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Full text of "Collection des livrets des anciennes expositions depuis 1673 jusqu'en 1800"

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COLLECTION 

DES 

LIVRETS 

DES 

ANCIENNES  EXPOSITIONS 

DEPUIS    1673    jusqu'en    1800 


SALON    DE    1796 
XXXIX 


PARIS 

LIEPMANNSSOHN,     ÉDITEUR 

II,  rue  des  Saints-Pères 
/'  — 

AOUT    187I 


EXPOSITION 

DE     1796 

XXXIX 


COLLECTION 

DES 

LIVRETS 

DES 

ANCIENNES  EXPOSITIONS 

DEPUIS    1673    jusqu'en    1800 

EXPOSITION  DE   1796 


•^«>*-»^ 


PARIS 

LIEPMANNSSOHN,     ÉDITEUR 

1 1,  rue  des  Saints-Pères 
\         - 

AOUT    1871 


NOMBRE    DU   TIRAGE 

DU   LIVRET   DE    1 796. 

375  exemplaires  sur  papier  vergé. 
25         —  sur  papier  de  Hollande. 

10  —  sur  chine. 


in    / 


N 


Ce  Ljjfret  est  vendu  seul  4  fr. 


NOTICE   BIBLIOGRAPHIQUE. 


Livret  : 

DEUX  éditions  :  la  première  a    117   p.   et  85o   n"'; 
elle  finit  à  Viglianis;  la  deuxième  120  p.,  871  n«'; 
l'addition  commence  au  bas  de  la  p.   117. 

Nous  suivons  le  texte  de  la  2'  édition  ;  mais  nous 
allons  indiquer  les  passages  qui,  sur  le  i*^'' tirage, 
diffèrent  de  notre  texte  : 

Bonnemaison  (Ferréal). 
N"  71.  Un  tableau  représentant  Putipliar  retenant  Jo- 
seph par  son  manteau. 

N"  112 et  un  coin  de  la  place  Newa.... 

N"  i52.  De  Valmantoue.... 

Citoyenne  Ferrey...  chez  le  citoyen  Thomesse... 
N°  164  (à  la  fin  de  l'article,  il  n'y  a  pas  :)  Ce  tableau 

appartient  à  l'auteur. 
N»  188....  un  cavalier  Cimbre  chargé  de  le  mettre  à 
mort,  —  Oseras-tu  bien  frapper  Caius  Marins,  lui 
dit  ce  héros,  en  lui  lançant  un  regard  formidable... 
le  soldat,  etc.. 
xxxix  I 


-  6  - 

Landon  (Charles),  élève  de  Regnault,  rue  du  Mont- 
Blanc,  n°  70. 

N°  281 

Une  ouvrière  en  dentelle  et  son  chien. 
Le  citoyen  Augustin,  peint  en  miniature. 
Le  rendez-vous  des  amans  :  paysage. 
Le  lever  de  l'aurore  :  esquisse. 
Dessins  et  esquisses. 

Thomesse  (au  lieu  de  Thonnesse). 
N°  717.  Six  dessins  dont  4  projets  pour  la  réunion  des 

îles  et  l'établissement  d'une  gare.... 
N"  802,  D'après...;  d'après  Gaussier,  destinés.... 

Critiques  : 

Journal  de  Paris  :  g  vendém.  an  V.  Ce  numéro 
contient  une  note  d'après  laquelle  l'ouverture  du  salon, 
fixée  d'abord  au  10  du  mois,  avait  dû  être  remise, 
parce  que  le  quart  des  objets  annoncés  n'était  pas 
encore  arrivé  le  8,  ce  qui  eût  empêché  beaucoup  d'entre 
eux  de  figurer  au  livret.  Le  numéro  du  i3  annonce 
l'ouverture  pour  le  1 5  vendémiaire,  et  fixe  la  clôture 
au  i5  brumaire.  Voyez  les  n°^  des  21  et  23  brumaire 
an  IV. 

Les  Rapsodistes  au  salon  ou  les  tableaux^  en  vau- 
devilles. —  N"  I,  in-S»,  8  p.  —  N"  2,  in-8°,  8  p.  — 
N"  3,  in-S",  8  p.  Paris,  de  l'imprimerie  des  frères 
Rapsodistes.  Aux  n°'  2  et  3,  le  titre  porte  :  Critique 
du  salon,  ou  les  tableaux  en  vaudevilles.  Vllliers  et 
Capelle  publiaient  alors  les  Rapsodies  du  jour  et  sont 
probablement  les  auteurs  de  celte  critique. 

Les  Etrivières  de  Juvénal,  ou  satire  sur  les  tableaux 
exposés  au  Louvre  l'an  V,  dialogue  en  vers  libres. 
Marchands  de  Nouveautés,  1796. 


EXPLICATION 

DES 

OUVRAGES  DE  PEINTURE, 

SCULPTURE, 

ARCHITECTURE,  GRAVURE,  DESSINS, 
MODÈLES,  ETC. 

Exposés  dans  le  grand  Salon  du  Musée 
central  des  Arts, 

SUR  l'invitation  du  ministre  de  l'intérieur, 

Q^u  Mois  Vendémiaire,  An  cinquième  de  la 
République  Française. 


A    PARIS, 
De    l'Imprimerie    des   Sciences    et   Arts, 

rue  Thérèse,  près  la  rue  Helvétius. 

V 


An  5  de  la  République. 


—  0  — 


AVERTISSEMENT. 


Ce  livret  contient  quatre  divisions  indiquées  en  titre, 
ainsi  qu'au  haut  des  pages,  par  l'un  de  ces  mots  : 
Peinture,  Sculpture,  Architecture,  Gravure. 

A  la  dernière  sont  joints,  i"  des  Dessins  faits 
d'après  les  grands  maîtres  d'Italie,  parce  que  ces 
ouvrages  précieux  sont  connus  pour  être  destinés  au 
burin  ;  2"  quelques  objets  qui  tiennent  plus  ou  moins 
de  l'art  du  Dessin ,  mais  qu'on  ne  peut  classer  sépa- 
rément. 

Dans  chacune  des  quatre  divisions,  on  a  placé  par 
ordre  alphabétique  le  nom  des  artistes. 

Le  nom  cité  en  tête  de  la  notice  des  ouvrages  d'un 
auteur  indiquant  asse^  qu'ils  ont  été  faits  par  lui,  on 
ne  répétera  pas  sans  cesse  à  chaque  article,  par  le 
cito)^en  {tel)  peintre,  sculpteur,  etc.  A  ces  mots  oiseux, 
le  Conservatoire,  guidé  par  son  penchant  autant  que 
par  son  devoir,  substituera  des  choses  utiles  à  l'art,  et 
en  particulier  à  ceux  qui  le  professent. 

Par  exemple,  pour  lever  les  doutes  de  l'amateur,  et 
l'empêcher  de  faire  des  pas  inutiles,  l'Artiste  dési- 
gnera dans  sa  notice  les  ouvrages  qui  lui  appartientvent 
en  propre.  En  un  mot,  les  Artistes  sont  invités  à 
proposer  au  Conservatoire  ce  qu'ils  croiront  utile  ou 
d'insérer  ou  de  supprimer  dans  le  livret,  afin  qu''ony 


trouve  ce  qui  peut  favoriser  les  arts,  éclairer  les  ama- 
teurs, et  qu'on  n'y  trouve  que  cela. 

Dans  l'intention  de  servir  les  intérêts  des  Artistes, 
le  Conservatoire  les  invite  à  mettre  désormais  dans 
leurs  notices  : 

i"  Leurs  noms,  prénoms,  demeure,  et  le  nom  de  leur 
maître; 

2°  L'indication  des  ouvrages  envoyés,  qui  appar- 
tiqinent  à  Fauteur; 

3°  Comme  on  peut  envoyer  au  Conservatoire  des 
écrits  sous  des  noms  supposés,  les  Artistes  auront  soin 
de  signer  leurs  notices; 

4"  Dans  les  morceaux  d'histoire  ou  de  genre,  l'action 
sera  précisée.  Dans  le  récit  historique  qu'enverra  l'Ar- 
tiste, il  indiquera  l'action  véritable  du  tableau,  en 
soulignant  le  passage  qui  désigne  spécialement  cette 
action  ou  ce  moment  de  l'action.  Par  ce  moyen,  le 
rédacteur  en  donnant  l'extrait  du  récit  historique, 
sera  sûr  d'exposer  le  vrai  sujet  du  tableau. 

Le  2  5  fructidor  était  le  terme  de  rigueur  pour 
recevoir  les  notices;  il  a  été  prolongé  jusqu'au  3o. 
Les  notices  reçues  depuis  cette  dernière  date  n'ont  pu 
être  insérées. 


—   II  — 


i..£râiii£r;a'sra; 


mmmmmFMf. 


LES  nouveautés,  même  les  plus  utiles,  ont  toujours 
éprouvé  le  choc  des  opinions;  il  serait  trop  heu- 
reux que  cet  effet  conduisît  à  la  vérité.  Plusieurs  per- 
sonnes ont  paru  craindre  qu'en  ouvrant,  tous  les  ans, 
aux  beaux-arts,  un  salon  d'exposition,  ce  terme,  trop 
rapproché,  ne  leur  devînt  funeste.  Le  plus  grand 
nombre  doit  savoir  gré  au  Gouvernement  de  n'avoir 
pas  partagé  leurs  doutes,  et  de  leur  avoir  facilité  ainsi 
les  moyens  de  faire  connaître  des  ouvrages  qui ,  pour 
la  plupart,  dans  l'espace  de  deux  années,  se  trouvent 
transportés  loin  de  F'aris, 

A  Londres,  l'exposition  a  lieu  tous  les  ans.  On  y 
invite  les  artistes  étrangers  et  règnicoles  qui  habitent 
cette  ville,  à  soumettre  leurs  productions  au  jugement 
public.  On  dit  qu'un  jury  rejette  les  ouvrages  trop 
médiocres,  et  l'on  ajoute  qu'il  en  rejette  beaucoup.  Les 
arts  ont-ils  gagné  en  Angleterre,  depuis  que  cet  usage 
y  existe  ? 

Quoi  qu'il  en  soit,  ici  les  intérêts  particuliers,  ceux 
du  moment  surtout,  disparaîtront  avec  les  circons- 
tances, qui  changeront  en  bien.  Mais,  dès  aujourd'hui, 
le  nombre  des  inscrits  pour  l'exposition  étant  plus 
considérable  qu'il   ne  l'était  l'année  dernière,  on  a  la 


—     12    — 

preuve  que  l'invitation  du  Ministre  de  l'Intérieur, 
relative  à  l'exposition  qiii  va  avoir  lieu,  a  satisfait  le 
plus  grand  nombre  des  Artistes. 

Il  a  paru   utile  et   convenable  de   conserver  ici   le 
texte  de  cette  invitation.  Le  voici  : 


LE  MINISTRE  DE  L'INTERIEUR, 
Aux   Artistes   de  l'Ecole    Française. 

9  floréal,  an  IV  de  la  République. 

Vous  avez  prouvé,  Citoyens,  à  la  dernière  exposi- 
tion publique,  que  le  génie  des  arts  est  resté  le  com- 
pagnon fidèle  du  génie  de  la  liberté.  Vous  aviez  eu 
trop  peu  de  tems  et  de  loisir,  trop  peu  de  calme  sur- 
tout, pour  produire  tout  ce  que  l'on  peut  attendre  du- 
concours  de  vos  talens;  et  cependant  vous  avez  excité 
l'étonnement  et  l'admiration,  par  le  grand  nombre  et 
le  mérite  de  vos  ouvrages. 

Je  vous  invite  à  cueillir,  cette  année,  une  nouvelle 
moisson  de  gloire.  Ce  serait  trop  peu  pour  l'activité 
française,  pour  le  progrès  et  l'encouragement  des  arts, 
de  les  borner,  comme  ils  l'étaient  avant  la  i-évolution, 
à  une  seule  exposition  publique  en  deux  ans.  La 
carrière  s'est  agrandie.  Un  plus  grand  nombre  de 
talens  y  sont  entrés;  l'émulation  va  renaître  avec  les 
concours,  avec  l'organisation  de  l'Instruction  publique 
et  des  travaux  d'encouragement:  offrez  donc,  Citoyens, 
chaque  année,  des  jouissances  à  la  patrie,  de  l'aliment 
aux  arts  et  au  commerce;  imposez  à  l'univers  l'obli- 
gation   d'admirer   l'Ecole   française    devenue    fertile, 


-   i3  — 

comme    la    nature    qu'elle    étudie,    et    dont    elle    se 
rapproche. 

La  Liberté  vous  invite  à  retracer  ses  triomphes. 
Transmettez  à  la  postérité  les  actions  qui  doivent 
honorer  votre  pays.  Quel  Artiste  français  ne  sent  pas 
le  besoin  de  célébrer  la  grandeur  et  l'énergie  que  la 
nation  a  déployées,  la  puissance  avec  laquelle  elle  a 
commandé  aux  événements,  et  créé  ses  destinées?  Les 
sujets  que  vous  prenez  dans  l'histoire  des  peuples  an- 
ciens se  sont  multipliés  autour  de  vous.  Ayez  un 
orgueil,  un  caractère  national;  peignez  notre  héroïsme, 
et  que  les  générations  qui  vous  succéderont  ne  puis- 
sent point  vous  reprocher  de  n'avoir  pas  paru 
Français  dans  l'époque  la  plus  remarquable  de  notre 
histoire. 

Pour  porter  l'encouragement  et  l'émulation  dans 
toute  l'Ecole,  le  concours  d'expression,  fondé  par 
Caylus,  aura  lieu  le  2  5  du  présent  mois,  provisoi- 
rement, selon  le  mode  établi  par  la  ci-devant  aca- 
démie de  peinture  et  sculpture;  et  celui  de  la  demi- 
figure  peinte,  fondé  par  Latour,  commencera  le  2  5 
prairial  suivant. 

Quant  au  concours  solennel  pour  les  grands  prix, 
il  s'ouvrira  le  25  ventôse  de  l'an  prochain.  J'invite 
les  élèves  que  le  mouvement  de  la  révolution  aurait 
distraits  de  leurs  études,  à  les  reprendre  avec  plus 
d'ardeur,  et  à  fixer  leurs  regards  sur  cette  couronne 
qui  a  toujours  excité  une  noble  émulation  dans  l'Ecole 
française.  / 

Signé,  Benezech. 


EXPLICATION 

Des  Ouvrages  de  Peinture,  Sculpture,  Architeâwe, 
Gravure,  Dessins,  Modèles,  etc.,  exposés  dans  le 
Salon  du  Musée  central  des  Arts. 


PEINTURE. 


Ansiaux  (J.),  élève  de  Vincent,  rue  de  la  Monnaie. 
n°  i5. 

Portraits  sous  le  même  n°. 

/   Un  militaire. 
J    Une  femme. 
'i    Le   citoyen    B...,    architecte,    enseignant    le 
^        dessin  à  son  frère. 

Tableaux.  Sujets. 

2.  Les  Bergers  d'Arcadie. 

3.  Ganimède  donnant  à  boire  à  Jupiter. 

4.  Hébé  présentant  le  nectar  à  Jupiter. 

5.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures  peintes 

à  l'huile. 


i6  Peinture. 

Audebert  (Jean),  rue  Mazarine,  n"  1541. 
5  bis.  Une  jeune  femme,   au  moment  où  elle  vient 
de  recevoir  un  cadeau. 


August,  élève  de  Regnault,  rue  d'Orléans,  n°  Sg. 
6.  Virgile  lisant  l'Enéide  à   Auguste;   tableau  de  3 
pieds  sur  deux  et  demi. 


Augustin  (Jean-C),  place  des  Victoires,  n-  i5. 

7.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures,  parmi 

lesquelles  est  le  Portrait  de  l'auteur. 

8.  Plusieurs     autres     Portraits    dessinés,    sous    le 

même  n". 


Citoyenne  Au:{Ou  (née Desmarquets),êlhve  de  Regnault, 
rue  d'Anjou,  au  Marais,  n"  11. 
9.  Deux  scènes  de  Daphnis  et  Philis,  tirées  de  Ges- 
ner,  fesant  pendans. 

10.  Deux  jeunes  femmes  fesant  de  la  musique. 

11.  Dinomaché,    mère  d'Alcibiade,   pleurant  sur  les 

cendres  de  Clinias,  son  époux. 

12.  Alcibiade  et  Timandra. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Baltard  (Louis-P.),   élève  de  la  nature  et  de  la 

méditation,  rue  de  l'Université. 

Dessins. 

i3.  Site  sauvage.  Cascade.  Femme  qui  sommeille.  Un 

chien  et  des  chèvres. 
14.  Vue  d'un  pays  agreste  habité  par  des   pasteurs. 


Peinture.  17 

Une  mère  joue  avec  son   enfant  et  un    chien  : 
le  père  contemple  ce  tableau;  il  jouit. 
i5.  Deux  pendans.    L'un,   bois  et  rochers,    torrens, 
figures. 
L'autre,  habitation  de  pasteur.  Un  chèvrier  con- 
duit son  troupeau  au  pâturage. 
16.  Deux  autres  pendans.  L'un,  une  grotte  sauvage, 
une  biche  et  ses  faons,  etc. 
L'autre,  une  solitude. 


Barry  (François),  élève  de  l'Académie  de  St-Luc, 
à  Rome,  rue  Ménilmontant,  n»  3. 

Portraits. 
17.  D'un  homme  assis  sur  le  bord  d'un  lac. 

!De  l'Auteur,  peint  par  lui-même,   à   Rome,  en 
1788.  Ovale. 
D'une  femme.  Ovale, 
ig.  Un  enfant  représentant  Bacchus,  qui  s'enivre  du 
vin  qu'il  fait. 


Beauvallet  (Nicolas),  au  Louvre. 
19  bis.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 


Belle  (Aug.),  élève  de  son  père,  aux  Gobelins. 

20.  Anaxagore  et  Périclès. 

Périclès  avait,  par  ses  bienfaits,  fixé  ce  phi- 
losophe à  Athènes  :  il  était  son  disciple,  son 
ami.  Les  soins  du  gouvernement  lui  ayant  fait 
quelque  tems  négliger  Anaxagore,  celui-ci, 
chagrin,  et  se  croyant  oublié,  s'enveloppe  de 
xxxix  2* 


Peinture. 

son  manteau  et  se  couche,  déterminé  à  se 
laisser  mourir  de  faim.  Périclès  averti,  accourt, 
sollicite  le  philosophe  de  l'entendre  et  de  lui 
continuer  ses  conseils....  Quand  on  a  besom 
de  la  lumière  d'une  lampe,  on  y  met  de  l'huile, 
répondit  Anaxagore. 

Les  accessoires  sont  analogues  à  sa  vie  et  à 
ses  divers  systèmes. 

Ce  tableau  a  lo  pieds  6  pouces  8  lignes  de 
long,  sur  8  pieds  2  p.  de  haut.  II  est  désigné 
ainsi  par  l'Auteur  : 

Travail  d'encouragement  national,  donné  à  la 
suite  de  l'exposition  de  1791. 


Benard  (Pierre),  rue  Saint-Magloire,  n.  3. 
Dessins  sous  le  même  n". 
Erato  couronné  par  l'Amour. 
Psyché  reconnaît  l'Amour  dans  son  époux, 
cadre  contenant  des  miniatures. 


'    Un 


Citoyenne   Benoist  (née  Laville),  élève  de  David, 

Escalier  des  Archives,  au  Louvre. 
^  ,    Deux  Portraits  de  femmes.  Ovales, 

^eux  Têtes  d'étude. 


(  De 


Berjon,  rue  Saint-Honorc,  n°  i5i3. 

22.  Trois  tableaux  ronds.  Un  groupe  d'Anges.    Por- 

traits d'étude. 

23.  Victimes  Lyonnaises,  études  encadrées. 

24.  Un  autre  cadre  contenant  des  études  et  plusieurs 

dessins,  sous  le  même  numéro. 


Peinture.  19 

25.  Gravure;  nouveau  genre  inventé  par  l'Auteur. 


Bertaux  (Jacques),  rue  des  Postes,  n"  48. 

26.  Deux    tableaux,    pendans;    la   Vue   d'un    camp. 

Marche  de  troupes  et  de  bagages,  au  passage 
d'une  rivière. 

27.  Deux,  idem.  Un  cheval  et  une  charrette.  Un  che- 

val et  une  charrue. 

28.  Déroute  d'infanterie,  poursuivie  par  des  hussards. 
2g.  Deux  pendans.  Marches  de  troupes. 

3o.  Combat  de  hussards  et  de  différentes  troupes. 
3i.  Deux  pendans.  Hussards  rejoignant  leur  camp. 


Berthon,  rue  J.-J,  Rousseau,  hôtel  de  Bullion. 

32.  Tableau  représentant  Cloé  se   baignant  dans  la 

grotte  des  Nymphes. 

33.  Deux  Portraits  d'homme. 

34.  Dessin  à  l'aquarelle,  d'après  P.  Potter. 


Bertin  (Jean-V.),  élève  de  Valenciennes,  cour 
Mandar,   n"    i. 

Paysages, 

35.  Site  d'Italie.  Fête  au  dieu  Pan. 

36.  Une  forêt.  Vénus  retient  Adonis. 

37.  Deux  pendans.  Offrande  à  Vénus.   Des  Pâtres  et 

leurs  troupeaux. 

38.  Site  d'Italie.  Appollon  poursuivant  Daphné. 

3g.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  médaillons,  et 
paysages  ronds  et  ovales,  etc.,  sous  le  même 
numéro. 


20  Peinture. 

Bertrand  (Vincent),  rue  Vivienne,  n"  68. 
40.  Un  cadre  contenant  des  miniatures. 


Boilly,  rue  du  Ponceau,  n°  43. 

41.  L'intérieur  d'un  attelier  de  peintre. 

Une  femme  assise   dessine   le   portrait  d'un 
enfant. 

42.  La  queue  au  lait. 

43.  Des  enfans  traînés  par   un   cliien  attelé   à  leur 

petite  voiture. 

44.  La  laitière. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Bonneval  {kndré),  disciple  de  Van-Dae!,rue  de  BufFaut, 
Fb.  Montmartre. 
45.  Un  tableau  de  fleurs. 


Bonnemaison  (Ferréol),  rue  du  Mont-Blanc,  n°  16. 
46.  Trois  Portraits  de  femme,  sous  le  même  numéro. 


Boquet,  élève  de  Leprince,  chez  le  cit.  Schall, 

peintre,  au  Louvre. 

Paysages. 

47.  Deux  Vues  de  Montmorenci,  ornées  de  figures. 

48.  Autre    Vue    de    Montmorenci.    Voyageurs.    Un 

troupeau  conduit  par  une  femme. 
4g.  Un  jeune  garçon  fait   rester  son  chien   sur  l'âne 

qu'il  conduit.  Autres  figures  et  animaux. 
5o.  Un  cavalier  sur  le  devant;  figures  et  animaux. 
5i.  Vue  d'un  site  en  Franche-Comté.  Plusieurs  figures. 

Des  moutons. 


Peinture.  21 

52.  L'entrée  d'un  village,  fabriques  et  figures.  Site  en 

Alsace. 

53.  Site  montagneux.  Un  pêcheur  assis  sur  un  rocher, 

autres  figures  et  animaux. 

Ces  trois   derniers  tableaux  n'appartiennent 
plus  à  l'auteur. 


Borilly  (Jean-Baptiste),  élève  de  Bounicu,  rue  de 

Vaugirard,  n°  9g. 

Paysages. 

54.  Vue   du   bois   de    Boulogne,    site   dit   la  marre 

d'Auteuil. 

Cinq  pieds  sur  quatre. 

55.  Deux  Vues  du  lac  de  Constance. 

56.  Une  chute  du  Rhin. 

57.  Vue  d'Italie. 

Le  premier  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Citoyenne  Bouliar  (Marie-G.),  élève  de  Duplessis, 

place  Froidmanteau,  n°  ig8. 

Portraits. 

58.  De  la  citoyenne  Gambs. 

59.  Du   citoyen   Mazade,  administrateur    du    théâtre 

des  Arts. 

60.  De  la  citoyenne  Mazade. 

61.  Du  citoyen   Lenoir,   conservateur   du  Musée  des 

monumens  Français. 

62.  De  la  citoyenne  Lenoii- 

63.  De  la  citoyenne  Arnould. 

64.  Tableau.   Aspasie,    demi-figure    grande    comme 

nature. 


22  Peinture. 

65.  Plusieurs  têtes  de  femmes,  études  sous  le  même 

numéro. 

66.  Aspasie  et  deux  têtes  d'étude,  appartenant  encore 

à  l'Auteur. 


Bourgoin  (François-J.),  élève,  à  Rome,  duchev.  Mengs, 
quai  de  Chaillot,  n°  84. 

67.  Enée  défendu  par  Apollon,   contre  Diomède   qui 

avait  blessé  Vénus. 

Trois  pieds  sur  2  pieds  9  p. 

68.  Amusemens  champêtres,  pendans. 

69.  Deux  autres  pendans  :   Salmacis  et  Hermaphro- 

dite.   —    Persée    qui    délivre    Andromède    du 
monstre  qui  allait  la  dévorer. 

70.  Deux  autres  pendans  :  Orphée  qui  perd  Euridice. 

—  Orphée  déplorant  la  perte  d'Euridice. 
Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Bouteville. 
ji.  Un    tableau    représentant  la  femme  de  Putiphar 

retenant  Joseph  par  son  manteau. 
72.  Un  cadre  renfermant  différentes  miniatures. 


Bouton  (Joseph-M.),  élève  de  Vincent,  place 

Vendôme,  n"  201. 

72  bis.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 


Briant  (Jean),   inspecteur   du   Muséum   de  Toulouse, 
élève  du  citoyen  Lacour,  peintre,  à  Bordeaux. 
73.  Œdipe  près  le  temple  des  Euménides. 


Peinture.  23 

74.  Le  berger  Forbas,  apercevant    le   jeune  Œdipe 
suspendu  à  un  arbre. 


Brion  (Louis)  ,  élève  de  Restout,  rue  de  Vaugirard, 

n"  96. 
75.  Première  leçon  d'amour. 


Bruandet,  barrière  Charronne-Fontarabie. 

Paysages. 
76.  Vue  des  prés   Saint-Gervais.   Vue  de   bois,   etc., 
sous  le  même  numéro. 


Cacault,  rue  du  faubourg  St-Denis,  n°   11. 

77.  Le  dernier  acte  de  la  vie  de   Caton.  Tableau   de 

i3  pieds  sur  10  de  hauteur. 

Caton,  après  s'être  frappé  de  son  épée  au- 
dessous  de  la  poitrine,  tomba  de  son  lit  et  fit 
tomber  une  table  qui  était  auprès. 

Au  bruit,  son  fils  et  ses  amis  accourent;  ils 
le  voient  étendu  par  terre.  On  met  un  appareil 
sur  la  plaie;  mais  Caton  revenu  de  son  éva- 
nouissement, repousse  le  médecin  ,  et  de  ses 
mains  se  déchire  les  entrailles. 

78.  Philippe  retrouvé  par  son  père. 

A  Nanci,  un  soldat  du  régiment  de  Château- 
vieux,  victime  d'une  trahison,  allait  subir  une 
mort  honteuse;  il  s'échappe,  vole  chez  son 
amie  qui  le  cache  dans  un  grenier  rendu  inac- 
cessible par  la  tendresse  surveillante.  Après  de 
longues  recherches,  le  père,  dirigé   vers  l'amie 


24  Peinture. 

de  son  fils,  se  fait  connaître,   et  est   introduit 
par  elle  dans  le  secret  azile  de  Philippe. 


Caraffe  (Armand-C),  rue  de  la  Cerisaie,  n°  26. 
7g.  Tableau   représentant   l'innocence   sous   la  garde 
de  la  fidélité. 

Ce  tableau  appartient  à  l'Auteur. 
Dessins  sous  le  même  numéro. 
La  famille  Arabe. 
80.  }    Extérieur  d'un  Café  turc. 

Le  mariage  grec.  , 


Casin,  Cour  du  Louvre. 
Paysages. 

81.  Vue  du  jardin  de  Mousseaux. 

82.  Site  montagneux  orné  de  figures  et  d'animaux.  " 

83.  Autre  paysage  appartenant  à   la    société    de    la 

Réunion  des  Beaux-Arts. 


Chancourtois  (de  Nantes),  rue  St-Sulpice,  n"  565. 

84.  Les  jardins  de  l'île  enchantée  par  Armide.  C'est 

l'instant  oij  les    chevaliers   Danois   et  Ubalde 
aperçoivent   Armide  rajustant  sa  coiffure  dans 
un  miroir  que  tient  Renaud. 
4  pieds  sur  3. 

85.  La  statue  colossale  de  Memnon,  fils  de  l'Aurore, 

qui  rendait  un  son  plaintif  au  moment  où  la 
Déesse  paraissait  sur  l'horizon;  mais  alors 
Lucifer,  autre  fils  de  l'Aurore,  l'entraîne  vers 
un  autre  hémisphère. 


Peinture.  2  5 

86.  Vues  de  Tivoly,  et  Dessins  à   l'aquarelle  sous  le 
même  n°. 


Charpentier  (Jean),   rue   de  l'Egalité,  ci-devant 
Bourbon- Villeneuve,  n"  3 12. 

IUne    femme   se    disposant  à   plumer   une 
perdrix. 
Le  Portrait  de  l'Auteur. 


Chatillon,  rue  Neuve  des  Bons-Enfans,  n"  6. 

87.  Un  cadre  contenant  des  miniatures  et  le  portrait 

en  pied  de  la  citoyenne  de  la  V... 

88.  Imitation  d'un  tableau  Flamand. 

89.  Portrait    de    l'auteur    et    de    sa   femme    à    une 

fenêtre. 

90.  Plusieurs  autres  portraits  sous  le  même  n". 


Chaudet  (Antoine),   élève  de  Stouf,  place  du  Louvre. 
Dessins. 

91.  La  sensitive  ou  l'épreuve  du  sentiment. 

92.  L'Amitié  en  pleurs  à  la  porte  d'une  prison. 

93.  Deux  Dessins  dans  un  même  cadre,  destinés  à  la 

nouvelle  édition  de  Racine,  par  Didot. 

94.  Les  honneurs  divins  rendus  à  Psiché. 


Par  l'Epouse  du  cit.  Chaudet. 

95.  L'Amour  qui  vient  de  dérober  une  rose.  Tableau. 

96.  Portrait  de  femme.  Ovale. 

97.  Portrait  d'homme.  Dessin. 

98.  Un  cadre  contenant  des  miniatures. 

XXXIX  3 


26  Peinture. 

Chauvin  (Pierre),  élève  de  Valencicnnes,  rue  de  la 
Verrerie,  n"  1 3o. 
Tableaux,  Paysages. 
99.  Un  Soleil  levant;  un  Soleil  couchant.  Pendans. 
Les  figures  sont  du  cit.  Fleury,  à  qui  ces  deux 
tableaux  appartiennent. 
100.  Vue  des  environs  de  Rheingravenschten ,  sur  les 
bords  de  la  Nach  dans   le   Palatinat,  ornée  de 
figures. 

Ce  tableau  appartient  à  l'Auteur, 
loi.  Les  Salines  de  Creutzenach  dans  le  Palatinat. 

Ce   tableau   appartient  au  citoyen  Merlin  de 
Thionville,  représentant  du  peuple. 
102.  Paysage  de  décor. 

10  pieds  sur  5  pieds  7  pouces. 
Ce  tableau  appartient    au    citoyen    Boiveau 
Laffecteur. 


Christophe ,  élève  de  Lantara ,  palais  de  l'Egalité , 
n"   29. 
io3.  Marine.  Tems  orageux  sur  les  côtes  de  Hollande. 
104.  Marine.  Rafale. 
io5.  Autre  marine. 
106.  Vue  des  Pyrénées,  avec  des  animaux. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Cior  (Pierre),  rue  Bétizij  n°  8. 
107.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  portraits  en  mi- 
niatures sous  le  même  n". 


Peinture.  27 

Citoyenne  Colins  (Sophie),  élève  de  Le  Monnier,    rue 
des  Singes,  au  Marais. 

iUn  cadre  renfermant  des  miniatures. 
Portrait  d'un  homme  de  lettres  sous  le  même 
numéro. 


Crepin  (L.-P.),  rue  des  filles  St-Thomas,  n"  10. 
Marines, 
log.  Sortie  du  port  de  Brest,  et  autres  marines  peintes 
d'après  nature. 


Damame  (M.-F.),  élève  de  David,  gallerie  du  Palais- 
Egalité,  n"  123. 
uo.  Tableau    représentant    l'Etude    tourmentée    par 

l'Amour. 
III.  Etude  et  têtes  sous  le  même  n°. 


Dandrillon,  élève  de  Machy,  rue  St-Denis,  n"  ib. 
112.  Deux  tableaux  représentant  les  ruines  du  temple 

de  la  paix,  l'arc  de  Titus  et  un  coin  de  la  place 

Nerva;  l'autre  un  morceau  de  l'arc  de  Titus  et 

le  Colisée  dans  le  fond. 
ii3.  Vue  de  la  gallerie  de  Florence  et  du  palais  vieux, 

prise  sur  le  quai  de  TArno. 
Î14.  Vue  du  Colisée  à  Rome,  de  l'arc  de  Constantin, 

de  celui  de  Titus  et  des  restes  du  temple  de  la 

paix. 
II 5.  Vue  du   pont  et   du  château   St-Ange  et  de  St- 

Pierre  de  Rome. 
Ce  tableau  appartient  au  cit.  Pillol. 


28  Peinture. 

ii6.  Trois  petits  tableaux,  vues  d'Italie,  sous  le  même 
numéro. 


Davesne  (P.),  élève  de  F.  Coypel,  rue  du  Ponceau, 

no  lo. 

Portraits  sous  le  même  n». 

(Du  citoyen  Baré,  directeur  du  Vaudeville. 
Du  citoyen  Henry,  Artiste  du  même  théâtre. 
ii6  bis.   \    De  Fépouse  d'Hypolite,  Artiste  idem. 
I   De  Valiere  et  de  son  épouse. 
^  Du  citoyen  Jouard. 


Citoyenne  Delestres  (Caroline),  cour  du  Louvre,  au 
rez-de-chaussée. 
117.  Portrait    de  la   citoyenne   B***    et   de    ses  deux 
enfans. 


Demarnes,  élève  de  Briard ,  au  Louvre. 

Un  corps  de  garde  et  des  joueurs  de  trictrac. 

118.  ^    Un  corps  de  garde;  une  femme  se  coiffant  d'un 
casque,  même  n°. 

119.  Herminie  chez  le  Berger. 

120.  Robinson  dans  son  île,  paysage. 

Ce  tableau  appartient  au  citoyen  de  Naples. 

121.  Une  femme  dérobant  la  flûte  d'un  berger. 

122.  Paysage.  Vue  des  Vosges. 

123.  Intérieur  de  la  ville  de  Sparte. 

Les  mères  exhortent  leurs  fils  au  courage. 

124.  Des  enfans  jouant  avec  des  boules  de  savon. 

125.  Marché  d'animaux. 

126.  Intérieur  d'un  camp  Espagnol. 


Peinture.  29 

127.  Cincinnatus   de   retour  chez   lui,  et  Cincinnatus 

nommé  Consul. 

128.  Scène  antique. 

12g.  Les  sables  de  la  Normandie,  paysage  où  l'on  voit 
des  marchands  de  poisson. 
Ce  tableau  appartient  à  M.  de  Vignié. 


Deperthes  (J.-B.),  rue  Jean  de  Beauvais,  n"  25. 

ij^o.  Paysage  orné  de  figures. 

i3i.  Young  méditant   au    milieu  des  tombeaux,  effet 
de  Lune. 


Desfossej  (Charles-H.) ,  élève  d'Augustin,  rue 

Mêlée,  n"  i3. 

i3i  bis.  Plusieurs  miniatures  sous  le  même  numéro. 


Desoria  (G.-B.-F.),  Cour  du  Louvre. 

i32.  Portrait  de  femme  avec  son  enfant. 

i33.  Une  femme  occupée  du  portrait  de  son  époux. 

Dessin. 
134.  Le  jugement  des  morts  chez  les  anciens  Egyp- 
tiens. 

Des  juges  prononçant  sur  les  bonnes  ou 
les  mauvaises  actions  de  la  vie  du  défunt,  lui 
fesaient  passer  l'Achéron,  ou  le  déclaraient 
indigne  de  la  sépulture. 


Devouge,  élève  de  Demarnes,  rue  du  Bouloy,  n"  38. 
i35.  Portrait  du  citoyen  Demarnes,  et  plusieurs  autres 
portraits  et  études  sous  le  même  n". 


3o  Peinture. 

Citoyenne  Doucet  Suriny,  née  Glaesner,  rue  Mont- 
martre, n°  247,  maison  Charot. 

i36.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  portraits  en 
miniature  :  on  y  voit  celui  de  la  citoyenne 
Candeille,  artiste  du  théâtre  de  la  République. 


Drahonet,  rue  des  Boucheries,  f.  G.,  n°  94. 

(    Ruines  d'un  Palais,  orné  de  figures.  Gouache. 

I   '7.    \ 

\    Ruines  d'un  Temple,  figures  par  Naudet. 
i38.  Vue  perspective  de  différens  monumens  d'archi- 
tecture, ornée  de  figures.  Gouache. 


Dubois  (Frédéric),  rue  Neuve-St-Marc,  n°  414. 
i3g.  Un  cadre  contenant  plusieurs  miniatures. 


Ducreux  (Joseph),  élève  de  Latour,  au  Louvre,  n"  8. 
Portraits. 

140.  Boissy    d'Anglas,    présidant    la    convention    le 

premier  prairial....  D'une  main  il  repousse 
avec  horreur  la  tête  du  député  Ferraud,  qu'on 
lui  présente  au  bout  d'une  pique,  et  de  l'autre 
il  rappelle  l'assemblée  au  calme. 

141.  La  citoyenne  Recamier,  en  pied. 

142.  Un  Général,  membre  du  Conseil  des  Anciens. 

143.  La  citoyenne  Labouchardie. 

144.  Le  citoyen  Etienne  Méjan,  homme  de  lettres. 

145.  Etude  d'expression. 


Dumont  (François),  élève  de  Girardet  de  Luncville, 
aux  galleries  du  Louvre. 
146.  Essai  sur  la  Liberté,  tableau. 


Peinture.  3i 

147.  Quatre  Portraits,  soui  le  même  numéro. 

148.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  Portraits  en  mi- 

niature. 


Dumoulin  ,  rue  des  Filles  St-Thomas,  n"  7. 

14g.  La  Bataille  de  Hondscotte,  victoire  remportée  par 
les  troupes  de  la  république,  sur  l'armée 
Anglaise,  commandée  par  le  duc  d'Yorck. 

i5o.  La  prise  de  la  frégate  la  Modeste,  dans  le  port 
neutre  de  Gênes  par  l'escadre  Anglaise.  Les 
Français  de  l'équipage  de  cette  frégate,  se  sau- 
vant à  la  nage,  furent  poursuivis  et  massacrés 
par  les  chaloupes  Anglaises. 


Dunouy..,.,  élève  de  Briard. 

Vues 
i5i.  Des  Apennins. 

i52.  De  Valmantone,  route  de  Rome  à  Naples.  Figures 

par  Taunay. 
i53.  De  Castel-St-Heli,  dans  la  Sabine. 
154.  Du  couvent  de  Casa-Maria ,  et  d'un  torrent  entre 

Rome  et  Naples  :  pendans. 
i55.  De  Subbiaco. 
i56.  Site  près  Saint-Jean  de  Morienne. 


Duplessis  (Michel-A.),  élève  de  Descamps,  professeur  à 

Rouen,  rue  de  l'Echiquier,  n°  18, 
157.  Deux  tableaux,  haltes  de  cavalerie. 
i58.  Un  idem,  représentant  un  cabaret. 
iSg.  Deux  paysages,  animaux. 

160.  Un  idem.  Des   soldats  arrêtés  à  la   porte  d'une 
hôtellerie. 


32  Peinture. 

i6i.  Autre  tableau.  Des  voyageurs. 


Citoyenne  Durieux  (née  Landragin),  rue  Saint- 
Martin,  n°  145. 
162.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Duval  (Pierre-Joseph),  élève  de  Demarnes,  rue  du 

Fb.  St-Denis,  maison  Periac. 

î63.  Deux    Vues   prises  dans   les   Apennins,    même 

numéro. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Citoyenne  Ferrey  (Fanni),  élève  et  demeurant  chez  le 
cit.  Thonnesse,  son  beau-père, 
Rue  Saint-Thomas,  n"  270. 
164.  L'affreuse  nouvelle,  tableau. 

C'est  l'instant  où  une  épouse,  entourée  de  sa 
famille,    apprend,    par    une    lettre,    la    mort 
cruelle  de  son  mari,  victime  d'un  jugement  ré- 
volutionnaire, à  Nantes. 
Ce  tableau  appartient  à  l'Auteur. 


Fleury  (Antoine-Claude),  élève  de  Regnault,  rue  de 

Chartres,  n°  347. 
i65.  Un  enlèvement  :  effet  de  Lune. 

Hauteur,  8  pieds;  largeur,  6  pieds  6  p. 

Petite  esquisse  du  même  tableau. 

Ces  deux  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 

166.  Une  jeune  femme  enfermée  par  ses  oppresseurs, 

est  délivrée  par  son  amant.  Effrayée  du  danger 

qu'il  court,  elle   s'est  évanouie  dans  ses  bras. 


Peinture.  33 

Déjà  il  a  franchi  le  seuil  de  la  porte,  après 
avoir  terrassé  un  de  ses  ennemis;  il  défie  et 
combat  encore  ses  autres  adversaires. 


Fontaine  (M.-D.),  rue  Pelletier,  n"  21. 

Gouaches. 

1 66^/5.  Ruines  d'un  temple  de  la  Grèce,  avec  fabriques 

et  figures. 
167.  Ruines   d'architecture,  représentant    une    buan- 
derie, avec  figures. 


Fontaine  (P.-F.-L.),  rue  Montmartre,  n°  219. 
168.  Deux  dessins,  vues  d'Italie,  à  l'aquarelle. 


Forbin  (Auguste),  élève  de  Boissieux,  rue  du 

Croissant,  n"  6. 

Dessin. 

169.  Vue   du  château    de   la   Barben,    situé  dans    le 

département  des  Bouches  du-Rhône. 


Fortin  rue  des  Saints-Pères,  n°  1191. 

170.  Des  voyageurs,    descendus  dans   les   catacombes 

d'Egypte,  y  trouvent  deux  jeunes  gens  morts. 
Dans  la  main  de  l'un  d'eux  est  une  tablette  qui 
annonce  que  ces  infortunés  avaient  été  enfermés 
dans  ces  tombeaux.  Au  même  instant  les 
voyageurs  se  voient  abandonnés  par  leurs 
guides. 

171.  Ariane  abandonnée. 

172.  La  nymphe  Hespérie,  fuyant  ^sacus,    tombe   et 


!^4  Peinture. 

meurt  de  la  morsure  d'un  serpent.  Son  amant, 
après  avoir  vengé  sa  mort,  se  précipite  dans  la 
mer,  où  il  est  changé  en  Plongeon. 

173.  Diane,  esquisse. 

174.  Vénus  et  Adonis,  esquisse. 

Dessins. 

175.  J.  Brutus  et  M.  Brutus,  assis  sur  un  même  tri- 

bunal. 

176.  Invocation  à  la  Nature. 

177.  Le  triomphe  de  l'amour,  grande  frise. 


Fouquet  (Jean),  rue  basse  Saint-Denis,  n"  6. 
177  bis.  Paysages,  figures  et  animaux. 


Fournier  (Jean-Simon),  rue  des  Deux-Boules,  n°  7. 

178.  Le  Rosier  dangereux. 

Un  jeune  homme  et  une  jeune  fille  se  sauvent 
d'un  serpent  caché  sous  des  roses. 

179.  Effet  du  tonnerre. 

Une  jeune  fille  s'évanouit  de  frayeur  entre  les 
bras  de  son  amant. 

180.  Offrande  à  l'Amour. 


Fragonavd  fils  (Alexandre),  Galleries  du  Muséum. 

Dessins  sous  le  même  n". 
180  bis.  1°  César  annonce  à  Cinna  qu'il  est  instruit  de 
sa  conspiration. 

2°  Le  premier  Athénien  parricide,  condamné 
à  mourir  de  faim  et  privé  de  sommeil,  auprès 
du  cadavre  de  son  père. 


Peinture.  35 

François  (Henri-J.),  élève  de  feu  Brenet,  rue  du 
Gaillon,  n"  1 1 . 

Portraits. 
i8i.  Femme  pinçant  de  la  guitare. 
182,  De  Ducray-Dumenil. 
i83.  De  Bernard. 
184.  Plusieurs  têtes  sous  le  même  n". 


Garnerey,  rue  des  Arcis,  n"  i25. 
Portraits. 
i85.  D'une  femme  accordant  sa  harpe.  Plusieurs  autres, 
sous  le  même  numéro. 


Garnier  (Micliel),  élève  de  Pierre,  Fb.  St-Denis,  rue 
des  Petites-Ecuries,  n°  44. 

186.  Une  mère   posant   une    couronne    sur  la  tête  de 

son  enfant. 

187.  Un  déjeûner  d'œufs  frais. 


Gautherot  (C),  élève  dç  David. 
188.  Marius  à  Minturne. 

Caius  Marius  mérita,  par  ses  triomphes^  le 
titre  de  troisième  fondateur  de  Rome,  A  l'âge 
de  63  ans,  proscrit  par  Sylla,  il  fut  trouvé 
caché  dans  un  marais,  près  Minturne.  Conduit 
vers  les  magistrats  de  cette  ville,  ils  le  firent 
déposer  chez  une  femme,  pendant  qu'ils  déli- 
béraient, et  bientôt  ils  y  envoyèrent  un  cavalier 
Cimbre,  chargé  de  le  mettre  à  mort.  Le  héros 
retiré  dans  un  coin  obscur  de  la  chambre,  les 
yeux   étincelans,   dit    au    Cimbre  :    Oseras-tu 


36  Peinture. 

bien  frapper  Caitis  Marins?  Le  soldat,  laissant 
tomber  son  épée,  s'enfuit  incontinent. 
Largeur  5  pieds  sur  4. 

189.  Bacchus,  figure  d'étude. 

190.  Portraits  d'un  homme,  d'une  jeune  fille,  sous  le 

même  numéro. 


Gautier  (Rodolphe),  rue  de  Bagneux,  n"  i55.  F.  S.  G. 
191.  Deux  Vues  d'Italie,  sous  le  même  numéro. 
Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Ga:^ard  (F.-V.),  de  Toulouse,  élève  de  Dexpax, 
A  Versailles. 
191  bis.  Tableau,  marine.    La  Vente  du    poisson,   au 
retour  de  la  pêche. 


Gensoul- Desfonts ,   élève  de  Regnault,  de 
Rome,  rue  de  Bondi,  n"  5i. 
192.  Esquisse  peinte. 

Tancrède,  combattant  Clorinde  qu'il  adore, 
quoique  son  ennemie,  lui  sauve  la  vie  en  parant 
le  coup  qu'un  barbare  vient  lui  porter  par 
derrière. 

Ce  tableau  appartient  à  l'Auteur. 


Georget  (Jean),  rue  Feydeau,  no  223. 
193.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 


Gérard  (François),  élève  de  David,  au  Louvre. 
/  Le  Portrait  d'isabey,  peintre. 
-.  j   Quatre  Dessins,  Amours  de  Psiché,  renfermé 
V        dans  un  cadre,  même  numéro  du  portrait. 


Peinture.  37 

Gou:i;ien  (René)^  élève  de  feu  Brenet,  rue  des  Bour- 
donnais, n"  5,  à  Versailles. 

Portraits  de  famille. 

195.  Un  jeune  homme  et  sa  sœur,  artistes,  travaillant 

aux  portraits  de  leur  père,  mère  et  oncle. 

196.  Le  retour  de  la  Vendée. 

Le  père  et  la  mère  du  jeune  citoyen  vont 
au-devant  de  lui  ;  ils  sont  devancés  par  l'un  de 
leurs  enfans. 

197.  Portrait  du  citoyen  Dijon. 

Dessins. 

198.  Hébé,    suivie  des  Amours,   versant  le  nectar  à 

Jupiter. 
19g.  Un  laboureur,  se  reposant  sur  sa  charrue,  montre 
à  ses  enfans  l'astre  qui  fait  mûrir  les  moissons. 


Harriet  (F.-J.),  élève  de  David,  rue  de  la  Lune, 
n»  119. 

200.  Ariane   abandonnée   par  Thésée,   dans    l'île   de 

Naxos. 

Tableau  haut  de  4  pieds  sur  6. 

201.  Deux  tableaux,  sujets  de  Léandre  et  Héro;  même 

numéro. 

Dessins. 

Ï  Œdipe  à  Colonne. 
.   Sapho  et  Anacreon. 

Ce  dernier  appartient  à  la  société  de  la  réu- 
nion des  Arts. 


Haver  (Jean,  J.),  rue  des  Arts,  n°  76. 

2o3.  Le  bon  et  le  mauvais  exemple. 

xxxix  4 


38  Peinture. 

204.  Un  vieillard   recevant   des   secours  d'une  famille 

charitable. 

205.  Un  homme  ivre  et  deux  jeunes  débauchés. 


Hemon,  rue  Antoine,  n°  i. 
2o5.  Trois   tableaux,    paysages   ornés   de   figures   et 
d'animaux. 
Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Hilair  (Jean-Baptiste),  élève  de  Leprince,  rue  Neuve 
Ste-Geneviève,  maison  Cézerac. 

207.  Paysage,  figures  et  animaux. 

208.  Déjeûner  sous  un  berceau,  dessin  colorié. 
Ces  deux  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Holain  (N.-F.),  rue  de  Ménil-Montant,  n»  i32. 
2og.  L'Amour  courant  après  des  papillons. 

210.  Deux  pendans  :  un  jeune  garçon;  une  petite  fille 

donnant  à  boire  à  un  chien. 

211.  Deux  paysages,  même  numéro. 

212.  Deux  portraits  en  pied,  même  n". 


Houi^eau,  rue  Neuve-Nicolas,  F.  M.,  n"  29. 
2  1 3.  Allusion  à  la  liberté  des  Nègres. 

L'Égalité  tient  le  niveau  au-dessus  de  deux 
enfans  qui  s'embrassent,  dont  l'un  est  noir  et 
l'autre  blanc. 


Hue  (Jean,  F.),  aux  galleries  du  Louvre. 
Marines. 
214.  Vue  de  la   rade   de   Brest,   prise  sous  la  batterie 
du  château  en  regardant  le  soulet. 


Peinture.  39 

Hauteur  6  pieds  sur  y  pieds  de  largeur. 

21 5.  Environs   de   Naples.    On    voit   au    clair    de   la 

Lune,  des  rnatelots  qui  font  cuire  du  poisson. 
4  pieds  sur  5. 

216.  Commencement   d'une   tempête.   Sur   le  devant, 

des  matelots    se   hâtent   d'amener  la  voile  de 
leur  chaloupe. 

3  pieds  sur  2. 

217.  Paysage.   Vue   des  environs  de   Rome.  Clair  de 

lune  :   des   matelots   se  reposent   auprès  d'un 
feu.  Ces  deux  tableaux  sous  le  même  n". 

218.  Un  rayon  d'espoir. 

Un  père,  une  mère  et  leur  enfant  naufragés, 
place's  sur  un  rocher  au  milieu  des  flots  aux- 
quels ils  ont  échappé,  découvrent  dans  un 
éclairci  à  l'horison ,  un  vaisseau  qui  vient  à 
toutes  voiles  de  leur  côté. 


Citoyenne  Huin,  rue  Mêlée,  n"  5i. 
219.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Jeaurat  (Nicolas-Henry) ,  élève  d'Etienne  Jeaurat. 

220.  Portrait  de  C.  J.  Gelé,  à  l'instant  où  il  reçoit  le 

brevet  d'Imprimeur  de  la  gendarmerie  natio- 
nale; l'artiste  en  a  peint  le  contenu  et  le 
cachet. 

221.  Vue  de  la  collégiale  et  du  pont  de  Corbeil.  Sous 

le  pont  passe  un  coche  descendant. 


/satej' (Jean -Baptiste),  élève  de  David,  rue  St-Marc, 

n"  27. 
222.  Plusieurs  miniatures  sous  le  même  numéro. 


40  Peinture. 

223.  Plusieurs  dessins  sous  le  même  n"". 


Kan;^  (Charles-Chrétien). 

Emaux  et  Miniatures. 

224.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  portraits. 

225.  Deux  têtes,  bordures  ovales,  et  autres  miniatures 

sous  le  même  numéro. 
Ces  derniers  objets  appartiennent  à  l'Auteur. 


Lafond  (le  jeune)  successivement  élève  de  Barthélemi, 

de  Suvée,  de  Regnault, 

rue  des  Martyrs,  f.  Montmartre. 

226.  La  mort  de  Timophane. 

Timoléon  se  rend  chez  son  frère  Timophane 
avec  Satj'rus,  leur  beau-frère  et  plusieurs  amis. 
Après  avoir  exliorté  en  vain  Timophane  à 
quitter  le  pouvoir  souverain  qu'il  avait  usurpé, 
Timoléon  se  couvre  la  tête  de  son  manteau  et 
le  tyran  est  poignardé. 

227.  Agar  dans  le  désert. 

Un  Ange  venant  à  son  secours,  lui  montre 
une  source  qui  coulait  d'un  rocher.  Il  lui  dit 
de  conserver  son  tils  qui  devait  être  la  souche 
d'un  grand  peuple. 


Lafontaine  (Pierre),  rue  de  l'Echelle  St-Honorc, 
n°    16. 

228.  Intérieur    d'une   église    gothique    de    Flandres, 
effet  de  jour. 

Les  figures  peintes  par  Demarnes. 


Peinture.  41 

/  Autre   Intérieur,    idem,    les    ligures    par   De- 

I         marnes. 

'    Un  dessus  deAjoëte,  même  n". 


Lagrenée  (l'aîné),  Galleries  du  Louvre. 

22g  bis.  Petits  tableaux  sous  le  même  numéro. 

Dieu  donne  une  femme  à  Adam ,  et  lui  dit  : 
croissez  et  multipliez. 

Le  Déluge. 

L'Aurore  enlève  Céphale. 

Judith  et  Holopherne. 

Diane  et  Actéon. 

Jupiter,   sous    la    forme    de    Diane,    séduit 
Calisto. 
Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Lagrenée  (le  jeune),  élève  de  Lagrenée  l'aîné, 
son  frère. 

230.  Le  rêve  de  Psyché,  peint  sur  glace,  figures  colo- 

riées sur  fond  noir. 

Dessins. 

23 1.  Anaxagore,   voulant  faire  comprendre  à  Périclès 

qu'il    l'abandonnait    dans    son    malheur ,    lui 
montre  sa  lampe  qui  s'éteint  faute  d'huile. 

232.  Achille  reconnu  par  Ulisse. 

233.  Adam  chassé  du  paradis  terrestre. 


Lambert,  rue  Basse-des-Ursins,  en  la  Cité,  n°  5. 
234.  Œdipe  à  Colonne. 

Antigone  et  Isménie,  sa  sœur,  dans  les  bras 
xxxix  4* 


42  Peinture. 

de  leur  père,  implorent  le  pardon  de  Polinice 
leur  frère. 

235.  La  piété  filiale. 

236.  Les    mœurs    de    l'âge    d'or,    deux    esquisses    à 

l'aquarelle. 


Landon  (Charles),  élève  de  Regnault,  au  Louvre. 

237.  Sujet  extrait  du  roman  de  Paul  et  Virginie. 

238.  Les  regrets  d'Orphée. 

239.  Le  bonheur  d'une  mère. 

240.  La  mort  de  Cléopâtre. 

Ces  quatre  tableaux  peints  sur  bois,  appartiennent 
à  l'Auteur. 

241.  Portrait  de  femme  peint  sur  métaL 


Landry  (Louis),  rue  des  Grands-Augustins,  n"  i5. 

242.  Tableau  de  famille. 

243.  Portraits   d'homme,  de  femme  et  d'enfans  sous 

le  même  n°. 


Laneuville  (Jean-Louis),  rue  Froidmanteau,  place 
du  Louvre,  n°  196. 

244.  Portrait  de  la  citoyenne  Tallien   dans  un  cachot 

à  la  Force,  ayant  dans  les  mains  ses  cheveux 
qui  viennent  d'être  coupés. 

Hauteur  5  pieds  sur  4. 

245.  Portrait  de  P ,  membre  du  Conseil  des  Cinq- 

Cents. 

246.  Portrait  de  C ,   membre  du  Conseil  des  An- 

ciens. 

Tableau  ovale. 


Peinture.  43 

247.  Autres  portraits  d'hommes,  de  femmes,  d'enfans, 

de  vieillards,  sous^le  même  numéro. 

Larivière  (J.-B.-V.),  rue  Boucherat  au  Marais,  n»  i5. 
Miniatures. 

248.  Suzanne  au  bain,  d'après  le    tableau  du  citoyen 

Fabre. 

249.  Portrait  d'homme,  costume  antique. 

Dessins. 

250.  Deux  jeunes  filles  dont  l'une  envoyé  des  baisers 

et  l'autre  recommande  la  discrétion. 

25 1.  Portrait  de  femme. 

Nota.  L'Auteur  déclare  dans  sa  notice  qu'il 
est  redevable  des  progrès  qu'il  peut  avoir  faits 
aux  avis  et  aux  conseils  obligeans  du  citoyen 
Isabey. 


Laurent  (Jean),  rue  Nicaise,  n°  487. 

252.  L'Amour  et  l'Innocence. 

253.  La  matinée  d'un  printems,  pastorale. 

254.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 


Lebarbier,  élève  de  Pierre,  Cour  du  Louvre. 

255.  "Virginie  dans  le   moment  qu'Icilius  son  amant 

l'enlève  en    présence  du   décemvir   Appius,  et 
que  les  dames  Romaines  prennent  sa  défense. 
6  pieds  sur  4  pieds  8  pouces. 

256.  L'éducation  des  enfans  à  Sparte. 

On  les  berçait  sur  un  bouclier  et  la  mère 
faisait  briller  à  leurs  yeux  les  armes  de  leur 
père. 


44  Peinture. 

Lebrun  (^J.-B.-P.),  élève  de  Deshaies,  de  Boucher  et  de 
Fragonard,  rue  du  Gros-Chenet,  n°  47. 

2b7.  Tableau  de  genre  :  la  statue  d'Hercule  et  acces- 
soires. 

258.  Une  estampe  à  l'eau -forte,  d'après  Rembrand, 
fesant  partie  de  la  gallerie  des  peintres  Fla- 
mands, etc.,  publiée  par  l'Auteur. 


Le  Brun  (Jacques),  rue  de  la  Loi,  n°  748. 
25g.  Emma  portant  son  amant  sur  ses  épaules. 

Charlemagne  instruit  de  la  passion  de  sa 
fille  Emma  pour  son  secrétaire,  lui  avait 
défendu  de  le  voir.  Malgré  cette  défense, 
s'étant  introduit  furtivement  un  soir,  dans 
l'appartement  d'Emma,  ils  furent  effrayés  le 
lendemain  en  voyant  la  terre  couverte  de  neige. 
La  retraite  y  laisserait  des  empreintes  qui 
allaient  trahir  Tamant.  Alors  Emma  le  charge 
sur  ses  épaules  et  le  transporte  loin  du  Palais. 

Charlemagne  les  aperçoit ;  mais   touché  de 

cet  ingénieux  artifice  de  l'Amour,  il  consentit  à 
leur  union. 


Leclerc  (Pierre-Thomas),  élève  de  Lagrenée  l'aîné, 
rue  des  Noyers,  n"  3o. 

260.  Tableau  représentant  une  famille  affligée  de   la 

peste. 
4  pieds  g  pouces  sur  2  pieds  10  p. 

261.  Divers  tableaux  et  dessins  sous  le  même  n°. 


Le  Doux  (Nicolas),  rue  des  Jeûneurs,  n"  22. 
262.  Un  cadre  contenant  plusieurs  miniatures. 


Peinture.  45 

Ciioycnne  Le  Doux  (Philibcrte),  élève  de  Grouse,  rue 
d'Orléans,  porte  St-Denis,  n"   lo. 

262  bis.  Tableaux  sous  le  même  n°. 
Le  repos  de  la  peinture. 
Deux    pendans.     De     petites     tilles    à    une 
croisée. 

L'Amour  caché. 


Ledru  (Hilaire),  rue  Croix-des-Petits-Champs,  n''i2i. 

Portraits.  Dessins. 

263.  Le  général  Bonaparte. 

264.  Le  général  Beurnonville. 

265.  Un  négociant  de  Bordeaux. 

266.  Un  homme  et  une  femme  à  la  promenade. 

267.  Un  Représentant  du  peuple,  entouré  de  sa  famille, 

répandant  des  fleurs  sur  le  tombeau  de  sa 
première  épouse;  d'après  le  tableau  du  citoyen 
Schall. 

268.  Etude  de  femme  tenant  une  lettre. 

269.  Portrait  du  citoyen  Schall  et  autres  portraits  sous 

le  même  n°. 


Lefebvre  (Robert),  élève  de  Regnault,  rue  d'Orléans 
St-Honoré,  n°  17. 

270.  Deux  portraits  en  pied,  même  n°. 

271.  Portrait  d'une  artiste  jouant  la  comédie. 

272.  Portrait  d'une  jeune  personne. 

273.  Portrait  d'homme. 

274.  Portrait  de  deux  sœurs,  même  n". 

275.  Portrait  d'homme. 


4<î  Peintures. 

Legrand  (Sicot) ,  élève  de  Descamps ,  professeur  à 
Rouen,  rue  Grenelle  St-  Honoré,  n"  35. 

276.  Tableau  historique  :  Un  bienfait  ne  reste  jamais 

dans  l'oubli. 

C'est  le  titre  que  donne  l'Auteur  à  l'action 
généreuse  de  Gange,  commissionnaire  à  la 
Force,  représentée  dans  ce  tableau.  Le  trait 
en  est  aussi  connu  qu'admiré.  L'instant  est 
celui  où  Gange,  cédant  avec  peine  aux  instances 
des  personnes  qu'il  a  obligées,  avoue  que  les 
secours  sont  venus  de  lui. 

277.  Portrait  du    commissaire  général    du    canton  de 

Berne  :  tableau  de  famille. 

278.  Les    contes    de    ma    Grand- Mère.    Tableau   de 

genre. 

279.  Deux   têtes  d'étude   et  deux  portraits  en  minia- 

tures sous  le  même  n». 

Nota.  Les  deux  miniatures  sont  de  la 
citoyenne  Legrand  son  épouse. 


Leguay  (Etienne  G.),  élève  de  Vien ,  rue  de 

Bondi,  n°  17. 
/    Tableau  en  miniature,   représentant   une  bai- 
l         gneuse. 

Le  même  sujet  peint  sur  porcelaine. 

Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 

Divers  dessins  de  l'épouse  du  citoyen  Leguay. 


Lejeune  (Nicolas),  élève  de  Lagrenée  l'ainé. 
Rue  Bétizy,  n"  344. 
281.  Portraits  sous  le  même  n°. 


Peinture.  47 

La  citoyenne  P**"  peinte  en  Hébc. 
Une  ouvrière  en  dentelle  et  son  chien. 
Le  rendez-vous  des  amans  :  paysage. 
Le  lever  de  l'Aurore  :  esquisse  exécutée  chez 
le  cit.  Augustin,  peintre  en  miniature. 
Dessins  et  esquisses. 


Letnay  (Olivier),  cour  du  Commerce,  rue  des  Fossés, 
F.  St-Germain. 

282.  Marine,  tempête. 

283.  Deux  paysages  fesant  pendans. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Citoyenne  Lemoine  (Marie-V.),  rue  de  la  Loi. 

284.  L'intérieur  d'un  attelier  de  femme,  peintre. 

Tableau  de  4  pieds  sur  3  et  demi. 

285.  Deux  tableaux  ovales. 

Une  jeune  fille  tenant  une  colombe. 
Un  petit  garçon  jouant  du  violon. 

286.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Lemoine,  élève  de  Latour,  rue  des  Petits-Carreaux, 
n°  202. 

Portraits  dessinés. 

287.  La  citoyenne  Gontier. 

288.  La  citoyenne  Dugazon. 

289.  La  citoyenne  Crétu. 

290.  Le  citoyen  Pascaly. 

291.  L'Auteur,  peint  par  lui-même. 

292.  Plusieurs  portraits  sous  le  même  numéro. 


48  Peinture. 

Nota.  Ces  dessins  sont  faits  avec  un  crayon 
noir-de-velours ,  de  la  composition  du  citoyen 
Coiflfier,  rue  du  Coq-St-Honoré,  n"  i33. 


Le  Peintre  (C),  rue  Mazarine,  n»  i53g. 

293.  La  mère  trompée. 

294.  Un  Devin. 

295.  Deux  portraits  de  femme  sous  le  même  no. 


Le   Roy    (François),  élève  de   Vien ,   rue   du 

Hurepoix,  no  18. 

Portraits. 

296.  De  la  citoyenne  Le  Roy,  à  son  chevalet. 

297.  De  la   petite  fille  de    la    citoyenne    Desbrosses, 

Artiste  des  Italiens. 

298.  De  M.  R. 

299.  Plusieurs  emblèmes  sous  le  même  numéro. 


Le  Roy  (Joseph),  élève  de  Suvée,  rue  des  Saussayes, 

Fb.  St-Honoré,  n°  1239. 
3oo.  Arria  et  Pœtus. 

Le  moment  du  tableau  est  celui  où  Arria, 
présentant  le  poignard  dont  elle  vient  de  se 
frapper,  prononce  ces  mots  si  célèbres  :  Prens, 
mon  cher  Pœtus,  cela  ne  fait  pas  de  mal. 

Nota.  Pour  le  surplus  du   trait   historique, 
voyez  le  n»  398,  R. 
3oi.  Œdipe  et  Antigone. 

Œdipe,  aveugle,  exilé  par  son  fils  Polinice, 
après  avoir  erré  longtems,  arrive  enfin,  accablé 
de  lassitude  et  guidé  par  sa  fille  Antigone,  sur 


Peinture.  4g 

le  mont  sacré  où  est  bâti  le  temple  des  Eumé- 
nides,  près  de  Colonne.  Là,  n'espérant  plus 
trouver  d'asyle,  il  dit  à  sa  fille,  dont  le  bras 
soutient  ses  pas  chancellans  : 

Ah!  n'avançons  pas  davantage, 
La  fatigue  m'accable... 
Antigone. 

Appuyez-vous  sur  moi. 
Œdipe. 
Mais  dis,  où  sommes- nous  r 
Antigone. 

Sur  un  rocher  terrible. 
Plus  loin  sont  des  cyprès;  sous  leur  ombre  paisible 
On  voit  un  temple  antique... 

302.  Les  Chevaliers  dans  les  jardins  d'Armide. 

303.  Portrait  d'homme. 


Le  Roy  (Sébastien),  élève  de  Peyron,  place  du 
Louvre,  n"  20. 

304.  Renaud  et  Armide.  Tableau. 

C'est  l'instant  où  Renaud  saisit  le  bras  d'Ar- 
mide, qui  allait  se  percer  le  sein.  Elle  reconnaît 
celui  qu'elle  adore,  et  en  détourne  ses  regards 
avec  dédain. 

Dessins. 

305.  Apollon  inspirant  Homère. 

306.  La  Folie  arrache  le  voile  à  l'Innocence,  et  lui 

montre  l'Amour  et  la  Volupté. 

307.  Il  emporte  la  rose  et  nous  laisse  l'épine. 

Ces  dessins  appartiennent  à  la  Société  de  la 
réunion  des  Beaux-Arts. 
XXXIX  5 


5o  Peinture. 

L'Eveillé  (Charles-Stanislas),  rue  du  Regard,  n°  74. 

Dessins. 
3o8.  Démolition  des  Cordeliers. 
3oq.  Ruines  des  Cordeliers,  clair  de  lune. 
3 10.  Deux  pendans,  Ruines  gothiques. 

Ces  dessins  appartiennent  à  l'Auteur. 


Mandevare  (N.-A.-M.). 
3ii.  Deux  Gouaches. 

Elles  appartiennent  à  l'Auteur. 


Marchais  (Pierre-A.),  rue  Pave'e,  n°  4,  section  du 
Théâtre-Français. 
Tableaux,  Sujets. 
/    Deux  Vues  de  Saint-Germain. 
l    Deux  idem  de  la  forêt  de  Saint-Germain. 
1  Deux  Vues,  l'une  de  Chambourci  ;  l'autre. 
3ii  bis.  ^       des  environs  de  Sceaux. 

j  Deux  Vues,  l'une  des  Prés  St-Gervais,  l'autre, 
f       encore  des  environs  de  Sceaux. 
\    Quatre  Vues  des  environs  de  Paris. 


Martin  (Antoine),  rue  des  Prouvaires,  n°'  569  et  3o. 

3 12.  L'instituteur  des  Sourds  et  Muets,  donnant  une 
leçon  à  ses  élèves. 

Sur  la  gauche  du  tableau  est  un  grouppe 
d'élèves  qui  reçoivent  les  premières  leçons;  sur 
la  droite  sont  ceux  plus  instruits.  Au  fond,  on 
voit  le  célèbre  Instituteur  expliquant  au  public 
les    différens    procédés   de    sa  méthode  (*).  Le 

(*)  On  est,  à  regret,    obligé    d'y   renvoyer,   pour  le 
surplus  de  la  notice. 


Peinture,  5i 

jeune  Massieu,  indiquant  la  dernière  réponse 
qu'il  vient  de  faire,  attend  une  question  nou- 
velle, avec  cette  physionomie  animée  où  se 
peignent  sa  pénétration  et  sa  sagacité. 

Au  bas  du  tableau  sont  des  attributs  et  quel- 
ques ouvrages  de  l'Instituteur. 

Hauteur,    lo    pouces    et   demi-,    largeur,    i3 
pouces. 

3i3.  Un  Portrait  en  pied. 

314.  Un  cadre  contenant  plusieurs  miniatures  à  l'huile 
et  à  la  gouache. 


Martin  (Guillaume),  élève  de  Vien ,  rue  de  la  Liberté, 
n"  67. 

(Deux  tableaux  faisant  pendans  : 
Une  femme  pressant  une  grappe  de  raisin. 
Une  femme  portant  un  rosier. 

3 16.  Femme  tenant  un  oiseau. 

317.  Monime,  femme  de  Mithridate,  acceptant  le  poison 

qu'il  lui  envoie. 

3 18.  Sainte  Famille. 


Citoyenne  Mayer  (Constance),  élève  de  Suvée,  rue 
Mêlée,  n"  65. 
Portraits. 
3ig.  La  citoyenne  Mayer,  peinte  par  elle-même,  mon- 
trant une  esquisse  du  portrait  de  sa  mère. 
320.  Un  jeune  élève  portant  un  carton  sous  le  bras. 
32  1.  Un  enfant. 

Miniatures. 
322.  Le  père  de  l'Artiste,  médaillon  et  dessus  déboîtes, 
sous  le  même  n". 


52  Peinture. 

Menjaud  (Alexandre),  élève  de  Regnault,  rue  Grange- 
Batelière,  n"  24, 

323.  Supplice  d'un  parricide. 

Solon  ne  prévit  point  ce  crime....  Long-tems 
après  ce  législateur,  un  jeune  homme  d'Athènes 
s'en  rendit  coupable.  Il  fut  condamné  à  mourir 
en  prison ,  enchaîné  près  du  cadavre  de  son 
père,  et  veillé  nuit  et  jour,  pour  qu'il  ne  pût 
prendre  ni  nourriture  ni  repos. 

C'est  l'instant  où  les  gardes  troublent  le 
sommeil  du  coupable  et  le  rendent  aux  re- 
mords. 

324.  Virgile  lisant  le  sixième  chant  de  l'Enéide,  devant 

Auguste  et  Octayie. 

Lorsque  Virgile,  récitant  ses  vers  à  la  louange 
de  Marccllus,  fils  d'Octavie,  mort  à  la  fleur  de 
son  âge,  prononça  ces  mots  :  Tu  Marcelhis 
eris,  Octavie  s'évanouit.  Elle  fit  ensuite  donner 
à  Virgile  dix  sesterces  pour  chaque  vers  de  ce 
morceau  sublime. 
Ces  deux  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Messier  (Jean-L.),  rue  Saint-Honoré,  n°  199. 

325.  Tableau  représentant  Salmacis  et  Hermaphrodite. 

Dessins. 

326.  Socrate    buvant    la     ciguë,    au    milieu    de    ses 

disciples. 

327.  Les   amis  d'Œacides,   roi    détrôné  des  Molosses, 

sauvent  son  fils  encore  à  la  mamelle,  et  avec 
les  femmes  qui  le  servaient ,  le  portent  chez 
Glaucias,  roi  d'Esclavonie,  qui  le  prend  sous  sa 
protection. 


Peinture.  53 

Métoyen,  élève  de  Vincent. 
328.  Portraits  sous  le  même  numéro. 
Un  Capitaine  de  grenadiers. 
Une  jeune  personne. 
Un  adolescent,  sous  le  costume  d'un  Jokey. 


Meynier  (Charles),  élève  de  Vincent,  au  Louvre. 

329.  Milon  de  Crotone,  voulant  essayer  sa  force,  est 

surpris  et  dévoré  par  un  lion. 

Ce   tableau  doit  faire  pendant  à  celui  d'An- 
droclès,  exposé  au  dernier  Salon. 
Hauteur,  7  pieds  7  p.,  largeur  6  pieds  c  p. 

330.  Une  Bacchante  éveillée  par  un  jeune  Faune. 

Deux  pieds,  sur  2  pieds  6  pouces. 


Me^^ieres,  élève  de  Halle,    rue  des   Cordiers,  n"  585. 
33 1.  Quatre  Portraits  dessinés  à  la  pierre  d'Italie,  sous 
le  même  numéro. 


Michel  (G.),  rue  Neuve  de  l'Egalité,  n°  3i5. 
332.  Un    tableau    de    genre    et    deux    paysages    avec 
figures  et  animaux,  sous  le  même  numéro. 


Mongin  (Pierre-Antoine),  rue  de  Sèves,  n"  1104. 
Gouaches. 

333.  Marche  d'animaux   dans    les   inondations    d'une 

ville  fortifiée. 

334.  Paysages  et  marche  d'animaux. 

(Un  jeune  homme  reçoit  la  rose,  de  la 
main  de  l'Amour. 
333.  Pendans.   \    Une    jeune    fille    dessine    dans    un 
f       bosquet,  les  Amours  étendent  un 
"•       voile. 
XXXIX  3* 


54  Peinture. 

336.  Deux  tableaux  ovales,  pendans. 

„.      f   Un  convoi  d'artillerie. 

337.  i 

(   Attaque  d'un  poste,  au  point  du  jour. 

338.  Des  baigneuses  jouant  avec  les  Amours.  Ovale. 


Moreau  (Louis)  l'aîné,  au  Louvre. 

339.  Deux  tableaux;  l'un,  un  clair  de  lune;  l'autre,  un 

effet  de  feu,  peints  à  la  gouache. 

340.  Plusieurs  Paysages  peints  à  l'huile,  sous  le  même 

numéro. 


Moreth,  élève  de  Casanova,  faubourg  Montmartre, 

n°  25. 

Gouaches. 

341.  Vue  prise  sur  les  bords  de  la  Tamise. 

342.  Autre  Vue   prise   aux    environs    de   la    ville   de 

Limoges. 

343.  Huit  autres  tableaux  de  Paysages ,  sous  le  même 

numéro. 


Mouchet  (François-Nicolas),  au  Louvre. 

344.  Léda.  Demi-figure. 

345.  Tête  de  jeune  fille. 

346.  Portrait  du  citoyen  P***. 

347.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  Portraits  en  mi- 

niature. 


Neveu  (F.-M.),  cour  du  Louvre. 

348.  Une    jeune     fille    conduisant    son    vieux    père, 

aveugle. 

349.  Les  premiers  tems  du  monde.  —   Paysage  avec 

figures. 


Peinture.  55 

350.  Portrait  de  la  citoyenne  F*'*. 

35 1.  Trois    paysages,    Vues    d'Italie,  sous  le    même 

numéro. 


Citoyenne  Orceîle  (Alexandrine),  élève  du  citoyen 
Augustin, 
Rue  d'Hauteville,  Fb.  Poissonnière,  n°  5. 
352.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Orsin  (Joseph),  rue  St-Dominique,  F.  G.,  n"  iSo. 
353.  Un  cadre  contenant  : 

Le  coucher  du  Soleil  chez  Thétis. 
Métamorphose  de  la  nymphe  Coronis. 
L'Amour  dansant  avec  Psyché. 
L'extase  du  père  Hilarion. 
Petits  enfans  allant  à  l'école. 
Des  nids  d'oiseaux. 
Un  Portrait  de  femme. 


Pajou  fils  (J.-A.),  Gallerie  du  Muséum,  n°  21. 

354.  Un  petit  tableau  de  famille. 

355.  Plusieurs    Portraits   ovales,    sous   le  même   nu- 

méro. 


Percier  (Charles),  rue  Montmartre,  n°  219. 
Dessins. 

356.  L'Intérieur   d'un   Muséum,   dessin    à    l'encre   de 

la  Chine. 

357.  Fragmens  d'architecture  de  Rome,  au  bistre  et  à 

l'encre. 

358.  Intérieur  colorié  dans  le  goût  des  Peintures  an- 

tiques de  Pompeia. 


56  Peinture. 

Perier  (Marc-François),   rue  des  Droits  de  l'Homme, 
n»  63. 

359.  Un  Concert  dans  un  salon  décoré  d'architecture. 

360.  Le  Contrat  de  mariage;  figures  et  animaux  dans 

une  chambre  rustique. 
36i.  La  Surprise. 

362.  Intérieur  :  une  figure  assise. 

363.  Une  femme  \<ic  par  une  croisée. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Perrin  (Jean-C.-N.),  élève  de  Durameau,  au  Louvre. 

364.  Trois  cadres  sous  le   même   numéro,    contenant 

six  dessins  destinés  à  une  édition  grand  in-folio 
du  poëte  Lucrèce. 

365.  Portrait  d'une  femme  tenant  une  lyre.  Tableau. 


Petit  (Pierre-J.),  élève  de  Hue,  rue  de  l'Echiquier, 
n"  36. 

366.  Vue  intérieure  de  la  forêt  de  Fontainebleau. 

367.  Vue  des  cascatelles  de  Tivoli,  près  de  Rome. 


Petit  (Simon),  rue  de  Grenelle  St-Honoré,  n"  90. 

368.  La  diseuse  de  bonne  aventure. 

369.  Le  journal  du  matin. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Peyron  (Jean-F.P.),  élève  de  Lagrenée  l'aîné,  au 
Louvre. 
370.  Bélisairc,  à  qui  un  paysan  donne  l'hospitalité. 
Il  lui  présente  sa  famille.   Mes  enfans,  dit  le 


Peinture.  57 

paysan,  tombez  aux  pieds  de  ce  héros;  c'est 
lui  qui  vous  a  sauvés  du  ravage  des  Huns; 
sans  lui,  le  toît  que  nous  habitons  aurait  été 
réduit  en  cendres;  sans  lui,  vous  auriez  vu 
votre  père  égorgé  et  vos  enfans  menés  en  escla- 
vage; sans  lui,  mes  hlles,  vous  n'auriez  peut- 
être  jamais  osé  lever  les  yeux. 

Bélisaire,  ému  jusqu'au  fond  de  l'âme  d'en- 
tendre autour  de  lui  cette  famille  reconnais- 
sante le  combler  de  bénédictions,  ne  répondait 
à  ces  transports  qu'en  pressant  tour-à-tour 
dans  ses  bras  le  père  et  les  enfans.  Seigneur, 
lui  dirent  les  deux  femmes,  recevez  aussi  dans 
votre  sein  ces  innocens,  dont  vous  êtes  le 
second  père;  nous  leur  rappellerons  sans  cesse 
le  bonheur  qu'ils  auront  eu  de  baiser  leur  libé- 
rateur, et  de  recevoir  ses  caresses. 

371.  Fulvie  révèle  à  Cicéron  la  conjuration  de  Catilina. 

Ce  Dessin  est  destiné  à  une  édition  de  Saluste, 
grand  in-folio. 

372.  Deux  cadres  contenant  des  Dessins,  sous  le  même 

numéro. 


Citoyenne  Piètre  (née  Vallain) ,  de  l'école  de  David, 
rue  Boucher,  n°  5. 
373.  Tableau    représentar^t    Sterne    et   Juliette.   Sujet 
extrait  du  voyage  sentimental. 


P2)?cAon  (Jean-A.),  élève  de  Vincent,   rue   Caumartin, 
n»  744. 

374.  Deux  Portraits,  même  numéro. 

375.  Un  cadre  contenant  des  miniatures. 


58  Peinture. 

Citoyenne  Pinson  (Isabelle),  à  l'Hospice  de  l'Ecole 
de  santé. 
376.  Trois  Portraits,  sous  le  même  n". 


Point,  élève  de  Vincent,  place  de  Thionville,  n°  27. 
377.  Un  cadre  contenant  des  miniatures. 


Potain,  élève  de  Vincent,  cour  Saint-Guillaume,  n°  16. 
Dessins,  pendans. 

378.  Fermeté   des   vieillards   Romains,   qui    aimèrent 

mieux  périr  que  d'abandonner  Rome. 

379.  Camille  rentrant  dans  Rome,  et  chassant  Brennus, 

qui  fesait  acheter  la  liberté  au  poids  de  l'or. 


Pourcelly  (Jean-Baptiste),  rue  et  île  de  la  Fraternité, 

n»  97. 

Gouaches. 

38o.  Vues   de   sites   de   Provence,  deux  pendans  sous 

le  même  numéro. 

Nota.  Ces  tableaux  appartiennent  au  citoyen 
Orelly. 


Prévost  (Jean-Louis),  élève  de  Bachelier,  rue  de 
Bellefond,  n"  -lO'i. 
38i.  Un  Faisan  de  la  Chine. 

382.  Des  Fleurs  et  accessoires. 

383.  Des  Fruits  idem,  tableau  ovale. 


Prevot  (Pierre),  rue  du  Bouloy,  n"  37. 

384.  Paysage  au  soleil  couchant. 

385.  Un  Orage. 


Peinture.  Sg 

386.  Autre  Paysage  au  soleil  couchant. 

387.  Paysage. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'Auteur. 


Prud'lion  (P.-P.),  au  Louvre. 

388.  Portrait  du  citoyen  C***.  Le  tems  n'a  pas  permis 

de  finir  les  mains  ni  les  vêtemens. 
Dessins. 

389.  Trois  Dessins  lavés  à  l'encre  de  la  Chine,  sujets 

du  roman  de  Daphnis   et   Cloé,  qu'imprime  le 
citoyen  Didot  l'aîné. 

390.  Deux  idem,  à  la  plume,  sur  vélin,  sujets  tirés  de 

ce  vers  de  l'Art  d'aimer,  de  Bernard  : 
Choisir  l'objet,  l'enflammer  et  jouir. 
Tous    ces    objets    appartiennent   au    citoyen 
Constantin. 


Redouté,  peintre  du  Muséum  d'histoire  naturelle, 
Cour  du  Louvre. 

391.  Un  vase  de  cristal,   rempli  de  différentes  fleurs, 
posé  sur  un  socle  d'albâtre. 


Robert  (Hubert) ,  Gallerie  du  Louvre. 

392.  Projet  pour  éclairer  la  gallerie  du  Musée  par  la 

voûte,  et  pour  la  diviser  sans  ôter  la  vue  de  la 
prolongation  du  local. 

393.  Ruines,  d'après  le  tableau  précédent. 

394.  Restes  d'un  pont  triomphal. 

395.  Plusieurs  autres  tableaux  et  dessins  coloriés,  sous 

le  même  numéro. 


6o  Peinture. 

Robin  (Jean-Baptiste-C),  rue  des  Bernardins. 

396.  Un  voyageur  en   route,   donnant  l'avoine  à   son 

cheval.  Portrait. 

Hauteur,  5  pieds  sur  4. 

397.  Esquisse  d'un  ouvrage  à  peindre  sur  un  plafond 

ou  sur  une  voûte.  Le  sujet  en  est  pris  de 
l'opinion  la  plus  générale  sur  les  merveilles  du 
ciel. 


Roger  (Pierre),  élève  de   Regnault,  rue  Saint-Martin, 
n-  52. 

398.  Arria  et  Pœtus. 

Cœcinna  Pœtus,  lié  avec  Scribonien,  ayant 
soulevé  l'Illirie  contre  l'empereur  Claude,  fut 
pris  et  condamné  à  la  mort.  Arria ,  sa  femme, 
ne  voyant  aucun  moyen  de  le  sauver,  l'exhorta 
à  prévenir  le  coup,  et  sur  son  incertitude,  elle 
s'enfonça  un  poignard  dans  le  sein  :  aussitôt, 
en  le  lui  présentant,  elle  lui  dit  :  Tiens, 
Pœtus,  27  ne  m'a  point  fait  de  mal. 

Cette  action  courageuse  détermina  Pœtus  à 
se  donner  la  mort. 

Nota.  Le  tableau  d' Arria  et  Pœtus  appartient 
à  l'Auteur. 

399.  Le  Portrait  d'une  Artiste. 

400.  Anacréon,  dessin  :    sujet  annoncé  dans  le  cata- 

logue de   l'année    dernière,   sous   le    nom    du 
citoyen  Fleury,  d'après  lequel  il  est  copié. 


Roland  (Jacques),  élève  de  David,  rue  Ventadour,  n"  3 
401,  Tableau  de  famille,  deux  figures. 


Peinture.  6i 

402.  Portrait  d'un  homme. 

403.  Deux  pendans.  Une  Laitière,  une  Marchande  de 

volaille. 

Ces  deux  derniers  appartiennent  à  l'Auteur. 


Romance  (Adèle,  dite  Romany),  rue  des  Jeûneurs, 
n»  14. 

404.  Portrait  du  citoyen  Fleury,  dans  une  maison  de 

détention. 

405.  Deux  Portraits  de  femmes  et  une   tête  d'enfant, 

sous  le  même  numéro. 


Rosier  (Jacques-A.),  élève  de  Reiser,  boulevard  de 
l'Egalité,  à  Versailles. 
406.  Deux   Marines,    peintes   sur   bois,  sous  le  même 
numéro. 


i?q/er  (Pierre),    rue  Neuve  de  l'Egalité,  vis-à-vis  celle 
des  Filles-Dieu,  n"  3oi. 

407.  Vue  du  château  de  Basville;  elle  est  prise  à  mi- 

côte  de  la  montagne. 

408.  Vue  du  village  de  Chelsea  et  du  pont  de  Bater- 

sea,  aux  environs  de  Londres. 

409.  Autre  Vue  des  environs  de  Londres. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  TAuteur. 


Sablet  (Jacob),  élève  de  Vien ,  au  Louvre. 

Nota.  Dans  les  tableaux  suivans,  les  costumes 
et  les  sites  sont  d'Italie. 

410.  Le  Colin-Maillard. 

411.  Le  premier  pas  de  Tenfance. 


62  Peinture. 

412.  Pendant  du  précédent.  //  morticello. 

41 3.  Le  Réveil.  Costumes  de  Frescati. 

414.  Les  Joueuses  d'osselets. 

41 5.  La  Pileuse. 

416.  Le  Fluteur. 

417.  Le  Lecteur. 

4)8.  Trois  têtes  d'après  nature. 

419.  La  diseuse  de  bonne  aventure. 

420.  Un  Soleil  couchant. 


Saint-Martin  (Pau),   élève  de  Leprince  et  de  Vernet, 
rue  Saint-Roch-Poissonnière,  n°  25. 

421.  Vue  de  l'intérieur  de  la  forêt   de   Fontainebleau, 

et  dans  le  fond,  de  la  ville  de  Melun;  paysage 
enrichi  de  figures  et  d'animaux. 

422.  Autre  Vue  de  la  même  forêt,  et  dans  le  lointain 

de  la  ville  de  Fontainebleau.  Paysage,   figures, 
animaux. 

423.  Plusieurs  autres  paysages,  sous  le  même  n». 


Sauvage,  élève  de  Giéerard,  d'Anvers,  mort  en  1792, 
âgé  de  96  ans,  au  Louvre, 

424.  Des  enfants  jouant  avec  une  chèvre;  frise  imitant 

le  bronze. 

Hauteur,  i  pied  2  pouces;  largeur,  4  pieds  3 
pouces. 

425.  Un    cheval    marin,   des   animaux    aquatiques   et 

plusieurs   figures;   frise  imitant  le  cuivre  rou- 
geâtre. 

Hauteur,  4  pieds  3  pouces,  largeur,  3  pieds  G 
pouces. 


Peinture.  63 

426.  Un    Trophée    Indien,    sur  un  fond   de   marbre 
blanc. 


Schmid,  élève  de  Lantara  et  de  Cazanova,  rue 
Mazarine,  n°  26. 

427.  Le  lever  et  le  coucher   du    Soleil,    deux  pendans 

sous  le  même  numéro. 
Ils  appartiennent  au  citoyen  Josselin. 

428.  Vue  de  la  Suisse 

sur  les  huit  heures  du  matin. 

429.  Les  quatre  heures  du  jour,  pendans  sous  le  même 

numéro. 

Ces  cinq   derniers    tableaux   appartiennent  à 
l'Auteur. 


Sénave  (Jacques),  élève  de  Julien  et  de  Suvée,  rue  de  la 
Liberté,  n"  106,  section  du  Théâtre-Français. 

430.  Deux  pendans  sous  le  même  numéro,  représen- 

tant  des   Places    publiques   avec   beaucoup  de 
figures. 

43 1.  Deux  autres  pendans  idem,  mêmes  sujets. 

432.  Deux  autres  pendans  idem,  Fêtes  flamandes. 

433.  L'intérieur  d'une  forge. 


Serangeli  (G.),  élève  de  David,  rue  des  Fossés- 
Montmartre,  n°  4. 

434.  Orphée  et  Euridice,  tableau. 

435.  Un  Portrait... 


64  Peinture. 

Sicard  (dit  Sicardy),  élève  de  son  père,  rue  du 
Théâtre-Français. 

436.  Cadre  contenant   plusieurs  Portraits   en    minia- 

ture. 

437.  Deux  Portraits,    peints   à   l'huile,  sous  le  même 

numéro. 

438.  Trait  historique  de  la  guerre  de  la  Vendée. 

A  la  journée  du  28  octobre  lygS  (vieux  style), 
le  citoyen  Guédeperse,  canon  nier  au  septième 
bataillon  de  la  Somme,  défendant  sa  pièce, 
qu'il  ne  voulut  point  abandonner,  tomba  entre 
les  mains  de  l'ennemi,  dans  la  plaine  de  Vitré. 
Là  il  fut  condamné  à  perdre  la  vie,  et  fusillé. 
Couvert  de  blessures  et  laissé  pour  mort,  Gué- 
deperse se  traîne  vers  la  commune  de  Vitré;  il 
y  est  accueilli  par  une  jeune  fille ,  qui ,  sachant 
le  danger  qu'il  court  en  ce  lieu,  le  cache  dans 
la  maison  de  son  père,  panse  ses  blessures,  et 
par  des  soins  et  des  secours  constans,  parvient 
à  assurer  sa  guérison  et  à  le  sauver  de  ses 
ennemis. 

L'Artiste  a  pris  l'instant  où  la  jeune  fille 
applique  le  second  appareil;  elle  s'arrête  et 
écoute,  craignant  d'être  surprise. 

439.  Portrait     de    Jacques    Chicaneau,    vigneron,    à 

Montesson. 


Swagers,  rue  de  l'Echiquier,  n"  36. 

440.  Marine  et  Paysage  avec  des  animaux. 

441.  Autre.  Vue  des  environs  de  Rotterdam. 


Peinture.  65 

Suvée  (J.-B.),  élève  de  l'Ecole  académique  de  Bruges, 
et  en  France,  de  Bachelier;  il  termina  à  Rome, 
sous  la  direction  de  Vien,  le  cours  de  ses  études. 
Au  Louvre. 

442.  Tableau  de  famille. 

Un  père  lisant  Platon,  dit  à  son  fils.... 
Pénétré  de  ce  principe,  on  ne  craint  pas  la 
mort,  —  C'est  l'instant  où  ces  deux  prisonniers 
attendaient  l'ordre  de  marcher  au  tribunal 
révolutionnaire,  le  7  thermidor  de  l'an  2. 
Largeur,  6  pieds  4  p.  sur  7  pieds  10  p. 
Portraits. 

iLe  citoyen  Travanet. 
La  citoyenne   son    épouse,    avec    ses    enfans, 
même  numéro. 
444.  Le  citoyen  Poissonnier,  médecin. 

Ces  trois  tableaux  ont  chacun,  largeur,  4  p.  sur  5. 


Swebach- Desfont  aines ,  cloître  St-Jacques-I'Hôpital, 

n"  16. 

Tableaux  représentans  : 

445.  Des  Vivandières  à  la  suite  d'un  corps  d'armée. 

446.  Charge  de  cavalerie  d'émigrés  et  de  hussards. 

447.  Marche  d'armée. 

(  Convoi  escorté  par  de  la  cavalerie. 
l  Halte  de  cavalerie,  même  n". 
449.  Un   dessin   représentant   l'attaque    d"un    moulin 

retranche,  et  plusieurs  autres  dessi'ns,  sous  le 

même  numéro. 


66  Peinture. 

Taillasson  (Jean-Joseph),  élève  de  Vien.  Au  Louvre. 

450.  Timoléon   à    qui    les   Siracusains    amènent   des 

étrangers. 

Ce  grand  capitaine,  retiré  à  Siracuse,  perdit 
la  vue  dans  un  âge  assez  avancé;  alors  les  Sira- 
cusains redoublèrent  d'attention  à  son  égard. 
Ils  lui  amenaient  les  étrangers  qui  venaient 
chez  eux  :  Voilà,  disaient-ils,  notre  bienfaiteur, 
notre  père  :  il  a  préféré  au  triomphe  brillant 
qui  l'attendait  à  Corynthe,  le  plaisir  de  vivre 
au  milieu  de  ses  enfans.  Timoléon  n'opposait 
aux  louanges  qu'on  lui  prodiguait,  que  cette 
réponse  : 

Les  Dieux  voulaient  sauver  la  Sicile,  je  leur 
rends  grâce  de  m'avoir  choisi  pour  instrument 
de  leurs  bontés. 

Ce  tableau  a  7  pieds  de  large,  sur  5  pieds  10 
pouces  de  hauteur. 

45 1.  Herminie  traçant  le  nom  de  Tancrède  son  amant. 

Ovale.  Demi  figure  grande  comme  nature. 
Ces   deux    tableaux    n'appartiennent  plus  à 
l'Auteur. 


Taunay,  rue  Montorgueil,près  le  passage  du  Saumon. 

462.  Tableaux  sous  le  même  numéro. 
Sujets  : 
Les  évènemens   contradictoires   qui   arrivent 
après  un  combat. 
Vente  de  tableaux. 

Femme  guérie  par  l'attouchement  de  la  robe 
de  J.-C. 


Peinture.  67 

Marine. 

Autre.  Vue  d'un  port  de  mer  par  un  tcms 
de  brouillard. 

Ce  dernier  tableau  appartient  au  citoyen 
Perregaud. 


Taurel  (Jacques),  élève  de  Doyen,  rue  du  Faubourg- 
Poissonnière,  n"  3i. 
Marines. 

453.  Vue  de  Fincendie  du  port  de  Toulon,  prise  entre 

la  tour   Baragnié  et  la   tour    de    l'Aiguillette. 
C'est    rinstant    où    les    Anglais   abandonnent 
cette  place,  vaincus  par  l'armée  Républicaine. 
Tableau  pour  la  nation. 

454.  Suites   d'un   naufrage.   Des    corps    jetés   sur    un 

rivage  escarpé.  Plusieurs  figures  en  action. 
453.  Tempête.  Une  chaloupe  en  danger. 
456.  L'intérieur  d'un  corps  de  garde. 


Thevenin  (Ch.),  élève  de  Vincent,  rue  Lepelleticr, 
n"  14. 

457.  Echo  et  Narcisse,  pendans. 

458.  Clytie  éprise  du  Soleil. 

459.  La  partie  d'échecs. 

460.  Portrait  d'enfant. 


Thibault,  Quarré  de  la  Porte  St-Martin,  n"  368. 
461.  Trois  paysages  sous  le  même  n». 


Thiboust,  rue  de  la  Lune,  n"  121. 
462.  Portrait  de  la  citoyenne  L***. 


68  Peinture. 

463.  Portrait  de  l'Auteur  fesant  celui  de  sa  mère. 

464.  Portrait  du  citoyen  Fournier,  peintre. 


Thomassin  (Louis),  élève  de  Vincent,  rue  des 
Lavandières,  n»  6. 
465.  Portrait  d'iiomrae. 


Thonnesse,  rue  St-Thomas,   n"  270. 
Dessin. 
466.  Les  vingt  et  une  victimes  d'Arras. 

Vue  de  l'Hôtel-Dieu  et  de  la  Providence  à 
Arras.  Ces  bâtimens  servaient  de  prisons  aux 
victimes  de  Joseph  Lebon  :  on  les  en  fesait 
sortir  accouplées  pour  les  conduire  à  la  mort. 
Sa  tyrannie  expira  le  9  Thermidor. 


Valenciemies  (Pierre-H.),  élève  de  Doyen,  cour 
du  Louvre. 

Paysages. 

467.  Le  Mont  Athos,  dans  la  Thrace,  taillé  en  statue 

d'Alexandre  qui  tient  une  ville  dans  sa  main 
droite  et  de  l'autre  verse  un  fieuve  dans  la 
mer. 

Psyché,  cherchant  TAmour,  rencontre  le  vieil- 
lard qui  lui  aide  à   passer  le  ravin   pour  la 

468.  \       conduire  dans  sa  grotte. 
Plusieurs   vues  d'Italie   avec   ligures,    sous   le 

même  n°. 


Peinture.  69 

Vallin  (Jacques),  quai  des  Augustins,  n°  71. 

469.  Deux  pendans  :  un  soleil  couchant;  une  tempête  : 

paysages. 

470.  Deux  autres,  idem,  amusemens  de  Bacchantes. 

471.  Un  autre.  Bacchantes. 

472.  Autre.  Sommeil  de  Bacchantes. 

473.  Autre.  Le  serpent  caché  sous  les  tleurs. 


Vandael  (J.),  cour  du  Louvre,  n"  5. 

474.  Une  corbeille  de  différentes  fleurs,  attache'e  à  un 

chêne. 

475.  Diffe'rens  fruits,  peints  sur  marbre  blanc. 


Vander-Burch ,  élève  de  Vander-Burch,  son  père, 

peintre  Flamand. 

Rue  Boucher,  vis-à-vis  la  rue  Etienne,  n°  9. 

476.  Vue  de  la  Gava,  ville  d'Italie,  au   pied  du  Mont- 

Métélian,    à    trente    milles    de    Naples,    6    de 

Salerne. 

7  pieds  sur  5  de  hauteur. 


Van-Gorp  (H.-N.),  rue  du  Coq-Honoré,  n°  i33. 

477.  Le  plaisir  des  mères,  tableau  appartenant  au  cit. 

Masson. 

478.  Plusieurs  portraits  sous  le  même  n°. 


Van-Pol,  rue  de  l'Echiquier  St- Denis,  n"  36. 
479.  Trois  tableaux,  peints  sur  marbre,  deux  de  fleurs, 
un  de  fruits. 


yo  Peinture. 

Van-Spaendonck  (Gérard),  membre  de  l'Institut 

national   des    Sciences   et  Arts , 

Au  Jardin  des  Plantes 

480.  Une  corbeille  et  un   vase   remplis  de  différentes 

fleurs. 

481.  Un  bouquet   de   roses,  tulipes  et  pavots,  peints 

sur  marbre  blanc. 

482.  Des  pêches  et  des  raisins.  Au  pastel. 

483.  Une  étude  de  rose  sur  marbre  blanc. 


Van-Spaendonck  (Corneille).  Au  Louvre. 

484.  Des  fleurs  dans  un  vase  d'albâtre,  et  accessoires. 

485.  Des  roses  dans  un  vase  de  cristal  ;  un  oiseau,  un 

nid. 

486.  Corbeille   de  fleurs  et  de  fruits,  sur  une  table  de 

marbre. 


Varenne  (Charles-Santoise),  rue  St-Honoré,  passage 
d'Aligre. 

487.  Deux  Marines.  Un  clair  de  Lune  :    un    coup   de 

vent. 

488.  Deux  autres  pendans  :  des  baigneuses;  un  paysage 

orné  de  figures. 


Citoyenne  Venture  (T. -M.),  élève  de  Forestier,  quai 

de  l'Horloge,  n"  35. 

Portraits. 

489.  Un  homme  ayant  le  col  nud. 

490.  Un  officier  tirant  son  sabre. 

491.  Une    femme    assise    tenant    un    chien    sur    ses 

genoux. 


Peinture.  71 

Ferjff  (Jean-Baptiste),  élève  de  Bounieu,  place 
Vendôme,  n"  967. 

Dessins, 

492.  La  Renommée  planant  sur  le  monde. 

493.  Vénus  sortant  des  eaux. 

494.  Les  amours  d'Hercule  et  d'Omphale. 

495.  Plusieurs  autres  dessins  sous  le  même  numéro. 


Vestier  (Antoine),  élève  de  Pierre,  cour  du  Louvre. 

496.  Portrait  d'homme. 

497.  Portrait  de  femme. 

498.  Une  femme  pinçant  de  la  guitare. 

Miniature  qui  appartient  à  l'Auteur. 


Vien  fils  (J.-M.),  place  du  Muséum. 
499.  Un  cadre  contenant  des  portraits  en  miniature  à 


l'huile. 


SCULPTURE 


Boyer  (J.-L.),  rue  St-Laurent,  F.  St-Martin,  n-  8. 
600.  Un  buste  d'homme  et   deux  de  femmes,  sous  le 
même  n". 


Boi^ot  (L.-F.),  au  Louvre. 

601.  Une   Bacchante    portant    un    faune    enfant  :   en 

marbre,  2  pieds  de  proportion. 
G02.  Deux  bustes  en  plâtre:  l'un  d'homme;  l'autre  de 

femme. 
6o3.  Plusieurs  dessins  à  l'encre  de  la  Chine   et  à    la 

pierre  noire,  sous  le  même  numéro. 


Budelot  (J.-B.),  élève  de  Bridan,  rue  du  Coq 
St-Honoré,  n°  124. 

604.  Bacchante.  Figure  en  plâtre  de   2   pieds  de   pro- 
portion. 


CarteUier,  élève  de  Bridan,  rue  Notre-Dame-des- 
Champs,  n"  i388. 

6o5.  L'Amitié  presse   contre  son  sein  un  ormeau  sec 
qu'elle   arrose   en   même   tems  :    symbole   des 
secours  que  l'on  doit  à  un  ami  malheureux. 
Modèle  en  terre  :  2  pieds  de  proportion. 


Sculpture.  7? 

Castex,  rue  du  Faubourg-St-Martin,  n"  187. 

606.  Léda.  Modèle  en  terre,   11  pouces  de  proportion. 

607.  Deux    grouppes    de    Centaures    :    modèles    en 

terre. 


Citoyenne  Charpentier  (Julie),  élève  de  Pajou,  rue 
St-Marc,  n"  169. 

608.  Deux  portraits  en  bustes  du  citoyen  et  de  la 
citoyenne  Dessoles ,  artistes  du  théâtre  de  la 
rue  Feydeau. 


Delaistre  (F.-N.),  rue  du  Faubourg  St-Martin,  n"  3j. 

609.  L'Amour  et  Psyché,  modèle  en  plâtre  avec  bas- 
relief  en  cire,  destiné  à  servir  de  pendule. 

Il   appartient    à    l'Auteur    qui    l'exécute    en 
bronze  avec  le  cit.  Thomire. 


Demontreuil  (Jean),  rue  du  Temple,  n°  gS. 
609  bis.  Le  Furet  et  la  Fauvette,  modèle  en  terre. 


Dumont  (Jacques),  au  Louvre,  pavillon  du  midi. 

610.  Première  image  de  la  mort;  sujet  tiré  du  poëme 

de  Gesner. 

611.  Une  femme    sortant    du    bain    se    pressant  les 

cheveux. 

612.  L'Amour. 

61  3.  Un  buste  en  terre  cuite. 


74  Sculpture. 

Espercieux,  chez  le  cit.  Stouf,  rue  des  Brodeurs, 
no  834. 

614.  Les    bustes  de  G.   T.    Raynal,   de  Médar  Stouf, 
d'un  enfant  de  i3  ans. 


Fortin,  rue  des  Sts-Pères,  n"  1191. 
Gi5.  J.  Brutus,  petite  figure  en  plâtre. 


Citoyenne  Gensoul-Desfonts  (Antoinette),  élève  de 
Carlini  à  Londres,  rue  de  Bondi,  n"  5i. 

616.  Modèle  en  plâtre. 

La    Captivité   comptait   les   heures,  l'Amour 
■  qui  vient  la  visiter  les  couvre  d'un  voile. 
Ce  modèle  appartient  à  l'Auteur. 


Houdon  (Jean-A.),  élève  de  Michel-Ange  Slodtz,  cour 
du  Louvre. 

G 17.  La    frileuse.    Statue    en    marbre    :    hauteur   20 
pouces. 

Cette  figure  appartient  à  l'Auteur. 
618.  Buste  de  Pastoret.  Terre  cuite. 

Fait  l'an  i"'  de  la  République. 


Joplere,  élève  de  Berruer,  rue  Pastourelle,  n"  7. 

Morceaux  en  ivoire. 

619.  La  mort  d'Arria-Pœtus. 

620.  Le  buste  d'Hérodias. 

621.  Cléobis  et  Biton. 


Sculpture.  j5 

Le  Sueur  (J.-P.),  cour  du  Muséum. 

622.  Une   figure   :   terre   cuite  :    18   pouces   de    pro- 

portion. 

623.  Un  buste  en  plâtre. 

624.  Bas-relief  rond,  en  plâtre. 


L'Estrade  (Gabriel-T.).  rue  de  l'Arbre-Sec,  n"  233. 

625.  Jupiter,   sous   la   forme  d'un  Cigne,  feignant  de 

l'effroi,  se  réfugie  dans  les  bras  de  Leda. 

626.  Baigneuse,  esquisse. 

Ces  deux  objets  en  terre  cuite. 


Mérard  (Pierre),  élève  de  Bouchardon,  rue  Neuve- 
St-Martin  ,  n»  88.    . 

627.  Portrait  du  citoyen  Ragot,  horloger  :  médaillon. 


Citoyenne  Milot,  cour  du  Louvre. 

628.  Buste  en  plâtre  :  portrait  du  citoyen  Grandménil. 

629.  Autre    buste    et   plusieurs    médaillons    sous    le 

même  numéro. 


Monot,  élève  de  Vassé,  cour  du  Louvre, 

630.  Minerve  indique  le  chemin  de  la  gloire  en  offrant 

des  couronnes. 

Plâtre,  hauteur  6  pieds. 

63 1.  Une  jeune  fille  découvrant  une  urne,  et  s'atten- 

drissant  sur  les  cendres  qu'elle  renferme. 
Plâtre,  5  pieds. 

632.  Une  tête  d'Amour  en  marbre.  L'Amour  a  dérobé 

la  marotte  de  la  Folie. 


76  Sculpture. 

633.  L'Amour  guettant  le  moment  de  lancer  un  trait 

qu'il  cache. 

Plâtre  de  grandeur  naturelle. 

634.  Tête  d'enfant  eh  marbre,  portrait. 

635.  Une  jeune  fille  qui  veut  attraper  des  mouches. 

Petitot,  rue  du  Roule,  n"  117. 

636.  L'Amour  vainqueur,  figure  en  marbre,  18  pouces 

de  proportion. 

637.  Deux  grouppes,  terre  cuite.  Vénus    et   l'Amour. 

Mercure  qui  endort  Argus. 

638.  Deux  bustes,  portraits.  Plâtres. 

.„      (    Modèle  de  pendule. 

639-  1    n       •  1         - 

(   Dessms  sous  le  même  n°. 

640.  La    France    reçoit    la    paix    des    mains    de   la 

victoire. 

641.  L'éducation  et  les  récîompenses  nationales. 

Ramey  (Claude),  élève  de  Gois,  rue  de  Beaune, 
F.  S.  Germain,  n°  625. 

642.  L'Amour    nouvellement  éclos   :    terre   cuite;    18 

pouces  de  proportion. 

643.  Un  portrait  :  médaillon  en  plâtre. 

645.  Sapho  appuyée  sur  sa    Lyre,   tenant   une   lettre 
adressée  à  Phaon.  Terre  cuite  28  pouces. 


Roland  (Philippe),  élève  de  Pajou. 

646.  Une  pendule,  modèle  en  plâtre  pour  être  exécuté 

en  bronze. 

647.  Sujet  analogue  au  tems  et  aux  heures. 

648.  Jeux  de  Bacchantes,  terres  cuites  sous  le  même 

numéro. 


ARCHITECTURE. 


Les  cit.  Attiret  (M.-L.),  rue  de  l'Echiquier,  n°  i3, 

et  Lahure  (J.-B.), 

Rue  Honoré,  au  coin  de  celle  des  Poulies. 

700.  Plans,  coupes  et  élévations,  esquisse  d'un  Palais 

pour    le  Gouvernement    Français,   suivant    la 

constitution  de  l'an  3°  (1795,  v.  st.). 


Baltard  (L.-P.),  rue  de  l'Université. 

701.  Elévation  géométrale,  avec  le  plan  et  la  coupe  d'un 

projet  de  salle  d'assemblée  pour  le  Conseil  des 
Cinq-Cents. 

702.  Vue  perspective  et  coloriée  d'un  monument  public, 

destiné  à  recevoir  et  à  conserver  les  tables  des 
lois  républicaines,  ainsi  que  les  modèles  des 
poids,  des  mesures  et  des  monnaies  tant  an- 
ciennes que  modernes. 

703.  Sur  une  feuille,    en   esquisses,    trois   projets   de 

ville  dans  différentes  situations,  une  élévation 
générale  du  plan  principal  et  deux  monumens 
d'utilité  publique. 

Cette  feuille  est  dédiée  aux  malheureux  ha- 
bitans  des  contrées  de  l'Ouest,  dont  les  habi- 
tations ont  été  dévastées  et  brûlées  pendant  la 
guerre. 

Brullée,  ingénieur  et  architecte. 
Hôtel  de  Tours,  rue  du  Paon,  n°  3. 

704.  Plan  du  canal   de   Paris  à  Dieppe,  Tréport,  St- 

Valéry,  etc. 
XXXIX  7* 


78  Architecture. 

Nota.  La  route  que  doit  tenir  ce  canal,  ses 
différentes  branches  et  tous  les  détails  relatifs 
à  ce  grand  projet,  sont  indiqués  sur  le  plan. 

705.  Projet  d'un  port   à   établir    près  St-Valéry   pour 

l'avantage   de   la    construction    des   vaisseaux, 
leur  sûreté,  etc. 

706.  Plan  d'une  place  à  former  sur  les  ruines   de  la 

Bastille. 

707.  Projet  d'un    pont   à   construire  devant  le  Musée 

d'histoire  naturelle. 

708.  Projet  d'embellissement  pour  l'intérieur  de  Paris. 

709.  Vue  perspective  de  l'entrée  de  Paris  au-delà  des 

Champs-Elisées. 

710.  F'rojet  d'un  moyen  de  détruire   les  écueils  de  la 

Seine,  augmenter  le  produit  de  la  machine  de 
Marly,  former  une  garre,  etc. 

711.  Plan  des  principaux  canaux   à  curer  dans  l'uni- 

versalité de  la  France,  rendre  une   libre  circu- 
lation à  la  navigation,  etc. 

712.  Deux  modèles  en  relief,  représentant  les   princi- 

paux ports  qui  seront  établis  sur  le  canal  dans 
Paris. 
7i3.  Modèle  d'un   monument  projette   sur  les  ruines 
de   la    Bastille.    Le    grouppe   est   du    citoyen 
Chardin,  les  trophées  du  cit.  Compereau. 


Dewailly  (Charles),  au  Louvre. 

714.  Deux  dessins  représentant  l'intérieur  de  la  salle 

des    assemblées    publiques    de    l'Institut    des 
sciences  et  arts. 

71 5.  Quatre  dessins  de  l'intérieur  des  salles  au-dessous 

de  la  gallerie  d'Apollon  au  Muséum  :  ces  salles 


Architecture.  79 

étant  destinées  à  la  sculpture,  chacune  d'elles 
porterait  le  nom  de  la  figure  principale  qui  en 
occuperait  le  centre. 

716.  Trois  dessins,  dont  l'un  représente   la   grotte  de 

Mastreicht,  pratiquée  sous  le  fort  St-Pierre. 
C'est  dans  cette  grotte  qu'on  a  trouvé  la 
fameuse  tête  de  Crocodile  qui  est  déposée  au 
Muséum  d'histoire  naturelle.  Un  autre  repré- 
sente la  vue  des  7  montagnes  sur  le  bord  du 
Rhin.  Le  3*,  la  forteresse  qui  est  en  face  de 
Coblentz. 

717.  Six  dessins  dont  4  projets  pour   la   réunion  des 

îles  Saint-Louis  et  Louvier  et  l'établissement 
d'une  garre;  les  deux  autres  projets  sont 
pour  un  palais  national,  l'un  pour  l'achèvement 
de  la  cour  du  Muséum,  et  l'autre  pour  la  place 
de  la  Concorde. 


Oudinet  (G.),  élève  de  feu  Souflot  et  de  Carpentier, 
rue  Miroménil,  n"  1191. 

718.  Projet  de  prison  de  police  correctionelle. 

Topin  (Silvestre),  élève  du  citoyen  Delanoi,  rue  de 
la  Vieille-Estrapade,  n°  1007. 

719.  Plans,   coupe   et  élévation   d'une  école   centrale 

projetée  pour  Paris. 

G/jjj-e  (André),  rue  de  Thionville,  n"  16. 

720.  Réunion  des  deux  colonnades  de  la  place  de  la 

Révolution  par  un  arc  de  triomphe. 

Colonne  à  ériger  dans  cette  place,  en  l'hon- 
neur des  victoires  républicaines. 

Esquisse  perspective. 


GRAVURE 


Audouin  (Pierre),  Fb.  du  Temple,  rue  de  Carême- 
Prenant,  n"  19. 
800.  Trois  cadres  sous  le  même  numéro. 

Le  premier  contenant  :  Portraits  de  Salvator- 
Rosa,  de  Lafontaine,  et  une  estampe  d'après 
Terburg,  fesant  partie  de  la  collection  du 
Muséum . 

Le  second,  Apollon  couronnant  la  Vérité, 
d'après  Laudon. 

Le  troisième ,  une  tête  de  Junius  BrutuSj 
appartenant  à  l'Auteur. 


Bernard  (Denis-Alexandre),  rue  Honoré,  n°  85. 
801.  Cadre  qui  renferme,  sous  verre,  une  pièce  d'écri- 
ture faite  à  la  main  dont  voici  le  texte  : 

Tableaux  du  commerce  passif  ou  d'impor- 
tation, et  du  commerce  actif  ou  d'exportation 
de  la  nation  Française,  en  17 16  et  1787,  avec 
chacune  des  principales  puissances  ou  contrées 
de  l'Europe,  leurs  possessions  lointaines,  et  y 
compris  l'empire  Ottoman,  les  nations  Barba- 
resques  et  les  Anglo-Américains. 


Bouillon  (Pierre),  élève  de  Monsiaux. 

Dessins. 
802.  D'après    la    Cananéenne,    peinte    par    Drouais; 


Gravure.  Si 

d'après    Gauffier,    destinés    tous  deux    à    être 
graves. 


Chrétien  et  Fouquet,  cour  St-Honoré,  maison  de 
Gouzi,  libraire. 
8o3.  Deux   cadres    contenant    des    Portraits    faits   au 
physionotrace. 


Crussaire  (F.-J.),  rue  de  Condé,  près  le  Luxembourg. 

804.  Tableaux  sous  verre  et  faits  à  la  plume,  sous  le 

même  numéro. 

Un  cahos.  La  lumière  dans  les  ténèbres. 

805.  Quatre  sujets  détachés,  dans  un  cadre.  Une  soli- 

tude. L'esprit  de  Dieu  sur  les  eaux.  Dieu  créant 
les  astres.   Une  méditation. 

Tableaux  qui  n'appartiennent  plus  à  l'Auteur. 

806.  La  Nature,   ou  Dieu    visible.    Un   tombeau.    Un 

tems  de  neige. 


Darcis  (Louis),  dessinateur  et  graveur, 
Rue  Montmartre,   n°'   iio  et  98,  au  coin  de  celle  des 

Victoires. 
807.  Marius  à  Minturne,  gravé  d'après  le  tableau  peint 
à  Rome,  par  Drouais  fils,   que  les  Arts  ont  eu 
trop  tôt  à  regretter. 

On    peut    se    procurer    cette    gravure    chez 
l'Auteur. 


Z)e«on  (Vivant) ,  rue  J.-J.  Rousseau,   maison  Bullion, 

n"  392. 
808.  Un  jeune  taureau,  une  vache,   deux   moutons  et 
un  pâtre,  d'après  P.  Potter. 


b-i  Gravure. 

Largeur,  li  pieds  8  pouces;  hauteur,  2  pieds 
6  lignes. 

809.  Paysage  :   un    soir  et    divers   animaux,    d'après 

Adrien  Wandelvelde. 

Mêmes  dimensions  que  la  précédente. 

810.  Une  nativité,  d'après  Annibal  Carrache. 

Lsrgeur,  i  pied  7   p.  6  1.;  hauteur,   2    pieds 
6  lignes. 

Ces  gravures  appartiennent  à  l'Auteur. 


Desbuissons  (Hypolite),  rue  Tiquetonne,  n°  gg. 
811.  Un    cadre    contenant    des    Portraits    et    autres 
sujets,  en  cheveux. 


Dumarest  (Rambert),  quai  de  l'Ecole,  n°  14. 
811  bis.  Un  cadre  contenant  un  modèle  de  médaille  et 
son   revers,   pour   les    premiers  prix  de  pein- 
ture. 


Dutertre,  rue  de  Colbert,  n"  182. 
Dessins    faits    d'après    les     peintures    à    fresque    de 
Raphaël,     dans     les    chambres    du    Vatican, 
tableaux  connus  sous  les  noms  suivans  : 

812.  L'école  d'Athènes. 

81 3.  La  dispute  du  S.  Sacrement. 

814.  Héliodore  chassé  du  temple. 

81 5.  Le  Miracle  de  la  messe. 

816.  La  Prison  de  Saint-Pierre. 

Autres  Dessins. 
Si  7.  La  Transfiguration,  d'après  le  tableau  de  Raphaël, 
peint  sur  bois,  qui  est  à  Saint-Pierre-du-Mont, 
à  Rome. 


Gravure.  83 

8i8.  La  Vierge   au   sac,   d'après  la  peinture  à  fresque 
par  André-del-Sarte,  à  Florence. 

819.  La    Vierge    à    la    chaise,    peint    sur    bois,   par 

Raphaël,  tableau  qui  est  dans  le  palais  Pitti ,  à 
Florence. 

820.  Le  Père  éternel,  dessin  de  même   grandeur    que 

le  tableau  peint  sur  bois,  par  Raphaël,  à 
Florence. 

821.  La    danse    des   Amours,    d'après    l'Albane.    Ce 

tableau,  peint  sur  cuivre,  est  dans  le  palais  du 
sénateur  Quarente  Sampierri,  à  Bologne. 

822.  Sainte-Cécile,  d'après  Raphaël.  Ce  tableau,  peint 

sur  bois,  est  dans  l'église  de  Saint-Jean-du- 
Mont,  à  Bologne. 

823.  La  Cène  du  Christ  avec  ses  apôtres,   peint  par 

Léonard  de  Vinci,  avec  une  composition  parti- 
culière à  ce  peintre,  sur  le  mur,  dans  le  couvent 
des  Dominicains,  à  Milan. 

Nota.    Tous    ces    dessins    appartiennent    à 
l'Auteur. 


Duval  (Louis-H.-P.),  élève  de  Delaunay  le  jeune. 
Grande  place  du  Panthéon,  n°  5. 
823  bis.  Un  cadre  renfermant  six  sujets  gravés  d'après 
Moette,  Gérard,  Wicard. 


Duvivier  (Bernard),  natif  de  Bruges,  élève  de  Suvée, 

Rue  de  Colbert.  n"  182. 

Dessins. 

824.  Quatre  têtes,  d'après  Raphaël,  représentant  l'.ls- 

tronomie,  la  Justice,  la  Poésie,  la  Théologie. 


84  Gravure. 

S25.  Une  tête  d'après   Raphaël,   représentant  Sainte- 
Cécile,  du  tableau  du  même  nom. 

826.  Deux  Muses  grouppées,  d'après  Raphaël. 

827.  Dessin  lavé  à  l'encre  de  la  Chine,  représentant  le 

Père    éternel    avec    les    symboles   des    quatre 
Evangélistes. 

828.  Deux  enfans,  d'après  Raphaël;  dessin   au  bistre, 

avec  un  paysage  ajouté  par  le  citoyen  Duvivier. 

829.  Une  Magdelaine,   d'après   le  Corrége;   dessin  au 

bistre,  orné  d'un  paysage  du  citoyen  Duvivier. 

830.  Une  tête  de  Christ  aux  deux  crayons,  prise  de  la 

Cène  par  Léonard  de  Vinci. 

83 1.  Plusieurs  dessins  du   citoyen   Duvivier,   sous  le 

même  numéro. 
Tous  ces  dessins  appartiennent  à  l'Auteur. 


Guyot  (Laurens),  rue  de  la  Monnaie,  n°  21. 
Gravures  en  couleur. 

832.  Vue  d'une  gallerie  antique,  d'après  Robert. 

833.  La  Sainte  Famille,  d'après  Rembrant. 

834.  Intérieur  de  jardin.   Translation   de    Voltaire   au 

Panthéon.    Cadre   contenant    différens    sujets, 
tous  sous  le  même  numéro. 


Un  Inconnu,  rue  St-Thomas  du  Louvre,  n"  222. 
835.  Trois  cadres  sous  le  même  numéro,  contenant 
des   dessins   à    l'encre    de    la    Chine,    d'après 
Rembrant  et  Raphaël,  et  des  portraits. 


Marais  (Henry),   rue  Saint-Dominique,  n»  739. 
836.  L'Apothéose  de  Racine,  frontispice  pour  l'édition 
que  prépare  le  citoyen  Didot. 


Gravure.  85 

837.  Les   Parques,   d'après   Michel-Ange,   et   d'autres 
gravures  sous  le  même  numéro. 


La  Citoyenne  Métqyen,  institutrice  de  broderie  à 
l'Institution  des  Sourds  et  Muets. 

838.  Ouvrages  en    bi'oderie   :    deux    pendans    ovales, 
sous  le  même  n°. 

Un  Geai  et  un  Faisan  de  la  Chine. 


Miger  (C.-S.-C),  élève  de  feu  Cochin  fils,  rue  de 

la  Bucherie,  n"  5. 

Gravures. 

839.  Tancrède  pansé  par  Herminie,   et  son    pendant, 

d'après  J.  Môle. 

840.  Junon  empruntant  la  ceinture  de  Vénus,  d'après 

Regnault. 

841.  La  translation  de  Voltaire  au  Panthéon,  d'après 

L.  Lagrenée. 

842.  Quatre  sujets  destinés  pour  le  voyage  pittoresque 

de  la  Syrie,  la  Phénicie,  etc.,  par  Cassas. 

843.  Quatre  Portraits  d'après  David  et  Laneuvilie. 


Person  (P.-C),  membre  du  Lycée  des  Arts  et  de  la 

ci-devant  Société  d'Agriculture, 

Rue  des  Maçons,  n"  Sgg. 

843  bis.  Trois  Modèles  en  buis,  exécutés  par  l'Auteur, 
sous  le  même  numéro. 

Moulin  qui  se  meut  moyennant  un  levier 
mécanique,  sans  interruption.  Echelle  de  4  lig. 
pour  pied. 

Machine  simple  avec  laquelle  un  homme  fait 


86  Gravure. 

agir  deux  fortes  manivelles  de  forge,  ainsi  que 
le  soufflet.  Même  échelle. 

Moulin  qui  joint  aux  opérations  de  moudre 
et  blutter,  celles  de  battre,  vanner,  cribler, 
retourner  les  javelles ,  monter  et  descendre  les 
sacs.  Echelle  de  3  lig.  pour  pied. 


Ponce  (Nicolas),  élève  de  feu  Delaunay,  rue  du 
Fb.  St-Jacques,  n"  234. 

844.  Un    cadre    contenant    les    portraits    de   Bufl'on, 

Deshoulières,  le  Poussin,  Lesueur,  les  Mansard 
et  Girardon,  avec  des  notices  sur  la  vie  de  ces 
personnages  célèbres. 

Ces  estampes  font  partie  de  la  collection  des 
illustres  Français,  du  même  Auteur,  et  sont 
gravées  d'après  le  dessin  de  Marillier. 

845.  Un   cadre   contenant  cinq   vignettes    d'après   les 

dessins  des  citoyens  Cochin,  Regnault,  Monsiau, 
Moreau    et    Marillier,    destinées    à    orner   les 
œuvres   de  Virgile,   de  Rousseau,  de  Montes- 
quieu et  de  Deshoulières. 
Ces  objets  appartiennent  à  l'auteur. 


Ruotte,  élève  de  N.  Lemire  et  de  F.  Bartolozzi. 

846.  Les  mariages  Samnites,  d'après  le  dessin  de  Boi- 

zot.  Estampe  de  18  pouces  sur  14. 

847.  La  Leçon  inutile,  d'après  le  dessin  de  Vancorp. 

848.  Trois  sujets  de  Paul  et  Virginie,  d'après  Vallin. 


Gravure.  87 

Tardieu  (Alexandre),  élève  de  Wille  père,  rue  de 
l'Arbre-Sec,  n»  247. 

849.  Un  cadre  renfermant  les  Portraits, 

De    l'Ambassadeur    d'Hollande,    d'après    le 
tableau  de  David. 
De  Montesquieu,  d'après  Chaudet. 
De  Franklin,  d'après  Duplessis. 
Un  Paysage,  d'après  Van-Welde,  etc. 


Viglianis  (Jean),  élève  de  Pillement,  à  Melun. 
85o.  Dessin.  'Vue  d'Italie. 


ADDITIONS, 


PEINTURE  ET  DESSINS. 

Belloni  (François),  rue  Helvétius,  n°  622. 

85 1.  Un    cadre    renfermant    divers  ouvrages  de  mo- 
saïque. 

Not.i.  Cet  art  si  utilement  cultivé  en  Italie,  a 
besoin  d'être  encouragé  en  France. 


Bernard  (Joseph),  nouveau  passage  du  Cloître 
St-Honoré,  n°  i. 

832.  Huit  têtes  en  traits  de  plume,  représentant  : 
Voltaire.  J.-J.  Rousseau.  L'Ingénue.  Le  premier 
symptôme  de  la  fièvre  d'amour.  Violent  accès 
de  cette  fièvre.  Les  suites  inévitables.  La  Jalou- 
sie. Guérison  de  la  fièvre  d'amour. 
Ces  Dessins  appartiennent  à  l'Auteur. 


Bidault  (Joseph),  rue  J.-J.  Rousseau,  maison  Bullion. 
853.  Un  tableau  représentant  le  petit   Œdipe  détaché 
par  les  Bergers. 
Plusieurs  Paysages  sous  le  même  n°. 


Bilcoq  (Louis),  rue  du  Chaume,  au  Marais,  n°  7. 
854.  Portrait  d'un  jeune  homme  dans  un  cabinet.  Une 
tête  de  vieillard.  Une  tête  de  vieille  femme. 


Additions.  89 

Ces  trois   tableaux,    sous   le  même  n°,   sont 
tirés  du  cabinet  du  citoyen  Faupe. 

855.  L'inte'rieur  d'une  écurie,  figures  et  animaux. 

856.  Autre  intérieur  :  villageois,  scène  familière. 


Bourgeois,  au  Louvre,  escalier  du  Télégraphe. 

857.  Tableau  dans  le  style  grec. 

858.  Autre  tableau.  Vue  d'Italie. 


Moreau  (Jean,  M.)  au  Louvre. 

859.  Un   cadre   renfermant  dix  dessins  des  actes  des 

Apôtres. 

860.  Un    idem,    renfermant    six    dessins   du   voyage 

d'Anacharsis. 

861.  Un    cadre  renfermant   quatre    dessins,    deux  de 

l'Iliade,  et  deux  de  Juvénal. 

862.  Deux  dessins  de  la  vie   de   Phocion,  et  deux  de 

celle  de  Marc-Aurelle,  sous  le  même  n°. 


Moulinier  (Jacques),  élève  de  Clerisseau  et  de  Hue, 

au  ci-devant  hôtel  de  Penthièvre,  près  la  place 

des  Victoires. 

863.  Tableau,  paysage  composé. 

864.  Deux  pendants  :   l'un    vue  du    lac   de   Celanno; 

l'autre  vue  des  Cascades  de  l'Isola  di  Sora  et  de 
la  maison  de  plaisance  de  Cicéron. 

865.  Deux  idem,  l'un  représentant  la  cascade  de  San- 

Cosimato,  et  l'autre  le  lac  Borghèse,  à  Rome. 

866.  Un  tableau,  paysage  composé. 

867.  Un  tableau  représentant  les  cascatelles  de  Tivoli. 


Qo  Additions. 

Voinier  (Antoine),  rue  des  Quatre-Fils,  n"  26. 
Dessin  à  l'aquarelle. 

868.  Vue  de  l'isle  et  du  temple  de  l'Amitié. 


Grobon  (M.),  rue  de  Thionvillc,  n°  1744. 

869.  Tableau  de  genre  flamand. 

870.  Portrait  d'un  jeune  homme. 

871.  Paysage. 

Ces  tableau.x  apj^artiennent  à  l'Auteur. 


FIN. 


Xogent-le-Rotrou,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


EXPOSITION 

DE    1798 


XL 


COLLECTION 


LIVRETS 


ufefi 


ANCIENNES  EXPOSITIONS 

DEPUIS    1673    jusqu'en    1800 

EXPOSITION  DE   1798 


'^IB^^tfO^ 


PARIS 

LIEPMANNSSOHN,    ÉDITEUR 

II,  rue  des  Saints-Pères 

SEPTEMBRE    iHj l 


NOMBRE   DU   TIRAGE 

DU   LIVRET  DE    I798. 

375  exemplaires  sur  papier  vergé. 
25  —  sur  papier  de  Hollande. 

10  —  sur  chine. 


Ce  livret  est  vendu  seul  4  fr. 


NOTICE  BIBLIOGRAPHIQUE. 


Livret  : 

DEUX  éditions  :  la  première  de  96  p.  01*726  n"';  la 
deuxième  de  100  p.  et  901  WK  L'addition,  qui 
se  compose  d'un  Supplément  de  4  pages,  ne  com- 
mence qu'à  la  p.  97  et  le  bas  de  la  p.  96  est  resté 
vide.  Enfin  sur  la  i"=  éd.  le  titre  porte  «  au  Muséum 
central  des  Arts  »  et  «  le  prix  est  de  i5  sols  »,  tandis 
que  la  2^  dit  :  «  au  Musée  central  des  Arts  »  et  «  le 
prix  est  de  75  centimes.  »  On  remarquera  que,  dans 
le  Supplément  comme  dans  le  Livret  lui-même,  chaque 
division  commence  avec  la  centaine.  Ainsi  la  peinture 
finit  au  n°  428  et  la  sculpture  part  du  n"  5oi. 

Critiques  : 

Journal  de  Paris  .  17,  24  Thermidor  (sur  la  Psyché 
de  Gérard).  —  Le  Salon  fut  fermé  les  28  et  29  Fruc- 
tidor an  VII  pour  faire  quelques  changements  dans 
le  placement  des  tableaux.  —  6  Vend,  (article  de  Lan- 
don),  i5  Vendémiaire  an  VII  (ce  dernier  article  signé 
Reicrem,  lisez  :  Mercier). 

P.  Ch(aussard).  Examen  des  tableaux  du  Salon  de 
l'an  VI.  Dans  la  Décade  philosophique.  T.  IV,  p.  274- 
82,  335-47,  418)  465-75,  535-42. 

XL  I 


à 


EXPLICATION 

DES   OUVRAGES 

DE  PEINTURE  ET  DESSINS, 

SCULPTURE,L 
ARCHITECTURE   ET   GRAVURE, 

Exposés  au  Musée  central  des  Arts,  d'après  l'Arrêté 
du  Ministre  de  l'Intérieur,  le  i"  Thermido", 
an    VI  de   la  République  Française. 

Le  prix  de  ce  Livret  est  de  7  5  centimes. 
- — "^=>-i*-<=4 


A    PARIS, 

De    l'Imprimerie    des    Sciences    et    Arts, 
rue  Thérèse,  près  la  rue  Helvétius. 


An  VI  de  la  République. 


AVIS. 


Afin  de  prémunir  le  Public  contre  l'abus  qui  existe 
au-dehors  du  Muséum,  où  l'on  revend  ce  Livret  au- 
dessus  de  son  prix,  l'Administration  prévient  qu'elle 
ne  le  fait  débiter  que  dans  l'intérieur  du  Musée. 

Elle  annonce  aussi  que,  dans  la  même  intention, 
elle  a  établi  sur  le  pallier  du  grand  escalier,  près  la 
porte  du  Salon,  des  préposés  attachés  au  Musée,  aux- 
quels on  peut  avec  sûreté  confier  les  cannes,  sabres, 
manteaux,  parapluies,  qu'il  est  nécessaire  de  déposer 
avant  d'entrer. 


—   Q  — 


AVERTISSEMENT. 


Ce  Livret  contient  quatre  divisions  indiquées  en  titre, 
ainsi  qu'au  haut  des  pages,  par  l'un  de  ces  mots  : 
Peinture,  Sculpture,  Architecture,  Gravure. 

Les  dessins  sont  compris  dans  la  division  de  la 
peinture. 

Dans  chacune  des  quatre  divisions,  on  a  placé  par 
ordre  alphabétique  le  nom  des  artistes. 

Le  nom  cité  en  tête  de  la  notice  des  ouvrages  d'un 
artiste,  indiquant  asse:{  qu'ils  ont  été  faits  par  lui,  on 
s'est  abstenu  de  toute  autre  explication. 

S'il  existe  dans  ce  Livret  des  omissions  de  prénoms, 
de  demeure,  du  lieu  de  la  naissance  de  l'artiste,  du 
nom  de  son  maître,  ainsi  que  sur  la  propriété  de  l'ou- 
vrage, c'est  que  Vomission  existait  dans  la  notice 
envoyée. 

L'administration  du  Musée  se  voit  aussi  obligée  de 
renouveler  l'invitation  qu'elle  a  adressée  aux  artistes 
lors  de  la  dernière  exposition ,  d'indiquer  avec  préci- 
sion l'action  véritable  de  la  production  qu'ils  envoient, 
en  soulignant  dans  le  récit  historique,  le  passage  qui 
désigne  spécialement  cette  action  ou  ce  moment  de 
l'action.  On  doit  sentir  que  l'impression   de    l'article. 


précédant  pour  l'ordinaire  la  réception  au  Muséum, 
et  le  rédacteur  étant  souvent  obligé  d'élaguer  d'un 
long  récit  historique  ce  qui  n'est  pas  essentiel  au 
sujet,  il  faut  le  mettre  à  même  de  conserver  l'action 
vraie  et  positive. 

(Nota.)  Les  retards  trop  habituels  dans  l'envoi  des 
ouvrages  et  même  des  notices,  quoiqu'on  en  ait  pro- 
longé le  terme,  pourront  nécessiter  un  supplément; 
dans  ce  cas,  le  lecteur  observera  que  les  plus  hauts 
numéros  sont  ceux  qu'il  fav.t  chercher  dans  la  partie 
additionnelle  qui  se  trouve  à  la  fin  du  Livret. 


*i 


1 


EXPLICATION 

Des  Ouvrages  de  Peinture,  Sculpture,  Architedure, 
Gravure,  Dessins,  Modèles,  etc.,  exposés  dans  le 
Salon  du  Musée  central  des  Arts,  le  i"  Ther- 
midor an  VI  de  la  République. 


PEINT  URE 


Ansiaux  (J.),  né  à  Liège,  élève  de  Vincent, 

rue  de  la  Monnaie,  n»   i5. 

I.  Portrait  de  femme,  peint  en  pied. 

(    Portrait  d'homme.     )     . 
~-\    r^         .     ,    ^  Jpemts  en  bustes. 

(    Portrait  de  femme.    ) 


Aubry  (Louis),  né  à  Paris,  élève  de  Vincent, 
rue  de  la  Vrillière,  n"  6. 
3.  Un  cadre  renfermant  plusieurs   portraits  en   mi- 
niature. 


.Augustin  (.I.-B.),  né  à  Saint-Dizier,  département 

des  Vosges, 

Place  des  Victoires,  n°  i5. 

Dessins. 

4.   Deux  portraits,  faisant  pendants  :  celui  de  Swagers, 

peintre,  et  de  son  épouse. 


12  Peinture. 

Citoyenne  Au^ou  (femme),  née  Desmarquêts,  élève 

de  Regnault, 

rue  d'Anjou,  au  Marais,  n°  ii. 

Tableaux. 

5.  L'incertitude,  ou  que  ferai-je  ? 

Une  jeune  fille  trouve,  en  entrant  dans  sa 
chambre,  un  bouquet  et  une  lettre  à  son 
adresse;  reconnaissant  l'écriture  de  son  amant, 
elle  combat  entre  l'amour  et  le  devoir. 

6.  La  Prudence  éloignant  l'Amour. 

L'Amour  s'est  glissé  auprès  de  l'Innocence,  il 
est  parvenu  à  l'intéresser;  mais  la  Prudence 
l'oblige  à  s'éloigner. 

7.  Un  portrait  de  femme. 


Bajetti  (el  signor) ,  Architecte  et  Dessinateur, 
demeurant  à  Turin. 

Ouvrages  présentés  au    nom   de   l'Auteur,   par 
le  Citoyen  Barthélemi,  Peintre,  demeurant  au 
Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Dessins. 
8.  Aquarelle    représentant   une    vaste   campagne   au 

coucher  du  Soleil, 
g.  Ruines. 

10.  Campagne  des   environs   de    Turin,  vue   après  la 

pluie. 

11.  Vue  du  Lac  du  Mont-Cenis,  prise   du   côté  de  la 

France. 

12.  Forêt  dévastée  par  un  ouragan. 
i3.  Campagne  couverte  de  neige. 

14.  Une  ville,  vue  par  un  temps  de  brouillard. 


Peinture.  i3 

Baltard   (Louis-Pierre),    né   à    Paris, 
rue  Dominique,  n°  aSg. 

Dessins,  Paysages. 
i5.  Vue  des  montagnes  et  des   vallées  de  l'Isère,  près 

Montmélian. 
i6.  Vue  de  l'arc  antique  de  Suze,  près  Turin. 

17.  Vue  des  Cascatelles  de  Tivoli,  près  Rome. 

18.  Vue  d'une  côte  maritime.  Aquarelle. 

19.  Paysage,  au  soleil  couchant,  tiré  de  l'optique  du 

G.  Charles. 


Baraban^  place  Maubert,  derrière  le  corps-de-garde. 

2C.  Des  oiseaux  peints  sur  porcelaine  pour  la  manu- 
facture de  Dihl  et  Guerhard,  dite  d'Angou- 
lême, 

rue  du  Temple,  près  le  Boulevard. 


Barbier  (Luc),  de  Nîmes,  élève  de  David. 
Tableaux. 

21.  Un  portrait  de  famille  du  G.  G**'. 

22.  Otryade,  Spartiate. 

Resté  seul  vainqueur  des  Argiens,  le  corps 
déchiré  de  blessures,  composant  encore  de  ses 
débiles  mains  une  espèce  de  trophée  des  débris 
qu'il  trouve  auprès  de  lui,  écrivait  avec  son 
sang,  le  mot  Victoire  sur  son  bouclier. 


Baudiot  (fils),  né  à  Nancy,  élève  d'Isabey, 
rue  ci-devant  Royale,  n»  17,  Chaussée  d'Antin. 

23.  Quatre  portraits  sous  le  même  numéro. 
XL  2 


14  Peinture. 

Bajin,  rue  des  Prêtres,  n"  g. 

24.  Dessin  repre'sentant  le  repentir  d'Adam  et  d'Eve. 

25.  Portraits  d'une  femme  et  de  son  enfant. 


Belin  (Claude-Alexandre),  né  à  Paris,  élève  de  Vien, 

rue  des  Petits  Carreaux,  n"  202. 
26.  Un  cadre  contenant  des  portraits  en  miniature. 


Berjon,  de  la  Commune  de  Vaize,  près  Lyon, 
Place  des  Victoires,  no  i5. 

27.  Un  Tableau  de  Fruits. 


Barthélémy  (Jean-Simon),  né  à  Laon,  département 

de  l'Aisne, 

au  Palais  national  des  Sci'ences  et  des  Arts. 

28.  Le  portrait  en  buste  du  Cit.  Chéron,  Artiste  du 
théâtre  des  Arts ,  représenté  en  habit  de 
Consul,  costume  de  son  rôle  dans  l'opéra  de 
Fabius. 


Bertin  (Jean-Victor),  né  à  Paris,  élève  de 

Valenciennes.- 

rue  Montmartre,  n»  253. 

Tableaux,  Paysages. 

29.  Soleil  couchant. 

Site    montagneux,   animaux,  jeux  de  Pâtres 
auprès  d'une  fontaine. 

30,  Soleil  levant. 

Site  de  la  Grèce.  Des  jeunes  gens   s'exercent 
à  la  course  auprès  d'un  vieux  temple. 


Peinture.  i5 

3i.  Le  milieu  du  jour. 

Site  de  l'Italie.  Ancien  monument,  baigneurs. 
Sur  le  devant  un  homme  tue  un  serpent. 

32.  Deux  paysages,  forme  ronde,  bordures  quarrées, 

même  numéro. 

Berton  (Charles),  rue  J.-J.  Rousseau,  maison 
Bullion. 

33.  Deux  portraits  sous  le  même  numéro. 


Bidault  (L),  rue  J.-J.  Rousseau,  maison  Bullion. 

34.  Grand  Paysage. 

La  figure  sur  le  devant  représente  Orphée. 
Ce  tableau  est  un  prix  d'encouragement. 

35.  Paysage   peint   d'après   nature    aux    environs   de 

Montmorency. 

36.  Paysage  d'après  des  études  faites  à  Civita-Castel- 

lano,  près  de  Rome. 


Bodouin,  né  à  Douai  ,  dép.  du  Nord  ,  élève  de  David. 
Dessins. 

37.  L'Amour  ayant  cassé  la  corde  de  son  arc,  réfléchit 

tristement  sur  cet  accident. 

38.  Narcis,    revenant  de   la  chasse,  se  mire  dans  un 

ruisseau  qui  lui  réfléchit  ses  traits,  dont  il  de- 
vient amoureux. 


Boilly  (Louis-Léopold),  né  à  la  Bassée ,  dép. 

du  Nord. 

rue  du  Ponceau,  n°  43. 

Tableaux. 

39.  Réunion  d'Artistes  dans  l'atelier  d'Isabey. 


i6  Peinture. 

40.  Portrait  d'une  femme    assise   touchant   du   glace- 

corde. 

41.  Portrait  du  Cit.    Elleviou,    Artiste  du   théâtre  de 

l'Opéra-Comique  national,  représenté  dans  le 
costume  de  son  rôle  dans  la  jolie  pièce  du 
Prisonnier. 

42.  Dessin  représentant  une  femme  assise,  tenant  un 

livre  :  fond  de  Paysage. 


Bonnemaison  (Teriol),  rue  des  Pères,  n°  14. 

43.  Un  Ecolier  étudiant  sa  leçon. 

44.  L'Auteur,  peint  par  lui-même. 


Bonneval  (André),  né  à  Saint-Myon,  près  Riom, 
élève  de  Vandael, 
Rue  BufFaut,  au  coin  de  celle  Coquenard. 
45.  Un  tableau  de  tleurs. 

Il  appartient  à  l'auteur. 


Boquet  (Pierre-Jean),    né   à  Paris,  élève   de  Leprince. 

Chez  le  C.  Schall,  Peintre,  au  Palais  national 

des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux,  Paysages. 

46.  Un    Conducteur   de    bestiaux    s'entretenant    avec 

deux  femmes. 

47.  Terrain  montueux  entouré   de   bois.    Une  voiture 

sur  le  second  plan  :  des  figures  sur  le  devant. 

48.  Chevreaux  paissans  dans  une  île  :  diverses  figures 

passant  l'eau  à  gué.  Blanchisseuses,  etc. 
4g.  Un  Joueur  de  flûte,  des  Pasteurs  qui  Técoutent. 
5o.  Plusieurs  figures,  dont  deux  isolées. 


Peinture.  17 

Boniet,  rue  de  Sorbonne,  en  face  du  passage  Benoît. 

5i.  Un  cadre  renfermant  cinq  miniatures,  sujets  dif- 
férents, dont  une  Vierge  avec  son  fils,  ovale, 
appartenant  à  l'auteur. 

52.  Un  dessin  à  l'encre  de  la  Chine,  représentant 
Anacréon  servi  à  table  par  Lycoris.  Sujet  pris 
d'un  poëme. 


Bosset  (Jean-Frédéric),  rue  Neuve-Roch,  n°  140. 
53.  Un  cadre  contenant  des  pcrtraits  peints  en  émail. 


Bosio,  rue  de  la  Révolution,  n°  688. 

54.  Tableau  représentant  l'Amour  qui  enlève  l'objet 
qu'il  aime.  Derrière  eux  on  aperçoit  un 
Gupidon  tenant  les  rênes  de  la  Frivolité. 


Bouché  (L.-A.-G.),  né  à  Paris,  élève  de  David, 
faubourg  Montmartre,  à  la  Boule-Rouge. 

55.  Le  portrait  de   la  citoyenne  Saint-Aubin,  dans  le 

le  rôle  de  Lisbeth. 

Le  moment  est  celui  où  elle  dit  à  Gesner,  en 
lui  parlant  de  son  père  :  Ah  !  ce  que  j'avais  à 
lui  apprendre  était  si  difficile  ! 

56.  Etude  de  vieillard.  Portraits  dessinés. 

57.  Le  G.  Dillon,   vérificateur-général   des    nouveaux 

poids  et  mesures. 

58.  Le    G.   Gessart,   inspecteur-général   des   ponts  et 

chaussées. 

59.  Le  G,  Perregot. 

60.  Deux  portraits  sous  le  même  numéro. 

XL  2* 


i8  Peinture. 

Citoyenne  Bouliard  (Marie-Genn.),   née  à  Paris,  élève 

de  Duplessis, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 
6i.    Une    femme    couverte    d'un    voile    noir,    demi- 
figure. 

62.  Une  femme  tenant  une  flûte,  demi-figure. 

63.  Les    enfans    du   C.    Vernet,    peintre,    se    tenant 

embrassés. 


Citoyenne  Bounieu  (Emilie),  élève  de  son  père, 
rue  de  Paradis,  au  coin  de  celle   du  Faubourg-Denis. 

64.  Deux    tableaux    peints   en    miniature,    renfermés 
dans  un  même  cadre. 
L'un  une  tête  d'étude,  appartenant  à  l'auteur. 
L'autre  un  portrait  de  femme. 


Bourgeois  (Constant),   né  à  Guiscard,   dép.   de  l'Oise, 
rue  de  l'Arbre-sec,  n"  25o. 

Dessins. 
65.  Deux  vues  d'Italie,  paysages,  même  numéro. 
Ils  appartiennent  à  l'auteur. 


Bouton,  né  à  Cadix,  élève  du  C.  Vincent. 

66.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 

67.  Portrait  d'une  jeune  personne,  peinte  en  Erigone. 

Erigone,  fille  d'Icarius,  fut  aimée  de  Bacchus, 
qui,  pour  la  séduire,  se  tranforme  en  grappe 
de  raisin. 


Peinture  19 

Bruti  (A.-N.),  né  à  Beauvais,  élève  de  Vincent, 
rue  de  Vendôme,  n"  2. 

68.  Tableau,  scène  de  prison. 

Une  jeune  personne  ayant  obtenu  la  liberté 
de  son  époux,  vient  accompagnée  de  leur  fille 
le  recevoir  dans  un  cloître  voisin  du  lieu  de  sa 
détention.  Une  voiture  les  attend  à  la  porte  de 
la  maison  d'arrêt. 


Citoyenne  Bruyère  (née  Lebarbier),  élève  de  son  père. 
Dessins. 

69.  Orphée  et  Glicère,  sous  le  même  numéro. 

70.  Deux  portraits,  idem. 


Camus  (Ponce),  né  à  Paris,  élève  de  David. 
71.  Trois  portraits,  dont  celui  de   l'auteur  et  celui  de 
son  père,  même  numéro. 


Citoyenne  Capet  (Marie-Gabrielle),   née  à  Lyon,  élève 
de  la  citoyenne  Labille  Guyard,  et  demeurant 
chez  elle, 
cour  du  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

72.  Un  cadre  renfermant  les  portraits  en  miniature 
de  la  citoyenne  Guyard,  peintre,  du  C.  Vincent, 
peintre,  de  la  citoyenne  F***,  du  C.  P***,  et 
autres  portraits. 


Ca^in  (J .-B. -Louis) ,  élève  de  Jollain, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts,  pavillon 

du  Nord. 

Tableaux. 

73.  Vue  d'un  port  de  mer  au  coucher  du  Soleil. 


\\ 


20  Peinture. 

74.  Paysage  avec  des  animaux. 

75.  Deux  dessins  à  l'encre  de  la  Chine;  Paysages,  sous 

le  même  numéro. 


Citoyenne  Chaceré  Baurepaire,  élève  d'Augustin , 
rue  Neuve-l'Egalité,  n»  SgS. 

76.  Un  cadre  contenant  :  tête  d'étude  d'un  vieillard, 
portraits ,  dont  celui  d'une  des  filles  de 
l'auteur. 


Chancourtois  (Louis),  de  Nantes,  dép.  de  la  Loire- 
Inférieure. 

Tableaux. 

77.  Paysage  représentant  la  fin  d'un  orage,  sur  le  bord 

d'un  lac. 

Nota.  Le  sujet  accessoire  des  figures  est  la 
dernière  scène  du  cinquième  acte  de  la  tragédie 
de  Guillaume  Tel),  par  Lemierre. 

78.  Paysage  avec  des  baigneuses. 


Citoyenne  Charpentier,  rue  du  théâtre  de  l'Odéon, 
faubourg  Germain. 

79.  Portrait  en  pied    du  C.  F***,  ex-représentant    du 

peuple  au  Conseil  des  Anciens. 

80.  Portrait  d'une  femme  et  de  son  enfant. 

81.  Portrait  d'une  femme  peintre. 

82.  Portrait  de  l'auteur,  ovale. 

83.  Un  portrait  d'homme. 


Peinture.  '. 

Chasselat  (Pierre),  né  à  Paris,  élève  de  Vien , 
rue  Jacob,  n°  3g. 

84.  Deux  dessins,  portraits,  sous  le  même  numéro. 

85.  Deux  autres  dessins,  sous  le  même  numéro. 


Chaudet  (Denis-Antoine),  né  à  Paris, 
au  Muséum. 

Tableau. 

86.  Enée  fuyant  avec  sa  famille. 

Dessin. 

87.  Les  honneurs  divins  rendus  à  Psyché. 

La  réputation  de  sa  beauté  était  si  grande, 
que  l'on  accourait  de  toutes  les  parties  de  la 
terre  pour  la  contempler.  On  abandonnait  les 
autels  de  Vénus  pour  suivre  Psyché.  Lors- 
qu'elle marchait  par  les  rues,  on  lui  présentait 
des  couronnes,  on  lui  offrait  des  prémices  :  la 
terre  se  trouvait  jonchée  de  fleurs  sous  ses  pas; 

on  se    prosternait,   on   l'adorait et  chacun, 

en  lui  rendant  hommage,  prenait  l'expression 
et  l'attitude  de  son  culte  habituel. 

Sujet  tiré  du  quatrième  Livre  de  l'Ane  d'or 
d'Apullée. 


Citoyenne  Chaudet  (Elisabeth),  née  Gabiou,  de  Paris. 
Tableaux. 

88.  Portrait  en  pied  d'une  femme  à  sa  toilette. 

iUne  tête  d'étude  et  deux  portraits ,  dont 
un  d'une  jeune  fille  dessinant,  sous  le  même 
numéro. 


22  Peinture. 

Chrétien,  rue  Honoré,  vis-à-vis  l'Oratoire,  n">  35. 

90.  Un  cadre  renfermant  des  portraits  au  Physiono- 
trace  ,  dessinés  par  Fouquet  ,  gravés  par 
Chrétien. 


Clavareau  (Auguste-François),   rue  des  Filles 
Saint-Thomas,  n°  71. 

91.  Dessin   allégorique,    lavé  à   l'encre   de   la   Chine. 
L'Amour,  le  Plaisir  et  le  Repentir. 


Collas  (Louis-Antoine),  né  à  Bordeaux,  élève 

de  Vincent, 

cul-de-sac  Taitbout,  n°  10. 

92.  Portrait  de  l'auteur,  fait  par  lui-même. 


Coste  (L.),  rue  Meslée,  n"  166. 

93.  Paysage,  etïet  de  neige. 

94.  Un  clair  de  lune. 

Ces  deux  objets,  peints  sur  porcelaine  pour  la 
manufacture  de  Dhil  et  Guerhard,  dite  d'An- 
goulême,  rue  du  Temple,  près  le  Boulevard. 


Citoyenne  Coster  (née  Vallayer),  aux  galeries 
du  Louvre, 

Tableaux. 
9b.  Des  fleurs  dans  un    vase  de   porcelaine   garni  de 
bronze. 

Ce  Tableau   est  destiné  à  faire  un  devant  de 
cheminée. 


Peinture.  23 

96.  Des   fleurs    dans    un    vase    de   cristal    avec    des 

fruits. 
Tableau  ovale,  peint  sur  cuivre. 

97.  Deux   tableaux  de   fleurs,    forme   ovale,  peints  à 

l'huile  sur  taffetas;  même  numéro. 

98.  Deux   ronds   formant  dessus  de  boîtes.   L'un  des 

fleurs  et  un  vase  de  bronze;    l'autre  des  attri- 
buts de  chasse  et  du  gibier. 
Peints  à  l'huile  sur  taffetas. 


Crepin  (Louis-Philippe),  né  à  Paris,  élève  de  Renaud, 
rue  de  l'Echiquier,  n°  i3. 

Tableau. 
99.  Vue   du    port  de    Brest,   prise  de   la  cale  de  la 
vieille  Intendance,   au  moment  de  l'embarque- 
ment du  général  Hoche. 

Ce  tableau  appartient  à  l'auteur,  qui  ayant, 
comme  réquisitionnaire,  servi  quatre  ans  dans 
la  marine,  à  Brest,  a  peint  d'après  nature. 


Dabos,  né  à  Toulouse,  élève  de  Vincent, 
rue  de  la  Loi,  vis-à-vis  celle  Villedot,  no  i256. 

Tableaux. 

100.  L'intérieur  d'un  cabaret. 

Un  soldat  autrichien  et  deux  femmes. 

10 1.  Un  enfant  sur  les  bras  de  sa  nourrice. 


Citoyenne  Davin  (Césarine-Henriette-Florc),  née 

Mirvault,  de  Paris,  élève  des  citoyens 

Suvéeet  Augustin, 

rue  du  Doyenné,  n"  304. 


24  Peinture. 

Portraits  en  miniature 
102.  De    la   Citoyenne  Sallantin,  épouse   de  l'artiste, 
musicien  du  théâtre  Feydeau. 
Tableaux  de  Famille. 
io3.  L'Amour  paternel. 
104.  La  Tendresse  maternelle. 

L'auteur  a  peint  dans  ces  tableaux  son  époux, 
elle  et  ses  enfans. 


Degault  fils,  à  la  Bibliothèque  nationale  de  l'Arsenal. 
io5.  Portrait  d'une  femme  soignant  sa  basse-cour. 


Delafontaine   (P.  Maxi.),  né  à  Paris,  élève  de  David, 
rue  de  la  Monnaie,  n»  8. 

106.  Une   scène  du    Déluge,    tirée  d'un    fragment  de 

Gesner. 

Un  amant  est  parvenu  à  sauver  son  amante 
sur  une  pointe  de  rocher;  mais  l'eau  gagne,  la 
mort  approche  de  tous  côtés.  L'amante  est 
évanouie,  et  l'amant  ne  s'occupe  que  de  son 
danger. 

107.  Un  portrait  d'homme  patinant. 

108.  Un  portrait  de  femme. 


Demachy,  au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

109.  Un  tableau,  représentant  une  partie  de  la  colon- 
nade du  Louvre,  avec  la  démolition  des  maisons 
du  cloître  St.  Germain. 


Demarne,  élève  de  Briard, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableaux, 
iio.  Marche  d'animaux. 


Peinture. 

III.  Scène  familière. 

I  )2.  Un  Maréchal. 

1 13.  Vue  des  côtes  de  Normandie. 

1x4.  Le  petit  Poucet  retrouvant  son  chemin. 


Desfosse^  (Charles),  rue  Notre-Dame-Nazareth,  n°  11 5. 
II 5.  Un  portrait  d'enfant,  peint  en  miniature,  sous  la 
figure  de  l'Amour. 


Deshays,  élève  de  Schmid,  rue  de  Rochechouard, 
n°  660. 
116.  Un  tableau,  paysage,   rochers,  fabriques,  marche 
d'animaux,  etc. 

11  appartient  à  l'auteur. 


Desoria  (Jean-Baptiste),  né  à  Paris,  élève  de 

Restout  fils, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableaux. 
117.  Achille  délivrant  Iphigénie,  au  moment  où  Cal- 
chas  allait  l'immoler. 
1x8.  Portrait  de  la  citoyenne  Pipelet. 
X19.  Portrait  du  C.  Martini. 

120.  Portrait    du  C.  Letourneur,   ex-membre  du   Di- 
rectoire, peint  en  l'an  IV. 


Desvosge  (Anatole),    né  à  Dijon,  élève  de  son  père 

et  de  David, 

rue  St-Jacques,  n»  334. 

Tableaux. 

X2I.  Harmonie,  fille  de  Trasibule. 

XL  3 


26  Peinture. 

Les  habitans  de  Syracuse,  soulevés  contre 
Trasibule  qui  voulait  se  faire  roi,  Tobligèreiit 
à  fuir,  et  déterminèrent  la  mort  de  tous  ceux 
de  sa  race.  Il  ne  restait  plus  que  sa  fille  Har- 
monie ;  on  découvrit  sa  retraite  :  mais  sa 
gouvernante  présenta  une  autre  fille  sous  les 
vêtemens  de  la  Princesse,  et  qui  eut  le  courage 
de  se  laisser  poignarder  sans  désabuser  ses 
assassins.  Harmonie ,  admirant  ce  sacrifice 
généreux,  ne  voulut  point  y  survivre;  et  rappe- 
lant les  meurtriers,  elle  se  fit  connaître  et  fut 
tuée  par  eux. 
122.  Un  portrait  de  femme. 


Devouge  (Benjamin),  élève  de  Regnauld, 
Cloître  Honoré. 

123.  Deux  dessins  représentant,  l'un  la  Mélancolie,  et 
l'autre  le  Ravissement. 


Doix  (F.  J.  A.),  né  à  Paris,  rue  d'Argenteuil,  n°  271. 

124.  Paysage,  soleil  levant. 

125.  Vue  prise  dans  le  Jura,  soleil  levant. 

126.  Intérieur.  L'atelier  d'un  peintre  qui  se  prépare  à 

dîner. 


DroUing,  né  à  Oberbergheim,  rue  Honoré,  n"  43. 

Tableaux. 
127.  Un   jeune  homme  et  une  jeune   femme,  aperçus 
par    une    fenêtre,   se   disposent  à   faire  de    la 
musique. 


Peinture.  •  27 

128.  Une  jeune  fille  à  une  fenêtre,  rinçant  un   pot  au 

lait. 

129.  L'éducation. 

i3o.  Le  retour  à  la  vertu. 
i3i.  Portrait. 


Dubois  (Frédéric),  rue  de  Grammont,  n"  549. 
i32.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Duchemin,  a  présenté  pour  le  G.  Robert  Pigeon, 

demeurant  à  Rome, 

rue  de  la  Harpe,  n»  471, 

i33.  Deux  dessins  à  la   mine  de  plomb,  représentant 
des  animaux. 


Ducreux  (Joseph),  maison  de  Nesie,  rue  de  Beaune. 

Tableaux  ovales. 
134.  Portrait  du  G.  Dupont  de  Nemours,   membre  de 

rinstitut. 
i35.  Portrait  du  G.  Dussaux,  membre  de  l'Institut. 
i36.  Portrait  du  général  Ernouf. 
137.  Etude  d'après  l'auteur. 


Gitoyenne  Ducreux  (Rose),  chez  son  père, 
maison  de  Nesle,  rue  de  Baune. 

Tableaux. 
i38.  Portrait  de  la  citoyenne  Méhul. 
139.  Etude  d'après  une  jeune  personne. 


28  Peinture. 

Dumont  (François),  élève  de  Girardct, 
aux  Galeries  du  Muse'um. 

140.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 

141.  Unautre  cadre  contenant  un  tableau  représentant 

la  France  libre. 

La  France  libre  a  vaincu  les  Puissances 
coalisées,  elle  se  repose  au  milieu  de  ses 
trophées,  préférant  la  paix  à  la  victoire. 


Dumont  (Laurent) ,  né  à  Lunéville,  dép.  de  la 

Meurthe. 

rue  Guénégaud,  n°  22. 

Tableaux. 
Deux  portraits  dans  leurs  bordures  ovales. 


{ Deux  port 
142.    s 

(  Une  miniature. 


Dunouy  (Al.-Hy.),  né  à  Paris,  élève  de  Briard, 
rue  du  Faubourg-Denis,  n"  55. 

Tableaux. 

143.  Le  danger  imprévu. 

Une  mère  et  son  enfant  endormis,  sont 
menacés  d'un  serpent,  et  secourus  par  une 
autre  mère. 

144.  Paris  abandonnant   la   nymphe  Œnone  dans  la 

vallée  du  mont  Ida. 

145.  Vue  du  Rhône,    prise  de   la  Croix-Rousse,  fau- 

bourg de  Lyon  :  on  aperçoit  les  montagnes  de 
Savoye  et  le  Mont-Blanc. 

146.  Vue  du  village   de   la  Grotte,    sur   la   route   de 

Naples  à  Pestum. 


Peinture.  ig 

147.  Vue  de  Savoie,  près  St-Michel,  en  Maurienne. 

148.  Vue  de  San  Scholastico,  près  Subbiaco  en  Italie. 

149.  Plusieurs  dessins  sous  le  même  numéro. 


Duperreux  (A.-L.-R.),  né  à  Paris, 
rue  du  Mont-Blanc. 
1 5o.  Paysage  représentant  une  chasse  de  Diane. 
i5i.  Vue  de  la  vallée  d'Hasly,  prèsMeyringen,  canton 

de  Berne. 
i52.  Vue  du   pont   de  Psartèmprung,  sur   la  Reusse, 
près    Vassen,    prise    en    descendant   du    Mont 
St-Gothard  à  AltortF. 
i33.  Paysage.  Mort  de  Clorinde, 


Duplessis,  (C.-M.-H.),    né   à   Versailles,  élève  de 
Descamps. 
Tableaux  représentant 
154.  Des  cavaliers  en  route. 
i55.  Un  défilé  d'équipages. 

i56.  Deux    pendans  :  l'un,    les  environs   d'un    port; 
l'autre,  un  cabaret. 


Dutertre. 
ib-j.  Dessin  au  crayon  noir  et  blanc,  représentant  un 
rêve. 
Ce  dessin  appartient  au  C.  Rolland. 


Citoyenne  Duvieux  (Marie-Adélaïde),   née  Landragin, 

rue  du  Faubourg-Martin,  n°  145. 
i58.  Un  cadre  contenant  plusieurs  portraits  en  minia- 
tures. 

XL  3* 


3o  Peinture. 

Ecliard  (Charles),  né  à  Cacn, 

rue  Neuve-des-Petits-Champs,  n°  26. 

Tableaux,  paysages. 

iSq.  Vue  du  Mont-Blanc,  prise  du  pont  de  Serve  en 

Savoie. 
160.  Vue  du  glacier  et  des  bois  de   la  vallée  de  Cha- 
mouni. 

Nota.    Ces    deux    tableaux    appartiennent   à 
l'auteur. 
i6i.  Deux  vues   de   Hollande,   aux  environs  de  Gro- 
nincue. 


Fleury  (C.-A.),  élève  de  Renaud, 
rue  de  Chartres,  n°  334. 
162.    Tableau    représentant   une   femme    entrant    au 
bam. 


Fontaine  (M.-D.),  né  à  Rambouillet. 

A  Paris,  rue  Pinon,  n°  12. 

Dessin  à  la  gouache. 

i63.  Ruines     d'architecture,     portiques    corinthiens, 

temple  et  fragmens. 


Fontaine  (P.  E.  L.),  Architecte, 
rue  Montmartre,  n"  219. 
[64.   Trois   petits    tableaux  d'Architecture,    représen- 
tant des  vues  de  Rome,  Venise  et  Sienne,  sous 
le  même  numéro. 


Fontaillard  {i.-¥.), 
rue  Neuve-Martin,  n"  1. 
i65.  Portrait  en  pied,  miniature. 


Peinture.  3i 

Fortin,  élève  de  Lecomte,  Sculpteur, 
place  Vendôme,  maison  d'Arthur. 
Tableaux. 
Tête  d'étude,  représentant  un  Juge. 
Une  femme  endormie. 

Dessins  à  l'encre  de  la  Chine. 

167.  L'exercice  du  javelot  dans   une  fête  domestique 

chez  les  Lacédémoniens. 

168.  Un  père  distribuant  des  couronnes  à  ses  enfans 

après  leurs  exercices. 


i66. 


Fournier,  né  à  Paris,  élève  de  Regnault, 
rue  des  Deux-Boules- Opportune,  n"  7. 
i6g.  Trois  jeunes  femmes  s'amusant  à  orner  l'Amour 
de  fleurs. 

170.  La  perruque  blonde,  ou  le  singe  faisant  toilette. 

171.  Une  jeune  femme  préludant  sur  son  forte-piano. 

Nota.    Ces  trois    tableaux    appartiennent     à 
l'auteur. 


Fournier. 

172.  Portrait  de  la  Cit.  C**'. 

173.  Portrait  du  C.  E***. 

174.  Portrait  du  C.  P***. 

175.  Portrait  du  C.  D**'. 

176.  Portrait  du  C.  S**'. 


Fragonard  fils  (Alexandre-Svaristc),  né  à  Paris, 

élève  de  David, 

aux  Galeries  du  Muséum. 

Dessins. 

177.  Portrait  d'homme. 


32  Peinture. 

178.  L'Amour  faisant  danser  une  jeune  tille. 
17g.  L'Amour  enlevant  une  jeune  fille. 


François  (H.-J.),  né  dans  le  Luxembourg,  élève 
de  Brenet. 

180.  Portrait  du  poëte  Guichard,  forme  ovale, 
l  L'auteur,  peint  par  lui-même. 
(  Etude  d'après  sa  fille. 


Garnecy  (Jean-François), 
rue  du  Croissant,  n"  2. 


182.  Portrait  du  G.  Grétry. 


Garnier  (Michel), 
rue  des  Petites-Ecuries,  faubourg  Denis,  n°  44. 

Tableaux. 
i83.  Le  saut  par  la  fenêtre. 
184.  Le  mot  à  l'oreille. 
i85.  Les  lettres  découvertes. 


Citoyenne  Gauffier  (Pauline,  épouse  du  citoyen), 
maintenant  à  Florence. 

36.  Deux    tableaux,  sujets   champêtres,  représentant 
des  paysannes  des  environs  de  Terracine. 


Gault  (P. -M.),  élève  de  Duraman, 
rue  St.-Marc,  n°  i63. 

187.  Vue  du  Puy-de-Dôme  et  d'une  partie  de  la  chaîne 
des  montagnes  qui  en  font  la  base. 


Peinture.  33 

Le  Puy-de-Dôme  est  élevé  au-dessus  de  la 
mer  d'environ  1640  mètres. 

L'auteur  a  représenté  les  figures  dans  le 
costume  gaulois  :  il  a  tiré  son  sujet  des  Com- 
mentaires de  César,  qui  dit  en  parlant  de  leurs 
mœurs  et  de  leur  religion  :  Deum  maxime 
Mercurium,  etc.,  lib.  VI. 

Nota.  Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Ga^ard,  né  à  Toulouse, 
à  Versailles. 


Tableau,    Marine.    Le   moment   du    jour    est  le 
matin. 


Genilîon  (J.-B.-F.), 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

189.    Tableau   représentant    le    port   de  Vendre   et  la 
vue  de  Collioure. 


Georget, 
rue  Feydeau,  n"  223. 

190.  Portrait  ovale,  peint  en  miniature  à  gouache. 


Gérard  (François),  né  à  Rome,-élève  de  David, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

191.  Psyché  et  l'Amour. 

192.  Portrait  du  C.***  et  de  sa  famille. 

193.  Portrait  de  la  Cit.  ***. 


34  Peinture. 

Girodet,  élève  de  David. 

194.  Portrait  du  C.  Belley,   ex-représentant  des  Colo- 

nies. 

195.  Un  jeune  enfant  regardant   des   figures  dans  un 

livre. 


Godeau, 

rue  neuve  des  Bons-Enfans,  n°  3. 

196.  Portrait  de  femme  en  miniature. 


Grognard,  élève  de  Vien, 
à  Lyon. 

197.  Portrait  de  Lantara,  peintre  de  paysages. 


Gros  (Antoine-Jean),  né  à  Paris,  élève  de  David. 

198.    Tableau.    Portrait    du   général   Berthier,  fait   à 
Milan. 


Les  Citoyennes  Gueret, 
rue  de  la  Verrerie,  n°  109. 

199.    Deux    portraits,    l'un    d'une    femme  en   buste, 
l'autre  de  deux  sœurs,  même  numéro. 


Guerin  (Jean),  né  à  Strasbourg, 
quai  Voltaire,  n°  i3. 

200.  Deux  portraits,  grande  miniature,  même  numéro. 

L'un  représente  le  général  Kléber,  et  l'autre 
la  Citoyenne  ***. 

201.  Un  cadre  contenant  deux  autres  miniatures. 


Peinture.  35 

Guesdon  (Denis),  né  à  Paris,  élève  de  Pierre, 
rue  Meslée,  n°  i8. 

202.  Un  portrait  dessiné. 


Citoyenne  Labille  (dite  Giiiard),  élève  des 

ce.  Vincent  père  et  fils, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

20?.   Le   portrait   du  C.  Charles,   professeur  de  Phy- 
sique, membre  de  l'Institut  national, 

Faisant  une  démonstration  d'optique  et 
tenant  un  réflecteur  solaire. 

204.  Le  portrait  du  C.  Janvier,  mécanicien-astronome. 

Traçant  la  projection  graphique  d'un  passage 
de  Vénus  sur  le  Soleil  :  on  aperçoit  sur  la 
table  plusieurs  figures  de  planètes  et  de  con- 
stellations. 

205.  Le  portrait    de   la  Citoyenne  Capet  peignant  en 

miniature. 

206.  Le  portrait  du  C.  ***. 

207.  Plusieurs  portraits  sous   le   même  numéro  dans 

la  même  bordure. 


Hennequin  (Philippe-Auguste), 
rue  Pot-de-Fer,  faubourg  Germain. 

Tableaux. 

208.  Paris   s'arrachant  des   bras  d'Hélène  pour  aller 

combattre  Ménélas. 

209,  Portrait  de  la  Citoyenne  Blanc. 

2:0.  Portrait  du  général  de  brigade  Marmont. 

Celui  qui,  commandant  la  deuxième  colonne 


36  Peinture. 

à  l'attaque  de  l'île  de  Malte,  a  enlevé  le  drapeau 
de  l'Ordre. 


Holain  (N.-F.-J), 
rue  du  Bacq,  n»  249. 

211.  Tableau.  Scène  familière  dans  un  intérieur. 


Honnet  (Alexandre-Romain),  né  à  Paris,  élève  de 

Regnault. 

rue  André-des-Arts,  n"  44. 

Tableau. 
[2.    La    séparation    de     Télémaque    et    Mentor    en 
Egypte. 

Le  fils  d'Ulysse  demande  en  vain  à  Métophis, 
ministre  prévaricateur  de  Sésostris,  roi 
d'Egypte,  de  n'être  point  séparé  de  Mentor  : 
celui-ci  reproche  à  son  disciple  sa  faiblesse,  et 
lui  dit  de  se  confier  aux  Dieux,  qui  ne  l'aban- 
donneront pas  s'il  se  montre  digne  de  leur 
protection. 


Hue  (Jean-François),  né  à  Versailles, 
aux  Galeries  du  Muséum. 
Tableaux. 
;i3.  Vue  de  la  ville,  de  la  rade  et  du  port  Malo,  prise 
de  l'anse  des  Sablons  à  St.-Cervan,  au  moment 
du  naufrage  d'un  vaisseau  occasionné   par  une 
tempête. 

Ce  tableau  fait  partie  de  la  collection  des 
ports  de  France,  continuée  par  ordre  du  Gou- 
vernement. 


Peinture.  Sy 

214.  Vue  de  mer  au  soleil  couchant,  marée  montante 
par  un  tems  calme. 


Citoyenne  Huin,  élève  de  David, 
rue  Meslée,  n"  5i. 
21 5.  Un  cadre  renfermant  divers   portraits  en  minia- 
ture, une  Hébé,  etc. 


Isabey  (Jean-Baptiste),  né  à  Nancy,  élève  de  David, 
rue  Marc,  n°  27. 

216.  Portraits  en  miniature  sous  le  même  numéro. 

217.  Tête  d'étude. 

Dessins. 

218.  Isabey  et  sa  famille,  dessinés  par  lui-même. 

219.  Portrait  du  C.  Duchanois,  médecin. 

220.  Portrait    du    C.    Roche,    marchand   du   Palais- 

Egalité. 

221.  Portraits  sous  le  même  numéro. 


Labadye,  né  à  Paris,  élève  de  Vincent. 

222.  Deux  portraits  peints,  même  numéro. 

Dessins. 

223.  Portrait  du  père  de  l'auteur. 

224.  Portrait  d'un   jeune   homme   appuyé   contre  un 

arbre. 


Lafontaine  (P.-J.), 

rue  J.-J.  Rousseau. 

225.  Un  intérieur  de  la  ci-devant  cathédrale  de  Paris, 

avec  figures,  par  Démarnes. 

XL  4 


38  Peinture. 

Lagrenée  (l'aîné), 
Galeries  du  Muséum. 

Tableaux. 

226.  Cassandre  avait   envoyé   des   soldats  déterminés 

pour  tuer  Olympias,  mère  d'Alexandre;  ils  ne 
purent  soutenir  le  regard  de  cette  Princesse,  et 
s'en  retournèrent  sans  avoir  exécuté  cet  ordre. 

227.  Jupiter    foudroyé   Phaéton,     pour    avoir  voulu 

inconsidérément  conduire  le  char  du  Soleil. 

228.  Armide  ayant  vainement  tenté   de  se  venger  de 

Renaud,  désespérée,  se  retire  dans  un  bois  où 
Renaud  la  suit  et  l'empêche  de  se  tuer. 

229.  Deux  frères  qui  s'aimaient  tendrement,  servaient 

néanmoins  dans  deux  armées  opposées;  ils  se 
battirent  sans  se  connaître.  L'un  d'eux,  lors- 
qu'après  la  bataille  on  dépouillait  les  morts, 
reconnaît  qu'il  a  tué  son  frère  et  s'abandonne 
à  la  douleur. 
2  3o.  Tarquin  précipite  du  haut  des  degrés  Servius- 
Tullus,  roi  de  Rome,  et  le  fait  assassiner. 


Lagrenée  le  jeune   (J.-J.),    né  à    Paris,  élève 

de  son  frère  aîné, 

aux  Galeries  du  Muséum. 

Tableaux. 
23 1.    Psiché   dans  le  Palais  enchanté,  où  elle  a  été 
transportée  par  l'Amour. 

Des  Nymphes  la  servent  ou  lui  préparent 
les  plus  riches  parures;  des  sons  harmonieux 
se  font  entendre;  Zéphire  brûle  des  parfums; 
mais  au   milieu   de    ces    délices,   Psiché  reste 


Peinture.  Sq 

triste  et  pensive,  car  elle  ne  voit    personne,   ni 
même  l'Amour  qui  la  contemple. 

Dans  le  fond   on  aperçoit   Vénus  qui    va  se 
plaindre  à  Jupiter. 
232,  Une  Frise  représentant  des   Renommées   parmi 
des  urnes,   des    trépieds,  des  casques  et  des 
vases;  dessin  au  bistre  rehaussé  d'or. 

Le    tableau    et     le    dessin    appartiennent   à 
l'auteur. 


Lafitte  (Louis), 
rue  Molière,  n°  2,  près  le  théâtre  de  l'Odéon. 

233.  Portrait  du  C.  St.-Prix,  artiste  du  théâtre    Fran- 

çais. 

Esquisse  dessinée. 

234.  Périclès,  instituteur   de  l'Odéon,  chez   les  Athé- 

niens, décernant  les  prix  d'encouragement  aux 
artistes  qui  se  sont  le  plus  distingués  dans 
la  poésie,  la  musique  et  le  cothurne. 

La  scène  se  passe  sous  le  portique  de 
l'Odéon,  devant  le  peuple  d'Athènes  et  de 
l'Aréopage  assemblés. 

235.  Esquisse,  sur  l'armée  d'Italie. 


Landry. 
rue  des  Maçons,  section  des  Thermes,  n"  407. 
236.  Portraits  des  Citoyennes  He***  et  d'un  homme, 
sous  le  même  numéro. 


Laneuville  (J.-L.),  élève  de  David, 
maison  Longueville,  rue  Thomas. 
237.  Portrait  d'un  enfant. 


40  Peinture. 

Langlois, 
maison  de  Nesle,  rue  de  Beaune. 
238.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Larivière  (Victor),  né  à  Toulon,  élève  d'Isabey, 

rue  Boucherat,  n°  1 5. 

Portraits,  miniature. 

iSg.   Deux  femmes   regardant   par  la   portière  d'une 

voiture. 


Laurent  (J.-A.),  né  à  Baccarat,  dép,  des  Vosges, 

rue  Nicaise,  n°  487. 

Miniatures. 

240.  Portrait  de  femme. 

241.  Portraits  de  famille. 

242.  L'Ecolier  maître.  Sujet  tiré  d'une  Idylle. 

Le  Dieu  paya  mes  sons  d'un  dédaigneux  sourire, 
Et  chanta  sur  son  luth  le  plaisir  d'un  amant. 

Pour  l'écouter,  je  fis  taire  ma  lyre, 
Et  j'appris  de  l'Amour  à  chanter  tendrement. 


Laurenty,  né  à    Verviers,  dép.   de   l'Ouest, 

élève  de   Fassin, 

rue  de  Cléry,  maison  des  Pyrénées. 

Dessins  à  la  plume. 

243.  Intérieur  avec  des  animaux. 

244-  Une  vache  dans  l'eau. 

245.  Trois   têtes  d'animaux,   grandeur    naturelle, 

l'estompe. 

246.  Trois  vaches  dans  l'eau  à  l'estompe. 

Ces  dessins  appartiennent  à  l'auteur. 


Peinture.  41 

Lebarbier  (l'aîné), 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Dessins. 

247.  Les  derniers  instants  du  général  Marceau, 

248.  Vue  d'une  grotte  de  Frescati,  près  de  Rome. 
24g.    Le   premier    homme    et    la     première    femme. 

Esquisse. 
25o.  Six  dessins   des  amours    de    Daphnis,   dans    un 
cadre. 


Lebrun  (Jacques),  du  dép.  de  Vaucluse. 
rue  de  la  Loi,  n°  748. 
i5i.  Un  cadre  contenant  plusieurs  miniatures. 


Lebrun  (Louise-Elisabeth,  née  Vigée,  femme), 
élève  de  son  père. 

2  52.  Portrait  de  sa  fille. 
253.  Une  Sibylle. 

Ces  deux  tableaux  ont  été  envoyés  de  Péters- 
bourg. 


Lebrun  (Topino),  né  à  Marseille,  élève  de  David. 

254.  La  mort  de  Caïus  Gracchus. 

Opinius  parvenu  au  Consulat  dont  il  avait 
été  éloigné  par  Caïus  Gracchus,  alors  que 
celui-ci  était  Tribun,  fit  naître  l'occasion  de 
s'en  venger.  Devenu  puissant,  il  avait,  contre 
les  lois,  introduit  dans  Rome  un  corps  de 
Candiots,  gens  de  trait  et  frondeurs.  Il  fit 
mettre  la  tête  de  Caïus  à  prix,  et  le  peuple 
XL  4* 


42  Peinture. 

abandonna  son  défenseur.  Appelé  devant  le 
Sénat,  Caïus  se  rendit  dans   la  place  en  habit 

civil Ses  amis  Licinius  et    Pomponius    le 

forcèrent  de  fuir.  Arrivés  sur  le  pont  de  bois, 
ils  firent  face  aux  poursuivans,  et  lui  donnèrent 
le  tems  de  se  jeter  dans  un  bois  consacré  à  la 
Déesse  de  la  Fureur.  Là,  Caïus  Gracchus 
ordonna  à  Philocratus,  son  ami,  de  le  tuer. 
L'esclave  se  tua  lui-même  après. 

Opinius  ayant  annoncé  qu'il  paierait  cette 
tête  au  poids  de  l'or;  Septimuleius  l'ôta  à  un 
soldat  qui  l'avait  coupée,  en  retira  la  cervelle 
pour  y  substituer  du  plomb,  et  la  porta  au 
Consul,  son  ami,  qui  tint  sa  promesse. 


Lecarpentier  (Benjamin),  élève  de  Callais, 
rue  Coquéron,  n"  6i. 
255.  Tableau,  paysage. 


Lcdni  (Hilaire),  du  dép.  de  Calais, 
quai  des  Orfèvres,  n°  24. 
Dessins,  portraits  en  pied, 

256.  Du  général  Bernadotte. 

257.  Du  général  Scherer,  ministre  de  la  Guerre. 

258.  D'une  femme. 

2  5g.  Scène  de  prison. 

Ce  dernier  appartient  à  l'auteur. 


Lefevre  (Robert),  élève  de  Regnauld. 
rue  d'Orléans-Honoré,  n"  17. 
260.  L'amour  aiguisant  ses  flèches. 


Peinture.  43 

Ce    tableau    est    un    prix   d'encouragement 
obtenu  dans  un  des  concours. 

261.  Portrait  du  C.  Laquiante. 

262.  Portrait  de  l'auteur,  par  lui-même. 

263.  Portrait  de  femme. 


Leguay  (C-C), 
rue  de  Bondi,  n°  17. 

264.  Quatre  portraits  en  miniature,  peints  sur  porce- 

laine pour  la  manufacture  de  Dihl  et  Guer- 
hard,  dite  d'Angoulême,  rue  du  Temple,  près 
le  Boulevard,  même  numéro. 

265.  Deux  portraits  peints  sur  ivoire. 


Lejeune,  élève  de  Valenciennes  et  officier-adjoint 
du  Génie, 
faubourg  Honoré,  rue  Madelaine,  n°  io36. 
266.  Mort  du  général  Marceau. 

Le  troisième  jour  complémentaire  de  l'an  IV, 
ce  général  reçut  l'ordre  de  dérober  à  la  vue  de 
l'ennemi  un  mouvement  de  l'armée  de  Sam bre- 
et-Meuse,  en  tenant  ferme  dans  la  forêt  de 
Hoëestbach.  A  cet  effet,  il  y  plaça  un  bataillon 
de  grenadiers;  derrière  lui  deux  escadrons  de 
chasseurs,  et  s'avança  entre  les  deux  lignes  de 
tirailleurs  dont  le  feu  s'engageait,  afin  de 
reconnaître  le  lieu  où  il  placerait  de  nouvelles 
troupes. 

On  apercevait  des  troupes  ennemies  qui 
descendaient  dans  la  forêt;  d'autres  plus  près 
s'avançaient    sur    la  route   de  Cologne    qui  la 


44  Peinture. 

traverse.  Un  hussard  hongrois  caracoUait 
devant  le  Général,  afin  de  l'arrêter,  tandis 
qu'un  chasseur  Croate  lui  ajustait  de  derrière 
un  arbre  un  coup  de  fusil,  dont  la  balle  lui 
traversa  le  bras  et  le  corps,  et  le  fit  mourir 
quarante-quatre  heures  après. 

Le  hussard  aussitôt  s'élança  vers  le  général, 
mais  il  fut  tué  par  le  capitaine  du  Génie, 
Souhait,  que  l'événement  funeste  du  vaillant 
Marceau  rendit  furieux. 

Le  lieu  de  la  scène  qui  est  au  pied  de  la 
plus  haute  montagne  de  la  Vétéraire,  est  pris 
d'après  nature. 


Lejeune  (Nicolas). 
267.  Tableau,  portrait  d'homme  en  pied. 


Citoyenne  Lemoine  (Marie-Victoire), 
rue  des  Moulins,  n°  18. 
268.     Tableau    représentant     une     jeune    Frescatane 
écoutant  un  jeune  homme  qui  joue   de  la  gui- 
tare. 


269. 


Lemoine, 
actuellement  à  Rouen. 
Portraits  dessinés  à  la  pierre  noire,  du  C.  Fra- 
gonard,  du  C.  et  de  la  Citoyenne  Lecouteulx, 
du   C.  Lezurier,   du   C.   Lafosse,  et  une  tête 
d'étude,  sous  le  même  numéro. 


Peinture.  45 

Lepeintre  père,  né  à  Paris,  élève  de  Pierre, 

rue  Mazarine,  n"  i53g. 

Tableaux. 

270.  La  mère  trompée. 

271.  Portraits  d'hommes  et  de  femmes,  sous  le  même 

numéro. 


Leroy  (Joseph),  élève  de  Suvée, 
rue  des  Saussayes,  faubourg  Honoré,  n"  i23g. 

Dessins  au  noir. 

272.  Œdipe  et  Antigone. 

Appartenant  à  l'auteur. 

273.  Portrait  d'une  jeune  personne  assise. 

274.  Portrait  d'une  jeune  personne  touchant  du  forte- 

piano. 


Lespînasse, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Dessins  aquarelle. 
175.  Deux  vues  de  la  ville  et  du  château  de  Réunion 
sur    Oise,    ci-devant     Guise,     département  de 
l'Aine,  quartier-général  de  l'armée  de  Sambre- 
et-Meuse  en  l'an  III,  avec  accessoires  militaires. 


Lesueur  (Pierre-Etienne), 
rue  des  Marais,  n"  16. 


176.  Un  portrait  d'homme  et  deux  de   femmes,  sous 

le  même  numéro. 

Esquisse  peinte. 

177.  L'amour  filial. 


46  Peinture. 

Œdipe  et  sa  fille   Antigone,   passant  le  mont 
Githéron. 


Lethiers, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableau. 
278.  Philoctète   dans  l'île  déserte  de  Lemnos,  gravis- 
sant les  rochers  pour   avoir  un  oiseau  qu'il  a 
tué. 

C'est   le  moment  où  Philoctète  éprouve  une 
de    ces    crises    douloureuses   causées    par    la 
blessure  qu'il  se  fit  au  pied  en  laissant  tomber 
une  flèche  d'Hercule. 
Sujet  : 
J'appris  à  soutenir  mes  misérables  jours. 
Mon  arc,  entre  mes  mains,  seul  et  dernier  recours, 
Servit  à  me  nourrir;  et  lorsqu'un  trait  rapide 
Fesait  du  haut  des  airs  tomber  l'oiseau  timide, 
Souvent  il  me  fallait  pour  aller  le  chercher, 
D'un  pied  faible  et  souffrant  gravir  sur  le  rocher. 

27g.  Le  sommeil  de  Vénus. 

L'Amour  et  les  Grâces  jouent  autour  de  Vénus 
avec  sa  ceinture. 

280.  Deux  jeunes   femmes   au   bain,   jouant    avec   un 

cygne. 

281.  Un  portrait  de  femme  dans  un  paysage. 

282.  Un  dessin  Frise  représentant  le  9  Thermidor. 


Leroy  (François),  né  à  Liancourt,  élève  de  Vien, 
rue  du  Hurepoix,  n°  18. 
283.  Tableau  représentant  un  vieillard  aveugle,  jouant 
de  la   vielle,  et  trois  enfans  qui  l'écoutent. 


Peinture.  47 

Lonsing,  né  à  Bruxelles, 
maison  Chaumont,  près  la  porte  Denis. 

Tableau. 
Le  médecin  des  urines. 

Une  jeune  fille  et  son  amant  le  consultent 
284.^       et  attendent  avec  inquiétude  la  décision  du 
docteur. 
V   Portrait  de  l'auteur  peint  par  lui-même. 


Lovinfosse,  né  à  Liège,  élève  de  Brenet, 
rue  du  Hurepoix,  n"  8. 

Deux  pendans  représentant    du    gibier   et  des 
285." 

lière  accrochant  de  la  volaille. 


ÎDeux  pends 
fruits. 
Une  cuisini 


Malard-Sermaise, 

rue  Nicaise,  no  5oo. 

Tableaux. 

286.  Vénus  et  Adonis. 

Vénus  trouve  Adonis  expirant,  et  met  sa 
main  sur  son  cœur  pour  voir  s'il  palpite 
encore. 

287.  Portrait  de  femme,  bordure  ovale. 


Malbeste, 
rue  des  Nonaindières,  n»  27. 
Paysage  avec  des   Baigneuses,   dessiné  à  la  mine 
de  plomb  sur  vélin. 

Il  appartient  à  la  Société  de  la   réunion   des 
Beaux-Arts. 


48  Peinture. 

Mallet  (J. -Baptiste), 
rue  Thévenot,  n°  62. 

289.  Tableau  représentant  un  concert  hollandais. 


Marette  (Pierre-Antoine), 
à  Versailles,  l'ue  Caton,  no  8. 

290.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Martin  (Guillaume),  né  à  Montpellier,  élève  de 

Vien, 

rue  de  la  Liberté,  n"  67. 

Tableaux. 

291.  L'enlèvement  d'Hélène. 

Au  moment  de  s'embarquer,  cette  princesse 
sent  qu'elle  est  mère  et  balance  à  partir.  — 
Paris  à  ses  genoux  la  presse.  —  Sa  nourrice 
la  conjure.  —  Ils  la  déterminent. 

292.  Cléopâtre  devant  Marc-Antoine. 

Ce  Consul  romain  vit  déserter  son  audience 
pour  aller  au  devant  de  Cléopâtre  au  moment 
où  l'on  apprit  son  arrivée  dans  la  ville  de 
Tarse.  Resté  seul,  il  s'en  retournait  chez  lui  : 
l'auteur  suppose  que  cette  reine  superbe  le 
rencontra  dans  sa  marche. 

293.  Repas  donné  par  Cléopâtre  à  Marc-Antoine. 

Jamais  on  n'avait  vu  un  festin  aussi  magni- 
fique, une  nuit  aussi  lumineuse;  c'est  l'instant 
où  la  reine  d'Egypte  va  faire  le  sacrifice  de 
cette  fameuse  perle  en  faveur  d'un  homme 
qu'elle  voulait  captiver. 


Peinture.  4g 

C"""  Mayer  (Constance), 
rue  Meslée,  n-  G5o. 

Tableaux. 

294.  Portrait  d'un  enfant. 

295.  Portrait  d'un  enfant  tenant  un  pigeon. 

296.  Portrait  du  père  de  l'auteur. 


Mérimée  (J.-F.-L).  élève  de  Vincent, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts, 

Tableaux, 
igy.  Vertumne  et  Pomone. 
iq8.  Portraits  de  famille. 


Messier  (J.  L.), 
rue  des  Champs-Elysées,  n"  5. 

299.  Deux  portraits  dessinés. 


Métoyen  (François),  élève  de  Vincent, 
rue  du  faubourg  Jacques,  n°  u5. 

3oo.  Deux  portraits  de   femme,  dont  l'un  ovale,  sous 
le  même  numéro. 


Meynier  (Charles),  né  à  Paris,  élève  de  Vincent, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 
3oi.  Calliope,  Muse  qui  préside  au  Poëme  épique. 

302.  Clio,  Muse  qui  préside  à  l'Histoire. 

303.  Apollon,  Dieu  de   la  Lumière,  de  l'Eloquence  et 

des   Beaux-Arts,   accompagné   d'Uranie,    Muse 
qui  préside  à  l'Astronomie. 

XL  5 


5o  Peinture. 

Ces  trois  tableaux  appartiennent  au  C.  Boyer- 
Fonfrède,  de  Toulouse.  Ils  sont  destinés  à 
orner  une  galerie,  ainsi  que  les  autres  Muses 
dont  la  suite  est  demandée  à  l'auteur. 


Michel  (Georges), 
rue  neuve  de  l'Egalité,  n°  3i5, 

Tableaux,  Paysages. 

304.  Effet  de  pluie. 

305.  Marché  d'animaux. 

306.  Intérieur  de  cour  champêtre,  et  un  autre  paysage 

sous  le  même  numéro. 


Cnne  Mîlet-Mureau  (Iphigénie),  âgée  de  18  ans, 

élève  de  Vandael. 

chez  le  Général,  son  père,  rue  Dominique. 

307.  Un  tableau  de  fleurs. 


Mongin  (Antoine-Pierre),  né  à  Paris,  élève  de 

Doyen, 

rue  de  Sèvres,  n°  1104. 

Gouaches. 

3o8.  Paysage;  des  Baigneuses. 

3og.  Id.  Des   Hussards  surpris  en   maraude   par  leur 

chef,  se  retirent  avec  confusion. 
3 10.   Sujet   tiré    du   premier    volume    du    roman  de 

Henri. 
Henri  se  jette  sur  Bowsey,  assassin  de  Wevil, 

le  saisit  à  la  gorge,  et  lui  fait  quitter  la  bourse 

et  le  couteau. 


Peinture.  5i 

Ces   tableaux    appartiennent   à   l'auteur;  les 
figures  sont  du  C.  Dutailly,  natif  de  Lyon. 


Monsiau  (Nicolas),  né  à  Paris,  e'iève  de  Peyron, 

rue  neuve  des  Petits-Champs,  n°  26. 

Tableaux. 

3 11.  Zeuxis  choisissant  des  modèles. 

Ce  peintre  célèbre  parmi  les  Grecs,  ayant 
une  Hélène  à  représenter  pour  les  Agrigentins, 
et  qu'ils  voulaient  consacrer  dans  le  temple  de 
Junon,  cette  nation  lui  envoya,  par  les  plus 
notables  de  la  ville,  ses  plus  belles  filles  pour 
lui  servir  de  modèles.  Zeuxis  en  choisit  cinq, 
à  qui  il  distribua  des  couronnes  comme  prix 
de  la  beauté.  En  réunissant  les  grâces  parti- 
culières à  chacune,  il  espérait  atteindre  à  la 
plus  grande  perfection. 

3 12.  Socrate  et  Alcibiade  chez  Aspasie. 

L'éloquence  de  cette  célèbre  courtisane  et  ses 
talens  pour  la  politique  la  firent  rechercher 
et  admirer  par  les  Athéniens  les  plus  recom- 
mandables  de  son  tems.  Périclès  fut  si  touché 
des  charmes  de  son  esprit,  qu'enfin  il  se  déter- 
mina à  l'épouser.  Socrate  même  avec  Alcibiade 
avaient  tant  de  plaisir  à  l'entendre  qu'ils  la 
visitaient  souvent. 
3x3.  Dessin  d'après  le  tableau  de  Zeuxis. 

Ces  trois  tableaux  appartiennent  à  l'auteur. 


Moreau  jeune,  élève  de  Louis  le  Lorrain, 

professeur  aux  Ecoles  centrales  de  Paris 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 


52  Peinture. 

314.  Cadre  contenant  47  dessins  faits  pour  une  édi- 
tion de  Gesner,  en  quatre  volumes  in-S",  que 
le  C.  Renouard  publiera  le  i'"'  Vendémiaire 
prochain. 

3i5.  Cadre  contenant  18  dessins,  Actes  des  Apôtres, 
pour  l'édition  in-8°  du  nouveau  Testament  de 
Saugrain. 

3i6.  Un  dessin  pour  Anacharsis. 

317.  Un  dessin  représentant  Régulus  retournant  à 
Carthage,  pour  les  œuvres  de  Montesquieu, 
in-4°. 


C"°"  Morin  (Eulalie),  née  Cornillaud,  de  Nantes, 
rue  du  Mont-Blanc,  n°  73. 

3 18.  Portrait  de  femme,  peint. 

Dessins. 

319.  Amphion. 

320.  Portrait  de  femme  en  pied,  fond  de  paysage. 

321.  Portrait  d'homme. 

322.  Deux  miniatures,  sous  le  même  numéro. 


Naudet  (Charles),  né  à  Paris, 
rue  des  Prêtres-Germain-l'Auxerrois. 

Tableau  à  gouache  fait  d'après  nature,  représen- 
tant l'ancienne  Porte-Paris  et  le  grand  Châte- 
let,  avec  figures. 

Ce  monument  fut  construit  sous  Jules-César, 
pour  servir  de  défense  à  la  ville  de  Paris. 


Pajou  fils  (J.-A.),  né  à  Paris,  élève  de  Vincent, 
aux  Galeries  du  Muséum. 


Peinture.  53 

Tableau. 
324.  Orphée   perdant  son   Euridice   pour  la    seconde 
fois. 

Sujet  extrait  des  Géorgiques,   traduction   de 
l'abbé  Delille. 

Presque  aux  portes  du  jour,  troublé,  hors  de  lui-même, 
11  s'arrête,  il  se  tourne...  il  revoit  ce  qu'il  aime  : 
C'en  est  fait,  un  coup-d'œil  a  détruit  son  bonheur. 
Le  barbare  Pluton  révoque  sa  faveur, 
Et  des  Enfers  chargés  de  ressaisir  leur  proie, 
Trois  fois  le  gouffre  avare  en  retentit  de  joie. 
Orphée!  ah!  cher  époux,  quel  transport  malheureux. 
Dit-elle  :  ton  amour  nous  a  perdus  tous  deux. 
Adieu  :  l'Enfer  se  rouvre  et  mes  yeux  s'obscurcissent, 
Mes  bras  tendus  vers  toi  déjà  s'appesantissent; 
Et  la  mort  déployant  son  ombre  autour  de  moi, 
M'entraîne  loin  du  jour,  hélas!  et  loin  de  toi. 
Elle  dit,  et  soudain  dans  les  airs  s'évapore. 

Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Palliere    (Etienne),    né    à    Bordeaux,    élève   de 

Vincent. 

place  de  la  Révolution,  arcade  n"  2. 

Tableau. 

325.  Une    jeune  femme  assise    sur    un   morceau   de 

rocher,  et  se  livrant  à  la  mélancolie. 


Percier  (Charles),  né  à  Paris,  Architecte, 
rue  Montmartre,  n"  219. 
Dessins  coloriés. 
326.   Intérieur   d'un    monument    consacré  aux  Arts, 
dans  le  genre  de  ceux    élevés   pendant  le  sei- 
zième siècle. 

XL  5* 


54  Peinture. 

327.  Intérieur  d'une  fabrique  italienne. 

328.  Intérieur  d'un  palais  romain. 

329.  Vue  d'une  porte  de  jardin  italien. 


Perin  (Lié-Louis), 
cour  des  Fontaines,  n°  100. 

33o.   Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Perrin, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

33 1.  Jupiter  sous  la  forme  de  pluie  d'or  venant  visiter 

Danaé. 

Son  père  l'avait  fait  renfermer  dans  une 
tour  et  garder  par  une  vieille,  l'oracle  lui  ayant 
prédit  que  le  premier  enfant  qu'aurait  sa  fille 
serait  funeste  à  sa  maison. 

332.  Après  le  meurtre  de  Dion,   sa  sœur  et  sa  femme 

furent  mises  en  prison  par  l'ordre  de  Callipus. 
La  femme  y  accoucha  d'un  garçon  qu'elle 
résolut  de  nourrir.  Elles  en  demandèrent  la 
permission  à  leurs  gardiens,  qui  l'accordèrent. 


Petit  (Joseph),  né  à  Tournai,  élève  de  Hue. 

333.  Deux  tableaux,  paysages;  les  figures  et  animaux 
par  Demarnes. 

L'un   est   une    vue  des    environs   d'Albano, 
près  de  Rome. 

L'autre,    une    vue    au   soleil    couchant,   du 
temple  de  la  Sybille  à  Tivoli. 


Peinture.  55 

Ces  deux   tableaux,  sous  le  même  numéro, 
appartiennent  à  l'auteur. 


Peyron  (J.-F.-P.),  né  à  Aix,  élève  de  Lagrenée  l'aîné, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableau,  peint  sur  bois. 

334.  Ulysse   demandant  l'hospitalité  à  Nausicaa,  fille 

d'Alcinoùs,  roi  des  Phéaciens. 

Ulysse,  battu  par  la  tempête,  aborde  dans 
l'île  des  Phéaciens,  et  se  repose  sur  les  bords 
du  fleuve  qui  l'a  sauvé.  Nausicaa,  inspirée  par 
Minerve,  était  venue  avec  ses  compagnes  y  laver 
ses  vêtemens,  quand  Ulysse,  réveillé  par  les 
jeux  et  les  chants  de  ces  jeunes  filles,  ose  pa- 
raître devant  elles,  et  demande  à  Nausicaa  de 
quoi  se  couvrir  pour  paraître  plus  décemment. 

Ce  tableau  appartient  au  C.  Velloni,  glacier. 
Dessins. 

335.  Les  jeunes  Athéniens  et  Athéniennes   tirant   au 

sort  pour  être  livrés  au  Minotaure. 

Egée,  roi  d'Athènes,  avait  fait  assassiner  An- 
drogée,  fils  de  Minos,  roi  de  Crète  :  celui-ci, 
voulant  venger  la  mort  de  son  fils,  après  avoir 
saccagé  plusieurs  villes  qui  auraient  pu  défendre 
Athènes  qu'il  assiégea,  la  réduisit  à  demander 
la  paix  en  suppliante.  Il  ne  l'accorda  qu'aux 
conditions  que  tous  les  ans  elle  lui  livrerait 
sept  jeunes  garçons  et  autant  de  filles  pour  être 
exposés  au  Minotaure,  monstre  renfermé  dans 
le  labyrinthe  de  Crète.  Ce  traité  conclu,  Minos 
emmena  avec  lui  les  premières  victimes  du  salut 
de  leur  patrie. 


56  Peinture. 

336.  Catilina  faisant  prêter  serment  aux  conjurés. 

Ce  dessin  est  destiné  à  une  édition  de  Saluste, 
grand  in-folio,  que  prépare  le  C.  Renouard. 

337.  Un  cadre  renfermant  quatre  dessins   du    temple 

de  Gnide. 


Pfab  (Jean-Pierre),  Danois,  élève  de  l'Académie  de 

Copenhague, 

rue  Roch-Poissonnière,  n"  7. 

Tableau. 
338.  Portrait  de  l'auteur,  peint  par  lui-même. 


.    Pinchon  (Jean-Antoine),  élève  des  CC.  Vincent  et 
Augustin, 
rue  Caumartin,  n°  744. 

Tableaux. 

339.  Portrait  du  C.  Damas,  artiste. 

340.  Portrait  de  femme. 


Potain  (V.-M.),  élève  de  Vincent, 
rue  de  la  Loi,  cour  Guillaume,  n»  16. 

341.  Deux  portraits  sous  le  même  numéro. 


Prévost  (Jean-Louis), 
rue  de  Bellefond,  n»  202. 

Tableau. 
342.  Des  Heurs  dans  un  vase  de  porphyre. 


Peinture.  bj 

Prévost  (Pierre),  né  à  Montigny,  dép.  d'Eure-et-Loir, 

élève  du  C.  Moreth, 

rue  Grange-aux-Belles,  n"  i . 

343.  Paysage  au  soleil  couchant. 

Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Prud'hon  (P. -P.),  né  à  Cluny, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Dessins. 
344.  Projet  de  frise  représentant  une  Bacchanale. 
345  Phrosine  et  Melidor,  dessiné  et  gravé  par  l'auteur. 


Robert  (Hubert),  né  à  Paris, 
aux  Galeries  du  Muséum. 

346.  Tableau  représentant  un  ancien  édifice  servant  de 

bain  public. 

347.  Tableau  représentant  l'entrée  d'un  palais  antique. 


Robin  (J.-B.-C), 
Tableaux,  portraits. 


i  Le  petit  accapareur. 
(Le  château  de  cartes. 
349.  Esquisse  d'une  bataille. 

Le  sujet  en  est  pris  du  dernier  chant  de  la 
Jérusalem  délivrée,  du  Tasse. 


Roger  (Pierre-Louis),  élève  de  Regnault, 
rue  aux  Ours,  n°  22. 

Dessin. 
35o.  Artémise  pleurant  sur  les  cendres  de  Mausole. 


58  Peinture. 

Roland  (J.-F.-J.),  né  à  Lille,  élève  de  David, 

rue  Vantadour,  n°  3. 

Tableaux. 

35 1.  Portrait  de  femme  en  pied,  accordant  une  harpe. 

352.  Portrait  d'homme  assis,  et  portrait  de  l'auteur, 

peint  par  lui-même. 

353.  Deux  enfans  jouant  avec  un  chien. 


Sablet  (Jacob),  élève  de  Vien, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

354.  Portrait  du  C.  *'*,  membre  actuel  du  Corps  lé- 

gislatif, tableau  allégorique. 

La  mer  est  agitée,  le  Soleil  annonce  l'approche 
du  calme.  L'acteur  unique  de  la  scène  s'éloigne 
des  tombeaux  où  il  a  gémi  sur  le  sort  de  ceux 
qu'il  a  perdus  par  l'effet  de  la  révolution,  il  lit 
une  inscription  tracée  sur  une  colonne  milliaire, 
et  paraît  en  goûter  la  leçon. 

355.  Le  Colin-Maillard,  peint  à  Rome  en  1790. 

356.  Portrait  du  C.  ***  visitant  le  tombeau  de  son  père 

avec  son  épouse. 

357.  La  diseuse  de  bonne  aventure. 

358.  Une  mère  donnant  une  marotte  à  son  enfant. 

359.  La  tricoteuse,  la   couseuse  :   pendans,  et  autres, 

sous  le  même  numéro.  1 


Saint-Martin  (Alexandre-Pan),  né  à  Mortagne,  élève 

de  Leprince  et  Vernet. 

rue  Poissonnière,  n"  25. 

Tableaux  paysages. 

36o.  Forêt,  figures  et  animaux. 


Peinture.  5g 

36 1.  Deux  vues  du  parc  et  maison  de  Ville-d'Avray. 

Sauvage,  élève  de  Gie'erard  d'Anvers, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

362.  Un  bas-relief  imitant  le  bronze,  peint  sur  porce- 

laine pour  la  manufacture  de  Dihl  et  Guerhard, 
dite  d'Angoulême,  rue  du  Temple,  près  le  Bou- 
levard. 


Schall  (Jean-Frédéric),  né  à  Strasbourg, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableau. 
363.  La  fausse  apparence. 

Un  père  en  rentrant  n'aperçoit  plus  son  en- 
fant, dont  le  berceau  était  renversé,  et  voit  son 
chien  accourir  à  lui,  la  gueule  ensanglantée  :  il 
le  tue.  Mais  cet  homme  malheureux  reconnaît 
bientôt  son  erreur  :  le  fidèle  animal  avait  déli- 
vré l'enfant  d'un  serpent  monstrueux  qui  l'eût 
dévoré. 


Schmid, 
rue  Mazarine,  n»  1564. 

Tableaux. 

364.  Paysages.  Vues  de  la  Suisse;  un  soleil  couchant, 

une  matinée,  ornés  de  figures,  faites  par  De- 
marnes. 

365.  Deux  autres  paysages.  Un  soleil  couchant  au  bord 

d'un  lac,  un  incendie  au  clair  de  lune. 

366.  Vue  de  Suisse,  soleil  couchant. 

Le  dernier  appartient  à  l'auteur. 


6o  Peinture. 

Senave  (Jacques-Albert), 
rue  et  porte  Jacques,  à  renseigne  du  port  Salut. 
367.  Tableau  représentant  une  imprimerie. 


368. 


Serangeli,  né  à  Rome,  élève  de  David, 

rue  J.-J.  Rousseau,  maison  Bullion. 
Tableau,  portrait  en  pied. 
La  mort  d'Euridice,  même  numéro. 


Sevin, 
rue  de  l' Arbre-sec,  n°  i5. 

369.  Portrait  de  l'abbé  Delille. 

370.  Autres  portraits,  sous  le  même  numéro. 


Sicardi  (Louis),  élève  de  son  père, 
rue  ci-devant  Petit-Bourbon,  no  721. 

371.  Un  cadre  contenant  plusieurs  miniatures. 

372.  Un  cadre  contenant  le  portrait  de  Mole  et  deux 

autres  portraits. 

373.  Un    dessin   représentant  les  neveux  et  nièces  de 

l'auteur. 


Citoyenne  Swagers  (Elisabeth),  née  à  Paris, 
rue  de  l'Echiquier,  no  36. 

374.  Portrait  dessiné  au  crayon  noir  d'après  nature, 

Swagers,  né  à  Utrecht, 

rue  de  l'Echiquier,  n°  36. 

Tableaux. 

375.  Paysage.  Vue  des  environs  de  Monvoord,  petite 

ville  de  Hollande. 


Peinture.  6i 

376.  Marine.  Vue  des  environs  de  Dordrccht. 


Swebach  (dit  Desfontaines),  élève  du  C.  Duplessis, 

Demeurant   derrière  le  clos  de  Piquepus,  entre  cette 

barrière  et  celle  de  Mandé. 

Tableaux  représentant 

377.  Une  marche  d'armée. 

378.  Halte  de  cavalerie. 

379.  Convoi  d'artillerie. 

380.  Marché  aux  chevaux. 

38 1.  Attaque  d'un  moulin  retranché. 

382.  Rencontre  de  cavalerie  à  l'issue  d'un  bois. 


Taillasson  (Jean-Joseph),  né  à  Bordeaux,  élève  du 

C.  Vien, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableau. 

383.  Léandre  et  Héro. 

Léandre,  jeune  homme  de  la  ville  d'Abidos, 
traversait  l'Hellespont  à  la  nage,  pour  aller  voir 
Héro,  prêtresse  de  Vénus  :  un  flambeau  allumé 
au  haut  d'une  tour,  lui  servait  de  guide.  Long- 
temps l'Amour  couronna  ses  efforts;  mais  enfin, 
sur  le  point  d'arriver  aux  bords  qui  lui  étaient 
si  chers,  il  trouva  la  mort  dans  les  flots.  Héro 
ne  voulut  point  lui  survivre. 

Ce  tableau  est  un  prix  d'encouragement  ac- 
cordé par  la  République. 

384.  Le  même  sujet  répété. 


62  Peinture. 

Taunay  (Nicolas-Antoine),  né  à  Paris,  élève  de 
Casanova. 

385.  Tableau  représentant  l'extérieur  d'un  hôpital  mi- 
litaire provisoire. 


Taurel  (Jacques),  né  à  Toulon,  élève  de  Doyen, 
rue  du  Faubourg  Poissonnière,  n"  3i. 

Tableaux. 

386.  Esquisse  d'une  marine,  représentant  un  embar- 

quement de  troupes. 

L'instant  du  jour  est  le  matin,  par  un  tems 
brumeux.  Le  fond  offre  les  vaisseaux  de  guerre 
qui  doivent  escorter  le  convoi.  Sur  le  second 
plan,  on  voit  une  colonne  surmontée  de  la 
statue  de  la  Liberté,  et  sur  le  premier  plan,  un 
quai,  des  figures  en  action,  et  le  canot  destiné 
aux  officiers  supérieurs. 

387.  Marius  assis  sur  les  ruines  de  Carthage. 

Le  moment  de  l'action  est  celui  où  Marius 
répond  à  l'envoyé  du  préteur  Sextilius,  qui  lui 

signifie  l'ordre  de  quitter  cette  Province Vas 

rapporter  à  celui  qui  t'envoie,  que  tu  as  vu 
Marius  fugitif,  assis  au  milieu  des  ruines  de 
Carthage. 

388.  Ulysse  ayant  reconnu  Télémaque  et  Minerve  sous 

la  figure  de  Mentor,  s'en  éloigne  avec  précipi- 
tation. 

La  scène  est  dans  l'île  déserte  où  Mentor  et 
Télémaque  étant  abordés,  trouvent  un  autre 
vaisseau  qui  attendait,  comme  eux,  un  vent 
favorable  pour  partir. 


Peinture.  63 

Thevenin  (Charles),  né  à  Paris,  élève  de  Vincent, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

38g.  Augereau  au  pont  d'Arcole. 

Augereau,  général  de  division  à  l'armée  d'Ita- 
lie, s'apercevant  que  le  feu  de  l'ennemi  ralen- 
tissait la  marche  de  la  colonne  chargée  de  forcer 
le  pont  d'Arcole,  met  pied  à  terre,  s'avance  à 
la  tête  de  la  colonne  un  drapeau  à  la  main, 
malgré  le  feu  des  trois  batteries,  traverse  dans 
toute  sa  longueur  une  digue  de  plus  de  deux 
cents  toises,  arrive  sur  le  pont,  et  trace  ainsi 
aux  grenadiers  français  le  chemin  de  la  victoire. 
Un  jeune  tambour  effrayé  du  danger  auquel 
s'expose  son  général,  en  continuant  de  s'avan- 
cer, s'eftbrce  de  l'arrêter;  le  porte-drapeau  qui 
suivait  Augereau,  frappé  d'un  éclat  d'obus,  vient 
expirer  à  ses  pieds  :  un  chapeau  de  général,  un 
fourreau  de  sabre,  et  un  manteau  de  cavalier 
roulés  dans  la  poussière,  indiquent  les  diffé- 
rentes attaques  faites  inutilement  sur  ce  point. 
Ce  tableau  fait  pour  le  général  Augereau, 
peut  être  considéré  comme  monument  histo- 
rique; car  il  est  aussi  exact  pour  la  vérité  du 
local,  que  par  la  vérité  d'action  des  figures. 

390.  Œdipe  et  Antigone. 

Fugitif  proscrit  par  ses  fils,  errant  pendant 
une  violente  tempête  dans  un  pays  aride  et 
sauvage,  Œdipe  tourmenté  de  ses  remords, 
s'écrie  dans  un  accès  de  désespoir;  écrasez- 
moi,  grands  Dieux,  et  punissez  mes  crimes.  Sa 
fille  s'efforce  de  calmer  son  transport,  etc. 


64  Peinture. 

Ce  tableau  est  un  prix   d'encouragement  dé- 
cerné dans  un  concours  national. 
3gi.  Portrait  d'enfant  de  grandeur  naturelle,  jouant 
avec  les  fragmens  de  son  déjeuné. 


Thiboust, 

rue  de  la  Lune,  n"  121. 


3g2.  Son  portrait  peint  par  lui-même  sur  porcelaine, 
de  la  manufacture  de  Dihl  et  Guerhard. 


Thienon  (Claude),  élève  de  Moreau, 
rue  Sainte-Croix,  Chaussée-d'Antin. 

393.  Deux  dessins  paysages. 


Topfer ,  en  Suisse. 

Dessin. 

394.  Vue  du  Vallais  à  Montey,  au-dessous  du  pont  de 

Saint-Maurice. 

Ce  dessin  appartient  au  C.  Roland. 


Valencieyines  (P. -H.),  né  à  Toulouse,  élève  de  Doyen, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableaux  paysages. 
396.  Une  jeune  fille 

Ayant  trouvé  dans  les  bois  d'Idalie,  l'Amour 
couché  sur  des  roses,  essaye  sur  son  amant  les 
tlèches  qu'elle  lui  a  dérobées. 

396.  Députations   des   villes    grecques    au   temple   de 

Delphes. 

397.  L'Amour  jouant  à  collin-maillard  avec  les  Grâces. 


Peinture.  65 

398.  Matinée  dans  les  environs  de  Rome. 

3gg.  Deux  vues  d'Italie,   l'une   à   l'effet  du   calme,   et 

l'autre  de  l'orage. 
Ces  quatre  derniers  tableaux  appartiennent  à 

l'auteur. 


Citoyenne   Vallain  (Nanine). 

Tableau. 
400.  Portrait  d'un  enfant. 


Vallin  (Jacques-Antoine), 
quai  des  Augustins,  n"  71. 

Tableaux. 

401.  Un  vieillard  et  sa  fille  demandant  l'aumône. 

402.  Marine,  tempête  et  naufrage. 


Vangorp  (Henri-Nicolas),  né  à  Paris, 
rue  d'Orléans,  n°  17. 

Tableaux. 

403.  Le  retour  d'un  Hussard  dans  sa  famille. 

Il  reçoit  les  embrassemens  de  sa  femme  au 
milieu  de  leurs  enfans  qui  appellent  ses  caresses. 
Une  jeune  sœur  aide  le  père  aveugle  à  se  lever, 
pour  s'approcher  de  son  fils. 

Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 

404.  Portrait  du  Cit.  Noudet,  peintre. 

405.  Portrait  du  Cit.  Mennier,  musicien. 

406.  Portrait  d'une  jeune  personne,  ovale. 

XL  6' 


66  Peinture. 

Vanloo  (César). 
407.  Vue  d'une  fabrique  de  fer  située  près  de  l'Isola 
de  Sora,  dans  le  royaume  de  Naples. 


Van  Spaendonck  (Corneille), 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableaux. 
408.  Des  pêches  jetées  sur  une  table   de  marbre,  avec 
un  ananas  et  une  grappe  de  raisin  de  Maroc. 
40g.  Des  roses  dans  un  gobelet. 
410.  Différentes  fleurs  dans  un  vase  d'Albâtre. 


Varenne  (Charles-Santaire),  né  à  Paris, 
rue  Bailleuil  ,  passage  d'Aligre. 
411.  Vue  d'une  forêt,   figures  et  animaux,  prise  près 
Baltimore. 


Citoyenne  Varillat  (née  Tornézy), 
élève  de  Regnault, 
rue  Martin,  n"  353. 
412.  Portrait  d'homme,  ovale. 


Vergnaiix  (N.),  né  à  Coucy-le-Château,  dép.  de  l'Aine, 

élève  de  Hue, 

rue  d'Anjou,  faubourg  Honoré,  n°  gSS. 

Tableaux  paysages. 

41 3.  L'entrée  d'un  bois,  effet  du  soir. 

414.  Rochers  couronnés  d'arbres  et  fabriques,  effet  du 

matin. 


l'i.iN  iiiiU'..  hy 

Vcntet  (A.-Cli.-Hor.),  ne  ,'i  lionlciuix, 

cicvc  tic  son  pcix-, 

aux  Cînlcrics  ilii  Miiscuni. 

Dessins. 
.|  I  h.  l'uiclilc  lies  liussiuils  l'ri\n(,'ais. 

Tous  les  moyens  de  séduction  sont  mis  en 
usa^e  pour  égarer  les  braves  hussards,  ci-iievanl 
Herchiny,  et  ébranler  leur  lid(îlil«î.  On  les  fait 
boire  i\  discrétion  pendant  trois  jours;  le  i]ua- 
irièinc  on  les  l'ait  monter  à  cheval  et  marcher 
à  travers  les  terres  labourées.  \'crs  les  trois 
heures  après  midi,  on  leur  fait  l'aire  lialle  dans 
un  endroit  où  on  avait  préparé  des  ral'raîcliis- 
seniens  pour  les  hommes  et  |->oim'  les  chevaux. 
Ils  étaient  à  peu  de  ilislance  de  l'emienii,  ipii 
leur  faisait  îles  signaux  avec  des  mouclioiis 
blancs.  On  les  harangue,  on  étale  à  leurs  yeux 
de  l'or,  on  leur  fait  de  magnifiques  proiuesses 
au  nom  des  Princes  rebelles,  on  leur  assure  la 
liberté  de  iiiller  sous  |ieu  de  jours  ;\  discrétion 
le  territoire  (Van(,ais.  (Juelques-uns  paraissent 
ébranlés;  le  plus  grand  nombre  témoigne  son 
indignation  par  de  violens  murmures;  laiiivi- 
sion  se  met  dans  la  troupe,  l'ortlre  de  mettre 
bas  les  cocanles  tricolores  est  donné;  on  les 
arrache  i\  ceux  qui  refusent.  Le  colonel  tue  lâ- 
chement ini  de  ceux-ci;  l'infâme  d'ilmbcrlin  en 
tue  deux.  Le  brave  Popowits  crie  à  ses  luissarils; 
(à  cheval,  mes  amis,  it  cheval,  il  est  tems;  nous 
somn\es  trahis.)  (-inq  odiciers  suivent  son 
exemple,  et  répètent  le  même  cri;  plusieurs 
groupes   se  lormenl  à  leur    voix.    Ils    n'avaient 


68  Peinture. 

qu'un  seul  étendard;  un  maréchal-des-logis 
sort  des  rangs,  en  arrache  un  second  des  mains 
d'un  traître  dont  il  coupe  le  poignet;  les  groupes 
des  hussards  fidèles  se  réunissent,  enlèvent  de 
vive  force  la  caisse  du  régiment  avec  une  partie 
des  équipages  du  colonel,  et  rentrent  en  France 
à  toute  bride. 

Ce  dessin  appartient  au  Citoyen  Gouthière, 
imprimeur. 

416.  Un  cheval  qu'on  frotte  après  la  course. 

417.  Un  cheval  effrayé  par  la  foudre. 

418.  Un  cheval  sauvage  fuyant  des  animaux  féroces. 

419.  Un  hussard  à  cheval. 

420.  Combat  de  cavalerie. 

421.  Une  femme  à  cheval. 


Vien  fils  (Joseph-Marie), 
place  du  Muséum. 
422.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures  peintes 
à  l'huile. 


Vestier  (Antoine),  né  à  Avalon,  dép.  de  l'Yonne, 

élève  de  feu  Pierre, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

423.  Deux  portraits  sous  le  même  numéro. 

424.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Vincent  (François-André),  né  à  Paris, 
élève  de  Vien, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
425.  L'Agriculture. 


Peinture.  69 

Pénétré  de  cette  vérité  que  l'Agriculture  est 
la  base  de  la  prospérité  des  Etats,  le  peintre  a 
représenté  un  père  de  famille  qui,  accompagné 
de  sa  femme  et  de  sa  jeune  fille,  vient  visiter 
un  laboureur  au  milieu  de  ses  travaux.  Il  lui 
rend  hommage  en  assistant  à  la  leçon  qu'il  l'a 
prié  de  donner  à  son  fils,  dont  il  regarderait 
l'éducation  comme  imparfaite  sans  cette  con- 
naissance. 

Nota.  Le  Commerce  et  d'autres  parties  inté- 
ressantes de  l'éducation ,  doivent  former  une 
suite  à  ce  premier  tableau,  qui,  ainsi  que  cette 
suite,  sont  destinés  au  Cit.  Boyer-Fonfrède,  de 
Toulouse. 
426.  Le  portrait  du  C.  Roland,  sculpteur,  membre  de 
l'Institut  national  des  Sciences  et  Arts. 


Viquet , 
rue  de  la  Féronnerie,  n"  167. 

Tableau. 
427.  Un  modèle  prenant  son  repas  dans  l'atelier  d'un 
peintre,  entre  deux  séances. 


Wallaert  (Pierre),  né  à  Lille, 
rue  Honoré,  n°  1436. 

Tableau, 
428.  Marine,  naufrage.  Plusieurs  figures  en  action. 
L'auteur  est  propriétaire  du  tableau. 


—  7° 


SCULPTURE. 


Biaise, 
rue  d'Orléans-Honoré,  n"  12. 

5oi.  Modèle  de  pendule. 

La  Renommée,  accompagnée  de  deux  Génies, 

dépose  sur  un  autel  la  récompense  de  la  vertu. 

Un   des   Génies   dit    à  l'autre  :    Grave  sur   le 

marbre  ce  que  la  Renommée  vient  d'annoncer. 
5o2.  Deux  esquisses  en  terre  cuite,  représentant  Vénus 

et  Diane  au  bain,  même  numéro. 


Boisot  (L.-S.),  né  à  Paris, 

élève  de  Michel-Ange  Slodtz, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

3o3.  Médaillon  en  plâtre,  portrait  du  général  Buona- 
parte,  fait  de  réminiscence,  encadré  d'une  cou- 
ronne de  laurier. 

Ce   portrait  appartient  au  Citoyen  Directeur 
Barras. 


Boisot. 

504.  Buste  en  plâtre,  d'après  nature,  du  C.  Daubenton, 
âgé  de  83  ans. 

Ce  buste  fait  partie  d'une  collection  de  por- 
traits des  fameux  Naturalistes. 


Sculpture.  71 

Boquet  (Simon-Louis), 
passage  du  bois  de  Boulogne. 

505.  Une  Bacchante,  pendule. 

506.  Deux  bustes,  portraits,  même  numéro. 


Boulliet  (Jacques-Antoine),  né  à  Paris, 

élève  de  Briard,  peintre,  et  de  Beauvalet,  sculpteur, 

rue  du  Temple,  no  g8. 

Plâtre  couleur  de  terre  cuite. 

507.  Portrait  en  buste   du   C.  Adanson,    membre   de 

l'Institut  national. 

Ce  buste  faisant   partie   d'une  collection   de 
portraits,  doit  être  exécuté  en  marbre. 

508.  Figure  de  femme  en  pied,  plâtre,  de  proportion. 

Elle  représente  le   symbole   de  l'Amour,   et 
appartient  à  l'auteur. 


Bowrrezjf  (Louis-Jérôme),  élève  du  C.Vassé, 

rue  neuve  de  l'Egalité,  n"  3o6. 

Terre  cuite. 

5og.  Trois  figures  représentant  l'Amour  enivré  par  la 

Folie,  et  un  Satyre. 

Ce  groupe  supporte  un  mouvement  de  pendule. 
Il  appartient  à  l'auteur. 


Chaudet  (Denis-Antoine),  né  à  Paris, 
élève  de  Stouf. 
5 10.  Modèle  en  plâtre  de  grandeur  naturelle. 

Ciparisse  pleure   un  jeune  cerf  qu'il  chéris- 
sait, et  qu'il  a  tué  par  méprise. 

Métamorphoses  d'Ovide. 


72  Sculpture. 

Chinard, 

membre  associé  de  l'Institut  national, 
résidant  à  Lyon. 

5 II.  Un  enfant,  portrait  de  grandeur  naturelle. 

Cet  enfant  échappe  au  naufrage  en  se  faisant 

une  nacelle  des  armes  de  l'Amour,  et  une  voile 

de  son  bandeau. 
5 12.'  Deux  bustes,  même  numéro. 
5x2  bis.  Une  esquisse  improvisée  pour  le  passage  du 

général  Buonaparte  à  Lyon,  représentant  Mars 

arrêté  par  la  Paix,  et  couronné  par  la  Victoire. 


Corbet  (Charles-Louis), 
rue  du  Faubourg  Honoré,  n"  6i. 

Modèle  en  plâtre. 
5i3.  Portrait   en   buste    du  général   Buonaparte,   fait 
d'après  nature. 

Nota.  Ce  buste  doit  être  exécuté  en   marbre 
pour  le  Gouvernement. 


Delaitre, 
faubourg  Martin,  no  37, 
Terre  cuite. 
514.  Une  esquisse  représentant  Hébé. 


Dclaville  (Louis),  né  dans  la  commune  de  Jouy- 

Sousthelle,  dép.  de  l'Oise, 

rue  des  Pères,  faubourg  Germain,  n"  i5. 

Terre  cuite. 

5i5.  Deux  portraits,  proportion  naturelle,  des  CC.  Joly 

père  et  fils. 


Sculpture.  yS 

Le  premier,  ancien  garde  des  estampes  et 
planches  gravées  de  la  Bibliothèque  nationale; 
le  second,  conservateur  actuel  des  mêmes 
objets. 


Desehte, 

Cour  du  Palais  national. 
5i6.  Une  Vestale  alimentant  le  feu  sacré. 

517.  Michel  Montaigne,  buste  en  plâtre. 

5 18.  Une  tète  de  Flore,  étude. 

5 18  bis.  Une  Figure  en  pied  représentant  Flore. 
5ig.  Buste  du  Citoyen  Trouille,  membre  du  Corps 
législatif. 

520.  Buste  du  Citoyen  Bergevin,  membre  du   Corps 

législatif. 

521.  Buste  du  Citoyen  Noël. 


Dutnont  (J.-Edme),  élève  de  Pajou, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Terre  cuite. 
522.  Figure  représentant  le  berger  Céphale. 


Espercieiix  (Jean-Joseph),  né  à  Marseille, 
élève  de  ceux  qui  m'ont  donné  de  bons  avis, 

rue  Pot-de-Fer,  faubourg  Germain. 
523.  La  Liberté,  modèle  en  plâtre. 

Cette  figure,  assise  sur  un  cube,  est  coiffée  du 
pileus;  elle  foule  sous  ses  pieds  un  joug  brisé. 
La  petite  statue  qu'elle  tient  d'une  main  repré- 
sente la  Félicité  publique.  Dans   l'autre   main 

XL  7 


74  Sculpture. 

sont  une  épée  et  le  flambeau  de  la  Philosophie. 
On  lit  sur  la  plinthe  : 

La  Liberté  tient  dans  sa  main  la  Fe'licité 
publique.  On  acquiert  et  on  conserve  la  Liberté 
par  la  philosophie  et  par  les  armes. 

Nota.  La  figure  de  la  Liberté  est  un  prix  ob- 
tenu dans  un  concours  national. 


Gois  (Edme), 

élève  de  son  père, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

524.  Vénus  sortant  du  bain. 

Figure  en  plâtre,  grandeur  naturelle. 

525.  Adonis,  allant  à  la  chasse,  aperçoit  Vénus. 

Figure  en  plâtre,  grandeur  naturelle. 

526.  Psyché  tenant  la  lampe  et  le  poignard. 

Figure  en  terre  cuite. 

527.  Portrait  du  C.  Gois,  professeur  des  Ecoles  cen- 

trales de  Peinture  et  Sculpture. 
Terre  cuite  bronzée. 

528.  Portrait  d'un  enfant  de  deux  jours,  en  plâtre. 


Lestieur , 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
529.  Deux  bustes  en  plâtre,  portraits,  nature. 


Lorta, 

rue  de  Sèvres,  n°  1091. 
53o.  La  Paix. 

Modèle  en  plâtre;  prix  d'un  concours  natio- 
nal. 


Sculpture.  -jb 

La  Paix  est  représentée  assise,  levant  de  la 
main  gauche  un  voile  qui  couvrait  le  Génie  des 
Sciences,  des  Arts  et  du  Commerce,  caractérisé 
par  ses  attributs;  il  se  ranime  à  l'aspect  de  la 
branche  d'olivier  et  de  l'épi  de  blé,  symbole  de 
la  Paix.  De  l'autre  côté  de  la  figure  principale, 
on  voit  un  bouclier,  un  sabre,  une  couronne  de 
laurier  qui  montrent  que  c'est  par  la  Victoire 
qu'on  obtient  la  Paix. 


Lucas , 

rue  du  Mont-Blanc ,  n"  6S. 

53 1.  Buste  en  plâtre,  grandeur  naturelle,  du  Citoyen 
Lecouteulx-de-Canteleux,  membre  du  Conseil 
des  Anciens. 


Monot , 

élève  de  Vassé, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

532.  Minerve  rémunératrice. 

Statue  en  plâtre,  comme  étude. 

533.  Une  jeune  fille  contemplant  des  cendres  qui  sont 

dans  une  urne. 

Modèle    en    plâtre,    de    grandeur    naturelle, 
étude. 


Monpellier , 

rue  de  Sartine,  n°  i5. 

Plâtre  bronzé. 

534.  Portrait  en  buste  du  Citoyen  Hubert,  architecte. 

535.  Une  Cariatide. 


yfi  Sculpture. 

Morgan  (J.-J.)'  élève  de  Dejoux, 
rue  de  Nazareth,  n°  i33. 

536.  Le  Commandement  des  Armées  et  la  Paix. 

Ces  figures  en  plâtre  font  partie  des  huit 
statues  représentant  les  vertus  civiles  et  mili- 
taires qui  décorent  le  salon  du  général  Buona- 
parte. 


Pajou,  père, 
aux  Galeries  du  Muséum. 
bSj.  Buste  en  marbre  d'un  enfant. 

Ce  buste  appartient  à  la  société  des  Amis  des 
Arts. 


Petitot  (Pierre),  élève  de  Cafieri, 
rue  du  Honoré,  n"  117. 

Plâtre. 
538.  Portrait  en  buste  du  C.  Dessaux,  ancien  chirur- 
gien de  l'Hôtel-Dieu. 

Terre  cuite. 
53g.  Portrait  en  buste  du  C.  C***. 
540.  Hébé,  esquisse. 


Renaud  (J.-M.), 
rue  Taitbout,  n°  33. 
541.  Le  portrait  en  pied  du  C.  Corbel  père,  modèle  en 
cire,  renfermé  dans  un  cadre. 


Roland  (Philippe),  né  à  Lille, 

élève  de  Pajou, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 


Sculpture.  77 

542.  Portrait  en  buste,  proportion  nature. 

543.  Bacchante  montée  sur  un  bouc. 

544.  Groupe  en  marbre,  composé  de  trois  figures,  re- 

présentant le  Serment  d'amour. 

545.  Une  pendule  modelée   par  Roland,  représentant 

les  quatre  Saisons  sur  un  char  tiré  par  deux 
lions,  conduits  par  l'Amour. 

Le  socle  est  orné  des  signes  du  Zodiaque.  Le 
bronze  fait  par  Thomire,  rue  Porte-Foin,  au 
Marais,  n"  7;  le  modèle  appartient  au  Citoyen 
Lignereux,  rue  Christine,  n°  2. 


Stouf, 
rue  de  Crussol,  n"  i3,  section  du  Temple. 

546.  Vincent-de-Paule,  fondateur  des  Hospices  des  En- 
fans-Trouvés,  considéré  comme  philosophe. 

Statue  en  marbre,  grande  nature.  Prix  d'un 
concours  national. 

347.  Femme  effrayée  d'un  coup  de  tonnerre  qui  vient 
de  rompre  un  arbre  à  côté  d'elle.  Terre  cuite. 

548.  Sujet  pastoral. 

Une  femme  et  ses  deux  enfans,  dont  l'un 
placé  dans  un  charriot  traîné  par  un  chien. 
Terre  cuite. 

549.  Mausolée,  bas-relief,  esquisse  en  terre  cuite. 


7* 


78- 


ARCHITECTURE. 


Baltard  (Louis-Pierre),  né  à  Paris, 
rue  Dominique,  n°  239. 

601.  Dessin  géométral  d'un  Monument  triomphal  en 

l'honneur  des  Armées  de  la  République,  faisant 
partie  d'un  projet  pour  Bordeaux,  sur  l'empla- 
cement du  Château-Trompette. 

602.  Quatre  feuilles  (sous  le  même  numéro)  d'un  ou- 

vrage élémentaire  sur  l'Architecture,  que  l'au- 
teur se  propose  de  faire  graver. 


Brogniard  (Et.-J.), 
rue  Marc,  n»  14  et  ig3. 

Dessins. 
6o3.  Vue  perspective  de  l'intérieur  du  Panthéon- 
Français,  avec  obélisques  et  tables  d'inscrip- 
tions pour  renforcer  les  quatre  pilliersdu  dôme, 
sans  nuire  à  la  décoration  actuelle  de  ce  monu- 
ment. 

Ceux  qui  voudront  se  procurer  de  plus  grands 
renseignemens  sur  l'état  de  ce  monument, 
peuvent  consulter  le  mémoire  historique  du 
Panthéon-Français,  par  Rondelet,  architecte; 
et  les  moyens  de  le  restaurer,  par  Rondelet  et 
Brogniard,  architectes. 


Architecture.  79 

604.  Deux  vues  du  port  de  la  Re'ole,  sur  la  Garonne, 

au-dessus  de  Bordeaux;  l'une  représentant  ce 
port  comme  il  est,  l'autre  comme  il  pourrait 
être. 

605.  Vue  perspective  de  l'avant-scène  du  théâtre  des 

Arts,  arrangée  l'an  V  par  le  G.  Brogniard,  avec 
la  vue  du  palais  fait  pour  la  remise  du  ballet 
de  Paris. 

606.  Modèle  en  bois  peint  d'un  des  quatre  pilliers  du 

dôme  du  Panthéon-Français,  avec  les  accessoires 
nécessaires  à  son  renforcement. 


Person  (P.-G.), 

élève  des  Ponts  et  Chaussées,  membre  du  Lycée  des 

Arts, 

rue  des  Maçons,  n°  447. 

607.  Modèle  d'une  machine  propre  à  porter  de  prompts 

secours  aux  incendiés. 

608.  Pont  d'une  seule  arche,  aussi  simple  que  solide. 
60g.  Modèle  d'une  machine  pour  amener  sur  la  grève 

les  trains  de  bois  par  coupons,  afin  d'éviter 
aux  travailleurs  le  danger  d'être  journellement 
dans  l'eau. 


Sobre,  architecte, 
rue  du  faubourg  du  Temple,  n"  27. 

610.  Projet  d'un  obélisque  à  placer  à  l'Etoile;  au-dessus 
des  Ghamps-Elysées. 

Ge  monument, dans  la  proportion  de  65  mètres 
(ou  200  pieds),  est  orné  de  signes  hiérogly- 
phiques représentantdescaractères  républicains. 


8o  Architecture. 

Il  est  porté   par  quatre  élephans,  symboles  de 
la  Force  et  de  la  Reconnaissance. 


Par  un  Citoyen  de  Brest,  anonyme. 

Ouvrages  remis  par  le  Citoyen  Trouille,  re- 
présentant du  peuple. 

Gii.  Deux  plans  d'hospice  maritime,  projetés  pour 
Brest,  en  1798  (v.  s.),  l'un  de  6000  hommes, 
pour  être  exécuté  sur  le  local  de  l'ancien  hôpital 
incendié  en  1776,  et  des  fortifications  adja- 
centes, devenues  inutiles  par  la  nouvelle  en- 
ceinte; l'autre  de  même  nombre,  pour  être  placé 
en  dehors,  sur  le  bord  de  la  rade,  à  environ 
cinq  kilomètres  de  Brest. 

Pour  l'intelligence  de  ces  projets  et  la  con- 
naissance exacte  des  dispositions  intérieures 
des  salles,  on  a  joint  à  ces  deux  plans,  une 
feuille  de  détail,  sur  laquelle  sont  tracées  des 
portions  de  plans,  coupes,  et  élévations  de 
l'hospice  proposé  pour  l'intérieur.  Les  coupes 
des  salles  étant  particulièrement  communes  aux 
deux  projets. 

Les  observations  et  légendes  inscrites  sur  les 
plans,  dispensent  de  plus  amples  explications. 


4^ 


—  »I  — 


GRAVURE 


Andrieu  (Bertrand), 
passage  du  Commerce,  faubourg  Germain. 

701.  Un  cadre  renfermant  des  gravures  sur  acier,  dans 
le  genre  de  la  gravure  en  bois. 


Benvic, 

aux  Galeries  du  Muséum. 


702.  L'éducation  d'Achille,  gravé  d'après  le  tableau  de 

Regnauld. 

703.  L'Innocence,  d'après  le  tableau  de  Mérimée. 

Cette  dernière  planche  est  destinée  à  la  so- 
ciété des  Amis  des  Arts.' 


Clément, 
place  de  l'Estrapade,  n"  18. 

704.  Le  génie  des  Arts  couronnant  la  Vérité. 

Estampe  gravée  en  pointillé,  d'après  le  des- 
sin de  Landon. 


Copia  (Louis),  né  à  Landau, 
rue  du  théâtre  Français,  n"  g. 
705.  La  Constitution  française,  gravée  d'après  le  des- 
sin de  Prudon. 


82  Gravure. 

706.  Le  triomphe  de  la  Liberté,  d'après  le  dessin  de 

Fragonard  fils. 

707.  L'Innocence  en  danger,  d'après  le  dessin  de  De- 

voge  fils. 

708.  La  mort  de  Turnus,  d'après  le  dessin  de  Gérard. 

709.  La  jouissance,  d'après  le  dessin  de  Prudon. 


Coqueret  (Pierre), 
rue  de  Surêne,  n°  i386,  faubourg  Honoré. 

710.  Junius-Brutus  condamnant  ses  fils  à  la  mort. 

711.  Virginius,  capitaine  de  légion,  tue  sa  fille  pour 

lui  sauver  l'honneur  et  la  liberté. 

712.  Une  frise  allégorique  sur  le  9  Thermidor. 

Ces  trois  estampes  gravées  d'après  les  dessins 
de  Lethiers. 


Darcis  (J.-L.). 

71 3.  Le  racommodement  faisant  pendant  à  la  brouille, 
gravés  d'après  les  dessins  de  Guérin. 


Duviviev, 

aux  Galeries  du  Muséum. 


714.  Médaille  de  Buonaparte,  présentée  à  l'Institut. 

Monument  consacré  à  la  reconnaissance  des 
Sciences  et  des  Arts,  pour  ce  général  et  son 
armée,  qui,  en  terminant  la  guerre  à  Campo- 
Formio,  nous  ont  procuré  un  des  fruits  les 
plus  agréables  de  la  paix ,  par  les  monumens 
d'Italie,  savans  et  pittoresques  qu'ils  ont  con- 
quis. 


Gravure.  83 

Le  général  conduit  par  la  Valeur  et  la  Pru- 
dence, présente  au  Continent  l'oliTier  de  la 
paix,  et  la  Victoire  qui  le  couronne,  porte  au 
lien  de  d^xmîlles  militaires,  des  joanoscrits  et 
l'Apollon  do  BdTeder. 

Cette  médaille  se  trouve  à  la  monnaie  des 
médailles,  ainsi  que  les  deux  suivantes. 

-;5.  L'abbé  Barthélémy,  auteur  d'Anacîiarsis,  garde 
du  cabinet  des  médailles  de  France. 

"  1 6.  Le  père  de  l'auteur,  lequel  a  cru  pouvoir  présen- 
ter ensemble  ces  deux  hommes  qui  ont  si  bien 
mérité,  chacun  dans  son  genre,  de  l'art  nunais- 
matiqoe. 


Godefroy  (François),  né  à  Rouen. 

élève  de  Lebas. 

rue  des  Francs-Bourgeois,  porte  Michel,  faubourg 

Germain,  n»  127. 
17.  Un  cadre  contenant  plusieurs  estampes. 

La  principale  est  la  première  épreuve  (barrée 
à  la  plume)  du  Congé  absolu  destiné  aux  dé- 
fenseurs de  la  patrie. 

L'auteur  de  la  gravure  oppose,  à  ce  sujet, 
l'esprit  du  goirremement  actuel  à  celui  du  gou- 
vemement  précédent,  en  renaarquant  que  ci- 
devant  la  parcimonie  la  plus  rigoureuse  prési- 
dait à  tout  ce  qui  concernait  le  soldat:  tandis 
que  dans  Ifô  voyages  de  la  cour  on  gravait 
avec  luxe  les  affiches  des  spectacles  adressées 
au  domicile  des  courtisans,  et  que  les  militaires 
en  sous  ordre  étaient  même  exclus  des  jardins 
publics. 


84  Gravure. 

718.  Un  cadre  contenant  plusieurs  gravures. 

La  principale  est   une  vue   de  la   forêt  des 
Cèdres,  dans  les  montagnes  glacées  du  Liban. 
Gravure  destinée  au  voyage  de  Syrie,   par  le 
G.  Cassas. 


Langlois  (P.-G.)  de  F'aris, 
rue  Vieille-Estrapade,  n°  8. 

719.  Le  portrait  du  Dominiquin,  gravé  d'après  le  ta- 

bleau peint  par  lui-même,  de  la  galerie  de  Flo- 
rence. 

720.  Le  portrait  de  Fontenelle  dans  sa  vieillesse,  d'après 

le  tableau  du  C.  Voiriot. 


Marchand  (Jacques),  né  à  Paris, 
rue  d'Enfer,  n°  146. 

721.  Cheval  anglais  partant  pour  la  course. 

Gravé  à  la  manière  noire,    d'après    le   dessin 
de  Vernet. 


Masquelier  (Louis-Joseph),  né  à  Lille, 

élève  de  feu  Lebas, 

rue  de  la  Harpe,  n°  493. 

722.  Un  cadre  contenant  quatre  estampes,  savoir  : 

Vue  de  Macao,  en  Chine. 

Vue  de  St.  Pierre  et  St.  Paul 
au  Kamtschatka. 

Tombeaux  de  la  baye  de 
Castrie. 

Vue  du  Sérail. 


du  Voyage 
de  Lapeyrousc. 


du  Voyage 
de  Grèce. 


à 


Gravure. 


85 


Autre  cadre  contenant 

Pirogue  de  Tchoka. 

Pirogue  de  l'île  de  Pàque. 

Parao,  bateau  de  passage  de'     Ju    voyage 
Manille.  (de  Lapeyrouse. 

Sarambeau,  radeau  de  pêche 
de  Manille. 


*àque.      j 

àsage  de  '     du  Vc 


Massard  père  (J.), 
rue  des  Fossés-Victor,  no  32. 
724.  Socrate  prêt  à  boire  la  ciguë,  d'après  le  tableau 
du  G.  David. 


Massard  (R.-V.), 
rue  des  Fossés-Victor,  n"  32. 
725.  Le  sacrifice  d'Enée  sur  le  tombeau  de  son  père 
Anchise. 


Sergent,  artiste, 
rue  des  Poitevins,  n"  iG. 
726.  Portrait  gravé  en  couleur  du   général   Marceau, 
beau-frère  de  l'auteur. 


—  86  - 


SUPPLEMENT 


PEINTURE. 

Bosio  (J.-F.), 
rue  de  la  Révolution,  n«  688. 

80 1.  Portrait  en    pied  d'un  enfant  de  trois  ans,  sym- 

bole de  l'Innocence,  et  le  portrait  de  l'auteur 
peint  par  lui-même,  sous  le  même  numéro. 

802.  Homère  chez  le  berger  Glocus. 

Homère  aveugle,  étant  passé  dans  l'Ile  de 
Chio,  fut  abandonné  sur  la  rive  par  les  mate- 
lots qui  l'avaient  conduit.  Il  erra  pendant  deux 
jours,  et  fut  rencontré  par  le  berger  Glocus, 
qui  le  sauva  de  ses  chiens  et  lui  donna  l'hos- 
pitalité. Homère  en  reconnaissance,  lui  récite 
ses  aventures. 


J 


Caruelle. 

8o3.  Portraiten  miniature  d'un  représentant  du  peuple, 
beau-père  de  l'auteur. 


Colette, 
chef  d'atelier  à  la  manufacture  nationale  des  Gobelins. 

804.  Le    portrait  de   l'auteur   peint  par  lui-même,   à 
l'âge  de  quatre-vingt-cinq  ans. 


Supplément.  87 

Dubourg  (Augustin,  dit),  né  à  St.-Dicz, 

dép.  des  Vosges. 

rue  François,  n»  434. 

8o3.  Le  portrait  de  l'auteur  peint  par  lui-même,    mi- 
niature. 


Dumont  (N.-A.),  natif  de  Lunéville, 

élève  de  François  Dumont,  son  frère, 

rue  de  l'Egalité,  n°  291. 

80Ô.  Portrait  en  pied  du  C.  '*',  agent  de  change. 


Halley, 
professeur  de  l'Ecole  centrale  de  Gemmappes. 

Tableaux,  portraits. 

807.  Le  général  Beaulieu. 

808.  La  Mère  attentive. 


Henry, 

élève  de  Regnault  et  de  Landon, 

quai  de  l'Ecole,  n"  14. 

809.  Quatre  dessins,  portraits. 


Hue  (J.-F.),  né  à  Versailles, 
aux  Galeries  du  Muséum. 

Tableau. 
810.  Paysage   représentant   un    site  des   environs   de 
Rome,    où     sont   des    femmes    cueillant    des 
fruits. 


i^i^  SuPPLÉiMENT. 

Romany  (Adèle-Romance,  dite), 

élève  de  Regnault, 

rue  du  Mont-Blanc,  n»  21. 

811.  Portrait  du  C.  Fleury,  artiste  du   The'àtre  fran- 
çais. 


Pajou  fils, 

Tableau. 

812.  Portraits  de  famille. 

Un  père  consulte  son  épouse  avant  de  donner 
des  livres  à  leur  fille  comme  un  prix  de  son 
assiduité  à  l'étude. 

Dessins. 

81 3.  Une   mère   explique   à    sa    fille    un    passage    de 

l'Emile. 

814.  Portrait,  forme  ovale. 


SCULPTURE. 

Démontreuil,  élève  de  Cabirole, 
professeur  de  l'Académie  de  Bordeaux. 

901.  Un  bas-relief  représentant  des  fieurs,  sculpture 
en  bois. 


FIN. 


Nogent-le-RotroH,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


EXPOSITION 


DE    1799 


XLI 


COLLECTION 

DES 

LIVRETS 

DES 

ANCIENNES  EXPOSITIONS 

DEPUIS  1673  jusqu'en  i8oo 

EXPOSITION  DE   1799 


.^«►<K>i^ 


PARIS 

LIEPMANNSSOHN,    ÉDITEUR 

II,  rue  des  Saints-Pères 

NOVEMBRE    I 87 I 


NOMBRE    DU   TIRAGE 

DU  LIVRET  DE    1799. 

375  exemplaires  sur  papier  vergé. 
2  5  —  sur  papier  de  Hollande. 

I  o  —  sur  chine. 


Ce  livret  est  vendu  seul  4  fr. 


NOTICE   BIBLIOGRAPHIQUE. 


Livret  : 

Deux  éditions  :  La  première  a  gb  p.  et  736  n";  la 
2'  le  même  nombre  de  pages  et  j3S  n'K  Ces  deux 
numéros  additionnels  ne  sont  séparés  du  reste  du 
livret  par  aucune  rubrique  indiquant  un  supplément. 
En  outre  la  i"'*'  édition  de  ySô  n°'  ne  contient  pas  les 
adresses  d'Augustin  (n"  7  et  8)  et  de  Chatillon  (n''4i- 
45),  ni  le  dernier  article  de  Carafïe  :  Plafond  rond  qui 
se  voit  à  l'Ecole  Clynique: 

Il  est  possible  qu'il  ait  existé  des  exemplaires  sans 
le  Supplément  qui  commence  à  la  p.  91  du  livret 
original.  On  aurait  ainsi  une  édition  antérieure  aux 
deux  autres  que  nous  signalons.  Mais  nous  n'avons 
pas  trouvé  un  seul  exemplaire  sans  ce  Supplément. 
Ainsi  avons-nous  supposé  que  le  livret  n'avait  pas  été 
mis  en  vente  sans  le  Supplément. 

Critiques  : 

Journal  de  Paris  :  23  fructidor,  i",  3*  et  6'  jour 
complémentaire  an  VII,  6,  12,  17,  18,  28  vendémiaire 
et  I*'  brumaire  an  VIII. 

XLI  I* 


p.  Chaussard.  Examen  des  tableaux  du  Salon  de 
l'an  VII,  dans  la  Décade  philosophique.  T.  VIII, 
p.  543-52  et  t.  IX,  p.  36-43,  94-102,  212-228. 

Voyez  aussi  sur  le  débat  de  Girodet  et  de  Mlle  Simon 
Candeille  et  sur  le  portrait  satirique  de  cette  actrice, 
envoyé  au  Salon  de  1799  et  exposé  quelques  jours 
seulement,  l'article  de  M.  Th.  Arnauldet  sur  les  Es- 
tampes satiriques,  imprimé  dans  la  Ga:{ette  des  Beaux- 
Arts  en  1859  (T,  IV,  p.  m),  et  accompagné  d'une 
reproduction  d'une  vue  de  Salon  fort  rare  où  le 
tableau  désigné  joue  le  rôle  principal. 


EXPLICATION 


DES   OUVRAGES 


DE  PEINTURE  ET  DESSINS, 

SCULPTURE, 

ARCHITECTURE   ET  GRAVURE, 

DES  ARTISTES  VIVANS, 

Exposés  au  Muséum  central  des  Arts,  d'après  l'Arrêté 
du  Ministre  de  l'Intérieur,  le  i"'  Fructidor, 
an    VII  de  la  République  Française. 

Le  prix  de  ce  Livret  est  de  yS  centimes. 


-J«>*Hai^ 


A    PARIS, 

De   l'Imprimerie    des    Sciences   et   Arts, 
rue  et  butte  des  Moulins,  N"  5oo. 


An  VII  de  la  République. 


AVIS. 


Afin  de  prémunir  le  Public  contre  l'abus  qui  existe 
au-dehors  du  Muséum,  où  l'on  revend  ce  Livret  au- 
dessus  de  son  prix,  l'Administration  prévient  qu'elle 
ne  le  fait  débiter  que  dans  l'intérieur  du  Musée. 

Elle  annonce  aussi  que,  dans  la  même  intention, 
elle  a  établi  sur  le  pallier  du  grand  escalier,  près  la 
porte  du  Salon,  des  préposés  attachés  au  Musée,  aux- 
quels on  peut  avec  sûreté  confier  les  cannes,  sabres, 
manteaux,  parapluies,  qu'il  est  nécessaire  de  déposer 
avant  d'entrer. 


—  q  — 


AVERTISSEMENT. 


Ce  Livret  contient  quatre  divisions  indiquées  en  titre, 
ainsi  qu'au  haut  des  pages,  par  l'un  de  ces  mots  : 
Peinture,  Sculpture,  Architecture,  Gravure. 

Les  Dessins  sont  compris  dans  la  division  de  la 
Peinture. 

Dans  chacune  des  quatre  divisions ,  on  a  placé  par 
ordre  alphabétique  le  nom  des  Artistes. 

Le  nom  cité  en  tête  de  la  notice  des  ouvrages  d'un 
Artiste,  indiquant  asse^  qu'ils  ont  été  faits  par  lui,  on 
s'est  abstenu  de  toute  autre  explication. 

S'il  existe  dans  ce  Livret  des  omissions  de  prénoms , 
de  demeure,  du  lieu  de  la  naissance  de  l'Artiste,  du 
nom  de  son  Maître,  ainsi  que  sur  la  propriété  de  l'ou- 
vrage, c'est  que  Vomission  existait  dans  la  notice 
envoyée. 

Les  retards  trop  habituels  dans  l'envoi  des  ouvrages 
et  même  des  notices,  pourront  nécessiter  un  supplé- 
ment; dans  ce  cas,  le  Lecteur  observera  que  les  plus 
hauts  numéros  sont  ceux  qu'il  faut  chercher  dans  la 
partie  additionnelle  qui  se  trouve  à  la  fin  du  Livret. 


Nota.  Comme  il  n'y  a  point  eu  de  Jury  nommé 
cette  année,  pour  l'admission  des  ouvrages  présentés, 
l'Administration  du  Musée  a  dû  recevoir  tous  ceux 
qui  ont  été  apportés  pour  l'exposition  et  le  concours. 


^ 


L'Administration  du  Musée  central  des  Arts  a  cru 
devoir  rappeler,  en  le  plaçant  en  tête  de  la  présente 
Notice,  l'avis  que  le  Ministre  de  Vlntérienr  fit  insérer 
dans  les  Journaux,  au  mois  Floréal,  présente  année. 


LE    MINISTRE    DE    L'INTERIEUR 
AUX  ARTISTES. 

Citoyens,  après  avoir  rassemblé  pour  votre  instruc- 
tion les  Trésors  de  plusieurs  siècles  et  de  plusieurs 
contrées,  et  ouvert  ainsi  au  génie,  avec  une  magnifi- 
cence inconnue  jusqu'à  ce  jour,  les  sources  les  plus 
abondantes,  il  ne  restait  plus  au  Gouvernement  qu'à 
vous  assurer  des  travaux,  et  à  vous  indiquer  leur 
direction  philosophique  et  morale  ;  en  effet,  c'est  par 
ce  mérite  de  composition  qu€  l'Ecole  française  va  sur- 
passer cette  Ecole  fameuse,  à  qui  elle  semble  déjà 
s'égaler  par  le  talent  d'exécution  pur  et  sévère  qu'elle 
a  montré  depuis  le  moment  où  elle  est  revenue  à 
l'étude  de  la  nature  et 'de  l'antique. 

C'est  par  là  aussi  qu'elle  s'assurera  auprès  du  Gou- 
vernement et  de  la  postérité  une  juste  considération. 

Un  nouveau  mode  de  concours  pour  la  distribution 
des  travaux  d'encouragement,  a  été  adopté  et  couronné 
par  le  succès. 

L'exposition  solennelle  dans  le  Salon  du  Muséum,  a 


tenu  lieu  de  concours;  et  le  jugement  du  Jury  a  décerné 
les  Palmes  et  les  Prix. 

Ce  mode  sera  adopté  pour  la  distribution  des  tra- 
vaux d'encouragement  à  accorder  en  l'an  VIII.  En 
conséquence,  les  Artistes  seront  invités  par  l'Adminis- 
tration du  Musée,  à  faire  porter  dans  la  Salle  consacrée 
à  cette  exposition,  celles  de  leurs  productions  qu'ils 
jugeront  les  plus  dignes  de  concourir. 

Le  Salon  sera  ouvert  depuis  le  i'=''  Fructidor  de  la 
présente  année,  jusqu'au  i"'  Brumaire;  un  Jury  qui 
se  rassemblera  vers  le  milieu  du  mois  Fructidor, 
prononcera  sur  le  mérite  et  le  talent  des  ouvrages 
exposés. 

Les  noms  de  ceux  qui  auront  été  distingués  et 
honorés  par  des  travaux  d'encouragement,  seront 
proclamés  au  Champ-de-Mars. 

Que  ces  honneurs  qui  n'ont  lieu  que  dans  les  Répu- 
bliques, rappellent  aux  Artistes  le  sentiment  de  leur 
propre  dignité  et  tout  ce  qu'ils  doivent  à  un  Gouver- 
nement libre;  qu'au  moment  où  ils  saisissent  le 
crayon,  le  pinceau  et  le  ciseau,  ils  assistent  par  la 
pensée  à  cette  proclamation  solennelle  ;  qu'ils  croient 
alors  entendre  la  voix  de  la  Patrie  même,  leur  dire  : 
Artistes,  honore^  une  Nation  qui  vous  honore! 


-   i3 


EXPLICATION 

Des  Ouvrages  de  Peinture,  Sculpture,  Architeâure, 
Gravure,  Dessins,  Modèles,  etc.,  des  Artistes 
vivans,  exposés  dans  le  Salon  du  Musée  central 
des  Arts,  le  i"  Fructidor  an  VII  de  la  Répu- 
blique. 


PEINTURE 


Anonyme. 
Tableau. 
I.  Régulus  abandonnant  sa  famille  pour  se   rendre  à 
Cartilage. 


Autre  anonyme. 
2.  Un  Portrait  d'homme. 


Ansiaux  (J.),  né  à  Liège,  élève  de  Vincent, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

PORTRAITS  PEINTS. 

3.  De  la  C"^  Se ,  en  pied,  grandeur  naturelle. 

4.  De  la  C"°  M ,  nourrissant  son  enfant. 

5.  De  la  G-  V 

XLI  2 


14  Peinture. 

C"'  Aubry  (Angélique),  née  à  Paris,  élève 
de  Jacob  Sablet. 
6.  Un  portrait  de  femme  en  pied. 


Augustin  (J.-J.),  né  à  St-Diez,  département 

des  Vosges. 

Place  des  Victoires,  n"  i5. 

7,  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 

8.  Un  tableau  de  famille. 


C"°  Au^ou  (née  Desmarquet),  élève  de  Regnault, 
rue  d'Anjou,  au  Marais,  n"  ii. 
Tableaux, 
g.  Une  Hébé,  i  m.  5o  c.  sur  i  m.  35  c. 
lo.  Une  jeune  femme  lisant. 


Baltard  (L.-P.),  né  à  Paris, 
rue  Dominique,  près  celle  du  Bacq,  no  239. 

11.  Un  Tableau  représentant  un  projet  de  monument 

consacré  à  rappeler  la  mémoire  de  l'assassinat 

des  Ministres  français  à  Rastadt. 

Prix  d'encouragement  accordé  dans  la  séance 

du  Jury  des  Arts,  le  27  Ventôse  an    VII   de  la 

République. 

Dessins. 

12.  Deux  paysages,  dont  le  i"  offre  un  site  de  rochers 

et  de   cascades,  le  2°  une  vue   maritime,  sous 
un  même  cadre. 
i3.  Paysage  héroïque.  Sur  le  devant,  Cincinnatus  (L. 
Quintius)  conduisant  la  charrue. 
«  Cincinnatus  avait  vendu    ses    biens  pour 


Peinture.  i5 

indemniser  des  citoyens  qui  s'étaient  rendus 
caution  en  faveur  de  son  tils  qui  avait  fui  en 
Etrurie  :  il  lui  restait  un  champ  de  quarante 
arpens  qu'il  cultivait  de  ses  mains,  lorsqu'après 
une  année  de  retraite,  étant  à  labourer,  vêtu 
depuis  les  reins  jusqu'aux  genoux  seulement, 
il  fut  averti  de  quitter  son  travail  et  de  se  pré- 
parer à  recevoir  une  députation  du  Sénat. 

Bientôt  après  parurent  les  Députés  ;  il  fut 
salué  Consul,  et  les  Licteurs  prirent  ses  ordres. 
Alors  jetant  un  regard  sur  les  champs  qu'il 
abandonnait,  en  versant  quelques  larmes,  il 
dit  :  Mon  champ  ne  sera  donc  pas  ensemencé 
cette  année. 

Son  consulat  fut  illustre  et  avantageux  à  la 
République.  » 


Baudiot  (François),  élève  d'Isabey, 
rue  de  Chartres,  n°  347. 
14.  Trois  portraits  de  femmes. 

Dessins,  sous  le  même  numéro. 


Bélin  (Claude- Alexandre),  élève  de  Vien  père, 
rue  du  Petit-Carreau,  n°  35. 
i5.  Un  cadre  renfermant  cinq  portraits-miniatures. 


Belle ^  élève  de  son  père, 
aux  Gobelins. 
i6.  Portrait  de  famille,  représentant  une  mère  allai- 
tant son  enfant. 

I  m.  5  déc,  sur  i   m.  2  déc. 


i6  Peinture. 

Bellier, 
rue  des  Victoires  nationales,  n°  96. 
17.  Portrait  d'homme  peint  sur  toile. 


Berjon, 
place  des  Victoires,  n"  i  5. 
18.  Un  tableau  de  fruits. 


Bertin  (J.-V.),  né  à  Paris,  élève  de  Valenciennes, 
rue  Montmartre,  n°  253. 

TABLEAUX,    PAYSAGES. 

ig.  Site  montagneux,  soleil  couchant,  des  baigneuses, 
un  berger  et  son  troupeau. 

20.  Soleil  du  matin,  des  jeunes  gens  jouent  au  disque. 

21.  Deux  paysages  faisant  pendans.  Même  numéro.    . 

22.  Dessin,  paysage,  sur  papier  de  couleur. 


Besson, 
rue  du  Goq-Honoré ,  n°  122. 
23.  Quatre  Dessins  dans  le  genre  des  cartes  géogra- 
phiques, représentant  :  les  hautes  Alpes  cou- 
vertes de  neiges  et  de  glaciers;  un  pays  volca- 
nisé  avec  différens  cratères;  un  port  de  mer; 
un  pays  montagneux  cultivé.  Sous  le  même 
numéro. 


Bidauld. 

24.  Tableau;   paysage   composé   d'après   une   vue  de 

Frascati,  aux  environs  de  Rome. 

25.  Deux  autres  paysages,  sous  le  même  numéro. 


Peinture.  17 

Bluteau  (Augustin),  né  à  Versailles,  élève 

de  Lagrenée  jeune, 

à  Paris,  place  Cambrai,  n"  8. 

iô.  Tableau,  paysage. 

I  m.  sur  8g  c. 
Ce  tableau  lui  appartient. 


Boilly  (L.-L.), 
rue  du  Faubourg-Denis,  n"  14. 

27.  Tableau  représentant  un  jeune  manœuvre. 

Hauteur  i  m.  80  c.  sur  i  m.  16  c. 

28.  Tableau  représentant   une  jeune  femme  assise  sur 

l'appui   d'une    croisée  :  près   d'elle    un    enfant 
qui  regarde  dans  un  télescope. 


Bonnemaisoti, 
rue  des  Pères,  n°  14. 

21).  Tableau.  Une  jeune  femme  s'étant  avancée  dans 
la  campagne ,  se  trouve  surprise  par  un 
orage. 

3o.  Deux  portraits,  sous  le  même  numéro. 


Bouillon  (Pierre),  né  à  Thiviers,  département 

de  la  Dordogne,  élève  de  Monsiaux. 

rue  du  Théâtre  français,  n°  17. 

il.  Œdipe  et  Antigone. 

Tableau  de  i  m.  80  c,  sur  i  m.  43  c. 

Œdipe  accablé  du  souvenir  de  ses  malheurs 
que  lui  rappellent  le  mont  Cythéron  et  l'aspect 
du  temple  des   Euménides,  dans  l'horreur    de 


î8  Pe)I»TIJKE. 


î»i»  é^naïi'Oïi  iîjvyqui;  la  jnyrt;  mai»  Aiiîi^unfc 
■dï'àTtiiéè,  conjure  Ife  ciel  de  ne  puint  eiLaucsr 
It»  voeux  de  son  père  malheureux. 


Bouton  fJosejjh'M'rtiie^,  ni;  a  Cadrx,  en  Espagne, 

élève  de  Vincent. 

rue  du  Mail,  n*  23. 

7  abl'jatrx. 

?2,  Flore^  demi-figtM'e- 

33.  Portrait   de  lèmmi;    icnyin    «oi,    -juiiu m    ,ju! 
catesse. 


Cacault  'y\'^'r*i)t  de  Waotes,  élevé  '.)• 
a  >iaiU£%. 
34.  Fortran,  l&t  grande  comme  nature. 


Ca//«/  (A^F.)^  né  à  Fari», 
ay  Palais  nalioiiaJ  des  Scienceè  et  de*  An*. 
35,  Marcus  Curùu»  *e  dévouatit  pyui  »a  i^atîie. 

Vwî>  J'jin  362,  la  terre  tétait  entr'yu verte 
datië  ut^  |jlace  de  Kwuie;  J'oracle  con»ullé  «u^ 
ce  prétendu  prodige,  répondit  que  le  ggufïre 
ne  pouvait  être  comblé  qu'ew  y  jetant  te  que 
Je  peuple  rottiaio  avail  de  plu»  jyécieux.  Les 
fetîimîi*  y  jetèrent  leur»  bijoux  ;  J'eticen*  fumait 
?;«  vaii)  »ur  loue  les  autd»;  mai»  Curtiue , 
jeune  homme  plein  de  courage  t-t  de  rclipi<m , 
crut  ^É  le»  Dieux  demat)daient  une  victime 
buiBftiAë^  il  se  t^écipita  «olennellement  tout 
Avn\é,  avec  !,'  dan»  J'abj'ine,  ei   |)ii!>»B 

aypiysi  des  ••.  •"   pour   avoii    muivi   hn 


Peinture  iO 

patrie  par  ce  sacriticc,  la   terre  s'étant,  dit-on, 
relennée  dès  qu'elle  l'eut  reçu. 
3  mètres  sur  4. 


Carabe  (A.),  élève  de  Lagrenée, 
chez  le  C.  Constantin,  cjuai  de  l'Kcole. 

36.  Sept   Dessins  appartenant   au   citoyen   Ciienard , 

sous  le  même  numt'ro. 

Mamelouks  s'exerçant  à  la  course. 

Tournois  turc. 

Pompe  funèbre. 

Danseuses  arabes  ou  aimée. 

Danse  albanaise. 

Extérieur  d'une  mosquée  et  les  diverses  atti- 
tudes de  la  prière. 

Un  Dessin  représentant  un  Turc  à  cheval. 

37.  Six  Dessins  appartenant  à  l'Artiste,  sous  le  même 

numéro. 

Les  Lutteurs. 

Une  Peste. 

Voitures  de  Turcs  à  Constantinople. 

Mariage  grec. 

Extérieur  d'un  café. 

Arabes  bédoins  campés  près  les  pyramides 
de  Gisa. 

Plafond  rond  qui  se  voit  à  l'Kcole  clynique 
de  médecine,  rue  des  Pères,  faubourg  (jcrmain. 
Il  représente  l'Etude  ramenant  aux  hommes  la 
santé,  sous  la  figure  d'Egya. 


C""  Chacheré-Beaurepaire,  élève  d'Augustin, 
rue  Claude,  n"  393. 
38.  Un  Médaillcr  contenant  jilusieurs  miniatures. 


20  Peinture. 

Chancourtois, 

rue  Sulpice,  n"  565. 
Paysage  historique. 
3g.  L'arrivée  de  Thésée  au  port  de  Trézène ,  reçu  par 
son  fils  Hypolite. 

On  remarque  devant  le  temple  de  Jupiter, 
qui  était  sur  la  place  du  port,  le  tombeau  de 
Pittée,  sur  lequel  étaient  trois  sièges,  où  il 
rendait  la  justice  avec  ses  deux  assesseurs. 


Charpentier  (Jean), 
rue  Neuve-l'Egalité,  porte  Denis,  n"  3 12. 
40.  Trois  Tableaux  représentant    :    —    une   Scène  de 
marché,   —   une    Laitière,   —  Scène  familière. 
Même  numéro. 


Chatillon  (Charles),  né  à  Doullan, 
rue  Florentin,  n"  6. 

41.  Paysage  peint  à  la  gouache. 

42.  Camée  d'après  l'antique. 

43.  Un  Amour  sur  un  Dauphin,  miniature. 

44.  Portrait  de  l'auteur,  miniature. 

45.  Plusieurs    autres    portraits,   miniatures ,   sous   le 

même  numéro. 


C"«  Chaudet  (Elisabeth),  née  Gabiou,  de  Paris, 

au  Muséum  des  Arts. 

Tableaux. 

46.  Une    petite  fille  voulant   apprendre   à   lire   à  un 

chien. 

47.  Une  femme  occupée  à  coudre.  • 


Peinture.  21 

Chéry. 

48.  Portrait   peint   du  citoyen    Chevalier,  Général  de 

brigade. 

49.  Portrait  du  citoyen  Lefranc,  chef  d'escadron. 


Cior  (Pierre),  né  à  Paris, 
rue  de  la  Monnaie,  n»  27. 

5o.  Un  cadre  contenant  les  portraits  en  miniature  du 
citoyen  Saintomer,  Professeur  d'écriture;  delà 
citoyenne  Blot,  et  plusieurs  autres  portraits. 


Collas  (L.-A.),  né  à  Bordeaux,  élève  de  Vincent, 
cul-de-sac  Taitebout,  n"  10. 

5i.  Etude  de  femme,  grande  miniature. 
52.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  portraits  en   mi- 
niature. 


Collot  (J.-L.),  élève  de  David  et  de  Vincent, 
rue  de  Varennes,  n"  426. 

53.  Tableau,  paysage. 

54.  Portrait  de  l'auteur. 


Colon,  né  à  Vézelay,  départ,  de  l'Yonne,  élève 

de  Pérignon, 

rue  Chapon,  n°  16. 

55.   Quatre    paysages  peints   à  la   gouache,    sous    le 
même  numéro. 


22  Peinture. 

Crépin  (Louis),  né  à  Paris,  élève  de  Regnault, 
rue  de  l'Echiquier,  n"  i3,  faub.  Poissonnière. 

Marines. 

56.  Esquisse    terminée    "du    glorieux    combat    de    la 

Bayonnaise,  corvette  française  de  24  canons  de 
8,  commandée  par  le  C.  Richer,  prenant  à 
l'abordage  VAmbuscad ,  frégate  anglaise  de  26 
canons  de  16,  le  24  Frimaire  an  VII. 

57.  Vue  générale  du  même  combat. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'auteur. 


Dabos  (Laurent),  né  à  Toulouse,  élève  de  Vincent, 
rue  de  la  Loi,  n"  i256. 

Tableaux. 
58.  Portrait  du  C.  Brunet,  dans  le  rôle  du  désespoir 

de  Jocrisse. 
5g.  L'intérieur  d'un  ménage  où  une  jeune  fille  dévide 

du  fil. 

60.  Une  jeune  personne  faisant  de  la  dentelle. 

61.  Une  cuisinière  plumant  une  volaille. 

62.  Une  jeune  fille  allant  chercher  du  lait. 

63.  Une  marchande  de  fruits  et  de  fleurs  appelant  les 

chalands. 

Les  cinq  derniers    tableaux  appartiennent  à 
l'auteur. 


Dandrillon  (C.-P.),  né  à  Paris,  élève  de  Machy, 
rue  du  Faub.-Denis,  n°  25. 

Tableau. 
64.  Vue  du  Colisée,  de  l'arc  de  Constantin,  de  l'arc  de 


Peinture.  23 

Titus  et  du  temple  de  la  paix,  dont  une  por- 
tion est  réédifiée. 

Ce  tableau  est  mis  en  perspective  d'après  le 
plan  de  Rome. 

2  m.  35  c,  sur  i   m.  76  c. 


Darsonval  (Durand,   dit),  né  à  Paris, 
rue  Neuve-l'Egalité,  n°  3i5. 

65.  Un    cadre    renfermant    plusieurs  miniatures,   au 
nombre  desquelles  est  le  portrait  de  l'auteur. 


C»=  Davîn-Mirvaut  (C.-A.-Fl.),  née  à  Paris, 
élève  de  Suvée  et  d'Augustin, 
rue  du  Doyenné,  n»  804. 
66.  Etude  d'après  nature,  miniature. 


Debret    CJean-Baptiste),    né    à    Paris, 
élève  de  David. 

Tableau  de  2  m.  g3  c,  sur  3  m.  25  c. 
67.  Aristomène ,  général  Messénien ,  pris  par  des 
archers  Cretois,  profite  de  l'ivresse  et  du  som- 
meil de  ces  derniers,  pour  se  faire  couper  les 
liens  qui  l'attachent,  par  la  fille  de  la  femme 
chez  laquelle  on  l'avait  conduit  pour  passer  la 
nuit. 

LesLacédémoniens  firentune  trèvede  quarante 
jours  avec  les  Messéniens ,  pour  célébrer  la 
fête  d'Hyacintha.  Pendant  ce  temps,  quelques 
archers  crétois,  alliés  des  Spartiates,  ne  se  cru- 
rent pas    obligés   de    s'abstenir   de   tout   acte 


24 


Peinture. 

d'hostilité,  et  ravageaient  les  environs  du  mont 
Ira.  Dans  une  de  leurs  courses,  ils  trouvèrent 
Aristomène  qui  s'était  écarté  de  son  camp  sur 
la  foi  du  traité.  Ils  le  prirent  et  le  lièrent. 
Aussitôt  deux  d'entre  eux  se  détachent  pour 
porter  cette  agréable  nouvelle  à  Sparte.  Les 
autres  gardent  le  prisonnier,  et  le  conduisent 
à  un  village  de  la  Messénie,  car  ce  fut  le  soir 
qu'ils  le  prirent.  La  chaumière  où  ils  le  con- 
duisirent était  habitée  par  une  veuve  qui  avait 
sa  fille  avec  elle.  Cette  jeune  fille  observe  atten- 
tivement les  yeux  du  prisonnier,  et  comprend 
au  moindre  signe  ce  qu'il  souhaite  qu'elle  fasse; 
elle  apporte  du  vin ,  et  fait  boire  les  archers 
jusqu'à  ce  qu'ils  s'endorment.  Alors  elle  prend 
l'épée  d'un  d'eux,  et  coupe  les  courroies  dont 
ils  avaient  lié  leur  prisonnier  (c'étaient  les  cour- 
roies de  leurs  carquois)  ;  elle  donne  ensuite 
l'épée  à  Aristomène  qui  égorgea  sur-le-champ 
les  Cretois  qui  l'avaient  pris.  Pour  lui  marquer 
sa  reconnaissance,  il  l'emmena  avec  lui,  et  la 
maria  à  son  fils  Gorgus. 


Delafontaine  (Pierre-Maxi.) ,  né  à  Paris, 

élève  de  David, 

rue  de  la  Monnaie,  n°  8. 

5.  Portrait  peint  en   pied ,  du  C.  Lenoir,   Conserva- 
teur du  Musée  des  monumens  français. 
2  m.  27  c.  de  haut.,  sur  i  m.  62  c. 


Peinture.  25 

Demames,  né  à  Bruxelles, 
au  Palais  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableaux. 
.6g.  Une  grande  route. 

Il  appartient  au  C.  Naudou. 

70.  Deux  pendans  :  l'un  la  moisson,   l'autre  les  ven- 

danges. Même  numéro. 

71.  Côtes  de  Normandie,  marine. 

72.  Marine    où  l'on   voit    un  chien  qui    pleure   son 

maître. 

73.  Animaux. 

74.  Scène  familière. 


Deshays  (Jean-Eléazar),  élève  de  Schmid , 

né  à  Paris, 

rue  Rochechouard,  n°  660. 

75.  Tableau,  paysage,  figures  et  animaux. 
Il  appartient  à  l'auteur. 


Désoria,  élève  de  Restout , 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

76.  Portrait  de   la    Citoyenne    G***,   fille    du    Poëte 

Roucher. 

77.  Portrait  de  la  Citoyenne  M***. 


Desrais  (C.-L.),  élève  de  F.  Casanove, 
rue  des  Fontaines,  près  le  Temple,  n°  2g. 
78.  Le  Triomphe  de  Bacchus  dans  les  Indes,  dessin 
lavé  à  l'encre  de  la  Chine. 

Ce  dessin  appartient  à  l'auteur. 

XLI  3 


20  Peinture. 

Devouge,  élève  de  Rcgnault  et  de  David, 
cloître  Honoré,  n°  lo. 

Dessins. 

79.  Une  Française  consultant   un  Augure  sur  le  sort 

de  son  époux. 

80.  Une  Femme  abandonnée  exprimant  ses  regrets. 

81.  Trois  portraits   peints   à  l'huile,  sous  le   même 

numéro. 


Doix  (F.-J.  Aloyse),  né  à  Paris, 

rue  d'Argenteuil,  n°  271. 

Tableaux  sous  le  même  numéro. 

(Paysage,  soleil  levant,  d'après  nature. 
Paysaige,  clair  de  lune,  vue  du  Mont-Blanc. 
)  Paysage. 
\  Préparatifs  d'un  repas  champêtre. 

Ces  trois  derniers  tableaux  appartiennent  à 
l'auteur. 


Dubois  (Frédéric), 
rue  de  Grammont,  n°  649. 
83.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 


Dtibost  (A.),  né  à  Lyon,  élève  de  Vincent. 
Tableau  de  i  m.  48  c,  sur  i  m.  16  c. 
84.  Brutus,  désespérant  de  ses  affaires  en  Italie,  pour- 
suivi par  les  soldats  d'Antoine,  est  au  moment 
de  s'embarquer  sans  faste  et  sans  suite.  Sa 
femme  Porcie,  fille  de  Caton  ,  prête  de  le 
quitter,  jette,  pour  se  consoler,  ses  regards  sur 


Peinture.  27 

une  peinture  consacrée  aux  Dieux;  elle  y  voit 
les  adieux  d'Hector  et  d'Andromaque,  qui  doi- 
vent être  éternels  ;  elle  se  trouble,  et  pour  se 
rassurer,  elle  ramène  ses  yeux  sur  son  époux  : 
ses  larmes  s'échappent,  son  courage  l'aban- 
donne, l'amour  conjugal  l'emporte  sur  l'amour 
de  la  patrie. 
85.  Etude  de  cheval. 


Ducq  (Jos.-Franç.),  né  Belge ,  département  de  la  Lys, 

élève  de  Suvée, 

rue  Denis,  maison  Chaumont,  n°  18. 

Tableau  allégorique. 
86.  L'Amour  chassant  les  mauvais  Songes. 
Larg.  2  m.  70  c,  haut.  65  c. 


Ducreitx  (Joseph), 
maison  d'Angevillers,  près  l'Oratoire. 

Portraits. 

87.  Du  C.  Xavier  Audouin. 

88.  Du  C.  Pieyre,  de  l'Institut  national. 

8g.  Du  C.  Verdiere,  général  de  division,  commandant 

la  place  de  Paris, 
go.  Une  étude. 


C'"  Ducrcux  (Rose),  élève  de   son  père, 
maison  d'Angevillers,  près  l'Oratoire. 

gi.  Une  étude. 


2  8  Peinture. 

Dumont,  né  à  Lunéville,  département  de  la   Meurthe, 
élève  de  Giiardet, 
aux  Galeries  du  Muséum,  n"  5. 
92.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  portraits   en    mi- 
niature. 


Dumont  (N.-A.),  né  à  Lunéville,  élève  de  F.  Dumont, 

son  frère, 

rue  Neuve-Egalité,  n"  291. 

Portraits  peints. 

q3.  La  Citoyenne  ***   entre  sa  fille  aînée  et  ses   deux 

petites  jumelles. 
94.  Le  général  de  brigade   Dufresse,    commandant    la 
première  division,  marchant  sur  Naples.  Dans 
le  fond  on  voit  cette  ville  et  le  mont  Vésuve. 
93.  Le  C.  Martin,  officier  de  santé,   buste,   grandeur 

naturelle. 
96.  La  citoyenne  Martin,  buste,  idem. 


Dunouy, 

faubourg  Denis,  au-dessus  de  la  foire  Laurent, 

97.  Tableau,  paysage,  étude  d'après  nature. 

98.  Dessin,  paysage  représentant  l'île  enchantée  où  les 

Portugais  arrivent  sous  la   conduite  de  Gama. 
Sujet  tiré  de  la  Litsiade  de  Camoens. 


Duperreux  (A.-L.-R.),  né  à  Paris, 

rue  du  Mont-Blanc,  au  coin  du  boulevard. 

Tableau. 

99.  Vue  du   Lac   de  Thun,  en   Helvétie,  faite  d'après 

nature. 


Peinture. 

Haut.  5  déc.  8  c,  larg.  4  déc.  4  c. 
Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Duplessis  (M.-H.),  élève  de  Descamps, 
rue  de  l'Echiquier,  n"  18. 
100.  Deux  tableaux,   pendans  ;   l'un   représentant  une 
marche    d'artillerie,    l'autre    une    marche    de 


Dupuis  (F.-N.),  né  à  Paris,  élève  de  Lépicié, 

professeur  de  Dessin  à  l'école  centrale 

du  dép.  d'Eure-et-Loir,   Chartres. 

Tableau. 
Largeur,  i  m.  un  tiers,  hauteur,  i  m. 
loi.  Psyché  à  l'instant  où   elle   vient   de  recevoir  de 
ses  sœurs  le  poignard  et  la  lampe. 


Fayn,  graveur, 
rue  Garenciers  ,  n»  iioo. 
Trois  Dessins  à  la  plume,  représentant  des  vues 
d'après  nature,    des  environs  de    la    ville    de 
Liège,  département  de  l'Ourthe,  sous  le  même 
numéro. 


Fleury  (Antoine),  élève  de  Regnault, 

rue  de  Chartres,  n"  347. 

Tableau. 

Hauteur,  3  m.  24  c.  sur  2  m.  24  c. 

io3.  La  fureur  d'Athamas. 

Junon  ayant  envoyé  Tisiphone  dans  le  palais 
XLI  3* 


3o  Peinture. 

d'Athamas,  y  cause  tant  de  trouble  et  de  dé- 
sordre, que  ce  prince,  devenu  furieux,  écrase 
contre  une  muraille  le  jeune  Léarque  son  fils; 
il  poursuit  ensuite  sa  femme  Ino,  qui  se  pré- 
cipite dans  la  mer  avec  Mélicerte,  son  autre  fils. 


Fontallard  (J.-F.),  élève  d'Augustin, 
rue  Neuve-Martin,  n°  8i. 
104.  Portrait  de  femme,  grande  miniature. 
io5.   Portrait    d'un  chasseur,    dessin    à    la    manière 

noire. 
106.  Autre  portrait,  même  manière. 


Forbin  (Augustin),  élève  de  David. 
107.  Tableau,  paysage  représentant  un  matin  avant  le- 
lever  du  soleil. 
Ce  tableau  appartient  au  citoyen  Siméon  fils. 


Fortin. 

Tableaux. 

108.  Marine,  tempête. 

109.  Une  femme  endormie. 

iio.  Bas-relief,  peint  sur  marbre  noir,  représentant 
des  Bacchantes  sacrifiant  à  l'Amour. 

III.  Une  invocation  à  la  nature  et  une  esquisse,  sous 
le  même  numéro. 


Fournier  (J.-S.), 
rue  des  Deux-Boules-Opportune,  n°  7. 
112.  Tableau  représentant  trois  jeunes  femmes  offrant 
des  fleurs  à  l'Amour. 


Peinture.  3 1 

Fragonard  fils  (Alexandre),  élève  de  David, 

galerie  du  Muséum,  chez  son   père. 

Dessins. 

11 3.  Psyché  montrant  ses  richesses  à  ses  deux  sœurs. 

114.  Des  balanceuses. 

1 15.  Portrait  d'homme. 


François  (H.-J.),  né  dans  le  Luxembourg, 
élève  de  Brenet. 
Portraits  peints. 
ii6.  Portrait  de  son  fils. 

117.  Quatre  autres  portraits  dont  deux  d'enfans.  sous 
le  même  numéro. 


Fribourg,  né  à  Paris,  élève  de  Suvée, 
rue  Louis,  près  le  palais  de  Justice,  n°  23. 
118.  Portrait  dessiné  à  la  manière  noire. 
iig.  Autre  portrait,  miniature. 


Fulchiron  (J.-C),  né  à  Lyon, 
à  Paris,  rue  Helvétius. 
120.  Deux  paysages  peints  d'après  nature. 


Garnerey  (F.-J.),  né  à  Paris,  élève  de  David, 

rue  du  Croissant,  n"  2. 

Portraits  peints. 

121.  Du  citoyen  Ch....,  homme  de  lettres. 

122.  De  la  citoyenne  Piersse, 

(  Du  citoyen  Alix,  graveur  en  couleur, 
et  celui  de  son  épouse,  même  numéro. 


32  Peinture. 

124.  Deux  bas-reliefs  imitant  le  bronze. 


Gantier,  né  à  Cloud,  dép.  de  Seine-et-Oise, 

élève  de  Pierre, 

rue  des  Petites-Ecuries. 

Tableaux. 

125.  Le  coup  de  vent. 

126.  Une  femme  venant  de  recevoir  le  portrait  de  son 

mari,  le  présente  à  la  place  qu'elle  lui  destine. 


Citoyenne  Garnier  (Thérèse),  née  à  Paris, 

élève  de  Vestier, 

Tue  du  Faubourg-Montmartre,  n"  25. 

127.  Trois  portraits,  un  d'homme  et  deux  de  femmes, 

sous  le  même  numéro. 


Gautherot  (Claude),  né  à  Paris,  élève  de  David, 

rue  de  l'Arbre-Sec,  n°  247. 

Tableau. 

3  m.  sur  2  m.  un  tiers. 

128.  Pyrame  et  Thisbé. 

Métamorphoses  d'Ovide,  livre  \". 


Genain  (Antoine),  peintre, 

aux  ci-devant  Carmes,  place  Maubcrt. 

Dessins. 

j  L'un  représente  une  colonnade  dorique. 

(  L'autre  un  site  avec  figures.  Même  numéro. 

Ils  appartiennent  à  la  Société  de  la  réunion 
des  Beaux-Arts. 


Peinture.  33 

i3o.  Les  ruines  d'un  temple  antique,  renfermées  dans 
un  parc. 

Ce  dessin  appartient  au  citoyen  JoUain. 
i3i.  Fabriques,  figures  et  paysages. 

Ce  dessin  appartient  à  l'auteur. 


Genillon. 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
i32.  Dessin  aquarelle,  repre'sentant  le  bombardement 
de  Fontarabie,  fait  sur  les  lieux,  au  moment  de 
l'action,  d'après  les  ordres  du  ministre    de    la 
marine. 


Gensoul  (J.),  du  département  du  Gard, 
rue  de  Bondi,  n"  5i. 
Tableaux  :  sujets. 
i33.    Quintius    Cincinnatus,    après   avoir  occupé    les 
premières  dignités  de   la  république  romaine, 
retourna  cultiver  son  champ.   Il  conduisait  la 
charrue  quand  il  reçut  la  députation  chargée 
par  le  Sénat  de  lui  faire  accepter  le   comman- 
dement des  armées  romaines. 
134.  Un  jeune  guerrier,  armé  pour  la  gloire,   résiste 

aux  attraits  des  plaisirs. 
i35.    Hercule,  emblème   de   la   force   et  du   courage, 
brise  les  chaînes  qui  tenaient  la  Vertu  captive. 
i36.  Portrait  du  C.  Bouvier,   représentant  du  peuple 
au  conseil  des  Cinq-Cents. 

Le  fond   du  tableau  est  une  partie  de  la  tri- 
bune de  la  salle  du  conseil. 


34  Peinture. 

G°°  Gensoul  (Ant*  femme),  département  * 
de  la  Seine. 
Tableaux,  sujets. 
iSy.  Le  goûter  de  Philis  et  de  Daphnis. 

Philis,  ayant  apporté  des  figues,  des  grenades 
et  du  raisin,  prit  la  plus  grande  grappe  ;  et 
mettant  le  premier  grain  sur  les  lèvres  de 
Daphnis,  elle  mangea  le  second,  et  elle  conti- 
nua ainsi  jusqu'à  ce  que  la  grappe  fût  mangée. 
La  mère  les  regardait  d'un  air  riant.  (Extrait 
du  poème  de  Gessner.) 
i38.  Portrait  de  femme  ayant  une  lettre  à  la  main. 
iSg.  Une  laitière  portant  son  lait  au  marché. 

140.  Une  jeune  fille  parlant  à   un  jeune   homme  à  la 

fenêtre. 

Genty  (J.-B.),   né  à  Andouville,  dép.  du  Loiret, 

élève  de  David, 

rue  du  Faubourg-Montmartre,  n"  32. 

141.  Portrait  peint  d'un  enfant  tenant  une  corbeille  de 

fleurs. 

142.  Portrait  du  C.  Malbeste,  artiste,  dessin. 

143.  Portrait  du   C.    Genty  dans  son  atelier,  occupé  à 

faire  un  tableau.  Derrière  la  toile  est  la  Misère, 
représentée  sous  la  figure  d'une  femme  ron- 
geant un  os.  Dessin. 


C""  Gérard,  née  à  Grasse,  département 

du  Var, 

aux  Galeries  du  Muséum  ,  n"  i . 

Tableaux. 

144.  Un  jeune  homme  offrant  un  bouquet. 


Peinture.  35 

145.  Portrait    d'une  femme    assise,  tenant   une   jeune 

fille  sur  ses  genoux. 

146.  Une  jeune  fille  effeuillant  une  marguerite.  Peint 

sur  bois. 

147.  Portrait  de  la  citoyenne  ***. 


Girodet  (A.-L.),  né  à  Montargis,  dép.  du  Loiret, 

élève  de  David , 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

148.  Portrait  de  la  Citoyenne  M.  Simons,  née  Lange. 

haut.  9  déc.  sur  8. 

149.  Une  jeune  nymphe  au  bain,  étude  à  mi-corps. 

haut.  8  déc.  sur  7. 


Gounod  (François-Louis), 
aux  Galeries  du  Louvre. 

i5o.  Une  figure  d'étude  représentant  un  chasseur. 

2  m.  sur  I  m.  5o  c. 
i5i.  Un  portrait. 


Granet  (Marius),  élève  de  David. 
i52.  Tableau.  Intérieur  d'un  cloître. 


Guérin,    élève    de   Regnault,    pensionnaire 
de  la  République. 

Tableaux. 
i63.  Le  retour  de  Marcus  Sextus. 

Marcus  Sextus,  échappé  aux  proscriptions  de 


36  Peinture. 

Sylla,    trouve   à   son  retour   sa  tille   en    pleurs 
auprès  de  sa  femme  expirée. 
;>,  m.  5o  c.  sur  2  m.  25  c. 
154.  La  séduction. 


Harriet  (F.-J.),  élève  de  David, 
faubourg  Denis,  près  la  rue  de  l'Echiquier. 
i55.  Portrait  de  la  Citoyenne  G***  au  bain. 
I  m.  i5  c. 


Hennequin  (P.-A.),  né  à  Lyon,  élève  de  David, 

rue  de  Vaugirard,  maison  des  ci-devant  Carmes. 

Tableau  allégorique. 

i56.  Le  triomphe  du  peuple  français,   ou  le  10  Août, 

allégorie  relative  à  cette  journée  célèbre. 

Le  Peuple  armé  de  sa  massue,  et  tenant  la 
balance  de  la  justice,  vient  de  renverser  le 
colosse  de  la  royauté,  dont  la  chute  est  ex- 
primée par  ses  attributs  brisés.  Avec  elle  tom- 
bent les  chaînes  de  l'esclavage  et  de  l'ignorance 
qui  sapent  les  chefs-d'œuvre  des  arts.  Sur  ces 
débris  de  la  tyrannie  s'élève  la  Liberté  triom- 
phante :  d'une  main  elle  s'appuie  sur  le  Peuple, 
et  semble  s'identifier  avec  lui  ;  de  l'autre,  elle 
pose  une  couronne  sur  le  marbre  qui  doit 
transmettre  à  la  postérité  cette  époque  sublime 
de  la  révolution.  Au-dessous,  le  chêne  de  la 
Vertu  étend  ses  branches  immortelles.  Aux 
pieds  de  la  Liberté  s'agite  la  Discorde,  dont  la 
torche  à  demi-éteinte  ne  reçoit  plus  d'aliment  : 
elle  pousse  des  cris,  et  les  serpents  se  replient 


Peinture.  Sy 

sur  sa  tête,  tandis  que  la  Calomnie,  implacable 
ennemie  du  Mérite  et  de  l'Equité,  déchire  de  sa 
dent  venimeuse  le  laurier  de  la  Gloire,  et  s'ef- 
force de  sa  main  crochue  d'étendre  sur  l'ins- 
cription un  voile  ensanglanté. 

Dans  le  haut  du  tableau  est  la  Philosophie 
écartant  les  nuages  qui  cachaient  la  Vérité  que 
le  Temps  amène.  Cette  Déesse,  son  miroir  à 
la  main,  éblouit  et  terrasse  les  Crimes.  La 
Rage,  armée  d'un  glaive  et  s'arrachant  les 
cheveux,  le  sombre  Désespoir,  la  Fureur  jetant 
un  enfant  qu'elle  vient  d'égorger,  cherchent  à 
se  dérober  à  l'éclat  victorieux  qui  les  poursuit. 
Plus  avant  est  le  Fanatisme  abattu,  armant 
d'un  fer  homicide  les  mains  de  la  Crédulité, 
qui  s'attache  encore  à  un  autel  renversé. 

Sur  le  troisième  plan,  et  à  l'écart,  paraît  la 
Trahison.  Cette  dernière  échappe  seule  à  la 
juste  punition  du  Peuple,  derrière  lequel  elle 
se  cache;  elle  ne  peut  soutenir  les  rayons  de 
la  Vérité,  et  déjà  elle  s'apprête  à  se  couvrir  de 
son  masque  et  à  se  servir  de  son  poignard. 

Ce  tableau  a  6  m.  94  c.  sur  4  m.  3  c.  Il 
appartient  à  la  République. 


Henry,  élève  des  citoyens  Renault  et  Landon, 
maison  Maulu,  quai  de  l'Ecole. 

Dessins. 
iSy.  Cinq  portraits,  sous  le  même  numéro. 


38  Peinture. 

Hilaire  (le  Dru),  du  département  de  Calais, 
rue  des  F'ossés-Montmartre ,  n»  33. 

Dessin. 
Haut.  I   m.,  sur  yS  c. 
i58.  La  fortune  perdue. 

Un  jeune  Savoyard  et  sa  famille,  assis  sur 
les  degrés  d'une  maison,  déplorent  la  perte  de 
la  marmotte  qui  faisait  leur  gagne-pain.  A  la 
croisée  au-dessus  d'eux,  un  enfant  touché  de 
leur  peine  ,  leur  donne  furtivement  l'argent 
qu'il  possède. 
159.  Un  portrait. 


Hooghstœl  (Jean-Marie),  élève  de  Vincent, 
i-ue  de  la  Monnaie,  n»  i5. 

160.  Portrait  du  C.  ***. 


Huet  (Villiers),  né  à  Paris,  élève  de  son  père, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

161.  Un    cadre  renfermant    plusieurs   portraits;   celui 

du  C.  Huet,    peintre,  père  de  l'auteur,   grande 
miniature  et  autres,  sous  le  même  numéro. 

162.  Portrait  d'étude,  grande  miniature. 


Cne  Hiiin,  élève  de  David, 
rue  Mêlée,  n»  5i. 

iG3.  Figure  d'étude. 
1G4.  Portrait  d'homme. 


Peinture.  Sg 

Hyppolite  (Auguste),  élève  de  Regnault, 
rue  Honoré,  Café  militaire. 
i65.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures. 


Jallier,  l'un  des  architectes  des  bâtimens  civils 
de  la  République. 
Trois  dessins  à  l'ac-juarelle. 
i66.  Vue  de  l'église  de  S.  Etienne,  à  Caen. 

167.  Vue  de  celle  de  S.  Patrice,  à  Bayeux. 

168.  Vue  de  l'église  du  village  de  Oyestrom ,   près  le 

bord  de  la  mer,  à  deux  myriamètres  de  Caen, 
le  jour  de  la  fête  du  14  juillet. 

Ces  vues  appartiennent  à  l'auteur  :  il  les  a 
dessinées  et  plusieurs  autres,  d'après  nature, 
pendant  une  mission  que  le  gouvernement  lui 
avait  donnée  en  l'an  G,  pour  Caen. 


Cne    Janinet  (Sophie), 
rue  du  Chauma,  n°  4. 
169.  Un  dessin  à  l'encre  de  la  Chine,  représentant  la 
mort  de  Lucrèce. 


Isabey, 
170.  Dessin,  i   m.  i5  c,  sur  i   m. 
Miniature.  Même  numéro. 


iTzKSOH  (François),  né  à  Bruges,  département  de  la  Lys, 

élève  de  l'Ecole  flamande, 

aux  Ecuries,  rue  Thomas-du-Louvre. 

Tableau. 

Haut.  2  m.  92  c.  sur  2  m. 


40  Peinture. 

171.  Portrait  en  pied  d'une  femme  appuyée  sur  une 
harpe  ;  elle  est  vêtue  d'une  robe  de  soie  noire 
drapée  d'un  schals  rouge. 


Lafontaine  (M.-D.),  né  à  Rapibouillet,  départem. 

de  Seine-et-Oise, 

rue  Honoré,  n°  22. 

172.  Ruines  d'architecture,  à  la  gouache,  représentant 

plusieurs     monumcns     antiques  ,     fragmens  , 

chute  d'eau,  etc. 


Lagrenée  (A.-F.),  fils  de  Lagrenée  l'aîné, 

élève  de  Vincent, 

Galeries  du  Muséum. 

173.  Deux  cadres,   sous  le  même  numéro,  contenant 

des  portraits  en  miniature  et  en  camée. 
Peinture  sous  glace. 

174.  Une  table    ronde  (de  86   centim.    de  diamètre), 

représentant   un   zéphir   jetant   des   fleurs,  en- 
touré d'une  frise  d'ornement  rehaussée  d'or. 

175.  Une  table  de  80  cent,  sur  60  cent.,  représentant 

une  course   de  chars   grecque,   ornée   de  deux 
panneaux  sur  fond  d'or. 

Ce  genre  de  peinture  arabesque  peut  s'adapter 
et  s'incruster  à  toute  sorte  de  meubles,  tels 
que  table,  cheminée,  chiffonnière,  glace,  caba- 
ret, frise  d'app-artemens ,  panneaux  de  bou- 
doirs, etc.,  etc.  Le  temps  ne  peut  là  faire 
changer,  ni  l'or  perdre  son  éclat,  le  travail 
étant  fait  derrière  et  sur  la  glace  même. 


I'einture.  41 

Landon  (Charles-Paul),  ne  à  Nonant,  dép.  de  l'Orne, 

élève  de  Renault, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

176.  Dédale  et  Icare.  / 

177.  Un  portrait  d'enfant. 


Laneuville  (J.-L.),  né  à  Paris,  élève  de  David, 

maison  Longueville,  rue  Thomas-du-Louvre. 

Portraits. 

1      Le  G.  D "j     Représentans  du  peuple, 

(      Le  G.  G...1.     )     dans  leur  costume. 

Hauteur  de  chacun  des  tableaux,  i  m.  3o  c. 
sur  90  c. 

179.  Du   C.    Dubois   de    Crancé,  ex-représentant  du 

peuple,  avec  son  épouse. 

180.  Un  portrait  de  femme. 

I  m.  3o  c.  sur  autant. 


Larivière  (Victor),   né  à  Toulon, 

élève  d'Isabey. 

Son  atelier,  rue  Marc ,  n"  69,  près  celle 

Montmartre. 

Portraits,  Dessins. 

181.  Du  général  M**'. 

182.  De  la  Gitoyenne  ***. 


Laurent  (J.-A.), 

rue  Nicaise,  n"  417. 

i83.  Un  cadre  renfermant  deux  tableaux   et  quelques 

portraits  en  miniatures. 

XLI  4* 


42  Peinture. 

Les  deux  tableaux  représentent,  l'un  une 
jeune  fille  assise  sur  l'hoche  d'une  fontaine  : 
on  a  essayé  de  peindre  la  douce  mélancolie. 

L'autre,  un  jeune   chevrier   jouant   au   bord 
d'un  ruisseau,  avec  son  chevreau  chéri. 
184.  Deux  paysages,  dessinés  au  lavis,  sous  le  même 
numéro;  l'un  le   printemps,  l'autre  l'automne. 


Lebrun  (Jacques),  du  département  de  Vaucluse, 
rue  de  la  Loi,  n"  748. 

Tableau. 
i85.  Porcia, 

Dont  le  courage  soutenait  dignement  la 
gloire  de  Caton  son  père,  et  de  Brutus  son 
époux,  s'aperçut  que  celui-ci  avait  l'esprit  agité 
de  quelque  grand  dessein  qu'il  affectait  de  lui 
cacher.  Elle  aimait  tendrement  son  mari ,  et 
voulait  partager  avec  lui  le  poids  de  son  inquié- 
tude :  en  conséquence  elle  résolut  de  faire  une 
épreuve  sur  elle-même,  et  d'essayer  jusqu'où 
elle  pourrait  porter  la  constance  à  supporter  la 
douleur,  pour  détruire  la  prévention  contre  les 
femmes,  qu'on  ne  croit  pas  capables  de  garder 
un  secret.  Elle  fait  sortir  de  sa  chambre  toutes 
ses  suivantes,  prend  un  couteau  et  se  l'enfonce 
profondément  dans  la  cuisse.  Le  sang  coule  en 
abondance;  les  douleurs  violentes  sont  bientôt 
suivies  de  la  fièvre.  Brutus,  plein  de  trouble  et 
d'alarmes,  ne  savait  que  penser  :  alors  Porcia, 
d'un  air  calme,  lui  montre  la  blessure  qu'elle 
s'est  faite,  et  lui  rend  compte  de  son  motif. 
Brutus,  ravi   en    admiration,   lui    lail    part   de 


Peinture.  48 

tout  le  projet  de  la  conspiration,  et  il  n'eut  pas 
lieu  de  se  repentir  de  la  confiance  qu'il  prit  en 
elle,  et  qu'elle  avait  si  bien  méritée. 
Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 

186.  Clytemnestre, 

Ayant  découvert  que,  sous  le  prétexte  d'unir 
sa  fille  à  Achille,  Agamemnon  ne  l'avait  fait 
venir  dans  le  camp  des  Grecs  que  pour  im- 
moler Ipliigénie,  s'échappe  et  fuit  avec  elle. 
Eriphile,  leur  captive,  instruite  de  leur  fuite, 
en  prévient  aussitôt  le  grand-prêtre  Calchas, 
qui  ordonne,  au  nom  du  ciel,  ce  barbare  sacri- 
fice, et  de  concert  avec  Ulysse,  excite  l'armée  à 
la  poursuite  d'Iphigénie. 

Gouache  appartenant  à  l'auteur, 

187.  Portrait  en  pied  d'une  personne  occupée  à  écrire. 

188.  Portraits  de  la  famille  de  l'auteur. 


Cne  Lebrun  (Rosalie),  née  à  Paris, 
élève  d'Isabey, 
rue  J.-J.  Rousseau,  maison  Bullion. 
189.  Le  portrait  de  l'auteur,  grande  miniature. 


Lecarpentier  (B.),  élève  de  Callais, 
demeurant  commune  de  Bussy-St-Georges, 
canton  de  Lagny. 
190.  Tableau  représentant  le  printems. 


Citoyenne  Ledoux  (Jeanne-Philiberte),   née  à   Paris, 
élève  de  Greuze, 
rue  Lancry,  n"  28,  boulevard  Martin. 
191.  Tableau  représentant  l'Amour  surpris. 


44  PEIiNTURE. 

192.  Tête  de  jeune  fille,  portrait. 

193.  Portrait  du  frère  de  l'auteur. 


Lefèvre  (Robert), 
rue  d'Orléans-Honoré,  n°  7. 
Tableaux. 
194.  Andromède  attachée  à   un  rocher  par  l'ordre  de 
Junon,    pour    être    dévorée    par    un    monstre 
marin.    L'Amour   pleure  sur  le  sort  qui  attend 
cette  malheureuse  victime. 
igS.  Le  portrait  d'un  chasseur  se  reposant  et  caressant 
son  chien. 

196.  Portrait  de  la  mère  de  la  Citoyenne  Devienne. 

197.  Plusieurs  autres  portraits,  sous  le  même  numéro. 


Le  Guay, 

rue  de  Bondi ,  n°  17. 
Plusieurs  portraits   peints   sur   porcelaine  de  la 
manufacture  de  Dihl  et  Guerhard,  sous  le  même 
numéro. 


Cne  Le  Guay, 

rue  de  Bondi,  n"  17. 
199.  Plusieurs  Dessins,  sous  le  même  numéro. 


Le  grand  (P. -S.),  né  à  Rouen. 

Tableau  de  3  m.  58  c,  sur  2  m.  60  c. 
Prix  d'encouragement. 
ioo.  La  mort  de   Pline  l'ancien,  physicien  et  natura- 
liste, lors  de  la  première   éruption  du  Vésuve. 


PeiiNture.  45 

Aux  calendes  de  Novembre,  Pline  fut  averti 
qu'il  paraissait  sur  le  Mont  Vésuve  un  nuage 
d'une  forme  extraordinaire  :  il  juge  le  phéno- 
mène digne  d'être  examiné  de  plus  près  :  il 
s'embarque,  dirige  sa  course  droit  au  danger; 
il  écrit  sur  ses  tablettes  les  différentes  formes 
que  prenait  successivement  ce  phénomène  ter- 
rible; mais  les  vaisseaux  se  couvraient  de 
cendres,  de  pierres  noircies,  calcinées,  mises 
en  éclat  par  la  violence  du  feu.  Il  s'arrête,  in- 
certain    s'il    ne    revirera    pas  ;    le    pilote    l'y 

exhortait;    il    rejette  ce   conseil    timide La 

fortune,  dit-il,  favorise  les  hommes  courageux; 
allons  à  Stables  où  est  actuellement  Pompo- 
nianus;  c'était  un  de  ses  amis  qu'il  trouva 
occupé  à  faire  les  préparatifs  nécessaires  pour 
échapper,  par  la  fuite,  au  péril  qui  le  mena- 
çait. La  terreur  était  dans  tous  les  cœurs,  les 
discours  tranquilles  de  Pline  ne  consolent 
personne;  sa  froide  raison  ne  calme  point  les 
esprits.  Le  péril  est  évident;  la  maison  est  tel- 
rement  ébranlée  par  les  fréquens  tremblemens 
de  terre,  qu'elle  menace  à  tout  moment  d'une 
chute  prochaine.  Enfin,  on  se  détermine  à 
sortir;  et  pour  se  garantir  des  pierres,  chacun 
s'attache  des  coussins  sur  la  tête.  Déjà  le  soleil 
commençait  à  paraître,  mais  il  était  rougeâtre  ; 
autour  de  Pline  circulait  une  vapeur  sombre 
qu'il  fallait  vaincre  par  la  lumière  des  flam- 
beaux. On  gagna  le  rivage  pour  voir  si  la  mer 
était  navigable;  elle  était  plus  furieuse  que 
jamais.    Pline    se    jeta   sur    un   drap   qu'il   fit 


46  Peinture. 

étendre    par    terre;    il   demanda    une   seconde 

fois  de  l'eau  froide  qu'il  but.  Dans  le  moment 

se  répand  une  odeur  de  soufre  que  la  flamme 

suivit  de  près.    Tout  le  monde  se  sauve.  Pline 

se    lève  ,    appuyé    sur    deux    esclaves  ;    mais 

suffoqué  par  la  vapeur,  il    tombe,  et  Pline  est 

mort. 

Esquisse. 

201.  Chute  de  Phaëton. 

Tableau  de  i  m.  3o  c,  sur  i  m.  8  c. 

C'est  le  moment  où  la  Terre  embrasée,  offre 
sa  prière  à  Jupiter.  On  voit  autour  de  cette 
déesse,  des  mères  au  désespoir,  poser  sur  leurs 
seins  des  enfans  naissans.  Ces  innocentes 
créatures  semblent  aussi  implorer  la  mère 
commune.  La  déesse  est  exaucée.  Jupiter  lance 
la  foudre  contre  un  jeune  orgueilleux  dont 
l'ignorance  et  la  vanité  ont  failli  anéantir  le 
genre  humain. 

202.  Esquisse  de  la  mort  de  Pline. 

203.  Deux  têtes  d'étude  sous  le  même  numéro. 

204.  Des  enfans  au  bain. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'auteur. 

205.  Le  retour  à  l'amitié. 

L'auteur  a  voulu  représenter  le  tems  de  l'âge 
où  les  feux  de  l'Amour  commencent  à  s'éteindre; 
mais  les  époux  se  retournant  vers  la  douce 
Amitié,  voyent  encore  un  avenir  consolant  et 
heureux.  Pénétres  de  cette  idée,  ils  disent:  si 
l'Amour  s'envole,  du  moins  la  sincère  Amitié 
nous  reste  :  nous  n'avons  rien  perdu 


Peinture.  47 

Lejeime,  élève  de  Valenciennes. 
Tableau. 
■206.  Premier  passage  du  Rhin,  le  20  Fructidor  an  3. 
Cette  action  ouvrit  aux  armées  françaises   la 
route  qu'elles  ont  tenue  à  diverses  reprises  en 
Allemagne,  au-delà  du  Rhin,  jusqu'aux    fron- 
tières de  la  Bohême.    Elle  fut   commandée  par 
le  général  en  chef  Jourdan,  sur  toute    la  ligne 
du  Rhin,  et  sur  ce  point  parle  général  Kléber, 
ayant  sous  ses  ordres  les  généraux  de  divisions 
Lefèvre,    Championnet,  Grenier   et   Tilly.    Le 
général   du  génie,   Déjean,  dirigea   les  détails, 
tels  que   ponts  de   bateaux  et  autres  objets  de 
passage   qu'il    fit   préparer    en    Hollande.    Le 
général  Damas  y  fut  blessé. 
La  vue  est  d'après  nature. 


Lemagniet  (N.-F.),  né  à  Paris,  élève  de  Vien  père, 
rue  de  Cléry,  n»  58. 
îoy.  Plusieurs  dessins,  sous  le  même  numéro. 


Citoyenne  Lemoine  (M.-V.),  née  à  Paris, 

rue  des  Moulins. 

Tableau;  haut.  2  m.,  larg.  i  m.  36  c. 

io8.   Une  jeune  femme   appuyée    sur  le  bord    d'une 

croisée. 


Lemonier,  peintre, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
209.  Esquisse  d'un  fort  grand  tableau  que  fait  l'auteur, 
représentant  les    ambassadeurs    du    sénat    de 


4^  Peinture. 

Rome    devant    l'aréopage    d'Athènes,   chargés 
d'en  rapporter  les  lois  de  Solon. 

An  de  Rome,  3oo. 
2  10,  Portrait  en  pied  du  C.  D***. 


Cne  Lcnoii-  (née  Binard), 
au  Musée  des  monumens  français. 
Portraits. 
211.  Du  C.  Gauthier  de  Claubri,  chirurgien. 
2  12.  D'une  jeune  personne. 
21 3.  Du  G.  Sage,  démonstrateur  de  chimie. 


Lepeintre  père, 
rue  André-des-Arts,  n°  42. 

214.  Un  tableau  de  genre. 

21 5.  Deux  portraits  en  pieds,   l'un  d'homme,    l'autre 

de  femme.  Même  numéro. 


Leroy  (François),  né  à  Liancourt, 

élève  de  Vien , 

rue  du  Hurepoix,  n°  18. 

216.  Tableau  représentant  un  vieillard   qui   vend  des 

Amours  de  plâtre  à  des  jeunes  filles. 

217.  Paysage  peint  à  gouache. 


Lethiers, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Portraits  peints. 

218.  Une  femme  à  la  harpe. 

219.  Une  femme  appuyée  sur  un  porte-feuille. 


Peinture.  49 

Citoyenne  Mayer  (Constance), 

rue  de  la  Loi,  n°  904. 

Tableaux. 

220.  Une  petite  fille  en  prière. 

221.  Une   jeune    personne  surprise   par   un   coup   de 

vent. 

222.  Portrait  d'enfant. 

223.  Miniature  à  l'huile,  représentant  une  petite  fille 

tenant  une  colombe. 


Mérimée  (J.-F.-L.),  élève  de  Vincent, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
124.  Tableau  représentant  Vertumne  et  Pomone. 


Citoyenne  Miht-Mureau  (Iphigénie). 
Tableau  de  fleurs. 

225.  Une  corbeille  et   un  vase  placés  sur  une  balus- 

trade et  remplis  de  fleurs. 

226.  Tableau  de  fruits. 


Mongin  (P.-A.) ,  né  à  Paris, 

rue  de  Sèvres,  n°  1104. 

Gouaches. 

227.  Des  baigneuses  surprises  par  des  hussards. 

228.  Robinson  est  saisi  d'épouvante  à  la  vue  de  l'im- 

pression sur  le  sable  du  pied  d'un  sauvage. 
22g.  Robinson  panse  un  chevreau  qu'il  a  blessé. 
23o.  Deux  vues  des  Palestres   des   Tuileries,  '  sous   le 

même  numéro. 


bo  Peinture. 

Moreau  (L.-G.),  né  à  Paris,  élève  de  Machy, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
23 1.  Huit   tableaux   dont   quatre    peints  à   l'huile   et 
quatre  à  gouache,  représentant  différens  pay- 
sages, sous  le  même  numéro. 
2  32.  Un  autre  tableau  représentant  un  orage. 


Citoyenne  Morin  ,  née  à  Nantes,  élève  de  Lethiers. 
>33.   Tableau,    portrait   de    femme,   sur  un    fond   de 

paysage. 
>34.  Dessin,  portrait  de  femme,  fond  de  paysage. 


Mouchet,  né  à  Gray,  dép.  de  la  Haute-Saône, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableau  de  3  m.  deux  tiers  de  haut,  sur  3  m. 
de  large,  qui  fait  partie  des  travaux  d'encoura- 
gement décrétés  par  l'Assemblée  législative. 
i35.  Le  9   Thermidor,  ou  le  triomphe  de  la  Justice, 
allégorie. 

Le  Génie  de  la  France,  après  avoir  précipité 
la  Terreur  dans  le  fleuve  de  sang  qu'elle-même 
avait  fait  couler,  rétablit  l'empire  de  la  justice, 
et  la  couvre  de  son  égide;  il  tient  le  livre  delà 
Constitution  ouvert  à  cet  article  :  La  Loi  est  la 
même  pour  tous,  soit  qu'elle  protège,  soit  qu'elle 
punisse. 

La  Justice,  d'une  main  appuyée  sur  ce  livre, 
tient  le  glaive,  et  des  couronnes;  de  l'autre  elle 
accueille  la  Vérité  qui  descend  du  ciel  pour 
l'éclairer  dans  la  distribution  des  récompenses 
et  des  peines. 


Peinture.  5i 

L'Innocence,  sous  la  figure  d'un  entant,  re- 
pose sur  les  genoux  de  la  Justice. 

Dans  l'un  des  coins  du  tableau,  un  petit 
Génie  répand  sur  la  terre  une  douce  rosée  qui 
revivifie  tous  les  germes  que  le  passage  de  la 
Terreur  avait  desséchés. 

Dans  l'autre  coin,  des  bastilles  sont  consu- 
mées par  la  foudre. 


Munier  (A.-J.),  né  à  Paris,  élève  de  Demarnes, 
Place  des  Quatre-Nations,  n°  1890. 

236.  Tableau,  paysage  avec  animaux,  vue   de  Suisse 

du  côté  de  Berne. 

237.  Tableau,  intérieur  de  cour,  étude  d'après  nature. 

238.  Autre    paysage,   d'après   nature,   appartenant    à 

l'auteur. 


Musson, 
boulevard  Montmartre,  maison  Mercy,   n»  24. 
i3g.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 


Naudet  (Charles), 
rue  des  Prêtres-Germain-l'Auxerrois,  n»  46. 
240.   Tableau  peint  à    gouache;   vue   des    Tuileries, 
prise  de  la  place  de  la  Révolution. 


Odevaere  (J.),  né  à  Bruges,  département  de  la  Lys, 

élève  de  Suvée , 

à  Paris,  cloître  Nicolas. 

241.  Tableau  représentant  un   jeune  homme  avec   un 

cheval. 

Haut.  2  m,  64  c,  sur  2  m.   16  c. 


52  Peinture. 

242.  Autre  tableau  représentant  Ajax. 

Haut.  2  m.  16  c,  larg.  i  m.  64  c. 


Citoyenne  Femme  Oyon,  élève  de  la  Citoyenne 
Lebrun, 
rue  des  Fossés-Montmartre,  n°  2  5. 
i43.  Un  portrait  d'enfant. 


Pallière  (E.),  né  à  Bordeaux,  élève  de  Vincent, 
Place  de  la  Révolution,  arcade  n°  2. 

Tableaux,  Sujets. 

244.  Le  vent  ayant  rompu  un  arbre,  et   séparé  deux 

noms  qui  y  étaient  gravés,  des  amans  vou- 
draient les  réunir. 

245.  Une  mère  promenait    ses   deux  enfans  dans  un 

bateau  dont  elle  tirait  la  corde,  marchant  sur 
le  bord  d'un  lac,  la  corde  rompt,  et  son  chien 
fidelle  tâche  d'en  saisir  le  bout  que  l'on  voit 
flotter. 

246.  Portrait  de  la  Citoyenne   P***,  avec  ses  enfans  : 

d'une  main  elle  tient  un  porte-crayon,  et  de 
l'autre  le  portrait  de  son  mari. 

247.  Portrait  du  C.  ***,  appuyé    sur  un  rocher,  où  il 

vient  de  graver  :  A  Vamitié  je  dois  mon 
bonheur. 


Citoyenne  Peigné,  élève  de  Chardin,  et  de  Van 

Spaendonck, 

demeurant  à  Versailles. 

248.  Un    Tableau    représentant    un    vase  rempli    de 


Peinture.  53 

fleurs,  posé  sur  une  table  de  marbre  et  entouré 

de  fruits. 
249.  Tableau  représentant  un  vase  de  bronze  et   des 

fleurs  dans    un    panier,    posé   sur  un   soc   de 

marbre. 
ibo.  Deux  petits  tableaux  de  fleurs  et  de  fruits.  Même 

numéro. 


Perrin, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableau  de  3  m.,  sur  2  m.  et  demi. 
201.  Sujet    tiré    de  Lucrèce,    lorsqu'il    parle  des  pre- 
miers habitans  de  la  terre. 

Ils  se  retiraient  dans  les  antres  comme  les 
animaux  féroces  qu'ils  étaient  obligés  de  com- 
battre pour  leur  conservation.  Ils  n'avaient  pas 
encore  eu  l'intelligence  de  se  construire  des  ca- 
banes, ni  même  de  se  vêtir  des  dépouilles  de 
leurs  ennemis. 

L'action  du  tableau  est  ce  combat.  Sur  le  de- 
vant, les  femmes,  inquiètes  du  succès,  fuient 
effrayées,  emmenant  leurs  enfans. 


Peyron  (J.-F.-P.),  né  à  Aix,  département 

des  Bouches-du-Rhône, 

élève  de  Lagrenée  l'aîné, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

i52.  Tableau  allégorique  représentant  le  Tems  et 
Minerve,  qui  n'accordent  l'immortalité  qu'à 
ceux  qui  ont  bien  mérité  de  leur  patrie. 

Solon,  comme  Sage  et   Législateur,   se    pré- 
XLI  5* 


54  Peinture. 

sente  à  leur  jugement  :  Platon,  disciple  de  So- 
crate,  doit  bientôt  l'éprouver. 

La  Sagesse  propose,  et  le  Tems  indique  la 
place  que  les  Grands-Hommes  doivent  occuper 
dans  le  Temple  de  mémoire. 

Le  Génie  de  l'Histoire  attend  leur  décision 
pour  la  transmettre  à  la  Postérité. 

Ce  tableau  de  2  m.  de  haut,  sur  i  m.  i  quart 
de  large,  est  un  prix  d'encouragement  accordé 
à  l'auteur  par  le  Jury  de  l'an  IIL 
253.  Esquisse  du  même  sujet,  composée  différemment. 


Petit  (Louis),  né  à  Paris, 
rue  du  Faubourg-Poissonnière,  n"  92. 

254.  Portrait  de  femme. 

255.  Portrait  du  G.  Leclerc,  élève   de   l'école  d'Archi- 

tecture. 

256.  Un  Bas-relief  d'après  nature. 


Petit  (P.-J.),  élève  de  Hue, 

rue  de  l'Echiquier,  faub.  Denis,  n°  36. 

Tableaux,  Paysages. 

257.  Vue  d'Italie  et  animaux. 

258.  Vue  d'Albano,  aux  environs  de  Rome. 


Pfab  (Jean-Pierre),  Danois, 
rue  Roch-Poissonnière,  n°  7. 
Tableau. 
259.  Portrait  de  son  enfant  avec  sa  nourrice. 


Peinture.  55 

Pinchon, 
rue  Caumartin,  n"  744. 
260.  Deux  portraits  en  pied. 


Citoyenne  Pottier  (Esther),  née  à  Paris, 
rue  du  Ponceau,  n°  27. 
261.  Portrait  de  femme. 


Prévost  (P.),  né  à  Montigny,  département 
d'Eure-et-Loire,  élève  de  Moreth, 
rue  Grange-aux-Belles,  n"  i. 
262.  Tableau,  paysage  au  crépuscule. 
I  m.  32  c,  sur  2  m. 


Prévost  (J.-L.),  né  à  Nointel,  département 
de  Seine-et-Oise,  élève  de  Bachelier, 
rue  Cadet,  n"  443. 
203.  Un  tableau  de  fleurs. 

264.  Un  tableau   de  fleurs  et    fruits,  peint  à  gouache, 
ovale. 


Prud'hon  (P^-P.),  né  à  Cluny,  département 

de  Saône-et-Loire, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableau  allégorique,  de  3  m.  66  c.  carré. 

265.  La  Sagesse  et   la  Vérité  descendent   sur  la  terre, 

et  les  ténèbres  qui   la  couvrent  se   dissipent  à 
leur  approche. 

266.  Quatre   projets   de  frises,   analogues  aux  quatre 

saisons;  Dessins,  sous  le  même  numéro. 


56  Peinture. 

Rabillon  (F\-P.),  natif  de  Beaucaire,  départ, 
du  Gard,  élève  de  Regnault. 

267.  Reproches  d'Hector  à  Paris. 

Hector,  fils  de  Priam,  n'apercevant  point  son 
frère  Paris,  à  l'instant  où  l'on  allait  combattre, 
le  cherche  et  le  trouve  auprès  du  lit  d'Hélène 
sa  femme.  Enflammé  de  colère,  il  lui  reproche 
sa  mollesse  au  moment  où  sa  patrie  est  sur  le 
,    point  d'être  saccagée  par  les  Grecs. 


Citoyenne  Rat  (Henriette),  née  à  Genève,  élève 
d'Isabey. 

268.  Une  tête,  grande  miniature,  d'après  nature,  repré- 
sentant Platon  tenant  son  traité  de  l'Immorta- 
lité de  l'Ame. 


Ravault  (Ange-René),  né  à  Montargis, 

élève  de  Suvée , 

rue  Montmartre,  n»  i5. 

Tableau  allégorique. 
269.  Bonaparte  invoquant  la  fortune. 

Bonaparte  commande  le  débarquement  dès 
qu'il  est  à  la  vue  de  la  côte  d'Egypte,  et  l'effec- 
tue malgré  la  violence  des  flots.  C'est  en  ce 
moment  qu'il  s'écrie  :  Fortune,  m'abandonne- 
rais-tu? Qiioi  !  cinq  jours  seulement.  A  cette 
exclamation,  le  Génie  de  la  Victoire  apparaît  : 
d'une  main  il  écarte  le  trident  dont  Neptune, 
indigné  d'une  audace  fatale  aux  Anglais  qu'il 
favorise,    soulève   les  flots;  de   l'autre    il  tend 


Peinture.  b-] 

à  Bonaparte   la  nouvelle    palme    qui    lui    est 
promise. 
6  déc.  4  c.  sur  5  déc.  5  c. 


Riesnerr,  élève  de  David, 
à  l'Arsenal. 
170.  Portrait  d'un  père  et  de  son  fils. 


Robinot  (Auguste), 
rue  du  Croissant,  n"  16. 
i"]!.  Un   cadre   renfermant  quatre  portraits    peints  à 
l'huile,  et  la  tète  d'un  chien. 


Roéhn  (Adolphe),  né  à  Paris, 
rue  de  Lille,  n"  644. 

272.  Tableau  représentant  un  marché. 

273.  Tableau  représentant  une  halte  de  soldats   espa- 

gnols. 
Ces  2  Tabl.  appartiennent  à  l'auteur. 


Romany  (Adèle),  élève  de  Regnault, 

rue  du  Mont-Blanc,  n°  21. 

Portraits. 

274.  De  la  Cne  R.  en  pied,  dessinant  dans  un  paysage. 

275.  Du  C.  F.  en  pied,  dans  un  paysage. 

276.  D'une  jeune  fille  assise  sur  un  tabouret. 

277.  Tableau  représentant  deux  jeunes  femmes  occu- 

pées d'une  lecture. 

278.  Tableau  :  l'Amour  se  plaignant  à  sa  mère  d'avoir 

été  piqué  par  une  abeille. 

279.  Deux  Portraits  ovales,  sous  le  même  numéro. 


58  Peinture. 

Sablet  (Jacob),  né  à  Mohge  en  Suisse, 

canton  Léman,  élève  de  Vien, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

280.  Un  tableau  représentant  la  Tarentelle,  danse  na- 

politaine. 
Larg.  2  m.,  haut,  i  m.  3o  c. 

281.  Portrait  d'un  ami  de  l'auteur. 

282.  Tête,  grandeur  nature.  Portrait. 

283.  Portrait  du  C,  Vaume. 

284.  Deux  Portraits  en  pied,  sous  le  même  n°. 


Sablet  (François),  né  à  Mohge  en  Suisse, 
élève  de  Vien. 

285.  Tableau  représentant  un  orage. 

286.  Paysage  avec  figures. 

287.  Deux  Intérieurs,  sous  le  même  n°. 

288.  Deux  Portraits,  sous  le  même  n". 


Schmid  (J.-J.),  né  à  Paris, 
rue  de  Seine,  n°  78. 

Tableaux,  Paysages. 
28g.    Deux    Pendans  :   un    matin    et  un  coucher   du 
soleil.  Même  numéro. 

290.  Quatre  paysages,  représentant  les  quatre  heures 

du  jour.  Même  n". 

291.  Quatre  paysages.  Même  n". 

292.  Vue  d'un  lac  en  Suisse. 

293.  L'antre  d'un  rocher. 

Ces  Tabl.  appartiennent  à  l'auteur. 


Peinture.  Sq 

Serangeli,  né  à  Rome,  élève  de  David, 
rue  J.-J.  Rousseau,  maison  Bullion. 
294.  Portrait.  Tableau  de  deux  figures. 
Dim.  2  m.  sur  i  m.  35  c. 


Sergent-Marceau, 
au  Rosenthal,  à  Chaillot,  n°  r. 
Dessin  aquarelle. 
ig5.  Il  représente  les  costumes  des  filles  suisses,  pay- 
sanes  bernoises,   servantes   du  margraviat ,  de 
la  Forêt  noire.  Elles  sont  groupées  dans  l'inté- 
rieur d'une  chambre  suisse,  et  s'occupent  à  dif- 
férens  travaux. 

Dessiné  d'après  les  femmes  qui  servent  dans 
la  vacherie  suisse  du  Rosenthal,  ferme  établie 
dans  le  jardin  Marbeuf,  connu  sous  le  nom 
d'Idalie. 


Sicardi,  né  à  Avignon,  élève  de  son  père, 

rue  du  ci-devant  Petit-Bourbon,  faubourg  Germain, 

no  721. 

296.  Un  cadre  contenant  plusieurs  miniatures. 

297.  Portrait  à  l'huile,  de  la  C"^  Devienne,  actrice  du 

Théâtre  français. 
208.  Portrait  d'homme. 


Citoyenne  Silvestre,  élève  de  Regnault. 

299.  Portrait  du  C.  Giroult,  sculpteur. 

300.  Deux  autres  portraits,  sous  le  même  n". 


6o  Peinture. 

Citoyenne  Smitt,  d'Amsterdam. 
3oi.  Un  Paysage  à  l'aquarelle. 


Sivagers  (F.),  né  à  Utrecht, 

rue  de  l'Echiquier,  n°  36. 

Tableaux,  marines. 

302.  Une  mer  calme,  plusieurs  vaisseaux    hollandais, 

vue  d'une  matinée. 

303.  Une  mer  agitée,   vue  des  environs   du   Moordik, 

vaisseaux  hollandais. 


Par  la  Citoyenne  femme  Swagers,  née  à  Paris. 

304.  Dessin  au  crayon  noir,  portrait  d'homme  d'après 

nature. 

Sivebac  (dit  Desfontaines), 

rue  Martin,  n°  179. 

Tableaux. 

305.  Le  derrière  d'une  armée,  au  moment  d'une  atta- 

que générale. 

306.  Course  à  Cheval. 

307.  Chasse  au  cerf. 

Ces    tableaux    appartiennent   au    C.   Duval, 
marchand,  boulevard  Martin,  n"  29. 


Taillasson  (J.-J.),  né  à  Bordeaux, 
élève  de  Vien, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
3o8.  Olympias. 

Cassandre,  un  des  successeurs  d'Alexandre, 
envoya  une  troupe  de  soldats  pour  tuer  Olym- 
pias, retirée  avec  sa  famille  dans  Pydna.  Désar- 


Peinture.  6 1 

mes  par  le  respect,  ayant  eux-mêmes    horreur 
d'un  assassinat,  ils  ne  voulurent  pas  obéir. 

Le  peintre  suppose  qu'elle  était  dans  un  lieu 
où  il  y  avait  une  statue  de  son  fils,  et  qu'en 
découvrant  son  sein,  en  montrant  la  statue, 
elle  s'écria  :  Osez  frapper  la  mère  d'Alexandre. 


Taré, 

à  l'Ecole  centrale  du  Panthéon. 
Sog.  Portrait  d'homme,  au  pastel. 
3 10.  Portrait  de  femme,  à  l'huile, 
3n.  Etude  de  raisin. 
3i2.  Esquisse,  offrande  à  Jupiter. 
3i3.  Académie,  d'après  nature. 
314.  Esquisse,  faite  à  Bucques,  d'après  nature. 


Taurel  (J.),  né  à  Toulon,  élève  de  Doyen, 
rue  du  Faubourg-Poissonnière,  n"  3i. 
3i5.  Tableau,  marine. 

2  m.  60  c.  sur  I  m.  60  c. 
Il  représente  l'entrée  de  l'armée  de  la  Répu- 
blique française,  commandée  par  le  général 
Championnet,  dans  la  ville  de  Naples  :  le  point 
de  vue  est  pris  au  bord  de  la  mer,  sur  le  che- 
min qui  conduit  à  Portici. 
Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Valin  (J.-A.), 

rue  André-des-Arts,  no  42. 

Tableaux. 

3i6.  L'Amour  conduisant  deux  amans   au   temple   de 

l'Hymen. 

XLl  6 


02  Peinture. 

317.  Un  paysage  avec  des  baigneuses. 

3 18.  Deux  intérieurs  de  corps-de-garde  hollandais. 

Ces  2  derniers  appartiennent  à  l'auteur. 


Wallaert  (Pierre) ,  né  à  Lille, 
rue  Honoré,  n°  1436. 
Tableaux,  Marines. 
3ig.  Vue  de  la  ville  et  du   port  de  Cadix,    prise  du 
côté  du  fort  de  la  porte  de  terre. 
Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 
320.  Un  clair  de  lune. 

Ce  tabl.  appart.  au  C.  Lange,  sculpteur. 


Citoyenne  Vallain  (Nanine). 
Portraits. 
32  1.  D'un  jeune  homme  peint  à  l'huile. 

322.  De  la  C"""  A.  V.,   actrice    du   théâtre   des  Arts, 

miniature. 

323.  De  la  C"'  A.  G.,  dessin. 


Van  Dael  (J.),  né  à  Anvers, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
Tableau. 
324.  Offrande  à  Flore. 

Devant  la  déesse,  sur  un  autel  d'albâtre,  orné 
de  bas-reliefs,  on  voit  une  masse  de  fleurs. 
Au  pied  de  la  statue  qui  est  entourée  de  guir- 
landes, sont  des  corbeilles,  des  vases  remplis 
aussi  de  fleurs,  et  des  instrumens  de  musiq;ie. 
Haut.  2  m.  sur  5  déc. 


Peinture.  63 

Van  der  Biirc/i. 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
325.  Un  paysage  historique. 

Haut.  3  m.  59  c;  larg.  2  m.  bg  c. 

Un  laboureur  des  fermes  d'Aumont,  com- 
mune de  Monsérat,  de'partement  de  l'Ariége, 
nommé  Philippe  Rouzeau,  affligé  de  voir  son 
pays  désolé  par  les  ravages  qu'un  ours  y  fai- 
sait, en  dévorant  les  troupeaux,  résolut  de  faire 
la  chasse  à  ce  redoutable  animal.  En  effet, 
n'ayant  d'autre  arme  que  son  fusil,  d'autre 
compagnon  que  son  chien,  il  tenta  seul  une  si 
périlleuse  entreprise,  et  fut  assez  heureux  pour 
le  tuer.  Le  moment  représenté  est  celui  où 
Rouzeau  ayant  découvert  la  retraite  de  l'ours, 
dans  une  gorge  étroite,  profonde  et  ténébreuse, 
sur  les  bords  d'un  précipice  affreux,  s'avance, 
pénètre,  découvre  enfin  le  terrible  animal,  dont 
les  proportions  gigantesques  ne  peuvent  l'inti- 
mider. Maître  de  lui,  il  l'observe,  l'examine,  et 
l'ajuste  d'un  bras  ferme  :  le  coup  part;  il  est 
mortel;  il  a  porté  entre  l'épaule  et  le  corps. 
Un  cri  effroyable  de  l'ours  épouvante  le  chien 
de  Rouzeau,  qui  se  réfugie,  en  tremblant,  aux 
pieds  de  son  maître.  Tout-à-coup  l'ours  furieux 
s'élance;  Rouzeau  n'a  plus  d'arme;  c'est  en 
vain  qu'il  veut  éloigner  le  féroce  animal  avec 
le  bout  de  son  fusil;  l'ours  se  jette  sur  le  canon, 
le  saisit  et  des  pattes  et  des  dents,  le  secoue, 
l'arrache,  se  précipite  sur  Rouzeau,  le  terrasse. 
L'intrépide  chasseur  saisit  un  de  ses  sabots, 
en  frappe  à  coups  redoublés   sur  les   dents  du 


64  Peinture. 

monstre,  et  parvient  à  lui  faire  lâcher  prise; 
puis,  profitant  du  moment  où  l'animal  épuisé 
chancelé,  il  saute  sur  lui,  lui  appuie  fortement 
les  genoux  sur  la  poitrine;  et  tandis  que  son 
chien,  ranimé  par  le  danger  de  son  maître, 
tient  l'ours  en  arrêt  par  une  oreille,  le  téméraire 
Rouzeau  lui  plonge  le  bras  droit  dans  la  gueule, 
lui  intercepte  la  respiration,  et  après  une  heure 
de  combat,  il  parvient  à  l'étouffer. 
Ce  tableau  est  un  prix  d'encouragement. 
326.  Un  petit  paysage  sur  bois. 


Van  Gorp  (H.-N.),  né  à  Paris, 
rue  Honoré,  n°  2o3. 

327.  Portrait  du  C.  Robertson,  physicien. 

328.  Portrait  d'enfant  faisant  des  bulles  de  savon. 

329.  Portrait  de  l'auteur,  par  lui-même. 


Vatt  Loo  (César), 

rue  Notre-Dame  des  Victoires,  n"  20. 

Trois  tableaux  de  même  dimension. 

Larg.  I  m.  78  c,  haut,  i  m.  40  c. 

330.  Vue    du    chemin    qui    conduit  à  Veroli,   dans 

l'Abruzze. 

33 1.  Vue  des  montagnes   du  Piémont,   couvertes   de 

neige. 

332.  Vue  de  Castellamare  dans  les  états  de  Naples. 

Le  sujet  est  Marius  que  Geminius  fait  pour- 
suivre par  ordre  du  sénat  romain. 


Peinture.  65 

Van  Pol,  peintre, 
rue  de  l'Echiquier,  n»  36. 
333.  Deux  tableaux  de  fleurs.  Même  numéro. 


Vau^^elle,  élève  de  Perrin, 

rue  Croix,  près  les  Capucins,  n"  i3. 

Dessin. 

334.  Vue  de  la  salle  du  i3'  siècle,  au  Musée  des  mo- 

numens  français. 

Ce  Dessin  appartient  au  C.   Lenoir,  conser- 
vateur. 

335.  Deux  portraits  de  femme, sous  le  même  numéro. 


Vernet, 

Galeries  du  Muséum. 

Dessins. 

336.  Bataille  de  Millésimo. 

337.  Bataille  de  Mondovi. 

338.  Passage  du  Pô,  devant  Plaisance. 
33g.  Bataille  de  Lodi. 

340.  Bataille  de  Saint-Georges,   sous  Mantoue,   le   29 

Fructidor. 

Ces  dessins  font  partie  des  tableaux  histori- 
ques des  campagnes  et  révolutions  dltalie  , 
pendant  les  ans  4,  5,  6,  et  7  de  l'ère  républi- 
caine, dont  la  première  livraison  paraît.  On 
souscrit  rue  Lazare,  n°  88,  division  du  Mont 
Blanc. 

341.  Un  hussard  français  dans  une  sortie. 


6* 


66  Peinture. 

Vien  fils  (J.-M.),  élève  de  son  père 

et  de  Vincent, 

place  du  Muséum. 

Portrait. 

342.  De  la  C"^  Vien. 

343.  Un  cadre  renfermant  trois  miniatures  à  l'huile  : 

portrait  de  la  C"^  Présye,  femme  de  l'adjudant- 
général;  celui  de  la  C°'  Baillard,  femme  d'un 
négociant;  celui  du  Cit.  Tastory,  négociant. 


Citoyenne  Femme   Villers  (née  Lemoine), 
élève  de  Giraudet. 

Tableaux. 

344.  La  Peinture. 

345.  Une  Bacchante  endormie. 

346.  Un  portrait. 


Vincent  (F.-Ph.),  né  à  Paris,  élève  de  David, 
rue  de  la  Monnaye,  n»  14. 

347.  Portrait   de    l'auteur,    peint  à  l'huile,    par    lui- 

même. 

Dessins. 

348.  Un  naufrage. 

349.  Une  femme  dormant  au  clair  de  la  lune. 

350.  Vénus  sortant  du  sein  des  ondes. 

35 1.  Psyché  surprise  par  l'Amour. 

Ces  4  compositions  appartiennent  à  l'auteur. 

352.  Autre  portrait  de  l'auteur,  dessiné  par  lui-même. 


Vincent  (Louis),  né  à  Versailles,  élève 
de  Lagrenée  le  jeune, 
rue  de  Varennes,  n°  1495. 


Peinture.  67 

Tableaux. 

353.  Œdipe  détaché  de  l'arbre  par  le  berger  Phorbas. 

L'oracle  avait  prédit  à  Laius,  roi  de  Thèbes, 
que  l'enfant  qui  naîtrait  de  son  mariage  avec 
Jocaste,  lui  donnerait  la  mort.  Laius,  l'esprit 
troublé  de  la  prédiction,  ordonna  à  un  domes- 
tique affidé  d'aller  exposer  l'enfant  dans  un 
lieu  désert,  et  de  l'y  faire  périr.  Celui-ci,  tou- 
ché de  pitié,  se  contenta  de  lui  lier  les  pieds, 
et  le  suspendit  à  un  arbre,  ce  qui  fit  donner  à 
l'enfant  le  nom  d'Œdipe,  qui  signifie,  j'ai  le 
pied  enflé. 

Ce  tableau  appartient  au  Citoyen  Hébert, 
architecte. 

354.  Animaux    buvant    à    une    fontaine,    peint    sur 

bois. 

Ce  tableau   appartient   au  Citoyen  Guédin, 
entrepreneur. 


—  68  - 


SCULPTURE. 


Boquet. 

400.  Esquisse  représentant  le  Génie  de  la  liberté  tra- 

çant sur  des  tablettes  les  victoires  des  Français. 

401.  Esquisse  d'un  tombeau. 


Boyer  (J.  L.), 
rue  Laurent,  n"  8. 

402.  Un    buste,    portrait    du    G.    Livry,   en  marbre, 

grande  nature. 

403.  Un  cheval,  terre  cuite. 


Boi^ot,  né  à  Paris,  élève  de  Michel-Ange 

Slodz, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
404.  Quatre  bas-reliefs  en  plâtre  ; 
La  Morale  et  l'Instruction, 
Le  Commerce  et  l'Industrie, 
L'Abondance  et  l'Agriculture, 
La  Victoire  et  la  Paix. 

Ges  ouvrages  sont  destinés  à  orner  les  portes 
d'un  salon  au  palais  directorial. 


Bridan  tils,  né  à  Paris,  élève  de  son  père, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
4o5.  Paris  présentant  la  pomme  à  Vénus. 

Fig.  en  plâtre  d'un  m.  80  c.  de  proportion. 


Sculpture.  69 

Budelot  (.I.-B.),  ne  à  Dijon,  élève  de  Bridaut, 
rue  du  Coq-Honoré,  n"  i34. 

406.  Groupe  de  l'Amour  et  l'Amitié. 

407.  Danaé  recevant  Jupiter  en  pluie  d'or. 

Ces  deux  plâtres  bronzés,  sujets  de  pendules. 

408.  Une  tête  de  Flore,  plâtre,  grandeur  nature. 

Ces  ouvrages  appartiennent  à  l'auteur. 


Couasnon,  né  à  Culan,  dép.  du  Cher, 

élève  de  d'Huez, 

rue  de  Thionville,  n»  45. 

409.  Deux    enfans ,    portraits    demi -nature.     Même 

numéro. 

410.  Quatre  bustes,  grandeur  nature,  dont  l'un  repré- 

sente Clément  Marot,  terre  cuite;  un  autre  le 
C.  Parmentier,  membre  de  l'Institut,  plâtre 
couleur  terre  cuite,  et  un  portrait  d'homme  et 
de  femme,  terre  cuite.  Même  numéro, 

411.  Un  buste  d'homme,  demi-nature. 


Delaitre, 

rue  du  Faubourg-Martin,  n"  Sy. 

412.  Deux  têtes  d'après  nature,  l'une  d'une  jeune  tille, 
l'autre  d'un  enfant. 


Delaville,  élève  de  Boizot. 
4i3.  Un  groupe  représentant  des  enfans  jouant   à   la 
main-chaude. 


yo  Sculpture. 

Deseine, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

414.  Une  statue,  modèle  en   plâtre,    représentant  une 

nayade  exprimant  l'eau  de  ses  cheveux. 

Proportion,  i  m.  5o  c. 


Citoyenne  Drouin  (née  Lemaistre). 
41  5.  Le  buste  du  général   Léonard    MuUer,  comman- 
dant en  chef  l'armée  du  Rhin. 

416.  Portrait  du  C.   Pajou,    père,  sculpteur,  membre 

de  l'Institut  national. 

417.  Autre  buste,  portrait  d'une  jeune  fille. 

Ces   trois   plâtres,  couleur  terre  cuite,  gran- 
deur nature. 


Dumont,  né  à  Paris,  élève  de  Pajou. 
.^i8.  Deux  petites  figures,  l'une  de  femme,  l'autre  d'un 

jeune   homme,   couchées   sur  des  lits  et  tenant 

des  couronnes.  Terre  cuite. 
41g.  Buste  de  la  C""  V''  Dumont. 
420.  Une  figure  de  liberté. 


Egensviler,  élève  de  Mouchy. 
rue  Maubuée,  n°  53o. 
421.  Sujet  de  pendule  en  marbre,  représentant  le  génie 
de  Jupiter  et  accessoires. 
Cet  ouvrage  appartient  à  l'auteur. 


Fortin, 
422.  Un  buste  en  plâtre. 


Sculpture.  71 

Foucou  (J.-J.)j   né   à  Riez,   département  des 
Basses-Alpes, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
423.  Duguesclin. 

«  A  la  célèbre  journée  de  Cocherel,  où  Du- 
»  guesclin  remporta  la  victoire  sur  les  Anglais, 
»  il  courait  partout  les  bras  nus  et  l'épée  en- 
»  sanglantée  à  la  main,  criant  aux  Français  : 
»  Vaillans  compagnons,  la  victoire  est  à  nous!  » 
Cette  statue,  en  marbre,  a  été  ordonnée  par 
le  gouvernement  :  elle  est  de  deux  mètres  de 
proportion'. 


Julien, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

424.  L'Etude  assise  et  appuyée  sur  un  tombeau  égyp- 

tien, figure  en  marbre, 

de  60  c.  sur  40  c. 
Cette  figure  appartient  à  l'auteur. 

425.  Un  groupe   représentant  le   Tems    portant    un 

globe  contenant  une  pendule,  marchant  sur  des 
ruines,  et  accompagné  de  son  génie  qui  lui 
montre  un  sablier. 

Haut.  I   m.  3o  c,  larg.  46  c. 


Lange,  de  Toulouse, 
aux  ci-devant  Capucins,  chaussée  d'Antin. 
426.  Philopœmène,  Mégalopolitain. 

A  la  tête  de  ses  concitoyens,  combattant  leurs 
ennemis,  il  reçut  un  javelot  qui  lui  perça  les 
cuisses  de  part  en  part.  Les  plaies  n'étaient  pas 


72  Sculpture. 

mortelles,  mais  elles  l'empêchaient  de  marcher. 
Se  voyant  inutile  pendant  le  fort  du  combat,  il 
s'agite  avec  tant  d'impatience,  qu'il  rompit  le 
javelot  entre  ses  cuisses;  il  en  arracha  les  tron- 
çons et  fut  combattre  de  rechef  les  ennemis, 
qu'il  vainquit. 

Modèle  en  plâtre,  i  m.  2  c.  de  hauteur. 
427.  Tête  en  plâtre,  moulée  sur  le  marbre  original  qui 
a  été  exécuté  par  l'artiste. 

Elle  représente  le  caractère  bon,  impassible, 
calme  et  parfait  de  la  divinité,  qui  ne  participe 
à  aucune  passion  humaine. 

Cette  tête  a  été  faite  pour  étude,  devant  servir 
à  un  groupe  de  trois  figures  que  l'artiste  a 
composé,  et  qu'il  espère  pouvoir  exécuter  s'il 
parvient  à  en  avoir  les  fonds. 


Lucas  (J.-R.-N.),  né  à  Rouen,  élève  de  Pigalle, 
rue  Mêlée,  n°  yS. 

428.  Portrait  de  femme,  médaillon  grandeur  nature. 

429.  Une  vestale,  figure  en  terre  cuite. 

Elle  appartient  à  l'auteur. 

430.  Bélisaire,  figure  d'étude  en  plâtre. 

I  m.  de  proportion. 


Mérard  (Pierre), 
rue  Neuve-Martin,  n»  88. 
43 1 .  Deux  bustes,  portraits,  grandeur  nature. 


Citoyenne  Milot, 
maison  d'Angevilers. 
432.  Buste  d'Algernon  Sidney,  martyr  de  la  Liberté  en 
Angleterre. 


Sculpture.  73 

433.  Buste  de  la  G"°  Joly,  actrice  du  Théâtre  français, 
fait  après  sa  mort. 


Petitot  (Pierre), 
faubourg  Honoré,  n"  117. 
434.  La  Concorde,  esquisse  en  plâtre. 

Projet  d'exécution  du  prix  d'encouragement 
obtenu  par  l'auteur  au  concours  de  l'an  7. 


/?e«flwrf  (J.-M.),  né  à  Sarguemines,  départ. 

du  Bas-Rhin, 
rue  ci-devant  cul-de-sac  Taitbout,  n"  20. 

435.  Portrait  du  C.  Robertson. 

436.  Portrait  de  femme. 

437.  Autre  portrait,  tous  trois  encadrés. 


Sigisbert, 
rue  de  la  Ville-l'Evêque,  no  991. 

438.  Iris  exécute  le  message  de  Junon,  en  coupant  à 

Didon  le  cheveu  fatal  qui  unissait  son  âme  à 
son  corps.  La  déesse  remonte  à  l'Olympe  sur 
son  arc-en-ciel. 

439.  Le  buste  en   marbre   de  Lucrèce,  sortant   du  lit 

après  l'action  de  Tarquin. 

440.  Statue,  figure  de  l'Antinous. 


Suzanne,  sculpteur,  élève  de  d'Huetz, 

rue  des  Messageries,  n"  18,  faub.  et  div. 

Poissonnière. 

441.  Une  figure  bronzée,   de  40  c.  de  proportion,  re- 

XLI  7 


74  Sculpture. 

présentant  le  général  Bonaparte,  fait  d'après 
nature  pour  un  des  frères  d'armes  de  ce 
général. 

442.  Une  figure  cariatide,  d'un    mètre  de  proportion, 

servant  de  candélabre,  et  pouvant  être  emplo- 
yée à  tout  autre  sujet,  si  on  le  désire. 

443.  La  Liberté,   modèle   en    plâtre,   de  2  mètres   de 

proportion,  s'appuyant  de  la  main  droite  sur 
un  faisceau,  tenant  dans  sa  main  les  emblèmes 
de  la  force  et  de  l'agriculture;  de  la  gauche  elle 
maintient  la  table  des  lois,  posée  sur  un  cube 
emblème  de  la  stabilité;  elle  a  sur  sa  tête  le 
symbole  du  Génie  des  arts  et  du  commerce. 

Nota.  Cette  figure  est  le  prix  d'un  concours 
national  donné  au  C.  Morgant,  en  l'an  2  de  la 
République;  mais  la  mort  l'ayant  frappé  pen- 
dant l'ébauche  de  cet  ouvrage,  il  fut  nommé, 
en  vertu  d'un  ordre  du  ministre  de  l'intérieur, 
une  commission  pour  examiner  si  cette  figure 
méritait  d'être  achevée  :  cette  commission  ayant 
été  pour  l'affirmative,  le  C.  Suzanne  fut  choisi 
par  elle,  et  autorisé  par  le  ministre  pour  termi- 
ner entièrement  cet  ouvrage. 


-  73  - 


ARCHITECTURE 


Anonyme. 

5oo.  Sept  dessins  d'un  projet  pour  faire  de  la  place  de 
la  Révolution  un  cirque  destiné:  i°  aux  jeux 
publics  les  jours  de  fêtes  nationales;  2°  à  deve- 
nir un  lieu  de  réunion  pour  les  citoyens  de 
Paris,  et  qui  serait  pour  la  plus  grande  com- 
mune de  la  République  française,  ce  que  fut 
jadis  le  Forum  pour  les  Romains.  Même 
numéro. 

5oi.  Trois  dessins  d'un  temple  chrétien  du  culte  pro- 
testant. Même  numéro. 


Baltard  (L.-P.),  né  à  Paris , 
rue  Dominique,  n°  293,  près  celle  du  Bacq. 
5o2.  Projet  de  métairie,  composé  des  bâtimens  néces- 
saires à  l'habitation  du  propriétaire  et  des  ou- 
vriers, ainsi  que  ceux  que  nécessitent  l'exploi- 
tation des  terres  et  la  conservation  de  leurs 
produits. 

Ce  projet  fait  partie  d'un  ouvrage  d'architec- 
ture que  l'auteur  se  propose  de  publier;  il  est 
composé  de  4  dessins  renfermés  dans  un  même 
cadre. 


76  Architecture. 

Clojuet  (J.-B.),  professeur   de  dessin  à  l'Ecole 

des  mines,  élève  des  CC.  Rousseau  et  l'Espinasse, 

né  à  Fontainebleau, 

rue  Cassette,  n"  847. 

5o3.  Dessin  lavé  à  l'encre  de  la  Chine,  représentant  la 

projection    perspective  de  l'ombre  de  différens 

solides  réguliers  dans  l'intérieur  d'une  niche. 


Durand  (J.-N.-L.),  né  à  Paris,  élève  de  Boullée, 

et  professeur  d'architecture  à  l'Ecole 

polytechnique. 

504.  Modèles  d'un   temple  à   l'Egalité  et  d'un  temple 

décadaire,  prix  obtenus  au  concours  de  l'an 
3,  par  Durand  et  Thibault.  Même  numéro. 

Ces  deux  modèles  ont  été  exécutés  par  J.  P. 
Fouquet,  ils  appartiennent  à  la  République. 

505.  Six  planches  d'un  parallèle  des  édifices  de   tout 

genre,  anciens  et  modernes,  remarquables  par 
leur  beauté,  leur  grandeur  ou  leur  singularité; 
dessinés  sur  la  même  échelle.  Même  numéro. 


Giot, 
rue  de  Menil-Montant,    n"  160  (bis),  près 
le  parc  St-Fargeau. 
5o6.  Modèle  d'architecture. 

Il  représente  un  temple  de  la  Victoire,  dédié 
à  la  gloire  du  général  Bonaparte;  on  y  voit  re- 
présentées en  bas-reliefs,  les  quatre  premières 
actions  de  ce  grand  homme,  depuis  son  départ 
de  Paris  jusqu'à  son  débarquement  en  Egypte, 
où  la  victoire  l'immortalise. 


Architecture.  7- 

Ce  monument  appartient  à  la  Citoyenne  Bo- 
naparte. 

507.  Modèle  représentant  la  fameuse  tour  de  Pise,  en 

Toscane,  connue   sous  le  nom  de  la  tour  pen- 
chante, exécuté  sur  les   dessins   du   C.  Cassas. 
(Ce  monument  lui  appartient). 
Ces  deux  modèles  sont  exécutés  en  liège. 

Gisors  (A.-J.-B.-G.),  élève   de  Chalgrin, 

inspecteur  des  bâtimens  du  conseil 

des  Cinq-Cents. 

508.  Projet  de   Bibliothèque   nationale   dans   l'édifice 

commencé  pour  la  paroisse  de  la  Magdelaine. 

Plan,  dans  un  cadre  de  1  m.  i3  c.  de  haut, 
sur  98. 

Coupe  et  élévation  ensemble,  dans  un  cadre 
de  I  m.  63  c.  de  large,  sur  i  m.  16  c. 

Autre  plan  comparatif  des  constructions 
qu'exige  le  projet,  avec  celles  commencées.  Ce 
plan  est  dans  un  cadre  de  73  c.  sur  42. 


Norry  (Charles),  élève  de  Dewailly, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
5og.  Colonne  de  Pompée. 

Bonaparte  voulant  honorer  la  mémoire  des 
guerriers  morts  à  la  prise  d'Alexandrie,  arrêta 
que  leurs  noms,  précédés  d'une  inscription,  se- 
raient gravés  sur  ce  monument. 

Nota.  Ce  projet  est  celui  qui  fut  présenté  à  ce 
général  pour  remplir  ce  but. 
5io.  Plan  d'un  lazaret  projeté  à  Alexandrie,  sur  l'em- 
placement appelé  le  Cap  des  Figuiers,  attenant 
XLI  7* 


yS  Architecture. 

au  port  vieux.    Ce  lieu  fut  clioisi    par  la  com- 
mission de  santé,  comme  le  plus  convenable. 

Nota.  Le  projet  rendu  a  été  remis  au  général' 
Bonaparte. 


Person,  né  à  Paris,  membre  du  Lycée  des  Arts, 

de  la  Société  d'Agriculture, 

rue  des  Maçons,  n"  447. 

5ii.  Modèle,    deuxième  invention  de    l'auteur,   pour 

sauver  du  feu  quatre  personnes  à  la  fois. 

Maison  dont  l'escalier  est  intercepté  par  les 
flammes;  on  y  voit  en  relief  toute  la'  manœu- 
vre, ainsi  que  les  victimes  échappées  au  danger 
par  le  moyen  d'une  mécanique  simple  et  peu 
dispendieuse. 
5 12.  Relief  de  la  Bastille,  en  bois,  avec  tous  ses  dé- 
tails et  ses  alentours. 

Nota.  La  tour  de  la  Bertaudière,  ainsi  que  la 
chapelle,  sont  représentées  en  ruine  afin  de 
laisser  apercevoir  la  construction  intérieure,  et 
l'épaisseur  des  murs. 


Peyre,  oncle,  membre  de  l'Institut  national. 

5i3.  Projet  du  plafond  d'une  salle  d'opéra,  dessin. 

L'ouverture  du  lustre,  au  centre  du  plafond, 
est  entourée  d'une  large  frise  où  sont  repré- 
sentées par  des  figures  ailées,  les  Heures  circu- 
lant dans  les  airs;  elles  enchaînent  les  Ris,  les 
Jeux  et  les  Plaisirs  avec  des  guirlandes,  et  ré- 
pandent des  fleurs  sur  la  scène. 

Une  toile  ricliement  ornée  est  attachée  par  le 


Architecture.  79 

haut  à  la  bordure  de  cette  frise,  et  par  le  bas  à 
la  doucine  qui  termine  un  ordre  de  caryatides. 
La  tention  de  cette  toile  forme  trente-six  arcs 
qui  procurent  autant  de  petites  loges. 


Sobre  (J.-N.),  né  à  Paris,  élève 
de  Ledoux. 
Faubourg  du  Temple,  n°  27. 
514.    Projet    d'un    temple    à    l'Im.mortalité,    consacré 
aux  grands-hommes,  à  ériger  dans  les  Champs- 
Elysées. 

Prix  d'encouragement. 
5i5.  L'élévation  et  la  coupe,  sur  un  même  châssis. 

5 16.  Deux  plans  sur  un  même  châssis. 

5 17.  Le  plan  général. 

5 18.  Un  modèle  du  monument  sur  un  plateau. 


Thierry  (Ch.-S.),   né  à  Paris,  élève 

du  C.  Bellissard, 
rue  du  Faubourg-Martin,  n'  i8j. 

5ig.  Monumens  àélever  en  l'honneur  de  la  République 
française,  sur  l'emplacement  aftecté  à  la  cons- 
truction de  la  ci-devant  église  de  la  Mag- 
delaine. 

Ces  projets  présentés  le  27  Fructidor  an  5, 
par  l'autuur,  à  la  commission  nommée  par  le 
conseil  des  Cinq-Cents,  dans  sa  séance  perma- 
nente du  19  Fructidor,  même  année,  sont 
détaillés  dans  les  dessins  suivans,  savoir  : 

N'  I.  Plan  général  représentant  :  A,  un 
temple  dédié   à  la  Liberté  et   aux  Victoires  na- 


8o  Architecture. 

tioiiales,  où  seraient  représentés  tous  ces  traits 
de  dévouement  et  de  courage,  qui  par  cinq 
années  de  victoires  ont  anéanti  une  coalition 
insensée;  où  le  nom  des  vainqueurs  serait  gravé 
au  milieu  des  dépouilles  sanglantes  de  nos 
ennemis  humiliés  et  vaincus;  où  les  autorités 
constituées  viendraient  tous  les  ans  prononcer 
le  serment  de  haine  à  la  monarchie^  et  les 
jeunes  citoyens ,  parvenus  à  leur  vingtième 
année,  celui  de  vivre  et  mourir  libres. 

B.  Place  projetée. 

C.  D.  E.  F.  Arcs  de  triomphe  destinés  à 
éterniser  les  quatre  principaux  événemens  mi- 
litaires de  notre  révolution,  la  conquête  de  la 
Hollande,  la  conquête  de  la  Belgique  ,  celle  de 
l'Italie  et  celle  des  bords  du  Rhin. 

G.  Hyppodrome  environné  de  gradins  destiné 
aux  fêtes  nationales. 

H.  H.  Colonnes  triomphales  placées  aux 
extrémités  de  l'épine. 

I.  Théâtre  couvert,  de  trois  cents  pieds  de 
diamètre. 

K.  K.  Bois  sacré  où  la  patrie  reconnaissante 
décernerait  des  statues  aux  grands  hommes  qui 
auraient  bien  mérité  d'elle. 

L.  Boulevard  projeté. 

N"  2.  Plan  du  Temple. 

3.  Elévation  du  Temple. 

4.  Coupe  sur  la  largeur. 

5.  Elévation  sur  l'angle. 

G.  Coupe  sur  la  longiieur. 
7.  Coupe  générale. 


Architecture.  8i 

8.  Vue  perspective  de  l'ensemble  de  tous  ces 


monumens. 


Vignon  (B.),  né  à  Lyon, 
place  de  la  Liberté,  près  le  Louvre,  n°  1 16. 

520.  Tribunal  de  paix  pour  les  diverses  communes  de 
la  République. 

Ce  modèle,  exécuté  aux  frais  du  gouverne- 
ment, a  été  ordonné  à  l'auteur,  dans  un  con- 
cours public,  à  titre  de   récompense  nationale. 


Voi)iier,  architecte,  né  à  Paris. 

Dessins  aquarelle. 

b2i.  Vue  d'un  jardin  pittoresque  et  de  la  principale 
façade  d'une  habitation  décorée  dans  le  genre 
gothique. 

522.  Arc  de  triomphe  à  la  gloire  des  défenseurs  de  la 
patrie.  Ce  monument  projeté  pour  être  élevé 
sur  le  terrain  dit  de  TEtoile,  au  haut  des 
Champs-Elysées,  formerait  l'entrée  de  Paris, 
en  arrivant  par  la  route  de  Neuilly,  en  face  du 
Palais  national. 


82    - 


GRAVURE 


Baltard  (L.  P.),  né  à  Paris, 
rue  Dominique,  n"  23g,  près  celle  du  Bacq. 
boo.  Etudes  à  l'usage  de  ceux  qui   cultivent  l'art  du 
dessin. 

Six  feuilles  composant  le  troisième  cahier  de 
cet  ouvrage. 


Blot  (Maurice),  né  à  Paris,  élève  de  St-Aubin, 

cloître  Honoré,  n°  5. 

6oi.  Deux  estampes  renfermées  dans  un  même  cadre. 

Jupiter  et  lo. 

La  fable  grecque  d'Io  et  de  ses  malheurs, 
n'était  qu'une  traduction  de  la  fable  égyptienne 
d'Isis.  Cette  divinité  égyptienne  était  l'emblème 
général  de  la  Nature  et  le  symbole  particulier 
de  la  Lune. 

Jupiter  sous  la  forme  de  Diane ,  séduit 
Calisto. 

Jupiter  ayant  trouvé  endormie  une  belle 
nymphe  de  Diane,  Calisto,  obtint  ses  faveurs, 
sous  la  forme  de  Diane,  et  la  rendit  mère 
d'Arcas.  Pour  la  consoler  et  la  soustraire  à  la 
jalousie__Me  Junon,  il  la  plaça  avec  son  fils  dans 
le  ciel  ;  là,  ils  forment  les  constellations  de  la 
grande  et  la  petite  Ourse. 


Gravure.  83 

Bovinet,  élevé  de  Patas, 
place  Maubert,  n"  i3. 
602.  Trois  vues  de  paysages,  même  numéro. 

Vue  des  tombeaux  du  voyage  pittoresque  de 
la  Syrie,  de  la  Phénicie,  d'après  un  dessin  de 
Cassas.  Les  deux  autres  vues  d'Italie,  d'après 
des  tableaux  de  Valenciennes. 


Chrétien,  né  à  Versailles, 
rue  Honoré,  vis-à-vis  l'Oratoire,  n"  45. 
6o3.   Un  cadre   renfermant  48  portraits    dessinés  au 
physionotrace,   et  gravés   par  Chrétien,  inven- 
teur de  cet  instrument. 


Desnoyers, 

rue  Neuve-Egalité,  n"  3oo. 
604.  Estampe  représentant  Vénus  désarmant  l'Amour, 
d'après  le  tableau  du  C.  Lefèvre. 


Godefroy  (F.),  né  à  Londres,  élève 

de  J.-P.  Simon, 

rue  d'Angevillers,  n°  1 54. 

60 5.  Un  cadre  contenant  deux  gravures   pour  la  nou- 

velle édition  de  Didot  l'aîné,  des  Amours  de 
Daphnis  et  Chloé,  d'après  le  dessin  de  F.  Gé- 
rard. 

606.  Le  portrait  de  la  C""  Barbier-Walbonne,  d'après 

le  tableau  peint  par  F.  Gérard. 

607.  Un  sujet  de  la  tragédie  d'Andromaque,  pour  la 

nouvelle  édition  de  Didot  l'aîné,  des  Œuvres  de 
Racine,  gravé  d'après  le  dessin  de  Girodet. 


84  Gravure. 

Guyot  (Laurent), 
à  l'Elysée,  faubourg  Honoré. 
608.  Cadre  renfermant  plusieurs  estampes  des  livrai- 
sons    du    Musée    des     monumens     français , 
publié  par  Alexandre  Lenoir,  conservateur  du 
dit  Musée. 


Henrique:^^  (B.-L.),  né  à  Paris, 
rue  Louis,  division  du  Pont-Neuf,  n°  38. 

609.  Chasteté  de  Joseph,  d'après  A.  Van  der  WerfF. 

610.  Repos  de  la  Vierge,  d'après  Pezares. 

611.  St-Jean  dans  le  désert,  d'après  Joseph  de  Ribera, 

un  des  sujets  de  la  galerie  d'Espagne. 


Citoyenne  Janinet  (Sophie), 
rue  du  Chaume,  n"  4. 
6 12.  Un  bas-relief  à  l'imitation  du   bronze,  représen- 
tant la  Paix,  d'aprè    le  C.  Sauvage. 


Lemire, 
rue  de  la  Harpe. 
6i3.  L'Annonciation,  d'après  Solimen. 
614.  Le  gouverneur  du  sérail,  choisissant  des  femmes. 


Massard  (J.-B.),  né  à  Paris,  élève 

de  son  père, 

place  Thionville,  n°  27. 

61 5.  Psyché  surprise  par  l'Amour. 

616.  Zéphir  et  Flore. 

617.  Assemblée  des  Dieux,  pour   les  noces  de  Psyché 

et  l'Amour. 


Gravure.  85 

Gravé  à  l'eau-forte,  d'après  le  dessin  origi- 
nal de  Jules  Romain,  sur  la  composition  de 
Raphaël. 

Les  3  planches  appartiennent  à  l'auteur. 


Massard  père, 
rue  des  Fossés-Victor,  no  32. 
6i8.  Cloé  prise  par  les  Mitiminiens,  d'après  Gérard. 
Par  Raphaël-Urbain  Massard. 

619.  Oreste  et  Hermione,  d'après  Girodet. 

Michel  (M.-O.),  élève  d'Aliamet, 
rue  du  Four-Germain ,  n"  290. 

620.  Plan  et  protil  (en  deux  cadres,  sous  le  même  n") 

des  fameuses  écluses  de  Slyckens,  près  d'Os- 
tende,  construites  en  lySy,  indiquant  les  dé- 
gradations qu'elles  ont  éprouvées  par  la  tenta- 
tive infructueuse  des  Anglais ,  au  premier 
Prairial  an  6. 


Miger,  élève  de  feu  Cochin. 
62  r.  Le  portrait  du  G.  Robert,  peintre. 
622.  Un  cadre  contenant  plusieurs  gravures,  représen- 
tant des  morceaux  d'histoire  naturelle. 


Ponce  (N.),  né  à  Paris,  élève  de   Delaunay 

l'aîné, 
rue  du  Faubourg-Jacques  ,  enclos  des  ci-dev. 
Feuillantines. 
623.  La  Comédie  et  la  Tragédie,  d'après  Moreau. 

XLI  8 


86  Gravure. 

624.  Un  cadre  contenant  six  estampes,  représentant 
les  portraits  de  Lebrun,  Edlink,  Audran,  Per- 
rault, SouHot,  J.-J.  Rousseau,  Racine,  Descartes, 
Lully,  Quinault,  et  allégories  relatives  à  ces 
hommes  célèbres,  d'après  les  dessins  du  Cit. 
Marinier. 

Ces  estampes  font  partie  de  la  collection  des 
illustres  Français,  du.  C.  Ponce. 


Roger  (B.),  de  Lodève ,  élève  de  Copia, 
Pavillon  des  Archives,  chez  le  C.  Prud'hon, 
peintre. 
625.  Un  cadre  contenant  deux  sujets   des  Amours  de 
Daphnis  et  Chloé,  un   de   la   Tribu  indienne, 
gravés  d'après  les  Dessins  de  Prud'hon,  et  une 
allégorie   de   la  République   française,   d'après 
le  dessin  de  Naigeon  aîné. 


Simon  (H.), 
au  Palais-Egalité,  n"  88. 

Gravures  faites  à  l'atelier  national ,  sur  pierres 
hnes  et  acier  trempé. 
626.  Un  cadre  de  9  pouces  de  diamètre,  renfermant 
cinq    pierres   gravées   et  une   gravure   sur  un 
morceau  d'acier  trempé. 

Tête  de  Démosthène,  gravée  en  relief  sur  une 
agathe  onix. 

Tête  de  femme,  gravée  en   relief  sur  agathe 
onix. 

Un  Amour  navigateur,  gravé  en  relief  sur  une 
sardoine  onix. 


Gravure. 


«7 


Une  grande  cornaline,  gravée  en  creux,  re- 
présentant Apollon  dans  son  char,  tiré  par  deux 
chevaux. 

Une  gravure  en  relief  sur  calcédoine,  de 
deux  têtes,  d'Aspasie  et  Périclès. 

Tête  de  Minerve,  gravée  au  touret  sur  un 
morceau  d'acier  trempé. 

Les  épreuves  de  soufre  et  plâtre. 


Viel  (P.),  né  à  Paris,  élève  de  B.-L.  Prévost. 

627.  L'aveu    du    sentiment,    d'après   le    tableau    de 

Trinquesse. 

628.  Un  sujet  des  Géorgiques  de  Virgile,   d'après  le 

dessin  de  Gérard. 


—  88 


SUPPLEMENT 


PEINTURE. 

Bruandet^ 

Cloître  Honoré,  maison  du  Méridien. 

700.  Paysage  représentant  une  forêt. 

70 1 .  Deux  autres  paysages,  figures  de  Sweback.  Même  n°. 


Citoyenne  Capet  (M. -G.),  élève  de  la  C'"'  Labille 
Guiard. 
Pastels. 

702.  F*ortrait    du    C.    Suvée,    peintre  ,    professeur    de 

l'Ecole,  etc. 

703.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  n°. 

Miniatures. 

704.  Portrait  de  la  Cne  D***,  tenant  dans  ses  bras  son 

enfant. 

705.  Portrait  du  G.  Suvée,  peintre. 

706.  Portrait  du  C.  Mesnier,  peintre. 

707.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  n». 


Citoyenne  Charpentier, 
Place  de  l'Odéon, 
Deux  tableaux  faisant  pendant  :  la  veuve  d'une 
année,  la  veuved'une  journée.  Ils  appart.  à  l'aut. 


Peinture.  89 

709.  Portrait  de  l'auteur  et  de  sa  fille. 

710.  Deux  portraits  de  femme.  Même  numéro. 

711.  Un  portrait  de  femme,  ovale. 


712. 


Colson. 
Portrait  de  femme. 
Tête  de  vieillard. 
Portrait  d'homme. 
Portrait  de  femme,  ovale,  sous  le  même  n°. 


De  La  Rive  (P.-L.),  de  Genève. 
Tableaux. 

71 3.  Cours  d'un  torrent  dans  la  vallée  de  Loberland, 

canton  de  Berne. 

714.  Vue  de  la  montagne  de  Salève  et  d'une  partie  du 

bassin  dans  lequel  est  Genève.  On  y    aperçoit 
le  cours  de  l'Arve. 

71 5.  Vue  du  Môle,  dans  les  environs  de  Saint-Foire. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'auteur. 


Gérard  (François),  né  à  Rome,  élève  de  David, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
716.  Tableaux,  portraits,  sous  le  même  n". 


Holain, 

rue  du  Bacq,  n"  249. 

Tableaux. 

717.  Intérieur  :  des  enfans  se  disputent,  autres  figures 

et  animaux. 


go  Peinture. 

718.  Paysage  :    une  cabane  à  la  porte  de  laquelle  est 

un  marchand  d'images. 

719.  Paysage  :  un  cabaret,  des  paysans  à  table  lisant 

un  journal,  un  jokey,  etc. 

720.  Scène  familière  dans  un  intérieur. 

721.  Amusemens  d'enfans,  dans  un  intérieur. 

722.  Portrait  en  pied,  d'un  enfant  dans  un  jardin. 

723.  Le  portrait  de  l'auteur. 


Citoyenne  Labille,  dite  Guiard,  élève  des  CC.  Vincent, 

père  et  fils, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

724.  Portrait  de  la  C"*  Ch***,  tenant  dans  ses  bras  son 

enfant  qu'elle  nourrit. 

725.  Portrait  du  C.  Delamalle,  représenté  plaidant. 

726.  Portrait    du    C.     Dublin ,     artiste    du    théâtre 

français. 


Citoyenne  Laville-Benoist ,  élève  de  David, 
rue  et  hôtel  d'Angevillers. 

727.  Tête  d'étude,  peinte  sur  bois. 

728.  Portrait,  ovale. 

729.  Portrait  de  femme. 
780.  Tête  d'étude,  de  femme. 


Legros,  élève  de  Sweback, 
rue  et  vis-à-vis  le  Temple,  n"  126. 

781.  Portrait    peint    sur   porcelaine,    du    C.    Boyer, 
sculpteur,  dans  l'action  de  modeler  l'auteur. 


Peinture  91 

Citoyenne  Lows/er  (née  Contouly), élève  du  C.Regnauld. 

rue  du  Temple,  n"  24. 
732.  Un  cadre  renfermant  six  miniatures. 


Menjaud  (A.),  élève  de  Regnault, 
rue  de  Ciéry,  n°  66. 

733.  Portrait  peint. 

734.  Portrait,  dessin. 


Vigneux,  peintre, 

rue  Beautreillis,  no  26. 

Dessins. 

735.  Portrait  du  C.  Raoul,   membre   du    tribunal   de 

cassation. 

736.  Portrait  du  G.  Fridzeri,  artiste. 


Lassaux,  né  à  Lunéville,  âgé  de  65  ans, 

élève  de  Girardet, 

rue  de  l'Egoût,  faubourg  Germain. 

737.  J.-B.  Féline  attendant  au  guichet  de   sa  prison, 

une  lettre  de   son  amie.   A   ses  pieds  est  son 
chien,  compagnon  fidelle  de  sa  détention. 

738.  A.délaïde  Dégen   parvient,  malgré  la  défense,    à 

faire  passer  quelques  alimens  à  Féline. 


FIN. 


Nogent-le-Rotroii,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


EXPOSITION 


DE    1800 


XLIl 


COLLECTION 

DES 

LIVRETS 

DES 

ANCIENNES  EXPOSITIONS 

DEPUIS  1673  jusqu'en  1800 

EXPOSITION  DE   1800 


H(»-<a^«- 


PARIS 

LIEPMANNSSOHN,    ÉDITEUR 

II,  rue  des  Saints-Pères 
JANVIER  1872 


NOMBRE   DU   TIRAGE 

DU   LIVRET  DE    180O. 

375  exemplaires  sur  papier  vergé. 
2b  —  sur  papier  de  Hollande. 

lo  —  sur  chine. 


N° 


Ce  livret  est  vendu  seul  4  fr. 


NOTICE   BIBLIOGRAPHIQUE. 


Livret  : 

Deux  éditions  :  La  première  a  go  p.  et  65 1  n"';  la 
seconde  renferme  un  supplément  de  6  p.  et  a  par 
conséquent  96  p.  et  looi  n".  Les  numéros  de  chaque 
série  du  livret  commencent  toujours  à  la  centaine.  La 
peinture  va  ainsi  de  i  à  387;  la  sculpture  (p.  69)  de 
400  à45i;  l'architecture  (p.  79)  de  5oo  à  5 16;  la  gra- 
vure (p.  83)  de  600  à  65 1.  Pour  le  supplément  la 
peinture  commence  à  700  et  va  jusqu'à  725;  la  sculp- 
ture 800  et  801  ;  l'architecture  900  et  901  ;  enfin  la 
gravure  1000  et  looi. 

Critiques  : 

Journal  de  Paris  :  i5  fructidor  an  VIII  et  4  ven- 
dém.  an  IX  (vers  sur  un  tableau  de  C,  Vernet). 

(Esménard).  Sur  le  salon  de  l'an  VIII,  3o  p.  In-8°, 
dans  le  Mercure  de  France. 

Landon  (Ch.  Paul).  Explication  des  ouvrages  du 
salon  de  l'an  VIII.  In-12. 

Le  verre  cassé  de  Boilly  et  les   croûtes  en  déroute 

XLII  I 


—  6  — 

ou  nouvelle  critique  des  objets  de  peinture  et  sculp- 
ture exposés  au  salon,  en  prose,  en  vaudeville  et  en 
vers.  Paris,  exposition  de  l'an  IX.   1800,  In-S". 

(F.  F.).  Observations  critiques  sur  quelques-uns 
des  tableaux  les  plus  remarquables  de  l'Exposition 
par  ordre  de  numéros.  Paris,  Aubry,  s.  d.  In-80. 

Gilles  et  Arlequin  au  Muséum.  A  Paris,  de  l'imp.  de 
Jusseraud.  In-8°  de  i5  p.  N"  i  et  2.  fig.  gravées. 

Jocrisse  dans  le  Muséum  des  Arts,  ou  critique-folie 
en  prose  et  en  vaudeville,  des  peintures,  sculptures, 
gravures,  dessins,  etc.,  qui  y  sont  réunis.  A  Paris,  à 
l'Œil  parfait,  de  Timprim.  de  Gouache.  Exposition  de 
l'an  VIII.  16  p.  In-i2  (en  prose  et  vers). 

Arlequin  au  Muséum,  aimez-vous  les  portraits,  on 
en  trouve  partout.  Prix  :  6  s.  ou  3o  c.  In- 12,  24  p. 
(s.  1.  n.  d.)  avec  un  frontispice  gravé  à  l'eau  forte,  re- 
présentant Arlequin  (en  prose  et  en  vers). 

Le  tableau  des  Sabines  exposé  publiquement  au 
palais  national  des  Sciences  et  des  Arts,  salle  de  la  ci- 
devant  Académie  d'Arcliitecture,  par  le  G'"  David, 
membre  de  l'Institut  national  à  Paris.  De  l'imprimerie 
de  Didot,  an  VIII,  16  p. 

L'exposition  de  1800  a  en  outre  été  l'objet  de  deux 
gravures  représentant  chacune  deux  côtés  du  Salon 
carré  du  Louvre  pendant  l'Exposition.  Ces  estampes  à 
l'eau-forte,  assez  noires  d'aspect,  portent  ce  titre  :  «Vue 
des  ouvrages  de  peinture  des  Artistes  vivans,  exposés 
au  Musée  central  des  Arts  en  l'an  VIII  de  la  R.  F.  — 
Dessiné  et  gravé  par  Monsaldy  et  Devisme.  « 

On  nous  a  assuré  que  les  mêmes  artistes  avaient 
reproduit  d'autres  Expositions  de  cette  époque;  mais 
nous  n'avons  pu  en  retrouver  l'indication  exacte  et  le 
Cabinet  des  Estampes  n'en  possède  pas  d'exemplaire. 


EXPLICATION 

DES   OUVRAGES 

DE  PEINTURE  ET  DESSINS, 

SCULPTURE, 

ARCHITECTURE   ET   GRAVURE, 

DES  ARTISTES  VIVANS, 

Exposés  au  Muséum  central  des  Arts,  d'après  l'Arrêté 
du  Ministre  de  l'Intérieur,  le  i5  Fructidor, 
an    VIII  de  la  République  Française. 

Le  prix  de  ce  Livret  est  de  yS  centimes. 


A   PARIS, 

De   l'Imprimerie   des    Sciences   et   Arts, 
rue  et  butte  des  Moulins,  N'  5oo. 


An  VIII  de  la  République. 


AVIS. 


Afin  de  prémunir  le  Public  contre  l'abus  qui  existe 
au-dehors  du  Muséum,  où  l'on  yevend  ce  Livret  au- 
dessus  de  son  prix,  l'Administration  prévient  qu'elle 
ne  le  fait  débiter  que  dans  l'intérieur  du  Musée. 

Elle  annonce  aussi  que,  dans  la  même  intention, 
elle  a  établi  sur  le  pallier  du  grand  escalier,  près  la 
porte  du  Salon,  des  préposés  attachés  au  Musée,  aux- 
quels on  peut  avec  sûreté  confier  les  cannes,  sabres, 
manteaux ,  parapluies ,  qu'il  est  nécessaire  de  déposer 
avant  d'entrer. 


-  9  - 


AVERTISSEMENT. 


Ce  Livret  contient  quatre  divisions  indiquées  en  titre, 
ainsi  qu'au  haut  des  pages,  par  l'un  de  ces  mots  : 
Peinture,  Sculpture,  Architecture,  Gravure. 

Les  Dessins  sont  compris  dans  la  division  de  la 
Peinture. 

Dans  chacune  des  quatre  divisions ,  on  a  placé  par 
ordre  alphabétique  le  nom  des  Artistes. 

Le  nom  cité  en  tête  de  la  notice  des  ouvrages  d'un 
Artiste,  indiquant  asse:{  qu'ils  ont  été  faits  par  lui.,  on 
s'est  abstenu  de  toute  autre  explication. 

S'il  existe  dans  ce  Livret  des  omissiotjs  de  prénoms, 
de  demeure,  du  lieu  de  la  naissance  de  l'Artiste,  du 
nom  de  son  Maître,  ainsi  que  sur  la  propriété  de  l'ou- 
vrage, c'est  que  romission  existait  dans  la  notice 
envoyée. 

Les  retards  trop  habituels  dans  l'envoi  des  ouvrages 

ÏLII  I* 


—    lO    — 

et  même  des  notices,  pourront  nécessiter  un  supplé- 
ment; dans  ce  cas,  le  Lecteur  observera  que  les  plus 
hauts  numéros  sont  ceux  qu'il  faut  chercher  dans  la 
partie  additionnelle  qui  se  trouve  à  la  fin  du  Livret. 


«i 


EXPLICATION 

Des  Ouvrages  de  Peinture,  Sculpture,  Architeâure, 
Gravure,  Dessins,  Modèles,  etc.,  des  Artistes 
vivans,  exposés  dans  le  Salon  du  Musée  central 
des  Arts,  le  ib  Fructidor  an  VIII  de  la  Répu- 
blique. 


PEINTURE. 


A  bel  (Louis),  né  à  Liancourt,  élève 
du  C.  Guérin, 
rue  du  Hclder,   ci-devant  cul-de-sac  Taitbout,  n"  4. 
I.  Trois  portraits  en  miniature,    dont  l'un  du  Citoy. 
Hugot  l'aîné,  artiste  du  Théâtre  Feydeau. 


Alexandre  (Louis),  né  à  Reims,  département 
de  la  Marne, 
rue  du  Renard  Sauveur,  n"  20. 

2.  Portrait  du  général  Grouchy. 

3.  Portrait  de  l'auteur. 


Allin,  élève  de  Baltazard,  né  à  Stenay, 
dép.  de  la  Meuse, 
rue  des  Blancs-Manteaux,  cul -de-sac  Pecouay. 
4.  Plusieurs  portraits  peints,  sous  le  même  n". 


1 2  Peinture. 

Ansiaux  (J.),  né  à  Liège,  dép.  de  l'Ourthe, 
élève  de  Vincent, 
rue  d'Angivilliers,  n°  i55. 
5.  Portrait  en  pied  de   Mlle  M...,  artiste  du  Théâtre- 
Français  de  la  République. 


Aubry  (Louis),  né  à  Paris,  élève  des  Citoyens 
Vincent  et  Isabey, 
rue  Neuve  des  Petits-Champs,  n"  40. 
6.  Deux  portraits  en  miniature. 


Augustin  (Jean-B.), 
place  des  Victoires,  n"  i5. 
7.  Un  cadre  renfermant  diverses  miniatures. 


Augustin  dit  Dubourg. 
8.  Une  femme  à  sa  toilette.  Miniature. 


Au:fOU,  née  Desmarquest  (M""),  élève 
du  C.  Regnault, 
rue  d'Anjou,  au  Marais,  n"  ii. 
g.     Le  portrait  en  pied  du  C.  Regnault. 
jo.  Un  portrait  de  femme,  préludant  sur  le  piano. 
1 1 .  Un  autre  portrait  de  femme. 


Bâcler  Dalbe,  né  à  S.-Paul,  dép.  du  Pas-de-Calais, 

peintre  et  ingénieur  géographe. 

Rue  des  Moulins,  n°  542. 

Tableaux  à  gouache. 

12.  Paysage  ovale,  avec  figures. 


Peinture.  i3 

i3.  Deux  paysages,  sous  le  même  n°,  vues  d'Italie. 

14.  Vue  du  glacier  de  la  Drance,  près  du  grand  Saint- 

Bernard. 

1 5.  Vue  de  la  caverne  de  Balme ,  dans  le  Mont-Blanc. 

16.  La  bataille  de  Lodi. 

17.  Le  passage  du  Pô. 

Ces  deux  tableaux  ont  été  peints  en  Italie, 
sous  les  yeux  du  général  Bonaparte,  à  qui  l'au- 
teur était  attaché.  Ils  faisaient  partie  de  la  col- 
lection de  Batailles,  dont  les  dessins  ont  été 
enlevés  à  l'auteur ,  lors  de  la  retraite  de 
Milan. 


Barraband,  né  à  Aubusson,  dép.  de  la  Creuse, 

élève  du  C.  Malaine, 

quai  des  Ormes,  au  coin  de  la  rue  des  Nonandières. 

18.  Une  corbeille  de  fleurs,  avec  un  vase  d'or,  posés 

sur  une  table  de  marbre. 

Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Bertaux  (Jacques), 
rue  de  Fourcy,  n°  7. 

19.  Bataille  de  Pultava,  gagnée  par  le  czar  Pierre-le- 

Grand,  sur  Charles  XII,  roi  de  Suède,  Histoire 
de  Charles  XII,  par  Voltaire. 

20.  Attaque  d'un  convoi  par  des  hussards, 


Bertin  (J.-V.),  né  à  Paris,  élève 

de  Valenciennes, 

rue  Montmartre,  n"  253,  près  le  passage 

du  Saumon. 


14  Peinture. 

Tableaux,  Paysages. 

21.  Site  romantique,  éclairé  à  l'heure  de  midi,  figures 

et  animaux  sur  ditïérens  plans. 

22.  Un  paysage  éclairé  au  matin.  Sur  le  premier  plan 

deux  bergers,  Daphnis  et  Philis,  prétendent 
au  prix  du  chant;  le  vieux  Palémon  est  leur 
juge. 

23.  Un   intérieur   de   forêt,   soleil  couchant;    sur   le 

devant,  un  tombeau;  deux  époux  y  conduisent 
leur  fils. 

24.  Deux  pendans  ronds  :  une  matinée  et  un  soir. 

25.  Deux  petits  tableaux  faisant  pendans  :  un  abreu- 

voir, et  l'extérieur  d'un  parc. 
Dessins. 

26.  Dessin  sur  papier  de  couleur  :  site  pittoresque. 

27.  Deux   autres,   faisant    pendans  :  une    entrée    de 

forêt  et  un  clair  de  lune. 


Berthon,  élève  de  David, 
rue  des  Droits  de  l'Homme,  n°  55. 
28.  Un  portrait  d'homme. 


Bertrand  (Guillaume),  élève  de  Carie  Vanloo 

et  Halle, 

rue  du  Marché-Palu,  près  le  Petit-Pont,  n"  9. 

Tableaux. 

2g.  Une  vue  du  Petit-Châtelet,  prise  du  côté  du  nord, 

et  d'un  troisième  étage. 
3o.  Un  héron  mort,  suspendu  à  une  ficelle. 


Peinture.  i5 

Besson  (Alex.-Ch.),  inspecteur  des  Mines, 
rue  du  Coq-Honoré,  n"  122. 
3 1.  Quatre  dessins  de   cartes    topographiques,  dont 
trois  de  pays  couverts  de  rochers  et  de  monta- 
gnes ;  la  quatrième,  d'un  port  de  mer. 


Mme  Binart  (Adélaïde),  femme  Lenoir, 
née  à  Paris. 

32.  Portrait  du.C.  Sage,  démonstrateur  de  chimie  à  la 

Monnaie. 

Boessey  (Mlle),  née  à  Lisieux,  départ,  du  Calvados, 
élève  du  C.  Corneille  Van  Spaendonck. 
rue  de  Varennes,  n°  460. 

33.  Un  dessin  à   la  gouache,  représentant  des  fleurs 

dans  une  corbeille  posée  sur  une  table  de  marbre. 


Boguet,  peintre  français,  établi  en  Italie. 

34.  Vue  du  lac  de  Nemi,  près  de  Rome,  prise  au  soleil 

couchant. 

Boilly  (Louis), 

rue  du  faubourg  Denis,  près  le  Boulevard, 

la  2"  porte  cochère  à  gauche. 

35.  Un  intérieur  d'atelier  de  peinture. 

36.  Une  femme  assise  près  d'un  poêle,  occupée  de  son 

ménage. 

37.  Portrait  du  C.  Boïeldieu,  compositeur. 

38.  Un  trompe  l'œil. 

39.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  n",  faits  chacun 

en  une  jséance  de  deux  heures. 


i6  Peinture. 

Bonnemaison, 
au  jardin  des  Capucines,  en  face  le  Panorama. 

40.  Etude  d'après  nature. 

Une  femme  âgée  et  son  petit-fils,  après  avoir 
perdu  leur  fortune,  et  par  suite  leurs  amis,  se 
trouvant  dans  l'impossibilité  de  gagner  leur 
vie,  sont  contraints  d'implorer  la  pitié  des 
passans. 
41.  Un  portrait. 


Bonvoisin  (Jean),  né  à  Paris,  élève  de  Callet, 

Doyen,  et  à  Rome,  sous  la  direction 

du  C.  Vien, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableau  allégorique. 
42.  L'Homme  délivré  de  l'esclavage.' 

Comme  ce  n'est  qu'à  l'aide  de  la  Raison  et 
du  génie  de  la  Liberté,  que  l'Homme,  asservi 
par  le  Despotisme,  peut  retrouver  dans  la  Na- 
ture ses  droits  usurpés,  et  sortir  enfin  de  l'es- 
clavage, le  peintre  a  tâché  de  rendre  sensible, 
par  une  allégorie,  cette  vérité  à  laquelle  nous 
devons  notre  révolution  ,  en  représentant 
l'Homme  esclave,  conduit  vers  la  Nature  par 
la  Raison  et  le  génie  de  la  Liberté;  la  Nature 
lui  montre  les  Droits  de  l'Homme;  la  Raison 
les  lui  fait  connaître,  en  soulevant  le  bandeau 
qu'il  a  sur  les  yeux;  et  le  Génie  de  la  Liberté 
lui  donne  la  force  de  briser  ses  fers.  Le  fond 
représente  le  séjour  de  la  Nature,  et  les  quatre 
Elémens   y  sont    indiqués    par  un   volcan  en 


i 


Peinture.  i-j 

éruption,  un  aigle  planant  dans  l'air,  une  chute 
d'eau,  et  diverses  productions  de  la  terre. 

Ce  Tableau  est  un  des  travaux  d'encourage- 
ment décrétés  par  l'Assemblée  constituante. 


Boquet  (Pierre-Jean),  né  à  Paris,  élève  de   Le  Prince, 

chez  le  C.  Schall, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

43.  Deux  paysages  faisant  pendans. 

44.  Une  forêt  avec  figures  et  animaux;  sur  le  devant, 

des  femmes  se  disposant  à  entrer  dans  l'eau, 
un  homme  les  observe  sans  être  vu. 

45.  Un  site  montagneux,  avec  chute  d'eau,  des  voya- 

geurs,  un   pâtre;    et,  sur  le  devant,  plusieurs 
figures  et  animaux. 
Ces  tableaux  appartiennent  à  l'auteur. 


Bosset  (Jean-Frédéric), 
Quai  des  Orfèvres,  n°  24. 
4G.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  portraits  en  minia- 
ture. 


Bouché  (L.-A.-G.),  élève  de  David, 
Faubourg  Montmartre,  à  la  Boule  rouge. 
47.  Un  Spartiate,  donnant  des   armes  à  son  fils,   lui 
fait  jurer,  devant  ses  Dieux  pénates,  de  défen- 
dre sa  patrie. 


Bouchon, 
rue  des  Fossés-du-Temple,  n"  134. 
î.  Le  portrait  de  Thomas  Tome,  grenadier. 

XLII 


)  8  Peinture. 

Bouilliard, 

rue  Thomas,  n°  720. 
4g.  Quatre  portraits  à  la  gouache. 


Bounieu  (Emilie),  Mlle,  élève  de  son  père, 
rue  de  Paradis,  n"  55. 
5o.  Hélène,  occupée  à  broder,  voit  arriver  Laodice. 
5i.  Une  tête  de  jeune  garçon.  Miniature. 


Bourgeois  (Constant),  né  à  Guiscard, 
départ,  de  l'Oise, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts, 
pavillon  du  Télégraphe. 
62.  Six  dessins  du  Panorama,   ou  vue  de  Toulon  et 
de  ses  environs,  au  moment  du  départ  de  l'es- 
cadre commandée  par  Buonaparte,  pour  l'expé- 
dition d'Egypte.  Le  vaisseau  amiral  est  encore 
à  l'ancre,  signalant  les  différentes  divisions. 
Ces  Dessins  appartiennent  à  l'auteur. 


Bourgeois  (Charles),  élève  du  C.  Kimly, 

né  à  Amiens, 

rue  des  Moulins,  n°  53o. 

53.  Plusieurs  portraits  et  têtes  d'étude,  sous  le  même 

numéro. 

54.  Portrait  du  citoyen  Josse,  chimiste. 

Nota.  —  Ce  portrait  a  été  peint  avec  les 
couleurs  fabriquées  par  le  C.  Josse,  chimiste 
de  la  Manufacture  de  Porcelaine  de  la  rue 
Amelot,  n"  9. 


Peunture.  19 

Broc,  élevé  de  David, 
chez  le  C.  David, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
35.  L'Ecole  d'Apelles. 

Tableau  de  4  m.  70  c,  sur  4  m.  2S  c. 


Brwi  (Nicolas-Antoine),  né  à  Beauvais, 
élève  du  C.  Vincent, 
rue  de  Tracy,  n°  6. 

56.  Portrait   d'un  jeune   homme,   dans    son  cabinet, 

tenant  une  lettre. 

57.  Une  jeune  personne  agenouillée  et  distraite,    fai- 

sant l'offrande  d'un  cierge  à  S.-Nicolas. 


Bruyère  (M'"^),  élève  du  citoy.  Lebarbier, 
son  père. 
58.  Portrait  du  citoyen  Lebarbier. 
5g.  Trois  autres  portraits,  sous  le  même  numéro. 

60.  L'Amitié  qui  console  l'Amour. 

61.  Deux  miniatures,  sous  le  même  n°. 


Buguet  (Henri) ,  né  à  Fresne. 
62.  Un  portrait  en  pied,  représentant  le  Cit.  Campan 


fils 


Callet , 

Membre  de  la  ci-devant  Académie  de  peinture, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

63.  Tableau  allégorique  du  18   Brumaire  an  8,  ou  la 

France  sauvée. 


20  Peinture. 

Nota.  —  Ce  Tableau  ne  sera  exposé  que  peu 
de   jours,    l'auteur  s'occupant  à  l'exécuter  en 
grand. 
64.  Une  esquisse  de  la  bataille  de  Maringo. 
Un  portrait,  sous  le  même  numéro. 


Capet  (Gabrielle),  Mme,  née  à  Lyon,  élève 

de  M'"''  Vincent,  ci-devant  Guyard, 

cour  du  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

65.  Portrait  de  Madame  D...,,  tenant  son  enfant  dans 

ses  bras. 

66.  Portrait  de  Mademoiselle   Mars  aînée,   artiste   du 

Théâtre  de  la  République. 

67.  Portrait  du    G.    Houdon,    sculpteur,   mem.brc    de 

l'Institut    national,    travaillant    un    bronze    de 
Voltaire.  Miniature,  quart  de  nature. 

68.  Portrait  d'une  femme  âgée  tenant  un  livre. 

69.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  n". 


Caraffe  (A.),  élève  de  Lagrenée, 

place  de  l'Estrapade,  n"  979. 

Tableau. 

70.  L'Amour    abandonné    de     la     Jeunesse    et    des 

Grâces,   se   console,  dans  le  sein  de   l'Amitié, 
des  outrages  du  Temps. 

Deux  esquisses. 

71.  La  mort  de  Philopemen,  au  G.  Chenard. 

72.  L'Espérance    soutient     le    mallieureux    jusqu'au 

tombeau. 

73.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  n". 

Dessins. 

74.  I.  Une  esclave  apporte  à  une   dame   du    Caire,  le 


Peinture.  .:  i 

pain  quotidien  que  son  amie  lui  a  laisse  en 
mourant,  dans  l'intention,  par  ce  bienfait,  en 
apparence  léger,  de  se  rappeler  tous  les  jours 
à  son  souvenir,  et  de  la  garantir  du  besoin 
dont  la  plus  brillante  fortune  ne  met  pas  tou- 
jours à  l'abri. 
-jb.  1.  Un  Musulman,  dans  un  naufrage,  cherchait  à 
diriger  la  planche  sur  laquelle  une  mère  effrayée 
flottait  au  hasard  avec  son  enfant.  Cette  infor- 
tunée, incertaine  du  dessein  de  son  bienfaiteur, 
lui  emporte  le  pouce  d'un  coup  de  dent.  Celui- 
ci,  malgré  l'excès  de  la  douleur,  lui  pardonne 
sa  méprise  et- la  sauve  de  la  fureur  des  flots. 

76.  3.  La  prison,  les  supplices. 

77.  4.  Le  salut,  les  devoirs  de  l'hospitalité. 

Le  tout  appartient  à  l'artiste. 


Castellan,  élève  du  C.  Valenciennes, 
rue  de  Grammont,  n°  21. 

78.  Vue  de  la   ville  d'Athènes  et   de  ses  principaux 

monumens,  prise  de   l'entrée  des   Jardins  de 
l'Académie. 

C'était  dans  les  Jardins  de  l'Académie  que 
Platon  donnait  ses  leçons  à  ses  disciples.  — 
Diogène  apporte,  sous  son  manteau,  un  coq 
en  vie  et  sans  plumes,  et  le  jette  au  milieu  de 
l'assemblée,  disant  :  Voilà  l'homme  de  Platon, 
Il  voulait  démontrer  que  la  définition  que 
Platon  avait  faite  de  l'homme  (un  animal  à 
deux  pieds,  sans  plumes)  n'était  pas  exacte. 
(Voyage  d'Anacharsis,  2'  vol.). 

79.  Deux  études  faites  d'après  nature,  à  Luciennes. 

XLII  2* 


22  Peinture. 

Cajin  (Jean-Baptiste-Louis),  né  à  Paris, 

élève  du  C.  Jollain, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

80.  Vue  de  l'intérieur  d'une  grande  voûte  sur  le  bord 

de  la  Seine,  communiquant  de  la  première 
arche  du  pont  Notre-Dame,  à  celle  du  pont  au 
Change.  Sur  la  gauche,  un  percé  de  ciel  laisse 
apercevoir  les  anciennes  tours  du  palais  de 
Justice. 

81.  Vue  d'une  partie  de  l'église  des  Bernardins  de  Paris, 

et  de  diverses  constructions  subsistantes  avant 
son  entière  destruction. 
Ces  deux  Tableaux  appartiennent  à  l'auteur. 


Challiou  (P.-J.), 
cloître  Benoît,  n°  35o. 

Deux    dessins    faisant    pendans,    sujets    tirés   de 
l'Enéide. 

1.  Hélène,  s'étant  retirée  dans  le  temple  de 
Vesta,  pendant  l'embrasement  de  Troyes,  est 
secourue  par  Vénus,  au  moment  où  Enée  allait 
l'immoler  à  la  vengeance  de  sa  patrie,  dont 
elle  avait  causé  les  malheurs. 

2.  Enée  et  Didon,  étant  à  la  chasse,  sont 
surpris  par  un  orage;  ils  se  retirent  dans  la 
même  grotte.  Aussitôt  les  célestes  feux  éclai- 
rent leurs  amours  et  servent  de  flambeau  à 
l'Hymen. 


Peinture.  23 

Chancourtois  Beguyer  (Louisj, 
élève  du  C.  Peyre , 
rue  Sulpice,  n°  565. 

83.  Vue  du   pont   et   du  temple  dit  de   la    Sybille,  à 

Tivoli. 

84.  Deux  tablettes  renfermant  douze  petites  vues  de 

Rome,  de  Naples  et  des  environs. 


Charpentier  (M°"=)  , 
rue  du  Théâtre-Français,  n°  17. 

85.  Portrait  de  M""' Delille,  artiste  de  l'Odéon. 

86.  Portrait  d'une  petite  fille. 

87.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  n°. 


Chatillon, 
rue  Florentin,  n"  6. 
88.  Une  tête  d'expression,  grande  miniature. 
8g.  Plusieurs  autres  portraits  en  miniature,  sous   le 
même  numéro. 


M""=  Chaudet, 
place  du  Muséum, 
go.  Un  déjeûné  d'enfans. 
gi.  Une  petite  fille  jouant  avec  un  chat. 
g2.  Une  jeune  femme  occupée  à  coudre. 
g3.  Deux  portraits,  sous  le  même  n". 


Cloquet  (Jean-Baptiste),  né  à  Fontainebleau,  pro- 
fesseur de  dessin  à  l'Ecole  des  mines, 
élève  des  citoyens  Rousseau  et  Lespinasse, 
rue  du  Vieux-Colombier,  maison  dite  des  Orphelins. 


24  Peinture. 

Dessins  sous  le  même  n°. 

94.  I.  Deux  morceaux  lavés  à  l'encre  de  la  Chine,  re- 
présentant les  projections  perspectives  de  diffé- 
rens  solides  réguliers,  et  de  leurs  ombres  cau- 
sées par  la  lumière  du  soleil. 

2.  Vue  générale  de  la  Vallée  des  lacs  de 
Natron,  de  celle  du  fleuve  sans  eau,  et  d'une 
partie  du  désert  de  Lybie.  La  base  de  ce  des- 
sin est  d'environ  2400  mètres;  il  est  fait  de 
réminiscence,  et  d'après  le  mémoire  du  général 
Andréossi. 

3.  Vue  du  couvent  cophte,  appelé  Zaïdi  et 
Baramons,  situé  dans  la  vallée  des  lacs  de 
Natron. 

4.  La  vue  d'une  partie  du  Delta  et  de  la  mos- 
quée d'Abou-Mandour. 

Nota.  —  Ces  deux  dernières  vues  ont  été 
faites  d'après  les  croquis  dessinés  sur  les  lieux 
en  1777,  par  l'auteur. 


Colon,  né  à  Vézelay,  départ,  de  l'Yonne, 
rue  du  Temple,  n°  Sg. 

95.  Vue  des  ruines  du  Château  d'Harcourt. 

Nota.  —  Voyez  ce  qu'en  dit  le  C.  Bernardin 
de  St-Pierre,  dans  ses  Etudes  de  la  Nature. 

96.  Effet  de  nuit. 


Collot,  élève  des  CC.  Vincent  et  David, 
rue  de  Varennes.  n"  426. 
97.  Un  tableau,  grand  paysage. 


Peinture. 

Combette  (Joscph-Marcellin),  né  à  Nozeroy, 
élève  du  C.  Dejoux, 
rue  Poupée,  n.   i3. 

98.  Deux  portraits  d'homme,  sous  le  même  n°. 


Courteille , 
cour  Abbatiale,  n"  1129,  faubourg  Germain. 
99.    Sapho    à    Leucade  ,    déplore    l'insensibilité    de 
Phaon. 
Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Crépin  (Louis),  né  à  Paris,  élève  du  C.  Regnault, 
rue  Neuve  des  Bons-Enfans,  n"  6  et  i3i2, 

100.  Une  figure  d'étude  de  grandeur  naturelle,  repré- 

sentant lo  (Métam.  d'Ovide). 

10 1.  Un    port  de  mer  où   l'on  voit  des  vaisseaux  en 

construction,  un  atelier  de  sculpteurs,  où  plu- 
sieurs sont  occupés,  à  travailler  la  figure  qui 
doit  orner  la  proue  d'un  vaisseau  du  premier 
rang. 

102.  Un  site  montagneux,  le  matin  :    on  voit   sur  le 

devant  des  pêcheurs  qui  débarquent  les  pois- 
sons que  des  femmes  se  partagent. 


Dabos  (Laurent),  né  à  Toulouse, 

élève  du  C.  Vincent , 

rue  de  la  Loi,  vis-à-vis  celle  Villedot ,  n"  i256. 

Tableaux. 
io3.  L'Infortune. 

104.    Une    marchande  de  poissons,    tenant  à  sa  main 

une  anguille. 


Peinture.  26 

io3.  Poi'trait    du   C.  C...   fixant  avec   satisfaction   le 

buste  du  héros  de  la  France. 
106.  Portrait  du  G.  Crétu  père. 

Les  deux   premiers    tableaux    appartiennent 

à  l'artiste. 


Dalvimart  (Octavien),  né  à  Paris. 
107.   Divers  dessins  faisant  partie  d'une  collection  qui 
devait  servir  au  Voyage  pittoresque  de  l'Empire 
ottoman. 


M""=  Davin  (née  Mirvault),  née  à  Paris, 

élève  des  CC.  Suvée   et  Augustin, 
rue  des  Filles-St-Thomas,  n""  3  et  56. 
Miniatures. 

108.  Un  enfant  dans  un  paysage. 

109.  Une  jeune  personne  affligée  du  sort  de  Clarisse, 

dont  elle  lit  le  testament. 

Tableaux,  Portraits, 
iio.  Un  tableau  de  famille. 

111.  Portrait  de  la  C°°... 

112.  Portrait  de  la  G""... 


Delarive  (Pierre),  né  à  Genève, 
rue  de  Gléry,  n°  g5. 

11 3.  Un  intérieur  de  village. 

1 14.  Le  devant  d'une  auberge. 

11 5.  Vue   de   la   vallée   de   Salenches,  près  du  Mont- 

Blanc. 

116.  Vue   de  la  vallée   de   Feverges,   dans   le   Mont- 

Blanc. 

117.  Deux  dessins.  Paysages. 


Peinture.  27 

Demarne.  né  à  Bruxelles,  ci-devant  agréé 
de  l'Académie  de  peinture. 

Tableaux. 
1 18.  Des  animaux. 

iig.  Une  grande  route. 

120.  Une  grande  route. 

121.  Un  âne  mort. 

122.  Une  bataille. 

123.  Une  scène  de  voleurs. 


Deperthes  (Jean-Baptiste),  né  à  Reims, 
élève  du  C.  Valenciennes, 
rue  Pavée  André-des-Arts.  n»  i. 
124.  Le  lever  de  la  lune,  paysage. 


Deshayes  (Jean-Eléazar),   né  à  Paris, 
élève  de  Schmidt, 
rue  Rochechouard,  n"  660. 
125.  Un  paysage  représentant  une  offrande  à  Cérès. 


Devouge,  élève  des  CC.  Regnault 
et  David. 
1 26.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  no. 


Doix  (François-Joseph-Aloyse) ,  né  à  Paris, 

âgé  de  23  ans  , 

rue  Nicaise,  n"  g. 

127.  Un  paysage,  soleil  couchant. 

128.  Deux     paysages,    soleil    couchant,    et     soleil 

levant. 

129.  Deux  paysages,  d'après  nature. 


28  Peinture. 

M"*  Doucet  Siiriny,  née  à  Lyon  , 
boulevard  St-Martin,  n°  70. 
i3o.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  portraits  en  mi- 
niature. 


Droîing,  né  à  Oberbergheim, 

rue  de  la  Révolution,  à  côté  de  la  Marine,  n»  686. 

i3i.  Portrait   d'une  jeune   femme  faisant   sécher   des 

plantes. 
i32.  Un  musicien  ambulant. 

i33.  Un  jeune  homme  lisant  la  Bible  à   une  fenêtre, 
par  laquelle    on    voit  une   partie  de   la   place 
Vendôme. 
1 34.  Portrait  de  l'auteur. 


Dumont  (François),  né  à  Lunéville,  élève 
de  Girardet, 
aux  Galeries  du  Muséum,  rue  des  Orties,  n°  5. 
i35.  Un  cadre    renfermant  plusieurs  portraits  en  mi- 
niature, entr'autres  celui  du  G.  ûuvivier,  gra- 
veur de  médailles. 


Dumont  (Nicolas-Antoine),  né  à  Lunéville, 

élève  de  F.  Dumont,  son  frère, 

faubourg  Poissonnière,  n°  20. 

i36.  L'adjudant-général   Doucet,  chef  de  l'état-major 

de  la  place  de  Paris. 
iSy.  Portrait  d'homme. 


Peinture.  29 

Dunouy,  élevé  de  Briard , 

faub.  Denis,  au-dessus  de  la  foire  Laurent, 

n»  55. 

i38.  Plusieurs  études  d'après  nature,  prises  à  Villers- 

Paul  et  Hyères. 


Duval  (Eustache-François),  élève  de  Hue, 
rue  Louis,  près  le  Palais  de  Justice,  n"  5. 

iSg.  Un  paysage  et  animaux. 

140.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  n°. 


Favart  (M""),  élève  du  C.  Bachelier, 
rue  du  Lycée,  n°  1086,  au  Palais  du  Tribunal. 

141.  Portrait  de  feu   le  C.  Favart  père,  composant  sa 

comédie  de  l'Anglais  à  Bordaux.  C'est  à  l'ins- 
tant où  il  trouve  les  vers  suivans  : 

Tandis  que  tristement  ce  globe  qui  balance 
Me  fait  compter  les  pas  de  la  mort  qui  s'avance, 
Le  français,  entraîné  par  de  légers  désirs, 
Ne  voit  sur  ce  cadran  qu'un  cercle  de  plaisirs. 

142.  Le  portrait  de  M"»^  de  Montalembert  posant  deux 

vers  au  buste  de  son  mari. 

143.  Portrait  en  pied  du  C.  N 

144.  Plusieurs   autres    portraits  sous  le  même  nu- 

méro. 


Fleury,  élève  du  C.  Regnault, 
rue  de  Chartres,  n»  347. 
145.  L'enlèvement  d'Hélène  du  temple  de  Diane,  par 
Thésée  et  Pirrithoûs. 

XLII  3 


3o  Peinture. 

Foisil  (Zosime-René), 
rue  neuve  de  la  Fontaine. 
146.    Paysage  historique,  sujet  tiré   de  l'opéra  d'Ana- 
créon. 

C'est  le  moment  où  Anacréon  fait  embar- 
quer le  jeune  Olphile,  pour  le  soustraire  aux 
fureurs  et  aux  poursuites  du  roi  Policrate  dont 
il  a  épousé  en  secret  la  fille  nommée  Anaïs. 
Elle  est  sur  le  devant  du  tableau,  saisie  de 
crainte  et  de  frayeur,  pressant  tendrement  entre 
ses  bras  un  fils,  fruit  de  ses  amours. 


Fontaine  (Jean-Michel-Denis,  dit  la), 
né  à  Rambouillet, 
rue  Honoré,  n°  22,  près  la  barrière  des  Sergens. 
147.  Vue  ajustée   des  tombeaux  du   troisième  acte  de 
l'opéra  de  Roméo  et  Juliette ,  au  théâtre  Fay- 
deau.  Gouache,  figures  par  Mongin. 
Appartenant  à  l'auteur. 


Fortin  (Auguste),  né  à  Aix,  élève  du  C.  David. 
148.  Un  paysage. 
14g.  Un  intérieur  de  chapelle. 


Fragonard  fils, 
aux  Galeries  du  Louvre. 
Dessins. 
I  5o.  Le  portrait  de  la  G"''  D... 
i5i.  Un  tableau. 


Peinture. 

François  (Charles-Philibert),  né  à  Chàions- 
sur-Marne, 
place  de  l'Ecole,  n"  44. 
ibi.  Portrait  de  l'auteur,  à  gouache,  et  verni. 
i53.  Tète  de  femme,  à  gouache,  sans  vernis. 

Cette  tête  appartient  à  l'artiste. 
154.  Un  petit  portrait  d'homme. 


François  (H.-F.), 
né   à    Luxembourg , 
i55.  Trois  petits  portraits  sous  le  même  numéro. 


Freund  (Ph.), 
rue  Xaintonge  au  Marais,  n"  i3. 
i56.  Deux  petits  paysages. 


Garnerey,  né  à  Paris, 
rue    du  Croissant,  n°  18. 
lôy.  Portrait  en  pied  du  C.  D..;  genre  flamand. 
i58.  Deux  bustes  ovales,  sous  le  même  n°. 


Garnier  (Etienne-Barthélemi), 

né  à  Paris, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

159.  La  consternation  de  la  famille  de  Priam  après  la 

mort  d'Hector. 

Acliille,  vainqueur  près  des  sources  du  Sca- 
mandre,  retourne  au  camp,  traînant  à  son  char 
le  corps  d'Hector  dans  les  rangs  des  grecs, 
accourant  en   foule  pour  contempler  cette   vie- 


32  Peinture. 

toire.  Quelques-uns,  ne  pouvant  se  contenir, 
outragent  les  restes  de  celui  qui  eut  la  gloire 
d'embraser  leurs  vaisseaux. 

Les  cris  et  les  gémissemens  dont  retentit  la 
ville  de  Troyes,  ont  redoublé  l'inquiétude  d'An- 
dromaque.  Suivie  de  deux  femmes  et  de  son 
fils  Astyanax,  elle  court  et  monte  sur  le  rem- 
part, au-dessus  des  portes  Scées,  s'avance  au 
milieu  des  soldats,  dirige  de  tous  côtés  ses 
regards  :  elle  aperçoit  le  char  et  les  rapides 
coursiers  traînant  le  corps  de  son  époux  devant 
les  murailles!  Aussitôt  ses  yeux  se  couvrent 
d'un  épais  nuage;  elle  tombe  évanouie  entre 
les  bras  de  ses  femmes,  qui  s'empressent  de 
la  secourir;  les  soldats  même  lui  rendent  des 
soins. 

Hécube ,  succombant  à  sa  douleur,  reste 
abattue  sur  les  degrés  du  rempart,  persécutée 
par  l'image  de  la  barbarie  exercée  sur  ce  fils 
qu'elle  vient  de  voir  périr  victime  de  son  cou- 
rage. Elle  avait  épuisé  les  plus  touchantes 
prières  pour  l'engager  à  ne  pas  s'exposer  seul 
contre  Achille. —  Hector,  mon  cher  fils  (s'était- 
elle  écriée,  en  découvrant  son  sein  inondé  de 
larmes),  rappelez-vous  avec  quels  soins  j'ap- 
paisais  vos  cris  dans  votre  enfance  :  rentrez 
dans  nos  murs,  et,  par  pitié  pour  moi,  déro- 
bez-vous à  cet  ennemi  implacable.  Elle  déchire 
ses  vêtemens  et  s'arrache  les  cheveux.  Sa  fille 
Laodice  la  presse  dans  ses  bras  pour  modérer 
les  transports  de  son  désespoir.  Assise  aux 
pieds  d'Hécube,  Polyxène,  la  plus  jeune  de  ses 


Peinture.  33 

filles,  absorbée  par  le  pressentiment  des  suites 
d'un  tel  événement,  paraît  une  victime  dévouée 
aux  mânes  d'Achille. 

Paris,  cause  de  cette  guerre,  se  détourne  et 
se  couvre  les  yeux  pour  échapper  aux  repro- 
ches de  tout  ce  qui  l'environne. 

Priam,  saisi  de  trouble  et  d'indignation,  veut 
descendre  pour  aller  réclamer  le  corps  de  son 
fils.  Il  s'oppose  aux  conseils  de  ses  amis,  qui 
s'efforcent  de  le  retenir.  Laissez-moi  (dit-il) 
sortir  de  ces  murs  :  j'irai  seul  supplier  cet 
homme  terrible,  dont  la  fureur  n'a  point  de 
bornes-,  mon  extrême  vieillesse  lui  rappellera 
peut-être  le  souvenir  de  son  père,  et  lui  inspi- 
rera du  respect  et  de  la  compassion. 

Panthéus,  prêtre  d'Apollon,  est  aux  pieds  de 
Priam,  et  l'arrête  par  son  manteau  :  Antenor 
représente  à  ce  père  infortuné  les  périls  aux- 
quels il  va  livrer  sa  personne  et  tout  son 
peuple.  Auprès,  sont  Ucalégon,  Clytius,  fils  de 
Laomédon.  Cassandre,  éperdue,  ne  pouvant 
obtenir  de  confiance,  se  précipite  sur  les  genoux 
de  son  père  pour  lui  fermer  le  passage.  Polyda- 
mas  et  un  autre  chef  de  Troyens  se  prosternent 
devant  lui,  et  le  supplient  de  ne  pas  les  aban- 
donner. (Iliade,  Chant  XXII.) 

Ce  tableau,  de  6  m.  sur  4  m.  3o  c,  appar- 
tient au  Gouvernement. 


Garriques,  élève  du  C.  Vincent, 
rue  de  Bourgogne,  n"  1465. 
160.  Un  portrait.  Dessin. 

XLII 


34  Peinture. 

Gaudar  (Alphonse),  né  à  Bourges, 

élève  du  C.  Vincent, 

rue  Caumartin,   n"  23. 

i6i.  Ciparisse,  jeune  chasseur  de  l'île  de  Cos,  pleure 
un  faon  qu'il  chérissait,  et  qu'il  avait  tué  par 
mégarde.  (Métamorphoses  d'Ovide.) 


Gauiherot  (Claude),  né  à  Paris, 

élève  de  David, 

rue  de  la  Vrillière,  maison  de  l'Envoi  des  lois. 

162.    Pyrame    et   Thisbé.    (Métamorphoses   d'Ovide, 
livre  4.) 
Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 
i63.  Portrait  du  Citoyen  ....,  hussard  de  Chamboran. 


Genain, 

aux  ci-devant  Carmes  de  la  place  Maubcrt. 

Dessins  à  l'aquarelle. 
164.  Les  ruines  d'un  château  d'eau  et  d'un  aqueduc. 
i65.  Un  parc. 


GenilliGn,  dessinateur  des  côtes  de  la  marine, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
166.  Vue    du    château    St-Ange,    au    moment  oii  les 
Français  l'occupaient. 

Cette  vue  est  prise  au-dessous  du  port  de 
Ripeta  :  dans  le  fond  on  voit  le  dôme  de  St- 
Pierre,  le  Vatican  jusqu'au  Belvédère. 


Peinture.  35 

Girodety  élève  du  G.  David, 

au  Palais  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

167.  Portrait  du  G.  B... 

168.  Portrait  de  M"»"... 

169.  Un  jeune  enfant  étudiant  son  rudiment- 

Dessins. 

170.  Un  cadre  renfermant  cinq  dessins,  sujets  tirés  de 

l'Andromaque  de  Racine. 

1.  Oreste  vient,  de  la  part  des  grecs,  demander 
à  Pyrrhus  qu'il  lui  livre  Astianax. 

2.  Entrevue  d'Oreste  et  d'Hermione. 

3.  Pyrrhus  ordonne  à  Andromaque  d'aller 
l'attendre  au  temple  où  il  doit  l'épouser. 

4.  Hermione  abandonnée  de  Pyrrhus,  le  me- 
nace de  sa  vengeance. 

5.  Oreste ,  après  avoir  tué  Pyrrhus  par 
l'ordre  d'Hermione,  se  présente  à  elle  :  Her- 
mione lui  reproche  son  crime. 

Ces  dessins  appartiennent  au  G.  Didot  aîné, 
et  sont  destinés  à  la  nouvelle  édition  in-folio 
des  Œuvres  de  Racine  qu'il  prépare,  actuelle- 
ment sous  presse. 


Godefroy  (Marie-Eléonorc),  née  à  Paris,  élève 

d'Isabey  ,    et    enseignant    le    dessin     dans    l'institut 

de  M"'  Gampan,  à  St-Germain-en-Laye. 

171.  Portrait    d'une    jeune    personne    à    son    piano. 

Dessin.      ^^ 

Granet  (Marius) ,  né  à  Aix, 
élève  de  David, 

172.  Trois  intérieurs  d'églises  souterraines. 


174- 


36  Peinture. 

Greu^e  (J.-B.), 
rue  Basse-Denis,  n°  14. 

173.  Le  départ  pour  la  chasse. 

Portrait  du    C.***  et  de  sa  femme,  dans  un 
paysage. 

Deux   tableaux  faisant   pendans.    Même  nu- 
méro, 

/  Un  enfant  hésitant  de  toucher  un  oiseau,  dans 
^      la  crainte  qu'il  ne  soit  mort. 
)  Une  jeune  femme   se  disposant  à   écrire  une 
V     lettre  d'amour. 

Ces  deux  tableaux   appartiennent  au   Cit.  de 
l'Epine,  horloger. 

175.  Portrait.  Une  jeune  tille  préludant  sur  un  forte- 

piano. 

176.  Deux  portraits  d'hommes.  Même  numéro. 

177.  Trois   têtes  de    difiérens   caractères.    Même  nu- 

méro. 
La  peur  de  l'orage. 
La  crainte  et  le  désir. 
Le  sommeil. 

178.  Deux  pendans.  Même  numéro. 

L'Innocence  tenant  deux  pigeons. 
Une  jeune  fille  bouchant  ses  oreilles  pour  ne 
pas  entendre  ce  qu'on  lui  dit. 


Guet  in  (Jean),  né  à  Strasbourg, 
quai  Voltaire,  n°  i3. 

179.  Deux  portraits,  sous  le  même  numéro. 

180.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 


Peinture.  3  7 

Harriet  (Fulcran-Jean),  élève  du  C.  David, 

et  pensionnaire  de  l'Ecole  des  arts,  à  Rome, 

rue  Germain-l'Auxerrois,  n"  i3. 

181.  Virgile  mourant. 

Virgile  mourut  dans  cet  âge  où  l'homme  de 
génie  peut  le  mieux  produire  des  ouvrages 
parfaits,  les  forces  de  l'imagination  étant  ba- 
lancées par  un  jugement  sain  et  un  goût 
épuré.  Ses  derniers  soupirs  furent  des  pensées 
poétiques. 

L'auteur  suppose  que  la  Parque,  ennemie  du 
genre  humain,  se  fît  un  jeu  cruel  de  le  ravir 
avant  qu'il  eût  terminé  son  Enéide,  un  des 
chefs-d'œuvre  de  l'esprit  humain.  Calliope 
ne  pouvant  retenir  son  âme  et  son  génie,  est 
prête  à  s'envoler  en  faisant  un  cri  douloureux. 

182.  La  mort  de  Raphaël,  dessin  allégorique. 

Raphaël,  peintre  célèbre,  aimait  beaucoup 
les  femmes.  S'étant  livré  inconsidérément  au 
plaisir,  il  tomba  malade,  et  s'obstina  à  taire  la 
cause  de  son  mal.  Les  médecins  de  ce  tems-là 
ne  surent  pas  la  deviner,  et  le  saignèrent.  II 
en  mourut  âgé  de  36  ans,  laissant  imparfait 
son  admirable  tableau  de  la  Transfiguration, 
qui  fut  terminé  par  son  élève  Jules-Romain. 

Ce  dessin  est  l'esquisse  d'un  tableau  que 
l'auteur  doit  faire  pour  pendant  à  la  mort  de 
Virgile.  Il  existe  une  grande  conformité  entre 
ces  deux  hommes  célèbres.  Leurs  ouvrages  sont 
pleins  de  correction,  de  simplicité  et  de  grâces. 
Tous  deux  ont  laissé  imparfait  un  chef-d'œuvre 
de  leur  art. 


38  Peinture.' 

i83.  Un  portrait  de  femme. 


Hemon  (Jean-Marie),  élève  du  C.  Hue, 
demeurant  rue  Antoine,  n°  i. 
184.  Un  paysage  orné  défigures  et  animaux. 
Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


Hennequin  (Philippe-Auguste),  de  Lyon, 

élève  du  C.  David, 

rue  de  Vaugirard,  n°  820,  aux  ci-devant  Carmes. 

i85.  Les  remords  d'Oreste. 

La  longue  absence  d'Oreste  du  palais  de  son 
père,  lui  avait  facilité  les  moyens  de  rentrer 
dans  Argos  sans  y  être  reconnu.  Comme  étran- 
gers, Pilade  et  lui  visitant  les  lieux  chéris  de 
leur  naissance,  arrivent  près  d'une  fontaine. 
Là,  ils  aperçoivent  une  personne  accablée  par 
l'affliction  et  la  douleur;  ils  s'approchent  d'elle 
et  Oreste  lui  demande  des  nouvelles  d'Aga- 
memnon,  Clytemnestre  son  épouse,  et  d'Elec- 
tre, leur  fille  chérie  :  il  va  même  jusqu'à  en 
demander  d'Oreste.  C'est  alors  que  les  larmes 
coulèrent  de  ses  yeux  et  la  firent  reconnaître  à 
son  frère  qui  ne  tarda  pas  à  se  découvrir  pour 
le  fils  d'Agamemnon.  Electre  lui  apprit  aussitôt 
les  malheurs  qu'elle  avait  éprouvés,  et  l'affreux 
parricide  que  Clytemnestre  avait  commis  sur 
son  mari  pour  épouser  Egyste  son  amant. 
Livré  à  la  douleur  la  plus  profonde,  excité  par 
la  vengeance  que  sa  sœur  alimente,  Oreste  pré- 
pare   tout    pour    immoler    Clytemnestre    aux 


Peinture.  3  9 

mânes    d'Agamemnon.    Déjà    le   moment    est 

arrivé  :  la  main  d'Oreste  a  frappé Clytem- 

nestre  n'est  plus! Ce  crime,  qui  révolte  la 

nature,  les  lois  et  les  Dieux,  trouble  sans  cesse 
le  repos  d'Oreste.  Poursuivi  par  ses  remords, 
qui  le  chassent  et  le  retiennent,  déchiré  par 
les  furies  qui  l'accablent  de  coups,  il  ne  peut 
se  cacher  à  lui-même.  Sans  cesse  une  d'elles  est 
occupée  à  lui  montrer  le  poignard  encore  plongé 
dans  le  sein  maternel,  spectacle  affreux  que 
lui  seul  aperçoit,  qu'il  voudrait  éviter,  mais 
que  le  sort  le  condamne  à  voir,  jusqu'à  ce 
que  les  lois  d'Athènes  l'aient  absous  de  son 
crime. 

Ce  tableau  a  5  m.  2  déc.  de  large,  sur  3  m. 
8  déc.  de  hauteur. 


Hilaire  Le  dru, 
rue  des  Fossés-Montmartre,  n"  33. 

18G.  Etude  d'une  Querculane. 

Nymphe  des  bois,  dont  la  vie  est  attachée  à 
celle  des  chênes,  à  la  conservation  desquels 
elles  président  particulièrement. 

C'est  avec  d'inutiles  efforts  que  celle-ci  vou- 
drait ne  point  se  séparer  de  son  écorce  frappée 
par  la  foudre. 

187.  Portrait  du  ci-devant  chevalier  de  Boufflers. 

188.  Portrait  de  M-"»  St-Aubin. 

189.  La  mort  de  Latour-d' Auvergne. 

Ce  dessin  est  un  prix  d'encouragement  obtenu 
en  l'an  7. 


40  Peinture. 

Honnet,  élève  de  Regnault,  et  pensionnaire 
de  l'école  des  Beaux-Arts, 
igo.  Pyrame  et  Thisbé  reconnus  par  leurs  parens. 


Hue. 

191.  Vue  de  la  ville  et  du  port  de  Granville,  assiégés 

par  les  Vendéens,  au  moment  où  ses  habitans 
dévouent  la  basse  ville  aux  flammes,  pour  en 
chasser  les  rebelles. 

Ce  tableau  appartient  au  Gouvernement ,  et 
fait  suite  à  la  collection  des  ports  de  la  Ré- 
publique. 

192.  Vue   du   goulet   de  la  rade  de  Brest,    prise  au 

soleil  couchant  au  moment  d'une  tempête. 

193.  La  vue  d'un  phare  à  la  mer  par  un  tems  calme 

au  clair  de  la  lune.  On  y  voit  des  pêcheurs 
occupés  à  faire  cuire  du  poisson. 

194.  Un   paysage   agreste;  on   y  voit  Œdipe   et  Anti- 

gone  traversant  un  torrent  sur  un  pont  de 
bois. 

195.  La  vue  d'un  bois. 


Huet  (J.-B.) ,  membre  de  la  ci-devant  Académie 

de    peinture ,    né    à  Paris ,    élève 

de  feu  J.-B.  le  Prince, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Tableaux. 

196.  Deux  moutons. 

197.  Vue   d'un   étang;  on    voit    sur  le   devant    des 

laveuses. 

198.  Vue  d'un  four  de  Bougival,  au  soleil  couchant. 


Peinture.  41 

199.  Un  pâtre  gardant  son  troupeau. 

200.  Un  paysage. 

201.  Deux  petits   tableaux  d'animaux,   sous  le  même 

numéro. 

Dessins. 

202.  Gouache  représentant  une  étable. 

203.  Une  marche  d'animaux,  dessin  lavé  à  Thuile. 

204.  Vue  d'un  chêne  d'après  nature. 

205.  Dessin  d'animaux  et  figures. 

206.  Un  jeune  taureau. 

207.  Trois  paysages   d'après    nature,   sous   le  même 

numéro. 


Huet  (Villiers),   né  à  Paris,  élève 

de  son  père, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

208.  Un  cadre  renfermant  diflerens  tableaux  et   por- 

traits en  miniature,  savoir  : 

209.  Une  famille  préparant  des  fleurs  pour  une  fête. 

210.  Une  femme  se  reposant  au  pied  d'un  arbre. 
2u.  Une  femme  assise   sous  des  lilas  dans  un  jardin 

anglais. 
212.  Une  autre,  idem,  à  l'entrée  d'un  bois. 
2i3.  Autres  portraits. 


Jousselin  (Michel),  né  à  Versailles, 

élève  de   la  Nature, 

rue  de  Grenelle-Honoré,  no  26. 

214.  Un  paysage  représentant  l'extérieur  d'une  ferme, 

à  l'entrée  d'une  forêt. 


42  Peinture. 

Feu  Julien  (Simon),  de  Toulouse. 
2  1  5.  Titon  et  l'Aurore,  au  moment  où   la  Déesse  sort 
des  bras  de  son  époux  pour  commencer  dans 
son  char  sa  course  qu'elle  parsème  de  Heurs. 

Nota.  Ce  tableau  avait  été  fait  pour  la  récep- 
tion de  l'auteur  à  la  ci-devant  Académie  de 
peinture,  dont  il  était  membre  agréé;  les  cir- 
constances avaient  changé  sa  destination. 

Il  est  à  vendre.  S'adresser  au  C.  Turrel,  notaire, 
rue  des  Prouvaires,  près  St-Eustache. 
■2  1 6.  Jupiter  endormi  dans  les   bras  de  Junon   sur   le 
mont  Ida, 

217.  Figures  académiques,    sous  le  même  n°,  l'un  un 

Bacchus  et  l'autre  un  berger. 
Dessins. 

218.  L'Etude  qui  repousse  le  Sommeil. 
21  g.  Vénus  blessée  par  Diomède. 

220.  Le  Qitos  ego  de  Virgile,  ou   colère  de  Neptune 

contre  les  vents. 

221.  Moïse  recevant   les  tables  de  la  loi  sur   le  mont 

Sinaï. 


La  Coupie  (Marie-Philippe-Coupin),  né  à  Sèvres, 
élève  de  Le  Guay  et  Girodet, 
rue  du  Bacq,  n»  558. 
22.  Deux  dessins,  sous  le  même  n°. 


Lafond,  jeune,  élève  du  C.  Regnault, 
rue  Helvétius,  n»  61. 
i23.  Supplice  de  Sextus  Lucinius. 

Gomme  Marius   sortait   de  sa  maison,   pour 


Peinture.  4? 

prendre  possession  de  son  septième  consulat, 
il  trouva,  sur  son  chemin,  un  sénateur  nommé 
Sextus  Lucinius;  il  le  fit  prendre  et  précipiter 
de  la  roche  Tarpéienne. 

Appian  ajoute,  que  la  femme  de  ce  sénateur 
se  dévoua  au  même  supplice,  par  amour  pour 
son  mari,  et  par  haine  pour  les  férocités  de 
Marius. 

Dans  ces  temps  de  calamités  publiques,  les 
femmes  et  les  enfans  n'étaient  point  épargnés. 
(Plutarque,  Vie  des  Hommes  illustres). 


Lagrenée  (Jean-Jacques),  le  jeune,  né  à  Paris, 
élève  de  Lagrenée  l'aîné,  son  frère. 

224.  La  muse  Erato,  tableau  sur  marbre. 

225.  La  Victoire   et  la  Paix,  tableau   collé   sur   glace, 

les  bordures  décorées  d'ornemens  sous  glace. 

226.  Frise  en  marbre,  représentant  deux  Renommées. 

Cette  frise  est  faite  par  un  procédé  de  l'in- 
vention du  C.  Lagrenée.  Il  consiste  à  faire  sur 
marbre,  en  incrustation,  toute  sorte  de  dessins, 
d'une  manière  presqu'indestructible  et  qui  peut, 
par  conséquent,  aller  à  la  postérité  la  plus  re- 
culée. Une  partie  des  belles  inventions  des 
plus  célèbres  peintres  de  la  Grèce,  nous  aurait 
sans  doute  été  transmise  par  ce  moyen,  tandis 
qu'elles  sont  détruites. 

227.  Une  esquisse  représentant  un  triomphe. 

228.  Idem,  représent,   les  enfans  de    Niobé,  tuées  par 

Apollon  et  Latone. 


44  Peinture. 

Lagrénée   (Athelme-Franç.) ,  fils    de  Lagrénée  l'aîné, 

né  à  Paris,  élève  de  Vincent. 
22g.  Portrait  d'un  commissaire  de  marine. 

230.  Deux   portraits   d'homme,   sous   le    même   nu- 

méro. 

23 1.  Un  portrait  de  femme. 

Peinture  sous  glace. 

232.  Un  Grec  conduisant  un  char   orné  de  panneaux 

d'arabesques  sur  fond  d'or. 

Ce  genre  de  peinture  peut  s'adapter  à  toutes 
sortes  de  meubles,  tels  que  cabarets,  guéridons, 
frises  d'appartemens,  de  voitures,  etc. 

233.  Un    cadre     contenant     des    miniatures    et    des 

camées. 

234.  Dessin  à  la  sépia,  rehaussé  de  blanc. 

Un  jeune  Grec  a  été  attaqué  par  un  tigre  ;  il 
est  entraîné  sur  un  pont  trop  faible,  par  son 
cheval  effrayé,  qui  tombe  dans  un  torrent  où 
se  désaltéraient  deux  lions  qui  se  jettent  sur 
lui.  Le  jeune  homme  reste  suspendu  aux  débris 
du  pont;  le  tigre,  blessé,  furieux,  cherche  à 
s'élancer  sur  cet  infortuné. 


M-^  L.  G. 

235.  Un  tableau  peint  à  l'huile,  représentant  des  us- 
tensiles de  ménage. 


Landon,  élève  de  Regnault,  pensionnaire  de  l'école 
nationale  des  beaux  arts, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
i36.  Un  sujet  pastoral. 


Peinture.  4? 

Laneuville  (J.-L.), 
liôlcl  Longueville,   rue  Thomas-du- Louvre. 
sSy.  Un  portrait  de  famille,  ovale. 


M""'  Laville  Le  Roulx,  (M.-G.),  femme  Benoit, 
élève  du  G.  David. 
238.  Portrait  d'une  négresse. 


Laurent  (J.-A.),  né  à  Bacarat,  département 
des  Vosges, 
rue  Nicaise,  n"  487. 
iSg.  Portrait  en    pied   d'une  femme  portant  son   en- 
fant.  On  la  suppose   aller  au-devant   de    son 
mari,  qu'elle  est  sensée  apercevoir  dans  l'éloi- 
gnement. 
140.  Portrait  d'un  enfant,  sous  la   figure   de  l'Amour, 
se  cachant  avec  ses  armes  dans  le  calice  d'une 
rose. 
i4i.  Portrait  d'un  jeune  homme. 


M°"^  Lebrun  (Rosalie),  femme  Vaysse, 
élève  d'Isabey, 
rue  J.-J.  Rousseau,  hôtel  Bullion. 
242.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  portraits  en  mi- 
niature, parmi  lesquels  se  trouve  le  sauvage  de 
l'Aveyron. 


Le    Carpentier    (L. -Benjamin),    élève 

du  G.  Gallet. 
243.  Un  paysage. 

XLII  4* 


46  Peinture. 

Leclerc,  de  Charmes,  départ,  des  Vosges  (J.-C). 
Il  a  étudié  seul  jusqu'à  présent, 
rue  Dominique,  n"  i5i4. 
244.  Un  cadre    renfermant  les  portraits  en  miniature 
de  l'Auteur  de  la  manière  d'instruire  les  aveu- 
gles, d'une  dame  et  de  l'artiste. 


Leguay  (Etienne-Charles). 

245.  Plusieurs  portraits  en  miniature,  sur  porcelaine 

de  la  manufacture  de  Dihl,  et  sur  ivoire. 


[Vjrac  Leguay  (née  Victoire  Jaquotot),  née  à  Paris, 
élève  de  Leguay. 
246.   Deux   études   et   un   portrait.    Dessins,  sous   le 
même  numéro. 


Le  Jeune,  Aide-de-camp  du  général  Berthier, 
élève  de  Valenciennes. 

i47.  Vue,  d'après  nature,  du  siège  et  de  l'embrasement 
de  Charleroi. 

Le  7  Messidor  an  2,  on  amena  dans  la 
tranchée  ouverte  devant  la  ville  de  Charleroi, 
un  ballon  captif  qui  ,  monté  à  une  très- 
grande  hauteur,  servit  à  découvrir  toutes  les 
dispositions  des  assiégés  pour  la  dclense  de  la 
place. 

Ils  furent  tellement  découragés  de  voir  que, 
par  le  moyen  du  ballon,  les  Français  avaient 
acquis,  en  lisant  pour  ainsi  dire  dans  leur 
pensée,  le  moyen   de  déjouer  les  mesures  que 


Peinture.  47 

leur  fournissait  l'art  trompeur  de  la  guerre, 
que  le  commandant  se  vit  forcé  d'obéir  à  la 
sommation  qui  lui  fut  faite  de  se  rendre  sur 
l'heure  à  discrétion. 

Le  général  en  chef  Jourdan,  exigeait  la 
prompte  reddition  de  la  place,  avec  d'autant 
plus  de  rigueur,  que  le  ballon  lui  signalait, 
dans  le  même  instant,  l'arrivée  d'un  corps 
d'armée  considérable,  qui  cherchait  à  faire 
lever  le  siège,  et  qui,  en  arrivant,  trouva  non- 
seulement  la  place  rendue,  mais  encore  que 
l'on  avait  pris  toutes  les  mesures  qui  ont  assuré 
la  fameuse  victoire  de  Fleurus,  remportée  le 
lendemain  par  60,000  Français,  contre  80,000 
Autrichiens. 

C'est  aux  soins  et  au  zèle  du  savant  chimiste 
Guyton  de  Morveau,  alors  représentant  du 
peuple,  que  l'on  doit  l'heureux  emploi  de 
l'aërostat,  comme  machine  de  guerre,  pour 
tenir  lieu,  avec  l'avantage  de  la  mobilité,  des 
tours  ou  élévations  que  le  général  d'armée 
désire  toujours  trouver  près  d'un  champ  de 
bataille. 

Depuis  cette  époque,  peu  de  généraux  ont 
voulu  se  servir  du  ballon.  Cependant,  pour 
prouver  les  grands  avantages  de  cette  machine, 
qui  met  à  même  de  combiner  les  mouvements 
d'une  armée  d'après  ceux  de  l'ennemi,  il  suffit 
de  comparer  deux  armées  à  un  jeu  d'échecs,  et 
dire  :  Que  serait  ce  jeu,  si  un  joueur  ne  voyait 
que  sa  partie? 


48  Peinture. 

Le  Monnier,  né  à  Rouen, 
peintre  d'histoire, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
248.  Un  portrait  en  pied. 


Lemoine,  né  à  Rouen,  élève  de  Latour, 
rue  Thévenot,  n"  2. 

249.  Portrait  du  ministre  de  la  marine. 

250.  Portrait  de  l'auteur. 

25 1.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  numéro. 


Lespinasse  (L.-N.),   membre  de  la  ci-dcvanl 
Académie,  né  à  Pouilly,  département 
de  la  Nièvre. 
252.  Vue  intérieure  de  Paris,  prise  de  la   maison  ci- 
devant  Montbarray,  à  l'Arsenal. 

Cette  vue  représente  l'entrée  de  la  rivière 
dans  la  ville,  le  quai  St-Bernard,  le  pont  de  la 
TournelJe,  partie  de  l'île  de  St-Louis,  le  quai 
des  Célestins,  l'île  Louviers,  etc.  Elle  fera  suite 
à  celles  déjà  connues  et  gravées  par  le  Citoyen 
Berteaux. 


Leroy    (F.),    né    à    Liancourt , 

élève  du  C.  Vien, 

rue  Villedot,  n°  704. 

253.  Un  capucin  posant  des   scapulaires  à  des   jeunes 

filles. 

254.  Portrait  en  pied  du  C.  Lefêvre. 


Peinture.  40 

Mlle  Lorimier  (Henriette),  élève 

du  G.  Rcgnault, 

rue  Fromentcau,  n"  196,  maison  de  G.  Pajou. 

255.  Une  tête  d'après  nature. 


M""  Lousier  (née  M.-S.  Goutouly)  de  Paris, 
élève  du  G.  Regnault, 
rue  du  Temple,  n°  24. 

256.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  miniatures. 


Mallet  (Jean-Baptiste),  né  à  Grasse, 
département  du  Var,  élève  de  Simon  Julien, 
rue  du  Marché-neuf,  n°  28. 

257.  Un  tableau  représentant  un  antiquaire. 


Marbel  (Jean),  né  à  Paris,  élève  de  Greuze, 
rue  Meslée,  n"  75. 
258.  Trois  portraits,  sous  le  même  numéro. 


Marchais  (Pierre-Antoine), 
rue  de  l'Eperon,  n"  2. 

259.  Un  paysage  et  des  ruines. 

260.  Deux  vues  du  bois  de   Boulogne,  sous   le  même 

numéro. 


Mlle  Mayer, 
rue  de  la  Loi,  n"  904, 
261.  Portrait  en  pied  d'un  homme  à  son  bureau. 


5o  Peinture. 

Dessins  à  la  manière  noire. 
262.    Une    femme    assise    sur    un    banc  ,    fond    de 

paysage. 
203.  Un  jeune  homme  représenté  en  chasseur. 


Maupérin, 
rue  et  place  de  l'Estrapade,  n»  i3. 
264.  Un  portrait  d'homme. 

Menjaud  (Alexandre),  né  à  Paris, 
faubourg  Poissonnière,  n»  6. 

205.  Ctésias  régnait  à  Samos.  Un  prince  de  sa  famille, 
dévoré  d'ambition,  parvient  à  le  renverser  du 
trône  et  à  s'y  asseoir.  Pour  assurer  son  auto- 
rité ,  il  le  fit  jeter  en  prison  avec  ses  deux 
cnfans,  et  les  condamna  à  périr.  Ces  infortu- 
nés viennent  d'entendre  leur  arrêt;  ils  sont 
dans  l'attente  de  la  mort  ;  le  bruit  des  verroux 
se  fait  entendre,  la  porte  s'ouvre,  leur  supplice 
est  prêt. 


Meynier  (Charles),  élève  du  C.  Vincent, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

266.  Télémaque,  pressé  par  Mentor,  quitte  l'île  de 
Calypso ,  en  se  dégageant  des  bras  de  la 
nymphe  Eucharis  qui  cherche  à  le  retenir  au- 
près d'elle. 

Dans  le  même  instant,  Calypso  arrive  de  la 
chasse,  accompagnée  de  plusieurs  de  ses  nym- 
phes.   Elle   est    témoin    des  regrets   des    deux 


Peinture.  5r 

amans;   une   jalousie  terrible  et  concentrée  se 
peint  sur  son  visage. 
Ce  tableau  appartient  au  C.  Fulchiron. 

267.  Polymnie,  muse   qui  préside  à  l'éloquence;    elle 

est  représentée  à  la  tribune,  un  diadème  est 
sur  sa  tête,  un  sceptre  est  à  côté  d'elle. 

268.  Erato,  muse  qui  préside  à  la  poésie  lyrique;  elle 

est  représentée  par  une  jeune  fille  couronnée 
de  fleurs;  elle  trace,  avec  une  des  flèches  de 
l'amour,  des  vers  qu'il  semble  lui  inspirer. 

Ces  deux  derniers  tableaux  servent  à  com- 
pléter les  neuf  Muses ,  dont  trois  ont  été 
exposées  il  y  a  deux  ans. 

M"'  Michaud  (Joséphine-Antoinette), 
femme  Lodin,  élève  du  C.  Letellier, 
rue  Taitbout,  n«  14. 
26Q.  Portrait  d'homme. 


Michel,  né  à  Paris ,  élève  de  Taunay, 
rue  Lenoir,  n°  467. 

270.  Un  convoi  militaire. 

271.  Une  halte  de  cavalerie. 


Mongin  (P. -A.),  né  à  Paris, 
rue  de  Sèvres,  n"  1104. 

272.  Marche  d'artillerie  traversant  un  gué. 

Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 

273.  Une  scène  imitée  de  la  Philosophie  du  bonheur. 

274.  Le  passage  du   Danube  par  l'armée  française,  le 

3o  prairial  an  8. 

Ce  dessin  appartient  au  général  Moreau. 


52  Peinture. 

Monsiau, 

rue  neuve  des  Petits-Champs,  no  26. 

275.  Adonis  partant  pour  la  cliasse. 

Vénus  ne  voulant  pas  se  séparer  de  son  cher 
Adonis,  et  pressentant  les  dangers  qu'il  va 
courir,  employé  et  prières  et  caresses  pour  le 
retenir  auprès  d'elle. 

276.  Eponime  et  Sahinus.  Esquisse. 

C'est  le  moment  où  cette  vertueuse  femme 
vient  rejoindre  son  mari  dans  le  souterrain  oîi  il 
s'était  caché  après  la  bataille  qu'il  perdit  contre 
Vespasien. 


jVlmc  Morin  ,  élève  du  C.  Lethiers, 
rue  neuve  Augustin,  maison  des  Petites-Affiches. 

277.  Une  femme  assise  dans  un  jardin.  Dessin. 

278.  Une  femme  tenant  un  enfant.  Miniature. 

279.  Une  tête,  portrait  à  l'encaustique. 


Munie  (André-Jacques),  élève  du  C.  Demarne. 

280.  Un  paysage  d'après  nature. 

281.  Un  petit  tableau   représentant  un  enfant,  et  une 

femme  brodant  à  une  fenêtre. 


Noeh  élève  des  citoyens  Silvestre  et  Joseph 

Vernet, 

rue  du  Foin,  n"  ibb. 

î82.  Dix  gouaches.  Marines,  dont  plusieurs  sites 
sont  pris  sur  les  côtes  d'Espagne  et  de  Por- 
tugal ; 


Peinture.  53 

Savoir  : 

283.  Un  clair  de  lune  et  une  neige. 

284.  Une  tempête. 

285.  Un  calme. 

286.  Un  coup  de  vent,  dans  une  rade. 

287.  Un  brouillard. 

288.  Un  incendie. 

289.  Un  gros  tems  de  nuit,  en  pleine  mer. 

290.  Engagement  de  plusieurs  vaisseaux. 

291.  Vue  du  portât  de  la  ville  de  Malaga. 

292.  Vue  de  l'intérieur  du  port  de  Lisbonne. 

Ces  deux  vues  font  partie  des  ports  d'Espa- 
gne et  de  Portugal,  dont  une  partie  est  déjà 
gravée. 

293.  Un  naufrage. 


Pajou  fils,  né  à  Paris  ,  élève  du  C.  Vincent, 
aux  Galeries  du  Muséum,  n°.  21. 

294.  Portrait,  grandeur  naturelle,  de  Mlle.  **'. 

295.  Portrait  du  C.  A***.,  grandeur  naturelle. 

Dessin. 

296.  Portrait  du  C.  P***.  P. 


Pallière  (Etienne),  élève  de  Vincent, 
rue  de  la  Révolution,  n".  7. 

297.  Le  rosier  défendu. 


Parant  (Louis-Bertin), 
rue  des  Prêtres,  n°.  46. 


298.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  camées. 

XLII 


54  Peinture. 

Pellier,  élève  du  C.  Regnault, 
rue  Martin,  no.  325. 
2qQ.  Portrait  d'un  enfant. 


Petit,  (Pierre-Joseph),  élève  du  C.  Hue, 

rue  de  l'Echiquier,  n".  36. 

Paysages. 

3oo.  Vue  des  ruines  de  la  porte  St-Jean,  à  Rome. 

3oi.  Vue,  au  soleil  couchant,    des  environs  de   Pou- 

zoUe,  près  de  Naples. 
3o2.  Vue  d'un  chemin   de    chasse,   dans  la   forêt  de 
Fontainebleau. 


Petit  (Louis),  né  à  Paris, 
rue  du  Faubourg-Poissonnière,  n".  92. 

303.  Un  portrait  d'homme. 

304.  Deux  bas-reliefs,  d'après  nature,  représentant  des 

sujets  d'enfans. 


Peyron    (Jean-François-Pierre),   de  la  ci- 
devant   Académie   de   peinture,  élève    du 
C.  Lagrenée  l'ainé, 
•îoS.  Un  dessin  représentant  la  séduction. 


Peytavin  (Jean-Baptiste),  né  à  Chambéry,  élève 

du  C.  David. 

rue  de  Babylone,  n°.  696. 

3oG.  Phryné,  accusée  d'un  crime  capital,  par  Euthyas, 

est   traduite   devant    l'Aréopage  ,    pour  y  être 

jugée.  Au  moment  où   l'orateur    Hypéride,  son 


Peinture.  55 

défenseur,  après  avoir  employé  toutes  les  res- 
sources de  l'éloquence,  sans  avoir  attendri  les 
juges,  qu'il  voit  tous  disposés  à  la  condamner 
à  la  mort,  arrache,  comme  par  inspiration,  les 
vétemens  qui  la  couvrent,  et  abandonne  à  la 
beauté  et  aux  larmes  le  succès  de  sa  cause. 


Pigeon  (Robert),  né  à  Rouen,  y  demeurant, 
élève  de  feu  Descamps. 
307.  Deux  dessins  de  paysages,  faits  d'après  nature. 


Pinchon  (Jean-Antoine),  élève  des  CC.  Vincent 

et  Augustin, 

rue  neuve  Augustin,  n°.  26,  maison  de 

M.  Nanteuil. 

3o8.  Portraits,  dont  un  en  miniature,  sous  le  même 

numéro. 


Mlle  Pinson  (Isabelle), 
à  l'Hospice  de  l'Ecole  de  Médecine. 
309.  Une   jeune  Personne  dans  son  atelier,  regardant 
dans  son  porte-feuille. 


Point, 
rue  du  Coq-Honoré,  n°.   i35. 

3 10.  Un  cadre  renfermant  plusieurs   portraits  en  mi- 

niature. 

Prévost  (J.-L.),  né  à  Nointel,  élève  de  Bachelier, 
quai  Voltaire,  n".  i3. 

3 11.  Un  tableau  de  lilas. 

3 12.  Une  esquisse  à  gouache. 


56  Peinture. 

Prévost  (Pierre),  né  à  Montigny,  département 

d'Eure  et  Loire, 

rue  Christine,  n".  2. 

Paysages. 
3i3.  Soleil   couchant. 


.   même  numéro. 
Un  orage. 


iîei'erc/ïon  (Xavier,)  adjoint  du  Génie, 
rue  du  Champ-Fleuri,  hôtel  de  Bordeaux. 

314.  Quiberon. 

Cette  vue  offre  le  tableau  d'une  des  époques 
à  jamais  mémorables  de  la  valeur  française  et 
de  la  perfidie  anglaise.  Ce  gouvernement  cruel, 
au  nom  duquel  se  faisait  cette  expédition  , 
vint  enfin  recevoir  le  prix  de  ses  affreux  calculs, 
le  3  Thermidor  an  3.  Le  général  en  chef. 
Hoche  ,  mit  le  comble  à  sa  renommée,  en  or- 
donnant l'attaque  d'une  presqu'île,  défendue 
par  10,000  hommes,  et  soutenue  par  une  flotte 
formidable. 

L'attaque  républicaine  se  fit  par  un  tems 
affreux.  Mais,  comme  rien  ne  résiste  à  nos 
troupes,  ainsi  qu'à  nos  généraux,  cette  forte- 
resse fut  prise  d'assaut.  Ainsi  s'évanouirent  les 
projets  de  destruction  du  coupable  gouverne- 
ment anglais. 

Le  plan  topographique  indique  les  différen- 
tes attaques  et  les  différens  débarquemens  qui 
précédèrent  la  prise  de  Quiberon. 


Peinture.  Sy 

Roehn  (Adolphe),  né  à  Paris, 
rue  Benoît,  au  coin  de  la  grande  rue  Tarannc. 

3i5.  Une  parade  de  charlatans. 

3 16.  Deu.K   petits  tableaux,  faisant  pendans,  et  repré- 

sentant deux  corps-de-gardes  hollandais. 

317.  Un  tableau  représentant  des  pêcheurs. 


Roger  (P  ierre-Louis),  élève  du  C.  Regnault, 
rue  Grange-Batelière,  n".  3. 

Dessins. 
3 18.  Zéphir  enlevant  Psyché  endormie. 
3ig.  Portrait  de  mademoiselle  R***. 

320.  Portrait  du  C.  Rochat. 

321.  La   séparation   d'Ovide   et  de  Julie,    par    ordre 

d'Auguste. 


Roland  (Jacques),   né  à  Lille ,  département  du  Nord, 

élève  du  C.  David, 

rue  de  Ventadour,  n".  3. 

322.  La  sécurité  de  l'Innocence,   ou    l'Innocence    en 

danger. 

M"".   Romance,  dite  Romany  (Adèle  de), 

élève  de  Regnault , 

rue  du  Mont-Blanc,  n°  21. 

323.  Portrait  de  l'auteur,  avec  ses  deux  enfans. 

324.  Portrait  du  C.  Vigée. 

32  5.  Portrait  d'une  jeune  personne  et  de  son  frère. 


5* 


58  Peinture. 

Roy  (J.-Auguste),  né  à  Paris,  élève  de  J.-P.  Lebas, 

graveur. 

rue  des  Vieux-Augustins ,  n°.  3o  et  228. 

326.  Plusieurs  portraits  dans  un  cadre. 

327.  Un  autre  séparé. 

Sablet  (Jacob),  élève  de  Vien, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

328.  Deux  portraits,  dont  l'un  de  famille. 


Saint-Martin  (Alexandre  Pau),  élève  des  CC.  le 

Prince  et  Vernet. 

rue  Roch-Poissonnière,  n°.  ib. 

32g.  Vue  de  Paysage,  prise  dans  le  parc  deSaint-Cloud, 

près  le  grand  réservoir. 

330.  Vue     des     environs    de    Varennes.    Paysage  , 

idem. 

33 1.  Intérieur  d'écurie,  avec  figures  et  animaux. 

Le   premier    de   ces   tableaux    appartient    à 
l'auteur.     

Sauvage    (Piat-Joseph),    élève  de   Guérard, 

d'Anvers, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

332.  Deux  petits  bas-reliefs  peints  en  porcelaine  avec 

les  couleurs  du  G.  Dhil.  L'un  représente  Mi- 
nerve donnant  une  leçon  de  folie;  et  l'autre, 
Vénus  donnant  une  leçon  de  sagesse. 


Schmid  (Jean-Joseph),  né  à  Paris, 
rue  de  Seine,  n".  1436. 
333.  Un  paysage  au  coucher  du  soleil. 


Peinture.  5g 

Seignoret,  élève  de  Regnault, 
rue  Helvétius,  n".  66. 
334.  La  seconde  femme  de   Phocion   étant   un    jour 
visitée  par  une  dame  ionienne,  à  l'affectation  de 
celle-ci  de   faire  pompe   d'une  riche  parure,  et 
de  la  tenter  par    de    précieux    bijoux,    l'athé- 
nienne    répondit     qu'elle     s'estimait     mieux 
parée    par    la    gloire    de    son   époux,    qu'elle 
ne  le  serait  par  toute  la  magnificence  asiatique. 
Phocion   est   occupé   à    répondre  aux  offres 
du  roi  de  Macédoine,  par  une  lettre  de  refus. 

Sujet  donné;  la  plupart  des  personnages  sont 
portraits  obligés. 


Senave  (Jacques-Albert),  élève  du  C.  Suvée, 
quai  des  Augustins,  n°.  33. 

335.  L'épicière  flamande,  dans  l'intérieur  de  son  comp- 

toir, débitant  du  thé  à    une  femme   de    cam- 
pagne. 

336.  Une  jeune  femme  s'apprêtant  à  plumer  un  canard, 

sur   ses  genoux  ,  environnée  de  ses  enfans,  de 
légumes,  et  d'ustensiles  de  cuisine. 

337.  Le    fils    de    Covielle,  à  sa  croisée,  commençant 

ses  parades  pour  débiter  sa  poudre  d'argent. 

338.  La  fruitière  vendant  du  fromage  de  Brie. 

Ces  tableaux  appartiennent  à  l'auteur. 


Sicardi,  né  à  Avignon,  élève  de  son  père, 
rue  du  Petit-Bourbon,  n°.  721. 
33g.  Un  cadre  contenant  plusieurs  portraits  en  minia- 
tures. 


6o  Peinture. 

340.  Un  tableau  représentant  deux  entans  allant  jouer 
au  cerf-volant.  Portraits. 


Soiron,  né  à  Genève, 
rue  Montmartre,  vis-à-vis  la  rue  du  Croissant. 

341.  Un  cadre  renfermant  quatre  émaux. 

Savoir:      Trois    portraits    et     un    vase     de 
fleurs. 

Swagers,  né  à  Utrecht, 
rue  de  l'Echiquer,  n".  36. 

342.  Marine  et  paysage,  par  un  tems  de    pluie   et  de 

vent  ;  vue    des    environs   de  la  ville  de    Dor- 
drecht. 

Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 

343.  Une    mer   calme;   vue    des    environs    de    Rot- 

terdam. 

344.  Une  petite   marine,  réprésentant  un  incendie  oc- 

casionné par  un  orage. 


M""=  Swagers  (Elisa), 
rue  de  l'Echiquier,  n".  36. 

345.  Portrait  de  femme.  Dessin  au  crayon  noir. 

346.  Un  portrait  d'homme.  Dessin  au  crayon  noir. 


Swebach  (dit  Fontaines), 
faubourg  Martin,  n°.  179. 

347.  Un  quartier  de  vivandiers,  sur  les  derrières  d'un 

camp. 

348.  Une  course  dans  les  environs  de  Long-Champ. 

349.  Un  choc  de  cavalerie. 


Peinture.  6i 

Tliévenin  (Charles),  élève  de  Vincent, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
35o.  Prise  de  Gaëte  par  le   général   de  division  Rey, 
commandant  l'avant-garde  de  l'armée  de  Naples, 
le  .  .  .  Nivôse  an  7. 

Le  général  Rey,  tîdelle  à  ses  instructions, 
se  présente  devant  Gaëte.  Cette  place  défen- 
due par  4,000  hommes,  70  pièces  de  canon 
22  mortiers,  etc.  etc....  annonce  qu'elle  veut  se 
défendre. 

Le  général  Rey  fait  placer  un  obusier,  fait 
jeter  plusieurs  obus  dans  la  place  ;  le  désordre 
est  bientôt  dans  la  garnison:  le  général  ennemi 
demande  à  capituler  ;  on  lui  répond  de  se  ren- 
dre, ou  point  de  quartier:  il  obéit. 

(Extrait  d'une  lettre  du  général  Championne!, 
commandant  en  chef  l'armée  de  Naples,  datée 
de  Calvi,  le  ib  Nivôse  an  7.) 


Tarenne  (Georges"), 
rue  des  Deux  Portes  Sauveur. 

35 1.  Etude     pour     la    carte    topographique  ,    à    la 

plume. 

Taurel  (Jacques),  du  département  du  Var, 

élève  de  Doyen, 

rue  du  Faubourg-Poissonnière,  n".  i3. 

352.  Une  marine  représentant  un  naufrage. 

Ce  tableau  appartient  à  l'auteur. 


02  Peinture. 

Thiboust , 
rue  de  la  Lune,  n°.   121. 

353.  Portrait   de    femme    regardant    à    une    croisée, 

et  se  garantissant  du  soleil  avec  son  mou- 
choir. 

354.  La  diseuse  de  bonne  aventure. 

Cet  ouvrage  appartient  à  l'auteur. 

Ces  tableaux  sont  peints  sur  porcelaine,  avec 
les  couleurs  compose'es  par  le  C.  Jossc,  chi- 
miste. 

Vaffiard  (Pierre-Auguste), 
élève  du  C.  Regnault. 
Tableau  historique. 

355.  Arthémise   et  Mirza,   princesses  du  sang   royal, 

d'une  des  principales  îles  de  la  Grèce,  aimaieat 
Illissus,  jeune  homme  d'une  naissance  distin- 
guée; son  cœur  était  tout  entier  à  Mirza 

L'amour  d'Arthémise  augmentait  en  lui  le 
dégoût  qu'elle  lui  avait  inspiré.  Le  mépris 
d'IUissus  pour  cette  princesse  excita  en  elle  les 

plus   violentes    passions Pour  se  venger  et 

punir  sa  rivale,  elle  fit  poignarder  son  amant, 
et  le  fit  transporter  dans  une  des  salles  de  son 
palais,  où  elle  réservait  à  Mirza  le  dernier  effet 
de  sa  vengeance.  Elle  la  fit  venir,  et  fit  décou- 
vrir à  ses  yeux  le  cadavre  de  celui  qui  avait 
charmé  son  cœur.  A  cette  vue,  Mirza  s'évanouit; 
et  par  un  excès  de  sensibilité,  perdit  la  vie  en 
tendant  les  bras  à  son  cher  Illissus.  Pour 
Arthémise  ,  elle  jouissait  du  succès  de  sa  ven- 
geance. 


Peinture.  63 

M""^  Valayer  Coster. 

356.  Un    tableau  ,  représentant  du    Gibier  ,  un  jam- 

bon, etc. 

357.  Deux  tableaux  de  fleurs. 

35cS.  Un  tableau   représentant  un    petit  bas-relief  en 
terre  cuite. 


Valenciennes  (Pierre-Henri), 

né  à  Toulouse,  élève   de  Doyen,   et  ci-devant 

académicien. 

359.  Un  paysage,  vue  d'Italie,  avec  figures. 

360.  Autre  paysage,  avec  figures. 

36 1.  Paysage,  site  d'Italie. 


Van  der  Burch  (Jacques-Edouard),  né  à  Montpellier, 
élève  de  son  père, 
au  Palais  national  des  Arts  et  des  Sciences. 
362.  Etude  faite  à  Ermenonville. 


Van  Spaendonck  (Corneille)  , 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

363.  Un  tableau  représentant  un  panier   de  fleurs  sur 

une  table  de  marbre  ,  sur  laquelle  on  voit  dif- 
férentes espèces  de  raisins,  un  ananas,  des  pê- 
ches, etc. 

364.  Autre,  représentant  deslilaset  des  roses  jetés  sur 

une  table  de  marbre,  où  l'on  voit  un  vase  de  la 
lave  du  Vésuve. 


Van  Gorp,  né  à  Paris, 
rue  Honoré,  vis-à-vis  celle  d'Orléans,  n°.  2o3. 
365.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  numéro. 


64  Peinture. 

V.  N. 

366.  Plusieurs  portraits  sous  le  même  numéro. 

367.  Portrait  en  miniature,  de  Mme.  .1.  M. 


Van  der  Lyn,  né  aux  Etats-Unis, 

élève  du  C.  Vincent, 

rue  du  Helder,  n".  20. 

?68.  Plusieurs  portraits,  sous  le  même  numéro,  parmi 

lesquels  se  trouve  celui  de  l'auteur. 


Van  Loo  (César)  ,  de  la  ci-  devant 

Académie  , 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

369.  Soleil  couchant.  Composition. 

Ce  tableau  est  un  prix  d'encouragement., 

370.  Clair  de  lune  ;  vue  d'une  ferme  aux  environs  de 

Turin. 

371.  Matinée  d'hiver;  le  château  de  Mont-Calier,  aux 

environs  de  Turin. 

Ces    deux    derniers    appartiennent    à    l'au- 
teur. 

Vasserot  (Jean),  né  à  Joigny,  élève  du 

C.  Valenciennes, 

rue  du  Regard,  n».  810. 

372.  Un    paysage  au    crayon   noir,    représentant   des 

bergers  allant  au  temple  d'Apollon,  et  rencon- 
trant le  tombeau  d'Amintas. 

373.  Un  dessin,  forêt  et  sujet  de  chasse. 

Ces  objets  appartiennent  à  l'auteur. 


Peinture.  65 

Verne t  (Carie), 
aux  Galeries  du  Musée. 
Dessins. 
374.  La  mort  J'Hyppolite. 

'iyb.  Un  conducteur  de  char,  venant  de  remporter  le 
prix  de  la  course,  ramène  avec  lui  sa  compagne, 
à  qui  il  laisse  conduire  ses  coursiers. 

Ces  dessins  vont  être  gravés  de  même  gran- 
deur. 

Vie>i,  fils  (Joseph-Marie,)  élève  de  son  père  et  du 

C.  Vincent. 

place  du  Muséum. 

376.  Un  portrait  d'homme,  grandeur  naturelle,  appuyé 

sur  une  table,  tenant   d'une   main  le   Journal 
des  Arts,  et  de  l'autre  ses  lunettes. 

377.  Autre  portrait,  devant  un  appui  de  fenêtre. 

378.  Portrait  de  l'auteur. 

379.  Portrait  de  Mme  Vien,  son  épouse  :  miniature  à 

rhuile. 

Vieilh  Varenne, 
rue  Antoine,  n".  5i. 

380.  Deux  dessins  de  paysage  à  la  pierre  noire,  sous 

le  même  numéro. 


ll[me  Vincent,  née  Labille,  (ci-devant  Guiard) , 
élève  de  son  mari, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
38 1.  Tableau,  portrait  de  famille. 

3  m.  sur  2.  m.  un  tiers. 

Le  C.  D ,  entouré   de  sa  famille,  s'occupe 

de  l'instruction  de   son  fils  ;   il  met   sous   ses 
yeux  les  remarques  de  Vaillant  sur  des  oiseaux 
xm  G 


G6  Peinture. 

d'Afrique.  L'épouse  du  C.  D....  quitte  son  ou- 
vrage pour  écouter  la  lecture  ,  tandis  que  sa 
fille  ,  qui  jouait  à  la  poupée  ,  curieuse  de  voir 
les  oiseaux ,  attire  à  elle  le  cahier.  Son  frère 
lui  fait  signe  d'écouter  leur  père.  Celui  de 
madame  D....  vient  pour  concourir  à  cette  ins- 
truction, et  s'arrête  à  considérer  sa  fille. 


Vincent  (Antoine-Paul),  né  à  Paris, 
Faubourg-Montmartre,  n".  63. 
382.    Un   cadre    renfermant    plusieurs     portraits    en 
miniature. 


Wallaert  (Pierre),  né  à  Lille, 
rue  Honoré,  n°.  1436. 

383.  Le  déluge.  

Watelet,  né  à  Paris,  élève  du  C.  Malbeste. 

384.  Paysage,  site  pittoresque  au  soleil  couchant. 

385.  Effet  de  la  pluie. 

386.  Autre  paysage  faisant  pendant. 


Willemin  (C.-N.-X.j,  né  à  Euville,  élève  de  Taillasson 
et  de  Lagrenée  jeune, 
rue  des  Petits-Augustins,   au   Musée   des 
monumens  français. 
387.  Un  cadre   renfermant  une    page  de  dessins  à  la 
plume,  représentant   des  coiffures  de   femmes 
grecques,  et  une  gravure  de   bijoux  grecs,  avec 
le   prospectus  de    l'ouvrage   de    l'auteur,  dont 
la  7""  livraison  va  paraître  sous  quelques  jours. 


-67- 


SCULPTURE. 


Beauvallet,  élève  du  C.  Pajou, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
400.  Une  statue  représentant  la  Force. 

Elle  est  appuyée  sur  sa  massue,  et  pose  le 
pied  sur  un  lion. 


Boii^ot. 

401.  Portrait  du  premier  consul, 

402.  Le  génie  victorieux    de  la   France,  présentant  la 

paix.  Modèle  en  plâtre. 

Le   portrait    de    M""^     L sous    la   figure 

d'Uranie.  Même  numéro. 


Bouvet  (Claude),  né  à  Paris, 
âgé  de  45  ans, 
faubourg  Martin,  n°  199. 
4o3.  Le  général  consul  Bonaparte,  conduisant  un  char 
avec   la    rapidité    d'un    héros    qui    sait  vain- 
cre   tous   les    obstacles.    La    victoire   le   cou- 
ronne. 
Bas-relief  appartenant  à  l'auteur. 
Un  petit  bas-relief   représentant  le    premier 
consul.  Même  numéro. 


68  Sculpture. 

Boyer  (Jean-Louis), 
rue  Laurent,  n*  8. 
404.  Un  portrait.  Terre  cuite. 


Bridan,  père,  professeur, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Cinq  ligures,  grandeur  naturelle,  en  marbre. 

Cinq  autres  ïigures  de  deux  pieds  de  propor- 
tion, aussi  en  marbre. 

La  difficulté  du  transport  des  objets  ci-de.s- 
sus,  oblige  le  C.  Bridan  à  inviter  les  amateurs 
à  venir  les  voir  dans  son  atelier,  au  ci-devant 
Louvre,  pavillon  du  Nord. 

Son  atelier  sera  ouvert  pendant  la  durée  de 
rexpositîon  des  ouvrages  modernes  au  Muséum, 
et  aux  mêmes  heures. 


Bridan  (Pierre-Charles),  né  à  Paris, 
élève  de  son  père. 
4o5.  Figure  en  plâtre,  représentant  rimmortalité. 


Chandet  (Denis- Antoine),  né  à  Paris, 
élève  de  Stouf, 
au  Musée,  escalier  de  TEcole. 
406  Tètes  d'étude  et  portraits. 


M'"^  Charpentier  (Julie), 
aux  Gobelins. 


407.  Portrait  du  C.  François  Montgolâer. 

40S.  Petit  médaillon  ovale,  en  pierre  de  Tonnerre. 

409.  Bixste  en  plâtre  de  M""  Scia 


Sculpture.  69 

Corbet  (Charles- Louis),  ne  à  Douay, 
clcve  de  Berruer. 

410.  Le  général  Bonaparte,  premier  consul  de  la  Ré- 

publique,  exécuté    en    marbre,  par  ordre    du 
directoire  ,    pendant  l'expédition  d'Egypte. 

41 1.  Latour- d'Auvergne -Corrct  ,    premier   grenadier 

de  la  république,    modelé    sur  les  dessins  faits 
d'après  nature,  par  l'auteur. 


Cartellier  ,    né    à   Paris  ,    élève   de 
Bridan, 
rue  de  Fleurus,  n"  i388. 
412.  La  guerre. 

Fig.  de  3  pieds  de  proportion,  destinée  à  être 
exécutée  en  pierre  à  l'extérieur  du  palais  du 
Sénat  Conservateur. 


Chardin  (Sébastien),  né  à  Paris, 
cloître  Benoît,  n°  363. 

41 3.  Le  C.  Sicard,  instituteur  des  sourds  et  muets. 

414.  Massieu,  son  élève,  professeur. 


Chinard,  élève  du  C.  Biaise. 
41 3.    La    reconnaissance    d'Andromède  délivrée    par 
Pcrsée.  Groupe  en  plâtre. 

416.  La  justice.  Figure  en  plâtre. 

417.  Plusieurs  portraits  sous  le  même  numéro. 

418.  Diane  préparant  ses  traits,  buste   ressemblant  à 

M"'"  Verninac,  épouse  du  préfet  du  département 
du  Rhône. 

XLII  6* 


yo  Sculpture. 

Couasnon,  élève  de  Deshayes, 
rue  de  Thionville,  n°  45. 

419.  Plusieurs    bustes  sous  le  même  numéro. 

420.  Buste  de  M"''  Maillard,    artiste    du    théâtre    des 

Arts.  Buste  demi  nature. 


Deseine. 

421.  Le  buste  en  marbre,  de  Winckelmann. 

422.  Les  bustes  en  plâtre,  d'Héloïse  et  d'Abeilard. 

Ces    ouvrages    sont    destinés   au   Musée  des 
monumens  français,  aux  Augustins. 


Delaistre  (Nicolas), 
faubourg  Martin,  n"  Sy. 

423.  Portrait  de   M""  L.  V.    Modèle  en    plâtre   grand 

comme  nature. 

Esquisses. 

424.  La  Paix. 

425.  Une  Minerve  tenant  une  branche  d'olivier. 


Dumont, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

426.  La  Liberté. 

Elle  tient  d'une  main,  pour  attribut  une  pi- 
que surmontée  d'un  bonnet ,  emblème  de  la 
liberté  conquise  par  la  valeur  ;  de  l'autre  elle 
s'appuie  sur  une  petite  statue  de  Minerve,  sym- 
bole des  vertus  et  de  la  sagesse. 

Cette  figure  est  le  prix  d'un  concours  natio- 
nal accordé  en  l'an  2. 

427.  Le  buste  du  général  Marceau. 


Sculpture.  71 

Il  doit  être  exécuté  en  marbre  pour  la  galerie 
des  consuls. 


Duret, 
rue  de  Vaugirard,  n"  1194. 

428.  Figure  assise;  elle  représente  le  Tems  tenant  un 

bouclier  sur  lequel  est  une  allégorie. 

429.  Tête  de  vieillard,  portrait  en  plâtre. 

430.  Deux  esquisses  représentant  des   trophées    d'ar- 

mes, sous   le  même  numéro. 


Francin  (Guillaume),  élève  de  Coustou 

et  de  son  père, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

401.  Amiot  (Jacques),  évêque  d'Auxerre,  né  à  Melun, 

le  3  octobre  i5i4,  mort  le  6  février  i5g3  ,  âgé 

de  79  ans.  Buste  en  plâtre. 


Gois  père  , 

professeur  des  écoles  spéciales  de  peinture 

et  sculpture,  membre  de  la  Société  libre  des  sciences, 

lettres  et  arts  de  Paris,  et  du  Lycée  des  arts. 

432.  Une  jeune  fille  jouant  de  la  flûte. 

433.  Plusieurs  dessins  de  composition,  sous  le  même 

numéro. 

Gois  (E.-E.-F.)  fils,  élève  de  son  père, 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts ,  n"  9. 

434.  Les  trois  Horaces.  Groupe  exécuté  en  plâtre. 

Après  avoir  prêté  le  serment   sur  l'autel,  ils 
partent    peur  combattre    les    Curiaces.  L'aîné 


72  Sculpture. 

des  Horaces  exhorte  ses  frères  à  soutenir  digne- 
ment le  grand  intérêt  confié  à  leur  valeur. 
Mais  le  plus  jeune  était  l'amant  d'une  des  sœurs 
des  Curiaces  contre  lesquels  il  allait  combattre; 
il  détourne  la  tête,  et  se  montre  plus  lent  dans 
sa  démarche. 
Cet  ouvrage  appartient  à  l'auteur. 

435.  La  Victoire,  grande  figure. 

Cette  statue  est  un   prix  d'encouragement  ; 
elle  appartient  au  Gouvernement. 

436.  Buste  en  marbre  de  Gustave-Adolple. 

Destiné  pour  la  galerie  des  consuls. 
Quatre  portraits  sous  le  même  numéro. 


1 


Henriet  (Paul)  ,  né  à  Paris,  élève  du  C.  Vallée, 
rue  de  Jouy,  n°  3o. 
437.  Deux  ovales  représentant  un  oiseau  défendant  ses 
petits  de  l'approche  d'un    serpent.  Les  colom- 
bes de   Vénus  sous  le  flambeau  de    l'hymen, 
bronzes,  sous  le  même  numéro. 


Houdon ,  membre  de  l'institut  national. 
438.  Plusieurs  bustes  en  marbre  et  en  plâtre,  sous  le 
même  numéro. 


Lorta, 

rue  de  Sèvres  ,  n°  igoi. 

43g.  Hercule,  en  repos,  tenant  dans  la  main  les  pom- 
mes conquises  au  jardin  des  Hespérides.  Fig. 
de  bronze. 

440.  Le  buste  ,  en  plâtre,  d'Helvétius. 


Sculpture.  73 

Le  Sueur  (J.-P.),  ne  à  Paris, 

au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 

Bas-relief. 

441.  Une  figure  de  femme  endormie,  sous  les  traits  de 

M"'=  Joly,  actrice  du  Théâtre-Français.  Modèle 
en  plâtre. 

Il    est   destiné  à  être    exécuté  sur    son  tom- 
beau. 

Pajou  (Augustin),    membre  de   l'institut 
national, 

442.  Buste,  en  plâtre,  d'un    jeune  homme;  grandeur 

naturelle. 

Petitot  (Pierre) ,  né  à  Langres, 
faubourg  Martin,  n"  204. 

443.  Groupe  en  marbre,  représentant  un  tombeau  sur 

lequel    une    mère  pleure  son   fils,    et    l'amour 
filial    caractérisé    par    sa   fille,    à  ses    genoux. 

444.  Buste,  en  terre  cuite,  de  la  jeune  personne  repré- 

sentée dans  le  monument. 

445.  Un  médaillon  en  cire ,  idem. 


Renaud  (Jean-Martin),  né  à  Sarguemines, 
rue  du  Helder,  n"  20. 

446.  Un  cadre  contenant  dix  sujets:  l'éclipsé  de  soleil, 

deux  esquisses,  Timoclée  devant  Alexandre  et 
la  continence  de  Scipion,  portrait  du  fils  de 
l'auteur,  une  jeune  fille,  une  tête  de  satyre, 
trois  petites  scènes  familières. 

447.  Vénus  jouant  avec  l'Amour. 

448.  Portrait  de  la  femme  de  l'auteur. 


74  Sculpture. 

Roland  (Philippe),  né  à  Hesse, 
élève  de  Pajou. 
44().  Le  buste  en  marbre  du  C.  Pajou,  statuaire. 


Sigisbert, 
rue  de   la  Ville  l'Evêque,  n°  991. 
450.  Deux  lions,  modelé   en  plâtre,   dans  le   goût  de 
l'antique,  qui  pourraient  servir  à  la  décoration 
d'un  portique,  au  bas  d'un  escalier. 


Stouf. 
45 1.  Statue,  en  marbre,   de  Michel  Montaigne  exécu- 
tée   pour    le     gouvernement.    Proportion    de 
2  mètres. 

L'artiste  a  représenté  le  philosophe  français 
dépouillé  des  habits  de  son  siècle.  Montaigne' 
occupé  toute  sa  vie  à  la  recherche  de  la  vérité, 
et  appliqué  à  la  connaissance  de  l'homme,  qu'il 
étudia  dans  lui-même ,  est  caractérisé  par  le 
miroir,  symbole  de  la  vérité,  de  la  prudence  et 
de  la  science,  et  par  sa  devise  favorite,  sur- 
montant la  balance  du  scepticisme,  que  sais-je: 
Montaigne  a  dit,  en  parlant  de  lui,  qu'il  aimait 
à  se  voir  nu,  et  que  la  coutume  d'aller  nu  n'a 
rien  de  contraire  à  la  nature;  l'artiste  en  a  pro- 
fité pour  la  statue,  qui  est  son  apothéose:  les 
Grecs  et  les  Romains  ont  consacré  cet  usage 
par  des  chefs-d'œuvre.  Montaigne  est  appuyé 
sur  les  livres  qu'il  a  écrits.  Son  traité  de  l'a- 
mitié a  donné  lieu  à  l'emblème  de  la  vigne 
mariée  à  l'ormeau,  que  l'on  voit  en  bas-relief 
sur  l'un  des  côtés  du  piédestal  auquel  la  statue 


I 


Sculpture.  j5 

est  adossée;  et  son  éducation  a  motivé  le  prin- 
cipal bas-relief,  où  l'on  voit  une  femme  réveil- 
lant au  son  de  la  guitare,  l'enfant  dormant  au 
berceau. 

Montaigne  naquit  en  i533,  dans  le  Périgord, 
aujourd'hui  département  de  la  Dordogne.  Il  fut 
élu  maire  de  Bordeaux,  en  i58i,  après  le  ma- 
réchal de  Biron.  Il  avait  étudié  sous  Grouchy, 
Guérente,  Buchanam  et  Muret.  Il  parut  avec 
éclat  aux  Etats  de  Blois.  11  mourut  en  1592,  à 
60  ans.  Montaigne  s'est  peint  dans  ses  Essais. 
Bernardin -de-Saint-Pierre  l'a  justement  appelé 
le  père  de  la  philosophie  en  France,  le  Plutar- 
que  français. 


M"'  Windisch,  née  à  Mayence, 
rue    Claude,  n°  349. 
452.  Trois  groupes  de  fleurs,  en  biscuit. 
Ils  appartiennent  à  l'auteur. 


-76- 


ARCHITECTURE. 


Davy-Chavigné , 

ci-devant  auditeur  des  comptes, 

amateur  d'architecture,  élève  du  C.  Vial,  architecte, 

demeurant  île  St-Louis,  n"  lo. 

5oo.  Plan,  élévation  et  détails  d'un  pont  en  fer  coulé, 

destiné  à  rétablir  la  communication  entre  l'île 

Saint-Louis  et  la  Cité,  et  à  servir  de  monument 

public  à  la  gloire  des  armées  françaises. 

Voyez  l'explication  jointe  au  projet. 


Delagardette , 
pensionnaire  à  l'Ecole  des  arts,  à  Rome, 
élève  du  C.  David  le  Roy. 
5oi.  Un  cadre  contenant  quatre  projets  de  monumens, 
en  l'honneur  des  braves  guerriers  qui   se  sont 
signalés   dans  les   combats;   présentés  au  con- 
cours des  colonnes  départementales. 

La  surface  de  chacun  de  ces  monumens  est 
divisée  en  autant  de  parties ,  qu'il  y  a  de  can- 
tons dans  le  département.  Au-dessous  du  nom 
du  canton  se  lisent  ceux  des  braves  de  son  ar- 
rondissement. 


Détournelle. 
rue  de  la  Roquette,  n°  42. 
5o2.  Plan  Général  et  élévation  d'une  caserne   de  cava- 


Architecture.  77 

Icrie,   au-dessous   de   Iti  garrc  ,  propre  à  loger 
I200  cavaliers  et  i5oo  chevaux. 

503.  Elévation  et  coupe   d'un   des   bàtimens  de  cette 

caserne. 

504.  Détails  de  la    charpente  de  Philibert-de-l'Orme. 
6o5.  Monument  projeté  à  la  gloire  de  cet  architecte. 
-SoG.  Projet  d'un  manège  couvert. 


Duhameau  (G.-P.-R.),  architecte  des  travaux 
publics, 
rue  Projetée,  n°  802. 
607.  Projet  d'une  maison  de  détention,  pouvant  con- 
tenir huit  cents  condamnés,  logés  séparément, 
et  occupés,  pendant  leur  détention  ,  à  différens 
travaux. 
La  description  est  jointe  au  projet. 


Gisors   (A.-J.-B.-G.),    architecte  des  bàtimens 

du  corps  législatif,  élève  du  G.  Ghalgrin, 

rue  de  la  Michodière,  n°  7. 

508.  Un  projet  d'opéra  à  exécuter  sur  les  constructions 

de  la  Magdeleine,  dans  trois  cadres. 

509.  Projet  de  restauration  des  supports  de  la  tour  du 

dôme  du  Panthéon  français. 


Le  Grand  (J.-G.),  architecte  des  travaux  publics, 
né  à  Paris,  élève  du  G.  Glérisseau. 
5 10.  Monument  à  ériger  dans    la  commune  de  Tou- 
louse, à  la  gloire  du  chef  de   brigade  Dupuy, 
mort  les  armes  à  la  main  au  Caire,  et  à  celle 
de  la  32°"  demi-brigade  qu'il  commandait. 

XLII  7 


78  Architecture. 

M  or  eau  (C). 
5ii.  Œuvre  d'Architecture,  faisant  suite  à  l'œuvre  de 

Degodets. 
5i2.  Projet  de  la  colonne  nationale,    faisant  partie  de 

ceux  qui  sont  maintenant  au  concours. 


Normand  (Charles),  pensionnaire  de  la  République, 

rue  du  Parvis  Notre-Dame,  n°  g. 
5i3.  Modèle    d'une  colonne   départementale,  projetée 
pour  Melun,  chef-lieu  du  département  de  Seine- 
et-Oise. 

Deux    cadres    renfermant    des  plafonds  ara- 
besques gravés  à   l'eau  -  forte.  Même  numéro. 


Petit  Radel,  inspecteur-général  des  bâtiments  civils, 
rue  de  la  Cerisaie,  n"  16. 

514.  Vue  intérieure  d'un  temple  égyptien. 

5i5.  Vue  d'une  galerie  précédant  une  naumachie. 

5 16.  Destruction   d'une  église,    style  gothique,  par  le 
moyen  du  feu. 

Pour  éviter  les  dangers  d'une  pareille  opéra- 
tion, on  pioche  les  piliers  à  leurs  bases  sur 
deux  assises  de  hauteur;  et  à  mesure  que  l'on 
ôte  la  pierre,  l'on  y  substitue  la  moitié  en  cube 
de  morceaux  de  bois  sec,  ainsi  de  suite;  dans 
les  intervalles,  l'on  y  met  du  petit  bois,  et  en- 
suite le  feu.  Le  bois,  suffisamment  brûlé,  cède 
à  la  pesanteur  ;  et  tout  l'édifice  croule  sur  lui- 
même  en  moins  de  dix  minutes. 

L'auteur  a  voulu  présenter,  dans  ces  trois  ta- 
bleaux, le  parallèle  des  architectures  romaine, 
égyptienne  et  gothique. 


-  79  - 


GRAVURE 


Berthault  (P  ierre) ,  ne  à  St.-Maur,  département 

de   la   Seine, 

rue  Louis  au  Marais,  n"  147. 

ôoo.  Quatre  vues   de  Paris,  d'après  les  dessins  du  C. 

Lespinasse,  savoir  : 

Celle  du  Port-au-Bled,  du  port  St.-Paul,  du 
Pont-Neuf  au  pont  ci-devant  Royal,  et  de  celui- 
ci  au  Pont-Neuf. 


Blot  (Maurice) ,  né  à  Paris, 
rue  des  Moulins,  près  celle  Thérèse. 
601.  Le  jugement  de  Paris. 


Bouillard, 
rue  Thomas,  n°  720. 
602.  La  Sainte  Famille,  d'après  Anniba!  Carrachc. 
Go3.  Poliphile  présentée  à  Eleuthérilide. 

604.  Borée  et  Orythie. 

605.  Daphné  et  Apollon. 

606.  Portrait  de  Bartolozzi. 

607.  Philippe  II  et  sa  maîtresse. 

608.  L'amour  taillant  son  arc. 

609.  Vénus  qui  se  peigne. 
6io.  Portrait  de  Rouché. 

611.  Portrait  du  C.  Petit  Radel. 


8o  Gravure. 

Caraffe. 
612.  Le  criminel  vis-à-vis  de  lui-même. 
A  l'eau-forte. 


Cathelin  (Louis-Jacques),  né  à   Paris, 

membre  de  la  ci-devant  Académie, 

élève  de  Lebas, 

rue  de  l'Arbre-Sec,  n°  188. 

6i3.  Esseid-Aly-Effendy  ,  ambassadeur  de  la  sublime 

Porte-Ottomane. 

614.  Portrait    de   Nicolas     Poussin,    peint     par    lui- 

même. 

61 5.  Portrait  de  Buffbn. 

616.  Portrait  de  Bernard  de  Jussieu. 


Coqueret  (P.-C), 

rue  de  Surenne,  n"  i386. 

Portraits  gravés  à  la  roulette. 

617.  Le  général  Monnier. 

618.  Le  général  Marbot. 


Darcis, 

rue   Montmartre,   n"  iio. 


6in.  La  brouille.  )  ,,       ,     „    ,  . 

^        ^  ,  ;  d  après  Guerin. 

620.  Le  raccommodement.  ) 


Fosseyeiix,  né  à  Paris,   élève    de 
Moreau   le  jeune, 
rue  des  Carmes,  n"  27. 
621.  Portrait  en  pied  de  Fernand  Cortez,  pour  la 
galerie  d'Espagne. 


Gravure.  Si 

Godefroy  (J).  élève  de  Simon, 
rue  des  Brodeurs ,  n°  848. 
621.  La  fausse  apparence,  d'après  Schalle. 

623.  Une  petite  fille   qui  fait   lire  son   chien  d'après 

M""'  Chaudet. 

624.  Plusieurs  gravures   d'après    Gérard,   Prud'hon, 

etc.,  sous  le  même  numérov 


Hubert,  élève  de  Beauvarlet. 
623.  La  crèche,  d'après  Murillos. 


Jeuffroy,  né  à  Rouen, 
rue  des  Tournelles,  n°  85. 
626.  Un  cadre  renfermant  plusieurs  gravures  en  pierres 
fines. 


M"'  Janinet,  (S.) 
Û27.  L'abondance,  gravée  en   manière  de  bronze,  d'a- 
près Sauvage. 
628.  Portrait  du  consul  Bonaparte,  au  lavis. 


Leiièvre,  élève  de  Taraval. 
rue  de  Malte,  n»  i3. 
Ô29.  Un  cadre  renfermant,  plusieurs  objets  graves  en 
relief,  sur  pierres  fines. 


Masquelier  (L.-J.),  élève  de  feu  Lebas, 
rue  de  la  Harpe  ,  n°  493. 
63o.  Un  cadre  renfermant  quatre  estampes  ; 

ILII  7* 


Sz  Gravure. 

Savoir  : 
La   bataille    de    Millesimo  ,    24 
Germinal  an  4. 
D'après  Vernet.  i  Celle    de    Mondovi  ,    3    Floréal 
an  4. 
1  Entrée  des  Français  dans  Milan. 
63 1.  La  réception  de   Mirabeau   au    Champs-Elysées, 
d'après  Moreau,  le  jeune. 


Massavd  (J.-B.-R.-U.), 
rue  Hyacinthe,  n°  674. 

632.  Deux  gravures,  sujets  tirés  de  la  tragédie  d'An- 
dromaqùe.  La  première  représente  la  2°  scène 
du  2"  acte ,  entre  Oreste  et  Hermione. 

HERMIONE. 

Enfin,  qui  vous  a  dit  que,  malgré  mon  devoir, 
Je  n'ai  pas  souhaité  quelquefois  de  vous  voir  ? 

ORESTE. 

Souhaité  de  me  voir  !  ah  !  divine  princesse... 
Mais,   de    grâce,    est-ce    à    moi  que   ce  discours 

s'adresse  ? 
Ouvrez  vos  yeux  ,  songez    qu'Oreste   est   devant 

vous  ! 

La   z",    la    3°   scène    du  5°    acte    entre    les 

mêmes. 

ORESTE. 

Vous  seule  avez  poussé  les  coups.;... 

HERMIONE. 

Tais-toi ,  perfide. 
Et  n'impute  qu'à  toi  ton  lâche  parricide. 
Vas  faire  chez  tes  Grecs  admirer  ta  fureur; 
Vas,  je  la  désavoue,  et  tu  me  fais  horreur. 


Gravure.  83 

Massard,  lils  aîné  (J.-B.-L.),  élève  de  son  père 
rue  de  Thionville,  n"  27. 

633.  Madeleine  pénitente,  d'après  Ségers. 

634.  La  Paix,  précédée    de    la   Renommée,  et  guidée 

par  la  Victoire,   amenant  Bonaparte  sur  le  sol 
français.  Allégorie. 


Mercoli  (Michel-Ange) ,  né  à  Milan  , 
élève    du   G.    Bâcler- Dalbe , 
rue  des  Moulins,  n»   642. 
635.  Le  passage  du  Pô  à  Plaisance,  par    l'armée  fran- 
çaise, le  18  Floréal  an  4. 


Miger,  membre  de  la  ci-devant  Académie, 
rue  de  la  Bucherie,  n°  5. 

636.  Le  chameau. 

637.  L'ours  polaire,  ou  maritime. 

638.  L'autruche  (le  mâle). 

639.  Le  casoar. 

Ces  quatre  estampes  forment  la  première  li- 
vraison d'un  ouvrage  grand  in-folio,  qui  est 
sous  presse. 

640.  L'éléphant  mâle. 

Cette  estampe  entrera  dans  la  deuxième  li- 
vraison dudit  ouvrage. 

641.  Un  portrait. 


Morel ,  né  à  Paris  , 
rue  de  la  Patrie,  n"  2. 
642.  Bélisaire,  d'après  le  tableau  du  C.  David 


84  Gravure. 

Piranesi  (François),  né  à  Rome, 
rue  de  l'Université,  n°  296. 
643.  Six  estampes  représentant  des  statues  antiques  et 
des  vues  d'architecture,  faisant  partie  de  la  col- 
lection de    planches ,  en   23  volumes  ,   qu'il   a 
apportée  de  Rome. 


Rambert-Dumarest ,  né  à  Saint-Etienne  , 
quai  de  l'Ecole,  n"  14. 
644.  Un  cadre  renfermant  des  médailles. 


Ransonnet  (Pierre-Nicolas) , 
rue  du  Figuier,  n»  43. 
645.  L'Ecole  clinique  de  médecine. 


Simon  (Henri), 

professeur  de  l'École  nationale  de  gravure, 

rue  de  l'Université,  maison  d'Aiguillon. 

646.  Portrait  du  premier  consul,  gravé  sur  une  grande 

cornaline,  et  plusieurs  autres  objets  en  pierres 

précieuses,  sous  le  même  numéro. 


Troll  (Henri),  né  à  Winterlhour , 

en  Helvétie, 

rue  du  Batoir,  n°  6. 

647.  Vue  du  lac  de  Walleustadt. 

648.  Vue  du  lac  des  Quatre-Cantons. 

649.  Chute  du  Rhin. 


Gravure. 


85 


Vieilh-  Varenne,  né  à  Paris, 

élève  du  C.  Vien, 

rue  Antoine,  n"  5i,  vis-à-vis  les  Messageries. 

65o.  Une  estampe,  d'après  Potain,  gravée  à  l'eau-fortc, 
par  Berteau  ;  au  lavis,  par  Alix  ;  le  trait  rentré 
au  burin,  par  Vieilh- Varenne. 

On  trouvera  aussi  chez  le  C.  Vieilh- Varenne, 
cette  estampe  imprimée  en  noir. 


Viel  (Pierre),  né  à  Paris,  élève  de 

B.-L.  Prévost 

rue    Victor ,    n"    20. 

65 1.  La  mort   d'Adonis,  d'après  P.    Véronèse,  un  des 
sujets  de  la  galerie  d'Espagne. 


—   cSb    — 


SUPPLEMENT. 


PEINTURE. 

Beaurepaire  (JA"")  élève  d'Augustin, 
rue  de  Cle'ry,   n"  67. 
700.  Un  portrait  de  femme  avec    son    enfant.    Minia- 
ture. 


Belloni,  élève  de  Nicolas  Devechis. 

Peinture  en  mosaïque. 
Un    cadre  renfermant   diverses   mosaïques  , 
savoir  : 

701.  Un  chien  de  chasse  dans  un  paysage. 

702.  Un     Amour    qui    joue    de    la    lyre,    assis    sur 

un  lion. 

703.  Une  Diane  en  camée. 

704.  Un  Bacchus  en  camée. 

705.  Un  vase  décoré  de  figures  étrusques. 

706.  Une  menade  étrusque. 

707.  Un  satyre,  idem. 


Bidault  (J.), 
maison  d'Angiviliers,  rue  de  l'Oratoire. 
708.  Un  paysage. 


Peinture,  87 

Delestres  (Caroline) , 
maison  d'Angiviliers  ,  rue  de  l'Oratoire. 
709.  Un  tableau  de  famille. 


Dubois  (Frédéric), 
place    des  Victoires,  n°  27. 

710.  Un  cadre  renfermant  des  miniatures, 

711.  Un    portrait    de    femme,    aux    crayons  de  cou- 

leur. 

Ducreux. 

712.  Portrait    du    C.    Bitaubé ,    membre     de   l'ins- 

titut. 

71 3.  M"""  Robierre. 

714.  Le  C.  Robierre. 


Dufau,  né  au  Port-au-Prince, 
élève  de  David, 
rue  J.-J.-Rousseau  ,  maison  Bullion. 
71 5.  Le  comte  Ugolin  et  ses  quatre  fils  condamnés  à 
mourir  de  faim  dans  une  tour,  par  Tordre  de 
Roger,  archevêque  de  Pise ,  après  les    guerres 
civiles  des  Guelphes  contre  Nino  Visconti. 
Sujet  tiré  de  l'Enfer  du  Dante,  Chant  33. 


Grobon,  de  Lyon,  département  du  Rhône, 
rue  du  Bacq,  n"  618, 
71  G.     Un    paysage     représentant    l'intérieur      d'une 
grotte. 

717.  Un  tableau  représentant  un  rémouleur. 

718.  Un  moulin  à  eau. 


88  Peinture. 

Henry,  de  Versailles,  élève  de  Regnault, 
rue  neuve  des  Petits-Champs,  n°  lo. 
719.  Un  portrait  de  femme. 


Le  Gros  (F .-A.),  élève  de  Swebach, 

rue  et  vis-à-vis  le  Temple,  n»  126. 

Peinture  sur  porcelaine 

720.  Le  i"''  consul  Bonaparte  à  cheval. 

721.  Portrait  du  général  Lasnes  à  cheval. 


Schell, 
rue  du  Marché-neuf,  n"  9. 

722.  Un  paysage  historique. 

La  sybille  interrogée  par  Enée,  lui  indique  le 
chemin  des  enfers  par  lequel  il  doit  descendre 
pour  aller  chercher  le  rameau  d'or. 


Taillasson,  (J.-J.)   né  à  Bordeaux, 
élève  du  C.  \'ien, 
au  Palais  national   des  Sciences  et  des  Arts. 
723.  Andromaque  offrant  des  dons  funèbres  à  la  cen- 
dre d'Hector. 

«  Andromaque  offrait  des  dons  funèbres  à  la 
»  cendre  d'Hector,  près  de  la  ville  de  Buthrote, 
»  dans  un  bois  sacré  qu'arrosait  un  ruisseau,  au- 
n  quel  elle  avait  donné  le  nom  de  Simois.  C'est 
»  là  qu'elle  appelait  les  mânes  de  son  cher  Hec- 
»  tor,  à  qui  elle  avait  élevé  un  tombeau  de  ga- 
»  zon    au  milieu  de  deux  autels  :    triste  objet 


Architecture.  89 

»  qui  entretenait  sa  douleur  et  faisait  sans  cesse 

»  couler  ses  larmes.  » 

Enéide,  liv.  III. 

Ce    tableau    est    un  des  travaux  d'encoura- 
gement. 

Taunay  (Nicolas-Antoine),  né  à  Paris, 
élève  de  Casanova, 

724.  Un  petit  paysage.  Coup  de  vent. 

725.  Des  hommes  et  des  femmes  allant  puiser  de  l'eau 

à  une  fontaine. 

Ces  deux  tableaux  appartiennent  à  la  Société 
des  amis  des  arts. 


SCULPTURE. 

Roland  (Philippe)  né  à  Lille, 
élève  de  Pajou  , 
au  Palais  national  des  Sciences  et  des  Arts. 
800.  Le  buste  en  marbre  du  C.  Pajou  père. 


Tkienet,  ciseleur,  élève  du  C.  Monnot, 
rue  de  Belleville,  passé  la  barrière  neuve,  n"  299. 
801.  Un  portrait  d'enfant,  modèle  exécuté  en  bronze 
par  le  même. 


ARCHITECTURE. 

Bourjot ,  architecte  ,  et  aide  de  camp 

du  général  Miranda,  à  l'armée  du  nord. 

900,  Un  grand  paysage  d'architecture,  représentant  un 

XLH  8 


go  Gravure. 

pont  construit   entre   deux  rochers,  communi- 
quant à  une  grande  ville. 
901.  Deux   intérieurs;    vues  perspectives    de   prison, 
lavées  à  l'encre  de  Chine. 


GRAVURE. 


Boutrois  (Philibert)  dessinateur  et  graveur , 
rue  du  Marché-Palu,  n°  g. 

.  Plusieurs  cadres  renfermant  des  gravures  faisant 
partie  de  l'ouvrage  intitulé  Galerie  antique. 
Elles  doivent  composer  les  8°=  et  g""=  livraisons 
sur  le  point  de  paraître. 

Le   G.  J.-B.  Heluis,    dessinateur  et  graveur, 
rue  du  Cherche-Midi,  n°  776.  Même  numéro. 
Difterentes    feuilles    appartenantes  au  même 
ouvrage. 


Jacquinot  (Louise) ,    née   à   Paris  , 
élève  de  Delaunay  jeune. 

looi.  Portrait  du  C.   Edme-Sébastien  Jeaurat ,   gravé 
d'après  le  dessin  du  C.  Goispère,  sculpteur. 


Nogent-le-Rotron,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


TABLE    GENERALE 

DES    ARTISTES    EXPOSANTS 
DU  DIX-HUITIÈME  SIÈCLE 


TABLE 


GENERALE 
DES  ARTISTES  AYANT  EXPOSÉ 

AUX  SALONS  DU  XVIIP   SIÈCLE 

SUIVIE  d'une 

TABLE  DE  LA  BIBLIOGRAPHIE  DES  SALONS 

PRÉCÉDÉE 

DE  NOTES  SUR  LES  ANCIENNES  EXPOSITIONS 

ET   d'une    liste    RAISONNÉE    DES   SALONS 
DE    180I   A    1873 

PAR 

J.  J.   GUIFFREY 


^h($^ 


PARIS 
J.    BAUR,    LIBRAIRE 

1 1 ,  RUE  DES  SAINTS-PÈRES 
1873 


AVERTISSEMENT. 


On  trouvera  en  tête  de  cette  table  des  addi- 
tions sur  lesquelles  il  est  nécessaire  de  donner 
quelques  explications  : 

1°  Notes  sur  l'organisation  des  Expositions  au 
xvni"^  siècle  (1673  à  1800),  rédigées  à  l'aide 
de  documents  inédits  tirés  des  Archives  de  la 
Maison  du  Roi,  et  des  renseignements  fournis  par 
les  livrets  ou  les  critiques. 

On  a  groupé  sous  des  rubriques  distinctes  tous 
les  détails  relatifs  à  l'organisation  des  anciens 
Salons,  à  leur  décoration,  aux  livrets  et  aux  cri- 
tiques. 

2"  Supplément  à  la  bibliographie  des  livrets  et 
des  critiques. 

On  a  réuni  dans  ce  chapitre  les  renseignements 
recueillis  depuis  l'impression  des  livrets. 

3"  Description  des  ouvrages  exposés  au  Con- 
cours ouvert  en  1727  par  le  duc  d'Antin. 

Ce  catalogue ,  imprimé  en  4  p.  in-4",  est 
presque  aussi  rare  que  celui  du  Salon  de  1673; 
toutefois    ce    n'est    pas   à    proprement    parler, 


comme  on  le  verra  plus  loin,  un  livret  de  Salon. 
4°   Bibliographie  des    Expositions    des  Beaux- 
Arts  de  Paris,  depuis  1801   jusqu'en  1873  inclu- 
sivement. 

TABLES. 

A  la  table  des  noms  des  artistes  on  a  joint  une 
table  spéciale  des  critiques  et  de  leurs  auteurs 
nommés  dans  la  bibliographie  placée  en  tête  de 
chaque  Salon.  On  avait  même  songé  à  publier 
une  table  générale  de  tous  les  noms  propres, 
comprenant  non-seulement  les  personnages  dont 
les  portraits  figurent  aux  livrets,  les  amateurs 
cités,  les  noms  des  villes  auxquelles  étaient  desti- 
nées les  œuvres  d'art,  mais  encore  tous  les  noms 
de  l'histoire  ou  de  la  mythologie,  enfin  toutes  les 
indications  pouvant  aider  à  faire  retrouver  l'au- 
teur d'une  œuvre  non  signée.  Cette  table  aurait 
formé  un  répertoire  complet  des  principales 
productions  de  l'Ecole  française  au  xviii"  siècle. 
Le  manuscrit  était  entièrement  préparé,  mais 
l'exécution  de  ce  projet  rencontrait  de  graves 
difficultés  ;  on  a  dû  y  renoncer  et  s'en  tenir  au 
plan  primitif,  c'est-à-dire  à  l'indication  seule  des 
exposants. 

Les  Notes  sur  les  Salons  du  XV 111°  siècle  seront 
publiées  séparément,  et  sans  la  table,  avec  les 
documents  inédits  qui  ont  servi  à  les  rédiger. 


NOTES 

SUR    LES   SALONS  DU   XVIII"    SIÈCLE 
(lôyS-iSoo) 


Une  liste  publiée  au  début  de  la  réimpression  des 
livrets  du  xviii"  siècle,  et  due  à  M.  Saint- Vincent 
Duviyier,  établissait  que  le  nombre  des  Salons  de 
l'ancienne  Académie  ne  correspondait  pas  exactement 
au  nombre  des  livrets  connus  jusqu'ici.  Il  est  peu 
probable  qu'on  retrouve  désormais  un  exemplaire 
d'un  livret  encore  ignoré.  On  peut  donc  considérer 
comme  une  liste  définitive  celle  que  nous  avons 
reproduite.  Il  y  aurait  eu,  de  lôyS  à  1791,  trente-six 
catalogues  de  salons. 

Mais  il  s'en  faut  qu'on  en  soit  arrivé  au  même 
degré  de  certitude  sur  le  nombre  des  Expositions 
dont  aucun  livret  ne  nous  a  conservé  la  date  précise 
et  la  composition.  M.  Saint-Vincent  Duvivier  en 
compte  neuf  de  1667  à  1727;  mais  avant  tout 
n'en  a-t-il  point  omis  ?  les  registres  qu'il  a  pu 
consulter  n'offraient-ils  aucune  lacune,  aucune  omis- 
sion? doit-on  enfin  admettre  comme  exposition,  dans 
le  sens   strict   du   mot,   certaines    exhibitions    orga- 


—  vni  — 


nisées  par  l'Académie  à  l'occasion  de  quelque  réjouis- 
sance publique? 

Et  d'abord  il  faut  rayer,  semble-t-il,  de  la  liste 
de  ces  Expositions  primitives  sans  livret,  celles  que 
notre  auteur  place  en  1706  et  en  1727.  En  1706, 
l'Académie  admet  le  public  à  visiter,  à  l'occasion  de 
la  fête  du  Roi,  les  morceaux  de  réception  et  les  objets 
d'art  lui  appartenant;  c'est-à-dire  qu'elle  invite  les 
amateurs  à  pénétrer  dans  le  sanctuaire,  à  examiner, 
mais  pendant  un  jour  seulement,  les  salles  où  se 
tenaient  ses  séances.  Peut-on  considérer  cela  comme 
une  véritable  Exposition .-' 

En  1727,  c'est  autre  chose.  Le  duc  d'Antin  a  ouvert 
un  concours  entre  un  certain  nombre  d'artistes.  Pour 
ne  pas  assumer  la  responsabilité  d'un  jugement  difficile, 
il  appelle  les  Académiciens  eux-mêmes  et  le  public  à 
décider  sur  le  mérite  des  concurrents.  Les  œuvres 
commandées  par  le  Roi  restent  sous  les  yeux  des 
visiteurs  pendant  tout  un  mois  (i).  Nous  ne  retrouvons 
pas  là  toutefois  les  caractères  essentiels  d'une  Expo- 
sition, telle  que  nous  la  concevons  maintenant,  telle 
qu'elle  était  déjà  corn  prise  au  xvin^  siècle  (2).  Combien 
d'exhibitions  analogues  a-t-on  vues  de  nos  jours,  qui 
ne  doivent  à  aucun  titre,  bien  qu'accompagnées  de  livrets 
et  suivies  de  réclames  et  de  critiques,  figurer  dans  la 
liste  des  Salons  de  peinture.  Aussi  faut-il  en  rabattre, 


(i)  C'est  ce  concours  qui  fut  l'objet  d'une  Descrip- 
tion imprimée  dont  on  trouvera  la  reproduction  à  la. 
suite  de  ces  notes. 

(2)  Voyez  sur  ce  concours  la  Correspondance  de 
Grimm,  t.  III,  p.  348,  349. 


jusqu'à  nouvel  ordre  du  moins,  du  chiffre  d'Expo- 
sitions sans  livrets  ajoutées  par  M.  Saint- Vincent 
Duvivier  aux  Salons  authentiques.  Quand  on  aura 
retrouvé  des  détails  plus  précis  sur  ces  fêtes  acadé- 
miques, nous  verrons  si  nous  devons  nous  montrer 
moins  exclusif;  mais  jusque-là  nous  ne  tiendrons 
compte  que  des  trente-six  Salons,  bien  connus  main- 
nant,  ouverts  par  l'ancienne  Académie  de  peinture, 
depuis  sa  fondation  jusqu'en  1791,  année  de  sa  sup- 
pression. C'est  de  ceux-là  seulement  que  nous  devons 
nous  occuper;  c'est  sur  ceux-là  et  sur  ceux  de  la 
Révolution  que  nous  allons  donner  quelques  détails 
tirés  des  publications  contemporaines  ou  puisés 
iians  les  Archives  de  l'ancienne  Maison  du  Roi. 

Le  Surintendant  ou  le  Directeur  général    der>   bâti- 
ments du  Roi  ordonne  et  surveille  les  Expositions. 

Par  une  marque  de  déférence,  et  aussi  par  un 
souvenir  de  l'intervention  efficace  de  Colbert  dans 
l'organisation  des  premières  Expositions  académiques, 
le  ministre  chargé  de  la  haute  direction  des  Beaux- 
Arts  est  toujours  cité  comme  le  promoteur  officiel 
du  Salon.  Après  Colbert,  après  Mansard,  lorsque 
la  surintendance  est  supprimée,  le  Directeur  des  Bâti- 
ments hérite  de  la  prérogative  d'ordonner  les  Expo- 
sitions. Pendant  tout  le  cours  du  xvm"  siècle  on  voit 
les  différents  personnages  qui  se  succédèrent  dans  cette 
charge,  le  duc  d'Antin,  M.  Orry,  M.  Le  Normand  de 
Tournehem,  le  marquis  de  Marigny,  l'abbé  Terray,  et 
enfin  le  comte  d'Angiviller,  figurer  en  tête  du  livret 
comme  ordonnateurs  de  chae^ue  Salon. 


Voici  en  quelques  mots  les  formalités  qui  précé- 
daient l'ouverture  de  l'Exposition. 

Le  Directeur  des  Bâtiments,  sur  l'avis  du  Directeur 
ou  du  Secrétaire  de  l'Aeadémie,  qui  se  chargent  au 
besoin  de  rappeler  au  ministre  la  date  prochaine 
du  Salon,  soumet  au  Roi  la  proposition  d'exposer 
les  œuvres  des  Académiciens.  Immédiatement  après 
avoir  obtenu  l'autorisation  du  Souverain ,  il  transmet 
au  premier  des  officiers  de  la  compagnie  l'ordre 
de  commencer  les  préparatifs.  La  date  de  l'ouverture 
est  presque  invariablement  fixée  au  25  août,  jour 
de  la  fête  du  Roi. 

Le  rôle  du  Directeur  des  Bâtiments  ne  se  borne  pas 
à  cette  formalité.  Il  exerce  personnellement  une  sur- 
veillance réelle  sur  l'organisation  du  Salon.  Le  livret  lui 
est  soiamis  avec  les  observations  de  l'Académicien 
chargé  de  sa  rédaction,  et  il  décide  en  dernier  ressort 
des  changements  ou  des  retranchements  à  y  apporter. 
Il  s'occupe  activement  de  donner  à  la  solennité  le  plus 
d'éclat  possible  en  invitant  spécialement  à  y  prendre 
part  les  artistes  chargés  de  travaux  pour  le  Roi.  Il 
visite  les  salles  d'exposition  avant  l'admission  du  public, 
afin  que  rien  ne  choque  les  bienséances;  et  il  fait 
retirer,  de  son  autorité  privée,  les  œuvres  qui  pour- 
raient devenir  l'occasion  d'un  scandale.  Il  prolonge  à 
son  gré  la  durée  de  l'Exposition.  II  institue  enfin  le 
jury  chargé  d'exercer  une  censure  sur  les  tableaux 
ou  les  statues  envoyés  par  les  membres  eux-mêmes 
de  l'Académie.  Car  l'institution  d'un  jury  n'est  pas, 
comme  on  pourrait  le  croire  ,  une  innovation 
moderne;  elle  remonte  au  milieu  du  xviii^  siècle. 
Seulement   à  l'époque   où    les   Salons  étaient  ouverts 


aux  seuls  Académiciens,  le  jury  avait  une  mission 
différente,  comme  nous  le  verrons  tout  à  l'heure,  de 
celle  qu'il  a  reçue  de  nos  jours. 

Composition  des  Salons. 

Les  Académiciens  ou  les  Agréés  de  l'Académie 
avaient  seuls  le  droit  d'envoyer  leurs  œuvres  au  Salon. 
Ce  privilège,  qui  nous  paraît  exorbitant  aujourd'hui, 
n'offre  plus  le  même  caractère  exclusif  si  on  songe  à 
l'organisation  de  l'ancienne  Académie  et  aux  conditions 
dans  lesquelles  avaient  lieu  ses  Expositions. 

Le  nombre  des  membres  de  l'Académie  Royale  de 
peinture  et  de  sculpture  n'était  point  alors  invariable- 
ment fixé  à  un  chiffre  restreint.  Dès  qu'un  artiste 
avait  donné  des  preuves  de  dispositions  réelles,  il 
obtenait  assez  facilement  l'agrégation  qui  lui  con- 
férait le  droit  d'exposer  au  Louvre.  Il  dépendait 
de  lui  seul  d'obtenir  le  titre  d'Académicien.  C'est 
ainsi  qu'à  une  certaine  époque  (i)  on  compte  près  de 
cent  Académiciens  et  de  quarante  agréés,  sans  com- 
prendre dans  ce  nombre  les  honoraires  amateurs  ou 
honoraires  associés  libres.  Tout  artiste  pouvant  offrir 
la  garantie  d'une  aptitude  bien  marquée  pour  son  art 
pouvait,  on  le  voit,  rapidement  obtenir  l'accès  de  ces 
Expositions   privilégiées. 

Nous  n'avons  point  à  nous  occuper  de  la  consti- 
tution de  l'ancienne  Académie  de  peinture;  mais  on 
nous  permettra  de  faire   remarquer   en    passant  que 

(i)  Voyez  les  Almanachs  des  Artistes  de  1776  et 
1777. 


son  mode  de  recrutement  offrait  de  grands  avantages 
sans  aucun  inconvénient.  Accessible  à  toutes  les 
manifestations  du  mérite,  et  recrutée  dans  les  genres 
les  plus  divers,  l'Académie  ne  donnait  point  à  cette 
époque  le  triste  spectacle  de  cet  esprit  de  parti, 
de  ces  violences,  de  ces  exclusions  systématiques  qui, 
de  nos  jours,  ont  souvent  nui  à  sa  considération. 
Toutefois  les  intérêts  de  l'art  étaient  sauvegardés,  car 
les  charges  les  plus  importantes  appartenaient  de  droit 
aux  artistes  qui  s'étaient  illustrés  dans  les  genres  les 
plus  élevés  et  les  plus  difficiles;  ils  conservaient 
ainsi  une  influence  prépondérante  dans  la  haute 
direction  de  l'enseignement  confié  à  la  compagnie. 
Les  anciennes  Expositions  n'étaient  donc  point 
aussi  exclusives  qu'on  pourrait  le  croire  au  premier 
abord.  Tout  artiste  un  peu  bien  doué  obtenait 
aisément  le  droit  d'y  paraître.  D'ailleurs  il  ne  faut 
point  oublier  noa  plus  que  l'Académie  tenait  de  la 
faveur  royale  seule  tous  ses  privilèges;  qu'elle  devait 
au  Roi  non-seulement  son  existence,  mais  toutes  ses 
ressources;  que  les  Expositions  dont  l'entrée  était 
toujours  gratuite  se  tenaient  dans  le  Louvre,  c'est-à- 
dire  chez  le  Roi;  enfin  que  l'Académie,  logée  au 
Louvre,  entretenue  par  la  libéralité  du  Souverain, 
n'avait  à  supporter  qu'une  bien  faible  partie  des 
dépenses  qu'entraînait  l'Exposition,  tandis  que  la 
vente  du  livret  devenait  pour  elle  une  source  de  revenus 
importants. 

Rien  de  plus  logique  donc  et  de  plus  sage  que  la 
condition  imposée  aux  artistes  qui  voulaient  profiter 
du  bénéfice  de  ces  Expositions  officielles.  Libre  à  eux 
de  renoncer  aux  avantages  qu'entraînait  l'admission  à 


l'Académie,  et  d'aller  demander  aux  expositions  e'cour- 
tées  de  la  place  Dauphine,  ou  plus  tard  à  celles  que 
parvint  à  organiser  l'Acade'mie  de  St-Luc,  s'ils  étaient 
en  état  de  payer  les  frais  élevés  de  réception  dans  la 
communauté,  une  publicité  sans  examen  préalable  et 
sans  contrôle. 

Le  Jury. 

Le  rôle  du  jury  auquel  nous  avons  déjà  fait  allusion 
devait  être,  cela  se  conçoit,  beaucoup  plus  restreint 
qu'aujourd'hui.  L'idée  de  son  institution  appartient  à 
M.  Le  Normand  de  Tournehem;  il  fît  son  apparition 
au  Salon  de  1748.  On  le  trouve  signalé  dans  la 
critique  de  ce  Salon  par  Saint- Yves  (i).  Nous  avons 
rencontré  un  document  qui  donne  bien  mieux  que  la 
brochure  de  Saint-Yves  les  véritables  causes  et  les 
détails  de  cette  innovation. 

Dans  une  lettre  adressée  à  Coypel  au  commencement 
de  l'année  1748,  après  avoir  invité  les  Académiciens  à 
redoubler  d'efforts  et  à  donner  à  l'Exposition  pro- 
chaine le  plus  d'éclat  possible  afin  de  justifier  la 
faveur  du  Roi  qui  venait  de  se  déclarer  le  protecteur 
de  la  compagnie,  M.  de  Tournehem,  alors  Directeur 
général  des  Bâtiments,  ajoutait  judicieusement  que  ce 
n'est  pas  le  grand  nombre,  mais  le  beau  choix  des 
tableaux  qui  rend  les  Expositions  brillantes.  Sans 
doute    dans  le  cours  des   années  précédentes  avaient 

(i)  Observations  sur  les  Arts  et  sur  quelques  mor- 
ceaux de  peinture  et  de  sculpture  exposés  au  Louvre 
en  1748  par  Saint- Yves  (p.  24). 

b 


été  exposées  des  œuvres  faibles  et  peu  dignes  du 
renom  de  leurs  auteurs.  Pour  arriver  au  but  dé- 
siré, M.  de  Tournehem  ordonnait  de  faire  déposer 
dans  la  galerie  d'Apollon,  au  moins  huit  jours  avant 
l'ouverture,  c'est-à  dire  dès  le  17  août,  tous  les 
tableaux  envoyés  par  les  artistes.  Une  commission 
composée  du  Directeur  de  l'Académie,  de  deux  Rec- 
teurs, de  deux  adjoints  à  Recteurs  et  de  douze  autres 
membres  élus  par  les  Académiciens  parmi  les  Pro- 
fesseurs et  Conseillers,  devait  passer  en  revue  les 
tableaux  destinés  à  l'Exposition,  les  examiner  sans 
partialité  et  sans  passion,  et  exclure,  par  la  voie  du 
scrutin,  ceux  qu'ils  ne  jugeraient  pas  dignes  d'être 
exposés. 

Dès  sa  première  apparition,  le  jury  se  trouve  cons- 
titué suivant  les  règles  de  l'équité  la  plus  stricte.  Si 
les  principaux  officiers  de  l'Académie  y  entrent  de 
droit,  les  Académiciens,  c'est-à-dire  tous  les  exposants, 
concourent  à  l'élection  de  la  majorité  des  membres, 
ce  qui  est  la  meilleure  garantie  d'impartialité  et  le 
plus  sûr  moyen  de  prévenir  toute  récrimination.  Enfin 
les  juges  sont  invités  à  apporter  dans  leurs  arrêts 
la  plus  complète  indépendance;  et  pour  les  préserver 
des  animosités  ou  des  rancunes  auxquelles  la  publi- 
cité du  vote  pourrait  donner  naissance,  le  Directeur 
des  Bâtiments  décide  que  l'exclusion  sera  prononcée 
au  scrutin  secret.  N'est-il  pas  assez  curieux  qu'on  ait 
atteint,  dès  cette  première  expérience  du  jury,  le  dernier 
degré  de  perfectionnement  auquel  nous  soyons  parve- 
nus après  des  tâtonnements  sans  nombre  et  des 
plaintes  générales: 

D'une  lettre  de  M.    de   Marigny    du  24  juillet  1755, 


adressée  à  Cochin,  secrétaire  de  l'Académie,  il  résulte 
que  la  commission  instituée  par  M.  de  Tournehem 
en  1748  ne  cessait  de  fonctionner  régulièrement 
depuis  cette  époque. 

Le  rôle  de  ce  jury  primitif  ne  se  bornait  pas  à 
statuer  sur  la  valeur  artistique  des  ouvrages  destinés 
au  Salon;  il  devait  aussi  et  surtout  exercer  un  contrôle 
sévère  sur  leur  moralité.  Plusieurs  fois  des  plaintes 
fort  vives  avaient  été  formulées  sur  l'indécence  des 
ouvrages  exposés.  En  1763,  un  tableau  de  Baudouin  (i), 
représentant  un  prêtre  catéchisant  des  jeunes  filles, 
avait  été  retiré  sur  la  plainte  de  l'archevêque  de  Paris. 
Mais  cet  acte  de  sévérité  semble  avoir  produit  peu 
d'eflét  à  en  juger  par  une  lettre  de  Pierre  du  16 
juin  1773;  on  y  lit  que  le  public  avait  été  vive- 
ment choqué  en  1771  des  nudités  et  des  choses 
hasardées,  c'est  le  terme  dont  il  se  sert,  admises  à 
l'Exposition.  Cette  lettre  fait  aussi  mention  d'une 
particularité  curieuse  :  les  officiers  de  l'Académie 
n'étaient  point  soumis  au  contrôle  de  la  Commission 
d'admission.  C'était  les  exempts  du  temps.  Aussi 
doivent-ils  être  invités  particulièrement  «  à  faire  un 
choix  dans  leurs  ouvrages  qui  exigent  du  nud.  » 

La  correspondance  de  Pierre  avec  le  Directeur  des 
Bâtiments  nous  révèle  l'existence  du  jury  jusqu'aux 
derniers  jours  de  l'ancienne  Académie.  Pierre  écrit  le 
12  août  1785  ;  «  Demain  on  examinera  les  morceaux 
qui  seront  admis  au  Salon,  »    et  il  ajoute  qu'on   sera 

(i)  C'est  le  n"  148  du  livret,  et  non  le  n°  3o  comme 
nous  l'avons  dit  par  erreur  dans  la  notice  bibliogra- 
phique de  1763. 


peut-être  obligé  de  repousser  une  figure  de  Houdon  à 
cause  de  son  inconvenance.  Le  livret  n'indique  point 
de  sujet  auquel  puisse  s'appliquer  la  critique  de 
Pierre.  Il  est  donc  probable  que  le  célèbre  sculpteur 
fut  en  1785  la  victime  delà  rigueur  du  jury. 

Nous  voyons  à  la  même  épo'que  le  premier  peintre 
assiégé  d'autres  scrupules  encore  plus  singuliers. 
Debucourt  avait  peint  un  ouvrage  intitulé  :  Trait  de 
bienfaisance  du  Roi.  Ce  sujet  ne  ligure  point  au 
livret,  et  nous  voyons  par  la  correspondance  conser- 
vée dans  les  Archives  de  la  Maison  du  Roi  que 
l'artiste  n'obtint  l'autorisation  d'exposer  son  tableau 
qu'en  changeant  les  traits  de  la  rigure  principale 
et  en  supprimant  du  catalogue  le  titre  primitif. 
Curieux  signe  des  temps  !  Les  louanges  les  plus 
hyperboliques  avaient  à  peine  paru  suffisantes  pour 
honorer  les  vertus  royales  quelques  années  aupara- 
vant, et  on  n'osait  même  plus  rendre  au  successeur 
de  ces  princes  trop  vantés  un  éloge  mérité. 

Sous  les  Expositions  républicaines  provoquées,  soit 
par  les  Assemblées,  comme  en  1791  et  en  I7g3, 
soit,  comme  plus  tard,  par  les  ministres,  le  jury 
fut  très-probablement  supprimé;  n'était-il  pas  incom- 
patible avec  les  idées  de  liberté  qui  avaient  ouvert  à 
tous  les  artistes  les  portes  de  l'Exposition  :  L'avertis- 
sement de  1799  nous  apprend  que  pour  cette  année 
au  moins,  il  n'y  eut  point  de  jury  chargé  d'exercer 
un  contrôle  sur  le  mérite  des  œuvres  envoyées.  11  en 
fut  sans  doute  de  même  pour  les  autres  Salons  de  la 
Révolution.  Toutefois  une  commission  était  nommée 
pour  veiller  à  l'organisation  matérielle  de  l'Exposi- 
tion et  au  respect  des  lois  et  des  mœurs. 


—   XVII   — 

Local  des  Expositions. 

Les  Expositions  du  xviu"  siècle  se  tinrent,  à  très- 
peu  d'exceptions  près,  dans  le  grand  Salon  du  Louvre 
que  nous  appelons  aujourd'hui  le  Salon  Carré.  La 
première  dont  le  livret  nous  soit  parvenu  fut  installée 
dans  la  cour  du  Palais  Royal.  En  169g,  les  exposants 
émigrèrent  dans  la  grande  galerie  du  Louvre,  c'est-à- 
dire  dans  la  galerie  du  bord  de  l'eau  qui  les  reçut 
encore  en  1704.  Dès  lySy,  ils  occupent  le  Salon 
Carré  qui  leur  fut  désormais  consacré  jusqu'au  jour 
où  la  Révolution  ouvrit  l'accès  de  l'Exposition  à  tous 
les  artistes  (i).  Dès  lors  l'ancien  emplacement  deve- 
nait insuffisant,  et  force  fut  aux  organisateurs  d'enva- 
hir la  galerie,  le  vestibule  et  de  placer  des  tableaux 
jusque  dans  l'escalier. 

Nous  ne  pouvons  ici  nous  étendre  davantage  sur 
la  topographie  du  Louvre  à  cette  époque.  On  retrou- 
vera dans  les  plans  de  l'Architecture  française  de 
Blondel  des  renseignements  précis  qui  feront  mieux 
comprendre  que  toutes  les  explications  écrites  l'an- 
cienne disposition  du  Salon  Carré.  On  y  voit  figurer 
l'escalier  qui  donnait  accès  à  cette  époque  à  la 
salle  d'exposition,  et  dont  Gabriel  de  Saint-Aubin 
nous  a  conservé  dans  sa  charmante  eau-forte  la 
vivante  physionomie.  Cet  escalier  débouchait  dans 
l'angle  du  Salon  Carré,  à  l'endroit  où  est  aujour- 
d'hui   placée    la   Belle   Jardinière    de    Raphaël.    Les 

(i)  Voyez  Correspondance  de  Grimm,  T.  III,  p.  348- 
349. 

b. 


deux  gravures  de  Martini  fourniront  des  détails  plus 
précis  encore  sur  la  disposition  des  deux  Salons 
qu'elles  représentent.  On  y  reconnaît  en  effet  les 
principaux  tableaux  énumérés  dans  le  livret  comme 
dans  plusieurs  autres  eaux-fortes  de  la  fin  du  xviii^ 
siècle  que  nous  avons  indiquées  à  leur  date. 

Rédaction  du  Livret. 

Le  livret  fut  d'abord  rédigé  par  le  concierge  de 
l'Académie  qui  exerçait  en  même  temps  les  fonctions 
de  trésorier  (i). 

(i)  On  ne  songea  pas  tout  d'abord  à  employer  les 
numéros  pour  aider  le  public  à  retrouver  les  objets 
exposés.  Dans  les  premiers  livrets  on  décrit  l'un  après 
l'autre,  en  grand  détail,  chaque  panneau,  de  manière 
que  l'œuvre  du  même  artiste,  si  elle  ne  se  trouve  pas 
au  même  endroit,  sera  éparpillée  à  travers  tout  le  livret. 
On  revint  à  ce  système  en  lygi  et  gS  ;  mais  son 
incommodité  força  bien  vite  l'administration  à  y 
renoncer.  Le  premier  livret  classé  par  numéros  est 
celui  de  lySS.  Malgré  la  simplicité  des  recherches 
avec  ce  nouveau  procédé,  on  essaya  un  jour  une 
amélioration  qui  rendait  l'usage  du  livret  presque 
superflu.  De  distance  en  distance  des  cartouches,  dont 
ceux  du  musée  du  Louvre  peuvent  donner  une  idée, 
indiquaient  aux  visiteurs  le  sujet  et  l'auteur  des 
tableaux  placés  au-dessus.  Cette  innovation  n'avait 
qu'un  inconvénient,  c'était  de  restreindre  singulière- 
ment l'usage  et  par  conséquent  la  vente  du  livret  et 
le  profit  de  l'Académie.  Aussi  l'essai  fait  une  fois  ne 
paraît-il  pas  avoir  été  renouvelé.  Au  reste  l'entrée  du 
Salon  étant  gratuite,  le  public  qui  venait  le  visiter 
était  bien  en  état  de  payer  un  livret  de  douze  sols. 


Le  secrétaire  de  la  compagnie  contrôlait  son  travail 
qu'on  soumettait  à  l'approbation  du  directeur  des 
Bâtiments  avant  de  le  livrer  à  l'imprimeur.  C'est  en 
ij38  que  figure  pour  la  première  fois  le  nom  du 
rédacteur.  Il  s'appelle  Reydellet  et  prend  le  titre  de 
concierge  et  receveur  de  l'Académie.  Lépicié,  alors 
secrétaire,  était  chargé  de  revoir  la  rédaction.  Le 
produit  de  la  vente,  qui  d'abord  appartenait  au  corps 
académique  et  qui  constituait  une  de  ses  principales 
ressources,  fut  peu  à  peu  abandonné  au  concierge 
par  la  négligence  de  Lépicié.  C'est  au  moins  ce  qui 
résulte  d'une  lettre  fort  curieuse  de  Cochin  datée 
du  17  avril  1755. 

A  cette  époque,  le  dernier  concierge  de  l'Académie, 
était-ce  Reydellet  ou  son  successeur?  nous  ne  pourrions 
le  dire,  étant  mort  insolvable,  et  l'Académie  s'étant 
trouvée  obérée  à  la  suite  de  cet  événement,  les  fonc- 
tions de  trésorier  furent  enlevées  au  concierge  et 
séparées  de  celles  de  rédacteur  du  livret.  Chardin 
devint  trésorier,  et  Cochin,  nommé  secrétaire  de 
l'Académie,  s'occupa  pendant  plusieurs  années  de  la 
composition  du  catalogue.  11  nous  apprend  de  plus, 
par  une  lettre  du  5  août,  que  le  préambule  placé  en 
tête  du  livret  de  lySS  est  de  lui.  Ce  renseignement 
donne  à  ce  préambule  très-bref,  et  où  cependant 
l'auteur  trouve  le  moyen  de  faire  à  la  fois  l'éloge  du 
Roi,  de  M.  de  Marigny  et  de  M'"'=  de  Pompadour,  un 
intérêt  particulier. 

M.  de  Marigny,  consulté  par  l'artiste,  lui  avait 
répondu  que  le  produit  du  livret  ne  devait  pas  plus 
revenir  au  concierge  qu'au  secrétaire  de  l'Académie, 
mais  au  corps  lui-même,  et  que  la  question  ne  pouvait 


présenter  aucun  doute.  Cochin  avait  revendiqué  la 
somme,  mais  pour  en  faire  un  don  gracieux  à  ses 
confrères;  toutefois  la  décision  de  M.  de  Marigny 
ne  lui  laissa  pas  même  le  mérite  de  cette  généro- 
sité. En  effet  le  Directeur  des  Bâtiments  faisait  observer 
judicieusement  que  l'usage  constant  laissait  aux 
Académies  le  produit  des  ouvrages  imprimés  par 
elles,  bien  que  le  secrétaire  seul  fût  chargé  de  la 
besogne. 

Or,  cette  besogae  devint  bientôt  une  véritable 
corvée.  Renou,  qui  remplaça  Cochin  dans  les  fonctions 
de  rédacteur  du  livret,  à  une  époque  qui  n'est  pas 
exactement  connue,  mais  probablement  vers  le  temps 
où  Pierre  devint  premier  peintre,  et  où  Cochin  perdit 
du  coup  une  partie  de  son  influence  et  de  ses  fonctions, 
nous  apprend  par  une  lettre  du  3  décembre  lySS, 
les  ennuis  et  la  perte  de  temps  que  la  rédaction  du 
livret  causait  à  l'académicien  chargé  de  ce  soin.  Non 
seulement  il  devait  tenir  pendant  deux  mois  sa  porte 
ouverte  à  tous  les  artistes  qui  venaient,  soit  lui 
remettre  des  notices  sur  leurs  envois,  soit  changer 
leurs  indications  primitives;  mais  il  lui  fallait  encore 
répondre  aux  lettres  des  amateurs,  propriétaires 
d'œuvres  d'art  envoyées  à  l'Exposition. 

Le  livret  une  fois  composé,  Renou  devait  en  mettre 
au  net  trois  copies,  une  pourle  Directeur  des  Bâtiments, 
une  autre  pour  l'imprimeur,  et  une  troisième  pour  y 
inscrire  les  corrections  nouvelles.  Pour  tout  ce  travail 
il  lui  était  alloué  3oo  livres;  l'expédition  des  copies 
absorbant  la  moitié  de  cette  somme,  il  lui  restait 
i5o  livres  comme  indemnité  de  la  perte  de  deux  mois 
de  son  temps. 


—   XXI   — 

Et,  en  même  temps,  le  concierge  a  deux  sous  et  les 
modèles  de  l'Académie  autant  sur  chaque  volume 
vendu.  Or,  le  dernier  livret  s'est  vendu  à  près  de  vingt 
mille  exemplaires,  il  a  donc  rapporté  près  de  deux 
mille  livres  au  concierge  et  deux  autres  mille  livides 
aux  modèles,  tandis  que  l'artiste  qui  avait  toute  la 
peine  recevait  un  dédommagement  presque  dérisoire. 

Cette  choquante  disproportion  frappa  M.  d'Angiviller, 
et  il  fixa  pour  l'avenir  la  rétribution  du  rédacteur  du 
livret  à  600  livres.  Renou  déclara  qu'il  n'osait  pas 
espérer  autant  et  continua  ses  ingrates  fonctions 
jusqu'en  1791.  Dans  cette  circonstance,  s'il  faut  en 
croire  le  rapport  du  plaignant,  Cochin  se  serait  montré 
assez  mauvais  confrère.  Lui  qui  demandait  jadis  les 
avantages  pécuniaires  que  la  vente  procurait  au  con- 
cierge, se  montra  très-sévère  pour  la  réclamation  de 
Renou;  il  affecta  d'être  choqué  de  son  avidité.  N'était- 
ce  pas  bien  austère,  et  avait-il  le  droit  de  traiter  si 
ddrement  un  collègue  moins  fortuné,  qui  ne  jouissait 
pas,  comme  il  le  fait  fort  bien  observer  lui-même,  d'un 
revenu  de  neuf  mille  livres  sur  les  libéralités  du  Roi 
aux  artistes.'  En  terminant,  Renou  se  venge  par  un 
mot  piquant  du  procédé  peu  loyal  de  son  collègue  : 
«  C'est  Sénèque,  dit-il,  au  milieu  de  l'abondance, 
qui  prêche  le  mépris  des  richesses.  » 

A  qui  doit-on  la  rédaction  des  livrets  depuis  lygS 
jusqu'en  1800  r  L'Académie  vient  d'être  emportée  par 
la  tourmente  révolutionnaire,  les  anciennes  traditions 
sont  rompues.  La  direction  suprême  de  ces  fêtes 
artistiques  passe  en  quelques  années  par  différentes 
mains.  En  lygS,  elle  semble  appartenir  à  une  déléga- 
tion nommée  directement  par  les  artistes  eux-mêmes 


pour  tomber,  en  lygS,  dans  les  attributions  du 
ministre  de  l'instruction  publique,  puis  dans  celles 
du  ministre  de  l'intérieur  les  années  suivantes.  Il 
est  probable  que  la  rédaction  du  livret  devient 
une  pure  affaire  administrative  et  qu'elle  restera 
désormais  confiée  à  quelque  employé  d'un  des  bureaux 
ministériels.  Le  livret  lui-même  reste  muet  sur  son 
auteur.  Il  est  curieux  de  suivre  d'année  en  année  les 
différentes  innovations  qui  furent  alors  tentées  pour 
en  rendre  l'usage  plus  commode  au  public.  Ne 
s'imagina-t-on  pas  en  lygi  et  lygS  de  suivre  dans 
l'impression  du  livret  le  classement  des  tableaux  dans 
les  salles,  de  manière  à  diviser  l'œuvre  du  même 
artiste,  à  mêler  tous  les  genres,  à  intercaler  les  statues 
et  les  gravures  au  milieu  des  peintures,  à  produire 
enfin  une  confusion  générale  au  milieu  de  laquelle 
on  n'arrive  à  se  retrouver  qu'au  moyen  de  la  table 
alphabétique  placée  à  la  fin  du  volume  (i)  ! 

On  ne  tarda  pas  à  imaginer  un  système  plus 
simple  et  plus  logique  qui  rendait  superflue  l'ad- 
dition de  cette  table.  C'est  celui  qui  est  encore 
suivi  de    nos    jours.    Les   exposants  sont   divisés   par 

(i)  Il  est  à  remarquer  que  le  premier  catalogue 
officiel  du  musée  de  peinture  du  Louvre,  celui  de 
1793,  est  rédigé  d'après  le  même  principe;  et  c'est 
avec  intention  que  les  rédacteurs  ont  introduit  cette 
variété  ou  plutôt  ce  désordre  dans  la  composition  du 
livret.  Ils  ont  soin  de  nous  prévenir  qu'ils  ont  voulu 
rendre  la  visite  du  musée  moins  monotone  et  partant 
plus  attrayante  en  divisant  les  œuvres  d'un  même 
auteur.  Il  est  fort  probable  d'ailleurs  qu'au  Musée, 
comme  au  Salon,  les  rédacteurs  du  catalogue  ont  suivi 
le  classement  des  tableaux  sur  les  murailles. 


catégories  suivant  les  genres,  en  peintres,  sculpteurs, 
architectes  et  graveurs,  et  sont  classés  dans  chaque 
division  suivant  l'ordre  alphabétique.  Dès  1 795  ce 
classement  fut  invariablement  observé  pour  chaque 
Exposition. 

On  pourra  aussi  remarquer,  comme  un  signe  des 
préoccupations  de  l'époque,  et  comparer  entre  eux  les 
curieux  préambules  placés  en  tête  de  chaque  livret; 
.le  ministre  lui-même  prend  la  peine,  sinon  de  les 
rédiger,  au  moins  de  les  signer. 

La  préface  de  la  plupart  de  ces  livrets  contient 
ce  passage  qu'il  est  bon  de  noter  :  «  Les  retards 
trop  habituels  dans  l'envoi  des  ouvrages  et 
même  des  notices,  quoiqu'on  en  ait  prolongé  le 
terme,  pourront  nécessiter  un  supplément.  »  On  verra 
par  la  liste  des  livrets  depuis  cette  époque  jusqu'à 
nos  jours  que  les  habitudes  n'ont  guère  changé. 
Jamais  on  n'a  pu  obtenir  des  exposants  une  exacti- 
tude complète,  et  il  n'y  a  pour  ainsi  dire  pas  un  livret 
depuis  1800  qui  ne  comporte  un  supplément  ou  une 
addition. 

Les  lecteurs  qui  voudraient  avoir  des  détails  plus 
étendus  sur  l'histoire  et  l'organisation  des  Expositions 
révolutionnaires,  les  trouveront  dans  l'Histoire  de 
l'art  pendant  la  Révolution,  ouvrage  posthume  de 
M.  Jules  Renouvier,  publié  et  annoté  par  M.  Anatole 
de  Montaiglon  (i). 

Impression,  vente  et  prix  des  livrets. 

Par  un  arrêt  du   Conseil  d'Etat  du  Roi,  le  privilège 

(i)  Paris,  i863,  in-8°,  chez  M™^  veuve  Renouard. 


exclusif  de  faire  imprimer,  non  seulement  les  livrets 
des  expositions,  mais  aussi  les  conférences,  disser- 
tations, mémoires  lus  dans  les  réunions  académiques, 
et  aussi  de  faire  graver  les  ouvrages  des  membres 
de  la  compagnie,  fut  accordé  à  l'Académie  au  mois 
dejuin  1714.  En  vertu  de  cet  arrêt,  l'Académie  choisit 
pour  imprimeur  ordinaire  le  sieur  CoUombat,  déjà 
imprimeur  des  Bâtiments  du  Roi.  On  trouvera  cette 
pièce  curieuse,  répétée  à  la  fin  de  presque  tous  les  livrets 
du  xviii"  siècle,  à  la  suite  de  notre  réimpression  de 
celui  de  lyBy.  La  charge  d'imprimeur  de  l'Académie 
resta  dans  la  famille  Collombat  jusqu'en  1763.  Elle 
passa  alors  à  Jean-Thomas  Hérissant,  acquéreur  de 
l'imprimerie  des  Collombat,  qui  en  fut  officiellement 
investi  par  un  article  ajouté  à  la  suite  du  privilège 
et  reproduit  dans  notre  bibliographie  de  lyôS.  La- 
veuve  Hérissant  conserva  l'impression  des  livrets 
jusqu'en  1795.  L'année  suivante  seulement,  nous 
voyons  figurer  sur  le  titre  une  nouvelle  maison,  appelée 
l'Imprimerie  des  Sciences  et  des  Arts.  Peut-être  est-ce 
simplement  la  même  imprimerie  qui  a  adopté  ce 
nouveau  nom  pour  se  conformer  au  goût  du  temps. 

Quelques  notes  recueillies  çà  et  là  dans  la  corres- 
pondance administrative  des  Bâtiments  du  Roi  nous 
permettent  de  déterminer  exactement  le  prix  de 
revient  du  livret,  le  prix  de  vente,  le  nombre  des 
exemplaires  vendus  et  le  revenu  net  que  cette  affaire 
produisait  à  l'Académie. 

Voici  d'abord  une  facture  détaillée  de  Collombat 
lui-même  pour  le  livret  de  1755.  Il  avait  fourni  huit 
mille  exemplaires.  Nous  avons  vu  que  d'après  l'asser- 
tion de  Renou  la  vente,    en  1783,  atteignait  le  chiffre 


—  XXV  — 

de  vingt  mille  (i).  Une  discussion  s'était  élevée  entre 
l'imprimeur  et  l'Académie  au  sujet  du  payement.  Au 
lieu  de  120  livres  par  mille  exemplaires,  on  ne  voulait 
payer  que  80  livres.  Une  transaction  intervint,  et  il 
fut  établi  pour  l'avenir  que  le  prix  ne  dépasserait 
pas  70  livres  par  mille. 

La  notedeCollombat  se  trouva  réduite  de  1 179  1.  5o  s. 
à  835  1.  5  s.  Le  détail  de  cette  note  fournit  de  curieux 
renseignements  sur  la  distribution  d'un  certain  nombre 
d'exemplaires.  On  en  faisait  dorer  sur  tranches  et 
brocher  en  papier  gaufré  deux  cent  cinquante  destinés 
sans  nul  doute  aux  membres  de  l'Académie  de  Pein- 
ture et  probablement  à  ceux  de  l'Académie  d'Archi- 
tecture et  à  quelques  commis  des  Bâtiments  du  Roi. 
L'exemplaire  unique  en  maroquin  bleu ,  aux  armes 
royales,  est  très-certainement  destiné  à  Louis  XV,  tan- 
dis que  les  treize  exemplaires  en  maroquin  rouge  avec 
les  mêmes  armes  ont  dû  être  offerts  aux  membres  de 
sa  famille.  Le  marquis  de  Marigny  et  la  favorite  sont 
aussi  bien  traités  que  le  Roi;  chacun  d'eux  reçoit  un 
exemplaire  spécial  à  ses  armes.  Enfin,  en  cas  d'oubli, 
on  fait  encore  relier  six  autres  livrets  comme  ceux  de 
la  famille  royale,  mais  sans  armes,  et  neuf  autres  avec 
dentelles  et  roulettes  à  fleurs  de  lis.  Probablement  ces 
derniers  sont  distribués  aux  ministres  ou  aux  person- 

(i)  En  1763  Mathon  de  la  Cour,  dans  ses  lettres, 
évalue  le  nombre  des  visiteurs  du  Salon  à  sept  ou 
huit  cents  personnes  par  jour  «  figurez-vous  une  salle 
immense  où  se  réunissent  tous  les  jours  sept  ou  huit 
cents  personnes  de  toutes  les  provinces  et  de  presque 
toutes  les  nations.  »  Le  Salon  aurait  eu  alors,  toute 
proportion  gardée,  autant  de  visiteurs  qu'aujourd'liui. 

c 


—  XXVI   — 

nages  de  la  Cour  dont  l'Académie  tient  à  se  ména- 
ger les  bonnes  grâces.  Cela  résulte  d'ailleurs  des 
termes  d'une  lettre  de  Pierre  qui,  en  envoyant  le 
8  août  le  manuscrit  du  livret  à  M.  d'Angiviller,  le 
presse  de  renvoyer  promptement  le  volume  à  l'impri- 
meur, afin  qu'il  puisse  être  distribué  aux  personnes 
de  la  Cour  avant   le  25,  jour  de  l'ouverture  du  Salon. 

Ces  frais  obligatoires  n'augmentent  que  dans  une 
très-faible  proportion  la  note  de  l'imprimeur  et,  tout 
compris,  chaque  exemplaire  ne  revient  guère  qu'à  2  sols. 
D'après  une  note  jointe  ù  la  lettre  déjà  citée  de  Renou, 
la  vente  de  20,000  exemplaires  ayant  dû  produire 
12,000  livres,  il  résulte  que  l'exemplaire  se  vendait 
12  sous,  ce  qui  laissait  à  l'Académie  un  bénéfice 
net  de  10  sous.  Elle  en  abandonnait  deux  à  son 
concierge,  dépositaire  et  vendeur  du  livret,  et  deux  à 
ses  modèles;  il  lui  restait  encore  6  sous  pour  faire 
face  aux  frais  du  Salon  et  pour  son  bénéfice.  Or  nous 
avons  l'état  des  dépenses  de  plusieurs  Salons.  En 
1735  les  journées  d'hommes  employés  à  accrocher 
les  tableaux,  les  clous,  la  corde  et  divers  accessoires 
montent  en  total  à  3 16  1.  4  s.  Encore  dans  ce  chiffre 
est  comprise  une  dépense  extraordinaire  sur  laquelle 
nous  aurons  à  revenir,  et  qui  ne  se  reproduit  que 
très-rarement.  En  lyôg  les  frais  divers  de  l'Exposition 
ne  dépassent  pas  222  livres. 

Par  des  lettres  desi6  juin  1771  et  1773,  nous  savons 
que  l'Académie  n'avait  même  pas  à  supporter  les 
frais  de  la  gratification  de  25o  1.  donnée  aux  Suisses 
qui  gardaient  les  salles  du  Louvre  pendant  la  durée 
de  l'Exposition.  Cette  somme  était  fournie  à  la  com- 
pagnie sur  les  fonds  des  Bâtiments  du  Roi.  Vers  1787 


cette  gratification  est  portée  à  35o  1.,  et  au  Salon  de 
1787,  six  invalides  sont  adjoints  aux  Suisses,  à  cause 
des  circonstances.  Il  leur  est  accordé  3o  1.  en  tout. 
Avant  d'en  finir  avec  les  gardiens  de  l'Exposition,  il 
est  à  noter  qu'en  1789  on  jugea  prudent  d'employer 
à  ce  service  un  corps  moins  impopulaire  que  les 
Suisses.  On  proposa  la  milice  nationale;  mais  en 
jSn  de  compte  la  garde  et  la  police  du  Salon  furent 
confiées  par  les  administrateurs  du  district  de  Saint- 
Germain-l'Auxerrois  aux  élèves  de  l'Académie  qui 
s'acquittèrent  de  ces  fonctions  à  la  satisfaction  géné- 
rale. 

Un  mémoire  des  dépenses  causées  par  l'installation 
du  Salon  de  1783  fait  voir  que  les  frais  avaient 
notablement  augmenté  depuis  17 5g.  Ce  mémoire 
monte  à  ySS  1.;  il  comprend,  il  est  vrai,  les  dépenses 
de  toute  nature  causées  par  l'Exposition,  et  jusqu'à 
des  gants  fournis  aux  ouvriers  pour  manier  les 
bordures.  Ces  ouvriers  n'étaient  autres  que  les  mo- 
dèles de  l'Académie.  Si  les  frais  ont  augmenté,  les 
recettes  s' étant  accrues  dans  la  même  proportion,  le 
profit  de  l'AcadémJe  est  encore  considérable.  En 
effet  nous  possédons  la  copie  d'un  budget  des  recettes 
et  des  dépenses  de  l'Académie  en  1783.  Parmi 
les  recettes  figure  en  première  ligne,  avant  même  le 
produit  de  la  location  des  boutiques  du  Pont-Neuf, 
celui  de  la  vente  du  livret  qui  s'élève  net  à 
3,5oo  livres  environ.  Ce  cliiffrc  n'a  rien  d'exagéré, 
puisque  l'Académie  recevait  près  de  6,000  liv.  comme 
nous  venons  de  l'établir,  l'impression  et  la  commis- 
sion du  vendeur  payées. 


—  xxvm  — 

Tapissiers  et  décorateurs  des  Expositions. 

Dès  l'origine  des  Salons  de  peinture  un  artiste  fut 
chargé  par  ses  confrères  de  veiller  à  l'arrangement  et 
à  la  décoration  des  salles  d'Exposition,  au  placement 
des  tableaux  et  des  statues.  Ce  n'était  pas  une  petite 
affaire,  et  le  malheureux  investi  de  ces  délicates 
fonctions  était  en  butte  à  bien  des  griefs  et  à  d'inter- 
minables réclamations. 

Le  livret  de  lôyS  n'indique  pas  le  décorateur  du 
Salon.  Mais,  dès  1699,  l'artiste  chargé  de  ce  soin  est 
nommé.  C'est  d'abord  un  peintre  de  paysage,  Hérault; 
il  conserve  ces  fonctions  pour  le  Salon  de  1704. 
Quand  les  Expositions  de  l'Académie  recommencent, 
en  1737,  Hérault  n'existe  plus;  un  autre  académicien, 
Stiémart,  est  devenu  décorateur  de  l'Exposition  et 
garde  cette  charge  jusqu'en  1740  ou  1741;  le  livret 
de  1741  ne  nomme  pas  le  décorateur  pour  cette  année. 

A  Stiémart  succède  Portail  en  1742.  Le  lecteur 
pourra  trouver  des  détails  très-complets  sur  ce  peintre 
peu  connu  dans  la  notice  biographique  que  lui  a 
consacrée  M.  le  marquis  de  Chennevières  dans  les 
Portraits  inédits  d'artistes  français  et  dans  une 
note  rédigée  par  M.  de  Montaiglon  pour  le  premier 
volume  des  Publications  de  la  Société  de  l'Histoire 
de  l'Art  français.  Portail  figure  d'ailleurs  comme 
le  tapissier  en  titre  des  Expositions  dans  la  cor- 
respondance administrative  des  Bâtiments,  et  no- 
tamment dans  une  lettre  de  M.  de  Marigny  du 
24  juillet  1755.  Il  exerçait  en  même  temps  les 
fonctions   de  garde  des  tableaux  du   Roi,  et  c'est   en 


—  XXIX    — 

cette  qualité  que  lui  incombait  l'aiTangemcnt  du 
Salon.  Mais  à  sa  mort,  arrivée  vers  la  fin  de  l'année 
1759,  Cochin  fit  observer  à  M.  de  Marigny  que  la 
charge  de  garde  des  tableaux  obligeant  l'artiste  qui  en 
était  investi  à  résider  à  Versailles,  celui-ci  ne  pouvait 
surveiller  l'arrangement  de  l'Exposition  comme  s'il 
avait  habité  Paris.  En  conséquence  les  fonctions  de 
décorateur  du  Salon  furent  réunies  à  celles  de  trésorier 
de  l'Académie,  et  c'est  à  la  suite  de  cette  décision  que 
Chardin  s'occupa,  à  partir  de  176 1,  de  la  décoration  du 
Salon.  Il  y  mit  tous  ses  soins,  s'il  faut  en  croire  une 
lettre  de  Cochin  du  11  février  lyôS,  et  y  consacra 
beaucoup  plus  de  temps  que  son  prédécesseur.  Aussi 
dès  1763  Cochin  demande-t-il  pour  lui,  à  l'occasion 
d»u  dérangement  que  lui  cause  l'Exposition,  un  sup- 
plément de  pension  qui  fut  immédiatement  consenti 
par  M.  de  Marigny. 

Chardin  avait  déjà  plus  de  soixante  ans  quand  il 
fut  chargé  de  l'arrangement  des  Salons.  Il  fut 
obligé,  avant  la  fin  de  sa  vie,  de  se  débarrasser  de 
cette  corvée  assez  fatigante  sur  un  de  ses  confrères 
plus  jeune  et  plus  ingambe.  En  1775,  le  décorateur 
est  Vien  ;  aux  deux  Expositions  suivantes,  et  proba- 
blement aussi  en  1781,  Lagrenée  l'aîné  et  Renou,  le 
rédacteur  du  livret,  sont  chargés  ensemble  de  l'ar- 
rangement du  Salon;  puis  ce  soin  est  confié,  en  1783 
et  en  1785,  à  Amédée  Van  Loo.  Nous  ignorons  le  nom 
du  décorateur  des  Expositions  de  1787  et  1789; 
c'est  peut-être  Durameau  ;  c'est  lui  du  moins  qui  orga- 
nisa le  Salon  de  1791. 

Nous  venons  de  voir  que  Chardin  avait  obtenu 
en  1763  une  augmentation  de  pension  en  raison    des 

c. 


dérangements  que  lui  causait  la  de'coration  du  Salon  -, 
quand  cette  corvée  fut  imposée  successivement  à 
chacun  des  membres  de  l'Académie,  on  s'occupa  de 
les  rémunérer  de  leur  peine  d'une  façon  différente. 
Une  lettre  de  M.  d'Angiviller  du  14  septembre  1779 
approuve  le  don  fait  par  l'Académie  à  Lagrenée  l'aîné 
d'une  bourse  de  200  jetons  d'argent  en  reconnaissance 
des  soins  donnés  aux  deux  Expositions  dont  il  s'était 
occupé,  c'est-à-dire  à  celles  de  1777  et  1779. 

Dans  les  dernières  années  de  l'Académie,  les  désa- 
gréments qu'entraînait  l'organisation  de  l'Exposition 
dégoûtaient  tous  les  artistes  de  cette  besogne.  Une 
lettre  de  Pierre  du  20  juillet  1785  nous  apprend 
qu'on  eut  beaucoup  de  peine  à  décider  Amédée  Van 
Loo  à  accepter  une  seconde  fois  ces  fonctions  désa- 
gréables. A  force  d'insistance,  on  obtint  cependant 
son  consentement,  et  c'est  alors  qu'il  proposa  des 
changements  notables  dans  la  disposition  du  Salon. 
L'emplacement  était  fort  étroit;  les  Expositions 
devenaient  chaque  année  plus  nombreuses,  et  on 
était  réduit  à  accrocher  des  tableaux  au-dessus  de  la 
corniche.  On  proposa  d'augmenter  les  parois  de  la 
salle  en  installant  près  des  fenêtres  des  cloisons 
mobiles  en  planches,  destinées  à  recevoir  les  petits 
tableaux.  Cet  agencement  devait  disparaître  après 
la  clôture  et  être  remis  en  place  pour  le  Salon 
suivant.  Nous  ignorons  si  M.  d'Angiviller  approuva 
la  dépense  proposée. 

On  employa  plusieurs  autres  expédients  pour 
donner  satisfaction  aux  plaignants.  Une  lettre  de 
Pierre  du  24  septembre  1785,  nous  apprend  qu'on 
imagina  après  la  durée  habituelle  de  l'Exposition,  de 


descendre  les  tableaux  commande's  pour  le  Roi,  tous 
placés  à  une  très-grande  hauteur,  et  de  les  exposer 
seuls  aux  regards  du  public  pendant  une  semaine. 
D'une  lettre  de  Cochin  du  7  novembre  suivant,  il 
résulte  que  ce  changement  avait  produit  un  très- 
heureux  effet  pour  certaines  œuvres  et  que  Peyron 
notamment  y  avait  singulièrement  gagné  (i).  Mais  si 
ce  changement  était  avantageux  aux  bons  tableaux,  il 
était  loin  d'avoir  le  même  résultat  pour  les  œuvres 
médiocres.  Ainsi  que  l'écrit  Pierre  le  7  octobre  1787 
à  la  suite  d'un  remaniement  analogue  à  celui  de 
1785,  a  les  mauvais  tableaux  deyiennent  épouvantables 
dans  l'examen  des  détails.  » 

Les  sculpteurs  n'étaient  pas  moins  difficiles  à 
contenter  que  les  peintres.  Ils  changeaient  sans  cesse 
la  place  de  leurs  statues,  quelquefois  sans  aucune 
autorisation,  comme  le  prouve  la  singulière  aventure 
de  Gaffiéri  qui,  en  1783,  s'arrangea  de  manière 
à  obstruer  à  la  fois  le  passage  et  le  jour  de  la  fenêtre 
d'un  bureau  occupé  par  un  employé  des  Bâtiments. 
Cette  fois  M.  d'Angiviller  n'y  put  tenir;  il  fit  remettre 
à  sa  place  primitive  la  statue  déplacée  (c'était  proba- 
blement le  modèle  en  plâtre  de  la  figure  de  Molière) 

(i)  Déjà  à  plusieurs  reprises  la  durée  du  Salon  avait 
été  prolongée  pour  donner  le  temps  au  public  de 
voir  des  ouvrages  arrivés  en  retard.  Ainsi,  en  1750, 
le  Directeur  des  Bâtiments  laisse  le  Salon  ouvert 
jusqu'au  i°'  octobre,  parce  que  les  tableaux  de  de  Troy, 
alors  directeur  de  l'Académie  de  Rome,  n'étaient 
arrivés  que  le  23  septembre.  En  1779,  l'empressement 
du  public  fit  prolonger  le  Salon,  qui  devait  fermer  le 
3o  septembre,  jusqu'au  dimanche  suivant  3  octobre. 


—   XXXII    — 

et  ne  ménagea  pas  l'expression  de  son  mécontente- 
ment. 

Cependant  on  s'ingénia  pour  calmer  les  plaintes 
sans  cesse  croissantes  des  sculpteurs  et  empêcher 
leurs  perpétuels  déplacements.  En  1787,  Pierre 
imagina  et  soumit  à  l'approbation  du  Directeur  des 
Bâtiments  l'expédient  suivant  :  Chaque  sculpteur 
choisira  dorénavant  sa  place  par  ordre  d'ancienneté, 
et,  ce  choix  une  fois  fait,  aucune  réclamation  ne  sera 
admise. 

En  1791,  ce  fut  une  bien  autre  difficulté.  Les 
Salons  académiques  comptaient  deux  cent  cinquante 
à  trois  cents  numéros;  jamais  le  nombre  des  œuvres 
exposées  n'avait  dépassé  le  chiffre  de  trois  cent 
cinquante,  et  tout  d'un  coup  il  fallait  recevoir  près  de 
huit  cents  ouvrages.  On  ouvrit  alors  aux  artistes 
la  grande  galerie  du  bord  de  l'eau,  on  installa  comme 
on  put  des  tableaux  dans  le  vestibule,  dans  l'escalier  ; 
les  statues  envahirent  jusqu'à  la  cour  qui  précédait 
l'entrée  .  Les  indications  du  livret  de  1791  donnent 
assez  bien  l'idée  de  cet  encombrement  général  et  du 
désordre  qui  s'ensuivit. 

Il  faut  noter  ici  une  importante  modification  appor- 
tée en  1789  à  la  disposition  du  Salon.  Il  avait  été 
éclairé  jusque-là  par  huit  fenêtres  latérales ,  six  du 
côté  de  la  rivière  et  deux  du  côté  de  la  cour  de 
l'Infante;  on  imagina,  soit  pour  augmenter  la  place, 
soit  pour  procurer  aux  tableaux  un  jour  plus  favorable, 
de  boucher  ces  fenêtres  et  d'éclairer  la  salle  par  le 
haut.  Survint  une  tempête  qui  enleva  une  partie  de  la 
toiture  et  cassa  un  grand  nombre  de  glaces.  Cet 
accident,    en  montrant   les    inconvénients    de  l'inno- 


—    XXXIII    — 

vation,  fit  décider  qu'on  reviendrait  à  l'ancien  système; 
mais  il  est  probable  qu'on  n'eut  ni  le  temps  ni  le 
moyen  d'opérer  ce  nouveau  changement,  et  c'est 
très-vraisemblablement  à  l'administration  de  M.  d'An- 
giviller  qu'on  doit  l'installation  primitive  du  vitrage 
qui  surmonte  le  Salon  Carré  du  Louvre. 

Dès  i6gg,  le  directeur  des  Bâtiments  du  Roi  profita 
de  la  publicité  de  l'Exposition  pour  mettre  sous  les 
yeux  des  visiteurs  les  plus  belles  tapisseries  de  la 
manufacture  des  Gobelins.  Ces  tapisseries  ajoutaient 
en  même  temps  à  la  richesse  de  la  décoration  du 
Salon.  Plusieurs  fois  pendant  le  cours  du  xviii'  siècle 
des  ouvrages  importants  sortis  de  la  manufacture 
royale  furent  employés  au  même  usage.  Nous  n'insis- 
terons pas  davantage  sur  ce  sujet.  Notons  toutefois  un 
curieux  détail.  En  1791,  au  mois  de  décembre,  au 
milieu  des  préoccupations  politiques  les  plus  graves, 
on  s'occupait  d'organiser  au  Louvre,  dans  l'ancien 
appartement  des  Pairs,  une  exhibition  des  produits 
de  la  manufacture  royale  de  porcelaines.  Il  serait 
assez  singulier  que  ce  projet  eût  reçu  son  exécution 
dans  un  pareil  moment. 

Ces  exhibitions  de  produits  des  manufactures 
royales  prouvent  qu'on  ne  négligeait  aucun  moyen 
de  donner  aux  Salons  de  l'Académie  le  plus  d'éclat 
et  de  splendeur    possible. 

On  est  revenu  plusieurs  fois  depuis  le  commence- 
ment du  siècle  à  cette  ingénieuse  disposition.  11  existe 
même  des  catalogues  des  produits  des  manufactures 
nationales  mis  sous  les  yeux  du  public  à  diverses 
Expositions.  Ces  catalogues,  indépendants  du  Livret 
officiel,  sont  peu  connus  et  deviennent  rares. 


—    XXXIV    — 


Concours  et  commandes. 


Sans  entrer  dans  de  grands  détails  sur  les  encou- 
ragements donnés  aux  Beaux-Arts  par  l'ancienne 
monarchie,  il  n'est  pas  hors  de  propos  de  signaler 
ici  les  tableaux  commandés  pour  le  Roi  ou  pour  les 
châteaux  royaux,  depuis  l'année  1678  où  les  grandes 
batailles  d'Alexandre  furent  exposées  aux  yeux  du 
public,  jusqu'à  la  veille  de  la  Révolution,  alors  que 
M.  d'Angiviller  s'efforçait,  par  des  séries  de  com- 
mandes, de  soutenir  la  peinture  historique  presque 
abandonnée,  et  de  lutter  contre  l'invasion  générale 
des  sujets  de  chevalet  et  des  tableaux  de  genre. 

Tout  d'abord,  dans  cet  ordre  d'idées,  se  présentent 
deux  ou  trois  faits  exceptionnels.  Je  veux  parler  des 
grands  concours  ouverts  entre  les  peintres  les  plus 
renommés  de  l'Académie  par  le  duc  d'Antin  et  ensuite 
par  M.  Le  Normand  de  Tournehem.  Le  premier  eut 
lieu  en  1727,  le  second  vingt  ans  après,  en  1747; 
malgré  les  précautions  prises  pour  assurer  l'impar- 
tialité des  jugements,  les  résultats  ne  répondirent  pas, 
on  devait  s'y  attendre,  à  l'espérance  des  organisateurs 
de  ces  concours.  Les  mécontents,  et  tous  ceux  que  le 
jugement  de  leurs  pairs  n'avait  pas  mis  en  première 
ligne  étaient  de  ce  nombre,  protestèrent  contre  la 
décision  des  juges,  et  ces  solennités  n'eurent  d'autre 
résultat  que  d'exciter  entre  les  concurrents  des  jalou- 
sies sans  fin.  C'est  probablement  pour  cela  qu'on 
renonça  à  cette  idée,  et  on  fit  bien. 

M.  d'Angiviller  inaugura  une  autre  méthode.  Il 
chargea  un  certain  nombre  de  peintres  et  de  sculpteurs 


—  XXXV    — 

d'exécuter  de  grandes  scènes  historiques  ou  des  figures 
d'hommes  illustres;  ces  commandes  devaient  représen- 
ter aux  Expositions  périodiques  le  grand  art  qui  tendait 
de  plus  en  plus  à  disparaître.  D'après  une  liste  fort  cu- 
rieuse des  différentes  commandes  faites  dans  ce  sens  de 
1776  a  1791,  on  voit  que  chaque  Salon  devait  recevoir 
une  dizaine  de  tableaux  de  ditférentes  tailles,  variant  de 
i3  pieds  sur  10  à  8  sur  lo.  Les  sujets,  proposés  par 
le  Premier  Peintre  du  Roi  ou  par  les  artistes  eux- 
mêmes  et  définitivement  choisis  par  le  Directeur  des 
Bâtiments,  représentaient  des  actions  héroïques,  des 
traits  de  courage  ou  de  vertu  pris  dans  l'histoire 
ancienne  ou  dans  l'histoire  de  France ,  et  étaient 
destinés  à  composer  ainsi  une  galerie  des  plus 
beaux  faits  historiques  (i).  Le  prix  de  ces  tra- 
vaux variait,  suivant  les  dimensions,  entre  6,000  et 
3,000  1.  Il  est  à  peine  besoin  de  dire  que  les  premiers 
artistes  de  l'Académie  étaient,  à  tour  de  rôle,  chargés 
de  l'exécution  de  ces  commandes,  et  que  les  plus 
célèbres  obtenaient  les  sujets  les  plus  importants. 

Le  nombre  des  sculpteurs  étant  plus  limité  et  les 
frais  de  la  sculpture  dépassant  ceux  de  la  peinture, 
on   ne  commandait   que  quatre  statues    pour  chaque 

(i)  La  suite  des  tableaux  et  des  statues  commandés 
pour  le  Roi  forme  le  sujet  d'une  brochure  composée 
par  un  sieur  Turpin  qui  obtint  l'autorisation  de  la 
vendre  à  la  porte  du  Salon.  Gochin  entreprit  en  1785 
de  graver  cette  suite  de  tableaux  avec  l'assistance  du 
graveur  Née.  Nous  avons  trouvé  l'idée  de  ce  projet 
dans  une  série  de  lettres  de  Gochin  d'un  très-vif 
intérêt  que  nous  avons  l'intention  de  publier  prochaine- 
ment. 


^4- 


—   XXXVI    — 

Salon.  Les  modèles  de  ces  statues  étaient  pris  ex- 
clusivement parmi  les  grands  hommes  de  la  France. 
Les  écrivains  célèbres,  les  philosophes,  les  savants, 
les  prélats  illustres  et  les  artistes  étaient  largement 
représentés  dans  cette  sorte  de  Panthéon  où  les 
capitaines  et  les  marins  avaient  aussi  leur  place. 
Ainsi  les  statues  demandées  pour  les  Expositions  de 
1777  et  dé  1779  devaient  représenter  Descartes,  Sully, 
L'Hôpital,  Fénelon,d'Aguesseau,  Bossuet,  Montesquieu, 
Corneille,  c'est-à-dire  des  magistrats,  des  écrivains, 
des  ministres,  et  pas  un  homme  de  guerre.  Ce  n'est 
qu'en  1787  et  les  années  suivantes  que  Tourville, 
Catinat,  Condé,  Turenne,  Vauban  auront  leur  tour; 
mais  sans  qu'on  oublie  jamais  les  hommes  qui  ont 
fait  honneur  au  pays  par  leur  science,  leur  vertu  ou 
leurs  talents. 

D'ailleurs  nous  publierons  dans  les  documents  inédits 
sur  les  Expositions  la  listecomplètedesouvrages,  tantde 
peinture  que  de  sculpture,  commandés  par  M.  d'Angi- 
viller  pendant  la  durée  de  son  ministère.  On  verra 
qu'un  certain  nombre  de  commandes  n'ont  jamais  été 
exécutées,  soit  que  les  artistes  fussent  pressés  par 
d'autres  travaux,  soit  que  le  sujet  ne  leur  eût  pas 
convenu. 

Nous  avons  déjà  dit  que  ces  ouvrages  destinés  au 
Roi  n'étaient  pas  des  mieux  traités  dans  le  classe- 
ment des  tableaux  de  l'Exposition.  Comme  ils  dépas- 
saient généralement  la  taille  des  autres  cadres,  on  les 
accrochait  tout  en  haut,  presque  hors  de  la  portée  de 
la  vue.  Pour  remédier  à  ce  grave  inconvénient,  on  dut 
faire  une  seconde  Exposition  spéciale  pour  les  tableaux 
du  Roi,  après  celle  des  œuvres  de  tous   les  Académi- 


—  xxxvn  — 

ciens.  Au  reste  certains  artistes  ne  justifiaient  que 
trop  cette  sorte  de  dédain  affecté  pour  ces  œuvres 
de  commande.  M.  d'Angiviller  se  plaint  à  plusieurs 
reprises  dans  sa  correspondance  que  les  tableaux 
destinés  au  Roi  ne  soient  considérés  par  certains 
artistes  que  comme  une  sorte  de  gratification,  et  que 
leurs  auteurs  se  préoccupent  beaucoup  moins  de  bien 
faire  que  de  terminer  lestement  leur  ouvrage.  Sou- 
vent aussi  ils  négligeaient  la  commande  du  Roi  pour 
d'autres  et  n'étaient  pas  prêts  lors  de  l'exposition  à 
laquelle  ils  devaient  figurer.  Le  Directeur  des  Bâtiments 
était  alors  obligé  de  leur  rappeler  qu'il  n'était  pas 
convenable  de  sacrifier  les  tableaux  destinés  au  Roi  à 
ceux  des  particuliers  et  que  les  travaux  ordonnés  par 
lui  devaient  au  contraire  passer  en  première  ligne. 

Sans  doute  ces  commandes  n'auraient  pas  produit 
le  résultat  désiré  par  M.  d'Angiviller,  et  il  ne  serait 
pas  parvenu  par  ce  moyen  à  remettre  en  honneur  la 
peinture  de  sujets  historiques  tombée  en  discrédit. 
Mais  il  n'en  faut  pas  moins  savoir  gré  à  ce  ministre 
d'avoir  vu  le  mal  et  d'avoir  cherché  à  y  remédier.  La 
tâche  était  au-dessus  de  ses  forces;  mais  cela  ne 
diminue  en  rien  le  mérite  de  ses  efforts  qui  furent 
certainement  dirigés  avec  intelligence  et  dans  le  but 
le  plus  louable. 

Pour  compléter  cet  article,  il  faudrait  exposer  les 
encouragements  accordés  aux  artistes  pendant  la 
période  révolutionnaire.  Mais  ces  développements 
nous  entraîneraient  trop  loin.  Nous  renvoyons  le 
lecteur  à  l'ouvrage  déjà  cité  de  M.  Jules  Renouvier 
sur  l'art  pendant  la  Révolution.  Nous  ne  pourrions 
qu'abréger  sommairement  ici  les  détails  qu'il  renferme. 

d 


On  y  trouvera  la  preuve  que  la  sollicitude  de  la 
Convention  et  ensuite  du  Directoire  s'étendit,  malgré 
les  difficultés  d'une  situation  sans  pareille,  sur  l'art 
et  sur  les  artistes,  que  les  divers  gouvernements  qui 
se  succédèrent  alors  s'efforcèrent  de  suppléer,  dans  la 
mesure  de  leurs  moyens,  aux  ressources  que  les 
circonstances  enlevaient  aux  hommes  de  mérite.  On 
vit  figurer  aux  divers  Salons  les  tableaux  d'encou- 
ragement commandés  par  le  ministère.  M.  J.  Renou- 
vier  a  fait  grand  usage  des  livrets  de  cette  époque 
pour  constater  l'état  de  l'art  pendant  la  Révolution. 
C'est  une  preuve  nouvelle  et  décisive  des  renseigne- 
ments que  renferment  ces  documents  si  arides  en 
apparence. 

Particularités  de  certaines  Expositions. 

Nous  n'avons  pas  la  prétention  de  relever  tous  les 
faits  singuliers  et  dignes  de  remarque  que  fournit 
l'examen  des  livrets  ou  la  lecture  de  la  corres- 
pondance administrative  relative  à  notre  sujet.  Nous 
nous  contenterons  de  signaler  quelques  points  prin- 
cipaux et  de  citer  quelques  œuvres  singulières  qui 
se  recommandent  par  leur  importance. 

En  lyô.'i,  le  grand  pastel  de  Latour  aujourd'hui 
au  Louvre,  qui  représente  M"'^  de  Pompadour, 
avait  été  l'objet  d'une  attention  particulière  de 
la  part  des  organisateurs  du  Salon.  On  l'avait  installé 
sur  un  chevalet,  entouré  d'une  balustrade,  et  comme 
l'artiste  n'avait  probablement  pas  trouvé  le  jour 
favorable  à  son  œuvre,  elle  avait  été  changée  de  place 
pendant  le  cours  de    l'Exposition.   Aussi   cet  apparat 


—    XXXIX    — 

entraîna  en  1755  un  surcroît  de  dépenses  auquel 
nous  avons  précédemment  fait  allusion.  Ordinai- 
rement de  pareils  honneurs  étaient  réservés  aux 
effigies  royales,  et  différentes  lettres  nous  appren- 
nent que  les  grands  portraits  officiels  du  Roi  ou  de 
la  Reine  étaient  ordinairement  entourés  d'un  appareil 
extraordinaire. 

Le  portrait  de  Louis  XV  par  Carie  Van  Loo, 
exposé  en  lySi,  fut  placé  sous  un  dais  qu'on  fit 
venir  du  garde-meuble  à  cette  occasion. 

Nous  ignorons  dans  quelle  circonstance  et  où  fut 
exposé  en  1787  le  portrait  de  Marie-Antoinette  par 
M""  Le  Brun.  Ce  ne  pouvait  être  au  Salon  de 
l'Académie  fermé  depuis  plusieurs  mois,  et  cependant 
il  semble  résulter  d'une  lettre  du  19  janvier  1788 
qu'à  cette  époque  ce  portrait  avait  été  mis  sous  les 
yeux  du  public,  puisque  Pierre  demande  qu'on  donne 
plus  de  pente  au  tableau.  Il  ne  peut  être  question 
que  d'un  tableau  actuellement  exposé. 

Ces  deux  exemples  montrent  suffisamment  de 
quelle  pompe  étaient  honorées  les  représentations  des 
personnes  royales. 

Deux  lettres  de  Gabriel  l'architecte ,  et  de  Go- 
chin ,  du  24  et  du  3o  septembre  1765,  nous 
révèlent  un  fait  bien  autrement  singulier  et  dont 
il  faut  avoir  sous  les  yeux  la  preuve  catégorique 
pour  le  croire.  Le  Dauphin  ,  désirant  connaître 
l'Exposition  sans  se  déranger,  ne  trouvait  rien  de  plus 
simple  que  de  faire  transporter  de  Paris  à  Versailles 
les  tableaux  et  les  statues  les  plus  remarquables.  On 
juge  des  inconvénients,  sans  parler  des  frais,  d'un 
pareil    déménagement.    Toutefois,    durant    plusieurs 


—    XL    — 


années,  on  n'osa  opposer  au  caprice  du  prince  aucune 
objection.  Enfin,  en  1765,  les  personnes  chargées  de 
l'exécution  de  cette  fantaisie  s'enhardirent  et,  sur 
leurs  représentations,  le  Dauphin  renonça  au  déplace- 
ment des  ouvrages  exposés.  C'est  avec  un  empresse- 
ment qui  semble  indiquer  une  certaine  satisfaction 
que  Cochin  envoie  à  M.  de  Marigny  avis  de  ce 
contre-ordre.  Il  a  tellement  hâte  de  le  prévenir 
qu'après  lui  avoir  écrit  à  son  domicile,  il  lui  envoie 
une  autre  lettre  chez  M"=  Geoffrin  dans  l'espérance 
que  celle-ci  lui  arrivera  plus  tôt  que  l'autre.  Il  ne  lui 
restait  d'ailleurs  pas  de  temps  à  perdre;  sa  lettre 
porte  la  date  du  3o  septembre,  et  ce  singulier  voyage 
devait  commencer  le  premier  octobre. 

Ordinairement  le  Roi  et  les  personnes  de  sa  famille 
ou  de  la  Cour  prenaient  la  peine  de  se  déranger  pour 
venir  visiter  le  Salon,  soit  avant  l'ouverture,  soit  un 
jour  fixé  à  l'avance  et  pendant  lequel  le  public  n'était 
pas  admis.  Pierre  nous  a  conservé  dans  une  lettre  du 
28  août  1783  le  souvenir  d'une  visite  de  M""  Elisa- 
beth accompagnée  de  Madame,  sœur  du  Roi,  et 
suivie  de  près  de  la  comtesse  d'Artois.  On  voit  à  la 
confession  ingénue  du  premier  peintre  dans  quel 
trouble  l'avait  jeté  cette  visite  imprévue. 

Les  personnes  de  la  famille  royale  n'étaient  pas  les 
seules  qui  réclamassent  le  privilège  d'être  admises  au 
Salon  soit  avant  l'ouverture,  soit  à  des  heures  inter- 
dites au  public.  Plusieurs  demandes  dans  ce  sens  sont 
adressées  à  M.  d'Angiviller  pour  ce  Salon  de  1783  par 
la  marquise  de  Choiseul  la  Baume,  et  par  MM.  Hoc- 
quet,  de  Laborde,  de  Pio.  Naturellement  chacun  des 
solliciteurs  a   d'excellents  motifs  à   invoquer  à  l'appui 


de  sa  demande;  chacun  d'eux  obtient  d'ailleurs  très- 
aisément  la  permission  désirée.  Même  remarque  pour 
l'année  lySS.  Le  nombre  des  visiteurs  privilégiés  va 
en  augmentant.  Nous  connaissons  les  noms  de  neuf 
d'entre  eux;  quelques-uns  ne  se  contentent  pas  d'une 
seule  visite,  et,  après  avoir  obtenu  une  première 
permission,  ne  craignent  pas  d'en  solliciter  une 
seconde.  Et  très-probablement  la  plupart  des  sup- 
pliques de  ces  demandeurs  importuns  ne  nous  sont 
pas  parvenues.  De  celles  que  nous  connaissons 
nous  pouvons  conclure  que  le  nombre  en  était 
grand. 

Une  autorisation  qui  est  plus  d'une  fois  demandée, 
mais  qui  est  moins  facilement  accordée,  est  celle 
d'exposer  parmi  les  œuvres  des  Académiciens  certains 
objets  d'art  que  leur  auteur  désire  faire  connaître  du 
public.  Sur  ce  point  le  Directeur  des  Bâtiments  est 
intlexible;  il  sent  bien  qu'une  fois  une  pareille 
permission  donnée,  il  serait  assiégé  par  la  foule  des 
amateurs  importuns  envers  qui  un  refus  est  toujours 
embarrassant. 

Tout  au  plus  permet-il  de  placer  à  la  porte  du 
Salon,  mais  en  dehors,  et  avec  l'assentiment  du 
premier  peintre,  les  morceaux  d'anatomie  d'un  sieur 
Pinçon  et  un  dessin  lavé  à  l'encre  de  Chine,  représen- 
tant l'assaut  et  la  prise  de  Mahon  par  un  capitaine 
au  régiment  de  Médoc,  nommé  Hardy. 

Si  l'accès  du  Salon  est  si  difficile  aux  profanes,  les 
abords  en  restent  libres  à  tout  le  monde  et  on  sait 
que  la  plupart  des  brochures  si  nombreuses  qui 
parurent  sur  les  derniers  Salons  académiques  se 
vendaient  aux  portes  du  Louvre. 

d. 


En  1773  le  Directeur  des  Bâtiments  sut  résister, 
comme  en  1771,  à  une  nouvelle  demande  qui  se 
présentait  cependant  sous  un  haut  patronage.  Le  duc 
d'Aumont,  cet  amateur  passionné  d'objets  d'art,  solli- 
citait pour  Gouthières  la  permission  de  mettre  au 
Salon  deux  tables  de  porphyre  qu'il  venait  de  mon- 
ter. Il  est  plus  que  probable  que  le  duc  d'Aumont 
avait  des  motifs  particuliers  pour  s'intéresser  si 
vivement  à  ces  deux  ouvrages  du  fameux  ciseleur.  On 
voit  en  effet  figurer  au  catalogue  de  sa  vente  sous  le  n"  3 1 8 
deux  tables  de  porphyre  décorées  en  style  égyptien  par 
Gouthières.  Elles  furent  achetées  pour  la  Reine  28,9991. 
19  s.  La  supplique  du  noble  duc  n'eut  pas  plus  d'effet 
que  celles  des  sieurs  Pinçon  et  Hardy.  Sur  la  proposi- 
tion de  Pierre,  consulté  à  ce  sujet,  Gouthières  fut 
autorisé  à  placer  ses  tables  hors  du  Salon,  au  rez--de- 
chaussée,  à  l'entrée  des  pièces  qui  servaient  de  passage 
de  la  cour  au  jardin  de  l'Infante.  Il  n'est  pas  besoin 
de  dire  que  ces  œuVres  admises  par  faveur  à  la  porte 
du  Salon  ne  figuraient  jamais  au  livret  officiel  de 
l'Académie.  Certains  critiques  en  ont  cependant  parlé 
dans  leurs  brochures. 

L'Académie  de  Saint-Luc  avait  ouvert,  comme  on 
sait,  vers  le  milieu  du  xviii'  siècle,  des  Expositions 
rivales  de  celles  de  l'Académie  royale;  on  connaît  les 
livrets  des  sept  Expositions  de  Saint-Luc.  Quand  les 
maîtrises  et  communautés  furent  supprimées  par  un 
édit  royal,  diverses  tentatives  furent  faites  pour 
donner  aux  artistes  qui  n'appartenaient  pas  au  corps 
privilégié  le  moyen  de  soumettre  leurs  œuvres  au 
jugement  des  amateurs.  L'Académie  voyait  cette 
concurrence   d'un   œil  jaloux  et  il    n'est    pas   douteux 


qu'elle  ait  contribué  de  toutes  ses  forces  à  faire  avorter 
ces  essais.  On  retrouve  la  trace  de  cette  préoccupation 
dans  la  curieuse  lettre  écrite  par  M.  d'Angiviller  à 
M.  Lenoir  pour  le  prier  d'empêcher  les  Expositions 
du  Colisée  qu'il  traite  de  déshonorantes  pour  les  arts. 
Avec  de  si  puissants  adversaires,  l'entreprise  n'avait 
aucune  chance  de  succès,  et  c'est  ainsi  que  la  tentative 
faite  au  Colisée  en  1776  pour  remplacer  les  Salons 
de  la  communauté  de  Saint-Luc  ne  put  se  renouveler. 
Cette  opposition  systématique  de  l'Académie  et  de 
l'administration  à  toute  entreprise  rivale  de  ses  Expo- 
sitions explique  l'insuccès  de  Cahin  de  la  Blancherie 
et  du  Salon  de  Correspondance.  L'aventureux  inno- 
vateur aurait  eu  de  la  peine  à  réussir  sans  cette 
redoutable  inimitié;  c'est  merveille  qu'il  ait  pu  lutter 
quelques  années  dans  des  conditions  aussi  désavan- 
tageuses. Sur  toute  cette  curieuse  affaire,  nous 
renvoyons  le  lecteur  aux  intéressants  articles  publiés 
par  M.  Emile  Bellier  de  la  Chavignerie,  dans  la  Revue 
universelle  des  arts. 

Critiques. 

M.  de  Montaiglon  s'est  chargé  de  tracer  à  grands 
traits  l'histoire  des  critiques  de  Salon  au  xviii^  siècle. 
Il  est  inutile  de  recommencer  un  travail  dont  il  a  su 
fort  bien  s'acquitter.  Nous  ne  nous  arrêterons  donc 
pas  plus  aux  éloquentes  improvisations  de  Diderot 
qu'aux  niaises  brochures  dont  un  titre  baroque  faisait 
souvent  tout  le  mérite.  Nous  ne  pouvons  nous  empê- 
cher toutefois  de  regretter  que  M.  Walferdin  n'ait 
pas  mis  encore  à  exécution  le  projet  depuis  si  longtemps 
annoncé  de  donner  une  édition  complète  et  définitive 


—  XLIV   — 

des  Salons  de  Diderot.  Cette  honorable  mission  lui 
appartient  à  trop  de  titres  pour  que  personne  songe 
à  marcher  sur  ses  brisées  ;  mais  ce  serait,  nous  sem- 
ble-t-il,  une  raison  de  plus  pour  qu'il  se  préoccupât  de 
donner  satisfaction  le  plus  tôt  possible  à  l'impatience 
générale.  On  pourra  toujours  retrouver  et  réunir  les 
Salons  inédits  qu'il  a  publiés  dans  la  Revue  de  Paris 
en  1857,  on  pourra  même  profiter  des  notes  substan- 
tielles qu'il  a  jointes  à  cette  publication  ;  mais  per- 
sonne ne  connaît  et  n'aime  Diderot  comme  M.  Wal- 
ferdin,  et  personne  ne  saurait  en  conséquence  suppléer 
à  ce  que  nous  perdrons  s'il  ne  se  décide  pas  à  nous 
donner  l'édition  promise. 

Les  critiques  des  Salons  fourniraient,  si  on  les 
dépouillait  attentivement,  beaucoup  de  renseignements 
précieux.  Nous  n'avons  pas  eu  le  loisir  de  nous  livrera 
ce  travail  assez  fastidieux,  et  nous  n'aurions  pas  la  place 
d'en  retracer  ici  les  résultats.  Contentons-nous  de 
recueillir  quelques  détails  dans  la  correspondance 
administrative  de  la  maison  du  Roi,  comme  nous 
l'avons  fait  sur  différents  autres  sujets. 

Dès  1748  les  critiques  préoccupaient  et  chagrinaient 
fort  les  Exposants.  Cela  résulte  d'une  lettre  de  M.  de 
Tournehem  du  17  septembre;  et  cependant  on  n'était 
alors  qu'aux  débuts  de  ce  nouveau  genre  littéraire  et 
les  Aristarques  montraient  encore  une  certaine  modé- 
ration relative.  En  vain  M.  de  Tournehem  conseillait 
aux  artistes  de  n'opposer  aux  attaques  de  leurs 
détracteurs  que  le  silence  et  le  dédain,  leur  promettant 
que  le  mépris  public  ferait  bien  vite  justice  de 
l'impertinence  des  écrivains.  L'amour-propre  blessé 
ne  se  console  pas  si  aisément,  et  l'Académie  ne  tarda 


—    XLV    — 

pas  à  solliciter  et  à  obtenir  des  mesures  de  répression 
contre  les  libelles  que  l'ouverture  de  chaque  Salon 
faisait  éclore.  Une  lettre  de  Cochin  du  17  septembre 
1765  nous  apprend  que,  depuis  plusieurs  années 
déjà,  M.  de  Malesherbes,  puis  M.  de  Sartines,  avaient 
exigé  des  écrivains  que  leur  manuscrit  fût  commu- 
niqué, avant  l'impression,  au  Directeur  des  Bâtiments 
du  Roi.  L'autorisation  d'imprimer  n'était  accordée 
que  sur  l'avis  de  ce  personnage.  Cochin  demandait  en 
outre  que  tout  écrivain  fût  obligé  à  signer  sa  brochure, 
et  ne  pût  abriter  sa  malveillance  ou  son  ignorance 
sous  le  voile  de  l'anonyme. 

Cependant  la  nécessité  d'attirer  l'attention  du  public, 
soit  par  l'excentricité  du  titre,  soit  par  la  singularité 
de  la  forme,  soit  par  la  malignité  des  appréciations, 
devait  rendre  ces  piqûres  de  plus  en  plus  insuppor- 
tables aux  Académiciens.  Dans  une  correspondance 
relative  aux  critiques  de  1779,  nous  voyons  tour-à- 
tour  le  lieutenant  de  police  et  le  Directeur  des  Bâti- 
ments inviter  les  écrivains  à  la  modération.  M.  d'An- 
giviller  se  plaint,  dans  une  de  ses  lettres,  que  la 
plaisanterie  arrive  quelquefois  «  à  égratigner  jusqu'au 
sang.  »  D'ailleurs,  ajoute-t-il,  il  s'est  fait  une  loi  de 
n'approuver  et  de  ne  désapprouver  aucune  de  ces 
brochures,  laissant  au  bon  sens  du  public  le  soin 
d'en  faire  justice.  Nous  allons  cependant  le  voir 
intervenir  tout  à  l'heure  quand  le  pamphlétaire  ira 
trop  loin  et  s'attaquera,  non  plus  aux  œuvres,  mais  à 
la  personne  et  à  la  réputation  de  l'exposant.  Une 
lettre  de  M.  d'Angiviller  de  la  même  année  1779 
demande  la  suppression  de  deux  vers  dans  le  Miracle 
de  nos  jours.  Ce  sont  les  vers  suivants  : 


—    XLVl    — 

C'est  que  tous  les  deux 

Ne  sont  pas  de  l'Académie  (i). 

Quelquefois  cette  correspondance  nous  apprend  le 
nom  de  l'auteur  d'une  brochure  anonyme.  Ainsi  les 
Connaisseurs  ou  la  matinée  du  Salon  est  d'un  certain 
Laus  de  Clauseau.  Une  autre  critique  était  d'un 
nommé  Gabiot,  tout  aussi  inconnu  dans  la  littérature 
que  Laus  de  Clauseau.  Peut-être  le  Miracle  de  nos 
jours  doit-il  être  attribué  à  ce  Des  Labiés  qui  s'em- 
presse de  se  rendre  aux  observations  provoquées  par 
sa  critique.  Nous  ignorons  à  quelle  brochure  fait 
allusion  la  lettre  adressée  à  M.  de  Savigny  par  le 
Directeur  des  Bâtiments  le  i8  octobre.  L'administra- 
tion elle-même,  comme  on  le  voit  dans  cette  lettre, 
commençait  à  être  fatiguée  des  attaques  de  cette  nuée 
d'écrivailleurs,  d'autant  plus  qu'ils  ne  s'en  tenaient 
pas  à  reprendre  les  ouvrages,  mais  se  permettaient 
de  blâmer  le  choix  des  sujets,  et  comme  les  plus 
importants  étaient  ordonnés  par  le  Directeur  des 
Bâtiments,  cette  critique  devenait  une  censure  directe 
de  son  administration. 

On  trouvera  dans  la  bibliographie  des  critiques  de 
1779  un  exemple  du  détour  que  prenaient  les  auteurs 
pour  rétablir  dans  son  intégrité  leur  œuvre  mutilée 
par  la  censure,  lis  distribuaient  à  leurs  amis  des 
exemplaires  où  on  avait  ajouté  en  manuscrit  les 
morceaux   ou  les  couplets  retranchés  à   l'impression. 

(i)  En  effet,  sur  l'édition  imprimée  du  Miracle  de  nos 
jours  on  voit,  page  28,  les  deux  vers  retranchés  par 
M.  d'Angiviller  remplacés  par  deux  lignes  de  points. 
Il  s'agit  de  Greuze  et  de  Fragonard  qui  faisaient  partie 
de  l'Académie,  mais  seulement  à  titre  d'Agréés. 


—   XLVII    — 

Nouvelle  correspondance  de  M.  Lenoir  et  du  comte 
d'Angiviller  au  sujet  des  critiques  de  1781.  Comme 
par  le  passé,  le  Directeur  des  Bâtiments,  tout  en 
affectant  le  mépris  le  plus  complet  pour  ces  produc- 
tions éphémères,  retranche  les  traits  les  plus  mordants; 
il  avoue  en  même  temps  qu'il  n'aurait  pas  laissé 
subsister  grand'chose  des  brochures  communiquées, 
s'il  avait  effacé  «  tout  ce  qui   ne  lui  en  plaît  guère.  » 

En  1783  un  fait  plus  grave  se  produisit.  Les 
Académiciennes,  mesdames  Guyard,  Vallayer-Coster  et 
Lebrun  furent  grossièrement  diffamées  dans  une 
brochure  qui  avait  échappé  à  la  surveillance  du 
lieutenant  de  police.  L'auteur,  probablement  quelque 
ennemi  d'une  de  ces  dames  ,  sachant  bien  qu'il 
n'obtiendrait  pas  l'autorisation  nécessaire  pour 
imprimer,  avait  pris  un  moyen  nouveau  pour  échap- 
per à  cette  formalité.  Il  avait  fait  graver  le  texte  de 
son  pamphlet.  Aussi  ne  fut-il  connu  que  quand  les 
libraires  l'eurent  mis  en  vente.  Presque  aussitôt  après 
son  apparition,  une  plainte  de  iM""  Guyard  amena  la 
saisie,  mais  le  principal  dépositaire  refusa  obstinément 
de  livrer  le  nom  de  l'auteur.  Il  est  à  supposer  que  les 
exemplaires  de  ce  libelle  en  vers  et  gravé,  comme 
nous  l'avons  dit,  furent  saisis  rapidement  et  détruits 
avec  un  grand  soin,  car  nous  n'avons  pu  arriver  à 
en  connaître  même  le  titre,  et  M.  Chéron,  qui  a  eu 
l'extrême  obligeance  de  faire  sur  notre  demande  des 
recherches  particulières  à  la  Bibliothèque  Nationale, 
n'a  pas  été  plus  heureux  que  nous.  Nous  ne  pouvons 
plus  compter  que  sur  le  hasard  pour  retrouver  un 
jour  un  exemplaire  de  cette  brochure  que  nous 
signalons    à    l'attention    des   bibliophiles. 


XLVIII    — 


Il  nous  reste  à  ajouter  que  M.  de  Montaiglon  a  déjà 
parlé  de  ces  couplets  satiriques  dont  la  connaissance 
lui  avait  été  révélée  par  une  requête  de  Ducis  à 
M"'  d'Angiviller  pour  obtenir  la  suppression  de  la 
brochure.  On  juge  par  toutes  ces  démarches  du  scan- 
dale causé  par  cette  critique  introuvable. 

Il  fallait  du  reste  que  l'auteur  eût  dépassé  toutes 
les  bornes,  car  on  s'étonne  de  trouver  certaines 
attaques  fort  peu  indirectes  sur  la  vertu  des  dames 
académiciennes  dans  des  écrits  tolérés  par  la  police. 
Qu'on  lise  le  passage  relatif  à  M""  Lebrun  dans 
VAvis  important  d'une  femme  sur  le  Salon  de  1785  et 
on  verra  qu'il  était  permis  d'aller  bien  loin  sans 
encourir  les  rigueurs  de  M.  Lenoir. 

En  1785,  le  Directeur  des  Bâtiments  ne  crut  pas 
devoir  s'opposer  à  la  publication  d'une  critique  qui 
lui  est  signalée  comme  des  plus  mordantes.  Il  s'agis- 
sait de  l'Espion  des  Peintres  de  l'Académie  Royale. 
On  attribue  cette  brochure  à  Nogaret;  nous  reprodui- 
sons ce  renseignement  sans  garantir  son  authenticité, 
parce  que  le  nom  de  l'auteur  donnerait  un  peu  plus 
d'intérêt  et  de  poids  à  ses  méchancetés  anonymes. 

Pour  terminer  cet  article,  il  ne  nous  reste  plus 
qu'à  citer  une  lettre  de  Cochin,  pleine  de  sens  et  de 
jugement,  comme  presque  tout  ce  qu'^jl  a  écrit.  Elle 
porte  la  date  d'octobre  1787.  En  se  plaignant  de  la 
recrudescence  d'inepties  dirigées  contre  les  artistes, 
Cochin  se  contente  de  réclamer  l'exécution  de  la  règle 
imposée  jadis  par  M.  de  Sartines  aux  écrivains,  et  il 
ajoute  très-judicieusement  que  puisqu'un  artiste  signe 
son  œuvre,  celui  qui  le  critique  doit  également  signer 
sa  brochure.    Cochin   impute   à   Pierre  l'abandon  de 


cette  mesure  protectrice,  et  il  ne  se  gêne  pas  pour 
exprimer  sa  rancune  contre  le  premier  Peintre  du 
Roi.  Il  nous  apprend  enfin  qu'il  songeait  à  venger 
plusieurs  de  ses  confrères  des  attaques  du  Journal  de 
Paris  en  répondant  lui-même  à  l'auteur  des  articles. 
On  sait  que  ce  n'était  pas  la  première  fois  que  le 
spirituel  graveur  descendait  dans  la  lice  pour  se  faire 
le  champion  des  Académiciens,  et  il  était  de  force  à 
se  mesurer  sans  désavantage  avec  tous  les  méchants 
Salonniers  de  l'époque.  Toutefois  en  reconnaissant  la 
justesse  de  ses  observations,  M.  d'Angiviller  semble 
vouloir  se  dérober  à  un  engagement  formel,  soit  que 
l'influence  de  Pierre,  dont  Cochin  se  plaint  si  vive- 
ment, ait  triomphé,  soit  que  le  Directeur  des  Bâtiments 
redoutât  de  se  créer  des  embarras  dans  un  moment 
où  la  presse  s'affranchissait  de  toute  crainte  et  de 
toute  règle. 

Tels  sont  les  renseignements  que  nous  avons  pu 
recueillir  sur  les  anciennes  Expositions  de  peinture. 
Nous  n'avons  pas  la  prétention  d'avoir  épuisé  le  sujet, 
mais  nous  croyons  ne  rien  laisser  d'important 
derrière  nous,  et  nous  avons  préféré  en  finir  d'un  coup 
avec  les  Salons  du  xviii'  siècle,  plutôt  que  d'attendre 
une  autre  occasion  pour  donner  au  public  le  résultat  de 
nos  recherches.  Comme  nos  lecteurs  ne  s'intéressent  pas 
tous  également  aux  sources  originales,  comme  d'ailleurs 
l'introduction  d'une  table  ne  comporte  guère  de  longs 
développements,  et  encore  moins  l'insertion  de  pièces 
justificatives  étendues,  nous  avons  cherché  à  résumer 
dans  les  pages  qui  précèdent  le  contenu  de  ces  docu- 
ments inédits  que  nous  ferons  imprimer  à  un  petit 
nombre  d'exemplaires   avec    la    notice,  mais   sans    la 

e 


—    L    — 

table  des  Salons.  Ainsi  pensons-nous  donner  satisfac- 
tion à  tout  le  monde. 

J.  J.    GUIFFREY. 


ADDITIONS 

A    LA    BIBLIOGRAPHIE    DES    SALONS   ET    DES    CRITIQUES. 


Salons. 


1737.  Sur  un  exemplaire  de   la    2"  édition,  le  blanc 
qui  se  trouve  au  bas  de  la  p.  22,  après  :  le  tout  décoré 
par  les  soins  de...,  est  rempli  par  une  note  imprimée 
à  part  et  collée  sur  la  page,  ainsi  conçue  : 
Omission. 

La  Vertu  enchaînée  par  l'Amour. 

Deux  figures  en  terre  cuite;  l'une,  Amphitrite  sur 
les  eaux;  l'autre,  la  Sagesse  qui  dompte  l'Amour.  Par 
M.  Vinache,  agréé  de  l'Académie. 

1783.  11  existe  une  édition  de  3i5  n"  seulement, 
antérieure  par  conséquent  aux  quatre  tirages  décrits 
dans  la  Bibliographie  de  ce  livret.  Dans  cette  édition 
manque  le  n"  3 12.  Portrait  de  madame  de  la  Ferté, 
par  Moreau  le  jeune. 

1798.  Un  amateur  nous  a  dit  avoir  vu  un  exemplaire 
sur  lequel  la  peinture  allait  du  n°  801  au  n°  820. 

Critiques. 

1743.  Couplets  satiriques  sur  quatre  modèles  de 
tombeaux  pour  le  cardinal  de  Fleury  exposés  au  Salon 
de  1743    (le  projet  de  Vinache  n'est  pas  mentionné). 


—  LU  — 


Ce  pamphlet  a  été  publié  dans  les  Archives  de  l'art 
français,  par  M.  Jules  Cousin  (t.  V,  p.  62),  d'après 
un  manuscrit  de  la  bibliothèque  de  l'Arsenal. 

1748.  Les  lettres  écrites  de  Paris  à  Bruxelles... 
(dont  nous  citons  le  manuscrit;  p.  8)  ont  été  publiées 
par  la  Revue  universelle  des  Arts  (t.  X,  p.  433- 
462). 

1748.  Observation  sur  les  Arts...  (par  St-Yves),  a  en 
tête  un  frontispice  gravé. 

lybo.  Lettres  de  M.  le  Chevalier  de  Tincourt  sur 
les  tableaux  exposés  en  1760.  —  Paris,  Merigot,  ijbi, 
(v.  cat.  Villot,  1870,  n"  877). 

1753.  Le  Salon,  avec  une  eau-forte,  in-8°  Sg  p.,  est 
attribué  à  Lacombe  par  M.  P(ierre)  D(eschamps).  Voy. 
son  catalogue.  —  Potier,  i863. 

1753.  Description  d'un  tableau  allégorique  -de 
M.  Delobel,  peintre  ordinaire  du  Roy  et  de  l'Aca- 
démie royale  de  peinture  et  de  sculpture,  sur  l'avè- 
nement d'Henri  IV  à  la  couronne  de  France,  exposé 
au  salon  du  Louvre  en   1753. 

Manuscrit  de  2  feuillets  in-folio,  publié  dans  les 
Archives  de  Part  français  (t.  VI,  p.  2  3). 

1763.  Description  des  ouvrages  de  sculpture  exposés 
au  Sallon  du  Louvre  en  1763.  Supplément  à  la 
description  des  tableaux  avec  des  Remarques  par  la 
même  Société  d'amateurs  (s.  1.  n.  d.),  i5  p. 

En  tête  de  cette  critique  une  note  annonce  qu'elle 
sera  remise  gratuitement  aux  personnes  possédant 
déjà  la  description  des  tableaux.  S'adresser  aux 
bureaux  du  Mercure  dont  cette  notice  est  extraite. 
Elle  se  termine  par  une  liste  des  femmes  acadé- 
miciennes. 


i77-^-  Productions  de  messieurs  de  l'Académie 
royale  de  peinture  et  de  sculpture.  Compte-rendu  du 
Salon  de  1775,  inséré  dans  l'AImanach  des  peintres 
de  1776,  par  l'abbé  Le  Brun.  —  Paris,  V°  Duchesne, 
1776  (p.  88-108). 

1783.  Avec  le  Malborough  au  Salon...  outre  les  huit 
eaux-fortes  doit  se  trouver  une  complainte  gravée  de 
4  pages  (Catalogue  P.  D.). 

La  pièce  de  Mercure  et  les  Ombres  est  de  Pariseau. 

Les  Connaisseurs  ou  la  Matinée  au  salon  est  d'un 
certain  Laus  de  Clauseau. 

Le  Miracle  de  nos  jours  est  très-probablement  d'un 
nommé  des  Labiés. 

1785.  L'espion  des  peintres  de  l'Académie  royale 
est  attribué  à  Nogaret  par  M.  P.  D.. 

Dans  une  édition,  Les  Tableaux  ou  réflexions  tardi- 
ves... sont  attribués  à  Cochin  (vente  Lechaudé  d'Anisy). 

En  tête  d'un  exemplaire  de  l'Avis' important  d'une 
femme  sur  le  Sallon  de  1785,  on  lit  cette  note 
manuscrite  :  «  Critique  qui  a  été  au  jour  le  24  sep- 
tembre et  défendue  le  lendemain  25  dudit  mois.  » 
Probablement  à  cause  des  articles  sur  M™"  Lebrun  et 
M"=  Guyard, 

1787.  Lettre  sur  les  inscriptions  pour  mettre  au  bas 
de  différents  tableaux  exposés  au  Sallon  du  Louvre,  s.  1. 
n.  d.  (Paris),  in-8  (vente  Lechaudé  d'Anisy). 

Examen  des  critiques...  par  M.  C...  attribué  à 
Cochin  par  P.  D.  Serait-ce  la  réponse  de  Cochin 
annoncée  dans  une  de  ses  lettres  et  dont  nous  parlons 
plus  haut?  (voy.  p.  xlix). 

Lanlaire  au  salon  par  M.  L.  B.  de  B.  (le  baron  de 
Batz,  cat.  P.  D.). 

e. 


L'Ami  des  Artistes  au  Salon  par  l'A.  R.  est  attribué 
à  l'abbé  Rive  par  le  cat.  P.  D. 

1791.  On  trouve  une  étude  sur  ce  Salon  dans  les 
«  Lettres  choisies  sur  les  principaux  événements  de  la 
Révolution  par  le  marquis  Charles  de  Villette  »  à 
Paris,  chez  les  marchands  de  nouveautés  et  chez 
Clousier,  imprimeur,  rue  de  Sorbonne,  1792  in-8°  de 
iv-336  p,  avec  un  portrait  gravé  par  Gaucher.  Voy. 
sur  le  salon,  p.  234  à  246. 

1791.  A  la  notice  bibliographique  du  salon  de 
1791  nous  croyons  devoir  joindre  la  mention 
des  pièces  suivantes.  Elles  ont  un  rapport  trop 
immédiat  avec  le  bouleversement  radical  qui 
s'opéra  à  cette  époque  dans  la  composition  des 
Expositions  officielles,  pour  qu'il  n'y  ait  pas 
intérêt  à  en  signaler  l'existence  bien  qu'elles 
n'aient  rien  de  commun  avec  les  critiques  des 
Salons. 

i"  Projet  de  décret  du  Comité  d'instruction  publique 
sur  les  réclamations  des  artistes  qui  ont  exposé  au 
Salon  du  Louvre,  imprimé  par  ordre  de  l'Assemblée 
nationale  (17  septembre),  Imp.  nat.  2  pages. 

2°  Opinion  de  M.  Huet-Froberville,  député  du 
département  du  Loiret,  sur  le  rapport  du  Comité 
d'instruction  publique  et  sur  la  pétition  des  Artistes 
concernant  la  nomination  des  Juges  pour  les  prix 
d'encouragement  accordés  aux  Arts  par  l'Assemblée 
nationale  Constituante  (s.  1.  n.  d.).  11  p. 

3°  Rapport  et  projet  de  décret  présentés  à  l'As- 
semblée   nationale    par    M.    Quatremère  au   nom    du 


Comité  d'instruction  publique,  le  14  novembre  1791, 
sur  les  réclamations  des  artistes  qui  ont  exposé  au 
Salon  du  Louvre  à  Paris.  De  l'imprimerie  nationale. 

1791-  9  P- 

4°  Rapport  du  Ministre  de  l'intérieur  fait  à  l'Assem- 
blée nationale  le  28  novembre  1791,  relativement  à  la 
clôture  de  l'exposition  des  tableaux  au  Salon  du 
Louvre  (les  Artistes  voulaient  retirer  leurs  tableaux 
alléguant  que  l'Exposition  qui  avait  été  prolongée 
devenait  déserte).  3  p. 

5°  Projet  de  décret  présenté  à  l'Assemblé  nationale 
au  nom  du  Comité  de  l'instruction  publique  par 
M.  Romme  le  29  novembre  et  ajourné  au  samedi 
3  décembre  1791  sur  les  réclamations  des  Artistes  qui 
ont  exposé  au  Salon  du  Louvre  (ce  décret  porte  prin- 
cipalement sur  le  mode  de  répartition  des  travaux 
d'encouragement).  Imp.  nat.  4  p. 


K 


CONCOURS  DE    1727 


Nous  faisons  précéder  l'explication  des  tableaux 
envoyés  à  ce  concours  de  la  note  publiée  par  le 
Mercure  de  France  du  mois  de  juillet  à  cette 
occasion. 

«  Le  duc  d'Antin,  surintendant  des  Bâtiments 
du  Roi  et  protecteur  de  l'Académie,  annonce  en 
1726  qu'il  a  obtenu  du  Roi  une  somme  de  5oool. 
pour  récompenser  ceux  des  peintres  de  l'Aca- 
démie qui  feroient  les  deux  plus  beaux  tableaux. 
Chacun  eut  le  droit  de  choisir  le  sujet  qu'il  devoit 
traiter.  Les  dimensions  furent  fixées  à  6  pieds  de 
large  sur  4  pieds  1/2  de  haut. 

»  Douze  peintres  prirent  part  au  concours.  L'Ex- 
position eut  lieu  durant  mai  et  une  partie  de  juin 

(i)  Nous  publions  cette  notice  d'après  la  description 
imprimée  en  4  pages  in-4°  dont  nous  n'avons  eu 
connaissance  que  depuis  l'impression  des  livrets.  Mais 
cette  exposition,  comme  nous  l'avons  dit  plus  haut, 
ne  doit  pas  être  comptée  parmi  les  Salons.  C'est  un 
concours  spécial  entouré  d'une  solennité  exceptionnelle 
qui  n'a  aucun  des  caractères  d'une  exposition  ordinaire. 


-    LVII    — 


dans  la  galerie  d'Apollon  :  De  Troy  le  fils,  Gazes, 
Charles  Coypel,  de  Favanne,  Lemoine,  Restout, 
CoUin,  Noël  Coypel,  Massé,  Courtin,  Galloche 
et  Dieu. 

»  3o  juin  1727.  Distribution  solennelle  des 
prix.  L'Assemblée  s'assemble  extraordinairement; 
M.  de  Boullogne,  chevalier  de  Saint- Michel, 
I"  peintre  du  Roi  et  Directeur,  accompagné  des 
principaux  officiers,  alla  recevoir  le  duc  d'Antin 
à  la  descente  de  son  carosse  et  le  conduisit  dans  la 
grande  salle  où  l'Académie  assemblée  l'attendoit. 
Dès  qu'il  eut  pris  séance ,  il  fut  complimenté  par 
le  secrétaire  de  l'Académie,  M.  de  St-Gelais 
(nous  passons  le  discours,  il  n'a  aucun  intérêt). 

))  Le  duc  d'Antin  rendit  les  deux  prix  égaux  et 
les  composa  chacun  de  2  5oo  ^j  il  les  accorda  à 
MM.  De  Troy  et  Lemoine.  Le  Roi  fit  retenir 
pour  lui  le  tableau  de  M.  Ch.  Coypel.  » 


EXPLICATION 

DES  TABLEAUX   EXPOSEZ   DANS  LA  GALLERIE  d'ApOLLON  PAR 
MESSIEURS  LES    PEINTRES    DE    l'AcADÉMIE    ROYALE    DE 

Peinture  et  de  Sculpture. 

Au  mois  de  may  1727. 

A    la    première    croifée    en    entrant  :    Tableau   de 
6  pieds  fur  4  : 

I.  Un  Retour  de  chajjfe  de  Diane.  Diane  revenue 


—    LVIII    — 

de   la   chaffe  fe   repofe  dans   un  antre  frais  &  i'e  fait 
deshabiller  par  fes  Nymphes  pour  fe  baigner. 

par  M.  De  Troy,  fils. 
A  côté  tableau  de  même  grandeur. 

2.  La  NaiJJance  de  Vénus.  Les  poètes  difent  qu'elle 
fut  engendrée  de  l'écume  de  la  mer.  Les  Amours 
voltigent  autour  d'elle  :  les  Triftons  joyeux  de  fa 
naiffance  font  retentir  leurs  conques  marines;  et  les 
Naïades  Ira  offrent  à  l'envi  du  corail  et  des  perles,  qui 
font  les  produirions  de  la  mer. 

par  M.  Cas;e. 
A  la  deuxième  croifée  :  tableau  de  même  grandeur. 

3.  Andromède  attachée  à  un  rocher.  Perfé  revenant 
de  couper  la  tête  à  Médufe  apperçut  Andromède ,  fille 
de  Céphée,  attachée  à  un  rocher  pour  expier  le  crime 
de  fa  mère  Caffiope  qui  s'eftoit  vantée  de  paffer- en 
beauté  les  Naïades  :  il  combat  le  monflre  qui  venoit 
pour  la  dévorer,  le  tue  et  époufe  Andromède. 

par  M.  Ch.  Ant.  Coypel,  neveu. 
A  côté:  tableau  de  même  grandeur. 

4.  L'Amour  filial  d'' H érode.  Hérode,  gouverneur  de 
Judée,  sous  le  règne  de  l'empereur  Augufte,  allant  à 
fon  gouvernement,  emmené  avec  lui  fa  mère,  fa  fœur 
&  fa  future  epoufe  avec  fes  officiers  et  fes  efclaves.  Le 
char  qui  portoit  fa  mère  s'étant  renverfé  en  chemin, 
elle  fut  dangereufement  bleffée  à  la  tête;  Hérode 
croyant  que  fa  mère  alloit  mourir,  tire  fon  épée  pour 
fe  tuer  et  en  efl  empêché  par  ses  officiers. 

par  M.  de  Favanne. 
A  la  troisième  croifée  :    tableau  de  fix    pieds  cinq 
pouces,  fur  quatre  pieds  trois  pouces. 

5.  La    Continence    de    Scipion.    Scipion,    général 


romain,  à  l'âge  de  trente-cinq  ans  aïant  remporté  une 
vicloire  fit  plufieurs  efclaves,  et  entr'autres  la  maîtrefle 
du  gouverneur  de  la  ville  pour  en  jouir.  Mais  ayant 
fçu  qu'elle  eftoit  promife  au  gouverneur,  il  la  lui 
rendit  avec  la  mère,  sans  y  avoir  touché;  et  une 
partie  de  ce  qu'il  avoit  remporté  à  la  victoire. 

par  M,  Lemoine. 
A  côté  :  tableau  de  six  pieds  sur  quatre. 

6.  L'Adieu  d'Hector  &  d'Andromaque.  Hector,  fils 
de  Priam,  roy  de  Troyes  et  frère  de  Paris,  allant  au 
combat  contre  le  vaillant  Achilles,  capitaine  grec,  dit 
adieu  à  Andromaque,  fon  époufe  &  à  la  famille, 
recommandant  fon  fils  Allianax  aux  Dieux.  Andro- 
maque pleure,  prévoyant  le  malheur   d'Hector  qui   y 

tut  tué  par  Achilles. 

par  M.  Reftout. 

7.  La  Maladie  d'Antiochus.  Le  Père  d'Antiochus 
rillullre  s'étant  marié  en  fécondes  noces,  Antiochus 
devint  amoureux  de  fa  belle-mére,  dont  il  tomba 
malade  de  langueur,  ne  voulant  point  déclarer  la 
caufe  de  fa  maladie;  mais  fon  médecin  s'en  étant 
aperçu  par  l'agitation  que  lui  caufoit  la  préfence  de  fa 
belle-mére,  le  déclara  fecrétement  à  fon  père ,  lui 
parlant  en  ces  termes  :  Sire,  le  prince  eft  amoureux 
de  ma  femme  ainfi  il  n'y  a  rien  à  efpérer  pour  lui;  ce 
que  le  Roi  ayant  entendu  lui  promit  la  moitié  de  fon 
royaume  s'il  vouloit  lui  donner  fa  femme.  A  quoi  le 
médecin  répartit  :  Sire,  s'il  étoit  amoureux  de  la  vôtre, 
la  lui  donneriez-vous?  11  répondit  :  plut  aux  Dieux 
que  ce  fut  la  mienne.  Le  médecin  répliqua  :  Sire, 
c'eft  de  la  votre  qu'il  elt  amoureux ,  non  pas  de  la 
mienne;  ce  que  voyant   le    Roi,   il   lui    fit   epoufcr   fa 


femme  &  par  ce  moyen   rétablit  la   lanté  de  fon   fils. 

par  M.  Colin. 

A  côté  :  tableau  de  la  même  grandeur. 

8.  L'enlèvement  d'Europe.  Jupiter  amoureux  d'Eu- 
rope, fille  d'Agénor,  roi  de  Phénicie,  prit  la  forme 
d'un  taureau  &  fe  gliffa  dans  les  troupeaux  d'Agénor. 
Europe  charmée  de  fa  beauté  &  de  fa  douceur  prit 
plaifir  à  le  parer  de  fleurs  fur  le  rivage  &  fe  hafarda 
de  monter  deffus.  Jupiter  fe  lança  dans  l'eau, 
emporta  la  princefle  dans  l'Ile  de  Crète.  Les  Divinités 
de  la  mer  le  regardent  avec  curiofité.  Zephir  &  les 
Amours  favorifent  fon  entreprife. 

par  M.  Coypel  Voncle  (i). 

A  la  cinquième  croifée  :  tableau  de  même  grandeur. 

g.  La  Jaloufie  de  Junon.  Junon,  jaloufe  de  ce 
qu'Enée,  fils  de  Vénus  &  d'Anchifes,  alloit  s'établir 
en  Italie,  engage  Eole,  dieu  des  vents,  à  exciter  une 
tempête  pour  fubmerger  fa  flotte  &  lui  promet  pour 
récompenfe  Driopée,  la  plus  belle  de  fes  nymphes. 

par  M.  Majjé. 

A  côté  :  tableau  de  même  grandeur. 

10.  Syrinx  changée  en  rofeau.  La  nymphe  Syrinx 
pourfuivie  par  le  dieu  Pan  implore  le  secours  du 
fleuve  Ladon,  fon  père,  qui  la  reçoit  dans  fes  bras  & 
repouffe  l'infolence  du  dieu  Pan  &  la  change  en  rofeau. 

par  M.  Courtin. 
A  la  fixieme  croifée  :  tableau  de  même  grandeur. 

11.  Le  combat  d'Horacius  Codés.  Horacius  Coclès 


(i)  C'est-à-dire  Noël  Nicolas,  second  fils  de  Noël,  frère 
cadet  d'Antoine  et  oncle  de  Charles  Antoine  nommé 
plus  haut. 


—    LXI    — 

fait  lui  feul  face  à  l'armcc  de  l'ennemi  à  l'entrée  du 
pont  &  les  empêche  de  paffer  pendant  que  les  Romains 
derrière  lui  détruifent  le  pont.  Après  la  rupture  du 
pont,  il  pafla  le  Tibre  à  la  nage  au  travers  une  grêle 
de  traits  que  lançoient  fes  ennemis,  &  arrive  heureu- 
fement  du  côté  des  Tiens.  Par  cette  belle  adion,  il 
préferva  la  ville  de  Rome  que  les  ennemis  vouloient 
furprendre  &  piller. 

par  M.  Dieu. 

A  côté  ;  tableau  de  même  grandeur. 

12.  Hyppoméne  &  Attalante.  Plufieurs  rivaux 
s'empreffoient  auprès  d'Attalante  pour  la  mériter  :  fon 
père  inftruit  par  l'oracle  ne  la  voulut  donner  qu'à 
celui  qui  la  vaincrait  à  la  courfe.  Hippoméne  implore 
le  fecours  de  Vénus  qui  lui  donna  trois  pommes  d'or; 
il  les  jette  au  milieu  de  fa  courfe  &  pendant  qu'Atta- 
lante  s'arrête  pour  les  ramaffer,  il  prend  le  devant  & 
fe  rend  le  vainqueur. 

par  M.  Galoche. 

i3.  L' Audience  de  V Ambaffadeiir  Turc  au  château 
des  Tuilleries  le  21  mars  i~23,  par  M.  Paroucelle. 

Permis    d'imprimer    et    débiter   ce    i5    mai    1727. 
Signé  :  Hérault. 
De  l'imprimerie  de  Sévestre.  Pont  St-Michel. 


^B-J^-O^ 


/ 


TABLE  CHRONOLOGIQUE 


LIVRETS   DES   EXPOSITIONS   OFFICIELLES 
DE  BEAUX-ARTS 

DE   l80I    A   1873. 


Cette  table  ne  présentera  pas,  comme  la  bibliographie 
placée  en  tête  de  chacun  des  livrets  réimprimés,  la 
succession  et  les  caractères  distinctifs  des  différents 
tirages  de  chaque  livret.  Elle  indique  seulement  le 
nombre  des  pages  et  des  numéros  de  l'édition  la  plus 
complète,  y  compris,  s'il  y  a  lieu,  les  suppléments. 

Dès  les  premières  années  de  ce  siècle,  on  adopta  un 
système  d'addition  qui  rend  fort  difficiles  la  recherche 
et  la  constatation  du  tirage  définitif.  En  effet,  en 
même  temps  qu'on  ajoutait  parfois  à  la  suite  du 
livret,  comme  par  le  passé,  un  ou  plusieurs  supplé- 
ments avec  de  nouveaux  numéros,  on  intercalait  dans 
le  corps  du  volume,  sans  interrompre  la  série  des 
articles  et  en  se  contentant  d'ajouter  un  bis,  les  objets 
en  retard  dont  la  description  n'occupait  pas  beaucoup 
de  place.  Ainsi  est-il  nécessaire  de  collationner  numéro 


—   LXIU    — 

par  numéro  un  grand  nombre  d'exemplaires  pour 
découvrir  ces  additions  peu  apparentes.  Il  arrive 
même  quelquefois  qu'un  second  tirage  ne  comprend 
que  quelques  articles  doubles  ou  triples  et  qu'une 
troisième  ou  une  quatrième  addition  ont  ajouté  de 
nouveaux  bis  et  de  nouveaux  ter  aux  complications  du 
livret.  On  juge  par  là  quelles  difficultés  on  rencontre 
quand  on  se  propose  de  retrouver  l'édition  la  plus 
complète  des  livrets  contemporains.  Cette  besogne 
aride  et  rebutante  avait  été  préparée  par  un  travailleur 
courageux  à  qui  doit  revenir  le  mérite  de  cette  cons- 
tatation. C'est  d'après  les  notes  laissées  à  M.  Hubert 
Lavigne  par  le  regretté  E.  Bellier  de  la  Chavignerie 
qu'ont  été  indiqués  dans  le  tableau  suivant  les  numéros 
bis,  ter  ou  quater  des  différents  livrets. 

Il  a  paru  inutile  de  donner  à  chaque  exposition  le 
titre  détaillé  du  catalogue.  La  date  qui  suit  la  mention 
de  Tannée  indique  le  jour  de  l'ouverture  de  l'exposition. 
On  sait  qu'après  1800  les  salons  de  peinture  ont  reçu, 
comme  auparavant,  l'hospitalité  au  Louvre.  Cet  état 
de  choses  a  duré  jusqu'en  1848;  les  inconvénients 
qui  résultaient  de  l'installation  provisoire  des  œuvres 
modernes  dans  le  Musée  national  du  Louvre  firent 
placer  les  Salons  dans  ditïérents  monuments  de 
1849  à  i853;  ils  ne  trouvèrent  enfin  un  asile  définitif 
qu'après  l'Exposition  universelle  de  i855,  dans  le 
palais  construit  pour  elle  et  qui  reçut  depuis  lors  le 
nom  de  Palais  des  Champs-Elysées, 

Bien  que  les  notices  bibliographiques  aient  été 
réduites  au  strict  nécessaire,  on  a  dû  cependant 
ajouter  à  un  certain  nombre  d'entre  elles  des  déve- 
loppements nécessités  par  la  publication  d'une  notice 


séparée  du  livret ,  mais  cependant  rédigée  à  l'occasion 
del'exposition  etayantuncaractèreofficiel.Parfoisaussi, 
la  complication  extraordinaire  des  différents  tirages 
(voy.  i85o)  exigeait  des  explications  assez  longues. 
Il  est  bon  de  remarquer  que,  jusqu'en  1814,  les  diffé- 
rentes sections,  Peinture,  Sculpture,  etc.,  commen- 
cèrent toujours  par  le  premier  numéro  d'une  centaine 
ou  d'une  dizaine  nouvelle,  en  laissant  inachevée  celle 
dans  le  cours  de  laquelle  se  terminait  la  précédente 
série.  Ainsi  le  dernier  numéro  du  livret  ne  doit  pas 
être  considéré  comme  le  chiffre  exact  des  objets 
exposés;  on  devra,  pour  le  connaître,  se  reporter  au 
catalogue  et  additionner  ensemble  les  totaux  de  chaque 
section. 

A  partir  de  1817  seulement  l'ordre  des  numéros 'fut 
suivi  sans  interruption  du  commencement  à  la  fin,  et 
les  suppléments  eux-mêmes  continuèrent  purement  et 
simplement  les  numéros  du  livret. 

En  i833,  le  faux-titre  du  livret  porte  cette  mention  : 
76""°  exposition  des  artistes  vivants.  Cette  indication 
disparut  de  certains  livrets  postérieurs,  puis  fut  rétablie 
en  1857,  1866,  67,  68,  69,  70.  Elle  paraît  maintenant 
définitivement  consacrée  par  l'usage.  Le  prix  des  livrets 
a  augmenté  avec  le  nombre  des  numéros.  On  a  vu 
que  l'Académie  au  xviii"  siècle  comptait  la  vente  du 
livret  comme  une  des  sources  de  ses  plus  clairs 
revenus.  Elle  le  faisait  payer  alors  60  centimes.  Le 
prix  a,  depuis  1800,  été  parfois  abaissée  5o  centimes; 
mais  il  atteignait  le  plus  souvent  75  centimes  ou 
I  franc.  Depuis  1857,  il  était  fixé  à  i  franc  5o  cent. 
Depuis  1872,1e  livret  imprimé  à  l'imprimerie  nationale 
ne  coûte  plus  que  i  franc. 


—    LXV    — 

1801  —   i5  fructidor  an  IX. 
Un  supplément,  92  pages,  720  n". 

N"  bis  :  24,  123,  i5g,  347,  368,  416,  710. 

1802  —  i5  fructidor  an  X. 
Quatre  suppléments,  120  pages,  1004  n". 
N"  bis  :  81  et  quelquefois  216. 

N" ter  :  142. 

1804  —  i"'  jour  complémentaire  an  XII. 
Un  supplément,  120  pages,  g3o  n°*. 
N°"bis  :  711,903,916,  922. 
N°"  ter  :  909,  914. 
N»  quater  :  go5. 

1806  —  i5  septembre. 
Un  supplément^  128  pages,  705  n°'. 
N"  bis  :  241. 

i8o8  —  14  octobre,  second  anniversaire  de  la 
bataille  d'Iéna. 
120  pages,  834  ^"• 

1810  —  5  novembre. 

Un  supplément,  i38  pages,  12 10  n". 

N"  bis  :  733. 

Une  page  blanche  à  la  suite  du  livret  est  paginée 
139.  —  La  même  année  a  lieu  l'exposition  des  prix 
décennaux  avec  livret  de  2  3  p.  et  61  n°'. 

181 2  —   I  novembre. 
Un  supplément,  140  pages,  i353  n°'. 
N°'  bis  :  526,  i3i5. 
N"  quater  :  1342. 

1814  —  I  novembre. 
Un  supplément,  140  pages,  1442  n°'. 

/. 


—    LXVI    — 

N°' bis  :  i5g,  489,  53o,  669,  1237,  i3j3. 
Il  y  a  de  nombreux  tirages  de  ce  livret  différant  les 
uns  des  autres  par  des  détails  insignifiants. 

1817  —  24  avril. 
Deux   suppléments    et    une    addition,    i25    pages, 
I  loo  n°'. 

1819  —  2  5  août. 
Un  supplément  et  un  errata,  180  pages,  1702  n°'. 
N"'  bis  :  40,  407,  524,  673,  820,  II 52. 

1822  —  24  avril. 
Deux  suppléments,  198  pages,  1802  n"". 
N"  quater  :  1693. 

1824  —  2  5  août. 
Deux  suppléments,  2  58  pages,  2371  n°". 
N°'  bis  :  43,  2091. 

1827  —  4  novembre. 
Trois  suppléments,  264  pages,  1834  n°". 
N°'  bis  :  i56j,   i63g,  1659,  1701,  1765. 
Nombreux  tirages   différents;   suppléments    publiés 
isolément. 

i83i  —  I  mai. 
Six  suppléments,  278  pages,  3 182  n". 
N"  bis  :  io63. 

i833  —  I  mars. 
Un  supplément,  260  pages,  33 18  n"". 

1834  —  I  mars. 
216  pages,  33 14  n". 
N"  bis  :  573. 

En  tête  de  ce  livret   doit  se  trouver  une  notice  de 
22  p.  intitulée:  Musée  Royal,  donnant  la  description 


—    LXVII    — 

des    travaux    de   décoration   et  surtout   des    plafonds 
exécute's  au  Louvre  à  cette  époque. 

i835  —  I  mars. 
Un  supplément,  25o  pages,  2536  n°', 

i836  —  I   mars. 
228  pages,  2122  n"'. 
N°'  bis  :  222,  544,  775. 

1837   —  I  mars. 

226  pages,  2i3o  n". 

i838  —  I  mars, 
228  pages,  2o3i  n°'. 

1839  —  I  mars. 
261  pages,  2404  n°". 

1840  —  5  mars. 
2i3  pages,  1849  '^°'- 

1841  —  i5  mars. 
264  pages,  2280  n"'. 

1842  — •  i5  mars. 
25 r  pages,  2121  n°'. 

1843  —  i5  mars. 

227  pages,  1597   n°'.    Avec   une  table  alphabétique 
des  exposants. 

1844  —  i5  mars. 

345  pages,  2423  n°'.  Table  alphabétique. 

1845  —  i5  mars. 

33 1  pages,  2332  n°'.  Table  alphabétique. 

1846  —  16  mars. 

355  pages,  2412  n°'.  Table  alphabétique  et  Indication 


—    LXVIII    — 

par  ordre   de  salle   des   ouvrages  faisant  partie  de 
l'Exposition. 

1847  —  16  mars. 

326  pages,  232 1  n".  Table  alphabétique  et  Indication 
par  ordre  de  salle,  etc.. 

1848  —  i5  mars. 

3g5  pages,  5 180  n°'.  —  Le  format  du  livret  devient 
un  peu  plus  grand. 

On  vendait  à  la  porte  de  l'Exposition  une  petite 
brochure  de  12  pages  destinée  à  réparer  les  omissions 
du  livret  officiel. 

1849  —  '^  i*^'"  (3UX  Tuileries). 

234  pages  et  un  errata  formant  une  page  de  plus 
non  numérotée.  2  586  n"'. 

Il  faut  joindre  à  ce  livret  une  Notice  historique 
sur  le  palais  des  Tuileries,  in-12,  21  ou  24  pages 
(2  édit.). 

i85o  —  26  décembre  (au  Palais-Royal). 

Un  supplément,  332  pages,  3923  n"',  avec  2  plans 
des  salles  et  2  pages  explicatives  des  plans. 

Les  numéros  du  supplément  se  trouvent  intercalés 
à  leur  ordre  alphabétique  dans  un  tirage  postérieur 
audit  supplément  qui  a  le  même  nombre  de  pages 
et  de  n°'  que  le  premier.  Ce  sont  les  n°'  36  à 
36  8",  384,  390  1°  et  2°,  1084,  io85,  11 18  1°  et  2°, 
1928,  2086,  2229  à  2229  4°,  2473,  25o5  1°  et  2", 
2532  à  2532  3°. 

N»'  bis  (en  dehors  de  ces  numéros  supplémentaires)  : 
38,  i52,  ii3o,  1259,  i3i9,  1376,  1708,  1737,  i865, 
2128,  2214,  3o8i,  3333,  3778,  378X,  38o6,  386i, 
3875,  3877. 


Nombreux  tirages  difle'rents. 

A  ce  livret  doit  se  joindre  une  notice  historique  sur 
le  Palais-Royal,  in- 12,  21  p. 

i852  —  I  avril  (au  Palais-Royal). 
280  pages  et  38  p.  de  liste  alphabétique  des  exposants, 
plus  deux  plans  de  l'exposition,  lySy  n°'. 

Le    sous-titre   du   livret   porte  :  soixante-quinzième 
exposition  des  artistes  vivants. 

i853  —  i5  mai  (aux  Menus-Plaisirs). 
296  pages  et  un  plan  de  l'Exposition,  1768  n°". 
N'"  bis  :  385,   loSy,  1738,  1741. 
Il  faut  joindre  à  ce  livret  la  liste  des  artistes  vivants 
ayant   obtenu   des    récompenses    antérieurement    au 
I  mai  i853.  In-12,  35  p. 

i855  —  j5  mai  (au  Palais  des  Beaux-Arts). 
ExposixioN  Universelle. 
Quatre  suppléments,  634  pages,  5 12g  n". 
N"  6/s  :  539,  i5i6,  1592,  1744,  i855,  igSS,  2893, 
3164. 
N°  ter  :  1744. 

A  joindre  à  ce  livret,  la  liste  des  artistes  français  et 
étrangers  exposants,  82  p.  in-12. 

1857  —  i5  juin  (Palais  des  Champs-Elysées). 
488  pages,  3487  n"'  (le  relevé  des  travaux  exécutés 
dans  les  monuments  publics  est  inséré  pour  la  pre- 
mière fois  au  livret). 
N°'  bis  :  1497,  2195,  2908,  3140. 
N°*  ter  :  2769,  2874. 

1859  —  i5  avril. 
533  pages,  3894  n"'. 
N°"  bis  :  487,  942,  1297,  23oo,  2gi3,  3172,  3173. 


—  LXX  — 

1861  —  I  mai. 

556  pages,  4102  n°". 

N°^  bis  :  2o5,  206,  207,  2556,  2924,  343g,  3970. 

N»  ter   :  2556. 

i863  —  I  mai. 

414  pages,  2923  n°'. 

N"'' bis  :  32,  5oi,  i43i,  1896,  2357,  2457,2499, 
2563. 

N"  ter  :  790. 

N»  quater  :   2269. 

Le  n"  2577  se  trouve  répété  cinq  fois,  avec  les 
lettres  A,  B,  C,  D. 

A  ce  livret  on  doit  joindre  le  «  Catalogue  des 
ouvrages  de  peinture,  sculpture,  etc..  refusés  par  le 
jury  de  iS63,  et  exposés  par  décision  de  S.  M.  l'Em- 
pereur au  Salon  annexe,  le  i5  mai  i863.  Prix  75  cen- 
times. Paris,  in-i2,68  p.  et  687  n°'. 

1864  —  1  mai. 
61 3  pages,  3473  n°'. 
N"èîs  :  108,  2i3,  353,  765,  2178. 

i865  —   I  mai. 
5o2  pages,  3559  '^°'- 
N°' éfs  :   122,  2784,  3o3i. 

1866  —  I   mai. 
469  pages,  3338  n"'. 

N"'  bis  :  1281,  2192. 
N"'  ter  :  41 1,  2414. 

1867  —  I  mai. 
406  pages,  2745  n°". 

N"  bis  :  608,  1940,  26G2. 
N°'  ter  :   1049,  i3ig. 


—    LXXI    — 

Exposition  Universelle  :  Le  catalogue  très-défec- 
tueux des  œuvres  d'art  (groupe  I,  classes  i  à  5;  Paris, 
Dentu)  eut  plusieurs  tirages  :  i°  de  240  p.  la  Belgique 
ne  s'y  trouve  pas;  2°  Belgique  ajoutée,  2  58  pages; 
3°  288  pages.  En  outre,  à  la  suite  de  chaque  tirage  se 
trouvent  xii  pages  d'annonces  et  plusieurs  feuillets 
blancs  pour  notes  manuscrites. 

1868  —  I  mai. 
576  pages,  421 3  n"'. 

N°  bis  :  3853. 

1869  —   I    mai. 
62g  pages,  423o  n°'. 

N"  bis  :  io36. 

1870  —  I  mai. 
760  pages,  5434  n°'. 

N"  bis  :  4887. 

Le  n°  i368  et  sa  description  donnés  dans  le 
premier  tirage  ne  se  trouve  plus  dans  celui  où  le 
n"  4887  est  bis. 

1872  —  10  mai. 

338  pages,  2067  n"'. 

(incertain  nombre  d'oeuvres  admises  et  déjà  inscrites 
au  Livret  ayant  été  retirées  spontanément  par  leurs 
auteurs  sur  la  demande  du  gouvernement,  les  n°'  que 
ces  ouvrages  avaient  reçus  ayant  été  purement  sup- 
primés, des  cartons  remplacèrent  les  pages  où  ils 
figuraient.  Voici  les  n°"  qui  manquent  :  3,  72,  507, 
880,  1127,  1428,  1469,  i83g.  En  outre,  la  page  i63-4 
a  été  remplacée  par  un  carton,  bien  qu'aucun  numéro 
ne  manque. 

D'après    la    pagination    du    livret,    il    manquerait 


—    LXXII    — 

8  pages  au  commencement  ;  on  a  dit  que  le  compte- 
rendu  de  la  distribution  des  récompenses  du  Salon 
précédent  avait  été  retranché  après  l'impression, 

1873  —  6  mai. 

369  pages,  2142  n°'.   ' 

Le  faux  titre  porte  cette  mention  :  90"  exposition 
officielle  depuis  l'année  iG-j?). 

Il  faut  joindre  à  ce  livret  le  Catalogue  de  l'exposition 
des  œuvres  d'art  refusées  à  l'exposition  officielle  de 
1873  (Champs-Elysées).  Imp.  Martinet,  in-8  de  27  p. 
et  422  n°'.  Toutes  les  œuvres  exposées  ne  figurent  pas 
sur  ce  catalogue. 


TABLE  DES  ARTISTES 

AYANT   EXPOSK  AUX  SALONS  DE  l'aCADÉMIE   ROYALE 

ET   A  CEUX   DE  LA  RÉVOLUTION, 

DE    iGy'i   A    1800. 


La  table  renvoie  à  l'année  et  à  la  page  de  notre  réim- 
pression. Quand  un  artiste  a  exposé  plusieurs  fois, 
pour  éviter  les  répétitions,  on  a  remplacé  les  deux 
premiers  chiffres  de  l'année  par  un  tiret;  le  chiffre 
indiquant  la  page  est  séparé  de  celui  de  l'année  par 
un  point  et  virgule.  Ainsi  l'indication  suivante 
—  3();  3i  équivaut  à  année  1739,  page  3i .  Plusieurs 
chiffres  séparés  seulement  par  une  virgule  indiquent 
les  différentes  pages  du  même  livret  auxquelles  le 
lecteur  devra  se  reporter. 

Les  abréviations  sont  les  abréviations  ordinaires  :  p.  à 
la  suite  d'un  nom  veut  dire  peintre;  se,  sculpteur; 
gr.,  graveur;  arch.,  architecte;  ing.,  ingénieur;  dess., 
dessinateur. 

A 

Abel  (Louis,  p.):   1800;  p.   ii. 

Adam  /'a/wé  (Louis  Sigisbert,  se.)  :    1737;  p.    24,   26, 

27,  —  38;    3i  —  39;  22,  23,  34,  —  40;  i5  —  41  ; 

i5  —  42;  i5,   16  —  43;   16,    17  —  45;    20,  21  — 

46;  17  —  47;  21,  22  —  48;  19  —  5o;  18,  19  —  5i; 

3o  —  53;  19. 
Adam  le  jeune  (Nicolas  Sébastien,  se):  1737;    p.    33 


2  Agescy. 

—  38;  3i   —  39;  24  —  40;  28,  29  —  41;  28,  29  — 

42;  3o,  3i  —  43;  35,  36  —  46;  26,  27  — 47;3i,  32 

53;  3i,  32  —  63;  35,  36  —  65;  36. 
Agescy  (Bernard  d'— ,  p.);  voy.  Bernard-Dagescy. 
AiUier  (p.):  lôyS;  p.  27,  36. 
AIexand7-e  (Louis,  p.)  :  1800;  p.  ii. 
Aliamet  (Jacques,  gr.)  :  i753;  p.  17 —  67;  41  —  71; 

5o  —  73;  48—  77;  5i  -  79;  53   —81;  53  —87; 

57  —  99;  85. 
Alix  (gr.)  :    1795;    p.  82  —  1800;  85. 
Allais  (se.)  :  1791;  p.  33,  55. 
Allegrain  (Gabriel,  p.)  :  1737;  p.  3o  —  38;  29  —  3q; 

20  —  40;  18  —  45;  25  —  47;  24. 
Allegrain  (Christophe  Gabriel,  se.)  :   1747;  p.  33    — 

53;  21  —  57;  35  —  67;  35  —  69;  33  —  77;  41. 
Allin  (p.)  :   1791;  p.  28,  29,  55,  —  1800,  p.  11. 
Allou  (Gilles,  p.)  :  1737;  p.  i5,  23,  28,  29,  3o,  —  38; 

21,  2  5,  26,  27,  29  —  39;  18,  20,  22  —40;  18—41; 

19  —  42;  19  —  5o;  29. 
Atnand  (Jacques  François,  p.)  :  1765;  p.  3o,  3i  —  67; 

28—  69;  24. 
Andrieu  de  Murent  (Bertrand,  gr.  en  méd.)  :    1791; 

p.  3i,  55  —  98;  81. 
ANom'MES  (peintre)  :  1799;  p.  i3  —  voy.  Besson. 
(architectes)  :  1795;  p.  75  —  98;  80  —  99;  75. 
(graveur)  :  1796;  p.  84. 

Anselin  (Jean  Louis  gr.)  :  1791;  p.  39,  44,  55  —  93; 

56,  75. 

Ansiaux  (Jean  Joseph  Eléonor  Antoine,  p.)  :  1793. 
p.  12,  26,  3o,  35,  56,  75,  93  —  95;  i3  —  96;  i5  — 
98;  n  —  99;  i3  —  1800;  12. 

Araynes  (Jean  François  Marie  d' — ,  p.)  :  1781;  p.  3g. 
Arnavon  {ch&nomQ  qX  dess.)  :  1789;  p.  55. 
Asselin  (p.)  :  1791;  p.  49,  5o,  55. 


Avril.  3 

Attiret  (M,  L.,  arch.)  ;  1796;  p,  77. 

Aubée  (p.)  :  1791;  p.  25,  55  —  95;  i3. 

Aubry  (Angélique,  p.)  :  1799;  p.  14. 

Aubry  (Etienne,  p.)  :  1771;  p.  38  —    73;.  35,    36  — 

75;  28,  29   —  77;  26,  27,  48   —  79;  3i,  32  —  81; 

29  —  87;  58. 
Aubry  {L,ou\^  p.):  1798;  p.  11  —  1800;  12. 
Audebert  (p.)  :   1795;  p.  i3  —  96;  16. 
Audouin  (Pierre,  gr.)  :  1796;  p.  80, 
Audran  (tapissier)  :  I753;  p.  i5,  16. 
August  (p.)  :   1796;  p.  16.. 

Auguste  ou  Augustin  (p.)  :  voy.  Dubourg  (Augustin). 
Augustin    (Jean  Baptiste  Jacques,    p.)  :  1791;    p.  36, 

55  —  93;  14,  75,    104  —  gS;  14  —  96;  16,  29,  55 

—  98;  1 1,  20,  23,  56  —  99;  14, 19,  23,  3o  —  1800; 
12,  26,  55,  86. 

Auroux  (Etienne,  arch.)  :  1793;  p.  75. 

Autereau  père  (Jacques,  p.)  :  1738;  p.  29. 

Autereau  (Louis,  p.)  :   1738;  p.  18,  22  —  09;    20   — 

40;  29  —  43;  39  —  45;  3o,  3i  —47;  27,  28—48; 

23  —  5o;  24  —  5i;  3i  —  55;  19  —  5g;   18,  19. 
^M^Î'OM  (M""  Pauline  —,  née  Desmarquet -la-Chapelle, 

p.)  :  1793;  p.  79,  108  —  g5;  14  —  96;  16  —  98;  12 

—  99;  14  —  1800;   12. 

Aved  (Jacques  André  Joseph,  p.):  1737;  p.  14,  i5,  24, 
25,  26,  —  38;  16,  27,  3i  —  39;  ig,  21  —  40;  24, 
25,  26,  32   —  41;  24,  26    —  42;  23,  24   —  43;  24 

—  45;  24  —  46;  20,  21  —  47;  23  —  48;  22  —  5o;  2 1 

—  53;  22  —  55;   18  —  57;  16,  17  —  59;  17,   18. — 
67;  40  —  87;  48. 

Aveline  (Pierre  Alexandre,  gr.)  :    1738;  p.  26,  27   — 

39;  26  —  40;  3o  —  41;  3o  —  53;  34  —  57;  35. 
Avril  père  (Jean  Jacques,  gr.)  :    1791;  p.    33,    3g,  55 

—  g^;  45,  75  —  95;  84. 

Avril  fils  (Jean  Jacques,  gr.)  :  i7gi;  p.  32,  55. 


4  Babouot. 

B 
Babouot  (Antoine,  se.)  :     1791;  p.  44,  55   —  gS;  34, 

75.. 
Baccari  (Antoine,  se.)  :  1791;  p.  41,  54,  55—  gS;  66, 

75. 
Bachelier  (Jean  Jacques,  p.)  :    1751;  p.  2g  —   53;  27 

— 55;  20,  21,  22  — 57;  18  — 59;  19,20 — 61;  19,  20 

—  63;  20,  21  —  65;  16  —  67;   i5  —  91;  16,   56  — 

96;  58  —  99;  55  —  1800;  29,  55. 
Bachiche  (p.)  :  1793;  p.  34,  92. 
Bâcler  d'Albe  (Louis  Albert  Ghislain,  baron  de — ,  p. 

et  ing.)  :  1800;  p.  12,  83. 
Baër  (gr.  en  pierres  fines)  :  1793;  p.  44,  75. 
Bailly  (p.):  1791;  p.  52,56. 
Bajetti  (arch.  et  dess.)  :  1798;  p.  12. 
Baldrighi  (p.)  :  1757;  p.  23. 
Baltard   (Louis  Pierre,  p.)  :    1791;  p.  29,   49,    56  ^- 

03;  i5,  23,  33,  47,  75  —  gS;  14,  i5  —  96;  16,  17, 

77  —  9^;   i3,  78  —  99;  i4>  i5,  75,  82. 
Balthasard  (p.)  :  1791;  p.  i5,   16,  20,  33,  40,  42,45, 

56  —  g3;  46,  75,  107  —  1800;   11. 
Balzac  (Louis  Charles,  arch.)  :   1793;  p.    5o,  54,  75, 

g3  —  gS;  84. 
Baptiste  (Jean  Baptiste  Monnoyer,  dit  — ,  p.)  :  1673; 

p.  34. 
Baraban  (p.  sur  porc.)  :  1798;  p.  i3  —  1800;  i3. 
Barbier-Walbonne  (Jacques  Luc,  p.)  :  1798;  p.   i3. 
Bardin  (Jean,  p;)  :  1779;  p.  38,  Sq,  40—81;    37  — 

83;  37  —  85;  37—  g5;  i5. 
Barraband  (p.).  Voy.  Baraban. 
Barrois  (p.)  :  lygi;  p.  24,  56. 
Barroy  (se.)  :  1704;  p.  38. 
Bdin^x  (François,  p.)  :   I7g6;  p.  17. 
Bartolo^^i  (gr.)  :  1786;  p.  86. 


Bklle.  5 

Battoni  (Pompeo  —,  p.)  :  1779;  p.  49  —  87;  56. 
Batidesson  (Jean  François,  p.):  1699;  p.  17  —  1704;  4-- 
Baudesson  (Nicolas,  p.)  :   1673;  p.  32,  33. 
Baudet  (Etienne,  gr.)  :  lôiio;  p.  2  5  —  1704;  18. 
Baudiot  (F'rançois,  p.)  :   1798;  p.  i3  —  ()9;  i5. 
Baudouin  (Pierre  Antoine,  p.)  :  1763;  p.  3o  —  65;  23 

—  67;  21  —  69;  19  —  93  ;  37,  38. 
Baujil  (p.)  :  1793;  p.  54,  75,  93. 

Ba:^in  (p.)  :   1793;  p.  92  —  95;  i5  —  98;  14. 

Beaubrun  (Henri,  p.)  :  1673;  p.  3o. 

Beaufort  (Jacques  Antoine,  p.)  :   1767;  p.  34 —  69;  3o 

—  7';  3o  —  7^;  3o  —  75;  21,  22  —  77;  24   —  79; 
■.•;8,  29  —  8i;  26,  27  —  83;  23,  24. 

Beaurepaire    (Mlle   de   —,  p.),   voy.  Mlle  Chaceré  de 

Beaiirepaire. 
Beauvallet  (Pierre  Nicolas,  se.)  :  1791;  p.  39,  41,  42, 

43,  44,  56  —  g3;   60,  76  —  95;  63  —  96;    17  — 

98;  71  —  1800;  67. 
Beauvarlet  (Jacques  Firmin,  gr.)  :   1763;  p.  38,  39  — 

65;  41  —  67;  40,  41  —  6g;  40  —  71;  5o  —  73;  48 

—  75;  42  — 77;  49,  5o  —  79;  5o  —  81;    5i   —  83; 
55  —  93;  40,  76  —1800;  81. 

Beguyer  de  Chancourtois  (René  Louis  Maurice,   p.)  : 

1791;  p.  12,  56  —  g3;  33,  4g,  78,  g2,  106  —  g6; 

24,  25  —  g8;  20  —  gg;  20  —  1800;  23. 
Bélanger  (dess.)  :  ijg3;  p.  39. 

Belin  (Claude  Alexandre,  p.)  :    1798;  p.  14  —  99;   i5. 
Beljambe  igr.)  :  1793;  p.' 42,  76. 
Belle  (Alexis  Simon,  p.)  :  1704;  p.  22,  37  —45;  37  — 

75;  41  -  77-,  49- 
Belle  (Augustin  Louis,  p.):  1791;  p.  48,  56  — 93;  25, 

36,  37,  76  —  96;  17,  18  —  99;  i5. 
Belle  (Clément  Louis  Marie  Anne,  p.)  :     1759;  p.  i5 

—  67;  i5  —  71;  i3,  14  —  96;  17  —99;  i5. 

I. 


6  Bellengé. 

Bellengé  (Michel  Bruno,  p.)  :  1763;  p.  3i  —  65;  24  — 
67;  22  —  69-,  19,  20  —  71;  22  —  73;  23,  24  —  75; 

17  —  77;  19  —  79;  ^5. 

Bellier  (Jean  François  Marie,  p.)  :  1791;  p.  20,  56  — 

95;   15—99;  16. 
Bellissard  (arch.):  1799;  p.  79, 

i3e//o?!2  (François,  mosaïste)  :  1796;  p.  88—  1800;  86. 
Benard  (Pierre,  p.)  :  1796;  p.  18. 
Bena:^ech  (p.)  :  1793;  p.  109. 
Beno/s?  (Antoine,  p.  et  se.)  :  1699;  p.  )3. 
Benoist  (Mme  Marie  Guilhelmine  — ,  née  Laville-Le- 

roux,  p.)  :  1791;  p.  19,  21,  25,  62  —  95";  39  —  96; 

18  —  99;  90  —  i8oo;  45. 

Berjon  (Antoine,  p.)  :  1791;  p.  16,  17,  18,  29,  56  — 

96;  18,  19  —  98;  14—  99;  16, 
Bernard  (Denis  Alexandre,  calligraphe)  :   1796;  p.  80. 
Bernard  (Joseph,  calligraphe)  :  1796;  p.  88. 
Bernard  (Samuel,  p.)  :   lôy?;  p.  3o. 
Bernard -Dagescy  (p.)  :  1791;  p.  i5,  25,  45,  46,  49, 

53,  56. 
Bernard- Dagescy  {Mme — ,  p.)  :  1791;  p.  26. 
jBen-wer  (Pierre,  se.)  :  1765;    p.  38    —  67;    37  —  69; 

36  —  71;  43  —  73;  39  —  75;  35,  36  —77;  33,  44 

—  7g;  44  —  81;  43,  44  —  83;  5o  —  85;  47  —  87; 

49,  5o  —  89;  45  —    93;  65,  66,  76   —   96;  '74  — 

1800;  69. 
Bertaux  (Jacques,  p.)  :  1793;  p.  12,  18,    19,  20,  76, 

100  —  95;  i5  —  96;  19  —  1800;  i3. 
Berthault  (Jean  Pierre,  gr.):  1787;  p.  34  —  i8oo;  71), 

85. 
Berthélemy  (se.)  :  1791;  p.  38,  56—  93;  58,  76. 
Berthellemy  (Jean  Simon,  p.)  :    1777;   p.    38   —    79; 

37,  38  —  81;  32  —  83;  29,  3o  —  85;  24,  25  —  87; 

60  —  89;  20  —  91;  14,  23,  24,  39,  56  —  96;  40  — 

98;  12,  14. 


BOESSEV.  7 

Berthon  (René  Théodore  Charles,    p.)  :    1796;  p.  19 

—  98;  i5  —  1800;  14. 
Bertin  (Jean  Victor,  p.)  :   1793;  p.  23,  76,  109  — 96; 

19  —  98;  14,  i5  —  99;  16 —  1800;  i3,  14. 
Bertin  (Nicolas,  p.)  :  1704;  p.  43,  44. 
Bertrand  (Guillaume,  p.)  :   1791;  p.   16,  28,  29,   49, 

56  —  93;  16  —  1800;  14. 
Bertrand  (Philippe,  se.)  :  1704;  p.  22,  24,  26,  27. 
Bertrand  (Vincent,  p.)  :   1796;  p,  20. 
Berwic  (Jean  Guillaume,  gr.)   :  1785;  p.  55 — 91;  34, 

56  -  98;  81. 
Besson  (Alexandre  Charles,  dess.)  :  1795;  p.  87 —  99; 

16  —  1800;  i5. 
Beville  (Charles,  p.)  :   1699;  p.  24. 
Bidault   (Jean  Joseph  Xavier,   p.)  :    1791;   p.   14,  17, 

19,  46,  52,  56  —  93;  10,  12,   i3,  18,    ig,  21,  33, 

35,  76,  92,  99  —  96;   88  —  98;    i5  —  99;    i6  — 

1800;  86. 
Billot  r aine  (arch.)  :  1793;  p.  76,  97. 
Binard  (Mlle  —,  p.)  :  voy.  Mme  Lenoir. 
Bienaimv  (Pierre  Théodore,  arch.)  :  1795;  p.  73. 
Bilcoq  (Marie  Marc  Antoine,  p.)  :  1787;  p.  45  —  89; 

33,  34  —  91;  20,  25,  3i,  53,  56  —  96;  88,  89. 
Biaise  (Barthélémy,  se):  1787;  p.  54  —  93;  70,  76  — 

98;  70  —  1800;  69. 
Blanchard  {l^om?,  Gabriel,  p.)  :  1Ô73;  p.  3i   —  1699; 

'7- 
Blondela  (p.)  :  1793;  p.  76,  102. 
Blondin  (Mlle  Aglaé  —,  p.)  :  1795;  p.  16. 
Blot  (Maurice,  gr.)  :  1799;  p.  82  —  1800;  79. 
B/w/eaM  (Augustin,  p.)  :  1793;  p.  76,  m  —  99;   17. 
Bodesson  (p.),  voy.  Baudesson. 
Bodouin  (p.)  :  1798;  p.  i5. 
Boessey  {h\\\Q  —,  p.)  :  iSoo;  p.  i5. 


8  BOGEL. 

Bogel  (p.)  :  1791;  p.  i6,  56. 

Boguet  (Nicolas  Didier,  p.)  :   1800;  p.   i5. 

Boichot  (Guillaume,  se.)  :   1789;    p.    5i,    bi    —   91; 

24,  32,  38,  42,  56  —  93;  49,  52,  76  —  95;  63. 
Boilly  (Louis  Léopold,  p.)  :  lygS;  p.   10,  i3,  14,  35, 

45,  76,  gi  ' —  g5;  16  —  96;  20  —  98;  i5  —  99;  17 

—  1800;  i5. 

Boischegrain  (p.)  :  1791J  p.  3i,  56. 
Boisset  (p.)  :  1795;  p.  88. 
Boissieux  (p.  et  gr.)  :  1796;  p.  33. 
Boi^ot  (Antoine,  p.)  :  1737;  p.  20,  29  —  38;  21,  25, 
26,  27  —  3g;  14,  21   —  40;  25  —  41  ;  24  —  42;  25 

—  43;  24,25  —45;  3o  —  46;  23  —  47;  27  —  48; 
23  —  5o;  23,  24,  28  —  5i;  26  —  53;  25  —  55;  ig 

—  57;  17  —  59;  18  —  61;   18,  19  —  63;  ig,  20  — 

—  65;  18  —  71;  17. 

Boi^ot  (Louis  Simon,   se.)  :    1773;   p.   43   —   75;  39 

—  77;  46,  47  —  79;  45  —  81;  46  —  83;  52  —  85; 
48  —  87;  5o  —  8g;  46,  47  —  gi;  34,  57  —  g3;  61, 
62,  76  —  g5;  64  —  g6;  72,  86  —  98;  70  —  99; 
68,  69  —  1800;  67. 

Bonnefoi  (gr.)  :  1793;  p.  45,  76. 

Donnemain  (gr.)  :   1793;  p.  76. 

Bonnemaison  (Feréol,  p.)  :    1796;  p.  20  —  98;    16  — 

99)   ^7  ~  1800;  16. 
Bonneuil  (Mme  —,  p.)  :  1795;  p.  16. 
Bonneval  {h-nàvé,  p.):  i7g5;  p.   17  —96;  20  — g8;  16. 
Bonneville  (p.)  :  i7g3;  p.  33,  5o,  76,  gg. 
Bonnier  (dess.)  :  1793;  p.  37. 

Bonvoisin  (Jean,  p.)  :  i7gi;  p.  4g,  57  —  g3;  14,  24, 
3o,  3i,  32,  33,  55,  56,  76  —  1800;  16. 

Boquet  (Pierre  Jean,  p.)  :  1791;  p.  i5,  28,  45,  47, 
48,  49,  56  —  93;  i3,  14,  21,  3i,  54,  76,  gi,  — g5; 
17  —  96;  20,  21  —  98;  16,  —  1800;  17. 


BOULIARD.  0 

Boquet  (Simon  Louis,  se)  :  ijcSy;  p.  04  —  89;  49  — 

91;  39,  42,  5b  —  93;  70,  76  —  98;  71  —  99;  68. 
Boquet  (p.  en  miniatures)  :   1793,  p.  11,  76,  92, 
Boril,  voy.  Bau^il. 

Borilly  (Jean  Baptiste,  p.):  1796;  p.  21. 
Bomet  (p.)  :  1798;  p.   17, 
jBos/o  (Jean  François,  p.)  :   1793;    p.  19,    20,    28,  3o, 

34,  \(^,  5i,  76,  99,  100  —  gH;  17,  86. 
Bosset    (Jean  Frédéric,    p.)    :    1798;   p.   17   —    1800; 

17- 
Bouchardon  (Edme,  se.)  :   1737;  p.  3i,   32  —  38;  2(), 

3o  —  39;  22,  23,  —  40;   28  —  41;  27,   28  —  43; 

33,  34,  35  —  45;   23—46;    i8  —  71;  49  —   96; 

Boucher  (François,  p.)  :  1737;  p.  18,  22,  —  38;  16, 
24  —  39;  14,  16,  19  —  40;  14  —  42;  14,  29  —43; 
i5,  3i,  32  —  45;  35,  37,  38  —  46;   i5   —  47;  20 

—  48;  16,  17,  26  —  5o;  14,  1 5  —  5i;  27  —  53;  i5, 

34,  36  —  55;  36,  39  —  57;  i3,  32,  34  —  61;  i3, 
32,  34  —  63;  i3,  37  —  65;  12,  i3  —  67;  42  —  69; 
II,  40  —  71;  5i  —  73;  46,  47,  48,  49  —  75;  41, 
44  —  79;  5o  —  96;  44. 

Bouchet  (Louis  André  Gabriel,  p.)  :   1791;  p.    3o,  5- 

—  98;   17  —  1800;  17, 
Bouchon  (p.)  :  1800;  p.  17. 
Bougault  (p.)  :  lygS;  p.  17. 

Bouillard   (Jacques,    gr.  et    p.)   :   1791;  p.    32,  57  — 

1800;   18,  79. 
Bouillon  (Pierre,  p.  et  gr.)  :  1796;  p. 80,  8i  —  99;  17, 

18. 
Boulanger  (arch.)  :   1791;  p.  39,  57  —  93;  76,  97,98 

—  g5;  73. 

Bouliard  (Mlle  Marie  Geneviève,  p.)  :  1791;  p.  28,  57 

—  gS;  20,  22,  27,  52,77,  102,  108  —  gS;  17  — g6; 
21,  22  —  g8;  i8. 


lO  BOULLÉE. 

Boullée  (arch.)  :  lyyg;  p.  76. 
BouUiet  (Jacques  Antoine,  se.)  :   1798;  p.  71. 
BoiiUongne  (Louis  de  —,  le  père,  p.)  :  1673;  p.  3o. 
Boullongne  (Bon  de  —,  p.)  :  169g;  p.  18,  22  —  1704; 

18,  19,  20  —  57;  33,  34. 
Boullongne  (Louis  de  —  fils,  p.)  :  169(1;  P-  i^>  -4  ~ 

1704;  26,  27  —  77;  20. 
Boullongne    (Geneviève  de  —,   p.)  :    1673;   p.    36  — 

1704;   19. 
Boullongne  (Magdeleine  de  —,    p.)  :    1673;    p.  36  — 

1704;   ig. 
Boulogne  :  1793;  p.  77. 
Bounieu  (Mlle  Emilie,  p.)  :  1793;  p.  23,  77   —  98;   18 

—  1800;   18. 
Bounieu  (Michel  Honoré,  p.):  1769;  p.  3o,  3i  —  71; 

33,  36  —  73;  27  —  77;  28,  29,  3o  —  79;  33,  34  — 

g6;  21,  71   —  i8oo;   18. 
Bourgeois  (Charles  Guillaume  Alexandre,  p.)  :  1800; 

p.  18. 
Bourgeois  (Constant  Florent  Fidèle,  p.)  :  i7()i;p.  14, 

i5,   18,  29,31,  57—  93;  i3,  i5,  23,24,  -^)  -6,  3o, 

77  —  g5;  17  — 96;  89  —  98;  18  —  1800;  18. 
Bourgoin  (François  Jules,  p.):   1796;  p.  22. 
Bourguignon  (p.)  :  1673;  p.  35. 
Bourjot  (Ferdinand,  arch.)  :  1800;  p.  8g,  go. 
Bourreiff  [homs-ievôma,  se.)  :  1798;  p.  71. 
Bouteville  (p.)  ;  1796;  p.  22. 
Bouton  (Joseph  Marie,  p.)  :   1791;    p.    37,    57   —  g3; 

76,  io3  —  g5;  18  —  g6;  22  —  98;   18  —  gg;  18. 
Boutrois  (Philibert,  gr.)  :  1800;  p.  go. 
Bouvet  (Claude,  se.)  :  1800;  p.  67. 
Bouys  (André,  p.)  :  i6gg;  p.  24  —  1704;  3o,  3i  —  37; 

i5,  3o. 

Bovinet  (Edme,  gr.)  :  179g;  p.  83. 


Brullée.  1  I 

Boyer  {iQ&n  Louis,  se.)  :    1796;  p.  72    —   99;    68  — 

1800;  68. 
Boyer  (Michel,  p.)  :   1704;  p.  45. 
Boyer  pcre,  voy.  Royer  (Pierre,  p.) 
iîojfg  (Joseph,  p.)  :  1791;    p.  22,  27,   28,  29,   37,    45, 

57. 
Bréa  (p.)  :   1793;  p.  i3,  77. 
Brenet  (Nicolas  Guy,  p.)  :  1763;  p.  3o  —  65;    26,  27 

—  67;  26  —  6g;  24,  25  —  71;  26,  27  —  73;  26  — 
75;  12,  i3  —  77;  12,  i3  —  79;  17,  18  —  81;  i5,  16 

—  83;  16,  17,  59  —  85;  14  —  87;  14,  i5 —  89;  10, 
1 1  —  91;  19,  57  —  96;  35,  37  —  98;  32,  47  —  99; 
3i. 

Briant  (Jean,  p.)  ;  1796;  p.  22,  23. 

Briard  (Gabriel,  p.)  :  1761;  p.  27  —  65;  26  —  69;  24 

—  96;  28,  3i  —  98;  24,  28,  71  —  1800;  29. 
Bricean  (Mlle—,  p.)  :  1791;  p.  43,  57. 

Bridan  (Charles  Antoine,  se.)  :  1765;  p.  37  —  73;  41 

—  75;  34,  35  —  77;  42  —  81;  43  —  83;  47  —  85; 
44,  45  —  87;  48,  49  —  89;  44  —  91;  34,  57  —  93; 
61,  77  —  96;  72  —  99;  68,  69  —  1800;  68,  69. 

Bridan  fils  (Pierre  Charles,  se.)  :  1799;  p.  68  —   1800; 

68. 
Brion  (Louis,  p.)  :  1796;  p.  23. 
Broc  (Jean)  :  1800;  p.  19. 
Brocero  (p.)  :  1793;  p.  53,  77. 
Brochât  (p.)  :  1791;  p.  i5,  57. 
Brongniart  {E\.  J.,  areh.)  :   1795;    p.   74  —    98;   78, 

79- 
Bruand,  voy.  Bruandet. 
Bruandet  (Lazare,  p.)  :  1791;  p.  12,  ig,  20,  52,  57  — 

93;  17,  29,  3o,  46,  48,  55,   77  —  95;  18  —  96;  23 

—  99;  88. 

Brullée  (ing.  et  arch.)  :  1796;  p.  77,  78. 


12  Brun. 

Brun   (Nicolas  Antoine,  p.)    :    1798;  p.    19   —  1800, 

19. 
Brunet  (se)  :  lygS;  p.  58,  5g,  77. 
Bruyère  (Mme  Elise  —,  née  Lebarbier,  p.)  :  1798;  p. 

19  —  1800;  ig. 
Bruyère  jeune  (se.)  :  1793;  p.  36,  58,77. 
Budelot  (Jean  Baptiste,  se.)  :    1791;  p.  38,  42,  43,  57 

—  g3;  66,  67,  77  —  gS;  64  —  96;  72  —  99;  69. 
Budelot  (Philippe,  p.):  i793;  P-  i9>  77. 
^Mg-we^  (Henri,  p.)  :  1800;  p.  19. 

Buyster  (Philippe  de—,  se.)  :  1673;  p.  3o. 

C 
Cabirole  (se.)  :  1798;  p.  88. 
Cacault  (Pierre  René,  p.)  :  i7g5;  p.  18  —  96;  23,  24 

—  99;  i^- 

Cadet  (Mme  —,  p.)  :  1791;  p.  17,  i8,  43,  57. 

Caffieri  (Jean  Jacques,  se.)  :  1757;  p,  3o,  3i  —  59; 
2g  —  61;  3o  —  63;  35  —  65;  36  —  67;  36,  37  — 
6g;  34,  35  —  71;  40,  41  —   73;  37,   38  —  75;  34 

—  77;  4i>  42,  52  —  7g;  42,  43  —  81; 43  —  83;  46, 
47  —  85;  44  —  87;  47,  48  —  8g;  43  —  98;  76. 

Callamard  {C\i&v\qs  Antoine,  se.)  :  1793;  p.  58,  77. 
Callet  (Antoine  François,  p.)  :  1779;  p.  38  —  81;  3i 

—  83;  28,  2g  —  85;  24  —  87;  23  —  8g;  ig,  07  — 
91;  44,  57  —  93;  34  —  95;  18,  19  —  98;  42  —  99; 
i8,  19,  43  —  1800;  16,  ig,  20,  45. 

Callier  (p.)  :   1795;  p.  19. 

Camus  (Ponce,  p.)  :   i7g8;p.  ig. 

Canchij  (se.)  :  i7g3;  p.  60,  77. 

Capet    (Mlle  Gabrielle  Marie,  p.)  :     1791;  p.  40,    57 

—  93;  loi  —  g5;  ig  —  g8;  ig  —  gg;  88  —  1800; 
20. 

Caraffe  (Armand  Charles,  p.)  :  I7g3;  p.  77,  iio,  m 


Chaalon.  i3 

—  g5;   ig,  20  —  96;  24  —  gq;  19  —  1800;  20,  21, 
80. 

Carat  (p.)  :  1791;  p.  43. 

Cardon  (se.)  :  1793;  p.  70,  77. 

Caresme  (Philippe,  p.)  :  1767;  p.  33,  34  —  69;  3o  — 

71;  34,  35  —  75;  26,  27  —  77;  28. 
Carlier  (p.)  :  1793;  p.  77,  102. 
Carmona  (Salvador,  gr.)  :  1759;  p.  34  —  65;  40. 
Carpentier  (arch.)  :  1796;  p.  79. 
Cars  (Laurent,  gr.)  :  1737;  p.  27   —  38;  26  —  47;  34 

—  53;  2g  —  55;  35  —  57;  3i  —  61;  32. 
Cartellier  (Pierre,  se.)  :   1796;  p.  72  —  1800;  69. 
Caruelle  (p.)  :  1798;  p.  86. 

Casanova  (p.)  :  1763;  p.  27,  28  —  65;  23  —  67;  20, 
21  -^  69;  19  —  71;  20,  21  —  75;  16^  17  —  79;  24, 
2  5  —  81;  24  —  83;  24  —  96;  54,  63  —  98;  62  — 
99;  25  —  iSoo;  89. 

Castellan  (Antoine  Laurent,  p.)  :  1793;  p.  33,  77, 
107  —  95;  20  —  1800;  21, 

Castello,  voy.  Castellan. 

Castillon  (jésuite,  dess.)  :   1769;  p.  38. 

Cathelin  (Louis  Jacques,  gr.)  ;  1775;  p.  44  —  77;  5o— 
7g;  5i  —  81;  52  —  83;  56  —  87;  56  —  89;  55  — 
1800;  80. 

Ca;^enave  (p.  etgr.)  :   1795;  p.  20. 

Ca^es  (Pierre  Jacques,  p.)  :  1704;  p.  44  —  37;   12,  29 

—  48;  14. 

Ca^in  (J.  B.  Louis,  p.)  :  1791;  p.  i5,  28,  5o,  57  — 
93;  g,  11,  12,  i3,  i5,  18,  21,  23,  24,  3i,  35,  77  — 
g5;  20  —  g6;  24  —  98;  19,  20  —  1800;  22. 

Ca^iin  (M-%  p.)  :  1793;  p.  36,  77. 

Cernel  (M"'^  p.)  :  1793;  p.  38,  77. 

Chaalon  (p.)  :  1793;  p.  77. 


14  Chaceré. 

Chaceré  de  Beaurepaire  (M"%  p.):  1798;  p.  20  —  99; 

19  —  1800;  86. 
Chaise  (Charles  Edouard,  p.)  :    1791;  p.    17,   46,  5o, 

5-2,  57  —  g3;  10,  28,  78. 
Chalgrin  {3ean  François  Thérèse,  arch.)  :  1799;  P-  77 

—  1800;  77. 

Challes  (Charles  Michel  Ange,   p.)  :  1753;  p.    27   — 
55;  22  —  57;  ig  —  59;  16,  33  —  61;   17  —  63;  18 

—  65;  16. 

Challes  {Smon,  se.)  :  1755;  p.  32 —  57;  29,  3o  —  59; 

2g  —  61;  29,  3o  —  63;  35  —  65;  36,  37. 
Challiou  (P.-J.,  dess.)  :  1800;  p.  22. 
Champagne  (Jean  Baptiste  de  — ,  p.)  :  1673;  p.  3i. 
Champagne  (Pliilippe  de  — ,  p.)  :  1673;  p.  2g, 
Chancourîois  (p.),  voy.  Begwjer  de  Chancourtois. 
Chardin  (Jean  Baptiste  Siméon,  p.)  :   1737;  p.   i3,  i5, 

18,  20,  21,  28,  —  38;   14,  i5,  25,  2g  —  3g;  i3,  1.4 

—  40;  21,  26,  27  —  41;  21,  26  — 42;  3i  —  43;  20, 
21,  37  —  45;  34,  37  —  46;  20  —  47;  23,  3o  —  48; 
21  —  5o;  28  —  5i;  24  —  53;  21,  22,  2g  —  55;  17,  36 

—  57;  16,  34  —  5g;  16,  17  —  61;  17,  18,  33  —  63;  i8, 
ig  —  65;  17  —  67;  16  —  6g;  i5  —  7i;i5— 73;i8  — 
75;  13  —  77;  17— 7g;  21  -99;  52. 

Chardin  (Sébastien,  se.)  :  1791;  p.  38,  57  —  96;  78  — 

1800;  6g. 
Charmeton  (Georges,  p.)  :  1673;  p.  34. 
Charpentier  (Jean Baptiste,  p.)  :   1791;  p.  18,  ig,  22, 

23,  5o,  57  —  g3;  11,  12,  i5,  18,  ig,  78,  ga  —  g5; 

20,  21  —  g6;  25  —  gg;  20. 
Charpentier  {W  Julie  —,  se.)  :  I7g3;  p.  67,  78  —  gS; 

21  —  g6;  73  —  g8;   20  —  gg;  88,  8g   —  1800;  23, 

68. 
Chasselat  (Pierre,  p.)  :  i7g3;  p.  26,  33,  78,  92  —  g8; 

21. 
Chasteau  (Guillaume,  gr.)  :   1673;  p.  33, 


CioR.  1 5 

Chastelain  (Charles,  p.)  :  1740;  p.  26  —  41;  ib  — 
42;  25  —  43;  25  —  45;  3o  —  46;  24  —  47;  27  — 
5o;  24  —  5i;  26  —  53;  25. 

Châtelain  (p.)  :  1791;  p.  i3,  58. 

Chdtillon  (Charles,  p.)  :  1795;  p.  21  —  g6;  25  —  99; 

20  —  1800;  2  3. 

Chaudet  (Denis  Antoine,  se.)  :  1789;  p.  53 —  91;  35, 
37,  38,  40,  41,  42,  58  —  93;  24,  37,  46,  47,  54, 
78,  92,  97  —  95;  64,  65  —  96;  25,  87  —  98;  21, 
71  —  1800;  68. 

Chaudet  (M""  — ,  née  Gabiou,   p.)  :  1796;  p.  25  —  98; 

21  —  99;  20  —  1800;  23,  81. 

Chaufournier  (Jean,  p.  et  gr.):  1748;  p.  25  —  5o;  21, 

22  -  53;  35. 

Chauvin  (Pierre  Athanase,  p.)  :    1793;  p.  18,  54,  78, 

91,  io3  —  96;  26. 
Chavanne  (de  —,  p.)  :  1737;  p.  i5,  16  —  38;  21. 
Chéreau  (p.)  :  1793;  p.  52,  78. 
Chéron    (M"«  Elisabeth  Sophie,  p.)  :   1673;   p.  36  — 

1699;  24  —  1704;  28. 
Chéry  (Philippe,  p.)  :  1791;   p.  10,  58  --  95;  83,  84 

-99;  21. 
Chevalier  {t^.)  :  1787;  p.  56. 
Chevreux  (p.)  :  1791;  p.  14,  16,  20,  25,  5o,  58  —  93; 

25,  78. 
Chinard  (Pierre,  se.)  :  1798;  p.  72  —  1800;  69. 
Choffard  (Pierre  Philippe,  dess.  et  gr.)  :  1785;  p.  53 

—  93;  III. 
Chrétien  (Gilles  Louis,  gr.)  :  1793;  p.  43,   78   —  95; 

3o  —  96;  81  —  98;  22  —  99;  83. 
Christophe  (Joseph,  p.)  :  1704;  p.  38  —  37;  i3  —  38; 

14,  25  — 39;  i3  —  43;  38. 
Christophe  (p.)  :  1793;  p.  78,  97  —  96;  26. 
Cior  (Pierre  Charles)  :  1796;  p.  26  —  99;  21. 


i6  Clavareau. 

Clavareau  (Auguste  François,  dess.)  :  1798;  p.  22. 

Clément  (gr.)  :  1798;  p.  81. 

Clérisseaii  (Charles  Louis,  p.)  :  lyyS;  p.  28  —  ■]b;  20 

—  83;  26,  27  —  96;  89  —  1800;  77. 

Clodion  (Michel  —,  se.)  :   1778;  p.  43,  44  —  79;  47— 

83;  33,  53,  54  -  85;  28  -  gS;  78. 
Cloquet  (Jean  Baptiste  Antoine,  dessin.)  :  lygS;  p.  84 

—  99;  76  —  1800;  2  3,  24. 

Cochin  père  (Charles  Nicolas,  gr.)  :  1737;  p.  28—  39; 
26  —  40;  27,  —  42;  32,  33,  34  —  43;  32  —  46; 
25  —  5o;  27. 

Cochin  fils  (Charles  Nicolas,  dess.  et  gr.)  :  1741; 
p.  3i  —  43;  32,  37  —  45;  36  —  46;  28  — 
48;  27  —  5o;  27,  3o  —  53;  34,  36  —  55; 
32,  33,  34,  38,  39  —  57;  3i,  34  —  61;  32,  33,  37, 
38  —  65;  38,  39  —  67;  38,  39,  42  —  69;  38,  41  — 
71;  46,  49,  5 1  —  73;  46,  49  —  75;  40,  42,  44  — 
77;  5i,  52  —  7g;  52,  53  —  81;  49,  5o  —  83;  56, 
57,  58  —  85;  53  —  91;  44  —  93;  37,  38,  1 1 1  —  96; 
86. 

Cointreau  (Louise,  p.)  :  1793;  p.  ,78,  98,  99. 

Cointreau  (Marie)  :  1793;  p.  78.    . 

CoUbert  (Nicolas,  gr.)  :  1793;  p.  36,  5i,  78. 

Colinion  {\> .)  :   1793;  p.  78,  102. 

Colins  (M"=  Sophie,  p.)  :  1796;  p.  27. 

Collas  (Louis  Antoine,  p.)  :  1798;  p.  22  —  99;  21. 

Co//ef  (Jacques  Auguste,  se):  1793;  p.  58,  78,  et  ad- 
dition au  supplément. 

Collet  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1793;  p,  78,  109. 

Collin  de  Vermont  (Hyacinthe,  p.)  :  1737;  p.  16, 
17,  18,  20,  22,  23,  25,  28  —  38;    16  —  40;  14,  i5 

—  43;  16  —  45;  18  —  46;  i5,  16   —    5o;  i5,  16  — 
5i;  14  à  21  —  53;  16  —  55;   14  —  59;  i3  — 69;  41 

—  73;47- 

Collot  (J.  L.,  p.)  :   1799;  p.  21  —  1800;  24. 


Courtois.  17 

Co/owè<?/ (Nicolas,  p.)  :  1699;  p.  21  —  1704;  35. 

Colon  (p.)  :  1799;  p.  21  —  1800;  24. 

Colson  (Jean  François  Gille,  p.)  :  1793;  p.  3i,  33,  34, 

78,  91,  104  —  95;  21  —  99;  89. 
Combette  (Joseph  Marcellin,  p.)  :  1800;  p.  25. 
Contant  (Pierre,  arch.)  :  1763;  p.  24. 
Contouly  (M"''  M.  S.,  p.).  Voy.  M""  Lousier. 
Copia  (Louis,  gr.)  :   1795;  p.  84,  85  —  98;  81,  82  — 

99;  86. 
Coqueret  (Pierre  Charles,  gr.)  :  179S;  p.  82  —  1800; 

80. 
Corbet  (Charles  Louis,   se.)   :   1798;    p.    72    —  1800; 

69. 
Corneille  fils  (Michel,  p.)  :  1673;  p.  35—  1699;  i6  — 

1704;  i?)  45,  46- 
Cornillaud  (M"«).  Voy.  M""'  Morin. 
Cornu  (Jean,  se.)  :  1704;  p.  26. 
Corte  (de  —,  p.).  Voy.  Decort. 
Coste  (L.,  p.)  :  i7g5;  p.  21,  22  —  98;  22. 
Coster  (M™%  p.).  Voy.  M"«  Vallayer. 
Cotelle  fils  (Jean,  p.)  :  lôyo;  p.  35  —  1704;  32. 
Cotibert  (p.)  :   1793;  p.  14,  i5,  5i,  52,  53,  78. 
Couasnon  (Jean  Louis,  se.)  :  1795;  p.  65  —  99;  69  — 

1800;  70. 
Couché  (se.)  :   1795;  p.  65. 
Coursier  (serrurier)  :  1793;  p.  io5. 
Courteille  (p.)  :  i7g3;  p.  22,  2q,  56,  78,  104—  1800; 

25. 

Courtin  (Jacques  François,   p.)  :   1737;  p.    14,  20,   24 

—  38;23,  29  —  40;  17,  18  —  41;  19  —  42;  19—  43; 
20  —  45;  25—46;  21  —  47;  24  —  48;  22  —  5o; 
22  —  5i;  24. 

Courtois  (Nicolas  André,  p.)  :  1771;  p.  37  —    73;  34 

—  75;  28  —  77;  3o. 


1 8  COUSTOU. 

Coustou  fils  (Guillaume,  se.)  :    1740;  p.  32  —  41;  3o 

—  43;  20  —  45;  21  —  5o;   19  —  55;  3o  —  69;  43, 

44  —  77;  39,  40  —  1800;  71, 
Coustou  (Nicolas,  se.)  :  1704;  p.  20. 
Coypel  (Antoine,  p.)  :   1699;  P-  18,  19,   21    —  1704; 

21,  22,  23  —  40;  28  —  45;  38  —  46;  2g. 
Coypel  (Charles  Antoine,  p.)  :  1737;  p.  i3,  14,  36  — 

38;   12,  i3,  28—  41;  12,  i3  —  42;  12  —  43;  12  — 

45;  34,  37  —  46;    12,  i3,  25,  27  —  47;   3i  —  48; 

25  —  5o;  28,  29  ~  55;  36  —  71;  14  —  83;  56. 
Coypel  (F.,  p.)  :  1796;  p.  28. 
Coypel  (Noël,  p.)  :   1699;  P-   Hj  i5,  24  —  1704;  12, 

i3,  14. 
Coysevox  {kniome,,  se.)  :  1699;  p.  12  —  1704;  11. 
Colette  (tapissier  de  haute-lisse)  :  i753;  p.  i5,  16  — 

65;  43  —  69;  42  —  73;  5o  —  98;  86. 
Co:{ette  fils  (tapissier)  :  1773;  p.  5o. 
Crépin  (Louis  Philippe,  p.)  :  1796;  p.  27  —  98;  23  — 

99;  22  —  1800;  25. 
Creville  (p.)  :   1791;  p.  3o,  58. 
Crussaire  (F.  J.,  p.)  :  1793;  p.  78,  98  —  96;  8i. 
Cuesnot  (menuisier)  :  1793;  p.  73,  78. 
Curtius  (se.)  :  1791;  p.  42,  58. 


D 


Dabos  (M°"=  Jeanne,   née  Bernard,  p.)  :   1791;   p.  39, 

58. 
Dabos  (Laurent,  p.)  :  1791  ;  p.  19,   26,  46,  58  —  98; 

23  —  99;  22  —  1800;  25,  26. 
Dagescy,  voy.  Bernard-Dagescy. 
Daiteg  (se.)  :  1791;  p.  39,  58  —  93;  63,  78  —  95;  65, 

66. 
Dalvimart  (Oclavien,  dess.)  :  i8oo;  p.  26. 


Debucourt.  19 

Damame  (Michel  François,  p.)  :   1796;  p.  27. 

Damerval  (M"'=,  p.)  :  1793;  p.  79,  106. 

Dandré  Bardon  (Michel  François,  p.)  :    1737;  p.  17, 

26,  3o  —  38;  i5,  23  —  39;  i5   —  43;  17  —  53;  20 

-  55;  37. 
Dandrillon  (Pierre  Charles,  p.)  :  1795;  p.  22   —  g6; 

27  —  9g;  22,  23. 
Danloux  (Henri  Pierre,  p.)  :  1791;  p.  11,  12,  i3,  23, 

29»  43,  47»  58  —  93;  42. 
Durcis  (J.  Louis,  gr.)  :  1793;  p.   11,  79  —  gS;  85  — 

g6;  81  —98;  82  —  1800;  80, 
Dardel  (Robert  Guillaume,  se.)  :  1791;   p.  34,    58  — 

93;  64,  79. 
Darmancourt  (Jean  Augustin,  p.)  :  1792;  p.  22. 
Darnaud  (p.)  :  1793;  p.  79. 
Darsonval  {Durand,  dit  — ,  p.)  :   179g;  p.  23. 
Daullé  (Jean,  gr.)  :  1742;  p,  3o  —  43;  32  —  45;  35  — 

48;  26  -  5o;  28  —  53;  3o  —  55;    36  -  57;  32  - 

59;  3i. 
Davesne  (P.,  p.)  :  1793;  p.  49,  79  —  96;  28. 
David  (Jacques  Louis,  p.)  ;  1781;  p.  56  —  83;  3g  — 

85;  3o  —  87;  28  —  8g;  23  —  gi;    17,   18,  25,  27, 

5o,  58  —  g3  ;   38,  40,  45  —  g5;   22,  83,  85   —  g6; 

18,  27,  35,  36,  37,  39,    57,  60,  63,  85,  87   —  g8; 

i3,  i5,  17,  ig,   24,  25,  3i,  33,  34,  37,  3g,  41,  58, 

60,  85  —  gg;  21,  23,   24,   26,  3o,   3i,  32,  34,  35, 

36,  38,  41,  57,  5g,  66,  8g,  go  —  1800;  14,  17,  ig, 

24,  27,  2g,  34,  35,  37,  38,  45,  54,  57,  83,  87. 
Davin  (M°°  Césarine    Henriette  Flore    —,   née  Mir- 

vault,  p.)  :  I7g8;  p.  23,  24  —  gg;  28  —  1800;  26. 
Davy  de  Chavigné  (FT&nçois  Antoine,  arch.)  :  1800; 

p.  76. 
Debret  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1799;  p.  23. 
Debucourt  (Louis  Philibert,  p.)  :  1781;    p.  3g,   40  — 

83;  38,  09  —  85;  37. 


20  Decort. 

Decort  (Henri  François,  p.)  :  1781;  p.  37. 

Defrance  (p.)  :  1791;  p.  14,  21,  26,  58  —  gS;  33,  49, 

79- 
Degault  fils  (p.)  :  1798;  p.  24. 
Dejoux   (Claude,  se.)  :  1779;   p.  46  —   81;  47  —  83; 

53  —  85;  49  —  87;   5i    —  89;   47  —  91;  54,  58  — 
95;  65  —  98;  76  —  1800;  25. 

Delafontaine  (Pierre  Maximilien,  p.)  :  1798;  p.  24  — 

99;  24. 
Delagardette  (arch.)  :  1800;  p.  76. 
Delaistre  (François  Nicolas,  se.)  :  1785;  p.  5i  —  87; 

54  —  89;  5i  —  91;  35,  58 —  93;  62,  64,  79  —  95; 
66  —  96;  73  —  gS;  72  —  99;  69  —  1800;  70. 

Delaistre  (Jacques  Antoine,  p.)  :    1745;   p.  26,  27  — 

47;  25  —  5o;  22  —  5i;  3i. 
De  La  Marre  (Florent  Richard,  p.)  :  1704;  p.  38. 
Delannoy  (arch.)  :  1796;  p.  79. 
Delaplace  (p.)  :  1795;  p.  22. 
Delaplaye  (arch.)  :  1791;  p.  43,  68. 
Delarive  (Pierre,  p.)  :  1800;  p.  26, 
De  La  Rue  (Philibert  Benoît,  p.)  :  i753;  p.  3o,  36  — 

55;  28  —  73;  29. 
Delaunay  l'aîné  (Nicolas,  gr.)  :  1777;  p.  52 — 79;  53  — 

83;  58  —  85;  64  —  87;  58  —  89;  60  —  91;  40,  41, 

58  —  96;  86  —  99;  85. 
Delaunay  le  jeune  (Robert,  gn.)  :  1791;  p.  34,    58  — 

96;  83  —  1800;  90. 
Delaville  (Louis,  se.)  :  1798;  p.  72,  73  —  99;  69. 
Delestres  (M""  Caroline,  p.)  :     1 796;  p.    22   —  96;  28 

—  i8oo;  87. 

Delobel  (Nicolas,  p.)  :  1737;  p.  20,  24,  25,  27,  29  — 
38;  16,  17,  18,  25,  27  —  40;  23,  24  —  41  ;  22,  23, 

24  —  42;  23  —  43;  22,  23,  24  —  45;  29,  3o  —  47; 

25  —  48;  23  —  5o;  23  —  5i;  25  —  53;  25. 


Deseine.  2 1 

Delorme    (M"',    p.)  :     1791;    p.    i5,   20,   27,  28,   2q, 

32,  58. 
De  Machy  (Pierre  Antoine,   p.)  :  1757;  p.  27   —  Sq; 

22  —  61;  23  —  63;  24,  25  —  65;  22  —  67;  19  — 
71;  17,  18,  26  —  73;  21,  22,  23  —  75;  i5,  16  — 
77;  18,  ig  —  81;  21,  22  —  83;  22,  23  —  85;  20,  21 

—  87;  20  —  91;  21,  23,  63  —  93;  17,  18,  21,  23, 
27»  79  —  95  ;  23  —  96;  27  —  98;  24  —  99;  22, 
5o. 

Demarne  (Jean  Louis,  p.)  :  1783;  p.  42,  43  —  85;  38, 
39,  40  —  87;  40,  41  —  89;  35,  36  —  93;  9,  10,  I  r, 
12,  20,  26,  3o,  32,  46,  49,  5i,  79,  99  —  95;  23  — 
96;  28,  2g,  32  —  98;  24,  25  —  99;  25,  5i  —  1800; 
27,  52. 

Démars  (se.)  :  1793;  p.  63,  79. 

Demarteau  (gr.)  :  1767;  p.  41,  42  —  69;  41  —  71; 
49  —  73;  46  —  75;  41- 

Demonpetit  (M"",  p.)  :  1793;  p.  19,  34,  49,  79, 
99- 

Demontreuil  (Jean,  se.)  :  1791;  p.  12,  23,  24,  36,  43 
63  —  93;  71,  79  —  95;  70  —  96;  73  —  98;  88. 

Démure  (se.)  :  1793,  addition  au  supplément. 

Denis  (p.)  :  1791;  p.  i  5,  5i,  58. 

Denon  (Dominique  Vivant,  p.  et  gr.)  :  1787;  p.  27  — 
yi;  33,  37,  58  —  95;  85  —  96;  81,  82. 

Depelchin  (p.)  :  1791;  p.  3o,  59  —  93;  49,  79  —  92; 

23. 

Deperthes  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1793;  p.  20,  79  —  95; 

23  —  96;  29  —  1800;  27. 
Desbuissons  (Hypolite,  gr.)  :  1796;  p.  82, 
Descamps  (Jean  Baptiste,    p.)  :  i753;    p.  3o  —  65;  24 

—  96;  3i  —  98;  29  —  99;  29  —  i8oo;  55. 
Deseine  (sourd  et  muet,  se.)  :  1791;  p.  39,  43,  44,  59 

—  93;  63,  64,  79. 

Deseine  (Louis  Pierre,  se.)  :  1785;  p.  5i  —  87;  53  — 


22  De  Sève. 

Hcy,  5o,  5i  —  93;  79  —  98;  73  —  99;   70  —   1800; 

70. 
De  Sève  (dess.)  :  1793;  p.  79,  m. 
Desfonts  (p.)  :  1791;  p.  26,  45,  59  —  93;  46,  54,  55, 

79- 
Desfonts  (M'"%  se.)  :    1791;    p.  33,  59   —  g3;  36,  59, 

79- 
Desfosse^  (Charles  H.,  p.)  :  1796;  p.  29  —  98;  25. 
Deshayes  (Jean  Eléazar,   p.)  :   1793;  p.   33,  79  —  98; 

25  —  99;  25  —  i8q£>;  27. 
Deshays    (Jean  Baptiste,  p.)  :  1759;  p.  23  —  61;  i5, 

16  —  63;  17  —  65;  i5,  —  96;  44. 
Deshays  (p.)  :     1765;  p.  29,    3o  —  67;  28  —  69;  28 

—  71;  32  —  79;  54. 
Desjardins  (Martin,  se.)  :  1673;  p.  32. 

Desmarest  (gr.  en  méd.)  :  1793;  p.  39,  79  —  96;  82, 

Desmarquet  (M"',  p.).  Voy.  M""  Au^ou. 

Desmurs  (se.)  :  1791;  p.  41,  59. 

Desnoyers   (Auguste  Gaspard    Louis,  gr.)  :   1799;  p. 

83. 
Désoria  (Jean  Baptiste,  p.)  :   1791;  p.    14,   i5,  49,   59 

—  93;  10,  20,  37,  49,    79,  io3  —  95;  24  —  96;  29 

—  98;  25  —  99;  25. 

Desportes  (Alexandre  François,   p.)  :  1699;   p.  17,  23 

—  1704;  18  —  37;  i3,  1 5,  16,  17,  18,  22,  23,  3i  — 
38;  i3,  14,  i5,  20,  22,  23,  24  —  39;  16,  17,  18  — 
40;  16,  17  —  41;  17,  18  —  42;  17,  18, 

Desportes  fils  (Claude  François,  p.)  :  1739;  p.  21. 
Desportes  le  neveu  (Nieolas,  p.)  :  175 5;  p.  29  —  57; 

24  —  59;  21  —  61;  22,    23   —  63;  24  —  65;  21   — 

69;  18  —  71;  17. 
Desrais  (Claude  Louis,   p.)  :  1793;  p.  43,    79  —  99; 

25. 

Desvosge  (Anatole,  p.)  :  1793;  p.    33,   79  —   95;   24, 
85  —  98;  25,  26,  82. 


Dreppe.  2  3 

Detaré  {p.)  :  lycjS;  p.  24. 

Détournelle  (Ath.,  atxh.)  :    lygS;   p.  74,  yS   —   1800; 

77- 
De  T'rox  (François,  p.):  1699;  p.  ig,  20,  25  —  1704; 
23,  24,  25. 

De  Troy  (Jean  F'rançois,  p.)  :  lySy;  p.  12,  i3,  14, 
29  —  38;  12  —  40;  12  —  42;  i3  —  47;  3o  —  48; 
3i,  32-  —  5o;  35  —  53;  33,  34  —  73;  47  —  75;  41, 
42  —  77;  48,  49  —  81;  5 1  —  83;  55  —  93;  40. 

Devaupré  (M""»,  p.):  1793;  p.  35,  80,  92. 
Devechis  (Nicolas,  mosaïste)  :  1800;  p.  86. 
Devouges  (Louis  Benjamin  Marie,  p.)  :    1793;  2  5,  2G, 
34,  79,  108  —  95;  25  —  96;  29  —  98;  26  —  99;  2G 

—  1800;  27. 

Dexpax  (p.)  :  1796;  p.  36. 

D'Huèj  (Jean  Baptiste,  se.)  :  1761;    p.   3i,  32  —  63; 

36  —  65;  37  —  69;  35  —  71;  41,  42  —  73;  38  — 

99;  69,  73. 
Diébolt  (p.)  :  1793;  p.   10,   i3,  80,  107. 
Doix  (F.  J.  A.,  p.)  :   1798;  p.  26  —  99;  26  —   1800  ; 

27. 
Dorigny  (Nicolas,  p.   et  gr.)":  1739;  p.   18  —  40;  3i 

—  41;  21  —  42;  36  —  43;  38,  39. 
Doucet-Suriny  (M""",  p.)  :  1793;  p.  25,  80,  1 1 1  —  95; 

24  —  96;  3o  —  1800;  28. 
Douet  (p.)  :  1773;  p.  32. 
Doyen  (François,  p.)  :  1759;   p.  26,  27  —  61;  24,  25 

—  63;  26  —  67;  20  —  71;  49  —  73;  i5,  16  —  77; 
10,  1 1  —  79;  i5,  16—81;  14  —  87;  i3,  14  —  96; 
67,  68  —  98;  62,  64  —  99;  6i  —  1800;  16,  61, 
63.' 

Drahonnet  (p.)  :  1793;  p.  25,  26,  80  —  95;  24  —96; 

3o. 
Dreppe  (p.)  :   1793;  p.  80,   107. 


24  DrOLLING; 

Drolling  {Manm,  p.)  :  lygS;  p.  9,  11,  21,  22,  3i,8o, 
100  —  95;  25,  2G  —  98;  26,  27  —  iSoo;  28. 

Drouais fils  (François  Hubert,  p.)  :  ijbb;  p.  29  —  57; 
25,  26  —  59;  22,  23  —  61;  23,  24  —  63;  25,  38  - 
65;  22,  41  —  67;    20,  40  —   69;  18,   39  —  71;  18 

—  ih  23  —  75;  i5,  44. 

Drouais  (Germain  Jean,  p.)  :   1796;  p.  80,  81. 
Drouais  (Hubert,   p.)  :  1737;   p.  26,  3o  —    38;  28  — 

39,  24  —  40;  22  —  41  ;  32  —  45  ;  28  —  46  ;  22  — 

47;  28  —  53;  24  —  55;  18. 
Drouin  (M"",  née  Lemaistre,  se.)  :   1799;  p.  70. 
Duboc  (A.  C,  dess.)  :  1793;  p.  43. 
Dubois  (Frédéric,  p.)  :  1795;  p.  26  —  96;  3o  —  98;  27 

—  99;  26  —  iSoo;  87. 
Dubost  (A.,  p.)  :-i7g9;  p.  26,  27. 

Dubourg  (Augustin,  dit  —,  p.)  :  1793;  p.  26,  75,  80, 

91  —  98;  87  —  1800;  12. 
Duchange  (Gaspard,  gr.)  :  1743;   p.  3i   —  46;   25  — 

47;  3o  —48;  25. 
Duchdteau    (M"'%    p.)  :    1791;    p.  28,  59  —  93;  34, 

80. 
Duclos  (Antoine  Jean,  gr.)  :   1795;  p.  85. 
Di'.clos  {W^%  p.)  :  1793;  p.  44,  80. 
Ducq  (Josepli  François,  p.)  :  1799;  p.  27. 
Ducreux  (Joseph,  p.)  :  1787;  p.  56  —  91;  i3,  ig,  20, 

25,  28,  49,  59  —  93;  16,  17,  22,  26,  27,  80  —  95; 

26,  83  —  96;  3o  —  98;  27  —  99;  27  —  1800;  87. 
Ducreux  (M"''  Rose,  p.)  :  179 1;  p.    17,  48,  5g  —  g3; 

27,  2g,  80  —  95;  26  —  98;  27  -  gg;  27. 
Dufau  (p.)  :  1800;  p.  87. 

Duhameau  (C.  P.  R.,  arch.)  :  1800;  p.  77. 

D'Ulin  (Pierre,  p.)   :  1737;   p.    19,  21,  26,  27    —  38; 

i3,  14  —  41;  26  —  47;  ig. 
Dumarest    (Rambert,  gr-  en  méd.)  :  1795;  p.  85  — 

i8oo;  84. 


DUPLESSIS.  2  5 

Dumas  (p.)  :  lygS;  p.  80,  107. 

Dumont  (Edme,  se.)  :  l'jô'i;  p.  33  —  53;  32  —  Cn;  3i 

—  69;  36  —  71;  42  —  1800;  70,  71. 

Dumont  (François,  p.)  :  1789;  p.  32  —  91;  17,  26,  59 

—  93;  II,  i5,  19,  80  —  9?;  2(3  —  96;  3o,  3i  — 98; 
28,  87  —  99;  28"  —  1800;  28. 

Dumont  (Jacques  Edme,  se.)  :  1791;  p.  43,  5i)  —  93; 
66,  80  —  95;  66,  67  —   96;  73  —  98;  73  —  99;  70 

—  1800;  70,  71. 

Dumont  (Jean  Joseph,  p.)  :   1737;  p.  12,   2/  —  38;  18 

—  40;  25  —  42;  24  —  46;  23  —  47;  26  —   5i;  25 

—  53;  35. 

Dumont  (Nicolas  Antoine,   dit  Laurent,  p.)  :    1798;  p. 

28,  87  —  99;  28  —  1800;  28. 
Dumont  le  Romain  (Jacques,  p.)  :  1737;  p,  12,  14,  21 

—  42;  i3,  14  —  43;   14,  i5  —  48;  16  —  5o;  i3,  14 

—  5i;  i3  —  61;  12  —  83;  56. 
Dumont  (M^  p.)  :   1793;  p.  53,  80. 
Dumoulin  (p.)  :  1796;  p.  3i. 
Dumoutier  (Adrien,  p.)  :  1791;  p.  34,  59. 

Dunouy   (Alexandre  Hyacinthe,  p.)  :    1791;  p.  52,  5g 

—  95;  26,  27  —  96;  3i  —  98;  28,  29  —  99;  28  — 
1800;  29. 

Dupasquier  (se.)  :  i793;  p.  80  et  addition  au  sup- 
plément. 

Dupaty  (p.)  :   1793;  p.  53,  80. 

Du  Ferreux  (Alexandre  Louis  Robert  Millin,  p.)  : 
1793;  p.  9,  10,  I?,  i3,  54,  55,  80,    108   —  95;  27 

—  98;  29  —  99;  28,  29. 

Duplessis  (Joseph  Silfred,  p.)  :  1769;  p.  3i,  32  —  71; 
36  —  73;  33  —  75;  23,  24  —  77;  25,  26  —  79;  3i, 
52  —  81;  22,  23  —  83;  23,  5g  —  85;  21,  22, 
52,  54,  55  —  87;  56  —  89;  i5,  56  —  gi;  27,  5g  — 
g3;  12,  14,  21,  23,  26,  2g,  80  —  96;  21,  87  —  98; 
18,61. 


26  DuPLESSIS. 

Duplessis  (C.  Michel  H,  p.)  :  1791;  p.  29,  3o,    59  — 

—  9^;  91  —  9G;  3i,  32  —  98;  29  —  99;  2g. 
Duplessis- Ber taux  (dess.)  :  lygô;  p.  86. 

Dupvé  (Augustin,  gr.  de  mon.)  :  1791;  p.  36,  40,  41, 

59. 
Dupréhel  (gr.)  :  1793;  p.  44,  80. 
Dupuis  (François  N.,  p.)  :  1795;  p.  28  —  99;  29. 
Dupuis  (Nicolas  Gabriel,  gr.)  :   1737;  p.  28  —  41;  32 

—  5i;  29,  3o  -  55;  37  -  39;  33  -  65;  39. 
Dupuis  (Pépin,  p.)  :  1793;  p.  9,  80,  io5. 
Dupuy  (p.)  :  1673;  p.  34. 

Duraman  (p.)  :  1798;  p.  32. 

Durameau  (Louis,  p.)  :  1767;  p.  3i,  32  —  73;  32  — 
75;  24,  25  —  77;  i3,  14,  i5  —  79;  18,  49  —  83; 
17,  18  —  89;  II  —  96;  56. 

Durand  (p.)  :  voy.  Darsonval. 

Durand  (J.  N.  L.,  arch.)  :  1799;  p.  76. 

Duret  (se.)  :   1791;   p.  33,    36,    59   —  gS;    60,    80  — 

1800;  71. 
Durieux  ou  Duvieux  (M"'',  p.)  :  voy.  M""  Landragin. 
Duruisseau  (gr.)  :  1795;  p.  86. 
Diitaly  (dess.)  :  1793;  p.  39. 
Dutertre  (gr.)  :  1796;  p.  82,  83  —  98;  29. 
Dutrie  (se.)  :  1793;  p.  69,  8q. 
Duval  (Eustache   François,  p.)  :    1793;  p.  10,  23,  33, 

37,  81  —  95;  28  —  1800;  29, 
Duval  (Louis  H.  P.,  gr.)  :  1796;  p.  83. 
Duval  (Pierre  Joseph,  p.)  :   1796;  p.  32. 
Duval  (gr.  en  méd.)  :  1701;  p.  40,  5g. 

Duvivier  (Benjamin,  grav.  en  méd.)  :  1765;  p.  42,  43 
—  69;  41  —  73;  48,  49  —  75;  42,  43  —  77;  5o  — 
79;  5o,  5i  —  81;  5i,  52  —  83;  55,  56  —  85;  52, 
53  —  89;  54,  55  —  g3;  45,  81  —  98;  82,  83. 


Fenouilh.  27 

Duvivier  (Bernard,  p.)   :   lygSj  p.  bi,  81,    104  —  96; 

83,  84. 
Duvivier  (Jean,  gr.  en  méd.)  :   1737;  p,  3o  —  39;  25 

—  40;  27  —  46;  27,  2g  —  5o;  2(3,  27. 
Duvivier  (M"«,  p.)  :  J791;  p.  19,  28,  29,  59. 


Edelinck  (Gérard,  gr.)  :  1699;  p.  25. 

Egensviler  (se.)  :  1799;  p.  70. 

Eisen  (Charles,  p.  et  gr.)  :  1793;  p.  38. 

Eschard  (p.)  :  1791;  p.  12,  i3,  19,45,  47,  49,  5o,  59 

—  98;  3o. 
Espercieux  (Jean  Joseph,  se.)  :  1793;  p.  61,  81  —  95; 

67  —  96;  74  —  98;  73,  74. 


Fabre  (François  Xavier,  p.)  :    1791;   p.  14,  27,  59  — 

93;  35,  81  —  96;  43. 
Fâche  (p.)  :  1793;  p.  53,  56,  81  —  g5;  28. 
Falconnet  (Etienne  Maurice,  se.)   :  1745;  p.  37,  38  — 

46;  28  —  47;  32,  33  —  48;  27  —  5o;  3o  —  5i;  28 

53;  32  -  55;  3o,  3i  -  57;  28  -  6i;  28  -  63;  33, 

38  —  65;  33,  34  —  75;  39. 
Famé,  voy.  Taré. 
Fassin  (p.)  :   1798;  p.  40. 
Favannes  (Henri  de  —,  p.)  :    1704;   p.   26,  28  —  37; 

14,  21,  26  —  46;  i3  —  47;   18  —  48;  14,  i5  —  5o; 

i3  —  5i;  12. 
Favart  (M""",  p.)  :  i8oo;  p.  29. 
Favray  {Pi.ntomQ,  p.)  :  1763;  p.  26,  27  —  71;  18,  19, 

20  —  79;  24. 
Fayn  (gr.)  :  1799;  p.  29. 
Feneau  (se.)  :  1793;  p.  61,  81. 
Fenouilh  (p.)  :  1740;  p.  3o,  3i. 


28  Ferdinand. 

Ferdinand  pcre  (Louis  Elie,  p.)  :  lôyS;  p-  3i. 
Ferrey  (M™%  p.)  :  1793;  p.  36,  8i  —  96;  32. 
Fessard  (Etienne,  gr.)  :   i753;   p.  34  —  55;  38  —  57; 

34  —  59;  33  —  61;  34  —  63;  37. 
Filleul  (M"^,  p.)  :  1779;  p.  5i. 
Flamen  père  (Anselme,  se.)  :  1699;  p.  12  —  1704;  34, 

Flciiry  (Antoine  Claude,  p.)  :   1795;    p.  28  —  96;  32, 

33  —  98;  3o  —  99;  29,  3o  —  1800;  29. 

Flipart  {ie&n  Jacob,  gr.)  :  1755    :   p.  38,    39   —  57; 

34  —  63;  37,  38   —  65;  40  —  67;  39  —  71;  5o  — 
73;  47  —  77;  5o  —  79;  53. 

Florion  (se.)  :  1793;  p.  69,  70,  81. 

Foisil  (Zosime-René,  p.)  :  1800;  p.  3o. 

Fontaillard  (p.):  voy.  Fontallard. 

Fontaine  (Jean  Michel  Denis  la— ,  p.):  1793;  p.  26,  8i 

—  96;  33  —  98;  3o  —  99;  40  —  1800;  3o 
Fontaine  (Pierre  François  Louis,   areh.  et  p.)  :  1791; 

p.  35,  60  —  93;  5r,  53,  74,  86  —  95;  29  —  96;  33 

—  98;  3o. 

Fontallard  (Jean  François  Girard,  p.)  :    1798;  p.  3o 

—  99;  3o. 

Fontenay  (Jean  Baptiste  Blain  de  — ,  p.)  1699;  p.  17, 

2  3  —  1704;  40,  43. 
Forbin  (Louis  Nicolas  Philippe  Auguste,  comte  de  — , 

p.)  :  1796;  p.  33  —  99;  3o  —  1800;  3o. 
Forest  (Jean  Baptiste,  p.)  :   1699;  P-   '7^  -^  —  1704'' 

14,  41,  43. 
Forestier  (Adolphe,  p.)  :  1796;  p.  70. 
Forget  (p.)  :   1791;  p.  28,  60  —  93;    14,    19,  24,  26, 

55,  81,  91. 

Fortin  (Augustin  Félix,  se.  et  p.)  :  1789;  p.  52,  53  — 
91;  23,  3i,  37,  41,  42,  60  —  93;  62,  68,  81  —  96; 
33,  74  —  98;  3i  —  99;  3o,  70. 


Freund.  29 

Forty  (Jean  Jacques,  p.)  :  1791;  p.  21,  26,  29,  33,  53, 

60  —  93-,  81,  106  —  95;  2g. 
Fosseyeux  (Jean  Baptiste,  gr.)  :  lygS;  p.  43,  81.  — 

1800;  80. 
Foucou  (Jean  Joseph,  se.)  :  177g;  p.  47,  48  —  85;  5o 

—  8g;  48,    4g  —  91;  34,   35,  60  —  93;  8i  et  addi- 
tion au  supplément;  —  99;  71. 

Fougeat  (p.)  :  i7g3;  p.  2  5,  81. 

Foulon  (M"'^,  p.)  :  i7g3;  p.  10,  32,  49,  81,  g3, 

Fouquet  (Jean,  p.)  :  1793;   p.  43  —  gô;  3o  —  96;  34, 

81  -  98;  22. 
Fournier  (Jean  Simon,  p.)  :    1791;  p.-  14,  17,   20,  27, 

60  —  93;  35,   81   —  g5;  3o  —  96;  34  —  98;  3i  — 

99;  3o, 
Fournier  (p.  de  port.)  :  1798;  p.  3i. 
Fourreau  (se.)  :  1791;  p.  33,  41,  60  —  g3;  81. 
Fragonard  (Alexandre  Evariste,  p.):  1793;  p.  81,  log 

—  qb;  3o  —  96;  34  —  98;  3i,  32,  82  —  99;  3i  — 
1800;  3o. 

Fragonard  (Honoré,  p.)  ;  1765;  p.  3i,  32  —  67;  29 

—  77;  52  —  79;  5i,  52,  53  —  83;  58  —  87;  55,  58 

—  91;  40  —  93;  38,  40  —  96;  44. 

Francin  (Claude,  se.)  :   1737;  p.  32,   33   —  40;  3o  — 

43;  36,  37  —  45;  36- 
Francin  (Guillaume,  se.)    :    1793;  p.  58,  81  —  1800; 

71- 
Francisque  Milet  père  :  voy.  Milet. 
Francisque  (Jean  Milet  dit  — ,  p.)  :  voy.  Milet. 
François  (Charles  Philibert,  p.)  :  1800;  p.  3i. 

François  (Henri  J.,  p.)  :  1791;  p.  i3,  i5,  20,  23,  24, 
26,  45,  5o,  60  —  gS;  12,  81  —  95;  3o  —  96;  35  — 
98;  32  —  99;  3i  —  1800;  3i. 

Frémin  (René,  se.)  :  1704;  p.  27,  2g,  3i. 

Freund  (Ph.,  p.)  :   1800;  p.  3i. 

3. 


3o  FrI  BOURG. 

Fribourg  (p.)  :  1799;  p.  3i. 

Fricquet  de  Vauro:{e  (Jacques  Claude,   p.)  :   1G73;  p. 

32  —  169g;  21,  23  —  1704;  37. 
Frontier  (Jean  Charles,  p.)  :  1743;  p.  37  —  45;  33  — 

46;  24  —  47;  28,  29  —  5o;  24  —  5i;  26. 
Fulchiron  (J.  C,  p.)  :  1799;  p.  3i. 


Gabiou  (M"'  Elisabeth,  p.)  :  voy.  M"''  Chaudet. 
Gadbois  (p.)  :  1791;   p.  3o,  46,  60  —  93;  35,   37,  81 

—  95;  3i. 

Galimard  (Claude   Olivier,  gr.)   :    i753;   p.  33,  34  — 

55;  37. 
Galloche  (Louis,  p.)  :  1737;  p.  23  —  38;  1 3  —  39;  21 

—  40;  12  —  43;   i3,  14  —  45;  14  —  46;  12  —  5o; 
12  —  5i;  12. 

Gamo:;  (Noël  —  fils,  p.)  :  1791;  p.  42,  64. 

Garnier  (Etienne  Barthélémy,    p-)  :  i793;  p.    16,  20, 

3o,  3i,  82  —  95;  3i,  32  —  1800;  3i,  32,  33. 
Garnier  (Jean,  p.)   :  1673;  p.  35  —  1704;  28,  34,  38, 
Garnier  l'Allemant  (p.)  :  voy.  Lallemant. 
Garnier  (Michel,  p.)  :  1793;  p.  10,  11,  82—  95;  32  — 

96;  35  —  98;  32  —  99;  32. 
Garnier  (M""=  Thérèse,  p.)  :  1799;  p.  32. 
Garnerey  (Jean  François,  p.)  :  1791;  p.  17,  60  —  g3; 

14,  29,  37,  39,  82,  108  -  95;  3i,  83  -  96;  35  - 

98;  32  —  99;  3i,  32  —  i8oo;  3i. 
Garriques  (p.)  :  1800;  p.  33. 

Gatteaux  (Nicolas  Marie,  gr.   en  méd.)  1791;  p.  42, 
Go. 

Gaucher  (Charles  Etienne,  gr.)  :   1793;  p.  42,  43,  82. 
Gaudar  (Alphonse,  p.)  :  i8oo;  p.  34. 


GlÉERARD.  3l 

Gauffier  (Louis,    p.)  :  1789;   p.  Sq,  60  —  \\i;  16,  45, 

48,  49,  5o,  60  —  96;  81. 
Gauffier  (M"""  Pauline,  p.)  :  1798;  p.  3-2. 
Gault  de  Saint  Germain  (Pierre  Marie,  p.)  :  1791;  p. 

28,  60  —  93;  33,  82  —  95;  32,  33  —  98;  32,  33. 
Gault  de  Saint  Germain  (M""",  p.)  ;  1791;  p.  i5,   19, 

28,  3i,  60. 
Gautherot  (Claude,   p.)   :   1793;  p.  32,  34,   82  —  96; 

35,  36  —  99;  32  —  1800;  34. 
Gautier  (Rodolphe,  p.)  :  1793;  p.  i5,  20,  49,  82,  99 

—  9?;  33  —  96;  36, 

Ga^ard  (F.  V.,  p.)  :  1796;  p.  36  —  98;  33. 

Genain  (p.)  :  voy.  Génin. 

Genillon  (Jean  Baptiste  François,  p.):  1791;  p.  i3,  16, 

19,  28,  60  —  93;  29,  3o,  5i,  54,  82,  98,  99  —  98; 

33  —  99;  33  —  1800;  34. 
Genin  (Antoine,  p.)  :  1793;   p.  37,  82,  H2  —  96;  33 

—  99;  32,  33  —  1800;  34. 
Gensoul-Desfonts  (J.,  p.)  :   1796;  p.  36  —  99;  33. 
Gensoul- Desfonts  (M' Antoinette,  se.)  :   1796;  p.  74  — 

99;  34. 
■  Genty  (J.  B.,  p.)  :  1799;  p.  34. 
Georget  (Jean,  p.)  :  1796;  p.  36  —  98;  33. 
Gérard  (François,  p.)  :   1791;  p.  16,  60  —  93;  17,  82 

—  95;  33    —  96;  36,  83  —  98;  33,   82   —  99;  83, 
85,  87,  89  —  1800;  81. 

Gérard  (gr.)  :  1793;  p.  40,  82. 

Gérard  (M°"=)  :  1793;  p.  38  —  99;  34,  35. 

Geuslain  (Charles  Etienne,    p.)  :  1737;  p.  14,  ib,  16, 

17,  18,  28  —  38;  19,  26  —  41;  21  —  42;  21  —  45; 

28. 

Gibelin  (Antoine  Esprit,  p.)  :  1795;  p.  33,  34. 
Giéerard  d'Anvers  (p.)  :   1796;    p.    62   —   98;   59  — 
1800;  58. 


32  GiLLET. 

Gillet  (Nicolas  François,  se)  :  lybb;  p.  02  —  67;  3o. 

Giot  (arch.)  :  1799;  p-  76. 

Givardet  (p.)  :   1798;  p.   28  —  99;  28,  91   —   1800; 

28. 
Girardon  (François,  se.)  :  1673;  p.  3o  —  1699;  p.  12, 

i3,  14  —  1704;  10,  II. 
Giraud  {iQan  Baptiste,  se.)  :  1789;  p-  5i,  60. 
Girod  (p.)  :  1793;  p.  82,  m. 
Girodet-Trioson  (Anne  Louis,  p.)  :  1793;  p.  3o,  82  — 

98;  34  —  99;  35,  66,  83,  85  —  1800;  34,  42. 
Giroust  (Jean  Antoine  Théodore,  p.)  :  1787;  p.  45,  46 

—  89;  3i,  58,  59  —  91;  II,  52,  60. 

Gisors  (A.  J.  B.  G.  de  — ,  arch.):  1799;  p.  77  —  1800; 

77- 
GU;(e   (André,  arch.)  :  1796;  p.  79. 
Gobert  (Pierre,  p.)  :  1704;  p.  10,  3i,  33,  44—  37;  i5, 

19,  20. 
Godeau  (p.)  :  1798;  p.  34. 
Godefroy  (Jean,  gr.)  :  1793;  p.  40,  82  —  98;  83,  84 

—  99;  83  —  1800;  8i. 

Godefroy  (Marie  Eléonore,  p.)  :   1800;  3b. 

Gais  (Edme  Etienne  François,  se.)  :  1798;  p.  74  — 
1800;  71,  72. 

Gois  (Etienne  Pierre  Adrien,  se.)  ;  1767;  p.  37,  38  — 
69;  36  —  71;  43  —  73;  39,  40  —  75;  36  —  77;  42, 
43,  44  —  79;  43,  44  —  83;  47,  48,  49  —  85;  45  — 
89;  44,  45  —  93;  58,  82  —  96;  76  —  98;  74  — 
1800;  71,  90. 

Gouette  (p.)  :  1793;  p.  10 1. 

Gounod  (François  Louis,  p.)  :  1799;  p.  35. 

Gou:{ien  (René,  p.)  :   1796;  p.  37. 

Granet  (François  Marius,  p.)  :  1799;  p.  35  —  1800; 
35. 

Granier  (se.)  :  1704,  p.  32. 


GUYARD.  33 

Grégoire  (Paul,  p.)  :  i7ij3;  p.  47,  48,  53,  82. 

Gre«;5-e  (Jean  Baptiste,  p.)  :  ly^ô;  p.  29,  3o  —  57;  26, 
27,  3i,  33  —  59;  24,  25  —  61;  25,  26  —  63;  28, 
29,  37,  38  —  65;  24,  25,  26,  41  —  67;  39  —  6g; 
27,  28,  40  —  71;  5o,  5i  —  77;  5o  —  83;  55,  58  — 
85;  56  —  87;  56  —  89;  54,  55  —  93;  42  —  96;  45 

—  99';  43  —  1800;  36,  49. 

Grevenbroeck  (Charles  Léopold  de — ,  p.):  1738;  p.  32 

40;  22  —  41;  21,  22  —  42;  22  — 43;  21. 
Grimoux  (Alexis,  p.)  :  1740;  p.  26. 
Grobon  (M.,  p.)  :  1796;  p.  90  —  1800;  87. 
Grognard  (p.)  :  1 798;  p.  34. 
Gros  (Antoine  Jean,  p.)  :  1798;  p.  34. 
Guay  (Jacques,  gr.  en  pierres)  :  1747;  p.  34 — 48;  28 

—  5o;  25  —  53;  26  —  55;  37  —  57;  33  —  Sg;  32. 
Gudin  (p.)  :  1793;  p.  04,  82,  106. 

Guéret  ainée  {W^",  p.)  :   i7g3;  p.  19,45,  46,  82  —  gS; 

34  -  98;  34. 

Guéret  la  jeune  (M"'',  p.)   :    1793;  p.   17,  45,  55,   82, 

93,  107  —  gS;  34  —  98;  34. 
Guérin  (François,  p.)  :  1761;  p.  26   —  63;  2g  —  65; 

26  —  67;  24  —  6g;  20,  21   —  71;  23  —  73;   24  — 

—  75;  17.  18  —  77;  20  —  7g;  25  —  81;  24  —  83; 
24,  25. 

Guérin  (Jean,  p.)  :   i7g8;  34,  82  —  1800;   11,  36,  80. 
Guérin  (Pierre  Narcisse,   p.)  :    i7g5;   p.  35  —  gg;  35, 

36. 
Guesdon  (Denis,  p.)  :  i7g8;  p.  35. 
Guillebault  (Simon,  p.)  :  î6gg;  p.  23. 
Guillois  (François  Pierre,  se.)  :   i7g3;  p.  82,  ()8. 
Guillon  (p.)  :  i7gi;  p.  25,  45,  60. 
Guijard  (M""=,  depuis  M™»  Vincent,  p.)   :  1783;  p.  34, 

35  —  85;  2g,  3o  —  87;  26,  27,  28  —8g;  22,  23  — 
91;  10,  n,  12,  i3,  i5,  18,  23,  24,  5i,  60  —  95; 
35  —  g8;  ig,  35  —  99;  88,  90  —  1800;  20,  65,  66. 


34  GfYOT. 

Guyot  (Laurent,  gr.)   :    ijgS;  p.  Sg,  62.   —  (p;  86  — 
96;  84  —  99;  84. 

H 

//aZZ (Pierre Adolphe,  p.):  1771;  p.36  —  73j  33  —  -5; 

28  —  77;  3o  —  79;  34  —  81;   33,  34  —  83;  35  — 

85;  35  —  87;  38  —  89;  34. 
HalIé  (Claude,  p.)  :  1699;  p.  20  —  1704;  29. 
Halle  (Noël,  p.)  :  1746;  p.  28,  29  —  47;    33   —   46; 

21  —  5o;  20,  21  —  5i;  24  —  53;  20,  21  —  55;  i5 

57;  i5  —  59;  14  —  61;  14  —  63;  14  —  65;  i3,  14 

67;  12,  i3  —69;  12,  i3  —71;  II,  12  —  73;  n  — 

75;  9  —  77;  9  —  79;  II,  12,  5i   —  81;  5o  —  96; 

53  —  1800;  14. 
Halley  (p.)  :  1798;  P-  87- 
Hane^{p.)  :  1791;  p.  27,  61. 
Harriet  (Fulgiron  Jean,  p.)  :  1796;  p.  37  —  99;  37  — 

1800;  37,  38. 
Hauer  (p.)  :  1793;  p.  83,  93. 
Hauré  (se.)  :  1791;  p.  41,  61. 
Haver  (J.  J.,  p.)  :  1795;  p.  35  —  96;  37,  38. 
Heidloff  {Victor,  p.)  :  1791;  p.  27,  61. 
Helman  (Isidore  Stanislas,  gr.)  :  i79i;p.  40,  61  —  93; 

40,  83. 
Hemon  (Jean  Marie,  p.)  :  1796;  p.  38  —  1800;  38. 
Henard  :  1791;  p.  61. 
Hennequin  (Philippe  Auguste,  p.)  :  1798;  p.  35,  36  — 

99;  36,  37  —  1800;  38,  39. 
Henriet  (Paul,  se.)  :  1800;  p.  72. 
Henrique^  (Benoît  Louis,  gr.)  :  1799;  4).  84. 
Henry  (p.)  :  1798;  p.  87  —  99;  Sj  —  1800;  88. 
Hérault  (Charles,  p.)  :   1699;  p.  19,  21,  25  —  1704; 

40,  41,  43,  44,  46. 
Hilair  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1796;  p.  38. 


HuiN.  35 

Hilaire-Ledru  :  voy.  Ledru. 

Hollain  (N.  F.  J.,  p.)  :   1791;  p.   i5,  iG,  ib,  45,  Gi  — 

93;  iQ,  29,   37,  83,    102  —  96;  38  —  98;  3G  —  99; 

89,  90. 
Hollain  (se.)  :  1791;  p.  43,  6). 
Honnet  (Alexandre  Romain,  p.)  :  1798;  p.  36  —  1800; 

40. 
Hooghstoel  fils  (Jean  Marie,  p.)   :    1793;  p.  22,  83  — 

99;  38. 
Nouasse  (René  Antoine,  p.)  :  1673;  p.  26,  35. 
Houdon  (Jean   Antoine,   se.)   :    1 771;  p.  45  —  73;  41, 

42  —  75;  38,  39  —  77;  44,  43,  46  —  79;  44,  45  — 

81;  45,  46  —  83;  3i,  52  5ô;  —  85;  48  —  87;  5i  — 

89;  47  —   91;  37,  54,  61  —  93;  67,  83  —  95;  G7 

—  96;  74  —  1800;  72. 

Houel  (Jean  Pierre  Louis  Laurent,   p.)  :  1775;  p.  3i, 

32,  33  —  81;  34,  35,  36  —  89;  35  —  91;  47,  61. 
Hou:(eau  (p.)  :  1793;  p.  83,   loi  —  g5;  35  —  96;  38. 
Hubert  (François,  gr.)  :   1791,  p.  37,  61  —  1800;  81. 
Hue  (Jean   François,   p.)  :  1781;  p.  Sg  —  83;   2  3,  3 1 

—  85;  26,  27  —  87;  24,  25  —  89;  20,  21  —  gi;  18, 
21,  22,  24,  3o,  46,  47,  48,  49,  5o,  53,  61  —  93;  27, 
83  —  95;  36  —  96;  38,  3g,  56,  8q  —  98;  36,  37, 
54,  66,  87  —  gg;  54  —  1800;  2g,  38,  40,  54. 

Huet  (Jean  Baptiste,  p.)  :  176g;  p.  26,  27  —   71;  27, 
28  —  73;  27,  28,  46  —  75;  20  —  77;  22  —  7g;  27 

—  81;  25  —  85;  43  —87;  21,  22  — gg;  38  — 1800; 
40,  41. 

Huet  (Villiers,  p.)  :  i7g9;  p.  38  —  1800;  41. 
Huilliot  (Claude,  p.)  .  1673;  p.  35  —  1699;  17,  24. 
Huilliot  (Pierre  Nicolas,  p.)   :    1737;  p.  i5,  17,  27  — 
38;  ig,  22,  24,  29  —  40;  ig,  20,  21   —  41;  20,  21 

—  42;  20,  2  1,  35,  36  —  43;  3g  —  45;  27,  28  —  46; 
23  —  47;  25  —  48;  3o  —  5o;  22,  23. 

Huin  (M""%  p.)  :   1796  p.  39;  —  98;   37  —  99;  38. 


36  HULLIOT. 

Hulliot  (p.)  :  voy.  Huiliot  (Claude). 

Hurtrelle  (Simon,  se.)  :  1699;  p.  12. 

Hutin  (Charles  François,    p.  et  se.)  :    1746;   p.  28  — 

59;  34  —  69;  17. 
Huvé  [arch..)  :  1793;  p.  35,  48,  72,  83. 
Hyppolite  (Auguste,  p.)  :  1799;  p.  39. 

I 

Imbault  (p.)  :  1793;  p.  83,  106. 

Ingouf  jeune  (François  Robert,  gr.)  :    1793;   p.    109, 

1 10  —  g5;  69. 
Isabey  (Jean  Baptiste,  p.)    :    1793;  p.  9,  24,  83  —  o,b; 

36  —  96;  39,  40   —   98;  i3,  37,  40   —  99;   i5,  39, 

41,  43,  56  —  1800;  12,  45. 


Jacob  (se.)  :  1793;  p.  66,  83. 
Jacquinot  (Louise  Françoise,  gr.)  :  1800;  p.  90. 
Jallier  (areh,  :   1 791;  p.  2  5,  26,  61  —  99;  39. 
Janinet  (François,  gr.)  :  1791;  p.  26,  27,  3i,  61  —  g3; 

32,  44,  83. 
Janinet  (M""  Sophie,  p.)    :    1799;  p.  3g,  84  —  1800; 

81. 
Jaquotot  (M"%  p.),  voy.  M""  V.  Leguaij. 
Jaij  (dess.)  :  1783;  p.  56. 
Jeaurat  (Etienne,  p.)  :  1737;  p.   14,  18,  19—  38;  25, 

28  —  39;    i3,   14  —  41;   14,  i5,  27  —  42;  i5,  29, 

35  —  43;  16  —  45;  18,  19,  33  —  46;  16,  25  —  53; 

16,  17  —  55;  i5  —  57;   14,  32  —  59;  12  —  61;  i3 

—  63;  i3  —  69;   12  —  g6;  3g. 

Jeaurat  de  Bertry   (Nieolas  Henri,  p.)  :  1757;  p.  2  3 

—  g6;  39. 

Jeuffroy  (gr.  en  pierres)  :  1800;  p.  81. 

Jollain  (Nieolas  René,  p.)  :  1767;  p.  3o,  3i,  39  —  69; 


Klauber.  37 

28,  29,  42  —  71;  33  —  73;  3i  —  76;  22,  23  —  77; 

24,  25  —  jq;  2g,  3o,  3i,  64  —  81;  28 —  83;  28  — 

89;  ig  —  91;  16,  i8,  ig,  20,  25,  2G,  61   —  98;  ig 

1800;  22. 
Joplere  (se.)  :  I7g6;  p.  74. 
Jouet  (p.)  :  1791;  p.  28,  61  —  gS;  83. 
Jousselin  (Michel,  p.)  ;  1800;  p.  41. 
Jouvenet  (François,  p.)  :  1704;  p.  36  —  1737;  23,  25, 

27  —  38;  25   —   3g;  ig  —  40;  17  —  41;  18  —  42; 

19  —  43;  20,  3i  —  45;  24,  25  —  47;  24. 
Jouvenet  (Jean,  p.)  :  1699;  p.  17,  18,  22  —  1704;  i5, 

16,  45. 
Jouy  (gr.  en  pierres)  :  i7g3;  p.  83,  g7. 
Judlin  (p.)  :  1791;  p.  39,  61  —  g3;  83,  109. 
JiiUart  (Jacques  Nicolas,  p.)  :    i755;  p.  28,  2g  —  57; 

25  —  5g;  23  —  61;  24  —  65;   22  —  G7;  20  —  Gg; 

18,  ig  —  81;  24  —  85;  23. 
Julien  (Biaise,  se.)  :  1795;  p.  68. 
Julien  (Pierre,  se.)  :  177g;  p.  45,  46  — 81;  47  —  83; 

5o  —  85;  47,  48  —  89;  45,  46  —  gi;  32,  54,  61  — 

g5;  67,  68  —  gg;  71. 
Julien  (Simon,  p.)  :  1783;  p.  41,  42  —  85;  38  —  87; 

39,  40  —  g6;  63  —  1800;  42,  49. 
Juste  père  (Juste  d'Egmontr  p.)  :  1G73;  p.  3o. 


K 


Kans  (Charles  Chrétien,  p.)  :  I7g3;   p.  22,  83  —  gb; 

40. 
Kimly  (p.)  :  1800;  p.   18. 
Kinson  (François,  p.)  :  i7gg;  p.  3g,  40. 
Klauber  (Ignace  Sébastien,   gr.)  :  1785;   p.  56  —  87; 

56  —  8g;  55. 

4 


38  Labadie. 


Labadie  et  Moreau  (gr.)  :  1791;  p.  37,  61. 

Labadye  (p.)  :  1798;  p.  37. 

Labille  (M"%  p.)  :  voy.  M°"^  Guyard. 

Laborey  (M""",  p.)  :  i7g3;  p.  23,  28,  3o,  34,  83  — g5; 

36. 
La  Couple  (Marie  Philippe  Goupin  ,    dess.)    :    i8oo; 

p.  42. 
Lacour  (p.)  :  1796;  p.  22. 
La  Datte  (François,  se.)  :    1737;   p.  33  —  38;  3o  — 

—  39;  23  —  40;  29  —  41;  29  —  42;  26,  27  —  43; 

2g,  3o,  3i. 
Ladey  (Jean  Marc,  p.)  :  1741;  p.  25  —  43;  28  —  46; 

32  —  47;  28. 
Lafitte  (Louis,  p.)  :  1791;    p.    32,  33,    38,   61  —  gô; 

36,  37  —  98;  39. 
Lafond  (Charles  Nicolas  Raphaël,  p.)  :  1796;  p.  40  — 

1800;  42,  43. 
La  Fontaine  (J.  M.  D.,  p.)  :  voy.  Fontaine. 
Lafontaine  (L.  T.,  arch.)  :  1791;  p.  35. 
La  Fontaine  (Pierre  J.  de  —,  p.)  :  1789;  p.  40,  41  — 

gi;  10,  14,  20,  22,  2g,  3o,    3i,  5o,  5i,    62  —  93; 

i3,  i5,  3o,  32,  83  —  96;  40,  41  —  98;  37. 
La  Fosse  (Charles  de  —,  p.)  :  169g;    p.  20  —  1704; 

14  —  37;  36. 
Lflgrewee  (Anthelme  François,   p.):   1799;   p-   40  — 

1800;  44: 
Lagrenée  aîné  (Louis  Jean  François,' p.)  :  175  5;  p.  26, 

27  —  57;  22,  23  —  Sg;  i5,  16  —  63;  16  —  65;  14, 

i5  —  67;  14,  i5  —  6g;  i3,  14  —  71;  12,  i3  —  73; 

i3,  14,  i5  —  75;  10,  II    —  77;  10   —  79;  12,  i3, 

49  —  81;  12,  i3  —  83;  14,   i5  — 85;  12,  i3  ^87; 

12,  i3  —  8g;  10,  54  —  g5;  37,  38   —   96;  41,  44, 


Laneuville.  39 

85  —  98;  38,  55  —  99;  19,  40,  53  —  1800;  20,  43, 
54. 

Lagrenée  jeune  (Jean  Jacques,  p.)  :  1771;  p.  37  —  73; 
34  —  75;  25  —  77;  i5,  16,  17  —  79;  19,  20  — 
81;  16,  17,  18,  19  —  83;  18,  19  —  85;  14,  i5,  i6 

—  87;  i5  —  89;  II,  12  —  gi;  II,  3i,  32,  36,  52, 
62  —  93;  i3,  21,  5i,  83,  100,  loi  —  g6;  41  —  98; 
38,  3g  —  99;  17,  66  —  1800;  43,  66. 

Lahure  (J.  B.,  arch.)  :  1796;  p.  77. 

La  Joue  (Jacques,  p.)  :  1737;  p.  16,  18  —  38;  i5,  21 

—  40;  18,  ig  —  41;  20  —  42  ;  20  —  45;  26,  37  — 
4.6;  21,  22  —  47;  24,  25  —  48;  22  —  5o;  22  —  5i  ; 
25  -  53;  24. 

Lallemant  (Philippe,  p.)  :  1699;   p.    ig,  24  —  1704; 

28,44. 
Lambert  (p.)  :  1793;  p.  84,  io3,  104  —  g5;  38  —  96; 

41,  42. 
Lambertin  (mécanicien)  :  1795;  p.  87. 
Laminqy  (Simon,  p.)  :   1673;  p.  34. 
Lamotte  Senone  (p.)  :  1793;  p.  84,  108. 
Lamy  (Charles,  p.)  :  1737;  p.  25,  29  —  38;  i5,  16  — 

3g;  i5  —  40;  25  —  42;  24,  25. 
Lancret  (Nicolas,  p.)  :  1787;  p.  19,  21  —  38;  20,  21, 

22,  32  —  39;  i3,  14,  21,  23  —  40;   3i  —  41;  26, 

32  —  42;  18,  2g  —  43;  33  —  45;    34  —  48;  26  — 

55;  36  —  5g;  33. 
Landey  (p.)  :  i7g5;  p.  38. 
Landon  (Charles  Paul,  p.)  :   i7gi  ;  p.    14,    5o,  62  — 

g3;  23,  55,  84,  104,  io5  —    g5;  38,    3g  —  g6;42, 

80  —  g8;  81,  87  —  gg;  37,  41  —  1800;  44. 
Landragin   (M"=  Marie  Adélaïde  —,  femme  Durieux, 

p.)  :  1793;  p.   14,  84  —  95;  39  —  g6;  32  —  g8;  2g. 
Landry  (p.)  :  1791;  p.  25,  26,   45,  62   —  g3;  26,  28, 

84  —  g6;42  —  g8;  3g. 
Laneuville  (J.  Louis,  p.)  :  1791  ;  p.  i3,  26,  27,  62  — 


40  Lange. 

g3;  22,  29,  34,    35,  46,  5o,  56,  84,  92,  102  —  gS; 

38  —  96;  42,  43,  85  —  98;  39  —  99;  41  —  1800  ; 

45. 
Layige  (se.)  :  1799;  p.  71,  72. 
Langibout  (arch.)  :  1795;  p.  75. 
Langlois  (p.)  :  1793;  p.  19,  84  —  98;  40. 
Langlois  (Pierre  Gabriel,  gr.)  :   1798;  p.  84. 
Lanta  (se.)  :  1795;  p.  68. 

Lantara  (Simon  Mathurin,  p.)  :  1796;  p.  26,  63. 
Laperche  {M""',  p.)  :  1791  ;  p.  i6,  17,  18,  28,  62. 
Laplace  (p.)  :  1793;  p.  84,  qg. 
Largillière  (Nicolas  de  — ,  p.)  :  1699;  p.  16,   18,  23 

—  1704;  33,  34  —  37;  2g. 

Larive  (Pierre  Louis  de  —,  p.)  :  1799;  p.  89. 
Larivière  (J.  B.  V.,  p.)  :  1796;  p.  43  —  g8;  40  —  gg; 

41. 
Larmessin  (Nicolas  de  — ,  gr.)  :  1737;  p.  3i  —  38;  27 

—  39;  26  — 41;  26  —  42  ;  29  —  43;  3i  —  45;  34 

—  46;  3i  —  47;  3i  —  48;  26  —  5i  ;  27  —  53  ; 
29. 

Larmier  (se.)  :   1791,  p.  44,  62  —  gS;  62,  84. 

La  Rue  (de  —,  p.)  :  voy.  De  La  Rue. 

La  Sarric  (dess.)  :  17g 5;  p.  87. 

Lassaux  {}?.)■.  1799;  p.  91. 

La  Tour  (Maurice  Quentin    de  — ,   p.)  :    1737;  p.  33 

—  38;  14,  ig,  20  —  Sg;  ig  —  40;  3o  —  41;  29,  3o 

—  42;  3i  —  43;  35,  38  —  45;  36  —  46;  27  —  47; 
29  —  48;  24  —  5o;  25  —  5i;  24  —  53;  22,  23,  24 

—  56;  i8,  36  —  57;  17  —  59;  18  —  61;  18  —  63; 
ig  —  65;  43  —  6g;  16  —  73;  18  —  76;  44  —  96; 
3o,  47  —  1800;  48. 

Laudon  (p.)  :  voy.  Landon. 

Lautiay  (de  — ,  se.)  :   178g;  p.  60. 

Laurent  (Jean  Antoine,  p.)  :    i7gi;  p.  5i,   62  —  g3; 


Lebrun.  41 

22,  37,  84  —  g5;  39  —  96;  43  —  98;  40  —  99;  41, 

42  —  1800;  45. 
Laurent  (Pierre,  gr.)  :  1791;  p.  34,  38,  43,  44,  62. 
Laurenty  (p.)  :  1798;  p.  40. 
La  Vallée-Poussin  (Etienne,  p.)  :  1789;  p.  40  —  91; 

44,  62. 
Laville  (M"')  :  voy.  M"»  Le  Roux  de  Laville. 
Le  Barbier  (Jean  Jacques  François,  p.)  :   1781;  p.  37, 

38  —  83;  37,  38  —  85;  34  —  87;  3i  —  89;  25,  26 

—  91;  i3,  26,  32,  33,  34,  36,  37,  45,  5i,  62  —  95; 
39,  40  —  96;  43  —  98;  41  —  1800;  19. 

Lebarbier  (M"«)  :  voy.  Bruyère  (M"'). 

Le  Bas  (Jacques  Pliilippe,  gr.)  :  1737;  p.  33  —  38;  26 

—  39;  24  —  40;  29  —  41;  29  —  42;  3i  —  43;  32, 
33  —  45;  35  —  46;  26  —  48;  26  —  5o;  28,  29  — 
5i;  28  -  53;  3o  -  55;  36  —  57;  33  -  5q;  32  — 
61;  33  -  63;  36,  37  —  65;  Sg  —  67;  39  -  69;  38 

—  71;  46,  47  —  73;  45  —  75;  40,  41  —  77;  47,  48 
~  79j  49  —  81;  49;  5o,  54  —  93;  m  —  98;  83  — 
1800;  58,  80,  81. 

Le  Bel  (Antoine,  p.)  :  1746;  p.  28   —   47;  29   —  48; 

24  —  5o  ;  24,  25  —  53;  26  —  55;  20  —  57;  18  — 

61;  19  —  65;  18  —  67;  17  —  69;  17. 
Le  Blanc  (Jean,  gr.  en  méd.)  :  1738;  p.  26  —  40;  26. 
Le  Blond  (Jean,  p.)  :  1779;  p.  5o. 
Le  Brun  (Charles,  p.)  :  1673;  p.  29  —  1747;  p.  3o — 

87;  57. 
Lebrun  (i)(F.,  p.):  1795;  p.  40,41. 
Lebrun  (Jacques,  p.)  :  1793;  p.  55,    84,  98  —  96;  44 

—  98;  41  —  99;  42,  43. 

Lebrun    (Jean  Baptiste    Pierre,   p.    et    marcliand    de 
tableaux)  :  1793  ;  p.  5i,  57,  84  —  95;  41  —  96;  44 
Lebrun  (Topino,  p.)  :  1798;  p.  41,  42. 

(i)  C'est  très-probablement  le  même  que  le  suivant. 

4- 


42  Lebrun. 

Le  Brun  (M°"'   Louise    Elisabeth  — ,   née  Vigée,  p.)  : 
1783;  p.  33,  34  —  85;  28,  2g,  52  —  87;  25,  26,  56 

—  89;  21,  22,  58  —  91;  5i,  52,  53,  62  —  gS;  42  — 
98;  41  —  99;  52. 

Lebrun  (M"'  Rosalie,  p.)  :  1799;  p.  43  —  1800;  45. 
Lecarpentier  (L.  Benjamin,  p.)  :   1798;   p.  42  —  99; 

43  —  1800;  45. 
Leclerc  (P.  Th.,  p.)  :  1795;  p.  41  —  96;  44. 
Le  Clerc  (Sébastien,  gr.)  :  1673;  p.  36. 
Le  Clerc  Jîls  (Sébastien,  p.)  :  1737;   p.  21,  25,  29  — 

5i;  i3. 
Le  Comte  (Félix,  se.)  :  176g;  p.  37  —  71;  43,  44  — 

73;  40  —  77;  44  —   81;  44,  45  —  83;  5i  —  87;  5o 

—  8g;  46  —  gi;  53,  62  —  93;  84,  97  —  g8;  3i. 
Lecorre  (p.)  :  i7gi;  p.  18,  62. 

Ledoux  (Claude  Nicolas,  arch.)  :  i7gg;  p.  7g. 

Ledoux  (Nicolas,  p.)  :  i7g6;  p.  44. 

Ledoux  (M°"  J.  Philiberte,  p.)   :  I7g3;  p.  84,  104  — 

96;  45  —  gg;  43,  44. 
Ledru  (Hilaire,  p)  :  i7g5;  p.  41  —  g6;  45  —  98;  42 

—  gg;  38  —  1800;  3g. 

Le  Febvre  (Claude,  p.)  :   1673;  p.  3i. 

Lefebvre  (p.)  :  i7gi;   p.  21,  23,    24,  3i,  49,  52,   53, 

62  —  g3;  32,  56,  84. 
Lefebvre  (M-"",  p.)  :  I7g3;  p.  5i,  56,  57,  84. 
Légillon  (Jean  François,  p.)  :   178g;  p.  32,  33  —  91; 

10,  II,  20,  38,45,  62  —  gS;  42. 
Legrand  (J.  G.,  arch.)  :  1800;  p,  77. 
Legrand  (P.  Sicot,  p.)  :  I7g6  ;  p.   46  —  gg;  44,  45, 

46. 
Legrand  (M"",  p.)  :  1796;  p.  46. 
LegrosÇF.  A.,  p.)  :  i7gg;  p.  90  —  1800;  88. 
Leguay  (Etienne  Charles,  p.)  :  1795;  p.  42  —  96;  46 

—  98;  43  —  gg;  44  —  1800;  42,  46. 


Lemoyne.  4J» 

Leguay  (M°«^  Victoire  —,  née  Jaquotot,  p.)  :  1799;  p. 
44  —  1800;  46. 

Le  Hay  (M"'^  p.)  :  voy.  M"«  Chéron. 

Le  Hongre  (Etienne,  se.)  :  1673;  p,  32. 

Lejeune  (p.)  :  1793;  p.  io5  —  99;  47. 

Lcjeune  (Louis  François,  p.)  :  1798;  p.  43,  44  — 
1800;  46,  47. 

Le;e«Me  (Nicolas,  p.)  :  I7g3;  p.  11,  20,  84,   104 — 96; 

46,  47  —  98;  44- 
Lelièvre  (gr.  en  pierres)  :  1800;  p.  81. 

Le  Lorrain  (Louis,  p.)  :  I753;  p.  33  —  55;  27,  28  — 

57;  23  —  98;  5i. 
Le  Lorrain  (Robert,  se.)  :  1704;  p.  35,  36  —  37;  24. 
Lélu  (p.)  :  1793;  p.  46,  47,  48,  5o,  5i,  52,  53,  84. 
Lemagniet  (N.  F.,  p.)  :  1799;  p.  47. 
Le  Maire  (François,  p.)  :  1673;  p.  33. 
Lemaistre  (M"%  se.)  :  voy.  M"=  Drouin. 
Lemarie^  [se.)  :  1793;  p.  59,  84. 
Le  May  (Olivier,  p.)  :  1791;  p.  3o,  34,  62  —  96;  47. 
Letnire  (Cliarles,  p.)  :  1793;  p.  84,  108  —  95;  42. 
Lemire  (Nicolas,  gr.)  :  1796;  p.  86  —  gg;  84. 
Lemoine  (p.)  :  1795;  p.  42,  43  —  96;  47,  48  —  98; 

44  —  1800;  48. 
Lemoine  (M°'  Marie  Victoire,  p.)  :  1 796;  p.  47  —  98; 

44  —  99;  47- 
l£  Môle  (p.)  :  1793;  p.  45. 

Le  Monnier  {Anicet  Charles,  p.)  :  1785;  p.  42,  43  — 
87;  43,  44.  45  —  89;  38,  39  —  91;  47,  48,  62  — 
93;  10,  26,  34,  5o,  84,  iio  —  96;  27  —  99;  47,  48 
—  1800;  48. 

Le  Mqyne  (François,  p.)  :  1747;  p.  34  —  53;  29  — 
55;  35  —  61;  32  —  69;  41. 


44  Lemoyne. 

Lemoyne  fils  (Jean  Baptiste,  se.)  :  lySy;  p.  32  —  38; 
3o  —  42;  17  —  43;  19,  20  —  45;  21  —46;  17  — 
47  ;  22  —  48  ;  29  —  5o;  19  —  53  ;  19  —  55;  37  — 
57;  28  -  59;  33  -  61;  27,  28  -  63;  33  -  65;  33 

—  67;  34,  35  —  69;  33  -  71;  38,  5i. 

Le  Moyne  (Jean  Louis,  se):  1704;  p.  43,  44 — 37;  17. 

Lempereur  (Louis   Simon,    gr.)  :  1761;  p.  34  —  63; 

37  —  65;  41,  42  —  67;  39,  40  —  69;  40  —  73;  47 

—  75;  42  —  77;  49  —  79;  5o  —  81;  5i  —  89;  54. 
Le  Nain  (p.)  :  1759;  p.  3i. 

Lenfant  (Pierre,  p.)  :  1741;  p,  32  — 42;  34—  5i;  26, 
3i  —  53;  25  —  55;  19,  20  —  57;  17  —  59;  19  — 
61;  19. 

Le  Noir  (Simon  Bernard,  p.)  :  1779;  p.  40  —  83;  37 
89;  56  —  96;  43. 

Lenoir  (M""  Adélaïde—,  née  Bénard,  p.):  1795;  p.  43 

—  99;  48  —  1800;  i5. 

Le  Peintre  (p.)  :  1796;  p.  48  —  98;  45- —  99;  48. 
Lépicié  (Bernard,  p.  et  gr.)  :  1737;  p.  27  —  38;  28  — 
40;  26  —  41;  26  —  45;   33  —  46;  25  —  47;  3o  — 

48;  2  5. 
Lepicié  (Nicolas  Bernard,  p.)  :  1765;  p.  3o  —  67;  28 

—  69;  25,  26   —  71;  14,  i5  —   73;    17  —75;    12 

—  77;  II,  12  —  79;  16,  17,  49—  81;  14,  i5  —  83; 
i5,  16  —  85;  14,  55  —  99;  29. 

Lépine  (gr.)  :  1793;  p.  41,  42,  84. 

Le  Prince  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1765;  p.  27,  28,  29  — 
67;  22,  23,  24  —  69;  20  —  71;  22,  23,  5i  — 
73;  19,  20,  21  —  75;  14  —  77;  17,  18,  47,  52  — 
79;  22,  23,  53  —  81;  20,  21  —  85;  54  —  96;  20, 
38,  62  —  98;  16,  58  —  i8oo;  17,  40,  58. 

Le  Roi  (M"°,  p.)  :  1791;  p.  i6,  18,  62. 

Le  Roux  de  la  Ville  (M"%  p.)  :  voy,  M°"^  Benoist. 

Le  Roux  de  la  Ville  (M"«  —,  cadette,  p.)  :  1791;  p- 
i5,  62. 


Levasseur.  45 

Leroy  (François,  p.)  :  lygS;  p.  43  —  96;  48  —  g8; 
46  —  99;  48  —  i8oo;  48. 

Le  Roy  (Jean  David,  arch.)  :  1800;  p.  76. 

Leroy  (Joseph,  p.)  :  179^;  p.  42  —  96;  44  —  96;  48, 

49  —  98;  45. 
Leroy  (Sébastien,  p.)  :  i7g5;  p.  43,  44  —  96;  4g. 

Lespinasse  (Louis  Nicolas  de  — ,  p.)  :  1787;  p.  33,  34, 
35  —  8g;  28,  29  —  g3;  5o,  84  —  gS;  44  —  98;  45 

—  1800;  23,  48,  79. 

Lessant  (dessin.)  :  1793;  p.  44,  43,  84. 

Lestrade  (Gabriel  T.,  se.)  :  1793;  p.  70,  84  —  96; 
75. 

Le  Sueur  (Eustache,  p.)  :  1795;  p.  84. 

Le  Sueur  (Jacques  Philippe,  se)  :   1791;  p.  35,  36,  63 

—  g3;  20,  61,  84  —  g5;  68  —  g6;  75  —  98;  74  — 
1800;  73. 

Lesueur  (Pierre,  p.)  :  1741;  3o  —  43;  37  —  46;  27  — 
47;  32  —  48;  24,  25  —  5o;  25  —  5i  ;  27  —  53; 
26. 

Le  Sueur  (Pierre  Etienne,  p.)  :  i7gi;  p.  21,  22, 
24,  26,  27,  45,  46,  47,  48,  5i,  62  —  93;  24,  35, 
5i,  84,  100  —  gS;  44,  45  —  98;  45,  46. 

Le  Suire  (p.)  :  1791;  p.  63. 

Le  Suire  (M"",  p.)  :  1791;  p.  36,  63. 

LetelUer  (p.)  :  1793;  p.  11,  85,  104  —  1800;  5i. 

Lethière  (Guillaume,  p.):  1791;  p.  18,  85  —  93;  i3, 
18,  85,  108  —  g5;  45,  46,  88  —  97;  46,  82  —  99; 
48,  5o  —  1800;  52. 

Lettre  (de  — ,  p.)  :  voy.  Delaistre. 

Levasseur  (arch.):  1793;  p.  73,  85  —  g5;  75,  76. 

Levasseur  (Jean  Charles,  gr.)  :  1769;  p.   41  —  71;  49 

—  73;  46,  47  —  75;  41    —  77;  48  -  79;  49,  5o  — 
81;  5o  —  83;  55  —  87;  56  —  89;  54. 


46  Lheine. 

L.  G.  (M"%  p.)  :  1800J  p.  44. 

Lheine  (dess.)  :  1793;  p.  Sg. 

Liger  (p.)  :  1795;  p.  46. 

Linger  (M"",  gr.)  :  1793;  p.  85. 

Lodin  (M""»,  p.)  :  voy.  M"«  Michaud. 

Loir  (Alexis,  p.)  :  1747;  p.  33  —  48;  27  —  5g;  24  — 

79;  32. 
Loir  (Nicolas,  p.)  :  1673;  p.  2g. 
Loir  (M"%  p.)  :  1748;  p.  27. 
Lonsing  (p.)  :  1798;  p.  47. 

Lorimier  (p.)  :  1791;  p.  18,  3i,  63  —  g3;  23,  26,  85. 
Lorimier  (M"^  Henriette,  p.)  :  1800;  p.  4g. 
Lorrain  (Claude,  p.)  :  1763;  p.  37  —  71;  47. 
Lorta  (Jean  Pierre,  se.)  :  i7gi;    p.   34,  63  —  g3;  67, 

68,  85  —  gS;  68  —  g8;  74,  75  —  1800;  72. 
Louis  (Victor,  arch.)  :  1791;  p.  32. 
Lousier  (M""  —  ,  née  Contoulij,-p.):  i7gg;  p.  gi  —  1800; 

49. 
Loutherbourg  (Philippe  Jacques,  p.)  :  i763;  p.  3i,  32 

—  65;  27   —  67;  27,  28  —  6g;  22,  23,  40   —    71; 
24,  25,  26  —  7g;  27  —  91;  44. 

Lovinfosse  (p.)  :  1798;  p.  47. 

Lucas  (Ange,  p.)  :  1751;  p.  25. 

Lucas  (J.  R.  N.  se):  1791;  p.  35,  38,  44,  63  — g5;  69 

-  9«;  7^  —  99;  72. 

Lundberg  (Gustave,  p.)  :  1743;  p.  25  —  5o;  26 —  67; 

16,  17. 
Lijen  (Jacques  François  de  — ,   p.)  :    1737;  p.  16,  17, 

22,  23  —  38;  16,  18  —  40;  21  —  41;  26  —  45;  28, 

37  —  46;  22  —  47;  26. 

M 
AfagMzer  (Laurent,  se.)  :  1673;  p.  34. 


Massard.  47 

Mailly  (p.)  :  lygB;  p.  85,  104. 
Malaine  (p.)  :  1791;  p.  46,  48,  63  —  1800;  i3. 
Malard-Sennaise  :  1798;  p.  47. 
Malbeste  (p.)  :  1798;  p.  47. 

Mallet  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1791;  p.  3o,  63  —  93;  11, 

i3,  32,  39,  85,  91,  92,  108  —  98;  48  —  1800;  49. 

Mandevard  (N.  A.  M.,  p.)  :    i7g3;  p.  20,  22,  85,  109 

—  96;  5o. 

Manglard  (Adrien,  p.)  :  1739;  p.  22. 

Manière  (se.)  :  voy.  Magnier. 

Mansart  (Jules  Hardouin)  :  1699;  p.  11,  25  —  1704; 

9- 
Mansuij  (p.)  :  1793;  p.  32,  5o,  85,  112. 
Mantelay  (p.)  :  1791;  p.  40,  63. 
Marais  (Henry,  gr.)  :  1796;  p.  84. 
3/arèe/ (Jean,  p.)  :   1800;  p.  49. 
Marchais  (Pierre  Antoine,  p.)  :    1793;  p.  i5,  53,  85, 

91  —  95;  46  —  96;  5o  —  1800;  49. 
Marchand  (Jacques,  gr.)  :  1798;  p.  84. 
Marette  (Pierre  Antoine,  p.)  1798;  p.  48. 
Marinier  (Clément  Pierre,  dess.  et  gr.)  :  1793;  p.  37, 

38  —  96;  86  —  99;  86. 
Marin  (Joseph  Charles,  se):  1791;  p.  3i,  32,  37,  38, 

41,  63  —  93;  61,  62,  71,  85,  94  —  g5;  69. 
Marolles  (ingénieur  et  dess.)  :  1739;  p.  20. 
Marot  (François,  p.)  :  1704;  p.  38. 
Martin  (Antoine,  p.)  :  1796;  p.  5o,  5i. 

Martin  (Guillaume,  p.)  :    1771;    p.  37  —  73;  34,  35 

—  75;  28  -  77;  3o  -  81;  34  -  83;  36  -  85;  35 

—  87;  38  —  96;  5i  —  98;  48. 

Masquelier  (Louis  Joseph,  gr.)  :   1793;  p.  41,  85  — 

98;  84,  85  —  1800;  81,  82. 
Massard  père  (Jean  Baptiste,  gr.)  :  1785;  p.  5(>  —  87; 


48  Massard. 

59  —  89;  56    —  91;  37,  63    —   98;   85    —99;    85 

—  1800;  82,  83. 

Massard  fils  (Jean  Baptiste  Raphaël  Urbain,  gr.)  : 
1798;  p.  85  —  99;  84,  85  —  1800;  83. 

Masse  (Samuel,  p.)  :  1737;  p.  27,  28  —  38;  2  5,  —  40; 
17  —  45;  25. 

Masson  (Antoine,  gr.)  :  1699;  p.  2  5. 

Masson  (François,  se.)  :  1793;  p.  62,  68,  69,  85. 

Mauperché  (Henri,  p.)  :  1673;  p.  3i. 

Mauperin  (p.)  :  1791;  p.  16,  17,  21,  23,  24,  26,  29, 
63  —  93;  5o,  85,  io5  —  1800;  5o. 

Maure  (se.)  :  voy.  Hauré. 

Maijer    (M"«  Constance,  p.)  :    1796;  p.  5i   —  98;  49 

—  99;  49  —  1800;  49,  5o. 

Mellini  {On..,  gr.)  :  1763;  p.  38,  39  —  65;  42  —  67; 

40  —  69;  40  —  71;  5o  —  77;  5i. 
Ménageât  (François  Guillaume,  p.)  :   1777;  p.  37,  38 

—  79;  36,  37  —  81;  3i,  32  —  83;  20,  21  —  85;  16,- 
17,  18  —  89;  54  —  91;  39,  46,  63. 

Menjaud  (Alexandre,  p.)  :  1796;  p.  52    —  99;  91  — 

i8oo;  5o.  - 
Mérard  (Pierre,  se.)  :  1795;  p.  70  —  96;  75  —  99; 

72. 
Mercoli  (Michel  Ange,  gr.)  :  1800;  p.  83. 
Mérimé  (J.  F.  L.,  p.)  :  1791;  p.   3o,  63  —  95;  46  — 

98;  49,  81  —  99;  49. 
Merlot  (p.)  :  1793;  p.  49,  85,  io3. 
Messier  (Jean  L.,  p.)  :  1796;  p.  52  —  98;  49. 
Metaij  (dess.)  :  1793;  p.  42 
Métoijen  fils  (François,  p  )  :  1793;  p.    loi  —  95;  46, 

47  -  96;  53  —  98;  49. 
Métoyen  (M°",  p.)  ;  1793;  p.  85,  loi  —  95;  87 —  q6; 

87. 
Mettay  (Pierre,  p.)  :   1757;  p.  27. 


MiLOT.  49 

Metjnier  (Charles,  p.)  :  1795  ;   p.  47  —  96;  53  —  98  ; 

49,  5o  —  1800;  5o,  5i. 
Mes^ihe  (p.)  :  1793;  p.  85,  io3  —  96;  53. 
Michallon  (Claude,  se):  1793-,  p.  62,  70,  85. 
Michaud  (M""  Joséphine  Antoinette  — ,  femme  Lodin, 

p.)  :  1800;  p.  5i. 
Miche  (dessin.)  :  1793;  p.  85,  98. 
Michel    (Georges,  p.):    1791;  p.  45,  46,  63  —  g3;  9, 

i3,  29,  3-2,  85  —  95;   47  —  96;    53  —  98;  5o   — 

i8oo;  5i. 
Michel  (M.  O.,  gr.)  :  1799;  p.  85. 
Miger  (Simon  Charles,  gr.)  :  1779;  p.  5i,  52  —  83; 

56,  57  —  85;  53  —  93;  45,  85  —  96;  85  —  99;  85 

—  1800;  83. 

Mignard  (Pierre,  p.)  1775;  p.  44. 

Migneron  (ingénieur)  :   1793;  p.  72,  86. 

Mignot  (Pierre  Philippe,  se.)  :  1707;  p.  3i  —  59;  3o 

—  61;  3i  —  63;  36  —  65;  37. 

Milandre  (constructeur  de   plans   en    relief)  :    1791; 

p.  37,  63. 
Milberte  (p.)  :  1793;  p.  86,  io3. 
Milet-Mureau  (M"«  Iphigénie  —,  p.)  :  1798;  p.  5o  — 

99;  49. 
Millet  (Francisque,  p.)  :  1673;  p.  36. 

Millet   (Jean,    dit    Francisque,    p.)  :  1737;   p.    i5  — 

—  38;  20,  21,  22  —  39;  18,  19,  20,  22  —  40;  22, 
23  —  41  ;  22  —  42;  23  —  43;  22  —  45;  28,  29  — 
46;  22  —  47;  26  —  48;  22  —  5o;  23  —  5i;  25  — 
53;  24  —  55;  19  —  57;  17  —  59;  18  —  61;  18  — 
63;  19  —  65;  18  —  67;  16  —  69;  17  —  71;  16  — 
73;  21  —  75;  17. 

Mîlot  (René,  se.)  :  1785;  p.  5i  —  87;  5i  —  89;  5o  — 

91;  35,  44,  63  —  93;  6q,  86. 
Milot  {U'"'  —,  se.)  :  1795;  p.  70  —  96;  75. 

5 


5o  MiRVAULT. 

Mirvault  (M"^  — ,  p.)  :  voy.  M""'  Davin. 

Mirys  (p.)  :  1795;  p.  47,  48. 

Moitié  (Jean  Guillaume,  se.)  :  1783;  p.  54  —  85;  5o,  5i 

—  87;  53  —  89;  5o  —  91  ;   18,  23,  34,  5i,  52,  53, 
63. 

Moitié  (Pierre  Etienne,  gr.)  :  1761;  p.  34  —  63;  37 

—  65;  41  —  67;  40  —  69;  40  —  71;  5o  —   75;  41 

—  79;  5o  —  87;  53,  55  —  93  ;  44  —  95;  83  —  96; 
83. 

Moles  (Pascal  Pierre,  gr.)  :  1775;  p.  44. 
Monet  (dess.)  :  1791;  p.  40  —  93;  38,  40. 
Mongin  (Antoine  Pierre,    p.)  :   1791;  p.    17,  23,  34, 
63  —  93;  86,  107  —  95;  48  —  96;  53,  54  —  98;  5o 

—  99;  49  —  1800;  5i. 
Monier  (Pierre,  p.)  :   1699;  p.  20. 

Monnet  (Charles,  p.)  :  1765;  p.    32  —  67;  29  —  71; 

32,  33  —  73;  32  —  75;  26  —  77;  52  —  81;  33. 
Monnoiier  (Jean  Baptiste  — ,  dit  Baptiste,  p.)  :  voy. 

Baptiste. 
Monot  (Martin  Claude,  se.)  :  1769;  p.  37  —   71;   44, 

45  —  73;  41  —  75;  37,  38  —  79;  46,  47  —  81;  47, 

48  —  83;  53  —  85;  49  —  87;  5g  —  89;  48  —  91; 

35,  63  —  95;  70  —  96;  75,  76  —  98;  75  —   1800; 

89. 
Monpellier  (se.)  :  1798;  p.  75. 
Monsiau  (Nicolas,  p.)  :  1787;  p.  46  —  89;  Sg,  40  — 

91  ;  10,  II,  24,  26,  27,  3o,  32,  45,  63  —  93;  9,  40, 

86  —  96;  80,   86  —   98;  5i  —  99;    17   —    1800; 

52. 

Montagne   (Nicolas  de  Platte- Montagne,  p.)  :   voy. 

Platte-Moniagne. 
Monijoye  (p.)  :  1793;  p.  34,  49,  86. 
Monipetii  (M™"),  voy.  Demonpetit. 
Montreuil  (de  — ,  se.)  :  voy.  Demontreuih 


MULLER.  5l 

Montviol  (p.)  :  1793  ;  p.  8'3,  97  —  gSj  48. 
Moreau  (gr.)  :  voy.  Labadie. 

Moreau  (C,  arch.  et  p.):  1791;  p.  5i,  64  — 1800;  78. 
Moreau  l'ainé  (Louis,   p.)  :    1791;  p.  14,  17,  18,  19, 

■icj,  3o,  64  —  93;  28,  86  —  g5;  48  —  96;  54. 
Aloreau  le  jeune  (Jean  Michel,  dess.  et  gr.)  :  1777;  p- 

52  —  81  ;  49,  53,  54,  55  —  83;  58,  59  —  85;  54, 

55  —  87;  58  —  89;  55,  56  —  91;  37,  38,  39,  40,  46, 

64  —  93;  38,  86,  g3,  98   —    96;  86,  89  —  98;  5i, 

64  —  99;  85  —  1800;  80,  82. 
Morel  (gr.)  :  1800;  p.  83. 

Moreth  (p.)  :  1796;  p.  54  —  98;  57  —  9g;  55. 
Morgan  (J.  J.,  se.)  :  1791;  p.  41,  64  —  gS;  60,  86  — 

98;  76. 
Marin  (M""  Eulalie  — ,   née  Cornillaud,  p.)  :  1798;  p. 

52  —  99;  5o  —  1800;  52. 
Mosmann  (se.)  :  1793;  p.  68,  86. 
Mosnier  (p.)  :   1787;  p.  46  — 8g;  3i,  32. 
Motelet  (p.)  :  1793;  p.  32,  86  —  g5;  48. 
Mouchet  (François  Nicolas,  p.)  :  I7gi;  p.  5o,  64—  93; 

86  —  g5;  48,  4g  —  g6;  54  —  gg;  5o,  5i. 
Mouchy  (Louis  Philippe,  se.)  :  1767;  p.  38  —  69;  35 

—  71;  42  —  73;  38,  39  —  75;  35  —  81  ;  43  —  83; 
49,  5o  —  85;  45,  46  —  87;  49  —  89;  45  —  gi;  54, 

^n  —  99;  70- 

Moulinier  (Jacques,  p.)  :   I7q3;  p.  21,  86  —  96;  8g. 

Mouricault  (p.)  :  17g 5;  p.  4g. 

Moyreau  (Jean,  gr.)  :  1737;  p.  27  —  38;  27  —  3q;  26 

—  40;  28  —  41;  27  —  42;  3o  —  43;  32  —  45;  35 
46;  26  —  48;  26 —  5i;  28  —  53;  3o  —  55;  35 —  57; 
32  —  5g;  3i   —  61;  33. 

Mudelot.  Voy.  Budeïot. 

Muller  (Jean  Gautier,  gr.)  :  1777;  p.  4g  —  81;   5i  — 
&b;  52. 


52  Mulot. 

Mulot  {M"""  —,  se.)  :  1799;  72,  73. 

Munie  (André  Jacques,  p.)  :  1799;  P-  5i  —  1800;  52. 

Musson  (p.)  :  1799;  p.  5i. 

N 

Naigeon  (Jean,  p.)  :  1791;  p.  20,  53  —   93;  49,  5o, 

56,  86  —  99;  86. 
Natoire  (Charles  Joseph,  p.):  1737;  p.  14,  19,  20,  — 

38;  i5,   19,24—39;  12,  14—40;  14  —  41;  14  — 4-; 

14,  )5  —  43;  16  —  45;  17,  18  —  46;  i5  —  47;  20 

—  48;  17  —  5o;  i5,  33,  34 —  53;  34  —  55;   14,  38 

—  57;  14,  34  —  59;  33  —  61;  34  —  63;  37, 
Nattier  (Jean  Marc,  p.)  :  1707;    p.   i5,  19,  20,  28  — 

38;  ig,  20,  28  —  40;  3i  —  41;  19,  20  —  42;  19,  20 

—  45;  26  —  46;  19,  20  —  47;  23  —  48;  20  —  5o; 
20  —  5i;  23  —  53;  20  —  55;  i5,  37  —  57;  i5  — 
59;  12,  33  —  61  ;  14  —  63;  14  —  69; "42  —  73;  33 

—  75;  44  —  87;  49- 

Naudet   (Charles,  p.)  :   1795;  p.  49  —  98;  52  —  99; 

5i. 
Nandou  (p.)  :  1793;  p.  i3,  86. 
Nebel  (p.)  :  1793;  p.  86,  m. 
Neveu  (F.  M.,  p.)  :  1793;  p.  28,  3o ,  37,  46,  48,  52, 

53,  86,  107  —  96;  54,  55. 
Nicasius  (Bernaert),  p.)  :  1673;  p.  26,  34. 
Nicolet  (Bernard  Antoine,  gr.)  :   1793;  p.  43,  86. 
Niert  (de  —,  dess.)  :  1746;  p.  25. 
Niquet  (Claude,  gr.)  :   1793;  p.  41. 
Nivard  (Charles  François,  p.)  :  1783;  p.  43,  44 —  85; 

40  —  87;  41  —  89;  36,  37  —  91;  20,  48,  5o,  64. 
Noël  (p.)  ;  1800;  p.  52,  53. 
Nonnotte  (Donat,  p.)  :  1741;  p.  25   —   42;  26  —  43; 

27,  28  —  45;  32  —  46;  24  —  48;  23  —  5o;  28,  29 

—  53;  25  —  55;  19,  36  —  65;  18. 


Pajou.  53 

Normand  (Charles,  arch.)  :  1800;  p.  78. 
Non-y  (Charles,  arch.)  :  1799;  p.  77,  78. 
Notté  (p.)  :  1793;  p.  86,  106  —  qS;  49, 
Nouvion  (arch.)  :   1795;  p.  76. 

O 

Odevaere  (Joseph  Denis,  p.)  :  1799;  p.  5i,  52. 

Ollivier  (Michel  Barthélémy,  p.)  :  1767;  p,  32  — 
69;  29  ~  71  ;  33,  34  —  77;  27,  28  -  79;  33  - 
81;  49. 

Orcelle  (M""  Alexandrine,  p.)  :  1796;  p.  55. 

Origny  {A'  — )  :  voy.  Dorigny. 

Orsin  (Joseph,  p.)  :   1796;  p.  55. 

Oiidinet  (G.,  arch.)  :  1796;  p.  79. 

Oudry  fils  (Jacques  Charles,  p.)  :  1748;  p.  28,  29  — 
5o;  26  —  5i;  27  —  57;   i8  —  61;  19. 

Oudry  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1737;  p.  12,  17,  19,  23, 
28,  2(|  —  38;  12,  14,  16,  21,  22,  24  —  39;  12,  i3, 
14,21,  22  —  40;  i5,  16  —  41;  16,  17,  3o  —  42; 
16,  17  —  43;  17,  18,  19  —  45;  19,  20  —  46;  16,  17 
—  47;  20,  21 ,  3o  —  48;  18,  19,  2  5  —  5o;  i6,  17, 
18  —  5 1  ;  21  —  5  3  ;   17,  18,  19  —  59  ;  3  i . 

Oyon  (M"^  — ,  p.)  :   1799;  p.  52. 


Paillet   (Antoine,  p.):    1073;    p.    26,    3o   —    1699; 

17- 
Pajou  (Augustin,  se.)  :  1759;  p.  3o  —  61;  3o,  3i  — 

63;  34,  35  —  65;  35,  36  —  67;  35,  36  —  69;  33, 

34  —  71;  40—73;  37  —  75;  34  —  77;  41  —  79; 

42  —  81;  42  —  83;  45  —  85;  44  —  87;  47  —  8g; 

42,  43  —  91;  35,  54,  64  —  96;  73,  76  —  98;  73,  76 

—  99;  70  —  1800;  67,  73,  74,  89. 
Pajou  (Jacques  Augustin,  p.)  :  1701  ;  p.  12,  45,  64  — 

5. 


54  Pallière. 

93;  37,  86,  92  —  g5;  49  —  96;  55  —  98;  bi,  53, 

88  —  1800;  53. 
Pallière    (Etienne,   p.)   :    1798;   p.    53    —   99;   52  — 

1800;  53. 
Parant  (Louis  Bertin,  gr.  en  pierres)  :  i8oo;  p.  53. 
Parelle  (dess.)  :  1795;  p.  49. 
Paris  (p.  et  arch.)  :  1791;  p.  52,  64. 
Parois  (comte  de  —,  gr.)  :  1787;  p.  55. 
Parrocel  (Charles,  p.)  :  1737;  p.    14,   16,  20,  3o,  — 

38;  14,  28  —  45;  21,  22  —  46;  17,   18. 
Parrocel  (Joseph,  p.)  :  169g;  p.  22, 
Parrocel  (Joseph  Ignace  François,  p.)  :  i755;  p.  28  — 

57;  24,  25  —  59;  24  —  61;  25  —  63;  28  —  65;  24 

—  67;  26  —  71;  32  —  79;  32,  33  —  8i;  33. 
Parseval  (Auguste,  p.)  :    1791;  p.  12,  17,  18,  20,  26, 

27,  28,  45,  46,  64  —  93;  37,  87,  93,  99  —  95;  5o. 
Pasquier  (Pierre,  p.)  :  1769;  p.  3i   —  71;  28  —  73; 

28,  29  —  75;  20,  2 1  —  77;  23  —  79;  27  —  81  ;  2.6 

-  83;  27. 

Pasquier  (se.)  :  1791;  p.  32,  53,  54,  64. 

Patas  (Jean  Baptiste,  gr.)  :   1791;  p.  34,  64  —  99; 

83. 
Pater  (Jean  Baptiste  Joseph;  p.)  :  1745;  p.  34. 
Pau  de  Saint-Martin  (p.)  :  voy.  Saint-Martin. 
Peigné  {M""  —,  p.)  :  1799;  p.  52,  53. 
Pellier  (Pierre  Edme  Louis,  p.)  :  1800;  p.  54. 
Perceval,  voy.  Parseval. 
Percier  (Charles,  arch.)  :   1793;  p.  5i,  74,  86  —  95; 

29  —  96;  55  —  98;  53,  54. 
Perdriaiix  (gr.)  :  1795;  p.  87. 
Perier  (Marc  François,  p.)  :  1796;  p.  56. 
Pérignon  (Nicolas,  p.):  1779;  p.  3i  —  81;  29  —  99; 

21. 
Perin  (L.  L.,  p.):   1793;  p.  17,  87  —  gS;  5o  —98;  54. 


Peytavin.  55 

Pernet  (dess.)  :  1793;  p.  39  —  95  ;  86. 
Perrard  Montreuil  (arch.)  :  I7g3;  p.  74,  87. 
Perrier  (p.)  :  I7y5j  p.  5o. 

Perrin  (Jean  Charles  Nicaise,  p.)  :  1787;  p.  35,  36  — 
89;  29  —  91;  21,  22,  53,  64  —  93;  16,  87  —  95;  5o 

—  96;  56  —  98;  54  —  99;  53,  65. 
Perronneau  (Jean  Baptiste,  p.)  :    1746;  p.  3i  — 47; 

33  —  48;  27,  28  —  5o;  28,  3i  —  5i;  29,  3i  —  53; 
27,  28  —  55;  23  —  57;  19  —  59;  20  —  63;  21  — 

—  65;  19  —  67;  18  —  69;  17,  18  ~  73;  21  —  77; 
39  —  79;  24,  52. 

Person  (p.)  :  voy.  Poerson. 

Person  (P.  C,  ingénieur  mécanicien):  1793;  p.  60,87 

—  gS;  76,  77—96;  85,  86  —  98;  79  —  99;  78. 
Petit  (Louis,  p.)  :  1793;  p.  26,  87  —  95;  5i  —  99;  54 

—  1800;  54. 

Petit  (Pierre  Joseph,  p.)  :  1791  ;  p.  14,  22,  64  —  gS; 

i5,  24,  25,  28,  87,  100  —  g5;  5i  —  g6;.  56  —  98; 

54  —  gg;  54  —  1800;  54. 
Petit  (Simon,  p.)  :  I7g5;  p.  5i  —  g6;  56. 
Petit  (gr.)  :  i7g3;  p.  44  -  g5;  87. 
Petit-Couperay  (p.)  :  i7gi;  p.  17,  20,  49,  64  —  93; 

9,  16,  19,  21,  87. 
Petitot  (Pierre,  se.)  :  1793;  p.  63,  87  —  gS;  71  —  96; 

76  —  98;  76  —  gg;  73  —  1800;  73. 
Petit-Radel  (Louis  François,  ing.  et  arch.)  :  I7g3;  p. 

72,  87  —  1800;  78. 
Peyre  (Antoine  François,  arch.):  I7g5;  p   77,  78,  7g, 

80  —  gg;  78,  7g  —  1800;  23. 
Peyre  neveu  (arch.)  :  I7g5;  p.  80. 
Peyron  (Jean  François  Pierre,  p.):  1785;  p.  40,  41,4'^ 

—  87;  32,  33  —  8g;  27,  28  —  gi;  17,  21,  23,  82, 
34,  36,  47,  64  —  g6;  4g,  56,  57  —  g8;  55,  56  —  gg; 
53,  54  —  1800;  54. 

Peytavin  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1800;  p.  54,  55. 


36  Pfab. 

Pfab  (Jean  Pierre,  p.)  ;  1798;  p.  56  —  99;  54. 

Picart  (Etienne,  dit  le  Romain,  gr.)  :  1673;  p.  34  — 
1699;  25  —  1704;  40. 

Pierre  (Jean  Baptiste  Marie,  p.)  :  1741;  p-  3o,  3i  — 
42;  28  — 43;  28,  29  —  46;  22,  23  —  46;  ig,  3i  — 
47;  22,  3i  —  48;  19  —  5o;  ig,  20  —  5i;  22,  29  — 
53;  34  —  57;  14,  32  —  59;  34  —  61;  i3,  14,  34  — 
63;  i3,  14,  38  —  65;  42  —  69;  12  —  73;  46,  47 

—  96;  43,  71  —  98;  35,  45,  68  —  99;  32. 
Piètre  (femme  — )  :  voy.  Vallain  (Nanine). 
Pigalle  (Jean  Baptiste,  se.)  :  1742;  p.  35  —  43;  33  — 

47;  22  —  48;  3o  —  5o;  20  —  5i;  23  —  53;  19,  21 

—  65;  41  —  99;  72. 

Pigeon  (Robert,  p.):  1798;  p. 27— 99;  27  —  1800;  55. 

Pillement  (p.)  :  1796;  p.  87. 

Pillon  (se.)  :  1791;  p.  38,  41,  65. 

Pinchon  (Jean  Antoine,  p.)  :  1795;  p.  5i  —  96;  57  — 

(j8;  56  —  99;  55  —  1800;  55. 
Pinson  (se.  anatomiste)  :   1793;  p.  87,  ici. 
Pinson  (M°  Isabelle  — ,  p.)  :  1796»  P-  58  —  1800;  55. 
Piranèsi  (François,  gr.)  :  1800;  p.  84. 
P  latte-Montagne  (Nicolas  de  —,  p.)  :  1673;  p.  33  — 

1699;  i5  —  1704;  i5. 
Poerson  (Charles  François,  p.)  :  1699;  p.  12,  21. 
Point  (p.)  :  1796;  p.  58  —  1800;  55. 
Poitreau  (Etienne,  p.)  :  1740;  p.  25,  26  —  41;  24  — 

42;  25  —  43;  25  —  45;  3o  —  46;  23,  24  —  47;  27 

—  48  ;  23  —  5o;  24  —  5i  ;  26  —  53;  25  —  57;  17 

—  5g;  18. 

Ponce  (Nicolas,  gr.)  :   1791  ;  p.  37,  65  —  93;  37,  38, 

87,  92  —  96;  86  —  gg;  85,  86. 
Porporati  (Charles,  gr.)  :  1777;  p.  49  —  87;  56. 
Portail  (Jacques  André,  p.)  :    1742;  p.  7  —  43;  7  — 

4.5;  9  —  46;  7  —  47;  9,  29  —  48;  g  —  5o;  7,  25  — 

3i;  7,  3o  —  53;  g  —  5g;  ig. 


Raon.  :'7 

Potain  (V.  M.,  p.)  :  lygS;  \\  'i-j,  55,  87  —  gô;  58  — 

98;  56. 
Pottier  (M""  Esther  —,  p.)  :  1799;  p.  55. 
Poultier  (Jean,  se.)  :  1704;  p.  41. 
Pourcelly  (p.)  :  1791;  p.  33,  65  —  93;  49,  87,  loi  — 

96;  58. 
Poussin  (Nicolas,  p.)  :  1673',  p.  33  —  1704;  i8  —  59; 

3i  -  87;  55  -93;44- 
Poutrel  (p.)  :   i795;  p.  5i. 
Preisler  (Jean  Georges,  gr.)  :  1787;  p.  Sg. 
Prévost  (Jean  Louis,  p.)  :  1791;  p.  21,  23,  24,49,  5o, 

65  —  93;  17,  29,  5q,  54,  87  —  95;  5i  —  96;  58  — 

98;  56  —  99;  55  —  1800;  55,  85 
Prévôt  (Pierre,  p.)  :  1796;  p.  58,  59  —  98;  5?  —  99; 

55  —  1800;  56. 
Prieur  (arch.)  :  1793;  p.  72,  87. 
Prou  (Jacques,  se.)  :   1704;  p.   12,  3i. 
Prudhon  (Pierre  P.,  p.)  :  1791  ;  p.  40,  65  —   93;  28, 

29,  53,  87,  loi  —  95;  84,  85  —  96;  59  —  98;  57, 

8i,  82  —  99;  55,  86  —  1800;  81. 
Putman  (se.)  :  1793;  p.  36,  60,  87. 

R 

Rabillon  (P.  P.,  p.)  :  1799;  p.  56. 

Rabon  (Pierre,  p.)  :  1673;  p.  32. 

Rabonot  (se.)  :   1791;  p.  44. 

Radel  (areh.)  :  voy.  Petit-Radel. 

Rambert  Dumarest  (gr.)  :  voy.  Dumarest. 

Ramey  (Claude,  se.)  :  1793;  p.  66,  71,  87  —  96;  76. 

Banc  (Jean,  p.)  :  1704;  p.  43,  44. 

Rançonnet  (Pierre  Nicolas,   gr.)  :   1791;  p.  34,  65  — 

1800;  84. 
Raon  (Jean;  se.)  :  1673;  p.  35  —  1699;  p.  20. 


38  Raoux. 

Raoux  (Jean,  p.)  :  1740;  p.  28  —  45;  35  —  j3;  48  — 

87;  58. 
Rat  (M""  Henriette  —,  p.)  1799;  p.  56. 
Ravault  (Ange  René,  p.)  :  1795;  p.  52  —  99;  56,  57. 

Redouté  aine  (p.)  :  179^;  p.  87,  loi,  102  —  95  ;  52, 
87  —  96;  59. 

Redouté  jeune  (p.)  :  1795;  p.  52. 

Regnaudin  (Thomas,  se.)  :  1673;  p.  3i  —  J699;  i3, 
20  —  1704;  21. 

Regnauld  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1783;  p.  3g,  40  —  85; 
3o,  3i  —  87;  28,  29  —  8g;  23  —  91  ;  22,  27,  5i, 
52,  65  —  g5;  52,  53  —  96;  16,  32,  40,  42,  45,  52, 
60,  85,  86  —  98;  12,  23,  26,  3o,  3i,  36,  42,  57,  66, 
81,  87,  88  —  gg;  i3,  22,  26,  2g,  35,  37,  3g,  41,  56, 
57,  5g,  gi  —  1800;  12,  25,  27,  2g,  40,  42,  44,  4g, 
54,  57,  58,  62,  88. 

Regnault  {ExxennQ,  p.)  :  1704;  p.  3o,  32. 

Reiser  (p.);  i7g6;  p.  61. 

Renard  (M""'  Adèle  —,  p.)  :  1793;  p.  37,  87. 

Renaud  (Jean  Martin,  se.)  :  1798;  p.  76  —  gg;  73  — 
i8oo;  73. 

Renou  (Antoine,  p.)  :  1767;  p.  32,  33  —  69;  29,  3o  — 
71;  34  —  73;  32,  33  —  75;  26  —  79;  23,  24  —  81; 

23. 

Restout  (Jean,  p.)  :  1737;  p.   14,  20,  21,  22,  25,  26 

—  38;  23,  24,  26,  27  —  39;  i5,  16,  17  —40;  12  — 
43;  14,  38  —  45;  i  5,  16  —  46;  i3,  14  —  47;  19  — 
48;  i5  —  5o;  i3  —  5i  ;  i3  —  53;  14  —  55;  12, 
i3  —  57;  35  —  5g;  12  —  63;  12  —  65;  Sg  —  69; 
41  —  73;  47- 

Restout  (Jean  Bernard,  p.)  :  1767;  p.  3o  —  71;  28,  29 

—  91;  i3,  20,  24,  27,  65  —  93;  56,  88 —  96;  23  — 
99;  25. 

Reverchon  (Xavier,  p.)  :  1800;  p.  56. 

Reydellet  (concierge  de  l'Académie)  :  i738;  p.  82  — 


Roger.  5g 

39;  9,  26  —  40;  32  —  41;  32  —  42;  36  —  43;  39  — 
45;  38  —  46;  3 1  —  47;  34  —  48;  32  —  5o;  34  —  5 1  ; 
3i  -  53;  30. 

Ricour  (se.)  :  1793;  p.  62,  70,  71,  88  —  gS;  71. 

Riesener  (p.)  :  1793;  p.  112  —  99;  57. 

Rieux  (arch.)  :  1793;  p.  72,  88. 

Rieijka  (M""  — ,  p.)  :   1793;  p.  43. 

Riffauli  (arch.)  :  1793;  p.  88,  97  —  95;  53. 

Rigaud  (Hyacinthe,  p.)  :  1704;  p.  10,  14,  So,  40,  41 

—  1738;  28  —  42;  3o,  35  —  43;  32,  38  —   45;  35 

—  46;  27  —  59;  34. 

Robert  (Hubert,  p.)  :  1767;  p.  24,  25  —  69;  21,  22 — 
71;  23,  24  —  73;  24,  25  —  75;  18,  19—  77;  20,21 

—  79;  25,  26  —  81;  25  —  83;  25,  26  —  85;  22,  23 

—  87;  20,  21  —  89;  i5,  lô  —  91;  II,  i3,  20,  21, 
22,  23,  3o,  5o,  65  —  93;  20,  21,  35,  88  —  95;  53, 
86  —  96;  59,  84  —  98;  57. 

Robert  Lefèvre  (p.)  :  1791;  p.  12,  i3,  16,  47,  48,  62 

—  95;  41.  42  —  96;  45  —  98;  42,  43  —  99;  44, 
83. 

Robin  (Jean  Baptiste  Cl.,  p.)  :  1773;  p.  36  —  75;  29 

—  77;  3o  à  33  —  79;  35  —  81;  34  —  83;  36  —  85; 
35  —  87;  38,  39  —  89;  34,  35  —  91;  1 1,  5o,  65  — 
96;  60  —  98;  57. 

Robineau  (Auguste,  p.)  :  1791;  p.  27,  29,  65  —  99; 

57. 
Roehn  (Adolphe,  p.)  ;  1799;  p.  57  —  1800;  57. 
Roettiers  (Charles  Joseph,  gr.  en  méd.)  :  1737;  p.  3i. 
Roettiers  (Charles  Norbert,  gr,  en  méd.):  i753;  p.  34 

—  61;  34  —  65;  40  —  69;  39  —  71;  47,  48,  49  — 
75;  42. 

Rogat  (p.)  :  1791;  p.  28,  65. 

Roger  (Barthélémy,  gr.)  :  1799;  p.  86. 

Roger  (Pierre  Louis,  p.)  :  1795;  p.  87,  88  —  96;  60 

—  98;  57  —  1800;  57. 


6o  Roland. 

Roland  (Jacques  F.  J.,  p.)  :    1796;  p.  60,  61  —  98;  58 

—  1800;  57. 

Roland  (Philippe  Laurent,  se.)  :  ij83;  p.  54  —  85; 
5o  —  87;  52,  53  —  89;  49  —  91;  39,  G5  —  93;  71, 
88  —  95;  71  —  96;  76  —  98;  76,  77  —  1800;  74, 
89. 

Roland  de  la  Porte  (Henri  Horace,  p.)  :  1761;  p.  27 

—  63;  29,  3o  —  G5;  23  —  67;  21,  22  —  G9;  19  — 
71;  21,  22  —  87;  21  —  89;  17. 

Romatiy  (Adèle  Romance,  dite  — ,  p.)  •  179^;  P-  22, 
35,  75,  io3  —  95;  54  —  96;  61  —  98;  88  —  9g;  57 

—  1800;  57. 

Ropia  (M""  —,  p.)  :  1793;  p.  88,  108. 

Rosier  (Jacques  A.,  p.)  :  179G;  p.  Gi. 

Roslin  (Alexandre,  p.)  :  1753;  p.  35  —  55;  25  —  57; 

21  —  59;  21,  34  —  61;  22  —  63;  23  —  65;  21  — 

67;  18  —  69;  16  —  71;  16,  17  —  73;  18,  19  —  77; 

49,  5o,  52  —  79;  22  —  81  ;  20  —  83;  22  —  85;   19, 

20  —  87;  19,  20  —  89;  i5   —   91;  14,  iG,  24,  26, 

27,   5o,  52,  65. 
Roslin  (M»"  —,  p.)  :  1771;  p.  3o. 
Rosset  {se.)  :  1793;  p.  66. 

Rouquet  (p.)  :  i753;  p.  35  —  55;  28  —  57;  25. 
Rousseau  (Jacques,  p.)  :  1673;  p.  33. 
Rousseau  (p.)  :  1800;  p.  23. 
Rousselet  (Gilles,  gr.)  :  1673;  p.  32. 
Rousselet  (M"»  —,  dess.)  :  1791;  p.  43,  65. 
Roy  (J.  Auguste,  p.)  :  1800;  p.  58. 
Royer  (Pierre,  p.)  :  1791  ;  p.  25,  44,  65  —  93  ;  88, 

92,  99  —  95;  54—  96;  61. 
Ruotte  (gr.)  :    1793;  p.  40,  88,  93  —  95  ;  88  — 96; 

86. 

S 

Sablet  (François,  p.)  :  1795;  p.  54  —  99;  58. 


SÉNAVE.  6l 

Sablet  (Jacob,  p.)  :  1791;  p.  12,  18,  65  —  gS;  27,42, 

88  -  95;  64'  85  —  96;  61,  62  -  98;  58  -  99;  58 

—  1800;  58. 
Saint-Aubin{PMg\xsûn.  de  — ,  gr.)  :  1771;  p.  5i  —  'j3; 

49,  5o  —  75;  43  —  77;  5i,  52  —  83;  57,  58  —  85; 

54  —  89;  56  —  93;  39,  40,  88,  93  —  99;  82. 
Saint-Martin  (Alexandre  Pau  de — ,  p.)  :  1791;  p.  i3, 

17,  23,  26,  47,  52,  53,  65  —  93;  9,  10,  18,  32,  46, 

52,  54,  88  —  95;  54,  55  —  96;  62  —  98;  58,  59  — 

1800;  58. 
Saint-Ours  (Jean  Pierre,  p.)  :  1791;  p.   i3,  47,  48,  65. 
Saly  (Jacques,  se.)  :  i75o;  p.  32,  33  —  5i;  3o  —  53; 

21. 
Sambat  (p.)  :  1793;  p.  32,  88. 
Sando:^  (p.)  :  1793;  p.  88,  log. 
Santerre  (Jean  Baptiste,  p.):   1704;  p.   i3,  17,  i8,  27, 

33,  44  —  57;  32. 
Sarrasin  (se.)  :   1781;  p.  41. 

Sarra:{in  (p.)  :  1791;  p.  12,  21,  53,  66  —  g3;  21,  88. 
Sauvage  (Fiat  Joseph,  p.)  :  1781;  p.  40,  41  —  83;  32, 

33  —  85;  25  —  87;  27  —  89;  21  —  91  ;  12,  i3,  19, 

37,  46,  66  —  93;  18,  34,  40,  88,  io5  —  95;  55  — 

96;  62  —  98;  59  —  99;  84  —  1800;  58,  81. 
Schall  (Jean  Frédéric,  p.);  i793;  p.  10,  88,  107  —  9G; 

20  —  98;  16,  59  —  1 800;  8 1 . 
Schall  (p.)  :  1793;  p.  22,  34,  35,  88  —  1800;  88. 
Schmidt  (Georges  Frédéric,  gr.)  :  1742;  p.  35  —  43; 

38. 
Schmidt  (Jean  Joseph,  p.)  :   1793;   p.  35,  5 1,  88  — 

96;  63  —  98;  25,  59  —  99:  25,  58  —  1800;  27,  58. 
Ségaud  (p.)  :  1793;  p.  5o,  88,  m. 
Seignoret  {p.)  :  1800;  p.  59. 
Sellier  (gr.)  :  1793;  p.  44,  88. 
Sénave  (Jacques  Albert,  p.)  :  1791;  p.  3o,  66  —  96;  63 

—  98;  60  —  1800;  59. 


62  Serangeh. 

Serangeli  (Gioachino,  p.)  :  lygS;  p.  27,  82  —  96;  63 

—  98;  60  —  99;  59. 
Sergell  {it^n ,  se.)  :  1779;  p.  54. 
Sergent-Marceau  (gr.)  :  1793;  p.  40,  41,  88,  gS,  109 

-  98;  85  -  99;  59. 

Servandoni  (Jean  Jérôme,  p.  et  arch.):  1737;  p.  i  5,  18, 

22,  3o  —  38;  i5  —  39;  i5  —  40;  3i  —  41  ;  32  — 

42;  21  ,  22  —  43;   21  —  5o;   34  —  53;  24  —  65; 

17,   18. 
Sève  (Gilbert  de  — ,  p.)  :  1673;  p.  3o. 
Sevin  (p.)  :  1798;  p.  60. 
Sicardi  yère  (p.)  :  1798;  p.  60—  1800;  Sg. 
Sicardi  fils  (Louis,  p.)  :   1791  ;  P-   34,  66  —  93  ;  88, 

loo  —  96;   64  —  98;  60  —  99;   59  —  1800;   59, 

Go. 
Sigisbert  (se.)  :  179 1;  p.  36,  66  —  93;  70,  88  —  99; 

73  —  1800;  74. 
Silvestre  (Louis  de — ,  jeune,  p.)  :  1704;  p.  40,  41  — 

1750;  12  —  57;   II,   12  —  1800;  52. 
Silvestre  (arch.)  :  1795;  p.  80. 
Silvestre  (M""  — ,  p.)  :  1799;  p.  5g. 
Simon  (Henri,  gr.  en  pierres)  :  1799;  p.  86,  87 —  1800; 

81,  84. 
Simond  (Philippe  (r),  se.)  :  1791;  p.  41,  43,  44,  66. 
Simonet  (Jean  Jacques  François,   gr.)  :    1791;  P-  40, 

C)6. 
Slodt^  (Paul-Ambroise,  se.)  :  1741  ;  p.  3i   —  42  ;   34 

45;  32,  33  —  48;  20,  21  —  5i;  23. 
Slodt^  (René  Michel  Ange,  se.)  :  i753;  p.  33  —  55; 

3i  —  96;  74  —  98;  70  —  99;  68. 
Smitt  (M""»,  p.)  :  179g;  p.  60. 
Sobre  (Jean  Nicolas,  arch.)  :  i7gi;  p.  3i  ,  66  —  gS; 

81  —  98;  79  —  99;  79- 
Soiron  (François,  p.)  :  1800;  p.  60. 


SWEIÎACK.  63 

Soufflât  (arch.)  :  1761;  p.  23  —  96;  79. 
Stella  (Jacques,  p.)  :  1673;  p.  33  —  1785;  56. 
Stiémart  (François,  p.)  :  1737;  p.  9,  3i  —  38;  9,  iz 

—  39;  Q,  26—40;    9,   32. 

S^om/ (Jean  Baptiste,  se.)  :  1785;  p.  49  — 87;  52  — 
89;  48  —  91;  35,  40,  66  —  95;  71  -  96;  25,  74  — 
98;  7i>  77  —  1800;  68,  74,  75. 

Strange  (Robert,  gr.)  :  1765;  p.  43  —  67;  41  —  77; 
5i  -  81;  53  —  83;  57  -  85;  53  —  87;  57. 

Subleyras  (Pierre,  p.)  :   i753;  p.  33. 

Suriny  (M""  de  —,  p.)  :  1791;  p.  25,  66. 

Sunigue  (Louis,  gr.)  :  1737;  p.  29  —  38;  28,  29  — 
40  ;  28  —  41  ;  26  —  42  ;  29  —  43  ;  32  —  46  ;  34  — 
46;  25  —  47;  3o,  3i  —  48;  29  —  5o;  27,  28  —  5i; 
27  —  53;  29  —  55;  35  —  61;  33. 

Sunigue  (Pierre  Louis,  gr.)  :    1742;  p.  34,  35  —  43; 

■    37,  38  —  45;  36,  37  —  46;  27  —  47;  3i  —  48;  2g 

—  5o;  29  —  5i;  28  —  53;  3i  —  55;  36  —  57;  33  — 
5g;  32  —  61  ;  33. 

Suvée  (Joseph  Benoit,  p.)  :  1779;  p.  41  —  81;  3o,  3i 

—  83;  21,  22  —  85;  18,  19  —  87;  16  —  89;  12,  i3 

—  91;  14,  21,  36,47,48,  5o,  52,66—93;  17,  ^4,  55, 
88  -   95;    55,   56  —  96;  40,  48   5i,  63,  65,  83 

—  98;  23,  45  —  99;  23  ,  27,  3i  ,  5i ,  56  —  1800; 
26,  59. 

Su:![anne  (François  Marie,  se.)  :  1793;  p.  62,  89  —  95; 

72  —  99;  73,  74. 
Swagers  (François,  p.)  :  1791;  p.  ir,  12,  23,  29,  46, 

66  —  93;  12,  22,  54,  89  —  95;  56  —  96;  64  —  98; 

60,  61  —  99;  60  —  i8oo;  60. 
Swagers  (M°"  Elisabeth — ,  p.)  :  1798;  p.  60 —  99;  60 

—  1800;  60. 

Sweback-Desfontaines  (Jacques,  p.)  :  1791;  p.  29,  3i, 
47,  66  —  93;  9,  10,  12,  14,  i5,  18,  19,  23,  3i,  32, 
47,  5i,  89,  91,  io3  —  95;  57  —  96;  65  —  98;  6i 

—  99;  60,  90  —  1800;  60,  88. 


04  Taillasson. 

T 

Taillasson  (Jean  Joseph,  p.)  :  ly^S;  p.  40,  41  —  85; 
3i,  32  33  —  87;  29,  3o —  89;  24  —  gi;  10,  1 1,  29, 
66  —  93;  10,  17,  20,  3i,  89 —  gS;  57  —  96;  66  — 
98;  61  —  9g;  60,  61,  66  —  1800;  88,  89. 

Taraval  (Hugues,  p.)  :  1765;  p.  32,  33  —  67;  29,  3o 

—  69;  26  —  73;  26,  27  —  75;  19  —  77;  21,  22  — 
79;  21  —  81  ;  19,  20  —  83;  ig,  20  —  85;  16  — 
1800;  81. 

Tardieu  (Nicolas,  gr.)  :  1738;  p.  27  —  41;  26  —  42; 
29  —  43;  3i  —  45;  34  —  47;  3o  —  48;  25. 

Tardieu  fils  (Jacques  Nicolas,  gr.)  :  1743;  38  —  45; 
37  —  46;  27  —  48;  26,  27  —  5o;  29  —  53;  3i  — 
55;  37  —  57;  33,  34  —  59;  33  —  65;  3q  —  6g;  3g 

—  75;  41  —  77;  48. 

Tardieu  (Jean  Charles,  p.)  :  i7g3;  p.  52,  8g,  io3. 
Tardieu    (Pierre  Alexandre,  gr.)  :   i7gi;  p.  33,  66  — 

93;  89,  98  —  96;  87. 
Taré  (p.)  :  1791;  p.   14,  16,  20,  25,  66  —  g3;  8g,  93, 

io3  —  99;  61. 
Tarenne  (Georges,  ing.)  :  1800;  p.  61. 
Tassy  (p.)  :  1791;  p.  23,  42,  66. 
Taunay  (Nicolas  Antoine,  p.)  :  1787;  p.  41,  42,  43  — 

8g;  38  —  gi;  14,  i5,  22,  3o,  3i,  48,  52,  66  —  g3; 

10,  II,  14,  i5,  ig,  23,  3o,  53,  54,  8g  —  g6;  66,67 

—  g8;  62  —  1800;  5i,  8g- 

Taurel  (Jacques,  p.)  :  i7g3;  p.  11,  12,  28,  3o,  45, 
8g,  g2  —  g5;  57,  58  —  g6;  67  —  98;  62  —  99;  61 

—  1800;  61. 

Tavernier  (François,  p.)  :    1704;   p.   3g,  44  —  37; 

36. 
Tellier  (p.)  :  I7g3;  p.  i  5,  8g. 
Terbouche  (M°"^  Anne  Dorothe'e  Leicinska,  femme  — , 

p.)  :  1767;  p.  26. 


TOURNIÈRE.  63 

Tessier  (se.)  :  lygS;  p.  67,  89. 

Testelin  (Henri,  p.)  :  lôyS;  p.  3o. 

Theaulon  (Etienne,  p.):  lyyS;  p.  3o,  3i  — 77;  35,  36. 

Thévenin  (Charles,  p.)  :  1793,  p.  5i,  89  —  93;  58  — 

96;  67  —  98;  63,  64  —  1800;  61. 
Thibaut  (p.)  :  1795;  p.  58  —  96;  67. 
Thiboust  (Jean  Pierre,    p.)  :    1793;  p.    35,   89  —  95; 

58  —  96;  67,  68  —  98;  64  —  1800;  62. 
Thiénon  (Claude,  p.)  :  1798;  p.  64. 
Thierard  (se.)  :  1791;  p.  32,  35,  40,  42,  66. 
Thierret  (se.)  :  i8oo;  p.  8g. 
Thierry  (Ch.  S.,  areh.)  :    1793;  p.  53,  73,  89  —  95; 

81  —  99;  79,  80,  81 . 
Thomassin  (Louis,  p.)  :   1796;  p.  68. 
Thomassin  (Simon  Henri,  gr.)  :  1737;  p.  29 —  38;  29 

—  40;  27. 
Thonesse  (p.)  :    1791;  p.  20,  37,  49,  52,  67  —  96; 

32,  68. 
Tocqué  (Louis,  p.)  :    1737;   p.    17,  21,    22,  25,  26  — 

38;  i5,  18,  19,  20  —  09;  i3,  20,  21,  22  —  40;  27 

— 41;  26  — 42;  22,  23  — 43;  21,  22,  38  — 45;  24  — 

46;  20  —  47  ;  23  —  48;  21  —  5o  ;  21  —  5i  ;  24  — 

53;  22,  33  —  55;  17,  18  —  59;  17  —  61;  33  —  75; 

44  —  77;  49- 
Topfer  (dess.)  :  1798;  p.  64. 
Topin  (Silvestre,  areh.)  :  1796;  p.  79. 
Topino- Lebrun,  voy.  Lebrun. 
Torne:^y  (M"°  — )  voy.  M"=   Varillat. 
Tortebat  {ieSiTi,  p.)  :  1704;  p.  36. 
Tourcaty  (Jean  François,  gr.)  :   1793;  p.  38,  89. 
Tournier  (p.)  voy.  Townière . 
Tournière  (Robert,  p.)  :  1704;  p.  42  —  37;  23,  24  — 

41;  i3,  14  —  42;  12,  i3  —  43;  12,  i3,  32  —  45;  14, 

i5  —  46;  14  —  47;  19,  20  —  48;  16. 

6. 


66  TouzÉ. 

Tou^é  (p.)  :  1791;  p.  33,  45,  49,  67. 

Tremolières  (Pierre  Charles,  p.)  :  ijSj;  p.  12,  14,  22 

—  38;  22,  24,  26,  27  —  40;  24. 

Trinquesse  (p.)  :  1791;  p.  19,  20,  24,  29,  45,  5o,  67 

—  93;  14,  21,  3o,  89,  iio  —  99;  87. 
Troll  (Henri,  gr.)  :   1800;  p.  84. 

Turpin  (marquis  de  — ,  p.)  :  1787;  p.  i3. 

V 

V.  N.  (p.)  :  1800;  p.  64. 

Vafflard  (Pierre  Auguste,  p.)  :  1800;  p.  62. 

Valade  (Jean,  p.)  :  1751;  p.  2g  —  55;  26  —  57;  21, 

32  —  63;  23  —  65;  21  —  67;  18,  19  —  69;  18  — 

81;  23. 
^  Valenciennes  (Pierre  Henri  de  —,  p.)  :    1787;  p.   36, 

37,  38  —  89;  '-9,  3o,  3i  —  91  ;  10,  II,  12,  i3,  67 

—  g3  ;  33,  5o,  89  —  95  ;  59  —  96;  19,  26,  68  — 
98;  14;  43,  64,  65  —  99;  16,  47,  83  —  1800;  i3, 
21,  27,  46,  63,  64. 

Valentin  (p.)  :  1781;  p.  52  —  91;  25,  52,  67. 
Vallaert  (Pierre,  p.)  :  1795;  p.  5g  —  99;  62. 
Vallaiit   (Nanine— ,    iomme  Piètre,  p.):  1793;   p.  35, 
54,  89,  92,  93,  106,  —  95;  59  —  96;  57  —  98;  65 

—  99;  62. 

Vallayer-Coster  (M""  Anne—,    p.):    1771;  P-  29,  3o 

—  73;  29  —  75;  21  —  77;  23,  24  —  79;  27,  28  — 
81  ;  26  —  83,';  27,  28  —  85;  23,  24  —  87;  22,  23 

—  8g;  17,  18  —  g5;  60  —  98;  22,  2  3  —  1800; 
63. 

Vallée  (se.)  :   1800;  p.  72. 

Vallet   (Guillaume,    gr.)  :    1673;  p.  26,  33  —   1699; 

2  5. 

Vallin  (Jacques  Antoine,  p.)  :  1791;  p.  i5,  45,  67  — 
93;  19,  24,  89  —  g5;  59  —  96;  6g,  86  —  98;  65  — 
gg;  61. 


Van  Loo.  67 

Van  Clève  (Corneille,  se.)  :  1704;  p.  23. 

Van  Daél   (Jean   François,  p.)  :  1793;  p.  28,  89  — 

g5;  60  —  96;  20,  69  —  98;  16,  5o  —  99;  62. 
Vander  (pour  Van  der  Burch  (r),  p.)  :  1791;  p.  16, 

67. 
Van  der  Burch  (André  Jacques  Edouard,  p.)  :  1793; 

p.  22,  3i,  34,  46,  52,  90  —  95;  60  —  96;  6g  —  99; 

63,  64  —  1800;  63. 
Van  der  Lyn  (p.)  :  1800;  p.  64. 
Van  der  Meulen   (Antoine  François,  p.)  :  1673;  p. 

35. 
Van  der   Voort  (Michel,  se.)  :  1738;    p.   3i  —  40; 

3o. 
Vangopf  (Henri    Nicolas,    p.)  :    1793-,    p.    18,   90   — 

95;  60  —  96;  6g,  86  —  98;  65  —  99;  64  —  1800; 

63. 
Van  Gorp,   voy.  Van  Gopf. 
Van  Léen  (p.)  :  1793;  p.  29,  90. 
Van  Loo    (Amédée,  p.)  :  1 761;  p.  16  —  63;  17,  iS 

—  69;  14,  i5  —  71;  14— 73;  i5  —  75;  II  —  77;  10 

—  79;  14,  i5  —  81;  i3  —  83;  i5  —  85;  i3. 

Van    Loo   (Carie,  p.)  :  1737;  p.  i3,  21,  22  —  38; 
16,  19,  24  —  39;  12  —  40;  12  —  41;  14  —  42;  14 

—  45;  i6,  17,  37  —  46;  14  —  47;  20  —  48;  25—  5o; 
14  —  5i;  i3,  3o  —  53;  14,  i5,  29,  36  —  55;  i3, 
14,  36  —  57;  i3  —  59;  12,  i3,  33,  34  —  61;  12, 
i3  —  63;  II,  12,  38  —  65;  11,  12,  41,  43  —  67; 
42  —  69;  40  —  71;  5o  —  73;  46,  48  —  75;  41,  42 

—  79;  5i  —  1800;  14. 

Van  Loo   (César  — ,  p.)  :  1785;  p.  33,  34  —  87;  3o 

—  89;  24,  2  5  —  g3  ;  28,  90  —  98;  66  —  99;  64  — 
1800;  64. 

Van  Loo  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1737;  p.  i3,  17  —  59; 

33  —  71;  49. 
Van  Loo  (Louis  Michel,  p.)  :  1743;  p.  32  —  53;  i5. 


68  Van  Loo. 

i6  —  55;  12  —  57;  12  —  59;   II,  12  —  6r,  11,   12 

—  63;  12,  i3,  Sg  —   65;    12  —  67;  11,  12  —  69; 
12,  42  —  73;  48,  49  —  75;  44  —  79;  52  —  81;  52 

—  83;  56,  —  95;  83. 

Van  Loo,  neveu  (Charles  (r)  p.)  :  1747;  p.  34. 

Van  Pol  (p.)  :  1791;  p.  3o,  67  —  gS;  60  —  96;  69  — 
99;  65. 

Van  Schuppen  (Jacques,  p.)  :  1704;  p.  35,  36,  37, 
38. 

Van  Spaendonck  (Corneille,  p.)  :  1789;  p.  33  — 
91;  47,  48,  5i,  67  —  93;  33,  90,  102  —  g5;  60, 
61  —  96;  70  —  98;  66  —  1800;  i5,  63. 

Van  Spaendonck  (Gérard,  p.)  :  1777;  p.  36  —  7g;  36 

—  81;  32,  33  —  83;  3o,  3i  —  85;  25  —  87;  24  — 
89;  16  —  91;  14,  17,  67  —  93;  go,  106  —  95;  60 

—  96;  70  —  gg;  52. 

Van  Waétjenbergh  (se.)  :  I7g3;  p.  64,  65,  go. 
Varenne  (Charles  Santaire,  p.)  :  i7g6;  p.  70  —  g8;" 

66. 
Varillat   (M""  — ,  née  Tornezy,  p.)  :   i7g5;  p.  5g  — 

98;  66. 
Varin  frères  (gr.)  :  i7gi;  p.  32,  37,  67. 
Vassé  (Louis  Claude,  se.)  :  1748;  p.  29  —  5o;  32  — 

5i;  3o  —  53;  26  —  55;  3i  —  57;  2g  —   Sg;  28  — 

61;  28,  2g  —  63;  33,  34  —  65;  34,  35  —  67;  35  — 

71;  38,  3g  —  96;  75  —  98;  71,  75. 
Vasserot  (p.)  :  1793;  p.  90,  109  —  1800;  64. 
Vauro:^e  (Fricquet  de  — ),  v.  Fricquet. 
Vaui^elle  (Jean  Lubin,  p.)  :  179g;  p.  65. 
Vavoque  (p.)  :  i7g3;  p.  iio. 
VaxUler  (p.)  :  I7g3;  p.  3o,  go. 
Vaysse  (M""»  —,  p.)  :  voy.  M"'  Rosalie  Lebrun. 
Venevault  (Nicolas,   p.)  :    1753  ;   p.   26  —  55;  20  — 

57;  18  —  5g;  ig  —  63;  20  —  67;  17  —  71;  17. 


VlEN.  69 

Venture  (M""  T.  M.  —,  p.)  :  1796;  p.  70. 
Verbeck  (se.)  :  1737;  p.  33  —  39;  2  5. 
Ferrf/^r  (François,  p.)  :  1704;  p.  i5. 
Verdot  (Claude,  p.)  :  1779;  p.  5i. 
Vergnaux  (p.)  :  1793;  p.  90  —  98;  66. 

Vernansal  (Guy  Louis,  p.)  :  1699;  P-  '^  —  i704i 
3i. 

Vernet  (Joseph,  p.)  :  1746;  p.  29  —  47;  33  —  48; 
28  -  5o;  3i  —  5i;  28  —  53;  28  —  55;  23,  24, 
2  5  —  57;  19,  20,  21  —  59;  20,  21 ,  3i  —  6i  ;  20, 
21,  22,  33  —  63;  21,  22,  23,  37  —  65;  19,  20,  3g, 
40,  42  —  67;  16,  39  —  69;  16  —  71  ;  i5,  16,  47, 
5o  —  73;  18,  47,  48  —  75;  i3,  14  —  77;  17  —  79; 
21,  22,  49,  53  —  81;  20  —  83;  22  —  85;  19  —  87; 
18,  19,  55  —  89;  14,  i5  —  93;  43,  III  —  96;  62  — 
98;  58,  67  —  1800;  52,  58. 

Vernet  (Carie,  p.)  :  1789;  p.  Sg  —  91;  22,  67  —  93; 
23,  90,  98  —  g5;  61  —  98;  67,  68,  84  —  99;  65  — 
1800;  65. 

Verselin  (Jacques,  p.)  :  1699;  p.  17. 

Ver:^y  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1793;  p.  54,  90  —  96;  71. 

Vestier  (Antoine,  p.)  :  1785;  p.  42  —  87;  3i ,  32  — 
89;  26,  27  —  91  ;  12,  14,  i5,  16,  28,  3i,  46,  49, 
5o,  53,  67  —  95;  61,  62  —  96;  71  —  98;  68  —  9g; 

32. 

Vial  (arch.)  :  1800;  p.  76. 

Vidal  (gr.)  :  1793;  p.  38,  90. 

Vieilh-Varenne  (dess.  et  gr.):  I7g3;  p.  49,  90,  112  — 
1800;  65,  85. 

Viel  (Pierre,  gr.)  :  1793;  p.  42,  90  —  gg;  87  —  1800; 
85. 

Vien  (Joseph  Marie,  p.)  :  i753;  p.  32,  33  —  55;  16, 
17  —  57;  i5,  16  —  59;  14,  i5  —  61;  i5 —  63;  14, 
i5  —  65;  14,  40,  41  —  67;  i3  —  6g;  i3  —  73;  12, 
i3  —  75;  10  —  7g;  )2,  5o,  5i  —  81;  11  —  83;  i3, 


70  ViEN. 

14  —  85;  1 1,  12  —  87;  II,  12,  5g  —  89;  y,  10  — 
qi  ;  3o,  67  —  93;  3i,  32,  90  —  96  ;  48,  5i,  61,  66, 
—  98;  14,  21  ,  34,  46,  48,  58,  61,  68  —  99;  i5, 

18,  47,  48,  58,  Go  —  1800;  16,  48,  58,  85,  88. 

Vien  fils  (Joseph  Marie,  p.)  :  1796;  p.  71  —  98;  68  — 
gg;  66  —  1800;  65. 

Vien  (M""'  Marie — ,  née  Reboul,  p.)  :  1757;  24  —  59; 
21,  22  —  63;  24  —  65;  21,  22  —  67;  19  —  77;  33. 
Fzg-fer  (Philibert,  se.)  :  1699;  p.  i3. 
Viglianis  (Jean,  dess.)  :  1796;  p.  87. 
Vignalis  (p.)  :  1791;  p.  12,  49,  67  —  g5;  62. 
Vigneux  (p.)  :  i7gg;  p.  gi. 
F/g-«o«  ^/s  (Claude  François,  p.)  1673;  p.  34—  1699; 

19,  25. 

Vignon  (Pierre,  arch.)  :  1793;  p.  73,  90  —  99;  81. 

Viguier  (se):  voy.   Vigier. 

Villers  (p.):  lyQ^;  p.  5i,  90. 

Villers  (M""  —,  p.)  :  1799;  p.  66. 

Vinache  (Jean  Joseph,  se.)  :  1738;  p.  3i  —  42;  26  — 
43;  25,  26,  27  —  45;  3i,  32  —  46;  24  —  47;  28. 

Vincent  (Antoine  Paul,  p.)  :  1798;  p.  68  —  1800; 
p.  66. 

Vincent  (François  André,  p.)  :  1777;  p.  36,  37  —  79; 
36  —  81;  36  —  83;  3i,  56  —  85;  25,  26  —  87;  16, 
17,  18  —  89;  i3,  14  —  gi;  10,  24,  28,  2g,  32,  5i, 
67  —  g5;  62  —  g6;  i5,  22,  53,  57,  58,  67,  68  —  g8; 

11,  18,  ig,  23,  35,  37,  4g,  52,  53,  56,  63,  68,  8g  — 
gg;  i3,  18,  21,  22,  26,  38,  40,  49,  52,  go  —  1800; 

12,  ig,  24,  25 ,  33 ,  34,  44,  5o,  53,  55 ,  61 ,  64, 
65. 

Vincent  {¥■  Ph.,  p.)  :  i7gg;  p.  66. 

Vincent  (Louis,  p.)  :  i7gi;  p.  20,  32,  67  —  95;  62  — 

gg;  go. 
Vincent  (M"<=— ,  p.),  voy.  M""'  Guyard. 


Wleughels.  7 1 

Vincent  (mécanicien)  :  lygS;  p.  88. 

Viquet  (p.)  :  lygS;  p.  35,  go,  92  —  98;  69. 

Vivien  (Joseph,  p.)  :  1704;  p.  17,  21,41  —  85;  54. 

Voille  (p.)  :  1795-,  p.  62. 

Voinier  (arch.):  1795;  p.  81,  82  —  96;  90  —  99;  81. 

Voiriot  (Guillaume,  p.)  :  1759;  p.  23  —  61;  24  —  63; 

26  —  67  ;  20  —  71  ;  18  —  89;  57  —  91  ;  i3,  G7  — 

98;  84. 
Voys  (Aride,  dess.)  :  1793;  p.  42. 

W 

Wailly    (Charles  de  — ,  arch.)  :  1771;   p.    3o,   3i  — 

73;  5o,  3i  —  75;  22  —  8i;  27,  28  —  85;  43  —  89; 

18,  19  —  93;  33,  34,  35,  73,  80,  92  —  95;  75  —  96; 

78,  79  —  99;  77- 
Wallaert  (F'ierre,  p.)  :  1798;  p.  69  —  1800;  66. 
Wanpool,  voy.  Van  Pol. 
Watelei  (Claude  Henri,  p.)  :  1765;  p.  42. 
Watelet  (Louis  Etienne,  p.)  :   1800;  p.  66. 
Watteau  (de  Lille,  p.)  :  1795;  p.  61 
Wertmuller  (Adolphe  Ulric,  p.)  :  1783;  p.  60  —  85; 

33  -  87;  3o. 
Weyler  (Jean  Baptiste,  p.)  :  1775;  p.  33  —  77;  36  — 

81;  29,  3o  —83;  28  —87;  23  —89;  58—91;  28,  67. 
Wicar  (Jean  Baptiste,  p.):  i7q3;  p.  52,  90  —  96;  83. 
W/Z/e  (Jean  Georges,  gr.)  :  17^7;  p.  34  —  59;  04  — 

61;  33  —  63;  37  —  65;  40  —  67;  39  —  69;  39  — 

71;  47  —  77;  48  —  79;  49  —  96;  87. 
Wille  (Pierre  Alexandre,  p.)  :  1775;  p.  29,  3o,  42  — 

77;  33,  34,  49  —79;  35—  81;  34  —  83;  36,  37  — 

85;  35,  36  —  87;  39. 
WiUcmin  (C.  N.  X.,  p.)  :  i8oo;  p.  66. 
Windisch  (M°"=,  se.)  :  1800;  p.  75. 
Wleughels  (Philippe,  p.)  :  1673;  p.  34. 


tabi:e  alphabétique 

DES    CRITIQUES    DE    SALONS 

DE    1G73  A    1800. 


Ah!  Ah!  Encore  une  critique  du  Sallon  !   Voyons   ce 

qu'elle  chante  :  1779;  p.  7  —  81  ;  7. 
Ah!  Ah!  ou  relation  véritable,   intéressante,  curieuse - 

et  remarquable  de  Marie  Jeanne   la  Bouquetière  et 

de  Jérôme  le  Passeux,  au  Sallon  du  Louvre  :  1787; 

p.  8. 
Ambigu-Comique  (théâtre  de  1')  :  1783;  p.  10. 
Ami   des  Artistes    au  Sallon  (L'),  par  Robin  :  1787; 

p.  6. 
Amour  (L')  des  Arts  consolant  la   Peinture...  par  La- 

grenée  :  1781;  p.  8. 
Amusements  du  cœur  et  de  l'esprit  (Les)  :  1737;  p.  6 

—  41;  6. 
Année  Littéraire  :    1757;   p.  6  —  ôq;  5  —  6r;  5  — 

63;  5,  6  —  65;  6  —  67;  6  —  69;  6  —  71;  5  —  73; 

6  —  79;  6  —  8i;  6  — 83;  6  —  85;  5  —  87;  5  — 

89;  5. 
Annonces  et  affiches  de  Paris  :  1775;  p.  5. 
Annonces,  affiches  et  avis  divers,  ou  Journal  général 

de  France  :  1781;  p.  6. 


Table  des  critiques.  73 

Apelle  au  Salon  lySS;  p.  g. 

Aristarque  (L')  moderne  au  Salon  :   lySS;  p.  G. 

Arlequin  au  Muséum...  :  1800;  p.  6. 

Arnauldet  (M.  Thomas)  :  1746;  p.  6  —  53;  7  —  63; 
6  —  83;  8  —  99;  6. 

Arsenal  (bibliothèque  de  1')  :   1748;  p.  8. 

Art  de  faire  des  tableaux  sous  presse  par  Gautier  : 
1751;  p.  6. 

Art  de  voyager  loin  sans  sortir  d'une  chambre  (ma- 
nuscrit) :  1775;  p.  6. 

Artiste  (1' — ,  journal)  :  1673;  p.  27  —  1777;  5. 

Avis  aux  critiques  des  tableaux  exposes  au  Sallon  : 
1759;  p.  6. 

Avis  important  d'une  femme  sur  le  Salon  :  1787;  p.  7. 

B 
B***  :   1795;  p.  6. 
Bachaumont  (Mémoires  secrets  de)  :  1765;  p.  G  —  C7; 

5  _  6g;  6  —  71;  5  —  73;  5  —  75;  5  —  77;  5  —  7g; 

6  —  81;  5,  6  —  83;  6,  7  -  85;  6  —  87;  5. 

Bade  (Lettres  à  la  margrave  régnante  de— ,  manuscrit): 

1773;  p.  5. 
Baillet  de  Saint-Julien  :  1748;  p.  8  ' —  5o;  G  —  53; 

8. 
Beffroy  de  Reigny  :  1783;  p.  8  —  87;  7. 
Bellier  de  la  Chavignerie  (M.)  :  1G73;  p.  18. 
Béquille  de  Voltaire  au  Salon  (la)  :  1791;  p.  G. 
Berlue  des  connaisseurs  (la)  :  1781;  p.  8. 
Bonneval  (M.  de)  :   174G;  p.  G. 
Bordures  des  tableaux  (Eloge  des  — ,  par  Florent  le 

Comte)  :  1G99;  p.  6,  7. 
Bouquet  du  Salon  à  Emilie  (le)  :  1 787;  p.  7. 
Bourbonne  (le  président  de)  :  i753;  p.  G. 
Bourgeoise  au  salon  (la)  :   1787;  p.  G. 


74  Table  des  critiqués 

C 
C***  (M.)  :  1787;  p.  7. 
Cabinet  (le)  de  l'Amateur  et  de  l'Antiquaire:  1673;  p. 

17,18. 
Cabinet  des  Estampes,  à  Paris  :  1673  ;  p.  22  —  1704; 

6  —  5o;  6  —  53;  7  —  1800;  6. 
Cabinet  des  singularitez,  etc..  (de  Florent  le  Comte)  : 

1699;  p.  6,  7. 
Caen  (Académie  des  belles-lettres  de)  :  1763;  p.  G. 
Cahin  de  la  Blancherie  :  1783;  p.  6. 
Camburat  (M.  de)  :  1769;  p.  6. 
Candeille  (M"'  Simon)  :  1799;  p.  6. 
Capelle,  voy.  Villiers. 
Capperonnier  (l'abbé)  :  1786;  p.  6. 
Carmontelle  :  1779;  p.  7  —  81;  6. 
Carré  :  1781;  p.  8. 
Caylus  (comte  de)  :  i753;  p.  7. 
Changez-moi  cette  tête,  ou  Lustucru  au  Salon:  1783; 

p.  8. 
Charmois  (vers  sur  M""  Lebrun  par  M.  de — )  :  1785; 

p.  5. 
Château  (M.  du  —,  avocat)  :   1737;  p.  G. 
Chaussard  (P.)  :  1798;  p.  5  —  99  ;  6. 
Chéry,  peintre  :  1791;  p.  6. 
Chinois  (le)  au  Salon  :  1769;  p.  G. 
Chronique  des  Arts  et  de  la  Curiosité  :  1673;  p.  18. 
CocHiN  :  1763;  p.  6  —  69;  6. 
Colbert  :  1673;  p.  8,  9. 
CoNDÉ  (le  prince  de  — )  :  1781;  p.  8. 
Les  Connaisseurs,  ou  la  Matinée  du  Sallon  des  tableaux  : 

1779;  p.  G. 
Coriolan  :  1747;  p.  6. 
CoRRARD  de  Bréban  (M.)  :  1G73;  p.  22,  25. 


DES  Salons.  "jb 

Correspondance  SECRÈTE  :  Voy.  Grimm. 

Coup  d'œil  exact  de  l'arrangement  des  peintures    du 

salon  du  Louvre,  par  Martini  :  lySS;  p.  8. 
Coup  d'œil  sur  le  Salon  par  un  aveugle,  par  Lesuire  : 

1775;  p.  6  —77;  6  —  83;  9  —  85;  6. 
Coup  d'œil  sur  les  ouvrages  de  peinture...  exposés  au 

Sallon  de  cette  année:  177g;  p.  8. 
Coup  de  patte  sur  le  Salon  de  1779,  par  Carmontelle  : 

1779;  P-  7  —  81;  6  —  83;  8  —  85;  7  —  89;  6. 
Courtes,    mais  véridiques  rétieXions  sur  l'Exposition 

des  tableaux  de  l'année  1775  :  1775;  p.  5. 
Cousin  Jacques  hors  du  Sallon  (le),    par  BefFroy   de 

Reigny  :  1787;  p.  7. 
CoYPEL  (Charles  Antoine,  p.)  :  1747;  p.  7  —  5i;  6. 
Critique  de  la  Lettre  sur  les  arts...  écrite  à  M.  d'Yfs  : 

1763;  p.  6. 
Critique  de  la  lettre  à  M***  sur  les  Peintures...  exposées 

dans  le  Salon  du  Louvre  :  1765;  p.  6. 
Critique  des  peintures  et  sculptures  de  messieurs  de 

l'Académie  royale  :  1765;  p.  6. 
Critique  des  quinze  critiques   du  Salon  par  Dulaure  : 

1787;  p.  7. 
Critique    du   Salon   de   1777    par  Joshua  Reynolds  : 

1777;  p.  5. 
Critique  (la)  est  aisée,  mais  l'art  est  difficile  :  1783; 

p.  9. 
Critique    impartiale   des  ouvrages   exposés  au  Sallon 

(attribuée  à  Ducreux)  :   1789;  p.  6. 
Critique  sur  les   tableaux  exposés   au   Salon  :   1795; 

p.  6. 

D 

Daudé  de  Jossan  :  1769;  p.  6  —  73;  6. 
Décade  philosophique  :  1798;  p.  5  —  99;  6. 


yô  Table  des  critiques 

Décret   de   la  cour  du    Parnasse  qui  juge  en  dernier 

ressort  toutes  les  critiques,  etc....  :  1787;  p.  8. 
Delecluze  (M.)  :   1673;  p.  27. 
Delovnes  (collection)  :  iGyS;  p.  25,  27. 
De  Non  :  1787;  p.  8. 
Description  en  vers  latins  de  différents  tableaux  exposés 

au  Louvre  :  1781;  p.  8. 
Desboulmiers  :  1769;  p.  5. 
Description     d'un    tableau    représentant    le    sacrifice 

d'Iphigénie,  peint   par  M.  Carie  Van  Loo  :    1757-, 

p.  6. 
Description  des  tableaux  exposés  au  sallon  du  Louvre 

avec  des  remarques  :  1763;  p.  6. 

Description  des  ouvrages  de  sculpture  exposés  au 
salon  du  Louvre  en  1763  (Supplément  à  la  descrip- 
tion des  tableaux,  etc.):  voy.  Intr.  à  la  table,  1763. 

Description  des  tableaux  exposés  au  sallon  du  Louvre, 

avec   des  remarques,    par  une  Société  d'amateurs  : 

1773;  p.  5. 
Description  raisonnée  des  tableaux  exposés  en   ij3S  : 

1738;  p.  6. 
Description  raisonnée  des  tableaux  exposés  au  salon 

du  Louvre  en  173g  :   lySg;  p.  5. 
Dévidoir  du  Palais-Royal  (le)  :  1773;  p.  6. 
Devisme  (gr.)  :  1800;  p.  6. 
Dialogue  de  M.    Coypel,   premier  peintre  du  Roi  sur 

l'exposition...  :  1747;  p.  7. 
Dialogues  sur  la  peinture,  2'  édition  enrichie  de  notes  : 

1773;  p.  6. 
Diderot  :  1709;  p.  6  —  61;  5  —  65;  5 —  67;  5  —  69; 

6  —  71;  5  —  75;  5  —  81;  6. 
Discours  ou  Mémoire  justificatif  de  M.  Renou,  etc.  : 

1787;  p.  8. 
Discours   sur   l'origine...   de   la    peinture    en   France, 


DES  Salons.  77 

pour  servir  d'introduction  au  Salon  :   1783;  p.  6  — 

87;  6  —  89;  3. 
DucHESNE  aîné  :  1704;  p.  6  —  1787;  p.  60. 
Ducis  (Lettre  de)  :  1783;  p.  lo- 
DucREux  ;  1789;  p.  6. 
DuLAURE  :  1787;  p.  7. 
DuPLEssis  (M.  Georges)  :  1673;  p.  22,  25  —  1704;  6  — 

87;  60. 

E 

Elèves  (les)  au  Salon  ou  l'Amphigouri  :  1789;  p.  6. 
Eloge  des  tableaux  exposés  au  Louvre  :  1773;  p.  6. 
Eloge  du   Salon  et  des  peintres  en  général ,  etc.,  par 

Fréron  :   1 753;  p.  6. 
Encore  un  coup  de  patte  pour  le  dernier,  ou  dialogue 

sur  le  Salon,  par  Lefevre  :  1787;  p.  7. 
Encore  un  rêve,  suite  de  la  prêtresse  :  1779;  p.  7. 
Entretien  entre  un   amateur  et  un  admirateur  sur  les 

tableaux  exposés  au  Sallon  :  1789;  p.  6. 
Entretien    paisible   entre   un  Français  et  un  Anglais 

sur  les  peintures  du  Salon,  par  J.  B.  Gence  :  1783; 

p.  9. 
Entretien    sur    l'exposition    des  tableaux    de    l'année 

1775  :  1775;  p.  6. 
Entretiens  sur  les  tableaux  exposés  au  Salon  :  i783; 

p.  8. 
Epître  au  roi  sur  quelques  tableaux  exposés  au  Louvre 

pour   le  concours  proposé   par   M.   de   Tournehem 

...  par  M.  B.  :  1747;  p.  7. 
Epître  à  Duplessis  sur  le  portrait  du  Roy  exposé  cette 

année  au  salon  du  Louvre  :  1775;  p.  6. 
EsMÉNARD  :  1800;  p.  3. 
Espion  anglais  (1')  :   1777;  p.  5. 
Espion  (1')  des  peintres  de  l'Académie  royale  :   1785; 

p.  6. 

7- 


78  Table  des  critiques 

Essai  sur  la  méthode  à  employer  pour  juger  les  ou- 
vrages des  beaux  arts...  et  principalement  ceux  qui 
sont  exposés  au  salon  du  Louvre  :  1791;  p.  5. 

EsTÈvE,  de  Montpellier  :  lyôS;  p.  7. 

Etrennes  pittoresques,  allégoriques  et  critiques,  etc., 
par  Nougaret  :  1777;  p.  6. 

Etrivières  (les)  de  Juvenal  :  1796;  p.  6. 

Examen  critique  et  concis  des  plus  beaux  ouvrages 
exposés  au  Salon,  par  J.  H.  de  la  Ser***  :  1795; 
p.  6. 

Examen  des  critiques  qui  ont  été  publiées  sur  l'ex- 
position des  tableaux  au  salon  du  Louvre,  par 
M.  C***  :  1787;  p.  7. 

Explication  des  ouvrages  du  Salon  de  l'an  VIII,  par 
Landon  :  1800;  p.  5. 

Explication  et  critique  impartiale  de  toutes  les  pein- 
tures, etc..  exposées  au  Louvre  (par  Chéry)  :  1791; 
p.  6. 

Explication  par  ordre  de  numéros  et  jugement  motivé 
des  ouvrages...  exposés  au  palais  National  des  arts  : 
1798;  p.  6. 

Exposition  au  salon  du  Louvre  en  1787,  par  Martini  : 
1787;  p.  8. 

Exposition  des  tableaux  du  Louvre  faite  en  l'année 
1769,  par  M.  de  Camburat  :  1769;  p.  6. 

Extraits  concernant  les  brochures  qui  ont  paru  sur 
l'Exposition  de  cette  année,  etc.  par  Fréron  :  I753; 
p.  6. 

F 

Feutry  (Lettre  de  M.  —  sur  le  Salon  :  1777;  p.  5. 

Figaro  au  salon  de  peinture  :  1785;  p.  7,  8, 

FoNTENAY  (l'abbé  de)  :  1785;  p.  6. 

France  Littéraire  (la)  :   1747;  p.  6. 

Fréron  :  1753;  p.  6,  7,  8  —  voy.  Année  Littéraire. 

Frondeur  (le),  ou  Dialogues  sur  le  Salon  :   1785;  p.  7. 


DES  Salons.  79 

G 

Galimatias  anti-critique  des  tableaux  du  Salon  :  1781; 

p.  6. 
Garrigues  de  Froment  (abbé)  :  ij53;  p.  8. 
Gault  de  Saint-Germain  :  1673;  p.  27. 
Gautier  :  1761;  p.  6 —  53;  6,  7,  8. 
Gazette  des  Beaux-Arts  :  1746;  p.  6  —  53;  7  —  63;  6 

—  83;  8  —  99;  6. 
Gence  (Jean-Baptiste-Modeste)  :  1783;  p.  9. 
Gilles  et  Arlequin  au  Muséum  :  i8oo;  p.  6. 
Goddé  (catalogue)  :  1673;  p.  25  —  73;  5  —  77  5  6  — 

79;  8. 
GoRSAS  :  1785;  p.  7  —  87;  8. 

GouGUENOT  de  Croissy  (bibliothèque)  :  i75o;  p.  6. 
Grande  Assemblée  des  Barbouilleurs  ou  la  révolution 

de  la  peinture  :  1789;  p.  6. 
Grandes   prophéties   du    grand    Nostradamus    sur   le 

grand  salon  de  peinture  par  Pujoulx  :  1787;  p.  7. 
Gresset  :  1737;  p.  6. 
Grimm  (correspondance  secrète  de)  :  1753  ;  p.  6  —  57; 

6  —  59;6  —  63;5  —  75 ;6  —  77;  5  —  81;  5  — 

83;  6  -  85;  5. 

H 

Histoire  littéraire  d'Amiens  :  1783;  p.  g. 
HuQuiER  :  1753;  p.  8. 

I 

Ifs  (M.  d'-)  :  1763;  p.  6. 

Impartialité  (P)  au  Salon,  par  Renou  :  1783;  p.  6,  8, 
9,  10. 

Impromptu  sur  le  salon  des  tableaux  exposés  au  Louvre  : 
1785;  p.  8. 

Innocents  (fontaine  des)  :  i753;  p.  7. 


8o  Table  des  critiques 

Inscriptions  pour  mettre  au  bas  des  différents  tableaux 
exposés  au  Salon  :   lySS;  p   8  —  87;  6. 


J.  H.  de  la  Ser***  :  lygS;  p.  6. 

Janot  au  Sallon  ou  le  Proverbe  :  1779;  p.  6. 

Jeandel  (M.)  :   i6j3;  p.  7. 

JÉRÔME  (M.  —  râpeur  de  tabac)  :  176g;  p.  6. 

Jésuites  (Tableaux  qui  sont  dans  la  maison  professe 

des  — ,  à  Paris)  :  1690;  p.  7. 
Jocrisse  dans  le  Muséum  des  Arts...  :  1800;  p.  6. 
JoLY  DE  Saint-Just  :  1787;  p.  6. 

JOMBERT  :  1753;  p.  8. 

Journal  de  Nancy  :  1781;  p.  7. 

Journal  de  Paris  :  1777;  p.  5  —  79;  6  —  81;  5,  6,  7, 

8  —  83;  6  —  85;  5  -  87;  5,  8  —  89;  5  -  91;  5,-^ 

93;  6  —  95;  6  —  g5;  6  —  98;  5  —  9g;  5  —  1800; 

5. 
Journal  des  Débats  :  1673;  p.  27. 
Journal  encyclopédique  :  1761;  p.  5. 
Journal  général  de  France  :  1785;  p.  6. 
JouRSANVAULT  (M.  de  — )  :  1779;  p.  7. 
Jugement  d'un  amateur  sur  l'exposition  des  tableaux  : 

1753;  p.  7,  8. 
Jugement  d'un    musicien   sur  le  salon  de   peinture  : 

1785;  p.  7, 
Jugement  d'une  demoiselle   de    quatorze   ans    sur   le 

Sallon  de  1777,  par  Lesuire  :  1777;  p.  6  —  83;  g. 
Jugements  sur   les    principaux  ouvrages    exposes   au 

Louvre  le  27  août  1751  :  1751;  p.  6. 
Jugements  sur  nos  peintres  et  nos  sculpteurs  :  1781; 

p.  8. 
Jury  (origine  du)  :  1673;  p.  n. 


DES  Salons.  8i 


L.  B...  de  B...  (M.)  :  1787;  p.  6. 

L.  N.  (M.)  :  1787;  p.  6. 

Lafont  de  Saint- Yenne  :  1746;  p.  6  —  48;  7  —  53; 
6,7. 

La  lanterne  magique  aux  Champs-Elysées,  etc.:  1775; 
p.  6. 

Lamothe  :  1783;  p.  10. 

Landon  (Charles,  p.)  :  1800;  p.  6. 

Lanlaire  au  salon  académique  de  peinture,  par  M.  L. 
B...  de  B...  :  1787;  p.  6. 

La  Porte  (abbé  de  — ):  1761;  p.  5. 

Laugier  (abbé)  :  i753;  p.  7. 

Le  Blanc  (abbé)  :   t747;  p.  6,  7—  48;  7   —  53;  6. 

Le  Comte  (Florent)  :  169g;  p.  6,  7. 

Le  Comte  :  I75i;  p.  6. 

Lefebure  (L.  J.  h.)  :  177g;  p.  6. 

Lefevre  :  1787;  p.  7. 

Lenoir  :  1787;  p.  6. 

Lesuxre  :  1775;  p.  6  —  77;  6  —  7g;  6  —  81;  6  —  83; 
9  —  85;  6. 

Les  Tableaux,  comédie  par  Panard  :  1747;  p.  7. 

Lettre  à  Emilie  sur  quelques  tableaux  du  Salon  :  1785; 
p.  8. 

Lettre  à  M""  la  marquise  de  S.  P.  R.  :  1738;  p.  6. 

Lettre  à  messieurs  de  l'Académie  de  peinture  sur  l'ex- 
position des  tableaux  au  salon  du  Louvre,  par  Nau 
Deville  :  1791;  p.  6. 

Lettre  à  M.  Chardin  sur  les  caractères  en  peinture  : 
1753;  p.  8. 

Lettre  à  M.  D***  sur  celles  qui  ont  été  publiées  ré- 
cemment... (attribuée  à  M.  Tannevot)  1748;  p.  8. 

Lettre  à  M.  de  la  Tour  par  M.  de  Bonneval:  1746;  p.  6. 


82  Table  des  critiques 

Lettre  à  un  amateur  en  réponse  aux  critiques  qui  ont 

paru  sur  l'exposition  des  tableaux  :   iyb3;  p.  8. 
Lettre   à   un   ami   sur  l'exposition  des  tableaux  faite 

dans  le  grand  salon  du  Louvre,  par  Estève  :  ij53; 

p.  7. 
Lettre  à  un  partisan  du  bon  goût  sur  l'exposition  des 

tableaux,  etc.  —  Seconde  lettre  à  un  partisan  du  bon 

goût...  :  1755;  p.  6. 
Lettre  au   sujet  du   portrait  de  Son  Excellence  Saïd- 

Pacha...  :  1742;  p.  6. 
Lettre  critique  à  un  ami  sur  les  ouvrages  de  messieurs 

de  l'Académie  exposés  au  Sallon  du  Louvre  ;  175g; 

p.  6. 
Lettre  d'Artiomphile  à  madame  Mérard  deSt-Just  sur 

l'exposition:  1781;  p.  7. 
Lettre  de  l'auteur  des  Réflexions  etc.,  par  La  Font  de 

Saint-Yenne  :  1746;  p.  6. 
Lettre  de  M.  De  Non  en   réponse  à   une   lettre  d'un 

étranger  sur  le  Salon  :  1787;  p.  8. 
Lettre  de  M.  des  Roches  à  M.  le  comte  de  ***  :  i753; 

p.  8. 
Lettre  de  M.  Poiresson-Charmarande...  au  sujet  des 

tableaux  exposés  au  salon  du  Louvre  :  1741;  p.  6. 

Lettre  de  M.  Raphaël  le  jeune,  élève  des  Ecoles  gratuites 
de  dessin...  sur  les  peintures...  exposées  cette  année 
au  Louvre  :  1771;  p.  6. 

Lettre  des  jeunes  élèves  de  peinture  à  M.  L.  F.  sur  les 
Réflexions  :   1746;  p.  6. 

Lettre  d'un  amateur  de  Paris  à  un  amateur  de  pro- 
vince sur  le  salon  de  peinture  :  1787;  p.  6. 

Lettre  d'un  particulier  à  un  de  ses  parents  peintre  en 
province  sur  le  Sallon  :  175  5;  p.  6. 

Lettre  sur  la  cessation  du  salon  de  peinture  en  1 749  : 
1748;  p.  8. 


DES  Salons.  83 

Lettre  sur  le  salon  de  lyôS,  adressée  à  ceux  qui  la 

liront  :  lyôS;  p.  6. 
Lettre  sur  le  salon  de  1763,  à  M.  d'Ifs  :  1763-,  p.  6. 
Lettre  sur  le  salon  de  peinture  de  17^9  :   1769;  p.  6. 
Lettre    sur   les    peintures...  exposées    cette  année   au 

Louvre,  par  M.  Raphaël,  etc.  :  1769;  p.  G. 
Lettre  sur  les  tableaux  à  madame  V***  :   1750;  p.  G. 
Lettre  sur  l'exposition...  de  l'année  1747...  à  M.  R.  D. 

R.  (par  l'abbé  Le  Blanc)  :  1747;  p.  G. 
Lettre  sur  l'exposition  des  tableaux  au  Louvre  avec  des 

notes  historiques  :  I753;  p.  8. 
Lettre  sur  l'exposition  des  ouvrages  de  peinture  et  de 

sculpture  au  salon  du  Louvre  :  176g;  p.  6. 
Lettres  à  madame  ***  sur  les  peintures,  etc.  exposées 

dans  le  salon  du  Louvre,  par  Mathon  de  la  Cour  : 

1763;  p.  G. 
Lettres  à   M.  ***   sur  les  peintures,  etc.  exposées  au 

salon  du  Louvre  en   1765  :  1765;  p.  6. 
Lettres  analitiques,  critiques  et  philosophiques  sur  les 

tableaux  du  Salon  :  1791;  p.  5. 
Lettres  écrites  de  Paris  à   Bruxelles  sur  le  salon  de 

l'année  1748  :  1748;  p.  8. 
Lettres  pittoresques  à  l'occasion  des  tableaux  exposés 

au  Sallon  de  1777  :   1777;  p.  6. 
Lettres   (trois)    sur   la    peinture  à   un  amateur,   par 

Baillet  de  Saint-Julien  :  1750;  p.  6. 
Lettres  sur  les  peintures,  sculpture  et  architecture.  A 

M.  ***  :  1748;  p.  7. 
Lettres  sur  les  peintures...  exposées  au  salon  du  Louvre 

en  1767  :  17G7;  p.  G. 

Lettres  sur  les  peintures,  sculptures  et  gravures  de 
messieurs  de  l'Académie  royale,  depuis  17G7  jusqu'en 
1779  :  17G7;  p.  G. 

LiEUDÉ  LE  Sepmanville  :  1747;  p.  6. 


84  Table  des  critiques 

Lit  de  justice  du  Dieu  des  Arts  ou  le  Pied  de  nez  des 

critiques  du  Sallon  :  1779;  P-  7- 
Le  littérateur  au  Sallon  ou   l'examen   du    paresseux, 

suivi  de  la  critique  des  critiques  :  1779;  p.  7,  8. 
Loterie  pittoresque  pour  le  Salon  :  1783;  p.  g. 

M 

Magasin  Pittoresque  (le)  :  169g;  p.  5,  7,  8—  1787;  5. 
Malborough  au  sallon  du  Louvre,  etc..  par  Beffroy  de 

Reigny  :  1783;  p.  8. 
Marmontel  :  1759';  p.  5. 
Martini  :  1785;  p.  8  —  87;  5,  8. 
Mathon  de  la  Cour  :  1763;  p.  6  —  65;  6  —  67;  G. 
Mélanges  de    doutes  et   d'opinions   sur   les    tableaux 

exposés  au  Salon  :  1785;  p.  6. 
Mémoires  secrets  :  voy.  Bachaumont. 
Mende  Maupas  (le  comte  de  — )  :  1789;  p.  5. 
Mérard  de  Saint-Just  (M""^)  :  178  i;  p.  7. 
Mercier  :  1798;  p.  5. 
Mercure  de  France  :  1737;  p.  6  —  38;  6  —  Sg;  6  — 

40;  5  —  41;  6  —  42;  5  — 43;  5  —  45;  7  — 46;  G  — 

47»  6>  7  — 48;  7  —  5o;  5,  6  —  5i;  5,  6  —53;  G  — 

55;  6  —  57;  5  —  59;  5  —  61;  5  —  63;  5,  6  —  65; 

5  —  67;  5—  6g;5  — 71;  5  —  73;  5  —  75;  5  — 

77;  5  —  7g;  6  —  81;  5  —  83;  5  —  85;  5  —  87;  5  — 

1800;  5. 
Mercure  et  les  Ombres  :  1783;  p.  10. 
Merlin  au  Salon  :  1787;  p.  6. 
Messieurs,  Ami  de  tout  le  monde  :  1783;  p.  7. 
Minos  au  Salon,  ou  la  Gazette  infernale  :  1785;  p.  7. 
Miracle  (le)  de  nos  jours...  et  la  bonne  Lunette  :  1779; 

p.  7-8i;8. 
M1RAMOND  (M.  de  — )  :  1783;  p.  10. 
Misotechnites   aux   Enfers   (les),   par  Gochin  :    1763; 

p.  6. 


DES  Salons.  H  5 

Momus  au  Salon,  par  J.  B.  Pujoulx  :  1783;  p.  8. 

Mgn-sai,dy  (gr.)  :   1800;  p.  6. 

MoNTAiGLON  (M.  Anatole  de — ):  1673;  p.  7,  8,  9,  16, 

17,  18,  26,  27  —  1699;  5  —1739;  6  — 48;  8 — 5q; 

5,  6  -  81;  8  —  83;  9,  10  —  85;  8  -  87;  6. 
Mort  (le)  vivant  au  salon  de  1779,  par  Lesuire  :  1779; 

p.  6  —  83;  9. 
Morte  (la)  de  trois  mille  ans  au  Salon,  par  Lesuire  : 

1783;  p.  9. 
Muette  (la)  qui  parle  au  salon  de   1781    :     1781;   p.    6 

—  83;  9. 
Muse  (la)  errante  au  Salon  :  1771;  p.  3. 

N 

Nau  Deville  :   1789;  p.  6  —  91;  6. 

NoDiLLE  DE  RosNY  :   1775;  p.  6. 

NosTRADAMUS  :  Voy.  Grandes  prophéties  de,  etc.,  etc. 

NouGARET  :  1777;  p.  6. 

Nouvelles   de  la   république  des   lettres  et  des  arts  : 

1783;  p.  6. 
Nuits  de  Paris  (les)  :  voy.  Rétif  de  la  Bretonne. 

O 

Observateur  (1")  au  Sallon  :   1789;  p.  6. 
Observateur  Littéraire  (1')  :   1759;  p.  6  —  61;  5. 
Observations  critiques  sur  les  tableaux  du  Salon  :  1785; 

p.  6  —  87;  6  —  89;  5. 
Observations  critiques  sur  quelques-uns  des  tableaux 

les  plus  remarquables...  s.  d.  :  1800;  p.  6. 
Observations  d'une  Société  d'amateurs  sur  les  tableaux 

exposés  au  Sallon  :   1761;  p.   5. 
Observations   générales  sur   le  salon   de   1783...,  par 

l'abbé  P...  :   1783;  p.  7. 
Observations  philosophiques  sur  l'usage  d'exposer  les 


86  Table  des  critiques 

ouvrages  de  peinture   et  de  sculpture,  par  Viel  de 

St-Maur  :  lySS;  p.  8. 
Observations  sur  le  Salon  :  ijSb;  p.  6. 
Observations   sur  les  arts  et  sur  quelques  morceaux 

de  peinture,  etc.  :  1748;  p.  7. 
Observations  sur  les  ouvrages  de  MM.  de  l'Acadcmie 

de  peinture  et   de  sculpture  exposés    au    Sallon  du 

Louvre  en  l'année  1753,  par  l'abbé  Le  Blanc:  i753; 

p.  6. 
Observations   sur  les   ouvrages   exposés  au  sallon  du 

Louvre...  :   1775;  p.  5. 
Observations  sur  les   tableaux  exposés  dans  le  salon 

du  Louvre  au  mois  d'août  1751  :  i75i  ;  p.  6. 
Ombre  (P)  de  Raphaël,  ci-devant  peintre  de  l'Académie 

de  Saint-Luc,  à  son  neveu  Raphaël  :  1771;  p.  6. 
Ombre  (F)   de  Rubens  au  Sallon,  par  Lenoir  :  1787; 

p.  6. 


Panard  :  1747;  p.  7. 

Panard  au  Salon  :   1781;  p.  6. 

Patte  (la)  de  velours  :  1779;  p.  7  —  81  ;  6  —  83;  8. 

Paysan  (le)  de  Béotie  :  1783;  p.  9. 

Peintre   (le)   anglais  au  salon  de  peintures...  :  1785,: 

p.  7. 
Peintres  (les)  volants  :  1783-,  p.  9. 
Peinturomanie   (la),    ou    Cassandre  au   Salon  :    1781; 

p.  6. 
Petit  (M.)  de  Creil  :   1673-,  p.  22. 
Petites  Affiches  :  1783;  p.  6. 

PlDANSAT  DE   MaIROBERT   :    IJJj;   p.    5. 

PiOT  (M.)  :  1673;  p.   17. 

Pique-nique   convenable    à    ceux    qui    fréquentent    le 

Salon   :    1 781  ;  p.   G. 


DES  Salons.  87 

PiTHON  :  1791;  p.  6. 

Plaidoyer  en  faveur  de  la  peinture  devant  le  public  : 

1739;  p.  6. 
Plaintes  de  M.  Badigeon,  marchand  de  couleurs,  sur 

les  critiques  du  sallon  de  1771  :   1771;  p.  6. 
Plaisir  (le)  prolongé,  le  retour  du   Salon  chez  soi  et 

celui  de  l'abeille  dans  sa  ruche,  par  Pithon  :  lyqr, 

p.  6. 
Plume  (la)  du  coq  de  Micille,  etc.  :  1787;  p.  8. 
Poiresson-Chamarande  (M.)  :   1741;  p.  6. 
Portefeuille  d'un  homme  de  lettres  :  1759;  p.  6. 
PoRTiEN  :   1753;  p.  7. 
Portraits  (les)  :  1785;  p.  8. 
PoTOCKi  (comte)  :  1787;  p.  5. 
Pourquoi  (le),  ou  l'Ami  des  artistes  :  1781;  p.  7. 
Prêtresse  (la)  ou  nouvelle   manière  de   prédire  ce  qui 

est  arrivé  :  1777;  p.  6. 
Première  lettre  à  un  virtuose  qui   ira  bientôt  à  Rome 

apprendre  qu'un  beau  tableau  doit  être  d'une  mau- 
vaise couleur...  :  i755;  p.  6. 
Promenade   de  Critès  au  Salon,    par   Gorsas  :  1785; 

p.  7  -  87;  8. 
Promenades  d'un   observateur  au   Salon  :  1787;  p.  6 

-  89;  6. 
PujouLX  (J.  B.)  :  1783;  p.  8,  9  -  85;  7,  8  —  87;  7. 

R 

Raffle  de  sept,  ou  réponse  aux  critiques  du  Salon  : 
1781;  p.  7. 

Raphaël,  peintre  de  l'Académie  de  Saint-Luc  :  1769; 
p.  6. 

Rapsodies  du  jour  (les)  :  1796;  p.  6. 

Rapsodistes  au  Salon  (les)  ou  les  tableaux  en  vau- 
devilles, attribués  à  Viiliers  et  Capelle  :    1796;  p.  6. 


88  Table  des  critiques 

Réflexions  d'un  petit  Dessinateur  qui  voit  peut-être  les 
choses  trop  en  grand,  etc.  :  1777;  p.  6. 

Réflexions  impartiales  sur  les  progrès  de  l'art  en 
France  et  sur  les  tableaux  exposés  au  Louvre,  par 
l'abbé  Soulavie  :   1786;  p.  6. 

Réflexions  joyeuses  d'un  garçon  de  bonne  humeur  sur 
les  tableaux...  :  1781;  p.  7. 

Réflexions  nouvelles  d'un  amateur  des  Beaux-Arts, 
adressées  à  M""  de  ***  :  1747;  p.  6,  7. 

Réflexions  sur  la  critique  des  ouvrages  exposés  au 
sallon  du  Louvre  :  1757;  p.  5. 

Réflexions  sur  quelques  causes  de  l'état  de  la  peinture 
en  France  par  La  Font  de  Saint- Yenne  :  1746;  p.  6. 

Réflexions  sur  quelques  circonstances  présentes  con- 
tenant deux  lettres  sur  l'exposition  du  Louvre  en 
1748,  par  Baillet  de  St  Julien  ;  1748;  p.  8. 

Reicrem  :  voy.  Mercier. 

Remarques  sur  les  ouvrages  exposés  au  Salon ,  par  le 
comte  de  Mende-Maupas  :  1789;  p.  5. 

Remerciement  à  M.  B***,  auteur  des  lettres  sur  la 
peinture...,  etc..  par  M.  Z.,  peintre  de  l'Académie  de 
St  Luc  :  1750;  p.  6. 

Renou  :  1783;  p.  9  —  87;  8. 

Réponse  à  la  Lettre  critique  sur  les  tableaux  du  Louvre  ; 
1757;  p.  6. 

Réponse  à  toutes  les  critiques  sur  les  tableaux  du 
Salon  :  1783;  p.  10. 

Réponse  à  une  lettre  adressée  à  un  partisan  du  bon 
goût  sur  l'exposition  des  tableaux...  :  i755;  p.  6. 

Réponse  à  une  lettre  critique  contre  les  tableaux  exposés 
au  Sallon  :  1759;  p.  6. 

Réponse  de  l'amateur  à  la  première  lettre  sur  la  pein- 
ture :  1750;  p.  6. 

Réponse  de  M.  Jérôme,  râpeur  de  tabac,  à  M,  Raphaël: 
1769;  p.  6. 


DES  Salons.  89 

Réponse  d'un  aveugle  à  messieurs  les  critiques  des 
tableaux  exposés  au  Salon  :  1755  ;  p.  6. 

RÉTIF  DE  LA  BretojNne  (les  Nuits  de  Paris,  par — ):  1787; 
p.  5. 

Revue  de  Paris  :  176g;  p.  6  —  71;  5  —  76;  5  —  8i;6. 

Revue  Rétrospective  :  1783;  p.  10. 

Revue  Universelle  des  Arts  :  1673;  p.  27  —  1777;  6 
-  87;  6. 

Reynolds  (Joshua)  :  1777;  p.  ?. 

Robin  :  1787;  p.  6. 

RuLHiÈRE  :  1777;  p.  5. 

S 

Saïd-Pacha,  ambassadeur  du  Sultan  :  1742;  p.  6. 

Saint-Aubin  (Gabriel  de)  :  I753;  p.  7  —  65;  6. 

Saint  Vincent  Duvivier  (M.)  :  1673;  p.  7,  16,  18  — 
1704;  6. 

Saint- Yves  :  1748;  p.  7. 

Salon  (le)  avec  une  eau-forte,  par  de  Caylus  i753;  p.  7. 

Salon  de  1753,  par  Grimm  :  i753;  p.  6. 

Salon  (le)  à  l'encan  :  1783;  p.  9. 

Sallon  de  peinture  :  1791;  p.  5. 

Sallon  (le),  ouvrage  du  moment  :  1779;  p.  7. 

Sans-Quartier  au  Salon  :  1783;  p.  9. 

Sentiments  d'un  amateur  sur  l'exposition  des  tableaux 
du  Louvre  :  i753;  p.  8. 

Sentiments  sur  les  tableaux  exposés  au  Salon  :  1769; 
p.  6. 

Sentiments  sur  plusieurs  des  tableaux  exposés  cette 
année  dans  le  grand  sallon  du  Louvre  :  i755;  p.  6. 

Sentiments  sur  quelques  ouvrages  de  peinture,  sculp- 
ture et  gravure,  par  de  la  Font  de  Saint-Yenne  : 
1753;  p.  6,  7. 

SiREuiL  :  175 1  ;  p.  5. 


go  Table  des  critiques 

SoLEiNNE  (catalogue)  :  1785;  p.  8. 

Songe  (le),  ou  la  Conversation  à  laquelle  on  ne  s'attend 

pas,  par  J.  B.  Pujoulx  :  1783;  p.  g. 
SouLAViE  (rabbé)  :  1785;  p.  6. 
SouLiÉ  (M.  Eudore)  :  1673;  p.  27. 
Spectateur  (le)  françois  au  Sallon  :  178g;  p.  6. 
Sur   la    peinture,    avec   une   réplique  à  la  réfutation 

insérée  dans  le  Journal  de  Paris  :  1781;  p.  8. 
Sur    l'exposition    des    tableaux    au   Sallon,   par  Nau 

Deville  :  1789;  p.  6. 

T 

Tableau    allégorique    exposé    en    1740    au    salon    du 

Louvre,  etc.  :  1740;  p.  6. 
Tableau  des  Sabines  exposé  publiquement...  parle  cit. 

David  :  1800;  p.  6. 
Tableau  historique  des  quatre  grands  hommes  exposés 

au  salon  du  Louvre  :  1 781  ;  p.  8. 
Tableau  de  Paris  (le)  :  1673-,  p.  7. 
Tableaux   (les)   du   Louvre   où    il   n'y    a   pas   le   sens 

commun  :  1777;  p.  6. 
Tableaux  (les),  ou  Réflexions  tardives  d'un  bonhomme 

qui  arrive  de  la  campagne  sur  le  Salon  :  1785;  p.  7. 
Tannevot  (M.)  :  1748;  p.  7,  8. 
Tarare  au  salon  de  peinture  :   1787;  p.  6. 
Thoisy  (collection  de — )  :  1673;  p.  25,  27. 
Triumvirat  (le)  des  arts  :  1783;  p.  8  —  85;  7. 
Trois  (les)  salions  de' 1773,  1777,    1779   (manuscrit): 

1773;  p.  5. 
Trois  (les)  siècles  de  la  peinture  en  France  :  1673;  p.  27. 
TuRPiN  :  178 1  ;  p.  8. 

V 

Vallet  de  ViRiviLLE  (M.)  :  1673;  p.  18. 
Vasse  (la  baronne  de  — )  :  1783;  p.  8. 


DES  Salons.  91 

Véridique  au  Sallon  (Je)  :  lySS;  p.  8. 

Vérité  (la),  critique  des  tableaux  exposés...:  1 781;  p.  7. 

Vérités  agréables,  ou  le  Salon  vu  en  beau,  par  l'auteur 

du  Coup  de  patte  :  1789;  p.  6. 
Verre  (le)  cassé  de  Boilly...  :  1800;  p.  5. 
Vers  à  M'°°  Lebrun  par  M.  de  Miramond  :  1783;  p.  10. 
Vers  de  M.  de  C.  sur  le  Salon  :  1785;  p.  7. 
ViEL  DE  Saint-Maur  :  1785;  p.  8. 
ViLLiERS  et  Capelle  :  1796;  p.  6. 
ViLLOT  (M.)  :  1673;  p.  17. 
Vision  du  juif  Ben-Esron,  fils  de  Sépher,   marchand 

de  tableaux  :   1773;  p.  6. 
Visionnaire  (le)  ou  Lettres   sur  les  ouvrages  exposés 

au  Sallon,  etc.  :  1779;  p.  6. 
Vue  des   ouvrages   de   peinture   des   Artistes   vivans, 

exposés  au  Musée  central  des  Arts,  par  Monsaldy  et 

Devisme  (2  gravures)  :  i8oo;  p.  6. 
Vue  du  salon  du  Louvre  en  l'année  1753  (eau-forte)  : 

1753;  p.  7. 
—  en  l'année  1765  (dessin)  :  1765;  p.  6. 

W 

Walferdin  :  1769;  p.  6. 

Nota  :  Voyez  aussi  le  supplément  à  la  bibliographie 
des  livrets  et  des  critiques  qui  accompagne  l'Intro- 
duction placée  en  tête  de  ces  Tables. 


Nogent-le-Rotrou,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


CONDITIONS  DE  LA  SOUSCRIPTION 


REIMPRESSION   DES  ANCIENS  LIVRETS 


Chaque  volume  sera  livré  aux  souscripteurs  moyen- 
nant le  prix  : 

De  I  fr.  2  5  sur  papier  vergé; 

De  2  fr.  5o  sur  papier  de  Hollande; 

De  3  fr.  sur  papier  de  Chine. 

Les  souscripteurs  de  Paris  recevront  les  volumes  à 
domicile.  Ceux  de  province  ou  de  l'étranger  pourront 
se  les  faire  envoyer  en  payant  en  surplus  les  frais  de 
poste,  s'ils  ne  préfèrent  les  faire  réclamer  aux  bureaux 
de  souscription. 

On  souscrit  : 

Chez  M.  LiEPMANNSsoHN,  libraire,  ii,  rue  des  Saints- 
Pères. 


On  trouve  à  la  même  librairie, 

Le  duc  d'Antin  et  Louis  XIV,  rapport  sur  l'admi- 
nistration des  bâtiments  annotés  par  le  Roi,  publiés 
avec  une  préface,  par  J.-J.  Guiffrey. 

Sous  presse, 

LES  ARTISTES  FRANÇAIS,  notices  et  documents 
pour  faire    suite     aux    Archives    de    l'art    français, 

Bubliés  par  MiM.   An.  de  Montaiglon  et  J.-J.  Guinrey. 
'n   fort  volume  sur  papier  vergé  tiré  à  petit  nombre, 
titre  en  deux  couleurs.  Prix,  12  fr. 


Nogent-le-Eotrou,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


COLLECTION 

DES 

LIVRETS 

DES 

ANCIENNES  EXPOSITIONS 

DEPUIS    1673    jusqu'en    1800 


SALON    DE    1798 

XL 


PARIS 

LIEPMANNSSOHN,     ÉDITEUR 

II,  rue  des  Saints-Pères 

SEPTEMBRE    I 87 I 


CONDITIONS  DE  LA  SOUSCRIPTION 

A    LA 

RÉIMPRESSION   DES  ANCIENS  LIVRETS 


Chaque  volume  sera  livré  aux  souscripteurs  moyen- 
nant le  prix  : 

De  I  fr.  2  5  sur  papier  vergé; 

De  2  fr.  5o  sur  papier  de  Hollande; 

De  3  fr.  sur  papier  de  Chine. 

Les  souscripteurs  de  Paris  recevront  les  volumes  à 
domicile.  Ceux  de  province  ou  de  l'étranger  pourront 
se  les  faire  envoyer  en  payant  en  surplus  les  frais  de 
poste,  s'ils  ne  préfèrent  les  faire  réclamer  aux  bureaux 
de  souscription. 

On  souscrit  : 

Chez  M.  LiEPMANNssoHN,  libraire,  ii,  rue  des  Saints- 
Pères. 


On  trouve  à  la  même  librairie, 

Le  duc  d'Antin  et  Louis  XIV,  rapport  sur  l'admi- 
nistration des  bâtiments  annotés  par  le  Roi,  publiés 
avec  une  préface,  par  J.-J.  Guiffrey. 

Sous  presse, 

LES  ARTISTES  FRANÇAIS,  notices  et  documents 
pour  faire  suite  aux  Archives  de  l'art  français, 
publiés  par  MM.  An.  de  Montaiglon  et  J.-J.  Guiffrey. 
Un  fort  volume  sur  papier  vergé  tiré  à  petit  nombre, 
titre  en  deux  couleurs.  Prix,  12  fr. 


Nogent-le-Rotrou,'  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


COLLECTION 

DES 

LIVRETS 

DES 

ANCIENNES  EXPOSITIONS 

DEPUIS  1673  jusqu'en  i8oo 


SALON    DE    1799 

XLI 


PARIS 

LIEPMANNSSOHN,     ÉDITEUR 

II,  rue  des  Saints-Pères 

NOVEMBRE    187I 


RÉIMPRESSION  DES  LIVRETS 


EXPOSITIONS  DE  L'ACADEMIE  DE   SAINT-LUC. 


Quand  la  réimpression  des  livrets  des  anciens  salons 
de  l'Académie  royale  sera  terminée,  nous  publierons 
dans  le  même  format,  avec  les  mêmes  caractères,  sur 
un  papier  semblable,  les  sept  livrets  connus  des  Expo- 
sitions de  l'Académie  de  St-Luc.  Cette  publication  sera 
faite  en  un  seul  volume,  avec  une  table  des  noms 
d'artisteset  des  portraits,  au  prix  de  huit  francs.  Elle 
ne  sera  tirée  qu'à  un  petit  nombre  d'exemplaires. 

Les  souscripteurs  qui  désireraient  recevoir  chaque 
Salon  en  une  orochure  séparée,  sont  priés  d'en  faire  la 
demande  à  l'éditeur  des  Salons. 


TABLE    DES    LIVRETS 

DE    1673   A    1800. 

La  table  des  livrets  promise  aux  souscripteurs  sera 
envoyée  à  l'impression  aussitôt  après  la  publication  du 
Salon  de  1800.  La  plus  grande  partie  de  cette  table 
est  déjà  préparée;  mais  son  étendue  en  retardera 
forcément  la  publication,  et  MM.  les  souscripteurs  sont 
prévenus  qu'ils  ne  la  pourront  recevoir  que  quelques 
mois  après  la  publication  du  dernier  Salon. 


Avis  important.  —  Les  souscripteurs  sont  priés  de 
placer  dans  la  bibliographie  du  Salon  de  1783  le  carton 
qu'ils  ont  reçu  avec  le  livret  de  1 796,  en  place  des  pages 
qui  portent  les  mêmes  chiffres. 

Avec  un  des  derniers  livrets,  nous  donnerons  une 
addition  au  supplément  du  livret  de  1793. 


Nogent-le-Rotrou,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


COLLECTION 

DES 

LIVRETS 

DES 

ANCIENNES  EXPOSITIONS 

DEPUIS    1673    jusqu'en    1800 

SALON    DE    1800 

XLII 

PARIS 

LIEPMANNSSOHN,     ÉDITEUR 

1 1 ,  rue  des  Saints-Pères 

JANVIER  1872 

RÉIMPRESSION  DES  LIVRETS 

DES 

EXPOSITIONS  DE  L'ACADÉMIE  DE  SAINT-LUC. 


Quand  la  réimpression  des  livrets  des  anciens  salons 
de  l'Académie  royale  sera  terminée,  nous  publierons 
dans  le  même  format,  avec  les  mêmes  caractères,  sur 
un  papier  semblable,  les  sept  livrets  connus  des  Expo- 
sitions de  l'Académie  de  St-Luc.  Cette  publication  sera 
faite_  en  un  seul  volume,  avec  une  table  des  noms 
d'artistes  et  des  portraits,  au  prix  de  huit  francs.  Elle 
ne  sera  tirée  qu'à  un  petit  nombre  d'exemplaires. 

Les  souscripteurs  qui  désireraient  recevoir  chaque 
Salon  en  une  brochure  séparée,  sont  priés  d'en  faire  la 
demande  à  l'éditeur  des  Salons. 


TABLE    DES    LIVRETS 

DE    1673   A    1800. 

La  table  des  livrets  promise  aux  souscripteurs  sera 
envoyée  à  l'impression  aussitôt  après  la  publication  du 
Salon  de  1800.  La  plus  grande  partie  de  cette  table 
est  déjà  préparée;  mais  son  étendue  en  retardera 
forcément  la  publication,  et  MM.  les  souscripteurs  sont 
prévenus  qu'ils  ne  la  pourront  recevoir  que  quelques 
mois  après  la  publication  du  dernier  Salon. 


Avis  important.  —  Les  souscripteurs  sont  priés  de 
placer  dans  la  bibliographie  du  Salon  de  1783  le  carton 
qu'ils  ont  reçu  avec  le  livret  de  1 796,  en  place  des  pages 
qui  portent  les  mêmes  chiffres. 

Avec  un  des  derniers  livrets,  nous  donnerons  une 
addition  au  supplément  du  livret  de  1793. 


Nogent-le-Rotrou,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


TABLE 


GENERALE 

DES  ARTISTES  AYANT  EXPOSÉ 

AUX  SALONS  DU  XVIIP  SIÈCLE 

SUIVIE  d'une 

TABLE  DE  LA  BIBLIOGRAPHIE  DES  SALONS 

PRÉCÉDÉE 

DE  NOTES  SUR  LES  ANCIENNES  EXPOSITIONS 

ET   d'une   liste    RAISONNÉE   DES   SALONS 
DE    180I   A    1873 

PAR 

J.  J.   GUIFFREY 


6^ê(p 


PARIS 
J.    BAUR,    LIBRAIRE 

II,  RUE  DES   SAINTS-PÈRES 
1873 


EN  VENTE  A  LA  MEME  LIBRAIRIE  : 

1°  Collection  des  livrets  des  expositions  de  l'Aca- 
démie Royale  de  Peinture  et  de  la  Révolution  depuis 
1673  jusqu'en  1800  avec  la  table  des  exposants  et  des 
critiques,  en  .tout  quarante-trois  parties  imprimées  en 
caractères  anciens  sur  papier  vergé,  avec  fleurons  et 
culs  de  lampe  copiés  sur  les  livrets  originaux  ; 
prix:  60  fr. 

II  reste  quelques  exemplaires  sur  papier  de  Hollande 
et  sur  papier  de  Chine. 

La  table  des  exposants  aux  salons  du  dix-huitième 
siècle,  avec  les  notes  sur  les  anciennes  expositions  est 
vendue  séparément.  10  fr. 

2°  Notes  et  documents  inédits  sur  les  expositions  du 
dix-huitième  siècle,  un  volume  tiré  à  cent  cinquante 
exemplaires.  10  fr. 

3°  Réimpression  des  sept  livrets  de  l'Académie  de 
Saint-Luc  (1751-1774)  avec  une  introduction  et  une 
table  des  exposants,  dans  le  même  format  et  sur  le 
même  papier  que  les  Salons  de  l'Académie  ro- 
yale. 7  fr.  5o 

Jusqu'à  la  fin  de  l'année  1873,  les  souscripteurs  aux 
salons  de  l'Académie  royale  pourront  faire  retirer 
chez  l'éditeur  la  réimpression  des  livrets  de  l'Académie 
de  Saint-Luc,  au  prix  de  5  fr. 


4°  Pour  paraître  prochainement  :  Le  salon  du 
Colisée  de  1776,  un  volume  in- 12  faisant  suite  aux 
précédents.  2  fr.  5o 


Nogent-le-Rotrou,  imprimerie  de  A.  Gouverneur. 


5064 

G8 
V.5 


Guiffrey,  Jules  Marie  Joseph 

Collection  des  livrets  des 
anciennes  expositions 


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UNIVERSITY  OF  TORONTO  LIBRARY 


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