pénétrer  dans  l'église  sous  sa  forme  la  plus  inconvenante,  comme  il  fait 
encore  aujourd'hui.  Rien  n'est  changé  sous  ce  rapport. 

Du  moment  qu'on  n'essaye  pas  de  porter  une  main  téméraire  sur  le 
chant  liturgique,  Rome  supporte  aisément  tous  les  abus,  les  ignorances,  et 
ne  s'émeut  de  rien.  Les  écrivains  qui  prônent  le  plus  l'influence  salutaire  do 

'"    Michelet,  La  ligiir  cl  Ifi'iiri  fV,  p.  /i(io.  —  '-'    thid.,  p.  f\i)S.  —  '^    Ibid.,  p.  /i5."). 

2/1. 


372  INFLUENCE  DE  LA  RÉFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

l'Eglise  sur  la  musique  sont  ceux-là  mêmes  qui  se  plaignent  amèrement, 
sans  trouver  d'écho  et  sans  remarquer  la  contradiction  logique  et  histo- 
rique dans  laquelle  ils  tombent,  de  l'irrémédiable  décadence  du  plain- 
chant  et  du  triomphe  malsain  des  airs  profanes  déguisés  en  cantiques 
et  partout  répandus.  Voyons  comment,  d'après  ces  artistes  compétents, 
l'Eglise  contribue,  de  nos  jours,  au  développement  de  l'art  religieux  par 
excellence. 

r: Voilà  ce  que  c'est,  s'écrie  M.  D'Ortigue"^  que  d'avoir  perdu  le  goût 
du  chant  ecclésiastique;  hélas!  nous  n'en  comprenons  plus  le  sens,  et  la 
manière  dont  il  est  exécuté  en  est  la  preuve  désolante.  Quelle  lourde  et  as- 
sommante mélodie,  quel  affreux  et  ridicule  amalgame  de  paroles  estro- 
piées, de  mugissements  inhumains,  de  sons  féroces,  de  mélopées  sépul- 
crales, sans  accent,  sans  rhythme,  sans  mélodie,  sans  cadence!  w 

L'école  française,  dit  Choron'-^,  mérite  de  graves  reproches  relative- 
ment au  contrepoint  du  plain-chant. 

Elle  n  en  possède  point  d'écrit,  et  cela  n'est  pas  étonnant  :  les  maîtres  de  chapelle 
français  connaissent  si  peu  le  plain-chant,  que  j'ai  vu  des  plus  expérimentés,  soi-disant, 
se  tromper  sm'  lïndication  des  tons.  En  entre,  on  n'enseigne  point  en  France  à  écrire 
en  ce  genre;  mais,  au  lieu  de  cela,  on  pratique  dans  les  cathédrales  un  contrepoint  qni 
se  fait  à  la  première  vue,  et  que  l'on  appelle  chant  s^ir  le  livre.  Pour  en  avoir  une  idée , 
figurez-vons  qninze  ou  vingt  chanteurs  de  toute  sorte  de  voix,  depuis  la  hasse  jusqu'au 
soprano  le  plus  élevé,  criant  à  tue-tête,  chacun  selon  son  caprice,  sans  règle  ni  dessein , 
et  faisant  entendre  à  la  fois,  sur  un  plain-chant  exécuté  par  des  voix  rauques,  tous  les 
Ions  du  système,  tant  naturels  qu'altérés  :  vous  commencerez  à  concevoir  ce  que  peut 
être  le  contrepoint  sur  le  plain-chant  appelé  en  France  chant  sur  le  livre.  Mais  ce  que 
vous  aurez  sans  doute  plus  de  peine  à  comprendre,  c'est  qu'il  se  trouve  des  prévôts  de 
chœur,  des  maîtres  de  chapelle  assez  dépravés  pour  admirer,  pour  maintenir  au  sein 
des  églises  un  aussi  horrible  et  aussi  scandaleux  charivari.  En  vérité,  ces  gens-là /oh/ 
de  la  maison  de  Dieu  une  caverne  de  voleurs  ;  c'est,  on  peut  le  dire,  l'abomination  de  la 
désolation  dans  le  lieu  saint. 

Qu'on  dise  après  cela  que  le  plain-chant  n'est  pas  une  langue  morte!  Renaîfra-t-il? 
Nous  l'ignorons'^'. 

Il  n'existe  plus,  il  a  été  ahsorhé  par  la  musique  mondaine...  Nous  savons  très  hien 
que  tous  nos  efforts  ne  pourront  redonner  la  vie  à  la  tonalité  du  plain-chant;  mais, 

'  La  musique  à  Vép^Rse ,  p.  291.  —  '^'  Diciionnaire  des  viusicievs ,  Paris,  1810,  in-8°,  inlro- 
(luclion.  —  '•^'    D'Oiiigue,  La  musique  à  l'église,  p.  Sia. 


INFLUENCE  UE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  373 

(lansl'ini[)ossibilité  do  ressusciter  le  chant  ecclésiastique,  nous  aurons  fait  du  uioiiisson 
oraison  funèbre  '''. 

Ainsi  donc  on  se  sent  perdu,  mais  on  ne  capitulera  pas;  on  se  laissera 
couler  à  fond  |)lutôt  que  d'amener  le  drapeau  du  plain-chant,  et  de  pro- 
noncer le  mol  de  liturgie  en  musique  et  en  langue  vulgaire.  Cette  obstination 
aurait  un  certain  air  de  grandeur  et  de  fidélité,  si  l'Eglise  n'accordait  en 
même  temps  à  la  foule  tous  les  dédommagements  qu'elle  exige  en  matière 
de  chant  sacré. 

«Ce  n'est  guère  qu'à  la  chapelle  pontificale,  dit  encore  M.  D'Ortigue''^', 
que  le  voyageur  qui  visite  Rome  peut  espérer  d'entendre  de  la  musique 
religieuse.  On  n'exécute  dans  les  autres  églises  de  la  capitale  du  monde 
chrétien  autre  chose  que  de  la  musique  d'opéra  sur  des  paroles  sacrées.  Il 
est  juste  de  dire  aussi  que  les  cymbales  et  les  grosses  caisses  y  jouent  un 
rôle  important.  55 

Le  mauvais  goût,  l'amour  du  clinquant  que  les  jésuites  ont  porté  dans 
leur  peinture  et  leur  architecture,  ils  l'ont  aussi  introduit  dans  la  mu- 
sique, et  cela  dès  le  xvn"  siècle.  C'est  en  vain  que  des  musiciens  (jui  ont 
souci  de  la  dignité  de  l'art  et  de  la  sainteté  du  culte  émettent  le  vœu 
K(|u'il  soit  interdit  d'applic[uer  arbitrairement,  au  mé[)ris  de  toutes  les  '  J 
lois  de  la  convenance,  de  l'expression,  de  la  prosodie  et  de  l'accentuation,  XM^A/^V 
des  paroles  sacrées  à  des  morceaux  de  salon  ou  de  théâtre,  et  des  can-  / 

tiques  à  des  chansons  profanes  ^^K  55  Ce  vœu  ne  se  réalisera  point.  Ne  faut-    ^  /    ^^•• 
il  pas  une  compensation  aux  oreilles  qui  subissent  le  nnigissement  ou  le/  (j-^'" 
nasillement  du  plain-chant?  Et  cette  musique  inconvenante  n'attire-t-elle  g 

pas  la  foule  ?  L'Eglise  romaine  est  avant  tout  utilitaire. 

Le  journal  V llnwers'''^\  lui-même,  a  protesté  contre  ces  cantiques  qui 
c^ tombent  dans  la  trivialité  des  ponts-neufs 55  ou  dans  les  «formules  lan- 

'"   D'Ortigue,  Dictioim.,  p.  xxi  et  xxv.  le  plain-chant,  bien  plus  mélodique  et  plus  va- 

Si  le  plain-chant  est  mort,  et  si  bien  mort  rié  que  le  chaut  choral,  lequel,   malgré  de 

que  ses  plus  fervents  adeptes  ont  perdu  jus-  jjrandes  beautés,  manque  généralement  d'onc- 

([u'à  l'espoir  de  sa  résurrection,  ne  serait-il  lion,  et  se  fait  remarquer  par  une  raideur  et 

pas  bien  plus  simple  de  le  remplacer  par  le  une  monotonie  fatigantes. ^^  (!!) 
choral,  ainsi  que    le  demandait  Choron?  —  ('^'   Diclionn.,  col.  3G/i. 

Nullement,  car  le  non  possiimus  vit  encore.  ^-^    Circulaire  adressée  aux  évèques,  en  18G0, 

«Nous  ne  voyons  pas,  dit  M.  D'Ortigue  {Die-  par  le  Congrès  pour  la  restauration  du  plain- 

tifinnairc  du  plain-chant ,  col.  875),  ce  que  les  chant.  Apud  D'Ortigue,  La  musique  à  l'église, 

nations  catholiques,    rEspagne,  le  Portugal,  p.  Zfyi. 
rilalie,  la  France,  gagneraient  à  abandonner  '*'   N°  du  :>.']  juin  uSSi. 


■■y*' 


»v^ 


374  INFLUENCE  DE  LA  KEFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

goureuses5)  de  la  romance;  et  M.  l'abbé  Arnaud  écrit'"  quVon  a  fini  par 
sentir  la  nécessité  de  mettre  un  terme  à  ce  scandale,  w 

Efforts  impuissants  :  le  scandale  continue  et  continuera,  parce  que 
Rome  a  toujours  eu  plus  peur  d'une  réforme  que  d'un  scandale,  et  n'est 
sortie  un  instant  de  sa  torpeur  et  de  son  immorale  indifférence,  au 
xvi''  siècle,  qu'emportée  par  le  mouvement  réformateur  qui  menaçait  son 
existence. 

Est-ce  à  dire  que  l'influence  de  la  Réforme  n'ait  rien  laissé  à  désirer 
au  point  de  vue  musical,  du  moins  en  France?  —  Non,  sans  doute;  et, 
après  avoir  rendu  hommage  à  la  direction  imprimée  par  Calvin  au  travail 
mélodique  de  Bourgeois,  il  nous  sera  permis  d'exprimer  le  très  vif  regret 
que  le  réformateur  n'ait  pas  été  musicien,  comme  l'étaient  Luther  et 
Zwingle  '-',  et  qu'il  ait  enlravé  de  tout  son  pouvoir  le  chant  à  quatre 
parties,  que  prônait  et  pratiquait  Luther.  Non  seulement,  il  aurait 
volontiers  vendu  les  orgues,  au  dire  de  Picot  '^^;  mais,  de  plus,  il  écrivait 
dans  Y  Institution  clircsticmie  de  i  5/i3  (liv.  III.,  chap.  xx,  §  82)  : 

Certes,  si  le  chant  est  accommode'  à  telle  grauité  qu'il  conuient  auoir  deuant  Dieu 


^'>  D'Orligue,  Dictionn. ,  col.  282. 

'^^  «Le  diabie,  disait  LiUiier,  ne  peut  souf- 
frir la  musique.  —  La  musique  est  un  des 
plus  beaux  et  plus  glorieux  dons  de  Dieu,  et 
Satan  en  est  l'ennemi  déclaré.  —  Les  rois  et 
les  princes  devraient  favoriser  et  encourager 
la  musique.  —  J'ai  toujours  aimé  la  mu- 
sique ;  la  connaissance  de  cet  art  est  bonne, 
et  elle  sert  à  toutes  choses  ;  il  nous  faut  abso- 
lument encourager  cette  étude  dans  les  écoles. 
Un  maître  d'école  doit  être  un  habile  musi- 
cien; autrenieul  je  ne  ferai  nul  cas  de  lui,  et 
nous  ne  devrions  pas  conférer  à  des  jeunes 
gens  le  grade  de  prédicateur,  si  d'avance  ils 
ne  sont  bien  exercés  et  instruits  dans  la  con- 
naissance de  la  musique.  La  musique  est  un 
don  de  Dieu,  et  elle  est  alliée  de  près  à  la 
théologie.  Je  ne  voudrais  pas,  pour  beau- 
coup, être  dépourvu  du  mince  savoir  que  j'ai 
en  fait  de  musique.  Les  jeunes  gens  doivent 
être  instruits  dans  cet  art  ;  il  rend  les  gens 
habiles  et  rccomniandables. 51  [Propos  de  table 
de  Martin  IjuIIicv,  traduils  por  G.  Briiiwt, 
Paris,  iS'i'i,  p.  /lo,  202,  '567. ) 


Dès  son  enfance,  Zwingle  «étonna  ses 
condisciples  et  son  maître  par  les  talents  qu'il 
montra  pour  la  musique  vocale  et  instru- 
mentales —  Etudiant  à  Bâîe,  ^rnon  seule- 
ment il  faisait  de  la  musique  pour  son  propre 
compte;  mais  il  persuada  à  tous  les  étudiants 
de  faire  comme  lui.  Rien,  disait-il,  n'est  plus 
propre  à  réjouir  le  cœur  d'un  homme  troublé 
par  le  chagrin  ou  fatigué  par  des  études  trop 
austères.  Rien  ne  rend  l'homme  plus  homme,  n 
(ChaulTour-Keslner,  Les  reformateurs  du  xvi' 
siècle,  2°  édit.  iSGT),  I,  282.) 

Les  ennemis  de  Zwingle  l'appelaient  par 
dérision  la  Jlùte  évangélique ,  et  ceux  de 
Luther  disaient  :  trll  va  par  toute  l'Allemagne, 
nouvel  Orphée,  menant  les  bètes. 5?  (Michelet, 
la  Réforme,  p.  100.) 

'''  A  l'imitation  des  premiers  chrétiens,  qui 
repoussaient  de  l'église  tous  les  r<  instruments 
([ui  ne  conviennent  qu'à  des  folsv,  (Bruguier, 
Discours  sur  le  chant  des  psaumes),  les  ré- 
formés supprimèrent  d'abord  les  orgues,  dont 
l'usage  ne  se  rétablit  que  peu  à  peu.  —  Voir 
IJovet,  p.  69. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  375 

t't  tleuanl  ses  anges,  c'est  vn  orneiiienl  pour  donner  plus  de  grâce  cl  dignilé  aux 
louanges  de  Dieu,  et  est  vn  bon  moyen  pour  inciter  les  cœurs,  et  les  enllanibcr  à  plus 
grande  ardeur  de  prier;  mais  il  se  faut  tousiours  donner  garde  que  les  aureillos  ne 
soyent  plus  attentiues  à  l'harmonie  du  clianl  que  les  esprits  au  sens  spirituel  des  pa- 
roUes. .  .  .  Quand  doncques  on  vsera  de  telle  modération,  il  n'y  a  nul  doute  que  ce 
ne  soit  vne  façon  tressaincte  et  vtile;  comme,  au  contraire,  les  chants  et  mélodies  qui 
sont  composées  au  plaisir  des  aureilles  seulement,  comme  sont  lotis  les  friiifjots  clfre- 
dons  de  la  Papisterie,  cl  tout  ce  qu'ils  appcllcnl  inusique  rompue  cl  chose  J'aide ,  cl  chants 
à  quatre  parties ,  ne  comdeiinent  nullement  à  la  maiestê  de  l'Eglise,  cl  ne  se  peut  faire 
qu'ils  ne  desplaisent  grandement  â  Dieu. 

Plus  évangélique  et  moins  dogmatique,  moins  intolérant  et  plus  ar- 
tiste, Calvin  eût  sans  doute  entraîné  la  France,  que  son  rigorisme,  sa 
dialectique  impérieuse  et  son  antipathie  pour  le  beau  ont  rebutée  ''^.  Heu- 
reusement Calvin  n'était  pas  la  Réforme,  et  le  chant  religieux  harmonisé 
répondait  si  bien  au  génie  de  celle-ci ,  qu'il  s'établit  en  France  malgré  le 
réformateur,  et  y  j)rit  un  développement  considérable,  à  en  juger  par  le 
grand  nombre  de  Psautiers  à  plusieurs  voix  qui  y  furent  imprimés. 

Un  autre  reproche  qu'on  peut  également  lui  adresser,  c'est  celui 
d'avoir  exclu  du  culte  tout  hymne  qui  n'était  pas  tiré  de  la  Bible,  au  lieu 
de  faire  appel,  comme  les  réformateurs  de  toutes  les  autres  contrées,  à  la 
poésie  chrétienne  contemporaine.  De  cette  exclusion  systématique  il  est 
résulté  que,  après  l'adoption  des  psaumes  et  une  fois  qu'ils  eurent  reçu 
leur  forme  définitive,  nos  musiciens,  réduits  à  rim[)Ossibilité  de  composer 
pour  l'Eglise,  ne  purent  exercer  leur  talent  que  sur  l'harmonie  du  Psau- 
tier. Si  le  cantique  moderne  eût  été  adopté  par  lui,  notre  recueil  de 
chants  n'eût  pas  été  clos  dès  1662,  comme  il  le  fut  jusqu'au  xvni"  siècle. 
L'émulation  des  compositeurs  eût  servi,  sans  doute,  la  cause  de  la  mu- 
sique sacrée,  et  doté  notre  Eglise  de  ces  admirables  cantiques  que  nous 
ne  trouvons  qu'en  Allemagne.  Ainsi  Calvin  retenait  d'une  main  ce  qu'il 
donnait  de  l'autre  ;  c'est  par  sa  faute  que  le  cantique,  dont  l'histoire  a  été 
ébauchée  dans  le  Semeur  de  1887  ^-^  a  eu  bien  de  la  peine  à  pénétrer 
chez  nous,  et  que  nous  avons  dû  en  emprunter  la  nmsique  à  l'étranger. 
Notre  infériorité  musicale  vis-à-vis  de  l'Allemagne  est  la  conséquence  évi- 

''>  Sur  riulliieiico  antiarlislique  de  Calvin,  '-^  Personne    n'adièvera-l-il  celle  hisloire 

voir  (jalierel,  Culvin  à  Genève,  Genève,  Ch.  si  pleine  d'inlérèt  ?  Ce  serait  là  un  beau  sujet 

<îruaz,  i836,  in-S",  p.  107.  de  thèse  pour  quelque  jeune  ihéologien. 


Q 


370  INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE. 

(lente  de  l'élroitessc  d'idées  et  de  l'utilitarisme  pratique  de  Calvin  en  ma- 
tière de  chant  sacré. 

Cette  infériorité  a  une  autre  cause  encore.  A  ceux  qui  nous  deman- 
deraient pourquoi  nos  grands  musiciens  du  xvi^  siècle  :  les  Bourgeois, 
les  Goudimel,  les  Le  Jeune,  n'ont  pas  eu  de  successeurs  qui  les  égalassent, 
nous  pouvons  répondre  d'un  mot  :  la  persécution.  Du  reste,  et  c'est 
M.  Fétis'"  qui  l'a  rcmanjué,  et  après  la  mort  de  Goudimel  ^-),  il  n'y  eut 
|)lus  de  grands  harmonistes  parmi  les  Français. .  .  .  Les  troubles  civils  et 
religieux  qui  agitèrent  la  France,  dans  la  seconde  moitié  du  xvi'  siècle, 
exercèrent,  sans  doute,  une  fâcheuse  influence  sur  la  position  des  mu- 
siciens, la  rendirent  plus  précaire,  nuisirent  à  leurs  travaux  et  au  dé- 
veloppement de  leurs  facultés.  5)  Si  ces  troubles  ont  été  si  funestes  à  la 
musique  en  général,  à  combien  plus  forte  raison  l'ont-ils  été  à  la  musique 
protestante!  Goudimel  fut  assassiné  à  la  Saint-Barthélémy,  comme  Jean 
Goujon  ;  Le  Jeune  aurait  peut-être  péri  de  même,  s'il  avait  publié  ses 
psaumes  trente  ans  plus  tôt  ;  la  révocation  de  l'Edit  de  Nantes  a  jeté  dans 
l'exil  tous  les  artistes  qui  tenaient  plus  à  leur  foi  qu'à  leur  bien-être,  et 
les  ])roscriptions  de  tout  genre  qui  enveloppaient  nos  ancêtres  dans  un 
cercle  de  fer  n'ont  guère  cessé  qu'à  la  Révolution.  Il  est  vraiment  par 
trop  étrange  de  voir  le  catholicisme,  qui  a  tué  ou  chassé  nos  hommes  il- 
lustres, nous  reprocher  d'en  manquer,  oubliant  que  nous  avons  le  droit 
de  lui  crier  comme  Auguste  à  son  lieutenant  :  «Varus,  rends-moi  mes 
légions.  V 

Bien  que  trois  siècles  de  persécution  aient  considérablement  réduit  le 
nombre  des  protestants  français,  bien  qu'ils  ne  soient  qu'une  infime  mi- 
norité dans  la  nation,  ils  se  distinguent  encore,  parmi  leurs  compatriotes, 
par  leur  goût  pour  les  arts  et  notamment  pour  le  plus  populaire  de  tous, 
la  musique.  Tandis  que  le  chant  en  parties  est  inconnu  ou  même  ignoré 
en  beaucoup  d'endroits  où  le  protestantisme  n'a  pas  pénétré,  il  est  aimé 
et  cultivé  dans  un  grand  nombre  de  nos  Eglises,  et  jusque  dans  les  plus 
obscurs  villages ,  et  l'on  ne  voit  guère  en  France  que  des  sociétés  chorales 
[)rolestantes  aborder,  et  non  sans  succès,  la  grande  musique  des  oratorios 
de  Haydn,  de    Ilandel  et  de   Mcndelssohn.  Notablement  inférieurs  aux 

"     Biofpwipltic  des  inustcicns ,   inlrodiKiioii,  Iciicieniies,  ville  qui  ii'apparlciiail  pas  alors  à  la 

p.  <c\i.  ,  France,  et  il  n'avait  qu'une  coiniaissance  tout 

'''   Félis  ne  compte  pas  Le  Jeune,  né  à  Va-  à  fait  imparfaite  de  l'œuvre  (le  Bourgeois. 


INFLUENCE  DE  LA  REFORME  SUR  LA  MUSIQUE.  377 

Allemands  sous  ce  rapport,  nous  pouvons,  sans  vanité,  nous  dire  supé- 
rieurs, dans  le  présent  aussi  bien  que  dans  le  passé,  à  nos  concitoyens 
catholiques. 

Ainsi  le  principe  rénovateur  et  progressif  de  la  Réforme,  qui  a  porté 
SCS  fruits  dans  le  domaine  des  lettres,  des  sciences  et  des  arts,  a  été  plus 
fécond  encore  dans  le  domaine  de  la  musique  ;  c'est  ce  que  nous  espérons 
avoir  prouvé  aux  lecteurs  qui  font  plus  de  cas  des  faits  historiques  que  de 
leurs  préjugés. 


378  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX'. 

XXV 
LES  IINNOVATIONS  AU  XVIIT  SIÈCLE  ET  AU  XIX*. 


Recueils  de  Jean-Pierre  le  Camus,  Jean  Dumas.  —  Air  de  :  Seigneur,  dans  la  gloire  adorable.  — 
Recueil  de  Jean  Henry. 

1°  Mélodies  nouvelles,  —  Psaume  i  de  Bourrit.  —  Gallot,  Malan,  Court-Naef.  —  Chants 
chrétiens.  —  Psaumes  ii  et  lxv  de  Pottier.  —  Psaume  cxiu  du  recueil  de  Lyon.  —  Psaumes 
cxxvi  et  cxxxvii  du  recueil  luthérien  de  Paris.  ■ —  Psaumes  li  et  lxi  du  recueil  de  M.  Kuhn. 
—  Psaumes  xxiii  du  recueil  de  Genève.  —  M.  Ch.  Léon  Hess. 

2°  Changement  de  rhythme.  —  Le  rhythme  primitif  syncopé ,  bref,  disparaît  an  xviii"  siècle. — 
Johann  Michael  Mùller,  Dan.  Zacharie  Châtelain.  —  Tableaux  de  tous  les  rbythmes  connus 
appliqués  aux  psaumes  xxv  et  lxxvii.  —  Responsabilité  du  consistoire  réformé  de  Paris,  — 
Wiihem.  —  Susmutter  et  Cruppi.  —  Pottier.  —  Les  plus  récents  recueils.  —  La  Suisse 
conserve  le  rhythme  antique.  —  Recueil  de  Kurz.  — Recueils  récents. 

3°  Modification  des  intonations.  — Mùller.  —  Bourrit.  ^  Wiihem.  —  Changements  nécessi- 
tés par  la  tonalité  moderne.  —  Wiihem.  —  Cruppi.  —  Pottier,  —  Recueil  luthérien.  — 
Réaction  salutaire. 

h°  Harmonies  nouvelles.  —  Voir  chapitre  xxiii.  —  Sullzberger.  —  Le  Camus.  —  Admiration  de 
J.  J.  Rousseau  pour  riiarmonie  de  Goudimel.  —  Comment  il  qualifie  l'harmonie  moderne 
appliquée  à  de  vieux  chants.  —  Révolution  musicale  de  la  fin  du  xvi*  siècle.  —  Tonalité  an- 
tique et  tonahté  moderne.  —  Différence  des  procédés  harmoniques  du  xvi"  et  du  xix°  siècle.  — 
M,  Duprato.  —  M.  Nicolas.  —  Ramener  la  mélodie  et  riiarmonie  du  Psautier  à  leur  forme 
primitive. 

L'admiration  qu'inspiraient  nos  mélodies  était  encore  dans  toute  sa 
fraîcheur  à  la  fin  du  xvii^  siècle,  témoin  ces  lignes  de  l'Avertissement  des 
psaumes  retouchés  par  Conrart  (Amsterdam,  Henry  Wetstein,  i6G8, 
in-8°)  :  rcLcs  airs  qui  en  furent  composez  par  de  savants  musiciens  se  font 
admirer  encore  aujourd'huy  par  leur  variété  et  par  la  proportion  harmo- 
nieuse qu'ils  ont  avec  la  matière;  le  temps,  qui  n'épargne  pas  les  chants 
non  plus  que  les  autres  choses,  semble  n'oser  toucher  à  ceux-là.  55  Eloge 
répété  presque  motpour  mot  par  Pierre  Dangirard,  ancien  de  la  Rochelle, 
surnommé  le  pape  des  huguenots,  dans  la  préface  de  son  Psautier  anonyme  de 
1768  :  ç^Les  personnes  les  plus  inlclligcntcs  ont  toujours  loué  ces  airs,([iii 
se  font   admirer  encore  aujourd'hui  par  leur  variété  et  par  la  proportion 


LES  INNOVATIONS  AU  XVUP  SIÈCLE  ET  AU  XIX'.  379 

harmonieuse  qu'ils  ont  avec  le  sujet.  Aussi  le  temps  les  a  respectés  et 
semble  défendre  aux  novateurs  d'y  toucher,  v 

Toutefois  l'ère  des  innovations  était  venue  :  les  plaisanteries  du  grand 
railleur,  qui  n'eut  peut-être  qu'une  vertu,  mais  une  vertu  capitale  :  l'hu- 
manité, la  tolérance,  avaient  rejailli  jusque  sur  le  Psautier.  On  le  trouvait 
bien  vieux,  bien  gothique.  En  1760,  un  Genevois  outrecuidant,  dépourvu 
de  goût  et  de  science  musicale,  Jean-Pierre  le  Camus,  publia  une  édition 
des  psaumes  à  deux  voix,  avec  des  airs  et  une  basse  de  sa  composition, 
destinés ,  disait-il ,  à  remplacer  notre  ennuyeux  et  insipide  chant,  où  l'on  n'ap- 
perçoit  aucune  mélodie.  ^^ Quant  à  l'harmonie,  ajoutait- il,  je  ne  pense  pas 
qu'il  soit  possible  de  rien  entendre  de  si  monotone;  on  pourrait  s'en  servir 
efficacement  contre  l'insomnie,  v  Est-il  nécessaire  de  dire  que  l'éclatant  in- 
succès de  l'œuvre  ne  confirma  pas  les  prétentions  de  l'auteur,  qui  revint 
sans  doute  à  des  sentiments  plus  modestes'^'? 

La  chute  du  dogmatisme  du  xvii"  siècle ,  percé  à  jour  par  la  critique 
naissante,  porta  aussi,  de  son  côté,  un  coup  mortel  à  bon  nombre  de  nos 
psaumes.  Jean  Dumas,  pasteur  de  l'Eglise  française  de  Leipzig,  qui  publia 
un  recueil  de  Cantiques  tirés  en  partie  des  pseaumcs  et  en  partie  des  poésies  sa- 
crées des  meilleurs  poètes  françois,  avec  des  airs  »/o/es  (Leipzig,  héritiers  Weid- 
mann  et  Reich,  1775,  in-8°),  fut  l'un  des  premiers  à  s'élever  contre  les 
prédictions  obscures  qu'on  disait  contenues  dans  le  Psautier,  et  contre  les 
malédictions  sur  lesquelles  on  s'efforçait  jusque-là  de  fermer  les  yeux. 
«Il  y  a  longtemps,  disait-il  dans  sa  préface,  que  les  Églises  réformées 
françoises  sentent  le  besoin  d'un  recueil  de  cantiques  meilleur  pour  la 
poésie  et  la  musique,  plus  complet  sur  les  matières  de  la  foi  et  de  la  mo- 
rale, plus  adapté  aux  circonstances  des  temps  évangéliques,  et,  en  géné- 
ral, plus  propre  à  ranimer  la  piété  et  le  zèle  pour  le  service  divin,  que  ne 
l'est  la  version  des  pseaumes  dont  elles  se  servent  dans  leurs  dévotions 
publiques  et  particulières,  w  A  notre  «version  froide  et  défectueuse  v  il  essaya 
de  substituer  «des  cantiques  mieux  faits,  plus  remplis  d'onction,  w  etc. 
(ju'il  empruntait  au  Parnasse  chrétien,  au  recueil  de  Garcin,  à  Jean-Baptiste 
Piousseau,  Racine,  Lefranc  de  Pompignan,  etc.,  et  auxquels  il  adaptait 
des  mélodies  sans  rapport  avec  l'ampleur  ou  l'emphase  du  sujet,  et  où  l'on 
retrouve  bon  nombre  de  réminiscences  de  nos  vieux  airs  du  Psautier.  Il  a 

^''  Voir  ci-dessus  page  289  son  psaume  i. 


380 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIir  SIÈCLE  ET  AU  XIX" 


mis  au  cantique  cxiv  :  Oui,  c'est  un  Dieu  caché  que  le  Dieu  qu  il  faut  croire, 
et  au  cLxxxi  des  airs  pitoyables.  Celui  du  clxvi  :  Seigneur,  dans  ta  gloire 
adorable,  que  nous  reproduisons,  est  un  peu  moins  mauvais. 


RECUEIL  DE  JEAN  DUMAS 

(1775). 

-t^ P P (9 Irri =:: 1 — »- 


^^ 


Sci-gneur,  dans    ta        gloi  -  rc  a  -  do    -    ra  -  ble  Quel  mor  -  toi   est      di 

rO-W? 


n — (^ 


jo: 


c  r  r  r 


3i: 


lïs: 


gne  d'en  -  trcr?     Qui  pour-ra,  grand  Dieu,  pé- né- trer  Ce    sanc-tu-aire    im 

a 


-& — (S- 


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HPH 


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Z5SZ 


33: 


pc  -  né  -  tra  -  ble ,         Où   tes  saints    in  -  cli  -  nés   d'un   œil     res  -  pec  -  tu 

fa 


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tez: 


i>p       Y  •  —vnn 


m: 


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Con 


tem  -  plent       de         ton     front        l'é  -  ciat       ma    -   jes   -   tu    -    eux? 


Mnrecueil  anonyme '^^  Ad'pseaumcs,  d hymnes  et  de  cantiques,  publié  à  Ber- 
lin, en  1791,  in-i  2 ,  dans  lequel  on  retrouve  quelques-uns  des  cantiques 
du  recueil  de  Dumas,  ne  contient  plus  que  cinquante  et  un  psaumes  ou 
fragments  de  psaumes,  et  l'auteur  de  la  préface,  dont  certains  endroits 
sont  fort  remarquables,  croit,  à  tort,  c-; qu'on  n'a  presque  jamais  pu  faire 
usage,  pour  l'édification  publique,  ni  des  psaumes  où  David  invoque  la 
protection  ou  la  vengeance  divine  contre  ses  ennemis  ou  contre  ceux  de 
son  peuple  (m ,  iv ,  vu ,  x,  xiii,  xvii ,  xxviii ,  xxxi ,  xxxv ,  xliv  ,  lu  ,  liv  ,  lv  ,  lvi, 

LVIU  ,  LIX  ,  LXIV  ,  LXIX,  LXX  ,  LXXIX  ,  LXXX,  LXXXUI,  XCIV,  CIX  ,  CXX  ,  CXXIII,  CXXV,  CXXIX, 

cxL,cxLii,  cxuii,  cxLiv),  ni  de  ceux  où  il  rend  à  Dieu  des  actions  de 
prâces  pour  les  victoires  qu'il  lui  a  fait  remporter (ix,  xvni,  xxi,  xlvi,  lvii, 
Lx,  Lxxvi,  cvui),  ni  des  psaumes  historiques  ou  nationaux  (xLv,Lxvni,  lxxiv, 
Lxxvni,  cv,  cvi,  cvii,  cxiv,  cxxvi,  cxxxv,  cxxxvii),  ni  des  psaumes  qui  ren- 
ferment des  allusions ,  souvent  obscures ,  à  quelques  événements  inconnus  de 
la  vie  des  auteurs  sacrés(xi,  xii,  xiv,  xx,xxx,  xxxviii,xli,  xlvhi,  lxui,  lxxvii, 


(')   C'est  l'œuvre  de  Jean  Henry,  pasteur  à  Posklani,  puis  à  Berlin.  {La  France  proL  V,  ^oS.) 


LES  INNOVATIONS  AU  WllI    SIECLE  ET  AU  XIX^  381 

Lxxxviii,  Cil,  cxxxii), '5  ni  des  psaumes  prophétiques  (ii,  xvi,  xxii,  xl,  lxix, 
ex),  ni  de  ceux  qui  se  rapportent  aux  cérémonies  juives  (xxvi,  li,  lxvi, 
Lxxxvii,  cxviii,  cxxii,  cxxxii,  cxxxiv),  ni  de  ceux  qui  parlent  de  Jéhovnli 
comme  d'un  Dieu  partial  et  colère,  ni  de  ceux  c|ui  donnent  pour  mobile  à 
la  vertu  l'appât  des  bénédictions  terrestres,  etc. 

Plus  tard,  l'apparition  des  Cantiques  du  Réveil,  empruntés  à  la  musique 
moderne,  celle  du  cbristianisme  de  salon,  demi-huguenot  et  demi-mon- 
dain, et  ensuite  l'esprit  bourgeois  terre  à  terre  et  nullement  artistique 
qui  régna  sous  Louis-Philippe,  firent  courir  au  protestantisme  français 
le  danger  de  tomber  dans  la  fadeur  des  romances  de  l'Eglise  catholique. 
On  eut,  comme  Le  Camus,  la  malheureuse  idée  de  faire  disparaître  la  mo- 
notonie, peut-être  même,  disait-on,  la  platitude,  de  nos  belles  et  sévères 
mélodies,  en  les  accommodant  à  la  trivialité  du  goût  de  l'époque.  Autant 
il  était  légitime  et  nécessaire  d'adjoindre  aux  psaumes  des  cantiques,  de 
corriger  les  locutions  vieillies  de  Marot,  Bèze,  Conrart  et  des  pasteurs  de 
Genève,  autant  il  eût  fallu  se  garder  de  touchera  la  musicjue  du  classique 
chef-d'œuvre  de  Bourgeois  et  de  Goudimel. 

Les  différentes  refontes  du  texte  du  Psautier  ayant  été  savamment  étu- 
diées par  M.  Bovet,  nous  n'avons  à  nous  occuper  que  des  innovations  mu- 
sicales, qui  peuvent  être  rangées  en  quatre  catégories  :  i°  les  mélodies 
nouvelles  introduites  dans  le  Psautier;  2°  le  changement  de  rhythme  des 
anciennes  mélodies;  3"  le  changement  des  intonations  et  notamment  des 
finales;  à"  les  harmonies  modernes  substituées  à  celles  des  vieux  maîtres. 

r  MÉLODIES  NOUVELLES.  . 

Nous  avons  déjà  dit  que  celles  de  Le  Camus  étaient  une  œirvre  sans 
valeur,  et  qui  a  obtenu  tout  le  succès  qu'elle  méritait,  en  disparaissant 
presque  aussitôt  après  sa  naissance. 

Il  en  fut  de  même  de  quelques  compositions  originales  que  Bourrit  in- 
séra dans  son  Psautier  en  1828;  on  verra  par  son  Psaume  i  qu'il  n'était 
pas  de  taille  à  supplanter  Bourgeois  ou  les  musiciens  de  Strasbourg,  et 
que,  si  son  œuvre  est  lond^ée  dans  l'oubli,  ce  n'était  que  justice. 


382 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX"' 


PSAUME  I. 

Mélodie  de  Bourrit. 


¥ 


35: 


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32=^ 


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Heu  -  rcux    ce 


lui 


qui,       sa-  jje         (:l(''s  l'eu     -     fan  -   ce, 


Fuit 


^^ 


^ 


3a: 


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331 


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a  -  vec         soin        du       mor-tel         vi  -  ci     -     eux  Et  les    con     -    seils 


m 


H&- 


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o- 


33: 


et  l'ex-cm  -  pie  o  -  di     -     eux.      Heu  -  reux  ce     -     lui 


qui        vit      dans 


? 


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l'in  -  no 


cen    -    ce , 


Qui,    crai  -  gnant       Dieu,      prend      plai  -  sir 


^S 


-o- 


33: 


-C5— 

loi. 


Et 


jour 


mé  -  di  -  te  a-vec        foi. 


Nous  avons  le  regret  de  n'avoir  pu  nous  procurer  les  psaumes  et 
cantiques  auxquels  M.  Bastie  a  adapté  une  nouvelle  musique  (182/1), 
ni  ceux  de  M.  Gallot  (i83o).  Ces  deux  recueils  paraissent  n'avoir  eu  non 
plus  qu'une  existence  éphémère  ''l 

Dans  les  Chants  chrétiens,  de  i8/i5,  des  mélodies  qui  nous  paraissent 
inférieures  aux  anciennes  ont  été  adaptées  aux  psaumes  xlvi,  lxxxiv,  cni 
(nous  ne  parlons  pas  de  celles  des  psaumes  xxiv,  xxvii,  xxxiv,  xcii,  qui 
relèvent  plutôt  de  l'histoire  du  cantique,  parce  que  les  paroles  ont  aussi 
été  changées).  Nous  n'en  citerons  qu'une. 


'■'  Les  psaumes  publiés  par  César  Malan , 
de  182^  à  i835,  n'ont  rien  de  commun  avec 
les  nôtres  ;  la  traduction  en  vers  en  est  nou- 
velle, aussi  bien  que  la  musique.  Ils  n'ont  eu , 
du  reste,  aucun  succès. 

Le  Cantique  de  la  Victoire ,  de  M.  Bost  père 
(1882),  ne   nous   concerne    pas    davantage; 


c'est  la  prose  du  psaume  cxviii  mise  en  musi- 
que tout  du  long. 

il  en  est  do  même  dos  psaumes  de  M.  Court- 
Naef  (i853),  dont  nous  devons  la  prenn'ère 
livraison,  la  seule  qui  ait  paru,  à  l'obligeance 
de  M.  le  pasteur  Bernus  d'Ormont-Dossns. 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIÈCLE  ET  AU  XIX'.  383 


PSAUME  cm. 


Édition  oriirinale. 


Chants  chrétiens,  i8ù5  et  i855. 


^<^  ^  [-  r  ''  '^  r  r    ^-^^^^^i^j'^iJ-  ^i^  ^^^ 


Sus,   lou  -  ez  Dieu,  mon     a-me,  en 


Bé  -  nissons  Dieu,  mon  a-me,  en  toute 


33: 


O  Q     O     r 


-O- 


'r'''NM|-  rcfir- 


lou  -  te  cho  -  se ,         Et    tout  ce  -  la 


cho-se,  Lui    sur  qui      seul    mon 


1--^ 


^=22 


qui  de-dans  moy  rc-po-se,        Louez 


^  4iJJjj-^ijjJi^l 


es-poir  se      re    -     po-se;  Chantons  son 


i 


331=©= 


:jcï: 


son  nom  très  saint  et    a-com-ply.  nom  sans  nous      las- ser  ja -mais.    Que 


33: 


Pre-sen-te  à  Dieu  louan  -  (jes  et    ser- 

i 


<^     o 


-€»— o cr 

ui-ces,        0    toy,  mon     a-me,  et 


tout    en        moi      ce  -  le  -  bre    sa  puis- 


^^=it: 


san-ce,  Sur-tout,      mon       a-me,  ex- 


i 


d    *•>   o    "= 


g)  V.1 


4A  Jjjjl.ljl.^ 


tant  de  be  -  ne  -  C  -  ces      Qu'en     as 


al -te  sa    clé-men-cc,      Et    compte  i- 


O     i.'i      P^ 


P^^ 


4-p  rHJ  J]^ 


re  -  ceu ,   ne     les  metz  en    ou-bly. 


ci         tous  les  biens  qu'il  l'a  faits. 


Marchant  sur  les  traces  de  Bourrit,  Pottier  mit  dix-huit  mélodies  de  son 
invention  dans  un  recueil"'  qui  contenait  soixante-quinze  psaumes,  et 
dont  les  quelques  personnes  qui  se  sont  spécialement  occupées  du  sujet 
ont  seules  conservé  le  souvenir.  Nous  citerons  deux  de  ces  mélodies. 

^''    Choix  (le  psaumes  et  <h  ranliques  sacrés,  avec  vne  nouvelle  musique  à  tous  les  versets,  suivis 
(le  quelques  prières  et  delà  litiircjie.  Paris,  E.  Mfîrc-Aiirèle,   iBAB,  in-iO. 


384  LES  INNOVATIONS  AU  XVlir  SIECLE  ET  AU  XIX", 

PSAUME  IL 

Mélodie  de  Bourgeois.  Mélodie  de  Pottier,  i8i5 


^'^^^IF^^^^^^^^  f  =»  [f  J  J  \lMU.Jili 


D'où  vient  ce  bruit    par-  nii    les  na-li- 


i 


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ons?  A  quoi  les    por-teu-ne  ini- 


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puissan  -  te      liai  -  ne?  Peu-pies ,  pour- 


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quoi  dans  vos      il -lu -si    -   ons 


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Vousflal-tez-vous  d'u-ne  es-pé-ran-ce 


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vai     -     ne? 


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Je    vois     li- 


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gués    les    princes  de     la         ter  -  rc; 


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33=ê 


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-^ ©- 


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Dans  leurs    con-scils  lesgrandsontpré-sii- 


nié  D'être  as -sez       forts     pour 


r-p^r^i'^^^^ 


dé-cla-rer  la     guer- r.'       A      l'E-ter- 


p 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIÈCLE  ET  AU  XIV.  385 


n    O   .«.t  —rr 


'    p     ^^  i% 


1  Ç  f  r  J  Ij  f-r4^ 


■^ 


-ne\,k     son        oint    bien  -  ai    -    iné. 

PSAU3IE  LXV. 

Mélodie  de  Bourgeois.  Mélodie  de  Potlier,  iS/iô. 


33: 


(^'■^  I  J  J  H  J  If 


i 


o   et   *   ^- 


331 


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I 


Ô  Dieu,  c'est      dans       tn  Si    -    on 


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P  «j 


in  -  te       Que     tu      se     -     ras  lou- 


i 


_  o 


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^ 


Z2=r    rjD 


C'est      là      qu'a   -    vcc       res- 


(^   °"  - 


33=0= 


irH  Ji^^iJ 


-  pect       et      crain   -   te        Tout    lion  -  neur 


^^>-  ■■  V  r  f  f=  -^  r  «r  if  ^:t^-J^^ 


l  est  vou    -    e  ; 


Et     puis  -  que 


g>     i>    O     J=g^ 


cl     J|J     J    /} 


lu     dai-gncs   en  -  ten-dre     Nos  vœux    et 


^ 


(g       g»      t%       -     *-^ — fi 


JIJ    ^!j 


^         m. 


nos      sou  -  pirs ,  Tous      les      peu- 


^m 


^ 


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^ 


pies       vit-n  -  droiit         s'y  ren    -   dro, 


^^  ^'  ^  1  rm 


^ê=-- 


Pleins  des       nie    -    mes       dé    -    sir: 


386  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  \\\\ 

Le  Psautier  de  Lyon,  18/17,  renferme  aussi  une  mélodie  nouvelle  em- 
pruntée au  recueil  luthérien  de  Paris,  18/16.  La  voici  : 

PSAUME  CXIIL 


Édition  ori(]finale. 


Recueil  de  Lyon,  18Û7. 


i 


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Vous      qui    scr  -  vtz     le    Dieu  des       cieiix , 


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33: 


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-  le  -  brez 

son 

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eux; 
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(r\        ^■ 

fl     J 

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.    '._ 

J 

Prè-eliez  sa     for -ce  et     sa    sa-jjes     -      se. 


^==t 


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p        r     9£>  —0- 


33: 


U    -    nis  par        un    vœu    so-ien    -    ncl, 


O   d    r 


v^  <>-*o 


^    r  j,  P>  f  1 1^  r  y  H  ^"> 


Lou-ez    le     nom   de      l'É-ter     -     nel, 


^      "^j,„"|^|^    ijj)     ['  ['  l'^  ^  ^h^H-^^ 


Et   dès   main- te- liant       et  sans    cts    -    se. 


Outre  l'air  nouveau  du  cxiii  qu'on  vient  de  voir,  le  recueil  luthérien 
de  Paris,  i85/t,  comprend  encore  deux  mélodies  nouvelles  :  celles  des 
psaumes  cxxvi  et  cxxxvii,  cjue  nous  allons  reproduire. 


M 


^ZSSl 


Édition  originale. 

p    ^"'    O    ri    O 


PSAUME  CXXVL 

Recueil  luthérien  de  Paris,  i854. 


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r  J    J    J^ 


33; 


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Ù           r>>  «-»  "^    « 

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Quand    Dieu      ti  -  ra      par     sa    bon  -  té 

0= 


Son      peu  -  pie      de    cap  -  ti  -  vi 


^    Q--Q 


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Cct       ad -mi  -  ra-ble  é  -  vé  -  ne   -    ment 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIT  SIECLE  ET  AU  XIX'.  387 


4  °i'ri'\^ 


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Pa  -  rut   un      soii-jte      seu  -  le  -  ment. 


P  9  ...  n  ~n~^ 


^   °^r(-f 


33: 


r  If  rO\'îr 


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Sou-dain    l'ai  -  lé  -  grès -se    pu  -   Lli  -  que 


4   °r'rf'f 


pcê 


-»- 


f  r  'T  r  r    f  ^4jf 


E-(la-la     par  un  saint     can     -     ti  -  que; 


O   f^    p 


I 


..  Q  ^> 


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r  r  r  r  ii"  g 


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On      (li  -  sait  tout     haut      des    Hé  -  breux  : 


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Edition  orifrinale. 


Q 


o   i>i  g 


Dieu     se  dé  -  cla  -  re     bien  pour      eux 


PSAU3IE  GXXXVII. 

Ficcueil  luthérien  de  Paris,  i854 


"O — 


l9 ^ 


pfT~M 


As  -  sis   au     bord     de     ce    su  -  per-be 


i 


î^=g 


i>    .,     "-TT- 


33 


■^  g  «^  e^ 


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fleu  -  ve         Qui      de    Ba  -    bel       les  cain- 


(^'^  J  ^ Ji 


-ey-o c 


^^''        ^        J      J        |);J       J       M        J 


3hr 


pa-gnes    a     -     breu-ve,      Nos     tris-tes 


i 


33: 


^-trr 


€* — ,>)  q  d  a 


tp         "      o    l^J^^ 


»      à  I — e» 


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cœurs    ne        pen -saifiitqu'à      Si     -     on. 


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^^-t:)- 


Cha-cun,hé  -iasîdans      cette  af- flic- ti- 


15: ^ 


y      If      F      I 


on,        Les    yeux    en  pleurs,      la 

3  ")  . 


388  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIÈCLE  ET  AU  \l\\ 


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harpe  aux     saii  -  les   du    ri    -    va  -  ge. 

Le  recueil  de  Cantiques  à  deux  et  à  trois  voix  égales  avec  accompafpiement 
d'orgue  ou  (le  piano,  publié  par  M.  le  pasteur  Kulin ,  d'Abbevillers ,  en  i85/i, 
contient  quatorze  psaumes,  dont  huit  (v,  xxiii,  xlvii,  li,  lxi,  xcii,  g  et 
cxxxvi)  ont  des  mélodies  nouvelles,  composées  par  MM.  G,  Kuhn  et  Henry 
Duvernoy.  A  notre  avis,  et  malgré  tout  leur  talent,  ces  professeurs  du  Con- 
servatoire n'ont  pu  lutter  avec  Bourgeois.  Leurs  mélodies  des  psaumes  li 
et  LXI  sont  loin  de  valoir  les  anciennes. 


PSALME  LI. 


Edition  oriRinale. 


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Recueil  de  M.  Kuhn,  i85A 


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De     mon  pé    -    clié    la  ta-che  si     pio- 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIÈCLE  ET  AU  XIX" 


389 


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ce    pres-sant   be     -     soin  ;    Sur      la   bon- 


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■  té    tout     mon    es-poir  se         fon    -    dp. 


PSAUME  LXL 


Édition  originale. 


Recueil  de  M.  Kuhn,  i85i. 


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-me,        ïris-te  et  n'es-pé-rant qu'eu     loi. 

Dans  le  Psautier  de  Genève,  1866,  la  belle  mélodie  des  psaumes  xxiv, 
xcv  et  CXI  a  été  mal  à  propos  supprimée  et  remplacée  par  celle  du  cxiii , 
celle  du  xxxiv  a  été  adaptée  au  psaume  c,  et  le  xxiii  a  reçu  un  air  nou- 
veau, fort  inférieur,  selon  nous,  à  l'ancien. 


390  LES  INNOVATIONS  AU  XVIir  SIÈCLE  ET  AU  \\\\ 


PSAUME  XXIII. 


Édition  ori{;inale. 


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Edilioi»  de  Genève,  186G. 


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■prè-me;     C'est    mon    ber    -    ger     qui 


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me  garde  et  qui  m'a i-me;     Rien     ne    me 


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man-qne  en    ces  gras   pà  -  lu   -    ra  -  ges  ; 


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Des  clairs  ruisseaux     je     suis  les  verts  ri- 


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va  -  ges ,     Et     sous    l'a    -    bri       de 


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son  nom  a  -  do    -    ra  -  ble ,     Ma     route  est 


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5Ù  -  re  et     mon  re  -  pos   du    -    ra  -  ble. 


N'étant  point  destinés  à  l'église ,  les  Vingt  psaumes  et  mélodies  religieuses 
a  une  et  à  plusieurs  voix  avec  accompagnement  de  piano  ou  d'orgue,  publiés  par 
M.  Cb.  Léon  Hess,  en  1878,  ne  rentrent  point  directement  dans  notre 
snjet.  Ce  recueil  n'a  de  notre  Psautier  que  les  paroles,  et  nous  en  avons 
donné  un  morceau  ci-dessus ,  page  3 1 1 . 


2"  CHANGEMENTS  DE  RIIYTIIME. 
Ni  au  xvi%  ni  au  xvii"  siècle,  ni  avant  le  premier  quart  du  xviif,  nous  ne 


LES  INNOVATipiNS  AU  XVIir  SIECLE  ET  AU  XIX".  39J 

sachions  pas  que  nul  ait  modifié  en  aucune  façon  nos  mélodies,  sauf  quel- 
ques harmonistes,  qui,  pour  les  traiter  en  forme  de  motets,  en  altéraient 
parfois  le  rhythme,  ou  y  intercalaient  des  phrases  nouvelles;  mais  ces 
sortes  de  compositions  étaient  destinées  aux  concerts  spirituels  et  non  à 
l'église''). 

Ce  rhythme,  très  marqué,  très  varié,  très  expressif,  dans  les  éditions 
conformes  à  l'original,  était  syncopé  dans  plus  du  tiers  des  mélodies.  Les 
syncopes   de  quarante-cinq  psaumes  (vi,  xiii,  wi,  xx,  xxv,  xxviii,  xxix, 

XXX,  XXXI,  XXXIII,  XXXIV,  XXXV.  XXXVIII,  XXXIX,  XL,  XLI,  XLII,  XLIII ,  XLIV,  XLVII, 
LVI,  LX,  LXI,  LXXni,  LXXX,  LXXXV,  LXXXIX ,  XC ,  XGIX ,  CV,  CVI ,  GXX ,  CXXI , 
CXXII,    GXXIII,     r.XXIV,     CXXV,    CXXVI,    CXXVII,    CXXIX,    CXXXI,    CXLI,     CXLII,    CXLV, 

cxLviii)  '-',  qui,  pour  la  plupart  (voyez  surtout  le  lxi),  produisent  le  plus 
heureux  efl'et,  sont  assurément  intentionnelles  et  non  l'elïct  du  hasard. 

L'unique  mesure  employée  par  Bourgeois  et  son  continuateur  était 
celle  à  deux  temps.  c^Par  mesure,  dit  Davantès  dans  sa  préface  des  Psau- 
tiers de  i56o,  on  entend  vn  certain  touchement  ou  tact,  qui  se  fait  .par 
vn  esgal  abhaissement  et  esleualion  de  la  main  ou  du  pied,  qu'on  remue 
ainsi  esgualement  et  auec  proportion  en  chantant,  afin  de  s'arrester  sur  les 
aucunes  voix  autant  de  temps  qu'on  demeure  à  baisser  ladite  main  ou 
])ied,  pour  frapper  ou  toucher  à  quelque  chose,  et  à  la  leuer,  qui  est  vne 
mesure  entière;  et  sur  les  autres  la  moitié  de  ce  temps-là,  qui  est  compris 
par  vn  seul  baisser  ou  vn  seul  leuer.  » 

C'est  précisément  ce  rhythme  bref  qui  donna  aux  psaumes  tant  de  su- 
périorité sur  le  plain-chant,  et  leur  valut  tant  d'accusations  de  la  part  des 
catholiques  et  des  luthériens  :  musique  mondaine,  pétulante,  efféminée, 
sensuelle,  entramante,  lascive,  trop  vive,  trop  dansante,  et  dont  l'exé- 
cution ne  durait,  selon  Florimond  de  Rémond,  qutin  dcmi-quort  d'heure 
tout  au  fins.  Florimond  exagère  certainement;  car  nous  avons  vu  (chap.  xiv, 
page  /i02  )  qu'on  chantait  en  moyenne  dix-huit  versets  à  chaque  assemblée , 
et, quelque  rapidité  qu'on  donne  à  la  mesure,  il  est  impossible  de  chanter 

'''  Ces  mélodies  ont  conservé  leur  forme  ori-  l'Siy;  Lausanne,  1818;  Avignon,  1827;  Pa- 

ginale,  notamment  dans  les  éditions  suivantes:  ris,  1828,  1829-,  Guernesey,  1835,  etc. 

Charenton,  iG55,  1607;  Amsterdam,  1738;  '-'   Nous  laissons  de  côté  dix  autres  psaumes 

Leyde,  i73i;Bàle,  1  7/4/1  ;  Amsterdam,  i']'>yh;  syncopés  (lxvii,  h\\\,  lxvvi,  lxxviii,  c,  cviii, 

Londres,    1757;  Amsterdam,    1758,    1770;  ci\,  cwii,  cxxxix  et  cxl),  cpii  n'ont  pas  de 

Lausanne,    178a;    Genève,     178^;    Vevey,  mélodie  propre. 
1  790  ;  Lausanne,  1807,  1819,1817;  Paris, 


39-2  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIÈCLE  ET  AU  XIX^ 

dix-lmit  versets  en  un  demi-quart  d'heure.  Dans  tous  les  cas,  il  paraît  cer- 
tain qu'on  ne  chantait  pas,  dans  nos  Eglises  du  xvf  siècle,  avec  la  lenteur 
d'aujourd'hui,  et  qu'on  observait  le  ryhthmc,  dont  on  ne  trouve  plus 
trace,  à  l'heure  qu'il  est,  dans  la  traînante  psalmodie  de  bon  nombre 
de  nos  temples.  C'est  pour  remédier  à  ce  défaut,  qui  ne  date  pas  d'hier, 
que  J.  J.  Rousseau  recommandait  que  le  chantre  battît  ostensiblement  la 
mesure. 

Au  lieu  de  suivre  un  aussi  sage  conseil,  on  préféra  transformer  en 
règle  les  fatals  errements  de  la  routine.  C'est,  croyons-nous,  Johann  Mi- 
chael  Millier,  organiste  et  professeur  au  gymnase  de  Hanau,  qui  a  le  pre- 
mier audacieusemcnt  falsifié  le  rhythme  de  nos  airs,  dans  son  Psalm  und 
Clioi  al-Buch ,  dont  la  seconde  édition  parut  à  Francfort-sur-le-Mein,  chez 
les  Ilcritters  de  Joh.  Adolph  Stock  et  Joh.  Goltfricd  Schilling,  lySS,  in-li",  avec 
basse  (^Biblioth.  du  prot.  fr.y  Près  d'un  demi-siècle  après,  Mûller  fut  dé- 
passé par  un  pasteur,  descendant  de  réfugiés  français,  Daniel-Zacharie 
Châtelain,  qui  publia  à  Amsterdam,  en  1781,  le  Pseaultier  évangéliqiœ 
[Biblioth.  du  prot.  fr.).  «Chaque  vers,  lisons-nous  dans  l'avertissement  placé 
en  tête  du  recueil,  commence  par  une  note  entière  et  finit  de  même,  tan- 
dis que  toutes  les  notes  intermédiaires  sont  demies.  C'est  ainsi  que,  depuis 
quelques  années,  nos  pscaumes  se  chantent  dans  diverses  de  nos  Eglises. 
Que  n'est-ce  dans  toutes'^'!  ?5 

Chacun  sait  que  modifier  le  rhythme  d'un  air,  c'est  en  changer  l'allure, 
la  physionomie.  Accélérez  ou  ralentissez  les  notes  d'une  batterie  de  tam- 
bour, vous  y  introduisez  le  désordre,  et  elle  ne  sera  que  difficilement  com- 
prise. C'est  ainsi  que,  sous  prétexte  de  rendre  le  chant  sacré  j^/ws  satisfaisant 
pour  le  cœur,  l'esprit  et  l'oreille^^\  on  défigura  toutes  nos  mélodies,  sans  en 
changer  les  intonations  et  rien  qu'en  modifiant  la  valeur  ou  la  durée  de 
presque  toutes  les  notes.  On  oubliait  donc  que  Goudimel,  à  qui  la  tra- 
(htlon  attribuait  la  composition  de  ces  airs,  était  l'un  des  plus  grands  musi- 
ciens de  son  tenq)s,  et  (pie  notre  Psautier  avait  été  acclamé  par  toute  l'Eu- 

'''  Le  vœu  barbare  émis  par  Gbàlelain  sein-  public ,  rectieillis  et  publiés  par   la  réunion  des 

blo  s'être  réalisé,  à  en  juger  du  moins  par  l'on-  députés  des  Eglises   irallonnes  des   Pays-Bas. 

vrage  suivant,  qui  marque  un  retour  pur  et  Amsterdam,    G.    Van    Tyen  et  fils,    i85i, 

simple  au  plain-iliani,  c'est-à-dire  an  chant  à  in-i9.  Musique  à  trois  parties, 
notes  égales  (écrit  en  clef  de  sol),  sans  barres  '-'^  Viéfare  du  Heciicil  dcpseaumes,  d'hymnes 

de  mesure,  ni  signe  de  mesure  à  la  elef  :  Pte-  et  de  cantiques,  de  Jean  Henry,  Berlin,  1791. 
cucil  supplémentaire  de  cantiques  pour  le  culte 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX^ 


393 


rope.  Ramener  le  chant  à  notes  égales,  c'était  retourner  au  plain-chant 
et  ne  tenir  aucun  compte  du  progrès  accompli  sur  ce  point  par  la  Ré- 
forme. L'enseignement  du  chant  religieux,  si  soigné,  du  temps  de  Calvin, 
dans  tous  nos  collèges  et  nos  académies,  était  tombé  en  décadence  à  la 
suite  des  persécutions,  et  l'impardonnable  négligence  de  cette  partie  si 
essentielle  du  culte  devait  porter  des  fruits  amers. 

Quand  MùUer  et  Châtelain  eurent  détruit  le  rhythme  primitif,  leurs 
continuateurs  en  conclurent  et  affirmèrent,  même  en  ayant  sous  les  yeux 
des  éditions  dont  le  rhythme  était  conforme  à  l'original,  que  notre  Psau- 
tier n'était  pas  rhythme.  Enorme  erreur,  qui  permit  à  chacun  de  se  livrer 
aux  combinaisons  rhythmiques  les  plus  fantaisistes ,  et  dont  quelques-unes 
vont  jusqu'à  l'absurde''^.  Les  deux  tableaux  suivants,  qui  contiennent 
toutes  les  variétés  de  rhythme  appliquées  à  deux  fragments  de  psaumes, 
en  donneront  une  idée  ^^K 


PSAUME  XXV. 

Les  doux  premières  plirases. 
Rliytbme  orijjinal,  suivi  par  l'édilion  de  Lausanne,  1777,  et  par  J.  N.  Mereaux,  de  Paris,  1829. 


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IV'Cucil  de  Fraiicfort-sur-le-Mein,  1735. 


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)H>cueil  de  Châtelain.  Amsterdam,  1781. 


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Recueils  de  Derlin ,  1791,  1829;  édit.  de  Lausanne,  1801,  et  Valence,  sans  date. 


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33 


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C'  Les  cantiques  allemands  ont  eu  à  subir  il  souffrirait  en  voyant  comme  on  a  coupé  les 

les  mêmes   transformations  déplorables,   ff  Je  ailes  à  ses  cantiques,  pour  leur  appliquer  la 
suis  bien  sûr,  dit  le  docteur  K.  Baelir  (Der 
protestanlisrhc  GoUcsdienst ,  Heidelberg,  i85o, 

p.  io5,  opîtfi  Bovet,  199),  que,  si  Luther  en-  c'est  dans  les  recueils  que  nous  n'avons  pu 

(rail  de  nos  jours  dans  une  église  protestante,  consulter. 


camisole  de  force  de  la  mesure  à  quatre  temps.  ^ 
(-)   S'il  existe  quelque  autre  combinaison, 


39/i  LES  INNOVATlOiMS  AU  XVlll  SIÈCLE  ET  AL  XIX' 

Recueils  (le  Bùle,  181 5,  et  de  Charles  Kulin,  i85i. 


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Édit.  de  Bourrit,  iSaS. 


<^^"U  -I  If  [-["If -1 


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Édit.  de  Wilhem,  i836,  18/10,  et  recueil  de  Lyon,  18/17. 


Édit.  de  Cruppi,  i84o. 


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1   I  '     I 


Edit.de  Potlier,  i845. 


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Cliants  chrétiens,  i8/i5. 


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33: 


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Recueil  luthérien  de  Paris,  i85/i. 


^-nr7^v--^-f'&-rTrf^ 


Recueil  de  Wchrstedt,  i855. 


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Recueils  de  Kurz,  1807,  et-dc  Genève,  18GG. 


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■9 ^ 


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LES  INNOVATIONS  AU  XVIII'  SIÈCLE  ET  AU  XIX".  395 

Recueil  reformé  de  Paris,  i85(j,  et  recueil  do  Nimcs,  i  SGij. 


r  rW  r  '^''T  r  r  ir  Or  ' 


Recueil  de  Melle,  1870. 


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r  r  ir  r  ^  ^-t^ 


Recueil  de  Lausanne,  1879. 


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PSAUME  LXXVn. 

2'  et  S""  phrases. 
Rliylhnjc  ori<;iiial. 


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33: 


Recueil  de  Francfort-sur-le-JIcin,  1785. 


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Édit.  de  Rerlin,  179t. 


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Edit.  de  Bourrit,  iSaS. 


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P  [M    d  ^       r^         .qI      I   T 


Édit.  de  Lausanne,  1801;  Râle,  i8i5;  Valence,  sans  date,  et  Berlin,  iSîq. 


~^i'  J    JlaJj  1^^  ''p  h^  U    f'f    f^S 


Z2rz^ 


3KS: 


Édit.  de\Vilbcm,  i83G,  i8'io,  et  r(?cucil  de  Lyon,  18/17. 


1|J,J    J  i|=    pl^-l^rplp    ^    p   1^    pl^J   r 


396  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIÈCLE  ET  AU  XIX= 

Édit.  de  Cruppi,  i8io. 


fT'i  JitJ'^'  r  nrrif  F  pir^i 


Edit.  dePottier,  i845 


Lent. 


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Recueil  lulhcrien  de  Paris,  i85/i. 
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Recueil  de  Webrstcdt,  i855. 


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Recueil  de  Kurz,  1807 


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Recueil  réformé  de  Paris,  1809. 


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Recueils  de  Genève,  18G6,  et  de  Nimes,  18G9. 


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^        * 


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Jfo: 


Ces  tableaux  donnent  lieu  à  plusieurs  remarques. 

Il  paraît  d'abord  que,  jusqu'en  i83o,  les  mélodies  modifiées  n'avaient 
pénétré  en  France  que  dans  les  quelques  Eglises  qui  se  servaient  du 
recueil  à  quatre  parties  et  sans  date  de  Valence,  et  qu'une  grande  part  de 
la  responsabilité  de  cette  prétendue  amélioration  de  nos  mélodies  incombe 
au  consistoire  réformé  de  Paris.  Quelques  années  avant  i836,  il  chargea 
un  artiste  de  mérite,  souvent  mieux  inspiré,  Wilhem,  d'harmoniser  trente 
psaumes  à  trois  parties.  «On  avait  alors,  dit-il  dans  l'avertissement^'', 


^')  Nouveau  clioix  de  mélodies  des  psaumes  rliylhmces,  etc.,  par  M.  B.  VVilhcm,  Paris,  l\isler, 
i836.  In-12. 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX^ 


397 


expressément  imposé  an  rédacteur  musicien  l'obligation  de  respecter  la 
notation  des  livres  de  psaumes,  sous  le  double  rapport  des  intervalles  et 
de  la  durée;  et  il  s'était  astreint  à  n'employer  que  l'harmonie  du  livre 
d'orgue  en  usage,  celui  de  1-766.55  On  a  vu  tout  à  l'heure  que  Wilhem 
ne  tint  aucun  compte  de  la  règle  qui  lui  était  tracée  relativement  à  la 
durée,  et  qu'il  s'émancipa  au  point  de  transformer  des  rondes  en  noires, 
et  d'introduire  la  mesure  à  3/k  dans  un  recueil  dont  elle  avait  été  soi- 
gneusement bannie  à  l'origine. 

Ce  premier  essai,  bientôt  suivi  d'un  autre,  obtint  l'assentiment  des  di- 
recteurs de  l'Eglise,  c[ui  lâchèrent  la  bride  à  l'artiste  et  l'excitèrent  à  aller 
plus  loin.  Ils  lui  firent  demander,  ajoute-t-il,  ç^si,  sans  rien  changer 
encore  aux  intonations  musicales  des  livres  de  psaumes,  mais  en  usant  de 
plus  de  liberté  pour  la  valeur  des  notes,  il  ne  serait  pas  possible  de  former 
des  mélodies  plus  saisissables  (!),  d'employer  une  harmonie  moins  monotone, 
et  d'arriver  enfin  à  un  chant  religieux  constamment  solennel  et  simple.  55 
A  travers  le  vague  et  l'obscurité  de  ce  langage,  une  seule  chose  appa- 
raît clairement  :  c'est  que  le  consistoire,  incapable  de  goûter  les  sévères 
beautés  du  genre  choral,  créé  par  la  Réforme,  avait  rompu  avec  la  tradi- 
tion huguenote,  et  voulait  transformer  de  splendides  mélodies  du  xvi*  siècle 
en  cantiques  guillerets  du  xix\  Le  mal  fut  contagieux  et  s'étendit  rapide- 
ment, mais  ne  gagna  que  les  grandes  villes,  et  peu  ou  point  les  villages, 
restés  à  bon  droit  attachés  aux  mélodies  primitives  ''^ 


*'^  La  beauté  de  nos  vieilles  mélodies  trouva 
pourtant  quelques  défenseurs,  mais  imbus 
aussi  de  l'esprit  du  temps,  rtll  y  a  plus  de 
trente  de  nos  psaumes,  écrivait  M.  Goguet,  de 
Cozes,  dans  la  Revue  protestante  de  1828, 
dont  le  chant  est  tellement  bien  composé  que 
je  ne  crois  pas  qu'on  puisse  rien  faire  de 
meilleur;  du  moins  jusqu'ici  on  n'a  pu  y  par- 
venir.'7  Et  il  proposait,  au  même  moment,  de 
modifier  le  rhythme  là  où  les  blanches  sont  en 
nombre  impair,  c'est-à-dire  de  retrancher  les 
syncopes.  Selon  M.  G.  Mùller,  dont  nous 
trouvons  plusieurs  lettres  dans  la  même  Uemie 
et  à  la  même  date,  la  mélodie  du  psaume  cxi.x 
ne  paraissait  devoir  subir  aucun  changement, 
de  même  que  celles  des  cl,  cxvi  ,  lxxxvi  ,  xlvii, 
XV,  m,  V,  XIX,  Lxxxiv,  cxvm,  cxxxviu  et  Si- 


méon ,  ffoù  les  blanches  et  les  rondes  sont  pas- 
sablement bien  employées,  et  qui  n'ont  pas 
de  ces  demi-mesures  auxquelles  nos  oreilles 
auraient  de  la  peine  à  s'accoutumer  aujour- 
d'hui.^7  Il  avait  déjà  paru,  en  1828,  un 
essai  de  corrections ,  dans  «un  cahier  de  mu- 
sique gravé  à  Paris 75,  où  se  trouvaient  «quel- 
ques beaux  airs '5,  mais  surchargés  de  notes 
d'agrément. 

En  rendant  compte  de  l'édition  des  psaumes 
de  Ch.  Bourrit,  Samuel  Vincent  s'exprimait 
ainsi ,  dans  les  Mélanges  de  religion  (182  a),  l.V, 
p.  188  : 

«De  toutes  parts  on  réclame  le  perfection- 
nement de  notre  chant  sacré.  Les  paroles  et  la 
musique  demandent  également  une  réforme 
fondamentale.  Nous  chantons  encore  les  mêmes 


398  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX% 

Nous  avons  peine  à  croire  qu'un  musicien  de  la  valeur  de  Williem  n'ait 
pas  eu  à  vaincre  des  scrupules  artistiques,  au  moment  oii  il  portait  la 
main  sur  l'œuvre  si  remarquable  de  Bourgeois.  xMais  on  voulait  du  nou- 
veau à  tout  prix;  il  céda  et  ne  fit  grâce  à  aucune  mélodie,  même  aux  plus 
belles,  même  à  celles  qui  appartiennent  à  l'histoire  de  l'âge  héroïque  de 
la  Réforme.  Toutes  furent  estropiées,  accélérées  ou  ralenties,  et  soumises  à 
quatre  différentes  sortes  de  mesure  :  quarante -huit,  à  la  mesure  à  U  temps; 
soixante,  à  la  mesure  à  2//t;  quatre,  à  la  mesure  à  3 ,  et  trente-huit,  à  la 
mesure  à  3//i. 

Un  organiste  de  Castres,  M.  Auguste  Cruppi ,  «frappé  de  la  beauté 
antique,  grave,  simple,  qui  caractérise  nos  mélodies,  ainsi  que  de  leur 
étonnante  variété,»  dépassa  les  hardiesses  de  Wilhem.  Ces  mélodies  «man- 
quaient de  rhythme,  dit-il"^,  et  je  sentis  le  besoin  de  leur  en  donner. 
Complètement  étranger  à  ce  qui  se  passait  au  sein  de  l'Eglise  protestante, 
j'ignorais  que  des  artistes  très  supérieurs  eussent  déjà  fait  des  travaux  en 
ce  genre.  .  .  J'étais  déjà  fort  avancé  dans  mon  œuvre.  .  . ,  quand  le  travail 
de  M.  Wilhelm(s/c)  et  une  livraison  de  celui  de  M.  Pottier  me  furent  com- 
muniqués. Je  regrettai  vivement  de  n'avoir  pas  plus  tôt  connu  le  premier  ; 
et  je  me  sentis  sur  le  point  de  perdre  courage ,  n'ayant  nulle  envie  de 
rivaliser  avec  un  tel  maître.  55  Cependant  il  crut  donner  du  rhythme  à 
ces  mélodies  en  les  rendant  sautillantes,  et  en  changeant  en  croches  les 
blanches  de  l'original.  Des  soixante-huit  psaumes  que  contient  son  recueil, 
trois  sont  à  2  temps,  vingt-cinq  à  2/2  ,  vingt  à  3,  vingt  et  un  à  3/2  ,  et  trois 
finales  (lxxxv,  xc  et  ci)   ont   une    mesure  autre  que   celle   du  reste  du 

airs  qui  furent  composés  au  milieu  du  xvi°  siè-  dérés  ceux  qui  se  moquent  do  notre  chant  avec 

cle,  dans  l'enftince  de  Tart  musical,  et,  qui  lant  d'acrimonie;  et  je  puis  dire,   pour  ma 

pis  est,  nous  les  chantons  mal.  .  .  Notre  Psau-  part,  que,  dans  les   circonstances  rares  où 

lier  a  grand  besoin  d'être  refondu,  paroles  et  j'ai  entendu  quelques-uns  de  nos  beaux  psaumes 

chant.  .  .  Ce  n'est  pas  que  le  chant  n'ait  quel-  exécutés  comme  ils  doivent  l'être,  ils  ont  pro- 

quefois  de  la  mélodie;  ce  n'est  pas  surtout  que  duit  sur  moi  un  effet  auquel  j'étais  loin  de 

les  accords  ne  soient  graves,  justes  et  beaux.  m'atlendre. 'i 

Tout  cela  est  vrai,   et  plus  vrai  qu'on  ne  le  '■'   kvQvi\&semQn\.  Au  Nouveau  Psauiier  con- 

pense  communément.  On  juge  de  nos  psaumes  tenant  les  soixante-huit  psaumes  qu'on  chante 

horriblement  maltraités  dans  l'exécution,   et  ordinairement,  choisis  par  une  réunion  de  pas- 

l'on  n'a  point  d'idée  de  ce  qu'ils  sont  quand  leurs,  etc.,  précédés  de  principes  de  musupie  à 

l'exécution   est    bonne,   et  toutes  les  parties  la  portée  de  tous  les  fidèles,   par  M.  Auguste 

chantées  avec  justesse  et  combinées  dans  une  Cruppi.  Casties,  chez  l'auteur.  Nîmes,  Bian- 

proportion  convenable.  Rousseau  a  exprimé  là-  quis  Guignoux,  18/40.   In-ia.   Musique  chif- 

dessus  une  opinion  qui  devrait  rendre  plus  mo-  frée. 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XI\. 


399 


morceau.  Qu'eût-il  donc  pu  faire  de  plus,  s'il  n'avait  pas  él6  frappé  de  h 
beauté  antique,  grave,  simple,  et  de  l'étonnante  variété  de  ces  mélodies?  Propor- 
tion gardée,  il  a  fait,  plus  cjue  Williem,  usage  de  la  mesure  à  trois  temps  ; 
aussi  son  œuvre  a-t-clle  eu  moins  de  succès  :  on  n'en  connaît  qu'une  édi- 
tion, tandis  que  le  recueil  de  Wilhem,  qui  en  eut  au  moins  huit,  n'a  été 
remplacé  que  depuis  peu  d'années,  et  est  encore,  si  nous  ne  nous  trom- 
pons, usité  dans  un  des  temples  de  Paris. 

M.  Pottier  a  suivi  la  même  voie  justpi'au  ridicule  et  à  l'inconvenance.  Il 
est  même  permis  de  penser  que  son  travail,  publié  à  Paris  cinq  ans  après 
celui  de  MM.  Susmutter  et  Cruppi,a  dû  éclairer  le  consistoire  sur  les 
dangers  qu'il  avait  courus  en  entreprenant  la  correction  d'une  œuvre  ma- 
gistrale, qui  ne  demande  qu'à  être  bien  exécutée  pour  retrouver  tout  le 
charme  qu'elle  avait  à  l'origine.  M.  Pottier  fit  chanter  nos  mélodies  sur 
des  rhythmes  de  marche,  de  valse  et  de  contredanse;  son  Psautier  n'a 
presque  rien  à  envier  à  celui  de  Pellegrin,  ni  aux  airs  de  romance  et 
d'opéra  des  cantiques  catholiques.  Les  croches  ne  lui  suffisent  pas;  il  lui 
faut  des  doubles  croches  et  des  mesures  à  6/8  et  à  3/8.  Des  soixante- 
quinze  mélodies  qu'il  a  ainsi  arrangées,  trente-deux  sont  à  à  temps,  une  à  9, 
trente-six  à  3,  cinq  à  6/8  et  une  à  3/8.  Ses  psaumes  ii,  xx  (voir  p.  a gS 
et  297),  xxv  et  Lxxvii,  sont  de  véritables  profanations,  au  point  de  vue 
artistique  aussi  bien  qu'au  point  de  vue  religieux.  Cependant  M.  le  pas- 
teur Vermeil,  de  Bordeaux,  recommandait  l'adoption  des  v^psaumes  rendus, 
par  M.  Pottier,  à  leur  mélodie  primitive,  n  comme  éminemment  favorable  à 
l'amélioration  du  chant  sacré.  «Comme  il  s'agit,  disait-il''^  non  de  chan- 


"'  Lettre  circulaire  du  20  juillet  i833, 
adressée  à  tous  les  pasteurs.  M.  Vermeil  y  de- 
mandait non  seulement  que  le  texte  du  Psau- 
tier fût  largement  revisé,  mais  aussi  qu'on  en 
ôtât  les  «sentiments  de  haine,  de  colère  et  de 
vengeance, ;i  qu'on  fît  r.un  choix  de  psaumes 
appropriés  au  culte  chrétien  ,n  auxquels  on 
ajouterait  des  hymnes  inspirées  par  l'esprit 
de  l'Évangile.  Nous  devons  la  communication 
de  cette  pièce  à  l'obligeance  de  M.  Franck 
Puaux.  —  Le  même  pasteur  vient  encore  de 
nous  transmettre  une  autre  pièce  infiniment 
curieuse,  qui  nous  apprend  à  l'aide  de  quel 
étrange  procédé  J\L  Pottier  croyait  avoir  rendu 
les  psaumes  de  David  à  leur  mélodie  primitive. 


C'est  une  lettre  lithographiée,  que  cet  «ex- 
musicien  de  l'empereur  et  roi-i  adressait  de 
Paris,  le  16  avril  i8o3,  à  MA/,  les  vénérables 
membres  des  consistoires  de  l'Eglise  reformée  de 
France,  pour  leur  offrir  sa  revision  de  la  mu- 
sique du  Psautier. 

Ayant  entendu  chanter  nos  psaumes,  durant 
un  séjour  de  quelques  mois  qu'il  fit  à  Clairac. 
M.  Pottier  éprouva,  bien  qu'il  n'appartint  pas 
à  notre  culte,  le  désir  de  les  mettre  plus  en  har- 
monie avec  les  [foiits  et  les  habitudes  de  la  civilisa- 
tion actuelle.  «Je  commençai,  dit -il,  par  admi- 
rer la  grandiose  poésie  du  texte,  puis,  allant 
ensuite  aux  grosses  notes,  écrites  au-dessous 
des  accents  du  poète,  j'y  cherchai  vainement 


liOO 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX- 


ger,  mais  de  chanter  âifféremment  la  musique  de  nos  psaumes,  et  comme 
on  la  reconnaît  aisément  sous  le  rhythme  auquel  M.  Pottier  l'a  soumise, 
ce  n'est  pas  une  nouveauté  qui  répugne  aux  habitudes  des  fidèles.  ?) 
On  peut  dire  que  la  manie  des  corrections  de  tout  genre,  dont  notre 
Eglise  est  encore  loin  d'être  guérie,  avait  atteint  chez  M.  Pottier  son 
apogée '^^.  Les  modifications  rhythmiques  tentées  ensuite  sont  loin  de  l'exa- 
gération et  de  la  dépravation  de  goût  qui  avaient  inspiré  les  siennes. 


d'abord  l'expression  particulière  à  chacun  des 
psaumes.  Plus  de  mouvement,  plus  de  vie; 
tout  était  mort.  D'où  vient  ce  bruit  parmi  les 
nations  ?  était  chanté  avec  les  mêmes  sons  et 
du  même  ton  que  :  Mon  Dieu,  mon  Dieu, pour- 
quoi m'as-lu  laissé?  L'exclamation  :  Qu'on 
batte  des  mains  !  n'avait  ni  plus  d'action ,  ni 
plus  de  chaleur,  que  ce  mot  d'une  âme  douce 
et  tranquille  :  Heureux  l'homme  fidèle.  Je  vis 
d'abord  là  une  impossibilité  d'admettre  la  sin- 
cérité de  cette  tradition  musicale;  car,  dans 
quelque  temps  que  ce  soit,  dût -on  remonter 
à  quatre  et  cinq  cents  ans,  on  ne  trouvera  pas 
un  seul  morceau  de  musique /aït^onr  des  pa- 
roles qui  n'exprime  ou  n'essaye  d'exprimer 
ces  paroles  par  les  procédés  constants  de  l'art 
musical,  c'est-à-dire  par  la  valeur  des  notes, 
qui  constitue  le  rhythme,  et  par  le  mouve- 
ment imprimé  à  ce  rhythme,  qui  détermine 
son  expression  particulière.^^ 

Après  avoir  modifié  la  valeur  des  notes  et  la 
mesure  de  quelques  psaumes,  M.  Pottier  s'ex- 
tasia sur  les  résultats  obtenus  :  il  avait  trouvé 
le  rhythme  et  le  mouvement  qui  convenaient 
aux  paroles.  Puis,  emporté  par  un  élan  de  ce 
subjectivisme  lyrique  qui  se  rit  de  l'histoire 
et  refait  le  monde  à  sa  fantaisie,  il  en  conclut 
que  «c'était  dans  ce  rhythme  et  dans  ce  mou- 
vement que  la  musique  avait  été  composée.  .  . 
C'est  ce  qui  fait,  ajoute-t-il,  que  je  me  crois 
très  bien  fondé  à  prétendre  que  j'ai  rendu  les 
psaumes  de  David  à  leur  mélodie  primitive. 
Comment,  en  cifet,  résister  à  une  évidence  de 
cette  nature?  Le  hasard  aurait  peut-être  pu 
faire  qu'un  ou  deux  de  ces  chants  se  prêtas- 
sent à  cette  transformation.  Mais  trente,  mais 
soixante ,  mais  tous  !  n 


Les  pasteurs  de  Clairac  et  de  Bordeaux, 
jeunes  alors  (MM.  Jacquier  et  Vermeil),  se 
laissèrent  gagner  par  cet  enthousiasme;  c'est 
ce  qui  explique  pourquoi  les  premiers  essais 
de  la  nouvelle  musique  eurent  lieu  à  Clairac 
et  à  Bordeaux. 

^^'  Cependant  deux  pasteurs  lui  repro- 
chaient, en  i838,  de  ne  s'être  pas  encore 
assez  émancipé. 

M.  L.  C.  {sic),  qui  proposait  d'aller  deman- 
der à  Bossini,  Meyerbeer  ou  Auber  de  nous 
faire  des  airs  de  psaumes ,  écrivait  dans  VEvan- 
géliste  du  1 5  mars  :  tr  II  était  fort  question  dans 
nos  Eglises,  il  y  a  trois  ans  environ,  d'une 
réforme  à  faire  dans  notre  chant  sacré.  .  . 
D'où  vient  que  l'entreprise  n'a  pas  réussi?.  .  . 
C'est  que  la  réforme  n'était  pas  assez  radicale, 
c'est  que  la  nouvelle  musique  rappelait  trop 
l'ancienne,  c'est  que,  sans  nous  avoir  débar- 
rassés complètement  de  sa  trop  souvent  intolé- 
rable mélodie ,  on  nous  menaçait  de  la  rendre 
encore  un  peu  plus  difficile  qu'elle  n'est,  en  la 
soumettant  à  des  rhythmes  que  je  n'ai  pas 
trouvés  assez  simples.  .  .  Je  crois  que  les  es- 
sais de  M;\L  P[ottier]  et  W[iihem]  n'ont  point 
satisfait  les  exigences  des  connaisseurs  et  du 
public  de  nos  temples,  -o 

Le  i5  mai,  M.  le  pasteur  Bastio,  qui  avait 
publié  un  petit  recueil  de  psaumes  et  de  can- 
tiques avec  musique  nouvelle,  écrivait,  à  sou 
tour,  dans  la  même  feuille  :  «Les  corrections 
musicales  les  plus  connues  sont  celles  de 
MM.  Wilhem  et  Pottier.  .  .  M.  Wilhem,  lié 
par  un  mandat   impératif,   n'a   pu  éviter   la 

monotonie  avec  deux  valeurs  de  notes 

Quanta  M.  Pottier,  appuyé  sur  une  fiction ,  il 
s'est  permis  beaucoup  plus  de  changements; 


LES  INNOVATIONS  AU  WIIP  SIECLE  ET  AU  XIX^  401 

La  quatrième  édition  dos  Clutnts  chrétiens  (i8/i5)  a  conservé  dix  mélo- 
dies du  Psautier,  dont  le  rhytbnie  est  partout  changé,  sauf  celui  des 
psaumes  m  et  cxvi;  mais  au  moins  a-t-il  conservé  sa  gravité. 

Le  recueil  de  Lyon  (18/17)  renferme  cinquante  psaumes,  dont  vingt- 
six  à  II  temps,  onze  à  9//1  et  treize  à  3//i.  Le  rliythme  de  quarante-siv 
d'entre  eux  s'écarte  beaucoup  de  l'original. 

Les  diverses  mesures  à  3  temps  ont  disparu  du  recueil  luthérien  de 
Paris  (i85/i),  dont  trente  et  un  psaumes  sont  à  /i  temps  et  douze  à  2; 
le  psaume  cxvi  est  le  seul  dont  le  rhythme  n'ait  pas  été  changé. 

Des  soixante-neuf  psaumes  du  recueil  de  l'Eglise  réformée  de  Paris 
(1869),  dix  seulement  ont  conservé  leur  rhythme  primitif;  tout  le  reste 
est  défiguré. 

Le  recueil  de  Nîmes  (i86())  a  conservé  trente-six  psaumes,  et  il  n'y 
en  a  que  neuf  dont  le  rhythme  ail  été  peu  ou  point  modifié. 

Le  recueil  de  Melle  (1870),  publié  par  M.  le  pasteur  Maillard  ,  contient 
seize  psaumes,  dont  deux(cxvi  et  cxix)  ont  presque  absolument  le  rhythme 
de  l'original;  trois  (lxv,  lxxxvi  et  cni)  s'en  écartent  un  peu  plus,  et  le 
reste  encore  davantage. 

En  Suisse,  où  le  chant  des  psaumes  n'a  pas  été,  comme  en  France, 
interdit  durant  des  siècles,  dans  cet  heureux  pays  où  l'on  a  pu  conti- 
nuer sans  interruption,  depuis  la  Réforme,  à  surveiller  l'exécution  du 
chant  religieux,  la  tradition  protestante  n'a  point  subi  les  éclipses  ([ui  ont 
contribué  cliez  nous  à  son  affaiblissement.  Aussi  l'ancien  rhvthme  des 
psaumes  s'est-il  conservé  à  Berne,  à  Genève,  à  Lausanne,  bien  mieux  qu'à 
Paris,  à  Lyon,  etc. 

Il  y  eut  pourtant  à  Genève,  comme  chez  nous,  une  période  de  dé- 
faillance, qui  coïncide  avec  le  début  de  notre  siècle,  et  dont  le  recueil  de 
psaumes  et  de  cantiques  de  Baie  (181  5),  ainsi  que  les  Psautiers  de  Bour- 
rit  (1828),  Malan  (182/1)  et  Wehrstedt  (i855),  offrent  un  témoignage 
évident.  On  lit  dans  la  préface  de  ce  dernier  recueil,  datée  du  i"' décembre 
i85/i  i^BlhUolh.  du  prot.fr.)  : 

La  vénérable  compagnie  des  pasteurs  de  Genève  ayant  institué,  on  iS'io,  une  com- 
mission  dont  le  mandat  était  d'améliorer  le  chant  sacré,  un  des  premiers  soins   de 

il  est  imporlanl  de  remarquer  que   Iph   plus  n'ait  far-  enlièreiiient  supprimé  lo  llièmo  au- 

beaiix  de  rps  chants  sont  ceux  qui  rcfsetnbJenl  (juel  il  a  cru  devoir  s'alhicliei-  plus  on  moins 

le  moins  aux  annens,  et  il  est  à  re^jretler  qu'il  encore. 'i 


/lO^  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX^ 

cetlc  commission  fut  de  s'occuper  des  harmonies  de  nos  psaumes.  Après  avoir  examiné 
les  recueils  d^jà  connus  et  consulté  des  experts  sur  leur  valeur  musicale,  elle  décida  de 
faire  composer  de  nouvelles  harmonies,  et  s'adressa,  dans  ce  but,  à  M.  Wehrstedt, 
que  ses  connaissances  et  son  expe'rience  dans  ce  genre  spécial  de  musique  dési[|naient 
d'avance  à  son  choix.  C'est  le  travail  de  ce  compositeur  distingué  quelle  publie  aujour- 
d'hui. 

«L'auteur,  ajoute  la  préface,  avait  réussi  à  éviter  la  monotonie  de  la  plu- 
part des  travaux  analogues,  et  à  donner  à  ces  chants  le  style  noble,  sévère 
et  animé  qui  convient  aux  paroles  et  aux  émotions  du  psalmiste .  .  .  Nous 
avons  adopté  pour  la  notation  l'emploi  des  blanches,  des  noires  et  des 
croches.  Ce  système  est  nécessité  par  le  rhytbme,  qui,  soigneusement 
observé,  conserve  au  chant  de  nos  psaumes  un  caractère  d'originalité  et 
de  vie  dont  il  est  totalement  dépourvu  avec  l'usage,  comparativement 
récent,  des  notes  égales,  w 

Qu'on  se  rassure;  les  croches  n'apparaissent  que  de  loin  en  loin,  dans 
les  parties  d'accompagnement,  et  jamais  dans  la  mélodie.  Mais,  d'un  autre 
côté,  le  rhythme  qu'il  s'agit  ici  d'observer,  et  qui  fait  l'originalité  et  la  vie 
des  psaumes,  n'a  rien  absolument  de  commun  avec  ce[ui  de  l'original.  11 
est  si  peu  marqué,  si  uniforme,  qu'il  rentre  pour  ainsi  dire  dans  le  sys- 
tème du  chant  à  notes  égales.  A  l'exception  de  la  dernière  note  et  parfois 
de  l'avant-dernière  de  chaque  phrase,  qui  sont  longues,  toutes  les  autres 
n'ont  qu'une  durée  d'un  temps  et  sont  exprimées  par  des  noires.  Les  pauses, 
les  syncopes  et  tout  ce  qui  constitue  le  rhythme  ont  disparu.- A  part  l'har- 
monie, que  nous  ne  jugeons  point,  faute  de  connaissances  techniques,  et 
dont  on  a  vu  ci-dessus  un  exemple  (p.  3o3),  cette  publication  est  infé- 
rieure à  celle  de  Williem,  qui  s'éloignait  au  moins  de  la  litanie  à  notes 
égales.  Heureusement,  la  tradition  et  le  bon  goût  n'étaient  pas  assez 
oblitérés  pour  que  ce  système  triomphât  :  le  recueil  de  Wehrstedt  n'eut 
qu'une  existence  éphémère. 

Deux  ans  plus  tard,  il  en  parut  un  autre,  conçu  d'après  des  principes 
tout  différents,  savoir  le  Choix  des  cnntupies  et  des  psaumes  rhythmcs  arranges 
four  quatre  voix  mêlées,  par  Kurz,  Neuchâtel,  1857,  in-8",  autographié, 
que  M.  Bovet  nous  a  obligeamment  communiqué. 

Nous  lisons  dans  la  note  qui  termine  l'opuscule  : 

Entrant  dans  les  vues  de  la  Commission  (du  chant  sacré),  j'ai  voulu,  non  pas  faire 
une  œuvre  nouvelle,  mais  conserver  et  restaurer  autant  que  possible  notre  vieille 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XI\'.  -/j03 

musique  d'église,  en  maintenant  son  caractère  propre  et  en  ne  la  modifiant  que  là  où 
le  besoin  l'exigeait  absolument.  Un  des  caractères  de  nos  psaumes  est  leur  rhythme  ou 
l'inégale  valeur  des  notes,  et  c'est  par  là  qu'ils  se  distinguent  du  choral.  Cette  distinc- 
tion est  trop  souvent  tombée  de  fait,  et  nos  psaumes,  composés  primitivement  avec 
rhythme ,  ont  peu  à  peu  perdu  ce  mouvement ,  en  prenant  ainsi  la  forme  du  choral. 

Fallait-il  faire  revivre  ce  trait  distinctif  du  psaume?  Telle  est  la  question  qui  s'est 
ao-itée  dans  la  Commission,  et  sur  laquelle  moi-même  je  n'avais  pas  d'abord  un  avis 
très  arrêté.  Mais  plus  j'ai  étudié  la  chose,  plus  j'ai  senti  que  le  rhythme  est  dans  l'es- 
sence du  psaunie,  qu'il  en  fait  la  vie  et  le  plus  souvent  la  beauté.  Déjà  même  l'expé- 
rience est  venue  me  prouver  que,  loin  d'ajouter  au  chant  une  difficulté  nouvelle,  la 
diversité  de  la  mesure  donne  au  psaume  un  caractère  qui  l'a  bientôt  gravé  dans  la 
mémoire. 

J'ai  donc  conservé  le  rhythme  primitif,  en  me  permettant  seulement  quelques  modi- 
fications qui  me  paraissaient  indispensables.  .  .  Quant  à  l'harmonie,  je  me  suis  appli- 
qué à  conserver  autant  que  possible  celle  que  nous  avons,  et,  oi!i  j'ai  cru  devoir  la 
modifier,  j'ai  cherché  surtout  ce  qui  serait  facile  et  exécutable  pour  une  assemblée 
nombreuse. 

Le  musicien  qui  faisait  entendre  un  langage  si  sensé  a  tenu  parole  et 
n'a  que  très  peu  modifié  le  rhythme  primitif  de  nos  airs  (voir  cependant, 
au  chapitre  des  harmonistes,  le  psaume  xlii,  plus  modifié  que  les  autres); 
toutefois  il  n'a  pas  suffisamment  respecté  les  silences  de  la  fin  des  vers,  et 
a  eu  le  tort  :  i°  de  ne  pas  conserver  partout  la  mesure  à  2  temps ,  d'employer 
celle  à  3/2  dans  sept  psaumes  (m,  lxvii,  lxxxi.  xcvii  ,  xcix,  ci,  cxxx), 
celle  à  3//i  dans  deux  (xlii  et  cxli);  et  2°  d'introduire  diverses  sortes  de 
mesure  dans  un  même  morceau  :  complication  inutile,  et  nuisible  pour 
des  chanteurs  peu  exercés.  Il  eût  beaucoup  mieux  valu  employer  la  syn- 
cope ,  qui  se  trouve  dans  l'édition  originale. 

Au  reste,  ces  défauts  ont  disparu  des  plus  récentes  éditions  suisses. 

Des  soixante  et  un  airs  du  recueil  de  Genève  (1866),  quarante-cinq 
sont  peu  ou  point  modifiés  dans  le  rhythme,  et  onze  seulement  des  cin- 
quante du  recueil  de  l'Eglise  libre  de  Lausanne,  1872,  ont  subi  sous 
ce  rapport  des  modifications,  dont  quelques-unes  sont  peu  importantes. 

3"  MODIFICATION  DES  INTONATIONS. 

Les  innovations  de  ce  genre  ont  été  moins  nombreuses  que  les  autres. 
On  sentait  généralement  qu'il  n'était  pas  permis  de  toucher  aux  intona- 

•îG. 


ItOh 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX" 


tions;  qu'on  ne  pourrait  le  faire  sans  changer  le  caractère  fondamental 
des  mélodies  ;  qu'il  fallait  abandonner  celles  qui  déplaisaient  et  conserver 
les  autres  telles  quelles.  Qui  donc  oserait  modifier  la  Marseillaise?  A  plus 
forte  raison  fallait-il  respecter  ces  airs  que  tant  de  générations  ont  chantés 
avec  amour,  dont  elles  ont  vécu,  auxquels  se  rattachent  de  si  émouvants 
et  si  glorieux  souvenirs,  et  dont  quelques-uns  sont  véritablement  classiques. 

Toutefois  Johann-Michael  Millier  (1785)  y  a  ajouté  des  notes  de  pas- 
sage, des  fioritures  dans  la  mauvais  goût  de  son  temps.  (Voir  chap.  xxni, 
p.  287.) 

Les  pasteurs  de  l'Eglise  française  de  Baie,  Abr.  Ch.  Baillif  et  J.  H. 
Ebray,  allèrent  plus  loin;  non  seulement  ils  y  firent  des  enjolivements, 
mais  ils  ne  reculèrent  pas  même  devant  la  mutilation.  Trente-neuf  mor- 
ceaux de  leur  Recueil  de  psaumes  et  de  cantiques  à  (juatre  parties ,  Baie,  Guill. 
Haas,  iSi^,in-S°{Collect.de  M.  Bovet),  onl  nos  mélodies,  dont  quelques- 
unes  sont  gravement  modifiées,  notamment  celles  des  xxv,  xxxvi,  lxxxiv. 
On  a  vu  plus  haut  le  xxv  avec  une  harmonie  entièrement  nouvelle;  nous 
ne  donnons  ici  que  le  lxxxiv. 


PSAUME  LXXXIV. 


Édit.  originale. 


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Edit.  de  Baie,  181 5. 


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LES  INNOVATIONS  AU  XVIII'  SIÈCLE  ET  AU  XIX^  /i05 

Bourrit  a  suivi  le  même  système,  en  l'exagérant;  cependant  ses  modifi- 
cations les  plus  graves  n'ont  porté  que  sur  les  finales.  Il  faut  un  elïort  pour 
reconnaître  dans  l'air  suivant  notre  magnifique  psaume  li. 


PSAU3IE  LI. 


Edil.  originale. 


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Edit.  (le  Bourrit,  i893. 


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Mi   -    fé-ri    -    cor-  de  et     grâce,  ô 


Dieu      des    cieux.    Un  grand pé  -  clieur 


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plo-  re       ta   clé  -  nien  -  ce; 


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de         la    dou  -  ceur  im  -  mon  -  se. 


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Dai  -  gne,Sei  -  gneur,       ef    -    fa-cer 


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331 


a    -    vcc      soin      De      mes  pé  -  cliés 


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la         It-clie      si    pro  -  fou -do, 


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Et  fais-moi      grâce       en      ce  près 


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-sa ni      bc   -   soin,    Sur       la  bon  -   lé 


hOÙ  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIÈCLE  ET  AU  XIX 


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331 


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tout     mon  es  -  poir  se         fon   -   de. 

Wilheru  a  marché  sur  les  traces  de  Bourrit,  mais  avec  plus  de  modéra- 
tion et  sans  pour  ainsi  dire  l'avouer  (^\  Bien  que  le  consistoire  lui  eût  im- 
posé le  respect  des  intonations,  on  trouve  déjà  dans  son  recueil  de  i836 
plusieurs  changements  de  ce  genre,  et  ils  sont  en  plus  grand  nombre  dans 
son  édition  complète  de  18/10.  Ces  modifications  n'atteignent  souvent 
qu'une  seule  note,  mais  cela  suffit  pour  dérouter  et  produire  un  mauvais 
effet.  En  voici  quelques  exemples  : 


PSAUME  XXV. 


Edit. 


orijjinak'. 


Edit.  Wilhem. 


33: 


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Quand     sur  toi     l'on      se  re   -   po  -  se. 


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PSAUME  XLII. 


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Que  mes  yeux  ver-ront  ta       fa  -  ce. 
PSAUME  XLVI. 


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Dès  qu'un  mal  cru-el     nous     ac  -  ca-ble. 


PSAUME  LXVI. 


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'"  Quand  on  est  sur  une  pente  ,  ii  est  bien 
rare  que  des  règles  ou  des  règlements  em- 
j)èchent  de  la  descendre.  Le  comité  biblique 
avait  aussi  imposé  une  règle  aux  reviseurs  du 
texte  d'Ostervald,  qui  la  violèrent  clandestine- 
ment aussi,  mais  en  obéissant  à  un  esprit 
contraire  à  celui  du  consistoire.  L'un  vou- 
lait innover  pour  moderniser,  l'autre  pour  re- 


I?    f   m 


^—^ 


Des  lou-an  -  gcs    à       l'É  -  ter  -  nel. 

ruler  en  arrière.  Les  correcteurs  bibliques  vou- 
laient faire  un  Ostervald,  non  plus  élégant  ou 
plus  exact,  mais  plus  orthodoxe,  et  voilà  pour- 
quoi ils  donnèrent  une  édition  qui  n'a  guère 
d'Ostervald  que  le  nom,  et  pourrait  rivaliser 
pour  l'inexactitude  avec  le  Psautier  de  Pol- 
tior.  (  Voii  r//îs(oî)V'  An  la  Sor.  hibl.  prolcsl.  de 
Paris.) 


LES  INNOVATIONS  AL  WIII    SIÈCLE  ET  AL  XLV. 


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PSAUME  LXIX. 


Éilit.  orij>inal 


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Edit.  WiUiein. 

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Je  perds  lia-leiiie  à     for-ce  de  me  ijlaiiidro. 

Rien  à  nos  yeux  ne  peut  excuser  ces  changements  inutiles  et  nuisibles, 
qui  n'ont  pas  de  raison  d'être.  Il  en  est  d'autres  que  nous  comj)renons 
mieux,  sans  les  approuver  davantage:  ce  sont  ceux  qui  ont  pour  but  de 
ramener  à  la  tonique  les  finales  qui  se  terminent  sur  la  dominante  (xxx, 
XXXI,  xLi,  Li,  I.XXXV,  xcv,  c,  OUI.  cxvii,  cxxi ,  Gxxvii,  cxxxix),  sur  la  sous- 
dominante  (xxxix,  Lvii,  cxxxii,  cxLvi)  et  même  sur  la  médiante  (xix,  lxx, 
cxLi,  cxLvii),  et  de  mettre  les  notes  initiales  mieux  en  rapport  avec  les 
principes  de  la  tonalité  moderne  (xvii,  lxhi,  en,  ix).  Quelques-uns  de 
nos  plus  beaux  psaumes  ont  frayé  la  route  à  la  révolution  musicale  qui 
s'accomplit  à  la  fin  du  xvf  siècle  :  ce  sont  ceux  qui  sont  écrits  dans  la 
tonalité  populaire,  devenue  la  tonalité  moderne.  Mais  d'autres  sont  écrits 
dans  la  tonalité  savante  ou  ecclésiastique  et  ne  peuvent,  cjuoi  qu'on  fasse, 
se  plier  aux  règles  de  la  composition  actuelle.  Ils  ne  nous  paraissent 
défectueux  que  parce  qu'ils  appartiennent  à  un  système  musical  tout  diffé- 
rent du  nôtre.  Par  exemple,  le  psaume  xxx  finit  sur  sa  tonique,  si  l'on 
remarque  qu'il  est  écrit  dans  le  septième  ton  ecclésiastique  ;  mais  il  finit 
sur  la  quinte,  si  on  lui  applicpe  la  tonalité  moderne.  Il  en  est  de  même 
du  psaume  li  ,  écrit  dans  le  troisième  ton.  Montrons  par  quelques  exemples 
comment  on  a  essayé  de  remédier  à  ces  imperfections,  créées  par  le  chan- 
gement de  la  tonalité. 

PSAUME  XVII, 

début  et  fin. 


Edit. 


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Edit.  Wilhem. 


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LES  INNOVATIONS  AU  XVIIl'  SIÈCLE  ET  AU  XIX' 


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Édit.  originale 


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PSAUME  eu, 

début. 


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Edit.  Wilhem. 


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Sei-ffiieur,  en- tends  ma  pri  -  è   -   re. 


PSAU31E  XX  \, 

début  et  fin. 


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Le  bien-fait  de  la    main  puis-san  -  te. 

Willieiii  ne  s'est  pas  borné  à  des  modifications  de  ce  genre  très  nom- 
breuses (XXX,  XXXI,  XXXV,  XXXIX,  XLIV,  L,  LI,  LVII,  LVIU ,  LXtlI,  LXIX,  LXX,  LXXI, 
LXXVI,     LXXXIII,    LXXXV,     LXXXVII,    XCUI  ,    C,    ClII,    CXIII,    CXVIl ,     CXXVI ,    GXXVIl  , 

cxxix,  cxxxi,  cxxxii,  cxxxvi,  cxxxix,  cxLi,  cxLii,  cxLvi,  cxLvii);  il  a  changé 
le  caractère  de  certaines  mélodies  en  y  ajoutant  des  dièzes  accidentels 
(xvi,  en),  et  en  a  bouleversé  d'autres,  comme  le  xxvi.  11  n'y  a  guère  que 
la  finale  suspensive  du  xix  qu'il  n'ait  pas  modifiée.  Les  xvii,  xxvietcii,que 
nous  croyons  écrits  dans  le  troisième  ton  ecclésiastique,  se  sont  montrés 
rebelles  à  toutes  les  modifications  et  n'oflrent  pas  à  l'oreille,  accoutumée 
à  la  triusique  moderne,  une  tonalité  précise  et  déterminée.  Dès  lors  à 
quoi  bon  les  corriger?  S'ils  no  sont  plus  supportables  aujourd'hui,  il  n'y  a 
qu  à  les  abandonner;  les  ti"ansformer  ou  les  refaire  est  impossible. 


Édit.  orioiiialt 


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PSAUME  XXVL 


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LES  INNOVATIONS  AU  XVUP  SIÈCLE  ET  AU  XIX'.  Zi09 


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Sur        mon  Dieu     je    m'as  -  su   -    re; 


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Je         ne    loin  -  be  -  l'ai     nul -îe- ment. 


On  ne  devinerait  pas,  en  lisant  la  préface  de  Wilheni,  qu'il  a  modifié 
et  dénaturé  un  si  grand  nombre  de  morceaux  : 

Quelques-unes  des  mélodies,  qui  coinmençaient  dans  un  ton  et  se  terminaient  sur 
sa  dominante,  ont  été  ramenées,  en  peu  de  notes,  à  leur  finale  naturelle,  la  tonique  ; 
telle  est  celle  du  psaume  cm .  .  .  Certains  passages  mélodiques  paraîtront  durs  ou  fau- 
tifs :  tel  est  l'emploi  du  la  naluvel  (Ps.  xxn,  troisième  mesure),  qui  pourrait  être  et 
serait  mieux  un  la  (Uczc.  S'il  y  a  là  une  sorte  de  dureté  pour  nos  oreilles,  habituées  au 
la  dieze  dans  tous  les  cas  semblables,  on  peut  aussi  y  trouver  un  caractère  mélodique 
que  nous  n'avons  pas  dû  prendre  sur  nous  d'effacer. 

Cruppi  s'est  montré  sous  ce  rapport  bien  plus  conservateur  que 
Wilhem  : 

J'ai  cru  devoir  respecter  la  finale  de  quelques  psaumes,  qui  se  lait  tantôt  sur  le  ton 
de  la  dominante  ou  cinquième  note,  tantôt  sur  celui  de  la  sous-dominante  ou  de  la  qua- 
trième note,  et  celle  de  quelques  autres,  dont  la  partie  chantante  ou  mélodie  primitive 
se  termine  sur  la  médianle  ou  troisième  note.  Néanmoins ,  j'ai  ajouté  à  ces  psaumes  un 
bis  an  dernier  vers,  que  l'on  pourra  dire  comme  finale  du  dernier  verset,  dans  les  localités 
où  le  choral  n'est  pas  harmonisé  et  dans  lesquelles  on  chante  à  l'unisson  la  mélodie 
primitive  sans  orgue.  Quant  aux  assemblées  qui  chantent  en  chœur,  elles  pourront  sans 
inconvénient  faire  usage  du  bis  à  chaque  verset  et  le  prendre  en  habitude,  pour 
épargner  les  emharras  qu'une  distraction  pourrait  occasionner. 

Le  but  de  l'auteur  de  ces  chants  fut  sans  doute  de  terminer  sur  la  note  par  laquelle 
il  avait  commencé  sa  mélodie,  afin  que  les  masses  peu  exercées  à  la  musique  eussent 
moins  de  peine  à  prendre  le  ton  au  commencement  de  chaque  verset.  Mais  le  sentiment 
de  la  tonalité  règne  souverainement  de  nos  jours,  et  j'ai  pensé  que  les  personnes  aux 


/ilO 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIir  SIÈCLE  ET  AU  XIX». 


yeiu  de  qui  la  musique  est  peu  de  chose  daus  l'histoire  pourraient  bien  avoir  les  sens 
blessés  de  ces  diverses  terminaisons  *''. 

Il  n'a  cependant  mis  de  double  finale  qu'à  dix  psaumes  (xix,  u,  lxiii, 

XCIII,  C,   CXIII,   CXVII,  CXXVII,  CXLI  etCXLVl). 

Pottier,  au  contraire,  a  déployé  ici,  comme  toujours,  son  insatiable  ar- 
deur d'innovation.  Les  cinquante-sept  mélodies  anciennes  qu'il  a  conser- 
vées sont  toutes,  sauf  trois,  modifiées,  soit  dans  leurs  finales,  soit  dans 
d'autres  phrases.  Nous  n'en  donnerons  que  quelques  exemples  : 

PSAUME  XXIV. 


Édit.  originale. 


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33: 


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Edit.  de  Potlier,  i845. 


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m       0. 


La    terre  au     Sei-giieur  ap- par  -  tient, 


^ — F 


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^ 


A  -  vec  tout     ce    qu'el  -  le     con  -  tient , 


f^  rrn^-^^ IJ^J^ 


Dans  sa   ma  -  gni-fi  -  que  struc-tu  -  ro. 


^ 


Sa  main    sur    les    mers  la    po  -  sa, 


-i^  \U  ^  h^  J  IJ-  1 


I 

l'e 

1- 

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cbi 

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et 

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•^ — 1 

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Pour     le  bien  de  sa     cré  -  a  -  tu  -  re. 


=a=^ 


~a 


W 


X3=^ 


PSAUME  XXV, 

3°  et  A"  phrases. 

J: 


33: 


Ï3: 


— »  ^  '  u — jj  I  1 


-* — w 

Que         l'en  -  ne  -  mi  qui  me     près  -  se 

"'  Inutile  d'ajouter  que  ces  réflexions  n'indiquent  qu'une  médiocre  connaissance  des  mystères 
de  la  musique  ancienne. 


o  o 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIII^  SIÈCLE  ET  AU  XIX' 

Édit.  origiiiak'.  Édit.  de  roUier,  1845. 


hW 


il   o  t>: 


fT~rî7 


*     m 


Ne      tri  -  oui-phe       pas      de     moi. 


PSAUME  CXVI, 

i"  phrase. 


|aiE^p[^^"f^ 


^'-&- 


m 


H'  m 


J'aime  mon  Dieu,  car  son  puis-sant  se-cours. 


PSAUME  CXXXVIII, 

6°  phrase. 


F=p 


m 


^   o  o 


jI%     p     m   a P—~P     ri     '    P     ^ 

f  r  rr  1''  r  ir  [  ir    i 

J'i  -  rai  l'a  -  do  -  rer,       ô    mon     Dieu .  .  . 

Le  recueil  luthérien  de  Paris,  i85/i,  est  infiniment  plus  sobre  de  cor- 
rections; il  a  respecté  les  finales  des  quarante-deux  mélodies  qu'il  em- 
prunte au  Psautier,  et  ne  s'est  permis  qu'un  très  petit  nombre  de  modi- 
fications (lxvi,  lxxh,  cl  et  cxxvi),  dont  la  dernière  équivaut  à  peu  près  à 
une  refonte  totale. 

PSAUME  LXVI, 

A*  phrase. 


Edit. 


onginale. 


Recueil  lulliérien  de  iSbU. 


Q  o 


g  p   Q  CE 


rr^^T^ 


Par       un  can-li-quc        so-lcn-nei. 


PSAUME  LXXII, 

5°  phrase. 


3s: 


2=^ 


(P   *^o  - 


^ 


Qu'à  ton  pcu-ple  il  rende  jus  -  ti  -  ce. 


Uiîî  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIl'  SIECLE  ET  AU  XIX' 


PSAUME  CL , 

5'  t't  8"  phrases. 


Édit.  orijjinalc. 


Recueil  luthérien  de  i854. 


A\f  o*^  ^  ^^  ^.u 


Z^ZEC 


^ 


^    ti    m 


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^^ 


rJ    Q  ri 


De  s;i  gloi-reiin-mor  -  tel  -  le. 


'r-p-y 


f=4 


^ 


«>— cf 


De       su  puis  -  san-ce  é-ler   -    iiel-le. 


PSAUME  CXXVL 


t'^   P   ['  f 


Édit.  orijjinale. 


:p: 


Q    p    P  ^ 


1^^    p   Qp'e^ 


"Q-p 


r;  l'  o  o 


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:0:3j: 


Recueil  luthérien  de  iS54. 


i^^  itJ  1^  p  i  p  ^t< 


xr 


Quand   Dieu    ti  -  ra      par    sa   bon     -     le 


4  °"°rr-^^^  t  l'rnrn 


33: 


Son  peu-pie       de  cap  -  ti  -  vi      -      té , 


ts» — # 


— is- 


^=* 


Cet     ad-mi  -  ra-bie    é  -  vé  -  ne    -    ment 


/^ 


y— 9 


à  *r. 


Pa  -  iiil  un     son  -  ne      seu  -  ]e  -  ment. 


f-^rrnr^i'.^i^^ 


Ë 


33: 


Sou  -  dain  l'al-lé  -  gres-sc  pu    -    bli    -    que 


f^^ 


M— a. 


M 


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É  -  cla-ta     par  un  saint  can    -    li    -     que; 


^ 


^ 


-©- 


On    di  -  sait  tout    haut     des  Hé    -    breu\ 


ô=^=F 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIl  SIÈCLE  ET  AU  \IX^  ilS 


Dieu    se  dé  -  cla  -  re       bien  pour       eux. 

Les  exagérations  de  Pottier  ont  produit  une  réaction  salutaire  :  la  mu- 
tilation des  mélodies  cessa  presque  entièrement  après  la  publication  de 
son  Psautier.  On  revient  à  une  plus  équitable  appréciation  de  nos  vieux 
airs,  si  variés  dans  leur  simplicité. 

C'est  à  peine  si  nous  avons  découvert  de  très  légères  modifications  dans 
le  recueil  réformé  de  Paris,  i85c)  (deuxième  note  du  psaume  xix),  dans 
les  psaumes  vi,  xxxii  et  c  (mélodie  du  cxxxiv)  du  recueil  de  Genève,  186G, 
dans  les  psaumes  xv,  lxxviii  et  cv  du  recueil  de  Nîmes,  1869,  et  dans 
deux  du  recueil  de  Melle,  1870.  Encore  un  pas,  et  l'étrange  évolution 
qui  commença  par  le  décri  et  le  dédain  des  psaumes,  pour  aboutir  à  la 
reproduction  pure  et  simple  de  l'ancien  Psautier,  sauf  élimination  des  mor- 
ceaux qui  ont  vieilli  et  sont  devenus  inchanlables,  sera  terminée.  Nous 
voulons  parler  du  retour  à  l'ancienne  harmonie. 

4°  HARMOMES  AOUVELLES. 

Du  même  mouvement  irréfléchi  et  peu  éclairé  qui  produisit  les  inno- 
vations qu'on  vient  de  voir,  naquirent  aussi  celles  dont  il  nous  reste  à 
parler,  et  dont  nous  avons  donné,  p.  2  85  à  3  1 1  de  ce  volume,  tous  les  spé- 
cimens à  nous  connus. 

Il  faut  mentionner  d'abord  Sultzberger,  qui,  en  1727,  rajeunit  très 
légèrement  l'harmonie  de  Goudimel,  mais  sans  lui  enlever  son  caractère 
essentiel. 

Ce  n'est  qu'en  1760,  que  Le  Camus  s'éleva  avec  une  singulière  sufli- 
sance  contre  l'ennuyeuse  uniformité  de  cette  harmonie,  que  son  compa- 
triote J.  J.  Rousseau,  infiniment  plus  compétent  que  lui,  jugeait  d'une 
tout  autre  façon.  L'auteur  du  Devin  du  village  s'exprime  ainsi  dans  son 
Dictionnaire  de  Musique,  art.  Chantre  : 

Quoiqu'il  n'y  ait  ni  prosodie  ni  mesure  dans  notre  manière  de  chanter  les  psaumes , 
et  que  le  chant  en  soit  si  lent  qu'il  est  facile  à  chacun  de  le  suivre,  il  me  semble  qu'il 
serait  nécessaire  que  le  chantre  marquât  une  sorte  do  mesure.  .  .  Il  résulteroit  de  là 
deux  avantages  :  l'un  que,  sans  presque  altérer  le  chant  des  psaumes,  il  seroit  aisé  d'v 


4U  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIT  SIECLE  ET  AU  XIX^ 

introduire  un  peu  de  prosodie  et  d'y  observer  du  moins  les  longues  et  les  brèves  les 
plus  sensibles;  l'autre,  que  ce  qu'il  y  a  de  monotonie  et  de  langueur  dans  ce  chant 
pourroit ,  selon  la  première  intention  de  l'auteirr,  être  elTacé  par  la  basse  et  les  autres 
parties,  dont  rkarmonie  est  certainement  la  plus  majestueuse  et  la  plus  sonore  qu'il  soit 
possible  d'entendre. 

Il  écrivait  de  Montmorency,  en  lySS  "'  : 

Je  me  souviens  d'avoir  vu  dans  ma  jeunesse,  aux  environs  de  Neufchâtel,  un  spec- 
tacle assez  agre'able ,  et  peut-être  unicpie  sur  la  terre ...  Un  des  plus  fréquents  amuse- 
ments de  ces  beureiLx  paysans  est  de  chanter,  avec  leurs  femmes  et  leurs  enfants,  les 
psaumes  à  quatre  parties;  et  l'on  est  tout  étonné  d'entendre  sortir  de  ces  cabanes 
champêtres  Vharmonie  forte  et  mâle  de  Goudimel,  depuis  si  longtemps  oubliée  de  nos 
savants  artistes. 

Il  dit  encore  ailleurs  '-'  : 

Lorsque  j'entends  chanter  nos  psaumes  à  quatre  parties ,  je  commence  toujours  par 
èti-e  saisi ,  ravi  de  cette  harmonie  pleine  et  nerveuse  ;  et  les  premiers  accords ,  quand 
ils  sont  entonnés  bien  juste,  m'émeuvent  jusqu'à  frissonnera^*. 

«Aussi,  dit  P.  Dangirard'^\  lorsqu'on  1761,  M.  Rousseau  fut  sol- 
licité de  refaire  la  musique  de  nos  pseaumes,  il  s'en  défendit  sur  son 
insuffisance  et  sur  l'inutilité  d'un  travail  qui  avoit  été  si  bien  exécuté.  » 
Non  seulement  Jean- Jacques  était  trop  artiste  pour  commettre  cette 
faute  de  goût;  mais  encore,  et  cette  raison  a  échappé  à  P.  Dangirard,  il 
était  trop  théoricien  et  trop  versé  dans  l'histoire  de  la  musique  pour  com- 
mettre cette  faute  de  méthode.  11  eût  signé  volontiers  ces  lignes  d'un 
très  remarquable  article  de  M.  Hue  Mazelet  '^^  :  «  L'ancienne  harmonie  du 
Psautier  est  évidemment  supérieure   à   toutes  les   tentatives  d'harmonie 

'''  Voir  page  9  de  la  préface  du  Psautier  de  tion  ifothiqiie  et  barbare,  en  un  mot  un  produit 

1768,  in- 12,  publié  s.  1.  par  Dangirard.  de  la  civilisation.  Aussi  ajoute-t-ii,  sans  que 

t'')  Dictionnaire  de  Musique,  art.   Unité  do  cela  atteigne  i'œuvre  de  Goudimel  :  «Mais  à 

mélodie.  peine  en  ai-je  écoulé  la  suite  pendant  quel- 

*3'  Jusque-là  c'est  le  musicien  qui  parle,  ques  minutes,  que  mon  attention  se  relâche, 

avec  connaissance  de  cause  et  sans  parti  pris  ;  le  bruit  m'étourdit  peu  à  peu  ;  liientôt  il  me 

aussitôt  après  se  révèle  le  paradoxal  écrivain,  lasse,  cl  je  suis  enfin  ennuyé  de  n'entendre 

qui  place  un  état  de  nature  tout  imaginaire  que  des  accords.» 
au-dessus  de   la  civilisation,   laquelle,   selon  ''    Page  10  du  Psautier  de  17C8. 

lui,  déprave  Thomme.  La  mélodie  est  à  ses  '''    Le  Chrétien    écangéliqnc,    année    i8()i, 

yeux  un  art  nalurel,  et  l'harmonie  une  inren-  p.  2/1 5. 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX.  !i\b 

modernisée  qui  ont  été  faites  depuis,  et  qui  ont  le  grand  défaut  de  ne  pas 
tenir  compte  du  style  propre  à  l'ancienne  tonalité  dans  laquelle  les  airs 
sont  écrits,  v  Nous  en  avons  pour  jjarant  le  jufjement  sévère  qu'il  prononce 
sur  les  essais  d'harmonisation  des  vieux  chants  de  l'Eglise  catholique  : 
«Il  n'y  a  rien  de  plus  ridicule  et  de  plus  plat,  dit-il '^^,  que  ces  plains-     \  r. 

chants  accommodés  à  la  moderne,  pretintaillés  des  ornements  de  notre     \     h   fc^/*^ 
musique  et  modulés  sur  les  cordes  de  nos  modes,  comme  si  l'on  pou- 
vait jamais  marier  notre  système  harmonique  avec  celui  des  modes  an- 
ciens, 55 

Nous  sommes  ici  dans  le  vif  de  la  question,  et  l'on  nous  permettra  de 
redire  une  fois  encore,  avec  M.  Fétis '-^  que  la  création  de  l'harmonie 
dissonante  et  l'application  de  la  musique  au  drame,  à  la  fin  du  xvi''  siècle, 
eurent  pour  résultat  une  «révolution  radicale 55,  accomplie  dans  un  espace 
de  quinze  ans,  et  «qu'un  art,  en  quelque  sorte  tout  différent  et  tout 
nouveau,  fut  substitué  à  l'ancien.  55  Non  seulement  les  ressources  har- 
moniques en  furent  singulièrement  accrues;  mais  la  base  même  de  l'har- 
monie, la  tonalité  en  fut  profondément  modifiée.  Triomphant  des  huit 
tons  ecclésiastiques,  la  tonalité  populaire  perfectionnée  permit  la  modula- 
lion,  c'est-à-dire  le  passage,  auparavant  impossible,  d'un  ton  dans  un 
autre  et  le  retour  au  ton  primitif.  Or  la  tonalité  dans  laquelle  sont  écrits 
plus  de  la  moitié  des  psaumes'^'  est  bien  la  tonalité  populaire,  mais  encore 
dépourvue  de  la  précision  et  des  développements  qu'elle  reçut  au  com- 
mencement du  xvii®  siècle.  La  tendance  vers  le  mode  mineur  actuel  y  est 
très  fortement  prononcée;  mais  c'est  un  mineur  en  voie  de  formation  et 
encore  imparfait.  Quelques-uns  sont  écrits  dans  des  tons  ecclésiastiques 
qui  n'ont  rien  de  commun  avec  nos  deux  modes  actuels,  et  qui,  selon 
M.  d'Orligue,  ne  comportent  pas  l'harmonie;  d'autres  flottent  vaguement 
entre  la  tonalité  ecclésiastique  et  la  tonalité  populaire.  Or  comment  ac- 
corder cette  tonalité  hésitante,  inachevée,  avec  l'harmonie  moderne,  régu- 
lière, inflexible,  qui  repose  tout  entière  sur  la  délimitation  précise  des 
modes  majeur  et  mineur?  Quand  même  il  n'y  aurait  pas  incompatibilité 
absolue  entre  la  tonalité  moderne  et  l'ancienne,  ces  airs  tout  primitifs  ont 
comme  un  sens  intime,  profond,  que  retrouve  bien  difficilement  le  musi- 
cien de  nos  jours. 

•'  Diclionn.  de  Muaujuc,  art.  Plain-chant.  —  ^  fig^„c  mtmcnle  du  8  juin  i833.  —  "  Voir 
ci-dessus,  p.  3io  cl  o'ii. 


^16  LES  INNOVATIONS  AU  XVIll"  SIECLE  ET  AU  X1X^ 

«Les  modernes,  dit  le  professeur  Ebrard '",  peignent  admirablement 
les  joies,  les  douleurs,  les  affections  de  la  terre;  leurs  compositions  sont 
un  écbo  fidèle  et  vrai  des  sensations  d'une  âme  qui  considère  les  œuvres 
et  les  dispensations  de  Dieu;  mais  quand  il  s'agit  de  s'élever  directement  à 
lui  et  de  prier,  leur  musique  descriptive,  pittoresque,  terrestre,  reste  bien 
au-dessous  de  cette  musique  simple  et  large  des  anciens ,  qui  se  renferme 
entre  les  cbastes  limites  d'une  craintive  piété,  mais  qui,  dans  celte  sphère 
bornée,  s'élève  librement  jusqu'à  la  sainteté  de  la  prière.  5? 

En  outre,  les  procédés  harmoniques  usités  actuellement  diffèrent  au- 
tant de  ceux  du  xvf  siècle  que  notre  tonalité  diffère  de  celle  qui  a  donné 
naissance  aux  mélodies  du  Psautier.  L'harmonie  classique  du  choral  est  un 
contrepoint  simple,  sans  fugue  ni  entre-croisements  de  paroles,  ni  effels 
de  septième,  etc. 

Cette  harmonie,  si  simple  dans  les  moyens  qu'elle  emploie,  mais  si  profonde  et  si  riche 
dans  les  effets  qu'elle  produit,  ne  procède  guère  que  par  les  pures  consonances  de  ce 
qu'on  appelle  l'accord  parfait,  dont  elle  n'emploie  ordinairement  que  la  position  directe 
et  rarement  le  premier  renversement  (l'accord  de  sixte),  et  n'admet  d'autre  dissonance 
que  celle  qui  se  produit  par  la  prolongation  d'une  note  de  l'accord  précédent  sur  l'ac- 
cord suivant.  Marchant  d'un  pas  e'gal  avec  la  mélodie,  elle  la  soutient  en  lui  laissant 
toujours  le  premier  rôle.  Elle  en  augmente  l'impression  sérieuse  par  la  consonance 
sonore  dont  elle  l'accompagne;  elle  en  fortifie  l'accent,  sans  y  ajouter  un  effet  déplacé. 
C'est  un  vêtement  qui,  comme  la  draperie  de  la  Polymnie  antique,  met  le  corps  en 
relief  en  l'ennoblissant  par  l'ampleur  sévère  de  ses  plis  '"'. 

Il  en  est  tout  autrement  de  l'harmonie  de  M.  Duprato ,  par  exemple  ''". 
qu'on  dit  pourtant  écrite  avec  science  et  talent.  Tandis  que  l'ancienne  fait 
ressortir  la  mélodie  et  se  plie  à  tous  ses  mouvements,  la  nouvelle,  plutôt 
faite  pour  l'orgue  que  pour  des  voix,  l'écrase  et  la  rend  méconnaissable  ('*'. 
L'oreille  accoutumée  au  Psautier  ne  peut  hésiter  un  instant;  elle  est  de 
l'avis  de  Rousseau  :  un  accompagnement  du  xix"  siècle,  mis  à  un  air  du 
xvi%  nous  choque  comme  un  contresens;  ce  n'est  plus  le  même  style,  la 
même  langue,  le  même  art;  des  choses  si  disparates  jurent  d'être  réunies. 

(')  Aiisgewàhlte  Psalmen  Dnvids  nach  Goti-  '^'   C'est  celle  qui  se  trouve  dans  le  noii- 

dimel's  Weisen  deutsch  bearbeilet . .  .Erlangoii,  veau  recueil  réformé  de  Paris  actueiloinent  (M1 

1862.  In-8".  —  Voir  aussi  Jhillelin,  î,  h^Ç).  usage. 

'•^1   Le   Chrciwn  évangéliqne ,   année    18G1,  '*'    Y o\r  le  Lien  (hi  19  juin   i8(hj. 

p.  2^1 5. 


LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIECLE  ET  AU  XIX'.  417 

absolument  comme  feraient  les  architectures  gothique  et  grecque.  f^Tous 
ceux  qui  ont  voulu  arranger  nos  psaumes,  dit  M,  le  professeur  Nicolas  ^", 
ont  échoué  pour  n'avoir  pas  voulu  suivre  les  idées  musicales  des  compo- 
siteurs primitifs.  Ils  ont  cru  pouvoir  les  embellir  de  tous  les  effets  de  la 
musique  moderne,  sans  s'apercevoir  qu'ils  en  changeaient  le  caractère,  ou, 
pour  mieux  dire,  qu'ils  créaient  des  monstres  informes,  en  soudant  des 
choses  qui  n'ont  aucun  rapport.?' 

Ainsi  la  théorie  et  la  pratique  aboutissent  au  même  résultat.  Aux  mé- 
lodies d'autrefois  il  faut  l'harmonie  qui  est  née  avec  elles,  dans  le  même 
milieu,  et  non  celle  qui,  venue  trois  siècles  après,  appartient  à  un  art 
tout  (lijférent.  Aussi  répétons-nous  avec  une  entière  conviction  ces  paroles 
de  M.  Nicolas  : 

Que  doit-on  donc  se  proposer  clans  farrangement  des  psaumes  qui  jieuvent  être  con- 
servés? Une  seule  chose  :  c'est  de  les  ramener  à  leur  forme  primitive,  rien  de  plus,  rien 
de  moins.  Qu'on  l'essaye,  et  on  aura  des  chants  d'une  magnifique  ampleur,  graves, 
solennels,  émouvants,  d'un  caractère  profondément  religieux,  des  chants  tels  qu'ils 
conviennent  à  notre  culte,  c'est-à-dire  des  chants  dont  l'exécution  est  confiée  non  à  des 
chantres ,  musiciens  de  profession ,  mais  à  tous  les  assistants ...  Le  choral ,  voilà  ce  que 
demande  le  culte  des  Églises  réformées,  et  celui-là  seul  qui  manque  du  sentiment  de  la 
musique  religieuse  pourrait  l'accuser  de  sécheresse  et  de  monotonie. 

Ramener  les  psaumes  et  leur  harmonie  à  leur  forme  primitive  :  la  chose 
était  trop  simple  pour  que  nul  ne  s'en  soit  avisé.  Nous  en  parlâmes,  il  y  a 
une  quinzaine  d'années,  à  un  organiste  de  Paris,  qui  nous  dit  avoir  fait 
dans  ce  but  quelques  recherches  infructueuses.  L'Eglise  avait  si  peu  veillé 
sur  la  gloire  d'un  de  ses  plus  grands  artistes  et  de  ses  martyrs,  que  le  dif- 
ficile était  de  trouver  en  France  un  exemplaire  de  ce  Psautier  de  Goudimel 
qui  avait  fait  l'admiration  de  toute  l'Europe,  et  l'on  y  renonça.  Entière- 
ment étrangers  à  l'histoire  du  Psautier,  aux  habitudes  et  au  génie  du  pro- 
testantisme, et  sans  se  laisser  arrêter  par  une  difficulté  qui  eût  dû  leur 
ouvrir  les  yeux,  celle  de  saisir  le  ton  de  certains  psaumes,  la  plupart  des 
organistes  se  crurent  en  droit  de  se  faire  leur  harmonie,  c'est-à-dire  de 
refaire,  dans  des  conditions  anormales  et  désastreuses,  ce  qui  avait  été 
fait  et  bien  fait.  Leur  meilleure  excuse  est  de  n'avoir  point  connu  l'œuvre 
de  Goudimel,  à  laquelle  sans  doute  ils  n'auraient  pas  en,  plus  (jue  Rous- 

''   Disciple  de  Jp-tus-Clirist ,  i85(),  p.  ijSo. 

M.  *-!7 


418  LES  INNOVATIONS  AU  XVIIP  SIÈCLE  ET  AU  XIX^ 

seau,  la  téiiK^rité  de  faire  concurrence.  Quelque  talent  qu'ils  eusseni, 
leurs  efforts  étaient  voués  à  l'impuissance  :  le  cycle  de  la  musique  ecclé- 
siastique du  Psautier  était  clos  depuis  longtemps.  Il  ne  restait,  aux 
musiciens  désireux  d'exploiter  la  mine  si  féconde  du  Psautier,  qu'à  laisser 
de  côté  nos  mélodies  et  à  travailler  en  vue  des  concerts  spirituels,  en  suivant 
les  traces  de  Goudimel,  Roland  de  Lattre,  Marcello,  Mendelssolin,  etc.  Nous 
félicitons  M.  Hess  de  l'avoir  compris. 

Ce  vœu,  qu'ont  formé  tant  d'amateurs  de  la  musique  sacrée  :  retrouver 
et  rendre  à  l'Eglise  les  psaumes  sous  leur  forme  originale,  nous  avons 
enfin  tenté  de  le  réaliser.  On  trouvera,  dans  le  chapitre  suivant,  avec 
l'harmonie  de  Goudimel,  tous  les  psaumes  qui  nous  ont  paru  susceptibles 
d'être  chantés  aujourd'hui,  sans  autre  modification  que  celles  qu'exi- 
geaient impérieusement  les  habitudes,  nous  allions  presque  dire  les  mœurs 
musicales  du  xix"  siècle.  Ainsi  l'addition  d'un  ii  à  la  note  sensible  était  in- 
dispensable. La  gravité  des  parties  inférieures,  parfois  excessive  pour  les 
voix  actuelles,  a  nécessité  la  transposition  de  plusieurs  psaumes  dans  un 
ton  plus  élevé.  Il  a  fallu  faire  un  changement  plus  considérable,  qui  con- 
sistait à  transporter  la  mélodie  de  la  partie  de  ténor  à  celle  de  soprano, 
sauf  pour  le  psaume  lxxxvt,  où  Goudimel  l'avait  mise  lui-même  au  so- 
prano. Ce  transfert  a,  çà  et  là,  rendu  obligatoires,  pour  prévenir  des 
croisements,  des  permutations  de  notes  entre  le  contralto  et  le  ténor.  On 
ne  s'est  permis  de  modification  harmonique,  et  toujours  d'une  seule  note, 
qu'en  cinq  ou  six  endroits  (xxvii,  li,  lxvi,  cm,  cxli,  Siméon),  pour  éviter 
une  série  de  trois  quintes  à  la  file.  Au  reste,  les  moindres  changements 
sont  indiqués  par  des  +,  qui  permettent  de  rétablir  facilement  le  texte 
original.  Les  trente-cinq  morceaux  que  nous  donnons  sont  extraits  de  l'une 
des  éditions  princeps  de  i565;  il  est  à  peine  besoin  d'ajouter  que  c'est 
celle  dont  l'harmonie  est  généralement  en  contrepoint  simple,  note  contre 
note. 


CHOIX  DE  PSAUMES  HARMONISES  PAU  GOUDIMEL. 


^19 


XXVI 
CHOIX  DE  PSAUMES  HARMOIVISÉS  PAR  GOUDIMEL. 


PSAUME  1. 

Traduit  par  Marot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i5^i2. 


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Croître  et  fleurir  un  arbre  toujours  beau, 
Et  qui  ses  fruits  en  leur  saison  rapporte, 
Sans  que  jamais  sa  feuille  tombe  morte, 
Tel  est  le  juste,  et  tout  ce  qu'il  fera, 
Selon  ses  vœux,  toujours  prospérera. 


PSAUME  III. 

Traduit  par  Marot. 

Mélodie  cle  L.  BouncEois,  i5/ia. 


Haussé  d'un  ton. 


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Je  m'endors  sans  frayeur. 
Sans  crainte  je  m'éveilie; 
Dieu,  qui  soutient  ma  foi, 
Est  toujours  près  de  moi 
Et  jamais  ne  sommeille. 

Non,  je  ne  craindrais  pas, 
Quand  j'aurais  sur  les  bras 
Une  nombreuse  armée; 
Dieu  me  dégagerait, 
Quand  même  on  la  verrait 
Autour  de  moi  campée. 


PSAUME  VIII. 

Traduit  par  jMaeot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i5/i2. 


Haussé  d'un  ton. 
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Prêche  à  nos  yeux  la  puissance  éternelle  ; 
Sa  faible  voix  confond  l'impiété 
Et  du  méchant  condamne  la  fierté. 


3     Quand  je  contemple ,  en  te  rendant  hommage 
Le  firmament,  ton  merveilleux  ouvrage. 
Les  cicux,  la  lune  et  les  astres  brillants 
Que  la  sagesse  a  placés  en  leurs  rangs  ; 

Il     Surpris,  ravi,  je  te  dis  eu  moi-même  : 
Qu'est-ce  que  l'homme,  ô  Majesté  suprême! 
Que  ta  bonté  daigne  s'en  souvenir, 
Et  que  ta  grâce  aime  à  le  prévenir? 

5     Dans  ton  amour,  l'égalant  presque  aux  anges , 
Qui  dans  le  ciel  célèbrent  tes  louanges. 
Tu  l'as  comme  eux  d'éclat  environné. 
Comble  de  gloire  et  d'honneur  couronné. 

()     0  noire  Dieu,  que  ta  gloire  est  immense! 
Rien  n'est  égal  à  la  magnificence  ; 
Ta  majesté  partout  brille  à  nos  yeux , 
Ton  nom  remplit  et  la  terre  el  les  cieux. 


HARMONISES  PAR  GOUDIMEL. 


425 


PSAUME  XV. 

Traduit  par  Marot. 

Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i5/j2. 


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CHOIX  DE  PSAUMES 


Ce  sera  l'homme  seulement 

Qui  marche  droit  en  toute  affaire; 

Qui  ne  fait  rien  qne  justement; 

Dont  jamais  la  bouche  ne  ment. 

Suit  pour  surprendre,  soit  pour  plaire; 

l;'homme  dont  la  langue  ne  fait 
Ancune  injure  ni  dommage; 
Le  cœur,  aucun  mauvais  souhait; 
Mais  qui,  de  parole  et  d'effet, 
Défend  son  prochain  qu'on  outrage; 

L'homme  qui  fuit  les  vicieux , 

Qui  recherche  et  qui  favorise 

Ceux  qui  craignent  le  Dieu  des  cieux , 

Qui  garde  en  tout  temps,  en  tous  lieux, 

Sans  hésiter,  la  foi  promise. 


PSAUME  XXV. 

Traduit  par  Marot. 

Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i  5/1/1. 


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Ô  Dieu ,  montre-moi  ia  voie 
Qui  seule  conduit  à  toi; 
Fais  que  je  marche  avec  joie 
Dans  les  sentiers  de  ta  ioi. 

Fais  que  je  suive  toujours 
De  ta  vérité  la  route, 
Toi  qui  de  ton  prompt  secours 
Veux  que  jamais  je  ne  doute. 

Souviens-toi  de  ta  clémence , 
Car  elle  fut  de  tout  temps; 
Prends  pitié  de  ma  souffrance, 
C'est  la  grâce  que  j'attends. 
Mets  loin  de  ton  souvenir 
Les  péchés  de  ma  jeunesse, 
Et  daigne  en  cor  me  bénir. 
Seigneur,  selon  ta  promesse. 

La  vérité,  la  clémence. 
Sont  les  sentiers  du  Seigneur, 
Pour  ceux  qui  son  alliance 
Observent  de  tout  leur  cœur. 

0  Seigneur,  par  ton  saint  nom 
Et  par  ta  bonté  suprême. 
Accorde-moi  le  pardon 
De  ma  faute,  quoique  extrême. 

Jette  donc  sur  moi  la  vue. 
Et  que  ta  compassion 
Donne  à  mon  âme  éperdue 
Quelque  consolation. 

Je  me  vois  près  d'expirer. 
Sans  secours  dans  ma  tristesse  ; 
0  Seigneur!  viens  me  tirer 
De  cette  horrible  détresse. 


PSAUME  XXVII. 

Traduit  par  Marot. 

Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i55i. 


Baissé  d'un  ton  et  demi. 

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Que  tout  un  camp  m'approche  et  m'environne, 
Mon  cœur  jamais  ne  s'en  alarmera  ; 
Qu'en  ce  péril  tout  secours  m'abandonne, 
Un  ferme  espoir  toujours  me  soutiendra. 
A  l'Éternel  je  demande  un  seul  point. 
Et  j'ai  fait  vœu  de  l'en  prier  toujours  : 
Qu'aussi  longtemps  que  dureront  mes  jours 
De  sa  maison  il  ne  m'éloigne  point. 

Mon  cœur  entend  ton  céleste  langage. 
Et  de  ta  part  me  le  répète  ainsi  : 
Sois  diligent  à  chercher  mon  visage; 
Tu  vois.  Seigneur,  que  je  le  cherche  aussi. 
Que  de  moi  donc  ii  ne  soit  jamais  loin  ; 
De  ton  courroux,  garantis-moi,  mon  Dieu! 
Tu  fus  mon  aide  en  tout  temps,  en  tout  lieu. 
Et  voudrais-tu  me  laisser  au  besoin? 

Quand  je  n'aurais  pour  moi  père  ni  mère. 
Quand  je  n'aurais  aucun  secours  humain. 
Le  Tout-Puissant,  en  qui  mon  âme  espère, 
Fournie  sauver  me  prendrait  parla  main. 

Conduis-moi  donc,  ô  Dieu,  qui  m'as  aimé! 
Délivre-moi  de  mes  persécuteurs; 
Ferme  la  bouche  à  mes  accusateurs. 
Ne  permets  pas  que  je  sois  opprimé. 

Si  je  n'eusse  eu  cette  douce  espérance 
Qu'un  jour,  en  paix,  après  tant  de  travaux. 
Des  biens  de  Dieu  j'aurais  la  jouissance. 
Je  succombais  sous  le  poids  do  mes  maux. 

Toi  donc,  mon  âme,  en  ton  plus  grand  tourment, 
Attends  de  Dieu  la  grâce  et  le  secours; 
Son  bras  puissant  l'affermira  toujours; 
Attends,  mon  âme,  attends  Dieu  constamment. 


HARMONISES  PAR  GOUDIMEL. 


631 


PSAUME  XXXII. 

Traduit  par  Marot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i5^2. 


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2  Quand  dans  les  maux  qu'attirait  mon  offense, 
Trop  obstiné,  j'ai  jiardc  le  silence, 

Quand  de  douleur  j'ai  crié  sans  cesser. 
Mes  os  n'ont  fait  que  fondre  et  s'affaisser. 

J'ai,  nuit  et  jour,  senti  ta  main  puissante 
Sur  moi.  Seigneur,  se  rendre  plus  pesante; 
Mon  corps  s'est  vu,  dans  celle  extrémité. 
Plus  sec  qu'un  champ  dans  l'nrdeur  de  l'été. 

3  Mais  aussitôt  que,  sans  hypocrisie. 
J'ai  déploré  les  fautes  de  ma  vie , 

Dès  que  j'ai  dit  :  Confessons  mon  forfait, 
De  Ion  pardon  j'ai  ressenti  l'effet. 

Ainsi  celui  que  ton  amour  éprouve 
Te  cherchera  dans  le  temps  qu'on  te  trouve  ; 
Et  quand  de  maux  un  délupe  courrait, 
De  tout  danger  la  main  le  sauverait. 

h     En  loi,  Seigneur,  je  trouve  un  sûr  asile; 

Rien  ne  m'alarme  et  mon  cœur  est  tranquille, 
Et  chaque  jour  j'ai  de  nouveaux  sujets 
De  te  louer  des  biens  que  lu  me  fais. 

Venez  à  moi,  mortels,  venez  apprendre 
Le  droit  chemin  qu'en  ce  monde  on  doit  prendre 
En  me  suivant,  vous  ne  broncherez  pas. 
Je  prendrai  soin  de  conduire  vos  pas. 


HAHMOiMSES  PAR  GOUDIMliL. 


/i33 


PSAUMK  \LII. 

Trarluil    par  Bèze. 
Mi'lodie  de  L.  RotiRfiF.nis,  i.").^»!. 


Baissé  de  deux  Ions  et  demi. 


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Et  nuit  et  jour,  en  tout  lieu , 
Lorsqu'on  mes  dures  alarmes 
On  me  dit  :  Que  fait  ton  Dieu? 

Je  regrette  la  saison 
Où  j'allais  en  ta  maison , 
Chantant  avec  les  fidèles 
Tes  louanges  immortelles. 

Mais  quel  chagrin  te  dévore? 
Mon  âme,  rassure-toi; 
Espère  en  Dieu,  car  encore 
Il  sera  loué  de  moi , 

Quand  d'un  regard  seulement 
Il  guérira  mon  tourment. 
Même  au  fort  de  ma  souffrance, 
J'attendrai  sa  délivrance. 

Pourquoi  donc,  mon  àme,  encore 
T'abattre  avec  tant  d'effroi? 
Espère  au  Dieu  que  j'adore , 
II  sera  loué  de  moi. 

Un  regard  dans  sa  faveur 
Me  dit  qu'il  est  mon  Sauveur, 
Et  c'est  aussi  lui,  mon  àme. 
Qu'en  tous  mes  maux  je  réclame. 


HARMONISES  PAR  GOUDIMEL. 


435 


PSAUME  LI. 

Traduit  par  Mabot. 

Mélodie  de  L.  Bourgeois,  iSAa. 


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Ilaussé  (le  deux  tons  et  demi. 


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Mon  cœur,  rempli  de  Irislesse  et  d'effroi, 
Connaît  sa  faute  et  sent  qu'elle  est  énorme  : 
Mon  ciiuip,  héias!  sous  sa  plus  laide  forme, 
Me  suit  partout  et  se  présente  à  moi. 

Contre  toi  seul  j'ai  commis  ce  forfait; 
C'est  à  loi  seul  à  punir  mon  offense; 
Et  si  tu  veux  me  punir  en  effet. 
Tu  paraîtras  juste  dans  ta  sentence. 

Le  sacrifice  agréable  à  tes  yeux. 
C'est  le  regret  d'une  âme  pénitente; 
Un  cœur  brise  d'une  douleur  pressante, 
C'est  lui,  grand  Dieu!  qui  seul  t'est  précieux. 

Témoigne  encore  à  Sion  ta  bonté  : 
Protège,  ô  Dieu!  conserve  et  fortifie 
Jérusalem ,  ta  fidèle  cité  : 
Hausse  ses  murs  et  ses  tours  rédifie. 


HARMONISES  PAR  GOUDIMEL. 


/i37 


PSAUME  LXI. 

Traduit  par  Bèze. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i55i. 


Haussé  de  deux  Ions. 


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Que  l'accès  m'en  soit  permis  : 

Tu  lus  toujours  mon  refufje. 
Juste  juge. 

Contre  tous  mes  ennemis. 


438 


CHOIX  DE  PSAUMES 


3     Mon  âme  en  ton  sanctuaire 
Veut  se  plaire. 
Tout  le  temps  que  je  vivrai  ; 
Dans  cet  asile  fidèle. 
Sous  ton  aile 
Sans  peur  je  reposerai. 

7     Je  veux  donc ,  par  des  cantiques 

Magnifiques , 
Dire  tes  faits  merveilieux. 
Mon  cœur,  rempli  d'allégresse , 

Veut  sans  cesse 
S'acquitter  de  tous  ses  vœux. 


PSAUME  LXII. 

(Harmonie  du  xxiv.) 

Traduit  par  Marot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i54^. 


Baissé  d'un  ton. 


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Toi,  mon  àme,  en  Dieu  seulement 
Cherche  tout  ton  contentement; 
J'attends  tout  de  sa  bienveillance  : 
Il  est  mon  fort  et  mon  Sauveur, 
Et,  proté[[é  par  sa  faveur. 
Je  ne  crains  plus  que  rien  m'ofl'ense. 

C'est  à  mon  Dieu  que  j'ai  recours; 
Il  est  ma  gloire  et  mon  secours, 
La  force  qui  me  rend  Iraiiquillo. 
Peuples ,  prenez-le  pour  appui  ; 
Répandez  vos  cœurs  devant  lui  : 
Dieu  seul  fut  toujours  notre  asile. 

Mon  Dieu  ,  dont  je  connais  la  voix  , 
M'a  l'ait  ouïr  plus  d'une  fois 
Qu'en  sa  main  seule  est  la  puissance 
Et  nous  savons,  Dieu  juste  el  doux. 
Qu'enfin  lu  donneras  à  tous 
Ou  !a  ]u'iiie  ou  la  récompense. 


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CHOIX  DE  PSAUMES 


PSAUME  LXV. 

(Harmonie  du  lxxii.) 

Traduit  par  Bèze. 
Mélodii'deL.  BomcEois,  lôG/i. 


Baissé  d'un  ton. 


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Allumaient  Ion  courroux; 
Mais,  Soigneur,  tes  bontés  propices 

T'apaisent  envers  nous. 
Oh!  qu'heureux  l'homme  se  peut  dire 

Qu'il  l'a  plu  d'adopter! 
Dans  tes  parvis  il  se  retire, 

Tu  l'y  fais  habiter. 


4^2 


CHOIX  DE  PSAUMES 


PSAUME  LXVI. 

(Harmonie  du  cxviii.] 


Baissé  d'un  ton. 
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Traduit  par  Bèze. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  ibfili. 


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Soit  adorée  en  l'univers; 
Que  ta  louange  précieuse 
Soit  célébrée  en  nos  concerts! 

Peuples ,  rendez-lui  vos  hommages , 
Et  jugez,  d'un  commun  accord, 
Si  tant  de  merveilleux  ouvrages 
Sont  d'un  autre  ([ue  du  Dieu  fort. 


Mih 


CHOIX  DE  PSAUMES 


Hàlez-vous,  peuples,  qu'on  vous  voie 
En  tous  lieux  bénir  le  Seigneur  ; 
Faites  retentir  avec  joie 
Un  hymne  saint  à  son  honneur. 
C'est  lui  qui  garde  notre  vie , 
Qui  conduit  sûrement  nos  pas; 
C'est  lui  dont  la  force  infinie 
Nous  a  garantis  du  trépas. 

Vous  qui  révérez  sa  puissance , 
Soyez-moi  témoins,  en  ce  lieu, 
De  la  juste  l'econnaissance 
Que  j'ai  des  bienfaits  de  mon  Dieu. 
Quand  ma  bouche  fail  sa  prière. 
Ce  grand  Dieu  répond  à  ma  voix  ; 
Ainsi  chaque  jour  j'ai  matière 
De  le  bénir  cent  et  cent  fois. 

S'il  eùL  connu  que  l'injustice 
Se  fût  mêlée  à  mes  désirs. 
Bien  loin  de  m'être  si  propice, 
11  eût  méprisé  mes  soupirs. 

Mais  si  vers  lui  je  me  relire , 
Aussitôt  il  me  tend  la  main  ; 
Et  quand  au  bien  mon  âme  aspire , 
Ce  grand  Dieu  me  bénit  soudain. 


PSAUME  LXVII. 

(Harmonie  du  xxxiii.) 


Haussé  d'un  Ion. 
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Traduit  par  Bèze. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i.5A/i. 


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Tous  les  peuples  viendront  te  rendre 
Les  hommages  qui  te  sont  dus  ; 
Seigneur,  on  les  verra  répandre 
Partout  le  bruit  de  tes  vertus; 
Car  ta  providence 
Sans  cesse  dispense 
Ses  bienfaits  à  tous. 
Et  dans  tes  ouvrages 
Montre  aux  plus  sauvages 
Un  Dieu  juste  et  doux. 

Grand  Dieu,  tous  les  peuples  du  monde 
Cbanteront  ton  nom  glorieux  : 
La  terre  en  fruits  sera  féconde , 
Ta  main  nous  bénira  des  cieux. 

Du  Dieu  qui  nous  aime 

La  bonté  suprême 

Nous  fait  prospérer; 

Tout  ce  qui  respire 

Dans  son  vaste  empire 

Le  doit  révérer. 


HARMONISES  PAU  GOUDIMEL. 


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PSAUME  LXVIII. 

(Harmonie  du  xxxvi.) 

Traduit  par  Rèze. 
Mélodie  de  Mattuiel  Greiter,  antérieure  à  i53(). 


Ton  orifjinal. 
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Qui  voit  sous  ses  pieds  les  hauts  cieux. 

Qu'il  a  formés  lui-même. 
Et  de  qui  la  tonnante  voix 
Fait  trembler  et  peuples  et  i-ois 

Par  sa  force  suprême. 
Soumettez-vous  à  l'Ëterne]  ; 
Reconnaissez  qu'en  Israël 

Sa  gloire  est  établie. 
Comme  on  voit  luire  dans  les  airs, 
Parmi  la  foudre  et  les  éclairs , 

Sa  puissance  infinie. 

17     Grand  Dieu!  que  ton  nom  glorieux 
Se  fait  craindre  de  ces  saints  lieux 

Qu'honore  ta  présence! 
A  toi ,  qui  fais  notre  bonheur, 
A  toi,  grand  Dieu,  soit  tout  honneur, 

Force  et  magnificence. 


29 


^i50 


CHOIX  DE  PSAUMES 


PSAUME  LXXVIII. 

(Harmonie  du  xc.) 


Ton  original. 


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Traduit  par  Bkze. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois  ,  1 55 1 . 


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Quand  nos  aïeux  nous  Jes  ont  racontées  ; 
A  nos  enfants  nous  les  ferons  connaître, 
Et  même  à  ceux  qui  sont  encore  à  naître  ; 
Nous  leur  dirons  du  monarque  des  cieux 
La  force  immense  et  les  faits  glorieux. 


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PSAUME  LXXXIV. 

Traduit  par  Bèze. 

Mélodie  de  maître  PiF.nr.E  [Dciîi:isso\?],  i5()3. 
Ton  original. 
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HARMONISÉS  PAR  GOUDIMEL. 


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2     Hélas!  Seigneur,  io  moindre  oiseau  , 
L'birondeiie,  le  passereau. 
Trouveront  chez  toi  leur  retraite  ; 
Et  moi,  dans  mes  ennuis  mortels. 

Je  languis  loin  de  tes  autels; 
C'est  en  vain  que  je  m'y  souhaite. 
Heureux  qui  peut,  dans  la  maison  , 
Te  louer  en  toute  saison. 

5  Ô  Dieu,  qui  nous  défends  des  cieux, 
Vers  ton  oint  tourne  enfin  les  yeux  ; 
J'aimerais  mieux  en  toutes  sortes 
Un  jour  chez  toi  que  mille  ailleurs. 

Et  je  crois  les  emplois  meilleurs 
De  simples  gardes  de  tes  portes. 
Que  d'habiter  dans  ces  palais 
Où  la  vertu  n'entre  jamais. 

6  Qui  veut  en  toi  se  confier 

T'a  pour  soleil ,  pour  bouclier  ; 
Ta  donnes  ia  grâce  et  la  gloire, 
Tu  couronnes  l'intégrité 

D'boinieur  et  de  félicité 
Au  delà  de  ce  qu'on  peut  croire. 
Ô  mille  et  mille  fois  heureux 
Celui  qui  t'adresse  ses  vœux! 


PSAUME  LXXXVI. 

Traduit  par  Marot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  loA/i. 


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Le  monde,  ta  créature. 
Un  jour  viendra  tout  entier 
A  tes  pieds  s'hnmilier. 

De  toutes  parts  tes  merveilles 
Sont  grandes  et  sans  pareilles. 
Et  tu  règnes  en  tout  lieu 
Comme  le  seul  et  vrai  Dieu. 

0     Seigneur,  raonlre-nioi  ta  voie, 
Fais  que  j'y  marche  avec  joie, 
Et  que,  selon  mon  devoir, 
Je  révère  ton  pouvoir. 

Mon  Dieu,  je  bénis  sans  cesse 
Et  ta  force  et  ta  sagesse , 
Et  je  te  célébrerai 
Tant  ([ue  je  respirerai. 


PSAUME  LXXXIX. 

Traduit  par  Bèze. 
Mélodie  de  maître  Pierre  [Dlbcisson?],  iSGs 
Baissé  d'un  ton  et  demi. 


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HARMONISES  PAR  GOUDIMEL. 


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Les  ck'ux  prùclieiil,  ô  Dieu,  lus  œuvres  rie  tes  mains, 

Et  la  fidélité  s'annonce  entre  tes  saints. 

Qui  saurait  imiter,  dans  l'air  ou  sur  la  terre, 

La  force  de  ton  bras,  qui  lance  le  tonnerre? 

Et  dans  les  plus  hauts  cieux,  est-il  quelque  puissance 

Qui  se  puisse  égaler  à  ta  magnificence? 

Sur  un  trône  éclatant,  Dieu,  plein  de  majesté. 
Brille  au  milieu  des  saints,  dont  il  est  respecté. 
0  Seigneur!  dont  la  force  est  seule  redoutable. 
Eternel,  qui  peux  tout,  nul  n'est  à  toi  semblable  ; 
Ta  suprême  grandeur  de  toutes  parts  est  ceinte 
Des  rayons  lumineux  de  ta  vérité  sainte. 

Que  le  peuple  est  heureux  qui  te  sait  révérer  ! 
On  le  verra  toujours  fleurir  et  prospérer 
Et  suivre  de  les  yeux  la  clarté  salutaire. 
Ton  nom  fait  le  sujet  de  sa  joie  ordinaire, 
Puisqu'il  te  plait.  Seigneur,  de  ta  bonté  fidèle 
Lui  donner  cha(iup  jour  quelque  marque  nouvelle. 


PSAUME  XC. 

Traduit  par  Bèze. 

Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i55i. 


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D'un  mot  tu  peux  nos  faibles  corps  dissoudre, 
En  nous  disant  :  Créatures  mortelles. 
Cessez  de  vivre  et  retournez  en  poudre. 
Mille  ans  à  toi,  qui  l'Eternel  t'appelles , 
Sont  comme  à  nous  le  jour  d'hier  qui  s'enfuit, 
Ou  seulement  une  veille  en  la  nuit. 


Dès  qne  sur  eux  tu  fais  tomber  l'orage. 

Ils  s'en  vont  tous,  comme  un  songe  qui  passe. 

Qu'avec  le  jour  un  prompt  réveil  efface. 

Ou  comme  aux  champs  on  voit  un  vert  herbage 

Frais  ie  malin,  dans  sa  plus  belle  fleur, 

Perdre  le  soir  sa  grâce  et  sa  couleur. 

Donne-nous  donc.  Seigneur,  de  bien  entendi'e 
Combien  est  court  le  temps  de  noire  vie , 
Pour  que  jamais  nous  n'ayons  d'autre  envie 
Que  de  pouvoir  tes  saintes  lois  apprendre. 
Reviens,  hélas!  combien  languirons-nous? 
Montre  à  ton  peuple  un  visage  plus  doux. 


HARMONISES  PAR  GOUDIMEL. 


/i59 


Qu'au  point  du  jour  ta  bonté  nous  bénisse, 
Qu'à  nos  besoins  sans  cesse  elle  pourvoie, 
Que  notre  course  heureusement  finisse. 
Et  que  les  pieurs  fassent  place  à  la  joie. 
Enfin,  au  lieu  de  nos  maux  rigoureux, 
Rends-nous  ta  grâce  et  des  jours  plus  iieureux. 

Difu  tout-puissant,  que  ton  œuvre  éclatante 
De  siècle  en  siècle  en  nos  enfants  reluise  ; 
Que  ta  faveur  nous  soit  toujours  présente  , 
Que  la  lumière  à  jamais  nous  conduise. 
Oui,  de  nous  tous,  misérables  humains. 
Conduis,  Seigneur,  et  le  cœur  et  les  mains. 


PSAUME  XCV. 

(Harmonie  du  xxiv.) 


Traduit  par  Bèze. 
Mélodie  de  L.  BoL'iïGEOis,  i5/i3. 
Haussé  d'un  ton  et  d(?mi. 
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C'est  le  Dieu  grand  el  |;loricux. 
Le  Roi  des  rois,  le  Dieu  des  dieux, 
Qui  seul  dans  ses  mains  tient  ie  monde, 
Qui  domine  sur  les  hauts  monts 
Et  dans  les  abimos  profonds. 
Maître  de  ia  terre  et  de  l'onde. 


La  mer  et  les  eaux  sont  à  lui  ; 
Il  en  est  l'auteur  et  l'appui. 
La  terre  est  aussi  sou  ouvrage. 
C'est  le  Dieu  (jui  nous  forma  tous; 
Allons  adorer  à  genoux 
Un  maitre  si  grand  et  si  sage. 


HARMONISES  l'AU  GOUDIMEL. 


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PSAUME  XCVIII. 

(Harmonie  du  (.xvni.) 


Traduit  par  Dkze. 
Mélodie  de  L.  Boi  rgeois,  i5Vi. 


Baisse  d'un  ton. 


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Dieu  de  sa  tonlé  secourable 
A  bien  voulu  se  souvenir  ; 
Selon  sa  promesse  immuable  , 
Il  veut  son  peuple  mainlenii'. 

Le  salul  que  Dieu  nous  envoie 
Jusqu'au  boul  du  monde  s'est  vn  ; 
Que  donc  d'allégresse  et  de  joie 
L'univers  entier  soit  ému. 


HARMONISES  PAR  GOUDIMEL. 


463 


Que  partout  devant  Dieu  résonnent 
El  les  instruments  et  les  voix  ; 
Que  toutes  les  bouches  entonnent 
Un  saint  cantique  au  Roi  des  rois  ; 

Qu'en  sa  présence  glorieuse 
Tout  pousse  des  sons  éclatants  : 
La  mer  bruyante  et  furieuse, 
La  terre  et  tous  ses  habitants. 


PSAUME  C. 

(Harmonie  du  cxxxi.) 


Ton  original 
1 


Traduit  par  Bèze. 
Mélodie  de  L.  Bouhgeois,  iSSi, 


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CHOIX  DE  PSAUMES 


a     NV'st-il  pas  ie  Dieu  souverain 
Qui  nous  a  formés  de  sa  main, 
Nous,  ie  peuple  qu'il  veut  chérir 
Et  le  Iroupeau  qu'il  veut  nourrir? 

3     Entrez  dans  sou  temple  aujourd'hui 
Venez  vous  présenter  à  lui  ; 
Célébrez  son  nom  jjlorieux 
Et  rélevez  jusques  aux  cieux. 

.'i     C'est  un  Dieu  rempli  de  bonté, 
D'une  éternelle  vérité  ; 
Toujours  propice  à  nos  souhaits, 
Et  sa  grâce  dure  à  jamais. 


PSAUME  CI. 

Traduit  par  Marot. 

Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i5/i/i. 


Haussé  de  deux  tons. 


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2  Viens  donc,  ô  Dieu,  soutiens-moi  par  ta  prâce; 
Tu  me  verras  marcher  devant  ta  face; 

Dans  ma  maison  la  justice  toujours 
Aura  son  cours. 

3  Jamais  le  mal  ne  séduira  mon  àme, 
Car  des  méchants  je  hais  la  voie  infâme; 
Ils  me  craindront  et  n'oseront  chercher 

A  m'approcher. 


Ton  original 
1 


PSAUME  cm. 

Traduit  par  Marot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i542. 


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CHOIX  DE  PSAUMES 


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De  les  péchés  ies  souillures  efface , 
Qui  le  guérit  de  toute  infirmité; 
Du  tombeau  même  il  retire  la  vie  ; 
Et  rend  tes  jours  heureux  ma%ré  l'envie, 
T'environnant  partout  de  sa  bonté. 

3     C'est  ce  grand  Dieu  dont  la  riche  largesse 
Te  rassasie,  et  fait  qu'en  la  vieillesse 
Ainsi  qu'un  aigle  on  le  voit  rajeunir. 
Aux  opprimés  il  est  doux  et  propice, 
Et  tous  les  jours  sa  suprême  justice 
Montre  qu'il  sait  et  sauver  et  punir. 

5     Si  quelquefois,  abusant  de  sa  grâce. 
Nous  l'offensons,  il  s'irrite,  il  menace; 
Mais  sa  rigueur  ne  dure  pas  toujours; 
Il  nous  épargne,  et  sa  juste  vengeance 
N'égale  pas  les  peines  à  l'offense; 
Car  sa  bonté  vient  à  notre  secours. 


HARMONISES  PAR  GOUDIMEL, 


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0     A  qui  le  craint,  à  qui  pleure  sa  fau(e, 
Cette  bonté  se  fait  voir  aussi  haute 
Que  sur  la  terre  il  éleva  les  cieux; 
Et  comme  est  loin  le  couchant  de  l'aurore, 
(]e  Dieu  clément,  quand  sa  grâce  on  implore , 
Met  loin  de  nous  nos  péchés  odieux. 

7  Comme  à  son  fils  un  père  est  doux  et  tendre, 
Si  notre  cœur  vient  au  Seigneur  se  rendre, 

11  nous  reçoit  avec  compassion  ; 
Car  il  connaît  de  quoi  sont  faits  les  hommes; 
Il  sait,  hélas!  il  sait  que  nous  ne  sommes 
Que  poudre  et  cendre,  et  que  corruption. 

8  Les  jours  de  l'homme  à  l'herbe  je  compare. 
Dont  à  nos  yeux  la  campagne  se  pare , 
Qu'un  peu  de  temps  a  vu  croître  et  mûrir, 
Et  qui  soudain,  de  l'aquilon  battue, 
Tombe  et  se  fane,  et  n'est  plus  reconime, 
Même  du  lieu  qui  la  voyait  fleurir. 

9  Mais  tes  faveurs,  ô  Dieu,  sont  éternelles 
Pour  qui  t'invoque,  et  toujours  les  fidèles 
De  siècle  en  siècle  éprouvent  ta  bonté. 

Dieu  garde  ceux  qui  marchent  en  sa  crainte, 
Ceux  dont  le  cœur  s'attache  à  sa  loi  sainte, 
Tous  ceux  enfin  qui  font  sa  volonté. 

lo     Dieu,  qui  des  cieux  voit  tout  ce  qai  respire, 
Dans  ses  hauts  lieux  a  bâti  son  empire; 
Tout  l'univers  est  soumis  à  ses  lois. 
Joignez-vous  donc  pour  chanter  ses  louanges, 
Esprits  divins,  cbœui's  immortels  des  anges. 
Vous  qui  volez  où  commande  sa  voix. 


PSAU3IE  CV. 

Traduit  par  I5èze. 
Mélodie  fie  maître  Pierrk  [Dubuisson"?],  i56a. 


Baissé  d'un  Ion. 
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Qu'on  s'assemble,  qu'on  psalmodie, 
Qu'on  le  loue  avec  mélodie  ; 
Que  tout  fidèle  qui  le  craint 
Chante  et  triomphe  en  son  nom  saint; 
Qu'enfin  tout  cœur  reconnaissant 
Soit  joyeux  en  ie  bénissant. 


PSAUME  CXI. 

(Harmonie  du  xxiv. 


Baissé  d'un  ton. 
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Traduit  par  Bèze. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i55i. 


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Qu'ils  sont  merveilleux  tes  hauts  faits! 
Que  l'élude  en  est  agréable! 
Partout  brille  ta  majesté  ; 
Et  pour  nous,  Seigneur,  ta  bonté 
Est  un  trésor  inépuisable. 


PSAUME  CXVL 

(Harmonie  du  lxxiv.) 


Ton  original. 
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Traduit  par  Bèze. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  t5ia. 


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Déjà  la  mort  me  tenait  dans  ses  chaînes, 
Mon  cœur  souffrait  les  plus  cruelles  peines , 
Quand  je  lui  fis  ma  prière  en  ces  mois  : 

3     Ah!  sauve-moi  du  péril  où  je  suis! 
Et  dès  lors  même  il  me  fut  favorable. 
Il  est  toujours  et  juste  et  secourable, 
Et  toujours  prompt  à  calmer  nos  ennuis. 

h     Quand  j'étais  prêt  à  périr  de  langueur. 
Il  me  sauva  ,  ce  Dieu  que  je  réclame; 
Retourne  donc  en  ton  repos,  mon  àme, 
Puisqu'il  te  fait  éprouver  sa  faveur. 

5     Ta  main  puissante  a  détourné  la  mort, 
Séché  mes  pleurs,  soutenu  ma  faiblesse; 
Sous  tes  yeux  donc  je  veux  marcher  sans  cesse, 
Toute  ma  vie ,  ô  mon  Dieu ,  mon  support. 

7     Mais  que  rendrai-je  à  Dieu  pour  ses  bienfaits? 
Ma  main  prendra  la  coupe  des  louanges; 
Ma  voix  fera  jusqu'aux  climats  étranges 
De  sa  bonté  i-etentir  les  effets. 


cS     Dès  ce  moment ,  je  lui  rendrai  mes  vœux 
Devant  son  peuple  et  dans  son  sanctuaire  : 
Car  de  tous  ceux  qui  cherchent  à  lui  plaire. 
Les  jours  lui  sont  et  chers  et  précieux. 

f)     Enfin,  grand  Dieu,  tu  sais  ce  que  je  suis, 
Ton  serviteur,  le  fils  de  ta  servante; 
Brisant  mes  fers,  tu  passes  mon  attente, 
.le  veux  au  moins  t'offrir  ce  que  je  puis. 


^72 


CHOIX  DE  PSAUMES 


10  Je  veux  toujours  obéir  à  tes  lois, 
Chanlcr  ta  gloire,  invocjuer  ta  puissance, 
Et  (levant  tous,  plein  de  reconnaissance, 
En  hymnes  saints  faire  éclater  ma  voix. 

1 1  Dans  ta  maison,  je  dirai  ton  honneur. 
Dans  ta  cité,  Jérusalem  la  sainte. 

Que  chacun  donc  avec  joie,  avec  crainte, 
S(!  joigne  à  moi  pour  louer  le  Seigneur. 


Baissé  d'un  ton. 


PSAUME  CXVllI. 

Traduit  par  Marot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i5/i^. 


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C'est  le  sujet  de  mes  discours  ; 
Par  mes  chants  de  réjouissance 
Je  le  célèbre  tous  les  jours. 

Aux  tentes  de  son  peuple  juste , 
On  loue,  on  chante  le  Dieu  fort; 
Chacun  dit  que  son  bras  robuste 
A  fait  un  merveilleux  effort. 


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CHOIX  DE  PSAUMES 


la     La  voici  l'heureuse  journée 
Qui  répond  à  notre  désir; 
Louons  Dieu,  qui  nous  i'a  donnée; 
Faisons-en  tout  notre  plaisir. 

Grand  Dieu,  c'est  à  toi  que  je  crie, 
Garde  ton  oint  et  le  soutiens; 
Grand  Dieu,  c'est  loi  seul  que  je  prie; 
Bénis  ton  peuple  et  le  maintiens. 

lA     Mon  Dieu,  c'est  toi  seul  que  j'honore. 
Sans  cesse  je  t'exalterai  ; 
Mon  Dieu,  c'est  toi  seul  que  j'adore. 
Sans  cesse  je  te  bénirai. 

Rendez  à  Dieu  l'honneur  suprême; 
Car  il  est  doux,  il  est  clément. 
Et  sa  bonté,  toujours  la  même, 
Dure  perpétuellement. 


PSAUME  CXIX. 

Traduit  par  Bèze. 

Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i55i. 


Haussé  de  deux  tons. 


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Loin  de  se  plaire  à  des  faits  odieux , 

Le  juste  marche,  ainsi  que  Dieu  l'ordonne, 

Dans  le  chemin  qu'il  nous  montra  des  cieux; 

Tu  veux,  Seigneur,  qu'en  ce  monde  on  s'adonne 

A  se  former  sur  ton  commandement. 

Et  que  ta  loi  jamais  on  n'abandonne. 

Mais  par  ta  grâce,  6  Dieu  juste  et  clément , 
Guide  mes  pas  où  ta  voix  me  convie, 
Sans  que  jamais  j'y  bronche  seulement. 
Nul  déshonneur  n'y  troublera  ma  vie, 
Si  mon  esprit,  en  ta  voie  arrêté  , 
De  t'obéir  ne  perd  jamais  l'envie. 

Les  jeunes  gens  veulent-ils  s'amender? 
Dans  ce  dessein  qu'ils  prennent  pour  adresse 
Ce  qu'il  te  plaît  dans  ta  loi  commander. 
Pour  moi,  Seigneur,  je  te  cherche  sans  cesse; 
Mais  je  pourrais  m'égarer  aisément, 
Si  je  n'étais  conduit  par  la  sagesse. 


476  CHOIX  DE  PSAUMES 

6     J'ai  dans  mon  cœur  gravé  profondément 
Tes  ordres  saints  pour  ne  te  plus  déplaire, 
Et  j'ai  tâché  de  vivre  saintement. 
Ton  nom  est  grand,  et  chacun  le  révère; 
Chacun  te  craint  d'un  cœur  humilié. 
Rends-moi  savant  dans  ta  loi  salutaire. 

f)     Répands  tes  dons  sur  moi,  ton  serviteur; 
Ranime,  ô  Dieu,  ma  languissante  vie; 
Je  garderai  tes  lois  de  tout  mon  cœur. 
Rends  la  lumière  à  ma  vue  affaiblie  ; 
Sur  tes  édits  j'attacherai  mes  yeux, 
Pour  contempler  ta  grandeur  infinie. 

17  De  tes  statuts,  qui  font  tous  mes  souhaits, 
Daigne,  Seigneur,  le  droit  chemin  m'apprendre; 
J'y  marcherai  constamment  désormais  : 
Accorde-moi  le  don  de  les  comprendre, 

Et,  m'efforçant  de  les  bien  retenir. 

Je  tâcherai  de  ne  m'y  plus  méprendre. 

1 8  Conduis  mes  pas  et  me  fais  parvenir 
Au  droit  chemin  d'une  vie  innocente  ; 
Rien  ne  me  pialt  comme  de  m'y  tenir. 
Fléchis  mon  cœur  par  ta  vertu  puissante: 
Qu'à  te  servir  mes  désirs  soient  bornés , 
Et  que  jamais  nul  faux  bien  ne  me  tente. 

19  Que  de  tout  mal  mes  yeux  soient  détournés; 
Que  je  conduise  et  redresse  ma  vie 

Par  les  conseils  que  tu  m'auras  donnés  ; 
Qu'enfin,  Seigneur,  ta  grâce  ratifie 
Ce  que  ta  voix  répondit  à  mes  vœux , 
Puisqu'on  toi  seul  mon  âme  se  confie. 

29     C'est  mon  partage,  ai-je  dit,  à  Seigneur, 
C'est  mon  vrai  lot  de  garder  ta  parole. 
Qui  fit  toujours  ma  gloire  et  mon  bonheur. 
Que  ta  pitié  m'exauce  et  me  console; 
Tu  l'as  promis  et  même  avec  serment  : 
Et  ton  serment  ne  peut  être  frivole. 

5o     Ta  grâce  en  moi  ses  plus  grands  dons  a  mis. 
Et  des  docteurs  je  passe  la  science; 
A  tes  statuts  ayant  l'esprit  soumis, 
Des  plus  âgés  la  longue  expérience 
Cède  aux  rayons  dont  tu  m'as  éclairé. 
En  m'élevant  dans  ta  sainte  alliance. 

62     Que  ta  parole  est  un  bien  précieux! 
Dans  sa  douceur  je  me  plais  davantage 
Qu'au  goût  du  miel  le  plus  délicieux; 
Tes  seuls  conseils  ont  pu  me  rendre  sage, 
Ils  m'ont  appris  combien  sont  odieux 
Tous  les  détours  où  le  mensonge  engage. 


HARMONISES  PAR  GOUDIMEL.  477 

53     Ta  vérité,  comme  un  flambeau  qui  luit, 
Me  sert  de  guide ,  et  sa  vive  lumière 
Me  vient  montrer  tes  sentiers  dans  la  nuil. 
Entends,  Seigneur,  mon  ardente  prière  ; 
Je  l'ai  juré ,  je  veux  par-dessus  tout 
Aimer  ta  loi  d'un  cœur  droit  et  sincère. 

56     Je  l'ai  choisie  et,  loin  de  la  quitter. 

J'en  fais  mon  fonds,  mon  plus  riche  héritage. 
L'unique  bien  qui  peut  me  contenter. 
Malgré  mes  maux,  je  veux,  avec  courage , 
Dans  tes  sentiers  sans  cesse  m'arrêter, 
Et  chercher  là  mon  plus  grand  avantage. 

66  Hélas!  ma  bouche  a  souvent  soupiré. 
Dans  le  dessein  que  j'avais  de  te  plaire  ; 
Et  constamment  mon  cœur  l'a  désiré. 
Avec  pitié  regarde  ma  misère  ; 

Et  comme  à  ceux  qui  t'ont  donné  leur  cœur, 
Fais-moi  sentir  ta  grâce  salutaire. 

67  Conduis  mes  pas  et  me  garde  d'erreur; 
Que  ton  esprit  jamais  ne  m'abandonne, 
Et  que  le  mal  ne  soit  pas  mon  vainqueur. 
Vois  le  danger  qui  partout  m'environne , 
Délivre-moi  de  cette  adversité , 

Et  je  ferai  ce  que  ta  loi  m'ordonne. 

85  Fais  que  mon  cri  puisse  aller  jusqu'à  toi  ; 
Accorde-moi  le  don  d'intelligence. 

Tu  l'as  promis,  Seigneur,  exauce-moi. 
Que  ma  prière  arrive  en  ta  présence; 
Tends-moi  la  main  dans  mon  adversité. 
Comme  ta  voix  m'en  donne  l'espérance. 

86  Ma  bouche,  ô  Dieu,  prêchera  ta  bonté. 
Si,  m'exauçant,  tu  m'accordes  la  grâce 
De  bien  savoir  ta  sainte  volonté. 

Je  publirai,  quoi  qu'on  dise  ou  qu'on  fasse , 
Ta  loi  si  sainte,  et  dirai  hautement 
Qu'avec  plaisir  j'en  veux  suivre  la  trace. 

87  Veuille,  Seigneur,  veuille  donc  promptement 
Pour  mon  secours  ta  forte  main  étendre; 
Car  je  m'attache  à  ton  commandement; 
C'est  de  toi  seul  que  je  veux  tout  attendre  ; 
Et  désormais  mon  unique  plaisir 

Sera  celui  qu'en  ta  loi  je  veux  prendre. 

88  Si  j'ai  de  vivre  encor  quelque  désir. 
C'est  pour  ta  gloire ,  et  mon  âme  éclairée 
Pour  son  objet  veut  toujours  la  choisir. 
Hélas!  je  suis  la  brebis  égarée; 

De  me  chercher.  Seigneur,  prends  le  loisir. 
Car  dans  le  cœur  ta  loi  m'est  demeurée. 


/i78 


CHOIX  DE  PSAUMES 


Ton  original. 
1 


PSAUME  CXXX. 

Traduit  par  Marot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  1 5/19. 


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Nos  péchés  veut  compter, 
0  majesté  suprême, 
Qui  pourra  subsister? 
Mais  ta  juste  colère 
Fait  place  à  ta  bonté, 
Afin  qu'on  te  révère 
Avec  humilité. 

En  Dieu  je  me  console 

Dans  mes  plus  grands  malheurs, 

Et  sa  ferme  parole 

Apaise  mes  douleurs. 

Mon  cœur  vers  lui  regarde. 
Brûlant  d'un  saint  amour, 
Plus  matin  que  la  garde 
Qui  devance  le  jour. 

Qu'Israël  sur  Dieu  fonde 
En  tout  temps  son  ajjpui; 
En  lui  la  grâce  abonde, 
Le  secours  vient  de  lui. 

De  toutes  nos  offenses 
11  nous  rachètera; 
De  toutes  nos  souffrances 
Il  nous  délivrera. 


i80 


CHOIX  DE  PSAUMES 


Baissé  d'un  ton. 
1 


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PSAUME  CXXXVIII. 

Traduit  par  Marot. 

Mélodie  de  L.  Bourgeois,  i5^6. 


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Par  les  effets 

De  tes  paroles; 
Quand  je  l'invoque,  tu  m'entends; 

Quand  il  est  temps. 

Tu  me  consoles. 
Tous  les  rois  viendrout  à  tes  pi^ds, 

Humiliés, 

Prier  sans  cesse. 
Sitôt  qu'ils  auront  une  fois 

Oui  la  voix 

De  ta  promesse. 

Ils  rempliront  par  leurs  conceris 

Tout  l'univers 

De  tes  louanges. 
Les  peuples  qui  les  entendront 

Admireront 

Tes  fails  étranges. 
0  grand  Dieu  ,  qui  de  tes  hauts  cieux  , 

Dans  ces  bas  lieux 

Vois  toute  chose, 
Quoique  tu  semblés  être  loin  , 

C'tst  sur  ton  soin 

Que  tout  repose. 


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CHOIX  DE  PSAUMES 


Si  mon  cœur  dans  l'adversité 

Est  agité, 

Ta  main  m'appuie; 
C'est  ton  bras  qui  sauve  des  mains 

Des  inhumains 

Ma  triste  vie. 
Quand  je  suis  le  plus  abattu , 

C'est  ta  vertu 

Qui  me  relève  ; 
Ce  qu'il  t'a  plu  de  commencer. 

Sans  se  lasser, 

Ta  main  l'achève. 


PSAUME  CXLI. 

Traduit  par  Bèze. 

Mélodie  de  maître  Piep.re  [Dubuisson?],  i562. 


Haussé  de  deux  tons  et  demi. 


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HARMONISÉS  PAH  GOUDIMEL. 


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•2     Qu'au  ciel  parvienne  ma  demande, 
Comme  on  y  voit  monter  l'encens; 
Reçois  mes  mains  que  je  te  tends , 
Comme  au  soir  tu  reçois  l'offrande. 

3     Ferme  de  mes  lèvres  la  porte. 
Et  garde  ma  bouche,  ù  mon  Dieu  , 
Afin  qu'en  nul  temps,  en  nul  lien  , 
Aucun  mauvais  discouis  n'en  sorte. 

/i     Eloigne  mon  cœur  des  délices 
Dont  les  méchants  sont  enchantés; 
Si  je  goûtais  leurs  voluptés, 
Je  ponrrais  prendre  aussi  leurs  vices. 

5     Que  le  jnste  me  soit  sévère , 
Ses  reproches  me  seront  doux  ; 
Et  pour  moi  ses  plus  rudes  cnnps 
Seront  un  baume  salutaire. 


PSAUME  CL. 

Traduit  par  Bkz.e. 

Mélodie  de  inailro  PiEr.RE  [  Di  buisson'?],  iSGa 


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CHOIX  DE  PSAUMES 


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Qu'on  célèbre  sa  boulé, 
El  que  son  nom  glorieux 
Soil  élevé  jusqu'aux  cieux; 

Qu'enfin  toul  ce  qui  respire, 
Qui  vit,  qui  peul  se  mouvoir, 
C.kanle  avec  moi  son  pouvoir 
El  sou  [jlorieux  empire. 


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CAiNTIQUE  DE  SIMEON. 

Traduit  par  .Makot. 
Mélodie  de  L.  Bourgeois,  lô^i. 

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CHOIX  DE  PSAUMES  HARMONISES  PAR  GOUDIMEL. 


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a     Salut  qu'en  l'univers 
Tant  de  peuples  divers 
Vont  recevoir  et  croire  ; 
Ressource  des  petits, 
Lumière  des  Gentils 
Et  d'Israël  la  gloire. 


'  APPE?sDICES. 


APPENDICE  ï. 


PRKFACE  DU  PSAUTIER  DE  DAVAiXTES, 


INVENTEUR  DE  LA  MUSIQUE   CHIFFREE 


(I) 


PREFACE   DE   PIERRE   DAVANTES,    DIT   ANTESIGNANVS,    AV    LECTEVR , 

EN   LAQVELLE   EST   DEMONSTREE 

LA    VALEVR  DES   NOTES   DE   MVSIQVE   NOVVELLEMENT   MISES   ES   PRESENS   PSEAVMES. 

Ceux  qui  apprennent  d'eux  mesmes  à  chanter  les  Pseaumes  sans  auoir  autre 
aide  que  la  note  de  Musique,  laquelle  a  esté  mise  par  cy  deuant  sur  toutes  les 
syllabes  du  premier  couplet  de  chacun  Pseaume,  sauent  assés  combien  il  est 
long  et  difficile  d'appliquer  la  dite  note  du  seul  premier  couplet  pour  s'en 
seruir  à  chanter  tous  les  autres  du  mesme  Pseaume,  et  principalement  à 
chanter  ceux-là  qui  sont  en  vue  autre  page  que  n'est  le  premier,  lors  que 
d'vne  mesme  veuë  on  ne  peut  regarder  et  la  lettre  et  la  note  :  et  appercoiuent 
aussi  combien  il  leur  seroit  plus  aisé  de  les  chanter,  s'ilz  estoyent  aidez  de  la 
note  sur  ceux-cy,  comme  sur  le  premier. 

Si  pour  obuier  à  vne  telle  difficulté  on  fait  imprimer  des  Pseaumes  auec 
la  note  sur  tous  les  couplets  comme  celle  qui  par  cy  deuant  a  esté  mise  seule- 
ment sur  les  premiers,  le  volume  en  deuiendra  non  seulement  beaucoup  plus 
gros,  et  par  ce  plus  chair  et  moins  portatif  :  mais  encore  la  lecture  en 
sera  fort  fâcheuse,  à  cause  que  le  plus  souuent  il  faudra  que  les  syllabes 
d'vn  mesme  mot  soyent  séparées  l'vne  d'auec  l'autre,  pour  accommoder  la 
note  sur  chacune  d'icelles,  comme  il  se  void  auiourdhuy  es  premiers  couplets. 
D'autre  part  à  cause  de  la  variété  et  inequalité  tant  des  Pseaumes  que  des 
couplets,  il  ne  seroit  pas  moins  incommode  ne  moins  fâcheux  d'en  faire 
imprimer  de  telle  grandeur  de  pages,  qu'vne  seule  peust  comprendre  et 
contenir  plusieurs  couplets  auec  la  note  sur  le  premier  d'iceux,  de  laquelle  on 
se  peust  seruir  pour  tous  les  autres  contenus  en  icelle  page,  qui  seroit  ex- 
posée à  vne  veuë  d'œil,  car  en  cela  la  veuë  pour  la  distance  se  travailleroit 
par  trop,  et  ne  se  pourroit  faire  qu'elle  ne  se  Iroublast  aucunes  fois,  et  la 
grandeur  du  volume  le  rendroil  mal  propre  pour  eslre  maniable  et  portatif. 

'•'  On  a  scnipiileuscnient  conserve  l'orthographe  el  la  ponctuation,  parfois  élrai)ge,  de  ce 
morceau. 


490  PREFACE  DU  PSAUTIER 

De  ma  pari  il  y  a  long  temps  que  i'ay  désiré  que  quelque  bon  Musicien  ex- 
cogitast  pour  IVsage  du  chant  des  Pseaumes  quelque  façon  de  notes  qui  occu- 
passent moins  d'espace  que  celles  dont  on  vse  auiourdhuy,  et  qui  se  poussent 
commodément  appliquer  à  toutes  syllabes  sans  distinction  de  celles  qui  sont 
vu  mot  entier,  pour  le  moins  es  lieux  es  quelz  vne  syllabe  ne  requiert  plusieurs 
notes  :  ce  qu'il  me  sembloit  pouuoir  estre  inuenté  sans  grande  difficulté, 
d'autant  que  les  Hebrieux  nous  en  ont  desia  monstre  les  traces  :  car  ilz  ont  mis 
leur  Musique  non  seulement  sur  les  Pseaumes,  mais  sur  tout  le  Vieil  Testa- 
ment, et  l'ont  marquée  par  si  petites  notes  (les  quelles  par  mesme  moyen  leur 
seruent  aussi  d'accens,  et  de  liaison  de  plusieurs  vocables  en  vne  sentence,  et 
de  distinction  d'iceux)  que  coustumierement  ilz  n'escriuent  ne  font  imprimer 
Bible  aucune,  sur  toute  la  quelle  ilz  ne  couchent  leur  Musique  :  la  quelle 
neantmoins  ilz  font  demeurer  toute  (et  leurs  voyelles  auec)  au  blanc  qui  au- 
trement encore  est  nécessaire  d'estre  laissé  entre  deux  lignes  de  texte,  à  cause 
des  queues  des  lettres  consonnantes,  qui  surpassent  le  corps  des  autres  en 
haut  ou  en  bas. 

Or  voyant  que  personne  ne  satisfaisoit  à  ce  mien  désir,  ie  me  suis  mis  moy- 
mesme  après  ceste  recherche,  pour  contenter  mon  esprit  affectionné  de  sou- 
lager ceux  (dont  l'en  ay  apperceu  plusieurs)  qui  se  trouueroyent  empêchez  à 
chanter  les  Pseaumes,  à  cause  de  la  difficulté  susdite.  Mais  à  fin  qu'en  ta- 
chant d'obuier  à  vne  telle  difficulté,  ie  ne  rentrasse  en  vne  autre  plus  grande 
ou  pareille,  ie  me  suis  proposé  de  quitter  là  tout,  si  ie  ne  pouuoye  rencontrer 
des  marques  et  notes,  lesquelles  non  seulement  occupassent  peu  de  place,  et 
l'eussent  propres  pour  estre  appliquées  chacune  à  sa  syllabe,  sans  disioindre 
celles  qui  doiuent  estre  conioinctes,  et  outre  feussent  suffisantes  pour  pouuoir 
exprimer  toutes  proportions  et  mesures,  auec  tout  le  reste  qu'auiourdhuy  on 
représente  par  l'eschelle,  et  toute  sorte  de  notes  et  marques  dont  les  Musiciens 
vsent  en  leurs  liures  :  mais  d'auantage,  que  la  science  et  notice  d'icelles  fust 
aisée  à  comprendre  et  tirer  en  vsage,  et  ensemble  facile  à  retenir  en  mémoire: 
en  quoy  estoit  requis  qu'elles  feussent  en  petit  nombre,  et  desia  en  quelque 
commun  vsage,  à  fin  que  par  la  pluralité  d'icelles  on  n'entrast  en  confusion 
et  obscurité,  ou  par  leur  uouueauté  en  trop  grand  labeur  de  les  apprendre,  et 
grande  procliueté  d'estre  incontinent  mises  en  oubly.  Après  m'estre  vn  peu  à 
bon  escient  employé  à  cela,  et  auoir  de  près  considéré  et  examiné  toutes  ces 
circonstances  aux  quelles  i'auoye  arresté  et  conclu  de  m'astreindre  moy- 
mesme,  ie  n'ay  trouué  moyen  plus  expédient  que  de  recourir  à  l'Arithmétique, 
comme  à  la  source  et  merc  de  la  Musique  :  de  laquelle  i'ay  emprunté  ces 
characteres  1,9,  3,  /i,  5,  6,7,  8,  9,  y  adioustaut  deux  Icllres  A,  B,  pour 
perfaire  le  nombre  d'onze  notes,   i)renanl  A  pour  10,  cl  B  pour  1  1  ,  afin  de 


DE  BAVANTES.  'jî)i 

u'vser  de  deux  characleres  pour  vne  seule  noie.  Par  Taide  des  quelles  onze 
notes,  et  de  deux  telz  liaiis  '  |,  et  d'vn  petit  point  rond,  en  peu  de  temps  i'ay  ap- 
perceu  que  ie  pouuoye  exhiber  plus  que  le  n'eusse  ose'  espérer  :  car  combien  que 
ie  me  feusse  proposé  tout  ce  que  i'ay  mis  cy-desus  en  auant,  si  est-ce  que  mon 
but  principal  n'estoit  point  de  seruir  en  cecy  aux  ignorans  de  l'art  de  Musique, 
non  plus  que  de  porter  quelque  grand  profit  aux  plus  perfecls  Musiciens,  les 
quelz  ie  ne  pretendoye  pouuoir  estre  beaucoup  soulagez  de  mon  aide  ou  in- 
dustrie :  il  me  suJBîsoit  de  pouuoir  satisfaire  aux  médiocres,  qui  desia  sauent 
bien  s'aider  des  notes  communes  mises  sur  les  premiers  couplets  de  chacun 
Pseaume,  mais  ont  grande  difficulté  à  chanter  les  autres  couplets  sur  les  quelz 
ils  ne  \oyent  la  note  :  aux  quelz,  à  ce  qu'ils  peussent  obuier  à  telle  difficulté, 
ie  deliberoye  donner  quelque  adresse,  en  mettant  mes  petites  notes  sur  tous  les 
couplets,  veu  que  les  autres  ne  s'y  peuuent  mettre  par  tout  que  trop  incommo- 
dement.  Mais,  grâces  au  Seigneur,  la  chose  a  sans  grand  labeur  si  bien  succédé 
à  mon  entreprise,  que  non  seulement  les  médiocres  Musiciens  (pour  les  quelz 
principalement  ie  travailloye)  y  auront  tel  soulagement  qu'ilz  pouuoyent  requé- 
rir :  mais  bien  les  plus  excellens  s'en  pourront  seruir  aussi  bien  ou  mieux  que 
de  leurs  notes  accoustumées,  es  Pseaumes  des  quelz  ils  ne  sauent  le  chant  par 
coeur  :  et  les  ignorans  de  la  gamme  et  des  notes  communes  (qui  désirent 
neantmoins  apprendre  de  la  Musique  autant  que  besoing  est  pour  chanter  les 
Pseaumes  comme  on  les  chante  es  saintes  assemblées)  trouueront  icy  vne 
adresse  et  voye  fort  courte  pour  les  conduire  la  où  leur  bon  désir  les  appelle. 

Car  au  lieu  qu'au  parauant  on  auoit  coustume  de  consumer  plusieurs  mois 
à  apprendre  la  gamme  et  rudimens  de  Musique,  pour  se  sauoir  seruir  des 
notes  communes,  mesme  deuant  que  pouuoir  venir  à  la  pratique  d'icelles  :  qui 
est  de  sauoir  promptement  discerner  quelle  de  ces  six  voix  ou  syllabes  Vt,  Re, 
Mi,  Fa,  Sol,  La,  faut  vsurper  pour  chacune  note  (après  quoy,  suit  encore  la 
pratique  d'appliquer  le  propre  ton  à  chacune  voix  :  ce  que  ie  prens  pour  vne 
autre  chose  et  difficulté  à  part)  maintenant  sans  se  rompre  ou  charger  la  leste 
d'vne  telle  infinité  de  préceptes,  par  les  quelz  ils  esloyent  par  cy  deuant  es- 
pouuanlez,  el  bien  souuent  forclos  de  l'vsage  de  la  sainte  Musique  plein  de 
toute  consolation,  ilz  pourront  en  moins  d'vne  heure  estre  sullisammcut  ins- 
truits pour  s'exercer  à  la  pratique  de  noz  notes. 

Il  est  bien  viay  que  ceux  cjui  sont  desia  accouslumez  à  l'vsage  des  dilles  six 
voix\l,  Re,  Mi,  Fa,  Sol,  La,  s'en  pourront  bien  seruir  (comme  i'ay  dit,  el  le 
monslreray  cy-apres)  par  le  moyen  de  nos  notes  aussi  bien  ou  mieux  que  par 
celuy  de  l'eschelle  et  notes  communes  :  mais  quant  à  ceux  qui  n'ont  point  le 
loisir  de  s'amuser  long  temps  après  vne  telle  spéculation,  ie  leur  conseille  que 
laissant  là  ces  six  syllabes  Vl,  Re,  Mi,  Fa,  Sol,  La,  ilz  ap|)rei)nenl  les  tons 


492  PREFACE  DU  PSAUTIER 

sur  les  syllabes  des  Pseaumes  mesmes,  en  haussant  ou  baissant  la  voix  selon  la 
proportion  des  degrés  que  les  nombres  mis  sur  chaque  syllabe  leur  demons- 
treront  à  veuë  d'œil  :  car  par  ce  moyen  tout  à  vne  fois  ilz  apprendront  et  les 
tons  et  les  Pseaumes  auec  leur  chant. 

Toutesfois  si  pour  le  commencement  ilz  Irouuent  cela  trop  difficile,  il  sera 
bon  qu'ilz  apprennent  donc  toute  sorte  de  tons  et  gradations  de  voix  en  vsur- 
pant  ces  onze  syllabes  Vn,  Deux,  Trois,  Qua'  (  ou  Quat'  pour  Quatre),  Cinc,  Six 
Sept,  Huit,  Neuf,  Dix,  On'  (ou  Onz'  pour  Onze,  qui  seroit  de  deux  syllabes 
comme  Quatre),  accommodant  tous-iours  vne  chacune  de  ces  voix  ou  syllabes 
au  chiftre  ou  nombre  qui  les  représente  :  comme  i  Vn,  2  Deux,  3  Trois, 
k  Qua',  9  Neuf,  A  Dix,  B  On. 

Mais  à  fin  que  ceux  qui  sont  destituez  de  maistre  se  puissent  aisément 
exercer  d'eux  mesmes  au  chant  de  ces  dites  onze  syllabes,  et  puis  après  au 
chant  des  Pseaumes,  ie  leur  rnettray  icy  en  auant  ce  que  ie  conoislray  estre 
requis  pour  ce  faire.  Puis  après  ie  proposeray  aux  autres  comment  auec  noz 
notes  ilz  pourront  vsurper  leurs  voix  ou  syllabes  Vt,  Re,  Mi,  Fa,  Sol,  La,  tout 
ainsi  qu'auec  leur  eschelle  et  notes  accoustumées. 

Il  faut  donc  que  les  premiers  qui  sont  ignorans  de  la  gamme  et  de  l'vsage 
de  la  dite  eschelle  et  notes  accoustume'es,  sachent  en  premier  lieu  que  c'est 
qu'on  entend  icy  par  les  mots  de  Mesure,  de  Pause,  de  Souspir  et  de  Ton,  et 
quel  est  l'vsage  d'iceux  en  la  Musique  et  chant  des  Pseaumes  presens,  et  de 
quelle  marque  nous  auons  vsé,  pour  dcmonstrer  toutes  leurs  différences  et  di- 
nersités  :  et  puis  après  quilz  apprennent  de  les  mettre  en  pratique  et  en 
l'vsage,  pour  lequel  elles  ont  esté  mises  en  auant. 

Par  Mesure,  on  entend  vn  certain  touchement  ou  tact,  qui  se  fait  par  vn 
esgual  abbaissement  et  esleualion  de  la  main  ou  du  pied,  qu'on  remue  ainsi 
esgualement  et  auec  proportion  en  chantant,  à  fin  de  s'arrester  sur  les  aucunes 
voix,  autant  de  temps  qu'on  demeure  à  baisser  la  dite  main  ou  pied,  pour 
fraper  ou  toucher  à  quelque  chose,  et  à  la  leuer,  qui  est  vne  mesure  entière  : 
et  sur  les  autres  la  moitié  de  ce  repos  là,  qui  est  compris  par  vn  seul  baisser  ou 
vn  seul  leuer  :  et  sur  les  autres  ou  plus  ou  moins,  de  laquelle  variété  toutes- 
fois  nous  ne  ferons  point  icy  mention,  sinon  autant  qu'il  sera  requis  pour  le 
chant  des  Pseaumes  presens.  Nous  auons  mis  vn  tel  petit  trait  '  ioignant  les 
characteres  des  quelz  nous  vsons  au  lieu  de  notes  lequel  est  de  la  longueur 
de  la  moitié  du  corps  dudit  charactere,  ainsi  2  ',  3  ',  AI,  et  demonstre  une 
Mesure  entière,  comme  ceste  note  ::si  en  la  Musique  commune.  Le  dit  trait 
estant  auprès  de  la  note  finale  de  chacun  couplet  a  double  longueur,  à  sauoir 
de  tout  le  corps  de  la  dite  note,  ainsi  6  |  ,  5  |  ,  B  |  ,  pour  demonslrer 
qu'elle  vaut  deux  Mesures,  comme  es  autres  notes  ccste-cy  ts=j.    Les  autres 


DE  BAVANTES.  ii93 

notes  es  quelles  il  n'y  a  ne  l'vn  ne  l'autre  de  ces  deux  traits  1 1  demonslrenl 
la  moitié'  de  la  Mesure  entière,  tellement  que  deux  n'ayans  ioignant  soy  aucun 
trait  ne  valent  qu  vne  ayant  le  petit  trait,  comme  ces  deux^  ^és  notes  communes 
ne  valent  que  ceste-cy  ^.  Touchant  au  point  que  nous  mettons  aucunesfois 
dessous  ou  dessus  ledit  petit  trait,  ou  auprès  de  la  note  sans  qu'elle  ait  le 
dit  trait,  nous  en  parlerons  cy  après. 

Par  les  Pauses  et  Souspirs,  on  entend  la  respiration  et  reprinse  d'haleine, 
qu'on  fait  coustumierement  entre  deux  vers  par  certaine  mesure  :  toutesfois  e's 
Pseaumes  presens  il  n'est  question  que  des  Pauses  par  les  quelles  on  reprend 
son  haleine,  per  l'interualle  d'vne  Mesure  entière  :  et  des  Souspirs  par  les 
quelz  aussi  est  signifié  de  retirer  à  soy  l'haleine,  mais  c'est  seulement  par  l'in- 
terualle d'vne  demie  mesure;  qui  se  fait  d'vn  seul  baisser  de  la  main.  Les 
Pauses  ont  esté  représentées  à  la  fin  des  vers,  où  elles  estoyent  nécessaires, 
par  vne  telle  marque  !  Et  les  Souspirs  par  une  telle  1  es  commencemens  des 
vers,  où  ilz  estoyent  requis. 

Par  le  mot  de  Ton  ou  gradation  de  voix,  on  entent  quand  on  esleue  ou- 
abbaisse  la  voix  d'vne  syllabe  plus  que  de  l'autre.  Ce  sera  d'vn  seul  Ton  ou 
degré  entier,  si  sela  se  fait  en  haussant  ou  baissant  la  voix  le  moins  qu'il  nous 
sera  possible,  sans  la  feindre  toutesfois  :  car  par  fiction  de  voix  on  peut  ex- 
primer vn  demy-ton,  par  vn  tel  degré  on  monte  du  premier  Ton  au  second, 
ou  descend-on  du  second  au  premier  :  et  pource  on  l'appelle  vne  Seconde  :  si 
on  hausse  ou  abbaisse  encore  la  voix  autant  qu'à  la  première  fois,  ce  sera  vn 
autre  degré,  conduisant  du  second  au  troisiesme  ton,  et  ainsi  des  autres  :  mais 
si  laissant  le  second,  on  monte  du  premier  au  troisième,  ou  si  on  descend  du 
troisième  au  premier,  ce  sera  vne  Tierce  :  et  vne  Quarte,  si  on  vient  du  premier 
au  quatriesme  ou  du  quatriesme  au  premier  :  et  ainsi  vne  Quinte,  vne  Sexte, 
vne  Octane,  si  du  premier  on  vient  au  cinquiesme,  sixième,  huitième,  ou  de 
ceux-cy  au  premier,  et  ceste  dénomination  de  Seconde,  Tierce,  Quarte,  Quinte, 
Sexte,  Octane  leur  demeure,  non  seulement  quand  du  premier  et  plus  bas 
Ton  on  vient  au  troisiesme,  quatriesme,  cinquiesme,  sixiesme,  huitiesme  en 
montant,  ou  de  ceux-là  au  premier  en  descendant  :  mais  comment  que  ce  soit 
qu'on  esleue  ou  qu'on  baisse  la  voix  d'autant  de  degrés  que  contient  chacun 
des  dits  Tons  :  à  sauoir  d'vn  aux  Secondes,  de  deux  aux  Tierces,  de  trois  aux 
Quartes,  de  quatre  aux  Quintes,  de  cinc  aux  Sextes,  et  de  sept  aux  Octaues. 
Et  il  n'est  point  icy  question  de  plus  ne  d'autres  Tons  ou  degrés  :  si  ce  n'est 
quand  les  voix  sont  esguales,  et  d'vn  même  ton  ou  son,  ce  que  à  cause  de 
cela  on  appelle  Vni-son. 

Il  y  a  encore  vn  point  dont  ie  \ueil  aduertir  ceux  qui  ne  saueut  que  c'est 
de  la  Musique  représentée  par  notes  :  c'est  quilz  ne  trouueront  en  aucun  de 


Wi  PREFACE  DU  PSAUTIER 

lous  ces  Pseaiimes  deux  syllabes  quelconques,  les  voix  des  quelles  eu  les 
chantant  soyent  distantes  l'vnede  l'autre  de  plus  de  huit  degrés  ou  interualles  : 
qui  est  le  ton  d'vne  Octane  et  d'vne  Seconde  :  car,  comme  Tay  dit,  l'Octane 
ne  comprend  que  sept  degrés,  ne  la  Seconde  quVn  seul.  Et  à  fin  qu'on  puisse 
plus  aisément  entonner  la  premier  syllabe  du  Pseaume,  i'ay  mis  deuant  vn 
chacun  les  deux  chiffres  ou  notes  qui  demonstrent  la  plus  basse  et  la  plus  haute 
voix  que  s'y  trouue  en  le  chantant  :  selon  les  quelles  faudra  entonner  la  pre- 
mière, tellement  qu'on  puisse  commodément  baisser  la  voix  iusques  à  la  plus 
basse  qu'on  y  trouuera,  et  la  hausser  iusques  à  la  plus  haute,  les  quelles  deux 
notes  i'ay  mises  en  la  ligne  qui  est  deuant  l'Argument,  à  sauoir  après  ces 
lettres-cy  Cl.  Ma.  ou  Th.  Be.  les  quelles  demonstrent  l'Aulheur  de  la  rhythme 
Françoise  du  Pseaume  suiuant.  I'ay  en  outre  mis  d'autres  notes  au  commence- 
ment de  la  mesme  ligne,  l'vsage  des  quelles  ie  demonstreray  cy  après. 

Maintenant  voicy  comment  i'vseray  en  ces  Pseaumes,  et  comment  on  peut 
vser  en  tout  chant  des  neuf  chiffres  i  ,  2 ,  3,  û,  5,  6,  7,  8,  9,  et  des  deux 
lettres  A,  B,  pour  représenter  tous  les  tons  et  degrés  de  la  voix  reiglée  de 
riiomme,  lesquelz  les  Musiciens  ont  comprins  en  leur  eschelle  sous  le  nombre 
d'Onze,  à  sauoir  sous  cinq  cordes  et  six  espaces:  on  mettra  donc  sur  la  syllabe 
qu'on  voudra  ce  chiffre  1  pour  représenter  le  ton  le  plus  bas,  vn  2  pour  le 
second  Ion  ou  prochain  degré  en  montant,  vn  3  pour  le  troisième,  vn  h  pour 
lequatriesme,  et  ainsi  des  autres  en  montant  iusques  à  9,  et  A  (qui  est  10), 
et  B  (qui  est  11)  ou  en  descendant  de  B  iusques  à  1. 

Il  sera  fort  aisé  de  conoistre  qu'on  doit  tenir  la  voix  en  Vni-son  et  ton  es- 
gual,  quand  les  notes  seront  semblables  :  et  pareillement  il  n'y  aura  pas 
grande  difficulté  de  discerner  quand  la  voix  ne  se  deura  esleuer  ou  abbaisser 
que  d'vn  seul  degré  car  il  sera  exprimé  par  la  note  voisine  et  plus  prochaine 
de  la  précédente  selon  leur  ordre  naturel,  qui  est  en  montant  1,  2,  3,  k,  5, 
6,  7,  8,  9,  A,  B,  et  en  descendant  B,A,9,8,7,  G,5,/i,3,2,i:  lequel 
ordre  ne  peut  estre  ignoré  mesmes  des  plus  rudes,  s'ilz  congnoissent  les 
chiffres,  car  il  n'y  a  si  petit  enfant  qui  ne  sache  l'ordre  des  nombres  iusques  à 
onze  et  en  montant  et  en  descendant. 

Mais  il  y  aura  vn  peu  plus  de  difficulté  à  discerner  promptement  les  tons 
esloignez  l'vn  de  l'autre  de  plus  d'vn  degré,  iusques  à  tant  qu'on  y  sera  vn  peu 
accoustumé.  Et  pour  aider  en  cela  la  mémoire,  prennez-vous  garde,  que  ne 
trouuerez  iamais  deux  diuers  nombres  pers  l'vn  auprès  de  l'autre,  comme  sont 
2  ,  ^ ,  6 ,  8 ,  A ,  ne  pareillement  deux  non-pcrs ,  comme  1,8,5,7,  9  '  ^  '  ^^^'i^'^ 
ne  demonstrent  tous-iours  vue  Tierce  ou  vue  Quinte,  c'est  à  dire,  que  l'vne 
voix  est  distante  de  l'autre  en  montant  ou  en  descendant,  de  deux  ou  de  quatre 
degrés  seulement:  de  deux  pour  les  Tierces  (les  quelles  sont  exprimées  par 


DE  BAVANTES.  495 

deux  nombres  pers,  ou  par  deux  non-pers,  les  plus  prochains  I'yu  de  Taulre) 
et  de  quatre  degrés  ou  interualles  pour  toules  les  autres,  qui  ne  peuuent  estre 
que  Quintes  :  car  vous  ne  trouuerez  point  icy  de  Septiesmes,  de  Neufiesmes, 
n'encore  moins  d'Onziesmes  et  pource  il  suffit  de  bien  imprimer  en  mémoire 
les  plus  prochains  nombres  pers,  et  les  plus  prochains  non-pers,  pour  co- 
gnoistre  les  Tierces  :  et  retenir  que  les  plus  esioignez  ne  peuuent  demonstrer 
que  des  Quintes,  pourveu,  comme  i'ay  dit,  que  tous  les  deux  soyent  pers,  ou 
tous  deux  non-pers,  et  neantmoins  differans  Tvn  de  l'autre  :  car  si  c'estoyent 
deux  ti  h,  ou  deux  5  5 ,  ilz  demonstreroyent  deux  voix  esguales  et  d'vn  mesme 
ton.  Si  des  deux  nombres  IVn  est  per  et  l'autre  non-per,  et  prochains  Tvn  de 
l'autre,  ilz  demonstrent,  comme  i'ay  desia  dit,  la  voix  de  l'vne  syllabe  eslre 
distante  de  l'autre,  d'vn  seul  degré  ou  interualle,  qui  est  dit  vne  Seconde. 
S'ilz  ne  sont  point  voisins  l'vn  de  l'autre  en  l'ordre  naturel,  il  faut  nécessai- 
rement qu'ilz  demonstrent  vne  Quarte,  ou  vne  Sexte  ou  vne  Octane,  les 
quelles  différences  ne  seront  point  difficiles  à  discerner,  pourueu  qu'on  aduise 
vn  peu  aux  distances  ou  interualles  de  l'vn  à  l'autre  nombre,  qui  ne  peuuent 
estre  que  telz  que  sont  entre  i  et  ^  ou  2  et  5  pour  les  Quartes,  et  entre  i  et 
et  6  ou  2  et  7  pour  les  Sextes,  et  entre  i  et  8  ou  2  et  9  pour  les  Octaues. 

Mais  à  fin  qu'on  puisse  plus  aisément  retenir  ce  que  i'ay  dit  des  Mesures, 
Pauses,  Souspirs  ou  demy-pauses,  et  des  Tons,  i'en  reduiray  le  Sommaire  auec 
leurs  marques  en  vne  petite  tablature. 

i  entière  I  comme  A  '  h\  lU 
double  I  comme  /il  Zi.  1  1  .4 
demie  comme  h         /i.         .a  ceste-cy  est  exprimée  par 

l'absence  des  deux  précédentes. 

Pause  !  et  ce  seulement  à  la  fin  des  vers,  valant  vne  mesure  entière. 
Souspir  '    au  seul  commencement  des  vers,  valant  demie  mesure. 


TO 

Quarte. 

SS    DE 

ai-sou. 

Seconde. 

Tierce. 

Quinte. 

Sexte. 

Octave. 

BB 

A  vaut  10. 

AA 

AB 

B  vaut  1 1 

99 

9A 

9B 

88 

89 

8A 

8B 

77 

78 

79 

7A 

7B 

66 

67 

68 

G9 

6A 

6B 

55 

56 

57 

58 

59 

5A 

Ixli 

/i5 

li6 

Z.7 

h8 

^9 

/iB 

33 

Six 

35 

36 

37 

38 

3  A 

22 

23 

2/. 

25 

26 

27 

29 

1 1 

12 

1.3 

1/4 

i5 

16 

18 

^9()  PREFACE  DU  PSAUTIER 

Pour  bien  apprendre  l'vsage  des  diuersitez  des  Tons  (en  quoy  gist  toute  la 
difficulté  de  la  chanterie)  il  se  faut  premièrement  exercer  aux  Vni-sons,  qui 
se  chantent  par  voix  esguales,  commençant  par  les  deux  plus  bas  Vn,  Vn,  et 
les  chanter  auec  deux  voix  esguales  les  plus  basses  qu'on  pourra  prononcer  en 
chantant:  puis  haussant  la  voix  le  moins  qu'il  sera  possible,  chanter  aussi  par 
voix  esguale  Devx,  Devx,  qui  sont  les  prochains  suiuans  en  montant  :  puis  les 
autres  prochains  Trois,  Trois,  en  haussant  la  voix  d'vn  autre  degré  :  et  ainsi 
les  autres  montant  de  degré  en  degré  iusques  au  plus  haut  On',  On',  ou  bien 
fusques  à  Nevf,  Nevf,  seulement,  si  la  voix  se  sent  trop  greuée  de  monter  si 
haut  :  et  pour  monter  à  Dix,  il  faudra  commencer  le  plus  bas  ton  par  Devx  : 
et  par  Trois  pour  monter  à  On'.  En  après  il  faudra  descendre  de  On'  à  Trois, 
de  Dix  à  Devx,  de  Nevf  à  Vn  par  les  mesmes  degrés  qu'on  sera  monté  de  Vn 
à  Nevf,  de  Devx  à  Dix,  et  de  Trois  à  On':  et  par  ce  moyen  on  apprendra 
tout  à  la  fois  les  Vni-sons  ou  Tons  esgaux,  et  les  Secondes  qui  ne  sont  dis- 
tantes l'vne  de  l'autre  que  d'vn  seul  degré,  comme  il  se  void  en  l'ordre  des  Se- 
condes mises  en  la  Tableture, 

Apres  cju'on  se  sera  exercé  aux  Vni-sons,  et  aux  Secondes,  il  faudra  venir 
aux  Tierces,  puis  aux  Quartes,  et  consequemment  aux  Quintes,  Sextes  et  Oc- 
taues,  commençant  tous-iours  par  les  plus  basses  de  chacun  rang,  qui  sont  Vn  , 
Trois,  pour  les  Tierces,  Vn  ,  Qua',  pour  les  Quarles,  et  ainsi  consequemment 
Vn,  Cinc;  Vn,  Six;  Vn,  Hvit,  pour  les  Quintes,  Sextes  et  Octaves.  Si  on  trouue 
difficile  d'accorder  Vn  avec  Trois,  il  se  faut  aider  du  Devx,  disant  Vn,  Devx, 
Trois,  par  les  tons  ou  degrés  des  Secondes,  et  les  répéter  souuent  iusques  à 
lant  qu'on  ait  si  bien  imprimé  en  mémoire  les  tons  des  deux  extremitez,  à 
sauoir  de  Vn  et  de  Trois,  pour  les  pouuoir  entonner  et  accorder  sans  y  entre- 
lasser le  Devx.  Pareillement  pour  accorder  Vn,  Qua'  on  y  entrelassera  Devx, 
Trois,  disant  Vn,  Devx,  Trois,  Qua',  iusques  à  tant  qu'on  puisse  monter  d'vn 
trait  depuis  Vn  iusques  à  Qua',  ou  descendre  de  Qua'  à  Vn  :  et  vser  de  mesme 
méthode  pour  accorder  Vn,  Cinc;  Vn,  Six;  Vn,  Hvit,  entrelassant  tous  les 
degrés  moyens  des  Secondes  qui  peuuent  estre  entre  les  extremitez.  Et  tout 
ainsi  qu'on  aura  fait  pour  accorder  Vn  auec  Trois,  et  Qua',  et  Cinc,  et  Six,  et 
Hvit,  on  fera  le  semblable  pour  accorder  Devx  auec  Qua',  et  Cinq,  et  Six,  et 
Sept,  et  Nevf,  comme  on  les  void  couchez  chacun  au  second  rang  de  son 
ordre  :  faisant  le  semblable  puis  après  de  ceux  qui  sont  à  chacun  troisième 
rang,  puis  au  quatriesme,  iusques  à  tant  qu'il  n'y  en  ait  plus  en  montant.  Et 
faut  bien  obseruer  qu'en  apprenant  d'accorder  vne  voix  basse  auec  vue  haute. 
Ion  apprenne  pareillement  et  par  mesme  voye  d'accorder  la  haute  auec  la 
basse. 

Toutesfois  ie  ne  conseilleroye  point  qu'on  s'amusât  trop  long  temps  à  cet 


DE  1)  AYANTE  S.  'i<)7 

exercice  :  mais  qu'on  lace  cela  sur  les  Pseauiues  mesines,  au  moins  après  qu'on 
en  aura  apprins  vn  médiocre  vsage  par  ceste  tablature  :  et  que  du  commence- 
ment on  s'exerce  sur  les  Pseaumes  des  quelz  on  aura  desia  apprins  le  chant 
par  costume  ou  continuation  de  les  auoir  souvent  chantez  auec  ceux  qui  les 
sauoyent  par  art  ou  autrement:  car  l'exercice  des  notes  sera  fort  aisé  sur  les 
cogneus  et  baillera  vne  grande  et  facile  adresse  pour  apprendre  les  tons  par  les 
chiffres  et  lettres  :  tellement  que  puis  après  Ion  aura  nulle  ou  bien  petite  diffi- 
culté de  s'en  seruir  pour  chanter  tous  les  autres  Pseaumes,  combien  qu'au- 
parauant  on  n'en  sceust  nullement  le  chant. 

Venons  maintenant  à  demonstrer  comment  auec  noz  notes  on  ponra  vsurper 
ces  six  syllabes  Vt,  Re,  Mi,  Fa,  Sol,  La,  et  discerner  par  quel  chanf,  dur, 
mol  ou  neutre,  elles  se  chantent,  tout  ainsi  qu'auec  l'eschelle  et  notes  com- 
munes. Si  ie  n'eusse  tasché  de  satisfaire  sinon  aux  ignorans  de  la  gamme,  et 
de  la  dite  eschelle  et  notes  communes,  ce  m'estoit  assez  d'vser  de  neuf  charac- 
teres,  pour  exprimer  toute  la  diuersilé  des  voix  et  tons  des  Pseaumes:  et  du  trait  ' 
dont  i'ay  parlé,  pour  exprimer  la  mesure  entière:  ce  que  Dieu  aidant  nous 
pourrons  obseruer  en  vne  autre  impression.  Mais  en  la  présente  i'ay  voulu  re- 
présenter par  mes  marques  tout  ce  que  les  precedens  ont  exprimé  par  leurs 
cordes  ou  eschelles  et  notes.  Ce  qui  m'a  contraint  d'adiouster  deux  lettres.  A, 
B,  aux  neuf  chiffres,  A  pour  dix,  et  B  pour  onze.  En-apres  i'ay  exprimé  toutes 
les  notes  qui  se  chantent  par  le  mol,  en  mettant  vn  petit  point  deuant  les 
notes,  ainsi  .i  .9.  .3  .U  .5  .0  .7  .8  .9  .A  .B;  et  en  mettant  le  dit  point 
après  les  mesmes  notes,  en  cette  sorte  :  1.  9.  3.  /i.  5.  6.  7.  8.9.  A.  B.,  i'ay 
représenté  le  chant  de  ^  quarré.  Par  l'absence  du  dit  point  i'ay  proposé  le 
chant  neutre  :  lequel  les  musiciens  disent  n'estre  si  dur  que  celui  de  ^  quarré, 
q'on  appelle  aussi  dur  :  ne  si  doux  ou  mol  que  celuy  de  b  rond,  dit  aussi  b  mol. 

Au  lieu  des  clefs,  lesquelles  on  met  coustumierement  au  commencement  de 
l'eschelle,  pour  pouuoir  discerner  par  quel  chant  bas,  moyen,  ou  haut,  dur. 
mol,  ou  neutre,  se  doiuent  chanter  les  notes  comprises  en  la  dite  eschelle, 
nous  auons  mis,  vne,  ou  deux,  ou  trois  notes  au  commencement  de  chascun 
Pseaume,  et  ce  en  la  ligne  qui  est  mise  deuant  iceluy,  pour  demonstrer  le 
quantiesmePseaume  c'est,  et  qui  est  l'autheur  de  la  rhythme  françoise  (au  fons 
ou  dernier  bout  de  laquelle  ligne  nous  auons  dit  cy-deuant  que  nous  mettions 
deux  autres  notes,  à  sauoir  la  plus  basse  et  la  plus  haute  qui  se  trouuent  au 
chant  de  tout  le  Pseaume,  à  fin  que  par  la  considération  d'icelles  on  puisse 
aisément,  et  ainsi  qu'il  faut  entonner  la  première  syllabe  dudit  Pseaume  sui- 
uant  :  ce  qui  est  aussi  aisé,  ou  plus,  que  de  discourir  en  l'eschelle  accous- 
tumée  pai'  tout  le  long  du  premier  couplet,  pour  sauoir  iusques  où  monte  et 
s'estend  le  chant  d'iceluy).  Or  les  notes  mises  au  commencement  de  ladite 

II.  3  3 


498  PREFACE  DU  PSAUTIER 

ligne  ne  seront  pas  moins  propres  que  les  clefs  de  l'eschelle  pour  demonstrer 
si  on  doit  chanter  par  l<  dur  bas,  moyen  ou  haut  :  ou  par  b  mol  bas  ou  haut: 
ou  par  nature  basse  ou  haute,  et  en  quelz  Pseaumes  se  faudra  seruir  de  deux 
de  ces  trois  espèces  de  chant,  et  de  quelz,  et  tout  ensemble  quelle  de  ces  six 
voix  ou  syllabes  Vt,  lie.  Mi,  Fa,  Sol,  La,  on  deura  vsurper  sur  chacune  note. 

Et  voicy  comment  on  le  pourra  facilement  discerner  :  si  au  commencement 
delà  dite  ligne  il  n'y  a  qu'vne  seule  note,  elle  demonstre  qu'il  n'y  faut  que 
d'vne  sorte  de  chant  pour  le  Pseaume,  sans  faire  aucune  muance;  les  deux 
notes  en  demonstrent  deux  :  et  chacune  d'icelles  notes  demonstre  le  chant  qui 
est  exprimé  par  la  présence  et  situation  du  poinct  mis  deuant  ou  derrière  la 
dite  note,  ou  par  l'absence  d'iceluy,  car,  comme  i'ay  dit,  le  poinct  mis  deuant 
les  notes  signifie  le  chant  de  b  mol  :  et  estant  mis  après  icelles,  il  signifie  le 
chant  de  ^  dur:  et  le  chant  neutre  quand  il  en  est  exclus.  En  outre,  chacune 
des  dites  notes  mises  au  commencement  de  la  dite  ligne  (pourueu  qu'il  n'y  en 
ait  point  trois)  demonstre  qu'es  semblables  notes  et  ayans  la  présence  ou  ab- 
sence du  poinct  pareille,  il  faut  dire  Vt,  qui  est  la  première  des  six  syllabes 
ou  voix  Vt,  Re,  Mi,  Fa,  Sol,  La  :  laquelle  première  voix  des  six  estant  vne 
fois  cogneuë,  on  ne  peut  faillir  à  cognoistre  le  lieu  des  autres  cinq.  Car  si  i 
signifie  Vt,  2  signifiera  Re,  et  3  Mi,  U  Fa,  5  Sol,  6  La:  si  le  2  est  Vt,  le  7 
sera  La  :  si  le  3  est  Vt,  le  8  La  :  si  le  /i  Vt,  le  9  La  :  si  le  5  Vt,  le  A  La  :  si  le 
6  Vt ,  le  R  La.  Mais  quand  il  y  aura  trois  notes  au  commencement  de  la  susdite 
ligne  pour  clefs  (ce  qu'aduient  icy  seulement  au  quaranteseptieme  Pseaume) 
chascune  des  deux  dernières  signifie  Vt,  comme  nous  auons  dit,  et  la  pre- 
mière demonstre  La,  pour  descendre  plus  bas  que  l'Vt  représenté  par  la  se- 
conde des  trois  dites  notes. 

11  sera  bon  que  ceux  qui  ne  sont  guère  bien  stylez  aux  nombres  et  voix,  pour 
pouuoir  promptement  discerner  les  degrés  et  proportions  des  vns  aux  autres, 
sovent  aduertis  de  ce  poinct,  c'est  qu'il  faudra  dire  Vt,  Mi,  Sol,  sur  les 
nombres  non-pers,  et  Re,  Fa,  La,  sur  les  pers,  quand  la  clef  (laquelle  repré- 
sente Vt)  est  exprimée  par  un  nombre  non-per,  comme  1,  ou  3,  ou  5  :  et  au 
contraire,  quand  elle  sera  exprimée  par  vn  nombre  per,  comme  2,  ou  /i,  ou 
6,  il  faudra  dire  Vt,  Mi,  Sol,  sur  les  nombres  pers,  et  Re,  Fa,  La,  sur  les 
non-pers. 

En  outre,  ie  vueil  bien  qu'ilz  sachent  que  les  cinq  nombres  pers,  2,  /»,  6, 
8,  A,  représentent  lous-iours  les  notes  qui  seroyent  es  cinq  cordes  de  feschelle, 
à  sauoir  2  celles  de  la  plus  basse,  et  A  celles  de  la  plus  haute,  6  celles  de  la 
corde  du  milieu,  k  celles  de  la  seconde  du  bas,  et  8  celles  de  la  seconde  du 
haut:  et  pareillement  que  les  six  nombres  non-pers,  1,  3,  5,  7,  9,  R,  repré- 
sentent tous-iours  les  notes  qui  seroyent  aux  six  espaces  ou  interualles  de  Tes- 


DE  BAVANTES.  '.!)«) 

chelle,  chascun  en  son  rang,  1,3,5,  celles  des  (rois  plus  bas,  el  7,  (>,  H,  celles 
des  trois  plus  hauts. 

Encore  les  aduertiray-ie  d'vne  autre  chose,  c'est  que  le  b  mol  commence  icy 
tous-iours  sous  Vt  par  .2  ou  M  ou  .5  :  le  ti  dur  par  3.  ou  5.  ou  G.  :  le  chant 
neutre  par  1  ou  2  ou  6  :  et  que  le  .2  et  le  M  représentent  b  mol  le  bas,  el  .5 
b  mol  le  haut,  et  .3  et  5.  t^  dur  le  moyen,  et  6.  si  dur  le  haut  :  1  dcmonstre 
nature  la  basse,  et  2  et  6  nature  la  haute. 

La  clef  de  nature  la  basse  exprimée  par  1  se  conioint  avec  celle  de  b  mol  le 
bas  exprimée  par  .U  ou  avec  celle  de  ci  dur  le  moyen  exprimée  par  5.  Et  2  la 
clef  de  nature  la  haute  se  ioint  auec  .5  de  b  mol  le  haut,  ou  auec  6.  de  b  dui-  le 
haut.  Et  d'austre  costé,  6  la  clef  de  nature  la  haute  se  conioint  auec  .2  de  b 
mol  le  bas,  ou  auec  3.  de  B  dur  le  moyen. 

Mais  les  chants  de  b  mol  et  de  ^  dur  ne  se  ioignent  point  l'vn  à  l'autre,  si 
ce  n'est  comme  irrégulièrement  ou  par  priuilege  en  quelques  certaines  notes: 
lesquelles  en  Teschelle  commune  on  discerne  d'entre  les  autres,  par  ce  qu'elles, 
pour  demonstrer  le  b  mol  irregulier,  ont  deuant  soy  un  tel  b  rond  :  et  pour 
signifier  le  -^  dur  irregulier,  elles  ont  dessus  soy  ou  dessous  soy  une  telle 
marque  -^^  qu'on  appelle  b  carré  ou  b  dur.  Nous  auons  exprimé  tel  chant  irre- 
gulier en  mettant  au  haut  bout  du  costé  de  la  note  le  point  qui  coustumiere- 
ment  est  mis  au  bout  bas  du  costé  gauche  pour  demonstrer  le  b  mol  régulier, 
et  du  costé  droit  pour  demonstrer  le  commun  ^  dur  :  mais  estant  mis  aux  hauts 
bouts  des  mesmes  costez  il  signifie  le  è  mol  irregulier,  ainsi  '7,  et  le  fl  dur  ir- 
regulier ainsi  3*.  Et  doit-on  aduiser  qu'en  vne  telle  note  '7  (laquelle  se  met 
coustumierement  quand  il  faut  monter  d'vne  seule  note  ou  degré  plus  haut 
que  n'est  le  La  de  nature  la  basse  exprimée  par  vn  b)  il  faut  vsurper  la  voix  ou 
syllabe  de  Fa,  esleuanl  la  voix  d'vn  seul  demy-ton  plus  qu'on  ne  leroit  au  La 
précèdent  de  nature;  lequel  demy-ton  se  fait  en  feignant  la  voix  comme  de 
ceux  qui  se  plaignent  doucement  et  auec  harmonie,  quand  parleur  complainte 
ilz  veulent  esmouuoirles  assistans  à  auoir  compassion  de  leur  misère.  Il  faudra 
obseruer  le  mesme  quand  on  trouuera  vn  point  pareil  au  haut  bout  du  costé 
gauche  d'vn  -8,  ce  qui  se  fait  quand  il  faut  monter  d'vne  seule  note  ou  degré 
plus  haut  que  n'est  le  La  de  b  mol  le  bas  et  régulier  qui  est  exprimé  par  un  .7. 
Quant  au  ^  dur  irregulier,  il  se  trouue  icy  vne  note  ou  degré  plus  bas  que 
n'est  rVt  du  bas  b  mol  régulier,  ou  que  n'est  le  Fa  de  nature  la  basse,  ia-soit 
qu'après  iceluy  se  trouuent  d'autres  notes  plus  basses.  Cestuy-cy  est  pareil- 
lement exprimé  par  vn  demy-ton,  lequel,  combien  qu'il  soit  de  fort  bonne 
grâce,  est  neanlmoins  aussi  dur  que  l'autre  de  b  mol  irregulier  (dont  auons 
parlé)  est  doux  et  mol  :  et  en  solfiant  aucuns  vsurpent  la  voix  de  Mi,  pour  ce 
qu'il  est  par  dessous  vn  Fa  de  nature  :  et  les  autres  vsurpent  un  Fa  feint  eî 


500  PREFACE  DU  PSAUTIER 

dur,  loiil  au  contraire  du  Fa  de  b  mol  irregulier  :  toutesfois  il  y  en  a  qui 
l'aiment  mieux  solfier  par  nn  La  de  tl  quarre'  le  bas,  qui  est  en  E,  La,  Mi. 
Cela  n'emporte  de  rien,  pourueu  qu'il  soit  bien  entonné. 

Quant  aux  muances  d'vn  chant  à  autre,  pour  les  quelles  apprendre  es  notes 
accoustumées  on  souloit  perdre  plus  de  temps  que  pour  le  reste  et  principal 
du  chant,  il  ne  sera  besoin  en  ces  notes-cy  auoir  aucun  soin  pour  cognoistre  les 
lieux  où  elles  tombent,  ne  comment  elles  se  doyuent  faire.  Car  il  ne  faudra 
iamais  faire  icy  muance,  sinon  là  où  le  poinct  mis  auec  les  notes  commencera 
à  défaillir,  ou  à  varier  la  situation  :  ou  bien  quand  il  commencera  à  se  repré- 
senter estant  auparauant  absent:  et  les  clefs  demonstreront  quelle  des  six  voix 
Vt,  Re,  Mi,  Fa,  Sol,  La,  il  conviendra  vsurper. 

Touchant  aux  guidons,  nous  n'en  auons  point  mis  en  noz  notes,  sinon  qu'à 
la  fin  des  pages,  car  aux  autres  lieux  la  note  demonstre  aussi  manifestement 
au  commencement  de  la  ligne  comme  si  elle  estoit  en  vn  autre  lieu  mise  de 
suite  après  vne  autre  :  tellement  que  le  guidon  ne  seruirait  de  rien  à  la  fin  de 
la  précédente  ligne. 

Mais  à  fin  de  mettre  ceste  nouueautë  de  notes  hors  de  toute  obscurité,  à 
mon  aduis  il  sera  bien  expédient  que  tout  ainsi  que  par  vne  tableture  i'ay  pro- 
posé cy-dessus  aux  ignorans  de  la  gamme  et  de  l'vsage  des  notes  communes, 
comment  ilz  se  pourroyent  seruir  des  nostres,  pourestre  adressez  au  chant  des 
Pseaumes;  maintenant  i'en  mette  vne  autre  en  auant  par  la  quelle  ceux  qui 
sont  versez  aux  notes  accoustumées  voyent  à  l'œil  comment  auec  nos  dites  onze 
notes  et  vn  poinct  nous  auons  exprimé  tout  ce  que  leur  eschelle  avec  les  clefs 
et  notes  leur  pouuoit  de  surplus  exprimer  sur  les  dits  Pseaumes  quant  à 
l'vsurpation  des  voix  Vt,  Re,  Mi,  Fa,  Sol,  La,  soit  par  h  mol  ou  par  ^  dur, 
ou  par  nature.  Pour  laquelle  entendre  il  n'y  faut  pas  d'autre  explication  que 
ce  que  ie  leur  en  ay  demonstre  cy-dessus.  Et,  qui  plus  est,  à  la  suasion  d'au- 
cuns, nous  auons  laissé  en  ceste  impression  les  notes  accoustumées  sur  les  pre- 
miers couplets  auec  les  nostres  ;  à  fin  que  plus  aisément  on  puisse  conférer  les 
vues  auec  les  autres  :  et  se  seruir  de  celles  qu'on  aimera  le  plus  ou  qu'on  trou-; 
uera  plus  duisibles  chascun  pour  son  vsage. 

B  la  B  La 

A  Sol  A  Soi  


Rk 


9  F^  9  Fa 

.8  Fa  8  Mi    8.  La  8  Mi 

7  La  7   Re         |LJ  7.  Sol  7  Re 

G   Soi 6  Vt     — |e 6.  Fa  6  Vt 

5  Fa  IR  5-  Mi 

à  Mi  h  La /i.  Re  

3  Re  3  Soi  3.  Vt 

2  Vt   2   Fa 


h  La 
3  Sol 
2  Fa 
1    Mi  1   Mi 


DE  BAVANTES. 


501 


6  La- 
5  Sol 
Il  Fa- 
3  Mi 
2  Re- 
1   Vt 


B  Fa 

A  Fa  A  Mi 

9  La  9  Re 

8  Sol 8  Ut 

7  Fa 

6  Mi  

5  Re 

Il  Vt   


3  Mi,   Fa,  La 


t 


7  Fa 
6  La- 
5  Sol 
h  Fa 
3  Mi 
2  Re  ■ 
1   Ut 


B  Fa 

A.  La  A  Mi 

9.  Sol  9  Re 

•8.  Fa  8  Ut 

7.  Mi 

6.  Re  

5.  Ut 


ILJ       .3  La 

-IE — .2  Sol- 

IR      .iFa 


7  La 
6  Sol 
5  Fa 
li  Mi 
3  Re 

•2     Ut 


.B  Fa 
.A  La 

.9  Sol 
.8  Fa 
.7  Mi 
.6  Re 
.5  Ut 


Ix.  La 

3.  Sol 

9.  Fa 

1.  Mi 


B.  La 

A.  Sol 

q.  Fa 
8.  Mi 

7  La  7.  Re 

6  Sol  6.   Ut 

5  Fa 

/,  Mi    

3  Re 

•2   Ut    


De  Geneue  ce  18  de  septembre  i56o. 


Ciels  .2     6     PSAUME  I  DE  CL.   MAR.     Tons  .2 


^J      Mi  J 


^ 


8oJO     ^^"    Solo- 


Sol  o      t^ 


^^^^3^^^ 


MiO 


Qui  au  con    -    seil  des         ma    -    lins  n'a  es     -     té 


te 


Solo     Soi  O     ^'■^[■^     Soi 


Mio      F>«Q: 


f=m 


F-ArJ 


Sol  o 


-¥i-6^ 


Qui       n'est  au  trac         des         pe   -   cheurs        ar     -     res     -     té. 


'[^i,soio  soiJ   p,J  ^^^^  ^^^^  _^j.J  ^.^J   ^j.j  soij   H^,,,  ^^: 


-o- 


Qui        des        mo  -  queurs      au       banc      pla    -     ce         n'a         pri    -     se, 


[JI^M.O    ^o'P    Taj;     M.  O     '"^^     '''^[^     '^[^     -'--^^te 


Mais     nuict        et         iour  Ja  ioy         con    -   tem  -  pîe  et        pri     -    s( 


n^>  Mid     '^"'Q    '^"'Q 


ttmrr 


-f^rrr 


-^^'  P        t7, 


^^     Solo     ^"^^    S»F^ 


De  l'E     -     1er     -     nel  cl  en  est  de 


si     -     reuï 


502 


PRÉFACE  DU  PSAUTIER  DE  DAVANTÈS. 


If^  1,80.0     I.Mt,    ,0,0     ^^     .Ole,      p,J      ^,j,^^ 


Cer 


ment  ces     -     tiiy      -      là 


nnv>    vt 


est 


heii    -    rt 


!6  17  !6  \!t    !6       .5      .4  !5    !3      !q 
Et  si  sera  semblable  à  l'arbrisseau 

.2    !4  !5     !6       !6       .7      .6     .U      .5     !6 
Planté  au  long  d'vn  clair  courant  ruisseau , 
Î6    .6     .5      !4      !4  .4    .3  .4    .6   !5  !4 
Et  qui  son  fruit  en  sa  saison  apporte  : 
!4     .6     .5  !4  !7  .7    .7  .6     .5      Î4    !3 
Duquel  aussi  la  fueille  ne  chet  morte  : 
■  4  !6_       !6    7'         9'    8     .7     !6     1716 
Si  qu'vn  tel  homme  et  tout  ce  qu'il  fera , 

!6       Î7       !6      !4     !6    .5  .4  !5  !3|.a 
Tonsiours  lietireux  et  prospère  sera. 


APPEfNDlCE  l 


BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE  DU  PSAUTIER. 


M.  Félix  Bovet,  à  qui  nous  devons  le  premier  essai  de  bibliographie 
du  Psautier  huguenot,  a  cr mentionné  toutes  les  éditions  du  xvi"  et  du 
xvif  siècles  qu'il  connaissait,  et  n'a  indiqué,  parmi  les  éditions  des  deux 
siècles  suivants,  que  a  celles  qui  présentent  quelque  intérêt.»  Il  n'a  ^xpoint 
voulu  donner  la  liste  de  celles  qui  ne  sont  que  de  simples  réimpressions 
d'une  des  revisions  en  usage,  v 

Cette  restriction  n'est  point  entrée  dans  notre  plan;  nous  nous  sommes 
efforcé  d'être  aussi  complet  que  possible,  et  M.  Bovet  a  si  bien  approuvé 
notre  dessein,  qu'il  nous  est  venu  en  aide  par  la  communication  du  titre 
des  Psautiers  qu'il  avait  volontairement  négligés  et  de  ceux  qu'il  a  décou- 
verts depuis  l'impression  de  son  livre. 

En  somme,  il  a  fourni  le  catalogue  d'environ  sept  cents  éditious;  nous 
avons  pu  doubler  ce  chiffre. 

Afin  de  ne  pas  grossir  l'ouvrage  outre  mesure,  nous  avons  dû  nous  bor- 
ner à  ne  donner,  pour  les  xvif,  xvnf  et  xix'  siècles,  que  des  additions  à  la 
bibliographie  de  notre  prédécesseur,  à  laquelle  il  faudra  recourir  pour  avoir 
une  vue  d'ensemble;  quant  aux  éditions  du  xvf  siècle,  de  beaucoup  les  plus 
importantes,  nous  avons  en  quelque  sorte  fondu  son  travail  avec  le  nôtre, 
dans  le  but  de  multiplier  les  renseignements  sur  ces  livres,  généralement 
très  rares,  surtout  ceux  qui  contiennent  la  musique  à  plusieurs  parties. 

A  côté  de  notre  numérotation,  nous  avons  reproduit  entre  crochets  celle 
de  M.  Bovet,  toutes  les  fois  que  l'ouvrage  dont  il  s'agit  figure  dans  son  livre. 

Nul  doute  que  le  chiffre  de  quatorze  cents  éditions,  consignées  tant  ici 
que  dans  l'ouvrage  de  M.  Bovet,  ne  puisse  être  considérablement  aug- 
menté; aux  hommes  de  bonne  volonté  qui  voudraient  poursuivre  ce  tra- 
vail nous  croyons  pouvoir  assurer  que  le  Bulletin  de  ïlmtoire  du  protestantisme 
publierait  volontiers  les  résultats  de  leurs  recherches. 


50/i  BIIUJOGKAPHIE  FIUNÇAISE 

PIULMIÈKK  PARTIE. 

PSAUTIER  DES  ÉGLISES  RÉFORMÉES. 

ÉDITIOINS,    REVISIONS  ET  IMITATIONS  DES  PSAUMES  DE   MAROT  ET  DE    BÈZE. 


XVr   SIECLE. 

1.  Le  miroir  de  très  chreslienne  princesse  Margverite  de  France,  Royne  de 
Nauarre,  Duchesse  d'Alencon  et  de  Rerry,  auquel  elle  voit  et  son  néant  et  son 
tout.  Paris,  Ant.  Augereau ,  i533.  In-i8,  lettres  rondes. 

La  [«remière  partie  de  ce  recueil  se  termine  (lî.  35  et  36)  par  (de  vi' pseaulme 
(le  Dauid,  translaté  en  frnncoijs  selon  Vhehrleu,  par  Clément  Marot,  valet  de 
chambre  du  Boy.  -o 

A  la  tin  de  la  seconde  partie  se  trouve  I'Instryction  et  Foy  d'vng  chrestien, 
mise  en  francoys  par  Clément  Marot,  valet  de  chambre  du  Roy  :  Pater  noster.  — 
Ane  Maria.  —  Credo  in  Deiim. —  Credo  in  Spiritum  sanctam  (c'est  le  Credo  coupe'  en 
deux).  —  Bénédiction  deuant  menger.  —  Grâces  pour  vng  enfant.- — ■  Dixain  d'vng 
Chrestien  malade  à  son  amy. 

La  dernière  pièce  débute  ainsi  : 

Ce  nieschant  corps  demande  guarison,  etc. 
Biblioth.  nation.,  Y  âSaS,  Réserre. 

a.  La  suite  de  Tadolescence  clémentine.  Dont  le  contenu  pourrez  veoir  à 
l'autre  costé  de  ce  fueillet.  Paris,  Pierre  Roffet,  à  renseigne  du  Faulcheur,  i53â. 
In-i8. 

(Reliée  à  la  suite  de  rAdolescence  Clémentine,  Paris,  à  l'enseigne  du  Faul- 
cheur, i536.  In-i8.) 

Au  verso  du  titre  :  Le  contenu  de  ce  présent  Hure  :  l'Instryction  et  foy  dvng 
Chrestien,  cest  assauoir  :  Le  Pater  noster.  —  Aue  Maria.  —  Credo  in  Deum.  — 
Credo  in  Spiritum  sanctum.  —  Bénédiction  deuant  mangier.  —  Grâces  pour  vng  en- 
fant. —  Le  vi"  pseaulme  de  Dauid,  Domine  ne  infurore,  etc.  Tout  mis  en  francoys 
par  Clément  Marot,  valet  de  chambre  du  roy. 

Biblioth.  nation.,  Y  +  àà^C)  D ,  Béserve. 

3.  La  suite  de  ladolescence  clémentine,  dont  le  contenu  pourrez  veoir  à 
laulre  coste'  de  ce  fueillet.  Reueiie  et  corrigée  selon  la  dernière  recongnoyssance, 


DU  PSAUTIER.  505 

et  approuLit^e.  Et  sont  toutes  œuvres  sur  ce  conlret'aictes  deilendues.  Paris, 
Anthoine  Bomiemere ,  i536.  In- 18. 

(Helie'e  à  la  suite  de  Ladolescence  clémentine,  Paris,  à  Ihostel  Dalebret  deuant 
Sainct  Hylaire,  i536.  In- 18,) 

Au  verso  du  litre  :  Le  contenu  de  ce  présent  Hure  :  Linstrvction  et  foy  dvng 
CHRESTiEN,  cest  ttssauoir  :  Le  Pater  noster.  —  Aue  Maria.  —  Credo  in  Deum.  — 
Credo  in  Spiritum  sanctum.  —  Bénédiction  deuant  mangier.  —  Grâces  pour  vng 
eiifant.  — Le  vi  pseaulme  de  Dauid,  Domine  ne  injurore,  etc.  Tout  mis  enfran- 
coys  par  Clément  Marot,  valet  de  chambre  du  roy. 

Biblioth.  nation.,  Y  +  àâ()6  E,  Réserve. 

h.  Suite  de  ladolescence  clémentine.  Prtr/5,  s.  ?i.,  i55§.  In-18. 

Au  verso  du  titre  :  Le  contenu  de  ce  présent  Hure  :  Linstrvction  et  foy  dvng 
CHRESTIEN,  ccst  assttuoir  :  Le  Pater  noster.  — Aue  Maria.  —  Credo  in  Deum.  — 
Credo  in  Spiritum  sanclum.  —  Bénédiction  deuant  mangier.  —  Grâces  pour  vng  en- 
fant. —  Le  VI  pseaulme  de  Dauid,  Domine  ne  injurore,  etc.  Tout  mis  enfrancoys 
par  Clément  Marot,  valet  de  chambre  du  roy. 

Biblioth.  Mazarine,  21 653  A. 

5.  Les  OEuures  de  Clément  Marot  de  Cahors,  valet  de  chambre  du  Roy, 
augmentées  de  deux  Hures  d'Epigrammes  et  d'vng  grand  nombre  d'aultres 
OEuvres  par  cy  deuant  non  imprimées.  Le  tout  songneusement  par  luymesmes 
reueu  et  mieux  ordonné.  Lyon,  Dolet,  i538.  In-16.  Caract.  gotliiq. 

A  la  fin  de  la  Suite  de  Ladolescence  ckmoitine  :  Les  Oraisons  :  Pater  noster. 
—  Aue  Maria.  —  Credo  in  Deum.  —  Credo  in  Spiritum.  —  Grâces  pour  vng 
enfant.  —  Le  sixiesnie  Pseaulme  de  Dauid  translaté  en  Francoys  selon  Ihe- 
brieu. 

M.  Gaiffe,de  Paris. 

5  bis.  Saulmes  de  Clément  Marot.  Geneue,  Jean  Gérard,  avant  le  1"'  mai 
1539,  probablement  en  i538. 

Albert  Billiet  et  Théophile  Dufour,  Le  catéchisme  français  de  Calvin  publié  en 
i53'j  :  Genève,.  18 j8 ,  in-16,  p.  cclxxxiv. 

Voir  l'appendice  VIII. 

6.  Aulcuns  Pseaumes  et  cantiques  mys  en  chant.  A  Strasbourg,  i53 g.  Petit 
in-8°  de  66  pages. 

Edition  princeps  du  Psautier  calviniste.  Voir  ci-dessus,  I,  3o2. 

Biblioth.  roy.  de  Munich.  Conim.  de  M.  Juliiis-Jos.  Maier,  conservateur. 


506  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

[2.J  7.  Psalnies  de  Dauid,  translatez  de  plusieurs  autheurs,  et  principal- 
lement  de  Clément  Marot.  Veu,  recoiigneu  et  corrigé  par  les  théologiens, 
nomnieemeut  par  notre  M.  F.  Pierre  Alexandre,  Concionateur  ordinaire  de  la 
Royne  de  Hongrie.  L'an  i5ài.  Cum gratia  et  pnuilegio.  In- 18. 

A  la  fin  :  Imprimé  en  Anuers,  par  Antoine  des  Gois.  Lan  m.d.xli. 

Voir  ci-dessus,  I,  3i5. 

M.  LuUcroth,  au  château  de  Bourneville  (Aisne). 

[1. 1  8.  Trente  Pseaulmes  de  Dauid,  mis  en  francoys  par  Clément  Marot, 
valet  de  chambre  du  Roy.  Auec  priuilege.  Paris,  Estienne  Boffèt,  demourant  sur  le 
pont  Sainct  Michel,  à  Venseigne  de  la  Roze.  [iSâs].  In-16  de  56  leuillets. 

A  la  fin  du  privilège  :  Faict  le  dernier  tour  de  Nonembre  mil  cinq  cens  xli. 

Biblioth.  nation.,  A  38 1,  Réserve;  A  n°  6160,  Inventaire.  . 

[k.]  9.  La  manyere  de  faire  prières  aux  églises  Francoyses  tant  deuant  la 
prédication  comme  après,  ensemble  pseaulmes  et  cantiques  francoys  qu'on 
chante  aus  dictes  églises,  après  sensuyt  lordre  et  façon  d'administrer  les  Sacre- 
mentz  de  Baptesme,  et  de  la  saincte  Cène  de  nostre  seigneur  lesu  Christ,  de 
épouser  et  confirmer  le  mariage  deuant  lassemblee  des  fidèles,  auecques  le 
sermon  tant  du  baptesme  que  de  la  cène.  Le  tout  selon  la  parolle  de  nostre 
seigneur.  —  S.  Paul  aux  Coloscen.  3.  Enseignez  et  admonestez  lun  lautre  en 
pseaulmes,  en  louenges  et  chansons  spirituelles  auec  grâce.  Chantans  au  sei- 
gneur en  vostre  cueur,  i5âa.  In-16  de  i/io  pages,  99  lignes  à  la  page.  Caract. 
gothiq. 

A  la  page  159,  au-dessous  du  Registre  des  Psalmes  de  Dauid,  on  lit  :  Imprimé 
à  Rome  par  le  commandement  du  Pape,  par  Théodore  Briisz  Allemant,  son  impri- 
meur ordinaire.  Le  i5  defeburier.  (Imprimé  en  réalité  à  Strasbourg.)  Voir  ci- 
dessus,  I,  333.  ^ 

M.  Gaiffe. 

[3.J  10.  La  forme  des  prières  et  chantz  ecclésiastiques  auec  la  manière 
d'administrer  les  Sacremens,  et  consacrer  le  Mariage,  selon  la  coustume  de 
l'Eglise  ancienne.  —  Psalme  1  69  [sic)  :  Chantez  au  Seigneur  chanson  nouuelle 
et  que  sa  louange  soit  ouye  en  la  Congrégation  des  débonnaires.  —  Ps.  i5o. 
Que  tout  ce  qui  respire  loue  le  Seigneur.  i5âa.  In-18  de  92  feuillets. 

Sans  lieu  d'inq)ression,  ni  nom  d'imprimeur;  mais  la  feuille  d'olivier  du 
Ironlispice  est  la  marque  de  Jean  Gérard  (alias  Girard),  imprimeur  à  Genève. 

L'édition  contient  les  trente  premier?  psaumes  de  Marot  et  cinq  de  Calvin. 


DU  PSAUTIER.  507 

Voir  ci-dessus,  I,  Sûy. 
Bibliolh.  voij.  de  Stuttgart. 

1 1.  Même  titre  que  le  précédent,  augmenté  des  mots  :  Et  comme  on  l'observe 
à  Geneue.  Genève,  i5âa. 

Œuvres  de  Léonard  llaulacrc ,  I ,  àiu. 

12.  Les  Œuures  de  Clément  Marot  de  Cahors,  valet  de  chambre  du  Roy. 
Augmentées  d'vng  grand  nombre  de  ses  compositions  nouuelles,  parcy  deuant 
non  imprimées.  Le  tout  songneusement  par  luy  niesmes  reueu,  et  mieuk  or- 
donné, comme  Ion  voyrra  cy  après.  Lijon,  Estienne  Dolet,  ioà-2.  In-12,  auec 
priuileige  du  Roy  pour  dix  ans. 

Contient  les  trente  psaumes. 

M.  Alfr.  André,  de  Paris. 

i3.  Oraison  tresdeuote  en  laquelle  est  faicle  la  confession  des  péchez,  des 
fidèles  qui  ainsi  crient  après  Dieu ,  composée  par  M.  Glill.  Farel,  prescheur  du 
sainct  Euangile  de  nostre  Seigneur  [i5/i3J.  Plaquette  de  27  ff.  in-32,sans 
date,  ni  lieu  d'impression,  ni  nom  d'inq^rimeur,  mais  avec  les  trois  gousses 
d'ail  qui  sont  la  marque  de  Jean  Knobloch,  de  Strasbourg. 

A  la  fin  le  pseaume  120  d'Anvers  : 

Au  Seigneur  Dieu  pour  recouurer  liesse.  .  . 

avec  mélodie. 

Voir  ci-dessus,  I,  352. 

M.  Gaiffe. 

[6.J  1^.  Cinquante  Pseaumes  en  liancoys  par  Clément  Marot.  Item,  vne 
Epistre  pai'  luy  nagueres  enuoyée  aux  Dames  de  France.  —  Psal.  ix. 

Chantez  en  exultation 

Au  Dieu  qui  habite  en  Sion. 

i5â3.  S.  L  1Ù8  pages  gr.  in-8°. 

Au  verso  du  titre  :  Les  choses  cy  dedans  contenues  :  Vne  Epistre  aux  Dames  de 
France.  —  Vne  Epistre  au  Roij.  —  Les  trente  premiers  Pseaumes,  reueuz  et  corrigez 
par  VAulheur,  cesie  présente  année.  —  Vingt  autres  Pseaumes  far  luij  nouuellement 
traduitz  et  enuoijez  au  Roy,  compris  Je  Cantique  de  Simeon.  —  Les  Commandcmens 
de  Dieu.  —  Les  Articles  de  la  Foi/.  —  L'Oraison  dominicale.  —  La  Salutation  An- 


508  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

gelique.  —  Deux  prières ,  Vvne  auant ,  Vautre  après  le  repas.  Le  tout  en  rijmefran- 
coise  par  ledit  Autheur. 

Côté  620  r.  par  Bachelin-Deflorenne. 

M.  Alfr.  André;  M.  Charles  Read;  n°  ssSg  du  Catal.  des  livres  provenant  du  duc 
de  la  Valliere,  de  M.  Pichon,  etc.,  chez  Bachelin-Deflorenne ,  186g,  et  n"  82 g  du 
Catal.  de  la  vente  G.  OJfor,  1 865. 

[  7.  ]  1 5.  Les  OEuiiies  de  Clément  Marot.  . .  augmeulées  d'vii  grand  nombre 
de  ses  compositions  nouuelles,  etc.  Lyon,  Estienne  Dolet,  i5à3.  Petit  in-8°, 
lettres  rondes, 

ffLa  première  partie,  dit  Brunet,  a  3o6  ff. ,  y  compris  les  traductions  et  les 
[  trente  ]  psalmes.  v 

Brunet,  Manuel  du  libraire. 

[8.]  16.  Les  OEuures  de  Clément  Marot...  plus  amples,  et  en  meilleur 
ordre  que  parauant.  Lyon,  à  l'enseigne  du  Rocher,  iSâù.  9  part,  en  1  vol.  pet. 
in-S". 

ff  C'est,  dit  Brunet,  la  première  édition  des  OEuures  de  Marot  où  l'on  ait  ajouté 
les  cinquante  psaumes,  w  A  l'exemple  de  M.  Bovet,  nous  ne  donnerons  pas  le  ca- 
talogue des  autres  éditions  des  Œuvres  de  Marot  qui  contiennent  ses  psaumes'^'. 

Brunet. 

[9.]  17.  Les  psalmes  du  royal  prophète  Dauid  traduictzpar  Clément  Marot. 
Auec  aultres  petits  Ouurages  par  luy  mesme.  Lyon,  Estiemie  Dolet,  i5ùâ.  172 
et  li6  pages  in- 16. 

Sans  musique. 

Biblioth.  roy.  de  Berlin. 

[10.]  18.  La  Forme  des  prières  et  chantz  ecclésiastiques,  auec  la  manière 
d'administrer  les  Sacremens  et  consacrer  le  Mariage,  selon  la  coustume  de 
l'église  ancienne.  S.  Paul  aux  Coloss.  3  Chap.  Enseignez  et  admonestez,  etc. 
Imprimé  h  Strasbourg.  Van  i5â5.  Petit  in-8''. 

")   Nous  signalerons  pourtant  encore  la  sui-  16  fl".  pour  l'Enfer  et  le  Coq  à  l'asne.  L'avis 

vante  :  Les  Œuures  de  Clément  Marot  de  Ca-  de  l'imprimeur  est  celui  de  i5ii,  et  quoique 

ho7-s,  vallet  de  chambre  du  R01J,  plus  amples  et  le   deuxième   titre   annonce   les  psaumes  de 

en  meilleur  ordre  que  parauant.  Vavis,  iaqaes  David,   cette  édition    ne   les  contient  pas." 

Bogard,  i5/i5.  In-16.  (N"  99  du  Catalogue  de  Willem,  1871.) 

fr  Edition  rarissime,   inconnue   à   Brunet;  On  trouvera  plus  loin  les  psaumes  de  i  5^i5 

elle  est  imprimée  en  italique  et   se   compose  détachés  des  Œuvres  de  Marot. 
de  873  ff.  chiffrés,  plus  1  2  (T.  pour  la  table  et 


DU  PSAUTIER.  509 

Volume  détruit  par  les  Prussiens.  Voir  ci-dessus,  I,  45i. 
Ancienne  Bibh'olh.  de  Stnisboiir/}-. 

[il.]  19.  Le  neufiesine  liure  des  Chansons  à  quatre  parties,  auquel  sont 
contenues  vingt  et  neuf  chansons  nouuelles  conuenables  tant  à  la  Voix  comme 
aux  Instrumentz.  Compose'es  par  Maistre  Pier  de  Manchicourt,  maistre  de  la 
chap[)elle  de  Nostre  Dame  de  Tournay.  Anuers,  Tyhnan  Susato. 

La  dédicace  est  du  29  mai  i565.  La  première  chanson  du  volume  est  le 
psaume  i3o  de  Marot.  Ce  neuf esme  \i\re  fait  partie  d'une  collection  de  chan- 
sons mises  en  musique  par  divers  auteurs  et  publiées  par  Susato  en  lïylik 
et  1565. 

Ténor,  M.  Félix  Bovet. 

[12.]  20.  Cinquante  Pseaumes  de  Dauid,  traduitz  en  rithme  francoise  se- 
lon la  vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot,  avec  plusieurs  compositions  tant 
dudict  autheur  que  d'autres,  non  iamais  encore  imprimées.  In-16,  lettres 
rondes. 

A  la  fin  du  volume  :  Paris,  Ambroyze  Guirauït,  i5â5. 

Avec  la  traduction  du  Cantique  de  Moïse  par  B.  Desperiers  et  Estienne  Pas- 
quier,  un  chant  royal  et  une  églogue  pour  la  naissance  du  fils  du  Dauphin, 
par  Marot. 

Brunet. 

21.  Cinquante  deux  Pseaumes  de  Dauid  traduictz  en  rithme  francoyse,  se- 
lon la  vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot.  Paris,  Jaques  Bogard,  i5â5. 
In-18. 

H.  Bordier,  le  Chansonnier  huguenot^  p.  ââi;  Biblioth.  de  Bessinge  et  M.  J.  L.  Gai- 
llard, de  Lausanne. 

21  bis.  Cinquante  deux  Pseaumes  de  Dauid  traduictz  en  rithme  francoyse 
selon  la  vérité  hébraïque  par  Clément  Marot.  Plus  amples  et  en  meilleur  ordre 
que  parauant.  S.  /.,  ninom,  i5â6.  In-^h. 

Ne  contient  que  /ig  psaumes  de  Marot,  plus  le  33  (hébr,  3/i)  et  le  ài 
(hébr.  62)  traduits  par  Cl''  le  Maistre,  Lyonnois,  —  et  le  62  Iraduit  par  Es- 
tienne Pasquier. 

On  y  trouve  aussi  le  cantique  de  Siméon  et  d'autres  pièces  de  Marot  :  Les 
dix  commandemens ,  Les  articles  delafoy,  V oraison  dominicale,  La  salutation  ange- 
lique.  Prières  auant  et  après  le  repas,  Du  salut  par  Jesiis-Christ ,  Chant  royal  de  la 
passion  de  nostre  Seigneur,  Id.  de  la  conception.  Chant  royal,  Petis  deuis  chrestiens; 


510  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

—  plus  le  Ccmtique  de  Moïse  traduit  par  Des  Périers,  et  le  Cantique  de  la  Viei^ge 
Marie,  sans  nom  de  traducteur.  Les  vers  en  sont  lourds,  sans  grâce  et  ne  res- 
semblent pas  à  ceux  de  Marot,  en  voici  le  de'but  : 

Dict  la  vierge  Marie 
Faizant  honneur  à  Dieu  : 
Mon  ame  magnifie 
Grandement  le  Seigneur. 

A  la  fin  figure  la  Bergerie  du  bon  pasteur  et  dumauuais;  c'est  le  Sermon,  etc. 
dont  on  a  déguisé  le  titre,  parce  que  la  pièce  était  à  l'index. 

L'une  des  gravures  qui  sont  en  tête  de  chaque  psaume  est  aussi  catholique 
que  possible  :  elle  représente  un  prêtre  agenouillé  devant  l'autel  et  disant  la 
messe  avec  cierges,  etc. 

M.  Gaiffe. 

99.  Cinquante  Pseaumes  traduils  par  Marot.  Paris,  i5à6. 

Lelong,  Bibliotheca  sacra,  édtt.  de  ijtiS.  Comm.  de  M.  le  pasteur  Bernus ,  d'Ormont- 
Dessus. 

[96.]   28.  Recueil  de  trente  et  un  Psaumes  à  quatre  voix,  mis  en  musique 
par  Pierre  Certon,  Paris,  i5à6. 
Ce  sont  des  psaumes  de  Marot. 

Biblioth.  de  Munich.  Comm.  de  M.  Julins-Jos.  Mater,  conservateur. 

9/1.  Le  premier  liure  des  Pseaulmes  de  Dauid,  contenant  xxiv  pseaulmes 
[à  quatre  parties].  Composé  par  Lovs  Bovrgeois.  En  diuersité  de  Musique  :  à 
scauoir  familière  ou  vaudeuille;  aullres  plus  musicales...  Lyon,  Godefroy  et 
Marcelin  Beiingen ,  i5âj.  \n-h°  obi. 

Biblioth.  de  Munich.  Comm.  de  M.  JuUus-Jos.  Maier,  conservateur. 

[i3.]  95.  Pseaulmes  cinquante  de  Dauid,  Roy  et  Prophète,  traduictz  en 
vers  francois  par  Clément  Marot,  et  mis  en  musique  par  Loys  Bovrgeoys,  à 
quatre  parties,  à  voix  de  contrepoinct  égal  consonnante  au  verbe.  Tousiours 
mord  enuie.  Lyon,  Godefroy  et  Marcelin  Beringen,  iSàj.  \n-h°  obi. 

Biblioth.  de  Vienne  et  de  Munich. 

[i/i.]   96.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rithme   Francoyse   par  Clé- 
ment Marot.  Geneue,  Jean  Girard,  iSli'j.  In- 16. 
Sans  musique. 

Ancienne  biblioth.  de  Strasbourg. 


DU  PSAUTIER.  511 

[i5.]  27.  Cinquante  deux  Pseaumes  de  Daiiid,  traduictz  en  rithme  Fran- 
coyse  selon  la  vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot.  Auec  plusieurs  autres 
compositions,  tant  dudict  Auteur  que  d'autres,  non  iamais  encore  imprimées, 
Paris,  Guill.  le  Bret,  iSâj.  In-16. 

Biblioth.  de  la  ville  de  Zurich. 

[  16.]  98.  Cinquante  deux  Pseaumes  de  Dauid,  traduictz  en  rithme  Fran- 
coyse  selon  la  vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot...  Paris.  Charles  VAngelié, 
iSâj.  In-16. 

Catalogue  de  Tross. 

[17.]  29.  Traductions  de  Clément  Marot,  vallet  de  chambre  du  roy.  La 
mort  n'y  mord.  Lyon,  Guillaume  Rouille ,  iSâj.  In- 16. 

Biblioth.  de  Heidelberg. 

3o.  Cinquante  deux  Pseaumes  traduits  par  Marot.  Angers,  i5ù8. 
Lelong,  Biblioth.  sacra.  Comni.  de  M.  Bernus. 

[18.]   3i.   Pseaulmçs  cinquante  de  Dauid,  mis  en  vers  francois  par  Clé- 
ment Marot.  Lyon,  Gomfroy  et  Marcelin  Bcringen frères ,  i5ùg.  Tu- 16. 
Mélodie  au  premier  i^erset. 

MM.  Lutteroth  et  Alf.  André. 

[19.]  32.  Pseaumes  de  Dauid,  traduictz  et  mis  en  vers  Francoys  selon  la 
vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot,  auec  le  Latin  qui  est  en  marge.  Lyon, 
Claude  Marchand ,  i55o.In-i6. 

Sans  musique. 

Après  les  psaumes  et  le  Cantique  de  Siméon  :  ce  qui  est  adiousté  outre  les 
Pseaumes  de  Clément  Marot,  savoir  les  ps.  33,  Û2,  96,  28,  62,  26  et  SU,  le 
Cantique  de  Moïse  (Deutér.  xxii),  les  ps.  117,  i3/i  et  i/i3,  le  Cantique  de 
Zacharie,  un  Chant  royal  de  la  passion  de  N.  S.  J.  C. ,  le  Cantique  de  la  Vierge  et 
le  Cantique  de  S.  Ambroise  et  de  S.  Augustin. 

Biblioth.  de  Francfort-sur-le-Mein. 

[20.]  33.  Cinquante  deux  pseaumes  de  Dauid,  traduits  en  rithme  fran- 
coyse,  selon  la  vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot.  Outre  plus. . .  le  Cantique 
de  saint  Augustin  et  saint  Ambroise;  le  tout  enrichy  d'histoire  et  de  diuerses 
figures.  Paris,  Estienne  Groulleau,  i55o.  Petit  in-S"  de  128  (T.  chiffrés. 

Brunel. 


512  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

3/1.   Le  dioicl  chemin  de  musique  composé  par   Loys  Bovrgeois,    auec   la 
I  manière  de  clianlei'Ies  pseaumes  par  vsage  ou  par  ruse,  comme  on  congnois- 

*"'"t"      j    tra  au  xxxiv   de   nouueau  mis  en  chani  et  aussi  le  Cantique  de  Simeon,  Ge- 
I    neue,i55o.\n-8°. 

Au  lieu  de  3/i,  lisez  26;  car  le  36,  versifié  par  Bèze,  ne  parut  qu'en  i55i. 

i  Fétis,  Biographie  des  musiciens. 

\ 

"> 

35.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rithme  francoyse  par  Clément  Marot. 
Pseau.  Lxviii.  Vous  qui  estes  de  la  source  d'Israël,  bénissez  ces  congrégations. 
Dieu  qui  est  le  Seigneur.  Geneue,  Jean  Girard,  i55o.  In-12. 

Sans  musique,  ni  pagination. 

Bibîioth.  du  séminaire  prot.  de  Strasbourg. 

36.  Cinquante  deux  Pseaumes  de  Dauid  traduicts  en  rithme  francoyse,  se- 
lon la  vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot.  Nouuellement  reueuz  et  corrigez 
sur  la  copie  dudict  Marot.  Auec  plusieurs  autres  compositions  tant  dudict  au- 
theur  que  d'autres,  non  iamais  encore  imprimées.  Paris,  Guill.  Merlin,  i55o. 
In- 16. 

Coté  A5o  fr.  par  M.  Tross. 

N°  àgyô  du  catal.  n°  IX  de  Tross  ,  iSjS. 

37.  Cinquante  deux  psalmes  de  Dauid  traduiclz  en  rithme  l'rancoise,  selon 
la  vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot.  Nouuellement  reueuz  et  corrigez  sur 
la  copie  dudicl  Marot.  Auec  plusieurs  autres  compositions  tant  dudict  autheur 
que  d'autres,  non  iamais  encore  imprimées.  Paris,  Veu/ue  Maurice  de  la  Porte, 
i55o.  In-32. 

Sans  musique. 

(Reliés  avec  les  OEuures  de  Clément  Marot,  de  Cahors,  vallet  de  Chambre 
du  Roy.  Plus  amples  et  en  meilleur  ordre  que  parauant,  Paris,  Estienne  Groul- 
leau,  iS^g.) 

Cette  édition  est  peut-être  celle  qui  contient  le  plus  d'additions;  à  celles  de 
l'édition  de  i5/i6  elle  ajoute  encore  deux  pièces  de  Marot  :  Adam  et  Eue  et 
ÏEglogiie  sur  la  naissance  du  fis  de  M?'  le  Dauphin. 

0.  Douen. 

38.  Les  cl  psalmes  du  prophète  royal  Dauid,  Iraduitz  en  rithme  Françoise 
par  Clément  Marot  et  autres  autheurs.  Paris,  i55o. 

Baulacre ,  I,  ât'i. 


DU  l'SAUTIEH.  5i:; 

[21.J  39.  Treille  qiia Ire  l'seaumes  de  Dauid,  iiuiiiiellenient  mis  en  rime 
Irancoise,  au  plus  près  de  l'hébreu,  par  Théodore  de  BEZE,dc  Vezelay  en  Bour- 
gogne. Geneue.  Jehan  Orspin,  i-'iôi.  In-S^  de  i33  fT. 

BriniPt. 

[29].  /io.  Les  cent  einquanle  Psalme  {sir)  dti  prophète  royal  Dauid,  Ira- 
duictz  en  rilhme  Francoyse  par  (élément  Marot  cl  antres  aulheurs.  Paris,  Es- 
tienne  Mesuiere .  1551.  In-39. 

Sans  musique. 

rVol.  fort  e'ie'gant,  dit  M.  Bovet,  contenant,  outre  les  Psaumes,  une  Exhor- 
tation en  vers,  signée  H.  D.  B.,  —  les  épître-^  de  Marot  au  Boi  et  aux  dames, 
—  E.  Pasquier  au  Lecteur,  et  une  e'pitre  en  vers  à  Henii  II  par  Gilles  d'Aurigny. 
U^  ps.  sont  de  Marot,  /j2  de  Robert  Brincel,  28  de  Gilles  d'Aurigny;  les  autres 
de  deux  auteurs  désignés  par  les  initiales  C.  R.  et  Cl.  B.v 

Biblioth.  de  Genève. 

[23.]  61.  Cinquante  deux  Pseaumes  de  .Dauid.  traduictz  en  rihme  [sic) 
Francoyse  selon  la  vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot.  Auec  plusieurs  autres 
compositions  tant  dudict  Aulheur  que  d'autres,  non  encore  iamais  imprimées. 
Paris,   Veufue  Maurice  de  la  porte  (sic),ï5Ô3.In-i6. 

Sans  musique. 

Bihiiotli.  de  /' Arsenal. 

[2^.]  /i2.  Pseaumes  octante  trois  de  Dauid  niiz  en  rihme  Françoise.  A 
scauoir,  quarante  neuf  par  Clément  Marot  auec  le  Cantique  de  Simeon  et  les 
dix  commandemens.  El  trente  quatre  par  Théodore  de  Besze  de  Vezelay  en 
Bourgogne.  Geneue.  Jacques  Berjon.  i55?>.. 

Sans  musique. 

Précédés  de  Tépître  de  Calvin  :  A  tous  clirestiens,  et  de  celle  de  Bèze  :  Petit 
troupeau,  et  suivis  de  X Ordre  dans  lequel  on  chante  les  Pseaumes. 

Bihliolh.  de  Francfort. 

i3.  Tiers  litire  de  Tabulajure  de  Luth  con^^nanl  xxi  Pseaulmes,  le  tout 
mis  selon  le  suiet  par  Adrien  le  Roy.  Paris,  Adrien  le  Boi/  et  Bohert  Balhwd. 
i55a.  \n-li"  oblong. 

Contient  les  psaumes  3,  33,  1/1-,  128,  3o,  5o,  72,  5,  19,  i^i,  9,  ii3, 
/i3,  2/4,  i/i3,  loi,  91,  1.  101,  /i G,  11  6.  La  voix  de  dessus  est  la  même  que 
dans  le  recueil  de  Morlaye. 

llihlintlt.  de  \hinich.  Comiit.  de  M.  Maier. 

...  33 


5U  lilBLlOGRAPHIE  FRANÇAISE 

[95.]  hti.  Oclanle  trois  Psaumes  de  Daniel,  à  scauoir  /i(j  [)ar  Clément  Ma- 
ROT  et  3/1  par  Théodore  de  Besze,  de  Vezelay  en  Bourgogne.  Geneue,  Adam  et 
Jean  Bineriz,  i553.  Iu-16.  Caract.  itaiiq. 

Sans  musique. 

Précédés  de  :  Petit  troupeau. 

Biblioth.  de  Genève. 

kb.  La  forme  des  prières  Ecclésiastiques  auec  la  manière  d'administrer  les 
sacremens  et  célébrer  le  mariage,  et  la  Visitation  des  malades.  i553.  In-S". 

Cette  liturgie  n'est  vraisemblablement  que  l'appendice  d'un  Psautier  paru 
la  même  année. 

A.  Renouard,  Ann.  de  l'imprimerie  des  Estienne ,  I,  83,  n"  7. 

ZiG.  Les  Pseaumes  mis  en  ryme  Françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  La  forme  des  prières  ecclésiastiques,  la  confession  des  Eglises  de 
France,  etc.  Lyon,  Jan  de  Tournes , pour  Antoine  Vincent,  i553.  Petit  in-Zi". 

Catal.  n"  VII  de  Tross,  ann.  186g. 

U'].  Psaumes  imprimés  à  Strasbourg  en  i553 ,  par  les  soins  de  Jean  Garnier, 
un  des  ministres  qui  les  revirent,  et  dit  dans  une  préface  tr qu'on  en  usoit 
dans  toutes  les  Eglises  françaises  de  l'Evangile,  n 

Baulacre,  I,  âij. 

[17  a.]  liS.  Traductions  de  Clément  Marot,  vallet  de  chambre  du  Roy.  La 
mort  n'y  mord.  Lyon,  Guillaume  Bouille ,  i55â.  Lî-16. 

Biblioth.  de  Tubingue. 

[26.]  A 9.  Premier  liure  de  Psalmes  mis  en  musique  par  maistre  Pierre  Cer- 
ton.  . .  reduitz  en  tabulature  de  leut  (luth)  par  maistre  Gvillavme  Morlaye, 
reserué  la  partie  de  dessus,  qui  est  notée  pour  chanter  en  iouant.  Paris,  Mi- 
chel Fezandat,  i55û.  ln-6°  obi.  de  k6  pages. 

Contient  les  psaumes  6,  82  ,  33,  5,  a,  i3,  i3o,  1 1./1,  1  53  {sic) ,  87,  Zi5, 
162  (s/c),  3,  de  Marot;  '•«-'■•  "'    '  /  /}    /T^ 

^^  Biblioth.  de  Munich.  Comm.  de  M.  Maier.  ^         '         b 

[27.]  5o.  Cent  cinquante  Psalmes  du  prophète  Royal  Dauid,  traduicts  en 
rithme  Françoise  par  Clément  Marot  et  Jean  Poictevin.  Mis  par  ordre  selon  le 
Psautier.  Bouen,  Denis  Bouuet  et  Jean  Petit,  Baullin  Boullent  et  Bonauenture  Bclis, 
i55/i.  In-16. 


DU  PSAUTIEH.  515 

Sans  musique. 

Biblioth.  de  Slullgart. 

[270.]   01 .  Edlliou  citée  par  Eik  {Chomlbucli ,  p.  aùS),  qui  n'eu  donne  pas 
le  titre.  Anuers ,  Martin  Nuyls,  i55â. 
Sans  musique. 

Bovet,  Hist.  du  Psautier,  p.  2J7. 

[28.]  52.  Octante  trois  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  Françoise,  ascauoir 
quarante  neuf  par  Clément  Marot,  auec  le  Cantique  de  Simeon  et  les  dix 
Commandemens,  et  trente  quatre  par  Théodore  de  Besze.  Auec  six  Pseaumes 
traduictz  de  nouueau  par  ledict  de  Besze  Jean  Crcspin,  i55â.  In-16. 

Me'lodie  au  premier  verset.  Chef-d'œuvre  de  typographie. 
M.  Alfr.  André;  Bihliot.  nation,  et  Biblioth.  de  Tubingue. 

53.  Cinquante  Psalmes  de  Dauid.  Traduictz  en  rithme  (rancoise  selon  la 
vérité  hébraïque,  par  Clément  Marot.  Mans,  Jehan  Monsieur.  Van  i55â.  In-2/4. 

Texte  semblable  à  celui  de  lôig. 

A  la  suite  du  même  volume  :  Cent  Psalmes  de  Dauid  qui  restaient  à  traduire  en 
rhitme française,  traduictz  par  maistre  Jean  Poictevin,  chantre  de  Saincte  Radegonde 
de  Poictiers.  Mans,  i55â.  A  la  fin  :  Imprimé  en  Anuers  chez  Jean  Verwithagen, 
l'an  i55â. 

M.  Alfr.  André. 

[29.  ]  54.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  francoise  par  Clément 
Marot  et  Théodore  de  Besze,  avec  les  dix  commandemens  de  Dieu,  le  can- 
tique de  Simeon  et  le  cantique  de  Moyse.  Item,  la  prose  correspondante,  verset 
pour  verset.  Sans  date,  sans  lieu  ni  nam  d^ imprimeur.  In-12. 

Le  contenu  (69  psaumes)  indique  nécessairement  la  date  de  i55/i  ou  i555. 
Voir  ci-dessus  I,  567.  L'exemplaire  de  M.  Gaiffe  a  appartenu  à  Gaullieur. 
M.  Gaiffe  et  M.  le  pasteur  De  Bray. 

[29.]  55.  Les  cinquante  Psaumes.  Lijon,  Michel  du  Bois,  i555.  In-16. 
A  la  suite,  les  cent  Psaumes  de  Poictevin. 

Brunet. 

[3o.]  56.  Les  cent  cinquante  Psalmes  du  pro})liete  Dauid,  traduictz  en 
rithme  francoyse  par  Clément  Marot  et  autres  autheurs.  Paris,  en  la  rue  Saint 
Jacques,  à  renseigne  de  Lekphant.  i555.  Tn-32. 

Biblioth.  de  Genève. 


r)l()  HII]LI()(;P.A1»I1IE  FRANÇAISE 

[Si.]  67.  Octante-trois  Psalmes  de  Dauid,  mis  en  ryme  iVancoyse,  à 
saiioir  :  xLix  par  Clément  Marot,  et  xxxiv  par  Théodore  de  Besze.  Par  Simon 
du  Bosc  et  (luillamne  Gueroull,  auec  priuilege,  j555.  In-32. 

En  tète,  les  vers  de  Marot  :  0  bienheureux  qui  voir  pourra .  .  . ,  l'épître  A  tous 
chrestiens,  —  Petit  troupeau.  .  . ,  et  l'épitaphe  de  Marot.  A  la  lin,  Yordre  dans 
lequel  se  cliantent  les  psaumes. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

[32.]  58.  Pseaumes  octante-neuf  de  Dauid,  mis  en  rime  francoise,  assa- 
uoir  quarante-neuf  par  Clément  Marot,  avec  le  cantique  de  Simeon  et  les  dix 
commandemens;  et  quarante  par  Théodore  de  Besze.  De  rimprimerie  de  Jean 
Gérard,  i555.  Petit  in-8'\ 

Biblioth.  de  Francfort. 

[33.]  69.  Pseaulmes  cinquante  de  Dauid,  composez  musicalement  en  suy- 
uant  le  chant  vulgaire  à  cincq  parties.  Par  Maislre  Jean  L.  Lovys.  Premier 
liure  contenant  xvij  Pseaumes.  Deuxième  liure  cont.  xvj  Pseaumes.  Troisième 
liure  cont.  xvij  Pseaumes.  Anuers,  Hubert  Vaelrant  et  Jean  Laet.  An  mdlv. 
Auec  priuilege.  Petit  in-A°  obi. 

C'est  à  tort  que  M.  Bovet  attribue  cet  ouvrage  à  Louis  Bourgeois;  il  est  de 
Jean  Louis.  Voir  le  chapitre  des  harmonistes.  II,  lU. 

Biblioth.  royale  de  Munich. 

59  bis.  Pseaumes  en  rythme  francoise  par  Clément  Marot  et  Théodore  de 
Beze.  .  .  par  Dauanles,  Geneue,  i555.  In-lx". 

Coniin.  de  M.  Georg  Bêcher,  de  Lancj/,  près  Genève. 

Go.   Psaumes  de  Clément  Marot  et  ffaulres  auters'i.  Paris,  i555. 
Comm.  (le  feu  M.  le  professeur  Baum ,  de  Strasbourg. 

60  bis.  Les  Psaumes  avec  musique.  (A  la  fin  de  la  Bible  de)  Geneue,  Jean 
Crespin,i555.  ln-li°. 

N°  4où  du  catal.  de  la  vente  G.  Offor,  i865. 

61.  Becueil  de  plusieurs  chansons  spirituelles,  tant  vieilles  que  nouuelles, 
auec  le  chant  sur  chacune,  etc.  S.  /. ,  i555.  In-12. 

On  y  trouve  le  psaume  i3o  de  N.,  du  Psautier  d'Anvers  :  A  toy.  Seigneur, 
sans  cesser  crie. 

M.  Henri  Bnrdier. 


DU  PSAUTIER.  517 

{J-2.  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  riiiit'  IVaiiroise  par  Clejiem  Mauot  et 
Théodore  de  Beze.  (A  la  suite  de  la  Bible)  s.  I.  de  Nicolas  Barbier,  i556.  In-S". 

Bibliolh.  de  la  British  and  Foveign  Bible  Socieltj. 

[3^.j  63.  Octante-neut"  Pseaiiines  de  Dauid,  mis  en  rime  francoise,  asca- 
uoir  quarante-neut"  par  Clément  Marot,  auec  le  cantique  de  Simeon  el  les 
dix  Commandemens,  et  quarante  par  Théodore  de  Besze.  (A  la  suite  de  la 
Bible  de)  [Geneue,  Jean  Gérard],  i556.  Petit  in-8°;  musique. 

M.  F.  Bovet. 

[34  a.]  64.  Octante-neuf  pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  francoise,  as- 
cauoir  quarante-neuf  par  Clément  Marot,  auec  le  Cantique  de  Simeon  et  les 
dix  Commandemens,  et  quarante  par  Théodore  de  Besze.  A  Geneue .  de  l'impri- 
merie de  Simon  du  Bosc.  i556.  Iu-9  4. 

Le  Bulletin  porte,  par  erreur  :  setante-neuf.  Nous  ne  connaissons  pas  d'e'dition 
qui  contienne  79  psaumes. 

Bitllel.  de  l'hist.  duprot.fr.  et  Baulacre,  I,  âig. 

[35.]  65.  Les  cent  cinquante  Pseaumes  du  royal  propbete  Dauid.  Mis  en 
rithmeFraucoyse  par  Cl.  Marot,  M.  Jan  Poitevin,  M.  Sève,  Lyonnois,  et  autres. 
Lyon,  Gabriel  Cotier,  i55j.  In- 16. 

Sans  musique. 

ffHuit  des  Psaumes  de  Poitevin  qui  se  trouvaient  dans  Te'dition  de  i554, 
dit  M.  Bo\et,  sont  ici  remplace's  par  d'autres,  dont  les  auteurs  sont  de'sigués 
par  M.  S.  (Maurice  Sève),  C.  (Claudine),  B.  Sève  et  D.  —  A  la  suite  des 
psaumes  se  trouvent  les  autres  poésies  sacre'es  de  Marot,  le  Ca^itique  de  Moyse, 
traduit  par  B.  des  Periers,  le  Te  Deum  et  le  premier  chapitre  des  Lamentations  mis 
en  vers  par  G.  Gueroult.v 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

6G.  Les  cent  cinquante  Psalmes  du  royal  propbete  Dauid.  .  .  Paris,  .Jean 
Buelle,  s.  d.  [iSS'j].  In-16,  avec  lig.  sur  bois. 

C'est  la  traduction  en  vers  français  de  .lean  Poitevin.  On  y  a  joint  les  cin- 
quante-deux psaumes  de  Marot  imprimés  pai'  le  même,  aussi  sans  date. 

Bruuet. 

67.  Les  cent  cinquante  Pseaumes  du  royal  ])ropbele  Dauid,  mis  en  rilliuK! 
francoyse  par  Clément  Marot  et  plusieurs  autres  bons  autheurs,  auec  le  latin 
de  cbacun  pseanme  en  marge.  Lyon.  Jacques  Croiel,  i558.  In-18. 


518  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

Sans  musique.  —  A  la  fin  :  A  Lyon,  par  Jean  Piillon,  dit  De  Trin. 
M.  Gaiffc. 

68.  Les  Pseaunies  de  Dauid  mis  eu  rime  francoise  par  Clément  Marot  et 
Throdore  de  Besze,  suivis  de  la  forme  des  prières  ecclésiastiques,  etc.  (A  la 
suite  du  Nouveau  Testament  d')  Antoine  Rebul,  i558.  In-8°. 

Catalogue  de  la  vente  M***,  par  Lnbitte,  iSjo. 

69.  Pseaunies  de  Dauid,  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Besze.  S.  L,  Matthieu  de  la  Boche,  i558.  Petit  in-Sa,  réglé. 

Me'lodie  au  premier  verset.  Contient  90  psaumes. 

M.  a.  Rend. 

70.  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  francoise,  etc.  (A  la  suite  de  la  Bible 
de)i558.  In-32. 

Biblioth.  de  Douai. 

7 1 .  Diuers  cantiques  esleus  et  extraits  entre  les  plus  notables  du  vieil  et 
nouueau  Testament.  Partie  traduits  selon  l'hebrieu,  etc.,  par  Agcasse  d'Al- 
BiAC,  dit  Du  Plessis.  S.  l.,Jean  Crespin,  i558.  In-16. 

Sans  musique.  Il  n'y  a  pas  de  psaumes  dans  ce  recueil,  composé  à  l'imitation 
de  Marot. 

Biblioth.  nation. 

[36  a.]  72.  Octante-neuf  pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  francoise,  qua- 
rante-neuf par  Clément  Marot  et  quarante  par  Théodore  de  Besze.  Esquels, 
touchant  la  musique,  les  clefs  sont  réduites  à  une  mesme  ligne,  et  là  où  il 
faudra  faire  nuance  (lisez  muance),  le  nom  de  la  note  y  sera,  et  aussi  au 
commencement  de  chacune  ligne.  S.  L,  Jean  Bonne foy ,  i55g.  In-S". 

Biblioth.  de  Leipzig. 

[37.  J  73.  Octante-deux  Pseaumes  de  Dauid,  traduitz  en  rhylhme  francois 
par  Cl.  Marot  et  autres,  auec  plusieurs  cantiques  nouuellement  composés  en 
musique  à  quatre  parties  par  M.  Clément  Janequin.  Paris,  Adrien  Leroy  et  Robert 
Ballard,  i5^g.  h  vol  in-8°  obi. 

Comm.  de  M.  Georg  Bêcher. 

7/1.  Le  premier  trophée  de  musique  composé  des  plus  harmonieuses  cl 
excellentes  chansons  choisies  entre  la  fleur  et  composition  des  plus  fameux  et 


DU  PSAUTIER.  519 

excellents  musiciens,  tant  anciens  que  modernes,  le  tout  en  quatre  parties  en 
U  vol.   Lyon,  Robert  Granjon ,  iùoq.  Oblong. 

Contient  le  psaume  Ixi  de  Cl.  Le  Maistre,  mis  en  musique  par  Philibert 
Jambe-de  Fer. 

Ténor,  Biblioth.  nation.  -^ 

[38.]  75.  Pseaumes  de  Dauid,  traduicts  en  rime  francoise  par  Cl.  Marot 
et  Théodore  de  Besze.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  l\ic.  Darbier  et  Thomas  Cour- 
teaii,  i55g.  In-S". 

Contenant  83  psaumes  avec  mélodie,  plus  sept  psaumes  nouuellement  traduits 
par  Théodore  de  Beze  (sic),  plus  le  Cantique  de  Moijse  par  Accasse  d'Albiac  dit 
Du  Plcssis  et  quelques  autres  morceaux  en  vers. 

M.  le  prof .  Ed.  Reuss,  de  Strasbottry. 

[39.]  76.  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot 
et  Théodore  de  Besze.  (A  la  suite  de  la  Bible  d')  Antoiiie  Relui,  i56o.  \n-h". 
Même  contenu  que  le  n"  précédent. 

Biblioth.  de  Bâle  et  de  Stuttgart. 

77.  Cinquante  Pseaumes  de  Dauid  traduits  par  Clément  Marot.  Paris, 
Nicolas  du  Chemin,  i56o. 

Colomesii  opéra.  Comm.  de  M.  Bernus. 

78.  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Sans  titre.  (A  la  suite  du  Nouveau  Testament,  sans  tilre 
de)  i56o.  In-i  t». 

Ce  sont  les  octante-trois  psaumes  avec  mélodie,  suivis  des  sept  nouvelle- 
ment traduits  par  Bèze,  dont  deux,  le  52  et  le  67,  n'ont  pas  encore  de  mélodie. 

Biblioth.  du  prot.  français. 

']8  bis.  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rliytbme  francoise  par  Clément  Marot 
et  Théodore  de  Beze.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  François  Jaqwj,  Antoine  Dauo- 
deau  et  Jacques  Bourgeois,  1060.  Petit  in- ^°. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

79.  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rliilbme  francoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  6'.  /.,  1060,  In-12. 

Biblioth.  de  Genève. 


520  BlBLlOtiUAPHIE  FRANÇAISE 

80.  Pseaiiines  de  Daiiid,  mis  en  rliylhme  f'rancoise  par  Clément  Maiiot 
et  Théodore  de  Besze,  aiieo  iiouiielle  et  f'aciie  méthode  pour  chanter  chacun 
couplet  des  Pseaumes  sans  recours  au  premier,  selon  le  chant  accoustumé  en 
TEglise,  exprime'  par  notes  compendieuses  en  la  préface  de  l'Autheur  d'icelies. 
Auec  priuilege.  S.  l.  Par  Michel  du  Boys,  i56o.  In-i  9. 

Caractères  de  civilité'.  Contient  67  ps.  avec  mélodie,  notée  au  premier  ver- 
set, et  chiffrée,  d'après  la  nouvelle  méthode  de  Pierre  Bavantes,  à  chaque 
verset. 

Coté  00  li\res  sterling  au  catalogue  de  Bernard  Quarilch,  de  Londres,  sep- 
temhre  iS-jH. 

Biblioth.  de  la  Sorbonne  et  de  Genève. 

81.  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rhythme  Françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Besze,  avec  nouuelle  et  facile  méthode  pour  chanter  chacun  cou- 
plet des  Pseaumes  sans  recours  au  premier,  selon  le  chant  accoustumé  en 
l'Eglise,  exprimé  par  notes  compendieuses  en  la  préface  de  l'Autheur  d'icelies. 
Auec  priuilege.  S.  L ,  par  Pierre  Dauantes,  i56o.  In-12. 

Caractères  de  civilité.  Contient  les  octante-trois  psaumes,  avec  mélodie  notée 
et  chiffrée  comme  ci-dessus. 

Biblioth.  nation,  et  feu  M.  Fétis. 

[Ao.J  82.  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rhylhme  t'rancoise  par  Clément 
Marot  et  Théodore  de  Besze;  auec  nouuelle  et  lacile  méthode  pour  chanter 
<hacun  couplet  des  Pseaumes  sans  recours  au  premier,  selon  le  chant  accous- 
tumé en  l'Eglise,  exprimé  par  notes  compendieuses  en  la  préface  de  l'autheur 
d'icelies.  Auec  priuilege.  S.  l.,  par  Pierre  Davanles,  i56o.  In-12. 

Caractères  de  civilité.  Contient  les  octante-neuf  psaumes,  avec  mélodie 
notée  et  chiffrée  comme  ci-dessus. 

La  bibliothèque  de  Versailles  possède  aussi  une  des  trois  éditions  de  1  56o, 
de  Davantès,  mais  nous  ne  savons  laquelle. 

1/.  Liitlcrolk  et  Biblioth.  de  Morges. 

I  61.]  83.  Le  contrepoison  des  cinquante-deux  chansons  de  Clément  Marot, 
l'aulsement  intitulées  par  luy  Psalmes  de  Dauid,  laict  et  composé  de  plusieurs 
bonnes  doctrines  et  sentences  preseruatrices  d'Heresie,  tant  pour  les  sains  que 
pour  les  malades  et  dehililez  en  la  Foy  de  noslre  mère  saincte  Eglise.  A  Ires- 
hault,  très  puissant  et  magnanime  Seigneur,  Monseigneur  le  Prince  de 
Piedmonl,  DucdeSauoye.  Par  Arti  s  Désiré.  Paris,  Piètre  (iaidticr.  i^yio.  In-8". 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 


DU  l'SAUTlEH.  521 

Seconde  édilion  :  Rouen,  Jean  Oreval,  ii)6o,  Iii-id. 
Bfunet. 

Troisième  édition:  Paris,  Pierre  (iaxdtier,  i5()o.  In-8'\ 
Biblioth.  de  F  Arsenal. 

Quatrième  édilioTi  :  Auignon,  Loijs  Barrier,  i56i.  Iii-iG. 
M.  Gaiffe. 

Les  mots:  tant  pour  les  sains.  .  .  jusqu'à  Duc  de  Sauoije,  ue  figurent  plus 
dans  le  litre  des  éditions  de  i56i  et  1662.  En  revanche,  après  le  nom  de 
Fauteur,  on  y  lit  :  Plus  adiousté  de  nouueau  certains  lieux  et  passages  des  œuures 
dudicl  Marot,  par  lesquelz  on  congnoistra  Iheresie  et  erreur  d'iceluij. 

84.  Plaisants  et  harmonieux  cantiques  de  deuolion,  qui  sont  vn  second 
contre-poison  aux  cinquante-deux  chansons  de  Marot,  par  Artus  Désiré.  Pans, 
Pierre  Gaultiei%  i56i.  ln-8°. 

Peut-être  cet  ouvrage  ne  rappelle-t-il  que  par  le  titre  le  premier  contre- 
poison. Serait-ce  le  même  que  les  Hymnes  chrestiens  en  français,  en  r tj me  d' Artus 
Désiré,  qui  parurent  à  Rouen,  chez  Théodore  Pieinsart,  1676,  in-16? 

Briinet. 

[à^.]  85.  Quatre-vingt-trois  Psahnes  de  Dauid  en  musique  (fort  conue- 
nable  aux  instrumens),  à  quatre,  cinq  et  six  parties,  tant  à  voix  pareilles 
qu'autrement,  dont  la  Basse  Contre  tient  le  suiet,  afin  que  ceux  qui  voudront 
chanter  auec  elle  à  l'vnisson  ou  à  l'octaue  accordent  aux  autres  parties  dimi- 
nuées; j)lus  le  Cantique  de  Simeon,  les  Commandemens  de  Dieu,  les  prières 
deuant  et  après  le  repas  et  vn  canon  à  quatre  ou  cinq  parties  et  vn  autre  à 
huit,  par  L.  Bovrgeois.  S.  /.  Antoine  Le  Clerc,  1061.  In-8°  obiong. 

Biogr.  des  musiciens. 

[/i3.]  86.  Premier  liure  contenant  soixante  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en 
musique  par  Thomas  Champion  dit  Million,  organiste  de  la  chambre  du  Roy. 
Paris,  François  Trepeau,  i56i.  Auec  priuilege  du  Roy.  Petit  in-8°  obi.  de  88  fl. 

Dédié  à  Charles  IX.  Les  psaumes  ny  sont  pas  dans  leur  ordre  naturel. 

Contra-tenor,  M.  Georg  Bêcher. 

f 'i6.J  87.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  IVancoise  par  Clément 
Marot  et  Théodore  de  Besze.  Aus(juels  nous  auons  mis  à  rop|)osite  de  la  j'ime 


522  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

les  vers  en   prose,  de  la  traduction  de  feu  M.  Lois  Bvdk,  correspondant  l'vn 
à  l'autre  selon   les   nombres,   verset   pour  verset.    Auec   brieues  et    saintes 
Oraisons  nouuellement  adioustées  en  la  fin  de  cbacun  Pseaume,  pour  la  con- 
solation de  l'Eglise,  selon  la  substance  du  Pseaume.  S.  /. ,  i56i.  In-i6. 
Avec  mélodie. 

Vente  de  Tross,  du  iû  novembre  1866. 

88.  Psalmes  de  Dauid,  traduictz  selon  l'Hébreu  par  Clément  Marot.  Auec 
l'artifice  de  Rhétorique  et  table  des  obseruations  d'iceux  non  encores  par  cy 
deuant  imprimez.  Paris,  pour  Barbe  Regnault,  i56i.  Charmant  petit  in-8°. 

Contenu  :  L'epitre  de  Remij  Guedon  au  peuple  clirestien,  —  celle  de  Marot  à 
François  P"", —  table  demonstrans  l'vsage  des  Psalmes  icy  contenus  et  à  quoy 
chascun  d'iceux  se  peut  reseruer, —  table  des  Psalmes,  les  Psalmes  eni  9 1  pages, 

—  le  cantique  de  la  Vierge,  —  celui  de  Simeon,  —  inuocation  au  Saint-Esprit, 

—  Cantique  des  cantiques,  —  les  articles  de  la  Foy,  —  l'Oraison  dominicale, 
les  dix  commandemens  (avec  deux  mélodies),  —  prières  auant  et  après  les 
repas.  —  Le  tout  avec  mélodie.  Relié  Si\ec  TEnfer,  de  Marot,  et  les  épitres  du 
Coq  à  Vasne. 

M.  Georg  Becker. 

89.  La  forme  des  prières  ecclésiastiques,  auec  la  manière  d'administrer  les 
Sacremens,  etc.  S.  l.  [Genève],  Jean  Riuery ,  i56i.  In-i9  de  56  pages. 

Cette  liturgie  n'est  vraisemblablement  que  l'appendice  d'un  psautier  paru 
la  même  année. 

M.  le  comte  Jules  Delaborde. 

89  bis.  LesPseaumes,  etc.  Charenton,  Anthoine  Cellier,    i56i.  In-8'\ 
Conim.  de  M.  Foucault. 

90.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot 
et  Théodore  de  Besze.  Auec  bonnes  et  saintes  oraisons  nouuellement  admi- 
nistrées en  la  fin  de  chacun  Pseaume  pour  la  consolation  de  l'Eglise,  selon  la 
substance  du  Pseaume,  etc.  S.  L,  i56i.  In-8°. 

Contient  83  psaumes  avec  mélodie,  et  l'épitaphe  de  Marot  par  Estienne  du 
Modilin. 

Les  oraisons  ne  sont  pas  celles  de  Marlorat.  Voici  celle  du  pseaume 
premier  : 

0  Seigneur  Dieu  et  Père,  puis  qu'' ainsi  est  que  la  première  entrée  à  bien  méditer  la 
lojj  et  deviure  hciircusemenl ,  est  de  renoncer  h  la  compagnie  des  mcschans ,  nous  te  sup- 


DU  PSAUTIEU.  523 

plions,  au  nom  de  Jésus  ton  fils ,  que  tu  nous  veuilles  tellement  garder  et  poiiruoir  à 
notre  salut  cependant  que  nous  sommes  en  ce  monde  entremeslez  parmij  tant  de  moqueurs 
et  contempteurs  de  ta  saincte  doctrine,  que  nous  ne  soyons  enuelopez  en  leur  con- 
damnation ;  mais  que  nous  puissions  siibsister  deuant  toy ,  quand  tu  apparoistras  en 
iugement  en  la  personne  d'iceluy  tonftls  nostre  Seigneur  et  Sauueur.  Ainsi  soit-il. 

Biblioth.  nation.  A  loiiS. 

91.  Le  contrepoison  des  cinquante-deux,  chansons  de  Clément  Marot.  .  . 
par  Artus  Désiré,  Cinquième  e'dition.  Paris,  Pierre  Gaultier.  j56'2.  In-iG. 

Biblioth.  nation.  A  loiâo,  Réserve. 

92.  Le  contrepoison,  etc.,  sixième  édition.  Auignon,  ]56a.  In-16. 
Brmiet. 

98.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  l'rancoise  par  Clément  Maeot  et  Théodore 
DE  Beze,  etc.  Geneue,  Antoine  Dauodeau  et  Lucas  de  Mortiere,  pour  Antoine  Viii- 
cent,  1062.  In-8°. 

Avec  mélodie. 

C'est  la  première  édition  complète  du  Psautier. 

Baulacre,  J ,  Ù38. 

[/i8.]  9/1.  Les  Pseaumes  en  rime  l'rancoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
de  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et  annoncez 
ses  faits  entre  les  peuples.  S.  L,  par  Jean  Bonnefoy ,  pour  Antoine  Vincent,  1662. 
Auec  priuilege  du  Roy  pour  dix  ans.  Gr.  in-8°. 

Mélodie  au  premier  verset.  Réglé.  Contient:  l'extrait  du  privilège,  la  préface  : 
A  tous  chrestiens,  l'épître  :  Petit  troupeau,  les  Tables  pour  trouuer  les  pseaumes 
selon  l'ordre  qu'on  les  chante  en  F  Eglise  de  Geneue,  la  Forme  des  prières,  etc. 

M.  Bovet  et  Biblioth.  du  Havre. 

[  Û6.]  95.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et  Théo- 
dore DE  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et  an- 
noncez ses  faits  entre  les  peuples.  S.  l.  Par  Thomas  Courleau,  pour  Antoine 
Vincent,  1862.  In-S". 

Mélodie  au  premier  verset. 

M.  Lutteroth. 

[!{'].]  96.  Les  Pseaumes  mis  en  rinu'  francoise  par  Clément  Marot  et  Théo- 
dore DE  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et  annon- 


bUli  BIBLIOGRAPHIE  FHAN'ÇAISE 

cez  ses  laits  entre   les  peuples.  S.  l.  Par  Jean-Bapliste  Pinereul ,  pour  Antoine 
Vincent,  i56'2.  Petit  in-8°. 
Mélodie  au  premier  verset. 

M.  Marcillac,  de  Genève. 

[^S.]  97.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  l'rancoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et 
annoncez  ses  laits  entre  les  peuples.  Lijon,  par  Jean  de  Tournes,  pour  Antoine 
Viiicent,  i56a.  Grand  in-16  de  ZiQÔ  pages. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Bibliotk.  de  l'Arsenal,  Biblioth.  de  Berlin,  et  ancienne  Biblioth.  de  Strasbourg. 

1/19.]  98.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Irancoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et  an- 
noncez ses  laits  entre  les  peuples.  S.  L,  par  Jean  Biuerij,  pour  Antoine  Vincent, 
i56a.  In-S". 

Mélodie  au  |)remier  verset. 

M.  Lutteroth. 

99.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et  annoncez 
ses  faits  entre  les  peuples.  Lyon,  par  François  Perrin,  pour  Antoine  Vincent,  i562. 
In-S". 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  Sainte-Geneviève  et  0.  Douen. 

100.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  l'rancoise  par  Clément  Marot  et  Théo- 
dore de  Beze.  Pseaume  ix.  Cliantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et  annon- 
cez ses  faits  entre  les  peuples.  S.  L  Antoine  Cercia,  pour  Antoine  Vincent,  i56a. 
In-i 2. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  nation. 

101.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  l"rancois<;  par  Clément  Marot  et  Théo- 
dore DE  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneui'  qui  habite  en  Sion,  et 
annoncez  ses  faitz  entre  les  peuples.  S.  L  Michel  Blachier,  pour  Antoine  \incenl, 
i56a.  In-ia. 

Mélodie  au  [)remier  verset. 


DU  PSAUT1EI5.  525 

Avec  le  nom  des  notes  d'après  le  système  des  muances. 
M.  Gaiffe. 

102.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion  ,  et  annoncez  ses 
fails  entre  les  peuples.  Geneue,  .Iran  de  Laon,  pour  Antoine  Vincent,  i56a.  In-i  2. 

Me'lodie  au  premier  verset. 

Bulletin,  XII,  ^àg. 

[5o.]  io3.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et 
annoncez  ses  faits  en  Ire  les  peuples.  Paris,  par  Adrien  Le  Roy  et  Bobert 
Ballard,  pour  Antoine  Vincent,  i56a.  In-S". 

Mélodie  au  premier  \erset.  ' 

L'exemplaire  de  Leyde  est  préce'dé  d'un  calendrier  avec  gravures,  portant 
pour  titi'e  :  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  francoise ,  et  se  vendent  à  Charenton 
par  Guillaume  Gorbran,  1616. 

M.  Lutteroth  et  Biblioth.  ivalloune  de  Leyde. 

[01.]  10^.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Pseaume  ix.  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et 
annoncez  ses  faits  entre  les  peuples.  .S'.  /.  François  Jaqmj,  pour  Antoine  Vincent, 
i56a.  In-S". 

Mélodie  au  premier  versel. 

Biblioth.  d'Utrecht  ;  M.  le  prof.  Ed.  Reiiss ,  de  Strasbourg ,  et  0.  Doueii. 

io5.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et  Théo- 
dore de  Beze.  Pseaume  ix.  Clianlez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion,  et  annon- 
cez ses  faits  entre  les  peuples.  S.  l.  François  Jaquy ,  pour  Antoine  Vincent,  i56s>. 
In-i  2.  (A  la  suite  du  Nouveau  Testament,  avec  annotations  de  Marloral,  Geneue, 
François  Jaquy,  i56a.) 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  Douai. 

106.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et  Théo- 
dore DE  Beze.  In-16.  (A  la  suite  d'une  Bible  sans  titre  dont  les  culs-de-lampe 
sont  ceux  de  l'édition  du  Psautier  de  François  Jaquy,  i56a.  In-8".) 

Mélodie  au  premier  verset. 

Il   n'est  point  certain  ([ne  celle  édition   ait  paru  en    1562,  et  nous  avons 


52()  i;iBLIOGHAPHIE  FHANÇAISE 

peut-êlre  eu  lorl  de  la  ranger  expressément  (1,  50 1)  parmi  celles  de  celte  date. 
Mais  on  peut  lui  substituer  la  suivante,  qui  ne  fijfure  |)asdans  noire  lisle  des 
vingt-cinq  Psautiers  de  iSGg. 

Biblioth.  de  la  Soc.  Inblù/.  prol.  de  Paris. 

106  bis.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  francoise  par  Clément 
Marot  et  Théodore  de  Besze.  A  Caen,  de  rimprimerne  de  Simon  Mangeant,  i56a. 
Petit  in-S". 

Mélodie  au  premier  verset. 

La  découverte  de  cette  édition  élève  peut-être  à  vingt-six  le  nombre  des  édi- 
tions connues  de  i562. 

Biblioth.  du  Havre.  Comni.  de  M.  Fanck  Puaux. 

107.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
de  Beze.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  François  Jaquy,  i56a.  Petit  in-fol. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Feu  M.  le  pasteur  Vidal,  de  Bergerac. 

108.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise,  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  Robin  Motet,  i562. 

Baulacre,  I ,  i-ig,  et  Dictionn.  de  Bayle,  art.  Marot. 

109.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  francoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  (  A  la  suite  du  Nouueau  Testament  reucu  de  noimeau  et  corrigé  sur  le  grec  par 
l^iuis  des  Ministres  de  Geneue.)  Geneue,  Nicolas  Barbier  et  Thomas  Courteau,  iSôai. 
[n-8°. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

[55.]  110.  Les  cent  et  cinquante  Pseaumes  de  Dauid ,  mis  en  ryme  francoise, 
c'est  à  scauoir  quaranle-neuf  par  Clément  Marot,  et  le  sur|)lus  ]>ar  Théodore 
DE  Beze.  Paris,  Richard  Breton,  i56a.  In-16. 

Mélodie  au  premier  verset. 

L'une  des  plus  belles  éditions  que  nous  ayons  vues. 

M.  William  Martin ,  de  Paris. 

[  52  rt. ]  111.  Les  cent  et  cinquante  Pseaumes  de  Dauid ,  mis  en  ryme  fran- 
coise, c'est  à  scauoir  quarante-neuf  par  Clément  Marot,  et  le  surplus  ])ar 
Théodore  de  Beze.  S.  /. ,  ni  nom  d'imprimenr.  i56?i.  In- 12. 


1)1    l'SALTlI-:!;.  527 

Mélodie  au  premici-  verset. 

Avec  un  eucadrenient  rrarabesques ,  et  à  la  fin  de  chaque  pseaunic  une 
oraison  diffe'renlc  de  celles  de  Marlorat. 

Celte  édition  doit  être  sortie  des  presses  de  Martin  le  jeune, de  Paris,  dont 
elle  a  les  caractères  de  musique  :  portées  et  notes. 

Biblioth.  nation,  et  Bihlioth.  de  Stuttgart. 

[5a  b.]  1 19.  Les  cent  et  cinquante  Pseaumes  de  Dauid,  mis  eu  rime  fran- 
coise  par  Clément  Marot  et  Théodore  de  Beze.  Auec  les  oraisons  de  chacun 
pseaume.  Paris,  Jacques  duPtiys,  i56a.  In-8". 

Mélodie  au  premier  verset. 

Erk,  Choralhuch. 

11 3.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  ryme  francoise  par  Clément 
Marot  et  Théodore  de  Besze.  Auecbrieues  et  sainctes  oraisons,  nouuellement 
adioustées  en  la  lin  de  chascun  ])seaume  pour  la  consolation  de  TEglise,  selon 
la  substance  du  pseaume.  Paris,  Martin  le  jeune,  pour  Ant.  Vincent,  i56a.  Li-i  9. 

Mélodie  au  premier  verset.  Les  oraisons  sont  celles  de  Marlorat.  Voici  celle 
du  psaume  premier  : 

Seigneur  Dieu,  qui  nous  as  créez  à  béatitude  et  félicité  souueraine,  et  7ious  as 
donné  ta  saincte  loy ,  qui  est  la  seule  règle  de  bien  uiure ,  fay  par  ta  grâce  que ,  re- 
noncans  aux  désirs  charnels  et  à  toute  compagnie  mauuaise ,  nous  fructifiions  tellement 
selon  r  esprit,  questans  tousiours  sous  ta  protection ,  nous  ayons  confiance,  quand  Jésus 
Christ  ton  fis  apparoistra  pour  séparer  les  boucs  d'auec  ses  brebis  quil  a  rachetées  de 
son  sang.  Amen. 

Biblioth.  nation,  et  M.  Gaiffe. 

iik.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  l'rancoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze,  auec  breues  oraisons  en  la  fin  de  chacun  pseaume.  Sainct  Lo,  Robert 
Le  Crosnier  pour  Antoine  Imcent,  i56'2.  In-S". 

Avec  musique,  prières  ecclésiastiques,  catéchisme,  etc. 

M.  le  pasteur  Ch.  L.  Frossard,  de  Paris. 

11 5.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  l'rancoise  par  Clément 
Marot  et  Th.  de  Besze,  à  quatre  et  cinq  parties  par  Philibert  Jambe-de-Fer. 
Paris,  Nicolas  Duchemin  [i562.\  In-h"  oblong. 

Les  bibliographes  disent  i56i,  mais  cette  date  est  celle  du  privilège  du 
musicien  et  non  celle  de  l'impression,  ^oir  ci-dessus,  I,  56 1. 

C.  F.  Bêcher,  Die  Tomverke,  etc. 


5-28  B I  B  M  0  G  H  A  V  H I E  V  H  A  N  (j  AISE 

[r)3.|  1  lO.  Seize  l'seaumes  mis  en  musique  à  quatre  parties,  eu  (orme  de 
molels,   par  (Ilavde   Govdimel.    I^arls,  Adrirn  Le  Uo;/  ri   Robert  Ba liant ,    ifid-}. 

Biogr.  des  inusiciens. 

1  17.  Tabulature  du  luth  où  sont  contenus  plusieurs  Psalmes  et  chansons 
spirituelles.  Lyon,  Simon  Gorlier,  i56a. 

C.  F.  Becker,  Die  Tomverke. 

118.  Conlession  de  la  foy  chrestienne,  laquelle  a  esté  mise  en  rhne 
l'rancoise,  accommode'e  sur  le  chant  du  psalme  119.  Lyon,  i56a.  In-16  de 
onze  pages.  (Dans  un  recueil  factice.) 

Dédiée  à  trois  illustres  sœurs  et  vertueuses  dames,  mes  dames  Jeanne,  Gahriele  et 
Charlote.  D'Egypte  près  la  Mer  Rouge,  Van  de  grâce  i56i,  par  de  Nakol  (pseudo- 
nyme, de  7Di  ,  fraudulenter  egit),  aveugle-né,  de  Jésus  illuminé. 

Voici  le  début  de  cette  curieuse  pièce  : 

Puis  que  Sathan  lui  taille  contre  nous. 

Par  Vantechrisl  nostre  grand  adiiersaire , 

Or  sus,  chrestiens ,  armons-nous  donc  frétons  ; 

Prenons  la  foy ,  ne  nous  laissons  dejfaire. 

Et  confessons  en  toute  vérité 

La  foij  qu'auous  receu  dp  Dieu  le  Père,  etc. 

Biblioth.  nation.,  D  a,  liiij,  Réserve. 

119.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  rime  françoise  par  Clément 
Marot  et  Théodore  de  Beze.  Auec  une  brieue  instruction  de  musique  pour 
apprendre  à  chanter  aisément  lesdits  pseaumes.  S.  l.  Pierre  Valette,  i6oâ. 
ln-19.  A  la  fin  du  volume  :  i563. 

On  a  ajouté  aux  exemplaires  restants  de  1 563  un  nouveau  titre,  la  préface  de 
Calvin,  Tépître  de  Bèze  et  celle  de  ((Pierre  Valette  à  tom  fidèles  désirons  chantei- 
les  louanges  du  Seignetir,  salut. -n 

Mélodie  au  premier  verset,  avec  le  nom  des  notes  d'après  le  système  des 
muances. 

M.  Gaijf'e. 

[5/i.]  190.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Lyon,  Jan  de  Tournes,  pour  Ant.  Vincent,  i563.  Petit  in-8". 

Mélodie  au  premier  verset.  Avec  encadrements  déjà  employés  par  de 
Tournes,  en  i557,  pour  les  Métamorphoses  d'Ovide. 

"On  n'en  connaît  que  deux  ou  trois  exemplaires, '^  dit  le  catalogue  de  la 
vente  Yemeniz.  Celui  de  M.  le  pasteur  Delbart,  de  Saint-Martin  de  \\é,  conlient 


DU  PSAUTIEH.  52'.) 

la  Confession  de  foi  avec  la  préface  :  Les  Povres  Fidèles  qui  sont  Iniustement  diffa- 
mez et  nffligez  par  le  Boyaume  de  France,  à  cause  quils  désirent  de  sentir  purement 
à  Dieu  sans  se  polluer  aux  superstitions  de  la  papauté ,  à  tous  ceux  qui  leur  voudront 
prester  audience. 

MM.  Alfr.  André,  feu  Baum,  feu  A.  Coquerel  fds,  Delbart,  feu  Félis,  Gaiffc, 
Hugues,  G.  Revillod;  Biblioth.  d'Auxerre,  de  Hambourg ,  de  Stuttgart ,  et  Biblioth.  nation. 

[55.J  121.   Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Lyon,  Jan  de  Tournes,  pour  Ant.  Vincent,  i563.  Petit  ïn-h". 
Mélodie  au  premier  verset. 

MM.  Alfr.  André,  fen  Baum  et  Biblioth.  nation. 

[56.]    122.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  iS.  L,  François  Jaquy,  pour  Ant.  Vincent,  i563.  In-S". 
Mélodie  au  premier  verset. 

Banmgarten ,  Merkwiirdigkeiten ,  VU,  20 à. 

128.   Les   Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et  Théo- 
dore de  Beze.  S.  l.,  Jean  Crespin,  i563.  In-S". 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  Douai. 

[57.]  12/1.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Auec  la  forme  des  prières  ecclésiastiques  et  la  confession 
de  foy.  Lyon,  Franc.  Perrin,  pour  Ant.  Vincent,  i563.  ln-2^. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  nation,  et  Biblioth.  duprot.fr. 

125.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
de  Beze.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  François  Perrin,  i563.  In-fol. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  du  prot.fr. 

[58.]  126.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  (A  la  suite  du  Nouveau  Testament  de)  Geneue,  Jaques  Bour- 
geois, i563.  In-/i". 


Biblioth.  de  Stuttgart. 


34 


530  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

[59.]  197.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  el 
Théodore  de  Beze.  Geneue,  François  Duron,  i563. 

Biblioth.  de  la  compagnie  des  pasteurs  de  Genève. 

[60.]  128.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Lijon,  Jean  Mareschal,  i563. 
Petit  in-foi. 

Mélodie  au  premier  verset.  Arguments.  Préce'dé  de  :  A  tous  chresliens  et  de 
Petit  troupeau.  .  .,  suivi  de  la  Forme  des  Prières  et  de  la  Confession  de  Foy. 

Biblioth.  nation,  et  Biblioth.  de  Genève. 

[61.]  129.   Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Aueq  vne  Oraison  à  la  fin  d'vn 
chacun  Pseaume,  faite  par  M.  Avgvstin  Marlorat.  Lyon,  i56S.  In-t8. 
Caractères  de  civilité,  sans  nom  d'imprimeur. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

i3o.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Lyon,  Charles  Pesnot,  i563.  Grand 
in-S". 

Confession  de  foi  avec  la  préface. 

Biblioth.  de  la  Sorbonne. 

i3o  bis.  Cent  cinquante  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Auec  oraisons  en  la  fin  de 
chacun  Pseaume.  Item  la  prose  correspondante  verset  pour  verset.  Caen,  Pierre 
Chandelier,  i563.  In-S",  avec  encadrements  de  filets  rouges. 

M.  Bardes,  pasteur  de  Lusignan. 

[62.]  i3i.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  S.  l..  Jaques  Bourgeois,  i563.  Auec  priuilege  du  Roy  pour 
dix  ans.  In-16. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

1 3 1  bis.  Les  Pseaumes  mis  en  musique  par  Philibert  Jambe-de-Fer  ,  dé- 
diés à  Charles  IX,  le  2  5  décembre  i563.  Petit  in-8"  oblong. 

Ténor,  Biblioth.  du  prot.  fr. 

[63.]  1  32.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Anuers,  Chr.  Plantin,  i56â.  In-2/4. 
Avec  mélodie,  et  privilège  de  Philippe  II. 

Biblioth.  nation,  et  Biblioth.  de  Genève. 


DU  PSAUTIER.  531 

t33.  Les  Pseaumes   mis   on  rime  iVançoise  par  Clkment  Marot  et  Théo- 
dore DE  Beze.  s.  L,  Symphorien  Barbier,  pour  Ant.  Vincent,  i56â.  In-iG. 
Avec  mélodie,  exemplaire  sur  ve'lin  coté  19.0  francs  par  Tross. 
Calai,  n"  VU  de  Tross,  i8'j3. 

i3ù.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  IVançoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
de  Beze.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)6'e«eMe,  François  Jaquy ,  i56ù.  In-12. 

Mélodie  au  premier  verset. 

La  confession  de  foi  y  est  précédée  de  cette  dédicace  : 

Les  François  qui  désirent  viure  selon  la  pureté  de  VEuangile  de  Nostre  Seigneur 
Jésus  Christ , 
Au  Roy , 

Sire,  nous  rendons  grâces  à  Dieu  de  ce  que,  ne  ayans  eu  iusqtiici  aucun  accès  à 
Vostre  Maiesté,  pour  luy  faire  entendre  la  rigueur  des  persécutions  que  nous  auons 
endurées  et  endurons  iournellement ,  etc. 

M.  WilUa7n  Martin,  et  n"  àhi  du  calai,  de  la  vente  G.  Offor,  i863. 

[6i.J  i35.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  laliu-françois,  le  latin  selon  The- 
brieu,  et  le  françois  par  Cl.  Marot  et  Th.  de  Beze.  Auec  vn  kalendrier 
historial.  Caen,  Pierre  le  Chandelier,  i56à.  Petit  in-8". 

Avec  les  oraisons  de  Marlorat. 

M.  Lutteroth. 

[65.]  i36.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Cl.  Marot  et  Th.  de 
Besze,  et  nouuellement  mis  en  musique  par  Richard  Crassot,  excellent  musi- 
cien. Lyon,  Thomas  Straton,  auec  priuilege  du  Roy  (quant  à  la  musique)  pour 
dix  ans,  10 6 à.  Ïn-Sa. 

Biblioth.  de  Douai  et  M.  Bogoulef,  autrefois  à  Paris. 

137.  Dix  Pseaumes  de  Dauid,  nouuellement  composés  à  quatre  parties, 
en  forme  de  motets  auec  vn  dialogue  à  scept  {sic)  par  Clavdin  le  Jevne.  Paris, 
Adrian  Le  Roy  et  Robert  Ballard,  i56à.  In-/i°  obi. 

Complet,  Biblioth.  Sainte-Genecieve ,  M.  V.  3g8-àoi. 

137  bis.  Les  cent  cinquante  Pseaumes  de  Dauid,  nouuellement  mis  en 
musique  à  quatre  parties  par  C.  Govdimel.  Paris,  Ballart,  i56â.  In-S"  obi. 

Édition  princeps  de  l'ouvrage  dont  on  ne  connaissait  jusqu'ici  que  l'édition 
de  i58o.  Nous  l'avons  nommé  à  tort  le  second  Psautier  de  Goudimel  (II,  98)  ; 
chronologiquement  il  est  le  premier. 

Ténor,  Catalog.  de  Jean  Fontaine,  iS'jS. 


53i  lUBLIOGUAPHIE  FRANÇAISE 

[66.  I  i38.  Les  cent  cinquante  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  i-inie  IVaneoise 
par  Clément  Marot  el  Théodore  de  Beze.  El  mis  en  musique  à  quatre  el  cinq 
parlics  par  Pimeirert  Jambe-de-Fer,  auec  vn  sonnet  sur  la  deuise  du  lloy 
Cliarles  IX.  Reueus  et  corriges  par  TAutlieur  mesme,  pour  la  seconde  edilion. 
Lyon,  par  Philiberl  Jambc-de-Fer  et  Pien'e  Cussonel  et  Martin  la  Roche,  i56à.  Obi. 

Cette  édition  était  autrefois  à  la  Bibliotli.  Sainte-Geneviève. 

Superius,  BtbUoth.  de  Hambourg;  Ténor,  feu  M.  Baiim  cl  Bibliotli.  de  l'Oratoire; 
Bassus,/eM  M.  Bauni  et  Biblioth.  de  Hambourg. 

[67.]  i3g.  Les  cent  el  cinquante  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  fran- 
çoise  par  Clément  Marot  et  Théodore  de  Beze,  auec  les  dix  commandemens 
de  la  Loy,  le  Cantique  de  Symeon  et  le  Cantique  de  Moyse,  les  Prières  auant 
et  après  le  repas,  l'Oraison  de  N,  S.  J.  C,  les  articles  de  la  foy,  vn  autre 
dixain  de  s'  Paul  aux  Rom.  chap.  i.  Huictain  du  Pseau.  cxviii.  Et  à  Penlrée 
il  y  a  Qui  d'vn  sainct  Roy.  Le  tout  mis  en  musique  par  M.  Philibert  Jambe- 
de-Fer.  Lyon,  Antoine  Cercia  et  Pierre  de  Mia,  i56à.  Auec  priuilege  du  Roy 
pour  neuf  ans.  Obi. 

Superius,  M.  Liittcroth;  Allus,  ^17.  Georg  Becker. 

[68.]  \ho.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  aueq  vne  Oraison  à  la  fin  d'vn 
chacun  Pseaume  faite  par  M.  AvGvsTiN  Maulorat.  Lrjon,  Gabriel  Cotier,  i56ù. 
ln-18. 

Mélodie  au  premier  verset,  avec  le  nom  des  notes  dans  le  système  des 
muances. 

MM.  Ficlc,  de  Genève,  Gaijfe  et  feu  Bawn. 

1^1.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot 
et  Théodore  de  Besze.  ïtcm  auons  mis  la  prose  correspondante  verset  pour 
verset.  Auec  brieues  et  sainctes  oraisons  en  la  fin  de  chacun  Pseaume.  Auec 
priuilege  du  Roy.  S.  /. ,  par  Abel  Clémence,  i56ù.  Petit  in-8°. 

Avec  mélodie. 
M.  Georg  Becker. 

\hi  bis.  Les  Pseaumes,  etc.  (A  la  fin  de  la  Bible  de)  Genciic,  François 
Estienne,  i56â.  In-8°. 

N"  1 0  du  catalogue  de  la  vente  Van  dcr  Willigen,  Amst.  i8'j5. 

1/12.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et  Théo- 
dore DE  Beze.  Auec  la  forme  des  prières,  etc.  La  Rochelle,  i565.  In-12. 

M.  Georff  Becker. 


DU  PSAUTIER.  53,^ 

i/i3.  Les  CL  l'seaumes  de  Daiiid  composez  à  (rois  paiiies,  dont  l'vnc  osl 
le  chant  coininiin,  séparez  par  cinquantaines,  à  la  lin  desquelles  y  a  priei'es 
denant  et  après  le  repas,  ijnpriniez  en  trois  volumes,  et  mis  en  musique  par 
J.  Servyn,  pour  seruir  à  la  gloire  de  Dieu.  Orléans,  Lotjs  Rabier,  i565. 
[n-i°  obi. 

L'exemplaire  de  M.  Lutteroth  est  Tort  incomplet.  Il  y  manque  toute  la 
basse,  etc.  Voir  ci-dessus.  II,  5i.  Celui  de  Munich  est  en  meilleur  état. 

M.  Lulleroth  cl  BihUolh.  de  Munich,    j  C/iytl-y^^ 

[Gc).]  t/i/i.  Les  CL  Pscaumes  de  Dauid,  etc.  Auec  la  prose  en  marge, 
comme  elle  est  en  la  Bible,  et  vne  Oraison  à  la  lin  d'vn  chacun  Pseaume,  par 
M.  AvGvsTiN  Marlorat.  Auec  priuilege  du  Pioy.  Lyon,  Gabriel  Cotier,  i565. 
Petit  in-8°. 

M.  le  pnsleur  L.  Bonnet ,  de  Francfort. 

[71.]   i45.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoisc  par  Clément  Marot  et    ^ 
TuEODORE  DE  Beze  ,  uiis  cn   musique  à  quatre  parties  par  Clavde  Govdimel. 
S.  L,  les  héritiers  de  François  Jaquy,  i565.  Petit  in- 16  en  un  vol.,  les  quatre 
parties  en  regard. 

Voir  ci-dessus,  II,  97. 
A^^f    0 -c  D'après  La  Croix  du  Maine,  Adrien  le  Fvoy,  grand  musicien  et  excellent  joueur 

s  '     /    i.i^âe  Juth,  a  mis  en  tablature  de  ffuiterne  les  Psalmes  de  David,  le  tout  imi)rimé 
/(  V'  par  lui  et  Robert  Ballard,  sou  Irère. 

MM.  Gaiffe  et  Lutteroth;  Alfred  Froppier,  de  Niort;  Weckerlin  etfeuFélis. 

[70.]  1U6.  Les  cl  Pseaumes  de  Dauid.  Nouuellement  mis  en  musique  à 
quatre  parties  par  Clavde  Govdimel.  Paris,  Adrian  le  Roij  et  Robert  Ballard, 
i565.  In-i  9  obi.  en  U  vol. 

La  musique  de  cette  édition  est  la  même  que  celle  de  la  précédente. 

Voir  ci-dessus,  II,  28. 

Biblioth.  du  lycée,  à  Lyon;  Ténor  et  Contra,  M.  Lutteroth. 

1/17.  Sixième  liure  des  Pseaumes  mis  en  musique  à  quatre  parties  en  forme 
de  motets  par  Clavde  Govdimel.  Paris,  .Adrian  le  Roy  et  Robert  Ballard,  i565. 
Petit  ïn-h"  obi. 

Septième  et  huitième  livre,  ibid.  i566. 

(ielte  composition  n'a  rien  de  coAimun  avec  la  précédente.  ,  ,, 

Biblioth.  Sainlc-Gencmcre ,  V.  M.  3ç)8-^ioi.      j        C^     UO        Z»^-    ^    • 


534  BIBLIOGRAPHIE  FBANÇAISE 

[72.]  1/18,  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,elc.  Et  mis  nouuellement  eu  mu- 
sique à  quatre  parties  couimodes  à  chanter,  le  chaut  vsité  gardé  en  son  entier. 
Par  H.  SuREAV.  Auec  priuilege  du  Pioy.  S.  /. ,  Ahel  Clémence,  i565.  Petit  in-S" 
en  un  vol.,  les  quatre  parties  en  regard. 

Biblioth.  de  l'Arsenal  et  Biblioth.  de  Stuttgart. 

169.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  Pseau.  ix  :  Chantez  au  Seigneur  qui  habite  en  Sion.tS.  /. ,  Jean  Bonnejmj, 
pour  Fleuri  Chauuot ,  i565.  In-8°. 

Avec  le  privilège  d'An  t.  Vincent. 

Comm.  de  M.  le  pasteur  Arnaud. 

i5o.  Les  Pseaumes ,  etc. ,  ensemble  la  prose  correspondante  verset  pour 
verset,  auec  annotations  et  la  l'orme  des  prières  ecclésiastiques.  Saint-Lo,  sans 
nom  d' imprimeur,  i565.  In-12. 

L'exemplaire  de  la  bibliothèque  de  l'Université  porte  le  nom  des  imprimeurs  : 
Thomas  Bouchainl  et  Jacques  le  Bas. 

Biblioth.  de  l'Arsenal  et  Biblioth.  de  la  Sorbonne. 

[73.]  i5i.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze,  auec  le  chant  de  l'église  de  Lausane  [sic).  Pseaume  ix  : 
Chantez  au  Seigneur  qui  habile  en  Sion,  et  annoncez  ses  faicts  entre  les 
peuples.  S.  l. ,  Jean  Riuery,  pour  Ani.  Vincent,  i565.  In- 12. 

C'est  l'édition  de  Guillaume  Fi'anc,  qui  y  a  introduit  quarante-six  mélodies 
différentes  de  celles  du  Psautier  genevois.  Voir  ci-dessus,  ï,  610. 

Biblioth.  de  Genèfe. 

[7/4.]  162.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  traduits  en  rime  françoise  par  Clé- 
ment Marot  et  Théodore  de  Beze.  (A  la  fin  de  la  Bible  d')  Estienne  Anastase, 
i565,  in-/i°. 

Avec  mélodie. 

Bovet,  Hist.  du  Psautier. 

[76.]  t53.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Irançoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Geneue,  Jean-Baplislc  Pinereul,  pour  Ant.  Vincent,  i565.  Auec 
priuilege  du  Roy.  In-16. 

Avec  mélodie.  Prose  en  marge. 

M.  Lutlcroth. 
[7i).)    i5/i.   Les  Pseaumes   mis  en   rinu;  frauçoise  par  Clément  Marot  et 


DU  PSAUTIER.  535 

Théodore  de  Beze.  S.  /. ,  Thomas  Courteau,  pour  Anl.  Vinccnl,  i565.  Aiicc  pri- 
uilege  du  Roy.  In-i6. 
Avec  mélodie. 

Cntnl.  de  M.  Sprccher,  de  Coire,  1868. 

[77.]    i55.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Irançoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  6'.  /. ,  Thomas  Courteau,  pour-  Anl.  Vincent,  i566.  Petit  in-16. 
Me'lodie  au  premier  verset;  caract.  de  civilité. 

M.  Alfr.  André,  Biblioth.  nation. ,  Biblioth.  de  Stuttgart,  Bibliotk.  de  lu  Société  bibliq. 
prot.  de  Paris  et  catal.  de  la  vente  H.  B.  Labitte,  18 jS. 

i56.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
de  Beze.  Geneue,  Zacharie  Durant,  i566.  In-8°.  (A  la  suite  de  la  Bible  du 
même.) 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  nation. 

167.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  DE  Beze,  auec  vue  Oraison  à  la  fin  dVn  chacun  Pseaume,  faite  par 
M.  AvGvsTiN  Marlorat,  Paris,  sans  nom  d^ imprimeur,  pour  Anthoine  Vincent,  i566. 
In-32. 

M.  Ch.  L.  Frossard. 

i58.  Psaumes  de  Dauid  (traduits  en  vers  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze  en  regard  de  la  prose,  avec  mélodie  au  premier  verset,  au  milieu  de 
la  Bible  de)  Lijoji,  Claude  Rauot,  i566.  In-fol. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris  et  M.  le  pasteur  Charruaud,  de  Saint- 
Maixent. 

iBg.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
de  Beze  (avec  mélodie  au  premier  verset,  à  la  suite  de  la  Bible  imprimée  à) 
Orléans,  par  Loijs  Rainer,  i566.  In-19. 

Comm.  de  M.  le  baron  F.  de  Schickler. 

[36  et  80.]  i()o.  Les  cent  cinquante  Psalmes  de  Dauid  mis  en  musique 
par  Pierre  Santerre,  Poicteuin;  plus  le  Psalnie  cxl\  diuersifié  de  musique  par 
le  même  autheur,  selon  la  lettre  alphabétique.  Poicliers,  ^'icolas  Logerols,  i56'j. 
In- 18  obi. 

Suporius,  M.  Benjamin  Fillon. 


536  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

[78.]  lOi.  Les  CL  Pseauiues  de  Dauid  mis  en  rime  Françoise,  etc.  Auec 
la  prose  en  marge,  comme  elle  est  en  la  Bible,  et  vnc  Oraison  à  la  lin  d'vn 
chacun  Pseaumc  par  M.  Avgvstin  Marlorat.  Paris,  Pierre  Haultin,  i56'j. 
In-9^. 

Avec  mélodie  et  le  nom  des  notes  d'après  le  système  des  miiances. 

Contient,  entre  autres  pièces  liminaires,  un  Indice  pour  trouuer  les  pseaumes 
selon  Voccmrence  des  affaires  esquelles  V Eglise  de  Dieu,  ou  bien  la  personne priuéc  se 
peut  trouuer,  en  quoxj  consiste  le  vray  vsage  des  pseaumes  ;  plus  un  Kalendrier 
hislorial. 

L'exemplaire  de  M.  Eschenauer  a  appartenu ,  d'après  une  tradition  de  fa- 
mille, à  une  prisonnière  de  la  tour  de  Constance,  qui  l'y  avait  emporté. 
M.  Lutteroth  et  M.  le  pasteur  Eschenaner,  de  Paris. 

162.  Les  Psaumes  etc.  (Avec  musique  à  la  suite  de  la  Bible  de)  Geneue, 
François  Perrin,  i56j.  In-8°. 

Petligrew,  Biblioth.  Sussexiana.  Comm.  de  M.  Beruus. 

[  79. ]  1 63.  Les  Pseaumes ,  etc.  (  A  la  fin  de  la  Bible  s.  l.  de)  François  Estienne, 
iSGj.  In-12  à  deux  colonnes. 
Mélodie  au  premier  verset. 

MM.  Alfr.  André,  Théod.  Monod,  Weckerlin;  Biblioth.  de  Bàle,  Biblioth.  de  la  Soc. 
bibliq.  prot.  de  Paris;  calai,  de  Maisonneuve ,  janvier  iSj'i ,  et  n"  65o  du  calai,  de  la 
vente  G.  OJfor,  i865. 

i63  bis.  Les  Pseaumes,  etc.  St-Lo,  iSCj.  In- 16. 

Avec  musique  et  la  prose  correspondante  verset  pour  verset. 

N°  45a  du  catal.  de  la  vente  G.  Offbr,  i865. 

i6/i.  Les  Pseaumes,  etc.  Orléans,  Loys  Rainer,  i56j.  In-S". 
M.  de  Bray. 

[81.]  i65.  Quarante  et  neulPsalmes  de  Dauid  auec  le  Cantique  de  Simeon 
et  les  Commandemens  de  Dieu,  traduitz  en  rithmes  Irançoyses,  par  Clemknt 
Marot,  et  mis  en  musique  à  trois  parties  selon  le  chant  vulgaire,  par  Michel 
Ferrier,  de  Cahors  en  Quercy.  Paris,  Nicolas  du  Chemin,  i568.  In-iG. 

Brunet. 

[82.]  166.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  S.  t.,  Jean-Baptiste  Pine^^eul,  pour  Ant.  Vincent,  i568.  Auec 
priuiloge  du  Roy.  In-16,  33  demi-Feuilles. 


DU  PSAUTIER.  537 

Mélodie  au  pioiuier  verset. 

M.  Cil.  L.  Fvossavd;  C.  F.  Bêcher,  Die  Tonwerke ,  etc.,  et  Bibliolh.  de  Stuttgart. 

1G7.  Les  Pseaumes,  etc.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  François  Esticnne,  i568. 

lu-19. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Bibliolh.  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

[83.]    168.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  francoise  par  Clément 
Marot  et  Théodore  de  Beze.  S.  L,  François  Estiemie,  i568.  Très-petit  iii-32. 
Mélodie  au  premier  verset.  Encadrements,  charmant  volume. 

Biblioth.  nation,  et  n"  â58  du  catal.  de  la  vente  G.  Offor,  i865. 

[85.]   169.  Les  Pseaumes  mis  en  rime,  etc.  (A  la  suite  de  la  Bibles.  /.  de) 
Pierre  Bernard,  i56g.  In- 16. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  Zurich  et  Bibliolh.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

[86.]    1  70.  Cent  cinquante  Pseaumes  mis  en  rime,  etc.  Auec  un  kalendrier 
historial.  Caen,  Estiemie  Desloges,  i56f).  ^1-8°. 
Avec  les  oraisons  de  Marlorat. 

Bibliolh.  de  l'Arsenal. 

[87.]    171.  Les  Pseaumes  mis  en  rime,  etc.   (A  la  suite  de  la  Bible  de) 
Geneue,  François  EsLenne,  i56g. 

Calai,  j/t  de  Heberlc ,  de  Cologne. 

172.  Les  Pseaumes  mis  en  rime,  etc.  (A  la  suile  de  la  Bible  de)  Geneue, 
Estiemie  Anastase,  i56g.  In- 16. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Feu  M.  le  pasteur  Cadiot. 

178.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid  à  quatre  parties  parRicuARO  Crassot,  auec 
la  lettre  au  long.  Geneue,  iSGq.  In-16. 

C.  F.  Bêcher,  Die  Toniverhe. 

176.  Chansons  spirituelles  à  Flionneur  et  louange  de  Dieu,  etc.  i56rj.  Pelil 
in-16. 


538  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

On  y  trouve  une  traduction  du  psaume  premier  commençant  ainsi  : 

Combien  sei-a  V homme  fidelle  heureux , 
Qui  n'est  allé  au  conseil  ni  aux  rangs  ,  etc. 

Bihiiolh.  de  l' Arsenal. 

±']h  bis.  Les  Pseaumes,  etc.  (A  la  fin  de  la  Bible  de)  Geneue,  Jean  Crespin, 
iSjo.  In-i°. 
Avec  mélodie. 

N"  âôy  du  catal.  de  la  vente  G.  Offor,  i865. 

176.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  Lyon,  Sebastien  Honorati,  i5'jo.  ln-12. 

Catal.  de  la  biblioth.  de  Stuttgart  et  M.  le  comte  d'Adhémar. 

176.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  Geneue,  iSyo.  In-16. 

Biblioth.  nation. 

177.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Beze.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  Geneue,  Sebasl.  Honorati,  iSjo.  3  vol. 
in-aZt. 

Catal.  n"  III  de  Tross,  i86q  ,  et  M.  de  Fclice. 

178.  Les  Pseaumes  mis  en  rime,  etc.  Geneue,  Sebastien  Honorati,  tSjo. 
6  vol.  in-16,  avec  le  texte  grec. 

Catal.  de  la  vente  du  comte  de  G.,  par  Techener,  18'] 3. 

[78.]  179.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze.  Lyon,  Sebastien  Honorati,  lô'jo.  In-32. 

Biblioth.  nation,  et  M.  le  comte  d'Adhémar. 

[89.]  180.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  La  Rochelle ,  Pierre  Haultin,  iS^j-i. 
In-32. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  du  prot.fr. 

181.  Jean  Pasqvier.  La  lettre  proFanc  des  chansons  des  meslanges  d'ORLAivno 
changée  en  lettre  spii'ituelle  à  6,  5  et  8  parties.  La  Bochelle ,  Pierre  Haultin, 
iSyS  et  iSyG. 


DU  PSAUTIER.  539 

11  serait  bien  surprenant  qu'il  n'y  eût  pas  quel(|ues-uns  de  nos  psaumes 
dans  ce  recueil. 

Ad.  Matlhieu,  Roland  de  Lattre,  sa  vie  et  ses  ouvrages. 

182.  Le  Pseautier  de  Dauid  auec  les  cantiques.  Paris,  Jamei  Melayer,  lôjO. 
Petit  in-Zi". 

Bibliotk.  de  Saint-Quentin  [Aisne]. 

i83.  Le  Trésor  de  musique  d'ÛRLANDE  de  Lassvs,  contenant  ses  chansons 
à  ù,  5  et  6  parties.  S.  L,  i5j6.  In-S". 

Doit  contenir  trois  psaumes  de  Marot.  Voir  l'édition  de  169/1.  Le  psaume  x 
s'y  trouve  sur  l'air  de  la  chanson  :  Que  gagnez-vous  à  vouloir  différer? 

Biblioth.  roy.  de  Munich.  Comm.  de  M.  Maier. 

\Sh.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  Françoise  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze,  auec  la  prose  en  marge  et  vne  oraison  à  la  hn  d'vn  chascun 
pseaume  par  M.  Avgvstin  IMarlorat.  Auec  priuilege.  A  Geneue,  par  Abel  Rivery, 
iSyj.  In-16. 

Ce  Psautier  avec  encadrements  rouges  contient  la  liturgie,  le  catéchisme, 
la  confession  de  foi,  etc.,  et  se  termine  par  un  calendrier  historial  et  lunaire 
pour  l'année  1677. 

Biblioth.  nation.,  M.  Charles  Sagnier,  de  Ninies,  et  M.  le  pasteur  Vielles. 

i85.  Premier  liure  du  meslange  des  Pseaumes  et  Cantiques  à  3  parties, 
recueillis  de  la  musique  d'ÛRLANOE  de  Lassvs  et  autres  excellents  musiciens  de 
nostre  temps.  *S.  /. ,  1^77.  ln-8''. 

Le  second  livre  parut  en  1578. 

Il  serait  bien  surprenant  qu'il  n'y  eût  pas  quelques-uns  de  nos  psaumes  dans 
ces  recueils. 

Ad.  Matthieu,  Roland  de  Lattre,  etc. 

186.  Jean  Pasqvier.  Cantiques  et  chansons  spirituelles  pour  chanter  soubz 
la  musique  des  chansons  profanes  d'OfiLANOo  de  Lassvs,  à  U  et  5  parties.  La 
Rochelle,  Pierre  Haultin,  iSjS. 

Même  observation  que  ci-dessus. 

Ad.  Matthieu,  Roland  de  Lattre,  etc. 

187.  Psautier  traduit  par  Marot.  La  Rochelle.  iSjS.  ln-8". 
Ribliotheca  Rigotiana. 


bliO  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

188.  Les  (ianli([iies  saints,  mis  en  vers  françois,  partie  sur  chants  nou- 
ueaux,  et  partie  sur  ceux  d'aucuns  pseaumes,  par  Cn.  de  Wavieres.  Anvers, 
Plantin,  i^jQ-  In-8". 

Dédiés  au  prince  d'Orange. 

France  prol. 

[90  «et  II,  10.]  189.  Les  Psalmesmis  eji  vers  f.  (sîV),  par  Cn.  DE  Navieues, 
gentilh.  Sedanois.  Anvers,  Arnoult  S'^-Conincx ,  i^ySoAw-Zi. 

ffEn  moins  de  trois  mois,  dit  l'Avertissement  de  l'imprimeur,  l'auteur  a  par- 
fait cet  œuure  des  Psalmes  et  hymnes,  17  c'est-à-dire  les  paroles  et  la  musique. 

Les  mélodies  diiïèrent  des  nôtres;  mais  rron  Irouve  à  la  fin  du  volume  vne 
table  des  psalmes  qui  se  peuuent  chanter  sur  le  chant  allemand,  puis  de  ceux  qui 
chanter  se  peuuent  sur  les  chants  françois ,  c'est-à-dire  sur  les  airs  des  psaumes 
de  Marol  et  de  Beze,--!  dont  il  emprunte  les  suivants  :  Ne  veuille  pas,  0  Sire. 
—  Que  Dieu  se  monstre  seulement.  —  Qui  en  la  garde  du  haut  Dieu ,  etc. 

M.  Lutteroth. 

[90.]  190.  Les  cent  cinquante  Pseaumes  de  Dauid  nouuellement  mis  en 
musique  J\  quatre  parties  par  Clavde  Govdimel.  Geneue,  Pierre  de  S^- André, 
i58o.  In-12  obi.  en  U  vol.,  un  pour  chaque  partie. 

Cette  composition  tient  le  milieu  entre  l'harmonie  la  plus  simple  et  celle  en 

forme  de  motets.  ^  fÙ-^      ÏÏ^^/C/t     -^  ^/    ^V    0 

\oir  ci-dessus,  II,  28  et  53 1,  n"  187  bis..Lm     /  /  D  ^-T     ^-  ' /'l    "^  j   y' 

Complet,  Blblioih.  de  l'Arsenal;  Suporius,  Tenoi-  et  Bassus,  Bihliolh.  de  Hambourg. 

191.  Dix  pseaumes  mis  en  musique  à  quatre  parties  en  forme  de  motetz, 
par  Clavdin  le  .Îev.jne.  Paris,  Adrian  le  Roy  et  Robert  Ballard,  i58o.  \n-h°  obi., 
en  U  vol.,  un  pour  chaque  partie. 

SupemVs,  M.  Gaiffe.  ,-.  .. 

192.  Pseaumes  à  quatre,  cinq,  six  et  huit  parties,  par  J.  Servin.  Lyon, 
j58o.  In-Zi°. 

G.  F.  Bëc'ker,  Dïe  Tomverke. 

[91.]  198.  Les  Pseaumes  de  Dauid  et  les  canticpies  de  la  Bible,  auec  les 
arguments  et  la  paraphrase  de  Théodore  de  Besze.  Le  tout  traduit  de  nouueau 
du  Latin  en  Fiançois.  Jointe  aussi  la  Punie  Françoise  des  Pseaumes.  Geneue, 
Jaques  Bnjon,  i58i.  \n-8\    .  -■■.■. 

MM.  Alfr.  André,  Gaiffe  el  Biblioà.  de  r Arsenal. 


DU  PSAUTIER.  541 

c-La  inénic  ('clilion  a  été  rajeunie  au  moyen  d'un  nouveau    IVonlispice  qui 
polie  :  A  Geneue,  (Je  riiiipv.  île  Matthieu  Berjon,  i58'j.-" 
Sans  musique. 

Bibliolh.  du  temple  de  l'Oratoire. 

i()4.  Les  Pseaumes  de  Dauid  et  d'aulres  prophètes,  traduits  en  Irançois  de 
l'exposition  latine  tant  du  grec  que  de  la  paraphrase  de  Thkodore  dk  Beze, 
ensemhle  les  Cantiques  adioustez  en  la  seconde  édition.  In-S",  sans  titre.  — ■ 
La  dédicace  de  Bèze  à  Henri,  comte  de  liutin[{ton,  seigneur  de  Hasteing,  est 
datée  de  Genève,  nunj  if^Si. 

Le  volume  contient  la  paraphrase,  la  traduction  en  prose  et  la  traduction  en 
vers  des  Psaumes. 

Bibliolh.  nation. 

195.  Les  CL  Pseanmes  de  Dauid  mis  en  rime  Françoise,  ascauoir  Z19  par 
Clément  Marot  et  le  surplus  par  Théodore  de  Besze.  S.  /. ,  Jean  de  Laon,  i58t. 
In-S". 

On  y  trouve,  avec  d'autres  pièces,  Tépitaphe  de  Marot,  par  E.  du  Modilin  , 
et  la  forme  des  prières,  etc.,  avec  un  nouveau  litre  :  Par  Jean  de  Laon  pour  Jacob 
Cliouet,  i58i.  y>^^ 

M.  Georg  Bêcher. 

1 96.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc. ,  auec  la  forme  des  prières  ecclésiastiques. 
1081.  In-16. 

Biblioth.  nation. 

197.  Pseaumes  de  Dauid  en  vers  par  Cl.  Marot.  Paris,  Piob.  Ballard,  i58't,. 
In-8^ 

G.  F.  Becker,  Die  Toniverke. 

[99.]    198.  Les  Pseaumes,  etc.  S.  I.,  Jaques  Chouet,  i585.  In-16. 
Biblioth.  de  Stuttgart. 

198  bis.  Les  Pseaumes,  etc.  S.  I.  (Lyon?),  Jean  Bogelet,  i5S5.  In-i  6. 
Avec  mélodie. 

N"  jojS  du  catal.  de  0.  Weigcl,  Leipzig,  i8j5. 

[98.]  199.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  françoise  par  Clément 
Marot  et  Théodore  de   Beze  et  eu  allemand  par  Ampoosivs  Lorwasser.  Auec 


5/i2  lîIBLlOGRAPHIE  FRANÇAISE 

mesme  chant  el  oraisons.  Le  tout  vis  à  vis  l'vn  de  Taiitre.  Geneue,  Jacob  Stœr, 
lôSj.  In-i  9. 

BibUolh.  de  Sliillgarl. 

[9/1.]  200.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  rime  IVancoise  par  Clément 
Makot  et  Théodore  de  Beze.  Auec  la  Forme  des  prières  ecclésiastiques,  et  la 
manière  d'administrer  les  Sacremens,  et  célébrer  le  Mariage.  Geneue,  Jeremie 
des  Planches,  iSSj.  In-19. 

MM.  Alfr.  André,  Gaijfe;  Biblioth.  nation.,  BibUolh.  de  Stuttgart,  de  la  Soc.  bibliq. 
prot.  de  Paris  et  catal.  de  la  vente  Gautier,  Labitte,  iS'js. 

201.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Paris,  G.  Beijs,  i58j.  In-S". 
Biblioth.  nation. 

202.  Meslange  de  la  musique  de  Clavd.  le  Jevne,  à  A,  5,  6,  8  et  10  par- 
ties. Paris,  Ballard,  iSSy.  In-lx"  obi. 

Voir  ci-dessus,  II,  62. 

Superius,  Contra-Tenor,  Basse  et  Sexta  Pars,  Biblioth.  Sainte-Geneviève. 

[95.]  2o3.  Les  Pseaumes  mis  en  rime,  etc.  (A  la  suite  de  la  Bible  reueue 
et  conférée  sur  les  textes  Hebrieux  et  Grecs  par  les  Pasteurs  et  Professeurs  de  Geneue). 
Geneue,  i588.  In-/i°. 

Biblioth.  nation. ,  B.  de  Douai,  de  Stuttgart  et  de  la  British  andforeign  Bible  Society. 

20^.  Les  Pseaumes  mis  en  rime,  etc.,  sans  titre.  (A  la  suite  de  la  Bible  de) 
Geneue,  sans  nom  d'imprimeur,  i588,  in- 12. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris,  Biblioth.  de  la  British  andforeign  Bible 
Society  et  M.  Gaiffe. 

[9G.]  2o5.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Nouuellement  imprimez  par  Fran- 
çois Foretz,  i58g.  In-S"  réglé. 

Catal.  de  Tross. 

[97.]  206.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  La  BocheUc,  Hierosme  Haullin, 
i5go.  Petit  in- 16. 

Avec  des  oraisons ,  des  arguments  et  la  mélodie. 

Biblioth.  de  Neuchdtcl. 
207.   L'Vranic  on  noniieau  recueil  de  chansons  spiriluelles  et  cbrestiennes. 


DU  PSAUTUill.  543 

coinprinses  en  cinq   Unies,   et  accommodées  pour  la  [)liis|t;ul   au   chant  des 
Pscaumes  de  Dauid,  elc.  -S'.  /. ,  Jaques  Chouet,  i5gi.  In-ii?. 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

208.   Les  Pseanmes  de  Dauid,  etc.  Amsterdam,  Blanc,  iBqi.  ln-/r. 
Biblioth.  nation. 

[98.]  209.  Les  CL  Pseanmes,  elc.  (A  la  snile  de  la  Bible  de)  Geneue,  hoirs 
de  Eusthace  Vignon,  i5g2.  In- 16. 

M.  Lutteroth;  Biblioth.  de  Stuttgart  et  Biblioth.  de  la  Soc.  bibl.  prot.  de  Paris. 

[99.]  210.  Cent  cinquante  Pseanmes  de  Dauid,  etc.  Caen,  Pierre  le  Chan- 
delier, i5g3.  Petit  in-8°. 

Brunet. 

[  100.]   211.  Les  Pseanmes,  etc.  S.  /. ,  Jaques  Chouet,  i5go.  Tn-12. 
Biblioth.  de  Stuttgart. 

212.  Pseanmes  français  à  quatre  voix,  par  Samvel  Mareschal,  de  Baie. 
Leipzig,  logà. 

Winterfeld,  Der  Eoangelische  Kirchengesang ,  I,  35 1. 

21 3.  Le  Thresor  de  mnsique  d'OnLANDE  de  Lassvs,  prince  des  musiciens  de 
nostre  temps,  contenant  ses  chansons  françoises,  italiennes  et  latines,  h  h,  h 
et  6  parties.  Renen  et  corrigé  diligemment  en  cesle  troisième  édition.  Cohgni, 
Paul  Marceau,  i5()â.  \n-li°  obi. 

Contient  les  psaumes  2,  lo  et  i3o  de  Marot.  Le  dernier  seul  a  notre  mé- 
lodie. 

Superius ,  Quintus ,  Ténor  et  Basse ,  Biblioth.  nation. 

[101.]   21/1.  Les  Pseanmes,  etc.  S.  l..  Jaques  Chouel,  10 g 5.  In-12. 
Biblioth.  de  Stuttgart. 

[102.]  21 5.  Les  Pseanmes,  etc.  Auec  la  prose  en  marge  et  les  oraisons  à 
la  fin  de  chaque  pseaume.  S.  /. ,  Jacob  Stœr,  i5g5. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

216.  Les  saincts  Cantiques  recueillis  tant  du  Vieil  que  du  Nouuean  Testa- 
ment, mis  en  rime  Françoise  par  Théodore  de  Besze.  (ieneue,  Matthieu  Berjon, 
i5g5.  In-i  2. 


blili  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

rfEnlropris  à  la  demande  du  Synode  national  de  MonLauban,ce  recueil  fut 
présente  à  celui  de  Saumur  et  adopté,  pour  le  ciille  domestique,  par  celui  de 
Montpellier. T)  [France  prot.)  —  Outre  le  cantique  de  Siméon  traduit  par 
Marot,  il  contient  en  prose  et  en  vers  les  seize  suivants,  qui  n'ont  pas  tardé 
à  disparaître  du  Psautier  : 

1°  Formulaire  de  la  foy  et  hommage  que  deuoit  faire,  en  la  personne  des 
chefs  de  famille  deuant  l'autel  de  l'Eternel,  tout  le  peuple  d'Israël,  comme 
vassal  du  Seigneur,  chacun  an,  au  iour  de  la  feste  de  Pentecoste,  offrant  les 
prémices  des  nouueaux  fruicts,  par  les  mains  du  Sacrificateur.  Deui.  xxvi,  3. 
Sur  le  chant  du  Pseaume  ix. 

2°  Cantique  d'action  de  grâces  de  Moyse.  Exode,  xv.  Sur  le  chant  du 
Pseaume  lv. 

3°  Autre  cantique  de  Moyse  prophétique.  Deut.  xxxii.  [Mélodie  de  Th.  de 
Bèze.)  Voir  t.  I,  p.  GQh. 

k°  Cantique  de  victoire  chanté  par  Debora  la  Prophetesse  accompagnant 
Barac.  Juges,  v.  Sur  le  chant  du  Pseaume  lxa'.ïiii. 

5°  Cantique  d'action  de  grâces,  et  en  partie  aussi  de  doctrine,  et  Prophé- 
tique, d'Anne,  mère  de  Samuel.  I  Sam.  u.  [Mélodie  de  Th.  de  Bèze.) 

6°  Lamentation  de  Dauid  sur  la  desfaite  de  Saiil  et  de  Jonathan,  et  du 
peuple  de  Dieu.  II  Sam.  1,19.  Sur  le  chant  du  Pseaume  lxxx. 

7°  Cantique  d'action  de  grâces  de  Dauid.  Du  II  Sam.  vn,  18.  [Mélodie  de 
Th.  de  Bèze.) 

8°  Cantique  de  doctrine  proposé  par  Dauid  sur  son  prochain  trespas. 
[Mélodie  de  Th.  de  Bèze.)  Manque  la  référence  biblique. 

9°  Cantique  de  reprehension  et  de  Prophétie.  Esaïe,  v.  [Mélodie  de  Th.  de 
Bèze.) 

10°  Cantique  d'action  de  grâces  d'Isaïe.  fsaïe  (sic),  xii.  [Mélodie  de  Th.  de 
Bèze.) 

11°  Cantique  d'Ésaïe,  de  consolation  et  de  Prophétie.  Esaïe,  xxvi.  [Mélodie 
de  Th.  de  Bèze.) 

19°  Cantique  d'action  de  grâces  du  Roy  Ezechias.  Esaïe,  xxxviii,  10.  [Sur 
le  chant  du  Pseaume  cxliii.  Lisez  :  1  ûa.) 

i3°  Cantique  de  Jonas,  d'action  de  grâces.  Jo7ias^  u,  3.  Sur  le  chant  du 
Pseaume  cxxxiv. 

16"  Le  cantique  de  prière  d'Habacuc  le  Prophète.  Habac.  m.  [Mélodie  de 
Th.  de  Bèze.) 

1  5"  Cantique  de  d'action  [sic)  de  grâces  de  la  bienheureuse  Vierge  Marie. 
Iaic,  I,  /j6.  [Mélodie  de  Th.  de  Bèze.) 

iG"  Canlicpio   d'action    de    grâces  cl   de    Propliclic   de    Znchiuic.    Sacriti- 


DU  PSAUTIER.  5/1 5 

oaleur  et  Prophète,  et   père  do  Jean  Baptiste.  Luc,   i,   08.   iSur  le  clianl  du 
Pseaume  cl. 

Bihiioth.  (le  la  Soc.  Inhliq.  prot.  de  Paris. 

217.  Les  Pseaiimes  do  Dauid,  etc.  La  Pioclielle,  Uierosme  HanUin,  ibgO. 
Tn-12. 

Mélodie  au  premier  verset. 

M.  Goiffe. 

918.  Les  Pseaunies  de  Dauid,  etc.  La  BocheUe.  hniliers  de  Hierosme  IJaul- 
tin,  i5g6.\n-^\ 

Comm.  de  M.  le  pasteur  Maillard,  de  la  Moihc-Sa'ml-Héraye. 

919.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  La  Ihchelle,  héritiers  de  Hierosme  Haulti^i, 
i5g6.  In-32. 

Comm.  de  M.  Maillard. 

219  bis.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneue,  Gabriel  Cartier,  t.n)().  In-/i". 
M.  le  pasteur  Bardes,  de  Lusignan. 

[io3.]  220.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneue,  pour  Bruyn  H.  Schinckel, 
i5gj.  In-12. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

221.  Les  saincts  Cantiques  recueillis  tant  du  Vieil  que  du  iNouueau  Testa- 
ment, mis  en  rime  Françoise  par  Théodore  de  Besze.  La  Rochelle,  Hierosme 
Haultin,  iSgj.  In-8°. 

Biblioth.  nation. 

2  2  2.  Les  Pseaumes  de  Dauid  et  les  saincts  (lanliques  de  la  Bible,  ensemble 
les  arguments  et  la  paraphrase  de  Théodore  de  Beze.  Auec  la  rime  IVan- 
çoise,  etc.  Geneue,  Matthien  Berjon,  i5gy.  In- 12. 

M.  Peyrot-Tiuel ,  de  Nîmes. 

[lo/i.]  223.  Cinquante  Pseaumes  de  Dauid  auec  la  musique  à  5  parties 
d'OfiLANDE  DE  Lassvs.  Vingt  autres  pseaumes  à  5  et  G  parties  par  diuers  excel- 
lons musiciens  de  nostre  temps.  [Heidelberg],  .Jerosme  Commelin,  i5gj.  In-h". 

Ce  sont  les  Psaumes  de  Marot  et  Bèze  adaptés  à  la  musique  de  De  Lattre. 

Wiiilerfeld,  Zur  Geschichte  heiliger  To)d,uiisl .  II,  i'i'i-'](). 
n.  35 


5/iG  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

[loT).]  29A.  Psalmorum  Dauidicorum  liber,  ex  gallis  rhytlimis  verbum 
verbo  latino  redditis  a  J.  J.  D.  (Joii.  Jacomoto,  Barrensi),  etc.  iS'.  l.,Joan.  Tor- 
nœsius,  iSqS.  In- 16. 

Les  vers  français  sont  en  regard. 

Bihlioth.  de  Stuttgart. 

[106.]  225.  Les  Pseaumes  de  Daiiid,  etc.,  et  en  allemand  par  Ambrosivs 
LoBWASSER,  etc.  Geneue,  Jacob  Stœr,  i5g8.  In-12. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

[107.]  226.  Dodecacorde  contenant  douze  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en 
musique  selon  les  douze  modes  approuuez  des  meilleurs  autheurs  anciens  et 
modernes,  à2,  3,  A,  5,  6  et  7  voix,  par  Clavde  le  Jevne,  compositeur  de  la 
musique  de  la  Chambre  du  Roy.  La  Rochelle,  Hierosme  Haultin,  i5q8.  Six  vol. 
in-i"  obi. 

Taille,  Basse-contre,  Cinquième  et  Sixième,  fi«^/.  nation.,  et  complet,   Bihlioth. 

Sainte-Geneviève. 

227.  Les  saincts  Cantiques  recueillis  tant  du  Vieil  que  du  Nouueau  Tes- 
tament, mis  en  rime  françoise  par  Théodore  de  Besze.  Geneue,  Matthieu  Ber- 
jon,  i5g8.  In-S". 

Biblioth.  nation. 

[108. j  298.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  La  Rochelle ,  Hierosme  Haultin, 
i5()8.  In-12. 

Bihlioth.  de  Stuttgart. 


DU  PSAUTIER.  567 


ADDITIONS  A  LA  BIBLIOGRAPHIE  DE  !\1.  BOVET. 


XVir    SIECLE. 


[109  et  122.]  229.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  musique  à  quatre 
parties  par  Clavd.  le  Jevne,  natif  de  Valent.,  etc.  (sic).  Paris,  Veufuc  R.  Bal- 
lard  et  son  fils  Pierre  Ballard,  imprimeurs  du  roi  en  musique,  16 m.  In-i  2  obi.  en 
5  vol.  Auec  priuilege  du  roy. 

Basse-contre  et  Taille,  M.  Lutteroth. 

980.  Premier  iiure  contenant  cinquante  Pseaumes  de  Dauid  (n°*  i-5o) 
mis  en  musique  à  trois  parties  par  Clavd.  le  .Ievne,  natif  de  Valentiennes, 
compositeur  en  musique  de  la  Chambre  du  Roy.  Paris,  Veufue  /».  Ballard  et,  son 
fils  Pierre  Ballard,  1602.  In- 12  obi.  en  .3  vol. 

Moyenne  et  Haute ,  Biblioth.  nation. 

281.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneiie,  Matthieu  Berjon,  160 à.  In- 12. 
Comm.  de  M.  Arnaud. 

281  Ins.  Les  cl  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  La  Bochelle,  Pierre  Morin,  i6oâ. 
ïn-8°. 

M.  de  Félice. 

282.  Les  cl  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Auec  une  brieue  instruction  de  mu- 
sique pour  apprendre  aisément  à  chanter  lesdits  pseaumes.  S.  /.,  Pierre  Va- 
lette, 160Ù.  Petit  in-8°  de  696  pages. 

Comm.  de  M.  Georg  Becker. 

288.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneue,  i6o5.  In-8°. 
Avec  mélodie. 

N"  sS  du  catal.  XU  de  Sprecher,  de  Caire,  18'] à. 

284.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  la  fin  de  la  Bible  de)  Geneue ,  Matthieu 
Berjon,  i6o5.ln-i2. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  Inbliq.  prot.  de  Paris. 

35. 


548  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

235.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  etc.,  auec  le  Calendrier  historial  pour 
XXX  ans.  Gemme,  pour  Pierre  Motirier,  1606.  In-12. 

M  Bihliolh.  nation.  ^  ,>        T  //!<,//#'    j.Jj^ 

23G.  Les  Pseaumes,  etc.,  mis   en  musique  à   quatre  parties  par  Clavde      \^  U^ 
GovDiMEL.  Charenton,  iGoy.  In-12. 

France  prot. 

287.  Les  Pseaumes,  etc.  La  Bochelle,  héritiers  HaiiUin,  i6oy.  In-S". 
Mélodie  au  premier  verset.  Contient  les  seize  cantiques  de  Th.  de  Bèze.  Une 

oraison  après  chaque  psaume. 

Bihliolh.  nation,  et  M.  Bardes. 

288.  Premier  liure  contenant  cinquante  Pseaumes,  mis  en  musique  à  trois 
parties  par  Clavd.  le  Jevïve.  Paris,  Pierre  Baïlard,  jGoj.  Petit  in-A"  obi.  en 
3  vol. 

Biogr.  des  mnsiciens. 

289.  Deuxiesme  liure  contenant  cinquante  Pseaumes  (n"*  5 1-100)  mis  en 
musique  à  trois  parties  par  Clavd.  le  Jevne,  etc.  Paris,  Pierre  BaUard,  1608. 
(3bl.  en  3  vol. 

Haute,  Moyenne  et  Basse,  Biblioth.  nation.       C^i^'^Uty/UCt'^^ 

2/40.  Troisiesme  liure  contenant  cinquante  Pseaumes  (n"'  ioo-i5o)  mis 
en  ifjssique  à  trois  parties  par  Clavd.  le  Jevne,  etc.  Paris,  Pierre  Ballard,  1608. 
Obi.  en  3  vol. 

Biogr.  des  musiciens. 

2/11.  Dodecacorde  contenant  douze  Pseaumes...  à  2 ,  3,  A,  5,  6  et  7  voix, 
par  Clavd.  le  Jevne.  Paris,  Pierre  Ballard,  1608.  Petit  in-û°obl.  en  6  vol. 

Biogr.  des  musiciens. 

2^2.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  musique  à  A  et  5  parties  par  Clavd. 
LE  .Ievne.  La  Bochelle,  H.  Haidtin,  1608.  \n-k°  obi. 

Biogr.  des  musiciens. 

2Zi3.  Les  Pseaumes,  etc.,  mis  en  musique  à  ([iialre  parties  par  Clavde  Gov- 
DiMEL.  Belft,  1608. 

Comm.  de  M.  Georo-  Becker. 


DU  PSAUTiEll.  5/i9 

iUh.  Les  Pseaiimes,  etc.  La  Rochelle,  herdiers  HmiUin ,  1608.  Fii-iG. 
Biblioth.  nation. 

[  lai.]   2/i5.  Les  Pseaumes,  etc.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  Geneue,  Jean  Vi- 
gnon,  1608.  Petit  \n-k°. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  hilliq.  prot.  de  Paris. 

2/16.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Charetiton,  Giiill.  Corbevan,  1608.  ]n-i8. 
M.  Arnaud. 

2/17.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneuey  Gabriel  Carlicr,  1608.  (A  la  suite 
d^un  N.  T.) 

Comm.  de  feu  M.  le  pasteur  Sarrul ,  de  Mazamet. 

2/18.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  S.  L,  Eslienue  Gammonet,  1608.  In-32.  (A 
la  fin  d'un  N.  T.) 

M.  Weckerlin. 

2/19.  Les  Pseaumes,  etc.  Saumur,  Thomas  Porteau,  160g.  In-Sa. 
Biblioth.  nation. 

260.  Les  Pseaumes,  etc.  Geneue,  J.  le  Preux,  160g.  ln-32. 

Biblioth.  nation.  "^ 

261.  Troisiesme  liure  contenant  cinquante  Pseaumes,  mis  en  n)usi(|ue  à 
trois  parties  par  Clavd.  le  Jevne.  Paris,  Pierre  Ballard,  1610.  Obi. 

Moyenne  et  Haute,  Biblioth.  nation. 

2  02.  Les  Pseaumes,  etc.  QueviUy.  J.  Petit,  1611.  In- 16. 
Biblioth.  nation. 

203.  Les  Pseaumes,  etc.  Geneue,  J.  de  Marnet,  161a.  ln-39. 
Biblioth.  nation. 

254.  Les  Pseaumes,  etc.  Charenton,  Bourdin,  1612.  In-S". 
Biblioth.  nation. 

2  55.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  La  Bochelle,  héritiers  de  Hierosme  Haul- 
tin,  1G12.  In-32. 


y( 


550  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

Mélodie  au  premier  verset. 
M.  Weckerlin. 

2  06.  Second  liure  des  meslanges  de  Cl.  le  Jevne,  etc.  Paris,  Pierre  Bal- 
lard,  1613.  In-4°  obi.  eu  6  vol. 

De'dié  à  M.  de  la  Planche,  seign'  de  Morlieres,  aduocat  en  la  cour  de  Par- 
lement. 


^5- 


Complet,  Biblioth.  nation. 

257.  Les  Pseaumes  de  Dauid  en  allemand  et  françois  mis  en  rime.  Auec 
autres  pseaumes  et  cantiques  spirituels.  Hanaiv,  Thomas  Willier  et  Johan  le 
Clerq,  161a.  In-12. 

Me'Iodie  au  premier  verset.  L'ouvrage  renferme  des  cantiques  que  nous 
n'avons  pas  vus  ailleurs. 

MM.  Alfr.  André  et  Liitteroth. 

258.  Pseaumes,  trois  liures.  Harmonisés  par  J.  P.  Sweelinck.  Leijde,  G.  Bas- 
son, i6ia-i6iâ. 

Notice  sur  Sweelinck ,  Utrecht,  Louis  Rothan,  186g. 

259.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.,  mis  en  musique  à  4,  5,  6  et  8  parties 
par  J.  P.  Sweelinck.  Leijdc,  i6i3.  In-/i°. 

C'est  le  second  livre  de  cet  ouvrage;  on  ne  connaît  pas  d'exemplaire  du  pre- 
mier. Le  troisième  fut  imprimé  au  même  lieu,  l'année  suivante. 

Notice  sur  Sweelinck. 

260.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.   Geneue,   Philippe  Albert,  pour   Pierre  et 
^  Jacques  Chouet,  i6i3.  In- 16. 

^'1  ^•'     5         Die  Tonwerke. 

2G1.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.,  mis  en  musique  à  quatre  et  cinq  par- 
lies  par  Clavd.  le  Jevne.  Paris,  Pierre  Ballard,  i6i3.  In- 12  obi. 

.    «    ,  Dessus,  M. /e/w.s7e»/'  Nogaret,  de  Bayonne ;  Haule-coulve,  Biblioth.  nalion.;Basse- 

'  contre,  M.  Lutterolh. 

262.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Saumur,    Thomas  Porteau,  161Ù.   Petit 
iu-/i°.  (A  la  lin  de  la  Bible.) 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prol..  de  Paris. 


DU  l'SxVUTJER.  551 

263.  Les  Pseaunics  tie  Dauid,  etc.  La  Rochelle,  J.  A.  Joallm,  lOiù.  In-iG. 
Biblioth.  nalion. 

963  bis.  Les  Pseaumes,  etc.  Geneue,  iGià.  In-32. 
Avec  musique. 

N"  jog  du  catal.  de  la  vente  G.  Offbr,  1860. 

>      266.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.,  mis  011  musique  à  4  et  5  [parties,  par 
J.  P.  SwEELiNCK.  Paris,  Pierre  Ballard,  i6iâ.  hi-8°. 

Die  Tonwerhe.  ^-^ 

265.   Le   liure   second  des  Pseaumes   de   Dauid,  nouueliement   mis  en  /^ 

musique  à  û,  5,  6,  7,  8  parties,  par  Jan  P.  Sweelinck,  organiste.  Contenant  /  '^ 

XXX  Pseaumes,  desquels  aucuns  sont  tout  au  long.  Amstelredam ,  aux  despens  de  ^   ^  /ilf^^^'V' 

Hendric  Barentsen,  161  à.  On  les  vend  à  Francfort  chez  Christoffe  van  Hartichuelt.  *^y 

Contient  7  psaumes  à  quatre  parties,  9  à  cinq,  11   à  six,  1  à  sept  et  2  Ji  v 

huit  parties. 

Notice  stir  Sweelinck. 


266.  Liure  troisième  des  Pseaumes,  etc.,  par  Jan  P.  Sweelinck,  etc.,  chez 
les  mêmes,  i6ià.  Imprimé  à  Geneue  par  Jean  de  Tournes. 

Contient  3  psaumes  à  trois  parties,  5  à  quatre,  5  à  cinq,  7   à  six,  8  à 
huit  parties.  "^  4^      ^^ 

Notice  sur  Sweelinck. 

267.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  musique  à  /i  et  5  parties  par  Clavd. 
LE  Jevne,  etc.  Paris,  Pierre  Ballard,  i6i5.  In-8". 

Comm.  de  M.  Georg  Decker. 

268.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Middelbourg,  Sijmon  Moiderl,  1616. 
In-Û8. 

Avec  mélodie. 

Comm.  de  M.  F.  Bovet. 

[i35.]    269.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  La  Rochelle,  H.  llaultin  par  Cor- 
neille Hertmann,  1616.  ln-8°.  (A  la  suite  de  la  Bible.) 

Mélodie  au  premier  verset.  Le  vol.  contient  les  seize  cantiques  de  Bèze. 

M.  Alfr.  André;  Biblioth.  wallon,  de  Lcijde ,  du prot.fr.,  de  la  Soc.  bihliq.  prol.  de 
Paria,  de  Stuttgart  et  de  Tubinguc. 


552  lilliLlOtJRAPHiE  FllAiNÇAlSE 

270.  Les  mêmes,  dolacliés  de  la  Bible. 
M.  Ch.  L.  FrosHurd. 

271.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Amsterdam,  Samuel  Smyters,  1611. 
In-3  2 . 

Mélodie.  Avec  les  psaumes  hollandais  de  Dalheniis,  Amsterdam,  Aertz  van 
Raveystein,  i6a8.  —  Les  deux  ouvrages  sont  superposés  et  reliés  en  sens  in- 
verse ou  tête-bêche. 

M.  Ch.  L.  Frossard. 

I  \  ^      272.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  musique  à  quatre  et  cinq  parties  par 
,  s\-^.  Clavo,  le  Jevne.  Geneue,  François  le  Febure,  lOij.  In- 12  obi. 

Ténor,  M.  Alfr.  André. 

278.  Les  Pseaumes  de  Dauid.  Auec  les  hymnes  de  D.  M.  Luther  et  autres 
docteurs  de  l'Eglise,  mis  en  vers  françois  selon  la  rime  et  composition  alle- 
mande, vulgaire  et  vsitée  es  églises  euangeliques  de  la  Germanie.  Montbeliard, 
Jacques  Foillet,  1618.  In-8°. 

Bibliolli.  de  Stuttgart. 

27/1.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  mis  en  musique  à  quatre —  huit  parties 
par  J.  P.  SwEELiNCK.  Amsterdam,  1618.  In-^".  (Livres  II  et  III.) 

Die  Tonwerhe. 

[107.]  276.  Dodecacorde  selon  les  douse  [sic]  modes  à  2,  3,  h,  5,  6  et 
7  voix  par  Cl.  le  Jevne.  . .  sous  lesquels  ont  esté  mises  des  paroles  morales. 
Paris,  Pierre  Ballard,  1618.  ln-h°  obi. 

Trouvant  le  texte  trop  huguenot,  les  catholiques  Tout  changé  pour  garder 
la  musique;  c'est  exactement  le  contraire  qu'avaient  fait  les  protestants  pour  la 
musique  profane  de  Roland  de  Lattre. 

Basse-contre,  Taille,  Cinquième  et  Sixième,  BibUoth.  Sainte-Genevicvc. 

276.  Les  CL  Pseaumes,  etc.  Geneue,  Estienne  Gatnonet,  1618. 
M.  Ch.  L.  Frossard. 

277.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Paris,  i(ii().  ln-12. 
Lelong ,  Bibliothecd  sacra. 

278.  Les  Pseaumes  de  Dauid.  etc.  (A  la  lin  de  la  Bible  de)  Saumur,  Tho- 
mas Porteau,  i^iu).  In-fol. 


DU  PSAUTIER.  553 

Mélodie  au  premier  verset. 

Bibliolli.  de  la  Soc.  bibliq.  pvot.  de  Paris. 

279.  Les  Pseauiiies  de  Dauid.  clc.  Middelbour/r ,  Symon  Moulerl ,  idiQ- 
In-18. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Bibliolh.  de  la  Sorbonne. 

280.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  (A  la  fin  du  i\.  ï.  de)  Geneue,  Es- 
tienne  Gamonet,  16 ai.  I11-12. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

981.  Liure  quatriesme  et  conclusionnal  des  Pseaumes  de  Dauid,  nouuel- 
lement  mis  en  musique  h  h —  8  parties  par  J\n  P.  Svveelinck,  etc.  Contenant 
XLHi  Pseaulmes,  desquels  aucuns  sont  tout  au  long.  Haerlem,  Dauid  van  Horen- 
beeck,par  Hartman-Anthoitie  Kranepoel,  16 -21. 

Contient  8  psaumes  à  quatre  parties,  28  à  cinq,  7  à  six,  2  à  sept,  3  à  huit 
parties. 

Notice  sur  Sweelinck. 

282.  Le  même.  Amsterdam,  1622.  ln-lx°. 
Die  Tomverke. 

283.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneue,  E.  Gamonet,  i6-2-2.  ln-26. 
Biblioth.  nation. 

28/1.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Paris,  lOsa. 
Lelong ,  Bibliolh.  sacra. 

285.  Premier  liure  des  Pseaumes  de  Dauid,  mis  en  musique  à  /« ,  5,  6  et 
7  parties,  par  M"^""  Jan  Piere  [sic)  Sweeling,  iadis  organiste  d'Amsterdam.  Con- 
tenant L  Pseaumes  desquels  aucuns  sont  tout  au  long.  Seconde  édition.  Haei^- 
leni,  Dauid  von  Horenbeeck ,  par  Ilerman- Antoine  CranepoeU  162a. 

Notice  sur  Sweelinck. 

286.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  (A  la  fin  du  N.  T.  de)  Leyde ,  Arent 
Corsen  Hoogenacker  cl  Theod.  de  Vreesijck,  7^27.  ln-12. 

Bibliolh.  'vallon,  de  Leijde. 


obli  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

286  bis.  Les   Pseaumes   de  Dauid,   elc.   Amsterdam,    H.    Laurens,    iCaj. 
In-12. 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

287.  Les  Pseaumes  de  Dauid  à  quatre  et  cinq  parties  par  Clavd.  le  Jevne. 
Geneiie,  De  Tournes,  16 aj.  In-Zi"  eu  6  vol. 

Jean  le  Grand,  qui  ne  figure  pas  dans  la  France  protestante,  a  ajouté  à  cer- 
tains psaumes  une  cinquième  partie,  à  d'autres  une  sixième. 

Biblioth.  Sainte-Geneviève  ;  complet,  M.  Henri  Bordier;  Ténor,  M.Lutteroth;  Basse- 
contre,  Biblioth.  nation. 

287  bis.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Sedan,  Jean  Janon,  1628.  ln-6h. 
Assurément  l'un  des  plus  petits  livres  qui  aient  été  imprimés.  L'encadrement, 

mesuré  à  l'intérieur,  n'a  que  3  centimètres  de  largeur  sur  55  millimètres  de 
hauteur.  Le  volume  ressemble  à  une  boite  de  plumes  métalliques. 

M.  le  pasteur  Corbière,  de  Montpellier. 

288.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Middelburgh,  Vefiie  de  Sijmon  Moulert, 
i6a8.  In-i  2. 

Die  Tonwerke. 

289.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Lijon,  i6a8. 
Lelong ,  Biblioth.  sacra. 

290.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  musique  à  quatre  et  cinq  parties,  par 
Clavd.  le  Jevne.  Amsterdam,  163 g. 

Biogr.  des  musiciens. 

291.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Sedan,  Jannon.  i63o. 
Biblioth.  de  Caen. 

292.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Paris,  i63o. 
Lelong,  Biblioth.  sacra. 

298.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Sedan,  Jannon,  i633.  In-iG.  (A  la  lin 
de  la  Bible.) 
Sans  musique. 

(dital.  de  ta  vente  de  Tross ,  -20  novembre  iSj'J  ;  et  Biblioth.  de  Sluflga'ri. 


DU  PSAIJTIEU.  555 

•jg/i.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  musique  à  quatre  et  cinq  })aities  par 
Clavd.  le  Jevne.  Amsterdam,  i633. 

Biogr.  des  musiciens. 

296.  Les  mêmes.  Leyde,  i635. 
Biogr.  des  musiciens. 

296.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Amsleldam,  Henri  Laurents,  i635.  lii-8°. 
Me'lodie  à  chaque  verset. 

M.  Ch.  L.  Frossard. 

297.  Les  CL  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneue,  Pierre  Ckouet,  i638.  Petit 

M.  Henri  Baird,  de  New-York. 

298.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneue,  Pierre  et  Jacques  Choucl,  i638. 
In-fol.  (A  la  suite  de  la  Bible.) 

Pettigrew ,  Biblioth.  Sussexiana  ;  conwi.  de  M.  Bernus. 

299.  Les  Pseaumes  reueus  par  Diodati.  Saumur,  i638. 
Lelong,  Biblioth.  sacra;  comni.  de  M.  Bernus. 

300.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Queuilly,  Jacques  Cailloue,  s.  d.,  mais 
avec  un  calendrier  qui  va  jusqu'en  1689. 

M.  Giist.  Ponvert,  de  Paris. 

3oi.  Les  Pseaumer  de  Dauid,  etc.  Charentou,  Pierre  des  Haijes,  16 ài.  Grand 
in-8°. 

Avec  mélodie. 

Biblioth.  nation. 

3o2.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Charentou,  P.  des  Ilaycs,  16Ù1.  ln-12. 
Biblioth.  nation. 

3o2  his.  Les  cl  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Niort,  VeJ'ue  Jean  Bureau,  lOâ'j. 
In-12. 

Comm.  de  M.  le  pasteur  Vaurigaud. 

[i5o.]   3o3.  Les  Pseaumes,  etc.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  Geneue,  Pierre 
Chouet,  16 à5.  Ia-/i°. 
Biblioth.  de  Stuttgart. 


556  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

[i^.]   3o^.  Les  Pseaumes  de  Dauid  en  rime,  reueus  par  Jean  Diodati  , 
Geneue,  Pierre  Chouet,  iGù6.  In-12. 

Biblioth.  de  l'Arsenal  et  Biblioth.  de  Genève. 

305.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.,  Campen,  Hendr.  Dircksz,  i6â6.  In-12. 
Biblioth.  du  prot.fr. 

306.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  eu  musique  à  quatre  et  cinq  parties  par 
Clavd.  le  Jevne.  Amsterdam,  Louis  Elzeuier,  i6à6.  In- 12. 

Feu  M.  Fétis. 

807.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Charenton,  Pierre  des  Hayes,  iSâj.  In-i  2. 
Me'lodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

3 08.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Geneue,   Samuel  Chouet,  lOâj.   Petit 
in-A°.  (A  la  suite  de  la  Bible.) 

Me'lodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

3o8  bis.  Les   Pseaumes  de  Dauid,  etc.    Geneue,  Jacques  et  Pierre   Chouet, 
16 Ù8.  In- 12. 

Mélodie  au  premier  verset. 

N"  lyS  du  catal.  30  de  V"'  Hénaux,  novembre  i8jâ. 

309.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Paris,  i6â8.  In-A". 
Lelong,  Biblioth.  sacra;  comm.  de  M.  Bernas. 

[i5i.]  3 10.  Les  Pseaumes  de  Dauid,  etc.  Charenton,  Anl.  Cellier,   i0ù8. 
In-6/i. 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

3i  1.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  avec  des  méditations  pour  se  préparer  à 
la  sainte  Gène  par  Pierre  du  Moulin,  Charenton ,  Louis  Vendosme,  iG5o.  In-2/i. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

[ibh.]  3 12.  Les  Pseaumes  de  David,  mis  en  musique  à  quatre  et  cinq 
parties  par  Glaud.  le  Jeune.  /V/m,  Pierre  Ballard,  i65o.  In- 12. 

Feu  M.  Fétis. 


DU  PSAUTIEU.  557 

3i3.   Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  réduils  sur  une  seule  ciel',  par  Claude 
Legaré.  Genève,  1600.  Tn-S". 

Die  Touwcvke. 

3ih.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Cluirentnn,  Ant.  Cellier,  lObi.  Petit  in-12. 

Catal.  de  la  hihlioth.  du  château  de  Saint-)  lie ^  Lahitte,  186g. 

3i5.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Nyort,  V'  Bureau  et  Philippe  Bureau,  iGGi. 
Tn-8°. 

Me'lodie  au  premier  verset. 

Comm.  de  M.  Maillard. 

3 1 6.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Pierre  des  Hayes,  i05i.  lu-i  9. 
Catal.  de  la  biblioth.  de  Stuttgart. 

317.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenion,  Antoine  Cellier   i65a.  Iii-8°. 
Mélodie  au  premier  verset,  avec  les  oraisons. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

3 18.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Genève,  i653.  In-^li. 
Avec  mélodie. 

N"  226  du  catal.  XII  de  Sprecher,  de  Caire ,  18'] â. 

319.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Pierre  des  Hai/es,  i65/i.  In-S". 
Mélodie  à  chaque  verset. 

Catal.  de  la  Biblioin.  de  Stuttgart. 

32  0.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Paris,  P.  le  Petit,  i65â.  In- 12. 
Catal.  de  la  vente  Pieters. 

32  1.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Antoine  Cellier,  16 55.  In-8".     ^      /"  o^-^C/c — - 
Biblioth.  de  l'Arsenal. 

32  2.  Les  Pseaumes   de   David,  etc.    Charenton,    Pierre  des  Haijes  et  Ant. 
Cellier,  i655.  In-32  étroit. 

Biblioth.  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

323.  Les  Pseaumes    de    David,   etc.   Charenton,   Pierre  des  Hayes    et   Ant. 
Cellier,  i655.  In-8°.  (A  la  suite  du  N.  T.) 

M.  le  pasteur  Bermis. 


558  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

324.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  la  fin  de  la  Bihle  de)  76*57,  i»-'^''- 
Bihlioth.  de  Douai. 

32  5.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Atit.  Cellier,  lOSj.  In-12. 
Biblioth.  nation. 

325  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Re'duils  nouvellement  à  une  briève  et 
facile  me'thode  pour  apprendre  le  chant  ordinaire  de  TÉglise,  par  Antoine 
Lardenois.  Genève,  i65'j.  In-S". 

M.  de  Félice. 

326.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Antoine  Cellier,  i658.  Petit 
m-li\ 

Mélodie  au  premier  verset. 

Bibliolh.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

326  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Estienne  Lucas,  i658. 
In-S". 

Biblioth.  wallonne  de  Leyde. 

327.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Genève,  Pierre  Chouet,  16 58. 
Comm.  de  M.  Dupin  de  Saint-André. 

328.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Pieire  des  Haijes,  16 58.  In-i  T». 
Mélodie  au  premier  verset. 

M.  Weckerlin. 

329.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Leijden,  Joh.  Elsevier,  i65g.  In-i  2. 
Pieters,  Annales  des  Elzeviers  ;  comm.  de  M.  Bermis. 

330.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Réduits  nouvellement  à  une  briève  et 
facile  méthode  pour  apprendre  le  chant  ordinaire  de  l'Église,  par  Ant.  Lar- 
denois. Charenton,  Ant.  Cellier,  i65g.  In-18.  (A  la  fin  de  la  Bible  de  iG52.) 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

33 1.  Les  CL  Pseaumes  de  David,  etc.  Les  nettes  [sic)  de  la  musique  qui 
sont  mises  sur  une  seule  clef  à  la  commodité  des  chanseurs  [sic)  par  .Iran 
Pierre,  musicien.  Amsterdam,  Véve  de  Paul  de  Bavesteyn,  i65().\w-?)'?.. 


DU  PSAUTIER.  559 

Mélodie  à  chaque  verset.  La  clef  à'ut  est  toujours  sur  la  troisième  ligne. 
MM.  Alfr.  André,  Arnaud,  Gnijfc  et  Biblioth.  n'ailonne  de  Leydc. 

[  i65.]  332.  Les  Pseaumes  de  David,  etc. , entièrement  mis  sur  les  voix  de 
la  musique.  Botterdam,  P.  d'Alphen,  1660.  In-i". 

Bibliolh.  de  l'Arsenal. 

[167.]  333.   Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Castres,  pour  Bernard  Barcouda, 
i^^o.  Grand  in-8",  gros  caractères. 
Sans  musique. 

Biblioth.  de  Stuttgart  et  feu  M.  le  pasteur  Cadiot. 

33/1.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Estienne  Lucas,  1660.  Li-ia. 
Biblioth.  de  l'Arsenal. 

335.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Montaiiban ,  pour  Pierre  Braconnier,  1660. 
Comm.  de  Dupin  de  Saint-André. 

336.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Anth.  Cellier,  1660.  Petit 
in-16. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

337.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Anth.  Cellier,  1661.  ïn-39. 
(A  la  suite  de  la  Bible  de  Charenton,  Pierre  des  Bayes,  i65a,  eu  3  vol.) 

M.  Bacine  Braud,  de  Fontainebleau. 

337  bis.  Recueil  des  Pseaumes  qui  se  chantent  aux  jours  de  la  sainte  cène, 
avec  les  préparations  et  prières  pour  y  participer  dignement,  par  divers  au- 
Iheurs  (M]M.  Gâches,  Du  Moulin,  Durand,  Focquombeigues,  etc.).  Ensemble 
quelques  autres  prières  de  M.  le  Faucheur,  etc.  Le  tout  reveu,  corrigé  et 
augmenté.  Charenton  et  Vendosme,  1661.  In-12. 

Biblioth.  ivallonne  de  Leyde. 

338.  Pseaumes,  hymnes  et  cantiques  usitez  en  TÉglise  de  Francfort  sur  le 
Meiii,  qui  approuve  la  confession  d'Augsbourg.  .  .  Mis  en  rime  françoise 
accommodée  aux  mélodies  allemandes.  Francfort,  166a.  In-S". 

Die  Tonwerke. 

339.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Anth.  Cellier,  166a.  Tn-6/i. 
Mélodie  au  premier  verset. 

M.  Eschenauer. 


560  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

3/10.   Les  Pscaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Anth.  Cellier,  1669..  Iii-.Sa. 
Biblioth.  du  proL  fr. 

?>ko  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Réduits  nouvellement  à  une  briève 
et  facile  me'thode  pour  apprendre  le  chant  ordinaire  de  l'Église,  par  Antoinr 
Lardenois.  Genève,  Samuel  Chouet,  166a.  In-16. 

Biblioth.  du  prol.  fr. 

3/11.  Les  Pseaumes  de  David,  avec  la  prose  à  côte'.  Charenton,  Anth.  Cellier, 
166 à.  In-12. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bihliq.  prot.  de  Paris. 

[171  et  173.]  3/12.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Re'duits  nouvellement  à 
une  briève  et  facile  me'thode  pour  apprendre  le  chant  ordinaire  de  l'Eglise. 
La  Haye,  .Jean  et  Daniel  Steucker,  166 à.  In-iO. 

Mélodie  à  chaque  verset.  Prose  en  marge.  L'exemplaire  de  M.  Weckerlin  porte 
cette  note,  d'une  main  ancienne  :  Airs  de  Goudimel. 

MM.  Aljr.  André,  Weckerlin  et  Biblioth.  de  Stuttgart. 

3/i3.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  Charenton,  Estienne  Lucas,  i66à.  In-32. 
Biblioth.  de  l'Arsenal. 

3/ii.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Antoine  Cellier,  i66â.  In-S". 
(A  la  suite  du  N.  T.  à  9  colonnes  du  même,  daté  de  1669.) 

Cotnm.  de  M.  Boitel-Douen ,  de  Templeux-le-Guérard. 

3A5.  Les  Pseaumes  de  David,  mis  en  musique  à  /i  et  5  parties,  par  Glaud. 
LE  Jeune.  Schiedam,  i66â.  In-12,  avec  une  traduction  hollandaise. 

Biogr.  des  musiciens. 

3/16.  Les  mêmes,  i665.  En  5  vol. 
Biogr.  des  musiciens. 

3/47.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  la  fin  de  la  Bible  de)  Genève,  .Jean- 
Antoine  et  Samuel  de  Tournes,  i665.  In- A". 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 
3/i8.   Les    Pseaumes  de  David,  etc.    Charenton,   Estienne  Lucas,  marchand 


DU  1>SAUTIEH.  561 

libraire  demeurant  à  Paris,  rue  Chatière,  près  le  puits  Certain,  à  la  Bible  d'Or,  1666. 
In-8°. 

M.  le  pasteur  Charruaud. 

3/49.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Genève,  Jean-Antoine  et  Samuel  de  Tournes, 
1666.  Iii-Zi". 

Chaque  psaume  est  suivi  d'uue  oraison. 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

3/19  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  f^ynn,  Zacharie  Durant,  1666.  In-19. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

35o.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Niort,  Philippe  Bureau,  1666.  ln-8°. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

[181.]  35t.   Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Anth.  Cellier,  i66j. 
In-16. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  diiprot.fr. 

352.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Ant.  Cellier,  i66j.  ln-16. 
Sans  musique. 

M.  Alph.  Falguièrc. 

[182.]  353.  Les  Pseaumes  de  David,  etc,  eu  musique  à  h  parties  par 
Cl.  Goudimel.  Reveus  de  nouveau  sur  le  texte  des  derniers  exemplaires  im- 
primez à  Paris  et  accommodez  maintenant  pour  l'usage  de  ceux  qui  veulent       y 
chanter  en  parties  dans  TÉglise.  Genève,  J.  Ant.  et  Samuel  de   Tournes,  1668. 
In- 12  en  un  vol. 

Le  frontispice  porte  la  date  de  166/1. 

M.  Alfr.  André ,  feu  M.  le  pasteur  Sarrut,  et  Biblioth.  de  Berne. 

35/1.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  S-Jean-d' Angelij ,  1668.  ln-8°. 
Biblioth.  de  l'Arsenal. 

355.   Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton.  Louis  Vendosme,  1668.  In-3^?. 
Biblioth.  nation. 

■m; 


562  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

356.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Réduils  nouveHement  à  une  briève  et 
facile  méthode.  .  .  .  ])ar  Ant.  Lardenois.  Charenton,  Estienne  Lucas,  1668. 
In-12. 

Biblioth.  nation,  et  Biblioth.  du  prot.  fr. 

On  trouve  aussi  cette  édition  à  la  suite  du  N.  T.  du  même,  imprimé  à  deux 
colonnes  et  avec  les  mêmes  caractères. 

Comm.  de  M.  Maillard. 

357.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Ant.  Cellier,  166g. \n-ifî. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

357  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Antoine  Cellier,  166g. 
In-6/1. 

Format  :  55  millimètres  sur  85. 

Biblioth.  duprot.fr. 

358.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Louis  Vendosme ,  166g.  In-12. 
Biblioth.  nation. 

359.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Montanban  (sic),  Jacques  Garrel,  166g. 
In-12. 

Sans  musique. 

M.  Ch.  L.  Frossard. 

360.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Nyort,  Philippe  Bureau ,  166g.  In-S". 
Biblioth.  de  Versailles. 

36 1.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  rime  Françoise.  Edition  fort  correcte 
et  très  commode  tant  pour  la  grosseur  et  la  beauté  des  caractères  que  pour  la 
prose,  les  arguments  et  une  méthode  plus  facile  pour  le  chant,  avec  la 
musique  tout  du  long.  Leijde,  Abraham  Gogat,  166g.  ln-8". 

Prose  en  marge. 

Libr.  Georg  de  Genève.  Comm.  de  M.  Georg  Bêcher. 

362.  Les  CL  Pseaumes  de  David,  etc.  Les  Noltes  de  la  musique  sont 
mises  sur  un  (sic)  clef,  à  la  commodité  des  chanseurs  (sic),  par  Jean  Pirrre  , 
musicien.  Amsterdam,  Vève  de  Paul  de  Puivestryii,  166g.  In- 16. 


DU  PSAIJTIRR.  563 

Mélodie  à  chaque  verset. 
M.  F.  Bovct. 

363.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Re'duits  nouveHement  à  une  briève  et 
facile  méthode.  .  .  par  Ant.  Lardenois.  .  Nyo7H,  Philippe  Bureau,  iSjo.  In-32. 
Comm.  de  feu  M.  le  pasteur  Sarrut. 

3G/i.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Chorenton,  Eslienne  Lucas,  iGjo.  In-32. 
Des  exemplaires  de  la  même  date  portent  Paris,  au  lieu  de  Cliarenton. 
Calai,  de  la  Biblioth.  de  Stuttgart. 

365.  Version  nouvelle  des  Pseaumes  de  David,  en  vers  François,  sur  les 
airs  de  ceux  de  Clément  Marot  et  de  Théodore  de  Beze,  par  Louis  Gauvainc. 
léna,  lOji. 

France  prot. 

366.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Cliarenton,  Anth.  Cellier,  ]6j^2.  In-i8. 
M.  Rattier,  de  Saint-Laurent-du-Pape ,  et  Biblioth.  de  Stuttgart. 

367.  Les  CL  Pseaumes  de  David,  en  françois  et  en  hollandois.  Amsterdam, 
J.  V.  Ravensteyn,  i6jo.  In-8°.  (A  la  suite  du  N.  T.  français  et  hollandais.) 

Biblioth.  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

368.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Est.  Lucas,  lOja.  In-sZi. 
Biblioth.  nation. 

[189.]  369.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Réduits  nouvellement  à  une 
briève  et  facile  méthode ..  .  par  Ant.  Lardenois,  Genève,  Pierre  Chouet,  iSj^. 
In-12. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

370.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Estienne  Lucas,  iSj/j.  In-S". 
Biblioth.  nation.,  de  l'Arsenal,  et  M.  Bernus. 

371.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Genève,  Pierre  Chouet,  16^ li.  (A  la  suite 
du  Nouveau  Testament  du  même,  daté  de  Tannée  précédente.) 

M.  Peyrot-Tinel. 

372.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton.  Estienne  Lucas,  16^//.  In- 16. 
M.  Alfr.  André. 


5 0 /i  B I  lU.  1 U  (  i  1\  A  l'  1 1 1 E  V  ï\  A  N  (  1 A 1 S  E 

873.   Les  Pscaiinios  de  David,  etc.  Charenton,  Esiienne  Lucas,  i6j5.  In-3'2. 
Bîhiwih.  nation.,  dupwt.fr.  et  de  Stuttgart. 

376.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Rouen,  D.  BertheUn,  i6'j5.  In-2/j. 
Biblioth.  nation. 

376.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  i6j5.  In-h". 
Catal.  n"  lU  de  Tross,  18^2. 

876.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Anth.  Cellier,  16^5.  Tn-12. 
Biblioth.  nation. 

377.  Les  Pseaumes  do  David,  etc.  Charenton,  Anth.  Cellier,  i6-j5.  In-2^. 
Biblioth.  nation. 

377  bis.  Le  voyage  de  Bélhcl,  avec  les  préparations,  prières  et  méditations 
pour.  .  .  la  sainte  Cène.  Ensemble  les  pseaumes  qui  se  chantent  les  jours  de 
la  célébration  d'icelle.  Quemlhj ,  Ant.  Lucas,  i6j5.  In- 12. 

Biblioth.  wallonne  de  Leyde. 

378.  Pseaumes  pour  les  jours  de  la  sainte  Cène  et  le  voyage  de  Béthel,  etc. 
Bourg-V Abbé ,  Le  Bourgeois,  i6j6.  In-2^. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

378  bis.  Recueil  de  plusieurs  préparations  pour  la  sainte  Cène...  avec  les 
pseaumes  cjue  Ton  a  coutume  des  chanter  es  jours  de  la  préparation  et  de  la 
célébration  de  la  Cène.  Amsterdam,  G.  Schlagen,  16 y 6.  In-12. 

Biblioth.  wallonne  de  Leyde. 

378  ter.  Exercice  spirituel  de  l'âme  fidèle...  pour  se  préparer  à  la  sainte 
communion.  Ensemble  tous  les  pseaumes  qui  se  chantent  lorsque  Ton  fait  la 
Cène  et  c[ue  l'on  célèbre  le  jeûne.  Quevilly,  J.  Lucas,  16 j 6.  Petit  in-8". 

Biblioth.  wallonne  de  Leyde. 

379.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenton,  Anth.  Cellier,  lOyG.  \n-iS. 
Mélodie  au  premier  verset.  (A  la  suite  du  N.  T.  de  1O69.) 

Biblioth.  de  la  Soc,  bibliq.  prot.  de  Paris. 

380.  Dix  traductions  de  Super pimina  Bahyhnis .  psalme  cxxxvii  deDa\id, 

•f 


DU  PSAUTIEli.  r)(;5 

de  divers  aullieurs  rangez   selon    le    temps.  Paris,  Jean  Heijnoul,    lOjS.  Petit 
in-8^ 

Les  auteurs  sont  Mavot,  Des  Portes,  Du  Perron,  Du  Vair,  Nervèze,  Guinot, 
J.  de  Nostre-Dame,  J.  Grenier  et  D'IIozier. 

N"  nô-2  du  catal.  de  la  vente  Potier,  iSyti. 

[199.]  38 1.  Le  livre  des  Psaumes,  en  vers  François,  par  Cl.  Marot  et 
Th.  de  Bèze,  retouchez  par  feu  Monsieur  Conrart,  Conseiller  Secre'taire  du 
Roy,  Maison  et  Couronne  de  France,  et  des  Finances.  Première  partie.  Cha- 
renton,  Ant.  Cellier,  Est.  Lucas  et  veuve  Olivier  de  Varennes,  lOyj.  In- 19. 

Mélodie  au  premier  verset.  Prose  en  marge.  C'est  la  première  édition  de  la 
revision  de  Conrarl.  Elle  ne  contient  que  les  5i  premiers  psaumes. 

MM.  Bovet,feu  A.  Coquerel  fils  ;  Biblioth.  de  Genève,  dnprot.fr.  et  de  l'Université. 

[219.]  382.  Le  livre  des  Pseaumes,  etc.,  retouchez  par  l'eu  M'' Conrart,  elc. 
Charenton,  Ant.  Cellier,  iSyj.  In- 16. 

Même  contenu  (|ue  la  précédente  édition,  sauf  la  prose  oujise.  C'est  par  suite 
d'une  erreur  du  catalogue  que  M.  Bovet  lui  assigne  la  date  de  1687. 

Bihlioth.dnprot.fr. 

382  his.  Le  livre  des  Pseaumes  en  vers  françois  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Beze,  retouchez  par  feu  Mons.  Conrart.  3"  édition  revue  et  cor- 
rigée. ?\yorl.  V"  Phil.  Bureau,  lOj-j.  ïn-8°. 

Biblioth.  wallonne  de  Leijde. 

383.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  nouvelle  édition  revue  et  corrigée. 
Amsterdam,  veuve  de  Schippers,  iG'j'j.  In-18.  (A  la  suite  du  N.  T.  de  iG-yy  et 
d'une  Bible  de  1678.) 

Mélodie  à  chaque  verset. 

M.  Alfr.  André,  M.  le  pasteur  Tachard,  d'Uchaiid,  et  Biblioth.  de  la  Soc.  bibli//. 
prot.  de  Paris. 

38^1.  Les  Pseaumes  de  David,  elc.  (A  la  fin  de  la  Bible  de)  Genève,  Jean- 
Ant.  Chouel,  iSjS.  In-fol. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  hihliq.  prot.  de  Paris. 

385.    Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Nyort.  Philippe  Bureau,  iG-jH.  In-12.    ' 
Catal.  de  la  vente  de  Tross  cl  M.  Ch.  L.  Frossard. 


566  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

385  bis.  Les  Pseaumcs  de  David,  etc.  (Dans  la  liturgie...  selon  l'usage  de 
rÉglise  anglicane.)  Londres,  R.  Scott,  iSjS.  ln-12. 

N"  656  du  catal.  i5  deJ.  Baur,  Paris,  iSjB,  et  M.  Charruaud. 

385  ter.  Cantiques  sacrez  et  spirituels.  Seconde  édition.  Amsterdam,  i6j8. 

In-8°. 

N°  io3  du  catal.  de  la  vente  Van  der  Villigen,  Ainst.  i8'j5. 

386.  Recueil  de  pseaumes.qui  se  chantent  aux  jours  de  la  sainte  Cène. 
Avec  les  préparations  et  prières  pour  y  participer  dignement.  Par  divers  au- 
theurs.  Ensemble  quelques  prières  de  M.  le  Faucheur  sur  ce  sujet,  nouvelle- 
ment nîises  en  lumière.  Charenton,  Ant.  Cellier,  16 j8.  In-18. 

Bihlioth.  duprot.fr. 

386  bis.  Les  Pseaumcs  de  David,  etc.  Amsterdam,  Schippers,  lOjS.  In-12. 
N"  ij  du  Sa"  catal.  de  Georg ,  de  Bâle. 

387.  Les  Pseaumes  qui  se  chantent  aux  jours  de  la  sainte  Cène,  etc.  Cha- 
renton, Louis  Vandosme,  i^yp.In-ia. 

Biblioth.  du  prot.fr. 

388.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam,  iSjg.  In-i^. 
Lelong,  Biblioth.  sacra.  Comm.  de  M.  Bernus. 

389.  Les  Pseaumes  en  vers  françois,  retouchez...  par  M.  V.  Conkart,  etc. 
Qnevilhj,  Robert  le  Tourneur,  lOjg.  ln-12. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  l'Université. 

390.  Pseaumes  pour  les  jours  de  la  sainte  Cène,  etc.  Quevilly,  De  la  Mothe, 
1680.  In-2/1. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

391.  Cinquanle  Pseaumes  de  David  en  vers  françois  par  feu  M.  Gilbert. 
Deuxième  édition.  Paris,  veuve  Ollivier  de  Varennes,  1680.  ln-8''. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Hibliolh .  Sainte- Gêner icvc. 


DU  l'SAUTlEn.  507 

'892.  Les  Pseaumes  de  Dnvid,  elc. ,  retouchez...   par  l'eu   M.  V.  Conkart. 
Niort,  veuve  Philippe  Bureau,  1680.  Iii-iG. 
M.  le  professeur  Maurice  Vernes ,  de  Paris. 

392  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Genève,  Jean-Anthoine  Cliouet,  1680. 
ln-8°. 

Bibliotli.  duprot.fr. 

398.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Nyort,  veuve  Pkilippe  Bureau,  1680.  In-8". 
Catal.  de  la  Biblioth.  de  Stuttgart. 

896.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Charenion,  Anl.  Cellier,  i68j.  In-iG. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bihliq.  prot.  de  Paris. 

895.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Genève,  Sam.  de  Tournes,  1681.  I11-16. 
Sans  musique. 

Feu  M.  A.  Coquerelfls. 

896.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  retouchez  par  feu  M.  V.  Conrart:  (A  la 
fin  d'un  N.  T.  de)  Genève,  1681.  \n-h°. 

Biblioth.  duprot.fr. 

896  bis.  Les  Pseaumes  de  David.  (A  la  suite  du  N.  T.  (V) Amsterdam,  1682. 
In-S". 

Avec  musique. 

N"  5j2  du  catal.  y  6  de  List  et  Francke ,  de  Leipzig. 

897.  Cinquante  Pseaumes  de  David,  mis  en  vers  François,  par  feu  M.  Gil- 
bert. Seconde  édition ,  etc.  Charenton,  Samuel  Périer,  168a.  In- 12. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

898.  Les  Pseaumes  revus  par  Conrart.  Niort,  168a. 
Lelong ,  Biblioth.  sacra.  Comm.  de  M.  Bernus. 

898  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  A  la  suite  de  l'ouvrage  de  Claude  : 
Examen  de  soy-mesmes  pour  se  bien  préparer  à  la  communion.  Seconde  édition.  (Àa- 
renton,  Estienne  Lucas,  168a. 

Ce  sont  les  dix-huit  psaumes  (|ui  se  chantent  à  la  Cène. 

M.  Ch.  Sa  g  nier. 


568  BIBLIOGHAPHIE  FRANÇAISE 

399.  Les  Pseaunies  de  David,  etc.  (A  la  fin  de  la  Bible  de)  Genève,  Sam.  de 
Tournes,  168 ù.  Pelit  in-6". 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

hoo.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam,  G,  P.  et  J.  Blaeu,  i68à. 
In-12. 

Mélodie  à  chaque  verset,  avec  le  texte  en  prose  en  marge. 

M.  William  Martin. 

/loi.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  la  lia  de  la  Bible  de)  Genève,  Sam.  de 
Tournes,  168 5.  \r\-k°. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  Douai. 

/102.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (Juevilhj,  Jean  et  David  Berthelin,  1680. 
In-B". 

Biblioth.  nation. 

lxo'2  bis.  Les  occupations  saintes  des  âmes  fidelles,  etc.  Hambourg,  i685. 
ln-16. 

N°  5o8  du  cafal.  g6  de  List  et  Francke,  de  Leipzig. 

Zio3.  Les  occupations  saintes  des  âmes  fidelles,  que  leur  fournissent  :  1°  les 
Cantiques  et  les  Pseaumes  de  l'église,  2"  les  Évangiles  et  la  passion  de  Jésus- 
Christ,  3"  le  Catéchisme  et  les  Confessions  de  foy,  /i"  la  Liturgie  et  les  prières, 
5°  substance  de  toutes  les  prières,  etc.  Hambourg,  Pierre  Knoust,  1686.  In- 12 
très  étroit. 

Ce  recueil  renferme  des  vers  français  sur  des  mélodies  allemandes  et  de 
plates  traductions  des  pseaumes.  Voici  le  début  du  5i  : 

Aye  pillé  de  »/*0(/,  Seigneur, 

Sehn  ton  immense  bonté. 

De  tout  péclié  lave  mon  cœur. 

J'avoue  mon  iniquité. 

(Vent  à  loy  seul  que j'ay  péché  ; 

À  quoij  je  songe  incessamment. 

Tu  n'es  aucunement  taché . 

Jusle  en  parole  el  /ugement. 

Feu  M.  Féiis. 


DU  l'SAUTlEU.  5G9 

hoti.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Londres,  B.  Everingham,  1686.  I11-8". 
Die  Tonwevke. 

hok  bis.  Recueil  de  plusieurs  préparations  pour  la  sainte  Cène...,  avec  les 
pseaumes  que  Ton  a  coutume  de  chanter  es  jours  de  la  préparation  el  de  la 
célébration  de  la  cène.  Amsterdam,  P.  Mortier,  1686.  In-ia. 

Biblioth.  ivallon,  de  Leyde. 

/io5.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  la  fin  du  JN.  ï.  de)  Lei/deti,  Daniel  Gœs- 
beck,i68^.ln-S\ 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

/io6.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  lafinde  \di^\\)\Q à') Amsterdam,  Blaeti, 
168 j.  Petit  in-^°. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  prot.  de  Paris. 

ho'].   Le  Pseautier  de  David  traduit  en  l'rançois.  Corrigé  nouvellement  et 
augmenté  des  cantiques  de  l'église.  Paris,  Elie  Josset,  168 j.  In-8°. 
Biblioth.  de  Stuttgart. 

hoS.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  la  fin  de  la  Bible  de)  Londres,  Giiffin, 
1688.  Petit  in-/i°. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

/109.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  retouchez  par  feu  M.  V.  (jONrart.  Édi- 
tion revue  exactement  sur  les  précédentes.  Amsterdam ,  168g. 

Préface  du  Psautier  de  Jacob  Henri  Vernede. 

ho^  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam,  i6go.  In-itî. 
Avec  musique. 

N"  ggâ  du  catal.  de  la  vente  G.  Offhr,  i865. 

/109  ter.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Avec  la  musique  à  quatre  parties  de 
GouDiMEL.  Genève,  De  Tournes,  i6go.  In-S". 

M.  de  Félice. 

hio.   Le  livre  des  Pseaumes...  Nouvelle  édition  retouchée  sur   l'ancienne 
de  1688.  Amsterdam,  Henry  Desbordes,  idg-i-  In- 13. 
Placcius,  Thcatriiin  (uioiii/moruni.  ('.muni.  île   l/.  Brrnus. 


570  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

Un.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  réduits  nouveHemeiit  à  une  briève  et 
facile  méthode. . ,  par  Ant.  Lardenois.  Amsterdam ,  veuve  de  Schippers,  iGnu. 
In-i8. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Feu  M.  A.  Coquerel fils. 

/il 9.  Les  Psaumes  revus  par  Conrart  et  la  Bastide.  Rotterdam,  iOqs. 
In-12. 

Lelong,  Biblioth.  sacra.  Cotmn.  de  M.  Bernas. 

Al 2  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  la  lin  du  N.  T.  de)  Londres,  Du- 
chemin,  i6g3.  In-8°. 

Avec  mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

hi'd.  Les  Psaumes,  etc.  (A  la  suite  de  la  Bible  de)  Genève,  J.  A.  Cramer  et 
P.  Perachon,  i6g3.  In-fol. 

Pettigreiv,  Biblioth.  Sussexiana.  Comm.  de  M.  Bernus. 

h  1 3  bis.  Les  Pseaumes  de  David ,  etc.  (A  la  fin  du  N.  T.  d')  Amsterdam ,  Blaeu , 
t6gj. 

Catal.  83  de  List  et  Francke,  de  Leipzig ,  iSjS. 

/il 3  ter.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  réduits  nouvellement  à  une  briève 
et  facile  méthode...  Amsterdam,  P.  et  J.  Blaeu,  i6g8.  In- 12. 

Comm.  de  M.  le  pasteur  Vaurigaud. 

Uil\.  Les  Pseaumes  de  David,  etc. ,  retouchez  par  feu  M.  V.  Conrart... 
(A  la  fin  de  la  Bible  d') Amsterdam,  sans  nom  d'imprimeur,  ijoo.  In-fol. 

Biblioth.  de  la  British  andforeign  Bible  Society. 

h\h  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Revus  et  approuvez  par  le  synode 
wallon  des  Provinces-Unies.  Amsterdam,  les  Wetsteins  et  Smith  (vers  ijoo). 
ln-12. 

N"  'jS'jS  du  catal.  de  0.  Weigel,  Leipzig,  iSyT). 


DU  PSAUTIEU.  571 


ADDITIONS  A  LA  BIBLIOGRAPHIE  DE  M.  BOVET. 


XVIH     SIECLE. 


il  5,  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  tranrois  et  en  musique  à  IV  par- 
ties, avec  les  cantiques  sacrez.  Accommodez  à  l'usage  de  ceux  qui  de'sirent  de 
chanter  en  parties  dans  l'église.  iSeuchâtel,  l'joi. 

C'est  l'harmonie  de  Goudimel  très  légèrement  modifiée  par  l'addition  d'un 
dièse  à  la  note  sensible. 

Voir  ci-dessous  le  titre  de  l'édition  de  i']Sg. 

/il 6.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam,  Steven  Swart,  ijoi.  In-ia. 
(A  la  fin  du  N.  T.  hollandais-français  du  même  lieu,  même  imprimeur, 
1700.) 

Les  psaumes  y  sont  dans  les  deux  langues  en  regard,  avec  mélodie  au  pre- 
mier verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

hi'].  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Berlin,  A.  Dusarrat,  l'joi.  In-32. 
Mélodie  au  premier  verset.  Avec  des  oraisons. 

Biblioth.  duprot.fr. 

A17  bis.  Le  voyage  de  Béthel,  avec  les  préparations,  prières  et  méditations 
[)Our. ..  la  sainte  Cène.  Ensemble  les  pseaumes  qui  se  chantent  les  jours  de  la 
célébration  d'icelle.  Middelbourg,  160a  [apparemment  ijoa?).  I11-12. 
Biblioth.  ivallon.  de  Leijde. 

Û18.  Les   Pseaumes   de   David,  etc.  (A  la   fin  de  la  B\hle  d')  Atnsterdam , 
Pierre  Mortier  et  J.  Louis  de  Lormc ,  i-jO'2.  In-fol. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

619.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  revus  de  nouveau  sur 
les  précédentes  éditions  et  approuvés  par  les  pasteuis  et  piolesseurs  de 
l'Eglise  et  de  l'académie  de  Genève.  Neufchastel ,  J.  Pistorius,  ijoâ.  In-12. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

620.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Berlin,  A.  Dusarrat,  1^06.  ln-h°.  (A  la 
fin  de  la  Bible.) 

Bibliolh.  de  Stuttgart. 


572  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

Zi2i.  Les  Pseaumes  de  David  en  vers,  nouvelle  version  dans  laquelle  on  a 
retenu  les  expressions  de  Marot  et  de  Théodore  de  Bèze,  autant  que  l'usage 
moderne  a  pu  le  permettre,  par  Jennet.  Ulrccht,  Jean  Visch,  ijoG.  ln-12. 

Sans  musique. 

Conwi.  de  M.  Maillard, 

/122.   Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam,  J.  van  Hekeren,  A.  Hasebroek 
et  veuve  de  Groot,  etc.,  lyoS.  In-18.  (A  la  suite  de  la  Bible  des  mêmes.) 
Me'Iodie  à  chaque  verset. 

Bibliolh.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

iaS.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Berlin,  A.  du  Sarrat,  ijog.  In-ia. 
Biblioth.  de  Stuttgart. 

li'uli.  Les  Pseaumes  en  vers,  avec  la  liturgie,  etc.  Nouvelle  édition  retouchée 
une  dernière  fois  sur  toutes  celles  qui  l'ont  précédée.  Berlin,  Arnaud  Dusarrat , 
ijii.  In-S". 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

626.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam,  les  Wetsteins,  ijii.  In-18.  (A 
la  fin  de  la  Bible  de  1710.) 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

A26.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  l'rançoise  par  Cl.  Marot  et  Th.  de  Bèze. 
(A  la  fin  de  la  Bible  de)  Genève,  les  frères  De  Tournes,  1^1^.  In-l'ol. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

627.  Les  Pseaumes,  etc.  (A  la  fin  de  la  Bible  de  David  Martin).  Amsterdam, 
Pierre  Mortier  et  Pierre  Brunel;  Utrecht,  Guillaume  van  de  Waler,  iji2.  In-^". 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

628.  Les  Pseaumes  mis  en  rime  lïancjoise  par  Clément  Marot  et  Théodore 
DE  Bèze.  (A  ia  fin  de  la  Bible  de)  Genève,  J.  A.  Cramer  et  Perrachon,  iji'j. 
In-fol. 

Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 


DU  PSAUTIKK.  573 

/199.  Les  Pseaunies,  elc.  (A  la  suite  de  la  Hible  de)  Genève,  Fahri  et  Barillot, 
ijia.  In-fol. 

Méiodie  au  premier  verset. 

Btbiioth.  (le  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

û3o.  Les  Pseauines  de  David ,  etc.,  revus  et  approuvez  par  les  pasteurs  et 
professeurs...  de  Genève.  Genève,  pour  la  Société  des  libraires,  iji3.  Tn-8°. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

/i3i.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  revus  et  approuvez  par  les  pasteurs  et 
professeurs. . .  de  Genève.  Genève,  J.  A.  Querel,  iji3.  In-24. 

Biblioth.  nation. 

Z»32.  Les  Pseaumes  avec  mélodie.  (A  la  fin  de  la  Bible  d')  Amsterdam,  David 
Mortier,  ijiâ.  In-^". 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

Û33.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois.  Berlin,  A.  Dusarrat, 
ijiS.  ln-h°. 

Biblioth.  ivallon.  de  Leyde. 

hdh.  Les  Pseaumes  de  David,  mis  en  vers  françois,  revus  de  nouveau  sur 
les  précédentes  édilions,  avec  les  cantiques  sacrez  pour  les  principales  Solen- 
nitez  des  Chrétiens  et  sur  divers  autres  sujets.  On  a  aussy  ajouté  dans  cette 
nouvelle  édition,  en  faveur  des  Amateurs  de  la  Musique,  au  plein  [sic)  chant 
la  Basse.  Zurich,  David  Giiessner,  iji5.  In-12.  (A  la  suite  des  N.  T.  de  1711 
et  173/1  du  même.) 

La  basse  est  celle  de  Goudimel. 

Biblioth.  de  la  Soc.  biblirj.  prot.  de  Paris  et  M.  Ch.  Sagnier. 

h'ih  bis.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  revus  et  approuvez 
par  les  pasteurs  et  professeurs...  de  Genève.  Amsterdam,  chez  les  Wetsteins, 
iyi6.  In-i2. 

M.  le  pasteur  E,  Nyegaard,  de  Fresnoy-le-Grand. 

/i35.  Pseaumes  de  David  en  vers,  nouvelle  version  dans  laquelle  on  a  retenu 
les  expressions  de  Marot  et  de  Bèze  autant  que  Tusage  moderne  a  pu  le  per- 
mettre ,  par  Jennet.  Utrechl.  iji6.  In-i  2. 

Qiiérard.  France  /itiér. 


57/1  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

Û36.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  rime  françoise  par  Cl.  Marot  et  Th. 
DE  Bèze.  Nouvelle  édition  revue  et  corrigée.  Ainsteirlam,  Jean  de  Hekeren,  etc., 
iji6.  In-i  6. 

Mélodie  à  chaque  verset.  Prose  en  marge. 

Btblioth.  duprot.fr. 

A37.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  revus  par  Tu.  de  Blanc.  Hambourg, 
lyiC.  In-12. 

Bihlioth.  de  l'Arsenal. 

Zi38.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  A  la  fin  de  La  liturgie  de  VEglise  angli- 
cane traduite  en  François.  Dédiée  à  Sa  Majesté  Georges  P^  Nouvelle  édition 
revue  et  corrigée  [par  Abadie,  qui  signe  l'épilre  dédicatoire].  Londres,  Pierre 
de  Varennes  et  Pierre  Dunoyer,  1  jig .  In-8°. 

C'est  la  version  de  Marot  et  Bèze  avant  la  revision. 

M.  Bernus. 

^488  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Berlin,  Gothard  Scidectiger,  lyig. 
In-18. 

Bîbltoth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

/iSg.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  revus  et  approuvez  par  le  synode  wallon 
des  Provinces-Unies.  La  Haye,  ijso.  In-12. 

La  première  édition  de  la  revision  wallonne  a  donc  précédé  de  deux  ans 
la  date  indiquée  par  M.  Bovet  (p.  287). 

Catal.  n°  336  de  Kirchhojf  et  Wigand,  i8']3. 

hho.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  revus  et  approuvez  par  les  pasteurs  et 
professeurs. ..  de  Genève.  Genève,  Fabri  et  Barillot,  lyao.  In-S". 

Bibliotk.  de  Stuttgart.     . 

hk\.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Genève,  Fabri  et  Barillot,  l'j'zi.  ln-12. 
Btblioth.  nation. 

hhi.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  (A  la  fin  d'une  Bible  d')  Amsterdam,  s.  n. , 
7722.  In-6". 

hlx^.  Les  Pseaumes  de  David  ,  Genève,  772»^.  In-32. 

M.  le  pasteur  Cvrier,  de  Nancy. 


DU  PSAUTIEH.  575 

iihk.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  revus  et  approuvez  par  les  pasteurs  et 
professeurs...  de  Genève.  Genève,  Fabri  et  Barillot,  l'jaS.  In-i6. 
Mélodie  au  premier  verset. 

M.  F.  Bovet. 

kUb.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  revus  et  approuvez  par  les  pasteurs  et 
professeurs...  de  Genève.  Amsterdam,  les  Wetsteins,  ijaS.  In-Sa  étroit. 

Mélodie  à  chaque  verset.  Les  mélodies  auraient  été  publiées  à  part,  la  même 
année,  à  Amsterdam,  d'après  le  catalogue  n"  366  de  Kirchhoff  et  Wigand, 
1873. 

0.  Douen  et  Biblioth.  de  Stuttgart. 

Uk6.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers.  Nouvelle  édition  avec  les  can- 
tiques sacrez  pour  les  principales  solemnitez  des  Chrétiens,  et  une  nouvelle 
instruction  pour  apprendre  facilement  la  musique  des  pseaumes.  Berne,  ijaù. 
In-12. 

Catal.  n"  336  de  Kirchhoff  et  Wigand,  i8-j3. 

hh'].  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  etc.  Zurich,  David  Guess- 
ner,  ijaô,  In-12.  (A  la  suite  du  N.  T.  de  172/i.) 

Mélodie  au  premier  verset,  avec  la  basse  de  Goudimel. 
Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

kkS.  Les  Psaumes  de  David.  Genève,  Gabriel  de  Tournes  et  fis,  ijsô.  Grand 
in-8". 

Sans  musique. 

Comm.  de  feu  M.  It  pasteur  Sarrut. 

A^g.  Les  Pseaumes  de  David  de  la  nouvelle  version  revue  par  ordre  du 
synode  wallon,  etc.  (A  la  suite  du  N.  T.  de)  La  Haye,  ijaj.  Tn-19. 
Biblioth.  de  la  British  andforeign  Bible  Society. 

4/19  bis.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  revus  et  approuvés 
par  le  synode  wallon.  Amsterdam,  H.  Huylwcrt,  ijag.  In-h". 

Première  édition  du  nouveau  Psautier  autorisé  par  Tarticle  1  7  des  actes  du 
Synode  tenu  à  Dordrecht  en  août  1721.  L'impression  en  avait  subi  des  retards 
continuels,  ainsi  qu'il  résulte  de  l'article  37  des  actes  du  synode  de  Delft, 
1728,  et  de  l'article  26  des  actes  du  synode  de  Piotterdam,  1729.  Les  États 
Généraux  n'en  permirent  l'introduction  dans  les  temples  que  le  28  jan- 
vier 1729. 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 


57G  BIBLIOGHAI'HIE  FRANÇAISE 

[9Ùi.|  /j.^o.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  liançois  et  revus  par 
ordre  du  synode  wallon.  Londres,  N.  Prévost  et  Comp",  iJ3().  In-S". 

Bihlioth.  ivallon.  de  Leyde. 

/i5i.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  francois,  revus  et  approuvez  par 
le  synode  walon  [sic)...  Amsterdam,  François  Changuion,  ijag. 

Cotnm.  de  M.  Maillard. 

[nki.]  /iôa.  Les  Pseaumes  dé  David  mis  en  vers  françois,  revus  et  ap- 
prouvez par  le  synode  walon.  Amsterdam,  aux  dépens  de  V Eglise  française  de 
Londres,  l'j^g.  Ïn-i6. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

[9^1.]  453.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  revus  et  approu- 
vez par  le  synode  wallon.  Amsterdam,  H.  Dusauzet,  lySo.  Petit  in-8". 

Biblioth.  ivallon.  de  Letjde. 

/i53  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam,  P.  Mortier,  ijSo.  In-S". 
Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

[2^1.]  libtx.  Pseaumes  de  David  en  vers  françois  avec  la  musique,  ap- 
prouvés par  les  pasteurs  et  professeurs. . .  de  Genève.  Genève.  ijSo.  In-12. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

hhh  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam,  Z.  Châtelain;  La  Haye, 
P.  Gosse  et  J.  Neaidme,  ijSo.  In-8°. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

[2Ù5.]  455.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Leyde  et  Utrecht,  Th.  Haak, 
S.  Luchtmans,  J.  de  Polsum,  ijSi.  In-A°. 

C'est  par  suite  d'un  renseignement  inexact  que  M.  Bovet  attribue  cette  tra- 
duction à  GuiLLON.  Ce  nom  est  celui  d'un  possesseur  du  livre. 

Biblioth.  de  l'Arsenal,  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris  et  de  l'Oratoire. 

455  his.  Les  Pseaumes  de  David ,  etc.  Berlin,  ijSi.  In-8". 
Avec  mélodie. 

0.  Doueii. 


DU  PS  \ UT  1ER.  577 

456.  Les  Pseauinos  de  David  en  vers  Irançois,  revus  et  a|)[)roiivez  par  les 
pasteurs  et  professeurs. . .  de  Genève.  Genève ,  Jaquier,  ijSi.  ln-8". 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

457.  Les  Pseau'mes  de  David  ,  etc.  (A  la  lin  de  la  Bible  de)  La  Jlajjc,  P.  Gosse 
el  J.  ^ieauhne,  i-jSi.  hi-is». 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prol.  de  Paris. 

[261.]   hbS.  LesPseaumes  de  David,  etc. ,  revus  et  approuvez  par  le  synode 
waion  {sic).  Amsterdam,  J.  Spanceerder,  ijSS.  ln-32. 
Me'lodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  Douai. 

Ubç).  Les  Pseaunies  de  David  en  vers  François,  approuvés  par  les  pasteurs 
et  professeurs...  de  Genève.  Geni've,  Pierre  Jaquier,  ijSS.  Tn-8". 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

UGo.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers.  Nouvelle  édition  avec  les  can- 
tiques sacrez  pour  les  principales  solemnités  des  Chrétiens,  et  une  nouvelle 
instruction  pour  apprendre  facilement  la  musique  des  psaumes.  Berne,  l'jSà. 
Tu- 12. 

0.  Douen. 

Ù60  bis.  Les  Psaumes  de  David,  etc.,  revus  et  approuvez  par  les  pasteurs. . . 
de  Genève.  Genève,  i-j35.  ln-8". 

N°  077  du  catal.  de  Baillieu ,  juin  iS-jô. 

i6i.   Les  Psaumes  notés.  (A  la  lin   de  la  Bible  de  David  Martin.)  Basle , 
Jean-Rodolphe  hn-Hoff.  ijSS.  in-^i'\ 
Mélodie  au  premier  verset. 
Biblioth.  de  Stuttgart. 

[261.]  /162.  Les  Pseaunies  de  David  mis  en  xgvs  francois,  revus  et  ap- 
prouvez par  le  synode  walon  des  Provinces-Unies.  Anislerdam,  Zacharie  Châte- 
lain, ijSS.  Li-16. 

Musique  tout  du  long. 

M.  Maurice  l  ernes. 

663.    Les  Psaunu'S  de  David  mis  eu  vers  francois  et  en  musi({ue  à  1\    par- 
II.  37 


578  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

ties,  avec  los  cantiques  sacrez,  accommodez  à  Tusage  de  ceux  qui  désirent  de 
cbaiiler  en  parties  dansTéglise.  Revus  et  corrigés  très  exactement  sur  l'édition 
de  Neuchàtel  de  1701,  aprouvé  [sic)  par  les  pasteurs  et  professeurs...  de  Ge- 
nève. La  NeuveviUe,  Jean-Jaques  Marolf,  ijSg.  In-12,  en  un  vol.,  les  quatre 
parties  en  regard. 

C'est  riiarnionicdeGoudimel,  très  peu  modernisée  par  l'addition  d'un  dièse 
à  la  note  sensible;  le  remaniement  de  S ultzberger  s'écarte  davantage  du  Gou- 
dimel  primitif. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

h6li.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  revus  et  approuvez  par 
le  synode  walon,  etc.  Amsterdam,  Pierre  Mortier,  lyûo.  In-12,  sur  2  colonnes. 
Mélodie  à  cbaque  verset. 

Comm.  de  M,  Maillard. 

k^k  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Amsterdam  et  La  Haye,  Covens  et  Mor- 
tier, l'jàs.  In-/i°. 

Mélodie  tout  du  long. 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

i65.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois  et  les  cantiques  sacrés 
revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et  professeurs  de  Genève,  avec  la  musique 
tout  au  long,  etc.  Basle,  Jean-Bodolphe  Im-Hoff,  imprimé  par  Sam.  Aug.  de  la 
Carrière,  ijââ.  In-8°  étroit. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

/166.  Les  Pseaumes  de  David  en  vers  françois  approuvés  par  les  pasteurs 
et  professeurs. . .  de  Genève.  La  Haye,  les  Elzeviers  père  et  fils,  l'jââ. 

Comm.  de  M.  le  pasteur  Tachard. 

IxQ'j.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et  profes- 
seurs... de  Genève.  Genève,  Pierre  Pellet,  ijâo.ln-i'H. 
Mélodie  à  cbaque  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

/i68.  Les  Psaumes.  (A  la  suite  de  la  Bible  de  Martin,  revue  et  corrigée  par 
Samuel  Scuell,  pasteur  de  l'église  française  de  Bienne.)  Bietine  et  Yverdon, 
ijâG,  in-fol. 

Comm.  de  M,  Arnaud. 


DU  PSAUTIER.  579 

[2/11.]  ^169.  Les  Pseaumes,  otc,  revus  et  approuvez  par  le  synode  walon 
des  Provinces-Unies.  Amsterdam,  Onder  de  Lhiden ,  lyà'j.  In-16.  (A  ia  suite  de 
la  Bible  du  même.) 

Mélodie  à  chaque  verset. 

M.  Alfr.  André  et  Bibitolh.  de  In  Soc.  hibUq.  prot.  de  Paris. 

^70.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et  profes- 
seurs. . .  de  Geiiève,  etc.  Amsterdam,  la  Compagnie  des  libraires,  ij^j.  In-8". 

Comm.  de  M.  Alph.  Ytvier,  de  la  Rochelle. 

^71.  Les  Pseaumes,  etc.,  en  musique  à  IV  parties,  revus  et  approuvés  par 
les  pasteurs  et  professeurs  de  Genève.  Genève,  ij/iS.  In-19. 

Bibliolh.  de  Genève. 

k']i  bis.  Nouvelle  édition  des  cantiques  spirituels  accommodés  aux  airs 
mélodieux  des  originaux  allemands  et  des  Psaumes  de  David,  avec  la  musique, 
traduction  nouvelle,  revue  et  approuvée  par  les  docteurs  et  professeurs  do 
l'université  de  Strasbourg.  Strasbourg,  JeanBeck,  ijâS.  In-12. 

Portant  le  cachet  de  la  Chapelle  suédoise  à  Paris,  l'jàg. 

Comm.  de  M.  le  pasteur  Vaurigaud. 

472.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvez  par  les  pasteurs  et  profes- 
seurs... de  Genève.  Genève,  Henri/  Schmidl,  ijSo. 

M.  Racine  Braud. 

[2^1.]  ^78.  Les  Pseaumes,  etc. ,  revus  et  approuvés  par  le  synode  wa- 
lon, etc.  Amsterdam,  Z.  Châtelain  et  fils,  i'j5ù.  In- 16. 
Mélodie  au  premier  verset. 

0.  Doueu. 

^78  bis.  Le  voyage  de  Béthel,  avec  les  préparations,  prières  et  méditations 
pour...  la  sainte  Cène.  Ensemble  les  pseaumes  qui  se  chantent  les  jours  de  la 
célébration  d'icelle.  La  Haye,  X.  Scheurleer,  lySâ.  Petit  in-S". 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

[2Û1.]  U'jU.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvez  par  le  synode  wal- 
lon, etc.  Amsterdam,  Z.  Châtelain  et  fils,  ij55.  In- 19. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

'h- 


580  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

676.  Les  Pseauliies,  elc,  revus  cl  approuvés  par  les  pasicurs  et  profes- 
seurs... de  Genève,  etc.  Bush,  J.  R.  Im-Hoff\  ijoô.  In-8". 

Mélodie  à  chaque  verseL 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

A7G.  Les  Pseaumcs  de  David  mis  en  vers  françois  el  les  cantiques  sacrés 
revus  et  corrigés.  Nouvelle  édition  enrichie  de  plusieurs  prières.  Marlmtrg, 
C.  Muller,  ij55.  In-8". 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

677.  Les  Pseaumes,  etc.,  aprouvez  [sic)  par  les  pasteurs  et  professeurs... 
de  Genève.  Nouvelle  édition,  conforme  pour  la  musique  à  celle  de  Neuchâtel 
de  1701.  Neuchâtel,  Boyvc  et  0%  ijSO.  In-S". 

Biblioth.  de  l'Arsenal  el  M.  F.  Bovet. 

k-]8.  Psautier  dont  le  litre  manque.  A  la  fin  du  N.  T.  de  Martin  sur  deux 
colonnes,  d'Amsterdam,  J.  Schmider  et  Pierre  Martin  le  Jeune,  i']56,  in-12. 

Comm.  de  M.  Boitel-Douen. 

[2^1.]  k'jcj.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvez  par  le  synode  wal- 
lon, etc.  Nouvelle  édition  toute  en  musique  avec  la  Basse.  Londres,  J.  Parois- 
sien, ijôj.  In-8'\ 

Feu  M.  le  pasteur  Montandon. 

/iSo.  Cantiques  sacrés  pour  les  principales  solenmilés  [sic)  des  Chrétiens, 
à  Tusagc  des  églises  de  Neuchâtel  et  de  Valangin.  Nouvelle  édition.  Genève, 
Pierre  Pellet,  jy^^.  In-18. 

Contient  les  i5  cantiques  du  Psautier.  Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  l'Oratoire. 

[s/ii.]  48 1.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvés  par  le  synode  wa- 
lon,  etc.  Amsterdam,  Marc-Michel  Bcy,  etc. ,  i']5g.  ^1-8". 

Biblioth.  nation,  el  comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

482.  Pseaumes  d(!  David  à  IV  parties,  revus,  corrigés  et  approuvés  avec  les 
cantiques  sacrés  pour  les  principales  solennités  des  Chrétiens.  Berne,  impri- 
merie de  LL.  EE.,  ijSf). 

C'est  Goudimel  revu  [)ar  Sultzherger. 

Coiiuii.  de  feu  M.  Sairul. 


DU  PSAUTIEU.  581 

/i83.  Les  Pseaumes,  de,  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et  profes- 
seurs.. .  de  Genève.  Nouvelle  édition  à  deux  parties,  savoir  Dessus  et  Basse  au 
premier  verset.  Mises  en  porlilion  pour  la  commodité  de  ceux  qui  voudront 
accompagner  le  chant  de  quelque  instrument...  Genève,  P.  Pellct,  ij'^g- 
In-19. 

Cest  la  basse  de  Goudimel. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

l\8h.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  aj)prouvés  par  les  pasteurs  et  profes- 
seurs... de  Genève,  avec  la  musique  tout  du  long,  etc.  Basle,  ./.  R.  Im-HoJ\ 
ijGo.  lu-ig  à  deux  colonnes. 

Comm.  de  M.  Maillard. 

/i85.  Les  mêmes.  Basle,  ./.  B.  Jm-Hojf  et  J.  J.  F.  G.  D.  S'\  t-jOo.  lu- 12  à 
une  colonne. 

Comm.  de  M.  Maillard. 

^86.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  l'rançois,  avec  privilège  de  LL. 
EE.  de  Berne.  Lausanne,  Jean  Zimmerlé  cl  veuve  Blondel,  tjGi. 

Comm.  de  M.  Dupin  de  Saint-Amlré. 

hS'j.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et  professeurs 
de  Genève.  Genève,  ijOa.  In-8°. 

Biblioth.  de  Genève. 

487  bis.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  par  le  synode  walon,  La  Haye,  H.  Ba- 
khuyzen ,  lyOa.  In- 1 8 . 
Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

688.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  par  les  pasteurs  et  professeurs  de  Genève. 
Genève ,  P.  Pellet ,  i'j63.  In- 1 9 . 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

688  bis.  Les  Pseaumes  de  David. . .  revus  et  approuvez  ]>ar  le  synode  walon. 
La  Haye,  Daniel  Alliaud,  ijGS.  lu-12. 

Comm.  de  M.  le  pasteur  \  auiigaud. 


582  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

488  lev.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  par  les  pasteurs  et  professeurs  de  Ge- 
nève. Lausanne,  Jean  Zimmerlé,  ijôâ.  In-8°. 

M.  Ch.  Sagnier. 

^89.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuves  par  les  pasteurs  et  professeurs 
(le  Genève,  avec  la  musique  tout  au  long.  Bade,  Jean-Boil.  hn-Hojf  el  fils, 
1^66.  ln-12. 

Biblioth.  du  prot.fr . 

489  bis.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  par  les  pasteurs  et  professeurs  de  Ge- 
nève. Genève,  P.  Pellet,  i']66.  In-13. 

M.  Ch.  Sagnier. 

490.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.,  corrigés  et  approuvés  par  le  synode 
walon,  etc.  Amsterdam,  Marc-Michel  Bey  etJ.  J.  F.  G.  D.  S'%  ijOj. 

Comm.  de  M.  Maillard. 

[2/11.]  li^i'  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvez  par  le  synode  wa- 
lon, etc.  Amsterdam,  Marc-Michel  Bey,  ijSS.  In-12. 
Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris  et  du  prot.  Jr. 

li^2.  Les  Pseaumes,  etc.,  avec  les  cinquante-quatre  cantiques  revus  et  aj)- 
prouvés  par  les  pasteurs  et  professeurs  de  l'académie  de  Genève  et  de  Neu- 
châtel ,  accommodés  à  l'usage  de  toute  l'Église  protestante  de  l'Europe,  etc. 
Genève,  les  frères  Cramer,  ij68. 

Comm.  de  M.  Maillard. 

U^d.  Cantiques  spirituels  traduits  la  plupart  de  l'allemand,  à  l'usage  des 
églises  protestantes  de  la  Confession  d'Augsbourg.  Nouvelle  édition.  Strasbourg, 
Conrad  Schmidt ,  l'jSg.  In- 1 8 . 

On  y  trouve  quelques-unes  de  nos  mélodies. 

Biblioth.  de  l'Oratoire. 

^9^1.  Les  Psaumes,  à  la  suite  de  la  Bible  fï Amsterdam,  ij'jo.  In  8". 
Pettigrew,  Biblioth.  Snssexiana.  Comm.  de  M.  Bernus. 

[ail.]  Ixç)^.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  el  approuvez  par  le  synode  wa- 
lon, etc.  Amsterdam,  Z.  Châtelain,  ijjo.  Tn-19. 


DU  PSAUTIEU.  583 

Mélodie  à  chaque  verset. 
Feu  M.  Moniandon. 

k^6.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuve'spar  les  pasteurs  et  professeurs. . . 
de  Genève.  Genève,  Pellet  et  fils,  ijjo.  Petit  in- 4"". 

M.  Alph.  Falguicre,  d'Avèie. 

^96  bis.  Les  Psaumes  de  David  en  vers  avec  des  prières.  Berlin,  G.  J.  Bêc- 
her, i']']S.  In-2^. 

Mélodie  au  premier  verset,  avec  des  cantiques  sur  des  airs  allemands. 

Bihlioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

696  ter.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus,  etc.  Basic,  Jean- Rodolphe  Jm-Uoff, 
l'j'jli.  In-8°. 

Musique  tout  du  long. 

Biblioth.  du  prot.fr. 

[ail.]   ^197.  Les  Pseaumes,  etc. ,  revus  et  approuvez  par  le  synode  wa- 
lon,  etc.  Amsterdam,  Marc-Michel  Rey,  ijj5.  In-8''. 
Mélodie  à  chaque  verset. 

M.  F.  Bovet. 

^98.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers,  revus  et  approuvés.  Nouvelle  édi- 
tion, où  la  musique  est  très  exactement  corrigée.  Lausanne,  Société  typogra- 
phique, ijj5. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier.  * 

^99.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et  proles- 
seurs. ..  de  Genève.  Genève,  Pierrc-Isaac  Faber,  ijjS. 
Réimprimés  par  le  même  en  MDCCXXXX  [sic). 

Comm.  de  M.  Maillard. 

5oo.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  el  profes- 
seurs... de  Genève.  Neuchâtel,  J.  P.  Jeanrenaud  et  0%  iJjS.  ln-6li. 
Mélodie  au  premier  verset. 

M.  Alfr.  André. 
5oi.  Les  Pseaumes  mis  en  vers,  revus  et  approuvés.  Nouvelle  édition  où 


584  BIBLIOGKAPHIE  FRANÇAISE 

la  musique  osL  (rcs  exaclemoiil  corrifrce.  Lausanne,  Société  typographique,  fjyj- 
In-iG. 

Mélodie  à  chaque  verset, 

M.  Alfr.  André. 

5oi  bis.  Cantiques  sacrez  pour  les  principales  solennitez  des  Chréliens  el 
sur  divers  autres  sujets.  Avec  la  musique  tout  au  long.  Genève,  Fabri  et  Baril- 
let, ijjj-  In-i  G. 

Biblioth.  duprot.fr. 

5o9.  Les  Pseaumes  de  David,  à  IV  parties  avec  les  cantiques  sacrés  pour 
les  principales  solennités  des  Chrétiens,  etc.  Lausanne,  Société  typographique, 
7777.  In-S". 

C'est  l'harmonie  de  Goudimel  d'après  l'édition  de  1G68. 

M.  Maillard. 

5o3.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers,  revus  et  approuvés.  Nouvelle 
édition  oii  la  musique  est  très  exactement  corrigée,  levey,  Chencbié  et  Lortsclter, 
lyjS. 

Comvi.  de  feu  M.  Snrnit. 

hoh.  Les  Pseaumes  de  David  et  les  cantiques  sacrés  corrigés  et  approuvés. 
Nouvelle  édition  enrichie  des  prières  publiques  et  particulières.  Genève,  sans 
nom  d^ imprimeur,  ijjS.  In'i9.. 

Comm.  de  M.  Maillard. 

5o5.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers,  revus  et  approuvés.  Nouvelle  édi- 
tion où  la  musique  est  très  exactement  corrigée.  Lausanne  et  Moudon,  Société 
typographique,  JjjS.  In-12  à  9  colonnes. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

M.  F.  Bovei. 

[2^1.]  5o6.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  François  avec  la  prose. 
Revus  el  approuvez  parle  synode  vvalon,  q\c.  Amsterdam ,  Pierre  Mortier,  ijSo. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

BoT)  bis.  Pseaumes  de  David...  revus  et  apfirouvés  par  le  synode  vvalon... 
Amsterdam.  Marc-Michel  Uey.  ijrSu.  In- 12, 

M.  Dcsviarels-Douen. 


DL    l'SAUTlEU.  585 

5oG  1er.  Les  Psaumes...  revus  et  ap[)rouvés  par  les  [tasteurs  de  Genève. 
Genève,  ij8u.  Iti-i9. 

N"  -Ji-ioo  du  catal.  de  Lcpke,  de  Berlin,  à  janvier  i8jo. 

607.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  cl  approuve's  parles  pasteurs  et  professeurs 
de  Genève,  etc.  Basle,  Jean-Bod.  Im-Hoff  et  fils .  l'jS-i.  In- 19. 
Feu  M.  Montandon  cl  M.  Weckertin. 

508.  Cantiques  sacrés  adaptés  à  la  doctrine  et  à  la  méthode  du  catéchisme 
d'IIeidelherg,  imités  d'un  original  allemand...,  par  J.  ,J.  Gross,  pasteur  des 
églises  de  Court  et  de  Grandval.  Lausanne,  Société  Ujpogt^aphique ,  i-j83.  In- 12. 

Contient  quelques-uns  de  nos  psaumes.  Musique  à  Ix  parties. 
Bibliotli.  de  l'Oratoire. 

5o8  bis.   Psaumes  en  vers  avec  musique.  Berlin,  ijSS. 
Catal.  n"  ù8  de  J.  Bentel,  de  Potsdam,  iSyâ. 

509.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  et  approuvés.  Nouvelle  édition 
où  la  musique  est  très  exactement  corrigée.  Lausanne,  Henri  et  Luc  Vincent, 
t'j83.  In- 12. 

M.  Alph.  Falguière. 

5 10.  Les  Pseaumes,  etc.,  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et  profes- 
seurs... de  Genève.  Genève,  J.  L.  Pellet,  l'jSâ.  In- 19. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Bibliotli.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

5io  bis.  Les  Psaumes  de  David.  Au  Locle,  i-jSà.  In- 19. 
Cotnin.  de  M.  Charruaud. 

5i  1.   Les  Psaumes  de  David,  etc.  Lausanne,  Henri  Vincent,  ijSj. 
Cumin,  de  M.  Dupin  de  Saint-André. 

5 19.  Les  Psaumes,  etc.  Amsterdam,  Marc-Michel  Bei/,  ij88.  In-i9. 
Mélodie  à  chaque  verset. 
Le  Lien  du  fi-2  décembre  1860. 

5i3.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers,  revus  et  approuvés.  Nouvelle  édi- 
lion  où  la  musique  est  très  exactement  corrigée.  Vcveij,  Cbenebié  cl  Lortscher, 
7790.  In-i  9. 

Bibliolli.  de  la  Sor.  bibliq.  prnl.  de  Paris. 


586  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

5 16.  Les  Psaumes  de  David,  clc.  Genève,  P.  J.  Faber,  ijgo.  Iu-32, 
Bihliolh.  nation,  et  M.  Desmaiets-Douen. 

5i/i  bis.  Les  Pseaumes  de  David...  revus  et  approuvés  par  les  pasteurs  et 
professeurs...  de  Genève.  Nismes,  Buchet,  ijgo.  In-12. 

M.  Ch.  Sagnter. 

5i/i  ter.  La  même  édition  avec  un  litre  nouveau.  Niort,  par  J.  B.  Lcfranc- 
Elles,  ijgi- 

M.  Ch.  Sagnier. 

5i5.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers.  Nouvelle  édition,  approuvée  et 
corrigée  très  exactement.  Lausanne,  J.  P.  Heubach  et  C'%  et  Luc  Vincent,  ijgi. 
In-8°. 

Mélodie  à  chaque  verset.  Ancien  rhythme. 

0.  Douen  et  comm.  de  M.  Maillard. 

5i5  bis.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Lauzanne,  Henri  Vincent.  In- 12. 
Comm.  de  M.  Charruaud. 

5 16.  Recueil  de  Pseaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  de  TÉglise  française  de 
Saint-Gall.  Saint-Gall,  ijgS. 

Préface  du  recueil  de  Paris,  1800. 

[261.]  617.  Recueil  de  cantiques  à  l'usage  de  la  chapelle  royale  de  la 
légation  de  Suède  à  Paris  [par  Gambs,  aumônier].  Paris,  Fuchs,  1800.  In-18. 

Ce  recueil,  emprunté  en  partie  à  ceux  de  Dumas,  Henry,  Eengel,  pasteur  à 
Strasbourg,  et  à  celui  de  Saint-Gall,  contient  quelques-uns  de  nos  psaumes 
sans  musique. 

Biblioth.  de  l'Oratoire  et  M.  Bovet. 


DU  PSAUTIER.  587 

ADDITIO.NS  À  LA  BIBLIOGRAPHIE  DE  M.  BOVET. 


XI X"  SIECLE. 

5 17  bis.  Les  Pseaumes  de  David. . .  Berlin,  1801.  I11-12,  avec  musique. 
N"  '22âg  du  catal.  de  Lepke,  de  Berlin,  à  janvier  iS-jô. 

5 18.  Les  Psaumes  de  David  à  quatre  parties  avec  les  cantiques  sacrés.  Law- 
sanne,  A.  Fischer  et  Luc  Vincent,  1801.  I11-8''. 

Feu  M.  Montandon  et  M.  Weckerlin,  Biblioth.  de  l'Oratoire  et  de  Genève. 

619.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Lausanne,  A.  Fischer  et  Luc  Vincent,  180a. 
In-18. 

Mélodie  au  premier  verset. 

0.  Douen. 

620.  Cantiques  pour  le  culte  public  recueillis  et  imprimés  par  ordre  du  sy- 
node wallon.  Dordrecht,  A.  Bluss  et  fils,  i8o3.  In-i6. 

Mélodie  à  chaque  verset.  Contient  i3o  cantiques  sur  les  airs  des  psaumes, 
plus  3  pour  l'usage  particulier. 

M.  Weckerlin  et  Biblioth.  de  l'Oratoire. 

521.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  revus  et  approuvés  par 
les  pasteurs  et  professeurs. . .  de  Genève.  Neuchâlel,  Louis  Fauche-Borel ,  180S. 
In-16. 

Mélodie  au  premier  verset. 

M.  F.  Bovet. 

52  9.  Les  Psaumes  de  David  à  quatre  parties  avec  les  cantiques  sacrés,  etc. 
Lausanne,  Henri  Vincent,  18 o3.  In-12. 

La  musique  est  celle  de  Goudimel  de  1668. 

M.  Maillard. 

023.  Les  Psaumes  de  David.  Nouvelle  édition  oi^i  la  musique  est  exactement 
corrigée.  Lausanne,  Fischer  et  Luc  Vincent,  i8o3. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 
526.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  françois,  revus  et  approuvés  par 


588  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

les  pasteurs  cl  piolesseurs. . .  de  Genève.  Lausanne,  A.  Fischer  el  Luc  Vincent, 
iSoli.  Petit  in- 19. 

M.  Maillard. 

02  5.  Cantiques  pour  le  culte  public,  recueillis  el  imprimés  par  ordre  du 
synode  wallon.  Dordrecht,  A.  Bluss  et  fis,  i8oâ.  In-ia. 

Bibliolh.  duprot.Jr. 

626.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  François.  Revus  el  approuvés  par 
les  pasteurs  et  professeurs...  de  Genève.  Locle,  Girardet frères  et  sœurs,  180Ù. 
In-32. 

Comm.  de  M.  Alph.  Falguiere. 

527.  Les  Psaumes  de  David  mis  on  vers,  revus  et  approuvés.  Nouvelle  édi- 
tion oii  la  musique  est  très  exactement  corrigée.  Lausanne,  Charles  Doidogne  , 
1806.  Petit  in-Zi°. 

Comm.  de  M.  Alph.  Falguiere. 

527  bis.  Pseaumes  et  cantiques  approuvés    par  les  pasteurs  de  Genève. 
Ncuchâtel,  Fauche-Borel ,  1806.  In-S". 
Musique  tout  du  long. 

M.  Henry  Baird,  de  New-York. 

528.  Recueil  de  prières,  de  Pseaumes  et  d'instruclions  tirées  de  l'Écrilure 
sainte,  pour  servir  au  culle  domestique,  etc.  Par  M"" Martin,  pasteur  et  Liblio- 
tliécaire.  Seconde  édition,  revue  et  augmentée.  Genève,  successeurs  Bonna^it, 
180J.  In-8<'. 

Contient  26  psaumes  ou  fragments  de  psaumes,  sans  musique. 

M.  F.  Bovet. 

529.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers.  Nouvelle  édition  très  exactement 
corrigée.  Lausanne,  André  Fischer  et  Luc  Vincent,  180^.  In- 12. 

Feu  M.  Montandon. 

530.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  français  revus  et  approuvés  par 
les  pasteurs  et  professeurs...  de  Genève.  Lausanne,  Henri  Vincent,  i8o8.h\  12. 

Mélodie  au  [iremier  vciset. 

M,  F.  Bovci. 


DU  PSAUTn:!'..  589 

53 1.  l'^aumcs  de  David  mis  en  vers,  revus  el  approuves,  elc.  Lausanne, 
iSio.  In-f?. 

Biblioth.  nation. 

532.  Les  Psaumes  de  David,  mis  en  vers.  Nouvelle  e'dilion.  Lausanne,  iSii. 
In-i8. 

Calai,  n"  366  de  Kirchhoffet  Wigand,  i8j3. 

533.  Les  Psaumes  de  David  à  quatre  parties,  avec  les  canliques  sacre's,  etc. 
Nouvelle  édition,  exactement  corrigée.  Lausanne,  Henri  \  incent,  i8i'3.  In-i2. 

L'harmonie  est  celle  de  Goudimel  retouchée  par  Sultzberger. 

Bihliolh.  de  la  Soc.  hibliq.  prol.  de  Paris. 

533  bis.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Avignon,  J.  M.  Garrigan,  i8i3.  In-ia. 
Biblioth.  nation. 

53Zi.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Lausanne,  Fischer  et  Luc  Vincent.  Se  vend 
à  Àvigtion  et  à  Beaucaire,  chez  J.  M.  Garrigan,  iSih.  In-8". 

-1/.  Ch.  Sagnier. 

ùZh  bis.  Les  Psaumes  de  David  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Paris. 
Lefevre ,  iHi'j.  In-32. 

Mélodie  au  premier  vei'sel. 

Biblioth.  nation,  et  feu  M.  Montandon. 

535.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  François,  revus  et  approuvés,  etc. 
Lausanne,  Henri  l  incent;  Avignon  et  Beaucaire,  chet ,/.  M.  Garrigan,  iSij. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

536.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  Irançois.  Uevus  el  approuvés,  etc. 
Lausanne,  les  frères  Blanchard,  iSij.  In-32. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Feu  M.  Montandon. 

537.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers,  revus  et  approuvés.  Nouvelle  édi- 
tion, où  la  musique  est  exactement  corrigée,  elc.  Lausanne.  Henri  \  incent;  Avi- 
gnon et  foire  de  Beaucaire,  J.  M.  Garrigan.  i<SiH. 

MAL  Dnpiii  (le  Saint-  [ndré  cl  Muilbnd. 


590  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

538.  Les  Psaumes  cîo  David  à  quatre  parties,  avec  les  cantiques  sacrds,  etc. 
Nouvelle  édition  revue  et  exactement  corrigée.  Lausanne,  Henri  Vi7icent,  1818. 
In-12. 

L'harmonie  est  celle  de  Goudimel  retouchée  par  Sullzherger. 

0.  Douen. 

539.  Psaumes  1,  io3  et  137,  traduction  nouvelle,  par  D. .  .t,  professeur 
de  rhétorique. 

Archives  du  christianisme,  1818. 

bUo.  Psaume  122,  traduction  nouvelle,  parle  doyen  Encontre. 
Archives  du  christianisme,  1818. 

5Ao  his.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Lausanne,  Henri  Vincent,  1820.  In-16. 
Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

5/ii.  Pseaumes  de  David  et  cantiques  corrigés  dans  les  paroles  et  dans  le 
chant,  par  Charles  Bourrit,  pasteur.  Genève  et  Paris,  1821.  In-8°. 
Mélodie  au  premier  verset. 

M.  Arnaud  et  Biblioth.  de  Genève. 

5^2.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  François,  revus  et  approuvés,  etc. 
Avignon,  Jean-Marie  Garrigan,  18 as. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

5^9  his.  Les  Pseaumes  de  David,  etc.  Lausanne,  Henri  Vincent,  iSaa.  In-16. 
Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

bU^  tet\  Les  Psaumes  de  David,  etc.,  revus  par  le  synode  wallon.  Dor- 
drecht,  Blusset  Van  Braam,  1822.  In- 16. 

Suivis  des  cantiques  pour  le  culte  public,  imprimés  par  les  mêmes 
en  18Z12. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

5A3.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Avignon,    1.  Guichard,  189.3.  I11-18. 
Biblioth.  nation. 

hhh.   Les  Pseaumes  de  David  ,  etc.  Avignon,  A.  Guichard,  i8'i3.  Tn-12. 
IVibliolh.  iialioii. 


DU  PSAUTIER.  591 

hhfi  bis.  Les  Psaumes  de  David.  Valence,  Marc-AureU  iS'23. 
M.  Dupin  (le  Saint- André. 

5 45.  Recueil  de  cantiques  pour  la  consécration  des  temples  sur  des  chants 
nouveaux  ou  corrige's,  lorsqu'ils  sont  enqirunfés  des  psaumes.  Valence,  Marc- 
Aurcl,  i8a3.  In- 12. 

Contient  six  cantiques,  y  compris  le  psaume  122,  traduit  par  feu  M.  D. 
Encontre. 

Archives  du  christianisme ,  i8a3. 

bk&.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  français,  revus  et  approuvés.  Nou- 
velle édition,  où  la  musique  est  très  exactement  corrigée.  Nismes,  Gaude,  iSaù. 

Comm,  de  M.  Alph.  Vivier. 

5/17.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  françois.  Revus  et  approuvés,  etc. 
Lausanne,  les  frères  Blanchard,  18  aâ. 
Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

5A8.  Choix  de  cantiques  tirés  des  meilleurs  recueils  avec  la  musique  à  la 
fin,  à  l'usage  du  culte  public  et  des  réunions  chrétiennes.  Paris,  Semier,  i8aâ. 
In-12. 

Catal.  de  Servier, 

5^9.  Psaumes  de  David  en  vers  français  et  les  cantiques  sacrés  tout  en 
musique.  Nouvelle  édition,  ornée  des  portraits  de  Cl.  Marot  et  Th.  de  Rèze, 
et  augmentée. . .  de  cantiques  et  de  psaumes  sur  une  nouvelle  musique  [par 
M.  Rastie].  Valence,  Marc-Aurel,  i8aâ.  In-12. 

Catal.  de  Servier. 

550.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Alais,  J.  Martin,  i8aâ.  In-i8. 
Biblioth.  nation. 

55 1 .  Les  Psaumes  de  David.  Nouvelle  édition ,  où  la  musique  est  exactement 
corrigée.  Lausanne,  Luc  Vincent  fils,  i8a5.  In-16. 

Mélodie  au  premier  verset. 

M.  F.  Bovet. 

552.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  avec  une  musique  nouvelle  par 
Rastie.  iSaS. 

Bévue  prol. ,   18 •26. 


59â  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

553.  Psaiinios  tli^  David  mis  en  \ers  français  avec  la  nm,si(jiie.  Valence, 
Marc-Aiirel ,  iS9,5.  In-i9. 

Revue  prot. ,  189. 5. 

5 5 A.  Psaumes  de  David,  etc., à  qualre  parties.  Valence,  Marc-Aurel,  i8a5. 
In-8". 

Revue  proL,  189.5. 

555.  Choix  de  cantiques  tirés  des  meilleurs  recueils  avec  la  musique  à  la 
fin,  à  Tusage  du  culte  public  et  des  réunions  chrétiennes.  Paris,  Scrvier,  18 -^.5. 
In-i  2  de  198  pages. 

Archives  du  Christian.,  18-2 5. 

556.  Les  Psaumes  de  David  et  les  cantiques  sacrés.  Nouvelle  édition  enri- 
chie de  liturgie  et  de  prières  publiques  et  augmentée  de  neuf  cantiques  nou- 
veaux. Cambrai,  A.  F.  Huret,  i8a5.  In-i9. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Rihlioth.  nation. ,  MM.  Maillard  et  F.  Bovet. 

557.  Les  Psaumes  de  David.  Genève,  Giicrs,  18 36. 
M.  Dupin  de  Saint-André. 

558.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  français,  revus  et  approuvés,  etc. 
Avignon,  Amand  Guichard,  18 aj.  In-Sa. 

Mélodie  à  chaque  verset;  elle  reproduit  le  rhythme  primitif,  sauf  les  pauses, 
([ui  ont  disparu. 

Biùlioth.  de  la  Soc.  hihliq.  prot.  de  Paris. 

[2G5.]  559.  Choix  de  cantiques  à  T usage  des  assemblées  chrétiennes, 
Genève,  Suzanne  Guers,  /Say.  In-12. 

Les  airs  sont  les  mêmes  que  ceux  du  recueil  |)lus  volumineux  de  182/i. 
Quelques-uns  de  ces  cantiques  peuvent  se  chanter  sur  des  airs  de  ])saunies. 

Archives  du  Christian.,  hS^j. 

56o.  Les  Psaumes  de  David  suivis  de  cantiques  et  de  [)rières.  Valence, 
Marc-Aurel,  18^8.  In-32. 

Contient  un  petit  recueil  de  cantiques  et  de  psaumes  avec  une  musi(|ue 
nouvelle  arrangée  ])ar  M.  Hastie. 

Arrhircs  du  clnisliiin.,  189.-J. 


DL'  PSAUTIER.  593 

56 1.  Les  Psamncs  dt;  Da\i(l  mis  en  vers  fraii(;ais,  r(!Yiis  cl  approuvés ,  elc. 
Paris,  Tenon,  1828.  In-32. 

Mélodie  au  premier  verset. 

M.  Bernus  en  possède  un  exemplaire  auquel  est  joint  un  second  titre  litho- 
graphie, qui  porte  :  Nouvelle  édition,  revue  et  corrigée  par  J.  N.  Mereaux  ,  organiste 
de  r Eglise  réformée  de  Paris.  Paris,  Tenon,  i8a(). 

Bibliolh.  nation,  et  Bibliolh.  de  la  Soc.  hihUq.  prol.  de  Paris. 

56 1  bis.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Harlem,  ./.  Enschedé  et  /ils.  Amsterdam, 
P.  den  Hengst  et  fis,  18^8.  In-8". 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

562.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  français  approuvés,  etc.  Nouvelle 
édition,  revue  et  corrigée  par  J.  ]\.  Mereaux,  organiste  de  l'Église  réformée  de 
Paris.  Paris,  Tenon,  182g. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

563.  Psaumes  de  David.  Nouvelle  édition.  Genève,  Suzanne  Guers ,  i8-2g. 
Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

56/4.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  français  revus  et  approuvés  parle 
synode  wallon.  (A  la  suite  de  la  Bible  de  David  Martin.)  i83o,  in-(S". 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

565.  Choix  de  cantiques  tirés  des  meilleurs  recueils,  à  Tusage  du  culte 
public  et  des  réunions  chrétiennes.  Seconde  édition,  revue  et  augmentée  des 
cantiques  qui  se  trouvent  à  la  suite  de  nos  psaumes,  etc.  Paris,  ./.  J.  Pnslcr, 
18S0.  \n-i8. 

Archives  du  christian. ,  i83o. 

566.  Choix  de  canti<|ues  (par  Rosselloty,  pasteur),  i83o.  Suivi  des  /j6  can- 
tiques du  Psautier. 

La  première  édition  est  de  189/1. 

Archives  du  chrislian.,  i83o. 

567.  Chants  religieux,  par  David  Maurel,  pasteur.  Bouen,  Nicétas  Piiaux, 
i83o. 

Contient  une  traduction  nouvelle  du  psaume  3/i  cl  de  (juelques  strophes 
du  23. 

Aichives  du  chrislian.,  18S0. 

II.  38 


59/.  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

5G8.  Les  Psaumes  de  David  à  quatre  parties.  Nouvelle  édition.  Valence, 
Marc-Aurel,  i83i.  In-8°. 
Avec  19  cantiques. 

Archives  du  Christian.,  i83i. 

569.  Les  Psaumes  de  David  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Valence, 
Marc-Aurel,  18 3i.  In- 12. 

Contient  le  recueil  de  M.  Bastie. 

Archives  du  Christian.,  i83i. 

670.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Lausanne,  Emmanuel  Vincent Jîls,  i83i. 
M.  Dupin  de  Saint-André. 

671.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Montbéliard,  Deckherr  frères ,  i83i,  ln-8'\ 
Biblioth.  nation. 

672.  Cantiques  chrétiens  à  l'usage  des  assemblées  chrétiennes.  Paris,  J.  J. 
Risler,  i83i.  In-18. 

Sans  musique. 

Archives  du  Christian.,  i83i. 

678.  Psaumes  et  cantiques  à  l'usage  des  assemblées  chrétiennes.  Genève, 
Suzanne  Guers,  i83a. 

Archives  du  Christian.,  i83ù. 

h'] h.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Loclc,  S.  H.  Brandl-Girardct,  i833. 
In-12. 

Biblioth.  nation. 

576.  Nouveaux  chants  religieux,  par  David  Maurel,  pasteur.  Rouen,  i833. 
In- 12  de  i5  pages. 

Contient  des  imitations  de  quelques  psaumes. 

Archives  du  Christian.,  i833. 

676.  Choix  de  cantiques  tirés  des  meilleurs  recueils  à  l'usage  du  culte  pu- 
blic et  des  réunions  chrétiennes  [par  Rosselloty,  pasteur].  Troisième  édition. 
Paris,  ,1.  J.  Bisler,  i83à. 

Feuille  religieuse  du  canton  de  Vand,  i88^j. 


DL  PSAUTIEH.  595 

677.  Psaumes  de  David  et  canliqucs  mis  on  vers  liançais,  revus  et  approu- 
ve's  par  les  pasteurs  et  professeurs. . .  de  Genève.  Alais,  J.  Martin,  i83li. 

Comm.  de  M.  Alph.  Falguière. 

578.  La  liturgie,  ou  l'ormuiaire  des  prières  publiques,  etc.,  selon  l'usage 
de  rÉglise  unie  d'Angleterre  et  d'Irlande,  avec  le  Psautier  ou  les  psaumes  de 
David.  Nouvelle  e'dition,  revue  et  corrigée  sous  la  direction  du  comité  de  dis- 
trict en  l'île  de  Guernesey,  de  la  Société  pour  la  propagation  des  connaissances 
chrétiennes.  Guernesey,  H.  Broiiai^d,  j835.  In-S". 

Mélodie  à  chaque  verset.  Les  paroles  ont  été  retouchées. 

Biblioth.  de  la  Soc.  hihliq.  prot.  de  Paris  et  M.  F.  Bovet. 

579.  Choix  de  psaumes  et  cantiques  [se  chantant  sur  les  3/i  mélodies  ar- 
rangées par  Wilhem].  Paris ,  Bislcr,  j835. 

Archives  du  Christian. ,  i835. 

580.  Les  Psaumes  de  David.  Neufchâtel,  ./.  P.  Michaud,  18 36. 
Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

58 1.  Psaumes  et  cantiques  à  l'usage  des  assemblées  chrétiennes.  Deuxième 
édition,  corrigée  et  augmentée.  Genève,  Suzanne  Guers,  i836. ln-12. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bihliq.  prot.  de  Paris. 

582.  Les  mêmes,  avec  musique  à  quatre  parties.  i836. 
Archives  du  Christian.,  i836. 

[278.]  583.  Nouveau  choix  de  mélodies  des  Psaumes  rhithmées  (sic)  cl 
disposées  à  trois  parties  (voix  égales  ou  inégales),  par  M.  B.  Wiliieh.  Pour  le 
consistoire  de  l'Eglise  réformée  de  Paris,  Paris,  Pùsler,  i836.  In-12. 

Contient  tf  les  55  psaumes  les  plus  usités.  11 

Il  résulte  de  la  préface  qu'il  a  ])arii  quelques  années  auparavant  deux  autres 
essais  de  Wilhem. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bihliq.  prot.  de  Paris. 

58/i.  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  sacrés  tout  en  musique,  gros 
caractère.  Valence,  Marc-Aurel,  i83'j.  In- 12. 

L'Evangcliste ,  18  S']. 
585.  Les  Psaumes  de  David,   elc,  tout  en  musique.  Édilion  nouvelle, 

38. 


590  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

aiigincnléc  de. . .  nautiques  cl  psaumes  sur  une  nouvelle  musique  |  par  Bas- 
tie|.  Valence,  Marc-Aurel frères ,  iSSj.  ln-32, 

L'Evangéliste,  i83j. 

580.  Les  mêmes,  avec  huit  cantiques  de  plus,  In-/i8. 
U Evangéliste ,  18  3y, 

587.  Les  Psaumes  de  David.  Genève,  Suzanne  Giicrs,  188^. 
Comm.  (le  M.  Alph.  Vivier. 

587  bis.  Nouveau  choix  de  mélodies  des  psaumes  rhythmées  cl  disposées  à 
trois  voix,  par  B.  Wilhem.  Paris,  i838.  In-8°. 

Diblioth.  wallon,  de  Leyde. 

588.  Les  Psaumes  de  Da\id  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Frtie«rc,Mrtrc- 
Aurel,i838.\n-Z^. 

Biblloth.  nation. 

589.  La  Harpe  de  David,  psaume  5i,  dédié  à  M.  le  proi'esseur  Cellérier; 
nouvelle  traduction  insérée  dans  V Evangéliste  de  i838. 

[97O.]  590.  Becueil  de  Psaumes  et  de  canlic{ues  publié  par  la  Société 
évangéliquc  de  Lausanne,  lithographie.  Lausanne,  .T.  P.  Zwalhen,  i83().  Grand 
in-8^ 

Musique. 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

590  bis.  Cinquante  cantiques  et  psaumes  mis  en  musique  à  2  cl  à  h  parlies 
parle  chevalier  Sigismond  de  Neukomm.  Paris,  Pdslcr,  i83q.  ln-19. 

Contient  3o  mélodies  nouvelles  et  une  nouvelle  harmonie  des  j)saumes. 

Le  Semeur,  i83g. 

591.  Les  Psaumes  de  David  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Edilion  nou- 
velle. Paris  et  Valence,  Marc-Aurel ,  18Ù0. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

591  bis.  Les  Psaumes  avec  liturgie.  Berlin,  18Ù0.  in-8°. 
iV°  a2  5i  du  catal.  de  Lephc,  de  Berlin,  â  janvier  iSjû. 

I  271.]    59a.    Psaumes  et  cantiques  à  Fusajje  des  assemblées  chrétiennes. , . 


DU  PSAUTIER.  597 

Troisiènu'  édition,  augmcnlée  d'un  supplonienl.  Genève,  veuve   Bernard  el  Su- 
zanne Guers.  Paris,  ïiisler,  rSào.  In-ia. 
Sans  musique. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq,  prot.  de  Paris. 

693.  Les  Psaumes  de  David.  Neiiehâtel,  J.  P.  Michaud,  iSùo.  In-iG. 
Mélodie  au  premier  verset. 

M.  F.  Bovet. 

596.  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Édition  nouvelle. 
Paris  et  \  aletice,  Marc-Aurel  frères ,  iSùi.  ïn-32. 
Mélodie  à  chaque  verset. 

Feu  M.  Montandon  el  Bibliolh.  nation. 

596.  Les  Psaumes  de  David.  Valence,  M  arc- Aurel  frères,  t8â-2.  In-i9. 
Bibliolh.  nation. 

596.  Imitation  du  psaume  29,  par  L.  J.  BuNGENEn. 
Disciple  de  Jésus-Christ ,  i8â-J. 

697.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  vers  français,  revus  et  approuvés  par 
les  pasteurs  et  professeurs...  de  Genève,  Neuchâtel,  J.  P.  Michaud,  iS^iS.  Petit 
in- 19. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

M.  F.  Bovet. 

698.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Monlbéliard,  Deckherr frères ,  18 àS.  In- 12. 
Biblioth.  nation. 

599.  Les  Psaumes  de  David  tout  en  musique,  suivis  des  cantiques  sacrés. 
La  musique  en  est  rhythmée  el  disposée  à  trois  parties  (voix  égales  ou  iné- 
gales) par  M.  WiLHEM.  Paris,  E.  Marc-Àurcl,  iSââ.  In-12. 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

600.  Choix  de  Psaumes  el  de  cantiques  sacrés,  avec  une  nouvelle  musique 
à  tous  les  versets,  suivis  de  quelques  prières  et  de  la  liturgie.  Paris  et  Valence, 
E.  Marc- Aurel,  18 ho.  In-iG. 

C'est  le  recueil  de  Potlier. 

Feu  M.  Montandon. 


598  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

601.  Les  Psaumes  de  David  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Valence,  Marc- 
Aurel,  18 à6.  Iii-3a. 

Biblioth.  nation,  et  M.  le  pasteur  Théod.  Monod,  de  Paris. 

602.  Psaumes  et  cantiques  à  l'usage  de  TEglise  chrétienne  réformée  de 
Meaux.  Meaux,  A.  Dubois,  i8àG.  In-18. 

Biblioth.  nation. 

603.  Les  Psaumes,  etc.  Genève,  Briquet  et  fils,  i8à6.  In-32. 
Biblioth.  nation. 

60^.  Chants  religieux,  choisis  et  mis  en  ordre  pour  TEglise  protestante 
française  de  Londres,  par  le  Rév.  W.  G.  Dâugars,  l'un  dos  pasteurs  de  cette 
Eglise.  Londres,  J.et  R.  Rivingston,  18 à6.  In-8°. 

Contient  17  psaumes  avec  musique. 

M.  F.  Bovet. 

605.  Psaumes  et  cantiques  pour  ie  culte  de  l'Eglise  réformée,  publiés  par 
le  consistoire  de  Lyon.  Ltjo7i,  Louis  Perrin,  i8à'j.  In-8°. 

cfCe  recueil,  lit-on  dans  la  Préface,  se  compose  de  cinquante  Psaumes  et  de 
cinquante  Cantiques,  qui  embrassent  tous  les  sujets  religieux. 

ftLes  Psaumes  sont  ceux  que  les  Eglises  réformées  ont  généralement  adop- 
tés pour  le  culte  public.  La  musique,  à  trois  et  à  quatre  voix,  a  été  empruntée 
aux  recueils  de  Genève,  de  Wilhem  et  de  la  Confession  d'Augsbourg  (Paris, 
t8/ifi).^ 

Feu  M.  Montandon. 

606.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Valence, 
,1.  Marc-Aurel ,  i § ^ 7 .  Tn- 1  2 . 

Mélodie  à  chaque  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

607.  Les  Psaumes  de  David,  elc.  Neuchâtel,  18I18.  In- 18. 
Mélodie  à  chaque  Verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bihliq.  prot.  de  Paris. 

G08.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Paris,  Marc-Aurel  frères,  i8hQ.  In-32. 
Biblioth.  nation. 


DU  PSAUTIER.  5*)'.) 

6o().  Les  Psaumes,  etc.,  par  B.  Wilhem.  Patis,  libi:  pml. ,  i8âg.  lii-oa. 
Biblioth.  nation. 

610.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  el  de  prières.  Nouvelle  édi- 
tion. Valence,  J.  Marc-Aurel,  i85o.  In-32. 

Biblioth.  nation.,  cl  comm.  de  M.  Alph.  Vivici-. 

611.  Choix  de  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  sacre's.  Musique 
rhylliniée  par  B.  Wilhem.  Publié  pour  les  écoles  par  le  consistoire  réformé  de 
Paris.  Paris,  i85o.  ln-12. 

Feu  M.  Montandon. 

G12.  Les  Psaumes  de  David.  Avignon,  Peijri,  1800.  In-32. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  nation. 

Gi3.  Les  Psaumes,  etc.  Paris,  Marc-Aurel  frères ,  i^5i.  In-32. 
Biblioth.  nation. 

616.  Les  Psaumes,  etc.,  Wilhem.  Paris,  Marc- Aiirel frères ,  1801.  In-32. 
Biblioth.  nation. 

61 5.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  sacrés  et  de  prières.  Musique 
rhythmée  par  B.  Wilhem.  (Mélodie  seule.)  Nouvelle  édition  avec  la  musique 
à  tous  les  versets.  Valence,  J.  Marc-Aurel.  Paris,  Grassart,  i85i. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

616.  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Edilion  nouvelle. 
Paris,  Nismes,  Valence,  Toulouse,  Marc-Aurel  frères ,  i85i.  ln-32. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier,  el  Biblioth.  nation. 

617.  Les  Psaumes  de  David...  par  B.  Wilhem.  Paris,  Grassart,  i85:2. 
In-12. 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

G 18.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Nouvelle 
édition,  revue  el  corrigée  avec  soin.  Genève,  Joël  Cherbidiez ,  i853. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 


GOO  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

619.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Sa'ml-Denïs, 
Prevot  et  Droiiard.  ]H53.  In-i(». 

Biblioth.  nation. 

(320.  Le  Psaume  premier,  traduction  nouvelle  de  M.  le  pasteur  Vidal. 

Disciple  de  Jésus-Christ ,  iSo3. 

621.  Psaumes  et  cantiques  à  fusage  des  Églises  chrétiennes  reformées. 
Saint-Quentin,  Doloy  et  Penet  aîné.  18 5â.  In-16. 

Biblioth.  nation. 

629.  Choix  de  cantiques  à  deux  et  à  trois  voix  égales  avec  accompagne- 
ment d'orgue  ou  de  piano,  à  l'usage  des  familles,  des  écoles  el  des  Églises 
évangéliques,  publiés  par  Charles  Kuhn,  pasteui'  à  Abbévillers.  i85û.  Petit 
m-h". 

Voir  ci-dessus,  II,  3oi,  388,  Sgi. 

0.  Douen. 

628.  Recueil  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  évangéliques  de  FrancCo 
Paris,  agence  du  consistoire  évangélique  [Confession  d' Augsbourg) .  iShâ.  In- 12. 
Musique  à  quatre  parlies  à  la  lin. 

Biblioth.  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

62/1.  Choix  de  psaumes  avec  harmonies  nouvelles,  publié  par  la  commis- 
sion de  musique  sacrée  avec  l'autorisation  de  la  Vénérable  Compagnie.  Ge- 
nève, Julien  frères ,  18 55.  în-i  9. 

Contient  6 1  psaumes  et  1  h  cantiques. 

Les  harmonies  sont  de  M,  WehrstaedL 

Biblioth.  du  prot.fr.  et  M.  F.  Bovet. 

626.  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Edition  nou- 
velle. Paris,  Grassart.  i856. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

I  '^79-]   ^2^-   Psaumes  el  cantiques  pour  l'édilicatiou  [)ub]i([U(ï  et  [)articu 
lière.  Paris,  Berger-Levrault ,  i856.  \n-i8. 
Sans  musique. 
C'est  le  recueil  de  M.  le  pasteur  Cuvier,  de  Strasbourg. 

!.  'éditeur. 


DU  PSAUTIEU.  601 

G-26  his.  Clioix.  do  psaumes  cl  de  cantiques  de  rî*>[]lise  reforme'e.  Paris, 
iHôj.  Petit  in-8". 

Bihliolh.  wallon,  de  Leyde. 

G26  ter.  Recueil  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  évange'liques  de  France. 
Paris,  à  Vagence  du  consistoire  évangéliqtie  [Confession  d'Aiigsbourg),i85'j.  In-iO. 

0.  Dniteii. 

697.   Les  Psaumes  de  David,   suivis  de  cantiques,  de   la  lilurgie  et  des 
exercices  de  pie'lé.  Nouvelle  édition.  Toulouse,  Delhorhe,  iSSj. 
Bihlioth.  nation,  et  comin.  de  M.  Alph.  Vivier. 

628.  Recueil  de  cantiques  pour  les  assemblées  de  culte  et  pour  l'édifica- 
tion privée,  publié  par  les  Églises  évangéliques  de  Genève  et  de  Lyon.  Genève, 
tboj.  In-12. 

Feuille  religieuse  du  canton  de  Vaud,  18 Sj. 

629.  Recueil  de  petits  cantiques  et  chants  d'école  pour  les  enfants.  Publié 
par  les  soins  du  consistoire  de  l'Église  nationale  de  Genève.  Seconde  édition. 
Genève,  Emile  Béroud.  i85H.  Petit  in-S". 

M.  F.  Bovet. 

629  bis.  Psaumes  et  cantiques  pour  les  assemblées  de  culte  et  pour  l'édifi- 
cation privée,  'à"  édition.  Lausanne,  A.  Dclafontaine ,  i85(j.  ln-8'\ 

Contient  2  5  psaumes,  dont  quelques-uns  ont  été  abrégés.  Sans  musique. 

Bihlioth.  wallon,  de  f.eyde. 

630.  Recueils  de  Psaumes  et  de  canti(|ues  à  l'usage  des  Eglises  réformées 
du  Jura  bernois,  Paris,  Berger- LrvraiiU,  18 5g.  In-J2, 

Musique  à  quatre  parties  au  premier  verset.  C'est  l'harmonie  de  M.  Du- 
prato,  conforme  à  l'édition  de  la  même  année  publiée  pour  les  Églises  de 
France. 

L'éditeur. 

G3i.  Psaumes  et  cantiques  à  2  voix  à  l'usage  des  écoles  et  des  cultes  pour 
l'enfance  et  la  jeunesse...  Neuchàtcl,  L.  Meier  et  C'",  180g.  In- 12. 

Bihlioth.  nation. 

G3t>.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  réformées 
du  .Jura  bernois.  ]\iris,  Bergcr-Levrault ,  1860.  In-32- 


G02  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

Mélodie  au  premier  verset. 
L'éditeur. 

633.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Paris,  T.  Le- 
fèvre,  1860.  In-32. 

Biblioth.  nation. 

636.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Paris,  T.  Le- 
fèvre,  1860.  In- 16. 

Biblioth.  nation. 

635.  Recueil  de  cantiques  pour  les  assemble'es  du  culte  et  pour  rédification 
privée.  Publié  parles  Églises  évangéliques  de  Genève  et  de  Lyon.  Paris,  Berger- 
Levrault,  1860.  In-12. 

Mélodie  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

636.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  réformées. 
Paris,  Berger-Levrault ,  1860.  In-39. 

Mélodie  au  premier  verset. 

L'éditt 


637.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Églises  réformées. 
Paris,  veuve  Berger-Levrault  et  fils,  1861.  In- 12. 

Harmonie  de  M.  Duprato  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prol.  de  Paris. 

638.  Psaumes  et  cantiques  pour  le  culte  de  l'Église  réformée,  publiés  parle 
consistoire  de  Lyon.  Sixième  édition.  Paris,  veuve  Berger-Levrault  et  fis,  1861. 
In-i  2. 

Biblioth.  nation. 

639.  Recueil  de  Psaumes  et  cantiques  à  l'usage  des  Églises  réformées.  Pa- 
ris, Berger-Levrault,  1861.  In- 18. 

Mélodie  cliilTrée  au  premier  verset. 

Feu  M.  Montandon. 
6/10.   Les  Psaumes  de  David  à  quatre  parties,  avec  les  cantiques  sacrés  pour 


DU  PSAUTIER.  GOa 

les  principales  solciiiiitcs  des  Clirétiens.  Nouvelle  édilioii ,  revue  el  exactemenl 
corrigée.  Lausanne,  F.  Blanchard,  i86a.  Petit  in-8". 

M.  F.  Bovei. 

C/ii.  Psaumes  et  cantiques  pour  l'édification- publique  et  particulière.  Pa- 
ris, Bergei^-Levrault ,  iSG-j.  In-i8. 

Sans  musique.  Edition  de  M.  le  pasteur  Cuvier. 

L'éditeur. 

6/i2.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  réformées. 
Paris,  Berger-Levrault ,  1862.  In-32. 
Mélodie  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

6/i3.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  réformées. 
Paris,  Berger-Lcvraull ,  18 6 "i.  In- 12. 

Musique  à  quatre  parties  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

Ç>Uh.  Recueil  de  cantiques  à  l'usage  des  Églises  évangéliques  de  France. 
Paris ,  Berger-Levrault ,  i86q.  [n-\S. 
Sans  musique. 

L'éditeur. 

6Ù5.  Le  même  avec  mélodie  au  premier  verset.  Paris,  Berger-Lcvrault ,  i863. 
In- 18. 

L'éditeur. 

6k6.  Recueil  de  cantiques  pour  les  assemblées  de  culte  et  pour  l'édification 
privée.  Publié  par  les  Eglises  évangéliques  de  Genève  et  de  Lyon.  Paris,  Berger- 
Lcvraidt,  i86â.  In-12. 

Mélodie  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

G/17.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  réformées. 
Paris,  Berger-Levrault,  186/4.  In-32. 
Mélodie  au  preniier  verset. 

1/ éditeur. 


(iO/i  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

6^18.  Psaumes  cl  canliques  pour  servir  à  rédification  publique,  k'^  édition. 
Paris,  186Û.  I11-18. 

Biblioth.  nation. 

6/19.  Psaumes  et  cantiques  à  deux  ou  trois  voix,  à  l'usage  des  e'coles  et  de 
cultes  pour  l'enfance  et  la  jeunesse.  Seconde  édition.  Neuchâtel,  iS6ù.  In-19. 
(Imprimé  par  Bergcr-Levrault.) 

L'vdheur. 

650.  Cantiques  chrétiens.  Dixième  édition ,  revue  et  modiliée.  Première  avec 
musique  à  quatre  parties.  Paris,  Berger-Lcvraiilt ,  i8Gà. 

L'éditeur. 

65o  Us.  Psaumes  et  cantiques.  Quatrième  édition.  Lausanne,  i86à.  In-8". 
6g'  catal.  de  Sckweizer,  untiqnariat  in  Zurich. 

65 1.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  réformées. 
Paris,  Berger-Levraiih ,  i865.  In-32. 

Mélodie  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

652.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Églises  réformées. 
Paris,  Berger-Levrault,  i865.  In- 18, 

Mélodie  à  chaque  verset. 

L'éditeur. 

653.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Paris,  LeJ'èvre , 
{1866).  In-16. 

Biblioth.  nation. 

654.  Recueil  de  Psaumes  et  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  nationales  de 
Vaud,  Neuchâtel  et  Genève,  musique  chiffrée.  Lausanne,  G.  Bridel,  1866. 
In- 12. 

Feu  M.  Montandon. 

[29^.1  655.  Recueil  de  Psaumes  et  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  natio- 
nales de  Vaud,  Neuchatel  et  Genève.  Troisième  édition.  Lausanne,  Genlon  cl 
Dutoit,  186'j.  In- 16. 

Musique  à  ([ualrc  j)arties  au  premier  verscl. 

Biblioth.  de  la  Soc.  Inbliq.  prol.  de  Paris. 


DU  PSAUTIER.  605 

656.  Recueil  de;  canliques  à  l'usage  des  Églises  evangéliques  de  France.  Pa- 
ris, Bcrger-Lcvrault ,  iSOjAn-iS. 

Sans  musique. 

L'édileur. 

657.  lîecueil  de  Psaumes  el  de  cantiques  à  l'usage  des  Églises  réformées. 
Paris,  Berger-Lcvraull,  1868.  In-Sa. 

Mélodie  au  premier  verset. 

L'édilexir. 

658.  Recueil  de  l*saumes  et  de  canliques  à  l'usage  des  Eglises  réformées. 
Paris,  Bcrgcr-Levrauh ,  i868.ln-i8. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

L'éditeur. 

669.  Recueil  de  Psaumes  et  de  canliques  à  l'usage  des  Églises  réformées. 
Paris,  Berger-Levrauh ,  186g.  In- 18. 
Sans  musique. 
L'éditeur. 

660.  Recueil  de  Psaumes  el  cantiques  pour  le  culte  des  Églises  réformées 
de  France  adopté  par  le  consistoire  de  Nîmes.  Mmes,  Peyrot-Tind ,  186g. 
In- 19. 

0.  Douen. 

661.  Recueil  de  Psaumes  et  canliques  à  l'usage  des  Églises  réformées.  Pa- 
ris, Berger-Lcvrauh ,  186g.  In- 19, 

Musique  à  quatre  parties  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

669.  Recueil  de  Psaumes  et  canliques  à  l'usage  des  Églises  nationales  de 
Vaud,  Neuchàtel  et  Genève.  Deuxième  édition,  cliifTrée.  Lausanne,  G.  Bridel, 
iSjo.  In-16. 

Feu  M.  Montandon. 

663.  Vingt  Psaumes  et  mélodies  religieuses  à  une  et  à  plusieurs  voix  avec 
accompagnement  de  piano  ou  d'orgue,  par  Charles  Léon  Hess.  Paris,  Sandoz  el 
Fischbacher,  18 j a.  In-^'\ 

Ce  recueil  n'a  de  connnun  avec  notre  Psauli(!r  (|ne  les  paroles. 
0.  Doucii. 


GOO  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

666.   Psaumes  et  cantiques  pour  les  assemblées  de  culle  et  pour  l'édifica- 
tion privée.  Cinquième  édition.  Lausanne,  Georges  Bridel,  i8'j-i.  In-2/i. 
Recueil  de  l'Église  libre. 
Musique  à  quatre  parties  au  premier  verset. 

Bihlioth.  de  la  Soc.  bihliq.  prot.  de  Paris. 

665.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  réformées. 
Paris,  Bcrger-Levrault ,  iS'jq.  In-i8. 

Mélodie  à  chaque  verset. 

L'éditeur. 

666.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  lusage  des  Églises  réformées. 
Paris ,  Berger-LevraiiU ,  /  6'  y  5 .  I  n- 1  2 . 

Sans  musique. 

L'éditeur. 

667.  Recueil  de  Psaumes  et  cantiques  à  l'usage  des  Églises  réformées.  Pa~ 
ris,  Bcrger-Levrault ,  iSjS.  In-12. 

Musique  à  quatre  parties  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

668.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Églises  réformées. 
Paris,  Berger-LevrauU ,  iSjS.  In-39. 

Mélodie  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

669.  Cantiques  chrétiens  (publiés  par  M.  le  pasteur  Cook).  Paris,  Berger- 
Levrault,  18'] à.  In- 18. 

Mélodie  au  premier  verset. 

L'éditeur. 

670.  Hymnes  et  cantiques  à  l'usage  des  Églises  et  des  familles   (publiés 
pour  l'église  de  Montbéliard).  Paris,  Berger-Lcvrault ,  iSjù.  In-12. 

L'éditeur. 

671.  Recueil  de  Psaumes  et  de  cantiques  à  l'usage  des  Eglises  réformées. 
Paris ,  Berger-Levrault ,  iSjâ.  In- 12. 

Musique  chiffrée  à  quatre  parties  au  premier  verset. 

L'éditeur. 


DU  PSAUTlElî.  007 

ÉDITIONS  SANS  DATE. 
ADDITIONS   À  LA  BIBLIOGRAPHIE  DE   M.    BOVET. 


XVf  SIECLE. 

672.   Cinquante  deux  Pseaumes  par  Clément  Marot.  Paris,  Jean  Ruelle.  In-16. 
Brunel. 

678.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  vers  François  par  Clément  Marot  et 
Théodore  de  Besze.  Sine  loco.  In-12. 

Bibliotk.  de  Genève. 

wif  siècle, 

67^.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  rime  françoise  par  Cl.  Marot  el  Th. 
DE  Bèze,  avec  un  formulaire  de  prières.  Charenlon,  Antoine  Cellier.  In-66. 

Feu  M.  le  pasteur  Cadiol. 

676.  Les  Pseaumes  de  David,  elc.  Cliarenton,  Olivier  de  Varennes.ïn-12. 
0.  Douen. 

676  bis.  Les  lamentations  de  Jérémie,  mises  en  rimes  Irançoises  et  para- 
phrasées par  coupletz,  sur  le  chant  du  psaume  li.  Petit  in-8°. 

Bihlioth.  wallon,  de  Leyde. 

XVllf  SIÈCLE. 

676.  Les  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois  revus  cl  approuvez  par 
les  pasteurs  et  professeurs...  de  Genève.  Amsterdam,  Wetstein.  In-8". 

M.  Racine  Braud. 

G 77.  Les  Psaumes  de  David  mis  en  rime  françoise  par  Cl.  Marot  et  Th.  de 
Bèze.  Amsterdam,  Pierre  Mortier.  Très  petit  in-66. 
Mélodie  au  premier  verset. 

Biblioth.  de  Douai. 

677  bis.  Les  Psaumes  de  David...  revus  et  aprouvés  {sic)  par  les  pasteurs 
et  professeur  [sic)...  de  Genève.  6'.  /. ,  P.  Biiquet.  In- 19. 

M.  Ch.  Sagnier. 


()08  HIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

678.  Le  Pscaiilicr  des  Eglises  françoiscs  rélomiées,  revu,  corrigé  cl  ou 
grande  parlie  refondu  [)ar  J.  H.  Vernède,  ])aslcur  de  l'Eglise  wallonne  de  la 
Haye.  La  flayc,  héritiers  de  Is.  van  Clccfet  B.  Schcmieer  la  jeune  \iSo^?\  In-i  2. 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

XIX*'  SIÈCLE. 

679.  Les  Psaumes  de  David  suivis  de  cantiques  et  de  prières.  Nouvelle 
(klition.  Valence,  Marc-Aurel frères ,  Grand'  Bue,  n"  3.  ln-12. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

680.  Les  Psaumes  de  David,  etc.  Nouvelle  édition.  Valence,  Marc-Aurel. 
ïn-12. 

Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

681.  Les  Psaumes  de  David.  Bordeaux,  il.  Muller. 
Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

689.  Les  Psaumes  de  Daxid.  Saint- Denis,  Drouard.  ln-3'j. 
Biblioth.  de  la  Soc.  hibliq.  prot.  de  Paris. 

683.  Psaumes  90,  85,  86  et  97  rhythmés  et  harmonisés  à  5  voix  par 
PoTTiER,  avec  partition  en  chiffres,  autograpliiés.  Sans  lieu,  ni  nom  d'imprimeur. 
lïï-li\ 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

686.  Six  chants  sacrés  avec  accompagnement  de  piano  ou  orgue. —  Extrait 
des  Psaumes  de  David  rendus  à  leur  mélodie  primitive  (!!)  par  l\P  Pottiep,  , 
ex-musicien  de  l'Empereur  et  du  roi.  —  Hommage  de  l'auteur  aux  vénérables 
consistoires  de  l'Eglise  réformée  de  France.  Sans  lieu ,  ni  nom  d'imprimeur. 
In-fol.  de  k  feuillets. 

Contient  les  psaumes  108,  86,  27,  37,  137  et  2  avec  le  texte  primitif  en 
clef  d'ttf  sans  barre  de  mesure  (parfois  niodilié),  suivi  de  la  mélodie  rhythmée 
tout  autrement  par  Pottier. 

Biblioth.  du  prot.  fr. 

685.  Les  Psaumes  de  David,  suivis  de  canti(|ues,  de  prières  et  de  la  litui- 
gie.  Nouvelle  édition.  Paris,  Ch.  Meymcis et  C"'.  in- 16. 
0.  Ihucii. 


DU  PSAUTIEU.  cm 

G86.  Los  Psaumes  de  David.  Genève,  veuve  Desrogis. 
Comm.  de  M.  Alph.  Vivier. 

687.  Les  Psaumes  de  David  à  quatre  parties  avec  les  cantiques  sacrés  pour 
les  principales  solennités  des  chrétiens.  Nouvelle  édition.  Valence,  Marc-Aurel. 
Tn-8°. 

C'est  la  reproduction  de  l'harmonie  de  Lausanne  1801. 

0.  Douen, 

688.  Choix  de  cantiques  publié  par  délibération  du  conseil  presbytéral  pour 
l'Eglise  réformée  de  Paris.  Paris,  Berger-Levrault.  In-12.  ^^ 

Avec  musique  à  quatre  voix.  /. 

L'éditeur. 


39 


GIO  BIBLIOGRAPHIE 

ADDITIOISS  À  LA  BIBLIOGRAPHIE  DE  M.  BOVET. 
TRADUCTIONS    DES   PSAUMES   DE   MAROT  ET  DE    BÈZE. 


E-\    ALLEMAND. 


689.  Der  ganz  Psalter  von  Herrn  Ambrosio  Lobwasser,  etc.  JeJzund  auffs 
newe  mit  vier  Stimmen  zugerichtet,  etc.  durch  Samuelem  Mareschallum,  der 
Statl  und  Universitet  zu  Basel  Musicum  und  Organisten.  Basel,  Ludwig  Koiiigs , 
1606. 

Biggenhacli ,  der  Kirchengesang ,  etc. 

690.  Jan  Pieter  Swelincks,  des  Weltberûhmten  Musici  und  Organisten  zu 
Amsterdam  in  HoUandt,  vicrslimniige  Psalmen,  auss  dem  ersten,  andern  und 
dritten  Theii  seiner  ausgegangenen  Franzosisclien  Psalmen  absonderlich  col- 
ligirt  und  mit  Lobwasserschen  Text  unterlegt.  Frankfuri  an  der  Oder,  Martin 
Guten ,  1616. 

Notice  sur  Swcelinck. 

691.  Les  mêmes.  Berlin,  Georg  Bungen,  1616.  \n-h". 

Notice  sur  Sweelinck. 

[2.]  692.  Ambrosii  Lobwassers  I).  Psalmen  Davids  mit  vier  (bisweiien 
fiinf)  anmutigen  Stimmen  des  hocli-beriihmten  Claudins  le  jeune,  etc.  Ams- 
terdam, Ludwich  Ekevier,  i6à6.  In-ia,  en  un  volume,  les  quatre  parties  en 
regard. 

Les  éditions  portant  ces  deux  noms  sont  très  nombreuses. 

M.  A/fr.  André. 

698.  Transponistes  Vierstimmiges  Psalmenbuch,  das  ist  D.  A.  Lobwassers 
Psalmen  Davids,  etc.,  von  J.  Ul.  Sultzberger,  etc.  Bdrn,  In  Iloch  Oherheitleicher 
Truckerey,  lOjS.  In-8°. 

«Pendant  près  d'un  siècle,  dit  M.  Georg  Becker,  il  y  a  eu  une  ou  deux  édi- 
tions par  an  de  cet  ouvrage,  w 

C'est  l'harmonie  de  Goudimel  très  peu  modifiée. 

La  Patrie  de  Genève,  3  aoiit  i8'j3. 


DU  PSAUTIER.  1)11 


EN  HOLLANDAIS. 


69^.  Des  nombreuses  traductions  en  cette  lano^ue  que  nous  avons  sous  les 
yeux,  nous  ne  mentionnerons  que  les  Psaumes  de  Dathenus,  mis  sur  une 
seule  clef  par  Cornelis  de  Leeuw.  Dordrecht,  Hcncirick  en  Jacob  Keur,  168 ù. 
In- 18. 

.  Biblioth.  de  la  Soc.  hihliq.  prot.  de  Patis. 

EN   ANGLAIS. 

6()5.  Les  c  Psaumes  de  Bèze  traduits  en  anglais  par  Ant.  Gilbie.  Londres, 
i58i  et  i5()o.  In-i  9. 

Lelong,  Bibliotheca  sacra,  II ,  638.  Coinm.  de  M.  Berniis. 

[21.]  696.  AU  the  Irench  Psalms  tunes  vvith  englisli  words.  London,  Tho- 
misson,  Hans,  i5q3.  In-12. 

Contient  nos  mélodies  exactement  reproduites. 

0.  Douen. 

'69-7.  Psalraes  of  David  (in  english  meter,  Middelburgh,  iSqS).  In-16.  Suivi 
de  The  catéchisme,  or  manncr  to  feach  children  tlie  Christian  religion,  wherein 
the  Minister  demandeth  the  question  and  the  chikl  maketh  answer,  hy  John 
Calvin.  Middelburgh ,  B.  Schilders,  i5g8.  Deux  vol.  en  un. 

Le  titre  du  Psautier  manque.  La  me'lodie  du  psaume  100  est  celle  de  notre 
i36;  celle  du  62  est  celle  de  notre  io3;  celle  du  lio  est  empruntée  en 
partie  de  notre  iû3. 

Catal.  II  de  Tross,  i8-jo. 

698.  Divers  ofDavid's  Psalmes,  according  lo  the  French  l'orm  and  mètre, 
by  John  Vicars.  London,  bij  Thos.  Purfoot,  for  Henry  Seile. 

Voir  Cotton,  Editions  of  the  Bible,  etc.  Oxford,  1.^82,  p.  169,  et  Lowndes, 
Bibliographer's  Manual,  part.  X,  2768. 

Comm.  de  M.  Bernus. 

699.  Parochial  Psalmody  being  a  Collection  of  Psalm  and  hymn  tunes, 
suited  for  congregational  singing,  and  adapted  to  the  societys  :' Sélections 
from  the  Old  and  New  Versions  of  Psalms.  :i  London ,  printed  for  the  Society  for 
promoting  Christian  Kîiowledge,  i85i.  In-8°. 

Le  premier  morceau  du  recueil  est  notre  psaume  i36,  à  (juatre  parties, 
avec  cette  inscription  :  Claude  Goudimel.  First  printed  in  i5âS.  —  OrPharmonie 


012  BIBLIOGRAPHIE 

ii'esl  pas  celle  de  Goiulimel;  la   mélodie  n'est  pas  de   lui   non   pins,  mais  de 
Bourgeois,  el  elle  ne  Inl  pas  imprimée  avant  i55i. 

0.  Doiioi. 

EN   HONGROIS. 

[69.]    700.   Palmi  Davidis  versibus  linngaricis  reddili  per  Albertum  Mol- 
NAR,  adjectis  notis  mnsicis.  Basileabam ,  i66â.  In-8'\ 

Bibliolh.  de  l'Arsenal. 


701.  Psaumes  en  langue  Szent.  Utrecht,  i'j65.  In-8". 
Avec  mélodie. 

Calai  XXIV  (le  Beijevfs. 

EN  ESCLAVON. 

702.  Psaumes  avec  musique  et  liturgie  en  langue  esclavone.  1618.  l\\-h'\ 
Biblioth.  de  Genève. 

Bien  que  nous  ayons  trouvé  dans  le  Cantional  dahnatc  [Wittemberg,  i58â, 
in-16,  avec  riche  Lordure)  la  mélodie  du  psaume  G8,  avec  deux  notes  ajou- 
tées à  la  dernière  phrase,  nous  ne  pensons  pas  que  ce  recueil  soit  une  imita- 
tion du  Psautier  de  Marot  et  Bèze,  mais  bien  une  traduction  de  la  messe  alle- 
mande de  Luther.  Il  renferme,  en  effet,  des  litanies  et  des  Kijrie  eleison,  et  l'on 
sait  que  notre  mélodie  du  psaume  G8  est  d'origine  alsacienne. 

Collect.  de  M.  Fétis. 

EN   ITALIEN. 

702  bh.  Sessanta  Salmi  di  David,  tradotti  in  rime  volgari  italiane,  secondo 
la  verità  del  testo  hebreo.  Col  cantico  di  Simeone,  e  i  dicci  comandamenti 
délia  legge,  qui  cosa  insieme  col  canto.  Délia  stmnpn  di  Giovan  BaUista  Pineroli, 
iSjS.  In-32. 

M.  Cit.  L.  Frossard,  exemplaire  de  feu  A.  Coquerel  fils. 

702  1er.  I  sacri  Salmi  di  David,  messi  in  rime  volgari  italiane,  da  Giov. 
DioDATi. . .  et  compossi  in  musico  da  A.  G.  In  Haërlemme,  appresso  Jacob  Albertz , 
libraro  {nella  stampi  di  h.  van  Weshuch),  lOfl^i.  ïn-8". 

Bibliolh.  nuillnn.  de  Ijeijde. 


DU  PSAIJTIKIi.  G1;î 

SECONDE  PARTIE. 

PSAUMES  EN  VERS  FRANÇAIS 

INDÉPENDANTS   DE   CEUX   DE   MAROT   ET  DE  BÈZE. 


ADDITIONS   A  LA   BIBLIOGRAPHIE  DE   M.    BOVET. 

[7.]   708.  Les  cent  Psalmes  de  David  mis  eu  IVancois  par  Jean  Poictevin, 
à  IV  parties  par  Philibert  Jambe-de-Fer.  Poitiers,  Nicolas  Peletier,  i5âg.  In-8'\ 
Voir  ci-dessus,  II,  19,  pour  i'iuexaclitude  de  cette  date. 

Haag ,  France  prot. 

[7.J  70/1.  Les  cent  Psalmes  de  David  qui  restoieut  à  traduire  eu  rilhme 
l'rançoise,  traduictz  par  maistre  Jan  Poictevin,  cliautre  de  Suiule-Radegoude 
de  Poictiers.  Poictiers,  Nicolas  Peletier,  i55o.  Iu-12. 

Brunet  cite  une  édition  de  Paris,  Jean  Pmelle,  sans  date. 

Bihlioth.  Mazarine. 

706.  Pseaumes  (en  vers  libres)  avec  des  notes  par  Bldé.  i55i.  Iu-i-j. 
Bibliotheca  Bigotiana. 

706  bis.  Hymnes  spirituels  (de  Mathlrin  Cobdier).  Lyon,  i55'2. 
Bulletin,  ^'  série,  X  ,  365. 

[7.]  706.  Cent  Psalmes  de  David  qui  restoieut  à  traduire  ou  ritlime  l'rau- 
çoise,  traduictz  par  maistre  Jan  Poictevin,  chantre  de  Sainte-Radegoude  de 
Poictiers.  Mous ,  Jehan  Monsieur,  i55â.  Avec  grâce  et  priuilege  pour  quatre  ans. 
Iii-Sa. 

Relie's  avec  les  5o  psalmes  de  Marol  de  la  même  impression  et  delà  même 
date. 

M.  Al/r.  André. 

707.  Les  Cantiques  de  la  Bible  mis  en  vers  françois  par  Lancelot  de  Carle, 
évêque  de  Riez,  et  en  musique  par  Guill.  Belin,  chanoine  de  la  Sainte-Cha- 
pelle. Pa7'is.  Adrien  le  Roij.  i56o.  In-8"  obi. 

Biogr.  'les  musiciens. 


61/»  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

707  bis.  Cantiques  spirituels  (de  Mathurin  Cordier).  Lyon,  i56o. 
Bullct.,  9'  série,  X,  365. 

707  ter.  Sentences  extraictes  à  l'usage  des  enfants  hors  de  l'Escriture  saincte, 
auec  vingt-six  cantiques  (de  Mathurin  Cordier).  Lijon,  i56i. 

Bullet.,  s'  série,  X,  365. 

708.  Les  vingt-deux  ocfonnaires  du  psalme  cxix  de  David,  traduicts  par 
Jean  Poictevin,  mis  en  musique  à  IV  parties  par  Philibert  Jambe-de-Fer. 
Lijon,  Thomas  de  Stralon,  i56i.  ln-h°. 

Cité  dans  la  Biblioth.  de  Du  Verdier. 

708  bis.  Les  68  premiers  psaumes  en  vers  mesurés  par  Baïf.  i56(). 
OEuvres  (le  Baïf,  Paris,  Cha?y entier,  iSjS.  In-ia. 

708  ter.  Les  i5o  psaumes  en  vers  mesurés  par  Baïf.  iSjS. 
OEuvres  de  Baif,  Paris,  Cha)'pentier,  18'] 5.  In-12. 

708  quater.  Perles  d'eslite,  recueillies  de  l'infini  thresor  des  cent  cinquante 
Pseaumes  de  Dauid.  Traduit  d'italien  en  françois  par  l'auteur.  A  Vépée.  Par 
Jean  de  Laon,  iSjj.  In-12. 

Comm.  de  M.  de  Félice. 

709.  Hymnes  ecclésiastiques,  cantiques  spirituels  et  autres  meslanges, 
par  Guy  le  Fèvre  de  la  Boderie.  Paris,  Rob.  le  Mangnier,  loyS.  In-16. 

Catal.  de  la  vente  Potier,  iSjs,  et  le  Semeur  de  i83'j. 

710.  Cantiques  saints  mis  en  vers  françoys,  partie  sur  chants  nouveaux  et 
partie  sur  ceux  d'aucuns  Psalmes,  par  Ch.  de  Navières.  Anvers,  Plantin,  i5'jg. 
In- 1 9 . 

Biblioth.  nation. 

711.  Les  Pseaumes  en  vers  latins  et  françois,  mis  en  chant  à  IV  parties, 
par  P.  DE  Lestocart,  distingués  en  plusieurs  livres,  en  l'orme  de  motets.  Lijon, 
Bar  th.  Vincent,  i583. 

Biogr.  des  musiciens. 

[12.]  712.  Les  Pseaumes  penitenlicls  de  David,  tornez  en  prose  mesurée 
par  B.  d.  V.  (Blaise  de  Vigenère).  S.  /. ,  i58j.  In-16. 


DU  PSAUTIKR.  Glô 

Spécimen  du  psaume  xvi  :  Seigneur,  escoute  mon  innocence,  reçoij  ma  supplica- 
tion; preste  roreille  —  à  la  prière  —  de  mes  lèvres  qui  sont  sans  (loi. 

Biblioth.  Mazarine. 

718.  Les  i5o  psaumes  eu  vers  ordinaires  par  Baïf.  /JfVy. 
Œuvres  (le  Baif,  Paris,  Charpentier,  iSjS.  In-12. 

71Ù.  Méditations  chrestiennes  sur  les  sept  Psalmes  de  la  pénitence,  mises 
en  vers  François  par  le  P.  Tamisier.  Paris,  VAngelier,  i588.  In-8'\ 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

716.  Les  VII  Pseaumes  penitentiaux  en  vers  l'rançois  par  Nicolas  Bapin. 
Paris,  i588.  In-8°. 

Bibliotheca  Bigotiana. 

716.  Exposition  en  vers  l'rançois  du  Pseaume  xcv,  par  Gibon  Bavendus,  bé- 
nédictin, abbé  de  S -Vincent  du  Mans.  Paris,  1088.  ln-8". 

Lelong ,  Biblioth.  sacra,  et  comm.  de  M.  Bernus. 

717.  Cantiques  tirés  de  l'Ecriture  sainte,  des  Pseaumes  et  des  Propbèles, 
par  Pierre  Tamisier.  i5go. 

Lelong  et  Biogr.  Michaud. 

718.  OEuures  de  Philippe  des  Portes,  etc.  Troisième  édition.  Anucrs,  Ar- 
nould  Coninx ,  i5gi.  ln-18. 

Contient  les  cinq  psaumes  suivants  :  38,  5i,  88,  (jo  et  139. 

Biblioth.  Sainte-Geneviève. 

[  1 3.]  719-  Soixante  Pseaumes  de  David,  mis  en  vers  l'rançois  par  Philippe 
DES  Portes.  Tours,  Jamct  Mettayer,  ï%2.  Petit  in-i-j. 

Catal.  de  la  vente  Potier,  iSy?.. 

730.  Traduction  en  vers  des  psaumes  par  Pierre  Paparin  de  Ciiaumont. 
A-t-elle  été  imprimée?  Nous  n'en  connaissons  ])as  d'exemplaire. 

Ce  traducteur  s'était  montré  vaillant  capitaine  à  la  bataille  do  Moncontour, 
et  fut  nommé  évêque  de  Gap  à  la  place  de  Gabriel  de  Clermont,  devenu  pro- 
testant. Peu  avant  sa  mort,  qui  eut  lieu  en  1600,  le  capitaine-évéque  jeta  par 
la  fenêtre  le  pasteur  de  la  ville. 

Ballet.,  Il,  3j-2. 


G16  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

721.  Imitation  des  Pseaumes  de  la  Pénitence  de  Dauid,  aiiec  des  sonnets 
et  des  me'dilalions  sur  le  mystère  de  la  Rédemption,  par  Jean  de  l\  Geppède. 
Lyon,  i5gà.  In-S". 

Comm.  de  M.  Bernus. 

722.  Les  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  vers  françois  par  Phil.  des  Portes. 
Rouen,  Raph.  du  Petit-Val ,  i5gâ.  Vcili  in-12. 

Brunet. 

728.  Les  mêmes.  Paris,  ibg5.  In-8". 
Lelong,  Bihliotheca  sacra. 

7 2 4.  Paraphrase  et  méditation  sur  les  Pseaumes  de  la  Pénitence,  par  La 
Vallée,  s""  de  Montigal.  Paris,  Pâtisson,  i5g5.  In-S". 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

726.  Pénitence  royale  ou  Pseaumes  de  Dauid  en  vers  françois  par  Louis  de 
Galaup  de  Chasteuil,  conseiller  d'JEtat.  Paris,  i5g5.  In-U". 

Connu,  de  M.  Bernus. 

726.  Imitation  des  Pseaumes  de  la  pénitence  royale  par  L.  Gallaup,  s""  de 
Chasteuil.  Paris,  VAngelier,  i5g6.  In-S". 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

727.  La  même.  Paris,  rAngelier,  i5gj. ln-8°. 
Biblioth.  de  l'Arsenal. 

728.  Cent  Pseaumes  de  Dauid  mis  en  vers  françois  par  Piiil.  Despoutes, 
auec  quelques  cantiques  de  la  Bible,  etc.  Paris,  Mamert  Pâtisson,  l'jgj-  In-S". 

Brunet. 

[i5.]   729.  Les  mêmes.  Paris,  Estienne  Pâtisson,  10 gS.  In-8". 
M.  Bovet  a  écrit,  par  erreur,  cent  cinquante.  Les  cent  cinquante  parurent  pour 
la  première  fois  en  i6o3. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

780.   Les  mêmes.  Paris,  Mamert  Pâtisson.  logH.  lu-iG. 
Brunet,  et  Renouard,  Annales  des  Estienne. 


DU  PSAUTIER.  617 

■ySi.  Recueil  des  OEuvres  poétiques  de  Jean  Bertaut  (depuis  abbé  d'Aul- 
nay,  puis  euesque  de  Sees  et  aumosnier  de  Marie  de  Medicis).  Paris,  iGoi. 
In-S". 

On  y  trouve  la  paraphrase  en  vers  des  psaumes  i,  0,  kk,  ikh  et  1^7. 

Comm.  de  M.  Bernm. 

789.  Paraphrase  sur  treize  Pseaumes  de  Dauid,  en  vers  françois  par  Se- 
bastien Hardy.  Paris,  Tltierry,  i6oâ. \n-itî. 

Bibliotli.  de  l'Arsenal. 

733.  Les  cent  cinquante  Pseaumes. . .  de  Despoutes.  Paris,  Mamert  Pâtisson, 
i6o3.  In-12. 

Brunet. 

78^.  Les  vu  Pseaumes  en  vers  par  de  Maucouvent.  Paris,  lOo^i.  In-16. 
Bibliothcca  Bigoùana. 

'j3li  bis.  Les  CL  Pseaumes  de  David,  mis  en  vers  l'rançois  par  Philippe  des 
Portes,  abbé  de  Thiron,  Paris,  Abel  Lanf'elicr,  1600.  In-16. 

Biblioth.  du  prot.fr. 

735.  Les  Pseaumes  de  Desportes.  Pioiwn,  1606.  ln-12. 

Lelong ,  Bibliotheca  sacra. 

786.   Pseaumes  en   vers  mesurez  mis  en  musique  à   2 ,  3,  /t ,  5 ,   G,  7  et 
8  parties  par  Clâud.  le  Jeune,  etc.  Paris,  Pierre  Ballard,  1606.  In-/j"  obi. 
Dédiés  à  M»''  Odet  de  la  Noue. 

Complet,  Biblioth.  Sainte-Geneciève. 

[i5.]  787.  Cinquante  Pseaumes  de  Dauid...  par  Despoutes,  mis  en  mu- 
sique à8,  A,  5,  6,  7  et  8  parties  par  Denis  Cugnet.  Paris,  Pierre  Ballard, 
160J.  In-/i°. 

Taille,  Bibliollt.  Sainte-Geneviècc;  Basse-contre,  n"  863  du  calai,  de  Kirch'iojf  et 
Wigaiid,  septembre  iSy^. 

788.  Les  CL  Pseaumes...  |)ar  I'iiil.  Dkspoktks.  lioucii,  liaph.  du  Pctil-\al, 
1608.  In-i  2. 

Biblioth.  nation. 


> 


618  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

789.  Les  sept  Pseaumes  pe'nileiitiaux  en  vers  françois  par  Nicolas  Rapiin, 
dans  ses  Œuvres.  Paris,  1610.  In-U". 

Comm.  de  M.  Bernus. 

7^0.  Meslanges  de  musique  contenant  des  Chansons,  des  Pseaumes,  des 
Noeis,  de  Eustaghe  du  Gaurroy,  maistre  de  la  musique  de  la  chapelle  du  Roy. 
Paris,  1610.  ln-k°. 

Die  Tonwerke,  etc. 

7^ t.  Les  CL  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois  par  Pu.  Desportes,  etc. 
Rouai,  Raphaël  du  Petit-Val,  1611.  In-12. 

Bihlioth.  de  V Arsenal. 

7/12.  Les  mêmes.  Paris,  Mamert  Pâtisson,  i6i'2.  In-ia. 

Renouard,  Annales  des  Estienne. 

^k"^.  The'orèmes  spirituels,  par  Jean  de  la  Ceppède.  Toulouze,  i6i3.  Iii-iG. 
C'est  la  réimpression  des  psaumes  de  la  pénitence  et  autres   pièces    du 
n°  791.  Le  second  volume  parut  en  1691. 

Comm.  de  M.  Bernus. 

[18.]  ']Uk.  Les  CL  Pseaumes  de  David  mis  en  vers  françois  et  rapportez 
verset  pour  verset  selon  la  vraye  traduction  latine  reçue  en  l'Eglise  catholique, 
par  Jean  Metezeau,  etc.  Paris,  Robert  Fouet,  1616.  Ïn-S". 

Biblioth.  de  V  Arsenal. 

7^5.  Les  Pseaumes  de  David  avec  les  hymnes  de  D.  M.  Luther  et  autres 
docteurs  de  l'Eglise,  mis  en  vers  Irançois  selon  h(  rime  et  composition  alle- 
mande vulgaire,  et  usitée  es  Eglises  évangéliques  de  la  Germanie.  Monibéliard, 
Jacques  Foillet,  1618. 

Biblioth.  de  Stuttgart. 

[18.]  7ÛG.  Les  CL  Pseaumes,  etc.,  par  Jean  Metezeau,  etc.  Paris,  Loijson, 
16 ig.  In-12. 

Biblioth.  de  V  Arsenal. 

767.  Les  diverses  œuvres  de  l'illustrissime  cardinal  ou  Perron,  archevesque 
de  Sens,  etc.  Paris.  Antoine  Estienne,  i6-i-i.  In-fol. 

On  y  trouve  la  paraphrase  de  quatre  psaumes,  6,  io3,   i3G  et   i<j,  parmi 


DU  PSAUTIER.  619 

des  sonnets,  des  imitations  des  odes  d'Horace,  des  confessions  amoureuses  et 
une  entrée  de  Lallel. 
Biblioth.  nation. 

7A8.  Les  CL  Pseaumes  de  David  mis  en  rime  françoise  par  Ph.  Desportes, 
abbé  de  Thiron,  et  les  chants  en  musique  par  Denis  Caignet,  etc.  Paris,  Pierre 
Ballard,  16 -2 à.  In-8". 

Mélodie  seule. 

M.  Weckerlin  et  Biblioth.  de  l'Arsenal. 

[23.]   7^9.  Les  Psaumes  pénitenliaux  avec  quelques  hymnes  et  antiennes 
à  rhonneur  de  la  Vierge  Mère  de  Dieu,  par  Pierre  de  Brinon,  seigneur  de 
Meullers  et  du  Vautlichon,   conseiller  du  roy  au  })arlement  de  Normandie. 
Rouen,  Osmont,  16-26.  \\\-h". 
Biblioth.  de  l'Arsenal. 

760.  Prières  en  forme  de  paraphrase  sur  les  sept  Psalmes  pénitentiels, 
mis  en  vers  François  par  Pierre  le  Merat.  Troyes,  Laiidcreau,  16-26.  In-ia. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

751.  Les  OEuvres  de  François  de  Maluerbe.  Paris,  i63o.  hi-h'\ 
Biblioth.  nation. 

[92.]  762.  Les  CL  Pseaumes  de  David  et  les  x  cantiques  insérés  en  Toftice 
de  TEglise.  Traduits  en  vers  François  par  Michel  de  Marillac,  etc.  Paris,  Edme 
Martin,  i63o.  In-8". 

Biblioth.  de  l'Arsenal  et  de  Sainte-Geneviève. 

753.  Les  vu  Pseaumes  demessire  Honorât  deBueïl,  sieur  de  Ragan,  dédiez 
à  M""^  la  duchesse  de  Bellegarde.  Paris,  Toussainctdu  Braij,  i63i.  In-12. 
Ce  sont  les  psaumes  de  la  [)énitence  :  6,  3 1,37,  5o,  101,  129  et  163. 
Biblioth.  nation,  et  Biblioth.  de  l'Arsenal. 

76^.  Les  Pseaumes  de  la  pénitence  paraphrasés  en  vers  François.  Grenoble, 
i63i.  In- II". 

Biblioth.  de  Grenoble  et  comm.  de  M.  Arnaud. 

755.  Les  sept  Pseaumes  pénitentiaux  en  vers  François,  par  Jean  de  Saint- 
Masseu.  Paris,  i633.  In-S". 

Lelong ,  Biblioth.  sacra  et  conun.  de  M.  Bernas. 


020  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

[28.]  766.  Paraphrase  du  Pseaume  cxlviii,  Laudate ,  ("le. ,  en  vers  François, 
par  A.  GoDEAu.  Paris,  iSSj.  \n-k°. 

Biblioth.  de  Grenoble  et  comin.  de  M.  Arnaud. 

767.  Les  cantiques  de  l'Église  et  les  sept  Pseaumes  pénitentiaux  en  vers 
Irançois,  par  Jaques  Pigeon,  chanoine.  Paris,  i63'j.  In-8°. 

Lelong,  Biblioth.  sacra  et  comm.  de  M.  Bernus. 

758.  Paraphrase  des  Pseaumes  de  David  par  M.  N.  Guillebert,  prestre, 
dernière  e'dition,  reveue  et  corrigée.  Paris,  Claude  PreiuV homme ,  i638.  In-12. 

Biblioth.  Mazarine. 

769.  Pseaumes  pour  le  Roy  mis  en  vers  Irançois  avec  le  texte  latin  en  re- 
gard par  B0URLIER.  Paris,  De  Sommaville.  i6â5.  In-12, 

Biblioth.  de  l' Arsenal. 

760.  Les  Pseaumes  de  David,  fidellement  tournez  en  vers  François  selon 
leur  plus  vraye  interpre'talion ,  par  messire  Jean-Pierre  de  Reviglias,  comte 
de  Celles,  seigneur  de  Barroulx.  Dédiez  à  la  Royne,  etc.  Grenoble,  Claude  Bu- 
reau, 16 à6.  In-S". 

M.  le  pasteur  Corbière ,  de  Montpellier,  et  comm.  de  M.  Arnaud. 

761.  Le  Psautier  françois  par  Jean  le  Pigeon  (prêtre  du  diocèse  d'Avranches) 
en  autant  de  cjuatrains  que   l'original   a  de  vers.  Paris,  P.    Chaudière,  16 à6. 

Biblioth.  nation. 

[32.]  762.  Paraphrase  des  Pseaumes  de  David,  par  Antoine  Godeau, 
évêque  de  Grasse  et  de  Vence.  Paris,  veuve  Camusat,  ià68.  \n-h°. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

[32.]  763.  Airs  à  IV  parties  sur  la  paraphrase  des  Pseaumes  de  messire 
Ant.  Godeau,  composez  par  Jacques  de  Gouy,  chanoine  en  l'église  cathédrale 
d'Ambrun.  Paris,  Bobert  Ballard,  iGôo.  In-8°. 

Basse-contre,  M.  Weckerlin. 

76/1.  Les  Pseaumes  de  la  pénitence  de  David  mis  en  vers  françois  par 
François  Porchères  d'Arbaud.  Grem)ble ,  Mcolas,  i65i.  In-12. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 


DU  PSAUTIER.  621 

[32. 1  705.  Paraphrase,  etc.,  par  Aîntoine  Godeau,  mis  en  musique,  etc., 
par  Ant.  Lardenois.  Paris,  16Ô/1.  In-12. 

Biblioth.  de  Grenoble  et  comin.  de  M.  Arnaud. 

[32.]  76G.  Paraphrase  des  pseaiimes,  etc.,  par  Antoine  Godeau,  etc.,  mis 
en  musique  par  Artus  Aucousteaux,  etc.,  quatrième  édition,  revue  et  corrigée. 
Paris,  Pierre  le  Petit,  1606.  In-i  6. 

On  lit  dans  Tavertissement  du  libraire  :  M.  Gouij  a  fait  imprimer  des  airs  sur 
les  5o  premiers,  qui  sont  fort  beaux ,  et  on  m'a  assuré  quil  en  avoit  composé  sur  le 
reste.  Mais  comme  il  les  avoit  faits  pour  estre  chantez  à  quatre  parties,  V expérience 
a  fait  connoistre  qu'ils  ne  pouvoient  estre  exécutez  qu'avec  quelque  peine,  ce  qui  ne 
s'accorde  point  avec  l'intention  de  V  auteur...  Le  sieur  Artus  Aucousteaux.  ancien 
maistre  de  musique,  et  autrefois  haute-contre  de  la  musique  de  la  chapelle  du  roi/ 
Louis  XIII ,  a  réussi  à  peu  près  comme  il  souhaitoit. 

11  mourut  durant  l'impression,  et  Gobert  enjoliva  les  airs  à  partir  du 
psaume  93. 

M.  Weckerlin. 

[32.]  767.  Paraphrase  despseaumes,  etc.,  par  Antoine  Godeau,  etc.,  mis 
en  musique  ou  chant  spirituel...  par  Antoine  Lardenois.  Deuxième  édition. 
]658.  In- 16. 

Inconnu  à  Brunet.  —  C'est  par  erreur  que  M.  Hovet  date  cette  édition  de 

1688. 

MM.  Alfr.  André  et  Vidal. 

[32.]  768.  Paraphrase  des  |)seaumes,  etc.,  par  Antoine  (Jodeau,  etc.  mis 
nouvellement  en  chant  par  Thomas  Gobert,  maistre  de  la  musique  de  la  cha- 
pelle du  Roy,  et  chanoine  de  la  Sainte-Chapelle  de  Paris.  Cinquième  édition, 
revue  et  corrigée.  Paris,  Pierre  le  Petit,  ]65g.  In- 18. 

Le  faux  titre  porte  le  millésime  de  i656. 

Extrait  de  Tavertissement  du  libraire  :  Comme  on  a  trouvé,  dans  la  première 
édition  que  j'ai  faite  de  ces  pseaumes ,  que  les  chants  navoienl  pas  toute  la  grâce  qui 
estoit  désirée  pour  des  vers  si  admirables,  faij  prié  Monsieur  Gobert...  d'avoir  la 
bonté  de  les  refaire  avec  les  basses  pour  la  satisfaction  de  ceux  qui  aiment  à  chanter  à 
deux  parties. 

Dessus.  Biblioth.  de  l'Arsenal,  de  la  Sor.  bihli'/.  prol.  de  Paris,  et  M.  Gaiffe. 
769.  Dernières  œuvres  et  poésies  chrestiennes  de  Honorât  de  Bueil,  sei- 


()22  lUBLlOGUAPHIE  FRANÇAISE 

gneiir  de  IUcan,  lirées  des  Pseaumes,  du  Vieux  et  Nouveau  Testament.  Paris, 
Lami/,  1660.  Iii-8'\ 

Bibliolh.  de  l'Arsenal  et  BihUolh.  nnlioii. 

770.  Paraphrase  des  Pseaumes  de  David  par  N.  Frenicle,  conseiller  du 
Roy  en  sa  cour  des  monnoyes.  Paris,  vefve  Henri  Sara  cl  Ant.  Merius  et  Jean 
Gil'narcl,  1661.  In-18. 

Bibliolh.  (le  l'Arsenal  et  de  la  Soc.  prot.  de  Paris. 

[32.]  771.  Paraphrase  des  Pseaumes  de  David  en  vers  francois  par  An- 
toine GoDEAu,  ëvêque  de  Grasse  et  de  Vence,  nouvellement  mise  en  musique, 
ou  chant  spirituel  et  facile  pour  la  consolation  des  âmes,  par  Antoine  Larde- 
NOis.  Imprimé  aux  dépens  de  Fauteur,  1668.  In- 18. 

M.  Arnaud  et  Biblioth.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

772.  Stances  chrétiennes  sur  divers  passages  de  l'Fcriture  sainte  et  des 
Pères.  Première  édition.  Paris,  Demjs  Thierry  et  Claude  Barbin,  166g.  In- 18. 

Contient  quelques  versets  de  psaumes. 

Biblioth.  de  l'Oratoire. 

773.  Stances  chrétiennes,  elc.  Deuxième  édition.  Paris,  Demjs  Thierry  et 
Claude  Barbin,  i6jS.  In- 18. 

Bibliolh.  de  l'Oratoire. 

[32.]  77/1.  Paraphrase,  etc.,  par  Antoine  Godeau,  etc.  Dernière  édition 
reveue  exactement  et  les  chants  corrigez  et  rendus  propres  et  justes  pour 
tous  les  couplets  par  M"  Thomas  Godeut.  Paris,  Pierre  le  Petit,  iS-jG.  In-S". 

Dessus,  Biblioth.  de  Stuttgart. 

775.  Poésies  chrestiennes  contenant  diverses  paraphrases  sur  les  Pseaumes 
de  David  par  le  président  Nicole.  Paris,  De  Cercy,  iGjG.  In- 12. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

77G.  Recueil  de  poésies  chrétiennes  et  diverses,  dédié  à  iM^''  le  prince  de 
Conty,  par  M.  de  la  Fontaine.  Paris,  .Jean  Coûterai,  iG"] g.  In-18. 

Contient  des  psaumes  de  divers  haduclcurs,  dont  un ,  le  \vii%  de  Lafoii- 
taine. 

Uiblioth.  de  l'Oratoire. 


DU  PSAUTIER.  '  G23 

777.  Mélanges  de  diverses  poésies  divisez  en  qiialre  livres  [par  le  P.  Michel 
Maudcit,  de  rOratoire].  Lîjoii,  Jean  Ccrte,  1681.  In- 12. 

Il  s'y  trouve  deux  psaumes  :  les  loc)  et  i3G. 

Ces  psaumes,  dont  M.  Bovet  ne  donne  pas  la  date  d'impression,  sont  restés 
manuscrits,  d'après  le  P.  Lelong,  qui  appartenait  à  la  même  compagnie. 

Comni.  de  M.  Beniiis. 

[^5.]  778.  Les  Psaumes  de  David  nouvellement  traduits  en  vers  françois. 
Paris,  P.  le  Petit,  168 à.  ïn-i  2. 

Biblioth.  nation. 

[82.]  779.  Paraphrase  des  Pseaumes,  etc.,  par  Antoine  Godeau,  etc.,  mis 
en  chant  par  Thomas  Gobert.  Paris,  Denis  Thierry,  1686.  In-16. 

Cette  édition  est  prohablement  la  dernière;  car  la  traduction  de  l'évèque 
Godeau  fut  supprimée  par  ordre  du  t5  février  1G86. 

Dessus,  M.  Wecherlin. 

780.  Les  Psaumes  de  David  nouvellement  traduits  en  vers  françois.  Paris, 
P.  le  Petit,  1688.  In-i^. 

Biblioth.  nation. 

781.  Traduction  en  versa  la  lettre  des  Pseaumes  de  la  j)énitence  de  Da- 
vid, etc.,  par  Écuyer,  sieur  d'Acv.  Paris,  Barillerot,  1688.  ln-12. 

Biblioth.  de  F  Arsenal. 

[61.]  782.  Sonnets  chrétiens  sur  divers  sujets,  divisez  en  lY  livres,  par 
Laurent  Drelincourt.  Dernière  édition,  à  laquelle  en  a  ajouté  les  pseaumes 
penitentiaus  en  vers  héroïques  par  le  même  auteur.  Ouvrage  posthume.  Ge- 
nève, Sam.  de  Tournes,  16g à.  In-8°. 

Biblioth.  wallon,  de  Leyde. 

783.  Paraphrase  sur  les  sept  Pseaumes  de  pénitence,  avec  quelques  autres 
cantiques.  Angers,  P.  Yvain,  i6()j.  In- 12  de  2a  pages. 

Opnscnles  sacrés,  voir  ci-dessous  n°  Si5 ,  et  conim.  de  M.  Bernns. 

78Û.  Cantiques  spirituels  sur  les  principaux  mystères  de  notre  religion, 
avec  les  sept  Pseaumes  de  la  Pénitence,  paraphrasés  pour  les  missions  et  les 
catéchismes.  Paris,  J.  de  Nulhj,  i6gg.  I11-12. 

Opuscules  sacrés,  voir  ci-dessous  n"  8i5 ,  et  comni.  de  M.  Bernus. 


(i2Zi  BIBLIOGRAPHIR  FRANÇAISE 

785.  Modèle  des  Pénitens  ou  paraphrase  nouvelle  en  vers  i'rançois  des 
sept  Pseaumes  de  la  pénitence,  elc,  par  Jean  Mâugard,  de  Troyes.  Paris, 
D'Hounj,  ijoa.  In-12. 

Biblioth.  de  l'Arsenal  et  Bibltolh.  nation. 

786.  Stances  chrétiennes,  etc.  Cinquième  édition,  revue  et  augmentée  par 
Tahbé  Testu,  de  l'Académie  françoise.  Paris,  JMcoIas  le  Clerc,  i-joa.  In-12. 

Biblioth.  de  l'Oratoire. 

787.  Les  Pseaumes  que  l'on  appelle  pénitentiaux  et  quelques  autres  qu'on 
donne  pour  essai  d'une  nouvelle  version.  Amsterdam,  Desbordes,  ijoG.  In-8°. 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

[5o.|  788.  L'esprit  de  David  ou  traduction  nouvelle  des  cent  cinquante 
Pseaumes  avec  des  réflexions  morales  par  Eustache  le  Noble.  Paris,  Claude 
Cellier,  ijo6.  In-8°. 

Biblioth.  nation. 

789.  Cantiques  spirituels  sur  les  points  les  plus  importans  de  la  religion 
et  delà  morale  chrétienne...  sur  des  airs  d'opéra,  vaudevilles  choisis,  etc., 
par  l'abbé  Pellegrin.  Deuxième  édition.  Paris,  Nie.  le  Clerc,  ijoO.  In-8". 

M.  Weckerliii. 

790.  Poésies  de  M""^  Deshoulières,  nouvelle  édition.  Paris.  Jean  Villetle, 
tyo-j.  In-8''. 

Contient  quelques  |)saumes. 

0.  Doiien. 

791.  Noels  nouveaux,  chansons  et  cantiques  spirituels  sur  divers  passages 
de  l'Evangile,  des  Pseaumes...  composez  sur  les  plus  beaux  chants  des  iVoels 
anciens,  sur  des  airs  d'opéra,  etc.,  par  l'abbé  Pellegrin.  Paris,  Nicolas  le  Clerc, 
6  recueils  parus  de  ijoj  à  ijii.  Tn-8". 

M.  Weckerlin. 


799.   Le  Psautier  rendu  en  vers  I'rançois  par  Pierre  de  Porrade,  chevalier, 
té  ms.  à  la  mort  de;  l'auteur.  /yofS'. 

Lelong,  Biblioth.  sacra,  et  coinm.  de  M.  Bernns. 


DU  PSAUTIER.  025 

[5o.J  798.  L'esprit  de  David  ou  nouvelle  traduction  des  cent  cinquante 
Pseaumes,  par  le  Noble.  Paris,  veuve  Morenu,  ijis.  In-19. 

Biblioth.  nation. 

79/i.  Cantiques  spirituels  sur  les  principales  vérités  de  la  morale  chré- 
tienne ,  avec  des  paraphrases  de  quelques  Pseaumes  et  des  Hymnes  du  dimanche 
et  fêtes  de  l'année,  qui  se  peuvent  dire  sur  les  chants  de  l'Église.  Paris,  veuve 
Saugrain,  ijiQ.  In- 12. 

ffOn  a  choisi  pour  les  paraphrases  des  Pseaumes  plusieurs  traductions  de 
M.  Godeau,  qui  n'avoient  point  été  faites  pour  être  chantées  et  qui  ne  vont 
point  au  chant.  « 

Opuscules  sacrés,  voir  ci-dessous  n"  8i5 ,  et  comm.  de  M.  Bernus. 

795.  Cantiques...  par  l'abhé  Pellegrin,  réimprimés  pour  les  dames  de 
Saint-Cyr.  Paris,  ijiS.  \n-S". 

M.  Weckerlin. 

796.  Odes  sacrées  sur  les  plus  importantes  veritez  de  la  religion  et  de  la 
morale,  avec  deux  discours  en  vers  et  une  lettre  de  Jean  Pic  de  la  Mirandole. 
Paris,  Jacques  Estienne,  ijiS.  In-8°. 

Contient  une  traduction  nouvelle  de  quelques  psaumes. 

Biblioth.  de  l'Oratoire. 

797.  Psaumes  en  vers  par  .Iean  Henri  de  Lombard,  seigneur  de  Gourdon, 
restés  ms.  à  sa  morl.  ijsi. 

Lelong,  Biblioth.  sacra,  et  comm.  de  M.  Bernus. 

798.  Œuvres  mêlées  de  M.  de  R.  B.  (de  Rosel  Beaumont)  contenant  diverses 
pièces  en  prose  et  en  vers.  Amsterdam,  ijaa.  In-12. 

Il  s'y  trouve  quelques  psaumes  paraphrasés,  entre  autres,  le  1"  et  le  100". 
Note  marginale  à  la  main  :  De  Rosel  Beaumont,  natif  de  Castres,  protestant  ré- 
fugié, mort  à  Berlin,  ijsg.  [Ducatiana,  VI,  §  98.) 

Biblioth.  nation. 

799.  Mélanges  de  diverses  poésies  divisez  en  quatre  livres  [par  le  P.  Michel 
Mauduit,  de  l'Oratoire].  Nouvelle  édition,  corrigée  et  très  augmentée.  Lyon, 
Certe,  ij^S.  In- 12. 

Quérard,  France  litlér. ,  et  comm.  de  M.  Bernus. 


(^^20,  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

800.  Les  sept  Pseaumes  de  la  pe'nitence  tratliiils  en  canliques  notés  sur 
diffe'reiils  airs,  etc.  Paris,  Ballard,  ijqo.  In-8". 

Biblioth.  de  l'Arsenal. 

801.  Pseaumes  et  cantiques  en  vers  par  Tabbë  Pellegrin.  Paris,  ijsO. 
In-8". 

Biblioth.  Sninte-Genevihve. 

801  bis.  Cantiques  spirituels  sur  des  airs  d'opéra,  etc.,  par  Fabbé  Pelle- 
grin. Nouvelle  édition.  Paris,  l'j^S.  In-8". 

N°  a5  du  catal.  20  de  la  veuve  Hénaux,  novembre  18'] à. 

802.  Le  vray  cbrétien  instruit  et  sanctifié  dans  ses  exercices.  Heures  nou- 
velles avec  des  explications  sur  toutes  les  prières,  sur  les  Psaumes  et  les 
Hymnes  de  l'Église .  réduites  en  cantiques,  par  le  sieur  de  Vignolles,  cl'  de 
Sorbonne.  Paris,  Delusseux  et  J.  F.  Hérissant,  lySj.  In- 12. 

Opuscides  sacrés,  ^772.  Comm.  de  M.  Bernus. 

803.  Poésies  morales  et  chrétiennes,  etc.  Paris,  Briasson,  ijùo.  3  vol. 
in- 19. 

Contient  des  psaumes  de  divers. 

0.  Dotten. 

So II.  Double  traduction  littérale  et  poétique  des  Pseaumes  de  David,  sui- 
vant la  Vulgate.  Paris,  Thiboust,  vers  ijûâ. 

Extrait  de  la  Le«re  f?e  V auteur  de  la  Double  traduction,  etc.  Paris,  Thiboust, 
lyàù,  In-8". 

Biblioth.  nation. 

805.  Le  Parnasse  chrétien,  ouvrage  divisé  en  deux  parties  dont  l'une  va 
jusqu'à  Jésus-Christ  et  l'autre  jusqu'à  nous  [parle  P.  Chabaud,  de  l'Oratoire]. 
Paris,  Lottin  père  et  fils  et  J.  H.  Bâtard ,  fjhS.  In-i8. 

Contient  quelques  psaumes. 

Biblioth.  de  l'Oratoire. 

806.  Sentiments  d'une  âme  pénitente  sur  le  Pseaume  Miserere.  Par  Ma- 
dame D***,  traduit  en  vers.  Munich,  s.  d  [versi'jûS).  ln-l\°. 

«Cette  paraphrase  a  pour  auteur  Marie-Antoinette,  électrice  de  Saxe,  qui 
la  fit  graver  tout  entière  en   100  planches  par  F.  Xavier  Jungvvierth;  celte  édi- 


DU  PSAUTIER.  C>'21 

lion  lui  clislribuée  à  des  souverains  et  autres  personnages.  Il  y  en  a  une  autre 
imprimée  avec  luxe  en  96  pages  in-/i",^i 

Fvcijtag ,  AdparaUis  UUeravius.  Comm.  de  M.  Beniiis. 

807.  Poe'sies  variées  de  M.  de  Coulanges,  divisées  en  quatre  livres.  Paris, 
Valleyres,  Cailleau.  Petit  in-S". 

M.  Bovet  en  place  la  date  de  1761  à  1756.  tfOn  y  trouve,  dit-il,  quelques 
odes  tirées  des  psaumes.  Ne  pas  confondre  Tauteur  avec  le  marquis  de  Cou- 
langes,  n 

M.  F.  Bovet. 

808.  Nouvelles  odes  sacrées  sur  les  Pseaumes  qui  se  disent  le  dimanche  à 
vespres,  à  complies,  etc.  Paris,  P.  AL  le  Prieur,  1^55.  In-12. 

Biblioth.  nation. 

809.  Nouvel  essai  de  poésies  sacrées  ou  nouvelle  interprétation  en  vers  de 
Cantiques  de  TEscriture  et  de  Pseaumes,  etc.,  par  M.  l'abbé  Seguv,  de  l'Acadé- 
mie Françoise,  abbé  de  Genlis  et  chanoine  de  Meaux.  Meaux,  Laurent  Courtois, 
sans  date.  Tn-12. 

L'approbation  est  de  1766.  Contient  29  psaumes. 

Biblioth.  nation. 

810.  Traduction  des  Pseaumes  et  des  trois  cantiques  du  N.  T.  en  vers 
François  par  Monsieur  G***  (Gaune  de  Cangy),  chevalier  de  S^-Maurice.  Pétris, 
ij63.  In  12. 

M.  F.  Bovet. 

811.  OEuvres  choisies  de  M.  Rousseau.  Nouvelle  édition.  Paris,  Briasso)t , 
Saillanet  Nijon,  veuve  Desaint,  Bailly,  ijOS.  In- 18. 

On  y  trouve  ik  odes  tirées  des  psaumes. 

liiblioth.  (le  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

812.  Les  Pseaumes  de  David  en  vers  François  par  divers  auteurs,  Basle, 
Charles- Aiigustc  Serini,  ijSô.  In-S". 

M.  Arnaud. 

[70.]  810.  OEuvres  de  M.  de  Bologne,  des  académies  des  belles-lettres 
de  la  Rochelle,  d'Angers,  de  Marseille,  et  de  Messieurs  les  Inesiricati  de  Bo- 
logne, dédiées  à  Feu  Ms""  le  Dauphin  dans  les  éditions  de  17^6  et  1758.  Nou- 


G-28  BIBLIOGRAPHIE  FRANÇAISE 

velle  édition,  corrigée  et  considérablement  aufjmenlée.  Paris,  Aiil.  Harodcl , 
ijOg.  In-12. 

On  Y  trouve  20  odes  tirées  des  psaumes. 

BihUolh.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

816.  Poésies  tirées  des  saintes  Ecrilures,  dédiées  à  M"""  la  Daupbine  ,  par 
M.  DE  Reyrac,  chanoine,  etc.  Paris,  Delalain,  ijjo.  In-8". 

ccCet  ouvraj^e  contient  les  paraphrases  d'un  bon  nombre  de  psaumes,  mais 
ordinairement  l'auteur  a  fondu  très  librement  plusieurs  psaumes  en  un,''i 

M.  Bernus  et  Biblioth.  de  l'Oratoire. 

81 5.  Opuscules  sacrés  et  lyriques  ou  cantiques  sur  difîérens  sujets.  Paris, 
Crapart,  7773.  In-8". 

Le  tome  III  contient,  pages  v-xxxvi,  une  Notice  des  cantiques  qui  ont  paru 
depuis  1 586  jusqu'en  1779. 

Comm.  de  M.  Berinis. 

816.  Les  lyriques  sacrés.  Orléans,  Coiirct  de  Villeneuve,  l'jjâ.  In-i9. 
Recueil  de  psaumes  traduits  par  les  Racine,  Lcfranc  de  Pompignan,  De  Ro- 

logne,  l'abbé  de  Reyrac,  etc. 

Biblioth.  de  l' Institut,  Q  5og. 

817.  Le  lyrique  chrétien  ou  recueil  de  poésies  sacrées  imitées  des  Pseaumes. 
Paris ,  Costard ,  ijjO.  In- 1 2 , 

C'est  la  réimpression  des  Œuvres  de  M.  de  Bologne. 

Biblioth.  de  l' Institut,  Q  5io. 

Si']  bis.  Les  Pseaumes  de  David,  en  vers  François  par  divers  auteurs. 
Basle,  chez  Charles- Auguste  Sarini,  ijjG.  \n-S°. 

Biblioth.  duprot.fr. 

818.  Cantiques  adaptés  à  la  doctrine  et  à  la  méthode  du  Catéchisme  d'Hei- 
delberg,  imités  d'un  original  allemand  imprimé  à  Berne  chez  Emmanuel 
Hortin,  l'an  1780,  par  J.  Gross,  pasteur  des  Eglises  de  Court  et  de  Grandval. 
Lausanne,  Société  lijpographicpie ,  ijSS.  In-t'j. 

Biblioth.  de  l'Oratoire. 

819.  Le  même  ouvrage,  imprimé  sans  lieu,  ni  nom  d'imprimeur,  ni  date, 


DU  PSAUTIER.  OâO 

avec  une  liannouie  à  IV  parties,  qui  n'est,  ni  celle  de  Goudiinel,  ni  celles  de 
Lausanne  1801  et  1818. 

Bibliolh.  (hiprol.fr. 

[Gi.]  820.  Sonnets  chrétiens,  etc.,  par  Laurent  Drelingourt.  Leijde,  S.  et 
J.  Luchtinans ,  i^Sj.  Petit  in-8°. 

Bibliolh.  wallon,  de  Letjde. 

891.  Les  lyriques  sacres  ou  chefs-d'œuvres  (sic)  poe'tiques  en  ce  genre, 
dëdie's  à  la  jeunesse  par  M.  Couret  de  Villeneuve.  2*  édition.  Paris,  Nijon  aîné 
et  fils,  l'jSg.  In-i  2. 

Bibliolh.  de  VOraloire. 

822.  Petite  encyclopédie  poétique,  etc.  Poésies  sacrées.  Paris,  Capelle  el 
Renand,  18 o5.  In- 18. 

Contient  des  psaumes  de  Piron,  Laniotle,  Lebrun,  P«aoan,  M™"  Desliou- 
lières,  etc. 

Bibliolh.  de  l'Oraloire. 

828.  Le  Nouveau  Parnasse  chrétien  ou  choix  de  poésies  morales  el  chré- 
tiennes. Seconde  édition.  Paris,  Charles  Villel,  1S08.  In-18. 
Contient  des  psaumes. 

Bibliolh.  de  l'Oraloire. 

82^.  Six  psaumes  et  le  Cantique  de  la  Vierge  traduits  en  vers  [)ar  l'abbé 
Frélaut. 

Nous  ignorons  s'ils  ont  été  imprimés. 
Archives  da  Christian.,  1818. 

826.   Psaumes  de  Despoutes  avec  musique.  i8-iâ. 
Biogr.  générale. 

82G.  Traduction  conq)lète  des  psaumes  en  vers  français  sur  les  textes  hé- 
breux, des  Lxx  et  de  la  Vulgate,  par  Enlaiît  de  Cuvndval.  Seconde  édition. 
Paris,  J.  S.  Merlin,  18-28.  In-8". 

Bibliolh.  de  la  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris. 

|Gi.]   827.   Sonnets  chrétiens,  etc.,  par  Laurent  Drelincourt.  Amsterd'im 
el  la  Haye,  héritiers  //.  (Jartman,  etc.,  180O.  Petit  in-8". 
Bibliolh.  irai  Ion.  de  Le  y  de. 


030  r>  I B  L 1 0  G  11  A IM J 1 E  F  11  A  N  Ç  AISE 

828.  Clianls  sacrés  ou  psaumes  et  cantiques  en  vers  français  avec  le  texte 
latin  en  regard  par  M.  Alexandre  Guillemin,  etc.  Paris,  A.  Jcnnlhon  cl  Mazuyer, 
i836.  2  vol.  in-1  -2. 

Contient  les  psaumes  de  Toffice. 

0.  Donen. 

829.  Psaumes  de  David  traduits  en  vers  français  par  M***.  Mis  en  musique 
avec  accompagnement  de  piano  ou  orgue  et  dédie's  à  AI»'  l'archevêque  d'Ama- 
sie  par  M.  de  Laflèciie.  Paris,  Janct  et  Cotelle,  s.  date.  Grand  in-^". 

Chœurs  à  trois  parties,  avec  soli. 

BibUolh.  du  prot.  Jr. 

899  bis.  Poe'sies  chrétiennes  par  Montgarnier.  Paris,  Debécourl,  iHà'S. 
ln-18. 

Contient  quelques  [)saunies. 

BibJiodi.  de  rOraloih'c. 

830.  Les  chanis  de  repentir  ou  Psaumes  de  la  pénitence.  Traduction  nou- 
velle en  vers  par  M.  B.  S.  (Boutal-Samson),  du  collège  Stanislas.  Paris,  librairie 
des  livres  liturgiques  illustrés,  18 àj.  In- 12  de  71  pages. 

M.  F.  Bovet. 

83 1 .  Essai  de  traduction  nouvelle  en  vers  français  des  Psaumes  de  David  par 
J'  L'  C'"  (Constantin),  de  Genève.  Paris,  veuve  Smith,  18 âS.  Grand  in-8°  de 
36  pages. 

Contient  dix  psaumes  (106,  139 ,  102,  1/16,  90,  66,  38,  68,  33,  91). 

Biùlioth.  de  la  Soc.  bihiiq.  prot.  de  Paris. 

832.  Les  sept  Psaumes  de  la  Pénitence  et  le  Te  Deum,  traduction  en  vers 
français  par  S'-Joseph  Lagogley.  Lille,  Ueboux,  18 à().  In-32. 

Bibliotli.  nation. 

833.  Les  Psaumes  qui  prophétisent  la  passion  de  Noire  Seigneur  Jésus 

et  la  ruine  des  impies;  traduits  ])ar  B.  E.  D.  M.   (haron  Eugjîne  du  i\I l). 

Bruxelles,  Stapleaux,  1800.  In-18  de  128  pages. 

«Traduction  de  la  moilié  de  l'œuvie  du  prophète-roi,  c'est-à-dire  de 
75  psaumes,  rendus  en  vers  frauçais  facih'S  et  coulants,  par  un  gentilhomme 
houiguignon,  qui  n'a  |)as  voulu  se   faiie  connaître.    Pendant  un    séjour   mo- 


DU  PSAUTIEIl.  (ilM 

inentané  à  Bruxelles,  il  a  l'ait  imprimei'  sous  ses  yeux  ce  bon  el  beau  pelit 
volume."  {Bulletin  du  Bibliophile  belge,  t.  VII.) 

Coinin.  de  M.  Bcvnus. 

836.  Traduction  des  Psaumes  de  la  Pénitence  eu  vers  français  par  le  comte 
Terrasse  de  Tessonet.  CharoUcs,  //.  Damelet,  iHB'T..  In-8°. 

Biblioth.  nation. 

835.  Poe'sies  Irançaises  d'une  Italienne,  par  M""''  A.  S.  Sasserno,  de  Turin. 
Paris,  A.  Delahays,  i855.  In- 19. 

Ne  contient  que  la  paraphrase  de  deux  psaumes;  mais  une  note  avertit 
le  lecteur  que  tr  l'auteur  se  propose  de  publier  une  traduction  libre  des 
psaumes.  ^1 

M.  F.  Bovet. 

830.  Hymnes  et  cantiques,  poe'sies  religieuses  par  L.  Filhol.  Paris.  CJi. 
Mi'i/rueis ,  i86().  In- 1 9 . 

Contient  la  para|)lirase  de  douze  psaumes. 

M.  F.  Bovet. 

837.  Echos,  par  Escuenauer.  Paris.  iH-^h.  ln-18. 
(-ontient  quel((ues  psaumes. 

0.  Doiicn. 


0  V  0^ 


APPENDICE  III. 

(Tome  I,  pages  ()6()  el   G5o,   053-0.^)8,  ()G3-GGi>,  678.) 


LE  CONTINUATEUR  DE  BOURGEOIS. 


La  lumière  finira  par  se  faire  complète  sur  ce  point.  On  a  vu  plus  haul 
que  l'auteur  des  mélodies  des  derniers  psaumes  de  Bèze  n'avait  Irouvé  pour 
soixante-deux  psaumes  que  quarante  mélodies,  bien  inférieures,  pour  la  plu- 
part, à  celles  de  son  devancier.  Quel  était  ce  musicien  médiocre?  Guillaume 
Fabri  exerçait-il  encore,  en  i56i,  les  fonctions  de  cbantre  à  Genève?  Efait-il 
chantre  secondaire  ou  principal?  Connnent  s'appelait  celui  dont  la  Compagnie 
des  pasteurs  se  plaignait,  le  3o  octobre  de  la  même  année,  blâmant  sa  négli- 
gence à  instruire  les  enfants  et  déclarant  sa  voix  insuffisante  pour  Saint-Pierre, 
et  bonne  tout  au  plus  pour  la  Madeleine  ou  Saint-Gervais?  Nous  l'ignorions 
absolument.  Puis,  M.  Henri  Bordier  découvrit,  dans  les  Comptes  des  recettes  et 
dépenses  pour  les  pauvres,  qu'en  juin  et  juillet  i56i,  maistre  Pierre  le  chantre 
avait  touché  une  faible  somme  d'argent  pour  avoir  mis  les  psalmes  en  musique.  l  * 
Maintenant,  M.  Georg  Becker,  de  Lancy,  à  qui  nous  devons  déjà  des  commu- 
nications du  plus  haut  intérêt,  nous  écrit  :  cr  Votre  maître  Pierre  ne  serait-il 
pas  Pierre  Dubuisson,  qui  figure  à  la  page  58  de  mon  livre  sur  La  musique  en 
Suissefii  Or,  à  la  page  indiquée,  nous  trouvons  :  i565,  6  décembre.  Pierre  Du- 
buisson, chantre,  reçoit  la  bourgeoisie  gratis  à  Genève.  Il  est  donc  possible  que  le 
continuateur  de  Bourgeois  s'appelât  Pierre  Dubuisson;  l'hypothèse  est  même 
probable;  mais  la  preuve  positive  fait  encore  défaut,  et  cette  preuve  est  d'au- 
tant plus  nécessaire  que,  à  la  date  du  3o  juin  i568,  un  autre  chantre  du 
nom  de  Pierre,  Pierre  Dagues,  de  Montheroux,  en  Quercy,  recevait  également 
la  bourgeoisie.  Les  Pierre  étaient  alors  si  nombreux  qu'il  a  pu  y  en  avoir 
plusieurs  à  la  fois  dans  les  diverses  églises  de  Genève,  et  les  changements 
étaient  assez  fréquents  pour  que  le  Pierre  de  i565  ne  soit  pas  nécessaire- 
ment le  même  que  celui  de  i56i.  Toutefois,  il  faut  le  reconnaître,  la  ques- 
"tion  a  fait  un  nouveau  pas,  (|ui  n'est  malheureusement  pas  encore  le  dernier. 


C  '>  ^' 


APPENDICE   IV. 

(Voir- ci-di'ssiis  lonio  II,  pajjes  27,  'M\ ,  ha.) 


MELISSUS. 


Aux  harinonistcs  qui  oui  travaillé  sur  les  mélodies  du  Psautier  hugueuot 
il  faut  ajouter  Paulus  Melissus  Schedius,  Francits  Gennamis,  cornes  palatinus, 
cqucs  onratus  et  civis  Bomaniis ,  ainsi  que  l'a[)pelle  Boissard,el  dout  M.  G.  Bec- 
ker,  de  Laucy,  uous  envoie  le  psaume  cxxviii,  qu'il  a  Irouvé  dans  un  opuscule 
intitulé  :  In  nuptias  Philippi  Siephani  Sprciifjei'i  et  Barhavœ  Uupelke,  celehratas 
IX  decemb.  onno  Christi  i5jâ.  Elegia  Jonn.  Postlnl ,  m.  Plaquette  in-/i"  de  8  pajjes, 
dont  le  tilre  prend  la  première,  Tépitlialame  la  seconde  et  la  troisième,  le 
psaume  harmonisé  par  Melissus  la  quatrième  et  la  cinquième,  le  même  psaume 
harmonisé  par  Goudimel  la  sixième  et  la  septième,  et  le  texte  du  psaume  la 
huitième. 

Le  poèt(!  aucpiel  ses  vers  latins  avaient  valu  le  surnom  de  Pindarc  de  l'Alle- 
mag^ne  était  donc  aussi  luusicien.  Fils  de  Baltliazar  Schedius  et  d'Attilia  Me- 
lissa,  il  était  né  le  aodécendjre  i53c),  à  Melrichstadt,  en  Franconie,  et  avait 
pris  de  sa  mère  le  nom  de  Melissus,  qu'il  illustra  de  honne  heure.  A  la  de- 
mande! de  l'électeur  palatin  Frédéric  III,  grand  admirateur  des  mélodies  du 
Psautier  huguenot,  il  traduisit  en  allemand  cinquante  de  nos  psaumes  (  Bo- 
vet,  p.  76  et  398),  (jui  lurent  imprimés  à  Heidelberg,  en  1572,  sous  le  tilre 
suivant  :  Dl  Psalmen  Davlds  in  Teutische  gesangrcymen ,  nach  Franzosisclicr  melo- 
deicn  imt  sijlhcn  art,  mit  sonderlichemjleise  gebiacht  von  Mclisso.  Samt  dem  Bihlischcn 
texte  :  auch  iglicher  psalmen  kurtzen  inhalte  und  gehàttin.  La  Nouvelle  Biographie 
générale  (Didot)  lui  attribue  :  Die  vicrzig  crsten  Psalmen  vcrdcutschet ,  lôja.  Ni 
ce  titre,  ni  le  nombre  (Quarante  qu'il  indique  ne  répondent  au  titre  et  au 
nombre  donnés  par  M.  Bovet,  évidemment  plus  exact.  Quand  Lobwasser  eut, 
à  son  tour,  traduit  notre  Psautier,  une  lutte  assez  vive  éclata  entre  les  deux 
traducteurs.  Aous  en  avons  dit  un  mot  plus  haut,  aussi  bien  que  de  l'amitié 
qui  unissait  Melissus  à  Goudimel,  lequel  a  niis  en  musique  au  moins  une  de 
ses  pièces  (1570).  Pendant  ses  voyages  en  France,  Melissus  s'était  également 


GSC) 


MELISSUS. 


lié  avec  Raimis,  Bèze,  Baïf,  Dorât,  Lainbliii,  elc.  Ti  parait  aussi  que  c'est  à  tori 
qu'il  a  été  accusé  par  Scaliger  de  ne  laisser  pénétrer  personne  dans  la  biblio- 
thèque d'Heidelberg-,  dont  la  garde  lui  était  confiée.  Il  mourut  dans  cette 
ville,  le  3  février  lôca,  ff laissant  en  manuscrit,  dit  la  Biographie  des  musiciens 
(art.  SciiEDius),  beaucoup  de  compositions  pour  féglise,  dont  on  faisait  encore 
usage  en  i656,  suivant  la  chronique  de  Zvvickau.  Gerber  cite,  sous  son  nom, 
d'après  la  Bibliotheca  classica  de  Draudius  (p.  iGi3),  un  recueil  de  motets, 
sous  le  tilre  de  Cantiones  musicœ  miscellaneœ  quatuor  et  quinque  vocum.  Wilten- 
berg,  i566,  ']n-li°.v 

On  trouve,  à  la  Bibliothèque  nationale  (  Y  -j-  3o8i  C)  et  à  la  Bibliothèque 
du  protestantisme  français,  ]es  Melissi  Schediasmata poetica.  Paris,  Arnoldus  Sit- 
lartus,  i586,  in-12;  mais  nous  n'avons  pu  mettre  la  main  sur  le  volume 
dans  lequel  les  frères  Haag  ont  vu  les  deux  lettres  de  Goudimel  à  Melissus. 


Siipci'itis 


Allus. 


Teiiof. 


Biissiis. 


PSAUME  CXXVIII. 


(Mélodie  au  ténor.) 


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APPENDICE   V 

(  Tome  1 ,  page  1 6 1 ,  noie  i .  ) 


VAULUISANT. 


On  so  rappelle  que  Marot,  momenlanément  éloigné  de  la  cour,  st^'ournail 
à  Vauluisant,  lors  de  l'apparition  du  placard  de  i53/i,  à  Toccasion  duquel  il 
l'ut  poursuivi  comme  hérétique.  D'après  l'abbé  Len{(let-Dufresnoy,  Vauluisant 
aurait  été  une  localité  d'Auvergne,  tandis  que  le  texte  de  Y  Epis  Ire  à  Couillart 
nous  semblait  indiquer,  au  contraire,  que  celte  localité  devait  être  située  entre 
Montargis  et  Paris,  ou  dans  l'Yonne.  Vauluisant  se  trouvait,  en  elîet,  dans 
l'Yonne,  près  du  bourg  de  Courgenay,  à  97  kilomètres  de  Sens,  et  c'était  le 
nom  d'une  abbaye  dont  le  cardinal  Odet  de  Cbàlillon ,  alors  âgé  de  dix-sept  ans, 
et  grand  admirateur  des  vers  de  Marot,  avait  été  nommé  abbé  commendataire 
l'année  précédente,  c'est-à-dire  en  i533.  (Voir  A.  Ghalle,  Histoire  des  guerres 
de  religion  du,  calvinisme  et  de  la  Ligue  dans  VAuxerrois,  etc.  Auxerre,  t8G3, 
in-8%  T,  8.) 


APPENDICE   VI, 

(Tonie  I,  pago  ôfjo.  ) 


EUSTORG  DE  BEAULIEU  ET  LES  PSAUMES. 


Depuis  l'impression  de  la  première  partie  de  cet  ouvrage,  M.  Henri  Bordier 
a  fait  paraître  dans  la  France  proteslanle,  qu'il  revise  avec  tant  de  soin  et  une 
e'rudition  si  e'iendue,  une  très  remarquable  étude  sur  Euslorg  de  Beaulieu,  dans 
laquelle  nous  trouvons  un  renseignement  qui  nous  oblige  à  substituer  la 
page  suivante  au  second  aline'a  de  la  page  55o  de  notre  premier  volume  : 


Le  11  mars  1 5^5,  Viret  écrivait  de  Lausanne  à  Calvin  :  tf  Hector  [ou  Eustorg], 
dont  tu  as,  je  pense ,  entendu  parler  d'ailleurs ,  devant  partir  pour  Genève ,  m'a  prié 
de  t'écrire  en  sa  faveur  ;  ce  que  je  n'ai  pu  lui  refuser.  Je  n'exposerai  pas  longuement 
l'affaire ,  car  il  la  récitera  assez  prolixemenl  lui-même  quand  il  sera  là.  11  a  travaillé 
plusieurs  années  à  traduire  quelques  psaumes  et  les  épîtres  de  saint  Paul  en 
vers  français.  J'en  ai  parfois  lu  en  passant  des  morceaux  qui  ne  me  paraissent 
nullement  à  dédaigner.  11  en  est  venu  à  vouloir  demander  à  Girard  si  peut- 
être  il  no  voudrait  pas  l'imprimer.  Mais  il  trouvera,  je  crois,  la  réponse  que  je 
lui  ai  faite  à  l'avance,  c'est  que,  voulant  faire  imprimer  aussi  la  musique  qu'il 
a  jointe  au  texte,  Girard  ne  le  pourra  pas,  quand  même  il  serait  prêt  à  lui 
prendre  le  livre.  C'est  tout  ce  qu'il  veut  obtenir  de  toi,  et,  de  plus,  il  m'a  ins- 
tamment sollicité  pour  que  je  te  prie  d'avoir  la  bonté  d'examiner  son  ouvrage. 
11  sait  qu'on  n'imprime  rien  là-bas  qui  n'ait  été  d'abord  examiné  par  vous.  J'ai 
allégué  les  occupations  et  lui  ai  dit  que  tu  avais  trop  d'affaires  pour  t'occuper 
à  lire  les  livres  qui  s'impriment  là-bas.  Pour  que  tu  sacbes  bien  ce  qu'il  veut, 
il  te  prie,  soit  que  tu  le  lises  ou  que  ce  soin  soit  confié  à  tes  collègues,  de 
l'expédier  le  plus  promplement  possible,  et  il  désire  aussi  être  présent,  afin 
de  lire  lui-même  aux  examinateurs,  d'abord  pour  leur  diminuer  l'ennui,  puis 
parce  qu'il  tient  à  ne  pas  abandonner  son  manuscrit  tant  qu'il  ne  sera  pas 
imprimé.  Si  cela  ne  se  peut  ainsi,  j'aimerais  qu  on  s'en  rapportât  à  moi;  mais 


Ci2  EUSTORG  DE  BEAULIEU  ET  LES  PSAUMES. 

j'ignore  si  c'est  bien  convenable.  Tâche  qu'il  comprenne  que  je  l'ai  se'rieuse- 
ment  écrit  sur  ce  sujet;  car,  si  Girard  ne  veut  pas  inq^rinier,  toute  cette  peine 
sera  inutile,  ■n 

Presque  en  même  temps  que  cette  lettre,  Calvin  reçut  la  visite  de  Beaulieu, 
et  répondit,  le  i5,  à  Viret  :  rr Hector  a  obtenu  de  moi,  sans  nulle  difficulté, 
que  nous  nous  en  rapportions  à  toi  pour  l'examen  de  ses  œuvres.  Tu  me  par- 
donneras de  t'imposer  ce  fardeau,  mais  je  n'avais  pas  d'autre  moyen  de  vous 
être  agréable  à  tous  deux...  Je  n'ai  pas  encore  parlé  à  Girard,  mais  si  Hector 
et  lui  s'entendent  sur  les  conditions  de  la  publication,  aucun  retard  n'est  à 
craindre  de  notre  part,  bien  que  j'eusse  préféré  qu'Hector  s'occupât  des 
psaumes  qui  restent  à  traduire  que  de  ceux  qui  ont  déjà  été  traduits  par  Ma- 
rot;  toutefois,  ceci  ne  sera  pas  un  obstacle  à  l'impression.  Outre  le  manuscrit 
qu'il  m'a  montré,  il  m'a  dit  qu'il  avait  encore  plusieurs  chansons,  au  sujet 
desquelles  il  désirait  que  je  t'accordasse  le  même  droit  d'exaiïien ,  ?•>  etc.  L'ou- 
vrage parut  l'année  suivante,  sous  le  titre  de  Chrestieniie  resiouissance ,  et  contri- 
bua certainement  à  confirmer  Calvin  dans  l'espérance  que  le  Psautier  ne  res- 
terait pas  incomplet.  (Voir  tome  I,  p.  70/1.) 


APPENDICE  VIF. 

(Tome  1,  p;i|jos  3oo  et  3oi ,  et  tome  II,  pnjje  -j. 


CORRIGENDA. 


Aux  alinéas  deuxième,  Iroisièine  o(  quatrième  tin  chapitre  xii,  tome  I,  le 
lecteur  est  prié  de  substituer  les  suivants,  qui  les  complètent  et  les  rectifient. 


Appelé  à  StrasbourfT  pour  diriger  l'Église  française,  dont  il  l'ut  le  premier 
pasteur  attitré,  bien  que  Farel  y  eût  prêché  avant  lui,  Calvin  y  arriva  en  sep- 
tembre i538  et  trouva  le  chantreligieux  depuis  longtemps  établi  dans  l'Eglise 
allemande.  Il  s'occupa  aussitôt  de  réunir  quelques  [)saumes  rimes,  qui  furent 
chantés  dès  le  mois  suivant  (Herminjard,  V,  ûSa),  ainsi  que  l'atteste  une 
lettre  de  Jean  Zwick  à  Bullinger,  datée  de  Constance,  le  9  novembre,  dans 
laquelle  on  lit  :  Une  Eglise  vient  (F  être  constituée  parmi  les  Fronçais  de  Slrashottro-; 
Calvin  ij  prêche  cpialre  fois  par  semaine;  ils  1/  célèbrent  la  cène  et  chantent  les 
psaumes  clans  leur  langue.  [Opéra  Calvini,  X,  288.)  Le  2q  décembre  de  la 
même  année  (et  non  le  19  décembre  1589;  voir  Herminjai'd,  V,  /iôa),  Calvin 
écrivait  à  Farel,  alors  pasteur  à  Neuchàtel  :  Nous  regrettons  que  les  psaumes 
aient  été  chantés  chez  vous  avant  de  parvenir  là  où  tu  sais  [c'est-à-dire  à  Metz];  car 
nous  voulons  publier  promptement.  Comme  la  mélodie  allemande  plaisait  davantage ,  je 
me  suis  empressé  d'essayer  ce  que  je  pounms  faire  en  vers.  Ainsi  les  psaumes  xlvi  et 
XXV  sont  mes  premiers  essais,  et  j'y  en  ai  joint  d'autres.  De  son  coté,  Pierre  Tous- 
sain,  pasteur  à  Monlbéliaid,  écrivait  à  Calvin,  le  28  juin  1  i:> 3 Ç)  :  Envoie-moi, 
je  te  prie,  les  psaumes  français.  Le  8  octobre  suivant,  Calvin  écrivait  de  nou- 
veau à  Faiel  :  Mathuriti  Cordier ferait  une  chose  qui  me  serait  on  ne  peut  plus 
agréable  en  s'occitpant  des  psaumes  quil  m'a  décrits;  et  le  27  du  même  mois  : 
.k  n'ai  pu  maintenant  écrire  à  Michel  [Michel  Mulot,  parti  de  Strasbourg  vers 
le  26  mars  1589,  pour  aller  servir  une  Eglise  du  comté  de  Neuchàtel]. /e 
voudrais  cependant  que  tu  l'invitasses  à  me  faire  savoir  par  le  premier  messager  ce 
que  sont  devenus  les  psaumes.  Tarais  demandé  que  cm!  exemplaires  en  fussent  envoyés 


QhU  GORRIGENDA. 

à  Genève;  je  romjnnuJs  Maintenant  que  cet  envoi  n'a  pas  été  fait.  Ceintes,  il  a  trop 
néplipemment  et  trop  longtemps  tardé  à  7n  informer  de  ce  retard. 

Enfin,  Marlin  Peyer  écrivait  de  Wittenberg,  le  i5  août  i5iio,  à  Conrad 
Hubert,  secrétaire  d'un  pasteur  de  Strasbourg:  Je  désire  surtout  qu  on  m'envoie 
les  chants  ou  psaumes  français  quon  a  coutume  de  chanter  parmi  vous;  car  le  pré- 
cepteur de  notre  prince  désire  fort  les  avoir. 

Tout  ce  que  la  science  contemporaine  avait  pu  rassembler  de  données  sur  le 
Psautier  primitif  se  bornait,  jusqu'à  la  fin  de  l'année  1878,  à  ces  six  frag- 
ments, etc.  • 


Au  chapitre  xxiii,  tome  II,  page  7,  note  1,  au  lieu  de  :  ut,  ré,  mi,  fa,  sol, 
la,  fa,  lisez  :  ut,  ré,  mi,  fa,  sol,  la,  mi ,fa. 


APPENDICE  YIIL 

(Tome  II,  page  5o5.) 


SAULMES  DE  CLEMENT  MAROT. 

(1538?) 


Le  Psautier  oalviniste  paru  à  Strasbourg  dans  les  premiers  mois  de  iBSg 
contient  entre  autres  douze  psaumes  de  Marot  (i,  ii,  m,  xv,  xix,  xxxii,  li,  cm, 
cxiv,  cxxx,  cxxxvn,cxLiii),  que  celui-ci  ne  publia  qu'au  début  de  Tannée  i  5^2, 
dans  les  Trente  Pseaulmes.  Or  Marot  n'était  pas  en  relation  avec  Calvin. 

D'un  autre  côté,  les  mêmes  psaumes  figurent  dans  le  Psautier  publié  à 
Anvers,  en  i54i,  par  Pierre  Alexandre,  qui  leur  a  fait  subir  des  retouches 
considérables.  Or  le  texte  des  psaumes  de  iBSg  est  le  même  que  celui  des 
psaumes  de  ibht,  d'où  il  résulte  que  Calvin  avait,  directement  ou  indirecte- 
ment, reçu  ces  douze  psaumes  de  Pierre  Alexandre,  avant  que  celui-ci  les 
eût  lui-même  publiés. 

Un  troisième  fait  du  même  genre  vient  d'être  signalé  par  M.  Théophile 
Dufour  [Le  catéchisme  français  de  Calvin,  Genève,  Georg,  1878,  in-iG, 
p.  ccLxxxiv).  L'im[)rimeur  genevois  Jean  Gérard,  mis  en  prison  pour  avoir 
imprimé  une  épîlre  de  Froment,  dans  laquelle  rron  voulait  voir  des  aljusions 
aux  ministres  exilés  et  à  ceux  qui  avaient  pris  leur  place  ''',t)  affirmait,  dans 


"'  Episire  très  vtih  fnicte  et  composée  par 
me  femme  Chrestienne  de  Tornay,  Eiiuoyée  à 
hi  Royiie  de  Nauarre  sœur  du  Boy  de  France, 
(lonlre  les  Tarez,  Juijz,  hifideles,  Faulx  dires- 
tiens.  Anabaptistes  et  Latheriens .  .  .  Nutmelle- 
inent  imprimés  ùAnuers  cliet  Martin  l'empereur, 
i5'3q.  (Quinze  cenls  exen)|ilairos  furent  saisis, 
et,  pour  expliquer  la  fausse  souscription  mise 
au  l)as  du  litre  :  Anuers,  chez  Martin  l'empe- 
reur, l'Vomeiît  dut  alléguer  trque  cella  n'est 
poien  nii'sclianiment  fayct,  cart  quan  il  l'vsse 
pcuU,   il    Tvssc    fayct  inqjrinier  audirtz  lieu 


d'Anuers,  mes  il  i'az  entendus  que  ledictz 
Martin  Lempereur  estoyt  mort...,  nucc(|ue 
ce  que  souentesfoys  l'on  vse  de  cella,  aflin  que 
riionneur  de  Dieu  et  l'auancement  de  saz 
saincte  parolle  soyt  niieulx  publié;  et  que  vng 
des  {)redicans  de  laz  ville  az  bien  faict  fere  le 
semblable,  aut  temps  qu'il  demoroy  az  Neuf- 
chatel,  d'aulchongs  lyures  que  furent  impri- 
mer àz  Neufchatel,  et  fist  merstre  qu'il  csloyen 
imprimés  ailleurs;  (pie  ce  nomme  maystre  An- 
tlioine  Marcour.  ^1 


6^6  SAULMES  DE  GLEMEiNT  MAIIOT. 

sa  déposition  du  i"  mai  iSSg,  que,  parmi  les  livres  sortis  de  ses  presses,  de- 
puis trois  ans  qu'il  élail  à  Genève,  se  trouvaient  les  Saulmes  de  Clément  Marot. 
tf  L'indication  des  Psaumes  de  Clémenl  Marot  oïïie  un  réel  intérêt,  dit  M.  Dufour; 
car  jusqu'ici  on  n'en  connaissait  aucune  édition  antérieure  à  i5/ii  (voy.  Fél. 
Bovet,  Hist.  du  Psautier,  p.  -y,  9/17;  —  Ileiminjard,  t.  IV,  p.  i63,  note  10,  etc.), 
bien  que  Lenglet-Diifresnoy  {OEuvres  de  Marot,  1781,  t.  I,  p.  96;  t.  III, 
p.  45o)  eût  placé  en  1  BSq  la  publication  de  celte  version. ii  —  Ceilains psaumes 
de  Marot  ont  donc  eu  trois  éditions  (Genève,  Strasbourg  et  Anvers)  avant 
l'apparition  de  l'édition  originale  et  autlientique  (Paris,  i5Ù2).  Cette  sorte  de 
pbénomène  d'impression  spontanée  atteste  la  singulière  idée  que  l'on  se  faisait 
de  la  propriété  littéraire  au  xvi"  siècle,  et  explique  l'humeur  que  manifesta 
paifois  Marot  contre  les  imprimeurs  trop  peu  scrupuleux. 

Les  éditions  de  Strasbourg  et  d'Anvers  sont  connues;  mais  oi^i  trouver  la  pla- 
quette genevoise  dont  M.  Dufour  a  parlé  le  premier?  Un  moment,  et  malgré 
la  divergence  des  titres,  nous  nous  sommes  demandé  s'il  n'y  aurait  pas  iden- 
tité entre  cette  publication  et  une  autre,  indiquée  tout  récemment  aussi  par 
M.  Bordier,  dans  le  second  volume  de  la  France  protestante  revisée,  article 
Beaulieu  :  ffLes  Psahncs  de  Dauid  translatez  d'ebrieu  en  langue  francoyse ,  iSSq, 
in-S",  sans  date  de  lieu  et  sans  nom  d'auteur,  nuiis  terminé  par  une  rrExbor- 
fr  tation  au  lecteur  lidelen  signée  H.  D.  B.  Petit  volume  unique,  lequel  n'a 
encore  été  examiné  que  par  son  propriétaire,  M.  Henry  Huth,  à  Londres. i? 
Questionné  par  nous  relativement  à  cette  note  beaucoup  trop  succincte,  M.  Bor- 
dier nous  renvoya  au  complaisant  érudit  duquel  il  la  tenait.  M,  Picot,  connu 
par  ses  remarquables  travaux  sur  les  origines  de  notre  tliéàtre,  et  celui-ci 
nous  apprit  C[ue  la  mort  de  M.  Huth  lui  donnait  l'espoir  d'obtenir  des  rensei- 
gnements plus  explicites,  grâce  à  l'obligeance  de  M.  l'illis,  libraire  chargé  de 
dresser  le  catalogue  de  la  très  riche  collection  du  bibliophile  anglais.  En  effet, 
M.  Ellis  lit  bientôt  après  à  nos  questions  la  réponse  suivante  :  Ces  psaumes 
sont  en  prose  et  ne  portent  pas  la  feuille  d'olivier  terminée  en  G  orné,  qui 
est  la  marque  de  Jean  Gérard.  Au  verso  du  folio  5,  on  lit  une  courte  préface 
latine  de  Pierre-Robert  Olivetan,  dans  laquelle  il  n'est  parlé  que  du  prétérit 
et  du  futur  des  verbes  hébreux  et  des  inscriptions  placées  en  tête  des  psaumes. 
\]  Exhortation  au  lecteur  fidèle  est  ainsi  conçue  : 

Eu  lieu  de  la  Icllrr  lubrique 
•  (Dont  ittdis  souillus  la  musique , 

■i  En  tant  que  ht  n'en  vsas  bien) , 

'  Boute  maintenant  ta  practiqtw 

Es  chansons  que  Dauid  l'applique  : 

Aullreiiipiil  Ion  chant  ne  vnull  rien. 


SAULMES  DE  Cf.EMENT  \IAI10T.  (\M 

Icij  feus  veoir  quand  al  combien 
Le  chanlei'  est  bon  par  mesure. 
le  lepri  doncq,  suijs  ce  moijen , 
Et  tost  seras  musicien , 
Voire,  et  ta  voix  sei'a  plus  seure. 
H.D.B. 
Glojjre  à  Dieu  seul! 

On  ne  voit  [)as  ce  que  ces  vers,  qui  sonl  e'videminent  d'Eustorg  (Hector) 
de  Beaulieu,  ont  à  l'aire  à  la  suite  d'un  Psautier  en  prose;  ils  eussent  bien 
mieux  convenu  à  un  Psautier  en  vers  destiné  à  être  chanté,  et  Ton  serait 
presque  tenté  de  supposer  que  l'auteur  les  a  écrits  pour  les  Saulmes  de  Clément 
Marot,  auxquels  des  timbres  auraient  été  ajoutés  ''). 

(juoi  qu'il  en  soit,  il  fallait  chercher  ailleurs  la  plaquette  genevoise,  très 
])robablement  antérieure  à  celle  de  Strasbourg,  qui  descendrait  au  second 
rang  par  sa  date,  tout  en  conservant  le  premier  par  son  importance.  Nous 
l'avons  demandée  au  British  Muséum,  à  la  bibliothèque  royale  de  Munich, 
qui  possède  le  Psautier  strasbourgeois  de  lôSg,  et  à  la  bibliothèque  impé- 
riale de  Vienne,  qui  possède  d'autres  Psautiers  rares.  MM.  Georges  Bullen, 
Charles  de  Halm  et  le  docteur  Birk  nous  ont  répondu  avec  la  plus  grande 
bienveillance,  mais  les  trois  réponses  sont  malheureusement  négatives.  Nous 
ne  pouvons  donc  faire  sur  l'édilion  de  Gérard  que  des  conjectures,  dont  la 
plus  plausible  nous  paraît  la  suivante.  Celte  édition  ne  contiendrait  que  les 
douze  psaumes  indiqués  plus  haut,  lesquels  auraient  été  remis  à  Gérard  par 
quelque  ami  de  Marot,  Malingre  ou  [»lutùt  De  Beaulieu,  tous  deux  pasieurs 
près  de  Genève.  Eustorg  de  Beaulieu  avait  vu  Marot  lors  de  son  séjour  à  Lyon, 
à  la  fin  de  i536;  peut-être  le  poète  lui  avait-il  donné  alors  une  copie  de 
quelques  psaumes  et  lui  en  avait-il  envoyé  d'autres  ensuite.  Ces  douze  psaumes 
auraient  été  imprimés  entre  le  i"  mai  iGSg  et  le  28  avril  i538,  date  du 
bannissement  du  réformateur,  et  assez  tôt  pour  que,  tombés  entre  les  mains 
de  Pierre  Alexandre,  celui-ci  eût  eu  le  temps  de  les  modifier  et  Calvin  celui 
de  les  recevoir  ou  de  se  les  procurer  avant  la  fin  de  i538.  Mais  ce  n'est  là, 
nous  le  répétons,  qu'une  de  ces  conjectures  dont  nous  avons  appris  à  nous 
défier. 

^''  La  mènie  Exhortation  se  rcliome  dans  un  aiilre  Psautier  sans  musicjue  imprimé  à  Paris 
en  i55i.  Voir  ci-dessus,  il,  .")!.'!,  u"  '10. 


APPENDICE  IX. 

(  Tome  I,  pagos  .">]  ,')-;> 5  i .) 

IMERRK:  ALEXANDRE  ET  PIERRE  BRI  LLY. 


Enarc  humanuin  est,  et  les  rectifications  elles-iiiêmes  sont  parfois  sujettes  à 
dëtranges  vicissitudes.  Celle-ci  e'tait  prête  pour  Tinipression  lorsque  nous 
avons  été'  contraint  de  la  retondre,  pour  substituera  la  conclusion  que  nous 
avions  d'abord  adoptée,  et  non  à  la  légère,  une  conclusion  diamétralement 
opposée.  Nous  reproduisons  pourtant  entre  guillemets  le  commencement  et  la 
fin  de  notre  première  rédaction;  on  verra  tout  à  l'heure  pourquoi. 


cf  Calvin,  avons-nous  dit,  était  sur  le  point  de  quitter  Strasbourg  ou  venait 
d'en  sortir,  lorsque  Pierre  Alexandre  y  arriva;  car  il  s'écoula  moins  de  six  mois 
entre  le  départ  du  réformateur  (2  septembre  ibhi)  et  l'apparition  du  Psau- 
tier pseudo-romain  publié  par  son  successeur,  et  achevé  d'imprimer  le  i  5  fé- 
vrier i5/i2.  Nous  éprouvons  le  besoin  de  revenir  sur  ces  lignes,  qui  tranchent 
peut-être  trop  catégoriquement  et,  dans  tous  les  cas,  trop  brièvement,  une 
question  résolue  jusqu'ici  d'une  façon  différente,  savoir  celle  du  successeur  de 
Calvin  à  Strasbourg. 

ffLes  prolégomènes  du  tome  VI  (p.  xv)  des  Opéra  Calvini,  en  cours  de  pu- 
blication, contiennent  sur  ce  point  un  passage  très  important,  dont  les  éditeurs 
ne  semblent  pas  avoir  entrevu  toute  la  portée.  rrNous  avons,  disent-ils,  trouvé 
«certaine  lettre  datée  du  2  5  mai  i5/i2,  adressée  par  Pierre  Alexandre,  pas- 
ffteur  de  l'Eglise  française  de  Strasbourg,  au  magistrat  de  notre  république  et 
tr conservée  dans  les  archives  de  la  ville,  lettre  dans  laquelle  l'auteur  rapporte 
ff  qu'il  a  récemment  fait  imprimer  [novam  cdhionem  curasse^  une  nouvelle  édition 
"de  la  liturgie  [et  du  Psautier  français],  la  précédente  étant  vendue  ( .  .  .hah 
'nclijrantzosischcn  gesaiifj'  psahnen,  gemeinc  gebet  iind  formular  der  Sacrament  Hand- 
tdungen  discr  Kirche  allhie,  iveil  keuie  hucldin  meliv  vorhanden,  xviderumh  in  druck 
■r verfertiget)  :  qu'il  en  a  envoyé  à  Metz  près  de  six  cents  exemplaires,  lesquels 


650  PIERRE  ALEXANDRE 

ffont  été  saisis  et  retenus  aux  portes  de  celte  ville  par  ordre  des  consuls,  prin- 
ffcipalement  parce  que  le  typographe  avait  mis  à  la  fin  de  l'opuscule  {vs 
Kvnbesonencr  gewarsainkeit ,  ...  iis  vnberathencm  ûberigen  vleis,  comme  il  dit 
cf  lui-même)  :  Imprimé  à  Rome  avec  privilège  du  pape.  Il  demande  ensuite  au 
tr magistrat  strasbourgeois  d'intervenir  auprès  des  autorités  messines,  afin  que 
tries  volumes  soient  remis  à  ceux  auxquels  ils  avaient  été  adressés  dans  un 
ffbut  excellent  et  en  vue  du  progrès  de  la  cause  évangélique.n 

rrBien  que  MM.  Baum,  Cunitz  et  Reuss  paraissent  dire  ici  que  Pierre 
Alexandre  était  pasteur  de  PEglise  française  en  i5^2  ,  c'est  Pierre  Brully  qu'ils 
désignent  plus  loin  (XI,  (jaa)  comme  le  successeur  de  Calvin;  mais  leur  opi- 
nion a  pu  se  modifier  depuis  la  publication  de  notre  premier  volume,  où  se 
trouve  décrit  le  Psautier  pseudo-romain,  qu'ils  croyaient  à  jamais  disparu. 

ffQuoi  qu'il  en  soit,  essayons  de  nous  représenter  ce  qui  a  dû  se  passer  à 
la  fin  de  l'année  i5Ai  :  les  trois  premières  éditions  du  Psautier  calviniste 
à  peine  ébauché  sont  épuisées,  et  l'on  continue  à  en  demander  des  exemplaires 
de  divers  côtés.  La  publication  d'une  édition  nouvelle  est  indispensable.  ()m 
en  prendra  l'initiative?  —  Evidenmient  le  pasteur  français,  le  successeur  de 
Calvin  qui  vient  de  retourner  à  Genève;  c'est  lui  que  concerne  ce  soin,  c'est 
à  lui  de  répondre  aux  besoins  de  son  Eglise  et  aux  besoins  des  Églises  qui 
parlent  la  même  langue.  On  ne  peut  soupçonner  l'imprimeur  Jehan  Knobloch 
d'avoir,  de  son  propre  chef  et  sans  consulter  personne,  mis  le  nouveau  Psautier 
sous  presse;  car  ce  Psautier  ne  reproduit  pas  purement  et  simplement  le  texte 
et  la  musique  des  éditions  précédentes.  Tandis  que  celles-ci  ne  renfermaient 
que  dix-huit  psaumes  et  trois  cantiques,  l'édition  de  i5/t2  en  renferme  plus 
du  double  et  huit  mélodies  nouvelles;  douze  psaumes  seulement  y  restent 
sans  musique,  ]»arce  que  le  temps  avait  manqué  pour  trouver  ou  composer 
des  chants  qui  pussent  s'y  adapter, 

crDes  additions  si  considérables  nécessitaient  le  consentement  des  chefs  de 
l'Eglise  et,  avant  tout,  celui  du  pasteur,  ou,  pour  mieux  dire,  comme  le  pre- 
mier recueil  (i53())  avait  été  formé  par  Calvin  lui-même,  et  comme  le  troi- 
sième recueil  (i5/i5  '^>)  fut  formé  par  l'un  de  ses  successeurs,  Jean  Garnier, 
le  second  recueil  doit  aussi  avoir  été  l'œuvre  du  pasteur  français,  surtout  si 
celui-ci  était  à  la  fois  poète  et  musicien,  comme  nous  savons  que  l'était  Pierre 
Alexandre.  Voilà  l'idée  la  plus  naturelle  qui  s'offre  d'abord  à  l'esprit.  A  tout  le 
moins  faut-il  reconnaitie  que  le  pasteur  français  n'a  pu  rester  étranger  à  des 
changements  dont  la  responsabilité  retombait  directement  sur  lui,  cl  que,  s'il 

'  Au(|ii(il,  (rnpiès  uni;  iiolf  des  Opcra  Calvini {W ,  71 3),  le  pusleur  Poiilhiin,  prédéces- 
seur de  (jariiier,  poiirriiil  liicu  ,noir  pris  quoique  pai'L 


ET  l'IEUUE  nUlLLV.  G51 

ne  les  a  [)as  laiLs  lui-même,  ils  ont  élé  réalisés  par  son  ordre  ou  avec  son 
aulorisalion. 

tfAdmeUons  que  Pierre  Brully,  succédant  à  Calvin,  ait  vu  arriver,  encore 
tout  plein  de  son  sujet,  l'auteur  poursuivi  du  Psautier  d'Anvers  (iB^ii);  admet- 
tons qu'il  ait  vécu  en  bonne  harmonie  avec  Pierre  Alexandre,  et  que  celui-ci 
l'ait  entretenu  de  la  nécessité  d'accroître  le  Psautier,  connne  Poullain  l'a  pro- 
bablement lait  plus  tard;  admettons  que  Brully  ait  partagé  les  idées  de  Pierre 
Alexandre  et  lui  ait  laissé  carte  blanche  pour  la  musique  aussi  bien  que  pour 
les  paroles,  qu'il  l'ait,  en  un  mot,  chargé  de  toute  la  besogne,  y  compris  la 
correction  des  épreuves;  mais  alors  ne  paraitra-t-il  pas  étrange  que  Pierre 
Alexandre  ne  prononce  j)as  le  nom  de  Brully  dans  sa  lettre,  et  qu'il  ne  dise 
pas  :  j\oas  avons  fait,  ou  bien  :  fai  été  chargé  défaire,  mais  :  J'ai  fait  mie  édi- 
tion? —  Si  donc  l'hypothèse  d'après  laquelle  Pierre  Alexandre  aurait  succédé 
à  Calvin  ne  soulève  jusqu'ici  par  elle-même  aucune  difiîculté,  il  en  est  autre- 
ment de  celle  qui  attribue  le  même  rôle  à  Pierre  Brully.  Mais  poursuivons. 

ff L'Eglise  de  Metz,  qui  n'avait  encore  que  très  peu  de  Psautiers,  demande 
un  grand  nombre  d'exemplaires  de  la  nouvelle  édition.  A  qui  les  demande- 
t-elie?  A  l'imprimeur?  —  Non;  à  Pierre  Alexandre.  Kl  pourquoi  les  lui  aurait- 
elle  demandés,  s'il  n'était  pas  le  pasteur  français?  Comment  aurait-elle  été  en 
rapport  avec  lui,  comment  môme  eût-elle  su  son  nom,  s'il  n'avait  été  qu'un 
simple  réfugié  parmi  tant  d'autres?  Si  Pierre  Alexandre  avait  reçu  du  pasteur 
la  mission  de  fan^e  imprimer  le  Psautier,  il  devait  s'effacer  et  disparaître,  une 
fois  sa  tâche  remplie,  c'est-à-dire  une  fois  l'édition  achevée.  Cependant  il  con- 
tinue de  s'en  occuper.  Dira-t-on  qu'il  était  aussi  chargé  de  l'expédition?  — 
Impossible;  car,  dans  ce  cas,  il  eût  expédié  les  exemplaires  au  nom  de  Brully, 
tandis  que,  loin  de  parler  en  subordonné,  il  dit  nettement  :  Jai  envoyé  six 
cents  exemplaires  à  Metz,  comme  il  disait  plus  haut  :  J'ai  fait  imprimer  une  nou- 
velle édition.  Voilà  bien  des  dilîicullés  qui  surgissent,  si  Pierre  Alexandre  n'é- 
tait pas  le  pasteur  li'ançais,  et  qui  s'évanouissent,  s'il  l'était.  Nous  ne  sommes 
pas  au  bout. 

ffEn  sortant  de  Strasbourg,  ces  exemplaires  deviennent  une  marchandise 
prohibée  qui  sent  le  fagot,  aussi  bien  que  l'expéditeur  et  le  destinataire.  On 
saisit  le  ballot  aux  portes  de  Metz.  Qui  va  le  réclamer?  L'imprimeur?  —  Non. 
—  L'ami  du  pasteur  français,  son  délégué,  son  factotum?  —  Nul  ne  croira 
que,  en  pareille  circonstance,  un  personnage  connu,  ofliciel,  un  pasteur,  qui 
n'avait  qu'à  paraître  pour  être  écouté,  ait  abandonné  à  lun  de  ses  inférieurs, 
peut-être  inconnu  du  magistrat  strasbourgeois,  le  soin  d'écrire  à  celui-ci 
pour  le  prier  de  s'entremettre  obligeamment  dans  une  affaire  grave  et  délicate. 
Ici,  nous  touchons  à  l'absurde.  Pierre  Brully  aurait  manqué  au  plus  élémen- 


G52  PIERRE  ALEXANDRE 

taire  de  ses  devoirs  en  laissant  pre'senter  la  re'clamalion  par  Pierre  Alexandre, 
au  lieu  de  la  présenter  lui-même;  car  il  ne  s'ajjissait  pas  seulement  d'éviter 
une  perle  matérielle,  mais  aussi  de  poursuivre  un  but  excellent,  de  favoriser 
le  progrès  de  la  cause  évangélique.  Evidemment  la  re'clamalion  officielle  a  été 
laite  par  la  seule  personne  qui  avait  qualité  pour  la  faire  et  Fautorité  néces- 
saire pour  la  faire  accepter,  c'est-à-dire  par  le  pasteur  français.  Or  elle  a  été 
faite  par  Pierre  Alexandre  et  en  son  propre  nom. 

rrEn  résumé,  nous  n'avons  pas  la  preuve  formelle,  positive,  que  Pierre 
Alexandre  ait  été  le  pasteur  français  de  Strasbourg  à  la  fin  de  i5^i  et  au 
moins  durant  les  six  premiers  mois  de  1662  ;  mais  la  publication  de  son  Psau- 
tier pseudo-romain,  l'envoi  qu'il  en  fit  à  Metz,  la  réclamation  adressée  par 
lui  au  magistrat,  constituent  en  sa  faveur  les  présomptions  les  plus  fortes  et 
les  plus  concluantes,  à  moins,  bien  entendu,  que  celte  preuve  formelle  et  po- 
sitive n'existe  en  faveur  de  Pierre  Brully. 

cf Existe-t-elle  en  effet,  .  .? 

rrLes  lettres  du  temps  ne  désignant  le  pasteur  français  que  sous  le  nom  du 
minisire  Pierre,  n'a-t-on  appliqué  à  Pierre  Brully  rien  de  ce  qui  concernait 
Pierre  Alexandre? 

ff Brully  ne  fut  très  probablement  que  le  successeur  de  Pierre  Alexandre; 
mais,  quant  à  présent,  il  nous  est  impossible  d'élucider  celte  obscure  ques- 
tion, sur  laquelle  nous  nous  bornons  à  appeler  l'altention  des  écrivains  com- 
pétents, et  tout  particulièrement  celle  du  jeune  érudit  strasbourgeois  qui 
semble  le  mieux  placé  pour  la  résoudre,  w 


Ce  jeune  érudit  était  M.  Rodolphe  Reuss,  auteur  du  remarquable  travail 
intitulé  :  Pierre  Brully,  ancien  dominicain  de  Metz,  ministre  de  V  Eglise  française  de 
Strasbourg,  Strasbourg,  Treuttel  et  Wurtz,  1879,  in-8%  qui  complète  heureu- 
sement le  Procès  de  Pierre  Brully,  successeur  de  Calvin  comme  ministre  de  VEglise 
française  réformée  de  Strasbourg ,  etc.,  par  Charles  Paillard.  Paris,  Fischbacher, 
i878,in-8°. 

Nous  lui  soumîmes  les  pages  qu'on  vient  de  lire,  et  quelques  autres  dans 
lesquelles  son  assertion  relative  au  premier  successeur  de  Calvin  était  forte- 
ment combattue.  Animé  de  cet  esprit  de  confraternité  scientifique  qu'on  est 
toujours  heureux  de  rencontrer,  M.  R.  Reuss  se  donna  une  peine  infinie  et  in- 
fructueuse pour  retrouver  la  lettre  de  Pierre  Alexandre,  sur  laquelle  roulait 
tout  le  débal.  Celle  lettre  a  dii  èlre  égarée  :  elle  n'existe  ni  aux  archives,  ni 
à  la  bibliolhè(iue  de  l'Université  de  Slrasboui'g;  mais  elle  a  laissé  des  (races 
dans  les  Procès-verbaux  du  Conseil  des  XÀl ,  conservés  aux  archives.  On  y  lit,  à 


ET  PIEKIIE  BUULLV.  053 

la  date  du  2 5  mars  (non  |)as  mai)  i5/i2,  ce  qui  suit  :  Der  predlgcr  und  die. 
hriider  der  fmmœsischcn  ircmciude  siipplitlroi  nmh  furschr'iffl  an  die  von  Metz,  etli- 
chcr  wclcher  getruckter  'psahnhiichlin  halbcr,  so  inen  in  Metz  genommen.  Erkandt  : 
soglcicli  undt  fruntlicli  schriben ,  und  sein  sie  hier  getnickt  undt  den  psaimbiichlin 
allliie  gemess,  schriben.  .  .  En  d'autres  termes  :  trLe  prédicateur  et  les  frères 
de  la  communauté  Irançaise  supplient  qu'on  écrive  à  ceux  de  Metz  au  sujet  de 
quelques  Psautiers  qui  ont  été  saisis  à  Metz.  On  décide  d'écrire  immédiate- 
ment et  amicalement.  Ces  Psautiers  ont  été  imprimés  ici  et  sont  conformes  à 
ceux  d'ici. •)' 

MM.  Reuss  père  et  fils  pensent  que  la  lettre  adressée  au  magistrat  ou 
Conseil  des  XXI  par  l'Église  française  n'avait  d'autre  signature  que  :  Pierre, 
ou  bien  :  Le  pasteur  et  les  frères  de  V Eglise  française ,  et  que  c'est  en  voulant 
préciser  ou  éclaircir  cette  désignation  que  l'un  des  éditeurs  des  Opej-a  Calvini 
a  écrit,  par  distraction,  Pierre  Alexandre  (qui  fut,  en  effet,  pasteur  de  cette 
Église  en  i555)  au  lieu  de  Pierre  Brully. 

La  thèse  que  nous  soutenions,  reposant  tout  entière  sur  la  lettre  du  26  mars 
i5/i2,  dont  elle  n'était  que  la  déduction  logique,  s'écroule,  du  moment  qu'il 
cesse  d'être  prouvé  que  cette  lettre  a  été  écrite  par  Pierre  Alexandre,  et  qu'il 
devient  très  probable  qu'elle  lui  a  été  attribuée  par  erreur.  Dès  lors  la  tradi- 
tion locale  et  le  témoignage  de  Crespin  (^\  confirmés  par  le  Catahgus  ministerli 
Argentorensis ,  que  M.  R.  Reuss  aurait  bien  fait  de  mentionner  dans  son  ou- 
vrage, reprennent  toute  leur  autorité. 

Mais  si  la  lettre  n'a  pas  été  écrite  par  Pierre  Alexandre,  elle  l'a  nécessaire- 
ment été  par  Brully,  en  vertu  des  raisons  alléguées  dans  la  discussion  qu'on  a 
vue  plus  haut.  D'oii  il  résulte  : 

1°  Que  Brully  est  l'auteur  du  Psautier  pseudo-romain; 

2°  Que  M.  R.  Reuss,  qui  ne  parle  pas  de  ce  Psautier,  doit  ajouter  un  cha- 
pitre à  son  livre; 

3°  Que  le  nom  de  Brully  doit  être  substitué  à  celui  de  Pierre  Alexandre 
dans  les  pages  3ù/i,  3A5,  3/17  et  3.5 1  de  notre  premier  volume,  et  que  les 
neuf  dernières  lignes,  d'ailleurs  peu  importantes,  du  premier  paragraphe  de 
la  page  3^7  doivent  être  supprimées; 

U°  Qu'il  faut  également  effacer  les  lignes  de  la  page  333  relatives  à  la  fuite 
de  Pierre  Alexandre  et  à  son  arrivée  à  Strasbourg  en  i5Zii,  parce  que  la  lettre 
du  2  5  mars  était  la  seule  preuve  que  nous  eussions  de  sa  présence  dans  cette 
ville  à  la  fin  de  ibhi  et  dans  les  premiers  mois  de  i5/i2.  Nous  savons  que  le 
prédicateur  de  la  reine  de  Hongrie,  l'auteur  du   Psautier  d'Anvers   (i5Ai), 

'  "M.  Jelian  Caiiiin  eut  la  cliarge  d'y  presclier  rlu  conimencemcnl  ;  puis  M.  Pierre  Brully,  dont 
nous  auons  à  Iraitler  i  histoire,  luy  succérla.?5 


654  PIERRE  ALEXANDRE 

l'ut  poursuivi  ooinme  hérétique  et  ses  livres  brûlés  à  Bruxelles;  mais  sa  con- 
damnation n'ayant  été  prononcée  (pie  le  2  janvier  iG/iF)  [Bulletin,  -r  si'rie, 
XII,  39/j),  il  ne  nous  est  pas  démontré  cpi'il  ait  quitté  les  Pays-Bas  lon^rtemps 
avant  cette  date,  et  ce  point  reste  dans  l'ombre  comme  tant  d'autres. 

Le  nom  de  Pierre  Alexandre  n'apparaît  dans  la  correspondance  de  Calvin 
qu'au  mois  d'aviil  i5/i6.  Par  un  édit  du  3  janvier  de  cette  année,  l'électeur 
palatin  Frédéric  II  avait  introduit  la  Bél'orme  dans  ses  États,  et  l'ancien  moine 
carmélite  la  prêchait  à  Heidelberg  avec  une  ardeur  que  Calvin  ne  jugeait  pas 
de  très  bon  aloi.  r  Je  ne  m'esbahis  point,  écrivait-il  à  M.  de  Falais,  si  maistre 
Pierre  Alexandre  est  hardy,  ayant  le  menton  ainsi  soubstenu,  auec  ce  qu'on 
est  tout  accouslumé  à  Heidelberg  d'ouir  ceste  doctrine  desià  de  long  temps. 
Mesme  il  scait  quil  na  aultre  moyen  pour  aduancer.  Ainsi  ce  nest  pas  mer- 
ueille  sil  en  vse  hors  de  tout  péril.  Mais  ie  voy  bien  quil  n'est  pas  homme 
trop  suffisant  [trop  capable],  et  ne  lust  que  par  ses  conclusions.  Qui  pis  est, 
il  y  a  vue  lourde  l'aulle,  en  ce  quil  dit  le  iurement  estre  défendu  de  Dieu  : 
auec  vu  blasphème,  en  ce  c[uil  attribue  auctorité  à  sainct  Paul  de  permectre 
ce  qui  a  esté  défendu  de  son  maistre.  Mais  ce  sont  les  resolutions  magistrales,  n 
(  Opéra  Calvini ,  XII ,  821.) 

Ce  fut  sans  doute  Ylntérim  (i5  mars  i5/i8)  qui  força  Pierre  Alexandre  à 
quitter  Heidelberg  pour  se  réfugier  auprès  de  Cranmer,  à  la  cour  d'Edouard  VI, 
comme  il  y  avait  également  conduit  Bucer  et  Fagius,  qui  s'y  trouvaient  en 
même  temps  que  lui.  (Ch.  Weiss,  Hist.  des  réfugiés  prot. ,  I,  267.)  L'atroce  per- 
sécution à  laquelle  se  livra  Marie  fa  Sanglante  (i553-t558)  obligea  Pierre 
Alexandre  à  quitter  l'Angleterre.  Il  se  rendit  ensuite  à  Strasbourg.  Une  lettre 
adressée  par  lui  à  Calvin,  le  1 2  octobre  i555,  atteste  qu'il  servait  l'Eglise 
française  depuis  un  temps  assez  long  pour  que,  tout  en  l'invitant  à  ne  plus 
mêler  de  formules  latines  à  ses  discours,  le  réformateur  l'eût  déjà  félicité  du 
renouvellement  qui  s'était  opéré  au  soin  du  troupeau.  Il  avait  donc  gagné  dans 
l'estime  de  Calvin,  à  tel  point  que,  quelques  années  plus  tard,  le  10  sep- 
tembre i558,  celui-ci  le  recommanda  aux  fidèles  de  Metz,  qui  manquaient 
de  pasteur  :  tfSi  vous  pouviez  l'obtenir  par  les  soins  des  magistrats  de  Stras- 
bourg, écrivait-il,  vous  ne  pourriez  mieux  faire;  car  il  est  bourgeois  de  leur 
ville,  et  si  le  roi  de  France  venait  à  le  toucher,  ces  magistrats  s'en  formalise- 
raient, ii  —  Cependant  Pierre  Alexandre  n'alla  point  à  Metz,  et  lorsque,  deux 
mois  après,  la  chaire  lui  eut  été  brusquement  fermée,  à  l'instigation  de  Pierre 
Marbach  et  du  parti  luthérien,  qui  firent  appeler  un  nouveau  pasteur,  Calvin 
prit  la  défense  de  l'ancien  moine  et  écrivit  à  l'Eglise,  le  10  décembre  :  'c Tou- 
chant lacle  présent,  sil  est  ainsi  que  nostre  frère  maistre  Pierre  Alexandre 
nous  a  escript,  cest  quil  na  esté  accusé  de  personne,  et  quon  Iny  a  deffendu 


ET  PIERRE  BRULLY.  055 

la  chaire  sans  luy  dire  pourquoy.  Nous  Irouuons  cesle  façon  bien  estrange, 
comme  de  faict  elle  ne  se  pourroit  excuser.  ^ 

La  mort  de  Marie  Tudor  ayant  mis  fin  à  la  pcrse'culion,  Pierre  Alexandre 
retourna  en  Angleterre,  et  Agnew  le  cite  comme  le  seul  homme  distingué 
parmi  les  ])rotestants  re'fugiés  en  ce  pays.  [Proleslant  Exiles  /rom  France,  11, 
276.)  Il  lut  nomme'  pasteur  de  rÉjrlise  française  de  Londres  en  i56i  et  eut 
des  de'mèlés  assez  vifs  avec  son  collègue  Des  Gallars,  que  Calvin  y  avait  en- 
voyé l'année  précédente.  [France  prot.,  IV,  26/i  b.) 

Si  Ion  parvenait  à  retracer  avec  les  développements  nécessaires  la  vie  aven- 
tureuse de  ce  Provençal,  poète  à  ses  heures  et  reviseur  maladroit  des  psaumes 
de  Marot,  de  plus  moine,  courtisan  et  pasteur,  toujours  ballotté  par  la  tem- 
pête, sa  biographie  offrirait  certainement  un  haut  intérêt. 


Quant  à  Brully  (^),  né  vers  1  5 1 5  à  Mercy-le-Haut,  canton  d'Audun-le-Roman, 
près  Metz,  il  avait  revêtu  le  froc,  aussi  bien  que  Pierre  Alexandre.  Mais,  s'étant 
mis  à  prêcher  les  doctrines  de  la  Réforme,  il  lut  chassé  du  couvent  des  domi- 
nicains de  Metz  à  la  fin  de  i5/io,  et  s'éloigna,  dans  les  premiers  mois  de 
l'année  suivante,  après  avoir  quitté  l'habit  monastique  et  s'être  marié.  La 
diète  impériale  venait  de  s'ouvrir  à  Ratisbonne,  où  Mélanchthon  et  les  délé- 
gués de  Strasbourg,  Bucer  et  Calvin,  luttaient  contre  les  docteurs  catholiques. 
Des  Messins,  persécutés  pour  cause  de  religion,  s'y  rendirent,  afin  de  cher- 
cher un  appui  qui  leur  permît  de  rentrer  librement  dans  leurs  foyers.  Brully 
était  du  nombre;  mois,  arrivé  à  Ratisbonne  et  n'y  trouvant  plus  Calvin,  re- 
tourné à  Strasbourg  en  juin,  il  se  fit  donner  pour  lui  des  lettres  de  recom- 
mandation par  Frecht  et  Bucer,  et  les  lui  remit  à  Strasbourg  en  juillet.  Le  2 5 
de  ce  mois,  le  réformateur  écrivait  à  Viret  et  Farel  :  frLe  prédicateur  messin, 
jeune  homme  pieux,  docte  et  modeste,  est  logé  chez  moi,  attendant  le  retour 
du  docteur  Bruno,  ambassadeur  de  Metz  à  Strasbourg,  qui  s'est  chargé  de 
soutenir  énergiquement  sa  cause  devant  les  magistrats'-'.^'  Brully  prolongea 
donc  son  séjour  dans  la  cité  hospitalière,  où,  dès  i538,  Calvin  avait  fondt; 
une  petite  Église  [ecclesiola],  composée  d'environ  un  millier  de  fugitifs  de 
langue  française  :  Suisses,  Français,  Belges,  Savoyards,  qui,  ayant  sacrifié 
leurs  biens  et  leur  patrie  à  leur  foi,  se  trouvaient,  pour  la  plupart,  dénués  de 
toute  ressource,  dans  un  pays  dont  ils  n'entendaient  pas  la  langue. 

f- L'année  10/11,  dit  M.  Rodolphe  Beuss '3^,  fut  passablement  agitée  pour  la 
vieille  ville  libre  impériale.  Non  seulement  on  y  suivait  avec  le  plus  vif  intérêt 

"'  Voir  la  note  •>  de  la  page  33;?  de  noire  premier  volume.  —  -  Opéra  Calcini,  XI,  rtSS.  — 
■^'   Pierre  Brully,  p.  26. 


650  PIERRE  ALEXANDRE 

les  discussions  de  la  dièle  de  Ralisbonne,  niais  des  questions  d'un  inlérèl  plus 
immédiat  sollicitaient  l'attention  du  public.  En  juin  mourait  l'évèque  de  Stras- 
bourg, Guillaume  de  Honstein,  et  il  fallut  lui  cboisir  un  successeur;  on  fut 
assez  heureux  pour  le  trouver  dans  le  tole'rant  Erasme  de  Limpourg.  En  au- 
tomne e'clatait  une  maladie  pestilentielle, qui  ne  s'arrêta  qu'en  hiver  et  fît  beau- 
coup de  victimes;  parmi  elles,  Capiton,  l'un  des  principaux  réformateurs  de 
notre  ville,  la  femme  de  Bucer  et  plusieurs  de  ses  enfants. 

tfAu  milieu  de  l'agitation  inhérente  à  une  situation  de  ce  genre,  Calvin 
dut  accepter  avec  plaisir  le  concours  d'un  homme  jeune,  intelligent  et  pieux, 
prêt  à  se  laisser  diriger  par  un  maître  de  peu  son  aîné,  mais  d'une  activité 
dévorante  et  d'un  esprit  supérieur.  Il  avait  d'autant  plus  besoin  d'un  aide  qu'il 
ne  tenait  plus,  pour  ainsi  dire,  que  par  un  fil  à  sa  position  de  Strasbourg. 
Cédant  aux  instances  réitérées  du  sénat  de  Genève,  le  magistrat  strasbourgeois 
s'était  enfin  décidé,  bien  qu'à  contre-cœur,  à  permettre  le  départ  de  Calvin 
pour  la  Suisse,  oi"i  ses  amis,  victorieux  dans  les  élections  politiques,  récla- 
maient instamment  sa  présence.  Les  théologiens  de  Strasbourg  l'avaient  seule- 
ment prié  d'attendre  le  retour  de  Bucer.  Celui-ci  revint  de  Ratisbonne  vers 
le  8  août,  et,  les  premiers  épanchements  passés,  Calvin  poussa  les  préparatifs 
de  son  départ  avec  une  ardeur  qui  blessa  un  peu  ses  amis,  mais  qu'expliquent, 
outre  la  présence  de  la  peste,  les  appels  presque  désespérés  de  Farel.  Dans 
ces  circonstances,  les  services  de  BruHy  furent  doublement  les  bienvenus,  et 
l'on  comprend  que  Calvin,  en  attendant  que  le  fugitif  pût  retourner  à  Metz, 
se  décida  facilement  à  lui  confier  sa  succession  spirituelle  à  Strasbourg.  Car  il 
n'est  pas  admissible,  à  coup  sûr,  que  BruUy  ait  pris  la  place  de  Calvin  sans 
avoir  été  choisi  par  lui. 

cfCe  fut  le  2  septembre  i5/ti  qu'eut  lieu  le  départ  du  réformateur  gene- 
vois. Dès  le  7,  il  annonçait  à  ses  amis  son  arrivée  à  Neuchâtel.  C'est  donc  à 
cette  date  aussi  que  commence  le  véritable  ministère  de  Brully  à  Strasbourg, 
au  sein  de  la  communauté  réfugiée  française.  ■" 

C'est  alors  aussi  que,  ayant  entre  les  mains  le  Psautier  de  Pierre  Alexandre 
inqîrimé  la  même  année  à  Anvers,  Brully  lui  emprunta  un  certain  nombre 
de  morceaux,  auxquels  il  fit  adapter  des  mélodies,  et  mit  sous  presse  le  Psau- 
tier pseudo-romain.  Il  n'avait  pas  encore  quitté  Strasbourg  au  mois  de 
juin  ihlià,  quand  Valerand  Poullain,  qui  fut  son  successeur,  l'entretint  de 
la  nécessité  d'ajouter  à  ce  Psautier  des  cantiques  extraits  de  la  sainte  Ecriture, 
dont  Calvin  ne  voulut  pas  entendre  parler.  (Voir  ci-dessus,  I,  278.) 

Cependant  les  réformés  de  Tournay  avaient  écrit  à  Bucer  ])our  lui  demander 
un  prédicateur  capable  d'organiser  leur  Eglise  clandestine  et  celles  des  envi- 
rons. Bucer  leur  recommanda  Brully,  et,  au  mois  de  septembre,  C(dui-ci  se 


ET  IMEIU'.E  liP.ULLL  057 

dirigea  vers  la  Flandre,  accoiu[iagiR'  de  Claude  de  Peiceval  el  dAiiluiiie  Poc- 
<{uet,  Tuii  des  aumôniers  de  Marguerite  de  Navarre.  Il  avait  heureusement 
accompli  sa  mission  à  Tournay,  Valenciennes,  Douai,  Lille,  et  rencontre'  à 
Valenciennes  l'avocat  Jean  Crespin,  le  futur  auteur  du  martyrologe,  et  le  ju- 
risconsulte François  Baudouin,  qui  furent  condamnes  par  contumace  pour 
avoir  assiste  à  ses  prédications.  De  Lille  Brully  devait  partir  pour  Anvers  et 
regagner  de  là  Strasbourg;  mais  il  repassa,  on  ne  sait  pourquoi,  par  Tournay, 
et  y  tint  de  nouvelles  assemble'es  à  la  fin  d'octobre.  Un  faux  frère  s'y  e'tait 
glisse'.  Le  3  novembre,  les  portes  de  la  ville  restèrent  closes,  et  les  perquisi- 
tions commencèrent.  Brully  s'e'chappa  la  nuit  par  les  remparts,  en  descendant 
dans  le  fossé  à  l'aide  d'une  corde;  il  était  sauvé  et  occupé  à  détacher  la  corde, 
quand  un  ami,  se  penchant  pour  lui  dire  adieu,  fit  tomber  une  pierre,  qui  lui 
brisa  la  jambe.  Ramassé  au  matin  par  le  guet,  il  fut  mis  en  prison,  jugé  et 
condamné  à  être  brûlé  vif.  Son  supplice  eut  lieu  le  19  février  i5/i5.  Les  per- 
sécuteurs, irrités  de  sa  constance  et  de  la  fermeté  empreinte  dans  les  lettres 
touchantes  qu'il  écrivait  durant  sa  captivité,  firent  jeter  ses  cendres  dans  l'Es- 
caut; mais  le  souvenir  du  martyr  resta  gravé  dans  les  cœurs.  Sa  veuve  épousa 
l'ancien  prieur  du  monastère  de  Liessies  en  Hainaut,  maître  Élie,  qui  devint 
le  premier  pasteur  de  l'Eglise  réformée  de  Sainte-Marie-aux-lMines. 


4« 


APPENDICE    X. 

(Tonn'  1,  page  3Ao.) 


LE  SECOND  CATECHISME  FR ANIMAIS  DE  CALVirS 

(Collect.  dr  M.  GiiilJc) 


Ayant  tlt'couvorl ,  tians  le  Psautier  pseudo-romain  de  1562,  un  catéchisoie 
do  Calvin  reste  inconnu  de  tous  les  bibliographes ,  y  compris  les  derniers  e'di- 
leurs  des  O'pera  Calomi,  nous  nous  étions  borné  à  en  signaler  1  existence  et  à 
en  réimprimer  la  première  page,  tandis  qu'à  Genève  iAIM.  Albert  Pulliet  et 
Théophile  Dufour  réimprimaient  en  entier  un  autre  catéchisme  de  Calvin,  paru 
en  1537  et  récemment  retrouvé  par  AI.  Henri  Bordier.  Nous  regrettons  que 
cette  curieuse  et  très  intéressante  publication  ait  été  faite  à  notre  insu;  car 
elle  aurait  sûrement  gagné  à  reproduire,  à  la  suite  du  premier  catéchisme  cal- 
viniste, le  second,  qui  en  diffère  aussi  bien  par  la  forme  que  par  le  contenu, 
et  nous  aurions  été  heureux  d'offrir  notre  copie  à  MM.  Rilliet  et  Dufour,  comme 
nous  l'avions  offerte  à  AI.  le  professeur  Edouard  Reuss. 

Le  légitime  succès  obtenu  par  le  très  beau  volume  des  deux  savants  (iéne- 
vois  nous  oblige  en  quelque  sorte  à  mettre  sous  les  yeux  de  nos  lecteurs  ce 
second  et  très  couit  catéchisme,  en  le  faisant  précéder  de  quelques  mots  d'in- 
troduction. 

Après  avoir  montré  Farel  s'effaçant  humblement  devant  Calvin,  qui  ne  fait 
que  d'arriver  à  Genève,  et  celui-ci  se  chargeant,  sur  les  instances  de  son  de- 
vancier, de  la  composition  de  ï Instruction  que  les  enfants  devaient  apprendre 
par  cœur,  M.  Rilliet  s'exprime  ainsi  :  te  Seulement  Calvin,  qui  n'avait  pas  en- 
core une  grande  expérience  de  cet  enseignement  élémentaire,  ne  se  rendit 
pas  bien  compte,  en  se  mettant  à  rœu\re,  du  but  au(|uel  il  fallait  tendre.  Son 
catéchisme  (le  premier)  fut  plutôt  le  résumé  et  comme  la  quintessence  de  son 
Institution  qu'un  manuel  approprié  à  la  portée  des  jeunes  intelligences  (ju'il 
s'agissait  d'initier  à  la  connaissance  de  la  nouvelle  doctrine.  Il  sentit  vivement 
plus  tard  ce  défaut  de  conq)Osition,  et  ce  fut  surtout  pour  supprimer,  comme; 
moyen  d'enseignement,  ce  premier  essai,  mal  adapté  à  sa  destination,  qu'il 


6(i0  LE  SECO^JD  CATECHISME  FRANÇAIS 

écrivit  son  second  catéchisme  français  (c'est  le  troisième  que  M.  Rilliet  désigne 
ainsi)  et  se  liùta  de  le  publier  dès  son  retour  à  Genève,  en  i5/ii,  ainsi  qu'il 
le  rappelait  à  ses  collègues  rassemblés  autour  de  son  lit  de  mort,  n 

C'est  à  Strasbourg  que  le  jeune  pasteur  eut  surtout  l'occasion  de  remarquer 
que  les  catéchumènes  apprenaient  difficilement  son  Instruction,  et  qu'il  comprit 
la  nécessité  de  substituer  à  ce  résumé  méthodique  de  la  nouvelle  doctrine, 
qui,  selon  l'expression  de  M.  Rilliet,  était  ff  le  calvinisme  en  raccourcie,  une 
Imlltution  puérile  beaucoup  plus  simple,  et  dans  la  forme  dialoguée  (jue  Luther 
avait  employée  en  pareille  circonstance.  Cette  seconde  publication,  qui  ne  con- 
tient qu'une  très  courte  ex[)licalion  du  SijmhùJe  des  apôtres,  de  YOraison  doini- 
niealc  et  du  Décalogiie ,  parut  pour  la  première  fois  en  iG/io  ou  iBAi,  et  fut 
suivie  du  catéchisme  définitif,  imprimé  en  i5/i5  sous  le  titre  de  Cateehisme 
de  VEglise  de  Geneue. 

L'extrême  concision  de  Y  Institution  puérile  a  donné  à  la  ])ensée  de  l'auteur 
une  énergie  voisine  de  l'exagération,  qui  ne  se  rencontre  ])as  dans  les  deux 
autres  pièces.  Par  exemple,  à  la  question  :  Comment  l'administration  des  clefs 
s'opère-t-elle  dans  l'Église?  l'enfant  répond  :  En  punissant  les  péchez  et  les  repri- 
mant par  peine,  en  exterminant  ceux  (pii  )i''ont  point  desplaisance  de  leurs  péchez,  et 
delîurant  ceux  qui  en  ont  desplaisir,  en  les  restituant  à  la  clémence  diuine.  A  la  ques- 
tion :  Qu'est-ce  que  la  Cène  du  Seigneur?  l'enfant  répond  :  Cesl  la  vraije 
communication  du  corps  et  du  sang  de  nostre  seigneur  Ihesuchrist,  lacpielle  nous  est 
représentée  par  le  pain  et  calice  du  Seigneur.  An  reste,  les  extraits  suivants,  relatifs 
au  baptême,  fourniront  au  lecteur  la  matière  d'une  comparaison  fort  instruc- 
tive. 

INSTRVCTION  (t  BS-y), 

ffLe  Baptesme  est  vng  signe  extérieur  par  lequel  nostre  Seigneur  teslifie 
qu'il  nous  veult  recepuoir  pour  ses  enfans,  comme  membres  de  son  Filz  Jésus. 
Et  pourtant  en  iceluy  nous  est  représentée  la  purgation  de  noz  péchez,  que 
nous  auons  au  sang  de  Jesuchrist,  la  mortilication  de  nostre  chair,  que  nous 
auons  par  sa  mort,  pour  viure  en  luy  par  son  esprit.  Or,  puisque  noz  enfans 
appartiennent  à  vue  telle  alliance  de  nostre  Seigneur,  nous  sommes  certains 
(|ue  à  bon  droict  le  signe  extérieur  leur  est  communi([ué.7? 


INSTITVTION   PVERILE 


(15/.2). 


tfLE  MAisTRE.   Qu'est-ce  que  le  Baptesme? 

kLenfaint.   Cest  le  lauemenl  de  régénération  et  netloyement  de  péché. 


DE  CALVIN-  061 

rrLE  MAisTKK.   \)ii  quelles  paiolles  vse  Ion  en  donnanl  le  Haplesnie? 

ff  Lenfant.  De  celles  cy  :  le  te  baptise  au  nom  du  Peie  et  du  lilz  et  du  saincl 
Esprit. 

ft  Le  MAisTHE.   Mais  quel  est  le  sens  de  ces  parolles? 

tcLenfant.  Il  est  tel  :  le  le  laue,  allîn  que  tu  soys  laict  filz  de  Dieu,  par  le 
commandement  et  volunle'  de  Dieu  le  Père,  filz  et  sainct  Esprit. 

rrLE  MAisTRE.  Qucl  tVuict  rccoys  tu  de  cecy? 

:fLE\FANT.  Trcsgraud ,  car  ce  nest  pas  petite  chose  si  ie  inipelre  remission 
de  mes  péchez,  si  ie  acquiers  auec  mon  sauueur  Christ  vue  vie  nouuelle  e( 
éternelle,  si  ie  m'abstiens  de  tout  vice,  et  aussi  si  ie  madonne  de  plus  en  plus 
à  vue  vie  nouuelle  et  céleste,  t) 

CATECHISME  DE  L'EGLISE  DE   GENEVE    (l545). 

rrL'E^FANT.  Lc  Baplcsme  nous  est  comme  vne  entrée  en  TEglise  de  Dieu. 
Car  il  nous  testifîe  que  Dieu,  au  lieu  que  nous  estions  eslrangiers  de  luy,  nous 
receoii  pour  ses  domestiques.  .  . 

rrLi';  MINISTRE.  Premièrement,  quelle  est  la  signification  du  Baptesme? 

cr  L'enfant.  Elle  a  deux  parties.  Carie  Seigneur  nous  y  représente  la  remis- 
sion de  noz  péchez,  et  puis  nostre  régénération  ou  renouuellement  spirituel. 
[Eph.  V,  26;  Rom.  VI,  h.) 

ffLE  MINISTRE,  (hielle  similitude  a  l'eaue  auec  ces  choses  pour  les  repré- 
senter? 

«L'enfant.  Pource  que  la  remission  des  péchez  est  vne  espèce  de  lauement 
par  lequel  noz  âmes  sont  purge'es  de  leurs  macules,  ainsi  ipie  les  ordures  du 
corps  sont  nettoye'es  par  l'eaue. 

kLe  MINISTRE.  Touchant  l'autre  partie? 

tf  L'enfant,  Pource  que  ie  commancement  de  nostre  régénération  est  que 
nostre  nature  est  mortifie'e  :  l'issue,  que  nous  soyons  nouuelles  créatures  par 
l'Esprit  de  Dieu.  L'eaue  donc  nous  est  mise  sur  la  teste  en  signe  de  mort  :  lou- 
tesfois  eu  telle  sorte,  que  la  résurrection  nous  est  semblablement  figurée,  en 
ce  que  cela  se  fait  seulement  pour  vue  minute  de  temps,  et  non  pas  pour  nous 
noyer  en  l'eaue. 

rrLE  ministre.  Tu  n'eutcus  pas  ([ue  l'eaue  soit  le  lauement  de  noz  âmes. 

rr L'enfant.  Non  pas.  Car  cela  appartient  au  sang  de  lesus  Christ  seulement, 
qui  a  esté  espandu  pour  elï'acer  toutes  noz  souilleures,  et  nous  rendre  purs 
et  impoUuz  deuant  Dieu,  (l  Pierre,  i,  19;  l  Jehan,  1,7.)  Ce  (jui  est  accomply 
en  nous,  (piand  noz  consciences  en  sont  arrosées  par  le  sainct  Esprit.  Mais 
par  le  Sacrement  cela  nous  est  certifié. 


662  LE  SECOND  CATECHISME  FRANÇAIS 

ffLE  MiMSTRE.  Entens  tu  que  Teaue  nous  en  soit  seulement  vue  figure? 

«L'enfant.  C'est  tellement  figure,  que  la  verilé  est  conioincte  auec.  Car 
Dieu  ne  nous  promet  rien  en  vain  :  parquoy  il  est  certain  qu'au  Baptesme  la 
remission  des  péchez  nous  est  offerte,  et  nous  la  receuons. 

rtljE  MINISTRE.  Geste  grâce  est  elle  accomplie  indifféremment  en  tous? 

T  L'enfant.  Non.  Car  plusieurs  l'anéantissent  par  leur  peruersité.  Neant- 
nioius  si  ne  laisse  pas  le  Sacrement  d'auoir  telle  nature,  combien  (ju'il  n'y  ail 
que  les  fidèles  qui  en  sentent  l'efficace,  etc. ■» 

INSTITVTION  PVERILE  DE   LA  DOCTRINE    CIIRESTIENNE 
FAICTE   PAR  MANIERE   DE  DYALOGVE. 

Le  maistre.  Mon  filz,  es  tu  chrestien  de  l'aict  comme  lu  es  de  nom? 

Lenfant,  Ouy,  mon  père. 

Le  maistre.   Comment  le  scais  tu? 

Lenfant.  Car  ie  suis  baptisé  au  nom  du  Père  et  du  filz  et  du  sainct  Esprit. 

Le  maistre.  Quelle  foy  et  congnoissance  as  lu  du  Père,  du  filz  et  du  sainct 
Esprit? 

Lenfant.  Je  lay  telle  que  les  principaux  articles  de  nostre  religion  nous  en- 
seignent, desqueux  nous  faisons  profession  auecques  singulière  confession. 

Le  maistre.   Quelle  est  cesle  confession? 

Lenfant.  le  croy  en  Dieu  le  Père  tout  puyssant,  créateur,  etc. 

Le  maistre.  En  combien  de  parties  sont  diuisez  ces  articles? 

Lenfant.   En  trois. 

Le  maistre.  Quelle  est  la  première  partie? 

Lenfant.  De  Dieu  le  Père. 

Le  maistre.  Laultrc? 

Lenfant.  De  Dieu  le  filz. 

Le  maistre.  La  Iroisiesme? 

Lenfant.  De  Dieu  qui  est  sainct  Esprit. 

Le  maistre.  Recite  la  première  partie. 

Lenfant.  le  croy  on  Dieu  le  Père  tout  puissant,  créateur  du  ciel 
et  de  la  terre. 

Le  maistre.   Que  confesses  tu  par  ces  parolles? 

Lenfant.  Que  Dieu  est  le  souuerain  et  perpétuel  bien,  quil  a  créé  loules 
choses,  que  sa  puissance  et  son  action  sont  espandues  en  tous  lieux. 

Le  maistre.  Mais  quel  proffit  apporte  cesle  foy  laquelle  tu  as  de  Dieu? 

Lenfant.  Elle  menseigne  que  ie  doibs  prendre  loulc  consolation  en  Dieu, 


DE  CALVIN.  (;G3 

que  ie  doibs  aiioir  nioii  os[)oir  eu  luy  seul,  aussi  que  ie  doibs  vser  des  créa- 
tures quil  a  créé  et  douué  aux  hommes  auecques  actions  de  grâces,  et  en  vser 
sobrement. 

Le  maistre.  Le  Seigneur  te  face  ia  grâce  dauoir  en  toy  cecy,  et  les  te  vueille 
tousiours  accroislre.  Dys  maintenant  queMe  est  l'aultre  |)artie  de  ia  confession 
chres  tienne. 

Lenfant.  Et  en  lesuclirîst  son  fiiz  vnique  nostre  Seigneur,  qui  a 
esté  conceu  du  sainct  Esprit,  né  de  ]a  vierge  Marie,  a  soutTert  soubz 
Ponce  Pilate,  mort  et  ensepueli,  et  est  descendu  es  enfers.  Le  tiers 
iour  est  ressuscité  des  mortz,  est  monté  au  ciel,  où  il  est  assis  à  la 
dextre  de  Dieu  le  Père  tout  puissant;  de  là  viendra  iuger  les  vifz 
et  les  mortz. 

Le  maistre.  Que  confesses  tu  icy? 

Lenfant.  Que  nostre  Seigneur  lesuchrist  est  vrayement  Dieu  et  homme, 
et  que  par  sa  mort  il  ma  deliuré  de  la  damnation  éternelle,  par  sa  résurrec- 
tion et  ascention  aux  cieux  qui!  ma  acquis  la  vie  perpétuelle.  Dauantaige,  que 
sa  volunté  est  telle  qu'il  me  doibt  ressusciter,  en  me  restituant  mon  corps,  et 
quil  me  doibt  pleine  et  entière  félicité  donner  au  temps  qu'il  doibt  venir  iuger 
les  vifz  et  les  mortz. 

Le  maistre.  Mais  que  sera  il  faict  ce  pendant  de  toy'? 

Lenfant.  Fattens  le  repos  bienheureux  duquel  ie  iouyray  auecques  Christ 
ce  pendant  que  ce  iour  là  viendra. 

Le  maistre.  Quel  fruict  sensuiura  en  toy  de  ceste  foy? 

Lenfant.  Tel  que  ie  doibs  auoir  tousiours  péché  en  horreur,  que  ie  le  doibs 
fuyr,  que  ie  doibs  demander  et  acquérir  ia  vie  éternelle  par  la  seule  mort  et 
résurrection  du  Seigneur  Ihesu,  et  que  du  tout  ie  m'abandonne  à  luy  comme 
à  ceiuy  qui  est  ie  Roy  et  prince  céleste. 

Le  maistre.   Quelle  est  la  tierce  partie  de  ceste  confession  clirestienne? 

Lenfant.  le  croy  au  sainct  Esprit,  la  saincte  église  catholique,  la 
communion  des  sainctz,  la  remission  des  péchez,  la  résurrection 
de  la  chair,  la  vie  éternelle.  Amen. 

Le  maistre.  Que  confesses  tu  en  ces  paroles? 

Lenfant.  Que  le  sainct  Esprit  est  ceiuy  par  lequel  nous  sommes  régénérez, 
et  sommes  comme  plantez  en  i'eglise,  eu  laquelle  nous  acquérons  pardon  des 
péchez,  et  amendement  de  vie,  et  après  ceste  vie  sommes  consolez  par  l'attente 
de  ia  vi'  éternelle. 

Le  maistre.   Quelle  \lilité  as  tu  de  ceste  foy  et  profession? 


664  LE  SECOND  CATECHISME  FRANÇAIS 

Lenfant.  Afiîn  que  ie  prie  Dieu  incessamment  pour  impetrer  son  sainct 
Esprit,  que  ie  ayllo  voluntiers  en  iassemblée  des  chrestiens  en  laquelle  ie  doibs 
eercher  et  prendre  consolation  et  correction  de  vie,  affin  qu'auecques  plus 
grande  certitude  i'altende  la  résurrection  et  vie  éternelle. 

Le  aiAisTRE.  Comment  es  tu  venu  en  cesie  communion  de  leglise? 

Lenfant.  Par  le  Baptesme. 

Le  maistre.  Qu'est  ce  que  le  Baptesme? 

Lenfant.  Cest  le  lauement  de  régénération  et  nettoyement  de  péché. 

Le  maistre.  De  quelles  parolles  vse  Ion  en  donnant  le  Baptesme? 

Lenfant.  De  celles  cy  :  le  te  baptise  au  nom  du  Père  et  du  filz  et  du  saincl 
Esprit. 

Le  maistre.  Mais  quel  est  le  sens  de  ces  parolles? 

Lenfant.  11  est  tel  :  le  te  laue,  afïin  que  tu  soys  l'aict  filz  de  Dieu,  par  le 
commandement  et  volunté  de  Dieu  le  Père,  filz  et  sainct  Esprit. 

Le  maistre.   Quel  IVuict  recoys  tu  de  cecy? 

Lenfant.  Tresgrand,  car  ce  nest  pas  petite  chose  si  ie  impetre  remission 
de  mes  péchez,  si  ie  acquiers  auecqu(îs  mon  sauueur  Christ  vne  vie  nouuelle 
et  éternelle,  si  ie  m'abstiens  de  tout  vice,  et  aussi  si  ie  madonne  de  plus  en 
plus  à  vne  vie  nouuelle  et  céleste. 

Le  maistre.  Que  ce  faict  il  dauantaige  en  leglise? 

Lenfant.  Loftice  et  administration  des  clelz. 

Le  maistre.   Gomment  ce  faict  elle? 

Lenfant.  En  punissant  les  péchez  elles  reprimant  par  peine,  en  extermi- 
nant ceux  qui  n'ont  point  desplaisance  de  leurs  péchez,  et  deliurant  ceux  qui 
en  ont  desplaisir,  en  les  restituant  à  la  clémence  diuine. 

Le  maistre.   Quelle  vlilité  te  vient  de  ce? 

Lenfant.  Par  cela  il  sensuyt  que  ie  recois  voluntiers  la  punition  et  peine 
qui  m'est  ordonné,  que  ie  admoneste  diligemment  mon  prochain  et  que  i'aye 
en  grand'estime  la  discipline  de  leglise,  que  i'en  face  voluntiers  mon  proffit. 

Le  maistre.  Ce  faict  il  dauantaige  aultre  chose  en  leghse? 

Lenfant.   Ouy,  c'est  asscauoir  la  cène  du  Seigneur. 

Le  maistre.  Qu'est  ce  que  la  cène  du  Seigneur? 

Lenfant.  Cest  la  vraye  communication  du  corps  et  du  sang  de  nostrc  sei- 
gneur Ihesuchrist,  laquelle  nous  est  représentée  par  le  pain  et  calice  du  Sei- 
gneur, 

Le  maistre.   Qui  sont  ceux  qui  doibucnt  vser  de  ce  sacrement? 

Lenfaint.  Tous  ceux  (pii  ont  espoir  en  Christ,  el  qui  desireni  estre  ses  dis- 
ciples. 

Le  maistre.   Sens  lu  par  cela  aulcun  aineuflcnieul  de  vie? 


DE  CALVIN.  665 

Lenfant.  Ouy,  et  non  sans  cause,  i'estime  eslre  grande  chose  de  ce  que  nous 
auons  estez  deliurez  par  Christ  nostre  seigneur,  que  nous  sommes  conioinctz 
et  prenons  nourriture  et  croissance  à  son  corps,  duquel  ie  suis  faict  certain 
par  ce  sacrement,  cest  asscauoir  que  sa  vie  est  espandue  en  moy,  et  que  la 
mienne  est  mise  en  la  sienne,  et  ne  le  scay  pas  seulement,  mais  aussi  ie  sens 
l'augmentation  de  ce  bien  en  moy. 

Le  maistre.   Quelle  est  ceste  vie? 

Lenfant.  Cest  la  vraye  vie  saincte  et  diuine  conioincte  auecques  toute  bonne 
action  et  ioyeuse  attente  de  la  vie  future. 

Le  maistre.  Nostre  Seigneur  face  en  toy  ces  choses,  et  les  vueille  augmenter 
Christ  delîendeur  de  nostre  liberté.  Amen. 


LA  SECONDE  PARTIE. 

Le  maistre.   Mon  lîlz,  as  tu  apris  comment  il  fault  prier? 

Lenfant.   Ouy. 

Le  maistre.  Qu'est  ce  que  prier? 

Lenfant.  Cest  inuoquer  Dieu  auecques  vue  tresgrand'afîection  pour  impe- 
trer  ayde  et  pardon  des  péchez. 

Le  m.ustre.  Tu  dis  bien;  mais  comment  pries  tu? 

Lenfant.   Ainsi  qu'il  nous  est  erdonne'  de  nostre  seigneur  Ihesu. 

Le  maistre.  Recite  le. 

Lenfant.  Nostre  Père  qui  es  es  cieux,  ton  nom  soit  sanctifié,  ton 
legne  aduienne,  ta  volunté  soit  faicte  en  la  terre  comme  au  ciel. 
Donne  nous  auioui'd'liuy  nostre  pain  quotidian,  et  nous  pardonne 
nos  ollences,  ainsi  que  nous  pardonnons  à  ceux  qui  nous  ont  ol- 
fencez.  Et  ne  nous  induys  pas  en  tentation,  mais  deliure  nous  du 
maling;  car  à  toy  est  le  royauline  et  la  puissance  et  la  gloyre  es 
siècles  des  siècles.  Amen. 

Le  maistre.  Pourquoy  appelles  tu  Dieu  ton  père  céleste? 

Lenfant.  Alïin  que  ma  pense'e  s'appuye  mieux  et  se  confye  à  son  ayde  pa- 
ternel et  céleste. 

Le  maistre.   Pourquoy  pries  tu  Dieu? 

Lenfant.  Afiin  quil  nous  donne  toutes  choses  les(|uelles  nous  sont  bonnes 
et  nécessaires,  et  qui!  nous  deliure  de  toutes  misères  et  langueurs. 

Le  maistre.   Quel  bien  demandes  tu  premièrement? 


666  LE  SECOND  CATECHISME  FRANÇAIS 

Lenfant.  Le  bien  céleste. 

Le  maistre.  Quel  est  il? 

Lenkant.   En  iamour  et  cognoissance  du  Père  céleste. 

Le  maistre.  De  quelles  parolles  vses  tu  en  priant? 

Lenfant.  Ton  nom  soit  sanctifié.  Ton  royauline  aduienne.  Ta  volunté  soit 
faicte  ainsi  en  la  terre  comme  au  ciel. 

Le  maistre.  Par  quel  moyen  est  sanctifié  le  nom  de  Dieu  cnuers  les  hommes? 

Lenfaint.  Par  la  congnoissance  de  Dieu,  lacjuelle  leuangile  nous  donne,  et 
aussi  par  oraison,  laquelle  est  conioincte  auecques  foy  et  constance. 

Le  maistre.  Tu  as  bien  dict,  car  en  cecy  est  le  premier  fruict  de  leuangile. 
Or  comment  est  ce  que  le  royaulme  de  Dieu  nous  adulent? 

Lenfant.  Il  nous  adulent  alors  que  nous  obéissons  à  leuangile,  et  que  Dieu 
nous  gouuerne  en  lassemblée  des  fidèles  par  sa  parolle  et  son  esprit. 

Le  maistre.  Il  est  ainsi.  Car  leglise  de  Christ  est  le  royaulme  de  Dieu.  Mais 
comment  ce  faict  sa  voluntë  en  la  ferre  comme  au  ciel? 

Lenfant.  Quand  nous  faisons  voluntiers  ce  quil  nous  a  commandé  et  endu- 
rons paciemment  ce  quil  nous  enuoye. 

Le  maistre.  Affin  que  lu  puisse  apprendre  cecy,  il  te  l'ault  employer  tout  le 
temps  de  la  vie.  Et  pour  ce  que  tu  doibs  estre  incité  en  Teglise  de  Christ  pour 
paruenir  à  ceste  j)erfection.  Mais  que  requiers  tu  dauantaige? 

Lenfant.  Les  choses  qui  nous  sont  nécessaires  en  ceste  vie  présente. 

Le  maistre.   Par  (juelles  paroles? 

Lenfant.  Par  celles  cy  :  Donne  nous  auiourd'huy  nostre  pain  quotidian? 

Le  maistre.  Mais  pourquoy  dys  tu  du  pain;  pourquoy  quotidian;  pourquoy 
auiourd'huy? 

Lenfant.  Affin  que  ie  ne  désire  rien  sinon  ce  qui  m'est  nécessaire,  et  que 
ie  m'abstienne  de  toute  superfluité,  et  ce  qui  m'est  nécessaire  que  ie  lattende 
du  seul  Dieu. 

Le  maistre.  Tu  dys  tresbien.  Car  sa  bénignité  nous  donne  toutes  choses, 
combien  (juil  sembk^  que  les  hommes  y  mettent  grandes  peines.  Que  pries  tu 
oultre  plus? 

Lenfant.  Quil  me  donne  remission  de  mes  péchez. 

Le  maistre.  Par  quelle  oraison? 

Lenfant.  Par  ceste  cy  :  Et  nous  pardonne  noz  olTences  ainsi  que  nous  par- 
donnons à  ceux  qui  nous  ont  ofTencez. 

Le  maistre.   Pourquoy  dys  tu  :  Ainsi  ([ue  nous  pardonnons? 

Lenfant.  Pour  autant  (juil  nous  conuieiit  vrayement  pardonner  à  lous 
hommes  quand  nous  recjuerons  à  Dieu  <piil  nous  soi!  miséricordieux. 

Le  maistre.   Mais  (|iie  rcMjuiers  tu  oullre? 


DE  CALVIN.  G67 

Lenfant.  Que  Nostre  Seigneur  ne  permette  que  soyons  menez  par  laduer- 
sairc  en  desespoir,  ou  en  quelque  autre  péché. 

Le  maistrk.  (jomment  donc  pries  tu? 

Lexfant.  Et  ne  nous  induys  en  tentation,  mais  deliure  nous  du  maling. 

Le  maistre.  Que  pries  tu  encore? 

Lenfant.  Car  à  toy  est  le  règne  et  la  puyssance  et  la  gloyre  es  siècles  des 
siècles. 

Le  maistre.  Que  signifient  ces  parolles? 

Lenfant.  Icelle  orayson  apporte  auecques  soy  la  louange  de  Dieu,  alïin 
que  luy  rendions  toute  domination  et  puyssance,  et  ([ue  par  cela  nous  espé- 
rions quil  nous  exaulcera. 

Le  maistre.  Comment  est  ce  que  tu  conclus? 

Lenfant.  Que  ces  clioses  sont  vrayes  et  certaines. 

Le  maistre.  Cela  sera  vray  et  certain  si  tu  espères. 


LA  TIERCE    IVVKTIE. 

Le  maistre.   As  tu  congnoissance  des  dix  préceptes  de  la  Loy? 

Lenfant.   Ouy. 

Le  maistre.  Recite  les. 

Lenfant.  le  suis  le  seigneur  ton  Dieu,  etc. 

Le  maistre.   Que  signifient  ces  parolles  :  le  suis  le  seigneur  ton  Dieu,  etc.? 

Lenfant.  Elles  nous  dénotent  que  nous  ayons  vn  vray  Dieu  en  toutes  choses 
pour  nostre  Dieu  et  aulheur  de  nostre  salut,  et  nous  attendions  tout  ayde  de  luy. 

Le  maistre.  Pourquoy  delFend  il  d'auoir  aultres  dieux,  et  pounjuoy  osle  il 
les  images  lesquelles  on  a  de  coustume  d'adorer? 

Lenfant.  Pour  ce  que  nostre  nature  est  deprauée,  et  quelle  n'atlend  point 
tousiours  ayde  et  consolation  de  Dieu,  mais  d'aultre  part,  et  tasclie  de  playre 
à  Dieu  par  choses  externes  et  signes,  en  délaissant  la  vraye  ioy,  laijuelle  deb- 
uons  auoir  en  Dieu, 

Le  maistre.  Tu  dys  bien,  et  pour  ceste  cause  on  deffend  principalement 
ces  deux  choses,  car  auec([ues  lal)olition  des  dieux  Ion  oste  aussi  ladoralion 
l'aulse  et  seruice  diceux.  Pour  ce  mets  toy  tousiours  deuant  les  yeux  ce  vray 
Dieu,  et  adore  iceluy  en  tous  lieux  dun  vray  et  Iranc  esprit.  Mais  que  sensuit 
il  après? 

Lenfant.  Tu  ne  Juiei'as  point  faulsemenl  par  le  nom  du  Seigneur 
Ion  Dieu. 


G68  LE  SECOiND  CATECHISME  FRANÇAIS 

Le  MAisTRE.  Qu\'st  il  icy  requis? 

Lenkaat.  Que  ie  m'accoustume  d'auoir  en  horreur  pariurement  et  toute 
chose  par  laquelle  le  nom  de  Dieu  est  deshonore'.  Mais,  au  contraire,  que  ie 
m'efforce  de  seruir  en  son  sainct  nom  par  tous  les  moyens  que  faire  pourray. 

Le  MAisTRE.  Cest  hien  dict;  pourtant  gardes  loy  deuant  toutes  choses  que 
tu  ne  iures  en  vain  ni  faulsement,  que  tu  ne  parles  mal,  que  lu  ne  mettes 
en  auant  propos  legiers  de  Dieu  et  des  choses  sainctes;  mais  loue  le  en  toutes 
choses  comme  ton  Dieu  et  autheur  de  ton  salut.  Poursuys  le  reste. 

Lenfant.  Ayes  en  mémoire  le  iour  du  repos  affin  quil  te  soit  sacré. 

Le  maistre.   Qu'est  il  commandé  en  cecy? 

Lenfant.  Il  nous  est  commande  que  nous  conuenions  voluntiers  en  la  con- 
grégation chreslienne,  et  que  nous  nous  adioingnions  auecques  toute  dili- 
gence à  sa  parolle  et  sacrementz. 

Le  maistre.  Adonne  toy  tous  les  iours  à  cecy  et  mesmement  sil  est  iour  de 
repos.  Passez  oultre. 

Lenfant.  Ayes  ton  père  et  ta  mère  en  honneur  et  reuerence. 

Le  maistre.  Combien  s'ettend  ce  commandement  icy? 

Lenfant.  Que  ie  face  honneur  et  seruice  et  obéissance  à  mes  parens,  au 
magistrat,  à  mes  précepteurs,  et  à  tous  ceux  à  qui  ie  suis  commis. 

Le  maistre.  Exerce  toy  en  cecy,  car  en  ce  faisant  tu  apprendras  à  bien  viure, 
et  Dieu  te  donnera  \ie  plus  longue  et  tranquille.  Que  sensuyt  il  après? 

Lenfant.  Les  commandemens  de  charité  enuers  ceux  qui  nous  sont  con- 
ioinctz. 

Le  maistre.  Quelz  sont  ilz? 

Lenfant.  Ne  sois  point  hommicide.  Ne  sois  point  paillard.  Ne  sois 
point  larron.  Ne  porte  point  faiilx  tesmoignage  contre  ton  prochain. 

Le  maistre.   Que  deffendent  ces  commandemens  du  Seigneur? 

Lenfant.  Hz  nous  commandent  de  ne  porter  aulcun  dommage  à  personne, 
soit  en  pensée,  en  parolle,  en  faict,  ou  omission  de  plaisir,  et  que  ie  ne  face 
iniure  à  son  corps,  à  sa  femme,  à  ses  enfans,  à  ses  biens  ne  à  sa  bonne  re- 
nommée. 

Le  maistre.   Par  quelles  parolles  dclTend  il  de  ne  faire  iniure  au  cor[)s? 

Lenfant.   Par  celles  icy  :  Tu  ne  seras  point  hommicide. 

Le  maistre.  Par  (juelles  liniure  de  la  femme  et  des  enfans? 

Lenfant.  Ne  fais  point  paillardise. 

Le  maistre.   Où  deffend  il  la  mauuaise  renommée  et  existimalioii  d'aullruy? 

Lenfant.   En  disant  :  Ne  porte  point  faulx  tesmoignage  contre  ton  [)rochc. 

Le  maistre.   Or  si  lu  n'olfciices  point   ton   prochain  en  aulcime  chose  (jue 


1)1-    CALVIN.  669 

ce  soil,  lie  en  sa  Icmme,  ne  en  ses  enlaiis,  ne  en  son  Men  [nnllonlier,  ne  en 
sa  renommée,  pense  In  auoir  <iardé  tous  ces  connnandemens  icy? 

Lenfant.  Nenny,  mais  ic  luy  doibs  ayder  de  faict  el  de  conseil,  comme  si 
c'estoit  mon  propre  affaire. 

Le  maistre.  Il  est  ainsi;  poiirce  qne  lu  laymeras  comme  toymesme.  One 
commande  oullreplns  le  Seigneur? 

Lenfant.  Ne  conuoyte  point  la  maysoii  de  ton  procliairi. 

Le  matstre.  Que  signifient  ces  paroUes? 

Lenfant.   Que  ne  soyons  touchez  d'aulcun  désir  ou  pense'e  de  mal. 

Le  maistre.  Certes  si  lu  aymes  Dieu  sur  toutes  choses  et  Ion  prochain 
comme  toymesme,  nulle  cupidité  ou  cogilalion  de  mal  ne  te  surprendra. 
Mais  peuls  tu  paruenir  en  ceste  vie  présente  en  si  grande  perl'ection? 

Lenfaint.  Nostre  nature  est  si  corrumpue  quelle  n'a  aulcun  bien;  mais  toute 
remission  de  péché  et  toute  iustice  viennent  de  Christ. 

Le  maistre.  Mets  doncques  toute  ta  fiance  en  luy  seul  et  demeure  en  luy, 
lequel  oste  de  toy  la  condemnation  de  la  Loy,  à  laquelle  lu  ne  scaurois  iamais 
satisfaire.  Iceluy  aussi  te  vueille  enflamber  le  désir  et  affection  enuers  sa  Loy. 
Toutes  ces  choses  te  vueille  donner  nostre  Seigneur  Icsns  Christ,  auquel  soit 
honneur  et  gloyre  à  iamais.  Ame». 


FIN   DU   TOME  SECOND. 


INDEX. 


L'index  suivant  contient  tous  les  noms  propres  cités  dans  i'ouvrage,  ex- 
cepté ceux,  en  très  grand  nombre,  qui  ne  figurent  que  dans  la  partie  biblio- 
graphique, laquelle  forme  déjà  plusieurs  tables  dressées  par  ordre  de  matière 
et  par  ordre  chronologique.  On  a  imprimé  en  caractères  italiques  les  noms 
des  personnages  de  théâtre  ou  de  roman,  aussi  bien  que  le  titre  des  ouvrages 
dont  fauteur  n'est  pas  indiqué. 


INDEX. 


Abraham  sacrifiant,  I,  oiii. 
Abydenus  (Gorallusi,  l,  Gi. 
Achille,  I,  991,  hi^li. 
Aconce,  1,  383. 

Actes  (Les)  de  la  conférence  tenue  à  Paris 
es  mois  de  juillet  et  août  1 566,  etc. ,  II , 

Adalbert,  I,  26/1. 

Adel.,  I,  3i6-3!2o,  329 ,  30.6 ,  660,  665. 

Adert,  I,  i53. 

Adonis,  l,  8-2. 

Agnès,  I,  53. 

Agnew,  II,  655. 

Agobard,  1,  266. 

Agricola  (Alexandre),  H.  357. 

Agricola  (Jean),  I,  979. 

Agrippa,  I,  369. 

Aignebelette,  I.  6o3. 

Akakia,  1,  60,  i90,  121. 

Albe(Ducd'),  I,  565,  568.  569. 

Albert  (Henri),  II,  57. 

Albert  le  Grand,  I,  53 1. 

Albert  (Paul),  I,  186,  676. 

Alceste,  I,  63. 

Alciat,  1,  38o. 

Alcuin,  I.  62. 

AIençon(Ducd'),I,  68. 

Alexandre  III.  pape,  II,  367. 

Alexandre  le  Grand,  I,  69,  229;  II,  66. 

Alexandre  (Pierre),  I,  3i6,  3i8,  32i. 
330,333,362,  366,  365,  367,  35o, 
35 1,  396,  607,  665,  718;  II,  665. 
667.  669-656. 


Alexis ,  1 ,  ]  99. 

Ali.v ,  I,  io3. 

AUegri  ( Pompon io).  I.  66;  II,  091. 

Almeutès,  I,  61 . 

Altérations  (Les)  calholiques  et  protestantes 
du  Nouveau  Testamenl  traduit  en  fran- 
çais, I,  612. 

Altieri  (Baldassare),  I,  996. 

Amadis  (L')  des  Gaules,  I,  379. 

A  m  eaux  (Pierre),  I,  118,  38o,  611. 

Amphion,  I,  576,  669. 

Aniyot  (Jacques),  I,  i5o,  i65,  678. 

André  (Alfred),  1,  p.  vi,  187,  283,  668, 
657,  670,  671,633;  II.  37,  67. 

André  (Jehan),  I,  359.  660.  536. 

Aneau  (Barptolemy),  I.  706. 

Angelbert,  H,  336. 

Angelico  (Fra),  I,  699. 

Anjou  (Duc  d'),  1,  572;  II,  69. 

Anjubault  et  H.  Chardon ,  1 ,  171. 

Aniniuccia  (Jean),  II.  96  ,  365. 

Annales  d'Aquitaine ,  I,  159. 

Annales  poétiques  ou  Almanacli  des  Muses, 
I,  65. 

Annibal,  I,  69,  229,  636,  5i8. 

Antesignanus ,  I.  60. 

Antonius  Peregrinns,  1.  62. 

Antronius,  I,  63. 

Apelles,  I,  669;  II,  3i. 

Apollinaire,  II,  326. 

Apollo,  1,  258,  291,  396,  628. 

Apollon,  1.  116,  172;  II ,  328. 

.Arbaud  (Jean),  I,  '166. 


67 'i 


INDEX. 


Arcadet,  I,  719,  728;  II,  60. 

Archambault  (Séraphin),  1,7. 

Archer  (Jean),  I,  384. 

Aretin,  I,  69,  19/i. 

Aretins  Felmus,  I,  60. 

Arioste,  I,  1/17,  169. 

Aristide,  I,  1/49. 

Arius,  II,  39/1. 
~j    Armagnac  (Cardinal  d'),  I,  27. 
^    Armicle,  I,  700,  703. 
;    Arnaud  (Etienne),  I,  9G. 

Arnaud  (Eugène),  I,  p.  v. 

Arnaud  (L'abbé),  I,  702;  II,  333,  37/1. 

Arnaud  (Le  pasteiu^  et  colonel),  I,  21. 

Arnouilet  (Balthasar),  I,  67/1. 

Aron,  I,  32  1. 

AiH  {U)  harmonique  aux  xif  et  xuf  siè- 
cles,  II,  34o. 

Asaph,  I,  980. 

AsheretC",  II,  365. 

Aspasie,  I,  7o3. 

Astioli  (Jacobus),  I,  169. 


Astioli  (Petrus),  1,  161). 

Athalie,  I,  509. 

Atropos,  I,  lihli,  /i45. 

Attaignant  (Pierre),  I,  982,  683,  688, 

706,  710,  716-719,  72/1-799;  II, 

16. 
Atys,  I,  82. 
Auber,  II,  600. 
Aubry,  I,/i38. 
Aucousteaux  (  Artus),  I, 673, 676, 680; 

II,  358. 
Audin,  I,  /n5. 

Augereau  (Antoine),  I,  i59,  157. 
Auguis,  I,  38,  58,  6/i,  107,  i35,  186. 
Auguste,  I,  95o,  25 1;  II,  376. 
Aumale  (Duc  d'),  I,  h  10. 
Aurel  (Marc),  I,  598. 
Autriche  (Elisabeth  d'),  I,  16 4. 
Autriche  (Marguerite  d'),  I,  3 16. 
Avenir  (//),  II,  3 16. 
Aymon,  1,91,  367,  38/4 ,  /i02. 


B 


Babinot  (Albert),  I,  126. 

Bacchus,  I,  699. 

Baccusy,  II,  57. 

Bach  (Emmanuel),  II,  3 18. 

Bach  (Sébastien),  II,  3i8,  39 1.  359. 

36i,365. 
Bachelm-Deflorenne ,  I,  àhS. 
Bacon ,  1 ,  3 1 . 
Badins  (Conrad),  II,  /i6. 
Baehr(K.),  II,  SgS. 
Bahis,  I,  63. 
Baïf,  I,  39,  4o,  986,  465,  468,  681; 

II,  71,  636. 
Baillif(Abr.-Ch.),II,  hoh. 
Baini,II,  334. 
Baird  (Henry),  I,  677. 
Bakluanus,  II,  74. 
Balet  (L'abbé),  1,576. 


Ballard ,  voir  aussi  Le  Boy. 

Ballard  (Pierre),  1,671;  II,  29,  3i,  58, 
62,  64,  67,  71-73. 

BaUard  (Bobert),  I,  569,  563,  674; 
II,  2. 

Ballard  (B.  veuve  et  son  lîis  Pierre  Bal- 
lard), II,  66,  70,  71. 

Bar  (Catherine  de),  I,  i5. 

Barbaste,  II,  49. 

Barbier  (Nicolas),  I,  558,  559,  661. 

Barbier  (Olivier),  I,  p.  v. 

Bardesanes ,  II ,  39  4. 

Barentsen  (Hendric),  II,  75. 

Barni  (Jules),  I,  373,  38o-383. 

Barpth  (Claude),  I,  469. 

Barptolemy,  I,  707. 

Bartol  (Matthieu),  I,  465. 

Bascans  (L'abbé).  ï,  468. 


NDEX. 


675 


Basil  ides,  II,  'So.h. 

Basnage  (Jacques),  11.  3-2/»,  3.3i,  .'ilC. 
Basson  (G.),  Il,  -jo. 
Bastie,  11,  88a,  6oo. 
Baucliant  (Jacques),  II,  35  i. 
Baudeclioii  (Le  martyr),  I,  G. 
Bauderon  (  Ant.  ),  sieur  de  Senecé ,  1 ,  /i6G. 
Baudouin  (François).  II.  Gôy. 
Baulacre  (Le'onard),  1,  p.  n,  3o,  Go, 

129,  1  /(  1 ,  1 5 1 .  2 89 .  3o ^  ,  3 /i  1 ,  3 5  ] . 

356, 355, 387, /1/18, 656, 5^2,  5Go, 

562-566,  566 ,  600,  607,  609,  611; 

11,  89,  366.  (Voir  Journal  helvétique.) 
Baum,  1,  p.  V,  101, 157.  271,  3o8.  366  , 

366,  396,  653,  56o-,  11,  '^o.  65 o. 
Bavent  (Jean),  II,  9,5. 
Bavière  (Frédéric  de),  11.  70. 
Bavière  (Guill.,  duc  de),  II,  55. 
Bayle,  1,30,186.269,  286,339.356, 

357, 616, 620, 56o, 5G2. 566 , 598. 

600,  6o3,  609;  11,  10,  65. 
Beaulaigne  (Barthélémy),  I,  717. 
Beauvilliers  (Duc  de),  I,  672. 
Becker  (G.-F.  ),  1,  272,  569,  6o5;  II, 

2,  16,  16,  18,  25,  98,  65,  5i,  61. 

70,  357,  3 60.  (Voir  Tonwei'ke.) 
Becker  ( Georg ) ,  I,  p.  vi,  89,  559,  56o. 

606,  633,  717,  719;  II.  1  6 ,  17,  21 . 

37,  61,  62,  56,  76,  633,  635. 
Béda ,  1 ,   117,   1 26 .    1  3o ,   1 33  ,  2  'i 6  , 

282. 
Bède  le  Vénérable,  11.  363. 
Beethoven,  I,  708;  II,  366,  365. 
Belcarius.  I,  1  59. 
Belin,  1,  60. 
Belin(G.),I,688. 
Belisem  de  Belimakom ,  1 ,  62,  279. 
Bellot  (Thivenl).  I,  38o. 
Belussi,  I,  206. 
Bénéfice  (Du)  de  lesuchi-isl  rriici/ié  envers 

les  chrestiens ,  1,2  36. 
Bénezet,  martyr.  I,  26. 
Bénezef  (Ant.).  II.  3 16. 


Benoist  (AVngelin).  11,  19. 

Bonoist  (René).  1,  671, 

Benoit  (Elie),  I,  15-17,  9^-  ^97^  '^9^- 

Benoit  (Passavant),  1,  61. 

Berberin  (Claude).  I,  626. 

Berg(Adam),  II,  55. 

Berger  (Claude-Bertrand),  II,  656.  665. 

Bergeron,  II,  68. 

Beringen  (Godefi'oy  et  Marcellin  ) ,  1 ,  61 3, 
656,576,  633;  II,  3,  6. 

Berjon  (Jacques),  I,  670,  557. 

Beinard  (Jacques),  pasteur  à  Genève,  1, 
i55. 

Bernard  (Le  P.  D.),  1,  666. 

Bernard  (Le  petit).  II,  820. 

Bernard  (Samuel),  II,  820. 

Bernin(Le),  II,  28. 

Bernus,  I,p.  v,  6o5;  II,  882,  388. 

Beroalde  (Matthieu),  I,  38,  68,  266. 

Berry  (Duc  de),  I,  72. 

Bertaut(Jean),  I,  666,  665. 

Berthaut  (François).  I,  i3i,  i38,  i56, 
161. 

Berthoud  (Ferd.),  II,  3i5. 

Berton,  II,  836. 

Bertrand  (Jean),  I,  6. 

Bertrand  (L'abhé),  1,  668,  681.  598- 
58o. 

Berty  (Adolphe),  1,  986. 

Berzélius,  II,  816. 

Bétisac,  1,79. 

Betsabée,  I,  672. 

Beuzeville  (Marquis  de),  1,  666. 

Bèze  (Théodore  de) ,  1 ,  p.  i ,  2  ,  3 ,  6 ,  9 , 
11,  12,  17,  28,  95,  99,  80,  87,  61- 
63,  168,  169,  i56,  i58,  r59,  162. 
166 , 172 ,  199-201,  206 ,  207, 271 . 
982,  286  ,  989, 990, 801. 806, 3o8, 
311,366.855,  856,358,870-379. 
877,378,380-889,396,398,602, 
609, 617-62 1,  638 ,  655 ,  656, 658, 
666 , 670. 678. 675, 5o5, 5 16, 527, 
598,  562,  566,  5'i7-569.  55i-558, 


676 


INDEX. 


556-558,  50o,  56i,  56/i,  565,  572- 
576,580,582,585-588,  590,  591, 
593-599,  601,  600-61 3,  61 5,  6/19, 
653,  658,  663,  66/i,  666,  667, 
678,  680,  709,  7i4;  II,  6,  10,  17, 
20,  27,  39,  hh,  (^6,  56,  58,  75, 
38i,633,  636. 

Bianqnis-Gignonx,  II,  398. 

Bible  de  Lausanne,  I,  597. 

Bib Ho thèq ue  anglaise,  1 ,  557. 

Bibliothèque  (Nouvelle)  gennanir/iie ,  I, 
3o. 

Bienfait  (Le)  de  la  mort  de  Clirist  crucifié, 
I,  226. 

Bilibalcliae ,  1,  2  54. 

Billonnet  (Denis),  I,  38o. 

Billouart,  I,  193. 

Biographie  des  musiciens,  1,  559.  56 1, 
562,  61/1;  II,  16,  59,  61,  7^1.  77, 
323,332. 

Biographie  Didot ,  I.  2  38. 

Biographie  Michaud,  I,  607. 

Biragiie,  II,  68. 

Birl<,I,p.  VI,  633,  721;  II,  /1.6/.7. 

Blachier  (Jean),  I,  562. 

Blanc  (Charles),  I,  p.  vi. 

Blanc  (Louis),  l,  ih'i. 

Blandivita,  I,  3 80. 

Blaurerica',  I,  2  54. 

Blondeau  (A.-L),  1,709;  II,  359. 

Blondel  (Octavien),  martyr,  1,6. 

Bloudel  (David),  II,  3i5. 

Blum  (Micliael),  I,  272. 

Boastuau,  I,  i65. 

Boccace,  I,  1/18,  1/19,  i65,  192,  206. 

Boclietel  (Bernardin),  I,  119. 

Boèce,II,  336. 

Bœgner  (A.),  I,  196. 

Boerrhave,  II,  3i6. 

Bœsset,,  I,  689. 

Bogard  (Jacques),  I,  45o. 

Bogouleff,  II,  4/1. 

Boileau ,  I .  '190;  II,  3. 


Boisgeliu  de  Cucé,  I,  /167. 

Boisrobert,  I,  465. 

Boissard,  11,  635. 

Boisseul  (J.),  II,  70. 

Boit  (Charles),  11,  320. 

Bolsec  (Jérôme),  I,  172,  38o,  383, 
387,  /ii5,  5^19. 

Bona  (Cardinal  de).  11,  3^7. 

Bonaparte,  I,  32. 

Bonneau  (Jean),  I,  384. 

Bonnefoy  (Jean),  I,  559,  562. 

Bonaemère,  I,  66. 

Bonnet  (Jules),  I,  p.  v,  94,  129,  i48, 
1 69,  170,  173,  180,  1 83 ,  200-2 o4, 
206,  2i4,  217,  219,  220,  222, 
2  24, 2  36, 283, 3oi, 332, 333, 346, 
373,381-383,387,389,392,406, 
425,  426,  433,  443,  55o,552. 

Borbonius  (Nicolas),!,  i65,  244. 

Bordeaux,  ami  de  Marot,  I,  4o3. 

Borderie,  I,  64. 

Bordier  (Henri),  I,  p.  v,  i4,  34,  62, 
124, 17 1, 269, 274, 275,  293. 3 16, 
319,384,389,607,608,612,664, 
678,  7o5,  708,  732;  II,  6,  16.  67, 
73,  633,  64i,  6^16,  659. 

Bordier  (  Jacques ) ,  IL  3 2 o . 

Borel,  I,  391. 

Borgia  (César),  I,  160. 

Borgia  (Lucrèce),  I,  110,  169,  221. 

Borgia  (Lucrèce),  I,  395. 

Borrhée  (Martin),  I,  382. 

Bosse  (Abraham),  II,  3 20. 

Bossuet,  I,  170,  5i6,  545;  H,  326, 

o  o  Q 
000. 

Bost  (Augustin)  père.  II,  382. 

Bost  (Augustin)  iils,  I,  290. 

Botero  (Giovanni),  1,  385. 

Bottée  de Toulmont,  II,  35i,  355. 

Botlini  (p]tienne),  II,  2  4. 

Bouchart.  1,66,  68,  71,  72,  79,  i83. 

190,  226. 
I?()iiclieral  (Louis),  l,  M)6. 


iM)t;x. 


677 


Bouchel  ( Jean) ,  1 ,  i  A  i ,  i  r)5 ,  1 58 ,  1 05 , 
Zio/j;  II,  333. 

Boucliet  (Ulysse),  I,  33o. 

Bouillon  (Duc  de),  II,  69,  6/1 ,  66,  67. 

Bouillon  (Duchesse  de),  II,  fuj. 

Boule  (Pierre),  II,  3 20. 

Boulland  (A.),  I,  609. 

Boulniier,  1,366,  638. 

Bourbon  ( Antoine  de),  I,  ôyo;  II,  10, 
i3. 

Bourbon  (Gomiétable  de),  I,  110,  705. 

Boiu'bon  (François  de) ,  comte  d'Engliien . 
I,  Zi33,  /i3/i. 

Bourbon  (Henri  de),  II,  69,  58. 

Boiu'bon  (Les),  I,  571. 

Bourbon  (Marguerite  de),  I,  610. 

Bourdon  (Sébastien),  II,  osio. 

Bourg  (Pierre),  I,  /i66. 

Boiu'gault-Ducoudi'ay,  I ,  p.  v. 

Bourgeois  (Guill.),  I,  61/1. 

Bourgeois  (Louis),  I,  3o,  /n2,  /i53, 
559,  576,  602-608,  612-617,  62/1 , 
625,  630,633,637,  66/1,6/15,6/17, 
669,  65o,  653-659,  662-66/1,  667, 
669,  677,  678,  680,  7i3,  717-721, 
723,  731,  735;  II,  3-6,  8,  9,  16, 
i5,2i,  26,29,36,  67,65,  83,  85. 
87,  90,  3/11,  359,  366,  366,  367, 
370,376,376,381,391,398,633. 

Bourgogne  (Jeanne  de),  I,  268. 

Bourlier,  I,  665. 

Bourrit  (Charles),  I,  667,  607;  II,  292, 
38 1,  382 ,  396,  395 ,  397,  601,  6o5. 

Boussiron  de  Grand-Ry  (  Charles  ) ,  1 ,  171, 
172. 

Boussiron  (  Christophe  ) ,  1 ,  171,  221. 

Boussii'on  (  Françoise  ) ,  1 ,  171-176,206, 
207,  212 ,  217. 

Boussiron  (Jacques),  I,  171. 

Boussiron  (Jean ) ,  1 ,  171. 

Boussiron  (Julienne),  I,  172. 

Boussiron  (  Piené  ) ,  1 ,  171. 

Boulal-Sainsoii ,  I.  6G7. 


Bouton  (Ernest),  I,  p.  iv;  il,  61. 

Bouteiller,  I,  286. 

Bouthillier,  I,  565. 

Bovet  (Félix),  I,  p.  in-vi,  195,  267, 
269, 270, 276, 980, 281,  983,  298, 
3oi,  3o6, 307,  3o8, 3ii,  3i5, 3i6, 
331-333,355,376,612,613,663, 
668,  655-658,  682-686,  687,  517, 
525, 526, 55i, 558,  559, 562, 566, 
576,  595,  600,  602,  612,  616, 
616,  633, 663,  667-669 , 671, 677, 
681,  700,  710,  716,  731;  II,  2  ,  16, 
23,  26,  39,  60,  65,  70,  38 1,  393, 
602,  606 ,  635 ,  666. 

Boyer,  musicien,  I,  689. 

Boyer,  auteur  du  calendrier,  II,  19. 

Boyer  (L'abbé),  I,  695. 

Boyer  (N.),I,  668.  ' 

Braillon ,  1 ,  120,  121. 

Brantôme,  I,  167,  169,  365,  621,  568, 
570. 

Bréguet ,  II ,  3 1  5 . 

Breitkopf  and  Hartel,  II,  56. 

Brentz,  I,  081. 

Bresche  (Jean),  I,  i65. 

Brescian  (J.-Fr.-Virginio),  I,  206. 

Bretagne  (Anne  de),  I,  36,  168,  170, 
175,  663. 

Breton  (Gabriel-Ch.),  1,  700. 

Breton  (Richard),  I,  562. 

Briant  (Denis),  1,  282. 

Briçonnet,  I,  53,  63,  126,  166,  166, 
272 ,  629. 

Bridaine  (Le  P.),  I,  702. 

Bridel  (Georges),  I,  610;  II,  39. 

Brieg  (Duc  de),  II,  57. 

Brifaiid  Chasse-Diable,  I,  63. 

Brincel  (Robert),  l,  656,  660,  665. 
595. 

Briot  (Pierre),  II,  319. 

Brison,  II,  333. 

Brodeau  (Victor),  1,  66,  87,  i65,  202. 

Brousson  (Claude),  I,  166. 


678 


INDEX. 


Bruccioli,  I,  172,  206,  22/1,  283. 

Bruguiei*,  I,  280;  II,  Sy/i. 

Brûlait  ( Geoffroy ) ,  1 ,  6 /i . 

Bmlly  (Pierre),  I,  882,  /j5i;  II,  6/i()- 

653,655-657. 
Briiniel  (Antoine),  II,  356. 
Brunet  (Gustave) ,  1 ,  2 ,  /i8 ,  5 2  ,  6 1 , 1 1 6. 

979,  289,  356,  4/19,  ^57,535,5/12, 

552,  557;  II,  3,  3o,  37/1. 
Brimfeisius(Otto),  I,  817. 
Brunier  (Abel),  II,  3i5. 
Bruno,  II,  655. 

Bruston,  I,  /i68,  516,597;  H'  3/i2. 
Brusz  (Théodore),  I,  61,  34i,  3/i9. 
Brutus,  I,  161,  519. 
Bucer,  I,  60,  62,  i3i,  178,  197,  201, 

280,  353,  882,  /i52;][,  65/1-656. 
Buclianan,  I,  55 1. 
Budé  (Guill.),  I,  159,  2/1/4,  869,  /468, 

559. 
BuHen  (Georges).  II.  6/17. 
Bulletin  de  la  Société  des  antùjuaires  de 

l'Ouest,  I,  171 . 


Bulletin  de  l'iiist.  du  prut.fr.,  I,  19,  21- 
28,  27,  87,  66,  86,  118,  12/1,  1/11, 
i55,  157,  159,  162,  i6/t,  169-178, 
180.  198,  199,  208,  2i3-2i5,  22/1 , 
287,  263,  269,  275,  28/»,  295,  297, 
3oi,  855,  36o, 867, 881-888,  385, 
889,  892,896,/iii,/i26,/j35,  /i52, 
/i5 9,  585,  5/19,  5o8-56o,569,563, 
607;  II,  i3,  27,  63,  /i6,  5i,  58, 
70,  72,  817,  819,  338,  367,  65/i. 

BuUinger,  I,  181,  1 56,  878,  882,  /)52; 
II,  6/i3. 

Bumier,  I,  677. 

Bunel  (Jacob),  II,  819. 

Buiigener  (L.-J.),  I,  18/i,  667,  552. 

Buonaparte,  I,  52  5. 

Bupy  (Jean),  I,  867. 

Buuting  (Edouard).  II,  863. 

Burney,  II,  3,  6/i. 

Burnouf  (Emile) ,  1 .  271. 

Busdragus,  I,  1  69. 

Busscher  frères,  II,  0/1. 


Caffaro(LeP.),  II,  827. 

Gaignet  (Denis),  I,  671.  680. 

Caillette,  I,  /12. 

Gailloué  (Jacq.),  II,  /19. 

Calas,  I,  /171 . 

Calcagnini  (Celio),  I,  170, 

Calliope,  I,  9/i5,  291. 

Calmet  (Dom),  I,  /179. 

Calvin  (Antoine),  I,  38o. 

Calvin  (Jean),  I,  p.  11,  80,  3i,  5o,  60- 
62,  98,  9/1.  101,  io3,  118,  126. 
129,  189,  189,  1/18,  i5o-i52 .  i55. 
157-159,  161,  i6/i,  172,  176,  i83. 
18/1,  186-188,  195-198,  200-208, 
210,  212,  21 7-2 22,  2 /17 ,  271,  278- 
280 ,  288 ,  998 ,  3oo  ,801,  8()3 ,  3o/i , 
807,  808 .  8 1  i-.'i  1 8 .  325  ,  3.')0 ,  339  , 


833, 843,  8/1 /j,  346-3/18,  35o,  85i, 
353,  85/1,356,369,866,869-371, 
878-389,  891,  892,  39/i,  895,  /106- 
/116,  /ii8-/i9i,  /I2/1-/I26,  629,  /i/i/i, 
hli']-hli[),  452,  /i6o,  465,  5i8,526. 
585, 588-541,  547-552,  558,  56o, 
570,  598,  600-602,  6o5-6o8,  6i3- 
616,   625,  645,   659,    663.   664. 

667,  669,  680,  718-715,  721,  789  ; 

11,  5,  8-10,  27,  46-48,  363,  364, 
866 ,  874 ,  375 ,  898 ,  64 1-643 ,  645  . 
647,  649-659,  654-656,  659. 

Calvin  (Lettres françaises  f/e) ,  1 ,  8  o  t  ;  1 1 ,  10. 

Calvini  Opéra,  I.  118,  i34,  278,  298, 
3oi,3i5,834, 839,840,342,344, 
345,  858,  454;  11".  648,6/19,  654, 
055.  65(). 


INDEX. 


07'.) 


Campenon,  1,  ko. 

Campra.  1,  69G. 

Candie,  I,  Ao3. 

Cantique  des  cantiques ,  l ,  071,  /i  1 1 . 

Cantique  du  fidèle  détenu  es  prisons  de  l'An- 
téchrist, I,  iSh. 

Cantiques  [Dix)  spirituels  pour  l' instruc- 
tion et  la  consolation  des  fidèles ,  I,  706. 

Cantù  (César),  I,  109,  1/17,  iy/i,  aol), 
207,  221,  224,  3/17,  383. 

Capiton,  I,  198,  219;  II.  G56. 

Capris,  I,  /jo3. 

Cariot  (Jean),  1,2. 

Carnesecclii  (  Pielro  ) ,  1 ,  22/1. 

Caroli  (Pierre),  I,  iGi,  hti. 

Carpy  (Comte  de),  1,  186. 

Casaubon,  II,  3i5. 

Cassini,  II ,  2  3.  «, 

Castalion,  I,  129,  371,  38 1-383,  ^09, 
/il  1. 

Casteinau,  I,  2 4 8. 

Gastii-Blaze,  I,  703. 

Catharina,  I,  63. 

Catlielan  (Antoine),  I,  379. 

Caton,  I,  1/11,  1/12  ,  619. 

Catulle,  1,  38,  110.  5û8. 

Cauchon  (Pierre),  I,  29/j. 

Cauvin,  I,  60. 

Cavalier  (Jean),  I,  2/1. 

Cavalière  (Emilie  del),  II,  365. 

Cayet  (Pierre-Victor-Palnia),  I,  /i  1  5  , 
616,  /i2i,  71A,  716,  717,  780. 

Célesline,  I,  1/18,  192. 

Cellier  (Antoine),  II,  8. 

Cellini  (Benvenuto),  II,  2  3. 

Cène  (Jacques),  martyr,  I,  7. 

Cène  (Philippe),  martyr,  I,  7. 

Céphas  Clilorolès ,  1 ,  61. 

Céphas  Gernanius,  I,  61. 

Céphas  Tervius ,  1 ,  61. 

Cerbère,  I,  76. 

Cercia  (Antoine),  I,  .^62;  II,  20. 

Cérès,  II,  ()i . 


Cérone,  II,  367. 

Certon  (Pierre),  1,  670;  II.  2,  3,  307. 

Carton,  traducteur,  I,  /(68. 

César,  I,  182,  229,  288. 

Chabaud(LeP.),  l,  /166. 

Chabert,  I,  /i68. 

diables,  I,  /io3. 

Challe(A.),  II,  639. 

Champenois,  I,  702. 

Chainpereau  (  Aymé  ) ,  1 ,  383,  /j  1  o . 

Champier  (Symphorieii) ,  I,  2  36. 

Champion  (Antoine) ,  II,  16. 

Champion  (Catherine),  I,  172. 

Champion  (Nicolas),  H,  16. 

Champion  (Pierre),  1,  172. 

Champion  (Thomas),  ditiMithou,  I,  56o; 

II,  16,  17. 
Chandieu,  I,  61. 
Chansonnier  {Le)  huguenot,  1 ,  12/1,  126, 

392,  57/»,  7i5;II,  /18. 
Chansons  spirituelles  de   i56g,   I,   32 1, 

325. 
Chantre  (Auguste),  I,  p.  v,  /t56,  559, 

610. 
Chants  chrétiens,   II,    382,    383,   39/1, 

601. 
Chapeaurouge ,  I,  378. 
Chappiiy,  I,  2  32. 
Chardin,  II,  3i5. 
Chardon  et  Anjubault ,  1 ,  171. 
Chardon  (Henri),  I,  689. 
Chardon  (Jean ) ,  1 ,  170,  221. 
Chardon  (Loys),  I,  170,  221. 
Chardon  (René),  seigneur  fie  Liigny,  I, 

170,  172,  221. 
Chardon  (Zacharie),  I,  170. 
Charlemagne,  I,  p.  iv. 
Chaiies-Quint ,   I ,  /i  8 ,  5  0 ,   20/1,   211, 

2i3,  215,217,22/1,226,  2  35,  260, 

28/t,  287,  288,  293,  33 1.  332,  368, 

/i3/i,568. 
Charles  VI,  I,  2/./». 
Charles  VIII,  II,  347. 


680 


INDEX. 


Charles  IX,  I,  166,  «^90,  358,  670,  672. 

6o3,  667;  II,  .30,  -ji,  liS.  69,  58, 

60. 
Charles  le  Chauve,  II,  336. 
Charlier  (Jean),  I,  60. 
Gharny  (Chabot  de),  I,  i3o. 
Charpentier  (François),  1,  257,  '666. 
Charruaud  (Désiré),  I,  p.  v. 
Chartier  (Alain),  I,  38,  /i/i,  82.  Zi63. 
Chartier  (Noël  et  Jacques),  II,  335. 
Ghassignet  (J.-B.),  I,  /i65. 
■Chateaubriand,  II,  3 16. 
Chateaubriant  (M""^  de),  1,  /i 3 9. 
Châtelain  (  Daniel-Zacharie)  ,1,467,595; 

II,  399 ,  393. 
Châtillon  (Les),  I,  571;  II,  i3. 
Cliâtillon  (Cardinal  Odet  de)  ,1,71,  1 58  ; 

II,  52,  639. 
Chauffoiu'-Kestner,  I,  3 81,  383;  II,  37/1. 
Chauvin  (Jehan),  I,  67. 
Cha vannes ( Frédéric ),  I,  289,^635,463, 

/i6/i,  575. 
Chenevard  (André).  II,  4. 
Chenevix  (  Paul  ) ,  1 ,  17. 
(iiherbuliez,  I,  53,  271,  3 18. 
Chéron  (Elisabeth-Sophie),  I,  666;  li, 

320. 

Choron,  II,  3,  372,  373. 
Chouet  (Jacques),  I,  470. 
Chrestienne  (La)  resiouissance ,  II,  642. 
Chrétien  (Le)   évangélique ,   I,    268;  II, 

38,  668, 735. 
Christine,  I,  54,  64,  435-438. 
Chronique  inédite  du  roi  François  I" ,  I, 

108, 109, 119, i58, 161,  162 ,  2  3o. 
Cicéron,  I,  i4i,  i42,  390,  476. 
Cimarosa,  1,  703. 
Cimberet  Danjou,  I,  147. 
Clainageran  (Jules),  I,  p.  v. 
Glande,  I,  468,  527. 
Claude  (Jean),  1,  48 1,  56o. 
(jlaudin,  I.  282. 
Claudiii  (^Sonnisy),  I,  606,  607. 


Clavier  (Estieune),  I,  73,  119. 

Clef  [La)  du  caveau,  I,  716. 

Clémence  (Abel),  II,  46. 

Clemens  non  papa,  II,  18. 

Clément  VII,  I,  78,  i33;II,  18. 

Clément  (Félix),  I,  681;  II,  32i,  333, 
349,  358. 

Clément  (Jacques),  l,  44o. 

Clément  Marot,  1,72,73,  78,86,  112, 
161,  i63. 

Clément,  terre,  I,  122. 

Clèves  (Duc  de),  I,  166. 

Clicquot(L.-F.),  I,  467. 

Clio,  I,  428. 

Clouet  (François),!,  i64,  169,  292. 

Cock  (Symon),  I,  332. 

Cocquiel  (Jean),  H,  i4. 

(]oligny  (Gaspard  de),  I,  12,  i3,  2g, 
91,164,  188,  385,  433,548,570; 
11,48,  3i5. 

Coligny  (Louise  de),  II,  70. 

Colin,  I,  4o,  690. 

Colin  (Jacques),  I,  4o. 

CoHn(P.),  II,  18. 

Colladon,  I,  207. 

Colletet  (G.),  I,  07,  162,  i83,  469, 
690-693,  695;  II,  73. 

Collins,  I,  p.  V. 

Cologne,  II,  3i. 

Colomier,  I,  56o. 

Commelin  (Jérôme),  II.  55. 

Commines,  I,  37. 

Gomnène  (Anne),  II,  336. 

Complaincte  de  l'Eglise  fidèle  sur  la  persé- 
cution, I,  i84. 

Comte,  peintre,  II,  3 20. 

Goncini,  I,  93. 

Gondé,  I,  11.  12,  570;  II,  10.  i3,  48, 

Gondillac,  1,  48i. 

Conrart,  I,  p.  m,  466,  471,  478,  5i6, 
526,  588,  6o3,  607;  II,  320,  378, 


INDEX. 


081 


^ 


Constant  (Benjamin) ,  1. 6o3;  II.  3 1 C,  3-23. 
Constant  (David),  de  Rebec(p.ie,  I,  6oo, 

6o3,  609,  ()io. 
Constant  (Thomas),  I,  662. 
Constantin  (J.-L.  ),  I,  /167. 
Contre-poison  [Le)  des  cinquanlc-deux  chan- 
sons deMarot,  I,  36i,  56A. 
Conversion  {La)  de  saint  Paul,  II,  3G5. 
Cop  (Nicolas),  I,  101,  i32,  i64,  196, 

198, 387. 
Copa  (Catherine),  I,  383. 
Coquerel  (Athanase)  père,  I.  /loa. 
Coqnerel  (Athanase)  fils,  I,  p.  i,  v,  7, 

69,  i58,  28/j,  989,  356,  38o,  /i59, 

471 ,  '481,  572,  597,  6o5,  709,  739  ; 

II.  10,  9  3,  43,  3 16,  3i 8,  319  ,  393, 

39/1.  33o. 
Coqnerel  (Charles),  I,  20,  93,  96. 
Cocjiierel  (Etienne),  II,  3 16. 
Cocpiillart,  I,  /i63. 
Corbran  (Cuil.),  I,  563. 
Cordier  (  Matluirin  ) ,   1 ,  9  ,    161,    9  39, 

980,301,  5/19;  II.  6/»3. 
Coricius  (Cogeiius) ,  1 ,  6 1 . 
Cormier  (Gniilaume),  I,  179. 
Corneille  (Pierre),  I,  372.  i46G,  468, 

h'] h,  53 1. 
Cornuan(La  sœnr),  I,  545. 
Corydon ,  1 ,  199. 
Costareilns  (Albertus),  I,  169. 
Cotier  (Gabriel),  I,  936,  458. 
Goiiillart  (Antoine),  sienr  du   Pavillon. 

I,  161",  166,  446;  II,  639. 
Courault  (Jehan).  I,   i3i,    i33,   i54, 

161,  980. 
Com-ier  (Paid-Lonis).  I,  94. 
Court  (Antoine),  I,  90. 
Court  (Benoit),  I,  9  36. 
Court-Naef,  11,389. 
(jourfeau  (Thomas).  I,  55().  56i,  5()9. 


Cousin  (Jean),    I,    988,    374;    II,    18, 

390. 
Cramer,  I,  078,  379,385,  4i4,  668. 
Cranmer,  II.  654. 
Crasset  (P.-J.),  I,  709. 
(jrassot  (  Richard  ) ,  II ,  3 6 ,  4  4 ,  4  5 ,  1 1 3 , 

1 1 5  ,  359. 
Créhange  (Ben  Baruch),  I,  468. 
Cràpiillon  (Thomas),  I,  686;  II,  356. 
Cres  (Jean),  I,  969. 
Crespin  (Jean),  I,  2,3,  5-7,  38,  i55, 

i56,i59, i82,i83,23o,348, 070, 

388,469,548,559,554,557,597, 

601;  II,  10,  19,  653,  657. 
Crésus,  I.  090. 
Crétin  (Guill.),  I,  47,  67,   io4,  463, 

588. 
Crosnier  (Robert),  I,  562. 
Crottet,  I.  7,   12,  97,  3o,  101,   io3, 

118,  170,  984,  385,  570. 
Crozet  (Jacques),  1.  011,  459,  469. 
Criiger  (Jean),  II,  77. 
Cruppi (Auguste),  I,  569  ;  II,  999,  394, 

396,  398,  399,  409. 
Cuber  us,  I,  62. 
Cullerier,  I,  147. 
Cunitz,  I,  344  ;  II,  65o. 
Cupido,  I,  42 ,  43. 
Cupidon,  I,  909;  II,  35. 
Curione  (CeUo- Secundo),  I,   170,  994, 

389. 
Curtel,  I,  4i4. 
Curmer,  1,  473. 
Cussonel  (Pierre),  H,  90. 
Cuvier  ( Georges) ,  II ,  3 1 5  ,  3 1 6. 
Cuvier  (Otlion),  II,  3o. 
Cybèle,  1,78,  89. 
Cyenne  (Iherome  de),  I,  991. 
Cijmbalum  mundi,  I,  69. 
CvrdJe,  1,  9  64. 


()8-2 


INDEX. 


D 


Dachstein  (VVolfgaiig),  I,  807,  6t/i;  IL 

36/.. 
D'Adhéniai"  (Le  comte),  L  p-  v. 
D'Agard  (Jacob),  II,  820. 
Dagues  (Pierre),  II,  633. 
Daillé,!,  56o;II,39  3. 
D'Aii-e(M.),  I,  /.67. 
D'Aibiac  (Accasse),  dit  du  Plessis,  I,  -2. 

558,  6i3,  665. 
D'Albret  (Henri),!,  208. 
D'Albret  (Jeanne),   I,   27,   1/19,    i65. 

166,  /159,  572  ;  II,  10,  10. 
D'Albret  (Pierre),  I,  208. 
Daluce  Locet,  I,  281 . 
Damase,  i)ape,  II,  32  5. 
Damon,  II,  64. 
Dampelrus,  I,  2/1/1. 
D'Andeiot,  II,  10,  52. 
Danès,  î,  2/1/1. 
Dangù'ard  (Pierre),  I,  p.  11,  56o,  607, 

61/1;  11,378,  hik. 
Danicom^t  (L'abbé),  I,  /i68,  /i8i. 
Daniel,  II,  22. 

Daniel,  ami  de  Calvin,  I,  182,  196. 
Daniel  (  Jean) ,  dit  maître  Mithou ,  1 ,  688 , 

692. 
Daniel  (Le  P.),  I,  1 58,  159. 
Danjou,  II,  820,  821,  858,  368. 
D'Annebaud,  I,  62. 
Dante,  I,  62,  891 . 
Daphnis  et  Chloé ,  I,  i5o. 
D'Arande  (Michel),  I,  12/1. 
D'Arbaud,  sieur  de  Porchères,  I,  /i65. 
D'Arbois  (Huguet),  I,  172. 
Dardier,  I,  199,  385,  678,  52 1,  583. 
Dargaiid,  I,  /173,  52 1. 
D'Argillères  (Antoine),  I,  880. 
Dathenus  (Petrus),  I,  602;  II,  89. 
D'Aubigné  (Agrippa) ,  1 ,  1  o ,  1 2  ,  1 3 ,  1  5 , 

63.  188,  /|68;II,  60,  71-73. 


D'Aubigné ( Merle), I,  io3, 109, 129,  i3o, 
i/i8,  i58,  169, 178,  i83, 186,  199, 
200,  202-206,  210,  218,  85/i ,  876, 
881,  /121,  /i23-/i25;II,8/18. 

D'AmMgny  (Gilles),  I,  656,  /i6o,  /i65. 

D'Ausance,  II,  28,  3o,  3i,  33. 

D'Autreval,  I,  /(66. 

Davantès  (Pierre),  I,  60,  /t5/i,  559, 
56i;  II,  2/1,  366,  867,891,  487. 

David,  I,  286,  288,  256,  286-287,  291, 
292 ,  869, 386, 897, 61 2, Al 8, 622, 
663,  668,  657,  669-675,  679,  681, 
609, 5ii, 5i5,52i,  528, 562, 566, 
552, 556, 567, 571, 578, 576, 595, 
596, 601, 608, 611, 671, 677,  695, 
697,  780;  II,  6,  16,  16,  17, 19,  66, 
56-56,  58,  68,  76,77,880.  ^ 

David,  pasteur  magyare,  I,  38o. 

David  d'Angers,  II,  820. 

Davodeau  (Antoine),  I,  5 60,  56 1. 

DeBeaulieu  (Eustorg),  1,78,  167,  888, 
601,  610,  576,  706,  708,  717;  II, 
661,  662,  666,  667. 

De  Beauregard ,  1 ,  171. 

De  Beauregard  (  Anne  ),  I,  67,  171,  172, 
179,  2o5,  628. 

De  Beam-egard  (Gabriel),  I,  171. 

De  Bellegarde  (Boger),  II,  33,  35. 

De  Berglies  (  Adrien  ) ,  1 ,  817. 

De  Berquin  (Louis),  I,  79,  100,  109, 
125,  266,  295  297. 

De  Bidereau,  I,  666. 

De  Blanc  (Théodore),  I,  666. 

De  Boiragon  (Fé),  1,  667. 

De  Bologne  (Pierre),  I,  666,  679. 

De  Bonivard  (François),  1,  60,  878, 
389,  610,  6i3,  61  6. 

De  Bonnecorse  (Baitliazar),  I,  666. 

De  Bonnegarde ,  1 ,  672. 

Déboia,  1 ,  52  1 . 


iM)r:\. 


Gs;5 


De  Bourges  (Clëmeiice),  L  -2 36. 

De  Boutlières,  niarécliiil,  l.  A 38. 

De  Brauville  (Jean-Lebloiul),  I.  -ibS. 

De  Bray,  1.  7o5. 

De  BriJ( Félix),  1,  i88. 

De  Brinou  (Pierre),  I,  i65. 

De  Bri\es( Martial),  I,  666,  6()(). 

De  Brosse  (Saloinon),  II,  3 -20. 

DeBudé(.\r),  I,  535. 

De  Bulhac  (Jean) ,  1 ,  172,  221. 

De  Candolle  (Alphonse),  II,  3 16. 

DeCany  (M-=),  I,  168,  373,  55^. 

De  Cardonnei  et  Debar,  I,  hù'],  b^h. 

De  Carie  (Lancelot),  I,  /i65,  688. 

De  Caturce  (Jean),  I,  370. 

De  Caus  (Salomon),  II,  3i5. 

De  Cerisy  (L'abbé),  I,  666. 

De  Chalonné,  I,  61. 

De  Ghaliis  (Charles),  I,  171,  17-^. 

De  Chalus  (Jacques),  I,  172. 

De  Chainbenart(  Agnès-Bataille),  I,  666. 

De  Chareigne  (Ambroys),  I,  17 -3. 

De  Coct  (  Anémond  ) .  I ,  i  0 1 . 

De  Colines  (Simon),  l,  2,  296. 

De  Coq  (Jacques) .  1 ,  61. 

DeCorbolio  (Pierre),  II,  368. 

De  Coulanges,  I,  667. 

De  Coussemaker,  I,  600,  680,  716, 
720;  II,  329,  332-336,  336,  337, 
36o,  366,  35i,  352,  358. 

De  Falais,  1,387;  l'^  656. 

DeFélice,I,  i3. 

DeFélice(Paul),  I,  196. 

De  Foix  (Gaston),  I,  208. 

De  Fonsèqiies  (Bené),  I,  170. 

De  Fresne(M"-),  I,  172. 

De  Fui'stemberg  (Guill.),  I,  353. 

De  Géronville  (Nicolas-Vollcyr),  I,  i2  5. 

De  Gouy  (Jacques),  I,  673,  676. 

De  GrafFenried  (Nicolas).  II,  61. 

De  Grandval  (Enlart),  I,  667. 

De  Grignan(M'""),l,  169. 

Dehaisnes,  I,  290. 


Detlalrii  (Charles),  II.  667. 

De  Hauville,  I,  576. 

De  Heu  (Gaspard),  I,  353. 

DeHonstein(Guill.),II,  656. 

De  Houdan  (  Adam  ) ,  1 ,  221. 

De  Hutten  (Ulric),  I,  60. 

De  Joncourt  (Pierre),  I,  666. 

De  Joux  (Pierre),  I,  667. 

Del.,  I,  3iG,  817,  319,  660. 

De  Labarme  (M'""),  I,  606. 

DeLabastide,  I.  666,  681. 

Delaborde,  II,  3. 

Delaborde  (Le  comte  Jules),  I,  p.  v,  559, 

572. 
De  la  Boulinière ,  1 ,  171,  221. 
De  la  Bourdaisière ,  I,  119. 
De  la  Boutetière ,  1 ,  171. 
De  la  Gauchie,  I,  689. 
De  la  Ceppède,  I,  665. 
De  la  Ghana  (F.),  I,  618. 
Delà  Chapelle  (M"=),I,  268. 
Delachaux(S.),  II,  89. 
Delacroix,  I,  5i5. 
De  la  Farge  (Etienne),  I,  157. 
Delà  Farge  (P.),  II,  18. 
DelaFaye,II,  365,  867,  356. 
De  la  Ferrière,  I,  88. 
De  la  Ferrière-Percy,  I,  660,  665,  666. 
De  la  Fontaine  (Loyse),  I,  63,  172. 
De  Lagrange,  I,  /167. 
De  la  Halle  (Adam),  I,  hoo:  II,  36o, 

35i. 
De  la  Haye,  I,  i65. 
De  la  Jugie  (François),  I,  668,   676, 

679, 502,506,520,521,582,598, 

597- 
De  Lalonde  (  François-Bichard ) ,  I,  666. 
De  la  Maison-Neuve  (Baudichon) ,  1 ,  157. 
Delà  Mare  (Claireau-François),  I,  681. 
De  la  Mare  (Henri),  I,  1  18,  1 55,  888. 
De  la  Monnerie,  I,  526,  58o. 
De  Lange  (Daniel) ,  1 ,  83 1 . 
De  Lange ,  i^yonnais ,  I,  287. 


C)Sli 


INDEX. 


De  Lannoy  (Alphonse),  1,  Û68. 

De  Laon  (Jean),  I,  /ii8,  56 1. 

De  Lapéioiize  (L'abbé),  I,  702. 

De  la  Place  (Pierre),  I,  ôy  j  . 

De  la  Planche,  II,  5i,  60,  73. 

De  la  Planche  (Régnier),  I,  8,  li. 

De  la  Porte  (Maurice),  I,  61 3. 

De  la  Porte  (Veuve  Maurice),  I,  /i5i, 

/i55. 
De  la  Pi'iniaudaye,  I,  i65. 
De  la  Roche  (Matthieu),  I,  3 1 1,  558. 
Delà  Roue(M"^),  1,  63. 
Delà  Rue  (Pierre),  II,  356. 
De  Latteignant  (L'abbé),  I,  700,  702. 
De  Lattre  (Roland),  I,  60,  606;  II,  26, 

25,  35,36,  5/1-58,60,  61,  6/1,  77. 

2i5,  218,  321,  3/i5,  370,  /ii8. 
De  Laval  (Antoine),  I,  162,  Zi66. 
De  La vardin  (Antoine),  I,  ihS. 
De  Lavardin  (Jacques),  I,  1/18,  i«)3. 
De  Lavardin  (Jean),  I,  i/j8. 
De  Laveleye  (Emile),  I,  i3/j. 
De  La  vigne  (Gerraond),  192,  193. 
De  la  Voye  (Aymon),  I,  3,  355. 
Delcasso,  I,  /167. 
Deleau  (Mery),  I,  118. 
DeLenclos  (Ninon),  I,  1/19. 
De  l'Espme  (Jehan),  I,  2i3,  565;  II, 

De  Lestocart  (Pascal),  II,  59. 

De  Leyve  (Antoine),  I,  211. 

Delien,  II,  69. 

Delille,  I,  /.67. 

De  Limoges ,  1 ,  211. 

De  Limpourg  (Erasme),  II ,  656. 

De  Lincy  (Leroux),   I,   lilx,   92,    i'i8, 

266,  268,  385. 
Delmotte  (H.),  II,  58. 
De  Lombard  (Jean-Henri),  1,  /i66. 
De  Lorme  (Jean),  11,  32 0. 
De  Lorris  (Guill.),  I,  7/4. 
De  Loyola  (Ignace),  I,  9/1 5. 
De  Luns  (Pliilippc),  1,7. 


DeLuyne(Guiil.),I,  37,  /169. 

DeMachault  (Guill.),  II.  3/i5. 

De  Maintenon  (M""),  I,  21,  695,  697. 

De  Maletty  (Jean),  II,  57. 

De  Malle  ville  (Raron),  I,  10/1. 

De  MalleviUe  (Claude),  I,  /i65. 

De  Manchicourt  (Pierre),  II,  355,  365. 

De  Marcellus  (Comte),  I,  /167. 

De  Marcillac,  I.  5 61,  66/1. 

De  Marillac  (Michel),  I,  385,  665. 

De  Marie  (Nicolas),  H.  358. 

De  Marolles  (Michel),  I,  48o. 

De  Martain ville  (Scott),  I,  65. 

De  Maucouvent,  I,  665. 

DeMay(Thiébault),I,  61. 

D'Embry  (Thomas),  II,  71. 

De  Mehung  (Jean),  I,  76,  90,  663. 

De  Mesmes,  I,  289. 

De  Mesmes  (Jean),  I,  665. 

De  Mestral  (Armand),  I,  668. 

De  Mia  (Pierre),  II,  20. 

De  Mille viUe  ( Jean) ,  1 ,  171,  221. 

De  Missy  (César),  I,  666. 

Démocrite,  I,  2  58. 

Demogeot,  I,  399. 

DeMombade(M"^),  I,  172. 

De  Mombas.  I,  171 . 

De  Monmcrqué,  I,  399. 

De  Montaiglon  (A.),  I,  62.  i55,  162, 

563. 
De  Montéjean,  maréchal,  1,  638. 
De  Montfort  (Simon),  I,  85. 
De  Montluc  (Jean),  I,  71,   385,  562, 

565,  571. 
De  Morel  (François),  385,  386;  II,  1  o. 
De  Mortières  (Lucas),  I,  5 60,  56 1. 
De  Moulières  et  d'Essarlines,  I,  689. 
De  Mûris  (Jean),  H,  356. 
De  Musset  (Alfi-ed),I,  686. 
De  Nakol,  1,62. 
De  Navières  (Ch.),  l,  665. 
De  Neufville  (Nicolas),  1,  61,  62,  269, 

368. 


^DKX. 


G85 


De  INicolaï  (Valeiih'n^,  11,  'i  i . 

Denis,  II,  3a 8. 

Denis  (Ferdinand),  I,  |).  v. 

Denis  (Jean),  I,  2 6 9. 

Denisot  (Nicolas),  I,  160. 

Denne-Baron ,  I,  667. 

Denosse  (Claudine),  I,  5/i8. 

DeNos(re-Dame(J.),  I,  A 65. 

De  Orto,  II,  356. 

De  Parthenay  (  Anne  ) ,  1 ,  170, 179,  173, 

176.    177,    2o5.    919.   917,    918, 

69/1. 
De  Parthenay  (Catherine),  1,  173. 
De  Parthenay  (^Charlotte).  I.  170,  179. 
De  Parthenay  (Pienée),    I,    170,    179, 

173,   178,   912. 

De  Patti  (Hercules),  I,  991. 

De  Patti  (Hippolyte),  I,  991. 

Deper  (Eutychus),  I,  61. 

De  Perceval  (Claude),  II,  687. 

De  Picamilh,  I,  p.  vi. 

DePienne(M"^),I,  731.  739. 

De  Pinchesne,  I,  i66. 

De  Pisseleu,  I,  559. 

Déphration  sur  la  mort  de  ClémeiH  Marot, 
I,  kho.  hk?,. 

De  Pons  (Antoine),  I,  171,  178,  917. 

De  Pons  (Jacques),  I,  171. 

De  Porrade  (Pierre),  I,  666. 

De  Portocarrero  (Tomas),  I,  988. 

De  Pours  (Jérémie),  I,  p.  n,  10,  3o, 
3o4,  /io2,/i9o,  653,  5^9,  566,  559, 
56o,  565,  688,716,730,731. 

DePradal,  I,  667. 

De  Pressensé  (Edmond),  II,  393. 

De  Priézac  (Daniel),  I,  665. 

De  Rallié  (Antoine),  I,  690,  691. 

De  Raynac  (L'abbé),  I,  667. 

DeRély  (Jean),I,  966. 

De  Remanda  (Christophorus),  I,  317. 

De  Rémond  (Florimond),  1,  3,  7,  97, 
61,  i3o,  i36,  166,  909,  970, 997, 
357,  397.  615-617.  691,  536,  563, 


598,  6o9 ,  60/1 ,  606 ,  669,  709  . 7 1 3- 

7i5,  730,  731;  II,  391. 
De  Rémusal ,  I ,  p.  vi. 
De  René-Mauduit  (Ant.),  I,  h^q. 
De  Renfort  (  A  une  ) ,  1 ,  172. 
De  Réviglias  (Jean- Pierre),  I,  /i65. 
De  Rojas  (Fernand),  I,  199,  193. 
De  Rosel-Beaumont,  I,  666. 
De  Roye  (Guy),  I,  ih\. 
De  Sacy  (Leniaistre),  I,  ^65. 
De  Sainctes,  II,  69. 
De  Saint-André  (Pierre),  II,  98. 
De  Saint-Germain,  I,  169. 
De  Saint-Masseu  (Jean),  I,  665. 
De  Saint-Maur  (Hector),  I,  668. 
De  Saint-Sorlin  (Desmarets),  I,  /i66. 
De  Sainte-Palaye ,  I,  667. 
De  Salignac(J.),  1,566,  565. 
De  Salisbury  (Jean),  II,  343. 
De  Sanguinière,  I,  666. 
De  Sapinaud  (Boishuguet) ,  I ,  /167,  5 1 0 , 

591. 

De  Saulcy,  I,  p.  vi. 

De  Saussure,  II,  3i5. 

Deschamps    (Eustache),    dit    Marel,    I, 

79 ,  1 10. 
De  Schickler  (Fernand,  baron),  I,  p.  v, 

5o8,633;  [I,  /i8,  56. 
De  Sebville  (  Pierre  ) ,  1 ,  101. 
De  Serres  (Jean),  I,  987;  II,  69. 
De  Sévigné  (M"''),  I,  1/19. 
Desfotiandrès ,  1,  63. 
Des  Gallars,  I,  907,  565;  II,  655. 
Des  Gois  (Antoine),  I,  3 16. 
Deshoulières  (M"'),  I,  666. 
Desiderius,  I,  60. 
De  Sienne  (Catherine),  I,  19/1. 
Désiré  (Artus),I,  167,  53A,  535,  537, 

562-56/1,566. 
Desmaiseaux,  I,  33 9,  36 1. 
Desmarets,  I,  36,  60. 
Des  Masures  (  Louis  ) ,  1 ,  660,  661,  665. 
Des  INloulins  (Guyard),  I.  966. 


686 


INDEX. 


Des  Moutis,  I,  /iG8. 

De  Soubise  (  Jean  de  Parthenay,  seigneui") , 

I,  170,  178,  2o5,  212,  2i3,  253, 

2  56,  h '2 h. 
De  Soubise  (M'""),  I,  85,  170-172  ,211, 

212 ,  219. 
Despence  (Claude),  I,  565. 
Des  Périers  (Bonaventure),  I,  61,  62, 

6/i,  ii5,  1/17,  1/18,  i65,  282,  2/Î2, 

289, 3oo,  369,  370,  4io,  6/i2 ,  A/19, 

465. 
D'Espeville  (Charles),  I,  61,  202,  206, 

212. 
Despois  (Eugène),  I,  695;  II,  22,  28. 
Desportes  (Philippe),  I,  i6/i,/»65,  671. 
Després  et  Campenon,  I,  365. 
Des  Prés  (Josquin),  I,   717;  II,  35/i, 

357,  363. 
Des  Réaux  (Tallemant),  I,  i5,  5i5. 
De  Staël  (M--^),  I,38i;  II,  3i6-3i8. 
De  Stavelo  (Godefi-oi),  I,  2  65. 
D'Estissac  (Geoflroy),  I,  211. 
De  Straton  (Thomas),  II,  20,  h  h. 
De  Sunistan,  I,  thS. 
De  Terra  Nigra  (Ippofilo),  I,  61. 
De  Thou,  I,  570,  601,  602;  II.  /19. 
De  Tournes  (Jean),  I,  64,  286,  Mtù, 

456,  46o,  468,557,  562;  II,  67. 
De  Tournes  (Jean-Antoine  et  Samuel), 

I,  471,  602;  II,  87,  88,  4o,  4i. 
De  Triqueti,  I,  46;  II,  820. 
De  Tunes  ( Renée ),  I,  170,  172,  221. 
De  Vaubrières,  I,  466. 
De  Vauceiles(Macé),  1,2  58. 
De  Vauzelles  (  Jean  ) ,  1 ,  19/1. 
De  Veaucouleurs  (Pleneau),  1 ,  172. 
De  Vendôme,  1,  i58. 
De  Vernon  (Thetbaud),  I,  2  65. 
De  Verville  (Béroalde),  I,    167,   465, 

588. 
De  Vigenère  (Biaise),  I,  468. 
De  Vignay  (Jehan),  I,  268. 
De  Vigneiilles  (Philippe),  I,  87. 


De  Vignolle  (Pierre),  I,  181. 

De  VignoiJes,  I,  466. 

De  Ville  (J.-B.),  II,  869. 

De  Villeneufve  (Martin).  I,  118. 

De  Vinci  (Léonard),    I,  365;   II,   28, 

818. 
De  Vingle  (Pierre),  I,   68,   101,  181, 

274,  275,  846, 892. 
De  Vogelweide  (Walther),  I,  268. 
De  Wette,  I,  597. 
D'Héricault  ( Charles ),I,  86,  4i,  45,54, 

62, 76, 88, 96,  ii9,i22,i5o,i5i, 

159, 188, 186, 2i3, 287, 258, 297, 

862 , 385 , 898, 484 , 438, 444 , 472 , 

6o5,  669. 
D'Hozier,  I,  466. 
D'Huisseau,  I,  4o2. 
Diafoirus,  I,  68. 
Dialogues  rustiques  d'un  prêtre  de  village, 

d'un  berger,  d'un  censier  et  sa  femme , 

I,  7o5. 
Diane,  I,  82. 
Diane  de  Poitiers,  I,  p.  11,  45 ,  285 ,563, 

709- 

Digard  (Anicet),  I,  109. 

Diodati,  I,  465,  471. 

Disciple  (Le)  de  Jésus-Christ,  I,  886;  II, 
4  17. 

Dobte  (Michel),  I,  3oi. 

Dolet  (Etienne),  I,  58,  60,  79,  116, 
119,165,286,242,244,351,359, 
36o,  366,  869,  870,  4o5,  438, 
439,  442 , 449. 

Dorât,  II,  636. 

D'Ortigue,  I,  87,  264,  265,  267,  271, 
702,  708;  II,  821,  825,  827,  829, 
33i,  838-836,345,847,  349,354, 
360,361,868,872-874,  4i'5. 

D'Ossat  (Cardinal),  I,  478. 

Dosso  Dossi,  I,  1 69. 

Douen  (0.),  1,  161,  691,  698;  11,  88. 

Dourxigné,  I,  467. 

Draudins,  11,  686. 


i^DE\. 


687 


Drelincomi  (  Charles  ) ,  1 ,  a  i  -2  ,  o.  7 1 ,  2  7  A  , 
989,  /ii7,  ^70,  bhli,  597;  II,  h8. 

Drelincourt  (Laurent),  I,  /i66. 

Drion  (Charles),  I,  7,  66.  289,  296, 
liblx. 

Du  Barlas  (Saluste),  I,  /i64;  II,  /i3. 

Du  Bellay,  I,  i3o,  169,  286.  869,  370. 

Du  Bellay  (Guill.),  I,  i33. 

Du  Bellay  (Jean),  I,  232,  233,  aUi. 

Du  Bellay  (Martin),  I.  110,  i56,  i58. 

Dubellay  (Pithois-Camus),  II,  335. 

Dubois  (Michel),  I,  3oi,  hS-j,  B5[). 

Dubosc  (Simon),  1,  558,  57^^!. 

Du  Boulay,  I,  278,  289,  356;  II,  10. 

Du  Bourg  (  Anne  ) ,  1 ,  8 ,  2  '1 5 . 

Du  Bourg  (Jean),  I,  157. 

Dubuat  de  Sassegnies,  I,  A67. 

Dnbuisson  (Pierre),  II,  633. 

Du  Gange,  I,  267,  268;  II,  3A9. 

Ducaurroy,  I,  676;  II,  61,  66. 

Ducerceau,  II,  820. 

Duchemin,  I,  207,  208. 

Du  Chemin  (Nicolas),  I,  56 1,  562;  II, 

2 ,  19,20,26.  5k. 
Duchesne,  I,  266,  700. 
Du  Clevier  (Thomas),  I,  62. 
Du  Contant  de  la  Molette  (L'abbë),  I, 

I181. 
Du  Cros  (André),  II,  36. 
DuDeffand(M""^),  I,  87. 
Dufaure,  I,  p.  vi. 

Dufay  (Guill.),  II,  345,  85/i,  356. 
Dufour,  I,  691. 
Dufour(Théoph.),  II,  6/i5.  646,  669. 


Du  Gord  (Bobert),  I.  /157. 

Du  Grenier  (Louis),  II.  820. 

Du  Grenier  (Pierre),  II,  820. 

Du  Guillet  (Pernette),  I,  286. 

Dumas,  I,  p.  vr. 

Dumas  (Jean),  1.  /167;  H,  879,  38o. 

Du  Maurier,  II,  69. 

Du  Métru,  1,689. 

Du  Modilin  (Etienne),  I,  62. 

DuMolHné  (Bené),  II,  80. 

Du  Mollinet  (Bobert),  II,  80. 

Dumont  (Gabriel),  1,52  6. 

Du  Moulin  (Antoine),  I,  i65,  /i42. 

Du  Moulin  (Charles),  II,  à8. 

Du  Moulin  (Pierre),  I,  867. 

Duns  Scot,  I,  376. 

Du  Perron  (Cardinal),  I,  98,  46 A,  465. 

Du  Pin  (M'"'),  I,  68. 

Duplessis    d'Argentré,    I,    278,    859, 

860. 
Duplessis-Mornay,  1,  171,  188,  385  ;  II, 

48,  3i5. 
Duprat  (Cardinal),  l,  67,  t55. 
Duprato,  II,  8o5,  4 16. 
Du  Pré  (François),  I,  706. 
Du  Puys  (Jacques),  I,  562. 
Durer  (Albert),  II,  3i8,  36i. 
Du  Tillet,  I,  1 82  ,  198,  ,202,  2o4. 
Du  Vair,  I,  466. 
Duval  (Jacques),  martyr.  I,  i4. 
Du  Val.  I,  444,  565.' 
Du  Veigier,  I,  171. 
Du  Verdier.  I,  457;  II,  19. 
Duvernoy  (Henry),  II,  888. 
Dymolles  (Lyenore) ,  1 ,  221. 


Ébrard,!.  278,  811,607,  678:11,  48. 

44 .  3oo,  4i6. 
Ébray  (J.-H.),  II,  4o4. 
Eccard  (Jean).  Il,  57.  77,  867. 
Ecman  (Jean),  II,  820. 


E 


Écuyer,  sietird'Acy,  I.  466. 

Edom,  I,  527,  594. 

Edouard  VI,  I,  554,  56o;  II,  654. 

Egger,  I.  p.  VI. 

Eitner,  II.  56. 


688 


liNDEX. 


Eiéonore,  reine  de  Fiance.  I,  ii5.  ^.'{(j. 

Élichéba.  I,  65. 

Élie,l,  607. 

Élie  (Maître),  II,  667. 

Elisabeth,  I,  65. 

Elle  (Louis),  dit  Ferdinand,  II,  ;»r2o. 

Ellis,  I,  968;  11,6/16. 

EIzevier  (Louis),  II,  67. 

Emunctor,  I,  60. 

Encontre  (Daniel),  I,  /167. 

Encyclopédie  moderne ,  H,  3 3 A. 

Endymion.  I,  82. 

Enée,  I,  63,  291. 

Enke(F.),lI,  ^3. 

Enoc,  I,  /i7. 

Ëphrem  le  Syrien .  II,  3  9  /i . 

Épicure,  1,  700. 

Érasme,  1,38,  /17,  60,  63,  73,83,  101, 
148,159,192, 195, 196,299,230, 
2 /i/i,  2  09 ,  254,  269,  295,  3 60,  36 '1 , 
365,369,  376,  382,440. 

Ergnilam,  I,  69. 

Eric,  duc  de  Frioul,  II,  336. 

Erscli  et  Gruber,  I,  391. 


Esaïe.  1 ,  2  i3,  365. 

Escobai',  1 ,  698. 

Eschenauer,  \.  468. 

Esconblean  de  Sourdis  (Jehan),  I,  87. 

Essautier  (  Matthieu  U  I,  383. 

Este  ( Eléonore  d' ) ,  I,  169,  179. 

Este  (Hercule  d').   I.   109,   110,    166. 

170-174 ,  200,  202 ,  907.  211,  9 13 . 

2i5,  221.  222.  368,  49  4. 
Esther,  I,  509. 
Estienne  (Les),  I.  149. 
Estienne  (  Frère  ) ,  docteur  eu  théologie ,  I . 

221. 
Estienne  (Henri),  1,  147,  564. 
Estienne  ( Iiobert) ,  I,  i3,  i4,  117,  119, 

i5o,   944,   282,   994,   355,  36i, 

449. 
Etampes  (  Duchesse  d'  ) ,  1 ,    1 4  8 ,   169, 

439. 
Euhdus,  I.  63,  2  04. 
Eulalia,  1 ,  63. 
Euler,  H,  3 16. 

Eramen  de  soy-mesme ,  I,  4 09. 
Ezéchias,  I,  21 3. 


F 


Fabri  (Guillaume  K 1 ,  6 1 5 ,  668  ;  H ,  633. 

Fage  (  Durand  ) ,  1 ,  2  3. 

Fagius,  H.  654. 

Faignent,  H,  57. 

Falèse(P.),n,54. 

Farci  (Guillaume),  I,  5o,  61,  100,  101. 
i39, i35, i46,  i5i, i55 , 157, 1 83, 
199,  201, 2o4,  971,  974,  975,  978- 
980,  3oo,  3oi,  34i,  345,  352-354. 
374 , 378 , 389 , 4o6 , 4 1 9 , 44o,  459 , 
570;  n,  643,  655,  659. 

Farnèse  (Alexandre),  I,  160. 

Farnèse  (Pierre-Louis),  I,  160. 

Fauchet  (Etienne),  I,  87. 

Faure(L),  I,  3i6,  323,  ^160.  465. 

Fa vre  (Gaspard),  I.  •)7<). 


Faye  (Jeanne),  l,  236. 

Félibien,  I,  982. 

Félis,  II,  57. 

Feltria  de  Gampo-Fregoso ,  I,  i48. 

Fénelon,  I,  22,  75,  417,  465,  466. 
478,524.  679,  693;  II,  46. 

Fenesle,  I.  63. 

Ferdinand  L",  II,  i4,  369. 

Féret  (Guillaume),  I,  i54,  161. 

Ferrier  (Michel),  II,  36,  54,  359. 

Fétis,  I,  p.  II,  V,  171,  263,  264,  967. 
968,979,284,989,331,341,356, 
357, 563 , 6o4 , 606 , 61 4 , 680, 682 . 
683,  706,  734;  II,  9,  3,  6,  i4-i6, 
18,  94.  97,  4o-49,  44 ,  5i,  54,  59, 
60,  63.   65,  67,   70-72,  77.  322, 


iM)i;\. 


GS<) 


.')y6,  S-jiC-otJt),  3."5i.  oo>,  007.  o38, 

3i2,  3/.3,  3^5,  3/17.  35 1.  358-3Go. 

36-3,366.  367,  376,  /il 5. 
Fétis  fils,  I,  272.  290. 
Feuillet  ( A. ^.  II,  317. 
Fey,  I,  /167. 

Fézendat  (Michel),  II.  3. 
FicharcI  (Jean),  I.  173.  17/1. 
Fick,  I.  101,  157. 
Figaro,  ] ,  7o3. 
Filliol(L.),  ï,  /.68. 
P^illeiil  (Jean),  martyr.  I.  6. 
Fillon  (^Benjamin).  I,  172;  II,  53. 
Fii*min-Didot ,  I,  65.  716. 
Fischbacher.  II.  602. 
Flaminio ,  l .  170.  221. 
Flammetle,  I,  192. 
Flammelte    { La   déplorabh  fin   de) ,    I . 

236. 
Flavien,  II,  32  5. 
Fleurant,  I,  63. 

Fleurv  (L"al)bé),  I,  -^79;  II-  325. 
Florès  (Alphonse),  II.  57. 
Foillet  (Jacques),  I,  Zi65. 
Foncelet  (Bastien),  I.  383. 
Fontaine.  I,  i55,  t58. 
Fontaine  (Charles).  I,  66,  2  32. 
Fontaine  (Simon),  I,  86. 
Fontanès  (Ernest),  I,  38 1. 
Forcadel  (Etienne).  I,  hhd. 
Forest  (Jean),  II,  3 20. 
Formery  (Joseph),  I,  467. 
Forster(G.),I,  39. 
Fouché  (Jean),  II.  A 9. 
Fouhet  (  Simon  ) .  l ,  159. 
Foui'drmier,  II,  3i5. 
Franc  ( Guillamiie ).  I,  6o3-6i5.  658- 

664,  680. 
Franc  (Pierre),  I,  608. 
France  (  Claude  de  ) .  1 .  170.  176. 
France  (La) protestante,  I,  6,9,  21,  36, 

kh.  45.  71.   101.    118.   i32.   1/16, 

1 54 . 1 55 .  160. 1 65 . 170. 171.  173. 


187,  199,  236 .  2/»2 ,  007.  3/11, 352  , 
353 .  355 ,  36o .  395 .  4 1 1 ,  4 1 6 ,  438 , 
439, 452, 476. 542,552,56i,  563, 
574,  6o5,  607,  6i3,  681,  707;  II, 
1 5 .  1 6 .  24 .  25 ,  27.  3 1 ,  43 ,  45 ,  48 , 
5i,  61,  67,  71.  73,  317.  319.  38o, 
64i,646,  655. 

France  (Madeleine  de),  I.  170,  2  56. 

France  ( Marguerite  de ) ,  I,  i65.  170. 

Francesco  degli  organi,  II,  345. 

Franck  (Félix),  I,  64. 

Fi-aiick  (Sébastien),  I.  082. 

Franco  de  Cologne,  IL  337. 

François  (Maître).  I.  217.  218,  386. 

François  I",  I,  i5,  36,  4o.  42,  44,  46. 
47.  49,  5o.  60.  79,  91.  96,  109. 
ii8.i3o. i32.  i34.i35.i38,i42, 
147.  i48.  i5i.  i52.  i55.i56.  108- 
162, 166, 176. 176.  181, 186, 191, 
2 08, 2 15,219, 232. 2 33, 236, 2 44, 
245.  247,  25i,  258-260,  262,  270, 
284, 285, 287, 289, 290, 295, 3o3, 
356, 357, 363,  364,  368, 389, 393, 
42  0, 428, 445, 463. 493, 5 02 . 552 , 
563,  709;  II,  11.  17.  67. 

François  II,  I,  285.  286.  427.  434, 
472 ,  570;  II,  1 1,  5i. 

François  (Le  dauphin) .  I.  67.  225 .  226 . 
23o,  236,  243.  442. 

Franklin.  IL  3 16. 

Frankhn  (Alfred),  I,  p.  v. 

Frappart  (Frère),  I,  691. 

Frecht,IL  655. 

Frédéric  II,  électeur  palatin.  Il,  654. 

Frédéi'ic  111,  électeur  palatin,  IL  635. 

Freigius  (Thomas),  1,  39,  724. 

Frélaut  (L'abbé),  I,  467. 

Frenicle  (N.),  I,  465. 

Friedel,  I,  453. 

Frippelippes ,  I,  85,  238.  2  48,  9  56, 
257. 

Froissa rt.  L  462. 

Froment.  L  4 '10:  IL  645. 

/i4 


690 


INDEX. 


Frossard  (Gh.-L.)-  I,  p-  v.  G,  85 
33-3.  3^9.  3Go.  562. 


3i7.        Fullon,  II,  3i5. 

Fuzil.  curé,  I,  i5. 


G 


Gabart  (Pierre),  II,  12. 

Gaberel,  I,  201,  279,  38o,  382,  38/4; 

II,  375. 
Gabrieli  (Jean),  II,  3 60. 
Gadina  (Jacobo  N.),  II,  io,  hi. 
Gadius.  Il,  32/1. 
Gadsden.  I,  268. 
Gadsden,  ElUs  et  G°,  I,  545. 
Gaiffe  (Adolphe),  I ,  p.  v,  11,  1 32  ,  236 , 

275,333,  3Zi6 ,  352 ,  388 ,  389 ,  Z159 , 

557,  562;  II,  27,  61. 
Gaillard,  I,  159. 
Gaillarde  (Jeanne),  I,  2  36. 
Galatin,  I,  609,  611. 
Galerie  suisse.  Biographies  naùonahs ,  I , 

kio. 
Galiffe,  I,  118,  383,  /m;  II,  66. 
Galin  (Pierre),  II,  366,  367. 
Gallaup  (  L.  ) ,  sieur  de  Chasteuil  ,1,465. 
Gallia  chrisûana,  I,  71,  208. 
Galliot-Dupré,  I,  76,  120. 
Gallot(F.),I,  /i67;ll,  382. 
Gamant  (Gaspard),  I,  353. 
Garcin  de  Gottens  (Laurent),  1,  /167;  II. 

379- 
Gargantua,  I,  229. 

Garini,  I,  667. 

Garins,  II,  339. 

Garnier  frères,  1,  76,  159,  472. 

Garnier  (Jean),  1,  343,  45 1,  452,  557; 

II,  65 0. 

Gascongne,  I,  282. 

Gaudinette,  I.  690. 

GauIi-ès(M.-J.),  I,  p.  V. 

Gaullieur  (E.),  I,  8,  279. 

Gaidtier  (  Pierre  ) ,  1 ,  535. 

Gaume  frères ,  II,  345. 

Garnie  de  Cangy,  I,  467,  700. 


Gautier,  I,  467,  696. 

Gauvain  (Louis),  I,  466,  595. 

Gazeau  (Guill.),  1,  442,  46o,  468. 

Génie  (Le)  de  la  Bible,  etc.,  I,  609. 

Génin,  I,  81,  83,  167,  i48,  160,  208. 

Genoels  (Abrah.),  II,  Sao. 

Gentilis  (Valentin),  1,  38 o. 

Genton,  1,  4o3. 

Georg,  1 ,  447. 

Geranius  (Geplias).  1,  i32. 

Gerber,  H,  636. 

Gerdès,  I,  221. 

Gerhard,  I,  60. 

Gerson,  I,  60,  429. 

Gérusez,  I,  473. 

Gervais,  II,  18. 

Gesner  (Conrad),  I.  i56. 

Gheerkin,  I,  716. 

Ghiselin  (J.-Joannes),  II,  356. 

Giberl  (Jean-Louis),  I,  26. 

Gibert  (Marie),  I,  172. 

Giffart,  I,  467. 

Gilbert,  1,464,  466. 

GiUe,  I,  268. 

Gindron,  I,  61 3. 

Giotto,  I,  5i5. 

Girald,  dit  Carabrensis.  II,  343. 

Giraldus  (Lilius),  1,  4ii. 

Gii-ard  (Jean),  I,  348,  4o5,  454,  55o. 

558;  II,  641,642,645,  667. 
Girardet,  II,  3 20. 
Giraud  (Charles),  II,  p.  i. 
Givry  (Gardien),  11,46. 
Glaumeau  (Jean),  II,  i3. 
Gleyre,  II,  3 20. 

Glotelet  (Nicole),  I,  23i,  242,  245. 
Gluck,I,7o3;II,  364. 
Gobelins  (Les).  II,  3 20. 


INDEX. 


691 


Gobei't  (Thomas).  1.  GyS. 

Godeau,  I,  i.  17,  l\()li,  Zi65,  ^78,  ^179, 

672,  681,  697;  II,  7,  8,  358. 
Godescliaik ,  II,  336. 
Godet  (Louis),  sieur  de  Thilley,  I.  'i65. 
Goethe,  II,  43. 
Goguet,  II,  397. 
Goliath,  I,  676. 
Gombaidt.  Il,  32 o. 
Gonin  (Martin),  I,  i8-J.  i83,  3/48. 
Gorlier  (Simon),  1.  562.  57^4;  11,  h^\. 
Gortianus,  1,  317. 
Gosse.  I,  282. 
Gossec.  I,  703. 
Gosselin,  1,  1 15. 
Goudimel  (Claude),  I.  p.  i-iii,  60,  358. 

376,  4/12,  ^71,  ^7 6,  56a  ,  601-608. 

6ii.  667,  677,  678,  7i3,  717;  11. 

li,  i5,  18,  20-3 1,  33.  35,  37-/11, 

43-/i5,  47,  Zi9,  52,54,  60,  63,66. 

67,  75,  120,  12/1,  125,  128,  i3i, 

i34,  137,  1/10,  i/J3,  1/17,  320.  321, 

357,  359 ,  362  ,  365-307,  369 ,  370 . 

376,  38 1,  392 .  4i3,  4i  A.  li  1 7-4 19. 

635. 
Goujet,  1,  989. 
Goujon  (Jean),  1.  37 4;  II.  18.  4 9.  3 20, 

376. 
-"Y^  Goulart  (Simon),  I,  601,  66/1;  II,  36. 

56. 
Govéa,  1,  369,  370. 
Gramelin,  I,  62,  392. 
Grandgousier,  1,  63,  229. 
Grandin  (Louis),  I,  557. 
Granier  (J.),  1,  466. 
Grandjon  (Robert),  1,  717;  H,  2,  19. 
Grand velie  (Cardinal  de),  I.  108.  568. 
Gras  (L'abbé  P.),  1,  467. 
Gravot  (Etienne),  martyr,  1,5. 
Grégoire  deNysse,  II,  33o. 
Grégoire  le  Thaumaturge,  II,  33o. 
Greiter  ( Matthieu  ) ,  1 ,  307,  3 1 3 ,  6 1  '1  ; 

II.  364. 


Grétry.  1,  703. 

Gribaldo,  I,38o,  383. 

Griffon  [Jean),  1,  63. 

Gringoire  (Pierre),  I,    62.   194,  297, 

325, 456,  46o,  465,  55o. 
Grœtzinger  (J.),  I,  268,  271,  272. 
Grolier  (G.),  1,  3i6,  3i8,  46o,  465. 
Groulleau  (Etienne),  I,  64,  454. 
Gruaz(Ch.),ll,  375. 
Gruet,  I,  38o. 
Gruffy,  1,  4o3. 

Gruget  (  Claude  ) ,  1 ,  149,  1 6  5 . 
Gruneisen,  I,  607. 

Grynaeus  (Simon),  I,  206.  207,  217. 
Gryphius,  I,  60,  116,  i3i,  391. 
Grypbius  (François),  1,  281. 
Grypliius  (Sébastien),  1,  2  32,  262. 
Guainier  (Guill.),  1,  3 80. 
Guarinus  (Alexander),  1,  169. 
Guasteblé,  1,  60. 
Guédi'on,  I,  689;  II,  66. 
Guenon  (Nicolas),  martyr,  1,7. 
Guéranger  (Dom),  II,  32  5. 
Guérin  de  Bouscal,  I,  465. 
Guéroult  (GuilL),  I,  459,  558.  574; 

11,5. 
Guerrier  de  Dumast,  1,  468,  48o,  496, 

5i3,  519,  521,  525,  53i. 
Guessner  (David),  11,  38. 
Gueudeville,  1.    160,   192,   195,  229, 

365. 
Guibal  (Georges),  1,  36,  244,  294. 
Guidacerius  (Agathius),  I,  281,  42  2. 
Guido  d'Arezzo,  II,  6,  346. 
Guiffrey  (Georg. ) ,  1 ,  36 , 1 1 9, 1 6 1 ,  1 62 , 

298. 
Guillard  (Charles).  I.  71. 
Guillaimie,  1,  i63. 
Giùllebert  (L'abbé),  1,  465,  48 1. 
Gaillemin( Alexandre),  I,  467,  52i,  523. 
Guillemot,  1,  4o. 
Guillermel.  1,  p.  v. 
Gnillot  le  pnrcliri\  I.  535. 


G!)2 


INDEX. 


GiiinoL.  1.  iOti. 

Guiraull.  (Ambroise).  I,  /169. 

Guis,  I,  kd']. 

Guise  (Les),  I,  iôq,  bhd,  5G/i,  070, 

672;  II,  13,  i3,  5i. 
Guise  (Le  cardinal  de),  1.  9. 
Guise  (Claude  de),  I,  353. 
Guise  (Duc  de),  I,  9,  9^,   128,  229, 

386,  433,571;  II,  48. 
Guizot,  I,  3,  373,  38 1. 


Guizot  (Guill.  ).  1.  p.  V,  'A-j'A. 
Gumpelzhainier  (^ Adam),  II,  359. 
Guntzberger,  I,  468. 
Guthen  (Martin),  11,76. 
Guy  on  (M""),  I,  75. 
Guyon,  musicien,  I,  282. 
Guyot-Desfontaines  (L'abbé),  I,  466. 
Gyraldus    ( Gynthius    J.  -  B.  ) ,    1 ,    169. 

173. 
Gyraldus  (  Liilius  ) ,  1 ,  169,  174. 


H 


Haag  (Eugène  et  Emile),  I,  i5i,  238, 

544;  II,  48,  636. 
Haag  (Eugène),  I,  383,  609;  II,  36, 

33i. 
Haas  (Guill.),  II.  4oi. 
Habert,  I,  i65. 
Hachette,  I,  477,  695. 
Hagen,  I,  196. 
HaUer(Bertliold),  I,  i3i. 
Hamon,  I,  467. 

Handel,  H,  3i8,  32i,  359.  365,  377. 
Hanke(Martin),n,  58. 
Hardy  (Sébastien),  I,  465. 
Hardy -Laubrière ,  I,  468. 
Harel,  I,  895. 
Harmonius,  11,  39  4. 
Harpagon :,  I,  63. 
Hassler  (Hans  Léo),  II,  367. 
Haultin  (Jérôme),  H,  63,  66. 
Haultin  (Pierre),  H,  54,  55. 
Haïu'éau  (Barthélémy),  I,  p.  vi, 
Hausschein,  I,  60. 
Hauville  (A.),  H,  45. 
Hawkins,  II,  64. 
Haydn,  H,  365,  377. 
Hédion,  I,  173. 
Heere  (Luc  de),  II,  09. 
Hélène,  I,  t4o,  i42. 
Hélie,  I,  47. 
Héman,  I,  280. 


Hennequin  (Nicole),  I,  118. 

Hennuyer,  1,  286. 

Henri  (Le  dauphin),  I,  2  85. 

Henri  II,  I.  i5,  i64,  207,  222,  368, 
427,  548,  563,  598,  681,  709; n, 
10,  17. 

Henri  ni,  I,  159,  671;  H,  48,  59-62. 

Henri  IV,  I.  12,  4io;  H,  16,  60-62, 
65,  319. 

Henri  VllI,  1,  5o,  386,  554. 

Hemicpetri  (Sébast.),  I,  39, 

Heni'y,  biographe  de  Calvin,  I,  202, 
289,  290,  4i2,  447, 6o4,  699. 

Henry  (Jean),  1,467;  II,  38o,  392. 

Hérachte,  I,  2  58. 

Herbert,  1,  2  65. 

Hercule,  1,  i42,  229. 

Hermant  (Godefi-oi),  II.  32  6. 

Herminjard ,  I ,  p.  v,  55 ,  100,  118, 
126, i3i, i32,  1 55-1 59,  i64, 191, 
196-198,  9o3, 2o4, 206, 208, 217, 
2  43, 275, 279, 298, 3oi, 346, 383, 
389,  44o,  552,  607,  664;  II,  46, 
643,  646. 

Hermile,  I,  p.  vi. 

Hero,  I,  262. 

Héroet,  I,  232,  368. 

Herschell,  H,  3i5. 

Hervet  (Gentien),  II.  M). 

Herwiii  Mean).  marlyr.  1,  7. 


INDEX. 


cm 


Herzog,  1.  272.  -389.  r)6o,  C07.  681. 

Hess  (Cil. -Léon).  1.  p.  v;  II,  3ii.  3go, 
/.18. 

Hesse  (Maurice  de).  II,  ho. 

Heude  (Nicolas),  II.  D-io. 

Heye,  I,  p.  vi;  II,  77,  -^63,  278. 

Heyer  (  Hemi  ) .  1 .  1 ,5  5 . 

Hilernie  Cusemetli.  I.  Gi. 

Hiiicinar,  I,  2G/1.  336. 

Hîst.  de  In  Soc.  bibliq.  prot.  de  Paris ,  1 . 
/iig,  56o,  563. 

Hisl.  de  l'Etat  de  France  sous.  .  .  Fran- 
çois Il ,  I,  28/1. 

Rist.  des  deux  nobles  et  vaillants  chevaliers 
Valentin  et  Orson,  etc.,  I,  /i38. 

Eisl,  des  Eglises  du  Désert,  II,  817. 

Hisl.  des  Eglises  r (•for niées  de  l'Aisne,  I. 
20. 

Hist.  des pa.'iteurs  du  Désert,  II.  317. 

Hist.  des  protestants  de  France,  II,  017. 

Hist.  des  protestants  du  Poitou ,  1 .  171. 

Hist.  du  Psautier,  I,  ^i3. 

Hist.  littéraire  de  la  France  par  des  reli- 
gieux bénédictins  de  Saint-Maur,  1 ,  26''! . 
265. 

Hoffmann,  I,  26^. 

Holbein,  II,  3 18. 

Homel.  I.  2  3. 


Homère,  I,  i65,  292,  365,  h'èh,  /i/i3, 

5 18. 
Hongrie  (Marie  de),  I,  217,  882,  368. 
Honoré  III,  H.  8/48. 
Hopil(C.),  I,  689. 
Horace,  I,  92,  286,  292,  5iA,  5i8, 

563;  H,  24. 
Hotman,  I,  189. 
Hottmann  (François),  I,  5/19. 
Howard  (John),  H,  816. 
Hubert  (Conrad),  I,  3oi.  3o8;  II,  6'i/i. 
Huc(L\abbé),ll,  828. 
Huc-Mazelet,  I,  6o5;  H,  867,  hih. 
Hucbald,n,  8/18. 
Huet,  I,  261,  257. 
Hugelia  (Barbara),  II,  685. 
Hugo  (François-Victor),  I,  2/18. 
Hugo  (Victor),  I,  895,  5 16;  H,  3/i 8. 
Hugoneri,  I,  k\h. 
Hugonin  (  Domi  ) ,  I ,  ht  h. 
Hugues  (Edmond),  1,  26. 
Hugues  (L'abbé),  II,  336. 
Huraidt  de  Lliospital  (Paul),  I,  '117. 
Huré  (Sébastien),  I,  /i8o,  689. 
Hurtardo  de  Mendoza,  I,  160. 
Huss  (Jean),  1,  269,  817. 
Huth  (Henri),  H,  6/16. 
Huyghens,  II,  3i5. 


Illustration  [L'),  II,  8  A  9.  . 

Imola  (Benvennto  d'),  II,  882. 

Institution  de    la   religion  chrétienne,    1, 
198 ,  296.  875. 


Intermédiaire  [L'),  I,  266. 
Isaac  (Henri),  II,  356. 
Isambert ,  1 ,  160,  2 -'18. 


Jacob  (P.-L.),  l.  i5o,  867,  ^07. 

Jacotin,  l,  282. 

Jacques  {Pauvre).  I.  708. 

Jacquier.  II,  Itoo. 

Jagoineau  (  Loys ) ,  l ,  A  fi  6 . 


Jalabert,  II,  820. 

Jambe-de-Fer  (  Philibert) ,  l ,  5 6 1 ,  562. 
60/1,  606,  66/1,  667,  717;  H,  18- 
21,  2^1.  26,  86.  67,  62,  65,  107. 
108,  111,  359,  365. 


69li 


INDEX. 


Jamet  (Lyon),  ï,  6i,  69,  71,  79,  111, 

iGl,   168,  176,  198,  -2  19,  '2  16,  92  1, 

222, 226, 227, 280,  9Û0, ^26, 425, 

4/13,537. 
Janetto  (Giovanni),  II,  hi. 
Jannequin  (Clément),  I,  ôSg,  GG7,  728; 

II,  i5,  ]6,  60,78. 
Jannet,  I,  36,  54,  62,  297,  544. 
Jaquy  (François),  I,  56i,  565;  II,  27, 

28. 
Jean  VIII,  1,^2  64. 
Jean  XXII,  II,  354. 

Jean  (Frère)  l'Evangéliste,  I,  49,  689. 
Jean  de  l'Aigle,  I,  436. 
Jeanne  d'Arc,  I,  294. 
Jeannelon,  ï,  698. 
Jennet  (Jean),  I,  466. 
Jessé,  I,  521. 
Job,  II,  54. 
Jodelle  (Etienne),  1,62,  286,  444 ,  578. 

681. 
Johanneau  (Eloi),  I,  289. 
Jonas  (Justus),  I,  817. 
Jonathan,  I,  443. 
Jordaens,  II,  818. 
Jordan  (Etienne),  I,  566. 
Joseph,  I,  708. 


Josias,  I,  27. 

Journal  d'un  bourgeois  de  Paris  sous  Fran- 
çois /"",!,  58,  96,  109,  118,  i55, 
157,  ]58-i62,  280.  295. 

Journal  helvétique,  I,  8o,558,56i,6i3, 
690. 

Journalier  d'un  bourgeois  de  Reims,  I , 
1 19. 

Jovet,I,  861. 

Joyeuse  (Duc  de),  I,  12;  II,  61. 

Juan  [Don),  I,  708. 

Jubinal  (Achille),  I,  267. 

Judas,  I,  595. 

Judith,  I,  695. 

Juillerat,  I,  527. 

Jule  (Pape),  I,  toi. 

Jules  II,  I,  i48,  168. 

Jules  III,  I,  194. 

Julien  (Guillaume),  I,  543. 

Jumilhac  (Dom),  II,  829. 

Jundt  (Auguste),  I,  429. 

Jupiter,  1,78. 

Jurie  (Antoine),  I,  286. 

Jurieu,  1, 17,  356,  42o,  42i,  690,  691. 

Juste  (Jonas),  I,  61. 

Justine,  II,  826. 

Juvënal ,  1 ,  92. 


K 


Kant,  II,  81 5. 
Kastner  (Georges),  II,  883. 
Kees  (Thomas),  I,  2. 
Kepplei',  II,  3i5. 
Kermoysan,  II,  368. 
Kiessewetter,  II,  3 60. 
Klincksieçk,  I,  i56,  571. 
Klopstock ,  1 ,  5 1 3 . 

Knobloch  (Jehan),  I,  348,  852,  45 1 
II,  65o. 


Knox,  I,  189. 

Koch  (Emile),  I,  272,  288,  355,  6o5. 

Kônigs  (Ludwig),  II,  74. 

Kranepoël  (Harman-Anthoine),  II,  75, 

76. 
Krantz  (Gustave),  II,  55. 
Kulin  (Charles),   II,    801,   888,   889, 

894. 
Kulm(G.),  II,  388. 
Kurz,  II,  89^1,  896,  4o9. 


INDEX. 


cm 


Labayen,  1 ,  190. 

Labé  (Louise).  1.  -2 30. 

Labitte  (Charles),   1,   119,   i5<j,  504, 

599;ll,/i8. 
LaBoëtie,  I,  US.  ••  ; 

Laborde,Il,  3Zi8,  S'uj. 
Laboiichère ,  II,  820. 
Labruyère.  I,  63,  169,  402. 
Lacaiiie.  II.  9. 
La  Chaise ,  I ,  -21. 

La  Cocc[iiilUère  (Marguerite),  I,  17-2. 
La   Croix  du   Maine.    \.   -2 8-2;   II,    18, 

Laet  (Jean),  II,  i/i. 

La  Faye,  I,  56o. 

La  Fontaine,  I,  1^9,  405,  460. 

La  Foret,  I,  4o3. 

Lagoguey  (Saint-Joseph),  I,  467. 

Lagrange  (Marquis  de),  I,  p.  vi. 

Laharpe,  I,  462,  465,  467,  509,  5i4. 

La  Huetteiie,  I.  281.  24i.  243,  258, 

4i5. 
Lalande,  I,  2  4. 
Lalanne  (Ludovic),  I,  i55. 
L'Alleman  (Gabriel),  II,  78. 
Lamarck  (Charlotte  de),  II,  64. 
Lamartine,  I,  477,  5o6,  5i6,  53-2. 
Lambert  (Florentin),  I,  690. 
Lambert,  musicien,  I,  696. 
Lambert,  prieur,  I.  265. 
Lambertus  (Franciscus) ,  1,817. 
Lamblin,  II,  636. 
La  Motte-Houdard ,  I,  466. 
Lampignan,  I,  4o8. 
Lamy,  I,  120. 
Lanceiot,  I,  38. 
Lange  (Jean),  I,  383. 
Langelier  (Ch.),  I,  454,  456. 
Languet  (Hubert),  I.  189,  172. 
Lanoue,  I,  12,  29;  11,  18,  60.  <Ji .  72. 


Lanoue  (Odet  de),  1,  408;  II,  O2,  69, 

71,72. 
La  Popelinière ,  II ,  5 1 . 
La  Roche  (Martin),  II,  20. 
La  Roche-Chandieu ,  II,  59. 
Lardenois  (Antoine),  I,  678,  674,  680; 

II,  8,  42,866. 
La  Rivière,  I,  467. 
La  Rochefoucault,  I,  87. 
Laurencin,  II,  870. 
Laurent  (Frère),  I,  268. 
La  Vallée,  sieur  de  Montigal,  I.  405. 
La  VaUière,  I,  696. 
LaVallière(Ducde),  I,  448. 
LavoLx  (ils,  I,  p.  v,  858,  606;  II,  8. 
Leander  et  Hero ,  1,88,  262  ,  880 ,  872  , 

388. 
Le  Blanc  (Hugues),  I,  466. 
Leblois,  I,  p.  \,  348. 
Le  Bois,  I,  4o8. 
Le  Bonhomme,  I,  126. 
Le  Bouchet,  I,  4 08. 
Le  Boyer,  I,  290. 
Le  Bret  (Guillaume),  I.  454. 
Le  Breton  (Charles),  I.  466,  676. 
LeRrett,  I,  228. 
Le  Brun,  I,  467. 
Le  Camus  (J.-P.),  I,  467;  H,  01,  289, 

879,  881,  4i8. 
Lecène  (Nicolas) ,  II ,  12. 
Leclerc,  cm'é,  I,  i38. 
Leclerc,  de  l'Académie  française,  I,  466. 
Leclerc,  imprimeur,  I,  76;  II,  9. 
Leclerc  (Jean),  martyr,  I,  2  ,  8. 
Leclerc  (  Michel  ) ,  1 ,  221. 
Leclerc  (Nicolas),  I,  695. 
Leclerc  jeune  (Th.),  I,  708. 
Leclère  (Adrien),  I,  681  ;  II,  388. 
Lecomte  (Jean),  I,  i64. 
Le  Comte  (P.),  I,  465. 


696 


NDEX. 


Lecoq,  curé,  I,  1-2 9.  i3o,  i33,   i3^, 

Lecoq ,  médecin ,  I .  i-io ,  12t. 

Le  Court  (Gilles),  I,  7. 

Le  Drapier  (Adam),  I,  353. 

Leers  (Reiiiier),  I,  Aâo,  690. 

Le  Febvre  (François),  II,  67. 

Le  Fèvre  de  la  Boderie  (Guy),  I,  /i65, 

671. 
Lefèvre  d'Etaples,  1 ,  2 ,  /19 ,  5 1 ,  54 ,  62  , 

100,  i46,  16/1,  2  32,  26/1,  281,  283, 

99/1,296,342,360,408,611,419, 

422,  464,  570,  595. 
Lefranc  de  Pompignan,  I,  466;  II,  379. 
Légende  (La)  dorée,  I,  38. 
Léger,  I,  526. 
Le  Grand  (Jean),  II.  67. 
Léguas  (François),  I,  677. 
Lehner  (J.-L.),II,  58. 
LeHem-teur(G.),  I,  282. 
Leibnitz,  II,  3i5. 
Leisentrit,  I,  269. 

Le  Jeune  (Cécile),  II.  66,  68,  70,  73. 
Le  Jeune  (Glaudin),  I,  p.  ni,  iv,  602- 

6o4,  606-608,  61 4,  677,  678;  II. 

20,   21,   47,   59,    60-73,    225,    25o. 

252,    256,   257,   320.    021,   359. 

365,  367,376. 
Le  Laboureur,  1 ,  119,  172,  1 80. 
Le  Lièvre  (Artus),  I,  172. 
Le  Maçon  (Pierre),  I,  i65. 
Leniaire  (Jean),  I,  85,  172,  463,  464. 
LeMaistre(Cl.),  1.2  36,  45o,459,46o. 

465;  II,  19. 
Le  Maistre  (Rodolphe),  I,  465. 
Le  Merat  (Pierre),  I,  465. 
Lenffant  (Jean).  I,  159. 
Lenglet-Duf'resnoy,  I,  45,52,  54,  58, 

64,  66,  io3,  106,  107,  ito,  111, 

126,  i5i, 161,  178, 182, i84, 186, 

193, 23 0, 23 1,  24 0, 2  46,  2  55, 289. 

356,  358,  372,  542,  706;  II,  639. 

646. 


Lenoble  (EusLache).  I,  466. 

Le  Noir  (Philippe).  I,  544. 

LeNourry  (Claude),  I,  688. 

Léo  (Léonardo)  ,11,  365. 

Léon  X,  I,  147,  160. 

Le  Picart  (Le  P.François),  1,  i3o,  i33, 

466,564. 
Le  Pigeon  (Jean),  I,  465. 
Le  Preux  (Jean),  I,  55 1. 
Le  Prévost  d'Iray,  I,  467. 
Le  Quesne  (Juan),  I,  602. 
Le  Ramasseur,  I,  126. 
Le  Rentif  (  Jehan  ) ,  1 ,  161. 
Le  Roy  (Adrian),  I,  562,  563;  II,  17. 
Le  Roy  (André),  1,  118. 
Le  Roy  et  Ballard,  I,  559,  688,  716- 

71 8, 724-727;  II,  2 ,  16,  24 ,  26-28, 

30,53-55,01,63. 
L'Esc.  (Cl.), I,  3i6,46o.     /^— > 
L'Esc.  (P.),  1,465.  X^ 

Lescurel  (Jehan not).  Il,  345. 
Lespagnandel ,  II,  32 0. 
L'Estoile,  I,  4i6,  417;  II,  59. 
Lestrange,  I ,  i3. 
Leteinturier,  I.  3 80. 
Le  Tourneur  (Robert),  I,  38o. 
Lettres  royaux  de  Charles  VU,  II,  348. 
L'Eveillé  (Julien),  martyr.  I,  6. 
Lévy  (Michel),  I,  528. 
Lhéritier,  1,  282. 

Lhospital,  I,  79.  129,  385,  572. 
Libri,  I,  269. 
L«e«(Ie),I,384;II,  4 16. 
Lièvre  (Auguste),  I,  170,  357;  II,  53, 

32  2. 

Linné,  II,  3 16. 
Lisieux  (Cardinal  de),  I,  i58. 
Livius  (Justus),  II,  67. 
Livre  [Le)  des  marchands,  I,  21 3. 
Lizet  (Pierre),  I,  61.  1 18. 
Llorente,  1 ,  565. 

Lobwasser,  I,  p.  1;  II,  ;>9-4:>,  67.  74, 
75 ,  77,  635. 


INDEX. 


G97 


Lobwasser  (Le)  luthérien,  I,  5-i5. 

Logerois  (Nicolas),  II,  ôo. 

Lombard,  I,  /167. 

Lombard  (Pierre),  II,  3 -20. 

Lorraine  (Cardinal  de),  1,   i5(),  286, 

356,  hb'j,  5/19,  563,  571,  73-2. 
Lorraine  (Duc  de),  I,  106,  kj/i. 
Lorraine  (Jean  de),  I,  /i6o. 
Lottin(Pli.-Nic.),  1,  698. 
Louis  IX,  1,  1 58. 
Louis  XI,  1,681. 
Louis  XII,  I,  85,  1 1  0,  168 ,  1 69,  17-2  , 

10/i,  199,  236,  /i63,  -^72;  II,  3/17. 
Louis  XIII,  I,  i5,  17,  91,  681;  II,  319, 

3A5. 
Louis  XIV,  I,  i5,  21,  1/19,  390,  ^71, 

672,  h'jS,  5i3.  695,  697;  II,  23, 

319. 
Louis  XVIII,  I,  595. 
Louis  (Jean),  II,  16,9/1. 
Louis-Philippe,  II,  38 1. 
L6we(Fiud.),lI,  àS^àà. 
Lowtb,  I,  liSi. 
Loyer  (Pierre),  I,  221. 
LnUii,  I,  55,  56,  66. 
Lucanus  (Martius),  I,  198. 


Lucian,  1 ,  62. 

Lucien,  I,  38. 

Lucrèce,  I,  1/10-1 62,  1/18. 

Lugardon,  II,  32o. 

Lui  (Jean),  I.  36o. 

Lulliu,I,  378. 

Lully,  1,696;  II,  .^3. 

Lima,  I,  76. 

Lupetino  Baldo  ,  I,  22/1. 

Lupi,  I,  982. 

Lupi  second,  I,  /i56. 

Luther  (Martin),  1,  27,  /17,  /19.  52, 
60-62,  66,  78,  86,  101,  119,  i32, 
1 3/1, 1/12, 159, 160, 1 83, 195,  200, 
223, 963, 969, 971,  972, 980, 281, 
995, 317,  332, 365  ,366, 371, 376, 
381,53/1,5/18,650,669,681,682, 
734;  Il,/io,7/i,  321,361-363,  37/., 
393,  660. 

Lutteroth  (Henry),  I,  p.  n,  v,  33,  325, 
38/j ,  399  ,  56i,  569;  II,  1 1,  91,  27, 
28,  5i,  66,  67. 

Luynes  d'Auteroche  (Claude),  I,  /167. 

Lycurgue,  I,  377. 

Lysippe ,  II ,  3 1 . 


M 


iVIabillon,  II,  336. 

Maccrie,  I,  53,   61,   169,    172,    18/1 

923,  22/1. 
Machiavel ,  1 ,  1/17,  192. 
Maciot(Landericus),  I,  273. 
Macque,  II,  57. 
Macrin  (  Salmon  ) ,  1 .  87. 
Macrinus,  I,  ^hh. 
Macrolou ,  I,  63. 

Madame ,  mère  du  Piègent ,  1 ,  21. 
Magasin  (Le)  pilloresfjue ,  II,  9. 
Magdalia,  1 ,  9  5/i. 
Magdelaine  la  pécheresse ,  1 .  1 1  /j . 
Magnier  ((îeorges),  II.  /i6. 


Magnin,  I,  399. 

Maguelonne ,  I,  4 7. 

Maier  (Julius-Jos.),  I,  p.  vi,  3o2  ,  670: 

II,  i5,  16,  5i,  54-56. 
Maigret  (Amédée) ,  I,  118. 
Maigret  (Lambert).  I,  ii8. 
Maigret  (Laurent),  I,  118. 
Maigret  (  Louis ) ,  1 ,  118.  1 3  4 . 
Maillard,  I,  p.  v;  11,38. 
Maillart,  I,  92  ,  368;  II,  4oi. 
Maimbourg,  I,  9,  16,  i3o,  i5i,  160. 

193,  220,  355,  4 1 5,  /i 20,  42  1,  571 

689,  690;  II,  12. 
Mainzer,  Il ,  334. 


698 


INDEX. 


Malan  (César).  I.   33.  /167  ;  11,  38^. 

^01. 

Malard  (Jean),  I,  d^j. 

Maldonat,  II,  4 9. 

Malherbe,  1,368,  /i6-2,  ^i6/i , /i65, /178. 
5i3,  5i6,  53-2. 

Malingre  (Matthieu),  I,  5i,  62,  118, 
i3i,  276,  277,  388,  389, 391,  392 , 
39/i,  /ioo,  ioi,  /iio,  Ali,  kUh; 
II,  /i6,  6/17. 

Mandelot,  I,  602. 

Manenti,  II,  57. 

Manicheus,  l,  537. 

Manuel  (Le  P.),  I,  A67. 

Marbach  (Pierre),  1,333. 

Marc-Aurèle(E.),II,  383. 

Marceau  (Paul),  II,  55. 

Marcello,  II,  365,  Ai 8. 

Marchant  (Claude),  1,  4 5 A. 

Marcourt  (Antoine),  I,  i55,  6/i5. 

Marcoussé,  I,  /io3. 

Mai^dot  (Judic),  II,  66,  73. 

Maréchal  (Sylvain),  I,  342. 

Mareschal  (Jean),  I,  5hh. 

Mareschal  (Samuel),  II,  7A,  260,  261. 

Margot,  II,  358. 

Marguerite  d'Ecosse,  I,  82. 

Marguerite  de  Navarre,  I,  i5,  38,  hh- 
46,  A8.  /19,  51,52,5/1,57,  64,66, 
78,79,  81-83,87,  92,  102,   loA, 

107,  108,  110,  118, 12^,  125,  129, 

i3o,  i32-i34,  lAo,  162-149,  i52, 
159,  163-169,  176,  i8A,i86, 188, 
19/1,  2 oA,  208,  210,211,21/1,216, 

218,  22/l,2  3o,  236,  2/l3,  2/1/1,  254, 
283,285,288,303,332,36/1,367, 

370,  373,  385,  387,  /106,  621-623, 

625, 660, 661 ,665, 673, 572, 657. 
Marguerite  de  Valois,  femme  de  Henri  IV, 

I,  572;II,58. 
Marie  (Vierge),  I,  2  56,  265,  2  66,353, 

6 1 2, 5 1 3, 5 6 6, 565, 691,696. 
Marie  Tudor,  11,  656,  655. 


Mariette,  I,  53. 

Marin  de  Cliavigny,  I,  667. 

Marin  (Marie),  martyr,  1,7. 

Marion,  1,  83,  187,  399,  600. 

Marion,  I,  399. 

Marlorat,  I,  559,  562,  565;  II,  28. 

Marmocchini  (Santo),  I,  172. 

Marnix  de  Sainte-Aldegonde,  I,  602. 

Maro   (Virgilius),  I,  232,    262,  368, 

666. 
Marolf  (Jean-Jacques),  II,  38. 
Marot,  terre,  I,  122. 
Marot(Jean),  I,  36,  61,  85,  86,  172, 

666, 663. 
Marot  (M'"^),I,  666. 
Marot  (M"'),  I,  665. 
Marot  (Michel),  ï,  83,  166,  398,  666. 
Marotte,  I,  53. 
Mars,I,  260,  636. 
Marsilius  de  Padua ,  1 ,  317. 
Martial.  I,  38. 
Martin,  1,  100. 
Martin  (  Edmond) ,  1 ,  109. 
Martin  (Henri),  I,  i3o,i62,  159,288, 

296, 332, 379, 616, 662, 676,565; 

II,3i8,  359. 
Martin  le  jeune,  I,  562. 
Martin  l'empereur,  II,  665. 
Martin   (William),    I,   p.   v,   562;    H, 

28. 
Martinius  ex  Martinis  (Johannes),  II,  60. 
Martyr  (Pierre),  I,  62,  170,  221,565. 
Massé  (Pierre),  I,  367. 
Masson  (Barthélémy),  I,  157. 
Mathé(Tyvent),  I,  61 3,  616. 
Matter,  I,  220,  266,  326,  33o. 
Matthieu  (Adolphe),  II,  56. 
Matthieu  (Antoine),  I,  3 80. 
Mauduit  (Michel),  I,  666;  H,  65,  66. 
Maugar,  I,  666. 
Maurel  (David),  I,  667. 
Mauroy,  I,  i65. 
Maurroy  (Parulette),  I,  172. 


liM)K\. 


699 


Maury  (Alfrcth.  H,  :i-y^. 

Maximilien  H,  II.  l 'i. 

Mécène,  II,  ôy. 

Médicis  (Catherine  de),  l,  1-2,  90,  284. 

368,  A27,  563,  570-572;  II,   hty 

3i6. 
Me'gander  (Gaspard),  I,  366. 

îgret,  I,  /iio. 


Mégret  (Aymé),  I,  383. 

Mégret  (Edmond),  I,  118. 

Méhul,  I,  7o3. 

Meier  (Pierre),  II,  /i -2. 

Mélancbtlion  (Philippe),  I,6o,  61,  101, 

i33,  i55, 191,  193,  -2 2 4,  317,  366, 

375,  389;  11,655. 
MeHssa(Attilia),  11,635. 
Meiissus  Schedius,  II,  29,  27,  36,  39, 

io, 635-638. 
MéUton,ll,  335. 

Mémoires  de  Castelnau,  1,119,180,220. 
Mémoires  de  Condé,  I,   28/1-286,  52 1; 

II,  3i,  3i6. 
Mémoires  de  l' Estât  de  France,  II,  /19. 
Ménage,  1,  5ii. 
Mendelssohn  (Féhx),  I,  653;  II,  3i8, 

321,  365,  377,  /n8. 
Mercure.  I,  2  58. 
Mereaux(J.-N.),II,  393. 
Meresote,  I,  62. 
Merlin,  II,  /i5. 
Merlin  (Guillaume),  I,  ho  h. 
Merlin  (Jean-Raimond),  I,5/i8. 
Merlin  (Pierre),  I.  5/i8. 
Merlo  (Alexandre),  II,  -2 h. 
Mersenne  (Le  P.),  11,  65. 
Mesquin  (Toussaint),  1,  38o. 
Mesuière  (Etienne),  1,  /i56. 
Metezeau  (Jean),  I,  /»65. 
Methodius,  I,  96Z1. 
Meyer  (Henri),  1,  5o. 
Meyerbeer,  11,  600. 

Meynier  (Le  P.  Bernard).  I,  ''116.  /117. 
Meynier  (Honoré),  I.  '166. 


Mézeray.  1,  1  '18. 

Miellée,  H,  369. 

Michel,  1,  3oi. 

Michel  (Fi-ancisque),  I,  399. 

Michel  (Jean),  l,3oi,  3 6 6. 

Michel-Ange,  I,  292;  H,  3 18. 

Michel  Mulot,  II,  643. 

Michelet,  1,  9,  60,  159,  a88,  289, 
38i,  5U,  568,  681,  709;  II,  10, 
\'\.  48,  322,  332,  36i,  369-371, 

Michelin  (Jean),  H,  3 20. 

Midas,l,  574. 

Mignet,  1,  287,  288,  38i,  4 16. 

Mignon,  H,  356. 

Milet (Pierre),  1,  5;  H,  So. 

Milon  (Barthélémy),  I,  157. 

Milton,  I,  5i3;  H,  3i8,  32i. 

Minerve,  1,  2  53. 

Minos,  I,  38,42,  5i8. 

Mirambeau,  I,  174. 

Mithridate,  1,  200. 

Moab,  1,  094. 

Moderne  (Jacob),  II,  18. 

Mohl,  I,  p.  VI. 

Moillou  (Isaac),  II,  32o. 

Moïse,  I,   101,  557,  558,  664.  665: 

11,  20. 
Moïse,  1,  703. 
Molière,  1,  63. 
Molinet,  1,  463,  588. 
MoUevault,  1,  467. 
Molnar.  1,  602. 
Moloch,  I,  382. 
Monastier,  I,  22,  44o. 
Monchablon,  1,  467. 
Mongart  (Louis),  11,  56,  67. 
Monnet,  1,  38o. 
Monnier  (Marc),  1,  149,  i5i,  293,  689, 

573. 
Monnoyer,  I.  689. 
Monod\ Adolphe),  I,  33. 
Monod  (Frédéric),  I.  i84.  396.447. 


700 


INDEX. 


Monsieui"  (Jehan),  1,  /iSy. 

Montaigne,   I,    i5o,    366,    897,   lui. 

463. 
Montandon,  1,  p.  v. 
Montanus  (Arias),  I,  671. 
Montausier  (Duc  de),  I,  6o3, 
Montecaculli,  I,  226,  lihù. 
Monteverde  (Claude),  I,  68i;lf,3/lo, 

359,  36o, 365. 
Montgarnier,  I,  /167. 
Montigni,  I,  4o3. 
Montmorency  (Anne  de),  I,  /i6,  87,  169, 

94/1 ,  671 ,  572. 
Montmorency  (François  de),  I,  781. 
Montour  (Moreau  de),  I,  667. 
Montpensier  (Duc  de),  II,  A 9. 
Moquet,  I,  357. 
Morand  (Jean),  I,  i55;II,  /(6. 
Morata  {Olympia),  I,  169. 
Morato,  1,  170. 
More  (Thomas),  I,  253,  386. 
Moreau  (Mace'),  1,5. 
Morelly,  I,  38o;II,  /i8. 


Moréri,II,3Zi8. 

Morin  (Jean),  I,  i56,  i85,  189. 

Morlaye  (Guillaume),  11,  3. 

Morley  (Henri),  I,  /(5,  58,  65,  78,  83, 

84,  129,  3/12,  t\ok. 
Moschus,  i,  38. 
Motet  (Rohin),  I,  562. 
Moulinié,  I,  689. 
Mounier,  I ,  p.  v. 
Mouton  (Jean),  I,  282;  II,  356. 
Mozart,  1,365,  669 ,  708  ;  II ,  359 ,  36/1 , 

O  /^  f- 

000. 
Muller(G.),II,  397. 
MuUer    (Johannes- Michael),    II,    287, 

392 ,  393,  hok. 
Muller  (Max),I,  271;  II,  33o. 
Muret  (Marc- Antoine),  II,  26,  26. 
Musculus,  I,  386. 
Muse  (La)  céleste,  I,  588. 
Musée,  I,  38. 
Musée  (Le)  des  protestants   célèbres,    1, 

38i,552,  606;  II,  317. 
Mustius  (Augustus),  I,  169. 


N 


Nanini (Jean-Marie),  II,  2/1. 

Nannetle,  I,  691 . 

Narbert( Antoine),  1.  3 80. 

JNassau,  prince  d'Orange,  II,  60. 

Nassau  (Louise  de), II,  70. 

Naudet,  I,  p.  vi. 

Navagero,  I,  288. 

Navarre  (Antoine  de),  I,  709. 

Nayne  (Angnèze),  I,  221. 

Nemours  (Duc  de) ,  I,  222, 

Nepos,  II,  326. 

Nervèze,  I,  666. 

Newton,  II,  3i5. 

Nicolas,  martyr,  I,  5. 


Nicolas  (Antoine),  I,  3i. 

Nicolas  (Michel),  II,  617. 

Nicolas  V\  pape,  1,  266. 

Nicole  de  Vervins,  I,  36 1. 

Nicole  (Le  président),  I,  666. 

Nicole,  martyr,  1,  169. 

Niedermeyer,  II,  3 18. 

Nisard  (Désiré),  I,  p.  vi. 

Nisard(Th.),  II,  828,  829,  366. 

Nivelle  (Sébastien),  II,  69. 

Notaris,  I,  667. 

Notice  sur  les  chants  de  la  Sainte-Chapelle , 

II,  35o. 
Nyssier  (Hugues),  I,  157. 


NDEX. 


701 


0 


Oberlin,  II,  3 16. 

Obreclït,!!,  356. 

Ocliino  (Bernardino),  I,  170,  22/1. 

Odoard,  I,  3 Go,  36 1. 

OEcolampade ,  I,   60,   101,   973,   317, 

382. 
Offor(G.),I,  6/18. 
Oisille,  I,  1/19. 
Okengbem,  I,  717,  721. 
Olhagaray,  I,  /I9,  i48. 
Olimpe,  II,  65. 
Olivetaii  (Pierre-Robert),  I,  172,  262, 

279,359,392,4i9,/i/io,/t/i2,/i6^, 

596;  II,  646. 
Obvier,  I,  /i66. 
Omar,  II,  33i. 
Oreval  (Jean),  I,  535. 
Orle'ans  (Gbarles  d'),  I,  12 3,  173,  221, 

463. 


Orle'ans  (Duc  d'),  I,  91;  II,  320. 

Orléans  (Ducbesse  d'),  I,  170. 

Orléans  (Louis  d'),  I,  2 A 4. 

Orose,I,  38. 

Orpbée,  1,394,  428;  II,  32,  374. 

Ory  [Le  Comte),  I,  7o3. 

Ory  (Mallbieu ) ,  1 ,  2 2 2 ,  296 ,  38o ,  4 38 , 

439. 
Osiander  (Lucas),  II,  367. 
Osmond  (Gb.  ),  I,  193. 
Ossian,  I,  365. 
Oster,  I,  2  64. 
Otbmayer  (G.),  I,  39. 
Oudot  (Jacques),  1,  438. 
Oudot  (Veuve  JNicolas),  I,  691. 
Ovide,  I,  38,  44,  80,  106,  162,  172. 

220.   224,    25o,  259,  262,    473. 

544,548. 


Paër,  I,  7o3. 

Paillard  (Gbarles),  II,  6.'>2. 

Pajon,  I,  48i. 

Palades,  I,  393. 

Paladin  (A.-Fr.),  II,  44. 

Paleario,  I,  2  2  4. 

Palestrina,  I,  681;  II,  2  4,  43,  54,  32 1 . 

336,341,354,358,359,362,365, 

367,  369,  370. 
Palingenio  (Marzello).  1,  170,  221. 
Palissy  (Bernard),  I,  172,  663;  11.  18. 

320. 

Pallas,  I,  78,  178,  258,  434. 

Pallas,  traducteur,  I,  467. 

Pan,I.  262,  398-402,  428.  574. 

Pan  et  Piohin,  I,  37,  4i,  260. 

Pantagruel,  I,  370. 

Paparin  de  Cbanmont  (Pierre),  I,  465. 


Papillon  (Antoine),  I,  63,  88,  101,  2  39. 

Papin  (Denis),  II,  3i5. 

Paquot,  II,  60. 

Paradin  (Guillaume),  I.  449. 

Paradis  (  Paul  ) ,  dit  Caiiosse ,  1 ,  1 6 4 , 9  4  4  , 

281. 
Paré  (Ambroise),  II,  3i5. 
Parenti,  II,  18. 

Paris  et  Gevaert,  I,  716,718,  724-728. 
Parme  (Marguerite  de),  I,  568,  569. 
Parmentier  (Micbell,  I,  9  45. 
Parmentier  (Pbilippe),  I,  7. 
Parnasse  (Le)  chrétien,  I,  446;  II,  379. 
Parrbasius,  I,  2  3. 
Partenio  (Etiro).  I,  62. 
Parvaus,  I,  4o4. 
Pascal  (Biaise),  I,  i43. 
Pascal  (Françoise),  I.  691. 


10-2 


INDEX. 


Pascjiiier   (Etienne),   1,   87,  /liçi-^iôi. 

/159,  AOo,  ^i65.  /169,  5/18,  573. 
Pasf[iiier  (Jean),  II,  5i-56. 
Passelius,  I,  61. 
Paul  (Théodore),  If,  359. 
Panl  III,  pape,  I,  1 A7,  160,  211,  2/48, 

•296;  II,  26. 
Peigné  (A.),  I,  ^67. 
Pelage,  II,  33 1. 
Peletier  (Nicolas),  II,  18,  19. 
Pellegrin  (L'abbé),   I,   666,  696 -698, 

709;  II,  099. 
Pellet(P.),lf,  38. 

Pelletier  (Jactpes).  1,  i65,  468,  bliS. 
Pelletier  (Nicolas),  I,  i56,  457. 
Pellican ,  1 ,  1 3 1 . 
Pellisson  (Paul),  I,  890,  466. 
Pellisson  (Raimond),  I,  187,  889,  890. 
Penn  (Guillaume),  II,  3 16. 
Peretle,  1,  53. 
Perkins,  I,  268,545. 
Perréal  (Claude),  I,  286. 
Perréal  (Jean),  I,  286. 
Perreaux,  I,  867. 
Perret-Gentil,  I,  468,  597. 
Perrin  (François),  I,  562. 
Perrin  et  Marinet,  I,  i2  4. 
Perrot  (Charles),  I,  384. 
Perrot  (Georges),  I,  p.  v. 
Perrucel  (François),  I,  882. 
Perse,  I,  92. 
Pérugin  (Le),  I,  499. 
Pétavel,  I,  269. 
Petit  (Jehan),  I,  74. 
Petit  de  Saint-Chartres  (Marguerite),  I. 

172. 
Petitot ,  1 ,  1 1 0,  i56;II,82o. 
Pétrarque,  I,  38,  44 ,  62  ;  II,  62. 
Petreius  (Jean),  II,  16. 
Pétronne,  I,  690. 
Petrucci  (Ottaviano  dei),  I,  716,  717, 

721;  II,  357. 
Pevernage  (André).  H.  57. 


Peyer  (Martin),  I,  3oi;  II,  644. 

Peyrat  (Napoléon),  I,  24,  25,  467. 

Phaéton,  I,  696. 

Pharamond,  I,  42,  52  5. 

Phebus,  I,  282,  4oo, 

Philetime,  I,  63,  64. 

Philetine{Anne),  I,  48,  64.  66. 

Philippe  (Jean),  I,  878. 

Philippe-Auguste,  1 ,  1 1 . 

Philippe  le  Hardi,  I,  268. 

Phihppe  II,  I,  358,   544,   565,   568. 

569. 
Philis,  I,  696, 
Philon,  II,  822,  825. 
Picardet  (Anne),  I,  689. 
Picart  (Etienne),  II,  820. 
Piccini,  I,  708. 
Picot,  I,  552;  II,  874. 
Picot  (Emile),  II,  646. 
Picquet,  1,  467. 

Pictet  (Bénédict),  I,  p.  m,  2,  526. 
Pie  V,  I,  565. 
Pierre  (Maître),  I,  678. 
Pigeon  (L'abbé  Jacques),  I,  465. 
Pilet  (Perrine),  I,  172. 
Pindare,  II,  65,  635. 
Pinereul  (Jean-Baptiste),  I,  207,  56 1 

782. 
Pirithoë,  I,  88. 
Piron,  I,  467. 
Pittoni,  II,  2  3. 
Plainchesne,  I,  467. 
Plaintes  des  Eglises  réformées,  I ,  i4. 
Planta  (Andréa -G.),  Il,  4i. 
Plantin ,  1,  609. 
Plantin  (Ghristophle),  I,  565,  566;  II. 

62. 
Platon,!,  349,  71 3;  II,  363. 
Pleneau  (Jean),  sieur  de  Vaucouleurs,  I, 

171. 
Plichon,  I,  448. 
Pline  le  Jeune,  II,  822. 
Plutarqne.  I,  i65. 


NDEX. 


7o;{ 


Pocqiiet  (Antoine),  I,  908;  II,  Gi^y. 

Poille  (Baithéleniy),  I,  lôy. 

Poirier  (Jean),  1,  179. 

Poirson,  I,  /j68,  5i3,59r5.  627. 

Poitevin  (Jean),  l,  liï^ù-hCio,  /i65;  11, 

18,  19. 
Polenz,  I,  i/i. 
Poltrot,  I,  992;  II,  A8. 
Polymnie,  II,  4 16. 
Pomeranus  (Johannes),  I,  817. 
Ponipe'e,  I,  l^Sh. 
Pompilius ,  1 ,  1/11. 
Porart  (Anthoine),  II,  3o. 

Perchât  (J.-J.)'  I'  i56. 
Portes  (L'abbé),  I,  A 67. 
Posnot  (Charles),  II,  5i. 
Posselius  (Jean),  I,  891. 
Possidonius ,  II,  6/j. 
Postel  (Guilianme),  I,  16 5,  9/1/1. 
Posthius  (Jean),  II,  36,  635. 
Pothon-Raffin,  l,  àà. 


Pottier,  I,  5/43,  689. 

l'ottier,   musicien,   II,  995,  997,  383- 

385,  89/1,  896,  898-/100,  /iio,  /ni, 

/ii3. 
Poullain  (Valerand),  1,  978;  II,  65 o, 

656. 
Pradier,  II,  890. 
Pretorius,  II,  75. 
Priniatice  (Le),  II,  98. 
Procuste,  1,  /ii  9. 
Provins  (Thibault  de) ,  l.  965. 
Pseudochœus,  I,  68. 
Psiché,  I,  /i9i. 
Puaux,  I,  10,  19;  II,  11. 
Puaux  lîls,  I,  677;  II,  899. 
Publius,  I,  1/11. 
Puffendorff,  I,  200. 
Puperis  (Johannes),  I,  817. 
Purgon,  I,  63. 
Pussot  (Jehan),  I,  119,  855. 


Quantilly,!,  i65. 
Quartier  (François) ,  1 ,  161 
Quérard,  I,  989,  /159. 


Q 


Quinet,  1,565,  568,  569 
Quinqué  (Adrien),  I,  689. 
Quintin,  I,  908. 


R 


Raban  (Edouard),  I,  288. 

Raban  Maur,  II ,  386. 

Rabec  (Jean),  I,  6. 

Rabelais  (François),  I,  /i9.  45,  60,  69. 

63,    1/17,   1/19,   179.   190,   211,    219, 

299,  988,  9/1/1,  866,  870  ,  897,  /iio. 

/i6Ô,5i8,  5/16;  II,  9. 
Rabier  (Lois),  II,  5i. 
Racan,I,  /16/1,  /i65,53i. 
Racine,  I,    /i6/t-/i66,  /i68,  5o5,  507- 

509,  5i3,  5i6,  582;  11,  879. 
Racine  (Louis),  I,  /166,  /196,  59/i. 
Raiïv.  l,'.o. 


Rahlembeck(Ch.),  I,  36,  62,  108,  882, 

886;  II,  818. 
Rainauld  (Le  P.),  I,  /i 66. 
Ramasse,  I,  lioB. 
Rambert  (E.),  1.  868,  hSa-hSL 
Ramus  (Hugues),  1,  /167. 
Ramus  (Pierre),  I,  957.  àbd;  11,  11,  hg. 
Ranchin ,  1,  /i66. 
Rang  (Louis),  I,  96. 
Ranke(L.),I,  i56,57i. 
Raphaël,  11,  818,  319. 
Rapin  (Nicolas).  I,  /i65. 
Ravaillac,  I ,  A/io. 


70/» 


!M)EX. 


Ravendus  ((!il)()n),  I,  'i65. 

Read  (Charles),  I,  p.  v,  /i/i8,  558,  6A/i  ; 

II,  319. 
Real  Encyclopàdie,  I,  o55,  Go 7. 
Rebul  (Antoine),  I,  559. 
Recueil  de  Lijon,  iSây,  II,  386. 
Recueil   de  choses  tnémorables. . .  pour  le 

fait  de  la  religion  et  de  l'Etat ,  depuis  la 

mort  du  roi  Henri  II ,  I,  98/1. 
Recueil  de  plusieurs  chansons  spirituelles. . . 

de  i555,  I,  39,  3i6,  319. 
Recueil  des  déclarations  de  la  Faculté  de 

théologie  de  Paris  sur  les  versions  de 

l'Ecriture,  I,  295. 
Recueil  des  psaumes  de  Genève,  1866 ,  Il , 

389,  390. 
Recueil  luthérien  de  Paris ,  18 5â  ,  II ,  386  , 

387. 
Regard,  I,  /io3. 
Registre  du  conseil  de    Genève ,  I,  389, 

552,  608,  619,  61 4-6 16. 
Registres  de  la  Compagnie  des  pasteurs  de 

Genève,  I,  66Z1,  668;  II.  10. 
Registres  du  conseil  de  François  I" ,  1 ,  119. 
Regnault  (Rarbe),  I,  559. 
Régnier,  I,  573. 
Reinke  (Jean- Adam).  II,  75. 
Rembrandt ,  II ,  3 1 8 ,  319. 
Rémi,  I,  696. 
Remimdia,  3 60. 

Renaissance  {La)^  1 ,  3 1 6 ;  II,  3 1 6 . 
Renan  (Ernest),  I,  p.  v,  /)76,  /i8o;  II, 

319,  323,  3/i5,  369. 
Renard  (Marie),  I,  179. 
Renée  de  France  ,1,30,109,  1 1  o ,  1  6  '1 . 

166,168-171,  17/1-176,179,  189, 

19/î,  199,  900,  90/1-207,  '-210-21/1. 

917,  219-299  ,296,  932-23/1 ,  958, 

983,993,  385,387,  '^o6,i2i,/495. 

/i38,  /175,  /.93. 
Retz  (Cardinal  de),  II,  /19. 
Reuss  (Edouard),    I,  p.  v,  Whh.  559. 

56i:  II.  65o.  653. 


llenss  (Rodolphe).  H,  609,  653,  655. 

Rethidus,  I,  69. 

Revoie  chrétienne ,I,i5i,i59,i8/i,355 

356,  36o  ,  Aïo,  k-jh. 
Revue  de  l'Ouest,  I,  170. 
Revue  de  théologie  de  Strasbourg,  I,  9  65  . 

266,  979. 
Revue  [Nouvelle)  de  théologie,  I,  389. 
Revue  des  Deux-Mondes ,  II,  3 16. 
Revue  protestante ,  II,  397. 
Rey  (Marc-Michel),  II,  8. 
Reynolds,  II,  3 18. 
Rhadamantus,  I,  77,78,  18 5. 
Riccio  (Rartholomeo),  I,  170. 
Richard,  I,  p.  v. 
Richard  (Marc),  I,  161. 
Richart,  I,  689. 
Richelieu,  moine,  I,  i/t. 
Rigauda\),I,  438. 
Rigaud  et  Saugrain,  I,  535. 
Riggenbach,  I,  p.  11,  v,  3o7,  3i3,  3/i6, 

/ii6,  /i/i7,  453,562,  600  ,  6o5,  608, 

612,61/1,645,658,678,68/1,709, 

715,  73i;II,  28,  43,  44,74. 
Riggenbach  et  Lôw,  II,  3o8. 
Rilliet  (Albert),  I,  909-2o4,  906;  11, 

659,  660. 
Rilliet  de  Candolle,I,  383. 
Rippert(A.),  I.  467. 
Risler,  II,  396. 
Ritter,  I,  465. 
Rivasson  (François),  I,  466. 
Riveriz  (Adam  et  Jean),  1 ,  557. 
Rivery  (Jean),l,  9  ,  559,  56 1.  ()i(),6i3. 
Rivet,  I,  597. 
Robert  (Léopold),  II,  3  20. 
Robertet  (Florimond),    1,  67.  9^1,  96, 

101,  110,  117. 
Robichon,  1 ,  53. 
Robin,  I,  399;  II,  35 1. 
Robin  (Gcus  de)  et  M ar ion,  I,  ^599. 
Robinet,  II,  354. 
Roclior.  1 ,  ;)i39. 


NDEX. 


705 


Rochelle,  inaiiyr,  1,9  6. 

Roflel  (Etienne),  I.  80.  989. 

Roffel  (Pierre),!,  116. 

Roger  (Jacques),  I,  56. 

Roget  (Amédée),  I,  p.  v,  1 18,  io5,  3oi . 

378,  379,  382,  6i3. 
Rogier.  I,  A  7. 
Rohan  (Duc  de),  I,  99. 
Roland,  caniisard,  1,2/1. 
Roland,  pâtissier,  1,  tio^. 
Roman  (Le)  de  la  Rose,  I,  38,  txd.  53. 

67,  79,  76,  76,  90,  i5o. 
Romulus,  I,  /ia.  ■ 

Ronsard,  1,  363.  669.  !i6li.  hSd.  o95, 

5/18;  11.  57. 
Rootban  (Louis),  II,  75. 
Rosselli  (  Lucio-Paolo  ) ,  1 ,  9  9  6 . 
Rossini,  I,  708;  II,  /toc. 
Rosso  (Le),  II,  28. 
Rou  (Jean),  I,  16,  6o3,  689. 
Rougemont,  I,  /io3. 
Rouget  de  Lisle,  II,  363. 
Rouquet,  II,  39o. 
Rousseau  (Gabrieile).  1.  171,  991. 


Rousseau  (^Jaccpies),  I.  -u;  11,  39o. 
Rousseau  (Jean-Baptiste),  I,  /i66.  Bio, 
5 1  9 ,  5 1 3 ,  5 1 6 ,  5 1  ('» ,  5 1 8  ,  699  ;  II , 

379- 
Rousseau   (Jean -Jacques),  I,   366;  II, 

33i.    366,  399,   398.  /ii3,   Z,i6, 

Z.17. 
Rousseau  (Martin),  I,  7. 
Roussel  (Gérard),  1, 56,  i3o-i33,  i54, 

i58, 160, i6i, 908, 210, 9 32, 972, 

629 .  A23,  ^25. 
Roux,  1,  667. 
Roviile    (Guillaume).    I.     /i5A .     655, 

076. 
Roy,  1,667. 
Rubens,  I,  5i5. 
Ruchat,  I,  118,  973,  355.  356,  358, 

56o.  6o3.  609. 
Ruelle  (Jean),  1,  657. 
Rugnon  de  Logerie  (Christ.),  I,  172. 
Rugnon  de  Logerie  (M""),  I,  179. 
Runge  (Christophe),  II,  77. 
Rungen  (Georges).  11,  79. 
Rusticci  (  Philippe  ) .  1 ,  179. 


S 


Sabin.  II,  07. 

Sachs  (Hans),  I,  979. 

Sacchini.  I,  703. 

Sadeel ,  1 ,  61. 

Sadolet,  I,  385. 

Sagnier  (Charles),  I,  p.  v. 

Sagon,  1,  66,  85,i5i,  i85,  188,  226, 

997,  93 1 .  9  38,  960-269,  266.  968, 

269,259,  956-958,  6i5. 
Saillant  et  Avon,  I,  702. 
Saint  Adelme,  II,  336. 
Saint  Adelphe,  II,  35o. 
Saint  Ambroise,  II,  326-399,  338. 
Saint- Amour  (Florimons),  I,  666. 
Saint- André  (Maréchal  de),  I,  571. 
Saint  Athanase,  H,  326.  397. 


Saint  Augusthi,  1,  97;   II,  396,  396, 

827,  369,  363,  608. 
Saint  Basile,  II,  39  5. 
Saint  Bonaventure ,  I,  076,  565. 
Saint-Cassin,  I,  6o3. 
Saint  Césaire  d'Arles,  II,  33 1. 
Saint  Charles  Borromée,  II,  370. 
Saint  Clément  d'Alexandrie,  393,  826. 
Saint  Chrysostome,   I,    385;    II,    826, 

395. 
Saint  Denis,  I,  966. 
Saint  Denis  l'Aréopagite,  II,  899. 
Saint  Dominique ,  1,  899. 
Saint  Etienne,  I,  967,  968. 
Saint  François  de  Sales,  I,  99;  II,  869. 
Saint-Gelais  (Jean  de),  1,71. 


700 


ÏNDEX. 


Sainl-Gelais  (Mellin  de),   f.  1^17,   16/1 

23i,  98>i,  365,  368. 
Saint  Georges ,  I,  u3o. 
Saint  Grégoire  de  Nazianze,  II,  32  5. 
Saint  Grégoire  le  Grand,  II,  329-33 1. 

338. 
Saint  Jean,  I.  i3/i,  ^168,  5/i5,  595. 
Saint  Marc,  H,  32  9. 
Saint-Marc  Girardin ,  J ,  363 .  366  .  h'jli. 

599- 
Saint  Marceau,  I,  i58,  537. 

Saint  Martial,  I,  26 A. 

Saint  Martin,  I,  97. 

Saint  Matthieu,  I.  956,  695;  II,  322, 

363. 
Saint  Nicolas,  I,  968. 
Saint  Paul.  I,  97,  99,  i33,  i35,  137, 

i38, 1/12, 1^3,  i46,  218,  219,  9  55, 

278,  295,  33/i,  369,  371,  392;  II, 

90,  21,  6/11. 
Saint  Philippe  de  Néri,  II,  365,  070. 
Saint  Pierre,!,  26/i,  539;  II,  3/i8. 
Saint  Rennel,  I.  265. 
Saint  Piomain .  1 ,  71. 
Saint  Roniard,  1,  1/1^1. 
Saint-Sulpice ,  I,  703. 
Saint  Thomas  d'Aquin,  I.  19/i,  376. 
Saint  Vandrilie,  1,  265. 
Saint  Wulfram,  1,  265. 
Sainte-Beuve,  1,  363,  673.  /186. 
Sainte  Catherine.  II,  35o. 
Sainte  Geneviève,  I,  i58. 
Sainte-Marthe,  I.  i65.  2  36,  /lio. 
Saisset,  I,  38 1. 
Salel  (Hugues),  1,  i65,  368. 
Salfeld.11,77. 
Salmon  (L'abbé),  1,  ^167. 
Salomon,  I,  liA,  390,  61 3;  II,  i5,  Ai . 
Samblançay,  l,  99,  93. 
Snmson ,  1 ,  691. 
Saiidoz  et  Fischbacher,  1 ,  1 36  ,  2  93 ,  A  29 . 

689;  II,  338. 
Sans-Malice,  1 .  60. 


Santerre  (Pierre),  II,  53,  369. 

Sapho,  ,1.  106. 

Sarrazin  (Jean),  II,  36. 

Sasserno(M"=  A.  S.).  I,  668. 

Saul,  I,  372. 

Saûl,II,  58. 

Saumaise,  II,  3i5. 

Saunier  (Antoine),  I,  61,  275,  980. 

Sauvai,  I,  62. 

Savary  (Charlotte)  ,1,171. 

Savoie  (Duc  de),  I,  535. 

Savoie  (Louise  de),  I,  60,  66,  93,  117, 

193,  367. 
Sayous  (A.),  I,  675,  567,  568,  559, 

573,  576,  596,  6o3. 
Saxe  (Marie- Antoinette  de),  I,  666. 
Scaliger.  I,  611;  II,  3i5,  636. 
Scarlatti,  II,  365. 

Schaeffer  (Ad.),  I,  289,  676;  II,  35o. 
Schedius(Balthazar),II,  635. 
Schelïer  (Ary),  II,  3 90. 
Scheidman  (Henri),  II,  75. 
Scheidt  (Samuel) ,  II,  75. 
Schellink  (Josse),  I,  566. 
Schérer  (Edmond),  I,  p.  v,  5 18. 
Scheuring  (M.),  1,  65,  606. 
Schild(Melchior),II,75. 
Schmid  (  Anton  ) ,  1 ,  716. 
Schmidt  (Charles).  I,  126.  i52,   i58, 

202 ,  208,  273 ,  982  ,  392. 
Sclineider  (Félix),  II,  63. 
Schopp,  II,  62. 
Schoppen  (Johanne),  II,  61. 
Schuch  (Wolfgang),  1,3. 
Schultz  (Jacques).  II,  75. 
Schumann,  II,  3 18. 
Schuré  (Edouard),  II,  335,  338,  36 1. 
Schwarzerd,  I,  60. 
Scipion,  I,  62,  929,  636. 
Scudo,  II,  327 ,  35o. 
Segond,  I,  668.  597, 
Séguier,  Il .  70. 
Seguy(i;;.l.|.p),  I.  '167,  680. 


INDEX. 


707 


Semeur  [Le),  I.  3A,   479,    532,  ()88, 

698;  II,  375. 
Sénebier,  I,  558. 
Sénèque,  I,  196,  38o. 
Senfl(Ludwig),I,  89;  II,  36/i. 
Senneton  (Catherine),  II,  3o. 
Servet( Michel ),I,  373,38o-385,  /409, 

ii2,  /ii3,  569,  57/1. 
Servin,  II,  5i. 
Servin  (Jean),  II,  5i,  52,65. 118,  359, 

367. 
Sève,  I,  232,  hbS. 

Sève  (Claudine),  I,  286,  658,  660,  465. 
Sève  (Guillaume),  I,  870. 
Sève  (Jeanne), I,  286. 
Sève  (Matthieu),!,  286. 
Sève  (Maurice),  I,  38,  192,  286,  /i58, 

/i6o,  /i65.5/i8. 
Sève(R.),I,  IxbS. 

Sève  (Sibylle),!,  286,  /i58,  /.60,  /i65. 
Sforza  (François),  I,  191,  211. 
Siderander,  I,  /128. 
Signac,  I,  689. 
Simëon,  I,  62/1,  6/19,  664,  676.  735; 

II,  6,  20,  27,  45,  54,  4 18. 
Simler,  I,  552;  II,  4 0. 
Simon  (Pierre),  I,  466. 
Simon  (Richard),  I,  671. 
Simonne,  I,  54,  64, 1 1 2,  485-487,  489. 
Sinapi  (Jean),  I,  170,  178,217. 
Sismondi,  I,  159,  607. 
Sittartus  (Arnoldus},  II,  636. 
Sleidan,  I,  88,   i56,  i58.  295,  388. 

469. 


Socin  (Fausl(ï),  I,  224,  38o. 

Socin  (Lélio),  1 ,  38çt, 

Socrate,  I,  68,  i42. 

Socrate ,  l'historien ,  II,  333.        ' 

Somme  (La)  Le  Roy,  I,  268. 

Soliinleitner  (Georg),  II,  42. 

Souhaitty  (Le  P.),  II,  366. 

Soupe  (Philibert),  I,  45,  289, '4o6. 

Souteriiedekens  ghema^cl  1er  eeren  Gods, 

op  aile  die  Psalmen  David ,  etc. ,  1 ,  88 1 , 

683,  684. 
Spalafin,  I,  280. 
Speratus,  1,  272. 
Spifame,  I,  4 16. 
Spontini,  I,  708. 

Sprenger  (Philippe-Etienne),  II,  635. 
Stavelo  (Godefi'oi  de),  I,  2  65. 
Stobée  (Jean),  II,  57,  77,  279. 
Stoch  et  Gottfried-Schilling ,  II,  892. 
Strada,  I,  856,  709. 
Sully  (Eudes  de),  I,  267. 
Sultzberger  (J.-Ulrich),  II,  4i-43,  2  85, 

4i8. 
Sultzer,  I,  884. 
Siu-eau  (Hugues),  II,  45-49,  i^^'  ^^l-> 

359,866,867. 
Susato  (Tielman),  I,   666,   686,  710, 

716-718,  722,  724-729;  II,  26. 
Susmutter,  II,  899. 
Swedenborg,  1,75. 
Sweelinck  (J.-P.),  Il,  74-77,268-278. 
Syfiert(Paul),II,  75. 
Sylvie,  I,  696. 
Syringue,  I,  428. 


Taine,  I,  149. 
Tamisier  (Le  P. ),  I,  465. 
Tarbé(P.),I,72. 
Tarquins  (Les),  II,  880. 
Tasse  (Le),  I,  179. 
Tasso  (  Rernardn),  I,  169. 


Tauler,  1,  429. 
Tavernier,  II,  3i5. 
Techener,  I,  4io,  681. 
Teissier,  I,  55 1 . 
Teissier,  martyr.  1,17. 
Télémac/ne  (Le),  I,  63. 


708 


INDEX. 


Téligny,  11,  60,  G  1 . 

Telio  (Sylvestre),  1,  3 80. 

Teofilo  (Massimo),  I,  17a. 

Teroniieau  de  Bellevue ,  1 ,  171. 

Teronneau  (Marguerite),  1,  17-3,  ^'21. 

Terpandre,  II,  3-37. 

Terrasse  de  Tessonnet  (Comte) ,  I,  /i68. 

Tertullien  ,  II,  82/1. 

Tessier  (Jules),  1,91. 

Testelin  (Henri),  II,  820. 

Testelin  (Louis),  II ,  3 20. 

Testa  (L'abbé),  I,  /j66. 

Théâtre  {Le)  sacré  des  Cévennes,  1,93. 

Thebaldus,  I.  169. 

Thêmire,  I,  700. 

Thénot,  I,  4o,  202. 

Théodore,  II,  32  5. 

Théodoret,  II,  3 2 5. 

Thérond  (  François  ) ,  I ,  /i  6  6 . 

Thésée,  I,  88,  1/12. 

Thibaut,  I,  668. 

Thierry  (Olgar),  I,  p.  v. 

Thorwaldsen ,  II,  3 18. 

Thrasibule  Phenice ,  1 ,  61. 

Thurner  (A.),  I,  399. 

Tibulle,  I,  259. 

Timothée,  II,  &h,  827. 

Tircis,  I,  698. 

Titien,  1,  169,  202. 


Tisserant  (Loys),  I,  221. 

Tomes,  I,  63. 

Tonwerke ,  etc.  (Die),  I,  678;  11,  19. 

Tôppfer,  II,  820. 

Tory  (Geoffroy),  I,  116. 

Tournon  (Cardinal  de),   I,  i58,  235. 

288,  2/41,  26/4,  288. 
Toussaint,  I,  2/1 4. 
Toussaint  (Mesquin),  I,  38 h. 
Toussaint  (Pierre),  I,   16^1,    800;  II. 

6/.3. 
Traducteurs  {Liste  des)  des  psautnes,   I, 

6Z13-6/I7. 
Trajan,  II,  822. 
Trécourt,  I,  h6j. 
Trépeau  ( François  ) ,  II ,  17. 
TrepperaiLx ,  I ,  /;  1 1 . 
Tresset  (Claude),  I,  3-42. 
Treuttel  et  Wiu'tz,  II,  659. 
Triboulet,  I,  /12,  288. 
Trissotin,  I,  63. 
Tronsson  (Jehan),  I,  118. 
Tross,  I,  124,  359,  889,  392. 
Tryocan  (Pierre),  1,62. 
Tschiffelt  (Daniel),  II,  Z12. 
Tullius ,  1 ,  1/11. 
Turenne,  II,  60. 
Turner,  II,  3 18. 
Tyrtée,  I,  10,  598. 


Uittenhove  (J.  ),  II,  89. 
UUao,  1,366. 

Univers  {L'),  II,  860,  878. 
Uranie  ou  nouveau  recueil  de  chansons  spi- 
rituelles, I,  /170. 


u 


Urbain  IV,  II,  28. 
Ursinus,  I,  61. 
Utendai,  I,  89. 
Uytenbogaard,  I,  88/i. 


Valentin,  II,  82/1. 
Valère,I,  38. 
Valette  (Pierre),  1 


568. 


Valgrisi,  I,  568. 

Valleton  (Audebert),  I,  159. 

Van  deii  Brœck,  I.  568,  569. 


INDEX. 


70!) 


Van  der  Villigeii ,  I,  33 -i. 

VanDyck,  II,  3 18. 

Vaney,  I ,  ^411. 

Van  Horenbeck,  II,  76,  76. 

Van  Iperen.  II.  3g. 

Van  Meteren,  1,  108. 

VanMeuvelt,  I,  33-2.  68-3,  718. 

Van  Tien  (G.),  II,  399. 

Varillas,  I,  200,  602,  6o3. 

Varus,  II,  376. 

Valable,  I,  60,   i6'i,  9/1/1,   281-283. 

369,  /121,  /I69,  5i8,  595. 
Vatan  (Baron  de),  1,  i5. 
Vaucher  (Louis),  I,  h^h. 
Vaugris,  I,  563. 
Vaurigaud,  II,  53. 
Vauzelles,  I,  2  36. 
Vavasseur,  I,  689. 
Vence  (L'abbé  de),  I,  h']Ç). 
Vénus,  I,  /j3,  82,  90,  669;  II,  358, 

362. 
Verger io,  I,  169. 
Vergile,  I,  A3/i. 
Verlaque  (L'abbé),  I,  672. 
Vermeil,  II,  399,  600. 
Verniont,  I,  282;  II,  18. 
Vernède  (Jacob-H.),  I,  /167. 
Vernède  (Jean-Scip.),  I,  /167,  526. 
Vernes  (Maurice),  I,  p.  v. 
Véron  (Pbili[)pe),  1,  126,597. 
Véruliet  (  Jean),  I,  689. 
Veyron  (Claude),  I,  383. 


Viboult,!,  566,565. 

Vico  (Marquis  de).  II,  10. 

Vidal,  1,  lio-2,  /i68,  56 1. 

Vidoue  (Pierre),  1,  75. 

Vielleville,II,3i. 

Vignier  (L'abbé  Jérôme),  I,  '166. 

Vignon  (Eustache),  I,  536. 

Vigor,  II,  ln). 

Villanovanus,  I,  369. 

Viliemadon.I,  28/1,  3o3,  563. 

Villers(Cbarles),  II,  3i6,  317,  367. 

Villon,  I,  123,363,  /.62. 

Vincent  (Antoine),  I,  358,  56o,  56 1. 

563,564,  610. 
Vincent  (Barthélémy),  H,  59. 
Vincent  (Henri),  II,  38. 
Vincent  (Samuel),  I,  32-3/i.   607;  II 

3/17,  397. 
Vincenti  (Giacomo),  II,  365. 
Viret  (Pierre),  I,   61,   63,    i32, 

298,  325,  391,  092 ,  /109,  il  1 , 

549,  55o,552,  558,  6i3,  6/11, 
Virgile,  1,38, /il.  /.27,/i/i3,  Zi/i/i,  /173. 
Virgile  (Polydore),I,  385,  5lxh. 
Vitet,  I,  166;  II,  3t8. 
Vitloria,  II,  32 1. 
Voltaire,!,  237,  36/i ,  468,  /(71,  ^78, 

73o;  II,  379. 
Von  Zezen  (Filip),  II,  4  2. 
Voultée,I,  208,  232,  a/i/i,  2/i5,  370. 
Vulliemin,  I,  283,289,  355. 
Vuyart  (Pierre),  I,  88. 


]«ô. 
655, 


w 


Wackernagel ,  I,  269,  272,  281,  33 1, 

3/19,  683,  68/1. 
Waddington(Ch.),  I,  458;  II,  10.  11. 

3 16. 
Waddington  (William),  I,  p.  v. 
Waelrant  (Hubert),  II,  1/1. 
Waltber  (Jean),I,  272 ;  II,  36 '1. 
Watls,  I.  525. 


Weber,  l,  7u3;  H,  3 18. 

Weckerlin,    I,   p.  vi,  658,  689,  690, 

695,  700;  II,  27,  /io. 
Wehi-staedt,  II,  3o3,  Sg/i,  396,  /loi 

/io2. 
Weidraann  et  Beich,  II,  379. 
VVeiss(Gb.),II,  Ùôà. 
Werder.  général,  I,  45 1. 


710 


INDEX. 


Wessel  (W.),1I,  ko. 
Wetstein,II,  878. 
Wilberforce,  II,  3i(3. 
Wicleff  (Johannes).  I,  317. 
Wilderliold  (  Herniaiin  ) ,  1 ,  5  5 1 . 
Wilheni,   I,    698;   II,  Stj/i-Sgc),  /ioâ, 
/406-A09. 


Winterfeld,  I,  972,  607,  6^7,  668,  682. 

684,  735;  II,  56,  57,  76,  77,  336. 

359. 
Wolmar  (iMelchior),  I,  5/17,  548. 
Wolsey,  I,  386. 
Wustholtz,  I,  525;  II,  /lo. 


Xantippe,  I,  63. 


Ysabeau,I,  60,  48,  65,  66,  68,  71, 
73,  79,  93,  111,  i\-2,  1-^3,  253, 


254  ,  439,  44a.  —  Ysabeaii(La  vraie] 
I,  73,  io5. 


Zaccario  (  Fra  ) ,  1 ,  172. 
Zacconi,  II,  367. 
Zarlino,  II,  70. 
Zébédée,  I,  383. 
Zel  (Jobamies),  I,  017. 
Zerkinden,  I,  383,  384. 


Ziegler  (Jacques),  I,  228. 

Zwick  (Jean),  H,  643. 

Zwingle  (Ulrich).  I,  61,  118,  i3i,i32 

i34,  i35,i39,i42,28t,3i7,  364 

374,375,381. 


TABLE  DES  MATIÈRES. 


>^ 


Pages. 

Erratuji  (M.  Cil.  Giraiid) i 

GORRIGENDA Il 

XXIII.  Les  harmonistes  du  Psautier i  à  3 1 6 

Pierre  Gerton,  p.   i.  —  Loys  Bourgeois,  p.  3.  —  Jean  Louis,  p.  li. 

—  Clément  Jannequin,  p.  i5.  —  Thomas  Champion  dit  Mithou, 
p.  i6.  —  Philibert  Jambe-de-Fer,  p.  i8.  —  Claude  Goudimel,  p.  22. 

—  A.  Fr.  Paladin,  p.  Mx,  —  Richard  Crassot,  p.  litx.  —  Hugues 
Sureau  du  Rosier,  p.  hb.  —  Jean  Servin,  p.  5i.  —  Pierre  Santerre, 
p.  53.  —  Michel  Ferrier,  p.  5i.  —  Roland  de  Lattre,  p.  5^.  — j Pas- 
caLde-LeslocarL  p.  69.  —  Claudin  le  Jeune,  p.  60.  —  Samuel  Ma- 
reschall,  p.  76."—-  Jeân-Pierre  Sweelinck,  p.  7/1.  —  Jean  Stobée, 
p.  77.  —  Jean  Criiger,  p.  77. 

TABLE   DES   MORCEAUX   REPRODUITS. 

Clément  Jannequin.  Chanson  spirituelle  à  quatre  parties,  p.  78.  —  Lovs 
Bourgeois,  16^17.  Psaumes  i,  cxviii,  xiv  et  xxxvui  à  quatre  parties, 
p.  83.  —  Jean  Louvs,  i555.  Psaume  xxv  à  cinq  parties,  p.  96.  — 
Philibert  Jaube-de-Fer,  i559-i56/i.  Psaume  xuii  (de  Cl.  Lemaistre) 
à  quatre  parties  (le  ténor  manque).  Psaume  xxv  et  lxviiî  à  quatre 
parties,  p.  107.  —  Richard  Crassot,  i56/i.  Psaumes  li  et  xxv  à 
quatre  parties,  p.  ii3.  —  Hugues  Sureau  du  Bosier,  i565.  Psaumes 
1  et  xxv  à  quatre  parties,  p.  11 5.  —  Jean  Servin.  Psaume  xxxii  à 
trois  parties  (la  basse  manque),  p.  118.  —  Claude  Goudimel,  i565. 
Psaume  i  en  contrepoint  double,  à  quatre  parties.  Psaume  xxiv  à  quatre 
parties,  sept  harmonies  différentes.  Psaume  xxv  en  contrepoint  double, 
à  quatre  parties.  Psaume  civ  en  forme  de  motet,  à  trois,  quatre,  cinq 
et  six  parties,  p.  120.  —  Roland  de  Lattre,  1696.  Psaume  cxxx  à 
quatre  parties.  Psaume  i  à  cinq  parties,  p.  2i5.  —  Claddin  le  Jeune, 
156^-1627.  Psaume  xxxviii  ( Dodécacoi-de )  en  forme  de  motet,  à 
cinq  parties.  Psaumes  lxii  et  xcviii  à  trois  parties.  Psaume  xxv  à 
quatre  parties.  Psaume  cxi  à  cinq  parties,  p.  226. 

Samuel  Mareschall,   160G.  Psaumes  xxv  et  li  à  quatre  parties,  \).  260. 

—  J.-P.  Sweelinck.  16 12- 1621.  Psaume  lxv  et  cxxxiv  en  forme  de 


712  TABLE  DES  MATIÈRES. 

Pages. 

motet,  à  six  parties,  p  278.  —  Jean  Stobée,  i63()-i6/i5.  Psaumes 
XLii  et  Lxxvii  en  forme  de  motet,  à  cinq  parties,  p.  27(1. 

Ulrich  Sultziîerger,  1727.  Psaumes  i  et  xxv  à  quatre  parties,  p.  286. 

—  JoHANN-MicHAEL  Mëller,  i735.Psaumei  avec  basse  chiffre'e ,  p.  287. 

—  Edition  de  Londres,  1767.  Psaume  xxv  avec  basse,  p.  988.  — 
Le  Camus,  176^.  Psaume  i  (de  sa  composition)  à  deux  voix,  p.  289. 

Editions  de  Lausanne,  1801,  et  Valence  sans  date.  Psaume  xxv  à  quatre 
parties,  p.  290.  —  Recueil  de  Râle,  181 5.  Psaume  xxv  à  quatre 
parties,  p.  291.  —  Bourrit,  1820.  Psaume  cm  à  quatre  parties, 
p.  292.  —  WfLHEM,  i836.  Psamne  xxv  à  trois  parties,  p.  296.  — 
PoTTiER.  Psaume  11  rbythme'  avec  accompagnement  de  piano.  Psaume 
XX  rbythmé,  à  cinq  parties,  p.  296.  —  Cruppi,  18/10.  Psaume  xxv  à 
trois  parties,  p.  299.  —  Recueil  d'Ebrard,  1862.  Psaume  xxv  à 
quatre  parties,  p.  ooo.  ■ —  Recueil  de  Charles  Kuun,  i852.  Psaume 
XXV  à  trois  parties,  p.  001.  —  Recueil  luthérien  de  Paris,  i85/i. 
I^saume  xxv  à  quatre  parties,  p.  3o2.  —  Recueil  de  Wehrstedt, 
i856.  Psaume  xxv  à  quatre  parties,  p.  3o3.  —  Recueil  de  Kurz, 
1857.  Psaume  xlii  à  cpiatre  parties,  p.  3o^.  —  Recueil  réformé  de 
Paris  (Duprato),  1859.  Psaume  xxv  à  quatre  parties,  p.  3o5.  — 
Recueil  de  Genève,  1866.  Psaume  xxv  à  quatre  parties,  p.  807.  — 
Recueil  de  Riggenbach  et  Lôw,  1868.  Psaume  ex  à  quatre  parties, 
p.  3o8.  —  Recueil  de  Nîmes,  1869.  Psaume  xxv  à  quatre  parties, 
p.  3o8.  —  Recueil  de  Melle,  1870.  Psaume  xxv  à  deux  parties, 
p.  3 10.  —  Recueil  de  l'église  libre  de  Lausanne,  1872.  Psaume  xxv 
à  quatre  parties,  p.  3 10.  —  Ch.-Léon  Hess,  1873.  Mélodie  et  har- 
monie du  psaume  c,  p.  3ii. 

XXIV.  Influence  de  la  ReTorme  sur  la  musique 3i5  à  877 

Charles  Villers  :  la  Rérorme  hostile  aux  beaux-arts,  p.  3i5.  —  Influence 
du  catholicisme  sur  l'art,  p.  819.  —  Les  artistes  protestants,  p.  319. 

—  Aveu  de  M.  Danjou,  p.  820.  —  M.  Michelet,  p.  322. 

Ce  que  le  catholicisme  a  fait  de  la  me'Iodie,  p.  822.  —  Culte  des  pre- 
miers chre'tiens;  chant  du  m'  et  du  iv"  siècle,  p.  32  3.  —  Chants  alter- 
natifs des  hérétiques,  p.  325.  —  Saint  Ambroise,  p.  325.  —  Rbythme 
prosodique  des  Grecs,  p.  827.  —  Hymne  de  Denis  à  Apollon,  p.  828. 

—  Décadence  du  rhylhme  et  invasion  des  Barbares.  Saint  Grégoire  le 
Grand,  p.  829.  —  Le  catholicisme  adversaire  du  rbythme  et  de  la 
tonalité  populaire,  p.  33o.  —  M.  d'Ortigue,  p.  833.  —  Le  plain- 
cbant,  art  hiératique  par  excellence,  p.  336.  —  Les  chansons  popu- 
laires, p.  880.  —  0  quid  jtibes,  de  Godeschalk,  p.  386.  —  Les  tons 
grégoriens,  p.  838.  —  liC  mode  majeur  du  xii'  au  \\\'  siècle,  p.  889. 


TABLE  DES  MATIERES.  713 

Pag-ps. 

—  Exemples,  p.  ;> .')().  —  Le  mode  mineur  à  la  même  époque,  p.  3/)o. 

—  Exemples,  p.  3/io.  —  Tonalité  moderne  des  mélodies  du  Psautier 
huguenot,  p.  3/ii.  —  Bourgeois  et  son  continuateur,  p.  o'ii. 

L'harmonie,  p.  3^2.  —  Elle  tire  son  origine  de  la  gannne  des  Barbares, 
p.  3^3.  —  Le  crwth  des  bardes  gallois,  p.  343.  —  Antiquité  de  l'har- 
monie, viu°  siècle,  p.  343.  —  Les  Lombards  la  portent  en  Italie, 
p.  343.  —  ï je  dédiant  du  xui'  siècle,  p.  344.  —  Exemples,  p.  344. 

—  Supériorité  de  l'harmonie  laïque  sur  l'harmonie  ecclésiastique, 
p.  345.  —  Ce  que  le  catholicisme  a  l'ail  pour  la  science  des  accords, 
p.  345.  —  M.  de  la  Page,  p.  345.  —  Le  dcchant  improvisé,  p.  347. 

—  Rituel  de  la  fête  des  fous,  p.  348.  —  Prose  à  trois  parties  de  la 
fête  de  Tàne,  p.  3 4 9.  —  Les  chansons  mondaines,  parfois  obscènes, 
déchantées  dans  les  égHses,  p.  35o.  —  Exemples  du  xu'  et  du 
xiii''  siècle,  p.  35 1.  —  Messes  de  ïome  armé,  p.  355.  —  Titres  de 
messes  du  même  genre,  p.  35G.  —  L'art  marchait  à  sa  perte,  p.  358. 

—  Le  choral  protestant  le  purilie  et  le  relève,  p.  358.  —  Monteverde, 
p.  359.  —  Gumpelzhaimer,  p.  359.  —  Aveu  de  M.  d'Ortigue,  p.  36o. 

—  M.  Michelet,  p.  36i.  —  M.  Fétis,  p.  362.  —  La  préface  du  Psau- 
tier, p.  363.  —  U expression,  trouvée  par  Bourgeois,  p.  364.  — 
Calvin  et  l'opéra,  p.  364.  —  Les  psaumes  mis  en  musique  tout  du 
long  :  Glaudin  le  Jeune,  Claude  Goudimel ,  etc. ,  p.  365.  —  L'oratorio, 
création  protestante,  p.  365.  —  La  simplicité  de  l'art  protestant  et  les 
complications  de  l'art  catholique,  p.  365.  —  Vulgarisation  de  l'art 
du  chant  due  au  protestantisme,  p.  366.  — Notation  chiffrée,  p.  366. 

—  Davantès,  p.  366.  —  La  mélodie  passe  du  ténor  au  soprano  chez 
les  protestants,  et  reste  à  la  basse  chez  les  catholiques,  p.  867.  —  La 
musique  au  concile  de  Trente,  p.  869.  —  Le  catholicisme  s'efforce 
d'imiter  les  chants  hérétiques,  p.  869.  —  Palestrina,  p.  369.  —  Les 
messes  en  musique  sont  un  fruit  du  protestantisme,  p.  371.  —  Le 
plain-chant  est  mort;  on  veut  cependant  le  conserver  à  tout  prix, 
p.  872.  —  Les  airs  de  romances  et  d'opéras  à  l'église,  p.  878.  — 
Plaintes  de  rUnivers,  p.  878.  —  Lacune  de  la  Piéforme  en  France  au 
point  de  vue  musical,  p.  87/1.  —  L'harmonie  dans  d'obscurs  villages 
protestants,  p.  876. 

XXV.  Les  innovations  au  xviii"  et  au  xix'  siècle 878  à  4i8 

Recueils  de  Jean-Pierre  le  Camus,  Jean  Dumas,  p.  879.  —  Air  de  :  Sei- 
gneur, dans  ta  gloire  adorable,  p.  38o.  —  Recueil  de  Jean  Henry, 
p.  38o. 

r  Mélodies  nouvelles,  p.  38 1.  —  Psaume  i  de  Bourrit,  p.  882.  — 
Gallot,  Malan,  Court-Naef,  p.  882.  —  Chants  chrétiens,  p.  882.  — 
Psaumes  11  et  lxv  de  Poltier.  p.  884.  —  Psaume  cxm  du  recued  de 


l\/t  TABLE  DES  MATIERES. 

Pages. 

Lyon,  p.  386.  —  Psaumes  cxwi  el  cxxwii  tlu  recueil  luthérien  de 
Paris,  p.  386.  —  Psaumes  li  et  lxi  du  recueil  de  M.  Kulin,  p.  388. 

—  Psaume  xxm  du  recueil  de  Genève,  p.  Sgo.  —  M.  Gh.-Léon  Hess, 
p.  390. 

9"  Changement  de  riiythme,  p.  3go.  —  Le  rhythme  syncopé,  bref,  dis- 
paraît au  xvuf  siècle,  p.  391 .  —  Johann-Michael  Mùller,  Dan.-Zacha- 
rie  Châtelain,  p.  399.  —  Tableaux  de  tous  les  rhythmes  connus 
appliqués  aux  psaumes  xxv  et  lxxvii,  p.  393.  —  Responsabdité  du 
consistoire  de  Paris,  p.  396.  —  Wilhem,  p.  397.  — Susrautter  et 
Cruppi,  p.  398.  —  Poltier,  p.  399.  —  Les  plus  récents  recueils, 
p.  /ici.  —  La  Suisse  conserve  le  rhythme  antique,  p.  3oi.  —  Recueil 
de  Kurz,  p.  lio-2.  —  Recueils  récents,  p.  Ao3. 

3"  Modifications  des  intonations,  p.  Uo'd.  —  Mùller,  p.  hoh.  —  Bourrit, 
p.  lto5.  —  Wilhem,  p.  io6.  —  Changements  nécessités  par  la  tonalité 
moderne,  p.  407.  —  Wilhem.  p.  ^07.  —  Cruppi,  p.  /log.  —  Pottier. 
p.  610.  —  Recueil  luthérien,  p.  h  11.  —  Réaction  salutaire,  p.  /ii3. 

h"  Harmonies  nouvelles,  p.  /ii3.  —  Voir  chapitre  xxiii,  ]».  985  à  3ii. 

—  Sultzberger,  p.  lii'è.  —  Le  Camus,  p.  4i3.  —  Admiration  deJ.  J. 
Rousseau  pour  l'harmonie  de  Goudimel,  p.  ûi/i.  —  Comment  il  qualifie 
l'harmonie  moderne  appliquée  à  de  vieux  chants,  p,  /ii5.  —  Révolu-  | 
tion  musicale  de  la  fin  du  xvf  siècle,  p.  61 5.  —  Tonalité  antique  et  '' 
tonalité  moderne,  p.  hi5.  —  Différence  des  procédés  harmoniques 
du  xvi'et  du  xix'  siècle,  p.  ''n6.  —  M.  Duprato,  p.  ^16.  —  M.  Nicolas, 
p.  /il 7.  —  Ramener  la  mélodie  et  l'harmonie  du  Psautier  à  leur  forme 
primitive,  p.  A 17. 

XXVI.  Choix  de  psaumes  harmonisés  par  Goudimel ^^9^  ^86 

Psaume  i,  p.  619.  —  Psaume  m,  p.  620.  —  Psaume  viii,  p.  Iiù3.  — 
Psaume  xv,  p.  626.  —  Psaume  xxv,  p.  i^ô.  —  Psaume  xxvii, 
p.  628.  —  Psaume  xxxii,  p.  h3i.  —  Psaume  xlii,  p.  /i33.  — 
Psaume  li  ,  p.  ^35.  —  Psaume  lxi,  p.  h'è'j.  —  Psaume  lxii, 
p.  338.  —  Psaume  lxv.  p.  hlio.  —  Psaume  lxvi,  p.  A/12.  — 
Psaume  lxvii  .  p.  hhk.  —  Psaume  lxviii  .  p.  A/17.  —  Psaume 
lxxviii,  p.  65o.  —  Psaume  lxxxiv,  p.  'lôi.  —  Psaume  lxxxvi. 
p.  453.  —  Psaume  lxxxix.  p.  ''i65.  —  Psaume  xc.  p.  hb'j.  — 
Psaume  xcv,  p.  A59.  —  Psaume  xcviii,  p.  /i6i.  —  Psaume  c,  p.  463. 

—  Psaume  ci,  p.  464.  —  Psaume  cm,  p.  465.  —  Psaume  cv.  p.  467. 

—  Psaume  cxi,  p.  469.  —  Psaume  cxvi,  p.  470.  —  Psaume  cxviii. 
[).  472.  —  Psaume  cxix,  p.  474.  —  Psaume  cxx\,  p.  478.  —  Psaume 
cxxxviii,  p.  48o.  —  Psaume  cxi.i.  ]).  48o,.  —  Psaïune  ci,,  p.  483.  — 
Cai)li({iio  (le  Siinénn.  p.  485. 


TABLE  DES  MATIERES.  715 

APPElADlGES. 

Pages. 

I.    Préface    du    Psmjtier    de    Davantès,   inventeur    de    la    musique 

CHIFFRÉE ^87 

II.   Bibliographie  du  Psautier 5o3 

première  partie. 

Psautier  des  églises  réformées  :  éditions,  revisions  et  imitations 
DES  psaumes  de  Marot  et  de  Bèze.  xvi°  siècle,  p.  5o/i. 

Additions  à  la  bibliographie  de  M.  Bovet  :  xvu'  siècle,  p.  6/17  ;  — 
.wiii'  siècle,  p.  671  ;  —  xix'  siècle,  p.  587. 

Éditions  sans  date.  Additions  à  la  bibliographie  de  M.  Bovet  : 
xvi°  SIÈCLE,  p.  607  ;  —  xvif  siècle,  p.  607  ;  —  xviii'  siècle. 
p.  607  ;  —  xix"  siècle  ,  p.  608. 

Additions  à  la  bibliographie  de  M.  Bovet.  Traduction  des  psaumes 
de  Marot  et  de  Bèze  :  en  allemand,  p.  610  ;  —  en  hollandais, 
p.  61  1  ;  —  EN  anglais,  p.  6]  1  ;  —  en  hongrois,  p.  612;  —  en 

ZEND,    p.  612;  en  ESCLAVON,  p.  612;  EN    ITALIEN,  p.  6  12. 

seconde  PARTIE. 

Psaumes  en  vers  français,  indépendants  de  ceux  de  Marot  et  de  Bèze. 
Additions  à  la  bibliographie  de  M.  Bovet,  p.  Gi3. 

III.  Le  continuateur  de  Bourgeois 633 

IV.  Melissus 635 

Psaume  cwviii  harmonisé  À  quatre  parties  par  Melissus,  p.  036. 

V.  Vauluisant 639 

VL  Eustorg  de  Beaulieu  et  les  Psaumes 6ii 

VII.  Corrigenda 6a3 

Vin.   Saulmes  de  Clément  Marot  (i538?) 6/i6 

IX.   Pierre  Alexandre  et  Pierre  Brully 669 

X.  Le  second  catéchisme  de  Calvin 669 

Index 673 


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